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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-02-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 18 février 1931

Description : 1931/02/18 (Numéro 14715).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412981h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mercredi 18 février. Cendres. Jeudi 19 février. Saint Conrad.

La Journée

Paris, le 17 février 1931.

La Chambre a voté, mardi matin, 300 millions pour venir en aide aux victimes des calamités publiques de 1930.

Elle reprend l'après midi et poursuivra dans la nuit la discussion du budget de l'instruction publique.

Xa Commisison d'enquête a demandé, mardi, des poursuites contre M. Benoist, ancien directeur de la police judiciaire.

ML Sanchez Guerra, à qui le roi d'Espagne a confié le soin de former le nouveau Cabinet, rencontre des difficultés auprès des républicains et des socialistes, qu'il voudrait faire entrer dans un gouvernement de vaste concentration nationale. Les partis de gauche lui reprochent surtout d'être resté, malgré ses attaques violentes contre Alphonse XIII, un monarchiste convaincu. On espère cependant qu'ils se rendront finalement aux instances de M. Guerra.

De nouvelles informations montrent que le gouvernement lithuanien poursuit sa politique de persécution à l'égard des catholiques et de leurs organisations, dont l'action est systématiquement empêchée.

Un journal de Berlin signale à nouveau les étroites relations qui existent entre les milieux fascistes italiens et les Heimwehren autrichiennes.

Au cours de déclarations faites à la Chambre des Communes, le ministre du Travail a laissé entrevoir uno montée nouvelle du nombre des chômeurs en Angleterre, où l'on en compte 2600000.

Une entrevue doit avoir lieu entre le vice-roi de l'Inde et Gandhi, en vue d'améliorer la situation politique. Mais on semble ne pas attendre de grands résultats de cette conversation, à cause des exigences des nationalistes extrémistes.

Le presbytère sur le toit

Pierre l'Ermite a spirituellement Raconté, dimauche, aux lecteurs de la firoir. comment il avait trouvé le

moyen de résoudre la crise de logement pour ses vicaires, qui sont éparpillés dans tous les coins de Paris. Le terrain, près de son église de Saint-François-de-Sales, étant difficile à trouver et également difficile à payer car il n'?st pas donné Pierre l'Ermite fait élever, tout à côté d'elle, une sorte de presbytère gratte-ciel. « A nous le ciel immense et gratuit! » La construction en a été soigneusement étudiée pour laisser à l'église tous ses vitraux et toute sa clarté. Notre photographie montre l'état actuel des travaux du fixé de la rue Brctnantjer.

La primauté du spirituel dans l'ordre économique et social

f II nV.et plus temps de dormir, écrivait, en 1890, le cardinal Mermi Uod. Nous ne sommes pas à un déclin, mfcis à une aurore. » Dans la magistrale lettre pastorale que Mgr Ruch vient d'adresser à ses diocésains sur la doctrine sociale de l'Eglise, l'évêque de Strasbourg rappelle cette parole historique et se l'approprie « Rien n'est plus vrai, ajoute-t-il. Quiconque observe avec un peu d'attention ce dernier demisiècle est obligé d'en convenir. Mais qu'annonce l'aube nouvelle ? Est-elle le rouge et sombre précurseur d'une journée d'orage, de tempêtes et de ruines, l'avant-coureur de terribles et peut-être sanglantes catastrophes sociales ? Ou bien saluons-nous l'aurore bénie d'un temps où le divin soleil de paix, de justice et d'amour fera éclore sur cette terre une vie meilleure et partant plus heureuse?» n Nous ne pouvons douter des desseins de la Providence: La réponse est donc en nos mains. Il appartient aux catholiques, et spécialement aux dirigeants de l'Action catholique, guidés par les enseignements lumineux du Vicaire de Jésus-Christ, de préparer au monde en souffrance un avenir chrétien.

Les étrangers des divers.pays ont du mal à comprendre que le Français du xx' siècle s'attarde aux controverses de politique pure. Les problèmes moraux, économiques, sociaux, ont pris lo pas en Australie et en Amérique, en Angleterre et en Allemagne, sur les questions de régime et de droit constitutionnel. Les nécessités de l'heure déterminent d'ailleurs en France une évolution identique. On commence à se demander si la vieille position libérale que nous avons héritée de la bourgeoisie de 1830 et des encyclopédistes du xvm* siècle esprit frondeur envers l'autorité et spécia- lement l'autorité religieuse, et pourtant acceptation pratique des cadres traditionnels et do l'ordre social légué par les siècles chrétiens pourra longtemps encore sufflre à la défense de notre civilisation. Cet illogisme que condamne le bon sens a été souligné de longue date par les Pontifes romains.

Mgr Ruch a raison de profiter du 40* anniversaire de l'Encyclique Rcrum Kovarum pour exposer la puissante doctrine sociale de l'Eglise, traditionnelle dans ses sources, moderne dans ses applications, qui, seule, peut assurer à la société contemporaine l'ordre et la paix.

1891 est une date dans l'histoire des travailleurs (1). Après quarante années, la charte chrétienne du travail qu'est l'Encyclique de Léon XIII conserve, avec sa valeur doctrinale, toute sa jeunesse et son opportunité. Plus que jamais, on s'effraye des conséquences imprévues du développement industriel et. do la constitution des agglomérations ouvrières: « Les progrès incessants do ̃ l'industrie, les voies nouvelles que les arts se sont ouvertes, les modifications des rapports mutuels entre patrons et ouvriers, l'affluence des richesses dans les mains d'un petit nombre, à côté de l'indigence des masses, la con!lance plus grande que les ouvriers ont en eux-mêmes et leur union entre eux devenue plus étroite, enfin, la corruption des mœurs, voilà autant de causes de conflit entre les diverses classes de notre monde moderne. »

Ces paroles de "Léon MI] ont conservé leur pleine actualité. La ques tion socialo qu'accentuent la rationalisation des dernières années et la crise économique présente est posée partout A la veille de Noël, le Sojverain Pontife dans son discours du 1" janvier, à l'Elysée, le nonce apostolique, ont relevé sa giavité singulière. En face d'elle, peuple! et dirigeants sont dans l'ai goisse. Los solutions socialist- et libérale apparaissent stériles et inefficace. Une nouvelle fois, dans 1 histoire du monde, c'est auprès de 1 Eglise q*ic les esprits avertis et les âmes dans te désarroi cherchent les paroles

de vie ».

Y a-t-il faits plus sign'Ccatifs fui la reproduction littérale des text-s pontificaux sur les rapports du ca- pital et du travail dam les documents officiels du Bureau intermlional du Travail; que les applaudis- sements recueillis à la Cusmbre dcis députés par M. Duval-Ainould citant des extraits des Encycliques de Léon XIII que les déclarations des hommes d'Etat de France et df>. l'étranger faisant appe à l'Eglise; catholique, pour restaurer dans le: monde les idées spirituelles sur Is devoir, le culte de l'idéal, l'oubli da soi-même, la générosité i

Une commune croisade en fave-ir Gu spirituel, de l'ordre social, de l'esprit de collaboration e' de discipline, et pour tout dire dun mot m

(1) La Croix a déjà parié du beau livra du R. P. Guitton, publié sous ce titre 1S9I. rne date dans TMjtotre ̃</« travailleurs. j

faveur des valeurs morales, s'impo;9 à travers lo monde.

Il s'agit do défendre la civilisation contre les instincts qui tendent à la détruire, contre les tendances de violence qui marquent la dégénérescence de la vertu de courage, contre le bolchevisme de l'esprit, des sentiments, de la mentalité qui inspire le? extrémistes de toutes nuances, parfois même à leur insu.

Dans plusieurs pays d'Europe, l'épiscopat a publié, ces dernières années, des lettres collectives, à la fois contre le socialisme collectiviste et contre le néo-mammonisme ou capitalisme païen, qui mènent l'un et l'autre aux excès de l'étatisme absolu et du bolchevisme des Soviet?.

A la suite des Encycliques pontificaler, les catholiques dociles à l'Eglise ont réclamé une intervention mesurée et prudente de l'Etat dans les compétitions sociales, et surtout l'organisation de corporations ou associations syndicales d'ouvriers et de patrons, instituées afin de pourvoir au bien de leurs membres et de prévenir ou de calmer, par des règlements équitables, les conflits entre les classes sociales.

Malheureusement, beaucoup de Français et même de catholiques se sont tenus en défiance à l'égard des actes du Saint-Siège. « Que l'Eglise s'occupe de religion, ont-ils déclaré. La politique et l'économie sociale ne relèvent pas de son domaine. » Ce libéralisme doctrinal, condamné par Pie IX, par Léon XIII, par Pie X, vient d'être à jamais frappé par Pie XI, instituant la fête du ChristRoi. « La religion, écrit le cardinal Liénart, n'est pas seulement un culte qui saisit certains actes de la vie elle doit informer la vie même, toute 'a vie. »

En attendant, ce libéralisme risque de mener notre pays exactement aux: antipodes de ce qu'il a toujours prôné: sort habituel réservé à toutes les erreurs, car ici surtout il reste vrai de dire que les extrêmes se touchent. Les catholiques sociaux avaient demandé l'intervention modérée des pouvoirs publics, les libéraux, mé- contents, les avaient traités publi- quement de socialistes, Et voici que ces mêmes libéraux, responsables pour une part, par leur impré- voyance, de la crise morale, économique et sociale qui ravage actuel- lement le monde du travail, font désespérément appel à l'Etat en faveur de mesures in extremis qui aboutissent en pratique au marxisme le plus manifeste.

La rationalisation poussée à l'extrême a amené le chômage. Sous le coup de la crise, industriels, commerçants, banquiers prétendent obliger l'Etat à recourir à des mesures d'un socialisme beaucoup plus accentué que ceUes qui ont jamais été demandées par les ouvriers. Même les milieux agricoles. individualistes par tradition, devant la soudaineté du péril, ne voient de salut que dans le socialisme d'Etat.

A l'heure opportune, l'on n'a pas su ou voulu créer le réseau d'organisations corporatives et sociales recommandé par l'Eglise. En faveur de théories humaines aujourd'hui périmées, la conception chrétienne de la civilisation a été méconnue. Combien la lettre pastorale de Mgr l'évêque de Strasbourg vient donc à propos exposer, thèse"- par thèse, l'enseignement social de l'Eglise, écho de la doctrine sociale de l'Evangile qui est venu révéler aux hommes, « avec la dignité de leurs âmes, leurs droits les plus précieux -et leurs devoirs les plus sacrés » ï

Léon Merklîn.

la défense aérienne anglaise aux colonies

La Grande-Bretagne a sérieusement organisé la protection aérienne de ses colonies d'Afrique. D'un bout à l'autre du continent noir dans sa partie orientale, les flottilles d'aéroplanes sont équipées pour porter rapidement secours aus endroits. -où

Nouvelles romaines

l'allocution da Pape

aux prcdicatetjfY Carême Les maux dont souffre Rome Le Pape a roçu aujourd'hui, comme d'habitude, les cun:s de Rome, les. pni-

dicatpurs qui prononceront le sermon ce

Carême dans les élises de Rome. de Avant l'audience, les prédicateurs ont prêté serment entre les mains du viragérant, Mgr Palira. Lès prédicateurs ct les cur^s ont iHo ensuite présentés au Pape par le cardinal-vicaire, Mgr P^mpili. Lr Saint-Père. après «voir pris place sur le trône, a prononcé un discours.

Les curés avaient présenté un mémoire sur les maux qui affluent Rom?. Le Pape a répondu qu'il avait déjà prévenu leur pensée puisque c'est précisément sur ce sujet qu'il a!!nii parior. Pi« XI a exposé que ces maux sont la presse immorale, le cinéma et le musichall, ainsi uue la profanation du topos dominical dont un granu exemple est donné surtout par les admini- rations de l'Etat et par les municipalité*. Le Saint-Père sait que les curés ont tenté d'intervenir, comme c'était leur droit et comme il l'a fait lui-même, mais 11 déplore d'avoir à constater le peu d'efficacité de ces interventions. Il a rappelé ensuite que le Concordat prtvoit spécialement ce droit d'intervention, atltndu que l'article 1" du traité du Latran stipule que la reliJijn catholique est la religion de l'Ettt.. Le Pape se demande s'il" n'y a rien de plus contraire à la sainte religion que la perdition de tant d'âmes causée par les maux en question. « Où est idonc, demande-t-il, le respect de la religion, il l'on permet la pubUration d Informations immorales ? ̃> o

Rappelant ensuite le premier article du Concordat reconnaissant le caractère sacré de Rome, article .par lequel l'Etat italien s'engage à éviter tout ce qui peut être contraire à ce caractère, le Pape a fait cette observation « On ne pouvait mieux dire et, malheureusement, on ne peut mieux se contredire. »

Pie XI a ensuite exhorté les curés à continuer de dénoncer ces maux Il a recommandé aux prédicateurs de s'unir aux curés pour l'accomplissement do cette oeuvre.

Puis le ?aint-Pere a parlû 'l'un autre grand mal qui afflige les populations de toute l'Italie, la prosélytisme protestant qui agit avec une persistance provocante et que l'on a laissé faire au grand dam des âmes.

« On l'a laissé faire a-t-îl dit, au point que les protestants enx-inAmes en sont émerveillés, un l'a laissé faire au point que l'on a i arlé d'un oelerinage protestant et d'un synode prolestant en Italie. On l'a laissé se propager par tous les moyens, même par des acquisitions territoriales.

I..) Pape en confusion promis aux cur* et aux prSiic-, il Jes asststefa par tous les <t tj leur a donuô la bénédicti m c-^miiti-fue. Apres son idisoours. ?' XI a a'îmls au baisemain les curés et les prédlca-

'.•jt

One interview du Il P. Gfanfranceschi sur le radiodiffusion du discours du Pape

Un rédacteur -du bureau romain de Y Agence Haras a pu s'entretenir avec le P. Gianfrancpschi, directeur de la station radiotélégraphtque du Vatican, et avec son entourage sur li question de la mauvaise audition en France du discours du Souverain Pontife. Dans ces milieux compétents, on parait exclure l'hypothèse selon laquelle une station soviétique quelconque aurait pu troubler les émissions.

La station du Vatican émettait sur ocdes courtes, tandis que la station italienne de Santa Palomba émettait sur ondes longues. Or. 11 semble difficile qu'une station soviétique ait pu, même s; elle l'eût voulu, troubler «ces deux ordres d'émission.

Le Saint-Siège et le chômage VOsservatore Homano commence une «érie d'études sur Ics ravages sociaux du chômage et sur les remèdes à y aprorter..Parlant d'une statistique du Bureau international du travail le journal s-e lamente sur les 20 millions de chômeurs qui compromettent dans le monde entier la situation 'Vonomique et sociale, comme le Pape l'avait déjà souligné dans son discours de Soël sur la paix. Après avoir analysé lés causes historiques et actuelles de ce cataclysme industriel et commercial, à la lumière des principes du grand sociologue Torniolo et des considérations que le Saint-Père lui-même adressait aux ouvriers et nux catholiques dans son message radiophonique de jeudi dernier, VOsscrvatnre Romano conclut à l'urgente nécessité de la collaboration internationale et de l'union européenne.

la nécessité s'en fait le plus sentir. Kbtre gravure représente un des trois appareils de bombardement Vickers, qui ont fait, récemment, des expériences de vol entre Héliopolis, rEgypte et la Capj avçe on plein succès, ̃

La crise politique en Espagne

M. Sarchez Guerra n'a pas pa former le gouvernement II n'est vas cer.ain encore que les républicains veuil ent collaborer à un Cabinet de concentration dirigé par un monarchis e

4 C'est, nous l'avons dit, à M. Sanchez Guerra qu'Alphonse XIII a confié le soin de former le nouveau gouvernement. En agissant ainsi, le roi a montré quelque abnégation, M. Sanchez Guerra le rendait responsable de la dictature de Primo de Rivera, qu'il avait essayé d« renverser au cours de son équipée de Valence, et avait prononcé, en Espagne même, dès qu'il lui fut possible d'v retourner, des discours d'une extrême violence contre le souverain.

Cela indique également. que celuici s'est incliné devant la nécessité de convoquer la Constituante, dont il pourrait, cependant, ne rien sortir de bon pour lui.

Du reste, les conditions que M. Sanchez Guerra a posées à son acceptation sont très dures pour Alphonse XIII, si l'on en croit certaines informations. Toutes ses prérogatives souveraines seraient suspendues jusqu'après la clôture de la Constituante chargée de remanier la Constitution de 1878, devenue inopérante, et que le nouveau gouvernement ne reconnaîtra plus. Même. a-t-on dit, M. Sanchez Guerra aurait exigé que le roi s'absente provisoi-

4i.;SANCHB2 GUERRA

rement d'Espagne, qu'il se rende, par exemple, à Londres. Une telle mesure n'est pas conllrmée, et elle apparaît d'ailleurs invraisemblable.

Quoi qu'il en soit, le souci de M. Sanchez Guerra est de faire un Cabinet de très targe concentration, comprenant, avec ks monarchistes et les libéraux, les républicains et les socialistes, une sorte de Cabinet national, dont la principale mission sera de présider aux élections des Cortès constituantes.

Au cours de ses entretiens avec de nombreuses personnalités des groupes de droite, M. Sanchez Guerra a obtenu des promesses de concours fermes. Mais il n'en a pas ét^ do môme des républicains et des socialistes, dont il est allé voir quelquesunes des personnalités les plus 'représentatives, dans la prison ou elles sont enfermées, à la suite du mouvement révolutionnaire des mois derniers. Et il semble bien qu'il ait rencontré là de sérieuses résistance. Les républicains reprochent à M. Sanchez Guerra d'être resté, maigré son opposition au roi, un monarchiste convaincu. Ils ne peuvent donc pas attendre qu'il travaille à l'établissement de la République, contrairement à ce- qu'ils assurent être la volonté du pays. Ils affirment en effet., que les élections absolument libres donneraient une majorité républicaine, ce dont il est permis de ^outer. Car, s'il est vrai qu'il v ait une poussée républicaine dans "les milieux ouvrier, intellectuel, et même militaire, il n'en est pas moins indéniable que la grande masse du peuple reste attachée fidèlement à la dynastie.

En outre. les socialistes n'oublient pas que M. Guerra est un des politiciens responsables de la sévère répression de la grève générale, en 1917.

En résumé, les républicains et surtout les socialistes appréhendent de se lier en prenant part au gouvernement Guerra et de n'avoir plus ainsi les mains libres pour diriger à leur gré l'Assemblée qui aura pour tâche de doter l'Espagne d'un régime franchement constitutionnel. La tendance nettement antidynastique qui prédomine dans ces partis de gauche est donc assez difficilement conciliable avec les sentiments plus ou moins loyalistes des autres partis.

Il est possible, cependant, que des sentiments de modération prévalent finalement auprès des éléments de gauche qui. se rendant compte que des exigences outrancières ne correspondent pas aux vœux de la population, finiront par donner la participation qu'on leur demande. Il faut1 souhaiter pour la tranquillité de l'Espagne que la crise soit prochainement résolue dans un sens de juste équilibre qui préserve le pays- de graves secousses et facilité la revision prudente de la Constitution,

Madrid, 17 février.

5L Sancbeï Guerra » renoncera à formgr le Cabinet, (ffaçu.)

L'œuvre fle Jnles Ferry devant le Sénat

Il y a, en instance devant le Sénat un projet de loi destiuo à comni Smoire la mémoire de Jules Fervy, créateur de l'école laïque, comice s'il n'y avait pas eu avant lui de nombreuses écoles pubt ,;ues dirtgées par des laïques qui faisaient réciter le catéchisme.

Mais le nom'd'école la:cuc n'a pris le sens qu'on lui donne ai'jourd nii que depuis qu'elle est devenue l'école neutre, c'est-à-dire, da. a esprit ( c ses fondateurs, l'école unliclêricai?. Donnons un coup d'u il aux circonstances de sa naissance.

La loi établissant le statut 'ie l'école laïque, votée le I\s mars 18H2 a été complétée par l'ins-lruction du 27 juillet suivant qui <1t>iiissait n- ces termes la laïcité

L'enseignement moral laïque se distingue de l'enseignement religieux sans lo contredire. L'instituteur ne se substitue ni au prêtre c! au père de famille. !i joint ses efforts aux leurs pour faire de chaque enfant, un honnête homme. II doit insister sur les devoirs qui rapprochent les hommes et non sur les dogmes qui les divisent. .« Tout le changement (disait encore l'instruction,), le voici c'est que l'instituteur cessera d'être le répétiteur forcé et obligé du catéchisme et de l'histoire sainte.

Par contre, sous prétexte de préciser cette idée. Jules Ftny disait « Nous n'avons promis ni la neutralité philosophique ni ta neutralité politique. »

On sait trop dans ou*! sens tes instituteurs se sont mis a interprète: cette déclaration, malgro If commentaire qu'en donnait M. Ferdinand Buisson, directeur de l'enseignement primaire et père spirituel des lois laïques, qui écrivait alors

La neutralité philosophique irait a s'abstenir même de prononcer le not Dieu, le mot âme. le mot dev.ii., le mut conscience. Car chacun de ces termes, si on le serre de prés, Implique un certain système de philosophie. Pousser ainsi à l'absurde la prétention à la neutralité.' c'est un vain jeu de sophistique, et l'école primaire ne pourrait plus même enseigner à lire en fram-Ab si elle s'appliquait à faire le «1U2 parfait dans l'esprit et dans le langage de l'enfant. sous prétexte de ne lui rfon dire qui, de près ou de loin, tint .1 une doctrine philosophique ou religieuse. Peu de mois s'étaient écoulés qu^ « l'absurde prétention fi la neutri.lité », réprouvée par M. Buisson. commençait à donner ses effets. D;ris les écoles puuliques, se ifpandaiant les manuels expurgé. ou le nom KDieu était r,adical«mlÉ»l reûaplac par des textes" de ce goût

Petit poisson deviendra grand

Pourvu que « l'on ('̃> lut prête vie. L'on, au lieu de Dieu 1

Et M. Buisson -ajoutait, parlant <̃;•> la neutralité politique,

Bien loin de la promettre, le gnnvornement a promis que l'école primaire serait, autant qu'il dépendrait de lui une école de patriotisme et de sentiment national, par conséquent une école d'obéissance aux loi»' et de respect pour les institutions du pays. Le gouvernement et M. Buisson lui-même entrevoyaient le parti que l'antipatriotisme pourrait. tirer de leur neutralité, puisque le directeur de l'enseignement primaire écrivait en même temps

« Le gouvernement a promis que l'école primaire serait, autant qu'il dépendrait de lui, une école de patriotisme et de sentiment national. par conséquent une école d'obéissance aux lois et de respect pour les institutions du pays. »

Dès lors, on pouvait supposer qu'un jour viendrait où l'école primaire.* ne dépendant plus du gouvernement de M. Jules Ferry, cesserait d'être une école de patriotisme et de respect pour les institutions du pays. A

En même temps se développait. sous l'œil bienveillant du gouvernement, la campagne anticléricale qui s'appuyait sur le travail sournois de la Ligue de l'enseignement et s'efforçait d'ébranler la grande école de respect et de patriotisme qu'est l'enseignement religieux. La réserve formulée par Julos Ferry en ces mots « autant qu'il dépendrait de lui » devait, par la suite, appataîfre comme justifiée. Des gouvernements se sont trouvés contrecarrés par des Syndicats d'instituteurs communistes qui prenaient leur mot d'ordre à Moscou. Déjà cette p révolte ̃̃ intellectuelle avait percé sous La neutralité 'promise par le gouvernement de Jules Ferry.

En admettant même que Jules Ferry, ayant eu l'intuition de cet état de choses, pût diiv comme Guillaume II devant les conséquences de la guerrf» « Je n'ai pas voulu cela », il n'en conserve pas moins, comme initiateur, sa grande part de responsabilité.

Un bon catholique, un bon Français, un bon sénateur doit se refuser à fêter- le cinquantième anniversaire de l'école neutre intronisée par Jules Ferry.

Joseph Mollet,

Vers Rome, Mes el lo Sicile

L'Association de Kofre-Dame de Salut prépare son 48* pèlerinage à Rome 26 avril-9 mat. Le voyage comprendra deux itinéraires 1. Sienne, Rome, Naples et la Sicile.

2. Sienne, Rome, Naples, et '•etoar par Assise, Florence. Venise, etc.La saison tes/ des plus favorables et la bonne organisation da pèlerinage est assurée. A Rome, Sienne, etc., les pèlerins seront guidés par des religieux français. Demander le programme (en ajoutant an timbre de 50 centimea) au Secrétariat des Pèlerinages, 4, avenue de Bretrofl, Paris, Vil*.

Les Hommes du jour

Le nouveau chef

d'état-major général de la mark*

Le vice-amiral Durand-Viol, le nouveau chef d'état-major général de la marine, est né au Havre, en 18T5, l'amiral Durand-Vie] entrait l'Ecole navale en 1892. à 17 ans, puis successivement il passait. par les écoles de fusiliers, des torpilleurs et des canonniers, eofln, par l'Ecole supérieure de marine. Lieutenant de vaisseau en 1914 centre» amiral en 1924, il commanda la division des Ecoles de la Méditerranée et fut enr suite désigné pour exercer l'Important commandement de l'Ecole de guerre et du Centre des hautes études navales;* Vice-amiral depuis 192$, il a pris en octobre 1920, le commandement on chef de la première escadre dans la Méditerranée qu'il va quitter pour venir prendre à Paris le plus haut poste la marine. Etant encore un de nos plus jeunes vice-amiraux, il va pouvoir, pendant six ans époque à laquelle il sera atteint par la limite d'âge), faire profiter la marine de sa grande expérience et de son intelligence hors de pair

Les persécutions

contre les catholique; en LitHe

Nouvelles mesures de rigueur Notre confrère de Bruxelles la LÎ6r« Helaique publie les Informations puivanles qui confirment co que nous avons dit déjà

Le gouvernement litlmajiien qui, depuis quelques années, gouverne sans nt, a mu! <!aos tes dei ̃

..ois, les' acte* <l.- vioMMr«MRts

les organisations catholique»,

L'Action catholique, garantie pourtant par le Concordat, est syslématique.cnent <;mp£che'e. Le gouvernement ne toléra pas que les organisations si viv, J la Jeunesse catholique tienne) Congrès annuels. Plusieurs chefs <̃> 7 organisations, après avoir été emprison- nés, ont «510 remis en liberté sous cautiun. `

Tout récemment, I<* président dos, étudiants catholiques de l'Université do Kovno, M. X. Meskauskas, ninsi que !<: secrétaire général de

tholiquo de la jcuiii

Ateitis », M. Staupas, out été envoyés; au célèbre camp de -concentration-, do Varnlais.

• M. P. Karvelis, ancien ministre, et l'un des chofs catholiques de Llthuanie, su* bit le même sort. M. l'abbé KrupuVK clus, ancien ministre et chef des o-hn-' liques, est condamné à ne pas quiît'rr i- résidence de Carliav<t.

Dix autres personnes ont été également condamnées par le gouvernement soit à payer des amendes, soit à subit' quelques mots de prison, soit à Pire déportées au camp de concentration. La liberté de parole et la liberté de prewe sont pratiquement abolie» par ta dictature actuelle, dont Ie« s("-vi«rl?éV frappent tout spécialement 'iques, qui sont l'élément !̃' ïïW breux et le mieux organisé du pays.

Les couloirs du Paiûïs-Bortn

« Défaitisme budgétaire » et « chaquas sans provision » « Proposer-des augmentations de dépenses,* c'est vouloir tirer des "chèques sans provision «,- disait; lundi, M." Pierro Laval, qui venait de 'monter Un»; seconde fois à la tribune pour d<r- à la Chambre de hâter 'le vote ̃̃>: get et insister sur le danger des dements qui détruisent ~J'équillbre du budget. Cette définition 'a fait l'objet des plus heureux commentaires de couloire. s « Excellente méthode que celle suivie par le président du Conseil. »“ « Que de temps perdu, que d'efforts Inutiles 1 Le gouvernement fait tous ses efforts pour que le budget boit votti J.9 31 mars. il le sera. «

« Ce n'est pas un douzième qui serail nécessaire, en raison "de l'élection présidentielle et de la wsskm des Con.seils généraux, mais au moins trais» Nous devons les éviter,

L'appel de raison de M. Pierre Lava! semble donc avoir vaincu te • défittisme budgétaire ». L'optfmt<tn|î a repris ie dessus. Mais! p

aider fructueusement

attend. il faut qu'il ̃• u..v, -.uv^ur -.«». gestes parfois héroïques le; renonce-, ment k des interventions toujours trop longues et bien .souvent .inutiles..

il il Commission d'taple

M. Beoont, ancien directenr de U police jud cialre, tar la sellette La Commission va demander, contre lui, da poursuite*

M. Pirqufl. directeur' du Capital, est revenu mardi devant la Commis&loh d'enquête. 11 eut à «s'expliquer eur Iftt dîux versement» de 100 000 Tranœ qu'il a reçus de M: Oustrlc pour la publfcRô de la Snia VUcosa. Un seul de ce* ver* sements figurant sur ses livre», M.'Perwquel q. expliqu4 que |a secoa^ veise*


ruvnl lui dv.iit fié fait à titre peroouiiêI Le din'c.ti'in- <lu Capital « reconnu ,«j'ii a.v*it remis à M. Hobenne. àtitre 3e «'ommtssion. >mo ««mine de 25 000fr. '• outre, déclaré que M. René Besvint cessé -ses fonction» d'am-.f Rome était redevenu colla}»(.r.iir du Capital, et qu'à ce titre il jouiaoait du tarif de faveur, c'est-à-dln; qu'il recevait uu moins 1 000 francs par article, de

M.- André ̃ Ber.otet, ancien directeur de

la police judiciaire, a été ensuite entendu On «ait (pic la Commission avait "dtëcouvH.. îi lu imnQue Oustrie, un bon tfe caisse .!̃• 1T.'»OO francs, dont les Initteles B. iv ). :<mb!alent indiquer qno la bénéilcii..ii'e pouvait être M. Bimoist. Le témoin a n«oiinu qu'il s'agissait effectivement de lui.

L'Interrogatoire portant sur les anté<;é<jentK de M. Benotst, plusieurs commissaires protestèrent, faisant remarquer qu'on avait trop tendant à considérer ce témoin comme un accusé, tTu'on lut posait Ue« question» sans rapport avec l'enquête, et qu'on revenait sur des faits qui avaient déjà reçu une sanction do la part des supérieurs de M Benoist. Pour Justin>r wt Interrogatoire le président donna alors lecture «l'une lettre écrite par l'ancien directeur de la police dans laquelle il reconnais«ait qu'il avftit menti k son chef lorsque celui-ci l'avait interogé sur ses rapporte avec M Oustric.

M. Benoist. qui avait été prié de se retirer avant cette discussion, fut a nouveau introduit. Il expliqua alors que les 47 500 franc* mentionnés aur le non de caisse de la banque Oustrio représentalent le bénéfice réalisé sur l'achat et la vente de 250 Huantcliaca. Mais aucune trace de ces opérations ne subsiste, ainsi que l'ont fait remarquer les commistalres. A la suite de cette constatation, la Commission a décidé <te transmettre Je dossier de cet interrogatoire au garde des Sceaux.

Etablissements scolatres publics et propagande révolutionnaire

De divers cûlés il a élu signalé. au gouvernement quo des parti* politique» ou des groupements à tendances révolutionnaires tentent d'exercer leur propagande dans uos établissements d'enseignement public, notamment sous forme de lettres et de tracts insérés dans des enveloppes portant le nom des élèves internes de nos lycées, collèges, *;ooles normales, etc.

M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique, dans une c-iroulaire aux recteurs d'Académie, prie ceux-ci de vouloir bien rappeler à tous les chefs des établissements do l'Etat les prescripttons formelles données par ses prédécesseurs, notamment le £3 mars et le 28 avril 1325.

a L'Université, ajoute lc ministre, a toujours eu pour doctrine que toutes le!! agitations ou propagandes inspirées par -4es luttes des partis devront être soigneusement écartées de nos lycées, collèges et écoles. Jo demande à tous les fonctionnaires de l'enseignement publio de veiller aveti soin à ce que les efforts tentés pour recruter des partisans de quinze à seize ans jusque dans nos écoles, et pour les embrigader au pro'flt d'un parti politique, soient rendus Tatns par leur vigilance. Nos écoles doivwit rester des asiles de paix sociale où ne pénètre pas l'écho des divisions politiques et doctrinales. »

Echos parlementaires

Peur les chinaart

La CommJBsioii des finances de la Chambre a examiné une pruposition du -gfoiipc socialiste 6. F. 1. 0. tendant à réserver sur le budget ono somme de 100 million» pour porter secours aux chômeurs.

M. Ernest Lafont, expliqua qu'il fallait prévoir d'ici la «lôturo de l'exercice un million par joui' pour Je chômage.

M. Patenôtre-Desnoyors fit observer! que le gouvernement avait annoncé qu'il n'avait oesoin jusqu'à présent que do 13 millions.

Môme au rythme de 1 million par jour, le surplus de crédits nécessaires pqur les chômeurs jusqu'au l<r avril ne dépassera pas 45 millions. Dans ces conditions le ohlffro de 100 millions fixé par les socialistes paraissait arbitraire. Les socialistes insistèrent pour un .vote immédiat.

Le rapporteur général, M. Lamoureux, proposa que l'on votât eur la question de savoir si le gouvernement serait entendu avant la fixation d'un chlffre par la Commission. Cette suggestion fut re.poussée par 9 voix contre 9.

M. PatenOtre-Desnoyers a déposé alors un nouveau texte comportant cette fols, pour le meme objet, l'ouverture d'un ̃ redit provisionnel de 200 millions. Cette nouvelle proposition fut adoptée par 11 voix contre 8.

Le président du Conseil et le ministre du Travail sont entendus aujourd'hui mardi sur la question par la Commission.

Atln d'atténuer les effets du chômage qui sévit dans les industries de luxe de la région parisienne, M. Fiancette, député de Parts, vient d'écrire au président du Conseil pour lui suggérer diverses mesures en faveur des industriels atteints. Il propose de leur consentir des crédita à long terme, et surtout de créer des débouché» nouveaux pour les articles d'orfèvrerie, d'ébénisterie, maroquinerie, etc., en organisant une propagande active dans notre empire colonial

Une élection législative

dans /$ Pas-de.Calais

Une élection législative complémentaire aura lieu en avril prochain dans le Pas-de-Calais, pour pourvoir au remplacement de M. Henri Cadot, maire de Bruay-en-Artois, nommé récemment sénateur. Son prédécesseur était feu M. Bacîielet.

Un échec communiste

dans une élection municipale

L'élection complémentaire au Conseil municipal de Knutanfce, où, aux deriiitfres éK'Clions générales, les communistes avaient en une forte majorité. vi.Mif ri,, mettre ceux-ci en échec. nment. le malrs communiste fut .•. neux partisans de l'ordre, :vim, Duval et Kohn, ont été élus. I,<? î'Srtl républicain est maintenant en forte majorité.

Deux beaux-frères pourront siéger illégalement

dut on Conseil municipal

Al. Henri BourllIoD, ancien maire de Meude 'Lozère', dont l'élection comme conseiller municipal avait été annulée pour If! motif Que son beau-frère faisait léft partie du Conseil. et qui a été réélu onseiller avec une majorité supérieure i la première, a été à nouveau élu maire.

La dernière élection de M. Bourillon, conseiller municipal, n'avant pas ̃̃'jet de protestation, su double e comme conseiller et. comme

̃ levient définitive et les deux rérefi pourrront siéger au sein eu conseil bien qu'illégalement,

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

Séance du 16 février j$3i (après-midi) y

La séance est ouverte à 15 h. 30. M. Fenund Bouillon préside.

4 Après adoption sans débat d'une douzaine de projets ou propositions de lois, la Chambre vote sur le texte qui mouifle les droits de douane dans les rapports commerciaux entre la France et la Turquie (convention du 29 août 1929}. Elle l'adopte par 110 voix contre 1. Paroles communistes

M. Fraiistix, communiste, estime l'école unique impossible dans le régime actuel. Mime si l'Eglise cessait toute opposition, les classes possédantes "ne consentiraient jamais au sacrifice nécessaire de dizaines de milliards. Quant à votre école d'aujourd'hui, on a souvent montré qu'elle n'est ni laïque, ni obligatoire, ni gratuite, mais qu'elle reste une institution de classe. L'orateur se plaint des sanctions prises contre les instituteurs communistes. 11 les éiiumère avec autant de complaisance que de rancœur.

Le fanatisme lalque

M. Lelai souligne que, si ses amis et lui ne prônent point la gratuité de l'enseignement secondaire, ce n'est pas pour une raison de gros sous, mais parce aue Jusqu'ici les expériences tentées ont abouti i beaucoup de désordre et à une bien faible instruction des enfants. Ceux qui peuvent payer doivent

payer.

Le surmenage scolaire provient du mauvais aménagement dei programmes. L'enseignement doit être réduit et une éducation physique donnée ii l'enfant. t,

M. Lette se plaint de la formation donnée aux instituteurs dans des sortes de séminaires, où on leur enseigne avec ferveur la lo! laïque, au point de leur Inculquer une sorte de fanatisme. Ils en arrivent ainsi à nier qu'en dehors de leur doctrine, il y ait quelque chose de vrai, d'utile et ils n'ont pas de consldéraliou pour leurs collègues qui pratiquent leurs devoirs religieux. M. Pierre Laval annonce que 71 orateurs doivent encore prendre la parole sur l'instruction blique. 11 demande à la Chambre d'aller vite, et de voter à temps un budget en équilibre. M. Ducoi, rapporteur. La Commission des finance» s'est préoccupée défavoriser et de développer la fréquentation scolaire. Quant à la formation des maîtres, pour qu'elle soit complète. U faut supprimer les matières à option.

Laïcité externe et interne M. Rémy Roux, socialiste, place son discours sous Io signe du cinquantenaire de l'école laïque. 11 invite les « républicains » à faire leur examen de conscience et à se demander s'ils sont les dignes continuateurs de Jules Ferry: Le nombre des illettrés est encore considérable. Ce n'est pas la faute de l'école, mais d'i Iti non-fréquontation c'est aussi une question d'incompréhension. Pour nos écoles primaires. la gratuité n'est pas suffisante. 11 faut au moins donner leur cahier aux petits élèves. Le personnel est-il laïque? H l'est dans sa tenue il l'est dans son costume mais l'est-il dans ses idées ? 11 a le droit d'aller à l'église si bon lui semble, mais nous lui demandons la neutralité à l'école. Il ne faut pas qu'il fasse naître des idées religieuses ou politiques dans l'esprit des enfant».

M. l'abbé Bargey. J'ai dit, ce matin, que si des Davidées ou tous autres aeocmpllssaient des actes de ce genre, le ministre n'avait qu'à les frapper. M. Rémy Roux. Le surmenage n'eat pas une question de programmo, mals de méthode et de contrôle.

M. Gamard insiste sur la crise du recrutement, (tes Instituteurs. Dans le Maine-et-Loire, l'inspection académique en est réduite à Insérer dans les journaux une note de publicité, comme font les Industriels et les commerçants! Deux remèdes une amélioration de l'avancement et des traitements L'expérience

des pères de famille

M. L»qui*re apporte à la Chambre l'opinion simple, mais sensée, de gens qu faut consulter les pères de famille.

On veut qu'avant le service militaire le jeune homme ait acquis les premiers diplômes de l'Université. Ainsi, au moment même où l'entant aurait te plus besoin d'exercer ses muscles, on 1 enferme, on l'immobilise.

A cinq ans, il sait lire. Il convient alors de lui apprendre l'orthographe et l'analyse, Et voilà qu'on l'oblige à commenoor l'étude d'une langue, l'étude de l'histoire, de la géographie. Qu'arrivet-il ? Le corps s'oppose à un double effort, physique et mental.

Les uns tombent malades, ils prennent du retard. Les autres, fort rares, résistent. Ils deviennent des sujets extrêmement brillants, mais, bientôt, leur organisme faiblit, et, dans les hautes classes, ils tournent au fruit sec. Que reste-t-il des rudiments d'histoire que l'on enseigne à !'enfant ? 11 se souvient seulement de Clovis et du vase de Soissons, à cause des images qu'il a vues dans son livre de Charlemagne, parce qu'il fi une grande barbe. En

somme, à pou près rien.

La vérité, c'est qu'il faut, comme on le faisait autrefois, s'appliquer à répéter sans cesse à l'enfant un certain nombre de notions primordiales, qui constituent une base solide a l'enseignement qu'il devra recevoir plus tard.

La méthode des cours, qui oblige l'écolier a tendre toute son attention pour comprendre ce qui lui est dit est une méthode à laquelle il faut renoncer. Ouvrez le cahier où l'un de ces jeunes enfants prend des notes; vous y lirez un galimatias extraordinaire. prendre des notes, l'enfant désapprend d'écrire, et comme Il ne peut pas suivre toutes les idées de son professeur, il n'apprend rien.

La classe d'une heure ne donne en réalité que cinquante minutes de travail. Il faut, en effet, cinq minutes pour s'installer et cinq minutes avant la fin, on ne fait plus rien. Faute de temps on n'interroge que trois ou quatre élèves et l'enfant, né malin, sachant que son tour ne revient que tous les huit jours, n'apprend ses leçons que tous les huit jours. En terminant. l'orateur demande que l'on modernise l'enseignement et qu'on le rende plus attrayant Si toutes les t'eolns étaient dotées du cinéma, les enfants sr hâteraient d'aller en classe, au lieu de galvauder dans le rutsseau, (Appl.)

Séance du 17 fé-vrier j^3i (matin)

300 millions roar les victimes

des calamités publiques

La Chambre interrompt momentanément la discussion du budget de l'Instruction publique, pour examiner un projet de loi, portant ouverture d'un crédit extraordinaire de 300 millions, destinés à la réparation des dommages causés par les calamités publiques, en 1930.

Les demandes de secours s'élevant à plus de 2 milliards, M. Planche trouve insuffisant le crédit envisagé. Encore les agriculteurs n'en recevraient-ils s que 12 ce coefficient doit être augmente. Quelles réductions d'imgots accorderat-on. d'autre part aux cultivateurs t Qu'attend-on aussi pour créer la Caisse d'assurance agricole î Enfin, U faut accorder aux sinistrés une possibilité de

se pourvoir contre les décisions qui fixent ifur indemnité.

M. Piétri, ministre du Budget. II n'y a a qu'une personne dont l'on n'a jamais pitié c est le contribuable 1 M. Montigny. Le programme d'outillage national prévoit une dotation de 120 millions pour la Caisse d'assurance agricole. Tranchons la question avant t'été.

M. Bartht. Rangeons ,le mildiou dans les calamités publiques. Reboisons les montagnes pour éviter les inondations. (Appl.)

M. Pature«u-Hir»nd demande que les agriculteurs de la Brenne, privés de leurs récoltes pendant deux ans, soient exonérés d'impôts.

MM. Maoaut, Motta H Perrin, demandent. par vole d'amendement quo les crédits soient portés de 300 à 4U0 mil-

lions.

°MS' Piétri. Le budget de 1930-1931 est déjà en déficit de i $00 millions j'oppose à ces amendements l'article 86 du règltment.

M. Amidien du Clos. Non seulement les secours ont insuffisants, mais on les distribue :nal, et on en gaspille une partie.

M. Chouffet, socialiste. Prévoyons un crédit spécial de 10 million:! pour les coopératives agricoles qui ont été sinis-

tréée.

M. Cathal», sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur. Les coopératives recevront une partie des 300 millions.

M. Planche. Organisons une juridiction d'appel pour les sinistrés qui ne trouvent p.*s leur allocation suffisante. M. Cathala. La Chambre n'a pas voulu prendre cette mesure, lors des inondations du Midi. Elle eut raison car, de la sorte, elle évita l'intervention des hommes d'affaires. En ce domaine, Il faut secourir les sinistrés le plus vite possible et éviter une atmosphère de contentieux et de récriminations.» M. de Moniciult. Les coopératives agricoles ne travaillent que sur la récolte de leurs adhérents. Lorsque cette récolte est nulle, bien que les coopératives n'aient subi directement aucune calamité, elles ne gagnent pas un sou et doivent néanmoins payer les annuités du crédit agricole. Dans la répartition des crédits, accordons-leur quelque chose,

M. Monnet. Le crédit agricole devrait acorder des délais.

M. Cathala fait observer que la réparation dos dégâts causés par les calamités atmosphériques fera l'objet d'un débat, lorsque viendra le budget de l'agriculture.

L'ensemble du projet de loi est adopté.

Les Journées sociales de l'U. C. S. S.

Une conférence du R. P. Samoa ̃ar la mission de l'infirmière

L'assemblée générale de l'Union catholique du personnel du Service de santé a présenté lundi soir un certain caractère d'originalité. Elle a eu lieu en la salle des œuvres diocésaines, Un incendie qui s'était produit quelques heures avant dans le voisinage avait privé lo quartier de lumière et c'est a la lueur dtiumbles Bougies que se tint ta réunion. L'immense assistance qui emplissait la salle Il fallut que les orateurs se transportent ensuite salle d'Huist où une seconde réunion fut organisée pour les retardataires, accepta Joyeusement le contretemps, d'autant que Mgr Gerlier, qui présidait, prononça une allocution d'ouverture pleine de bonne grâce et de verve. H dit sa joie de se retrouver à une assemblée de cette U. C. S. S., qui lui tient tant à creur puisqu'il a concouru à sa fondation, et qui manifeste aujourd'hui, grâce à M, l'abbé Guérin, à Mlle d'Ayroles, à une élite de dirigeantes, une si merveilleuse vitalité.

De cette vitalité, le dévoué aumônier général de l'Union porta témoignage en citant quelques chiffres caraotéristiques. L'Association compte actuellement 7 200 membres au lieu de 5 800 Il y a un an, 48 groupes au lieu de 42; son budget, naguère encore déficitaire, est non seulement en équilibre, mais va lui permettre d'achever la construction de « la Maison des infirmières ». à Paris, 16, rue Tiphaine, qui sera tout à la fois. un foyer aocueillant, et le centre d'une administration active et ordonnée. De tous les groupements d'inflrmières, elle est celSe qui assemble le plus d'infirmières diplômées de l'Etat. Ello s'apprête à intensifier encore l'effort commencé pour l'éducation professionnelle et morale de ses membres par le moyen de cours, cercles d'études, conférences, retraites, etc., sans parler de l'influence- d'un bulletin qui tire déjà à

près de 8 000 exemplaires. L'action en profondeur est menée concurremment et avec le même succès que l'action en surface.

Après qu'on eut voté quelques modifications aux statuts qui feront désormais do l'Union une association déclarée, loi R. P. Sanson, ayant rendu hommage à, Mgr Gerlier, « févêque des malades et au zèle inlassable et intelligent de son confrère du Séminaire, M. l'abbé Guérin, mit toute son âme éloquente et généreuse dans une admirable conférence sur » La vie de l'Infirmière •. Après avoir dénoncé le néant décevant, bien plus, le péril de cette formule à la mode Vivre sa vio », telle que la propagent roman, théâtre, cinéma, il montra que la vie est une œuvre à réus*ir, que cette réussite ne tient pas au hasard, que l'art de vivre, comme tout art, a ses disciplines, qui lui sont propres, et que, pour une Infirmière, la réussite exige qu'à l'instar des religieux, au sortir de l'école, elle prononce comme trois vœux, ou pour mieux dire, trois engagements. Sans doute ne recevrontIls pas de consécration officielle, ne seront-ils connus que de Dieu seul, ne se révéleront-ils au monde que par la bonne odeur de la charité, mais ils n'en seront, pas, pour autant, s'ils sont fidèlement observés, moins utiles et moins efficaces un vœu de pitié, un vœu de conscience. un vœu de maternité. Et l'orateur de développer chacune de ces idée* avec cette puissance oratoire, cette générosité de cœur, cette émotion conquérante que nous n'avons pas à louer pour conclure en exaltant la profession d'infirmière. service social une des plus belles et des plus nécessaires qu soient, surtout à 1 heure présente.

L'assistance, comme bien on pense. fit au R. P. Sanson une longue ovation à quoi M. l'abbé Guérin, Mer Gerlier était déjà salle d'Hulst, ajouta de vifs remerciements.

Dans Tapes-midi de lundi, sous la présidence du Dr Fay, les unionistes s'étaient occupées du problème de l'alcoolisme mardi matin. le D' Moneaingeon leur a parlé de la délicate ques- tton de l'enseignement sexuel. La dernière conférence qui leur est donnée cet n près-midi par M. le chanoine Tiberghien. porte sur le freudisme. Après' quoi. Nf. l'abbé Guérin prononcera l'allocution de clôture de ces très intéressantes Journées.

Un tableau de Rembrandt

On annonce du Cap qu'une des toiles du musée Michaelis. attribuée à Aart de Gelder, aurait. paralt-il, été reconnue comme étant l'œuvre d<? Rembrandt luimême. Si cette découverte était confirmée par les experts, ce serait le seul Rembrandt actuellement en Afrique du Sud ot sa valeur serait estimée 1 240 000 fr. au minimum.

LA VIE INTERNATIONALE

En Allemagne

Le chef Jet populistes reproche à la Fraacl de se détourner de « l'esprit d, locarao

Au cours d'une réunion populiste à Francfort-sur-l'Oder. M. Dingeldej*, chef du parti, a déclaré, notamment, r.'litivement à la politique extérieure allemande, que celle-ci continuera à demander une revision des frontières de l'Est aussi longtemps qu'une partie o'ii peuple allemand habitera au delà des frontières et sera opprimée par les pays voisina. Puis, en venant a notre pays, V.. ïnngaldey a reconnu que en ce qui concerne l'Ouest, ii n'est pas douteux qu'il s'est produit une détente polltlque •. Il aurait été difficile au chef populiste de méconnaître la vérité, mais ceUe constatation a dû lui coùter quelque peu, car U s'esfc repris aussitôt, pour affirmer cette contre-vérité « qu'on sent aussi nettement que la Fran-je se détourne de plus en plus de t'esprit de Locarno et revient aux anciennes méthodes pour assurer son hégémonie en Europe ».

On voit ainsi. comment certaines gens s'emploient inconsciemment peutêtre, à troubler, par des jugements trop excessifs et erronés, les efforts qui sont faite pour amener un rapprochement franco-allemand,

A M.

La crise économique en Angleterre

La montée du chômage exige des fond' nouveaux

A la Chambreb des Communes, miss Bondfleld, ministre du Travail, a demandé lundi de porter de 70 à 90 millions de livres le plafond de la Caisse do secours aux chômeurs et de prolonger de six mois la période d'allocation de certaines indemnités provisoires. Miss Bondfkld s'est, à ce propos, déclarée incapable do donner l'assurance que te nombre des sans-travail cessera de s'accroître. Elle a ajouté que si ce nombre reste au niveau actuel, c'est-adirc aux environs de 2 600 000, les fonds sollicités seront épuisés vers la mi-julllet.

Faisant allusion aux abus qut se glisseraient dans l'attribution des secours, le ministre Affirme que, si la Commission qui s'occupe actuellement de la question, prouve l'existence de ces abus, le gouvernement y mettra fin énergiquement.

M. Betterton, député conservateur, demande le rejet de la résolution, le gouvernement s étant absolument dlsqualltlé devant le pays par sa gestion des fonds destinés aux chômeurs.

Après une longue dtscusslon, la motion conservatrice a été repoussée. puis le secours a été adopté à mains levées. La haine da fonds d'Etat a'acccnlae Londres, 17 février. Les Flnancln' News et le Financial Times soulignent que la baisse des fonds d'Etat anglais qui s'était déjà dessinée depuis quelque temps; en raison de la situation politique. s est beaucoup accentuée dans ta jourrée d'hier, et qu'on prévoit d'autres ventes prochaines par les spéculateurs. Les Erening News écrivent, de leur côté. que l'incertitude règne dans la Cité. où l'on estime généralement que le gouvernement n'est plus à même d'apporter une solution aux questions dont le règlement s'impose.

Aux Indes anglaises

Une entrevue Gandhi-lord bwin Un télégramme d'Allahabad annonce que le vice-roi des Indes a fait connaître h Gandhi. en réponse à une lettre que le chef nationaliste hindou lui avait adressée. qu'il était prêt à le recevoir en audience à La Nouvelle-Delhi.

Gandhi a donc quitté Allahalmd hier pour se rendre auprès du vice-roi et s'entretenir aveo lui de la situation politique actuelle,

On croit savoir que, tout en respectant tes droits constitutionnels, lord Irwln serait prêt & aller assez loin dans le domaine des concessions, afin d'arriver à

Le Congrès des étudiants catholiques à Nancy

Les étudiants catholiques ont consacré la deuxième journée de leur Congrès à un pèlerinage à Notre-Dame de Sion. Ils y assistèrent à la messe et y entendirent une allocution du R. P. Janvier, sur l'Eucharistie. Puie. ils tinrent une assemblée au cours de laquelle. M. Jean Godfrin, président des anciens du G. E. C., de Nancy, leur 111 une très belle conférence sur la Lorraine et ses hab'tants. Après un cordial banquet, les congressistes s'en furent à Thorey, où ils furent reçus fort aimablement dans la demeure du maréchal Lyautey. La Journée se termina par la soirée estudiantine traditionnelle.

Le lendemain lundi, la messe du Congrès fut dite par Mgr Hurautl, qui, à la fin de la cérémonie, exhorta ses jeunes auditeurs au travail, à l'esprit de sacrifice, à la pureté. Après la visite des usines de Pompey et de Neuves-Maisons, les étudiants assistèrent à un banquet que voulut bien présider l'évêque de Nancy.

De nombreuses personnalités du monde ecclésiastique et universitaire y assistaient au moment des tostes prirent la parole MM. J. de Boulongue, président du G. E. C. de Fresquet, président de la F. F. E. C. le doyen Gény. professeur à la Faculté da droit. et enlin Mgr Hurault.

L'après-midi, les congressistes furent t à Champieneulles dont le directeur leur lit visiter l'établissement avec son amabilité coutumière.

A la réunion du soir, le R. P. Janvier remercia tous ceux qui ont contribué à l'organisation de ce Congrès et à son entière réussite. Puis le R. P. Doncœur, en un discours d'une splendide envolée, invita les jeunes à avoir conflance en leur jeunesse, passa successivement de Verdun à Jeanne d'Arc et de cette dernière, à Lénine qu'il eut l'audace, certes Inattendue, de leur citer quasi comme exemple pour sa ténacité dans la poursuite du Dut vers lequel tendaient tous ses efforts d'adolescent. La séance fut levée, après que Mgr Hurault eût donné aux assistants sa paternelle bénédiction.

1. lart| a beaucoup lie succès

Le député communiste Marty s'était rendu, dans te but d'y faire une conférence, au Chambon-Feugerolles, près de Saint-Etienne. Mais le maire de l'endroit, l'ancien communiste Petrus Faure, n'éprouva guère de sympathie pour son camarade de jadis et. comme il l'aVait fait plusieurs fois déjà, il refusait de te laisser parler dans la salle de la mairit. Après avoir palabré quelques intants en plein air. Marty. chassé par le froid, se rendit dans un café qu'il finit par quitter bientôt pour disparaîtra rapidement en automobile, v •

lin arrangement avec Gandhi. Celui-ci toutefois, bien qu'ayant le vif désir de mettre fin à la situation actuelle ne peut passer outre aux exigences des extrémistes de son parti, ce qui inspire quelques craintes quant au résultat de l'entrevuc du \1cç»roj et du mahatma.

Autriche et I alie

Les fascistes italiens

9*t'ih $mbp Ktionné les Heimwehrem? 1 Le correspondant, de 1j Gazette rit Yoss à Innsbruck, mande à ce journal les renseignements suivants, au sujet de subventions qui seraient accordées par tes milieux fascistes Italiens aux Heimwehren autrichiennes

« Le chef bien connu des Heimwehren. le major Papst. a reçu, en 1929, au cours d'un voyage en Haae, une somme de deux millions et demi de lire. L'argent fut viré via Budapest et fut versé l'attaché de la légation de Hongrie à Vienne, où le major Papst en prit possession. »

Le correspondant prétend, en outre. que les relations entre le gouvernement italien et les Hcimwehren ne seraient pas encore rompues et qu'elles se peursuivraient par les soins du prince Starhemberg.

D'autre part, toujours d'après la même source, M. Mussolini entretiendrait avec Be ministre autrichien de la Guerre M. Vaugoin, des relations qui se rapporteraient aux projets militaires autrichiens et aux intentions fascistes dans ia question du désarmement.

Le nouveau président

de la République tinlandaise

C'est on patriote qui fut déporté en Sibérie

Lundi après-midi, un vote de l'Assemblée nationale d'Helsingfors a nommé président de la République finlandaise l'actuel chef du gouvernement de ce pays, M. de Svlnhufvud.

M. de Svinhufvud, né en 1861, joua un rOla important dans l'organisation de la résistance passive en Finlande contre l'oppression russe.

En 191 en sa qualité de juge, U protesta contre les illégalités commises par les autorités russes et fut déporté en Sibérie.

Libéré en 1017, grâce à la révolution. il nt un retour triomphal en Finlande et fut nommé immédiatement procureur. En janvier 1918. pour éviter d'être arrêté par les rouges, M. de Svinhufvud dut se réfugier à bord d'un brise-glace qui le conduisit à Vasa.

En juillet 1930, il forma l'actuel gouvernement de coalition bourgeoise.

il Mase l travers le moufle

721976 k sans-travail » en Italie

La direction giinùrale à Rome de la Caisse nationale des assurances sociales annonce quo le nombre des chômeurs. qui. au 31 décembre 1930. était de 642 169, s'élevait à 721 976 au 31 janv:er dernier. De ce nombre, 180 494 touchaient des subsides de chômage. On comptait 5W963 hommes el 165 013 femmes.

350000 au Japon

Les derniers chiffres officiels publiés à Tokio pour novembre indiquent 350^000 chômeurs au Japon; comparés au mois précédent, ils montrent une diminution de 25 000.

Aux Etats-Unis

La loi martiale sera-t>elle proclamée à Philadelphie ?

M. Mackey, maire de Philadelphie, a déclaré qu'il sera peut-être nécessaire de proclamer la to! martiale dans la ville à moins que les classes riches ne donnent plus largement aux Caisses de secours pour le chômage. Le maire estime que 250 000 personnes dont 50 000 enfants manquent du nécessaire dans la cité.

Mères Nouvelles

j LE BILAN DU CAMBRIOLAGE DU BUREAU DE POSTE DE LA BOÉTIE 667000 FRANCS

11 a été procédé à un recensement précis des vaBours renfermées dans le coffre-fort du bureau de poste de la rue de La Bo5tie, le montant du vol s'élève à 667 000 francs, soit 157 000 en bons de la Défense nationale; 147 000 en numéraire; 363 000 en timbres, se décomposant comme suit 180 000 timbres-poste de 0 fr. 50; 30 000 timbres à 0 fr. 75; 71000 timbres à 0 fr. 90; 37 000 timbres à 1 franc; 82 000 timbres à 1 fr. 50 et 13 300 timbres à 2 francs.

VOYAGE EN AVION

D'UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE Buenos-Ayres, 17 février. Le président de la République Argentine, le général Uriburu, est parti hier matin pour un voyage de plusieurs jours à bord d'un des" avions de la ligne de l'aéropostale argentine.

A bord du même avion ont pris place le directeur de l'Aéronautique et M. Colin Jeannel, directeur de la Gompagnie générale aéropostale, ainsi que plusieurs officiers.

A bord d'un autre anion de la Compagnie se trouve la suite du président de la République. Une escorte de cinq avions militaires de construction française accompagne ces deux avions commerciaux qui sont. par T. S. F., en communication constante avec l'aérodrome de Buenos-Ayres de l'aéropostale. La première escale doit être Cordoba.

ECHOS de PARTOUT

Le président de la République a reçu, lundi après-midi, M. Jean de Castellane, président du Conseil municipal. qui lui < offert un exemplaire de 1 nuvraee publié par la Ville de Paris sur le Cenfenalre de l'Algérie.

Le personnel des tramways de Brest s'est mis en grève, et, quand il a voulu reprendre le travail, les portes du dépôt étaient fermées, sur ordre de la direction.

Le ministre de l'Instruction publique a présidé la conférence finale de l'Exposition des Arts ménagers, et, à cette occasion, a prononcé une allocution.

Lundi soir, M et Mme Walter E. Edge ont donné, à l'ambassade des Etats-Unis, un dîner en l'honneur de M. Gaston Doumergue, président de la République.

A l'occasion de la mort de sir Laming Worthtnton Ewans, qui fut ministre de la Guerre en Angleterre en 1921 pt 1922, M. André Mapinot a adressé un télégramme de condoléances à la famille de son ancien collègue défunt»

Mort de Mère Aimée ancienne supérieure

des Sœurs de Ri beau vile

Elle avait comparu devant les tribunaux allemands et était décorée de la Légion d'honneur Strasbourg, 17 février. A la mai- s-.on-mère des Soeurs de Ribeauvillé est décedé. Jans la nuit de dimanche lundi, ia R. Mèro Mario- Ai met», née Constance Sehaeffer, qui, de 1*V> à 1019, fut Supérieure geni'rale ugrégatio: Le mauvais état d(> cl la piT. progressive de la vue. juaqu i complète céciië. devaient la contraindre, en 11)18. à se démettre de son lourd fardeau, mais die resta la conseillère dévouée et éclairée de celle qui lui succédait. O« Mit l'iminTOse et bienfaisante activité quo h s Shiips itt nibeauvîlié exercent dan.- K- o;ruvsi- de Strasbourg, comme

Ordre rnsclcr- t::t.

Mère Marie-AJmeo a beaucoup contribué à la formation pédagogique bilingue de ces reKgieuses. C'est sous son administration que la Congrégation reçut l'approbation du Saint-Siège et ellemême a rédigé une partie du règlement intérieur de l'Ordro.

Dès le début de la guerre, par suite de l'avance française en Alsace, toutes les communications étaient coupées entre la maison-mère et les religieuses qui se trouvaient dans 1rs localités occupées par nos troupes. Les Sœurs n'en continuèrent pas moins leur tâche, en se conformant aux ordres des autorités françaises et elles le tirant de si bon coeur que dans la parti,. non occupée de l'Alsace. la Congrégation devint très suspecte aux autorité» scolaires et militaires allemandes. La Supérieure générate, accusée de sentiments français, dut comparaître devant le Conseil de guerre allemand et fut expulsée de la zone des arnit'-ps. Contrainte de quitter la maison-more, elle trouva jusque la fin de la tourmente une généreuse hospitalité à la maison-mère des Sœurs de Niederbronn, autre Congrégation alsacienne.

Le gouvernement français a tenu à reconnaître les mérites de Mère MarleAimée. et des Soeurs de Ribeauvillé en décernant la Supérieure générale la croix de la Létrion d'honneur. Les obsèques auront lieu jeudi à Ribeauvillé. OSCAR DE Ferekzy.

LA REINE D'ESPAGNE a traversé Paris

La reine d'Espagnf, qui était à Londres, au chevet de sa mère malade, la princesse Béatrice, a quitté la capitale britannique, lundi matin, à 11 heures, pour rentrer à Madrid.

Arrivée à Paris à 17 h. 35, elle fut accueillie à sa descente du train par M. Qulnones de Léon, ambassadeur d'Espagne à Parts.

Les Parisiens, nombreux & cette heure à la gare du Nord, saluèrent respectueusement la noble femme qui, au moment où son pays subit une crise dont elle comprend la gravité, tient à être aux côtés de son époux et au milieu de son peuple.

Au Quai d'Orsay, la reine s'est entre.tenue avec de nombreuses personnalités de la colonie espagnole de Paris, notamment avec l'ancien ministre et M. Santiago Alba.

L'affaire Oustric

M. Brack, juge d'instruction. a interrogé lundi le banquier Oustric, en qualité de témoin, au sujet du portefeuille de la Société Sarlino (Société anonyme remotse de linoléum). Oustric a déclaré avoir acheté ce portefeuille en toute bonne fol, pour 15 millions, qu'il a régulièrement A-ersés. 11 croyait lTadministrateur de la Sttrllno dûment autorisé à le vendre.

M. Brack a reçu 1rs rapports de M. Mulquin et de MM. Vché. Rougeaux et Monmont, experts comptables, au sujet de la plainte de M. Vuillaume, ancien commissaire aux comptes de la Société des chaussures françaises, et de ta plainte des Syndicats de la coulisse. D'autre part. M. Lefèvre, commissairr aux délégations judiciaires, a Interrogé M. Paradis sur son refus de prêter serment devant la Commission d'onquôte Celui-ci s'est borné à lui remettre une lettre où il déclare qu'il ne donnera aucune expttcation sans l'assistance de son avocat. t.

Nouvelles religieuses

D'après la Germania, l'intronisation du nouvel évoque de iNeissen, Mgr Groeb<r, a eu lieu lundi matin, a la cathédrale de Bautzen.

Mgr Margottl, délégué apostolique en Turquie, est nommé délégué apostoiique en Grèce. Depuis la mort do Mgr Petit, délégué apostolique et arche. véque d'Athènes, le poste était resté vacant.

Une Journée des œuvres a eu lieu à Mazamet (Tarn), qui a permis de constater combien, graco au zile du très uctif pasteur de la paroisse Saint-Sauveur. est vivante l'Action catholique. Cette Action catholique à travers 1rs âges et dans les temps modprnes fut admirablement exposée par M. l'abbé Combes, directeur de l'école SainteMarie d'Albi.

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CHANGES A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Psrts, février.

Blés. Ouverture courant 177, ii, 177.50 177,75 payé, prochain 178,50 paye, marsavril 178,50 payé. 4 de mars 178.50 k 178,75. mal-Juin 178,50 ouyi. tend, ferme. Farines. Ouverture courant 240, prochaln 240, mars-avril 'MO, 4 de mars 241, mal- juin 243, tous vend., tend, sana ail. Avoine* divenet. Ouverture courant 80, p-oebain 89,50, n»M-avrlI 83,50, 4 de mars 85, mal-Juin 886.50. sous paye», tend. soutenue.

Orges. Ouverture curant Incoté, prochain lncotê. mars-avril 02 vend., 4 lie mars Incoté, mal-Juin Incoté tend. tant air Sucre* Ouverture rourant 19Ï.50 k i"3 payés, prochain 194 pa\£. avril 195.50 payé, de mars t93 à 195.50. 3 «"avril 106 payé 3 de mal 197,50 piyfi. 3 d'oct 199 k 199.80 payé. 3 de nOT. SOC' k 2.0,50, tend lourde.

Alcool* libres. ouverture courant I 225 payé, 3 de fér., mars, 3 de mare, avril, 3 d'avril, 3 de mal Incotés, tend. calme.

HALLES CENTRALES

Paris, 17 février

Criée des viande*. Arrivages boeufs 93 793 k?., veaux 89 605 k? moutous 37 8*9 fcç. porcs 33 155 k*.

Bœufs Le kilo Quart de derrière 9 k 13 50, qu»rt de devant 6 k 9, aloyau 8 S 18, palcjon 6 à 11.2».

Veaux. Le Silo première qualité 14 30 à 16.P0. deuxième 11,50 k 14.20, troltlèmi! 10 k \\M'. pans-culssefl 11 a 19 Mouton». Ln fello première nuaîile 14 50 k t7 deuxième u k 14,40, troisième 9k 11,90, cl|«1 11.50 k ÎI.

Fores, Le kilo première qualité

NOS AMIS DÉFUNTS jéscs, marie, jo&eph

find. 7 ans et 7 quar. th/tque f-ri»^

A Nay Risscs-P i' M. Jean Pé-

rnoulié, j.oiv df ut-nx de l'Assomption. M. .̃“̃; i-'iaisancc, aumô- nier de i"ho«f.:cc d .Vrgence» {Calvados), trots fois pi-lerin da Jérusalem. M. labbc dinionin, 60 an* Séminairt' de Glorieu?'1, dun ^Mpusc). M. Audeol Seurrat Uo La

lkiul.iye, 81 tms. itère de cinq enfants,

du!tt un prdtrr, à Qulntc (ëarlhee.

dont un prdtiv, à Li Quinte iSarthe).

•Mme André Klein, 7? ans, k Vinewnes, mère do M. l'ihM André Klein, vicalr* à N.-D. <! "s. Mme Yvc Picard, 8i ans ..•'̃atîd'mci-o ii.> M l'abbé

̃̃̃ \iiMirc à .Sflinl. d<

Chemins M. c, ,!n\ à La Broulerii; a Mme Vve Jules Frison, ans. à Paris. Mme Blondel, à Salnte-Marip-doMont (Manche). Mme Cliopartf. à Boos (Stlno-Infdrleurc'i.

NECROLOGIE

Madame Lhpriijpr d<» lindame Honri." i ><-ritier de Ohozelle, on religion de la faim* des Apôtres, de ..• de Marie-ÏWparairiiv le c'in.rniuidgnt et Madame Jftai» tiaulv, ont la douleur de faire part de lit mort do M.iiam? Marthe Lhentler de Ofiezello. m iviiaion Mère Marie de la bifiihounnisi ;i,-i-ti.j.j.»!(ji ,)f, ]a Société de Marie-R. leur UUc, sœur et belle-sueur.

Lp présent uvis tient lieu de faire part Le Mans, SJ3, rua Berthelot.

One conférence du & P. GHfet à la Chancellerie apostolique

Lundi après-midi, a eu lieu la conférence du R. P. Gillfft. Maltre général des Dominicains, sur son voyage aux EtatsUnis. Vue assemblée des plus distinguées remplissait le grand salon de la Uiancellerie apostolique. Autour du cardinal Fruhwirth, tout le corps diplomatique était représenté, spécialement la France avec ses deux ambassadeurs MM. de Fontenay et de Beaumarchais MM. les conseillers Gentil et Wettprlé l'attaché naval Sanson M. Puech, directeur de la Villa Médicls NN. ss. Bmidinhon. Hertzog et Pontenelle. et de nombreux religieux fr. ̃̃̃'•̃ autres, le T. R. "P. Gerva>

pérleur général des Assmi: ̃ remarquait également le H. P. Uom de StotzingBn. Abbé de Saint-Anselme, primat des Bénédictins, et le R P '.e- dochnwski, général des Jésuites. La Belgique, la Bavière, le Portugal, la Grande-Bretagne, la principauté de Monaco avaient envoyé leurs ministres accrédités Auprès du Saint-Siège,

La conférence «lu P. Gillet a obtenu un succès exceptionnel. L'Illustre orateur, qui fut aussi l'ambassadeur de !a pensée française et latine aux EtatsUnis, a tracé une magistrale synthèso de la situation matérielle, morale" et spirituelle de la jeune Amérique, dont lei perspectives d'avenir, sans négliger les lacunes présentes, donnent, grâce au ferment catholique, do si grands espoir* civilisateurs.

La Coupe DRAC

C'est le jeudi 19 février. à 13 h. 30 précises, que se disputora dans l'amphithéâtre de l'E. S. E C., Institut catholique, 21, rue d'Assaa, J'éliminatoire de la Coupe DRAC pour la région parisienne.

Les 8 candidats dont les noms suivent se disputeront l'honneur de représenter la région parisienne à la finale qui aura l:eu les' 11 et 12 avril Charles du Chesn.v ̃"•̃ de philosophie, école Saint- iliune, Versailles Jean Dent* ;c mathémathlques élém., institution Sainte-Marie, rue de Monceau, Paris Yves Dldlerjean, élève de première, école Albcrt-de-Mun, Nogent-*urMarne Robert de Flaghac, élève de philosophie, école Gerson, Parts Raymond Houdart, élève de philosophie, école Saint-Aspais. Melun Philippe Le Play, élève de philosophie, cours Saint-Louis, Paris Robert Pileux de Dlusso, élèv« de mathématique» é!ém.. école SainteCroix de Neuilly Bernard de SaboullnUollona. élève de mathématiques élém, externat de la rue de Madrid.

AVIS DIVERS

Vénération des gratulen reli'rws de. la Passlnn. Les grandes reliqurs de la Passion, qui constituent le trésor le plus précieux de Notre-Dame de Paris, ne sont présentées à la vénération des fidèles que durant le Carême. Cette vénération a lieu aux jours et heure!! cUdessous chaque vendr»d|. vert 15 h. 30 le dimanche des Rameaux, à il h. 30 les* Lundi, Mardi et MercredlSaint, après les messes de 6. 7, 8 heures, et après l'ofûcn cnpltulaire, puis de quart d'heure en quart d'heure entro 14 et 1S heures le Vendredi-Saint, sans interruption entre 13 h. 30 et 17 h. 30. Conjérences aux dames, Les conférences faites aux dames chaque vendredi, par le R. P. Barret. reprendront dès !e 20 février, à 14 h. 30. Le sujet choisi cette année par l'orateur a pour titre ̃• Le rfMc Intellectuel de la femme chrétienne dans la société moderne ». Ces conférences <<ort couronnées par une iiriHp qui aura llfcu cette année, du ̃ an 23 mars, à 15 h. 30,

r> i 0,70, deuxième «,50 k 8,90, aie* 9.S0 S

15,80, poUr/w 6. M & 9,20.

Beurre» de» laiterie* coopérattoei In/tuttrieilet. Le kilo: Konmndle 18 k ?6. Charente, P.-iiou, Tonraine 20 k 24,50. autres provenance! 17 k 32. malaxé» normstuHa :f,50 à sa, Rre'asrne « « 20,50, autres provenances 10 a 18.S0 ^rrlvajes 33 991 kf. Œufê. Le mille: Picardie et Normandie 540 à 79'i Bretagne 480 k «lt, Poitou, Tonraine, outr» «ob à 800, Champagne, Bouf«TOKne. Bourbonnal» 630 k 670, Auvergne et Midi 600 .1 660. Arrivages 59fl coït*. Fromage >. Brie laitier, le» dix. KO k 185; le <'?nt: camemberts Normandie îfO k 485, divers t50 A 285. Pont-l'Evéque 250 a 4M; les 100 kir.: Comté et divers S00 t 1 230 Port-Salut 500 k t 150.

Volaille*, La pièce: ptgwras 4 k lï; 1. kilo: canards 17,50 Il 20,50, lapins mon* 13,30 k 14.40. poulet» mon S 10 i 24,50. vivants 14 a 15,50.

Légumt-s La botte* carotte* nouvelles 2 4 i: les '00 k>r. »t! ?50 à 500. CirOne-J communes 50 k 65, ebamptsnons de couche extra 90'! i l 100. moyen» 750 k 950, ae conserve 700 a 850, choux t!e BruiellM 100 k 520, épinards 300 k 300, navets ii k W. oi e;ioris eu frrattu 60 a 90, osollle 700

Mit. per*t, 550 à 7S0, pommes de»terre nou-

POO, perAI. ~5fJ Tao, rmmea de. terre nou-

velles d'Mrérie 3»o k iSO. Hollcnd« com-

munes 10'j 1 140. Jaune» communes 75 k 80, saucisse rouge 100 k 125.

MARCHE AUX VEAUX

Parla, 17 février.

Invendus de la veille 234, «mené! 27, Invendu» ce Jour 80.

Le klli 'cours non officiel») premier» qualité i;.r,0. deuxième 13,70, troisième iî. Tendance mauvais-».

Arrtvayc? par dfipârieraems Indre-etLoire 27.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 17 février

Coinn». Ouverture: rêv. 367, m»rs M5, avr. 36*. mal 369, Juin Vj\, Julll. 37S. août 373, sept. 374, oct. 377, nov. 377, déc. 380. janv. 382. Tend Terme. Vendes SflO bttle*. Calés. Ouverture: ter, 817,75. mar* V09.50, avr. 809. mal îoi.Sû, Juin 2ôo,7î, jutll. i&f.ïS. «oui 195,75. sept. 19S.SS. <Kt. ̃190.50. nu i»g.5ir dée. 1S9.25. Janv. tneme. Tcndaura s-outc.nue. Vcnti'» t TSfl mcs. Poivre*. SaTroa: tèv. 3&5. mm 3SS, *vr. 963. mal 355, juin 355, Julll. 355. «ont 35S. sept. 355. 011. ÎS5, no*. 35\ d«r. »ï.

JMIV. UKOtt.

Llverpool. 17 février.

Colons. M«rs 5,81, »«i 5,»1, julit 8 <*̃ oct. 6,13. janv. «,»*.


u innE ii nu

EitlKteurs J

L'avertisseur (!) ayaut donné i alarme, le début d'incendie pourra auvent être maîtrisé facilement quand on dispose d'extincteurs appropriés ceux-ci n auront chance d'être efficaces que si on peut les, mettre en action avant que l'incendie ait pris un trop grand développement.

Le seau-pompe, dont il existe plusieurs modèles perfectionnés est le type le plus simple des extincteurs à main il a 1 avantage d'être •l'un fonctionnement certain et d'utiliser une matière, l'eau, qu'on peut, en général se procurer facilement et en grande quantité. Mais l'usage de l'eau comme liquide extincteur n'est pas toujours recommandable et peut même être extrêmement dangereux quand il s'agit d'éteindre des feux dus à l'électricité si le jet liquide atteint un conducteur relié à une ligne électrique à haute tension, la personne qui manœuvre le seau-pompe court le danger d'être électrocutée. L'eau est également incapable d'éteindre l'essence ou les hydrocarbures enflammés.

Enfin, il ne faut pas oublier que l'eau détruit parfois autant que le feu et que certains objets deviennent complètement inutilisables

quand ils ont été copieusement arrosés par les lances des pompiers. Pour parer au danger d'électrocution, quand l'incendie a éclaté au voisinage d'une ligne à haute tension, on emploie des liquides chimiques, lo tétrachlorure de carbone ou le bromure de méthvle, qui pro- duisent des vapeurs denses et en quelque sorte étouffent lo feu. Ce genre d'extincteurs est recommandé aussi pour les incendies d'automobiles; mais il a lo grave inconvénient de dégager des vapeurs toxiques lorsque le liquide n est pas absolument pur et son emploi n'est pas sans danger si on n'a pas les moyens d'aérer immédiatement la pièce où il a été mis en action. Les feux d'essence et d'hydrocarbures sont, en général, diflieiles à «teindre; on y parvient cependant e-n utilisant des extincteurs à mousse épaisse cette mousse s'obtient par la réaction d'un sulfate «ur une solution alcaline en présence d'un agglutinant destiné à donner do la consistance à la mousse. On utilise aussi des appareils à poudre l'extinction se fait alors par projection de bicarbonate de soude accompagné généralement de sulfate d'alumtne qui empêche l'agg lomération de la poudre sous l'influence de l'humidité.

La projection de la poudre, de la mousse ou du tétrachlorure de carbone est assurée, en général, par la pression du gaz carbonique qui est contenu dans un réservoir ou qui résulte de la combinaison des produits en présence.

Lorsque l'incendie, n'est dû ni à l'électricité ni aux hydrocarbures, on a souvent intérêt à employer un extincteur à liquide ignilugeant. Ce liquide n'est autre qu'une solution de bicarbonate de soude mélangée avec de l'acide sulfurique te gaz carbonique qui se dégage arrête In propagation des flammes, tandis que l>au projetée agit par refroidissement. On utilise aussi des bouteilles gaz carbonique liquéfié le s?a« carbonique agit alors à la fois par ̃suppression d oxygène, prtr refroidissement et par soufflage

Ayernsseirs-exttaQeirs utoiaiiiifles Nous avons vu que les avertisseurs d'incendie mettent en mouvement une sonnerie d'alarme on s'est demandé s'ils ne pourraient, pas de la même façon provoquer le déclani hement des appareils extincteurs. La réalisation de ces evertisseur;extincteurs automatiques est maintenant chose faite. Il suffit d'installer., au plafond des locaux à protéger, des canalisations d'eau portant, le place en place, des tête& aextincteurs ces têtes d'extincteurs so-:t constituées par des diffuseurs placé; z en face d'orifices dont la fermeture est assurée normalement par un obturateur des leviers sonars par u^ alliage qui fond a une kmpërafu'-f relativement basse, maintiennent ivt obturateur au contact de l'orifice. H i la température atteint celle de !i fusion de l'alliage,' l'orifice s'ouvre A l'eau s'échappe.

Dans d'autres systèmes, c'est l'avertisseur lui-même qui commande électriquoment l'ouvert ure îles vannes permettant à à l'eau de tomber en pluie sur les objets en

(V Différents systèmes d'avf,.rtisseurs nnt ciè décrits tians la précédente Causerie.

Comment on s'enrhume

Opinion d'autrefois

opinion d' aujoU1'd' hui

Vous me direz, sans doute, qu'on •enrhumait autrefois comme on *>nrhum«» aujourd'hui et je serai volontiers de votre avis.

IJ est intéressant pourtant de comparer l'opinion tic nos anciens, les médecins du xvir siècle par exemple, à cette des médecins d'aujourd'hui, sur tes circonstances et les causes de cette maladie réputée bénigne, mais source bien souvent de beaucoup d'autres.

« L'oppression des poitrine- une lassitude à laquelle on n'est point accoutumé, la douleur de tête, la pesanteur de toutes les parties qui avoisinent le net. l'engorgement des narine-s. donnent lieu de croire que l'on s'est enrhumé, lit-on dans les vieux livres de médecine. Bientôt le malade ne peut plus se moucher, mais il distille des narines ::io humeur claire et acre qui •épaissit peu à peu à mesure que iVnsrorgrement se dissipe il perd adorât, le goût, l'appétit. » Tant de misères étaient due?. iToyait-on. à la suppression de la l ranspiratiou et l'on faisait observer ijue le rhrnn», improprement et vulgafrement appelé rhume 4e cerveau.

~~1UJ~Æ~llJE OCUISHTE u (Q) uz

LES GAZ RARES et leurs applications à l'éclairage

Sous i.-ette appellation, on désigne cinq gaz. découverts entre 1895 ci. 1890 par les physiciens Rayleigh pt Ramsay. mélangés en très petites quantité? dans l'air atmosphérique. Ce sont, en les classant suivant une proportion décroissante l'argon, lt néon, l'hélium, le krypton, le xénoa. En réalité, on peut encore trouver des traces de ces gaz rares dans l'eau. mais à condition que cette eau ait été à même de dissoudre de l'air. Enfin, l'un d'eux, l'hélium, est fourm également d'une façon spontanée par la désintégration du radium. On !e trouve alors en plus ou moins petite quantité dans les eaux thermales et dans les gaz nat.urels 'le pprtaines région?, en particulier aux Etats-Unis.

Les gaz rares sont air.si appelas parce qu'ils se trouvent réellement en très petites quantités dans l'air atmosphérique. Par mètr-ï cube d'air en y décèle 9 litres d'argon, pu'S 18 centimètres cubes de néon, 5 d'hélium, 1 de krypton, et seulement 0,09 centimètre cube de xénon. Malgré cette minime proportion, on arrive aujourd'hui à lot- extraire couramment, grâce à l'industrie de l'air liquide, qui sert à fabriquer d'une part l'oxygène, de l'autre l'azote, ni utile pour la préparation des engrais synthétique;. Pour sîparer ces deux constituants principaux de l'air atmosphérique, on opère par distillations fractionnées. car ils n'ont pas la inêrne température de vaporisation. Il en va de

môme pour les autres gaz. dits rare*, de porte qu'en opérant avec soin, on peut recueillir séparément l'hélium (- 269O\ le néon (– 246-), l'azote f– 196"). l'argon (– 187'), l'oxigfme (- 183°), le krypton ( 132°). et enfin le xénon ( 109°;. Bien qu'ils soient eii infimes quantités, les gaz rares que l'industrie recueille par jour ne sont pas négligeables, vu l'énorme consommation d'air traité par liquifaclion dans les usines. M. Georges Claude a indiqué jadis qu'il recueillait ainsi quelques litres de xénon, plusieurs dizaines de litres de kryn!on, et des mètres cubes de néon et d'argon. Ces quantités suffisent largement pour les applications industrielles qu'on a découvertes jusqu'ici.

Commo il ipst nécessaire que ces gaz soient d'une grande pureté, et comme, au cours de la distillation fractionnée, il se produit un entraînement de traces d'azote, ou d'oxygène, ou de vapeur d'eau, on doit, par la suite, procéder à une épurat,ion soit physique (par emploi de charbon de bois absorbant), soit chimique, pour former avec tes impuretés des composés stables,

Quels sont donc les emplois de ce* saz rares ? Le plus important de tous est à l'heure acî'ielîe la fabrication des tubes luminescents (l'hélium excepté). Dans une précédente Causerie (12 novembre 1930), nous avons sommairement indiqué qu'on avait trouvé le moyen de rendre ces tubes beaucoup plus avantageux et d'un emploi commode. II n'est pas inutile de donner, d'après une étude de M. Marcel Laporte, publiée dans la Revue Générale des Sciences (15 octobre 1030), quelques renseignements sur ce procédé d'éclairage.

Les gaz sont introduits sous très faible pression dans des tubes de verre, parfaitement étanches et munis <Ip deux électrodes métalliques. Si on applique entre ces deux électrodes une différence de potentiel suffisante, une décharge se produit, qui s'accompagne d'une émission lumineuse. Celle-ci est. due au gaz enfermé dans le tube, et la teinte varie suivant le gaz employé.

Ces phénomènes élaient connus

(lamines l'avantage de ces derniers modèles réside dans la possibilité d'obtenir électriquement fa fprmeturc des vannes dès l'extinction de t'incendie on évite ainsi une inondation qui pourrait être aussi désastreuse que le feu lui-même. Ces avertisseurs-extincteurs automatiques no sont pas très utilisés en France en raison dos frais assez considérables causés par l'installation d'un réseau de tuyauteries, mai* les autres avertisseurs et t extincteurs sont devenus d'un usage courant et il est souhaitable qu'on s'en serve de plus en plus on ne doit négliger aucun des moyens que l'industrie met à notre disposition pour la lutte contre l'incendie. P. Logié.

devait éiio considéré comme une espèce dt' ilftvre ne différant des autres fièvres, toiles que la pleurésie, la fluxion de poitrine, t'esquinan?if\ quo par son peu d'intensité.

Pour nos anciens, personne n'est

l'abri du rhume. Il no respecte ri

!'ù;rr>. ni le sexe, ni la constitution.

On s'enrhume dans tous les- climats, et malgré les plus grandes précautions, il est nnp'S?:t>le de sen garantir dans tous les temps. Po ir cela. en effet. il faudrait se ternr constamment il la mêmf- températurf. ce qui, pratiquenvrii. est impossible. Or, !e passage du chaud "u froid est uno des causes k: plus fréquentes de ta « suppression de '.n transpiration », partant du rhume do cerveau. 'J'est pourquoi ri>n n'expose à, s'enrhume" comme de tenir ses appartements trop chauds. C'e?t vivre. expliquait-on avec bon sens d'ailleurs, dens une espè.-o e d'étuve. et on ne peut aller dehors ou visiter mème son \oisin sans s'exposer à cette maladie

Toutefois, on convenait que des variations peu considéraMes de température étaient peu susceptibles de déranger la santé, et qu il faillit qu'elle? fussent assez marquées pour produire de tels effets.

Avons-nous acquis sur ce point des connaissances plu* précises ? 9 Une étude de M. R. Bivoixe, dans la Presse Médicair, va nous permettre de répondre.

En France. dit-il avec; juste

avant la découverte des gaz rares; les tubes de Geissler servaient déjà à montrer l'effet de la décharge élec- trique dans les gaz raréfiés, et on obtenait des colorations curieuses avec l'hydrogène (belle lumière rose), le gaz carbonique (lumière blanche), etc. Cependant, sauf pour la vapeur de mercure, on a renoncé à se servir, pour la prépara- tion des tubes luminescents, d'autres corps que les gaz rares, à raison des avantages particuliers que ces derniers présentent.

En effet, pour obtenir un tube lu->minescent avec les gaz usuels, il faut introduire ces derniers à une pression ne dépassant pas un dixième de millimètre (pression atmosphérique 760 millimètres', si on veut obtenir des tubes d'assez grande longueur et ne pas être contraint d'utiliser des tensions électriques trop élevées. On conçoit que, dans ces conditions, la quantité de gaz occlus est très faible. Quelles que soient les précautions prises, en particulier. l'extrême pureté du

gaz employé, il est presque impossible d'éviter que des gaz occlus, d'une autre nature, ne restent sur les parois intérieures du tube et dans le métal des électrodes. Sous l'effet do la décharge électrique. r. ces gaz sont libérés et forment avec celui qu'on a introduit une combinaison chimique stable: peu à peu, la lueur faiblit, la décharge ne passe plus, le tube « meurt ».

On a bien songé à régénérer le tube en effet, après les premières heures de fonctionnement qui ont conduit à cette combinaison chimique, on peut espérer que les gaz occlus sont éliminés: une rentrée du gaz usuel aotif rendrait la vie pour longtemps au tube ainsi épuré. Aucune solution vraiment pratique n'a a été trouvée. Le seul palliatif qui ait rendu quelque service a consisté à introduire par avance dans le tube des métaux alcalins qui absorbent les impuretés à mesure qu'elles se dégagent. Mais les résultats sont très irréguliers, et il a fallu renoncer à l'emploi des gaz ordinaires. Les gaz rares, eux, sont inertes, c'est-à-dire qu'ils ne forment aucune solution stable par combinaison avec les impuretés: en sorte qu'ils ne disparaissent pas quand le tube est utilisé.

Non seulement ils sont inertes chimiquement, mais ils ont des propriétés électriques qui les rendent très avantageux pour la fabrication des tubles luminescents, lis sont dépourvus d'affinité électronique (c'està-dire que dans les gaz rares soumis aux décharges, les électrons restènt libres) et ils sont monoatomiques. Ces deux particularités facilitent grandement la décharge entre les électrodes, ce qui permet d'établir des tubes qui, d'une part, fonctionnent non plus à la pression d'un dixième de millimètre, mais à une pression dix fois supérieure, et qui, d'autre part. n'exigent qu'une différence do potentiel moindre pour que

la décharge s établisse. Cela permet d'augmenter la longueur des tubes. ce. qui est avantageux pour les applications qu'on en fait, soit à l'éclairage de panneaux do grandes dimensions. soit à l'établissement d'annonces lumineuses.

Au point de vue de l'éclairage, c'est le néon qui est de beaucoup le plus intéressant des gaz rares. le spectre de raies très brillantes qu'il i! émet dans le rouge et le jaune donne au tube au néon une coloration rouge orangé bien caractéristique. L'hélium, à plus faible pression, fournit quelques raies dont une jaune, qui procure une lumière blanche tirant sur le jaune. L'argon, le krypton, le xénon présentent des spectres peu lumineux. Cependant, en intercalant un, tube au xénon sur un circuit oscillant à étincelles, on obtient une belle lumière blanche. Enfin, il est possible de modifier la couleur du spectre d'un gaz donné en introduisant dans le tube des gaz usuels ou des vapeurs en quantités variables, toujours très faibles. Dans ce cas. la pratique a prouvé que seul le spectre du gaz d'appoint est renforcé, alors que celui du gaz rare tend à s'effacer d'autant plus que la pression à l'intérieur du tube est plus élevée, l'intensité du courant plus faille, le diamètre du tube pins fort.

Tous ces travaux sont à la veill» de doter le commerce d'un nouveau procédé décoratif lumineux. extrêmement souple et commode. qui sera en même temps durable et économique. H. C

raison, aucune maladie n'a élé plas négligée que le rhume de cervei'i, sans doute en raison de sa prétendre bénignité, et aussi à cause peutêtre des difficultés des n cherches. Aussi. la thérapeutique du coryza demeure-t-elle, comme autrefois, et,, exclusivement, empirique

Pour sortir de l'orDiïre, il faudrait connaître l'agent pathogène. S'a recherche n'est point xxv. vain travail. car, par sa fréquence, ses réç:dives, le rhume de ceiv^.au réalise une maladie fort désaprt able, et Vil se montre habituellemen1, bénin, outre qu'il peut être la porte d'entrée de beaucoup de maladie.- des voies respiratoires, certaines oc ses complications immédiates, telles que y nusites, otites. constituent un danger redoutable réellement.

Comme t'observaient nos anciens, le rhume de cerveau d<;U imine ui>e certaine dépression qui met l'organisme en état de moindre résistance à l'offensive d'autres mrvadies, d'autant plus qu'en même temps s'exalte la virulence des germe- banaux qui vivent habituellement inoffensifs dans le naso-pharynx.

L'abondance de cette flore saprnphyte des voies respiratoires, supérieures, rend évidemment les recherches difficiles, et c'est sans douto Ce qui a découragé les chercheurs Néanmoins, des études intéreseantcs ont été entrepris? en Amérique. particulièrement cù la création d'an prix de 6000 ao'.lars sem-

ORIGINALE INSTALLATION pour mise à l'eau des péniches

Les établissements Ramez et Dumez viennent de réaliser à Hautmont (Ncrd) un original appareil pour la faise à l'eau des péniches. Cette installation complète un chantier fluvial en bordure de la Sambre, ne gêne nullement, la navigation et n'a nécessité aucune retouche à la rive de ladite rivière qui décrit une courbe en cet endroit.

L'ensemble comprend deux parties principales un porrt roulant et un berceau métallique destiné à soutenir les chalands en cours de montage ou do réparations.

Le pont roulant, d'une puissance de 70 tonnes, chemine sur deux rails parallèles ayant une longueur de 92 m. 475 et un écartement de 42 mètre3. Des porte-à-faux de 25 m. 50 surplombent la Sambre à une hauteur de 20 m. 50. au-dessus du niveau des eaux normales. Les poteaux de soutien reposent chacun sur des massifs en béton armé s'appuyant eux mornes sur des pieux du système Franki, car en ce lieu lrs rives sont formées par des remblais sur fond marécageux. Les constructeurs ont calculé les rails de roulement pour recevoir une charge totale de 140 tonnes. Le mécanisme de levage comprend un moteur électrique semi-blindé d'une puissance de 35 chevaux alimenté par du courant triphasé 220 volts 50 périodes, deux réducteurs de vi-

Mlse à l'eau d'une péniche

avec le nouveau dispositif Ramez et Dûmes

fesse à vis sans fin accouplés directement à la dyanamo et des arbres I de roues hélicoïdales munis de pignons qui engrènent avec les roues clavetées sur les deux arbres transversaux. Ceux-ci portent également, à chaque bout, un pignon engrenant avec les couronnes boulonnées sur les quatre tambours de levage. Deux câbles d'acier, s'enroulant par chacune de leurs extrémités sur ces derniers et disposes pour un double moutlage à quatre brins avec poulies d'équilibrage, donnent au pont une course de l'7 mètres en hauteur. La vitesse de translation du. pont peut atteindre i5 mètres par minute. L'un, des manchons d'accouplement entre le moteur et un des réducteurs sert de poulie de freinage qu'un électro-aimant actionne à volonté. En outre, le pont porte quatre crochets à commande entièrement mécanique et électrique ainsi qu'un interrupteur de fin de course. Quant au mécanisme de translation, il se compose de quatre roues en acier moulé d'un mètre de diamètre roulant sur rail Columéta, de 2 moteurs semi-blindés d'une puissance de 20 chevaux et à chaque extrémité du pont, d'un moteur muni de réducteurs de vitesse à engrenages droits et de manchons d'accouplement servant de freins. Tous ces organes, qui assurent le fonctionnement du pont d'une manière parfaite, se trouvent, ainsi que la cabine des conducteurs, fixés à mi-hauteur des poutres principales de l'ossature métallique, formée ellem;me de 2 poutres verticales à treillis en N et de 4 poutres transversales contreventées horizontalement,. La cabine abrite, en particulier, le wattman, le tableau électrique, tes résistance:, électriques et le mécanisme de levage. En outre, vers la partie médiane de l'installation règnent des passerelles métalliques avec platelage en bois pour faciliter les manœuvres. D'autre part, deux poutres verti-

ble avoir exalté l'activité des bactériologistes.

N'ayant pu mettre à jour un agent du groupe des bactéries ordinaires, on s'est lancé à la recherche d'un virus mirant.

Dès 1914. ou avait réussi à provoquer, dans une proportion de 42 pour 100, des coryzas, expérimentaux en injectant, dans la nantit de personnes de bonne voloptt le flltr&t des, sécrétions recueillie* sur de? enrhumés.

En 1916, par de^ cultures sur miiieu au sang du filtrat provenant desécrétions nasales. on pu! mettre en évidence de minuscules bacilles filtrabies auxquels fut imputée la re ponsabilité du rhume de cerveau. Cette opinion fut confirmée par d'autres savants américains, en 1922. Cette étude a été reprise dernièrement et poussée de façon très précise. On a étudié d'abord' la flore microbienne normale de la gorge et du nez et ses variations au cours des rhumes, atln de décider si oui ou Don quelqu'un de ces hôtes pouvait être considéré comme l'agent pathogène spécifique du coryza. La réponse fut nettement négative, e\ les auteurs conclurent que t'hypoihè«e d'une origine microbienne. contrairement à ce qu'on avait cru, devait être éliminée.

Restait l'hypothèse d un virus ùl-

trant. Les expériences sar l'homme

etant difficiles à réaliser dans des conditions ne prêtant pas à critiques,

cales, longues de 39 rnèlTcs. larges de 4 m. 50, et écartées de 5 m. 50 constituent le berceau métallique. Cette sorte de filet en tretllis -e] trouve suspendue aux quatre cro-jchets du pont par l'intermédiaire; d'étriers forgés dans la masse et un seul coutreventement homontit existe dans le plan des membrures supérieures. Cette liaison permet le balancement des poutres sans aucun j effort secondaire sous l'action des démarrages ou des freinages en translation. Sous les membrures inférieures j des poutres verticales se tiouve une voie monorail avec courbes aux aboufs, de façon à épouser la silhouette de la péniche et sur laqu'elle circulent des palans d'une tonne pour le montage des éléments de celle-ci.

Cette description achevée, soyons comment l'installation va permettre la mise à l'eau d'une péniche ra moins d'une demi-heure. Après avoir enlevé les entretoises pendulaires inférieures, on amène le pont roulant au-dessus de l'embarcation, puis on descend le berceau qui vient emboîter cette dernière. Replaçant alors les entretoises inférieures, cm lève le filet métallique avec le chaland jusqu'à ce qu'il puisse passer audessus des autres péniches se trouvant sur les cales voisine;; du "chantier fluvial. La manœuvr» dure en-

viron cinq minutes. Le pont se dirige ensuite vers la Sambre, ce qui exige à peu prdg le même temps la descente à l'er.u prenc: le qua~t d'heure suivant. La péniche flotte aven son enfoncement, à vide normal, et l'on tire alors le chaland de son berceau. Toutes ces opérations s'effectuent en moins d'une demi-heur La reprise s'opère do même On descend dans l'eau le berceau garni 03 ses entretoises inférieures, on v fa-.t rentrer le chaland et on lève. D'ailleurs, le nouveau dispositif imagiié par Ramez et Dumez rendra surtout service dans les chantiers fluviaux de réparat.ion dys péniche* métalliques par suite d'avaries ou c!e vétusté. En effet, lorsque son habitation tlottante sera sur cale, le batelier pourra, grâce à cette originale inst.allation, continuer sa vie de famille sans changer de logement et sans rien enlever de sod mobilier. Toutes les manœuvres s'opèrent avec tant de douceur et de facilités qu il n'aura même pas besoin de déplacer sa vaisselle ou autres objet* fragiles. Jacques Boyer.

Le radium du Congo belge

Le Congo belge (Causerie du 6 nov. 1929) détient des minerais radiferes très riches en radium, et que, depuis 1915, on s'est organisé pour extraire le précieux corps sous forme de bromure de radium.

Aujourd'hui, cette industrie est en pleine prospérité. La minerai n'est pas traité sur place, mais expédié dans des caisses à l'usine spécial d'Oolen, près Anvers. Voici les quantités produites depuis la fondation

En 1923 grammes 20 En 19-14 25 En 10-iï 20 En 1920 20 En 1027 26 En 19Ï8 42 En 1929 00 Ce» quantités suffisent pour tous les besoins mondiaux, et la Belgique, à elle seule, est maîtresse du marché.

on s'adressa aux singes, <iont la sen-' sibilité vis-à-vis de l'afTection humaine est très grande. 11 suffisait que le garçon de laboralc.re fût en, rhumé pour qu'une épidémie r-> rhume se répandit immédiatement dans la. colonie.

L'étude de la-flore banale nas ̃ipharyngienno des animaui fut- trouvée extraordinairement semblable ii celle de l'homme. Par ̃ conséquent, animal de choix pour ces expériences.

Chacun fut isolé pendant cinq à six jours, de façon à constater qu' 1 n'était atteint d'aucune infêctii/i, puis inoculé par instillation? dans les narines de filtrat des sécrétions recueillies chez une personne atlein -s de rhume» Ces chimpanzés furent contaminés dans la proportion de 40 pour 100. et la symptomstoiogie dr- leur rhume fut exactement la même que celle des rhumes spontanés. (;.i constata la pullulation des germes mixtes, saprophyte pathogène! pneumocoques, streptocoques, bacilles de Pfeiffer, eonsu.lation importante qui souligne le rôle du rhume dans l'étiologie de; infectioii? pyogènes.

De plus, la contagiosité du rhum? expérimental se révéla an^si grande que c*lle du rhume spontané, ce qm fut aisé à démontrer ei. mettant ae* singes sains en contât; avec d-js singes artificiellement enrhumés. A la suite du coryza on observa hatituellement une période. dvfinnia-

Le pétrole au Venezuela

II n"v a pas bien longtemps encore,Venezuela ne comptait guère comme pays producteur df pétrole, quand tout à coup ce pays s'est montré d'une richesse extraordinaire. C'est au point qu'il détient la seconde place, venant immédiatement après les Etats-Unis, qui sont en Wte du cassement. La presque totalité do l'activité pétrolifère est concentrée actuellement autour du ale de Maracaïbo, qui forme une sorte de mer intérieure, coupée de la mer par deux barres qui gênent fortement la navigation. Ce qu'il y a de particulièrement curieux, c'est que la plupart des puits sont installés sur l'eau, C'est, en effet, sur une bande d'un kilomètre de largeur environ, recouverte par la mer, qu'on a foré les premiers purts productifs, et certains de oftux-ci sont recouverts par 12 à 13 mètres d'eau. D'autres, par contre, ont été percés sur la rive, la formation géologique du sol facilite d'ailleurs la travail qui se poursuit travers dos couches tendres jusqu'au sable bitumineux, qu'où aitcuit vers 1000 à 1100 mètres, parfois 'i uno profondeur moins considérable. Aussi, le travail des sondeuses est-il rapide on s'eufonco parfois de 25 mitres en huit heures de travail. Lo c>">ût d'un foragro est de 3,3 millions de francs environ dans les régions connues mais il dépasse G millions d'1 francs quand il s'agit d'un puits de recherche en terrain encore inconnu. La plupart des forages qui rencontrent lo pétrole sont jaillissants pour certains, on rst obligé de recourir au pompage mais à eo système ou prefi'rc, pour amener l'huile minérale à hauteur du sol, recourir à la pres>. ïi de gaz inertes, envoyés au fond du puits, qui aident à la montée du liquide^ quand la pression naturelle n'est pas buftlsante-.

Bien <jup la plus grande partie des puits actifs soit concentrée autour du lae de Maracaïbo, 11 est très probable que d'autres contrées du Venezuela sout également riches ea pétrole. Divers champs ont été déjà reconnus, ce qui donne toute tranquillité pour l'avenir. Actuellement, on ne cherche pas ;'i les mettre en valeur, car la production du pétrole ne cesse do s'accroltre en tous pays. et il y a plutôt tendance à rcstreindre l'activité d'extraction. C'est ainsi que certaines maisons ont formé de façon complète leurs chantiers, pour obéir à l'accord restrictif Intervenu on 1928.

En 1918, le Venezuela avait recueilli ;t30 000 barils do pétrole brut. Dix ans plus lf4rd, la production atteignait 10'"» millions de barils. Le baril américain équivaut à peu près à 160 litres, et il faut compter environ 7 barils pour uno tonne. Pour 1930, on estime la production du Venezuela à 20 millions (Je tonnes.

La presque totalité de cette huile est exportée. soit sous forme brute, soit pour une faible partie rafflnéu sur place. Celle qui est extraite à Maracaïbo est expédiée par bateaux-citernes, dont le tirant d'eau est réduit à 3 m. C, alln de pouvoir passer les barres. Encore no peuvent-ils circuler qu'à marée haute, et pendant le jour. Des réservoirs, d'une capacité de 3 milllons de tonnes, permettent le stockage en attendant lo moment de l'expédition. La découverte de cette richesse naturelle a complètement modifié le pays où règne uno activité Intense et sur lequel se sont abattues des Sociétés pétrolières anglaises et américaines, empressées à profiter de t'aubaine.

Liaison par T. S. F. avec les colonies

Poursuivant l'exécution de son programme des transmissions radioélectriques, le ministère des P. T. T. a mis récemment en service à Pontoise deux nouveaux postes à ondes courtes, destinés à renforcer les liaisons par T. S. F. existant entre la Franco et bcs colonies.

L'appoint de ces nouveaux postes, équipés aveo un matériel moderne pourvu des derniers perfectionnements de là technique, permet de réduire considérablement l»s délais de transmission des télégrammes pour lesquels l'emploi de la vole T. S. F., est demandé par l'expéditeur.

La liaison avec les postes liido-cîilno^s de Saïgon et d'Hanoï, notamment, est permanente.

Les télégrammes pour l'Indo-Chine et ses au-delà Chine-Macau, Hong-Kong, Nouvelle Calédonie, Tahiti, préfixé» » vote T. S. F. sont donc acheminée au fur et à mesure de leur dépôt. Les expéditeurs ont maintenant le plus grand intérêt à déposer leurs messages dès rédaction soit aux guichets des bureaux de poste, soit par téléphone. La voie T. S. F. est, dans les n> laitons franco-coloniales, la plus dlrecte et la plus économique.

nité de trois à quatre mois au cours de laquelle des singes purent ço itracter, au contact de leurs gardiens, des infections respiratoires très différentes du rhume banal, sembla. u dues, par conséquent, à nu agent pa thogène différent.

Ces expériences furer* contrôlées de deux façons les singes fureri inoculés avec des filtrat.; chauffes et le coryza n'apparut er. aucun cas d'autres reçurent des ii<£ti Hâtions partir de sujets indemnes de rhume et ne présentèrent, eux iicn plus, au cun symptôme de rhurne.

Les expériences de transmission, reprises d'homme à homme, et da'is les mêmes conditions, donnèrent dt?résultats identiques. La- contaminition fut obtenue dans J:' proportio-i n de 44 pour 100. et les insliliations ue contrôle faites avec un filtrat stérile se montrèrent également sans effet

Les probabilités semblent donc grandes en faveur d'un germe Cl trable, mais s'agit-il d'un véritable virus flltrant ou bien rîu micro-bacille incriminé dès 1916, et de nouveau en 1922 ?

A cette question, le* auteurs de? récentes recherches répondent q'.ie ce micro-bacille ne jouo aucun ro>;pathogène et qu'il est ud vuigaira saprophyte qui n d'auiie particularité que sa fhtrabililé.

Le microbe du coryza appartiendrait donc au groupe" de- virus fil-

L«8 gratte-ciel. En général ce tenue: évoqw k l'esprit plus spécialement la villo <io New- York et cependant, lti grand port des Etats-Unis n est pas U v'uk- crraiide ville, américaine qui fio»sede des Immeubles à multiples étàgen. Et mémo, 1" premier de ces buildings est à (>̃̃̃• isg5, Il avaU j^destement' Depuis cette da&>, le genre <:̃ •tietii'u en hautënr s>?t beaucoup développé. On corrtpto aujourd'hui, dans toute la grande république, 4 77$ édifiées de plu* m 10 étages, dnnt ï 479 à New- York 4*U ̃i ri.™ 1^5 Lus Angeles, 1:" n'5ti Ptinadfclphie. etc.

'-nsrtemps, ta pal::

détoiu. :im«?ux Woolworih building, :.p mètres de haut. TttHs 11 est Urj.i.-M' viiijourd'tiui par lo CMyçler. dont la hauteur atteint 318 métré» au-dessus du sol et par l'immeuble de la banque da Manhattan, qui aura 2(*8 ni. La plupart de ces immeubles sont entièrement occupés par des bureaux cependant, certains sont à usage d'hôtel, comportant ï &OO chambres.

Tous ne sont pas aux Etats-Unis on en rencontra au Canada, en l.'ru« guav. ek\

L'aviation commercUla américaine. Depuis longtemps di\jù, les Etats-Unis se font organises pour constituer chez eux un l'iiUsant. roseuu d'aviation COIBmerciali'. et celle-ci •'̃̃ ̃•• ̃̃ ̃ ̃ ̃̃- <*?'̃̃• veloppcr.

Les i-t:iUstiqucs ni ̃ u de l'année 1929, on cumulait i>300 avions civils, avco O'OOO pilotes

56 000 kilomètres de liçmes en exploitation, dont certaines comi"'11''0"' 'ni balisage lumineux pour peu:

vois de nuit qui font gagner i.. ̃ 132 000 kilomètres effectués cliaquu jour sur ces ligne»

:i 600 tonnes de courrier transporté ï S5O4"H) p;i!->.igers jiùyams

1 520 aéroports.

Le gouvernement des El.its-Unis al»lâche une. grande importance au d*V|loppameuV toujours plus intensif "'du l'aviation commerciale, et donne toi appui i toutes les ter*- l;v- Vî*si s'atti'nd-on à une progn ''• dans les transports aéri1:

Projet de transport à trè» haute t«B« •ion. Les progrès» qui ont ét-é réalisés dans le transport ds l'éne- •tl trique permettent dès maint'

visager l'envoi île irrandes qu ittteignant

courant ad-- d,' -os atteignant

1000 kilomètres des pertes en ligne très acceptables.

Aussi est-il question d'aménager en Norvège une usine capable do fournir 1 million do kilowatts, qui seraient transportés en Allemagne sous une tension do 400 000 volts. Le prix de revient. serait sensiblement égal » celui ûf, l'énergie fabriquée, sur placo dans des centrales a vapeur.

SI ce projet est réalisé, Il est prob*We qu'on effectuera le transport sous fonrt» do coumnt continu, d'après In procédé préconisé, autrefois par M. Thury, et dont un exemple existe en France, Sou» la forme, alternative, la plus haute tension flont on se serve en pratique est 220000 volts, tandis qu'aveu le courant continu, on pourrait titklno»« 400000 volts.

Les rails «an» joint. Une des causes de ruine des voies ferrées est la présence de la coupure qui existe entre deux rails successifs. Cette, coupure est nécessaire pour permettre U-s alloagcments et les contractions du métal soûs les différences de température. ce q«i empêche d'assembler les rails par soudure autogine, comme on le falt couramment aujourd'hui pour les rails d« tramways. Or, quand un train passe sui' la voie, chaque roue, des wagons produit un martPllement de l'extrémité d*m rails, d'autant plus violent qu'au bout d'un certain temps de service, 11 se produit du Jeu dans l'assemblage par boulons et éclisses.

Un ingénieur allemand propose tiM solution assez ingénieuse pour rnnddi* à cet inconvénient. Il a Imaginé ce quil appelle le poumon du rail. qui est constitué par un ensemble» de traits de acte perpendiculaires h l'axe alternativement sur chaque face. Tue Image assez aùllog-ue est fournie par les dents de deux. pclirnns «'entrecroisant. Par c« pro©ê|é, la surface roulante est continue, donc il ne peut plus y avoir de choca de la part des roues, et les stries additionnées sont au moins équivalentes à la coupure observé» jusqu'ici, eo qui ftgfcure la possibilité des contractions et dilatations.

Bien entendu, le poumon doit être e constitué par un métal spécial k hauj« résistance et élasticité. La pièce est 80Udée électriquement aux extrémités dés deux rails ordinaires, et elle peut tvoit un profil différent, qui assure la «éctirité voulue. Pour augmenter celle-ci, on peut s'arranger pour que le poumon du rail droit correspondu h une partie pleltm du rail gauche, et réciproquement, de manière que les poumons alteméàt entre eux.

Cette modification aurait l'avantage diminuer l'usure des bouts de rails et de rendre la marche plus souple et plu* silencieuse, ce qui plairait aux voyagnurs. Reste à savoir si elle sera du goût des ingénieurs de chemla de fer.

frants, groupe malenccntreuscmp.it mystérieux, parce qu'invisible: D'ailleurs, l'identification du gerni'! ne suffirait pas à nous (Hîairer complètement sur l'étiologie du rhume de cerveau, parce que si la contagion est l'élément essenf.el. d'autres facteurs jouent un rôle importa; particulièrement le froid, et nous revenons là à l'opinion d». nos anciens. Une étude etiologique intéressante pourrait être reprise en ne sens.

Quant à tirer d« ces constatations une orientation thérapf-jtique nouvelle, ce serait prématuré <?'y songer,

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Les Scouts et l'Action catholique

Voici le discours que le commissaire Roger Clément prononça à l'assemblée des chefs de la province de Lorraine à Nancy, le dimanche 8 février. A«x derniers jours de 1930, plus de 000 délégués de l'Association nationale ies Scoute de France, venus de tous les oins du pays, étaient assemblés dans ies salons de la rue Saint-Didier autour du chef scout et de l'aumonler général pour inaugurer les fêtes du H> anniversaire de notre mouvement.

A un moment où personne n'osait plu» !'fc»pért.jr, apparut, au milieu de i enthousiasme général, S. Em. le cardinal Veretier, arenevêqua de Purts. Avec une simplicité toute paternelle, pesant chacun de ses mots, déclarant à plusieurs reprises en prendre toute la responsabilité. Son Eminence a prononcé une allocution dont le texte, reproduit dans le numéro de janvier dernier du Bulletin de liaison des aumôniers scouts n'est qu'un éeho très atténué. Au dire de ceux qui ont entendu ces parole considérables, rarement pareil témoignage de foi et de conflance dans le scoutisme a été exprimé, même par ceux des nôtres les plus enthousiastes.

Ecoutez ces paroles du cardinal, car c'est à vous, frères chefs, qu'elles s'adressent a Je ne puis vous le cacher dès mon premier contact aveo le scoutisme, ai été épris de lui. J'ai même placé en lui l'une de mes meilleures espérances. Ce qui me plaît dans ce mouvement, c'est, la crânerie toute française avec laquelle il affiche sa foi, c'est l'allure chevaleresque de toute sa vie, c'est la rupture nette avec le Tîîâeux respect humain qui nous a fait tant de mal. Je ne m'étonne nullement qu'avec de telles attitudes vous ayez (:«fl(]U!s la sympathie enthousiaste d'un »t grand nombre. y

Et plus loin « Aux Scouts de France je veux demander. qu'eux aussi, J'ose dire qu'eux surtout, mettent leur signature au bas de ce contrat par lequel notre jeunesse chrétienne s'enKagc à redonner la France au ChristHoi. » Chers Scouts, l'Eglise compte sur vous. Notre grand Pape demande <M'e soit organisée en France ce qu'il appelle « l'Action catholique ». II me semble que Dieu vous a providentiellement préparés pour être les chevaliers de cette Action catholique. Par votre obéissance, par votre esprit 'de sacrifice, par l'élan de conquête que vous avez su donner à. votre activité et à votre vie tout entière, vous serez demain, dans l'armée catholique, l'exempIe qui entraîne-

Frères chefs, ainsi donc l'Eglise compte sur nous. Nous répondrons à son appel. n'est-il pas vrai. de toute notre âme. I

Dans son discours, prononcé à Rome en .décembre dernier, S. Exc. Mgr PizïAfdO, secrétaire des Affaires ecclésiastiques extraordinaires donne de l'Action catholique la définition suivante Tout à tous pour gagner le monde à Jésus-Christ. » Puis il ajoute >• On voit donc l'urgente nécessité, pourraiton dire, de cette œuvre « supplétive » <tu laïcit, s'intégrant dans l'apostolat iiécarchique de l'Eglise. C'est ce qui fait, d'auteurs, l'éminentc dignité de l'Action catholique, qui, s'embj-anchant s-ur l'arbre hiérarchique, se voit ainsi promu à un rang quasi, sacerdotal, selon les paroles de saint Pierre Regale sauaruotïura.

«Nulle considération ne peut consoler et enoourager les laïques d'Action cathûUque comme de s'entendre appeler, non seulement à collahorer, mais bien à. participer au véritable apostolat de l'Eglise et aux saints combats de la hiérarchie.

n Ce n'est pas h dire que tes laïques d'Action oatholique, du fait de leur subordination à la hiérarchie, n'assument plus des responsabilités personnelles. Nous souhaitons, au con-traire, que, dans le «bamp civique et social particulièrement ils conservent une activité sut juris, engageant, d'une certaine façon, leur responsabilité propre, tout en restant dans la subordination hiérarchique. »

Ces paroles de Rome sont aussi claires qu'elles sont graves, frères chefs elles consacrent votre activité, mais aussi elles vous rappellent vos responsabilités. Et, ce qui est plus grave encore. c'est que S. Era. le cardinal Verdier, à son retour de Rome, où il a entendu le discours dont je vous ai cité quelques passages, vient nous dire que nous "devons être les chevaliers de l'Aotion catholique ».

J'ai eu la curiosité curiosité professionnelle dont je m'oxouse de relire le savant ouvrage de l'illustre chartlste Léon Gautier sur la chevalerie. Pans la partie synthétique de ce travail intitulé Il Le Code de la chevalerie », Cautler résume l'histoire de cette Institution.

• L'auteur nous dit La chevalerie. aux yeux de l'Eglise, n'a jamais cité. elle n'est encore, elle ne sera Jamais que « la force armée au servie de la vérité désarmée ». Et U cite les paroles de l'archevêque de Reims au début de la chanson de geste de Garin le Loherain » « Nous sommes clercs, «t notre devoir est de servir Dieu que nous prierons pour vos amis. Mais quant à vous, chevaliers, n'oubliez pas que Dieu vous a faits pour être le rempart de l'Eglise. » Mais Léon Gautier ajoute: Chose étrange I o'est le dévouement aux prêtres qui a parfois coûté à nos chevaliers les plus pénibles, les plus cruels efforts. Il est trop certain qu'entre le soldat et le prêtre il y a toujours eu un singulier modus vlvendi. ÏJurant la guerre, ils s'estiment, Ils s'aiment, Ils se tiennent la main dans la main mais, en temps de paix. Ils se méfient visiblement l'un de l'autre. » Et, plus loin encore « Malgré tout,

FEUILLETON DU 18 f£vr:f,r 1931 -21

Le jusement du mar

Tu es bien savante, petite Plautia. Mais rassure-toi pour Onomaste. C'est un homme puissant, à qui nous ne reprendrons pas ce que nous lui avons donné et qu'il a mérité pour avoir bien rempli ses fonctions de pédagogue.

Lo lendemain, Pomponia ne résista pas à son Apre désir d'entendre de nouveau l'apôtre.

Elle était, après le repas du milieu du jour, avec ses enfants sur la terrasse, jouissant du parfum des violettes éclose* en abondance dans la douceur d'un soleil de novembre.

-Barbius parut.

Domina. Onomaste désire te parler. Et il m'a prié d'insister, ayant une communication à te faire.

Onomaste î. Onomaste crièrent joyeusement les jumeaux,

Fais-le entrer dans la bibliothèque. Même si elle n'avait pas redouté un dnnger. dont il valait mieux être prévenue, eiievn'aurait pas, à cause des témoins, rniuté de' recevoir un ancien serviteur. Au reste, que risquait-elle. dans cette pièce ouverte sur !a terrasse, d'où ses enfants ne

le précepte est là. 11 s'y faut plier: Tu honoreras les clercs. On'ronge son frein, mais le plus souvent on finit par obéir. ̃̃

Vive Dieu I frères ohefs, nous n'en sommes plus là

Tout cela, c'est de l'histoire ancienne. L'Eglise cet en droit d'attendre autre chose des Scouts de France qu'elle proclame « chevaliers de l'Action catholique >. Les règlements de notre Fédération. approuves par FEglise, ont bien défini et déterminé votre rôle.

Vous étes chefs, chefs reconnus par elle, chefs responsables. Votre autorité s'étend dans un très vaste domaine qui vous est propre. N'est-ce point une chose considérable ?

Mais, n'oubliez pas que si, comme chefs de la Fédération, vous avez reçu autorité pour organiser, agir et commander, vous restez, dans l'Action catholique, subordonnés à la hiérarchie de l'Eglise.

Vous êtes des chefs, mais dee chefs catholiques, e'est-à-dlre. que voua devez être les premiers, à la tête des Scouts placés sous votre commandement, à vous conformer aux directives de l'EgSse.

Et, croyez-mot, votre esprit de dlsclpline ne vous amoindrira pas en face de vos Scouts 11 vous grandira, au contraire, et accrottrera teurs yeux votre autorité et votre prestige, elle vous permettra d'accomplir victorieusement la tâche à laquelle vous avez promis, sur l'honneur, de consacrer le meilleur de vous-mêmes.

Dans l'univers, où, depuis deux mille ans, tant de puissances se sont levées et ont été abattues, où tant de transformations, de bouleversements, de révolutions sont survenus, une seule chose est restée debout, toujours égale à ellemême, c'est l'Egllse, et elle est restée ainsi par une discipline dont, seule, elle est capable.

Cette discipline, frères chefs, est la grande force qui permettra aux Scouts de France de continuer leur méthodique et invincible progression pour le salut des âmes, pour la gloire du Christ-Roi et de son Eglise et pour le triomphe de notre patrie.

Lorsque, dans l'épopée héroïque d'Edmond Rostand, que vous connaissez tous. Cyrano de Bergerac, après avoir couru les aventures les plus extraordinaires, les plus chevaleresques, est sur If) point de mourir, après s'être battu, pourfendu, dans son délire, contre le mensonge, les compromis, les préjugés, tes lâchetés, la sottise, 11 s'écrie il y a. malgré vous, quelque chose Que J'emporte, et, ce soir, quand J'entrerai [chez Dieu,

Mon salut balayera, largement, le seuil bleu. Quelque chose que, sans un pli, sans une [tache.

J'emporte malgré-vous, et c'est. c'est mon [panacbc

Puissions-nous, frères chefs, un soir de notre labeur scout, après avoir servi, de notre mieux, loyalement, humblement, après nous être donnés tout entiers, à notro idéal. lorsque, à la tftte des garçons de France que nous entraînerons à. notre- suite, nous parviendrons au terme de la route, puisglons-nou* saluer. nous aussi, le « seuil bleu ̃> du grand salut scout, puissions-nous, enfin, emporter jusquelà, sans un pli, sans une tache, l'algrette de chefs que nous avons l'insigne mais redoutable honneur de porter.

Une thèse

sur l'Action catholique

Un étudiant de la Fédération universitaire catholique de Turin, Jean Villa, a soutenu dernièrement, devant le Jury de l'Université royale de Turin, une thèse de doctornt en droit civil sur « L'Action catholique et son fondement dans le droit de l'Eglise et dans lo droit positif italien ». Ainsi, après avoir pris plaoe dans les derniers Concordats. l'Aotfon catholique acquiert droit de cite dans les temples de la science juridique. La Rivista dei Giotani du 15 janvier donne una longue analyse de la thèse du Dr Villa. Nous en citons cet extrait origine et significatif « L'histoire du droit ecclésiastique est continuellement marquée d'un double processus séparation et coordination (lu pouvoir religieux et du pouvoir civil, ce qui aboutit à une meilleure distinction entre les deux pouvoirs. De m*m<\ un processus nnalogue, à l'Intérieur de l'Eglise, tend à éliminer l'élément laïque des ingérences dans le gouvernement intime de l'Eglise (canons 1V50, 1451, 14521, tandis que, d'autre part, l'Eglise appelle les laïques à de nouvelles fonctions. Ce phénomène est connu sous le nom d'Action catlwlUiue. Les laïques y sont considérés par l'Eglise non seulement du point de vue fondamental des fidèles ayant droit de profiter, en tant que faisant partie de l'Eglise, des bénéfices spirituels de la religion (can. 682), mai» l'Eglise considère aussi les talques comme sujets capables de participer, dans urte certaine memre et à certaines condflions, à la mission même de l'Eglise. Le principe n'en est pas nouveau dans l'histoire de l'Eglise, muis. ce qui est certainement nouveau, c'est la solution Juridique donnée par l'Eglise, comme aussi l'unité. la grandeur et la portée sociale du phénomène. p

s'éloigneraient pas. d'où, sans doute, Hs observeraient le visiteur.

Il s'inclina très bas elle ne lui dit pas de prendre un siège, Il attendit qu'elle lui ordonnât de parler.

Qu'as-tu à me dire ? °

N'y a-t-il pas d'oreilles indiscrètes ? q Tu connais les aitres, on peut te voir, non t'entendre.

Je saurai composer mon visage, donner à mon maintien un calme trompeur. Au fait.

Domina, malgré ta dureté, malaré l'affront que j'ai reçu de toi. tu m'es plus chère que la lumière du jour.

Tais-toi.

Je m'attendais à te trouver implacable, car tu es bien la fille orgueilleuse de la Louve. Je suis venu avec la ferme résolution de ne pas solliciter une impossible pitié. Cependant, pour que tu comprennes bien le but de ma visite, permets que je te dise encore deux mots de moi. Il parlait.d'une voix sourde, concentrée. Pomponia. tout à fait mattresse d'ellemême, arrêta sur lui son regard, ce qu'elle n'avait peut-être jamais fait, tant elle baïssait le sourire obséquieux de ce Grec qui se savait beau.

Il ne souriait pas, il tenait les yeux bai ??(̃?.

Après avoir été chassé par toi. j'ai pensé à me venger. Tu sais qu'au temps où nous vivons, il y a bien des moyens de nuire. Cependant, aucun mal ne t'est arrivé. Il m'a fallu te revoir. Je t'ai encore

Le Congrès

de la Fédération française des Unions

le S}1dl~a[s proftsslolcei'S rémillus

Le Congrès de la Fédération française des Lnions de Syndicats professionnels féminins dont le siège se trouve boulevard des Capucinee, à Paris, s'est clôturé dimanche par une très belle réunion, en présence d'une assistance qui remplissait la vaste salle des œuvre» diocésaines. Aux premiers rangs de cette assistance, on voyait le R. P. du Passage, Mme la vicomtes** de Vélard. Mme Duhamel, Mlle du Rostu, Mlle Butlllard, etc. Sur l'estrade, S. Em, le cardinal Verdier présidait, entouré de Mme Labatut, présidente de la Fédération, de M. l'abbé Couturier, de MM. Zirnheld et Tessier. de Mlles Lafeuille et Danguy. eto,

Mlle Lafeuille, secrétaire générale, prit la première la parole pour évoquer le bon travail accompli depuis une année le progrès lent mais continu des effectifs, la création de Syndicats nouveaux le développement des services pratiques, en particulier des Offices de placement, le succès grandissant des cours professionnels, la multiplication des services coopératifs, les résultats nombreux et Intéressants obtenus sur le terrain de l'action professionnelle, le gros effort fait pour la formation des militants, les espoirs que donnent les jeunes, etc. Chemin faisant, Mlle Lafeuille rappela les services rendus aux travailleuses par les allocations familiales, les assurances sociales et indiqua quelques-unes des réformes législatives qu'on souhaiterait voir adopter. réformes qui, d'ailleurs, pour donner tous leurs résultats, appellent la collaboratlon syndicale. Et elle conclut en proposant aux applaudissements et à l'imitation des jeunes syndiquées, Mlle Poujade. de Marseille, qui reçoit cette année le « prix de la meilleure propagandiste ».

Le cardinal Verdler, forcé de quitter la réunion pour se rendre à NotreDame, ne le lit pas sans avoir prodigué ses encouragements et ses félicitations aux Syndicats professionnels féminins. Ils les loua, en particulier, d'être entrés résolument, à la suite de la C. F. T. C., dans la vole des revendications les plus nécessaires au mieuxêtre du monde ouvrier, avec une sage, mais réelle compréhension de «es vrais intérêts il les* loua de s'employer à créer aux travaiUeur-s, aux familles ouvrières un milieu social et économique qui lui permette d'accomplir leur destinée ils les loua d'être un foyer de formation morale et sociale à la fois réchauffant et lumineux, Il leur répéta enfin, avec sa sympathie personnelle. la sollicitude de l'Egllse pour le mouvement syndical chrétien. Puissent tous les catholiques en comprendre l'importance et toutes les travailleuses catholiques, lui donner leur nom. Mlle Danguy résuma ensuite, avec son habituel talent, les travaux de l'intéressant Congrès qui s'achevait. Puis Jules Zirnheld enthousiasma l'auditoire en lui disant ses « raisons d'avoir confiance ». Il faut avoir confiance dans le Syndicat qui a tant fait depuis cinquante ans pour transformer la condition matérielle et morale des travailleurs il faut avoir confiance dans la C. F. T. C. qui n'a cessé de guider le syndicalisme chrétien dans des voies de justice, de modération, d'indépendance, sans perdre jamais de vue la lumière souveraine des principes chrétiens il faut avoir confiance en l'appui de l'Eglise qui montrait récemment encore sa sollicitude pour les travailleurs dans l'admirable lettre à S. Em. le cardinal Liénart. Quelles que soient les dtffloultés à vaincre avec un tel passé et de tels concours, comment douter qu'on en viendra à bout ?

Samedi après-midi, une très intéressante séance d'étudos avait attiré dans la erandP salle du Musée social quelque 200" syndiqué* et militants de l'Action catholique et sociale. En un rapport inspiré des résultats d'une enquête menée à travers la France, Mlle Guillaume. vice-présidente de lu Fédération, leur expliqua « les conquêtes possibles du syndicalisme féminin ». Le terrain de ces conquêtes est très vaste, car le syndicalisme chrétien est encore inconnu ou méconnu dans un trop grand nombre de milieux. Mlle Guillaume s'efforça de répondre aux objections qu'on lui opposa, soit parmi les incroyants, soit parmi les catholiques puis elle montra comment vaincre cette ignoranoe et cette Incompréhension, et les Industries diverses à employer pour gagner de nouvelles recrnes au syndicalisme féminin, en agissant, d'une part, dans les œuvres et les centres paroissiaux d'autre part, à l'usine, au bureau* à l'atelier. Elle insista en particulier sur la propagande parmi les jeunes, et conclut en précisant tes bénéfices que le syndicalisme chrétien en général recueillera des progrès du syndicalisme féminin.

Un échange de vues tr^s animé eut lieu ensuite, auquel participèrent notamment MM. Tôlier. Polmbœuf Mlles Pue!, Mathias. Vial et de Charentonnay. Celle-ci apporta aux Syndicats professionnels fémln'ns la promesse de la collaboration des jeunes de la Ligue patriotique des Françaises. Puis un certain nombre de vcrtix résumant les conclusions de Mil* Guillaume furent adoptés à l'unanimité, et M. Michelin, viceprésident de la C. F. T. C, qui présidait, conclut en évoquant l'énorme et ursent travail d'éducation qui reste à faire pour convaincre les milieux catholiques quels qu'il? soient de la nécessité d8 syndicalisme chrétien.

suivie dans tes promenades et tu ne t'en es pas aperçue. J'ai fréquenté le palais de Pudens, parce que j'étais sûr que tu y viendrais. II règne là un Juif qui se dit pêcheur d'hommes et qui, en effet, prend les âmes comme au fllet. Il n'aura pas la mienne, oh non. parce qu'elle est dévouée aux dieux infernaux. Il veut la tienne, et il l'aura, à moins que.

Achève.

A moins que je ne puisse t'éclairer. Elle haussa les épaules.

Que ton orgueil fasse trêve un instant. Ne prends point garde à certaines rparoles qui pourraient te paraître menaçantes. S'il t'arrivait malheur. je me tuerais. Je t'assure que je ne suis pas profondément mauvais. Je crois même que je deviendrais bon, si tu me rendais ma place à ton foyer.

Tu quitterais Néron

Oui, si tu le voulais.

Je n'ai pas le pouvoir de te rendre bon. Dis-moi nettement le motif de ta visite.

Essayer de te toucher.

Tu peux donc te retirer.

Il changea d'allure, la regarda en face. Je viens aussi pour te donner un bon avis. Tu n'ignores pas que, même sous la République. on a fait des lois contre les superstitions étrangères. Notre sage empereur juge que ces lois sont bonnes aujourd'hui plus que jar|ais. Rome est envahie par les mystères de l'Orient. Tu vas écouter les prédictions de Pierre et de Clé--

Os sainte Tnerèsa n'Avila à sainte Thérèse de Lisiez

Une conférence

du P. Bruno de Jésus-Marie Devant un auditoire tout vibrant de sympathie, le P. Bruno. Carme déchaussé, a prononcé une fort belle conférence sur la vie carmétitaine, à la dernière conférence DRAC donnée à Paris. Pendant plus d'une heure. il a tenu rassemblée sous le charme de sa parole savante et éloquente.

En des pages d'une haute tenuo littéraire, l'orateur a décrit les luttes tameuses de sainte Thérèse et de saint Jean de la Croix pour la réforme du! Carmel, la part des Carmes et des Car- métites dans les Missions ou la puissance apostolique de la prière. Les Carmes font remonter leur origine jusqu'au prophète Elie. A travers ii'.s sieciss la rigueur de leur règle primitive s'était peu à peu atténuée. Et c'est pour restaurer cette austérité primitive que sainte Thérèse d'Avila et saint Jean de la Croix entreprirent ensemble de longues luttes.

Sainte Thérèse avait une âme vaste, agissante et conquérante, une àme royale de conquérant, soulevée d'immenses dé6'rs.

Elle avait déjà commencé sa réforme et fondé son monastère réformé de l'Incarnation, quand elle eut une première rencontre aveo saint Jean. Aussitôt, ils se comprirent. Celui-ci commença la réforme chez les Carmes, en leur insufflant à tous son amour Dieu Dieu est tout pour l'âme qui doit en vivre uniquement. A t'abnégation il no faut pas de bornee, mais il importe de tout quitter pour Dieu, de se quitter soi-même.

̃ C'est alors que commencèrent les ditficultés avec les « mitigés » qui ne voulaient à aucun prix de cette réforme, si bien qu'en 1575 les disciples de saint Jean les primitifs furent invités à. rentrer dans un couvent de mitigés. On traite le réformateur en rebelle, on se saisit de lui, un l'emprisonne, qu'importe En son cœur monte un chant <i allôjïresse, le chant du vainqueur. Dans son cachot, il compose ses fameux chants lyriques, les plus beaux d'Es-'pagne et peut-tMre du monde. Libéré au mois d'août 1598, saint Jean est purifié,. 11 s'en va emportant une doctrine de vie et de liberté, le front auréolé de la fleur blanche des vierges et de l'œillet rouge des martyrs.

Les primitifs purent alors vivre en provinces séparées le réformateur avait triomphe.

Dans la deuxième partie de son travail, le conférencier a nettement montré la part prise par les Carmes dans la propagation de l'Evangile. A la demande de Philippe II, roi d'Espagne, les Carmes envoyèrent en Afrique plusieurs caravanes de roo'nes qui tirent là-bas un bien Immense. Et plus tard, la P. Gratien Intime collaborateur da sainte Thérèse. se souvenant de sa propre captivité, demanda au Pape Clément VII de venir au secours des pauvres captifs. C'est de cette idée que devait sortir la Propagande. Leur oeuvre reçut même la consécration du martyre quand l'Ile de Sumatra fut arrosée du sang des premiers Carmes. Quant aux Carmélites, elles montrent clairement à tous la puissance apostolique de la prière. Au fond à* leur cloltre silencieux, loin des bruits du monde, ces moniales gardent les yeux sans cesse fixés sur Dieu, pour admirer ses Infinies perfections, pour ;ui offrir les réparations nécessaire!?. Leur vie mortifiée a une forte influence sur la marche des événements.

Aussi n'y a-t-il rien d'étonnant dans le fait que le Pape Pie XI ait nommé patronne des Mlssiotw, la petite Sainte de Lisieux.

Sainte Thérèse d'Avila avait commencé sa réforme pour donner précisément a l'Eglise beaucoup d'ames mortifiées. Elle y fut décidé à la vue des ruines immenses amoncelées en France et ailleurs par les erreurs de Luther, à la vue des âmes qui se perdaient. Cette douleur ressentie par la vierge d'Avita est étrangement actuelle. Devant le débordement des passions et l'oubli de Dieu, les nombreux Carmets do France sont une barrière protectrice, ies paratonnerres qui préservent notre patrie des pires châtiments.

Le Carnet d'une maman

« Un coquet volume, sous chatoyante couverture en couleurs. L'auteur? Ma. ryel, si connue et si appréciée de-< >.oêilstes, depuis de longues années, pour ses croquis charmants pour ses poésies d'inspiration limpide, pour ses saynètes et pièces jouées et rejouées. » Le contenu du carnet ? Un régal pour les yeux, une gerbe de leçons pratiques. D'une plume alerte et tine. Mnryel mère de cinq enfante a consigné dans ces feuillets ses expériences d'éducatrice avisée et sage. Pas de considérations théoriques: des exemples vivants, des anecdotes, des dialogues. d'Industrieuses recettes, des mots, des conseils rapides.

En face du texte, on croquis pour relever et piquer l'attention. pour fixer le défaut ou la vertu dans line attitude enfantine, toujours naturelle. » (Le iïoU, 8 janvier 1931.)

Carnet d'une maman, par Marvel 200 pages, format Bijou (18 e x 10), 96 gravures couverture en couleurs Prix: 3 francs port 0 fr. 45. Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement. CONXE PRESSE, 5, RUE BAYARD. PARIS, VHP

ment. mais tu ne te doutes pas qu'ils offrent à Jphovah. l'affr'> dieu df>j Juifs, la chair et le sang d'une victime humaine, dont leurs adeptes font avec eux de monstrueux repas. Ah tu pâlis d'horreur. Tu l'indignes. Contre qui ?.~ Contre les chrétiens, ces ennemis du genre humain?. Ou contre moi ? 9

Contre toi qui répands des calomnies meurtrières.

Calomnies. non vérités, et meurtrières, en effet, car un édit sera bientôt promulgué contre les Juifs et leurs frères les chrétiens. Préviens Punicus, afln qu'H chasse ces gens sans aveu, qui n'ont qu'à passer son seuil pour être bien reçus. Ah je ne m'étais pas trompée L. C'était en espion que tu venais chez lui! Simple et grand Pudens-

Une fureur, qui ne pouvait éclater en cris et en imprécations, fit grincer tes dents à Onomaste.

Tu veux devenir chrétienne ? 9 Oui 1

On te jettera aux bêtes.

Elle retomba sur son siège, à moitié évanouie.

Ah tu as peur.

Oui. laisse-moi, je t'en pne.

Piautia qui tout en feignant de cueillir des fleurs. cherchait à deviner ce qui se passait entre les deux interlocuteurs. pcivait par moments apercevoir Onomaste. Elle fut frappée de son expression farouche. Elle se rapprocha, et ayant en-

Chronique coloniale

Entente coloniale frinco-belg» On cannait le magnifique effort que s'impose depuis quelque dix ans le Congo belge la rapidité avec laquelle les entreprises agricoles. Industrielles, commerciales s'y sont développées; l'impulsion donnée à la colonisation européenne, une intelligente politique de protection et de préservation à l'égard de l'indigène sont là pour fournir un tangible témoignage de l'esprit d'organisation de nos amis belges. Cependant, le Congo belge traverse une crise de croissance, évidemment, comme en peut connaltre tout oraanisme jeune, mais aussi crise due pour partie au malaise économique mondial pays neuf. avant tout, fournisseur de matières premières ooton, café, caoutchouc, cuivre, fer, étain la balance commerciale du Congo belge se trouve menacée par la baisse générale qui atteint ces produite, devenus trop abondants sur les grands marché* mondiaux.

Dans ces conditions, on a envisagé une entente, une conjugaison des efforts avec le Congo français, parvenu, lui, à un stade de développement moindre.

En septembre dernier, s'est tenu à Liéjce un Congrès du Comité d'entente franco-belge », sous la présidence de M. Henri Carton, ancien ministre des Colonies en Belgique; le problème d'une entente coloniale entre les rieux nations y a été envisagé sous tous se-s aspects.

Des plans d'ensemble ont été élaborés, intéressant les matières premières, la politique indigène, les transports et voles de communication le prochain Congrès du Comité d'entente franco-belge, qui se tiendra a Paris, aura à entériner les vœux formulés, les décisions prises on ne peut qu'exprimer le souhait de voir les gouvernements belge et français adopter le plan ainsi conçu. 11 y va de la prospérité générale des domaines équatoriaux des deux nations amies.

L'action sanitaire al Congo Les relations sanitaires entre la France. la Belcique et leurs colonies sont réglées dans leurs grandes lignes par la convention signée à Paris le 21 juin 1926.

Mais les dispositions de cette convention devant être dans le détail complétées par les arrangements spéciaux entre pays voisins, en vue notamment d'organiser un servie* d'informations directes entre les chefs des administrations compétentes, les gouverneurs généraux Tilkens et Antonetti ont dans ce but, d'un commun accord, décidé la réunion d'une Commission chargée de préparer, dans le cadre de cette convention, un arrangement entre les deux colonies.

à Brazzaville, en octobre.

La conférence, qui s'est poursuivie dans une atmosphère de parfaite cordialité, a arrêté déjà un certain nombre de résolutions touchant à la lutte commune contre la maladie du sommeil, le pian et la variole,

Cameroin et Togo

On sait, dit te Temps, que ces deux pays encastrés l'un dans le bloc ouestafricain. entre la Gold Coast anglaise, la Haute-Volta et le Dahomey français, l'autre dans le bloc oentre-atricain. entre la Nigeria anglaise et l'Afrique équatoriale française, après avoir relevé, le premier de Dakar, le second de Brazzaville, ont, voici près de dix ans, été érigés en territoires autonomes. Ce régime a été renforcé en 1925. Les partisans du retour à l'ancien état de choses semblent s'être laissé influencer, notamment par l'exemple du Togo et du Cameroun britannique, dont les commissalres relèvent respectivement du rouvernement général de la Gold Coast et du gouvernement général de la Nigeria. Mais un tel régime s'impose Ici parce que les mandats africains britanniques intéressent des pays peu étendus, Incapables de vivre par eux-mêmes et dont le budget, régulièrement déficitaire, doit être, chaque année, subventionné par la Gold Coast ou la Nigeria, ce n'est pas le cas du Togo et du Cameroun français, pays prospères.

En réalité, l'administration mandataire a ses principes et ses règles strictes dont l'application est attentivement surveillée égalité économique, personnalité des ressources, de toutes les ressources, désintéressement absolu du tuteur. Le fait que Togo et Cameroun se trouveraient placés sous la haute juridiction des gouvernements généraux de l'Afrique occidentale française ou de l'Afrique équatorlale française ne modifierait nullement le caractère de ce statut.

On ne voit pas bien, dans ces conditions, où serait le bénéfice de la revision qui, par ailleurs, présenterait des inconvénients certains retour des complications administratives dont on s'est affranchi en 1024, pour le plus granl bien de territoires, complications politlaues, lenteurs de tous ordres sans utilité ni pour les pays sous mandat qui ne peuvent progresser mieux qu'ils ne le font actuellement ni pour les colonies françaises voisines.

A Genève, un membre très Influent de la Commission des mandats a déclaré rrue nulle part les particularités du récime des mandats n'ont trouvé une application aussi correcte et loyale crue dans les territoires sous mandat français. Quelle justification plus déclsiv» et plus complote pourraU militer en faveur du maintien, quant à la désiTOatinn du tuteur, quant aux modalités d'administration, d'un régime auquel trouvent admirablement leur compte ces tprritolres et les populations intéressées î

tendu le gémissement de sa mère, se préoipita à son secours.

Mère mère chérie, fit-elle en la serrant dans ses bras.

Les jumeaux avaient suivi leur soeur. Priscus poussait des cris d'effroi, et Rufiis. le poing levé, se précipita sur Onomaste. Celui-ci saisit, serra le bras fragile. Ah toi aussi, tu descende de la Louve. On vous écrasera tous Acté, des servantes, étaient accourues. Dans l'empressement qu'on mit à secourir Pomponia, tout à fait sans connaissance. personne ne s'en prit au pédagogue, qui sortit précipitamment. Le petit Rufus, par orgueil, ne se plaignit pas du mai qu'il lui avait fait.

Lorsque Pomponia revint au sentiment, elle n'ouvrit les yeux qu'après avoir trouvé l'explication qu'elle donnerait de son évanouissement.

Ma petite Plautia, mes chers enfants (et ce terme affectueux s'adressait aussi bien à ses esclaves qu'à ses fils;, me voilà tout à fait remise. J'ai eu l'émotion d'une mauvaise nouvelle.

Mon père ?. Mon frère ?.. s'écrin Plautia.

Onomaste ne m'a point parlé d'eux. n s'agit, non de parents, mais d'amis »?n danger.

Rubellius ?. demanda encore Plauiia. Onomaste n'a pas prononcé son nom. Je ne crois pas. d'ailleurs, que nos ami* soient aussi menacés qu'Onomaste le prétend. Le coeur m'a manqué, parce que

Ecoles coloniales

et écoles de commerce

M. FJamervillo d'Aprecourt a eu avec M. Wiriath. directeur de l'Ecole supérieure de commerce de Paris, une interview dont nous jugeons intéressant de publier la partie essentielle. Comment les parents envisagent-ils la carrière coloniale ?

Plus favorablement qu'avant la guerre. Ce n'est qu'exceptionnellement que Je dois rassurer une mère de famille iSplcrée, comme celle qui venait me demander si les lions circulaient dans les rues d'Alger. S'ils s'y promènent, Madame, snyc» assurée qu'ils sont en misse. » Lu venue en France des soldats de couleur pendant la guerre. l'expédition de Salonique et des Dardanelles ont montré qu'à l'heure du péril, il n'y a pas une France continentale et une France maritime. Les raids des aviateurs, la T. S. F., la multiplicité des valeur» coloniales ont fait l'éducation du public.

Noua avons un grand nombre de postulants et nous pouvons procéder à uno sélection. On n'entre ici que par voie do concours.

Pour la section coloniale, il faut avoir 16 ans révolus, aucune dispense d'ftge n'est accordée.

Il est évident qu'à cet Age le concours présente une garantie qu'il est bien loin d'offrir lors du concours aux bourses d'enseigriem*;nt secondaire. Ici. encore une fois, même quand il essaye de faire quelque chose, l'Etat s'y prend mal. Et, ait cours des études, poursuit le directeur, je considère comme un devoir essentiel de dirige" vers uno autre voie ceux qui manquent d'aptitude. Nous ne préparons point de fonctionnaires mais les agents des grandes firmes coloniales. Leur responsabilité, comme leur champ d'action, sera très vaste. Nous cherchons surtout à développer en eux '"esprit d'initiative, le jugement, la méthode et la persévérance. Sous ne leur cachons peint que la vie coloniale est dure, qu'elle comporte souvent des périodes diftlcilc-s pendant lesquelles il ne faut pas se laisser abattre, mais redoubler d'efforts. Dans les colonies, ne doit aller qu'une élite car l'anémie sanguine n'est pas seule à craindre.

Et comme enseignement 1

Rien que des choses pratiques. Nous avons d'anciens coloniaux qui viannenl faire profiter nos élèvp» de leur expérience. Nos élèves ne heurteront aux difficultés matérielles voilà pourquoi il y a trente leçons sur la construction en bois, en fer et briques, en barabous, sur la captation d'une petite source, la prise d'eau en rivière, sur les appontements quinze leçons sur la législation économique et douanière quinze sur le droit administratif colonial trent* sur les produits coloniaux végétaux et minéraux quatre-vingts sur l'histoire de la colonisation française et étrangère quarante sur l'arabe tel qu'il se parle dans l'Afrique, du lord et en Mauritanie trente leleçons sur l'hygiène et la médecine coloniale. car la sanW, il faut la maintenir par deux heures de culture phystquo tous les jours et non par le hanlac et le whisky.

Et les situations offertes à vos élùves •?

Nos élèves sérieux trouvent toujours a se. placer, bien qu'actuellement il y tit un grand ralentissement d'affaires. Mais, à coté des maisons soïides qui offrent de magnifiques avenirs, il en est d'autres dont le contrat ost parfois léonin. Enfin, Il y a un état d'esprit un peu particulier qui fait considérer les colonies par certains coloniaux- comme chasse Fardée. Quels sont les résultats de la section coloniale t

Tenez, prenez l'Annuaire des aneir^s élèves. Nous relevons en Algérie 26 anciens élèves au Maroc, 16; en Tunisie, 4 en Afrique occidentale. 3 au Cameroun 2 au Dahomey. 1 au Gabon, 2 en Guinée, 3 au Sénégal, 5 au Soudan, 2 à la Réunion, 2 à Madagascar, 16. Après l'Afrique, en voici h la Martinique 2 la Nouvelle-Calédonie, 1 aux Nouvelles-Hébrides. En Asie, il y en a 1 en Annam, 2 au Cambodge, au Tonkin, 1 au Laos, 11 en Cochlnehine.

Nous avons 135 élèves dans les pays étrangers et une centaine dans nos colonies notre action s'étend sans cesse; à côté de la section coloniale, nous avons une section hôtelière qui place ses élèves, en France et hors de France, rt pour notre concours d'entrée nous avons créer une section préparatoire.

Ce qui est magnifique, c'est que vous avez pu placer 100 Français aux colonies et non fonctionnaires, surtout si l'on pense aux cinq années d'interrputlon de la grande guerre. Les baffles en Indo-Chine

L'exportation des peaux de buffles tient une place Intéressante dans le commerce de l'Indn-Chine elle est susceptible de s'accroître, étant donné que l'élevage du buffle y est général. I) n est pas possible d Indiquer avec précision le nombre de têtes de bétai) que possèdent les indigènes en IndoChine, car leurs déclarations sur lesouelles il faut bien se hsspr sont certainement inférieures à la rf-aUté c'est un moyen facile de réduit"? s» par! d'impôts, dans un pays où le contrôle fiscal est encore bien peu servi'

Nous devons dr>nc nous contenter de dire que l'importance du chcptM but'alin de l'Indo,-Chlne est de l'ordre de tro!s millions de tetes.

Les indigènes élèvent le gros bétail pour utiliser sa force dans les travaux ries champs, beaucoup plus que peur l'alimentation en effet, leur nourriture se compose surtout de riz et de poisson

Ils ne consomment la chair des hœufs et t. des buffles que dans les circonstances exceptionnelle», au moment des Wtc» ou des cérémonies religieuses. Pour <*rt&incs coutumes rituelles, la viande U« lnmle est indispensable, et cela suffit à en faire une grande consommation. Le buffle est, par excellence. l'animal domestique de 1 Annamite, son compagnon de travail dans la rizière où il se trouve tout à fait dans son élément. C'est un animal robuste, vigoureux, sobre et très résistant un défaut, qui est peutêtre cependant une qualité pour traîner la charrue dans les rizières Inondées, il aime à se vautrer dans la boue, mais il obéit docilement à celui qui le conduit. Sans le conoours des buffles dans les» deltas ou les parties détrempées de U péninsule, comme sans le encours d«* nœufs dans les parties élevées, jamais les indigènes n'auraient pu étendre leurs riiières comme il» l'ont fait.

Le buftle s* rend plus utile que ta bœuf comme animal de travail dan» tes rizières très immergea et dans un so! argileux il est plus calme, plus fort à la traction mais il ne peut travailler des journées entières comme le bœuf, et. aux heures chaude», il doit être Uissé au repos. Le buffle possède one autr» supériorité sur le bœuf, c'eat que, dan» les régions o'i les tigres abondent. Il se défend mieux contre leur attaque. Au Tonkin, le buffle est principalement élevé dans les provinces de î« haute région. tes Mens, Mans, Thaï et Thos en possèdent d'importants troupeaux qui vivent à l'état demi sauvage» On trouve aussi des buffle. à l'état sauvau-o dans les forêts de i'Annam, du Cambodge et du Laos.

Les indigènes appréciaient à sa Justa valeur l'aide que leur apportaient les buffles domestiques, mais sans les mal.. traitée ni les surmener en aucune sorte, ils n'avstent rien fait, avant notre venue, pour en propager le nomhre ou en améliorer l'e»pèce II. M,

La T. S. F. à l'étranger

Programmes da jeudi 19 février BERLIJi (ALLEMAGNE) (Î8i et 41» m.). ti heures, concert. la heur««, conçutdisques. 1S h 3", concert. 17 n. SO. Lut joi/tHfes commère* >le VPtnd*or (Nlcolal). Ctt'ui que ne mange januiit «»n pain avec du tarmes d.IsjH. Suite espagnole (Stetner). Berctu$« <ie Marte (Rcrcr) Sérfnatl* "Urhmamnoff). J>«ouc hongroise n" 3 (Bnthma). II «tt ttrmùtl du la neigi" (iv* siècle). Un petit eittmi vole dans In

forit (*vi> siècle}. t' harmonie juste (T«-

~ardt (xrn eil'rlet. L'Aarmonie frrart (Ta-

kmann). Ohl mie beau et g»? bon

(X.). Adieu! le vielleux arrav vftohr-

bacti).

LAIVGENnERG (ALLEMAGNE) (4Ti,4 m.). 6 heurts, 9 h. 15, 10 h u et il h. 10, concert •!• d!squet. II h. s. concert. 16 heure», concert de ouuique légère. 1C b. U, concert. 10 h. 15, Der Tntufnd Kuntiier (Blankenboury). Le Seit/nitur aux rive» /leuriutnie» m S'eelutr (V*y). Je cherch'id « bonheur \i9weeanl de pays en pays (lledl). ttumntret ir» elftrn (Rnode). Conte» du fliMa (Hoiiii\>. f<-mm« rmrt»»ante, t* « mon panMi* (Klney). lu revoir (May). Zock a perdit mille mur1:* et Dn$ tottertulot de JO Roester.

STUTTGAHT MUHtACKBB (ALLEMAGNE* ;86o m.). » Bourf* et Il h. M, concert fl» dlamics. U h. 30. 1* b. ÎO, 17 b. 55 ft 18 h 20, reUil» de rrtnffort. h. 45. Uartof}!" ilt- tnorionn«tte$ (Kockerl). Fruitlet de VifitM (Tnnilateur). Jeune Allémarine (Wonintrer). 30 h. to. Le lianttir" merveilleux, ntere lie K. Hrynlke. SI b. musique ::« danse.

VIBN.NE (Al'TtUCHB) (51T mMrM). 14 h. iiO. conrert de dluque». 16 hcorrs. Ut belle au bois dormant. « h. :IO, Tilt Inlrnspleq». op. 2S (B. Slrsust). l'apretimidi d'un /nune (DrbiiMV) Le roq rf'of (Rlmsliy-Korsslcoff). pottie divine. trotf-ièmo symphonie, op 43 (Scriabine). so h. 45. concert de munqti» légère. BRUXELLES (BELOIQtlK) (808 m. SV •̃17 liBiiraH. concert. 18 heures, sé«nr« oi\riniine. io beurci, miitiqne enregistrée. 10 h. 15, « I.» florlculture «, causant» pur M. V«n Wyne»er<l«m 19 ù. 30. mustqne enr>'rliur*e. 30 heures, TtylKmn mpaanole (Laparra). Emna (ChabrierWaiaifuW). U cigale (5!a»*enet). U Ferla (L«com«).

BARCELONE (ESPAONI1 (341,11 mMrM). 13 heuri'i». dtsciuM, MtMoua de dante. < 13 heure: ftmmion au bénene» des hôpitaux. 17 h. 20. muiinue de danse. 18 heures, t'heure enfantine. 18 h. S0. Hmrim <n!msky-Kor»tkcff). La* Bilan Ceras (5:rr»no). Amina (Mnckc). 19 tipum. iilvjues choi*l». 21 b. 3. 1<U>mtnru* «MO7.«rt>. Verliqe (Wnrsley). Manon ;Musscnnt). Serén/irir berenut !Mel»cbfce>. Ia Dotent (Bmon). ?2 h. îo, concert voctl. 28 h. 15, dlaques choisi*. 4 !*AT!ONAL (D»Vfntry) (8 XX, t S54 m. 4 H 261.3 m,). 1* heur»». H Foort k l'nrtroe. 15 h r >jtys chants du soir de rabbtye de Weglmiii'tcr. « n. 30. muiiaue légtr*. 17 h. 15. l'heure ^nrannn* 15 h. 40. !m bases de la musique: chant* populaire* 19 h. 48, La *»uM<r»<» fantftsque !Rpi"»lnl). Souvenir fOrdl») yasurka (Chopin), Banne ttnve en tel mineur (Uvorslt) Quatre air* (O Wltllnms). Oirox pitees écaitatie» (Bantock). volffto7fll)n ("aS5I'nl'l), valee rrrmVt'a (W|pnlaw»hl). Ouverture I»1Î <Tch»tKowsky). 91 h. 36 « Le tt*-trn> dans l'espace •, arrtmrement de John Wttt et oorrton Me Connel. Î2 h. 35, musique da dame.

M1DLATO REOtONAL (Dnvuntry) (* ffc. 479.8 m) t2 he tires, concert vora!. 14 heures. !•̃ Midland «tndlo orcûettr». 17 b. 15, l'heure enfantin*. io heures, Alle/yro tnol/o. Premier et deuxième mft-uei», &>hrry>, Honda (Brahms). Conrerto (Lïlo). Suit *ur le mont Chmtve (MOUifonrskvv TrUttm 't l»enit fWsirner). Invitation à la nnlte (W«*er). 21 heur«*. mnMfriie de danse. il b. 30, danses do contrées «t peuple* varies. l,

HUrZE.t CHOIXANPEI (M» m. S) 0 heurei, -liant. 10 h. 10, pour les tnti«,i»« ta h. 40. ditmi"- 14 h »s. polir les femmes. ts h. 49, pour les malades. 19 b 40 concert. 19 h. 10, pour la )eunps*e. 19 1. 40, Hymne (Schubert*. Invorofltm (Jontwrt). El¥fft« tMassene!) civmt d'amour (AuVnlt). \Vn<-tierlied (Weissenbom). t/l nuit (Schubert'. mntbmrK, Ich tnmj d'frA tau 'en, Poptilu* Sion 'Otman). TJtndsrkcnnurti (Trie?», Mi-erie (d'Ambrosloi. Menuet (Boptboveu). OolçotJvi CVewnanti). Rudolf von Werdenbera (Hegrar). b. Î0, disques.

n^ME »441.ï m V KAPt R8 '331.1 m.) « h. 45 et 12 h. !t, mDgtque legftre. 16 h»ure«. concert. 80 h. 5. Le mariage nerrpt (nmurosa.). Concerto en la mineur f?»lni-Ç«:'n5> Werther (Massenet). 1rs Mattr:i-Ctuintevr$ (Warner).

ne suis pa.« bien depuis quelque temps, loin de mon mari et de mon Calpurnius. Comme elle ne put retenir ses larmes, tous ceux qui étaient là pleurèrent, et il3 étaient nombreux, car l'on avait bientôt su par toute la maison que la Domina s'était évanouie. Les ingrats nVtaient pat les moins bruyants dans leurs démonstfa-< tions.

Maintenant, dit Pomponia, qu'on mo laisse en repos. Je vais me mettre au lit et m'efforcer de dormir.

Mère chérie, tu permettras que je reste auprès de toi.

Non, ma Plautia, fat besoin d'être seule, pour réfléchir à ce que m'a dit Onomaste. Occupe-toi de Rufus, qui a la mina toute fâchée.

Et Pomponia, écartant Acte qui voûtait lui prendre le bras, gagna d'un pas solide sa chambre à coucher.

Plautia ramena ses petits frères sous le péristyle.

Qu'as-tu f demanda-t-elle à Ruïus. II lui montra des marques rouges eue son bras.

Onomaste m'a terré fort.. U m'a appelé fils de la Lou-re.

Effrayée de ce qu'elle apprenait, de c^ qu'elle supposait. Plautia agit avec la pru* dence d'une mère.

(A suivre.)

TB*Rt« Etfffe.


Chômage et propagande

Les socialistes utilisent le chômage d'autres affirment crûment qu'ils la bénissent, parce que le matheur publia renouvelle leur* thèmes de propagande. L'un d'entre eux annonce que le socialisme j/roterira par sa seule présence, toute douleur, en particulier le chômage peut-être lui suffira-t-il de l'appeler repos, loisir, délassement. Voyez Londres et Berlin, lui répond M. Gignoux 'Journée Industrielle^. A Londres, la II' Internationale est au pouvoir et, l'autre jour, M. Snowden étalait lovalement son bilan de faillite. A Berlin," la social-démocratie a régné longtemps, principalement aux postes de commande de la vie économique et financière, et y a Introduit le durable désordre que l'on sait.

On pourrait également ajouter que ceux qui, aujourd'hui, alimentent avec la crise économique des polémiques sans grandeur sont les mêmes qui, pendant des mois, ont « barré » le plan ̃l'outillage national du Cabinet Tardieu. Comme nous le rappelions l'autre jour, ce plan, dès lo début de l'année dernière. avait été aménagé de maniere à servir de remède préventif contre la contagion du marasme industriel. Douze mois ont passé pendant lesquels la politique a réussi a étouffer cet utile projet avec quelques autres.

Maintenant, devant le fait accompli, on lève les bras au ciel et on accuse divers individus ou diverses entités. Le fonctionnement des secours de chômage est assimilé à une œuvre de ̃< charité », o'est-4-dire, en raison du caractère fâcheusement clérical de ce terme, à quelque chose d'assez méprisable et de tout à Tait inopérant en créant une agitation systématique dans le pays, en provoquant l'augmentation des dépenses publiques, en suggérant toutes les mesures qui peuvent entraver la production, on complique la véritable solution de la crise et la substitution de remèdes efficaces à des palliatifs insuffisants.

Films de guerre

;U. André Slibio (Ordre) juge que certains films comme « A l'Ouest rien de nouveau » ne donnent qu'une version arrangée, truquée, "complaisante de la vérité.

D'ailleurs, en pareille matière, no nous présenter que les grimaces de la douleur, les mimiques de l'effroi, c'est faire bon marché des sentiments, de Vélnt d'âmo, de la vie intérieure du combattant. Comme nous l'écrit, au reste. l'un d'entre eux « La guerre, c'est encore plus terrible que ça. A part de rares exceptions, je n'af Jamais assisté dans ies tranchées à un pareil délire hystérique. La scène du trou d'obus est piolosqur. Celles de l'ambulance, de l'hôpital sont idiotes: la permlssion, d'un bébôte '> »V pleurer. ̃> En somme, ce que nous demandions, c'était le respect de la vérité quo seuls les films de la spctlon cinématographique du l'armée sont il même de nous fournir, et nous affirmions que nul n'est. en Franc:, ëseez sol. ou ne devrait l'être. pour former son opinion sur la guerre d'après l'enseignement falsifié de ces spectacles « sensatlonDels ».

Le. cinéma avec ses gros moyens devient facilement un maître de défaitisme,

Peu importe, en effet, le mensonge, le bourrage de crâno, le.. truquage de la vérité, pourvu que la ûerté des masses soit diminuée. que la valeur de certains sacrifices accomplis en vue du salut national soit bafouée. Tous les moyens sont bons pour recruter une clientèle de futurs déserteurs, voués au peloton d'exécution si la guerre vient à. oolater tandis que les maitres et les chefs feront oublier leurs crimes en s'associant bien vite aux gouvernements de défense nationale. Ainsi. le peuple est dupé. Quel mépris chez tous ces démagogues pour le prolétariat qu'ils prétendent servir!

A l'Ordre, on se fait du peuple une idée plus haute et plus généreuse. On veut croire que des années de propagande socialo-communiste ne l'ont pas complètement ferme à des vues justes et élevées et qu'il lui reste h la fois afsez d'Ironie et de perspicacité pour ne pas se laisser prendre aux pièges gros- siers du cinéma de guerre. Ce ne sont pas quelques crtses de nerfs qu'un cabotin adroit mime dans los abris, quelques fullglnfHses sentences sur le crime de la guerre dont les peuples seraient les victimes inconscientes, Involontalres et les véritables responsables, le capital. les rois ou les gouvernements, des agonies de mélodrame, des explosions de cinéma, qui font toute la guerre. Il y avait le sentiment obscur de la patrie en danger, du devoir Inéluctable, le réconfort de la camaraderie et de l'amitié et même l'élan spontané vers l'héroïsme. Et tout cela, les films le néglige, faisant l'homme plus bas qu'il ne l'a jamais été. comme le socialisme ïait le peuple plus bote qu'aucun aris- tocrate n'oserait le prétendre.

« Chevalier de la lèpre » A Madagascar vient de mourir un Jésuite « chevalier de la lèpre <> selon l'expression de M. Goyau (Figaro). Et les remplaçants ne manquent pas, donnant au riloyrn Edouard Herriot et à son ami François-Albert des exemples d'héroisme qu'il serait temps de respecter, puisque l'envie teur manque de les imiter.

Vn poste est vacant à Madagascar, et ce poste suscite, parmi les Jésuites de là-bas, d'émouvantes ambitions ils n'osent se le disputer, mais beaucoup y aspirent.. C'est un poste où l'on meurt, où certains privilégiés même ont l'impression de mourir deux fois, La première impression de mort, Ils l'éprouvent lorsqu'ils sentent qu'en approchant la lèpre fis l'ont eux-mêmes contractée qu'entre eux et les vivants, e« mal fait barrière et que cette douloureuse réalité les enchaîne définitivement à leur rêve d'ascétisme, à leur rêve de n'être plus de ce monde tout en demeurant sur terre. Ainsi se préparent-Ils, de loin, à l'acceptation de l'autre coup de cloche qui leur signifiera, tdt ou tard, comme à tous leurs frères humains, que de la terre elle-même, un jour, il faudra prendre congé.

Le P. Peyrilhe, qui vient de succomber à l'âge de 71 ans, après 31 ans de séjour dans la Grande Ile, étai, depuis dix ans l'aumônier de la léproserie ofrtcielle de Manankavaly. Chaque mois, huit jours durant, il venait habiter une misérable case, au centre de la léproserte chaque mois. Il était attendu. dans i'humble chapelle voisine, par un cortège de demi-révoltés révoltés contre la destinée qui les avait déçus, contre le trépas qui les guettait et qui venaient lui demander le sens de leur triste vie, le sens de leur mort prochaine chaque mois Il apportait des paroles qui illuminaient ces destinées, des sacrements qui les pacifiaient. Autour de lui, des chairs qui se décomposaient. une pourriture vivante, des plaies béantes exhalant une odeur cadavérique et li'm'i tombaient parfois des pointes de sang sur le plancher du confessionnal ou sur la nappe de communion il se plaisait dans cette atmosph£r«, au milieu de ces mains reconnaissanies qui voulaient se tendre vers lui.

mais qui n'avaient plus de doigts à lui tendre, la lèpre les ayant déchiquetés. Il était de cis missionnaires qui confient Dieu leur désir do devenir, eux aussi, des malades, eux aussi des lépreux, pour comprendre mieux les misères dont ils doivent être les consolateurs et pour s'en faire mieux écouter de ces missionnaires qui aspirent à souffrir pour savoir mieux compatir et pour se soustraire au reproche d'être des bien portants capables encore de jouir de la vie.

Le P. Peyrilnt! n'est plus; le film les Foulé* blanche? rte l'Ile Rouge, qut déroulait les charitables exploits de ce prêtre û barbe blanche. et qui avait mis une sorte d'auréole autour de son nom. ne- peut plus Illustrer aujourd'hui que son oraison funèbre. II 11 est plus et, la-bas, les lépreux le pleurent. Et ma pensée se reporte vers ce mois d'octobre 1912, où mouraient coup sur coup. à Madagascar, d«ux alttres Jésuites, professionnellement dévoués L l'assistance des lépreux: un Français, Te P. Isidore Dupuy un Polonais, le P. Jean Beyzim.

L'Espagne

Toutes les gauches françaises, inspirées par les Loges, souhaitent ardemment la chute du roi Alphonse XIII. De M. Léon Blum (Populaire)

La monarchie espagnole file évidemment un mauvais coton. Alphonse XIII n'a plus guère le choix qu'entre deux partis ou bien s'en aller tout de suite, ou bien convoquer des Cortèe à pouvoirs constituants qui se prononceront sans nul doute contre la forme monarchique. Les deux chemins, divergents au départ, conduiront rapidement au mfime but. A quelle sauce Sa Majesté préfàret-elle être mangée î comme disait la légende célèbre»

A bref délai, un monarque de moins en Europe, tel est le résultat Inévitable. Chose étrange, la majorité de l'opinion française semble l'envisager avec un peu de regret. Alphonse XIII est sympathique au public des grands journaut et des cinémas. Pourquoi ? Je ne saurais trop l'expliquer,

Après une injure au roi et une dissertation sur la dictature, il ajoute

Nous n'éprouverons donc pas la moindre pitié pour le « sympathique » Alphonse XIII si, comme nous le croyons, il est promptement déblayé de la scène. Mais la leçon doit servir, car il n'est pas seul de son espèce. Le cas du roi d'Italie ne se distingue pas du cas du roi d'Espagne. Lui aussi, iui le premier, Il a couvert du manteau royal une dictature césarienne. Le « Pettple » annonce en gri>s caractères Alphonse XIII acculé en ne dit pas à quoi. La « République » dit qu'il « g' accroche ̃> et souhaite une révolution.

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Notre aviation

De l'amiral Docteur (MaOii) « La tâche la plus délicate du ministère de l'Air est d'imposer l'accord entre utilisateurs, constructeurs et service technique. Celui-ci ne doit pas paralyser les initiatives mais demeurer un conseiller outillé pour diriger les expériences, orienter le progrès et contrôler les résullats.

Faire progresser notre aviation est capital, se défendre contre celle d'un ennemi éventuel est aussi essentiel. Une défense réelle ne sera pas constituée uniquement avec des canons et des avions de chasse. On a tenté de barrer le ciel avec des ballons captifs; petits moyens que ces pièges accidentels. Il n'est pas chimérique d'Imaginer des rayons, des ondes, des gaz nocifs pour le personnel les moteurs, le matériel qui seraient les fils de fer barbelés de l'éther, La science, les laboratoires ont là aussi un vaste champ de recherches. Tout est h faire dans l'organisation des agglomérations civiles et militaires pour disséminer et diminuer les dégâts. La nomination d'un inspecteur général de la défense aérienne, ayant l'autorité du maréchal Pétain, est une mesure propre & assurer la coordination nécessaire.

Va-l-on enfin mettre l'intérêt national au-dessus des intérêts personnels, désarmer les amours-propres, étudier le problème dans son ensemble ? t Ce n'est ni un militaire, ni un aviateur, ni un constructeur qu'il faut à l'aéronautique, mais un grand administrateur, dans le sens le plus large de ce mot.

ÇA ET LA

Morts d'hier

Le général baron Pellenc, 67 ans. commandeur de la Légion d'honneur. M. Edwards P. Bradstreet. le plus vieil universitaire de Yaio et doyen des avocats du barreau de l'Ohio, décédé à l'âge de 100 ans. M. Chancel, administrateur des torges et fonderies d'AJais. M. Claude Crespel, 72 ans, vice-président de l'Automobile-Club du Nord. M. Orattepanche. rédacteur en chef de l'Indépendant de Cambrai, chevalier de la Légion d'honneur, 54 ans. M. Pierre Bitard, 67 ans, maire et conseiPler général de Maroillat (Allier). Le trône des HahenzoUern

mit en vente

Le trône des Hohenzollern est vendu aujourd'hui près du château de Potsdam par le prince Léopold-Frédéric cousin de l'ex-kaiser. Une ilûte et une montre de Frédéric le Grand, deux reliques chères au cœur de tous les Allemands, seront également vendues par le descendant des Hohenzoilern.

Une visite de médecins et d'avocats espagnols

Le train international de Canfrano a amené à Pau une caravane espganole composée d'une cinquantaine de médecins et avocats, qui vont s'entretenir avec leurs collègues palois de diverses questions professionnelles.

M* Magescar. bâtonnier de Pau, et le Dr Goudard. président de la Société médioale. ainsi que la presque totalité des membres du barreau et du corps médical de Pau les attendaient à la gare. Dans la matinée du lundi, ils ont visité !̃̃ riiàteau dans l'après-midi, les médecins se sont réunis dans une salle de la mairie tandis que les avocats se rencontraient au Palais de Juetiçe le soir, un «rand banauet leur a <5ft offert»

M. Pierre Appell, député de la Manche, président de la Commission de la marine à la Chambre, a déposé il y a quelques semaines son rapport sur le recrutement de l'armée de mer et l'organisation des réserves. Avec lui, on peut s'étonner que le mêir«e projet ayant déjà été rapporté en juin 1948, aucun des ministres qui se sont succédé rue Boyale depuis cette époque n'ait insisté pour qu'un vote du Parlement ait permis déjà de doter notre marine d'un personnel vraiment capable. Comme, le dit excellemment M. AppeU « les navires de guerre sont devenus d'année en année des instruments plus complexes; toutes les ressources de la science et de l'industrie ont été mises à contribution pour accroltre leur puissance, et les récente traités. Ilimltant les tonnages totaux. accentuent J'effort des Ingénieurs de tous les pays vers la perfection du matériel, vei» la puissance maxima pour un tonnage donné. Le prix de revient d'un navire s'accroît chaque année et il serait absurde de ne pas faire les sacrifices nécessaires pour que ces navires soient montés par un personnel capable d'en tirer le rendement maximum ».

Pour le recrutement et l'instruction des états-majors, des sommes importantes ont été votées, qui nous assurent un corps d'officiers d'élite mais à quoi serviraient ces cerveaux, sils ne pouvaient trouver pour exécuter leurs ordres, manœuvrer et entretenir le matériel, des rouages humains instruits et entraînés à leurs fonctions spéciaies ? î Aujourd'hui, la complexité du matériel,, sa mécanisation, si j'ose dire, a diminué chez les subalternes l'importance de la vigueur musculaire, de l'adresse manœuvrière et du sens marin, mais a rendu indispensable la spécialisation. Matelots torpilleurs, canonniers, mécaniciens, etc.. iloivent d'abord être instruits dans des écoles de spécialité; puis le breteté doit encore recevoir une instruction complémentaire, particulière au navire sur lequel il est embarqué, pour apprendre le matériel qu'il devra entretenir et utiliser. D'autre part, la multiplicité des types de navires et l'évolution constante et rapide du maté- riel font qu'un marin entraîné sur un navire déterminé doit se remettre au courant, s'il embarque sur un autre bâ-

timent, et qu'un réserviste cessera assez rapidement do pouvoir rendre des services utiles sans entralnement préalable. Il résulte de tout cela que la marine a besoin d'hommes restant au service assez longtemps pour que le temps- consacré h leur formation, d'ailleurs coûteuse (environ 15000 francs pour un matelot canonnier ou pour un matelot torpilleur), ne représente pas une trop grande fraction de leur présence sous les drapeaux.

Si l'on examine les diverses sources de recrutement de l'armée de mer, on constate

i* Que le matelot provenant de l'inscription maritime, généralement simple pécheur, pouvait, au temps de la marine à voile et des canons se chargeant par la bouche, se trouver a son aise dans la mAture et dans les batteries des trois ponts et des frégates de Tourvllle et même de Duperré, mais que, gens peu instruits, ils ne peuvent guère être, pendant leurs deux années de service, employés que dans !es postes de moins en moins nombreux de matelots sans spécialité.

2" Que les jeunes recrues du contingent ne faisant qu'un an de service, même s'ils ont déjà des connaissances de mécaniciens ou d'électriciens, ont à peine le temps d'apprendre leur rôle à bord avant leur débarquement. 3* Que les engagés volontaires, faisant trois à cinq ans sont Incontestablement la source la plus, précieuse pour la marine. (Anglais et Américains se procurent leurs équipages uniquement par ce moyen.) Mais 11 faudrait pouvoir les conserver par des augmentations de solde et des avantages divers qui les conduisent à rengager au lieu de quitter le service dès la fin de leur premier lien.

Nous ne pouvons donc que nous associer 'i la conclusion de M. Appeil lorsqu'il préconise avec vigueur, à ses collègues du Parlement, de hâter le vote d'une loi qui dotera notre marine des- équipages de métier qui lui sont indispensables si l'on ne veut pas que les sacrifices consentis pour la création d'un beau matériel naval restent stériles faute de bons utilisateurs. XXX.

Le retour de la mission scientifique saharienne

Les trois cargos du désert ramenant les membres de la mission sont rentrés à Alger, oi'i le commandant Bénard Le Pontois a fait, sur l'initiative des Croix de feu, une conférence sur les premiers travaux de la mission scientifique saharienne.

L<> commandant Bén.ird Le Pontois, le comte Bégouen et son tlls, ainsi que M. de Saiht-Just, flis du général, sont restés à Alger, tandis que leurs eompagnons sont rentrés en France par le Prêsidtnt-Dal-Fiaz.

Parmi ces derniers, deux sont légèrement souffrants quant au commandant Le Camus, chargé des observations géologiques, il a dû rentrer par Tunis. atteint d'une grave crise de gastro-entérite contractée dans le Hoggar. La mission scientifique rapporte des documents inestimables squelettes d'hommes et d'animaux préhistoriques, silex taillés, échantillons de minéraux. sang prélevé sur des sujets de toutes les races, relevés de terfains. cartes, photographies et •.<.

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A beaux navires. bons marins

Académie des sciences

Le professeur d'Arsonval a présenté un mémoire de MM. Saidmann, C«hen et Forestier exposant l'action théiapeuthique des ondes hertziennes courtes sur certaines maladies de traitement diathermique telles que les névrites et les rhumatismes. Le tnitement aux onites courtes semble même préférable à la diathermle. car il atteint plus profondémerrt ltg tissus. C'est ainsi que dans les névrites les ondes courtes produisent un fffet analgésique plus grand et moins douloureux que les autres méthodes. M. Fabry a communiqué une note de MM. Dourgnon et Waguet sur la diffusion de la lumière par les surfaces lisses eu rugueuses.

M. Fabry a, en outre, exposé les résultats des recherches qu'il a faites avec M. Buisson sur la teneur en ozone de la basse atmosphère.

M. Hetbronner a annoncé qu'on venait de retrouver dans les archives de l'Académie des sciences de Léningrad 1C6 lettres, dont 138 inédites de Nlapce (quelques-unes sont de Daguerre). qui constituent une prleleuse contribution k l'histoire de la découverte de la photographie.

L'Académie a désigné M. Lacroix, membre de son bureau, pour l\ représenter au 4' centenaire du Collège da tninoe et parler en son nom.

Elle a élu correspondant pour la section d'anatomie et de zoologie M. Pelsener, de Bruxelles;.

Les vœux

des commerçants lyonnais

Les petits commerçants lyonnais viennent démettre les vœux suivants 1* Let commerçante de l'alimentation et de détail font appel à la clairvoyance des consommateurs pour qu'ils ne soient pas dupes de ta campagne menée actuellement contre le commerce de détail pour marquer la responsabilité de ceux qw sont les véritables auteurs de, la vie chère

2* Ils sont en droit de signaler à l'opinion publique l'augmentation croissante ries frais, charges et impôts qui grèvent l'exploitation de leur commerce e. parmi lesquels le pric du foyer et la patente occupent une place prépondérante

3" Ils demandent Instamment aux pouvoirs publics du provoquer dons le plus berf délai possible le vote définitif du projet de tpi adopté par la. Chambre, modifiant la loi du 30 juin 1926 sur la propriété commerciale, et de réaliser enfin la réforme de la patente depuis si longtemps attendue.

La conférence ferroviaire de Pau

La conférence internationale des chemins de fer qui siège à Pau depuis une semaine vient de terminer ses travaux. Elle a mis au point divers problèmes dont devra s occuper la prochaine conférence internationale qui réunira les délégués de toutes les nations européennes.

Pendant leur séjour à Pau, les délégués, sous la conduite de M. Leboucher, ingénieur des chemins de fer du Midi. ont visité les usines de Miegebat et du Honrau. cetle de Lourdes et un certain nombre d'Installations hydro-électriques.

Pluie, neige et inondations

Tout un quartier di Bànt nt inmii A la suite des pluies tormntielles qui se sont abattues cette dernière qulnzafne, sur Bflne et la région, la Seybouze a débordé, inondant tout le quartier de la Ghoumarelle (à Bùne}, qui a être évacué. Six cents personnes s>nt hébergées dans des bâtiments mun.'cipaux.

Le rapidi Pajurda-Toolaist-Parls ̃st bloqué par In net-es

La masse énorme de neige tombée ces jours derniers a bloqué, entre les pares do Porte et Porta (Pyrénées-Orientales), le rapide Puycenla-Toulouse-Paris. Des équipes de déblayeurs ont été envoyées de Toulouse sur les lieux.

Si vou* touBtez.

une Géraudel! dans toutes pharmacies

Chronique parisienne

U chfttau do VioctniM

It lt court l«rgiy

Au cours de sa dernière session, le Conseil municipal de Paris a voté un rapport de M. Paul Fleurot, relatif au dégagement des abords du ch&teau de Ylnoennes et au prolongement du cours Marigny, dont le point d'aboutissement, à l'heure actuelle, se trouve situé au terre-plein sur lequel s'élève le monument aux morts.

L'opération, dont le coût est d'environ 15 millions, est d'envergure et comprend *la démolition de six bâtiments à un et deux étages couvrant une superSoie de 6000 mètres carrés chacun et de plusieurs autres immeubles à usa»?o de hangars et d'ateliers, couvrant 3 000 mètres carrés 35000 mètres carrés de terrassements; 1 500 mètres cubes de maçonnerie il démolir: 1000 mètres cubes de maçonnerie à construire: 900 mètres d'égouts linéaires 4 000 mètres environ de canalisation 9 000 mètres de chaussée en pavage mosaïque sur fondation en béton la fourniture et le transport de 2000 mètres de bordure de trottoir, d'un million de pavés, de 15000 mètres cubes de terre végétale ou de sabl». Elle constituera pour la ville de Vincennes un embellissement considérable tant au point de vue de la mise en valeur du merveilleux joyau que représentent le château et son donjon, que des jardins et terrasses dont bénéficiera la population.

La date d'ouverture de l'Exposition coloniale approchant. M. Edouard Renard, préfet de la Seine, a tenu à ce que les travaux soient conduits avej la plus grande vigueur. Lundi. il s'est rendu à Vincennes. pour visiter les chantiers. Il espère pouvoir, vers le !0 mal, procéder à l'inauguration du nouveau cours Marigny.

Lt futur régime du triRtoorti M connu

M. Noël Pinelli, conseiller généra! de la Seine, après avoir minutieusement étudié le problème des transports dans la région parisienne-rient d'adresser a ses collègues une note qui trace le schéma éventuel d'une exploitation future.

Ayant fort bien compris l'imnortance <hi débat, M. Pinelli porte son effort sur l'aménagement d'une formule de rémunération intéressant le régisseur non plus au seul volume des affaires, mais aux bénéllces réels de l'exploitation, compte tenu. bien entendu, des éléments qui échappent à la maîtrise de l'e>ploitant, c'est-4-dire la consistance du réseau, les tarifs et le personnel La note contient d'ailleurs un exposé des procédés comptables qui permettraient de dégager un chiffre bénéfU-iatre dans une affaire destinée par essence à vendre son produit au prix de revient En tout cas. la suggestion do M. Pinelli fera !*objet d'une ample ciscussion au Conseil général, lorsque cette, assemblée abordera l'étude du problème des transports.

FAITS DIVERS

fioliitiB de rof'cs satioïsl XEêtêcrclngiqni Evoluti-in probable de la filuullon jusqu'au Ki lévrier, 18 heurrs. t'nf baisse de o mbs couvrira le sud de l'Jialle et de l'Espagne, le 1S fevnpr. à T heures, l.'ue autre, uj même valeur, sera sur le nordist de a Scandinavie. Une autre encore, l.ius impuiante ( S5 mos), se trouvera sur |pà parafes Ksi de l'Isliuae. La luu.v»e s«r» frénersle, .ur les autres roffR'iiâ de lturope ci mttma sn lei Pays-Bas et ses j.ar»ge-» N'ord <-j- îo a -f a mb*i. En France, la i-.iu*Uon uetnelle persister*.

En con-f(jnenec, en franco, pour la Journi«< du if février

Vent: rtu secteur .Nord Est mocH'ré. Km d'.t clt-l: dans toute !a France: couvert, bruiûeiu. Pluies ou neiges intermittentes.

Température- dans toute la France: en bsUse Au) 'le.

frelon parisienne:

Prévision* pour la noi^ée dit il el la nuit du 17 au 18 ;evrier Vent Ùv No rit. Noro modéré: rie! uoiivert. brumeux. Nelses in^ lermttlentffS Température en ûalsso. Prévision* jwitr la journée rfii t1* ffv Vent dn !Nonl-Eôt modéré: liel couver'. l'nuoeuT. Plutes ou nettes intermittentes. Tempêrwuro en baisse, faible.

Mercredi 18 février, 49» jour de l'année. Durée du jour tt h. 97.

Soleil. Lev.: 6 h F«. Courh,: 17 h. 13. Lune. Lev.: 7 h. 3*. Couch.: 18 h 1».

DANS LES DEPARTFWNTF

Cher. Aux pavirons de Bourges, un incendie a détruit, dans la nuit de lundi. quatre meules de céréales non battues. Les dégâts atteignent 50 000 francs. On croit à la malveillance.

Lâche assassinat d'un*

septuagénaire près d'Angoulèma

(trente. Mme veuve Pournv, 73 ans habitant seule une maison tituèe près du bourg de Genouillac, a été trouvée lundi matin par des voisins assassinée à son domicile. Elle avait le crâne défoncé à coups de tuyau de cuivre. lequel a été truitvé ensanglanté sur les lieux.

Le Parquet d'Angotilème s'est transporté dans l'après-midi à Genouillac. 11 semble résulter de la première enquête que le vol est le mobile du crime. Les soupçons se portent sur un individu ayant habité le pays et qui a été vu dimanche dans la région. Les brigades mobiles ont été prévenues. Noyade dans le port de Boulogne Pas-de-Calais. En regagnant son bord lundi matin vers 5 neures, te chauffeur Ernest Thieo, 26 ans, faisant partie de l'équipage du chalutier Bar, amarra à Boulogne, est tombé entre le quai Gambetta et le bateau.

Toutes les recherches faites jusqu'à présent pour retrouver son corps sont demeurées vaines.

Encore une affaire de vol d'huttres Charente-Inférieure. Une vaste affaire de vol d'huîtres a été découverte dans la région de La Tremblade et de Marennes. Jusqu'à présent, dix-huit inculpations ont été retenues.

Arrestat on

d'un redoutable Incendiaire Meurthe-et-Moselle. La brigade mobile de Toul a nrrOlé lundi "lu jeune Raymond Marchai, domestique de outture. auteur d'un incendie volontaire, à Grosrouvres. commune située à 17 kilomètres de Toul, qui a causé 80 0jO fr. de dégâts.

Marchai a avoué avoir également incendié une ferme à Ansauville, localité voisine, vers la Un de l'année dernière. Dévalisée dans un express et jetée par la portière

Côte-d'Or. Peu après le passage d'un express, on a découvert sur la voie, près de Thorey-en-Plaine, près de Dijon, une femme grièvement blessée, qui a déclaré se nommer Claudia Dufresne, 36 ans, habitant Paris. Ellc a prétendu, dans son délire, avoir été jetée sur le ballast par deux individus, et être impliquée dans un vol de titres de 000 francs. La blessée, transportée i l'hôpital à Dijon, a succombé. Une ei quête est ouverte.

Deux jeunes vauriens voient l'auto d'un prêtre belge et causent un grave accident

Meurthe-et-Moselle. M. l'abbé Génin, prétre belge venu à Nancy au Congrès des étudiants catholiques, eut, lundi, une triste surprise son automobile avait été volée.

La police, immédiatement prévenue, commença ses recherches et réussit à découvrir la voiture qui avait été abandonnée par les malfaiteurs, sur la route, à Essey-Ies-Nancy. L'automobile, détruite. gisait dans le foseé.

Les malfaiteurs qui avaient provoqué l'accident deux piétons avaient été

grièvement blessés ont été arrêtés.

Il s'agit des nommés Georges Klock, 18 ans, rue de Toul, £ Nancy, et Roger Thernot, 18 ans, de MaxéviUe.

A L'PTRANGEP

La grippe fait de graves ravages en Hongrie

Hongrie. Un communiqué officiel de Budapest déclare que, dans tout le pays, Budapest excepte, on a compté la semaine dernière. 338 cas de grippe, dont 15 suivis de décès.

Un violent incendie

fait 1 1 victimes à L ma

Pérou. Au cours d'un violent incendie., qui a détruit un immeuble à Lima. un mur s'est écroulé, ensevelissant cinq pompiers qui ont été tues. Six autres pompiers ont été grièvement blessés. Bourrasque de neige en Slovaqu e Tchécoslovaquie. De violentes bourrasques de neige se sont abattues sur toute la Slovaquie. La circulation ferroviaire a été entravée sur de nombreuses lignes.

L'n rapide parti de Bratislava pour Zilina, hier soir, a été bloqué par des masses de neige. Ce matin, 250 soldats travaillaient encore à le dégager. Le trafic des marchandises est partiellement arrête.

Y~i~

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A^L A PA& c ii

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cour d'asises de Seine-et-Oise a condamné à cinq ans de réclusion et dix ans d'interdiction de séjour un sujet italien Sçeondo Gabbiadini, âgé de 52 ans, ouvrier terrassier, qui tua son frère Frederico, d'un coup de couteau au ventre, au cours d'une discussion. L'AFFAIRE HANAU, SUITE.

Devant la 1" Chambre du tribunal de commerce a été appelée l'affaire introduite par M. G-elin contre la Gazette du Franc, qui. réclame l'annulation du concordat accordé à Mme Hanau. Le tribunal a remis les débats à quinzaine. Il a été saisi d'une demande reennventionnelle en un million de dommages et intérêts dirigée par Mme Hanau, agissant tant en son nom personne) qu'en qualité d'administrateur-delégué de la 6<M<M< dtr Franc, pour abus de citation.

JUSTICE

Des manifestations au Havre

Une bagarre s éclata, lundi aprt-smidi, au Havre, sur le port, au sujet du !;miveau régime de travail établi par tes employeurs, et que de nombreux ouvriers se refusent accepter, en lui reprochant de substituer l'engagement à la semaine à l'embauche à la demijotn-nôe ou à la journée,

Plusieurs centaines d'ouvriers prot»*» Iplaircs se sont rendus quai de Pondichéry, où sont amarrés les vapeurs la Havraise et Sonisee, à bord desquels un certain nombre de dockers travaillaient aux nouvelles condilions. Avant que les forces de poiiee aient pu intervenir utilement, tes (rrnupes protesta titres ont envahi les deux navires et frappé violemment ;eg travailleurs. La police, qui roaintetiiit. sur in quai In flot des manifestants, a été renforcée par la gardp républicaine mobile. qui fit évacuer le<s navires, et les manifestants ont été ensuite dispersés.

On compte cinq blessés assez çrlevement atteinte, qui ont #tre transportés dans une clinique, et une quinzaine plus légèrement. La plupart des blessés or.r été frappés par les manifestants. Trois gardiens du port autonome sont rnrmi ks blessés.

Les protestataires ont ensuite tenu une réunion et se sont dispersés à la sortie sans difficulté.

Les accidents de la circulatioL

laère. A Moidleu-Detourbe, M. Félicien Millot, charpentier à Saint-Jeande-Bournay, au sortir d'un café, a été happé par une automobile et grièvement blessé. 11 a été transporté d rhApHal de Vienne, avec une fraoture du crâne. Itère. A CJî&nM, près de Vienne, deux motocyclistes, MM. Mignot et Guerra ont dérapé sur la route nationale et Ont été grièvement blessés. Allier. Près de Saint-Victor, près de Montluçon, une automobile s'est écrasée contre un arbre par suite de l'éclatement d'un pneumatique. L'un des occupants, M. Raymond Pouet. «4 ans. employé des chemins de fer, a été tué sur le coup. Les trois autres personnes ont été grièvement blessées.

Hérault. Une motocyclette sur laquelle se trouvaient MM. Jean Gourdon. '29 ans, restaurateur, et Emile Mathieu, employé de commerce, a heurté un platnne aux environs de Roujan, M. Gourdun a été tué sur le coup, M Mathieu, grièvement blessé, a été transporté à 1 hôpital de Béliers.

Chronique Sportive

AERONAUTIQUE

La liaison Fraaoe-Iado-Chin»

L'hydravion de VAtr-orunt, qut vtent Ue taire, pour la première roi.», lu voyage de liaison postale France-iudc-Chlne, est arrive lundi, a 13 h. 10, a Mantille. Le voyaje aller, de Marignane a Saigon, s'était effectué en dit Jour», du 17 janvier au 27 Janvier; le retour a eu lieu daui le même temps.

Un déjeuner a été offert k l'aviateur .Noguès et & ses compagnons.

Un vol d, près de trente «t une heures l'n avion naval japonais vient de faire à Tokio. un ossai d'endurance, il a battu le précédent record Japonais à", durée en volant 30 h. 45, pendant une violente teiupeto de neige qui l'a obligé, d'allleur», t descendre.

RUGBY

te match France-Payt &* Galles La Commission de sélection de la Fédération française de rufby i'es' réunie, t Toulouse, ann de former l'équipe qui Jouera le 28 de ce mais, i. vwuntea. contre celle du Pais de Galles, voie' sa composition

Arrière Savy !AS Montferrandalso) trois quarts Augrat (Agen). Oérakl (Haclriff Cf ), Batllette (Toulon), bamatan (Agent; demis Servolle (Toulon), Serin (Bézlers); avants RIMsre (Qullltn), dalla (Villeneuve), Camo (VUleneu\ei CUdy (Lezlg'nsn), Outitu (SA Bordelaise), Peut (Nancy), Biiroi (Léïtfnan), Rcdrljo (Maul*ou).

Remplaçants Gutral (Agen), Ouêlortel (Raclng CF), Vlgerle (Arei), Max Bouslé (Villeneuve), Bousquet 'TDECi, ScOhy (Bordeaux EC).

AUT0M0BILISME

A l'autodrome de MonUhéry

te rhamplon ang-lal? Eyston a effectué lundi, sur la piste de l'autonome de MontIhéry, des performances qut seront vraisemblablement bomologuAeg comme records Internationaux de la catég-orle 750 eme. voiri la détail de ces performances 5 km. f m. 48 s. 45/100 moyenne 185 km. 97S.

r, milles 2 m. 55 s. 17/100 moyenne 1»:. km. 371.

10 km. 3 m. 88 s. 38/100; moyenne 164 km. 880.

10 mille» 5 m. SI s. 40/100 moyenne 163 km. 939.

T. S. F.

Programmes du jeudi 19 février hADIO-PARIS (1 724,1 m). 7 b. 45, musique enregistrée. 12 h 30, muilaue enregistrée. 13 h. 5, concert symphonlqiie. 15 h. 45, concert de musique enregistrée. 20 heutes. radio-concert Chabichou (lienri Duvernots). comédie en un acte. 20 h. 45, concert. 21 h. 30, pièces pour piano Romaner (Jean Clergiiei. Prélwle en « bémol mineur (Henri DeTosse). parade faniasqve (Jacques de la Presle). Lof /ronde lyrique (Jean Cras). Quatuor d corde* (Darius MUhaud;. TOUR EIFFEL (1 445,8 m ). 8 heuret, relais de Paris P. T. T. 17 h 45, Journal parlé. h. 20, radlo-conc«rt La douceur d'aimer (Verdun). Pour une heure de bonheur (Klng). Ce chant du désert (Romberg). Peu det écharpe» (Uhamlnado Le pays du rire (Lehart. Lotu. (Ohlson). Cloches de Venila (Thelmer). Regret d'Auvergne (Bouscaiel). C Biniou (Bmiscatel). Valu: de l'empereur (Strauss).

PARIS P. T. T. (447 m. 12 b. 25. concert de musique enregistrée. 13 b. 15, concert musique enregistré*.

20 heures, concert de musique enregis.trée Le prince d'Auree. 28 h. 30, ditfusion de l'orchestre des virtuoses russes Le Prado.

BORDEAUX-LAFAYETTE (SO4 metrtï). h. 46, concert. « h*ure», rbeure columbla, concert de musique enrejutrée. 20 b. 30, concert Haydé* (Auber-Tavan). La chanton de la source (Maurice Marsaci. Soble esprit, Pensée alllère (Schumann>. Au bnrd de l'eau (Fauré.. Qualre esquisses (Pb. Gacbert). La favorite (Donlzettl). Le* ptrhewrs de perle» (Blzet:. Solo de violon. Clair de lune sur r Aliter (0. Fétras-A. Bosc). La Bofrflme <Puccini-Tavan). Aurore (Fauré). Rigoletto (Verdi). Clochet du soir (Gny Ropartz-Chapelier).

RADIO-LILLE '265,5 m). 12 ta 30 concert. 17 heures, mat'réé enfantine 19 heures, quart d'heure de musique enregistrée. 19 h. 45, quart d'heure d'accordéon. 20 heures, concert de musique reprodulte.

LIMOGES P. T. T. (295.3 m.) b. 30, concert de musique enregistrée.

20 h. 45. concert Thaïs (Massenet). Mignon (Thomas). Lakmé (Dellbe»). Rigoletto (Verdi). Trio es ré majeur (Meoilelssotin). Lorsque le mercredi (Green). Sur le mur du fa^din (Parony). Arlequin (Laloi. Les r/Wruinns Con-

perini. La Bayadért Kalman). La trie

parisienne. La fille du tfrmbour-major (Offenbacbi.

RADIO-LYON (285.4 m). 10 h. », 12 heures, li h. 30, conrert. 15 h. 30, 1» h. ta. concert.

20 netire*. con«*rt. SI h. 15. Ma porte d'ailée, pièce classique au Guignol lyonnais de Mourruei. 21 U. JO. musique de danse. MARSEILLE P. T. T. <SI5.4 OJétrM 12 h. t5, concert. t7 heures, matinée en.

famine. 18 heure». ,-onrert de rhUMqrja enregistre». Miss ttety+ii vauL'i Audrail Les noces de Jr<w Le* riochm if < arnevilte .<( Jetai* roi (Adam). u.. Massent!). flip U'Iauquette).

21 heure», ronce: i ?>mrhi -nique. RADIO-STÎUSBÛUIUÏ i3iV> motrosi, tl heures, concert ac musiiju • enregistrée. 1* heure*. (-tuH'prt instrumental. tt h., heure des peins enfam» et il*? grand*. (5 heures, musique de dans* enrepHHrAe. 16 heures, musique de «uns» 16 h'. 30, causerie en français • o ,-inari diîèure de dlcjlon •. par M. far n. 16 h. 4», Klve o'dork'i musique enregistré*. u h. », ̃. rrançsu sur L'empire colooHl français », mt M. Simon. 18 heures, causerie môdJîïe en allemand Le foie », par !<̃ Df Schneider. 18 h. 15, apéritif-concert de musique enregistrer. i>5 n 30, concert Instrumental. Si) h. :>rt, retransmission de concert?.

RADIO-TOCL'H SE <m m.\ 13 h. 43, conoen. 13 iieuies, diction. 17 heures, orrhestre symphontqtte. 1: 11, 50. soit rttvers. 18 h. 30, mimique lie dan'e. 18 h. es, radio-disque» t;> li. 45. concert, âl heures, opéras- omlques i'l h. (5, cbains ouerascdtniquti?. ït 11. 30, Le cartlirn de phare, pièce, en ira acte du Paul Autlcr et Cloquemln. ?̃> lierres musique mllilalre. "S h. U. oirhenre *ytnpnn> nique, 23 h. 15, violoncelle. 1?" h. ss, musique de danse.

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NEURASTHÉNIE

Lt neurastbénle. cette maladie il fré-

quente. et les troubles nerveux qui i«o<oinPtgrient toujours sont dut à de l'siito-UituJll- cation provenant de l'absorptiontoxines fabriquées dans l'Intestin pendant 1. sta»n prolongée de la matière us«e »ussl, mua les neurtsUiéntquec sont-ils des conaffla. Tous les médecins spécialistes des maladtes nerveuses sont unanimes i conwill'«j; ''«««se résulter de la CASC4RIHE 1EPR1KCE, la dose de 4 ou s pilules par Jour. Bien exi|«r les vraies.

LE MAUVAIS TEMPS Par ces temps humides et froid», lt Qulntonlrso constitue un «client préventif contre la grippe. Par le quinquina qu'ell» contient, elle aide l'orpanismc à lutter contre Mnrectlon et elle tend à raire baisser la flevre. De plus, c'est un reconstituant tre* recommandé. Va nacon Ouintonln* vert» dans un litre de vin de table donne un excellent vin fortifiant tre* util* dans cas périodes de arrlppes et de rhumes. Son pris modique de i fr. 95 la fait enftayer par tous demander- la ce soir cliei votre pharmacien. Toutes Pharmacies.

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Si vous avez des douleurs d'estom«C quelques heures après vos repas on dans la nuit, il est plus que probable que vous souffrez d'hyperchlorhydrie ou,en termes simples, d'un excès d'acidité du suc gastrique. Neutralisez l'effet nuisible de cet excès d'acidité, vos douleurs s'apaiseront et votre digestion deviendra normale. Le meilleur antl-acidc est la Magnésie Biimurée qui depuis de longues années a donné un grand soulagement dana les cas d'aijrreurs, brûlures d'estomac, flatulences, Indigestions et dyspepsie. Prenez une dcini-cuillerée i café de Magnésie Bismurée dans un peu d'eau après vos repas on lorsque le besoin se fait sentir et rendez-vous compte par vous-même En veste dans toutes les pharmacien.

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Tirages du 16 lévrier 1931

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FEUILLETON nu 18 FÉVRIER 1931 5 L'ffériticre

De l'abbaye

D'une stature fort médiocre, Gilbert n'avait dépassé que d'un lustre la trentième année, mais son aspect n'était déjà plus celui d'un jeune. homme. Sans être chauve, son crâne commençait a se dégarnir sous un front trop bas, son visage apparaissait fané et sillonné, de rides menues. Il était laid comme un ?inge, mais non dépourvu d'un charme bizarre. Avec son nez épaté, sps petits yeux en vrille et sa bouche d'enfant boudeur, il possédait une physionomie amusante. On eût dit un vieux gamin. Et c'était bien ainsi qu'avec désolation l'envisageait sa mère. Enfant, elle n'avait pu obtenir de lui aucun travail régulier jeune homme, après, avoir raté tous ses examens, elle l'avait vu ébaucher mille prétendues vocations, après chacune desquelles il venait so ravitailler auprès d'elle, dans une propriété de médiocre importance qu'elle possédait aux environs de Nevers et qu'elle eût aimé le voir régir. Mais s'il se montrait ardent au cheval. & la chasse, il ne s'avérait pas ipoins incapable de fournir l'effort journalier qu'impose la direction d'un do-

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maine, et elle dut s'avouer qu'au lieu de lui être une aide, Gilbert ne serait pour elle qu'un souci cuisant. De cela elle avait à se faire de graves mca culpa. Veuve de bonne heure et douée d'un caractère rude plutôt énergique, passant de l'emportement à des capitulations déplorables, elle n'avait su donner à son fils aucune direction, aucun principe capable d'étayer sa faiblesse contre des passions naissantes. Et, chose plus grave encore, peu croyante elle-même, elle avait laissé en friche Pâme qui lui avait été confiée. De tant de lacunes, il était résulté un être bizarre et complexe, doué d'un égoïsme qui s'ignorait lui-même, d'une vanité présomptueuse qu'aucun échec n'avait pu désillusionner et d'une certaine obstination qu'il qualiflait, de fermeté, jusqu'au moment où le souffle du vent détournait vers un autre objet la girouette de ses pensées. Avec cela, d'un heureux caractère, vif H enjoué, et capable de bonté à se" heure?. Débarrassé du service militaire. il était parti pour Paris, sous le fallacieux prétexte d'y terminer des études de droit vaguement ébauchées, et, en quelques années, y avait entièrement dissipé la fortune de son père et commencé à compromettre si bien celle de sa mère que Mme Lacarrière dut lui couper levivres et le faire revenir auprès d'elle. Après une bouderie de quelques jours, l'élément bon enfant de son naturel avait repris le dessus, et, sans avoir songé le moins du monde à consulter l'agrément de sa mère, il s'était lestement arrangé une joyeuse vie, recevant des ami! choisis sans grand discernement ou s'absentant au gré de sa fantaisie.

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De travail sérieux, il n'était pas question, ce qui n'empêchait pas sa mère d'estimer qu'une chance opportune ne pouvait manquer, à un moment donné, de remettre à flot un jeune homme si bien doué– Longtemps elle avait fondé un sérieux et légitime espoir sur la succession de sa belle-sœur, Mlle Constance Lacarrière, dont Gilbert se trouvait être l'unique héri- tier mais les fredaines du jeune homme, dont quelques-unes peu reluisantes, étaient parvenues aux oreilles justement froissée&D de la vieille demoiselle et l'avaient irrê>r médiablement indisposée contre un neveu contempteur des traditions d'honneur familial. Elle t'avait fait voir aussitôt en appelant près d'elle une jeune orpheline de bonne famille, fille d'une amie d'enfance et, par surcroît, sa propre filleule, qu'elle installa à ses côtés, en véritable enfant d'adoption, ne faisant aucun mys tère de saqualité de future héritière. Maintenant, cet événement redouté était arrivé. Et son fils, insouciant même dans les conjonctures les plus graves, trouvait le moyen, alors qu'il eût fallu accourir au plus vite, d'arriver au manoir trop tard pour qu'une entrevue conciliatrice pût être tentée avec quelque chance d'améliorer les choses

Mais que faisais-tu donc. a- lieu de sauter dans ton auto et de me rejoindre ici ? Depuis trois jours que je vois le danger grandir, je t'ai harcelé de télégrammes I

Dont un seul, le dernier, m'a attein: ce matin. Te figures-tu qu'après ton départ en coup de vent. sur l'annonce que la pauvre tante Constance était malade, je suis resté à me faire de la bile dans la

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maison déserte ? Je suis allé chasser la bécasse chez des amis à moi, et, ma foi, j'ai oublié auprès d'eux que l'heure était grave Bref, en rentrant au logis, ce matin, j'y ai trouvé ton dernier appel, le* autres me poursuivant sans doute encore, et me voilà. Je pense avoir été rapide. La mort aussi est rapide, murmura la mère. décontenancée par cette incompréhension d'une situation si périlleuse. Et si tu es déshérité ?

Déshérité ? Tu en as de bonnes Et au profit de qui, je te prie ? .?

Il était à demi étendu dans un profond fauteuil de paille, ses bottines fumantesprésentées au feu qui flambait dans la vaste cheminée de la salle à manger, et tournant le dos à la table toute préparer et sur laquelle le diner allait être servi. Tu es prodigieux As-tu donc oublié l'orpheline recueillie, la filleule chérie, cette Odette Cézeville qui monte la garde auprès de ta tante moribonde, sûre de recueillir prochainement le prix de son dévouement ?

Elle s'exprimait avec une amertume haineuse, toute sa rancœur montée à ses lèvres.™

Gilbert demeura interdit l'ernemi était donc dans la place, près de lui, à l'étage supérieur ? Il l'avait bien oubliée, l'orpheline dont les menées pouvaient lui ravir cette confortable maison de l'Abbaye, dan- laquelle il se trouvait si bien, ce soir, après sa pénible randonnée sous la tempête et la pluie et avec elle ses grasses prairies, son étang poissonneux. Mazette Il serait dur de perdre tout cela Tante Constance t'a-t-eîle donc fait

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entendre qu'elle m'a maltraité à dessein? demanda-t-il, assez rembruni. Non, répondit vivement la mère, heureuse de pouvoir, au moyen d'une altération de la vérité, se donner en même temps qu'à lui un médiocre réconfort, elle ma a affirmé, au contraire, n'avoir rien fait qui te fût préjudiciable.

Alors, pourquoi désespérer ? A supposer qu'elle ait fait un testament et partagé le morceau entre son intéressante filleule et son neveu, il y aura sans doute moyen de s'arranger. Au besoin, j'épouserai ma rivale J'espère qu'elle est passable ? Quant à moi, je puis être irrésistible quand je le veux.

Il eut un rire naturel et amusé qui acheva de crisper les nerf* fort éprouvés de sa mère. Et, sans doute, leût-elle repris avec rudesse si le bruit d'une porte ouverte violemment au premier étage et un cri d'angoisse éperdue ne les avaient fait l'un et l'autre tressaillir.

Le docteur, implorait Mlle Cézeville, penchée sur la rampe de l'escalier, envoyez chercher le docteur, marraine se meurt

La veuve s'élança, bousculant tout sur son passage. Aurélie, qu'elle heurta dans le vestibule, fut envoyée aux communs pour dépêcher un homme à Paul Solilhac. et elle-même se précipita en trombe dans la chambre de sa belle-sœur. Ce nV-ta plus l'heure des précautions félines, mais de tâcher de sauver encore quelque chose du bateau qui sombrait–

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La tilleule, pensa-t-il aussitôt. Et, insouciant de la solennité de l'heure, il concentra son attention sur elle. Elle lui parut charmante, avec sa lôla délicate, couronnée de fins cheveux d'un or foncé, son visage dont il entrevoyait le délicat profil, et sa taille élancée, ployée sur le lit de douleur. Pas un instant il ne songea qu'il avait devant ses yeux la compétitrico qui l'avait emporté sur lui dans la faveur de la mourante, et la vue des grosses larmes qui roulaient sur le jeune visaga éveilla en son cœur une émotion sincère et dont il n'eût su dire si elle lui était douce ou importune.- Si occupé de sa pro- fane contemplation qu'il ne comprit c<i qui se passait qu'en voyant sa mère et î» jeune fille tomber à deux genoux–Il s'inclina aussi, mais presque aussit/>| et sans bruit il quitta la chambre mar. tuaire et se retrouva avec satisfaction devant» le chaud foyer de la salle à manger dans les circonstances funèbres, les femmes sont là pour pleurer, n'est-ce pas, et la défunte était déjà âgée et vieille tille, ce qui devait diminuer l'acuité ttel regrets 1 j

(.1 suivre.)

Saint-Céri3