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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-02-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 03 février 1931

Description : 1931/02/03 (Numéro 14702).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412968g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 3 février. Saint Blaise. Mercredi février. S. André f'orsini.

.r.

La Journée Paris, le a février 1931.

La Chambre s'occupe, lundi après-midi, du privilège d'émission de la Banque d'Indo-Chine et du transport des marchandises par mer.

Radicaux-socialistes et socialistes se sont parfaitement entendus au sujet des élections législatives d'Ambert et de Céret. Les radicaux, suivant l'usage, firent les frais de la fête. Ils perdent, en effet, le siège de Céret. Le candidat S. F. I. 0., M. Parayre, a été élu dans cette ciroonscription. Quant an siège d'Ambert, préalablement occupé par un radical, c'est un autre radical, M. Genebrier, qui l'a obtenu.

#

L'Union sociale des ingénieurs catholiques, qui groupe aujourd'hui 7 500 ingénieurs environ, a tenu dimanche, à Paris, sa Journeé annuelle, sous la présidence d'honneur de S. Em. le cardinal Verdier.

Le Reichstag rentre aujourd'hui. Il a notamment à discuter le budget. On prévoit que si l'obstruction continue à l'égard de ses projets de réforme financière, le chancelier Brüning est décidé à passer outre à l'opposition, à appliquer le budget avec les décrets-lois et à ajourner le Parlement à une date lointaine.

#

Le Comité du Congrès panhindon accepte sous conditions de discuter les propositions de la conférence de la Table Ronde.

Le roi de Bulgarie a révoqué le ministre de la Guerre, général Bakarjieff, et plusieurs officiers supérieurs, aocusés d'avoir fait preuve de faiblesse en cédant à la pression de l'organisation révolutionnaire macédonienne.

A Londres, le ministre des Colonies vient de nommer une Commission qui se rendra incessamment en Palestine pour étudier notamment l'organisation générale de l'administration de la Palestine et de la Transjordanie.

Mardi matin aura lieu l'exécution de 37 conjurés réactionnaires turcs condamnés à mort par la Cour martiale de Menemen, si le Parlement approuve aujourd'hui le verdict.

On signale de nouveaux troubles dans le nord du Brésil.

Nouvelles romaines Les réceptions du Pape

Samedi, le Papal'1' a reçu le cardinal Lépicier, préfet de la Congrégation des Religeux, le cardinal Granito di Belmonte, doyen du Sacré-Collège, et !e R. P. Sehieffer, Supérieur général des Pauvres Frères de Saint-François. Les Hissions à l'Exposition

coloniale de Paria

L'Osservatorc Romano publie une longue note sur le palais des Missions à l'Exposition coloniale de Paris, Pt «prime toute sa satisfaction pour La décision du Comité qui a accordé uns place d'bonneur à ce palais.

« Le geste significatif du maréehil Lyautey, président du Comité, dit-il, a été accueilli très favorablement et non seulement en France. »

L'organe du Vatican souligne l'importance de cette participation en rappelant l'appel du Pape aux pionniers de la propagande de la foi dans le monde indigène.

Le nouveau ministre plénipotentiaire de l'Ordre de Malte près le. Saint-Siège Los journaux annoncent que le prince Rofo délia Scaletta a été nommé ministre plénipotentiaire de l'Ordre de Malte près le Saint-Siège et qu'il présentera ses lettres de créances ces jours-ci.

Les journaux rappellent à ce propos que la Commission cardinalice nommée par le Pape pour la ii'1'1 -lu différend entre 1rs d<>ux ("• >falte et il i.i Saint-Sépulcre a r: travaux interrompus par suite Je U maladie du cardinal Scapinelli.

Le Pape a nommé le cardinal Loeatelli pour remplacer ce dernier à la Commis-

fcoc.

L'Encyclique sur le mariage

Une doctrine et un programme d'action

Comme l'Encyclique eur l'éducation chrétienne, l'Encyclique sur le mariage est à la fois un enseignement et un programme d'action le Souverain Pontife l'a écrite avec la double préoccupation du docteur qui veut remettre dans leur pleine lumière et dans leur pureté des vérités essentielles qui ont été altérées ou même niées par le naturalisme moderne, et du pasteur qui veut préserver son troupeau de tout ce qui peut lui nuire. L'Encyclique nous dit, avec 1 une clarté parfaite ce que nous de- 1 cons croire et ce que nous devons faire pour restaurer dans sa sainteté et sa force le mariage, fondement inébranlable de la famille, rlle-même cellule primordiale de la société.

Cette double préoccupation concorde avec le rôle que Dieu luimême a assigné à l'Eglise par son exemple. Sa vie terrestre fut à la fois un enseignement et une action, enseignement qui révèle les vérités éternelles, action qui fut une inlassable prédication, une controverse perpétuelle, et qui fut couronnée par 1»> sacrifice du Calvaire. fepit facere et docere. L'Eglise, au cours d^s dix-neuf siècles de son existence, n'a cessé. elle aussi, d'enseigner et d'agir, et lorsque l'intérêt de la vérité et le salut des âmes et de la société l'exigeait, elle l'a fait avec une fermeté qu'ont taxée d'intransigeance les défenseurs ou les complices de l'erreur et de l'immoralié.

Ainsi a fait Pie XI. Il n'a pas craint d'aller à l'encontre des lois humaines qui sont en opposition directe à la loi divine et sont pour la société humaine une cause de déchéance et la source de graves fléaux, celles, par exemple, qui l'ébranlent à sa base même en niant l'indissolubilité du mariage et proclament le divorce, ouvrant la voie à ce que le Souverain Pontife appelle une polygamie. Les décisions lamentables de l'Eglise anglicane, réunie à Lambeth les théories qui prétendent, au nom de la science, limiter ou empêcher la naissance des enfants ont été condamnées avec une fermeté iné-i branlable, car c'est en les heurtant de front qu'il considérait « comme dites à lui-même par l'Esprit-Saint les paroles si graves par lesquelles l'apôtre Paul exhortait son cher Timothée « Mais, toi. veille. remplis ton ministère. Prêche la parole, insiste à temps, à contretemps, raisonne, conjure, réprimande en toute patience et en toute doctrine. »

Il est à croire que ces paroles de l'Apôtre résonnent souvent à son âme l'univers entier les avait déjà entendues dans l'Encyclique sur l'éducation chrétienne. Après avoir présenté la vérité dans son intégrité, sans se préoccupei* des contradictions passionnées qu'elle pourra soulever, le Souverain Pontife agit. Il fait appel à l'Etat pour qu'il travaille d'accord avec l'Eglise, et pour son propre iiien, à restaurer la famille en la préservant des effets funestes des nouvelles doctrines, et il commence par lui rappeler qu'il n'a pas 1p droit c'o faire des lois qui attentent à sa constitution divine et à l'objet qu'elle doit poursuivre, parce « qu'elle est plus sainte que lui ».

Il condamne d'avance toute loi, tout décret qui, au lieu de protéger les enfants dès leur conception, les abandonneraient ou les livreraient même aux mains des médecins ou d'autres pour que ceux-ci les tuent ». Il condamne d'avance les lois qui, au nom de l'eugénisme, c'est-à-dire de la beauté de la race, interdiraient le mariage à tous ceux qui, d'après les règles ou les conjectures de leur science, leur paraîtraient, à raison de l'hérédité, devoir engendrer des enfants défectueux et qui même les priveraient, même malgré eux, de cette fr culte naturelle par l'intervention nédicale. Il proclame avec saint Thomas d'Aquin que nul n'a le droit de mutiler le corps humain, si ce n'est pour le sauver lui-même de la mort ou en vertu d'un juge-

ment répressif.

Combien, à plus forte raison. condamne-t-il la loi du divorce, dont il montre les dangers croissants, en raison de la facilité avec laquelle il est accordé, et qu'il se rapproche de plus en plus du « contrat purement privé », lequel, « absolument abandonné au consentement et au jugement privé des deux contractante. doit pouvoir se rompre pour n'importe quelle cause ». Ce qui constituerait l'union libre, telle qu'elle se pratique d'ans la République des Soviets.

L'Encyclique s'adresse ensuite au clergé, en l'exhortant à éclairer les fidèles sur tous les points de la morale du foyer, même les plus délicats et les plus difficiles à observer, bien loin de fermer les yeux sur une ignorance de bonne foi qui serait l'excuse des pires pratiques. Puis elle s'adresse à

tous les fidèles, leur faisant un devoir de s'instruire de tous leurs devoirs familiaux, de se préparer à les remplir par le rejet des fausses théories sur la foi conjugale, par une préparation sérieuse au mariage, et de demander à la pratique des sacrements la force d'y demeurer toujours fidèles. Les chefs de famille sont citoyens, ef», à ce titre, ils ont des obligations d'une grande importance que leur rappelle le Souverain Pontife. La marche de l'Etat est en leurs mains, en ces temps de démocratie et de suffrage universel il leur appartient donc, par leur action civique, d'empêcher l'Etat d'établir dea lois et de promulguer des décrets allant à l'encontre des droits et des devoirs de la famille et de lui faire prendre toutes les mesures que réclame sa prospérité matérielle et morale. Pour la vie du foyer comme dans le- domaine de l'éducation, le rôle de l'Etat est non de tyranniser ou de déformer la famille, mais de l'aider à remplir sa mission naturelle et surnaturelle et de venir à son secours lorsque, malgré tom ses efforts, les ressources qui lui sont nécessaires lu? font défaut ou sont insuffisantes. Après l'avoir dit dans l'Encyclique sur l'éducation, Pie XI le répète dans l'Encyclique sur le mariage, et il trace tout un programme d'action sociale en faveur des familles nécessiteuses. On leur donnera d'abord l'aide des initiatives privées efe, si elle est elle-même insuffisante, l'Etat interviendra..

Que si les moyens privés ne sufflsent pas, c'est à l'autorité publique à suppléer aux ressources inégales des particuliers, surtout en une affaire d'aussi grande importance pour le bien commun qu'est pour les familles et les époux, une condition humaine et digne.

Ainsi est précisée l'action de la famille, tirant de son travail et de ses vertus familiales les ressources du foyer; l'aide qu'elle est en droit d'attendre, quand elle a rempli ce devoir de la charité chrétienne, qui subvient aux nécessités des indigents, et enfin. en cas d'insuffisance de cette dernière, l'aide que l'Etat doit à la famille.

Tels sont, dans leur ensemble. les enseignements et le programme d'action que, parlant non seulement aux catholiques, mais au monde entier, le Souverain Pontife trace à ses fils, et aussi à tous ceux qui veulent restaurer la famille, si profondément ébranlée, et la défendre contre tous ses ennemis. Chacune de ces levons et chacune de ces actions demandent à être étudiée et méditée; jamais elles ne furent plus nécessaires. Jean Guiraud.

Un bolcheviste devenu Dominicain

Tout récemment, dans l'église SaintNicolas, à Fribourg, un religieux dominicain, le P. fienaz, était ordonné prêtre. C'était un converti et un converti remarquable car il était venu du bolchevisme à la fol. Dix ans auparavant il était l'un des chefs les plus en vue du '1 socialisme en Suisse. En 1920. avant sa conversion et sa réception dans l'Eglise catholique, il était président de l'Association de la jeunesse socialiste et l'un des principaux champions du bolchevisme. L'un de ceux auxquels il donna la communion à sa première messe était le rédacteur en chef du Courrier de Genève, un compagnon de conversion et jadis un compagnon de propagande so- cialiste parmi la jeunesse suisse. 1

Une église canadienne

M. l'abbé Lefcbvre, curé de Bcaoœoat (province de Québec), qui est aboaaé à fa Croix », non» adresse la photographie ta petite {{Use, ce moaaaeat hirtoliqa* datant d. 1732. Elle n donc près de d «fr stàckarofrtw*.

Malïnes et le souvenir du cariai Mercier

Ce mardi, dans la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, sera inaugurée la chapelle funéraire érigée en souvenir du cardinal Mercier. Au milieu de la chapelle surgit un mausolée que recouvre l'effigie en bronze du grand archevêque de Malines et « defeni seur de la Cité belge. Il y est représenté revêtu des ornements { pontificaux et tenant en mains le crucifix, arme pacifique par laquelle il a vaincu

gazettes; Corot faisait-il lea peintu-ei de Daumier 7

Corot et Daumier étaient, comme on le sait, deux grands artistes et intimes amis, le premier, fortuné et plus rangé dans sa vie, protégeant et secourant le second, pauvre et désordonné.

Ii «l'est pas impossible que Corot ait même quelquefois prêté sa signature à Daumier, débutant et in- connu, pour l'aider à vendre ses c. uvres.

Dans la Revue Limousine, M. Edouard Gaillot pousse plus loin ces suppositions et pense que Daumier, auteur véritable d'une partie des caricatures publiées sous son nom, n'a jamais mis la main ni aux j peintures, ni aux sculptures, ni aux plus belles lithographies qu'on lui al tribut sur ta foi de., son mono-j

gramme ».

L'arlisle qui mirait créé tout cela, j en M-rait Corot. On retrouverait no- (amrnenl, dans un coin de la Rue Transnonain, de Daumier, et sur ta République, du même. la minuscule signature de Corot, alors que les initiiile* H. D. y figurent en plus mandes lettres et de façon très apparente.

Voilà de quoi faire rêver ceux qui ne connaissent de Corot que ses paysages, nombreux de par le monde, et ses figures mythologiques. La croisière jaune

La troisième mission Haardt-Audoin-Dubreuil. qui se propose de traverser l'Asie en auto-chenille, de Paris a Pékin, par la Perse, l'Afghanistan. le Pamir, le Turkr-stan, doit partir de Paris vers le 1" mars, Elle comportera treize voitures transportant 38 personnes, dont le R. P. Teilhard du Chardin, l'éminent géologue bien connu par de précédentes expéditiots en Chine.

Dans ce long voyage, où les centres religieux ne se rencontreront pas souvent, ceux des membres de la mission qui sont catholiques se féliciteront de trouver dans leur savant compagnon un aumônier qui puisse leur dire la messe et, au besoin, les confesser.

La guerre aux bruit» de Paris Le préfet de police vient de prendre une ordonnace contre le bruit de la rue. Cette sage mesure ne manquera pas de laisser un peu de mélancolie dans son sillage.

Paris sans bruit sera-t-il encore Paris La physionomie dt la capitale a perou énormément avec la disparition presque totale des cri? professionnels qui, depuis le « mouron pour les p'tits oiseaux jusqu'au Chand d'habits et au marchand de « tonneaux, tonneaux, tonnoaux ». mettaient une note- pittoresque à laquelle natte: ndront jamais tes .«iflVis '!•- agents préposés à la circulation.

Sans doute. nous nous félicitons île ne plus entendre le grincement dos freins et les sons déchiraniis des klaxons.

Cela valait cependant mieux que les bruits de phonographe ou de piano auxquels, à l'intérieur des maisons, s'adonne votre voisin. Quand le piéton, dans la rue, pst menacé par la horde grandissant!: dos auto?, peu lui importe d'être crasé bruyamment ou en silence. Personnes aisées

Une Anglaise, lady Granard, vient d'hériter de son père la jolie fortune de 300 millions.

A ce propos, un journal de Londres a* dressé une liste des femmes les plus riches du monde.

Vient en tête une Japonaise, Mme Yone Suszuki, propriétaire d'industries, avec la bagatelle <io S milliards de francs. Mrs Hetty Green, qui vient de mourir, valait, comme disent les Américains, 2 mi!liards 500 millions.

2 milliards 900 millions, tel est i légalement le chiffre des fortunes d'une Argentine, la senorita Decourt, et d"uas Anglaise, lady Yulâ,

Le Saint-Siège

et l'activité du B. I. T. UOstrrrntore Rrmtano puMic un article sur los jirohipnirs du l! \il ot rie dc la cct'P'irition ruropéemtc k la suite du mémorandum que le Bureau international du travail a présenté à la récente réunion de la Commission d'études pour l'Union européenne.

L'Osserratore Romano relève avec satisfaction la concordance des principaux points de ce mémorandum dunt il cite plusieurs passages avec l'allocution poiitilioale de Noël, laquelle faisait allusiofi à la crise économique et à ses remèdes. I.e journal du s.imt-Sii'ge passe ensuite en revue ius différentes quittions traitées par le U. i. T.jii il sagi.-M' du problème agricole ou industriel, de lYrnigfdlion ou du chOmjgc, t! conclu! en ces termes

Ces docWn'iils du Bure.iu international du triiv.ii] ,<ri'i\i'iii à point [jmir ajouter des -.veaux et n«oisif» h la- .i;if tonale tant désirée uiiiribuant à la solulion d(i économique mondia'e et à lu r. M-U;ou du « nwiltcur .-i venir » dtisinj par le ?ainl-Peie d.ms l'iillooution de Norl.

A la veille de la commémornliori du 40* anniversaire de la Kerum »ovarum qui demeure la charte sociale nés catholiques, ces. derniers doivent s'inspiror de la solidarité internationale, et cela aussi pour mettre en liimiMt; H valeur insurpasi-abic de la doctrine catholique en tant qu'élément de pacification et de progrès social.. »

Le nouveau commandant dea forces militaires du département de la Seine, le généra! ISSALÏ, qni était chef d'état-major dn maréchal Joffre.

Les funérailles

du général Berthelot Les funérailles du général Berthelot fut été célébrées dimanche matin à Nèrvieux (Loire). Parmi l'assistance, on remarquait de nombreuses personnalites, notamment le représentant du ministre de la Guerre et des délégations d anciens combattants. De magnifiques couronnes avaient été envoyées par le I Farlement roumain, le gouvernement roumain, et le roi Charles II de Rouj manie avait envoyé une palme de bronze. 1 l.<* deuil était conduit par Mme Georges Berthelot, nièce du défunt.

Le cortège a marqué à Norvleux un temps d'arrêt devant la maison du gé-

néral.

S. Em. le cardinal Maurin, qui présidait la cérémonie a donné l'absoute. Au cimetière, des discours ont été prononcés par M. Beau, adjoint au maire de Nervieux, et M. Heumann. secrétaire général de la Loire, qui, au nom du gouvernement, a adressé un dernier adieu au général Bertlielot.

Le défunt a été ensuite inhumé dans le cimetière paroissial près de ses pa-

r-nts.. «

La noble Association

des Chevaliers pontificaux Dans une lettre adressée à M. le comte de Montenon, ainsi qu'à la noble Association des Chevaliers pontificaux, en réponse aux vœux qui lui ont été adressés à l'occaskin des fêtes de Noël, le Saint-Père dit toute sa gratitude pour ce nouveau témoignage de dévouement de toute l'Association des Chevaliers pontlflcaux envers soa auguste Penosae ̃•

r m

h rie internationale <

Le Reichstag reprend tes travaux aujourd'hui i £* cas d'obstruction da l'opposition

le chancelier Brnning ajournera le

Parlement et appltqoera !e 6udstt per

Parlement tt appliquera le budget par

décret-loi

Le lieiehstac reprend aujourd'hui mi-nie sa session ordinaire, au coure de laquelle il est appelé notamment à voter U- budget préparé par le Cabinet Brti-

!)ii)N'.

On prévoit, a ce propos, que le chani < lier aur.i ,'t faire face à de dures attaipies. menées surtout contre sa polii n}iii" financière par 1rs partis d'ex'it'']i)f-gaiiol!>- et par Vs nationalistes et ]•' oistp<. fluxquel* s'a-socirront certains ;.iiU irmiipemput- d.int l'attitude ne ̃r olus ou moins iniluencée par l'aeitatinn menôe surtout à droite. Mai-, suivant d«'s informations de Berlin. M. Hriininç est fermement décidé à 'air? l'are i imite obstruction, d'où qu'elle vienne car c'est sa formelle volonté de sortir l'Allemagne de ses embarras financiers, sociaux et économiques, n l'encontre même des partie intéressés ft déployer Jour activité pour accroître 1" désordre dans les» affaires ou le m:ii iâise <1an« le* esprits.

Le MonVKj Post annonce k ce propos que le chancelier prononcera un discours au cours duquel il invitera les pari m à rendra un traval parlementaire possible «1 à ne pas l'obliger à rechercher une décision à l'extérieur du Reiclistag.

Mais ajoute le journal, le ̃ pouvernen'ent est résolu, en cas de nécessité, ;> tirer les conséquences les plus extrêmes. il appliquerait le budget avoc l'aide .de l'article 48 et ajournerait le Parlement a une date lointaine, en octobre, croit-on.

1 La préparation

des élections en Espagne I un mande de Madrid que le gouvernement, a l'intention ue publier, te 8 février, un décret convoquant les élec- i teurs fTohitulcmeiit avant (lue soient rétablis les droits .'les réunions de prorjui :1e ii-'iiiier une nouvelle

̃̃ marque <i'imp.irlialiié dans les élecj tions./il a décide V'ii'iiiciil c'ai'corcler à toute* l"s rmnii ipalit. s b facul!.1 (Vélire les ii, (ires, saut' dans les .">!l e.i pitalcs lie .pruxiuvcri.

fin sait >iue celte mesure était^unf | de «p||(?« qui étalent lipman.'léfs par h- jcumli' de Romanone.s, chef du parti iiii'iiarrhiste libéral, lequel eu faisait i:>v des i. militions de sa pnrticip^tinii ̃ aux élections.

Des notes officielles ou officieuses précisent une iPs élections restent* fixées par les Cortès.

Les éleflions auront lieu certainement le V mars cellç des sénateurs le 15. I/'ouvertnre des Chambres se fera dans la li lisii'me décade du môme mois. Les CortAs ne seront pas constituantes mais étant, l'inné le caractère extraordinaire de la convocation, on pourra leur demander la révision de quelques articles de la Constitution de 1876.

L'incident italo-américain Un revirement en faveur du général Batler

Le correspondant de YObsercer à New-York annonce que le Conseil de guerre devant lequel doit compraraltre le général Butler sera composé de six contre-amiraux et d'un major général. Il ajoute que l'incident prend des proportions aux Etats-Unis où le franc parler et le caractère combatif du 'général Butler l'ont rendu très populaire. On biâme en général, dit le journal. l'administration d'avoir été trop sévère pour luii et trop prompte à faire amende honorable; un revirement parait se dessiner en faveur du général. C'est ainsi que le président Hoover aurait fait) savoir que les mesures prises contre le j général n'émanent pas de lui et après le récent discours chauvin du sénateur Heflin, qui attaque trop violemment M. Mussolini au Sénat, on se demande dans certains milieux si la personnalité bien américaine du général n'en fera pas un candidat possible à Ja présidence. Une certaine partie de la presse va maintenant jusqu'à blâmer pour son étrange manque de courage une administration qui réprimande un vaillant otflcier et qui n'a pas demandé d'excuses à l'Italie après certains Incidents montrant ctife des fonctionnaires encourageaient les organisations fascistes aux Etats-Unis mettant la loyauté envers l'Italie au-dessus de celle envers l'Amérique.

Quant à l'anecdote qu'a rapportée le général Butler concernant une réflexion qu'aurait faite M. Mussolini, après avoir écrasé un enfant avec son automobile, on fait qu'elle lui a été racontée par M. Cornelius Vanderbilt junior. Celui-ci a écrit que la Consulta italienne fait erreur en assurant qu'il n'a jamais vu M. Mussolini: il affirme que non seulement il la vu. mais qu'il a câblé de Rome, le 2 juillet 1926, un entretien avec le Duce qui a été reproduit par la presse.

(Voir la xuHe en page.)

La station radiotéiégraphique du Vatican

L'inauguration de la station de T. S. F. de la Cité du Vatican aurait été (îxée au 12 février, jour anniversaire du couronnement de Pie XI. La Compagnie Marconi a construit, selon le désir du Pape, un appareil dè petite dimension, avec lequel le SaintPère pourra, de son salon de travail, transmettre et recevoir des conversations radiophoniquos.

Le Pape a été si satisfait qu'il a déeidé que des appaxeUs radiophoniques seront désormais installés daru les nonnature» apœtoUques à l'étranger.

B<iva$.l

LA MORT

du duc de Vendôme Le duc de Vendôme est mort <Ù* manche matin. à Canne*, h la suite d'une courte grippe.

Le prince défual, Philippe-EmmanuelMaximilien-Eudes, duc de Vendôme et* ` d'Alençon, était né le 18 Janvier 1*72, à, Obernais. 11 était le fils du due d'Aieaçon. Ferdinand-Philippe-M&ric. et de la duche.s«if> empu» de Bavière Celle-ci trouva !a mort, le mai 1SP7. dans l'incendie du bazsir de la charte. Le duo de Vendôme avait épousé Bruxelles, le )-• février 1896, la princesse Henriette de Belgique, dont il eut quatre enfants les princesses Mr.ric-Lnuise»

Geneviève, Sophie et le prince Chorlesl'hilippe. duc de Nemours.

L:> princesse Sophie est morte U y a environ deux ans.

Pendant la guerre le due de Vendôme, que la loi excluait de I'araue, servit avec un dévouement et une générodiltS remarquables dans le» formations sanitaires, notamment à l'hôpital de Calais, puis & l'ambulance belge' Elisabeth dont H était directeur. Ayant fait de sérieuses études médicales, tl se consacra, selon les termes mêmes de la citation à l'ordre de l'armée que lui ilérprnn le maréchal Pétain, « pendant us au soulagement des malades blessés français, leur procurant ius secours de la science la plus ^elalréo H de la charité la plus attentive Il sera inhumé à Dreux, dans le caveau il.' la famille royale.

Catholique d.ii.s toute l'acception du mut, le duc. de Vendôme était strlctement soumis U fldt le, quoi qu'il pilt lui en coûter, aux enseignements d» l'Eglise et aux décisions punUilcales. Celte foi, que de dures épreuve* n'ébranlèrent ni n'obacureirmt aucunement, animait une charité et un (léNiMi'Mnenl dont un grand nombre d'ieuvres ont reçu les nlentails.

La Journée

de l'Union sociale des ingénieurs catholiques Chaque année, à pareille époque, l'Union sociale' des ingénieurs catho- lique convoque à Pans ses militant» de province et ses aum6niers-e/;ni«ei's pour une Journée qui, comme! une messe, comporte noUmm

semblée générale de l'Union, un t>n~ quet, une réunion d études et une séance publique. Cette Journée a a eu lieu dimanche. Elle a obtenu son habituel succès.

Les réunions' du matin, en effet, furent très suivies et l'assemblée générate fort intéressante. Les ̃' ̃̃̃–̃'= 4 30 sections régionales de -• Y assistaient, repréKi'iiinni. en» tiôre. Ils entein1 -uiinmeiit un substantiel rapp crétairo général de l'Union par lequel Ils apprirent, que celle-ci, qui comptait 1 000 membre!* au lendemain de la guerre, a presque doublé aujourd'hui ses affectifs de 1924 lesquels se chiffraient p.ir H 400 ndhérents. Ils y tr<m\ i una activité féconde <*onférens'RsS, de cours jh-p f-.i.'in perfectionnement, organisation

kerque d'une « Journée social'.1 quelle participèrent tous tes élément» de la production, services rendue en matière de placement, etc. On leur lit part enfin des excellents rapports qno l'U. S. 1. C. entretient nvec h< :.mii-«i associations d'ingénieurs, au i-

FédéraMon elfe joue un r*!

mier plan < ri vue de rat' iao*rule et matériel!" de la p

Le banqii' t qui subit lui ei<i'j.<il & souhait. Autour de M. Duvv.l-Arnould* vice-président lie la Commission du travail à la Chambre qui présidait, oit voyait de nombreux amie de l'U S. I- C-. la plupart représentant d'importante* organisations professionnelles ou d'ac-i lion catholique. Citons, avec le R P PnI*y-Girsrd, aumônier général do l'Union,- c U M. Limiville, son président, M. te chanoine Rivière. MM. Hébr.r

chand, Perret. Courol. Cielcou.

le chanoine Raymond, le pastHjr ^mlier, député de Paris Raymond Laurent, Mâuris, de Haut. Brice, r: ̃•-»""̃ «. Tessier Souriac, Flf|ry, Bonv.

cïe.r, Léclerc; les RR. PP. d.

Soispel. de Roux, etc. A l'heure i: M. Liouville. après avoir rer

mage aux buts de l'Union, tient » jup- pelër une fois de plus que celle-ci n'est ni une œuvre ni une confrérie, mais essentiellement une association professionnelle, rt <•{;;<> pon programma cnni- jiorte "n esprit

proeiy- -̃•cidle m:

lit protecron a>-s m'.eréts de i<i j>mii;s» i.ion. Elle s'y dévoue avec un particu* lier souci des Intérêts de ta famille. C'est pourquoi elle n'a cessé prêcher en faveur dée allocations familmlps. pourquoi elle applaudit au pmH da loi fini tend à les rendra

']:•̃. ̃ ••̃ ̃' t t

qi: v ̃̃ grand

si;r d'autres, i ingénieur a un grand

rOle k jou«r dans notre société si trou-

blée. Il \i jouera d'autant plus effleaœ-

mentquilnestrapasen butt« lul-*«nw


.'«Aies, et qu'il aura dans la profession la ul.ace à laquelle Jl a droit l'U. S. 1 <r l'y aidera.

M. Duval-Arnould répondit avec tout son cœirr et avec sa grande compétence. Avant dit son admiration pour n.'nion, l'ayant félicitée d'arburer dans mb titre le mot social et le mot cajhnjjque, JJ dit son espoir, et lui-même y is<jiilrtbuera de tout son pouvoir, de soir bientôt voter l'obligation des assurances sociales, qui ne sera pas une reforme étatiste, plus ou mc'ns improvisée, mais l'aboutissement d'une lonpii> «\p'ripnce Inaugurée par des cat et qui réintégrera la valeur travail dans la notion même

un .usure, comme l'ont toujours smiiaité les catholiques sociaux. Les ingénieur» peuvent faire beaucoup pour faciliter 1 application de cette loi, «•̃jrume de toutes les lois sociales. L'U. S. I. C. doit être louée pour le concours qu'elle promet à cet égard comme pour le rôle si fécond qu'elle demanda '̃̃< -,i membres de joue et qu'elle joue

••lic-même.

A 17 heures, au siège social de l'Union, sous la présidence de M. Jean I.erolle, en présence de nombreux ingénieurs et de plusieurs représentants <iea grandes œuvres sociales catholiques, le R. P. Danset, directeur adjoint de l'Action populaire, donna une conférence tout à fait remarquable sur l'avenir de la Commission mixte ̃̃. II commença par préciser la portée exacte de la lettre de la Sacrée Congrégation du Concile au cardinal Liénart. Il montra l'impossibilité de lui faire porter partout et d'un coup tous ses résultats. Elle se heurte notamment aux préjugés, aux partis pris, aux habitudes qui. depuis soixante ans, ont opposé patrons et ouvriers. Rien ne sera possible de sérieux, d'effleace, sans d'assez longues préparations. Celles-ci trouvent des conditions favorables et dans l'existence d'un syndicalisme chrétien qui ne cesse de se développer et qui a, lui, accueilli avec enthousiasme le document romain, et dans 'es difficultés que. la crise présente passée, les patrons auront a trouver de la maind'œuvre et dans l'existence d'un nombre de plus en plus grand d'employeurs qui osent se dire catholiques et qui désirent se soumettre aux instructions pontificales. !1 *aut profiter t un tel concours de circonstances pour disposer les esprits aux collaborations nécessaires par exemple en préparant, dans des Commiss;ms mixtes comme colles qu'ont suscitées Confédération française des professions et C. F. T. C., des contrats individuels types qui pourraient acheminer le monde du travail à d'autres résultats. Faute de s'engager dans cette voie, noua risquons de nous réveiller Un Jour aveo une « économie dirigée qui sera socialiste et marxiste.

M. Jean LeroUe remercia et félicita chaleureusement le P. Danset pour la Jinesee de son analyse et la sûreté de n"H vues. Il se rallie, quant à lui, sans réserve à ses conclusions. Il tient aujourd'hui la collaboration dans tous lcs domaines pour une Impérieuse nécessité et spécialement dans le domaine industriel, il faut créer un état d'esprit, un état d'opinion favorables, faciliter les conciliabules, les réunions, Des petites organisations où l'on apprendra à se mieux connattre et à s estimer. Même si le succès ne vient pas tout de suite, même si on rencontre de durs échecs, jl ne faut pas se décourager. L'expérience de plusieurs pays étrangers • prouve que ce n'est pas en vain qu'on a contraint employeurs et employés à « causer ». SI nous n'y prenons garde chez nous, nous risquons d'être victimes du socialisme. Il faut louer l'U. S. l. C. Me le comprendre et de travailler à son rang pour écarter ce redoutable péril.

Le banquet

des journalistes républicains > L'union des Français est Indispensable dit le chef de l'Etat

Présidant le banquet du cinquantepaire de l'Association des journalistes républicains, M. (jaston Uuumergue a prononcé une allocution

« Pour le conseil que je vous ai donné autrefois, .je vous adresse une prière en guise de remerciement, c'est que le conseil que je vous ai donné jadis. Messieurs de la presse, vous le donniez 'paiement dans vos journaux à toute la l'rance, à toutes les opinions, et que ̃vous leur appreniez par votre exemple, par la leçon qui a eté donnée, que l'union, dans certains moments, réalise des miracles.

» C'est une conviction raisonnée chez moi, qui s'appuie sur une connaissance nsseji précise de beaucoup de choses. que l'union des Français est indispenti)le. Je crois qu'elle est nécessaire à épuque nous nous trouvons. » fcrt je suis convaincu que c'est par ( (le, et par elle seule, que notre pays, notre cher pays, pourra garder dans le monde sa place éminente, pour suivre son œuvre de cvilisation. avoir sa Heine sécurité et, en même temps, traMiiller avec efficacité et avec succès à cette grande œuvre d'organisation de la jniix durable qui est, J'en atteste ici, devant le monde, par ma parole, le vœu de l'unanimité des Français. » Le président de la République a été longuement acclamé.

Le Conseil supérieur de l'Instruction publique Le Conseil supérieur de l'Instruction publique a tenu, oe matin, la première séance de sa session ordinaire de 1931. Dans le discours qun'il a prononcé à cette occasion, M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique, a commenté les différentes questions soumises à l'examen du Conseil supérieur. En ce qui concerne t'importante question du surmenage scolaire, le ministre a déclaré approuver les horaires fixés par la Commission permanente du Conseil. 1.

Le ministre a manifesté, d'autre part, l'ardent désir de voir siéger au Conseil snpérieur des membres féminins de l'enseignement secondaire.

Après le départ du ministre, les mem'res du Conseil supérieur ont procédé à nomination des Commissions chargées e préparer les rapports sur les questions inscrites à l'ordre du jour de la session.

La Ligue des Droits de l'homme à Vichy

On annonce que le Congrès national de la Ligue des Droits de l'homme et du eitoyen se tiendra à Vichy, du 21 au 23 mai prochain.

[liez ei peietre verrier moderne Les lecteurs de la Croix sont conviés, cette semaine, à faire une intéressante vixife ans ateliers d'un maître-verrier moderne, Marguerite Huri, sous la conduite d'.k LA PAGE, l'hebdomadaire des jeunes. Le même numéro, entre autres sujets importants, étudie l'usine marémotrice de l'Aber Wraeh, commence une étude sur le vol sans moteur, et une biographie du P. de Foucaald. Tous articles splendidement illustrés, ̃ compagnes de nouvelles, d'humour, renseignements, qui (ont de cttte

:eoue une encyclopédie utile et

agréable.

Sas lecteurs pourront s'en faire une idée en demaufafU de* tpécimens gra-

tuits,

LES DEBATS PME» ¡

A la Chambre Le renouvellement

du privilège d'émission de la Banque dlndo-Chine Les vicissitudes d'une loi

Dans sa séance de lundi après-midi, la Chambre s'inquiète, enfin, de renouveler le privilège d'émission de la Ban- que d Indo-Cbine. Ce n'est pas une histoire nouvelle, mais c'est toute une histoire r

En 1SM7. la Chambre avait décidé, sur l'initiative de M. le député Ceccaldi, que l'organisation des banques coloniales serait désormais réglementée par le Parlement. En conséquence, lorsque, le 21 janvier lï*20, expira le privilège ((émission concédé à la Banque de l'IndotChine, il fallut penser à le faire renouveler par une loi. Le gouverne-i ment se mit à l'œuvre. Le 30 juin 1922, avec quinze mois de retard, M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, dénpsait un projet. Ce texte « ne put vëïîïr en j discussion » avant les élections législatives de 1924 (!) !) et devint caduc. A la suite des élections, le nouveau gouvernement ne crut pas devoir reprendre pour son compte le projet Sarraut. Le ministre d'alors, M. Daladier, résolut d'appliquer la formule de son choix non seulement à l'Indo-Chlne, mais à Madagascar et à l'Afrique occidentale. Madagascar obtint sa loi, le 22 décembre 1925; l'Afrique occidentale, In 29 janvier 1029. La malheureuse IndoChine attend toujours la sienne on se le rappelle, le 2 février 1931. Depuis onze ans, l'on a été forcé de renouveler le privilège par décret et de maintenir. I suivant les meilleures traditions, un système provisoire.

Echos parlementaires Dm notifications de vote

Au scrutin de vendredi, sur la première partie de l'ordre du jour de M. Largier, M. Forgeot, porté comme ayant voté contre, déclare avoir voulu s'abstenir. M. Basset, porté également comme ayant voté contre, déclare avoir voulu voter polir.

L'exclusion de 11. Ponant at Ronstai du parti socialiste français

La Commission administrative du parti socialiste français a prononcé l'exclusion de MM. Mario Roustan, sénateur, et Charles Pomaret, député membres du parti, entrés dans le mi. nistère de M. Pierre Laval.

N. Mario Roustan et su miosioa du parti socialiste français M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, vient d'adresser au secrétaire général du parti socialiste français la lettre suivante

Mon cher secrétaire général et ami, J'apprends par les journaux que vous avez bien voulu me considérer comme démissionnaire.

.le vous en remercie.

Je me considérais moi-même à peu près comme tel, depuis la scission malheureus d'un parti qui aurait pu redevenir grand s il n'avait pas été déchiré par des querelles qui l'ont conduit à se diviser pour ne pas régner.

Dans chacune des deux scissions composées de frères devenus ennemis, je comptais des amitiés que je ne voulais pas, que je ne pouvais pas offusquer. Je n'ai donc plus assisté délibérément ni à vos réunions ni vos Congrès. Plusieurs d'entre vous, dont la sympathie ne sera pas entamée par notre séparation, me rappellent que, dans l'histoire de tous, les partis des décisions comme celles que vous avez prises laissent la porte ouverte à des retours proches et confiants. Je leur en exprime ma gratitude.

Mais votre geste et la large publicité que vous avez cru devoir lui donner me font sentir profondément, définitivement, le prix de mon indépendance.

Eucore une fois, je vous remercie, et je demande à chacun de vous de me garder son amitié personnelle et je vous présente à tous l'assurance de mes sentiments très dévoués.

Signé Mario Roustan.

Après les troubles d'Indo-Chine

Hanoi, 31 janvier. La Commission criminelle réunie, le 2& janvier, à KieNan (Tonkin), pour juger les individus afflliés aux organisations communistes ou révolutionnaires et accusés de complot contre la sûreté de l'Etat, de pillages, de tentatives de meurtre et de fabrication d'explosifs, a prononcé quatre condamnations aux travaux forcés à perpétuité, une par contumace à vingt ans, une à dix ans; deux à dix ans de détention, huit à cinq ans; onze à cinq ans de prison, quatre à trois ans. une à deux ans, une à cinq ans avec sursis; une à dix ans de détention dans une colonie pénitentiaire; en outre. liO individus seront déportés. 17 inculpés ont été acquittés. Les accusés étaient défendus par des avocats du barreau de Hanoï et de Haiphong,

BOURSE DE PARIS. Cours du 2 février 1f»:tl.

VALEURS I COUIB I croWT~vÂîjnns I COUK fCOÙRS!] ^v,r™~ I COUBS l'COURSl] VAijrrm«5 I COUH I CWB II vàtirrros 1 «W«S I CMI»

VALEURS D~eed, O1I~Î VALEURS '-cOùliSl ëOÙRs'!¡. YAIEURS _1 COÛIIS 1. CôIJlIS¡I'. VAlEURS 1 COOlS 1 da lowli Il VAlEURS 1 COUlIS da ion.

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f'5~&t3..j~tttK.U~JiM5.J)- SM.U- ."10.. 'J' .,1&1:

A la Commission d'enquête On témoin qui avait de l'influence à la basque Ouilric

La Commission d'enquête a entendu lundi matin M. Sarovitch ou Selzmsn, de nationalité incertaine, naturalisé français grâce à l'intervention de M. Lautier. Quelques oonuiiisbaires ont eu l'impression qu'ils se trouvaient en présence d'un désertpur roumain condamné par contumace en Roumanie, puis réfugié on Russie où il aurait vendu de la bonneterie.

M. Sarovitch ayant eu des déboires avec un groupe dont les intét-fts étaient opposés à ceux de M. Gualino, celui-ci lui aurait explique l'importance de l'introduction en France de la Snia Visooaa. M. Sarovitdi eut alors une baute idée tin la valeur Industrielle italienne. Venu en France pour tenter cette in (réduction. M. Saroviteh avait songé à la banque de Paris et des Pays-Bas. mais à la réflexion il avait pensé plus avantageux de confier l'affaire à M. Oustric dont 11 avait fait la connaissance dans un cercle parisien. Le fianneler toulousain lui fit, en effet, des propositions intéressantes et lui donna une telle importance qu'on ne faisait rien à la banque sans consulter M. Saroyitch.

C'est par l'entremise de celui-ci que M. Gualino et M. Oustric entrèrent en relations. Vers le mois de mars 1926, M. Oustric, à la demande du témoin, se rendit à Turin pour traiter l'affaire d'introduction de la Snia avec M. Gualino. Répondant aux questions de certains commissaires, le témoin a affirmé qu'il ne fut alors question d'aucun homme politique susceptible d'aider aux négooiations, ni d'avances faites par M. Gualino en vue de faciliter ces négociations. Il résuma ensuite la période parisienne de l'Introduction pendant laquelle il renseignait M. Gualino sur la marche çénérale drs négociations concernant l'introduction de* titres.

Il a eu connaissance à cette époque des démarches faite par M. Vidal dans les différents ministères intéressés et particulièrement aux Finances, mais fl ne put préciser les personnalités avec lesquelles M. Vidal était en contact. Il précise qu'en dehors des lettres envoyées par lui à M. Gualino, et dont il a détruit les copies 11 y a déjà longtemps, une correspondance s'était établie alors entre MM. Oustric et Gualino. Le témoin a fait connaitre à la Commission qu'à cette époque il avait l'impression que Sf. Oustric exagérait auprès de M. Gualino les difficultés rencontrées dans les négociations. Il ne croit pas que M. Gualino ait fourni la banque Oustric d'autres fonds que ceux représentés par l'ouverture d un compte à ladite Banque.

ELECTIONS LEGISLATIVES A Céret

M. Parayre, avoué, socialiste S. F. I.O., a été élu député de l'arrondissement de Céret, en remplacement de M. Pierre Rameil, radical socialiste, élu sénateur. Il a en effet obtenu, au scrutin de Ballottage, 7 Mi voix contre 3 816 à M. Noguerés, avocat, républicain socialiste, et 925 à M. Calas, instituteur révoqué, communiste. Le candidat radical s'était préalablement désisté au protlt du u candidat socialiste. Sur 20796 électeurs inscrits, il n'y eut que 12 841 votants.

A Ambert

M. Genebrier, ancien préfet, radlcalsocialiste, a été élu député de la circonscription d'Ambert. en 'remplacement de M. Chassaing, radical-socialiste, élu sénateur.

M. Genebrier a obtenu au scrutin de ballottage C> 304 voix, contre 5 593 à M. Courtial, républicain de gauche et 53 à M. Chevalier, indépendant. Après le premier scrutin. M. Mony, socialiste S. K. I. 0., s'était désisté au profit de M Genebrier

Elections municipales Le député communiste Doriot est élu maire de Saint-Denis, à l'unanimité 'les voix moins une.

A Brignoles (Var), au deuxième iour de scrutin pour l'élection du Cons'it municipal, c'est la liste d'Union républicaine d'intérêt local qui a été élue tout entière.

Pour sortir du gâchis politique Dans un discours prononcé à Angers, M. Poitou-Duplessy, ancien député de la Charente et président du Comité départemental, de la Fédération républicaine, a exposé quels remèdes il estimait de nature à trancher les conflits politiques: » Si, dit-il notamment, le droit de dissolution est une des premières réformes constitutionnelles à faire, il y en a d'autres

» 1* Mettre les droits naturels et imprescriptibles des citoyens (la liberté, la propriété, la sûreté), au-dessus des luttes de partis et des excès de pouvoir, en donnant à chacun le moyen de les garantir en en référant à une Cour suprême, dont l'Institution s'impose » Se conformer à l'article 16 de la Déclaration des Droits de l'homme par la séparation des pouvoirs l'exécutif devant gouverner et le législatif ne pouvant que contrôler. »

La vlu lllldllldllulldltj

En Italie

Le statut des communautés jupes Le Messaggero, dans une longue note, souligne la portée et l'importance du ?ioent décret d'après lequel les commu1 nautés israélites auront toutes une or ̃ ganisation uniforme et seront soumises | à une union obligatoire de natu"i! laïque qui devra discipliner la vie des j groupes hébraïques.

Le journal insiste sur le fait que ce traitement ne pourra en aucune sorte amoindrir la position de prédominance que le Concordat a accordée à l'Eglise catholique puisque, dit-il, les Israélites tendent à défendre leur race, leurs traditions et leur religion, en renonçant à toute forme de prosélytisme.

Le Messaggero, après avoir relevé les différents points du décret, déclare que les Israélites peuvent être satisfaits ce qu'Us ont, du reste, affirmé de la nouvelle discipline uniforme que l'Etat fasciste a conférée à leur communauté, dont il assure la vie juridique et matérielle.

Le procès

des révolutionnaires turcs Trente-stpt condamnations à mvrt «si seront exécutée; mardi

Le verdict de la Cour martiale de Menemen dans l'affaire des conjurés réactionnaires a été déposé sur le bureau du Parlement qui l'examine ce lundi. Après décision du Parlement, les condamnés à la peine capitale seront exécutés mardi matin à l'aube.

Le verdict comprend 37 condamnations à mort, dont 5 ont été commuées en des peines de détention, en raison de l'Age des condamnés il personnes ont été condamnées à diverse* peines et 27 autres ont été acquittées.

On sait que les conjurés. parmi lesquels se trouvaient de nombreux chefs religieux, voulaient rétablir en Turquie le khalifat, aboli par le régime kémaliste, et provoquer, d'autre part, une réaction dans l'ordre politique.

Les propositions de la

conférence de la Table Ronde Les nationalistes de l'Inde acceptent de les discuter, mais tous condition. Les chefs du Congrès panîundou, réunis à Allahabad, sous la présidence de Gandhi, pour examiner la situation, ont décidé de consentir à participer aux pourparlers de paix aux conditions déjà, énoncées, c'est-à-dire amnistie générale des prisonniers politiques autorisation des manifestations pacifiques de boycotage et autorisation de violer, la loi sur la gabelle.

L'impression est qu'à moins que ces conditions ne soient acceptée», il n'y a aucun espoir «l'accord.

On déclare également qu'il ne sera mis fin à la campagne de d<5sohéissance civile que lorsque le Comité exécutif le décidera.

Nouveaux troubles au Brésil Les Etats du Nord

contre le goaeernement provisoire Londres, 2 février. On mande de New-York au Times

L'hostilité qui couvait, dans plusieurs Etats du Nord du Brésil, contre le gouvernement provisoire, a fait éclater la révolte dans l'Etat de Piauhy. L'ofBoier naval, envoyé dans cette province comme commissaire du gouvernement, a tté obligé de partir, à la suite d'un coup d'Etat dirigé par des personnalités civiles appuyées par la milice.

Le général Tavora. qui est le héros national du Nord depuis la dernière révolution, est parti p(.ur la région soulevée en mission offldieile d'enquête et de pacification. Mais le gouvernement se méfie de son attitude, dont dépendra la solution du conflit.

Terrorisme en

République Argentine Deux exécutions d'anarchiste* italiens à Baenos-Ayres

Conformément à la décision de la Cour martiale de Buenos-Ayres. l'anarchiste Di Giovanni qui, ayant été reconnu dans une rue de la capitale argentine, se défendit à coups de revolver, tuant deux personnnes et en blessant plusieurs autres, a été fusillé dimanche.

Son lieutenant, Scarfo, arrêté à Burzaco. dans la banlieue de la capitale, a été également condamné à mort. Ces deux individus ont avoué avoir

1 Le Conseil supérieur de l'Assistance publique Le Conseil supérieur de l'Assistance publique a ouvert sa session ce matin dans la grande salle des fêtes du ministère de l'Intérieur.

Le Conseil a élu président M. le professeur BerUiéiémy. doyen de la Faculté de droit: vice-présidents, MAI. Ogier et Paul Morel, ancien ministre secrétaire général, M. Georges Hondel inspecteur général honoraire.

Al. Blaisot, ministre de la Santé publique, assisté de M. Serge Cas, conseiller d'Etat, directeur de l'hygiène et de l'assistance, a fait l'éloge du &' Dron, l'ancien président, décédé, et de 'son successeur, M. Berthélemy. Le ministre a aussi exprimé son vif intérêt pour la question essentielle de l'ordre du jour de la session ayant pour objet de laclliter l'exécution de la loi sur les assurances sociales au regard des services d'assistance et des établissements hospitaliers.

ECHOS de PARTOUT Le centenaire de la naissance d'Henri Roohefort a été célébré dimanche, devant sa tombe, au cimetière Montmartre, en présence de ses petitsfils. de députés et conseillers municipaux et de nombreux admirateurs. L'anniversaire de la mort de Paul Déroulède a été commémoré dimanche. A cette occasion, une messe a été dite, à 10 heuros, en l'église Saint-Augustin. Le droit à la médaille coloniale avec agrafe •̃ Sahara est acquis au personnel de la Compagnie sahairenne des Ajjers ayant pris part à la reconnaissance transversale du Ténéré, effectuée du 23 décembre 1929 au 19 janvier 1930, sous le commandement du oapitaine Brcssot-Perrin.

Dernières Nouvelles

M. JEAN DE CASTELLANE

REND VISITE A M. PIERRE LAVAL M. Jean de Castellane, président du Cuuseil municipal, et les membres du bureau, ont rendu visite aujourd'hui à M. Pierre Laval, président du Conseil.

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LE PAYEMENT EN OR

DES ARRÉRAGES DES EMPRUNTS Le texte des réponses de la France I aux deux notes de la Grande Bretagne | concernant le payement en or des arré- j rages des emprunts consentis pendant la guerre sera communiqué cet aprèsmidi par le ministère des Affaires étrangères.

Dans toute l'Italie a été célébré dimanche solennellement le huitième anniversaire de la fondation de la milice fasciste. Sur la place de Sienne, M. Mussolini a passé en revue 15000 hommes de la milice, leur a rerais les fanions et a remis la médaille militaire à un certain nombre d'entre eux.

A Zagreb, le roi Alexandre a visité l'ancienne église Saint-Marc, où il est demeuré longtemps en compagnie du curé de la paroisse, Mgr IUtio.

Le gouvernement péruvien annonce que, tout en affirmant sa décision de remplir ses obligations Internationales, il se trouve momentanément ne pas être en mesure de rembourser ses créditeurs étrangers sans affecter sérieu-

sement la vie économique de la nation. Le tribunal spécial de Rome jugeait un deuxième groupe de neuf communistes et les a condamnés à des peines variant de un an et demi à deux ans de prison.

Au Caire, le sous-secrétaire d'Etat aux Finances a rédigé un rapport recommandant une réduction du coût de la vie, au moyen du contrôle des prix des produits alimentaires et de la création de restaurants à l'usage des personnes nécessiteuses.

La mission anglaise est partie pour Le Caire. Ele va se livrer à une enquête sur la situation du commerce angloégyptien et les perspectives de «on développement.

A Berlin, des coups de feu et de couteau ont été éotiangés *>ntre nn groupe de communistes et un groupe de nationaux socialistes. Une personne aurait été tuée et deux autres grièvement blessées.

préparé et exécuté avec un certain Cortucci, qui' a également été arrêté, les récents attentats contre la vole ferrée. Le trio se vantait, en outre, d'avoir commis presque tous les actes récents de terrorisme, y compris le lancement de bombes contre le consulat italien, contre la Banque nationale et contre la Banque de Boston, ainsi que plusieurs attaques à main armée.

Deux membres de leur bande ont été tués au cours d'une descente de police à Burzaco, d'autres ont été arrêtés et le reste est recherché.

taiPËÉ mm CHANCES A PARIS

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HALLES CENTRALES Paris, 2 février.

Criée des viandes. Arrivages bœufs 110 155 kz., veaux 138 673 kg., moutons 48 085, porcs 4S 3M kg.

Bœufs. Le kilo quart de derrière « à 14, quart de devant 6*9, aloyau 8 » 18, paleron 6 a il.

veaux. Le kilo première qualité i 15,50 à 17.50, deuxième 12. ùi> k 15,40, troisième 10.50 à 13,40, pans-cuisses Ii à 21. Moutons. Le kilo première qualité 16,50 à 18,50, deuxième 12, îû à 16,40, trotjslèœe 11,50 a 13,40, gigot 12 à 22. 'i Porcs. Le kilo première qualité 9,150 a 10,30. deuxième 7,50 a 8,50, Blet tt 16.50. poitrine «,50 à 9,20.

Beurres des laiterie* coopératives industrielles. Le kilo .Normandie 17 à 24, Charente, Poitou, Touralue T8,50 à ÎS, iautres provenances 14 à 21, malaxés Nor- mandie ta a 21. Bretagne 13 à 20.50. autres provenances 10 à 17. Arrivages 41 204 kg. I.

Œufs. Le mille Picardie et Normandie «Mo a 880, Bretagne 500 A 720, Poitou, Touralne, Centre 640 900, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 710 à 800. Auvergne et Midi 690 k 760. Arrivage! 1021 colis.

Fromages. Les dix Brie laitier 120 k 170; le cent camemert Normandie ?70 à I 450. divers 150 a 260, Ponl-I'Evéque 230 t 400; les 100 kg.: Comté et divers 900 à i 300. pon-Stlut «00 i iso.

YoUflte* et légumes. Marchés clos. MARCHE DU HAVRE Le Havre, 2 révrter. Cotons. Ouverture renier 350, mars 34S. avril 350. mal 353, juin 3*3. juillet 356, tout Ht. «PL «M, OO, Ml, BOT, îti. doc

r Les Jcnroées d'art relîgisux Une Journée diocésaine Les Journées d'art religieux qui eommoneeronf, en réalité, mercredi prochain, ont été précédées dimanche d'une sorte de prologue, d'ailleurs parfaitement réussi une Journée domuiieaiiw qui fut à la fois très pieuse et très interensame. Elle débuta par une messe, chantet-' selon le rite dominicain en l'église de la Madeleine. tout à fait remplie. 11 n'y uvait pas moins de monde. du reste, aux vêpres solennelles qui furent chantées dans i'après-midi, et l'on entendit un très beau iHseours du T. R. P. Padé sur l'Art religieux et l'Ordre de SaintDominique ».

AprVîs ftl délicat nommas*; à l'abbé Jacques Debout et à l'œuvre magnillnue qu'il accomplit en ruinatit ce préjuge courant que !a religion est hostile à l'art. l'éloquent orateur commença par démontrer qu'au contraire la foi est le plus beau foyer de l'art: le Dieu que nous adorons n'est-il pas la Beauté suprême, le premier des arfsles Et 1 Eglise ne «onsidère-t-clle pas les artistes, ces « animateurs comme les collaborateurs de Dieu, « le maitre animateur » N'entend-elle pas honorer Dieu par la beautti, se servir d'cile pour élever les hommes vers lui et les lui conquérir ? Enfin, y a-t-il un art qui aille» chercher plus* haut st>n inspiration que l'art religieux? Y en a-t-il un qui soit ,ilus vraiment universel et international ? La foi est le plus beau foyer de l'art: et les cloîtres dominicains n'ont pas failli à cette foi. Leurs traditions à cet égard remontent à saint Dominique lui-même qui fut comme saint François, bien que différent de lui. un grand artiste. A ses flls. il a recomman dé de contempler Dieu et de donner aux hommes les fruits de leur contemplation. Les Précheurs donc, s'étant laissé prendre tout l'esprit par la beauté divine, vont ensuite dire à la foule ce qu'ils ont vu et entendu H* le disent par ta parole. par k1 chant, par tous les moyens de l'apostolat, et aussi par la pierre, les sons. Bes couleurs. <,omhien riche en artistes est en effet l'Ordre dominicain depuis l'incomparable Fra Angelico jusqu'au P. Besson. depuis l'architecte de Santa-Maria-Novella jusquVk Jacques de Voragine. depuis le oonstructeur du Pont Royal jusqu'à d'autres artistes très modernes et dont les noms vivront. Pour leur part, et très large, 1rs flls de saint Dominique ont montré que la foi est la véritable patrie de l'art. Un Salut très solennel suivit cet émouvant discours. Le soir, une assistance nombreuse se pressait au OrrK> catholique des étudiants pour entendre M. Georges Des val Itères, membre de l'Institut, parler, avec une sorte de tendresse filiale, une admiration sans réserve et une compétence que nous n'avons pae i qualifier, tie Fra Angeilco.

Le IXe Congrès national de .'ÀssocialiOu du Mariage cferêtlei Vendredi soir, à 20 h. 30, M. l'abbé Mollet a clos, devant une salle comble, la seconde journée du Congrès de l'As- sociation du mariage chrétien, par une p.iitcniflque conférence.

Il a opposé, avec une vigueur saisissante, les joies dangereuses et momentanées que procure aux enfants une éducation égoïste et sans idéal aux vrais bonheurs dont elle les prive. Il a slfrnalé les qualités essentielles au vrai chrétien et à la ohrétienne véritable, et il ̃» invité avec insistance les parents à tenir les yeux levés vers cet Idéal pendant qu travaillent à la formation morale de leur enfant.

La troisième journée a été consacrée aux enfants.

La valeur des rapports de cette journée a montré la diversité et la profondeur des questions que soulève l'éducation au début de la vie. Mme ComotetSûe,, du Conseil supérieur de la Natalité, secrétaire générale de la Femme et de l'Enfant, à d'abord parlé du dressage et des premières habitudes. Elle Insiste sur la nécessité de commencer de très bonne heure l'éducation des enfants elle mppelje et développe le mot connu: l'éducation d'un enfant commence vingt ans avant sa naissance Mme Conplet-Sûe puise dans son ample expérience des indications très précieuses, et la vie, et la bonne grâce. et le tour déHrat avec lesquels ses leçons sont donntes les fait recevoir aveo un vif succès par l'auditoire.

Mme GemahlinK, aerégée de l'Université, professeur à l'Ecole de formation sociale de Strasbourg, apporte une solide étude sur l'éducation des sens. Elle montre les rapports de cette éducation non seulement avec la vie pratique mais avec le développement de l'intelligence. Puis, elle expose les moyens d'exercer et d'éduquer les sens de l'enfant d'abord par la vie, l'utilisation des circonstances, ensuite par des exercices gradués selon les principes des « jardins d'enfants ». Les auditeurs ont beaucoup goûté la justesse des vues de ne rapport, leur abondance, et la manière ferme et sobre dont elles ont été exposées.

Mme Pierre Hepp (Camflle Mayran), l'après-midi, a éveillé le plus vif Intérêt par une conférence aussi solide que brillante, sur la culture de l'intelligenre. Après avoir montré l'importance de la vie Intellectuelle dans l'ensemble de la vie humaine, Mme Pierre Hepp a particulièrement insisté sur l'éducation de l'attention. A* l'abstraction et du raisonnement et sur l'éd'icaUon de

364, Janv. 387. Tendance soutenue. Ventes 350 balles.

Cafés. Ouverture tél. 224,75, mars ïie.iO, avrtl 216. mal 201,50, juin 500 75 juillet t«4,2S, août 1S2.25, sept. 18«,75 oct 187, nov. 185. déc. 183.75, janr. meoi« Tendance soutenue. Ventes 5 000 «ac» Poivres. Saigon fév. 310, mars 310 avril 310, mal 310, Juin 310, juillet 310 août 310, sept. 310, oct. 310, nov. 310, déc. 310, Janv. incote.

LIverpool, 2 février.

coton*. Mars 5.57, mal 5,M, juillet 5,76, oc. 5,88, Jany. 5,95.

MARCHE DE LA VILLETTE Paris, 2 février,

i ObservnHoru. Marché a=sez actir Cours maintenus en gros Détail et moutons. Cours en hausse pour les veaux. C6urs en buste pour les porcs.

Cours officieux d'ouverture

VIANDE NETTE.

ESPÏCES Amenés ̃ i" quai. 2? quai. 3* qm

Bœuf» £J5i 10 J090 9,71) V««*« 1047 1*10 10,60 6,«0 Taoraux 3H4 10.40 g.70 9.30 Ve*ux. 1661 16.90 14.90 11.90 Mwnan 12 508 2040 1&.èO 14. fora. 3161 .986 «8a 078 fUU>3 VUf

ESPECES AmeDés ̃'

MPE(MS quai. 2> quai. qaxl &«<•*«.. 8SM &8» SUS 4,35 Vache. 1MT &89 5."» 451 Tuirawix 384 sel s 04 4& Va»iu 1661 10.14 834 «08 Moulons 12509 tOtO 7 41 610 forcs 3161 6 60 680 4 70

MARCHE DE NE W-T0RK

Sew-Yortt, 31 janvier.

Coton* atteint centrât. Disponible 10,47. janvier loco».

Colon* nuunrm contrat. Janv. tncoté, rév. 10,24, mars to,36. avr. 10,50. mal 10.64, juin 10,76, JuUL 10,88 à 10.89. août

11,01. snpt. ll,«l, oct. il, ts t 11,16, nov

11,M, (Me. U.M k «1,37.

Grains. BU» roux dl«ponU)l« 91 s/g,

mate rtHylMa UH\

| la j-.«v>o ~-i;ij''?" < "es questions qui p> i>nt {té rendues i non mai» .iltrayantes

par le Uleut plein d'imprévu et le

charme de la conférencière.

M. Lafltie, efcef des Eohireurs de France, ilirceteur de l'Oasis de Verbelie, a montré n un rum. nrécis «t nourri de fa n peut tirer des ext >ur la formation de la volo»: Il insiste sur lit nécessité de joindre à l'entraînement physique un ontrainement mirai, afin d'assuref en m<?in.' temps i;; msltrit-rt de l'âme et oelle du corps.

NOS AMIS DEFUNTS JESUS, MARtE, JOSEPH

0nd, 7 ans et 7 quar. chaque foi4

Mme ve. Méfivet, mère de M. le ohaj noine Mélivet, oui'*} de «irisy-Suisnes >i ïin i-M >.̃»,̃ ,.t .,1. m.. n «̃m.-» de Bislïrlsy-

,ige dt!

I .i; l'jou, 70 ans, H rininni. Mme vi>uv8 Puyiiufiiii, i.ci- i nriniorine Monéton, a SoisY-sous-MoiHmorwiey, tl ans. Mme «jûurdoii, née Marie Bontonips^ 89 ans, inère de M le cure de àaintliermain (I)«:ux-Sèvres). • Mme veuve Thiébaud, 75 ans. t .Hi-Bois (Doubs), parente d'un r :<• l'Assomption. Mme Léon i-.iirvi. «*4 ans. « Amiens. M Emile Pit»i<. S5 ans, à Colmiers-le-llaiit (ll-iute-Marne). A

Clîambéry, Mm» Balmain. Mme Dege-

I selle, à Tourcoing. Mme Yve DruuetGuérin, à Nantes. M, Morin, 68 an», à Fougères. A Slgny-l'Abbaye (Ar(leimt's) Mme Drouet-DoziÈres, 77 ans; Mme Prinjrot, 84 ans M. Alcide Arnouiii, ï<0 ans. grami-père de M. l'abbé

Arnould. A Chemillé (M.-et-Loire)

Mme Barbary, 53 ans M. Cozien, b6 ans Mlle Atalie l,aluy, 91 tas; Mlle Marie-Louise Parlct, t9 ans. A Selfinfourt (l)oubs) M. Jules Gnîlier, président des œuvres paroissiales; M. CuitenadDs, 77 ans.

1 NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mme Fran- çois de Lestapis, neo Geneviève Vaaey,

pieusement déoédée le 1" février.

pleusem~nl le 1.' r~rier.

On nous annonce le décè» à Bourges de Mme Corbin de Grandchamp, «5 ans. Tertiaire d<- Saint-François et pèlerlna de Jérusalem, veuve de M. Edme Corbin de Grandchamp, ancien magistrat. M. et Mme Gaston Vandesmet de Capol font uart de la mort de leur flls Jean, Sgé de 24 ans. décédé accidentellement, à EI-Kansar* (Maroc), le Jeudi » jan-

vier. Les funérailles seront célébrée» à

i \v'atten ultérieurement. célébrdea k

OBSÈQUES DE Mme CHASSAGNON Les obsèques de Mme. Ghassagnon, la vénérable more de Mgr l'Evêque d'Autan morte dans sa 8V" aiméo ont été céU'brées i Bas-en-Basset (Haute-Loire), sous la présidence de Mgr Rousseau, cvèque du Puy et en présence do Mgr Delay, de Saint-Etienne, évémie auxiliaire de Lyon. Un premier service avait pu lieu a Airtun, où eet morts Mme Giiassagnon. et S, Em. le oardinal Maurin, archevêque de Lyon dont Mgr Uhassagnon avatt été le "vicaire gênerai, puis Tévêque auxiliaire, vint lui- mémo présider 1 offloe funèbre dans la cathédrale d'Autun.

Nouvelles religieuses S. Em. le cardinal Verdier a présidé au Mans la fête de saint Julien, patron de la cathédrale. Mgr Grente, évoque du Mans, et plusieurs évéquea et prélats entouraient le cardinal archevêque de Paris.

Mgr Roland-Gosselin, évéque ooa.d«juteur do Versailles, présidera, h: dimanche 8 février, en la basilique NotreDame de Longpont une grande Journée diocésaine en l'honneur de Notre-Dame de Lourdes à l'occasion de la fête de l'apparition de la Vierge Marte à Lourdes. A 10 h. 1/2, grand'messe solennelle avec allocution du H. P, Lecolley. supérieur des chapelains à 13 h. 30, visite du Trésor à 14 heure*, cérémonie solennelle en l'honneur do Notre-Dame de Lourdes conférence apologétique par M. l'abbé BelEeney, cantate en l'honneur de la bienln urtuhH Bernadette, allocution de Mgr RolandGosselln, procession et Salut solennel 9HÊHÊ ̃

BÉNÉDICTION ET INAUGURATION ëcs or aifles er pyes de Sie-Ttier fese i'AaieUi La cérémonie de la bénédiction et de l'inauguration des grandes orgues de Sainte-Thérèse d'Auteull, 40, ru« LaPontaine, aura lieu le vendredi 6 février prochain, à 15 heures. Elle sera présidée par Mgr Herscher, archevêque de Laodicée, et l'orateur en sera M. le chanoine Coubè. Le maitre Libert touchera les nouvelles orgues qu'il a conçues, dont 11 a dirigé l'exécution. et qui sont sans doute le seul instrument de ce genre qui ait, à l'heure présente, trouvé place dans un édifice religieux en France et peut-4tre en Europe. Un salut solennel terminera la cérémonie. Malheureusement, en raison de l'exiguïté relative de la chapelle. 500 places beute ment peuvent être mises au prix de 10 francs à la disposition du public. Elles seront très vite toutes rete« nues. Mais, chaque dimanche, de 16 à 17 heures, les orgues chanteront de nouveau la gloire de Uieu.

Institut catholique de Paris Jeudi 5 février, s n. 15 La primauté romaine dans l'Eglise ntlsaame. Catholiclame et MaicioiuMiie », par le B. P. Emereau. i h. ii Les raced afticilne» i !,«:> Soudanais ou lts vrais Nègre* par le r. P. Tastevln. 5 h. n La dernier» Vendée: La duchesse de Ber et l'appui moral de l'Europe par M. 0. OaulbenX. 5 h. 30 (galle Rouaeelol) Histoire l'Orient Les Himies », par M. Delipone. 5 n. 30 (Mlle des Actes) La Papauté et J'esprit d'aduputlon missionnaires t ir»- rers les kgtê: Périls politiques courus par l'Idée <r adaptation; sa victoire par la création de la Propagande par M. 0. Goyau. Vendredi 6 février, 6 h. 15 « Hlstoir* des religions La littérature religieuse de l'Hindouisme par M. Miloape. a h. du soir L'Eudémonlsnie chrétien: La doctrine des Synoptiques (Matthieu, Marc. LOC; », par le R. f, de Broglie.

Mercredi 4 février, i h. W> « L'art «n Espagne depuis le temps des rois catholiques L'Ecole de Séville, Zurbaran ». par M. Louis Olllet.

Vendredi 6 février, 2 b. 30 € Contro-

verses et querelles littéraires du xvii* slè-

veMes et quereuee Illtér&lres du tttr'

cle d nos jours anciens et modernes », par M. BertlMut. a n. 45 Le <iêm«mfirement de la Turquie un. mandat fninç&l» en Syrie », par M. H. Bidou.

AVIS DIVERS

Réunion. L'Union d'étude. dee ca* tholiques sociaux rendra sa prochain* réunion le mercerdi 4 février, à 50 i\. 45, au Secrétariat social, 31, rue de Belle* chasse. Le rapport sera présenté par M. Charles Ftory sur le sujet « Lai rapports de la banque et de l'Indu*» trie. »

Matinée artistique. L'Union catao-. lique du persornel des banquets bourse et assurances organise pour ses membree et leurs famille une mutinée artistique qui géra donnée le dimanche 8 février, à 14 h. 30, dans lu balle des oeuvres de Saint-Joseph de la Maison-Blanche, 5î, rue Bobillot. Pi-< ris, Xill*. soue la présidence de M. l'abbé Couturier, sous-directeur dm ouvres. Des artistes distingué* prt* tarant leur concours.


SAINTS PATRONS

Le calendrier nouveau est donc en- i tamé. Marquera-t-il une renaissance des fêtes patronales, de ces fêtes .-i populaires naguère, et dont le souvenir, à travers nos provinces, n'est pas encore éteint En beaucoup de pays, la tradition (•n demeure vivante nous le constations récemment. Mais, en voici de nouvelles preuves, que d'aimables correspondante nous fournissent, nous permettant ainsi de reprendre le sujet.

La Saint-Antoine tombe le 17 janvier. Le Syndicat des charcutiers de Calais a ténu à la fêter, cette année comme les années précédentes. Il a fait distribuer aux <• confrères et amis » la lettre-invitation suivante, simple document

« Nous avons le plaisir de vous inviter à notre petite fête intime de la Saint-Antoine, louable tradition introduite dans notre Syndicat depuis plusieurs années, et dont le butl est de resserrer de plus en plus les liens d'amitié qui nous unissent. » D'accord avec les membres de notre corporation, notre Comité a décidé de fixer au dimanche 18 janvier notre banquet annuel. Nousi vous y invitons cordialement, vous' et vos familles, et nous comptons que très nombreux vous répondrez à l'invitation de votre Comité, doot les efforts tendent à rendre cette réunion aussi agréable que possible. » Vers 19 heures, notre banquet sera suivi d'une sauterie, à laquelle nous vous prions d'inviter vos amis, et surtout beaucoup de jeunesse, pour y apporter vie et entrain.

» Nous vous prions également de faire l'impossible pour assister nombreux à notre messe annuelle, ditn en l'église Saint-Pierre, chapelle de la Samte-Vierge, le lundi 19 janvier, à il heures. Cette messe est célébrée en l'honneur de notre patron, saint Antoine, et aux intentions' de nos membres vivants ou défunts. Les défunts de nos familles, et en particulier ceux de notre Syndicat, seront spécialement recommandés nu cours de la cérémonie. C'est donc pour nous un pieux devoir de noua) unir dans nos peines mutuelles, puisque, ensemble, nous partageons, nos joies. Au cours de l'office, les chants de circonstance seront exécutés par les jeunes filles des charcutiers.

Cet exemple de Calais n'est pas !e seul. Saint Antoine compte de nombreux clients, soucieux de son patronage et qui le font également savoir, le 17 janvier.

Les fêtes patronales offrent des traits communs, comme il se doit. Mais, elles peuvent aussi, de l'une à l'autre, présenter un caractère d'originalité profonde, suivant les lieux et suivant la nature des professions. Le 3 janvier, c'est le jour de la Sainte-Geneviève, patronne des bergères. Si les bergères voulaient 1 bans maintes régions, elles sont assez nombreuses pour former phalange. pour former confrérie. -Elles ne seraient pas en peine pour imaginer une fête. Le mois de janvier est justement le mois où les jeunos agneaux, les agnelets, apparaissent et mènent leurs jeux innocents dans les prairies vertes. A la fête des bergères, rien ne saurait manquer, ni la grâce ni le symbolisme. Celle-ci coïnciderait avec la délicieuse actualité, dans les églises, de la crèche, de l'étable, au bord de laquelle sont déjà les bergers avec leurs moutons blancs. La venue des bergères ne ferait qu'ajouter au tableau une note des plus naturelles, et leur assemblée aux pieds de l'Enfant Jésus resterait toute pastorale.

Le 22 janvier, c'est la Saint-Vincent. Cette année encore les vignerons d'Epernay ont été fidèles à célébrer leur saint patron. Ils ont fait dire une messe solennelle en l'église saint-Pierre-Saint-Paul.

Après l'office, un cortège, précédé de la fanfare des tonneliers, se rendit au monument aux morts pour y déposer une gerbe de fleurs. Puis, il y eut un vin d'honneur. Le président de la Confrérie de Saint-Vincent profita de l'occasion pour protester, au nom des vignerons, contre les taxes exagérées qui frappent le vin de Champagne et contre la prohibition qui ferme de nombreux débouchés. Les vœux des vignerons sont que 1931 leur apporte une meilleure rétribution de leurs travaux quotidiens.

En décembre dernier, à l'occasion de la Saint-Eloi. on a vu des maréchaux. des charrons, des forgerons, tenir séance avant leur banquet pour discuter entre eux des mesures nécessaires à la défense de l'artisanat, pour se proclamer unis de cœur et âf bras aux paysans dont ils sont les auxiliaires au village, voire

PKUILLETON DU 3 FÉVRIER 1931 9

Le jupent du mari Elle n'a pas le temps de s'étonner du peu d'empressement des serviteurs. Un centurion s'approche, elle entend les sinibtres paroles

Illustre Pomponia Graecina, tu arrives dans un triste moment. Convaincue d'avoir attenté aux jours de l'empereurs, Julie a reçu l'ordre de mourir.

Pomponia pousse un cri c'est l'unique manifestation de sa faiblesse. Elle se retrouve maîtresse d'elle-même. Il faut qu'elle voie Julie. « Toi seule peux la secourir », lui a dit Rubellius. La secourir Comment '?. Que peut-elle contre la volonté de l'empereur, de Messaline, plutôt ?.

Elle vit encore ? 9 demande-t-elle d'une voix dure.

Je le pense elle a peine consentir à son sort.

Je peux aller près d'elle .?

Aucun ordr;» ne t'en empêche.

r.es enfants la rejoignent, les garçons joyeux, Plautia alarmée, l'intendant épouvanté.

Pomponia eut la présence d'esprit de

a"s.. aee ~t,

nème pour souhaiter le succès des issurances sociales. )

Cette fête de la Saint-Eloi, en son emps, nous a valu une intéressante :ommunieation de M. l'abbé Vigne'on, surveillant général des cours )rofessionnels du château de Mesîières, en Seine-Inférieure. Laissons-lui la parole. Il a bien voulu tous écrire

« Vous venez d'entretenir vos leceurs d'un Saint dont la fête est très )opulaire dans notre section profes- sionnelle, qui compte 90 jeunes gens, ipprentis agriculteurs ajusteurs, nenuisiers, horticulteurs.

» Les ainés de nos élèves se font es organisateurs de cette fête ils a préparent dès la rentrée de sepembre, et quand je vous aurai afirmê qu'ils y mettent tout leur œur, j'aurai tout résumé de leur intrain, de leur dévouement, de leur îabileté et de leur souci d'assurer e succès de notre Saint-Eloi ». » Notre vieux château, qui reçoit les élèves et des apprentis depuis jrès de cent ans, abrite des artisans ïhrétiens sans autre ambition que le travailler longtemps pour lui et le demeurer toujours à l'ombre de ;es tours. Par eux, le souvenir et le ?ulte de saint Eloi s'est si bien conservé chez nous que, en 1924, le supérieur d'alors proclamait saint Eloi patron des cours professionnels. » Depuis ce temps, saint Eloi est fêté solennellement. Les « professionnels » entourent le tabernacle 1e leurs outils, de leurs oeuvres et jes médailles remportées aux concours les produits de la ferme et 1u jardin (blé. orge, fleurs, etc.) y voisinent avec les pièces d'ajustage ît d'assemblage, les dessins et les microscopes. Les aines invitent leurs jeunes frères des cours primaires à leur messe matinale et conduisent j eurs professeurs et leurs chefs d'ateliers aux stalles du chœur. » Heureux sdnt-ils quand un plus ancien, ayant changé de « service ». revient pour célébrer la messe ou prononcer une allocution » Une séance récréative occupe j l'après-midi et, après la prière à la shapelle, le chant jociste et le Magnificat, la journée stechève par ['embrasement de la cour d'honneur au son des cors de chasse et avec le chant de Mesnières. »

Voilà une Saint-Eloi dignement célébrée. M. l'abbé Vigneron ajoute que, l'an dernier, les élèves du cours taisaient à leur excellent chef de culture la surprise de fêter ses noces d'argent, avec Mesnières. Parmi leurs invités, se trouvaient MM. le maire et le président des anciens combattants, tous les deux cultivateurs --t amis du maître, dont ils apprécient fort les services.

« Permettez enfin, dit'M. Vigneron, que je nomme un autre ami des travailleurs, qui apprend à ses jeunes apprentis à célébrer saint Eloi, c'est l'abbé Rudynski, dont j'admire l'œuvre si bienfaisante et si opportune, à Sannois. »

On le voit, la Saint-Eloi a toujours des fidèles. Elle en retrouverait partout où des hommes d'initiative. décidés et persuasifs, tenteraient la résurrection des belles coutumes. Et des trophées, des œuvres de maitrise. des outils, des pièces d'ajustage et d'assemblage, la Saint-Eloi en pourrait avoir partout, montés en motifs décoratifs dans les chœurs paroissiaux. Ce que font des apprentis, des compagnons peuvent le faire. Le calendrier nouveau est entamé. De janvier à décembre, que de fêtes corporatives Par exemple En février sainte Véronique, patronne des blanchisseuses.

En mars saint Jean de' Dieu, patron des libraires.

En avril saint Georges, patron des soldats.

En mai saint Jean Porte Latine, patron des typographes, ces imprimeurs et. des relieurs.

En juin sainte Blandine, patronne des servantes.

En juillet saint Victor, patron des meuniers.

En août saint Dominique, patron des tailleurs.

En septembre saint Eustache, patron des merciers.

En octobre saint Luc, patron des médecins.

En novembre saint Hubert, patron des chasseurs.

Mais, ceci n'est qu'indication*. Tous les intéressés ou la majorité d'entre eux savent à quoi s'en tenir sur la possibilité d'une fête professionnelle qui les rassemblerait sous le vocable d'un saint, leur protecteur et leur modèle. Les saints patrons. nous ne saurions les nommer tous 1 Aussi bien, d'une corporation, d'un

Emmène les enfants, les femmes, réfugiez-vous dans le temple de la Fortune. Vous m'attendrez.

Le ton rie Pomponia n'admettait pas de réplique. Une servante blême l'introduisit. La petite-fille de Tibère était étendue sur un lit de repos. Son visage semblait copié sur celui de son aïeul, surtout dans cette agonie, les traits tirés, sans couleur, avaient pris la rigdité de la pierre le front était bas, l'orbite creuse, le ne^ légèrement aquilin, la bouche mince bien arquée, le menton à fossettes. L'infortunée était velue avec une magnifique simplicité, de laine blanche. dont sa peur n'avait pas dérangé les plis. Son angoisse ne s-» manifestait que par la sueur froide qui l'enveloppait et par l'expression tragique de ses yeux glauques. Un tribun de ia garde était debout au pied du lit, i'épée nue à la main.

Lorsqu'elle aperçut Pomponia, Julie se redressa, tendit les mains vers elle. Mon amie Messaline ordonne que je me tue

Pomponia se pencha sur elle, l'embrassa pass i on némenl.

est Rubellius 1

A Rome, prisonnier, mort peut-être. Oh t

Ce fut un rugissement de bête traquée, arraché à la mère par l'évocation du péril de son fils.

1 Rubellius Plautus vit, dit le tribun, mais il ignore la sentence connue de moi seul et de mes centurions. Hâte-toi d>n

ie if lislas de Batthiam i (1870-1931)

Un duc vient de mourir en Hongrie, st les pauvres de plusieurs comilats sont dans l'affliction, c'est que ce grand seigneur était non seulement un savant rie grande valeur, mais aussi un bienfaiteur des malades pauvres.

M les désirs de son père, comte suprême du comitat de Moson, ni sa fortune ne semblaient le destiner à la carrière médicale, aussi le jeune Ladisltis, pour déférer à la volonté paternel!c, fit-il les études nécessaires pour devenir bon administrateur d'un domaine immense. Il se fit recevoir docteur en phi- losophle, puis, ce titre acquis, il entra à la Faculté de médecine .et obtint le titre de docteur en médecine et es sciences chimiques.

Alors il se maria et son union fut bénie par la naissance de quatorze enfants.

Il se fixa dans un de ses domaines. situé près de Presbouri;, et là, le graad seigneur se flt oculiste, consacrant *a science aux malades pauvres. Ils furent bientôt si nombreux que le duc flt construire à Koepeseny un hôpital pour y soigner les malades opérés qui avaient besoin de repos prolongé. Pendant la guerre, il fit construire des annexes pour y soigner les blessés, il fut aidj alors par quelques médecins militaires. Les médecins civils de la localité ayant été mobilisés, le duo Batthiany assumo, pendant ces longues années, les fonc- j tions de ces absents. Quant il s'agissait d'une naissance, que ce fut le jour au la nuit, le duc et la duchesse se rendaient auprès de la malade et lui pro. diguaient les soins les plus dévoués. Au cours de la dictature du proléta- 1 riat, le duo fut obligé de quitter la Hon- grie pour mettre sa famille à l'abri.

Lorsque le traité de paix flt don à l'Au- triche des trois comilats occidentaux fie la Hongrie, le duc Batthiany abandonna son hôpital aux nouveaux possesseurs de son domaine.

Ce domaine perdu, il s'installa dans

une autre région de la Hongrie où il pos- sédait un domaine, à Kœrmend. ou il organisa un hôpital dont les malades trouvèrent facilement le chemin. Malgré les pertes que 'la guerre lui flt subir et malgré l'avenir, de ses enfants à assurer, le duc ne restreignit pas la part de ses œuvres charitables, il continua à soigner les malades et à secourir les pauvres aussi discrètement que généreusement. Il était aidé dans son oeuvre par la duchesse qui lui servait d'assistante dans ses opération*, on sait qu'il fit plus de 6 000 opérations de la cataracte. Il avait aussi 'auprès de lui quelques jeunes médecins qui, tout en l'aidant, se formaient à sa science.

Le D' Emile de Grosz, le plus éminent ophtalmologiste de Hongrie, déclare que le duc Batthiany n'était pas un amateur s'essayant à la science médicale, mais hien un savant de valeur, un oculiste excellent opérateur, se tenant au oourant de tous les progrès de la science; il était fort estimé par les plus hauts représentants du monde médical. Il consacrait ses rares instants de loisir au journalisme, car il aimait à répandre les idées justes. Il fut le premier président de l'Association des journalistes catholiques. Son désir était d'être un bon médecin, un bon patriote, un bon catholique, U atteignit son but parce que son cœur et son esprit étaient grands.

Il fut un homme de son époque, il se consacra à la science, au devoir social, comme ses ancêtres, au moyen âge, avaient pris part aux Croisades plus tard, au mouvement de la Renaissance plus tard encore, à la défense de la oivillsation chrétienne contre les invasions musulmanes, et, enfln, en se montrant maintenant les Initiateurs du peuple à la vie sociale, basée sur le catholicisme.

En agissant comme i! le flt, le duo Ladislas Batthiany-Strattmann resta fidèle à la tradition de ses ancêtres.

métier à l'autre, leurs noms sont dans les mémoires, dans celles des vieux ouvriers qui pourraient les recommander aux plus jeunes et réparer, le' cas échéant, le silence du calendrier.

Car, des saints, le calendrier nous en escamote, si l'on peut dire. Témoin, saint Bonaventure, à qui il est arrivé, en fait d'aventure, de disparaître derrière la Fête Nationale, le 14 juillet. Il est le patron des tisserands.

La -Chesnaie.

finir, Domina. L'attente de la mort -^st pire que la mort elle-même.

1 Tribun, je suis la fille de Tibère, d'Auguste.

Tibère, Auguste, n'écoutaient pas les prières des condamnés. Les princes, comme les dieux, sont inexorables. Domina, ajouta-t-il en s'adressant à Pomponia, décide-la. II faut que. ma mission terminée, j'en rende compte à César avant la douzième heure. Or, la nuit est déjà tout à

fait do.?e.

Les flambeaux éclairaient la vaste et somptueuse pièce, enluminée de peintures voluptueuses. La mosaïque du pavé simulait un tapis, beau comme ceux des rois perses. Les meubles étaient d'ivoire et d'argent, les tentures de pourpre. Une fraicheur délicieuse régnait dans cette pièce, aux larges fenêtres ouvertes sur le jardin, d'où montait comme un immense mur- mure de harpe la musique des grillons, ivres de la nuit d'été. Julie en fut frappée Ah dit-elle, à demi égarée, les petits, les tout petits sont heureux ils chantent. Que ne suis-je un insecte sous l'herbe I Pomponia. ma Pomponia, ne peux-tu rien pour moi ?.

Personne ne peut rien pour toi, Domina, dit le tribun. Ton fils même, voulutil donner sa vie pour racheter la tienne, ne l'obtiendrait pas-. II faut en finir. Et il appuya sur le pavé son épée qui grinça.

I Ma Pomponia, tu sanglotes. Tu sais que cet homme dit vrai, qu'il ne me vien-

CHRONIQUE ARTISTIQUE ¡

Le Salon des Indépendants 1

La 42* Exposition de la Société des artistes Indépendants vient de s'ouvrir au Grand Palais (Entrée avenue Alexandre-III.) (1)

La devise de cette Société est « Ni jury ni récompenses ». L'inconvénient de cette suppression du jury d'admission, c'est le grand nombre des exposants, plus de 2200! si bien que les artistes de talent sont fatalement noyés dans la masse.

"Le catalogue ne contient pas moins de 4 336 numéros 1 Plaignez les malheureux critiques. d'autant que, malgré des poêles à gaz, le froid et les courants d'air règnent au Grand Palais, et que certains tableaux constituent de véritables rébus, devant lesquels il faut chercher longtemps ce qu'Us peuvent bien représenter. L'an dernier, le classement suivait la date d'entrée •tans la Société cette année: :1 suit l'ordre alphabétique, et groupe en cinq secteurs les lettres de l'alphabet. SECTEUR I M S 0 P Q. SaUcs i à 9 io centenaire du romantisme par Gustave Madelain; un joli effet de soleil <-ur un Village de pécheurs, de Doml,nique Manago; un Effet de neige, de Mercier de Latouche Saint-Cloud sous la neige, aux arbres dépouillés, par Morel-Baker: un Panneau décoratif, avec effet d'argent, de Félicienne Marie; un village aux toits rouges. En Tarentaise, de Martin Matricon Vieille femme, vieille maison, intérieur d'une cour de ferme très exactement noté d'Aimé Milcent une Place de la Concorde au soleil couchant, telle que nous avons pu l'observer nous-môme les laques de Maillard le même paysage vu par beau temps, temps gris, pluie et vent. curieuse étude d'André Maillos; la tête d'Enfant brun, de Christine MoreigneGeorgeson une vue ensoleillée du Marché à Bastia, d'Ameglio Merio. Enfin, l'Annonciation, de René Morere. Un certain nombre de peintres se qualifiant eux-mêmes de « mystiques » (singuliers mystiques pour .a plupart!) ont décide cette année de traiter le même sujet l'Annonciation; mais leurs tableaux sont dispersés à travers toutes les salles, et, si l'on n'était pas prévenu, on ne s'apercevrait peut-être pas de ce groupement, curieux surtout comme indiquant la renaissance du sujet » en peinture. Ii est, en effet, difficile de savoir qu» M. Morère a voulu représenter l'Annonciation, puisqu'une dame inconnue, nous voyant feuilleter le catalogue, nous aborda pour nous demander, en anglais, d'avoir l'obligeance de lui dire le sujet de ce tableau. Et quelle ne fut pas U stupeur amusée de cette étrangère en apprenant que cette femme aux talons Louis XV, la jambe découverte jusqu'au genou, représentait la Sainte Vierge I Le peintre japonais Oguiss affectionne les vieilles églises, nous aussi beaucoup de Japonais exposent ici, artistes très modernes, mais intéressants. Notons encore une funèbre Suit, du Polonais Orlowski; de jolies grisailles, vues de Paris aux grands ciels, de Belletier; l'amusante Circé, ou les compagnons d'Ulysse changés en pourceaux, de Noiton dans l'exposition posthume da Mme Picard-Pangalos (1893-1930), une Vierge, dans une jolie attitude; une bonne étude de dos nu, de Perrot (il y a quantité de nus à ce Salon, qu'il vaut mieux passer sous silence en général) un joli Effet d'automne, de Maurice Proust; une intéressante étude de Coiffes bretonnes, de Paul Perrin; une curieuse toile d'.Alexandre Roubtzofl intitulée le Fléau des monuments histo.tiques, représentant des tournées de « Cook devant la Vénus de Milo, la JoGonde. etc.; une Annonciation, de Roger Chrétien, prédestiné par son non. à la peinture religieuse.

SECTEUR II R à Z. Salles 9 à 21 Nous avons remarqué une Annoncia. tion, où la Vierge, les mains croisées 6ui la poitrine, est placée dans un rayon rar Charles Roux Jérusalem, d< Mme Noëlle Roubaud le portrait d'un vieillard à barbe blanche, par Maurice Heymond de Broutilles les Vieux Mur* dit Saint-Brire, harmonie brune de Lé< Peigner une exposition posthume di Joseph Roesi (1992-1930), le peintre dei tristes paysages de banlieue et de h pauvreté ouvrière, de grisailles très pre. nantes et non sans valeur.

Les Chats de l'Hollandais Reimar.; atlireront tous les amis de ces sphini distants. On s'arrêtera devant la Sein, au pont des Arts, bon paysage d, Georges Seveau un portrait de femme réminiscence du moyen âge, de Josepl Sutra une tête de femme laquée su bois (laque japonaise;, de Sougawara une tête d'enfant, inspirée de Carrière de Paul SéaUles une Annonciation hié rs tique, du Sutese Leo Steck la Bou ture, de Josée Streglio Un paysag il'automne, de Georges Simonnet le Garçons au bord de la mer, du Rues Sologoub le Bassin à flot de Saint Malo, du pointilliste Paul Signac et, di (1) Entrée 5 francs, tous les jours 3 francs le dimanche matin seule ment, ouvert jusqu'au 1" mars inclus

dra aucun secours. Si pourtant On pourrait me laisser fuir, m'y aider. La mer n'est pas loin d'ici. Tribun, songe quû mon sang e?t aussi illustre que celui de Claude. Songe que Messaline sera bientôt punie de ses crimes. Tu sais, n'est-ce pas ? que Claude m'aimait que, délivré de Messaline, il te demandera compte de ma mort obtenue par surprise. Tribun. j'ai d'immenses richesses que mon fils te donnera, si tu me sauves. Et. en somme, c'est très facile. Une voiture rapide m'emporte au rivage j'y trouve une embarcation de pêcheur nous rejoignons un vaisseau qui me conduit dans quelqre Ile où je me cache, en attendant que César s'informe de moi et dise « Voilà bien longtemps que je n'ai vu Julie. » Mais comprends donc, tribun, que ce sera peut-être demain qu'il me demandera.

Le visage de l'officier n'exprimait qu'un morne ennui

Tu as un médecin ici, dit-il, je vais l'appeler. Tu te décideras pour le poison ou pour.

Pour la saignée, ose donc le dire, cria Julie, recouvrant son courage. Elle se leva, prit le bras de Pomponia, emmena vers une fenêtre et leva les yeux vers le ciel constellé.

Ah soupira-t-elle. ce monde c-t bien beau, et pourtant, c'est une prison d'où nous ne pouvons nous évader. Lo llrffament, avec ses clous d'or, est p!u> froid et plus dur que le cristal des montagnes.

même, une excellente aquarelle du Pont 1 de Glen; l'amusant* Loge, de Souzouki; li Fuite en Egypte, d'un joli sentiment, aquarelle d'une Américain <\ Mme Schaet- zel le portrait d'une Espagnole aux 1 longues tresses bnmes, de Santa Marina l'Annonciation en l'on 2 000. de Truc. sur-impressionniste l'Enfant terribh' dressé sur sa chaise, d'André 1 Sudre les Chardons de montagne, de Tony-Pichon Sotre-Dame de Paris, dessin à la pSume qui représente un formidable travail Un coin de cimetière sous la neige, d'André •Verdilhan une église toute rouge du Japonais Yamagoutci ;e portrait d'une blonde, par le Russie Vytchegjamine la Chanson, de l'Egyptien Zaki un curieux Plongeur de nacres à Tahiti et une chapelle bretonne en sépia, de Robert Van.SECTEUR III A B C. Salles 21 à 27. Signalons le Vieux Passy disparu, d'Audrey-Prévost une Tigresse à tfti de femme, de l'Italien Alba l'amusant Est-ce un Millet ou un Cazot ? ». de F. Airault, représentant des experts réunis autour d'un tableau une Annonciation, dont l'ange tient un calice, de Blanche Houriello les Chanteurs en noir, non sans valeur, de Josette Bournet da Porte des ùudaias à Rabat, de Maurice Busset une Sortie de première Communion en Bretagne, et un Pardon à la chapelle bretonne, de Victor Boner; l'Annonciation sous un portique, de Camille Bureau un incisif portrait d'homme, par Jean de Botton une sanguine, de Louis de Buty, et d'autres sanguines de la Cour du corbeau et de la Petite France. à Strasbourg. par Jean Bleichel un bel arbre centenaire, de Gilbert Bellan.

Yves Brayer, le prix de Rome de l'an dernier, a représenté un Patronage sur la plage, à Luc-sur-Mer. avec des Sceurs de Saint-Vincent de Paul s'occupant maternellement des enfants Raymond Besse, l'église de Clichy par la neige.; encore deux Annonciation, de Gabrielle Crestin et de Roger Chanteranne. Ce thème de l'Annonciation. qui a inspiré bien des toiles admirables, de Fra Angelico à Maurice Denis, évoque immédiatement le souvenir de tant de chefsd'œuvre du passe que cela rend difficile. et peut-être injuste, pour les œuvres modernes.

Notons encore une claire vision d'Alger, de Michel Colle une grande et excellente toile de Chapin, représentant un Marchand de marrons, très vivant, et un Intérieur d'églhe à Fontarabie, par V. Guguen.

LECTEUR IV: D E F G. Salles 28 à 3G. Du Marboré nous montre Jeanne d'Arc j sur le bûcher, léchée par des ilamme« l-ien rouges. Citons aussi l'Intérieur de Saint-Etienne de Beauvals, par Drevet; de belles marines de P. Fleury une Venise évanescente, de Guérin Le Guay: Des gueux l'hiver, deux pauvres miséreux assis sur un banc, recroquevillés par le froid, de Géo Cim.

SECTEUR V: H 1 J K L. Salles 36 à 43. Le portrait de M. l'abbé Garzend, par ii. HalST; la Place de la Concorde, par R. Haardt: l'exposition posthume d'Henri Jaudin (ISSl-lOZi»), paysages un peu voilés; un ravissant bouquet de fleurs des champs d'Andrée Joubert; le Footliall, d'Adrienne Jouclard, qui excelle à saisir et à rendre le mouvement; Igounet de Villers expose des poissons aux reflets nacrés, étendus sur la plage, sortant de l'eau; Mme Tamara de Lempicka, une Polonaise, un portrait de jeune fille.

Dans un genre, très différent, le Trieorne, pastel de Mlle Louise Lavrut, a Men du charme.

M. Antoine de La Rochefoucauld expose un Saint Taurin, premier évêque d'Bvreux, ressuscitant une jeune fiUe, exécuté comme une mosaïque; M. Jean Lefort, la Sainte-Chapelle de Paris; Madeleine Luka, un gros bébé sur l'herbe l'nfln, Louise Lehoux, un étonnant portrait de Paul Renouard, brodé à l'aiguille sur soie. coté 1500 francs, car. par une intéressante Innovation, peutI être un peu commerciale, les peintres i ont mis leurs prix A la suite du titre de leurs œuvres dans le catalogue, prix variant de 250 francs à 7 000 francs environ.

Les paysages dominent à ce Salon et en sont encore la meilleure partie. c'est pourquoi nous en avons beaucoup cité. En somme, il faut le dire et le redire. il y a surprottuction picturale, trop de gens «'improvisant peintres; sur plus d" 4 000 œuvres exposées, une centaine seulement sont Intéressantes. Beaucoup sont parfaitement choquantes à des points de vue différents, certaines seraient plus à leur place aux humoristes.

Charnage.

Un journal catholique .i- eat ̃̃|»nr*lMil absolument indispensable à la cfe religicPte d'une paroisse.

Pourquoi donc avons-nous horreur de la mort ?._ J'ai dépassé le milieu de 'la vie elle ne me donnerait plus que de la vieillesse. et je tiens à elle Pourquoi ?. Pourquoi, ma pauvre Pomponia ?. C'est que nous sommes faits pour vivre.

C'est-à-dire pour '.a décrépitude. fion pour l'immortalité. Ma chère Julie, on renaît du tombeau.

Tu parles comme Hunellius.

Rubellius est chrétiPu, je le bais.»Hélas que n'est-il ici ? Il t3 parlerait comme Simon Pierre, l'apôtre de Jésus, de Jésus, qui est mort, pour que nous vivions.

Jésus Jésus murmura Julie. Jésus, le Dieu plein de pitié, qui pardonne, qui console. <}'ii bénit.

Etait-ce bien elie, Poni|K>iiia, qui prononçait ces paroles ?.. Où donc les avaitelle apprises '?. Elle ne se le demandait pas. Elle obéissait nu sûufûe Je l'E.-prit, et elle ne pensait qu'à Julie.

Jésus! répéta celle-ci, avec l'accc-nt de la prière.

Le tribun, qui s'élail retiré pendant que les deux femmes échanerRai»nl 1»= propos suprêmes, arnenn If mécicxin n Celui-ci, un >mb;i aux pieds de &a mai- .i. Allons, vieiliatil. dit l'cfl'icu- :<:>̃• '•• des moments si cru*??.

Oui, won bon Paii.b--E.m-. Jouno-moi à boire quelque chose qui nu truj fasse pas trop souffrir. Tu m as autrefois sauvée

LETTRE DE CHINE

Pékin, 13 janvier. 1

Tchang-Sué-Liang à Tientsin Le séjour de Tebang-S'.rà-Liang à j Nankin s'était prolongé d'une façon extraordinaire et oui avait fortement intrigué l'opinion, U'autant plus qu'à plusieurs reprises l'annonce du départ avait été faite, suivie presqu:» aussitôt de l'avis d'un nouveau retard. Il est difficile de dira quelles sont les mystérieuses combinaisons qui ont pu peut-tHre se caMier sous ces hésitations et ces ajournements; mais il est sur: qu'an peu d'incertitude sur les iléplamenta de Tcihang-Sué-Liang ne doit pas lui déplaire et cadre assez avec la prudence que doit lui Inspirer le souvenir de l'attentat dirigé contre TchangTso-Ling, lors de son retour de Pékin à Moukden en juin 1928. | Donc, dans !a première semaine de 1 décembre, Trhang-Sné-Liani.* est arrivé à Tientsin. Il n'y a pas a dissimuler que, malgré la paix qui règne pratiquement dans le nord de la Chine depuis l'invasion pacifique des troupes de Mandohourle dans le territoire con-1 trôlé auparavant par les troupes de Yen-Hsi-Chan et de Feng-Yu-Slang, l'atmosphère politique est toujours un peu à l'orage ot, ;>'iur ct!a, de nombreux commentaires ont été faits sur les tractations de Tehang-Sue-Liang avec Tchiang-Kai-Clie. On prétend notani- ment que tes anciens amis «1*» Tchanir- Tso-Ling, la vieille garde, comme on j l'appeile, n'est pas très enchantée des concessions nombreuses et faciles, faites au gouvernement de Nnnkln par Tchang-Sué-Liang tt qu'elle serait fortement disposée à lui en tenir rigueur, en sorte que, selon cette version, Tchang-Sué-Liang, ?i Tientsin, serait un peu dans la situation d'un train qui, pour entrer en gare, appelle la vole libre.

Mais au reste, les questions à traiter 1 Tientsin ne manquent pas. Officiellement, les premières et les plus importantes sont toutes celles concernant la disposition des anciennes troupes de Yen-Hsi-Chen et de Feug-Yu-?iang, soit environ 250 000 hommes, un quart do million. Tchang-Sué-Liang a pour cela convoqué à Tientsin la plupart des e nëraux qui ont secondé Yen-Hsl-Chan et Feng-Yu-Siang. parce qu'ils connaissent la matière et parce que c'«st sur eux qu'il compte pour une solution pratique. QueHe sera cette solution ? t En partie licencier, en partie réorganisi r dans de nouveaux cadres. Le licenciement pur et simple présente de sérieux inconvénients dans l'état présent de la Chine, car on a souvent constaté, dans le passé, que les soldats licenciés allalent souvent grossir les bandes de brigands nombreuses déjà dans le pays, ou même en consti!tuaient de nouvelles.

Le plus pratique serait assurément d'embrigader les soldats en surplus dans des compagnies organisées pour exécuter de grands travaux d'utili'4 publique routes, canaux, digues, chemin de fer. Ce fut la méthode de Yen-Hsi-Chan dans sa province du Shansi. On en a parlé dans les conjonctures présentes mais il ne semble, pas que des plans précis et fermas aient été adoptés.

Il faudra de l'argent pour réaliser Içs plans de licenciement élaborés i Tientstn le gouvernement de Nankin a promis un million de dollars et il i demandé aux provinces du Nord 1e fournir trois autres millions. C'est pour régler définitivement cette question financière que M. Soong, le ministre aea Finances de Nankin et le beau-frère de Tchiang-Kai-Che est venu à. Tientsin. Il est curieux que, d'après les déclarations de Tchlang-Sué-Liang, pas plus en allant à Nankin qu'en en revenant, II ne viendra, pour le moment, à Pékin. On sait cependant que, d'après les séjours qu'il y fit précédemment, il ne s'y déplatt pas H a d'ailleurs fait sivoir qu'il était tout disposé à faire son possible pour ramener un peu <H prospérité commerciale à Pékin mais enfin Il n'est pas venu. malgré les préparatifs faits pour le recevoir, malgré le sable Jaune, déjà préparé comme in temps des empereurs, pour semer «ur la route où devait passer son cortège. L'activité de Tchiang- Kai-Che Sans aller Jusqu'à comparer TchlangKal-Che k Napoléon, on peut cependant reconnaître que c'est pourtant ua homme d'une activité extraordinaire. Après avoir abondamment payé de sa personne durant la guerre soutenue près de six mois par Nankin contre ies rebelles du Nord-Est, 11 a annoncé qu'il it était résolu à commencer une campagne vigoureuse et décisive contre les communistes et les brigands, et à en prendre lui-même personnellement la direction.

En fait, Il a paru à Kianfou, la capitale du Klangsi pour y être triomphalement acclamé et pour y donner une Impulsion énergique à la campagne j commencée et aboutir, au bout de quelques jours, à la prise de Tongkou, le quartier général des rouges depuis trois ans; du même coup, ont été délivrés mille otages, dont quatre mission-

naires catholiques et cinq Filles de I» Charité européennes. De Kianfou, Tchiang-Kai-Che est allé par avion à Hankôou. pour achever d'organiser la campagne contre 'es communistes brigands il est revenu à Nankin pour y présider ulle grande revue au premier jour de l'an, avec la présence d'un grand nombre de représentants étrangers. On annonce entln que, dans quelques jours, 11 ira en avion faire uni visite à Sianfou, la capitale du Shansi, pour y conférer avei les chefs militaires et civils de la situation actuelle. Et, pendant ce temps-là, à côté «!fl Tchiani*-Kai-<t.n\ Ouang-Tchang-Tini; pour les relations extérieures, M. Soauw?, pour la question financière, déploient une aclivitiî parallèle et non moins grand-,

A la vérité, tout en reconnaissant la travail très actif de Tchiang-Kai-Che, on peut mettre une réserve sur les provisions faites concernant la suppression des communistes et des brigands, dans trois mois, ou six mots au plus. I! est assurément possible, par des mesures énergiques comme celles inaugurais s déjà et surtout par la persévérance et t les mesures préventives, de mettre nu terme au fléau du brigandage, comme la Franco a réussi à le faire au Sahaia d et au Maroc; mais Il faudrait, pour cet t. avoir des troupes sûre?, et arriver, pif lies moyens efficaces, à empêcher des Uaiiixins, comme oelle du genCr.il Tene-Yiu 't Kianfou. 11 faudrait aussi veiller i ce que la campagne contre les communistes soit générale, do façon i les traquer de toutes parts, et que 1<* troupes régulières ne prennent pas pour une victoire définitive, ce qui n'est qu'une retraite prudente de l'adversaire et sa dispersion dans d'autres lieux. N'a-t-ii pas été constaté que les mômes communistes qui avaient pris, brûlé et pillé Tehangsha, et qui avaient été, aprOs cet exploit, déclarés anéantis par les troupes régulières, sont les mêmes qui. quelques mois plus tard, ont pris et pillé Kianfou '?

Nous croyons que Tcliiang-Kal-Che a assez de valeur 'et d'intelligence po'ir ne pas se contenter des apparences et d'un vain bluff, toujours facile -et tenhiiit. et qu'il a vraiment l'intention et le pouvoir de nettoyer les province* Infestées de communistes brigands, et du même coup de réparer, devant le monde, la réputation de la Chine singulièrement compromise par des exploits trop retentissants.

Yen-Hai-Chan

et Feng-Yu-Siang

Selon les apparences, ils sont tous les deux bien déchus de la puissance qu'ils eurent un moment, en ces derniers mois, où ils furent sur le point de devenir les chefs d'un nouveau gouvernement a Pékin. Yen-Hst-Chan a pli parvenir à Tientsin. et il s'est embarqué paisiblement un rn.it'm, vers 4 heures, un jonr de la fin de décembre, sur un bateau Japonais, pour Dalny, le grand port mandcfiourien qui se développe si rapidement sous le contrôle japonais. A Dalny, il a toute la sécurili- que donne l'administration Japonaise, tout en se trouvant encore, sous bien des rapports, en terre chinoise, U lui est facile, de là, de suivre les événements et d'être prêt à rentrer en Chine aussitôt que la roue de la fortune politique aura fait un nouveau tour.

Quant à Feng-Yu-Siang, beaucoup ds bruits ont couru à son sujet. On l'a dit aussi parvenu, comme Yen-Hsi-Chan. bous un déguisement, à Tientsin d'autres ont annoncé qu'il est part) en automobile à travers le Shansl, le Kansou, la Mongolie et Io Sinkiang pour la Russie soviétique, il a des intelligences et des sympathie* mais nous avons des raisons <le croire que, pour le moment, il est encore tout simplement dans un village du Shansi, d'où il n'a d'ailleurs jamais perdu contact avec ses anciennes troupes.

C'est, du reste, un fait que, pratiquement, les troupes du gouvernement n'ont pas franchi le fleuve Jaune, et que les Kouomingchiun, les troupes de Feng-Yu-Siang, restent encore peu près cantonnées dans les régions 3 qu'elles occupaient pendant la guerre. De tout cet imbroglio, de tout l'ensemble de cette situation militaire assez confuse, de ces nombreux voyages à Tientsin de tous les généraux qui firent la récente guerre sous Yen-Hsl-Chan et Feng-Yu-Siang. il résulte une vague Inquiétude dans te public.

La prolongation même du séjour de Tchang-Sué-Llaug à Tientsin, comme st le chemin de Mnukden lui était fermé, fait nattre bien des rumeurs et entoure encore de nuages et d'incertitude cette paix qui commentait enfin a renaître eut la terre de Chine avec la cassation de la récente guerre civile. A travers les Missions

Ln grand soulagement de l'opinion a été réalisé, par la libération des captifs de Kianfou Quatre missionnaires Lazaristes et cinq filles de la Charité européennes. Depuis le 4 octobre, Ils étaient captifs des communistes. Le 18 novembre, les troupes réguliéres ont

d'une grave malailu», Gnéris-rnoi aujourd'hui du mal de vivre en même temps quo Messaline.

Voyant le dé-sau-oi du médecin, le tribun avait ordonné cru centurion de pn-ndra dans son cabinet, les fioles marquées du signe indiquant le poison.

L'ordre de moarir qui arrivait aux victimes patriciennes ne rencontrait ordinairement pas de résistance ta lâcheté est rare devant l'inévitable.

D'une main tremblante, Parfhénius tm'langea dans une coupe nn liquide noir à do l'eau, et Julie but 'l'un iruiL

Ce n'est pas amer, dit-elle en souriant. Et combien rie temps me faut-il pour être délivrée

Le temps de compter jusqu'à cent Le temps de me coucher.

Tenant toujours Pompunia par te hr: elle retourna à son lit. Pomponia s'agenouilla, prit les deux mains de son amie. Julie laissa échapper un gémissement, son visage se décomposa.

Parthénius, je souffre As-ta compté jusqu'à cent ?. Je souffre, je souffre Ah je meurs.

Elle n'était qu'évanouie, endormie plutôt, haletante, congestionnée.

1 Ne sais-tu pas ton métier, vieillard 2 fit le tribun. Cett«: femme va-t-elle souffrir

lonkïfi'mn? ?

la.

1. (A suivre.) h THt1\teB E¡;SÉB,

Thérèse Eg.vfo.


occupé à nouveau Kianfou, et les troupes rouges te retiraient à environ 100 l'y de la capitale du tCangst. Missionnaires et Sœurs, après avoir été traités vraiment en prisonniers durant les premiers lours de l'occupation communiste, avaient été ensuite installés, sur lenr demande, comme infirmiers et infirmière» des malades et d<'s blessés des troupes rouges, et l'on peut bien penser Que c'est par suite des bons services rendus en cette qualité qu'ils ont pu, malgré le* anxiétés endurées, échapper à peu près sains et saufs des mains de leurs redoutables maltres, qui ont fait mourir tant de personnes, et notamment deux prêtres chinois, pendant l'occupation de Kianfou.

Notons cette particularité Intéressante que durant tout le temps de l'occupation communiste, un vénérable prêtre chinois, M. Paul Lo, réussit à dire la messe tous les Jours, de 2 à y heures du matin, dans le grenier d'une maison où les religieuses indigènes, les séminaristes et quelques autres personne parvenaient à se rassembler.

Les Filles de la Charité chinoises avaient été délivrées, dès l'occupation de Kianfou, par les troupes régulières et la Sœur visitatrlce, qui était allée les attendre à Nantohang, les ramenait à Ghangnal, le 19 décembre-

Les missionnaires et les Sœurs, devenus Infirmiers et infirmières des troupes rouges, furent emmenés par les rouges dans leur retraite forcée devant les troupes régulières. Le 26 décembre, un télégramme apportait enfin l'heureuse nouvelle de la délivrance des neuf captifs, qui, sous escorte militaire, à travers un pays encore infesté de bandes communistes, furent ramenée à Kianfou, en attendant le retour à Changha». Selon une dépêche Reuter du 30 décembre, outre les neuf captifs de KJan, auraient été encore délivrés les PP. Laffan et Llnehan, prêtres Irlandais de Hanvang; le P. Fernandez, Espagnol, du Anhwei.

Les missionnaires encore prisonniers des bandits seraient les PP. Mazzoll, Filia, Icasaro et Leopoldo, Italiens; !es PP. Dalgo et Ivlto, Espagnols te 1'. Tierney, Irlandais; M. von Arx, Lazariste suisse.

Nous constatons que sur les sept défunts missionnaires qu'annoncent, à son habitude, la revue Sacerdos ln Sinis de janvier, deux, le P. Marcustlo et Mgr Jean Soggiu, sont morts de mort violente, des mains des communiâtes. Etat des Missions de Chine L'imprimerie du Pét'ang, à Pékin, vient de publier, pour la neuvième fois. V Annuaire des Missions de Chine et du Japon. C'est un gros volume très dense de 785 pages et qui donne le détail de tout le personnel et des œuvres diverses des 96 vicariats, préfectures apostoliques et Missions indépendantes dont se compose l'ensemble des Missions de Chine. Depuis que cette partie de l'Annuaire est Imprimée, quelques nouvelles érections ont eu lieu; il ne faudrait que la paix et la liberté pour que ce magnifique outillage pût donner tout sun rendement pour l'avance du r^gne de Dieu à travers l'Immensité de la Chine. C'est pourtant un fait que l'avance du mouve menj, des oatéchumènes et des conversions a subi un ralentissement notable autour de 1922, et depuis. C'est pourquoi tous les amis de la Chine et des Mission» doivent prier Dieu instamment pour que la paix soit enfin rendue & la Chine.

Du moins, tous ceux qui veulent connaître les Missions de Chine doivent se procurer la nouvelle publication de M. Planchet, et l'on peut constater que l'Annuaire des Missions de Chine est désormais une institution régulière, et que. comme Mgr Battandier a fondé l'Annuaire Pontifical Catholique, à la Maison de là'Bonne Presse, M. Planchet a fondé l'Annuaire des Missions de Chine et du Japon, A l'imprimerie du Pét'ang. Spectator.

A propos d'BD ordre do four du marquai loilre

Ce n'est pas de Vltry-le-Françols, comme l'ont dit certains journaux, ni de Bar-sur-Aube, comme l'ont publié quelques autres, que fut lancé, le G septembre 1914, l'ordre du jour célèbre du maréchal Joffre prescrivant à nos soldats de se faire tuer sur place plutôt que de reculer, dont nous avons précédemment donné la teneur: Au moment où s'engage une bataille dont dépend le snrt du pays, eto. »

Deux lettres adressées par le chef ̃ lu cabinet du maréchal, l'une au colonel Félix Maître, l'autre à M. Ducharme, demeurant tous les deux à Ghâtillon-sur-Seine, établissent que cet ordre du Jour fut lancé, le 6 septembre 1914, de Châtillon-sur-Seinp, où le général en chef avait installé son quartier général depuis la veille dans l'ancien couvent des Cordeliers.

Mais c'est de Bar-sur-Aube que fut envoyé, le 4 septembre, l'ordre générai prescriyant pour le 6, au matin, la reprise de l'offensive et déclenchant ainsi la bataille de la Marne.

NOM BIBLIOGRAPHIQUES Le Service de commission de ta Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard. Paris, se charge de procurer à nos lecteurs, sur leur demande. les ouvrages que nous annonçons, mais seulement 1* s'ils sont édités à Paris 2' s'ils se trouvent chez les éditeurs proprement dits 3' si, en: raison de l'accroUsement des tarifs postaux, le prix du port est ajouté au prix marqué.

̃ Quelque» remorques sur le choix de* locations o l'dgc de la Communion solennelle, par G. Barthas. Brochure de 44 pages. En dépôt à l'Apostolat de l.i Prière, Toulouse. Prix, 2 fram's.

Lacordaire, observation pathologique d'un grand homme, par le Dr Pierbe Paulus. Un vol; in-8* de *6 pages. Le P. Lacordaire mourant .• prévoyait pas, sans doute, que. -oixante-dix ans plus tard, il serait l'objet d'une dissertation médicale. Mais t'iut arrive. Et le D' Pattius nous offre sur le grand orateur dominicain une étude pathologique d'une documentation avant tout objective. Il nous renseigne sur son enfance chétivp, son adolescence maladive, ses malaises et ses dépressions, ses tendances qui l'apparentent aux cyclothymiques, la santo relativement florissante de son âge mûr où ne se signalent que des indispositions Inévitables grippe, éruption varioliforme. angines. Enrtri. l'an- ieur nous explique que Lâcordaire mourut de cachexie, d'une maladie qui i votua pendant deux ans et qui lui a paru être un cancer des voies digestives ou une néphrite chronique à prédominance axotémique. Remercions le Dr Pau-

t Liaisons aériennes

avec Madagascar et l'Indo-Chine

Une à une les grandes lignes aériennes qui doivent dans un avenir prochain relier la métropole à ses lointaines possions entrent sur le plan des réalisa-

tions.

Avec l'aide de l'Etat, de la Compagnie générale aéropostale, de la Compagnie Air-Afrique, les capitaux nécessaires ont été réunis pour l'établissement et le fonctionnement normal d'une ligne régulière qui partant d'Alger aboutira à Madagascar. Le trajet passe par Laghouat, El Goléa, Aoulet, franchit les 1200 kilomètres du Tanezrouft suivant l'itinéraire que les automobiles ont adopté. La ligne ensuite survole le Ni- ger de Gao à Niamey, oblique sur Zinder, Fort-Lamy, Fort-Archambault et Bangui d'où les avions s'en iront vers Brazzaville, soit directement, soit en em- pruntant la bretelle prolongée vers l'Angola. Ils desserviront le Katanga, au Congo belge, point terminus du premier tronçon.

Mais, Madagascar est encore loin cette année cependant et espérons-le d'une façon régulière, les alles fran- (jaises s'éploleront sur Tananarive aprts avoir traversé l'Afrique orientale portu- gaise et franchi le oanal du Mozambique. II ne s'agit pas en l'espèce de raids audacieux et héroïques, mais d'un service normal, conçu de telle sorte que toute sécurité et toute régularité soient garanties. Or, -la longueur totale des deux tronçons représente 13000 kilomètres.

La base du projet sur laquelle on est parti pour mettre au point cette liaison aérienne prévoyait ceci comme organisation pratique. Au début pas de passagers, la ligne exclusivement postal?, desservie par quelques avions monomoteurs et d'autres à moteurs multiples.

Tous les 40 kilomètres, en zone tropicale, un terrain de secours est prévu et comme il faut voler de nuit, des phares doivent baliser le trajet dans la traversée du Sahara et, là où les pistes envahies d'herbe et de brousse n'offrent qu'une imparfaite visibilité, s'organise un balisage de jour.

Le personnel d'exploitation prévu se compose d'une dizaine d'équipages formés chacun par un pilote, un radio, un ménaniclen dans chaque escale un chef d'aéroplace, un chef mécanicien, un ou plusieurs mécaniciens et radios. Comme il faut assurer la possibilité de donner et de recevoir rapidement des nouvelles, dans chaque base, un putste de T. S. F. d'un» puissance variable de 300 à 1 000 watts, permettra les communications avec les avions en plein vol et les stations voisines. Sur la trajet de Laghouat-C.ao. quatre bases doivent être éclairées et balisées pour les vols de nuit.

Mais dans les solitudes, des pannes I particulièrement dangereuses peuvent se produire aussi en Alger et Brazzaville, 24 camionnettes de secours sont prévues. Enfin, chaque escale comprendrs, édifiés avec les moyens de la contrée. des bâtiments pour loger les ouvriers, servir d'ateliers, de magasins, etc. Des hangars, qu'on souhaite métalliques, abriteront les avions à Alger, Laghoual., Gao Zinder, Fort-Lamy et Bangui. 1 Des postes de T. S. F. de 300 watts ont déjà pris la direction de Gao et d'Aoulet.

Alors qu'il faut selon le point d'arrivée de vlngl-qustre à. trente-trois jours pour gagner de Paris, la Grande Ile, la ligne aérienne y déposera le1 courrier d'abord, les voyageurs ensuite, en onze journées seulement.

Néanmoins, il faut prévoir à la grande ligne aérienne directe un complément indispensable dans l'intérieur de l'Ile si i on veut obtenir un plein effet et servir efficacement à la fois les services administratifs, l'industrie, le commerce, les entreprises agricoles.

C'est admirable que Tananarive soit reliée à Paris par Alger, mais il est d'autres centres qui ne peuvent rester a l'écart, qu'il s'agisse des cités importantes situées en pleine terre ou de* ports. L'avion doit rayonner jusqu'à eux et en partir, dispersant partout courrier, colis postaux et voyageurs.

Voici comme complément pratique a ces détails les tarifs postaux pour la correspondance par avion, liaison FranceMadagascar-Réunion-Maurioe les correspondances ordinaires ou recommandées doivent acquitter en plus des taxes postales de toute nature, les surtaxée aériennes suivantes par 10 grammes ou portion de 10 grammes Afrique équatoriale (Soudan, Haute-Volta. Niger,

lus d'avoir pris comme sujet de sa thèse la vie médicale d'un grand homme qui nous est cher.

La thérapeutique moderne, par le

~.a <A~rapfuH<c Un vol. par de

Dr Gabriel FLORENCE. Un vol. in-16 de

212 pages. Prix, 10 fr. 50 relié, 12 fr. Cet ouvrage n'est pas un précis de thérapeutique il n'a. pas pour but d'apprendre aux médecins et aux pharmaciens les recettes et formules, mais plutôt, comme nous en avertit l'auteur, « d'exposer, en quelques exemples, la voie où s'est engage ta thérapeutique moderne, lorsque, délaissant l'empirisme, elle a suivi le grand mouvement scientifique du siècle dernier, les raisons de cette évolution et les bénéfices qu'elle en ,i retirés ». L'art de gué| rir, qui. pendant de longs siècles, ne disposa que des méthodes empiriques. s'est élevé au rang d'une science ayant ses techniques et ses disciplines propres, grâce ;m développement de la physiologie expérimentale et à l'essor sciences physiques et chimiques. Le chimiste peut, créer des médicaments où il exalte certaines propriétés actives, où il diminue certains effets toxiques et nocifs. A la lecture de la formule d'un con.- V'-ui connaître les propriétés .iqii.s de ce corps. Sans doute, ii n'est pas encore possible de Ûxer des lois rigoureuses. mais les pro- grès et les faits acquis permettent des espoirs, On pourra s'en convaincre en ILsant l'ouvrage du D* Florence, auteur de divers travaux sur la constitution chimique des médicaments et leurs propriétés physiologiques. Matheureuse- ment. ce volume, trop strictement teeh- î nique n'est pas une œuvre de vulgarisation.

Défense des actionnaires et finance

minière, par Lucien Bailly. Un vol.

ln-8° de al4 pages. Prix, 20 francs. A

Tchad, Oubangui-Chari, Moyen-Congo, Gabon), 3 francs; Congo belge, 5 francs; Rnodésie du Nord, 8 francs; Mozambique, 10 francs; Madagascar. 12 francs; Réunion, 15 francs; lie Maurice, 20 fr. Au début de janvier 1931, le voyage aérien de l'A. 0. F. au Ouadai, dont ou craignait les difficultés, s'est accompli avec plein succès. Cette liaison nouvelle rapproche singulièrement le centreest-africain de la côte Atlantique.

La Compagnie française Air-Orient qui assure chaque semaine depuis près de deux ans le service aérien hebdomadaire France Italie-Grèce-syrie-B-igdad vient de mettre a 1# disposition du public le service aérien France-IndoChine. La ligne sera donc désormas assurée nous pavillon français de bout en bout.

Le premier départ a eu lieu le samedi n janvier. L'avion est parvenu normalement en dix jours à Saigon suivant le programme établi. Un autre départ'de France est prévu pour le samedi 14 février. Ces services aériens se poursuivront ensuite régulièremeiit tous les deux samedis au départ de Marseille-Marignane.

Au retour, le courrier sera acheminé à partir- de Saïgon dans les mêmes conditions qu'à l'aller.

Les premiers départs pour Saigon sont prévus pour les mercredis 4 février et 4 mars pour se poursuivre ensuite tous tes deux mercredis. La durée du voyage est de dix à douze jours dans chaque sens. La ligne n'est provisoirement ouverte qu'au trafic posUI seulement.

Tous les objets de correspondances sont acceptés, sauf les plis chargés et

les valeurs déclarées les plis doivent porter en haut et à gauche l'étiquette réglementaire « par avion et en-dessous de la ville de destination la mention « via Air-Orient ». Les surtaxes aériennes à acquitter en sus des taxes postales ordinaires sont, par 10 grammes ou fraction de 10 grammes, 6 francs pour France-Indo-Chine et Fran<v>Siam 7 francs pour France-Indes néerlandaises.

Le gouverneur général de l'IndoChine, M. Pasquier, qui en décembre dernier est revenu par avion de Saigon à Paris a donné les détails suivants sur l'établissement de la liaison aérienne France-Indo-Chine.

« L'établissement d'une telle liaison se traduira par de nombreux avantages. Il entraînera à la fois des conséquences économiques et politiques. La réduction du temps correspondra à une réduction de la distance. La il O60 kilomètres seront diminués. Les bienfaits no tarderont pas à s'en fat*-î sentir pour la colonie et par vole de conséquence pour la métropole. » Jusqu'à oe jour un chef d'industrie, un gouverneur général devait abandonner son poste pendant trois mois au moins s'il lui fallait venir en France pour se mettre en rapport avec son administration ou son gouvernement. Grâce à l'avion ,1'absenoe pourra être réduite à un mois. Il n'est pas besoin d'insister sur toutes les conséquences qui s'en suivront.

D'autre part, à côté de ces résultais matériels, il y aura aussi des résultats

d'ordre moral à enregistrer rapidement.

Une plus grande communion des idées pourra s'établir non seulement par le transport de la poste et des journaux, mals encore par l'Idée que l'Indo-Chin? n'est plus un pays perdu au fond de l'Orient, qu'on ne peut atteindre qu'en plusieurs semaines de voyage, mais qu'elle est devenue, au contraire, une colonie proche et facilement accessible « De même les touristes, tous ceux qui voyagent pour leurs affaires plus »ncore que pour leur plaisir, n'hésiteront pas à venir passer quelques temps à Saigon, d'où plus parfaite connaissance de notre domaine colonial et de ses ressources.

» D'autres Compagnies encore vont imiter l'exemple de l'Air-Orient On ne peut que s'en réjouir, car plus nous aurons de litmes et mieux cela vaudra. Il était nécessaire que la France montrât enfin, son pavillon sur If grands voiliers de l'air. Les Anglais et les Hollandais ont déjà des services en Extrême-Orient. Il était Indispensable que nous ayons, nous aussi, les nôtres. C'est notre prestige qui en dépend.

» La situation de l'Indo-Chlne est tout

la Société financière de l'Est, 47, rue Gambetta, Nancy. Ce dossier considérable a pour but principal la réforme des méthodes administratives des Sociétés industrielles, en particulier la suppression de l'escamotage des bénéfices résultant des participations prises par les Sociétés dans leurs filiales et sousfiliales. L'ensemble de ces participations représente aujourd'hui la plus grande partie de noire industrie nationale et dépasse certainement 100 milliards de francs. Or, dit M. Bailly, la plus grande partie des bénéfices de ces participations ne profite nullement aux actionnaires qui en font les frais. grâce au petit jeu suivant des Conseils d'administration « Une Société-mère A prend une participation dans une Société filiale a. Les bénéfices de la Société a sont distribués, partie aux administrateurs de son Conseil d'administration sous le nom de tantièmes, partie comme dividence à ses actionnaires, notamment à la Société A, qui est action- naire de a pour la quote-part correspondant à sa participation.

Que devient ce dividende amputé des tantièmes d'administrateurs de a et encaissé par la Société A ? Va-t-il être distribué aux actionnaires en chair et en os de i<> Société-mère A. aux frais desquels, indirectement, a été financée la Société filiale a ? Nullement. car aucune Société-mère A ne distribue même pas la totalité de ses bénéfices industriels propres, ni, a fortiori, aucun dividende reçu de ses filiales. Au contraire, la plus grande part de:ses bénéfices propres va s'ajouter aux 'dividendes reçus de ses SlJalPs pour accroître indéfiniment des réserves qui serviront à financer indéfiniment de nouvelles Sociétés filiales b, c, d, etc.. où il y aura de nouveaux postes d'administrateurs et de nouveaux tantièmes d'administra-

II centeosîre lie islral au Ijciilto caito.ips Je Lju

Le centenaire de Mistral a été célé- brée aux Facultés catholiques de^Lyon la semaine dernière avec beaucoup .1? succès.

C'est la Société d' études historiques H littéraires qui avait organisé dans la grande salle, nouvellement inaugurée, des Facultés catholiques, une conférence de M. Armand Praviel, mainteneur des Jeux floraux, sur les Leçons de Mis-' tral. La Société d'études historiques et littéraires avait déjà, il y a vingt-six ans. exactement le 22 mars 1909, pris l'initiative de commémorer le cinquantenaire de Mireille, et c'est elle qui avait fait donner à cette occasion la première des réunions tenues en France pour célébrer l'immortel poète. Par un heureux concours de circonstances, c'est le même orateur, M. Armand Praviel, qui avait fait la conférence en 1909, et qui cette année a redit les Leçons de Mistral, et c'est M. Antoine Lestra qui avait, il y a vingt-six ara, présidé la conférence de M. Armand Praviel et d'Albert Arnavielle, qui a présidé encore en 1931 les fêtes du centenaire.,

La réunion, qui avait attiré un public considérable, a obtenu un vif sucoès. Puis, le vendredi 23 janvier. M. Antoine Lestra a donné, sous la présidence de Mgr Lavallée, recteur des Facultés catholiques, une conférence officiellement organisée par celles-d.

Après avoir raconté la vie avec beaucoup d'anecdotes personnelles et présenté à larges traits en des pages qui i révèlent un véritable critique l'œuvre du maitre de Maillane, M. Antoine Lestra a fait ressortir la grande inspiration catholique de l'œuvre mistralienne. Il l'a montré par une analyse très fine de Mireille qui serait une banale histoire d'amour si toute la foi et la morale chrétiennes n'y étaient encloses pour faire un ohef-d'eeuvre.

Il a montré avec beaucoup de bonheur dans la constitution si forte et dans les mœurs si pures de la famille française le milieu très chrétien où le génie du poète a puisé ses plus profondes et ses plus heureuses Inspira-

lion s.

Dans un aperçu très original et très prenant, il a rappelé l'Encyclique de S. S. Pie XI sur l'éducation ohrétienn.j de la jeunesse, et il a dessiné, dans les marges de cette Encyclique, comme des exemples très vivants et très beaux, les scènes familiales dont Frédéric Mistral a fait le récit dans ses Mémoires et sou- cenirs.

11 a donné enfin comme exemple de t'inspiration chrétienne de Mistral quelques extraits de Nerto, où Mistral afilrme son attachement à la Papauté. son sens très vif de la place du Souverain Pontife à la tête de l'Eglise. Il a rappelé à cette occasion, le don fait par Mistral à Pie X d'un exemplaire magnifique de Nerto; la réponse du cardinal Merry del Val, au nom du Pape, en accompagnant l'envoi d'une grande médaille d'or a l'effigie de Pie X et d'un portrait portant une longue bénédiction autographe, dons que M. et Mme Frédéric Mistral reçurent à genoux, et auxquels le poète répondit à son tour par une admirable profession de foi et de fidélité au Souverain Pontife. Elle avait d'autant plus de valeur.-et de mérite alors que les littérateurs italiens auraient voulu, pour opposer Mistral à Pie X, le faire couronner au Capitole, à Borne, er, face du Vatican alors prisonnier, comme une revanche de Fogazzaro et des modernistes condamnés. II a lu, en les commentant, quelquesuns de ses plus beaux poèmes des lies d'or et des Olivadcs, tels que le Psaume de ta Pénitence, l'on retrouve un écho digne du Miserere. Enfin, H a montré en Mistral le poète de la Sainte Vierge, tel qu'aucun autre n'a chanté si bien dans notre littérature la douee Mère immaculée. L'Ode à l'Immaculé* Conception a soulevé les applaudissements enthousiastes de 1 insistance.

à fait privilégiée au point de vue géographique. Par sa situation même; elle constitue un pays de transit et elle contrôle toutes les lignes aériennes futures, qu'elles soient françaises ou étrangères. En effet, les liaisons d'Europe eu Extrême-Asie: Chine eu Japon, passant par le Sud, devront faire escale chez nous. Il en sera de même de toutes les lignes qui se dirigeront vers l'archipel Matais, l'Australie et les Iles du Pacifique.

L'Indo-Chine sera le point de rencontre. Son rôle dans la circulation aérienne future sera capital.

» Nous avons déjà dépensé des sommes considérables. Nous poursuivons activement l'aménagement des terrains. Nous aurons troif» aéroports un à Saigon, un au Tonkin et un à Vinh et plusieurs terrains de secours.

» Il n'existe pas encore de services réguliers intérieurs. Deux Sociétés sont installées en Ind&-Cl1ine l'Air-Orient et ta Compagnie aérienne française. Elles pourraient entreprendre une exploitation régulière sur le trajet Saïgon-Hanoî, mais le bénéfice serait négligeable. 11 faudrait, en effet, deux jours pour couvrir les 2 000 kilomètres qui séparent l'une et l'autre ville. Tandis qu'on ne met qu'un jour de plus en automobile. • Les liaisons seront établies lorsque la corespondance pourra être assurée avec l'Europe.

Pour le gouverneur général, on le voit, les bénéfices de l'établissement d'une liaison aérienne régulière seront incalculables dans le domaine écono- mique, politique et moral. L'avion pense-t-il, va ouvrir une ère de prospérité, et déjà il le considère comme le moyen de locomotion le plus normal.

teurs en quantités indéfiniment croissantes, en boule de neige.

» On peut même dire qua non seulement l'actionnaire ne profite pas des flliales de sa Société, mais sa part des bénéfices directs de sa Société est d'autant plus réduite que, pour l'extension de ses filiales, l'entreprise où il est associe semble plus prospère, parce que ces bénéfices sont de plus en plus absorbés I par le flnancement de ces filiales de plus en plus nombreuses. Le développement industriel national appauvril donc le petit actionnaire au lieu de l'enrichir. »

Ainsi parle l'auteur de l'ouvrage. Pour remédier à cet abus. il demande que les dividendes provenant de participations fassent l'objet d'un compte spécial an- j partenant exclusivement aux actionnaires. Il s'élève contre la politique ̃ des Conseils d'administration, qui fausse les bilans, dissimule les bénéfices, cache les ( emplois industriels profltabits qu'on fait 1 en d'innombrables » participations et ( filiales, et il réclame la clarté et la sincérité des bilans et rapports, la valorisation des actions sur des bases loyales. ¡ Il demande ans?i la proportionnalité des tantièmes d'administrateurs aux di\idendes distribués, et il s'insurge contre les actions à vote plural qui. à ses yeux, sont destinés à enlever aux actionnaires la possibilité de réagir et de défendre leurs droits.

A la réforme des méthodes administratives critiquables qui, pour l'ensemble des Sociétés françaises, causent une dévalorisation boursière que 1 M. Bailly jugç certainement supérieure à 100 milliards de francs, doit s ajouter, déclare-t-il, une réforme fiscale la suppression de l'impôt cédulaire de 1 16 sur les dividendes, et de l'impôt de transmission de 0,25 sur Ir la valeur boursière. « SI on évalue,

Natiian Merlu prix Nobel de la paix

L'Institut Nobel de la paix a donc attribué, comme on sait, son prix de cette année au D' Soderblom, archevêque luthérien d'Upaal. S'il *sl 'ht que le jury doive mesurer les mérites du candidat aux quaMiés de 1 a- uvre et aux aspirations du donaleur, jamais choix ne fut plus heureux, car jamais personne ne s'est 3ppin|ué comme Soderblom à l'œuvre contra- dicloire de diî.3'.puc!:on et de reconstruction à quoi Nobel a épuisé sa vie. Jamais personne n'a poursuiv. avec plus de ténacité le grand idéal qu'il nourrissait.

Alfred Nobel invente la dynamite. Terrifié par les visions de sang que sa découverte soulève sous ses yeux, il tâche d'en conjurer les effets en instituant son prix pour la paix. Soderblom, de son côté, par des travaux qui font foi dans l'Eglise protestante, établit ou perfectionne !a formule d'une dynamite encore plus puissante et meurtrière que l'autre. cette impitoyable critique, dite scientifique, qui va pulvériser dans les âmes l'antique croyance chrétienne puis, devant le désarroi et les divisions que ses théories rationalistes, sans vouloir pourtant se l'avouer, ont si largement contribué à déchaîner, il comprend que la religion disloqué» va définitivement s'effondrer, que le monde ébranlé va sombrer dans le désordre et l'anarchie si les nations unies dans un idéal commun n? s'emploient d'un commun accord à enrayer le mal. Et la déclaration de guerre étant venue donner à ce sombre pronostic une éclatante confirmation, il décide aussitôt de se mettre à l'œuvre après avoir travaillé à de- coudre. on le verra s'employer, avec une activité inlassable, à recoudre. Dès la première année de guerre, il établit à Constance, avec les représentants de plusieurs Eglises étrangères, un projet d'Alliance universelle pour la paix, par le moyea de la religion. Ce n'est qu'en 1917, à Upsal. où avaient pu se rendra seulement Danois, Norvégiens, Suédois, Hollandais, Suisses, que cette Alliance put -être effectivement fondée. Tout de suite fut délimité le terrain sur lequel devait s'exercer l'action commune, et au delà duquel i on s'interdisait d'aller la paix, j appuyée sur la fraternité et la justice chrétienne. L'Eglise a reçu du Christ mission de défendre la sainteté du droit et de travailler à son établissement. Or, il semble bien qu'elle ne s'est pas toujours acquittée de sa tâche avec tout le zèle désirable. C'est à ses mandants, en quelque pays qu'ils soient, d'y travailler activement, combattant toutes les oppressions d'où qu'elles viennent, car il n'y a qu'une seule morale, une seule justice, qui est la mètre pour les Etats et pour les individus. un seul fondement de vie, le principe de vérité, de justice et d'amour, qui est le même pour les uns et pour les autres.

Mais ce n'était là qu'un prologue. Ayant créé le cadre d'une Alliance universelle il s'agissait, la guerre terminée, de la réaliser en y faisant entrer l'universalité des Eglises C'est pourquoi, en 1925, Soderblom convoquait, à Stockholm, les Eglises chrétiennes du monde entier. Il n'en excluait pas même l'Eglise catholique, ayant adressé de sa propre main au Souverain Pontife une lettre d'invitation en termes dignes et pressants. Invitation au reste que le Pape ne pouvait pas accepter, dont il lui sut gré pourtant et qui valut à l'archevêque, de la part d'un certain nombre de ses compatriotes, le cinglant reproche de « catholiciant ». Le Concile, qui avait recruté jusqu'aux Grecs orthodoxes, fut un succès, si l'on considère le chiffre des dénominations chrétiennes présentes, mais, par ses résultats pratiques, un échec lamentable qui eùt dégénéré en débandade, si le génie de l'archevêque, constamment sur la brèche, n avait réussi, par des formules vides, mais heureuses, a ressouder artificiellement, sauvant ainsi les apparences. C'est que, élar- gissant son thème, il avait prétendu organiser là, dans cette conférence mondiale intitulée « Pour la vie »*t le travail », un mécanisme de paix qui ne fût pas seulement restrictif de guerre armée, mais ordonné pour une marche commune dans le chemin pratique de la vie, selon un idéal tiré de l'Evangile. Mais quel Evangile ? Celui de la vieille école luthérienne, celui de la nouvelle école nationaliste, ou celui enfin de l'orthodoxie ? Voilà où la difficulté apparut et d'où on ne peut sortir, chacun entendant ne rien retoucher à son Credo particulier.

L'intrépide archevêque, cependant, ne se découragea pas, mais il devint prudent. Comprenant l'impossibilité de réaliser présentement 1 union générale des Eglises, même sur les bases les plus restreintes, il limita son activité au maintien de la paix entre ¡ les Etats, par l'accord des chefs de religion, sur une ligne de conduite

écriWl ce qui est assez vralsem- blable à 300 milliards de francs la valeur d'ensemble de la totalité des ac- tions des Sociétés françaises, ce redressement fiscal ferait gagner 100 milliards de francs à l'ensemble des actionnaires.- En définitive, conclut-il, la réforme des Conseils d'administration, ajoutée à la réforme fiscale, ferait passer de 300 milliards à plus de 300 mil- liards la valeur boursière totale des actions des Sociétés françaises. Ce serait donc une plus-value d'environ 70 pour 100 en moyenne pour tous tes portefeuilles composés d'actions. » Telles sont les idées et revendications qui reviennent inlassablement dans les nombrfux articles de ce recueil. L'ouj vrage a les inconvenants d'une compitation. et point les avantages d'une étude suivie, d'un traité ordonné. Mais l'insistance des documents accumulés à faire retentir de nettes réclamations a quelque chose d'éloquent, et d'aucuns parcourront avec plaisir oe dossier qui s'anime çà et là de discussions vives. pt qui présente des cas précis, empruntés principalement aux métallurgiques de l'Est. Ajoutons qu'il ne nous appartient pas ici de nons prononcer sur la vérité des dires de M. Bailly. sur le bien fondé de ses sévérités vis-à-vis des Conseils d'admtnitration, et sur l'opportunité de toutes les mesures et réformes qu'il réclame.

Le drame de Dankort. Mission Voulet-Chanoine, mission JoaUand-Meynier, par le général .Ioaluojd. Un vol. de 256 pages, 2 cartes et 2 photographies! hors texte. Prix. 15 francs. En juillet j 1S98, une mission, commandée par le capitaine Voulet et le lieutenant Chanoine, quittait la France pour aller étudier la ligne de séparation des zones d'influence française et anglais* entre

commune, en cas de conflit imminent. C'est ainsi que le Comité d'action de l'Alliance universelle. dénommé « Conseil œcuménique », eié.geant, en 1929, à Eisenach, arrêta les dispositions suivantes. Il suppose un groupe de nations ayant signé l'engagement de s'en remettre pour tous leurs conflits éventuels, aux décisions d'un tribunal suprême d'arbitrage.

« Si, dans un cas donné, écrit-il. l'une ou l'autre de ces nations, oublieuse de sa signature, venait à refuser l'arbitrage du tribunal en question, l'Eglise de ce pays devra 1 condamner par la parole et par la plume toute guerre qui en serait ta conséquence, et s'en tenir éloignée. » Généreuse résolution s'appliquant ï un Etat idéal, très loin encore d'entrer dans le domaine de la réalité, mais qui verrai\ se dresser devant elle de bien plus formidables obstacles encore que pour l'Alliance universelle, le jour où il faudrait passer aux actes. Ainsi, chez le peuple dont le gouvernement aurait renié sa parole, l'Eglise devrait entrer en lutte ouverte avec l'autorité civile, à l'heure où se joue le sort de 'a nation ? elle consentirait à favoriser l'invasion, elle aiderait à la défaite de la patrie et à son assujettissement ?

Soderblom a prévu l'objection et il y répond avec une belle assurance « Quoi donc ce refus de tremper dans une injustice, une trahison envers la patrie ? Non, non car au-dessus de la patrie propre, il y a une patrie supérieure, celle de tous les Etats unis ensemble par le lien d'un engagement commun, patrie qui est une création de Dieu comme l'autre, et envers qui nous sommes premièrement tenus, quoiqu'il arrive. D'ailleurs, ajoute-t-il aussitôt, dans nos pays du Nord, !a difficulté serait très vite résolue, car nous aurions tôt fait de nous débarrasser d'un gouvernement coupable d'une telle forfaiture et de le remplacer par un autre. »

Tout cela, pensera-t-on, de beaux plans, de belles phrases, comme or en forge au pays des chimères. Esprit délié, fait de contraste où le rêve et la réalité vont de pair, celle-ci contrôlant celui-là, ou parfes l'ignorant, Soderblom a discerné l'érueil, aussi se hàte-t-il d'ajouter r que pour qu'une Eglise en agisse <le la sorte, il importe que l'aréopage soit composé d'hommes qui n'écoutent jamais que la voix supérieure de la justice. Mais où trouver des juges ass^z détachés de'leurs sympathies ou antipathies propres, de leurs opinions personnelles, ou même de leurs intérêts nationaux, pour prononcer en toute indépendance ? Il faudrait, pour cela, qu'ils fussent imprégnés de l'esprit de justice et de charité chrétienne. C'est pourquoi il voudrait voir placé au premier ran^ dans l'enseignement chrétien, lui qui répudie tout dogme, le dogme de la fraternité autour de notre grand frère, le Christ. Il voudrait que tous les livres d'instruction religieuse portassent à leur fronton ces mots qui se lisent dans certains catéchismes. « De même que la loi et la justice sont les gardiens de Tordra dans l'Etat, ainsi doivent-ils l'être pour le maintien de l'ordre entv^ les Etats, afin de rendre toute guerre impossible », mais, encore un coup, faut-il, pour arriver à ce résultat. que le message d'amour du Christ arrive à pénétrer les peuples et les individus. Ce n'est point d'avoir pu mettre sur pied un organisme international composé d'éléments rongés chacun de leurs froids égoïsnws nationaux que la paix sera assurée, mais lorsque ces éléments divers, cessant de se regarder avec défiance et de nourrir les soupçons mutuels, étendront largement les bras pour s'étreindre fralernellement, tous animés d'une même âme, pénétrés d'un même esprit, l'esprit d'amour et de justice évangéliques. Car le véritable amour d» la j patrie « ne doit jamais se ternir d j sentiments d'hostilité envers un autre peuple, selon le commandement d'amour de Jésus-Christ. Il appartient donc à tous les pasteurs d'âmes, rappelera l'archevêque dans son discours d'Olo, d'inculquer à leurs fidèles le grand précepte de la charité fraternelle, de eur apprendre h tenir en bride leurs passions et d'éduquer leur égoïsme. Chose bien difficile. dira-t-on avec le disciple, et Soderblom de répondre avec Jésus « Difficile aux hommes oui, mais non pas à Dieu, avec qui tout devient aisé. » Là se trouve en fin de compte le secret de la paix. On le voit, pour la solution du grand problème, ia pensée de l'archevêque d'Upsal va rejoindre en dernière analyse la pensée de Pie XI il ne peut y avoir de vraie paix dans le monde que « 'a paix du Christ ». C'est le cri de son coBur. Mais qu'est devenu le Christ sous les coups de sa dissolvante critique ? Une figure nébuleuse dont on ne peut rien dire de précis. Dès lors,

le Niger et le Tchad, et passer des traités avec les sultans des régions exptorées. Le lieutenant Joalland était de l'expédi-î tion il nous en raconte les péripéties Jour par jour, étape par étape, et j) nous achemine haletanta et saisis vers le drame de Dankori, qui eut lieu le 14 juillet 1899 Voulet fit ouvrir lie feu contre la colonne du colonel Klobb et Ht abattre celui-ci, que le gouvernement envoyait à la suite de Voulet pour encjuêter sur les excès de pouvoir et les représailles crueHes qu'on lui reprochait, et pour prendre à sa place, si les accusations étaient exactes, le commandement de la mission. Le 16 et !e 17 juillet, Voulet et Chanoine, son complice, tombèrent sous les balles de leurs tiraiiteurs, qu'Ils s'étaient aliénés par leur dureté et leur rébellion. Survenant au lendemain de l'affaire Dreyfus, le drame de Dankori causa en France une vive émotion, servit de thème à d'après polémiques, et sur les faits connus on échafauda d'invraisemblables légendes. Le seul survivant de la malheureuse affaire livre aujourd'hui au public un récit des événements, récit qu'il écrivit, il y a vingt ans, lors de sa rentrée en France, et qui parait avoir la plus parfaite sincérité et une impartialité méritoire. « Je me suis attaché, nous avertitil, à présenter les faits tels qu'ils 6e sont passés, et cela sans parti pris. Le sujet est trop grave pour servir de thème a une étude psychologique; je n'ai voulu être qu'historien. Donc, loin de vouloir soulever des polémiques, mon vœu le pius ardent est d'écnre ainsi le dernier chapitre du drame de Dankori. Ainsi parte le général Joalland. et nous n'avons pas de raisons de ne pas le croire.

La deuxième partie de son livre raconte l'expédition qui prit la succession de la mission Voulei-Chanoine si drama-

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du mercredi 4 février BEHUiN (\LU:MAG>Ei iSSS et 418 m.). 6 beureà, coûte ti. 16 u, 30, heure de U jeunesse. !7 ti. ts, cùinsou» de F. Stiiutwrt. 18 n. 30, musique de danse, 20 h. 10, concert. ï! h. 20, Histoire* de Strauss (Korogold). L'entant du soleil <*t Ihumme tlea nuagei (Clemus). Romane» iSvendsen). La caravane (Boyer). Parlorau rveoco (Meyer Helmund). Suite champêtre lScissol«).

LANGEKBFRG (ALLEMAGNE) i«?,4 Œ.i. 6 heures, 9 h. 15 et 11 h. 10, concert d* disques. tt b. 5, concert. u h. 80, twure des enfants. 16 heures, concert uœuvres do \V. Metnann 18 h. «5, ctmlen. 20 b 15, lphi'jenie en Aultdt. « Orphée et Eurydice, air de Gluck. .Ny™* phonie n* 9 en ut meneur «Haydn). C/umt d'un votupaynon de ii^açe (llahler). STUTTGAtn (AU.ESIAG.NK} (3«0 mètre»). 6 h. 15, tourert de disques. 11 heures, tancer!. ii heures. Concerto n* en ré majeur (Mozart). b. 30. Symphonie inachevée en ai naturel mineur isebubert). U heures. bonheur est aveugle, reeri» ta trois tetes (F. Poccl). 15 heures, concert. te b. 30, 18 ti. «S et 18 b. ts, relsis de Francfort. io b. 15, Iphlgenie en Aulide (Gluck). Orphée et Burydict (Gliui), Symphonie n' i en ut mineur (Haydn t. (haut d'un compagnon de voyage (Malien).

VIENNE AUTRICHE) <M7 mètre») 10 hf un», coucert de disques. 11 heures, et u b. 20, concert. 18 h. 30, soirée de eh&asons. 19 h. 15, une demi-beur* *»rlée. 19 li. 45. Qui na lé? K h.' S, roup de maint sketch d'Otto Srhwerin. SO b. ïS, Cmtolt grave (Wefcer). I* ttéette de la rmlson Qoh. Strauss). Eeen*tel et Grctel (lïunrperdlnck). Les Troyen» dans Carthage (Berlloi). Gtroflé-Giroflm Lecocq). Ouverture en ti bémol ma/éur ̃ Schubert). Otiverture 181Î (Tchultowsky) KunMM (lïlaUer). Le» quatre enfant» ri'Ilaimon (BalTe). rdoménée (Suppé). Htty Bios (Mendelssohnk La grande dueheise de Cerolëtein (Offeobacb).

BRUXELLES (BELGIQUE) (509 métré»). Langue Irançatset 17 heures, 19 heures et 19 h. :ifl, musique enregistrée. ÎO heuri1*, concert de mii'jque militaire. ÏO h. Srt, quelques ch*nsuus populilres. 10 h. 30, musique militaire. SI h. 30, radlo-iillluston d'une soirée de danses.

Langue flamande: 17 hewea. diffusion d'un concert d'orgue. 19 heures, musique enreiflsiree, h. 18, déclamation (l'œuvre» dp G, Oeietl» 19 h. 30. musique enregistrée. îO bwire». intermAda musical. *0 h. 30. rtdto-dlfruslon de ton. tert: Le rêve de PauHne (E. Tlncl). Concerto en mi mineur (MMvdeisaohn). Sotternira (Scbampaert). Rapt/adie (Ml* Bartok). L'apprenti tarder (P. Dukta). BARCELONE (b.SPA05E> (S« m, 8). 13 heures, disque». Musique de danse. 17 h. M, musique de danse. IS heure% Chanson d Ariette (A de T»ey<>>. Unnette (Colin). One nuit à Wnf*e (S»lv»t Vtlasma). Lucr.t (W»ffener). heure», disques choisi». îl b. 5. orchestre.beures, Ans en ml (Bach). Menuet en sol mineur 'Mourt). Ronde »ur un thtm* de Beethoven (Krelsler). Faust (Oounod). Saint -Syi rentre (Sehum»nn). Dont î'oasit (E. Mini). Air de ballet iMasuenen. Petite i/avotte <S«nto»). Si Heure», disques ciioisla.

NATIONAL (D»ventPT) (5 u, 1 554,« et

•̃>«! m). 18 b., ïTsmophone. IS h.,

musique legrere. 14 h., concert vocal. 15 h. 30, concert sympbonlque. 18 h. 45. nép-lnald New à l'orgue. 17 h. 15, l'heur* enfantine 18 h. 40, Sonate 3 en la (Beethoven). ÎO heure», Ouverture d'Obé*ron (Wei>er). Concerto en mi mlneut pour violon et orchettre (MendeUgobn). Une rapsodle anglaise Brtgg FiHr (Dellu»). Mamtng Heroet (Arthur Bllss). Si h. 40, musique de danse.

MIBLANU REGIONAL (DtveMfT) (S l*k 479? m.). 13 h. 30, le Midland Studio orchestra. 17 h. 15, l'heure enfantine* 18 h. 40, Suite te dantet anglaise» (Rnwtey). Suite fantaitique (Pouliïs) Pibrnrh (Bantock). Berceuoe pour un <i»-

tant moiîerne (Be»Iy). Kéro (Colertdge-

Taylor). Poème Hégiaque (Bantock). Moch Morris (Oralnger). Mb. 3», Jack Payne et son orchestre.

HUIZES .HOLLANDE) (S98.8 mètres). 7 h. 55, concert. 10 b, 10, pour les ma. lades. 10 h. 40, concert d'orjrue. 11 b. 40, dlaques. b. 10, concert. 13 b. 40, disque». 14 b. 40, concert. 1 10 h. 10, disques. 16 b. 40, pour le» enfants. 17 b 40, pour les paysans. 21 b. 50, disque».

ROME (441,» m.). NAPLES (331,4 m.). 11 h. 45, L*i procréa (Knhte»), Le dernier rêve (Beckett). Poétie (de Mtchetl). Sérénad- timide <TonetU). Bva (Leh»r). IS h. 30, Interlude (Liaul). MélodU arabe (Alwiann. Vtlêt chantée (Furnan). Danse fantastique. IS heures, concert varié. 19 b. Sô, transmission du théâtre San Carlo.

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PROJECTION fixe on animée

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SONT LES PLUS SÉRIEUSEMENT

SONT LEa PLUS SÉRmUSEMZNT

I ÉTUDIES

1 **™t» b tau fr«M. t. m ferai IWfrl*

quelle autorité peut-il avoir pour imposer aux hommes sa volonté qui les hommes demeurent toujours libres d'interpréter à leur guise, ainsi qu'il tient encore à préciser dans son dernier discours aux applaudissements de l'assistance en manière de supériorité sur les catholiques « Mesdames, Messieurs, la pense» chez nous est libre de contrôle, Dieu en soit loué »

Inconséquence de ces hommes atta-< ente à leurs erreurs de fond, qui, parfaits connaisseurs des règles du la construction, n'arrivent jamais pourtant à mettre leur édifice debout, parce qu'ils l'ont posé sur le sable, Ainsi est destinée à crouler l'o-iuvre, en soi digne d'éloges pour l'union et la paix de l'archevêque d'Upsal. LÉON DOUADICQ.

tiqueméht arrêtée, et dont il fut lu!-« rnème" te chef, admirablement secondé par le lieutenant Meynter qut, dans la journée sanglante de Dankori, avait été blessé aux côtés du colonel Klobb, La mission Joalland-Meynler se rencontra au Tchad avec la mission Foureau-Lamy qui av.ilt traversé le Sahara et la misant du Sud. 11 faut lire

gloire, si prenantes dans

f.ur vionirte et leur précision, pour comprendre l'héroïque effort des vaillants officiers qui plantèrent notre drapeau et établirent l'influence français* du Niger jusqu'au Tchad.

Tour du monde sur un « champion des mers », par Alfred Hesou. DU: semaines avec les bandit* chinois, par HARvrsr J. Howard. Traduit de l'anglais, par C. Deslandes. Deux vol. de 250 et 2 ''•<̃) pap»s, avec Illustrations hors texte. (Collection Voyages de jadis et d'aujourd'hui.) Chaque volume 15 francs. Le voyage autour du monde que nous raconte Alfred Renou, II ne l'a pas fait en imagination. n l'a vécu, il y a trente ans, quand Il lit partie, comme matelot novice, dp l'frjuipaije de la CanneMèr?. Ce qui est intéressant dans son récit, c'est le caractère de son observation directe et exacte, la sincérité de ses croquis, qui campent d'une manière très vivante les hommes qui composaient cet fauipage. Leur honne humeur, leur solide bon sens, leur endurance courageuse, leur camaraderie facile sont décrits sans phrases, par leurs gestes et leurs reparties. La vie en mer est vraiment prise sur le vif, et l'humour se méle agréablement k l'émotion. Il y a quelques pages dramatiques, notamment te chapitre du cyclone, Les lecteurs regretteront peut-être de n'être pas faa.Marisés avec les termes de marine qui abondent


Politique

Devant, le succès du labi.net Laval. U. Léon Blum n'a plus qu'un désir acculer la majorité à la dissolution, c'est-à-dire organiser un magnifique désordre, harceler les gouvernants et paralyser ainsi les volontés, même les plus énergiques. Il écrit dans le c Populaire »

Cette majorité, aujourd'hui comme hier, reste frappée des mêmes contradictions congénitales et incurables. Pierre Forgeot, comme Paul Faure, en a fourni hier l'éclatante démonstration. Sur aucun des problèmes instants de l'heure, problème de la paix ou problème du chômage, elle n est capable d'accord intime, ni, par conséquent. d'action utile. Je ue vois donc plus qu'un remède acculer à la dissolution cette cohue impuissant», divisée contre elle-même, née d'un plébiscite équivoque et dont le suffrage universel ne veut llus.

Dimanche, les socialistes ont ravi vu siège à leurs voisins radicaux cela «c fit en toute amitié. L'opération se fera en grand lors des élections générales. Séiialus conseille à AI. Blum de prendre patience. De t' Avenir »

Le ministère Lavai ayant recueilli à la Chambre une très belle majorité, M. Léon Blifm en conclut que la dissolution s'impose, Le patient tacticien du socialisme aurait-il un petit accès de fébrilité ? 1 11 sait pourtant très bien que le temps travaille pour lui. Le Cartel electoral, avec les radicaux, lui assurera, en 1932, une victoire aisée dont les braves valoisiens feront les frais ce n'est pas trop du temps qui doit s'écouler jusqu'à consultation prochaine jiour démontrer aux électeurs que le parti de M. Herriot est voué à l'anémie pernicieuse il lui resto quelques globules rouges, il faut se donner le loisir de les résorber. M. Léon Blum plaisante, certainement

De l' « Echo de Paris »

Nous ne sommes plus qu'à quelques mois de l'élection présidentielle. Les gauches s'en préoccupent infiniment. Elles savent que, contrairement à uns opinion très accréditée dans le publio français, le président de la République est un personnage puissant, et qu'il joue un rôle considérable dans la vie politique. On l'a bien vu dans les réeentes crises. Alors qu'en Angleterre, par exemple, le pouvoir du roi se réduit, dan* les circonstances analogues, a. appeler le leader du parti vainqueur Baldwin, puta Mac-Donald, puis eneore Baldwin, puis encore Mac-Donald en France, le chef de l'iitat a les mains libres. Il peut écarter systématiquement un homme. Il peut pencher systématiquement vers un autre. Quelle force et quelle action sur le destin du, pays 1 Enfin, il a le pouvoir de dissolution.

Alors, ne nous étonnons pas de reconnaître à divers symptômes qu'en ce moment les gauches préparent la bataille, mobilisent silencieusement leurs forces, travaillent, conspirent dans l'ombre et se mettent comme par hasard à répandre des Idées imprévues et à jeter des grands mots en l'ai*: Nous vous voyons venir, mon cher Monsieur Blum 1

Parades électorales

D'un mot, -V. Laval a démasqué M. Herriot, politicien qui se complaît aux « parades électorales » et dont une coûteuse expérience a prouvé

l'incompétence. Les manifestation*

rtneoMp~ence. Le~ îK<mt/es(a<tO)~

oratoires ne compensent pas, écrit M. Gignoux (Journée Industrielle) le préjudice moral des échecs dus aux improvisations tumultueuses Ce qu'il oonvieht de regretter, c'est que certains partis, à la recherche précisément <i" « idées-forces » électorales surtout depuis que le répertoire classique de l'impf.t sur le revenu et de la laïcité de l'Etat est épuisé, aient utilisé celle-là comme ils l'ont fait. Volontairement ou non, Ils se sont donné l'allure de viser d'abord la liberté de l'enseignement par la formule de l' « Ecole unique » puis, emportés par leur position même ils en sont main- tenant conduits à réclamer, sur le mode aigu l'exécution massive d'une réforme e~ dont les bases sons encore incertaines, et à traiter de Turo à Maure quiconque demande avec timidité des explications. Auprès de quelques-uns, M. Pierre Laval :i fait, avant-hier, scandale en rappelant d'abord le principe imprescriptible de la liberté des familles et en observant ensuite posément qu'il faudrait connaitre au fur et à mesure d'une expérience délicate ses conditions d'exécution et ses conséquences dans l'ordre financier, matériel et même soolal. Ce disant, le président du Conseil parlait tout uniment le langage du bon sens.

De M. Buré (Ordre)

Ennemi de toute parade électorale j'ai l'espoir qu'il (M. Laval) finira par dénoncer les dangers effroyables de » l'Ecole unique », ta plus folle des utopies réactionnaires. Son seul devoir présent est de réorganiser l'enseignement public de telle manière qu'il réponde aux nécessités nationales et sociales du moment. Il ne s'agit point de fabriquer on série cles bacheliers, il s'agit de donner à tous les Français une culture appropriée à Leurs besoins et aux besoins correspondant» et concordants de l'Etat. Que les élites soient renforcées, que les humanités soint sauvées, mais que l'industrie, le commerce et l'agriculture oient aussi à leur fiis-positioit les techniciens qui leur sont indispensables pour lutter victorieusement sur te marché économique mondial Les radicaux ont le goût du mandarinat; ils méprisent au fond et les travailleurs manuels et ceux du négoce. Leur idéal en matière d'enignement est de donner à la France, i.ique année, un nombre toujours plus ̃usidorable d'Herriota et de sous-Herriots, Ils se disent et ils se croient « avancés •, alors qu'ils ne sont. en vérité, que d'affreux retardataires. De M. Alfred Oulman (Petit Bleu) II s'agit pour eux de savoir non pis si l'enseignement secondaire sera gratuit, maie, surtout, s'il sera laïque. La laïcité est la machine de guerre dressée contre le gouvernement. Et l'on entend évoquer à la tribune le nom et l'ombre de Jules Ferry, celui de l'article 7, par les leaders de ce même pi"i; qui, jadis, traînait dans la boue Jules Ken-}-, celui du Tonkin.

Jusqu'aux socialistes purs qui se gaussaient naguère de l'anticléricalisme, invention « bourgeoise », et qui mêlent à présent leurs bulletins à ceux des mangeurs de curé.

Car voilà le mot d'ordre du jour manger du curé. Le eui'é, d'p'ii* vin«:cinq ans qu'on ne le nourrit plus iu.cfrais de l'Etat, doit constituer pourtant une nourriture bien coriace et pen réconfortante. Et le pays, s'il n'avait que cela à se mettre sous la dent, risquerait fort de mourir d'inanition. Il n'importe, le curé est redevenu le plat à la mode.

Et quand nn Cabinet nouveau se pré5it;j devant le Parlement, avec un prniirs.iim" positif de reconstitution iniomique. quand la déclaration mi«térielle insiste sur l'urgence de régler avant toute chose certains points auxquels est attachée l'existence même de la Nation, ce n'est pas sur ce pro-

gramme qu'on exige des précisions. Un ne lui demande pas

« Que comptez-vous faire pour distri- buer selon une plus équitable répartition les charges entre les producteurs et les consommateurs

» Que comptez-vous faire pour mu- ̃«oler les meruantio et combattre la vie chère ? '?

̃> Que comptez-vous faire en faveur des industriels et de leurs ouvriers, pour conjurer le chômage et prévenir l'épidémie menaçante des graves ou des lock-out ?

» yue comptez-vous faire pour assurer l'intégrité de nos frontières, pour les rendre inviolables et la paix n'étant pas un monologue, pour décourager j par avance les entreprises de voisins turbulent» ?

» Que comptez-vous faire pour assurer la mise en valeur de nos colonies, greniers possibles de la métropole?. Non! on ne demande rien de tout cela au ministère. Mais on lui crie « Croal Croâ Voulez-vous manger du curé avec moâ ?

Quelle pitié!

Et faut-il qu'un mandat électif ait d'attraits. faut-il que les oomitards de village inspirent de la crainte à leurs mandataires pour que ceux-ci se livrent publiquement à une telle « parade j électorale »! Il y a pourtant, parmi eux, des gens intelligents.

Chômage et étrangers

Le chômage pose la question des travailleurs étrangers qui sont venus en France après la guerre. En dehors des élément* indignes de notre hospitalité, ils ont droit à des ménagements et à notre amité

Au lendemain de la grande saignée de la guerre, nous avons nous faire très accueillants aux travailleurs du dehors, pour combler les vides laissés par nos quinze cent milite morts et par tous les invalides du travail, gazés, réformés n° 2, qui sont plus ou moins obligés à une production réduite. Nous avons ainsi laissé s'Installer chez nous de véritables colonies italiennes (en Meurthe-et-Moselle, en Lotet Garonne notamment) ailleurs belges, tchéco-slovaques, polonaises, etc. Celles-ci possèdent souvent leurs villages, leurs égHises, leurs recteurs, leurs banques, etc. Beaucoup de ces colons ont déjà obtenu ou demandent la naturalisation française. Nous avons été bien contents de les trouver à l'heure critique. Nous ne pouvons brutalement les déposséder aujourd'hui, sous peine de nous interdire tout nouvel appel à l'immigration lorsque l'heureuse période des vaches grasses reviendra pour nous. Que nos frontières soient actuellement fermées à toute entrée d'ouvriers du dehors, c'est une mesure indispensable et qui a dû, on t'espère, Otre prise depuis plusieurs mois. Que les étrangers sans domicile fixe, travailleurs ambulants, soient par étapes reconduits hors de France, c'est encore une solution défendable, et qui ne se justifie que trop. Mais, encore une fois, il faut sur ce terrain n'agir qu'avec beaucoup de prudence. Si on tient compte, en particulier, du dépeuplement de certaines de nos campagnes. on comprendra que la main-d'œuvre agricole étrangère ne saurait être brutalisée sans un grave danger pour la production française. -1

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I SflH I Blass)^! ^^H a. I I s^sl » Vs |UGrUEURSDELUXE|! ̃»]»iinMiif i NUIIE U4UEUR N'EST PIUS OÉLECTAHLE

ÇA ET LA Morts d'hier

M. René Fournier, gouverneur des Colonies, oftlcier de la Légion d'honneur. M. Henri Heurtault, directeur honoraire au ministère de la Marine, officier de la Légion d'honneur. Le sénateur Luigl Luiggi, ancien député nationaliste de Gênes. Le général Cuttibort, qui commanda une division anglaise en France pendant la grande guerre. La Semaine française d'Amsterdam La Semaine française d'Amsterdam, organisée par l'Alliance française de cette ville, a été Inaugurée officiellement samedi dans le grand amphithéâtre de l'Institut colonial, eu présence du commissaire de la reine, pour la Hollande septentrionale, et du bourgmestre.

M. Achille Mestre. professeur à la Faculté de droit de Paris, a parlé du développement historique de la France dans ses deux grandes caractéristiques, l'unité et la continuité, et a montré la France d'aujourd'hui ni impérialista ni militariste, éprise de paix et de travail M. Gustave Cohen, professeur à la Sorbonne, a donné ensuite son premier cours dans le rayonnement de l'esprit français.

Dimanche, M. André Bellessorl a commencé le sien, intitulé « Géographie littéraire de la France ».

CARNET FAMILIAL

XA1SSAXCB. M. el Mme Louts Senot sont heureux de faire part de la naissance de leur Dlle Marle-Jos*phe, i Reims, le 10 janvier 1931.

MARIAGES. On recommande aux prières la mariage de

Mlle Thérèse Bercot ave<: M. Joseph Gulllaud, qui sert célébré le 5 février, à Notre-Dame du cnêne (Doubs'

Mlle Monique Nielly, aile du contreatntral et de Mme René Nielly, avec M. Jehan Batln, commissaire de classe de la marine, qui sera célèbre, à Brest, le

mercredi 4 février. Le Saint-PCre a lîaijrné

envoyer aai futur» époux H Èfeiy^'i^ apostolique.

Mlle Josette David avec le Dr Henri TbliMmlt, médecin-directeur du sanatorium du Clcrîé de France, qui a été Mni le 18 janvier, à Clermont-Ferrand, par Mjt Delà;, évftque auxiliaire de Lyon.

Mare nostrum » Il ne fait de doute pour personne, qu'en cas de conflit sur l'une de nos frontières terrestres, la libre circulation de nos transports de troupes de la côte Nord d'Afrique à la côte de Provence doit être parfaitement assurée, et si nos constructions navales ont été, depuis la guerre, poussées plutôt du côté des bâtiments légers que des unités de fort tonnage, c'est que ces navires sont prévus en grande partie pour assurer la protection en Méditerranée occidentale de nos convois contre les entreprises des corsaires de surface ou des sous-marins.

Remarquons que, dans une mer aux dimensions relativement exiguës comme l'est le trapèze bordé par les c-ôtes françaises au Nord et au Sud, l'Espagne, la Sardaigne et la Corse à l'Ouest et à l'Est. si l'attaquant est pourvu de bases fortifiées sur l'une des faces latérales, il aura beau jeu. dès que son service d'espionnage l'aura prévenu de l'organisation d'un convoi, pour lancer un raid de croiseurs au travers de la route de ces navires, pour placer des sousmarins en attente aux atterrages ou pour faire survoler par ses escadrilles d'hydravions les troupes en cours d'embarquement ou le convoi lui-même navigant.

D'Est en Ouest, même de Cagliari à Alicante, la route est moins longue que d'Alger à Marseille, et des navires bien armés et d'autant plus rapides qu'ils peuvent se passer d'un grand ravon d'action, seraient de redoutables adversaires pour nos transports. On a lu tout récemment dans les journaux transalpins que nos voisins avaient lancé, en 1930, 60 000 tonnes de navires de guerre, dont trois croiseurs de 10 000 tonnes, type Fiume, quatre autres d'un tonnage moindre, mais extra-rapides eux aussi, deux contre-torpilleurs et six sous-marins. Si l'on se rappelle, d'autre part, que la marine italienne a désarmé tous ses cuirassés, que son gouvernement a dépensé t>n primes à la construction de paquebots de plus de 25 nœuds des sommes considérables, que ses escadrilles d'hydravions ont accompli chaque année des raids de plus en plus sensationnels, on ne peut nier qu'il n'y ait là l'apparertre d'une volonté d'hégémonie en Méditerranée occidentale et la preuve indiscutable que la guerre de course en sera le moyen.

Si, enfin. comme ils en ont manifesté l'intention, nos voisins du SudEst mettent en chantiers autant de croiseurs que nous, en pouvant les utiliser uniquement en Méditerranée alors que nous sommes obligés de répartir les nôtres sur deux mers, et môme à travers le monde, un seul moyen peut assurer pour nous la liberté du Mare Nostrum. 1 appui d'une troisième puissance méditerranéenne. mais ceci, c'est de la politique étrangère et sort de mon rayon xxx

La France en Océanie Sous l'énergique Impulsion de leur président actuel, M. Georges Philippar. les Messageries maritimes poursuivent la reconstitution de leur flotte durement éprouvée au cours de la guerre 19141918..

Après avoir mis en service, sur la ligne de la Chine et du Japon, trois paquebots du type d'Artagnan, sur la ligne d'Egypte deux magnifiques unités de la série" MaHette-Paclui, et sur la ligne de l'océan Indien trois paquebots du type Explorateur-Grandidler, la Compagnie, adoptant ensuite, la première en France, l'emploi de moteur à combustion interne. lança successivement le Théophile-Gautier et le paquebot Eridan. Plus récemment, les Messageries commandèrent deux nautonaphtes de 20000 tonnes pour l'Extrême-Orient, deux de 15 000 tonnes pour la ligne de Madagascar, puis, après t'incendie du Paui-Lecat, un troisième nautonaphte destiné à l'Extrême-Orient

Après la mise en service des magnifiques navires que sont le Féliz-Rousael et le Genrges-PMllppar, les Messageries maritimes ont organisé la ligne FnnceHalti; lancé quatre nouveaux paquebots ̃uixk'3 sur la ligne Franoe-Nouvelle-Caiirdonie (le Ifoussole, l'Astrolabe, le Recherche, l'Espérance) mis en ligne, entre Sydney-Nouméa et les NouvellesHébrides, le paquebot Lapérouse, et, defuis juillet 1930, le Dumont-d'Urville sur li ligne Saigon-Nouvel le-Calédnnie. A bord de ces divers navires, se trouvent des tableaux représentant Lapérouse, Dumont d'UrvIlle, d'Entrecasteaux et Huon de Kermadeo, d'après des documents authentiques et de valeur. Enfln, un petit paquebot mixte, le Bucfphale, as?urnra, à partir de mars 1931, un service interinsulaire et de circumnavigation dans les îles des Nouvelles-Hébrides son nom est celui du navire qui amena en Océanie, en 1843, les missionnaires, qui furent les premiers habitants français de cette région. Grâce à cette amélioration des moyens de transport, l'œuvre de colonisation française dans le Pacifique, amorcee il y y un siècle par Dumont d'Urville, va pouvoir se développer au mieux de nos intérêts et de notre prestige

Remise d'un drapeau

aux « anciens de la Rhénanie » Dimanche, au cours d'une fête au Orele militaire, le général Guillaumat, ancien commandant en chef des troupes d'oecupation, a remis un drapeau à la Fédération des anciens de Rhénanie et de la Ruhr. M. Paul Ttrard, ancien président de la haute Commission interalliée en Rhénanie, assistait à cette cérémonie.

Le président de la Fédération, M. Henri Levy-Gibert. exposa le but riu groupement. Le pénéral Guillaumat, en lui remettant le drapeau, adrpssa un affectueux salut à sous ceux nui. à ses ootés, participèrent à l'occupation.

D'intéressantes statistiques La préfecture de police vient de faire paraître, sur le fonctionnement de ses services durant l'année 1930, son rapport annuel.

On y relève une augmentation des demandes de naturalisation, 12 670 au au lieu de 11327 en 1929: une augmentation des suicides, i 84M au lieu de 1745; une élévatiou constante du nombre des objets perdus qui atteint 176 000, alors qu'il n'était que de 96000 en 1920, et du chiffre des récompenses données par les perdants, qui s'est élevé à 308 461 francs, alors qu'il n'était que de 2C6M0 francs en 1928.

Il faut noter encore le nombre des accidents de personnes causés par les véhicules 233 mortels, -i 253 graves, 10 $83 peu graves, 26 915 légers, pour Paris; 253 mortels, 889 graves, 2967 peu graves; 5 662 légers, pour la banlieue. Soit, au total. 39 284 pour Parts et 8771 pour la banlieue,

Les prêtres

et les ministres des cultes devant le budget

Le problème sera posé devant 1» Chambre, grftce à l'initiative de MM. Molinlé et NieJ, qui tiennent à manifester la reconnaissance due par la Nation aux ministres des cultes et à secourir leur détresse, souvent des plus lamentables. Notre proposition de résolution, écrivent notamment les deux députés, ne vise pas des fonctionnaires, mais des auxiliaires de l'Etat, reconnus par lui comme notables puisqu'il réclame leur aide chaque fois surtout qu'un malheur publie atteint la nation, nous voulons parler des ministres du culte de toutes les religions traditionnelles.

» Nul n'ignore qu'au moment de la guerre et depuis, à l'occasion de divers sinistres, les prêtres, pasteurs ou rabbins furent invités. d'abord à demander du haut de la chaire, aux fldèles, de verser leur or, de se montrer généreux lors des Journées de quêtes échelonnées au cours des hostilités, de porter réconfort aux angoisses patriotiques alors existantes. Nous pourrions citer des faits plus récent».

» Les ministres des cultes considérés par ceux qui avaient voté la loi de Séparation, comme de simples passants dans l'Eglise, étaient donc, par l'invite de l'Etat, reconnus comme des personnalités marquantes dans les villes et villages. Ils n'ont jamais réclamé de payement, et les vues que j'expose ici n'ont aucune prétention à trancher des conflits qui, pour être résolus, attendent des échanges de vues entre l'Etat et les autorités ecclésiastiques. Nous ne voudrions en rien empiéter sur des droits qui ne noua appartiennent pas, mais, comme représentants du peuple, nous nous devons à défendre les droits de tous les citoyens français et nous trouverions désobligeant, dans la République, que l'Etat accepte à tout moment des concours et les sollicite, sans penser jamais à les reconnaltre pratiquement,

Nous n'avons nul besoin de nous étendre sur la situation de vie des minôtres des cultes dans nos départements. La loi de Séparation les a privés de leur traitement, les réduisant à la nécessité da s'adreeser aux fidèles par des moyens insuffisants et peu dignes du rôle qu'ils jouent. Dans les grandes villes et dans les paroisses centrales de ces dernières, cette privation est peut-être supportable. Mais nous connaissons les plaintes de prêtres de nos paroisses du Plateau Central, du Sud-Ouest et du Midi et des desservants de diverses banlieues. Voulez-vous que nous vous citions un département voisin du nôtre: la Lozère, et, dans ce département, loc villages catholiques des plateaux de l'^ubrac ou de la Margeride et les agglomérations rurales protestantes des vallées cévénoles. Un tableau de misère serait facile à tracer, mals l'Etat, réptUons-nous, est insuffisamment renseigné.

» Pour cette raison, nous demandons que les ministres du culte oui rendent des services continuels non seulement aux personnes. mais à l'Etat, et qui, eux, ne réclament pas, reçoivent certaines allocations leur permettant d'honorer la notabilité qu'on leur reconnaît. » Ils n'ont jamais ménagé leurs services, nous leur devons, laissant de coté des discussions archaïques, une aide pratique.

Du reste, de graves circonstances économiques, nationales et internationales, sont prêtes à surgir dont nous ne devons pas attendre la réalisation de menace. Dans l'avenir, des ententes loyales fixeront certainement mieux, nous l'espérons les rapports.

» En conséquence, nous avons l'honneur de déposer la proposition de résolution suivante

PROPOSITION DE RESOLUTION La Chambre invite le gouvernement à déposer un projet de loi destiné à donner des allocations s·ef'fiaantes 8 tous ka ministres du culte, qui n'ont jamais refusé de prêter leur concours en tant que prêtres catholiques. pasteurs ou rabbins, torsque le gouvernement de ta Rtpublique les y a invités. »

Si voua tonnes.

une Géraudel d»m tout»» pharmael»»

Découvertes archéologiques Au Cair

Un compte rendu officiel révèle l'Importance des découvertes faites récemment en Egypte par le professeur

Seilm Hassan dans une tombe datant

d'environ cinq mille ans et renfermant une momie recouverte de bijoux. La mise au Jour des divers objets contenus dans cette tombe indique, en effet, le caractère des rites religieux de cette époque.

La momie porte un collier ompogé de 50 motifs en or montés sur une chaîne en or. On ne peut déterminer au juste ce que représentent ces motifs. Dans la tombe se trouvaient tfalement un certain nombre de fragmfnts digitaux en argile cette dé'-ouverte est, paralt-11, la première de co genre qui ait jamais été faite.

.«t en Italie

On mande de Trente au Popolo A'Italia que, dans la montagne de VignolaValsugana, on a découvert une cro'x d'argent de l'époque du moyen 3gn. On considère que cette découverte est d'une certaine importance. Elle marquerait l'existence d'un filou d'argent déjà exploité au moyen âge.

ProjectlonnUtes.abonnex-vou» il

au

FASCINATEUR tt ~M ~ea. MM* MM*fB*

iUmttrim 4m preiectimu, dm*ma

Abaaa«raçDt p«r •̃ Fnnc*. S (r.

A aot pa u I^nna, 1 h.

Etnnf«r, 8 et 9 fr. &,

Sommaire du N' d. F«TrUr

1

Aatwmr ém fVm parlant de mn. Lm SoawWwlaot B. P.

Le Mtr Mortm (po*m«).

Adaptation m«Mca«« pomr oreAestra «f

Aéaptatiwmnaneom Dorra or.:A.t et

pick-ap dm La Croisière Saint» La Cnitièn Saint» à Paria tt à Bru

**Utt.

5. C. Mit Ftltin, Mqm* ém Trvrt», pré- *Ut Chaam portt m Croix

Imaururatio* Bons Cinéma».

Lç* difQOtm et Sotetmts Uuita K -ta Vw* tt fibnt dt pntmganah (prît» «r«- j

tuix). [

T. S. F. Catnmtnt rwmt^Utr aux parant».

Pmtîte» Annonrt».

RtDACTION CT ADMINISTRATION i

B. HUC UYARD. PARIS (S'' {

1 A GENÈVE UfêturpsUis oc h Société da M«u Le Comité du bâtiment de la Société des Nations, réuni à Genève, a notifié à un groupement d'entre preneurs comprenant trois maisons suisses, une maison française et une maison italienne, l'adjudication en sa faveur du gros Œuvre de la construction terrassement, maçonnerie, béton armé, pierres de taille, etc.

Les travaux de cette entreprise oommenceront le 15 février. Pour hâter j l'exécution des travaux, le Comité avait ] séparé de ce premier lot certaines opéi rations de nivellement qui se trouvent en cours d'exécution depuis plusieurs mois.

Le Comité a eu, en outre, à s'occuper de l'adjudication du chauffage et de la ventilation. Son examen a porté, en accord avec les architectes, sur les offres faites par un certain nombre de maisons ou groupements de maisons. Le gros oeuvre du futur palais de la Société des Nations devra être terminé dans les dix-huit mois.

La question du chômage mndltl au 8. T.

I Samedi, le Conseil du Bureau interj national du travail a clos la session consacrée au problème du chômage en adoptant le rapport qui iui Otai; présenté par sa Gommissl'in spéciale. Ce rapport attire i'Ut«!nli'jn des gouvernements sur les points suivants

Nécessité d'une orçanuu:wn, du innrttlié

du travail par l?s servies publics do placement la nêc^ssit.' <iu développement ou du la création de systèmes existants d'assisUnci uu d'assurance contre le chômage tinai tu jartiel mise à exécution le virnl* travaux publics et développement parallèle des commandes de fournitures établissement d'une politique -.le collaboration internationale pour la libre circulation et le placement des hommes et le développement du travail en liaison avec le chômage.

Le rapport souligne, par contre, le conflit survenu entre représentants ouvriers et patronaux s;ir les questions (ies salaires et de la durée du travail Les premiers réclament, pour lutter contre le chômage, une diminution de la journée ou <ie la semaine de travail, les salaires restant les mtow ou devant être haussés dans les pays où la rémunération serait Insuffisante. Les patrons estiment que ces mesures ne seraient pas seulement inopérantes elles traicut il l'encontre des buts poursuivis et provoqueraient lea troubles les plus graves. Ils sont convaincus que l'une des mesures essentielles pour essayer de rétablir l'équilibre économique doit consister en la réduction des coûts de production et des frais de distribution de manière à réaliser par l'accroissement du pouvoir d'achat de l'ensemble des consommateurs rélargiss<jment des débouchés. Signalons notamment que M. Lambert Ribot. déléeué patronal français. parlant au nom de ses collègue» étrangers, a critiqué notamment issuranoecn^mage, atflrmant qu'elle stabilise et même augmente le chômage.

LA

GRIPPE RÔDE.

Au moindre sympt8me,

n'hésitez pas, prenez

un ou deux comprimés d'

ASPIRINE BATER l'AnU-grippe infaillible. Toujours bien toléré* par l'estomac

Manifestation franco-polonaise La section lilloise de l'Union nationale des combattants a reçu dimanche, à l'arrivée du train de Paris, le général Golecki. président de la Fédération nationale des A. C. Polonais, président de la banque de l'Economie nationale à Varsovle, et membre du Comité de la Féderatfon internationale des anciens combattants.

A cette réception assistaient les membres du Comité de l'alliance franco-polonaise du Nord, présidée par M. Albert Chatelet, recteur à l'Académie de Lille.

Le général fioreciii, après avoir déposé du fleurs au monument aux morts, a assisté au vin d'honneur offert à 17 heures, au siège de l'U. N. C, par NI. Aimé Giuid«ert, président de la section de Lille.

A 17 h. 45, le général Gorecki s'est rendu au cercle militaire dos officiers. où une manifestati"n de sympathie franco-polonaise a été organisée. Le général Goreckl, qui entretient les rapports les plus suivis avec les organisations d'anciens combattants français, est venu dans le Nord pour prendre contact avec les apsoefa lions similaires polonaises qui existent dans la région des mines.

Une bibliothèque

pour étudiants catholiques Des Ames généreuses et intelligentes se sont préoccupées de satisfaire au goût, de plus en plus prononcé, que la Jeunesse étudiante, même non croyante, manifeste pour les études et les ouvrages les plus scientifiques sur les problèmes religieux.

En plein Quartier Latin, près de la Sorbonne, 135, boulevard Saint-Michel, Paris, une bibliothèque a été créée, il y a un an, pour cette jeunesse. Dans une salle éclairée et bien chauffée, elle peut y venir conseiller et même emprunter des ouvrages d'érudition religieuse.

Après une année d'essai, cette œuvre est devenue très torissante, elle est j très fréquentée notamment par de jeunes agrégés qui y viennent préparer leur thèse, beaucoup d'étudiants s'y succèdent, y trouvant un silence propice à l'étude et les ressources d'un ensemble d'ouvrages fort complet. En dehors des heures de travail {li à 19 heures}, se donnent chaque semaine dans les locaux de la bibliothèque, des cours de théologie. de philosophie. d'Ecriture Sainte, de spiritualité. Des groupes d'étudiants y tiennent périodiquement leurs réunions avec leurs aumAniers. Dans une chapelle annexe la messe est célébrée à certains jours.

Une vente de charité sera organisée au profit de cette œuvre, à son sièjre, 1rs et 8 février. Les dons en argent et en nature seront accueillis avec gratitude.

Du pétrole en Italie Les journaux de Rome donnent de longs détails sur la découverte de puits de pétrole de Fonte Vivo par l'Agence générale Italienne du pétrole (qui dépend de l'Etat). Cette Société depuis ûfvr ans avait fait des sondages dans îa région en obtenant de nombreuses et abondantes sources de gaz naturels i C'est pendant ces recherches que le péjtrole de très bonne qualité a jailli avec un débit de 800 litres par minute. La I sonde dut être fermée pour éviter tout I gaspillage.

Dans les Académies Académie des Beaux-Arts Lecture a été donnée, à la séanc-e de samedi, d'une lettre du ministre de Grèce, à Paris, informant l'Académie elle sa protestation contre l'érection d'un palais de justice sur l'Acropole svRlt été transmise au gouvernement

grec.

grec.

M. Lucien Simon, président, a annoncé la mort du baron Carl de Vinek, correspondant depuis 19S0.

L'Académie s'est ensuite occupée du legs Aster, destiné à l'organisation d'une école d'art régional à Pont-L'Abbé, dans le manoir du donateur. Une Commisston est nommée pour étudier la ques-

tion.

1 tlon, des sciences morales

Académie des sciences morales

et politiques

Divers ouvrages ont été présentés 1 l'Académie Intelligence et mystiquti de .M. Jean Héritier, tes Beviere do

¡de. M. Jean Hèriti.'r, Lea 8eelfré de

M. Missoffe, etc.

M. Lucien Petit, inspecteur génénl honoraire des finances a étudié la question des dettes interalliées. Selon lui. '1 y a eu dans l'Intervention américaine autant de raison que de sentiments. On a eu tort de croire le contraire. fU>n d'étonnant que les Américains, entrés en guerre pour sauver leurs créances, nous les réclament maintenant. De là, sont Issus des négociations difficiles et des arrangements qui n'arrangent rien. Car il est évident que d'ici 1987. Ils seront révisés et remaniés. D'autant plus que l'Allemagne, qui Jusqu'à maintenant était dans cette question contre les îlliés, sera intéressée désormais à se joindre à eux pour obtenir de l'Amérique une réduction des dettes.

Un médicament scientifique Composés exclusivement de produits végétaux et d'extraits opothérapiques, les Grains de Vals sont vendus en flacons de verre qui assurent la parfaite conservation des produits. Un grain au repas du soir agit pendant la nuit sur foie, estomac, intestin, et donne un résultat le lendemain matin, sans accoutumance ni colique. Exiger « Grains de Vais et refuser tout produit proposé en remplacement. 4 fr. 5o le flacon.

La forêt des écrivains

anciens combattants

Sous la direction de M. Claude Farrère, la Commission des écrivains anciens combattants s'est rendue & Combes, petite commune, située au-doaus de Lamalou-les-Bains, à 800 mètres d'altitude, pour choisir l'emplacement où, comme nous l'avions dit, sera planté le bols de cèdre commémoratif des écrivains tués à l'ennemi de 1914 à 1918.

La Commission, qu'aooompagnalt le garde principal des eaux et forets, fixa définitivement remplacement sur un plateau aisément accessible aux promeneurs. Les arbres seront *>insl plantés sur le territoire des communes de Rosie et de Combes, à côté du Caroux et des sources de l'Agout. On salt que ces arbres, dont le rôle ne sera pas négligeable en cas d'<nondatlon, seront au nombre de dix mille.

Le projet de plantation comprend not.amment un rond-point central d'où rayonneront des allées spacieuses portant le nom des grands écrivains français ou alliés mort. A la guerre. L'Inauguration aura lieu l'été proohaln.

Conflits scolaires

La grèn des études sirnIlléM ̃tt tirm itii i TobIbb

A la Bourse du travail, les délégués des institutrices et instituteurs syndiqués ou non syndiqués qui avalent oessé le 1" décembre de surveiller les étudo.a des élèves, ont pris connaissance da l'accord intervenu avec M. Eseartengue, député-maire, et le D' Bertholet, adjoint, chargé de l'instruction publique. L'indemnité accordée pour l<« études surveillées est fixée à 1 500 francs. L'augmentation réclamée par le personnel se trouve réalisée à la fois par ce palier et par la création de trente nouvelles classes d'études. L'accord a été adopté et la grève a été déclarée termi-

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Adresse Département

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Chronique parisienne

Stpt rosières ̃̃ 8«i«t-0i»l«

viiutnt d« u mariir

« Bohne renommée vaut mieux que ceinture dorée ». dit un respectable proverble; sans doute, mats quand la ceinture dorée se trouve marcher de pair avec la renommée, voila vraiment qui est parfait.

Et tes sept Jeunes rosières de SaintDenis qui se virent dernièrement décerner un prix de 2 000 francs n'y contrediraient point, certes, d'autant plus que, sur ces entrefaites. sept jeunes gens sérieux avaient demandé leur main. La Providence fait bien les choses. Dimanche donc fut célébré leur mariages. Par voie d'affiches, la population de Saint-Denis avait été conviée à assister à la noce, et elle n'y manqua pas, car c'est au milieu d'une foule imposante que les sept couples arrivèrent A la basiliqu recevoir la bénédiction nuptiale.

Gai, gai, marions-nous. Que la médaille commémorative qui fut offerte k chacun des conjoints leur rappelle plus tard que, quoi qu'on en dise, la vertu est souvent récompensée.

L'utotas tait nemir

C'est, le lundi 2 février qu'ont été mis en service les autobus à un seul agent.

Ces voilures circuleront entre Plal- sance (Porte de Vanvesi et la gare j Montparnasse, soua l'indice Q-AP, surmonté d'une étoile. Elles ne comporteront qu'une seule classe.

Le» tarifs correspondront 1 ceux

Les désirs des viticultcWL de Bourgogne

La Commission des boissons h tl Chambre composée de 27 dépuW» et présidée par Ni. Barthe, député de l'Hérault, a commence à €hak>n-sur-6aâM une enquête sur la crise vltteole en Bourgogne.

Des entretiens entre la Commission et les délégués de la viticulture bourguignonne, ii ressort que les vitioulteurs de la Bourgogne chalonnti*» souhaitent l'ne taxe de 9 franos au lieu de 15 francs sur la circulation des vins le développement des coopér*tives viticoles une taxe unique sur !# vin touchant le chiffre d'affaires la réduction des tarifs des transports la suppression de la fabrication de plqimftes la suppression du vin de 2* année la modification de l'appeBaUon de Bourgogne l'établissement des équivalences: la centralisation des laboratoires pour la répression des fraudes; la suppression des vins anormaux 1» relèvement des tarlte douaniers pour protéger les produita français 1 établissement des prix des repu avec via '1 compris. dans les restaurants, lea hôtels, etc.

Un vrai conte de fées Les petites comédies enfantine» ont toujours grand succès parmi les pièces 1 destinées aux écoles, aux ouvres et I aux patrorages. Les petits acteurs lus | jouent si naturellement, avec tant de sérieux et de plaisir, qu'ils conquièrent d'emblée la salle ou se pressent parents et petits camarades.

Le joli r*T« de dandina est une petit* comédie en un acte, que dix petits personnages joueront facilement et dont tout le monde (acteurs et spectateurs), conservera longtemps le souvenir char- mant et la vision féerique.

Le joli rêva de Claudine, oomédte en un acte, par René Duverne. Petite plaquette format 18 X 10, 24 pages. 4 gravures, couverture Illustrée pifc, 5 francs franco, 3 Ir. K. Il n'est paa fait d'envol contre remboursement. DONNE PRESSE, S, RUE BAVARD, PARIS, VHI1

Un Comice agricole à Reins Les membres du Comice agricole de Reims et de la région, au coure de leur. Congrès annuel tenu à Reims, ont décidé que la distribution des prix aur vieux serviteurs agricoles méritants, pour les années 1930 et 1931 et de* primes de moralité, serait faite au oour» d'une grande manifestation agricole qui aura lieu pendant la foire-exposition de Reims, à la fin du mois de mal. Envisageant le problème de la crise agricole, les membres du Comice agricole ont préconisé comme remède l'union de tous les agriculteurs et la cohésion de tous les groupements disséminés en un seul Syndicat pour l'organisation d'achats et de ventes en commun.

Inauguration de la Chambre de commerce de Sarrebrûck Le nouvel Immeuble de la Chambre de commerce de Sarrebrâck vient d'être inauguré.

Au cours de la cOrémonle (J'inauffurttion. le président a souligné l'Importance de la crise économique dont souftre le territoire de la Sarre qul compte actuellement plus de 18000 chômeur*, et a exprimé des voeux en faveur de l'abaissement du prix du charbon et dss moyens de transporte, d'économies dus les services publics, ae la réduction et d'une meilleure répartition des Impôts et d'une solution raisonnable et durable de la question sarroise.

Le bilan sanglant

de la prohibition aux Etats-Unis Des statistiques publiées a New-YorK précisent que 190 personnes ont été fui'c-s à coup» de fusil, nu cours de l'an dernier, pnr les agents de la prohibition, el i 5dO personnes depuis t'entrée en vt. gueur de la loi Volstpnd, il y « onze ans.

Supprimera-t-on la tau sur les bicyclettes?

Plusieurs députés, rappelant qu'avant le 1" juillet 1893. les vélocipèdes ne payaient aucun droit, ont déposé une proposition de toi qui tend à supprimer, à partir du i" avril, la taxe actuellement perçue sur ces appareils.

d'une section deuxième classe, soit deux tickets à 0 fr. 30 pour tes voyageurs ordinaires, trois tickets à tarif réduit pour les mutilée de guerre, carte ouvrière hebdomadaire d'une section.

Seront seuls admis dans les autobus à un seul agent, les voyageurs munis d'un titre je transport (tickets ou carte hebdomadaire, tenu à la main en montant. Pour faciliter l'application de cette disposition, des distributeurs de carnets de tickets seront installés aux deux tftmjnue de la ligne.

L'Innovation Intéressante du nouveau système est le contrôle du voyageur rar lui-même. Sur la plate-forme d'entrée, les voyageurs trouveront des appareils très «Impies qui leur permettront d'obtenir eux-mêmes leur titre de transport.

Les dispositions de l'arrêté du 29 août 1930 du préfet de poUce rendent passible d'une contravention tout voyageur qui ne se conformerait pas au règlement. Le machiniste apportera, d ailleurs, la plus grande complaisance 1 faciliter, le cas échéant, l'exécution de cette formalité.

Li circaitUta à tus MifM

Par suite des travaux exécutés en vue de la reconstruction du pont du chemin de fer, la rue de Londres aera totale.ment barrée à la circulatl'm à son débouché sur la place de l'Europe à partir de lundi 2 février.

En conséquence, le sens unique de la rue d'Athènes sera provisoirement Inversé et étabîl d" la rue d'Amsterdam ver» et jusqu'à la place de dichy Le j spns unique provisoire de la rue de

Liège sera supprimé et les voitures M

dirigeant de supprimé le de la Trinité vers la place de l'Europe devront emprunts* les rues de CUcay et de Us*


f AITS DIVERS

Bulletin de l'Office national metéorologiQQ Evolution probable de la situation jus'qü'8tt 1 /émler, 1B heurea'. Les variation* ieroui asez faibles le 3 février a 7 h, Une hausse s'éieuura des U»>s Britanniques r 8 mus a l'Europe centraio (+ 4 mbs> et t a l'Italie (+ 5 mus). Cne baisse sera fur lu sua de la Suffcde (- J niDs;, une autre. plu» forte, sera sur la Gascogne et l'Espagne (- 8 à 8 mbsj: une troisième «allu abordera l'Islande <à 10 inbb La système nuageux actuellement sur la Bretagne va traverser la France de t'OuestITonl-Ouest a l'Est-Sud-Est.

En conséquente

Vent variable faible, Sud-Est dominant. Etat du ciel dans la moitié Est, couvert avec Quelques pluies ou neiges devenant nuageux avec éclatreies et quelques averses. Moitié Ouest, nuageux avec éclalrcies et quelques averses.

Température dans toute la France statlonnaire.

Hézion parisienne

Prévision* pour la toirét du S et la nutt du 2 au 3 lévrier. Vent variable faible, ciel nuageux ou très nuageux quelques pluies. Même température.

Prévision» pour la journée du 3 février. Vent variable faible, ciel nuageux, quelque* pluies et averse». Même température. Mardi 3 février, Si* Jour de l'année. Durée' du Jour: 10 h. 41.

Soleil. Lev.: 7 h. 22. Coucn.: b. 48. Lune. Lev,: n h. 29. couch.: S h. i. 47» Jour de la lune. P. h.

A PARIS

Le feu au Collège de France Un commencement d'mcendio s'est déclaré dimanche soir. vers 9 heures, dans un laboratoire de chimie du Collège de France.

Le feu a été rapidement maîtrisé par les pompiers de la caserne de la rue de Poissy.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Le feu dans une Imprimerie d'Auch Gers. Un incendie a détruit, dimanche après-midi, à Auch, le principal magasin de papiers d'une Société d'imprimerie de la région.

Les ateliers sont indemnes.

On signale plusieurs centaines de mille francs de dégâts.

Un vieillard est assommé à coups de barre de fer par un cambrioleur Hérault. A Bédarieux, alors qu'il dormait profondément dans sa chambre, M. Laurens, 75 ans, a été assailli par t'ln malfaiteur qui, après lui avoir porté plusieurs coups de barre de fer sur la tête, a fouiUlé les meubles et a ensuite disparu.

L'état de la victime est grave.

La police recherche l'agresseur. Effondrement d'un clocher

du XVI siècle

Pyrénées-Orientales. A Li suite d'une violente tempête de tramontans, le clocher de l'église du village de Corbère-les-Cabanes s'est abattu, occasionnant des dégâts aux maisons avoislnantes.

Le clocher datait de 1585 et avait une valeur archéologique.

L'église n'a subi aucun dégât.

Des employés cambrioleurs

Marne. Depuis quelque temps on constatait de nombreux vols dans une importante maison d'alimentation de Reims, aux ateliers de fabrication. Une surveillance, établie par des inspecteurs de la Sûreté, a amené l'arrestation d3 3 trois employés, Henri Parent, 45 ans Robert Leblanc, 29 ans, et Emile Charton, 66 ans.

Une perquisition faite à leur domicile, a fait déoouvrir uen importante quantité de marchandises.

Poignardé par une jeune fille Allier. Une discussion s'est produite à Voussao, près de Gannat, entre un jeune homme, M. Raymond Viola, qui voulait aller au bal, et une jeune flllu, Mlle Jeanne Blanc, 16 ans, qui voulait

GRATUITEMENT un livre de santé

pour les arthritiques II faut louer le Docteur Saint-Aubin d'avoir écrit ce petit ouvrage de vulgarisation si clair et si réconfortant par les révélations qu'il donne pour les innombrables arthritiques, rhumatisants, goutteux, pour ceux qui endurent les abominables douleurs des coliques néphrétiques on hépatiques, pour les graveleux, les obèses, les diabétiques, les albuminuriques, les herpétiques, les eczémateux et, en général, tous ceux que l'acide urique empoisonne et transforme, plus ou moins, en impotents. Dans ce petit traité, le Docteur Saint-Aubin ne se borne pas d'ailleurs à montrer les causes d'un mal qui atteint tant de gens, il en indique le remède infaillible qu'il a lui-même découve t et dont les effets surprenants et merveilleux ont été contrôlés et attestés par des légions de malades reconnaissants et par des centaines de médecins. Dans un but de propagande, un exemplaire de ce livre qui mettra fin à bien des souffrances, sera envoyé gratuitement pendant quelque temps à toute personne qui en fera la demande. Pour le recevoir, Il suffit d'écrire au Laboratoire de Saint-Aubin à Aniclie (Nord) en se recommandant de ce journal.

̃ ̃ a m VIGNERON VEND SA RÉCOLTE 11 I aM ISO Theclo »• parfait I fllft 8 If I HÉ Ect).3fr. BERGER, mu POrn,T J I 11 Fangoiue, LATTES (Ht) CHtUll

FEUILLETON DU 3 FÉVRIER 1931 –26

La filleule de M. Jean

CHAPITRE V

l'aube

Vvà revenait de la chapelle, et elle prenait son petit déjeuner dans la pièce qui attenait à la salle d'études de Michael, quand le duc y entra, en s'excusant de troubler la solitude de Miss Reynès Vous permettez, Mademoiselle ?. Ma chère belle-sœur étant ce matin d'une humeur détestable, je ne me suis pas senti le courage de l'affronter. Fred, servezmoi vivement 1

Tandis que le domestique déposait devant son maître les rôties beurrées, Régin&ld lui glissa, entre haut et bas Rien de nouveau ? 9

Rien.

Surveillez Dinah.

Vyâ n'avait pas pris garde au rapide colloque. Sur un signe de son maître le domestique s'était éclipsé.

Comment se comporte votre élève. Mademoiselle Vyà ? demanda le duc avec une sollicitude sincère.

Très bien. Milord_.

Et te Mmtplti T i

Un peu d'ironie perçait dans la. voix de Réginald.

La jeune fille répondit gravement Mieux encore, Milord.

Alors, vous êtes. heureuse, ici ? Je ne suis pas malheureuse, répliqua Vyâ spontanément.

Voilà une réponse. qui ne risque pas de vous compromettre L. Peut-on savoir le « pourquoi » de la réticenca ? Q

Y a-t-il réticence ? demanda Vyâ en riant pour cacher sa gêne.

Le maître reparut aussitôt

Je ne demande une explication qu'à bon escient, et je juge que tel est le cas ici–

Vyâ rougit, comme chaque fois que le ton impérieux du duc lui rappelait sa condition au château

Je pense quelquefois à mon parrain, expliqua-t-elle avec sa douce simplicité. Et c'est compréhensible En mettant de côté les sentiments, je voudrais savoir si vous ne vous ennuyez pas au Sedseysror ?

Non. Milord. je ne m'y ennuie pas. Et je sais pourquoi, Miss Reynès. dit Réginald avec un malicieux sourire. Vous avez le rêve-, grandiose de convertir Michael et de vous attaquer ensuite à mon humble personne en vous disant que, parmi les hôtes désagréables de ce château, j'étais encore le plus abordable el le plus susceptible de favoriser votre apostolat.™

IV rouge, Viviane était devenu* cra-

moisie l'

Oh Milord. je.-

Vous niez ? 9

i*- j« ne si* rien Jeta-i-elle. avec

aller au cinéma. A bout d'arguments, la jeune fille frappe le jeune homme d'un coup de couteau à la poitrine. Espion?

Seine-et-Oise. Au fort de Montilgnon, territoire il'Andilly, au cours d'une ronde, 1 adjudant-otief Saulnter (découvrait dans une gaine un individu qui s»e dissimulait.

Interrogé, celui-ci, un Italien, Emile i Marchesi, 32 ans, poseur de rails, d>I clsra que, poursuivi par deux de ses compatriotes, il n'avait eu, pour leur échapper, d'autre ressource que d'escalader le mur d'enceinte et de chercher îbri dans le fort. A la gendarmerie de Soisy-sous-Montmorericy, un examen des papiers trouvés sur l'Italien apprit 'que ce dernier avait été sous-of licier" dans l'armée italienne. Marchnsi a été écroué à la prison de Pontoise, et l'au- torité militaire a été prévenue. A L'ETRANGER j

Express bloqué dans les neiges en Ecosse

Angleterre. Un froid Intense, accompagné de tourmentes de neige, règne dans 1 Ecosse et dans le nord de l'Angleterre. L'express d'Inverness est arrivé à Londres avec treize heures de retard, après avoir été bloqué dans la neige et retenu par lo brouillard. Acte de terrorisme

Yougoslavie. Une machine infer- nale a explosé, à Zagreb, dans les locaux de l'organisation de la Jeune 'lougosla- vie, créée récement par la jeunesse qui adhérait à l'ancien parti paysan Raditch. Il n'y a pas eu de victimes.

Chute mortelle d'un pionnier de l'aviation

Etat&-Unis. M. Edward Heath. un des pionniers de l'aviation. inventeur du type d'avion léger, s'est tue en avion, dimanche après-midi dans la banlieue de Chicago. L'appareil s'est écrasé sur le sol par suite, croit-on, d'une panne i de moteur. Un diamant de 200 carats

Afrique du Sut. On mande de Lichtenburg, dans le Transvaal, que deux prospecteurs boërs ont trouvé un énorme diamant de 200 carats dans la région ouest du Transvaal, au terme de longs mois de recherches infructueuses et au moment ils venaient de dépenser littéralement leur dernier sou. diamant, le plus çros, qui ait jamais été trouvé en Afrique du Sud, a été vendu par eux à Johannesburg. Jusqu'à présent, le plus gros diamant taille était « l'Orloff qui faisait partie de la collection des joyaux de la couronne russe.

Un Incendie détruit des œuvres d'art dans une abbaye historique, à Hastings

Angleterre. Un violent incendie a détruit, samedi matin, plusieurs bâtiments de l'ancienne abbaye de Battle, aux environs de Hasting, qui abritait depuis plusieurs années un pensionnat de jeunes filles.

Plusieurs tapisseries anciennes, des tableaux d'artistes célèbres tels que Hoppner et Lawrence et notamment une bannière de Guillaume le Conquérant estimée à 1 240 000 francs ont été la proie des flammes.

L'abbaye de Battle (de la Battaille) avait été* fondée par Guilaume le Conquérant sur l'emplacement môme du camp occupé par l'armée saxonne à la bataille de Hastings en 1066.

Un Incendie monstre détruit un pâté de maisons de Broadway, à New-York

Etats-Unis. Un incendie d'une violence inconnue a ravagé, samedi matin, tout un pâté de maisons de Broadwav. Pour la première fois dans l'histoire de New- York, tout le corps des pompiers a été mobilisé devant la gravité du sinistre.

Au cours de la panique, dans l'escalier de l'un des Immeubles, plusieurs locataires ont été grièvement blessés.

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DEdCLÉE, ds 8ltOUWER i 0~ :a ei ruela Ennt-Pke~ PANIS-Y~I' yIERT D~ PARAITRE QUESTIONS DISPUTÉES

Collection dtrigée parCharlu jOURNBT

T. lev prsbitmea aMaeL d'ue Impvrlaeee .le pear rYamwll6 –~M« eewt btadlbt Ivae cette ""OUV LLE COLLEGT10N

YOLUME 1- RELIGION ET CULTURE par jacqees rlIARITA1N

L'aetear taUpe ––nt-t~mtc~omt f«tttm<m< Il ceavieat d'eariseeer le« ~t~M~ mea ds mwde prbeeal et de trardaer 1 l'ieetaaratioa d".e eh'IU..tl08 r~rl·S~-2*X~y~)t~<. t7Jt8 M.ty– .ra 'oadf!8!\II1 .Yea. pr npPeM la c:JoriUeat45 <'«0ret<t*. t7" val. 6reclYd de 1:10 < 7 /r. EN PRËfARATtOM Ï

C~<tW« /om~ La Jaridictloe de l'Eglise MD' la Ctté. joseph YlALATOUX: pollUque et Morale.

Olivier JLimo t j Les HODlD8_8ala_aD~

JEm~tM; DEVAUD: La Doetrlne Seolalre en R.e80'VI~e Da>4lel t~M~J~EAy r VOrdre Socl..1 et la üi~i.e Cbarlt41 etc. etc.-

|^l™k| | J| ^> t" al al I™* aVI* ttndan-* au noir, nturostMnie, anémie

D ECO U R A G E M E N T trndawe ou nmr, rwur/Urhmi4, enEmie

|lr.|jUUnallir IVl F* IM I cérébrale, jtrr'e de mémoire ont i>oar em#iaiWW*# I IHWL. ltlk.IV I cause !e surmenage et la Vie lntenae qui usf-nt le cerveau par une élimination exagérée d'acide phosphonque

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VI H Rouge. COTES du RHONE. 9 fi

UN la pièce de SI» 1. port, régie. f><t Qb

la ple~f' de 205 1. purt, ('Il,e, r, ,{o

cornp. ECU. 1.50. Ecr. ROCHE, Vi tt. Pont-St-tsp^: 1

une telle détresse dans sa sincérité obligée que la gaieté du jeune lord augmenta. Vous avez donc bien confiance en vous-même ?. en votre pouvoir ?._Il avait dit ces derniers mots à mi-voix, et sa gravité lui était revenue soudainement.

Mon pouvoir ? releva-t-elle avec tant de naturel et d'étonnement qu'il en demeura frappé presque douloureusement. Quel pouvoir pourrais-je bien avoir sur

vous ? 9

Viviane achevait à peine ces mots qu'un trouble violent couvrit son visage, comme le voile d'un nuage éteint, pour un instant, la lumière éclatante du soleil- Levée pour s'éloigner, elle était demeurée figée de stupeur, la main appuyée au dossier de sa chaise-. Une révélation se faisait en elle, une révélation tellement inattendue que l'âme livrait son secret dans le regard, dans le tremblement de la main, dans l'émoi de tout l'étre-.

Elle avait quitté la salle sur un mot d'adieu banal.

Et Réginald revoyait en pensée la main tremblante où était passé un peu de cet émoi qui lui avait appris qu'on l'aimait.

Vyà ouvrait la porte de la salle d'études quand un appel venant de l'étage supérieur l'immobilisa sur le seuil f

Miss Vyâ Miss Vvâ 1

Elle avait reconnu le "timbre désagréable de Mme de Sibran. et, dans la crainte d'une nouvelle colère, la jeune fille se ¡' précipita dans l'escalier, sans voir Réginald qui la suivait, intrigué, lui aussi. La porte de la ebambré de Miohael,

et jacqaea ~tfARITAlN

LEVÂDÉ. CH9lan-DEMTISTE AQrniT l54> Bd Magenta WnCUl PARIS Rétro BarMi

Dentier incassable 2SOf. Suror400l. t, Bridge en or, ni plaque ni ventouse Extraction sans doutent comprit* t* recommander du journal La Croix

Une quinzaine de pompiers ont été brûés plus ou moins sérieusement. L'avalanche de Bardonnèohe | Italie. On mande de Bardonnèohe qu'une quarantaine d'alpins, dont 11 marche était surveillée par des avions, ont remonté la vallée et ont ramené les corps de trois victimes ensevelis sous l'avalanche.

On estime que si les corps des autres victimes ne sont pas retrouvés ces jours-ci, les recherches ne pourront être reprises qu'au printemps prochain, n la fonte d«s neiges.

La terre continue à trembler à Goritza

Albanie. Dimanche, à 3 heures et à quatre heures du matin, deux nouvelles secousses ont causé des dégftls aux oiiiirtiers de Goritza qui avalent été relativement épargnés p.a

dentes secousses.

Le nombre des sinistrés augmente de jour en jour.

De nombreux crédits ont été ouverts par le gouvernement.

DANS LA MARINE Knrcie. do hacoKat de torpUkt

Le croiseur Colbert effectuera, le 3 février, si le temps le permet, des lancements de torpilles à grande distance, en baie de Douarnenez.

La contraetisu oariHae.

uf laisn «t cooHneslaUs

Suivant \<i* statistiques publiées à Londres, dans le journal Motor Ship, la construction des cargos en Angleterre, au cours de l'année 1930, ne représente qu'un tonnage de 220000 t. Il est, par contre, de 540 <W> tonnes pour le continent.

Le fait est d'autant plus remarquable que, l'année dernière, à pareille époque, les chiffres étaient, de part et d'autre, à peu prés identiques.

Il y a lieu d'indiquer, par ailleurs, que, sur la totalité du tonnage des cargos britanniques, soit H millions de tonnes, les navires de plus de vingt-cinq ans de service figurent pour un peu plus d'un million de tonnes.

Vr»-– ̃»̃* d'an carjo et d'ao eovtrc4erpillcar Mardi sera lancé à Grand-Quevilly, pour le compte de la Compagnie générale transatlantique, le cargo AUtbama. Le lancement du contre-torpilleur Aigle, actuellement sur cale aux chantiers de France à Dunkerque, est Ûxé au jeudi 10 février, à 13 h. 15. Après la cérémonie, un banquet réunira les personnalités invitées.

Noofcaaz cootrc-lorpille»rt

Les contre-torpilleurs Lion, battant pavillon du contre-amiral Benêt, président de la Commission officielle d'essais, et le Vauban sont arrivés à Lorient, venant de Brest. Leurs diverses épreuves étant terminées, ces bâtiments vont rejoindre, cette semaine, leur port d'affectatlnn.

Le Vatiban fera route sur Toulon, tandis que le Lion ralliera Brest.

S UR MER

Va paquebot japonais sombre

à la suite d'an abordage

On mande de Tokio que le paquebot Arabia-Maru, venant de Vancouver, est entré en collision à l'entrée de la rade avec le cargo Takao-Mnru.

L'Arabia-Maru, très endommage, a combré. L'équipage et les passagers ont été recueillis i bord du Takao-Maru. Vapeur espagnol ea détresse

La station anglaise de Seaforth a signalé par radio que le vapeur espagnol Urtbitarte a été jeté à la crtle dans les pa rages de Liverpool, où il a réussi à s'ancrer.

• •

grande ouverte, laissait le pâle soleil d'hiver pénétrer le sombre corridor, et, dans la tacho de clarté, la silhouette menue et agitée de Sabine se dessinait, presque tragique

Venez Mais venez donc Est-ce ainsi que vous vous occupez de votre élève ?. Il est malade, entendez-vous ?. Pourquoi n'êtes-vous pas venue plus vite vous inquiéter de lui ?“. Cela vous importe peu qu'il soit malade, n'est-ce pas ?Mais, Madame, répliqua la jeune fille quand il lui fut possible de placer un mot. vous m'avez « ordonné » d'attendre Michael, chaque matin, dans la salle d'études; il est 8 heures, et je m'apprêtais à y entrer quand vous mavez appelée. Tout en parlant, Mis3 Vyà, très inquiète sur le sort de son élève, s'avançait instinctivement dans la chambre, quand Mme n Sibran se jeta sur elle d'un élan furieux N'entrez pas Non non 1 n'entrez pas L. Je vous le défends C'est vous qui êtes cause de tout Oui oui il est malade depuis que vous habitez le château_ Vous voulez sa mort, n'est-ce pas ?_. Vonseriez si contente de me voir pleurer, gémir sur sa tombe Je.-

Une poigne de fer enserrait les deux bras de la jeune femme, l'obligeant à lâcher Viviane. Cette mesure énergique eut, comme dans tous tes emportements de ce genre, un effet immédiat: passive, le visage inondé de larmes, Mme de Sibran s'était jetée dans un fauteuil. Quel èire ridicule vous «Mo?. Sabine v dit le duc. Je prie très vivement Mademoiselle d'accepter les excuses que vous n'êtes pas en état de lui faire.

n se tournait à demi vers la gouver-

JUSTICE

1 CONDAMNATIONS

1 EN QUELQUES LIGNES 1 La Cour d'assises des Bouchesdu-Rhône a condamne à ia peine de mort la femme Anna Catoni accusée d'avoir assassiné son mari, Giuliani Venturino. L'italien Enrico Marchese, complice de la meurtrière, a été condamné à douze ans de travaux forcés et dix ans d'interdiction de séjour. Le tribunal correctionnel de Tou!on a condamné trois Chinois pour délit I de vente de stupéfiants. L'un à deux mois de prison, les deux autres à un mois de prison.

Le tribunal de Châlons-sur-Mame a condamné à dix-huit mois de prison Hoger Vignaud, 28 ans, qui se présentait chez des propriétaires et se faisait remettre de bonnes valeurs en échange d'autres titres qui ne valaient rien.

La 12* Chambre correctionnelle de la Seine a condamné à six mois de prison avec sursis et 200 francs d'amende un banquier, M. MeyerM»! inculpé d'abus de confiance s'élevant à 440000 franc8.

La U# Chambre correctlonne'.Ie a condamné à deux ans de prison, pour abus de confiance, M. Alvarta de Toledo, banquier, et à cinq ans de prison par défaut un complice du baa- quier, M. Paul Schwartz, en fuit*». La Cour d'assises de la HauteOaronne a condamné à deux ans de prison et 100 francs d'amende Ponsii-o 57 ans, de Saint-Plancard (Haute -Garonne), et à un an de prison et 100 francs d'amende Perissé, habitant la même commune pour avoir falsifié une quittance de loyer et, à t'aide de manœuvres frauduleuses, -ibteriu J'enregistrement d'un acte de vente également falsifié.

Chronique' Sf^HTfVEJ

AERONAUTIQUE

Le voyage du f D0-X 1

L'hydravion géant Do-X a qulMe Lisbonne samedi, a destination de Las-Palmes, aux Canaries, où U est arrivé. A 14 h. 30 (heure locale). Le no-x, actionné par 12 moteurs i.urilss (le 600 CV. a accompli sans incident cette étape maritime de 1 200 kilùmè'res. Le Do-X partira, après que les réparattons nécessaires aux moteurs seront fsftes, pour l'Ile Fernando de Noronh» qu'il tentera d'atteindre d'une seule traite,

La liaison ..Afrique du Nord-

Afrique occidentale française

Un télés-ramme de coK>mb-B«char annonce que l'escadrille du premier groupe d'avtatton d'Afrique qui. sous le commandement du lieutenant-colonel Martin, cher de irroitpe pi du capitaine Paolaccl chef d'eecadrilte, était partie de Colomfi-Béciiar le 27 Janvier et avait atterri le 28 a Gao. surle Niger, est revenue au complet le 30 janvier, A son point de départ, réalisant ainsi. dans des conditions exceptionnelles de rapidité et (le régularité, la liaison Afrique du Nord-Afrique occtdentale française, qui constituait le but de l'expédition. Les recorda de distance et de durée en circuit fermé

Les aviateurs Paillard, Mermoz. capitaine MalUoux et le mécanicien Laverstn sont partis, dimanche, à 13 h. )0, du Bourg-et t pour Toulouse et Oran h bord du monoplan Tango, mais en raison des conditions atniosphêr'.ciues défivirab!' ç, 11s sont revenus au Bourpet, 15 h. 30

Un record d'altitude en hydravion L'aviateur Italien Satifîrt Pas,,aleva vient d'établir un nouveau record d'altitude pour hydravion et avant à son bord un chargement de 2 000 kg., il a réussi à atteindre une altltud.» de 6 500 mètres.

Le reco-d précèdent était détenu par t'aviateur Antolnl, avec 6 262 mètres. La Coupe Schneider

Le Morn'no Port annonce quo la date de la Coups Schneider a été fixée provisoirement a la fln du mois d'aoilt ou au commencement du mois de septembre. CYCLISME

Au Vélodrome d'hiver

Volet les résultats des diverses épreuves de dimanche

SIROP LAMOUROUX t exdativcmcnt végétal, très efficace contre j RHUMES, TOUX, BRONCHITES 1 Se digère facilement, plan à tons, e*t le pré- J féré des enfants, femmes et vieillard» ^A w^– a.B.poinuBL»-PA«s– ̃ mÊÊk

I

HERNIE

P LE NEO-BARRÈRE

Contient SAM PILOTE* les hernies réductibles les plus volumineuses C'est une véritable révolution dans l'art herniaire. car les pelotes ont été considérées jusqu'ici, dans n importe quel avstéme bandage. comme indispensables. Nous affirmons que le IVÉO-barkèrb. récemment breveté S. G. D. G. ne comporte ucm pelote et qu'il contient cependant intégratement et sans gêne les hernies «crotales réductibles, et fortes soient-elles. Cette assertion semble incroyable, mais la preuve en est faiM înaque jour, gratuitement aux BteMIssementa en ̃>̃BARRÈRE ̃ S, Bamlcrard *m PalaU, PARIS 69, Ru» de Chàteaudua, t.Av. Phillpp*-Au~acte 1 •t 4 Boalogna-iar-Seia*, 44, AT. J.-B. "m*!

nante, sans cependant la regarder, comme pour respecter l'émoi qui devait toujours habiter son cœur, et Vyâ lui fut reconnaissante de sa discrétion.

Madame ne me doit pas d'excuses, dit-elle de sa douce voix. Je comprends si bien ses inquiétudes au sujet de son enfant L.

Malgré la défense qu'on lui avait faite, et dont d'autres, par amour-propre, auraient profité, elle «'avança vers le lit, où Michael attendait fiévreusement la fin de la colère maternelle,

Il fixait sur Vyâ des yeux attristés un immense découragement s'était de nouveau emparé de lui. Peut-être avait-il craint un moment que Mme de Sibran n'arrivât à lasser la patience de sa gouvernante ou à mettre à exécution sa perpétuelle menace: « Je mettrai cette fille à la porte »

Miss Vyâ, dites-moi, me croyez-vous très malade 9

Non, mon enfant, je ne crois pas du tout cela. Vous êtes souffrant le docteur vous rassurera bientôt, et demain le petit Michael reviendra dans la salle d'études pour me réciter la poésie française. L'enfant se souleva sur ses oreillers, et. comme sa mère se laissait docilement emmener par le duc, il saisit la main de sa gouvernante

Non, Miss Vyâ™ Le petit Michael ne reviendra plus jamais dans la salle d'éUidf»s. Il ne récitera plus la poésie française. Le petit Michael va mourir En vain la jeune fille prodigua-t-elle ses plus tendres encouragements au malade ̃ En vain obercba-t-elle à l'illusionner sur la fièvre qui le rongeait t Le vtoag*

[ Prit f; .0! .vue- ̃ Pr rmert manche:

r Pr:, I- .(I! I".lt(' Pr-m:èrt:: n13nch~:

tierarihii, 2. Faucheux. Deuxième

manche: i. Mlcûard, J. Faucheux. Troi-

Mème marich. 1. Mlruard, s. Oérardin.

~jeme ma,h.' 1. ~Icllard, 2. OérlTd!n.

Uassemeni général: 1. Mtch&rd, 2 pis; î.

Oerardln. 3 pts; :i. Faucheux. 4 pts. Critérium omnium des routiers. Première manche (5 ùoo mètres par addition de polniss: 1. Pêllssier. 30 ptj, en 6 m. 51 s. 1/5; î. Leducq, ?8 p's; 3. Binda: 4. Guerre. Deuxième manche (poursuite) Guerra rejoint dans l'ordre Pâtissier, Loducq et Binda après S km. 350 de course. couverts en 2 m. 52 s. i/3. Troisième manche <30 km. derrière triplette* t. Gu^rra, îi m. 23 s. i (record local) S. I.educq. à 1 tour: 3. Pélissler. a t tour 1/2: 4. Binda..1 9 iour«. Classement général: 1. Gui'i-ra, «5 points; S. Ltducq. ? pts; 3. Péli*sler. S pts: 4. Blnd», 9 poln' Prix Albert Champion !3 manches de 20 kilomètres derrière moiosK rremlèr* manche: 1. Lacquebay, 17 m. 7 5. 4 Jaeser. à 5 m.: 3. Llnart. il 100 in.; i. A. Benoit, à 470 m. Deuxième manche; 1. <»e*cr, 17 m. Ï8 ». 4/5; i. Lacquehay, a 25 m.: 3. Benoit, a îlù m.: 4. Linart, a. 530 mètres. Troisième manche: 1. A. Be- non, en 17 m. 25 s.; 2. Jaeper, i 100 m.: j :>. Lacquebay, à 130 m>ur«s; 4. Llnart, a 375 m. Classement général: 1. Jaegtr. 5 pts: 2. Lacqiiehav, 6 pts; 3. Benoit, 8 pts: 4. Linart, il pts. Handicap du kilomètre: i. Mirhard, 2. G*- rartln. 3. l.èmilé. Cour«e «cra'rh professionnels: 1. Rtbpvre î. Ouyot. S. Mercier.

FOOTBALL

Le championnat de Paria Voici tes résultats des rencontres de dimanche

Division d'excellence. Raeinjr CF bat S'ade Frant.ais. 4 à 3; CA i.v. Pari? bat CAS Générait*, .ï à 4; Red Mar Olympique bat US Suisse, 4 à i); Club Français bat CA 14".

8 a î.

Promotion. Starle de 1 Est bat JA Saint- 1 Ouen. 3 a-.»; so Est bat oalila-CIub, 1 a 0- CA Ensrhien-Ermoni bat AFO colombes. 4 i 1; AS Auileale bat Es Juvtsy, 3 à S; L'A t«. bat PC Dyonlslen. 4 à 1: CA Vitry bat SC' Choi~3'. 3 à rA Montrfuf) bat es A.'hls-Mons, 2kl; CO Billancourt bat USA

Clichy, i a 1.

Les championnats régionaux

Résultats de dimanche

Olympique Lillois bat RC Calais, 4 3; t'S Tourcoing bat ExivlMor AC 4 a î; RC Roubalx bat CR Dutikerquc-Malo, « a S; JC Lillois bat Se Lourchois, 3 à 2; Amiens AC bat L'S Boulogne, 4 à î; RC Lens bat ES Bully, 3 à 2; SM Caennals bat FC Dlepp*. t l: Havre AC bat Stade Havrais, 2 à û US Quevtlly bat FC Rouen, -3x1: CA Saint-Aubin bat AS Cherbourg, 2 à 1; FC Mulhou?" bat FC Hagurnau, y à 0; Ri: Strasbourg bat AS ?tra>bourg\ 4 à 1; CM Mars-BIscheim bat RS Strasbourg. 3 à 1; RUGBY

Les championnats de Franc3 Volet les résultats de? rencontres de dimaneh*. en poules d»>. cinq en division d'excellence et d'honneur

Excellence. Poule A: Stade Pézenas bai»CA Villeneuve, s à 6

Poule B: CA Pèrl&ueiiï bat Stade Hendayals, 11 à 3; FC Lézlg-nan bat US Cognac. Il à c.

Poule C: SU Atren bat US Bourg, 2g à 0; RC 'Narbonne bat SA Bordelais. 8 A 0. Poule D: AS Bézlers bat Valence Sportir. 16 à 0; AS Bon et AS Soustans 0 i 0. Poule E: Karinr CF bat FC oieron. â« a

3; S'sde OuiManals bat es Oyonuax. 47 » 8

Poule F: AS Montfe.rrandalse bat Stade IUlbérlcn, 33 t 0; GA Béplals bat L'S Eyros.'c, 8»0.

Poule G: Boneau Stade bat SC Albl. 6 a «: Poule H: Toulouse OEC et Arlequins Perpttrnanals, 0 à 0; FC Lourdes bat Bordeaux EC, 14 a 0.

Honneur. Poule A: Stade Poitevin bat Stade Lavelanet. 17 à 3; CS Saint-Junlen bat US Riom. 3 à 0.

Poule B: se Anfoalême bat FC Yonnats, 28 a 0.

Poulo C: SU Lorrain bat se Vtcnon, 18 à 0.

Poule D: St-Glrons SC bat CS Bourpoln, 8 » 0; St. Lyonnais bat SS Primevères, SàO 0. Poule E: l'P Bergerac bat Stade Mortals, 30 A 3; l'A Ouj-an-Chesvras bat Stade Ba- gnerals, 3 à 0.

Poule F: O Carmaux bat SCUF, 6 a 0; US Romans liât co Creusot 3 a o.

Poule G: ASP Police bat stade ciermonlola, 10 a 3; Stade Chaitaurenard bat SA Mauléon, •.< A 0.

Poule H: RC Guéret et l'A Liboume, 3 à 3; Voiron bat FC Carmaux, ?5 a 0. Le Tournoi dei Douze

Voici les résultats des rencontres de dimanche

FC Grenoble bat Aviron Bayonnats, 6 a 0- Stade Toulousain bat Brantz Olympique 10 a 8: SAU Limoges bat Stade Frtnçals, 's à 3; CS Perpignan bat FC Lyon, 21 9. Le» matchea hors aério

Résultats des matches de dimanche AS Carcassonne bat RC Narbonne, 11 a 5; I

ïtarfe .Nantais l.'C bal Selewinn Pariïiennf,

Î4 ̃ à S CA Brlve bat SC Pamiers, 3 a >,<:

Lyon ou et RC Toulon. 6 » 6.

CROSS-COUNTRY

Le* championnats de France miliUire» Dimanche ont été disputé», dans les bolde Sslnt-Ctoud, les championnats de Frinci iiulurt.i'e uum voici les résultats Mërclit' i)9« T. E. en :t< m. 9 s. < i t <v<ii" a4' aviation*, eu 35 m. t4 >. 1/5; 3. De«noux (E. P. lioub?1, en "5 ni. 1.1 j. i. ~diem .3»" R. i. T.K en as m, ai ?. i .S; S. Lecuron Iw,' n. I en S" m. j 46 s. 3/3; 6. Messaomî (î*« R. T. A.. en i 35 m. sa s. J/S; 7. Rou«e (Ec. Jolnville en 35 m. :.« 5. i.:»; 8. Beikarem (Î8« R. T. T.. en 35 m. 55 s.; ». Larbl DJtllall n'3» R. f. A. en 35 m. :>S s.; 10. Mahouche <*3» fi.

Cla^enwnt par équipes 1. 28» R. T. T., 44 points: ». 2â« R. T. A.. 88 point* 3. 1>

R. T » ••- points: 4. R. T. M.,

•-̃'1 v ..n'iii? pompiers, m point»;

6. n. ̃ poiuiv

Or.i <-i<- (.yait-uieiu amputés dimanche. (1 Saint-Cloud. les championnats de» France scolaires. En voici les résultats

Les championnats de France scolaires Chaniploiinai scolaire. 1. G, Prevei (lycée Janson en 1S m. S8 s.; ï.Bourraciierti .lycéi' ilOrdor), en Irf m 1/5;" 3. Lan- j(lifa I.. laidlierlio Lille1!, en 16 m. « ̃> 4. Klnokv (EPS Orléans, en 19 m. 7 5. P. Prevel (L. Janson), en 1» m. f »>. Medan ;L. Mirnot Alx), 7. Adam (EPS Col- mari, 8. cormier (E Horlogerie Paris», i>. Bourguignon (t.. Polncaré Nancy;, in. Tixier (Eo. Violet Pari?

Classement par équipes 1. Janson. 13 points (1-2-15); î. Mljruel AU, *5 points: 3. EX Chartres. 46 point»; i. EX Arras. 50 points; 5. Saint-Joseph Xancr, 58 pts. TENNIS

Le* championnats de France

Les championnats de Franco de tennis se sont terminés, dimanche, sur les résultats suivants

ffiin|jie messieurs. Fini le Borotra bat Lesuêur. 6-3. li-9, 5-7. 6-4.

Simples dames. Finale Mme Goldtnc bat Mlle »ufeld, t-?. î-6, 6-0. Double rtnmes. Finale Mlles Barbier- îs'cufeld battent Mlles Conquet-Caron. 6-3, 6-â.

Double messieurs. Finale de Buzelet. Boiisus battent Ostberg--Thurneyiaen, 8-6.

6-3, livg.

Boroira conserve de la sorte son titre de ciiatnpiou.

Le Tournai f.t Canner

La finale du Tournoi International du Gallla de Cannes s'est disputé*, dimanche maUn. entre Jacques Brugnon et Rogers. Rogers gagnait le premier set aprês lutte et perdait le second sana avoir pu prendre un Jeu; 11 perdait aussi le troisième, mats ra?nalt le quatrième. Au cinquième et dernier set, Brugnon surclassait son adversaire Voici le feore 6-8, 6-0, 6-4. 4-6. 6-0. Double mixte. Finale: miss Ryan et nrupiîon battent Mlle Valerlo et Del Bono

"i iisnios. npml -finale» Mrs Sattertlvualie et miss Thomas battent Mlle Ri- bol! pi Mme Taunay. 6-0, 6-0. Finale miss Ryan et Mlle valerlo battent Mrs Satterthwalte et miss Thomas, 6-1. 10-8.

HOCKEY

Le championnat de Paris

La nnale du championnat de Pari! S'est dispuipe. dimanche, entre le Racing CF et lo Stade Français. Le Stade a enlevé la réunlon par 1 but A 0. Il est donc champion de l'ans pour 1931. Paris UC bat US Aryen- teull. 2 a i; RC*de Colombes bat PS Métro, 3 à 1; SC Colombes bat TC Paru, forfait. A la suite i)n ces matches, le classement final du championnat s'établit comme suit 1. Stade Français, 9. Raclng Club, 3. UAI 4. Paris t'C. 5. PC Colombes. 6. TCP, 7. US Argenteull, 8. Stade de Boblrny.

BALLE AU PANIER Le championnat de France

Voici les résultats dea rencontres de dimanche

A Roubaix, SA Montrous-e bat Olympique Lillois, par 85 points à

A Hennés. Issy-les-Moulineaux bat Stade Rennais, par 33 points à 28.

A Relmf. CAU Franco-Américaine bat Lille, par 47 points à 97.

A Tours, Sportini? Club PO bat Abeille de Tours, par 51 points à ao.

NATATION

Le record d'enduranre

Mlle Mercedes Gleltze vient de battre le record d'endurance en natation. Klle est restée à l'eau 43 h. (5 m

SPORTS D'HIVER

Le record du saut en ski

L'Américain Engen, de Sait Lake City, a effectué en ski un bond de <Hi pieds. c'està-dire de 79 m. «0, ce qui constituerait un nouveau record du monde.

enfantin avait pris une expression lointaine et soudainement vieillie, et Vyâ se souvenait des paroles navrantes qu'il prononçait jadis Nous autres, petits garçons malades, nous pensons a vieux ». Un flot de larmes montait à ses yeux. Elle sentit le malheur près de Michael, et lui, qui l'observait, parut soulagé quand il la vit pleurer.

Il ne faut pas me dire que je guérirai. Je ne guérirai pas Et je veux que vous en soyez bien persuadée, parce que vous seule pouvez me secourir.

Il expliqua tout bas

J ai vécu comme un petit malheureux, je ne veux pas mourir de même Et si vous m'abandonnez je n'aurai pas la mort que je souhaite. car je crois au petit Enfant qui doit me donner le bonheur. Et ne devrait-il pas me le donner, que son seul amour suffirait à ma félicité.

Dans sa fièvre, il ne laissait pas la jeune fille prononcer des mots de consolation ou d'encouragement.

Songez à ce, que serait ma mort si vous me laissiez seul au milieu « d'eux ». Dinah me veillerait.- Le baronnet viendrait- Oh 1 pas cette mort, Miss Vyà Non 1 non 1 pas la mort dans leur » religion I

L'enfant nerveux reparais?; 'r'ait, et la jeune fille voyait mon, vre dans les yeux brillai]!.6.

-Je vdu.« prenne! ». Mieliafl. <;<

vous quitter, et ;i vi.ti'f: mère. i>\i_ départ, y- demanderai l'appui rk lord Réginald.

(A suivre.) T.

fiVY WlKtàt j

T. S. F.

Programmes du mercredi 4 férrier n V!>1<> VHI:- ̃t7:'t.l m 7 11. 45. nri-iqiio «•̃ rriristree. t? h. 30. C"ncert *>m|i!i. nkjij' i", h. 45, radlo-C"iii-m de musique ..niviriHriH'.

K~ il. 3o, uemi-heuro .1» nviMque enrefisirée. 19 heures, causerie *>ir l'ijonll'Uliure. iiar M. l'iO'Vtt1* TruiTaui. 19 h. taoirant t Le sslon ,1 :i< e\ son lilstaire, :icen: La itom« tniHdn

TOl'R 17 h. 45,

Jmtrnut ;(•'••.

h. i'O, raillo-conrert Jtvotte tSalnt»

j Saêus -Aider). AniMnlr cantaltdr (Trhaikowsky-srhmld'. Val*e rtunanfujue (du severac-CliaiieUrr Soto de violon; Bcl/.̃> .E. Flanirrit' La berceute (.Waldtoufon.

1 aui.s P. r. T. HT m. 11 h. », j concert. 13 li. • -rt de musique eiii*ifistrée. concert. (•:> '1 40, ronceri pie enregistre*. h 15. causerie i."nseils pour le» e prmifmi'S Sii poia^er », par .m.. >ie. -JO li. i'3, causerie « Le»

uavrin: inmi^les ». pv M. Herody.

îO h. 30. Lu Pt'rlcluille, opéra-boufTe en

deux actes d'Offfnbach. p"'r ~I. Hl'rod\

deux actes d'Olf..nbal'h.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304 mètres K 12 h. 4S. concert. 1S heures, relata d<i Paris P. T. T.. h. an. dlfTuUon du j cuirs rt'lilMOlrn de M. ftnirteault « Le i faubourc: ilea charimns <1e 1700 a 174S •. 20 heures, lo quart d'heure agricole. 20 h. 15 un quart il'iieure de musiqu* cnrcglstne.

20 h. 30, concert: />» ioyritm'0 commère» de Windsor iMpolaï-Salaberit. Rerceru* il» '̃̃̃|uini iMu d'iiioneV « mer profan/te (Hol. m<- rhes nous .C. l.êj h<:< ̃ ̃ î- i i ,ilh-oinii.

H»f»io. LILLE ?Rô,.î m.> 6. SO. concert. 15 heures, relais de l'Bcola >h, i-ruMire dt>? P. T. T. 17 h. 45, relais de l'Ecole supérieure des P. T T. h., musique enreiclMréP. îo heures, concp.rt: Sieg/nnt (Richard Wag-tien. Nocfurn» il>ebus«yi. an/o tir. concourt (Henri Rabaud). La rathrtiralt engloutie îDebtiisyMouton). Danses espiiynolet (Moglkowsky>.

LIMOGES P. T. T. (295,3 m.V 12 h. 30. concert de musique enregïsir,ie WerUutr (MassenetK CajirWe viennou (Krcisler). Tambourin chinois (Kr^islerV \orturne à Raijutti (SchelllnR'. RotinPicardie (Wood). Oh ma caravan« (Lohn. La Fernand Darde (Blondlau). La' fête- ou ch&teau (Car.ltn:.

ïii li. 4. rotninsml.'slon de Paris P. T. T. RADIO-LYON (286,4 m) 10 h. 30, l'hi-.iro clasBiiiur. M heures, 1S h. 30, concert. l.s h. 30, 15 h 50, concert, to h. 30. concert, 19 h. 45. concert. » 20 h. 30, concert.

iti h. 4.">. soli. SI h. 5. Véronique (Mcssairen. Le Freitrhuls fWeben. Mignon (Thomas). Phtlémon et Haurtt ((iiiunodl. Lf roi <f')"s tLaU».

MARSEILLE P. T. T. (315.4 mètres). 19 h. 30, concert de niusiqiu1 euftwirec-. 15 heures, retransmission da 1 Ecole supérieure des p. T. T. 17 heures, émission pour dames et enfants. 17 h. 30, concert de musique enregistrée.

19 h. 30, concert. J0 h. 45. sélection d'opéra La Favorite, ïTnnd opéra en Quatre actes (Donlrcltl).

RADIO-STRASBOCRO (3i.i mitres). Il heures, concert de musique enregistrée. n heures, concert instrumental. 1S h. 80, causerie pu fronçnls « M applications domestiques du chauffage par aci t'nmlatlon pir M. Luirnler.

16 h. 4", Fbe o'ciock -concert de musique enregistrée. 17 n. 45, cwsfsrle en françai» La civilisation étrangère: l'Inde, c'v'Usaiion hrahmaniqiie », par M. courtllller. 18 h. 15, apéritif-concert de musique enregistrée.

19 h. '30, concert. 20 h. 30, roncert Instrumental: La luite de miel (Ros«y). Value dru brune$ (Gannei. Hans Heillng (Marschner). Sapho (Massenot). Sylvia-ballet (Delibes'i. le petit FtrnM (Hervé».

RADIO- TOULOUSE f385 m). 12 h. 45. orrnestre symphonlque. 13 h. 15, tsng-o* ciiaatés. 17 heures, jaw. i" h. 1.1, sirll de violon. 17 h. 30. Fâte des vigneron» iDoret'i.

18 h. 30, concert. 19 heures, chanson» espagnoles. 19 h. 15, orchestres dtver». "i h. 45. orchestre viennois. S0 h. musique de danse. 20 h. 15, diction. i'û n. 30,, orgue. Sfl h. 45, piano. ïi heures, concert. 22 h. 45, orchestre argentin. 23 heures, chansonnettes, 23 h. 15, duo, trio, quatuor.

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