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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1930-11-09

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 09 novembre 1930

Description : 1930/11/09 (Numéro 14631)-1930/11/10.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412897t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

A ^a j-fc j^_ j^_ J^fc_fc^j5S^J^s-d

Dimanche 9 novembre. S. Théodore. Lundi 10 nov. 8. André Aveliln.

La Journée Paria, le 8 novembre 1930.

Tout eu montrant à la Chambre les désordres inadmissibles que provoquerait une revision des traités revision entraînant fatalement une série illimitée de demandes reconventionnelles. M. Pezet a préconisé, vendredi, une politique de rapprochement francoallemand, fondée sur la compréhension mutuelle. Sans en caohar les difficultés, il a, ralliant les applaudissements de presque tous ses collègues, montré le caractère humain et bienfaisant de cette politique. M. Scapini a insisté sur l'importance primordiale de la défense nationale, et M. Del- sol a proclamé que la paix à tout prix c'était la guerre à coup sûr.

On annonce aujourd'hui de Rome qu'un complot antifasciste a été découvert ces temps dernière en Italie; 11 avait été préparé en liaison avec des éléments italiens de Parts.

Les résultats rectifiés des élections américaines donnent anjourd'hui deux voix de majorité, à U Chambre, aux républicains sur les démocrates. Mais on confirme qu'en raison de l'attitude des républicains dissidents, la majorité, dana l'ensemble du Congrès, Bera antigouvernementale.

Le mécontentement général provoqué en Angleterre par la politique du gouvernement travailliste s'est traduite vendredi par un succès des conservateurs qui, au cours d'une élection partielle aux Communes, ont enlevé un siège que le Labour Party détenait depuis avant la guerre. On signale, d'autre part, que l'attitude de M. Snowden à l'égard du problème du chômage pourrait obliger M. HaoDonald à remanier son Cabinet.

Le cardinal mistrangelo est mort

Le cardinal Mistrangelo, archevAque de Florence, souffrant depuis quelques temps. est décédé, le 7 novembre. C'est la belle figure d'un prélat zélé et pieux qui disparaît. à Savone le 26 avril 1852, il était entré à 19 ans chez les Clercs réguliers des Ecoles Pies. Le collège d'Ovada l'eut comme recteur. Elu à Pontremoli, le 16 janvier i893. il fut promu archevêque de Florence !e 9 juin et prit possession ae son siège le 17 décembre 1899. En 1924, Florence fêtait les noces d'argent de son archevêque, S. S. Pip XI lui avait écrit le 8 juin précédent une lettre fort élogieuse rappelant ses mérites rétablissement de l'Université du Grand Séminaire, restauration de trois autres Séminaires, établissement de 1'anivre des Vocalions, visite de toutes ses paroisses, ce que personne n'avait fait depuis saint Antonin, fondation d'une maison pour les' prêtres âgés et malades, etc. En 1900, les Soolopes l'eurent pour Supérieur général, puis comme visiteur apostolique de leur Ordre. Créé cardinal prêtre le 6 décembre 1915, il avait reçu le 9 décembre le chapeau et le titre de Sainte Marie-des-Anges. Les lecteurs de la Croix se rappellent que le numéro du 16 décembre 1928 publiait en dessous de son portrait le mot aimable qu'il envoyait « Au rourageux journal la Crotî et à ses excellents rédacteurs. Ils auront un pieux souvenir pour l'archevêque de Florence qui était, un ami de la Maison de la Bonne Presse.

Aux projectionnistes

̃

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Um et h 9mm Tnm, 5, t. ftijsri, Nri»-8V

Mieux que les Heurs.

Lai, citait un as.

Fort gaillard, portant beau, grosse situation, hraoieux appartement à Paris. Domaine important à la campagne, où il était un peu maire.

Je dia « un peu », parce que o'était l'adjoint, un vieux renard, qui faisait tout.

Ajoutez qu'il était aimablement marié, avec une femme distinguée, grise, et bonne.

C'était un as.

Comment ne pas le croire.. ? Tout le monde le lui répétait. sa femme, par sa silencieuse contemplation.

Ses domestiques, qui avaient de gros « retours de béton ». Ses amis, qui trouvaient chez lui table ouverte et des cigares excellents.

Même son vieux curé, brave homme, auquel, régulièrement c'était marqué sur son carnet de dépenses entre son charbon et son essence, il apportait. deux cents francs pour son Denier du culte.

C'était un as.

Lui-même se le disant à luimême.

Il ne se le disait pas aussi explicitement que les autres de l'extérieur, dont l'encens était parfois assez gros.

Mais, enfin, il se le disait tout de même!

C'était comme une espèce d'oratorio en sourdine qui montait agréablement des profondeurs de son « moi » et lui constituait une atmosphère, dans laquelle il vivait en toute fierté et béatitude. En se rasant, il s'arrêtait quelquefois, trouvant que, vraiment, il avait une tête « de caractère ». Quand il parlait dans un salon. que voulez-vous on ne pouvait pas dire qu'il ne fût pas un brillant causeur.

Et lorsqu'il allait en soirée, ce qui lui arivait très souvent, il avait une manière à lui de porter le smoking. de piquer une fleur à sa boutonnière et de jouer au bridge.

Ma chère. disaient les femmes à sa femme. votre mari, il est absolument délicieux

Mais, voilà Un jour, l'as mourut.

Cela lui arriva, comme cela, tout d'un coup. Tension.

Et il parut devant Dieu.

Là, instantanément, comme une mousse de neige au soleil, l'as fondit. fondit. devint une toute misérable petite chose, écrasée de responsabilités.

A la lumière terrible de l'audelà, il vit quelles avaient été, icibas, ses possibilités de faire du bien. Fortune considérable. relations étendues. Il était intelligent, brillant, allant.

Et quelles avaient été ses infimes réalités. Deux cents francs à son curé. une recommandation pour quelques pauvres diables. une pièce par-ci. beaucoup de sourires par-là.

Eternellement, cela ne ohiffrait pas. (Tétait zéro.

Et non seulement cela ne chiffrait pas, mais une voix tonnait au-dessus de lui « Etre un zéro, à l'époque que tu viens de vivre, où, devant la ruée effrénée du mal, il faudrait la ruée effrénée du bien. »

Et ces deux termes

Ce qu'il aurait pu faire.

Ce qu'il n'avait pas fa.il. devinrent comme les deux sombres murs d'un cachot d'expiation, au fond duquel il descendit.

Et il y descendit sans espoir d'en sortir par lui-méme, puisque, désormais, il ne pouvait plus ni mériter. ni démériter.

Pendant ce temps, sur ferre, on célébrait son enterrement. un enterrement de première classe, et avec suppléments de chants. Un monde énorme.

Des fleurs Des fleurs

In paradisum deducant te angeli. chantait-on à la tribune, avec accompagnement de la harpe. Que les ange» te conduisent en paradis.

Les anges> ? Ils avaient bien autre chose à faire

Sa veuve apportait au cimetière chrysanthèmes sur chrysanthèmes. C

Elle tit revernir le granit bleu du caveau.

Et on y grava profondément une inscription supplémentaire, célébrant les vertus du défunt.

Mais, malgré tout cela, le silence se fit vite. très vite, autour de la bulle de vide qu'avait été son mari.

La femme en fut même frappée-

Rien ne survivait de lui. rien Et c'était logique, puisqu'il n'avait rien fait.

Un jour, dans le silence d'une église, elle comprit.

Elle comprit que « vivre », c'est « aimer ».

Que la qualité de l'amour fait la qualité de la vie.

Que si on aime tout en Dieu, on participe à l'éternelle vie de Dieu. à son calme. à sa sérénité.

Que cela c'était détfà un peu le paradis.

Et que le reste n'est rien. Or, son mari ne s'était occup que du reste.

Alors, elle décida que le meil leur moyen de le délivrer, ce mar qu'elle avait aimé et qu'elle aimai' encore, c'était précisément de suppléer à sa carence. DE faire CI QU'IL N'AVAIT PAS FAIT.

Il avait été nul au point de vui social. nul surtout au point dc vue religieux, qui est le principal Elle mettrait cette préoccupation au premier plan. Et elle fit, en c< sens, une sorte de traité avec Dieu pour la rançon du prisonnier. M. le curé fut suffoqué quand. au lieu des deux malheureux billets de cent francs, la veuve lui en apporta vingt

Je veux m'intéresser à vos écoles. à votre patronage. aux pauvres du pays.

Mais, Madame

Je veux une garderie pour tes nourrissons.

Mais, Madame

Je veux une bibliothèque. un cinéma. et que ohaque famille reçoive un bon journal.

Presque aussitôt, la maison de l'ancien as devint vivante, rayonnante.

Comme le soleil d'avril fait frissonner les sèves, le pays, sous la caresse de cette affection, tressaillit dans ses profondeurs. Des germes de bien se levèrent au cœur des jeunes.

Et les vieux commencèrent à douter de leur scepticisme.

La religion monta.

A mesure que la religion montait dans ce coin de pays, la veuve avait l'impression que son mari montait., lui aussi, entre les deux murs douloureux de son dur purgatoire.

Et, qu'un jour, quand le bien qu'il aurait dû faire serait fait. alors, mais alors seulement, ce serait pour lui, enfin, la libération

Car tout doit s'équilibrer sur la balance de Dieu.

Si vous avez reçu les dix talents, ce sont les dix talents et, en plus, tout leur intérêt que vous devez rendre.

Et c'est peut-être pour cela que le Christ a dit « Bienheureux les pauvres »

PIERRE L'ERMITE.

Le pain chimique La question est grave, puisque l'enjeu est la santé publique. j_.e fait, d'ailleurs, n'est pas contesté la plupart des grands moulins blanchissent les farines à l'aide de produits chimiques, le rendement du quintal est plus grand, mais le pain qu'on obtient est empoisonné. N'est-il pas vraiment stupéfiant que les avantages de la meuneriu laient emporté sur ce danger du pain nocif

Il a fallu l'annonce d'une interpellations déposée à la Chambre par le général de Saint-Just, pour provoquer une note du ministère de l'Agriculture.

L'addition de tout produit chimique à une denrée alimentaire quelconque destinée a la vente est. interdite, dit le oommunicpié ministériel, sauf dans le cas où cette addition a été autorisée par un arrêté spécial, pris sur le double avis du Conseil supérieur d'hygiène et de l'Académie de médecine.

Le service de la répression des fraudes a été invité à. rechercher et à déférer aux tribunaux répressifs les contraventions qui pourraient se produire dans

l'avenir.

Notez hien qu'il n'est pas question» de poursuivre les meumers qui ont entrepris depuis longtemps de nous empoisonner scientifiquement, bien: qu'ils soient sous le coup de l'inter- diction de la loi du 1" août 1905, ainsi que le rappelait, ces jours-ci, le général de Saint-Just.

La laitière qui mouille son lait est sévèrement punie par les tribunaux, mais son acte, pour indélicat qu'il soi!, est cependant moins dangereux que celui des meuniers chimistes. Le •< mur rie^ farines » est plus inquiétant que ce « bloc enfariné > qui ne dit rien qui vaille, dont parle La Fontaine.

La « Croix » commencera I~di 17 m~ve~t~re

la publication de L'EFFIGIE DU DENIER pu MARIE BARRÈRErAFBRE

Mort do cardinal Giiarast

archevêque de Rennes

Comme l'annonçait hier notre 1 troisième édition, le cardinal Cha- rost est mort, le vendredi 7 novem- bre. après une courte indisposition.! Il était 15 heures, le cardinal fai-i sait sa promenade quotidienne et \*e trouvait près de l'octroi de la rue de Fougères, quand il se sentit, subitement très souffrant. Il demanda à un autumobiliste de passas d<> !e conduire à son domicile. Il arriva à f évèoh'é, de plus en plus mal le D' Le-Gal-Lasalle fui au i-'î ivandp

S. Em. le cardinal CHAROST

(Phot. Barlingue.)

et lui fit une piqûre de caféine. Le cardinal, se sentant mieux, demanda qu'on le laissât quelques instants seul dans son bureau. Quand on revint, un quart d'heure plus tard, Mgr Charost était mort. Depuis longtemps, ses intimes élaient inquiets sur l'état de sa santé qu'il ne savait pas ménager. L'acii-I vité incessante de l'archevèque de Rennes, toujours prêt à payer de sa personne, son verbe ardent, toujours jeune, ne faisaient pas prévoir à ses diocésains une fin si prochaine et

~>: ~(.Í\ ~L.l~ IfS. J..

m uiu£mit;e. \ju t.n uuiMiuu i c4çe uc

ce prélat. Il était né au Mans, îo il novembre 18t5O. Il emporte donc dans la tombe le souvenir de deux guerres terribles et celui d'une époque où l'Eglise de France, après de.- luîtes où tout semblait perdu, commence à retrouver la paix nécessaire à la vie normale.

Alexis-Armand Charost avait fait de brillantes études au Petit Séminaire de Précigné, puis au Grand Séminaire du Mans. Le 19 mai 1883. il recevait la prêtrise des mains de Mgr d'Outremont. « Dès cette époque, disait plus tard le cardinal Dubourg, M. l'abbé Charost se faisait déjà remarquer par des qualités sérieuses esprit prompt et sagace, oonception vive, intelligence lucide, éloculion facile, | carctère loyal et franc, amour passionné du travail, dévouement ab-i solu au Saint-Siège. » Aussi, Mgr d'Outremont l'envoya à Rome, d'ou, après deux ans de labeur méthodique et sagace à SantaChiara, il revenait docteur en théologie, licencié en droit canonique, docteur en philosophie de l'Académie de Sai rit-Thomas, titulaire d'une des deux médailles de théologie dogmatique de l'Université grégo- rienne. Il entre alors à l'Université catholique d'Angers pour y préparer sa licence es lettres dont il subit victorieusement les épreuves en Sor-

bonne.

Successivement professeur d'hu- inanités Sainte-Croix du Mans pendant cinq ans, et, en 1892, directeur de l'externat de Xotre-Dame de la Couture, il poursuit entre temps l'agrégation des lettres qu'il passa avec un plein succès.

Il avait déjà commencé une étude approfondie de saint Augustin en vue d'obtenir le doctorat ès lettres, quand Mgr I>abouré, promu à l'archevêché de Rennes, voulut s'attacher cette vive intelligence en qualité de secrétaire particulier. Pendant dix-neuf ans, l'abbé Charost =<̃> dépensa dans sa nouvelle résidence et «o fit apprécier par ses services personnels rendus à son archevêque, laumènerie de 1' « Immaculée », la direction de renseignement secondaire, enfin le vicariat général. Il accompagna, comme conclaviste. le cardinal Labouré au (Conclave qui précéda l'élection de'

Pie D'autres X. dignités. un autre 1¡¡¡)I'ur.

jPie I D'autres X. dignités, un aulre labeur.

jcTautre? moyens d'action attendaient le savant, ecclésiastique. Elu évoque de Miletopolis, le li février f913, et auxiliaire de Cambrai pour le vicariat général de Lille. <Mgr Charost était sacré le 13 mai suivant, à Rennes même. des mains de Mgr Dubourg. Ce vicariat de Lille qui venait t d'être constitué par le Saint-Sièsre

avec les arrondissements de Lille,

,d'Hazebrouck rl. de DunkPrQnr, Lille,

d'Hazebrouck et de Dnnkercnie. dura

jusqu'au 21 novembre 1913. Msn- Chn- rost, dç vicaire général devenait j évéqae du nouveau diocèse de Lille. L'activité de Mgr Charost trouvait un champ très vaste où ses qualités d'intelligence et de méthode auraient à s'exercer. Dans la cité de Notre-Dame de la Treille, auprès des magnifiques édifices, de l'Université catholique de Lille, il avait ;out un diocèse à organiser, quand presque aussitôt, ce furent les horreurs de l'occupation allemande.

1 {l'air la tvUe en 2* pagt.)

Les Élections antricMenses Mt liai dimanche

La lutte contre le marxisme Les partis en présence

Nous l'avons déjà indiqué, et des déclarations que nous a adressées le chancelier Vaugoin l'ont confirmé les élec- tions générales qui ont lieu dimanche en Autriche sont caractérisées 'par la lutte qu'ont entreprise les partis modérés et gouvernementaux contre le marxisme, Celui-ci est représente d'abord par les communistes, cela va sans dire. Mais ils -<>nt peu nombreux. Ce sont surtout le» ̃uoial-demnorates qui constituent le j iYoupe marxiste le plus important. En effet, les socialistes autrichiens sont les ;.lus avancés d'Europe, et leur pro- gramme politique et social, aussi bien en théorie qu'en application, rejoint le plus souvent celui de Moscou.

L'opposition contre eux se fractionne en plusieurs groupes, qui forment ce qu'on peut appeler le centre et la droite. Ce dernier est surtout représenté par !es chrétiens-sociaux, dont le chef principal est Mgr Seipel. On sait que 11 figure du prélat, quelque peu énigmatique, se détache dans le oiel européen, l'iimme celle d'un grand homme d'Etat, lie réputation établie pour son habileté dans le domaine des relations extérieures de l'Autriche, et des questions internatinnales. M. Vaugoln est son collabor.iifiir intelligent dans la conduite du parti. Patriote et doué d'une forte volonté, il a réorganisé puissamment l'ar- j mée de son pays, la débarrassant des influences marxistes. qui, longtemps. l'ont dominé. 11 vient, de toute son (nergie, purger le pays de ses éléments néfastes.

Au parti chrétien-social s'apparente l'organisation militarisée des Heinwehren qui, par sa participation au Cabinet \augotn. s'est érigée en parti et a pris part ainsi à la campagne électorale. Ces « fascistes autrichiens, comme on les a dénommés, ont été groupés «m iWÎ pour répondre aux émeutes révolutionnaires de cette année et aux excès du SohuUbund, l'organisation militaire des socialiste». Depuis, de simple formation créée en vue du maintien de l'ordre, la Hein&wehren a évolué vers la politique mais c'est une politique d'Extrême droite et on a accusé ses ls chefs de vouloir instaurer la dictature. Ceux-ci ont démenti de tels buts. Cependant Jeurs affinités et leurs relations avec les hitlériens d'Allemagne ne sont pas sans causer quelque doute à 'étranger..

Entre ces deux extrêmes est venu se placer, récemment, un -venu

Le chancelier YALGOIN

groupe qui rassemble, sous la présidence de l'ex-chancelier Schober, sept partis, dont les plus importants sont le parti grand-allemand et le parti agraire, groupe central. Il vient réagir à. la fois contre l'extrême droite et contre l'extrême gauche. II pourra évidemment faire un jeu de balance dans la future Chambre.

Rappelons que l'épiscopat autrichien a souligné aux catholiques l'importance des élections actuelles d'où dépendra l'avance de la liberté religieuse en Autriche.

Il faut espérer que leur appel sera entendu et que, faisant trêve à leurs divisions, dans un but commun de patriotisme et de l'intérêt national, le peuple autrichien saura marquer, par ses votes, l'écroulement de l'austromarxisme, même à Vienne, sa forteresse.

L'épuration soviétique

Depuis quelque temps, le parti communiste russe se montre intransigeant à l>\e*«. L' « épurifion », secrètement dile dictateur taciturne Staline, implacable; on ne craint nv'me

f «s de se débarrasser des plus grands doctrinaires du parti.

La suspicion règne comme aux temps troubles du communisme militaire, quand la moindre dénonciation suffisait pour jeter en prison un innocent. A l'heure actuelle, ies Soviets font une véritable chasse aux a opportuni«*f- tte .îlliôs auk gauchistes tm:- sous employons les termes Je l'Humanité, au courant des expressions soviétiques précises *.) Les dernières victimes. ont été comme on le sait, Boukharine, le grand doctrinaire, puis RykofT et Syrtzoff, président du Soviet des commissaires du peuple.

Tous les trois avaient été révoqués rour citons une fois de plus l'Humanité leur travail fractionne) hostile au parti et pour leur attitude équivoque à l'égard du travail pour la Ligue du

parQ ».

Une mission scientifique saharienne

Notre photographie représente la présentation des automobiles « cargos du désert » qui vont partir pour l'Afrique. Les personnalités qui ont assisté à cette représentation sont, de gauche à droite, le R. P. Tauzin, le commandant Bernard Le Pontois, chef de l'expédition M. Louis Marin; M. Olivier, qui représentait le général Lyautey Ml. Alcide Delmont, sou8-secrétaire d'Etat aux Colonies, et M. Carde, gouverneur général d'Algérie.

GAZETTES

L'Institut international d'anthropologie que préside M. Louis Marin, a organisé une mission scientifique saharienne que patronnent officiellement le g»u- vernement général de l'Algérie, M. ;e maréchal Lyauley. et divers groirr .-•sci'Mititii|\ies. Cette mission a pour but de démon- trer qu'avec les voitures Laffly à mo- teurs Peuueot-Wesel marchant au mazout. <m obtient le. maximum de stieur\{<, P. iwji ,l,> rendement, puisque ces 'Alger A Gao, c! mstni- ments scientiniiues et des appruvisiou- j nementfi. un équipage de six personnes et un fret minimum de 1500 kg. La mission se propose encore de faire ri0S levées trismnométriques et géode- siques. surtout dans le Tefedest. l'A dror et les Tissilis, avec le eonc photographique de l'avion attaché à m mission de procéder à des fouilles me- thodiques de préhistoire dan» la région d'Aoulef, l'Adfar, des Iforas. le Salie!. tes mares sur le Niger, le lloggar. Une route millénaire traverse ces mas- j sifp en effet, essaimer de tombe» préhistoriques et de vestiges d'habitat de rapporter (tes moulages, des gravures préhistorique I1I!" lp climat, désertique a merveille sur les j murailles r> La mission s'emploiera aussi à re- cueillir des documents ethnographiques, et à faire, en plein centre du Tanezrouft. des expériences de géologie, de mé- téoroltjeie d'électricité atmosphérique et de magnétisme. Elle rapportera des!

Propos ensoleillés

Cette peti'c s.'ène, où le mot d'un imbécile met pu relief la riposte «ouriante d'un brave homme, se passtit la semaine dernière à Oollobrières, dnns le Var.

Des religieuses de l'orphelinat de Cuers et de La Navarre venaient d'arriver, comme toutes les années, j M->ur quémander de porte en porte 1 1 rapporter quelques châtaignes à l*>iirs chères orphelines. Toujours et. partout, elles sont accueillies nvec déférence, sympathie et, charité. C'est, un fait tout à fait exceptionnel que, s'adressant à un certain citoyen aussi borné de cœur que d'esprit, elles se virent opposer celte malsonnante réponse « Je ne donne pas mos châtaignes à des gens j de votre acabit. » L'individu était flanqué d'un voi- sin qui le regarda d'un air goguenard et lui dit « T'as raison, l'ami. tes châ- jtaignes sont catives (mauvaises), j elles indisposeraient les sagas fil- j lettps. Je vais donner à la place. Il Et en même temps, il emplit le J sac de la charité de tout ce qu'il pouvait contenir de passebelles en ajoutant, avec l'accent du terroir « Tenez, mes Sœurs, faites bien bouffer vos enfants. »

Une comparaison boiteuse

Quelque part, là ou ailleurs, lej jour de la Saint-Hubert, un prêtre de campagne a béni îes chiens de chasseurs qui l'en sollicitaient. Rien d'étonnant à cela. Vu prêtre peut bénir les animaux aTi^i bien que, les choses et les gens.

Le sceptique qu'est M. Dieudonné relève le fait dans !e Petit Journal. sans en manifester autrement d'étonnement. Il s'accommode de tout et ne trouve pas la chose plus extraordinaire que dlavoir vu des évoques autrefois bénir les femmes, avant qu'un Concile ait officiellement reconnu qu'elles avaient une âme ».

Une contestation sur l'âme des femmes ? Notre confrère n'est pas j difficile. Il ramasse un vieille ca- lembredaine qui a t.rainé dans les beuveries moyenâgeuse- et qui ne repose sçr auoun inaice sérieux. On aimerait savoir k ouel Concile j M. Dieudonné fait remonter la déclaration officiel!'» que les fer ont une âme.

Disons-lui tout que les recherches auxqu* ̃ -t exposé à se livrer demeureraient vaines. La question de savoir si les femmes ont une âme ne s'est même jamais posée. Les membres des Conciles étaient des gens sérieux. Raisonnement d'enfant

Papa, qu'est-ce qu'un monomane ? 9

C'est un homme qui n"a qu'une j idée. Et après ? Alors, papa, un quadrumanev! c'est un homme, qui quatre Jdéçs ? 1]

divers massifs du Hotfgar et des Tas* s»ilis des enlhvtiuns d'histoire naturelle, fera l'ascension de diverses mon. nii-'nes et notamment de la célèbre gara Ki-Djenoun, point culminant, et enoorft inviolé du massif du Tefodest.

lK's études d'anthropologie, de micro-, biologie, de sérologie, des prises de HlmS sonores parferont l'ensemble des travaux que compte réaliser la mission. neuf mille kilomètres sont a r-n-ourir d'Alger au Niger, et au HogK>u\ ru passant par Ghardhaïa, In-Sala, Aoulef. Tamv.n,uft. Adrur, route des Puits. Tauunrasset, Tusnoti. T. •̃̃ •Vmadron i-t TiiSSlli des AJJi'U.

Les trois ui-ossos m con» voi. la -Lyuulrtj. ici René-' Esl'iruiir 'VmWrs' (le FouCauld < à MM. Alcide Dél-

ire d'Etat au mlnis-

Lnuls Nfarin le gouverneur = 'Uivier Garde, gouverneur -'><!̃ \igt5rle Roger Homo ut., prenant. îa P&|ûl0

apr.'s Mm Louis Marin et Ollivlas; a exprime ses souhaits de réussite aux organisateurs et, aux membres de cetta mission. Olle-i'i a d'ailleurs recueilli nombre de concours, en particulier celui des ministères de l'Instruction publique et de la Guerre, de. l'Office national météorologique, de l'Institut Pas- leur, de l'Ecole du Louvre, du Servie* géographique de l'armée.

Le campement complet, y compris les voitures, sera reproduit à l'Exposition coloniale de 1931.

Les élections américaines

Le* républicain», après rectification it$ rtêultati, aaraient dtax voix de majorité sar les démocrates

On mande de Washington que, d'aprèi les résultats rectifies des élections américaines, les républicain» auraient 218 sièges à la Chambre contre 216 au* démocrates et 1 à un fermier travail» liste.

On ajoute du reste que ce* chiffre* ne sont pas définitifs et que des vôrtfl-» cations du scrutin se poursuivent acte* vement.

Cependant, pour les deux Chambre»» ainsi que nous l'avons souligné, 11 J aura une majorité nettement aDtigou» vernementale, étant donnée l'attitude des républicains dissidente qui seront ar«i bltres de la situation.

A Iowa, les républicain» gagnent «a siège tandis que les démocrates ga* gnent des sièges dans le Colorado, l'H* linois, le Kanaas, le Kentucky. le Ma*i sachu*etts, l'Ohlo, l'Oklahoma, le Sud-» Dakota et West Virginie.

Ce ne sera qu'en mars 1931, lorsque sera convoqué le 72* Congrès que la nouvelle composition des Chambres ser* effective.

La crise de la Bourse

Vut dichraliaa de M. ftui Reyiumà Voici les déclarations faites par le ministre des Finances. à la fin de lai séanoe de la Chambre, vendredi Je ne veux pas attendre pour falrd une déclaration que j'aurai» aimé porter dès aujourd'hui à. la tribune. De quoi s'agiHl ? Uune défaillance parti» culièrc, indépendante du phénomèM gé< néral de la crise,

» Cette défaillance a eu des répereO»» sions que le gouvernement s'appliqua activement à atténuer sur les affairt* industrielles et bancaires que la banqua, Oustric contrôlait.

i Il n'y a aucune raison pour que cfl Lit particulier jette l'alarme parmi le! cliente des autre? banques.

» Des faits <s*mbiftf>!es se sont prO4 duits sur ]•̃̃- étrangères, de« puis plusie' Après quelques jours de troubles, tout y e*t rentré dans l'ordre. Il en sera de mime en France à qui sa situation privilégiée h tons égard» vaut de la part de l'étran* un» confiance qu'elle se toit ë

̃même.

Li banque Oustric dépite ses bilsa La banque Oustric a déposé, veo* dredi matin, son bilan au tribunal 4(1 commerce de la Seine en demandant la bénéfice de la liquidation judiciaire* Deux syndic* ont été nommés pour enqufter sur la situation de la bloqua. Ce n'est que sur le vu ds leur rapport tribunal < prut-êtra rochain 7' Ou* tria r<-m ,'idrnisf h\juid*» U<m judiciair- aiiiita. M. Oustric a clouup, dernièrement, SA démission d'administrateur de la, b&aaHÉ quTi avait constitué» ea m»,