ADVENIAT REGNUM TUUM Jeudi 31 juillet. S. Ignace de Loyola. Vendredi 1" août. S. Pierre es Liens, PaEMIER VE>"DREDI OU MOIS
Paris, 30 juillet 1930.
La Journée A Marseille, la 22° session d. Semaines sociales de France continue, avec grand succès, ses Journées. S. Em. le cardinal Binet et S. Exc. Mgr Maglione, nonce apostolique à Paris, assistent aux « leçons avec Mgr Dubourg et plusieurs évéques. Mardi, M. Georges Goyau a été fort applaudi.
Au Canada, contrairement àj toutes les prévisions, le gouverne- ment libéral Mackenzie King eat battu. M. 3ennett et les conservateurs l'emportent à une majorité supérieure à celle du Cabinet Unissant et bénéficient du mécontentement provoqué par la dépression économique dans le pays et par la politique des tarifs du ministère libéral.
En Allemagne, le nouveau parti d'Etat créé à la veille de la campagne électorale fait des progrès dans la coalition des forces dé-! mocratiques et libérales. Le! centre, d'autre part, menace dei dissoudre l'actuelle coalition prussienne si les socialistes ne cessent pas leurs attaques contre le chancelier Brüning.
A Londres, la Chambre des Lords a approuvé dans son intégralité le projet de loi sur le traité naval. Le projet recevra l'assenti- j ment royal à la fin de la semaine,
«
L'aile gauche des travaillistes intrigue pour forcer M. MacDo-i nald à démissionner de ses fonctions de premier ministre, afin de In remplacer par M. Henderson, actuellement aux Affaires étrangères.
Le Comité exécutif permanent] de la Commission internationale de coopération intellectuelle, qui doit, entre ses sessions, suivre et diriger le dévelopement de la coo- pération intellectuelle, comprend parmi ses membres M. le professeur Gonzague de Reynold (Suisse\ qui est un catholique. Quinze partis de droite et vingt j et un de gauche se sont constitués en Espagne, en vue des élections. C'est évidemment beaucoup trop.
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Après la catastrophe de Coblence
fiés qu'il oui connaissance de la <\i- j
tastrophe dc Coblence, qui mit fin si tra-
giquement >m\ fêtes dil> il. In
libération ». Mgr Rémond, évoque de. j
ISire. ancien .îurponier inspectru" -'̃"•̃
rai de l'iinin-o du lUiiii. av.iit ••
̃Vjer Hornt'W.isPT. evèrpio rie Ti ̃̃
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Sut'. J,i j-iiii'-i l!>30. Profondément
ému par culwt rophr- Coblence, exprime on Père du diocèse douloureuse sym- pathic pour malheur ses rnfants et, ce- libre demain snmedi messe pour repos âmes paurres victime*.
t Paul Rèmond, évc'que de Nice, j L'évéque de Trêves a répondu en ces j termes | Trêves, 27 juillet iiWO. ITun erruri ému remercie Votre Grandeur de ta sym- pathie lémoifjnt'c, à l'occasion grand malheur ('oblener et du Smnf Sacrifier offert pour repus éternel tictiivs en-
tastroplie.
t Dr BORNEWASSER. CVtiqUf Trêves.
L'AS des AS | Roman inédit de M'odïtti '̃
r commence avioMnt'Itai «fans • A LA PAGE
l l'hebdomadaire des jeunes. Faites connaissance avec cette revue '̃ | qui enthousiasme
I « les plus de quinze ans ».
3 hlnmtro spécimen sur JemmiJe. Alxtnnement J'estai pour xacances. BONNE PRESSE, "JV rie BayaiÏPÀR&r |
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Le succès des retraites fermées
Nous assistons depuis tre nte ans à un renouveau extraordinaire, en Europe occidentale, des retraites fermées.
Thiers a dit. au xix* siècle, que les pèlerinages n'étaient, plus de notre temps. Beaucoup de ses contemporains ont, pensé de même des retraites fermées. Les faits montrent qu'ils se sont, sur l'un et l'autre point, grossièrement trompés.
C'est en Allemagne peut-être que l'œuvre des retraites fermées a reçu le développement le plus méthodique et qu'elle jouit du patronage officiel le plus incontesté. A partir de 1900, nous voyons surgir partout. sous l'inspiration des évêques, des a-sociations de propaIsande en faveur des Exercices spi-
j rituels. Ton- les Ordres religieux
!élabli.-«ent i\p.< maisons i|e récollectimi diocèses el |iiiroisses sont, mobilisés pour prendie part. à tour de lôle, à ces exercices de régénération chrétienne. La guerre vint soudain paralyser cet, élan. Malgré la dépréciation monétaire qui suivit Pt aujourd'hui le chômage qui rend difficile aux ouvriers l'accès de la maison de retraite, les résultats obtenus sont simplement1 merveilleux. De 1922 à 1923 on a construit ou restauré TO maisons d'Exercices proprement- tlits. sans compter 150 maisons qui acceptent, occa-
sionnellement, des « expreifanfs ».
En 1925, on :i pu évaluer à fiO 000 au moins les laïques qui suivirent une retraite fermée dans une maison s'occupant régulièrement des Exercices.
En Hollande, comme en Allemagne,
te mouvement des retraites a revêtu
un caractère paroissial. Il s'agit de sanctifier le pays chrétien tout entier par l'usage régulier de retraites organisées. On amène donc à la maison de retraites le plus de catholiques possible, afin de conserver et de consolider leur foi.
Les quinze maisons de retraites que comptent les Pays-Ras ont abrité depuis vingt, ans 10 648 retraites et 511 196 retraitants ou retraitantes ce qui permet d'estimer, en tenant compte du fait que plusieurs « exercitants » ont fait de nombreuses retrailes, qu'eu vingt ans, 340 000 Hollandais, aur 2 millions et demi de' catholiques, ont fait une retraite i fermée.
En Italie, en Espagne, en Anglci terre, en Irlande, l'œuvre des retraites fermées est aussi à t'ordre du jour. Tantôt on se préoccupe d'y former des élites capables d'exercer une influence sur les masses tantôt ce sont ces masses elles-mêmes. ignorantes ou routinières, dont on s'efforce de ranimer et d'éclairer la jvie chrétienne. La baisse des salaires. le chômage entravent, parfois I le- développements rêvés parfois i aussi, riches et pauvres, grands propriétaires et fermiers fraternisent idans une récollection commune et apprennent à s'apprécier,
La France ne pouvait rester en retard dans ce pieux mouvement. Les retraites fermées ne sont, d'ail'eurs, pour elle, d'aucune façon une nouveauté. Au commencement du xvir siècle, le 'P. Houdry écrivait « La pratique des retraites est établie, dans presque toutes les villes de France, cl toutes les classes de la société y prennent part. »
La maison de retraite de. Vanne: pouvait, contenir 300 retraitants, et
2 000 hommes s'v succédaient dans
i le courant, d'une année. Paris avait
j aussi sa maison de retraite la classe j élevée, la bourgeoisie, les ouvriers, les artisans venaient tour à tour y suivre les saints Exercices .T. La Révolution détruisit ccs paisibles demeures. Mais depuis longtemps, lit nécessité des œuvres et 1 les besoins des âmes ont établi, avecj 1 l'institution des retraites, ces pieux asiles d'où l'on sort, toujours nicil-
leur.
On l'a répété souvent, c'est aux retraites fermées du xvm* siècle que la Bretagne doit la permanence de, -a foi. Pour avoir des catholiques e* lies apôtres, il faut d'abord posséder! des âmes sincèrement chrétiennes. Or, c'est dans la retraite que Dieu parle aux âmes et agit sur elles là, qu'il les christianise, les exhorte auxl généreux desseins, aux énergiques entreprises. I
« Ii faut que je vous dise où s'al- I j lunic le foyer de nos couvres, décla- rait. Albert de Mun au Congrès de |Landernau. en 1907. C'est, dans nos retraites annuelles. Là, pendant trois jours devant Dieu. sous la direction | d'un prêtre rompu à la manœuvre dps âme?, nous nous rassemblons, nous prions, nous méditons, nous essayons de fouler aux pieds les difficultés, les obstacles semés sur la j i route, d'arracher les épines, com- pagnes inséparables du travail nu- main puis nous échangeons nos i idées, nos craintes, nos espérances nous apaisons nos cœurs s'il )p j faut. nous fortifions nos âmes et nous renouvelons nos serments à Jésus crucifié. » Et nous sortons de là plus forts, plus joyeux plus résolus. Nous en sortons aussi nous aimant davantage et, par ce temps de luttes stériles et. de tristes discordes, il n'y a pas pour le cœur de plus douce et de plus salutaire émotion. )> C'est là que le« hommes se ré- j vêlent, entras indécis à la maison liJe retraites et devenus apôtres 1
i, l) )f. le ehanoin~ ChaPclte, auquPt 1
(1) M. \r ohanoin? Chapelle, auquel
nous emnruntons' ces di'taiis. a publié j
un?, brochure intéressant sur les lietraites fermées II fr. 50. chez Magne,
libraire 4 Jsleade), j
t avant d'en sortir; c'est là que se nouent, les affections indestructibles entre les hommes qui s'ignoraient et se sont pris au cœur. »
;JI<
Les exemptes abondent pour con-'firmer les paroles d'Albert de Mun. Tout le mouvement de renaissance religieuse qui s'est produit depuis 11912 dans les grandes Ecoles scientifiques, e*t .-nrti des retraites fermées, nous affirme le P. Pupey-Gii rard. L'Union des ingénieurs catho-
liques. l'L. S. T. G., est née. avant
1912, au cours d'une retraite fermée. l' La retraite fermée, déclare le cha- noine Cornette, est l'un des principaux moyens de formation reli- gieuse des Scouts. Et tous nos lecteurs savent le goût des petits ouvriers joeistes pour les récollections, dont ils sortent, tout transformés :1 car si leur ignorance en matière religieuse est énorme, leur bonne volonté est également immense dans le désir de devenir des militants. aux convictions solides et à l'esprit surnaturel ardent. capable* de rechristianisfr leur milieu de travail. Et, j'allais oublier ies retraites U"asrriciilleurs, les retraites de cheminots, Ips retraites d'étudiants sur le point de finir leurs études ou de conscrits avant leur pntrée à la caserne, les retraites de jeunes tilles, d'institutrices, de servantes chrétiennes, de personnes d'oeuvres. Comme l'a montré admirablement Mgr Gonnn. dans son rapport à la Semaine des Exercices tenue ù Versailles du 2au 6 avril 1929 (2), il y a une différence du tout au tout entre les retraites fermées et les retraites ouvertes. L'évéque de Moulins, l'un des prédicateurs pourtant les plus expérimentés des retraites sacerdotales ouvertes, ne craignit pas d'affirmer, sans l'ombre d'un" hésitation, la supériorité des retraites fermées.
L'on ne saurait donc trop se réjouir de voir se multiplier, en France comme à l'étranger, les maisons de retraites fermées. Nos évêques >e préoccupent d'avoir dans leur diocèse au moins une de ces oasis spirituelles. Aux environs de Paris, les Villas Manrèse, à Clamart Saint Régis, à -M ours, attirent des retrairtants, depuis le premier jusqu'au dernier joui- de l'année. Dans te ;\ord, tes joeistes se. sont constitué un Foyer où, à tour de rôle, ils vont faire les saints Exercices.
A Lisieux, auprès de la chapelle où repose le corps de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, du cloître où elle a prié et souffert, un Ermitage, admirablement conçu, attrayant, reposant, enveloppant l'âme d'une véritable atmosphère de recueillement, vient d'être construit pour accueillir tous les groupes qui désirent faire une retraite dans l'esprit et auprès des reliques de la petite Sainte du Carmel (3). Comment ne pas inviter tous les chrétiens qui le peuvent à profiter des retraites pour opérer la ré- forme de leur cœur et, atteindre aux sommets de la vie spirituelle ? '1 L'Encyclique Mens nosira, du 20 décembre dernier, à l'occasion de son Jubilé sacerdotal, nous indique assez nettement: les sentiments à cet égard de Pie XI.
Mais nous mériterions un reproche de ne pas attirer spécialement, l'attention des écrivains catholiques, publicistes. professeurs, travailleurs divers de l'esprit, sur la retraite qui i doit être donnée à leur intention du 27 septembre au 1" octobre^ par le R. P. Bessièrp- (•}'.
Inaugurée en 1022, la. retraite des ̃ écrivains catholiques a connu des, heures brillantes, mais aussi des heures de pénombre. 1930 doit marquer un renouveau.
Manieurs des intelligences, les écrivains catholiques, plus que d'autres, ont de grands devoirs, de lourdes responsabilités. Cr n'est pas trop dune saison spirituelle de l trois jours pour venir approfondir leur âme. vérifier et, rectifier leurs I levier* de eommandp. IIII.
Ne leur est-il pas d'ailleurs néces- saire au point de vue professionnel, de vivre en contact pendant quelques jours avec des frères d'armes I qu'ils ignorent. et qu'ils auraieni. tant d'intérêt à approcher ? `.' I
La solidarité spirituelle les invita i à faire de la retraite du 27 sep- tembre une retraite qui soit vraiment « la leur ». Il peut. il doit. en sortir, pour eux. pour la France, pour l'Eglise, tant de bien 1
Léon Merklen. j
M. Tardieu s'absente quelques jours 1 M. Tardieu. président du Conseil, a quitté Paris, mardi soir, pour quelques jours. Ses réceptions sont donc provisoirement suspendues.
'2' L<? compte rendu des leçon? et communications de la Semaine vient de l paraître sous le titre tes Grandes Di- rection* de la retraite fermée jm vol. in-lô. 16 fr. 50). On ne trouve dans ce volume aucune préoccupation d'érudition ni de controverse, mais une explication concrète et vivante des points les plus caractéristiques des Exercices de saint Ignace.
(3), Les Annales de sainte Thérèse de Lisieux publient la liste des retraites prechées à l'Ermitag?. Pour les retraites sacerdotales, ^'aiirfsser à la direction des pèlerinages, 52, rue de Livarot pour les autres retraites, à Mlle la directrice de l'Ermitage. 1?, rue de Livarot.
,4) A rkinru.-t. Villa M^nrèsc du "27 «pptembre air soir ail 1" octobre au matin. S'adresser à .\f. l'abbé Gibier, ou à M. l'abbé Décout, vuja «'«rèse. Qi-
>ma*î i,£eiûci-
| LA XXIIe SESSION ;des Semaines sociales de France
L'après-midi de mardi De notre envoyé spécial
Marseille, 29 juillet.
Les journées sont si remplies qu'il est j impossible de parler, de tout, je dois donc renoncer à vous entretenir des teçons documentaires, et. je le regrette. Cari j'aurais aime vous dire combien docu- j menlë fut l'expose" que fit lundi après- midi M. Mmricp tî.ind. i>ri"if"ss«'ur à la
Faculté de droit de l'Universilé catho-
lique de Lille, siu- Ll lutte contre les fléaux sociaux dans les colonies ̃ el spé- cialement « Contre l'alcoolisme dans l'Ouest et le Centre-Africains" combien saisissante fut la communication du médecin lieutenant-colonel Blanchard, >ur <̃̃ La lutte contre la mortalité infantile aux colonies » combien vivantes furent les observations de Sœur Marie-Andrée du Sacré-Cœur, des Soeurs Blanches, docteur en droit, sur « L'enseignement ménager dans lc> milieux indigènes » et sur les huit écol.s ménagères qu'elle a déjà fondées en Afrique. Tout cela malhonr'Misehi' je. n.: puis que '.e signaler d'un in"
La voix du Saint-Siège On et ta propagande POIII' l'n-I
On s'écrasait., à 5 heures, pour entendre M. (jenrfres Goyau qui fui ^i\.mt et el.iir. éiufli! <l séduisant. Milide et intéressant, en définitive, fort applaudi comme do coutume, S. Em. le cardinal Binet présidait, entouré /le jSX. SS. Dubourg, Saliège. Rodir, Vielle et Gerlier. L'orateur, dans unr sorte de prologue, commença par prouver que rien, absolument rien, ne justifie le prétendu anathèmo biblique qui aurait pesé sur ies noirs et en aurait fait une race déchue. C'est .une légende forgée dans lès ehettos. vers le v» siècle, et qui ne repose sur aucun fondement. Puis, à travers l'histoire, l'illustre académicien montra les Pape» et l'Eglise luttant contre les abus dont étaient victimes et les
M. GEORGES GOY.il, de l'Académie française, qui a tenu, mardi soir, sous le charme de sa parole les « semainiers » plus nombreux que jamais. (Phot. Manuel).
Indiens et les noirs, condamnant l'esclavage et s'efforçant, au Congrès de Vienne, n,ir exemple, du faire abolir la
traite.
L'Eglise, du reste, ne s'en est. ^int tenue là. Saint Pie V. dans une instruction célèbre adressée nu nonce à Ma- j drid, a formulé un véritable programme j de colonisation, en réacliou très vive j contre les conceptions coloniales et 1'espnt mercantile, et où l'on trouve, dès 1569, bien des idées que beaucoup
ont trouvées neuves et hardies sous la
plume de M. Albert Sarraut. Enfin, il est remarquable que la Papauté a toujours insi-té sur la tâche scolaire des missionnaires et sur 1a nécessité que la colonisation scit une œuvre civilisatrice. En quoi elle devançait, et de loin, les actes des puissances politique. vuire les initiatives de la Société des Nations en quoi aussi elle remporte, une fois de plus, une grande victoire morale. L'actuel droit des gens, en effet, en dehors de tonte préoccupa lion confessionnelle, rend un formel hommage à l'idéal chrétien, comme à un facteur d'éducation des races attardées.
Répétons qu'un très vif et, d'ailleurs, très légitime succès fut fait à M. Georces Goyau.
La grande assemblée du soir 1 Les Marseillais, en dépit d'une chaleur accablante, étaient venus fort nombreux à la grande assemblée de mardi soir, que présidait S. Em. le cardinal Binet et S. Exe. le nonce apostolique, entourés des évêques de Marseille, de Xiee, de tîap et de Tarbes.
M. Duthoit, après avoir salué le cardinat archevêque de Besançon et le nonce et. en eux, ie Souverain Pontife, fit acclamer la nomination de Mgr Rémond au grade d'ofncier de la Légion d'honneur. Puis, ayant excusé MM. Zimhe.ld et Philippe de Las Gases, empéchés. il présenta les orateurs qui, au dernier moment, i avaient bien voulu les suppléer M. Cacavale, secrétaire général de l'Union de Provence des Syndicats chrétiens, et M. Victor Diligent. Disons tout de suite que l'un et l'autre se tirèrent admirablement d'une tache difficile.
M. Cacavale montra, avec beaucoup de vigueur et de générosité, les devoirs que les chrétiens et les Français ont envers les travailleurs coloniaux occupés en très grand nombre dans notre pays. Il exposa avec beaucoup de modération les justes et criantes revendications qu'ils peuvent faire valoir, rappela que le syndicalisme chrétien ne I
s'en est jamais désintéressé.- Il convia
en terminant les catholiques a ee .mettes à l'œuvre de taui Ijuj; cœur «t
de toutes leur intelligence pour aider à l'élévation matérielle, morale et spirituelle rie ces hommes, aujourd'hui si déshérités et qui sont leurs frères dans le Christ.
Quant à M. Victor Diligent, avec son trient qui est grand et, d*jlic,it, il fil merveille en évoquant successivement les deux grande» <h lumineuse? figure* j du cardinal Lavigprie et du P. de FouCHiild. d'après les livres de MM. Goya;: et Bniin. A ̃̃ abord, elles semj hlent cotii rangement. En les examinant de plus près. on constate que. de inné et de l'antre, se dégage la même grande leçon de charité et de fraternité chrétienne. L'un et l'auii-e de et prestigieux Africains !>r>us ̃ ̃ .igneul que l'àme miisulm.in<- :i'.>t p > impénétrable, à eundition qu- nou- > n'hkïns' ne-us en préparer l'.irc.s par le dévouement de. ̃ nos vi< < ('t It bonté de nos eceurs. A rester il;i-. l,i tradition française, d'ailleurs. H ,'i .-Mfvi: -e [rs invitations de l'Eglise, unu dignes de l'héritage des Lavis: Poucauld. Avec plus tle zèle que tens aux populations indicèiv i'rovidi née ri'itis <t confiées, l'Ev ui^ile. non seuiemenl en paroles, mais ri acti-.= j C'est le véritable moyen de servir efflI racement la cause de, la civilisation et, par surcroit, les inténMs bien compris de noire pays. De longs applaudissements éclntèrenl. Puis le l'.irdin il Binet, prenant la p.irole, tint à rendre de nouveau un \ibiiint hommage aux Semaines sociales pour le si !)i;'(.'i:il!qiie et si bienfaisante enseignement quelles donnent. Et avec beaucoup d'humour, l'archevêque de Besançon ayant félicite les orateurs do la soirée, provoqua Mgr Maglione à le faire à son tour. A quoi le nonce apcstolunie s: prêta avec une parfaite bonne grâce, j en y ajoutant à. l'adresse de Mgr Du- bourg un délicat compliment que l'.m- ditoire, compose surtout, de Marseillais, ratifia avec uu graud enthousiasme. Michelin.
(Voir la suite page i.}
Pèlerinage de l'île Madame le mardi 12 août
Non loin de Rochefort-sur^Mer, qui est I.t gare d'arrivé*, en face" do Pôuras, à l'embouchure de la Charente, il y a un ilôt riche des plus t;mou\ ants souvenirs, merveilleux relirpia're rfenfermnnt les restes de près de 300 prêtres et religieux qui, en 1794, après de longs mois de détention sur les pontons ancrés dans le vaste estuaire sont venus mourir sur ce coin de terre pour la foi catholique. L'élite du clergé do France, à cette époque douloureuse de notre histoire, repo&e la, dans le calme de cette solitude. Les grandes et nobles familles de France y ont leurs représentants comme les plus humbles du peuple.
Longtemps on a semblé croire que l'oubli avait plané sur tant de saintes victimes. Ce n'était qu'un silence apparent. Quoi qu'il en soit, le réveil a sonné magnifique. Depuis 1910 les catholiques par milliers, des prêtres eu grand nombre, l'évéque du diocèse avec un autre |iréliit viennent chaque année en pèleri'.idife eu ces lieux si chers à la piété. fii erand calvaire monumental et tout à coté une chapelle à l'entrée de la passe qui conduit au champ des Mar- tyrs sent le point de ralliement de ta j solennité grandiose du mois d'août. Cette année, la manifestation reli- gieuse aura lieu le mardi 12 août, sous la présidence de NX. t?S. les évoques de La Rochelle et de boissons. Mgr MenneehPt sera 1 oratcii" de la fête.
Des messes matinales seront dites à la chapelle commémorative.
A 10 h. 30, grand'messe, au pied du calvaire à Ii heures, Vftpres; Salut du Saint Sacrement, procession au cimetière des prêtres déportés.
De Rochefort, gare et il!e, des autobus assurent le transport des pèlerins sur les lieux de la fête et pour l'office solennel.
Le. retour s'effectue de la même façon. M. le cure de. Paint -Nazairc-surCharente et de l'île Madame répondra volontiers à tous renseignements complémentaires qui lui seraient demandes. ̃ j
LES BONS SERVITEURS; il' de l'Eglise I
L^a éimv .loePnh Bvi~lèvc.
L-s époux Joseph Boislève. âgés res-
pectivement de SI et 78 iiiis-nfint célébré, le 16 juin dernier, en 1 église de Notre-Dame d'Avon ;indre-rt-Loire>, leurs, noces de diamant, en présence de leurs nombreux enfants, petits-enfants et amis.
M. BnisltVve. a derrière lui un^ exis- tence toute de dévouement à l'Eglise.
I l~ura eafaol. de chmür d',ïfl:r .a i I~ Ancien enfant, de chcpur dios îm paroisse, qu'il n'a d'aillenrs jamais quittée,' I le vénérable jubilaire y chante les üi~
ot~5 d~Dua Pl:~ s~iaa~g a~~
Les élections ^Onérafes au Canada Ce sont les conservateurs qui l'emportent avec une vingtaine de voix de majorité Cest la crise e'conomique et la question des tarifs qui ont provoque' l'échec du gouvernement libéral
Contrairement aux pronostics qui pré-
voyaient la victoire du gouvernement
ce '̃̃mservs!
leur M. Benne!-
majorité absolue
I.,i situation ti'
l'l"iVéilfiiiir, :i! libéraux 1-i
LE PALAIS DU PARLEMENT A OTTAWA
parti des fermiers. 10 (il', progressistes, 2 ("), libéraux progressistes, 2 (10; travaillistes a (,'î) independantb, 1 (2).
Il manque encore cinq résultats. Le leader du parti conservateur, M. R.-B iBennett sera donc premier ministre ft. la piarc de M. Mnckeuzie King. M. Mackenzie. Kinc ,-i éié i- réélu six membres de son Cabinet ont W- bat. tus.
l'no seule femme a été (duc..ai l'.<r!cment canadien, miss Agnès Mauphail. Le succès écrasant dea conservateurs est dù à plusieurs causes, toutes d'ordre économique.
Ce fut surtout la question des tarifs l
M. MA<KE~Z)E KING, ministre démissionnaire.
douaniers qui constitua la plateforme de la campagne électorale.
^f. Bennctt et !es conserva leurs reprochaient à M. Maekenzie King de n'avoir pas, dans son budget du 1" mai dernier, été assez ferme dans la résistance au nouveau tarif américain, lequel, partieuliërement préjudiciable a l'agriculture canadienne, méritait, à l'ur avis, des représailles plUîi si'Véff-^ i]uc ce!1 ̃<• ;•̃;> ̃à\ aient -Hé arrêtées.
D'autre par'. ̃ ̃ iisfrvati.air* u.-uvaient exaeér intages préférentiels accordes ,« i, jorité des pruduits britanniques, sans réciprocité absolue
!.t11}f" Ir,c~hr:.iiyite {.I;ldjprh'; ¡j"IIl. J"F!n-
frait de la lutte qu'a-,
lui le beurre n'ozéi;ii:'
cr-ni'o^ions douani> r s •: -nt ce dernier h--n.i.ait.
!a politique suivie p,r l's =yn-
VCilt- du !)'̃' '|!j:. • 1! -"̃ ,Ii! n,t `,
'U •
n.,t ,n rv-<i' avait
w.r -ont'-n:; .:ir-nt dans h
coles de la Prairie. Ajoutons u chômage qui découle, pour beau< '̃e* divers facteurs, et qui i ,m ̃̃in dans les décisions d> s. C'est cet ensemble d'arguments qui, touchant les Canadiens au vif de Jeurs intérêts, «'ni U> '̃
s.]; K- <•̃̃: ;i,
la. dépression 'ronorniqu" t.; ·formé l'orientation politiqu- s, j c'est que les conservateurs wm i.unsi, pour la première fois, à briser le bloc franco-canadien qui. depuis les jours de »lr Wilfred Laurier, avec la province do Québec, a toujours été très fidèle au p.irti libéral.
îl.« gagnent 2t siêçes sur les CI q'ie détiennent Jes libéraux. Dans la Pm..̃•; ̃- béralfe aussi, les succès des conservateurs ont dépassé les prévisions le» plu* r optimites. Cosime coatiusioa, au piiot lie vue; ¡
intérieur, on attendant qu'on \<t sur le programme des oonsv l I L 1 j £. f ,"̃ ;»
.t,
•;Tis uni' i'rn'9
.M. ii.Mini'it ,t i,ut ii'.i i.iralious tics symputhiq: ( ment français rf!i Canada et ].\s journaux libéraux eux-mêmes on!, reconnu U <u<< <> r.nTueil qu'a reçu je le,nlef
¡1¡¡.
conservateur dans des centres ta>por-< tants de la province de Québec.
En ce qui concerne l'étranger, lai Fr.ioce. en particulier, il ne peut quq béuélieier d'un-e politique écononaiqu». qui s'annonce, plus krge à l^gurd d* leurs intérêts contre la concurrent» proprement britannique. Et vis-à-vis <ld nous. comme le disait une correspond fl^ineé nk'entp. In gmtvprnomftnt c«na< tlien, quel qu'il soit, c-ominw;r,i à entrer tenir avt^e là France |e« mêmes relations) cordiales.
Démission du Cabinet
A Ii snii. '•! 'léfaite. de,s lib'1'M. '.Mack<- i remis la dan île *-<̃ (. i gouverneur gu.
(i H < ll.l il.l
M. Uenm il ser.t donc chargé de îormeB iiniive.iii pouvernement.
I i,e rle> cnnsi-quenoes 'le la viefoir*! i!u p.irt i conservateur sera naturelle-. n:> nt l.-i revision du budget récemment i" i-,cni'- ̃ ;nning et qui aocordai d.-s ..s importantes ans fabricants bnlanmques.
Un Ue inconnu Je la Révolution de juillet 1838 Pour le centenaire
A propos ries circonstances <w.i n" i lieu desquelles Louis-Philippe itc-i i cnpta l;i ̃ in; tiriiK' royale, noua pmnj rons connaît rr» un docu qui -île qu'un intérêt iinco o ique, mais qui offre du moins la saveur df l'inédit.
Durant linfervalle qui sépa!
renversemert de <;harlos X «le
nernent *!•• Lonis-Phili'
UI]'1 ,ai.i!it!f ;i ilielie i|e.
qimrqups-uii> <i«»4
lime- iji- r-rii i- pnur adjurer le duo
d'Orléans de prendre la couronn».^ mais avec le titrp populaire d>m- perrur pt i>:> répudiant le nom d/;sor-t mais ablinué de ini. Placard d'inspH .if ion bonapartiste qui tendait, ;«' 'iin"r :iu régime nouveau, qu'allai'- i instaurer Je duo d'Orléans, un aspect. | révulutionriMire nt. an-] contraire que possibl" aux traditions monarchiques, r.'n di- rousTvalPUrs. (if la Bibliolhèii ic. Jacqiie~-Josopii jChampoli: anacha nui 1 exemplaire ii<" ii' jjlacard et courut/ l, u palais royal le signaler à l'attciH on du lieut'onant-général, duc d'Oiw • ans. Lo'is-I'hUippp. jugeani péril-* ieuM'. à celte date. l'exhumation du i vocabulaire bonapartiste et plus c '•-< J rilleuse encore la réprobation un titre royal, donna l'ordre immédiat 1 rie lacérer, partout, où on la ronron- l'affich*' .-édiii^us" a i'hiI" cmpcriiur. 1-e placard <̃ • Minr.i d". Paris i'X il '̃•
-̃lit.'i! iiulif part d<
i.ouis l'nilippe on successeur
visoire) de Napoléon, comme h» tourouné des traditions révolutimiI naires. On maintint 1p nom de roi, fondé sur une tradition historique que Loin Philippe chercha'! a saavpu'iirdpr dans toute la mesure il ). leurrait. Quant à Charnu
-l'.ic. il conw?r\"a .son exeno e i 1 affiche bleue du 5 août 1830 et le, 'niême exemplaire demeure intact, aujourd'hui encore, à Vif (Isère dans les archives privées de fa Jarnillp Champollion. Nous allons transcrire intégralement ce texln bizarre, qui aurait paru voué à xm irrémédiable oubli
>JF. PEUPLE FRANÇAIS
A PHILIPPE I' EMPEREUR
Une çén^ratinn entière, pî<àna des souvenirs héroïques, «les moaameaisi à?3 K*viui unnmnfsea pngr¥ntf?
j»f>uu gloirt, ta salue, PBQlppe d'Or- léans.
Nous a-vons ressaisi nos droits, nous avons reconquis notre liberté.
C'est avec espoir qu'au milieu du ïnalheur do nos citoyens, noua avons entendu prononcer ton nom.
Le chef d'une grande nation doit «re fcîioisl par elle. En te proefctmant, elle ̃«oafle son avenir an meilleur. au plus iailustro do ses citoyens.
Nos mandataires te présenteront le yjrrand Code de nos lois. Alors, Philippe vS'Orlâans, tu orésûleras aux destinées «Ton grand peuple, tu renoueras !a .ch&inc des temps glorieux. Mais le titre •«fui consacrera ton élection doit être ceîïil <temperew.
Philippe I"» empereur élève une barâ"iôre d'airain entre sa famille et la faqoaitle chassée par le peuple.
Ce titrn est grand, il est populaire, (Sous ce titre se trouve la garantie que notre glorieuse révolution des trois jourinées de JolUft 4830 n'aura pas le résultat des dévolutions éphémères de Naples >et de Tarin. Le peuple français ne re(•connaît plus de légitimité dans des ^princes qui deviennent tyrans ou que [^étranger peut lui imposer..
On parte de Charte! Elle était l'œuvre itiCB rots trois fois chasses. Elle a été noyés dans le sang.
Nul français ne peut plus, sans des souvenms de deuil et de mépris, prononcer le nom de roi. Ce nom, ce cri K n'est plus, ne peut plus être national. p I,e titre d'empereur nous rappelle une gloire, nous rassure sur l'avenir, Une nouvelle èro s'ouvre devant nous. AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS PHILIPPE Ier EMPEREUR
Vive l'empereur Philippe 1
fsgss, Paris, 5 août 1830,
Ipjj»; Imprimerie de David. Le placard anonyme signalé par P CliampolKon-Figïîao à la vigilance du lieutenant-général allait directement à rencontre de la préoccupation de Louis-Philippe maintenir, •autant que possible, la continuité monarohiquf et constitutionnelle tuitre le régime de la Charte de 1814 et celui de la Charte de 1830. C'est pourquoi le placard du 5 août fut arraché des murailles.
Néanmoins, Louis-Philippe devait réaliser plus qu'il ne pensait les in( en Lions bonapartistes dont s'inspirait visiblement l'auteur de l'affiche. Non seulement le roi de 1830 mériterait d'être sakié par ses admirateurs <iu vocable un peu pompeu de « Napoléon de la Paix », mais il contrihnorait efficacement au renouveau de i.; légende impériale. C'est lui surtout qui, en 1840, ménagerait le re<lu vocable un peu pompeux de « Napoléon I" sous la coupole des Invalides où elfes reposeraient désormais, associées aux destins de l'admirable monument construit par Louis XIV.
Yves DE LA Brière.
rm.
M. Tardieu, en octobre, parlera à Metz Le Lorrain, de Metz, annonce
« Nous croyons savoir qu'au cours de la journée de dimanche, à Nancy, M. Tardieu, répondant aux désirs exprimes, a promis de rendre visite à Metz avant la rentrée des Chambres.
» It n'est peut-être pas osé d'avancer que M Tardieu, profitant de son séjour lians la vieille cité messine, prononcera le. grand discours politique que le président du Conseil tient généralement avant la fin des vacances parlemenlairos.. »
Plusieurs de nos confrères se disent en mesure de confirmer cette information. Ils fixent même la date à laquelle £\î. Tardieu se rendrait à Metz le troisième dimanche d'octobre. •
̃
Informations parlementaires M. Jules Uhry
interpellera star la vie chère
M. Jules Uhry, député de l'Oise,*vlent d'écrire au président du Conseil pour l'informer qu'il l'interpellera. sur les mesures que lo gouvernement compte prmKlre pour réprimer les spéculations, scandaleuses qui aboutissent à l'iugmontaUon continuelle du coût de la vie- ».
Le problème da blé
En suite à la réponse- que lui avait déjà fait parvenir à. ce sujet M. André Tardieu, M. Léon Meyer, député de la irelne-lnférleure, vient de préciser, dans une lettre adressée au président (tu Conseil, les divers points sur lesquels doit porter son interpellation sur le
j)roJ>|èm,{.du^4é^
1.)
«i» 1_
Une circulaire de M. Flandin îandin, ministre du Commerce, .irespr une circulaire importante
l.- i.i'Jsidents des Knmdn Syndicats, <*n ci> qui concerne l'application de la loi siii- les assurances sociales. Nous l.i puliliernns demain.
Ello vise la majoration injustifiée des pris, de plusieurs denrées faltoi par un certain nombre de commerçants et d'industriels.
BOURSE DE PARIS. Cours du 30 juillet 1930 «». isami Il «™j5B.irsi n «̃– jjsijwi _«– rawL'– ^eins1 au paquet s^ i^^ns^niisr^a i K^^fî^^i^'aiïffâF'Oî
r<m<J»d'El«t f.Qrtttto 14S8 ..1415 1376 ;.493 .Xii ™ jj |? -SI %1m '1 lSBl-94.2 9Û .3 !O
tanrttwl -3%S9i5i..89 2Oj(hl»t l.âSfi .835 1898. 1304 .304 ?*••••• ̃•̃ *§ "̃*« • -J 18S6 I.2S0
MMrtKaW'3 9f ,.<«50i 1,-Jtaa-aa.lma -»Î6 .S71 ..w tSM-36 S98 .89e 3^ "j'£5 1906 .0 S0.6 50 «a»rta.3V»% ..99 ..i 1 Oawt tlsérlM.i»J -53» .3 tSSS 36t. 35* Z • 7/t *& m Mi » l909 !3 60.,3 70 1915-1818 5%102 .«B l^HtranettWi 11300 ..«90 ..S 1899 35S .35t .A'v %tf6 .V«8 •'li*'»» «»» LUI 75.110 19174% .Uoi SX. 101 90> «orf-Soo -MO .515 ..E 1904 306 5*. 387 T?ÏD f jVZ -J 1913 131 .131 50
1918 4??, .100 901- iOO «o] Trtovqs FrntiliJ. 553 ..1.553 ..L i* •̃-̃ ̃&* ••:•»» i '«^ "Isai*. 1900
1BS0S MKKt..13S «0I.1S6 bA >«̃ (Stlm) "̃ • ̃ -'Sx1»^ | J/4 "• -3*S .3*3 3% "*̃•• ,'«o 'Û*M* 1890
1900 6 ub. ,136 2I)1.t36 il AdnbnIA Elettriaitv ..IQ t91ù 2 9~ Lj.3~ .32;) a aH,412 Suisse 1890. 50..SD SD
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GAZETTES Le 19 juillet à Pari»
Les Parisiens ont appris ce matin en se levant, par un temps pluvieux, qu'ils avaient célébré, d'une façon émouvante, le centenaire des Trois Glorieuses.
A Paris, rien de nouveau, à part les discours prononcés par M. de Castellane, président du Conseil municipal de Paris, et M. Tardieu, président du Conseil des ministres, à l'Hôtel de Ville, devant un océan de parapluies ouverts, autant que les oreilles qu'ils abritaient.
La plupart des auditeurs, ruisselants, auraient bien voulu savoir exactement pourquoi ils étaient là. Il était assez difficile de leur expliquer, en effet, comment des hommes d'ordre peuvent commémorer le triomphe éphémère du désordre et comment, des républicains en arrivent à célébrer l'événement qui a remplacé une monarchie légitime par une monarchie demi-légitime, suivant l'expression employée par M. Tardieu.
.M. de Castellane a dit que les acclamations adressées à La Fayette et au duo d'Orléans rétablissant la monarchie pour le présent, présageaient la République pour t'avenir. On ne sait jamais bien qu'après coup ce que signiflent ces sortes de présages, et il se trouve toujours des homme* d'Etat pour les interpréter plus tard en^teur faveur.
Mais il n'est pas agréable de s'appesantir trop longtemps sur des points d'histoire aussi discutés, et M. de Castellane a eu l'heureuse pensée de faire une charmante description du Paris de 1830 époque où Montmartre, Belleville, Montrouge et Auteuil étaient des villages, tandis que les Champs-Elysées ne représen- taient qu'un bois mal fréquenté paré d'allées irrégulières. La Madeleine était entourée de chantiers et de terrains vagues.
Le 29 juillet a été une jolie occasion de retracer le Paris d'il y a cent ans, où les moutons venaient paitre les champs sur lesquels s'élève aujourd'hui la gare Saint- Lazare, tandis qu'à l'Hôtel de Ville le vieux La Fayette en cheveux blancs agitait le drapeau tricolore. Tout cela a déjà été romancé, mais l'anniversaire des Trois Glorieuses n'a pas encouragé les Parisiens à profiter de l'autorisation qui leur avait été donnée de danser dans la rue.
Au premier arrondissement, la rue du 29-Juillet elle-même avait oublié qu'elle portait le nom d'une des Trois Glorieuses elle ressemblait à la rue de Castellane et à la rue Tar- dieu, dont nos successeurs croiront peut-être qu'elles ont été ainsi nommées à l'occasion des discours prononcés hier par les deux commémorateurs des Trois Glorieuses. La « ParUienne »
Les pavés qui s'étaient soulevés pour former les barricades de 1930 avaient à peine repris leur niveau normal qu'il en surgit un chant patriotique, filtrant d'on ne savait où et. repris en chœur par des groupes exaltés
Peuple, français, peuple de braves, La. Liberté rouvre ses bras.
On nous disait Soyez esolaves Nous avons dit Soyons soldats. Soudain, Paris dan? sa mémoire A retrouvé son cri de guerre En avant, marohons t Contre leurs canons A travers le fer, le feu des bataillons, Courons à la victoire. C'était la Parisienne dont Casimir Delavigne avait improvisé les paroles au lendemain de la révolution de Juillet, sur un air allemand, qu'il avait déjà employé, et qui, orchestré par Auber, fut. chanté dès le 4 août 1830 par Nourrit, sur la scène de l'Opéra.
L'hymne, composé de sept couplets, eut un retentissement considérable, mais la vogue n'en dura pas très longtemps.
La Parisienne passa ensuite dans le recueil des anciens chants patriotiques où on la retrouve à côté du Chant du départ, de Portant pour la Syrie ou des Pioupious d'Auvergne, à l'état de signes des temps.
Echos de partout Le bey de Tunis et le sultan du Maroc sont rentrés mardi dans leurs capitales.
Nos ministres de l'Air et des Travaux publics, MM. Laurent Evnao et Pernot, ont visité l'Exposition de Poznan (Pologne). M. Pernot a décoré M. Kuehn, ministre polonais des Communications, de la grand/croix de la Légion d'honneur.
T.r> roi d'Espagne a reçu une médaille en argent que la Chambre de commerce <J<> Cherbourg lui a offerte en sou\enir de sou récent passage dans cette ville.
LA VIE INTERNATIONALE 1
Après le tremblement de terre d'Italie
100 millions pour les victimes La reconstruction des maisons a commencé Va nouveau rapport publié par le sous-secrétariat d'Etat aux Travaux publics confirme que dans plusieurs villages la vie normale a repris.
A. Mfilfl et à Canossa, et dans sept autres villages, la reconstruction des maisons détruites a commencé. A cet effet, le Conseil des mtaistres Italien, au cours de la réunion qu'il a tenue mardi, a alloué une première somme de 100 millions.
Le gouvernement se faisant, en outre, l'interprète des sentiments de la nation, a adressé ses remerciements aux gouvernements et aux populations des nations étrangères qui ont manifesté leur sympathie.
La vie politique en Angleterre Une menace contre
le Cabinet travailliste anglais
Le bruit court, dans les cercles politiques de Londres, d'une tentative, en vue d'obliger les principaux membres du gouvernement à démissionner. L'Erchange Telegraph écrit à ce propos On croit savoir que le sujet sera soumb à la réunion annuelle du Labour Party qui se tiendra au mois d'octobre prochain, et que MM. MaeDonald et Snowd'*n y présenteront leur défense. » D'après certains renseignements, M. MaeDonald serait particulièrement visé. C'est M. Hcnderson qu'on voudrait voir prendre la place de premier ministre.
Les partis d'opposition seront représentés à la conférence anglo-indome M. MaeDonald a annoncé aux Communes que le gouvernement avait pris la décision d'inviter les partis de l'opposition à nommer des délégués pour prendre part à. la future conférence sur les Indes. Mais il tint à stipuler très clairement que le gouvernement ne se départira pas de son autorité constitutionnelle, et réservera toute ea liberté d'action, au sujet des propositions qui seront soumises au Parlement, à la suite des résultats de la conférence. Vers les deux millions de chômeurs Le nombre des chômeurs en Angleterre s'élevait, à Il date du 21 juillet, a 1 972 700, soit en augmentation de 33 834 sur la semaine précédente, et de 850 055 sur l'année dernière à pareille époque.
♦
Allemagne et Pologne
Une convention pour le riglemnt des incidents de frontières
Une convention a été conclue entre les gouvernements allemand et polonais en vue de faciliter l'enquête relative aux incidents de frontière.
Selon cet accord, les deux gouvernements s'engagent, en cas de poursuites judiciaires des délinquants dans l'un des pays, se communiquer réciproquement Tes dossiers et noU-mment les dépositions des témoins. D'autre part, afin d'empêcher le retour d'incidents de frontière! il sera dorénavant interdit aux douaniers d agents frontière des deux pays de franchir la frontiAre sans ordre et sans avoir pris contact auparavant avec le» autorités de la frontière.
♦
Pour les prochaines élections espagnoles
36 partis politiques se sont constitués Le Heralcto, de Madrid, publie une liste des partis politiques actuel!ement constitués en Espagne.
Cette liste donne un total de quinze partis de droite et vingt et un partis de gauche.
Trente-six partis, c'est beaucoup trop et s'ils persistaient, ils pourraient provoquer un émiettement des voix défavorable à la solidité de la politique intérieure de l'Espagne. On peut croire, d'ailleurs, que la plupart de ces groupes sont purement nominaux et qu'une revision de leur esprit et de leur but aura lieu qui les ramènera à des propositions raisonnables.
«.
La situation politique et économique en Allemagne
U. discours da chancelier Briaing Dans un discours qu'il a prononcé au Comité du parti du centre, le chancelier Brilning a fait un exposé détaillé de la politique poursuivie par le centre durant les dernières années. Il a, en outre, fait remarquer en réponse aux attaques des socialistes, que le gouvernement d'Empire n'a fait usage de l'article 48 qu'après avoir épuisé toutes les possibilités parlementaires en vue d'équilibrer le budget.
Parlant de la situation économique, le Dr Brilning a déclaré
Durant ces dernières années, nous nous sommes bercés d'illusions. On a cru que le développement économique
qui a suivi la grève des mineurs en Angleterre et l'augmentation de la consommation intérieure en Allemagne appauvrie par la guerre, de même que la situation favorable de l'industrie reprèsentaient un état durable. Ce fut une illusion. Ce fut également une illusion de croire que la revision du plan Dawes apporterait d'un seul coup une amélioration considérable dans la situation de l'Allemagne. Tout cela a conduit à une revision prématurée à un moment peu 1 favorable pour la politique extérieure- et très défavorable du point de vue de la politique intérieure.
Relativement, enfin, aux mesures financières prises par son gouvernement, le chancelier a souligné qu'elles sont destinées à permettre à l'Allemagne de sortir de cette crise plus rapidement que d'autres pays. Cela est possible, car l'Allemagne aura trois avantages 1* de l'argent bon marché, des capitaux étrangers bon marché et elle pourra rembourser les emprunts à court terme qu'elle a payés trop chers 2" elle profite comme pays manufacturier des bas prix des matières premières étrangères 3° elle peut sauver son agriculture. « C'est le Cabiuet, dit en terminant le chancelier, qui doit gouverner et non les partis. »
Le nouveau parti d'Etat et les populistes Le centre contre lu socialistes La création du nouveau « parti •d'Etat », qui tend A une concentration de toutes les forces démocratiques et libérales d'Allemagne, a été le signal d'un mouvement de désagrégation au sein du parti populiste qui, comme le parti démocrate, est menacé d'effondrement.
La Gazette de Cologne, le grand organe populiste rhénan, a publié notamment un article impressionnant en faveur du nouveau parti, et on annonce que plusieurs membres influents de la fraction populiste du Reichstag ont décidé d'adhérer à la nouvelle fraction à laquelle le ministre des Affaires étrangères, D' Curtius lui-même, ne tarderait pas à venir se joindre.
D'autre part, le Comité directeur du parti centriste catholique a tenu, mardi matin, à Berlin, une réunion extraordinaire qui s'est terminée par une déclaration d'hostilité à l'adresse de la soolaldémocratie.
Le chanoine Kaas a averti les socialistes que s'ils ne renoncent pas à leur opposition à l'égard du chancelier Brtinine. le centre, se retirera de la coalition prussienne, provoquant de la sorte non seulement une crise ministérielle qui aurait pour résultat la chute du président du Conseil, Otto Braun, mais d'aboutir à une dissolution du Landtag.
M. Erkelenz, le chef des Syndicats ouvriers « jaunes », a démissionné du parti démocrate pour se faire, inscrire au parti socialiste unifié.
.«.
L'étranger h vol d'oiseau Le général Saumon se rendra le 4 août en Finlande, accompagné de deux offleierr pour répondre à l'invitation du gouvernement finlandais, désireux de témoigner ainsi sa reconnaissance à la France pour l'hospitalité accordée aux officiers de l'armée finlandaise stagiaires en France.
Les indigènes de 'Pocicapan (Guatemala) se sont soulevés vraisemblablement pour obtenir une revision des charges fiscales ils ont attaqué la garnison qui les a repousses. On signale quelques tués. Le gouvernement a décrété la suspension de quelques garanties constitutionnelles.
Le Popolo dt Roma et la Tribuna déclarent absolument dénuée de fondement, la nouvelle parue dans un journal étranger, selon laquelle des troubles raves se seraient produits à Turin où des ouvriers auraient pris d'assaut les usines Fiat.
En Italie, au cours d'une rixe, dans le village de Turro, entre fascistes et antifascistes, un fasciste a été blessé. Une autre rencontre entre fascistes et antifascistes dans le bourg de Sesto San Giovanni, a fait plusieurs blessés. Enfin le secrétaire du faisceau de Staïti a été grièvement blessé d'un coup de fusil. L'agresseur a été arrêté.
Le roi et la reine d'Angleterre sont arrivés à Cowes, à bord du yacht royal VictoricL-ct- Albert, où Ils ont l'intention de demeurer une quinzaine de jours.
Le prince de Galles est arrivé en avion cet après-midi, à 3 heures, à Bruxelles. Il a été reçu à l'aérodrome militaire d'Evere par le roi et la reine dont il est l'hôte, durant son séjour en Belgique.
La reine VVilhelmine de Hollande et la princesse Juliana, venant de Norvège, sont arrivées, à Copenhague.
A Bucarest, le nommé Stancef, fonctionnaire des postes, a été arrêté il transmettait la correspondance entre la Centrale communiste de Berlin et un courrier communiste de Bucarest, ifS. Madrid, scus la présidence deg autorités a eu lieu l'inauguration du Cercle ouvrier monarchiste qui compte pîu&ieurs milliers d'adhérents. Plusieurs ouvriers ont prononcé des discours exprimant les adhésions à la royauté et leur démir de traviilier avec celle-ci pour la grandeur de l'Espagne.
A Berlin, plusieurs rencontres sangiantes se sont produites mardi entre socialistes nationalistes et communistes sur divers points de la ville. On signale de nombreux blessés.
RensBipBfliBnts wêîiûm CHANGES A PARIS
m: | nu M- 'i «ui: »ia j »m. U.1IFW I. Iï3,77i.l23,7o| l*N*sde !tO!:3,25 10S3.ÏO 50 tm-iwk ïâ,41i..S,4lBl»iit i.l3S,0iU33,10
UluucM.6ù7,25[.ûO7.&*iom4M.âSl^jJ
ItlftiM. 355,75|.33<lk«*« ,863,75
iUnMMrt. ,asi,iO!;<im» i.i 434.
G^agM. 28£,œ(.ïSi,j(ii4»M. |.35S,Ô6 .359,30
BOURSE DE COMMERCE
Paris, 29 juillet.
Blé*. Ouverture: courant 160, prochain 160, âept.-oct, 160, 4 derniers 160, tous payés, tend. soutenue.
Clôture: disponible cote officielle 173 i 174, courant 160, prochain 160, sept.-oct. 160, 4 derniers 160, tous payé«, tend, soutenue. Farines. Ouverture et clôture: tous in- cotés.
Mali. Ouverture et clôture: tous incotéS. AYOlnes dlrenei. Ouverture: courant 73, prochai» 74, sept.-oct. 79, 4 derniers SS, tous payés, tend. soutenue.
Clôture: courant 7î, procbaln "i. sept.-oct. 79, 4 derniers SS. tous payés, tend. soutenue. Seigles. Ou ««mure: courant 105. procbaiii 105, sept.-oct. 105. 4 derniers 105, sans autre indication, tend sans aft. Clôture: courant 105, prochain 105, sept.oct. 105, i derniers IM, sans autre indication, tend. sans atT.
Orges. Ouverture: courant 103, prochain 105. ïept.-oci. 105. l derniers 105, uns autre indication, tend. sans afT.
Clôture: courant 105, prochain 105. sept.oct. 105. 4 derniers 105, sans autre indication tend. sans afr.
Sucres. Ouverture: courant SS4 à M,50 payés. prochain 3Sî,50 payé. sept. 516 à J16,5ô, 3 d'oct. 211.50 à 2lî payés. 3 Je nov. 211.50 payé. tend. calme.
CMture: courant 243.50 a SSH payés, prochain 2Î2 à 281,50 payés. sept. «5,50 t Ï16 paye*. 3 rt'oct. 411 « «1.50, 3 de nov. tu l «11,50 payés, tend. lourde. Cote cmcielle SS4.
UbooU ilkrct. Ouverture: ton» mrotéJ. Clôture- courant Incoté, août l ST5 payé, sept. 1 390 P*yé, 3 d'oct. 1 Î9j paie, tend.
tout*»
La XXIIe session des Semaines sociales Nous donnons ci-dessous les télégrammes parus en nos dernières éditions d'hier.. w Journée de mardi
(Saite)
Tandis que Mgr Dubourg allait successivement accueillir. à la gare SaintCharles, S. Em. le cardinal Binet et S. Exe. le nonce apostolique, les Semainiers ont assisté à la messe spécialement dite pour eux, en la chapelle de l'école li£re de Provence, où le Saint Sacrifice fut offert par Mgr iKémond, évêque de Nice.
A 9 heures, la salle du cours est de nouveau remplie, si remplie, cette fois, qu'un certain nombre d'auditeurs sont contraints de rester debout. A ce moment y pénètrent S. Em. lo cardinal Binet, suivi de NN. SS. les archevêques et évoques de Toulouse, de Nice, d'Ajaccio, de Rabat et de Marseille.
M. Duthoit,, la prière dite, adresse à l'archevêque de Besançon et aux prélats qui l'accompagnent de chaleureuses paroles d'hommage et de reconnaissance. Puis la parole est donnée à M. l'abbé Bruno de Solages pour la première leçon de la journée sur « Les devoirs, droits et responsabilités des puissances colonisantes »s
Droits et devoirs
des puissances colonisantes
Ayant regretté que, depuis Victoria. it ne se soit trouvé personne pour écrire le traité qui s'impose en ce sujet capital, le rédacteur en chef de la ficiue d'Apologétique rappelle ce principe qu'en matière coloniale, comme en toute autre, l'autorité ni se légitime et ne se règle que par le bien commun qu'elle a mission de procréer. La responsabilité du bien commun telle est la source d'où découlent les droits et les devoirs des puissances coloitisantes. Il en résulte, notamment, que, sans l'œuvre de colonisation, l'intérêt premier à sauvegarder est celui de la communauté indigène, ce qui n'exclut pas pour autant, le souci des justes intérêts de la communauté métropolitaine et les droits de la communauté humaine.
Il en résulte encore que la puissance colonisante a le devoir de s'adonner à une éducation totale de la population indigène. Il en résulte, enfin, qu'on doit rejeter complètement la théorie de l'assimilstion totale et accepter au contraire un système mixte d'adaptation. Celui-ci devra s'inspirer des principes suivants il utilisera la supériorité de la olvilisation colonisante, pour faire disparaître dans la civilisation indigène, ce qui, au point de vue économique, n'a pas chance de vivre ce qui, au point de vue spirituel, n'est pas conforme au droit naturel ou bien offense la religion. Tout le reste des formes de ces civilisations diversités économiques, institutions particulières, culture propre, il faudra le conserver. Enfin, il conviendra de prendre garde que ce qui doit être transformé ne devra l'être qu'avec grande prudence et lenteur.
Au terme de son magistral exposé, M. l'abbé de Solages insista sur le fut qu'on ne saurait civiliser sans évangéliser et que l'oeuvre primordiale, c'est de rendre au monde moderne la conscience que la doctrine catholique est à la base de toute civilisation véritable. Une ovation véritable remercia le conférencier, à laquelle le cardinal Binet ajouta l'expression de ses félicitations personnelles, avec des mots élogieux et affectueux pour les Semaines sociales, leurs maitres ,leurs auditeurs, leur président et pour les deux évoques d'origine bisontine qui l'entouraient. Colonisation et action minionnaire C'est S. Exc. le nonce apostolique, en touré de NN. S6. Saliègc. Rémond, Rodlé, Vielle, Siméone, Gerlier et Dubourg, qui a présidé devant une splendide assistance le cours du R. P. Valensin, l'un des professeurs les plus appréciés des Semaines sociales.
Avec cette manière nette et vigoureuse qui est la sienne le R. P. Valensin a distingué d'abord U colonisation qui est d'ordre politique et l'action missionnaire qui est d'ordre religieux. Sans s'ignorer, elles ne doivent, à aucun prix, se confondre. S'agit-il de colonies? 11 ne faudra jamais oublier que l'église instituée en pays neuf est moins l'église particulière d'une métropole que l'église catholique et qu'à cause de cela elle devra tendre à devenir indigène. S'agit-il de zones d'influence. Il importera de se rappeler que l'action missionnaire ne peut légitimement favoriser l'influence étrangère dans le pays qui l'accueille, sinon dans la mesure où cette influence se révélerait bienfaisante et durable au point de vue des intérêts moraux et religieux des populations.
Eu bref, l'action missionnaire affir-
HALLES CENTRALES
Paris, le 30 Juillet.
Criée des viande». Arrivages bœurs 27 235 kg., moutons 19 638 Itg.. porc bœufs 86 315, veaux 91300 kg., moutons 27 255 kg., pores 19 638 kg.
Bœufs Le kilo: quart de derrière 8.50 à 16. quart de devant 6.S0 a 8,70, aloyau 9 à 2u. paleron 8 à 11,50.
Veaux. Le kilo première qualité 13,80 à 15,50, deuxième 11,30 4 13,70, troisième 10 à 11,20, pans-cuisses 10.50 t 17,50.. Moutons. Le kilo première qualité f5 à 17. deuxième 12.50 à 14,90, troisième 9 à 12.40, frigot 12 à 22.
Porcs. Le kilo première qualité 12 à 12,60, deuxième g a 11,90, poitrine 7,50 i 11.
Beurres. Arrivages 35 301 kg;.
Le kilo Centrtruges Normandie 15 a 17,80, Bretagne 13 à 17,50. Charente et Poitou 13 à l»,50, Tourmine 13 à 18,80, <llvers 14 à 17,50. marchands Normandie 12,50 a 16, Bretagne 12 t 15,80, Centre 11,50 k 14, divers 10 i 15.
Œufs Arrivages 34 413 colis. Le mille Normandie 500 à 760, Brotagne 150 à 750, Touralne 570 à 700, Bourbonnais, Nivernais 580 à 6îo, olîou, 520 à 730, Fromages. Les dli Brie laitier 60 à j 130; le 100- camembert Normandie 200 i 340. divers 130 a 350, ont-1'Evêque 250 a 1480: les 100 k?.: Comté et divers 850 a 1 200, on-Saiut 700 à t 300.
Volailles. Le kilo canards 15 a 17, lapins morte 13 à 14, couieli morts 17 à 22,50. vivants 10 à 16,56; la pièce: pigeons 4 à 11.50.
Légumes. Les 100 kg.: ail 350 a 400, carottes communes 80 à 200, champignons de courhe :<M) k 00. moyens 400 à 600, conserve 450 a 550. épinarris 150 à 210. oseille Ui à 120, persil 600 i 2 600, pommes de terre Hollande communes 80 à 100; «aucisse rouge 70 à 100; la botte: carottes nouvelles i à 2. oignons de ari? f>.80 à 1,50; les 100 bottas.- navets ISS à 17".
MARCHE AUX FOURRAGES
Parts, le 30 juillet.
Apports « chargements.
Paille de blé 165 à 195, d'avoine 160 a 190. de seigle 165 à 195. luzerne 310 a 355, foin 295 i 340. regain 300 a 345 les 100 bottes de, 5 kg. franco dans Paris MARCHE AUX GRAINS
Pari», le 31 Juillet.
En blés, la nouvelle recolte a donné lieu i quelques offres, et on ton un peu plus calme s'ensuit. En avoines. peu d'oTT"r»s, mais Teu d'acheieur*. Tendance néanmoins soutenus. Pour les seigle» et les sons, lit
mera, de plus en plus, dans le pays où elle exerce, son caractère d'action autonome provisoire et religieuse. ce qui.' au demeurant, ne l'empêchera pas de rechercher, avec l'œuvre colonisatrice, des possibilités d'entente et de collaboration. Ce qui importe d'abord, pour rester en conformité avec l'esprit de notre foi et les directions pontificales, c'est que les Nfissions catholiques ne servent pas l'impérialisme. Elle- sont des asiles de prières et de charité qui préparent avant tout le royaume de Dieu. Au début de "la réunion, M. Duthoit saluant Mgr Maglione avait fait accia-jmer le Souverain Pontife. Quand les longs applaudissements qui avaient remercié le R. P. Valensin se furent tus, le nonce apostolique remercia en termes délicats l'assistance de cette manifestation. Puis, une fois de plus, il affirma l'affection profonde du Pape pour la France. Et il y ajouta l'expression de sa gratitude personnelle pour les sympathies qu'il n'a cessé de trouver, chez nous, auprès de la collecta i!é des catholiques, du gouvernement de la République et des évéques. Enfin, il loua chaleureusement et les Semaines sociales pour la bonne besogne qu'elles font et leur président pour son dévouement que Pie XI vient de récompenser en lui conférant une des plus hautes décorations pontificales. L'assemblée se sépara ensuite, après avoir reçu du nonce une très affec- tueuse bénédiction. N'omettons point de signaler qne la Semaine sociale de Marseille a applaudi le nom du maréchal I.yautey à ia lecture d'une lettre pleine de sympathies et d'encouragements qu'il avait adressée à M. Duthoft. A. Michelin.
Dernières Nouvelles
LES ÉLECTIONS CANADIENNES Washington. 30 juillet. La victoire du parti conservateur aux élections canadiennes inquiète les experts de la Trésorerie et des douanes, qui craignent une nouvelle révision du tarif douanier canadien défavorable au commerce des Etats-L'nis.
L'AGITATION AUX INDES
Allnhah.id, 30 juillet. Sir Tej Babadur Sapru qui, en compagnie de M. Jayakar, a rendu récemment visite dans leurs prisons à Gandhi, à Motilal Nehru et, à Jawaharlal Nehru, a déclaré J'ai suggéré au vice-roi d'autoriser des conversations entre les pandits Motilal Nehru ct Jawaharlal Nehru et Gandhi et Ips autres personnes qu'ils désireraient consulter.
UNE RECRUDESCENCE D'ACTIVITÉ DU VÉSUVE SÈME L'ALARME D'énormes flammes sortent da cratère Londres, 30 juillet. Un message de Naples, reçu au cours do la nuit dernière, annonce que lo Vésuve offre, depuis vingt-quatre heures, une recrudescence d'activité, semant l'alarme parmi la population des régions dévastées par le tremblement de terre.
D'énornaes flammes sortent du cratère du volcan.
UN AVERTISSEMENT DES ÉTATS-UNIS AU OOUVERNEMENT DE NANKIN Washington, 30 juillet. Le départe- ment d'Etat a annoncé hier que le gouvernement américain avait avisé le gouvernement de Nankin qu'il réservait tous ses droits en cas de perte de vies et de biens américains à Talan (Chau- toung).
LES AFFAIRES LITHUANIENNES Les journaux ont publié, ces jours derniers, des nouvelles selon lesquelles, à l'occasion de la déportation de Voldemaras, l'état de siège avait été proclamé à Kovno, et de nombreuses a m* st a! ions avaient été opérées.
La légation de Lithuanie à Paris se dit autorisée à déclarer que ces nouvelles ne correspondent pas à la vérité, et que, au contraire, le ministère de l'Intérieur prépare actuellement une loi, dite loi de défense nationale », dont les dispositions visent a remplacer désormais toutes les mesures militaires d'exception appliquées actuellement. Aucun trouble de s'est produit à Kovno.
L'ÉPIDÉMIE DE POLYOMYÉLITE Strasbourg, 30 juillet. L'épidémie de polymyélite ne semble pas encore être à son point culminant neuf nouveaux cas ont été enregistrés pour la seule journée d'hier, dont quatre à Strasbourg-Ville.
On signale, d'autre part, que les adultes semblent maintenant atteints par la maladie. Un garçon de 17 ans. de Schiltigheiiii, en est frappé, et à Strasbourg un soldat est mort des suites de cette maladie, à l'hôpital militaire Uaujot mais aucun autre cas n'est signalé dans la garnison.
70 communes soulement, sur 561 dans le Bas-Rhin, sont atteintes. 11 faut surtout signaler que dans les Vosges aucun cas de cette maladie ne s'est déclaré. 1I y a au total 234 cas, dans l'ensemble du Bas-Bhin.
fermeté domine. On rote trfts approximativement aux 100 kg. départ
Blés (76-77 kg. Beauce ancien 170 a 171; nouveau, 160; Loiret. 170 A 171; Touralne. 170 a 171; Indre, 170 A 171; Poitou, 170 171; Loir-et-Cher, 170 a 171; Allier, 172 i t74; Cher. 172 à 174; Nièvre, 172 a 174; Vendée. 16/ à 169; Anjou, 167 a 169; Loire-mrérieure, 167 à 169; Oise, 17» 1 J78; Somme, 176 à 178; Aisne, 176 4 178; Nord, 176 à 178; Pas-de-Calais, 176 A 178; Aube, 17i & 174; Marne, 172 a 174; 8elne-etMarnc. 172 à 174: Yonne, 17Î à 174; Côted'Or 172 a 174; Sarthe, Mayenne, 160 à 170. Seigle». Bretagne 78 » 80; autres réglons. 94 à 98.
Sarrasins. Bretagne *5.
Avoines. Grises, Beauce, 73 h 74; Eure, 73 a 74; Brie, 73 i 74; grises hiver. Poitou, Centre 84 à 85; noires Bretagne, 80 à Si: grlsêï.' 80 t 81; bigarrées, 71 i 7î; Jaune» et blanches, 73 il 7 lelgowo, 75 a 76. Orge». De brasserie, Beauce, 98 a 100; Gatlnalfl, 99 k loi; Sanbe, Mayenne, 95 it 91: BerrT, 95 à 96; Champagne. 100. Bicourgeons. Bonnes qualités. Beauce, 76 h 78; Oise, 78 a 79; Aisne, 78 a 73; Champagne, 7g a 79.
Sont. Disp. ordinaires, 55 a 88; belles qualités, 6fl à 65.
MARCHE DU HAVRE
Le Havre. 30 juillet.
Cotons. Ouverture juillet incoté, aont 418. sept. 418. oct. 420. nov. 420, déc. 422, Janv. 423, rev. 423, mars 426, avril 427. mal 428, Juin 430. Tendance très soutenue. Ventes 600 balles.
Café». Ouverture Juillet 236, aoftt 239,50, sept. 228,25, oct. 226.75. nov. 219,75. déc. 212,50. janv. 210. fer. 209,25, mars 205,2?*, avril 203 .25, mal 201,75, juin mcoté. Tendanre soute mî<\ Ventes 4 750 sars. Poivres. Saigon juillet 450, août 460. sept. 452, oct. 452. nov. 452. déc. 46.), jailv. 465. fév. 465, mars 465, avril 465, mai 500, juin lncoti,
Liverpool, 30 juillet.
Cntons. Juillet incoté, oct. e,82, Jan». fi.tt, mars «96, mal7,02.
MAHCHE AUX METAUX
Londres, 29 juillet.
Antimoine qualité spéciale 46 X 46.10: cuivre comptant 48 11/3, trois mois 48 8/9, be»t seleci*d 5t,5 k 52.10. éleetrolytle 51.16 k 52,10: éîain romp'am 131 17/6, trois mois 13« 8/9; plomb anglais comptant 19,1 s. étranger comptant 18 6/3, étranger livraison éloignée 18,5; zinc comptant 16.10, livraison éloignée 17 2/6; argent comptant 16 1/16, deux mots 16; or 85 l/t; mercure 22,1».
NOS AMIS DÉFUNTS JÉSCS, MAHIE, JOSEPH
0tuL ?am tt 7 qtutr. eKatpt» ftitmX
M. Jallier, à Baissé (Ul<M*-VUdne>,
77 ans, père de M. l'abbé J allier, diree< teur du Nouvelliste de Bretagne. A Tarbes, M. Albert Quéruet, décéda des suites de maladie contractée et) opérationa de guerre au Maroc, frère de M. l'abbé Quéruet, aumônier de l'éoola Saint-Nicolas d'IsBy ^Selne;, et oncla d'une employée de la Bonne Presse. • M. l'abbé Perroux, curé de Ptinvillaret, par Aiguebelle iSavoïc). M. Paul Gulon, membre de (a Conférence SaintVfncent de Paui :>. de la première heure. décédé ̃i»s-d'OUmne. Mme Vve Rué, iu< .\UBset, à tSaint-Justen-Chaussée (Oise). Mlle MarieThérèse de Vischer, à. Tours. Mme M:\rie Ci.iytôrou, 70 ans. à Paris. REMERCIEMENTS
La famille do, M. C2iarï«is Petit. danS l'impossibilité de répondre aux nombreuses marques de sympathie reçues à l'occasion du deuil cruel qui vient de la frapper, prie tous ceux qui y ont participé de trouver Ici l'expression de ses vifs remerciements.
NECROLOGIE
Mlle Auclair. sa famine et les assistants de son laboratoire. ont la douleur de faire part du déc^s de M. le Dp Jules Auclair, médecin des hôpitaux <1r Paris. Ses obsèques auront llPi jeudi M juillet, à 10 heures, en l'église SaintPierre de N'euilly-sur-Seine '90. avenue du Roule). Le présent avis tient lieu d'invitation.
̃
Nouvelles religieuses Mardi rmit,i»i, la Congrégation de.d Rites s'est réuni,' nom* discuter la cause de la béatifie sunla Pallotta, décodée eii i'i< "rendra ses tra* | vaux le 28 <.ctu!>.v nvriain.
Conduits p.ir Micr Roland-Gosselin/ ccadjutrur do .Mtr Gibier, i 800 pèlerinâ du dîootse < ii- Versailles sont arrivés à Lourdes mardi dernier, dans trois trains spéciaux.
l;s «.mirdi 2 et dlmanchr 3 aortt If 30 auront lieu, cri l'église de SaintAniiiine de Padoue, au.v H.uiis-BuUés, par Monthermé l'Ardrnncs*. la Mte de la t'ortioncule et le pèlerinage en l'honneur de saint François d'Assise, de saint Antoine c\ dr saint. Florent. Les fAtes seront présidées par Mgr Camu, pro-> tonotaire apostolique.
Lundi, 700 pèlerins, partant de DU jon, ont pris le train pour Lourdes, M. le vicaire général Bullier dirige ce pèlerinage. Trois wagons sont occupés par des malades. Mgr Petit de Julie»ville assistait au dépsrt. Jl rejoindra jeudi h» pèlermaga ci présidera toutes les manifestations.
Le IVd Pèlerinage national de l'enseignement libre de France à Rome
La Société générale d'éducation el d'enseignement, de concert avec l'AU liance des maisons d'éducation chré* tienne et la Fédération nationale de* Amicales d'anciens élèves de l'enseigne-» ment catholique, organise un pèlerinage de l'cnseiguoment libre à Home pour le mois de septembre prochain. Le pèleri-. nage dont l'organisation est en cours aura lieu très probablement du 10 aep-< tembre au 18 septembre prochain. Les prix ntlnlinu prévus seraient <W 8&5 francs tout compris de Paris à Paris, cl de 700 francs tout compris de Modane à Modane. La modicité des prix que permet l'habitude d'une, semblable organisation dont on n'a eu qu'à se louer pour les trois premiers pèlerinages, rendra, nous l'espérons, ce. pèlerinage accessible aux bourses des mattres et maltresses de nos <V»li:s «t. rendra plus aisée la générosité des bienfaiteurs qui voudraient les y faire participer, dans cette circonstance solennelle.
Le but de ce pt'.erinagn est, en effets d'aller témoigner la gratitude do l'cnsel-* gnement lib'v de France au Saint-Pèr* à l'occasion de la récente EnoyoliQ'ie pontificale sur l'éducation chrétienne, de la jeunesse. Le pèlerinage est ouvert ..ux trois ordre1! d'enseignement et aux bienfaiteurs de nos écoles chrétiennes. Des itinéraires de retour avec suppU4-* ment pourront être prévus rid Naples, Assise, Florence, Modane, et vMt Naple», Assise, Florence, Venise. Milan, Modane. Pour tous renseignements et ponr s'inscrire, écrire (avec timbre pour ia réponse), au délégué de la Société d'éduoation, M. l'abbé Guinchard, sous-dl-< recteur de l'Association des Faculté*" catholiques, aux Facultés catholique» de l'Ouest, 2, rue Volney, Angers (Maine-« et-Lo!re).
m~WHs •
Sêïscriptlfi! pur les malades pauvres iî ftleriiase hali00al laor~cs Report 159 gos fr. SS.
Que la Très Sainte Vierge protège mon frère et mes neveux, SOO tr. Que la TTtS Sainte Vierge et petite Sœur Therés* Déni*sent notre foyer virte J. H. L., 10 rr. En Souvenir de notre mère C. M-, ♦» fr. En souvenir de mun mart: H. R.. ÎSO rr. H. L. rau. 200 rr. Mlle de Villerochf: pour un dérunt, une persévérance. 1 lis rr. An., 130 fr. Hotn-Duae de Lourdes, veillez sur deux familles et sur un bébé, 50 fr. fi. Duron, 10 rr. Mlle Prévôt, 50 fr. Mme Durour-Bellet, 25 rr. Pour le succès d'un examen, îto fr. Une petite gantière de la 1. F. C. A., 50 rr. J. D., 10 fr. An. de "Neufch&teau Vosgwi. 50 f.
Mme la comtesse d'Esclalbes, 250 fr. • Mlle l'rlpss, Ï50 rr. En souvenir de deux jimies pfc)orln3 défunts, 15 rr. I5lesur-Scriln: reconnaissance ï Notre-Dame de Lourdes, 20 rr. M. Colcs, 5 fr. En reconnaissance a .Notre-Dame de Lourdes A. c. V., 200 fr. Que la Trè» sainte Vierge protège une nombreuse famille E. M.. 50 fr. 1. P. G., Î93O, 100 tr. Mme Chatelet, 250 fr, Maron DlUon-Corneek, 100 fr. An., 40 rr. Comtess» Raymond de ScorralHe, 200 fr. H «connaissance et demande protection Hersard, 10 tr. Demande de deux grtctt par N.-D. de Lourdes, 10 fr. Mlle C. Vielle. ioo rr. M. Laron. Sf5 rr.
An. par Sœur Casimir, 100 fr. Mme Vve Panler-Beryere, a DOle, 50 fr. J. C. o. D., 10 fr. Pour le règne du Sacrft Cœur, o fr. M. Louis Msrcentc, îoo fr. M. et, Mme Aubry, ï50 rr. En souvenir de notre cher papa to fr. Mme Aubiaeau, 250 fr. Notre-Dame de Lourdes jrrotég-ez l'ame d'un soldat, 6 fr. An. d'Aquitaine, 200 rr. M. ArnouH, 20 fr. M. Jean Dumoo, SO fr. Que .Notre-Dame de Lourdes me protège, 10 fr. P..M.. Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous, 11 fr. 50. Notre-Dame de Lourdes guérissez mon papa: 0. L. G., 10 fr. C. H. Chevron, lo tt. M de Salins, Nantes, 10 fr. P. €. Bassef-Pyri»ne>sï, 50 fr. Pour que mon flls soit pretr», 10 fr.
En n souvenir de Mad. Pouc.he-Dleu, 2 000 fr. An. de Versaflies, 100 fr. En souvenir de mon cher disparu M. B., 50 fr. Mme Jeanne .Navaz, 22 rr. M. G., k 0., 250 rr. Abbé Plnaudler, 5 rr. 1. D., Î5O rr. An de flotialn (Atsnei, 500 fr. Minn Hubert Gavoty, 30 fr. M. L»g-u«, tu rr. Reconnaissance h NotreDame de Lourdes et a Marguerite Sinclair, 50 rr. Pour protection 3e mes enfants et petits-enfants, 15 rr
Total 168 521 fr. 75.
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CELUI QUI DONNE.
PRÊTE A DIEU
PluiUurt ootonitt tfa taeanoM, dom Im enfants sont nomdriui. mau le* reatourm* trop faibles, Mlfteltmt l'aide générsuM de* teeteurs de la Croix ». On raoemfnafltf* partlsutfèroment celle du patronage Saint. Ch«r(et, Parti («IracMr les ofrandw a. M. J«oqu«« Mareticnd, 12, ru* lomwl, PxrK-X*. Ch. pcttaui c. 0, 1210-78); et oMI« de Montmartre. AdrcHer I» effrandra, pour cette dernier*, a M. Louis B*n«t, Ul rTmtemeU», Argents* (Carrant),
f/JV CINQUANTENAIRE
Les expulsions des moines, à Lyon, en 1880
Cinquante ans Un demi-siècle déjà que le sinistre Jules Ferry a commencé à démanteler la France en déchaînant, sur l'ordre des Loges, ta guerre religieuse, par l'expulsion ^s moines hors de leurs monastères, ces paratonnerres de la société J'ai vécu ces journées d'opprobre, auvours desquelles des Français sans reproche furent brutalement jetés îinr» de leurs asiles et elles me sont re»iées ineffaçables.
Au début de l'hiver de 1880, j'étais Mju.s-lieutenant, en congé dans ma famille, dans ce vieux manoir d'Oullins, reliquaire de tant de chers et pieux souvenirs. Un soir, mon père nie dit
Demain, se célèbre la messe annuelle à la chapelle expiatoire des ̃massacres de la Convention, dans ta plaine lies Brotteaux, chapelle dont Ja crypte est tapissée des crânes des victimes parmi lesquelles ligure notre aïeul, le garde du corps, déï'r-nseur de Lyon, Nous nous y rendrons ensemble mets-toi en tenue militaire.
Le lendemain, à notre arrivée de-'vant le monument, desservi alors pur les Capucins, nous trouvâmes la place Saint-Pothin occupée par la troupe qui barrait les issues.
Derrière les soldats se pressait une foule houleuse. A côté de |a joie haineuse d'énergumènes sortis de» bas-fonds de la populace, une consternation se li.sa.it sur les visages, pesait sur les cœurs, les étreignait de l'angoisse inhérente aux temps de troubles et de persécutions. Au fond de t'espace maintenu vide par le cordon do troupes, béait, fracassée, la porte du couvent dans lequel avaient pénétré par la force les exécuteurs des basses oeuvres de 1m Maçonnerie. Soudain, apparut, encadré de gendarmes comme un ipalfaileur, un vieux moine, à la barbe blanche, à la marche pénible, (;nl rainé par les agents de la force publique. Une rumeur» de réprobation répondit aux cris injurieux et sauvages de quelques, voyou», qui liienlôt se turent devant l'indignaion de ht foule. Je n'y puis tenir, murmura mon pèw, blême de colère impuissante ici. nous ne pouvons rien. Allons porter le réconfort de notre assislance, aux Dominicains qui. sans! doute, vont subir le m^me assaut et le même sort.
Allons répondis-je.
Nous gagnâmes le monastère. 'Alertés, les moines s'étaient barricadés, n'entendant céder qu'a la force. Le nom de noire famille fil lenire-bâiller t'huis qui se verrouilla derrière nous.
Déjà, d'aulres courageux défendeurs élaienl là. prêts à protester jiar leur résistance, à l'odieuse et jnique profanation.
Nous venons prendre part. à voire légitime défense, mes Révérends, dit mon père. Nous serons à vos col es- durant l'épreuve.
Mais le supérieur m'avait vu el! 'déclarait C'est votre llls ?. Il est eni .terme».. Il compromet sa, carrière. Qui! m'importe m'écriai-je. Aton père me sourit.
Ou'il agisse à son gré; ses com1 1 licences matérielles ne sont pas de t-ai.»oii ici.
,1e reste! aflirmai-je.
.Non! décida le supérieur si j-'énéreux que »oit, l'élan de votre ci tir. il ne doit t pas engager votre a\eiiir. Nous sommes profonde m-ii louches du sacrifice offert: nous ne saurions l'acefpter sans en être complices.Ne vous plaignez pas, mon jeune ami votre sort va être celui que nous subirons bientôt il i'aut wus retirer: par mon ordre, vous serez le premier expulsé.
Va! mon enfant, ajouta mon père, rentre à la maison, préviens ta mère de ce. qui se passe. Qu'elle ne s'alarme pas de mon absence. Moi. je n'ai pas de carrière à compromettre. ruai-- bien à affirmer les conditions de !oute nia vie. rie toute notre rnce. île reste à mon poste.
Vous laisser!
.Nous serons l'un et t'autre à notre devoir. Va! je suis fier de ta bonne volonté donne-moi aussi la joie de fa subordination.
Kl de nouveau, la porte s'ontr'ouVrit et je me trouvai seul dans, la rne.
D'un regard, je m'emplis les y.>ux «le l'image rie ces murs qui allaient être violés et souillés par le, plus
1HXILLETOX DU 31 JIMLLET 1930 9 7000 kilomètres en auto a travers le Sahara Notes de voyage
Les bagages dansent une sarabande effrénée. Les bidons de, secours, bien que cravatés de courroie», ont perdu tout ̃maintien honnête ils titubent, en attenliant pire, ce qui arrivera. Les caisses de pièces détachées se déclouent, ma seconde roue de secours encordée au-dessus des bagages roule et, tangue. C'est affolant. On marche néanmoins.
La chaleur est forte beaucoup de poussière. Le casque nous protège bien, mais il faut y adjoindre le chèche (pièce d-> toile ou mieux de mousseline de mètres de long dont on entoure son casque 1 1 son cou pour se garantir un peu mieux'. Nous croisons des chameaux en c;i>a\ane» qui passent à gauche, loin de "oti-p pisie. Par moments, nous aperce\ons aussi drs Arabes qui gardent quelques bêtp» au pà'iiraee. <ir» chameaux iiotjjmnoent.
Doctrine et Action Catholique
octrine et ,oa_u. a JL
lâche des sectarismes. Pourtant, je ne renonçais pas à être de la phalange qui soutiendrait les victimes dans leur épreuve, ma mission remplie je 1 reviendrais. Je sautai dans un nacre, me fis conduire à la maison. Là, entraînai ma mère dans ma chambre, lui ex- pliquai la situation, tout en dépouil- lant mon uniforme et revêtant des js effets eivils.
J'y retourne, dis-je; je vais où est mon père.
La vaillante femmo me comprit, dompta ses anxiétés, me bénit de son baiser
Va dit-elle.
Quelle qu'eût été ma hâte, les événements avaient marché plus vite encore. A mon retour, je me heurtai aux barrages qui isolaient maintenant le couvent des Dominicains. .Mais avais prévu le cas et repéré certains détails topographiques. Parmi les immeubles qui faisaient face au monastère, plusieurs avaient une autre façade donnant sur une avenue parallèle. ta détour me porta dans celle-ci je jetai, au passage, des regards inquisiteurs sous les porches, L'un d'eux me montra une cour profonde que prolongeait un couloir. Par là, je devais trouver issue.
Le concierge me devina-t-il ? Il tenta de m'arrêter. T'n écu de cent sous refréna son zèle intempestif et je poussai outre.
Le couloir débouchait face au porche du couvent. Toutefois, une haie de soldats déployés le long du trottoir m'empêchait d'avancer. X'n groupe stationnait devant la porte close et restée sourde aux sommations d'un homme à l'écharpe tricolore, le commissaire de police. Après un bref colloque avec les autorités qui l'escortaient, il fit un signe et des ouvriers armés de masses et de haches s'avancèrent. Oh quel écho prolongea en moi le premier coup qui vibra sur le bois les panneaux défoncés tombèrent mais, derrière, une muraille de madriers exigea de longs efforts. Enfin, tout céda. Au milieu des décombres, lo Père supérieur, debout, apparut.
D'une voix terme, vibrante d'indignation, il lut une protestation véhémente que la majesté émanée de sa personne obligea les autorités à entendre sans l'interrompre. Ils avaient l'air peu liers de la besogne qu'ils accomplissaient, les pauvres sires ils l'exécutaient, en chiens fouettés, mais attachés à la chaîne qui leur assurait la pâture.
Ils entrèrent.
Un à un, les inouïes expulsés parurent. Leurs défenseurs n'avaient pas voulu qu'ils subissent, l'étreinte des policiers. Chaque religieux 'était encadré d- deux de ses défenseurs qui l'isolaient des mains, prolanantes. Je vis mon père soutenir un vieillard dont les lèvres balbutiaient les Are du chapelet qu'il égrenait pour ses bourreaux.
Je voulus m'élanrer à lui. TTne bourrade violente me rejeta, en arrière.
Soudain, il se fit un grand silence. Le curé de ia paroisse, le dernier. sortait. Il portait dans ses mains a- Sacrement de l'autel, enlevé de la chapelle îles pères, pour le transporter dans son église. Un groupe d'hommes décidé» était là pour imposer le, respect.
11 n'eut pas à intervenir, La masse ries assistants s'était découverte do nombreux genoux s'étaient plies sur le pavé- et le corps de Dieu passa triomphant sur les fronts courbé» pour retrouver la paix sainte d'un sanctuaire.
Et ces hommes, chassés de leur patrie, loin de l'accuser et de l'oublier, sont accourus en foule la défendre à heure où elle a été en danger. On les a vus partout, combattants. brancardiers, aumôniers 'donner à fous l'exemple et soutenir les âmes de leurs compagnons dans le danger, les cou.-oier à l'approche de la mort. Celte fois, ils avaient acquis à jamais le droit do cité et les forces obscures de teurs ennemis sournois ne prévaudront pas centre eux.
1- Georges nu Lys.
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Honnêtes gens, soutenez et Usez LA PRESSE CATHOLIQUE !• ttnlc indépendante, la seule di'ne de vont I
De grandes et belles dunes de sable i qu'on tourne, mais qu'on ne franchit pas. i jaune, doré par le soleil resplendissant C'est d'un coloris riche, pas fatigant pour dans le grand ciel, se profilent à notre la vue; c-'est majestueux et prenant c'est droite. C'est !s Grand Erg Occidental ter- le beau désert rêvé c'est une horreur splendide de la nature.
La vaillante « Dassine » cherche sa voie plate; nous nous s ^Tloiau milieu des blocs de grès. nons du Grand Erg. Lne avenue large de plus de 1
rain presqtir inviolé, car il n'y a ni piste défaut d'arbres, par des pylônes, longue i
j ni puits. car il est composé exclusivement j de kilomètres peut-être, aboutit après
| de dunes de sable mobile, sans un seul un dos d'âne sensationnel nous mar- l plateau, car la fatigue d'une longue chions à 80 à la grande place d'El Goléa, marche dans ce sable exténue hommes et j El Goléa. la perte du désert, El Golée, le animaux. Nous côtoyons le bord de cet erg poste avancé du commandant Lamy, le l
--̃ --̃ HviiniAJÉUiMHHlÉI^HÉÉÉÉllIIHUIflMIA
Les églises peintes du Loir=et=Cher
L'administration des beaux-arts d'Espagne a détaché et, rassemblé, au musée de Barcelone de nombreuses fresques anciennes qui décoraient les églises de Catalogne.
Beaucoup d'église» de France eurent ainsi leurs murs recouverts de peintures au xr* et au xu' siècle, mais il n'en subsiste que des traces élémentaires qui ne nous permettent pas de nous faire une idée très nette de l'art des peintres romans. Seules' quelques églises du Vendômois présentent encore des vestiges importants de leur décoration primitive qui disparaît parfois sous trois ou quatre couches de badigeon dont chacune offre des traces de fresques. Les plus anciennes de ces pein- tures se trouvent à' Sainl-Gilles-deMontoire, à Saint-Jacques-des-Gué- j rets et à .Poncé. Elles paraissent démontrer l'existence au xn' et au
Le Cbri.t (fresque du xn" siècle), à St-Gillc-de-Montoir*. Le Chrirt (fresque du xue siècle), à St-GiUe^de-Moatoire. (D'oftïs l'aquarelle de Breton, au Ttocaiiro .) (D'aptes l'aquarelle de Breton, au Trocadtro.)
xiii" siècle d'une école florissante dans la vallée du Loir.
Le prieuré de Saint-GiUes-deMontoire. a été possédé en commende, au xvi* siècle, par Ronsard, né le 11 septembre de u Fan que le roi François fut pris devant Pavie •>, au manoir de la Possonnière ou Poçonnière de poro>i, poinro)i. mesure pour le grain et le vin). Le plan primitif de, celte chapelle, bâtie en bel appareil du xu° siècle, présentait une nef de longueur anormale, anjourd'hui en partie, détruite, et un transept don* les deux bras se tori minaient, comme lo chœur, par une ahsidiole. Ces. trois absidiolos et. les arcades du carré du transept sont recouvertes de fresques du xir siècle ainsi que l'indiquent les costumes des personnages.
Chacune des voûtes en cul-de-four est occupée par une grande figure du Christ, de modèle différent dans le sanctuaire. le Christ enseignant au centre de deux auréoles, lune elliptique, l'autre circulaire, entouré d'anges, d'un lion et d'un taureau ailé dans l'absidiole de droite, le Christ triomphant avec deux auréoles également et dans une ceinture d'eaux ondulantes dans l'absidiole de gauche, le Christ. bénissant, au milieu d'une gloire elliptique qu'entourent encore les eaux et accompagné des douze apôtres. Au sommet rie l'arcade qui sépare le transept de la nef est peint un Christ barbu et nimbé il pose une couronne, droite et à gauche, sur la télé de deux chevaliers portant, la cervelière du xir siècle, le haubert aux mailles d'acier qui descend jusqu'aux genoux et un bouclier pomtu armorié. Une inscription nous apprend que l'un d'eux symbolise la Chasteté combattant, la Luxure et autre la Patience terrassant la Colère. Les deux péché capitaux sont représenté» sous la forme de monstres transpercés dune lance.
La petite église Saint-Jacques-desGuércts est à une seule nef dont les
murs sont percé* de chaque côté de quatre fenêtres romanes. Sa porte 1 date du milieu du xn* siècle. En 1890. M. i'abbé Haugou. curé de Trôo, voulut s'assurer de la valeur des fresques qu'il soupçonnait exister sous l'épais badigeon dont (quelques fragments détachés laissaient apercevoir des traces de couleur. Il découvrit ainsi, dans la fenêtre romane du chœur, à gauche. un évoque, saint Augustin, coiffé de la mitre blanche à deux cornes du I xn* siècle, et vêtu d'une chasuble rouge relevée sur les manches, et, à droite, un saint Georges sous le costume d'un chevalier portant ic heaume de fer à nasal, le haubert de 1 mailles et le gambison de peau. Le pennon de la lance et le bouclier pointu portent un blason écartelé, au 1" et au 4* échiqueté de sable et
d'argent, au 2 et au 3* sable qua-
drillé d'or.
Du côté de l'Epitre, une fresque j représente cinq chevaliers séparés ies uns de.» autres par des piaules | fantastiques. Leur heaume cylindrique pose ,-»ir i» camail de maillas, Ip< c-cus courts et, le- lious.s des j chevaliers portant, tour à toar d'argent à la croix pallée de gueules. cantonnée de quatre alérions du sable écartelé. an 1" et au 4» éeliiqueté de gueules et d'argent, au 2* el au 3' de sable, à cinq mollettes d'or do gueules à la croix rej cerclée d'argent à la barre de salle ide, gueules au franc, quartier écaillé d'or. Lçs noms inscrite au-dessus de chaque personnage sont à pein* visibles et n'ont pas permis de le» identilier de façon certaine. Suil-:e r !les vassaux du comte Pierre 1" qui •: suivit saint Louis à la Croi-aii.» de il2iS. mourut de la peste, oïiii- l'il" d" Chypre et, fut, ramené t; e,.ierré dans ia collégiale Saint-Oorue» <ie. Vendôme ? Le mot S. Georgiu- qui se lit ai'-deSsus de la tête du premier chevalier parait confirmer celle e 'hypothèse. Ces grands seigneurs du | Vendômois devaient tout naturolteimenl, avant daller guerroyer en Terre Sainte, se mettre sous la protection du saint patron de leur collégiale.
Une scène supérieure représente la Réssureclion des Morts, le Ciel et l'Enfer lu Christ magnifiquement (vêtu et surmonté de deux anges et ;de l'inscription « Mors cro tua InIfenie Enfer. je serai ta mort. » A Icôté, se trouve la Résurrection de Lazare. Le bas de ce tableau est. ocîcupé par une scène de martyre où | l'on voit une femme nimbée entre deux bourreaux.
Parmi les autres scènr>»r signalons un épi.-ode de la vie de saint Nicolas de Myre, le martyre de saint Jacques le Majeur, saint Pierre ouvrant les portes du paradis flairé par un édiculr» de quatre étages divisé pn »eize arcades occupées par
On l'admire de loin. Malheur à celui qui s'y aventure, c'est la mort presque fatale par la soif et la fatigue.
Nous passons, nous, ici, sur la piste, écrasant quelques touffes >: herbes bien maigres qui, demain, seront sèches et, qui, aujourd'hui, présentent quelques fleurs mauves comme celles de la luzerne.
Pui; dp nouveau. l'est la désert aride .1Y-- une série de collines qui se profilent à gauche.
La route devient
10 mètres, jalonnée, à
| grand pionnier du Sahara. El Goléa, dont les environs virent le martyre des trois Pères Blancs Menoret, Paulmier, Bouchard. envoyés par le cardinal Lavigerie en 1876 et enterrés près d'Inifel.
Il est 13 li. 1/2. Nous avons mis sept Î heures pour faire notre étape de 320 fcilo- j mètres, environ du 48 à l'heure de moyenne absolue.
I Nous avons chaud, soif, faim les bagages sont crevés, ouverts, pêle-mêle, sens j dessus dessous l'hôtel Transatlantique ne nous accueille pas. il nous rejette dans son annexe à peine suffisante ça ny. fai! ) rien, nous sommes contents, malgré une difficulté dans ia nourrice du carburateur d' « Olida > quo M. Jambon. malgré des cahots invraisemblables, a dû alimenter à l'aide d'une pompe à pneu pendant 100 kilomètres.
¡ El Goléa e»t une oasis. Elle est une lie dans le désert, isolée des plus proches par plus de 200 kilomètres de terrains tristes, pierreux, sablonneux, sans culture réelle ou même possible, sans une goutte une seule goutte d'eau. Tout peine pour y atteindre, que ce soit à pied, à chameau, en auto, peu importe, son accès est rude: elle I veut être conquise.
Mais lorsqu'on est arrivé, quelle sensation agréable C'est la verdure. l'herbe. t'arbre. les rues propres, les places nettes: j l'eau est là, elle transforme tout. elle est -la base de la vie, sa condition inéluctable, j Ce liquide sans saveur, sans couleur, sans j ¡
des bustes couronnés, la Sativilé. le Massacre des Innocents, In Sainte Vierge au pied de la croix. Enfin, on ne se lassera pas d'admirer un Christ dans la gloire, assis sur son I trône, les pieds posés sur un esca- t beau et entouré des symboles des qualr», évangélistes. Il est vêtu d'une) longue robe blanche, d'une jupe 1 verte à reflets jaunes et d'un pallium bleu retombant sur les bras étendus. L'influence byzantine est ici évidente, comme d'ailleurs dans les fresques de l'église de Poncé, dégagées en 1892 par M. l'abbé Toublet et dont les plus remarquables sont le Massacre des Innocents et la Fuite en Egypte.
Enfin, la nef de l'église d'Artins était entièrement décorée de peintures malheureusement pour la plupart très abîmées. On y voit encore le Martyre de saint Laurent et
une scène de bataille entre des chevaliers et des infidèles.
J'ai déjà longuement décrit dans le numéro de la Croix du 19 juillet, 1928, les fresques de l'église de !.»- vardiu qui ne paraissent pas remonter au delà du xv* siècle. M. l'abbé Jouanneau poursuivant. l"s travaux de dégagement entrepris par
i M. l'abbé Pillé en retrouve tous les
j ans de nouvelles. Il a pu se rendre, e compte que sous les peintures actuellement existantes, il y en avait de beaucoup plus anciennes,
C'e.-t ainsi que sur le premier pilier de la nef. du côté de l'Epître. en partant du ehour. il vient de retrouver une fresque en mauvais état représentant un moine ou un évoque ayant à sa gauche une crosse. Ce i personnage, dont la tèle est rasce et ne garde que lu couronne monastique de cheveux blancs, a toutes les caractéristiques d'un nègre. La, tel" est noire, la figure olivâtre iiviv le.s yeux en amande, et, de grosses lèvres. Il est velu d'un manteau rouge dont le- revers, qui se rabat autour du cou. est bleu. Au-dessus de sa tête se trouve, une inscription illisible et à moitié détruite. Celle peinture, dont les Innalités sont chaudp?, est fiés ancienne. Elle avait été appliquée sur un enduit très mince la crosse est .même peinte directement sur la pierre.
M. Lotie, l'architecte en chef des monuments s historiques, demande. pour les travaux à faire en 10.30 à
l'église de Lavardin, la somme de
10 000 francs, que M. l'abbé Jouanneau aura quelque peine à réunir. Aussi ferait-il le meilleur accueil aux bienfaiteurs éventuels de sa paroi-se. Il n'existe pas en France, je le répèle, d'église qui ait conservé, comme, la sienne, son admirable décoration murale du moyen n?re. Et ces fresques nous fovir̃ nissent de très précieux renseigne-
ments sur le culte des Saints régio-
naux et mit le costume des personnage»; de l'époque.
Marc-A.ndré FABRE.
odeur, c'est la vie même, puisque sans elle 1 il n'y a que la mort.
El Goléa a de l'eau, de l'eau en abondance. Nous pourrons même nous baigner. Sitôt arrivés et le» bagages déchargés, j une rapide toilette puis nous nous précipitons à la salle à manger. On mange ce qu'on trouve immédiatement prêt, des œufs, des haricots cuits pour le soir, que sais-je encore ? Et on boit. on boit de j l'eau bonne qui désaltère bien, on en boit j ̃ jusqu'à. plus soif. Repo*. Nous ne parti- rens d'El Goléa qu'après-demain imiMn.
Vers 17 heures, foui «Je blanc, velus, ma femme et mni all'ui» frapper à la porte i des Pères Blancs. Frapper est un enphé1 misme, car le grand portait est ouvert. ¡, Nous entrons dans un jardin parfaitement travaillé. Lfs rosiers ont été taillés après leur première floraison, il y a trois semaines, en janvier. Lorsque nous repasserons dans quinze jour?, nous les trouverons refleuris. Plusieurs variétés d'arbres fruitiers d'Europe sont plantés cerisiers, abricotiers, pêchers on tàche de les acclimater. Il y a des palmiers splendides, leurs fleurs mâles commencent à s'entrouvrir. Nous voyons des légumes superbes et des céréales déjà en, épi?. C'est propre, vert, bien tenu.
De jeunes enfant? jouent aux billes dans j une allée ils sont franchement noirs, bien j habillés, tète nue ou avec un fez. Nous demandons le P. Langlais, ils nous j répondent en français ;ivec le même accent J
Aux incroyants de bonne foi
Sous un litre d'allure modeste Catéchisme des incroyants \1), le R. P. Sert illanges vient. de publier un grand livre grand, non seulement par la hauteur des idées au" il expose, par l'originalité
reption, par ta façon mat;
l'auteur a rempli son de.»»em. m»ir-|l plus encore par le bien qu'il e.-t ap-^ pelé à faire aux incroyant*, sans^ doute, et aussi à la foule de ce* ehro-j: ¡, tiens dont la foi, mat assurée, chancelle devant la moindre objection, ou1 dont la foi, mal informée, recule, en. dépit de leur bonne volonté, devant les difficultés d'une éducation à re-j faire. Le R. P. Sertillange^, tout armé d'une science philosoo!i;r.i<e t théologique sans lacune.ar. une prodigieuse érudilio; i>;u-; une intelligence lucide, mariant un style personnel, mais simple et clair, î: traite, en vérité, dans les deux volumes de son ouvrage, toute* le? grandes questions qui se peuvent! poser à l'esprit d'un homme soucieux j (ies grands problèmes de la vie et lie la mort, de la terre et de l'au-delà. 1! les traite sous une forme dialo-| uiiée qui donne à ses démonstrations une vivacité et un attrait singulier! aux demandes et aux réponses, une précision, une netteté où, du reste, visiblement it se satisfait. Veut-on un ou deux échantillons de sa ma-; niére. Voici le début du premier cha- pitre du livre premier, consacre aux « Préliminaires de la foi » et à Dieu ».
D. Est-on obligé de s'enquérir de l'existence de Dieu ?
fi. Réfléchissez à ceci Si Dieu existe, il est tout: >-i Dieu existe,' vous lui devez tout si Dieu existe.
vous devez en attendre tout. Con-
cluez.
YX plus h iin. à propos de« sacre- ments en général 1
D. Je ne puis comprendre un I effet spirituel résultant d'un acte physique.
R. .Votre âme p«t 'spirituelle et.
•lie éclat, au cours de lu génération, I un acte physique. Une idée est spirituelle, et elle s'éveille, dans un e ̃n-it, d'auditeur, à propos d'un son. Et je ne puis résister de citer en- •tire la formule charmante mie oic; lont te P. Sertillange se »ert |eui-' •élébror la splendeur de In virginité. I). Pourquoi donc plaidez-vous 'ii faveur de la virginité. K. La grandeur du mariage qui piaule l'arbre de vie, n'empêche pas'
une valeur plus grande. L'humanité
lune pa, bc·irin ;1';11111". l ,ïl\1!I~;I';il,;
n'a pas besoin que de fruits il lui1
faut aussi < i • • > Heurs
D. Les lïuils ne sont-ils' pas su- ̃ périeiirs aux fleurs! Ji, pour le corps, niai- non nient pour l'âme. Laissons quelques appe- lles mener la vie de l'àrne et délaisser les fruits de la leri'e poui' e du riel.
C'est avee celle mêlée :t i ;i î i ̃ < i|i:e i notre auieur aborde Ion» les pro-i
blêmes le- plu- grn\es et les plu.
Complexes, les plus simples et lesj plus connus C.ii-. nous l'avons dil, le Catéchisme des incroyants, dans les 570 pages de ses deux volumes,
dit. l'essenl ici sur toutes le-, que»li'in-!
importante: relatives à 1 >ieu. a la; i religion, aux mv.-lèros, a rKgli.-e, aux sacrement », aux; lins dernière- Un y trouve, Imités avec les déve- loppements nécessaires, le problème] du mal et celui de la grâce, le pro-j blènip, des prétendues contradictions du dogme et celui du divorce on y! trouve, abnrdés, avec la brièveté' suffisante, la qiin.-f ion de- < frères ̃ de -lé-us et, (.̃Ile des (l jour- de j la création, voire celle de la COU- j damnai ion de Galilée. A aucun mo-i ment, lu rigueur du raisonnernen', appuyé d'abord, comme bien on .pense, sur le roc solide de saint Thomas, n'est en défaut. Quelle que soit l'objection posée, le 1*. tserf illangps. |y répond do façon d> renie, jinais chercher d'échappator
jamais surtout biaiser ;i\.v, la \eritr.j
Quand il se heurte au mystère. le dit, et il est d'autant, plus à l'aise I pour le dire. qu'il a commencé par s'expliquer sans ambages sur la 110ifion du mystère. On'est_ee quoi j cette idée de mystère, fui a-l-on dit, jqui semble obstruer les voies de la]
religion cl, lui fa.it risquer l'ab-
surde. » Mai- lui de répliquer « Le ̃ mystère e.-l h peu l'absurde qu'il est presque exactement ]•̃ c«ntr,iirr>. L'absurde est. l'évidence du lauv. !•* mystère dérobe le \r:ii sous la gran-| deur nii'-mc <lu vrai. De -orln. que.! 1 dans le premier i-as l'obligation 'if1 1 céder s'impose à l'absurde, dans if
f !(' g vnl. in-18 j(stl~, :`! 'tF0 paEes
<T 2 ml. in-lS jf su?, *1-> ̃ i \>0 pages.
Krmco, "Jti fr. 40.
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second à l'intelligenoc.™ » .Mais on insiste, en sYtonnant que dans un système de lumière puisse se trou» ver une piace pour l'obscurité. vl i.'s le P. Sert illanges donne cet*» ̃sanie réponse: Le mystère* i. • -i, point obscur en lui-même ?i notre vue pouvait porter jusqu'à lui, nous ne rappellerions plus mystère, liais évidence. Los étoiles invisibles ne sont-elles pas en leur lieu des globes éblouissants ? Ce n'est pas le mystère qui est obscur, c'est uotr» condition actuelle qui nous coupe de communication directe avee tui. » f pe.j plus lard. comme on lui demande si le !"vct, p<;t à ses yeux une nécessité mteur appeilf» Ktscal à la rt ̃< La dernière démarche de ia raison est de reeonnaitre qu'il >• a une intînité de cho • qui la surpassent elle n'es! faible -j elle ne \a pas jusqu'à nain Car le P. Sertilla^ges lire ̃̃[ de tous les tt-.u<>gnages utiles nuprè- des ineroyan's Pascal est invoqué souvent et. Bossue), mais aussi Anatole el. Platon. Anavimènos, et Ciceron, Spinoza et .Nieltzche, Auguste ;s-ibatier et Péguy. Lamartine et, J-'aul Claudel, bien d'autres <micore. Au M'ai, il tire argument avant tout de la vérité même, d.» It clarté, dfe la cohérence, de la solidil. de la noblesse, de l'impeccable harmonie, dea perspectives apais:in!es qu'offre a des esprits de bonne foi le magnillquc édilice. de la veriié catholique. Il reste qu'on ne peu) rien lui opposer qui tienne. |i reste les '< reurs de vi-ion, les vices de raison-, neinei!l. le»- inconséquences de ceuv qui ont. cru la trouver en défaut. Il reste, qu'en dehors d'elle, il n'y ai point de salul. d'autant qu'elle n'est, inaccessib i:nme, qu'aux unies « qui se obstinément à elle •̃• i>u grave genre i ̃ parole domiii-- l'enseignement du Maître: l'i.v sur la terre aux hommes «!>̃ nonne, xolonlé. ̃>
Le lj. Sertillange- qni a l'art de parler aux incroyants, a la:' de les t nm.prend're. et les < ii I 'iw'ïimtiiit. }r.iV le-quols il lermme. en quelques brève» pages, sou ouvrage, me semblent une merveille i de sagesse, df bon sens, de Une psyithologie. 11 le met en garde conlro [quelques-unes des circonstances extéi ri eures qui pourraient entraver sou bon \ouloir. Il lui montre les obstacles qu'il rencontrera, sur le chemin de la foi. Il l'enjjiiiBe it éllldiei' .-e- i ieusenieiiL 11 l'exhorte à s'arm.- oe celle, difficile vertu la '-mci'i- ià-vis de soi-mi'iiie. Il lui pre< si l'aire un <nnr -impie et un es̃ prif relii»ieu\ de ne pa- se laissée ̃ n 1 1 1 1 • s ̃ par trop de que.
..rticulières. de reagir contre une eo prise trop forte de l'opinion dont "l'ignorance, en mahèr-- religieuse est si souvent, déconcertant n i de se délier « (tes savants et des penseurs qui se tournent contre lu foi par abus rie leur spécialité, aftirI millions hâli\e». ignorance parfoi-; -lup- liaiile de ce ipj'ils préfendent i.juuer et au.i des croyants maladroits ou nal avertis.
fui- il couronne, son a-uvre de ct^ di'inier coii-cil, par quoi nous aihiiii- a icriuiiier cet humble homma^e à un grand livre .< Lf re.ntro de la relipion. c'est, le, Christ n'hé.i -île/ pa.» all'-z a lui fout droit. L'in-. 'i ruT liiaire de la critique n'est patf nécessaire. CeJie-ci peut venir à son I heure elle a >i place mais le oonjlarl. direct a une bien autre efficacité. » le CalrrtUsme des incroyants, je le répète, est proprn à hausser l'âme en même temps qu'à éclairer l'esprit, de bon nombre de croyants. Alfred Michelin.
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très doux qu'avaient les Noirs de Gardaïa. Parfaitement polis, ils s'effacent pour nous faire entrer au parloir. Lf Père, arrive. C'est, bien le type du Père Blanc tel que -̃-•̃ -̃̃«priisentais, avec sa grande i>h malicieuse ment franc:) 'venant, sa main fendue ̃̃ g chapelet caractéristique, iilauc avec -es Pater noirs, entouré autour de son cou. la croix pendant -ur 'a poitrine. Le ehéche en turban sur la lèfe el retombant derrière Sa nuque. La li->nié. l'entrain ej ia décision rayonnent sur son visaire..v>n-, causons longuement, d'abord dao ait. puis dans lo jardin, pirr-^i:- allées cj admi-
'-j. ii.s sont trois so: nt pas ce qu'on appeli .> »̃ spécialisés dans renseignement de l'agriculture. En apprenant la culture, ils donnent des leçons d« français et de tout.» mais ce tout gravite autour du travail manuel. Peu de prosélytisme par la parole des actes, de l'exemple, des exemples. Ce fut « la manière » de Mgr Lavigerie se» Fils ont adoptée rien ne peut mieux réussir dans un pays musulman.
.1 suirff'.
!>' I.ijfIS BiU.O>.
Pour les chnwji m, ur- ii'iuiv ra de bien couloir nous envoyer n. bavdn du journal en y joignait '• ;̃•- frais.
Un finie américain du P. Damien
Quarante-quatre ans avec Ut lépreux de Molokai
Les journaux américains, tant protestants que catholiques, célèbrent à l'envi, depuis quelques jours, les actions adni!r:iVil"s d'un vénérable religieux, le ph Uutton, qui, il y a quelque
après quarante-quatre ans de
minisU-re parmi les lépreux, à Moloical, une des '!es Havvaï, est retourné à Honolulu pour y recevoir les soins que nécessitait son état: car, comme le 'P. Damien, il a été atteint de la lèpre à tion tour.
Celui qu'on appelle le <• bon Samaritain de Molokai «,. le successeur du vénéré P. Damien (Josepti-Uamien de Veuater.. de la Congrégation des SacrésCœurs de Piepus),. appartenait 'i uns famille protestante. Il est né,, il y a quatre-vingt-sept ans, dans le Vermont. Ses parents se llxèrent ensuite à Oaiiesville (Wisconsin). Tandis que le futur religieux n'était encore qu'employé de pharmacie dans cette petite ville, la guerre civile ('data; il s'engagea dans le 13' d'lnfant<Ti<3 du Wtsconsin, qui portait alors l'uniforme de zouave, et combattit pendant quatre ans, au bout desquels il devint lieutenant. Pendant trois ans. il s'occupa, pour le compte du gouvernement, du soin des blessés et des tombes de ses camarades tués à la guerre. Il avoua luimême que, démoralisé par la guerre, il t'était mis à boire et à mener une vie peu recommandable.
Plein de remords, il pensa que seule la religion catholique pouvait lui donmer l'absolution de ses fautes, Il entra à la Trappe de Gettisémuni (Kentucky) où la plupart des religieux étaient Français. Avec la permission de ses supérieurs, il alla ensuite à La Nouvelle- Orléans, et là il apprit par les journaux l'œuvre extraordinaire du P. DaIrnien parmi les lépreux de Molokaï. 11 j demanda d'aller le rejoindre. Ses supérieurs l'autorisèrent à partir. Et il passa quarante-quatre ans à soigner les lépreux auprès du P. Damien auquel il succéda en 1885.
Porte sur les épaules d'un robuste marin hawaïen, le digne patriarche débarqua ces temps derniers à Honolulu, acclamé par une foule énormo. Malgré sa vieillesse et ses souffrances, il sut montrer la force de son caractère et son esprit enjoué en déclarant qu'après quelques mois de repos il comptait rutourner à Molokaï en aéroplane t C'est en 1873 que le P. Damien, né en 1840 en Belgique, et. mort en 1889, commença son œuvre incomparable en se dévouant au soin des lépreux, dans cette lie célébrée par le grand écrivain anglais Robert Stevenson, l'auteur de Treasure Jsland. On peut rappeler ici la fameuse lettre que Stevenson adressa au Rev. C.-M. Hyde, le détracteur du Nénéré P. Damien.
Ce digne religieux, dit Stevenson au pasteur presbytérien, a fermé de sa propre main la porte de son tombeau. » Et l'auteur, presbytérien lui-même, entreprend, après une visite minutieuse f-t impartiala à Molokaï, de défendre le P. Oamien. calomnié « Mais, Monsieur, déclare avec force Stevenson en répondant mi Rev. Hyde, quand nous avons échoué dans une entreprise où un autre a réussi; quand nous sommes allés près d'un danger où un autre est entré quand nous sommes assis tranquille- ment en jouissant de la vie dans une charmante villa (allusion à la vie agréable et luxueuse du Rév. Hyde), tandis qu'un pauvre missionnaire mal vetu, niais courageux, entre sur le champ de bataille pour consoler les affligés et secourir les mourants, et qu'il est atteint lui-même de la lèpre et meurt à son tour au champ d'honneur, la bataille ne peut être gagnée avec les moyens que vous suggérez; elle est perdue pour toujours. Je m'imagine que vous parlez de Molokaï comme d'un lieu où les bœufs les plus forts et les cordages les plus solides ne seraient pas capables de vous traîner. Quand je suis arrivé moi-mt*;me sur le rivage do Moiokai. un matin de très bonne heure, il y avait près de moi, sur le bateau. deux humbles religieuses qui, malgré leur jeunesse, avaient, comme le P. Damien, dit adieu aux joies du monde. L'une, d'elles pleurait silencieusement. et je ne pus m'empêcher de pieurer aussi. »
Puis Stevenson fait une vivo description des horreurs que leurs yeux durent contempler après leur débarquement, dans cette léproserie « oit le rebut de la race humaine, devenu méconnaissable, fait de ce lieu un séjour aussi triste que l'enfer ».
D'autres détracteurs aussi se moque- j ront du vénérable Fr. Dutton et le oa-| lomnieront peut-ôtre. Je les engage a lire la lettre de Stevenson qui, quoique protestant, a osé défendre la mémoire du P. Damien, qui fut un véritable martyr. R. Gmom. Nous rappelons que beaucoup de nos Comités ont la bonne coutume de faire célébrer, le premier samedi du mois. la messe demandée par la Ligue de l' € Ave Maria > pour la I diffusion des bonnes lectures et en réparation du mal commis par la mauvaise presse. Il est très souhai- table que cette coutume s'étende de plus en plus. j.
André Ronlot dit Loniltt; mm as m adieu titre la "Résistance" par le trieal torrectioiiiel ie Brest
A l'audience correctionnelle (lit 4 juil- (et du tribunal départemental du Fi- nistère, section de Brest, fut évoqué le procès intenté à M. H. Bameule, pris en sa qualité de gérant de la « Résistance, Croix de Morlaix «, par André Roulot, dit I lorulot.
Se prétendant diffamé par un article jxiru dans la « Résistance e du 15 février ) 1930, Lorulot demandait à M. Bameule ifKHJO francs de ùommages-iniértts ainsi que l'insertion j/'( jugement à intervenir dans trois du département, au choix de Lorulot et aux frais de M. Bameule.
l.e procès fut plaidé par M* Lalouct pour Lontlttt et mr M' Masstron pour le gérant de la Résistance • Les débats, dont il nous est interdit de rendre compte, durèrent plus de trois heures. Le tribunal mit l'affaire m délibéré.
A l'audience *1<t IS juillet, le tribunal j <? )fR<lu r'<- jugement ilont la teneur suit, Attendu que Roulot, dit Loniiot. a cité devant le Iribunal correctionnel 1^ sieur; Bameule. comme directeur-gérant dit journal la Résistance. Croix de Morlaix. i pour s'entoodre condamner, sur les réTnWttr-TW» dp M. !p ptvn"-nr*>iir do la Hé-
S. S. Pie XI bénit la Société d'éducation Une lettre du cardinal Pacelli au colonel Keller
Le colonel Kollcr, président de la Société générale d'éducation et d'enseignement, nous communique le texte de l'adresse envoyée à S. S. Pie XI par la Société d'éducation, pour lui témoigner la respectueuse et vive reconnaissance des catholiques français, à l'occasion de l'Encyclique sur l'Education chrétienne de la jeunesse, et le texte de la lettre qu'il vient d'avoir l'honneur de recevoir de S. Em. Je cardinal Pacelli, secrétaire d'Etat, au nom de S. S. Pie XI. Cette lettre, dont il est super!lu de souligner l'importance, est le plus haut témoignage rendu à la ligne de conduite « invariablement suivie, depuis soixante ans », par la Société, dont la lutte en faveur de l'enseignement catholique ne s'est jamais relâchée un seul jour, contre toulfs les lois de laïcité, qu'elles fussent de Jules Ferry, de WaldeckRousseau ou de Combes.
SEGRETERIA DI STATO
DI SUA SANTITA
I>al Valicano, 9 juin 1930.
Monsieur le président,
Le Saint-Père a lu avec une bienveiltante satisfaction la belle lettre du 30 avril par laquelle tous lui avez manifesté toute la profonde joie que vous a procurée le document pontifical relatif à l'Education chrétienne de la jeunesse. Sa Sainteté vous en félicite de tout cœur parce que votre joie ne fait que confirmer la ligne de conduite invariablement suivie depuis soixante ans par votre très méritante Société pour préserver l'orne des enfants des dangers que les manœuvres insidieuses des écoles ([confessionnelles font courir à la foi catholique et aux principes chrétiens. Très heun-ux de voir aussi dans vos sentiments le vif désir de travailler avec une nouvelle ardeur au salut de l'âme de ces chers petits, le Souverain Pontife I vous envoie, comme gage de sa patermile bienveillance et des meilteures faveurs divines pour votre apostolat, pour vous, pour tous les membres (te la Société et pour vos familles, une très spéciale Bénédiction apostolique. Veuillez agréer, Monsieur le président, avec mes félicitations personnelles, l'assurance de mon religieux dévouement. Signé:, cardinal Pacelli.
M. le comte Keller, président de la Société générale d'éducation et d'enseignement, Paris.
Voici le texte de la lettre qui avait 'été envoyée au Souverain Pontife le 30 avril 1930, et qui portait les signatures de MM. le colonel Keller, président; le oomte E. de Las Cases, sénateur; L. de Crousaz-Crétet J. Delom de Mézerac Jean Le Cour Grandmaison, député, viceprésidents Antoine Lestra, secrétaire général; Louis Gélinet, trésorier. Très Saint Père,
La Société d' éducation vient déposer aux pieds de Votre Sainteté, l'humble hommage de l'attention recueillie et de la prof"i>'ie reconnoissance avec lesquelles elle a reçu les grandes leçons sur l'éducation chrétienne de la jeunesse récemment tombées de la Chaire de Pierre.
Fondée, il y a plus de soixante ans, par des hommes qui t'oyaient venir le formidable assaut tic l'impiété contre l'école .sWojs lu. loi divine, <lc n'a, pas j cessé, depuis lors, de lutter pour la déI fense des libertés nécessaires à l'auguste magistère de l'Eglise rt de la famille dans la formation de l'enfance. Elle a pu juger par l'expérience les conséquences désastreuses qu'entraînait, en cette tâche délicate, la méconnaissance des principes divins l'erreur fondamentale de l'école neutte s'est affirmée par le mensonge et par l'hypocrisie qui y ont peu à peu introduit les passions antireligieuses les plus agressives. Si notre Société n'a pu empêcher beaucoup de mal, elle a peut-être contribué, néanmoins, à faire quelque bien et à sauvegarder un nombre appréciable d'écoles confessionnelles. Mais ces derniers refuges, où les parents chrétiens peuvent encore trouver les leçons de vérité qu'ils souhaitent pour leurs enfants, sont, une fois de plus, menacés par la haine sectaire. Et, cependant, l'opinion publique, et parfois la conscience catholique elle-même, paralysées par la longue habitude d'une siltuttlon 'le fait, aussi bien que par certaines apparences d'un apaisement superficiel, ne réagissent plus que faiblement des millions de petites âmes innocentes sont journellement scandalisées et empoisonnées un nouveau coup de filet se prépare contre celles qui ont échappé jusqu'ici à la servitude; et ce crime exécrable ne soulève plus la pitié ni l'indignation des nobles etcurs! Voilà pourquoi, Très Saint Père, la
| parole de vérité et d'autorité divines,
I qui vient réveiller les consciences et rallumer une flamme de charité, plus nécessaire que jamais, nous apporte le réconfort et les encouragements les plus précieux qiti soient. Nous nous attachons à la faire entendre et répéter par tous les échos de notre pays; nous la répandons en des éditions populaires nous réunissons nos amis pour la recevoir. Elle sera notre lumière et notre [ force au cours des luttes difficiles où nous voudrions si ardemment sauver un grand nombre de ces petits que Jésus aimait tant.
C'est dans ces sentiments qu'humblement prosternés aux pieds ilti Vicaire de ce divin Maître, nous lui tlédions notre premier acte, nous lui affirmons notre fidélité et notre amottr, et nous le
publique, sous l'inculpation de diffamation et d'injures et au profit de Lorulot, à 10000 francs de dommages-intérêts, pour voir dire et juger que le jugement devra être publié dans trois journaux du, département au choix de Lorulot et aux frais du prévenu, sans que le coût de chaque insertion puisse dépasser la somme de 300 francs et pour s'entendre, Bameule, condamner aux dépens. Attendu que Lorulot ayant été appelé par le Comité de défense laïque du Finistère pour donner dans ce département quelques conférences publiques, le journal la Résistance a publié notamment dans le numéro du 15 février 1930. première page. 4" colonne, un ar- ticle intitulé « As laïques » commençant par ces mots: « 11 y a quelques semaines le Comité appelait M. Lorulot, etc. et se terminant de la façon suivante « Ni fleurs ni couronnes, s. v. p. •
Attendu que Lorulot estime que leg allégations contenues dans cet articie sont de nature à porter atteinte 'fi son honneur et à sa considération et qu'elles constituent les délits de diffamation et d'injures prévus et punis par la loi du 29 juillet 18S1 sur la presse, et que cet article lui a causé un préjudice incontestable dont il lui est dû réparation. Attendu qu'en conséquence, il appartient au tribunal. en vertu du pouvoir souverain d'appréciation qui lui est conféré, d'examiner l'article visé sous l'assignation et de recinreher si. comme l'aflirme Lorulot, on y retrouve tous les éléments constitutifs des délits de diffamation et d'injures, ou si. au contraire, comme le prétend Bameule, les conditions Pxigèes par la loi ne se trouvent pas réunies en l'espèce.
Attendu que dans le numéro du 15 fé-
[COURRIER DE LA VIE CATHOLIQUE
« a A rebours » et « Là-Bas », ( première étape de la conversion de Huysmans
1 Dans une nouvelle édition de Là-Bas, le roman célèbre de Huysmans, M. Lucien Descaves, en des notes qui ter| minent l'ouvrage, retrace sa genèse et rappelle les discussions auxquelles il donna lieu. A Rebours et Là-Bas, écrit-il no- tamment, appartiennent, dans l'existence de Huysmans, à l'époque intermédiaire où l'écrivain, épuisé de naturalisme, cherchait à tâtons des raisons de vivre et d'écrire.
La preuve enVest dans la dédicace mise par lui sur l'exemplaire de l'abbé Mugnier, dont il venait de faire la connaissance « Au miséricordieux et bon prêtre, j'offre ce funèbre livre où je le supplie de trouver un désir désespéré de croire. »
L'ahbé Mugnier entendit si bien le cri d'une âme en peine qu'il envoya, l'année suivante, Huysmans à la Trappe de Notre-Dame d'igny. Celui-ci s'y rendit au mois de juillet 1892, se confessa et communia. Ce fut la première étape de sa conversion.
Un pèlerinage méthodiste américain à Rome Les commentaires d'onj journal italien
Des dépêches de New-York ont annoncé le départ, de cette ville, d'un pèlerinage de méthodistes, dirigés par des pasteurs américano-italiens, qui se propose de venir à Rome pour • vénérer saint Paul et les autres glorieux martyrs de la foi », et ensuite « pour visiter les lieux les plus mémorables du protestantisme italien, comme la vallée de Pinerolo, Torre Pellice, berceau des vaudois. Ils commémoreront, enfin, aux endroits mêmes où ils sont morts, les martyrs Giordano Bruno, Savonarole, I[, Fra Paolo Sarpi, Arnauld de Brescia, etc. La Tribuna, de Rome, dit excellemment, à ce propos
« Cette nouvelle nous a fait apprendre une chose que nous ignorions, à savoir qu'il existe, en Italie, des lieux mémorables du protestantisme italien. Nous, en vérité, jusqu'à présent, nous ne nous étions jamais doutés qu'il y enl des centres protestants sur notre sol, et encore moins que ces derniers y possédaient des endroits mémorables. Le groupe vaudois remonte à plusieurs siècles avant la Réforme. Il ne peut donc être rangé que parmi les sectes hérétiques du moyen âge et non point parmi la multitude des sectes protestantes qui, plus ou moins directement, ont pour chef Luther.
» Quoi qu'il en soit, conclut la Tribuna, il ne nous semble pas qu'il ait été vraiment beaucoup opportun d'avoir organisé ce pèlerinage protestant italoaméricain en cette année VIII du régime fasciste qui a mis ftn au différend existant entre l'Eglise et l'Etat. De ce diffét rend, les protestants unis étroitement aux francs-maçons avaient joyeusei ment profité pour pécher en eau trouble, jusqu'au jour où le fascisme, redressant le destin de l'Italie, a remis en pleine et éclatante lumière la foi cathofique qui a tant de part dans l'histoire italienne et a balavé toutes les «uperfétations et adultérations qui avaient empoisonné la vie de notre pays. » L'Osservatore Romano ajoute, de son
oôti'i
« Plutôt, qu'à Rome, Florence. Venise, où les pèlerins devraient méditer sur la splendeur et la grandeur du catholicisme dans les triomphes de l'art témoignage de l'antique foi italienne et dans la piété des populations témoignage de la fervente foi des Italiens de nos jours, plutôt que par les chemins d'Italie sur lesquels toutes les pierres militaires parlent de l'ascension du catholicisme, ils (les méthodistes) auraient pu se rendre dans ces lieux du vieux monde où vécurent et se disputèrent Luther, Zwlngle, Calvin. Ils auraient pu ainsi terminer par Genève, où méditant sur la fin de Michel Servet, ils pourraient rechercher la première édit!on de cet ouvrage, très intéressant pour les fins du pèlerinage transocéanique, dans lequel Calvin soutient le bon droit du pouvoir civil d3 se défaire des hérétiques. •
prions de daigner bénir tes bonnes volontés et les modestes efforts de ses fils les plus soumis.
Erratum
Le Bulletin de la Société d'Education a publié, en son dernier numéro, cette lettre du cardinal Pacelli au colonel Keller.
Or, sa Direction nous demande de rectiller une faute d'impression qui, malgré les corrections faites sur épreuves, a échappé à l'imprimerie, et qui dénature le sens du deuxième paragraphe de la lettre cardinalice. 11 faut lire « les manœuvres insidieuses des écoles aconfessionnelles », au lieu du mot confessionnelles » qui a été imprimé pur mégarde.
Le texte authentique de ce deuxième paragraphe doit donc être rétabli comme suit
Sa Sainteté vous en félicite.
(Comme plus haut, 2» paragraphe de la lettre de S. Em. le cardinal Pacelli.) Cette phrase est trop précieuse à la Société d'éducation pour qu'elle ne tienne pas à la rétablir tout de suite en son véritable texte (le texte erroné étant d'ailleurs un non-sens). Elle saisit cette occasion pour rediro sa soumission plénière et son attachement filial au Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
vrier 1930, du journal la Résistance, Croix de Morlaix, première page, 4' colonne, sous le titre « As laïques », on relève les propos suivants à rencontre de Lorulot: « As laïques. II y a quelques semaines, le Comité de défense laïque appelait M. Lorulot pour donner, dans le département, quelques conférences ridicules. Or, voici, ce que nous lisons dans le Prvgrès du Finistère: l'afflche suivante a été apposée à Terrason (Dordogne), à l'occasion dune conférence de M. Lorulot pour la défense laïque: escroc et pornographe. Un oubli réparé. On a oublié de nous renseigner sur l'orateur de la libre pensée. Nous allons le faire à l'aide de documents et jugements publics. Les dates que nous donnons permettent à chacun de vérifier: Roulot André-Georges, dit Lorulot, né à Paris, Vll% le 23. 10, jggS. En 1912-1913. On parla de lui au cours du procès des bandits tragiques de la bande Bonnot et €'•. Relisez dans ies journaux, en particulier dans le Malin de septembre 1923. la déposition et les mémoires de Mme Rirette MattreJan, directrice de l'Anarchie. Lisez aussi le récit du drame qui se passa dans les bureaux de l'Idée Litre, dont Roulot est encore directeur. En 1914. Le 2 février 1914. Roulot fut condamné à six mois de prison par la 10* Chambre correctionnelle de la Seine, pour escroquerie par « usage de timbres contrefaits ». Il fit ces six mois à la prison de la Santé, à Fresnes. (Voir registre d'écrou.) En 1915. Du 30 juillet à la fin des hostilités, Roulot fut expulsé du camp retranché de Paris, interdit de séjour. En 1921. Le 24 juin 1921, un arrêté de la Cour do Paris rejeta la de-
1 m «̃»« t •
Pie XI humaniste
Voici, au moment où Tannée scolaire s'achève, un témoignage qui ne manque pas d'Intérêt sur la valeur des études classiques.
Je vous félicite chaleureusement écrit son auteur au chef d'un important établissement d'avoir dès le dé- but cultivé avec soin les lettres grecques et latines. Le prestige de pareille culture est is grand et si nécessaira à notre époque que ceux qui s'en sont j nourris jouissent de la plus haute cou j sidération. »
Ce n'est rien moins que le Pape Pie XI qui s'exprime de la sorte dans une lettre au cardinal Van Roey, à l'occasion du centenaire du Petit Séminaire de Malines. Le Pape déclare encore que « presque toute la sagesse antique s'exprime en ces deux langues » et rappelle que le Saint-SieÇe a pour une grandep art, à travers les sièoles, sauvegarder des livres latins et grecs. Obstar et sublime martyre Le gouvernement allemand a, il y a quelque temps, fait procéder à une enquête à l'effet de savoir quelle influence pouvait avoir sur la durée de la vie des religieux et des Sœurs le service continuel des malades qu'ils as- surent dans les hôpitaux. Pour dresser sa statistique, qu'il a publiée ensuite, il a demandé aux Congrégations intéressées le chiffre et la cause des décès de leurs membres depuis vingt-cinq ans. Les réponses de 38 établissements comprenant 4029 Sœurs et 240 religieux ont porté sur 2 098 décès. Or. de ces morts, 1320, soit C8 pour 100, ont été provoquées par la tuberculose contractée presque toujours pendant les soins donnés aux malades, car les Congrégations ne reçoivent pas de sujets s'ils ne sont en bonne santé.
D'autres données intéressantes ont été établies d'après ces statistiques. On a calculé, d'après la moyenne des âges auxquels la mort est survenue, comparée à l'âge de l'entrée en religion qu'une Sœur de 17 ans, qui se consacre au service des malades, meurt vingtdeux ans avant les femmes de son âge une Sœur de 25 ans n'a pas plus d'années à vivre qu'une personne de 58 ans, et* une Sœur de 33 ans, pas davantage qu'une femme de 62 ans.
Naturellement, ces chiffres forment une moyenne, sans rigueur absolue. Mais quelque théoriques qu'ils soient en principe pour chacun des religieux et des Sjeurs qu'ils concernent. car cer-1tains d'entre eux et d'entre elles attei- gnent une vieillesse fort avancée, il n'en résulte pas moins que le service des malades est comme une lente et perni- cieuse épidémie à. laquelle quelquesuns échappent, mais dont insensible- ment meurent la plupart.
Ces statistiques sont. donc un témoignage éloquent de l'œuvre admirable de dévouement et dp don complet de soi que poursuivent religieux et religieuses dans les hôpitaux. Et l'hôpital est pour eux une sorte de cirque où les uns et les autres viennent, tous les jours, s'immoler, volontairement dans un lent et obscur sacrifice.
La dnrée de la vie des missionnaires Une enquête du même genre a été menée également au sujet de la durée de la vie des missionnaires, qui peinent à travers le monde dans des conditions plus ou moins hygiéniques, plus ou moins périlleuses ou fatigantes, pour' étendre le royaume de Dieu.
La Corrispondcnza publie des données statistiques éloquentes relatives à la vie des missionnaires. En moyenne Us n'atteignent que les quatre "cinquièmes de 1 âge moyen d'un homme. Les missionnaires en Afrique vivent encore moins, ce qui revient à dire que leur vie est ecourtée de quatorze à seize ans, en prenant pour base de comparaison la vitalité des hommes de leur âge.
La Congrégation Propagande. Fide et d'autres institutions catholiques s'inté- ressant aux Missions religieuses propo- sent des réformes capables de sauve- garder davantage la vie et la santé des missionnaires dispersés sous les climats les plus divers.
Les quelques connaissances médicales conférées à un missionnaire chargé de soigner les autres ne saurait plus suffire. On envisage d'avoir recours à des médecins qui, à tour de rôle, soigneraient les missionnaires, en vivant avec eux pendant un temps déterminé. Des résurrections des « mystères » da moy.n âge
Une initiative heureuse est signalée d'Einsiedeln, t 'Abbaye suisse célèbre pour sa basilique. but d'innombrables pèlerinages. On vient d'y reprendre la représentation des vieux « mystères », dont se délectaient les populations chrétiennes du moyen âge.
Après une première tentative faite en 1924, les Pères Bénédictins de l'abbaye ont pourvu à l'organisation régulière de ces représentations à partir de cette année. On a choisi, pour commencer, un j chef-d'œuvre de Calderon Et Gran Teatro del Mundo (le grand théâtre du monde) qui est joué deux fois par semaine, le soir, jusqu'à la fin de septembre.
El Gran Tealro del Mundo est une impressionnante fresque où, sous les yeux du Dieu tout-puissant, assis sur son trône élevé, se déroule la tragédie de l'humaine faiblesse et de l'intervention salvatrice du Sauveur du monde. Les représentations ont lieu sur le large parvis de l'Abbatiale. l.es degrés qui en descendent aboutissent à une rampe pavée, ceinte par. un double .demicercle d'arcades. Cet ensemble architectural, d'un baroque très pur, constitue un merveilleux cadre.
L'église forme le fond du tableau les ¡ personnages divins en sortent, tandis I
mande de réhabilitation de Roulot. Le 23 juillet 1921, Roulot fut condamné par le tribunal correctionnel de Versailles four pornographie. propagande anticonceptionnelle. En 1928. Nous retrouvons Roulot au journal \.i Rumeur, collaborateur du pornographe Anquetil actuellement en prison pour chantage et escroquerie dans l'affaire Hanau. Un tel individu est bien qualifié pour exposer les crimes imaginaires de l'Eglise. Nous ne comprenons pas que l'on ouvre les locaux scolaires et les salles de mairie qui doivent rester neutres à des condamnés de droit commun, à des repris de justice. Les Amis de la vérité entière. A'. B. A la demande de la Ligue des pères de famille, la salla d'ecole où Roulot devait parler lui fut interdite par le ministre de l'Instruction pub!ique. Nous offrons à M. Drapier, nos condoléances d'autant plus sincères que son autre « as qui palabra à Scaër et flt piteuse mine à Saint-Pol devant le chanoine Cornou, n'est pas non plus très sympathique. Ce M. Le Saux se parait, sur les affiches, du titre de professeur à l'Ecole des hautes études sociales. Or, la Correspondance Hebdomadaire déclare que ce savantissime personnage ne donne aucun cours à ladite école. Ni fleurs ni couronnes, s. v. p. »
Attendu que si l'imputaticj faite à un individu d'avoir été en prison constitue une diffamation et s'il y a lieu de considérer comme Injures les épithètes d'escroc et de pornographe. si même la vérité du fait n'est pas une excuse du délit puisque la publication des imputations est réputée de droit faite avec une intention coupable, la présomption de l'intention de nuire, qui est un des éléments indispensables du délit, peut cependant
que les humains y montent, venant des I arcades, et demeurent jusqu'au jugement dernier sur la rampe inférieure. j' Les spectateurs peuvent les suivre de la place ou bien des fenêtres des maisons gui L'entourent, exactement comme dans Tes temps anciens.
Le texte joué est une traduction. faite par le poète allemand Eichendorff. Le chœur et l'orchestre de l'église assurent l'exécution de la partie musicale du spectacle, dans lequel les cloches ont aussi leur part.
Semblablement à Gand, .le centenaire de l'indépendance nationale, a été l'occasion de la représentation, en plein air, devant la façade principale de la cathédrale d. Sairit-Bavon. d une « moralité • flamande du xv« siècle. intitulée Elckerlyck (Un Chaouo), suivie de la figuration, en tableau vivant, du fameux polyptique des frères Van Eydt, l'Adoration de l'Agneau mystique.
La « moralité est une forme dramatique à tendance moralisatrice et religieuse qui a ileuri aux xv et xvr siècles. tant en Beigique qu'en France, en Angleterre et en Allemagne.
Elckerlyck parait être le texte flamand de Pierre Doorlander, de Diest. 11 en existe des traduotions dans différentes langues. Le sujet est ̃< L'Homme surpris par la Mort au moment où il se complaisait dans l'opulence et les plaisirs. Choyéi de tous de son vivant, il n'a plus auprès de lui, lorsqu'il doit se présenter devant le Souverain Juge, que la Vertu et la Foi ».
Ranimé par la première et conduit par la deuxième dans l'égltse, pour qu'il se confesse, Un Chacun parait en blano et la Foi conclut « Gloire à Dieu, Un Chacun, la fontaine de la Foi t'a rafraîchi, et par le Secours divin, par le sacrifice de l'innocent Agneau, tu seras sauve. • Là, encore c'est un prêtre. M. le chanoine Van Gheyn, qui présidait le Comité d'organisation de ces représentations.
Le « mystère » d'Einsiedeln et la « moralité » de Gand ont eu un magnifique sucoès. Et ce n'étaient pas seule- j ment de braves gens, chrétiens déjà acquis. par principe, à la. beauté de ces pièces religieuses, qui applaudissaient seuls aux scènes qui se déroulaient devant eux. En Suisse, comme en Belgique, des professionnels du théâtre, acteurs, metteurs en scène et critiques y assistèrent et furent émerveillés de la profondeur du drame qui se déroulait devant eux, de la valeur technique du livret, et de l'art plein do foi de ceux qui incarnaient les personnages.
Ainsi malgré les changements de mœurs, de coutumes et de mentalité, les hommes de nos jours restent aussi sensibles aux beautés des drames sacrés qui, il y a plusieurs siècles, émerveillèrent nos pères, en même temps qu'ils les enseignaient. Et peut-être des initiatives de cette sorte auraient-ellfs un succès aussi remarquable en France. Le jubilé de saint Olaf en Norvège Le » juillet, la Norvège a fêté le 900* anniversaire de la mort de son patron. saint Olaf.
Olaf Ii le Saint ou le Gros naquit en 995. 11 fit de nombreuses expéditions avec les Vikings en Normandie et en Grande-Bretagne, puis il conquit la Nor- vège, qui, depuis l'an 1000 environ, était sous la souveraineté de la Suède et du Danemark. Couronné roi de Norvège en 101", après avoir été baptisé, il entreprit une ueuvre de christianisation ardente et régna avec sévérité et justice. Détrôné en 1028 par Canut II (ou Knut) dit le Grand, roi d'Angleterre et de Danemark, qui avait été appelé par des Norvégiens 'demeurés païens, il dut s'enfuir en Russie chez son ieau-frère Jaroslaw. Ayant tenté, vainement, de reconquérir son royaume, il fut battu par une armée de sujets révoltés et tué it la bataille de Stiklestad, le 29 juillet 1030.
Les Norvégiens considèrent Olaf comme leur héros national, et bien qu il ii'ciit pas été canonisé officiellement, la Norvège tient Olaf pour saint il est devenu le patron du royaume.
Le flls d'Olaf, Magnus le Bon, réussit à chasser les Danois et fut proclamé, à son tour, roi de Norvège en i<>35. 11 fit construire une chapelle en bois sur la tombe de son père, à Trondhjem. Un de ses successeurs. Harald aux Cheveux Rouges, la remplaça par une chapelle en pierre qui devint, dans la seconde moitié du xii* siècle, la cathédrale actuelle, dont l'ancienne église formait une des ailes.
Cet immense édifice, qui mesure 11*2 mètres de long sur 28 de large, dont les murs étaient percés de 316 tenétres et de 9 portes, dont 3160 colonnes ou colonnettes portaient les voûtes, n'est plus, pour une partie, qu'uni vaste ruine Les incendies et plus encore la Réforme l'ont dévasté, pillé, profané les protestants ont tout brisé, mutilé. emporté. Sous la coupole autrefois était vénéré le corps de saint Olaf, dans une chasse d'or. Les réformateurs s'emparèrent de la châsse et l'emportèrent à Copenhague.
La net n'offre plus que des murailles percées d'ouvertures romanes et souterues par de nombreux contreforts qui préservent ce que le feu a épargné. La cathédrale, autrefois le tombeau des rois scandinaves, fut, par la suite, le lieu de leur couronnement tous les rois de Suède se conformèrent à cette clause da l'aote de réunion des deux royaumes. Aujourd'hui, depuis qu'a eu lieu, en 1905. la constitution de la Norvège en royaume distinct et absolument indépendant, ce ne sont plus que les rois de Norvège qui y sont couronnés et ce fut Haakon VII qui inaugura ce nouvel état de choses.
Bien que saint Olaf soit martyr de la foi catholique, les fêtes officielles qui ont été organisées pour commémorer ses vertus et son souvenir ont eu un caractère protestant. On s'est bien gardé de demander sa participation à l'Eglise catholique. Et gouvernement et luthériens, dont la religion est religion d'Etat, ont agi comme si le grand roi avait introduit en Norvège la Réforme. Cependant, les catholiques, en faveur de qui des voix autorisées, mais non officielles, se sont élevées pour protester J
être détruite par des faits justificatifs tuf Usants pour admettre la bonne fol. Attendu qu'il est intéressant de noter tout d'abord que l'article incriminé fut publié dans un journal catholique à l'oc- casion de conférences publiques antireligieuses que Lorulot avait déjà commencé à faire dans le département, que si les imputations ne sont pas dirigées contre un individu revêtu d'un caractère public proprement dit, il n'en est pas moins vrai qu'un conférencier appelle sur lui l'attention et la critique, et qu'un journaliste, dans l'intérêt même de la cause qu'il défend, peut être amené à rechercher dans le passé d'un adversaire des actes répréhensibles qui lui enlèvent toute autorité pour parler au nom d'un Comité, alors que ces imputations relatives à des faits officiellement constatés n'ont pas été dictées par l'esprit d'injure ou d'animosité personnelle, mais par le désir de protéger certains intérêts qu'on pouvait croire menacés. Attendu qu'en effet le journal la Résistance n'a fait que reproduire une affiche qui avait été apposée à Terrasson (Dordogne, à l'occasion d'une conférence de Lorulot pour la défense laïque, qu'il n'est d'ailleurs pas sérieusement contesté que les faits rapportés sont exacts, et qu'ils n'ont pas été dénaturés. Attendu que l'opinion publique n'avait pas pu ne pas s'émouvoir en voyant un anarchiste, un libertaire et un antipatriote se mettre sous la protection d'un Comité de défense laique pour donner dans le département des conférences antireligieuses que, dans un pays comme le nôtrf où la liberté de la presse existe comme un droit conatitutionnel, Il est évident que cette liberté à moins de n'être plus qu'un droit chi-
contre l'écart où ils étaient tenus, ne sont pas restés inactifs. Ils ont constitué un Comité catholique pour prépaver leurs fêtes propres. JI était composé de deux prêtres et de deux laïques. Ces derniers sont la célèbre romancière Sigriod Undset et M. Lars Eakeland. Rappelons que c'est en cette année jubilaire qu'a été rétablie la hiérarchie nationale norvégienne catholique, avec Mgr Offerdal, sacré évêque de Gard. Le prosélytisme protestant
ne réassit pas an Canada français Une information de Montréal signale que le Synode diocésain des anglicans de cette région vient de décider de suspendre ses services spéciaux pour les Missions françaises ». De même au- cune contribution ne sera plus de- mandée pour cet objet.
Il faut tirer de cette détermination la conclusion logique aue ies Canadiens. Français sont réfruo; efforts1 convertisseurs des i;: et que ces derniers ont reconnu qu il 'tait inutile pour eux de persévérer dans une besogne qui ne pouvait aboutir à rien, li est même étonnant qu'ils l'aient entreprise. Gar s'ils s'étaient renseignés avant de commencer leur propagande Ils auraient pu apprendre que. ces Français d'outre-océan, indéfertiblemeut fidèles à leur foi ancestralt;, simt ot res- tent foncièrement catholiques. Certains peuvent peut-être perdre la pratique de leur religion. Mais jamais, ou très ra- rement. Ils se rattacheront à une autre Eglise.
«
NOUVELLES DIVERSES Le Congo belge vient d'émettre une série de timbres à sujets missionnaires. Deux d'entre ces vignettes représentent des religieuses auprès d'enfants indigènes coudés à leurs snins. Uni.' atil.ro montre une femme noire portant son enfant A l'hôpital de la Mission pour le faire vacciner. Ces timbres ont pour objet d'aider à l'œuvre do charité chrétienne que les religieuses missionnaires poursuivent avec tant de dévouement.
A Namur s'est ouverte, au Musée diocésain, une Exposition des trésors d'art religieux de la province. Mwr "*<"•̃ len, qui en est l'initiateur, présida inauguration, entouré de la prince, Napoléon et du gouverneur namurois. On y vnil des statues, des bustes, des reliquaires, de;» ostensoirs, des calices et antres objets religieux infiniment précieux et vénérables, qui proviennent (les églises du diocèse et sont des témoins de la foi des anciens belges et du talent remarquable des arUstes des siècles passés.
A New- York, le pasteur protestant Silden Dohany vient d'abandonner sa foi et ses fonctions pour entr i'Kglise catholique. Cette corn roduit une grande impression. p.n-iv que le pasteur Silden Dohany était le direcleur très apprécié de h j.lns importante revue protestante .les Etats-Unis, VAmerican Clturch Monllily.
Dans la première quinzaine de juillet, la souscription ouvcrle on Espagne pour couvrir les frais de restauration du sanctuaire de Notre-Dame del Pilar atteignait la somme de plus de 5 millions de francs. De nombreuses monnaies d'nr. de temps très divers et de toutes le» nations, ont été notamment recueillies. On a omis la suggestion, dont la presse s'est l'.iil lY-elio empressé, de construire avec ces pièces deux colonnrs d'or pour la Vierge del Pilar. Un document pontifical consistant en une « indulgence du Pape Innocent VII, imprimée en 1448, a Westminster, en caractères « Cfixton », par un certain Wynkin de Worde, a Ht vendu aux enchères de Londres, pour la somme de 120 175 francs.
A Naples a été bénite récemment. au dépôt des U'jniways do la ville, une chapelle inscrite a l'Apostolat de la Prière, que la direction y a fait établir pour l'assistance rellgii use <|n «m per- jsonel. Le cardinal Asi s autorités civiles assistaien ̃̃'̃̃̃munie, après laquelle uno messe a été cé- lébrée.
Une Semaine consacrée h l'introni- sation du Sacré Cœur de Jésus vient d'avoir lieu a Lisbonne, qui a obtenu le plus magnifique et consolant succès. Elle a constitué un ad" triomphal de réparation et d'homrrmei fin Portugal envers le Christ-Koi. résolutions adoptées, il a él !a création d'un centro d'études pour les « apôtres du royaume de Dieu » et l'institution d'un secrétariat international en vue de l'expansion de l'œuvre missionnaire en Portugal.
A Posnan vient de se tenir le premier Congrès eucharistique polonais, qui a été unu démonstration spiendide de la foi de la Pologne ressuscitée, Toutes les régions du pays étaient représentées par un millier de prêtres et de très nombreux congressistes. La grande procession eucharistique qui termina, cette imposante manifestation religieuse parcourut les rues de la ville décorées aux couleurs papales. Un grand nombre de journalistes et d'écrivains assistèrent notamment au Congrès et entendirent une allocution adressée spécialement à eux par le nonce apostolique.
J Jean Richard.
mérique exige que les journalistes puissent, pour renseigner leurs lec- teurs. discuter la personne et les titres de ceux qui émettent la prétention d'éduquer le peuple que, sans proclamer une immunité légale que le législateur n'a pas édictée, un journaliste, quand il n'agit pas dans une intention coupable, doit pouvoir apprécier les aptitudes, les antécédents, l'honorabilité, les opinions et les tendances d'un conférencier et ce dans le but de rechercher si ce conférencier mérite la conifance de ses concitoyens.
Attendu que le journal la Résistance souligne les antécédents de Lorulnt plusieurs fois condamné par les tribunaux et qui se pose d'aillcurs en victime de la justice bourgeoise qu'en reproduisant ces faits reconnus exacts Bameule n'a nullement entendu diffamer Lorulot et n'a eu pour but que de combattre te Comité de défense laïque du Finistère en tant qu'adversaire politique. en lui reprochant d'avoir toléréun conférencier qui n'avait aucune qualité pour parler en public, au nom de ce Comité.
Attendu que les faits allégués n'oot pu porter atteinte à l'honneur et a la considération de Lorulot qui se vante dans ses conférences de ses condamnations et de ses écrits.
Attendu que l'intention de nui. élé- mont e^entiel du délit de ditfamation. [«̃•ut "tre écartée lorsqu'il Vagit d'une polémique de presse sur des faits d'in!(;r"t général se rattachant à la politique, alors que le rapport et l'appréciation de pareils faits ne sont point empreints de mensonge, de malveillance ou de haine Cassation, Chambre criminelle, 16 juin 1958), qu'en l'espèce la preuve de la
La T. Si. F. à i~ran~er Programmas da vendredi i" août. BERLIN (AJ-LEWAONE) i28S et 41U m.). 6 h. 30, concert.
14 heures, disques.
16 h. ;iû. concert.
17 1). M. pour la jeunesse.
19 H 5, inusiqu» n>ci*ailve.
Ht h." ÎO, Kakaiiii. ouverture (Offenbtch). Dit>erti**tment i<«w j*w» <•( orc*«-sfr.\ op. i, n' 1 (K. H. l'«'lnoy\. 1^1 Moldavie, poenw »yn>pnoniqup (Snifiant*.
22 h. au, imislquo «l'Instrument* à vent. LA.NGENBERG «AU ? r iTî.i 1B.Ï. 7 h. 5, concert ii«* ''i
7 b. 30. concerl.
10 h 15 et lï h. to. concert da disques. un. 5, \'oUe lies (teurs (Tortalkowslîj'U
h'gmont (Beethoven). Ariane ouf .Maxo»
~,tMmu~:s). (Beplhov,.n).- .4 ria ru' (1111 }'i. /uv.
(R Sir»uss). HasteUttnttfr ,UU»r).
Désir, lied (Re.verî. Ballet égyptien (tuliCinn. Jeu (tombre* (FincS), Rote.Varie, mélodies sFrlml).
17 h. ïo. comert de musique lÉjrèro. ïo heures, concert.
STlTTiîART (ALLEMAGNE) (MO m.7. 1? h. 15. diaques.
16 heures, concert.
19 li. 30, Sonate» pour violon et piano (Mozart >.
q0 h. 15, A* 66. opérette en un «et*
(Oirenbachi.
S3 il. 10, musique récréative.
VIENNE (AfTRICHHf» (517 niMresî. • il heuri's, concert de disques.
12 heures, concert.
15 h. 'M. rtisquos.
16 Il. 30. chants.
so h. 5, chants «tans le genre populaire, 20 h 35. La grande paxtion (Raoul Ain t- nheinier). Tsar et charpentier (l.o.ru)ii(r). La demande en inarlujc du iminibrti d'or (Artnanilola!. La violette de Montmartre I (limimam. Pourquoi *eulr, belle femme? i (E»in>l-Berre.r>. Le baron tzlffMe, poi- pourri (J. Strauss). Sgmne Magyar, rastri j cho (Baccer). 1 BRtXELIXS (BELGIQUE) (509 mMrw). t | ir. heures, radlo-dlffuslon do concert. 17 hpun-s, concert.
1S heures, lectures choisies.
•20 li. 15, aisques.
20 h. 30, concert.
•“>! h ir>, Chant du soir (Schumann).
chanson de mal (Hnllefcrocck). r.e cor-
doimiïr (Jan Jârobsi. Délivrance (G. Stul-
vplmgi. ta source (0. Ooldrnark). r
vftU)?). (Jan Jal'oh, (0. Ootdtntrit). Stul-
Hirondelles du village (J. Strauss). Mélodie (P. Tchalkowsky). Clumson 4m prto-. trma* (K. Candaeh. A» printemps (E. i>ri«f). Voix JM printemps (J. Strauss), BARCELONE (KSPAONE) (349 mètres). 14 heures, concert.
19 h. 30, trio dp la station.
33 h. 5, Anacréon (CherublnO. Clair dd lunr sur CAIster (Fetra*). Sirtnad* mauresoun (Chapt). Un billet doux en sol hs,t cKomfrS&crser). .Vua* cubaines aïo).
li. s, radlo-th«*tre.
national (Daventry) (5 «• t««.4 et |9Ri.;i mj. lî beurra, récital de sonates Xonale (Bax).
12 h. 30, récital iforrue.
t:i li. 30, rramoplioiii'.
ir h. 15, pour le» enfant*.
1S 11. 10 les bases de la musique. 19 heures. Obsestlon, d'O. Olasby.
j MIDLAND REGIONAL (DtreWry) (5 g», *7<.t.i m.). 12 heures, concert.
17 )i. 1 pour les enfants.
IS h. 40. concert: Aria du Frrtschutz (V>>ber). roncrrto en rr~ pour piano (Hsgttn), Hoses (lu MUtl (Strauss). Scènes alsaciennes IJ. Massanet). î.*2 h. 30, musique de danse.
HUIZEN (HOLLANDE) 0m# et 1 071 m.), –i
I T h. "t. disques.
1 1 li. ;•">, concert.
U h. 05. 15 h. 10, 16 h. 4» et 17 «LOT,
discnii-i
ix Il. 53, La dernière nnit de Don Juan (Edm. Rostand).
H) h. SE, dlsqiiM,
1» h. 40, concert.
ROME (441, m.). 13 h. 30, qrilntetto* 17 h. 30. Medea (Cherubini). Symptionla en lu mineur (MfndftHBOhn). Leonora
n» :i (Beethoven). Mustaue- (te danse,
ïl h i1 La filin du tambour-major, ,(
~I ft 2. 1.a Jfttn du Lrtm~aur-mator, ;l
Un semeur
de sainteté sacerdotale Au cimetière Montparnasse. à Paris, oïl reposent entre beaucoup d'autres lea corps de Louis Veuillot et du P. Vincent de Paul Bailly, se trouve la tombe d'un, saint prôtre, le chanoine Henri Chaumont, wS à Paris en 1638, mort dans cette même ville en 18%. La dalle funéraire porto l'inscription suivante •̃ Je smcrineral tout et me sacrifierai moi-même pour vos âmes. •> C'est bien là le programma idéal d'une vie sacerdotale, dign" du fondateur de la Société des prêtres 0<î Saint- François de Saies.
Le bruit ne fait pas de bien, et le bien ne fait. pas de bruit, a-t-on répété souvent. La vie de ce serviteur de Dieu, dont l'iirchevôché de Paris ;t clos, en 1 icès diocésain, justille une fois tte parole son oeuvre, destinée a assurer dans te clergé séculier la sainteté personnelle des ministres de l'autel, en même temps qu'à former des directeurs d'âmes, le tout selon l'esprit de satnt François de Sales, est née dan» l'ombre, a grandi lentement au milieu de traverses. Un quart de siècle aprè» la mort du fondateur, elle gr«' <">viron 2 500 prêtres, principu ;i France, mais aussi hors de i- ï ses rangs sont. sortis plusieurs memlui* de l'épiscopat, et la pourpre earrtinallct» même jette un retht de `. =r l'œuvre si modeste, si effacé
buts, de l'humble chanoine jm..
Mgr Henri Debout, qui fut le secrétaire de M. Chaumont avant de lui M!ccéder, a voulu, en margo du livre M Mgr Laveilie,' non écrire une biographie, mais retracer, en faisant appel à ses souvenirs personnels et aux écrits d» son ̃̃ vénéré Père », tout ce que celui-ci a fuit pour la sanctification du prêtre (1). L'étude de cette belle fltruru sous l'angle sacerdotal intorr- seulement les prôtres et partie L la famille «nn-ilni-Hi' du nit'i,-
iririis aussi t qui aimeul ̃ ̃» grands exemples.
(I) Le Chanoine Henri Chaumont et 11 sanctification du prêtre, par Mgr Henki DEBOUT. Un vol. format 20 X 13, 374 pages. Broché, 12 francs franco,
12 fr. 85; étranger, 13 fr. 20 ou 14 fr. W
selon les pays. Bonne Presse, j, ru« Bayard, Parts, VtU*. (C. e. 1668.)
bonne foi de Bameule eut établi" par ir-iJ pièces versées aux débats et qui démon* trent que la Résistance n't fait que r.ipporter des faits exacts qui >•» notoriété publique et d'imér*: que l'intention du journaliste u ,» j..i>, w>i de nuire personnellement à Lorulot, mais de combattre des adversaires politlqtiea.
Attendu, eu <-ffet, que le journal lai Rénistonre n'.i f.iit quo souligner de» fa ils exacts, qui ont d'ailleurs été sanctionnés par les tribuo-ux ̃ •» -• r»»»»-»"» ciant scvêrom'-nt '̃; Lorulot le jotirmli- ̃ -X que d'atK tléfeuce laïque da vualatit l»*s antécédent- u u,, v,.i. ,< i>-r que ce Comité avait eu l'Imprudence d'accepter sans avoir au préalable eu soin de hVn- tourer de tous renseignements utii<'s. Attendu que si Lorulot avait cm 'U-voir »'̃ justifier dan» une mHsure .)u*-sconque aux yeux de l'opinion publique, il lui était loisible, au li«u de s'adr««sfir au tribunal, d'user du droit de retins' Attendu qu>ii cnnRéquMic. <rwi» *<̃•» éléments «• ̃'̃ mation <•
réunis, il > _̃ fins de la poursuite et de débouter Lorut«t de sa demande.
Par ces motifs
HeUxxe Bameule des fins de in pour* suite «m* dépens.
Déboute Roulot, dit Loruloi n nos demandes, fins et concl'i^ •̃ ̃'• ie rendamne aux dépens.
Nous evez-voms trouvé €% UN LECTEUR DE PLUS •
Le parti de l'Etat allemand l Que sera ce nouveau parti allemand formé des débris de ceux qui ont amène la dissolution du Reichstag '< kéussira-t-il à grouper une majorité suffisante pour soutenir son programma i
R. H., dans le « Figaro »
La question est maintenant de savoir si le parti populiste se ralliera au parti de l'Etat allemand. C'est assez peu probable et, de toute façon, il parait fort douteux que celte formation réussisse à conquérir la faveur des électeurs. La masse du peuple allemand a perdu, depuis quelques années, toute confiance dans les partis politiques existants. C'est ce qui explique le succès croissant des nationaux-socialistes. Ce n'est pas en employant ta méthode qui consiste à retourner de vieux vêtements pour leur redonner l'apparence du neuf que l'on réussira à empêcher t'avance des partis extrêmes, qui se présentent avec un programme attrayant et précis. Le mouvement de regroupement auquel on assiste depuis quelques jours prouve simplement ia décomposition du parlementarisme allemand et ne fait que confirmer les perspectives triomphales du national-socialisme. Quant à la création du parti de l'Etat allemand, il y a surtout lieu d'en retenir que les partis de gauche se sentent si affaiblis que, pour recruter les suffrages, ils se sentent contraints d'afficher un programme de politique extérieure identique à celui li des partis d'extrême droite.
Ce programme comprend deux buts hettement affirmés i" Consolidation du régime -républicain 2° Revision des traités de Versailles, et de Saint-Germain. Seulement, les moyens de les réaliser offrent matière à de profondes et peut-être irrémédiables divisions.
Le « Temps »
Avec quel programme ce groupement nouveau entend-il marcher à la bataille? Profession de foi républicaine, « création d'une communauté de tous ceux qui, se plaçant au-dessus de la lutte entre le drapeau noir, blanc et rouge, et le drapeau noir, rouge et or, veulent la suppression des groupes d'intérêts et l'union du peuple allemand sous le signe de l'Etat », défense de l'économie privée, protection sociale contre l'empiétement des cartels, réforme électorale et administrative, voilà pour la politique intérieure. Quant a la politique extérieure, elle se résume dans la continuation de celle de Gustav Stresemann en préconisant la collaboration de l'Allemagne en matière de politique mondiale dans « un esprit de paix et de liberté de la nation », mais en précisant, indépendamment du développement du germanisme à l'étranger, de la protection des minorités allemandes et de la défense du pays, qu'il Importe de « convaincre le monde que les traités de Versailles et de Saint-Germain sont intenables ». Cela conflrme bien que tous les partis allemands sont d'accord pour poursuivre la revision des traités de paix, pour obtenir la suppression des restrictions de la souveraineté allemande auxquelles reste soumise la Rhénanie, et le droit de l'Allemagne d'armer librement, enfin, pour favoriser l' Anschluss n, 11 n'y a pas d'illusions à se faire à ce sujet. La seule différence est que les réactionnaires racistes et nationalistes veulent, aboutir à ce résultai par la force, par une guerre de revanche, tandis que les républicains et démocrates espèrent y arriver par une action politique systématique en faveur de la revision des traités. Cette dernière tactique n'est pas moins dangereuse à un point de vue général, que la première et on ne saurait prendre trop de précautions contre ses effets possibles.
Bloc de droite, bloc Hindenburg, bloc d'Etat allemand, l'Allemagne cherche désespérément une formule d'équilibre politique. Pour la première fois, un effort est fait pour que cet équilibre soit rétabli dans le sens do la consolidation du régime républicain. Reste à voir s'il peut aboutir et si, en fin de compte, le « paru d'Etat allemand • ne fera qu'ajouter un groupe de plus à tous ceux qui existent déjà et dont l'impuissance est cause de lvtat de crise permanent où se débat la Reich.
Strcsc mann n'avait pas d'autre programme mais il y mettait les
formes.
Les « Débats », Pierre Bernus Le but est clairement indiqué il s'agit d'obtenir la revision des traités. L'allusion au traité d2 Saint-Germain et aux Allemands de l'extérieur prouve que les rédacteurs de ce manifeste sont Ddèles à la pensée pangermaniste et qu'ils comptent bien que l'Anschluss se lera. Telles étaient aussi les visées de M. Stresemann, quoi' qu'on ait fait pour les dissimuler mais il s'exprimait en général avec plus de tact diplomatique il est vrai qu'aujourd'hui il parlerait probablement avec plus de rudesse. Le même note que la profession de foi républicaine manque de flamme Si les espoirs des créateurs du nou,veau parti se réalisent, il en résultera un groupement hétéroclite, où risquent de se reproduire des contlits d'intérêts tn ce qui concerne la politique intérieure, ou s'est visiblement efforcé d'user de formules assez élastiques pour quelles puissent être adoptées par des hommes de tendances diverses. Le parti se déclare républicain, mais sa profession de foi manque de flamme le manifeste dit qu'il faut « se placer audessous de la lutte entre les deux drapeaux ». Ce n'est guère compromettant. Le centenaire
des c Trois Glorieuses »
Journée probablement impoputaire, qui est passée inaperçue pour la plupart des Parisiens, Les flou de ta pluie n'arrâtùrenl pas ceux de l'éloquence.
Le « Figaro »
Quatre polytechniciens seulement représentaient l'école des X, Hier, à la commémoration officielle des « Trois Glorieuses ». On avait annoncé que la délégation serait plus copieuse. A cette discrétion dans 1 effectif obligé, recon- j naissons U nu.-que niênio de notre temps. Les principes démocratiques ont pemu l'adhésion sans réserve de la jeunesse intellectuelle. La présence d'élevés nombreux u'auraient résulté que d'une Il est fige, et révélateur, de
y avoir recouru. L'émouvante
mémoire de Vaneau n'eu sera pas obscureie.
La cérémonie destinée À commémorer les il, 28 et .'9 juillet 1S30 s'est effectuée dans l'ii calme profond. L'ne foule épaisse assista .i Sun début, mais une pluie dilUMrnne ;a dispersa bientôt. Nous eQmes cependant le temps de mesurer l'incertitudo des connaissances du public au sujet de la ̃fête à laquelle il participait, au moins par sa curiosité. <• C'est l'anniversaire do la Bépublique », disait l'un. C'est Se centenaire du suffrage universel «. allouait l'.v.itre. « C'est la fflte du r v », assurait un trois <ne moutonnière de "différence. Après tant o riques •, les souvenirs s. ,>ue vouteïvous ? 1 II y « u internent de révolutions depuis 1789 Quatorze changements de régime. a précisé M. Tardieu. Le Uoa populatre », assoupi, a lo droit
le confondre les ûale» et d'interverti ses exploits,
Nos amis les Belges
Maurice Prax, du « Petit Parisien », nous dit ses impressions de Belgique. U a constaté que nos amis les Belges noua aiment jusqu'à déplore nos fautes, ce qui n est paa ordinaire ·
Nos amis les Belges nous connaissent et nous aiment. Mais il ne faut pas croire qu'ils nous aiment aveuglément et, si l'on peut dire, sans discernement. Ils nous jugent parfois avec comme une sévérité fâchée. C'est qu'ils sont désolés, et même furieux, quand ils nous voient faire des choses qui ne leur plaisent pas, des choses qui leur semblent être soit des imprudences, soit des erreurs. Ils ne se gênent pas alors du tout pour qualifier vigoureusement nos erreurs. ou nos imprudences. Mais ils le font non pas comme certains le font ailleurs, avec une sorte de méchante irritation et de jalouse colère. Ils le font avec désespoir, avec détresse, avec une sombre mélancolie
Pour un peu, ils diraient en parlant de nous
Nos Français
Cela voudrait dire nos grands, nos profonds, nos vieux amis les Franrais! Ils nous aiment avec une affection si droite, si loyale et si ombrageuse qu'ils voudraient que les Français fussent toujours parfaits. et ne fissent jamais rien que des actions méritoires. Les difficultés britanniques Il y a d'abord la très grave question du chômage que les travaillistes avaient prétendu résoudre en très peu de temps. Le contraire est arrivé, et le Cabinet travailliste. est menacé
Le « Petit Journal », aux « Vérités de la Palisse »
Quand les conservateurs gouvernaient l'Angleterre, les socialistes les rendaient responsables de la crise de chômage. « Ah s'écriaient leurs chefs, si nous avions le pouvoir, nous aurions vite fait de la résoudre. » Les électeurs les ont écoutés. Ils ont nommé des travaillistes. Le pouvoir a changé de main. Les événements n'ont pas changé de cours. Le nombre des chômeurs n'a cessé d'augmenter. On en comptait un million sous le règne de M. Baldwin, on en compte deux millions sous le règne de M MacDonald.
Au dehors, MacDonald n'a pas mieux réussi
En Egypte et aux Indes, l'Angleterre doit faire face à de graves difficultés qui retentissent à la fois sur sa situation politique et sur sa situation économique. Partout, elle est débordée. Effrayé de l'avenir menaçant, M. MacDonald se tourne aujourd hul vers les adversaires de la veille et il sollicite leur concours.
Par là, Il reconnaît à la fois l'injustice des accusations qu'il portait naguère contre eux et l'impuissance des mesures dont il avait vanté l'efficacité souveraine.
Là où les conservateurs n'avaient que très imparfaitement réussi, les travaillistes, de leur propre aveu, ont échoué. Doit-on espérer le succès d'une collaboration entre les deux partis ? t Edouard Helsey, du « Journal », qui revient des Indes par l'Egypte, nous dit ce qu'il a vu aux Indes, des révolutionnaires incohérents, sans coordination, incapables pour l'instant d'un effort soutenu, En Egypte, des patriotes résolus, surexcttés, menaçants, dangereux
Interrogez l'employé de la douane visage bronzé, lunettes d'intellectuel, propos amers et sonores formules, Interrogez le portier de l'hôtel, interrogez le marchand flegmatique et sentencieux qui veut vous vendre des cigarettes ambrées, interrogez le cocher, le cireur de bottes, le coolie qui s'offre à porter vos paquets. Ils vous diront tous la même chose.
« L'Bgypte veut sa liberté, toute sa liberté, immédiate, complète. Ceux qui tiennent ses postes officiels, fonctionnaires, ministres, et même personnages placés beaucoup plus haut que ça, peuvent être nés de notre sang. Nous ne les tenons pas pour nôtres. L'Angleterre se les est acquis. Peu nous importe la nature des tiens dont elle les a ilcelés. Nous ne voyons plus en eux des Egyptiens, mais des agents de l'oppression britannique, lis ne sont que quelques-uns, et nous allons les chasser, » Ce qu'il y a de sommaire et d'excessif dans cette généralisation, je le mesure bien. Mais je résume fidèlement ici la pensée qui anime, embrase, surexcite la quasi-totalité de la population égyptienne. Kl, quand on connaît la dévorante ardeur du sentiment nationaliste on ce pays-ci, il n'est vraiment pas difficile de deviner ce qui va se passer. Nous ne sommes plus ici dans l'Inde, au milieu d'une race déprimée, nourrie de révasserie, de riz et de lait, mais chez des Africains au sang brûlant, dont le souffle du désert avive le fanatisme. et que la pensée des coups à recevoir ou à donner ne fait pas dé- faillir.
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AU MAROC
L'oeuvre de pacification da Tafdaltt La politique que nous poursuivons au Tafllalet continue à porter ses fruits notre situation s'y améliore sensiblement. L'occupation récente et toute pacifique de la palmeraie des Ouled-Zorah et la construction d'un blockaus au milieu de cette palmeraie constituent un sérieux point d appui à nos troupes tout en nous permettant une protection plus efficace de cette îrfou contre les djouoh Aït-Atta et Aït-Hamou. Belkacem ben Ngadl. notre farouche ennemi qui redoutait particulièrement une avance de nos troupes soit dans cette région, soit vers Tabelbala, a tenté de provoquer contre notre nouveau poste une réaction des Aît-Tsegrouchen mais ses appels sont restés vains et son prestige a subi une nouvelle atteinte.
l La palmeraie des Ouled-Zorah compte environ 400 hectares et 6 000 palmiers habitée par des indigènes Aït-Ben-Aïssa et Ouled-AIatallah. considérés, sinon comme soumis, du moins comme ralliés depuis 1922, elle est fertile et bien irriguée et fournit des dattes, des fruits et des céréales en quantité abondante.
Le président de la République inaugurera le pont de Plougastel en octobre prochain On annonce de Brest que l'amiral Vedel, de la maison militaire du président de la République, est arrivé à Brest et a eu un entretien avec M. Vatrin. préfet du Finisîère, et les autorités locales, au sujet du prochain voyage de M. Doumergue..
M. Doumergue arrivera à Quimper le jeudi 9 octobre, à 8 h. 15, et il se rendra à Brest, où un banquet lui sera otfert. 11 assistera, à 14 h. 50. dans l'arsenal, au lancement du croiseur Dripleix, et à 16 h..30, à l'inauguration du pont 4e Plougastel-Daoulas,
NOS CHRONIQUES MARITIMES M marine polonaise de demain
Nous avons successivement tenu nos lecteurs au courant de la mise à la mer des cinq premières unités navales que possède d'ores et déjà la jeune marine polonaise et signalé, en particulier, il y a quelques semaines, le lancement du troisième de ses sous-marins, le Zbik. Ainsi donc, nos amis de Varsovie possèdent actuellement, comme bâtiments modernes, deux beaux contretorpilleurs de 1600 tonnes et trois sousmarins de 1000 tonnes, à la fois mouilleurs de mines et lance-torpilles. Ce n'est qu'une partie d'un programme plus complet, qui avait été élaboré en 1923, par le gouvernemant polonais, et reconnu par lui comme un minimum indispensable à la protection de ses intérêts en mer Baltique, programme qui comportait deux croiseurs de 10000 tonnes, six contre-torpilleurs, douze sousmarins.
Il ne faut pas oublier, en effet, que la Pologne se trouve dans des conditions géographiques tout à fait angoissantes en cas de conflit avec ses deux puissants voisins, Allemagne et Russie, qui l'enserrent comme dans une pince, et qui, même agissant isolément, sont pour elle et pour la liberté de son commerce par mer de redoutables adversaires. L'Allemagne, ou plutôt la Prusse, s'est vue, par lc traité de Versailles, coupée en deux par le couloir de Dantzig, qui forme comme le goulot d'une bonbonne dont la Pologne constitue la panse, et cette situation est à la fois une blessure d'amour-propre et une gêne commerciale, qui semblent insupportables à la République allemande. La Russie, s'appuyant sur la Lithuanie, et désireuse de montrer sa force militaire dans une conquête relativement aisée, voudrait effacer les souvenirs de l'avortement de ses menaces d'après-guerre. SI, en été, la Pologne est à peu près préservée d'une invasion venant de l'Est par les marais qui rendent difficile, le transport de l'artillerie lourde, pendant six mois d'hiver, la glace, qui en recouvre les eaux, permet à des armées habituées au froid de franchir aisément la frontière.
Le commerce comme^ le ravitaillement du pays dépendent en grande partie du débouché qu'il possède sur la mer et qui, actuellement est constitué par le port national de Gdynia et le port international de Dantzig. En cas de conflit avec l'Allemagne, la plus grande partie des forces de terre et de mer polonaises auraient comme mission principale de protéger le couloir et de maintenir les communications avec l'extérieur par Gdynia, Dantzig et au besoin Kœnigsberg la possession de ce dernier port, dès le début des hostilités, pouvant du même coup rendre beaucoup plus difficile le débarquement des renforts envoyés par mer en Prusse orientale.
Mais la Pologne ne cherche qu'à vivre en paix, en achevant de réparer les ruines qu'a laissées, chez elle comme chez nous, le dernier conflit et à développer son industrie, son agriculture et son commerce.
Aussi le gouvernement du maréchal Pilsudski va-t-il, dans les années qui vont suivre, continuer à accroltre modestement la marine de son pays par ces armes essentiellement défensives que sont les sous-marins. Trois unités du même type que le Sbik ne tarderont pas à être commandées aux chantiers français, assurant ainsi une homogénéité indispensable en matière de stratégie et de tactique et une réelle économie en matière de rechanges. Puis, si les ressources financières de nos amis le permettent, ils envisageront sans doute la construction d'un bâtiment de surface de 2 000 à 3 000 tonnes, analogue à nos Tigre ou Jaguar, pouvant jouer le rôle de petit croiseur, de bâtiment amiral de flottille, et occasionnellement transporter dans des conditions suffisantes de confort le chef de l'Etat.
XXX.
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JNNAV
Le De Jules Auclair est mort Le D'Jules Auclair, médecin des hôpitaux de Paris, est. mort subitement mardi.
Né le 25 janvier lq65, à Saint-Priesten-Murst (Allier), il avait été distingué, au cours de ses 'études médicales, par le. professeur Graneher, qui le fit attacher aux laboratoires de l'Institut Pasteur. Interne en 1893, tout de suite il se mit en valeur. Dès 1898, il publiait ses premiers mémoires sur les poisons du bacille tuberculeux humain. En 1900, il étudiait la sclérose pulmonaire d'origine tuberculeuse. Nommé médecin des hôpitaux le 15 juin 1902, il assura d'abord la consultation de l'hôpital de la Pitié, puis celle de l'hôpital Saint-Antoine, et le 1" mars 1009, 11 entrait comme chef de service à l'hôpital temporaire du bastion 29. C'est là, dans un laboratoire de fortune mis à sa disposition par l'Assistance publique, qu'il poursuivit sans se lasser les recherches qui devaient 1'amener à la découverte du vaccin préventif et curatir de la tuberculose humaine.
LIRE AUJOURD'HUI I DANS NOS J
Pages de Doctrine
et d'Action catholique GEORGES SE LYS
L'n c'ncnantotaàTë
Les expulsions des moines, à Lyon, en 1880
MARC-ANDRE FASSE
Les églises peintes du Loir-et-Cher ALFRED SUCHELEH
Aux Incroya nts de bonnefoi r. «mont
Un émule américain du P. Damien S. S. Pie XI bénit la Société d'éducation JEAN RICHARD
Courrier de la Vie catholique
` M. Flandin expose la situation économique
M. P.-E. FlwliSi, ministre du Com-
merce, a présidé, mardi, à. Blaye ÎGSronûe), un Cougr^S commercial, auquel il a parle de notre situation économique. Dans la crise mondiale actuelle, la France possède, a-t-il dit en substance, une santé économique excellente. Pas de etiômeurs alors que l'Angleterre, les EtatsUnis et l'Allemagne en comptent près de 9 millions. Pendant le premier semestre de la crise, notre industrie a fait des achats de matières premières supérieure de 2 millions et demi de tonnes à ceux du même semestre de l'année dernière. Nos importations de produits fabriqués ont sensiblement augmenté dans le même temps que baissaient légèrement les exportations, Une importation continue et régulière d'or a mis notre encaisse métallique au deuxième rang dans le monde.
Après avoir constaté ces résultats, M. P.-E Flandin a analysé les conditions qui déterminent la prospérité de la France.
Il faut, en particulier, continuer et développer nos efforts en vue de perfectionner les méthodes de production. de même que l'outillage nécessaire. En outre, la politique économique doit rester animée de l'esprit de collaboration international qui doit tendre à l'élargissement des marchés et au développement des échanges sur une base d'équitable réciprocité.
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M. Millerand parle
de la situation polltique M. Millerand, sénateur de l'Orne, a prononcé à Appenay sous Bellême (Orne), au banquet du Comice agricole, un discours où il a montré comment les adversaires du gouvernement, tant à la Chambre qu'au Sénat, sont concertés et manœuvrent contre « l'équipement national » de- M. Tardipu. Ce dernipr, a déclaré l'ancien président de la République, « se donnait pour tâche le vote de projets uniquement inspirés du souci de seconder le travail et la production française. » Pourquoi faut-il qu'au Palais-Bourbon ces projets se soient heurtés à une opposition de parti pris qui ne cherchait évidemment dans leur discussion que l'occasion de tendre des pièges sous les pas du Cabinet, dans l'espoir de provoquer une crise ministérielle, propice à la pêche en eau trouble. >
Au ^énat, l'hostilité contre le gouvernement s est manifestée avec une certaine violence.
« II n'est pas jusqu'au prudent Sénat, dit M. Millerand qui n'ait paru, lui aussi, piqué de la tarentule. Parce que le ministère avait interdit à des fonctionnaires d'assister à une réunion organisée par ses adversaires politiques, ce qui était, j'imagine, non seulement son droit, mais son devoir, on a oiamé sans crainte du ridicule, que la République était en danger. et il s'en est fallu de peu que le Cabinet ne payât de son existence le crime de s'être conduit en gouvernement digne de ce nom. »
Les mesures d'ordre pour le 1er août
M. André Tardieu, a réuni mardi, dans son cabinet, le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris MM. Paul Hoquère, secrétaire général au ministère de l'Intérieur Jean Chiappe, préfet de police, etc.
Au cours de cette conférence, les mesures d'ordre suivantes ont été arrêtées pour la journée du 1" août:
De même que les années précédentes, aucun cortège ne sera toléré sur la vole publique
Toutes manifestations ou actes de sabotage, toutes entraves à la liberté du travail et toutes violences seront immédiatement réprimés.
Les délinquants seront déférés au Parquet et les étrangers qui prendraient part à une manifestaion seront arrêtés et expulsés sans délai.
Enfin, aucun meeting ne sera toléré dans les salles municipales, tant & Paris qu'en banlieue
Les forces habituelles de police seront ainsi renforcées
i* Par les gardes républicains de Paris
2° Par les effectifs de la garde républicaine mobile venus de province. Les troupes, comprenant d'une part la garnison de Paris, d'autre part les unités appelées à renforcer les effectifs du gouvernement militaire, seront consignées toute la journée et tenues à la disposition du préfet de police.
Dans les départements, les préfets ont reçu des instructions spéciales.
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çA ET LrA Morts d'hier
Le professeur Adolphe d'Espine, chevalier de la Légion d'honneur, membre associé de l'Académie de médecine de Pari», ancien recteur de l'Université de Genève. Mlle Ellzabeth Prospert, docteur en médecine, à Mazères Ariègeî. Mme Jules Steeg, veuve de Jules Steeg, ancien directeur de l'Ecole normale de Fontenay-aux-Roses, mère de MM. Louis Steeg, ministre plénipotentiaire, et Théodore Steeg, sénateur, ancien ministre. Le baron Otto von Franz, ancien ministre d'Autriche.
L'écrivain suédois Sel ma Lagerloef ojpcier de la Légion d'honneur Le gouvernement français a conféré à Mme Selma Lagerloef, le célèbre écrivain suédois, la rosette de la Légion d'honpeur. Le ministre de France à Stockholm s'est rendu dans la province de Vermland où elle réside, pour lui, remettre l'insigne de cette distinction. Mme Lagerloef est âgé de plus de 72 ans.
Découverte préhistorique
Une expédition scientifique italienne dirigée par le commandant Gatti vient de découvrir à 1 m. 80 de profondeur, à Broken-Hill (Rliodésie du Nord, Afrique du Sud les vestiges d'une fonderie ancienne au milieu de strates de l'époque la plus reculée de l'âge de pierre.
Cette découverte tend à faire sup- poser que l'âge de pierre aurait commencé plusieurs milliers d'années avant' la période qui lui est généralement attribuée.
L'École de Grignon en Pologne Continuant la série de ses grands voyages d'études, l'Ecole de Grignon se dispose à envoyer en Pologne une mission composée d'une trentaine d'insénieixrs agricoles sous la direction des professeurs Rambaud et Guérillot. La mission qui partira le l août pour revenir le 15 septembre a été organisée sous le patronage du Comité FrancePologne et de l'Académie d agriculture polonaise.
Une collection d'armes est vendue i Londres pour 10 860 <O0 francs On écrit de Londres qu'une collection d'armes a été vendue aux enchères mardi dernier pour 20 860000 francs. CARNET FAMILIAL
AA1SSANCB. Mme et M. André Zfller sont heureux de faire part de la naissance de leor ffls Patrick, le n juillet /"O.
Miat-.Cermaia-rEvùnutj» (Jnir» ̃
L'agitation gréviste i A Liite
Le nombre des grévistes dépasse actuellement 50 000 à Lille et dans la région, soit 30 000 dans le textiie et lu iW> dans la métallurgie. On espère toutefois aboutir à un accord avant la fin de la semaine. Aucun incident à signaler. Le préfet du Nord a reçu dans la matinée les représentants de la Chambre syndicale de la métallurgie et ceux du Syndicat ouvrier.
A Ronbaix
La gendarmerie a dû intervenir mardi et disperser des communistes qui tentaient de tenir une réunion aux abords d'une usine quasi désertée par les ouvriers. On compte pour la journée de mardi plus de 3 500 nouvelles défections de travailleurs.
A Denain
La grève générale a été décidée mardi soir à Denain, à l'issue d'une réunion tenue à la Bourse du travail. A Saint-Quentin
On compte près de 5000 grévistes dans le textile à Saint-Quention chez les métallurgistes, il y a peu de chômage. L'ordre ne parait pas devoir être trouble en dépit d'excitations' d'orateurs communistes. Le maire et le préfet ont d'ailleurs à plusieurs reprises exhorté la population au calme.
A Rouen
L'apaisement que nous signalions hier s'accentue. Les dockers ont repris, notamment, le trav-iii à 13 heures. On a enregistra 2 Mot) rentrées sur divers points de la ville et 1000 rentrées nouvelles à Barentin et à Pavilly où plusieurs arrestations, pour outrages à agents, ont été opérées.
Les principaux meneurs* arrêtés lors des incidents de dimanche ont comparu mardi devant le tribunal correctionnel. Ils ont été condamnés à d*>s peines variant de deux à ç,nq mois de prison. Dans la banlieue, le mouvement gréviste est. également en voie de sérieux apaisement.
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Le magnifique documentaire tourné et titré par M. l'Abbé DANION, que tout catholique voudra voir à l'écran Demandez les nouvelles condition* de location (Ire* mnlitetsMi) pour no. tûmt de 2' «1 3' aeriei MAISON DE LA BONNE PRESSE. S. ru, Bayurd, PARIS (S?)
La peine de mort
sera maintenue en Angleterre Une Commission parlementaire mène depuis quelque» mois une enquête sur la question de la peine de mort, que nombre de travaillistes voudraient voir supprimer. La Commission est maintenant sur le point de déposer son rapport.
D après les Evening News, la majorité des enquêteurs se prononcerait pour le maintien de la peine de mort. La Commission voudrait cependant voir introduire dans le Code criminel britannique le principe français des circonstances atténuantes.
A l'heure actuelle, en Angleterre, il n'y a pas de degrés dans je châtiment des criminels. Si l'accusé est reconnu par le jury coupable de meurtre volontaire, il est automatiquement condamné à mort, que son crime ait été longue- ment prémédité ou qu'il ait été. au contraire, la conséquence d'un mouvement de passion. L'opinion publique, si peu disposée qu'elle soit à admettre que l'administration de ta justice ne soit pas absolument parfaite en Angleterre. réclamait depuis quelque temps des adoucissements à ce régime de répression impitoyable.
Si les recommandations de la Commis- sion sont acceptées, les tribunaux pourront désormais graduer la pein« suivant les causes du crime, et la manière dont il a été commis, et, si l'ordre public peut y perdre, la justice sera mieux servie.
La pille te M, te Met niilire On se souvient qu'4 la suite de l'occucation portée contre lui d'avoir livré des documents confidentiels, M. de Noblet d'Anglure. obtint un non-lieu et déposa une plainte en dénonciation calomnieuse et en séquestration arbitraire.
En ce qui concerne la dénonciation calomnieuse, la Chambre des mises en accusation a rendu mardi un arrêt de non-lieu.
Quant à la séquestration arbitraire, elle a décidé que la première Chambre <;tait compétente pour en juger, en raison de la qualité des personnes impliquées M. Faux-Pas-Bidet, commissaire de police, et M. Leger, fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Le premier président de la Cour d'apFe! décidera d» la. «ni te à donner a
affaira.
Le dirigeable « R.-100 » l vote vers le Canada Le dirigeable anglais R-ioo, paru, comme nous l'avons dit, mardi matin, à 3 h. 4S, de Cardingtoa pour le Canada, signalait son passage. à midi. sur i'tlo d'Oversay. A 16 heures, le R-iOO annonçait sa position à 5**10-' latitude Nord et li»3O' longitude Ouest. « Tout va bien. Beau temps, plutôt froid », disait le message.
A 18 heures (heure de Greenwich). le R-100 se trouvait a environ 200 milles à l'ouest de la cûle Ouest d'Irlande. Il marchait à la vitesse de 95 kilomètres à l'heure.
A minuit (Greenwich), le dirigeable était à 53*5' latitude Nord et 21* longitude Ouest. Le ciel était couvert, mais la visibilité était bonne.
Selon le Bureau météorologique, le R-109, en s'approchant du continent américain, aura à lutter contre des vents debout et rencontrera un temps couvert avec pluies.
La température est normale aux grands bancs, ce qui élimine lo danger de formation do glace à la surface de l'aéronef.
Le dirigeable porte un équipage de 38 hommes, sous les ordre;, du chef d'escadrille S. Bootli. Il emporte des vivips ci du combustible pour cinq
Jours.
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Le Congrus du Bleun Brao à Guiscriff
Le Congrès de Bleun-Brug-Rro-Guened (Fleur de Bruyère) a eu lieu dlmanche, à Guiscriff {Morbihan}, avec un plein succès.
Tous les Bretons cotisants de la région s'étaient donne rendez-vous pour honorer, plus spécialement, cette année, le souvenir de M. l'abbé Le May, recteur
de Saint-AIgnan, lin celtisant et barde
notoire. 11u celtisant c;t bardo
Aux accents de I.i fanfare de Gourin, conduite par M. l'abbé Marzin, recteur de RoudouaHec, toute une foule se rendit, le malin, au presbytère de Guiscriff pour y prendre NN. SS. Dupare, évêque dn Quimper de La Villerabel, d'Annecy Tn'liiou, de Vannes Jan, d'Haïti, ot ies escorter, entourés de plus de 30 prêtres, jusqu'au monument aux morl.s où Maurice Bodet, barde de 70 ans, clianlu-la cantate des abbés Marée! w) et Le Dantec Kroaz ar Soudar. A .l'issue de la messe célébrée par M. l'abbé Levlllain, recteur de Guiscriff, M. l'abbé Moren, de Ploërmel, prononça en breton un panégyrique des saints de Bretagne. Ensuite, au cimetière. Mgr Tréhiou exalta également en langue bretonne la belle figure de l'abbé Le May.
Au banquet qui précéda le concours de déclamations bretonnes prirent notamment la parole en breton M. Le Nestour, président du Bleun-Brug de Vannes, NN. SS. Jan, Tréhiou et Duparc, en français.
Le Salut du Saint Sacrement clôtura cette pittoresque et traditionnelle journée. »
Journées sociales Comme l'a annoncé la Croix, Mgr Neveux, assisté de Mgr Béguin, a présidé trois Journées sociales, qui se sont tenues les 25, 26 et 27 juillet au Waridon (Ardennes). Vendredi, 80 prêtres et séminariates ont entendu avec le plus vif Intérêt des cours sociaux. Samedi et dimanche 120 militants, hommes et femmes, ont écouté avec attention les allocutions sociales de M. l'abbé Lesage, directeur du Secrétariat social de Roubaix-Tourcoing, et M. Gaston Tessier, secrétaire général de la C. F, T. C. Les directive» pontificales, avec tous leurs lumineux enseignements, et l'organisation syndicale chrétienne sur le plan international ont spécialement captivé l'auditoire. La présence des deux évêques a été un précieux encouragement pour les militants sociaux des Ardennes.
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Chronique parisienne la tfai iitinssut
M. Davld-Weill, demeurant à Neuilly, a remis au préfet de la Seine 25000 fr. destinés à des secours d'alimentation et de chauffage pour les vieillards nécessiteux et les familles nombreuses indigentes, pendant l'hiver prochain, dans les communes de Neuilly-sur-Seine, Boulogne sur Seine, Levallois -Perret, Courbevoie et Puteaux.
L'Ecoli d'horticaltirt u Bfit di VIkmbm Le Bois de Vincennes s'enrichira, le l" octobre prochain, des li hectares Is boisés du domaine de la Faisanderie dont le bail arrive à expiration. L'Ecole d'horticulture, peu à l'aise en son emplacement actuel, s'installera dans les 8 hectares supplémentaires que possède le domaine l'Ecole coloniale, également à l'étroit dans son immeuble de l'avenue de l'Observatoire, disposera de l'emplacement abandonné par l'Ecole d'horticulture.
On va modifier le boilmrd Saint-Martin Il est question de faire disparaltre les trottoirs surélevés et bordés d'une rampe qui flanquent la partie la plus pittoresque du boulevard Saint-Martin. Les besoins de la circulation tuent de jour en jour le vieux Paris.
Une émule de Landru II y a environ vingt ans, on parla beaucoup aux Etats-Unis d'une sorte' de Landru féminin, Bell Guiness.j qui, dans sa ferme de Laporte (In- diana), avait fait, dit-on, disparaître Bes fiancés successifs.
En 1908. les autorités de la police découvrirent, dans la ferme Gui-'ness, un enclos contenant les corp^de quinze hommes, dont trois furent identifiés comme ayant répondu aux! avances matrimoniales de Mrs Guiness. Un à un, ils s'étaient présentés à la ferme et n'avaient jamais reparu
depuis.
Tandis que la police, à la suite de cette sinistre découverte, se mettait à la recherche de la fermière, un incendie se déclara et consuma la ferme qui se mit à flamber avec une rapidité formidable. On crut que la meurtrière avait été brûlée vives avec ses trois enfants. 1
Or. il parait quo Beil Guiness habite aujourd'hui, sous un nom d'emprunt, à Gulf-Port. Elle fait figure de brave femme, très aimée de ses voisins. Elle est aujourd'hui âgée de soixante-dix ans.
En ces temps de chômage, les Américains du Nord éprouvent le besoin de se mettre sous la dent quelques histoires sensationnelles. Mais cellelà fera long feu.
Bell Guiness est !rop vieille, et 1<h crimes dont on l'a dit Fauteur, remontent trop loin.
Les morts vont yit«, ç{ I$* 4pi4ricains aussi, ♦ •
Une naiffiBire 4e itlmt aérienne à Lyon
ManM après-midi s'est dérmiléft dan» I» banlieue Est de Lyon, una manœuvra destinée à éprouver las moyens de défense de Lyon devant une «Uaque d'avions avec bombes incendiaires ot gai asphyxiants. Un contre récepteur installé
à roximili' des bureaux de iVtat-majnr
de la place était alerté vers H heures par les postes de guet aménagés à Pontf*c Beauvoisin, Saint-Geoire-en-VaUiaine Voiron et Moirans.
Aussitôt les batteries du 401* et du W D, C. A., disposée» sur Utuin la péri« phérie de Lyon, à Saint-Parilly, au fort de FVyzin. au HiMiî-ParilIy, à 'Gotebutte* à Chassu-ii .'< l'.i-Kin. furent avfséM^ ainsi que :i<> chasse et les diiftirenti; «^s, de porter secours à !a population pompiers, foi-oes de police, agents de la voi* rie, etc.
LVnnemi, figuré pur les escadrille* dd bomhardcment, et de chasse venant de ttronoble, attaqua de différent» côtés k une hauteur mnyonne do 'i 500 à i 800 mètres. Les batterie* les repérèrent très vite et déVIanehi-ront aussitôt leurs tirs.
Cependant, les \ions poursuivaient leur routn sur ta vil!<> marquant de tral-< ntVs de fumée blanche, les points où lis clsiont. censés laisser tomber leurd bombes.
ha confrontation des repérages de tir ayeo les repérages de route des avions visés permettra de dlro si la défense aérienne de Lyon a été efficace.
A SI heures, noirvelle manœuvre. Ce n'est plus en formes massives qne VtX- taque se produit c'est les uns apreu les autres, à quelques minutes d'Inter- valle, que les avions partent dn la ri4-, lîion de Grenoble, survolant L<> Grandl.finps rt. Bourgoin. Certains si» dirigent sur Sainl-Prii»st, ou a éiô r>tablip. une zone de projecteurs qui fouillent l'horizon. Mils ceci n'est qu'une feinW pour tromper la défense. Pendant, ce temps, d'autres avions tentent de passer te Rhôno entre Keyzln et Irigny. Lps batteries de Kfeyzin, de Montconin et d« Cote Loretle interviennent et essayent de repousser l'attaque. Dans la ville, les
pompiers, les troupes sont sur lçuqui*
i vive. La plupart des quartiers sonrfilon-< gés soudain dans une obscurité presque
complète.
A '> heures, la manœuvre est ferait
M. LAUTIBR A VICHY M. Lautier, sous-secrétaire d'Etat an* Beaux-Arts, est arrivé mardi, à Vichy, pour présider l'inauguration de l'Expo- sition des beaux-arts des artistes bour« bonnais.
M. Gaston Gérard dans les Vosges M. Gaston Gérard, haut commissaire au tourisme, après avoir visité succes- sivement les stations thermales d<>8 Vosges, s'est rendu mardi à Remlremont, puis à Bussang,, où il a visité le camp de vacances du mont d. Fourche.
Qui s'engage à la hâte
se repent à loisir.
L'homme souffrant, cherchant toujours un seulement à ses maux, se porte sans raisonner vers tout ce qu'il croit être un remède. C'est donc lui è\U ter bien des expériences démoralisantes et coûteuses que de lui mettre sous le» yeux les attestations des guérlsons procurées par les Pilules Plnk. Ces ai !<̃.«tations sont, en effet, autant do preuve» que les Pilules Pink sont une des médications les mieux comprises pour le traitement des affections et des troubles dont l'origine résida
principalement
dans l'appau-
vrissement d a sang ou l'affai- blissement d U système ner- « veux.
Tels étaient,; par exemple, les malaise* dont souffrait M. Gus- t a v Bouquet, demnurnnL à. Madré (Mayenne) et dont les Pilules Pink k l'ont si bien libéré
« JY'tai<! <lc->
venu anéniimii au point «pie j<>. ne pouvais iilus
travailler, écrit M. Bouquet. Aucun fortifiant ne me. donnant de résultats. ma fernnÉe insista pour que Je prenne des Pilules Pink. Ji; m'y décidai et je suis heureux de reconnaître que je me suis très bien trouvé de l'usage de ce remède. Mes forces se sont bien rétablies et j'ai pu reprendre mon travail. » Contre l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général, l'épuisement nerveux, les Pilules Pink sont uu remMR extrêmement actif.
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AU SEIN DU PATRO
Flamburt, Trimaillet tt Ci», par l'abbé Roger. Dans ce beau petit livre. M. l'abbé Hoger nous initie aux difficultés et aux Joies que rencontrent les vicaires de ff-rtainps («aroisses partsiemifs. î! no»- ̃ dans l'intimité uu patronage, de jeunesse il nous pr»sf?rii-. nombreux « enfants il nous lionm des exemples saisissants s île i'iK'itreuse influença qu'exerce sur ôns de Paris • la bienveillant! ion du prOtre, comme aussi tir ,,i .j.n.3te et fréqueute opposition du milieu et des fréquentations. Donnons ce livre à nos enfants, ils sympathiseront avee les petits Parisiens qui laaiment de leur verve et de !eur franche gaieté, et, qui sait. peuMitr» qu'à leur cm tact ils deviendront meilleurs. » (L'Informateur, 31 mai 1030.) l'n volume fnrmat 18 X 10, 206 pages, couverture illustrée prix, broché. 3 francs franco, 3 fr. <
il n'est pas fait d'envoi contre rem- boursement. t Bonne Presse^ G, -rue Bayant, Pjc1»-4V
La consommation des vins et leur titre alcoolique
Au Journal Officiel dn 29 juillet, snnt publiés les décrets fixant, le cle^çré alcoo- lique et l'acidité des vins nécessaires, suivant leur origine de production, pour être propres à la consommation.
Pont considérés comme propres à la consommation s'ils ont un degré alcoolique t-gal 'in supérieur à:
10 deere»; ks vins produits dans les dépitrtf ments <i Alger, d'Oran et «le Constantin e.
9 depri's: les vins produits dans les départements des Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault, 'rird, Bouches-du-Bhône, A incluse. Var. Alpes-Maritimes, Corse. 8 degrés tes vins produits dans les départements de la CAte-d'Or, Saône-etLoirf, Rhrtne. Loire, Charente. CharenteInférieure, Vienne, Deux-Sèvres, (îi- l'onde, Dordoglie, Lot-el-Gar<ïnni\ T^rn- j ft-fiaronrip, Tarn, Lot, Landes, Gers, Basses- Pyrénées. Hautes-Pyrénées. HteCaronne, Arièg«.
7 degrés: les vins produits dans les départements de Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drômp. Hautes-Alpes, Basses-Alpes, Ain, Hante-Vienne, Gorrèze. Puy4e-D0me, Cantal, Haute-Loire, Ardèctie, Lmèrp,, Aveyron. fi degrés .*» Ips vins produits ilnns 1rs départements de Loire-Inférieure, Ven- j défi, Maine-ftt-Lnirp, Indrp-ét-Loire. Loir- «t-Chor, Sarthe, Eure-et-Loir, Seine-eîOis<\ Loiret, Cher. Indre. Allier, Yonne,
Nièvre, Aisne. Marne, Aube. Haule-Marne,
Sfitifl-pt-Marrie. Meuse, Mcnrthe-rt-Moseile, Vosges, Haut*-S->/»nf>. Doubs, Jura, J Haut-Rhin" Bas-Rhin, Moselle. Sont également considérés propres ù la consommrition les vins des provenances ci-dessus indiquées et ne titrant pas le degré a.'eooliquc prescrit, si leur composition répond à drs oouditions da quantité d'alcool et d'acidité épiumérées dans les décrets 1rs concernant.
f JUSTICE jj L'AFFAIRE DE SAINT-ETIENNE UN ACQUITTEMENT
Au#tribunal correctionnel de Saint- Etienne, l'affaire de l'aviation. dont nous avons parlé à plusieurs reprises, s'est terminée par un acquittement, général. Les Sociétés Gnome et Rhùne et Astral sont condamnées aux dépens. Les jourHalistes et conseillers municipaux ont donc bien fait leur devoir d'informateurs et d*élus.
LA JUSTICE FRANÇAISE VA DEMANDER L'EXTRADITION DE VILLANUEVA M. Ordonneau, juge d'instruction, a déci<ié de demander l'extradition de Villa- nueva, le fondé de pouvoir de la National City Bank, qui s'est enfui après avoir commis d'importants détournements. La demande va (itre transmise au gouvernement espagnol par la voie diplomatique. LE BANQUIER PACQUEMENT
EST CONDAMNE A DIX ANS DE TRAVAUX FORCES
Le banquier Fernand Pacquement avilit été condamné, le 12 juillet dernier. j'ar lu 1t- Chambre correctionnelle, à d"i!x ans de prison pour abus de conîiunce. Il avait commis un préjudice de 1,'iieUpie trente millions. La Cour d'ass's*e |f jugeait mardi pour banqueroute 'rauduliiuse, le banquier ayant vendu :nn mobilier pour 300 000 francs avant tn' prendre la fuite. L'accusation lui reproche d'avoir soustrait cette somme à l<i faillite, d'avoir fait antidater le reçu et de sétre fait verser la somme en
espèces.
̃ Pacquement assure qu'il ne croyait pas commettre un délit en vendant ses meubles. Son frère, Georges Pacquc- j nient., témoigne que, voyant la tournure •Tiii> prenait l'affaire, c'est lui-même qui lui oniisellla de fuir.
Lf banouier a été condamné "). dix ans i.l <> tr.ivaux forcer, au rembourse-
ails d" forcés, ait rembotir,i
ment cii-1 la somme détournée et à un ..tram- de dommages-intérêts envers la partie civile, t.e président Fredin lui a «il outre notifié sa radiation de l'Ordre de la Légion d'honneur.
LA PLAINTE DE M. LEON BLUSC CONTRE L' « AMI DU PEUPLE > M. Léon Blnm. député de l'Aude, s'est rendu mardi au cabinet de M. Villotto. i1oy»>n des juges d'instruction, pour confirmer sa plainte en diffatnaiion contre ÏAmi du Peuple, M. Fran- çois Goty. « bailleur de fonds de cet orgine. p(. M. r.ardret, son gérant. Il a «ienirttidr, en nut.iv, qu'une enquête, fût
ouverte.
Le juge, d'instruction va procéder à l'enquête demandée.
UN ANCIEN BATONNIER CONDAMNE POUR TENTATIVE D'ESCROQUERIE · M. Semequier Crozet, ancien bâtonnier de l'Ordra des avocats de Grenoble, avait pratique, lors do la liquidation des papeteries de Domène laquelle portait sur un chiffre. de S millions. dos opérations d'une charité un peu trop bien ordonnés.
Accusé de tentative, d'escroquerie, l'ancien bâtonnier a été condamné, par le, tribunal correctionnel de Grenoble; à 100 francs d'ampnde, à .T0O0O francs de dommages-inténHs envers le liquidateur <1ps papeteries, SU. Pottlé, et à 20000 fr. cnvprs un industriel de Lyon, M. JarsaiJion, qu'il avait Indûment mis en cause.
VERDICTS EN QUELQUES LIGNES Charles Tonnerre, 'M ans. manœuvre, ,i ( t,; •ondarnné. à trois ans d« prison f\ cinq ans d'interdiction de séjour par la Cour d'appel de Bourses, pour vol d'un cheval et de ses harnais, pour vol d'un livret militaire et usurpation d'état civil.
FEUILLETON Du 31 JUILLET 1930 30 ^ous le signe ôe la £roiX
Ses yeux se fixent sur l'image du Christ en croix, et lorsque Ruth. apaisée, lui adressera de nouveau la parole, elle aura le courage de lui repondre.
Christiane, demande Rut,h à voix basse, croyez-vous qu'il m'aime, lui '?. Croyez-vous au moins qu'il puisse m'aimer un jour ?
Christiane met un baiser sur le petit visage anxieux, et Ruth ne se doute pas de l'héroïsme de cette simple réponse Pourquoi ne pourrait-il pas vous aimer un jour, Ruth ? ~?
C'est que, voyez-vous, Christiane. s'il ne m'aimait pas, j'en aurais un chagrin qui me tuerait f
Le tremblement. nerveux de Ruth. devenue toute blanche, inquiète Christiane. qui s'efforce de l'apaiser par de douces paroles.
Christiane Christiane Vous me comprenez, n'est-ce pas ? Ce serait si affreux s'il ne m'aimait pas Que feriezvous. dites, si relui que vous aimiez ne •»ous aimait pas ?
lues yeux de la petite juive, plein? d'une
LéoloB d'honneur Ministère des P. T. T.
Sinl promus nu nommés <1»ns l'ordre national de la Légion (l'Honneur au titre de radmini9«ratlon des P. T. T. i
An grade d'officier. MM. Buisson, dtrwioiir régional à Lille; Combe, directeur départemental a Oran; Parrhé, ronirol«ur prfhcipal, chef de service télégraphique à !» présidence de la République; Ctiesnav, arrhiiecip; Bompard, président de la so-
ciété Radio-Fer.
̃lu arade. de. chevalier. MM. E(tlin,
chef dn bureau à l'administration centralo,
rh"r (III bureau il radmlni:'lratlon cenlral,
Linçlfi, sous-chef de bureau a l'administration rentrait; Duges, sous-chef de bureau à radmim3iration centrale; Runlmann, ̃dirf.teui- (lct>arteinent»l a Colmar; Gold- s'hild. directeur départemental à Alençon: Touva, directeur départemental k Pau;
Réiat. directeur départemental à Châlons-
siir-Murne; T<\y5.-aire. directeur de» bureaux ambulant* do la liirne île la Médi- i terranée; I.ahaye. inpénieur en chef à la direction de la télégraphie >ans ni; Peiner, sousdirorteur a la direction régional de Pari»; Trives, in«perteur a la direction i résrionale de Paris; Brimât, inspecteur à Versailles; Eyraud. inspecteur aux bureaux ambulants de la ligne du Nord; Rignault, chef rie section a Paris centra): Le, Coq, receveur principal à Mante?; Beausoleil, chef de bureau central radiotélégraphiqne à Pari?; f;au?ias, recevpiir à Aubervllller»: Pcllissier. contrôleur principal à Paris Bourse; Duflot, contrôleur au bureau télé(fraphiqiio du ministère de 1 Intérieur: Hï- j .-pnknopf. contrôleur a Paris 31- Mlle Ti«on, surveillante principale, a la direction de la la C. y. E.; MM. simbatte, apent principal de surveillance à Pari. Lavson, facteur-chef]
a Colmar; Patérnot. induilnel.
Ministère de l'Air
Sont promus dans l'ordre de la Légion d'honneur
Au r/rnrir d'officier. MM. tlennoz, ptloti Lebussi.M-c. ingénieiir en chef j.le l'aéronautique; Sollier, pilote.
Au grade, de chevalier. MM. AfrriM-, mécanicien naviguant; Burtln, pilote; De- lattre. ingénieur pilote; Heu, pilote; Leseurre. Ingénieur constructeur Moine, Infénlour constructeur; Sauteif-an, pilote: Ville, pilote; Rouiroue, cher de bureau au ministère de l'Air; Cnataln, pilote; Glndre, ingénieur adjoint (le l'aéronautique; Guilmet. pilote; Lacan, employé, de bureau principal au ministère tic l'Air; Lasneret, de r.Véro-Club de l'Ouest; Moyaux, sous-chef de bureau au ministère Oc l'Air; Pansépéé, | ingénieur constructeur.
Ministère de la Justice
£•'111 promus
Commandeurs. MM. Iteboul. conseiller d'Etat; Matter. procureur général prés la
Cour de cassation.
n(Ii~irrx. cas!<atlon. yIH. Antlrtouc, 1
Offirtrru. MM. Andrienx, Lepelletier,
Za;nbeaux, (iulmbaiid, Ilouyvét, Rabaud, Beylot. Tortal, linmlen. Caucbv, Raux, 0anei, Herbuloi. frémlcourt.
sont nommés
t.hovalicrx. MM. Colas. Clavel, Denoits Hua. Barrier. Guérin. ltlousidon. Oreuet. Ojrer, I.etumi. Saignât. Bretonneau, pjiton, Ro-ntein, Sabatier, Melcoi. Chonez. Mflier
Borde, Bourdelllette, Breton. Chtrrior
Costa. Drfoolo. Lamarque d'Arrouzat, Mo^c Pailhé, Pélissié fie Castro, Penchinat r rrin, Thoiioii. Vassal.
(iuériii, lmburt. Jordany. Picatlier. Bcmrdrel, Gieisch, Puceh. Krajrnaud. Garlel, Gondran, Simon, Dslpterre. Danrellé, Estorjre* Beaux, Marqnpttc, Lot, Mihura Chazai l'liche. RoaenmarK". de la Taste. Baudoin, Bouscatter, Uaiguuplats, Martlneau. de M- cevillc, Provcnsal, Talion. Sauvait, Thion de la Chaume, tntsch. Maigret, Blavot .•iignoret, Dupuy, UurncFin.
En voyage, en ,vacances, que lirez-vous ?
Les succès de la Collection « Bijou » Ninon-Rose, par Guy Virta. 238 pages. Titre charmant qui évoque tout de suite une frimousse aux yeux vifs et aux boucles blondes indisciplinées. Telle est bien la jeune Xi non de Servane, gracieuse comme un bengali et tout juste aussi réfléchie.
Les Maîtres du Bai-Landroui, par Florence O'-Noll. 216 pages. Beau roman social dont l'action "so développe au pays landais. Après des épisodes dramatjj'qucs .les habitants du Bas-I*and,rous retrouvent le calme et le bonheur par Je retour aux idées chrétiennes. Une charmante idylle égayé ce beau récit (i'actualité.
Oilupin en Amérique sèche, par Jean Drault. '261 pages. Aventures extraordinaires et désopilantes de l'impayable Galupin en Amérique après ses déboires électoraux. C'est de la gaieté saine et de bon aloi pour tous. Fin de r*oe, par Roger des Fourniels. :S02 pages. Pénétrante analyse de notre état social, étude attristante des abaissements réservés aux races qui dégénèrent, tableau de la déchéance où tombent ceux qui abandonnent leurs devoirs pour satisfaire leurs passions. L'exemple choisi par l'auteur, d'une lecLure attrayante, sera très profitable dans toutes les classes de la société. Les Aventuriers de la mer, par Alice Meunier. 210 pages. Un iireniilhomme gascon injustement, condamné aux galères épouse une marquise. Après des aventures extraordinaires travers les océans et l'Amérique, leurs deux fils. après avoir enrichi leur patrimoine d'honneur, se marient à deux nobles jeunes filles. Roman étourdissant, magistrale description des gens et des choses do U> nier :.iu xvin" siècle. Cou-
ronné par l'Acailraiie frnnrfihe.
Chacun de ces romans un volume format 18 X 10. couverture illustrés prix, broché, 3 francs: franco, 3 fr. 45. Il ne'st pas fait d'envoi contre remboursement.
BONNE PRESSE, 5, RI E BAYARD, PARIS, VIII*
LE RÉTABLISSEMENT DES TRIBUNAUX Lo JfitirtHtl Officiel vient de promulguer U lui ouvrant. <i\i ministère de U Justice un crédit de 3 iOOOOO francs. «pplicablf» à la recnnstitution du mobilier rt des bibliothèques des tribunaux lift première instance rétablis en vertu de la loi du 22 août 1929.
ansroi*?!? fiévreuse, sont. fixes sur Christiane, "qui no répond pas.
Les deux jeunes filles se sont levées. ̃ Dites, Christiane, répète Ruth, que feriez-vous
Je chercherais, répond Ohristiane à voix basse, et .je trouverais la force de souffrir auprès de Celui qui m'a aimée, Lui. jusqu'à mourir pour moi
Et. Christiane dépose un baiser ardent sur les pieds du Christ, puis elle ajoute, à voix plus basse encore
Et j'offrirais ma souffrance pour le salut de votre âme. Ruth bien-aimée 1 Les grands yeux noirs de Ruth se fixent longuement, avec une expression étrange, sur la puis ses lèvres murmurent Ah s'il m'était permis, à moi aussi, de chercher là la force de souffrir, je crois, oui, je crois que je la trouverais, comme vous
Et, pour la seconde foi?, la petite juive baise avec une tendresse passionnée les pieds transpercés du Christ.
Ruth redescendit du calvaire toute rassérénée, le cœur plein d'un joyeux espoir. Christiane, avec sa vaillance habituelle. réussit à ne rien laisser transparaitre du déchirement du sion.
Jacques, cependant, avec la perspicacité que donne le véritable amour, s'est aperçu tout de suite qu'un changement s'était opéré en elle.
Plein d'inquiétude, son regard a scruté le beau visage pàli, a cherché à plonger dans les grands yeux bleu sombre, qu'un cercle bistré semble rendre plus grands encore, mais qui toujours se sont détournés, gênés, comme s'ils eussent craint i. de laiese? Lire leur douloureux secret.
FAITS DIVERS Bulletin fie l'Office BaH létsêrolsfip. le temps da 20 au 30 juUlrt, 7 hem* Température maxima du 29 juillet: Marignane i-2, Pau 31. Antlbes -28, Perpignan, Clermont-Ferrand il; Toulouse 23, RoyanLa coubre, Dijon, Bordeaux 22; Pans-StMaur, Tours, Lyon. Besançon, Strasbourg 01; Rennes, Nantes, Nancy 2'J; Valent-termes, Abbeville 19; Le Havre 1R, Brest 17. Température mlnlma du 30 juillet: Antlbf, ai, Perrijtnan, Marignane 17; RoyanLa Cc-iibrc 16, Bajonne, Toulouse 15; t.e Havre, Brest, Lyon 14; Valenciennes, Abbeviile. Paris-Satnt-Maur, Renne?. Nantes, Nancy. Strasbourg i:t, Tours, Dijon. Besançon 1S; Bordeaux 11, Clermont-Ferrand tu. Vent sur tes côtes le 30 juillet, 7 heures. Ouest, 14 m.; one?«atit, Nord-'iuest, 6 m.; Rorherort. Ouest-Norrt-Ouest, t in.; Bayonne. >ord-Nord-Oue?i, ̃> m. Séte. Le Havre. Noril-ûue>t 4 m.; Amibes, OuestNonl-Ouest, m.
Elat de Ifi nter le 30 juillet, T heures. Antibes. calme; Ouessant. houleuse; Socni, Séie, peu apitéo; Royan-La Coubre. ;>cu
agitée; La Hague, agitée; Le Havre, grosse.
Pluie* de* Ji heures le 30 juillet. 7 /t.
Traces à Chartres. Romiily, Cherbourg, La Hague. Nantes, Ouessant, Angers. Rorhefort. Bordeaux. Cazsux, Pau, Antlbes; I t ̃ Beauvais. Argentan. Rennes. Bre«t, Angouléme. Châteauroux, Perpignan; 2 P«ris-l.e Bourgr: vaienciennes. Le Havre. Er Hastellic, Le Pu.v, Marignane, Toulon; 3 Metz. 4 Paris-Saint-Maur. Sète; ADbevil'.e, 6 Montélimar.
Evolution probable de la situation jukmïau 31 Juillet d 18 heures. L'ne baisse faible (0 a :t mbs) couvrira le 31 juillet a 7 Heures l'Europe centrale, la Finlande, la Suède, le cenlre et le nord de la Norvège. La hausse sera générale sur le reste de l'Europe et maxima sur la mer du >'ord et l'esi îles Iles Britanniques (48 a 4- 10 mbî- En France en liaison avec cctfc hausse, amélioration encore assez à!
taibir han:,>(', amelior3tion pncore as;z
faible. Des averses auront lieu principale-
ment sur les réglons du Nord-Ouest, du Xord et du N'ord-Est.
En conséquence
Venta du secteur Nord-Ouest modéré. Ktat du ciel toutv la France nuageux ou nés nuageux aver éclalrcies. Encore quelques averses et principalement sur les régions Nord-Ouest, Nord.ord-Est. température toute la France sans grand changement.
Région parisienne
Probabilité 'pour la soirée du 30 et la nuit au 30 au 31 juillet. Vent d'Ouest ji Nord-Ouest modelé. Ciel nuageux avec éclaircics et quelques averses. Même tem- pérature.
probabilité pour la journée du SI juillet. Vent du Nord-Ouest modéré. Ciel nua- genv avec éclairries. Encorre quelques j averses. Même température. Jeudi 31 juillet, 212» jour de l'année. Purée du jour 16 h. 27.
̃Çolell. Lev.: i h. -J:t. Couch.: 19 h. 30. Lune. Lcv.: t h. 3 Cuuch.: ii h. 11. ` T Jour de la lune. I
DANS LES DEPARTEMENTS
Une tornade
s'abat sur Sainte-Menehould Munir. Une tornade, acconîpagnée de pluie diluvienne, s'est abattue dans la nuit de mardi sur Saintc-Menchould et la région, causant d'importante dégâts aux toitures des maisons. Place de la Gare, une femme conduisant un enfant dans une voiture a été renversée avec la voiture. est légèrement blessé. Les. récoltes ont beaucoup souffert. De nombreux arbres ont étti déracinés. Un troupeau de chèvres
happé par un train
Isère. Le chevrier de Lalley faisait paitre un troupeau de 120 chèvres dans les terrains communaux, quand les animaux, effrayes par un orage, se jetèrent sur la voie ferrée de Grenoble à Veynes. 60 furent écrasés par un train qui pissait à ce moment.
Quatre blessés à la suite
de l'explosion d'une locomobile Haute-Garonne. A Ciutegobolle, une locomobile servaut à actionner une batteuse a fait explosion. Quatre personnes ¡ ont été blessées deux sont atteintes grièvement.
L'explosion a provoque un incendie Ul;hs des granges et bâtiments coutigus. Les dégâts sont très importants. Les noyades
Uaut-Ith'm. Le soldat Tuillirr, du
j 31- bataillon de chasseurs, en garnison
I ii Mulhouse, s'est nGyé au cours d'uri exercice de passage de l'Hl, près d'Illzach. Son corps n'a pu iMre retrouvé, la Ia rivière étant en forte crue.
'.liH. M. Roger Rolland, 29 ans, j chaudronnier, à Lyon. pochait dans la Saône, à, Rcyrieux, arrondissement de Trévoux, lorsqu'il voulut se mettre à l'eau pour dégager si ligne qui s'était accrochée. Frappé de congestion, il coula à pic sous les yeux de sa femme. Quand on le retira, il avait cesse de
vivre.
anUie-lnfêf'tcure. En rentrant, dans U nuit de mardi, s. bord du vapeur Ma.cori*. amarré dans le bassin de l'Eure, i au Havre, Mlle Robertine, Testu, 40 ans. est tombée accidentellement à l'eau et i s'est noyée.
Un enfant
tombe d'un train en marche Hucuie. Mardi matin, le jeune Mabire, ans, fils de l'inspecteur primaire
de àaint-Jean-dc-Mauricnne. est. tombé
d'un train dont la portière était mal fermée. On a l'ait aussitôt, stopper lo convoi.! l 'enfant, relevé- grièvement blessé à la tête, a été transporte dans une cliniquc de Chambéry.
Le feu ravage un bureau de poste Rhône. Dans la nuit de mardi, vf>r< minuit, un incendie, dû vraisemblablement i un acte de malveillance, se déclara au bureau de poste de LyonTerreaux, situé rue. de l'Hotel-de-Ville. In automobiliste, qui passait à ce mom.iit. voyant drs flammes jaillir des boites aux lettres, donna t'alarme. Grâce aux efforts du veilleur de nuit et de voisins, l'incendie put être maîtrisé à l'aidp d'extincteurs.
Plusieurs vitres donnant sur la rue ont celaté sous l'effet de la chaleur, et
Plus d'une fois, ré.-n!u d'avoir l'explication de cet inquiétant changement, il a essayé de se ménager un Icle-à-této avec la jeune fllle, mais chaque fois elle s'est dérobée.
Il comprend qu'elle. ne veut pas avoir d'entretien particulier avec lui. Le cœur troublé, agité de mille crainte?, il se tait, il attend.
CHAPITRE VII
Samuel Lœwenthal. lui aussi, a remarqué l'altération progressive du beau visage qu'il admire tant. Mais il ne s'en inquiète pas outre mesure, car il croit s'apercevoir que Christiane, depuis quelques jours, recherche sa compagnie, de préférence à celle de Jacques, et de cette remarque il tire pour lui d'heureuses conclusions.
Aujourd'hui. attentivement, il vient de consulter son almanach de poche. Allons, songe-t-il. il n'y a plus de temps à perdre. Nous sommes au 30 septembre. Depuis quelques jours, Mlle Christiane parle sérieusement de son départ. Ruth ne réussira pas à la retenir davantage. Le moment est venu de mettre en jeu la force toute-puissante de mon irrésistible votonté. Les événements vont se précipiter. En bon père, je commencerai par assurer le bonheur de Ruth après, je penserai au mien.
Le soir de ce jour. après diner, on est resté au salon, la nuit étant très fraîche. Christiane na pu refuser d'accéder aux supplications de ses hôtes, elle a consenti à chanter un morceau, un seul, l'Adicn, de Schubert. Mais l'expression' aua s» voix
les boiseries sont cdcinêes. On suppose que cet incendie est drt à la malveillance plusieurs explosions consécutives révélèrent la présence d'engins criminels, et on établit un rapproche,ment entre cet attentat et celui qui, le mois dernier, détruisit un magasin de la rue de l'Hôtel-de-Ville.
Toutefois, l'engin de cette nuit, dont aucun débris n'a pu être retrouvé, était loin de posséder la mfme puissance destructive que le précédent.
Les dégîts sont peu élevés, ear, à cette heure, Içs corbeilles qui contiennent les lettres étaient à peu près vides: seul des journaux et imprimés ont été détruits en assez grande quantité. Une nuit d'épouvante au-dessus d'un gouffre profond de 150 mètres! Hautes-Pyrénées. Quatre jeunes gens de Bagnôres-de-Bigorre. âgés de 15 à 18 ans. après avoir effectué, dimanche. l'ascension du pic d'Arbison. voulurent suivr". leur descente, des l.icfts réputés daneereux. Engagés dans un étroit couloir, deux d'entre eux, le? jeunes Lanés et Grimai, glissèrent sur le riévé et roulèrent quelques mètres. Heureusement, ils furent arrêtés par les aspérités d'un rocher qui surplombe à cet endroit un gomffre d'une profondeur de 150 mètres.
Les deux jeunes jtpus. qui étaient fclessés, durent passer la nuit dans cette critique position, le moindre mouvement pouvant leur être fatal.
Ce n'est que lundi matin que les deux virtmiPs ont pu être secourues. Leur état est assez sérieux.
Passages clandestins de la frontière franco-italienne
Savoir, Sept ouvriers italiens voutant passer la frontière française au-dessus de Bessans. ont été surpris et poursuivis par des carabiniers. Ils ont gliss^ sur le glacier d'Arnes,' et l'un d'eux s>st fracassé la mftehoire et s'est coupe la langue. Ses camarades l'ont transporté jusque près de Bessans, mais ils sont tombés exténués. Des touristes, qui les ont découverts, les ont transportés en automobile à. Bessans.
Victime d'un guet-apens
un automobiliste est dévalisé Marne. Entre Bouy et Yecleny, un
représentant d'une Coopérative de Saint-
Etienne, M. Boulanger, qui circulait en auto, a été attaqué par des bandits qui avaient barre la route avec des Uls du fer barbelés.
Au moment où il descendait de voiture pour dégager te passage, deux bandits surgirent du fossé rt braquèrent sur lui des revi^vers en lui criant.: <̃ La bourse ou ia vie ». M. Boulanger remit. «ou portefeuille contenant 16 20O francs aux bandits qui disparurent.
Les recherches sont restées vaines. L arrestation de l'assassin de Mlle Wilson, tuée au Touquet, en «928
Pas-ûe-Cahùs. Ainsi <ue nous l'avons annonce hier dans nos Dernières Nouvelles. la police vient d'arrêter au Touquet, daus des circonstances fortuite?, le meurtrier de Miss Florence Wilson, sauvagement assassinée le 20 mai 1028, dans les dunes du Touquet.
Le misérable, André Leloutre, 17 ans, a été reconnu par une de ses victimes plusieurs agressions avaient été com- mises par lui dans la région, au moment où il livrait de la glace chez un boucher du Touquet.
Au cours de son interrogatoire. le jeune André Lcloùtre," qui a avoué être auteur de l'assassinat de Miss Wilson, a déclaré avoir commis divers attentats, l.e 8 mars dernier, sur la personne de Mme Touillet. et le 7 juillet sur les per- sonnes de Mrues Jolivel-Bultel et Mac Milden.
Il a dlcUré également avoir commis plusieurs vols avec effraction dans différentes cabines et villas de la plage du Touquet.
Le Parquet de Boulognc-sur-Mer, aussitôt avisé, a demandé qu'on lui amonSt le criminel d'urgence. Celui-ci a quitte Le Touqutt à 13 h. 20. III(.
A L'ETRANŒh
Un avion postal du service des Indes anglaises s'abat dans le désert
Eiji/ple. On mande du Caire qu'un avion postal anglais du service des Indes s'est écrasé mardi dans le désert d'AJmaza. L'équipage sortit sain et sauf. Le courrier a pli être --iitivé. On ne. croit. pas qu'il y ait eu des passagers à bord. Grave collision
entre trains pétroliers
Roumanie. Deux trains pétroliers se sont heurtés près de Medgidia, sur 1,1 ligne de Fetesti à Constantza. Les deux locomotives et une vingtaine de wagons ont subi de graves dégâts. 11 y Il a quatre morts et deux blessés à l'agonie. Un employé, coupable d'un l'aus aiguillage, a été arrêté.
Grave accident d'auto-car •2 tués, 6 blessés
Belgique. t.'n accident d'aulomobile s'est, produit à Mont-Saint-Amand. au lieudil Vieilre-Barrière. Un auto-car, d'uti service de transport de Blankcnberghc revenait d'Anvers avec des touristes anglais. Arrivé à la VleUlp-Bi:rrière, le conducteur du car, voulant éviter une motocyclette, a donné un brusque coup de volant et le véhicule est allé se jeter contre le mur d'une
maison.
Deux Anglais occupant Tnuto-cir ont
été tué?. Six autres voyageurs ont été j
transportés dans une clinique, où ils sont restés en traitement.
Le chauffeur est, sorti indemne, de l'accident.
Un bateau chavire 15 morts EtaJ*-l'iiis. X'n bateau dont l'équipage était occupé à retirer du sable du
a fait passer dans la douloureuse mélodie a été si poignante que ceux oui récontaient, le cœur plein d'un/; indéfinir-sablo angoisse. ont senti les larmes monter à leurs yeux.
Après cela, elle a demandé la permission de se retirer, et Ruth, bientôt après, l'a suivie.
Samuel Lœwcnthal et Jacques de Laulnoy sont seuls en présence.
Le jeune homme s'est levé pour se retirer à son tour.
De Laulnov. dit Samuel Lrrwenfhal. vfftiter-vous me donner quelques instants encore ? .?
Jacques se rassied.
Je ne saurais, dit le baron, vous diro toute ma satisfaction. Vous apportez à la tâche que je vous ai confiée une intelligence, un soin, une diligence dont, jusqu'ici, je me serais cru seul capable. Jacques, une rougeur modeste au front, proteste, surpris, mais heureux du témoignage rendu par un juge aussi compétent en la matière.
Et cependant, continue le baron, ce n'est pas votre valeur professionnelle qui fait qu'aujourd'hui je veux vous donnerla marque d'estime la plus haute que je puisse donner à un homme, mais vous la devrez à la noblesse, à la droiture de votre caractère.
Jacques, de plus en plus surpris et troublé, regarde son interlocuteur. De Laulnoy, je serai bref. Ma fille vous aime vous avez fait, vous pouvez rn être fier, la conquête du erpur tendre c< oassionné de Ruth. Je vous la donne.•;» suis sûr que vous la rendrez h«ureu.»e. 1 Un obus éclatant à ses cie& a aurait
lit du lace Erié {Pensylvanie) s'est brusquement retourné mardi. au large de Dunfark. Sur les 21 hommes qui le montaient 15 ont été noyés.
Graves inondations dans le Sind Indes anplaise*. On mande de Karaeh «fue des inondations, qui revêtent un r.iraclcr« extrêmement grave, étant donné que les eaux atteignent par endroits une hauteur de ."« mètres, sévissent dans la région de Shikarpur. La prison de Shikarpur a été évaeute et 600 prisonniers envoyés à Hsi- derabad.
La ligne de chemin de fer est endommagée. La ville de Quetta est isolée. On craint que l'interruption des communications ne soit de longue durée.
Pour la formation 1
de nos officiers de marine Nous avons dit que M. X-L. Oumesnil, j ministre de la Marine, arait décidé d'as- surer une formation plus complète des élèves de l'Ecole navale en leur donnant l'enseignement pratique de la navigation à voile.
La plupart des arandes marines étrangères possèdent une école de navigation à la voile. M. Dumesnil a compris que cette navigation restera toujours la plus féconde pour former le marin et lui donner le véritable sens df la mer. On sait que l'Ecole, navale est <:éjà pourvue d'une douzaine de superbes monotypes qui. pour la plupart, ont été offertes par .Mme Virginie Heriot, la cé- lèbre vachtwoman. J, L.
Les accidents de la circulation
Seine-et-Oise. Rue Emile-Zola à Be- zons. M. Wingsield. demeurant il Maisons-Laffltte, a fait une chute du bicyclette, et est passé sous une automobile. Grièvement blessé, M. \Vin«fsield a été transporté à Ihùpital d'Argenteuil. Seine-et-Marne. Au carrefour de Perthea à Mclun, deux automobiles sont entrées en collision l'une, conduite par M. Robert Toerfel. de Clamart t'autre, 1 par M. Léon Grassin. 43 ans, de Vaires. M. Toerfel, grièvement atteint, a été transporté à Pari». Tous les membres des familles Grasain et Chevalier, plus ou moins gravement atteints, ont été. dirigés sur l'hôpital de Fontainebleau. 1 Près de M»aux, sur la route de I I Trilport. un camion voulant éviter un j motocycliste, u heurté une aulumobile dans laquelle se trouvaient Iruis Aile- j
mands de Stuttgart. L'un d'eux,!
M. Charles Pister, i? ans. a eu le cràiif? fracturé et a succombé aussitôt. MM. Sehmitt et Ttietenmeycr sont indemnes.
Oordogne. A Cizcuiles. M. Hequignol j a été tamponné et tué net par l'automobile d'un couvreur de Souillac.
Sarthe. Près do La Korfé-Bornard, i M, Tollet. cultivateur, rentrait chez lui en voiture, lorsqu'il a été heurté par une auto.
Violemment projeté sur le sol, il est mort peu après des suites de ses blessures.
Calvados. Tn motocycliste, M. Alfred Fresnel, SO ans, adjudant en retraite, accompagné d'un jeune homme de 17 ans. M. André Delavardc, voulant doubler, ù la sortie du bourg d'Epron, un autre motocycliste, a heurté un arbre par suite d'un dérapage. ¡
M. Delayardo s'est tiré indemne de sa chute, mais M. Fresnel a été tué net.
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pas plu^ saisi Jacques de Laiihi"y que ces l
paroles. 5ai~i Jacl¡ue~ d'~ L'UiI¡¡"Y. qt.lc J r
paroles. qui ne quiftr l:a, dr son 1
Le baron, qui ne quitte pas de son r<
gard d'aigle le visage du jfnne lioinm.
voit d'ai~lc 11' 'Vi~a!1" du bram 1IIIII1n"
voit pâlir, tandis qu» -es beaux yeux i<;
>i franc*, s'emplissent d'une sorte d fpou
vante.
Vous -\oila tout surpris Remet lezvous, mon cher. Vous n'êtes pas, je l»1 saide co^i coureurs de dot qui ne sontrent. qu'à '̃ capter un jjros ?ac. Je. vnis que vous j n'aviez jamais sunsi' à un mari ̃ ̃••̃
1 .-îble entre Rulh et m>us, et j"
estime davantage.
Le baron a familièrement posé ~a main }
i sur l'épaule du i'Mine homme. Mais celtii- If-
ci, iiistinctivein '-ule. comme pour
j se soustraire à < -e de possession. Monsieur. l>albulif-t-il enfin, je suis infiniment honoré, profondément reconnaissant, mais ce mariage n' par. posj sible.
Pas possible ? Allons donc nui, ou' je comprends les sentiment* que \ov;- j inspirent une délicatesse exagérée, une; I fierté trop ombrageuse. Les cinquante j millions que je compte donner en dot à ma j j fille vous font peur 1 Laissez donc cela de I côté. Des scrupules de ce genre ne sont, bons qu'à compromettre le succès dune vie. Monsieur, répète Jacques, qui maintenant a repris complètement possession de. lui-même, je regj-ette infiniment de i..n.! désappointer, vous et Mlle Rull). mu rif mus accepter votre proposition. nouveau, le baron. qui réussit à no j aisser transparaître dn la colère que
j t:ptip résistance imprévue fait bouillonner j
en lui. donne une tape amicale sur l'épaula
A du "jeune homme. j
SUR MEJR
Eqtlipige recutilli j
L'équipasr riu vapr~ur ~uëdc~iç ëron-~
L'équipaee du vapeur suédois A'ron-J
priRZ-Gustni r 4iiol )>)> incendié 3U large de \"ictorii .Bri-Mii. a été recueilli mardi, sain et sauf. par In vapeur américain Vandick, qui est arrivé à Rio.
B-B-* ̃
Chronique Sportive AERONAUTIQUE
La Tour d'Europe des avions d« tourisme ,e
Les av^curs allemands Masscnbach, >t. r. Uk.' it Osterkamp. sont an: ̃ ian> l.i niaiine- i Berlin, portant aiñ:̃̃' i.- iKinibri- ut* .ivia_iours qui ont teru; le parcour-, Il y a lion do noter que les ro-'ilta'*
donnés hier ne conci-ment t que le eu*?.
ment d'après la vitesse ut la reculai! j Les concurrents du challenge doivent -a-
jusfaire à d'autres érreuvos qui conunenio-
rent à l'aérodrome de Staaken le 1" août f j qui porteront notamment sur la consom- I-
mation du moteur, les facilités de décollage
I.natlon dumolt'r, des fan!tlt's <1e dt>eOlla¡r,,¡
et d'aiterri«»s(ré de? appareils, leur amé-
nag-enr-m 1il t(,ri(,tir, leur coefficient de ^écurit»1, eif.1e que le classement jeflnjitf ne |>i)iirra eue conuu qu'après la clôture de toutes les épreuves.
AUT0M0BILISMX
Le Rallye de Dinard
Voici le i-lassemont des concurrents -Ju
rallye auiomotule de Dinard Messieurs i. AnpelO(rlc/u. 883 yts: HéI Mot, «2 pis: :t. Robert JacoU. *(«' |>i-
Vcrnu'esch. 86n pis: -V Bourdon, 86s di-:
i 6. Boprouslawski. stu pts: 7. tiaupin, |R6« pts; 8. Renaud Loubens, S61 pis. ̃). I StofTel, «M pt?; 10. de Costlcr. 860 pt. II. Uarn». 850 pts; 12. Bourdon.
Manies 1. Mme Lanjf, S78 pt.«; 3.
Mlle iloimut, 850 pts: li. Mlle de Sars. 8 ."̃/ rti; Mme Hier. Sôfi pis; :>. Mlle L;isroutto. 848 nls: T. Mme Cramer. 840 plr:
S. Mlle Hu.-linx, SJ i pis; Mlle l'sr.il,
7SS pli.
MOTOCYCLISME
Les Six Jours internationaux
Les w Jours internationaux ont commencé mardi par un parcours autour de Grenoble, (e début a été marqué par un j accident dont la victime sortit avec mie jambe rractnrée et une épaule luxée, on signale 1 abandons et un grand nombre j de pénalisés.
ATHLETISME
Un record battu
Le Finlandais Matti .l.iervlncn qui. il y a quelque-? jours, battait l<v record mnndi.il .lu Décathlon, que (IciciiHlt son roinpatrU#r Yrvola. vient, nu cours d'une réupWii
d'athlétisme, à siorkholm, d'am«liorép- lo
record dit monde du lancement dtt javelot avec un jet île 7-' m. 38. battant l'ancien record qui appartenait au 5uédoi> I.inqiilst,
avec; 71 m. 01.
¡iVe,; il nI. NATATION
De Londres à Paris en canot à rames Jeudi malin, -ix canots, à bord desquels se trouveront l.' étudiants 2 Français,
1 Anglais. ̃• Allemands, i Autrichien».
i Roumains et i Hindous, partiront de Westminster et iiis) uterernt une course Jusqu'à Paris.
L'itinéraire cutuprend la Tamise Jusqu'4 soit eniDouchui'c. le tour de la rôle angrlaise jusqu'à KoUcestone, d'où les concurrents gagneront Boulo(rne-sur-(er, puis rcmbotichure. de la Seine et cnlln Paris. M l'état de lit nier est satisfaisant. i!s comptent pouvoir traverser la Manche en six heures. Ils espèrent, en effet, fragrner !<̃ iiitlleu du détroit, de façon à sn laisser ensuite porter par la marée jusqu'aux coins de Franco.
Chaque canot est long de métrés envi- ron et peut transporter 300 kg. de batraso*.
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JIAPIO-LILLE (-e. ni.. concerl Jeune fjenrv iMehul-.Norrton Suit* alfiérietiurs (L. Grefrhî. les elnchei .(<• Conicvitle (Planquetté-Souril-: tirènr* ïWaldtenre! Mir
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19 h. ir>, le quart 'l'heure dos Misituc-, 20 h. 15, concert: A ioIvhSalaberl). Lotie»*;
Sonatine pour vif Ion
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Menuet pour violon
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ii ,-i'rn1 cordialement la inrmi il'1 Jacques, fl, sana lui laisser le temps de répondre un | mot, il a disparu.
CHAPITRE Mil Le lendemain, le baron fut. -s 3 heures.
fini h, dit-il à .-a là t le- nriaif, .-eule mjt la terrasse, an-' pour amener au s>alon Mlle Clin pour r- me laisser seul av ̃ '"̃ mux essayer de la persuader 'i< r son départ, '.vrai au saîorj ̃̃i. nous parle,.
ri'r,.< f-n-erni'je a une j.'M.iie niie do ma eon-« naissance.
Avec un sourire malicieux, le baron em-« i brasse sa fill#, dont le* yeux scintillent, <1q j plaisir.
C'est entendu, papa, je vais amener
Christian?, pui.«: ̃̃•̃ in'i'iii.mi r,.nir allct'
m'étendre dan. ">J,I"r~; dans ifi-iiii-d d'un ,i'; i'a\ <•>: matin.
̃ fail.
j Christiane, la le par Ruth, fenil-» Jetait de la m>. • le piano, lorsquf| Sam!ie'; Lmwenthai cuira.
iA suivjvA ̃* ̃
Jo LGu~