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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1930-07-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 17 juillet 1930

Description : 1930/07/17 (Numéro 14534).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4128002

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 17 juillet. S. Alexis. Vendredi 18 juillet. S. CamiU« de L.

La Journée Paris, 16 juillet 1930.

La réponse allemande au prejet de Fédération européenne de M. Briand est une adhésion qui, sous promesse de collaboration, tend à la revision des traités et des servitudes qu'ils imposent aux nations vaincues, notamment en ce qui a trait aux frontières actuelles.

De graves incidents, provoqués par l'agitation politique, se sont produits à Alexandrie, au cours d'une manifestation nationaliste qui a dégénéré en émeutes contre la police et les Européens. 16 personnes ont été tuées et 250 ont été blessées.

Un incident est survenu entre le président Hindenburg et le gouvernement prussien, à propos des fêtes de la « libération organisées dans les pays rhénans. Le maréchal fait connaître qu'il ne se rendra ni en Rhénanie ni en Westphalie, en raison de l'interdiotion imposée à l'Association nationaliste du « Casque d'acier » de participer à ces fêtes. Tous les| partis regrettent cette incursion du président Hindenburg dans le domaine politique, intervention qu'on juge être une faute déplorable.

Le nombre des chômeurs en Angleterre s'achemine vers le deuxième million. Et aucune solu- tion n'apparaît à ce problème an- goissant qui pèse sur toute l'économie anglaise.

Pèlerinage des vacances en Italie Par train spérial du 12 au 26 septembre. stru-i la direction de NotreDame de Salut, visj-tant Gènes, Rome (cinq jours attàience du 9mmtPère)..4*j»f»c. Florence. Padovt, Venise, Mîlan. Pavie et sa Ckaffrense. tac Majeure. Simpfon., avec des guides françaik pi-pérïmentés. Yoi(a<jr idéal pour t'enninrr Ira vacances recommande spécialement aujc prof-es̃jtptM-.v. au.r dirrrtrires des pen/tionnats. otur fnntiflcs et leurs evfnnts. Septembre r\tf d-'j i"im.r en Italie. Demander le programme au Secrétariat des PèlerinajifAi. 4, avenue de Breteuil, Paris. Vf!

L'assemblée générale ie \mm des Mît lÉMsm ûuvîien

Nous rappelons que Ta?semWé> ^1504- raie de l'reuvre des Cercles catholiques d'ouvriers se tiendra le dimanche

3 août. à. Marseille, pou? la prteide*ico

dr Mgr Dubouii. En voici le pro-

graninv

A 7 heure?, niasse de communion à

A !WUI'PS, B1"SI' d.. co0101llnl,on par

Notre-Dame de la <>ird<\ célébrée par

Mgr nubourg. qui prononcera une allô-- r ution. A 9 heures, à l'école de Provence, réception des délégués et séance j de travail ropport général par M. AI- fred Pe-rifl. vn'e-prrwctent de l'œuvre « L œuvre en France, sa situation, ges j efforts » rafvport sur « Les cercles âe Provence », par M. Knivre d'Aroter, se- j CPét.<tire de la zone du Sud-Est, prési-

dentjlu Comité diocésain de Marseille.

A 11 heures, en l'ésrfisp Saint-Ciinies, j

ivltvs,e sohMine.lle avec allocution par un évoque. A midi, à lécote, de Provence, banque: aver disonurs-proBTammp. par M. Joseph Zamani'fci, membre délégué du Comité pénéral. et ^llocufinn par Mgr Dubonrg. A 15 heures. Bénédiction Ai Saint Sacrement.

Pour tons renseignements, s'adresser à M. Alfred Perrin. vire-président, délégué général. 5, boulevard Montmartre,

Pans, II*.

DANS NOS

Pages documentaires En notre numéro

da 20 juillet prochain

Lire n%trt rmwm feoMieton 7 008 kilomètres en aute à travers le Sahara

Pour eu cantre les leis scalaires

Campagne de presse, affiches,! 1 oenfér<?nces. récriminations véhé-| mentes, pronostics de malheur la loi folle, la ruine de l'épargne, la faillite nationale. Rien n'a manqué. rien n'y a fait les assurances sociales ont commencé à entrer en vigueur.

Leurs avantages ? Un article récent des Etudes sur les précieux résultats de cette réforme en Danemark nous ipvitait à la voir avec confiante s'instaHier dans

nos mœurs. 'Bu OhiW, un mission-

nos mœurs. 'JiÀI f2lrili, un missionnaire m'écrivait qu'après avoir été là-bas aussi temre en sitsjMoion à ses débuts, elle donnait pleine satisfaction aujourd'hui. Ii en sera de même en France: on s'étonnera un jour qu'elle ait soulevé cette tempête d'anathèmes.

Ses chargï-s, rançon inévitable dp ses immenses services? Nul nej peut les préciser encore. Mais il' y a quelque chose qui certainement nous coûtera cher c'est l'opposition bruyante faite à ce grand projet. !HU« fournira un grief facile à exploiter contre nous, bien à tort, d'ailleurs, dans les masses populaires. Cest une faute de plus. Ajoutée à celles qui expliquent nos échecs dans le passé, elle risque de nous infliger de nouvelles déceptions électorales dan? l'avenir.

La plupart des réformes sociales se sont heurtées à une résistance aussi funeste dans ce que la bizarrerie du vocabulaire politique appelle les milieux de droite. De Mun s'en plaignait, voici un quart de siècle, lors du vote de la loi sur le repos dominical', que son inspiration chrétienne n'avait pas préservée de cette inexplicable infortune. « J'en souffre, écrivait-il, pour l'honneur de ma foi. » Son nom et celui de ses amis figurent bien au bas des textes législabifs qui ont transformé la situation des travailleurs. mais les critiques tenaces des journaux qui représentaient devant l'opinion « les gens bien pensants » ont permis à d'autres d'affirmer que ce progrès était leur œuvre, non celle des catholiques.

De ces mesures bienfaisantes, l'es modérés onf^dû, en fin de compte, subir, comme tout le monde, les répercussions- financières désagréables ils en ont perdu, par leur attitude hostile, le profit moral. L'industrie française n'en a pas été ruinée, ainsi qu'ils l'avaient annoncé, mals leur crédit politique en a été gravement atteint, et le nôtre auss^ par contre-coup.

Des buHetins de vote de plus en plus nombreux se sont détachés de nos candidate, non pas parce qu'ils étaient favorables à l'Eglise, mais parce qu'ils se montraient défavorables à cette législation protectrice des travailleurs. Des voi£ modérées se sont données à des sectaires, moins pour leur programme anticlérical qw'en raison de leurs promesses socinles, et l'habile réalisation de celles-ci leur a permis de faire accepter l'odieuse exécution de celui-là. La vie officielle de la France a été faussôp par cette équivoque désastreuse, notre apostolat religieux entravé dans le monde du travail, l'emprise du socialisme sur notre pays puissamment accrue. La loi nouvelle nous offrait une excellente occasion de dissiper cette suspicion qui nous fit tant de mal. Elle pouvait devenir, par surcroit, un principe de rapprochement entre les diverses classe?. En lui faisant d'emblée un accueil j favorable, en acceptant do bonj cœur ses inconvénients, la bour-' geoisie eut prouvé que les mieux installé? dans l'existence -ont1 prêts à faire un sacrifice personnel dès l'ors que la maison doit en devenir plus habitable aux moinsl favorisés. Il eût été sagp d'agirj ainsi. i.

Sagesse chrétienne l'Evangile veut qw toute supériorité se justifie sans cesse par de telles solli- citiKips. Sagesse tout court: mieux valait collaborer à la loi dès la première heure que de s'y résigner. comme à une défaite, après; l'avoir combattue. L'argent dé-!pensé vainement à la faire échouer l' eut fait, besogne plus utile en >f coMsaoranb à sa mise! en train et à son redressement., Csr cp> collaborateurs loyaux d'une tmvrr imparfaite auraient obtenu quelques modifications del plus à tin texte primitif. Et surtout ils n'eussent pas laissé croire qn'une pression de gauche était; nécessaire à son succès. La tactique contraire de leurs maladroits porte-parole a eu pour effet d'affaiblir encore l'influence que devrait exercer dans notre société démocratique l'ancienne clnsse dirigeante, si elle était la première à promouvoir généreusement tout ce qui aide les petites gens à mieux vivre.

Malheureusement, nos affaires

religieuses ont été compromises

avec les siennes dans cette aventwe, car repinkw» jniblique, mat

informée, les confond toujours. L'active propagande de la F. N. C.. les articles de quelques journaux catholiques, les publications de nos groupements sociaux n'ont pas eu un retentissement aussi sonore que les réquisitoires d'une presse à publicité tapageuse. Celle-ci nous a causé un préjudice que la loyauté de notre concours à la loi et l'essor de nos Mutualités diocésaines ne réparera pas de si tôt nous nous en apercevrons en 1932.

Poursuivie au profit d'intérêts économiques qu'elle n'a même pas réussi à protéger, cette campagne stérile a nui à celles que que nous menons pour défendre nos intérêts religieux. Bien qu'il s'agisse de questions d'un ordre tout différent, elle nous a fait perdre, en certaines zones électorates, une partie diï terrain que la DRAC, par exemple, avait laborieusement gagné. Nous reverrons. à l'échéance prochaine, des populations sympathiques à la cause des religieux voter pour des cartellistes. parce qu'elles seront plus préoccupées de l'application de la loi sur les assurance» qire de l'abrogation de la loi contre les congréganistes. Tel adversaire de la seconde pourra bien être battu pour n'avoir pas été un assez chaud partisan de la première. La même défiance risque de paralyser l'effort nouveau que nous allons donner en faveur des écoles libres. La plupart des pères de famille verraient, sans aucun doute, de bon œil qu'elles fussent débarrassées de toute entrave légale et subsidiées par l'Etat. 'Mais beaucoup ne soutiendront pas de leur vote certains» amis de la liberté de l'enseignement, faute de les avoir vus eux-mêmes soutenir les réformes qui intéressent la grande foule. Imaginez, au contraire, que tous les catholiques aient participé largement à chaque mesure de progrès social nos écoles seraient en bien meilleure posture pour obtenir enfin leur part au budget public.

Le problème mérite d'être envisagé dans son ampleur entière il y va de notre avenir et de celui de la France.

Au fond, si ce peuple hésite à nous confier ses destinées politiques, c'est qu'il n'est pas fixé sur la façon dont nous le traiterions le jour où nous serions redevenus puissants. Quel sort lui ferons-nous ? (Le développement de nos œuvres, la reconnaissance entière de nos libertés, notre arrivée au pouvoir lui seront-ils avantageux? C'est la question qu'il se pose. Pour la lui faire résoudre par l'affirmative, il ne nous suffit pas de nous présenter devant lui la bouche pleine de revendications confessionnelles on de réquisitoires contre le laïcisme, il faudrait avoir en même temps les mains pleines d'oeuvres excellentes qui fassent souhaiter l'accroissement de notre influence pour le bien de tous.

'Les exposés les plus éloquents de nos thèses ne seront jamais aussi persuasifs que le serait l'exposé triomphal de nos bienfaits. Contre cette évidence de nos dévouements achèveraient de se briser les dénonciations déjà vieillottes du péril clérical. « Vous avez beau dire, répondait à ses camarades un ouvrier à qui venait de rendre un service une Caisse de crédit fondée par le clergé de sa paroisse, c'est tout de même un curé qui m'a tiré d'affaire. Et les objections de son entourage se taisaient devant ce petit fait, le plus décisif des arguments. Ne nous plaignons pas de cette nécessité: elle est dans la logique de notre programme chrétien. Ne réclamons-nous pas nos droits pour être en mesure de mieux remplir nos devoirs ? Commençons donc par pratiquer ceux-ci, et tout d'abord notre deTOM1 d'entr'aide fraternelle dans la vie sociale. Ce nous est moins facile, il est vrai, que d? protester contre certains secf-arismes dont nous sommes encore victimes, mais c'est pourtant la pratique consciencieuse de celle grande charité évangéiHTJie qui nous fera rendre justice: en prenant dans toutes les entreprises seroaraMes à la misère humaine la place que nous commande notre Maitre, nous mériterons efficacement à son Eglise la place que. dans l'intérêt même de son peuple, elle doit reprendre au cœur de notre pays.

Abbé Thellih* DE Poncheviixe.

Un vœu de sursis

pour le payement des impôts La Chambre de commerce de Monthiçon-Gannat vient d'adopter un vœu demandant qu'un sursis assez long pour le payement des impôts et si possible des dégrèvements, soient accordes aux commerçants et industriels, considérant que si l'agriculture souffre de désastres causés par les intempéries, le commerce qui est solidaire de l'ftgnaulture en

souffre également

A la chapelle de la Marne

A LA SORTIE DE LA CÉRÉMONIE

Au Maroc, une insurrection est sévèrement réprimée Des victimes de part et d'autre Le 13 juillet, dans la matinée, un djich composé d'Ait iMoghad a exécuté un coup de main sur le ksar rallié de Tohidrin, situé entre nos postes a" Ymougu(T et de Taguendout. dans la haute vallée du Ziz. Ce djich, qui avait réussi, au cours de son agression sauvage, à enlever des otages et.des troupeaux, a été eontre-àttaqué par les forces de 'police des postes voisins et notre aviation alertées immédiat fit)K;nt.

Notre vjiçoi: >ir aux agresseur- et les a obligés ammuonner J'-nrs j.nses. Nos pertes au cours de ce combat ont été d'un oftleier, un sous-oflicier et un soldat européens tués, et onze soldats indigènes tués ou blessés.

In autre djieti, évalué à plus de •Mu fusils Ait Hamou et Ait Kebbach, qui était sorti du sud du Taftlalet avec l'intention d'opérer sur la. frontière algérienne, a été accroché le 12 juillet, sur le rebord occidental de la Hammada. par un détachement important de forces de police lancé à sa poursuite d'Erfourd. Après un violent engagement, le djioh a été rejeté avec des pertes sévères dans le Tafllalet. Cet échec aurait produit une profonde impression dans-l'oasis où le djich serait rentré très déprimé avec de nombreux morts et. blessés, sans avoir pu franchir la Hammada pour exécuter son coup de main. Nos pertes au ooure> de l'engagement ont été de de nie WgfoBnaires tués et deux b lésera, ainei que <ux indigènes tuée et quatre bleues.

M. T0> H6ESTH, ambtssadear d' Allemagne, qui a remis la repense

du ReicJi au Mémoraaiun «u le

projet «Sémq fMénift ewfôeane. le

Mgr Tissier, évêque de Châlons-ur-Marne, a présidé dimanche, à Dormans, la douzième fête commémorative des victoires de la Marne. f.a photographie ci-dessus le représente, entouré d'un certain nombre des personnalités religieuses, poliliques et militaires qui prirent part iux cérémonies et que nous avons léjà mentionnées dans notre compte endu. La chape lie de la Reconnaissance, qui, bien qu'inachevée, monte ié.jà vers le ciel comme une prière, i servi de cadre à cette belle maniVst.at.ion.

{Ci-contre l'état actuel de La cha-

dle.)

A PROPOS

du monument de Sarrail M. Maginot refale de faire partie d'an Comité où figure M. Petitjean M. Petitjean, président de la Ligue des Droits de l'homme de Verdun, avait demandé à M. Maginot de faire partie du Comité d'honneur pour J'érection. dans cette ville, d'un monument au général Sarrail.

Le ministre de la Guerre vient de répondre qu'il se serait joint à la manifestation projetée, car il servit pendant la guerre sous les ordres du général Sarrail mais il ajoute

« Cependant,, après les paroles' que vous avez prononcées, le 18 mai dernier, nu cours d'une réunion qui s'est tenue à Pagny-!a-B]anohe-€ote et où. par basse rancune politique, vous vous êtes permis de vous attaquer à mes blessures de euerre, je vous tiens pour déshonoré et ne puis admettre que vous soyez qualité pour présider- 1r Comité d'éreoldon du monument qui doit rappeler aux Verdunois les services rendus par le valeureux commandant de la 3' armée. » Je ne puis donc, à mon grand regret, accepter de faire partie d'un Comité d'honneur où vous figurez à un titre quelconque. »

Les vacances laborieuses de M. Tardieu

Le présMiitt s'isolera sur la côti normand» ptar étiiitr les éconamiis ̃ndgétiirei Cette année, M. André Tardieu ne fera pas, dans les Vosges, sa saison thermale habituelle, Sans doute s'absenterat-il vers le 15 août, mais s'il compte se rendre alors sur la côte normande, c'est en la docte compagnie de MAI. Germain Martin, ministre du Budget, et VHlard. directeur dudit budget. Tous trois metront à profit la pai\. rfe la campagne cv une tranquillité à laquelle Paris ne les habitue guère, pour examiner de très près les possibilités d'économies fiscales.

Le respect dû aux juges. l en Anglelerre

L'attitude de M. Justice Swift, magistrat an6lais. au cours d'un procès d'ossises récemment jugé à Winchester, ne recueillit pas l'approbation du journal Jhitty Wortcr. et même servit de prétexte à un article assez vif. MM. Frank Patterson et Frank Ward, copropriétaires du journal, furent inculpés de ce fait. ainsi que le gérant et l'imprimeur. Prenant acte de ce que les inculpés, au lieu de s'esouser de leur offense, l'avaient aggravée en la renouvelant à l'audience, la Cour, que présidait le lordchief Justice en personne, a condamné les deux propriétaires à six et à neuf mois de prison respectivement. le gérant à. neuf mois rt l'imprimeur à une amende de 250 livres. De prus, les quatre accuses ont été condamnés solidaire

«a«i| aux dégeas,

EN ALLEMAGNE

Un incident entre le président Hindenbarg et le gouvernement prnamen Le maréchal refuse d'assister aux « fêtes de la KfrcratÏMi en Rhénanie en raison de l'interdiction faite aax « Casques d'acier de participer à ces cérémonies

Un gros ineideat vfcmt de se produire | à Berlin entre le maréchal Hin*enburg. président du ReicJi, et le gouvernement prussien, à propos des fêtes organisées en Rhénanie à foccasion de la libéra- j tien » et de l'taterdiction qui a été faite à l'association nationaliste du « Casque j d'aeier » d'y participer.

Le Casque d'acier est une organisri d'anciens combattants que le gouvern ment prussien a interdite en Rhénanie et j en W'est^alie au début de cette année. parce que les organisations régions le* s'étaient livrées à des exercices ayant un c.iracUsre militaire.

Or, le. maréchal, sortant de la •> v\ dans laquelle il s'était maintenu jusqu'à présent et descendant dans l'arène politique, a adressé au président du Conseil des ministres prussiens Braun une lettre dans laquelle il lui fait connaître sa décision de ne pas participer aux fêtes de la libération dans les villes situées en Prusse rhénane. Le président Hindenburg motive cette décision t n rappelant que le « Gasque d'a'i r ,i\,ii! été dissous et interdit en Rhénanie pour des raisons qui. à son avis, ne sont pas fondées. Il estime enx conséquence qu'il lui est tmpossible de participer aux fêtes organisées pour célébrer l'évacuatien vu que cette Association ne jouit pas des mém«s droits que les autres j formations patriotiques, Il n'assistera

L'agitation politique en Egypte Une grève générale de protestation contre les incidents di lansourah dégénère en émeute a Alexandrie Seize personnes sont tuées dont huit Européens

0e graves incidents se sont produits. mardi, à Alexandrie, qui sont, m conséquence de la crise politique dont souffre. l'Egypte. Us ont coûté la vie à huit Ksyptiens et à hnit Européens, dont notamment un Italien. Il y a. en outre, 250 blessés.

Ces désordres ont ̃̃<̃ i,i t < ̃, minii m.ilin. après qu'une grève genêt1. heures eut été proclamée

tlonaliBtes. démonstration oi-chu ̃-̃̃̃ faveur des victimes des collision.» Mansourah et de Bilbeis.

De» manifestants détllètvnl lonKuerneiit dans les rues «l'Alexandrie en acclam^ni Nahas pacha, l'ancien pp'micr niinis' qui a I'1 contraint, par le roi Kouad i, donner -a démission.

Puis, la foule qui essayait de se rassembler dans le square Mohamed-Ali ayant été dispersée par la police réaKil immédiatement. Sur un sienal, i il-- attaqua la police a coups de pit-u\ amenés par des «unions, et incendia trois voitures de la police. Les policiers, dont plusieurs avaient été blessés, en particulier le chef de la police anglaise et son adjoint indigne, grimpèrent sur le toit du Palais de Justice dans le square Mohamed-Ali et fit feu

Alexandrie. La pUce principale dite des OmimU.

sur la foule. Comme la situation deve- 1 nait très sérieuse, un détachement de I armée égyptienne .fut envoyé sur lea lieux, suivi des troupes disponibles qui I se trouvaient dans le voisinage. | Malgré fte déploiement de force, les manifestants attaquèrent des boutiqi européennes p| trois i>ostes de polie- la bagarre devint générale. Des scènes terribles se produisirent alors. Tout policier qui ?e trouvait se. paré du gros des forces de police était immédiatement entouré par la foule, et i îapidé jusqu'à ce qu'il fût laissé pour mort. La popiibce s'en prit ensuite aux

tramways', qui furent mis en pièces.

Privée de son commandement, la po- 1 lice sembla désorganisOe pendant longtemps et incapable de rétablir l'ordre, quand, vers midi, de nouveaux détachements de l'armée égyptienne parurent, baïonnette au canon, e titrèrent plusieurs salves sur le quare Mohamed-

AH.

L*ém«ut« fut aussi maîtrisée au centre de la ville, mals n'en continuai pas moins quelque temps dans les quartiers éloignés. j Le gouveniaus a lancé <me eroctaaa-'

donc pas aux cérémonies prévu?» y Trêves, à Aix-la-Chapelle et à W'tes-» baden, c'est-à-dire en Rhénanie et Westphalie. Par contre, il participera aux fêtes qui auront lieu dans le Palatin&t qui est bavarois.

M. Braun a répondu au- président qu^ ̃ ̃ r.asque ii <i'ier ̃• Mi Wi'-triliaiic u'st (Ms en

cou: !uiu'u<m ax*.1 i* Un <!u 'i TUâirs !!>«. Opendant. il ne s'oppo-e pas à lai levée de l'intoriiittiou prunoiu'tv cintra le Casque d'acier ». si cette organisa* lion lui rif" ̃*̃ -= -r»'">nties suffisuntesi de ne p: ̃ air. les Mis en vigueur.

lue autre lettre fixant rcs condition»! au Comité du •̃ (.dsquf d'acier », a reçuj des directeurs de l'Association, une rc« ponsw constituant un refus pin- ̃ -"nr>'n de s'y soumettre. Le Cabinet K l donc délibérer sur la situai* r,

Un explique int"vvcnti>in <ln maréchal! Hindenbiirg. qir •̃-̃̃-ident d'honneur» iie.s ̃. casques par des ma* nœuvres de s> •> .̃• nationalistes dé* slreux de cesser une eiïse au srin du Cabinet de coalition prussienne. Mais le« membres du Cabinet, y ronrt pris les centristes, ont, tous é|e p.niisana rie l'interdiction '.i'.i i'.asqu'1 -l'acieret les nationaliste- s. Ton! [>p>bablemontf déçus dans leurs cspi-ranef*.

tion enjoienant aux habitants 'le restoB chez I- 1 1 x jusqu'à 7 heures du malin. !ieh,ï. eln'f du gouvernement*

mardi soir à Alexandrie. Mais

la .situation reste lis Irtulue. l,e Coin seil îles, ministre-, a dniile. [niiir ealmea les e>|irils. de Mis|n'liflri' ilellmlivemcnjl !>̃- i rois |inm"ip;iu\" urpaues waidiste^ ̃̃• ,tielèâ

̃:n rr-i>\ i uiiprrssi' ̃ '^3

̃iv, lient été prépai1' i

-,ms doute qui él.«i. m miiu-

Mini les manifestants, l.rt

1.. /.lin, «i-ins les catnionJl

;.|iies rcnitre le«

:nii<i'ienl asse.9 Meili

L'attitude de l'Angleterre 'in signale que l'armée britannique! ni -l pas intei'vi'nup au cours (les colli-4 suin-, en. qui fort <|Ué la population CIW ropci nne. malgré que le calme soit re< venu à Alexandrie, ne se. sent paa ras» sun'jc et se plaint de n'être pas suffi* samment protégée.

On explique, à Londres, que l 'attitudes de neutralité qu'a adoptée le frouverne*

mant anglais impose de n'înWn»i>ir qit si les biens privés, les vies et les piM priâtes des sujet* étranger» «ont gea*&) ment menacé». >f:ii- I! est à craindra que :.ivtie <•& inter- poiitiqua parti.

prennent

occasion des incident» pmir prouver (jut le gwv»rn<'m»nt travailliste a été trop laM dans !-j voi- des concession» à I Bgypt». "t «rue la rfsporiMbi|iio o> f'An»teterffl demeure entièr<> v "wt»?m nautés étrangères. :i»nt< ils, de prendre ijr- j::<i<<> ii, prolec-' tien. sous peine <\<; voir le» a-inserne-n ments étranjrers intervenir eiix-mv'niMl en faveur de leurs nationaux.

Lea reproches du inonde riticol* aax partie d'opposition

A l'issue d'un banquet qu'il s pnésâdl à Cirbon-Blnti< r>r*« i| Rnrrf^aox,' M. Htiri Labr- <h-t membre de |^ Ol»5 H roppo»': -i. XA vote df la loi s>r >,« i ttjeuîtute impa^

twmment attendu p*t ira paaateiuxié

^iûoies..


GAZETTES

Un outil démodé

Maintenant crae les parlementaires, ♦entrés dans leurs circonscriptions, songent aux discours qu'ils prononïçaient, ou applaudissaient en sesmon, plusieurs sénateurs se sentent peu fiers d'avoir fait un succès à leur collègue Philip, lorsque celuic» s^st écrié, avec emphase, au cours !«te s«n interpellation du 7 juillet i « Jtou3 sommes des républicains icpji considèrent {sic) que l'idée ^laïque fait partie de l'outillage naitiofuil avant vos routes, vos ports, '̃ves programmes et vos travaux. » | En petit comité, ils conviennent (qu'ils ont applaudi une absurdité, (Ht n'aiment pas beaucoup les allufrlions au rang que tient l'idée laïque 'tians l'outillage national.

Un caprice du feu

Des Parisiens qui ont passé de•-vani les bâtiments incendiés des Nouvelles Galeries ont constaté que feu, après avoir tout détruit et londu même les plus robustes barres <Taei»vr, iivait respecté les toiles de Imite qui, à hauteur du premier «Uigp, ceinturent l'immeuble brûlé. Ces toiles sont intactes. A moins flu'eJle.s ne soient d'amiante, hypothèse que contredit, leur aspect, on 'ïio s'explique guère comment elles {l'ont pas brûlé avec le reste.

La cervelle d'Aaatole France Mme Anatole France, une brave Jfetnme qui devint l'épouse de l'écrivain après avoir débuté dans la vie <lans une condition très modeste, est .morte Cf« jours derniers. Une douzaine <i nn'iis fidèles suivaient le 'modeste convoi qui la conduisait au

'icimetière.

Lorsque mourut Anatole France. les amis et disciples de la maison divisé»; s'y disputaient comme les lieutenants d'Alexandre. On eut Krand'peiue à faire autoriser par Mme France l'autopsie cérébrale réclann'i' par les médecin*. Ce fut le

ijy Mignon, son médecin habituel,

[qui l'y décida. L'opération fut faite feselon les bonnes règles. Mais, le soir, d'après ce que raconte un de nos confrères, l'affolement régnait à ce point que le cerveau de fauteur de ;T fiais, placé sur une assiette, restait abandonné sur une table un chat son approcha, et déjà y mettait la langue, lorsque Mme Mignon is'avisa du danger.

C'est, affreux, cria-t-elle, le chat dévore le cerveau de « M. France » On accourut, et la pauvre Madame France elle-même alla ranger l'illii-;fre cervelle à l'abri des contacts. Délicatesse sans-liliale

A l'occasion du 14 juillet, un poste «le T. S. F. parisien a fait entendre aux sans-fllistes, par la voix d'une jeune fille, la chanson révolutionnaire « la Carmagnolo ».

Il est en France, un peu partout, Hp3 familles chrétiennes et patriotes auxquelles répugnent, fortement ces pouvenirs de guillotine.

On ne pense pas à tout, mais le poste de T. S. F. en question n'aurait-it pas pu penser à cela ?

Les projets d'agrandissement de la Bourse de Paris

Dan» sa séance du 11 juillet. le ConiBeil municipal a adopté les conclusions d'un rapport de M. Fiancette concernant l'agrandissement de la Bourse de Paris.

D'après 1rs renseignements donnés i pM St Bernier, architecte du Palais de la Bourse, 1rs travaux projetés comporteraient, eu premier lieu, un équarissement de la partie postérieure du monument, en façade sur la rue NotreDumo-des-VIctoires. Le rez-de-chaussée de la partie agrandie serait aménagé en « halls ». ayant ,iecè,s direct à la grande salle du palais. Ces halla seraient destinés à des nouveaux groupes de valeurs et vraiMemblement aux groupes actuellement installés au pre''Tiiier étage. Les étapes supérieurs de tïfitte partie agrandie comporteront, des possibilités d'aménagement complémen-

taires.

O'autre part, sur la façade antérieure. place de la Bourse, la coulisse occupera une grande salle aménagée en sous-sol, L à laquelle on accédera de l'exérieur par rteiix escaliers et, de la grande salle de jla Bourse, par un troisième escaller ceni t.rai. Cette salle, largement ventilée et 3>ien éclairée, aura l'avantage de fournir un abri convenable aux commis et coulissiftrs actuellement relégués au dehors et de ce chef exposés aux Intempéries. L'opération sera réalisée en avançant l'emmarohement actuel du palais. Un troisième stade des travaux, dont îa réalisation n'est pas immédiate, comporterait un avancement du péristyle et des ailes sur la place de la Bourse.

BOURSE DE PARIS. Cours du 16 Juillet 1930

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La ïie internationale

A la Commission de la Sarre La rédaction du troupes

de protection des chemins de fer On mande de Sarrebruek que, après l'évacuation de la rive gauche du Hûin. la Commission du gouvernement du territoire de la Sarre, se référant au rapport du représentant de l'Italie, présenté à la séance du Conseil de la Société des Nations du 18 mars 1926, ainsi qu'à la résolution adoptée par le Conseil dans la même séance, et à la résolution du Conseil en date du 12 mars 1927, a décidé de réduire à 250 hommes l'effectif des forces de protection des chemins de fer du territoire de la Sarre.

D'autre part, la Commission du gouvernement a Informé le Conseil de la S. D. N. que la Commission de réseau a été et sera réduite d'un certain nombre d'unités.

La situation politique et sociale en Angleterre

Le chômage continue m 8 accroître La statistique hebdomadaire des chômeurs en Angleterre montre que leur nombre s'élevait, à la date du 7 juillet. à 11*33500, soit en augmentation de 42<J25 sur la semaine précédente et de 789 25-i sur l'année dernière à pareille époque. Le Daily Telegraph écrit à ce sujet le problème croissant des sans-travail va obliger, vendredi, le gouvernement a demander an Parlement, pour la seconde fois en six mois, un nouveau orédit de 10 millions de livres pour la Caisse d'assurance contre le chômage qui est déjit presque vide. Il demandera également l'autorisation de porter de 50 à 60 millions de livres le pouvoir d'emprunt de cette Caisse.

Au rythme actuel, on peut prévoir que le deuxième million des chômeurs sera atteint d'ici la fin du mois. Le problème devient de plus en plus inquiétant, et on ne voit pas comment il pourra être résolu.

La loi sur les charbonnages Le

fa /M tar ~M chartoana~M f<

gouvernement travailliste decra-t-H l'abandonner par suite de l'opposition, des Lords ? 1

Le projet de loi sur les charbonnages est revenu mardi, pour la troisième fois, devant la Chambre des Lords à la suite du rejet par les Communes des amendements apportés par la Haute Assemblée. Les pairs ont maintenu hier, par 168 voix contre 36, l'amendement autorisant notamment l'application soit de la quinzaine de quatrevlngt-dix heures de travail, soit la journée de sept heures trente. Le proiet de loi retournera donc devant la Chambre dea Communes, mais il pst certain qu'elle refusera de nouvîau l'incorporation de l'amendement. Le projet de loi sera alors automatiquement abandonné.

Cependant, dans les couloirs de la Chambre des Communes, Il est question d'une proposition transactionnelle qui permettrait de sortir de l'Impasse. Aux termes de ce compromis les négociations relatives à la répartition des heures de travail se feraient entre les propriétaires et la Fédération des mineurs, au lieu d'avoir lieu directement entre les propriétaires et les mineurs. "Yjutefois, les travaillistes ne paraissent pas jusqu'ici vouloir transiger.

Aux États-Unis

La discussion da traité naval de Londres se heurte à des difficultés Leg chefs de groupe du Sénat se sont mis d'accord sur un amendement stipulant que les Etats-Unis ne seront liés par aucun accord ou aucune entente secrète ne figurant pas dans le texte même du traité naval.

l'ne résolution primitive demandait l'assurance du président que le traité ne comportait aucun accord secret affectant de façon quelconque cette stipulation.

On mande à ce propos de Washington au News Chronicle

Les ennemis du traité naval de Londres déploient tant de vigueur au Sénat qu'on doute de plus en plus qu'il soit ratifié. Le gouvernement s'inquiète vivement de ce que les sénateurs qui s'étaient engagés à voter les réserves de nature à infirmer le traité, sont maintenant en assez grand nombre pour le mettre en échec. M. Hoover pourrait alors, par-dessus la tête du Sénat, faire appel à l'opinion publique.

La prohibition a coûté 25 milliards en 1929

Une dépêche de New-York au Daily Telegraph signale que selon les chiffres dignes de fol publiés à Washington, le régime de la prohibition a coûté l'an dernier, aux Etats-Unis, la somme de ?5 milliards de francs sur laquelle 3 milliards figurent pour les dépenses d°s agents et du matériel. Le reste constitue les pertes de revenus. Ft c'est de l'argent dépensé sans profit pour soutenir une loi qui est de plus en plus violée, sans profit pour la nation, pour la moralité et la santé pnysique des Américains.

Le projet

de Fédération européenne La réponse allemande ai mémoraidra vise à la révision in traités La réponse allemande au mémorandum de M. Briand sur l'Union européenne, a été remise mardi au Quai d'Orsay.

C'est une adhésion de principe et une promesse de collaboration, mais enveloppée de telles réserves qu'elles nA sont pas faites pour faciliter le fonctionnement des rouages de la future Fédération, ni même son élaboration.

L'Allemagne considère d'abord que les pays d'Europe, loin de se trouver dans une état d'équilibre calme, vivent sous le fardeau de tensions et de divergences de toutes sortes. »

La cause de cet état de choses, c'est que l'organisation générale du continent, au point de vue politique et économique, entrave un développement qui serait conforme aux conditions de la vie naturelle des peuples. Aucun pays, estime la note, ne peut sentir plus que l'Allemagne les défauts de la structure de l'Europe, aucun pays n'est intéressé à un plus haut degré à ce qu'il soit remédié à ces défauts. Le gouvernement allemand est donc disposé à collaborer. 11 croit que le but final devrait être d'envisajrer dans l'esprit de conciliation une réforme hardie de conditions reconnues intenables et d'amener ainsi une véritable pacification de l'Europe, qui ne saurait être basée que sur des principes de justice et d'égalité.

On comprend ce que signifie cette suggestion. Cela veut dire nettement la revision des frontières par la révision des traités qui supprimera les servitudes pénibles. Nous avons déjà entendu ce son de cloche avec la nation italienne. Le maltieur est que les Allemands et les autres peuples Intéressés ne sont pas seuls, et que les frontières actuelles de l'Europe ne sont pas à l'abri d'errements correspondant pour beaucoup aux droits et aux besoins des Etats qui en bénéficient. C'est le cïs en particulier de la Pologne, qui, dîna le « couloir » visé notamment par la nation allemande, y est bien fiiez elle par droit naturel et ethnique et aujourd'hui par nécessité.

Aussi, si la proposition allemande cherche à être une entrée en discussion et est le commencement d'une campagne de revision, elle ne pourra que se heurter à la ferme volonté des Etats successeurs des empires centraux de ne rien changer au statut actuel de l'Europe. Et c'est là, précisément, une des grosses difficultés de la réalisation du rêve de M. Briand. L'Allemagne approuve entièrement la conception française d'après 'laquelle, avant de régler les problèmes économiques, il faut aborder certaines conditions politiques préliminaires. Elle a maintes fois expliqué ses vue» sur ce point en discutant les problèmes de sécurité, de désarmement, des minorités nationales, de l'interprétation de certains articles du pacte de la Société des Nations. "Elle tient à rappeler que toute tentative d'amélioration de la situation politique en Europe dépend de l'application des principes de l'égalité intégrale des droits, de la sécurité égale pour tous et de l'harmonisation pacifique des nécessités d'existence naturelle des peuples. Il serait vain de vouloir construire une Europe nouvelle sur une base qui ne saurait résister à l'évolution vivante. »

La collaboration économique ne doit pas dépendre de la création d'une sécurité accrue. « Tout au contraire, l'entente économique aidera, dans une large mesure, à renforcer le sentiment de solidarité et. par conséquent, le sentiment de sécurité. » L'œuvre des Etats doit se compléter par des ententes entre les organisations privées.

Les questions économiques ne doivent pas, dit la note, être abordées au point de vue militaire, autrement des groupes importants de la production resteraient en dehors de l'entente. On doit tenir compte des conditions particulières de certains pays, par suite de leur structure sociale et de leurs charges financières provenant de la guerre.

Enfin, la note allemande estime que l'organisation européenne ne doit pas porter atteinte à la conception universelle de la Société des Nations.

L'étranger à vol d'oiseau Le Bulletin de l'Œuvre Nationale des Ballilas signale qu'à la date du 1" juin, il y a plus de 1 600000 jeunes gens et enfants inscrits au parti fasciste.

Selon la Libre Belgique, l'impératrice Zita et ses enfants ont quitté Bruxelles pour l'Espagne, où ils passeront deux mois de vacances. A leur retour en Belgique, les enfants de l'impératirce poursuivront leurs études. Le rapport sur l'examen mental du meurtrier du ministre d'Allemagne à Lisbonne, le D' von Baligand conclurait que l'assassin serait irresponsable.

A Madrid, un parti de la droite libérale républicaine a été constitué. Son manifeste sera signé par M. Alcala Zamora, ancien monarchiste, et par d'autres personnalités, parmi lesquelles les fils d'anciens hommes politiques monarchistes tels que MM. Sanchez Guerra, Maura, Bergamin et Osorio. A Londres, le député libéral Mackenzie Livinçston vient de se rallier au parti travailliste.

 côté de l'affaire d'ariatloo de Saint-Etienne

A l'audience correctionnelle du 15 juillet est venue l'affaire DuraXour-Teisaler. Celui-ci, conseiller municipal. se prétendant injurié et diffamé notamment par un article de la République de ta Loire du 24 mai dernier, avait assigné le gérant, M. Bouvet, et le copropriétaire, M. Gaillard et demandait réparation. L'affaire n'est pas venue au fond.

M* Appleton, avocat de la République, souleva l'exception d'incompétence. Il prouve que M. Teissier avait été pris à parti, non comme homme privé, mais bien comme homme politiqpe (conseiller municipal, conseiller général, adjoint), et en raison de son attitude dans l'affaire de l'aviation.

M- Modet, du barreau de Lyon, a répondu en démontrant que c'était bien l'homme privé qui était visé et a insisté pour le droit à réparation. M. le substitut Bûgrea, qui occupait le siège du ministère publie, estima impossible de soutenir que les injures et diffamations ont été proférées contre M. Teissier pris uniquement comme simple particulier. A supposer qu'elles existent paraissant telles dans les articles incriminés et de citation, le ministère public est d'avis qu'elles ont été proférées à l'occasion de la qualité d'homme public de M. Teissier et sont indivisibles d'avec les autres.

Le tribunal, après délibération, rapporte la déclaration d'incompétence. Le demandeur est dono, selon la formule, renvoyé à se pourvoir,

La session c Albert de Mun » L'Ecole normale sociale organise du 3 au 13 septembre une courte session d'études réservée aux éd-ucatrices, personnes d'o&uvres, étudiantes, professionnelles d'élites, etc.. désirant s'initier à la question sociale. Les cours et les cercles seront complétés par des conversations, la mise en commun des expériences. Ces journées passées au grand air, à l'Institut Albert-dc-Mun, à Nogent-sur-Marne et employées, à étudier selon les directives de l'Eglise le rayonnement social de notre foi, voilà qui peut tenter bien des femmes et des jeunes filles soucieuses d'adapter leur apostolat aux conditions sociales modernes.

Pnur tous renseignements, s'adresser à Mlle la directrice de l'Ecole normale sociale, 56, rue du Docteur-Blanche, Paris, XVI*.

LES ASSURANCES SOCIALES La grève d'Armentières Le mouvement de grève qui a éolaté à Armentières, chez les ouvriers du textHe à propos de l'application de la loi des assurances sociales, a pris une certaine ampleur. Les grévistes réclament une augmentation de salaires. Samedi, on comptait, à Armentières, 2000 grévistes. Ce nombre est passé, mardi matin, à 3 000 et à près de 5 000 l'après-midi.

On ne signale aucun Incident et les nombreux gardes mobiles descendus sur les lieux n'ont pas eu à intervenir. Une réunion s'est tenue entre les délégués des patrons et des ouvriers, mais aucune décision n'a été prise. Les patrons donneront une réponse jeudi. · Dans la Seine -Inférieure En grève depuis vendredi, les boueux de Rouen qui réclament une augmentation de salaires à l'occasion des assurances sociales, n'ont pas, contrairement à ce qu'on attendait, repris le travail quotidien.

Des charretiers d'une importante entreprise de camionnage de Petit-Quevilly se sont également mis en grève.

Chronique parisienne Six jeunes filles pautrA

vaut être dotées

L'Administration générale de l'A«sistanoe publique de Paris dispose actuellement de six dots de mariage de dix mille francs, à distribuer à six jeunes filles pauvres demeurant dans les 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 11 et 15* arrondissements.

Pour bénéficier de ladite fondation, l»s jeunes filles devront être Françaises, être âgées de plus de 21 ans et de moine de 30 ans au 1" juillet 1930. KUes devront en outre justifier de trois ans de résidence à Paris, dont un an dans un des arrondissements ci-dessus, exercer une profession régulière et se Tiarier avec un Français dans le délai de trois ans à dater de la décision d'attribution.

Les demandes seront reçues jusqu'au i* octobre 1930, à l'Administration générale de l'Assistance publique, 3, avenue Victoria.

Le pain à 2 fr. 15 jeudi

En corrélation avec les prix des farines et des blés, le prix du pain sera porté de 2 fr, 05 à 2 fr. 15, le kilo, à partir de demain jeudi.

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HALLES CENTRALES

Paris, 16 juillet.

Criée det viandes. Krcwgei feisuîs 75 671 kg., veaux 110 207 kg., moutons 27 332 kg., porcs 21 088 kg.

Bfpurs. Le kilo quart de derrière 10 à 16,50, quart de devant 6,50 k 8,50, aloyau 12 à 24, paleron 8 a 11.

Veaux. Le kilo première qualité 14.30 à 16,20, deuxième lî à 14,20, troisième 10 k 11,90, pao9-cuisses 10 kl 9.

Moutons. Le kilo première qualité 17,50 k 18,80, deuxième qualité 15 à 17,40. troisième 10 k 14,90. gigot 13 k 24.

Porcs. Le kilo première qualité 12 à 12,80, deuxième 8 k 11,90, met 13 k 19,50. poitrine 7,50 à 11.

Beurres. Arrivages 39 060 kg.

Le kilo: centrifuges Normandie 15,50 à 18. Bretagne 15.50 à 18. Charente et Poitou 15 à 20,80, Touralne 15 à 19,30, divers 14 k 1730, marchands Normandie 12 à 16,50, Bretagne 10 à 15,50. centre 10 à II, divers 8 à 15. Œufs. Arrivages: 512 colis.

Le mille: Normandie 580 à 750, Bretagne 350 à 540, Touralne 550 k 700, Bourbonnais et .Nivernais 510 t 580, Poitou 460 k 740, Auvergne 460 à 550.

Fromages. Brie laitier, les dix, 80 k 120; le cent: camemberts Normandie 200 à 350, divers 100 à 200, Pont-1'Evêqne Î30 k 450; les 100 kg.: Comté et divers 750 à 11 50, PartSalut 500 à 1 475.

Volatiles. La pièce: volailles: pigeons 4 à 12,50: !e kilo: canards 16 à 18. lapins morue 13.75 à 14,40, poulets morts 19 à 28, vlnnts 16 à 19.

Légumes. La botte: carottes nouvelles 1 a 1,50; les 100 bottes: navets 250 à 500; les 100 k«\: au S00 à M), chtmplgnoas de couet» extra 50 k MO, moyens k 500, de

Dernières

Nouvelles

l El. le cardinal Veriîer

iésat piul a Cuoiit mariai Notre ami. M. l'abbé BeUeney, nous télégraphie

Lourdes, 16 juillet.

Lourdes se réjouit avec son évêque, Un message de la nonciature anncmc« officiellement à Mgr Gerlier que S. Em. le cardinal Verdier est nommé par le Saint-Père légat au Congrès marial de Lourdes. Les autorités religieuses et civiles se préparent à le recevoir superbement en gare de Lourdes, au jour de son retour en notre cité.

LE PRINCE DES ASTURtES A L'ELYSEE Le président de la 'République a offert aujourd'hui un déjeuner en l'honneur de S. A. R. le prince des Asturies. Assistaient à ce déjeuner, indépendamment du prince et des personnes de sa suite, MM. Quinonès de Léon, ambassadeur d'Espagne à Paris Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères; Maginot ministre de la Guerre; J.-L. Dumesnil, ministre de la Marine Louis Barthou, Jules Cambon, de Fouquières, directeur du protocole Jules Michel, secrétaire général de la présidence, et le général Lasson, chef de la maison militaire du président de la République. Les honneurs militaires ont été rendus au prince à son arrivée à l'Elysée ainsi qu'a son départ.

M. Gaston Uoumergue avait chargé la colonel Audibert, de sa maison militaire, d'aller salner le prince à son arrivée è ( Paris, ce matin, à la gare d'Orsay.

LE TOUR DE FRANCE

Marseille, 16 juillet. Le départ en ligne des 65 coureurs qualifiés pour la 13» étape du Tour de France cycliste (Marseille-Cannes, 180 kilomètres), été donné ce matin 10 h. 10, à La Millier, banlieue de 'Marseille.

Une foule consiilorablp a assisté aux opérations du départ. J.es coureurs ont été chaleureusement acclamés. Jean Aerts, arrivé très dcprim> n'a pas pris le départ ce matin, n ayant pas hier soir, signé la feuille de contrôle d'arrivée.

ASPHYXIE DANS UNE CUVE

firmes, 16 juillet. Alors qu'il travaillait au nettoyage d'une cuve au château d'Aujargues, M. Emile Mercier, âgé de 15 ans, a été suffoqus1 par du gaz carbonique. M. Vigier, âge de 68 ans, qui voulut lui porter secours, tomba à son tour. Deux, autres jeunes gens, n'éooutant que leur courage, commençaient de descendre dans la cuve et allaient être également suffoqués, lorsque les autres témoins de cet accident les retirèrent vivement. MM. Mercier et Vigier avaient succombé à l'asphyxie lorsqu'on les reUra de la cuve.

NEUF ITALIENS PERISSENT

AU COURS D'UNE PROMENADE EN MER Rome, 16 juillet. Neuf baigneurs, en villégiature à Montalto di Castro qui, malgré la tempête, faisaient une promenade en barque, se sont noyés, leur embarcation s'éunt rf tournée.

LE LIEUTENANT DE VAISSEAU PARIS TENTE DE BATTRE UN RECORD Perpignan, 16 juillet. Le lieutenant de vaisseau Paris, déjà détenteur de nombreux records mondiaux, est parti ce matin, à 11 h. 15, pour tenter le record du monde de distance et de durée en circuit fermé avec 500 kg. de charge, le circuit est le même que celui de ses précédentes tentatives, o'est-à-dire le Canet, Lanouvelle, Palavas, Çanet, soit 250 kilomètres.

DES MAÇONS CONGÉDIÉS SABOTENT UN CHANTIER

Vingt-sept ouvriers maçons, employés dans une entreprise, fil, avenue VictorEmmanuel, étaient congédiés dernièrement pour insuffisance dans leur travaux et mauvais esprit. Furieux, Ils décidèrent de se venger et, hier, pénétrèrent dans un chantier de l'entreprise, 32, rue Uuyot. où Hs coupèrent les barreaux des échelles, scièrent le? étais des planchers et déboisèrent les coffrages des murs en béton.

Puis, non satisfaits de leurs sabotages, ils enfermèrent Je chef de chantier dans nne cabine et mirent le feu. Mais des passais avisèrent des agents qui le retirèrent sain et sauf de sa périlleuse situation.

La Commission budgétaire du Relehstag a adopté une motion socialiste relative à la diminution des pensions des fonctionnaires qui dépasseraient une certaine limite.

Le Comité germano-polonais a adressé au chanceller et au ministre des Affaires étrangères d'Empire une lettre dans laquelle il prie le gouvernement d'Empire de faire tout son possible afin de soumettre le traité de commerce germano-polonais au Relehstag avant les vacances parlementaires, le gouvernement polonais ayant la ferme intention de mettre en vigueur ce traité dès que le Reichstag l'aura adopté.

conserve 320 à OU), épinards t00 à 150, otgnons en grains 80 i ISO, oseille 50 a 150, persil 50 I 150 pomes de terre saucisse rouge 90 a 110, Hollande communes 65 a 8t. MARCHE AUX GRAINS

Parts, 16 juillet.

La tendance est très ferme cn blés, les offres étant peu abondantes, alors que la demande est active. Les nouvelles sur les récoltes laissent à désirer. Pour les autres articles, la tendance est également ferme. Ou cote très approxlmatlvement aux 100 kg. départ

Bléa (76-77 kr>. Beauce, 153 k 154; Loiret, 153 1 154; Touraine, 152 a 153; Indre, 153 à 154; Poitou, 153 k 154- Ldr-etCher, 15* a 153; Allier, 154 a 15»; Cher, 154 à 156; Nièvre, 154 à 156; Vendée, 149 à 150; Anjou 149 à 150; Lolre-mrérieure, 149 à 150; Oise, 155 à 157; Somme, 155 a 157; Aisne, 155 a 157; Nord, 155 A 157; Pas-de-Calais, 155 k 157; Aube, 153 k 1b5; Marne. 153 k 155; Seine-et-Marne, 153 k 155; Yonne, 155 à 156: Cote-d'Or. 155 k 156; Santae. Mayenne 153 à 153.

Seiglet. Bretagne, 63 k 64; autres régions, 68 k 70.

Sarrasin*. Bretagne, 80 à 82. Avoines. Grises, Beauce, 62 k 63; Eure, 62 à 63; Brie, «ï k 63; grises hiver, Poitou. Centre. 65 à 66; noires Bretagne. 63 a 66; grises, 62 k 66; bicarrées. 59 60; Jaunes et blancnes, 61 k 62: leig-owo, 62 a 63. Orge». De brasserie, Beauce, 78 k 79; Gatlnals, 81 à 83; Sarthe, Mavenne, 75 k 76Berry, 75 k 76; Champagne, S2 à 83. Escourgeons. Bonnes qualités, Beauce, 68 à 69.

Sont. Dlsp. ordinaires, 30 k 3î; belles qualités 33 a 35.

MARCHE AUX FOURRAGES

Parts, 16 juillet.

Apports 14 chargements.

Paille de blé 165 k 195, d'avoine t60 k 190, de seigle 165 à 195, luzerne 315 k 360. foin 300 à 34S, regain 305 k 350 les 100 bottes de 5 kg. franco dans Paris. POMMES DE TERRE

Mertké des Innocents.

Pari», 16 juillet.

Les cultivateurs, occupés aux travaux de la moisson qui sont commencés dans certaines réglons, délaissent les arrachages de ce fait, les coun s'ln*crir«m «a légère plus-vaiua sur «eux da mstcstêl damier,

La prédication

par-dessus les mers Le P. liasfc yi ms parier rilifriiK Le P. Lhande, dont la voix est famiHère à tous les sans-fllistee d'Europe et du Proche-Orient. s'embarquera le 23 de ce mois k Bordeaux, sur le MatsiUa, Je grand paquebot de la Compagnie Sud- Atlantique, pour une tournée de confé- rences dans l'Amérique du Sud Argentine, Uruguay, Chili et Pérou). Son programme comprendra notamment une série de conférences en trois langues qu'il prononcera devant le microphone des principales stations argentines de radiophonie sur des sujets d'actualité et des impressions de voyage. Des pourparlers sont engagés entre les grands postes à ondes courtes de Monte-Grande. près Buenos-Ayres, et de Sainte-Assise, en France, pour relayer eu Europe et diffuser par la station de- Radio-Paris, quelques-unes de ses cau« :"rançais.

Si les conditions atmosphériques sont favorables, les habitués des radio-sermons du P. Lbande. le dimanche à midi. pourront dono écouter, à travers l'océan, sur une distance de plusieurs milliers de kilomètres, la voix de celui qu'un journal communiste trop connu appelait récemment « Tas du micro ».

Ces émissions auront lieu vraiseinblablement de 8 h. ij$ à 9 h, 1/î du silr à des dates qui seront indiquées par la ?alion de Radio-Paris, après les premiers essais.

Voilà donc encore une étape importinte qui va être accomplie dan* l'utilisation des progrès de la science *u service de l'Idéal et pour le rayonnement de la France.

S«ascr!ptio& peir les salades pasvres tà rtieriuse Nalleia! à Lurtes Report 110 558 tr. 80.

Notre-Dame de Lourdes, nous avons connance en vous R. M., 100 fr. En souvenir de noire père, 250 fr. M. et Mme Mont omble, 250 fr. Mlle do Jonquières. 250 fr. Pour une gucrlson, ioo fr. M. Le Gonellec, pour obtenir fruérlson. 100 fr. Mme Vvc Egasse, 30 fr. An., 250 fr. Le Xoël, 4 523 fr. An., 10 fr. Mm« Auguste Dubois. 270 rr. M. Albert Denis, 250 fr. Doux soeurs recommandent une famille nombreuse a Notre-Dame de Lourdes, '20 fr. En remerciement, 5 fr. ̃ Pour une demande, 100 fr. Mlle E. Kasher, 300 fr. M. André RobllUard, 300 fr. M. Eugène Albert, âôo fr. En reconnaissance à Notre-Dame de Lourdes Michel Rénaux, 250 fr. Mme la marquise de Lambcrty-Oerbevlllor, 50 rr. Mlle A. Barrut, 50 fr. CIL L. (Puy-de-Dôme), 100 rr. Mlle G. Julllen, 250 rr.

M. Jenny, 500 rr. M. Georges Loiseaux, 200 fr. Mad. Pauline souraiiion, 50 rr. De la part de Lucien un »ou par Jour, 18 fr. 25. Un prêtre du Mans, 5 fr. Mme de Corblac, 60 fr. Mlle Webermann, 7 fr. An. en reconnaissance pour (trace obtenue, 100 fr. Baronne Grellet, 50 fr. Mlle Jeanne Ronce, 12 tr, Notre-Dame de Lourdes, guérissez nos malades M. D.. a P. (Marne), 10 fr. Que Notre-Dame de Lourdes nous protège La Quarte, 10 tr. M. Raveau, 5 fr. An., 250 fr. Que la Trts Sainte Vierge me protège A. B., 25D fr. An., 850 fr. Mme Vve Louis Lescarret, 50 rr. Pnur la guérison complète de mon cher fils B. Seralnc 10 tr. Pour le repos de l'âme de mon cher mart E. M. C., à P., 15 rr. Les élèves de *• cica de Ralnt-fillles, Moulina, 10 fr. Henri et Marguerite Morand, 20 fr. A. Vallet, 5 tr. Pour le succès d'un examen et la paix d'un foyer, 10 fr. E. M.. 10 fr. Mad. Belouet-Rocher, 20 fr Mme Descours. 20 fr.

An. d'Anjrws. 100 fr. Mme Le Bras, 100 fr. Mme Paul Louis, 250 rr. Pour Ie succès d'un examen M. BI. H. C., 10 fr. Par M. l'ahbé Trannoy, ïSO fr. Mme Emile Coiilei, 10 rr. An., 10 fr. Annc-Marle. 250 fr. Une Vosgienne, 30 fr. Médecin-commandant Blazy, 500 fr. M l'abbé Tenais. 50 fr. De la part de Mary. Pejjgy, Jenny, 300 fr. Mme Dcnals, 50 rr.

Total 122 466 rr. 15.

Echos de partout L'Association des officiers de réserve do Paris (IX* arrondissement) a offert, mardi soir, un banquet suivi de bal aux officiers de l'armée d'Afrique qui prirent part au défile du 14 juillet. M. Piélrl inaugurera, dimanche, la Foire-Exposition de La Rochelle. M. Herriot prononcera, dimanche, à Laval, un discours politique.

M. Henri Compaln, chef de travaux à l'Ecole d'agriculture de Rennes, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Diabète et pétrole (méthode curative du IF Artault de Vevey). 2M> capsules (1 mois), 30 fr. 65 franco. Ni gnût. ni odeur, ni renvois Notice gratis: Laboratoires des Phocéens, Nice (Alpes-\Vlar.). Le général il» brigade Deschamps. commandant la *2" brigade de cavalerie d'Algérie et la subdivision de Mascara, est placé dans la section de réserve de l'état-major général de l'armée. Par décret, le Conseil municipal de la commune de Troussures (Oise) est dissous.

Une délégation de la Chambre de commerce de Paris va visiter les Expositions de Liège et d'Anvers et étudier l'organisation belge des principaux Instituts d'enseignement technique, ainsi que des ateliers d'orientation professionnelle et d'apprentissage.

Lisbonne, 16 juillet. Le paquebot français Jamaïque, parti hier à destina- tion du Brésil, est arrivé dans le Tage avec de légères avaries de machine. Il est entré dans un dock, où il sera réparé. Il repartira dans deux ou trois jours.

On cote approttmattvement aux 100 kg. départ environs de Paris 30 à 35, Saint-Polde-Léon (Julie) 50 a 52, mayette 44 k 45, Salnt-Malc 50, Esterlinfr du Nord 42 à 44. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 16 juillet.

Colons. Onvenure juillet 435. août 431, sept. 430, oct. 432, nov. 431, déc. 432, Janv. 432, Tév. 432, mars 435, avril 438, mai 436, juin 437. Tendance calme. Ventes 300 halles.

Cafés. Ouverture Juillet 256, août 254,75, sept. 243,50 Oct. 242, nov. 235, déc. 230, Janv. 228, tev. 227,25, mars 223.25, avril 2îf,25, mal 0,îs, Jutn incoté. Tendance soutenue. Ventes l 500 sacs.

Poivres. Saigon: juillet 49. août 502, sert. 502, oct. 502, nov. 502, déc. 515, janv. 515. fév. 515, mars 515, avril 515, mai 550, juin lncolé.

Liverpod, i« juillet.

Colons. juillet 7,18, oct. «,86, janv. 6,89, mars 6,96, mat Incoté.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 15 juillet.

Colons. Dlsp. 13,20, juillet 12,«3, août 12,95, sept. 12,95, oct. 13,03, nov 13.1t, <1éc. 13,20. Nouveau contrat oct. IV, 76 a 12,77, nov. 12,85, déc. 12,95 k 12.96, Janv. 13,01, tév. 13,11, mars U,S1, avril 13.30, mal 13,39, Juin incoté.

Cafit. Dlsp 8 1/8, Julllei 6.70. sept. 6,66, itér. 6,40, Janv. 6,32, mars 6.25, mal 8,04, Juillet 1931 5,95. Ventes approximatives 17 000 sacs.

Grains. Blés roux dlsp. 100 5/8, mais disp. 95 1/8.

Kerr-Orteans, 15 Juillet.

Coton*. Disr- 12,69, Juillet 12,54, oct. 12,79 k 12,81, déc. 12,98 k 12,99, Janv. 13,03, mars 13,22, mai 13,38.

Chicago, t5 juillet.

Colon*. Oct. 19,8S, déc. 13.0S.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 15 Juillet.

Antimoine qualité spéciale 46 t 46,10; enivre comptant 48 3/8, trou mois 47 19/4 i/3. best seieeted 52.10 k 63,1 S, électrolytic 52,10 à 54,10; étain comptant 131 8/9, trois mois 133 l'3; plomb anglais comptant 19,10, étranger comptant 18.5. étranger livraison éloignée 18 1/3; zinc comptant 15 18/9, livraison élmg-née 16 12^6; areent comptant 15 15/16, deux mois 15 41/16] or 85/1 i/i; mercure 22,15,

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, M.ViUfc, JOSEPH

0*d. 7 «m et 7 qtur. ehmqmfaiaâ

M. Ferdinand de Chateaufort. déoédé accidentellement, prés 4'Ann emasse, ami très dévoué et bienfaiteur des petits orphelins de Douvaine, Mme Eugénie .Monthaje, Si ans, 4 Tatinghem (Pas-deCalais). Parente d'un religieux de l'Assomption et d'un employé do la Bonna Presse. Mme Michel de Gurières de Castelnau, née Sallandrouze, belle-ftlla du g*néral de Castetaau, à Paris. Mme Géniewx, née Alicia Aunis, 75 ans, à Ars-les-Ré. \Charente-lnférieure). Mn>J V'^r-ind Alias, à Douzens (Aude), <mé? aux bonnes œuvres. ils: i.T, 4 ans, à Mlermont (Cantal). K. P. Adrien Paravy, 33 an», missionnaire du Sacré-Coeur, professeur à l'école Notre-Damf* d'issoudun, hlessé de guerre. R. Mi-n- M. nie de Salnte-Scholastique, née Marie Duo-Pltiiiod. des religieuses Bénédictines, <Htes de Saint-Laurent de Bourges, à Ointe (Guipuzeoa), 86 ans et 53 iî>' ;̃• >?< i'dirui religieuse. Mlle Marie Alba M hjevols (Loaère). oonfrréganit. Us: la Sainte Vierge, Tertiaire de SaimVfrançols, amie de toutes les bonnes ostivres, décédée subitement en faisant la lecture de la Croix à sa mère. Mlle Marie Prieur, sirur de M. l'arohiprt'tre de la cathédrale ;le Périgueux, pieusement décédée apr^s avoir partagé pendant garante ans l'intimité de son presbytèée.

Nouvelles romaines Las réceptions du Pape

Le Pape a reçu mardi 1<> R. P Reyn, Supérieur général drs Anmfiniors du travail de Belgique. H d'importants groupes <1p pèlerins tchèques et californlens. Ces derniers ont présenté nu Pape un album revêtu dp 50 000 signatures de catholiques californiens. La cause de Contardo Ferrini Mardi malin s'est tenuf la Congrégation des Rili-s pmir entendre l>xpr#é <l" la vie de Conlardo Ferrini. professeur d'Université, décédé en 1902. dont la béatification est envisagée.

Le nouveau doyen

du Sacré-Collège

I.e cardinal Granito di Bolmnntft vient d'iMre nommé préfet de ta Conari'gaiiim de la Cérémonial?. On sait qu'il est d'usngp nne cette fonction soit luipartie au doyen du Sacré-Collège. j La garde des Catacombes La Trihuvu annonce que les Calacombf's fii' Saint-Calixtfi, qui sont, les plus importantes et les pin- :»es de Rome. seront confie. '>̃* qui seront chargés de leur oiniviirn et d'y guider les visiteurs.

Le Sacré-Collège

Selon le journal l'Italie. le Sacré-Col- lège reste composé de i>4 cardinaux. <|wit un seul créé par Léon XIII, 13 eréég'par Pie X, 16 créés par Benoit XV ot 8€ par Pie XI.

Nouvelles religieuses Voici le programme dos fêles qui seront données en' la chapelle du Saint.Curé-d'Ars (19, ni< ir-Bergoliié, Plateau de Bii'OIr.. Diminrho 20 juillet, messes tinsses, a 7 heures et 8 heures, grand'messe à 9 h. 30; & 16 heures, Vêpres, Salut, sermon par le H. P. de Castillon, J., vénération des reliques. Dimanche 27 juillet, messes basses a 7 heures et 8 heures, 9 h. 30 grand'mcssp; à 16 heures, Vêpres, sermon, par M. l'abbé Allf1?, cure dp Ontilly; Salut, vt'uc-r.ition des relïijin'is. Dimanche 3 août, jiicssL'S busses à 7 heures et 8 heures; k 10 heures, grand'messe en musique; 16 heures, Vêpres, sermon par le R, P. de Castillon, S. J., Salut, vénération <res reliques.

Mgr Rivas y ornandfz, évfique de Plasencia (Espagne), vient de mourir. Dans son Bulletin paroissial, M. le curé doyen de Savigny-sur-Braye -mret-Gher), invite ses paroissiens à fêler, le dimanche 20 juillet, les noces d'or de Mlle Moreau, directrice de l'école libre. Voilà, en ef' "'vyiante ans que Mlle Moreau e à cet apostolat si important, l'enseignement. Mgr lii'schumps, vicaire général et directeur diocésain de P, t'enseignement chrétien, présidera la grand'messe, qui sera célébrée pnur la jubilaire. L'aprèsmidi, à l'occasion de la distribution des prix, que présidera M. le chanoine Jouîin, sous-directeur de l'enseignement, toutes les anciennes élèves viendront apporter à la vaillante directrice leurs vœux et le témoignage de leur affectueux attachement.

Le dimanche 27 juillet, grand pè- lerinage annuel à l'Ossuairé de ta Haute:Chevauchée, organisé par le Co.mité d'Argonne du Souvenir français à 8 heures, messe à la crypte de l'Ossuaire à 10 h. 30, service solennel pour tea morts de l'Argfonne, allocution par M. le chanoine Polimann; à 14 heures, assemblée générale du Comité a 14 h. 30, cérémonie patriotique absoute pour les morts de l'Argonne. Pour tous renseignements, écrire au Comité, 21, rue Barbet-dfi-Jouy, Paris.

Mgr Tréhiou, évêque de Vannes, assisté des Rmes Dom Dominique, Abb4 de Thymadeuc et Dom Louis, Abbé de Brlcquebec, présidera, le 10 août, le grand Pardon de Notre-Dame de la Déllvrande, à Saint-Gonnery (Morbihan).

En monneur de saint CLiristophe A Houdaa

Une Wte solenneUe sera célébrée le dimanche 20 juillet à Houdan (Seineet-Oise) en l'honneur de saint Christophe. Le Choral de Septeuil, l'Etendard du Vésinet et divers artistea y prêteront leur concours.

Après la messe, la statue de saint Christophe sera portée processionnellement devant la grande porte de son magnifique monument religieux du xv siècle et 11 sera procédé à la bénédiction des autos et autres véhicules. A Saint-Christophe de Cbitcaureux Le dimanche 20 juillet aura lieu, k Saint-Christophe de Uhàteauroux, le pèlerinage automobile annuel. La tnewa sera célébrée sur le parvis de régime, devant les autos rangées sur la place, par Mgr Auvity, protonotaire apostolique. A la cérémonie se feront entendre pu orchestre, puis les tambours et clairons. Elle se terminera par la bénédiction des véhicules, des chauffeurs et des occupants.

A fttalcatnp

La fête de saint Christophe sera célébrée, pour la neuvième fois, à Réalcamp (diocèse de Rouen), les vendredi 25 et dimanche 27 juillet. le 25. (rrand'messe & 11 heures le dimair" l'rnesse également à 11 heures. la bénédiction des voitures. 1 ;•«!> seront à la disposition des pèlerins pour la bénédiction des plaques, médailles, etc.

CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DIEU

M. l'it>M Mtnard, curé dt OaMln (V»r), ntonnandt aux «rrto» charitables IM b«x>in> tr«« grands de ma painr* *(IIM dépourvu» mérnt du ntamalra.


le lomiose Histoire de la pensée ciirélisnoe

L'Eglise a sa place partout, et| htême la première, puisque en toute- choses elle apporte la suprême restaurât ion dans le Christ. Le BL P. Fulbert Oiyré nous donne l'histoire de cette instauration du Chri»t idails l'intelligence humaine. et c'est '̃ •̃ ti'inp- l'histoire «in r'i -:if. progressif de FinteUigejicc qui croit pour comprendre, selon la formule augustiïïienne Crede ut inieUigan. Dans isen Précis dr fmtrologie (1;, dont le second volume vient de paraitre, il jen dit les bienfait.- ̃ O-tte histoire des maHres de la pensée chrétien'11» .est, une lumineuse histoire rir trité, de ses progrès, de .ses di iïlcul î jsans doute, mais aussi de »e» triomphes. >

Jjoi même fii), une plume autorisée tfvgnuln. les hautes qualités pédagogiques du premier volume qui ren«eontra d'unanimes éloges. Quelques iigries de Mgr Batiffol à l'auteur, en il£K7, expriment mieux que Imilr; av^.re ynuo-le if seirtiment bienveil-j îanl «ie fa critique « Vous avez! xtccinnulé dan, ces 700 pages une l'onatdable quantité d'infortnations, mais tfRit cela est si ordonné, si aigéré, si homogène, que l'on n'éprquve iauctme ppine à vous suivre, que l'on <instBiiil toujours avec vous, et nue l'on rfa presque jamais la tentation «le vous contredire. Le soin que vous ̃mette/, à utiliser le travail catholique de ces trente et quelques dernières années n'est pas un des moindres mérites /de votre Préâis, awijik'l vous me permettez de soil- iajtf.t un large succès. »

Le souhait s'est réalisé c'est a un jrcri>lic favorablement prévenu que va fe second volume. Le premier s'arrêtait en 430, à la mort de saint Augustin, décrivant en deux livres les déimts de la littérature patriotique. teosuite .son apogée avec, les Docteurs «Ju rv sjèeie, les Athanase, Basile. Cîrégoii'r et (-hrysostome pour d'Orient- tes Hilaire, Ambroise, Jérôme et Augustin pour l'Occident. Le second est aussi en deux livres. Le (troisième livre, de 430 aux etivijrons de l'an 800, est consacré à la un de lu littérature patristique ce. sont d'abord les controverses ehrhlo- ïogiques, si graves ponr l'Eglise, et surtout pour l'empire byzantin dont telles amènent lentement la désagrégation, au cours desquelles s'ilfeistrenl Cyi-ille d'Alexandrie. Léon le Orand et Léonce de Byzance puis les pontrover.se s semi pélagienne» (>u Gaule que termine Césair» d'Arle-, au (Becon'd Concile d'Orange enlin. uu Iflmps. même où tes Barbares I;i submei'g'.nl- et la détournent de son effort, d'intelligence toujours plus claire de la foi. pour des restauratrons sociales plus urgentes, dans l'E.ulise d'Occident, tes grands noms tie iiréonire r>t d'Isidore tracent autour deux un cercle de clarté, et celle d'Orient, avant d'entrer dans la nuit des ténèbres de l'occupation musulmane, .jette ses dernières gerbes "de lumière avec saint Jean Diimascùne, cependant que des moines eniftpepreiinenf l'éducation des. peuples ïiouveaux. Le l\ livre, qui va du xti" au Svi" »iècle et s'achève sur saint François de Sales, après avoir décrit la formation des écoles théologiques, (s'intitule /<\v f}nouh Continuai eurs des Pères, titre heureux et parfaite-

ment ex'icl.

Dau» .-a période de « formation »

dans l'intelligence de la loi pé-

riode de l'évolution homogène des «dogmes fondamentaux et dos premiers essais de théologie, l'Eglise ft eu des pères, véritables formateurs de si m esprit, qui la portèrent, jeune «meure, dans leurs bras à certaines heures, la vigueur intellectuelle de l'Eglise semble se concentrer dans un Athanase ou un Augustin dont j l'ascendant, universel domine l'Orient et, l'Occident. Mais l'Eglise est main- tenant adolescente et mère de peuples divers nne ej universelle dans la. variété des cadres politiques et des continents, l'unité et. l'unive.rsaîiîe de l'empire ne doublent plus les tiennes. A Rome, un centre pleinemeni i ̃: iiscient, de son r<Mo de garriien de la toi. et, d'excitateur de son j intelligence, jouit seul d'une inliuence universelle. hors de lui, personne n'arrive à faire entendre sa voix à toute l'Eglise. Mais à côté cfe lui. Père de la catholicité, il y a

jmriout des maîtres et des Docteurs

pa.r,1 ouI rI('~ ma 11 J't',s riu t d.'s .DO, et 1'.111'8

l'élan de vie venu du Christ et d"s

api'.tre», accéléré par tes Père», ces) eux qui le continuent, mais encadrés et seutenus dans leurs hardiesses Universités et tes Ecoles qui

ent las progrès obtenus con-

tinuateurs des Pères. les Docteurs et théologiens du moyen âge. tes Anselme. Thomas d'Aquin et Bonaven-I ture, plus tard Scot. puis les maîtres s de la Compagnie de Jésus, et plus près de nous, plus accessibles, sainte Thére».1, saint Jean de la Croix et saint François de, ^ales. Ce IV* livre retrace donc le merveilleux épanouissement du moyen âge. époque ttas grands initiateurs des synthèses ttiéoïotïiques. H s'arrête après la forma lion, sans entrer dans leur histoire, des grandes Ecoles, le thomisme, le scotisme, le suarézisme. (̃L'augustinisnie est plus une tendance et un esprit qu'un corps de doctrine F.ntin. page- d"1 fables, dont trente for! détaillées pour la doctrin", facilement utilisables pour un expo-e patristique des grandes Miè»e.» achèvent, l'ouvrage, permet-jtent de s'y retrouver sans peine, l'adaptent a l'u>age pratique immédiat. 1..

Les lecteurs du premier volume ♦.jr.im.ivont ici les qualités signalées • Batiffol formidable quan-

.ntormations, clarté de l'expose. précision, .utilisation de la science catholique. Les professeurs qui l'ont pratiqué en connaissent les qualités -pédagogiques et comment

r!- n ,• rfe patrologie. Histoire et <ip. » Pères et Docteurs de I'Kj.; .?", t. I, xxrv-740 pages, Parts, ivi'i. 20 francs relit1, 35 francs t. M, 9' pages.vParis. 1930. Ï5 francs'; relié, 30 fraiV

1S-1P ¡, v pzr M. J. Gui«raud.

_LI octane et .Action l^atliolique

son ordonnance permet de s'arrêter t'étude des grands Docteurs; ils savent aussi que bien des renseignements dépassent l'utilisation scolaire et rendent l'ouvrage indispensable à tous ceux qui font de la théologte positive consulté avant tout autre pour les premières indications sommaires, bien souvent il suppléerai aux ouvrages d'accès trop difficile, i sinon impossible, surtout pour le moyen âge et la Renaissance, dont l'histoire théologique. est encore à faire et dont voici quelques éléments importants. Sans doute. les spéciai'f» relèveront des faiblesses de i, des lacunes pour ces périodes ,"11 connues, et signaleront des améliorations, mais l'ensemble du Précis atteint son but d'initiation à la doctrine des Pères et des théologiens.

C'est où il en vient à la formation des Ecotes que l'auteur révèle une grande largeur d'esprit il sait que dans l'Eglise les'tendances doctrinales fort diverses ont droit de cité. Des synthèses théologiques différentes, constituant, autant de visions d'ensemble sous un angle particulier des vérités de foi et de tout l'élan dr la vie chrétienne obtenues à l'aide d principes philosophiques qui s' adaptent à leur manière, y sont per mises et encouragées tour à ton; même quand les préférences de l'au torité favorisent nettement l'un d'elles. Le p, Cayré s'est abstem « de négliger les divergences parfoi notables qui sont le résultat nature d'une évolution légitime et néce' saire », ni d' « accuser les diffe rences ». Ni concordisme ni « dis cordisme », s'il est permis d'user d forger un mot, telle est sa positior Son objectivité se double de sympa thie sans doute, il fallait mesure) ieur place aux auteurs la valeur intrinsèque des œuvres, mais plus encore leur influence réelle dan? l'Eglise et l'évolution des doctrines f servi de critère les cent pages données à saint Thomas n'étonneron personne, et si complètes soient– 3l!es, elles ne sont qu'une esquisse à grands traits d'une oeuvrp prodigieuse résumant le passé, dominant le présent et orientant l'avenir. Les disciples dp= différentes école» sont généralement utilisés pour l'exposé des systèmes, c'est la plus sympathique, manière de les présenter s'il y a des réserves ou des préférences, on les devine moins à des jugements catégoriques qu'à des détails de présentation. Un autre trait de l'esprit de cet ouvrage et qui lui donne un souffle animateur, est la part importante attribuée aux doctrines spirituelles et à l'exposé des écrits d'ascétique et de mystique, présentés de manière à faire aimer la vie d'union à Dieu les chapitres sur saint Bernard, sainte Thérèse, saint .lean dp la Croix et saint Francois de Sales =pront des plus lus et goùlés, de ceux aussi qui feront le plus de bien aux aspirants au sacerdoce.

Est-il permis de formuler une réflpxion que te Précis ne contient pas. mais qui vient à l'esprit au sujet des écoles de théologie, ? Leurs grands initiateurs du moyen âge étaient des mystiques Suarez luimême recommandait l'union de l'étude et de la piété le réalisme des Pères se continuait en eux fort vigoureux et les Synthèses grandioses aux multiples notions abstraites, aux conclusions coordonnées entre elles, reposent, bien plus que sur la masse apparente des syllogismes, sur un vif sentiment des réalités surnaturelles expérimentées avec les lumières de l'Lsprit-Saint. Mais, dans les écoles, les disciples plus préoccupés de répéter et de! commenter, semblent malheureusement moins imprégnés de ce réalisme profond, sous-jacent, aux grandes œuvres, pour s'attacher trop à l'aspect conceptuel et notionnel, à l'intelligence purement spéculative des vérités ae la foi. Scot, avec ses formalités et distinctions, paraît avoir ouvert la voie où s'engagèrent éperdument Occam et les siens. Si les autres écoles n'ont pas connu ces excès, on peut se demander quand même si telles discussions séculaires engagées dans des impasses n« viennent pas de ce que l'on discute tivp exclusivement sur des notions, avec un sentiment trop faible de la réalité.

La théologie moderne doit garder tout ce qu'il y a île bon et de définitivement acquis dans les méthodes et les synthèses intellectuelles du moyen awe et de la Renaissance. Mais eu remontant au delà pour prendre contact intime avec les Pères, par la théologie positive, elle retrouvera. le réalisme puissant qui les animait, eux et les initiateurs de la scolastique elle prépare ainsi de nouveaux progrès dans l'intelligence de la foi. Le P. Cayré y aide dans la mesure où son Précis de patrologie porte à l'étude immédiate des Pères et des grands Docteurs. Jean Claverie.

Missel de la Charité chrétienne j reliure (1029)

Elégant manuel, 384 pages, format allongé 14 x 9. Reliure capitonnée, coins ronds. imitation cuir fauve clair ou sombre; ornement et tranrhe d'or. Illustré de gravures en couleurs à toutes tes pages et de. trois belles compositions hors texte. Les gravures représentent tes actes les plus célè- bres de charité de plusieurs saints, Prix, 21 francs; port recommandé. 1 fr. 65.

Ce manuel comprend, outre un com- mentaire des illustrations sous forme de courtes biographes des grands apôtres de la charité les prières du matin et du soir, les prières pour la confession et la communion, l'Ordinaire de la messe en latin et en français, les faluts, Vêpres et Complies, l'Office des fêtes de la Très Sainte Vierge, les messes du temps et de dix des plus grandes fêtes de l'année. Le mttne [reliure 124 A), en cuir an- tique 31 frçncs port recommandé, 1 fr. 65.

BONNE PRESSE, 5, RM BAYARB, P.UUS-VST

Le pr, siilrol Julio Prestes et les Japooais du Brésil

II y a quinze ou vingt ans, les Ja- nais commencèrent à émigrer au| Brésil, à la suite des interdictions! d'immigration portées contre eux! dans l'Amérique du Nord (Etats- Unis et Canada' mais bientôt, là également, un mouvement sérieux suscité en partie par la classe ou- vrière ne tarda pas à se produire contre eux. Emu du malheur qui! allait frapper les émigrés japonais, résidant en grand nombre dans son diocèse 'un des huit ou dix de l'immense Etat de Sao-Paulo. ltgr Quarte Costa, évoque de Bolu- catu, intervint alors pour le con-j jurer. Il objecta surtout la vitalité de la race japonaise, intelligente,! travailleuse et amie de l'ordre «Attendez, dit-il au gouvernement, nous les convertirons, et, par le ca-| tholicisme, nous les transformerons. et en ferons de bons et vrais citoyens du Brésil. » Le président de l'Etat de Sao-I Paulo était alors Julio Prestes, qui I fut ces jours derniers notre hôte.

Le P. Nakamura,

missionnaire japonais au Brésil

Homme à idées larges, actif, très intelligent et bon catholique, il comprit de suite les raisons de l'évêque et tint compte de son observation. Le gouvernement du Brésil, dans

l'intérêt deux peuples, présenta

alors au Japon le desiderata suivants ffï Que les émigrés lui ar.rivent autant que possible mariés indissotubhement b) que les bonzes ne les accompagnent pas c) une intention générale chez les émigrés de se faire catholiques.

Le Japon a compris les désirs du Brésil et les a acceptés. Depuis lors. c'est-à-dire depuis 1925, avant chaque départ d'émigrés, des conférences leur sont faites à Kobé, sur le Brésil, son histoire et, sa religion. En 1924, des prêtres japonais furent demandés au diocèse de Nagasaki. Un seul fut d'abord envoyé le P. Nakamura.

Il arriva au Brésil fin 1924 et alla se fixer à Botucatu auprès de l'évêque qui l'avait demandé. Il se mit de suite et ardemment au travail, parcourant sans répit et durant dix mois de l'année le vaste Etat de Sao-Paulo, afin de prendre contact avec ses concitoyens et de les catéchiser. Apostolat vrainii m laborieux et méritoire.

Il fut bientôt aidé dans sa tâche par quelques religieux de divers Ordres. Parmi ces derniers, on distingue spécialement le P. del Toro. Jésuite italien, dont les travaux furent particulièrement bénis pari la Providence. Voici comment 1p Père était alors chargé de l'église de Saint-Louis-de-Gonzague, une dp« paroisses de la ville de Sao-Paolo. Il catéchisait un jour les enfants portugais, quand parmi eux il distingua deux ou trois petits Japonais.Frappé de leur bonne tenue, il les encouragea à revenir. Ces derniers lui amenèrent bientôt de petits camarades désireux également de s'instruire. Peu à peu, par leur intermédiaire, le Père fit connaissance des parents et. sans tarder, un grand mouvement, de conversions se produisit en ville.

L'année suivante. 1926. une pension pour étudiants japonais, fréquentant les écoles de la ville, fut créé à Sao-Paulo, et un catéchiste japonais engagé pour aider le Père, encore incapable de parler couramment la langue japonaise. Ses succès furent rapides et continus.

En effet, en trois ans. sur 900 Japonais résidant en ville, 800 environ étaient baptisés.

C'est en mars 1927 qu'eut lieu le plus important baptême, celui de 250 païens. n fut administré très solennellement par l'archevêque luimême.

En cette circonstance, M. Julio Prestes, dans le but d'encourager le travail des missionnai'res et de manifester sa sympathie à l'égard des nouveaux convertis, n'hésita pas à s'offrir comme parrain, et sa démarche fut imitée par beaucoup d'autres notabilités de la ville. La cérémonie fut grandiose ei suivie de réjouissances publiques. tout à l'honneur du gouvernement de l'Etat.

Cependant, jusqu'à l'année dernière, tous ces efforts individuels de quatre ou cinq missionnaires manquaient d'ensemble et de cohésion. Ce grave défaut risquait de paralyser leur travail et d'en compromettre les succès.

Rome, tenue au courant de cette évangélisation. l'a heureusement compris, et la Propagande a pris une décision radicale.

Elle a créé, fin 1929, au Brésil, une section spéciale comprenant les 100 000 Japonais émigrés, et elle en a nommé le P. det Toro supérieur. sous la juridiction des évéques des divers Etats, avec tous les pouvoirétendus que Rome a coutume d'accorder awx missionnaires des pays infidèles.

Sur le désir du gouvernement brésilien, le Japon a répondu avec joie

Devoirs civiques et Jeunesse catholique

A l'occasion du Congrès des œuvres de jeunes gens à Tonneins, Mgr Sagot du j Vauroux, évêque d'Agen, a prononcé un j discours dans lequel il considérait les rapports de l'Action catholique avec les devoirs du citoyen. Le chrétien est l'homme du devoir, Lorsqu'il agit ou même lorsqu'il se con- jtente de penser et de parler, sa pre- jmière préoccupation est de se confor- mer à la volonté sage et paternelle de Dieu, puisque la vie n'a pas d'autre but que l'accomplissement libfT d'une tache providentielle. Ur, le souverain Maître nous impose des devoirs civiques tout comme des devoirs individuels, familiaux j ou sociaux. La. société publique dant m- cessaire à l'homme, un ordre doit régir les rapports les dépositaires de l'autorité et les simples citoyens qui, par la force des choses, forment des groupes relativement autonomes, c'est-à-dire i doués dans quelque mesure d'une vie I- propre et indépendante. Cet ordre est déterminé par des lois, la plupart du j temps positives, et donc émanant d'une autorité visible. Il ne vous est pas plus r permis de vous soustraire aux rxigences de la vie publique qu'au fils de se désintéresser de ses parents.

Tout devoir étant revêtu au regard de la foi d'un caractère sacré, le vrai chrétien est prêt aux sacrifices les plus pénibles, s'il le faut, pour obéir à Dieu qui parle par la voix de la conscience, ;e l'Eglise et des lois justes. Il sait qu'à "mque précepte de la morale s'opposent •s instincts pervers. Les passions mauises et l'orgueil ne gênent pas moins catholique quand il veut agir en bon iloyen, que s'il s'efforce d'être fidèle k ̃ieu ou de bien servir les intérêts de on foyer. Mais pour vaincre, les moyens Illcaces ne lui manquent pas l'enseinement oral ou écrit de la hiérarchie atholique, la prière, la réception des acrements de Pénitence et d'Eu&iarislie, l'assistance pieuse à la sainte messe, action directe, incessante de la grâce I ur son âme. Voilà, chers jeunes gens, es richesses mises .1 votre disposition la miséricorde inilnie de Dieu pour ous aider à remplir vos devoirs quels :u'i!s soi" '>• ^>nt d'inépuisables tré,<tn. ( in: :u ,|imc votre courage pourait-il îleciiir sans se relever prompteîent et devenir invincible ?

Votre âme est, d'ailleurs, bien préparée l'usage de ces dons admirables par amour que vous inspire votre patrie. p ne voudrais pas prononcer ici de ces ,uroles b;inales dont ies orateurs ofii- ciels ou autres ont coutume d'émailler leurs discours lors des cérémonies patriotiques. Ce qui est certain, c'est que les théories, les sentiments et les buts des internationalistes vous paraissent monstrueux. Vous ne comprenez pas qu'un bon cœur ne soit pas attaché à la grande famille française, qu'il ne vénère point sa patrie à l'égal d'une mère et que ne vaillent rien pour lui ces biens si précieux qui s'appellent, les traditions, les gloires, les épreuves, le travail, les espérances d'un peuple. Ah mes amis, outrager et haïr notre France, c'est faire montre d'une honteuse bassesse d'âme, c'est aussi et surtout être indigne de son beau titre de chrétien, car les iMs de l'Eglise catholique s'honorent de donner asile dans les profondrurs de leur être à tous les nobles sentiments, aux saints amours que .résus-Christ. leur Maître adoré, est venu répandre en ce monde au prix de son sang.

Du reste, nulle contradiction entre le patriotisme et le dévouement sincère aux intérêts généraux de l'humanité. Nous voulons que les nations se traitent en émules, non en rivales. en sœurs et non pas en ennemies. Et nous vous demandons, chers jeunes gens, de ne jamais accueillir dans vos coeurs cette haine de l'étranger qui serait un triste héritage du judaïsme et du paganisme gréco-romain. Mais de même que le souci de conserver à ses parents l'honneur et les biens nécessaires n'empêche point un fils d'entretenir aven ses concitoyens d'aimables relations, ainsi nous, Français, en ouvrant nos bras fraternels à tous les peuples, nous entendons faire j respecter les droits, la sécurité, le glo- rieux renom de notre patrie.

Ces considérations prouvent très clai- rement que les catholiques peuvent et doivent être les meilleurs citoyens. Pie Xl, je le disais tout à l'heure, voit dans la sanctification du chrétien, par la pratique habituelle du devoir, une formation spéciale à la vie publique. Il a grandement raison, les principes qui vous sont inculqués, les grâces dont vous vivez, les sentiments les plus intimes de vos âmes vous donnent une supériorité dont vous seriez coupables de refuser & votre pays les larges profits.

Je veux vous dire maintenant, mes chers amis, ce que vous devez faire pour devenir vraiment l'élite aes ^citoyens. Vos obligations et elles sont nombreuses se ramènent à quatre. J'espère vous les exposer sans équivoque comme sans faiblesse.

tapez actifs. Il ne peut vous suffire ni de professer dans votre vie individuelle des opinions saines, de bien penser, suivant le mot en usage, ni de pousser des gémissements, ni de protester avec une indignation plus ou moins ardente contre les vinlatinns de la jus-

en donnant à ses sujets pleine liberté de se faire catholiques.

Il ne manquait plus que de nombreux prêtres de langue japonaise pour instruire ces 100 000 païens et les baptiser au plus tôt. Quelquesuns sont bien venus du Japon, mais, quoi qu'on fasse, il en manquera toujours.

Le P. del Toro l'a clairement compris et s'est décidé à imiter les missionnaires d'Afrique et d'Asie, placés dans les mêmes conditions que lui. Il a donc, tout récemment, en 1929, créé à Sao-Paulo même une école de catéchiste japonais qui, une fois formés, seront placés çà et là dans le vaste Etat dp Sao-Paulo. sous la surveillance des missionnaires de lange japonaise et les aideront à l'évangélisation de leurs compatriotes.

Le Père a pris le seul et vrai moyen pratique pour opérer rapidement la conversion de tous les Japonais du Brésil. Avec la grâce de Dieu, on espère de beaux résultats pour l'avenir, résultats de nature à influencer Ips 300 000 Japonais de l'Amérique Nord, et le Japon luimême.

Les émigrés japonais habitent surtout l'Etat de Sao-Paulo. dont Julio Prestes a été le président jusqu'en février 1930.

A cette date, ses hautes qualités l'ont fait choisir à une très forte majorité comme président de tout le Brésil. Je souhaite que son successeur, dans l'Etat de Sao-Paulo, continue la si heureuse façon de faire de son illustre prédécesseur qui aujourd'hui vient voir notre

pays

pays. on missionnaire «t Japon.

Uce, ni enfin de vous unir simplement de cœur aux combattants, sous prétexte d'occupat^ns ou d impuissance. Vous devez prêter votre concours et croire à l'utilité de vos efforts quand i!s sont sages et persévérants.

Toutes les fois que la religion est en cause, suivez les directions de l'au- torité compétente, c'est-à-dire du Pape, de votre êve.que. de vos curés. Aucun esprit raisonnable n admettra jamais que l'armée doive être commandée par dé9 avocats ou des banquiers, la marine par des agriculteurs. A chacun la place que sa compétence réclame. Défendre l'Eglise sans se soucier de la direction que les chefs responsables entendent donner à la lutte. c'est à la fois un manque de prudence. et une fausse compréhension des choses chrétiennes. P- u importent les objurgations des partis. ~i le groupe politique auquel vous adhérez méconnaît, ne serait-ce que pratiquement, le droit de la puissance religieuse à se gouverner elie-même. vous ne devez pas le suivre et, s'il commet fréquemment cette faute très répréhensible. vous êtes, tenus en conscience de l'abandonner. Mieux vaut obéir à Dieu qu'aux hommes. Respectez les pouvoirs établis. L'Eglise a toujours deniandé à ses il- j dèles comme à ses ministres ce loya- lisme c'est que partout où des hommes | sont n'unis, une autorité est nécessaire. Dès lors. celui ou ceux qui l'exercent. puisque les intérêts publics sont gérés par eux, ont droit à l'obéissance toutes les fois qu'ils ne prescrivent rien de contraire à la morale. En effet le refus de soumission, entraînant des désordres, troublerait la vie du pays. Les usurpa- leurs eux-mêmes sont dépositaires en fait de l'autorité; or, toute autorité vient ,de Dieu: si donc la nécessité exige qu'ils commandent, il faut bien se soumettre sous peine de devenir des perturbateurs dangereux.

L'Eglise, mes chers amis, a horreur des révolutions qui, trop souvent, détruisent sans rien construire de solide. Lors donc que les lois humaines et leurs auteurs ne prescrivent pas des actes positivement, directement condamnés par la loi morale, le devoir est de s'incliner devant eux. Mais que les catho- liques ne travaillent pas avec moins d'énergie pour cela à la réforme de la j législation ou même, s'ils le jugent nécessaire, essayent de changer le» in»t; tutions nationales, pourvu que »:e soit et l'aide de procédés honnêtes, car la lin ne justitie jamais les moyens, et qu'ils évitent de recourir à la torec brutale. i' et dernier devoir il découle des trois précédents. L'action de l'individu est généralement faible. Vous pourrez jet c'est chose indispensable vous inscrire dans un parti politique. Vous en avez le droit naturel, la liberté souveraine, c'est évident, et les intérêts que vous voulez servir vous y engagent. Le groupement dans lequel vous désirez entrer professe-t-il quelque doctrine opposée à votre foi, éloignez- vous jle lui. Vous ne pouvez abandonner votre mère. Ses principes et ses habitudes de polémique rendent-ils impossible l'union avec tous les vrais patriotes, relirez-lui votre appui, car votre collaboration accroîtrait le mal au lieu d'y remédier. Mais si l'une et l'autre de ces deux erreurs, je veux dire celle de principe ou celle de conduite, sont évitées, allez devant vous sans crainte et donnez l'exemple de la discipline.

L'union de tous les bons Français, voilà le plus impérieux besoin de notre époque. Les catholiques sont tenus de la préparer avec toute l'ardeur et tout le dévouement dont ils sont capables. >,eur premier devoir, comme l'enseigne ie divin Maître, n'est-il pas la charité ? '? Et que demande cette grande vertu, sinon de se montrer tolérant pour les opinions libres, quand on ne les parlage pas, et d'attacher beaucoup plus dÉ mportance aux fâtes et aux sentiments qui unissent les hommes qu'à, (1. i-eux qui les séparent, lorsque les prinC'pcs immuables no sont pas eu cause1? Ah l'union, c'est le fruit de la charité, par conséquent le Résultat 'désirable de l'attaohemenW de nos catholiques à lents deux parties l'Eglise et la France. Je vous supplie, cb«ra jeunes gens, de dépenser pour elle la belle vigueur de votre âge. En 1918, nos armées ont vaincu parce que les vrais Français d'alors n'avaient qu'un cœur et qu'une taie- pour vouloir le triomphe. Ne s'agit-Il pas aujourd'hui, comme il v a seize et douze ans. de. l'avenir de notre pays ? Y

Il me reste à vous prémunir contre !es obstacles que votre civisp •- contrera tôt ou tard. Les pi;

tables sont en vous et nnn

dehors. Ils peuvent être tous ik-siKiies par un seul mot la peur. La négligence est l'effet ordinaire de la paresse. Or. la paresse n'est pas autre chose que la peur de se donner j de la peine. Que de bophismes elle bâtit. pour décourager le jeune homme de to'Ue action civique 1 Après tant d'années d'efforts et d'échecs, se dit un excellent garçon que vous connaissez pput-être, à quoi bon s'imposer de nouveaux sacrifices ? Ce que les plus habiles, les plus tenaces n'ont pas obtenu, comment pourrais-je le réclamer avec quelque chance de succès ? D'ailleurs, qui suis-je ? Un de plus ou de moins, ce n'est pas une affaire. Et, la conscience rassurée par fie si bonnes raisons, on ne s'occupe plus que de soi et de son foyer, ne «•-> dérangeant même pas, si cela gêne un peu, lorsque les urnes électorales sont prêtes à recevoir les bulletins de vote

Pitoyables erreurs Un mot en révélera l'absurdité. Certes, le mal est grand, mais si des hommes d'énergie n'avaient nulle part pavé de leur personne et de leur or, ne serait-il pas beaucoup plus étendu et plus profond ? Et si le nombre des indifférents diminuait, dans beaucoup de cas ne remporterait-on pas de belles victoires ? Je vous dénonce une seconde espèce de peur, la crainte de se compromettre. Surtout, vous dira un ami prudent et ̃unis le répéteront la plupart de ceux qui vous entourent, surtout ne mécontentez pas tel personnage, il est écouté en haut lien. Il peut vous nuire. A supposer qu'il soit assez bon prince pour n; vous faire aucun tort, vous n'aurez plus la ressource de solliciter le concours de son influence, quand une pro^ tection vous sera nécessaire. Et qui donc n'a jamais besoin des services que seul un puissant du jour peut lui rendre ? Le mal causé dans notre pays •je France par le souci égoïste et exclusif des intérêts purement humains est énorme. Nos œuvres d'apostolat. en particulier nos écoles libres et nos colUges catholiques, ont fait mille fois ctte douloureuse expérience.

Ayez horreur, mes chers amis, des trois sortes de peur qui peut-être vous guettent la dernière s'appelle le res- Did humain. Il n'y a rien dans ce monde de plus honteux. Rougir d'acoomplir son devoir, quelle abominable lâcheté Parmi les sentiments dont se glorifle la jeunesse catholique, la fierté de croire à nos dogmes, de travailler jusqu'au sacrifice pour Dieu, Jésusûhrist et l'Eglise, par conséquent d'Être au nombre des meilleurs citoyens, mé- rite un rang d'honneur. Ceux qui ne le comprendraient pas ne seraient point à leur place dans vos bataillons. Raffermissez sans cesse en vous cette énergie de conviction et d'attitude. afin que vous soit à jamais étrangère la race des timides et des transfuges.

Courrier de la Vie catholique

Découverte |

d'ane nouvelle Catacombe à Rome Il y a deux ans, a Rome, des ter- rassiers qui travaillaient à la construction d'une aUi-f dans le cime- tière lili Caiiii'hi Yer.'Uio décniivfirent l'eni

nue •_ •̃̃.

Catacumues cliretiennes. Un chargea la Commission romaine d'archéologie sacrée d entreprend: l'exploration du souterrain. .< recherches conduisirent dans u; galerie longue de plusieurs kil.- mètres.

Il s'agit de (Catacombes indepeudantes de celles qui se trouvent dans les environs de Rome. Elles étaient reliées autrefois à la basilique ^ar Agapit.

Les- galerie.» construites da: rocher au cours dos premièresérutions d»s chrétiens furent ;̃• diées hermi't iqueiiU'iij. Leur ci- struction renionte a la prenne; moitié du m siècle après Jésus- j Christ,

11 y a là une série da niches servant. de sépulture» chrétiennes. Les unes ont des formes .»> métriques, les autres des formes irrégulières. Chacune des galeries principales hautes de i m. 'Ai et larges do Tu. à 90 centimètres en contient de six à huit, et les galeries secondaires cinq seulement.

Les lombes sont fermées par des briques ou dos plaques de ̃-•̃-̃' On a découvert une t-nii- contenant deux petit» ;>i.».m s bagues de cuivre, ainsi qu'une petite couronne en perles noires.

l'ne autre petite sculpture en albâtre représente une tiirure smiiIihlique.

l>ans les ;dus srrandes niches, il a si', ni une partie »OH! --reliefs repré- -»entant. tf~ .-̃. ̃̃̃ » >;̃: N.mvi'au Tes- Ijjuient. Sur un ai.tr." .»a:vi>pha-e. on voit l'eiligie d'un jeune chevalier ro- main revêt a d'ornements variés. Les autres sarruphaue-

bas-relie|s tipuranl des

blicjues. Par terre, on a u-i.u\ îa moitié d'un vitrail doré avec la tète de saint. Paul. Sur- un autre vitrail, on reconnaît l'image de .lesus-C.hrisI couronne avec ce niiil. Oris ». On a découvert enfin au même endroit un médaillon d'argent, représentant l'empereur Alexandre Sévère,. Ce sont les tombes d'enfants qui sont le plus in: ,-t dans lesquelles, du re- ̃ elrniivé plus grand nombre <i'<>l'i.|eis. Le Chapitre de l'église royale du Panthéon à Rome

A la suite de la conclusion des traités du Latran, des négociations avaient, été entreprises à Rome, entre les autorité- civil- autorités religieuses, au

statut, relatif au clergé d,- ,u, royale du Panthéon dans le» caveaux de laquelle, on le sait, smii, inhumes tes souverains italiens et les mem- bres de leur famille. On rié»n.nf mettre ce slatui en accord a\ disposition- du iloncurdat i n t ̃ entre l'Italie et. le Sainl-Hiege. Les con\^r.»al ions uni, abouti à une convention dont vuici les grandes | lignes

Un prélat, militaire, revihi d la j dignité archiépiscopale, sera .in- à Ut fi'-ff du i:hai>ilre et. recevra de; l'Etat une idlocation spéciale aTinueMe de 1? ."iiMi lianes. L'archiprèlre du! Panthéon ,-ei-a, de f-nn ciMé. inscrit pour une somme de i 500 francs, et chaque chanoine pour une somme de. 3 750 francs par an.

Le Chapitre est autorisé, par les autorités' ecclésiastiques à célébrer toutes les cérémonies religieuses qui pourront lui être demandées par le gouvernement italien ou par la maison royale en accord avec la loi canonique.

Tous les chanoines sont élevés au rang de « Monsignori ». et |e rniivs- j 1ère dp la Justice » m«-«-o. un crédit annuel de 10 000 '>ur la part de TEtat dans le- » néces»i- j tées par les fonction» du culte. L'instruction religieuse

dans les écoles italiennes

En plein accord a\ei; les ,̃̃ lions intervuue.» entie le Valieai, et le gouvern' italien, une lui ;i été voté iiubte qui établit j l'en-- -.̃̃ -iigif-ux obligatoire dans tous le.» élablissemenLs d'mstructi«?fT classique et scierttiliqne, dans les Ecoles normales, dans îf s écoles et instituts techniques et, dan;- 1: les écoles et In-filuls d'Arl,1-.

La Gaze Dr Offieirlb? de Rome vient de publier tes dispositions <!• cette loi.

Il en résulte que l'enseignement religieux doit être donné pendant une heure chaque semaine drips toutes les Classes rir chaque élahlis-, sements, sauf dans le courrieur des Ecoles normales nr heures hebdomadaires lui sont «..̃

gnées.

~et enseignems'nt Pst conftA" avec un 1

Cet enseignement, est confié, avec un

maximum de dix-huit heures hebdomadaires pour chaque nmfe»»pm- à des personnes choisir

cernent de l'annép »

chef de l'in»tniciion ntente avec l'Ordinaire- dioct ̃» personnes devront être des prètrps ou des religieux, ou à teur défaut des laïques reconnus spécialrm«*nt qualifié pour cet office par l'Ordinaire diocésain.

Les uns et les autres, ecclésiastiques ou laïques, ont tes mêmes droits et devoirs que tes autres j membres du corps enseignant, dont ils font partie au même tili-p qu'eux et doivent participer à toutes les réunions professionnelles qu'elles soient plénières ou partielles. Une pèlerine portugaise est allée à pied de son pays à Rome Au cours de la réception que Pie accorda aux Soeurs I>oroth4es à l'occasion de la béatification de la bienheureuse Paola Frassinetti, réception à laquelle prenaient part notamment les religieuses portugaises de

cette Congrégation qui ont charge de la « Maison du Portugal •>. à Rome, on remarquait également la prieure d'une humble femme qui présentait t toute l'apparence de la pèlerine classique.

C'en était une. an effet, et de ̃ grand style « >>•̃> > i:\»-n<:ni8 dire. -iv, ;'i IVxiMii}', -.eus pèlerins ;ui visitaient .u les sanctuaires en suivant pédestrernent les "ou tes oui v menaient, cette femme, .i;i-, venait

avant l

ra-

.jont

̃ '<•>̃ eds îa langue, Mme !hn;i De .Mato*. rVst le num do celte pèlerine, venait •mi fiTet de la province de Tras Os les. et du diocèse de Villareale, m nord-est du Portugal et sur

J- 'T-v ̃- '•' ..vaif

̃ ̃̃ ei i liaii. ,i'i ni.- -j'Un n

<!ui avait, duré trois mois,

,i d aumônes tout le kmg du chemin.

Parvenue à Home, après une visite à Saint-Pierre, elle chercha à voir le Souverain Pontife et à recevoir sa !• nstro de Portugal pi ̃ rivant, appris la ptv»f,- Eternelle de .a pii ̃̃̃ compatriote la lit iicbet'ger ;i Ui ̃ 1 1 ,••« 1 1 1 de SaintAntoine du Portugal :>; lui obtint les satisfactions qu'elle <lesirait en la. taisant recevoir pur le Pape, dans les condit ions acl. iiees ei-<ies»u». Pi*' M s'est pur! iculierement. jnté"•'>sé. iltinuH audience, à Mme De \taiit> a qui il po-a quelques ijuesmils sur SOU V' ̃;•;

La pèlerine imu- en PoriiiumI en chenu. aux frais de !,t nation portugaise, mais un peu a 'encontre- de la volonté de la hrave lemme qui aurai), bien \oulu reiourner dans son pays <ie la même façon qu'elle en (Mail, partie.

Une pierre et ane inscription rappelleront ane ascension de Pie XI au cratère du Vésuve

II y a quelque I rente ail?, l'abbé Achille Ratii faisait une ascension sur le Ye.s[j\o ei, accompagne d'un guide qui se l'appelle l'jiwjro, celle randonnée, parvenait .jusqu'au eratere du volcan, «l'oii il ntkni!i lon- guement le panorama merveilleux qui s'otl'rail à se.» ivjrards. A sa descente. il reiéli!1! ensuite la m6896 dans la petite e^'li»e <lu Saint-Sauveur tout proche <iu e.suve.

Aujourd'hui, la municipalité de Résina, sur le terri luire de laquelle se trouve le Vésuve, a déekté de garder le souvenir de cetlp ascension, l /église du iNuivpur a été res- taure a celle intention, et, sur sa l'ai'ade h <P'!e '-reHéo uoe pierre eominéiiinral in e purlanl l'in-cription sui- mle

Sur r-< fiitmintrs cimes du Vé~,tvri\ tiiinii exterminateur qui vomit le frti dans In nuit, qui sépara itfu.r siècles /'̃ 'il décembre 1899 monta Arhillr Hntii prêtre "wharf/ pou s.S' t'arifiease nl)n'n,sh' ri. :̃'̃̃̃ !,i main dirmi- pn'si n f>srmsioii ou soiuiin': -nie immtu/tiif de Dieu t/ui lowln- !•• ciel ilr mi. cime; vai-nr/iieur de l<nttes I /< i/rmttleiirs hu nnuiirs t/itnnd. il l'i'it le nom île l'ir SI.

La cérémonie ,| l'inauguration et du dévoilement de celte pierre aura lieu en sepiemhm prochain, en présence il'"> toute- |c~ autorité. On lappoile que mio au courant pap le cardinal Ascalesi du projet de la municipalité de, Résina et sollicité de donner sa bénédiction à cette assemblée et à ses administras Pie XI répondit en souriant « Bien volontiers Nous envoyons à tous, et même au Vé.-uve, Noire Bénédiction apostolique,

On commence à prendre des mesures officielles en Amérique du Sud contre fa propagande protestante

On sait (ju<> If i'i're, au 1 cours d'une récente audience accordée à un pèlerinage, sYsl plaint des méthodes employées par les protesints pour (enter de gagner à leurs ̃*< -<"i- <̃̃ np|e italien. !ae s'exerce,

r' ̃'̃- •̃̃ ji .̃aie, avec une violence et (Jps moyens identiques, dans ton» les pays" de l'Ame- dique du Sud, çtû.cji aux subsides innombrables qui proviennent des 1 Etal.liiii.s, aux sectes diverses qui s'emploient a cet te ouuvrp, laquelle (initlemeiii, ah'iiilit ;i la déc *i -i»i j;) nisafiori de ieurs !>r|«'plps, et «m m; uni au •̃ne offensive ̃t'(;i''ilf' fi- ne, République uu .Nord.

Mai-, un commencf» à comprendre, parmi les peuples ainsi infestés, que !a tolérance peut avoir des répep'̃̃̃"• H-.r,,«.nS] p| on Cf, ||jt<j e.

'-̃̃ .• -i.t. du Pérou vieni, par exemple, de décid«r qu'il ne sera pas permis, dans ce .p*<v- ri'nnvrip d'autres (koles cjne oel!

sous la direct ion rathn!

lautf.ri:

~j,-f.

C'e.H que c

envahi pnr r!-

tants venus <!̃

faux missionn.'

s'accompagne de )noyen.> do convaincre qui ne sont pas admirables. On parle de, corruption et de promesse dp s'enrichir comme «tant, leurs rr**1" ̃̃̃ ̃̃ r I sélyt"

saire» “> < foi de ce peuple <t, à jet^r tiu discrédit, sur son clergé e.t sur sfs institutions religieuses. Et surtout, en vertu de l'amour «m'ont le» Américains pour la

saires pro't«ï9tii

péruvien de leui« feuilles «.

gand».

lu consul gênerai d<: ce pa\

testé dans tes journaux ar

contre cet abus. Il a décrit tes émissaires [yotestants comme « absolument ignorante du caractère, de ]%


payeftolegie, de l'histoire et des tradrtrons religieuses du peuple qu'ils bc proposent de convertir ».

En effet, la raison d'être des nombroases Socreté» missionnaires protestantes qui opèrent en Amérique latine, est moins, comme nous l'avons souligné, la conversion des païens que la perversion des catholiques. Rien de surprenant, alors, que le Pérou veuille se protéger.

L'exemple iditiant d'une natien sud-américaine

C'est celui. au point de vue de la magnifique vitalité de sa foi, de la République de Colombie.

La Colombie, cette République sudaméricame de 1 148 550 kilomètres carrés et de 8 millions d'habitants *fe montra, depuis le début de son indépendance ït^to;^ une fille loyale de a sainte Eglise.

Sa ConstituUen de 1886 déclare en termes exprès « la religion eatohlique, religion de la nation », et enjoint aux pouvoirs publics de la proléger parce que « érément essentiel de l'ordre social ». La presque totalité des Colombiens est catholique. A peine comparait-on dans les parties du pays encore peu explorées quelques infidèles.

Dès 1898, nous voyons ce pays se consacrer officiellement au Sacré Cœur de Jésus, suivant de très près l'exemple de son voisin, la République de l'Equateur, qui fut parmi. les nations, la première à faire cet. acte de foi solennel.

En 1902, un temple splendide est odilié aux frais du gouvernement, à Bogota, la capitale (250 000 habitants, située à 2 600 mètres de hauteur)| en accomplissement d'un vœu national, et c'est là que chaque année le président de la République renouvelle i'acte de consécration du pays au Sacré Cœur.

Par sa loi du 6 août 1913, le Parlement colombien fait graver sur le marbre même le texte d'un décret, dont voiii le premier article « A l'occasion du premier Congrès eucharistique qui va s'ouvrir prochainement, fii solennel et perpétuel témoignage de foi et des sentiments catholiques du peuple afin d'impiorer les faveurs d'en-haut, pour fa paix définitive et la prospérité de la République, la nation colombienne, par l'intermédiaire de ses représentants, rend un hommage d'adoration et de reconnaissance à JésusChrist, Rédempteur, en l'auguste mystère de l'Eucharistie. ̃̃̃>

La plupart des villps et des villages se sont consacrés également au Sacré Cœur de Jésus. Parmi les nombreuses statues qui lui ont été élevées sur l«»il Jf U'iritoife du pays, 1 cette de Medellin est particulièrement remarquable.

Récemment oneorf, on novembre 1929, la Colombie vionl de donner à notre monde indifférent et. sceptique du xx* siècle, un témoignage de son esprit nettement catholique. Le Parlement Chambre et Sénat a déclaré nationale, la fête du Christ-Roi. Voilà, certes, un Etat qui possède un sens d'adaptation chrétienne qui ne peut pas ne pas nous toucher.

Un Mm japonais sur la mort des 26 martyrs japonais

Le journal Osaka-Mainich, dont un "3e nos abonnés d'Osaka nous a transmis un exemplaire de l'édition anglaise, signale, le 21 juin, le projet que vient de mettre sur pied un riche catholique japonais de produire un film qui relaiera le procès "ëna mort des 26 saints martyrs japonais crueitiés en 1597, pour lftir foi chrétienne. Le plus jeune de ces Tiéros avait quinze ans Pt il p'Ma. jusqu'à son dernier souffle, pour que son sang fût répandu pour le. salut de ses compatriotes. Leur fête est -fixée à la date du 5 février.

M. Mesaja llirayama, l'initiateur de ce tïlm, est un riche propriétaire terrien. Il prendra tous les frais de cette œuvre à sa charge et se propose de vendre une partie de ses domaines pour en couvrir les frais qui sont annuellement estimés devoir monter à 150 000 yen. ou 1 875 000 f r., et répandre le film dans le monde II a comme collaborateur, pour le scénario, M. Korioku Sato, un des auteurs les plus connns du Japon, qui a accepté avec enthousiasme de préparer la partie dramatique, Un contrat a déjà été signé entre ces deux personnalités et la Nikkatsu Film Company pour la réalisation scénique de la pièce. Le film aura une longueur de près de 500 mètres et sera terminé cette année, ou au plus tard au début de 1931.

Entre autres scènes, la pellicule projettera la grande assemblée de 250000 catholiques qui assistèrent à la canonisation des martyrs, dans la basilique de Saint-Pierre et autour de la cathédrale à Rome, le 8 juin 1861. Une autorisation spéciale sera demandée dans ce but. Les détails de cette exécution seront arrangés par les soins de la Jeunesse catholique japonaise qui fera les démarches nécessaires à cet égard. Lorsque le film sera terminé et

PKU1LLBTON DU 17 JUIL. 1930 19 VARIÉTÉS HISTORIQUES FrËÉc net la France De la paix de Breslau (juin 1742) m la pair de Dresde (décembre 1745) A bout d'arguments. Robinson avait rappelé que. dans l'entretien précédent, l'impératrice elle-même lui avait promis qu'en octobre on ferait ce qu'on voudrait.

Mais celle-ci avait reparti vivement

Je n'ai pas dit cela, j'ai dit qu'en octobre, on verrait ce qu'il y aurait à faire.

L'Anglais avait alors lini. menaçant

Eh bien c'est tout vu, Madame: voir et consentir doivent être aujourd'hui la même chose.

(Tétait tout vu en effet.

Il y a des paix mille fois plus funestes que la guerre même, répondit Marie- Thérèse. Non, point de cette paix plâtrée.

L'impératrice avait ajouté qu'elle avait des engagements envers le roi de Saxe en Allemagne et le roi de

à sa réalisation prendront part des acteurs qui auront une bonne connaissance de la religion catholique, il sera présenté à l'étranger par M. Hiramaya, d'abord aux Philippines, puis ensuite dans les autres pays. Dans cette intention, les titres des tableaux seront donnée en anglais, en français et en allemand. Nul doute que cette initiative n'ait un ptein succès au Japon où se remarque précisément, depuis quelque temps, une sympathie marquée dans les milieux païens, envers ces manifestations de la vie catholique. Ce qui est de bon augure pour l'avenir. Un catholique gouverneur i

des Antilles hollandaiae 1 Le major Barthélémy Van Slobbe, nommé récemment par la reine Wilhelmine gouverneur des Antilles hollandaises, est un fervent catholique II est né en Hollande, en 1882, d'une excellente famille catholique il a fait de fortes études, et il s'intéresse spécialement aux questions sociales, poiitiques et militaires. Le nouveau gonverneur a été reçu solennellement dans la cathédrale de Curaçao, par S. G. Mgr Vuylsteke 0. P., vicaire apostolique de Curaçao. I-a colonie de Curaçao se compose de deux groupes d'Iles, d'une superficie totale de 1 130 kilomètres carrés. Les catholiques comprennent 89 pour 100 de la population, soit 59 359 pour une population totale de 66 579.

Ce vicariat apostolique est confié aux Frères Prêcheurs.

Le Xe anniversaire du catholique Daily Tribune » et la presse catholique quotidienne aux Etats-Unis Notre confrère catholique de Dubuque (Iowa, Etats-Unis), le Catholie Daily Tribune vient de fêter, le 1" juillet dernier, et ses lecteurs et admirateurs avec lui, le dixième anniversaire de sa fondation.

Nous nous associons de tout coeur aux manifestations de sympathie auxquelles a donné lieu le jubilé du Daily American Tribune, et nous envoyons à notre « jeune » collègue les félicitations et. les meilleurs vœux de prospérité de la Croix qui, vétéran de la presse spécifiquement catholique et religieuse, mène, avec ardeur comme lui, mais depuis cinquante ans le bon combat pour Dieu, son Eglise» et le salut des àmes. Le Cathode Daily Tribune est un journal plein de variété, typiquement américain, d'une information sûre et abondante tant au point de vue des nouvelles civiles qu'au point de vue des nouvelles religieuses. Pour l'étranger, il est également, et de façon fort appréciable pour nous, une source précieuse de renseignements sur la vie américaine où les faits sont étudiés, dans les éditoriaux, avec une discrimination critique, dont la vivacité parfois n'exclut pas la charité chrétienne et la justice que l'on doit à tout le monde.

Le Catholic Daily American porte sous son titre cette mention « The first. ad only english catholic daihj in America, le premier et seul journal catholique de langue anglaise en Amérique ». Nous croyons qu'il est également le sput quotidien catholique aux Etats-Unis, actuellement. D'autres essais ont été tentés en langue allemande notamment. Mais, après s'être, poursuivis quelque temps, ils ont finalement échoué. L'anniversaire du Catholic Daily American pose donc la question du ,journal catholique quotidien nux Etats-Unis. Il est étonnant, en effet, que, dans l'immense République où vivent ft prospèrent plus de vingt millions de catholiques, on ne puisse pas lancer et mener au succès non pas un seul, mais plusieurs journaux catholiques quotidiens. On semble, nous paraît-il. craindre qu'un journal de caractère spécifiquement religieux n'attire pas plus les catholiques que les indifférents.

1/ exemple du Catholic Daily American est d'ailleurs là qui prouve que la volonté, l'énergie, le dévouement savent, torsquils sont bien dirigés, vaincre les difficultés et s'imposer. Il montre qu'il est possible, à un journal essentiellement catholique, tout en consacrant aux informations religieuses, la place qu'elles réclament, de donner tes nouvelles générales civiles aussi abondamment que dans la presse mondaine, mais avec plus de discernement, ce qui est une garantie pour la moralité du lecteur, qu'on ne trouvera pas ailleurs. C'est ce qui fait au surplus qu'un organe comme le Catholic Daily Tribun, par la franche position qu'il a prise trouve des encouragements non seulement chez les catholiques, mais chez les protestants. Et alors qu'on se plaint, aux Etats-Unis, du petit nombre de-s conversions, nul ne saurait imaginer le bien que pourrait faire. parmi nos frères séparés, la multiplication des feuilles nettement catholiques, si une organisation solide sait en assurer l'existence et la propagation. JRAN RICHARD.

Jean Richard.

Sardaigne en Italie, et qu'elle les tiendrait.

Du côté prussien comme du côté anglais, violente avait été nrritation

Quelle odieuse maison que celle d'Autriche s'écriait Horace Walpole en apprenant le refus persistant de l'impératrice. Cette maison néglige entièrement l'intérêt général en vue duquel tout honnête homme lui accordait son affection.

Du moment que les intérêts de l'Angleterre ne concordaient plus avec ceux de l'Autriche et que cette dernière puissance ne se sacrifiait pas aux intérêts de son alliée, elle devenait digne d'exécration, n'est-ce pas? Et, de dépit, Frédéric jeta ces paroles aussi méprisantes qu'injustes

Cette princesse fit paraitre qu'elle laisserait plutôt son cotillon que la Silésie.

Frédéric mésestimait sa rivale, et, pour une fois, la haine avait faussé chez lui le jugement de l'homme d'Etat.

VI

QUE DANS LA PARTIE ENGAGÉE LA REINE DE HONGRIE JOUA LBS CARTES QU'IL FALLAIT

La résistance de Marie-Thérèse

Les funérailles du cardinal ïaneatelli De notre correspomkmt particulier H Rome, 12 juillet.

En dehors des cérémonies de Saint-Pierre, avec la présence du Pape, rien ne peut donner une plus haute idée de l'Eglise que les solennelles funérailles d'un cardinal doyen du Sacré-Collège, surtout quand ce cardinal est Vincent Vannutelli, grande figure mêlée à un siècle a histoire ecclésiastique, et quand ces pompes se déroulent dans l'ample et majestueux vaisseau de SaintIgnace. Tout ce que l'Eglise compte de grand était là, samedi matin. Une foule de personnes de distinction du monde ecclésiastique, civil et militaire. Il n'était pas jusqu'au Pape, qui ne fût moralement présent, ayant fait, à cette occasion, cesser toute audience au Vatican, et se trouvant d'ailleurs à Saint-Ignace, en la personne de son nouveau cardinal doyen, j l'Eminentissime Granito di Belmonte, qui donna absoute, in nomine J Summi Pontifiais.

La nef de cette grande église, à laquelle la voûte et les fresques du P. Pozzi, représentant le triomphe céleste de saint Ignace, donnent des proportions plus imposantes encore, avait été presque entièrement réservée au « lit funèbre », immense catafalque de drap noir à franges d'or, où le symbolique chapeau cardinalice faisait une tache rouge et qu'encadraient, comme un rectangle embrasé, cent Chandeliers aux cires jaunes.

Le fond de l'abside, sur toute sa hauteur, était tendu de noir. que rehaussait une simple croix d^r. Au long de la nef, de part et d'autre, une interminable file de banquettes, recouvertes de draperies sombres, où s'alignaient prélats, supérieurs d'Ordres, dignitaires pontifleaux, évêques. Dans le chœur, une vingtaine de cardinaux, en capjm violette, aux pieds desquels se trouvaient leurs ehapelains,-caudataires, tenant en main un cierge allumé. Dans le transept droit, la tribune diplomatique, où l'on remarquait notre ambassadeur, M. de Fontenay. et ses collaborateurs du palais Taverna. Dans le transept gauche, le monde officiel italien. On n'ignore pas, en effet, quelle sympathie avait manifestée le cardinal Vannutelli pour la réconciliation italo-vaticane, qui replaçait la Maison de Savoie au cœur de l'Eglise. Les pouvoirs publics le lui rendaient bien aujourd'hui, venus nombreux pour un suprême hommage à ce héraut de la paix romaine. C'étaient le comte Arborio Mella, au nom du roi Victor-Emmanuel; Grandi, ministre des Affaires étrangères le général Goggia, l'amiral Moreno, Je préfet et le gouverneur de Rome, auxquels S. Exe. Mgr Borgongini- Duca, nonce apostolique au Quir:nal, présenta le nouveau doyen du SacréCoilège, S. Eni. le cardinal Granito di Belmonte.

A 10 heures précises, le célébrant, Mgr Volpi, vicaire de feu le cardinal archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, étant arrivé au bas de l'autel, un Requiem aeternam fusa d'une tribune. se trouvait la Chapelle Sixtine, dirigée par Mgr Relia, pour l'exécution de la grand messe de Perosi. On ne peut -rendre l'impression de piété supliante et de majesté religieuse d'une assemblée aussi imposante qu'un Concile l'Eglise en pleurs et en prière, autour du cercueil d'un de ses principaux représentants et d'un de ses ftls éminents l'Eglise mobilisant sa hiérarchie, ses rites, et même ses saints. ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui, puisque, dans les bas-côtés voisins, le cardinal Bellarmin, canonisé du 29 juin, a pris place aux côtés de Louis de Gonzague et. de Jean Berchmans. Telle était la sublime vision qu'offrait l'église Saint-Ignace, lorsqu'en chape noire et mitre blanche, le nouveau cardinal doyen du Sacré-Collège, de haute taille lui-même, et dont la tête distinguée et chenue fait songer à quelque évêque de vitrail, s'avança vers le catafalque de son prédécesseur pour entonner le Libera et donner l'absoute.

Ainsi s'acheva en apothéose la longue et magnifique carrière du cardinal Vincent Vannutelli, dont le corps, déposé provisoirement au Campo-Verano. ira reposer sans doute dans la crypte de cette nouvelle basilique d^Ostie, Regim Pacù, pour laquelle il a travaillé jusqu'à son dernier soupir.

La Croix, la Bonne Presse, les pèlerinages et toutes les œuvres de Notre-Dame de Salut, qui l'eurent depuis toujours pour protecteur dévoué, ne peuvent manquer de s'asaocier au deuil de l'Eglise.

FONTENELLE.

Les manuscrits non insérés l, ne sont pas rendus. i

ne partait pas d'une vaine obstina- tion de femme, mais d'une volonté réfléchie et d'une intelligence éclairée.

En ces mêmes mois où elle reje- tait la médiation intéressée de l'Angleterre, l'impératrice méditait contre le roi de Prusse deux actions, l'une diplomatique qui attestait la puissance de conception d'un esprit vraiment politique, l'autre militaire qui aurait fait honneur au coup d'œil d'un véritable homme de guerre.

La première avait pour but d isoler Frédéric en lui enlevant ses alliés.

Déjà la Bavière et la Saxe avaient été détachées de l'alliance prussienne (et le roi d'Angleterre gagné secrètement contre ses ministres à la cause de l'impératrice). Une opération d'une bien autre envergure allait être tentée. Marie-Thérèse avait résolu de se réconcilier avec la France contre le roi de Prusse. Et ce fut le mot passé à tous les agents de l'Autriche dans les cours de l'Allemagne où ils se rencontraient encore avec les nôtres, à Francfort, à Munich, à Dresde, à Cologne, à Trèves.

Ce fut le ministre de Saxe. le comte Brûlh, qui amorça, n'étant

UNE IMAGE DU BON PASTEUR

Mgr Foucault, évêque de Saint- Dié

L'amour de Dieu, ramowr de l'Eglise, 1 l'amour du prochain tels sont les trois principaux traits de la physionomie de

Mgr Foucault que releva, magnifupie-

.M~f fouc<tu<t 9M<; re~Mt, tna~Vt~<-

ment, le 3 juillet, en la cathédrale de Saint-ùié, Mgr Huch, évêque de Strasbourg, faisant l'oraison funèbre de son vénéré et regretté frère en l'épiscopat. Nous reproduisons quelques-unes des plus belles pages de ce beau discours Votre évoque n'a pu aimer t'Eglise sans aimer beaucoup le prochain. Avec raison, un prêtre qui parait l'avoir fêrt bien connu, proposait de voir dans sa vie un exemple qui commente à merveille la description de la charité donnée par saint Paul.

Caritas pollens est Patiente est la charité, Mgr Foucault ne cédait pas à la vivacité. Aux épreuves et aux contradictions il opposait le calme et le sang- j froid, l'optimisme et la belle humeur, le temps et la grâce de Dieu. Il savait qu'il y a un moment pour garder le silence et un moment pour le rompre. C'était plaisir d'observer ses rapports avec ses collaborateurs petits et grands l'acoord était harmonieux. Toujours il paraissait content. Pour tout il remerciait. Chaque fois qu'il le pouvait, il acquiesçait. Au fond, rien de plus habile et rien de plus évangéiique Heureux Les doux! Caritas benigna est Pareille patience s'aocompajpie tout naturellement de bénigntté. On dirait que le mot a été inventé tout exprès pour peindre la bonté du père qui n'est plus, pour dire la grâce de son accueil et le ctiarme de son sourire, la délicatesse d'un cœur qui, ennemi de tout faste et de. tout éclat, n'effarouchait jamais personne. Les petits enfants l'approchaient sans crainte Un prêtre qui fut parfois son compagnon de promenade raconte que d'humbles animaux rassurés sur ses intentions pacifiques par leur instinct très sûr, flairaient en lui un ami. Bénignité, ce terme n'est-il pas synonyme d'exquise et bienveillante simplicité, d'une simplicité qui n'avait rien de banal ni de vulgaire, d'une simplicité qui n'empêchait pas les esprits les plus cultivés de se plaire en sa compagnie, mais d'une simplicité qui attirait enfants, pauvres et gens du peuple, les mettait tous pleinement à l'aise, leur ouvrait au large, sans aucun filtrage, la porte de son bureau, les trésors de ses conseils, de sa bourse et de son oceur.

Caritas non semidatur, non est ambitiosa Une telle cliarité ne connaissait ni envie, ni ambition. Ce sage à l'âme sereine se proclamait content de son sort, le plus heureux des hommes, l'évéque auquel était conflé le meilleur diocèse et qui était assisté du meilleur clergé. On ne l'a jamais vu, on ne se le représente pas briguant des honneurs, intriguant pour obtenir quelque récompense. Rien de plus touchant que la modestie du meilleur aloi avec laquelle il reçut les plus hauts témoignages de satisfaction que lui décernaient l'Eglise et la France. Avec- la plus sincère et la plus gentille humilité, il s'excusait de n'avoir pas assez bien mérité ce que !e public- et les juges les plus compétents considéraient comme magnifiquement gagné. Plus on le louait, plus il s'obstinait à soutenir, avec une bunne grâce déiieieuse, que les hommages rendus s'dressaient à ses collaborateurs, à son clergé, à son peuple, bref, à tout le monde, excepté à lui. Et ceux qui venaient le complimenter recevaient les plus généreux compliments .pour leur excellent cœur. A l'en croire, c'est l'amitié d'autrui qui expliquait seule tous tes excès d'honneur dont il était victime. Caritas non agit perperam. A un administrateur atteint de pareille bonté, qu'il est utile de pouvoir décerner ce nouvel éloge sa charité ne se permet rien d'Inconsidéré Par bonheur, en effet, dans le pasteur que vous pleurez, l'affection à l'égard du prochain s'associait au jugement droit et au sens de la mesure, à la connaissance et à l'amour du devoir. Aussi nul excès n'était à craindre et toute faiblesse était éditée. Dans cette âme et sur ses lèvres, se donnaient rendez-voue la miséricorde et la ,vérité, la Justice et la paix.

L'égolsme, par contre, était banni Caritas non quœrit ç«œ sua sunt. Ah 1 le souci de l'intérêt personnel ne tourmentait pas cet enfant du peuple, demeuré fidèle à ses origines, et devenu un véritable ami du peuple. Il prenait plaisir à rappeler ce qu'était son père, un artisan beauceron. La seule richesse qu'il attribuait à une mère, dont il rappelait avec une extrême reconnaissance le souvenir béni, c'était sa vertu. On eût dit qu'il aurait craint de renier ces deux êtres si dhers, s'il avait cessé de vivre comme eux. Modestes donc, d'une modestie que plus d'un témoin appelait de la pauvreté, demeuraient ses chambres et ses meubles, son régime de vie et sa table. Quant à sa cave, en peut ne pas en parler, puisqu'elle n'existait pour ainsi dire pas. Certes, ce lettré, cet artiste, cet esthète ne professait pas le mépris du beau. Mais si. à l'occasion, au cours d'une rencontre, il lui arrivait de le contempler avec une extrême complaisance, la pen-

d'ailleurs que l'intermédiaire entre l'Autriche et la France.

Il remit au marquis de Vaulgrenant, notre attaché à Dresde, le papier que lui-même venait de recevoir du comte Saut. l'envoyé de Marie-Thérèse. C'était la copie de la convention signée à Hanovre entre les rois de Prusse et d'Angleterre. La lecture finie

Voilà, dit Brühl, ce dont nous vous prévenions depuis six mois et ce que vous n'avez jamais voulu croire.

Lui-même n'avait pas à poursuivre la conversation. Mais il fit entendre que la reine de Hongrie nous écou- terait volontiers là-dessus.

A Munich, Chavigny était abordé par le comte Chotek, ministre d'Autriche, et ce dernier représentait à notre agent « qu'il serait temDs que la cour de Vienne et celle de France se rapprochent l'une de l'autre contre un prince qui manquait si essentiellement à l'honnêteté ». Et le même son de cloche venait de Francfort, de Trèves ou de Cologne. Qu'allions-nous faire ? 9

A Versailles, les avis étaient partagés. La défection du roi de Prusse ne surprenait point trop déjà, nous l'avons vu, notre représentant à Berlin, Nalori, avait laissé en-

sée de-«*entoarer d'oeuvres d'art, en son domicile. ne lui venait pas à l'esprit. A quoi bon ? Pourquoi ne pas se contenter de peu On n'a jamais trop d argent pour les pauvres et l'Eglise, Ne leur dérobons pas ce que nous pouvons leur offrir. Aucun plaisir ne remporte sur celui de donner, c'est-à-dire de diminuer une souffrance ou de semer de la joie. Et ce disciple de l'Evangile donnait, il donnait sans bruit, il donnait sans éclat, il donnait sans se lasaer, il donntit, comme la fleur exhale son parfum.

Caritas non rrritatur. Quand on est à ce point préoccupé du bonheur d'autrui, on se garde bien de blesser le prochain, de fui causer de la peine, on ne s'irrite pas. Admettons que, par tempérament, ce pacifique était peu eneliR à la colère. Mais, lorsqu'on offensait sa personne ou l'Eglise, il aurait pu être tenté de recourir à un autre procédé. 11 était homme et l'esprit ne lui manquait pas il en avait du meilleur. Des répliques pleines d'hummfr lui auraient facilement permis d'humilier un adversaire. Le triomphe personnel était certain mais il pouvait s'accompagner d'une défaite pour la religion.

C'est ce qu'il fallait éviter. L'habile manœuvrier se gardait donc bien d'indisposer les contradicteurs, de les mettre en défiance et de rompre avec eux il essayait de les toucher. de les amener à réfléchir, de leur inspirer des doutes sur leur bon droit, de leur faire estimer un peu plus le catholicisme. S'il réusstssait, il croyait avoir remporté le plus précieux des succès, parce que cette victoire n'était pas la sienne, mais celle de Dieu.

Faut-il acKever, mes Frères, la description de saint Paul La charité ne tient pas compte du mal: elle ne prend pas plattir à l'injustice, mais elle se réjouit de ta vérité; elle excuse tout, croit tout, espère tout; ̃•– elle supporte tout. Ne reconnaissez-vous pas un portrait que vous avez longtemps admiré ? Votre évoque ne se permettait ni rancune, ni soupçons malveillants. Il avait en horreur la politique du pire, foute violence et toute injustice. Pour fui, au contraire, c'était une bonne fortune de voir un adversaire se rapprocher du droit ou de la vérité. Même si ce consolant résultat n'était pas obtenu, le charitable avocat de la cause catholique. sans jamais pactiser avéc l'erreur ou le mal, laissait à Dieu le soin de juger les hommes. Dans toute la mesure il le pouvait, il excusait les personnes, il croyait à leur bonne foi. il espérait leur retour à des sentiments meilleurs. Il avait un si robuste et si souriant optimisme, celui du chrétien, aux yeux duquel l'amour, plus fort que la haine, est toujours assuré d'avoir le dernier mot Il lui devenait possible ainsi, la grâce de Dieu aidant, de tout supporter.

C'est ce que fnit, pendant la pierre, ce défenseur spirituel du diocèse et de la cité. Il réconforte et encourage, dès les premiers jours, recommande à tous prière et soumission confiante au devoir. Aussitôt qu'arrivent en sa ville éplscopale des blessés, il les visite. N'avait-ll pas exercé déjà ce saint ministère, en J871, près de Nogent-te-Rotrou, et n'était-il pas le neveu d'un prêtre tombé au champ d'honneur de la charité ? Ce pieux devoir, il le remplira donc, même s'il y a danger. C'est ce qu'il faisait -le 27 août 191-4. L'ennemi qui, ce jour-là, entrait à Saint-Dié, le rencontre en société de son vicaire général. L'évêque et son compagnon sont appréhendés. On leur adjoint le supérieur du Séminaire, et tous trois sont contraints par la force de marcher devant la colonne allemande. Les courageux envahisseurs veulent ainsi se munir d'un bouclier vivant contre les balles de nos soldats, s'il en reste dans la ville. Suivent deux intermtnables semaines d'occupation.

Elle prend fin. Mais le bon pasteur reste pendant toute la guerre au postt aussi bien que les circonstances le peroù Dieu ''a placé, là où ses brebis sont en péril. Lui-même donne l'exemple de tous les devoirs patriotiques et religieux. Il prie et fait prier. Il dirige son diocèse aussi bien que les circonstances le permettent. Il relève le courage, rend confiance et soutient le moral. 11 accorde son plein concours aux autorités publiques et aux Sociétés de bienfaisance. On le voit intervenir pour les prisonniers, sourire aux blessés, bénir les cercueils de nos soldats, prodiguer aux familles en deuils les paroles qui sèchent les pleurs. Oubliant son âge, sans craindre la fatigue ni le danger, malgré la distance et la difficulté du voyage, il rend une réconfortante visite aux paroisses les plus éprouvées.

Un irrécusable témoin, le plus autorisé. M. le maire de Saint-Dié, voulait, hier encore, le jour même des obsèques, louer le courage çouriant, la bravoure à toute épreuve, le mépris du danger du bon évêque de la guerre et de la charité, portant aux éprouvés la douceur de sa parole et de son cœur. Ainsi s'exprime le premier magistrat de la cité.

tendre dans plusieurs de ses dépêches que Frédéric pourrait bien recommencer le coup de Breslau. Alors, avec cette vivacité propre à notre tempérament, on se déprit aussi vite qu'on s'était pris. Plusieurs ministres turent d'avis qu'il fallait tout de suite négocier avec Vienne le contrôleur général Orry, qui plaidait pour les économies, et Maurepas, toujours ennemi de l'alliance prussienne. La conversion la plus brillante fut celle de Belle-Isle. Le maréchal, sorti de captivité plus prussien que jamais, et pour qui l'union de la France et de la Prusse restait l'évangile de la politique, fut, à la nouvelle de la convention de Hanovre, retourné comme une carpe, et, d'un bond, sauta du côté autrichien.

Pour Frédéric, tenait bon un seul ministre, malheureusement celui qui i avait la charge des affaires extérieures, d'Argenson.

Aux premières nouvelles qui lui arrivèrent de la trahison du roi de Prusse et du revirement de l'Autriche, il avait opposé l'incrédulité ou la méfiance. Dans les notes à ses secrétaires, il y a ceei en marge sur la dépêche de Chavigny

Répondre qu'il faut rejeter toute idée de néfjociation avec la cour de Vienne par la médiation de la Saxe. Dire toujours que le rot est persuadé que 1« roi

Recrutement sacerdotal' et écoles

Urne intértummtt enquête

nmpmit écoles faifocs et étnks libres Le Bulletin de i'AssociaHon SaintJoseph de Coûtantes, juin 1930, publie une enquêta qu'i1 serait fort utile d'étendre elle prouverait une fois de plus que l'école est la première tache de l'Action catholique, la question vi'.ale.

L'enquête porte sur vingt et un élèves ecclésiastiques. Dix ont Qédaré qu'ils viennent des écoles libres Donc la moitié, alors que la proportion des garçons êltvés dans les écoles chrétiennes n'est, pour le diocèse de Coutance^. que il'un dixième (2500 sur «5000,.

Sur les onze qui viennent des écoles laïques, quatre ont déclaré que, dans ces écoles, aucune intluence oontraire à leur vocation ne s'est manifestée. Ce qui prouve que. «race ;X Dieu, il y a dans notre dioc6se des instituteurs publics respectueux de la conscience de ̃eurs élèves.

Voici les réponses des six antres I. « L'école que je fréquentais à contrarié ma vocation par les railleries de mes camarades, par l'opposition de i instituteur à mon entrée au ooilege tcclésiastique. »

Il. L'instituteur n'a pas positivement combattu ma vocation, mais il cherchait à soustraire ses élèves à l'iniluenee du prêtre.

m. « A part .;̃:̃̃•••̃ -î-vi* assez désobligeante-

observaient assez cotu. ;.t ..< ;i neutralité. Mais ils affectaient de ne parler ni de Dieu ni de l'Eglise, ce qui produisait sur nous une assez fâcheuse im- pression. Et nous étions en butte aux moqueries de nos camarades à l'occa- sion de l'accomplissement de nos devoira religieux.. »

IV. « L'instituteur m'a beaucoup sollicité d'entrer dans l'enseignement publio. Pour m'y engager. il me payait dos livres, un clairon, etc. »

V. « A l'école communale, l'instituteur ignorait mon désir û'Hro prêtre, j mais me» camarades et surtout les iils des fonctionnaires se moquaient de ma vocation et m'appelaient faux curé ». VI. L'enseignement de l'histoire était si profondément dirigé contre l'Eglise que non seulement ma vncntlon, mais ma foi elle-même a < ̃! Musique temps en danger. L'instituteur îi -̃• l*nait pas, du reste, pour se m

public de ma vocation. »

VJI. « L instituteur nous interrogeait sur les sermons de M. le curé et se moquait de ce que nous lui en rapportions. Il tournait en ridicule les cérémonies religieuses. Il commençait la classe avant l'heure et me punissait parce que, répondant la messe, ^arrivais en retard. Ma vocation ne s'est maintenue que grâce aux leçons et aux encouragements de ma famille. »

Mats combien de pauvres enfants, réellement appelés de Dieu, auxquels a manqué, pour sauvegarder et développer le germe de leur vocation, tout à !a fois l'influence religieuse de l'école et celle de la famille.

La véritable école unique A Pau, le 10 juillet dernier, 'a distribution des prix du Ciw:

ioacuIée-Oonception a ét<-

S. G. Mgr de Beaumont, •>̃ ,.<. nie de la Réunion, originaire du Béarn et de retour de son voyage ad limina, à Rome. Le discours d'usage fut prononcé par le supérieur du collège, M. le chanoine Canteig, lequel parla de l'Èoole unique. Voici le passage le plus applaudi

« A côté et au-dessus de l'instruction, il y a J'éducation qui forme le cœur et exerce l'esprit aux idées justes, et qui fait concevoir une notion exacte du bien et de t'estime qu'on lui doit, du mal dont tout homme doit se préserver.

S'y a-t-il pas .1 donner à tous les enfants et aux jeunes sens d'une ":«tion civilisée, et même sauvage, connaissance, la plus claire po-s?, d'un Etre créateur, d'un Souverain î'ien, d'un Souverain Juge, d'un Dieu rémunérateur, qu'il faut craindre pour sa justice, adorer pour ses perfections Infinies, aimer pour ses bontés inef!ables ?

» Voilà l'éducation vraie, voilà l'Ecole unique vraie, la »e\!le vraiment unique, c>st-ii-dim instituée pour tous, pour le bien de tous, pour l'élévation de tous, l'ascension de tous, destinée, seule, à élever tous les fils d'un mteie père. W enfants d'une même humanité, jusqu'aux sublimes sommets que vous. Messieurs et Mesdames, savez contempler et que, avec vous, vos enfants <"t moi, avec eux appelons le « Ciel »

Ah Monsieur le maire, puisqu'au cours de ces quatre inoubliables années, vous ftltes le camarade, face au devoir et au danger, de Mgr Foucault, je comprends qu'au moment on vous apprenait fon décès, vous ayez dit ausfitût ]e perdu mon meilleur ami c;es mot?, qui vous font le plus grand honneur, tout SaintDié les prononçait ivpc vous.

de Prusse demeure fidèle et que le croire est le vrai moyen qu'il f-n soit ainsi.

Et, à Vaulgrenant, d'Argenson écrit, faisant parler Louis XV

Avant toutes choses. Sa Maj^l^- souhaiterait que vous puissiez <r

de certitude de la ri^lHé du

26 août dernier, ft <\w. pour cet effet. te comte de BrûW voulrtt bien vous montrer la pièce originale dont il vous a donné une simple copie.

On ne procura point à d'Argenson l'original qu'il demandait. Mais on lui mit sous les yeux certaine instruction authentique encore les papiers de Chlum de Frédéric à l'agent prussien en Hollande, sur la façon de masquer devant l'agent français aux Pays-Bas la convention de Hanovre, et aussi une copie toujours les papiers de Chlum d'une certaine instruclion pour Chambrier, l'agent prussien à Paris, où il était dit Pour ce qui est des soupçons que quelques ministres vous font entendre que je chercherais à m'accorder avec la reine de Hongrie, vous ne ferez pas mal d'insinuer, si l'occasion s'en présente, que, jusqu'ici, il n'était absolument rien de conclu avec la reine de Hongrie. l Frédéric avait raison. rien n'était conclu, parce que la reine de Hongrie ne consentait à rien. La confiance qu'il gardait à Frédéric, d'Argenaon la refusait à

La Fédération des Unions catholiques au Maroc Une lettre du cardinal PatelU Mgr Vielle avait envoyé au Souwraiff Pontife une adresse d'hommage SHal à l'occasion du premier Congrès de la Fédération des Unions catholiques du Mar«roc. L'évêque de liab.it vient de recevoir la lettre suivante «tu cardinal swi-éUire d'Etat, qui est un bel encours gemoa' pour l'activité généreuse des oalholiqua du Maroc (1).

Monsettftifur,

Le Saint-Père « vilement aorte l'hommage des sentiments lie piété filiale que les catholiques ilii Maroc groupés ;jar la Fédération de^ l nions ratholùjues psrnissiiiles du Maroc lui ont fait parvenir, per l'intertnéiliaire de Votre <i rondeur, à la suite île tu Journée d'aetum catholiyue qui a m thu au cours du mois de mai dernier.

En ff.u.v lemcrciont tir tuut catrtr. ainsi que f, •{?!>̃ <tr l'itr,' rirtiritti. de CPS lent' itutn finalement d&i'< Mf Personne, 8a V~ Sain/tu //•unie if jmxtrur ilti zPle avec lequel K a fait connaître ira directives niintifimlp* -iu \uit-t rit1 l'Action cutho–̃i de leur finalité

wr m pratique.

Atmaiit à croire, qu'avec la <jrâce divine et cette diligent* collaboration de tous fos fidilet, l'Action catholiipt» f <•̃̃̃<̃• avancer le rèfin? d* Dieu et

celui de l'erreur, le Souverain r envoie, comme gage rir sa paternelle bienveillance pour vous-même, pour votre clergé et pour tous les fidèles, commis à vos soin* «ne pmrhcuUire Bénédiction apostolique.

Yriiilt*" aijrter. Monseigneur, l'assur-inc 'It' man etiticr dévouement M Jésus-Christ.

K eara. Pacwxi.

La T. S. F. à l'étranger Programmes dn vendredi 18 juillet B.EHL1N (ALLEMAGNE) (2SS et 449 m.). ̃ 6 li. an, (oncert.

H heures, disques.

16 h. :io, ouverture» «te» «eurres ae ana» kespeare.

19 h 15, confort Sophonist>« (P«w). > Mimhe viiUlaire iSchunert). Kosstta (!>•• Rhnftuoiie ,jtt<ue (Monfrod).

unir. B«ra romerm (Kre)sler)|

rurauss). Deux chants tzigane*

dlvel-aki.

io h. :">n, resttval de musique moderne. I.ANC.E.NBERO (ALLEMAGNE) (47S,i m.), -i 7 h. su, concert.

10 11. 15 o.i 1* M. 10, disques.

13 h. r.. concert.

17 11 110. conrwt Bornéo et JUHa (SvrnrtS(>n> )•“ miuvenir (Re»er). Au paft Hra ̃. Mnv). L apprenti sorcier (Duk pana (C*«6rl«).

-J ,*zz.

ïl hi'tirrs. àtirbtsl du, stkUct, pièce. « Ensuite muslQUe l<?#ere.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360 ni). -• 10 lieurrs, rtlsquos.

1* heures, concert-promenade.

13. heures, disques.

Ifi heure*, concert.

10 li. 30, concert.

-i h. 30, Guillaume Tefî, d& Schiller. VIKNNK (AUTRICHE) (517 Ulélresi, 1) bi.iirc-. iliaques.

11 Heures, concert.

1f> li. -H), tlisques.

li". li. M, concert.

u> h 30, lauserli» »ur 1«>* enfants.

an h 5, Vie C.artner au* Liebr, opeim rotriiquo dt- Mozart. Ensuite miulquo le» Ifftrc.

.BRUXELLES (BELGIQUE) fSOfl mètres). -• is lieiiri- radlo-diftuMoa du concert clas* slqnn donnai au Kursaai d'Ostendc Paye** (IraiiLk). Concerto en Ut (Mozart). C«»w crrtn (Roussel). Feste romane (Respi» gïii'.

t; liourt's, concert.

is h. :l0, disque».

o h, 15, disque».

.m h. 3u, radlo-dlffusion du concert syttu plioiitqiKi orpanls* par l'Eiposltlon da Llé#e« HARCELO.NE (ESPAGNE) (M» mètres). » 14 li'iin-?, m"ali)!ic de ditnse.

̃̃ Lu chanson du crépuscule

̃il Uns d vent (Lunii). »

̃•̃ ii i/i/zc/ic dra gren/utieri (ScUert* ztnif' r /.<̃ rêve (le bthe (Kark). •n a. :•. laiilti -théâtre

NATIONAL (Davontry) (5 xx, t &M,« ot 26t,3 m.). 12 h«nrM, rtclul* de sonates» 12 h. an, récital d'orf?oe.

la h. 30, (framophuiif. » 16 heures, musique Kfrere. (H h. 4fl. lus J)as>»« de Is musiffie <}«*• Unir de Mozart.

19 h. i'j. omct'Fl.

ji h. 4u, coiumti Ouverture Carnaval ro« main (Berlioz). /̃ vaintean lamUlma (Wagner). Suite symplumique ScKêhéra- zade (Rlrnsky-KorwOcoff). Le secret, rf« Suzanne (Wulf-fVrrarl).

MIDLAMl HEG1ONAL <D»WHtry) (5 R*. 17B.Ï m.). ti hpnres, muslqu* de liincli. ta ii ju i.uii'prt i!o muBtqu» légère <M•- ̃̃̃h (Klatow). Au IkitA

̃•:), sérénaûf (Léonca-

j. ,i,ir»,nne (BlWt). ̃– Adagio en (Mozarl). Mélodie a amour {(i. Hurst). Msniie Splendeur et victoire {i. Fini*).

20 lieures. roncrrl.

Hl'IZE.N (HOLLANDE) (ÎÏ8.8 et 1 071 m.^ 7 h. S5, (tiques.

l't ti. 10, pour lu malades M 1rs vieillards,

1 1 h. 53, conçut.

13 11. 55. h. -10 et 17 h. KO, disques, 19 h. 40, Men kan niet non ailes ttenker»,. d'aprfc» Altred de yiut»t:i, h. 4<i, ronwn non Juan 'Mozartî Denxi fine tymphniite (H»ydni. ̃•ma de Breton» (Morcna). Oevr ̃>< ,Dvoraki. Mnnun (M»*.sen. itm, chanmtno (Schubert). Soclunlslay 'ivf Trittdhaugen <Ortftf), La prinr/nnr ntllur, val»»' (Fat)). le rreiteMitz (Wcbrr)* •it h. w, dtsiqu-es. home (44t,2 m.). ta h. 30, quintette». 17 h. 30, Oon Gioimnml (Mmart). .Symrf phiiti(e en ta majeur (Mendf^ïsotin). iVflc* lurnc, op. 70, n" 1 (Martuccl). Eymemt- (Beethoven). .\uit à VenUre (Gelffer). –t

Qvsmd l'amour (Hobler). Muiiqtie do

danse.

RI h. 2, Adieu, petite Itmmtt, opérette (Pletrl).

<\) Les acte» de ce premier Congri* viennent de paraître et sont en v*Hitc art prix de 5 francs, ;'i la direction g^n«1raia des œuvres, pWScJk- de fUJbat.

Marie-Thérèso. Et il mandait à VauK* grenant Quant à la négociation propoiu'-e patf f'i rane àf Hongrie, entrefeiez-la, mail y mettez dit vôtre le moins que vons pourrez.

Quand, enfin, il lui fallut.se rendre à à l'évidence, ce fut chez d'Argensoa du ressentiment, aon point, commaj on le pourrait concevoir, de ce qu* Frédéric nous avait une second1* fois trahis, mais de ce qu'il ne Pavait point mis dans la conndwjee* lui, d'Argenson.

Pourquoi ne m'avoir rien dît" II savsft pourtant bien Que je suis Prussien de 0» tête aux pied», parce que je tut» bm*

Français.

A la vérité, Valori, qui suivait Frédéric dans ses déplacement! ayant failli être enlevé par une bande de Pandours, et Krédérte ayant ri de l'aventure, d'Argnnso»' avait fait entendre cette plainte t Le roi de Prusse, allié rwurageux, ferme et entreprenant, met trop p*« d'onction et de concert avoo un allié tel que le roi. (A suivre.)

EuotNE LAsa~LX.

Ponr les changements tfadres*et prière de bien vouloir nom envoyer la dernière bande du ioarnal en g joignant 0 fr. 75 poar le* fra*


Médecin et revolver

Le D' f^éon Bizard, médecin de Saint-Lazare, craint que le revolver ne batte en brèche tous les efforts du médecin, celui-ci luttant pour sauver des vies, celui-là les fauchant sans pitié. Du « matin »

Le moindre danger n'est pas le revoWer, le mignon revolver qui voisine avec la botte à poudre et le bftton de rouge dans le sac élégant de nos charmantes contemporaines, qui ont appris à s'en servir aveu une Inquiétante précision,

Voilà, pour ma part, trente-trois ans que je fréquente Saint-Lazare et je me plais parfois à deviser avec ma respectable amie, Sœur Léonide, chevalier de la Légion d'honneur, qui, elle, vient d'entrer dans sa soixantième année de prison I Combien qu'on me permette de le dire en passant l'admirable carrière de cette admirable femme mériterait une belle rosette rouge

Soeur Léonide me' rappelait justement ces jours derniers, qu'autrefois, avant la guerre, c'est tout au plus si, dans la population entière des détenues de SainteLazare, on comptait deux à trois criminelles.

Nous évoquions ensembte nos souvenirs sur quelques-unes de ces célébrités ̃> d'antan torturées par le remords, eUes passaient leur temps à se morfondre dans les larmes « En ce temps-ià, ajoutait avec un grand bon sens Sœur Lêonide, on avait le respect de la vie humaine aujourd'hui, on tue son homme, on abat sa femme aussi facilement qu'on tord le cou à un lapin. Et puis, regardez-les, les vedettes du revolver, croyez-vous qu'elles regrettent le pauvre diable qu'elles ont tué ? '? Ah ma foi non elles ne s'en font pas Elles savent trop qu'un crime ça se paye moins cher trop souvent qu'un simple vol » »

Kélas Sœur Léonide a parfaitement raison puisque, le jour où j'écris ces Ilgnes.on compte exactement 22 femmes «̃nfrrmpfîs pour meurtre à 5alnt-

L;iZ.ir.<

GVsi un chiffre record. Le voilà bien, 1p résultat lament'iblp dn ce qu'on apjmllft l'émancipation féminine 1

Sur ces 22 femmes assassins, 18 se sont servies du revolver et trois seulement du couteau pour se débarrasser de Rompapnons gênants. La 22*. une vieilin femme, exaspérée de voir son homme rentrer ivre tous los soirs, l'a abattu à rnups de bouteille,

Laboratoires

Les savants sont, le plus souvent, entravés dans leurs recherches et expériences par le manque des ressources. L'Amérique nous a donné l'exemple de l'aide financière aux inventeurs et elle n'eut pas à s'en repentir. De M. Bailby (Intransigeant)

Oir si l'Etat a ici une tâche obligée; ils on ont une, eux aussi, les chefs de la grande industrie, sans cesse rajeunie et revivifiée par les découvertes do nos cheroheurs. Et comment admettn; qu'un si grand nombre d'entreprises particulières puissent prospérer, développer leurs affaires et enrichir leurs fonds et leurs actionnaires de bénéfices fabuleux parce qu'elles auront exploité l'obscure trouvaille d'un savant de laboratoire qui gagne tout juste entre 10 et 20 000 francs par an.

Sait-on qu'à l'Institut Pasteur, le Dr Roux, le successeur du grand patron, ne voulant prendre nul souci de sa vie matérielle, est logé et nourri dans une maison de religieuses qui lui comptent 8<> francs (le pension. A ceux pourtant qui ont femme et enfants, et qui doivent offrir à leur famille un foyer orné d'une modeste aisance et une vie préservée de la gêne, les traitements de lamine de l'Institut no peuvent suffire. Ils sout donc obligés de se livrer à de petites tAches, préparations de sérum, et autres, pour boucler leur très humble

budjret.

11 y a, je le répète, un devoir que les grands industriels devraient avoir à cœur do remplir. C'est d'alimenter, par un prélèvement proportionnel aux bénéfices de. leurs affaires, un fonds tel que celui que M. Herriot demande au gouvernement de fonder en faveur de la science française.

Si cette fois l'appel est entendu, si le premier goste est fait par l'Etat, veillons à ce qu'il soit imité et suivi. Outillage laïque

Un sénateur radical du Gers a déclaré connaître avant tout l'outillage laïque, ce fameux outillage qui ravage et île peuple la région qu'il représvni'. Le Temps », si laïque soit-il. n'estime pas que Vidée laïque soit un outil absolument indispensable

Beaucoup de nations qui ne sauraient, d'ailleurs, sous peine de mort par une sorte d'asphyxie, se passer de routes, cl? ports et de bateaux, mènent une vio facile et large, bien qu'ignorant complètement les avantages et les beautés de la laïcité. La nation française elle-même a vécu des sièclps sans les connaitre, siècles qui ne furent pas pour elle sans prospérité et sans gloire. Mais il parait probable que, selon la coutume invétérée des radicaux-socialistes, pour le sénateur Philip le national se confond avec l'électoral, et il semble bien qu'on ne saurait contester que l'idée laïque a été entre les mains si l'on peut dire, de son parti, un puissant outil pour façonner la nation à son image, un instrument de règne.

L'outil n'est-il pas aujourd'hui un peu rouillé, l'instrument ébréché M. Philip ne le pense pas, où, du moins, s'il le pense, il se garde d'en rien dire. Et cela se comprend. Car les radicaux-socialistes ont, ces dernières années, vainement cherché d'autres outils, bons à travailler les masses, et, ayant fait l'expérience répétée de la parfaite inutilité de leurs recherches, ils sont bien obligés d'en revenir au seul qui leur reste, au \ieil outil qui a jadis bien servi, et de s'efforcer de persuader les militants. après avoir tâché de s'en persuader e.ix-mémes. qu'encore il fera merveille. Je crains, pour leur succès et leur joie, que ce ne soit là qu'une illusion. 1! en est advenu de l'ldée laïque comme •le beaucoup d'autres. Elle reste belle et elle a suscité de grands enthousiasmes. Toujours l'idéal se déforme, s'r.ltèrc- et perd de son éclat en passant li.ins les faits. Puis, quand il v e«t entré et qu'on s'y est habitué, il n'a plus rien qui exalte les cœurs. On n'v fait pas plus attention qu'à n'importe quel autre désir une fois satisfait. La possession brise les ailes du r'vp. En fait de laïcité, la France possède tout. 11 faut ajouter qu'au début i peole laïque particulièrement fut acclamée par les ouvriers et les paysans p.mv au'pllo paraissait fondée pour eus, pour leurs enfants. Les parents étaient heureux qu'on bâtit pour leurs enfants •le petits palais, qu'on les fournit gratuitement de tout ce qui était utile à leur instruction, que des maîtres et dts maitresses dévoués, pleins de soilicitude affectueuse, s'occupassent d'eux av<v une vljrilance de tous les instants. Ils en étaient heureux et fmtés. Les choses ont un peu changé depuis. S'il y a toujours d'excellents instituteurs et de non moins excel- _1 lentes institutrices, il en est. trop aujourd'hui qui pensent à eux-mêmes Bina flu'aux petite «ut leur soat, poa-

ttos, à leurs propres traitements, à leurs aises personnelles, et qui font de la politique plus que de l'éducation. Les masses populaires sont bien désenchantées.

La « République » avoue que les militants radicaux ne savent guère manier que l'outil laïque et qu'ils ignorent le reste

Notre programme laïque, lui, est familier à nos militants, et il fait une partie de notre fores. Mais nos idées économiques, plus difficiles à exposer, sont encore ignorées de beaucoup.

Or, aujourd'hui, et en raison même de la crise qui nous menace, ces idées passent au premier plan.

Il nous faut profiter du loisir si relatif des vacances pour entreprendre de les exposer et d'y rallier le publie. Nous ne croyons pas aux coups de baguette qui transforment les sociétés. Mais nous croyons aux évolutions hardies qui les rajeunissent et qui les adaptent à des circonstances neuves.

Nos plans de réforme de l'Etat, du contrôle des Cartels, d'intégration du syndicalisme, sont, au sens scientifique du mot. des nouveautés révolution- naires. Faisons-les connaître. Au travail t

Le dollar suffit-il?

Viviani, considérant les haines sociales que déchaîna dans les âmes l'irréligion, ne voyait de salut que dans l'accumulation des richesses. Accumulerons-nous plus de richesses que les Etats-Unis où les dollars n'ont pas élevé jusqu'au sublime leurs possesseurs ? De la « Victoire » La Chicago Tribur>,e de Paris a publié les chiffres suivants

« La criminalité coûte aux Etats-Unis approximativement i 300 millions de dollars par an, soit peu près le montant des dettes des alliés envers les EtatsUnis.

Près de 12000 meurtres sont commis annuellement, soit 50 fois plus qu'en Grande-Bretagne.

30000 criminels vivent librement à New-York et 10 000 à Chicago.

Le taux de criminalité a augmenté de 350 depuis 1900.

Alors qu'à cette époque deux personnes sur 100 000 étaient assassinées par an, à l'heure actuelle, il y en a 70. Commentant ces chiffres, les Daily News font remarquer que, pendant l'une née • 1928, il n'y eut, à Londres, que 18 meurtres, et que, dans tous les cas, on a retrouvé les meurtriers.

Pendant la même année, il y a eu plus de 300 meurtres à New-York.

On n'a pu arrêter que 7 des assassins. N'y a-t-il pas là des constatations assez alarmantes quant à l'équilibre sooirl et moral des compatriotes de M. Hoover ?

J'entends d'ici des braves poires s'indigner « Hé, quoi vous voulez donc de parti pris dénigrer les Américains ? » Je ne prétends nullement les dénigrer. Et le développement actuel de leur civilisation est quelque chose d'extrêmement remarquable..

Mais nous devons constater qu'il présente quelques phénomènes assez préoccupants. Et nous avons d'autant plus le devoir de nous en rendre compte que l'américanisme nous est quotidiennement offert par lui-mflme et par ses prophètes comme te type perfectionné vers lequel tend l'humanité.

S'il en était ainsi, je me féliciterais résolument d'être venu très tôt dans un monde encore trop jeune pour connaître tous les bienfaits de la rationalisation et de l'eugénique.

Les Etats-Unis, il faut le dire et le redire, nous donnent de magnifiques exemples. Ils s'accompagnent de ratés très alarmants. luspirons-nous des premiers. Et n'épargnons rien pour sauver l'humanité de demain de certaines erreurs qui feraient de sa vie un fiévreux et morne cauchemar. »

Légendes

Publiant la gravure qui représente la cérémonie de Dormans, le « Populaire », servile imitateur de ï « Humainté ». écrit en légende « Les ennemis du prolétariat. » Des prêtres, des officiers, des politiciens Voilà ceux qui osent commémorer les batailles après les avoir rendues poesibles. Devant la chapelle dite de Reconnaissance, construite au château de Dormans, pour oélébrer la victoire de la Marne, soutanes, culottes de peau et valets du capitalisme se sont réunis hier et posent impudemment pour le photographe.

La « Volonté », au contraire, parle de la cérémonie comme d'une réjouissance populaire et d'une. manifestation de paix.

Les CRISTALLIS Mepttoeat et partantes* ta Ix>ucfa« te tviw 2 fr. oh*; pAarat. et bur. de taoac

Académie de médecine M. Metzulescu a communiqué, au cours de la séance de mardi, les résultats qu'il a obtenus dans le traitement des oreillons par le sérum et le sang de convalescents.

Le Dr Remlinçer. directeur de l'Institut Pasteur de Tanger, a signalé la malpropreté et les dangers des « medersas » de Fez, hôtelleries à l'usage des étudiants, où ceux-ci contractent toutes sortes de maladies gale, dyspepsie, dysenterie, typhoïde, tuberculose. Le docteur pense que le « respect des choses musulmanes » peut se concilier avec un peu plus d'hygiène et il estime que les « medersas » des étudiants de 1 Université de Fez devraient être remplacées par un édifice sain et moderne. M. le D' Carnot a présenté une note de MM. Rouzaud et Soula, recommandant, dans le cas de l'hyperglycémie par gène respiratoire hépathique ou i sous-hépathique, un régime alimentaire « dissocié », c'est-à-dire proscrivant l'usage, au même repas, d'aliments azotés et d'aliments farineux.

MM. Chaumier et Fischer ont expliqué comment ils pratiquaient le drainage de Torpille nvpc du sirop de sucre. L'Académie s'est enfin occupée, en Comité secret, de la retraite des professeurs de l'enseignement supérieur, qui font partie de ca Compagnie. On sait que le gr'ivernement veut porter leur limite d'Age ie 70 à 72 ans.

La réorganisation du marche financier

M. Pelsehe, sous-secrétaire d'Etat aux

1 Finances, s'est entretenu. mardi, avec M. Jacob, syndic des agents de change, et plusieurs autres personnalités. Il ne s'agit de rien moins que d'établir la solidarité de la coulisse, et de la doter d'un statut qui puisse, en tout état de cause, inspirer confiance au public, malgré les défaillances isolées, toujours possibles.

Quand tous avez la la CROIX faites-la circuler.

ÇA ET L,A Morts dTiier.

A Mulhouse, M. Henri Bompard, directeur général des forges et aciéries de Dllling, Ûls de l'ambassadeur de France. A Hun-Gyen (Tonin), S. Exe. PfoamVan-Thu, ancien ministre des Finances et de la Guerre à la cour d'Annam, commandeur de la Légion d'honneur. A Atlantic City, le romancier américain Henry Harrison qui avait servi dans une ambulance américaine en France et en Belgique en 1915.

Le prix des éditions originales de Walter Scott

Une première édition de trois volumes de Wacertey, par Walter Scott, datant de 1814, a été adjugée mardi, à Londres, pour 136 480 francs. D'autres premières éditions du même auteur ont réalisé ensemble la somme de 312 108 francs. Des Anglais veulent acheter le « Fratn », navire de i-Jansen Les amis de l'explorateur Nansen, en Angleterre, ont ouvert une souscription alla de recueillir une somme de 600000 francs qui sera destinée à acquérir et conserver le Fram, son fameux navire, construit en bois, qui se trouve actuellement en Norvège.

Il convient d'ajouter que, d autre part, 1é Musée arctique norvégien réclame aussi ce* bâtiment.

Une nouvelle décoration

pour intellectuels

A Vienne, le gouvernement autrichien a décidé l'institution d'une haute décoration réservée aux intdlectuels ayant Jait une œuvre créatrice dans les domaines scientifique et artistique. Limitée à 48 titulaires dont 24 étrangers, cette décoration primerait Ks autres décorations autrichiennes. Découverte d'un Stradivarius Le llte du ministre de la Justice espagnole a rapporté à Madrid, d'un récent voyage dans le village de Cabra, un violon portant l'inscription » Antonius Stradivarius, Crémona, 1736 Plusieurs experts ont déelaré que ce Stradivarius est authentique.

CARNET FAMILIAL

XAISS.A.XCES. Mme Marthe Huvelln est heureuse de faire part de la naissance d'Yves Martin, fils d& son arrlère-petitenile («• génération), à Briey (Meurthe-etMoselle).

M. et Mme Pierre Morand-Monteli sont heureux de faire part de la naissance de leur sixième enfant Marie-Claire, à Bergerac.

Le Dr et Mme Jean Farret sont heureux de faire part de la naissance de leur nllo Maryvonne, à Parts.

Les concours littéraires du centenaire de Mistral Le Comité du centenaire F. Mistral, à Toulon, organise divers concours en langue provençale et en langue française.

Dans la section de langue provençale, le concours des Jeux floraux de la Maintenance de Provence comprend i' (Poésie a) Une ode à la Méditerranée (100 à 150 vers). b) Un poème (sujet libre, 100 vers au moins). 2° Prose Une étude sur Mistral (de 15 à 30 pages). 3" Théâtre Une pièce, comédie ou drame (en prose ou en vers).

La langue d'oc est seule admise dans tous ses dialectes, mais la graphie mistralienne est do rigueur. Adresser les envois, avant le 30 juillet, au BT A. Jaubert. secrétaire de la Maintenance, villa Nerto, La Soync (Var).

Dans la section de langue française, le concours comprend:

!• Poésie, en vers français (40 vers au moins, 150 vers au plus) se rapportant à la Provence; 2" prose française (400 lignes au plus). Sujet imposé: « Les raisons de la gloire de Mistral ». Adresser les envois, travaux inédits, avant le 30 septembre, à M. André Martel, secrétaire du Comité F. Mistral, 1, avenue Maissin, Toulon (Var). Règlement. Pour toutes les sections, les envois se feront en double exemplaire. Ils ne doivent pas être signés; mais ils porteront une devise qui sera reproduite sur une enveloppe cachetée, renfermant le nom et Tadresse de l'auteur. Aucun droit d'admission n'est demande. Les manuscrits ne seront pas rendus. Dans chacune des seotions seront attribués des prix importants en espèces, médailles et livres de luxe.

Le prince des Asturies J est arrivé à Paria

Le prince des Asturtes, héritier de la couronne d'Espagne, est arriva, à Paris, ce matin venant de Barcelone et de Perpignan, où it avait pris le train de luxe. Le prince, qui voyage incognito sous le. nom de comte Covadonga, lo^e ù !'am| bassade et restera à Paris trois jours. il doit pi!tir ensuite p^ur Berne o.'i il rejoindra son automobHi. pour excurslonner en Suisse et en Eurcpe centra.

M. Marrand reçoit des professeurs allemands M. Pierre Marraud, ministre de l'Instruction publique. a reçu une délégation de professeurs allemands, venus visiter la Cité universitaire, les habitations a bon marché, différentes œuvres sc>>laires et notamment l'école maternelle de Suresnes.

Cette délégation, qui comprenait vingtdeux professeurs, avait à sa tête le D' Gaede. conseiller du ministère de rinstruction publique du Reieh, et Mme Wetzel, directrice du lycée de jeunes XHles de Berlin.

Les fêtes franco-beiges d'Anvers Le contre-torpilleur Bison, de la division navale française, a quitté Anvers mardi après-midi pour se rendre à Cherbourg.

Les trois autres unités, le cuirassé Huffren, et les torpilleurs Fougueux et Forbin sont restés à Anvers afin de permettre aux équipages de participer à la cérémonie de la remise de la croix de guerre française à la Ville d'Anvers, qui a lieu aujourd'hui sous la présidence de M Pietri. ministre des Colonies. Elles quitteront le port immédiatement après la cérémonie.

Mardi soir. la Ville d'Anvers a offert un grand banquet aux autorités françaises.

changements de noms

de communes

• La commune de Saint-Pierre (canton de Sains-Richaumont. arrondissement de Vervins, département de l'Aisne), portera à t'avenir le nom de Saint-Pierreles-Franqueville.

La commune de Lignan (canton de Créon, arrondissement de Bordeaux, déju-tement de la Gironde), portera à l'avenir le nom de Lignan-de-Bordeaux. La commune de Prignao (canton et arrondissement de Lesparre, département de la Gironde), portera à l'avenir le nom de Prignac-ea-Àiédoo,

CONTES DE LA CROIX

LE FER ROUGE par LYA BERGER

A l'entrée du bourg s'ouvrait l'antre de la forge, mâchoire ténébreuse au fond de laquelle ardait la langue rougeoyante du foyer entre la double rangée de dents métalliques dont les fers incrustaient l'ombre des murailles enfumées. Cette forge bien tenue, bien achalandée surtout les jours de marché et de foire était l'orgueil de son propriétaire, Pierre Cardot, qui la tenait de son père comme celui-ci l'avait héritée de l'aïeul. D'une génération à l'autre, même nom, même prénom, même visage carré où, dans la triple broussaifie 1 des cheveux, des sourcils et de la barbe, luisait le regard énergique et loyal des humbles travailleurs qui accomplissent la tâche traditionnelle ainsi qu'une sorte de sacerdoce.

Pierre Cardot, troisième du nom, connaissait toutefois un souci que ses ascendants avaient eu le privilège d'ignorer. Son fils, Pierre-Marc, ne forgeait point, à son exemple, un nouvel anneau de la chaîne fami- liale. Ce solide gars au visage plus affiné, à la mise soignée, ne témoignait que dédain pour le tablier de cuir et les sabots paternels. Gâté en son enfance par une mère souffreteuse et tendre qui continuait de l'aduler, il incarnait le type très représentatif de la jeunesse d'aujourd'hui qui, tout en possédant d'instinct le sens pratique, nourrit son esprit de chimères et considère avec une égale indifférence les leçons du passé et les menaces de l'avenir. Son égoïsme s'était mûri à point dans l'atmosphère du siècle. Partisan du progrès, Pierre-Marc, à son retour du régiment, avait fait d'abord un stage dans une usine parisienne, puis il s'était embauché dans une fabrique d'automobiles dont le garage était situé juste en face de la maréchalerie.

Ce garage, vaste hall construit selon les exigences modernes, sommé d'une enseigne lumineuse et flanqué du poteau rouge d'un réservoir à essence, avait bouleversé la calme existence du père Cardot. La décision de son fils lui causa l'impression d'une trahison au profit d'un rival triomphant. Sa femme, elle, se tenait pour satisfaite du moment que le « gas ne restait pas à Paris. L'affection filiale n'était cependant point le motif qui retenait Pierre-Marc au bourg natal.

Mais à la forge, il y avait Maritza. Maritza était la fille adoptive des Cardot. Et la jeunesse en fleur de ses dix-sept ans possédait une étrange séduction.

Le maréchal ferrant l'avait trouvée, quinze ans auparavant, près de son seuil où venait de la déposer une troupe de romanichels de passage. Enfant de la tribu nomade ou peut-être proie ravie au cours d'un lointain voyage, Maritza ne savait guère alors que son nom qu'elle gazouillait avec un harmonieux accent étranger. Elle s'acclimata, non sans peine, puis s'attacha profondément à ceux qui l'avaient recueillie, car elle avait un coeur passionné malgré sa nature un peu secrète. Alerte au travail, mais encline au rêve, d'humeur farouche parfois, elle ne trahissait point les mystères de son âme. Les religieuses d'un couvent voisin la préparèrent plus tard à sa première Communion. Elle leur en conservait un tendre souvenir. Devenue jeune fille, elle fut remarquée pour son étrange beauté. Son profil de médaille, couronné d'une magnifique chevelure fauve, semblait modele dans de la lumière l'éclat de ses yeux noirs et de ses lèvres pourpres complétait cet ensemble de clarté qui, sur le fond infernal de la forge, se détachait avec un saisissant relief.

Les gars de l'endroit l'admiraient sans trop oser l'approcher. Nul n'était familier avec elle, à l'exception de Pierre-"Marc, qui l'avait traitée en sœur cadette jusqu'au jour où, la découvrant si belle, il sentit un mauvais désir s'emparer de lui. La nouvelle expression de son regard déplut à la jeune fille. Un jour, il lui dit r

Tu seras mienne, Maritza. Je t'épouserai et t'emmènerai. Nous irons faire fortune à Paris.

Elle secoua la tète et, désignant les Cardot

Je ne veux pas les quitter, car ils auront besoin de moi, répondit-elle simplement.

Les jours passèrent. Sous l'influence de fâcheuses fréquentations, Pierre-Marc devenait prodigue et insolent. Il avait avec les siens de fréquentes altercations. Un matin, la jeune fille entendit de sa chambre le bruit d'une discussion dans la pièce voisine. Pierre-Marc s'emportait contre sa mère qui lui refusait de l'argent. Le bruit sourd d'un coup, suivi d'une plainte aussitôt réprimée fit accourir Maritza. Elle vit la mère Cardot tremblante, adossée à un meuble et le front appuyé sur sa main. Dès que lu forgeronne aperçut la jeune fille, elle fit un effort pour se redresser et essaya de sourire. Pauvre sourire que démentaient des larmes au bord des yeux ternis

Le lendemain, la mère Cardot n'alitait et elle décédait, au bout de lit semaine, d'une méningite. La peine de Maritza fut profonde et silencieuse. Elle redoubla d'affection pour son père adoptif, mais, ostensiblement, s'éloigna de PierreMarc.

A quelque temps de là, un homme éiranger dans le pays, un Parisien, se mit à fréquenter la forge. Il assurait s'occuper avec succès de placements financiers. Son boniment intéressa le père Cardot qui lui confia de l'argent. Alléché par l'appât d'un premier gain. l'arti- san en redonna, le perdit, cette fois, renouvela l'avance pour se rattraper >, perdit de nouveau. Le modeste avoir si péniblement acquis fondit à ce jeu. L'homme, alors, disparut. Pierre-Marc prétendait ne le point connaître. Mais on les avait vus attablés ensemble dans les cafés du bourg.

La ruine fut pour le maréchalft-rrant le coup de grâce. Les <̃. sangs lui tournèrent », dirent les bonnes gens. Et on le porta bientôt 1: au cimetière, auprès de sa défunte. I,

Le soir même de l'enterrement, Pierre-Marc pénétra dans la forge Maritza. seule et triste, pleu- rait. La démarche et la voix du garçon accusaient son état d'ébriété. Cette fois, Maritza, dit-il, à nous deux. Voici que tu m'appartiens avec tout le reste. Tu seras ma femme. J'ai de l'argent, sais-tu. Elle frémit, se leva sans répondre. Tout en ricanant, il s'approcha du foyer, l'alluma

Je vais chauffer un fer et le marteler sur l'enclume. On dit que ça porte bonheur. Nous le pendrons à notre crémaillère.

Droite, rigide, son profil sévère et ses cheveux fauves empourprés par le reflet de la flamme, elle ne perdait aucun des mouvements du jeune homme. Elle le vit activer le grand soufflet, rougir le fer. te façonner, puis le jeter incandescent sur l'enclume. L'y abandonnant, il se tourna vers elle et d'un pas mal assuré la poursuivit, car elle se dérobait

Viens, Maritza.

Jamais Tu n'as pas été celui que tu devais être. Tu as tué ton père et ta mère. Tu es le maudit. Je ne te connais plus.

Le dépit, la rage le redressèrent. I' fonça en avant. D'un bond de côté, elle l'évita. L'élan donné fit choir l'ivrogne, à genoux.

D'un geste prompt, elle prit les longues tenailles dont se servait le forgeron pour saisir les fers. Elle agrippa celui qui, sur l'enclume, s'éteignait à peine, le brandit et, d'un geste précis, l'appuya sur le front du parricide qui, hurlant de douleur, roula sur le sol. pour toujours marqué du signe infamant. Alors, sans se retourner, elle s'enfuit. Et nul, au bourg, ne l'a revue. Mais d'aucuns assurent que depuis ce jour-là le couvent des Sœurs Réparatrices compta une postulante de plus.

Maritza a-t-elle compris que, si bonne que soit ^intention, nulle main humaine n'a le droit de suppléer celle de Dieu dans son rôle de justicière ?

Lta BERGER.

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Le dey de Tunis visile Versailles et le Bourget

S. A. Ahmed pacha, bey de Tunis, qui, mardi matin, avait visité Versailles, ot déjeuné dans cette ville, s'est rendu l'après-midi au camp du Bourget. Apres être monté sur la terrasse du pavillon de la direction de l'aéroport, pour assister au spectacle des dftparls des groupes de chasse et de reconnaissance du 34* régiment d'aviation, et d'un groupe de bombardement du 22» régiment de chasse, le bey, accompagné de sa suite s'est rendu sur l'aire d'embarquement et a visité les avions de transports des différents types en instance de départ.

Il a pris plaoe, notamment, à bord de l'un d'eux, goûtant tout particulièrement le confort des sièges et l'aménagement des cabines.

Distrait de temps à autre par les exercices de vol de l'aviation militaire, il ne s'est pas moins arrêté longuement à plusieurs reprises devant lss installations des compagnies et les dltférents services de sécurité du port.

La visite s'est terminée au centre météorologique et au pavillon médical Paul Bert, Le bey a ensuite quitté le Bourg et, à 18 h. M pour rentrer à Paris.

Les caïds algériens i à l'Hôtel de Ville

Conduits par le bachagha Ben Gana, dont le nom et les traits sont déjà populaires, et par le capitaine Lahuraux, les ca'ds algériens ont été reçus, mardi après-midi, à l'Hôtel de Ville.

M. Jean de Castellane, président du Conseil municipal, et les membres du bureau, attendaient leurs visiteurs à l'entrée du palais. Ils les conduisirent à ta grande salle des fêtes où se pressait déjà une assistance choisie. On y voyait notamment MM. Paul Doumer, président du Sénat Stanislas de Castellane, vioeprésident de la Chambre des députés Morinaud et Baréty, sous-secrétaires d'Etat les généraux Gouraud et Mordrelle le gouverneur général Bordes Mercier, commissaire général du centenaire Brunei, maire d'Alger, et une délégation des municipalités belges, composée de MM. Lemounier, Jacquain, Van Meulenback, Brées.

Après les discours de M. Jean de Castellane de M. Edouard Renard, préfet de la Seine de l'afgha Si-Bou-Meddine de Mit. Mercier et Bordes, fut exécuté un très beau concert.

A l'Arc de Triomphe

Le soir, à 18 h. 30, au milieu d'une affluence considérable de spectateurs, le bachagha Ben Chicha, entouré de ses pairs, a ranimé la flamme sur la tombe du Soldat Inconnu. la cérémonie s'est déroulée suivant le protocole habituel.

Le sultan du Maroc

au Mont-Saint-Michel Le sultan du Maroc, venant de Troufcille, a visité l'abbaye du Mont-SainWMichel. Il était accompagné de Si Mammeri, du ciief du protocole, du grand vizir El Mokri, de M, Guy, consul du gouvernement chérifien, et de nombreuses personnalités.

Le jeune souverain a déolaré qu'il n'oublierait jamais cette visite où U a pu vivre une page d'histoire.

l'affaire ie i'atriateir Sissaiesi

L'enquête en Suisse

Le directeur de la police du canton du Tessin a mis le chef du département fédéral de Justice et police au courant des résultats des enquêtes menées dans l'aftire Basaanesi

L'aviateur Bassanesi conteste certains des faits portés contre lui. Au sujet du jet de tracts antifascistes, l'inculpation relève qu'aucun autre avion n'a été observé à l'heure à laquelle le raid audessus de Milan a été exécutti et que cette heure concorde avec celle du passage de l'avion de Bassaneai. L'inculpation établit aussi que Bassanesi a atterri deux fois le 11 juillet à Lodrino le matin et l'après-midi.

Les autorités ne possèdent qu'un seul exemplaire du tract et elle ne savent pu s'il est indentique à ceux jetés sur Milan. Ce tract, en possession des autorités tessinoises. invite salement la population à ne plus fumer, afin (le porter ainsi préjudice à la régie italienne.

Le contenu des tracts seul pourra permettre d'établir si un délit de droit international a été commis.

Par contre, il est établi que l'aviateur Bassaneei a contrevenu à l'ordonnance fédérale de 1990 sur la navigation aérienne il *ura donc à répondre de cette transgression de l'ordonnance.

URE AUJOURD'HUI DANS NOS

Pages de Doctrine et d'Action catholique

JEAN eXAVESMK

Une lumineuse histoire

de la pensée chrétienne

Le président Julio Presles

et les Japonais au Brésil

Devoirs civiques

et Jeunesse catholique

JEAN lUCsf ARD

Courrier de la Vie catholique FONTEMBLLE

Le* funérailles

du cardinal Vannntelll

Mgr Poacanlt, érCqua de Salnl-Dlé

Les accidents d'aviation

Un aviateur canadien te tue Le lieutenant Wance, un des meilleurs aviateurs canadiens, en voulant atterrir par un gros brouillard, est tombé dans un lac dans la région d'Ottawa et s'est noyé. lin passager, qui l'accompagnait, a pu gagner la rive à la nage.

Un aviateur américain

fait une chute grave

L'aviateur Frank Goldesborough, détenteur du record pour juniors du vol transcontinental américain, dont l'avion s'est écrasé sur une montagne de l'Etat de Vcrmont, a été dégagé &.ins connais- sance des débris de l'appareil.

U* élioepilote tombe de 1000 mitres) de hauteur dan» l'eau

A Warnemnnde. un hydravion de

l'Ecole de t'aviation de cille ville a

(je l'it%-iatieil df, villi, a

pk[ué du nez et s'est ensuite renversé sur le dos.

L'élevc-pilnte a été précipité dans les flots d'une hauteur de i 000 mètres, tandis que le moniteur réussissait peu après à se rendre mattre de l'appareil et à amerrir normalement.

la joie que vous donne Bébé.

sera complète le jour ou vous aurez trouvé pour lui l'alimentation parfaite. Nourrissez -le donc vous-même. ou faites en un Bébé Nestlé joufflu potelé, heureux de vivre,

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Le premier, qui a lieu les jeudis et Jimanche», conduit, par Cvrey-ChamlJertln, Clos-Vougeot, NMis-Silnl-Georires t Braune dont on visite les hospices renommés. On déjeune a PouIUy-en-Auxois et le retour se fait par le Pulw-XV, Val-Suzon et Talant. Le deuxième circuit a lieu les mercredi et samedi et passe par Sombernon, ViUeaux, Saint-Thibault. Déjeuner à semur et retour par Flsvlrny, Alésia, Bussy-Rabutin et Salnt-Seine-l'Abbaye.

LES AFFICHES ILLUSTREES

DES CHEMI.X? DE FER DE L'ETAT Poursuivant teur effort pour !<• (Mveloprement du tourisme, dans les admirable régions qu'ils desservent, les chemins de fer da fEtst Tiennent de faire éditer nne

Le 14 juillet

Manifestations divers«

Les habitants de Metz ont ou- vivement touché? par le gmte de nombreux BMnans réfugies dajss cette Tille, et qui, le J4 juillet, se rendirent au pied monument Mangin. sonore Gftxabetta. En leur nom, M. àrfcWen <*jmm* mm prrbe de fleurs aux routeurs rhénanes, tree cette inscription: « Les Rhénans à leur héros ».

Par contre, à Surreguemine», tint dizaine de Sarrois n -pondirent au ehant de la Marseillaise vu entonnant l'hymne allemand. lïp.fl bagarre se produisit et la gendarmerie apt»réhen4» «ses individus qui, d'aUleuts, étaient ivres. Il» n'en seront pas notas déférés au Parquet de Metz.

Le navire-école argentin quitte Villefranche

Le Prc"!ti'1f)itr-A}rmiento, navfre-éeols argentin, u quitté Ville- franche, mardi i 15 h. 30, pour se midre à Gènes. AvanS de partir, lo commandant Martin Arana a offert à bord un déjeuner aux personnalités civiles et militaires o! les a remerciées de l'excellent nt !e commandant, tes nffictei> .deU, ont été Toutes Its .iUlorités étaient pr

Des tosti jiortés par Te mmmandant Ar&na, te maire de Nice, le premier adjoint au mairo de Cannes, et M. de la Puent*, eonsul de la République Argentine à Nice.

Puis le maire de Nice a donné l'accolade au comuiiuithtnl Arana, au milieu des applaudissements de l'assistance. La musique du Présidtnte-Sarmtentd u joué la marche da Sambrr-et-Meuse. Au moment du drpart, les drapeaux frautj&ia ei ai-geuliu ont éunangé un salut.

Les effectifs de la marine

Le ministère de la Marine portugais publie une note offleieuse comprenant un long rapport relatif à la reconstitution de la marine do guerre, dont le Conseil des ministres h approuvé la prej miere tranche du programme.

Oetto tranche comprend 1 croiseur léger, 2 avisos de i™ olas»o. 4 avisos de 9 c lasse, 6 contre-torpilleurs, •i sous-marins, 2 canonnière», 1 porteavions, du matériel d'aviation, des vrrlettes, des torpilles, des mines et des t munitions d'artillerie. Elle sera répartis i sur deux périodes dont la première sera exécutée d;<ns un délai de trois ans et comprendra 2 avisos de l'« elass»» de 2 000 tonnas, 2 avisos de 1 000 tonnes, 1 contre-torpilleurs de i 400 et 1 SOO t., 2 smis-marins de 700 et 800 tonnes. 1 porte-avions pnur 12 appareils. 2 vedettes, du matériel d'aviation, des torpilles, des mines et des munitions d'artillerie.

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£vi»*«u-#n probable de La situation jusqu'au 17 ia*Û«t, 18 heures. L'ne baisse U»> 1* à 16 mb* sera centrée sur le DaneinurK. s'étondant sur le sud de la Scandinave- et l'Europe emitrale. Une hausse H d» 1» cous «nrtron se trouvera sur la mer tf'irlaude, intéressant les Iles Britannltrues et ie nord de la France. Une nouvelle baisée B arrtorera par le golfe de Oascosrn" (- 6 g s mW). Eu France, après l'amélioration rtiBHve «menée par la hausse H. arrivée par l'Ouest d'un nouveau systame nuageux avec la baisse B.

En conséquence

Vent: mott»e &M: se«enr Sud-Ouest: 3 à 6 mitres. Moitié Ouest: secteur Sud: 5 a

10 mtstres.

Etat du cfcl dans la moitié Sud très iraaeeux ou couve**» flirtes intermittentes. Dans la moitié i*ort: très nuageux avoc ér.laircles et qualques Miei-3es se couvrant

avec pluie,

^Tenux-rmuTe: quart 3u**Est: statlwmalre. Antre» «Scions: »n hausse.

Région pat-tatenno 1

prirtxartWês pour la setrte dit 16 tt la' nuit du 16 an 17 jiMlet. Vent de So4- Oueht- 3 a fi mètres Ctal très nuageus, éelairctes et quelques averses. Température

statlonnatre

8 Probabilités pour la journée dti 17 fuiUet. Vent de Sud: 4 9 9 nrtïres. Cet très nuageux, se couvrant avec pMe. Température en hausse.

Jeudi 17 Juillet, 19»« jour de l'année. Uurée du Jour 17 n. 5.

Soleil. Lev.: 4 h. «. Coueh.: 19 h. 47. Lune. 1* 2S h. 41. Couch.: 10 h. 42. 22« jour de la lune.

A MUS

Perquisition dans une banque Plusieurs plaintes «itint parvenues au Panpiet cootrfi la banque de Hernie, 2^, rue des Pyramides, M. Dorèrr, commissaire aux délégations judiciaires, s'esl rendu, mardi, sur mandat de M Ordonwau, jug« d'instruction, au si^ge de cette banque. pour y perquisitionner.

La comptabilité et rie nombreux documente ont été saisis et seront examinés par M. Porrior, expert.

Les directeurs de cette banque, MM. Chartes Roux, 3a ans, originaire de Bulgarie, demeurant, 61, rue Lamarck, et Charies Jaoovides, 34 ans, originaire de Goiistantinopte, demeurant, 1G, rue Saulnifu-, ont, été laissés en, liberté. Le montant des plaintes porte sur 600-099 francs environ.

Des -empêcheurs de danser en rond On a beaucoup dansé à Paris et dans la banlieue à l'occasion du 14 juillet. Mais, à l'ilivSaiat-Itenis, il s'est trouva ̃une bande rie jeunes gens qui voulaient empêcher les autres de tourner sur leurs doigts de pied, 11 fallut mtae qu'un tfui-de •̃̃iiampêtre intervint. Mal lui on prit c-ar les singuliers personrsagps se montrèrent aussi ennemis de la toi que de la danse. Le garde champêtre fut assez malmené, et l'aurait été da-v.uitagre sans Tairi-vée de deux gardiens ete la paix. A leur vue, toute la bande prit vT^icnMnt la faite. Deux, cependant, Rfini^ Olivfnr, 17 ans. et Henri Porcin, 16 ans. ont pu fitre rejoints et arrêtés. Ce sm«t. de lfitr propre aveu, deux cammuwistcs. On s'en doutait.

DANS LES D&A9VEMBNTS

Un cambrioleur de t<6 ans s'enferme dans urna villa et tient les gendarmes en respect

l>yi-i:nées-Oncntale$. iVlaxdi soir, des passante apercevaient de la lumière cUms la luaisoû du Ur Bargy, k l'entrée du village de âaieilies. tàaeliaul que celui-ci était, adeemt, ils sou|>9tinnèrent un ©ainiwiolttgc et donnèrent aussitôt J'alarm*1.

lBiin«>iatement, un groupe d'hommes B'orjcamsa et dirigea vers la maison du docteur. Mais quand ils voulurent y entrer, uns voix cria de l'intérieur « Retirez-vous eu nous tirons. » Presque aussitôt des coups de revolver furent tirés .sur la foule. Les gendarmes de Perpignan, immédiatement prévenus, ne tardèrent pas à arriver. Et les coups de fte'V tirés des fenêtres, se succédaient. Grêlait à croire «jue la maison était occupée par un bntaillon de cambrioleurs. Cependant, on se rendit bientôt ̃compte qju'ils n'étaient pas si nombreux [

Les soupçons s'ét-int portés sur un jeune boulanger, F, cari imujan. if> ans, nn alla chercher son père.. Celui-ci arriva. iippela son lils et le vit, en efPRt, apparu: J !i fen*re. revntver au j,fi;r. me bandH ,ipt.i alors son ».rn; i'ndtt. On pénétr.1 dans la m:ii»inj. on e!>err>hri les cnmpliees dans tnus tes coins, on n'en trotivi pas oe

FEOTr,i,i?roN du 17 juitwsr 1930 18 Sous le signe ôe la £roi;(

Christiane est debout de nouveau, tremblantf de .«urprise indignée. \p vous t'"icliP7. pa.<. Mademoiselle, je I vous (Mi prit1. La proposition q-ue je vous f;n- i! a. rien que de très honorable. Si vous cou.sp'iii'iz à signer nn engagement avec moi, ,)♦' vous ferai, même -pour commencer. ri ps conditions éblouissantes. Et. du même coup, je vous ouvre le chemin de la célébrité, de la fortune, une fortune dont votre «md'Mir ne peut même se faire une idée. •-•'ère que Christiane sent bouilm elle l'a empêchée d'interrompre Pusenheim. Enfin, d'une voix froide, elle lu n;pond

ie vous remercie de votre proposition. que je refuse, Monsieur. Veuillez me •laisser seule, je suis ici pour me reposer. Et, d'un geste hautain, elle désigne la porte.

Si mon prix vous semWe trop bas, îp suis prêt à faire de p''i~ L"r"i? sacrifices encore pour m'a??' "f mn-

ci-urs.

.îf. i,» répète, Monsieur, je refuse. j ïau»iie«"«r>us reJirer. Ei» bien, eoit. Mais si wus ohaofez i

garnement de 16 ans était le seul cambrioleur. Il a déclaré que son intention était de dévaliser la maison au docteur. Après le naufrage du < Nadl » l'or. Nous avons signalé hier la collision survenue en rade de Toulon entre deux canots, dont l'un, 1« .Vadi, a coulé. Ce naufrage a fait une vicMme. lies scaphandriers ont, en effet, trouvé, mardi, le corps de M. Perrache, l'industriel lyonnais disparu et qu'on croyait réfugié aux Sablettes. C'est le gendre de M. Bonnevay, député du Rhône.

Les reefierehes continuent, car oi^ nest pas absolument certain que tous -litres passagers du canot aient été 1rs marins ne sont pas d'accord ̃ nombre des personnes qu'ils ont embarquées.

Ecrasé par un train

Haute-Marne. Mardi, vers minuit,

//au~V~rn<. ~!ardi. vers minuit.

en traversant le passage à niveau du chemin de La Soussoie, près de la gare j 1, de Villiers-sur-Msrne, le jeune Jean Grand, 17 ans. demeurant chez ses parents. à Noisy-le-Orand, a été surpris et écrasé par le train express n" 44 bis de Langres il Paris. La mort a été instantanée.

Brûlé vif dans sa ferme incendiée Vosges. Lundi après-midi, un incendie s'est déclaré dans la ferme de Al. Camille Thomas, 43 ans, à Saint-Dié, Le bétail et une partie du mobilier furent sauvés. mais le bâtiment, les récoltes et les instruments agricoles furent la proie des flammes. Le propriétaire •n'ayant pas été aperçu, le maire lit faire des recherches.

On trouva son corps carbonisé dans la grange.

Les pertes s'éièvent à 150000 francs. Un mendiant aveugle se tue en tombant

Srine-lnférieure. Mardi, un mendiant aveugle, de Mers. nommé Paul Simon, âgé de 56 ans, en état d'ébriéfé, a perdu pied, quai François-I", au Tréport, et est tombé dans une barque. Relevé par des agents avec le crine fracture, et transporté à l'hôpital, le mendiant a succombé.

Nouvel abordage en rade de Toulon Vwr. Mardi soir, une embarcation qui passait devant les cuirassés et les croiseurs illuminés en rade de Toulon a été abardée et coulée par un vapeur r venant des Sablettes. Tous les passagers qui avaient été précipités à la mer ont été recueillis par des barques de plai- sance ou par des canots appartenant à des navires de l'Etat.

Un cycliste dérape, tombe i l'eau et se note

Tarn-fit-Garonne, M. Tavernhes, limonadier à Montech, près de Montauban, qui se promenait à bicyclette sur tes bords du canal, a dérapé et est tombé il l'eau. Un cantonnier et d'autres témoins de t'accident se sont portés à. son secours, mais n'ont pu retirer qu'un cadavre.

Le matelot se disait gardien de vestiaire et était cambrioleur Var. Un maieini. se faisant passer pour un gardien de vtstiairc, s'est intro- duit au Foyer du marin à Castigneau et. par deux fois, s'est emparé de diverses sommes d'argent et d'objets de valeur. Toutes les recherches pour le retrouver n'ont donné jusqu'ici aucun résultat. Son identité a été signalée à la gendarmerie et à la police.

A L'ÉTRANCER

Une étudiante roumaine trouvée assassinée sur un quai

Belgique. Une jeune étudiante roumaine, Mlle Sarah Caliscace, a été trouvée, mardi, par des passants, baignant dans son sang, sur le terre-plein du quai île la Bouerie, à Liège. Elle avait, en trois endroits, le crâne défoncé et ne tarda pas à succomber.

Le meurtrier, Emest Schousen, 23 ans, étant s'arma d'une barre de fer et frappa au hasard la première personne qu'il croisa. Il s'aoharna ensuite sur sa victime et la dépouilla de son sac. Il a été arrêté.

40 blessés

dans une collision de trains Angleterre. Mardi matin, en gare de (ïrimsby, les voyageurs d'un train venant d'arriver de Sheftleld descendaient de leurs wagons, lorsqu'un autr" convoi de voyageurs arrivant de New-Holland heurta violemment le wagon de queue. Celui-ci, ainsi qu'une drs voitures du train de New-Hottand. furent partiellement télescopés, et près (te 40 personnes, des femmes pour la plupart, furent blessées. 30 d'entre elles ont être transportées à l'hôpital. mais 10 seulement ont ri'(;u des blessures graves, qui, d'ailleurs, ne semblent pas mettre leurs jours en danger.

Une banque dévalisée

Etats-Unis. Cinq bandits armés ont attaqué, mardi, la banque de Willmar (Minnesota) et, après une vive escarmouche, se sont enfuis en empertant 35 000 dollars.

SUR MER

NttinUes du bue de Terre-Neuve Le navire-hôpital Sainte -Jeanne. -d'Arc qui était arrivé à Saint-Pierrr le 13 juillet, a appareillé pour le banc le 14 juillet.

Navires visités par la Villr-rt'Ys, aviso de l'Etat: AimM-Marie. Armoricain, Carioca. Ctwrtes-Eclnwiul. Côte-d'Emeraug?, France. Mr-ir-Ptmlini*. Mnrtin-Pêcheur, Mtnerrr. ^oi-H-i. \o< ><-l>amr-fte$-Flot$, Saint-Jean et ^aint-i ro-nne' de Saint-

Malo; Capitaine -<iU!ic»narri, t'apitaine-

lluet. OnJutée. de Saint-Servan Rouzic,

llurt, r;r¡}II!f, <Ir Saint-enan; Rouzie,

de Saini-yerv m Philippe, de Fécamp.

d'avis, venez n\f trouver, je serai toujours prêt à m'arranger avec vous. Saluant profondément, il se retire. Christiane retombe sur son divan, ses jambes ne 'peuvent plus la porter. Elle se sent envahir par une détresse protonde, elle lutte contre des larmes d'énervement qui lui piquent les yeux, lorsque soudain une voix timbrée d'un fort accent tudesque se fait entendre tout près d'elle

Bravo Bravo Mademoiselle Vous avez bien fait de reconduire. Jacob n'a a que ce qu'il mérite. Mille francs Il osait vous offrir mille francs, le vieux voleur

Christiane s'est retournée, effarée. De nouveau, elle se trouve en présence d'un juif, mais plus repoussant de beaucoup que celui dont elle vient de se débarrasser. L'habit noir qu'il porte ne sert qu'à faire ressortir sa vulgarité.

Ecoutez-moi, ma petite Mademoiselle, continue-t-il d'un ton familier moi, je suis le cousin de Jacob, je me nomme Simon Rosenheim. Je ne dirige pas de concerts, mais je suis metteur en scène pour la grande Compagnie de films Mendelstein et C". Votre voix ?. Peuh Vous avez mieux que cela. Vous avez votre beauté, \jptre grâce, comprenez-vous ?. Avec ça. moi, je me charge de vous en faire gagner des mille et des mille par soirée 1

Christiane n'a pas un mot. mais ses yeux fnlgurent. et son geste, plus impérieux encore que tout à l'heure, montre la porte.

Alfon- allons, ma belle petite, pas de colère continue If! juif en se rapprwotoaat peu 4 pe* 4e Gbrwtiane. Je veux

Les accidents de la cîrcalâtma CAtei-du-Nord. Au passage à niveau de Paleyaud, la camionnette de M. Le Claiehe est prise en écharpe par un train et coupée en deux. M. Julien Ribette fut Hié sur le coup.

Seine-Intérieure. A Rouen, un cycliste, M. Laurent Lecointre, 49 ans, contremattre d'usine a été renversé par une automobile et a succombé à une fracture du crâne.

Meurtho-et-Moielle. La petite Paulette Baumgarten, 7 ans, dont les parents habitent rue de Toul, à Nancy, a été renversée par l'automobile d'un Industriel de Vannes-le-Chatel. L'enfant a succombé à une fracture du crâne. Eure. Sur la route de Conches à Evreux, une automobile, conduite par M. Charles Rabault, d'Evreux, a heurté celle de M. Henri Morand, de Montreuili'Argillé, et s'est renversée. Un des occupants, M. Louis Cleurquin, 45 ans, valet de chambre à Conches, a été tué. Bhône. En descendant de tramway, route de Bron, à Lyon, une fillette de sept ans, Jeanne Viannet, a été tamponnée par une automobile. Elle a succombé peu après.

Bouches-du-Rûône. Mardi, à Aixen-Provence, une automobile s'est jetée contre un platane de la route des Milles. M. Ravan, juge au tribunal de commerce de Nice, a eu des plaies au visage et une jambe brisée. Mme Ravan a eu la base du crâne fracturée. M. Granet, entrepreneur de transports, à Marseille, a un bras fractué. Seule, Mme Granet, qui conduisait, n'est pas blessée.

Tarn. Sur la route d'Alhi à Castres. près de Réalmont, une automobile a renversé de nuit deux roulottes. La pre- mière a été réduite en miettes, et Mme Pauline Lafleur a été très gravement blessée. Une jeune fille, qui se trouvait dans la deuxième roulotte, Mlle Richard, 18 ans, a été également grièvement blessée. L'âne qui était attelé à cette roulotte a été tué. Seine-et-Oiso. M. Emile Jagne, 50 ans, ouvrier agricole, à Rolleboise, a été renversé par une automobile dont le conducteur a pris la fuite.

Atteint d'une fracture du crâne, M. Jagne est mort en arrivant à l'hôpital de Mantes.

Haute-Oaronns. Le petit Fernand Abadie, ft ans, qui sortait en courant àe la maison de ses parents, à Tou>use, a été renversé par une automobile qui passait au même moment. L'enfant a été tué sur le coup. Maroc. l'ne automobile de transports en commun, faisant le service entre Taza et Oudjda. est entrée en collision, sur le pont de l'Oued Talagh. P"ès de Guercif. avec un auto-car. Sous la violence du choc, l'automobile est timbée dans un ravin.

Six indigènes ont été tués et douze grièvement blessés.

Loir-et-Cher, t'ne collision s'est produite à Oiissaj entre l'auto de M. Rochais, négociant à Thenay, et un motooyoliste, M. Caffl, restaurateur à Saumur, qui a été tué.

Bliâna. A Yillefranche, une auto se jette contre un platane M. Paul Arnaud, 60 ans, directeur d'une Société de publicité, est tué sur le coup. Son gendre, M. Gorger, ainsi que sa femme et ses deux filles sont blessés.

Ois Jrun passage à niveau de la !igne Méru-Labone, près de Porcheux, un train a tamponné l'automobile de M. Desmarest, de Voislnlieu-le-Beauvais n*s débris de l'auto, complètement broyée, on releva les «coupants grièvement blessés M. Desmarest, fractures à l'épaule gauche et aux côtes et con- tusions sur tout le corps Mme Desma- rest, atteinte à la tête et à la poitrine M. Saint-Etienne, fracture de la jambe droite et contusions multiples. Les blessés ont été transportés à l'hôpital de Chaumonk-en-Vexin.

Tirages du 15 juillet 1930

CREDIT FONCIER DE FRANCE Bons à lots. Emission de 1887.

I.e numéro 205 iM pag-ne 100 ftoo fr.

Le numéro 88 789 gagne -2 «oa îr. Les 10 numéros suivants rarnem chacun 1 000 rr.

4 885 tl»72 66 382 87 »!>1 9»«4! 138 «93 138 1 «8 1*S 9.14 2»S0»5 223 52fi En outre, 1 245 autres numéros ont éi£ Appelés au remboursement à aoo rr. Boni à lots. Emission de 188S. Le numéro 683 g-ajrne iOUOfK) fr. Le numéro 6 782 gagne î 0»8 rr. Les 6 numéros suivants f»gnem chacun

loon fr.

1? fiOfi 20 »90 32 468 52 514 87 016 108 :J27

En outre, 658 antres numéro? ont été appelés tu remboursement k 2«0 fr. Obligations communales 6 1933. Le numéro 1413 902 gagne 250 000 rr. Le numéro 846 114 gagne 100 000 fr. Le numéro 1390 191 gagne 50 000 fr. Le numéro 794 588 gagne 25 000 fr. Les 10» numéros suivants iragncnt chacun 1 000 fr.

28 800 25 370 25 419 31 424 05 518 (00 641 101984 110 344 1.13 »19 9 MA 430 148 Wr, 15Ô 918 177 399 q 189 684 ÎS5 91S i 246 903 256613 .1 Ï7207» 293 752 2 311091 ;t6i9W> :!67 358 368-557 391489 449 54 1 464 617 484 7H 521642 522 8«3 538 441 1 Ô5BO34 4 SS« 001 5»7 3:i1 608 803 6i2 903 *:t7 261 64 J 016 687 5H1 703 517 709 743 720 650 724 263 736 242 Itî 301 81176» 823 294 828 256 847 528 896 772 919 831 939 250 947 709 947 822 950 081 rt«2 578 980 464 995 S52 1 001 642 1 010 735 1 (115 S13 1 017 351 1 020 307 1 024 187 1 028 111 1 056 743 1 083 650 1 098 120 1101 493 1102 318 1103 915 1119 216 1125 967 1 137 155 1 169 025 1 181 596 i 195 62-2 1 228 113 a 1 232 285 1 251 702 1 2!'3 665 1312 819 1321777 1 35,"> 599 1368 865 1379 912 1389 307 7 1393 805 1421609 9 1432 727 1471321 1477 199 1509 232 I 509 82S 1 515 258 1 519 582 1 521 365 1522 590 1542 496 1586 005 1588 78J

faire de vous une étoile de cinntna. Cela ne vous tente donc pas? Ecoutez-moi, vous aurez des toilettes étourdissantes, des bijoux mirobolants, de vraies perles, de vrais diamants, des fourrures, des autos, des.» Simon Rosenheim n'a pas le temps d'achever son énumération, car au moment où. d'un geste familier, il s'apprêtait à poser sa main sur le bras de Christiane, un vigoureux coup d'épaule l'envoie rouler jusqu'au fond de la pièce.

Et devant Christiane. qui se sent défaillir, un jeune homme incline profondément sa haute stature.

Veuillez prendre mon bras. Mademoiselle. dit-il d'une voix que la colère fait trembler.

Christiane lève les yeux sur celui qui vient de lui parler. Un cri heureux lui échappe, tandis qu'avec un élan irraisonné elle se suspend au bras qui s'offre à elle. En celui qui vient de se faire son chevalier protecteur, elle a reconnu le jeune homme de Notre-Dame-des- Victoires. Sans un mot. il l'emmène, sous le regard ébahi de Simnn Rosenheim. qui s'est relevé et se frotte les cotes dans un coin. Voulez-vous que nous allions au jardin ? Il me semble que l'air pur vous ferait du bien.- La soirée est tiède, déli- cieusement.

Oh oui, murmure Christiane, toujours tremblante.

Elle se laisse conduire sans inquiétude. Il ouvre une porte donnant sur le perron. Puis tous deux descendent dan? le jardin tout illuminé, mais qui semblo n'avoir que peu d'attraction pour les invités du baron Lœwenthal, car it est complètement désert.

Dans les patronages Le concours de gymnastique de Voirea Un grand concours de gymnastique a réuni, dimanche. à Voiruii, sous la présidence de Mgr Caillot, éveque de Grenoble, et du général Roux, président de t'Union régionale dauphinoise, 2 500 gymnastes appartenant i 50 Sociétés oe la F. G. s. P. F. du Dauphiné. Le matin, après le concours des sections d'adultes et de pupilles, la messe fut célébrée à l'fglise Saint-Bruno, sous la présidence de -Mgr Caillot. Dans une excellente allocution, M. l'abbé Douillet, secrétaire général des œuvres du diocèse, les exhorta à vivre dans la sobriété et dans la pureté, à l'imitation du divin modèle qu'est Jésus, pour rester, à tous égards, des hommes forts. Après le banquet, Mgr CailLot et le général prononcèrent des tostes, tes Sociétés défilent au stade de PlantMenu. Voici les résultats du concours. Classement générai. 1. sentinelle des Mpa. 2"93.3; 2. Eveil de Lyon, 2S8S; 3. Avant-Garde Turlpinoise 3654.1 4 Persévérante de Romans, 2638,8; 5. Croisés de Salni-André, 2540.5: 6. Etoile de Chaleauroux, 2469,3; 7. Jeanne-d'Arc de Seloncourt, 2436.8; 8. Avenir d'Oyonnax, 2386.1; 9. Jeanne-d'Arr de Belley. 2334,4: 10. Etote Crestoise, 2266,2; il. Etoile Pportlve de ClM-mont-Ferrand, 2048.9; 12. Les Jeunes de MAcon. 1998.2.

Classement régional pour la garde du drapeau de l'Union dauphinoise (1930-31). I. La Sentinelle des Alpes (hors mncours), 2933.3; 2. Avant-Oarde Turirinoise. 2954,1; 3. Croisés Saint- André. 2540. Fanion des pupilles de l'Union dauphinoise. l. Sentinelle des Alpes. 1551.2; 2. Avant-Garde Turipinoise, 144 i, 4; 3. Croises de Salnt-Andné, 1413.4.

Classement régional pcmr la garde du drapeau de l'Union drômoise. 1. persévérance de Romans, 2638|B: 2. Espérance Crestoise, 2266,2; 3. Réveil Sportif de Tain

1388,5.

Fanion des pupillr. Ae i'1'nion dr6moise.l

Fanion des pupilles de ri'nion drûmoise

l. Persévérance de Romans, 1346.9; 2. Espérance Crestoise, 547; 3. Jeune Garde de Saint-Donai, 470.

Le concours interrégional d'Auxerre L'Association de la Jeunesse auxerroise, a organisé à Auxerre, les 12 et 13 juillet, un grand concours interrégional de gymnastique, pour célébrer le 25» anniversaire de sa fondation. Plus de 2000 gymnastes avaient répondu à son appel, et plus de 10 000 spectateurs vinrent les admirer et. les applaudir. La f<3te commença le 12 juillet par une fête de nuit des plus réussies, donnée dans l'immense. hall du marché couvert. •< L'Alerte. « de Ghaninéry. les Fils de France » de Beaune, « La ;>ans Peur •> de Nuits-Saint-Georges, « La Saint-Louis » de Vincennes, remportèrent un véritable triomphe.

La journée du dimanche fut marquée par une messe militaire à la cathédrale. devenue trop petite pour contenir la foule, par un émouvant défilé commencé par l'hommage aux morts de la guarre et par le festival qui se déroula au stade de l'A. J. A.

Au premier rang de la tribune d'honneur se tenaient M. le commandant Raynaud, représentant M. Morinand, sous-seerétaire d'Etat à l'Education physique Mgr Chesnelong, archevêque de Sens M. Thuumas, secrétaire général représentant M. le préfet de l'Yonne M. F. Hébrard, président général de la P. <i. S. P. F., assisté de M. A. Jolly,

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LISIEUX

Ils font quelques pas, puis le jeune, homme s'arrête sous un bosquet de rosés, qui embaument l'air chaud de cette nuit de juin.

Asseyez-vous, Mademoiselle, dit-il, avançant vers Christiane un large fauteuil d'osier. Ne vous sentez-vous pas un peu mieux à présent ?

Oh si. Qu'on est bien ici Com- ment vous remercier, Monsieur, de votre intervention, un peu vigoureuse, peut-être, ajoute-t-elle avec un sourire, mais si opportune, si justifiée ?

Mademoiselle, répond le jeune homme, dont la voix, de nouveau. vibre de colère, je n'aurais pu supporter de voir cet individu effleurer, même du bout du doigt, !a fille du colonel de Vauxclair 1

Vous avez connu mon père ? s'écrie Christiane. toute saisie.

Je l'ai connu, Mademoiselle je l'ai vénéré comme un héros et comme un saint, je l'ai aimé comme un père. Cette fois. c'est l'émotion qui fait trembler la voix au timbre harmonieux et chaud.

Christiane est trop émue plle-m^me pour parler.

Permettez-moi de me présenter à vous, Mademoiselle, car, bien que ce ne soit pas la première fois que nous nous j rencontrons, fait-il avec un sourire mali- cieux. vous ignorez mon nom, comme, jus- jqu'à tout à t'heure. j'ignorais le vôtre. Je suis Jacques de Laulnoy. Pendant deux ans j de guerre, j'ai eu l'honneur de servir son»; les ordre? du colonel de Vauxclair le* six derniers mois de 8a vie. je ne l'ai pas quitté un seul jour. et c'est moi qui ai eu le suprême et douloureux honneur de rece-

i membre du Comité central M. le géné> rai Cordonnier, ancien commandant de t'armée française d'Orient M. le général Defontaine M. le colonel Çiiiuvarini, directeur de la préparation militaire du Oorp d'armée, eta.

M. le président général Hébrard, dans une allocution vibrante, avant la lecture du palmarès, salua les autorités préI sentes, remeroia le Comité d'organisation pour ces splendides journées et la ville d'Auxerrp pour l'accueil enthousiaste et cordial qu'eue a fait aux gymnastes de la F. G. S. P. F.

M. le président de la République. M. le ministre de la Guerre. M. le sous-aecré- j iaire d'Etat à l'Education physique et de i nombreux donateurs avaient offert des prix.

La fête gymnique des patronages de l'Oise Dimanche 20 juillet, les patronages de l'Oise donneront, à Rémy, une grande fête gymnique, sous la présidence de Mgr Le Senne, évêque de Beauvais; du général de Ganay, commandant la place 1 de Compiègne, et de Mgr Gaillard, président de l'U. R. 0.

Le matin auront lieu les épreuves du concours, auquel 20 Sociétés sont inacrites. Elles seront suivies de la messe. L'après-midi, les Sociétés défileront et donneront, à 14 h. 30, un festival de 1 gymnastique.

La forêt de Valescures en feu Bans la forêt de pins de Valescures, un incendie s'est déclaré mardi aprèsmidi, vers 13 h. 30. à 4 kilomètres au nord de Saint-Raphaël.

Le feu. activé par le mistral, s'est propagé rapidement vers l'Es-t, détruisant en partie le domaine de Vaissii-re .ippartenant à M. Verstraete, maire de SaintRaphaél.

Des secours immédiats ont été organises par la population rurale pour proléger les fermes.

A ii h. 30. le piquet d'incendie du centre d'aviatinn maritime de Saint-Raphaël-Préjus, et 200 hommes de troupes indigènes du camp de Fréjus ont arrivés sur les lieux avec du matériel pour creuser une tranchée et étahlir un contre-feu.

A 15 heures, l'incendie s'étendait au nord d'Agay, vers l'Esterel.

A 17 heures, le fléau continuait son avance suus la poussée du mistral.

C~OMtQUii i S~Ttl~f~i

AERONAUTIQUE

Un second voyaga du « Graff Zeppelin > en Scandinavie

Le dirigeable Graf-Zeppeltn entreprendra incessamment son deuxième voyage au-dessus de la Scandinavie.

Le général italien Xobile. prendra part a la irolsiére.

Un raid New-York-Bueno«-Ayres Le rnonupiau Kofneuheavrn s'est envolé da Rooseult-Fielol rour tenter un vol sans esi a|e jusqu'à Buenos-Ayros avec ravitaillement en plein vol. L'appareil est piloté par ilarland Peed, qui est accompagné d'un operateur de T. S. F. et d'un second pilote.

L^MttraM de ses VHIes d'Art, de ses Plages uniqaraa, I

Le C^iaraae des Centres j de cure et de repos des Ardeanes I accrus par I

les Fêtes somptueuses du CHtHIirt I fQMitiW MHrayu (Mai-Nov 1930) I Aorert Lié(e I

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voir son dernier soupir et de lui fermer les yeux.

Oh murmure Christiane, comme je m'explique à présent la sympathie que j'ai ressentie pour vous dès la première fois que je vous ai vu 1

Et moi, Mademoiselle, je comprends pourquoi votre regard me faisait éprouver une émotion étrange vous avez les yeux de votre père t

Tous deux s'arrêtent, rougissant de leurs aveux.

Jacques de Laulnov. reprend enfin lentement Christiane, le lieutenant de Laulnov. Oh! oui. à présent, je me souviens de votre nom; mon père nous l'a répété bien souvent. et il n'est pas une de ses dernières lettres où il ne se trouve mentionné plusieurs fois. Mais on nous avait dit que vous aussi étiez tombé au champ d'honneur, le lendemain même de la mort de mon père, et voilà pourquoi nous n'avons jamais cherché à vous trouver.

En effet. pendant plus de deux mois, tous mes amis m'ont cru mort. Je n'étais que tr>> -"ipvpmpnt. blessé et dans l'impossibilité "•̃̃ donner aux mipn« de mes nouveT

n'ç;< .V'u. pas venu à nous ?. Ma mère et nous k'us aurions eu tant de joie à vous accueillir

J'ai écrit deux fois à Mme de Vaux- clair après èirc. retourné au front. Je n'ai pas eu réponse. Me* Mires ne lui sont

donc p's pnrvpntips. Après la guerre, je

*u'- r.sté longtemps en occupation puis

m-rs charges de famille m'ont obligé à abandonner la carrière à laquelle j'étais ei

AUTOKOBILISME

Le meeting de Dieppe

Le rallye automobile de Dleppe aura lieu tes 17, 18 et 19 juillet. Il groupe de nombreux concurrents qui partiront de Dijon. Parts, Pouiers. Le Mans, Boulogne. Nantes, Rouen, Evreiix. etc. Arrivée le 17 juillet. Le lendemain 18, les concurrents arrivés i Dieppe dans les délais régiementalres seront dépariais par deux épreuves, La rremlère aura lieu le matin sur la plage de Dieppe, a 10 h. 30, et consistera eu une épreuvf de démarrage, accélération. rroinagu et marche arrière, sur une distance de 400 mètres. La seconde sera disputée t 15 heures, sur le circuit de vlies*»1-, «m classera dennitivemem les concurrents par une épreuve de régularité.

Le concours d'éléfrance se déroulera le samedi 19 juillet, à n h. 30, sur l'esplanade du Casino de Dieppe..

Le Grand Prix d'Europe

Dim*nfhe prochain se disputera le Grand Prix d'Europe. La course aura lieu sur le circuit de Sp»-Francorchanips. ou viennent de se courir une épreuve de H heures et le Grand Prix d'Europe motocycliste. CYCLISME

Le Tour de Francs

La douzième étape du Tour de Franre s'est «rurue. mariiL sur le pari-ours* Montpellier-Marseille. Elle a «lé gagnée par Antonin Magne, lequel l'a emporté au sprint devant Pêllssler ei Leduc. OUU-cl tient toujours la première place au classement général. Voici les résultats de la lâ« étape 1. Antonin Magne, en 6 b. 41 m. ii s.; S. C. Pélissier, 3. Taverne, Leduc. 5. MertenR, fi. Péglion (premier des touristes rou(it-rsi. 23 coureurs sont classés septième ftr ruqiio clans le même temps que Magne. (lassiini'iit général. • As t. Leduc en 87 h. su in. ?P s.; i. A. Magne. »t h. 55 m. 23 s.; 3. Guerra, 88 h S m. 53 s.; 4. Hemuysôre, 88 h. 5 m. a-j s.; f.. en. l'élissler, 88 h. 9 m. 24 s.: 6. P. Magne, S8 h. 2:1 m. 31 s.; T. Bidot, 88 h. 24 m. 1 s.; 8. Bonduel. 88 h. 38 m. 46 s.; fl. Mortens. 8S h. 28 m. 59 s.; tO. Benoit Faure, 88 h. 38 m. 17 S. ·.

Touristes routiers. 1. Benoit Fauv' 88 11. 38 m. 17 s.; S. Péjrlion. 88 h. ;.i 36 s.; 3. Maieyral, 89 h. 2 m. 2 s.; i. a- ton, 89 h. 4 m. 34 s.; 5. Morepls. 89 h. Il iu. Classement des équipes nationales. 1. France, 263 h. 55 m. SI s.; 2. Belgique. 265 h. 3 m. 1T s.; 3. E.-pagnc, S66 h. 55 m. 3 s.; 4. Allemagne. 2RT 11. 44 m. 10 s.; S. Halle. 2«a h. 57 m. 12 s.

Classement des équipes régionales. 1. Sud-Est. 266 h. 58 m. 54 s.; S Ile-deFrance, 270 a. 51 m. 25 s.: 3. Midi. »7r! h. 7 m. 5 s.; 4. Côte d'Azur, -7 .1 h ̃> tu. 10 s.; 5. Champagne, Î74 h. 22 m. l > 6. Provence, 273 h. 12 m. 34 s.: t..Normandie, i'8I h. 35 m. 32 s.: S..Nord, 286 b. 51 m. 38 s.; S). Alsace-Lorraine, 288 h. 18 m. 18 s. FOOTBALL

La C»upe du Monde

Les équipes de France et d'Argentine se sont rencontrées mardi après-midi à Montevideo. Le. match fut très dispulé. L'Argentine battit finalement Ja Franre rar i but à 0. A la mi-temps, les deux équipes étaient a égaillé.

ESCRIME

Les championnats militaires

Les championnats militaires à l'épée'par èqulpes oui pris nit mardi à Ostende, sur les résultats suivants

Finale. La France bat la Suède par 8 v.. 19 t.. à v., 24 t.: 2 asgauis nuls. L'Italie liât la Hongrie par 12 v.. 1 t.. à

5 v., 27 t.; l assaut nul. La France bat la

Hongrie par 14 v., 12 t.. a 2 v.. 30 t. L'Italie bat la suède par 12 v.. 14 t., à 4 v., 18 t. La Suôde bat la Hongrie par 2 v., 14 t.. A 4 v., 26 t. et 1 assaut nul. L'Italie bat la Franre par 10 v., 18 t., k 4 v., 26 t.; 2 assauts nuls.

Classement général. 1. Italie, 6 points; 2. France, 4 points; 3. Suède, S points; 4. Hongrie. 0 potnt.

LE PETIT DEJEUNER

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premier repas du matin. Le tbé et le café ne

font que donner un coup de fouet à l'organisme

tandis que le Phoscao nourrit, fortifie et

stimule sans fatiguer l'estomac il convient à

tous les tempéraments et son régime est con-

seillé par les médecins aux bien portants

comme aux malades. aux convalesoents, aux

anémiés, aM surmenés, aux vieillards, aux

nourrices et à tous ceux qui digèrent difficile-

ment la nourriture ordinaire.

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PARIS P. T. T. («T m.). 11. 85. radio-concert! ims Hintilenilos (Voluam Le* layutiex iForroba). J.

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12 h. 30. conern: PWM BrB" il' la Palnma (Yradlrr. Wentu ̃ MU/Htm (Thrmias,. Mmi"

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15 h. 30, conrert.

15 h. 5(1.

19 B. 45. i.e tram Oéoutcot).

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30 heure- ufirde à o printun (Gpv Sodoi Rrtm Danube bln. Massi>m'tï. lltrquitm .t iBui-t). Chant des lnnrii< ̃̃îya (.Rasiii' 20 h. 45, scMn Aoméo et Julieltu (Gonnort1.

H.MMO-TOi "un ,<i; .,3S5 m.). 13 heures, concert,

18 heures, mu- unse.

18 h. 25, mél

10 heures, soli

19 h. 40, orchcslir .«.yiuphonlque.

20 h. 25. opéra-comique: Mmiam." Bulter(tu (Pucclnt*. Manon (SUâsenen. U Tosen (PucclM).

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3

fortement attaché. J'ai dû quitter l'armée, hélas pour prendre une position plus lucrative d'ingénieur au Marne, ma mère, mes jeunes sœurs et. fnrr. n'ayant que moi pour soutien. Je ne -m^ iIp retour en France que de;

Un nuage d< -aïs le regard du jeun.' ii'imme. mais nu<' la sympathio comprf'lifiisiv»* qu'il peu! lire dans les grands youx s<ui '< ,-ur lui vite fait de dissiper.

Les sacrifices que i on accepte pouf ceux qu'on aime, dit doucement la jeune fille, si douloureux soient-ils, sp revotent d'une étrange douceur. Moi anv-i. jp dois travailler p°v- >>“« n< f ,{ m'a valu c-

que je ne

été cause de notre rencontre.

Ah répond vivement .Jacques, •̃; ;f) je vous ai entendue chanter, tout à l'heure, lorsque je vous ai recourue f>t que j'ai su qui vous étiez, >romis da ne pas vnu« !a ruit sang nv p>i ̃ ̃ >, M. LuîWtjtiUial \ituà a. < riurieii'-e hor- ''i salon de musique. Vou« me pard«inn<"< a bien de vous avoir ainsi « filée », pour ainsi dire. Je montais la garde à la porte du salon où vous vous repo-! mlant votre sortie, et c'est ainsi qu moi, .j'ai entendu vos conversations avf r ;f- <1eux Rosenheim. A la première, j'ai or, de la peine à ne pas intervenir h '̃; rir>. personne au monde n'aurai cher de le faire.

(A suivre.)

i. (JiiVNET.