Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1929-11-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 24 novembre 1929

Description : 1929/11/24 (Numéro 14336)-1929/11/25.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412603k

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 51%.


ADVENIAT REGNUM TUUM

Dimanche 24 nov. S. Jean de la Croix. Lundi 25 nov. Ste Catherine d'Alex.

Paris. 23 novembre 1&29.

La Journée Tous les bons Français suivent 1 avec la plus profonde émotion l'agonie de Clemenceau. Ils n'oublient pas le rôl capital que, I chef de gouvernement, il remplit dans ce redressement énergique de la France et de ses alliés qui rendit possible la victoire défi- j nitive, et ils l'unissent au maréchal Foch dans leur reconnais- sance. Ce sentiment, qui doit dominer tous les autres à l'heure présente, leur fait ajourner toute appréciation sur le rôle de Cle- menceau dans l'organisation de la paix et surtout sur ses idées philosophiques.

La sanctionné, sa-I

La Chambre a sanctionné, samedi matin, à l'issue d'une séance de nuit, le long débat des 27 interpellations sur la crise agricole. Par 335 voix contre 251, elle a affirmé sa confiance dans le gouvernement de M. Tardieu « pour pratiquer une politique nouvelle, de nature à améliorer les condi- J tions techniques, économiques et iociales de la profession agricole ».

Vendredi soir, la Chambre a voté, par 334 voix contre 250, les crédits demandés par M. Tardieu pour les nouveaux ministères et soussecrétariats d'Etat.

Le Sénat tient :jOUrd'hui séance

Le Sénat tient aujourd'hui séance matin et soir pour discuter la loi eur les blés.

On confirme l'avance des Russes en Mandchourie. Les Chinois s'apprêtent à transporter leur quartier général à 250 kilomètres dans l'intérieur. D'autre part, Canton est menacée par les généraux communistes révoltés contre Nankin. Ils veulent y établir un gouverne- ment indépendant révolutionnaire.

L'Italie demande que la prochaine réunion du Conseil de la Société des Nations soit avancée d'une semaine, afin qu'elle ne coincide pas avec la conférence navale de Londres, qui reste fixée au 21 janvier.

#

Le gouvernement anglais a demandé à la Société des Nations* qu'elle constitue une Commission qui serait spécialement chargée d'étudier et de régler la question du Mur des Lamentations de Jérusalem.

les catbollqnes et la « Croix »

Mgr Dubourg, évêque de Marseille, a témoigné plus d'une fois de sa bienveillance à l'égard de la Croix. J^ans la Semaine religieuse de Marseille, Mgr Dubourg a daigné publier J'appel suivant pour la diffusion de notre journal.

Au Congrès diocésain, nous avons recommandé la « Croix » quotidienne comme étant le journal catholique par excellence nous avons exprimé le désir de voir se multiles abonnements à ce journal chez les catholiques, notamment chez tous ceux qui s'intéressent à la vie de l'Eglise en France et dans le monde entier et chez ceux qui veulent suivre le mouvement des idem catholiques.

Plusieurs prêtres sont venus nous exposer leur plan de campagne et nous demander notre appui beaucoup d'autres, nous en sommes certain, travaillent à la diffusion du journal; c'est ponr air' '̃̃̃.• rcux prêtres et laïques qti i se mettre à l'a>urre que )<<• "Llions cette note. Elle leur permettra de s'adresser aux fidèles en notre nom. .Votre désir est que. dans chaque paroisse, un Comité de presse soit formé s'il n'existe pas encore et placé tous la direction d'un prêtre et que ce Comité. tout en s'intéressant à notre presse locale, fasse de particuliers efforts pour propager la « Croix » quotidienne. (>>i r,,u'dra bien nous au courant d-s résultats obtenus.

t Maurice, <h?, 4e Marseille.

J'ai fermé les veux.

C'était il y a une semaine, je dînais avec quelques confrères, vieux amis de toujours.

Et la conversation roulait, roulait. Vous devinez sur quoi.. ? Nous étions1 comme les disciples d'Emmaüs. et on parlait du « Maître ». du Maître mort. et de celui qui devait ressusciter. On citait des noms. et des noms.

J'avais l'impression qu'au juste, personne ne savait rien.

Mais, comme un grand oiseau qui, de loin, décrit des cercles con- j centriques, les probabilités se circonscrivaient sur un nom. lc même toujours.

Là aussi, vous devinez lequel..? Et je partis en me disant « Ce doit être lui »

Mais on n'est pas pour rien journaliste depuis quarante ans. Tout

d'un coup oh les impondé-

rables j'eus une intuition, et je m'écriai C'est lui

Mais, dans la voiture, je fermais les yeux.

Proeteril figura hujus mundi. Oui, comme la figure du monde passe Rien n'est immobile icibas, pas même les Sulpiciens l Et ils ont pourtant comme devise Nuvc et semper quia olim. Ce qui veut dire Aujourd'hui, et toujours, parce que hier.

Et, dans mes yeux fermés, je revoyais le cher Institut catholique, reliquaire auguste de tant de sou| venirs.

Je revoyais le Grand Séminaire d'Issy, avec la vieille chapelle de jadis, les bàtiments an| ciens, le parterre dessiné par Lenôlre où, en cette saison, tombent doucement les fouilles d'or mordues par le froid d'automne. Je revoyais la grande vasque moussue où, sempiternellement, s'élance et retombe la même note mélancolique du même jet d'eau. les longues allées de tilleuls bien taillé». la chapelle de Lorette et son petit cimetière silencieux, où

cloraient, dans la même cadre, qui

~fut leur cadre, les aneien· -qui

fut leur cadre, les anciens des

anciens jours.

Et, dans ce cadre, les mains dans les manches, passaient M. Maréchal. le bon père Brugère, le fin et disert M. Manny, le savant M. de Foville, M. Boisbourdin, M. Ferté, Montagny, M. Bieil, M. Icard, sa tête doucement blanche penchée sur son rabat, sous la plénitude de sa vie intérieure.

Et, plus haut, au-dessus de l'allée de la « quarantaine », je revoyais la « Solitude >.

La « Solitude », c'était, pour nous séminaristes, quelque chose comme la sainte montagne. Les futurs Sulpiciens y achevaient leur formation d'éducateurs, dans le silence et l'éloignement de tout. De là, ils dominaient Paris. ce Paris formidable et tourmenté, vers lequel ils devaient conduire tout un peuple de jeunes prêtres, et dans la réalité duquel, la plupart d'entre eux, comme Moïse sur le mont Nebo, ne devaient entrer 1 jamais.

Car c'est toute la calme et splendide vocation sulpicienne se pencher sur l'âme des jeunes qui croient avoir entendu le grand appel et discerner la vérité de cet appel. Ensuite, entre des murs que le monde ne franchit pas, susciter une âme de prêtre en tous ces aspirants au sacerdoce. la former, cette âme, et l'exalter dans le recueillement, l'étude et la prière. Et la vision continuait.

Je voyais l'attente aux portes des directeurs.

J'entendais se dérouler le rythme du règlement de toujours, tel qu'il sortit du cœur fervent de M. Olier oraison, messe, études, classes, lecture spirituelle, sous le regard attentif de ceux qui sont l'armature de toute cette formation.

Et, soudainement, l"un de ces prêtres est enlevé à cette solitude. Celui qui ne voulait même pas être appelé « Abbé » devient « Monseigneur ». Il dépasse l'évêque. est nommé archevêque, et archevêque de Paris

Et, demain, il sera cardinal. changeant tout à coup son humble soutane noire pour la pourpre. sa vie, réglée comme une pieuse horloge, pour la vie extérieure, solliciteuse, dévorante. son auditoire de séminaristes pour un autre, fait de millions d'êtres de toutes mentalités de toutes races. des saints et des « quelconques », et des tarés, et des maudits.

Je me figure qu'à certains moments, ce prêtre a dû passer sa main sur ses yeux et se demander s'il ne rêvait pas.. ?

Non. il ne rêve pas.

C'est bien lui qui vient de faire, d'un seul bond, toute cette ascen-

sion.

Mais pourquoi ce choix.. ? ont 1 répété, cette semaine, certains pro- fanes. Pourquoi.. ? Parce que l'Eglise a d cru devoir le faire, et que l'Eglise l, a toujours raison, et qu'elle n'a pas I~ à jeter à tout le monde les motifs i de ses graves décisions. Roma locuta est. Rome a parlé, dit-on dans l'immense armée chrétienne.

Et, quand on obéit, Dieu donne à chacun la grâce qui convient. On ne transplante pas un chêne de 65 ans. Et pourtant les chênes vivent des siècles.

Mais l'Eglise, elle, transplante très bien un homme du mème âge qui, lui, n'atteint même pas cent ans.

Et cet homme reprendra racine et, fort de son obéissance, il fleurira la fleur que ses chefs et tout le diocèse attendent de lui.

Il la.fleurira d'autant plus faci- lement qu'une atmosphère de chaude sympathie l'accueille déjà et lui fait fête.

Tous les anciens élèves de Saint-Sulpice, c'est-à-dire tout le clergé français, est heureux et fier de ce geste du Saint-Père qui place à sa tête un des prêtres choi- sis parmi ceux qui l'ont formé et ont fait de lui un des premiers clergés du monde.

Un peu de cette confiance du Pape et de cet honneur rejaillit sur nous, car les disciples sont dans le rayonnement du maître, Cette haute estime, cette affection profonde pour la formation sulpicienne facilitera donc le ministère du nouveau pontife. Quand on aime, tout est facile même et surtout dans cet immense archidiocèse de Paris qui a toujours eu une sorte de culte pour ses évêques.

'C'est pour ces raisons pour d'autres encore que ce choix a fait tressaillir de joie l'Eglise de

rra-nctr.

Aussi, de tous les départements. de toutes les curés de campagne et de ville. des diocèses du monde les plus lointains. de tous les endroits où travaille et lutte, et peine, un ancien -élève de Saint-Sulpice, montera une prière pour le prêtre modeste qui avait rêvé « d'être sans paraître », Esse quam videri, et qui, par devoir, arrive aujourd'hui au premier plan, sur le front solennel de l'immortelle Eglise.

PIERRE L'ERMITE.

«»

Le sacre de Mgr Verdier Mgr Verdier, archevêque élu de Pari: consacre quelques jours à la prière et à la retraite.

On ignore encore à l'heure présente si S. Exe. Mgr Maglione, nonce apostolique, consacrera le nouvel archevêque à Paris, soit à l'église Sain'-Sulpiee, soit plutôt dans sa cathédrale de Notre-Dame, ou si le Saint-Père exprimera sa volonté de conférer lui-même l'ordre épiscopal au futur cardinal Verdier.

Le sacre aurait lieu alors en la chapelle Sixtine on dans la salle des béatifications quelques jours après sa création cardinalice et la réception de la barrette et du chapeau.

Mao

Le Conurfes eucharistique de Carlhaoe S. A. le bey et M. Manceron, résident général, ont accepté la présidence d'honneur du Comité en formation pour le Congrès eucharistique de Carthage, en 1930.

HANOI-PARIS EN QUATRE JOURS

Costes et Bellonte ont apporté d'Indo-Chine un courrier régulièrement transmis. Voici une lettre mise à la poste le 17 novembre à l'adresse de la Bonne Presse et arrivée quatre jours plus tard.

Visites épiscopales à la Bonne Presse

• •

NN. SS. les évêques nous font souvînt te très grand honneur de s'arrêter quelques moments à la Maison de la Bonne Presse à l'occasion de leur passage à Paris. Os inarques de bienveillance sont pour tout notre personnel un très grand encouragement. Nos lecteurs tirent aussi de précieux fruits des bénédictions accordées si libéralement par les évoques à notre œuvre.

Jeudi, nous recevions !a première visite épiscopale de S. G. Mgr Tréhiou, évêque de Vannes, en route vers Rome. Le nourri êvêque du Morbihan marche courageusement sur les traces iîrs jiln^ apostoliques de ses prëdt ci sseur> et confrères bretons. La mCmu simplicMO cordiale qui faisait le charme du professeur et du vicaire général n'a. dîs disparu sous la mitre et avec la crosse épiscopal<\ Nous renouvelons «i S. iv. Mgr Tréhiou l'expression de nos vœux très ardents et respectueux. S. G. Mgr Nicolas Dobrevic, archevêque d'Antivari, a bien voulu, malgré le court séjour qu'il fait a Paris, visiter vendredi la rédaction de la Croix et les ateliers de la Bonne Presse. Ancien élève de la Propagande à Rome, le prélat monténégrin a enseigne, de lfO5 a 1911. la langue française et la philosophio au lycée de Cettigné. Après quelques mois de ministère paroissial,

Mgr NICOLAS D0BREV1C

il fut Olu, Tr> li> janvier lï>12, archevequQ du Htari-Uur ou Antivari par Pif X et sacrr à Home par lu cardinal Merry del Val. 1. Mît Tiuhrcvic, qui parle admirable-;ment le français et • connaît bien la langue anglaise, revient. d<>s Etats-Unis ̃ il a visité, au nom de l'é-piscopat j catholique yougoslave, les 800<X)0 compatriotes, surtout Croates et Slovènes, qui vivent dans la grande République américaine.

·1

L'attentat contre le Simplon-Orient-Express L'affaire de l'Orient-Express semble être entourée d'un profond mystère. Les bruits lr.s plus variés et les plus invraisemblables ont couru au sujet de l'attentat.

Elle menace d>> devenir sérieuse et, de prendre une t'Hiniure de conflit poliI tique. Bulgares cl Yougoslaves semblent s'ingénier à rejeter sur le voisin la responsabilité de cet incident qui aurait pu provoquer des, accidents.

Tandis que le personnel de la Compagnie des wagons-lits nie l'attentat, on donne de Belgrade des précisions sur la fusillade qui eut lieu en pleine campagne entre bandits et gendarmes. Sur les lieux de l'attentat, les gendarmes découvrirent vendredi matin des cartouches de fusil en usage chez les Comitadjis bulgares, ainsi que des machines infernales avec mèche de 20 mètres.

Il est difficile d'affirmer Ir-s précisions que les journaux bulgares et yougo- slaves donnent avec beaucoup de différence.

GAZETTES

II pleut sur 1* Humanité ». j ¡ Lorsque furent décidées des poursuites contre la Banque ouvrière et paysanne, le découvert de l'Huma- ¡ nité dans cet établissement commu- niste était de 3 millions. Des administrateurs judiciaires provisoires furent affectés à la Banque ouvrière et paysanne. la B, 0. P., comme on dit rue La Fayette. Ils réclamèrent le remboursement des 3 millions.

L'Humanité fulmina, flétrit des îraitres quelconques selon le rite traditionnel des mauvais payeurs en j quête do dérivatifs. Elle implora des j .souscriptions parmi son public, fit! appel aux eai>es do Moscou et obtint- iquelque argent, mais pa» assez, car l'organe des Soviets a Paris doit eneore 037 293 francs' que lui réclament avec instance les administrateurs de la B. 0. P. C'est, paraît- j lit, leur troisième et dernière sommation.

Le journal de Florimond Bonté re- nouvelle en lettres énormes son appel éperdu et menaçant à la fois « Brisez l'offensive de- la bour- geoisie. Manifestez dans les usines j i Activez la souscription » En attendant, les défections conti- j liment, Ceux qui restent dans le parti i I sont furieux et hors d'eux-mêmes, ce jqui est le comble de l'évasion. Une chance.

Le légendaire Marins, do Marseille, a connu dans -a vie des péripéties fantastiques. Il ne s'e~t cependant, jamais trouvé dans le cas de cet, insulaire (lmit une inscription funéraire, à la Jamaïque, rappelle l'extraordinaire aventure.

C'était lors du tremblement de terre qui, eu lii'.i-J. engloutit une partie de l'ile

« M. Lewis Ulady. lit-on >ur une vieille tombe qui vient d'être, mise au jour dans cette île, à Port-Royal, tut englouti par le tremblement de terre, et, par un effet miraculeux de la bonté divine, rejeté, par une autre Mvmis.-e sismique, dans la mer. en qui le sauva et, lui permit de vivre de nombreuses années après dans une grande réputation. »

L'auteur de la « Marseillaise ». L'auteur de la Marseillaise musicale est. toujours Rouget de l'isle, quoi qu'en aient dit. certains fanlai*isles. I >e temps a autre, pourtant, oui voit reparaîtra quelque controverse attardée sur l'auteur ̃véi-ilablr de la Marseillaise. On ressuscite ou l'on suscite d'obscurs musiciens du pas,s>? chez lesquels Rouget, de l'isle aurait puisé son inspiration.

Un recueil de chants d'étudiants allemands a publié, au siècle dernier. quelques mesures d'un refrain dont la mélodie, très antérieure à Rouget. de l'isle. rappellerait le début de la Marseillais'1.

On en a dit, bien d'autres, à propos des strophes d'Esther, mises en musique par Grisons, à l'avant-dernier siècle, Un petit, vnluinc presque introuvable aujourd'hui, du savant et relîiretlé Arthur Lolh. a établi <\<^ rapI ports frappants entre une composition de Grisons, maître d<- chapelle, à | Saint-Omcr, au xvir sitVIe. et le début de la Marseillais' < Itois, chassez la ca-lomni-i-e », qui se chantait 1 absolument sur l'air d' « Allons enI fants de la patrie ». Dans les motifs qui suivaient, on trouvait encore quelques analogies entre la musique de Rouget de l'Isie et celle de Grisons. Que l'auteur de la Marseillaise ait été influencé par quelques échos d'un air i qu'il avait entendu, c'est possible. Quant à la part du chant, allemand dans la Marseillaise, si Rouget de l'Isie a connu ce refrain, elle serait tellement insignifiante qu'on doit ta considérer comme inexistante. Autant dire de n'importe quoi musicien qu'il a plagié la gamme, lorsqu'il présente les notes do, ré, mi, fa et sol dans leur ordre naturel avec des allures diverses. Dans ce cas. Bizet tuimême, au quatrième acte de Carmen, | aurait pillé la méthode Carpentier. i puisqu'on y retrouve intégralement i la gamme, magistralement orchestrée | par son auteur.

L'activité du mont Pelé Forl-de-France, 23 novembre. L'activité du volcan est plus grande depuis deux jours. Les poussées de cendres continuent durant de longues périodes et atteignent parfoU l'altitude de 3 000 et même 4 000 mètres. On est à peu près certain d'avoir vu couler de la lave par deux ou trois fentes verticales localisées sur If sommet, en face do SaintPierre. Grâce à la fluidité du magma, l.i production de nuées ardentes u été évitée jusqu'ici.

Près de l'embouchure de la rivière, dans la partie comprise entre la rivière sèche et la rivière blanche, des chutes importantes de cendres s'accumulent à une température de SO à 100 degrés et barrent la route aux passants. En outre, il se dégage une abondance de gaz sulfureux.

og>

La liquidation de la guerre M. Briand a et», longuement entendu, vendredi, par la Commission des affaires étrangères.

Le ministre a exprimé l'espoir qu dès février, l'Allemagne ratifiera le jil.ii Young. Seul, en effet, le commencement, par elle, dy l'exécution des clauses i' ̃̃• cet accord, permettra d'évacuer les territoires rhénans. La mise en vigueur nlan Young fera disparaître tout iñ pour la France de poursuivre uns upation, qui devait tire solidaire entre les alliés. Il conviendra mémo alors de hâter, l'évacuation dans toute la mesure du possible. On peut prévoir qu'un délai de cinq mois suffira. La ra tificaUon de l'Allemagne en sera le point de départ.

Quant aux ouvrages dont la destruction a été réclamée et imposée à l'Allemagne, celle-ci a encore six mois pour y procéder,

M. Clemenceau à laoonie

Avec émoi ion, la Franco suit l'ii.uo-j nie de l'homme qui. pur -on énergie et son patriotisme, u tant coopéré à; la victoire du pays sur l'envahisseur, La Sœur Théogne-le qui veilla le If,l malade toute la nuit de vendredi à samedi ne gardait plus In matin aucun espoir de iruéiison. Avail-elH plus d'espoir en un sursaut du ieil- lard pour aeeepler la. iràee que Dieu ne ret'ii-e p;i». ;lux âmes de bonne volonté Les jounalistes et, les curieux, massés à la porte, ignorent le secret. de sa prière. Vers 1 heure de l'après-midi, le Dr de (jeunes quifluil la rue Frank- lin et déclarait que la crise d'un1. mie s-'acct'iiluait toujours le malade était très prostré. Cependant, le 1 D' r.aubry semblait un peu moins I p.

F.u e.s jours tout le pays a le regard tourné vers le numéro X de la rue Franklin, nos lecteurs aiment à se rappeler l'histoire de, ce vieillard de 88 ans. dont la vie fut si diverse, sublime en certaines heures, pénible en d'autres moments.

Xi- en IS'il à Mouillemij-eii-1'areds, commune de l'arrondissement de

Font enay-le-Con île (Vendée (ieorge-

Clemencëau, après de brillante-,études au lycée de Manies, vint a Paris, en 18*65, pour étudier ta médecine. Reçu docteur en 1869, il se lance immédiatement dans la politique d'opposition.

Nommé maire du XVIII* arrondissement à Paris en 1870, il est, repré- sentant de la Seine à l'Assemblée nationale le 8 février 1871 et repousse comme tel les préliminaires du traité de paix. Laissa-t-il assas-

siner les généraux Lcconte et Clément Thomas, vomrne il en fut accusé ? Une déposition de M. Langlois 1 parvint alors à dissiper ce soupçon. En 1875. à trente-quatre ans, Clemenceau est. nommé président du Conseil municipal de Paris. Elu député du XVIII0 arrondissemeni 1870. il siège à l'extrème-gauch l"As>pmb!ée. "I/annép suivante, cou, membre du <• Comité des 18 », il demande la mise en accusation de» ministres du 1(> mai. Comme député jile Paris il devait le rester jusqu'en 1885. il contribue h la chute de Ferry et fait, une guerre sans merci aux opportunistes. Etu député du Var en 1855, il combat les crédits pour le Tonkin et donne son appui au général Boulanger. A la démission de <irévy. i! se déclare contre la candidature de Ferry et vote pour Sadi-Carnot. Clemenceau, de boulangiste enragé, devient antiboulangiste à tout crin, et tient le ministère Floquet. Su: la célèbre affaire de Panama. Elle devait porter un coup funeste à la popularité du jeune tribun.

De fait. -Clemenceau était battu au* élect ions de 1NM. Mais 1f> Tigre réap-t parait bientôt >uv l:i scène politique. Pendant l'atTaire Dreyfus, il est. aveu Srheurer-Ke<lner et Zola pour la re-. vision du procès, et son antimililarisme ne connaît aucune mesure. L'âgi$ est venu et avec l'âxe l'appétit du pouvoir. Clemenceau qui jusqu'alors avait inciirné l'esprit uopposit ion accepte de lievenir homme de gouverne- ment. A défaut d'idées sociales pn't'ises et, de vue> politiques proft:ie», il L montre an pouvoir un anticléndisni'» farouche. Ministre de l'Intérieur eu 1906, puis président du Conseil, l'ancien député d'extrèine-gaui-he s'allri- que aux théories sociales de .leau Jaurès. II l'ait mieux et réprime avec une sévérité rigoureuse les grève- .jet Draveil-Vigneux. Dans lu môui'ï temps, il prononce, ;i l.a ltoeherburVon un relent isi-anl. discours en l'a-< veur de la « liberté _dfi._çun-" science » (?/.ft de la loi de Séparaïior»' et attaque violemment la Papau,lé- Des discours, il prisse ;urv :iei«.- et m donne l'exinil-yon de Mut

nonce du l'ape, aiu>i que

lu publication des papiers ijt; |;i.on« eiature. l'uis c'est la chute. Clomen- ecau dont, la vie politique sembltj finie acceple un mandai iipi-lut.il au Hénat.

Kn-liMi. Clenieneeuii a 7.M ans. De 1 ï> l i à I!M7. il re.nixe son frein', La guerre a réveillé en lui le. besoin de inordre, qui était au fond de -;i nature urdenle, passionnée, avide Oi luttes, mais profondément indjscH plinée. Appelé ,au pouvoir pour succéder à M. PainJevé, le 17 novembre 1017, il tourne toutes ses fureur a contre l'ennemi l'ennemi de Texte-* rieur et aussi les tiède3 et les fan ligués de l'intérieur.

Je fais. la .guerre », dit-il. Et, il la fait intégralement, totalement, aveu toute son énergie et avec tout son cœur jusqu'à l'écrasement de l'adversaire..Ce grand, démolisseur <:>t pi-iri ;i In trorge par une réalité et il met, vire de. cette réalité un tempes inagiiiik|uc. Clemenceau do-* vient le Père la Victoire et mérit« avec Foch le titre de sauveur dV> la patrie. Le 11 novembre 1918, il signe l'armistice avec l'AlIemagnp, et le 28 juin. 1919, il appose sa si-i ?nature au bas du traité de Ver-< sailles.

Les catholiques de France qu'il ;t odieusement persécutés. \r

longue carrière politique

j ient à l'hommage, que lui .ixiiuenu aujourd'hui tous les bons français* Mais leur hommage ne .jùidreiiâe qu'au Clemenceau de- la gueixc Coin-» j ment pourraient-ils o'ihlier l'autre. j !e Clemen>-<>n non seulement antire-, ::rieux iiiitN anticlérical qui, cepei'- i;:t qu'il recourait lorsqu'il était ̃iiuladc aux bons soins des Sr.» •'̃"•-̃ <f 'a rue Bizet rune inconséqu'

oiu.s à l'actif do cet esprit ii. sable,, s'employait de toutes sc;-j forces déchristianiser la France.

SiliM. après, rarmisl.ifre, ej^ .le ^l novembre 1918, VA

française lui ouvrait, ses port

wnceau succédait à Emile i Mais quelques mois plus, tard, un i -'ravp insuccès lui était ré«ervé. Lrï (Parlement, appeslé à doi uc 'eesseur à M. Poincaré à i.. ne" j de la Ké| uiilique, lui préféra i>; disort et éli-arant Paul Desebanel. Alors ce fut la retraite, la, relraifif Itnutaine, boudeu-e. hargneuse même, il partagea entre sa "propriété de ̃ -i rite-Hermine, en Vendée, et son I anpartputf'!it de la rue Franklin, à

Paris, et dont seule la mort de quel-

ques ami-. l'écrivain Geoffri. ̃-̃ loeintre Ciaude Mono!, devait

J Signalons, toutefois, qu'il il

̃en 1926, un «jmouvant appel

si.ienl Coolidjw à V ̃̃̃ -̃'•'̃ •̃̃̃- t. | blêmes des detle-

Malheureusern' ̃•̃ jamais i-iinrm la vraie foi. Non que l'idée 'In i Di<»ii ne t'ait jamais hante. Ce materialist'1' ne fut. an fond. qu'un idéaliste achevé. >'é noi.il- iïl ii.'ltiiille. ̃{ avait besoi-

da<çir. Alor

Révoluti 4iv-, la

Knergie, j autan'

faux dieux. Aucun d'eux

j cerveau ni n'assouvit soi1

j pans son testament ghuosopuiqiy


qu'il écrivit il y a plusieurs mois, Au soir de la pensée, il ne cesse dn nier Dieu. MaU l'idée «le Dieu est à chaque page de ce livre.

Plaignons, même en l'admirant, cet homme qui aurait, pu être si grand «s'il n'avait mis son orgueil et. son amour-propre à rester fidèle h certaines inspirations de sa jeunesse. Georges Clemenceau laisse une œuvre littéraire, scientifique, philotophique et politique considérable. Citons les plus connu*: De la génération des éléments anatomiques (1894); le Grand Pan (18fl5) les Plus Forts, Au pisd du Sinaï (1898) l'Iniquité, Vers ta réparation (1899) Contre la jus- tice, Au fil des jours (1900) le Voile du bonheur 1901) Noie de voyage dans l'Amérique du Sud (1911) Voulo,ir ou mourir (1913); Dans les champ» du pouvoir (1914); la Leçon de la Russie (1915); la France devant l'Allemagne (1916) V Antipatriotisme devant le Sénat (1917.; Allons, enfants de la Patrie (1919) Au pied du Sinai (1920) Démosthène (1926) Au soir de la pensée (1927).

Il fut également journaliste et dirigna plusieurs quotidiens successifs le Bloc (190t-1902) l'Aurore (19031007; l'Homme Libre; l'Homme Enchaîné.

#

Parmi les personnalités qui, dès lo début de la matinée de samedi. sont venues prendre des nouvelles de l'illustre malade, oitons notamment MM. Godin, ancien président du O>nseil municipal Millerand, ancien présfrîént de la République, et le général Gouraud. Seul, ce dernier a jju pénétrer dans la chambre du « Tiar^i qui ne l'a pas reconnu. Vendredi soir, à 18 h. 15, ainsi que nous t'avons annoncé, les professeurs Gasset et de Gennes s'étaient r rnlii au chevet du « père la Victoire ». Le professeur Gosset, sorti à 18 h. 35, déclara que l'état, du « Tigre » était extrêmement Kia\ e M. Clemenceau présentait, en <̃([> ilfs symptômes d'urémie; le ̃(̃m-, toutefois, tenait bon. Le pro• -iur de Gennes se montra plus ]<••- imiste encore « L'état du mai: dfalara-t-il, ne laisse plus noir, M. Clemenceau peut

:vre vingt-quatre heures, au

rftmximunt. »

!,h dnrnière consultation médicale tii» !:i journée de vendredi a eu lieu :i minuit moins dix « Il passera jiciit'-fHre la nuit, ont dit les pratirii'ns. » « II est perdu, a déclaré M. Mantlet. mais sa volonté demeure indomptable. »

La basilique de Saint-Denis Correspondance.

Monsieur le directeur.

Nous sommes étonnés, sinon contrariés, de l'article- paru dans la Croix du -:t novembre reprenant, pour 1rs nggraver, les critiques de l'article de l'ItlustniUna du 21 novembre.

nierions que suit faite avec

1 .«clsion la part du culte et

c-i! dvi iu-aux-arls.

Vutfo correspondant oublie trop que I.- '•'̃• ̃ ̃̃>!». Saint-Denys est un monur \cré au culte, par le décret ci- -O5, c'est-à-dire au bien des ailles et au profit chrétien d'une population laborieuse, reeonnaissante, et qui inihi! tant sa cathédrale.

Pur suite, le service Je l'église n'a j»as rocial d'une, sullo du Louvre, vu f-urtoui rfotro i»;u < ressources, mai? i !!f> (-mutent le Di'u de l'Eucharistie. '̃•uliel. S';s illustres morts, i leurs du pays, nn demande-

r :n in» être mieux traités que leur »~ ,i«ur cl Maître. Ce qui n'empêchi p;is nos oflloes, mêmes nos confessionnaux, nos tapis, nos ehaises d'être ci>nM»hat>rés, et si- votre correspondant veu il' jour do fête, 11 trouverait le i autel aussi propre et aussi û\ù<- que celui do Notre-Dame. SI Id chapelle, dite si justement, Chãjiclte des Saints de France, est un peu encombrée, elle ne l'est que par l'aine populaire, qui ne pouvant placer un ta.bluau, ni statue, ni un clou sur les coJniines de la basilique réunit et est hout'-ux de retrouver clans cette chapelle les souvenirs chers à son ooeur. Ceux que ces » Bondieuseries » scandalisent iront qu'à passer sans y entrer et à shluer lo Saint Sacrement présent sur lo î >t>.tit autel paroissial qui gêne. le coup t l'œil, c'est vrai, mais qui, fort convenable, est nécessaire au service des paj-oissiens.

C'est aux beaux-arts, du reste, à veill"ur à l'entretien des tombeaux, des portes, des Tourelles et du chauffage. <tfln que les paroissiens et les visiteurs puissent répéter dana l'antique sanctmire national

Ditu premier servi

Bt Montjole saint Denys!

Le curé de la basilique.

le>

ÉCHOS DU SÉNAT

M. Victor Bârard, sénateur du Jura, h été élu par acclamation président de la Commission sénatoriale des affaires extérieures, en remplacement de M Lucien Hubert, nommé garde dea Sceaux.

BOURSE DE PARIS. Cours du 23 novembre 1929.

rs6tmta COUlIS COUlIS 1 COYRS 1 COUlIS '1 1 cons 1 couu Il TA~UB. 1 couas ¡ Ct!U1I$ '1 1 COUlIS ¡COUlIS

AU PARQUET m {UT.UlTo ..} | J.3« 33J .-|j|«,i8g7*». I.I ao'r.

11 1117 '1~ il 3 3 33. il tU ·. ï E0

K«« ::S S:S N SS?: -«g •• ̃«• •• ^5i •• gf qb ^v* •» -i ;i !l*i

!?M~M«)'Is<4 OoH4. ~.df9 .910 i \18'71 <s9!~ ~s%t~ ~<i.i.u.

Bïhf ̃:«:;• *:tf3& $ i^96: ^S H -*iT.: :S "!•§ :i SS.7 ^2 ~a

l91bS~11a l,Po.I .t01 Cuaat 11 irlM.· 1 o~ [6"

Sî8" SE" » SSaS-ÎT. îg ::|2 îffi:j:g 3:S d^ :g «'"S îS" ^-«i ̃"

191d 5 i6 '03~<MS5 Wt~t),~ ,ai 1910 21/13 ..¡.i11! :Ali' ,) "1 ;16~ ..¡Sul..e 1800

i9~ 0 .LtYd tES 'M~tt~cthtttt~ .d~3 f9i0 8~o, Lj;~b ;'i~pü -) 1/é!·û .,i!Cttoroao eolN.i.100 .t0<

IA83 d t-~W" 5~ t91~M. M<n.!i~J.~ 19i<9~M

î^ti? •"• .10» 10. 10» mettent» iÎK ,n? J '«S Ali .̃*̃•> 4 %<̃> •̃ ?* •̃; 1911 i 50

j · .tQll~.i0! "~H5 ~35 t~i9. fi zM 'i.3d7 ''3~S AetteM

îflHâttOWl' 125~ IIWMM ;^r "VJâ ••? 1981 8 ••̃;•̃̃ S 1M-I -i Action.

£?* VSfc-SS a ^VS^!rl#^ :î«S jaST"^ :x& -i-T-^ '̃̃ :.w*«» 50 ÉII^^iil|:ili:l|lfi3ï^giï:| λ£2J2«£! '*$ *o ̃••! «33«».j*«!» ••;»« niS: ̃«« ••̃♦j7 •̃ «l??" ̃̃<̃̃̃̃ ̃̃̃< ""•* ler i

E,9 $~t 19d1.8t "1,· -:S!T" '35i.. it?Yb i~'elNtf.,·53fi 1/E jp .UMt" «~-o

¡, i9iJ '16S ,liAI.£,ltlftlOIt'f,âùO .i ~M.S.A'3'3~ 0110011. "13\10 .I~

\1"19 ..1.5115 '11:It 1879. 1 t11111¡86aI'IIII.¡ 316 1 ~¡NIIr1t8 "tu.

JIn;'198S' .551 ,cc~ '!OMallos 'jœ1> "'tot:) "~z,I906"I'~ "'1\)1 tJE i freon.· "g_t.1\"7~ f:0

J.tr; f9t¡'" Tl'tiIUtlIJII!e,n;oo ~¡,HH! i ,C "9'01:11(\ Al"J~)

OaesHtit 4 ~I';¡' s~5 "~2 19\1"93 "'¡; ,=,V&l"I~' 0;;9 ":)' ',¡ \"ltiq~I081l.. ô->J

:'§~- 'f90p. ,3ucn

Kg– S 1«sJ£Sî|j3g ::& a-jffi:tSg tf.S à™ & .£"? ::SS3TA-r :.î? 5:ï

1913, (. i<.¡ ~lc~.nUtr1 1*),"60 ,.1,574 '19tT:i.oo ,,¡,1>1\4 '¡1tItt 3 .J 7()..i9. ·

S~~1~=~ 'I ,t8!l.5~ 309 fl ~I fli8. xt9 ..i'~ 1911. 3 .3 50

SS; "1, 'MffiSîilS :i! 1 B.ÏB® "i« ?JPB?°. « .fe.

lwdl ig898 5IJ1' .CMUIltl-c.8IttO¡' ..4000 ""011 f8IJS "3ûd tgtt. "3IntMR 1"11 ·

1918, .ÇotIII\ew,-fOUrtfl:ittO<J ,000.J 'I\t~¡'300 W 3So ;lY1 t911" \\12, i EN 8ANQUE ¡

t x9 eelalrfaru 15E0 50n ta03., ~.3i, 315 i ~0 3e1o1. ut,

l.:tetIet9œ1\' FOI1tH~is¡¡",I:'1O .àOO "1jI00a:3.f' .tS. hlt%6 "1,500 '~¡Jûet"V\)., I

180P. · Jta ,6t,j).M. ~00. .) ..?0 .M. f918-Y3 W 'f~'·r .(1J :.KM

Tuoi1190p.01. ;RO I ~?3 'itM,tt,a,MS ;1.7,! ,144:) "l,l, ÇtaMr. ,,1.

<~<!4.<t. freefl..yq1 ~UI .tM~<H aTJi t8Nl.CJ ~4 ~<t. :400 1i..«..Z M

««»*«)».. >»>« ..i!i>« ..«M» 'M .HîO .Àtim» i.lK»10(.lS5 ̃ ÏÏJmLi* -3" a»Wïf»iiWi !.ï>i3 ..)

i^it m r»rti..i«9:a ..s ,r> ..ui^um ;im .jiooo hT&% Ls» ..i!™MlSwS»: i»Sm i.sw .j.îss

«aios Hrmm.. «00 ,.»3S .««««̃»).»««.«»*« ..VoaO ..». 4«, I i.«l ̃• imËmttâi iMW I..Ô4 ..i..d6

r. AIti< ,)"1\1) .< r~ '-3~?8.j-iM. 0.0

utmrtea*c- ̃iii'Sttm. :r,j »«»». ïo4 ..[*» ..jk^p» «% lltMllMt -foi .̃îùlfose.lîçe I;qr ^««f MfrtiB •̃̃̃ 1-. !-3« ̃̃S& 3 tit.̃ •» ».. 90 <i*\uH dm se. ÏC<»:> fifî» iJii 6 fta» I *T9 .4» :lM,c içav.47* ̃• ^TtiumU. -wï..

Obl.i.iio». 3 «J ira» t :v9 ..̃ .07 '.Ci !'Tmn!s 'vc .5us)

•»»••̃•' s> •"«•̃̃ ̃̃ ̃-> ̃̃ .(«>̃, •-•̃ ->'̃̃ •̃ 19*9. ;«i JmitBmr

ja« !'• «fit .i.-I. 5 %«. -«i- •• liras («04. Î.5» .5>< ..l*««y! er<

S' !M.t~. \1.;) f~ ,3s .,Ot Jef .roc t.1II'V .<iM .~<t~t~<):tt.

S* •••••••«itàJ» rnlwS H«»-wu •• M50 iiMr«M««. I I/K ,4lii .«oa «•« ••W**?. -if 6 Jfr..»« [. «m1 ̃«»• •! ̃ ̃$Ham»1B3t.tt>-t<* -j 4lte«.|.S9S ..±.W3

1 Les Débats parlementaires i i

A la Chambre Séance du 22 novembre 1929 (sotr).

Présidence U. Hambut Hioolfl: viceprésident.

Autour

des nouveaux portefeuilles M. André-J.-L. Breton demande la suppression des crédits demandés par M. Tardieu pour la création de plusieurs nouveaux postes de ministres ou de sous-secrétaires d'Etat. Motif dépenses inconstitutionnelles.

On discute là-dessus à perte de vue comme aussi sur les attributions respectives des ministères et notamment sur ctlles du nouveau ministre de la Marins marchande.

Finalement, M. Tardieu pose la question de coaflance, et les crédits demandes sont votés par 334 voix contre 250. Par ailleurs, M. Nogaro s'efforça de faire abroger l'article 8 de la loi de, 1920, lequel stipule qu'aucun nouveau j département ministériel ne peut être créé sans le vote d'une loi spéciale. Peine perdue. 11 se heurte aux objections conjuguées de MM. Louis Marin et Erneit Latont

Sous prétexte que le Code pénal est violé par quelques Individus, allez- vous l'abroger 7

La fin des interpellations f sur la politique agricole 84 voix de mujorité

pour le gouvernement.

II fallut vendredi soir tenir une séance de nuit pour en finir avec les interpellations aur la politique agricole. M. Bonnevay montra la nécessité de porter secours aux agriculteurs victimes de calamnités atmosphériques et M. Thomas Seltz souligna la crise des planteurs de houblon.

Puis M. Henne»iy, ministre de l'Agriculture, passe en revue les problèmes essentiels de l'agriculture encourager l'organisation coopérative, améliorer l'élevage des ovins, des bovins et des porcins intensifier les études scientiIlques en matfere agricole poursuivre l'œuvre du reboisement, etc.

Intervention de M de Monicanlt. Le président du groupe de la défense paysanne à la Chambre, M. de Monicault, monte à son tour à. la tribune. Il faut d'abord, dit-il, donner des satisfactions à nos cultivateurs en matière douanière avant d'accepter une trêve douanière qui serait des plus dftfavorables à 1 agriculture française. (Appl.)

H faut ensuite que le prix du pain suive le prix de la farine et, pour y parvenir, supprimer les mesures d'exception» qui furent prises au lendemain de la guerre. (Appl. à droite.)

11 y a des réadaptations à faire pour les prix de transports les prix fermes, en particulier, ne peuvent rester lo privilège de certaines professions, à l'exclusion des professions agricoles. (Appl.) L'éducation professionnelle n'existe pas dans J'agriculture c'est là une lacune formidable à combler. (Appl.) Les conditions respectives des diverses cultures ont beaucoup changé depuis quelques années certains produits sont au coettlcient 10, tandis que d'autres, le blé, par exemple, sont au coefficient 5. Si l'on ajoute les charges nouvelles qui pèsent sur l'agriculture, impôts, bientôt assurances sociales, on trouve qu'il y a là une cause nouvelle de trouble notable pour l'agriculture. Un discours de M- Tardieu. Le président du Conseil répondit à tous les Interpellateurs en quelques mots vibrants que la Chambre applaudit.

Le ministère, dit-il. ne prétend pas avoir trouve un remède décisif. Mais, i. depuis quinze jours qu'il existe, il a apporté quelque chose, en plus du plan financier qui sera remis demain à la Commission des finances. (Vifs appl.) Pour le reste, le gouvernement pourra dans chaque cas, ici créer, là réformer, là encore assouplir les méthodes de rendement et de vente. Les difficultés, certes, ne manquent pas. Ce qu'il faut à l'agriculture, c'est un système de stabilité, un retour à la certitude, et l'ensemble de mesures que propose le gouvernement y vise essentiellement. Ne nous leurrons pas d'expédients, conclut-il. Il ne s'agit pas de prendre des mesures contre la spéculation ou de réformer les méthodes du commerce. Ce qu'il faut, o'eet nous mettre en face de cette tAche, améliorer les conditions du travail agricole. La France est un pays paysan, II faut qu'elle le reste. C'est indispensable pour son avenir économique et social. La terre, c'est la base de notre nation depuis l'époque galloromaine. La terre, c'est le peuple des champs dressé depuis Bouvines à la frontière pour la défendre. La terre, c'est le sens national.

Si vous voulez une France prospère, ayez une agriculture qui gagne dignement sa vie. C'est le programme du gouvernement.

L'ordre du jour

et le vote de confiance.

La priorité est demandée pour l'ordre du jour de M. Jean Longuet. M. Tardieu

I accepte l'ordre du jour de MM. Proaper Blanc et de Monicault, dont voici le texte

La Chambre, convaincue que ta crise agricole frappe non sctikmefit tes producleurs de blé, mais toute l'agriculture

frawaise, obligte de s'adapter aux con-

ditions nouvelle* du production et de

cente, tant intérieures qu'extérieures,

c:ente, tant ¡'itérieures qu'eztb-ieurcs,

d'évolution de* prix; réclamant pour le sotutiûii 4e cette crise non lies tnesurrs j de détail limitées à la répression de* abus de la spéculation ou à la correc- 1 tkm de certains procédés commercteux, t mais une amélioration générale de la situation du producteur: approuvant les déclaration du président du Conseil et du ministre d? l'Agriculture prenant acte des initiatives immédiates du gouvernement et do teur ratification per Ui Chambre confiante en lui pour prati| quer ime politique nouvelle, de nature à améliorer les conditions techniques, économiques et sociales de ta profession agricole, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour.

Le président Cu Conseil pose la question de confiance contre la priorité de l'ordre du jocr Longuet. Le gouverne- ment l'emporte par Mi voix contre iiJ. L'ordre du jour de M. Prosper Blanc, accepté par le gouvernement, qui pose la question de confiance, est mes aux voix et adopté par 335 voix contre 251. ces lupptëmBHts exceptionnels de pension seront accordés

aux pfit.ts-8nfa.iti des maréchaax. La loi du 14 avril i»29 a accordé des suppléments exceptionnels de pension aux veuves et aux enfants mineurs des maréchaux et des généraux ayant exerce de grands commandements pendant la guerre de 1914 à 1918. Mais cette loi ne s'appliquait pas aux petits-enfants. C'était une lacune que la Chambre vient de réparer.

Cetto mesure de reconnaissance et de piété nationales n'alla pas sans quelque débat. Un socialiste, M. Rouelle, et un communiste, M. Beangrand, protestèrent conter « l'injustice » qu'on allait commettre et demandèrent le renvoi du projet a la Commission. Tout le Cartel, c'est-ù-dire 2(S voix, les suivit et vota le renvoi qui fut repoussé à 55 voix de majorité.

Malgré ce scrutin, les cartellistes revinrent à la charge avec un article additionnel étendant nette mesure à tous les petits-enfants des « victimes de la guerre ̃>. Le gouvernement dut poser la question de confiance contre cette proposition qui fut repoussée par Si8 voix contre 252.

+

Au Sénat

Séance du 22 novembre 1929. La séance est ouverte, à 3 heures, sous la présidence de M. Doumer.

La toi sur les blés.

L'ordre du jour appelle la discussion du projet de loi sur les blés, qui vient d'être votô par la Chambre.

On sait dé.jà que te Sénat est, en grande majorité, favorable au projet, mais qu'un certain nombre de sénateurs ont l'intention de formuler des critiques sur plusieurs dispositions du projet, Le rapporteur, M. Do non, a la parole pour exposer l'économie du projet. Il conclut en acceptant le texte du projet, sans espérer qu'il apportera une solution définitive au problème des difficultés agricoles. (Applaudissements.) M. Noël vient ensuite exposer l'avis de la Commission des douanes sur le projet.

M. Noël fait des réserves sur l'article relatif à l'entrepôt fictif. M. HennesiT, ministre de l'Agriculturc, invite le Sénat à voter le projet. M. Provoit-Onmarchais apporte quelques critiques au projet, qu'il votera cependant. Il demande une prime à l'exportation.

M. Jean Durand votera le projet, si l'on fait disparaître certaines imperfections, en ce qui concerne le taux de blutage.

M. Hennettv, interrompant, dit que ta but du gouvernement cet de revenir, aussitôt que possible, à la liberté complète. La concurrence entre les meuniers ramènera la prospérité d'avant-

guerre.

M. Jean Durand. N'oublions pas que cette question est une question

internationale.

On entend encore M. Serre et M. Fernand David.

La discussion générale est close. Plusieurs amendements sont déposés, mais le ministre de l'Agriculture, d'accord avec la Commission des douanes, demande et obtient le. renvoi à la Commission.

La suite de la discussion est reportée au lendemain samedi, à 10 heures. Séance du 23 novembre 1920. La loi sur les blés.

La séance est, ouverte h 10 heures, sous la présidence de M. Doumer. On reprend la discussion du projet sur les blés, dont M. Donon, rapporteur de la Commission d'agriculture, apporte le nouveau texte préparé par la Commission.

Ce nouveau texte remplace à l'article 1" le mot farines par celui de blés, c'est dono la proportion des blés et non des farines indigènes qui pourra être fixée par décret. Les farines étran-

gères ne pourront d'ailleurs plus rentrer en France.

L'article 3 est complété par une addition proposée par M. Abel Lefevre. A l'article i, le texte d'un amendement de M. Béret est substitué au texte primitif.

L'article 5 serait disjoint.

A l'article 6 (semoules et pâtes aitmentaires;, on ajoute au 2* paragraphe les mots ou tunisien » au mot • algérien

Le débat commence.

Après interventions de MM. Abel LefèvT», Jean Durand, de Lubersac, Flandin et Donon, l'article 1" est adopté. Ij. L'article 2 est adopté avec quelques médications relatives à la limitation de l'emploi des succédanés au seigle, après observations de MM. Joseph Faure. Montenot, Cfcéron et Dominique Delabaye.

L'article 3 relatif au réirime de l'admission temporaire est adopté avec un amendement de M. Abel Lelèvre, précisant que les son* et issues it exceptés de la mesure prévue, reprenant l'ancienne rédaction du gouvernement en ce qui concerne la description de la farine qui devra être réexportée. La suite du débat est renvoyée à 15 heures.

An Conseil municipal La Mt htirnMi te I. Joly.

M. Jo'y, « moscoutaire sehistnatique », ne se décide point à devenir correct. 11 séance pi-écédento, Il avait fait basculer l'urne et voltiger les bulletins. Vendredi, à court d'arguments, il évoqua le différend survenu eutre M. le président d'Andigné et M. Loyau, en ce qui concernait le voyage à Budapest d'une délégation municipale. Perdant, il faut le croire, tout contrôle de soi- même, il fit grief au président de son nom et de son titre! L'assemblée se 1 montra unanime, ou, tout comme, dans ,s la réprobation de ces paroles. Insulter publiquement un homme qui, de par ses fonctions, ne peut répondre, est une entreprise sévèrement qualiftable. M. Joly ne l'ienorp plus, après les reproches qui lui ont été faits.

La Gonstil n dtiIntiriM- it I. Itrty Le rapport lu par M. Nastorg- au nom du bureau développa qu'il n'y avait pas lieu de prendre, auprès du Parlement, l'initiative d'un projet de vœu en faveur de la libération de Marty, puisque ce trop célèbre personnage a été élu député avant d'être élu conseiller municipal. l'Mpitil miituHtte.

M. Pinot a développé sa proposition i que nous avons déjà signalée et It qui tend à concéder à la Fédération mutualiste de la Seine un terrain de aOOOO mètres carrés pour y édifier un tiÔpitaL La proposition a été renvoyée aux Commissions compétentes et à l'administration.

Le secourt du charbon.

M. Pinot a fait adopter une proposition de la cinquième Commission, tendant à accorder un secours de charbon de 15 francs aux assistés obligatoires et aux femmes en couches.

La ristauntloB de l'hôtel de Sut. Sur la proposition de M. Léon ruotor, l'assemblée a voté un crédit de 30OO0O francs pour la réfection de l'hôtel de Sens et le transfert de la bibliothèque Farncy.

La me CoBrteliae.

Sur le rapport de M. Lefébure, on n iéeidé de donner le nom de Courteline i une rue de Paris.

L'Eiposltion lit Util.

te pavillon de la Ville de Paris, à l'Exposition de Liège de 1930, reconstiluera le pavillon et les jardins de Bagatelle. M. d'.8.,)digné et quelques membres du Conseil sont partis, vendredi soir, pour Liège, ou Ils avaient été invites par la municipalité de cette ville, en vue de rendre compte de l'état des travaux.

Dernières Nouvelles L'AGONIE DE M. CLEMENCEAU A 3 heures, au moment où nous mettons sous presse, l'état de M. Clemenceau est stationnaire, c'est-à-dire toujours aussi désespéré.

Voici tes noms des dernières personnalités au domicile de l'illustre malade: MM. Reibel, députe Lescouvé, le général Pau, Mme Maurice Barrès et son llls Philippe.

DES CAMBRIOLEURS ÉVENTRENT UN COFFRE-FORT

Un cambriolage a été commis la nuit! dernière dans la fabrique de piles Won- der, 77. rue des Rosiers, à Saint-Ouen. j Les malfaiteurs, après avoir fracturé la porte du bureau du directeur, se sont attaqués au cotfre-fort et ont pu s'era-j parer d'une dizaine de mUle francs. Les malfaiteurs étaient parfaitement au courant de la disposition des lieux. Le gardien de nuit a déclaré ne rien avoir entendu et n'avoir rien constaté d'anormal.

La mission pontificale auprès des souverains! d'Ethiopie est arrivée samedi à Addis-Abeba,

itaipetnts Contrciii CHANGES A PARIS

SDH: I t1!» *!ii. SO!! i Hl» j UU. Unira».Iï3.«j Iï3^ti| y.itisie.. jlOij,

«tw-Tort. ti.il! .S.'i.Mtj 3lie !.i3J,05'

»Hem»jM..i.6J7,C<i7,ô0iJ jmjje

Jels!5at.ïôô,355,;j|; :ède .(S3.6<3,8%

l«n«m«rk. il ui»> t.4«3,49i!5

UttlM..» .303^0 .3ô2,3r leiiN .}MA,

BOURSE DU COMMERCE

Paris, S3 novembre.

Blés. Ouverture courant MO.50 à M0.Î5, prochain U2.50 à US.25, Janv.-févr. 144.-35 U*,Mt, de janv. 145,50 à 145,55, tous payés. tend, calme. Clôture: disponible cote officielle 137 à 138. courant 140,30 à 140.2». prochain 14J.Ï5 à 149. Janv.-revr. 144.35, 4 de janv. us, 55, tous payes, tend. calme.

Farinrs. Ouverture: courant 1»1, prochain 181, janv.-férr. 184, 4 de Janv. l?6. (ous nomln., tend. sans aff. Clôture: courant 181 nomln.. prochain 181 nomln.. janv.-ftrr. 184 vend., 4 de janv. 186 nomtn., tend. sans an*.

Avoine* âirerfes. Ouverture: courant 92 à 9Ï.S5. prochain pi à 93.75. Janv.-févr. 96 t 95.75. 4 de Janv. 96.75, tous payés, tend. calme. Clôture: courant 95, prochain 93.75. janv..f*vr. 96.Î5 à 96, 4 de Janv. 97, tous paye?, tend. calme. Seigle*. Ouverture: courant 61. pro- chain 94, janv.-révr. 99. 4 de Janv. ico, tous nomln.. tend. s.ins,an*. Clôture: rouranl 91. prochain St4, janv.-févr. 6S. 4 de janv. 190. tous nomin.. Irnd sans an* Orge*. Ouverture: courant 103 pavé, prochain 104 nflmin.. Janv-ftvr. K15 nomin 4 de janv. i('6.50 pave. tend. calme. CWinre: courant 103 arnet.. prochain 104 nomln.. janv.-revr. 105 arhet. 4 de Jan». 106.50 nomln.. tend. sans an*. Mol*. Ouveriure: courant 105. prochain 107. j»nT.-ri»v- tn«. 4 de Janv. 109. 4 dp mur? in», tous nfmfn.. tend. sans an* C'n'-lnre: courant 104 »clw> protnafn 106 Tend.. Janv.-rerr. 1P« nomln.. 4 de fanv. j I nomlu.. 4 d« mars 109 ncmln. tend. ans an*.

Sucre*. miT-emire? ccurant S49.50 a

»o. prochain 551 » ?S«.5O. Janr. «52.50 a

Jti, 3 de Jaar, llt.iO t J54, 0* f»TT.

La vie internationale Le plébiscita allemand contre le plan Young devra rinlr plis de 20 millions de siffragts. Le Cabinet du Reich s'est réuni vendredi pour délibérer sur les voix nationalistes contre le plan Young.

Considérant que les lois du referendum modifleraieiit le cas échéant h Constitution, il a décidé que le plébi*»cite devrait être approuvé par la majorité des électeurs inscrite. c'est-à-dire par plus de 20 millions d'Allemands. Les affaires l'a Paiestiiia.

Le Mar in Lamentation* w et la Société du Nations. Menaces arabts.

On signale de Genève que la Commission des mandats qui siège actuellement a été saisie d'une proposition du gouvernement britannique tendant à la création d'une Commission spéciale dont >.$ mission serait d'étudier et de régler la question du Mur des Lamentations » de Jérusa em.

Mais voici qui ne va pas faciliter la tâche de lu future Commission.

100 0O0 Arabes de Palestine, de Tramjordanie et de Syrls ont écrit, en effet, au grand rabbin de Jérusalem pour déclarer que le « Mur » est exclusivement un lieu relgieux musulman que les Israélites peuvent visiter comme le public ordinaire. La lettre ajoute que toutes les cérémonies célébrées en cet endroit empiètent sur les droits religieux des Arabes et elle menace d'enlever aux israélites le droit d'approcher du Mur des Lamentations s'ils persistent à y célébrer leur culte.

♦–

La sltaatioR ea Aitricbs.

Une démarche des Heimwthre* à l'ambassade de France.

Dans les milieux politiques de Vienne, on est généralement optimiste en ce qui concerne les négociations entre les différents partis en vue d'aboutir à la réforme de la Constitution.

D'informations données de meilleures sources, il ressort que le danger d'une guerre civile eu Autriche parait conjuré d'autant plus que le Landbund catholique vient d'accorder sa confiance au gouvernement, et de se prononcer contre toutes tentatives menaçant de renverser la Constitution.

Il reste encore à signaler que les chefs de la Heirawehr, NBL Steidle et Pfriemer, ont fait une démarche à l'ambassade de France et à la légatton de Yougoslavie à Vienne pour démontrer que les armements des troupes fascistes ne sauraient inquiéter l'étranger.

«

Inévitable condamation à mort de M. Bsssadowiky.

On mande de Moscou que le Comité exécutif central de VU. R. S. S. vient de publier une disposition entrée en vigueur et selon laquelle le refus par un citoyen soviétique, employé dans une institution soviétique à l'étranger, <ie retourner en U. R. S. S., est qualifie" de trahison. Les personnes visées seront déclarées hors de loi, co qui impliquera ta conflseat ion tous leurs biens et leur condanumtion à la peine de mort par le tribunal suprême dans les vingt- quatre heures qui suivront leur identification.

En pratique, une telle disposition changera pas grand'chose au sort théo- rique des récalcitrants. I^eur condamnation a mort était, qu'iîs revinssent en Russie ou qu'ils demeurassent à l'étranger, inévitable. Raison de plus pour eux d'être condamnés à mort à Moscou, et de garder leur tôte hors des frontières de IV. R. S. S. C'est, notamment, le cas de M. Bessedowsky, l'ancien secrétaire révolté de l'ambassade soviétique à Paris, qui se trouve ainsi avoir une raison légitime de plus de ne pas quitter la France.

«

Las treipas rassis

«lancent le MaBdcnooria

Canton menacée par lu communistes. On confirme l'avance victorieuse des troupes russes en Mandchourie. Elle-' ont occupé la gare de Dalainor, évacuée par les Chinois, qui ont également abandonné Manchouli et transporteront leur quartier général de Hailar à Boutchatou, à environ 240 kilomètres au SudEst. La chaîne de montagnes de Khingan deviendrait la principale ligne de défense.

Un millier de soldats chinois et de civils auraient péri au cours du bombardement par des avions soviétiques, à Datainor. d'une mine de charbon, ob ils s'étalent réfugié!?.

Dans le sud de la Chine, la situation

255 a 555.50, tend. ferme. Clôture: courant 249,50 à 25«, prochain 251,50, jany, 232,50 à 253, 3 de Janv. incoté, 3 de févr. 253, 3 de janv. 254,50 a 254, 3 de r«vr. 250.

Mcools Ubres. OuTerture tt clôture: tous incotés.

huiles. Ouverture et clôture: de Un et de colza: toutes époques mcoiees. HALLES CENTRALES

Paris, 23 novembre.

Criée des viandes. Arrtvajcs boeufs 130 109 kg., veaux 142 398 kg., moutons 60 247 kg- porcs 31087 kj\

Porcs Le kilo première qualité 5,30 à 11.20, quart de devant 4,50 à 7,50, aloyau 5 a 17, paleron 5,50 î 9.

veaux. Le kilo première qualité 13.70 à l.î.70, deuil^me lit. 80 a 13,60, trolSième 7,00 à 11,70, pans-cuisses 10 à 18. Moutons. Le kilo première qualité 14 a 16.50. deuxième il a 13.90, troisième 8,50 t 10.90, g-lfrot 6.50 a 28.

Bo-tifs. Le kilo quart de derrière 1^.80 a 13.50. deuxième 9.50 à 12,70. met Il à 14.80. poitrine t1 à 13,80.

Beurres. Arrivages 33 768 kp. Le kilo centrifuges Normandie » 26.30. Breiarnc- 23 à S6. Charente et Poitou 33 à ï8. Touralne 23 a 97. divers 81 1 i> S3, marchands Normandie 20 a J3.5O. BrcMcne 19 a 23, Centre 16 à Si. divers 14 & Î2.50.

Œufs. Arrivages 875 colis.

Le mille Normandie <W> a 1 300, Bretarn» MO a 950. Touraine 920 a 1 300. Bourbonnais et Nivernais PS0 i 960, Poitou 7?« a 1 300. Auvrffne SÎO à 9Ofl. Fmmagn. Brie tallier. les diï. son g ?*5: te cent- camemberts Normandie S20 a 440. divers ISf- A ?40. Pont-l'Eveque 250 A 4?0: |P8- 100 tz.: Comté et divers 800 a 1 3W. P0rt-?3ll!l 701i à t WQ. Volirille*. La pièce: rl»"»orm 3 a l!:i le kilo: canards 18 à 91. lapins morts U A 14. poulets morts 13 & 21,50 vivants 1? à 14.S0.

Ltmime» Les 100 bottes: navH* ISO

1 ?*V le» ifiO kï.: ail ssn i sso. caroit»»

rmmntin»? 4n U f>n. rTiampiimoDs de rfmrn*

é*:tra 1 ton S 1 «so. mo-rmi ?50 A t ano.

con«rrre enn i ?«">. chnnt de Br«lt»)l»s

ci.. à IUD. pn!narda tOp rhnll1 Il.. 8!'1I1"1I" 1

«n I a.îC. értnar>1* i(<û k ?î<i. navet." Sft »

iso. nls-non» en pmins 80 à *< 0fM»ill* 9ft

11'0, clJ!'n.n.. rn cratns 8(J il 'ion. o"m,, 90

J H* perefl W à < rc.Tnmp? rt» rprr»

noin-p!!»* ,1'Alirérie îcn a i>v> (]:i Midi 25" j

» son. :iollande ronvniinH 60 » t*0. jannoc

mmrr.ne-ï t 45, «tuclut reuir« 50 a W,

Otoacb* M k (S, aanctaaa rouge 60 t I

ne s'imél icre pas non pin». Canton se trouve près d'être attaquée par tes généraux révoltés contre Nankin, et ils projettent d'y établir un gouvernement indépendant de gauche, avec le révolutionnaire Wang-Tchtng-Woucï comme président.

EN YOUGOSLAVIE Les rapports de i'ErHse catholique de 1 Etat.

N%r Bauer. uveque de Zagreb; Mpr Jeglie, évfque de Ljubjana; Mgr Boniface, ovêque de Split, cnt longuement conféré jeudi avec le ministre de la Justice au sujet du projet de loi destiné à régler '.es rapports de l'EeHie catholique et de l'Etal.

On croit que la nouvelle loi sera signée incessamment.

ttTRMSER I VOL D'OtSEftO Le général Jordana, haut commissaire du Maroc espagnol, va poursuivre ses visites dans la zone française jusqu'au 29 novembre. 11 est actuellement à Marr&kech.

M. Sanebez Guerra, acquitté par le Conseil de guerre de Valence, a été mis en liberté. L'ancien président du Conseil ost parti pour Madrid où il doit flxer son dumicite.

Le prince Takamatsu, frère de l'empereur du Japon, et la princesse quitteront 'Yokohama le îl avril & destination de Londres pour rendre la visite faite par le duc de Gloucester cette année, lors do la remise à l'empereur de l'Ordre de la Jarretière. Le prince visitera ensuite à titre officiel plusieurs nations européennes. A la première séance plénière du Congrès nattonaliste allemand, à Casse! en présence d'environ 3 000 délégués,; M. Hugenberg a renouvelé ses déclara- tions sur la poJitlquo du parti et contre le plan Young. Le discours de M. Hu- genberg a été très chaleureusement applaudi. La conférence entre le Comité des · charbonnages du Cabinet britannique et les représentants des propriétaires de mines s'est terminée sans résultat. Le gouvernement va s'efforcer de persuader Jes propriétaires d'étudier à nouveau se» propositions. Les propriétatres s'élèvent principalement contre t'intervention du gouvernement dans le contrôle de la production et, de la vente, et la formation d'un Conseil central d«s

salaires.

La conférence du parti conservateur anglais a voté, au cours de sn réunion, vendredi, à Londres, un ordr«j du jour condamnant formellement la reprise des relations entre l'Angleterre et la Russie.

Le Journal Vtro, de Sofla, affirme que les représentants des grandes puissances à Sofla considèrent les dernières propositions qu'ils ont faites relativement aux réparations bulgares comme irrémédiablement définitives.

mttm

Le pourvoi de M. de Noblet Le défenseur de M. de Noblet oommunique la note suivante

• La décision administrative, prise à l'égard de M. de Noblet, a prfité, en général, à des Interprétations inexactes. » M. de Noblot n'a jamais donné un document à personne. Il est établi qu'aucune pièce n'est sortie de son service et qu'aucune responsabilité ne lui moombe dans la publication de la presse Hearst,

» Le Conseil de discipline n'a pas eu à se prononcer sur l'origine de la divulgation.

» La nota offlolelle fait état, exclusivemcnt, de « manquements à la discipline qui auraient consisté spécialement dans le fait que M. de Noblet saisi directement le ministre d'une plainte contre l'aotlon policière et ad.ministrative poursuivie contre lui au début de l'affaire.

» M. de Noblet maintient sa plainte qui n'a pu été examinée à tond et se pourvoit en Conseil d'Etat contre la dé- oisioa du ministre.

̃ ̃ m m

Institut catholique de Paris Lnndi 35 novembre. «ù. 15: Madagascar et l'Jndo-Chlne. M. le g«nâral Laoorla: « \i«dairsscar populations »: 3 h. m- Le» ori- gines rcllffleuaes de la Russie. M. le Caron de Taube Le christianisme en Russie avant saint Wladlmlr »; < h. is: M. François Hêorarrt: La Wfrtslstlon dans ses rapports avec les œuvres et a\«c l'Eflise. Comment assurer aux œuvres une existence lOrUe 5 h. 15: La médecine dans lea Missions. Dr Orenet: « La mortallté infantile aux colonles 5 h. 30 (salle E) M. Yve« de La Brlèro Les jrrands Impérialisme» du monde contemporain

Mardi tt. S h. 18: ThéokWie marlale. M. Auriault: De Pierre Lombard s Duns Seot. Dans rteola de Saint- Vlcwr •; 3 h. 45 Conférence de droit M. Colin de verdière: « Les abus du divorce dans la socl^to franrlse et tes renVdcs qui s'imposent •> h. 15: Histoire de l'EfrUne. 1W. Constant ̃ Le concile de Trente. L'auvre du Concile «>us Jules III ».

«ercreat n. 3 h. «: M. Joran: Du «urnwuarn dit scolaire et de ses effets ellr l'enseignement »: 5 h. 15: Conférence de philosophie. M. Vig-non Les instincts et l'organisme ».

Jend! 2t. 3 h. *S: Les Pygmées. Le R. P. Truies « Lu Dieu r.rftaipur. Lcb orfrandes des prfmice» et les s»ertflrei »• 5 h. 1. M. Louis Bertrand, de l'Académie française: « Le centenaire de ta confjvft* de l'Alrérie »; 5 h. 30 (salle E'>: P.«vcholo- (Tle appliquée. M. Jeanjwui L'h<5re<llt<S familiale s.

MARCHE AUX FOURRAGES

Paris, 23 novembre.

Apports: 12 charretnenls.

Paille de blé 85 à 216 d'avoine 180 a ïlfi, de eeig-le 185 k 215, luzerne 390 k 435. foin 370 h 413, rerain 380 k 42$. Les 100 bottes de 5 fcj. franco dans Pari». MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 23 novembre.

Cotons. XOv. 57î. dec. 574, Janv. 579. fêvr. 580, mtrs 584, avr. 585, mal 588. Juin 587, JulU. 590. août 589, sept. 589. Oct. S87. Tend. k peine soutenue. Ventes 508 balles. Cafés. Xov. 272,25, dec. 273.50, Janv. 273.50. révr. 273,50, mars Î70, avr. 271,73, mal 270,5fi, juin 269,50, Julll. 271.2», août 270,25, s»r>t. J73, oct. incoté. Tendance facile, ventes 1 750 sacs.

Mine*. >ov. 1 1 10, déc. 1 140, Janv. 1 I HO, févr. 1 KO, mars I 140, avr. 1 140. j mai 1 uo, juin 1 140, Juin. 1 140, tout incoté. Tendance calme.

Poivres Salron: nor. 8#0. déc. gfto, Janv. 905, févr. 905, mars 905. avr. 90», mm »25, Juin 825, JulU. £25, août Incoté. MARCHE DE NEW-YORK .New-York, îî novembre.

Cotons. nov. Incoté. Nouveau: nor. I incoté, déc. 17.33 k 17.34. Janv. 17.48 k 17,49. fév. 17.61. mars 17.75 » 17.77. avril 17.88. mal 13,01 t 18,02. Juin 18.07. julil. 18.14, août IS.I8. sept. 18.18, cet. 18,18. Cafés. Dlsp. if 3/8, déc. 8.95. Jaov. S. on. mars s.'« mal 8.45. Juin. 8.48. sept. 8.55. oft. 8.50. ventes approximatives 40 000 1 sac*. Tendance facile.

Grains. Blés roux dlsp. 139 3/ï. mats I dlsp. !0S 1/5.

New-Orl*ans, 22 novembre. Cotent. Dlsp. 17.30, rtéc. 17.29 k 17.30. janv. 17.43, mar* 17,71. irai 17,98 k 17,97, Jull!. 16.01 k 18.08. oct. 18.0».

Cblrayo. 22 novembre.

Coton». Dec. 17.38, Janv. 17.52. MARCHE AUX METATTX

Londres, îî novembre.

Antimoine tpmlifé spéciale 53 a 5!,10: enivre comptant 7t. 15. trois mois "0 lè/J, best «elecifd 7*. 10 a 77, ir-, éîpctrolytlc 8Î.1S k S3.IS: éialn comptant 156 S/«. trot» nio-s t «i* 11/3; plontb «njlsi^ comptanî •iî.lô. éiranfer corop'5'.i 21 s», étranger (livraison éloignée SI. 10: ilne comptant !->0 2 6. livraison éloignée 20 lt/3; aricnt 1

I comptant 13/16. deux mois 83: or 1

compunt 2! 13/1&, !i 1 mots '3; or

1 14,11 1/4; roerc'jre, t) 23.»,

tNOS AMIS DÉFUNTS t it-SVS, W\RIE, JOSEPH 1 (Ind. 7 ont « 7 quar. chaçu*f rmf M. Charles N'ocrs, à CorUssem S'Utobourp beige père de d^ux religicus <tft l'Assomption. Sœur Maric-Philomèn» àû r.\»cens!on. née Jeanne Cheminais, du monastère des Pauvres Clartsses de l'Are Maria, s Paris., décédêe dans M 3S» année et sa 10* do religion. M Joseph Colson, à Vasaincuurt -'M«uscV M. Jean Gruyer, srliste p«intr? d'insuiraiion tnH religieuse, a Paris. M. l'abbé Momml, chanoine titulaire, as Annecy (Haute-Savoie j. M. l'abbé tk1» lan.'Kiy, ciîré fie Graincouri-le-Havrtnrourt 'PasMlp-Calais). Mmp H«nrl Aury, née Clarine TtiibauU IVmmfl du maire de Nolre-Dsm«-dP-Mont? \Vendtk-\ fidèle abonné, mèr* de M l'abh* Joseph Aur> vicaire à U hasilitru* Notre-Danic-des-VictoinRa, ,1 Parts. M. Pierre-Armand Orignon, £5 ans, de* cédé cher, son llls, au "presbytère de La Chanelle-Saint-Martin (tnir-et-Cher)., M. J. Duhan, à Longuvon (Msurttie-etMoselle;

NECROLOGIE

Nous apprenons le décès de Mme fa marquise de Frcmeur, pieusement a«e*dés à Picrrefltte. Les obsèques auront lieu à l'éplisi- d'Auzouer (Uidro-et-Loire). le mardi 2t novembre, à 10 h. 1/2. Le présent avis tient lieu de falre part

«•» L.

Nouvelles romaines

Le Comité national italien des Congrit eucharistiques. Le Pape a reçu Jeudi le ComlM national italien des Congrès eucharistiques. Ce Comité s'est réuni sous la président» de Mgr Bartoloma»! et a pris toutes If» dispositions nécessaires. en vue do la participation des Italiens au Congrès de Carthage.

De nouveaux membres du Comité ont été nommés, notamment Ic prince Chijjl. Le Pape recevrait la visite de M. Mussolini.

Le Tevere annonce que le Duc« rert" drait prorhainement visite an Pupe. Le protocole de la n'wption scrsVfc Identique à celui qui est employé pour les autres chefs a" gouvernement. L'événement aurait lieu au début da janvier, immédiatement après la visite au Vallean de la princes»* Marie- Jos» de Belgique et du prince de Piémont. Le Pape conférerait au- roi VictorEmmanuel l'Ordre suprême du Christ. M. Mussolini recevrait l'Ordre Cf. l'Eperon d'or. Le roi conférerait an cardia»! Gasparri l'Ordre de l'Annoneiade.

r

Le nonce pontifical

rend visite à la reine.

Mgr Borgonginl-Duca, nonco ponUffcsaï près du mi d'Italie, s'est rendu au Qulrinat, accompagné du personnel de la nonciature. Il a été Introduit par la comtes»» Guiectardini, dame de la cour, auprès de la reine, à qui, selon le cérf'rnonial da Vatican. II a remis les lettres du Pape. L'audience qui a été empreinte d'une grands cordialité, a duré une dizaine de minutes. Mgr Borgonginl-Duca a prd.senter ensuite l'auditeur, Mgr Testa, «4 son secrétaire, Mgr Serena.

L'anticléricalisme

en Russie soviétique.

Sous les auspices de l'institut pontiflaal des études orientales, Mgr d'Herbigny a fait une oonfértme* sur la situation actuelle de l'anticléricalisme «a Russie soviétique.

Cette causent) documentée « établi participation du gouvernement des 80vlets dans la destruction systématique les églises, des monastères et It'ductUon antireligieuse de l'enfance.

Parmi les" très nombreux assistants, on remarquait les cardinaux ScaptaelN, Fruhwirt Mgr Fontaine, supérieur de» Lazaristes Mgr Vanneufvllle, Mgr Fontenelle et les membres du corps diplomatique près du Saint-Siège.

Omo

Nouvelles religieuse»

M. l'abbé Vasselln. vicaire à S&înt- Eus tache, à Paris, a été nommé second vicaire de ta même paroisse en remplacement de M. l'abbé RmUe-Ferdinttcui Moral, en congé; M. l'abbé Leblond. du diocèse de Goutances, a été nommé vioalre à Saint-Eusfaohe M. l'abbé Dubourg, directeur do TlnsUtut normai Pierre-de-Luxembourg, à Issy, a <Hé nommé vicaire Il Saint Augustin M. l'abbé Marq, prêtre du diocèse de Parle, a été nommé aumônier de fat Maison des Vocations de Notre-Dame- du-Bon-Consell, 6, rue Albert-de-Lappu» rent, à Paris: M. l'abbé Pietrobon. vicatre a Notre-Dame de Boulogne, a été nommé aumônier de la Mission Italienne.

La section dR Versailles de la Jfeunesse ouvrière catholique organise, aveo le concours des scctlons d'Argenteuil et de La Celle-Salnt-Cioud. une réunion de> propagande, qui aura lieu le dimanche 24 novembre, 3, rue des Missionnaires, h, Versailles

AVIS DIVERS Au profit des œuvres de Sainte* Bosaiie. Dimanche prochain 24 novembre, à 2 h. i/i, aura lieu, dans la salle du patronage de Sainte-Rosalie, §5, rue Corvisart (métro: Corviawrt), un» séance théâtrale qui sera donnée au prwttt des oeuvres de Sainte-Rosalie et de la Conférence Saint-Vincent de Paul du quartier rosalien, sous la présidence effective de M. le général de Castelnau. Toutes les offrandes pour ces otivrea et pour la Conférence de ?atnt- Vincent de Paul seront accueillies avec reconnaissance pur le R. P. nIgaud, directeur, 50, boulevard Auguste-Blanqui, Paris, 13*. L'Association du mariage chrétien. Le dimanche 21 noVerribre.. 11. fi h, 36, S. G. Mst Chaptal, évéque d'Istonda, présidera, à la ssîlc paroissiale des Joncs-Marins, 8, rue de la Cascad«, au Perreux (Seine), une matinée récréaUv» destinée à faire connaître dans ce coin de la banlieue parisienne l'Association du mariage nhrfîtien. dont il est le directeur. M. iabbé Viollft. secrétaire de l'A. M. C.: prononcera une allocution. Au cours de la séance, les Orales » des J. M. interpréteront: Ondulations, comédie en un acte, et la Chatne et le bandeau, drame en trois actes, de M. PabW Tssier. administrateur de la chapelle Sainte-Marguerite-Marie. Un service commémorât If. Les *n* clens de la 153* division du génie tiendront leur assemblée «rénérale le dimanche 24 novembre 1989, sous la pré.sidence du gfinêmX Boichut. A 10 h 45 service comm^morstif en l'honneur de» morts de b 163» D. en la chapello de l'école Gerson, Gl, rue de la Pompe, Paris. XVI*

Conférence. Au Centre intellectuel international féminin, à Paris, 33, rue Tonrrffort, le mercredi 27 novembre a « Mélhodp* d'éducation par M, BerUer, de l'Ecole des Roches.

Messe du Souvenir. 1>8 cathoiîques des beaux-arts font célébrer, jeudi S8 novembre, à 10 heures, à Salnt-Oermain-des-Prés, une messe pour ietira maîtres et camarades défunts. Mgr Crépin donnera l'absoute: le P. Padé parlera après l'Evangile de la messe célébrée par M. labbe Buffet.

Séance de cinéma. Le 24 noveroia*» k 20 h. 30, dans la salie paroissiale, 3. rue des Prflres-Saint-Séverin (Parte, V*). reprt'eentation de Fabiola ou l'EgMM des Catacombes, ic grand film des martyrs, exclusivité de la Bonne Presse, Places i parUr de 2 francs,


Hd srand français du ïï siècle

Ou a célébré, cette année, le V' centenaire de Jean Gerson, chancelier de Notre-Dame de Paris au xv siècle. l'un des esprits et des caractères qui ont, le plus honoré la France et l'E/lhe au déclin du moyen âge. On ) loué dans son pays d'origine, le diocèse de Reims à l'église SaintSéverin de Paris, au cœur de ce quartier des Ecoles dont il fut l'une des plus belles lumières, il y a cinq cents ans; et dernièrement encore à Lyon, où i! se retira, au milieu des «̃nfants dont il était l'éducateur, il a <lé célébré par un des maîtres les plus honorés de no.s Universités catholiques, Mgr Lavallée.

Parmi toutes les études qu'a prof voquées ce centenaire, nous tenons à signaler ̃ particulièrement le livre que Mlle M.-J. Pinet a consacré à la 'Vie ardente de Gerson (1). Ce titre, je l'avoue, m'avait quelque peu étonné; car ce qui, au premier abord, ïrappe dans la nature de Gerson, c'est moins le feu qui brûle que la lumière qui éclaire. Mais quand on a pénétré au fond de son âme, en lisant ses écrits et plus particulièrement ses méditations, on ne tarde pas à voir que sa lumière n'était si rayonnante que parce qu'elle sortait d'une âme ardente, enflammée de l'amour de Dieu et des vérités surnaturelles, et du désir de les faire aimer. C'est à ce point de vue que l'on peut dire que sa vie fut vraiment ardente.

Si la biographie que vient d'écrire de lui Mlle Pinet est si vivante, c'est qu'elle a pénétré cette flamme tout simplement en faisant parler Gerson. En plus d'une page de ce livre, il se décrit lui-même par les citations heureuses que fait l'auteur des notes autobiographiques qui se trouvent assez souvent dans ses œuvres. El!e le laisse parler de sa famille, et surtout de sa sainte mère dont il garda si pieusement la mémoire de ses sceurs qui, sans émettre de vœu, lirent un couvent de la maison où elles vécurent ensemble selon le règlement qu'il leur donna lui-même ilo son jeune frère surtout dont il suivit de près l'éducation et les études, et auquel il faisait écrire pat' leur mère des lettres si belles dans leur simplicité et leur droiture. La vie de Gerson a des aspects niultiple.s, successifs les uns. et les autres simultanés. Il fut un éducateur et un professeur. Il aimait, tellement la jeunesse qu'après s'être dévoué à sa formation au début de >a carrière, il voulut passer au milieu d'elle ses dernières années. Après. avoir été un vaillant « eseholku' :> poursuivant ses études profanes et théologiques à la suite de maitres réputés, tels que Langenstein et Pierre «l'Ailly, il devint chancelier de NotreDame do Paris et, à ce titre, enseigna de 1395 à 1398 les petits clercs de la

maîtrise.

Mlle Pinet, assure que, s'il exerçait les mômes fonctions aujourd'hui, il ferait de ses jeunes élèves des iscouts supposition originale qui malheureusement demeure une hypothèse, car elle p'est appuyée d'aucune preuve. Mais ce que l'on peut affirmer, c'est que le jeune chancelier, par ses règlements, son action personnelle, ses leçons, ses conférences et l'exemple permanent •l'une vie de piété et de travail, mit tout en >o?uvre pour conduire ces ̃jeune. clercs non seulement la .science, mais à ce qu'il estimait beaucoup plus que la science, la sagesse.

Cette sagesse, il l'avait décrite et célébrée dans son premier livre, qu'âge de vingt ans à peine et déjà maître du Collège de Navarre, il avait écrit en 1385 sur lcs Noces du théologien et de la Sagesse. C'était non seulement la connaissance des vérités de la raison et de la foi, mais aussi et surtout l'affection pénétrant l'âme pour soumettre toutes ses énergies à Dieu, la vérité même. « Science appartient principalement et comme seulement à l'entendement et sapience en l'affection. »

C'est à l'enseignement de cette sagesse, non pae aux grands docteurs avec lesquels il avait passé la plus grande partie de sa vie, mais aux enfants, qu'il revint dans ses dernières lorsque, s'éloignant à jamais du fracas de ce monde il avait joué cependant un si beau rôle, il accepta les fonctions de di(l) Mlle J. Pinet, la Vi« ardente de GcrsoH. Collection Ars et Fides. Va vol. i» X 19, do 250 pages. 13 l'r. 20 franco.

FEUILLETON DU 24-23 nov. 1929 –64 Le Rat

des cftamps

René vite fait de passer la haie, suivi He Cadet, tandis que le Père et l risette, gagnent la grille et arrivent par la route. Quand ils entrent dans le jardin. Ren.t a déjà relevé le vieux, et, aide de Cadet, va l'emporter.

11 a eu une attaque d'apoplexie, sans doute portons-le, chez lui, dit le jeune homme.

Voyant les répugnances de Frisette et do Cadet, il va lui-même essayer d'ouvrir !a porte. Elle est fermée. La clé doit être bien cachée, on ne la trouve pas.

Lies voisines, alertées par le tapage insolite, accourent. Elles confirment les dires de Cadet: Arthémise et François sont partis ce matin.

sont-ils allés ? questionne René perplexe.

Personne ne peut le dire. Depuis longtemps, les Campanès vivent en sauvage-. fuyant toute société. On ignore tout d'eux. Que faire ? se demande-t-on.

Cher tout autre voisin, René n'hésiterait fenêtres sont fermées, mais d'un

PAGES LITTERAIRES

| recteur de l'école de l'église SaintJ Paul de Lyon.

II s'est, penché avec joie vers les j écoliers de Navarre quand il était jeune bachelier et préparait sa maîtrise, sur ses clergeons de Notre-Dame, anges -de la Vierge qu'il voulait voir évoluer en savantes théories en son honneur. Il a veillé sur les gamins parisiens de sa paroisse de Saint-Jean dont il était curé; A Lyon, au bord de la Saône, sur les pentes. de Fourrière ou s'accrochent de pauvres maisons, il y a tout un peuple de pauvres « gônes ». Quand ils voient passer ce vieillard au regard aigu, à la face creusée de rides profondes, aux Jrm»s cheveux, Ils courent à lui. Les i :l '̃̃!•(•̃> t i s chanoines mêmes

n'ont peut-êtri' pas accès tous les jouri» auprès au l'illustre maitre. Il emmène les enfants jusqu'à son logis. Il tes instruit, patieinnunt des choses du ciel et de la terre. et il leur dit « Priez Dieu pour son pauvre serviteur, Jean Gerson. »

Or, cet ami des enfants avait fait entendre ses discours, éloquents et savants ;"t la fois, cn langue latine et j en langue, vulgaire, aux maîtres de l;i -rieni-i- théologique dans les chaires de» églises et de l'Université, et aux princes de l'Eglise et des peuples dans celles des Conciles car, avec Pierre d'Ailly, il fut l'un des docteurs les. plus influents du Concile de Constance. Ses nombreux (ouvrages, fruits de ses méditations, 'de son élude, et de ses en.-eignements, étaient, lus avidement par les plus grands esprits de son temps et demeurent, encore de nos jours la i preuve île sa haute intelligence. Les Eiial\es et les extraits qu'en ilonne Mlle Pinet. en marquent bien l'intérêt persistant.

Par miii esprit spéculatif et pratique, large et pondéré, grave sans j pêdantisnie, unissant harmonieusement la seienre et ];j. « sapience », les contemplât ions mystiques et le bon sens, Gerson est bien Français. Dans le débat qui s'engagea à l'occasion du Roman de la Rosé, de Jean de Meuiifr, it sut avec une ferme modé*ralinn dénoncer les erreurs malfaisantes de celte a'uvre littéraire, et mettre en garde contre elles les dilettantes qui se trouvaient même parmi les chanoines, et, d'autre part, en reconnailre la valeur littéraire. C'est la' position qu'il prit en écrivant successivement la Vision maislro Jehan Jarson et pour répliquer à Pierre Col chanoine de Notre-I'amc-, le traite latin De i>ieluris laseirix pueris non exhibe ndi s et île libris impudicis ab Us non leijendis. Certains critiques catholiques de nos jours si admirateurs de Baudelaire, Mauriac et André Maurois, pourraient prendre à leur compte la belle leçon que donna Gerson au chanoine Col.

S'il proscrivait ainsi l'immoralité littéraire, il n'en estimait pas moins les auteurs profanes et il en conseillait l'étude même aux clercs et aux théologiens, et ses écrits montrent que lui-même les connaissait bien, tout en se gardant soigneusement de cet humanisme païen et immoral dans lequel devait rapidement s'enfoncer la Renaissance.. Français, it l'était encore plus par l'amour profond qu'il portait à sa patrie. Les calamités de toutes sortes qui la désolèrent sous le règne de Charles VI eurent toujours un douloureux retentissement dans son e<eur. Dans plusieurs de ses traités et de ~es sermons, en particulier dans celui qu'il prononça, comme chancelier de Notre-Dame et eviré de SaintJean eu Grève, sous ce titre: Vivat

coup de poing on pourrait briser un carreau, tourner la crémone.

Ici. c'est pas à faire, disent les voix peureu.ses.

René comprend que ce serait trop dangereux, en effet, étant donné l'état de certains e-prits. surtout de celui des propriétaires de la maison.

Qu'ils vous traîneraient en justice 1 prédit Frisette, s'interposant entre son maître et l'effraction nécessaire. Cependant, peu à peu, du monde accourt. Faut appeler le maire 1 suggère une voix.

René sait que ce serait inutile, M. de Daransot a quitté, Beaulieu pour courte visite à un de ses tils. Quant à l'adjoint, inutile aussi d'y penser. Il est un des rare.3 irréductibles qui tiennent bon encore contre René et le P. Odon. Il n'autoriserait jamais semblable geste.

Pourtant. il devient indispensable détendre le malade. I! a perdu toute connaissance, le visage est pourpre.

Je cours chercher le docteur. Cadet, va préparer l'auto, dit René. Pendant ce temps, mes amis, mettez cet homme dans un lit. Et où cela ? demande-t-on.

Chez un voisin, parbleu I

Déjà les plus proches s'en vont. Un d'eus même ose dira carrément

Personne n'en vaudra, ah 1 non. Sur que c'est dur, mais que voulez-vous i Tant pis

lit les vieux grognent

Rex son amour du bien public lui dicta des paroles aussi Itardies qu'éloquentes sur les fautes du gouvernement et la nécessité de sérieuses réformes morales et politiques. En présence d'un roi fou et des princes royaux qui profitaient de sa folie pour s'entre-déchirer et piller le pays, il poussait ce cri douloureux « Las où est ce beau titre de roi rex Francorum, le roi des Francs » Car, ajoutait-il avec une hardiesse admirable en faveur ,du bien public,

C'est erreur informer un roi ou un prince qu'il peut, par son juste droit, user de ses sujets et de leurs biens tout à sa volonté, sans autre titre, utilité ou nécessité publique, en imposant tailles, corvées et toutes exactions pour son vouloir. Car faire ainsi, sans autre raison, serait tyranniser, non pas régner, selon propre et vrai distinction d'un roi et d'un tyran.

C'est erreur dire qu'un seigneur terrien, ne soit obligé de rien à ses sujets, durant la seigneurie: car, selon droit divin et naturelle équité, et la vraie foi de seigneurie, comme les sujets doivent foi, subsides et services à leur seigneur, le seigneur doit foi, protection et défense à ses sujets.

Si donc il les persécute manifestement et obstinément, à tort et de fait, il donne lieu à cette règle naturelle, nm vl repellere liat, et à cette maxime de Sénèque dans ses tragédies Sulla Dca gratior victima quant tyrannus. Ainsi son amour du bien public et des persécutés l'entrainait jusqu'à la doctrine de tyrannicide

Les défaites de la guerre de Cent Ans, en particulier celle d'Azincourt, les misères et les cruautés de la guerre civile des Armagnacs et des Bourguignons le remplirent de tristesse aussi ce fut avec joie que quelques semaines avant sa mort, il salua l'aurore du relèvement de la France, avec la délivrance d'Orléans par Jeanne d'Arc. Jean Guiraud.

La cause dn P. Marle-flntoîne Le décret de Mgr Saliège Conformément aux prescriptions du Saint-Siège, les écrits attribués au serviteur de Dieu, le P. Marie-Antoin<3 de Lavaur, de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins, doivent être recueillis en vue de l'examen de la doctrine prescrit par la procédure canonique de béatification. En conséquence, nous ordonnons aux fidèles de la ville et du diocèse de Tonlouse qui posséderaient ou sauraient que d'autres possèdent des écrits du serviteur de Dieu, soit imprimés, soit manuscrits, soit dictés par lui, de se présenter, dans l'espace de deux mois à partir de la publication du présent décret, à notre ourie archiépiscopale, et de nous donner les renseignements opportuns, afin d'en faire la remise exigée par le droit, sous les peines habituelles.

Les fidèles qui, par dévotion, voudraient garder les originaux devront néanmoins les présenter pour qu'il en soit fait copie authentique et pourront ensuite conserver les originaux. Nous avons la certitude que tous voudront seconder le soin extrême que l'Eglise apporte aux causes de béatification et de canonisation des serviteurs de Dieu, les plus importantes dans l'Eglise catholique.

Donné à Toulouse, le 8 novembre 1929. t Jules-Gebald,

archevêque de Toulouse.

Nota. Envoyer les écrits, sous pli recommandé, soit à Mgr Clermont, vicaire général, archevêché, 11, place du Salin, Toulouse soit au Père vice-postulateur, 11 ter. Côte Pavée, Toulouse.

Pour les nouveaux prêtres

Nous croyons être utiles aux prêtres en leur recommandant vivement le livre si documenté d'un curé de Lyon le Prêtre, les tendances actuelles et les œuvres au point de vue paroissial. Notes de pastorale pratique (1). Ce livre répond admirablement aux besoins du temps, et la vogue des trois premières éditions dit assez son importance. « Il y a tout dans ce volume, écrit une plume autorisée, œuvres d'enseignement, de persévérance, d'assistance spirituelle et corporelle, de vie sociale, économique, ouvrière, tout ce que le prêtre doit connaître et faire pour aller au peuple. C'est court, rapide, et agrémenté d'anecdotes qui en rendent la lecture charmante. »

BON*NI PRESSE, 5, BUE BAYARD, PARIS-VI'I" (1) Un volume, format 18 x 12, 438 pages. Prix broché, 3 fr. 50 franco, i fr. 35.

Fait pas bon se mêler de ce qui vous regarde pas.

Ils s'en vont tous comme pris de panique. Le pauvre P. Odon en suffoque d'indignation.

Allez-vous le laisser mourir là ? s'écrie-t-il.

Personne pour lui répondre, sauf une femme ou deux qui murmurent Le Dulac, vous savez. tant d'histoires.

Et elles battent en retraite à leur tour. Le pauvre s'écrie Frisette, il va passer sans secours sur la terre, comme un chien.

Tais-toi dit rudement René, et aidemoi.

Il a saisi le vieux sous les épaules. Cadet, soutiens les reins toi, Frisette, les pieds. Père, ouvrez la barrière. Et où que nous allons comme ça ? réclame Frisette tout en obéissant. Au château.

Au château répète la vieille, indignée, au château que vous le voulez, ce gibier d'enfer Et où le mettre ? dans ma cuisine 1

Tais-toi, pie. On le mettra dans mon lit.

Frisette pousse des cris de pintade en colère. Heureusement qu'elle ne tâche pas les pieds du misérable.

Il est lourd, lourd, l'allée est longue. Le P. Odon voudrait aider. René le repousse. Heureusement, deux femmes accourent à

Avec Puvis de Chavannes

Place Pigalle. dès l'aube.

Sur le trottoir d'abord, puis au seuil du logis, je m'étais arrêté, hésitant à tenter ma démarche à une heure aussi indue. Mais on m'avait. formellement affirmé: « Si vous voulez être reçu par Puvis de Chavann.es, aUez chez lui vers les 7 heures du matin. Plus tard, il est parti pour son atelier de Neuilly et là, pour entrer quand il s'est mis au travail. il faut être un initié. ,)

7 heures avaient sonné depuis quelques minutes. Toutefois, il me paraissait peu admissible d'avoir la prétention de pénétrer en visiteur chez quelqu'un et surtout chez un tel homme, dès le saut du lit..

Mais mon désir fut plus fort que mes craintes, je me décidai à presser sur le bouton.

Le timbre grésilla à l'intérieur. Ce simple bruit faillit me mettre en fuite, quand une voix, qui me parut étouffée, répondit

Un in<taut. je suis à vous Bientôt des babouches cliquetèrent sur le parquet et l'huis s'ouvrit. Nous restâmes un instant à nous regarder, un étonnement dans ses yeux comme dans les mien. les siens sans doute de rencontrer devant eux un inconnu, tes miens de me trouver en présence, d'un homme enveloppé dans un peignoir éponge, les pieds nus dans les mules et dont la tète gardait encore dans la barbe et dans les cheveux quelques gouttes du Uib dont mon appel l'avait fait sortir. Pour toute excuse. je me nommai. Il eut un sursaut, passa la main sur son front comme pour y réveiller de vieux souvenirs, puis nie demanda Qui ètes-vous à Félix et à Clara

Leur lils

Sans songer à sa tenue sommaire. il tendit vers moi les bras et ses mains se posèrent affectueusement sur mes épaules.

Oui vous :ivoz le repranl de votre mère, et tout dans votre allure me rappelle votre père, le vieil ami d'autrefois. Que sont-ils devenus tous deux ?

Depuis longtemps déjà mon père n'est plus mais ma mère vit

toujours dans sa'vieille maison d'Oullins, avec la plus jeune de mes sœurs.

Oullins oui je me rappelle. II y a si longtemps que je ne vis plus à Lyon. et l'existence, nous sépare rie nos meilleurs a-mi s jusqua ignorer leur destin. N'importe. Mo venant au nom des vôtres, vous êtes le bienvenu. Que puis-je pour vous être utile Le généreux artiste ne songeait déjà qu'à se dépenser pour le lils de ceux qu'il avait, aimés.

Je protestai

Rien. Je voulais seulement vous voir, vous connaître. A admirer l'œuvre on éprouve plus vif le désir d'approcher son créateur. Aussi me suis-je permis de me mettre sous la sauvegarde des miens pour oser ma démarche et me la faire pardonner.

Ne, vous excusez pas Votre envie trop flatteuse pour le vieux bonhomme que je suis déjà y suffirait, et, en surcroît, je vous dois une émotion bien douce qui me rajeunit de tant d'années Oui nous nous aimions bien, vos parents et moi. Je crois voir encore, dans mon atelier, votre père que j'avais convié à visiter les toiles que je rapportais de Rome. Alors je cherchais ma voie.

Mon père non plus n'avait pas oublié cette visite et aimait à en parler quand le bruit de vos expositions arrivait à nous. Parmi vos études d'alors n'y avait-il pas une Salomé portant sur un plateau la tête du Précurseur. Elle était représentée de dos, tournant à demi la tête dans un mouvement qui mettait la hanche en relief.

la rescousse on finit par arriver au château.

Inutile de chercher à monter l'escalier. On étend le grand corps inerte sur le canapé de la bibliothèque. René rafle tous j les oreillers de la maison.

Si c'est pas une pitié! proteste Fri-

sette.

1 C'est une pitié, en effet, de voir mourir un de nos sembrables sans secours, dit gravement le P. Odon.

I, A l'accent de cette voix. Frisette revient à de meilleurs sentiments.

Le, P. Odon et elle tentent de ranimer le malade pendant que René court cherehei le docteur.

Il revient assez vite le ramenant. Le père Dulac est toujours sans connaissance. Le docteur hoche la tète.

Rien à faire, dit-il, il aura peut-êtr-3 quelque lueur de connaissance avant la i lin, mais j'en doute. Je le connais bien. Il est usé. et. depuis quelque temps, il buvait pour se remonter le cœur, disait-il. Cela la aehevé.

Et s'inclinant devant le vieux moine C'est de votre secours qu'il a besoin uniquement, mon Père.

Le soir fut lugubre. Le vieux râlait maintenant. Penché sur lui, le P. Odon i épiait le moindre signe d'intelligence. A I un moment, les yeux s'ouvrirent, il essaya. de parler.

¡ Où est François ? demanda René, j'irai le chercher.

Il balbutie quelques paroles indistinctes.

C'est bien cela Dire qu il m'a reproché alors de faire un peu rondouillard Et il avait raison t C'était une bouchère, ma i>alomc J'en ai rappelé depuis,

Je crois entendre son bon rire, frais l'omiuo celui d'un enfant, revoir celte tète jirise rajeunie par la candeur des yeux. ces yeux purifiés par la contemplation du Beau, miroirs de son âme surélevée par ta majesté de ses conceptions sublimes. Et voici que son œuvre défile devant moi, depuis les allégories de Marseille, le Ludus pro Patria, d'Amiens. le Bois Sacré, de Lyon, les fresques parties pour Boston, jusqu'à celles de sainte Geneviève, au Panthéon. Pauvre Sainte, reléguée dans un temple profané, sorte d" halle d'où. avec Dieu, la vie serait partie, s'il n'était pas encore sanctifié par la présence de la Bergère de Nanterre. Et quel regret hante nos Ames de sentir une telle œuvre ainsi dispersée Quel trésor incomparable un Etat intelligent aurait pu réserver à Paris en disant au seul Puvis « Voici un monument célèbre, ces murs sont, à vous seul, consacrezleur votre vie! » Mais nos petits hommes d'Etat, dans leur mesquine préoccupation de satisfaire un plus grand nombre, ont préféré une justice distributive qui n'a abouti qu'à a arlequiner le Panthéon d'un disparate lamentable. Seul Puvis de Chavannes fait rayonner la patronne de Paris au milieu des pales efligies barbouillées par ses trop insuffisants émules.

Avant de me donner congé, te maître m'avait, repris les mains et me dévisageait longuement avec une bienveillance attendrie, peuplée de l'évocation de ceux que je venais ,0 de ressusciter en sa mémoire. Enfin eur le seuil, il me dit: « Lors de votre prochain voyage à Oullins, dites à votre chère maman combien j'ai été heureux de parler du passé avec son fils. et, à votre retour, revenez me voir. »

Hélas je ne devais retourner à la maison natale que pour fermer les yeux do cette mère bien-aimée. Elle disparue, je n'eus plus le courage de revenir vers le vieil ami â qui je n'avais plus à porter que la tristesse de mon deuil.

Uno seule fois, je me rappelai à son souvenir, lors des fêtes de son jubilé d'artiste. J'étais alors éloigné, de Paris et n'avais pu m'unit* aux poètes qui le célébraient dans un album qui lui fut offert. Je lui adressai directement le poème, un simple sonnet, dédié à sa gloire. Il eut la bonté de m'écrire qu'il l'avait intercalé parmi les autres, en bonne place, car il était un de ceux qui l'avaient le plus ému.

Et puis, et i>uis. lui aussi partit pour le pays de la beauté étemelle, celle que son âme sublimeraient chrétienne avait su pressentir sur notre terre et dont il lui a transmis un reflet.

Georges DE Lys.

̃_«-̃

Les !nu de Saint-Joseph de Cluny aux lies Seycbelles

Fidèles aux leçons et aux exemples de leur fondatrice, la Mère Javouhey, (|ue le roi Louis-Philippe appelait « uv> grand homme », les Sceurs do SaintJoseph de Cluny, dont la maison-mère est à Paris, se" dévouent actuellement en un grand nombre de Missions, sous toutes les latitudes, en Afrique (St'néga1. Guinée française, Sicrra-Leoiic. Congo, Angola, Madagascar, la Réunion, los Seychelles), en Amérique (Guyane, SaintPièrre et Miquelon, Haïti), aux Indes et en Océanie (Nouvelle-Calédonie, Fidji, Taïti, aux î!es Cook et Marquises). Elles y travaillent au nombre de 855. Aux Seyrh<?Hes. où elles sont arrivées en 1861, elles sont actuellement 53 religieuses, dont 19 Françaises, 19 Irlandaises, 1 Portugaise, 1 Allemande et 13 Seychelloises.

Outre deux écoles primaires du gouvernement, elles assurent à Port-Victoria, la direction d'un pensionnat de jeunes filles <pn Compte 150 enfants. Oi y enseigne l'anglais, le français, la sténographie, la dactylographie, la couture f-t les arts d'agrément. L'enseignement religieux y est donné par un Capucin. Le niveau des études y est élevé, puisque, aux examens officiels, sur ;>.̃> élève? présentées, 53 ont été reçues. De plus, les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny assurent la direction de l'hôpital du gouvernement à Port-Victoria, où. pendant l'année 1928, 765 malades ont été soignas et 453 opérations faites.

Le Père se hâte de le questionner il semble que les doigts raidis serrent les siens. Les paroles de l'absolution tombent sur le mourant. Il a rouvert les yeux, il doit comprendre, on dirait qu'il écoute avidement le prêtre.

René rentre et se penche à son tour. Eh bien père Dulac, ça ne va pas fort ? '>

Une lueur singulière dans les yeux qui se voilent.

Ne vous inquiétez de rien. Votre femme, votre fils vont arriver. On vous soignera.

Il a un geste à peine ébauché".

Que désirez-vous ? Dites-le. Je ferai tout pour vous satisfaire.

Mais le père Dulac ne dira jamais plus ce qu'il désire, ce qui pourrait le soulager, et dans son regard, une angoisse monte. Alors, René se fait plus amical Xe craignez rien. Vous êtes chez des amis.

Il a tout oublié. Il parle au misérable comme le ferait son fils lui-même, mieux peut-être, car ce que René dit. tout bas maintenant, François ne pourrait le dire. René dit les paroles de pardon, de miséricorde qui, seules, peuvent consoler cette agonie.

Et si Guite de Salvy pouvait voir son frère penché sur,le mourant; elle perdrait à jamais tout espoir de voir renaître le beau René Dalvanne, le mondain qui flattait tant son orgueil frafernel.

Le souvenir de Paul Harel

1 Les amis de Paul Harel .-<• proposent de lui élever, la >ai>on prochaine, à B?hauffour, face à la légendaire auberge, un petit monument. Ce sera sur un socle, ouvre de l'architecte normand Bénard, un buste en bronze offert par le plus grand des sculpteur. grecs contemporains. M. Dimitriadès. chez qui, un don extraordinaire de ie s'allie à la grâce et à une rare puissance. Portraitiste officiel des célébrités de sa patrie et de quelques-unes des dernières cours de l'Europe auteur du monument aux morts de l'île de Chio, et de ce prodigieux buste de Millet, qui doit

être érigé à Barbizon. il nous a été

doux de recevoir de lui ec bust ̃• comme un hommage de l'art grec ù ce qu'il y a d'instinctivement ionien dans la poésie de Paul Har*»l et de voir un rayon de soleil attique se poser sur ces lèvres spirituelles et sourire dans ce? yeux qui furent d'un éclat -i merveilleux, ces yeux 'd'un éclat 'M vitrail.

L'àme d'un personnage de itrail. qui vient d'assi.-ter. en im-ei. ;m niii rade de saint Hubert, à l'apparition d'une croix de feu au front d'un | cerf, entre le double, chandelier de ses cornes d'ébène. et qui s'en revient, ni trop étonné, ni pas peu fi"r j d'avoir vu ce qu'il a vu. tel. au tond. m'est toujours apparu l'auteur des Yni.r de la glèbe, des Poèmes nnjstiJ (jiii's '•/ chai» ii'tri'm et des Clurnsoiis i de r.hasx'

L'auberge Paul Hare.1 a grandi et, a vécu la plus grande part de sa vie termine le joli bourg d'Eehauffour qui semble s'être mis en mouj vement pour y aboutir, comme s'j] il eût al fondu poète, qui devait lo chanter et en qui sa vie profonde de-

vait s'épanouir. Contiguë au couvent

̃ des rieurs de l'Education chrétienne. j elle est porto à porte avec 1 église qu'elle regarde. AuM était-il avec la maison de Dieu eu de constants rapports d'étroite, respectueuse et confiante familiarité,. Plusieurs j'ois le, jour, il y entrait, puur prier ri exposer au divin Maître l'état de ses affaires spirituelles et temporelle'. Je ne serais pas loin de penser qu'en bon Normand qu'il était, il n'essayât de tirer du Père commun un peu plus que sa part ou de se faire rabattre, quelque chose. Mais it posséda deux i vertus à un degré rare la foi et la charité.

On pouvait lo croire sur parole, lorsque, dans son Rêve de Noël, il disait

Qu'il eut aimé tenir l'auberge

De Bethléem, au temps jadi»,

Afin d'y receroir Vierge

Et le Maître du paradis.

Et certes, dans t'ardente candeur de sa foi et l'élan de sa bonté, il eût mérité cet insigne honneur, et son cœur ne l'eût point trompé et lui eut fait reconnaître, sous les doux visages de Marie et de Joseph, à quets hôtes célestes il ouvrait la porte et quelle noblesse se cachait sous cette pauvreté. A défaut du Maître du ciel, avec quel joyeux empressement, quelle déférente courtoisie, quel fraternel amour H accueillit, souvent ceux qui portaient sa livrée de misère. «(•< envoyés, les gueux et les mendiants Comme il les comprenait, comme il savait leur donner le sentiment qu'ils étaient compris Peutêtre cette intelligence de l'aine des pauvres était-elle chez lui un don de ce bienheureux Benoît Labre, qu'une de ses aïeules avait autrefois hébergé.

Sa chnrité n'avait pas seulement, aux corps affamés, elle savait atteindre aus.-i aux misère-; de l'âme, fussent-elles les plus orgueilleusement cachées. Il était si charmant, si éblouissant de verve, il faisait si bon vivre à ses côtes, une telle contagion de joie se dégageait de sa présence, que personne ne songeait même à s'en défendre, et dans la chaleur fraternelle de l'amitié, il trouvait le moyen, entre deux rires, de parler doucement de Dieu et d'aller toucher le cœur au bon endroit, pour y faire résonner la corde du repentir, du regret et de la foi, qu'on eût pu croire détruite. En face de cette robuste certitude. plus d'un en arrivait k douter de ses doutes,

V deux ou trois reprises, son apostolat par la poésie eut un long retentissement, son appel aux paysans déserteurs de la terre sonna, en I88G, comme un coup de clairon prolongé. Bientôt, sa comédie de YHerbager, jouée en i891, à l'Odéon, y dénonçait avec une ardente éloquence les méfaits du malthusianisme. Reprenant le sujet en 1895, du point de vue théologique, il écrivit son Crescite et multiplicamini, où, en des vers d'une

Mais le P. Odon, témoin de cette scène, sent son cœur se dilater, une conviction grandit en lui.

Non, la France n'est pas perdue U jamais, puisqu'il y a encore de telles vertus dans les générations actuelles.

Maintenant, René, d'une main légère! enfouit un petit objet dans la poche de ta vieille veste raccommodée.

Partez en paix, père Dulaa. Personne ne vous reprochera plus rien.

Le terre à terre intervient sous I& forint agitée de Frisette.

L'autobus qu'il arrive, et personne n^ veut aller au-devant des Campanè. René accepte cette nouvelle corvée. Il trouve la mère et le flls devant teuc maison fermée, appelant en vain celui qui ne répondra plus.

A la vue du châtelain, ils sursautent. La visage grave du jeune homme leur donna la première intuition d'un malheur. François, viens avec moi, je te prie, dit-il.

Le jeune homme va le suivre, malgr* ses répugnances, mais déjà Arthémisft s'élance.

Il y a quelque chose, je veux savoir. Dès les premiers mots, elle s'élance. Ellq aussi a tout oublié. (A suivre.)

Pour les changements d'adresse, prière bien vouloir nous envoyer la dernière banda du journal en u joignant 0 fr. 75 pour /ef Irai».

hardiesse et d'une chasteté admî* râbles, il rappelait la loi de Dieu e fi ses sanctions redoutables.

Paul Harel n'était pas un saint, mais, en tant que bon chrétien, il tacha d'être et fut un modèle pour tous les honinres de bonne volonté à qui la paix fut promise. Il s'attacha montrer que la religion pouvait UMre aimable et gaie. II aimait la. bonne table et était le convive plus prestigieux qu'on ait jamais vti. |Ses moindres mots déchaînaient des rires homériques et c'en était un feu routant. Les châteaux normands sh M'arrachaient. C'était jour de grande j liesse, à rëvèché, quand son délicieux: évoque pouvait l'avoir et le produire* Kl quelle fête, parmi ses amis de la capitale, lorsque le bruit se répan* dait Harel arrive

Ses vers culinaires sont les phiâ étonnants que je connaisse

Aux ctodrei da foyar. le pot-au-feu .normand Sommeillait comme on juile et ronllalt en dormut, Vus nuudaie quittait tout doucement la moelle, Les rufnous aflolé» frétillaient dans la potle, Le gigot se vautrait sur les oignons confits.

Les poulets écrasaient leur lit de talsifii

Et tes doux ris de \rau, ooochéi dint lent eoquiHtV Semblaient, en mijotant, caraseer le> morilln. Et plus loin i Les tripes sanglotaient tout bas dani leurs terrines.' Ailleurs, que de jolis vers co« iniques j lu ivrogne tirait du fend de son gousset

Un vieux ?ou refusé qu'il n'avait pas pa boire S'il prêcha dans ses vers le retour^ à la vie champêtre et aux fortes vertus familiales, il fut le premier à donner l'exemple. dans la petite bourgeoisie, il refusa de quitter son village et pour l' y pouvoir vivre, n'hésita pas à reprendre l'auberge, qu'avait tenue, son grand-père maternel, montrant, qu'on pouvait éï.rq un esprit supérieur, en exerçant les plus humbles fonctions. De même;, il était lier de se dire le P'ie d<* cinq enfants, trois tils dont il 111 des laboureurs, deux filles dont I'uno épousa le boucher d'Eehauffour. Au bout de douzo ans. il dut fermer l'auberge qui ne t'enrichissait pas et qui, à partir de ce moment, ne fut. plus qu'un symbole et resta gratuitement ouverte à l'amitié et à 14 | charité.

Oan> l'es conditions, il n'en attef* j finit pa> moins à la plus haute et à

la plus délicieuse poésie. Jusque-là,

nous mettions au-dessus «le ses autres œuvres ses Heures Lointaines et En Forêt, pour leur musique ot| leur noblesse virgiliennes, mais jet viens de relire son premier livre important Aux Champs, paru en 1886, et j'en .mus sorti émerveillé. Il y la quelques pièces sur les divers mois de l'année, qui dépassent en sfirotê de style et de rythmes, en agilité, en verve, eu imprévu des rimes, en abondance, en fraîcheur d'images, tout ce que nos plus récents poètes ou prosateurs, comme Marie-Noël ou Giraudoux, peuvent avoir inventé d*» plus fantasque et de plus charmai et que Victor-Hugo, Gautier ou Ban* ville n'avaient pas encore su trouver Quant à la prose de ses contes rustiques Souvenirs d'Auberge, A l'En-t icigiie du grand saint André, elle est pour l' les connaisseurs une autra source d'enchantements. Ses Bigroulg sont du .Mmipossant supérieur et chrétien.

Si j'ajoute qu'il fut le fondateur et, deux ans, le directeur de la revu* catholique La Quinzaine, qu'on n'ai pas oubliée, je n'aurai cependant) donne qu'une idée incomplète de l'ac-e 1 i vite en tous sens de cet homme extraordinaire auquel Mgr Baudrillart ne fut pas lo seul à penser pour; l'Académie.

En tout cas, il y a là plus qu'il faut pour justifier l'hommage d'un' monument à sa mémoire. Et noms serions heureux de voir quelques lec-4 leur- de la Croix s'y associer.

ALFRED Poœat,

Mémento Revues

Septentrion, revue des Marches du Nord, septembre 1929. Ce numéro est dédié à la mémoire de Georges Ducrocq* poète lillois Leçon d'une «evvre, JeanLouis Vallas Georges Ducrocq en Sy- rie, par le général Weygand. George* Ducroeq et l'amitié, par Louis Marin. l,a Vie féerique de Georges Ducrocqt Charles Droulers. Georges Ducrocq, héros français, L. Dumont-Wilden. Georges Ducrocq, chevalier de FUtndret A. Mabille de Poncheville. George» Ducroeq en Lorraine, Paul Bourson. Œuvres et poèmes inédits de George* Ducroeq.

France et colonies 5 francs étran-» ger 6 francs.

André Bruyère.


La prière des premiers chrétiens

Une des forces comme une <}<*̃* douceurs de la foi, c'est le sentiment que l'on y trouve aYire wmant d'une immense famille qui ne .s'Hend •pas seulement à travers les peuples, mais à travers les siècles, d'élre un anneau d'une chaîne qui remoni.fc-jiujqu'à ces pécheurs qui laissèrent leurs barques et leurs filets pour suivre le Seigneur sur les routes <|j Judée.

D'autre part e-st-ce parce que ̃ le monde vieillit ? noua nous sentons de plus en plus ramenés, par un attrait particulier, ver.i nos origine, • nous voulons en savoir le secret, Et rien, d'ailleurs, n'est plus raisonnable c'est dans ces commencements lointains que se d'Vo'ivrent la raison, l'explication. \p >̃» faits qui se continuent aujourd'hui. Ces nobles ap^ein» ̃• nigence et de t'âme trouveront à se rassasier dans le livre, nourri de scu-i.i ̃• et de pensée, dans le livre nourrissant qu'est la Prière des premiers chrétiens, de Dom Cabrol (i;.

L'éminent liturgiste du Dictionnaire d'Archéologie chrétienne al de Liturgie et du Livre de la Prière "antique y étudie les origines du «mite chrétien pendant ces trois premiers siècles de l'Eglise qui en sont, avant la paix Constantin tenue, les temps héroïques, et, par cette histoire, Il éclaircit pour tous le sons et l'ordonnance de notre liturgic actuelle, tout en rendant saisissants les caractères particuliers que présente le culte à cette première période

Quelque chose de discret, de contenu, rte «implf», en meme temps que de sublime, qui tient, à la physionomie générale de retU> époque austérité, simpli-

cité, ferveur.

Est-il besoin de dire que toutes les pages de co livre s'appuient sur la documentation la plus complète ? `! Chaque chapitre est suivi d'une bibliographie précieuse indiquant les ouvrages spéciaux sur la matière condensée dans ce chapitre. Mais, ¡' écrivant pour le grand public et traitant, en un seul volume, un sujet immense, Dom Cabrol s'est très judicieusement appliqué à donner' un "lëité clair qui ne fût pas morcelé par des notes trop nombreuses. Le lécteur a ainsi une vue nette de l'ensemble et tes moyens de creuser davantage, s'il lui convient, les divçrs. aspects ou les points particuliers.

Cest tout naturellement à Jéru- s^jern que Dom Cabrol regarde naître le oulte chrétien. Ce culte emprunte tout d'abord des formes j et des prières au cutto juif l'Amen, VAUeluia, l'Hosanna. le Pajo vobis, J'ablution d'eau, l'imposition des Jiiain%, l'usage do l'huite et de l'encens, les fêtes do Pique cl di> la Pentecôte. Mais les chrétiens .-> m parent de la synagogue; ils ont,' dans des maisons privées, des réu•nions auxquelles ne sont admis que <8un* qui ont reçu le baptême; ils! ont une vie spirituelle et un culte qui se distinguent du judaïsme par' la foi au Christ Rédempteur et, tout particulièrement, par la fractio punis, la cène eucharistique.

Journée, semaine, année vont se constituer chrétiennement. Divisée de trois en trois heures Prime, Tierce,- Sexe, None et Vêpres, la journée j sardera l'ordonnance romaine. Tout >n 'conservant aussi, pour six de srs Jours, les noms romains, la semaine chrétienne a lo dimanche pour pivot. Le dimanche, o'est le souvenir de la Résurrection du Christ, c'est la Pâque

hebdomadaire.

L'année liturgique se construit autour des deux plus anciennes fêtes du cycle chrétien, Pâques, avoo la Semaine Sninte, et la Pentecôte. Les dimanches de Carême et plus tard les dimanches de la Quinquagésime, de Ja Sexagésime, de la Septuagésimp sont entrainés dans l'orbite de Pâques, et, d'autre part, les dimanches qui suivent la Pentecôte, sont commandés par cette dernière fôte. Entre les doux extrêmes limites, il reste un vide qu'au iv siècle vieil- dra combler la fête de Noël, avec son Avent et les fêtes qui la suivent. Enlin, les fêtes instituées pour commémorer l'anniversaire de la mort des martyrs, puis des confesseurs dits natalis, compléteront l'année liturgique. Dans le cadre de cette année îitur- gique, quel est le culte, quelle est la prière des premiers chrétiens ? Dom Oabrol te dit; il nous fait entendro cette prière. Il constate que « la h nvsse est l'élément essentiel du culte

chrétien ». Il décrit la messe iinlén\- j

iiéenne, dont la première partie, ia messe des catéchumènes, était rem- t pite par le chant des psaumes, les lec- tur*s et la prédication; il cite des < textes qui étaient des modèles de i prières, entre autres ce type de lu (1) DÔm Cabrol la Prïb~rc~des pre- miers rrtiréticns. (Collection La Vie Chrétienne):, franco, 13 fr. 20.

~s ~n~o~sQ~Es

Le Service de commission de la Maiton de la Bonne Presse, 5, rue Bayard. Paris, se charge de procurer à nos lecteurs, sur leur demande, les ouvragei que nous anncnçons, mats feulement 1?. *'i£s. sont dctïtés à Paris; s'ils se trouvent chez des éditecrs proprement bits 3° ri, en vuison de l'accroisse.ment des tarifs postaux, le prix du port est ajouté au prix marqué.

Géographie de la Tchécoslovaquie, t>ac Stanislav Nikolai/, traduit du tchèque par André Tidal, vol, in-16. I W pages avec une carte et 50 Illustrations, Prague, 1926. Ouvrage très utile ptttir* côbnaitre 'e cadre dans lequel le peuple tchéco-slovaque inaugure une Me nouvelle. La bohème, la Moravie, la SHésto et la Russie subcai'pathique comptent parmi les régions les plus pittoirsquea de l'Europe on en étudie ici l'orographie, l'hydrographie, le climat, les richesses du sol, l'agriculture, l'industrie et le commerce, la population (nationalités, confessions, instructif; publique. professions), la topographie, et enfin la constitution et l'organisation politique et administrative.

Bibliothèque pratique de l'amateur. ta reliure d'amateur, par E. Rueidei». Un vol. 13 1/2 X 18 112 de 96 pages avec figures. 7 francs franco. Les boissons chez soi, par M. Pîerbu de Trévières. t'n vol. 13 1 2 X 18 1/2 de «»6 pages. 7 francs franco. (Boisson* chaudes, boissons rafraiehissantes. boissons glacées.; La pyrogravure décorative, par A. Cassignol. Un vol. 13 1/2 X 18 1/2 de page» avec 62 flaire*. francs

1 prière du canon, la prière d'Eucharistie attribuée à saint Hippolyte. j II étudie tour à tour, en ces temps I! antiques, les rites du Baptême, de la Confirmation, de la Penitence, tJe 1 1 l'Ordre, du Mariage, de l'ExtrêmeOnction, et le culte des morts, fondé sur ia foi en la résurrection de la chair, l'honneur dont sont entourés les corps des chrétiens, le nom de dortoir, xoijiïiîr.ptov cimetière. donné au lieu où ils attendent, en I dormant, la résurrection, les visites faites aux tombes et, dans les Catacombes, les inscriptions où les morts réclament des prières à leurs parents et à leurs amis.

Aux prières se joignent les gestes. Dom Cabrol considère le geste antique de l'imposition des mains, puis

le geste auguste du signe de la croix,

qui devait devenir le signe liturgique le plus fréquemment employé. Saint Augusin n'affirme-t-il pas déjà que le signe de la croix accompagne tous les sacrements Y

Des substances matérielles des « éléments » ont été, de toute antiquité, employés dans la liturgie 1 eau du Baptême, le pain et lo vin qui deviennent le corps et le sang uu Christ, l'huile qui a place aussi dani le rituel chrétien, pour le Baptême, la Confirmation, l'ordre, l'ExtrêmeOnction le sel, l'encens et les cendres. Tous se rencontrent dans les rites des premiers chrétiens. La bé-'iOi'iction du feu nouveau, au matin du Samedi-Saint, rappelle l'antique usage qui, chaque jour, marquait, chez les cluétieus de ces premiers siècles, ta dernière heure du soir. Dom Cabrol nous fait respirer ta profonde poésie de cette heure d'î lucernaire, où les lampes sont allumées, dan^s une cérémonie religieuse, pour la dernière prière, heure du mystère pour les chrétiens, qui attendent au milieu de la nuit le second avènement du Christ, heure qu'un poète grec de ce temps lointain célèbre en son Chant de la1 lumière i joyeuse, I Alors comme aujourd'hui, la prière revêt plusieurs formes, et Dom Ca- j brol en donne le tableau. Il dit de j quel sens profond sont remplies ces « acclamations », qui consistent sou- j vent en un seul mot ou en une courte phrase. « Les mots Amen, Alléluia, j Deo gratias. qui sont pour la- plu- part d'entre nous des formules vides de sens, comme des monnaies qui ont perdu leur efflgie pour avoir trop servi, ont encore, dans la liturgie primitive, toute leur fatcheur. » Amen est un acte de foi, c'est l'adhésion du fidèle aux prières du prêtre Alléluia est un chant de joie et de triomphe Deo gratias est te résumé d«2 toute prière d'actions de grâee3, l'acquiescement du chrétien à la volonté de Dieu.

Mais, dans les rites liturgiques l'unie du prêtre et les âjros des Fidèles se répandent en d'autres prii';ro» lanaphoi o ou prière eucharistique, que représentent aujourd'hui la Préface et les prières du Canon la col- lecte les litanies, les chants des psaumes, les symboles de foi, etc. En dehors même des livres canoniques,! les chrétiens eurent de très bonne heure des pièces de poésie, que l'on' appela odes, cantiques ou hymnes,! qui furent, aussi des prières. Telles sont, les Odes de Salomon, de la fln du premier siècle

Comme l'œuvre du paysan est (de tirer) la charrue, et, l'œuvre du pilote est Çdc manœuvrer) le mât, ainsi mon œuvre est de chanter le Seigneur mon industrie et ma tâche consistent dans ses louanges, car son amour a nourri mon œuvre et il a poussé ses fruits jusqu'à mes lèvres.

La prière- est faite au nom du Père, du Fils et. du Saint-Esprit, :>.l le culte s'étend aux martyrs à la Vierge, aux anges et aux «aints. Rappelant le livre du P. Delehaye Les Origines du culte, des martyrs. De ni Cabrol montre ce culte attesté par! les graffiti des Catacombefe quant aux fêtes mariales, elles ont, lui somble-t-il, des origines locales: la fête de l'Annonciation est née à Xa- zareth la fête de la Puritlcation, à Jérusalem la fête de l'Assomption, à Ephèse. Le fidèle prend alors dans le culte liturgique une part beaucoup plus j grande qu'aujourd'hui. Il a apporté j le pain et le vin qui seront consacrés j à la messe il répond aux acclama- tiens du prôiro par d'autres acclama- tions. Il y a dans tous ces rites unf t union très grande entre tous les fidèles et un lien très étroit entre les fidèles et le clergé. D'autre part, chez ces premiers chrétiens, le culte ¡ liturgique se prolonge dans le culte privé la dévotion quotidienne des J Trois Pater, la bénédiction avant les i agapes, les eulogies. etc. En ces trois premiers siècles. il t a unité liturgique. Les formes, les cérémonies particulières peuvent dlf- férer en quelques détails, mais par- j f tout so retrouvent le même fond, le r même type général. j On sent, malgré les divergences de

franco. l.a parfumerie chez soi. Guide et formulaire pour fabriquer sol-même, ,ans appareils spéciaux, tes eaux de toi.ette, eau de Colofrne. eaux dentifrices, lotions, extraits d'odeurs, crèmes, poudres, pommades, fards, tiullenMnevfeintures, savons, par L. Fervillb. Un vol. 13 1/2 X 18 1/2 do 95 pages 7 francs franco.

Autour du monde en zeppelin, par LÉo Gerv!lle-Réach£. Paru à la S'ottvelle Revui- Critique, Paris. Un vol. de 225 pages, Sans indic. de prix. Le tour du monde par la vole des airs, en luit jours C'ast un beau reportage, le premier du genre assurément, un reportage qui n'allait pas sans entralner de

grands risques. Il y a eu, dnns la tem-

pête prolongée, en survolant le Pacitique. des moments où notre confrère Uerville-Re'ache. le seul Français de l'expédition, a dû faire des retours non seulement sur sa vie, mais sur histoire de notre planète, qu'il a été des premiers à contourner tout le lonR de sa banlieue aérienne.

Son récit ne, comporte aucune tirade et peu de réllexions rien que des imprpssions de voyageurs, mais quelles impressions Tantôt les petits riens de la vio du bord, tantôt la description à grands traits des contrées survolées, puis le sentiment d'une profonde admiration pour le promoteur de cette merveilleuse randonnée puis ces renseignements techniques qui nous dévoilent la construction. l'installation et le mécanisme génial du prodigieux dirigeable. Sans doute, un léger sentiment de mélancolie serait-il admissible dans l'âme d'nn Français qui aurait rêvé de voir l'exploit içcompli par un compatriote. Il n'y payait pas dans le livre de Gerville-Réache. Il rend Justice à l'inventeur et exprime «a reconnaissance à l'allemand qui.

A propos de Marivaux

Voici une des plus sûres gloires de toute notre littérature. Voici un des s plus originaux inventeurs qu'on i puisse voir. Et c'est peut-être de tous s nos dramaturges celui qu'on connaît le moins, en tout cas et o'est > pire, celui qu'on connalt le plus i mal. On commet à son endroit la 1 même méprise que celle dont ont si longtemps pâti Watteau et Char• din. Que de sots pâment de joie de|jvant l'immortel Indifférent parce 'j qu'ils v croient voir le fin du tin. le | fondant, le sucré, qui est leur idéal, isans se douter que la merveille dans |ce minuscule morceau de peinture j provient, pour la plus large part. du la perfection des camt»rure3, et donc de la solidité de toute l'armature intérieure Quel critique d'art, même tout à fait expert, a daigné s'aviser que le chef-d'œuvre, au sein même de ce chef-d'œuvre, c'est l'infime, mais incomparable tibia de la jambe la plus visible ? Ghardin a été longtemps, et il est quelquefois encore. la victime d'un tout pareil déni de justice.

Sur Marivaux on a propagé cent sottises. Les manuels scolaires, pour ce qui les concerne, ont fait, peut-on dire, la chose en conscience. Sous prétexte de hiérarchiser les genres, ce qui n'est légitime que dans une cer- taine mesure et moyennant force restrictions ou nuances, ils ont réduit aux proportions les plus misérables le génie du ravissant auteur à' Arlequin poli jmr l'amour et des Fausses Confidences. Comme si la comédie de Marivaux n'était pas la plus autftentiquement française et la plus délicieusement frémissante des découvertes

On va voir. certes, jouer à la Comédie-Française le Jeu de l'amour et du hasard. On en est, du reste, tout aise, car on y peut au moins mener Ra fille. Mais les bonnes gens qui s'y plaisent n'en conservent en sortant, au lieu d'une délectation motivée par r un art adn.»rable et par une profonde connaissance des co?urs jeunes, que I l'éphémère agrément donné, à l'ordinaire, par telle ou telle comédie d'Octave Feuillet. Cela n'est pas sans agacer Xavier j de Courville, qui, dans l'introduction de la récente édition du Théâtre de Marivaux, écrit ces lignes dont le bon gros publie devrait faire son profit XP Arlequin poli par l'amour aux Acteurs en bonne fol, en passant par le Prince travesti. VEcole (les Mères, la Dispute et la Colonie, puisse-t-on connaître un Marivaux plus jeune, plus audacieux, moins poudré que celui de la légende.

Créer une sorte de comédie après! Molière figure un rare exploit.! Ouvrir la voie à Mozart et au Musset des Comédies et proverbes sans se laisser jamais vaincre par eux n'était pas non plus à la portée de quiconque. Se libérer des précédents écrasants de Racine et de Molière, tout en les recommençant, mai? en les adaptant à des mœurs nouvelles. à un goût nouveau donner de l'esprit au sentiment sans que celui- j ci cessât d'être le sentiment « connaître, comme disait Voltaire,! tous les sentiers du cœur humain » et les plus délicates subtilités de l'humaine tendresse demeurer extrêmement de son temps, modes i comprises, et savoir peindre los ?en-j

J L. 1 ̃ –» j

détail, un pouvoir intime, une autorité j qui, au besoin, réprime les abus ou les libertés excessives, qui inspire, consfille, corrige, maintient l'unité d'esprit. Dans ces efforts d'organisation et dans l'exercice do ce magistère, c'est incon- testablement Rome qui tient la tète. L'Eglise est vivante eUe a dû ap- porter à la liturgie les modifications! demandées par la différence desj j temps mais les anciens rites se retrouvent dans les rites actuels: la surface a pu changer, l'assise est restée la même,

L'évolution s'est accomplie progressivement et sans secousse. C'est toujours le meme esprit, la méme foi, qui restent l'âme de la liturgie.

Le magistral exposé que Dom Cabrol donne ainsi de la prière des premiers chrétiens n'a pas seulement pour effet d'éclaircir pour nous les paroles et les riteâ de la liturgie actuelle, de nous les expliquer et de nous les rendre plus vivants il nou* édifie en nous transportant dans un temps d'admirable ferveur; en même emps, en nous montrant l'action de la prière liturgique dans l'âme de ces premiers chrétiens, il nous fait tou- cher du doigt l'efficacité de cette prière sur la vie intérieure enfin, avec cette chalne d'or de la liturgie à laquelle ne manque aucun anneau, qui nous rattache, sans aucune solution de continuité, aux chrétiens il:i premier jour, il apporte un témoignage de plus à l'antiquité de notre foi. Ce beau livre d'histoire est, à sa manière, un nouveau « Sermon sur l'unité de l'Eglise ».

CHAHLES BaUSSAN. J:

après Dieu, était son maître à bord. Rien de mieux. Son livre, écrit sur un ton badin et enjoué, sera lu avec le plus vif intérêt. C'est du Jules Verne réalisé et vécu.

Pour honorer et prier le ChristRot le 'J tact de la fête franco, 30 fr le mille 4 fr. le cent. L'Affiche dl ta fête fcrmat 60/80, 0 fr. 50 l'exemplaire. Litanies du Christ-Rot 30 fr le mille; 4 fr. le cent, PrMrts du Christ-Boi 25 fr. le mille; 4 fr. le cent. In-ages du Christ-Roi 0 fr. 40 l'unité; 4 fr. la douzaine; 25 fr. le cent. La Revue Le Christ-Roi » abonnement ordinaire, 10 fr.; clergé, 7 fr. S'adresser à la Ligue universelle du Christ-Roi, au Hiéron, Parayic-Monial ;SaOne-et-Loireî. Ch. P. Dlion

~>i1.

Aubanel Frères. Avignon. Almanach des Paillettes ïnr pour 1930. Un vol. 11 x 12 l/'i de 240 pages franco 8 fr. 25. Comment acquérir la maîtrise de soi-même, par le chanoine DE S*int-Lai;r£nt. Cn vot. 12 x 18 de 60 pages franco 5 fr. 75. Silence, suppression des confidences inutiles. réflexion, calme extérieur, moyens surnaturels, telle est la clé du succès que présente ce petit velume et dans les conseils sont fort pratiques. L'édifice de la morale érangélique (d'après les paroies même? de Notre-Seigneur JésusChrist), par M. l'abbé Sitou. Un vol. 12 x 16 de 112 pages franco 6 fr. 85. ïïxposé du grand commandement de i'amour de Dieu, du Décalogue et de la perfection chréttenne, L'Avenir de 'Europe, par le R. P. Ehruard. Un vol. 12 X 1S 1/2 de 36 pages franco '̃ fr. 55. « L'avenir de rBuroçe sera ce e sera sa morale conclut l'auteur. Vnr fUt«vl« (tê Mtm.Utembert Lady

it timenls de tous les temps tout cela ne pouvait être le fatt que d'im homme de théâtre né et souverainc| ment original tout cela ne pouvait-être également le fait que d'unt âme aussi raffinée que sensible, d'un doux philosophe, optimiste et honnèlo, enfin, d'un rare écrivain j français.

Il y a eu quelque chose de cela, je lésai?, de temps en temps chez Beaumarchais, surtout chez Beaui marchais vu à travers Mozart. Mais j le sentiment chez Beaumarchais était trouble. Son Chérubin n'était ingénu que faute d'expérience et il n'était relativement pur qu'à titre provisoire. Le baron Hulot dut être tel à seize ans.

j Je ne me dissimule pas que Mo| iière dont la vocation était véritablement universelle avait eu l'idée de ce que devait être la comédie amoureuse. Mais la formidable ampleur de son génie et, osons le dire, une certaine relative brutalité de nature l'empéjchèrent de s'y adonner à fond et d'y totalement réussir, Pour la femme, il a eu plus d'égards que Rabelais mais ce n'est pas beaucoup dire. Ses plus fcracieuses jeunes filles, même Henriette, ont dans l'âme, malgré leur finesse, une sorte de bourgeoisisme qui les met très au-dessous des exquises héroïnes de Marivaux et des i Ninon et .Nineltc de Musset, si justement célèbres pour la candeur de leur romanesque.

Jo n'ignore pas davantage ce que j valent les paysans, les valets et les soubrettes dans le théâtre de Molièrî. Piaute et toute la comédie italienne y sont dépassés de cent eoudées. Lv Pierrot de Don Juan est une prodigieuse création du génie, et le baragoin de la fameuse tirade Agn, qnien, Charlotte, nous donne à coup sûr, la définitive svnlhè<(> du rustre amoureux faisant la roue. Mais que dirons-nous des Arlequin, des Jacqueline, des Colombine, das Lisette et des Pasquin de Mari.vaux ? On les croit, en général, trop élégants et trop finauds pour être absolument vrais. L'épaisse erreur Ils sont à la fois transposés, comme tout motif d'art, et intensément, i réels. Tant mieux pour eux et pour nous s'ils ne sont pas des brutes J'affirme que Lisette et Colombie valent Dorme. Et je prise tout autant, sans aucun risque de m'égarer, la tendre protestation do Pierre dans la Surprise de l'amour, à la première scène du lor acte. que la fameuse tirade du Pierrot de Don Juan par moi rappelée à l'instant même. Molière y est certainement ég-alë s'il n'y est dépassé, tout i.n moins par la gentillesse et la drôlerie du sentiment exprimé

Eli niargiienne dit donc Pierre à Jacqueline, je veux di> l'amiqulê pour. la personne de moi tout seul. Quand tout le village vianralt te dire Jacquelnine, épouse-moi, je voudrais que tu fis i'r.iveinent lu grimace à tout le vilKice, et qui; tu lui disis Nennin-dà, je veux être la femme de Piarrc, et pis c'est tout. Tatigué que je serais con- tent si tu pouvais Itou devenir folio Ah que ce serait touchant Ma pauvre Jucquelaine, dis-moi queuque mot qui m>' fusse comprendre que tu pardrais un petit brin d'esprit. Et puis. sauf très menues passes j de demi-sensualité., quelle fraîcheur dans ce théâtre où le sentiment tendre est tout et ne tombe cepen- I dant jamais dans la trouble démence Avec Marivaux, l'amour a perdu toute sa violence. En son temps, Hermione, Boxane et Phèdre sont mortes. Et ce ne seront certes pas Crébillon ni Voltaire qui les ressusciteront. Chez lui plus do passion corrosive, plus de détire, plus de fièvre, mais un .sentiment tout nuancé, tout en demiteintes, délicat, qui jamais n'éclate, qui longtemps s'ignore lui-même et met plus de temps encore à se ré- vêler aux autres, qui s'enveloppe de propos discrets, jolis, voilés, qui se chuchote plutôt qu'il ne s'exprime. On n'est tout à fait lixé sur son compte qu'à l'extrême bout de l'action, où enfin il parle clair. Le mot exquis de Colombine à la fin du deuxième acte de la Surprise le caractérise à ravir « Oh notre amour se fait grand il parlera bientôt bon français, »

Bon français on sait bien ce que Marivaux veut dire. Bon français, oh certes. Cela veut dire que toute équivoque se dissipera et que nos gens s'exprimeront à «mir ouvert. Mais prenons aussi la formule au pied de la lettre et sans figure. Bon français, cela pourra donc signifier la meilleure la plus pure langue, et la plus délicate, la plus décente, la plus vraiment de chez nous, la langue des honnêtes gens et surtout dos jeunes filles, de celles du moins qui ont à la fois ce qui est, en vérité, délicieux du cœur et de l'es- prit.

On nous dit bien, et le mot. du reste, amusant, émane, je crois d'Arsène Houssaye « Marivaux allait à

Elhddreda Fitzalan Howard, Fille de la Charité .,1850-1923), par Cëcil Kerr. Traduit de l'anglais par M. Serre. Un vol. 11 X 18 de 144 pages franco fr. 55. La Cassette de t'oncle Emile, par A\to.vy DREYEn, 256 pages 12 francs plus le port. Roman. Chansonnettes, par Jean Vech, 6! pages franco 6 fr. 60. Poésies. Un conte de fée, par Noëlle Berthac, franco 2 fr. 25.

Aux mères chrétiennes. La conscience des touts petits, par Chiustlvsus. Cn vol. 12 x 19 de 70 pages. 2 fr. 50 plus Io pcrt. Apostolat de la Prière, S, rue .M'ont plaisir, Toulouse. L'auteur enseigne aux mères comment former la conscience de leurs petits enfants et leur donne mille conseils pour ne pas déformer cet instrument délicat et préparer les enfants aux grands devoirs de la vie chrétienne. A la mime adresse. une monographie du R. P. Boubée, sur « le bienheureux C'audo de la Colombière •. 58 pages 0 fr. 75.

Philosophie fondamental/1 et universelle. Lq phiUisopkïr de l'être, par le R. P. Ehrhard. Un vol. 12 x 18 1/2 de 310 pages. 1j? francs. plus le port. <• L'ouvMgp est divisé en quatre parties I. Réalité, existence objective et origine de l'être qui se trouve en toutes choses. II. Propriétés et conditions de l'Être, avec un exposé des premiers principes. III. Les divers tires Dieu, l'homme, l'âme, la brute. la plante. etc. IV. L'être moral. Un court. très intéressant et très substantiel exposé de l'état actuel de la philosophie couronne l'ouvrage, à tout point remarquable et original. »

la mode et ses hardiesses, par le R. P. Lemaitre, missionnaire diocésain l Notre-Dame-5ur-V!i-e. 232 p,iee.<=. 10 fr..

quatre chemins pour traduire sa' pensée. » Sans doute, mais ces quatre ̃hemins sont tout fleuris. Ils embau- ment. Et je n'y sens jamais les enté- tantes fleurs du mai. D'ailleurs Houssaye lui-même n'était-il pas obligé d'ajouter pour mettre tout à fait à point sa proposition un rien j malicieuse « Dans le gazouillement de Marivaux le cœur a des accents qui viennent vous prouver que la nature est encore lu. »

Bien sûr.

Eh oui. La Cité des livres a bien mérite des bonnes lettres françaises en publiant ces merveilles qu'on ne 1 connaît généralement qu'en extraits. i J'ajoute que dans cette édition nou-i veile de Marivaux, il est excellent qu'un homme très au fait des choses 'du théâtre, comme X. de Courville. | apporte ses lumières, sa déjà longue j expérience et l'hommage motivé de I sa personnelle admiration.

Ah qu'on aimerait ainsi une édition de Molière commentée, expliquée, annotée par Jacques Copeau Mais revenons à notre homme. Et, pour finir, parions do ses p4jrjsonnages. Le miracle est qu'ils soient à peu près tous sympathiques. Ce n'est pas toujours bon signe. Car nombre de gens sympathiques sont d'assez ternes sots dans les comédies et romans. Ceux de Marivaux ont tôt fait de con- quérir notre amitié et notre estime. On sait l'attrait de ses jeunes filles et de ses jeunes premiers, si vrai;meut juvéniles, si spirituels, si fins, isi tendrement. marivaudants. On se rappelle moins le charme de bonhomie qui donne tant de piquant à tel do ses personnages entre deux âges. Rappelez-vous le M. Orgon du Jeu de l'amour et du hasard. L'aimable cousin, oh très germain, de Capulet dans Roméo et JutKtte Mettez en regard le barbon du théâtre de Molière et de Beaumarchais. Et voyez la différence. Orgon, lui, est aux antipodes des grincheux qui, dépités do tirer sur le grison, comme disait le Bon- homme, ne regardent jamais l'édu- cation que comme une perpétuelle occasion de rabrouer. et en veulent mat de mort à la jeunesse d'être jeune. Je ne me l'imagine pas du tout faible mais il gouverne évi- demment par le cœur. Sa fille Silvia j ne lui en sait que plus de gré et! lui porte un respect d'autant plus j grand. Témoin ce bout de dialogue, si légitimement fameux, et qui nous donne d'emblée une si douce idée de ce que valent les deux personnages. Siltia.

Mais je crains que ce ne soit abu» ser de vos bontés. OM()~, t

M. Oroo.v. )|

Eh bien abuse va, dans ce monde, il faut être un peu trop bon pour l'ôtre 1 assez.

Comme on comprend, après ceiaj. 1 le naïf émerveillement de Lisette la|. i! servante t ¡ « II n'y a que le meilleur des hom- i mes qui puisse dire cela. » l Mais on n'en finirait pas si l'on « voulait dire tout le bien que les £ gens do cœur et les gens de goût doi- c vent en conscience penser de Mari- a

vaux.

Anatole France, un jour, a pré- f tendu que Racine avait été le seul a e savoir peindre de vraies jeunes filles, c Il est vrai Racine a été un maître « de la psychologue féminine, mais.c ( non pas unique. Anatole France ou- l bliait Marivaux, le Musset de ce chef- d'oeuvre A quoi rêvent les jeunes filles et le Balzac d'Eugénie Grandet. J Certains lecteurs ou spectateurs étourdis ne voient pas très bien la c capitale importance du théâtre de t Marivaux dans l'histoire de l'art dra- r matique de tous les temps et de tous les pays. Us s'imaginent que des co- 7 rnédics comme Arlequin poli par [ r Amour, les Fausses Confidences, la [, Double Inconstance et le Legs, c'est t! toujours un peu la même chose. t Oh que non pas Je prétends, pour q ma part, qu'entre Arlequin poli par l'amour et In Double Inconstance, il y a une différence presque équiva- ente h. celle qu'on peut trouver entra indromaque et Athalie. Dans Marivaux, les dosages relatifs de la fanaisie. du réel, de la rêverie, du sen- 1 iment et de l'esprit varient sans :esse.

Marivaux ne s'est jamais répété. t II est aussi divers que Racine. Ou peu s'en faut.

José Vincent. I

v1

Cours supérieur de religion pu h ckutbt DUPIESST.

Deux nouveaux fascicules viennent de parattre 30. La vertu de Religion i prière, serment, vœu). 31. Jours de rete et jours de pénitence. Voilà deux parties fort pratiques de la morale et de la disciplines religieuses, traitées par lo g., chanoine Duplessy. L'innombrable foule de ses lecteurs et amis sera heureuse de voir ces nouvelles «uvres compléter enfin l'étude de nos devoirs envers Dieu. Chaque fascicule in-12, 64 pages I franc port, 0 fr. 25.

BONNE PRESSE, 5, RUE BATARD, PARIS, VnP

plus le port. BéédHion d'un ouvrage que nous avons loué et qui réunit les documents sur la question de la mode et le moyen de réagir contre ses hardiesses. Ce qu'il faut savoir de la législalion sur les loyers, par M. Jean TAILLEfer, avocat à la Cour de Paris. Un vol. 11 X 18 de 12S pages, franco 8 fr. â5. Commentaires, jurisprudence et textes sur la loi du 29 juin 1929 et la législation actuellement en vigueur. Ce qu'il faut savoir sur Jeanne d'Arc. Brochure de 48 pages, donnant par questions et réponses un résumé de la vie de la Pucelle. L'es. 2 fr. 50. Remises par quantité. imprimerie Bourg, à Viviers (Ardèche).

Almanach Franciscain 1930. Grande brochure de 84 pages. 2 fr. 75, franco 3 francs. Bel almanach bien Illustré et aux sujets variés.

La tradition mystique du Carmel, par le H. P. Jérôme DE LA Mère DE DIEU, C, D. Un vol. 12 x 19 de 92 pages. Ssns indic. de prix. Df-sclée de Brouwer, ParisBruges. L'auteur tire de l'oubli le Livre de l'Institution des premiers moines, insiste sur son historicité et signale l'influence de son enseignement mystique sur les auteurs spirituels do Carmel, en particulier sainte Thérèse et saint Jean de la Croix il tente ensuite de fixer la position du Carmel en théologie mystique.

De magisterio pastonUi pars altéra. par l'abbé A.-M. Micheletti. Cet ouvrage est le second volume de VEpitome Theologiae PaêtoraUx. Il traite les sujet- suivants éloquence sacrée,enseignement du cathéchtsme. action cathodique et sootele. Cette dernière partie est mise à J»nr avec les plus riants documents

Les meilleurs livres 1 do mois

Dans !a Rente des Lectures ;77. rue

deVauprorrt. Paris, VI*}. M. l'ubbû Bethléem publie chaque naoîs une sélection de livres, choisis avec le ptus grand soin parmi les nouveauUs, pour les diverse» catégories de leeteurs.

Voici !.i sélection qui vient de paraître et que nous empruntons au numéro de novembre de cette cxivllcnte publication.

i üan. Romans.

Pocr i.ïs adultes avoitis Jean Balde, l'Arène brûlante Henry Bordeaux, Valombrê André Thérive, Je Charbon ardent.

Pocr LES ADULTES Mlle Teresa de la Parra, Mémoires de maman Blanche. Pour Tors Tristan Derémo. Pata- chou, petit r/orçon Félix Saltcn, Bambi le chevreuil.

Poim LES expants A'<?n<! policière, album de Gautier-La nguereau.

Romans de* collections. Pour lsis adolescents i:t les Jtrvr^ gens ex c^néral Mayne-RoiU, 1 1 l'Alaska en canoë (Livtv national. i loetion bleue) F. Dickii». le Solîtiurr de la vallée (Livre national, collection bleue) G. Cézetnbre, Robin, chas* seur df fauves (Livre national, oolleetion bleue) L'n choix parmi « les Livres rosés Fenimoru Cooper, la Prairie (Romans de la jeunesse' Jean VarioL, l'Alsace éternelle (L'Adolescence catholique) Paul Féval, ta Fée des grèves (L'Adolescence catholique'.

POt'R t.ES JEUNES FILLES Jo.lll RoS- mur et Eric de Cys, l'Idole aux bras fermés (Bibliothèque <io ma flllc) M. Perroy, la Route a des tournants (Bibliothèque de ma fille'

Pour toi?s £lisa Maillard, les Styles français (Encyclopédie par Viinnge^ Marcel Idiers. Mon fiancé d'Aine- rique (collection Fauta'* René Bazin,

Daiidée Ktrot (collection Nelson) j

Mmo Beecher-Slowc, la dise de l'oncle Tom (Bibliothèque verte) Potor Os- feld, le Diplomate assassiné (collection « Le Masque » ) Herbert Flowerdew, l'Arrestation de Jack Yemmeunie (collection <• Le Masque »} Jean Jégo, Mieux yie l'argent rro'loction Stella) L. Ollvicro, Au foyer de Jean Laroque (Nouvelle série Bijou) A. Ceyrae, lo Petite Phalène. (Nouvelle serin Bijou) René Duvernc, Huguelte chez les Catatiquols (Nouvelle série Bijou) Mary Floran, Héritiers (Foyorromnns) RéRls Lorrain, Dldictie à la guerre (Romans à lire) Commandant Stany, l'Enigme des sable* (Romans à lire) Pierre Loooij, le Bien d'autrni (Romans à lire) Adrienne Cambry, la Vieille Maison grise (Les Romans populaires).

Pour LES adultes Théophile Gautier, le CapHatne Frac<i$ë4 (Bibliothèque verte).

Ouvrages de fond. I. POUU LES PEn.SON.VES PLUS CULTIVÉES QUI RECUISUCHE3T DES OUVRAGES SOUDES, PROPRES A LES 1NSTKCIKE, A Ll* liUIFIER ET A LES TEXIR AU COURANT des idées S. S. Pic XI, la Lettre » Quae uoOii » (parole du Papp, consigne de Dieu à l'nction) Prince d'Altora Colonna rie Stigliano, Dialogues contradictoires. (un livre fort et nei.f sur « le fait du Christ •> une manière de chef-d'œuvre) Louis Sullerot, le Problème, de la ric devant la raison et le catholicisme (un mititre-livro, solide et essentiellement Oduealif); Dr Raoul âe Uuchteneere, la Limitation des nai*tanecs (ouvrage important l'historiqua de la question et l'examen de ce «rrr>s problèmes Louis Vialloton, l'Origine tes êtres vivants, l'Illusion, transformiste .toute la question, traitée par un savant ouvrage appelé un grand retentisse-

ment à lire par les personnes vraiment

instruites) Louis Veuillot, Œuvres complètes (ou le grand prosateur m!s .oui entior k la portée du publie- sé*ieux) André Mary, Po>)men. II, II. Pour la généralité DES leo rcuns, pour LES bibliothèques ET le« pamilles Georges Gahen-Salvndor les Prisonniers de guerre (tout ce sujet doi:oureux, poignant) Gordon Camp•tell, Mes Savires mystérieux (les b^- r. :oaux-plêges lecture intéressante, ouo!. lues allusions trop libres).

̃-»-•

La T. S. f. à l'étranger Programmes du lundi 35 novembre. BEHLt.V (.-6.7. 383 et 418 metre»!.

13 heure?, disques.

15 h. M, musique récr«»tlT«.

i'i heures, musique hongroise.

20 IL au. reciuilons

Jusqu'i 23 h. 30, uanso».

LANGEXBEnn (ALLEMAGNE) (473 m » heure» et û !>. i:>, disques.

12 h. 13, concert.

14 heure», heure enfantine.

16 h. 30, concert.

19 heures, concert: Polonaise en ma. leur (Moszkowskyh val»e (Strauss). Fantaiste (Urbach). Dani>r. (MoszkowBky) Sylvia [Dclibes;. Marche (Fabiani). STUTTGART (ALLEMAGNE) (3C0 m ) 0 heures, H h. 15 et 12 h. 15, dismies 15 heures, concert.

18 h. 30, concert de cithare.

10 heures, concort.

31 h. -i5, danses.

VIKXNE (AUTRICHE) (.17 mélreS). 10 heures. musique léjri-rc.

14 h. 30, quatuor SUvlnsr.

16 heures, heure musicale entanttne. 19 h. 5, heure de Ileder.

BRUXELLES (BELGIQUE) (r,09 mètres). 17 heures, Micheline (d'Argel). rhttnnon mignonne (Hazen). Berceuse (BOelmann).

pontificaux sur la matière. Marietti, Tann. Sans indication de prix.

Lettre* d'un artiste canadien Xapoh'ori Bourassn. In-l'j drf 500 pages. Prix, 20 francs plus port. En parcourant cette correspondance, le lecteur découvre « tant de flnesse dans l'observation, tant de délicatesse dans le sentiment et dans son expression, qu'il ee laisse prendre au charme. Os lettres, qui s'échelonnent de 1856 à 1912, sont exquises, toutes, quoique à dea titre» et degrt-s divers, On dirait qu'elles ont été écrite» par un Français du grand siècle, out un Français de la vieille France, e£ar« aux xix* et xx* siècles ». Sauternes. Pai;s d'or ei de diamant, p»r ch. tviBMOXTAî.. Imn. J. Bière, 18-20, rue du Pougue. Bordeaux. Un vol., ÏOO pages. 16 francs franco. O livre, eonsacré i l'un des crus les plus fameux de France, nous fait connaître la géographie et l'histoire du Sauternais. les vicissitudes et ia » coûteuse gloire » de ses vignobles. Il nous instruit fort agréablement sur la vendange et le pressurage des raisins, et Biïr U-s réjouissances traditionnelles des vierinrons. A chaque instant, l'ai:' son lecteur devant un bea on un « monument riche de s C'est, en somme, un charmant voyage au « pay« d'or et de diamant que, de Sauternes à Barsac, nous fait faire un ërudit et poétique compagnon.

Les églises historiques du pays de, France, Rpvi" mensuelle rf'.irt religieux et de tourisme. Le numéro. 13 francs franco. La livraison de septembre de ce splendide illustré est consacrée à la Bretagne, à ses morts, à ses ossuaires. Oa y trouve l'intéressante description des rite» e* traditions funèbre» urfté*

f Oen*r- *"•••̃ .IHorsfc). (rt.-ne (Mas?i'« net1. .V v, ,-̃ •“̃,«-»>̃ Barrât rollt réK,; ̃̃,̃ t iicÂnnfi*» men« (Mas.-<!n:ii. ̃- «rt. ,;ie <scas« sola>. <)»ramf on rut (n»w ^iiilc). h. »O. disques.

*0 h. 1T>. coup* (*<• Hantit (Mes&aR-ar. -1 « Fantaisie sur SÂttm 8«*t (9tnu*t>. i>e.tia i pUcrt jtùur vUWttcrUc (J. Wr«uwen>. Romtnce pour c!arin*!tti! <L. CeScroix). B.UUiELONE (|?PACNE <3« mètresi. 13 heure?, conooi't.

18 11 10, ropric aNiUitau •Pe.r.Mlo Sriijle (MuMIlol. Madame (CliiUlutf1. -<

Ùt'ticieux (Palan).

*0 h. îo, Marrkif fitptnoite fltumen. -<

Villa C.lnria (IV'mHtv ctninim (Albeniz). 1.

i Werther fM:i-r-i"

1 DAVE.VTRY m IX. 1 :.U m. 4 f 1? heure», ballscK1».

13 h. 30. rtci-ai d'orrue.

13 heure-», rni!«<nie légère.

13 heures, imcrroêdc de piano.

13 h. 15, conixjru

18 h. so. înterrofttli-.

15 h. 10, moiiquc de atiise.

18 h. 13, oirlii>»tr*.

17 h. io, pour tee enfant;.

i-s li. 3P. intermMe mtMteai.

18 11. ̃;̃ •̃'•-•.•̃ rosses.

5 li. ̃« mnslral.

j i!» h.. «t, o«vi>nu!v (Wallace».

TerenUA ;<< auttun toiitm; A*lu-

rkm/t; Sixjuilin J> ilnrde {do Kaita). StUtr miHMIurî- (Eric C&ates*. Ktutic mtononne (Pervy Fitt). laite en nw Ihsmoi (Lenormanâ). Mnittrelt {Debussy*. SeguUlillaa Atbetili). le nrmliain fludiunt, sélernon (Millocker). Jhtttifr *«r te sot froU; Sally t» our altty: Ihnttt 4e$ berger^ hoñ-> ->* (Otinpl). L* vol du bourdon iRims- Kor9*kofr>. Le n«t<£ Pvnema, nuMii!

~d'.

ah. 35, nmifctut» de chambre. S3 heures, musique il» diuise.

Daventhy <3 gb. «s mètres1. 16 heures, orchesir».

16 hfurea, irlo irlindolf.

10 h. 30, musique dp danse

J7 h. ao, pour les enfants.

1S h. 30, Athalie, ouverture (Menrtetesoto)', ,¥ti.wf, teken mft r»*ce* die (QnlUer). Cn merle cKante (Heait). L'imprévu (Cy rll Scott). te fjnqtuinutt, romance ci «eux danses cVrraau). Terrain en lu

(Parsdlesj. Sonate peatoralr (!«eariattr:.

Fugue en (Stem. Sélection tfc»

urunrcf de Donnent, adapt. i:>i>ach,

ifl h. îJ, iiuwe (Ouskvr Charpentier). ?i h. 56, muslcntu de danse.

HL'IÎCEN (HOLLANDE) (1 «TS mètres). 7 h. :>5. concert.

1 h. io, concert.

h li io, concert d'oiru*.

te h. 40. concert,

15 h. 4P, disques.

ROME (4*1 m), –is honr«>. «mimctte. 16 h. 30, somite pnur pianvfarttt (Qoni solo). Op. \i\ en rt mineur (?chumanm, Suite <Hoe«»>. Op. n en sol ma/eu*

(OMejr).

20 heures, conewt dp. chansons Italiennes, I acte: La premier» wntHr* (Pc»f(lo;. Programmes du mardi 36 novembres hkhljx (.0,7, nom mttrm. «* 13 huure?, disque».

H h. 10. jxHjr la Jrnne«<!p.

r. h. 30, liede».

16 lieures, r6cl»MO!«.

16 IL 45, musique r*cnéatlve.

19 heurt -», concert v»rtt: La r/ame 4m voupte* en bois !Fr.«<li. la manier* i:iiju<w (Borjranow). Olympia (GrotheK

Rutterjly (Kt)s<'h<!r). 1'ater, pot·pont.

Biitter/ty (Ktiseii«!ri. value, pot-pour-

rt (nobrt'cht). MtidrH (Alex).

I.ANûENBEHG (ALI.F.MAOTO) «73 m.).

8 heures, 8 h. 15. il !i. iffl. disques. 12 h. 5, concert.

14 heures, heure enfantine.

16 h. 30, concert,

STUTTGART (ALLEHAGNFÎ' (380 m.). -4 t> heure?. Il U. 15 et 15 h. 15. disque». 15 heur*», eonreit.

19 il. DO, Grinrjoire. opér» en un atte. d'après Banville, muaiqur d'ia-nai Brull. ito h. ao, concert.

VI h. 4t>, danacit

VIENNE (AITTHICJM^ (M7 mitWS). «* 10 heures, musique Ivjt.-re.

14 li, 30, concert.

h. S, emiesn de. inandoUOIstes.

li. Ki, soir** variée.

un» xelles (DELOtorn (Me mstrasy. m 17 heures, radio-diffusion.

« il. :io, disques.

î(i h. ao, r8t]lo-dllTunon: La mer. peu léo» et Mélisande.

BARCELONE (ESPAfiNE* f840 mMres), -«« 13 heure». Let maures chanteur» (Warner', Rêva de violelt, fSebta-'a!. Werthet (Mas^onet). WgoWto (Verdi). Ururr* m-prenvit (Worslev). Chifitilt (Wavni»., t/iriret (de Mlranda).

ïl h, 5, ssrdmiss.

Si h. S, Xoeturne (Baryatlo). Mcnuef en toi (Marcallo). BartMroli* (S«»i). » Bolrro (CoMe). Audnlnute (Pou). h. 30, SnUe marocaine (Mesfler). r»AVENTRY (R IX. 1 SS« m. r. Il heure*, g-ranviphon».

12 heures, rflrlul d'ortni*,

1 n heures orrtie«tr«',

1." li. 3(i. tMi"rm*de.

10 heures, orchestre.

1C h. 30, réeltal 4'or«n*.

17 h. 1», pmir le» entam».

10 b. 30, concert.

10 h. 45, Vanté Vatenlln (SityPt'i. ̃ Danne dit tambourin (TMinlMll). Le* poèt*<* riraux (fïerman'1. Le* dé* de Cnnterbvry Poux rfnuttinol; le par/iien; La Foire, dit Morlry, rlunsons populaires. Suite po*' orrhentr» fKatlnnlfeov). le» roues h lu rite (Fonlds). trttrrmetxo romtmtico («ils-. zounofT). l'Ano-Nnrs ((ïoonod).

i\ h. 40, VMHlHVllI*.

22 h. 42, musique de danse.

DAVENTBY '5 gis, 4» m*tre» r* 15 lienri»», musique <!o danse.

16 heures, orche«tre. Fr»nk camr>n. 17 h. 30. pour Irh enfant».

18 h. 30. orchestre.

19 heure?, musique légère.

50 hetireg, orehenire.

51 hetirei, vijtthraé. potene *}'nipbutilqu4, Smeuna) Lvr*que tout était jeune. CtouDOd). Si j'avnis *u (IlUfhcii). Hymnt £v matt* (Hensctiel). Le. magMen apprenti (Dufcas). fit ttumhez pan Vorttit (Lawsoni. Le rotnignal «r vue lyrr d'o? (WhelpleY). Ban» nuit (somen-eii). la Mienptum, morceau «j-mphoMqtm (Franck),

23 h. 13, Roland, «rame d'après riilftolr< le 1'urold-

HlIZEN (HOIXAKWt) .«t» m*»»*). -A M h. 63, concert.

12 h. 55, 15 h. 40, 6I«IU».

1ft h. 40, concert,

17 h. 43 et 1» h. m, dlagues.

10 b. 45, concert, dlcque».

noMB (441 m.). U h. 15. qulniene. 16 h. 30, prélude (ProkoaefT). Etude «a ni mineur (Dabussy). Métumctlou (Al* ano). la maman (TonH. Chemson wur A. de Muttet (Tedescol. Sérénade ispagnote (Chaminade). Hafnmu (Prln;lp«). Chanson Loui* XIII ri pavant Krcisler). Vu« de la fenêtre (Zandonal), Catarinetla (Mortarl). (

en Basse-BrctogBe. PUi* de ma#niUqueX photographies des principaux ossuaire* bretons illustrent la savante étude qui en est faite. Cette livraison reproduit enlln, traduite en français, la naïve rt émouvante complainte de* trépassés que l'on chante encore tous les ans Il Gulllomarcii. Nul pars n'a plus que Bretagne le culte de ses morte c'est ce que montre d'une façon .*ai«i*santti le présent fascicule.

Le bon ouvrier cl *<$ h- < par le colonel Compainc de ia loi;u Ow rard. Un vol. 15« pggwt. Prix, 9 francs:: :i 10 franc» franco. Ce livre paw» en revue un grand nombre de métiers et de spécialités, et parle des con- naissances, aptitudes, instruments m-* cossaires à chacun d'MMC II montre sur-» tout 'Mie, dans la construction raéc:< nique, les ouvriers et leurs chefs sont 8 les uns et les autre.. des travailleurs l'auteur de ce livre a cm utile de 1» leur faire bien voir pour le» rapprocher» Si l'objet du travail et Jw qualités lntcl-< lectuelles nécessaires diffèrent pour ouvriers et leurs chef*, les qualité» m<>- rale:? ont beaucoup d'antlnffle ponr être faon ouvrier, comme pour être bon chef, la premier* de* condition» resta toujours la rafme, c'est d'Être bon tmH court.

Moscou -il»? roifrs jieuf ans dd travail an p.-ry* des Sorist»), par Joseph Oovîllet. ancien consul de Belgique en Ru«sie. L'n vol. 250 pages. Prix, 12 fr. H fr. 50 franco. La Croix a paria longuement de ce volume Jors de sa première parution. Cette nonreîle édition prouve que ce livre méthodique «»8 documenté, d'un témoin Mt et notent l'une des meilleure* études qui -,v ̃̃ ̃> niru »or la Rutate da £o*iet«.


A l'œuvre

Le gouvernement Tardieu ne se KMtenie pas de mots il établit ses traie ts les présente et les fait voter rapidement. Du « Petit Parisien » G» deux projets (sur le blé et le cogérée des sucres), J»"«»t«^2:ris, ont été présentes tt la QiarnDre. M André Tardieu et le» ministres des Finances et de l'Agriculture en ont réclamé le vote. Et leurs efforts ont été couronnés de succès. Deu* semaines après la formation du Cabinet, M. André Tardieu a réussi à faire adopter par la Chambre le vote du Sénat suivra le» deux grandes lois agricoles réclamées par le pays. C'est là un résultat qui ne manquera pas d impres- sionner ceux qui se plaignent des lenteurs de la machine parlementaire. Au ooïiTB de la séance d'hier, le président du Conseil a obtenu un autre succès Il a fait voter, à une forte majorité, les crédits pour les trois nouveaux ministères et neuf nouveaux eous-secréUriats d'Etat. Au lendemain de la constitution du Cabinet, nombreux étaient ceux qui soutenaient que les orédit9 en question ne seraient pas •votés. Le large programme ministériel Justifiant les créations de ministères et) de sous-secrétariat» l'Etat, la Commis- «ion des finances et la Chambre ont, accordé au chef du gouvernement tout ce mi'll demandait.

Selon le mot d'un vieux parlementaire enregistré hier <• M, Tardieu a bien démarré. ̃̃

Les radicaux s'entttcnt à l'opposition par principe qui peut les mener à une division. De la « Volonté » Nos amis applaudissent la politique 1 et applaudissent l'auteur de cette poliHrrue Verba valant. Puis, passant atx actes, ils se prononcent contre. Seû ac'.a moment.*

Cette fois, 51 n'y a plus d'excuse. plus d'argumentations, plus de justifications valable*. Cette fois. il n'y a pas moyen Ati dire que les militants républirains n'auraient point compris que leurs élus se prononcent pour Tardieu ••

Brian et son œuvre étaient seuls en

oanse.

Les gauches ont fait bloo dans lop-

'P°lliUM\;

Toutes les gauches ? Heureusement non. 11 y a eu t""t de môme, nutre eix abstentions radicales. dix radicaux pour protester contre une pareille faute et pour voter en faveur du négociateur de Locarno.

Commissions

M. Poincaré s'est plaint du surmenage que cause aux ministres la curiosité ou la volonté de contrôle des commissions parlementaires. M. Jotepk Barthélémy (Avenir) n'a point de pitié et dit que le malheur des ministres est petit et le contrôle des Commissions indispensable

« Dans chacune des deux Chambre», notre malheureux ministre est obligé de comparaitre d'abord devant les Commissions, ensuite devant l'Assemblée. » Les ministres sont-lis donc si raalheu-j reus ? 9 Sommes-nous menacés d'uno grève de candidat* ? Le sort pitoyable des détenteurs de portefeuilles est-il la cause de l'Insue^s de M. Daladier et de M. Clémentel ? -Non. Et M. Poincaré ne le croit pas.

J'ai eu, pendant deux législatures, ^honneur d'appartenir à la Commlssion des affaires étrangères. Je puis tédiûignsr que si M. Aristide Briand a été malheureux » et s il s'est fati- gué, ce n'est pas en venant devant la Oommisslon. Je crois même pouvoir affirmer qu'il est resté quatorze mois sans y venir. 1

Celui qui s'y rendait le plus volontiers et le plus souvent, c'était M. Millerand. Il avait même la bonne Idée do se fafre assister de M. Philippe BerUielot et c'était une véritable fortune pour les députés que de pouvoir interroger et pour ainsi dire feuilleter ce fonctionnaire éminent qui avait, à toutes les question: une reponse prête et qu'il savait donner aveo toutes les réserves voulues et toutes les nuances opportunes.

Non. la comparution devant les Commissions ne crée aucune surcharge réelle pour le ministre. Au contraire, en bien des cas, elle facilite et accélère les choses. Le ministre se met en accord aveo les Commissions après des négociations cordiales, on se met d'accord sur un projet et c'est autant de temps de gagné pour la séance publique.

Le contrôle de la politique étrangère en séance publique est inexistant. Les interpellations se noient dans le verbalisme. Elles sont. extrêmement rares. ̃Essayez de compter les débats consacrés à la politique étrangère. Si vous arriva à en trouver un ou deux par an, vous verrez nue c'est bien tout. A îa Chambre française, il n'y a jamais eu de débat sur ce qui se "pas«e à In Société des Nations. Ne tmuvez-voiig pas que. charrue ann^e. le ministre devrait venir spontanément devant la Chambre et lui dire ce qui s'est passé

à Genève ?

Le contrôle en séance imblioue étant dictent, il reste le eontrftl« sminle et décret nar !*«* grandes Commissions compétentes. N'y touchons pas.

Monstruosité

A son tour, V « Actmn libérale populaire » s'élève contre l'injure

reuiLLETON DU 24-25 nov. 1929 –26

Le secret

Le 1

du Régisseur

Il eut un mouvement pour la jeter. Il se ravisa et lut

Monsieur,

Je suis allé demander votre adresse & M. Margail. le neveu de la dame Blaisot qui aTalt adopté le petit Jacques Pascal, placé à s;t ferme.

Je l'ai eu (sle) quoique Il voulait pa* me la donner, parce que je lui at dit que c'était pour vous très important que je vous trouve. La prèsente est pour vous dire que je viendrai chez vous demain soir, vers 3 heures, et quo vous soyez seul si vous voulez que je parle.

Vous êtes riche. puisque la dame Blatsot vous a tout laissé. Vous me donnerez cinquante mille francs et je parterai. Je ne signe pas. Mais voas comprendrez qu'il s'agH de votre famille, puisque c'est moi qui tous ai porté à l'Assistance.

Pascal s'était laissé choir sur le divan placé heureusement derrière lui.

Une immense stupeur élargissait ses prunelles claires,

faitn par te maire de Dinan aux pupilles de la Nation

» L'entrée de la cantine scolaire sera interdite aux enfante qui fréquentent les écoles libres, même s'ils sont pupille* de la nation », telle est la décision qu'un certain Geitsdoerfer, maire de Dinan, a fait prendre par la majorité de son Conseil municipal.

Mnsi, on refusera un peu de charbon et une éouelle de soupe chaude à de pauvres enfants élevés chrétiennement, même »i leurs pères ont été tués à la guerre.

Les cantines scolaires alimentées pir l'argent de tous les contribuables sans exception seront réservées aux élèves de la laïque. 4 4

Les anciens combattants vont-ils tolérer que les fils de leurs camarades tombés à l'ennemi soient traités en parlas î

Et le gouvernement d'Union nationale n'aura-t-il pas soit mot à dire en présence d'une telle monstruosité 1 V « Humanité »

L' « Humanité annonce avee des titres sur sept colonnes que la bourgeoisie veut l'assassiner le liquidateur de la banque ouvrière et \paysanne exige, en effet, que le journal communiste paye ses dettes. Les articles se multiplient et se répètent

Jamais l'Humanité n'a été dans une situation aussi grave et aussi dange-

reuse,

Il faut remonter aux temps les plus difficiles des périodes mouvementée» des scissions pour en trouver de semhlables. I Même au moment où la social-démocratie suivait attentivement les manœuvres des Frossard et C' pour s'emparer de la direction totale de notre journal et en faire un instrument d'attaque contrb le mouvoment ouvrier révolutionnalro, l'organe central du parti communiste n'a été aux prises avec de telles difficultés.

Bourgeois, social-fascistes, renégats, Joignent leurs efforts pour l'abattre. La série d'appels, de résolutions, de lettres que nous publions aujourd'hui, prouve que le prolétariat saura faire son devoir révolutionnaire.

II ne se laisse pas ébranler par le passage des « six •> dans le camp de ses ennemis.

Il se groupe, solide au poste, autour de son parti et de son journal de classp. QRANULES»

griw-toua Vu S G E S ÇA ET LA Morts d'hier.

Le Df Ferran, savant bactériologiste, décédé vendredi, h Barcelone (Espagne).

Mme Vve Lasnler, dont le centenaire avait été célébré le 3 novembre dernier,

vient de mourir à Areis-sur-Aube.

La Légion d'honneur

à un prélat yougoslave. Le ministre de France à Belgrade a remis vendredi à Mgr Bulltch. de Split, connu pour ses travaux archéologiques, la orolx d'offloier de la LCglon d'honneur qui lui a été conférée à l'occasion de son jubilé.

Mgr François Bulitch est directeur du musée archéologique de Split (Spalato). Découverte archéologique.

Fn effectuant des fouilles à Vichy (Allier), des ouvriers ont découvert trois sarcophages gallo-romains, deux puits i romains dont l'un est bien conservé, des débris de poteries et des vases ainsi que des pièces do monnaie.

♦-

PLUS de CONTRIBUTIONS à la douleur, si vous combattez la Constipation par les véritables Pilules de Vtcliy. laxailves, dépuratives. antlbllleuicâ. Toutes pharmacies.

HH

1 CARNET FAMILIAL

XARIAGR. Nous recommandons très

.V~nMCR. tous recommaations trts

spécialement aux prières le mariage de M. Etienne BStort, chef des Volontaires du Pape. avec Mlle Gisèle Train, fille de M. Daniel Train, Ingénieur des arts et manufactures, chevalier de la Légion d'honneur. La bénédiction nnptlîle leur sers donnée far

M. l'atbé Demi, aumônier gréuéral des vo-

lontaires du Pape, le samedi 30 novembre, à midi. en réjllsa Saint-Sulplce.

«ip

Talre aof.mAme dee ilqueurs e:tra-Gaea

valra aol-meme des liqueurs extra-floaa

Extraite T. HOIltOT, a tr. 75 1* flacon

«Omp-

Let incidents

à l'Ecole normal* de Qoimper. (taatre dtUfné* canmaniilcs réélu.

Pour protester contre les sanctions prises à l'égard d'un certain nombre d'élevés de l'Ecole normale d'Instituteurs de Quinrper, à la suite de l'insubordination et de la révolte qui s'y produisit l'été dernier, les quatre délégués unitaires élus au Conseil départemental avaient remis au préfet du Finistère leur démission collective.

Il vient d'iître procédé à de nouvelles I élections, et les quatre délégués démissionnaires ont été réélus.

« L'homme qui vous a porto à l'Assistance. »

Il se répétait mentalement cette phras*, qui suffisait à le convaincre de la véracité de ce singulier correspondant. Pourquoi, après vingt-trois ans, se révélait-il tout à coup ? Besoin d'argent, ainsi que la demande des cinquante mille francs semblait l'indiquer ? Ou chantage vis-à-vis do la famille de l'enfant abandonné jadis ? a Sa famille ? A cette pensée, un tressaillement agita Pascal des pieds à la tête. Bien que, grâce aux bontés de sa mère adoptive, il eût relativement peu souffert de sa situation anormale, il n'en avait pas moins éprouvé parfois une mélancolie et une amertume. Cette idée que, tel un fardeau encombrant, il avait été jeté hors du foyer qui aurait riù l'accueillir lui était douloureuse quand il v attardait son esprit. L'enfant dune faute ? Oui, sans doute. I! l'avait cru jusqu'à ce jour, et la lettre l'affermissait dans sa croyance. Mais pourquoi son auteur avait-il attendu vingttrois ans pour retrouver ses traces ? ° Il songea longtemps, tournant et retournant les suppositions dans son esprit. A la fin, lassé, il parut, d'un mouvement d'épaules, rejeter le fardeau trop lourd. Après tout. je suis idiot de me tourmenter ainsi. Je saurai demain, puisque cet individu m'annonce sa visite. Dès aujourd'hui. d'ailleurs, je puis avoir son signalement par M. Margail, puisqu'il dit s'être présente chez lui.

Il décida d'attendre heures cf, de partir ensuite rue de Ponthieu, à l'hôtel du ban-

j quier.

l Ce dernier. d'ailleurs, souhaitait sa vi1 «ite, car dans le courrier que l'artiste.

Au Conseil supérieur du travail

Le Conseil supérieur du travail a terminé ses travaux vendredi par l'adoption du vœu suivant

Le Conseil supérieur du travail estime qu'il est opportun que, rfans toutes les localités oit U n'ex>Me pas de règlements concernant l'hygiène de l'habitallon, il «oit imposé aux. établissements industriels et commerciaux, sous le contrôle du service de l'inspection du travail, les mesures générales de protection et de salubrité à observer en c? qui concerne les logements que certains «mployeurs mettent à. la disposition de leur persornet comme accessoire du contrat de travail.

La réglementation ainti édictée doit porter sur l'aération des pières sur les plafonds, sol, murs des chambres à coucher sur l'isolement de ces chambres par rapport aux conduites de fumée, cuisine, cabinets d'aisance et égouts sur l'eau potable, les robinets de fosse d'aisance, les risques d'incendie; sur la viabilité et l'entretien des rues, des cités ouvrières, sur l' éclairage de ces rues, l'évacuation des carte usées et des or- dures ménagères. Le Conseil émet le v<zu que la loi du 15 février 19C2, concernant la protection de la muté publique, soit strictement appliquée, en particulier aux con- j structions destinées aux logements des ouvriers et employés, que cette législation soit éleniue à toutes les communes.

̃-•-«

Académie française

Après avoir félicité M. Joseph Bedier que l'assemblée des professeurs du collège vient d'élire administrateur à l'una- nimité, les académiciens, qui étaient très nombreux à la séance, ont continué la révision du Dictionnaire. Ils ont, en particulier, admis le mot opportunisme aveo le sens qui lui est couramment donné dans le langage politique.

~v~www~~wv~f,wie~

AUJOURD'HUI

DANS NOS |

| v -Î- JPAGJES

g

LITTÉRAIRES

X JEAN GORAUD S

W

| U* gruJ FrMMfh lu XV SÛU. | iS S GEORGES DE LYS S A-atc Picms Jt ChiivMutft. I ALFRED POIZAT § Lt souvenir Je Puni Hmrtl. s $ CHARLES BAVSSAM $ 5 £<« priht Jes premùn chrétieHt. s JOSE VEVGEMT |

v prnpof lr M~rir.wx.

5 A propos ie Murhtux. S

*vftf*r/frtt/fttnr//t/r*frtr"f"/rrrrr".

M. rietri, mw% il larécbai Ly Q.ey, a Mlle les \\w\ do i'EipssitioB coloniale iejtôi

Vendredi après-midi, sous la conduite du maréchal Lyautey, commissaire générat, entouré de MM. Morain, vice-commissaire; Calaya, secrétaire général de l'Exposition; Blanchet, président du Comité technique, M. Pietri, ministre des Colonies. a visité les chantiers de l'Exposition coloniale de 1931, à la Porte Dorée, M. Pietri a. pu admirer la structure du palais, dont les lignes puissantes donnent une idée majestueuse j .le l'ensemble de l'édifice.

L'immense bâtiment, dont la première pierre a été posée le 5 novembre 1928, a grandi avec une rapidité prodigieuse. C'est là que se tiendra le musée colonial. Le spacieux aquarium, la luxueuse salle centrale pouvant contenir i 000 personnes, les décorations artistiques, témoignent de la splendeur et de l'expansion de la grande France.

Après avoir visité les alentours du lac Daumesnil, près duquel doivent s'élever le pavillon de Madagascar, M. Pletrl s'est dirigé vers le palais de l'Indo-Chine, exacte reproduction du palais d'Aneknr.

Enfin, la visite s'est terminée aux emplacements des pavillons marocains, au palais des informations, œuvre de MM. Bourgol et Chevalier, architectes, dans lesquels sera synthétisée toute l'activité moderne de nos colonies.

L'envoi

des télégrammes par T. S. F. 1* ministre Ces P. T. T. vient de décider | qu'a partir du 1" décembre les Wlégrammes différés seront admis par la voie T. S. F. dans les relations suivantes a< communications unilatérales FranceSt-Pterre et Mlqueion, France-Guadeloupe, France-Martinique; b) communication bilatérale: France-Côte françaisr des SomalU. Ils seront également admis dans les relattons Intereolonlales énumerées ci-après Côte francise des Somalis on Indo-Chtne, à Madagascar et à Salat-Dems-Réunion; Madafrasrar en indo-CUne et en nouvelleCalédonie; la Réunion en Indo-Cblnc et en Nouvelle-Calédonie.

pour essayer de se calmer, achevait enfin de parcourir, il trouva un pneumatique l'informant de l'arrivée de Léopold, dont l'état, malgré la fatigue du voyage, continuait à s'améliorer, et qui serait heureux de serrer la main à son sauveur, si celui-ci pouvait l'aller voir sans trop de dérangement.

Les derniers scrupules de Pascal s'envolèrent. La patience lui manqua pour attendre l'heure plus convenable qu'il s'était fixée. Renonçant à commander un déjeuner qu'il sentait qu'il n'avalerait point, il partit.

Il s'était ressaisi quand le taxi le déposa à la porte des Margail. Il fit passer sa carte et. de suite, fut introduit près de Léopold.

Celui-ci était visiblement mieux, bien que toujours immobilisé par ses fractures. Iî reçut le peintre, étendu sur un divan bas, au milieu d'un amoncellement de fourrures et de coussins, dans une sorte de salon-fumoir du premier étage. Son père se tenait auprès de lui.

Tous deux manifestèrent un vrai plaisir de l'arrivée de Blai3Ot. Après les préliminaires de politesse et les informations touchant le voyage de Malfreneuse à Paris, Pascal s'excusa

Je crains de venir en importun. A peine sans doute terminez-vous votre dbjeuner. Mai3 François m'annonçait votro départ, et votre pneumatique na fait qu'augmenter mon désir c'être rassuré sur votre compte. Demain, j'écrirai là-bas, et je leur donnerai de vos nouvelles. Ils les désirent.

Us continuent à se mectrer parfaite,

Conseil d'Etat

L'horloge du clocher.

Le Conseil municipal de Willemomble (Seine) ayant voté l'installation d'une horloge électrique au campanile de l'église, décida d'ouvrir, à cet effet, un crédit de 11 700 francs.

Six électeurs, assez peu conscients mais fortement organisés, virent, dans cet acte, une subvention à l'exercice du culte catholique. Ils en conçurent une horreur profonde et, s'adressant au préfet de la Seine, lui demandèrent d'annuler la délibération. Le préfet refusa. Les six électeurs étaient tenaces. Le Conseil d'Etat, saisi par eux, vient de rejeter leur requête.

Omo

[justice)'

L'ASSASSINAT DE M. BAY.LE

M. Brosson. juge d'instruction, a renvoyé devant la Chambre des mises en accusation le représentant de commerce Joseph Philipponet qui. le 1»> septembre. tua à coups de revolver M. Bayle, directeur de l'identité judiciaire.

Les Dr# Claude, Genil-Perrin et Truelle avaient en effet conclu à la pleine responsabilité du meurtrier. La Chambre des mises en accusation renverra l'inculpé devant la Cour d'assises, où l'affaire viendra pendant la première quinzaine de décembre, sous la présidence de M* Warrain.

VkTTKIKE EIGAODIH

Le tailleur Almazian a confirmé sa plainte contre X. au sujet des sévices dont il prétend avoir été victime à la poUce judiciaire.

D'autre part, une lettre anonyme, reçue au Parquet de Versailles, dénonce Almazian comme l'auteur de l'assassinat du chauffeur arménien Stepania. dont le corps fut retrouvé troué de balles, le 26 novembre 1919, au bord de la route. sur le territoire dn Saint-Germair.-enLaye. « Dépêchez-vous d'agir, conclut l'anonyme « dénonciateur », car 11 va y avoir prescription.

Des vérifications vont être effectuées. Selon les premiera renseignements, il résulterait qu'Almazian aurait été entendu, au cours de l'enquête, comme témoin.

Un homme très pressé de se délivrer de ses cors aux pieds n'Hésite. ras pour 3 fr. 95. JI achète Le

I>lal>le » d*ns n'Importe quelle pharmacie,

et, sous aucun prétexte, U ne se laisse relier un autre corrteide « Le Diable, » enlève les cors en six Jours, pour toujours. Epernay pharmacie Wtlamann.

t(J!MW

Dans la marine La croisière de I* t Edgar-Quinet t. Le croiseur Eégar-Qulnet. pendant son séjour au Plrée, a capté un radtogramme annonçant qu'un hydravion français, qui tt trouvait en détresse près de Calynino, a pu, prâce au secours d'un cargo, réparer ses avaries et continuer don vol vers la France.

L'amiral PI Castro, préfet maritime de Ttaplcs. prépare nirganlsatlon des rèt«* prévui» pour l'arrivée dans ce port it notre croiseur-école.

~A

m »ILIMJLIEI

SUR MER|

Accidents maritimes.

Une tempête souffle sur la côte. Le voilier Trois-Frèreit, du port de LWpital-Camfront, a sombré dans un coup de vent, en rade de Brest. Le patron, M. René Floch, G5 ans, a péri. Deux matelots, MM. Michel Guezennsc et Louis Le Gall, ont pu se sauver à la nage.

Le vapeur norvégien Ralvorse, venant d'Angleterre avec une cargaison de charbon, s'est échoué près de Suances (Espagne). 11 se trouve dans une situation critique.

Marias emportés par an paqaet ie mer. Sydney (.Nouvelle-Ecosse). 23 novembre. Le capitaine du vapeur hollandais Stodvlclinger, qui vient d'arriver à Sydney, a annoncé qu'au cours d'un ouragan," le martre d'équipasre et trois matelots ont été emportés par une énorme vague qui a enveloppe le navire, un peu avant l'arrivée à Détroit flTîlle-Isle). Un autre matelot a été blessé.

dit Léopold, mais puisqu'ils sont de vos amis, cela ne m'étonne point. Vous voyez que le mieux continue depuis hier, je me lève on me lève, du moins, rectifia-t-il avec un sourire triste.

Il s'interrompit pour écouter les phrases cordialement encourageantes de Pascal. Tout à coup, M. Margail demanda J'espère, mon cher artiste, que vous avez réfléchi, depuis l'autre jour, à ma proposition pour la vente de Hauteeombe. Plus que jamais je suis résolu à me défaire de ce castel que j'ai eu la fichue idée d'acquérir.

Pascal se taisait. Le blessé intervint avec un demi-sourire

En conscience, Blaisot. ne vous croyez-vous pas tenu de mettre Hautecombe dans la corbeille de votre iiancée ? C'est de vous seul qu'elle peut l'accepter sans quoi, je le lui offrirais moi-même, en réparation.

Touché, Pascal sourit à son tour Je rends hommage à la délicatesse de vos intentions, mais je vous assure que je ne puis.

Accepter ? demanda le bananier. Je comprendrais ojla s'il s'agissait d'un (ion. mais jo ne demande qu'à récupérer quelques-unes des valeurs de la tante Blaisot. Vous m'en donnerez pour cent mille francs, au cours actuel.

Par la proposition si simplement faite, Je manieur d'argpr.t. en cette minute, atteignait à la grandeur, et Pascal se découvrit à son endroit presque de la sympathie. Il se récria

Jamais de la vie Cent mille francs, une nropriété qui en vaut bien le double! Ei JBcore.

FAITS DIVERS] |i dllitl» de l'Office utlnii lÉtÉin 131m Evolution probable de la situation jusqu'au j H novemtire, heure». l'ue baisse de

10 i 12 mes couvrira i'Ecossc, les iéroéil

et te sud-ouest de la .Norvège.

Cne hausse de 5 mbs s étendra de la j Suisse la Pardalgne et se prolongera i faiblement 1 J'est et au nord de la France, ji à l'Angleterre et a l'Irlande (+ 3 mbs«. Bvoiuion probable dit femp» en France Jusqu'au 24 novembre au soir. Le sys- vèmo niagfi'T qui recouvre ce matin talvallée du RhOne va rapidement s'éiolgner j I vçrs le nord-Csi et quitter la France. L'n autre système actuellement sur la Vendée ra se développer cet après-midi et affecter nos régions Sud-ouest, Ouest, bretonne, ~;or(j-Oue5t. ~)!K<t. p<rt9)enne et centre; demain, il touchera probablement 1 la moitié Est, Il sera suivi par te SudOuest, d'une ïone nuageuse avec éclair- cles et quelque? averses. I[.

En conséquence

Vent: sud-Ouest assez fort. passant à Ouest sur la motii* Ouest en nn de jour- née. Etat dn ciel: sur la moitié Est: pluies j 1 suivies par le Sud-Ouest d'évlalrdes « de quelques averses. Sur la moitié Ouest après quelques pluies nocturnes ciel nuagnu.1 avec éclaircies et quelques asseï I rares averses. fi.

Température en faible baisse. Bé'inn parisienne.

Prki-Mons pour ta nuit du 23 au 2* nar. vent de Sud-Ouest as?ez fort. Quel- ques pluies suivies déclaln-ies. Tempéra- ture en baisse de 1 degré. Probabilités pour la journée du il nov. Il Vent de Snt1-ouest assez fort. Ciel nuagtux avec éelalrcte» nt quelques asse* rares averses. Température en faible baisse. Dim. 21 novembre. jour de l'année, rmrée du jour 10 Il. t. COuch.: 16 h.

Sulell Lev. 7 11. 14. Coucll.: 16 U.

Lune. Lev.: Couch.: 13 h. S- Ct« jour de la lune.

Lundi 2S novembre, 329" jour de l'année. Purée du jour » h. 50. i Soleil Lev.: 7 h. 15. Couch.: 15 ». M Lune. Ijev.: 0 11. 29. Couch.: 13 h. 48. 33> Jour de la lune.

DANS LES DEPARTEMEim Découverte d'un crime

près de Colmar. r

Baut-RMn. On n découvert, vendredi matin, vers il heures, son dom'eiie. â Ammerschwihr. près de Colmar, le cadavre de M. Robert Sohillinger, 65 ans, dont le crâne était complètement défoncé à coups de barre de fer. Le mobile du crime n'a pu être précisé jusqu'à présent.

Le Parquet s'est transporté sur les lieux.

A 107 ans, elle assiste aux obsèques de sa fille octogénaire. Saône-et-Lolre. A Klagy. près de Charolies, ont ou lieu les obsèques de Mme Vve Petitjean, âgée de SI ans. La mère de la défunte, Mme Vve Lovigne, qui aura 103 ans au mois de mars prochain, a suivi à pied le convoi. Attaque nocturne.

Rhône. M. Jean Lespinasse. 5i ans, demeurant â Tarare, près de Lyon, a été attaque vendredi matin, ù 3 heures, quai do la Guillotière, par trois malfaiteurs qui l'ont dépouillé de son portefeuille contenant 3 0O0 francs, d'une bague, d'une chalne et d'une montre en or d'une valeur de 4 500 francs. Collision de trains près

de Clermont-Ferrand 5 blessés. Puy-de-Dôme. Vendredi soir, vers 20 h. 30, un train mixte, en stationne- ment en gare de Gravauches-Triage. entre Clermont et Riom, a été tamponné par un train de marchandises venant de Clermont.

Bien que 1:1 vitesse fut réduite, le choc a été rude. Les deux locomotives ont été endommagées. Cn \vngcn de troisième classe, ramenant à Clermont une *<rulfm russe de travailleurs de l'entreprise ferroviaire auxiliaire. a été ran-»ere«i et détruit

Cinq ouvriers ont été grièvement blessés. Les voies ont été endommagée» et obstruées Les voyageurs se dirigeant sur Bordeaux ont été transportés en taxis à Gannat.

Eoroulement d'une maison

en construction.

Moselle. A Sarrcguemines, avenue j du Maréchal-Putain, une maison en I construction dont deux étages étaient terrainés, s'écroulant subitement vendredi, ensevelissait sous ses décombres cinq ouvriers.

L un d'eux, .lacques Fregermut, ne put être dégagé que mort. Les autres, plus ou moins blessés, ont été transféras d'urgence à l'hôpital.

Une enquête est ouverte. M LtTRANCE*

Une chapelle Incendiée. Espagne. On annonce de Madrid qu'un incendie a causé de grands domi mages dans la chapelle du château du marquis Zarco se trouvaient des taibleaux de grande valeur qui ont été détruits.

Brûlées vlventes. 1

Canada,. A Wlnnipeg, trois personnes appartenant à la même famille ont péri carbonisées dans un incendiu I qui a détruit leur maison.

L'affaire des attentats terroristes. Allemagne. La police allemande qui j n'a pas cessé de poursuivre ses recherches au sujet des attentats terroristes, que nous avons relatés en leur temps, vient d'arrêter quatre individus depuis longtemps soupçonnés d'être l"s auteurs du coup commis à Lunebourg. l, Parmi les détenus qui, devant le»i témoignages accumulés, ont avoué leur forfait se trouve un maire.

7T* I w 1 I* T "GRANDE contre poison V M 1 JL JCjaLi SOURCE" de l'acide urique

Pour d'autres peut-être, mais pour vous elle ne vaut même pas cela, et vous le sentez bien. Donc, l'affaire est faite ? La physionomie de Léopold exprimait l'approbation la plus complète des paroles paternelles. Pour se tirer d'embarras, le peintre plaisanta

Je vois bien que votre fils a encore dramatisé à votre intention l'histoire de son accident. Mais un cadeau de cent mille francs, même pour exprimer votre gratitude, et en admettant que je la mérite. c'est excessif. A ce prix-là, vous gâteriez le métier de sauveteur

Il se tourna vers le blessé et conclut avec sa bonhomie narquoise

Vous avez trop ci-orgueil, mon cher. Même si vous me devez la vie, j« vous affirme qu'elle vaut beaucoup moins Oh de cela je suis encore plus sûr que vous affirma Léopold avec une conviction telle que tous deux se mirent à rirp.

Mais le père Margail ne riait pas. Il s'était levé et demandait, très grave Soit. la vie de Léopold ne vaut pas cent mille francs. Mais son honneur, qui est aussi le mien, à quel prix lestimezvous 't

Mais. balbutia Pascal, interdit par ce coup droit, et qui se sentit rougir. Le banquier poursuivit, simple et digne: Vous vouliez que j'ignore ? Léopoîd a a jugé, en quoi je J'approuve, que mon droit était de 'out savoir. Ne protestez pas, il a bif^n agi en mr- faisant cet aveu. Pascal, confus vi malheureux, lança au blessé un regard qui voulait être furieux Ah vous en avez, vous, une façon de tenir votre parole 1 Et si jamais on m'y

Programmes du lundi 35 novembre. TOf R KIFFEL {i m-). 1S h. t5, heure musicale.

17 !). i&, Journal parlé.

19 h. 20, radio-concert: Sutfe fr»nfat#« (Francis Casadesus}. La romance è .«orlc (F. CasaUesus). Lam-ento (ADt&tto). Hiltet puirn (A. Colonto). La légende j a un poumon (A. Colomb). Amaritts (Cas- j 8inl>. Im foret ta dormir (Louis Ma*soii'. Air champêtre et air vif (Francis l'ou-

lenc;. Lt» Oraux t/imaiieAea (HauJ tfau-

cSejr). Lae Deeux .IUllllllcÀU (Pau1 Eau. 1

20 h. 45. tr»nsrat*»lon du concert organisé par la siaUon de Bordeaux. 1

RADIO-PARIS (1 725 in.). 12 h. 30,

concert. 'j.

13 heures, sutte du concert.

15 h. <5, radio-concert. au heures, radlo-com ert.

si h. 30, suite du concert Auprtt de toi (Bai h). Le secret t schubert' S're-

nade ilaiienae (Cnausson Trio (Haydn).

Il est d'étrange* soirs (Parsj^. fl<<8«-

gnaiion (Schuman!)). La cloche (?aint- 1

gna:icn i3thamaun). La ctorhr s5elnt i.

Saéns*. ijvatuor <CUaus«on i.

PAHIS P. T. T. (417 m. ̃̃. U b. 30, radio-concert. j 14 heure?, rsdio-concert. ts heures, une heure de mniKrue er.re.fii-

tre>.

ifl h. «, deuxième rand concert de g-ala franco-cspagrnol: Narek* royale crpagnolt. Sérénade espagnole (Chawlnade). Première danie espagnole (M. de Falia-Chspelter). Dsnscs e*pagnoles iGrsnudos-Salabert). Amiante «Je fa itjrmpAo»Ke espagnole (E. Laln', Caprice, Catalan et Tango ;\U)t>niz-CnapoHer>. Prélude, i

Chant d'Espagne (AUjenis-SalaSert;. Lit

Marseillaise. Fragments de Carmen 1.<11

;B!eO.

RABIO-LILLK (SES m.). it h. 30,

radio-concert.

80 b. 45, deuxième grand concert de gala franco-espagnol. 1

LIMOGES p. T. T. i'sbî m.). :o heurei, relais des P. T. T. de Paris.

RADIO-LYON (J9I.30 m.). heures, concert.

lu h. 30, concert.

19 h. 30, concert.

21 heures, concert: Prière d'un» vierge îBadarwska). Les petits lutin*. (FilemtstTg). Manon (Massenet). Perruch* et perroquet (CorblnV Carte postale (Strobl). rateinaaon (MarchltU). loin du bal (GlUet).

REXXES (27 m.), -«h. 30, r*Ul» des P. r. T. de Paris.

20 h. il, deuxième grand concert de fala franco-espafnol.

Programmes du mardi 86 novembre. TOt'R EIFFEL (i «8,8 m. » heures, relais de Paris P. T. T.

17 h. 45, Journal porté.

19 b. SO, radlo-conc«rt.

PARIS P. T. T. («7 m.). 14 heures, radio-concert.

H b«urr«, une heure do musique enregistrée.

20 n. 4r,, solri'e Pa^Mje <FÂIHK« (Oecrfes Bruns ~o«<~t0f. mon )K<)7tM", 1'4ratt\8 d'amour, Aubahe d'avril, Chanson, Le papillon, mélodies dp Charles Le,vadé. Beossatses (Beethoven). ranlatsit Im-

promptu (Choptn;. Seguedilla, Chants

d'Espoqne (Albenli). Le» UluMûv», Mon r«ve, Hommage, Idéal, poèmes d'Henry RIchet. Audition du Comte de Luxembourg, opérette en trots actes, de Robert de Fier». RADIO-P.VR1S M 7Î5 ta.). h. 30,

concert symphonUiue.

13 h. 5. suite du concert.

i(> heures, concert.

18 h 35. la demt-hpure de disques. )9 h.5, musique enregistrée

80 heures, radio-concert L'heure espaanole (Ravel). Le point d'Argentan (Fourdraln).

î\ h. 15. suite dn concert ta légende du point d'Argentan (Fourdratn).

RADIO-LILLE (285 m.). il II SO. radio-concert.

20 h. 30. concert de mutlquc: «élection snr Faust aîounod).

21 b. :> musique de danse.

LIMOÇES P. T. T. (Î93 m.). 20 ÎJeUWjS. relais de* P T. T. de Part».

RADlO-l/ïT» <S8J.:0 la.). n tiwire», concert.

15 h, 30, concert.

l; h. 50, concert.

10 h. 30, concert: Tina CRomero). Pariiiio (Boronat* Rêvent du soft- bleu (Botssrd). Oottinttion (Fonteralllei). La chiruvr-sourtit (Stranss). Le bnpttme des z'o:iaux (Bachi. Chez le docteur (BartTi. Merle et pinson iRejTiaucn. La préférée (Blémant). Samson et Dalita (Salnt-Saêns). Slgvrd (Reyerl. Prélude en mi mineur (B«ch). Onngotre (Th. de Balnvllle).

21 heures, sutte du concert.

REIV^ES (27î m. 20 heure*, relais des p. T. T. de Parts: cours d'anglais-, concert.

RADIO-TOCLOUSE (381 m.). 13 heures,

concert.

consert.

heures, concert.

18 h. 30. musique de (Uns*.

t9 heures, concert.

19 h. 30, musique de danse.

20 h. 15, concert: petite sélection eur Faust (Oounod). Bérodtade, ballet fMassenel1. Le roi d'Y s (LaJoK ParsiM (WBg-ner1'. Las contes d'Hoffmann (Ofrenbacb). Siegfried (Warner). La W'alkyrto (Wagner;. te prince Igor (Borodtnei. Vieux camarads. Les htiguenot» (Mejerbeer).

AERONAUTIQUE

X. Laurent Eynac reçoit les triâtes»

Bailly, Regmojisi et Maraot.

M. Laurent Eynac, ministre de l'Air, a reçu, vendredi arrès-roidi, les aviateurs

Bailly, RegtnenM ~̃! Marsot, qui lui ont fait

un rapport eur If* condition» do leur voyait en Afrique et, tn particulier, les conditions atmosphériques du parcours. Ils ont exposé au minisir* quelle en, ta l'heure actuelle, 'a situation et cruelle devra otre l'organisation de l'Infrastructure de la route aértenne de France, vers le Congo n Madag-ascar, routo qui doit faire l'objet d'une exploitation régulière l'an prochain.

repince à vous tirer du pétrin quand vous essayerez de m'y remettre

avait dû coûter à son auteur. ce~c~

i Sans doute, depuis l'accident, il ne nourriesait plus d'inimitié contre Léopold il t éprouvait même à son égard cette sympathie naturelle qui attache le bienfaiteur à son obligé. A cette heure seulement, pour I la volonté de rachat exprimée par cet aveu de la faute, il sentit que désormais «on estime lui était acquise.

Je m'expliquerai donc. Certes, l'expiation me sera dure, mais si vous persistez à refuser la faible réparation qua je n ose vous offrir plus complète, je me croirai tenu de raconter l'accident dans tous ses détails, puisque j'en conclurai que vous préférez cette façon de réparer. M'v contraindrez-vous ? 0

i î'ascal «'lait loin de s'attendre à ce

(A tvivre.) HENJ\Y FRANS. 1

Courte Exposition

du pouu-d'taiarrbaation ».

Le Poiittd'Interogation, a^lon avec lequel Coste et Bellonte viennent ireiabHr record u monde de distance, sera exposé, «medl *rir«s-rnldt *t dimanche, au Pare des Ëipofiliona, à la Poric 6v VeritlUe». Samedi après-midi, M. Laurent Ernac a Inauguré l'Exposition.

Essai d'an BjdraTion géant

en Angleterre.

Le plus grand hydravion anglais, I'Wt» III. avant 4 bord, en plus du pilote, quatre Inrenleurj experts, a effectué, vendredi, k Felixtow. son premier vol d'essai. Ce vol. qui a duré 1 h. 43, a donné toute satisfaction.

Le premier conrrier aérien

du Moi«mbiqTi#.

vendredi matin, BalUr. ResrtnMi»! et Marsot w sont rendus avenue Kl^ber pour remettre au ministre du Portugal a Parts les plis ofUclels qui l*ur avalent été remts au .Mozambique.

Soptine iran«afrlcalne aérienne a dane distribué ainsi son premier courrier qu'elle avait pris ^ept jours avant au Mozambique. RUGIT

Les Championnats régionaux.

Voici quelqtifs-uns des prlndpaui mat. ch<?a qui ?e disputeront dimanche

Ea Côte Arpent Stade BordeUis contre CA Béxlaii.

En Côte Basque: Aviron Bayonnalu contre t'S Sonston; section Mots* contre Bayonnalte: US Dacquolie contre Hendaje. Ea Langnedoc as carrassonnsise contre rc i.«siijtb.ui; us yuiiian contre RG .f»rHonne.

îDsns !»« Pyrénées: Stade Toulousain contre Saint-Girons; AC Atbl contra Pa- nilp.rs.

Dans le HousstUon vs Perrlgnao contre Arlequins Perplftvana!?.

DANS LES PATRONAGES FOOTBALL

UR Seine. Les jnatcho» de dinanslw. Equipes I. Dlvlsloa «ihouneur; JA Montrouge-.Vi» Bon-Con»^H. k Bafnenx, k u h. 4i. Arbitre M. Laurier. ASM Parreux-P Oltler, au Parrvnx. k U h. ts, stad» municipal. Aroltre: Carnler.

Promotion. Série A ES Raincy-J* StAmbrplse, au Rklncy. Arbitre M. HMfee. Groupe D Stella FC-TU ^t-CXrmsln, k tle St-Denls. Arbttre M. Latidet. 3 SI Sulpice-S<> Arsenteull. a Clamart. Arbitre] M. Boulogne.

Série I. Crovine A CS AutenJl-JM S«lnt-Mlchel. a lie s't 'ermaln, a 14 h. 4t. .KO St-Denis-E Reutlly, a AubervUllera, k U b. 43.

Groupe B AS Groscallion-E8 Ptonyalennc, i Bairneu.t. Arbitra M. Vartneur. ACS Panthéon-C.S Ihlals, ii Parneiix. Série II. Groupa A M Montmanroinrs PaviUons-sona-Bots.

Groupe B JSF .^anterre-P Hirondelles» k Safatelle.

BALLE AU PAHIER

Honneur. Poule A es Pialsane«-AS Bon-Conseil, a un. 30. Arbitre M. Hiint, Poule B la CUchy-JA Pantin, ft 15 tu Arbitre M. Hauscr.

Promotion. OS P.-Seeoiirs (r -Plaisant* (0-

Poale 8 AS St.Hlppoiyte 'H-CS Plaisance (S), k 14 h. 30. Arbitre M. OonsuarC Poule C AS Bon-Conseil (IN-JO ClichJ' (l>, k 14 b. *0. Arbitre: M. Couloa. AS St-mppolyte (î).-CAJ Ourrière (iî, k 15 h. 15. Arbitre M. Oonsiêrd.

Série I. Poule A AS St-Hlppolft» (*)• JDA Ménltmontant (S), k 14 lv is.

Poule 0 SC Atfortvlllo (lt)-L Méoll- momarnard (il).

Poule D C Malakoff (2)-L Mdnllmonta-

gnards (13), à 15 li

Iaa?r. Ma ton d* la Sonne Preat* (S* An~i

5, ajo B»T«rd, P»ri»-»P. L* forant h. Vroc jrr» 5, tuo 3 Pari»41. La $

ANGLAIS

ALLEMAND

ESPAGNOL

Leçons Pratique»

ÉCOLES PIGIER 53, Rue de Rivoli 147, Rue de Renne)» 33. RuadaTurenne S, Rue St-Danl» 10, Bouiavard Pol»«onni*ra

«

A| BrUinC ob*«"l»o' ezpéiinwstt

H II ̃̃.MAIIliC et prudent conoalacant

bien Par! reUr dcot eilecet. Se prp* nu» le matin de 11 tt Heoree, n,Jean41ouj«,

SU I UCIE ^àw-u^tmt

S- L ara fif, Qrâ~âArallnilaIPfÉat3u

Une excellente recette

Pour faire soi-même, un bon Tin rorstflunt, rien n'est plus facile: Achetez <heï votre pharmacien un flacon de Qulntonlne crut vous verserez dans un litre de vin do tahla. Instantanément, vous obtiendrez U- meillAui foMidant pour tonifler le sang, les oertl et guérir la faiblesse, la tangue, le s a raie» nage, l'anémie et la neurasthénie. Le Qntrt* tontne est an extrait con< entré k bâta

quinquina, kola, coca, gentlsnn et trlycéro<

phosphate de chaux. Elle est cinq fois plat. active que l'extrait do quinquina et d'wa

goût pins agréable. Le flacon 4 ft, Wt

Toutes pharmacies. de q1t1nqulna e\ d'II'

Tou~. pbarmacles,

Mamans L..

Pour la Santé

de vos Fillettes surveillez leur croissance, évitez la scoliose 1

Toute* déviations, mauvaises attitude», faiblesse de la colonne vertébrale, sont immédiatement et radicalement combattue* par les Cortett Rêformoiesrs et Disiimtuani» de A. CLAVERIE. Renseignements tous les ours de 9 h. t 7 par Dames spécialiste* Etablissements À. C LAVERIE, 234, 't St-Mirtin [ançie ru» LafayetU, Métro: Loati Blanc). Lire ia notice n*15 envoyée franco»

Je crois bien qu'en effet cela ce vous arrivera plus I

Léopold avait dit cela à voix presque' basse, et Pascal devina que des larmes tremblaient sous ses paupières, qu'il ten»H closes. "'H

Lui-même luttait vainement contre fat» tendrissement qui le gagnait, n compre-

nait trop le mobile d'un aveu qui, certes,

Blaisot, dit le fils du banquier, après nn silence que tous employèrent à maltriser leur emotion, vous acceptez, n'estce pas ? Vous êtes trop généreux ponr m'obliger à révéler ce que vous avez tenu caché jusqu'à ce jour.

Je ne vous comprends pas..

dilemme.

BE~Y F'!<AN<.


Au début d'un rhume, d'un point de côté, de la moindre douleur, appliquez un A– toplasme Vaillant. Vous éviterez ainsi de graves complications: Bronchite, Pleurésie, Pneumouie, llhuinatismes, etc.

Le cataplasme sinapisé est toujours le remède qui guérit les indispositions et prévient les graves maladies. Mais la préparation d'un cataplasme est longue et encombrante: elle nécessite des produits de première fralcheur.

L'An toplasme Vaillant est prêt à appliquer en quelques minutet, il se conserve iiiUétimment, il est plus économique qu'un cataplasme. L'Antoplasme Vaillant est un remède complet qui associe les propriétés douces et émollientes des cataplasmes à l'action révulsive des sinapismes. Dépôt général Maison L. FRÈRE, -1O, rue Jacob, Parla.

A F) ET AI I sllfflt de retourner à ta Maison FRÈRE, 19, rue

GADEAU ll ~t~~t da retonrner à la Mafewa FRÈItE, !8, sous

WMUbHU Jacob, Paris <Oe>, la présente annonce de La Croix, sous

enveloppe affranchie à 0 fr. 50 en indiquant lisiblement son nom et son adresse ponr recevoir gratis et franco un échantillon d'un AUTOPLASME VAILLANT. VINS de BORDEAUX ̃ ROUGES et BLANCS, en barrique* de 225 litres, 1/2 barriquea, i/4 barriques. ̃ ̃ Spécialité dm Vina vieux en boutmlllmm et oalaaaa aaaortlaa I

B 0im»n<J«r tirif» crt conditions «u: CREDIT VINICOL.E, «J, Alléu da Chartres BOROC1UI I

"%̃̃̃̃̃̃ et HEPHÉSEMTAMTS SÉRIEUX AOOEfTÉS WÊmwmTÊÊÊÊkmmW

LA NOUVELLE

BEMINGTON PORTATIVE PERFECTIONNÉE

payable O# 5O par mois

l;;e, Veuillez -me raire pal'venlr vOire Catalogue sur la Machine portaUve et vos cond1t1onsJ

deV^^neSf?:17eO^Cpaatrat!O^neSU^Ia MaChlne **«"•« vos «mations

d Nom Adresse N

'=-' A envoyer sous enveloppe non cachetée et affranchie â ̃ REMIN6T0R TYFEWRITER C S. A.. 20, me Caumartin, PARIS J

CHEVEUX · EN YENTE C~RTOUT JET CHEVEUX

^nanM>nnnnnna>>B_PAIgU»lEHIE ROYALE, 11. rue <e Tréma. PUR! S ^SSêSSSSSW

a_a_a_P-M^"V"«'Sl!5ïPTS^^ pmla tunir,· 11.1\IlA'l',m'l'ISIIIHI:V

O F" Ira Via naturel, la puV.e 2<W port

^̃^1 I fair*s;lfe5i»p.3«di.|ntis. I-BARDON

\J%J\J VALETTE, propritt. St-CÉS»IRE (_*j.

VA1.ETTE. propriet. St-CtUIRE (~.

if% TOUX

^J^ CATARRHES

^_7 RRONCHITKS

W CHRONIQUES

GOUTTES LIÏONIfNNES n TROUETTE-PERRET

11 H II C olive Tiw(re- ̃ »* fr- ( Franco

H U 1 tdble ,1e¡'Ct', 9!> fr. les

nll ILE. tdbiesup™ douce. 70 fr. J les

̃•«"̃̃̃̃ ai-aciiide vicri-e 65 fr. f tO litr.

Savon blanc 7* postal 10 ktlos 48 fr. Café 1 torréfié j'ar a, 5, (0 kilos, 20 fr. loisel, Cinq-Avenues, MARSEILLE. tt*|. fut. 72-54. j

L'ALIMENT DES VIEILLARDS

Les personnes âgées ont besoin d'une alimentation

substantielle mais aisément assimilable et n'exigeant

aucun effort de l'appareil digestif. Le Phoscao remplit

ces conditions sain et agréable au goût, il nourrit et

fortifie sans fatiguer l'estomac. Les vieillards qui suivent

le régime du Phoscao sont délivrés des digestions

pénibles et jouissent d'un sommeil calme et réparateur.

PHOSCAO LE PLUS EXQUIS DES DÉJEUNERS

LE PLUS PUISSANT DES RECONSTITUANTS

Aliment idéal des malades et des bien-portants, des surme-

nés, des convalescents, des femmes enceintes et des nourrices.

EHYOI GRATUIT D'URE BIITE ÉCHHTILLOR

A. DARDANNE et FILS, Docteurs en pharmacie, 12, Rue de la Tour-des-Dames, PARIS (9«) 120

VIN SS.SBS 150' POURNOÊL Gra.de Mai», du PAPIER PEINT^

n :iErci~t~i~ciE¡~) UR NOc.L La Grande Maison da PAPIER PEINT:

I o M OÊtro BnnUmTB 8* tUe du Vieux-Colombier. PARIS (6«)

r0*~ÊE.n W%%9%ffWm\W% mr papier fort, larimc I*. 2O h. le ronlcaode 8 mèlrei

Ullll C *•*»«> M litres, blanche.. 131. *EiHT A LA MAI* < •<•« «*> »» ̃-• •♦O h.

HUILE /hmteolt6 41) litl't!s. 6lanrhe.. 131, PEI.T A LA MAI. t 'ur~p'or enroili'. forl 40 Ir, 7.'»

nlJILC. uble *"• Mkoiivem. iMuiut FONDS da BRÈCHES < ^p"1»* lut p" ̃ Lv£ tZ' llWlkb a»T*50. SSI TOtT–BlL'i lot r%MIWËM'& 00 «#«_ «##»_«» pemt à la main «ur papier fort I*X1" (6. » CArtnrt. le kilo. U.ÛUimmi<rvr\ Min 3 M™ \?V. fVUES DE BETHLEEM) Peini U m. «r p.p«, ..t«l« I- 1- 2O. », nSOTJSjl». 10 k. li ̃ FIGRS. liTTÔ. 1AISCR 55 L Eip»diUon franco gars ponr tout* commanda <U 100 Ir. Adr. Tél. P«pM_ 110 Paxi» •> C«inn_Jt.tntU3k. JIf.,5k.35l.r1»tt 3k 2JI.51 451

taUSa.iKrf3k.4SI.,JLTI i C«U m do. a«(. «n. 61-»

MOUROUX.30I.R.deitome,_aret1ll..p™pH.ta_fr__ B o ulcère., ou no» ,-̃«“

VARICES Hémorroïde PhlébU*. UIU J"™"» IMi'l« J Af

A vendre MII-IIHBoorB^toeavecjardin »•'• ^bowtplr. V_lcol_e. T«ir.n (_w. llll 3»«- L laKO,rt- S__ t£.\ jolie ilHIOUMle 40 ares. OEC'IE. b rft

loir». JOANNET, octlirt. LUCENAT-LES-AIX (Kièvrtl

j |f l_l «OU6B ̃»•̃ 9 rtee. 1 4O fra. W IHI l'H«el Mit DELORENZI. ,nc mjtr. 1 III LK-ORAO-DU-ROI (Gard) kl f!

fiis gui souflroz | 1 H y a une foule de malheureuses qui souffrent en silencc et sans oser se plaindre, parce qu'étiez ignorent qu'il existe un remède a leurs maux.

Elles ont été sujettes aux maux d'esto- mac, Crampes, Aigreurs, Vomissements, aux. Migraines, aux idées noires. Elles ont ressenti des lancements conlinuels dans les reins et comme un poids énorme qui rendait la marche difficile et pénible.

-^Pour faire disparaître ces malaises, la femme doit faire un usage constant et régulier de la

JOUVENCE de l'Aie SOURY qui fait circuler le sang, décongestionne ies orçanes, sans qu'il soit besoin de recourir à d'autre traitement.

La JOUVENCE de l'Abbé SOURY, réussit sûrement, mais a condition qu'elle soit employée sans interrnption, jusqu'à disparition complète de toute douleur.

Toute femme soucieuse de sa santé <lo:t employer la JOUVENCE de l'Abbé SOURY a des intervalles régu- liers, si elle veut éviter les Varices Phlébites, Hémorroïdes, les Accidents 1 du Retour d'être. Chaleurs, Vapeur, Etouffements, etc.

La JOUVENCE d* l'Abbé SOURY nréparée a la Pharmacie Mac. Dumontier, à Rouen, se trouve dans ontes les Pharmacies: le flacon M 10 fr. 60, impot compris. litR niiir Il Vintablt JOUmCE u l'MM SOURY qui do't «orter 'e portrait de l'Alité SOUBY

tt H sianitort «Jg. DUMONTIER en rtoji.

tWOI AUTRE PWDUIT IE PFBT l k REMPUCES

."tello". 'oi"oUI6' JUUI.. Hémarroidee, Phlbbi~ ttM pite. 21511t, tOt,.o eomp, Hch, 421

I DU 25 NOVEMBRE I I AFIN DECEMBRE I I AU I HUHTËMPi PETITE

FOIRE

I DES ARTS I

I DÉCORATIFS I

I MODERNES I

I ORGANISÉE PAR L'ATELIER I

m) 1 RM&W MLA

̃ MEUBLES.CÉRAMIQUES.TISSUS I

̃ D'AMEUBLEMENT, PORCELAINE. I

̃ VERRERIE, LAQUES, MÉTAL I

̃ ET PEINTURE SUR VERRE I

I PRÉSENTATION DE I

I IO I

I CABINETS DE TRAVAIL I

I MODERNES I

FLEURISSEZ~ 10S ~RRRIIS Nos colis réclame «xp^d fs franco iout<- être i français, assurent une floraison continuel a. i 12 rosiers greffes li variw» 4« Ira 26 rosiers greffes 16 variétés M 13 ros. grimpants « varieies «• » Pé(ilfii»r«t Pierre BEL, 211. Haut* à* MnisriMn- VENISMIEl- (Hnônc), C/c. potttt IT » 3S4-*». Etranger port en sus. C*t_ofua ilrmaoo.

S! fg**ffry*nfaJTÏVVmTllKrmFfimm" is ~"l

\m/Â POUR NOËL RO CRÈCHES et accessoires ^XHBB Personnages itAnimaui loutesuilles

HUH PAPIEK ROCHES, tm il ItaUta

_K^_ TRONCS QUÊTEURS n itan nni<a |(V1 ARTICLES inr ARBRES il NOËL lh|rUH Garniture» Clvclcique* MhH PttX AVANTA6EUK. CiUtOfa* 1~ ur ««niait

| S" THÉRÈSE DE L'ENFANT JÉSUS B L'ASSORTIMENT DES LIVRES ES99 t~m IMAGES. STATUES. MÉDAILLES f|9Kl

tQ~t approuvés par le lUftfl

carmel de lisieux !̃ est désormais à la disposition de la clientèle parisienne 59bii, e RUE BONAPARTE

près Saint-Sulpice Téléphone Limé 90-51

au dépôt de l'Office Central de Lisieux Les clienti de Pron'nce doivent condonei s •'•dresier à cet office 46, Rut de Livarot. & LISIEUX. CATALOCUE ILLUSTRÉ SUR DEMANDE

•ORFEVRERIE

Is pcndul*, I* collier que vous détiret s«*> •édar ou offrir, vous paurret Im choisir eommaè 11 vitrina d'un horiojgsr, dans laa 2.0OU modèles de l'

ALBUM r 28 GRATUIT Aêrtêté par /«»

Anc. Etablu BENOIT PétoUt P" Se Anguanot a BESANÇON (Douta)

Motfn dt Conjitnct

IMdai'.ln d'Or et d'Arpent *a Concenn de l'ObsemtoIro Nitioatl de Buaocoa.

rr~rr~rrrrrerrr~

MACHINE COUDRi MINE D'OP tCyclet PARIETOI Garantie :>-ans. Cimatnt u WH

Uustnniu (!>_>. *m ma

Un air pur.

sa naces»" aux

fafb1e8 cie la

^£SH| •* dos poumooaV *H UA RASTILLE %£JH S AD LE R é/>H purifiant rair, pvat» W£z& «enr« la gorae «t >^1pf^ !•• hronch– > LA ftASTILLB

S AD LE R C est de l'air pur en tablettes f ̃ La boite 4' 50 Toutes Pharmacies •)

Vente aux endièr. publ. en vertu d'ordonnance H<Mel Drouot, salle 4, las 27 et Î8 $nv. i 2 h.

fîD ICT6 BrDICTr christ, CHifElETS

UllJ- I O DE rit I t, BÉNITIERS, «EO.ILLLES

M^'nrifl, mohtlipr, volumes, article libral ie M- P' MOTEL Cre Pr., U, r. Chauchtt, sipoi. la y. IOEL- KERMESSES -FÊTES JOUETS BON MARCHE

i COMPTOIRS BEIÉRÂQX. 31 ̃ ̃f8û»?_'b#rt i*: Mft»WD de Gros Catalogué franco Le Traitement FAUDRA oJ&S'ft. HÉiORROIDES^rrn^Pe6* luéinoile aux exlraus vi-^el.inx, brochure 1 fr.

Pharmacie de la C rolx-Blanc_«. NAUCT.

r

UIU exquis r les 115 litres, port 4% Ai%

WIN et régie compris. Erh 1 fr. af|||l

Il il im» Bertba REY, UflBOm UUll

11118 8ertH REY. IAR80IU

mf^. 'mTm\ Achat Or j 2Of. If fr- a*rll__l«

̃ BJB_-C Vxl>esitiera2e(.la(lmtiB«B«Ma«r

J– .mC'Achst 78 B6am_w- m> Reauaw

MAI G R I R

i Eiitièrement ponr être ntince et dlstinpiee, ou a volonté de l'endroit voulu sans rien avaler Balferralt les esaira

i Le seal sans danger abaolnsacal garanti Factlt- a suivre. !•'• effets dés première semaine et durables. Et. en citant le joarn il a H. STELLA GOLDEM 47. !• élis CMaaUs r_X !•), qui vous (era cnuaitre graluiteniaut le moyen.

<3tROfe

^PHÈMQUE

~V)A!~

~l PU E oet~ ~~0~

CONTRE

TOUX. RHUMES BROfNCHITE

GRIPPE

EINJROUEErVIEiMT

O*m toutes !tspharm*d*x

̃_̃̃ PRIME ORATOITB

̃ Conrr* trois Etiquettes •xrén»urtsiî«$l OOP VI AL. I

̃ danaiMlainou<.ancrl*nro>joiirnalun«niiTCI)mHTS> ̃

~t'w~w ~mbévâm~imwnll'f

̃ a_cia_amarimé*t>*l«miquuantiM|>ri<;uaa ̃

̃T_R_R__ _rue Vivienn_ri*ri_R_B_i

AYABTLAHAIIS3E ACHETEZ 1 VSS KARMONHinS RICHARD I PROCURE BRETOME DU CL'RBeI St-Brteuc Prix spéciaux I

UIU F'inciMertaRhôneAtwrtirdr f|||f|l

̃ I M Ech 9r»tis fi«Pr c:th acc Ptéc M llll

I III «OUVItHE.ParcaHlontfrinlGardlatU M

BRYANCIRE PROGRÈS SUR L'ENCAUSTIQUE ÉCONOMIE

PLUS DE FATIGUE En vente nartoul magasins Oroguerlas, Coul ur>, OuincailIsrlsa.Bo:,

vn~N~puF~a.e.n.,3~

yiH^mB:

le file <dM) pour )et PttDX)<tM

LES

j CŒURS

HÉROÏQUES

(Le* Scoot» de Franc*).

La lait»* la fenM Preiu.S r. bytriPuit e»t ae-t* k pouvait U>ucr en Mo» ̃̃!̃ îtWm* mtk% cinémas d*oe«vre«.