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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1929-10-30

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 30 octobre 1929

Description : 1929/10/30 (Numéro 14315).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k412582n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Mercredi 30 octobre. Saint Marcel. Jeudi 31 octobre. Vig. Saint Quentin.

I~IIANI:1,II~NtIlt~l'PYItiNNIwPL~rAfiGiP/füNYi1l111Y1·Y!1l11@IB

Paris. 29 octobre 1929.

La Journée Par 4 590 voir p.nntr» 1 450.

I~IIANI:1,II~NtIlt~l'PYItiNNIwPL~rAfiGiP/füNYiN111Y1·Y!1l11@IB Paris. 29 octobre 1929.

La Journée Par 1 590 voix contre 1 450, le Conseil national socialiste a rejeté la participation gouvernementale que M. Daladier avait proposée an parti S. F. I. 0. Les débats très animés auxquels a donné lieu cette question occupèrent deux séances. L'attitude énergique des partis modérés, en décourageant les socialistes de prendre part à une aventure sans lendemain, n'est peut-être pas sans rapport avec ce vote.

M. Daladier continue ses démarches.

A Berlin, l' « Agence Wolff est informée que le commandement français a fait savoir aux autorités allemandes que l'évacuation de la deuxième zone serait terminée le 30 novembre.

Les élections générales tchécoslovaques marquent l'écrasante défaite des communistes au profit des socialistes. De leur côté, les deux partis catholiques subissent des pertes de voix et de sièges fort sensibles. Cela est dû au vote pat les populistes tohéco-slovaques de certaines mesures protectionnistes qui ont mécontenté leur clientèle ouvrière, et pour les seconds les populistes slovaques, à ce que l'abbé Hlinka, son chef, a appelé « la lutte entre les hussitea et les catholiques », lutte qui s'est cristallisée autour du député autonomiste Tuka, condamné pour haute trahison.

La rentrée du Parlement anglais aura lieu demain. Bien que les grands débats sur la politique étrangère et le chômage n'auront pas lieu avant le retour de M. MacDonald, de nombreuses interpellations sont prévues au sujet des projets de M. Thomas pour remédier au chômage.

Une nouvelle et plus forte panique s'est encore produite, lundi, à la Bourse de New-York. La baisse sur toutes les valeurs bancaires s'est accentuée. On prévoit que le manque de confiance qui se manifeste en Amérique pourrait avoir pour conséquence un retour aux marchés financiers européens des capitaux émigrés aux EtatsUnis.

Congrès eucharistiques nationaux

Le Comité national des Congrès eucharistiques vient de tenir à Paris sa réunion annuelle, sous la présidence de E. G. Mgr Audollent, évêque de Blois. Après un délicat hommage du président aux membres défunts le cardinal Dubois et Mgr Manier, membres d'honneur le comte A. Celier, membre titulaire, et >tM. les chanoines Cazaux et Pascal, membres correspondants, le Comité a acclamé comme membres d'honneur NN. SS. Saliège, archevêque de Toulouse Rueh. évêque de Strasbourg; Liénart, évêque de Lille Gerlier, éveque de Tarbes et Lourdes.

Deux nouveaux membres titulaires ont été élus Mgr Des-eUamps, vicaire général à Blois, et M. le chanoine Paravy, directeur des œuvres de jeunesse de Chambérv.

Au bureau, M. le chanoine Flaus a été appelé à remplacer Mgr Gerlier. M. le chanoine Saint-Pierre a apporté ensuite des échos des heureux résultats du Congrès national de Bayonne les Impressions continuent à en être excellentes.

Chargé d'organiser la section française au Congres international de Carthage en mai prochain, le Comité en prépare le sujet et va choisir les rapporteurs.

Enfin, le Comité s'est occupé longuement de son prochain Congrès national qui aura lieu à Lille en 1931 et aura une importance exceptionnelle, à cause du cinquantenaire de 1 œuvre des Congrès eucharistiques internationaux, 'lui ont commencé à Lillf m^me, en juin 1881. T'n Comité local a été constitué par S. G. Mgr Liénart il travaille déjà en aceord parfait avec le Comité national et donnera ultérieurement toutes les indications utiles.

A PROPOS DU PROCHAIN CENTENAIRE DE LA CONQUÊTE DE L'ALGÉRIE

ET BOURMONT?

C'est une chose obligatoire et embarassante que de célébrer le centenaire de la conquête de l'Algérie. Obligatoire, parce que l'événement fut immense et que chaque jour l'on en commémore d'insignifiants. Embarrassant, parce que cette conquête est l'œuvre d'un régime honni, (?) que te drapeau planté sur Alger fut un drapeau blanc, et que les « blancs >< .iout des bètes noires.

.Nous entendions il y a quelques jour*, à Marseille, une conférence de M. Mercier, commissaire général du centenaire, présenté au public par M. Bordes, gouverneur général de l'Algérie. L'orateur ne manquait pas de talent. Il en eut même tellement (qu'il lit un vrai tour de force, celui •do faire l'historique de la conquête sans prononcer ni le nom de Charle* X, ni celui de Polignac, ni celui de Bourmont. Il est vrai qu'il «e jeta aussitôt qu'il put dans la question du relèvement moral, de l'action morale, de la conquête morale. Et alors le tour de force fut de ne fas prononcer le nom du cardinal

Le maréchal DE BOIRMOM.

Lavigerie. En revanche, l'orateur constatait, non sans plaisir, que! « nous avons fait pour l'Islam plus i que pour toute autre religion » (ce qui, peut-être, n'était pas très difficile). Serait-ce là, dans la pensée du monde officiel, le point capital de ia régénération morale ? 2

En ce qui concerne la gloire militaire de la conquête, il paraît

qu'une consigne de silence a été

donnée. C'est ce qu'observe M. Louis j Bertrand dans un article paru récemment dans Figaro, « Un étei- gnoir, dit l'éminent académicien, sera mis sur un des chapitres les plus brillants et les plus héroïques de nos annales militaires. » Cette attitude fera plaisir à bien des gens:| d'abord aux pacifistes à outrance, puis aux ennemis habituels de la Restauration, peut-être même, enfin, à certains catholiques de gauche, qui sans doute eussent administré une volée de bois vert à Charles X s'il n'avait pas protégé la religion, mais qui. du moment qu'il l'a protégée, lui en administrent deux. En toute entreprise victorieuse, on a coutume d'honorer ceux qui l'ont décidée et conduite. Du reste, si elle n'avait pas réussi, c'est eux qu'on eût déclarés coupables. Qui a décrété la conquête de l'Algérie et la destruction si longtemps désirée de la piraterie barbaresque ? Charles X. Qui a rendu l'entreprise possible, en tenant tète à l'Angle- terre et en écartant les bâtons j que celle-ci voulait jeter dans nos! roues? Polignac-. Qui a commandé l'expédition et planté sur la Casbah l'étendard victorieux de la France ? Bourmont. Les faits sont là, et crèvent les yeux. Ceux qui adorent le fait, si nombreux à notre époque,! ont même là une occasion merveil- leuse de prouver ici leur dévotion. Mais ces faits là les ennuient. Ils j aiment mieux parler d'autre chose. En tous cas, qui n'eût pas pris la même décision que Charles X? Louis- j Philippe. Qui n'eût pas bravé l'An- j gleterre Les ministres de Louis- Philippe. Qui n'eût jamais voté cks j crédits pour une aussi aventureuse équipée ? Les Chambres de LouisPhilippe. N'a-t-il pas été question. après 1830. d'évacuer cette Afrique de malheur vers laquelle un gouvernement d' « ultras » nous avait si fâcheusement embarqués ? Qu'on eût élevé deux mois plus tôt les barricades de juillet 1830, et l'Algérie n'était pas à nous.

M. Louis Bertrand, lui, rend jus- tice aux boute-en-train de l'entre- prise, dont le rôle fut si providentiei et si décisif. Et il constate qu'au milieu de ce rayonnement rallumé aujourd'hui autour de la conquête, c'est précisément le conquérant qu'on laisse dans l'ombre. « C'est à Bourmont. dit-il, que nous devons d'être entrés à Alger et d'avoir pu tout de suite, dès les premiers jours de Toc- j cupation. assurer l'avenir de notre conquête. Or, cette dette n'a jamais j été acquittée. Et je dis que c'est une j honte pour notre pays. » Pour que Bourmont fût nommé à j l'occasion de la conquête d'Alger, il aurait fallu qu'il échouât et fût forcé de se rembarquer avec pertes. Alors oui. on s'en serait donné à cœur joie. et l'on sa «"mit souvenu que le chef d'une expédition, quels que soient d'ailleurs le mérite ou la faiblesse de j ses subordonnés, est responsable, devant l'histoire, ou du succès ou de la défaite. OiHeût aussi parlé* du chef, en cas de réussite, si celui-ci avait été ,un « libérai ». Supposons le général

Foy encore vivant et encore en activité en 1830, chargé du commandement et obtenant le même heureux résultat. Quel triomphe tapageur pour cet illustre bavard

Mais Bourmont, lui, était Bourmont. Un tel homme est condamné d'avance. « Il a eu le tort, dit encore M. Bertrand, de laisser écrire son histoire par ses ennemis. » En effet, il est bien entendu que Bourmont est un « traître ». Il a passé à l'ennemi, comme, en 1793, le « traître Dumouriez ». Et les hommes qui applaudissent à la révolution du 4 septembre 1870, où tant de gens, civils et militaires, lâchèrent l'impératrice régente devant l'ennemi, se voilent la face devant l'acte de l'ancien chef vendéen allant retrouver Louis XVIII à Gand le 15 juin 1815.

Il est vrai que le cas est épineux. Notre ami, M. Gautherot, l'a consciencieusement étudié dans son histoire du maréchal, et il faut croire que ses raisons ont de la valeur, puisque M. Louis Bertrand, qui est lui aussi un historien consciencieux, particulièrement habile à redresser les erreurs anciennes accréditées par la passion, est, sur ce point, d'un avis exactement semblable.

Or, lo mot « traître ». dans le cas qui nous occupe, est tout simplement une injure dictée par la passion. Bourmont ne fut pas un traître; il fut un transfuge, et les deux expressions sont loin d'être synonymes.

Le traître, comme le mot l'Indique, est celui qui livre sa patrie n l'ennemi. Bourmont n'a rien livré, il est parti, avertissant son supérieur hiérarchique, et après avoir remis sa division à ses généraux de brigade. Il n'a ni combattu contre ses frères d'armes de la veille ni donné à l'état-major étranger des renseignements pouvant se tourner contre eux. Du reste, il ignorait les plans de Napoléon, et la bataille de Ligny se livrait quelques heures après son départ, sans 'que celui-ci fût pu y changer quelque chose. Ceux qui ont attribué à Bourmont une autre attitude n'ont pu alléguer que des racontars.

La trahison étant écartée, reste à savoir pourquoi Bourmont a été transfuge.

On peut être transfuge pour d'excellentes raisons.

On'peut l'être pour sauver sa peau. Alcibiade, un des chefs de l'expédition des Athéniens en Sicile, est brusquement rappelé à Athènes pour répondre à une de ces accusations biI zarre3 que cette turbulente démojeratie intentait capricieusement à ses

citoyens >es plus remarquables. Alci-

biade répond, in petto « Vous, vou? 1voulez me faire boire la ciguë ? Eh bien vous ne m'aurez pas. » Et il file à Sparte, d'où il devait revenir d'ailleurs à Athènes, pour remporter j de nouvelles victoires au profit de ses compatriotes, lorsque les girouettes eurent tourné.

Dumonriez, au lendemain de la proscription des Girondins, ses amis, voit arriver dans son camp cinq commissaires de la Convention, avec pleins pouvoirs pour le surveiller et l'arrêter. Une fois arrêté, tout était dit, ou plutôt la parole n'était qu'à Fouquier-Tinville, Dumouriez prend les devants, arrête ces messagers de mort et passe aux Autrichiens en leur faisant ce cadeau, qui devait servir à un salutaire échange avec Madame Royale.

Peut-on blâmer Alcibiade ? Peuton blâmer Dumouriez ?

Or, le cas de Bourmont est plus ,noble que ces deux-là. Alcibiade et Dumouriez voulaient sauver leur vie. JEn somme, ils obéissaient à l'instinct. Bourmont, lui, était en proie à une violente crise de conscience.

La conscience, nul ne l'ignore, a ses nuages. Sujette à l'erreur, elle ne parle pas tous les jours le même !anj gage. Et c'est surtout aux époques de révolution qu'elle s'obscurcit. Le Sertorius de Corneille, banni de Rome, dit à Pompée

j Rome n'est plus dans Rome; elle est toute [où je suis.

O vers fait comprendre lémisrration. Il fait comprendre la Vendée. Mais, vers 1800. Bonaparte, consul, | avait rétabli l'ordre. La situation se prolongeant, le consul devenant empereur, bien des royalistes sentaient s'affaiblir leur espoir. Qui sait si ce n'est pas fini ? se disaient-ils en pensant au roi. La conscience de Sertorius faisait place à celle de Pompée. Alors, comme ces hommes d'élite voulaient malgré tout servir la France, ils acceptaient les charges ou les grades que l'empereur leur pro-

i posait. Ainsi fit t Bourmont. Et

I Louis XVIII. on 1814. ne lui en tint j pas rigueur. Au contraire, Bourmont, d'ailleurs. était enchanté de voir revenir le drapeau blanc.

La faute de l'ancien chef vendéen, s'il en commit, une, fut, étant données ses convictions, d'accepter encore un emploi pendant les Cent Jours. A partir pour Gand. il aurait le faire tout de suite. Pour le comprendre, et pour l'excuser en grande partie, il faut se mettre à sa j place. Il ne pouvait pas savoir que les Cent Jours ne dureraient que 'cent jours. Un général de division reste attaché à sa division. Son ami, le général Gérard, le pressait instamment, avec toutes les objurgations d'une camaraderie obsédante. Bref, Bourmont nous apparaît comme un homme troublé, dévoré d'incertitude, qui sa conscience disait alors:

« Tu peux », et à qui, quelques semaines plus tard, elle devait dire « Tu ne peux pas. » Quelle que soit la valeur de4'aot« en soi, voilà quel était l'état d'âme du futur vainqueur d'Al-,

Les socialistes ne participeront pas à un Cabinet radical

le Conseil national socialiste en a ainsi décidé par I 590 voix contre I 450

Après d'interminables discussions auxquelles ne suffit pas la nuit dernière, le Conseil socialiste vient de rejeter, mardi à midi 45, par une majorité de 140 voix, l'offre de participation que M. Daladier avait faite au parti S. F. 0.

Nous avons déjà indiqué, hier, la 1 composition de ce Conseil. Il comprend, disioris-nous, les représentants jdes Fédérations départementales et J aussi quelques délégués du groupe parlementaire. Les premiers, seuls, I ont voix délibérative. Les députés ou sénateurs présents ne sont là qu'à à titre consultatif. Une consigne impitoyable n'admet dans la salle que les membres du Conseil. Les autres, quelle que soit leur notoriété, restent | à.- la porte, ou s'en retournent brej douilles. C'est la loi. et personne ne l'ignore il n'est pas de vacances pour la légalité socialiste. Les militants (avec l'accent de e M. Daladier, ce mot prend une saveur toute particulière !). principalement ceux de province, se montraient assez nerveux « Nous avons été surpris de la façon un peu cavalière dont on a traité le Conseil national! On aurait dû le convoquer, il y a déjà plusieurs jours, au lieu de le mettre en présence d'un fait accompli. » Ainsi s'exprimait an délégué. Il faisait allusion au vote du groupe parlementaire. favorable à la participation, et à la motion de blâme, par laquelle la fameuse C. A. P. (Commission administrative permanente) avait ensuite désavoué ledit groupe. Les deux décisions s'opposaient; elles ne préjugeaient rien, somme toute, du fond de la question.

Les petites susceptibilités d'amourpropre se trouvèrent vite balayées par la tempête qui ne tarda point Il | gronder sous les crânes et dans la j salle. M. Boncour avait, cependant, ̃conseillé l'ayant- veille de ne point faire de politique avec ses « ressen-| timents » ni avec « ?<*s lèvres ». La leçon, sans doute, n'avait pas été comprise.

Les arguments échangés entre partisans et adversaires de la participation offrent cet intérêt qu'ils mettent. au grand jour les idées secrètes, les arrière-pensées, le fond du sac du clan S. F. I. 0.

Les participatioimistes répètent que la classe ouvrière, gorgée de discours et de promesses, attend, non sans impatience, l'heure des réalisations, le début d'une politique vraiment pra-

tique.

En France, où par surcroit le parti socialiste ne constitue qu'une petite section de l'Internationale, « nous devons, note M. Grumbach, recher-j cher dans une entente avec le parti le plus proche de nous le moyen de ne pas faire le jeu de la réaction et de faciliter l'événement du socialisme ».

Ce n'est pas drôle Un ministère socialiste eût été préférable. Qu'il est donc fâcheux que M. Doumergue n'ait pas appelé Paul-Boncour! Plus facilement que tout autre, celui-ci aurait fait avaler la pilule. Avec lui, « c'eût été un commencement de prise du pouvoir ». (Avis aux modérés I) II n'a pas été appelé. Tant pis Une occasion, moins bonne mais encore satisfaisante, vient à s'offrir la laissera-t-on échapper ? ?f Les radicaux ouvrent au loup la porte de la bergerie, si l'on peut ainsi parler. Bons radicaux Saventils comment les socialistes entendent le partage Qu'ils écoutent M. Longuet

« II y a ici une question d'opportunité, "dit-il, mais c'est à la lumière des circonstances concrètes qu'il faut examiner la question. » On a parlé de la situation des socialistes dans différents pays d'Europe, mais presque partout il y a eu prise totale du pouvoir et non participation au pouvoir. » Donnez-leur un mouchoir. ils vous! prendront un drap, comme parlent! j les bonnes gens Que dis-je ils vous prendront l'armoire entière 1 (Avis aux radicaux !)

Un tel appétit, une ambition aussi exigeante, nous donnent la clé de bien des conversions. Le Conseil national, dans son extérieur s'entend, prend figure de réunions de l'Armée du Salut. Des gens s'écrient « J'ai été dans l'erreur me voici dans la lumière. J'ai médit de la participation je la considère maintenant!

ger. Il quitta l'armée de Napoléon par remords, pour remettre, après de douloureuses fluctuations, sa conduite d'accord avec ses principes. Il partit, au péril de sa vie, risquant d'être arrêté par les cavaliers de' :Grouchy qui battaient la campagne, j risquant l'infamie du poteau d'exéjeution. Il partit, parce que sa conscience ravisée lui en donnait l'ordre. Voilà pourquoi Bourmont, brave et actif, ami de la gloire et des batailles, vint se croiser les bras à Gand au lieu de tirer l'épée à Waterloo.

« Dans tout cela, dit M. Louis Bertrand, je ne vois rien contre l'honneur. » Nous sommes de cet avis, et nous persistons à penser que, si l'on célèbre le centenaire de l'Algérie française sans prononcer le nom de Bourmont, ce sera un bien ridicule escamotage.

Diéoo,

comme la panacée universelle » Que M. Salengro sait être touchante dans ce travail de haute école. 11 condamne la participation, mais il s'en fait quand même le défenseur « parce qu'il veut être un homme pratique ». Comprenne qui pourra.' Le Conseil, lui, n'y a vu que du bleu.

De la thèse du camp adverse, nous retiendrons seulement deux idées l'une qui fait, appel au sens de l'op- portunité et même, reconnaissons-le, au simple bon sens l'autre, qui s'apparente à ces raisons du cœur, décriées peut être, mais prépondérantes.

Voici pour la raison pratique

« L'heure est grave, a dér.laré

M. Lebas, député-maire de Roubaix. C'est le moment le plus critique pour le parti, car, que nous propose-t-on?| D'inaugurer une nouvelle politique. En 1924. personne n'a demandé Je participer. Aujourd'hui que la niajo-lrité est déplacée vers la droite, on nous propose une politique ministérielle. »

Et M. Lebas trouve que c'est ridicule.

Quant h la raison sentimentale. !a plus forte, disions-nous, il apparte- nait à M. Zyromski de la formuler. Elle vise la rivalité doctrinale et surtout électorale des radicaux et ( des socialistes

« Depuis longtemps, précisa-t-il, nous sommes un certain nombre de camarades, qui pensons que le parti radical est pour nous un adversaire. C'est pourquoi nous ne pouvons nous placer sur le plan des propositions et de« >.itv..< de M. Daladier.

'ouïe, le parti radical est

po lusse ouvrière un ennemi moins dangereux que les réactionnaires, mais nous devons agir en fonction d'un parti radical adversaire du socialisme et non en fonction d'un parti radical allié du socialisme. » Accepter la participation, dans les circonstances actuelles de la vie politique française. ce serait conduire le parti à un véritable suicide. » Finalement, les adversaires de la participation l'emportèrent. L'entrée des socialistes dans le ministère Daladier eût-elle fortifié celui-ci On peut en douter, à voir l'attitude, nettement et d<* plus en plus énergique et anticartellisk\ de partis comme l'Union républicaine démocratique et sociale et les républi- cains de gauche.

M. Daladier va s'ingénier vrai- semblablement à constituer un Ca- binet de concentration républicaine qu'on désigne déjà, pour ne froisser personne, sous le nom de gouvernement de « conciliation ».

H. B.

«^

La guerre civile en Chine Tchang-Kai-Shek prend la tête des troupes nationalistes centre les généraux réVoltés.

Un télégramme de Changlisû signale que le chef du gouvernement nationaliste de Nankin. général Chang-Kai-Shek, s'est embarqué subitement sur une canoiinicrr; à destination de Hankéou. Une heure plus tard, son état-major et un certain nombre de soldats suivaient sur une autre canonnière. Un décret désigne Yen-Hsi-shan au pnste entièrement nouveau de généralissime des forces militaires, navales et aériennes mais on se demande s'il acceptera.

Tohang-Kai-Shek va diriger personnellement l'offensive générale lancée contre le Kuominchoun. Avant son départ., il a publié un manifeste pour justifier son action et celle du gouvernement nationaliste et pour déclarer que la guerre avec Peng était devenue inévitable.

LE RAID PARIS-MADAGASCAR

Voici les aviatenrs Bailly, Beginensi et Marsot, dont nous avons annoncé le départ du Bauget lundi matin à 6 h. 10. Us ont atterri, sans escale, à Oran et ont qaitté cette ville mardi matin à » h. 50, se dirigeant sac Colemb-Béchar et fteg gaa, bat 4e Itmx «coude étape.

Le roi Michel de Roumanie a 8 ans. et des culottes longues

Le jeune roi Michel de Roumanie fient d'avoir huit ans. On lui a tonné à cette occasion son premier « complet » à culottes longues. Il est fl*r de le montrer aux fleurs et aux arbres du parc royal, qui, sans doute, l'aimerait mieux dans un costume plus enfantin. moin» sérieux et plus en rapport arec la jolie fantaisie de son jeune âge.

Les élections législatives ei Tcîiéco Slovaquie

Les communistes perdent 190 000 voix au bénéfice des socialistes- Les catholiques perdent aussi des sièges. Dirpanrhp ont eu lieu. en Tchi'-co-Slovaquic. des élections générales qui sa sont passo.i's dans le plua jn-and ea'mi' Ces élections avaiont été provoqwt"» pur la décomposition de la coalition gouvernementale et par les résultats des élections provinciales qui montraient que «i le Cabinet avait la majorité au Parlement, il ue disposait plus dans le pays qu« ite 47 pour 100 des vole*.

La coalition gouverm>mp!)t;!lc se com- posait des agrariens et dc< partis catholiques (populistes tclif'co-siov.iqufp de 1 Mgr Sr.imek, et populistes slovaques de l'abbt Htinka).

La silftlion respective des partis de. la majorité et de l'opposition fait appa- raître des modifications profondes, y prés les élections de dimanche.

Le parti agrarien re«te numériquement k plus puissant et accuse des progrès sensibles dans tes villes, gagnant 100 COO voix.

Mais le giiind événement est l'avance du parti socialiste.

Le parti social-démocrate gapne, avec 300 000 voix, 50 pour 100 sur les élections de 1925 le parti socialiste national, parti de M. Benès, gagne 10 ponr 10(1. La plu- part des voix socialistes dont cannées sur Ips communistes, qui enregistrent partout de lourdes défaites avec un iiéula<:t:iH'nt de 190 000 voix à leur détriment.

Les groupes catholiques font, avec" eux, les frais de la journée. Les catholiques tchéco-slwaques <1<: M«r Sramek qui occupa, pendant un temps, les fonctions de président du Conseil, perdent 30000 voix et six sièges, en raison, croiton, de ce qu'ils votèrent certaines mesures protectionnistes recommandées par les as- au grand mécontentement de :ièle ouvrière. Quatre sièges poju.i.-iu-. sont pris aux Slovaques, dont la responsabilité fut mise en cause dans un procès intenté, pour haute trahison, au député autonomiste Tuka, avec lequel Ils s'étaient solidarisés.

Du côté des partis allemands représentant la niinorité allemari

avec plaisir que les pari;-

vistes », c'est-à-dire rebelles a tout" collaboration avec les Tchèques, ont perdu des voix au profit des partis « activistes », qui sont pour la collaboration loyale et la participation au gouvernement.

Apr^s leur Important :• socialdémocrates seront num.-i iqui-ment le parti le plus important après les agrariens tehéeo-slovaques. II faut donc envisager une modification de la prochaine combinaison ministérielle avec l'accession des socialistes au pouvoir aux côtés des agrariens et des catholiques.

GAZETTES

I Sou» 1. patronage du Congrès radical Comme c'est nouveau et spirituel r l'n individu qui se fait appeler h tort, espérons-le Richard (in irrandmaison a collé sur les murs do Clichy trois affiches intitulées « Ai bas Ids prêtres! J'offre 100 000 francs. ouverte à M. le procureur

général. »

C'est un appel violent à la reprisai i de t'agitation anticléricale, sous lo patronago du Congrès radical <)« Reims.

Ce factum est trop sot pour «Hrel très dangereux, s'il ne devait ̃1"" 'm que par des gens plus Intelli'.

son autour.^ L'ouvrier qui .«ait, depuis longtemps, h quoi sVn' tenir sur les calembredaines anticléricales, destinées à détourner l'attention des concessionnaires, des l'auteurs de vie chère et des spéculateur* internationaux. Les attaques dirigées contre les prêtres ne se sont enrichies ni d'une idée nouvelle ni iIutih iniu'o inédite, (icTuij- «ni\imlii ;ms. II v a encore des r;nJirau\ ([iii li's trouvent iioiiiii' à reprendre.

Pour li-.s ignorants et. les simples, c'est de la nouveauté, c'est une excta tation qui pourrait devenir dangfH reuse.

\u-<i \r'< nif'mbres des deux Unions paroissiales <!<̃ la ville se sont ernpressé. de nettoyer les murs en aurachant et en lacérant en plein jour ces appels à la haine et à la division nationale, en sorte que dimanche soir r l'opération était terminée dans la lucalité.

Les familles tiennent à ce qu'on sache en haut lieu qu'elles sont indigilets et. qu'elles: ne se laisseront pas brimer. Il y a des hommes, à Clichy* Rêves d'avenir pour nonagénaire». Dans la plus stricte intimité, aux Herbiers (Vendée), deux époux chrétiens. M. et Mme Augustin Sapin, viennent de fête!' le cinquantième anniversaire de leur mariage, en une f<He chrétienne que présidait la :i "•̃'• ̃ •• de Mme Sapin, Mnrus Taffoireau. de 91 ans. C'est un fait peu coui;.i.i- qu'une mère puisse voir les noce» «i in* de ses enfants.

Souhaitons à ces époux chrétiens fie céiébrer. dans dix uns. leurs noces ̃ lu centenaire

En route pour 1 e bagne

M. Géo London, du Journal, est allé, à l'île de Ré, assister au départ.* pour la Guyane de certains conil: nés, dont il avait suivi le proce- -a u Cour d'assises. 11 a fait roule avec» un trio étranger qui J'intriguait mus dame élégante aux yeux mélancoliques, avec sa fillette, d'environ treize. ans, et monsieur cossu qui était son frère. C'est la famille du condamné! Lifschitz, qui, à vingt ans, a assas- siné une épicière pour la voler. >* mère arrive du Chili pour passer mw demi-heure à l'Ile de Ré, et pail. à son fils à travers une double grï ;<>. Elle pense, évidemment, que font sentiment n'est point éteint dans l'âme de son fils.

Ce triste épisode nous remet mémoire quelques traits d'adieux émouvants envoyés à leurs parent «, par des forçats qui, au souvenir de. leur enfance, envisageaient leur expiation dans un esprit redevenu chrétien.

Nous avons lu, ainsi, la lettre qu'nri jeune criminel repentant a écrite à ;ps parents, au moment de partir' pour le bagne. Le nom du condamné n'est point indiqué, mais la lettre est j conservé*; dans tes archives de la paI roi?se de Saint-Martin-de-Ré, elle a été remise par la famille. Elle se lennine ainsi

En toi, j'ai confiance, ma chère maman, toi et papa je vous ai toujours i aimés, mahrré les apparences.

J'ai été un grand coupable, je suis le premier à le reconnaître et ce sera sanu révolte que j'accepterai de partir vers l'expiation, si vous daignez jeter sur moi un dernier regard de pitié et de pardon. L'attendrai-j" longtemps encore? Tout ce que je demande à Dieu, c'est de vivre désormais et de mourir en bon chrétien. Ln autre est un poète. Il a mi; •̃;̃ vers aes suprêmes réflexions U y


a de cela quelques années, en partant de Saint-Martin-de-Ité

1'lus d'un laisse en partant une m*re adorée, <<ui jadis se montrtit orgueilleuse d» lui, il aperçoit de loltl sa tête vénérée, fa tete aux cheveux blanc qui g« penche [eplorêe

«ons \9 déitxmneur aujourd'hui.

Tu ne reverras plus ta mère

oue tà-haut dans les bru de Dieu '~>n! calme sa douleur anUre,

l'auvre ex|i«. par ton adieu

nis-lul qu'en partant ta r*ns<«

vers une autre sphère élancée

.v Jamais rompt avec le niai

iue ton Ame jadln souillée

tout janwii s'est dépouille*

De t'erreur, arbre au fruit fatal.

Toute course let-b«s vers quelque but don

1 îl faut a toute vie un« ttcho à remplir

H Cf.ul Il 10tJte vie une Uc!1e i remplir;

t.a notre est d'expier.

Ces infortuné» ont ohance de pré-, céder, dans le royaume des cieux, ;p» phafiisiens qui ont voulu perdre rame des enfants et déchristianiser la France.

Une religieuse

décorée de la Légion ûoeoeur La croix de la Légion d'honneur a été 'remise, lundi. à 14 h. 30, à Mlle Sophie fiaschy, née le mai 1862, à Elsheim en religion Sœur Josaphat, supérieure des Sœurs de la Providence j de, Ribeauvillé et directrice de l'école de réforme Seint-Jo3eph, de Frasne-te• .'fiàteau.

La cérémonie, qui a eu lieu dans cet ♦tablissement, a été présidée par M. Callard, préfet de la Haute-Saône.

Mlle Gsschy, qui appartient à l'école Saint-Joseph depuis 1880, a témoigné, durant son séjour à Frasne-le-Chateau, d'un dévouement, d'un zèle et d'une abnégation absolus.

Très ettimée par la population, elle inéritait grandement la Légion d'hon-

neur.

Les incidents antisionistes en Palestine

Des Arabes attaquent et pillent 1 un boutiquier juif.

Une dépêche anglaise de Jérusaiem friande que des Arabes ont attaqué et lilessé lundi un boutiquier juif et pillé Hon magasin. Toutes les boutiques ont été fermées dans la vieille ville. La dépêche signale que les agents de police arabes présents n'ont pas tenté d intervenir et an sont retjrés.

Le même jour, et peut-être faut-il voir i Ulm corrélation entre les deux faits, deux Arabes ont été condamnés à mort et deux à dix ans de travaux forcés pour le meurtre d'une juive, lors des désordres de- Safed. Par contre, un juif accusé d'avoir blessé quatre Arabes au cours des émeutes de Jaffa a été acquitté. Cet acquittement a causé une grande (satisfaction dans les milieux juifs, tout autant que la condamnation des Arabes ,peut avoir provoqué une vive émotion flans les milieux musulmans.

il est a prévoir du reste que les incidents occasionnés par l'attitude des juifs immigrés en Palestine et qui, s'y pré- j valant de la déclaration Balfour comme «i'une oharte affirmant leur suprématie, s'y conduisent comme en pays conquis, n « sont pas près de anir. La tranquillifê ne reviendra qu'autant que les An-| «lais appliqueront une justice égale pour tous et qu'ils ne parattront pas favoriser des étrangers au détriment des autochtones, aussi bien d'ailleurs Arabes et whrétienB qu'Israélites de race palestinienne. I.

Une conférence arabe décide «ne grève générale pour samedi. Une conférence, & laquelle participaient plue de 1 500 Arabes de toutes les parties de la Palestine, de la Syrie et de la TransJordanie, a eu lieu dimanche à Jérusalem. Cette assemblée avait pour but de discuter la situation actuelle et d'obtenir les vues des musulmans en particulier et des Arabes en général sur is modifications récemment apportées au statu quo du Mur des Lamentaions. Il a été déoidé de protester contre ©es modifications, de demander au gouvernement aaglais de dénoncer la déola• ration Balfour et de proclamer une grève générale samedi prochain, à l'oceasion de l'anniversaire de la déclaration Bal/oor.

Un communiste

fait la grève de la faim.

Le communiste Joseph Perrta. condamné lors du procès de Barataud à Limoges pour manifestation, s'est constitué prisonnier la semaine dernière. N'ayant pas été admis au régima dei détenus politiques, le communiste Il décidé de faire la grève de la faim.

UN ATTENTAT MANQUÉ CONTRE XE PREMIER MINISTRE JAPONAIS Tokio, »8 ôotobre, Un individu, que l'on croit faible d'esprit, a sauté, un polfmarrt la main, sur le marchepied de l'automobile du premier ministre qui quittait M résidence.

Le chauffeur, en accélérant brusquement, a tait tomber l'agresseur qui a éU «rrtté immédiatement.

BOURSE DE PARIS. Cours du 29 octobre 1929.

i mots i «mms B | eoBB i cours n t tocRs i eou»s n l «u» l «m» n i cours icocb

m«TO8 I pri, ija^aar 3_gCTt^_tjartcéd. j |«r | TAtSCK» j ,Httt.| «• | TALtOTI^ J [ ta fr* »_ T^L*^3_jarMé^U iw, AU PARQUET iSi|a 'il» ..jllùi .1 .371 .}'.T,i .1c_i_ m m 1.8» .M4 5o|ta»l» 1867-». !• ••& TOj

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Le centenaire du Comité des écoles catholiques de Touraine

Le Comité des écoles catholique* de Tournine, qu'a présidé lundi M. le colonel Goohin. a solennellement fêlé di- manche le 50* anniversaire de sa fondation.

La première réunion eut lieu à la cathédrale, pour ta grand'messe que célébra pontificalement Mgr Nègre, archevêque de Tours, et à laquelle assistaient, ïu chœur, avec les membre3 dirigeants lu Comité, un certain nomDre de jurts- consultes catholiques. A l'Evangile, M. le shanoine Morçay, directeur diocésain de l'enseignement, monta en chaire et,'prenant texte de la fête du Christ-Roi, loua en un dioours d'une haute tenue loi Comité des écoles catholique» de Tou- [̃aine d'amener et de garder au Christ ces âmes d'enfants qui demain assureront son règne. En sauvant tant d'écoles libres gravement menacées, non seulement il a bien mérité de Dieu. de la religion, de l'Eglise, mais aussi de la patrie ou il a contribué à maintenir cette minorité nombreuse et rayonnante qui prépare à Jésus en France lea victoires de l'avenir.

Dans l'après-midi, Mgr Nègre voulut bien présider une grande réunion où l'on entendit d'abord un fort intéressant rapport de M. le colonel Cochin sur l'histoire de l'enseignement dans notre pays, et spécialement en Touraine avant et depuis 1880, et sur le rôle du Comité des écoles catholiques depuis l'heure où, répondant à un appel de M. Chesneiong, quelques catholiques généreux le fondèrent en novembre 1879. Des que furent prises les premières mesures de laïcisation, il était en mesure d'y parer cinquante années durant son activité ne s'est poin; ralentie. D'une part, il n'a pas laissé passer une occasion de mettre l'opinion en garde contre les attentata liberticides préparés et perpétrés par la Franc-Maçonnerie, mais encore il a prodigué son appui moral et tlnancler à d'innombrables écoles libres, à Tours même, et dans tout le diocèse. Au cours de la dernière année scolaire, il n'a pas distribué moins de 90000 francs de subsides permettant ainsi à des milliers d'enfants de recevoir le bienfait de l'enseignement chrétien.

Fort du développement qu'il voit prendre aux Amicales d'anciens élèves de l'enseignement libre, Il envisage l'avenir avec confiance. Les congréganistes reviendront. En attendant, leur place sera gardée.

En un vibrant discours, M. Antoine Lestra, secrétaire de la Société générale d'éducation et d'enseignement, apporta au Comité et à Mgr Nt>gre l'hommage de cette Société, dont il rappela les origines, les développements, les services, et dont il dit la volonté bien arrêtée de concerter son action avec toutes les forces attachées à la défense de la liberté de l'enseignement. pour lutter afin de maintenir à l'école les droite de Dieu, de l'Eglise et des familles.

Le colonel Kellcr, président de la Société d'éducation, évoqua avec émotion et les années de sa carrière qu'il vécut jadis à Tours, et le souvenir de M. Berlier de Vouplanc. Puis, avec force, il Invita ses auditeurs bien voir le péril toujours menaçant et peut-être grandissant des entreprises sectaires contre les droits de Dieu et la liberté des parente. C'est la suite d'un effort maçonnique que les fondateurs de la Société d'éducatinn dénoncèrent, il y a plus de soixante an?, et auquel ils n'ont pas oessé d'opposer une magnifique résistance, eux et leurs successeurs. Ces derniers ne taisscront pas tomber le drapeau. Ils revendiqueront sans relâche et jusqu'à la victoire la R. P. ?., la liberté des Congrégations enseignantes, l'enseignement, à IVco! publique, des devoirs envers la patrie ils combattront le bolchevisme de l'école laïque, l'Ecole unique, tous les attentats contre la religion et contre la famille, d'autant qu'ils jugent que c'est à l'école et autour de l'école* qu'il faut défwtdre les positions vitales pour l'aven de ce pays.

M. Louis Guibal prononça ensuite un grand et éloquent discours sur l'avenir de l'enseignement chrétien en France. Ayant rendu hommage à Mgr Nègre, au Comité des écoles catholiques de Touraine, à son président, ayant fait acclamer les maîtres congréganistes dont les catholiques ne se lasseront pas de réclamer le retour, les instituteurs et les Institutrices libres qui humblement, au prix d'incroyables sacrifices, poursuivent une tâche si méritoire il dénonce les attentats qui se préparent contre la liberté de l'enseignement, et notamment cette nationalisation de l'enseignement qui, si elle était réalisée comme le souhaitent les socialistes et les instituteurs syndicalistes, ne tendrait à rien de moins qu'à inculquer aux enfants des écoles les doctrines révolutionnaires d'- haine et de lutte de classe*. II ne faut pas laisser se préparer une si abominable entreprise d'une part sans prévenir l'opinion publique, d'autre part sans mettre en œuvre tous les moyens pour que les générations de demain comprennent qu'ellcs devraient. le cas échéant, s'opposer de toutes leurs forces à un tel scandale, enfin, sans lutter, Inlassablement, pour l'empêcher lutter par les armes de la charité qui assureront à notre patrie la paix civile qu'elle désire si ardemment et, dont elle a tant besoin. Mgr Nègre, rn quelques paroles de bonté, remercie et les orateurs de la réunion, et le Comité de» écoles des catholiques de Touraine, et la Société d'éducation et d'enseignement, et les instituteurs et les institutrices libres.

(tendre.

La Jeunesse du diocèse de Montauban

A ^occasion du pèlerinage diocésain à Lourdes, Mgr I'évfique de Montauban a organisé la jeunesse féminine. En présence de 7CO jeunes filles présentes, il fut décidé que, pour englober les membrea des divers groupements déjà exietants, pour atteindre les isolées et favoriser l'éelosion de nouvelles sections, une Fédération de la Jeunesse féminine était créée. Elle a déjà son bulletin qui, pour la première fois. paraîtra en novembre, sous le titre les Croisées de la i Vierge.

L'idée a fait son chemin puisque, l'heure présente, environ 2000 jeunes filles ont donné leur adhésion, bien résolues à mettre en pratique le programme de l'A. a J. F. piété, étude, action.

n y a tout lieu d'espérer que l'élan donné à cette jeunesse impatiente de se dévouer produira les meilleurs résultats pour l'action catholique dans le diocèse. Bien des activités jusqu'ici inemployées se réveilleront. Beaucoup de jeunes filles se disposent k se dévouer aux œuvres diverses catéchismes, patronages, cercles d'études, etc.

Mgr l'évèque se propose également de | réunir dans une semblable Fédération | diocésaine la jeunesse masculine. n attend pour cela que les groupes existants aient repris leur vie normale et que d'autres sections en formation soient pleinement constituées.

Ainsi le diocèse de Montauban, qui renferme tant de bons éléments, reprendra les vieilles traditions et tiendra sa placé dans ce vaste mouvement qui veut rendre la jeunesse à Dieu.

Le Congrès des œuvres ( de Poitiers

.Votre correspondant particulier nous écrit

Mgr de Durfort. évfique de Poitiers, a présidé et dirige les travaux d'un Congrès de toutes. les oeuvres de sa ville épiscopale. o Mieux se connaître pour mieux B'entr'aider », fut le but des réunions qui eurent lieu vendredi, samedi et dimanche derniers. Une séance solennelle a clôturé ces travaux pendant laquelle M. le chanoine Lefebvre en a fait le résumé. M. Bellouin. de la Croix de Paris, a parlé des devoirs des cathotiques ervers la presse, et M. de Wissocq, des consignes d'un catholique d'action, qu'il a résumées dans le mot servir. Mgr de Durfort a terminé en remerciant les orateurs et soulignant les plus belles pensées de leurs discours.

.00

Le Christ s'avance dans la banlieue

De telles œuwre», de tels dévouements sont dans les temps où nous vivons un grand réconfort et une grande espérance. Si nous savons rester fidèles et vaillants jusqu'au bout., nous Unirons bten par triompher de tous les «eetarismes, de tous les égoïsmes et de toutes les incompréhrnRi'ms.

Dimanche dernier, dans la riante cité chrétienne joyeusement pavoisée et si rapidement éditlée aux Joncherolles (par Pierrefltte, Seine) eut lieu une grande fête de gymnastique présidée par M. le chanoine Courbe, directeur des œuvres du diocèse de Paris.

Dans la vaste cour, encadrée par la coquette chapelle, le dispensaire,, la bibliothèque, la salle de catéchisme, le patronage, évoluèrent les gymnaste?. L 'Avant-Garde de Saint-Denis prêtait son concours à ce baptême de la section de gymnastes les Gars de la zone. M. le chanoine Courbe et le R. P. Lhande. qui fit l'aimable surprise d'arriver pendant la fête, prirent la parole en plein air. et leurs allocutions sur le rôle du prêtre, vrai défricheur en cette zonA rouge, furent chaleureusement applaudies par la foule des familles ouvrières présentes.

La fête, très brillante, fut clôturée le soir par une grande représentation cinématographique offerte par l'animateur <te toutes ces œuvres, si aimé de tous ces braves gens M. Yabbê Honoré, administrateur de la chapelle Notre-Dame de Salut hors les murs.

*-«HI

A L'UNION DU COMMERCE

ET DE L'INDUSTRIE

Le prochain déjeuner de l'Union du commerce et de l'industrie P. L. D. S. aura lieu le mercredi 13 novembre, a midi précis, au Lutétia, sous la présidence de M. Louis Dubois, député, ancien ministre du Commerce.

Au dessert, causerie du président, M. LouIb Dubois, sur La mystification du plan Young.

iiiMiiiiiiiiiiHnniiisr.iitiiiiiiiiiiiiiiniuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimHf

Et lui.

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îmiittiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimimiiimiiiiiiiiimMiimmi I Dernières

Nouvelles

Les obsèques de Mgr Ricard Lundi après-midi, a eu lieu, en présence d'une foule considérable et du vénérable Chapitre de la cathédrale, à l'église Notre-Dame, la levée du corps de Mgr Ricard, le regretté évéoue de Nice. L'absoute a été donnée par le doyen du Chapitre et les fidèles ont été ensuite admis à défiler devant le catafalque où ro- posait la dépouille mortelle du vénéré prélat.

Mardi matin, les funérailles ont été célébrées sous la présidence de S. Em. le cardinal Maurin.

Mgr Germond, vicaire capitulaire. Les membres du Chapitre cathèdral réunis après la mort de Mgr Ricard, évoque do Nice, ont élu, à l'unanimité, comme vicaire capitulaire, Mgr Victor Germond. prélat de la Maison de Sa Sainteté depuis le 12 juillet 1927. Né en 1&7, prêtre en 1890. chanoine honoraire en 1913, Mgr Germond était vi- caire général de Nice depuis 191f>. li Nous offrons au nouveau vicaire capi- tulalre, avec nos félicitations, l'expres- sion de nos vœux très respectueux et l'assurance de nos prières pour l'âme du vénéré défunt et pour le diocèse de Nice.

Ruipnts Commiau BOURSE DE COMMERCE

Parts, ?g octobre.

alat. Ouvarture: base de liq. tit.5lt.I

Blés. Ouverture base de liq. 141.30.

courant 145 k 145,25, prochain 14S, 148,25, 143,50, 148.75, nov.-déc. 149,50, 150, 149.75, 4 de nov. 131, 150.75. 151, Janv.-févr. 153 à t&?,75, tous payes, tend. ferme. Clôture: disponible cote officielle 141,50 a 142.50, base de liq. 141,50, courant 145,25, prochain 148,75. nov.-déc. t«.r>, 4 de nov. iâi,î5, janv.-fevr. 158,75, tous payés, tend. soutenue. 1 Farines. Ouverture: base de liq. 103, courant 183, prochain 1S4, nov.-déc. 1S3. 4 de nov. 18», janv.-révr, 188. tous nomin., tend. sans aiT. CtOture: base de Ilq. 19», courant 1«S. prochain 184, nov.-déc. 183, 4 de nov. ls». ianv.-févr. 188, tous nomin., tend. sans aff.

Avoines. Ouverture: diverses: base de liq. 94. courant 96, prochain «8.25. nov.-déc. 100, 100.S6, 100,50, 4 de nov. 10Ï.25, 103.BO, 10î,75, janv.-févr. 104,*5 à 104.50, tous payés, tend. ferme. Clôture: base de liq. 94, courant 96.75, prochain 99, nov.-déc. 101. 4 de nov. 103. janv.-tévr. 104,25, tous payés, tend. soutenue.

Seigles. Ouverture: base de liq. 98, courant 96^0, prochain C8, nov.-déc. 98, 4 de uov. 98, jaav.-revr. 100, tous paye*, tend. sans aff. Ciûture: base de Ilq. 94, cou- rant 94,50. prochain 98, nov.-dée. 98, 4 de nov. 9fl. jwv.-îévr. 100, tous nomin., tend. sans air.

Orget. Ouverture: base de Ilq. 103. courant 103 nomin., prochain 105 acbet., nov.-déc. 100 achet.. 4 de nov. 108 achei., Janv.-févr. 106 arhet., tend. sans air. Clôture base de liq. 105, courant 103 nomin., prochain 106 notiun.. nov.-déc. 108 achet., 4 de nov. 108 sehet., Janv.-févr. MO payé, tend. soutenue.

auts. Ouverture: base de liq. 114, cou- rant 113 payé. prochain lit nomin., nov. déc. ilî.SO payé. 4 de nov. 110.50 nomin.. 4 de janv. 111 nomln., tend. ferme. Cioture: base de Ilq. lîi, courant UO payé, prochain lit nomin., nov.-déc. 112,50 nomin., 4 d* nov. 1 10,50 no'nin., 4 de janv. 111 nomin., tend.. calme.

Suores. Ouverture: connut S41, Kl ,90, ï«. M2.5O. prochain U3. 343.50. S44, déc Î4S.5O, 3 de nov. 245,50 a W6, 3 de Janv. 348,50 à 24». tous payéf, tend. ferme. Clôture: courant 3(2 a HS.X, prochain au fi 944.SO. rti'ff. S4«. de nnv. ?4«. 8lanv.

Les consultations de M. Daladier Poursuivant ses consultations, 'M. Daladier a reçu ce matin MM. BienvenuMartin, président de la gauche démocratique radicale et radicale-socialiste du Sénat Henrv de Jouvcnel, sénateur ,h Dalimier, du Tossan, Qiabrun, Montigny, Benazet, Manant, Georges Bonnet, dé-

putés. ]

iM. Daladier s'est rendu, à J1 h. 30, à l'Elysée pour mettre M. Gaston Doumergue au courant de la situation. M. DaladUr a été informé à la fin de la matinée de la décision du parti socialiste qui s'est prononcé par 1 590 voix contre la participation et par i 451 pour.

LA SANTÉ DE M. POINCARÉ

Le bulletiu suivant a été publié dans il la matinée, sur la santé de M. Poincaré: A tous les points de vue, l'tftat du président est parfait. Il ne sera plus pu- blié de brlMirt de santé que tous les cinq ou six joiirs. »

Signé D" Marion, Gos»et et Boivfn.

MARIAGE DE M. GEORGES SCAPINI Ce matin, en l'église Saint-Françoisde-Sales, M. Georges Scapini, grand mu- tilé, président de l'Union des aveugles de guerre, avocat à la Cour d'appel, député de Paris, a épousé Mlle Lucie-Marie Decour.

De nombreuses personnalité! parisiennes, qui assistaient à la cérémonie, avaient tenu à exprimer au jeune parlementaire leur amitié à cette occasion.

L'ATTENTAT CONTRE LE PRINCE DE PIÉMONT

Bruxelles. 29 octobre, La Chambre du Conseil a confirmé pour un mois le mandut d'arrêt contre Charles di Rosa. Comme le président demandait à ce dernier s'il ne sollicitait pas sa mise en liberté provisoire, di Rosa a répondu Si je demandais ma liberté, je renierais mon acte.

Répondant à une autre question du président, di Rosa a ajouté

Je demande passer devant la justice bege pour qu elle me juge et établisse ma responsabilité.

A. M.

Le IIe Congrès catholique du cinéma

Ainsi que nous l'avons annoncé, le 2* Congrès catholique du cinéma se tiendra à JParis, en la salle saint-Léoo, place du Cardinal-Amette, du 5 au 7 novembre. Il sera suivi d'une Journée catholique de la radiophonie qui aura lieu au même endroit le 8 novembre. Voici le pro- j gramme des diverses réunions qui seront tenues à cette occasion. Le mardi 5 ne-{ vembre, à 9 h. 30, assemblée générale de la Fédération des salles familiales du cinéma, sous la présidence de Mgr Fillon, êvèquc de Langres rapports sur La Fédération », par M. le chanoine Slmoi nin, son vice-président sur » La locai lion des films », par M. G. Héron, secrétaire au C. C. C. sur Les assurances des risques cinématographiques », par M. Sébastian! sur L'entretien des appareils ». par M. l'abbé Le Floch j sur « Les dossiers du cinéma-, par M. le chanoine Reymond.

A 15 heures, séanee solennelle d'ouverture du Congrès sous- la présidence de Mgr Crépin et du général de Castelnau discours de M. François Hébrard, t, président du Cv C. C. rapport de M. le chanoine Reymond, sur Les catholiques et les cinématographes deux ans d'expérience. allocution du général j de C&stelnau et de Mgr Crépin. 1 A 16 h. 30, séance de documentation I sous la présidence de Mgr Chaptal. On y étudiera les taxes et patentes, l'organisation des salles, la publicité par et pour le cinéma, etc.

Le mercredi, A 9 h. 30, séance d'études, sous la présidence de M. Geor- ges Pernot. Rapports de Mlle du Rostu.: sur Tin éducateur nouveau le cinéma » de M. Gaston Lacoin. sur • La préservation de la jeunesse par les salles familiales » du R. P. Dassonville, sur Le choix des films ». A 15 heures, seconde séance d'études, sous la présidence de M. François-Saint-Maur. Rapports de M. Fourmond. sur L'éclairage des salles » du R. P. Wébert, sur « La formation du spectateur » de M. Gaston Tessier, sur « Les utilisations de l'écran ».

A 20 h. 30, sous la présidence de M. Delao, président de la Chambre syndicale de la cinématographie, conférence avec projections et sélection de illms, de M. Duvivier, sur L'art cinématographique et son évolution ». En ces deux journées des 5 et 6 novembre, auront Heu, dans des locaux voisins de la salle du Congrès, une exposition d'appareils et des démonstrations pratiques. Le jeudi 7 novembre, à 9 h. 30, au Madfleine-Cinéma, séance de films parlants. A 11 heures, à la Madeleine, sous la présidence de Mgr Crépin. mçsse, à laqùelle sont spécialement invités tous les proffssionnels du cinéma. Allocution par Mgr Braupin, chants exiV-trte's par les Chanteurs de la Sainte-Chapelle, sous la direction de M. l'abbé Delépine. A 14 heures, visite des Studios des Cinéromans à Joinville-le-Pont.

Xons publierons ces jours-ci le programme de la Journée catholique de la Radiophonie.

*W

Echos de partout Le résident général de France en Tunisie et Mme Manceron ont offert lundi après-midi, à leur résidence d'été à La Marsa, une réception en l'honneur des officiers de l'escadre de la Méditerranée, actuellement dans les eaux tunisiennes. AI. Loucheur, ministre du Travail, visite ce mardi 29 l'Exposition de l'ha-

bitation qui se tient actuellement, au

Parc des Expositions, à la Porte de Versailles, à Paris.

Lundi matin, au Capitole, en présence de M. Mussolini, des ministres, des diverses autorités et des nouveaux aeadémiciens, a eu lieu l'inauguration de I l'Académie d'Italie.

Une émouvante manifestation francoitalienne a marqué dimanene l'Inauguration du monument élevé en souvenir des enfants et des civils de la commune de Bligny (Marne) tombas au champ d'honneur. Assistaient notamment aux cérémonies religieuses et patriotiques le marquis Vitrlleschi, oonsul d'Italie MM. Lenoir, ancien député, et (iuichard, premier ad- ¡ joint an maire de Reims. I.

L'Union pour la paix mondiale organise une Semaine internationle de la paix qui aura lieu du 4 au 11 novembre et dont la séance inaugurale se tiendra au grand amphithéâtre de la Sorbonne au soir du S novembre. L'assemblée générale de l'Association la Plus Grande Famille se tiendra le mercredi 6 novembre prochain à 14 h. 30. à l'hôtel des Sociétés savantes, 8, rue Danton, sous la présidence de M. Auguste Isaac, président de l'Association et du Conseil supérieur de la natalité.

Elle sera précédée d'un déjeuner auquel assisteront diverses notabilités et parmi lesquelles plusieurs des membres du Parlement qui ont pris part au récent Congrès de la natalité tenu à Rennes.

Turpin Monopole grand vin banc de Bordeaux, ni trop sec. ni trop doux, se trouve sur tous les menus des jrran<ls restaurants, grands Mtel» et C" des vfagnns-lits, etc. Demandez-le. La « Maison de l'Espéranto annonce la reprise des cours d'esperanto en huit leçons seulement, qui se feront au secrétariat de l'Association, 3, boulevard1 Pasteur. Paris, XV* (Institut d'optique), tous les mardis et vendredis, de 18 à 19 heures, à partir du mardi 5 novembre. Le cours élémentaire ne dure qu'un mois et est repris à nouveau le premier irardt de chaque mois. Ce cours est gratuit.

248,50 a 249. tous payéa, tend. soutenue. Cote ofdcleHc m à 242.50.

Alcool» libres. Ouverture et clôture: tous tncotés.

fiufiei. Ouverture et clôture: de lin et de colza: tous incotés.

HALLES CENTRALES

Paris, 99 octobre.

Criée des viandes. Arrivages: boenft C6 582 kg.. veaux 06 7% lit-, moutons 40 566 kr-, porcs 93 106 kg-.

Uoeurs. Le kilo quart de derrler» l-,W à «, 30. quart dedfvant 5.50 a $J0, aloyau 3 â 17, paleron 6,50 i fi,50.

Veaux. Le kilo première qualité 12.60 à 13, deuxième w & lî.sc, troisième 7 » 9,30, pans -cuisses 9 k 17,50.

Moutons. Le kllo première qualité 15 à 17, deuxième là a U.M. troisième

:,50 à 11.00, gigot 1! à 20.

?.Mt «.90. Bl?ot~!t~.

Porcs. Le kilo première qualité 18.90 i 15,80, deuxième 8,50 a «,10, Blet !0 k 1«,50, poitrine 10.50 à 13,50.

Benrres. Arrivages: 28 088 kg.

Le kilo: centrifugea Normandie S* k 20,50, Bretagne a a X, Charente et Poitou Sî,30 à 28, Tourairx? » » 37, divers il t K, marchands Normandie 17 i 93, Bretarne 1? à 33. Centre 15 à Si, Oirtn 14 i 22,60.

Œnli. Arrivage*: S87 colis.

Le mille: Normandie «0 t 1100, Brelaïne (WO À SSO, Touraine 890 »t 080, BourDonoaU et Nivernais 9U0 k 880, Poitou T80 à «060, Auvergne 7^0 à 840.

Fromages. Brie laitier, les dix, 430 à iSO; le cent: camemberta Normandie 230 a 4S0. divers 180 à 300, Pom-1'Eveque à 460; tes 100 kg.: Comté et Oiven #x> s 1 3Sai, Port-Salut 800 a 1 350.

Volailles. La pièce: plreooa » à 11; le kilo.- canards 13 à 16. lapins morts H .78 i 15,50, poulets morts 15 4 31, virants 11 t li.

Légnmei. Les 400 bottes navets 173 i 225; les 100 *£.: ut sa) à 500. carottes communes 40 a %>, coaznpignons de couche extra 000 à 1 4s», moens 700 à 950. de tonserve 630 i 750. choux de Bruxelles S50 t soo, «.pinardg 160 a £20, navets 100 k 10, otrnoos en gTains 80 £00, oseille too k 180, pommes de torre nouvelles CfMttri» SU, HoBanrte commune* t) 1 uo, j«uims conunuaes sa t A sMciMe rouf» k et,

Wtuir** w; » «.

Fédération des amicales de l'enseignement catholique de France.

Dimanche 27 octobre, en la fête du Christ-Roi. s'est clôturé dans la cathédrale d'Orléans le X* Congrès régional de l'Union orléannaise des Amicales de l'enseignement catholique de France. Après un magistral discours du R. P. Coulet sur l'éducation religieuse et sa valeur éducative •, M. Henry Poupon, président fédérai, lut la consécration de la Fédération au Christ-Hui devant une assistance considérable. Puis Mgr Bellet. archiprttre de la cathédrale, donna la Bénédiction du Très Saint Sacrement.

Le matin. au cours d'une séance d'études, présidé!» par S. G. Mgr Courroux, évoque d'Orléans, des rapports sur lit vie de l'Union, les Amicales fiminines et les Syndicats d'instituteurs I libres furent successivement présentas 1 par M. Louis Turba, Mlle Pasquier et M. l'abbé L&ne.

La messe solennelle du Congrès a été célébrée par M. l'abbé Yiossat, aumônier du pensionnat Sainte-Euverte. Pendant cette messe, un remarquable programme musical fut exécuté.

Le Congrès s'était ouvert, jeudi 24 octobre. par une magnifique conférence de M. Louis Madelin, de l'Acai demie francaise, sur •̃ l'intluence intellectuelle du catholicisme dans la France d'aujourd'hui «. Samedi soir 28. M. Philippe de Las Gazes étudia <̃ le problème de l'école liberté ou monopole •, devant un très nombreux auditoire.

La Journée M mm fle jeun ai Mm fie Pars 1

Nous rappelons que la Journée des ff uvres de jeunesse du diocèse de Paris aura lieu, sous ia présidence de Mgr GréSln, vicaire capttulalre, le mercredi ) octobre, 76, rue des Saints-Pères. A 10 heures, première séance avec lecture et discussion d'un rapport de M. l'abbé 1 Michel, curé de Pantin, sur La préparation à la vie de travail •. A 14 h. 30, deuxième séance avec rapport de M. l'abbé Perrenet, vicaire a Saint-Sulpice, sur « L'action de l'muvre sur le Jeune travailleur ̃>, suivie de communications présentées par MM. les abbés Bordet, Charles, Mourot, Thorel. Rudvnski MM. Calmette, Fanart et Schmitt, et d'un exposé sur « Le fonctionnement des groupements régionaux de directeurs », présenté par M. l'abbé Couturier, sous-directeur des œuvres. La réunion se terminera par une allocution de Mgr Crépin.

Un souvenir de séjour de Pie VII à Grenoble

5f. Valois, secrétaire général honoraire de l'Office départemental de l'Isère des pupilles de la nation, possède un bien curieux tableau. Il s'aeit, en l'occurrence, d'une broderie sur soie, d'une ree.'U- vnleur artistique, qui représente Pie VII, revêtu de ses ornements pontificaux, se promenant sur les terrasses du jardin de l'hôtel de la préfecture de Grenoble, actuellement 1 H0tel de Ville, où le vénérable Pontife séjourna du 21 juillet au 2 aont 180P, avant d'être transféré à Savone. Une enfant de 6 à 8 ans, la tille de M. Re- nauldon, maire de Grenoble, offre au Souverain Pontife une corbeille de fleura.

Une tradition craie, digne de foi, rapporte que c'est Mlle Reniuldon. qui fixa elle-m£me, pins tard, sur la soie, les détails de cette scène touchante. Elle offrit ensuite son tableau à, M. l'abbé Cartellier, curé de Saint-Joseph de Grenoble. Celui-ci le légua à son frère, curé de Polienas, qui, à sa mort, en Ot don à M. l"abb« Victor Valois, aujourd'hui décédé. M. Valois, frère de ce 1 prêtre, s'en trouve donc naturellement le détenteur.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, SB octobre.

veaux invendus de la veille 12, amenés 5î, Invendus ce Jour néant.

Le kilo (cours non oraciels). Premier» <ru«Ut* iSbiu, deuxième 13,40, troUlém* 9,"0. Tendance ferme.

Arrivages par départements: Eure-et-Loir 5, Indre u, Indre-et-Loire 28, Mame 6, SarU>« 3.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, î9 octobre.

Coton?. Ouverture: oc'. 588, nov. S94. dée. 583. Janv. 595, rev. 599, mars «00, avril 600, mai 606, juin 601, JulII. 600, aoflt 601, sept. 600. Tendance i peine somenue. Ven- tes 850 balles.

Café». Oorertur»: cet. 27«,75, nor. 308,75, d*c. 270, jan». 2t».ï6, fév. Î68.23, mars Î73.50, avril 277,73, mai Ï76, juin 2*5. = JulII. 275, août 274, sept. 276. Tendance ferme. Ventes 8 Î50 sacs.

Pottren. Salfon cet. 890, nor. 900, déc. 900, janv. 900, fév. 900. mars 900. avril 900, mat 87S, juin «75, JulU. 875, aoOt incow.

Uverpool. îî octobre.

Coton*. Cet. 9.59, Janv. 9,70. mars 9,80, mal 9,88. Julll. 9.92. MARCHE DE NEW-YORK

?îeT.Yorfc, 2S octobre.

Colon 11 Disp. U.25, oct. incoWS, nov. 17,94. Nouveau: ocl. tneoté, noT. 17, S4, d«c. 18.0« à «8.07, jlnv. 18,18, fér. 18,33. mars 18.4S & 18,48, avril 18. W, mal 18,73 i 18,76, Juin 18,80, JuiiJ. 18.85. aot lncot*. Cafés. Disp. 12 3 4. tiër. 8,43, Jânv. 8.20. mars 8.23, mal 8.1s, JulII. 8,08 sept. 8.03, oct. 1930 8,01. «Votes approximatives 158,000 sacs.

CmM. Blés roux disp. 139 3/3, mais dtsp. 10i 3/4. New-Orléans, 28 octobre.

'Çew-Orléans, 29 omobm

Coton». Disp. 1785. oct. incoté, déc t7,99 t 18, janv. 18,12 a 18,13. mars 18,39 à 18,40, mal 18.82 t 18,63, joUl. 18,68 à

18,70. Chicago, 28 octobr*.

ChIC&f,'O. 28 octobre.

Cototu. Oct. 18.10, dêc. 1S.?3.

MARCHE AUX METAUX

Londres, n octobre

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NOS AMIS DEFUNTS JÉSUS, MARIE, J03WH

ffmd. 7 ont et 7 qatr. eJfqmfamf A Triel-sur-Seine, Mme Vve Damour. 6« ans. .M. l'abbé François Guyon, professeur au Petit Séminaire de S&inteVnne-d'Auray, décédé à Le Héao, par tUieix (Morbihan). M. Louis Mançour, m) ans. décédé chez son ûls, cure â* ;havanet ;Creuse). M. Eugène Pratshe, ?3 ans, titulaire du diplôme d'honneur de Pie X, décoré de la mMailla du ministre du Commerce et de U milaille de 1870, très dévoué aux œuvres, abonné depuis quarante nnn, décédé à Joigny (Yonne). Mlle Amélie Souriî5«, propagatrice très té\é« de toutes les publications de la Bonne Presse pendant quinze ans. décédée à Andrezé. par Beaupréau (Maine-et-Loire). Mme veuve Weibel, née Constance Vial. *5 ans. déoédée à Paris. Mme Vve Msuricc Pelletier de Chambure, née Marie- Antoinette Van Kempen, 54 ans, déoédée à Saintorner iPas-Je-Galais). M. Charles .\fasson. ans, décédé à Calais. Mlle Marguerite Jarreau, s-œur l' du R. P. Jarreaii, missionnain» en Giiine M. Auguste Turpault, fidèle abonné, dé. rédés à GliAtillon sur S<'vro (DeuxSèvres). Mme. Martineau. décidé* A Moisy (Loir-et-Cher;.

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Nouvelles religieuse» Une assemblée séoérale des agri- culieurs chrétien» aura lieu le 3 novembre prochain, & Tarbe», à U ni&iâoa des a-uvres. Prendront la parole M}rf Sramok, et populistes slovaque» \i. l'abbé Barjallô, directeur général de» K. A. C. (études agricoles par oorre»pondanc») M. Pierre Fourcade, président de la Caisse d'assurances mutuelle* agricoles-incendie de l'i'nlon des Pyré» nées et des Landes, et M. A. de Gauléjac, secrtUaire général du Syndicat central des agriculteurs du Sud-Ouest. S. O. Mgr Gerlier, évdque de Tarbes et Lourdes, viendra présider cette asteinblée générale.

Une belle ccrémonio s'est déroule1* dans l'église de Llgardes (Gors), à loooasion de la réception des mains de Mgr du Vauroux, éveque d'Amen, d'une insigne relique de sainte Innocente, destinno ù la eîiasse qui domine le maftreautel de la paroisse. L'évoque d'Agen, ainsi que' Mgr Kicard, archevêque d'Auoh, assiste d'un nombreux cierge, ont HA l'objet de nombreux témoignages d* sympathie. Après quelques paroles dB curé de Ligardes, M. l'abbé Bauren», l'archgveque d'Auoli remercia Mpr du Vauroux, qui, aux Vôpres, avait fait l'historique dt« reliques de sainte Innocente et recommandé la vie de cette der- nière aux catholiques.

M. le chanoine Humbert, curé dt 6aint-Jac<iues, doyen et archiprêtre d8 Compiègne (Oise), fêtera le 8 décembre prochain, ses noces d'or saeerdotatea. Les nombreux amis ont «u, à oett» occasion, la touchante pensée de lui offrir, pour son église, où i] exerce depuis plus de trente ans son mainlstèra* un magnifique lot de 22 verriùres et ont. à cet effet, ouvert en ville une souscription. »

De la République Argentine, <>a annonce que le Sénat fédéral a, par un vote unanime, mis en téta de la llsto de trois noms qui sont proposé* au président de la République pour l'éveohé de Tucuman, celui du R. P. Augustin Barrtre, vicaire capitulaire de ce diocèse, appartenant à la Congrégation des Pères de Garaison et originaire de Cantaous (Haute-Pyrénées). Selon l'usage établi, le président de la République ebolsit ta son tour un nom dans la liste des trois et le propose confidentiellement au Souverain Pontife.

A l'occasion du 5 centenaire de sainte Jeanne d'.Arc, Mgr Gonon a nommé oh*» noines honoraires MM. les abbés Olivier, curé doyen de Commentry Au» debert, curé doyen de SainWPourçata Cuelllat. curé doyen do Salnt-Germalndes-Kossés Jouannet, curé doyen d'Arfeullles Brosset, supérieur de l'instltu.tion du Sacré-Cœur DéXretlères, chancelier de l'évOché.

M. l'abbé Revlron. aumônier dtf groupe catholique des arts et métiers, est rentré au diocèse d'Autun pour prendre la direction du Petit Séminaire et a été remplace par le R. P. Villain- A la liste d'A.umo'ntors militaire* que nous uvons publiée, prière de joindre In Maison de famille du «oldat de Bordeaux, qui reçoit, t 200 militaires, 208 et 8)0, cours de l'Argonne, et que dirige M. l'abbe H. Pellat, aumônier mi.litalre.

Mgr Karsemiet, évéque de Chartres, vient d'écrire t ses diocésains une très belle lettre pastorale en faveur des écoles libres.

Mgr de Beauséjour, évoque de Car.cassonne. vient de décerner à l'élite d* ses diocésains cinq croix d'or et six croix d'argent de la reconnaissance diocésaine, une médaille d'argent et deux médailles de bronze du service dlncésam. Les décorés sont dans l'ordre MM. Ch. Aussilloux, Gaston Massé, Léonce Embry, Marquler de Villeneuve, Joseph Ambrr, de Boissezon, Lazare Anduze, Paul Bou- quet, Casimir Llmouzy, André AmieU Antonin Gazanx, Jean Serny. Antolna Calvavrac et Mme Marie Amalvy. La Semaine rettaieute du dioees* d'Avignon publie l'éloquent discours pro- nonce en la cathédrale de Vaison par, Mgr de Llobet, à l'occasion du i** cente. naire du Concile.

Le bulletin religieux de l'archidiiM cèse de Rouen publie la liste des lieux et dates des prochains Congrès d'arrondissement de IT\ P. R. Goumay-enBray. le 2i novembre Yvetot, le 85 f Le Havre, le ?6 Dieppp. le 2 décembre, et Rouen, le 3 décembre.

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Les forages aux grandes profondeurs

–<<<t~~t.

Au cours du deuxième Congrès in- ¡ ternational du l'orage, qui s'est ouvert le 15 septembre dernier à Paris, le président, M. Galliot, a prononcé, au cours de son allocution les paroles suivantes Nous nous occupons d'étudier j tous les moyens dont dispose l'ingé- j nieur ou le géologue pour accroitre ses connaissances sur l'état, l'allure et la composition du sous-sol. Ce qui nous intéresse avant tout, ce sont les richesses utilisables que renferme notre sol et comme, jusqu'à maintenant, ce sont les sondages et les forages qui ont surtout fait connaître ce qui existait dans la terre, nous étudions plus particulièrement les forages, la constitution et l'utilisation des appareils de sondage et nous sommes réunis pour nous communiquer les études que chacun de nous a faites, tes résultats qu'il a obtenus, relativement aux questions techniques et scientifiques concernant le forage. »

Et, en effet, depuis des milliers d'années, des milliards d'hommes! se sont succédé sur cette terre san3 j avoir de connaissances bien pré- r.ises sur l'intérieur du sol qu'ils! foulaient aux pieds. Certains puits de mine atteignent un millier de mètres certains forages sont descendus jusqu'à 2 200 mètre». Qu'est cela en comparaison des six millions de mètres que mesure le rayon terrestre Et encore, nos connaissances actuelles sur la géologie sont-elles d'origine récente, puisqu'elles sont postérieures à la découverte de la houille et du pé-itrole. Aussi comprend-on tout l'in- térêt que présentent ces Congrès internationaux du forage, qui rensaignent non seulement l'ingénieur sur les meilleurs outils et les per- fectionnements réalisés, mais aussi le géologue, qui peut, par coordination des renseignements fournis en divers points, se faire une idée plus précise des plissements de terrains, de la valeur des couches géologiques différentes, et établir d«s cartes du sous-sol se rapprochant de plus en plus de la réalité.

Le forage d'un puits peut se pratiquer de deux façons différentes, comme nous l'avons vu précédemment (17 août 1927) soit par percussion, soit par progression rotative, à la manière d'un tire-bouchon. Dans le système par percussion, les débris provenant de la progression du trépan sont remontés à t'aide d'une cuiller ils peuvent être analysés et fournissent des résultats sur là nature du sous-sol à une certaine profondeur, mais ne donnent aucune indication sur la structure du roc traversé.

Il en est de même avec le système rotatif, quand on utilise pour la progression une tarière les résidus du terrain, mélangés à de l'eau, remontent du forage sans qu'on puisse y trouver grande précision sur la con- Jlguration interne du sol. On emploie pourtant ces deux procédés dans les régions où de précédents travaux souterrains ont fait connaître la nature des couches traversées. Au contraire, quand on travaille en région inconnue et qu'il y a, non seulement pour le géologue, mais aussi pour l'ingénieur, un sérieux intérêt à con- naître la constitution du sous-sol, on renonce à l'outil appelé tarifre. dans le t'oraer rotatif, pour progre-sor par le procédé dit du carottag'1.

Le carottage consiste à découper 'dans le sol un morceau de roc cylindrique qu'on remonte dès qu'il a atteint une certaine épaisseur. 4> bloc donne ainsi une coupe parfaite du terrain prospecté, à la profondeur exactement connue où se fait le prélèvement. De la sorte, on peut établir Tare carte, donnant la succesion. avec leur épaisseur, des différentes couches géologiques traversées.

L'outil dont on se sert pour obtenir la « carotte » est un cylindre-creux en acier doux, d'une certaine hauJeur, et percé de quatre fentes longitudinales. Sur la couronne inférieure de ce cylindre sont fixés six diamants

noirs destinés à attaquer et, U--u>r le

roc rencontré.

Deux de ces diamants, diamétralement opposés, sont placés sur le bord intérieur de j'anneau formant la base du cylindre creux; deux autres sont tixés sur le bord extérieur et à ansrle droit ries premiers les deux derniers sont insérés dans la partie médiane j do l'épaisseur de l'anneau. Les pierres sont choisies tle grosseur telle que, mises it côté l'une de l'autre, elles occupent toute la largeur de l'anneau. En sorte qua, lorsque l'outil tourne sur lui-môme, les diamants noirs oreusent dans le roc un chemin

De l'évolution

de la pratique mêiicale

(Nous avons vu des chirurgiens émînentSySe plaindre des conditions faites à l'exercice de leur art et ré- clamer pour leur commodité et le plus grand bien des malais, je sup- j pose, la centralisation de toutes leurs occupations professionnelles. c'està-dire la réunion dans un même lieu des laboratoires de recherches et d'examen, des salles d'opérations, des services des malades pauvres et de malades fortunés, de façon à éviter des allées et venues aussi fastitieuses qu'épuisantes et une perte de ).emps préjudiciable à tous.

En fait, cet état de chose qu'on adpiire dans de célèbres Universités étrangères tend à s'instaurer chez nous de plus en plus depuis la guerre. et de petites villes de province sont fières d'abriter sous le même toit. dans l'enceinte de leur vieil hôpital habituellement, un laboratoire de j recherches et d'analyse, un service de radiologie. d'électrothérapie, de radramtû-érapie, un* pharmacie. des i

lé.

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annulaire qui a exactement les dimensions du cylindre de forage. Celui-ci s'enfonce sa face extérieure voisine avec les parois lisses du puits tandis que le trou central | est guidé par la colonne de pierre j cylindrique qui n'a pas été attaquée par l'oulil de forage. La hauteur que peut avoir ce cylindre de pierre est de t> mètres. Quand elle est atteinte, une sorte de couteau, manœuvré de l'extérieur, sectionne le pieds de la colonne, et obture le fond du foret. On remonte ainsi au jour six mètres de matières non modifiées par le travail, dont on connaît la position exacte en pro1 fondeur, et dont on peut étudier la structure de la façon la plus complète, sans qu'aucun détail puisse passer inaperçu.

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Les diamants noirs qu'on utilise pour armer les forets sont généralement des carbonados brésiliens, qu'on extrait presque exclusivement de l'Etat de Bahia. C'est une forme de carbone cristallisé, excessivement dur. La production de ces mines ne dépasse pas 4 000 carats | (de 20 centigrammes) par an, et il jest à craindre que ce nombre aille en diminuant, parce qu'on a comj mencé par extraire les dépôts facilement accessibles, et que ceux-ci sont sur le point d'être épuisés, j Comme, d'autre part, la consomma- tion s'accroit chaque jour, les prix ne cessent de monter, et dépassent actuellement 2 000 francs par carat. Chaque carbonado dont on arme la couronne de forage pèse environ j carats comme il y en a 6, cela fait 30 carats, ou 60 000 francs au j minimum. Cela montre que le forage par ce procédé est assez dispendieux. II est juste de reconnaitre que l'usure des diamants noirs est très faible, quand le travail est soigneusement conduit. La vitesse de pénétration de l'outil dépend de deux facteurs la dureté du roc dans lequel il faut pénétrer, et la pression qu'on fait subir à la couronne. Ce dernier facteur dépend seul de l'ingénieur l'art du foreur consiste justement à proportionner cette pression à la dureté du terrain qu'on traverse on t'augmente quand on traverse des roches tendres, on la réduit au contraire quand on rencontre plus de résistance.

Les précautions prises sont de nature à prolonger la durée de service des diamants mais il est une autre éventualité qui se produit assez fréquemment c'est la perte d'un des diamants du foret. En effet, ces diamants sont maintenus dans des trous pratiqués sur la couronne par un métal plus mou que l'acier. Il s'use rapidement, et les diamants peuvent tomber cela se produit assez fréquemment. Pour éviter ces pertes coûteuses, on doit remonter souvent la couronne, (on la remplace par une autre) et vérifier le sertissage des carbonados. Des ouvriers spécialisés sont uniquement occupés à refaire les sertissages et c'est là un travail délicat, puisqu'il faut que toutes les pierres aient une hauteur égale si on ne vont pas qu'une seule supporte toute la fatigue du travail. De sorte que. pour assurer la marche continue d'un forage, il faut posséder trois couronnes, soit 90 carats de diamants représentant de ce seul fait une mise de fonds de 200 000 francs environ. Maliiré cette dépense, et bien que la vile.-se de pénétration dans le sol soit moindre avec le foret creux qu'avec le? outils rotatifs ordinaires. ce moyen tle travail a tendance à se développer parce qu'il est le seul qui permette d'exécuter des sondages très profonds et d'être sûrement renseigné sur la nature des couches géologiques traversées. H. C.

4K«Hi

Locomotive fonct onnant à 60 atmosphères

II est reconnu que les chaudières fonctionnant à pression élevée sont spni siblement plus économiques, et. elles commencent à se répandre pour les installations llxes, en particulier pour les centrales d'énergie électrique. La Société de construction de locomotive de Winterthur (Suisse) a étudié dans quelles conditions de telles chaudR-res pourraient être adaptées à des

locomotives. Après de nom-breuses re-

cherches, les ingénieurs ont établi que la pression de 60 atmosphères était celle i-iu! convenait le mieux, et qui permettait le meilleur rendement tout en conservant la plus grande simplicité. La chaudière est formée de trois bouilleurs, un gros en haut, deux plus petits en bas, réunis par trois parois d'eau les tubes sont soudes au chalumeau électrique. II y a deux réohauffeurs de va-

salles d'opérations pour hommes et femmes, des pavillons pour des malados indigents, des pavillons avec des chambras plus ou moins luxueuses pour les malades aisés, une maternité comportant également un service pour les femmes sans ressources et une pour celles, de plus en plus nom- breuses, qui préfèrent venir à la clinique « payante » faire leurs couches plutôt que rester chez elles, et même des quartiers spécialement réservés aux aliénés avérés et aux « détraqués » qui ont besoin d'une cure d'isolement. Tous les malades. malades « médicaux » et malades « chirurgicaux », trouvent asile dans ces petits centres, et si le choix des indigents est réduit à un nombre restreint de médecin* et. de chirurgiens nommés généralement au concours. celui des « payants » n'est pas nécessairement limité.

De telles organisations, qui sont l'oeuvre d'une personnalité en mal » de création, si j'ose dire, sont encore évidemment l'exception et sont loin d'atteindre la perfection. Elles paraK«en! néanmoins, telles quelles, avoir de plus en plus la faveur du public. Si les chirurgiens, du moins ceux 1. qui. par leur situation, pourront béaéûoier des avantages Ujcontestables

Une bête « tru q uée » L'ornithorynque

Les grands peintres se sont amusés quelquefois, par manière de gageure, a executer aes pochades, à peindre des types fantaisistes et bizarres. Il i semble que ce grand artiste qui s'ap- pelle la .Nature fasse de même et se repose de ses chefs-d'œuvre en créant des êtres excentriques, ébauches ou caricatures.

Tel est le cas de l'ornithorynque, le plus singulier des mammifères que [l'on puisse imaginer.

Examinez un peu l'image aocompagnant ces lignes. Ne croiriez-vous pas qu'il s'agit d'une bête « trujquée », faite de parties de bêtes différentes rapprochées artificiellement? j Du reste, les quelques précisions que nous allons donner suffiront à jus- tifier le titre de notre article. Le corps allongé et grassouillet. mesurant à peine 50 centimètres, est oouvert d'une fourrure serrée dont la teinte et la disposition rappellent beaucoup celle de la Joutre.

Le museau est remplacé par un bec incontestablement unique dans

Fourrure de loutre, bec de canard, pattell palaces, ép*roa de coq, l'ornithorynque est an petit fasdropède des plus cnrlenx.

la création. Il est fait d'une matière molle dont la consistance est comparable à celle du cuir. Les deux mandibules sont de grandeurs très! inégales, la supérieure débordant de beaucoup sur l'inférieure. Ce bec extravagant ne parait pas « faire corps » avec la tête. On a l'impression que l'animal s'en « coiffe » comme d'un masque lorsqu'il a besoin de s'en servir et qu'il peut s'en débarrasser à volonté.

Chez les jeunes, ces mandibules j portent des dents rudimentaires qui, disparaissent à l'âge adulte. Elles cèdent la place à de « fausses dents », qui sont des plaques de matière cornée.

Cette première dentition rappelle celle des mammifères des temps géologiques. C'est que l'ornithorynque est un mammifère très inférieur, pour lequel on a créé un ordre tout spécial dans la zoologie il n'y compte qu'un compagnon, Téchidné, qui, bien que très différent de forme et de mœurs, compose avec lui l'ordre des monotrômes.

Les yeux très petits. à peine visibles, sont placés au ras du bec. Pour trouver sa nourriture, l'animal se sert, principalement, de la mandibule supérieure de son bec, organe d'une extrême sensibilité.

Notons que la queue, large et aplatie, aide la bête à nager, en faisant

peur. On a renoncé à la condensation le vapeur s'échappe à l'extérieur. Les pistons sont munis de soupapes et non de tiroirs ta machine est pourvue de trois cylindres. Elle est ainsi aussi simple que possible et composée d'or- ganes qui ont fait leurs preuves. Des essais comparatifs ont été effectués entre cette locomotive et une ma- chine de type ordinaire. Scictice, et Industrie (mai 1929) donne les résultats constatés.

Au point de vue consommation, l'économie de briquettes a été de 35-40 pour 100 l'économie d'eau, de 47-55 pour 100, à égalité de puissance. Au point de vue, puissance de traction. la nouvelle ma- chine a développé 950 à 1050 chevaux contre 750 pour la machine ordinaire. A ces avantages s'en ajoutent deux autres, les dépôts de tartre et de boue sont réduits de moitié, ce qut réduit le nombre des nettoyages, et, l'adb^rence des roues est nettement augmentée. 1

que peuvent fournir ces centres de travail en désirent la généralisation, j ils ne sont pas les seuls, quelques médecins leur font écho.

Il est bien certain que la pratique médicale proprement dite est soumise. du fait du rôle de plus en plus grand du laboratoire dans le diagnostic et le traitement des maladies, à d'étranges vicissitudes et qu'il lui faut nécessairement s'adapter aux conditions qui lui sont faites par les progrès de la science.

Dans le Concours Médical, le Dr J. \oir étudie cette importante question qui est un sujet d'angoisse pour beaucoup de médecins. A quoi attribuer cette période cri- j tique que traverse la pratique médi-!cale ? Misères de l'après-guerre, disent les uns; évolution collectiviste. déplorent les autres; abaissement de la moralité générale, fléchissement de la conscience professionnelle, grondent les aines; pléthore médicale, insuffisance de la formation médicale plaide-t-on encore.

Oui. tout cela est peut-être un peu vrai, répond le Dr J. Noir, mais, « la vraie, la grande cause de la crise que traverse l'exercice de la! pratique médicale est le manque suffisant d'adaptation aux progrès j économiques et techniques (lui ?e:

office de gouvernail et passons à la description des pattes.

Les deux paires diffèrent à ce point que l'on a peine à croire qu'elles appartiennent au même animal. Quand l'animal est sur le sol, ses pattes de devant sont proportionnées à son corps les cinq doigts sont étroitement serrés, et le poids du corps repose sur les longues et massives griffes dont les extrémités sont sautes au contact avec le terrain. Mais quelle étonnante métamorphose dès qu'il se met à l'eau Les doigts s'écartent considérablement en déployant une membrane qui était roulée sur les ongles, et qui dépasse de plusieurs centimètres l'extrémité de ces derniers. Il est alors en possession d'une magnifique paire de rames, grâce auxquelles il peut nager avec une grande rapidité.

Les pattes postérieures sont palmées, elles aussi, mais leur membrane n'est pas mobile et elles sont, chez les mâles, armées d'un éperon

dont la piqûre passe pour être venimeuse

Cette bêle si paradoxale habite les rivières de la Tasmanie, du sud et de l'est de l'Australie. Elle est sauvage et solitaire et ne quitte guère son logis, qu'à la nuit tombante pour chercher sa nourriture dans le lit de la rivière où elle trouve en abondance les vers de vase, insectes aquatiques et petits crustacés qui composent son menu.

Elle se creuse un terrier qui va jusqu'à 10 ou 15 mètres de la berge. Etant très peureuse. elle a soin de munir son refuge de deux issues, l'une donnant dans l'eau, l'autre étant cachée au milieu de quelques broussailles, à une faible distance de la rive.

A l'extrémité du terrier, le mâle et la femelle construisent un nid confortable fait d'herbes et de roseaux dans lequel la femelle pond deux ou quatre œufs ayant deux centimètres de diamètre, entourés d'une membrane blanche et flexible. Les petits qui naissent de ces œufs ont à peine 2 centimètres de longueur, ils sont débiles et aveugles et se nourrissent d'abord du lait maternel. Comme ils seraient incapables de téter, la femelle fait jaillir, au moyen de muscles spéciaux, le précieux liquide sur la paroi externe de l'abdomen où ses nourrissons le recueillent en y appliquant leur bec minuscule.

Découvert il y a environ un siècle, l'ornithorynque ne nous fut connu, jusqu'à ces dernières années, que par des spécimens empaillés. Les ménageries d'Europe et d'Amérique étaient disposées à payer la forte somme pour la possession d'un animal vivant. Mais toutes les tentatives avaient échoué: les captifs mouraient en mer dès les premiers jours de la traversée l'impossible fut réalisé, l'autre année. par la « Société zoologique » de New- York qui réussit à importer un ornithorynque vivant qu'elle exhiba durant quelques semaines dans son magnifique parc de Bronx.

Le précieux pensionnaire avait coûte 2 500 dollars. Comme il ne pesait que 700 grammes, il n'est pas exagéré de dire qu'il fut acheté son pesant, d'or!

L. KUENTZ.

sont réalisés dans les cinquante dernières années.

» Entre la médecine de 1830 et celle de 1930, il y a une différence infiniment plus grande qu'entre la médecine d'Hippocrate et celle du xvir siècle. Cela n'empêche que le médecin praticien de notre époque) exerce son art sensiblement de la même façon que ses anciens l'exer- çaient au milieu du xix* siècle ». Cependant, tout s'est modifié de-'puis lors autour des médecins l'atelier de l'artisan a fait place à l'usine avec sa machinerie compliquée qui, de plus en plus, se substi- tue à l'ouvrier isolé. Seules, les administrations de l'Etat, l'agriculture. du moins dans la petite propriété, et la médecine, se sont mon- trées rétives au progrès.

Nos fonctionnaires en sont en- core. ou peu s'en faut, aux méthodes du premier Empire les petits agriculteurs commencent à peine à admettre la machinerie agricole et l'utilité des engrais, et le médecin praticien, comme le petit paysan, exerce seul et individuellement sa profession. Mais cela vraiment ne devient plus possible, et à chaque instant il devient tributaire du chirurgien, du radiologue, des bac- 1

L'arracua^e des sapins et la distillation des souches

Il y a plusieurs années (3 mars i^as), nous avons dit quelques mots de l'industrie de la résine et du gcmmage des pins dans les Landes. Rappelons que les résiniers saignent les arbres pour récolter la résine quand les opérations sont bien conduites, les pins des Landes vivent quatre-vingts ans environ, et à ce moment on doit les abattre.

Jusqu'à présent, l'abatage avait lieu à la scie ou à la hache les entailles se pratiquaient à quelques dizaines de centimètres au-dessus du sot, c'e?t-à-din? que les souches et les racines restaient enterrées.

Ces souches sont d'ailleurs particulièrement riches en résine (1), et on ne les laisse pas se perdre indéflniment dans le sol. On a coutume de ne les exploiter que plusieurs années après l'abat âge. quand la pourriture a fait disparaître la plus grande partie des éléments ligneux. A ce moment, les restes sont faciles à extraire, et la distillation donne une forte proportion de résine.

Aux Etats-Unis, on opère maintenant d'une manière différente. La présence dans le sol de souches en train de pourrir empêche de tirer parti du terrain par semis ou par repiquage de jeunes plants il y a donc là une perte qu'il est intéressant de réduire au minimum. C'eat dans ce but que l'Université d'Idaho a mis en pratique la distillation sur place, sans extraction, des souches de sapins. Voici quelle est la manière d'opérer. Au moyen d'une foreuse, on pratique dans chaque souche un trou de 8 à 10 centimètres de diamètre et de 30 à 40 centimètres de profondeur. Dane cette cavité, on place du charbon in- candescent puis on recouvre la souche d'une sorte d'entonnoir métallique, dont la base eut entourée de terre et dont le bout terminal est relié à un condenseur de grtnd diamètre. GrAce au tirage artificiel réalisé par le oen<lens«ur, le charbon reste incandescent lft feu se commuttique et se propage lentement i toute la seuche: les vapeurs qui se dégagent vont se condenser au contact de la paroi froide on recueille donc un liquide qui, ensuite, est traité à l'usine,

En agissant sur des souches ayant un an de coupe, les résultats sont excellents. (Par exemple, pour des souches de Pinvs pondérai, de 1,9 de diamètre, on a recueilli, à l'Université d'Idaho, 36 litres de goudron et 99 litres de liquide pyroligneux. Le grand avantage du système est de distiller sur place, sans arrachage, c'està-dirs sans presque aucune maind'œuvre, sans avoir besoin d'eau, et en gagnant plusieurs années. Ce procédé est, sans aucun doute, applicable au pin sylvestre et à l'épicéa, et mérite d'être essayé sérieusement dans nos Landes.

C'est encore pour gagner du temps qu'on propose actuellement non plus l'abatage, mais l'arrachage des arbres. Dans les Lande9, en particulier, où le sol est très meuble, un effort modéré doit suffire pour coucher un pin et le jeter à terre (2). Des expériences concluantes ont été faites sous ce rapport au mois de juin 1926, à l'aide d'un tracteur spécial. Une chaîne était attachée à l'arbre choisi, à 6 mètres audessus du sol; elle était reliée à une poulie sur laquelle passait un cable fixé, d'une part à l'arrière d'un trac- teur Fordson, et, de l'autre, à un an- crage fixe. En six secondes, l'arbre se penchait, se cambrait et, finalement, tombait à terre, tout entier, c'est-à-dire que les racines étaient arrachées (3). Ce procédé très expeditif et bien moins onéreux que l'abatage à la main a l'inconvénient de laisser dans le sol des cavités qu'il faut ensuite reboucher, et surtout d'extraire la souchr mais, comme nous l'avons vu plus haut, le mode habituel d'exploitation de celle-ci, c'est-àdire attendre que la pourriture ait fait son œuvre, n'est pas indispensable pour tirer toute ta résine et les produits pyroligneux des souches il est probable qu'on trouvera facilement un moyen d'utiliser immédiatement les produits

(1) Une souche fratolié, contient de 10 à 12 pour 100 de résine une souche vieilîe de six ans en contient de 20 à 30 pour 100.

(2) Le pin des Landes ne possède que des racines traçantes qui rampent dans le sable, le long de l'alios, qui est du grès en formation, auquel elles s'attachent.

;3) Au lieu de procéder à cet arrachage sans préparation, on peut commencer à couper les racines tout autour du tronc. à l'aide d'un marteau pneumatique semblable à ceux qu'on emploie à Paris pour défoncer le sol, et dans lequel le pio est remplacé par une sorte de hache coupante. Les racines sont coupées en quelques minutes, et il suffit ensuite d une simple poulie mouftée pour abattre l'arbre à la main, sans le secours d'un tracteur.

tériologistes, de tous les spécialistes de la ville voisine.

Comment, en effet, suffirait-il à lui seul à tout, comment pourrait-il être spécialiste en tout, comment pourrait-il faire les frais d'une installation suffisante? Mais, d'autre part, il ne peut ni ne doit négliger les moyens spéciaux qui permettent actuellement de confirmer rapidement un diagnostic hésitant, de poser à temps les indications d'une opération qui, différée, mettrait en danger les jours du patient, ou de traiter avec chance de succès par les agents thérapeutiques nouveaux les vieux maux rebelles aux anciens procédés.

Bref, les progrès techniques ne permettent plus au praticien d'exercer seul, individuellement, la médecine. Qu'ont fait les médecins pour s'adapter à un tel état de chose ? Bien peu, certes. Ils ont plutôt cherché à parer aux inconvénients immédiats qu'il créait, en se groupant en associations, en Mutualités, en Syndicats pour s'opposer plus efficacement à l'exploitation des médecins par des collectivités mieux organisées. Ils n'ont pas su envisager l'avenir. « Jamais aucune association médicale de quelque importance ne s'est préoccupée de l'organisation nouvelle que les progrès techniques

[qu'elle contient. Cette nouvelle méthode j d'exploitation des forets des Landes se- rait de nature à gagner beaucoup de j temps.

Rappelons, à ce propos, une manière très efficace de détruire les souches d'arbres laissées dans le sol après aba- j tagre il ne s'agit pas ici de résineux, j mais d'essences quelconques quand j on veut pouvoir disposer du terrain sans attendre que la pourriture ait rendu l'sx« traction plus facile.

Avec une grosse mèche, on perce dans le bois un trou de 4 centimètres de dia- mètre et de 20 conflmètres de profonI deur puis, on y verse trois grandes | cuillers de salpêtre «t on bouche l'ouver- ture supérieure avec un coin de bois. Cette opération doit ae faire en été penjdant la période sèeb«. Pendant toute la saison humide, le salpêtre se dissout et (imprègne tout le bois, jusqu'aux racines les plus éloignées. L'été suivant, on verse du pétrole sur la souche et on l'allume. Le feu prend d'abord assez vif, puis il se continue plus lentement, et grAce à la présence du salpêtre, il consume tout te bois des racines, même de celles qut sont le plus profondément enfoncées dan» le sol.

Ce procédé est. employé couramment par les fermiers américains. j

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Variétés

La cnUine du c B-1M >. A propos] du nouveau dirigeable britannique qui ai fait e«t première sortie la semaine der-j nière, dteons que la partie gastronomique n'a pas été négligée. Le gouvernement anglais a commandé une installation de cuisine électrique capable de fournir aux besoins de 100 personnes. Elle se compose d'un garde-manger chaud, d'un réservoir à eau chaude, d'un réchaud comprenant quatre plaques chauffantes et un four, d'un bouilleur pour la préparation des légumes. Le matériel a été spécialement étudié pour donner la «éourlté désirable et éviter les courts-circuits de même les plaques du four ne peuvent Jamais chauffer jusqu'au rouge pour quil n'y ait pas incendie ou explosion en cas de fuite de l'hydrogène du ballon.

Aimez-vous la baleine î Il n'est pas douteux que le prix de la viande est aujourd'hui exorbitant, et que les perBonnes dont les revenus ne croissent pas en proportion du coût de la vie sont obligées soit de s'en passer, soit de lui trouver un succédané.

On s'est demandé s'il n'y aurait pas

ALGOL I

Le 1" novembre prochain sera marqué par une éclipse de Soleil .visible à Paris sa grandeur ne dépassera guère 0,2 aussi attirerat-elle peu l'attention. (Début à Paris, 10 h. 9 m.; maximum, 11 h. 4 m.; lin 12 h. lm).

Mais le monde stellaire nous offre aussi des éclipses qui, pour être plus discrètes, n'en sont pas moins faciles et intéressantes à observer.

L'éclat de nombreuses étoiles est soumis à des variations, presque toujours périodiques, dont la raison nous échappe souvent pourtant il est une classe de variables, à courte période, dont le spectroscope a ré- vélé la vraie nature il s'agit d'étoiles 1

doubles trop rapproi-li'i'-s pour être séparées par le télescope, et dont chaque composante tourne autour du centre de gravité du svstème dans un plan passant par la Terre l'une est obscure ou moins lumineuse quo| l'autre lorsqu'elle passe devant crI- le-ci, elle intercepte une partie de ses rayons et. réduit l'éclat total (flg. 2)."Tel est le cas pour 3 Persée, bien connu sous le nom d'Algol les deux soleils composants sont très rap- prochées, et leurs révolutions très rapides le plus petit, moins lumineux et de masse moitié moindre, re- ¡

et les progrès rapides de l'art de j guérir rendent indispensables. » C'est dans la coopération médicale qu'il convient de chercher le seul j moyen de remédier à la situation | sans s'obstiner davantage, si pénible | qu'il puisse être, de s'arracher à <ie vieilles habitudes.

Il y a trente ans, l'auteur lui-même j professait que l'hospitalisation devait être l'exception. Qu'il fût aliéné, tu- îberculeux, typhique, diphtérique, va-i | rioleux ou cholérique, le malade devait toujours être soigné dans sa famille. Aftirmations du cœur, mais non pas de la raison. 1

C'est la formule inverse qui est la vraie dans l'intérêt des malades, de | leur famille et de la société tout en-! 'tière. Le public d'ailleurs s'en rend (compte de plus en plus et le manifeste en se dirigeant spontanément vers la maison de cure.

Combien fait-on actuellement d'opérations même peu dangereuses à domicile. La chambre d'un malade j n'est point une salle d'opérations. Les accouchements eux-mêmes, pour ses mêmes raisons de sécurité, se font de plus en plus à la clinique. Et un jour {viendra où toutes les maladies infectieuses se réfugieront dans des mai-j ;sons de cure ou des hôpitaux spécia- j ¡' i lement aménajréX 1

lieu de revenir à une aneieon» pratiqua en honneur au moyen âge, la consommation de la chair de cétacés, en particulier de baleine que les pécheurs basques allaient capturer dans Se golfe <!»• Gascogne, où elle était abondante. Aujourd'hui encore, les populations de» régions septentriouaies, Esquimaux. Aleoutes, habitants des Péroé consomment régulièrement la chair des oétaoés qui est usez oomparable, d'aspect, à la. viande.

Dans la Revue Scientifique (8 juin ISS») en se montre sceptique sur oe projet. n est vrai qu'au moyen âge on mangeait) le lard salé de baleine mai» c'était sur* tout, en Carême, parce que la baleine était oonsidérée oomme poisson, dono pourrait être consommée comme plat maigre. La chair des cétacés n'est pu du tout appréciée, elle est même répugnante par son odeur forte et surtout persistante, çuand on la prend soua forme de bifteck. Ni le séchage, ni la salure, ni la cuisson, ni les assaisonnement* ne parviennent à masquer oe goût écœurant. Pour se nourrir de chair de oétacé, il faut vraiment ne pas pou- voir faire autrement.

Un inoeMané du rit. Le riz. qu*' est la base de la nourrltars en ExtrêmeOrient, et ae répand de plus en plus en Europe, possède, parai t-U. an succédané que les noirs du C..entre Afrioain utilisent pour leur nourriture. C'est une graniw née, portant le nom de Coix lacrimoA, dont les graines nombreuses, en forme de grappes, de la grosseur d'un poJaj sont remplies d'une amande friable très, blanche, ayant la saveur et la valeur nu- tritlve du riz.

M. de Noter signale à la Saturtr, (15 sept 19S9) que les Congolais ensemencent avec cette graminée des terres sorti-» raairement prépartes et pas irriguées Jj malgré ce peu de soin, le rendement en\ graines est avantageux, ce qui prouvai que dans nos régions chaudes du Midi et de l'Afrique du Nord, on en tirerait bon profit,

Les semailles ont lieu ta saison desi] pluies la plante atteint an mètre d»< hauteur le chaume produit à ohaqueti extrémité une sorte d'ombelle, dontr chaque ramiflcation renferme les graines, semblables à de petitee perla* grises. La récolte a lieu vers le prennes' quart de l'été.

Les noirs décortiquent >a graine. écra-» sent l'amande de manière à obtenir uns* sorte de farine qu'ils ajoutent à la ptu-«! part de leurs mets. Chez nous, cette farine pourrait servir à la oonfectinn d«t, pâtisseries, et les graines remplaceraient le maïs ou le sorgho pour la nourritur» des animaux.

Il serait désirable qu'on essaie d'acoli- mater en Algérie cette plante rostiq»* et d'un bon rendement.

vient au même point au boiit de deuK jours 20 h. 48 m. 54 s.: pendant soixante heures, l'éclat se maintient constant à la 2* grandeur puis la lu-, minosité diminue durant 4 h. 1/2 *A redevient normale dans le même laça de temps après un minimum de 6 mw mîtes où l'étoite est de 4* grandeur. Vous pourrez facilement observer Id phénomène (flg. 1) durant les belles soirées d'automne la constellation d'Andromède brille très haut dnna le ciel, au Sud Est, flanquée à l'Ouest du carré de Pégase, à l'Est de Per-* sée sous la ligne joignant r An-« dromède à Persée, Algol briHd d'un éclat presque égal à celui des précédentes. Signalons les dateu prochaines de quelques minima de» facile observation 29 octobre, à 19 h, 40; 16 novembre, à 0 h. 33; 18 novembre, a 21 h. 22 21 tio-i

vembre. à 18 h. 11 8 décembre, ai 23 h. 5; 11 décembre, à 19 h. 54.» En quittant cette constellation, accordez nn regard aux deux amas contigus d'étoiles, splendides dans la moindre lunette, que vous trouverez sur le prolongement de i-n vers Ge»* siopée; un autre à la nébuleuse d'Andromède, près de p noter enfin la! direction du côté -y« du carré d«| Pégase qui, prolongé, passe à peu près par p Cassiopée, puis par la pôle, et qui se trouve très proche d»i premier cercle horaire.

R. PaOXB. & A. F.

Que deviendra alors la clientèle! du médecin s'il ne s'adapte et prétend rester isolé ? Songeons à la dépens© formidable que nécessitent dès maintenant les divers appareils permet-* tant de faire rapidement un diagnostic exact et d'entreprendre un traitement efficace laboratoires d'analyses, de biologie, de radiolow (fie, de radiumthérapie, appareils électrothérapiques, rayons ultra-, violets, infra-rouges, etc. Imaginons ce que sera plus tard, dans un avé-i nir sans doute peu éloigné, où il faudra tout mesurer, tout analyser, tout peser, tout enregistrer.

Quel médecin pourra alors soi, gner convenablement, honnêtement) un malade, accumuler les connais sances mathématiques, physiques, chimiques, biologiques et cliniques nécessaires pour faire bénéficier ses clients de toutes les découvertes scientifiques, faire les frais d'instaU lâtions suffisantes pour répondre à toutes ces exigences ? Quel nialad* aura une fortune suffisante pour « honorer » légitimement un tel médecin ?

Impossibilité évidente. 'Les pr<K« grès techniques ont sonné le glas d4 la médecine traditionnelle, indivi* dualiste.

G< H,


CHRONIQUE COLONIALE

La Bijaue.

De ioritea noa eoloniea, il aemMe Il I

De toutes nos colonies, il •emWft que

ce soit celle dont on e'oooupe le moins. gn dehors même de bon éloignement, de j son climat, le fait qu'on ait choisi Otyenne comme lieu de relégation, le bagne ne contribue pas à sorvir cette ^colonie.

M. Merlet ee plaint de cette • situation lamentable », et il se demande qu'on doit faire pour relever la Guyane, qui cependant est très fertile.

En 1763. le traité de Paris, on la sait. nous enlevait nos colonies, sauf les terres «(-'Amérique du Sud.

C'était un désastre pour la France, et l'on essaya de tenter un grand coup en Guyane. On n'avait rien préparé, malgré le» conseils d'Orvilliers, qui y avait séjourné un demi-siècle, et, en deux années, 10000 personnes venue» de France moururent littéralement de faim. Il ne resta plus qu'un millier de colons miiérables, cherchant à fuir une terre qu'ils maudissaient. Ceux qui dénigrent notre colonie rap- i pellent volontiers cette histoire tragique. De pareils désastres ne sont plus à redouter. Bien administrés, les hommes de Nonne volonté qui, en Guyane, croient à un avenir prospère, attendent seulement qu'on leur envoie des cadres d'ouvriers et de chefs de chantiers, des ingénieurs et de la machinerie.

La population guyanaise est insuffisante. Elle est de 28000 âmes environ et se compose d'Européens très clairsemés, de créoles, do noirs, de Saramaccas et de 3 000 individus descendants des premiers oocupants peaux-rouges, seuls été- ments aborigènes du pays habitant le» I profondeurs de la colonie, au delà des Bmerillions, vers la chaîne de TumacHumac, de Gallbis, de Boschs, de Borvis, dont un célèbre chef apatou servit de guide sûr et expérimenté à la mission du D* Crevaux. Le bagne entre pour prés de iSOOO individus condamnés et relégués) dans le total de la population. Dt: toutes nos colonies, les vieilles possessions dont les riehebses sont intactes devraient retenir le plue l'attention de ceux qui ont le rôle parfois ingrat d<; gérer le patrimoine.

Les commandants i* la marine

dans lss colonies.

Dans chaque groupe de colonies (ou

Dans chaque groupe do colonies (ou

4ans chaque colonie (ne relevant pas d'un gouvernement général où ie département de la Marine entretient des moyens d'une certaine importance, un officier de marine est nommé commandant de la marine dans le groupe de colonies (ou dans la colonie) par déoret du président de la République rendu sur la proposition du ministre de la Marine après consultation du ministre des Colonies.

Le commandant de la marine exerce, sous les réserves résultant de l'application du règlement sur le service de place et sous les autres réserves indi-jquéet oi-après, son autorité sur tout le j personnel et le matériel appartenant au département de la Marine en service dans la colonie et sur tous autres éléments que le ministre de la Marine peut mettre à sa disposition.

En tout temps, les éléments maritimes affectés en propre à la défense sont à la disposition du gouverneur, qui peut prescrire au commandant de ta. marine d'en détacher momentanément telle ou telle fraction pour participer avec des troupes à des opérations de défense ou de police. Les éléments, ainsi détachés, continuent à relever du commandant de la marine, sauf en ce qui concerne leur emploi temporaire.

En temps de guerre, les éléments maritimes affectés en propre à la défense d'une place point d'appui sont mis, en ce qui concerne leur emploi, à la dtoaositlon permanente du oommandant de fa défense de la place.

Le commandant de la marine relève du gouverneur général (ou du gouverneur) pour tout ce qui concerne la défense du groupe de colonies (ou de la eolonie) et pour la préparation de oette défense.

Il participe à l'élaboration du plan d'ensemble de défense de la colonie dans les conditions déterminées par le décret relatif k la défense des colonies; il participe également à l'élaboration du plan de défense du point d'appui.

Le commandant de la marine est membre du Conseil de défense de la colonie, il peut faire partie du Conseil supérieur, ou, selon le cas, du Conseil privé ou du Conseil d'administration. Sous réserve des pouvoirs personnels attribués par les lois au gouverneur en tant que dépositaire des pouvoirs du gouvernement de la République, le commandant de la marine relève directement du ministre de la Marine pour toutes 1«« question» de caractère technique et administratif.

A Dakar.

Un. de nos confrères, qui a été l'Mte du gouverneur de l'A. 0. F., écrit Le gouverneur général veut bien me demander de monter avec lui dans le campanile qui domine son palais. L'atmosphère est exquise l'air a la méme saveur que sur la Côte d'Azur au printemps au Sud, l'océan s'est paré d'une

FEUILLETON DU 30 OCTOBRE 1929 43 Le Rat

des champs

Pourtant René fit contre mauvaise fortune bon cœur et s'assit au milieu des adhérents du fameux club. °

Paul Soulas n'avait pas répondu à sa question. Un petit silence régna d'abord. René avait d'un geste refusé le verre qu'on lui offrait.

Ce fut François qui parla le premier. Alors. vous partez demain ?

René vit sur lui des regards aigus. Je pars. dit-il simplement.

Pour toujours ? dit une voix rauque.Un des adhérents, un gros garçon qui semblait lourdaud, mais dont les yeux étaient parfois singulièrement rusés, l'interpellait ainsi, à peine poli, 'presque brutal.

René eut un petit sourire

Cela peut-il bien vous intéresser, mon garçon

L'autre ouvrait déjà la bouche, l'instituteur le gronda.

Tais-toi, Feugelle, tu parles toujours t tort et à travers.

Kijf pro, dit Ban* <pi commençait à

i «̃

robe bleue et fait Ces sourires de Médlterranée; M. Carde me montre la route de la Corniche qui progresse vers l'extrémité du cap, et Gorée prend un faux air, des Iles de Lérins. Devant nous, de nombreuses villas sortent du sol

Quel cbangenuait trouvez-vous depuis deux ans ? me dit-il.

Monsieur le gouverneur général, si cela continue, je crois que la presqu'île du cap Vert finira par mériter son nom, il y a beaucoup plus d'arbres qu'autrefois.

Mon hôte sourit de plaisir.

Nous en plantons 300000 par an au Sénégal, me dit-il, surtout des fllaos et des eucalyptus.

J'aurais pu dire auisi Je crois que Dakar finira par devenir une ville.. On construit beaucoup à Dakar, et l'on va construire davantage enoore, sous l'Impulsion de M. le gouverneur Vadier, chef de la circonscription de Dakar et dépendances, qui a soies sa haute autorité l'Office des habitations à bon marche. Encore un excellent Français, ce gouverneur Vadier! Toute la population de Dakar rend aujourd'hui dommage à ce haut fonctionnaire, qui sut se montrer un homme de courage et de eceur, notamment pendant la dernière épidémie de fièvre jaune.

Dans le Jardin botanique de la ville, je retrouve ces admirable* bougainvillées mauves et rosa* qui forment, sur de légères pergolas de bambous et de palmes, des voûtes de corolles frètes et fraîches. Pépinières d'arbres, pépi- nières de fleurs, c'eat ici que se créent les armées végétales qui feront de Dakar une ville plaisante.

Mais derrière une haie de filoos, rolei des champs que je ne connaissais pas, des champs de choux, d'oignons, de carottes, de salades.

Le colonial français soigne son jardin potager avec autant d'amour que le coj tonial anglais son tecnis le potager je j Dakar s'étend sur plusieurs hectares, il 1 alimente largement le marché européen, et volci que les indigènes comprenient I l'intérêt des cultures maraîchères et l'es avantages d'une alimentation qui ne eoit pas exclusivement composée d« céréales et de viandes.

1 Station de radie à Dakar.

La Compagnie générale aéropostale est autorisée à exploiter un poste de T. S. F. (émission et réception) k son

terrain d'atterrissage de Dakar, sous

l'indicatif P. G. T.

I, Li puissance maxime est lbtô» à SO0 watts comptée aux bornes de l'alternateur ou de la dynamo. Elle pourra ètre modifiée dans la suite par autorisation spéciale. Les longueurs d'onde à utiliser seront celles qui sont fixées pour le service aérien p^r la conférence de Washington. L'émission doit être faite sur ondes entretenues.

Le gouvernement général de l'Afrique 1 occidentale française ne s'oppose pas | à ce que la Compagnie générale | aéropostale, si elle y est autorisée pas le département qualifié de la métropole, ouvre un trafic de leltres-océan-radio empruntant la voie station de bord d'un navire station de bord d'un aviso de la Compagnie généraie aéropostale poste F. G. T. de Dakar ou poste F. G. Z. de Saint-Louis 1 ligne aérienne Saint-Louis ligne aérienne Saint-Louis-ToulouM et inverse1 ment.

La banane de Gainée. A diverses reprises, nous avons parlé de la culture du bananier en A. O. F., et plu» particulièrement en Guinée, qui parait être la terre d'élection de la banane.

On vient de publier quelques rtiiffres, résultat d'une enquête qui dure depuis trois ans ils permettent de préciser les conditions de ce problème et de mettre exactement au point ces véritables proportions.

La banane est un des fruits exotiques les plus appréciés dans les régions tempérées tant pour son goût agréable que pour ses qualités nutritives, aussi sa consommation progress^-t-elle partout avec rapidité. En France, elle est passé de 1(H51O quintaux, en 1919, à plus de 1100000 quintaux, en 1928, valant près de 300 millions de francs.

La part de la Guinée a été la suivante: en 1983, 18278 caisses et, en 1»28, 72 260. La oaisse de bananes pèse de à 65 kg. et contient de 40 à 45 kg. de régimes en 1988, les exportations de Guinée dépasseront 100000 caisses, mais elles ne représenteront encore que moins de 3 pour 100 de la consommation française.

Le bananier trouve en Guinée son véritable habitat, tandis que sa culture est artificielle hors de la zone tropicale. 11 lui faut une chaleur humide, de l'eau en abondance, une terre riche et légère, toutes choses que la Guinée lut donne avec ses terres vierges, ses chutes annuelles de plulés, qui sont de «rustre et do six mois dans l'année, tandis que les Canaries, sous l'influence du Sahara voisin, n'ont que des précipitations rares et Irrégulières. Les cyclones des récion« équatorfales, si néfastes pour les plantations, sont inconnus en Guinée, et le puissant massif du Fouta-Djallon,

voir venir le vent, laissa-le donc, il doit avoir une raison.

C'est un indiscret, dit Paul Soutas, vexé.

Le lourdaud eut un gros rire

Et que non pas. Je dis ce que tout le monde pense ici. Oui, tout !e monde. It regarda autour de lui et René fit de même.

La salle était plus remplie que de coutume. Non seulement le fameux club était au complet, mais encore beaucoup d'autres hommes étaient venus. On aurait dit une assemblée générale.

Et Feugelle continua d'un ton qui en disait long

Tout le monde se demande si vous partez pour toujours ou rien que pour revenir bientôt. Parce qu'alors, cela pourrait changer.

En quoi ? demande flegmatiquement René. Achevez votre pensée, je vous prie. Les pensées sont rares dans le crâne épais de Feugelle. 11 sait surtout que un et un font deux et que ce deux est bon à mettre dans sa bourse plutôt que dans celle du voisin. Il a « du bien », c'est un notable. Avant la guerre, il n'était qu'un tout petit propriétaire. Maintenant, le succès lui fait porter haut la tête.

Il regarde René, non pas en face, cela lui est impossible, mais du moins aussi droit qu'il le peut, et il pense qu'il vaut tout autant que ce beau monsieur. Aussi il commence un discours à sa façon goguenarde, bosnomme et insolent à la foi*.

qut en forme l'ossature, est un écran efflcaoe contre 1m vente nuisibles du Nord-Est.

Aux Iles Canaries, qui produisent des bananes en quantité, le bilan d'une plantation est d'environ Ï7 000 francs par hectare, dont 2200 francs pour la maind'œuvre.

La production moyenne est de 1 6Î8 ré- gimes, d'un poids total de 35 tonnes l, environ. Le bénéfice, réparti entre le ̃producteur et l'agent de vente, s'élève le à 30000 franos. 1

L'expérience des planteurs de Guinée, I qui. depuis plus de quinze ans, ont dé- ¡ veloppé la culture du bananier avec une ténacité méritoire, montre que les dépenses y sont d'un ordre bien inférieur.! L'eau d'irrigation est obtenue à beau- coup moins de frais dans les cas extrêmes, en y comprenant des amor-; tlssements, elle ne doit pas revenir àj pins de 1000 francs par hectare. Deux à 3O0O francs d'engrais par hectare se 1 sont montrés suffisants. |

La main-d'œuvre, moins experte que celle des Canaries, mais bonne quand elle est bien conduite, est dans le rap- j port des salaires quotidiens qui sont de 5 à 4 fr. 60, nourriture comprise, contre 4 pesetas aux Canaries, c'est-à-dire près de quatre fois plus chère. j

Jusqu'à présent, la non-organisation des transports rapides occasionnait des' pertes et des déchets qui atteignaient 30 pour. 109 de la production, ce qui décourageait les planteurs. II est établi aujourd'hui que le trans- port des bananes de Guinée ne sera] véritablement satisfaisant que s'il est; assuré par des navires spéciaux, à ven-, tiîatlon chaude et froide, d'une vitesse Il qut permette un trajet sans escales, de neuf ou dix jours au plus. 1

C'est en concordance avec ces pria- cipes que le gouverneur de la Guinée! française a accordé un contrat de garantie de fret à une Compagnie de navigation, qui doit mettre en service des navires étudiés pour le transport des bananes. Cette Société est de plus char- gée de l'exploitation d'un entrepôt Tri- j goriflque que construit à grands frais j la colonie, sur les quais agrandis du port de Conakry. Ce frigorifique a pour but d'emmagasiner les caisses de bananes apportées par le chemin de fer, d'éviter les a-coups à une ligne d'un débit limité et de mettre les fruits délicats à l'abri j de la chaleur et des Intempéries en attendant leur embarquement.

La Guinée est appelée à devenir un pays grand producteur de bananes. Le coton en Algérie.

L'expérimentation a été continuée, en matière de culture cotonniêre, dans quelques stations expérimentales de ^Algérie. A la station d'Orléansville, on a continué l'épuration du coton, appelé coton d'Orléansville.

Par une sélection rigoureuse et un triage des graines à la main, on a obtenu un type présentant plus d'homogénéité et donnant un meilleur rendement que la race locale. On a cultivé aussi deux autres variétés de cotonnier d'origine égyptienne le Pima 1 423 et le Maarad, qui paraissent appelés à un certain succès. En même temps, des essais à semis à plat par semoir américain ont été entrepris la procédé a dû être abandonné en raison de l'énorme consommation de graines et de l'irrégularité de la levée.

A la station de Ferme-Blanche, les expériences ont porté sur les engrais, la culture mécanique et les variétés nouvelles. La culture mécanique, effectuée en terrain argileux, et comportant l'emploi de tracteurs et d'instruments spéciaux (pulvériseur, semoir, blneuse), a donné des résultats' intéressants. La multiplication du cotonnier Pima 1317, qui a été effectuée sur 7 hectares, a montré la supériorité de cette variété appelée à prendre une grande extension. A la station de Barrai, des cultures expérimentales, entreprises depuis 1985, ont prouvé qu'on peut obtenir avec le cotonnier, même sans irrigation, des rendements suffisants dans les terres d'alluvions à soua-sols frais, à la condition d'effectuer des binages à peu prf>s continus depuis le semis jusqu'en septembre. On a continué aussi à Barrai la sélection des meilleures variétés, en vue de déterminer celles qui devront être multipliées pour le rendement satisfaisant en fibre de la meilleure qualité. Les Américains et le Libéria. On sait que le gouvernement du Libéria, en vue de mettre fin aux allégations relatives à l'existence de l'esclavage et du travail forcé sur son territoire, a demandé à la Société des Nations de constituer une Commission d'enquête celle-ci comprendrait un délégué de la S. D. N.. un délégué des EtatsUnis et un délégué du gouvernement du Libéria. Sur le rapport favorable du représentant britannique, le Conseil de la Socuîté a décidé d'accepter cette proposition.

Vn grand journal anglais publie à ce sujet des vues qui, si elles sont fondées, présentent une importance considérable et qui, en tout cas, méritent d'être signalées ce journal écrit, en effet, qu'à Genève personne ne seratt surpris si les Etats-Unis, après cette enquête, étaient invités à prendre une part définie à l'administration du Libéria on pense qu'ils seraient disposés à étendre leur politique coloniale vers l'Afrique occidentale.

Voilà, avec moi, ce sera net. Pas de i belles phrases comme le régent. Tout droit. Vous restez ou vous ne restez pas. Si vous partez, rien de fait. Si vous restez, nous voulons savoir ce que vous êtes. Bien obligé, dit René, qui fume tranquillement.

1 Feugelle s'essuie un peu le front. On a beau avoir conscience de sa valeur, c'est I dur de parler en public, surtout quanJ j deux yeux vous regardent de cette f^çon, deux yeux qui n'ont pas l'air timides. Après? demande tranquillement René. Cette fois, Feugelle souffle un peu, comme nn animal qu'on excite. Est-ce que, par hasard, le Parisien croit pouvoir se moquer de lui ?

1 Après, c'est à vous à répondre, dit-il durement. J'en ai assez dit, et nous sommes j entre hommes ici, et des hommes qui savent ce qu'ils veulent.

Tant mieux, dit René, car, pour moi, je n'ai pas encore compris. A moins que votre discours ne veuille dire ceci notre village est un territoire interdit, sur lequel nous ne laisserons entrer que qui nous voudrons.

Voilà, c'est cela même s'écrie le lourdaud satisfait.

Et. dans ce rire grossier qui lui ressemble, il daigne ajouter

Allons, intelligent vous êtes. cela se voit. Le régent le disait, maintenant on

voit. Le régent le djsai~ mainlenant on

,!e Mtt.

NOS LETTRES DE L'ÉTRANGER

BELGIQUE,

Tractations politiques.

Nos lecteurs se souviennent de la polémique et de l'agitation créées, j l'an dernier, dans toute la Belgique, autour du refus de Mgr Laueuze, recteur magnitique de l'Université catholique de Louvain, de faire placer au fronton de la nouvelle biblio- j i thèque la fameuse inscription, seulp- j l, tée dans des balustrades, Furore teu- j tonico diruta, dono americano resti- tuta. Cette inscription qui aurait (on n'a jamais pu le prouver d'une i i manière péremptoire) reçu l'appro-j bation du cardinal Mercier avait été; [jugée inopportune. Bravant avec une loelie crânerie la cabale, voir l'émeute, Mgr Ladeuze avait fait j placer une balustrade sans inscrip- j Lion. Peu de temps après l'inaugura- tion solennelle du superbe édifice, un nommé Morren commit un geste de vandalisme en abattant, de grand j matin, à coups de marteau, la ba-< lustrade. En même temps. Whitney War-<ren, l'architecte américain, auteur! ¡ jde la nouvelle bibliothèque, inten| tait à l'Université de Louvain, deJvant le tribunal civil de cette ville, | un procès pour faire reconnaître ises droits et obtenir des dommages

Set intérêts.

1 L'arrêt vient d'en être rendu après de brillantes plaidoiries.Ilcondamne l'Université à placer, à ses frais, la balustrade où figure t'inscription controversée et déboute Warren des deux millions de francs de dommagesiotérêt! qu'il réclamait.

Ce jugement, comme il fallait s'y attendre, a fait la joie des nationalistes et des anticléricaux de chez nous pour qui cette pénible affaire et les faits graves qui l'entourèrent ont j été une occasion de manifester leur i étroitesse d'esprit et leur intransigeance tenace.

A la considérer de près, la victoire de M. Whitney Warren est précaire jet toute platonique. Le pouvoir dont l'a armé l'autorité judiciaire s'éteint par le placement même des balustrades primitives. S'il plaît à Mgr Ladeuze, au lendemain dudit placement, de faire procéder à l'enlèvement de cet objet contraire à ses sentiments, ` nul ne pourra lui contester ce droit. Et Ion a appris que le président des Etats-Unis, M. Hoover, qui prit une part prépondérante dans l'œuvre de la restauration de Louvain, a formellement désapprouvé t'attitude de j M. Warren en cette affaire.

A la veille de la rentrée des Cham;bres, M. Jaspar, premier ministre, a Ijugé utile, pour consolider la situation politique du Cabinet, de remanier celui-ci. Le gouvernement com>prendra désormais douze membres au lieu de dix.

M. Carnoy, qui était ministre de l'Intérieur, placé entre l'alternative de conserver son portefeuille ou de renoncer à sa chaire de philologie à l'Université de Louvain, préféra cellaci à la politique. C'est un sage et la science y gagnera.

A la suite de cette démission et des !j nominations nouvelles, le Cabinet actuel se présente comme suit

MM, «faspar, premier ministre, sans ̃ portefeuille; le comte Ch. de Bro- queville, Défense nationale P. Hy1 mans, Affaires étrangères le baron Houtart, Finances; P.-E. Janson, Justice; H. Heyman, Industrie, Travail et. Prévoyance sociale Baels, Inté1 rieur, Hygiène et Agriculture; M. Lip̃ pens, Chemins de fer, Marine et Aéronautique P. Forthomme, P. T. T. Vauthier. Sciences et Arts Van Caeneghem, Travaux publics; P. Tschoffen, Colonies.

Soient sept ministres catholiques et démocrates chrétiens et cinq hbéraux (Hymans, Janson, Lippens, Forthomme et Vauthier).

Ce remaniement ministériel a très bien été accueilli par la presse et l'opinion, hormis, bien entendu, par les socialistes, lesquels se rongent d'être éloignés du pouvoir. Nombre de bons esprits voient dans cette situation nouvelle une assurance et une solidité meilleures pour franchir maintes passes difficiles, notamment la question linguistique, celle des loyers, etc. Ils font également remar[ quer la réelle compétence qui anime i les membres de l'équipe gouvernementale. Chacun est bien à sa place et a fait ses preuves antérieurement. Voici ce qui, des projets du gouvernement, a transpiré jusqu'ici. Vu la composition actuelle de la Chambre et du travail des Commissions j d'études érigées au sein de chacun des trois partis, il est certain que la L solution de la question linguistique i comprendra la flamandisation com» plète de l'Université de Gand et la reconnaissance, du droit absolu de tout Belge d'être administré dans ̃ sa langue maternelle. En ce qui concerne la réforme fiscale, on a fixé à un minimum de 1 500 millions l'ensemble des dégrèvements

H. M.

René ne bronche pas sous le compliment. Il continue seulement

Je dois conclure que si je n'ai pas des idées à votre goût, je puis rester chez moi, n'est-ce pas

Il y a des bravos deux ou trois visages. qui se pressent contre Feugelle et lui ressemblent d'eapression, paraissent hilares. L'instituteur est mécontent. Ses lèvres ee plissent. René comprend qu'il n'approuve i pas ses partisans, que leur rudesse l'orj fusqué. Ils sont la force, lui est la ruse. René commence à s'amuser.

Là-bas, dans les recoins, les gens tranquilles l'observent patiemment, silencieusement. Le jeune homme sont que ceux-là le guettent, attendent ce qu'il va répondre. Il est si bien élevé, it paraît si doux parmi ces rustres Eux voient déjà leur triomphe, croient lire la peur monter en lui. Quelques phrases patoises s'échangent. On croit qu'il ne comprendra pas. 1 liais René se décide, et de cette même voix unie

C'est votre pensée. Voici la mienne. Vous avez vos idées, j'ai les miennes. Qu'elles se ressemblent ou pas, cela n'a aucune importance. Je ne changerai rien à mes projets, qu'ils vous plaisent ou pas. Une première stupeur. Un court silence. I Les yeux commencent à luire. René conlinue, aussi tranquille

C'est bien entendu, n'est-ce pas ? je n'aime pas déranger les autres, mais je ne veux pas qu'on me dérange.

qui porteront tant sur les impôts directs que sur les impôts indirects. La supertaxe, tant honnie, sera supprimée et remplacée par une supertaxe progressive et indiciaire. Entln, les règles de perception fiscale seront rendues plus claires et moins vexatoires.

Quant à la question des loyers, il

semble que l'on soit décidé à une nouvelle prorogation, moyennant augmentation du taux de majoration des loyers d'avant 1914.

Pour se dédommager de n'avoir rien à dire dans la direction de la chose publique et s'efforcer de reconquérir une partie du prestige perdu aux dernières éteotions et depuis! l'embourgeoisement des manitous du) parti, les socialistes viennent de dé– j i cider de consacrer une somme de [quinze millions à la diffusion de leur presse. Voilà, certes, une décision pratique, dangereuse au possible, pour qui connait la puissance du journal. Les catholiques belges auraient grand tort de n'v point chercher une grave leçon doublée d'un sérieux avertisse- ment. Que font-ils pour leur presse jqui, d'après les plus récentes stalisi tiques, n'exerce sa salutaire influence que sur 25 pour tOO des lecteurs de journaux en Belgique ? Combien d'entre eux sont les complaisants soutiens dp journaux neutres ou libéraux ? f

Il est temps que la presse catholique progresse et s'impose par tous tes moyens. Que les croyants soient logiques avec eux-mêmes et qu'ils accordent à leur presse une large confiance Le bon journal prolonge l'œuvre de l'école catholique. Il prépare de bons chrétiens et de bons citoyens. S'il n'est pas paré à l'offensive rouge par le journal, nous pourrions avoir, d'ici quelques années, un revirement gros de conséquences sociales et politiques. LVSuvre de renaissance et d'ordre ac- complie par le Cabinet Jaspar serait compromise et la porte largement ouvertes à l'imprévu et à la démagogie.

q b.

HONGRIE

Après de plus ou moins longues vacances, les parlementaires enectuent eux aussi leur rentrée. Ils ont, en Hongrie, comme du reste dans les autres pays, employé diversement les loisirs prolongés qu'ils s'accordent. Les uns tes ont simplement utilisés pour leurs affaires personnelles, d'autres ont voyagé pour étudier à l'étranger ce qui pourrait être utile à leur propre pays, d'autres ne se sont pas déplacés, mais ont travaillé activement à miner le sol sous les pas du ministère en exercice.

C'est ce qui vient de se passer en Hongrie lea sociaux-démocrates ont mené une campagne pour montrer la nécessité d'établir un roIgime démocratique; les moyens qu'ils y ont employés sont les mêmes que dans d'autres pays quand les affaires marchent à peu près bien, quand le budget est en équilibre, quand la contiance permet de belles espérances, quand.alors les partis avancés qui naguère avaient conduit le pays presque au fond de l'abîme veulent s'emparer du pouvoir pour renouveler leur expérience qui ruine le pays. Ce mouvement a pris d'assez grandes proportions, les sociauxdémocrates combattaient le ministère du comte Bethlen auquel ils reprochent sa longévité il existe depuis une dizaine d'années et s'il v a eu dans son sein quelques changements de personnes, cela n'a pas suffi, car il est insatiable l'appetit de ceux qui se croient appelés, 1 ue par leur amuition, à régénérer le pays en le jetant dans les bras de la démocratie, puis de la démagogie, ou, pour employer une expression plus moderne, dans le gouffre du 1 bolchevisme.

Homme d'Etat d'incontestable valeur, le président du Conseil a pris le pouvoir au milieu d'un effroyable chaos moral, économique, financier avec son équipe ministérielle, il a sauvé la nation, a remis de l'ordre dans ses finances comme, dans ses idées, le budget est équilibré, l'instruction se développe.

Ce n'est certes pas la prospérité, s mais c'est le retour à une vie à peu près normale, malgré les difficultés sans cesse renaissantes.

Les partis avancés veulent rendre le gouvernementrresponsable de la situation économique actuelle, résultant l i de circonstances contre lesquelles il l ne peut rien, ainsi, par exemple. la baisse du prix du blé, fait qui s'est j produit dans plus d'un pays. ii L'évêque protestant, de Debreczen. s|M. Baltazar, qui, depuis quelque i temps, menait campagne contre les i | catholiques a. tout à coup, changé de i lactique et a rédigé un programme politique en douze points il a s présenté ce programme, nettement

orienté à gauche et comprenant aussi la révision du traité de Trianon, au président du Conseil. L'évêque protestant a été reçu par le comte Bethlen qui, après avoir pris connaissance de ce memorandum et en avoir discuté les différents points, a dé- claré ne pouvoir t'approuver. Après la campagne menée par les socialistes, on eût pu s'attendre à une séance mouvementée pour la rentrée du Parlement, il n'en a rien été. Pendant que le président du Conseil s'expliquait sur l'ordre du jour, des membres de l'opposition ont fait entendre quelques protestations et ce fut tout. L'ordre du jour fut adopté à une grande majorité, et les députés se levèrent pour applaudir le chef du gouvernement, ce qui montre l'unanimité dos membros de la Chambre, malgré les dissensions que les partis avancés avaient voulu y jeter. Au club du parti gouvernemental, le comte Bethlen a fait quelques déclarations. Il a parlé de la question des réparations dont une Commission siégeant à Paris s'occupe en co moment ses délibérations étant secrètes, il n'v avait pas lieu de faire de déclaration.

Puis il a démontré que la situation économique n'est nullement telle que la dépeignent les alarmistes qui, pour se rendre populaires, prononcent de grandes phrases de dillettanti, ou plutôt rappelant les programmes révolutionnaires dont l'application, partielle et brève, n'en eut. pas moins les conséquences les plus désastreuses. Le ministre proteste contre l'évocation de ces programmes et il déclare qu'une révolution pourrait éclater que par le mécontentement du peuple et par la carence du gouvernement. Ces circonstances n'existent pas. et le gouvernement. appuyé sur les éléments sains du pays, ne les laissera pas se produire. Cela ne signifie nullement que le gouvernement repousse les mesures libérales, tout au contraire on sait que les lois sociales les plus généreuses ont été votées et sont régulièrement appliquées. Seulement, il veut aux réformes de la mesure et de l'opIportunité il ne veut ni promettre ni mettre en vigueur des réformes insuffisamment étudiées et dont l'application ferait plus, de mal que do

bien.

On connaît les réformes sociales, accomplies sous l'égide de Mgr Vass, ( le populaire ministre de la Pré- 1 voyance sociale, et toujours em- preintes d'autant d'esprit chrétien que de libéralisme. Il vient encore d'exprimer sa pensée sur cette ques- C tion. Dimanche dernier, le député Cjtettler, rendant compte de son man-l' dat à ses électeurs, déclarait que les députés catholiques aiment et sou- haitent la liberté et que tous ceux qui étaient réunis là. feraient, avec le secours de Dieu, leur devoir comme ils l'avaient toujours accompli, et il terminait en disant « D'autres viendront qui seront plus grands que nous et qui feront davantage.

Mgr Vass prit la parole. « La démocratie, dit-il, c'est le droit égal pour tous, la liberté de la parole, la liberté de la presse, la liberté politique, c'est ce que demandait le parti catholique, ce qu'il possède en partie, mais nous espérons plus, nous voulons davantage. Le gouvernement est disposé à le concéder dans l'intérêt bien compris de la nation. Seulement, gardons-nous d'imiter ce qui re passe au dehors, il faut que le peuple hongrois ne se laisse pas induire en erreur, il faut qu'il se garde d'écouter les mots d'ordre des démocraties étrangères qui provoquent les troubles et suscitent le mécontentement. Les résultats de ces manœuvres, la Hongrie les a connus une fois déjà. » et Mgr Vass conclut que pour effectuer des réformes, le pays doit s'inspirer du sentiment national. Comme prêtre catholique, dit-il, il n'oserait plus se présenter devant son pays s'il n'avait la conviction que les maux qui écrasent la Hongrie seront soulagés, que les projets élaborés trouveront un appui pour l'amélioration du sort de la patrie.

On vient d'inaugurer à Buda un lycée, dirigé par les Cisterciens. La création d'un établissement d'enseignement appartenant à des religieux n'a rien d'exceptionnel en Hongrie, ce qui nous engage à mentionner ce fait, c'est parce que les Cisterciens hongrois sont les successeurs des Cisterciens français, de ceux qui, au milieu du xii* siècle, répondant à l'appel des rois magyars se rendirent sur les rives du Danube et y firent connaître, dès cette époque, la civilisation française.

En tl83, c'est le supérieur des Cisterciens qui se rend en Hongrie pour traiter avec le roi Béla III l'Abbé mitré de Clairvaux obtient que le monastère à créer jouira des mêmes droits que la maison-mère en France. Un monastère est fondé à Egres et est peuplé par des moines venant de Pontigny, en Champagne. Un autre monastère, fondé aussi par Bêla VII, à Pilis, fut habité par les Cisterciens venu d'Arçay, dans le diocèse d« Besançon. Vers la même époque fut 1 encore fondée la maison de SaintGotthard, sur la Raba, où furent ap-

Feugelle en reste le souffle coupé. Vous avez compris ? dit poliment René. Faites à votre gré, je ferai au mien. Il y a des chuchotements, puis une voix dit, narquoise

Bien dit, ma foi. Liberté à tous. Ce n'est pas vous qui nierez cette vérité, dit René, souriant à Paul Soulas. L'instituteur est préoccupé. Il regrette la brutalité de son partisan. Il voit avec dépit qu'on a mai engagé la question. Acceptez mes excuses, dit-il à René, je ne m'attendais pas à ceci. Nous vouliond une discussion, oui, mais courtoise. Le gros Feugelle en devient pourpre. Hé là, dit le régent, tu chantais autre chanson tout à l'heure

C'est René qui répond.

Possible. Mais sur un autre ton. Paul Soulas lui jette un drôle de regard, reconnaissant et vexé à la fois. Il va passer sa colère sur Feugelle. René intervient. Maintenant que vous me connaissez, dit-il de sa voix sonore, je vais vous dire de plein gré quelque chose qui arrêtera toutes les discussions. Je m'en vais demain sans aucune envie de jamais revenir. Plusieurs exclamations lui répondent dans lesquelles il distingue un vrai cri de détresse. C'est Frisette. qui écoute de i l'autre côté de la cloison. René reprend, i poussé par il ne sait quel instinct obscur I Cependant, comme on ne connalt pas { l'avenir, je voua préviens que fi jamais je

pelés les religieux de Trois-Fon-^ taines, en Champagne. Bêla IV ap- pela également des religieux d# Trois- Font aines et les installa à P«V^ tervarad. 1

André II s'adresse à Clairvatc* pour fonder le monastère de To-« pticza auquel il fll don d'un cotnitaf tout entier. Les moines de Pilis foa-< dèrent la maison de Paszto, « UC fille de Clairvaux ». L'abbaye d* Zircz est aujourd'hui Ja maison'* mère des Cisterciens hongrois Chaque maison devait envoyer quel-* ques novices étudier en France, ee4 usage s'est perpétué.

On pourrait continuer cette énu-« mération et montrer qu'à travers les siècles cette hospitalité n'a subi aucune altération. car, au début de ce siècle, les religieux et les mon maies qui durent, quitter la France trouvèrent en Hongrie, le plus fra-« ternel accueil et tous les moyens do continuer leur mission, eontri-i buant ainsi aux rapports in(.eîleo-> luels entre les deux pays et à la! diffusion du rayonnement de lai France.

A l'inauguration de oe lycée assis-«< taient de nombreux prélats. des pro-«i fesseurs de l'Université des reprà-« sentant de tous les Ordres, etc. Ld nistre des Cultes et de l'Instruction! publique a pris la parole pour remer-» cier les Cisterciens d'avoir élevé o* magnifique lycée où, en étroite union avec l'Elat hongrois, ils continueront <\ instruire les générations de jeunes Magyars. Il a insisté sur ce fait que! depuis la fondation du royaume l'Eglise et l'Etat ont formé une base conservatrice où la pensée religieuse et le devoir de l'Etat marchent d'accord. Ces rapports séculaires subsis-i |.<3nt, et pour qu'ils continent à durer, il y faut la compréhension de l'Etat pnûr l'oeuvre de l'Eglise, de même, l'Ffflise doit comprendre les droits da l'Etat c'est de cette mutuelle com-< préhension que natt l'harmonie qui assure la paix sociale d'où nait, à soi* tour, la prospérité.

La semaine dernière s'est tenu H Budapest le Congrès international d'hydrologie. A peu près tous les pay^ y avaient envoyé des délégués: 1 Ain gleterre. 15: l'Allemagne, 20; la Bel-* giqua, 5; l'Egypte, 3, eto. La France avaitv29 délégués ayant à leur W& le D' P. Ferreyrolles" Mgr Vass a reçu les congressistes qui ont élu prési-t dent le professeur Alexandre Ko-* ramji. frère de l'ancien ministre rl#' Hongrie à Paris. Les séances ont éié* fort intéressantes, et le LY Ferrey-* rolles a prononcé un magistrat dis-i cours sur les ressources thermales du pays. Les congressistes ont vi«ité les sources thermales de Budapest et ont fait une excursion au lac Balatoo, 14 nior intérieure de la Hongrie.

Emile Horm.

La T. S. F. à Tétranger Programme» dm jtndi 31 octobre. BERLIN nt,7, s» et 411 mitre»). 13 heures, dlsquei.

14 h. 10, pour la Jeuneut.

16 heures, Hicoonrerf.

t7 heures, La pattton gelon «afRt ItstMem <»acli). Le Messie (H«nd»l).

18 heures, Sonate en »t b&m<H majeur, op. 7, pour eturtnette et piano (Max B«jrer). 19 beurra. l.e ptoet* te $*craU, piftea «a 4 scie» de Hani Kysw.

LAiNGENBF.RO (AU.EMA0KB) «7* m.), r-t 4 11 h. 10, disques,

la h. r>, concert.

u heures, himre enfantin».

16 h. 30, concert: Lr» joyeuteê commàrer de Windiutr, ouverture (WlcnoUD. Ofprkm pour violon el orchestre (Gntraud). Car-

men, mitte (Blu't). AtaHa, danse des fleura

(Ufiibcsi. Potpourn (Morent).

lu heure», soirée fit*.

STUTTGART (ALLEMAGNE) fïM m.). -• 18 h. 31. Marche (Kobltr). YnUe (Ohlsen), Ouverture (Kelm-BeU»). AutxuU d'onniversaire (Llncke). Norma, fant»lsl« (Beillnl). Par turpera ad. attra, strensda (Kohlor). Rêve d'omtntr aprt* le b*t (Gilbulka). L'adieu det gladiateur», mar« cho (Blankenburg),

19 h. 1S, lue StohwHw (Mon mort eut absent), opérette «a trvti actes dit L&t

aifcii.

21 h. 43, eoiwtn.

VIENNE (AUTRICHE) (517 nttrM)'. ̃« 10 heures, concm de nroskioe lérére. 13 heures, concert

19 h. s. Le rr,'i/irhutz. op+ra romMtlqvl. en trois «ctes de Weber.

BRUXELLES (BKMMQUK)i (M» »J. 17 heures, radto-ftlffuston de concert. 18 h. 30. disque».

19 b. 30. radio-diffusion de concert. BARCELONE (ESPAGNE) (34* métrés). 13 heure*, Fmut (Oounoa). Nocturne en la majmr (Chopin). Rovmnee «n la majeur (Scliuniann). Le hu*rara de la Gard» (Vives). note» d'automne fMlngflte). 18 h. 30, Gnrgavtfna (Henplte). La bal- lade à ta lune (Vtvea). Pot pourri (3«n-< ialliarra).

DAVENTBY (S XX, 1 853 DttlW). -♦ 12 heures, concert.

13 heures, récital d"or*u«.

1»; heure?, concert,

17 h. 15, r»w les enfant».

18 h. 45. nif-lndliM do. Llmi Comme und (leur tougitsante; (tianton rie Mipnon. 19 h. 45 concert: concerto de violtn, op. 47 i^lbelliifi). Symphonie ï en H mineur (Borodlne).

i'f) h. 45, An et Lony, suite nythtenna iPrnkoOexr). Mtieppa, poème sympt»-. nlquo (Lii*zt>.

UAVE^TBY (6 «*. 47» JBètrei». -• 15 heures, coiweri jrpi»phontqne.

18 h. 30, récital d'oritue.

17 h. io, poor im petits enfanu.

18 h. M, rfrltai éotvit.

20 heures, Simrtttctlé, marche (O«I Hume)» Leit rlonhea de thmlion (Oreenwood). Certoe mûre (l.tta LetmtMin). De bon m&* fin (SandersoD). Nuit é'tu (Oorinif Tho. mas). aiMIlaume 7«W, aélec.ion (Hosslnl),! 21 heures, vaudRvM*.

i»2 h. 15, concert.

HI'lZEÎf fHOtLAKDB) f*98 et 1 071 Wk,f. -i 12 h. 10 et 16 h. 40. toncart.

18 h. 40. concert (Torgne.

19 b. 40, OOIiOflt.

changeais d'idée, la pensée de tous dé-! plaire ne m'arrêterait nullement. Bravo bravo 1 dirent plusieurs Toi* cette fois.

Feugelle rumine, furieux, quelque at-< laque foudroyante. René se tourne vers Paul Boulas, et sens acrimonie

M'expliquerez-vous. demande-t-il, es quoi ma présence, ici ou ailleurs, peut déi ranger qui que ce soit dans le village `.> Monsieur Dal vanne, vous n'avez pas compris, assure l'instituteur. Ce braillard a fondu sur vous comme un fou. En réalité, le bruit s'est répandu partout que voua achetiez le château, et-,

Il paraît gêné. René achève

Et cela dérange sans doute ses petite* combinaisons ? Bien fâché, ma foi. j Paul Boulas le regarde attentivement. Alors, c'est vrai ? Vous nous restez» C'est une décision bien grave.

Mais, dit René exaspéré, vous flnirea par m'en donner envie, les uns et Ie3 autres, à force de m'en parler.

Restez, Monsieur Dalvanne, vos parents étaient du pays, dit un jeune à li physionomie ouverte.

René lui dit

Il y en a donc parmi vous qui ne mal jetteraient pas des pierres ? 9

Paul Soulas proteste

Moi le premier, quoique franchement, je devine en vous l'ennemi.

(A suivre.)

t>~ ~>~


Ua cas ûi conscience

rue Vi.tor-iassé

VBlysée, le cirque de Reims, la fnaison du beau-père de M. Daladier, avenue de* Champs-Elysées, La pwison du parti socialiste, autant d'étapes sur ta route suxme par le député d Orange, route au bout de laquelle s'apprête, etpérons-le pour le pays, le « pefoton d'exécution »,\ euivant le mot d'un doyen de la Phambre. « La bagarre sodalixte pour la répartition des portefeuilles s'est 'prolongée toute la nuit », raille l' « Humanité » communiste; cepen- dant que les « Débats » résument comme suit le cas de conscience qui *e discutait, alors que le journal s'imprimait chez les socialistes, rue 1

Victor-Masse t l'

Ils savent fort bien qu'au point de i, Tue électoral Us n'ont pas grand intérêt à prendre le pouvoir et qu'ils risquent une forte campagne communiste contre leurs alliances bourgeoises. Les purs doctrinaires dans le parti résistent. Mais ils ne sont pas seuls. U y a la II* Internationale et la Franc-Maijonnerle qui veulent en finir avec le traité de paix, qui pensent ne jamais retrouver pareille occasion, qui ont besoin de socialistes ministres pour aller jusqu'au bout de la liquidation.

Quand se posait la question: « Participèrent-ils » Participeront-ils ? A'e participe- j ront-ils pas ? Si les socialistes par- ticipent, explique l' a Echo de Paris » iU mettent le gouvernement sous l'exclusive prononcée lundi contre eux par les groupes de la gaucfye radicale et des républicains de gauche. Donc aucune majorité pos- I sible Les journaux de gauche eux- mêmes semblent bien prêts d'adop- ter cette conclusion. J

M. Daladier fait dit sur-placé* 'dans une ambiance moins bonne » avoue la n Volonté ». « II n'a pas pour lui l'argument péremptoire de l arithmétique », reconnaît l' « Ere Nouvelle »

Ovant au « Quotidien n, il préfè- I rrvuit encore une simple politique I soutien à la politique de la participation dont il dit ceci

Situation difficile et pire encore dans «es effets que celle, créée par le système du soutien, si justement condamné m Reims. chaque question intéressant inopl- nement le programme ou la doctrine, les délégués (S. F. I. 0.) au gouvernement devront poser leurs conditions, qui se- ront souvent, par tactique d'apaisement, l' (.•elles des extrémistes de leur parti. Des lors, menace permanente de dislocation ministérielle.

Cavalier seul ?

Mais sî les socialistes ne participent pas? Peu importe à M. Daladier. « Il veut, dit « Figaro », aboutir l, vaille que vaille avec les socialistes, ou avec les radicaux seuls, ou avec les radicaux coupés de gauche radi- raie et mêles de républicains de flanche, » II a des jeux de portefeuilles tout prêts pour ces trois formule! dont ta première d'ailleurs semble à l'avance condamnée.

Une fête de Jeanne d'Arc à Louviers

La ville de Louviers. qui tenta l'impossible pour assurer la libération de Jeanne, au moment où la France entière l'avait abandonnée Ji son malheureux sort organisait, dimanche, en l'honneur de la sainte héroïne, une fête magnifique que présidèrent Mgr de La Villerabel, arohevêque de Rouen, et Mgr Chauvin, évoque d'Evreux.

Une foule considérable »e pressait dans la splendide église Notre-Dame, où l'on remarquait beaucoup de Sociétés patriotiques et de nombreuses personnalités, notamment M. le colonel de Maleyssie-Melun, arrière-petit-neveu de Jeanne d'Arc,

La cérémonie de l'après-midi fut la plus importante.

Mgr de La Villerabel. en un discours où l'érudition s'alliait à la finesse du style, célébra a la fois la vierge lorraine et les fastes de Louviers-le-Franc, qui tlt tout pour délivrer la Ptioelle prisonnière. C'est une fresque de cette trafique épopée que peignit l'archevêque de Rouen, qui procéda ensuite à la bénédiction de la nouvelle statue due au cisfuu du sculpteur Bouet, de Caen, dont l'œuvre est. d un caractère très étudié. L'audition de musique sacrée que comportait, en outre. la cérémonie fut une manifestation artistique particulièrement brillante elle trouva des interprètes aigne.s des maitres inscrits au programme parmi ces interprètes, il convient de nommer M. le chanoine Fauchard, organiste titulaire de la cathédrale de Laval, remarquable exécutant au jeu net et précis, et M. Duruflé. dont le beau talent vient de le faire nommer organiste titulaire de l'église SaintEtienne du Mont de Paris.

La mattrise paroissiale. accompagnée par M. l'abbé Delamare. apporta le concours de ses chœurs que comp'fHaient la symphonie de Louviers et un groupe de trompettes dirigfs par M. Plantero«e. Ca fut un belle cérémonie toute à l'honneur de M. l'arçhipretre de Louviers et dont les catholiques de cette ville garderont le- pieux souvenir.

M. B.

> mm*

UNE GRANDE VIE « La Mère Marie de Jésus a été aussi humble et modeste que son cetivrs est éclatante dans l'ordre surnaturel. Aussi son nom lui-méme disparait ici sous son titre de fondatrice.

» Sa vie est l'histoire d'une initiative. ou plutôt d'une inspiration extraordinaire.

» Cette pauvre fille, maladive et dénuée de fortune, entreprit un apostolat merveilleux. et efOcace. C'est elle qui a lanert dans les logis obscurs et miséreux des ouvriers indigents ces PetitesSipurs qui y portent la lumière et la joie, en même temps que le soleil divin y jette ses rayons de grâce. » {Revue tirs SSpts.) t

La Fondatrice des Petites-Soeurs de l'Assomption, par ta comtesse de Courson. Préface de René Bazin. Un vol. format 19 x It. 144 pages. Prix, S francs franco, a fr. 45.

BONNE PRESSE. 5, ROE BAYARD. PARIS-VmP

L'éruption du mont Pelé. La journée de lundi a été marquée par une intensité variable de l'activité des fumerolles. Entre 7 et 8 heures, des gaz et des cendres ont jailli par trois fois. avec une certaine force.

L'évacuation d'Ajoup à Booilron se •«ureuit méthodiquement.

Pour la seconde, M. Jean Piot la repousse dont l' « Œuvre » à coups de pieds

Sertez-vous dans le n»*rae état d'esprit où se trouvait M. Krançois-Albert, l'autre jour, à Reims, quand il proposait au parti radical de former seul un gouvernement, et de planter fièrement 1. son drapeau sur la tribune quitte à tomber mort aussitôt aux pieds de M. Femana Bouisson Beau sujet de pendule en bronze. Mais fichue politique.

Trop de pièces interchangeables Reste la troisième formule celle qui tran.sporte de gauche à droite le fameux problème de la participation. M. Daladier, qui ne doute de nen, est j prêt à suggérer là aussi une solution. Comme Ii l'on pouvait tenir pour inttrchangeablcs au ministère des Finances if. Vincent Auriol et M. Piétri! Sans doute le « Petit Bleu » rappelle qu'on peut toujours modifier du tout la physionomie d'une crise ministérielle avec quelques maroquins bien placés. Hélas! M. C.-J. Gignoux, dans la a Journée Industrielle » n'en juge pas moins avec une juste sévérité les procédés da M. Daladier

Si les spectateurs politiques demeu- j rent, devant l'expérience Daladier, pan- tois et, pour certains, débordant de lyrisme, sane s'apercevoir de l'invral-; semblable contradiction sur r laquelle elle repose, le pays, lui, ne s'y trompe pas. Indifférent aux procédure» et aux combinaisons parlementaires, 11 situe celle-oi avec précision et apparaît singulièrement plus frappé que ses élus par la méthode qui consiste, après avoir pendant des années dénoncé le « confusionnisme » politique, à voulotr instal- ler au gouvernement la contradiction des doctrines et le plus Étrange magma de partis. Une épreuve qui s'Impose Quoi qu'il advienne, les questions posées au gouvernement le 22 octobre à la Chambre appellent des réponses précises. Ces questions, la majorité nationale d'hier se doit de les re- prendre à son compte et d'éprouver par là, de façon certaine, le gouvernemet de demain quel qui soit. M. Joseph Barthélémy l'y encourage, et pour faciliter sa tâche, lui prépare dans V « Avenir «, avee sa compétence professorale bien connue, une liste de « colles » à poser Nous préparons-nous à partir de la Sarre et pourquoi ? Comment avons-nous dû ajouter au plan Young, qui est une ré- duction de notre oréance, l'abandon du Rhtn qui est notre garantie ? Le plan Young a-t-il de l'avenir ? La commer- cialisation de la dette est-clte abandonnée ? Nous oooupions le Rhin parce que notre frontière n'était pas prête pendans cette occupation, nous devions organiser notre défense cette organisation est-elle prête ? Si elle ne l'est pas, n'est-ce pas une folle imprudence que d'évacuer ?

A côté de la gravité angoissante de ces problèmes, que pèse la considération de fa prétendue dignité gouvernementale ? Rien.

UNE DOT DE 25 MILLONS La fille du rot de TArier, en villégiature a Cincinnati, a offert sa main et sa (lot » un Jeune Docteur qui lut avatt prescrit les véritables Pilules Vichy, laxattves, antlbllteuses, remède td<?a! contre la Constipation. Toutes pharmacies.

Académie des sciences La navigation aérienne

serait facilitée.

Le général Ferrié a signalé, lundi, à l'Académie des scienoes, une découverte très Intéressante qui permettra aux aéronefs et aux navires de se guider, grâce aux ondes lumineuses ou sonores, convenablement dirigées. Deux phares émettent des faisceaux (dans une seule direction) qui tournent en permanence, mais de telle sorte qu'en tournant les faisceaux se rencontrent toujours sur la route à suivre. Quand le navigateur voit simultanément les feux des deux phares, c'est qu'il est sur la bonne route. Le général Ferrié a assisté à des expériences qui ont donné de bons résultats. Diverses communication» techniques ont été faites ensuite et, par scrutin, l'Académie a nommé son délégué au Conseil de la Caisse des recherches soientifiques, M. Emile Picard, en remplacement du regretté Charles Moureu.

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A ET L,A Horts d'hier.

M. Daoher, conseiller municipal de Noyon. décédé subitement. Le général allemand de Marwitz, 73 ans, qui, notamment au début de la guerre, commandait la cavalerie allemande en Belgique. Le sénateur américain Théodore E. Burton. membre du Conseil exécutif de l'Union interparlementaire. En l'honneur du chanoine Abbadle. A Saint-Palais. VEskualxaleen-Bilt:arnu Société pour la conservation et la 1 diffusion de la langue basque, a fait apposer sur la maison natale du chanoine Abbadie, ancien supérieur du Petit Séminaire de Larressore 'Basses-Pyrénées), une plaque commémorative en l'honneur dotceiui qui fut à la fois un maître éducateur et un excellent écrivain basque.

Bénédiction d'un refuge pyrénéen à 2 070 mètres d'altitude.

Au sud du Pic du Midi d'Ossau, en présence ries représentants du C. A. F.. du Touring-CIub, de la Compagnie du Midi et de la commune de Laruns. a été inauptiré le refuse de Pombré. édiné aux frais du Club aloin français, et situé à 2 070 mètres d'attitude, dans une région pyrénéenne abondante en terrain» de skis.

L'inauguration a commencé par la bénédiction du refuge. donnée par M. l'abbé Labalette, qui. à l'église de Gabas, trois heures pluq Wt. avait e^lébré la sainte messe pour tes membres ide la caravane, composée d'une centaine de personnes venues de Paris, Bordeaux. Tarbes et Pau.

CARNET FAMILIAL

SAISSAKCB. M. et Mme François Brebos-StafT sort heureux de r«lre pan de la naissance ri? leur quaioritème enfant. Jos«pù-Fie.rre-chH!e, i Louvaln (Belgique1.. I îe 22 ser:emfcre f9S9.

MiRlAGB. On recommande aui prières le mariage de

Kilo juliett« L< Roch. Xoéliste. avec M. Georges Vanterai, qui a été célébré le î» octobre, en la basilique de vôtre-Dune da Itonctcr, à Jowettn (Morbihan».

La crise financière | aux Etats-Unis

Une nottoeUe et plus forte baiue est enregistrée à la Bourse de New-York.

Une nouvelle vague de baisse a déferlé lundi sur la Bourse de New-York. Les spéculateurs, qui avaient repris quelque peu coniiance à la suite de l'intervention des grandes Banques, ont été gagnés de nouveau par la panique et, à midi, les agents de change se trouvaient débordés par les ordres de vente, et les valeurs tombaient à des cours encore inférieurs à ceux enregistrés jeudi dernier.

Les banquiers tinrent en hâte une nouvelle conférence aux bureaux de la. Banque Morgan. Quelques ordres passés par les principales maisons rendirent pour quelques minutes confiance au marché, mais bientôt les vendeurs l'emportaient.

La First National Bank est un des établissements qui ont été le plus lourdement frappés. On estime que son président, M. G. F. Baker, a perdu au iu cours de ces quelques jours plus de 17 millions de dollars.

La plupart des valeurs bancaires se sont effondrées.

Une conférence des banquiers, qui s'est tenue à VN'aH street, s'est déclarée e confiante que le plus fort de la crise i est maintenant passé et que la situation va s'orienter vers le mieux. On prévoit cependant que la confiance ne sera pas complètement rétablie de sitôt et que les marchés financiers du continent sentiront temporairement le contre-coup de cette crise. Les marchés monétaires de Paris, Londres et Berlin verront sans doute refluer vers eux la masse des capitaux qui ont émigré depuis de longs mois vers les Etats-Unis pour profiter des taux élevés pratiqués là-bas et qui assuraient un rendement exceptionnel. De ce fait, l'argent disponible pourrait être de nouveau dirigé vers les valeurs françaises et. en parti| culler, vers nos fonds d'Etat.

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EN ALLEMAGNE Da bruits de remaniement ministériel. Certains journaux de Berlin se font l'écho d'informations suivant lesquelles M. Muller procéderait prochainement à un remanlem»nt du Cabinet d'Empire. M. Curtlus conserverait définitivement le portefeuille des Affaires étrangères celui de l'Agriculture irait à M. Stegerwald (centre), M. von Guerard (centre)

prendrait celui des Communications, et

serait remplacé à la Justice par le député populiste Wunderlich.

Eu pays de Bade, le centre ut grand vainqueur aux élections de ta Diète.

Les chiffres définitifs du scrutin de dimanche aux élections pour la Diète de Bade montrent que le centre sort grand vainqueur de cette journée avec environ 3i2000 voix, soit 60000 voix de plus qu'en 1925 et 45000 voix de plus qu'aux élections de 1928 pour le Reichstag. Les grands vaincus sont les nationalistes. Ils ont perdu 60 pour 100 de leurs effectifs, soit six sièges qui sont passés aux racistes. Cela n'est pas, du reste, un gain pour la paix en Allemagne, car ce parti d'extrême droite, fondé par Hitler, est aussi dangereux. sinon davantage, que les nationalistes d'Hugenberg.

En Russie soviétique Un procès de poissonniers eoncusslonnalns 14 condamnations à mort.

Le tribunal d'Astrakhan a examiné pendant deux mois une affaire englobant. 129 personnes accusées de concussion ayant cause: un préjudice de onze millions de roubles aux pêcheries de l'Etat en soutenant illégalement des pêcheries privées.

Le tribunal a condamné à mort sept fonctionnaires de l'Etat et sept poissonniers. Treize inculpés ont été condamnés à dix ans de prison, et d'autres accusés à différentes peines de prison. Un certain nombre ont été acquittés.

a-B-a

Les rébellions militaires de février en Espagne Le Consall d. guerre d. Valtnct aurait acquitté i. Sanchiz Gutrra.

Une nouvelle de source privée reçue à Madrid annonce que M. Sanchez Guerra, son fils et quatorze autres personnes inculpés dans la rébellion manquée du régiment d'artillerie de Valence ont été acquittés. Trois commandants et un lieutenant ont été condamnés à un an de prison et tous les autres inculpés à des peines comprises entre trois et six mois de prison.

La sentence' devra être soumise à l'approbation du capitaine général de Valerce.

Si ce dernier la désapprouve, elle ira i la Cour suprême, qui a pouvoir de casser la décision du Conseil de guerre.

*tWtW

L'ETRANGER JMTOL D'OISEAU A 'Eoch (Luxembourg), deux ou- vriers italiens fascistes ont été griève- ment blessés à coups de revolver par des antifascistes. L'un d'eux est dans I un état désespéré. 1

Le Congrès extraordinaire des Soviets du Tadjikistan, qui, entré dans- l'U. R. S. S., en qualité de népubliqne indépendante. a décidé de changer le nom de la capitale en celui de Stahnabad. A Budapest, un militant communiste détenu, qui avait fait la grève de la fnim, est décédé, bien qu'on l'ait alimenté artificiellement.

l, A Soûd, le Macédonien Todor Petroff, ancien chef révolutionnaire, actuellement retiré du mouvement macédonien, a été assassiné à son domicile. Il était Vami du général Protogucroff, qui a été lui-méme assassiné. L'assassin a pris la fuite.

Il serait question que le comte. Volpi. ar.cien ministre des Finances d'Italie., accompagné du duc d'Avarna, se rende à Athènes pour étudier le? conditions économiques du pays, en particulier la participation de groupes économiques internationaux à diverses entreprises d'utilité publique.

Le roi et la reine d'Angleterre rentreront le i novembre au palais de Buckingham. où ils resteront une huitaine de jours. Les souverains retourneront vraisemblablement ensuite à Sandringham. Le roi tiendra un Conseil privé \c 5 novembre, au palais de Buckin-

ghsm. 1

Au Jspon. gouvernement et opposition sont d'accord pour réclamer que la propa tion japonaise de croiseurs soit fixée, àla conférence navale de Londres, à 70 pour 100. et non à 60 pour 1 100, des chiffres anglo-américains.

| Autour de l'affaire

de la « Gazette du Franc s Un fondé de pouvoir arrêté. Mme Hanau, ayant appris par M?" Dominique, son avocat, que des titres avaient disparu des coffres de la Gazette du Franc placés sous le contrôle du syndic de faillite et y avaient été réintégrés sous d'autres numéros, en informa M. Glard, juge d'instruction, qui ordonna une enquête. M. Moureau, agent de change, nt faire des pointages qui révélèrent que de nombreux titres avaient été négociés par M. Chardin, fondé de pouvoir du syndic de la faitlite. M. Coûtant, syndic de faillite, déclara n'avoir ni ordonné ni autorisé la vente de ces titres. M. Chardin les avait donc négociés pour son compte, ce qui lui permettait de mener la vie large et fort libre.

Inculpé de vol, il a été écroué à la prison de la Santé.

moi>

IL MQUETH.

est mis in liberté provisoire M. Anquetil, ayant pris la parti de 1 ne plus manger, maigrissait, dépérissait, j .Mais il ne cessait de demander sa mise en liberté provisoire. Le tribunal, après en avoir délibéré, vient de la lui aecor-ider. Mais Mme Hanau. étant partie civile contre lui, peut s'opposer à cette mesure. Et on annonce qu'elle se pour- voit devant la Chambre des mises en accusation contre le jugement qui met ̃ M. AnquetH en libertô. En attendant. celui-ci restera à la Santé '? Mais. sentant sa liberté prochaine, Il est proj bable qu'il se remettra à manger. Mimoun Amar, aussi, a été mis en | liberté. Mais, relâché par le Parquet de Paris, voici que celui d'Annecy délivre un mandat contre lui 1

La mort de M. Jean Galmol ¡

M. Le Marchand, juge d'instruction à i Nantes, poursuit son information rela| tive aux meurtres commis à Gayenne, les 6 et 7 août 1928, la suite de l'empoisonnement de Jean Galmot.

II a entendu lundi le pécheur Mathurin Caucel, accusé d'avoir tué Lue Juhel, ex-gérant du journal le Progrès. Mais l'accusé prétend qu'il était en mer au moment de ce meurtre.

Le juge a ensuite interrogé M. Mathar, conseiller municipal de Cayenne, lequel est impliqué dans le meurtre du Dr Jean Clément, chef des service* sanitaires de la colonie, et dans celui d'un certain Eustache Servais. M. Mathar a rappelé le rôle d'apaisement qu'il avait joué 'ce que reconnaissent tous les personnages officiels de la colonie). pendant les troubles,

Le juge d'instruction se trouve en présence d'un dossier singulièrement touffu, bourré de notes anonymes et de dénonciations tardives, sans compter les contradictions apportées par les témoins. L'information, de ce fait, sera nécessairement très longue.

.«.

Musique et chants

pour le mois des morts Editiona musicales du Noël. Chaque fascicule de 4 pages, grand in-S°. illustré, .rvec l'accompagnement d'orgue ou de piano. L'un, 0 fr. M franco (port et emballage}, 0 fr. 85.

Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement.

8. Prière pour lea ân»e» da purgatoire. Paroles de « Nivell », musique de Mgr L. Perruchot. Solo et chœur à i ou 2 voix.

N" 83. Prière pour nos morts. Parole de M. X. musique de l'abbé Prézelin. Cantique, solo de contralto et chœur à l'unisson.

85. Chant de gloire et de repot. (Aux morts pour la patrie.) Paroles de 1 L. Houzeau, musique de Marcel Sauva- I- get. Lied pour soprano.

97. Pie Je»u et De profundii, dont celui dit de •• Parts ». Mgr L. Perruchot. 3 voix égales 1. 2 ou 4 voir ¡. 2 ou 4 voix.

N" 98. Prière dei orphslint de la guerre. Paroles du P. G. Narson, A. A., musique de l'abbé J. Carillion. Cantique, solo et ctiœur à l'unisson.

N° 103. Le psaume d* eaux qui pleurent. Paroles de R. A., musique de l'abbé J. Minaud. 3 voix égales.

N" lil. Pie Jein, Domina, D. Dagnan. A l'unisson et à 4 voix mixtes ad MO. N* 13ï. Pour ceux qui n'ont pins de père. Paroles de « Marvel », musique de Jean de Valois. Pièce de genre pour soprano.

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LES CONGRÈS

Le Congrès du carbone végétal. Lss 10 et il novembre prochain se tiendra k Lyon, sous la présidence de M. Matignon, membre de l'Académie des sciences, professeur au Collège de France, un Congrès métropolitain et colonial du carbone végétal. Une Exposition forestière, installée dans le palais de la Foire, coïncidera avec ce Congrès.

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Saison de la Bonne Presse. 5, rue Bayard, F»ris(8") 1

Chronique parisienne Le Cnirss dis mreUirts i% miiri». j Les secrétaires et employés de mairie 4 de France et des colonies tiennent au- J jourrt'hui mardi leur Congrès à la mai- j t rie du IV» arrondissement. A l'ordre du jour flgurent notamment la question des [ retraites et celle du fonctionnement des Commissions paritaires. Une récep- i tion a lieu, ce soir, à 17 heures, à la salle des Sociétés savantes.

Us letissamants défictiin l

da Saine-at-Qiit. <

Les demandes de préte et de subven- c. tions formées par 133 Sociétés syndi- cales ont été examinées lundi par le Conseil d'administration de la Caisse départementale d'aménagement des lo- tissements défectueux de 5eine-et-OIse. i A ces associations, le Conseil a accordé des préte dépassant 21 millions de lranes et représentant environ « 48 millions de Xnoos de travaux. 1

FAITS DIVERS a •HHtà « IIKitc iiumi tifcrfHtsi ` Le temps du 2S au octobre, 7 htreres. Température m»xinj* du 28 octobre Amibes n, Brest, Namas, Anyoulftoni. Borilniui, Bayonne, Perpignan 14; Clennont- Ferr»r.d 1J, Rennes, Toulon»», Marseille- « .Yarignane IX; La Havre il. Tours, Lyon, r uijoii, Besançon, Calats-âaim-Ingleverl. Pa- m (.Mim-Maun, âlnafiourg 9; Valencknnes S, Mancy 7. t Temperature mtnlma du 99 octobre 8 Royau-La Coubre t3, .tantes 12, Brut M. Hennés, Bayonne 10; Calais-Salnt-Ingieveri { », Tours, Bordeaux, Antibes g; Le Havre. r Psrpljrnan 7; Paris (Ssim-Maur), Clermoni- t Ferrand. Avord 6; Toulouse, Lyon, Strasbourg S; Valenciennes, Besançon 4; Marseille-Marirnane, Nancy 3. Vent «ni* les cales le octobre, Th. Calais-Sarnt-Ingtevert. Ouest, 16 m Le Havre, Ouest, t8 m Rocherort, Surt-Ouear 10 m.; Bayonne, Sud-suct-Ouesi, 7 m.; An- tibes, Sord-Ouest, 1 m.

Etat de la mer te î» octobre, 7 fcenre*. Amibes, calme sans houle: Calais-Saini-îngrlevon, Ouessant, Soroa, modérément aflte* avoc boule modérée: Royan-La Conbro, mo- Î (lëréroent ag-Iiée avec grosse houle; Le

Havre, forte; la Hasroe, tr+s forte.

Pluie* des Î4 heures le 2* octntrre, 7 A.

Traces à Clermont-Ferrand. I ™t flnjts. 2 su-asbourr, 3 Rennes, Bordeauï, MontéIfmar; 5 Lyon. l.e Puy; Yarence, 6 Ar~eBtan, Besançon; 7 Angers, Polttert, Dijon; 8 Avord, BeamaH. Le Havre. Bréhat; 9 Caïan*, 10 Ctrtteaaroux, Chartres; 1 Brest, >anry, Valenclennes. Abbevtlle; lî Orléans, « 1;i Paris fSaim-Maur), Romillv, Anrouteroe; C 15 Meu. 21 Tours. S2 Moumieion. î4 vante:, I S» Saint -Inplevert, 31 Cberboarf. i

Situation générale le 29 ociobrt. 7 k. t

l.a pression est basse sur presque toute i l'Europe. Elle n'est un peu élevée que sur la Péninsule Iberijrue ̃ K2 m&s) et ls « E

Russie a 038 mbs. monu Oural). On note (

des minttna de 990 mbs sur le nord du c des minimt (te MO t')bs «ur te mord du ( *oiïe de Bothnie, 9S mbs «tir l'Ecosse. | i K3 mbj sur le sud de la mer du Nord. 1 10% roi» sur lenui de l'Italie. A Pans: 1 Oî1 mbs. Sous l'a«tton de l'antleyetan» espagnol qui s'étend Jusqu'aux Açores, le 1 courant de perturbations devient NordOuest, Sud-Est.

Evolution probable de la nfumKen fmtqu'au 30 octobre, 7 hturer. Une JM1*M b se centrera hur l'Autriche (- JO mb») et s'étendra Ipsu faiblenteut i la FinMBda, t à l'est de l'Allemagne, à l'et* et au sud- i ) est de la France. Une hausse H s'avancera j ( «ur le tord-ouest et l'ouest de l'Europti. c avec maximum de + S0 mbs environ sur < c 'Ecosse. c C évolution probable ifu temps «a t'nmce s juak/uûu Ju octatrre un soir. Passage sur l'Est et le Sud du pays, du System» muraux lié a la baisse B: a l'urHêre et en liaison avec la hausse H, temps éclalrcles et à averses.

En conséquence Vent: toutes réglons: Ouest, asseï fort, t paamnt à .vonl-Onest ea ralbH»»am. Etat du de): régnons ^ord. rtord-One^t et Bretarne: très nuareux, éclalrcles quel- t nnesa verses. Réglons Sud et Sud-En: rlel t se couvrant avee pluies et devenant ensuite très nuageux avec éclalrrt«s et averse». < Autres rejions: couvert avec pluies deve- ( naiit tr<ts nuageux avec érlalrcles et »ven*a Température: toute* réglons: en telts*. Région parisienne

Prr3t^ri,>nj pour ta nuit <£* S» au S0 oct. Vent d'ouest passant .vord-Ouest aiseï fort puts faiblissant. Ciel nuageux ou très nuageux avec étlaircle? et quel- ques avertes. Tsmpérature en bâtas* ds i degrés sur la nlllt précédente. Probabilité» pour la journée du 30 Bcttbre. Vent de oKrd-Ouest nwdéré. Ciel tre» nuarenx avec eclalrctes et quelques aver«es Température en balifte. Mercredi 30 octobre, 303» Jour de l'année, i Durée du jour: tt h. 10. Soleil. Lev.: « h. S5. Coucft.: 18 h. S3. Lune. Lev.: 3 h. G7. COUCb.: 15 b. Si. 2«« jour de la lune.

A PARIS ET DANS LA BANLIEUE Un courtier en Bourse dilapide IIOOOO franos.

Avisée sur les agissements suspects I d'un certain Marcel Godineau. courtier en Bourse, la police ouvrait une sérieuse I enquête.

Elle a abouti à l'arrestation de l'individu qui s'est rendu coupable d'un détoumement de liOOOO francs au préludice d'une maison qui lui confiait des fonds pour jouer en Bourse.

Interrogé par le commissaire de police. il avoua avoir dilapidé l'argent en jouant aux courses.

il a été envoyé au Depot.

te* employés d'un magasin de fourrures volaient

des marchandises.

Constatant depuis plusieurs seraainss la disparition systématique de marchandise», un fourreur de la rue SaintAugustin déposa une plainte au commissaire de police du quartier.

Les investigations au sujet des vols donnèrent des résultats. L'inspecteur chargé de l'enquête vient de surprendre le manège insolite de plusieurs employée du fourreur qui rejoignaient des complices travaillant également dans des maisons de fourrures.

Quatre Individus furent arrêtés: AIphonee Reuve, 19 ans Robert Moplot, 21 ans Pierre Plassais, 19 ans, et Fran- çois Carcone, 19 ans.

Une receleuse, Muntz Goldoski, figée de 45 ans demeurant 4. rue Notre-Damo, à Fontenay-sous-Bols, qui confectionnait des manteaux avec des peaux volées, a été également arrêtée.

Le montant des marchandise» dérobées atteindrait plus de 200000 francs. Une partie en a été retrouvée au domi- cile des voleurs.

Double asphyxie parles émanations d'un réchaud.

Le chef d'un chantier d'un Immeuble en construction, 24, cours Albert-!11*, a découvert lundi matin dans son bureau les corps inanimés d'un gardien de chantier. M. Camfile Jeanne. 62 ans, de- meurant 10. rue Louis-Blanc, à SaintOuen, et celui de sa femme. Il a été fjtabll que les victimes ont été asphyxiés accidentellement par les émanations d'un réchaud à coke.

DANS LES DEPARTEMENTS

Accidents de chasse.

Puy-de-Dôme. A Pont-du-Château, au cours d'un, partie de chasse, un ouvrier espagnol. MOrbosgoiti. a pénétre dans un buisson en tenant son fusil par le canon. Le coup est parti et l'a atteint en pleine poitrine M. Orbo«goiti a été tué net.

Loir-et-Cher. M. Virmaux, industriel, demeurant avenue W'ilson. à Dlois. chassait avec des amis dans la forêt de Russy, non loin de Chailles, quand un chevreuil surgit. Un des chasseurs tira si maladroitement que la charge de chevrotines atteignit \1. Virmaux au ventre. Les intestins perforés, celui-ci a été conduit dans une clinique de Blois. Son état est désespéré,

Vienne. M. Georsres Filiaux, débitant à Persac, en revenant de la chasse, entra chez un voisin, M. Bremaud. Celuici, en examinant le fusil du chasseur. Ht partir le coup, atteignant à l'aine M. Fllloux, qui ne tarda pas à succomber. Empoisonnés

par des champignons vénéneux. Bouches-du-Rhône. A Marseille, un journalier arménien, M. Balthazar Ava'darian. 23 ans, avait rapporté des champignons des Basses-Alpes après une excursion. Toute la famtlle du jeune homme avait mangé de ces champi1 gnons. ,Or. ils étaient vénéneux. Lt mère du journalier est morte sa grand'mère a été conduite à ''hûpital dans un état désespéré.

Happi et tué par un train.

Ain. Sur la voie ferrée de Bourg 6 Lons-le-Saunier, près de baint-Etiennedu-Boie, on a découvert le cadavre déchiqueté d'un jeune hocime nommé Bourgeois. de Chatfoux, qui, croit--on, a été surpris par un train de nuit. Découverts d'un squ alerte

et d'autres ossements humains. Finitt?re. En procédant à des travaux de terrassement aux Sables-Biancs. à Tréboul, on a trouvé le squelette d'un nomme mesurant i m. 75 et ayant toutes

ses dents. Près de lui se trouvait une urne contenant des ossements en partie calcinés.

On se demande d'où peuvent provenir oes ossements et cette urna.

Une enquête est ouverte.

Une filature Incendiée.

Marne. Mardi matin, à 2 heures, un violent incendie a détruit la filature de Saint-Brice, près de Reims, située sur la route de Reims à Champigny, dans un Ilot formé par la Vesle. La filature comprenait 7 500 broches à Hier sur métier anglais, et sept assortiments de oardes. L'incendie gagna une annexe occupée par une fabrique de bérets. Le feu prit naissance dans la chaufferie, gagnant la toiture et les broches garnies de laine. A 4 heures, sous la pluie battante, les pompes de Reims, de Saint-Brice et des environs travaillaient activement à protéger les bureaux et un vaste entrepôt voisin renfermant de gros stocks de laine.

Les dégâts dépassent 2 millions courerts par des assurances. Les causes du sinistre sont inconnues.

Ces usines occupaient une oentalne d'ouvriers qui vont être réduits au ohOraage.

Un Anglais, dans une orise de folie fait irruption dans un posta de police.

Pas-âe-Cateis. Lundi, vers 23 h. 30, les agents rassemblés au poste de police de Bouiogne-sur-Mer, voyaient soudain fafro irruption un individu exalté qui voulut se jeter sur eux. Ils eurent beaucoup de peine à le maîtriser.

Des papiers trouvés dans sa poche établirent qu'il s'agissait d'un sujet anglais. Jo« Millor. Celui-ci était atteint d'une crise de foUe. On dut le ligoter. La voiture-ambulance le conduisit à l'hôpital où en lui mit la camisole de force. On ignore Hge ct le domicile de Joé MUlor.

Un train International déraine dans les Pyrénées.

Bas$es-Pyrénée$. La train international de Pau à Canfranc a déraillé entre la gare d'UnJos et celle de Forges-d'Abel. Ce déraillement a été occasionné par la chute d'un rocher mesurant 12 mètres cubes, 11 n'y a pas eu d'accident de personne, mais les dégâts sont importants. Mort subite

au tribunal correctionnel de Lyon. RMne. Un cas de mort foudroyante vient de se produire à Lyon devant le tribunal correctionnel.

Un marchand de vaisselle, M. Jucovinci, au prononcé du jugement perdit connaissance.

Son malaise se prolongeant on alla chercher le médecin, mais oelui-ci ne put que constater le décès.

A itTRAMOR

Tamponnement

entre deux trains prêt da Velenoe- 1 tué, 12 blessés.

Espagne. A la suite d'une collision entre une train ouvrier et un train faisant une manœuvre, près du village de Silla, près de Valence, un ouvrier a été tué et 12 autres ont été blessés, dont 3 grièvement.

Les Accidents de la Circulation Le bilan da accidents qui u tint produits m coars de la journée du 28 octobre est très élevé.

Gard. Près de la commune de Sominières, une automobile dans laquelle se trouvaient M. Pierre Gallibert, propriétaire à Saint-Clément, sa fille. âgée de 36 ans, et son (Ils Paul, 32 ans, fut, par suite d'une embardée, projetée dans la rivière le Vidourle. Les trois ooou-.pants de la voiture ont été noyés. Bes8er,-PjTéné«i. Un auto-car tranaportant lï personnes, conduit par M. Darmandieu, garagiste, à Mimizan, revenait de Lourde?. Rn traversant la commune de Poey, pour laisser pamer une autre voiture, le conducteur envoya l'auto-car se briser contre un arbre.

U y a quatre blessés, M. et Mme Gaiton, le conducteur et sa femme cette dornièrs souffre d'une fracture de la jambe et de contusions internes. Son état est désespéré.

Calvados. A Lingi^vres, Mme Berthe Loisel, âgée de 52 ans, ménagère, a été renversée par une automobile et tuée sur le coup.

Territoire d. Beltort. Un avoué de Belfort, qui cfroulait en automobile dans les environs, a tamponné à Afoval M. Norot, adjoint au maire de la oommune. Celui-ci, très grièvement atteint, a succombé peu après.

RhSne. Place du Pont-Mouton. à Lyon, vers midi, un motocycliste, M. Adrien Brochier, 42 ans, chauffeur. a été tamponné par une automobile et grièvement blessô.

Aisne. M. Joseph Carpentler, 58 ans, herbager, qui passait à bicyclette sur la route de Guise, près de Vorvlns, a été renversé par une automobile, Il est rtéeAdé à l'Hôtel-Dieu de Guise, où on l'avait conduit.

Aisne. Près de Jantes, une collision s'est produite entre deux voitures. Mme Henriette Quiche. 40 ans, qui se trouvait dans l'une d'elles, a été atteinte d'une fracture du crâne et est morte quelques heures après.

Oise. A Compiègne, une jeune fille de i7 ans, Suzanne Desonneaux, a été renversée par une automobile. En raison de la gravité de ses blessures, elle a été admise d'urgence à l'hôpital Saint-Joseph.

Var. Une motocyclette montée par deux matelots polonais, élèves de l'Ecole de sous-marins, à Toulon-, installée au 5* dépôt des équipages de la nette, s'est jetée sur un tramway à l'arrêt sur le Pont-Neuf, route de la Seyne, Le conducteur, M. Creaiarre. projeté sur le sol, a été relevé inanimé, portant de multiples contusions sur le corps. Il a été transporté à l'hôpital SainteAnne dans un état désespéré. Son compagnon, M. Stanislas Zoiacllcovoli, est indemne.

AEROlfAOTIQUE

Costeg et Ballonte vont tenter le record de vitesse.

Coste» et Bellooie, arrêtes encore a Hanoi, dans l'attente des autorisation» de survol nécessaires, ont d«-klé de rentrer i Paris avec un courrier postal surtaxé. Costes essayera de battre, sur le parcours Hanot-CalcuMa-Ksraftii-Athènej, le record qu'il établit, au printemps de 1028, avec Le Bru, au retour dit Tour du nonde. c'esi-à-dfre accomplir les t 1 000 km. en moins de quatre jours.

Les autorisations ne tarderont pas à être fournies aux aviateur», dont le départ l'Hanoi ne saurait tarder.

Lt record du vol à v»Ue.

Les expériences du vol a votle, auitruelles ont pris part 39 appareils soviétique*, viennent de se terminer à Coktfbel (Crimée). Un des concurrents, i'avlateur Vpn»la?, a établi le record mondial du vol a longue distance en effectuant le circuit de Cnktebel à Feodessia et retour sans itterrlr.

Le record nanunlcnlsle pour la dnrée et a hauteur mailma du vol a été «tabll par l'aviateur Stepintcheook qui a plané pen-

dant <oh.an,ttfti attttnt la bmiMp»

tf« M* miw».

FOOTBALL

Le Paris-Londres.

Le quatorzième Paria-Londres m tilipo* i

tera, le vendredi t" novembre, aa ttad*

Huttsta. le vendredi que oe raaxà au

Bottslo. on sait que ce mateù raneoMT*'

toujours un plus grand succe*. L'eqaJpo, française sera compose» de la manière «1vante

But 3rchebaj« (CD arrière droit: *aa- toie vRaeing;; arrière gauche. Fldon (CAP);Î demi droit: J. Lauirnt (CAP); demi cenw«*f Flnamore (RSO; dorrl (ranch* vruaplan» (Raclnj)-. extrême droit: Ourray (CAJ»>; in- larleur droit: Mork <3fl; avant centre- Mat») cier (CF); Intérieur g-auene: Venaote (Raeinrh extreme gauche: Ga!«y (Raclng): ré«j ¡ serves, Twain (nacinr), Capelle (lladBiV* Carbon net (CAP) et Allard <ja M-Oueai RUGBY

Le* matahea de la Toussaint.

Le match traditionnel de u Tousialn» mettra aux prltea vendredi prochain, t" «*- vernbre. a Colombes, les équtpta d* BlacX»

beat h et au fUcinr.

Le BCF profitera de l'ocrarton pour liiulé der t niuugruraiton du monument cfert h son «taries de Colombes à la roémott* 4*Y*M

du Manoir.

l'est égaraient le vendredi !•• n». vembre, au Parc des Princes, que l'amiM allemande dn DFV Hanovre IS78. ehaaptSn

de l'Allemagne du Nord tojg et flnaUatâ du Championnat d'Alternante, Jouira i-onm le « quiai» du SCUF.

TEXHIS i

L'Itali* bat l'Eipagati.

Le match international Joué iur l«*r

| courts An l'Exposition de Barcelone s'«5!

terminé rar la victoire de nulle baâaatr

l'Espag-ne par 7 victoires a 5. voici 'Hë derniers résultats notible. Bonn et Servcntl «J, *»«•«•( Tejada et Boter (g.), «-4. 7». i-8? TS»|

f 0-S.

Stmph. Det nom t1 ) bat Teluta (E.;j

2-A. De1 M/m¥ (1.) stotant Dba~/)

l5tnâeu ClU, a-a, e.o, $"1 e-3; Bontt ti.)

Suçuce (8,), hi, 8·i, 0-1.

CRÉDIT FONCIER DE FRIMCE Emission de 600.000 obligations

fOBoièrea et maritime* de 1000 tra S$É Le succès de l'émission en cour» «M d'ores et déjà iusnre. Ce succès était pr«*ttJ Par la sécurité qu'allé» préienient, l«t ot>lP Sl,'£n«l1u c,r&Ut Koncl«r de rranrt on* toujours eu la faveur du public, et l'em-» prunt actuel offre, en outre, un rev«n«t avantageux cpii se. retrom-fra dimcH<Mii»u« par lit suite pour des titres de cette classe,. Les Hb'Wonï *mJles «"» au capital no-! 71 de 000 francs et Produisant un intérêt de s net de l'impôt actuel sur revenu elles sent remboursables au nair,, par vole de tlrarp eu sort, en 10 annW* ou par anticipation. Le» titres, muni* ai coupons semestriels aux échéaoest d»»l 16 Janvier et juillet, seront délivrés aatia frais, avec jouissance du 18 janvier 18S0, ti, la Caisse la souscription anra «m fatMu! Le prix d'émission est de 995 rrancs^ payables r»w rrancu en sorjacrivani vl

495 rrancs k la délivrance des titres (dn

au 15 J.invier 1930).

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JUSTICE |

PROCES EN DIFFAMATION

MM. Beaussant et Buffet, conseillers municipaux de Puteaux, poursuivaient pour diffamation M. Millet, gérant de la

fouette Rouge.

Le Jury a rapporté un verdlot afflrmatâf aveo circonstances atténuantes. La Cour a condamné le gérant Millet à i 200 francs d'amende et -i OK> francs de dommagea-intérêts. BU DANGER DE METTRE TROP D'EAU; DANS LE VIN

En 1928, le service des fraudes avait •onstaUi, en gare de Vallet, un mouillaKr de 30 à 50 pour iOO sur des vins ies; ;fameux muscadets de la région nantaise) destinés à une maison de Rouen. Le courtier expéditionnaire Harel a éti» eondamné à quatre mois de prison et à! des amendes fiscales s 'élevant à environ] 100000 francs.

La Confédération des vignerons de! l'Ouest, partie civile, a obtenu 10000 fr. de dommages-intérêts.

Les modifications au Code de la route

Le Journal Officiel publie, aujourd'hui mardi 2S octobre, le décret du 5, et l'arrêté ministériel du 8 de ce mois, concernant les modifications apportprs hii Code de li roule par M. Pierre Forgeot, ministre des Travaux publics. Ainsi, tout compte tenu des délais légaux, les nouvelles règles,, notamment la règle très importante relative h lit priorité de passage aux croisements, qui sera désormais accordée aux véhicules circulant sur les routes nationales, entreront, de façon incontestable, en vigiieur le i" novembre prochain, sur tout le territoire, même d.'ins les régions les plus reculées de l.-i France, En ce qui concerne l'éclairage des automobiles, le ministre a dpddiî de reporter du 1" janvier 1930, date primitivement annoncée, au i" mai 1930, la mise «n vigueur des nouvelles règles pour les véhicules déclarés après cette date. Les proprifitairee des véhicules mis en circulation avant le 1" mai jouiront d'un

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FEa.TIIJ-BrOM DU 30 OCTOBRE 1929 6 Le secret

du Régisseur

n inclina sa haute taille, prit l'enfant, que Claude tenait toujours, le baisa au front et déclara

Au moins celui-là sera élevé dans nos traditions, et nous en ferons un Maifreneuse par le cœur, s'il n'en a pas In vijajre. J'espère qu'il s'habituera vite ici. Ti si» pencha vers le petit

Sais-tu dire ton nom ? a

Mais l'interpellé, farouche, cacha son vi?ag^ dans ses menottes. Le marquis renouvela ~n ten'.itive sans plus de réïultat. W. iïtiiir.exclama

Ah ça Serquois. nous ramèneriezvous un idiot ou un muet ? 9

Ni l'un ni l'autre. Monsieur le marquis, se hâta de protester le régisseur, r-tudain très rouge, seulement M. François ne parle pas très bien encore. Puis le voyage l'a fatigué.

Et nous l'intimidons à nous tenir tous îinsi autour de lui. dit une voix douce. Laissez-moi l'apprivoiser. François, mon rhéri. embrasse-moi. Je t'aimerai bien. comme mon petit Jacques.

délai supplémentaire de huit mois, courant jusqu'au 1" janvier i931, pour munir ces véhicules des appareils estampillés obligatoires.

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Vimércs des ?érif*s sorties:

Saur les numéros primés, indiqués ci -dessus, le» titres des séries suivîmes «ont remboursables par 310 fr.

532 1? 1313 2 829 (i 581 fi 778 7 483 9 6W 10 202 10 742 t 11336 12 056 12 370 12 640 13 752 11984 17 52S 25 827 16 1)51 26 429 31354 32 138 32 773 32 896 24 214 1

35 541 38 00(1 39 309 38 658 40 428 41 «83

45 1")1 46 908 46 078 47 379 47 566 47 886 I

35 ;;41 38 oon 39 30\} a9 658 40 428 1 9831 1

47 912 51891 53 123 53 388 46" 57 294 57 555 58 763 59 148

Programmes du jeudi 31 octobre. RADrO-PARIS (1 725 m.). 10 h. 45, concert.

13 h. 5, suite du concert.

18 h. 35, disques.

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21 heurt-?, Sérénade (Schubert). La truite (Schubert).

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17 h. 43, tournai parlé.

19 h. 20, radlo-concert.

I PARIS P. T. T. (447 m., 12 h. 30, radio-concert.

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Dans ses bras. la comtesse Clotilde avait pris l'enfant. Installée à présent près itu fauteuil d'Antoinette, elle l'avait assis entre elles, et toutes deux le caressaient, lui parlaient avec de maternelles oâlineries, oubliant leur tristesse près de cette vie en fleur offerte à leur besoin d'affection.

Etonné d'abord, François se laissait faire. Soudain, conquis, il sourit, et ce sourire illumina et transforma son visage. Tous furent charmés de cette transfiguration. Le marquis se rapprocha de sou fils Blond ou brun, tu as raison, c'est un garçon superbe, et qui parait solide. L-ne tristesse passa dans les yeux clairs du comte, tandis qu'il répondait Philippe était autrement robuste que moi Tant mieux si ce jeune rameau ressuscite notre vieille race

Il contemplait avec tendresse l'enfant qui venait de s'endormir dans les bras des deux fommos penchées vers lui.

Le marquis suivit, la direction du regard de soi lils. et ^es traits, qui restaient crispe^, se détendirent, tant était gracieux le spectacle de ce bel enfant dans sa pose confiante, avec le sourire qui restait à ses lèvres entr'ouvertes et l'harmonieux désordre des lourdes boucles brunes qui ombrageaient son front.

Il a peut-être bien quelque chose des Maifreneuse tout de même, murmura-t-il. V présent que je le vois mieux, il me 5emb!e que. dans l'ovale du visage et dans j la bouche aussi.

Certainement, s'empressa de conllrmer Bertrand, heureux de voir son pèro s'adoucir, et, avec le temps, cette ressemblance peut s'accentuer.

14 heures, ratlio-concert-

15 heures, l'heure enfantine.

SO h. 45, audition de La ctuttelstnc, comédie en quatre acte* d'Alfred Capus. RADIO-LILLE !5«5 m.. 12 h. 30, radto-concert. 17 heures, matinée enfantine de grandpapa Léon.

19 40, radio-concert: Marche des archer» (Broustet,. Sommerlutt (Lindte Air 4e ballet {Lefort;. L'ancienne Chine jN'iemann-Wenlnger). La duchesse Uadelon (Hubans-Sourtlas:. Deux d deux (J. Durand-Roques). La roussotle (Lecocq-Tac-Coen).

20 h. 45, relais (Je l'Ecole supérieure des

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19 h. 30, Rallye lorraine (Sornbrun1. Lakme (Delibes1. Turandot (Puccini). Lea saltimbanques (Garnie). Chanson d'amour llollraaniV La damnation de Faust (Berlioz). La priruesse Dollar (Léo F»U). La [Ule de Vadame Angol (Lp- cocqï. Aria fBach'. Les goéland.

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18 heures, concert. Musique de danse. 18 h. 30, concert. Musique de danse. lîï heures, concert: \uit de printemps (Schumann). Valse en fa bémol (Chopin,, j Les snirëes dtt Vienne (Strauss), tQ h. 3n, concert. Musique de danse. 20 h. 15, concert. Orchestre opéras: Les j nocm de Figaro, oUTertur" (Mozart^. La damnation de Fauxt tBerlioz). Parafai rWairneri. Les mattres chanteurs de A'u- remberg (Wagner).

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Il s'était tourné à demi vers Serquois. Le régisseur, qui, lui aussi, regardait l'enfant, répondit avec émotion

Moi. je souhaite surtout qu'il ait les qualités de M. Philippe.

Le marquis ne protesta pas, cette fois. Le geste de réparation trop tardif inclinait son âme à l'indulgence et au repentir. Il sonna et donna au domestique l'ordre d'emporter l'enfant endormi.

Derrière le valet. Clotilde sortit du salon. La mère douloureuse voulait vivre pour cet enfant qui lui remplacerait les, trois anges envolés, et, dès ce soir. elle allait reprendre ses fonctions de gardienne. Elle partie, Claude se tourna vers M. de Maifreneuse

J'oubliais de dire à Monsieur le marquis. J'ai trouvé, pour indemniser Jolinot de ses soins, que la moitié de la somme était suffisante.

Si vous en avez jugé de la sorte, c'est bien, Serquois. mais j'aurais préféré le geste plus généreux.

Il l'est encore trop pour ses mérites, grogna le régisseur. C'est sa faute si ma pauvre cousine est morte. Ce joli monsieur buvait et la brutalisait, et quand elle i commencé à tousser et voulait revenir à Erval, il s'v est opposé. Ah! que Mélanie a dû regretter de n'être pas restée veuve

Et son enfant, demanda Antoinette, qu'est-il devenu ?

Il est mort, lui aussi, et c'est bien heureux, dit Serquois. de plus en plus assombri.

Quand le régisseur se fut retiré, les châtelains de Malfreneuse restèrent quelque temps silencieux et pensifs.

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Le marquis avait repris sa place accoutumée dans son fauteuil. Bertrand, obéissant à un signe de sa sœur, roula près de lui celui d'Antoinette.

L'infirme prit la main de son père Puisque vous accueillez François, repousserez-vous toujours Philippe ? ditelle après une hésitation. N'accorderezvous pas à son corps le droit de reposer dans la chapelle du cimetière de Malfreneuse, où dorment tous nos chers disparus ?

C'était, en effet, une des douleurs des enfants du marquis de n'avoir pu fléchir ] sur ce point l'intransigeance paternelle. Tu as raison, répondit après un silence M. de -Maifreneuse. Je donnerai des ordres à Serquois. Il fera le nécessaire pour ramener le cercueil de Philippe. Et celui de sa femme, déclara Bertrand, la voix ferme. Vous n'aurez pas ce courage de séparer dans la mort ceux qui ont tout sacrifié à leur union dans cette vie.

Un pli de contrariété creusa les sourcils blonds. Antoinette prévint la réponse négative qu'elle devinait

Mon père. à cause de François, vous ne pouvez vous refuser à cet acte de tardive justice. Que direz-vous à votre petitfils quand il vous demandera pourquoi ses parents ne reposent pas auprès l'un de l'autre dans le caveau de ses ancêtres ? -? L'argument était fort autant qu'adroit. II porta.

Soit. acquiesça le marquis. Philippe et sa femme seront inhumés ensemble. Serquois s'occupera des formalités, le mois prochain.

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sens mieux et si vous me le permettez, dit le comte. Il convient que cette démarche soit accomplie par moi.

Le père inclina le front. La dernière résistance se brisait en lui.

Agis comme il te plaira, dit-il. J'ai pardonné, bien tard sans doute, au moins ce pardon sera-t-il complet. Je souhaite seulement que, pour nous tous, la venue de cet enfant ramène à Maifreneuse un peu de bonheur.

Le souhait du marquis, bientôt, sembla réalisé.

Le château, si lugubre dans sa tristesse ambiante. paraissait revivre, avec l'espoir revenu d'une continuation du passé par un jeune avenir.

Tout l'intérêt des châtelains se concentrait à présent sur la tête brune d'un enfant. Clotilde retrouvait des forces pour cette maternité d'adoption, de même que sun mari, qui voyait dans le petit François comme une réincarnation rie ïps fil* à lui. Les deux époux n'avaient fait nul effort pour le chérir. Leurs âmes généreuses avaient trcp souffert du départ de leurs enfants pour ne pas accueillir avec tout leur amour l'orphelin que la bonté divine leur envoyait à la placé.

Il Antoinette, en dépit de son infirmité, ne sr> confinait plus, comme autrefois, dans ses appartements. On était sûr à présent, plusieurs fois par jour, d'entendre le roulement de son fauteuil par les vastes couloirs du château. Elle se faisait mener près [du petit, passait avec lui la plus grande

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CHAPITRE VI

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partie de son temps. Malgré la fatigue causée, elle s'astreignait à faire sur ski béquilles, deux fois par jour, le trajet du jalon à la salle à manger.

Clotilde, en effet, rompant avec les habt* tudes précédentes, voulait laisser le petfi François le moins possible aux serviteurs. Elle avait donc décidé qu'il mangerait avea eux, qu'elle surveillerait elle-même set repas.

Antoinette ne voulait rien perdre de cette heure exquise où toutes deux, à l'envi, s'occupaient de l'enfant, s'amusaient de son babil.

Car François, qui, les premiers jours, leur avait paru tout à fait sauvage, n'avait pas été long à s'apprivoiser. A présent, il faisait chaque jour des progrès de langage et de manières, et annonçait une vive intelligence.

Cette fois, je commence à reconnaitre mon sang, déclarait le marquis avec orgueil.

La transformation la plus surprenants était celle de ce dernier.

j De sa morgue hautaine, de son indifférence glacée, nulle trace ne demeurait Iors| qu'il se trouvait avec son petit-fils. Alors il se faisait le serviteur empressé et docile de tous ses caprices.

Il avait fallu bien peu de chose pour opérer le miracle. Stylé par Clotilde et Antoinette, un jour, François s'était j approché du grand fauteuil du marquis, d'un pas un peu hésitant tout de même. Henry Fiuro.

(A raivreJf