jolis garçons. Il en est parmi les gondoliers
et ils ont, paraît-il, des succès. N'oublions
pas que Venise a eu Casanova et Pagello et
qu'elle a compte des beautés célèbres. Elle
en compte encore et l'une d'elles que vous
connaissez bien est presque votre voisine.
Je ne l'ai jamais vue, mais votre ami G.
nous en raconte maintes anecdotes, car
G. est ici.
« L'autre~ jour, je l'ai croisé en sortant de
l'hôtel. A notre vue il a fait de grands gestes
d'amitié, s'est félicité de la bonne chance
qui nous réunissait au Vittoria où il loge
aussi. Depuis, nous nous retrouvons presque
chaque jour. C'est un aimable et gai com-
pagnon, toujours de bonne humeur, tou-'
jours affairé et fertile en belles histoires. II
nous les raconte ordinairement à table ou au
café, car je fréquente le café, moi qui, à
Paris, n'entre jamais dans ces établisse-
ments mais à Venise il y a le Florian! Nous
nous installons dans une de ses petites salles
peintes à fresque, dans celle où est repré-
senté un Chinois, et le temps passe agréa-