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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1939-08-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 août 1939

Description : 1939/08/13 (Numéro 225).

Description : Note : supplément économique page 6.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k410313f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/03/2008

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Révisionnisme

Certains indices permettent de penser que le gouvernement fasciste

C1'accord avec celui du Reich s'apprêterait à tenir aux «t démocraties » (et à l'opinion mondiale) le langage suivant: « Nous ne désirons pas la guerre. Nous sommes certes résolus à défendre par les armes nos intérêts vitaux s'ils sont menacés par une certaine politique d'encerclement. Mais nous estimons que les problèmes qui pèsent sur la situation internationale peuvent être résolus par des moyens pacifiques. Or, il n'y a pas de paix sans justice. L'Europe actuelle souffre encore des injustices de Versailles. Tant qu'elles ne seront pas réparées, point de repos pour les peuples. Nous vous invitons donc à procéder à une révi:sion large et pratique d'un statut qui est artificiel et précaire afin que les ressources de chacun soient proportionnées à leurs besoins vitaux. Moyennant quoi, la paix européenne serait établie, durable et forte. Si vous refusez cett» suprême tentative d'assainissement européen, vous prendrez alors la responsabilité des événements qui s'ensui• vront nécessairement. » En procédant ainsi, les partenaires de l'Axe estiment sans doute qu'ils réussiraient: 1° A provoquer une dissociation ou tout au moins des hésitations, dans le camp adverse.

2° A s'assurer ainsi une excellente position tactique. 3° A rejeter, enfin, sur les démocraties vis-à-vis de leur propre opinion les responsabilités de la suite. Une telle opération n'aurait rien de surprenant. M. Mussolini s'est déjà fait l'apôtre du révisionnisme. Le curieux, C'est que cette politique n'a servi jusqu'ici que les intérêts de l'Allemagne, au détriment de .l'avenir -même de. l'Italie. Il est très remarquable d'observer, d'ailleurs, que le fasèisme qui est pourtant une doctrine de fierté agit exactement en. cela comme si l'Italie avait été vaincue. Or il y a une chose que l'on oublie trop c'est que, des grandes puissances alliées de 1918, l'Italie est celle qui a obtenu, par les traités de paix, le plus de territoires en Europe. L Angleterre n'en a acquis aucun. Nous avons récupéré 14.000 kilomètres carrés avec l'Alsace-Lorraine. L'Italie, elle, s'est agrandie de 25.000 kilomètres Carrés. Il est tout de même singulier d'entendre toujours l'Italie se faire la championne de la « justice vis-à-vis des vaincus quand c'est elle, en .définitive, qui a recueilli le plus beau morceau territorial de la victoire.

Le « révisionnisme s est une vieille chanson qui, dans certaines bouches, représente le summum de l'hypocrisie. Cette manière de dire « Donnezmoi ce qui est à vous, puisque cela, c'est la vraie paix. Si vous ne me le donnez pas, c'est donc vous qui êtes un agresseur. » dépasse vraiment les bornes du cynisme.

Depuis deux ans, que s'estil passé ? L'Allemagne s'est agrandie en Europe de 200. B00 kilomètres carrés; l'Italie de 27.000. En outre, ce dernier pays s'est assuré un empire en Afrique. Et l'on viendrait nous parler encore, la menace sur les lèvres, des « traités injustes et du révisionnisme « nécessaire » ?

Les dictatures ont commis la faute de .prouver par leurs actes que plus elles s'emparaient du bien d'autrui, plus leurs exigences s'accroissaient. Par là même elles ont tué toute possibilité de négociation. Sur lé plan économique, bien des « révisions » pourraient" être envisagées, entre gens honnêtes, pour améliorer les conditions de la vie européenne. Mieux vaudrait certes créer des richesses en commun que de se ruiner en commun pour préparer la mort. Mais, sur le plan territorial, ce

que l'on convoite simplement, en le camouflant de formules mensongères, il faudra venir le prendre avec ses mains: Wladimir d'Ormesson.

^TERirNÂTlÔNËÊ Le billet portant le

1.268.389

gagne les cinq millions de la 14* tranche

uite, « tranche du Tourisme-» » En page 4, _la liste des numéroe gagnants

A BERCHTESGADEN

LE COMTE CIANO A LONGUEMENT CONFERE

avec le chancelier Hitler M. von Ribbentrop

et le Dr Gauss assistaient à l'entretien

Le comte Ciano et le chancelier Hitler.

Berlin, 12 août. Le D. N. B. publie le communiqué officiel suivant daté de Berchtesgaden

« Le Führer a reçu samedi, dans sa villa de Berghof à l'Obersalzberg, le ministre des Affaires étrangères italien, le comte Ciano, qui séjourne à Salzbourg, en vue de s'entretenir avec M. von Rihbentrop, ministre des Affaires étrangères du Reich.

Le Führer a donné, en l'honneur du ministre italien de:; Affaires étrangères, un déjeuner auquel ont pris part les membres de la délégation italienne, l'ambassadeur Attolico et le comte Magistrati. Et du côté allemand, M. von Ribbentrop, le Dr Dietrich, chef de presse du Reich, l'ambassadeur d Allemagne à Rome, M. von Mackensen, et les membres de l'entourage du du ministre des Affaires étrangères du Reich.

» Cet après-midi, le Führer a eu, en présence de M. von Ribbentrop, un long entretien avec le ministre italien des Affaires étrangères.•̃• » Le comte Ciano a pris le thé avec le Fiihrer dans une villa située près de l'Obersalzberg. »

Une nouvelle harangue de M. Forster (Voir en page 3 la suite de nos informations.)

HIER, A PARIS. `

Les amis de ceux qui ne sont pas partis.

LES JOURS SE SUIVENT.

CETTE SÉDENTAIRE EST UNE VOYAGEUSE,,

Pour être sortie au premier rang de l'Ecole normale, agrégée de mathématiques, Mlle Jacqueline Ferrand a soudainement connu les agréments et les inconvénients de la gloire. Elle a éprouvé que la célébrité était une défiguration et elle en est indignée. Un journal, qui ne passe pas inaperçu, ayant publié sa photographie et ses déclarations, la chronique a reproduit et commenté les traits de caractére que soulignaient ces témoignages. Mlle Jacqueline Ferrand disait an cours de l'intervieiu « Je déteste les voyages t> Et ce « Je déteste les voyages » tombant en exception d'une génération qui les aime fut interprété ici et comme un penchant assez rare.

Or, ces propos n'étaient qu'invention. Une lettre de Mlle Jacqueline Ferrand au directeur dit Figaro se plaint véhémentement de ce qui forme déjà sa légende et elle la redresse « Je viens de lire dans le Figaro (lu 3 août l'article que M. Guermantes nie fait l'honneur de me consacrer sous le titre « Une

lauréate, une sédentaire je suis très. surprise, je suis même scandalisée des pensées que vous me prêtez. Je comprends votre méprise puisque tous les jour-Inaux se sont plu à reproduire une soi-disant déclaration « Je déteste les voyages », qui n'a jamais existé que dans l'esprit d'une journaliste imaginative. Rien n'est plus faux. »

II eût fallu le deviner. J'ai été victime de ce que je crois. pourtant assez bien connaître le 1 journalisme. Mlle Jacqueline (

M. BURCKHARDT haut commissaire

de la S. D. N. à Dantzig s'est-il rendu

à Berchtesgaden ?

Berlin, 12 août. A propos d'un bruit qui a couru à Dantzig et selon lequel M. Buckhardt, haut commissaire de la S. D. N, à Dantzig, serait parti pour Berchtesgaden, ni'iii de rendre visite au chancelier Hitler, on déclare dans les milieux compétents, tant de Berlin que de Berchtesgaden, que M. Buclihardt n'était pas présent à Berchtesgaden aujourd'hui.

On déclare ignorer si M. Buckhardt a récemment rendu visite à M. Hitler. (Havas.)

♦̃

Dantzig, 12 août. M. Charles Burckhardt, haut-commissaire de la S.D.N. à Dantzig, a quitté hier soir la Ville libre pour l'Allemagne où, selon certaines informations, il serait reçu par le chancelier Hitler. (Havas.)

Ferrand, dans les propos qu'on lui attribuait,' se plaignait de sa jeunesse un peu trop errante et aspirait aux plaisirs stables et quotidiens de la famille. Or, elle n'avait rien dit de tout cela. Pas de cette façon-là, tout au moins. Voyager? Mais elle a déjà beaucoup voyage. Ellc a visité l'Italie, l'Autriche, la Suisse, l'Allemagne, l'Espagne. L'été dernier, grâce et une bourse de voyages du ministère des colonies, elle s'est embarquée pour le Sénégal et le Soudan et celle année, elle espérait bien obtenir nue bourse analogue. Mais le ministère en a restreint'le nombre et ce sont les agrégations de mathématiques et de physique qui en ont pâti.

Mlle Ferrand donne, dans sa lettre, tous ces détails avec un visible souci dé me convaincre, à travers la pi{issance du direcleur du Figaro. Mon billet !faut-il le rappeler ? ̃ était empreint d'une gentille courtoisie et je promettais en fin de compte à cette mathématicienne qu'elle finirait par tout aimer, comme Mme du Châtelet elle-même. Enfin la voilà, j'espère, rassurée ci présent ilue je lui ai rendu publiquement sa physionomie voyageuse. Mais il ne faut pas qu elle soit, à l'avenir, si l'avenir s'occupe encore d'elle, tant émue des goûts qu'on lui prête. La célébrité est tissée d'erreurs, de fausses confidences et même de petites calomnies. Et on finit par s'accommoder, comme d'une protection, de cette apparence.

Gnermantei.

PREMIERE RÉUNION DE L A CONFÉRENCE MILITAIRE

ANGLO-FRANCO-SOVIÉTIQUE A MOSCOU

La Turquie sera-t-elle appelée à y participer ?

Moscou, 12 août. La première séance de travail entre les délégations militaires, française, anglaise et russe, a eu lieu aujourd'hui à 11 heures, au commissariat du peuple à la Défense. Elle a été suspendue à 1 h. 20.

Sur la demande du chef de la délégation anglaise, sir Reginald Plunkett, il a été convenu que deux séances de travail auront lieu chaque jour.

Cependant, la délégation française, devant assister aujourd'hui à une réception donnée par l'ambassadeur de France, M. Naggiar, on ne prévoit pas de nouvelle séance ce soir. Au cours du diner donné hier soir par le maréchal Vorochilov en l'honneur des deux délégations étrangères, on a particulièrement remarqué les toasts, .'brefs /nais éibgieux, que le chef de l'armée soviétique a porté en l'honneur des armées française et an-

glaise.. >

« Je bois, dit le maréchal Vorochilov, aux vaillantes armées, marine et aviation anglaises ». Puis il répéta le même toast en l'honneur de l'armée française.

Le général Doumenc et l'amiral Sir Reginald Plunkett se sont ensuite levés, saluant en des termes analogues l'armée, la marine et l'aviation soviétiques. (Havas.)

UNE CEREMONIE PATRIOTIQUE AU COL DU BONHOMME

Les « Diables bleus ont inauguré, hier, au Col du Bonhomme, sur l'ancienne frontière franco-allemande, le monument. ̃ élevé à la mémoire du général Bataille et de six de ses officiers tués à cet endroit par les éclats du même obus. Le général Bataille cornmandait les bataillons de chasseurs du XIV' corps.

On travaille jour et nuit dans le port de Lorient à la construction

et à l'armement, des navires Tandis qu'en mer, les nommes s'attaquent aux rocs

m mme

(De notre envoyé spécial L.-G. ROBINET)

II ̃̃

Lorient, août. L'aimable guide qui me mène à travers les dédales de ruelles et de chemins, enchevêtrés de rails, de wagonnets et de poutrelles, au cœur de l'arsenal de Lorient, me dit en souriant

Notre port ne fut jamais aussi prospère que depuis qu'il fut 'découronné.

VICTOIRE FRANÇAISE AU CONCOURS HIPPIQUE DE DUBLIN

Le Dr Douglas Hyde, président de l'Eire, remet la Coupe Aga Khan au capitaine Bizard, chef de l'équipe militaire française, qui a brillamment participé au concours international de Dublin.

(Suite page 5, col. 1, 2 et 3.)

LE SOUS-MARIN SQUÂLUS SERA BIENTOT RENFLOUÉ

LA PREMIERE PARTIE DES OPERATIONS

s'est déroulée avec succès Portsmouth, 12 août. La première des opérations de renflouentcnt du sous-marin Squalus a eu lieu aujourd'hui avec succès.

Les trois bouées attachées à la cale se sont élevées simultanément et sont venues flotter à la surface indiquant que la partie arrière du sousmarin flotte entre deux eaux à plus de 25 mètres de fond. Le Squnlus a été remorqué sur plus de deux milles dans la direction de la côté. (Havas.)

LESAVIATEURS AMERICAINS n'avaient pas atterri

ea Irlande hier soir Partis de Saint-Peters (NouvelleEcosse) vendredi à 14 h. 4 (G.M.T.) pour traverser l'Atlantique Nord, les jeunes aviateurs américains Alex Loeb et Dick Declier n'étaient pas encore arrivés en Irlande à 1* nuit. Et, dès lors, le pire est à redouter sur leur sort.

Leur avion était un vieux Ryan à moteur Wright 220 C. V., identique à celui avec lequel Lindbergh réussit son raid New-York-Paris en 1927, et l'équipage téméraire aurait dû atterrir avec lui hier au début de l'après-midi.

Loeb et Declier, comme Charles Bachman disparu le 16 mai et com.me Thomas Smith, le 28 mai, se sont envolés sans l'autorisation des autorités américaines, qui considèrent à juste titre, ces « fous volants » inexpérimentés comme des candidats au suicide et leurs tenta. tives comme s'apparentant plus à un coup de dés qu'à un raid d'aviation.

EN PAGE 5

NOTRE REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE PLAGES

et

Villes d'eatix

Soyez

le meilleur reporter

Vous avez bien souvent, n'est-ce pas ? voisiné en vacances avec quelques vedettes de l'actualité.

Il s'agit pour vous de fixer sur la pellicule de piquants « instantanés » de ces personnalités et de nous les adresser. Nous ouvrons cet été, entre nos lecteurs, une compétition du « MEILLEUR REPORTER AMATEUR ».

Les mei!leurs envois seront récompensés. Un excellent appareil photographique de reportage sera offert au premier. Tous lès envois devront être adressés au directeur du Figaro, 14, Rond-Point des Champs-Elysées, avant le 1er octobre.

Aucune épreuve ne sera rendue.

L'APOGÉE DES VACANCES

368 TRAINS SUPPLEMENTAIRES QUITTENT PARIS Mais le nombre de touristes étrangers qui visitent la Capitale

est en très nette progression

JEAN BUGATTI S'EST TUE

en essayant

une nouvelle voiture

Jean Bugatti.

(Lire l'article, page

BILLET DU DIMANCHE

UNE BATAIIiïîE PERDUE

Sachons le reconnaître avec une virile franchise, montrons à l'étranger qui nous observe que nous avons l'esprit sportif nous venons d'essuyer une de ces défaites militaires qui comptent dans la vie d'un peuple et qui font époque dans l'histoire.

Un désastre Un de ces désastres au prix desquels Waterloo, Sedan, Caporetto ne sont rien. Pardon, je m'égare Caporetto,. C3 n'était- pas nous. Mettons Crécy, Poitiers, Azincourt. Mais qu'importent ces antiquités ? C'est hier, hélas que nous nous sommes fait battre, à plate couture, et nous ne l'avons pas volé. Qu'allions-nous faire dans cette vallée du Pô ? Ce n'est pas, .rhe direz-vous, la première fois que nos armées fran-

chissent les Alpes. Il y a des précédents, qui même n'étaient pas faits pour nous décourager. Qu: valent les précédents, si la France n'est plus la France et si les soldats français ne sont plus les soldats français ?

La Tribuna ne nous l'envoie pas dire. Nous avions jadis de l'allant, des qualités offensives, ce qu'on appelait en italjen la furia francese. Aujourd'hui, c'est l'armée italienne qui se jette sur l'ennemi avec un enthousiasme, une fores irrésistible (l'ennemi, c'est nousmêmes, sans nulle vanité) nous, nous préférons nous enterrer dans les abris souterrains de la ligne Maginot, d'où il parait que nous crions à l'aide au monde entier, dès que nous nous croyons menacés d'invasion.

Les personnes qui ont quelque suite dans les idées se demanderont où nous avons eu la tête de quitter cet asile sûr et d'attaquer un peuple privilégié, qui, en guise de ligne Maginot, a simplement les Alpes. Les Italiens ont eu d'autant

'& Jamais peut-être, depuis fort longtemps, on n'avait tant vu de véhicules sur les chemins. Jamais non plus on n'avait enregistré tant de départs dans les gares où les trains supplémentaires, admiablement ordonnés, emportaient leur joyeuse cargaison de touristes, de campeurs et de baigneurs., D'Orsay et d'Austerlitz, huit « supplémentaires s'en sont allés vendredi. Quinze hier; dix partiront aujourd'hui, encore deux lundi et quatre mercredi.

De Saint-Lazare, seize trains « bis sont' partis hier pour la mer; on en prévoit vingt-trois aujourd'hui, quatorze lundi, onze mardi et douze mercredi.

A Montparnasse, quatre-vingtsept convois hors série sont prévus pour les fêtes.

A la gare de Lyon, seize « supplémentaires » sont partis hier vingt-trois la quitteront" aujourd'hui, quatorze lundi, onze mardi, douze mercredi.

La gare du Nord enfin bat tous les records avec quatre-vingttreize trains supplémentaires. Paris, en revanche, s'est peuplé d'étrangers.

plus de mérite à nous les faire repasser l'épée dans les reins qu'une offensive si contraire à tout ce qu'ils pensent ou à tout ce qu'ils disent, écrivent, impriment de notre tempérament dégénéré n'a pu manquer' de les surprendre.

Mais non, elle ne- les a pas surpris, et l'issue de la lutte n'était pas non plus douteuse,, puisque c'était le thème de leurs grandes manœuvres.

Ah vous m'avez fait peur. J'étais un peu étonné de vous entendre,parler d'un- désastre dont je ne trouvais aucune mention dans les journaux. Ici pourtant la presse est libre, on n'interdit pas te publication des nouvelles qui pourraient faire au lecteur une pénible impression. Je respire, mais vous vous êtes moqué de moi. S'il ne s'agit que de grandes mr.neeu'/res,. qu'estce donc que cela preuve ?

Cela dépend du climat. Une victoire fictive, arrangée par' les états-majors, a la même importance qu'un succès résl, aux yeux des gens qui ent l'habitude de « croire que c'est arrivé ». Une seule chose m'étonne, rnci, c'est qu'on n'ait pas illuminé à Turin, à Milan, à Rome. Il y a eu du moins un défilé de la victoire et c'est le roi pourquoi le j-oi ? qui a passé en revue Partner, toute l'armée, y compris csu:; c!:j soldats, qui jouaient dans la pièce le râle de l'ennemi vaincu on leur devait une réparation.

Cependant, je suis de votre avis, ces manoeuvres ne r "cuvent pas grand chose. Elles cerrent plus instructives si l'on osait supposer qus c'est l'ennemi figuré qui l'emporte I mais le souci du prestige ne permet pas ces jeux d'esprit.

Abel Hermant,

de l'Académie française-


«En Avant

Ce petit journal hebdomadaire de l'Armée du Salut nous réservera toutes les surprises et c'est peut-être parce qu'il est la photographie de la vie même, de celle qui trop souvent touche aux bas-fonds de notre pitoyable planète.

On y trouve un jour ces admirables et solides paroles du fondateur William Booth « D'abord des souliers et ensuite des prières ». Et lé lendemain, ces quatre lignes, dans le numéro du 5 août, rubrique des Conseils « On peut empêcher les petits tapis de glisser sur les parquets cirés en cousant uu anneau de caoutchouc aux quatre coins de l'envers du petit tapis. »

Vraiment la charité est la plus ineffable des vertus théologales. La petite histoire

de Mercy-le-Haut

A propos d'un écho que nous avions publié ici sur les origines de Meroy-le-Haut, nous recevons d'une de nos abonnées, la marquise de Couicy, les intéressantes précisions que voici « Mercy-le-Haut, que la villégiature de M. Lebrun met en vedette, fut en effet le fief d'une puissante et ancienne famille de la féodalité. Mais la fami'.ln, d'origine absolument lorraine, a seulement donné souche à une branche autrichienne. Au dixhuitième siècle, un Mercy, sans enfant, avait adopté un neveu de sa femme, nee Argenteau, qui, prenant du service en Autriche, devint le feld-maréchal adversaire du maréchal de Guébriant. et vainqueur de Condé, fondateur, semble-t-il, de la branche Mercy-Argenteau. »

LA VIE

RELIGIEUSE Le pèlerinage de Lourdes Il n'y a pas moins de 18 pèlerinages, de 1.200 malades et d'environ 50.000 pèlerins, en ce moment, à Lourdes.

Les pèlerinages diocésains de Birmingham, de Salford, d'Hexham et Newcastle, auxquels s'ajoute aujourd'hui même celui de Southwark, représentent la Grande-Bretagne, tandis que l'Irlande a envoyé le pèlerinage de l'Association « Immaculata ».

Mgr Liagre, évêque de La Rochelle, dirige le pèlerinage de son diocèse.

Le pèlerinage de Bordeaux, dirigé par Mgr Juilles, groupe 1.000 pèlerins et 60 grands malades. Il en résulte à Lourdes une animation incessante et un afflux de foule au moins égal à celui des années précédentes.- c

Comme chaque année, le train blanc du Pèlerinage national, em-'mènera de Paris à Lourdes trois cents malades pauvres. Le départ aura lieu en gare d'Austerlitz le 18 août après-midi. et le retour le 2t au matin.

Pour aider à leur embarquement et leur débarquement, il est fait appel au dévouement de brancardiers bénévoles ceux qui désireraient y participer sont priés de donner leur nom à M. B. Mellerio, 9, rue d'Anjou, Paris (8«).

Les personnes charitables qui disposeraient d'automobiles pouvant conduire des malades à la gare, le 18 août, ou les ramener le 24, sont priées d'en donner avis au Secrétariat du Pèlerinage, 4, avenue de Breteuil, Paris.

` LA IOIIRNEE

CULTE CATHOLIQUE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI Dernières messes

Midi. A Saint Antoine, SalntAugustin, Saint-Chartes de Monceau, Sainle- Clottlde, Eglise espagnole, SalutEtlnnne du Mont, Salnt-Eugèue, SalutEUhtacùo, Saint François de Sales, Saiiit-Krançoiâ-Xavler, Saint Germain des Prés, Salnt-Honoré d'Eylau, Immaculée Conception, Salut-Jean l'Evanitfliste, Salnt-Jean-Baptlste de la Salle. Saint-Marcel, Salnt-Médard, Saint-Meolas des Champs Notre-Dame d'Auteull, Notre-Dame 'de Bonne-Nouvtiie, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Passy, Saint-Pierre de Challlot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Salnt-Séverin, SalntSulplce, Trinité Notre-Dame de Lourdes, Saint-PWlîppe du Rome. SalutAmbroise.

12 h. 15. Salnt-Denys du SalutSacrement, Saint-Lambert de Vansrlrard, -Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batigrnolles, Saint-Martin des Champs, Notre-Dame des Victoires, Salnt-PaulSalnt-Louis Salut-Jacques du HautPas y

12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, Ja Madeleine. Saint-Pierre de Moiitrouge, Salnt-Rocn.

CULTE GREC ORTHODOXE 10 h. 15, à Saint-Serge, 93, rue de Crimée. 10 h. 30, 7, rue Georges-Btzet. 10 h. 45, 12, rue Daru Liturgie.

CULTE PROTESTANT

̃alises réformées

A 10 h. 15 Etoile, 54, avenue da la Grande-AiTiiëe Oratoire, 147, rue Salnt-Honoré Passy, 19, rue Cortambert Pentemont, 106. rue de Greueile; Saint-Esprit, 5, rue Roxiuéptne. Eglises luthériennes:

A 10 h. 15 BUlettes, 31, rue des Archives Rédemption, 16, .rue Chauchat Saint-Jean, 147, rues de Grenelle. Eglises évangélistes baptistes

A 10 h. 30 123, rue du Maine et 48, rue de l.llle.

CULTE ISRAÉLITE

A 10 h. 30 Union libérale, Synatogue, 24, rue Copernic: Service spécial du dimanche.

Fête satnt mppoiyte.

La Flamme du Souvenir.:

A 18 h. 30, a l'Arc de Triomphe UW.C. section de Choisy-le-Roi et de Thiats U.N.C., section d'Orly U.N.C., section de Reims U.N.C., section d'E-

pernon. à

Grandes eaux à Versailles t

Fête de nuit à Neptune.

Expositions

An Grand-Palais Palais de la Découverte (de 10 à 18 heures.)

A l'Orangerie des Tuileries et à Carnavalet La Révolution fran-

,a~e >

a ChnniiH.V, au Musée Çondé Livres de bibliophiles célèbres. (De 13 à 17 heures.)

Les Courses 14 heures. Enghlen (trot). Compiëgne.

ES avis concernant les natssanéee, jia~tSniltea, mariage* (rtcec ou tan» ;;pfintngraphiej, deuil: tte.f tant reçus t

a) 14, Rond-Point des Champ* Elysée» (&> 98-31 à 9«-38>. b) A l'Office spécial de pabli etté, 29, boulevard des italien*. Téléphone t Richelieu 69-31.

Et notre érudite correspondante ajoute que le nom ile Mercy est attaché depuis des siècles à l'histoire des marches lorraines.

Il est même attaché à celle de la France.

Le cuirassé vaincu

Un cuirassé anglais, le Newcastle, vient d'être victime d'une agression, dans le port de Portland.*

Un essaim d'abeilles qui s'était envolé de son rucher se di-

rigea vers le navire et après avoir tournoyé autour de la redoutable forteresse s'abattit sur elle. L'équipage, armée de .mouchoirs et de drapeaux, lutta de toutes ses forces, mais l'envahisseur eut le dessus, et le cuirassé, malgré ses puissants canons et son épais blindage dut s'avouer vaincu. Il fallu lancer un S. 0. S. La police du port et le .propriétaire de l'essaim montèrent à bord, munis de grandes ruches. Quelques minutes plus tard, après ces chaudes manœuvres aeriennes, le cuirassé était libéré. 1 Le temple de la Chevalerie Le château de, Pontcharra, près de Grenoble, va devenir le musée de la Chevalerie française.

C'est dans cette vieille deineure des Terrail, qui menace ruines, que naquit Bayard, le chevalier sans peur et sans reproche.

Les parties intéressantes du château, et notamment la chambre où Bayard vit le jour, seront consolidées. C'est dans la partie encore habitable du château que sera installé le musée. Son classement comme monument historique permettra de le protéger contre l'envahissement des orties.

Aux côtés de Bayard figureront les chevaliers dauphinois qui formèrent cette élite illustre l « Eçarlate de la Chevalerie ».

LE CARNET DU « FIGARO»

COURS

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Kent, qui effectuent actuellement une croisière à bord du yacht Tiha, ont passé la nuit à Portalia, près de Volo.

LL. AA. II. l'Archiduc et l'Archiduchesse François-Joseph d'Autriche, après .un séjour en HauteSavoie, chez M. et Mme Albert Sidney, au château de l'Echelle, sont arrivés à Deauville.

AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur de France et la vicomtesse de Fontenay ont reçu jeudi, chez eux, à Versailles, un groupe nombreux d'étudiants yougoslaves qui visitaient la ville du Grand Roi. Les jeunes gens ont chaleureusement remercié l'ambassadrice et celui que leurs aînés appelaient c le compagnon et l'ami des Serbes », alors qu'i! était ministre de France auprès du Prince Régent Alexandre, à Salonique, pendant la guerre.

En l'honneur de S. Exe. teministre des affaires étrangères et de Mme van Kleffens, S. Exe. le baron de Vitrolles, ministre de France aux Pays-Bas, a donné le 9, août un déjeuner auquel assistaient les personnalités suivantes

S. Exe. le jonkheer Loudon, ministre des Pays-Bas à Paris s S. Exe. M. de Pury, ministre de Suisse S. Exc. le ministre de Roumanie et Mme Pella S. Exc. M. Vidal y Saura, ministre d'Espagne le directeur politique et Mme van Royen, le premier secrétaire de la légation d'Angleterre et Mme Coverley-Price, la baronne et Mlle Elvine de Vos van Steenwijk, M. Schaepman, Mme Karplnska, M. Garnier-Coignet, M. et Mme de Blessan.

BIENFAISANCE

Les Amis de l'Abbaye de, la Trappe de Notre-Dams- de BonneEspérance d'Echourgnac (Dordogne) se font un devoir de faire part aux âmes généreuses du sinistre qui, le 15 juillet au matin, a détruit une partie de l'abbaye. Les dégâts sont considérables ils s'élèvent à plus de 500.000 francs et ne sont couverts qu'assez.peu par les assuran-

ces.

Prière d'envoyer les dons et offrandes à la Révérende Mère abbesse de l'Abbaye de Notre-Dame de Bonne-Espérance à Echourgnac (Dordogne).

CERCLES

C'est aujourd'hui que se sont embarquées les deux missions pour .lesquelles le Comité France-Amérique a pris toutes les dispositions utiles pour leur voyage au Canada. La mission Maria Chapdelaine représentera notre pays au 25* anniversaire de la publication du livre Maria Chapdelaine, de Louis Hémon, et au tricentenaire de la fondation de l'Hôtel-Dieu de Québec. Elle apportera aux deux recteurs de l'Université Laval de Québec et de l'Université de Montréal les bourses de voyage pour lesquelles une souscription a été ouverte. Cette mission se compose de

M. Jacques de Lacretells* de l'Académie f rançaise, représentant l'Académie française, et Mme Jacques de Lacretelle M. Victor Bucaille, syndic du Conseil municipal de la Ville de Paris, représentant Parts le duc .de LévisMirepoix, vice-président du Comité France-Amérique et président de la section France-Canada, président de la mission le marquis de Montcalm, vice-président du Comité France-Amérique et président-adjoint de la sect'on France-Canada M. Jérôme Poindron, directeur de l'Office central des œuvres de bienfaisance à Paris le comte Jean de Montcalm.

La mission des juristes de langue française va participer au congrès des juristes de langue française de l'Amérique- du Nord qui se tiendra à Québec et à Montréal; ses membref, désignés par l'Association Henri Capitant, sont

M Jean Niboyet, profesreur & la Faculté de droit, président MM. André Arolaud, Joseph Hamcl et André Rouast professeurs à la Faculté de droit M. Hené Capitant, professeur

LE PLUS CÉLÈBRE BANDIT DE PARIS

Une noce de brigands et des chansons à boire troublées malencontreusement par une patrouille impitoyable

Cartouche se marie

(.Suite)

Ce n'est pas tous les jours que Cartouche se marie. A la santé de la mariée.

m A la santé aussi des beaux-parents, monsieur le père de la mariée et madame' sa mère, herboristes, rue 1 des Gravilliers.

Et pourquoi ne boirait-on pas aussi aux parents du" marié ? A là santé de l'oncle et de la tante Tanton, mar-

chands chandeliers, rue de Bretagne. Et au marté, ne boit-on pas ?

Vive le capitaine A ta santé, l'Enfant 1 Le champagne est bon. Je te félicite, Bras-de-Fer, tu es tombé sur une bonne cave. Je connais les connaisseurs et leurs caves encore mieux.

La mariée, soudain, se mit à pousser des cris aigus, et tous éclatèrent de rire.

Ce petit LoistMi connait les bonnes manières, s'écria Jeanneton Vénus, il a filé sous la table dénouer la jarretière de la mariée. Buvons à la mariée, la belle Néron A tes amours, l'Enfant, tu vois, moi, ton ancienne femme; je ne suis pas jalouse. Bravo Jeanneton, tu as raison.

Pqur toi, Cartouche, après avoir volé des chevaux et dépouillé les voyageurs, j'ai fait toujours tout ce que tu as voulu, je puis bien aussi chanter à ta noce. Mais vous reprendrez le refrain en chœur.

Et la belle Jeanneton chanta dans la langue argotique dé la bande

Farrandels, en cette piole,

On vit chemunent

Arton, pivois et crio/Ze,

On a gourdement.

Pitanchoits, faisons riolle

Jusqu'au jugement. `

Icicaille est le théâtré

Du petit Dardant,

Fonçons à ce mion folâtre

Notre palpitant

Pitanchotis pivois chenatre

` Jusqu'au luisant.

Ce qui veut dire en français

Camarades, en ce cabaret,

On vit fort bien

̃ >̃' Pain, vin et viande,

On a beaucoup.

Buvons, faisons bonne chère

Jusqu'au jugement.

il la Faculté de droit de Strasbourg, /Ils du fondateur de l'Association !e bâtonnier Jacques Charpentier. A cette mission officielle se sont joint un certain nombre de personnalités parisiennes, ainsi que des professeurs étrangers de pays de langue française.

NAISSANCES

Le docteur et Mme Jacques Dupont sont heureux de faire part de la naissance de leur fils François. 2 août.

M. Jean Guillelmon et madame, née Claire de Cérenville, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille France. 3 août. Mme veuve Charles Guidoux, M. et Mme Marcel Guidoux ont le plaisir de faire part de la naissance de leur fille et petite-fille MarieChristine. 8 août.

M. Léonce Prévôtat d'Anthien et madame, née Denise Valcke, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils .Hidalgo. Ghistelles, le 11 août.

Le vicomte et la vicomtesse Bruno de Franclieu sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantal.

M. Yves Thomazeau et madame, née Jeanne Coqueugnot, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Jean.

UA SAISON HORS PARIS

AU TOUQUET

Cette semaine, au Touquet, on aurait pu afficher c Plein partout ». Au Casino de la Forêt, on revit de nouveau les parties se terminer tard dans la matinée et les couples en smoking et robes du soir regagner leurs hôtels alors que le soleil était déjà au zénith. A onze heures du matin, on servait encore chez Georges les traditionnels c eggs and bacon ».

Au Restaurant de la Forêt, le dîner de gala fut des plus brillants. Plus de: 350 convives y assistaient, parmi lesquels on remarquait Lord et lady Brougham, sir William et lady Garthwalte, lard et lady Auckland; lord Ashfield, lord Grove, sir Weldon et lady Dalrymple-Charopners, M. et Mme de Rougemont, M. et Mme Teddy Rasson, etc..

Les « George Hale's, douze American adorables a, furent particulièrement appréciées dans une danse hawaïennes, une fantaisie Ange et démons, et un ballet de Park Avenue.

Au Casanova, les danseurs applaudirent jusqu'à l'aube les chanteuees Jane Carr et Marianne Davis qui surent les charmer par des airs la mode, et au théâtre, Elvire Popesco fit salle comble dans Ma Cousine de Varsovie.

Les championnats de polo se sont poursuîvis la célèbre équipe de Roushal Parck battit ie Polo Club de Roubaix en une partie disputée devant une très nombreuse assistancé sur le terrain de la Canche la Coupe Champion, disputée sur le terrain du Nœud Vincent, revint au team des- < Griffons », qui battit le 5' DraEoon Royal Guards.

Au Golf, la Coupe Lewis Gun Scholl fut gagnée par M. J. Lithiby. Parmi les visiteurs du Casino, citons

S Exe. Tahir Pacha, vicomte de Jonghe, Mlle de Balssac, M. et Mme Denis du Péage, lady Alice Hutherford, lady Ellen Bell, lady Edelston, sir Joseph Byrne, sir Peter Grant Lawson, lord George Wellesley, M. Paul Manzifé, M. El'e de Rothschild, M. Hubert Uavies, lady Albert Levy, Mr George Etiott, Mrs Alexandrine Green, lady Helen Ennisdale, lady Gertrude Etheffon, lord et lady Langton. lady Berry, baron et baronne van Harinxma, lady Anne Hunloke, M. et Mme R. Lacoste,

•te.

Dernièrement a été béni en l'église Saint-Genès des Carmes de Clermont-Ferrand le mariage de Mlle Monique Drelon avec M. Michel Rongier.

(Studio Paris-France.!

MAR1AÛES

On nous prie d'annoncer le mariage de M. François de Bellaigue de Bughas, lieutenant au 129" R. I., avec Mlle Denise Perrée. La bénédiction nuptiale leur a été donnée le 10 août 1939, en l'église de

A VICHY

Au Country-Club, le concours d'élégance automobile organisé par l'Automobile-Club et par le Sporting-,Club de Vichy a réuni une foule nombreuse et élégante. Parmi les personnalités présentes, reconnu

M. Lorgeré, ancien ministre, commissaire du gouvernement, et madame M. Brian, directeur technique de la Compagnier Fermière, et madame M. Gaudignon, adjoint au maire MM. Bouculat et Petitcard, conseillers municipaux M. Charles du Breil, président M. Gergot, vice-président, et M. René Chauchat de lionnevllle, secrétaire du S. C. de Vichy le général, Prunaux-Cazer, M. Beurdeley, directeur du musée de Vichy M. Pallloux, président de l'Automobile-Club de Montluçon, etc.

Le jury comprenait la marquise de Montesquiou-Fezensac, Mme Laurent-Monnier, Mme Lorgeré, Mme Stern, M. A. Baguenault de Puchesse, le marquis Del Sera Fiaschi et le vicomte C. de l'Hermite.

Plus de trente voitures défilèrent devant le jury qui a attribué les grands prix suivants

Hier une délégation française a quitté Paris pour le Canada où elle représentera la Francs aux prochaines fêtes franco-canadiennes. Voici, de gauche à droite, sur le quai de la gare Saint-Lazare, quelques instants avant leur départ le marquis de Montcalm, M. Bucaille, syndic du Conseil municipal de Paris Mme •*• de Lacretelle, M. Jacques de Làcretelle, le duc de Lévis-Mirepôix et M. Poindron.

Ici est le théâtre

Du Petit Amour,

Donnons il ce petit garçon folù'.re e Notre cœur

Buvons vin excellent

Jusqu'au jour.

Un pari stupide

C'est peut-être ce soir-là qu'il arriva à Cartouche cette étrange histoire. On ne sait auel diable le poussant il se mit à

.lutiner la cabaretière.

Ah non Assez, laissez-moi.

Des manières ? Allons, rends-toi, la belle! 1

Laissez-moi.

Dans son émoi, elle laissa tomber le plat qu'elle apportait.

En voilà assez, Cartouche, grogna Du Châtelet, tu vas 'nous compromettre. Laisse-la tranquille.

Si cela me plaît.

v Prends garde.

Vous n'allez pas vous battre, vous êtes saouls tous les deux.

Je te préviens, l'Enfant, déclara Du Châtelet, si tu continues, je vais chercher la police.

Pourquoi faire ?

Pour t'arrêter.

Il est fou, dit l'oncle Tanton, c'est bien une idée d'ivrogne.

M'arrêter, toi ? Tu me ferais arrêter ? criait Cartouche.

Pourquoi pas ?

Je t'en défie.

Qu'est-ce que tu paries ?

Une bouteille d'eau-de-vie brûlée.

J'accepte.

Mais ils sont fous, ils sont fous. Retenez Du Châtelet. Oh il ouvre la fenêtre. Et

̃,dly a une patrouille juste devant la porte.

Cependant, Du Châtelet criait à tue-tête

A la garde A la garde On maltraite une femme 1 Le sergent entra avec ses hommes.

Qu'est-ce que c'est ?. Qu'est-ce qui fait du scandale ? '1 C'est lui, dit Du Châtelet en désignant Cartouche. Allons au poste. Vous, madame, il faudra venir avec nous pour témoigner chez le commissaire qu'on vous a manque de respect.

C'est bon, allez devant, elle vous suivra.

(A suivre.)

̃ (Dessins de l'auteur.)

Mlle Geneviève Bernard de Jandin dont le mariage avec M. Pierre Peltie vient d'être béni en l'église du Bon-Secours de Nancy. (Studio Paris-France.)

Saint-Jean de Caen, dans la plus stricte intimité.

Cet avis tient lieu de faire-part. Hier, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, a été béni, dans l'intimité, le mariage de M. Maxime Gillet, fondé de pouvoir

Grand Prix d'Ensemble toutes ca. tégories Mme Luccioni, sur Delage Trophée d'Elégance Féminine Mme Bekessy Grand Prix d'Honneur toutes catégories Mme Bouculat sur Delage Coupe du Country-Club Mme Lang sur Bentley.

Avant la réunion sportive du Grand Prix de Vichy, M. Baugnies, administrateur-délégué de la Compagnie Fermière, a donné un déjeuner honoré de.la présenca de S. M. l'Empereur d'Annam Bao Daï de nombreuses personnalités y assistaient.

Au Chalet de la Compagnie Fermière, M. Rolland d'Estape, administrateur de la Compagnie, et Mme Rolland d'Estape ont offert plusieurs déjeuners en l'honneur de personnalités séjournant à Vichy, parmi lesquelles

Le sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil de Hongrie et Mme de Barczy, S. Exe. le ministre du Venezuela et Mme Aristimuno Coll M. Gaston Gérard, M. Nicolle, général et Mme Descamp, M. et Mme Omer Sarraut, M. et Mme Beujin, M. Augustin

André Warnod.

d'agent de change, fils de M. André Gillet et de madame, née Ramus, avec Mlle Charlette Bessstte,' fille de M. Léon Bessette, mort pourra France, et de madame, née Le Lann.

INFORMATIONS

Mr et Mrs Diarmid CampbellJohnston ont donné une série de réunions de bains de mer dans leur piscine privée de la Croisette, à la villa Campbell, à Cannes, suivies de déjeuners.

!L.r:-

Parmi les invites

Comte et comtesse d'Herbemont, prince Charles d'Arenberg, marquis tt marquise de Montcalm, prince de Broglie, prince et princesse Godefroy de la Tour dr'Auvergne-I.auraguais, le commandant et Mme Chavaune de Dalmassy, comtesse du Paty de Clam et son fils, M. P. de Iturbe, Serge Llfar, Mme Mouton. M. Serge Anrlré, le lieutenant de vaisseau Lucien Fournier, M. et Mme Saint-Granier, M. de Bonnemaison, le Dr Weber, etc.

Une délicieuse fête villageoise mettait, dimanche dernier, le château de Meracq en fête. Mme de Bonnefène, la généreuse châtelaine, avait invité tous les habitants des environs. Farandoles, danses, attractions nombreuses (avec une tombola comportant plus de cent billets, tous gagnants), suivies de rafraîchissements. On se quitta en gardant l'espoir de recommencer l'an prochain.

Bernard, de l'Institut Mme Le Verrie, M. et Mme Villiers, M. Maurice Bedel, etc.

D'autre part, le grand souper de gala organisé à l'occasion du Grand Prix et au profit de l'hôpital des jockeys de Maisons-Laffitte, a été particulièrement brillant. Servi dans la salle des fêtes du Carlton, ce dîner dansant réunissait de hautes personnalités du monde politique, militaire et littéraire.

Cette soirée était présidée par M. Marcel Régnier, ancien ministre, et madame, qui réunissaient à leur table

Le général Noguès. résident général au Maroc M. Bournet, chef de cabinet de M. Chautemps M. Decamp, chef de cabinet de M. Dajadier le général Trinquet, M. Bayon-Targe, directeur du Journal officiel'; M. Bourgier, président des Messageries Maritimes Mme Meunier, M. Marcel Boussac, le docteur et Mme Pheliv.

Notons enfin que le 20 août, à quatorze heures quarante-cinq, à l'aérodrome de Rhue, se dérouler* un important meeting d'aviation oui réunira de nombreuses personnali-

REMARQUE AU TOUQUET

Le port presque général du bleu, pour les hommes comme pour les femmes. Aussi bien en pyjama qu'en tailleur. Nous avons ainsi noté

Un pyjama de flanelle composé d'un pantalon ciel et d'une veste classique en tweed bleu far vande.

♦ Une robe chemisier bleu pâle à jupe plissèe accompagnée d'un boléro court bleu ardoise.

♦ Un pyjama de chantung, pantalon bleu tendre et blouse bleu aigue-marine, boutonnée de boutons argent.

LE JOUR DE LA SANTE

LES A OU TA TS

Ce sont là des compagnons de villégiature dont on se passerait volontiers. Dans l'énorme armée des parasites, ils tiennent un des premiers rangs.

D'une famille voisine de l'acaee qui donne la gale, ils frottent plus qu'ils caressent. Et, bien que répondant au terme scientifique, froufroutant et doux, de trombidion soyeux, on préférerait se voir enveloppé dans la toile la plus rude que d'être tenu dans la soie des six paires de pattes dont ils sont munis.

Mesurant à peine un quart de millimètre à jeun, les aoûtats peuvent grossir de cinq fois leur volume primitif. Cela, si vous êtes à leur goût. Votre peau leur paraitelle délicieusement comestible, ils se régalent, se goinfrent, s'empifrent. Et pendant qu'ils se délectent de vous, il ne vous restera que la satisfaction de uous gratter. Ils sont partout, les aoûtats, dès que f init juillet. Septembre les trouve encore en vie. Octobre venu, leur existence devient précaire, ils tombent en sommeil et demeurent engourdis, sur le sol, tout l'hiver. Le printemps revenu, les voilà de nouveau en éveil. et vous vous regratterez.

En bêtes de goût, les aoûtats se délectent des épidermes tendres et

tUllUUil, UU WUtt- UWO IIIUOSIVUIO, p«»

le marquis de Montgon et le comte de Montgon, son mari et son fils et, du côté des dames, par la comtesse de Montgon et Mlle de Montgon, sa belle-fille et sa fille, et par Mme de Montaigu, née Barante, sa cousine germaine.

Hier ont été célébrées, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, les obsèques de M. Lucien Laveissière. La levé,e du corps a été faite et l'absoute donnée par l'abbé Coquillard, second vicaire de la paroisse. Le deuil était conduit, du côté des messieurs, par M. Jacques Lente, son neveu M. Jean-Jacques Laveissière, M. Barbier, M. Monchicourt, le vicomte Delamalle, le comte de Lesseps, le comte Louis de Lesseps et le comte Victor de Lesseps, ses cousins; du côté des dames, par Mme Lucien Laveissière, vr»-e du défunt Mme Jacques Lenté, sa nièce Mme Joseph Laveissière, Mme Monchicourt Mme Barbier, Mme Jaan-Jacques Laveissière, la comtesse de Lesseps et la viccmtesse Delamalle, ses cousines.

Vplfleury.

DEUILS

Le commandant Eugène Raymondaud et madame, le docteur Henri Raymondaud et madame ont l'honneur de faire part de la perte douloureuse qu'ils viennent d'éprouver en la personne de leur père et beau-père, le docteur Gilbert Raymondaud, ancien interne- des hôpitaux de Paris, directeur honoraire de l'Ecole de médecine et de pharmacie de Limoges, chirurgien de l'hôpital général de Limoges, médecin honoraire de la Compagnie des chemins de fer P.-O., officier de la Légion d'honneur, décédé à Limoges le 7 août 1939 dans sa quatre-vingt-cinquième année.

Nous apprenons la mort de Mme René Vercken de Vreuschmen, née. Isabelle Despaigne, décédée le 11 août 1939, munie des sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront lieu à Boulogne-sur-Seine- demain lundi 14 août, à huit heures et demie, en l'église Notre-Dame de Boulogne (avenue Jean-BaptisteClément). L'inhumation aura lieu au cimetière du Montparnasse, le même jour, à neuf heures et quart. On annonce, de Valenciennes, la mort, à l'âge de soixante-seize ans, de Mme Paul Dupont, née Marie Hollande.

Les obsèques auront lieu mer-

credi 16 août, à onze heures, en,la basilique Notre-Dame du SaintCordon.

Les obsèques du lieutenantcolonel Raoul de Thomasson ont eu lieu le 11 août en l'église SaintHonoré d'Eylau.

La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par l'abbé Coquillard, second vicaire de la paroisse. Le deuil, était conduit, du côté des messieurs, par MM. Paul et Robert de Thomasson, ses fils MM. Jacques, Arnaud et Michel de Thomasson, ses petits-fils; le comte de Caix de Saint-Aymour et le comte de Brotsard des Ils, ses beaux-frères du côté des dames, par Mme de Thomasson, son épouse Mme Paul de Thomasson, sa belle-fille; Mlle Geneviève de Thomasson, sa petite-fille Mlle de Thomasson, sa sœur le comtesse de Caix de Saint-Aymour et la comtesse de Brossard des Ils, ses belles-sœurs. L'inhumation a eu lieu au cimetière de Billancourt (Seine) dans le caveau de famille.

Mercredi dernier, 9 août, ont été célébrées, en l'église de Crevant (Puy-de-Dôme), devant une assistance nombreuse et émue, les obsèques de la marquise de Montgon, décédée pieusement au châ-

Un tailleur de flanelle, jupe évasée bleu ciel, jaquette à ijuàtre poches, bleu ardoisèj blouse chemisier bleu bleuet.

♦ Un ensemble du soir robe empire en mousseline bleu turquoise plissé soleil, grande écharpe bleu vif.

Un costume de diner, robe ample en piqué bleu pied d'alouette, veste à basque ondulée en piqué bleu clair bordé de bleu sombre. Comtesse de S.

délicats, des enfants et dès femmes. Sans doute parmi ces dernieres savent-ils faire leur choix. Nous ignorons cependant si leur préférence va aux brunes ou aux blondes. Celles-ci le prétendent. Curieux à l'extrême, indiscrets comme pas un, mal élevés, sanséne, ils se ̃jettent sur les plus jolis corps, qu'ils envahissent sans vergogne. Les obstacles que sont les jarretelles, les gaines, les soutiens-gorge, sont les seuls qu'ils connaissent. Ils s'y précipitent pour les forcer. Et c'est là que vous ites le plus fortement démangés. Oh 1 comme je vous plains, toutes et leus, quand, quelques heures après une promenade dans les champs, dans les prairies, tout le long d'tirie délicieuse rivière, vous n'avez pas assez d'ongles pour vous gratter. On dit que, pour échapper avoc le plus de chances aux aoûtats, H faut éviter de circuler dans les terrains crayeux, surtout dans ceux où pousse certaine plante, désignée par les herboristes du nom de « renouée des oiseaux et que le vulgaire appelle « l'herbe à cochon ». Mon expérience personnelle m'incline à vous dire que vous risquez. d'étre victimes des aodtats avant même que vous ayez pensé à vous prévenir contre cette agression d'apaches à la gratte.

J'aurai beau vous dire Août venu, évitez les promenades dans les prés, les herbages ne marchez pas sur les gazons. C'est à peu près comme si je chantais.

Si vous y pensez tout de même. ou si quelqu'un dans votre entourage s'est déjà gratté, par précaution, frictionnez-vous les jambes avant de sortir, avec de la benzine tout bonnement ou avec de la teinture de benjoin, dont l'odeur ellt agréable.

Avez-vous été piqués malgré cela, vous démangez-vous ? il serait malséant et inhumain de vous répliquer « Grattez-vous.* > C'tat ce que vous ferez. Mais ça n'est pas suffisant. Enduisez-vous, 'là oit vous avez déjà vu ces saillies rougeâtres, de benzine rectijiée. Ne bous frottez pas avec vigueur, corn-

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Qnel que soit l'écart de D toute» les levées restantes sont faites par A et B.

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POUR LES FETES DU 15 AOUT LE FIGARO recevra

lundi et mardi

LES ABONNEMENTS LES PETITES ANNONCES pourront être remises à nos guichets lundi

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me si- vous vouliez faire aisparaitre une tache. A défaut de betlrzinc, servez-vous de pétrole. Le mieux est encore de courir à votre garage, d'ouvrir un bidon d'ei'sence et de vous en passer largement, partout vous avez été piqués, partout aussi oit vous voudriez ne pas l'étre, c'est-à>-dire peu près sur tout le corps.-

En manière de consolation, je vous dirai ceci les aoûtats sont de petites bêtes strictement personnelles. Elles ne vont pas de l'un à l'autre. Aucun étre piqué par elle» n'est contagieux pour autrui. Vidi.

BRIDGE Problème n" 263 bis

A. REYNALD

Pique 2

Cœur 10 9 8 6 5 2

Carreau A R 2

Trifli A 6 2 -r.

P.RDV109754 Cœur 3

Carreau 7 I

Trèlli D V

Pique 8 6

Cœur 4

Car. V 10 815 Trèfle 19 7 il 1

Pique A 3

Cœur A R D V 7

Carreau D 6 4 ;•

Trèfle 1 0 4 4

BRIDGE-CONTRAT

Déclaration»

A i. C B D n- cœur 4 piques 5 cœurs pass« 6 » passe passe » f C joue le roi de pique.

Discussion t

C n'a pas 4 piques à dire. Si B l'avait contré 11 aurait perdu U levéet,

mais B ayant beau jeu préfère ta sor-

tic. En déclarant 5 ca-iuurs, il demande à son partenaire de pousser au chelom s'il a, lui aussi, quelque levée en dehors de l'atout,

La solution paraîtra le 21 août. Solution du problème 262 bla paru le 6 aqût

A. REYNAI45


| LETTRE DE SHANGHAI [

WANG CHING WËI rencontre des obstacles non seulement du côté, chinois mais aussi du côté japonais Pendant qu'on parlemente à Tokio, les campagnes antibritanniques redoublent d'intensité en Chine. Les terroristes font encore parler. d'eux. Une vigilance qui n'est pas superflue.

Shanghaï, août. Du nord de la Chine arrivent des détails assez piquants sur l'attitude du gouvernement « provisoire de Pékin à l'égard du manifeste Wang Ching Wei.

Parmi les déclarations faites par Wang Keh Min, le 13 juillet, aux correspondants de presse et spécialement aux journaux japonais, les plus ardents à questionner, figurent les deux suivantes

Question. Le gouvernement provisoire de Peiping appuie-t-il le mouvement pour la paix de M. Wang Ching Wei ? 9

Réponse. En général, oui. Mais les méthodes- suggérées pour mettre fin au conflit et régler l'incident seront, on s'en rendra compte, différentes de celles préconisées par M. Wang.

Qaestion. Pourquoi le gouvernement provisoire de Peiping n'at-il pas publié une déclaration sur les récents articles de M. Wang ? 7 Réponse. Le gouvernement provisoire n'a rien à voir avec cette question.

l'oila qui est curieux. Wang Keh Min n'a d'auforité que celle qu'il tient des Japonais, et ne l'exerce que sur les centres où leur contrôle est absolu. Et tandis que presse et autorités japonaises célèbrent avec enthousiasme le transfuge du Kouomingtang, l'humble comparse le traite avec ce dédain, et cette désinvolture ? Il se garderait de parler, s'il n'y était autorisé. Que faut-il donc penser ?

La clef du mystère serait facile à trouver, si l'on en croit certaines personnalités très bien informées. On fait remarquer que Wang Keh Min doit sa situation au général Kita, qui a derrière lui l'état-major nippon du nord de la Chine et qui serait appuyé en outre par le prince Konoyé.

De son côté, Wang Ching Wei est eoutenu par le général Doihara, qui a derrière lui le ministre de la guerre, à Tokio, et dont les vues seraient favorisées par le baron Hiranuma.

L'ambition du premier groupe serait de réaliser dans le nord de la Chine ce que l'armée du Kwantung a fait au Mandchoukouo, et d'exploiter ce fief à son aise. L'institution d'un gouvernement fédéral contrarierait ces plans.

On prendra cette explication pour iee qu'elle vaut. Mais les divergences de vues entre factions militaires japonaises, sans parler de celles qui existent entre le parti militaire et le gouvernement de Tokio, aont trop connues pour qu'elle n'apparaisse pas vraisemblable.

Ainsi, la combinaison Wang Ching Wei est menacée de rencontrera des obstacles non seulement du "côté chinois, mais même du côté japonais.

Les négociations de Tokio ont déterminé dans les milieux shanghaiens des impressions diverses. Un télégramme de protestation de la Chambre de commerce anglaise, rédigé en termes assez véhéments, contre l'accord CraigieArita, et qui n'a été connu ici que par une information Havas, datée de Londres, a déclenché dans les colonnes de notre grand confrère le North-China Daily News de très yivës polémiques.

Nos amis britanniques paraissent assez divisés sur la question. Le point de vue des milieux officiels se heurte à celui des milieux commerçants. Ce n'est pas chose nouyelle ni particulière aux Anglais. La Chambre de commerce anglaise et la « China Association > sont des associations aussi puissantes que sérieuses, et leurs inter-

CotMM clek Xetihjek

La jeune poésie américaine La livraison du 15 juillet de la revue Mesures maintenant éditée à la librairie Corti, rue de Mcdicis a près de quatre cents pages elle est consacrée aux lettres américaines. Non pas un tableau complet, fait remarquer un propos liminaire était-il utile, en effet, de présenter Bromfield, Sinclair Lewis, Pearl liuck, Dreiser et d'autres bien connus en Europe ? 2

.Tel ou tel poète encore a été écarté parce que la traduction n'avait pu ne point le trahir.

Ainsi établie, la publication de Mesures garde un intérêt considérable. Que l'on s'arrêta cette forte page prophétique que notre compatriote normand Saint-John de Crèvecœur consacra vers 1770 à cette question Qu'est-ce qu'un Américain ? des notes d'Edgar Poe, Suggestions révélatrices du travail intellectuel du grand poète à des pages de Walt Whitman sur la démocratie.

Mais la découverte, ce sont les échantillons d'une poésie moderne aux Etats-Unis, d'un jaillissement hors des filtres de la culture, d'une fraîcheur et d'une originalité qui marquent assez la solidité de ses racines.

Comment n'être pas sensible à la grandeur d'Hart Grane qui naquit en 18'jy dans une petite ville de l'Ohio et puis, après un voyage en Europe, au Mexique, se donna la mort en 19;>2 en se jetant du pont du bateau qui le ramenait de la Vera-Cruz ? :t Voici l'un de ses poèmes,' une image du Labrador l'n pff ry.s de flUtcc inclinée

Que pressent les arceaux de plâSe jeti,c smis [tre gris du ciel

Se jellc mus verbosité

D'ns l'éternité.

N'esl-il iwiiii personne pour te con[quérir

Ht laisser sur tes seins étimelants La moindre trace d'un baiser ? N'as-tu., .point de souvenirs, ô noire [clarté ?

Tout son est gelé. Il y a seulement Ile mouvement des moments Qui voyagent vers nul printemps 1 Ni naissance, hi mort, ni soleil, ni 1 En réponse. [temps

ventions sont généralement accueillies à Londres avec quelque considération. Elles n'ont pas tout à fait tort en dénonçant les dangers fait tort en dénonçant le prestige et les intérêts britanniques en Chine.

Mais en toutes choses il faut considérer la fin, et personnellement j'ai pu m'assurer que beaucoup d'Anglais, tout en approuvant lc point de vue de ces associations, estiment qu'il est préférable d'attendre la conclusion des négociations avant de parler de conséquences.

Il est vrai que, pendant qu'on parlemente à Tokio, les campagnes antibritanniques redoublent d'intensité en Chine, sous la protection ostensible et même l'inspiration des autorités militaires japonaises.

Les terroristes font encore parler d'eux. Le 22 juillet, une bande d'une quinzaine d'individus armés de grenades et de revolvers ont tenté une attaque contre deux journaux de langue chinoise, ap- partenant à des Américains, et soutenant la politique du gouvernement de Chungking.

L'affaire ayant eu Heu sur l'avenue Edouard-VII, la grande artère qui marque la limite de la concession française et de la concession internationale, les polices des 'deux concessions sont entrées en action. Bilan quatre morts, dont un citoyen américain, une douzaine de blessés et de multiples arrestations, parmi lesquelles celle d'un Japonais, qui n'a pu expliquer sa présence sur les lieux, mais qui a été relâché, car on n'a rien relevé contre lui.

L'enquête a établi que la bande venait du territoire sous contrôle ,japonais connu sous le nom de « bad lands x. Néanmoins, le lendemain, à la conférence de presse, le porte-parole japonais déclarait très sérieusement que les auteurs responsables de l'attentat étaient des terroristes payés par Chungking, agissant dans le seul but de faire croire à un forfait odieux perpétré par des partisans de Wang Ching Wei et de rendre celui-ci impopulaire.

La naïveté est un peu grosse. Depuis, des auto-mitrailleuses et des forces de police montent la garde devant les journaux menacés. Vigilance qui n'est pas superflue, car une ou deux arrestations heureuses, ces jours derniers, prouvent que les organisateurs de l'attentat manqué sont tout prêts à recommencer.

Jean Fredet.

4 ̃ m F

L Angleterre renforce la défense de Singapour Singapour, 12 août. Une nouv elle escadrille d'avions de bombardement Blenheim est arrivée ce soir à Singapour.

D'autre part, douze sous-marins britanniques, le navire-dépôt Medway, de 14.550 tonnes, et le contretorpilleur Wescott sont attendus à Singapour mercredi.

Le porte-avions Eagle et le contre-torpilleur Demender arriveront vendredi. Les sous-marins demeureront à Singapour pendant une quinzaine de jours, au cours desquels isl se livreront à des exercices. Le porte-avions Eagle restera dans le même but pendant plusieurs semaines.

On croit que ce smesures font partie d'un plan de renforcement des points stratégiques de l'empire.

(Havas.)

Le poète noir James Weldon Johnson né à Jacksonville, en Floride en 1871, mort dans un acci- dent d'automobile en 1938 figure dans Mesures pour deux poèmes, La Création, Noé construisit l'arelle, qui font de lui, dans l'ordre poétique, un douanier Rousseau accompli. 1.

Et Dieu sortit au seuil de l'espace II inspecta les lieux et dit

« Je suis seul

« II me faut une planète. »

A l'infini, sons l'œil de Dieu

A <n/'nt, soHs <'a't< <<e D'ett

L'obscurité couvrait les choses, Plus noire que mille minuits Au fond d'un marais de cyprès. James Weldon Johnson a rassemble la première Anthologie des poètes nègres.

Citons encore John Peale Bishop, qui combattit en France durant la guerre et, parfait poète de réflexion, n'est pas sans liens avec notre poésie de postérité rimbaldienne le violent Robinson Jeffers Archibald Maeleish qui a tenté de lier, nous dit-on, l'art poétique à la radio enfin Wallace Stevens et Allen Tate. M. N. Projets d'écrivains

Pour octobre ou novembre, trois rentrées dans l'arène si l'ont peut parler de rentré* M. Ddeu la Hochelle, la littérature reprenant en lui sur la politique, publiera un gros roman, Gilles M. Philippe Hériat, Les Enfants gâtés M. André Beùcler, que l'on avait peu vu en librairie depuis six ou sept ans, a repris aussi la plunie du romancier et a terminé La Fleur qui chante.

M. Jean Rostand va faire paraître Biologie et' médecine (Gallimard J.

Voici le titre du prochain roman de M. Henri Polies Toute guerre se fait la nuit.

La comtesse Jean de Beaumont, qui vient d'obtenir de l'Académie Française le Prix Langlois( pour sa traduction de Pepita, danseuse espagnole, de Sackvillc-West. termine sur la côte basque la traduction de lîoodbue to Berlin de Christopher Isherwood.

Les Altfuazilâ.

« LA REUNION

de Dantzig: au Reich se réalisera

coûte que coûte" déclare le Gauleiter Forster à Furth

Furth, 12 août. Le gauleiter Forster a prononcé ce soir, au cours d'une grande manifestation à laquelle ont pris part plus de 20.000 personnes, un discours. Il a déclaré notamment

« On pourrait supposer que Dantzig est devenu le centre des événements politiques du monde. Des dizaines de journalistes, notamment anglais et français, se trouvent depuis des semaines à Dantzig pour rendre compte des événements. Il faut relever que ces journalistes ne s'occupent guère de ce que les Dantzikois ont à dire au sujet de leur avenir.

» II aurait été préférable que les Anglais et les Français s'occupent de la question de Dantzig et de l'Est en 1919 avec autant d'intensité qu'ils le font aujourd'hui. » Si on avait appliqué, en 1919,

"Nous Dantzikois, nous ne voulons pas retourner à l'Allemagne"

Une lettre ouverte adressée à M. Forster par le comittexécutif du front de la paix de la Ville Libre

Dantzig, 12 août. Une lettre ouverte adressée à M. Albert Forster, gauleiter du parti nationalsocialiste de Dantzig, publiée par le comité exécutif du Front de la Paix de Dantzig, a une des organisations clandestines existant actuellement dans cette ville, se trouve répandue dans la Ville Libre.

Ce tract porte en gros caractères « Nous ne voulons pas retourner au III* Reich » et déclare textuellement

« Noua en avons assez de l'insatiable politique de conquêtes de Hitler » L'attitude glaciale de notre population à l'égard des soldats arrogants de la Heimwehr venus de l'extérieur, le désespoir de nos commerçants, par suite de la destruction totale du commerce extérieur et l'angoisse provoquée chez nos femmes par la présence de l'artillerie lourde sur notre territoire, c'est la meilleure preuve de la condamnation générale de votre travail, responsable de cet état de choses. monsieur Forster.

La paix peut encore être sauvée. 9 déclare le colonel Beck

Londres, 12 août Le News Chronicle publie une longue interview accordée par le colonel Beck à M. John Gunther, mais qui est copyright dans le monde entier. Néanmoins le journal libéral la commente dans un éditorial où il dit notamment

« Cette interview exclusive montre dans quel esprit admirable la Pologne affronte ces semaines de crise.

» La paix peut être sauvée, dit le colonel Bcck, pourvu qu'aucun Etat ne fasse quelque chose d'irréparable. »

Le colonel rappelle qu'il proposa une solution pacifique du conflit le 28 mars.

« Une solution pacifique par des négociations amicales est encore possible, mais la Pologne est inébranlable dans sa détermination de résister à toute tentative de modification, par la force, du statut de Dantzig.

» Personne ne peut dire que la Pologne n'ait pas fait comprendre clairement sa position. » (Radio.) Le ministre polonais reçoit l'ambassadeur

de Grande-Bretagne

Varsovie, 12 août. Le colonel Beck a reçu aujourd'hui, au ministère des Affaires étrangères, l'ambassadeur de Grande-Bretagne, avec lequel il s'est entretenu longuement. Leur conversation, paral-

i

Un accord politique et douanier aurait été propos à. Budapest par Berlin.

.mais la résistance à la pression allemande s'accroît en Hongrie

Berlin, 12 août. Suivant des informations de source autorisée, le Reich a proposé, il y a plusieurs semaines déjà, un accord politique et douanier au gouvernement de Budapest.

Cet accord, qui comporterait 22 points, prévoit la conclusion d'une union douanière avec le Reich et des mesures d'adaptation des deux monnaies, ainsi que d'autres faci- lités monétaires et douanières. En revanche, l'Allemagne s'engagerait à appuyer, en cas de conflit, les revendications de la Hongrie sur les territoires actuellement roumains de Siebenburgen. Le gouvernement du Reich demanderait, en outre, qu'une certaine nutonnmie soit accordée. aux -minorités ni-.lemandes en Hongrie, et accorderait, à son tour, une autonomie analogue aux minorités hongroises en Autriche.

L'accord prévoit, en outre, qu'en cas d'une redistribution des mandats coloniaux ou d'une liquidation quelconque de la question coloniale, les revendications hongroises, en vue d'une exploitation coin.t mune des richesses coloniales, se-' raient appuyées par l'Allemagne. Finalement, l'accord prévoit la conclusion d'un accord culturel entre l'Allemagne et la Hongrie, analogue à celui qui a été conclu entre l'Allemagne et l'Espagne nationa-

liste..

Selon ces mêmes sources, le gouvernement hongrois n'a pas répondu, jusqu'ici, à ce projet d'accord, et c'est pour cette raison que M. Czaky, ministre des Affaires étrangères hongrois, aurait été convo-

à Dantzig et aux autres provinces détachées du Reich, le principe du droit des peuples à disposer d'euxmêmes, comme on l'a fait en Prusse Orientale, ces questions épineuses auraient été réglées raisonnablement depuis longtemps déjà. » Pas plus qu'autrefois, on ne veut accorder aux Dantzikois le droit de disposer de leur propre sort.

» Dantzig déclare péremptoirement aux Anglais et aux Français que son avenir ne les regarde ni de près, ni de loin. Les Dantzikois ne s'occupent pas des affaires de l'Angleterre et de la France.

» La question de Dantzig et de l'Est serait déjà résolu si, au mois de mars, les Anglais ne s'étaient pas adressés à la Pologne pour l'exciter contre Dantzig et contre l'Allemagne. Les Anglais et les Français doivent comprendre que

Nous, Dantzikols, nous en avons assez de l'insatiable politique 'de conquêtes de Hitler, qui foule à ses pieds tous les droits et tous les traités. Nous, les vieux commerçants, artisans, ouvriers, paysans de Dantzig, nous en avons assez de toutes les parades commandées, de ces innombrables manifestations obligatoires où l'on ne fait que perdre son temps et où le plus petit fonctionnaire du parti est traité comme un demi-dieu. Nous en avons assez des dons facultatifs qui, souvent, constituent le tiers de notre revenu, déjà si maigre de la surveillance Imposée à ceux qui vont à l'église. Nous en avons assez d'être espionnés dans les lieux publics et à la promenade, comme de vulgaires ou dangereux criminels.

Nous en avons assez d'èntendre parler dans les camps d'éducation ou dans les réunions de « la France négrifiée, contaminée par la syphilis, de l'infériorité de la race sla.ve, de l'effronterie marxiste des pays scandinaves condamnés à disparaître et de la Grande-Bretagne pourrie, voleuse et décadente ». Il se peut, monsieur Forster, que, pour votre parti, ces injures inces-

lèle aux entretiens de Londres entre lord Halifax et le comte Raczynsky, ambassadeur de Pologne en Grande-Bretagne, a porté, croit-on savoir, sur la conclusion de l'alliance polono-britannique qui doit remplacer, en la précisant, la déclaration du 31 mars du gouvernement britannique assurant le gouvernement polonais de son plein appui en cas de violation de l'integrité territoriale de la Pologne. (Ag. Radio.)

Les manœuvres allemandes contre le crédit

de l'Etat polonais

l'arsovie, 12 août. Les autorités polonaises ont commencé une lutte active contre la propagande et ses manoeuvres tendant a ébranler le crédit de l'Etat et l'économie polonaise et qui avaient provoqué, notamment, une disparition massive de la monnaie d'argent.

De nombreuses perquisitions effectuées dans des usines et des magasins allemands de la. région de Poznan ont permis de découvrir de grandes quantités de pièces d'argent et de liasses de billets de banque nécessaires pour le rachat de cet argent, ainsi que des preuves que la monnaie était exportée clandestinement en Allemagne. Les autorités polonaises estiment que la disparition des monnaies j d'argent est le résultat d'une action organisée par des agents allemands. (Havas.)

qué récemment chez M. von Rih-Ibentrop. (Fournier.)

Cette information est à rapprocher d'autres informations rapportées par la même agence, selon lesquelles la résistance à la pression allemande s'accroit de plus en plus en Hongrie.

Cette résistance se manifeste d'abord au sein même du gouvernement où le comte Teleki, premier ministre, assure l'intérim' des Affaires étrangères pendant les vacances du comte Csaky. A différentes reprises, le comte Teleki a affirmé son intention de ne pas to- lérer l'infiltration nazie et des me- sures destinées à barrer la route à la propagande allemande (suspension des organes nazis Magyar Ujsac et Magyar Saq) ont d'ores et déjà été prises.

D'autre part, les chefs du corps franc de la garde « loqueteuse » sont vivement opposés aux nazis. Dirigé par le docteur Somogyi, le colonel Pronay et Si. Heggns, ce parti qui recrute ses adhérents parmi les vétérans de la guerre, est favorable à une alliance avec la Pologne. Il recrute en ce moment une légion hongroise qui, en cas de guerre, irait au secours de la Pologne.

Trente-deux députés nazis au Parlement hongrois viennent d'être! blessés en duel par les membres de! la garde et, lundi dernier, l'amiral Horthy s'est associé ouvertement à l'attitude énergique du comte Teleki à l'égard des nazis.

A la Chambre haute, le comte Géza Palffy a *fait appel au Pre-

les lians du sang sont plus forts que les traités imposés par la force. Quant aux Polonais, dont la plupart sont des illettrés et des analphabètes, il faudrait leur interdire toute activité politique. L'Europe n'aurait qu'à s'en féliciter.

La meilleure réponse. à toutes les invectives, la voici Le Reich compte 80 millions d'Allemands. Il dispose de la plus puissante armée du monde, munie des armes les plus modernes. Il a à sa tête un chef qui sait ce qu'il veut et qui est décidé à sauvegarder l'honneur, la liberté et les droits de tous les Allemands.

J'emporte de cette manifestation des forces et une foi nouvelles et je déclare à Dantzig que la réunion de notre territoire au Reich se réalisera coûte que coûte. (Havas.)

santes contre d'autres peuples soient une nécessité, car, depuis quelques années, le national-socialisme a fait des hommes des bêtes et des machines, rouages d'un moteur de guerre qu'il ne veut et ne peut arrêter.

«Allez-vous-en, M. Forster» C'est pourquoi nous proclamons, en dernière heure, devant le monde entier, nous Dantzikois, que nous rejetons ce jeu téméraire avec le feu. Nous ne voulons pas que le feu, qui remble nécessaire aux nazis, recommence à cause de Dantzig nous ne voulons pas que le sang soit versé dans nos rues nous ne voulons pas retourner au HIo Reich.

C'est pourquoi allez vous en, monsieur Forster, et donnez, par là, la possibilité aux 400.000 habitants de Dantzig de respecter cette profession de fol, au cours d'une manifestation grandiose et libérée de toute terreur.

Encore une fois, conclut cette lettre, allez-vous-en nous ne répéterons plus souvent cet avis, car nous saurons, quand il sera temps, passer des paroles aux actes.

Une conférence ``

internationale au sujet de Dantzig ?

Londres, 12 août. Le rédacteur diplomatique du Financial Times écrit

« Sans doute est-il encore trop tôt pour prévoir dans quelle mesure les conversations entre M. von IUbbentrop et le comte Ciano affecteront les relations germano-polonaises.

» Le problème de Dantzig continue de présenter des difficultés considérables. Cependant, la question particulière des douanes parait susceptible de règlement, déclare-t-on, si une attitude raisonnable est adoptée de part et d'autre.

» En attendant, on dit que M. Mussolini userait de son influence sur son partenaire de l'Axe pour l'empêcher de se lancer dans une action précipitée. On dit même que l'on envisage, à Rome, un projet de portée plus /générale. n s'agirait de la réunion d'une conférence avant, premièrement, pour objet d'améliorer les relations entre la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie, et, en second lieu, d'envisager un but plus vaste encore. M. Mussolini serait personnellement favorable à un tel projet et une tentative dans cette direction est parmi les possiblités. s> (Havas.)

mier ministre, lui demandant de demeurer. fort et énergique, en s'inspirant comme par le passé du seul esprit du royaume de SaintEtienne. « C'est là le seul esprit totalitaire que je reconnaisse », a dit le comte Palffy, vivement acclamé par la Chambre haute tout entière. Et il a demandé au chef du gouvernement de sévir sans relâche contre tous les séditieux.'

L'amélioration des relations entre la Hongrie et la Roumanie doit être également remarquée, et les informations selon lesquelles la Hongrie n'a pris aucun engagement militaire au cours des entretiens Ribbentrop-Csaky, ont été accueillies à Bucarest avec une vive satisfaction.

Enfin, le bruit court ce soir que M. Czaky, ministre des Affaires étrangères hongrois, est arrivé aujourd'hui à Berchtesgaden.

–»-

Le gouvernement turc invité à envoyer des observateurs à Moscou, (?)

Berlin, 12 août. ̃ On mande de Belgrade à la Gazette Générale de l'Allemagne que le gouvernement turc a été invité par le gouvernement soviétique à envoyer une dé- légation Moscou en vue d'assis- ter aux conversatirns qui ont lieu dans cette ville entre le gouverne- ment soviétique et les délégations militaires française et anglaise. (Fournier.) j

LE COMTE CIANO A ETE REÇU

A BERCHTESGADEN par le chancelier HITLER

(Suite de la première page) Accord germano-italien sur le retour inconditionnel .de Dantzig au Reich Berlin, 12 août. Rien n'a transpiré sur le contenu de l'entretien entre le chancelier Hitler et le ministre des affaires étrangères italien, mais on assure, aussi bien du côté allemand que du côté italien, que, en ce qui concerne la question de Dantzig, l'accord est réalisé entre Rome et Berlin sur le principe du retour inconditionnel de la ville libre au Reich. (Ag. Radio.)

Les conversations

continueront aujourd'hui Berlin, 12 août. A la surprise générale, l'entrevue entre le chancelier Hitler et le comte Ciano, à laquelle assistaient seuls le ministre des affaires étrangères du Reich et l'interprète Schmidt, a été interrompue à 20 h. 15. On annonce qu'elle sera continuée demain matin et l'on admet que le comte Ciano a demandé à M. Mussolini des instructions supplémentaires.

Le comte Ciano a regagné, avec ses collaborateurs, son hôtel à Salzbourg. Il s'est refusé à toute déclaration. M. von Ribbentrop a regagné le château de Fuchsl. A 22 heures, le ministre des affaires étrangères du Reich a donné, à l'hôtel d'Autriche, à Salzbourg, un grand dîner en l'honneur du comte Ciano.

Le Pape reçoit en audience le nonce à Berlin

Une curieuse information du « D. N. B. »

Berlin, 12 avril. On apprend que le Pape a reçu en audience privée Mgr Orsenigo, nonce apostolique en Allemagne.

A ce sujet le D. N. B. publie l'information suivante « L'entretien, qui a duré une heure, retient l'attention non seulement des milieux du Vatican, mais celle des milieux politiques qui présument que cette réception est en rapport avec la tension internationale. On ignore cependant si le Vatican a l'intention de procéder à d'autres démarches. Le nonce Orsenigo .va rejoindre son poste berlinois dans le courant de la journée. » (Havas.) L'Osservatore Romano, examinant l'aspect actuel de la conjoncture, déclare nettement que la tension internationale s'est brusquement aggravée.

« Les conversations de Salzbourg, la rencontre Ciano-Hitler à Berchtesgaden, ainsi que le retour « impromptu », dit le journal, de M. Daladier à Paris, le rappel de classes en Italie, la publication du rapport de Bono sur l'organisation de la frontière occidentale de l'Italie, la rencontre turco-rounjàine de Stamboul, enfin, l'annonce du projet formé par le président Roosevelt de convoquer le congrès américain en cas de complications internationales, forment un complexe d'événements qui, au cours des dernières v^ngt-quatre heures, ont lourdement chargé l'atmosphère. » Il semble que l'on soit désormais passé du stade de la polémique de presse quotidienne à celui des initiatives diplomatiques et militaires.

» Aussi, ajoute l'Osservatore Romano, ne peut-on s'empêcher de considérer avec inquiétude une situation qu'il est aisé de comparer à celle qui existait en septembre 1938. »

LE ROI CAROL

a terminé sa croisière

en mer Noire

Bucarest, 12 août. Le roi Carol est arrivé à midi dans le port de Constantza, à bord du yacht royal Luceafarul, rentrant de la croisière qu'il a accomplie dans la mer Noire et dans la Méditerranée orientale.

Dès son retour à Bucarest, le roi Carol a présidé, au château de Cotroceni, un Conseil des ministres qui a fourni au souverain et aux membres du gouvernement l'occasion d'un important échange de vues sur la situation internationale et ses répercussions en Roumanie. M. Gafenco, ministre des Affaires étrangères, a fait un exposé de l'état des négociations internationales en cours et de l'attitude des diverses puissances à la lumière des rapports diplomatiques reçus à Bucarest.

M. Calinesco, président du Conseil et ministre de la Guerre, a fourni des précisions sur les précautions prises par la Roumanie pour parer à toute éventualité. Les informations recueillies par le Souverain à l'occasion de ses entretiens à Istamboul, avec le président Ismet Inonu, ont permis de préciser l'état du problème balkanique, tel qu'il se présente aa sein de l'entente et à l'égard des reveiv dications bulgares. (Havas.)

Négociations économiques du Reich i

avec la Grèce et la Bulgarie Berlin, 12 août. Des négociations économiques germano-grecques commenceront le 15 août à Salzbourg. La délégation grecque est présidée par XI. Varvaressos, gouverneur de la Banque de Grèce. Du côté allemand, on déclare qu'il s'agit d'établir les contingents pour J'exercice de septembre 1939 à août 1940.

Des négociations économiques avec la Bulgarie sont annoncées également pour le 30 août à Sofia. (Havas.)

Une journaliste française expulsée de Prague

Prague, 12 août. Mlle Chaminade, correspondante a Prague de journaux français, a été priée de (quitter d'ici lundi le territoire de Bohême-Moravie.

C'est, depuis vingt-quatre heures, la troisième mesure de cet ordre qui est prise par les autorités nazies contre des journalistes étrangers.

Le gouvernement chinois proteste énergiquement à Londres.

.contre la décision de remettre les quatre Chinois ° de Tien-Tsin aux autorités pro-japonaises

Londres, 12 août. L'ambassade de Chine à Londres a remis à la presse la note suivante: « L'ambassadeur de Chine a adressé ce matin, au Foreign Office, une note pressant le gouvernement britannique de revenir sur sa décision de remettre les quatre prisonniers détenus à Tien-Tsin aux autorités contrôlées par les Japonais en Chine du Nord.

» L'ambassadeur attire l'attention du gouvernement sur l'article 21 du traité de Tien-Tsin, qui prévoit la remise de délinquants ou criminels chinois, « sur requête officielle des autorités chinoises adfessée au consul britannique » et souligne que, dans le cas présent, la requête n'est pas adressée par une autorité compétente repré. sentant le gouvernement chinois, mais par l'armée japonaise et ses « fantoches ».

» La remise aux cours contrôlées par les Japonais de ces soi-disant suspects ne serait pas justifiée d'un point de vue juridique et serait, en fait, incompatible avec les traditions de la justice britan-

L'ambassadeur d'Italie à Burgos est relevé de ses fonctions

LE GENERAL GAMBARA LE REMPLACERAIT

ranger, 12 aodt. On apprend que l'ambassadeur d'Italie en Espagne, comte Viola di Campallo, vient d'être relevé de ses fonctions. Il quittera sous peu l'Espagne. Son successeur, le général Gamba ra, est à Burgos, où il attend d'être reçu par le nouveau ministre des Affaires étrangères. Le gouvernement espagnol a accordé son agrément à la nomination du général Gambara il y a trois jours. On apprend d autre part que M. Rafaël Sanchez Mazas vient d'être nommé vice-président de la Junte politique de la Phalange. On croit savoir que le général Asensio sera nommé sous-secrétaire à la présidence du Conseil.

Enfin, M. Fcrnandez Cuesta, ancien secrétaire général de la Phalange, et l'un des fondateurs du parti, avec José Antonio Primo de Rivera, serait nommé ambassadeur à Lima, dans le cas où M. Garcia Conde, actuel ambassadeur à Rome, serait maintenu dans ses fonctions. Des postes d'ambassadeurs en Amérique du Sud seraient confiés à trois politiciens et à deux diplomates de carrière. (Havas.)

Le nouveau cabinet

prête serment

Burgos, 12 août. Ce soir à 20 h. 15, à la résidence du chef de

LA QUESTION DES ASILES ,de l'ambassade du Chili à Madrid i Un communiqué explicatif de la légation du Chili à Paris s

La légation du Chili a remis ce matin à la presse la déclaration suivante

« Comme suite aux déclarations du ministre des affaires étrangères du Chili, il est opportun d'insister auprès de l'opinion publique internationale sur la justice dont fait preuve le gouvernement chilien au sujet des difficultés existant actuellement avec le gouvernement espagnol sur le droit d'asile. > Le Chili a appliqué de la façon la plus large le droit d'asile à l'époque où Madrid était au pouvoir du gouvernement républicain, donnant hospitalité et protection à plus de 2.000 partisans du général Franco qui, sans l'appui énergique de l'ambassade du Chili, auraient encouru les risques de la situation.

» Parmi les asilés se trouvaient nombre de partisans de la Phalange espagnole (qui depuis font partie du gouvernement espagnol), des parents de l'ancien roi d'Espagne, de M. Calvo Sotelo et de la hiute aristocratie espagnole.

» Les réfugiés qui se trouvent présentement dans l'ambassade du Chili à Madrid sont au nombre de dix-sept. Il s'agit de jeunes Espagnols exerçant des professions libérales et intellectuelles.

» Le gouvernement chilien a insisté avec patience et énergie pour la protection non seulement des dix-sept réfugiés, mais aussi pour le respect d'une des plus grandes conquêtes du droit international, pour le droit d'asile principe qui, bien qu'il ne se trouve pas expressément indiqué dans les conventions et les traités en vigueur entre l'Espagne et le Chili, constitue par lui-même un haut idéal humanitaire en harmonie avec toute les

ETRANGER

AUTRICHE. Les milieux catholiques autorisés démentent formellement les bruits selon lesquels le cardinal Innitzer songerait à démissionner.

BELGIQUE. Les travaux d'aveuglement de la brèche qui s'est produite récemment dans la digue du canal Albert, près de Hasselt. ont été commencés. On compte qu'il faudra environ trois mois pour les achever.

BOHEME. Une « Confédération nationale du travail » vient d'être créée, Prague, sur le modèle du « Front du Travail » allemand.

ESPAGNE. Le gouverneur civil de la province de Cuenca a engagé des pourparlers pour la construction d'un autostrade reliant les villes de Madrid. Cuenca et Valence.

ETATS-UNIS. Le président Roosevelt s'est embarqué hier il '3'ew-Yorl à bord du croiseur Tuscaloosa pour faire une croisière au large- des côtes de la Nouvelle-Ançleterre et du Canada.

GRANDE-BRETAGNE. Six nouveaux arrêts d'expulsion ont été rendus par le ministre de l'intérieur contre des membres suspects de TiRgmée républicaine irlandaise. i4 Vtal des expulsions se monte rfainteitînt a 80, `

ITALIE. D'après de nou-

NOUVELLES BREVES

nique, puisqu'elle retirerait aux prévenus toutes chances d'un procès équitable. Elle pourrait, en outre, être interprétée comme la reconnaissance de facto du régime illégal et comporter, de ce fait, des conséquences politiques étendues. » L'ORIENTATION DE LA POLITIQUE EUROPEENNE JAPONAISE

M. Hiranuma

et le clan militaire restent chacun

sur leurs positions Tokio, 12 août. On apprend, de source bien informée, que le ministère des Affaires étrangères achève de mettre au point un c plan concret fixant la politique du Japon au sujet de la situation européenne. Ce plan sera soumis à la nouvelle conférence des cinq ministres qui doit avoir lieu le 15 août.

l'Etat, les membres du nouveau cabinet ont prêté serment de fidélité à l'Espagne et au caudillo.

Aussitôt après la cérémonie, qui a pris fin à 20 h. 30, les ministres se sont réunis pour la première foi» en conseil sous la présidence du généralissime Franco. (Havas.)

Le général Jordana '̃: président du Conseil supérieur de l'Etat

Tanger, 12 août. On annonce de bonne source que le général comte de Jordana, ancien ministre des Affaires étrangères, serait nommé président du Conseil supérieur de l'Etat (cet organisme n'a rien à voir avec le gouvernement ni avec le parti unique). Il s'agit d'un poste important. Le général Jordana présiderait ainsi une sorte de conseil privé destiné à éclairer le Caudillo en dehors du gouvernement et de la Phalange On annonce également que le général Davila, ancien ministre de la guerre, serait nommé président du haut tribunal militaire. On sait que ce poste est vacant depuis la destitution de son titulaire, monarchiste actif, en février dernier. (Havas;)

règles et les coutumes du droit des gens qui a été pratiqué constamment par le gouvernement espagnol et qui, juridiquement, a une valeur honorable dans le droit international américain.

« Le gouvernement espagnol a défendu vigoureusement cette position dans le temps où le Chili offrait (comme une solution rapide dans les difficiles circonstances de l'évacuation des asilés en fin 1937) l'échange des réfugiés contre des prisonniers républicains, sous prétexte qu'il y avait là une atteinte au. droit d'asile. Les déclarations du gouvernement chilien expriment les efforts constants d'un pays qui veut maintenir une position honorable de justice. Bien plus, il a assuré que les Espagnols réfugiés à l'ambassade ne sont pas coupables de délits de droit commun, mais qu'il s'agit simplement de réfugiés politiques. Le gouvernement'espagnol a dédaigné d'indiquer les bases de son attitude. » Le Chili, sans distinction de nuances politiques, appuie énergiquement l'action de son gouvernement à ce sujet. Toute l'Amérique, et particulièrement l'Argentine, le Pérou, le Paraguay, l'Uruguay, l'Equateur,, le Venezuela, le Brésil et l'Amérique centrale ont accueilli avec une chaleureuse sympathie les démarches faites par M. A. Ortega, ministre des affaires étrangères, qui précisent auprès de l'opinion internationale la position du gouvernement chilien dans l'affaire des asilés espagnols à l'ambassade du Chili à Madrid.

» Le gouvernement chilien, sûr de son droit, ne peut attendre d'autre solution à cette question des asiles que celle qu'il a prise et qu'il a communiquée au gouvernement espagnol ».

veaux renseignements parvenus sur l accident de chemin de fer survenu à Domodosso, le nombre des morts s'élèverait à douze.

PROVINCE

DEPUIS DEUX MOIS, ENVIRON 10.000 REFUGIES ESPAGNOLS qui étaient hébergés au, camp de Bram, ont quitté la Fran.ce soit pour rentrer en Espagne, soit pour gagner l'Amérique. L'effectif du campement, qui était de 20.0Û0 réfugiés, n'en compte plus que 10.500 environ. Chaque semaine, des convois importants amènent des réfugiés. `

»

AU QUAI D'ORSAY M. Georges Bonret, ministre des Affaires étrangère. a reçu hier matin M. Campbell, charg-î d'affaires de Grande-Bretagne, ainsi que MM, Coulondrc et Thierry, ambassadeurs de France à Berlin et à Bucarest, qui ont quiu<! Paris hier soir pour rejoindre le.ir posîe.

»

EVIAN CORDELIERS CLERMONT en bouteilles et bonbonnes


1 Marjorie Wean dans «Vers sa destinée », un film sur Lincoln, qui passera prochainement à Paris.

LAMODERÊVÉE ^•i' UN DOCUMENTAIRE [if SUR LA MODE PARISIENNE i

C'est au cours d'un sala au Pavillon Français de l'Exposition de .New-Yôrk qu'aura Heu, vers la fin du mois, la première projection de -ce film réalisé par Marcel L'Herbier. La décentralisation étant la mode, ce film ne nous sera présenté à* Paris qu'en septembre Notre curiosité professionnelle nous incita à demander à Marcel L'Herbier quelques précisions sur ce documentaire premier de son genre •

L'idée ne vient pas de moi, nous ditTil, elle est de MM. Lahusqujère et'Lelong; elle me parut excellente, et j'imaginai un scénario qui donnerait à l'action un côté romancé et mettrait mieux en valeur les merveilleuses 'créations de nos grands couturiers.

» Grâce à l'appui et aux subventions du gouvernement, j'ai pu me mettre au travail et tourner ce film dans un temps record 1

Voudriez-vous en quelques mots" seulement nous donner une idée du scénario sans trop le déflorer ?

Volontiers. L'action débute au Musée du' Lonvre. Une jeune Américaine, en admiration devant L'Embarquement pour Cythère, g'endor.t. Elle rêve que les huit femmes de la célèbre toile de Watteau l'échappent du cadre qui les

LA LOTERIE NATIONALE QUATORZIÈME TRANCHE 1939 Regardez d'abord le dernier chiffre de votre billet. Grâca à ce tableau, vous saurez, en une seconde, si vous avez gagné.

Dern.chif Numéros Montant Dern. chif Numéros Montant du billet gagnants du lot di billet gagnants. du lot 0 110 A

30 1.000 JL

22.200 50.000 s 1 492 935 200.000

89.670 loto™ s 1-492-935 200-000

O 0.418.870 200.000 0.936 20.000 1.121.170 200.000 0.072.946 200.000 1.074.380 200.000 fi 0.593.126 200.000 0.081.310 1.000.000 1.303.956 500.000 1.052.960 1.000.000

"J 0.425.237 200.000

1 84.951 50.000

1 0.021.231 200.000 gag 500.000

~g~ mH^J "s^oVo 1.097.678 1.000.000-

2 50 9 220

323 5 000 © 0.478.859 200.000

3 1.076.643 200.000 V 1.268.389 5.000.000

Feuilleton du «Figaro- du 13 Août 1939 (16) '̃'̃̃̃ t

là 1ME

AWM

u~

Par GAIL OLIVER (Suite)

''̃ Oh miséricorde haleta Gretchen, et ses doigts tremblèrent tandis qu'elle établissait la communica.tion avec l'appartement du directeur. Oh miséricorde murmuraitelle tout bas. Mme Otis Parr Mme Otis Parr l

Il fallut quelques secondes à M. Ritchie pour s'éveiller. Sa voix avait un accent las et assez irritable, mais il reprit son ton normal dès qu'il eut reçu le message de Gretchen. Elle

8 0.057.0;)8 500.000

emprisonnait et parcourent Paris; Leurs teques, peu adéquates aux moeurs modernes, les obligent à aller chez des couturiers différents afin de ne pas avoir de semblables robes. ̃ :••• » Elles prennent j?oût à la vie parisienne et ne veulent plus regagner la toile qui avait fixé leurs images depuis deux cents ans. La jeune Américaine se réveille et quitte le Musée du Louvre pour courir les modistes et les couturiers 1

»,Les robes,que l'on verra sont harmonisées, sélectionnées" parmi les plus belles, les plus étudiées et les plus parfaites comme ligne. » Jacques Manuel, qui connait à fond l'optique du cinéma, à été pour moi un précieux appui. » J'ai été tout particulièrement favorisé par le concours bénévole d'artistes tels que Gaby Mbrlay, Lisette Lanvin, l'actrice anglaise Drue Lettone, Jacque, Çatelain, Edward Stirling et J. Hencley. » Quatre écoles de dictiôn et de cinéma m'envoyèrent leurs meilleurs élèves. Tous voulurent collaborer à cette production qui flatterait l'amour-propre français dans l'une de ses industries les plus .enviées et admirées. >

̃ Doublemaln.

entendit son exclamation horrifiée. Puis il dit

Merci, mademoiselle. Je monte tout de suite. Appelez le docteur Beaverton..

Oui, monsieur.

Et. Mademoiselle. vous m'entendez bien ? Pas un mot à qui que ce soit. Surtout, pas de scandale au Sharlinden. Compris?.

•.•̃" •* ̃

̃-

Sur l'injonction impérieuse du directeur, Peter Leeds ouvrit la porte du 272.

C'était un homme élancé, maigre, avec un grand nez curieux, une bouche spirituelle, et des yeux clairs bleu pâle. De grandes mains sensibles et une façon silencieuse de se "mouvoir/qui ne donnait aucunement l'impression d'être furtive. Bien entendu, Peter Leeds n'avait rien de policier. Sans quoi il n'eût pas été attaché' au Sharlinden.'En costume de sport, il ressemblait assez à un homme d'affaires en vacances. En -tenue du soir et en escarpins, il aurait pu facilement passer pour un oisif. Vêtu d'un coûteux complet de tweed brun, on le prenait pour un avocat ou un médecin.

Harmon Ritchie lui jeta un coup d'oeil anxieux

Les films français qui seront présentés

au Festival International de Cannes ont été choisis M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, président du Festival international du Film, vient d'arrêter, sur la proposition de la commission du cinéma du comité d'action artistique, la liste des films français qui seront projetés au Festival dont l'inauguration aura lieu à Cannes le 1" septembre.

Ont été désignés

Films de long métrage

L'Enfer des Anges, réalisation de Christian Jaque.; La Loi du Nord, réalisation de Jacques Feyder 1

La Charrette Fantôme, réalisation de Julien Duvivier L'Homme' du Niger, réalisation de Jacques de Baroncelli La France est un Empire, documentaire de long métrage, par dérogation du président du Festival (article 4 du règlement). Films de court métrage

Observations cinématographiques sur le soleil, réalisation de M. Bernard Lyot ̃'̃.̃̃,̃

Montage collectif sur la revue du 14 juillet 1939, réalisation de la Chambre syndicale de la Presse filmée

Illustration d'une leçon sur la Métallurgie du Fer, réalisation Marc Cantagrel et Fernand.Meyer

̃ Rouen. Naissance d'une cité, réalisation de Louis Cuny. L'Âme de la Corsé, réalisation de M. Caurier.

Deux Empire* une f orce, dessin animé de la série minutes »..

1/ A. B. G. n a f ermé le l, 1er août

que pour mieux rouvrir ;Ie 8 septembre

La réouverture de l'Ai" B.C. est fixée au vendredi 8 septembre en matinée, avec le premier grand programme des variétés du rire et de la chanson de la. saison 1939-1940. On y.yerra, pour la première fois réunis sur l'affiche` de l'A. B. C. ·. Lucienne Boyer :<et Pillset Tabet. Plusieurs .attractions inédites y débuteront. Mauricet et Franconay y feront leur rentrée. Et, pour la première fois au music-hall, un sketch historique de Marcelle Maurette y sera interprété par Samson Fainsilber et José Squihqucl.

C'est au deuxième programme, fin septembre, que M. Mitty Goldin présentera au public parisien un spectacle loufoque de Pierre Dac, selon une formule inusitée. La saison 1939-1940 à l'A. B. C. nous réservera encore plus d'une surprise puisque, vers novembre, on y créera une fantaisie moliéresqué contemporaine, une « suite » des Fâcheux avec une distribution d'autant plus digne de la Comédie-Française que tous les interprêtes y auront appartenu 1 Et, pour Noël, mais pas avant Noël, une nouvelle revue A. B. C. avec un cocktail très parisien de vedettes inattendues, si l'on en juge par les engagements déjà signés et

LES PRO GRA M M E B

THBATRSS ̃̃ LES DATES RETENUES

Jeudi 17 »o«t

OPERA-COMIQUE (réouverture) C»rm«m..

MmrcU 26 ̃eptemfcra

GYMNASE En solrét. répétition générale d'AehtUo, de M. Jean Guitton.

Jeudi 21 septembre

ETOILE Répétition générale de Les Amtnta de Meyer- Jlnc (opérette).

Mercredi 4 octobra

BOUFFES-PARISIENS i BépétlUon général* de Hontlenr Lambeithier, de M. Louis Verneuil.

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

Capucine». 15 h.. Châtelet, 14.30 Etoile, 1B GrandGnltnol, 15 Marlmr, 15 Mogaior, 15 Falail-Eo;al, lt Forte-Salnt-MarUn, 15.

CE SOIB

OPERA (Opé. 68-5»), relâche. Demain Fanst. COMEDIE-FKANÇAISE, OrERA-COMIQUE, ODEON 014ture annuelle.

Opé. 64-36 CAPUCINES: 21 n. C'est m. 1- al taé I. comte Out. 03-87 CBATELET 20 ta. 3U Michel StrogoH. Qat a«-4U tlOILh 21 B.. Vire- Venu

m. 38-34 GRAND-GUIGNOL i 21 a.. Dx Sang dani la Tenebrea.

Elr. 06-91 MARICJNÏ « B 15. Balrnolr» B. Tri. 33-73 MOGADOR, à 31 h. Rose-Marie. rn. 43-53 ŒUVRE (English Players) 21 h., Brave 1 New Worid.

Klo. 14-3» PAL1.I8-BOÏAL t 21 La Foule et le Chai-

seur.

Nord 37-53 PORTE-SAINT-MARTIN 21 h., Bsudu lanv» de» eaux.

MUSIC-HALLS CHANSONNIERS

CET APRES-MIDI

Aleatar, 15 Caaln» de Pari», 15 FoUet-Bergere, 144» "*»*.«•. c .oa

Fiot. 88-4» FOLIES-BERGERE. « 20 n. » Madame b Folle, revue a grand spectacle en cinquante

tableaux, de M. Maurice Hermite, produc-

tion Paul Oerval (Mlle» Ullr et Bmj

Scbvartz >t M. Oand>).

Pro. 44- jl ALCAZAR 21 h.. Caprices de temaea. Tn. 36-32 CASINO DE PARIS ai n.. Amour» de Farl». Tri. 25-16 TABARIN 21 h., dancing 23 n. 16 On vrai paradis.

Pro. 35-08 MA VOL 21 n.. Beautés.

CABARETS DANCINGS

(5lT 12-83 HERRY (2. rue de Berri) 1 Missia. Brancat^. Ode. 87-82 CABARET DES FLEURS, 47, rue du Montparnasse. Attractions.

Dent 95-90 COUPOLt (lui. Ba Montparnasse) t oren. Thés sam-, dimanche.

An]. 47-32 L'IMPERATRICE chez Ledoyen. Cabaret Tlennols.

EIt. U-li LIDO Thés, dancing, souper», «ttnetloni. \iu 35-60 PAVILLON DE L'ELISEE i rtaea. Olnut. soupers.

GI3VB 3ML A. S

FILMS PARLANT FRANÇAIS

Pro. 84-64 AUBEBI 4> 12 h. à 1 h. m. La règle du ieu.

Eh bien ? questionna-t-il.

Par ici, s'il vous plaît, dit Peter Leeds eh se dirigeant vers la terrasse. On entendit des gargouillements de robinet ouvert, derrière la porte de droite.

Mme Chambérs avait cherché du réconfort dans un bain chaud. Les deux hommes sortirent sur la terrasse.

C'était une belle matinée d'automne. Le lac bleu s'incurvait contre la plage blanche, et l'hôtel brillait comme une opale dans la lumière chatoyante. Les jardins somptueux s'étendaient jusqu'au rivage. Des caisses de fleurs, de grandes jarres bleues, contenant des plantes, pointillaient le rebord de la terrasse..Les rideaux de Mme Chambers étaient les seuls qui fussent ouverts. Harmon Ritchie regarda le corps étendu sur la, pierre blanche. Ses yeux exprimaient la consternation absolue. Jamais pareil scandale ne s'était produit au Sharlinden. La pensée, que bientôt l'hôtel fermerait pour l'hiver lui apporta un léger réconfort. Peut-être, d'ici la saison prochaine, le public aurait-il oublié ? Si seulement ce n'avait pas été Vashti Parr ? Les Parr avaient tant fait parler d'eux l'an dernier 4

DVLTJS 1QXJ 0EC

^Georges Tzinine, le jeune et réputé chef d'orchestre du GaumontPaJace et de Radio-Citë (vedette de» disques Odéon) est -actuellement au Casino de Deauville où l'emporte un vil" succès.

CHATELET. Aujourd'hui à 14 h. 30. matinée du grand «uccë» Mil CHEL STROGOFP. Matinée» à priï réd uits tous les Jeudis. Matinée» supplémentaires demain Lundi et -Mardi 15 août.

MOGADOR Aujourd'hui, 15 heures matinée de la célèbre opérette ROSE-MARIE. Matinées supplémentaires demain Lundi et Mardi 15 août. PALAIS-ROYAL. LA POULE ET LE CHASSEUR. Fou rire. Place» 3 à 29 francs. Matinées aujourd'hui, demain 14, mardi 16, Jeudi 1T.

MUSIC-HALLS

!M<t=~~=t

FOLIES

LA GRANDE REVUE

LILLY et EMY SCHWARTZ ORBAL

AUJOURD'HUI, LUNDI ET MARDI MATINEES

PRIX REDUITS

12 fr., 17 fr.. 22 fr.. 32'fr. Prom. 5 fr.

ceux qui vont l'être, d'un jour à l'autre, par M. Mitty Goldin, car s'il y a clôture annuelle pour l'A. B. C, il n'y en a pas pour son directeur.

Aut. 82-80 AUTEUIL BON CINE Vie de Chien, Amour d'Espionne.

Ode. 48-29 BOUL'MICH d> 12-24 h. Tumultes.

El;. 29-46 COLISEE 14-1 h. m. Monsieur Brotonneau. Wat. 86-71 COURCELLES J'étai» une aventurière, La Mort du Cygne.

Mar. 72-24 GAUMONT 4> 12-24 h. i Valses, L'Homme aux s cent voix.

*c. 73-Ba IMPERIAL # Entente Cordiale.

Eto. 12-71 LUTETIA 14 h. -30-20 h., s. 21 h. Château des 4 obèses, Club des Fadas.

Ope. 09-15 MADELEINE 10 n. a a n. m. Le Jour M iève.

Rlc. 33-90 MARIVAUX 14-24 h. Circonstance» atténuantes.

MARIGNAN Fric-Frac.

Mon. 83-26 MOULIN-ROUGE + 14 h.-l h. m. La Maison du Maltais, Le Révolté.

Aut. 09-79 MOZART 4> 14 h.-20 h. 45 La Boutique aux illusions, Les nouveaux riches.

Inv. 12-10 PAGODE 14 h.-19 li. 30, s. 21 h. J'etal» une aventurière, La Mort du Cygne.

Ode. 13-04 PANTHEON 12-24 b. Boudu sauvé de*

eaux, Mme Bovary.

Ope. 34-30 PARAMOUNT + 12-24 h. La police privée de Bulldog Drummond, Les bébés turbulents.

Gal. 87-10 PEREIRE Clôture.

Mal. 40-40 REGENT 14-19 h., i. 21 h. Remord», Fantômet en croisière.

Cen. «3-93 REX 14 h 19 h., 21 h. La Grande Inconnue, Mme et son Cow-Boy.

Eli. 80-41 SAINT-DIDIER Le Château da 4 obèae». Le Club de» Fadas.

Pas. 4S-78 VICTOR-HUGO Les Otage», Plaie d'argent. BAILLES D'ACTUALITES t

LE LATIN. 10 h. à 1 b. m. Actualités courts métrages. PARIS-SOIR (Ch.-Elys.), 10 h.-l h. m. La revue dn 14 juillet en couleurs.

FILMS PARLANT ANGLAIS

Tri. 27-30 APOLLO 4> 14 h. -3 h. m. Les aveux d'an espion nazi.

Ely. 41-34 AVENUE + 14 h.-24 h. Démon» de I* Route Charlie Chan à Reno.

ta. 62-70 BALZAC + 14 h.-l h. m. Le Jeune docteur Kildare.

Fl5 42-33 BIARRITZ Seuls, les anges ont des aile». Odi. 48-29 BOUL'MICH # 12-24 h. Le prisonnier de

Zenda.

Pro. 88-62 CAMEO « 12-24 b. La Baronne de Minuit. Ope. 98-52 CINE-OPERA 14-19 h.. s. 21 h. La Grande Farandole Alibi aveugle.

BIT. J6-B1 CESAR 14 h. -24 h. Les aveux d'un espion

nazi.

Elys. «1-70 CHAMPS-ELYSEES 14 h.-l h. m. La Féerie de la glace.

Ope. 67-90 EDOUARD VII e> 12 h.-24 h. La Chevauchée Fantastique.

Elys. 15-71 ERMITAGE « 12 11.-24 h. Tragédie de la forêt rouge, Ah 1 quelle femme.

Ope. 47-20 OLYMPIA 12-24 h. Chemin du Malheur, Ma femme et mon patron.

M»r. 62-99 GAITE-CLICHY 4> 14 h.-24 h. Mon mari conduit l'enquête, Pensionnat de jeunes filles.

Tri) 81-77 GAITE-ROCHECHOUART 12 h. Lalssei-

vous 'Vivre. Soubrette.

Elle est morte, Leeds ? demanda-t-il en se dominant.

Tout à fait, répondit Leeds. Et depuis, un bon moment. Il caressa son long menton rasé. Je crois qu'elle s'est rompu le cou, ajouta-t-il. Mon Dieu, gémit Ritchie. Comment est-ce arrivé ? Quelle peut-être la cause de. (Il leva la tête sur la terrassç au-dessus de lui, dont le rebord fleuri surplombait très légèrement les fenêtres de l'étage inférieur.) Elle est tombée de là ? Oui, c'est là qu'est son appartement, en effet. Elle a dû se pencher. elle est tombée. La balustrade est un peu haute pour qu'on tombe par hasard, vous ne trouvez pas ? suggéra Leeds. Oui, en effet, vous avez raison. Pourtant, c'est bien ce qui a dû se passer. Elle était assise sur la balustrade, elle est tombée. (Ses yeux se rivèrent sur Leeds.) Eh bien quoi? demanda-t-il, n'est-ce pas là l'explication ?

Leeds dit, très lentement

Si les choses s'étaient passées comme vous les décrivez, monsieur Ritchie, je crois que Mme Parr aurait crié. J'ai l'assurance qu'elle ne l'a pas fait, puisque Mme Chambers. qui est restée réveillée une bonne partie de la nuit, ne l'a pas enten-

Fred Mac Murray et Ellen Drew sont les principaux interprètes de « Bébés turbulents qui passe au Paramount.

Tela-Tchaï sera l'héroïne de Totrrelle Trois

C'est au cours de la fêle nocturne de la Saint-Jean, sur la colline de Ciboure en pays basque'- que Jean Chevrier (Jean-Marie Le Gall) fera connaissance de Mayena, l'héroïne de Tourelle Trois, le grand film de marine dont Christlan Jaque vient de commencer la réalisation à Toulon. llayena Une jeune gitane dont la maison est une humble roulotte. Si loin l'un de l'autre par leur race, les deux jeunes gens se comprendront cependant bien vite c'est que gitans et marins sont mêmes gens ils voyagent sans cesse. Et le « village » de Mayena va bientôt appareiller, lui aussi, vers d'autres paysages, tout comme l'escadre qui, mouillée aujourd'hui devant Saint-Jean-de-Luz, aura demain repris la mer.

C'est Tela-Tçhaï, dont on se souvient les créations de Tanit-Zerga dans l'Atlantide, et de Zinzana dans Le Roi de la Camargue, qui interprétera avec toute sa grâce sauvage et sa science innée de la danse, le personnage étrange et captivant de Mayena le seul rôle féminin dp Tourelle Trois. Et le fandango qu'elle est en train de régies-sur une musique inédite, de Henry Verdun sera une vivante réplique du célèbre1 Volérni de Ravel, qu'elle tourna sous la direction de Reichmann.

in Boutique aux Illusions, le film de Jacques Sévernc, qui est sorti en exclusivité, avec beaucoup de succès, au' Cinéma Edouard-VII, au début de la saison, sera donné en sortie générale, à partir du 16 août. dans les salles parisiennes du circuit Pathé. Mickey* Rooney tourne actuellement en Angleterre. Quand il aura terminé le film il a l'intention de visiter l'Irlande la patrie de ses grands-parents.

F .-or. 11-24 HELDER 4 12 h. -2 h. m. Les trois Jeunes filles ont grandi.

Bal. 44-70 LE PARIS 14 n.-l h. m. Inspecteur Hornleigh Mon mari l'assassin.

HT. 31-34 LES PORTIQUES + 14 h. 30-24 h. Les hauts de Hurlevent.

DïL 04-23 LORD-BYRON 4> 14 h.-24 h. Nuage» aur l'Europe.

Sal. 47-19 MARBEUF. Clôture jusqu'en septembre. Pro. 40-54 MAX-LINDHR 12 n. a 1 n. m. Le» aveux d'un espion nazi.

Kir. 31-31 NORMANDIE « 14 h. -24 h. 30 La Taverne de la Jamaïque.

Mon. 83-62 PALAIS-ROCHECHOUART Roi du Turf, M. Moto en péril.

Pro. 40-00 SCALA 4> 12-24 h Fantôme» en erolaière, L'Evadé de l'Alcatra».

Mon. >6-01 STuniO-28 15. 17, 21 h. La Chevauchée fantastique.

Odi. 38-19 UBSl LINES The Informer, L'admirable M. Ruggies.

Gut. 41-39 VIVIENNE + 14-24 h. Femmes délaissées, Cabochards en vacances.

!i~Ë,~E5 ~!1~§

Aveux d'un espion naxl t 14. 15.S5, 17.55. 19.55. 21.55, 24 Apollo

Aveux d'un espion naii 14.30, 16.15. 18.25. 21. 22.40 Césai Aveux d'un espion nasi 14.15. 16.30, 19, 21.35, 23.50 Max-LIndei

Bébés turbulent» 13.9, 15.52, 18.35. 21.18, 0 h. 1 Faramount Circonstancea atténuante» 14.30, 17. 19.30. 21.45. 24. Marivaux

C'était pour rire 15.35, 18.20, 21.08, 23.50 Balsac Charlie Chan à Reno 14.15, 16.55. 18.25, 22.05 Avenue Chemin du Malheur 14. 16,35, 19.15, 21.50, 23.45 Olympia Chevauchée fantastinn» ls.'A i j.ïu. 20 85. 23 Studio-28 Chevauchée fantastique 14.15, 16.25, 18.35. 20.45, 2? Edouard VII

Démons de la Route 15.40. 18.20, 20.55. 22.20 Avenue Féerie de la glace 13.15, 17.9, 19.13. 21.17, 23.21 Champs-Elysées

Fric-Frac 14.15. 16 25. 18.3b. 20.50. 23 h. Marignan. Hauts de Hurlevent 14.10, 16.20, 18.25, 21 h., 22.40 Les Portiques

Inspecteur Hornleigh 14.15, 17 05, 19.55. 22.40 Le Paris Le Jeune docteur Kildare 14.40, ,16.50, 18.55, 21.5. 23.10

Le lour se lève l 12-10. 14:22. 16.47. 19.7. 21.32. 23.5'i Madeleine.

Ma femme et mon patron 15.15. 17.50. 20.25 Olympia Mon Mari l'assassin 15.15. 18 35. 21.25. 23.55 Le Paris Monsieur Brotonneau 14.42. 16.58. ,19.10. 21.30. 23.42 Le Cotisée.

Nuages sur l'Europe 15.15, 17.20, 19.20, 21.25, 23.27 Lord Byron

Police privée de Bulldog Drummond 12, 14.43, 17.26, 20. s, 22.52 Paramount Règle du jeu 12. 14.20. 16.50, 19.10. 21 30. 23 Aubert Seuls, les anges ont »>s ailes 14.25, 16.40, 19.25, 22 h. Biarritz

Taverne de la Jamaïque 14.45. 17. 19.08; 21.15, 23.25

Trois Jeunes Biles ont grandi 12.25. 14.25 16.25. 18.20, 20.15. 22.15. 0 h. 15 Heldrt

due, pas plus d'ailleurs que personne d'autre, semble-t-il. (Du geste, il désigna les rideaux tirés de l'appartement des Parr.) En outre. Dé son pas rapide et silencieux, Leeds s'avança jusqu'à la femme sans vie, lui renversa légèrement le menton en arrière.

Voyez fit-il.

Ritchie regarda, et toute couleur se retira de son visage

Quoi ?. quoi ?. elle a été étranglée '•"

Leeds laissa retomber la tête polie..

Oui, on dirait. Voilà de bien vilaines meurtrissures autour du cou. 11 y a des chances pour que Mme Parr ait été déjà inconsciente quand elle a été jetée par-dessus la balustrade.

Tirant son mouchoir, Ritchie s'épongea le front. Mme Olis Parr avait été étranglée ayant déjà perdu connaissance. Elle avait été jetée par-dessus la balustrade. Bref, elle avait été assassinée.

Leeds dit `

Je suis désolée? monsieur Ritchie, mais nous allons être forcés d'appeler la police.

Harmon Ritchie respira longuement,* promena les yeux sur la belle

A HOLLYWOOD

A son arrvée à Hollywood, Charles Laughton a demandé à être présenté à Bette Davis, qu'il considère comme la meilleure artiste de l'écran américain.

Bounie Elmeric, qui est l'élève et la protégée Llly Pons, fait ses débuts à l'écran dans Ludy. of the Tropics.

Frédéric Marsh sera le principal interprète, masculin de Bishop who walked with yod.

+ Gréer -Gflrson, la partenaire de Robert Donat dmis le -film. Au revoir tir Chips, dont.rinterprétatictn est unanimement acclamée par la critique américaine et anglaise, se prépare à tenir la vedette d'un' nouveau film de la même firme Susan and God, Inadaptation à l'écran du grand succès théâ- -.1 tral de Broadway de Gertrude Lawrence.

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FILMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN

FRIC FRAC

NORMANDIE

LA TAVERNE

DE LA JAMAIQUE IMPERIAL

ENTENTE CORDIALE

Le signe + signifie permanent

Baliac

Au moins, tâchez de leur faire comprendre ce que cette affaire signifie pour le Sharlinden. Tâchez qu'ils agissent avec un peu de discernement. Je voudrais causer avec le policier qui viendra.

A peine Leeds eut-il disparu que les portés vitrées qui donnaient sur la terrasse s'ouvrirent, et Jonathan Parr s'avança, en robe de chambre et en pantoufles.

Normandie

L..A1 RADIO

Dimanche 13 août

20 h. 40, RADIO-CITE Le Médecin de son Honneur, une radio-scénie avec Julien et ga compagnie.

21 h., MILAN Messe en sol majeur (Schubert) Psaume 150 (Franck) 'Stabat Mater (Labroca).

21 h. 5, RADIO-PARIS Relais de Lucerne: Concert par la Chorale de la cathédrale de Strasbourg, bous la direction dé l'abbé Hoch à l'orgue, Joseph Bonnet Œuvres .de Perotin, Van Berchem. Mouton, Couillard, Titelotize, Griteny, Couperln, de La Rue, de Boutfaet, Bonnet, Mozart, Bruckner, Franck. ORCHESTRE

18 h. 30, LONDHES REGIONAL Orchestre B. B. C. Rossini, Mozart, Men(iet.ssùhn.

2(1 li. 13, COLORE Verdi, Wagner, Hralnus, Pilati, rtïcthmuller, J. Schuluanil. ·

21 h. 5, MIDLAND REGIONAL Svendsen, Borediue, Glinka, CJiisholm. 21 h. 5, LONDRES REGIONAL Mozarl, Uoellinann, 'Gcrmann.

21 h. 5, NORD REGIONAL Liszt, Elgar, Bizet, Lacoinbe.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies-par Mme Deva-Dassy.

13 h. HO, TOUR El'FKEL Mlle Camia, cantatrice, et Mme Hardy, pianiste. 14 h. 15, RADIO-CITE Piano par Simone Crozet.

14 h.:i5,'RApiO-37 Contert du Conservatoire américain- de Fontalncbleau. Orgue et chant.

17 h. 30, PARIS P. T. T. Piano par Mi Delcourt.

17 h. 45, PARIS P. T. T. Mélodies par Mlle de Ferrer;

18 h. 15, STRASBOURG Piano et chaui.

19 h., TOUR EIFFEL M. Laurence et M. Pascal, violoniste.

19 h. 35, RADIO-37 Les petits chanleurs à la Croix de Bols.

20 h. 30, RADIO-PARIS Piano et violoncelle par M. Doyen et Mme Radisse. 21 h. 10, SUISSE ROMANDE Musique française pour harpe.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 33, POSTE PARISIEN Le petit courrier en musique.

13 h. 10, POSTE PARISIEN Le Quintette des chansonniers.

15 h. 30, TOUR EIFFEL Concert de Vichy.

15 h. 45, RADIO-PARIS Demi-heure policière.

16 h. 30, RADIO-PARIS Cirque. 17 h. 10, RADIO-PARIS Fantaisie radiophonique.

19 h. 45, RADIO-37 Sur la Côte d'Azur.

2(1 h., PARIS P. T. T. Jean Sorbier. 20 h. 5, POSTE PARISIEN: Concert. 20 h. 7, RADIO-CITE Michel Emcr. 20 h. 50, RADIO-37 Vieilles chansons françaises.

21 h., POSTE PARISIEN Sous la lampe.

22 h. 10, RADIO-37 Concert.

22 h. 25, RADIO-CITE Le Casino de Deauville.

OPERA

19 h., KŒNIfiSBERG De Salzbourg Les Noces "de Figaro (Mozart).

19 h. 30..MUNICH De Bayreuth Le Vaisseau fantôme (Wagner).

21 h., ROME Juliette et Roméo, dé Zandoftaï.

THEATRE

14 h. 30, PARIS P. T. T. Christian, de M. Y van Noé.

18 h. 15, RADIO-PARIS Pastorale, un acte de M. Maurice Bedel.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Les Epoux amoureux, de M. Charles Oulmont. 20 h. 30, TOUR EIFFEL La Voix d'une blonde, de M. de Bérys.

21 h. 4,-j, TOUR EIFFEL Les Malheurs d'Isidore, de Merindow Feu à bord, de Mme Fournier.

LA PAROLE

19 .h. 30, TOUR EIFFEL La France en Amérique, de M. Diamant-Berger. 22 h., POSTE PARISIEN Le Miracle canadien, de M. Decharre.

EMISSIONS RELIGIEUSES

8 h., RADIO-37 Messe de Saint-Joseph de Cluny.

11 h. 50, RÀDIO-PARIS Causerie par le R. P. Panici.

12 h. 15, RADIO-PARIS Orgue par M. Revel.

MOTS CROISÉS -ENIGMES

Problème du 13 août

Horizontalement. I. Important dans une, commission. II. Limite d'un demi-monde. III. Voulut, suivant certain adage; Dans l'arrondissement de Thonon. IV. Qui augmente de volume sans changer de poids (fèm.). V. Pointe d'un lingot de cuivre Quatre saisons. VI. Recherchée au Hammam. VII. Dans la gêne Immaculée conception. VIII. Initiales d'un héros de romans policiers américains D'une formule abrëviative souvent écrite après une solution Parlementaire breton ancien ministre. IX. Phonétiquement repas d'un très jeune homme Anciens fantômes, X. D'abord. XI. On les prépare excellemment au pays de Malherbe En Tunisie. XII. Eau courante ou glacée en Sibérie. XIII. Entendu sur la Canebièrc II ne doit faire qu'un avec sa moitié. XIV. En faire voif de toutes les couleurs Copie.

ordonnance du domaine qu'il aimait si passionnément, et se domina. Avec gravité, il dit

Vous avez raison, Leeds. Occupez-vous de cela, voulez-vous ? Comme Leeds franchissait le seuil de la porte-fenêtre, Ritchie ne put se tenir de lui lancer une dernière supplication

̃*

Le capitaine Ten Eyche, de la police d'Etat, se renversa dans un fauteuil du bureau de Ritchie, allum-i l'excellent cigare que lui offrait le directeur de l'hôtel et asp'ra une bouffée.

Le capitaine était petit. trapu, le visage carré, rasé, les yeux [fis lachés de brun, une ombre de moustache accentuait la largeur de sa

Lundi 14 août

20 h. 1S, RADIO-37 Le Rideau de Paris interprète Orphée, de Jean Coc.teau.

20 h. 45, TOUR EIFFEL Relais de Vichy Concert, direction Bruno Walter Symphonie en mi bémol (Miizsrl) Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy) L'Apprenti sorcier (P Du.kas) Symphonie du Nouveau Monde (Dvorak). 21 h., PARIS P. T. T. Musique de chambre avec M. Jean Doyen. Mme Branéze et le Qaaluur Krctily Suite française en mi majeur (.). S- R"cM Lieder (Beethoven, R. Hahn) Variations sur une ronde populaire française (d'Indy) Quintette (R. Hahn). ORCHESTRE

1d h. 5, LONDRES REGIONAL .Mac Kuhn, Standl'ordi Farrar, German. ̃M h., NATIONAL ANGLAIS Relais du Quemi's Hall Promenade-concert, direction H. Wood Festival Wagner. 20 h. 30, BRUXELLES FRANÇAIS Concert du Casino de Spa Dupuis, Saint-Sapns, Brouta, Vrols.

21 h. 30, RO.\IE transmis de la Basilique de Massinzio.

22 h., BUDAPEST Orchestre de l'Opéra, direction Dohnanyi Franck, Liszt.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 10, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Uerthon.

13 li. 15, PARIS P. T. T. .Mélodie» par Mlle Hen Sedira.

13 h. 30, TOUH EIFFEL .Musiciens belges' contemporains.

15 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par M. Stcrnberg-Sellier.

16 h. 45, RADIO-PARIS Harpe par Mlle Lautemann.

«17 h., TOUR EIFFEL M. Verroust et M. N'avaria, violoncelliste.

17 h. 35, PARIS P. T. T. Orgue par M. Boulnois.

18 h. 5, PARIS P. T. T. Mélodie» par Mlle Fontcnay.

18 h. 15, RADIO-PARIS Violoncelle par M. Boulmé.

19 h., TOUR EIFFEL Mme Cid, cantatriee, et M. Salles, violoncelliste. 20 h., PARIS P. T. T. Violon par M. Perring.

21 h. 30, LONDRES REGIONAL Récital de piano.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 13 h. 30, TOUR EIFFEL Concert de Vichy.

19 h. 45, RADIO-37 Sur la Côte d'Azur.

20 h. 10, POSTE PARISIEN Le quart d'heure militaire.

20 h. 15, RADIO-CITE Le film pélemêle.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Sketch r«diophonique.

20 h. 55, POSTE PARISIEN Le guignol de Rip.

21 h., RADIO-CITE Variétés. 21 h., POSTE PARISIEN Concert. 22 h., PARIS P. T. T. Revue radiophonique.

OPERA.

19 h. 30, HAMBOURG L'Enlèvement au sérail, de Mozart.

20 h., RADIO-PARIS De l'Opéra t Faust, de Gounod.

20 h. 15, FRANCFORT De Sal*bourg Le Freischütz, de Weber. THEATRE

20 h. 30, STRASBOURG L'Oiseau blessé, d'Alfred Capus.

22 h. 23, RADIO-CITE Le Vengeur, évocation radiophonique de Pierre Lamazière.

LA PAROLE

17 h. 5, PARIS P. T. T. Critique littéraire par Mi Thomas.

.18 h.. 17, RADIO-CITE Interview d« M. André Billy par M. Pierre Descavem. En achetant chaque jour votre « Figaro » à la mêmç marchande de journaux, voua -nous épargnerez les frais de retour d'invendus qui sont de plus en 1 plus élevés.

Verticalement. 1. La première est pour .les couturières. 2. Révulsion obtenue par la projection brusque it vlolente ,d'un filet d'eau filiforme, 3. Décomposé 93 centilitres. 4. Lettre turque Représente une partie. d'un assaisonnement Souvent soumis au furetage. 5. Phonétiquement soustrait Peut se dire des sangliers. 6. Au-dessous du sot Evite une répétition Leur Influence exclusiven sur les gouvernements est parfois désastreuse. 7. Métro londonien Diphtongue Phonétiquement choroïde | Complique certaine taille. 8. Un dei trois noms d'une lie britannique i Contient une exposition. ,9. Fit un enlèvement Certains se font il la mairie et se défont au tribunal Deux lettres de Fougues. 10. Engagé d'avance j Sujétion d'un vassal Certain est bien encombrant en Europe. Solution du problème

du 6 août

bouche. Il avait un de ce; grands nez qu'on appelle en général romains. Trois poils poussaient bizarrement au bout. Une vilaine cicatrice, petite mais profonde, soulignait sa jrcustache à gauche. Croisant un de ses pieds sur l'autre, il loucha vers le plafond. J'admets votre point de vue, Ritchie, concéda-t-il. Nous ferons notre possible pour éviter la publicité mais il est évident qu'il s'agit d'un meurtre.

Vous en êtes sûr, mon capitaine ? Aucune autre explication n'est possible ?

Aucune, à mon avis. Il ne faut même pas songer à un suicide. Pas avec des ecchymoses pareilles-au cou. Une femme ne peut pas s'étrangler toute seule, de cette manière. Au reste, ses vêtements étaient en désordre, elle a une affreuse meurtrissure à l'épaule, une autre à la joue.

Gail Oliver.

(A suivre.) '̃/

(Traduit de l'anglais par L. Sert) (Copyright by D. ClairouinJ


V'7' ̃ A DEÂUVILLE :r ;y ̃̃<̃ .y, ̃̃̃'̃̃̃ ̃̃̃ ̃̃

Au Polo. La comtesse du Bourg de Bozas remet la Coupe Guillaume le Conquérant à l'équipe gagnante: iM. Laemele, M. A. Meunier, le comte du Bourgde Bozas, le capitaine Talancé.

-A MONACO Mora gagne la finale du Prix de La Condaminé, épreuve réservée aux hors-bords, au Meeting motonautique ~= de Monaco. ̃ .̃̃̃'̃̃

JEAN RUGÂTTI

EST MORT

Jean Bugatti, le fils du célèbre constructeur de Molsheim, s'est tué, dans la nuit du JU au..1.2. août, en essayant une vqiture. d

Particulièrement ..çqnnu. sur tes autodromes et la plupart des circuits de France.. J.ean B.iigqtli, qui était âge. de vjntrt-.s.ep.t nns, s'intéressait, personnellement, à la course et, depuis ces dernières années, participait toujours à l'ultime mise au point, non seulement des bolides de courses, -mais aussi des voitures de série qui accomplissaient parfois de sensationnelles performances contrôlées à l'autodrome de Montlhéry.

Son père, du reste, lui avait confié ta direction technique des usines et se réservait le domaine des recherches scientifiques dans lequel il est passé maître. On doit à Jean Bugatti, notamment, la conception de ces caisses profilées et aérqdynamiques qui ont toujours fait l'admiration èes connaisseurs et où l'on sentait la « patte » artistique de la famille. ̃•̃'̃

Très aimé de tous ceux qui l'entouraient et qui collaboraient avec lui, sa perte sera douloureusement ressentie dans le monde de l'automobile il ne comptait que des amis.

Voici comment se produisit l'accident

Jean Bugatti avait décidé de procéder à des essais de vitesse pour la m:se au point d'une voiture devant prendre part à la coursé de La Bïule.

Pour ces essais, Jean Bugatti avait choisi la route StrasbourgSaales, entre les vfllages d'Entzheim et de Duppîghelm. Son frère, ainsi que plusieurs ingénieurs de la maison, étaient présents pour chronométrer la vitesse.

En raison de l'heure tardive, tous pensaient que la route serait libre, M. Jean Bugatti roulait à plus de deux cents kilomètres à l'heure lorsque, soudain, surgit un cycliste qui, venant en sens inverse, se rendait d Entzheim à Duppigheim. Il ne fut que légèrement blessé. Mais, ayant perdu le contrôle de sa direction, Jean Bugatti, après avoir heurté un arbre, fit une embardée terrible. Sa voiture capota dans les charçps et fut brisée en deux. Relevé inanimé, »?> Jean Bugatti ne tarda pas à succomber.

La santé

de M, de Chappedelajne Vflici le bulletin de santé de M. ic Chnppedelainc, ministre de la Marine marchande

« Légère amélioration de l'état gtnéyil! Température en faible -baisse. Fatigue très prononcée. «Signé: Dis Bernard-Dumas, VaBASS1K1S. »

LES AUDIENCES

Elî PRESIDENT DU CONSIEL M. IX'ladier. président du conseil, mi'rj. à Paris, hk'r, dans la matinée, a reçu M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, ̃vec lequel il s'est entretenu pen'nt près d'une heure.

L'après-midi, M. Daladier a reçu "IM. Fernand Gcntin, ministre du nmmerce, et Albert Sarraut, ministre de l'intérieur.

O n r a va il le j o u fe t n ui F dan s I e po r f de Lorieht à la consfructiqn et à l'armement des navires (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) `

>"CèTa peut vous paraître paradoxal, mais c'est l'exacte vérité. Peu après que fut mis en vigueur le décret supprimant les sections de réparations navales, on confia cependant à Lorient; le soin de remettre en état plusieurs navires Avec son outillage perfectionné,- l'arsenal s'en tira fort bien. On lui denianda ensuite, de procéder à la. refonte des grands croiseurs. Tout également se passa pour le mieux, et l'on s'aperçut que sans le concours de Lorient, -on eût été bien embarrassé Bref, insensiblement, on augmenta le nombre des navires dont on lui confiait la réparation, et l'on affectait comme commandant de la marine, en 1938, à la tête de cette immense entreprise qu'était redevenu Lorient, l'amiral de Penfentenyo de Kerveréguen qui devait, le 20 mai dernier, devenir Préfet maritime, et qui contribua, pour une part immense, ju relévement et à l'intense acivité du port de guerre.

» En même temps que, la préfecture était rétablie, pousuivit mon guide, dans un infernal fracas (le ferrailles déchargées et de coups de marteau, étaient transférées en Atlantique plusieurs écoles de la Marine. 11 s'agissait de décharger ,et de décongestionner le port de Toulon. » D'autre part, les conditio'ns de défense et de protection de Lorient semblent offrir toutes les garanties de sécurité en.cas de conflit, c'est ce qui explique, en partie, l'accroissement considérable de notre port.

» Donc, au Port-Louis, citadelle qui, monte une gardé immobile ct'vélusté à l'entrée de la rade, sera transférée l'école des marins télégraphistes qui fonctionnera en octobre. Dans les bâtiments de l'ancien hôpital maritime, qu'occupaient, il y a peu de jours encore, les réfugiés espagnols, on a commencé les travaux d'aménagement.

» En outre, Técole de canonnagé, installée sur le cuirassé Courbet, a rallié Lorient tout dernièrement. De la Trinilé-sur-Mer, on peut le voir mouillé au large, ses dimensions lui interdisant l'entrée du port, pour le moment.

T Les cuirassés ne peuventils donc pas pénétrer à Lorient? Moins favorisé que Brest, t, à ce point de vue, Lorient offre des passes trop étroites pour permettre aux énormes unités d'entrer en rade. Mais les travaux nécessaires à l'amélioration des entrées et sorties des bâtiments de ligne sont en route. Ceci vous explique d'ailleurs pourquoi Lorient connaît une pareille effervescence. L'aménagement de nouvelles, écoles et casernes, les travaux du port, la construction des -navires, l'armement et les réparations vont de< pair, transformant la région en une gigantesque! ruche, sans cesse à l'œuvre..

Travaux multiples

Revenons aux écoles,.

Vous avez vu tout à l'heure,

PLAGES ET VILLES D'EAUX

l'école des apprentis-mécaniciens, bâtisse trop vieille et trop étroite pour contenir ses quinze etnts iélèves auxquels se. joindront- bientôt ceux de Toulon.' Des constructions neuves s'élèveront près du champ de manœuvres de Caudan. Elles pourront loger 2.200 apprentis, l'Etat-major, ljes instructeurs, les services administratifs.

Une en entraiùe d'autres à cette nouvelle école, il faudra adjoindre un terrain de sports, des jardins, et-c. On prévoit donc l'édification d'une digue joignant la pointje du Malheur à la pointe de Beg-ar-Men. Trente hectares de vase se trouveront ainsi comblés. 'Et mon guide me désigne une, immense vasière, remarquable par sa forte odeur et désolée .comme un paysage polaire! t •> j Ce n'est pas tout. La caserne flottante des fusiliers .marins, à bord du Coudé; doit, elle aussi, être transformée. Des 'édifices nouveaux sont prévus pour elle. Ils seront imposants. Mon guide, peu bavard cependant, m'indique que d'autres travaux sont" «n cours ou en pro-

jet. ̃

II est aussi (question de l'installation d'une usine d'hydravions, et tout cela, conclut-il, est excellent pour la main-d'œuvre, locale et par contre-coup pour la défense: nationale, car on aime, à Lorient, le travail bijen fait; Après avoir parcouru tous' ces points du port où l'on s'affaire, où l'on creuse, l'on bâtit, nous voiri de nouveau sur les eaux où les travaux prévus ne sont pas moins importants qu'à terre. La lutte est engagée contre le roc, ennemi, des navires, danger permanent sur leur route, rendant incommodes les entrées et tes sorties.

C'^st encore sous les murailles du Port-Louis que je me retrouve, au milieu des barques et des thoniers, au seuil,du port dont on nie montre, les passes signalées par des bouées. Devant moi, le banc du Turc, face à l'île Saint-Michel, avec ses rochers bruns émergeant à peine de récame. Il oblige les vaisseaux, qu'ils passent en ouest ou en est, a de délicates manœuvres et son arrêt de mort vient d'être, signé. Les machines pneumatiques vont procéder au déroctage, s'acharnant av.ee fureur sur la pierre, brisant sa résistance, l'éparpillant, frappant à coups redoubles jus? qu'à la victoire.

̃ A l'entrée du port, là où les eaux vertes du Scorff et celles plus boueuses du Blavet se rencontrent,

AU TOUQUET,

S. Exc. Tahir Pacha, arbitre du match international de polo France-

Angleterre.

A VICHY

'Mme Marguerite Deval en compagnie de Victor Boucher et de Raymond Fabre.

des travaux dje dragage se poursuivent. Lorient serait heureux 4e voir quelque jour se profiler la silhouette d'un bâtiment de ligne sur les horizons clairs de Keroman.

Etranges visions

Nous rjegagnoTrs l'arsenal après cette visite rapide en rade qui révèle, d'une façon surprenante, l'immense labeur auquel on se livre à Lorient. Il faut ajouter que le port de commerce, lui aussi, s'est mis à construire et à édifier, qu'il proonge ses quais, procède à de nombreux aménagements et- est entre tout naturellement dans ce rythme effréné de travail dont seule une visite prolongée à l'arsenal peut duniver une idée exacte.

Là, tout est ramassé, serré, pressé, sous les toits et les verrieres. Le vacarme est à son comble, les trépidations, les coups, les ronflements vous assourdissent. Un peupi* entier d'ouvriers, juché sur des échafaudages, court, monte, dèscend, longe la coque des navire* en construction, aux plaques neuves aux cheminées à peine nées, qui prennent forme sous vos yeux, dans un étincellement de feu mêlé de fumée on. se croirait dans un monde étrange de pygmées se partageant la carcasse de quelque animal ca'uptui'é de haute lutte et prisonnier, dans le bois et le fer.

Plus loin, dans une longue cale couverte, le Bison, dont on a conté eh son temps Jje tragique abordage il fut amputé de son avant en mer est en réparation. On peut dire en bonne voie de guérison, puisqu'il possède aujourd'hui, comme le dît mon guide « un nez nouveau » et qu'il ne lui manque plus guère, qu'un bon coup de peinture pour reprendre le large 1 Constructions ,et réparations ne cessent pas à Lorient. Jour et nuit on travaille, L'armem,ent dés navires, peu importe qu'ils aient été construits dans. n'importe quel autre port de France se fait à Lorient. Croirait-on que le même jour, il y à Une semaine de cela, cinq bâtiments sont sortis de l'arsenal ? On les -arme aujourd'hui. Le ministre de la marine, en visitant cette usine moderne, admirablement outillée et qui ne compte, depuis ses eliefs jusqu'au plus modeste ouvrier que des volontés à toute épreuve et des courages qu'aucune tâche ne rebute, aura pu constater qu'il jetait équitable de rendre à ce grand port français la place qu'il méritait, par les services inappréciables qu'il a rendus à la marine et au pays.

L. Gabriel-Robinet.

(A suivre.)

Le jeune André Laplace, âgé de 15 ans, en villégiature au Chambon-sur-Lignon, qui, avait accepté de monter derrière un motocycliste fut trouve un peu plus tard grièvement blessé. Il a succombé à ses blessures. Le motocycliste a déclaré qu'il s'agissait d'un accident dont il avait lui-même été victime.

Les fantômes notaient que des voleurs sacrilèges Tarbes, 12 août. Le vieux manoir d'Aubarède avait la réputation d'être, hanté. De père en fils on se contait, à son sujet, depuis l'an 1610, des histoires de fantômes et nombreux étaient ceux qui, au cours des siècles, avaient rencontré des revenants qui glissaient le long des murs épais de l'antique demeure, t

Il y a quelque temps, une. brave femme, rentrant fort tard de la ville, passa devant la chapelle du manoir et frissonna d'effroi en voyant, devant elle, une lumière qui dansait dans la nuit. Tout Aubarède fut informé, y compris les gendarmes, qui décidèrent de se rendre sur place. On trouva la porte'de la chapelle entr'ouverte et l'on découvrit que des malfaiteqrs avaient volé les bijoux des seigneurs enterrés à cet endroit dent la, légende voulait qu'ils eussent été ensevelis avec toutes leurs richesses. ̃

NOUVELLES MILITAIRES Sortie de l'école de l'intendance Les capitaines Bonny, affecté au 'Levant, de La Vaissière de' Lavergne; au Maroc Bonnichon, en Tunisie Çau.t, au Maroc }• Vilatte, 158 région Andrieu, région de Paris. Tète, 19* corps d'armée Dardant, 13* région. Du ardin, région de Paris Faivre 14" région Mourroux, région de Paris Bazerque, 19* corps d'armée PM-ies, 16* région Sautier, 4e région; Ourliac, 13" région Joanny, 18" région Systermans, 6' région Deslandes, 20e région Teyssier. 7" région Rousseau, 6e région Guénée, 2" région ^Guénln, 20' région Gille, 20* région Dubost, 7» région Merlinge, 20», région.

Un repas sans Badoit, c'est une digestion. sans joies

Des coups de feu

ont été tirés contre une voiture de police marseillaise

Marseille, 12 août. ̃ Hier, à la Canebière, d'une voiture prise en chasse par une camionnette de Police-Secours, des coups de feu bnt été tirés sur celle-ci. Une enquête fut ouverte. Il a été établi que le propriétaire dé la voiture, dont l'identification était facile, puisqu'on put relever son numéro "d'immatriculation, ne pétait pas servi 1 lui-même de son automobile, mais que celle-ci était conduite par son fils, Joseph-Charles Gérard, âgé: de 27 ans. Interrogé par les cnqiièteurs, le jeune homme a reconnu avoir pris la voiture de son père et avoir été suivi par Police-Secours sans, dit-il, savoir pourquoi la po- lice suivait. Lei jeune homme nie énergiquement avoir tiré. D'après le récit des témoins avec lesquels il a été confronté, il ne semble pas qu'il ait commis d'autre faute que d'avoir pris la fuite.

Le jeune homme a été laissé en liberté.

TROIS rRAFIQUANTS~DË DROGUE ont été arrétés (lans un café rue de Rivoli un repris de justice nommé Marcel Casadute, dit Marcel te Corse, et deux femmes, ;Marie Gcnini et Madeleine Brunner.

.̃̃. ̃̃• '̃u; ̃"̃ ̃*& ROYAN .-̃̃ .••̃ •; Au tir aux pigeons. De gauche à droite: M., S. Cru se, M. A. Cassegrain, M. M. Manseau, gagne.ç la. P.g coupe-challenge du Syndicat des propriétaires; M. A. Coudy, vicomte de Tudert,

AU CONCOURS HIPPIQUE DE DEAUVILLE Lors de la présentation des minimes, le jeune prince Sadri Aga Khan fut trè« remarqué pour sa belle tenue à cheval.

Les Mutilés des Yeux gagnent le gros lot

de cinq millions de francs La fortune vient de favoriser, une fois de plus, les porteurs de dixièmes .vendus par les Mutilés des Yeux, qui se voient attribuer le gros lot de cinq millions, avec le numéro 1.268.389.1

Les heureux porteurs des 'dixièmes « Mutilés des Yeux » gagnent ainsi, en trois tranches consécutives le- lot de cinq millions,,

«.

UN INCENDIE AU CHATEAU DEMURSAY

Niort, 12 août. Un incendie s'est déclaré 'la nuit derhière' av. château de Mursay, près de Niort, classé parmi les monuments historiques e,t qui fut la résidence estivale de Mme dé Maintenon.

LE MARECHAL PETAIN SUR LA COTE D'AZUR Toulon, 12 août. Le maréchal Pétain, ambassadeur de France en Espagne, était aujourd'hui de passage à Toulon, se rendant à Antibes où il va prendre quelques jours de repos.

UN MINEUR FRANÇAIS

ARRETE PAR DES GARDES ALLEMANDS ? 1

Metz, 12 août. Le mineur pensionné Joseph Masson, âgé de 60 ans, qui était allé cueillir des champignons dans, une forêt, près de la frontière, à Stiring-Wendel, n'est pas rentré de cette promenade. Ses proches craignent qu'il n'ait, passé la frontière allemande par inadvertance et qu'il ait été arrête par les gardes-frontières. Il n'était pas, en effet, en possession de papiers d'identité.

LEGION D'HONNEUR Ministère

des anciens combattants et pensionnés

Sont promus an grade d'officier MM. Beaurieux. Clerc, Gaussorgues, Kuntz, Parmentier, Roulot, docteur Roederer et Sorlin.

Sont nommes au grade de chevalier MM. Albiges, Antonbrandi, Bordachsir, Bus, Délabre, Flaus, Grossette, Joret, Magnier, Michea, Orveillon, Parant, Mlle de Parlier du Mazel, Potdevin, Puech, Reboul et Sombsthay.

Ministère du ,travail

M. Charles Kappeveller. président honoraire de l'Amicale de la police de Reims, est nommé chevalier de la Légion d'honneur.

Les détachements de la Straja Tari, conduits par leurs commandants respectifs, ont quitté Pârjj hier soir pour rentrer en Roumanie. Ils ont été salués à leur départ par M. Jean' Maldarésco, secrétaire près l'ambassade, représentant le chargé d'affaires de Roumanie.


LOGEMENT ET NATALITÉ Par J. DEMARET

n est bon, il est nécessaire que la France relève sa natalité. Saluons donc le nouveau train de décrets-lois, et espérons qu'ils. porteront leurs fruits.

On a parfaitement compris qu'il convenait d'abandonner la politique individualiste et d'adopter une politique familiale largement conçue, qui vise essentiellement l'amélioration des s conditions d'existence de la famille, la ré.forme de la législation fiscale, la réforme du régime successoral. L'amélioration des conditions «d'existence de la famille est intimement liée à la question du logement. Or, si l'on observe la situation actuelle, on constate un phénomène de désaffection pour le confort du'foyer. Très nombreux sont, nos compatriotes qui ont ré-, duit; par rapport à la période d'avant-guerre", la part de leurs revenus qu'ils affectaient à leur loyer.

Dans cet état de choses, que ceux qui s'en croient les bénéficiaires s'emploient à perpétuer, la crise, du bâtiment et l'essor de certaines industries ont, au moins partiellement, leur origine. Si on examine le graphique cicontre, on constate la disproportion qui existe entre les coefficients de majoration des immeubles anciens et ceux concernant le prix de la construction et de Ja main-d'œuvre à Paris.

Tout a passablement augmenté fiepuis l'ayant-guerre, y compris les traitements et salaires, alors que la dépense du loyer n'est afifectée, d'après les textes législatifs, que du coefficient 3 en fcnoyenne par rapport à 1914. Le calcul montre que pour rémunérer à 5 le capital investi dans un immeuble de rapport construit aujourd'hui, les loyers, par rapport à ce qu'ils auraient été dans un semblable immeuble construit avant la guerre, devraient être portés à un coefficient Variant entre 13 et 18 et ces coefficients seraient largement dépassés si l'immeuble était grevé d'un prêt hypothécaire.

Du point de vue économique ne peuvent donc coexister sur le marché deux logements semblables à des prix qui différeraient suivant l'époque à laquelle ils ont ëté construits dans le rapport de !l à 5. On ne peut porter les loyers des immeubles neufs à des prix prohibitifs, inapplicables en raison de la concurrence dés immeubles anciens.

Avant la guerre il était admis que l'on affectait à son loyer de 15 à 20 de son traitement ou 4e son salaire, alors qu'aujourid'hui la part affectée par le locataire à son loyer est couramment taférieure au lp 0/0 de son revenu.

Si le locataire français consentait, comme avant-guerre, à affecter à son loyer une proportion plus appropriée de ses revenus, se

INFORMATIONS

JLbiivroil'Montbard-Aulnoye Les comptes de l'exercice 1938-1939, clos le 30 .juin, se soldent par un bénéfice net de 18.181.818 francs contre 13.732.057 francs pour l'exercice précédent. Le conseil proposera la distribution d'un dividende de 32 fr. 50 par action et de 6 fr. 40 par part, contre (respectivement 25 fr. et 4 francs. Matières Colorantes et Produits Chimiques de Saint-Denis

Une assemblée extraordinaire, tenue te' 7 août. a approuvé provisoirement un apport fait à la Société à titre de fusion par la Société Anonyme de Produits Chimiques de Saint-Denis, et l'augmentation du capital découlant de cette fusion.

Elle a décidé, en outre, l'augmentation du capital d'une somme de 35 millions de francs au moyen de deux opérations de même valeur création d'actions à souscrire en numéraire et incorporation de réserves.

Le conseil a été autorisé à augmenter encore ledit capital de 17.500.000 francs.

rapprochant de celle constatée à l'étranger, la construction pourrait reprendre rapidement. tes tableaux publiés en 1934, 1935 et 1936 par la Revue Internationale du Travail indiquent, pour la somme consacrée au logement par les ménages de travailleurs dans les pays étrangers, les pourcentages suivant par rapport à leurs ressources

En Italie ̃ 16 en 1927

17,80 en 1930

21 en 1934 et 1935.

En Hollande

13,50 en 1923 et 1924

16 en 1929 et 1930

19 en 1933 et 1934.

Aux Etats-Unis ''« 28 à 30 pour les ménages sans enfants

21,70 à 22,90 pour les ménages de-trois enfants.

En Suède

17,80 chiffre moyen pour l'ensemble des familles. Le pourcentage varie de 14,70 pour cent pour les moins fortunés à 20,40 pour les plus riches.

En Angleterre 19,50

En Allemagne 17

Enfin une étude publiée dans la même revue, en 1936, par MM. Lewis Lorwin et Abramson sur le stade actuel de l'évolution économique et sociale de l'U. R. S. S., indique, qu'en Russie, le gouvernement se fait un titre de gloire de n'exiger des travailleurs logés par lui qu'un loyer moyen de 10 à 12 de leurs salaires. Mais les salaires étant faibles, ce prix de loyer est considéré comme trop bas et comme mettant obstacle, d'après le témoignage d'enquêteurs, au bon entretien des immeubles.

Une campagne d'ordre spirituel et national, poursuivie en vue d'amener la population française à une conception plus élevée, plus saine et plus familiale de la vie et à consentir le paiement d'un loyer représentant un pourcentage normal du salaire semble être éminemment souhaitable. Mais il ne faut pas se dissimuler que la situation économique du pays et la réduction générale du pouvoir d'achat ne permettent qu'une très relative augmentation des loyers.

Etant donné les deux facteurs du problème

Prix des loyers,

Prix de la construction neuve,

et l'écart qui. sépare les deux courbes représentatives de leurs variations, ne peut-on, au lieu de faire monter exagérément la courbe du prix des loyers, chercher à faire descendre celle du prix de la construction ?

Jean Démaret.

La situation

de la banque Mendelssohn Londres, 12 aodt. La suspension des paiements de la banque Mendelssohn, bien que n'ayant eu que peu d'incidence sur la tenue de la Bourse de Londres, est encore vivement commentée ce matin dans les milieux financiers de la Cité.

Toutefois, ces mêmes milieux réservent leur jugement, attendant la .décision du tribunal relative à l'octroi d'un moratorium, et une certaine incertitude persistera naturellement tant que l'état de la trésorerie de la banque n'aura pas été éclairci.

Il convient de noter toutefois que l'on n'éprouve aucune inquiétude ici et que l'on ne doute nullement que les difficultés actuelles soient temporaires.

S E MA III E flUAUCIERE L'autarcie/ seul ou à trois ?

La tension sur le sterling à terme s'est aggravée. En fin de semaine, à Londres, on enregistrait un report sur le dollar d'environ 2 cents à trois mois. A Paris, fait assez rare, on a constaté un déport sur le sterling allant jusqu'à 17 centimes, à trois mois.

Deux avertissement.

A la vérité, toutes les monnaies importantes dollar, dollar canadien, franc, florin, franc belge et franc suisse cotent un report à terme par rapport au sterling. C'est-à-dire que les marchés estiment que dans un mois, ou trois mois, le sterling aura baissé par rapport à ces monnaies.

C'est là un avertissement grave et qui concerne la monnaie britannique. Il y en a un autre ~I la défaillance d'une des plus grandes banques d'affaires européennes. Pour autant que les causes en soient claires, il semble ainsi que l'écrit le Financial Times que < ses difficultés soient dues à un manque de liquidités créé par un' investissement trop important de ses ressources dans des bons et obligations de Trésors étrangers a dont la majeure partie était du papier français.

Le non-placement de ce papier dans le public a pu» être compensé pendant quelque temps par des emprunts à court' terme sur la place de Londres. Mais il semble que celle-ci se soit fait tirer l'oreille pour le renouvellement de ces crédits. Probablement, parce que les banques londoniennes ne disposent pas elles-mêmes d'une pléthore de crédit. On rejoint ici les difflcultés du sterling.

LA REVUE DES MARCHES

PARIS

Tension sur la livre à terme; reprise du florin au comptant. Effritement des valeurs dans un marché inactif.

Le marché des changes reprend quelque activité. En dehors de la tension à terme sur le -sterling, on note le raffermissement du florin. la maison Mendelssohn passant pour avoir d'importants engage- ments à la baisse de cette monnaie. Le florin termine à 20,28 contre 20,1075 la semaine précé- dente.

Sur le marché des valeurs, l'inac- tivité demeure complète et, par suite de l'aggravation de la tension en Europe Orientale, les cours con- tinuent de s'effriter.

En fin de semaine, la nouvelle des difficultés de la Banque Mendelssohn' provoque quelques ventes, notamment sur le groupe hol- landais.

Voici les principales variations enregistrées d'une semaine à l'autre

Cours

au 11 août Variât.

4 1925. 163,15 1,20 (garantie sterling)

4 1/2 1937 159,51 + 0.75 (triple garantie, fr.,

liv., dollar)

Banaue de France.. 7.365 -155 Suez 13.480 –145 Générale d'Eleet. 1.506 32 Forges Nord-Est 644 15 Bor. 1.474 26 Penarroya 249 12 Quilmès 4.4BT) –170 Foncier Egyptien 2.890 70 0 Rio-Tinto 1.940 –'45 Royal Dutch 1.950 -130

Le problème du financement du réarmement

A plusieurs reprises, nous avons attiré l'attention sur ce que nous avons appelé le problème n° 2 le problème n° 1 étant celui de la guerre ou de la paix c'est-à-dire, le problème du financement du réarmement. Si le dilemme guerre ou paix n'est pas, à bref délai, résolu franchement et par paix, nous entendons accord de limitation des armements la course aux armements va poser chez les démocraties européennes un problème aigu de financement urgent pour la Grande-Bretagne, à peine moins urgent pour la France.

L'urgence est grande pour la Grande-Bretagne parce que l'expédient du marché à court terme, actuellement employé, ne fonctionne bien qu avec un courant de rentrées des capitaux et les capitaux sortent. Moins urgent pour la France parce que, ces rentres de capitaux y existent, pour l'instant. Lorsque les Trésors publics sont contraints d'emprunter en dépit d'impôts conflscatoires l'équivalent du montant annuel de l'épargne, il est bien évident que la monnaie et le crédit public n'y peuvent résister très longtemps.

Il est possible qu'avant l'automne, nous soyons délivrés du cauchemar de la course aux armements ou que nous soyons plongés dans la plus infernale des guerres, auxquels cas, le problème du financement du réarmement n'existera plus ou se posera suivant des données différentes. Mais il faut songer à ce qu'on ferait si, ni l'une ni l'autre des hypothèses ne se réalisait. Il faut croire à la permanence des problèmes avec lesquels nous sommes confrontés

Sucreries d'Egypte 674 26," De Beer ord. 1.017 67 Mex.Eagle. 61,75 3,25 Pernord 765 15 Shell 724 14

LONDRES

Inactif et alourdi

Les vacances du début de la semaine (Bank Holiday) et l'aggrava- tion de la tension européenne, ainsi que vers la fin de la semaine l'incident d'Amsterdam, ont contribué à réduire encore le volume des transactions et à déterminer uni glissement de la cote.

Pour la deuxième semaine con-i sécutive, l'indice des industrielles anglaises du Financial Times est en baisse, d'ailleurs moâérée, à 99,4 (– 0,8).

Les- fonds britanniques cèdent de légères fractions. Les fonds étrangères sont plutôt offerts. Valeurs hollandaises alourdies. NEW-YORK

Alourdi par les craintes concernant la situation européenne. Perspectives économiques favorables. Les préoccupations concernant les affaires européennes ont déterminé le glissement de la cote.

L'indice général du New-York Herald Tribune revient à 102,54 contre 103,92 la semaine précédente, l'indice des industrielles s'inscrivant à 137,33 contre 138,94 et celui des chemins de fer à 21,37 contre 22,21.

Ajoutons que les perspectives économiques américaines demeurent favorables. Dans les milieux bien informés et l'on aura trou-

Par Q.-IE3. HOBBE

et essayer de les résoudre autrement que par des expédients. Autarcie ou collaboration ? Le choix alors, pour éviter une nouvelle dépréciation monétaire et une débandade du crédit, serait pour la GrandeBretagne et la France entre le recours à l'autarcie mais peut-on parler d'autarcie dans le cas d'un empire ? ou une collaboration plus étroite avec les Etats-TJnis, où fuient les capitaux.

Puisqu'il est entendu que France, Grande-Bretagne et Etats-Unis ont un objectif commun la préservation d'un certain idéal de liberté humaine, politique et économique alors, que ces nations unissent leurs efforts 1 Il faut traiter tout de suite avec nos adversaires ou, si nous décidons de continuer la lutte, il faut prendre les seules mesures qui permettent de la poursuivre efficacement. L'unité de commandement militaire a été décidée entre les forces armées françaises et britanniques. Mais faut-il attendre la guerre pour unir les efforts des démocraties ? Ce serait absurde.

La coopération monétaire franco-anglo-américaine est, si l'on ne veut pas tomber dans l'absurde, d'une urgence certaine. Soit sous la forme d'un accord de soutien réciproque et inconditionnel dollar livre franc. Soit, solution moins favorable, sous la forme d'un crédit dollar très important accordé au sterling et éventuellement au franc.

Bien entendu cet accord nécessiterait une coopération plus étroite entre les hommes. On ne voit pas bien les Etats-Unis prendre la responsabilité de

vé la justification de cette opinion dans les câbles de New-York de M. Ph. Cotnareanu on s'attend à ce que l'indice de l'activité économique du New-York Times s'établisse au cours des prochains mois vers 95, contre 90 environ actuellement sauf la réserve des événements européens et d'nne rechute possible après novembre-décembre.

«,

MATIERES PREMIERES, CEREALES

Lourdeur générale

Une lourdeur assez générale s'est manifestée sur les marchés de matières premières, par suite de l'anxiété qui a repris au sujet de l'Europe orientale.

Le blé reperd du terrain. Cette céréale cède 2 d. à Liverpool à S sh.

D'AOUT 1938 A AOU7 1939.

VALEURS au 10 août au 10 août VARIATIONS 1938 1939

I. PARIS

a) Valeurs française»,

4 1/2 1932 A 77 84 40 + 7 40 4 1/2 1937 137 35 159 70 + 2235 Banque de France 6.505 7.360 + 855 Crédit Foncier 2.535 3.241 + 706 Générale d'Electricité 1.327 1.519 + 192 Lens 287 287 » Citroën N 548 583 + 35 Péchiney 1.592 1.654 + 62 b) Internationale.

Suez 21.710 13.490 8.220 Rio Tinto 2.535 1.940 595 -Royal Dutch 6.987 6.020 »67 Crown Mines 3.075 2.656 419 De Beers 1.64» 1.024 625 Roan Antelope 162 50 138 50 24 Union Minière 4.435 3.662 <73 II. LONDRES

WarLoan. 102 7/8 917/8 11 Impérial Chemical 32 29 /6 2/6 Courtaulds 31 3/ 30 /6 -/9 Rolls-Royce 5 1/32 5 1/32 Rhokana 12 1/16 115/16–, 3/4 Zinc Corp. 3 13'16 3 5/32 21/32 AngIo.Iranian 5 3/8 3 9/16– 113/16 III. NEW- YORK

Allied Chemical 179 163 16 Am. Tel et Tel. 142 7/8 163 1/2 + 20 5/8 Anaconda. 35 5/8 24 3/4 10 7/8 Atchison 37 1/4 -261/2 10 3/4 Consol. Edison. 27 7/8 32 + 4 1/8 Gen.Motors. 46 5/8 47 + 3/8 Int. Nickel. 49 1/2 48 3/8 1 1/8 St. Oil of N. J. 56 40 1/4 15 3/4 Un.Aircraft. 27 3/4 36 1/2 + 8 3/4 Westinghouse 102 1/2 102 1/8 3/8

La comparaison des cours des principales vedettes des trois marchés Paris, Londres et New-York, à un an d'intervalle, élimine le: facteur saisonnier. En second lieu, les circonstances de la politique extérieure sont assez semblables actuellement à ce qu'elles étaient en aotit 1938.

Dans ces conditions, il est' intéressant de constater qu'à l'exception des valeurs françaises, la plupart des valeurs sont en baisse d'une année à l'autre. La moins-value des valeurs britanniques en particulier

est sensible.

Le fait est d'autant plus remarquable que la reprise économique, ti ses debuts au cours de l'été de 1938 s'affirme maintenant, même en Grande-Bretagne, et que, toutes choses égales d'ailleurs, ses perspectives restent favorables.

A n'en pas douter, il faut trouver une des causes essentielles du pessimisme relatif des marchés dans l'incertitude qui subsiste sur la façon dont va se terminer la course aux armements et, si elle doit continuer encore quelque temps, sur les moyens que les nations démocratiques emploieront pour la soutenir.

Pour que la reprise « industrielle » devienne « boursière », il faut que les capitaux privés soient assurés que les solutions adoptées par les gc,uvernements ou imposées par le destin ne leur seront pas franchement défavorables. En l'absence d'une telle assurance, leur hésitation ut assez naturelle. H.

soutenir inconditionnellement le franc sans savoir ce qui se passe chez nous et réciproquement. Conversations d'états-majors Mais nous le répétons, les conversations d'états-majors doivent-elles se limiter aux chefs militaires, quand on sait que, pour la guerre elle-même, l'economie est d'une importance capitale ? Les accords fiscaux franco-américains sont un timide essai dans cette voie et qui prennent le problème par son petit côté celui de l'évasion fiscale, alors qu'il faudrait s'attaquer aux causes de cette dernière.

Nous ne sous-estimons pas les difficultés d'unfe telle coopération et les objections qu'elle soulèvera partout et notamment aux x Etats-Unis, où l'isolationnisme paraît malheureusement en recrudescence. Mais, encore une fois, il faut savoir ce que l'on veut et il faudra que les EtatsUnis eux-mêmes prennent leurs responsabilités. Tout doit être employé pour leur en faire prendre conscience.

L'autarcie d'une seule nation n'est pas une formule durable. L'Italie vient d'en faire l'expérience. Et si la France ou la Grande-Bretagne devaient en arriver là, mieux vaudrait faire de l'autarcie à trois que seul. Surtout quand les trois pays représentent la majeure partie du stock monétaire, des ressources de matières premières et des richesses industrielles du globe. Car dans ces conditions, ce ne serait plus à proprement parler de l'autarcie et 1 on aurait réalisé entre les trois démocraties, ce qui est le rêve de l'Allemagne pour l'Europe centrale et orientale.

C.-P. Hobbé.

Le coton cède des fractions. Et le cuivre, à la suite de la décision du Comité des producteurs d'élever le contingent de production à 105 cède 1 sh. 6 d. LES CHANGES

Londres, 12 août. Paris 176 45/64 inchangé; New-York chèque 4 68 1/8 c. 4 68 9/64; NewYork transf. tél. 4 68 1/8 c. 4 68 9/64; Rio-de-Janeiro 2 9/16 c. 2 5/8; Berlin 11 66 39/64 c. 11 66 1/2; Madrid incoté c. 42 1/4; Amsterdam 8 75 1/2 c. 8 73 7/8; Rome 89 02 c. 89 02 1/2; Suisse 20 74 13/64 c. 20 73 1/4; Belgique 27 55 13/16 c. 27 55 3/4; Norvège 19 90 1/2 c. 19 90; Buenos-Aires 20 20 c. 20 19 1/2; Shanghai 0 sh. 3 13/32 c. 0 sh. 3 1/4.

COURS COURS

CHBOBSIQUI AGRICOLE

Quand et comment 1~ seront payés

les blés reportés ?

Par R. DE PASSILLE

Bien qu'en pensent nos confrères du Populaire et de /'Humanité, la protestation du conseil central de l'Office du blé contre le décret-loi du 29 juillet n'a pas été si véhémente. Aucune démission ne s'en est suivie et si il n eu tempête, ce n'est pas celle-là qui troublera les vacances ministérielles. Cela ne veut cependant pas dire que l'avenir de l'Office du blé soit de tout repos ni que le décret-loi le réglementant apporte une solution à son problème. Le très distingué directeur de l'Office l'a exposé, au dire de ceux qui l'ont entendu, avec une grande clarté, mais les plus grandes clartés projettent certaines ombres, et c'est sous leur couvert que renaitront les difficultés. H s'agit toujours de trouver les moyens de résorber 18 millions de quintaux, évaluation extrêmement faible, dont dix millions ont déjà un emploi de sécurité. Les besoins de trésorerie seraient de trois milliards six cents millions, dont la contribution de financement serait d'un milliard sept cents millions par la Banque de France d'une avance de sept cents millions par le Trésor de six cents millions par la Caisse nationale de crédit agricole et de six cents millions par l'Office du blé. Il ne semble pas douteux que la Caisse nationale de crédit agricole, qui vient d'être dépossédée par un récent décret d'une somme de huit cents millions, ne puisse faire face à cette obligation sans toucher ses dépôts. D'autre part, certains inspecteurs des finances craignent qu'en ce qui concerne tes possibilités de l'Office, on ne se soit' montré un peu optimiste.

Ce qu'il y a de certain, c'est que l'Office doit beaucoup d'argent aux coopératives et aux commerçants agréés par lui et que cet argent,

VALEURS A SUIVRE DE BBERS

Six mille livres

tel fut le prix auquel les Frères de Beers cédèr/snt, en 1870, à un groupement de négociants de Port Elizabeth, leur ferme qui portait le nom significatif de Prévoyance » (« Vooruitzigt »). Les acheteurs, qui ne cherchaient qu'à spéculjer sur le terrain, le revendirent bientôt avec plus de 100 pour 100 de bénéfice, sans se douter que dix ans plus

CAPITAL EMIS £ 5.181.978 En 800.000 Preference Shares de £ 2.10/- et 1.272.789

actions ordinaires de £ 2.10 entièrement libérées.

OBLIGATIONS Néant RESERVES ET PROFITS NON DISTRIBUES. fi 6.071.291 BENEFICE NET 1938 £ 637.588 DIVIDENDE BRUT 1938

Action de préférence < eh. 10/. Action ordinaire Néant RENDEMENT BRUT

Action de préférence 5 Action ordinaire Néant CAPITALISATION BOURSIERE DE L'ENTREPRISE. < 15.291.281 Egal à francs 2.703.500.000

tard son prix atteindrait quelques millions ô> livres. Car c'est en 1888 que fut fondée la De Beers Consolidated, Limited, au capital de £ 3.950.000 entièrement versé. Un des plus beaux films d'aventure du capitalisme d'avant-guerre se trouva ainsi réalisé longtemps avant l'invention du cinéma. Depuis, la De Beers et ses actions n ont jamais cessé d'attirer l'attention du monde capitaliste. Les krachs de 1895 et de 1905, la campagne du Transvaal, la Grande Guerre et la dernière crise mondiale ont fait fléchir à plusieurs reprises les cours des actions de Beers. Mais contre vents et marées, les boursiers de l'Europe Occidentale et de l'Afrique du Sud ont gardé un faible pour cette valeur qui a toujours réservé à ses détenteurs tant de déceptions que de surprises agréables. Et depuis que la vulgarisation des théories économiques les a mises à la portée de chacun, l'action de Beers est devenue, par surcrott un des meilleurs

Baromètres boursiers

qui soient. Malgré la baisse de ses actions, l'entreprise se capitalise encore à plus de 2,7 milliards de francs. Le groupe de Sir Ernest Oppenheimer compte parmi les trusts les mieux gérés, bien que la mise en valeur d'un quasi monopole du diamant ne soit pas chose facile. Mais l'habilité indéniable de Sir Ernest et de son groupe s'avère insuffisante pour éliminer les difficultés auxquelles se heurte actuellement l'exploitation de la De Beers. Car ce trust minier qui serait à même d'inonder le marché international des pierres qu'il détient dans ses coffres-fort à Kimberley ou à Londres est forcé de les faire figurer à l'actif de son bilan -pour une livre sterling exactement. Par la force des choses, la De Beers a en effet assumer les fonctions d'

Un office de valorisation de carbone cristallisé.

Il semble inutile d'insister sur le fait bien connu que la vente des diamants varie en proportion invers.e de l'augmentation des armements mondiaux. Les quelques chiffres ci-après relatifs aux ventes de diamants pour les sept dernières années, se passent de commentaires.

Les ventes de diamants

de la De Beers

1932. £ 429 1933. £ 297.430 1934 £ 900.323 1935 £ 1.520.111 1936. £ 2.242.802 1937 £ 2.536.603 1938 £ 656.473

Le graphique qui pourrait être tracé sur la base de'Cfs données épouserait d'ailleurs une courbe analogue à celle du cours de Faction de De Beers et ne différerait

aux termes de la loi, devra itre payé au plus tard le 31 août. Dieu nous garde de prendre l'Office pour un homme qui, dans de telles circonstances, serait pour le moins obligé de déposer son bilan, car il n'est pas question d'un règlement en espèces à cette date. Dans le Loiret, sur quarante et un négociants agréés, l'Office doit de l'argent à tous, et pour quelques-uns il en doit depuis le 15 avril. 11 On pense bien qu'à la longue tout le monde sera payé, mais combien, comment et quand ? 7 Dans cette affaire il y a beaucoup de cas il y a les coopératives et. les commerçants agréés il y a les coopératives détenant un contrat d'option et celles n'en détenant pas il y a aussi les commerçants qui ont pris la précaution de s'en munir et ceux qui ont négligé de le faire. N'est-il pas à craindre que l'on fasse valoir ces cas d'espèce, bien que ces organismes stockeurs, quels qu'ils soient, ont dû pajjer ce blé aux producteurs. Cependant certains ne l'ont pas fait et l'Office dûment averti n'a pu les poursui- vre et pour cause.

Le directeur de l'Office n'a-t-il pas offert au syndicat des négociants agréés de régler ce qui leur était au moyen de warrants agricoles, qui ne peuvent s'appliquer légalement qu'à des producteurs ? N'a-t-il pas songé à remédier à cette lacune au moyen d'un décret-loi, ce qui n'a pas été accepté au ministère des finances ? 7 On voit qu'il faut vraiment beaucoup d'imagination pour que l'Office arrive à payer ce qu'il doit. Cependant l'Office du blé a été institué comme une démonstration de la morale marxiste devant assurer aux paysans la stabilité des prix et la régularité absolue des transactions. La démonstration est faite.

R. de Passillé.

que fort peu de celui de la U. S. Steel ou de la Banque de Paris. Mais le porteur des actions De Beers se désintéresse du passé, de même que tes vendeurs à découvert, qui déploient une activité a..sez intense et Londres et à P«^ ris. Ces derniers ne se laissent pas influencer non plus parles quelques fluctuations d'un titre, qui ayant été vendu à plus de £ 12 ne vaut actuellement que £ 6 à 7. Car me-

me une nouvelle dévaluation d'ailleurs fort problématique de la livre ne pourrait plus engendrer en ce moment un accroissement des, ventes de diamants. En outre, Le rendement des actions ordinaires ̃

de la De Beers, dont le nombre total s'élève à 1.272.789 n'offre nul attrait pour l'épargnant, «£S « deferred shares » n'ayant rapporté à leurs propriétaires que 15 shillings en 9 ans. Quant aux 800.000 actions privilégiées ayant droit à un dividende cumulatif de 20 sh. par an, aucune distribution n'a été effectuée sur ces titres de 1930 à 1936, et c'est depuis 1936 seule-. ment que la Société a commencé à rembourser ces arriérés, au fur et à mesure de l'augmentation de ses ventes. Les derniers 10 sh. ayant été payés il y a quelques jours, le rendement brut de la « pre~erfed a se trouva ainsi porté à 5,3 p. 100. Mais même en supposant que ce taux puisse être maintenu pour 1939 ce qui, malgré les affirmations du président de la De Beers, demeure sujet à caution l'action ordinaire ne touchera encore fort probablement rien pour l'exercice en cours. Les perspectives de cette valeur restent donc assez problématiques. Mais il n'en est pas moins vrai et nous nous faisons un devoir de souligner que La situation de l'entreprise est des plus solides et que son bilan dissimule des réserves occultes considérables qu'on évaluerait, avec un maximum de prudence, à quelque 5 millions de livres. Or ces réserves n'améliorent en rien les chances du détenteur des « deferred shares ». Son seul espoir réside en effet dans une pacification absolue du monde qui serait suivie de « booms et d'une période d'euphorie économique ou les bijoutiers recommenceraient à vendre des diamants. Toutefois fait ignoré par le public, mais bien connu des compagnies d'assurances, tous les artifices employés par la Diamond Trading n'arrivent pas à faire du diamant une valeur-or. Aucun événement d'ordre monétaire ne serait donc de nature à augmenter le chiffre d'affaires de De Beers, dont l'activité est paralysée, de plus, par celle des contrôleurs fiscaux, français ou américains, en mal de « signes extérieurs ». La société qui, depuis 1888, a passé par bien des vicissitudes, croit avec raison à un avenir meilleur. Mais aussi longtemps que les gouvernements fabriquent des masques à gaz et construisent des avions qui ne sont pas autre chose que des forteresses volantes, on n'achètera pas assez de diamants pour faire monter d'une façon très importante le cours de l'action De Beers. g. Ptci.

F. Pick.


un conte. |. Ce qu'on entend quelquefois dans les bois.

ien, bien des siècles passés vivaient des s nymphes sur la cime d'une haute montagne.

Il y avait

aussi des nymphes sur la terre, mais cel-

les des montagnes etaient plus belles que toutes les autres, car elles buvaient le miel des jonquilles qui couvraient les pentes, et vivaient si pres du ciel làhaut sur les rochers qu'elles en respiraient tous les parfums.

Aussi, recueillaient-elles tous ces parfums, les mélangeaient à ceux des pins, des branches de laurier, et lorsque Mistral, le roi des vents, passait par la montagne, elles les lui donnaient pour répandre sur la terre.

Parmi les nymphes, il en était une plus jeune que toutes les autres. Ou l'appelait Echo. C'était la plus petite, sa voix était plus douce, plus tendre que celle des autres, mais elle avait deux grands défauts.

D'abord, elle ne parlait jamais la première, c'était son habitude. Il fallut toujours qu'une autre lui dise d'abord bonjour.

Mais une fois la conversation commencée, elle ne cessait de babiller, car elle était bavarde, plus bavarde même que les pies et les cigales.

Un jour, une des nymphes allant porter à Mistral les parfums qu'elle avait recueillis, rencotra Echo sur le chemin.

̃ Bonsoir, Echo, ma petite sœur, lui dit-elle.

Bonsoir répondit Echo. Et aussitôt commencèrent les babillages. Et ils durèrent si longtemps, si longtemps que Mistral passa par la cime pendant oup la nymphe chargée de parrecueillis, rencontra Echo parler.

Si grande fut la colère de Mistral ce soir-là qu'il souffla quatre fois plus fort, et' les arbres se penchèrent, le sable des rochers s'envola-, et sur toute la terre on n'entendit plus que soupirs. Toutes les nymphes de la

CROISEMENTS DESSINES

Inscrivez dans les cases tous les noms qui peuvent servir à désigner ce qui est représenté au milieu.

montagne étaient déjà rentrées dans les creux des rochers, mais la pauvre nymphe qu'Echo avait retardée courait éperdument, portant les baumes vers la cime.

Et Mistral, qui l'aperçut de loin, lui scuffla dt: sable dans les yeux pour la punir. Pauvre petite nymphe Elle s'assit et sanglota jusqu'à ce que le grand soleil

disparût et qu'elle s'endormît sous les sapins.

Mais le lendemain, en retrouvant Echo sur son chemin, la colère lui monta au gosier.

Echo mec h a n le Echo s'écria-t-elle, c'e«t toi qui m'as retardée par tes bavardages interminables La terre n'a pas reçu u les parfums du soir et Mistral m'a durement punie Et tu crois que je vais oublier tout le mal que tu as causé Non, désormais, tu ne pourras que répéter les

derniers mots de ce qu'on te dira, et ainsi tu ne pourras plus retarder personne sur le chemin.

Aussitôt, la malheureuse Echo fut ravie de sa parole. Elle se blottit tous les sapins tout au bord d'un sentier et se mit à sangloter amèrement.

Tout parle, pensaitelle, la source qui descend là-bas sur le rocher. le sapin qui ne cesse d'agiter ses branches. Que racon'.et-il ? Les histoires interminables des nymphes, de Mistral, du grand soleil. Et pendant qu'elle songeait ainsi à tout le bonheur qu'elle n'avait pas. un bruit de pas approchait doucement.

C'était Narcisse, le jeune .berger.

Un homme de la terre, si beau pensait Echo, certes il est le fils de quelque nymphe car il est beau comme le lever du soleil. A peine était-il passé à travers les sapins, qu'Echo suivit ses pas tout doucement.

Qui est derrière moi ? s'écria Narcisse.

Moi répondit Echo, qui se cachait derrière un

sapin.

Pourquoi fuis-tu ? s'écria Narcisse.

Pourquoi fuis-tu ? répondit Echo.

-Attends que je te trouve. je viens dit Narcisse. Je viens, répondit Echo.

Et à ces mots, elle fendit l'épais feuillage et parut devant Narcisse. Ses larmes étaient séchées et ses grands yeux brillaient comme des pervenches.

Mais Narcisse en la voyant tourna sur ses pas et "s'enfuit.

Elle resta seule sous les sapins et pleura si longtemps qu'elle se transforma en rocher.

Il ne resta d'Echo que sa voix.

Et cette voix s'entend encore dans les montagnes et les bois.

Lorsqu'on appelle, elle répond et sa voix est encore toute triste, car elle pense à Narcisse qui la laissa seule un jour, sous les sapins. Noor lnayat.

Récréations et

Jeux

SOLUTIONS

Métagramme

LAPIN RAPIN SAPIN Devinettes

1. Dans la ville d'Egeste, en Sicile. 2. Paimbœuf.

3. Saint-Roch.

Mots en losange

M O R E E

MERCURE

S E U L E

CHARADES

En toilette,, mon un joue un tout petit [râle

Mon second se présente avec petit chapeau. Mon trois est animal, que hait celui qui [miaule.

Mon dernier, maladie, est un petit fléau. Repondant sa supplique,"

Ne refuse jamais au pauvre malheureux, Mon petit un. Puis pour trouver mon deux Le chercher au dehors ne serait pas [pratique.

Mon tout où le drapeau s'avance glorieux Est chaud et grand pays d'Afrique. Du sage Salomon pratiquant la sentence, Coupe en deux ton bébe tu verras mon [prejnier,

Et sur mon dernier se balance Un bateau rapide et léger

Puisse le ciel dans sa clémence Ne jamais t'obliger d'user de mon entier.

CONNAISSEZ-VOUS LES FLEURS?

Noor Inayat.

Voici des fleurs et des rubans. Découpez-les. Coloriez-les, selon les connaissances que vous avez de ces fleurs. Comme vous le voyez, il y en a

LE COIN DES PETITS COLLABORATEURS

HISTOIRE DE MONSIEUR PIPE AU PAYS DU TABAC -<̃̃«*• »^

Charade

ASPIC

M

MES

E R E

aimait voyager et habiter dans l'isolement. Ils partirent donc en bateau et arrivèrent dans une île où tout était couleur de feu.

Les habitants de cette île étaient des cigares, des cigarettes, des pipes et des allumettes. La terre était faite de tabac. Quand messieurs Pipe et Fumetoujours y arrivèrent, ils f urent ravis et appelèrent cette île « La Terre des Heureux ». Quand ils descendirent du bateau, une- énorme pipe vint leur demander ce qu'ils venaient faire. Ils répondirent qu'ils cherchaient un endroit isolé pour s'y fixer pour la vie.

La pipe leur fit signé de la suivre et les conduisit devant le Roi et la Reine. Le Roi était la plus énorme pipe qu'on pût imaginer, et la Reine, la plus énorme cigarette. Ils f irent très bon accueil à Pipe et à Fumetoujours et ordonnèrent qu'on les conduisît chez eux.

Quel fut leur étonnement quand, ils virent leur maison elle avait la forme d'une grosse pipe. Les meubles étaient faits de tabac et leurs lits ressemblaient

Aves-vous envoyé vos conseils à Cochonnet ?

ONSIEUR PIPE est un homme qui aime les aventures. Il dit un jour à son ami Fu.metoujours

J'ai grande envie de voir du nouveau nous allons partir à la recherche d'un pays inconnu. Là nous f ixerons notre vie.

Monsieur Fumetoujours

neuf. II s'agit de faire trois bouquets composés de trois fleurs qui poussent dans la même saison, naturellement.

à deux grosses' allumettes. Les draps étaient faits en papier de cigarettes. On leur dit que dans ce pays personne n'avait faim, à cause du tabac et de la fumée. Quand ils voulurent faire une promenade en bateau, ils virent une énorme allumette qui était dans un bateau en forme de briquet et qui portait des rames f aites en tabac. Ils revinrent chez eux

et fumèrent la pipe. Comme le sol était en tabac, ils en bourrèrent leur pipe. Ils menèrent une vie très heureuse et se marièrent avec une pipe et eurent des enfants. Les garçons ressemblaient au père et les filles étaient des allumettes. A par. tir de dix ans, les f illes devinrent ciga.rettes et, à vingt ans, pipes.

Claudie DALSACE.

LE COIN DES PARENTS

LA BICYCLETTE

Des parents scrupuleux peut-être à l'excès m'ont écrit pour me demander si la bicyclette avait des inconvénients pour les enfants, et lesquels? A quel Age on peut la permettre, dans quelles conditions ? etc.

Il en est de la bicyclette, comme de la plupart des exercices physiques recommandés, ou seulement permis aux enfants on devra au début agir avec prudence. Distinguons d'abord que chez les très jeunes enfants, la bicyclette n'est en somme qu'un passe-temps ils s'y initient bien souvent dans les villes d'eau, où ils accompagnent leur famille, dans les pares, en terrain plat par conséquent avec le minimum d'inconvénients, à la condition d'en user modérément. C'est plus tard, quand la bicyclette devient sport et un mode de locomotion pour des enfants de dix, douze et même quinze ans, que les inconvénients apparaissent

Quelques fautes alimentaires chez le nourrisson 1

Les fautes alimentaires chez le nourrisson sont fréquentes et d'autant plus graves que l'appareil digestif est en quelque sorte prédominant chez lui, mais aussi très fragile. Les erreurs de régime du nourrisson déterminent des lésions digestives dont les manifestations cliniques surviennent d'emblée ou après une certaine période de latence de façon bruyante ou de façon plus ou moins discrète. Les lésions digestives et générales produites se répareront plus ou moins bien et laisseront des tares plus ou moins longtemps persistantes.. La première règle- absolue' est de ne jamais donner plus d'un litre de lait par 24 heures.

A partir du sixième mois, il faut introduire des farineux. Vers le neuvième mois il faut diminuer le lait et commencer les légumes. Puis, peu à peu, farineux, légumes, fruits cuits,

quelques graisses, des aliments azotés (fromages, œufs, poisson, jus de viande), seront introduits dans l'alimentation, tandis que la quantité de lait diminuera progressivement, pour n'être plus vers quinze mois que d'un demilitre, ce demi-litre totalisant le lait nécessaire à la préparation des bouillies, purées, et le seul biberon de lait pur de 100 à 150 grammes donné à 4 heures. Il ne faut pas en donner davantage sous prétexte que l'on est à la campagne, que le lait est bon, ou parce que l'enfant est fatigué, que le lait paraît nourriture plus légère. Dès l'âge de 2 ans, la quantité totale de lait n'excédera pas 250 grammes par jour. L'enfant aura quatre repas et son régime se rapprochera peu à peu de celui du grand enfant.

La deuxième règle importante est de fixer d'une façon plus sévère les heures de repas du bébé et de ne pas calmer ses pleurs et ses caprices par l'ingestion de quelque aliment. Ainsi on évitera de rendre l'enfant capricieux et nerveux de bonne heure, défauts et troubles très difficiles à guérir plus tard.

Enfin, à partir du moment où le lait n'est plus l'unique aliment du bébé, il faut vite varier le plus possible la nature des aliments qu'on lui présente farines, légumes, fruits, fromages, œufs, viande, poisson, ce qui n'est pas toujours facile. On donnera le nouvel

moins de par elle-même, que parce qu'entre 10 et 15 ans, au mdins, fllles et garçons passent par des crises très délicates pour leur or- ganisme en croissance et en trans- formation. En tant que sport, la"bicyclette développe les muscles, le. souffle, l'endurance l'idéal serait" qu'un esprit exagéré de compéti- tion ne s emparât point de ces jeu- nes cyclistes. Je pense aussi au i: manque d'organisation de cerlaines randonnées en groupes, où tous. malgré les différences d'âge et de capacité de résistance, fournissent les mêmes étapes où, pour soute- nir le train des grands, les jeune»' s'esquintent au sens strict du mot. De ces erreurs, la bicyclette n'est pas responsable, mais ceux qui ra-< usent, parce que n'étant pas dan»;, le cas de se soustraire à un contrôle, voire à une surveillance, comme le réclame d'ailleurs n'im-,porte quel autre sport. H. Legrand.

aliment en faible .quantité, incor- V poré aux aliments déjà acceptés on insistera avec une douce mais réelle fermeté et avec beaucoup de patience. On ne cédera que pour quelques dégoûts vraiment insurmontables, en se réservant,de faire de nouvelles tentatives plus tard. De toutes façons, il nefaut pas obéir aux manies de l'enr: fant qui le poussent à n'absorber qu'un choix très limit'é des aliments qu'il préfère. De même, dès; les premières bouillies, il faut l'habituer rapidement à manger à la cuillère.

• De cette façon, l'enfant s'accoutumera à manger de tout, et onévitera ainsi les troubles digestifs et généraux produits par un régime trop pauvre en calories, ou par la carence de certains éléments, carence de certains sels minéraux par exemple contenus dans une farine et pas dans une autre, de même pour les légumes, carence de graisses, carence de vitamines, etc.

L'alimentation tendra donc à être aussi variée que possible. Mais il est bien entendu qu'on ne donnera que des aliments faciles à digérer, en tenant compte des intolérances particulières à chacun et indiquées par le médecin. On exclura les légumes à goût fort, comme l'asperge par exem-,ple, les féculents peu digestes comme les haricots secs, la lentille, tous les choux bien entendu, certains fruits peu digestes comme les prunes. On usera de la banane avec modération, de préférence quand la saison sera passée, des fruits de pays comme, la pomme, le raisin. On donnera peu de pain, pas de panade non p}us, l'un et l'autre de peu de valeur nutritive actuellement et peu digestes. Enfin, il faudra se méfier de l'appétit parfois excessif du bébé, ne pas le suralimenter, ce qui aboutit plus ou moins vite à des accidents.

Ainsi, bien réglé dans les heures de ses repas, recevant une nourriture appropriée, le bébé se développera harmonieusement, sans caprices. 1

Cet équilibre digestif réalisé dans le jeune âge le -rendra plus résistant aux maladies qui pourront le frapper, et le conduiront à se choisir instinctivement un régime convenable quand il tera plus grand. `

Dr Geneviève de Lambert.


1 -J

Y"~

LE FIGARO

FRANCE-ALLEMAGNE DE NATATION A MUNICH AUCUNE SURPRISE: les Allemands

sont les meilleurs Toutefois Simone Gardet

bat le record de France du 200 mètres brasse

Le match France-Allemagne a débuté hier à Munich, où l'équipe française, a reçu un excellent accueil. Comme on le prévoyait, les nageurs et nageuses allemands ont remporte toutes les épreuves inscrites au programme de cette première journée il est probable qu'ils feront de même demain. Champions d'Europe de natation, il était hors de doute qu'ils prissent en chaque course un avantage très net.

Mardi prochain

dans 39 golfs

deprovince:

5e Coupe d'Eté

du « Figaro »

Pour la cinquième foie la Coupe d'Eté du « Figaro A sera disputée dans la plupart des golfs de province. Mardi prochain 15 août, les éliminatoires medal play, handicap sur 18 trous dames et messieurs auront lieu dans 39 golfs. Le handicap maximum est do 24, cependant ceux ou celles ayant un handicap supérieur pourront disputer les éliminatoires, leur handicap étant remené à la limite fixé.

Rappelons que les gagnants et les seconds de ces épreuves éliminatoires seront qualifiés pour prendre part à la compétition finale, qui aura lieu, en medal play, sur 36 trous, pour les messieurs, et 18 pour les dames, le dimanche 8 octobre au Golf d'Ormesson. La Coupe d'Eté du « Figaro », magnifique épreuve de propagande pour le golf, remporte auprès de tous un succès qui va chaque année, grandissant cette fois encore,.nous ne doutons pas que Joueurs et Joueuses, champions ou débutants, ne s'engagent en masse dans notre grande épreuve. Voici la liste des 39 golfs sur lesquels seront disputées les éliminatoires de la Coupe d'Eté

Aix-les-Bains. Amiens, Bagnolcs-del'Orne, La Baule, Boulogne-sur-Mer, Chamonix, Mont-Blanc, Chantaco, Chiberta, Coutainville, Deauville, New-Golf de Deauville, Dieppe, Dinard, Divonneles-Bains, Etretat, Evian, Granville, Hardelot, Le Havre, Hooaeger, Hyères, Lyon, Mégève, Mont-Dore, Nice, PenQuen, Pornic, Reims, Rouen, Royan, Sables d'Or-les-Pins, Sarlabot, Sart, Le Touquet Uriage-les-Bains, Vaienciennos, Vichy et Vittel.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Au Golf de Deauville

Coupe du Golf de Deauville, match play, messieurs. Demi-finales S. Zarifi b. Walekenaer, M. Prunet b. marquis de Galliflet.

Finale M. Prunet b. S. Zarifi, 1 up. Coupe Batbedat. medal play. 1. Guy Yerdler (18) 06 i 2. Marquis de Galliffet (13) 68..

Au Golf d'Evian

Prix du Cercle Sportif. Dames 1. Mme L'eclerc, 3 down 2. Mlle Dubonnet,4down.

Coupe Montgermont, handicap, course au. drapeau. 1. Comte G. de Pardieu (14), à 30 m. du 19" 2. Van Biena (16), falrway du 19- 3. Langley (13), dans le trou du 18.

Dames 1. Mme du Souzy (11), à 5 m. du 18" trou 2. Mme Leclerc (22)', parcours du 18e 3. Mrs de Langley (14), à 1 m. 50 du 17«.

Coupe Pré Riant. Foursomes mixtes, scrateri greensome. 1. Mme Le Bœuf-Alfassa, 83 2. Mme Guyon-de Vésinne-Larue, 88.

Au Golf de La Baûle

Coupe de Mme F. André. Demifinale lonel Cotnareanu b. Mme Calvet; 2 et 1 Ph. Mallez b. M. B. Sodeau, et 2.

Finale Ph. Maltez b. 1. Cotnareanu, 2 et 1.

Le 16 et 17 août Prix de la Ville de La Baule, messieurs, 36 trous. Le. 16 et 17*août Prix de la Ville dit Pouliguen, dames, 36 trous. Au: Golf de, Dinard

Coupe Gallic, 18 trous. 1. Col. Frazer (8), up 2. R. E. Stevenson (lf>), 1 down 3. Patrick de Bufler d'Ormonde (18) 2 down.

Prix des dames. Mme Perret (24), 1 down.'

LA VOILE

« Fou » mène à Arcachon dans la Coupe

du « Figaro »

La seconde épreuve pour la Coupe du Figaro des bateaux de la série internationale des fi mètres a été courue, sous l'égide du Cercle de la Voile d'Arcachon, par jolie brise ouest. En voici les résultats

1. Fou M. Denez), en 2 h. 45 m. 50 s. 2. Cupidon-Prudenee (à M. Ph. dé Rothschild), en 2 h. 46 m. 44 s. 3. Barbara (k M. R. Beaumaine) 4. ElfeM. Jacques Darde) 5. Hamsà-H M. Rejié Dayde) 6. Viking (n M. Courtaigiie). 7. Silaris-ll (a Mme H. Go!det).

la suite des deux manches, Fou est en tête devant Elfe.

Par ailleurs, la série des nombreux prix et coupes se poursuit à Arcachon. Série internationale des 6 ni, 50 (Coupe Carmond). 1. Flambernc M. Fr. Beaumaine) 2. Surprise (à M. R. Barrière) 3. Capdorat (à M. Boucheron de Choudens) 4. Atalanle M. H. de Monbrison) 5. Gisou (à M. R. Prud'homme).

Série des Monotypes, Coupe de la Muscla). Deuxième épreuve 1. Mas-Aimê (à M. Hamelle et Guiraud) 2. /'« Vais M.Bossuet) 3. Cadet (à M. Fayet) 4. Puce (à M. P. et J. Allard) 5. EbuthM. Thube).

+-

« Yanni » gagne

à Houlgate

la Coupe L. Bréguet

La Coupe Louis Bréguet a été organisée à Houlgate par la, Société des Régates, de la, Divcs. Elle était courue en deux régates éliminatoires avec équipages mixtes et changement de barreur à chacun des quatre tours du parcours. La finale réunissait les vainqueurs de chaque régate. Voici quelles lurent les résultats.

Première épreuve. 1. Mie-Mac (Mlle J. Truchy-J. Paillard) ï- lnnm (marquiseet marquis de Montebello) •î Floc (Mme Schelcher- A..Anselme) ï Hop-Là (MVie S.Truchy-T.l. Huardi;]

Nef (Mme Truchy-B. Truchy) li.

Enfin (Mlle Poisson-M.. Barba) 7. Carnabo (Mile Aubé-Dulaci 8. Paf\ (Mlle Cl. Bâudet-E. Luchaire),

Deuxième épreuve. 1. \anni 2. > l'ioe 3. Mie-Mac 4. Carnabo 5.

Enfin 6..Véf 7. Paf.

J?n~n;6..Vej';7.P'

Finale 1. Yanni 2. Mie-Mac.

GOLF

Cependant, l'équipe je France a nu hier une petite compensation, grâce à Simone Gardet; qui termina seconde dans le 200 mètres brasse, en battant de plus d'une seconde le record de France féminin de cette distance. Voici les résultats du cette première journée

100 mètres nage libre. 1. Fisflier (Ail.), 1 m. 0 s. 3/10 2. von Exkenrerker (Ail.), 1 m. 1 s. 2/10. Nakache est quatrième, en 1 m. 2 sec. 5/10, et Talli cinquième en 1 m. 2 sec. 9/10.

100 mètres dos dames 1. Mlle Webcr (Ail.), 1 m: 18 s. 8/10 2. Mlle Seignol (Fr.) .1 m. 20 s. 3/10; Mlle Berlioux est -1' en 1 m. 22 s. 7/10.

100 mètres brasse (hors-match) 1. Angyel (Hong.) 1 m. 9 s. 6/10. 200 mètres brasse dames 1. Mlle Schmietz (Ail.), 3 m. 8 s. 8/10; 2. Mlle S. Gardet (Fr.) 3 m. 10 s. 2/10 (record de France battu. Ancien record 3 m. 11 s. 8/10). Plongeons tremplin dames 1, Mlle Artenshtein (Ail.) 106 pts 27. Mme Poirier est troisième avec 95 pts 180.

100 mètres dos. 1. Schlaucl. (Ail.), 1 m. 9 s. 4/10 2. Schweiber (Ail.), 1 m. 10 s. 3. Zins (Fr.), l..m. 13 sec.

400 mètres dames 1. Mlle Schmitz (Ail.), 5 m. 49 s.,5/10 2. Mlle Fleuret (Fr.), 5 m. 52 s. 8/10. Plongeons de haut vol 1. Weiss (Ail.), 127 pts 56 2. Kitsig (Ail.), 125 pts 97 3. Wolke (Ail.), 118 pts 50 4. Arbegast (Fr.), 70 pts 32. 1.500 mètres 1. Arendt (Ail.), 20 ni. 35 s. 2. Desbonnet (Fr.), 20 m. 47 s. 3. Freese (AIL), 21 m. 47 s. 6/10.

CE MATIN, EN MARNE Lucienne Berlioux

et Gmel doivent être champions de Paris de grand fond

Tandis que l'équipe de France mathe 'celle d'Allemagne à Munich, tes îagcurs parisiens vont, cet aprèsnidi, courir en Marne le championnat le'graud fond,

Le départ en sera donné 10 heures >our les. messieurs (tandis que les danes partiront un quart d'heure plus ôt),.HU Perreux, devant le bassin des Pingouins de la Marne, l'arrivée se ugèant 200 mètres, après le pont de

Lucette Berlioux.

Joinville, soit une distance de 7 kilomètres environ. Les champions 1938, Lucette Berlioux et Maurice Gruel sont engagés et, naturellement, iivoris. Parmi les principaux parlanis, citons Béchu, les frères. Chaîne, lS:iitdj->, du Stade Français i Maloubier, de l'S.C. Likareff, des Ours Blancs; Huber et Cazalon. de la J.S. Putcaux Prentout, Cramolte, Silvestre, Ilérard, de l'Amicale de Natation et Gropaiz et Bernard, de l'U.S. Métro.

Le Comité de Paris de Natation est organisateur, tandis que la sportive municipalité de Joinvillc-lc-Pont accorde un très large concours. 1 J

'De tournois en tournois

Les tournois

amateurs et professionnels à Deauville

Sur les courts du Deauville Sportin" Club un grand tournoi international amateurs se déroulera sous la direction' de Jean Foucault, du 23 au M août. Les cinq épreuves classiques flgurent au programme, ainsi que des épreuves de simples minimes, juniors et vétérans, une Coupe des Ménages et un double mixte handicap.

Les championnats seront joués suivant la formule par échelons, permettant aux joueurs non classés de pouvoir passer plusieurs tours avant de ri-iic'Jiitrcr des joueurs très forts. D'autre part, les non classés du simple messieurs et du simple dames, après leur élimination, pourront continuer entre eux disputer la coupe de propagande offerte par -le Figaro. Pour les engagements et renseignements. s'adresser à M. Jean Foucault, an Sporting Club. Simples, championnat 39 francs. Double 20 francs (plus taxe F. F. L T. 15 %). Minimum d'engagements 30 francs. Par ailleurs, les 21; 22 et 23 août. les professionnels français disputeront un tournoi sur les courts de Deauville.

Au T.C. Bagnoles-de-l'Orne du 30 août au 3 septembre 1 Le tournoi annuel du Tennis Club de Bagnoles-de-l'Orne aura lieu du 30 août au 3 septembre. Les engagements pour le championnat simple messieurs et dames, double messieurs et double mixte, seront reçus par M. t Charles Gondoùin, juge-arbitre, au se- 1 crétariat du Tennis Club de Bagnoles, 1 jusqu'au 23 août. £ c Maneff et Mme Halff c sont champions des Grisons A Saint-Moritz, la série des grands tournois internationaux s'est ouverte par le championnat des. Grisons, dont 1 |le5 finales ont eu les résultats sui- j t vants Simple messieurs Maneff b. Najar, j i lG-0, 6-S, 8-6.. ̃ Simple dame Mme Halff b. Mme c Claude, 6-0, 3-6, 6-0. J Double messieurs Pfafî-Spitzer D.. Moreau-Delire, 1-6, 6-3, 7-5.

Le départ de l'équipe de France d'athlétisme, hier matin, pour Amsterdam où elle rencontre aujourd'hui celle'de Hollande. Dans le wagon, de gauche à droite Goldbwski, Marcillac, Hansenne, Carrère, Balczzo, Berthaud et Messner. Debout L. Bernstein (masseur), Lapointe, Omnès, Valmy, Baudry, Fri. not. A genoux Lalanne, Fusil, Bucourt, Peyre, et Manent.

AUTOMOBILE

Quatorze nouvelles voitures engagées

dans les 12 Heures de Paris (Coupe « Olazur »)

L'Association française de coureurs en automobile, qui organise les 12 Heures de Paris e 10 septembre prochain, avec le concours de l'A. CI. F., de la Saciété Demarais frères, de l'Auto. et de l'Aéro, vient d'enregistrer 14 nouveaux engagements dans la grande épreuve internationale qui _se conrra sur le grand circuit rcutler lie Tautodrome de Montlhéry.

C'est d'abord deux « Peugeot » Darl'Mat, dont l'une sera pilotée par l'Anglais Patten Dnrndorf, et l'autre par les Français Jacol et de la i.ha!>e!lp. Chotard et .lac-k Seylalr, sur « Dclnhayc » lit. 000, avec la([U»llc Ils ont participé aux 24 He.uvs du Mans terminant dons d'excellentes conditions. Les automobiles « Hanomaa », de Hanovre, ont l'ait inscrire la voiture qui l'an dernier, pilotée par les Allemands ITnllierlc et (ilofkiicr, a été la plus parfaite en régularité dans cette épreuve des 12 Heures. Le Roumain Cristea sera à Montlhéry sur une « B. H. ». Une « Citroën » préparée- spécialement par le jeune ingénieur Barre de Gosne, sera pilotée par Barre et Bourguin Polledry fera équipe avec Robert, sur « Aston-Martin » deux voitures « Delngc », pilotées par Gérard, Monncret et Loyer deux « Talbot », dont celle victorieuse au Comminges une « Morgan 4 », pilotée par Sinclair et de Lnrçny. In « Dclaliaye » de Villeneuve et Biolay une « Adler », encagée par Riche. Cela fait donc 28 voitures inscrites et les engagements avec une réduction de 50 0/0 ne sont clos que le la août.

Nouvelles du volant

Jenkins bat des records Le pilote américain Jenkins a battu, à Bonneville Flats, les six records du monde suivants i 2.000 km., moyenne horaire 273 km. 421 3.000 m. moy. hor. 271 km. 433 2.000 milles. 271 km. 823 10.000 milles, moy. hor. 274 km. 752 6 heures, moy. hor. 274 km. 897 12 heures, moy. hor. 273 km. 520. Gêné par les émanations d'oxyde de carbone provenant d'une rupture du tuyau d'échappement il dut interrompre sa tentative contre les 24 heures, mais compte la reprendre prochainement.

Mme Marinovitch va mieux Complètement remise de son accident dans le championnat féminin à Saint-aaudens, Mme Marinovitch est revenue à Paris hier.

Fête de Saint-Christophe Grande messe ce matin, à 10 h. 15, à Chcrtrettes, à 6 km. de Melun, puis défilé et bénédiction des véhicules. AIlocution de M. l'abbé Goddé.

CAMPING. Sorties du :Gronpr « Ile-de-France du Camping Club de France, les 19 et 20 août Cyclistes Camp au Hocher d'An(.(,<. Commissaire lioudinot. Iti- néraire à Versailles, N 10, avant Rambouillet, prendre G. C. 58; avant le poste forestier « La Çiseraie », G.C. 57, camp à 700 m. après Poigny. Pédestre Camp à Zefer. Descendre h la gare de Mculim, prendre devant In gare l'autocar qui donne In correspondance pour Enfer (demander le camp au Syndicat d'Initiative en face de l'arrêt de l'autocar). Tous renseignements à la permanence, le jeudi, de 20 h. 30 à 22 h. 30, 218, boulevard Saint-Germain.

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̃ Les vedettes

à Villers-sur-Mer

Une nombreuse assistance a suivi' les finales du' tournoi de Villers-surM'er, où dans le double figuraient Jean Borotra, Paul Féret,, B., JDestremau et A. Merlin. Le simple messieurs a. démontre les grands progrès de R. Diibue et, en simple dames, la favorite, Mme H. Morel Deville, a dû s'incliner en .finale devant Mme Joba. Voici les résultats des ultimes rencontres: Simple messieurs R. Dubuc b. J. Lccointre, 6-2, li-1.

Simple dames Mme Joba b. Mme H. Morel-Deville, 0-3, 5-7, 6-2. Double messieurs J. Borotra-B. Destrcmau b. P. Féret-A. Merlin,

Double mixte Mme 5. Morel -Deville-K..Destremau b. Mme.Joba-Féret, B-3, 6-4. •••.̃

Convocations pour demain

au T. C. Amical de Vaires 8 h 30 Favereau, Iemetti, Fiquet. 9 h. 30 iBrunet, Goutel, Allain. 10 h. 30 Lambert, Martlnie-Dubousquet, Bure!, Cournar.d.

13 h. 30 Pérout,Mlle Tessier, Mme Goujon.

14 h. 30 Detfayet, Mme Guichon. 15 h. 30 Canovas, Mlle Garnler. 16 "h. 30 Mme Manescau.

17 h. 30 Mlle Grenet.

En cas. d'empêchement téléphoner au Vi, à Vaires-sur-Marne.

L/Australie' en finale

interzones

de la Coupe Davis

de la Coupe Davis

Comme on l'attendait, la victoire de l'Australie sur Cuba a été d'une netteté absolue. Ainsi la finale interzones de la Coupe Davis opposera les joueurs australiens et yougoslaves les 24, 25 et 26 août sur les courts du Longwood Cricket. Club de Boston.

Mme Mathieu est battue à Rye par Miss Marble Mine Mathieu dispute actuellement un 'grand nombre de tournois aux iStats-Unis. Dans les championnats de l'Est des Etats-Unis qu'elle vient de jouer, elle a été éliminée* en demifinale 'du simple par la championne américaine Miss Marble, par 6-3, 7-5. L'autre demi-finale a été gagnée par Miss Fabyan sur Miss Stammers

Les Juniors de France devraient aujourd'hui à Bruxelles l'emporter sur ceux de Belgique Mais ces matches s'imposeat-ils vraiment ?

Pendant que leurs aînés, à Amsterdam affrontent les athlètes des PaysBas les Juniors Français s'attaquent a leurs équivalents Belges. La rencontre entre les' deux nations est rendue plus équilibrée par le fait que en fait nos champions rendent un an chacun de leur adversaires car la catégorie, eu Belgique, est plus tardivement limitée que chez nous.

̃Le maton, inauguré l'an dernier, revint a noire équipe par 81 points à DC. Mais c'élalt a Paris. A Bruxelles, chez nos adversaires, ce sera peut-être plus malaisé.

L'équipe belge compte, en effet, des champions déjà affirmés.' Le plus notoire est Paelciis finaliste du 100 mètres aux championnats d'Europe une rude référence, pour un junior ̃ et nos deux sprinters Merlin et >Missnrit, deux révélations de la Coupe de la Jeunesse, ne pourront, ^nalgré toute leur jeune valeur, guère l'inquiéter. Au 400, Diamant vient d'égaler le record de Belgique pas cclut des juniors :1e vrai ̃ c'est dire que lui aussi sera un rude abversalre pour Hémery, coureur d'ailleurs plein de qualités. Au 110 mètres haies, 11 faut encore envisager une victoire belge Braekman, qui l'an dernier, triompha de Diallo, disposera cette fois de Sapin,

4VANT LES JEUX UNIVERSITAIRES DE MONACO LE CYCLISME EST AU PROGRAMME

Contrairement â ce que nous publiions hier, -il y aura du cyclisme aux Jeux universitaires, pour la grande- joie de son animateur Rai!let. Jm Belgique est inscrite et la France aussi, ce qui nous garantit la présence des tenants des titrés, Candron et Derny, tous deux de l'Ecole Bréguet.

Pour la vitesse (tenant le Belge Collnrd), la difficulté sera de trouver une ligne droite pour courir, conformément au précédent instauré à Annecy par l'U.Y.F. lors d'un récent championnat de France amateurs, l'épreuve de sprint. Monaco est tout en courbes et dénivellations aussi Raillet parle déjà de se transporter sur la promenade des Anglais.

Nouvelles des lanceurs' Cf daine n'est pas disparu. Il'est toujours dans sa résidence habituelle de Frontignan et on ne sait trop pourquoi il n'a pas rejoint plus tôt le stage.

Bazcnnerie, qui a reçu une fraiche provision de conseils de V entraîneur Rinnc, qui s'arrêta chez lui en allant à Antibes, a encore amélioré son style au disque et il a lancé dimanche à 45 m. 85. Enrevanchc, Fitte, accablé d'examens de toutes sortes, est définitivement indisponible. Il va d'ailleur quitter Paris pour Alger la section d'athlétisme du R.U.A. l'attend avec impatience.

A qui le drapeau ?

L'absence de Fitle va poser un problème. A qui sera dévolu de ter le drapeau en tête de la délégation française lors du défilé ? L honneur revenait de droit à Fitte, qui en avait déjà été le titulaire en 1937, aux. Jeux ,de Parris. après Fretet (1935) et Flouret (1933). Contrairement à ce que pourrait faire croire cette énumération, le nom du porte-drapeau de la France ne doit pas forcément commencer par nu F (mais même dans ce cas; on trouverait un fort beau titulaire).

Par l'abstention de Fitte disparait l'un des plus anciens sélectionnés. De ce fait, il semble que bien peu des participants pourront se targuer de participer à leurs quatrièmes Jeux.

Notons que ce n'est pas là une longévité estudiantine exceptionnelle, puisqu'il n'y a, en somme, que six ans depuis la manifesta-, tion de Turin.- Six ans représentent

CYCLISME

LETOURDUNO|D (Grand Prix Dubonïtet) Pour ta septième fois, le Tour :du Nord a.éîé couru sous l'égide du Quinquina Dubonnet. Sur les 100 coureurs qui avaient pris le départ, le5 août. pour la première des sept étapes de la grande épreuve internationale,, quarante et un restaient en lice, hier matin, à Lille, pour la dernière élape qui les ramenaient à Malorles-Bains. C'est Demeersman qui a Ragné cette ultime étape, mais au classement général, le Belge Dufromont prend la première place et remporte ainsi ie: septième Tour- du Nord qui, comme toujours, a donné lieu à de belles em-

poignades. Certes, on aurait nimé voir

briller cette année, un nouveau Julien Legrand, vainqueur en 1!).')8, ou quelqu'autre Français, tel Paul Chocque. Mais faut s'incliner devant la course intelligente, et les qualités^ indéniables de Dufromont.

Rappelons que les deux premières étapes furent remportées par Omer Thvs (second de l'épreuve en 1938), la troisième par Verhaëque, la quatrième par Hernaert et la cinquième par Ghisnck. tous Belges 1

ATHLETISME

Là toutefois se limitent les prlnclpales chances de nos voisins. II semble qu'aVec Sanson, Arnault et Brlsset, les courser, de 8110, 1.300 et 3.000 ne puissent nous échapper. Les concours, en majorité, sont également il la mesure do nos athlètes les seuls points Htlifieux portant sur le saut en longucnr Aujard, pourtant, si les vacances n'ont pas nul a sa forme doit, battre et le saut en' hauteur Enfer peut battre Buxant, un splendldo athlète qui n'a pas la même facilité <iuc lui.

victoire françalso donc. Nous nous en réjouirons, mais qu'il nous soit permis de dire, que nous considérons ces matches comme peu utiles, surtout a une telle date Ils privent les jeunes de vacances qui leur sont Indispensables et ne sont probants que dans la mesure oit les athlètes ont pu rester en contact pendant, leurs congés avec leur entraîneur. SI titi stage de prépara Mon précédait ie match, le .perfectionnement technique qu'en retireraient les Intéressés compenserait ces Inconvénients. Comme ce n'est pas le cas, nons croyons qu'on pourrait trouver une recompense" mieux choisie pour nos jeunes champions.

la durée normale de beaucoup d'études et le plus dur est moins de rester qualifié que de, mériter quatre fois la sélection.

L'engagement

du Luxembourg

Le Luxembourg enverra à Monaco l'équipe suivante

\eumann (natation), Langers (pentathlon), Schroeder (lancement du poids et lancement du disque), Philippe (400 mètres), Fixmer (fleuret et sabre), Fond; (400 mètres), Merch (400 mètres), Schleimer (saut en hauteur).

Une équipe de football complétera la_ délégation.

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Le Meeting Motonautique de Monaco

ÂvanHeriire journée s

quatre épreuves

Monaco, 12 août (Ge notre correspondant particulier, par téléphone). L'avant-dernière Journée du meeting motonautique de Monaco comportait, aujourd'hui, un programme fort chargé qui donna toute satisfaction aux spectateurs venus en foule. Le Championnat de Monaco de ski nautique vit se terminer l'épreuve de slalom et es dérouler celle des « figures ». Au palmarès des hors-bord? citons Broc*, vainqueur du Prix de r « Auto » (classe A), Mme Juliette Galopin, victorieuse du Prix de l'Hôtel BristokMaJestic (réservé aux dames), devant Mlle trma Lucchini qui rentra à toute alluro dans une bouée et 'en fut quitte pour un bain forcé et uno forte commotion le champion français P. de Candolle qui domina magnifiquement tous ses rivaux italiens dans le Prix des Stelugues, et enfin l'Italien Casalini qui s'adjugea avec brio le Prix du Country-Club.

Voici les résultats techniques Prix de l' « Auto (classe A), B km. 1. Brock, 5 m. 30 s. (moyenne 64 km. 500) 2. Mlle Irma Lucchini, 6 m. 67 s. 3. Baynes. 6 m. 5 s. Prix des Stelugues (classe C), première série, 10 km. 1. Scalera, 9 m. 29 s. (moyenne 63 km. 269) H. P. de Candolle, 9 m. 39 s. 3. Festa, 9 m. 41 s. 4. Marcel Morosi, 9 m. 46 s. 6. Mayet, 10 m. 18 s. G. Pagliano, 10 m. 19 s. 7. Delacour, 10 m. 21 s. 8. Mmo J. Galopin. 10 m. 24 s. 9. Lefeuvre, 11 m. 2 s. Deuxième série 1. Kora, 10 m. 8 s. (moyenne 59 km. 2'1) 2. Osculati, 10 m. 20 s. 3. Cudry, 11 m. 1.4 s. 4. Lebrun 15 m. 39 s.

Peu après l'arrivée, Sudry rentra dar.a une jetée, se blessant légèrement au front. Il fut transporté à l'hôpital où son état n'était, ce soir, nullement inquiétant.

Finale du Prix des Stelugues, 20 km. 1. P. de Candolle 18 m. 40 s. (moyenne 64 km. 286) 2. Scalera, 18 m. 49 s. 3. Mora, 18 m. 66 s. 4. Morosi, 19 m. 7 s. 6. Osculati, 20 m. 21 s. 6. Lebrun, 24 m. 28 s. Prix de l'Hôtel Bristol-Majestic (réservé aux dames), 5 km. 1. Mme J. Galopin, 4 m. 59 s. (moyenne 60 km. 200) non classée Mlle Irma Lucchini, accidentée.

Prix du Couritry-Club (Classe X), 40 km. 1. Cssalini, 36 m. 52 s. (moyenne 66 km. ?.3O) 2. Scalera, 36 m. 69 s. 3. P. Morosi, 37 m. 56 s. Le meeting prendra fin demain par la Grand Prix do la Villa.de Monaco (clçsse X), la Prix de la Société des Peins de Mer (classe C), comportant chacun trois manches, et la dernière épreuve du Championnat de Monaco (Jo eki nautique. Jean Roulllot.

<> L'HYDRAVIOS1' CABOT (Short, quadrimoteur Bristol Perseus sans soupapes) des Impérial Atrways, a quitté Southampton, hier à 1 h. 55 (G.M.T.) pour New-York- (second service' transatlantique britannique, sens Est-Ouest). Chef de bord pilote Bennett.-

I.'HYDR AVION AMERICAN CLIPl'ER (Boeing 314, quadrimoteur Wrlgh: Cyclone, double Kow, 1.500 ÇV) des Pauamerican Airways n umrri vendredi soir h Port-Washington, ayant établi le record des traversées commerciales sur la route du Nord de l'Atlantique, sens est-ouest. LE MINISTERE DE L'AIR commandé à deux constructeurs, pour !es cellules des avions qui doivent participer à la Coupe Dnuisch (I" octobre prochain) des moteurs de G litres et demi de cylindrée maximum. L?s Construction!! mécaniques du Béflrn, cette nouvelle société dont les usines sont à Jurançon et dont l'ingénieur C.haumont est le directeur technique, avaient ainsi reçu commande de douze .moteurs, ly^ic 12 A (12 cylindrer. opposés deux à deux en « ilattwin) veriical, refroidissement par nir, 0 lit. 490 de cylindrée). Ce moteur a été homologue et développe à •I.Oflfl tours-minute plus de 100 C. V. (5^ C. V. au -litre de cylindrée). Les premiers moteurs vont être livrés ces jours-ci aux constructeurs. D'autre part. la firme Régnier avait reçu commande, le 23 mars dernier, de quatre moteurs l'J cylindres en V inversés, développant 380/120 C. Y. à 1.000 toura-minute. Le premier de ces motçuir.s a commencé hier, à Buc, ses essais d'homologation.

Rappelons que tout concurrent engagé pour la Coupe Dcutsch doit .effectuer avant le 15 septembre, à 20 heures, un vol qualificatif de 500 kilomètres à 3.10 kilomètres à l'heure. /( reste ce matin trente-quatre jours. LE PERIODIQUE INDUSTRIEL L'Usine annonce qu'une usine em-

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pioyan't 2.000 ouvriers, et dont des". ateliers seront souterrains va être construite dans les environs d'Evreux par une importante firme aéronautique. 40(1 hectares, une ferme et un château ont été acquis.

<» LES ETATS-UNIS ET LE CANArJA viennent de signer une convention aérienne concernant les lignes commerciales reliant leurs territoires. «. LE GOUVERNEMENT NORVEGIEN a passé commande

1" A la firme américaine Curtiss de douze avions (type non désigné) 2° A une firme anglaise non désignée de six avions.'

Les licences de ces deux appareils ont été en même temps acquises par la Norvège.

La flotte militaire' norvégienne comprend une centaine d'appareils, voués à un rôle de surveillnnce côtière et qui sont surtout des hydravions construits sans' licence dans les usines de Lillestrom et de Horten (Hawker et Armstrong anglais, Fokkcr ̃ hollan-

dais).

A la suile d'un accord conclu avec l'Italie, des bombardiers légers Caproni ont été commandés en 1938. ON A ANNONCE qu'un appareil allemand avait survolé vendredi soir Belle-Ile et Quiberon. Rien n'est moins prouvé, car le ministère de l'air n'a en aucune façon été' informé de la chose. Ajoutons, d'ailleurs, que BelleIle et Quiberon ne sont pas situés en ::oiia de survol interdite.

Un peu de sang-froid et un peu de modération.

O BIBLIOGRAPHIF-. M. Henri Bouché, directeur-rédacteur en chef de VA'fronuutique, publie aux Nouveaux Cnhicrs une étude « Un contrôle des armements aériens est-il possible ? 2 ̃«> LE TRAFIC D'AIR-FRANCE continue à crottre régulièrement. En juin 1.052.035 kms ont été parcourus sur les lignes dont le service

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Aujourd'hui, à 14 heures Course» à Deauville. Gagnants du Figaro Prix des Bergeries. Hydromel, Bathilde.

Prix des Chênettcs. Istres, J ne

Yankee.

Prix Jacques Le Marois. .vue Kann, Bacchus.

Prix de Saint-Crespin. Le Nafc::i>, Double Call.

Prix de la Toucques. Montasnana, Furanc. Prix de l.cnraij. Ecurie K:erzkowskl, Pettycash.

est entièrement assuré par la compagnie, contre 174.450 kms sur les lignes dont lp service est effectué en « pool »̃ Pour l'ensemble des lignes le nombre des passagers s'est élevé à 15.227. Durant la même période, 119.060 kilos de messageries et 88.116 kilos de courrier postal ont été transportés. Les 'appareils d'Air-France partent pleins sur la plupart des lignes et nombreux sont les voyageurs qui, désireux de prendre l'avion, ne trouvent pns •̃ place parce que les appareils en service Bloch 220 et Dcwoitine D. 338 sont de capacité insuffisante (16 et 22 passagers respectivement).

Répétons on ne le répétera jamais nsSez qu'Air-France avait vu parfaitement juste en présentant à l'agrément du ministère de l'air, le 16 février et le :i mars 1934, un, programme d'appareils rapides 30 places (275 km..heure), En avril 1934, une CEPANA a retenu le Bloch 300 et le Dcwoitine 0*0, deux trimoteurs Gnome-Rhône Ii. 14, qui furent immédiatement commandés. Or le Dewoitine (premier vol 13 octobre 1935) et le liloch (11 novembre 1935), ne sont jamais entrés en service. Deux constructeurs français ont produit deux appareils inutilisables. Tous les embarras d'Air-France ceux d'auiourd'hnl et ceux qui l'attendent l'un prochain viennent dé celte double faillite technique. Qui oserait soutenir que si la flotte d'Air-France se composait actuellement de ces 30 la situation serait moins angoissante ? 1

Se nous faisons pas d'illusion AirFrance devra encore toute l'année prochaine exploiter ses lignes avec les Bloch et les Dcwoitine qui font actuellement les services les plus durs (12 voyages quotidiens sur Paris-Londres avec les Bloch 220 !).

Or, avec de tels roulements, le matériel se fatigue et les voyageurs seront en 1010 plus nombreux.

Parce qu'elle n'a pas e.u ses avion. 30 places, l'offre d'Air-France est inférieure à hi demande c'est sous le signe d'un manque à gagner quotidien que notre compagnie subventionnée vit en ce moment.

Philippe Roland.

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