PRONOSTICS
La Chambre des Communes a décidé que, sauf événement qui pourrait moti-
ver une convocation exceptionnelle, elle prendrait deux mois de vacances.
Il a fallu pour cette décision un long débat et un vote assez pénible.
De quoi s'agissait-il ? Nullement de savoir si l'Europe avait chance, pendant août et septembre, de dormir d'un sommeil sans trouble. Les adversaires de M. Chamberlain demandaient que la Chambre siégeât de nouveau dans quinze jours. Ils le demandaient parce'qu'ils n'ont pas confiance en la fermeté du premier ministre pour affronter une crise extérieure qui surviendrait, d'après les orateurs de l'opposition, à partir du 20 août. M. Chamberlain n'a pas dit qu'une crise ne fût à craindre. Il dit que, faute de connaître d'a- vance là date et la forme précises d'une crise éventuelle, il ne pouvait accepter un vote qui tradlirait une défiance préalable à son égard. Il a obtenu gain de cause. Ce débat n'apporte rien de nouveau, ni à l'optimisme ni au pessimisme.
Les débats du Parlement anglais ne nous regardent pas. Ce qui nous importe, c'est de ne pas nous duper nous-mêmes par le jeu des dates fatidiques. A partir du 20 août, paraît-il, le destin doit commencer de montrer sa figure. Si le 25 il reste voilé, aurons-nous raison d'oublier tous les risques ? L'illusion que la politique extérieure, comme la politique intérieure, consiste à ralentir de temps en temps pour un tournant dangereux, puis à filer avec insouciance sur la route supposée sans obstacle, nous coûta cher l'an dernier.
Il n'y a pas d'itinéraire pré? établi en Europe, pour les événements plus ou moins prochains. Il y a un ensemble de mouvements et de. préparatifs, que leur nature même empêche d'être improvisés. Ces mouvements et ces préparatifs regardent assurément plusieurs possibilités. Sur quelle possibilité se fixeront-ils et quand ? Resteront-ils en suspens ?
Après le 20 août seront achevées les grandes mobilisatiens, concentrations ou manoeuvres de troupes que l'Allemagne et l'italie ont elles-mêmes pris soin d'annoncer. Alors commencera la période annuelle de célébration et d'excitation des forces nazies. Trois zones de l'Europe paraissent, en ce moment, exposées à quelque brusque initiative. C'est, bien sûr, Dantzig. C'est aussi la Hongrie, qui se cache à peine d'avoir fait un marché avec le Reich. C'est enfin la Macédoine, que les Italiens convoitent visiblement. Bien des choses peuvent arrêter l'audace ou simplement la retarder. L'occasion peut aussi la tenter soudain.
Il faut montrer une solidité constante, quelle que doive être la musique. Nous ne sommes pas au théâtre l'ouverture ne garantit pas l'opéra et l'opéra peut venir sans ouverture.
Lucien Romier.
Une lettre à M. Daladier de l'Union des Polonais en France
Lille, 3 août. L'Union des Polonais en France a adressé à M. Daladier, président du Conseil, une lettre. Elle exprime sa grande joie de la consolidation de l'amitié franco-polonaise en face du danger grandissant.
« L'Union des Polonais a reçu mission d'adresser, au nom de toute l'émigration polonaise, à M. Daladier, l'expression de sa profonde reconnaissance et de l'assurer en même temps que toute l'émigration polonaise en France est prête aux plus grands sacrifices pour la défense des principes et de l'intégrité des frontières de la France et de la Pologne.
» L'émigration polonaise en France est profondement persuadée qu'aimant la Pologne, elle aime la France et que, servant les intérêts de la France, elle sert en même temps ceux de la Pologne. » C'est pourquoi l'émigration polonaise en France désire vous donner ici, Monsieur le Président, l'assurance que tous, les Polonais sont prêts à supporter les plus grands sacrifices au nom de cet idéal commun que partage toute la nation française et que renferment les déclarations des hommes d'Etat français et polonais. » <
Nous ne devons être ni tro p confiants ni trop pessimistes a déclaré Lord Halifax
à l'issue du débat sur la politique étrangère
à la Chambre des Communes Londres, 3 aoM. Intervenant dans le débat de politique étrangère qui s'est institué aujourd'hui à la Chambre des Lords, lord Halifax a affirmé que « le gouvernement n'avait nullement l'intention d'oublier les intérêts britanniques en Chine ou ses obligations envers les tierces puissances ».
Nous nous bornons dans la formule de Tokio, a-t-il ajouté, à exposer les faits tels qu'ils nous paraissent exister et à essayer de traiter de façon pratique l' « arriere plan de la situation créée à Tien-Tsin.
Il sera assez difficile d'arriver à un accord sur le questions relatives à la situation à Tien-Tsin, a poursuivi lord Halifax, pour qu'il ne soit pas nécessaire de mal interpréter la formule de Tokio, et nous devons nous garder de compliquer inutilement la tâche de notre ambassadeur à Tokio, qui traite actuellement une situation très délicate, à la fois avec fermeté et compréhension. ̃ Suite page 3, col. 3, 4, 5.
UNE AMBASSADRICE NOUS QUITTE.
Mme Suad ? Dav.az, femme de l'ancien ambassadeur de Turquie en France, a quitté Paris hier soir.
LES JOURS SE SUIVENT.
AU BOUT DV e TOUR »
Les routes que les â:homntes 2> du Tour de France animaient de leur effort ont repris leur physionomie d'été elles sont toujours vivantes, mais sans franges humaines. Cependant les commentaires prolongent cette performance annuelle qui symbolise en un effort de quelques jours l'effort millénaire d'un peuple. Les routes ne sont pas un effet du hasard elles sont l'expression physique d'un pays, les traits soumis aux accidents de la nature, à ses dons, aux nécessités sociales. Elles n'exisfent que par une longue patience de tous les jours, que par le flux de la vie, la nécessité des échanges, les rapports des hommes, leur négoce. Le Tour de France est une épreuve qui, chaque année sous le soleil de juillet (infidéle cette saison) cerne de traits actifs et populaires le vieux visage de notre sol.
C'est un Belge qui, au bout de l'aventure de 1939 triomphe. Connaît-il mieux que les nôtres l'art d'escalader les cots, de dévaler, de joindre les villes ? Est-, il plus familiarisé avec les chaussées royales et les chemins où scintille la pierre poudreuse ? Sous la plume d'un spécialiste je lis que ta Belgique prend les places d'honneur dans le Tour de France parce que les Belges sont accoutumés à la peine, opiniâtres, ne se décourageant pas dans l'adversité. Un accident, un incident et voilà le Français qui pousse les hauts cris, accuse le sort ou le matériel et perd en malédictions ou en abandons un temps précieux. Le Belge ne dit mot, se hâte de réparer et de poursuivre sa 'course. 'Est-ce exact ? Je ne suis pas un expert du Tour de France ni de ces reporters qui écrivent de si beaux récits de l'aventure et en font, t, par la grandeur et la familiarité, quelque chose comme Les Pèlerins de Cantorbery. En conséquence, je n'ai pas vu les Belges à l'ouvrage. Mais il est certain qu'il y a de l'opiniâtreté dans le caractère belge et une faculté de supporter les situations contrnires avec la volonté de tes abréger. La vie n'est pas toujours facile dans ce pays surpeuplé, qui ne parle pas « d'espace vi-\ tal», dans ce payrnoir et vert, ¡ plus noir que vert, 'et où tes maisons se touchent le long des '•eutes de campagne comme chez
nous au faubourg. Il est rare, en effet, que le Belge se désespère: il insiste avec la volonté dé vaincre;: et s'il n'y parvient pas, il prend son parti, parfois dans la gaieté, de son échec ou de sa moindre force.
Cependant les derniers événements ont quelque peu atteint son moral. De traditions et d'habitudes familiales l'insécurité le met mal à l'aise. Les menaces que le régime allemand a répandues sur l'Europe, la crainte légitime que les petits pays en ont ressentie, l'appréhension de l'avenir ont fortement pesé sur la Belgique. La passion politique qui vit de malaise c'est sa bassesse a exploité cette inquiétude. Cependant le naturel réagit et sur les murs de Bruxelles, on peut lire, paraît-il des af f iches « Soyez optimistes » qui ne s'adresseront pas en vain au moral d'un peuple naturellement porté à faire confiance à la nature.
Nous voici loin du Tour le France; mais les horizons se touchent.
Guermantes.
LE SENATEUR
ROBERT TAFT POSERA SA CANDIDATURE
A LA PRESIDENCE
DES ETATS-UNIS
Washington, 3 août M. Robert Taft, sénateur républicain de l'Etat d'Ohio, a déclaré aujourd'hui qu'il poserait sa candidature aux élections présidentielles de 1940. Il a fait connaître ses intentions dans une lettre adressée à M. Geor.ge Eyrich, président du comité exécutif républicain de l'Etat de l'Ohio.
M. Taft est le fils de l'ancien président des Etats-Unis et ancien président de la Cour suprême Howard Taft. Il avait ,déjà été candidat à la présidence lors de la convention du parti républicain en 1936, mais s'était désisté en faveur de M. Alfred Landon, alors gouverneur du Kansas.. (Mavas.)
LE PfESlDENT DE LA REPUBLIQUE ET MADAME ALBERT LEBRUN ONT ÉTÉ LES HOTES DE LA GRANDE-DUCHESSE DE LUXEMBOURG
LA COMETE HASSEL ne passera ce soir. qu'à dix millions
de kilomètres
de la terre
La comète Hassel dont les astronomes ont déjà signalé le passage aux environs de la terre à dix millions de kilomètres à peu près il' y a trois mois, nous revient ce soir. Plus heureuse que nous, elle a rendu visite au soleil et la voici qui revient, empruntant la même voie, dans nos parages. Ce soir, à 20 heures 25, heure de l'observatoire, on pourra la contempler à l'œil nu, ou tout au moins admirer une pluie d'étoiles filantes qui sont, comme on'le sait, le cortège habituel des comètes en voyage. Espérons toutefois que cette pluie d'étoiles filantes ne signifiera pas pour nous un retour offensif des ondées. On prétend, en effet, que ces passages de comètes exercent une désastreuse influence sur le temps. Souhaitons donc que dans son orbite, la comète Hassel entraîne loin de nous, averses, orages et tempêtes.
Le Graf Zeppelin aurait été aperçu au large
des côtes d'Ee^ss Londres, 3 août. Le dirigeable « Graf-Zeppelin » a été aperçu, cet après-midi, au large des côtes de l'Aberdeenshire et du Kincardineshire, en Ecosse, par deux avions de la 612" escadrille dés forces aériennes britanniques auxiliaires, stationnée à Dyce, près d'Aberdeen. Le dirigeable était à environ 20 mille? à l'est de l'Aberdeenshire et suivait une direction nord-est, au moment où il fut identifié.
n avait été vu d'abord à quelques milles au large de Stinehaven, se dirigeant aussi vers le nord-est. Les gar. des-ectes d'Aberdeen ne purent toutefois J'identifier à ce moment, étant donné sa distance de là terre. (Havas.)
EN PAGE 5
FUSILLADE
AU METRO
« TRINITE »
Poursuivis par deux agents, des bandits qui venaient de cambrioler une bijouterie tirent sur les gardiens de la paix et prennent la fuite
PLAISIRS D'ETE
Un magnifique saut à ski exécuté par le jeune champion Peter Caco
Voici, groupés devant l'entrée du château, au second rang, de gauche à droite le prince Félix de Bourbon-Parme, mari, de la grande-duchesse M. Maurice Magre, Mme Albert Lebrun, le président de la République, la grande-duchesse de Luxembourg, le prince héritier Jean; au premier rang: les enfants de Leurs Altesses (Lire le compte rendu en page 3.)
LYCEENS ET COLLEGIENS, ATTENTION ON VIENT D E DÉCIDER LA SUPPRESSION
DES EXAMENS DE PASSAGE Le « dignus est intrare » dans une classe supérieure sera désormais prononcé par les professeurs et leurs sentences seront sans appel
Par PHILIPPE ROLAND
Lycéens et collégiens, vous goûtez actuellement, comme l'a dit le poète
Ce bonheur d'être loin des livres et des thèmes. Vous avez oublié l'atmosphère du « bahut et je m'en veux, quelque peu, de venir ternir vos jours de vacances, mais le ministere de l'Education nationale vient de s'occuper de vous par deux arrêtés parus, au Journal officiel, il y a deux jours. A dater de l'an prochain, vous d'autre part, ils introduisaient,
ne pourrez être admis dans une classe supérieure que si votre conseil de classe l'a décidé. Mais, les examens de passage ?.
Supprimés. On a estimé que ces examens de passage qui avaient lieu, comme vous le savez, en fin d'année scolaire, perturbaient par trop les cours; que,
comme tous les examens, un facteur « chance qui pouvait être préjudiciable à certains élèves, avant très honorablement travaillé, pendant l'année scolaire, mais qui pouvaient être surmenés à l'époque de cet examen. En bref, on a pensé qu'il était préférable de juger les élèves, non sur des réponses heureuses à des questions posées à un jour fixé, mais sur la moyenne du travail durant toute l'année et sur la constance de leur effort. Que seront donc ces conseils de classe et comment fonctionneront-ils ? 2
Les conseils de classe Nous sommes allés poser cette question à la direction de l'Enseignement du second degré, au ministère de l'Education nationale.
Chaque élève aura un dossier, nous a-t-on dit, où chaque professeur, inscrira, dans le courant de l'année scolaire, les notes obtenues dans les interrogatoires, compositions et exercices écrits, en ce qui concerne sa discipline. Tenant compte de ces résultats, chaque professeur cotera d'une note son jugement sur les aptitudes de l'élève et les progrès que l'on peut attendre de lui.
(Suite page 5, col. 5 et 6)
LES MISSIONS MILITAIRES FRANÇAISE ET ANGLAISE PRENNENT CONTACT AUJOURD'HUI A LONDRES Le gouvernement de Moscou
a publié la composition
de la mission militaire soviétique La mission militaire française qui doit se rendre en U.R.S.S., sous la' direction du général Doumenc, arrivera cet après-midi à Londres, à 15 h. 30.
Pendant son séjour dans la capitale britannique, elle sera l'hôte du gouvernement, qui offrira ce soir un grand dîner en son honneur.
Les missions militaires française et anglaise s'embarqueront dans l'après-midi de samedi à Tilbury, à bord du navire City o/ Exeter, spécialement affrété par l'Amirauté afin de transporter les missions en U. R: S. S.
Le paquebot arrivera à Leningrad, mercredi prochain.
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Le gouvernement soviétique a désigné pour mener les pourparlers avec les missions militaires anglaise et française les membres suivants du haut commandement soviétique
Le maréchal Vorochilov, le chef d'état-major de l'armée, général Chapochnikov, le commissaire du peuple à la marine, amiral Kouznetzov, le chef de l'aviation, général Loktionov et l'adjoint au chef de l'état-major de l'armée, général Smorodinov. Les ambassadeurs anglais et français ont fait connaître hier à M. Molotov la composition intégrale des missions de leurs pays respectifs. CHRONIQUE
DEVANT LE MUR D'ORANGE
PAR JAMES DE COQUET
LE pauvre garçon, disait mon voisin, il. a épousé sa L nièce.
Il ne voyait dans ce funeste événement ni rien de scandaleux, ni rien de particulièrement poétique. Sous ce ciel de Provence, où les étoiles, toujours à leur poste, attestent que l'ordre de l'univers est immuable, l'inceste n'est plus qu'une erreur d'aiguillage de la nature, comme il s'en produit parfois à l'étable ou aux champs. La pièce passait par-dessus les têtes. C'était pourtant YŒdipe-Roi n° 1, celui qui fut joué à Athènes en l'an 415 avant Jésus^Christ. M. Gabriel Boissy apportait du Sophocle intégral au public d'Orange. Mais celui-ci s'appliquait surtout à débrouiller l'écheveau de ces parentés entremêlées. Ce qu'il voyait d'abord, dans cet ouvrage^ c'était la première en date des énigmes policières, la situation-mère de tous les imbroglios de famille. Il serait vain, d'ailleurs, d'attendre une autre réaction d'un public qui n'est pas composé uniquement d'hellénistes. La poésie eumolpique, dont s'est servi M. Gabriel Boissy, est un paradis assez fermé.
Œdipe-Roi est la tragédie par excellence, c'est une affaire entendue. Mais elle date d'une époque où la Fatalité, alors à ses débuts, était aveugle et brutale. Elle n'avait pas encore de ces subtils détours qui, présentement, nous émerveillent et nous glacent. « A la suite d'une discussion, un jeune homme avait tué, sur le chemin de la Phocide, un vieillard nommé Laïus. Pour le spectateur, cette rixe qui a traversé les âges s'apparente aux faits divers qu'il lit tous les matins dans son journal.
On dira qu'il est moins fin, ce spectateur d'aujour.d'hui, que l'Athénien de l'an 415 qui, lui, perçait le sens de cette fable sanglante et comprenait que ces calamités sont celles qui attendent l'homme privé de dieux, aux prises avec des forces humaines. Mais l'Athénien n'avait jamais lu que dans le ciel. Il n'avait pas lu les journaux du soir. Et encore moins Montaigne ou Descartes. Est-ce le public ou le poète qui n'est plus au diapason? Comme on aime mieux, devant le Mur d'Orange, Gluck ou Racine, même lorsque ce dernier est joué par des comédiens qui considèrent Phèdre comme supplément aux Parents Terribles, et pensent que le meilleur moyen de grandir les vers c'est encore de les allonger. La musique du dix-huitième siècle et la poésie racinienne grimpent le long de ces pierres millénaires comme si elles avaient été édifiées pour être leur support.
Pour que le Théâtre d'Orange revienne à sa véritable destination, il faut purger son hypothèque de l'Antiquité. Hypothèque illusoire d'ailleurs. Qui pourrait affirmer que l'empereur Hadrien fit construire cet amphi. théâtre pour qu'il servît éternellement de cadre aux amours malheureuses d'Œdipe, Didon, Médée et Cie ? Pourquoi sous ce ciel de Provence, qui est tout de ten.,dresse, faut-il que le Théâtre soit une divinité nourrie de victimes aux yeux crevés ou à la langue coupée ? On peut tout représenter à Orange, même les ouvra.ges qui se jouent entre quelques acteurs. Pendant qu'on jouait Phèdre, j'entendais une spectatrice se plaindre de ce que le couple charmant d'Hippolyte et d'Aricie « faisait un peu maigre » devant- le Mur. Elle le garnissait par la pensée, ajoutant sur la scène, là un chœur de guerriers, ici un bouquet de nourrices. Mais, ce qui est beau, c'est justement cette immense nudité ce qui est émouvant, c'est le spectacle d'un couple qui est comme une oasis humaine dans ce désert de pierres. Les ouvrages ne s'adaptent pas à ce cadre en proportion de leur figuration, mais suivant l'amplitude des sentiments qu'ils éveillent. Ce n'est 'pas une question de nombre des voix, mais, de longueur d'ondes. Un jour viendra, à coup sûr, où l'on jouera au Théâtre d'Orange Amphitryon 38, ou La Guerre de Troie n'aura pas lieu. Un rendez-vous est pris depuis toujours entre le Mur et Jean Giraudoux. Quel est celui qui fera le premier pas ?
James de Coquet.
Les deux chemins du Luxembourg
Ce conseil-
ler général à bout de mandat et de forces s'en alla donc frapper, à Mercy le Haut, à la maison qu'il connaissait bien et où habitait Ernest-Nicolas Lebrun, cultivateur.
M. Lebrun
écouta son voisin avec intérêt, et, fat la grimace.
La politique, dit-il, ce n'est pas mon fait. J'ai bien assez de mes cultures. Mais pourquoi vous n'en parleriez pas à mon fils Albert qui est justement ici. Frais émoulu de Polytechnique, le jeune ingénieur des Mines Albert Lebrun était en poste à Nancy. Il passait son congé dans sa famille. On devine son étonnement quand on lui parla de se présenter au conseil général. Il n'y tenait guère. Enfin, il se laissa persuader.
̃ L'année suivante, il faisait son entrée au conseil général de Meurthe-et-Moselle. Celui-ci était présidé par l'éminent historien Alfred Mézières qui prit en amitié ce. jeune conseiller, sérieux, intelligent, courtois et qui prenait si à cœur la chose publique. Il en fit son héritier politique. Il lui laissa son siège de député quand il fut élu sénateur. On connaît la suite. Hier soir, en rentrant du Luisembourg, M. Albert Lebrun évoquait ces premières pages de sa carrière, à travers ces chemins qui l'avaient conduit vers un autre Luxembourg puis à la présidence.
̃♦̃
~ï ANDRE TARDIEU
AVEC FOCH
(août-novembre 1914)
Voici, vivants et exacts, dans l'intimité, les hommes qui menaient nos armées. Et certaines légendes en reçoivent un rude coup. Le récit même de la campagne rapide, in-
cisif, haut en couleurs, est fait de main de maître. Les documents qui suivent sont un tissu de révélations historiques. Le « lieutenant Tardieu» s'était tu vingt-cinq ans! (Flammarion 20 fr.)
+..
Le château de Mercy
Entre Mercy-ïe-Haut et Mércyle-Bas, distants l'un de l'autre de cinq kilomètres, on aperçoit les ruines d'une tour mangées par les broussailles. C'est tout ce qu'il reste de l'antique château de Mercy.
Celui-ci était lé fief d'une puissante famille autrichienne dont le nom occupe souvent les annales de notre histoire de France. Mercy, ,1'adversaire de Condé et de Turenne, Mercy, l'ambassadeur à la cour de Louis XVI, homme de confiance de l'impératrice Marie-Thé-
LA SAISON HORS PARIS. 1
A LA BAULE
Les fêtes de la Mer et de l'Amitié franco.yougoslave ont été célébrées dimanche dernier, en présence d'une affluence considérable. Empêché de venir au dernier moment, S. Exc. M. Pouritch s'était fait remplacer par le premier conseiller de légation, M. Slawko Raïkovitch, accompagné par le colonel Dragoutine-Savitch, attaché militaire pour la marine et l'air, et par M. Voutchettitch, chef dit bureau de la presse.
Dans la matinée eut lieu l'inauguration, par M. Slawko Raïkovitch, de l'avenue des Rois Pierre et Alexandre de Serbie, qui relie la gare au Jardin de la Victoire. Des réceptions suivirent aux mairies de La Baule, du Pouliguen et de Pornichet.
A onze heures, une messe en pleinair fut célébrée sur la terrasse de la villa < Inzer >, en face de J'océan.
La musique des équipages de la flotte prêtait son concours à ces diverses cérémonies et elle donna plusieurs concerts dans la journée. Au Pouliguen, la municipalité et les Poilus d'Orient avaient organisé un grand banquet au cours duquel de nombreux discours furent prononcés à la gloire de l'amitié franco-yougoslave.
Au dernier dîner fleuri du samedi, au « Colin-Maillard », reconnu-dans l'assistance
M. Grégoire, consul de Grèce à Bruxelles le Dr Cattier, M. Fulford, M. Trassard; le colonel Pickelin, le
A la soirée de gala du Casino de La Baule. Miss Riese, miss Grecn, H ut. Mlle Paulette Sptomayor, Mlle Hirsh-Monmartin.
rèse, laquelle l'avait chargé de veiller sur la jeune Marie-Antpjnette.
Beaucoup, à qui ce nom de Mercy-le-Haut est familier, n'ont point songé aux liens qui unissaient jadis la maison de Lorraine et la maison d'Autriche.
TROIS VOLUMES EN UN SEUL LES ŒUVRES LIBRES viennent de publier un numéro sensation'nel avec des nouvelles et rornans inédits de Max Daireaux, Marcel Brion, André Lichtenberger, "ane pièce de Tristan Bernard et des souvenirs d'un témoin de Caporetto. 320 pages: 10 fr. (Lib. Fayard.)
Au candez-vous des autos Dans une charmante localité de la côte normande, traversée par la grande route et où de ce fait, les automobilistes sont soumis à un régime sévère, il y a un restaurant, peut-être pas meilleur qu'un autre, mais qui a eu une riche idée pour attirer les touristes. Il a mis devant sa porte cet écriteau .1
Spécialité de la maison Stationnement autorisé.
Et l'on s'y arrête. Car la plus grande difficulté pour le touriste d'aujourd'hui, ce n'est pas de trouver un gîte,.mais de pouvoir laisser sa voiture le temps d'un déjeuner.
Le Masque de Fer.
LEGION D'HONNEUR
Mme Madeleine Vionnet qui vient d'être promue au grade d'officier de la Légion d'honneur pour les nombreux services qu'elle a rendus à nos industries de luxe en contribuant grandement, par ses créations, au prestige du goût français. On n'a pas .oublié, en outre, qu'elle fut une des premières à instituer, pour ses ouvrières, un service social qui reste un modèle.
LE JEUDI ACADEMIQUE Onze immortels assistaient hier à la séance hebdomadaire de l'Académie française, qui fut consacrée tout entière aux travaux du dictionnaire, du verbe agiter au mot agnosticisme inclus. Aucun changement notable n'a été apporté aux définitions anciennes.
comte de Moulins de Rochefort, M. Carre, M. Ferenczi, le commandant Daillè.re, M. Rosengart, M. WynoPostry, etc.
Le lendemain soir, un autre grand diner de gala clôturait, dans le même cadre élégant, ia journée des fêtes de la mer et de l'amitié franco-yougoslave à La Baule. Autour de M. Slawko Raïkovitch, du colonel Dragoutine-Savitch et de M. Voutchetitch, membre de la légation de Yougoslavie à Paris, on remarquait
M. Gautherot, sénateur de la LoireInférieure l'amiral Joubert, viceprésident de la Société des Œuvres Je mer M. Pichlelin, conseiller général, maire de Guérande M. Rizaud, maire de La Baule M. Touchara, maire du Pouliguen M. Bertoye, maire de Pornichet, ainsi que de nombreuses personnalités de La Baule et de la région. Au champagne, le maire de La Baule et l'amiral Joubert échangèrent quelques paroles de circonstance. Chacun d'eux remercia M. et Mme André d'avoir rendu possible l'organisation de ces fêtes si réussies.
Au cours d'un concert donné par la musique des équipages de la flotte, une maquette du navire hôpital Saint-Yves fut mise aux enchères au profit des Œuvres de mer. Chaque enchère aussitôt annoncée était versée à la masse et quand, finalement, le petit navire fut adjugé à M. Fudford, dernier enchérisseur, c'est une somme de 20.000 francs qui tomba du même coup dans la caisse des Œuvres de mer. L'amiral Joubert, qui présidait la soirée, remit la maquette à ce mé-
LE PLUS CÉLÈBRE BANDIT DE PARIS
DES SOURIRES DE LA JEUNE LISON au coffre-fort bien garni du vieux tonnelier
(Suite) £%. l'emmena dans les guinguettes et danser au son des violons. Cela nenc~i~r, murmura le petit, en regardant une fe> coûte cher pour un apprenti tonnelier. D'argent, Cartouche n'en
A demain, murmura le petit, en regardant une dernière eut bientôt plus.
fois la belle lingère, tandis que le garde-française V ̃• s'esclaffait = VolenT. v Alors quoi, Lison, tu les prends au berceau à
présent ? Mais avec celui-là je suis tranquille je ne suis Les baisers de la belle Lison lui tournait trop la tête pour
pas jaloux.
Tu as peut-être tort, dit la fille en regardant s'éloigner le petit tonnelier, la taille bien prise dans' son habit du dimanche.
Lison, la lingère
Lison la lingère méritait la mauvaise réputation qu'elle avait dans son quartier. Sa seule excuse était d'être jolie mais la beauté ne peut tout excuser.
Lison était une belle fille, aimant à rire, à chanter, à boire, à aimer. Elle était coquette et aimait les colifichets. Son état de lingère ne lui permettait pas de goûter à tous les plaisirs qu'elle enviait, mais plutôt que d'en changer et de demander aux seuls agréments dont la nature l'avait pourvue le soin de subvenir à tous ses caprices, elle préférait, tout en restant lingère, demander à ses amants de quoi satisfaire ses caprices. Elle avait le même sourire pour le beau soldat qui l'emmenait boire aux Porcherons que pour le commis qui dépensait ses économies à lui acheter le ruban d'argent ou la boucle d'or qu'elle désirait. Bien en chair, l'œil vif, le sourire aguicheur, toujours bien nette dans ses atours, bonnet frais
repassé, cotillon court, bas bien tirés, c'était une luronne qui veux, dit le petit Cartouche, et même davantage. n'avait pas froid aux yeux. Aussi bien, à quoi lui aurait-il servi de passer tant d'heures Dominique fut exact au rendez-vous. Le cœur battant, il se exténuantes chez les bohémiens à dépouiller un mannequin rendit chez la belle. Elle était à sa fenêtre, comme elle l'avait garni de grelots et de sonnettes sans en faire tinter une une dit, et l'accueillit en riant. Elle avait quelques années de plus seule fois, sous peine d'être roué de coups, si ce n'était pour que lui, et infiniment plus d'expérience, bien qu'il eût roulé profiter un jour de ses connaissances ? 2 le long des routes en compagnie des bohémiens. Il se laissa II s'en alla faire un tour dans une rue passante. Maladroiteengluer comme un oiseau pris au piège, mais il ne s'en plaignait tement, il heurta, en le croisant, un gros marchand et continua pas, au contraire, trouvant à sa cage dorée des agréments ton- sa route. *̃*•_
jours nouveaux. Dans les premiers temps, tout au moins. André Wamod C'était la première femme qu'il connaissait, et il en éprou- (A suivre.)
vait une grande fierté.
Lison, elle, était ravie de son mignon, de son petit amour, (Texte et dessins de l'auteur.)
LE CARNET DU « FIGARO »
AUJOURD'HUI Deuils. 10 Heures Obsèques du comte Charles de Bremond d'Ars (Salnt-Jean-Baptlste de NeulUy). 1 i heures Obsèques de M. Gérard Pelvet (Saint-Sulplce).
COURS
On mande de Rhodes que S. M. le Roi Carol et S. A. R. le Prince Michel de Roumanie ont visité la ville et ies environs et que le souverain a 'décerné la gtand'croix de l'Etoile de Roumanie à M. de Vecchi, gouverneur de l'île de Rhodes et membre du Grand Conseil du fascisme.
S. A. R. le Prince Paul de Yougoslavie, accompagné d'une nombreuse suite et de ses deux jeunes fils, qui font leurs études en Grande-Bretagne, est arrivé à Genève hier dans l'après-midi, par la route. `
Accompagné de S. Exc. le ministre de Yougoslavie près de la Société des Nations, et de quelques autres personnalités, le Prince a vi-
cène anglais et remercia les enchérisseurs d'avoir si bien contribué, par leur obole, à la belle œuvre du navire hôpital Le Saint-Yves. Le transatlantique Clipper en rade de Saint-Nazaire | Le mardi 1" août, à midi, le tran- satlantique Clipper, venant de biscarosse, s'est posé sur le plan d'eau de la rade de Saint-Nazaire. Le magnifique hydravion est venu t reconnaître le mouillage et les pos- j sibilités d'escale que présente l'es- tuaire de la Loire.
L'équipage, composé du capitaine Patrick Byrne, de ses trois officiers, MM. Terryll, M. C. J. Doyle, W. M. W. Ehmers, et du radio R. V. Carlson, fut reçu à la Chambre de commerce de Saint-Nazaire, où le président lui souhaita la bien- 1 venue.
Les cinq membres de l'équipage s'en furent alors à La Baule, où la direction du Casino Municipal i leur offrit un déjeuner auquel, as- sistaient M. Rigaud, maire de La Baule, et M. Caucanas, nrésident de l'Aéro-Club Jean-Mermoz. Le capitaine Byrne remercia ses hôtes de l'accueil si cordial qu'on lui avait réservé et souhaita qu'on puisse un jour compter Saint-Na- ] zaire au nombre des grandes escales ( transatlantiques. 1 De jolies poupées bretonnes fu- rent emportées par les aviateurs, i et nul doute qu'elles feront la joie i de quelques bébés américains. A CHATELGUYON Assistance très élégante au der- nier gala de Chatelguyon, où nous avons reconnu Le général Nogues, le général Trin- 1 quet, S. Exc. M. Pol Le Tellier, tm- i bassadeur de Belgique à Paris prince de Beauvau, vicomte de Masin, Mlle du Pasquler, Mme Cataui Bey et Chaleb Bey, M. et Mme Lavedan de Ca- zaubon, M. et Mme Dimitriu, Miss P. Uoyd, Mrs J. Horton, Mrs F. Shernlng, comtesse de Couespet, M. R. de Hults, Mr et Mrs Goldfah, Mrs L. Moris, marquis de Mariano, Mr A. Burden, 1 lé genéral E. Blavier, Mme B. Castelli, la générale Lefèvre, Mme A.-V. Dos Santos, le lieutenant-colonel Emma- 1 nuelll, Mrs Heller, M. B. de Ramefort,, Mr Lightbody, Mme Kyan, M. et Mme de Munch, M. et Mme Devoz Mestrez, Mme A. Aletrino, M. Jean Galland, t Mr et Mrs Fischer, comtesse de Ri- 1 ehoufftz, M. et Mme Kluytenaar, M., Mme et Mlle Delacroiriche, le général et Mme Potier, M. et Mme d'Aquin, Mme] 1 Thibault, Mme Memmens, comman- t dant et Mme de Brem, Mme du Fau de Lamothe, vicomte et vicomtesse d'Anthouard, Mme et Mlle Brumault des Houillières, M. Vladeseo Racoasse, i Mlle de Lalain-Chomel, commandant ( Wassezug, Mlles d'Orjo, Mlle de Beaii- fort, Mme de Lignac, Mme* de Beràrdinis, baron d'Huart.
Rencontre de son x calinet », comme elle l'appelait mais non pas au point de renoncer aux mille plaisirs que lui offrait la vie. Elle
site l'Exposition des chefs-d'œuvre du Prado.
AMBASSADES
S. Exe. M. Peyrouton, ambassadeur de France à Buenos-Aires, a offert un diner en l'honneur des membres argentins de l'Exposition d'art français et de M. Huyghs, commissaire de l'Exposition. MM. Cantilo, ministre des affaires étrangères, Groppo, ministre des finances, Coll, ministre de l'instruction publique, Goyenchs, maire de Buenos-Aires, et de nombreuses autres perssonnalités y assistaient. BIENFAISANCE
Le Comité S.S.B.M. (CroixRouge française), qui a pour présidente la baronne de Castelnau, donnera le samedi soir 12 août un grand bal au profit des œuvres de la Société, en particulier de celles qui ont pour objet l'assistance à l'enfance. La fête se déroulera dans le cadre de la belle villa « Mariposa », sur la plage de Trouville (entrée rue des Roches-Noires), gracieusement prêtée par sa proprié, taire, la comtesse H. de Laubespin. On promet un orchestre renommé, un buffet soigné et des bridges intéressants.
NAISSANCES
M. François Pereire et madame, née Kartun, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Laure. Rabat, 7 juillet. M. Jacques Rebeyrol et madame, née Roederer, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Catherine.
MARIAGES •
En l'église Notre-Dame de Grâce de Passy a été célébré, dernièrement, dans la stricte intimité; le mariage du comte Raymond de Dampierre avec Mme Giros, née Rizo-Raugabé.
Samedi dernier, en l'église ds Saint-Lunaire (Ille-et-Vilaine), a été célébré le mariage de Mlle Odile Labesse, fille de M. Georges Labesse, industriel, et de Mme Labesse, petite-fille de Mme Prodon, chevalier de la Légion d'honneur, avec M. Claude Cavallier, fils de M. Charles Cavallier et petit-fils de M. Camille Cavallier, officier de la Légion d'honneur, maître de forges, tous deux décédés, beau-fils et fils du baron et de la baronne de Limnander de Nieuwenhove.
Les témoins étaient, pour la mariée, M. Marc Frachon et M. Bruno de Maroussem, ses beaux-frères; pour le marié M. Henri Cavallier, chevalier de la Légion d'honneur, et le professeur Louis Spillmann, commandeur de la Légion d'honneur, doyen de la Faculté de médecine de Nancy, ses oncles. En l'église de Saint-Samson (Calvados) vient d'être célébré, en présence d'une très nombreuse et brillante assistance, le mariage de Mlle Evelyne Barthélemy, fille de M. et Mme Roger Barthélémy, avec le comte Tanneguy d'Oilliamson, fils du comte et de la comtesse Pierre d'Oilliamson.
La bénédiction nuptiale leur a été donnée par S. Exc. Mgr Adam, prélat de Sa Sainteté.
Les témoins étaient, pour la mariée M. Camille Blaisot, ancien ministre, et le baron de Cailus. Pour le marié le comte de Neuville et le comte Elie d'Oilliamson.
Trois enfants Geoffroy de Belloy, Xavier d'Oilliamson et M.-F. des Pallières, précédaient les mariés.
Le service d'honneur était assuré par Mlles Monique Cabrol, Isabelle, Chantal et Béatrice de Belloy, Yolande et Armelle de Bellegardc, Anne, Marie et Hermine de Neuville, Nicole Gillion, Denise Baudoin, Annick Le Bas, Marie Brunet, Denise Rodanet, Aline DurandClayes et Jacqueline Hettier de
Mlle Duffour de Raymond dont le mariage avec le lieutenant Bernard de Laitre vient d'être béni en l'église de Leognan (Gironde).
(Studio ParU-France.)
Boislambert, habillées d'organdi blanc, bouquets et coiffures de bleuets.
Mme Barthélemy recevait après la cérémonie religieuse, au manoir de la Brousse, les parents, amis et châtelains du voisinage, venus apporter aux jeunes époux leurs vœux de bonheur.
La mariée portait une robe de style en faille blanche. Une coiffure en tulle drapé retenait le voile de dentelle de famille. Mlle Barthélémy était habillée par Jeanne Lanvin. Ces derniers jours, a été célébré, au milieu d'une nombreuse et brillante assistance, en l'église de Léognan (Gironde), le mariage de Mlle Nicole Duffour de Raymond, fille du comte Duffour de Raymond et de la comtesse, née Trétaigne, avec le baron Bernard de Laitre, lieutenant au 30* dragons, fils du baron de Laites et de la baronne, née Boismarmin.
Les témoins étaient, pour la. mariée la comtesse de la Croix' Laval et la baronne de Warenghieu de Flory, ses tantes. Pour le marié: la comtesse Dufaure, sa tante, le général Rousseau et le vicomte de Laitre, son oncle.
Le service d'honneur était assuré par Mlles Anne de Vigouroux d'Arvieu, Marie-Laurence de Laitre, Marie Dufaure, Marie Duffour de Raymond, Marguerite-Marie de Laitre, Monique de Galbert, Thérèse de Laitre, Madeleine de Laitre, Jacqueline Soula et Solange de Laitre, acempagnées par MM. Xavier de Laitre, François de Laitre, Jacques de Laitre, le lieutenant Henri de Laitre, MM. Gérard de Warenghien, Bernard de Boismarmin, le baron Alain de Laitre, le comte Charles de Montalivet, M. Michel de Laitre et le lieutenant de Boisredou..
Après la cérémonie religieuse, une élégante réception fut offerte au château du Thil.
Miss Thelma Cazalet, député dû parti conservateur d'Islington, a épousé, hier, dans la chapelle de la Chambre des Communes, M. Da.vid Keir, rédacteur politique et par. lementaire du News Chronicle, en présence de M. et Mme Chamberlain, du comte d'Athlone, membre de la Chambre des Lords, aide de camp et oncle du Roi, et de nom.breuses autres personnalités du Parlement et de l'aristocratie.
Miss Megan Lloyd George, fille de l'ancien ministre, était demoiselle d'honneur. C'est la première fois qu'une femme député est mariée dans la chapelle des Communes, dont la nef élégante et minuscule avait vu cependant déjà de brillants mariages de parlementa:res et de nombreux baptêmes. LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre avaient envoyé à la fiancée un splendide service de porcelaine de Chine. La comtesse d'Athlone, dont miss Cazalet fut la dame
qu'il s'embarrassât de controvêrses au sujet du bien et du mal. De l'argent, il- n'en avait plus, mais il y en avait dans la caisse de son père. Une solide serrure dont il n'avait pas la clef mettait cet argent à l'abri des voleurs, mais un garçon qui a vécu avec àts bohémiens, dont le métier était juslement de s'emparer du bien d'autrui, se rit bien d'une serrure de tonnelurr. Lison eut pour boire et danser aux lumières autant d'argent qu'il fallait. Le père Cartouche s'apercevait bien que ses comptes n'étaient plus justes, mais c'était un homme sage qui raisonnait avec sang-froid. Plutôt que de faire un esclandre, il évita de laisser dans sa caisse ce qui aurait pu induire un voleur en tentation. Ainsi fut tarie la source où Cartouche aimait à s'abreuver. Le père Cartouche, qui se doutait bien quel était son voleur, croyait ainsi avoir agi avec sagesse en quoi il se trompait.
Justement Lison voulait une crcix d'or pour mettre à son cou et des boucles d'argent pour ses souliers. Qu'importe, mon mignon, je e ne t'en veux pas, le fils du drapier ma a invitée à sortir avec lui, il me les donnera.
Tu auras demain ce que tu
d'honneur à la Cour, lui a offert d'anciens ornements chinois. Le premier ministre et Mme Chamberlain ont fait présent d'une douzaine de cuillers en or dont les extrémités représentent les têtes des apôtres. S. Exc. l'ambassadeur àt France avait envoyé un sachet à poudre en cuir précieux.
Miss Cazalet, qui est la secrétaire parlementaire de M. Kenneth Lindsay, secrétaire parlementaire du ministère de l'instruction publique, s'est consacrée particulièrement aux questions d'éducation. Elle gardera son nom de jeune fille dans son activité politique.
M. David Keir, son mari, fils du Rev. Thomas Keir, de Lauder et Dumfriès, est attaché au News Chronicle depuis 1933. L'an dernier, il fut nommé président du Comité des journalistes parlementaires. M. Malcolm Macdonald, ministre des Dominions, était garçon d'honneur de la mariée.
INFORMATIONS
Mgr le prince Ghika, qui était l'hôte de M. et Mme Bruyère, au château des Grandes-Roches, a baptisé, en l'église de Sainte-Gemmessur-Loire, Alain Douteau, fils de M. et Mme R. Douteau.
DEUILS
Nous apprenons la mort de Mme Lyautey, décédée à Nancy, munie des sacrements de l'Eglise. Elle était la mère de M. Pierre Lyautey, de Mme de Kerraoul; la belle-sœur de la maréchale Lyautey. Les obsèques auront lieu le samedi 5 août, à dix heures, en la basilique Saint-Epvre, à Nancy.
Nous apprenons la mort de M. Frédéric Blanc, conseiller hono.raire à la Cour d'appel de Paris, chevalier de la Légion d'honneur, décédé le 2 août. Les obsèques auront lieu le samedi 5 juillet, à dix heures précises, en l'église SaintHonoré d'Eylau-où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. De la part de M. et Mme André Delpy et de M. et Mme Etienne Blanc.
On annonce la mort de Mne André le Marié, née Saugnier, pieusement décédée à Laval, dans son hôtel, le 2 août 1939, dans sa quatre-vingt-troisième année.
Les obsèques auront lieu le samedi 5 août, à dix heures, en l'église Saint-Pierre de Laval (Mayenne).
On annonce la mort, à Condéon (Charente) de M. Géo Gérald, ancien député de la Charente, conseiller honoraire du commerce extérieur, âgé de soixante et onze ans. Il avait appartenu au Parlement de 1901 à 194 et était officier de la Légion d'honneur.
Ses obsèques auront lieu à Condéon dont il était conseiller municipal et maire depuis 1900. Valfleury.
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Yvonne est aux tribunes du champ de courses avec son mari et sa sœur. Mais le mari d'Yvonne regarde la course d'un oeil distrait et a le regard constamment posé sur les lèvres d'une jolie femme à côté d'Yvonne. CeUe-ci, jalouse, ne peut s'empêcher de dire à haute voix à sa sœur
Ne trouves-tu pas que c'est agaçant d'avoir un mari qui ne cesse pas de regarder les lèvres d'une autre femme ?
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Le Président de la République et Mme Albert Lebrun
ont été les hôtes Mer
de la Grande-Duchesse
de Luxembourg
Les Luxembourgeois ont salué d'acclamations enthousiastes le Chef de l'Etat français
Luxembourg, 3 août. M. Albert Lebrun, président de lu République française, qui est aujourd'hui à déjeuner l'hôte, à titre strictement privé, de la grande-duchesse Charlotte de Luxembourg, au château de Colmar-Ber«, a franchi, avec sa famille, la frontière francoluxembourgeoise à Rodange, vers 11 A h. 11 45; h. 55, le cortège présidentiel passait à Petange. Il était composé de sept voitures, ainsi réparties. Dans la première voiture, des agents de la sûreté luxembourgeoise. Dans 8 la seconde, le Président de la République et Mme Lebrun, le colonel Cliapuis, attaché à la personne du Président. Dans la troisième M. Jean Lebrun et sa femme, la fille du Président de la République et son mari. Dans la quatrième, M. Magre, secrétaire général de la préaidence, M. Henri Cambon, ministre de France. Puis vinrent encore trois voitures, transportant des policiers français et luxembourgeois.
Vers 12 h. 15, les voitures contournèrent Luxembourg, empruntant les boulevards extérieurs de la ville.
Au Palais de Colmar-Berg
Le Président et sa suite sont ar'rivé's vers 12 h. 45 à Colmar-Berg. Le chef de l'Etat français a d'abord été reçu dans la cour d'honneur du palais par M. de Conet d'Huart, grand-maréchal de la cour. Un détachement de 70 hommes en grand uniforme rendait les honneurs. Le Président le passa en re-
vue.
A la porte du palais, le Président de la République fut reçu avec infiniment de bonne grâce par la Grande-Duchesse Charlotte, qu'accompagnaient son mari, le prince Félix de Bourbon-Parme, et le grand-duc héritier Jean.
Le prince Jean décoré de la grand'croix
de la Légion d'honneur Avant le déjeuner, fixé à 13 heures, le Président Lebrun a remis les insignes de grand'croix de la Légion d'honneur au prince Jean, grand-duc de Luxembourg ceux de grand-officier à M.Dupong, président du gouvernement luxembourgeois, et ceux de commandeur au major Speller, aide de camp de la Grande-Duchesse de Luxembourg. Le colonel Chapuis a été fait commandeur de la Couronne de chêne. Quarante-quatre convives assistaient au déjeuner donné en l'honneur de M. Lebrun.
Le Président prend congé de la Grande-Duchesse Après le déjeuner, le Président Me la République et Mme Albert Lebrun ont visité le parc splendide qui entoure le palais grand-
Importants entretiens politiques à Burgos
Burgos, 3 août. A la fin de la matinée d'hier, le ministre de l'intérieur, M. Serrano Suner, a convoqué d'urgence à Burgos quatre personnalités marquantes de la Nouvelle Espagne il s'agit du général Beromeu et du général Yague, le commandant du corps d'armée marocain, tous les deux « Africains », c'est-à-dire absolument dévoués au généralissime Franco M. Pedro Gamera Castillo, un jeune phalangiste qui fut un moment gouverneur de Séville et qui est actuellement conseiller national et M. Benjumea, le frère du comte Guadalahorce, ingénieur des mines, directeur de l'Institut de crédit, actuellement chargé' de la reconstruction des régions dévastées. Dans les milieux bien informés, on rapproche ce voyage à Burgos de ces quatre personnalités du voyage que firent récemment à Burgos plusieurs généraux et le propre frère du généralissime, M. icolas Franco on interprète ces consultations comme le signe que le général Franco tient à s'informer d'une façon minutieuse avant
CoiMMi (LkjÇelthA
D'UN LIVRE A L'AUTRE ] Un choix
de poètes français
Le remarquable ouvrage de M. Thierry Maulnier Introduction à la' Poésie française (N.R.F.), excite à ce point le cœur et l'esprit, soulève tant de questions qu'on ne peut qu'en indiquer brièvement la teneur et engager le lecteur à aller à la source.
M. Thierry Maulnier présente un choix de poètes français, de Villon à Maurras, avec Jean Cocteau et' Catherine Pozzi en appendice. Ce n'est pas une anthologie banale où sont catalogues les chefs-d'œuvre communément reconnus tels. Le dessein de M. Thierry Maulnier a été de dresser un tableau exemplaire de la poésie française, de faire une sorte de recensement des valeurs avec ce qu'elles ont de continu entre elles.
Il ti'y a donc pas à. s'étonner de certaines exclusions. M. Thierry y Mnulnier a choisi ce qui répondait à son principe classificateur. à savoir « Définir par les textes mêmes la ligne des hauteurs dominantes de l'histoire poétique française.
Le florilège est de prix. Le moindre intérêt n'est pas dans les « ou- bliés sans parler de Maurice Scève, Joachim du Bellay, Agrippa d'Anbigné, Jodelle, Garnier, dont les manuels scolaires contiennent peu ou prou de morceaux choisis, il y a la révélation sur Sponde, Arband de Porchères, Bois-Hus, etc. Mais eest l'Introduction propre-
ducal, s'entretenant tour à tour I avec la Grande-Duchesse, le prince £ Félix et les membres du gouver- 1 nement. i
A 16 heures, le Président a pris ( congé de la sôuveraine, qui était i venue l'accompagner sur le perron du palais. j Puis le Président passa de nou- 1 veau en revue la garde d'honneur, c s'inclinant devant le drapeau grand-ducal. Avant de monter en 1 voiture, il félicita les officiers de 1 la garde.
Les acclamations enthousiastes de la foule, qui s'était massée devant le château durant le déjeuner, saluèrent son départ.
Au monument
des volontaires
luxembourgeois
morts pour la France A 16 h. 40, M. Albert Lebrun arrivait sur la place de la Constitution et déposait une immense gerbe de fleurs au pied du monument élevé à la mémoire des centaines de volontaires luxembour-
'1 ..1- in~~
geois morts pour la France de lui* i 1918.
Des milliers de spectateurs s avaient envahi la place et firent au chef de l'Etat français une ovation formidable.
Lorsque M. Albert Lebrun fut entré à la légation de France, située en face du monument, pour assister à la réception privée organisée en son honneur, la foule entonna la Marseillaise, puis réclama le Président. Celui-ci parut au balcon de la légation, accompagné de Mme Albert Lebrun et entouré de MM. Dupong, président du conseil luxembourgeois, Bech, ministre des affaires étrangères, et du président de la Chambre. Vibrantes acclamations Les vivats redoublèrent pendant que le Président saluait longuement la foule. Il s'était retiré lorsque retentit l'hymne luxembourgeois, chanté à son tour par des milliers de voix. Le Président reparut alors seul sur le balcon et, d'un geste de la main, salua de nouveau la foule.
L'enthousiasme de la foule, devant ce témoignage d'amitié venant autant du chef de l'Etat français que du Lorrain voisin du Luxembourg, fut alors indescriptible. Des cris de « Vive la France 1 retentissaient encore longtemps après que M. Albert Lebrun se fut retiré.
Le Président et sa famille ont quitté à 17 h. 20 la légation pour regagner Mercy-le-Haut, traversant cette fois la ville, brillamment pavoisée aux couleurs françaises et luxembourgeoises et retentissante d'acclamations et de vivats.
d'arrêter la composition du nouveau gouvernement. (Havas.) Le général Franco
reçoit le maréchal Pétain Burgos, 2 août. L'agence officieuse C.I.F.R. publie la dépêche suivante « Les opérations relatives au dépôt d'or de Mont-de-Marsan s'étant heureusement terminées, grâce à la noble et efficace intervention du maréchal Pétain, ambassadeur de France en Espagne, le généralissime Franco l'a reçu dans la matinée. » (Havas.) Le général Queipo de Llano a transmis ses pouvoirs au général Saliquet
Madrid, 2 août. Le général Queipo de Llano, qui avait passé la nuit à Cordoue chez des amis personnels, s'est rendu aujourd'hui à Ronda pour transmettre tes comptes à son successeur à la tête de la 2* région militaire, le général Saliquet. (Havas.)
ment dite qui motiverait les plus longs commentaires. Elle abonde en formules qui cernent le mystère poétique et la notion de poésie. Bien qu'il n'ait rien retenu des surréalistes, dans ses « illustrations poétiques », M. Thierry Maulnier situe avec intelligence leur entreprise « La faiblesse du surréalisme n'a pas été seulement d'oublier tout ce qui subsiste de rationnel dans l'univers enseveli où il croit fuir le rationalisme, mais d'oublier tout ce qui subsiste de miracle dans l'univers de la clarté. » « Le sens commun a surtout fait reproche au surréalisme de ce que le surréalisme contenait de meilleur et de plus justifiable l'audace avec laquelle il a tiré les conséquences de l'idée, absolument incontestable, que les matériaux de la poésie et ceux de l'art en général ne se limitent point à ce que fournit la conscience claire habituelle. » « Quoi qu'on pense du surréalisme, le domaine conquis et occupé par lui appartient désormais à l'activité poétique et si un classicisme naissait demain, ce domaine s'y trouverait naturellement incorporé. »
En somme, M. Thierry Maulnier ne juge pas comme négligeable l'expérience surréaliste, il en conteste les fruits (qui d'ailleurs n'ont jamais prétendu être de création artistique). Mais du moment que le surréalisme a conquis un domaine poétique, l'heure est peut-être venue de l'exploiter, sous le contrôle de l'art cette fois. Et rien n'empêchera les oeuvres qui naîtront ainsi de prendre place à leur tour parmi les valeurs exemplaires de la poé->sie française. L. E.
Les entretiens militaires anglo=franco=soviétiques se poursuivront pendant environ six semaines
i
(De notre correspondant particulier, par téléphone)
Londres, S août. C'est donc de Il- main matin que la mission militaire française, dirigée par le général Doumenc, arrivera à Londres. Les délégués français prendront aussitôt contact avec leurs collègues anglais et le soir même les missions s'embarqueront à Tilbury qu'elles quitteront le lendemain matin à destination de Léningrad. A la suite des conversations qui ont eu lieu, hier soir, à Moscou, les trois gouvernements ont décidé de commencer des entretiens militaires le plus tôt possible et l'on pense, dans les milieux officiels britannioues, que ces conversations se prolongeront pendant environ six semaines.
Au cours des derniers jours, les chefs de la mission britannique ont reçu des instructions détaillées du commandant de la défense impériale. Ces instructions couvrent toutes les questions qui pourraient être soulevées pendant les discussions de Moscou.
Les délégations française et britannique ne se rendront pas à Moscou, comme nous l'avions dit, en avion, en raison du nombre des experts il y en aura environ une vingtaine mais par bateau. Une autre raison de voyager par bateau est que les quatre jours de la traversée permettront aux experts français et britanniques d'avoir le temps de faire le travail préliminaire aux discussions qui auront lieu avec les membres du haut commandement soviétique.
Certaines personnes s'alarment de la publicité faite autour de ce voyage. Il est vrai qu'on ne peut pas s'empêcher de songer à la tra-
Nous avons tait tout ce qu'il était possible de faire en organisant les forces de paix pour écarter les t acteurs de guerre » déclare Lord Halifax
Les intérêts communa anglo-franco-américains Parlant des intérêts communs, sur plusieurs points, entre la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et la France, lord Halifax a déclaré que « les buts et les objectifs généraux des trois gouvernements étaient étroitement similaires, et le gouvernement britannique a tout particulièrement présent à l'esprit l'importance de la collaboration avec lès deux autres gouvernements. Nous avons toujours tenu ces gouvernements étroitement informés de nos intentions et de notre action. » Lord Halifax observe qu'il ne s'ensuit pas nécessairement que la Grande-Bretagne doive conformer en tous points son action à celle de ces gouvernements. Se référant à la dénonciation du traité commercial par les Etats-Unis, il ajoute
II Je puis très bien concevoir des circonstances dans lesquelles le gouvernement britannique pourrait également souhaiter annoncer son intention de dénoncer son traité commercial. Mais, comme le premier ministre l'a
Le Reich pousse activement ses fortifications le long de la frontière polonaise
(Téléphone « Figaro »)
Berlin, 3 aodt. Les voyageurs qui reviennent de Moravie et de Slovaquie annoncent que l'armée allemande exécute de très importants travaux de fortifications dans ces deux provinces. On rapporte également qu'à nouveau des transports de troupes assez nombreux sont signalés à Prague.
Il convient toutefois d'examiner ces rapports avec beaucoup d'attention, car les bruits les plus divers continuent de circuler à Berlin. On peut retenir cependant que les service du génie ont entrepris la création de réseaux de fils de fer barbelé le long de la frontière polonaise. Ces réseaux auraient une hauteur de quatre mètres environ. Ceci laisse supposer qu'ils serviraient plutôt a renforcer la surveillance des douanes et à empêcher toute désertion des Tchèques vers la Pologne plutôt qu'à des buts militaires.
Les mêmes informations rappor-
Apres le refus du Sénat de Dantzig
de reconnaître les inspecteurs de douanes polonais la situation reste confuse dans la Ville Libre
(Téléphone « Figaro »)
Dantzig, 3 août. La situation créée par le refus du Sénat de Dantzig de reconnaître la nomination de nombreux inspecteurs de douanes polonais reste très confuse. Le ministère de l'agriculture polonais a envoyé un délégué pour voir comment il pourrait résoudre cette question. Les restaurateurs et les épiciers de Dantzig refusent, en» effet, de vendre quoi que ce soit à ces douaniers, aussi doivent-ils être ravitaillés par les soins des autorités polonaises.
Les nazis ont adopté une mesure particulièrement irritante et significative. Les jeunes gens de Dantzig qui sont appelés pour le service militaire doivent signer un engap gement où ils promettent de rester sous les drapeaux aussi longtemps que Dantzig ne sera pas rattaché au Reich.
Le dernier bruit qui circule dans la Ville Libre concerne le procédé qu'emploieraient peut-être les Allemande pour s'emparer de Dantzig. Les nazis procéderaient comme ils le tirent pour le débarrasser du Corps législatif en 1933, en incen-
estime-t-on à Londres
gique disparition du navire à bord duquel s'était embarqué le maréchal lord Kitchener, alors qu'il allait négocier avec les chefs de l'armée russe à Arkhangel, mais l'on se trouvait alors en pleine guerre et les torpillages étaient fréquents dans la mer du Nord. L'optimisme
de Sir Thomas Inskip
Sir Thomas Inskip a déclaré, ce soir, dans un discours, c que le gouvernement avait de bonnes raisons de croire que la guerre était improbable ». Sir Thomas est certainement très bien renseigné et il a voulu rassurer les agents en vacances et probablement couvrir le départ, demain, de tous les ministres du cabinet qui n'auront pas, si la situation le permet, de réunion ministérielle pendant les prochaines semaines. Il est vrai d'ailleurs que lés révélations faites, hier par M. Churchill ont un peu « secoué » l'opinion.
Les mesures militaires de l'Allemagne
Ce que l'on peut dire pour le moment, c'est que tout en activant ces préparatifs militaires, l'entraînement des dernières recrues et la production de guerre plus de deux millions d'hommes seront mobilisés ce mois-ci le gouvernement allemand n'u pris aucune véritable mesure de mobilisation, aucune formation de combat n'est constituée et le groupement des armées n'a pas été établi. Cependant, si l'on en juge par
(SUITE DE LA PREMIERE PAGE dit, lundi dernier, aux Communes, c'est là une question qui demanderait à être étudiée et au sujet de laquelle un échange de vués étroit avec les Dominions serait de toutes façons nécessaire. »
Là situation à Dantzig Lord Halifax déclare que le gouvernement britannique suit le développement de la situation à Dantzig avec la plus grande attention, se rendant parfaitement compte des répercussions que pourraient avoir des événements dans cette région sur la paix de l'Europe. Par ailleurs, il indique que l'échec des négociations pour un emprunt à la Pologne est due à des difficultés techniques et est sans rapport avec la question de l'achat d'armes par la Pologne dans d'autres pays que l'Angleterre.
c Au moment où nous allons nous séparer, déclare lord Halifax dans sa péroraison, je ne fuis, malgré tout le désir que j'aurais de pouvoir le faire, encourager quelqu'un à considérer avec complaisance la situation
tent aussi que la construction d'une ligne de tranchée est également entreprise à dix kilomètres de la frontière polonaise dans ces mêmes provinces. Un grand nombre d'emplacements isoles de mitrailleuses auraient été creusés, mais, comme nous le disons plus haut. il est impossible d'avoir des précisions sur les emplacements exacts de ces fortifications.
Ce qui est certain par contre, c'est le nombre extraordinaire de Tchèques expédiés à l'intérieur de l'Allemagne, bon gré mal gré. Plus de 40.000 Tchèques ont été envoyés en Poméranie et même en Prusse orientale. Ils sont employés là aussi à la construction de fortifications face à la Pologne.
On peut observer à Berlin le travail auquel l'état-major s'est livré depuis l'anéantissement de la Tchécoslovaquie, c'est-à-dire depuis septembre dernier. Lè premier soin a été d'achever d'urgence les for-
diant le Réiehstag à Berlin. On met. trait le feu à un bâtiment publie quelconque et le coup aeralt attribué aux Polonais. Beaucoup de ru.meurs analognea circulent à Dantzig.
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'heu.reusement ni les Allemands ni les Polonais ne semblent être sur le point d'engager une action décisive qui déclencherait le conflit. Une note polonaise
serait remise aujourd'hui au Sénat
Varsovie, 3 août. On apprend, de source polonaise digne de foi, que le gouvernement de Varsovie fera remettre demain au Sénat de Dantzig, par l'intermédiaire du commissaire général de Pologne dans la Ville Libre, M. Marjan Chodacki, une note en réponse à celle du Sénat dantzikûis du 30 juillet. Cette note exposera le point de vue du gouvernement polonais sur les principales questions actuellement en litige entre Varsovie et Dantzig.
0
les rapports diplomatiques reçus à Londres, les agents de la propagande de l'armée allemande répandent la nouvelle auprès du grand public allemand que le gouvernement prépare « un conflit isolé » contre la Pologne, mais que ni la Grande Bretagne ni la France n'interviendront. Ainsi le seul aspect alarmant de la situation est que le gouvernement allemand, qui aujourd'hui a la certitude que la France et la GrandeBretagne viendront, en cas de conflit, au secours de la Pologne, fait mine de n'y attacher aucune espèce d'importance.
Nécessité d'affirmer,
de plus en plus, ta solidarité polono-f ranco-b» îtannique Récemment, l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Varsovie avait une entrevue avec le colonel Beck et lui demandait comment il voyait la situation à Dantzig. Le ministre des affaires étrangères polonais n'est guère optimiste sur l'évolution de la situation, bien qu'il n'attache pas une importance excessive aux préparatifs qui se font à Dantzig et au chantage du Sénat de Dantzig, et le gouvernement polonais n'envisage pas pour l'instant de faire des démarches de protestation au.près du Sénat. Cependant, l'impression des milieux officiels est que la seule façon de conjurer une crise est d'affirmer d'une façon de plus en plus effective la solidarité des trois puissances Pologne, France et Grande-Bretagne.
Gérard Boutellean.
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dans laquelle le monde se trouve actuellement.
» Nous avons fait tout ce qu'il était possible de faire en organisant les forces de paix pour écarter les facteurs de guerre. Il ne nous faut plus maintenant que rester calmes et, dans toute la mesure du possible, rester unis, éviter de prêter une attention exagérée aux rumeurs, n'être ni trop confiants ni trop pessimistes. Une nation unie, qui sait exactement ce qu'elle veut et se sait forte, peut envisager l'avenir, quoi que cet avenir contienne, avec confiance. > (Havas.)
Une « mise au point a de M. Chamberlain
(Téléphone Figaro >)
Londres, 3 août. Demain avant l'ajournement des Communes, M. Nèville Chamberlain fera probablement un discours de « mise au point », car ce soir, dans l'entourage des milieux parlementaires, on soulignait les contradictions regrettables de l'exposé de lord Hali.fax avec les propos d'un autre membre du cabinet, Sir Thomas Inskip.
tifications de la Rhénanie. Ces travaux ont été terminés fin mai. Sans prendre un instant de répit, les ingénieurs du génie se sont tournés maintenant face à la Pologne. Les défenses de la Prusse orientale, qui existaient déjà depuis plus de dix ans, ont été doublées ou triplées. Un réseau de tranchées a été creusé en moins de deux mois en Poméranie. Le gros effort semble se porter maintenant plus au sud. vers la Moravie.'
La pression sur le flanc de la P îlogne continue à se .faire de plus en nlus forte. D'après certaines informations très récentes, il semble qu'en cas de guerre l'état-major allemand soit décidé à rester sur la défensive derrière ses lignes de résistance en Poméranie et en Prusse orientale. Par contre, l'armée allemande partirait de ses bases de départ de la Silésie et de la Moravie pour porter son offensive en direction de Cracovie et de l'Ukraine polonaise.
Une légion tchèque de 60.000 hommes
serait rassemblée
en Pologne
(Téléphone « Figaro »)
Berlin, 3 août., Les informations reçues de Pologne ce soir à Berlin annoncent que la légion tcbèque qui est groupée en Pologne, sous le commandement du général tchèque Prchla, aurait, parait-il, un effectif de 60.000 hommes environ. Le nombre total de Tchèques et de Slovaques qui auraient fui depuis l'occupation allemande et qui seraient passés en Pologne s'élèverait au chiffre de 200.000 hommes. Il faut toutefois observer, comme nous le disions plus haut, que ce chiffre semble être extrêmement élevé et qu'il ait peut-être été grossi à plaisir par les informateurs, allemands qui résident en Pologne.
LES NEGOCIATIONS COMMERCIALES ROUMANO-
HONGROISES
ONT REPRIS ASINAIA
Bucarest, 3 août. Les milieux politiques et diplomatiques, ainsi que l'opinion publique, et la pres.se, ont manifesté une ~»v* satisfaction à l'annonce que l'incident de frontière roumano-hongrois a été aplani, que les négociations commerciales ont été reprises à Si-
naïa et que le gouvernement de Budapest avait pris la décision d'interdire la navigation des radeaux de bois sur la Tisza. supérieure tant que des conventions hungaro-roumaines à ce sujet ne seront pas complètement établies. Les milieux diplomatiques sont unanimes à reconnaître que l'attitude raisonnable et conciliante du gouvernement roumain a grandement facilité la détente et que cette attitude rend un accord possible entre les deux pays.
(Agence Radio.)
LE MECONTENTEMENT S'ACCROIT A MEMEL j Memel, 3 août. Le mêconten- tement des Memelois s'accentue de jour en jour. L'enthousiasme des premiers jours a disparu; l'inquiétude gagne la population.
Le dernier décret de l'autorité militaire oblige les agriculteurs qui forment la majorité de la population sur le territoire de Memel à faire l'inventaire de leur bétail et de leur récolte, dont ils ne pourront plus disposer librement. Tout est réquisitionné pour l'armée. Et pour avoir la certitude que les habitants ne battront pas leur blé et ne produiront pas leur pain, les autorités militaires ont fait poser des scellés sur les granges et les moulins privés ainsi que sur les batteuses.
(Agence Radio.)
L'AMBASSADEUR
DU JAPON A ROME S'ENTRETIENT
AVEC SON COLLEGUE DE BERLIN
Rome, 3 aodt. L'ambassadeur du Japon à Rome, M. Toshio Shiratori, et son collègue de Berlin, M. Hirashi Oshima, se sont rencontrés à la Villa d'Este, sur le lac de Corne, pour y examiner la question d'une plus étroite adhésion du Japon à la politique des puissances de l'axe. Le mouvement de grève s'accentue aux Etats-Unis New-York, 3 août. Un bataillon d'infanterie, plusieurs tanks et de l'artillerie viennent d'être envoyés dans le Colorado, où la plus grande effervescence règne parmi les grévistes.
Le gouverneur du Colorado a décrété la loi martiale. (Ag. Radio.)
̃«_ r
La plainte de M. Abetz contre un journal français L'ambassade d'Allemagne com mimique
En raison d'une information de Berlin publiée par divers journaux parisiens ce matin, selon laquelle M. Abetz aurait fait déposer, au ministère de la Justice à Paris, une plainte en diffamation contre M. de Kérillis, directeur de l'Epoque, l'ambassade a été saisie de nombreuses demandes de renseignements au sujet de cette nouvelle. L'ambassade d'Allemagne est autorisée à confirmer qu'en effet M. Abetz a intenté une telle action. Commentant cette nouvelle, l'Époque écrivait hier
Herr Abetz reproche à notre directeur d'avoir écrit qu'il était l'un des agents chargés de financer la propagande allemande en France. Il entend démontrer sans doute qu'il n'a jamais été qu'un innocent touriste attiré par les beautés de notre nature et par les charmes de notre conversation.
MERITE SOCIAL
Le Journal officiel publie ce matin un décret portant promotion au grade de commandeur du mérite social de MM. Hussenot Desenonge (Etienne), membre du conseil des directeurs de la Caisse d'Epargne de Paris Meney (Eugène), président de la S. S. M. « L'Accord », au Creusot Guibert (Lucien), sous-directeur au ministère du travail Weill (Edmond), président de la Société scolaire de secours mutuels et de retraite de Sedan Polvent (Elisée), à Bousies, et, au titre étranger, de M. Jauniaux (Arthur), président de l'Union nationale des fédérations de mutualités syndicales et socialistes de Belgique.
CITE DU VATICAN. Un, concordat serait très prochainement Ii, signé entre la République slovaque et le Vatican, ainsi qu'entre l'Uruguay et le Vatican.
CITE DU VATICAN. On annonce la prochaine arrivée à Rome des nonces apostoliques en Argentine et en Allemagne, NN. SS. Fietla et Orsenigo.
ESPAGNE. Sur la route de Péal Becerro à Quesada, un autocar a dérapé dans unpiragei et est tombé dons un ravin. Huit personnes ont été tuées et six autres blessées, dont deux grièvement.
ETATS-UNIS. Le Sénat a approuvé à l'unanimité la loi votée par la Chambre des Représentants autorisant la construction de la troisième S£gL d'écluses du canal de Panama. Le coût de cette construction sera de 277 millions de dollars.
GRANDE-BRETAGNE. On déclare à la résfdence du professeur Sigmund Freud, à Londres, que son état continue à s'améliorer de, façon très satisfaisante.
L'ambassadeur de Pologne et la comtesse Raczynska ont quitté hier Londres pour Varsovie. L'ambassadeur sera de retour dans la capitale britannique mercredi ou jeudi prochain.
HONGRIE. La comtesse
NOUVELLES BREVES
L'ACCORD SERAIT PARFAIT entre le gouvernement de Belgrade et M. Matchek sur le règlement des relations serbo-croates
Zagreb, 3 août. On s'attend, en général, à d'importants événements de politique intérieure, notamment dans le règlement des rapports serbo-croates, aussitôt après le prochain retour du prince régent Paul. M. Tsvetkovitch, président du Conseil, est rentré ce matin à Bled, en Slovénie, qui sera probablement le centre de l'actualité politique, en raison de la proximité de la résidence d'été du prince.
D'après plusieurs déclarations faites ces derniers temps à la presse, soit par M. Tsvetkovitch, soit par M. Matchek, soit par d'autres personnalités politiques, 1 impression générale est que l'accord est maintenant complet sur les gran-,des lignes du futur compromis scrbo-croate.
La publication du compromis serbo-croate et sa mise en application ne dépendraient donc plus que de l'assentiment de la Régence. Le contenu probable
des compromis
Une personnalité croate des mieux informées a donné au représentant de l'Agence Hauas quelques indications sur le contenu probable du futur compromis. Il en ressort essentiellement les rois points suivants
(Téléphone « Figaro »)
Rome, 3 août. Les grandes manœuvres qui ont commencé lundi dernier ont été suspendues aujourd'hui à midi jusqu'à samedi à midi. Toutes les unités et les engins motorisés restent sur leurs positions face au Piémont. Cet arrêt dans Ja manœuvre est du au fait que le général Bastico, le plus jeune général italien, qui a commandé une partie des forces fascistes en Espagne et qui est maintenant directeur général des manœuvres, désine voir avec ses subordonnés quel est le résultat déjà acquis par ces quatre jours d'exercices. Jus-
qu'à présent, plus de 12,000 engins
mécaniques et plus de 60.000 hommes ont traversé 380 kilomètres de territoire, y compris deux ponts sur bateaux qui ont été jetés en travers du Tessin, près de Pavie et de Lodi.
Le passage de la rivière était considéré comme un des exercices les plus délicats, surtout au moment où une partie des divisions motorisées a dû emprunter ces ponts pour traverser la rivière la nuit dernière en pleine obscurité. On calcule que ces ponts ont été traversés à la vitesse horaire de 7 kilomètres pendant trois heures environ.
Le roi Victor-Emmanuel, qui avait quitté sa résidence de Turin, a été transporté ce matin en voiture jusqu'à Lodi et a assisté à la traversée de ce pont par ses troupes. T
Détails techniques sur les nouveaux armements
Sous l'impulsion des officiers allemands envoyés en Italie, l'armement des troupes de ce pays est en voie de transformation. Et si les unités prenant part aux manœuvres sont encore armées en majeure partie du fusil et de la carabine modèle 1891, portant à 1.500 mètres, qus nous leur avons connus pendant la grande guerre, le thème des opérations tient compte des modifications profondes en cours de réalisation pour l'armement de l'infanterie.
Pour les combats à grande distance, la puissance de feu est impartie aux fusils-mitrailleurs Breda modèle 1930, mitrailleuses lourde i de 8 mm. et obusiers d'accompagnement d'infanterie de 65 mm d'une portée utile supérieure à 4.000 mètres, et dont la trajectoire initiale très tendue permettrait, prétendon, de remplir le rôle de nièce antichar jusqu'à la distance de 500 mètres.
Nous faisons d'ailleurs des réserves sur l'efficacité probable de ce dernier tir, et ces pièces se trouvent renforcées depuis peu par un véritable canon anti-char nouveau modèle de 47 mm. utilisable en tir direct jusqu'à 1.000 mètres, et pouvant envoyer également à 6.000 mè. tres des obus à mitraille à ce que l'on prétend.
La véritable innovation consiste à armer désormais les voltigeurs
L ES MANŒUVRES ITALIENNES interrompues hier
re p rendront demain à midi
Ata UxkuII, de nationalité allemande, qui avait été récemment condamnée à trois semaines de prison avec sursis, pour avoir diffamé le fils du Régent de Hongrie, a été expulsée.
PAYS-BAS. Le Jonkheer de Geeryn n'a pas été chaigé par la Reine de constituer le cabinet, contrairement aux bruits lui avaient couru.
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1" La question territoriale a été d'un commun accord simplifiée dans toute la mesure possible et débarrassée de tous les problèmes secondaires dont la solution sera progressivement recherchée plus
tard · $
2° Les questions de partage des compétences entre le pouvoir central et la future Banovine croate autonome unique auraient été réglées par les experts,de façon à concilier les besoins impérieux de la solidité de l'Etat et de sa défense, et les aspirations des Croates à diriger eux-mêmes les affaires qui touchent exclusivement leurs inté-
rêts
3° En ce qui concerne la composition du futur gouvernement qui aura à appliquer le compromis, la formule primitive de simple coalition du parti croate avec le parti gouvernemental actuel, ferait place maintenant à une combinaison plus large, intermédiaire entre un gouvernement d'union des partis et un cabinet de personnalités, et d'où l'opposition associée serbe ne serait pas exclue.
Ajoutons que ces impressions et indications générales ne sont ni corroborées ni infirmées par aucune information précise des milieux compétents. qui gardent encore sur toutes ces questions la discrétion la plus totale. (.Havas.)
l'un fusil léger de 7 mm. 35 dont la portée maxima n'est que de 600 mètres. Cette conoeption modifie la tactique de l'infamterie, dans des conditions peut être favorables pour la défensive mais qui pourrait réserver des mécomptes lprS des assauts.
Quant à l'artillerie divisionnaire, elle dispose toujours des 75 et des 105 Schneider et des canons Krupp modèle 1912.
L'artillerie d'armée expérimente deux nouvelles pièces,. un 149 long tirant\à 20.000 mètres, et un obusier de 290 dont la portée serait. dit-on., de 16 kilomètres.
La D. C. A. possède par division 8 pièces' contre-avions de 20 mm. Breda tirant à 3.500 mètres de haOteur mais leur utilisation au cour. de la guerre d'Espagne j'a démontré leur r inifériorité résultant d e l'échauffement qui interdit de prolonger au delà de 5 minutes à peine la cadence- maxima du tir de '20 coups à la minute. G. de Cruilhermy.
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Un douar marocain I assiégé par des abeilles Tanger, 3 août. Les sapeurspompiers ont été alertés hier, non pas pour aller combattre leur ennemi habituel, le feu, mais pour libérer le douar de Magogha, en zone espagnole, que les milliers d'abeilles venaient d'occuper.
Au douar, les femmes et les enfants étaient bloqués dans leurs nouallas assiégées, en l'absence des fellahs aux champs, par les insectes à aiguillon.
Les pompiers, revêtus de la tenue d'amiante, attaquèrent les assaillantes avec des nuages de fumée et il ne leur fallut pas moins d'une demi-heure pour les chasser. (Ag, Fournier.)
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• UNE ENQUETE DU « FIGARO, » POUR UN THEATRE NATIONAL D'ESSAI « Je suis un peu sceptique. »
nous avoue MARCEL HERRAND
C'est dans un grand café de l'avenue des Champs-Elysées que nous avons pu nous entretenir avec Marcel Herrand, le
directeur fon ·
dateur du Rideau de Paris.
Tout de suite, il nous avoué
•: *̃ Marcel Herrand au café, vu par Claude Lepape.
Un Théâtre National d'Esbai ? Je suis un peu sceptique, et je dois vous avouer que je ne crois pas beaucoup aux efforts collectifs, surtout dans ce genre d'entreprises.
Pourtant, il nous semble que ki une jeune compagnie était aidée dès sa première formation, bien des ennuis, bien des luttes inutiles lui seraient épargnées.
Oui, vous avez peut-être, raison mais j'imagine difficilement l'organisation d'un tel théâtre. Si toutes les troupes, réunies tous une même autorité, présentaient régulièrement un spectacle jUmité quant à sa durée, nous croyons que ce projet deviendrait jilors très réalisable et n'aliénerait en rien leurs possibilités personttelles. -Une fois leurs spectacles présentés au Théâtre National d'Essai, elles pourraient continuer à exploiter, en dehors de lui, un succès, leur tâche étant d'autant plus facilitée que, grâce au Théâtre National d'Essai, elles posséderaient des décors et des costumes tout prêts. Sans compter les multiples débouchés apportés par le courant d'intérêt, que ne manquerait pas de soulever la création de Ce théâtre.
Marcel Herrand réfléchit t
Oui, mais alors, le public ?. Pourquoi le Théâtre National 3'Essai n'aurait-il pas un public à ̃lui ? Pourquoi ne retrouverait-il pas, étant donné ses possibilités et, par conséquent, le prix de ses places, le bon vieux public, qui a tou- jours aimé le théâtre, qui se passionnait sur le sort de ses héros, lorsque le mélodrame faisait retentir de ses cris le théâtre de l'Ambigu ? P
Mais ce public-là va au citaénia maintenant.
-Peut-être pour deux raisons la première, c'est que le théâtre coûte trop cher la seconde, c'est qu'il ne retrouve plus sur la scène les personnages qu'il désire et qu'il retrouve au cinéma. Ce public-là veut de l'action on l'en prive.,
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Feuilleton du Figaro • du Août 1939
là lllNï Avui ïtJiÉ
Par GAIL OLIVER
(Suite)
Quand Otls Parr fut tué ou se tua •- comme sembla l'établir l'enquête Vashti était à ses côtés et partaitement sobre. Elle déclara qu'il était en état d'ébriété depuis dix jours allant et venant, parlant, riant, mangeant à peine, mais complètement ivre. Elle dit qu'il l'avait fait appeler d'urgence, alors qu'elle recevait des amis à la piscine. Elle l'avait
Par DIDIER-VIRIOT
Si les jeunes auteurs écrivent pour ce public, et, d'après ce que. j'ai lu tout dernièrement, ce pourrait être le cas, en effet, la question « public serait résolue et, partant, la vitalité du Théâtre National d'Essai assurée. Je ne dis jamais « non » à rien. Que cet effort se fasse, que ce projet se réalise et je ferai plus que d'applaudir à sa réalisation, je lui prêterai
mon activité autant que me le permettront les exigences de ma compagnie et de mes comédiens. Nous n'en attendions pas moins de Marcel Herrand et nous sommes heureux de voir que lui aussi est prêt à entrer dans la lice. (A suivre.)
LE© PROGRAMMES'
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TME3ATRE2S
CE sont
OPERA (Opé. 59-59). 20 h. Faust (Mmes Bernadette Delprat, H. Saint-Arnaud, Montlort MM. O. Noré, Claverie, Endrèze, Porest Danse Mlles Darsonval, Lamballe, Binois, etc.). ̃ Orchestre M. L. Fourestier. Demain Kieoletto Le Festin de l'Araignée. COMEDIE-FRANÇAISE, OPERA-COMIQUE, ODEON Clôture annuelle
Opé. 64-36 CAPUCINES: 21 h. C'est m. q. ai tué 1. comte Out. 02-87 CHATELET 20 h. 30 Michel StrofOlf. Gai. B4-4» blOILt i 21 n.. vire- Vent. IrL 38-34 GRAND-GUIGNOL 21 a.. Du Sans dans les Ténèbres. 'f
Ely. 06-91 MARIUNY < 21 n 15. Haiinolrr.B Tri. 42-53 ŒUVRE (EngUsh Players) 21 h., Brave New World.
Kle. 84-2» PALnlS-BOVAl, i 21 0.. La Poule et le Chas-
seur.
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ET DI< L'ESTUMAC 9 Août GRAND GALA MUSICAL; sous Ia direction
trouvé dans sa chambre, un revolver à la main, il l'avait menacée de la tuer.
Une fois le canon 'de l'arme appuyé tout contre la dentelle noire de son costume de bain, maintenu ce soir-là par des agrafes d'œil-de-chat, il avait changé d'avis et décidé Je se suicider. Voilà, disait Vashti et personne ne pouvait infirmer, son témoignage.
Les traces des doigts du seul Otis Parr furent relevées sur le revolver. La balle s'était logée dans son cerveau. Des témoignages nombreux attestèrent que l'alcool l'avait temporairement privé de ses facultés néanmoins, un détective sans illusions rappela qu'il est possible d'effacer des empreintes digitales pour leur en substituer d'autres.
Vashti fut donc inculpée du meurtre de son mari, obtint d'ailleurs son acquittement, et les jurés ne délibérèrent que pendant cinquantesept minutes. Vashti eut une vaste publicité, ainsi que la famille Parr. Des manchettes sensationnelles flamboyaient dans les journaux, des écrivains d'un genre spécial s'attendrirent sur elle et la prièrent d'écrire l'histoire de sa vie. Elle déclina toutes les of-
.(8)
~y%ô3~ Mme de Montespan
M. de Lauzun et Louis XIV à l'A. B.C.
Mme Germaine Dermoz fera sa rentrée à Paris le 8 septembre prochain en créant à l'A. B. C., dans le programme de réouverture, un acte inédit que montera M; Mitty Goldin. Son auteur ? Mme Marcelle Maurette. Son titre? Le soleil se couche.
Mme Germaine Dermoz y jouera le rôle de Mme de Montespan, personnage nu'ellc a, d'ailleurs, déjà incarné à la scène dans la pièce de M. François Porche Un roi, deux dames et un valet mais ce sera dans un autre aspect de la célèbre favorite de Louis XIV.
Quant au rôle du roi Louis XIV dans Le soleil se couche, il sera créé par M. José Squinquel, cependant que M. Samson Fainsilber sera M. de Lauzun.
+
Lou Misteri de Sant Estachi C'est le titre d'un mistère du Briançonnais, écrit au quinzième siècle, par Marcellin Richard, transcrit en 1404 par Ber Chancel, chapelain du Puy-St-André, diocèse d'Embrun. Ce mistère: adapté par M. Marcel Provence, baile des félibres des Alpes, sera donne dimanche au plein air de la Tour Ambrune, Embrun, Hautes-Alpes. Il sera diffusé à 23 heures, par les postes Alpes-Grenoble, Marseille-Provence, Montpellier-Languedoc, etc.
Le mistére est en dialecte alpin provençal des hautes vallées. La musique est empruntée au Propre d'Embrun. Le mistère sera présenté par M Maurice Donncaud, sociétaire de la Comédie-Française, descendant d'une ancienne et éminente famille de la vallée de Barcelonnette.
La troupe est composée de plusieurs artistes de l'Odéon, Mme Madeleine Silvain. MM. Rolla, Monteuil, Claude Landry, et d'artistes connus. On a donné 100 rôles à des alpins de Haute-Provence, parlant d'ordinaire le dialecte. Parmi eux, dix-sept cultivateurs, un maitre faîencier de Moustiers, un fustier, un ferronnier, deux professeurs de collège, une employée de banque, un tailleur, sept bergers, dix pastourelles, trois propriétaires agriculteurs, un avocat. Jamais depuis quatre siècles un pareil effort n'a été fait pour le théâtre alpin provençal. Le dialecte est en belle et bonne langue d'oc, des plus hautes vallées, demeuré très pur, et parlé couramment par les interprètes. L'émis-, sion commencera à vingt-trois heures.
Eto. 12-71 LUTETIA 14 h. 30-20 h., I. 31 h. Un fichu métier Magda.
Ope. os- 75 MADELEINi. # 10 n. a 2 h. m. Le Jour ae iève.
Rie. 33-90 MARIVAUX 14-24 h. Circonstances atténuantes.
MARIGNAN Fric-Frac.
Mon. 63-26 MOULIN-ROUGE + 14 h.-l h. m. Quai
des Brumes Prison s.' barreaux^
Aut. 09-79 MOZART + 14 h.-20 h. 45 Ma sœur de lait. ̃
Inv. 12-10 PAGODE « 14 h.-19 h. 30. s. 21 h. Entrée des Artistes Chanson de l'Adieu.
Ode. 15-04 PANTHEON 12-24 h. La Grande Inconnue Ope. 34-JU PARAMOUNT 12-24 h. L» r.e d'une autre. Gai. 87-10 PEREIRE Clôture.
Mai. 40-40 REGENT 14-19 h., s. 21 h. Retour à l'aube.
Cen. 83-93 REX « 14 h. 19 h., s. 31 h. Le chien des Baskerville.
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Odé. 39-19 URSULINES 12-24 h. Spect. « René Clair ». Pas. 49-78 VICTOR-HUGO Etrange M. Victor; Madga. SALLES D'ACTUALITES t'
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mes; Histoires de Brigands.
Tru «1-77 GAITE-ROCHECHOUART ♦ 12 h. Mon mari conduit l'enquête; Pensionnat de jeunes filles
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P'OY. 11-24 filles ont grandi. h, Les Irolt Jeuu~
BU. 44-10 LE PARIS 14 h.-l h. m. Inspecteur
Hornleigh Mon mari l'assassin.
fres. On ne sait par quel miracle elle s'arrangea de façon à passer sous silence la phase de son passé où elle s'était appelée Hilda Lobansen. Vashti hérita également de la fortune personnelle dé son mari, laquelle était respectable. Grâce aux conseils de son attorney, elle fit des placements méthodiques et prudents. Depuis le procès, elle avait disparu de la scène publique. Le soir du 29 octobre, elle refit son apparition au Sharlinden, au nord de l'Etat de New– York, escortée de sa femme de chambre, de son chauffeur, d'une jeune personne qui se faisait appeler Ruth Jowett,- et d'un jeune homme connu dans les milieux sportifs sous le nom du « Kid de Monaco x. A peine arrivée, elle décida de donner une^soirée pour annoncer ses fiançailles. Les invitations se firent rapidement par téléphone. M. Ritchie, le directeur de l'hôtel, moite de sueur et chaviré. ne put refuser de mettre à sa disposition une grande partie du jardin sur le toit, ni décliner sa commande d'un souper. Dans le privé, il se tordit les mains et implora l'assistance du ciel. En public, il se montra comme toujours correct et réservé. Les préparatifs s'activèrent. '1
Une jolie expression de Michèle Morgan, que nous verrons prochainement dans « L'Entraîneuse ».
LES FILMS NOUVEAUX < AU BALZAC
C'était pour rire Millionnaire à crédit
• C'était pour rire est, bien entendu, un film où il convient de pleurer. Victor Mac Laglen y trouve un de ces rôles massifs qui conviennent' à sa taille, entre de belles filles et des policiers. C'est là une de ces productions que l'été culminant nous ramène avec la chronique du serpent de mer on n'en saurait dire ni grand mal ni grand bien,
Millionnaire à crédit, œuvre plus plaisante, saine, joyeuse, comporte quelques effets inédifs elle est animée par deux vedettes dont se révèle le talent souple de danseurs. Alice Faye et Georges Murphy ne peuvent prétendre aux lauriers de Fred Astaire et Ginger Rogers, mais ils ont assurément regardé
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Mon. 83-62 FALAIS-ROCHECHOUART Les Ailes de la Flotte; Les hommes sans loi.
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Out. 41-39 VIVIENNE 14-24 h. Fantômes en croisiè-
ilOKAI^r DES -H. IMS Aveux d'un espion nazi 14, 15.55. 17.55. 19.56, 21.55. 24
Aveux d'un espion nazi 14.30, 16.15. 18.25, 21, 22.40 César Aveux d'un espion nad 14.15, 16.30, 19, 21.35, 23.50 Max-Lindet
Circonstances atténuantes 14.30, 17. 19.30, 21.45, 24. Marivaux
C'était pour rire 15.35, 18.20, 21.08, 23.50 Balzac Charlie Chan à Reno 14.15, 16. 55, 19.25, 22.05 Avenue Chevauchée fantastique 15.15. 17.2U. 20 55. 2J Studio-28 Chevauchée fantastique 14,30, 16,40, 18,50, 10,55, 23 II. Edouard VU
Démons de la Route 15.40, 18.20, 20.55, 22.20 Avenue Empreinte du Loup solitaire 15.30, 18.15, 21. 23.45 Olympia Féerie de la glace, 13, 15, 17.09. 19 13, 21.17, 23.24 Champs-Elysées
Fric-Frae t 14.15. 16 25. 18.35, 20.50. 23 h. Marignan. Hauts da Hurlèrent ̃ 14 10. 16.au 18 25. il h.. 22.411 Blarriti Inspecteur Hornleigh 14.15, 17.05, 19.55, 22.40 Le Pari Le jour se lève > 12-10. 14.22. 16.47. 19.7. 21.32, 23.5', Madeleine.
Les enfants du juge Hardy 15.30. 17.30, 22.15 Marbeul Mauvaises tête» 16, 20. 23 h. Portiques Millionnaire à crédit 14.10, 17, 19.35, 22 Balzac Mon Mari l'assassin 15.15, 18 35. 21.25; 23.55 Le Paris Nuages sur l'Europe 15.15, 17.20, 19.20. 21.25 Lôrd- Byron Règle du jeu 12. 14.20. 16.50. 19.10. 21.30. 23 Auben Ruée Sauvage 13.25. 15 53. 18 21. 20.49. 23.17 Faramounl Service de Luxe 14.30. 17.50. 21.40 Les Portiques Taverne de la Jamaïque 14.45. 17, 19.08. 21.15, 23.25 Normandie
Tragédie de la Forêt Rouge 14.15, 16.45, 19.30, 22, 1 h. 111 ̃ Olympia Trois jeune» filles ont grandi t. 12.25, 14.25, 16.25. 18.20. 20.15. 22.15. Oh. 15 HHdct Vie d'une autre 3.52, 16.49, 19.46, 22.43 Pvràmount
Concours d Elegance Automobile: 7 Août Août
Vashti voulait qu'une sorte de trône fut érigé au milieu du jardin. Devant ce trône serait dressée une table, pour elle et le Kid. Elle choisit deux des plus petites servantes de l'hôtel, tira des costumes de ses malles et les déguisa en pages. Mais jusqu'à présent elle n'avait pas encore pu mettre la main sur les trompettes d'argent dont elle voulait les munir, trompettes destinées à claironner un appel au silence, après quoi la nouvelle de son prochain mariage serait annoncée. Yàshti avait le goût de l'effet.. -vÙ' ̃
Renversée sur sa chaise-ongue, dans son appartement du Sharlinden, elle coula vers Ruth Jowett le regard de ses yeux gris-verts, plus verts que gris.
Alors Jonathan veut me voir, répéta-t-elle, et les sourcils épilés de Ruth Jowett eurent un mouvement nerveux. Ruth n'avait pas encore pu s'habituer à cette voix à la fois profonde et flûtée.
Oui; répondit-elle. Il attend au salon. v Vashti se trémoussa et croisa ses mains derrière sa nuque. Elle portait ce soir-là un négligé de satin à reflets opalins lourds et somptueux
danser avec profit le couple' fà-
meux. ̃'•̃̃.
Nous passerons sous silence un silence réprobateur certaincs scènes de revue où des faux oiseaux, couverts de fausscs .plumes se /saluent par de faux qazouillements. Par contre, la danse qui s'enroule aux corniches d'une salle de théâtre est de la plus charmante inspiration elle tient de la pantomime, du burlesque et du grand art.. Les aveux glissés,. sautés, qui se traduisent en piroucttes, en langueurs, en temps de valse ou de fox-trot entre un piau), un pouf et une table à thé présentent, eux aussi, l'agrément d'une fantaisie neuve,.
Des couplets tendres ou bien rlltltmés, des refrains faciles coupent opportunément quelques scènes qui prélendent à être comiques, mais qui n'y parviennent que'?.. Le principal mérite du metteur en scène fut d'insister sans iourdenr sur les meilleurs passages de ne s'attarder jamais sur de médiocres effets c'est là un mérite point assez commun pour qu'on l'ignore.
Jean Laury.
id'un espion nazi.
de la Jamaïque.- ̃'
ree Zénobie.
• Le signe A signifia permanent
Apollo
une cape retenue sur sa gorge blanche par une opale sans défauts, tombait eh plis chatoyants et formait une traîne sur le parquet derrière elle, laissant apparaître un fourreau qui contribuait grandement à faire valoir sa taille impeccable.
Entre ses paupières soigneusement mi-closes, qui dissimulaient l'envie venimeuse tapie au fond de ses yeux rétrécis, Ruth Téludiait. Ruth s'était fait une philosophie ar. sujet de l'inégale répartition de la beauté physique, mais parfois l'ostentation de Vashti la jetait dans des accès de rage dangereux.
Vashti roucoula d'un rire de contentement. « Alors, Jonathan veut me voir ? Voilà qui est gentil. Très gentil. » Elle se pelotonna plus bas sur la chaise longue. comme un chaton satisfait. « Tout va très bien, n'est-ce pas, Jowett? Cela se dessine admirablement, pour parler comme vous?
Rutt Jowett soufla une volute ronde de fumée, et regarda le plafond. « Si vous êtes contente, je me réi jouis, dit-elle sans se compromettre. D'un mouvement souple, Vashti se retourna et s'assit brusquement. « II n'y a qu'une seule chose. Ce direc-
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Ondit aussi. M. Georges Huisman
au Festival de Cannes On sait que lé règlement du Festival international du film, dont l'ouverture aura lieu à Cannes, le premier septembre prochain, prévoit la désignation par chaque nation participante d'un membre du jury, étant entendu que la personnalité choisie ne devra appartenir à aucun titre à l'industrie cinématographique.
Le ministre de l'Education nationale a nommé M. Georges Huisman, directeur général des Beaux-Arts, juré français, au Festival international de Cannes.
M. Philippe Erlanger, directeur de l'Association française d'action artistique, a été désigné comme suppléant.
Jean Gremillon poursuit la réalisation
de « Remorques », à Brest La tempête tant espérée par les producteurs de Remorques, film tiré du roman de Roger Vercel, est arrivée sur les lieux mêmes où on l'attendait au large de Brest. Elle dépasse les espoirs du réalisateur et de ses collaborateurs elle fut d'une telle violence que les prises de vues revêtirent un caraclère véritablement périlleux. Néanmoins, Jean Gallin et Michèle Morgan ont pu tourner des scènes importantes, à terre, aussi bien qu'en pleine mer.
Les prises de nues ont d'ailleurs donné lieu à un grand déploiement de figuration au milieu d'une, curiosité générale pour les scènes d'appareillage du remorqueur de sauvetage et comme, d'après le scénario, le Cyclône appareille en pleine tempête, et que, naturellement, le temps était beau l il a fallu faire appel aux pompiers qui déversaient des trombes d'eau tandis que des moteurs d'avions faisaient souffler lin vent de tempéte. A celle occasion, un journaliste de Brest remarquait avec raison « C'est curieux le cinéma quand il fait beau ils font de la tempéie artificielle quand la tempête sou/fle, ils ne peuvent plus tourner »
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teur de l'hôtel. Comment s'appellet-il ?. Ritchie ?
Qu'est-ce qu'il a, Ritchie ? s'enquit Ruth.
Je crois, dit Vashti, qu'il va me créer des ennuis. Moi, je prévois les ennuis d'avance, et je sens que cet homme va m'en donner. Il est si furieux de me voir sous le même toit que la sacro-sainte famille Parr, qu'il est capable de tout pour me mettre dehors.
Il ne peut pas, objecta Ruth avec bon sens. Pas sans s'attirer une foule de désagréments.
Je sais, trancha impatiemment Vashti. Je n'ai pas peur de lui, mais je ne veux pas qu'on m'embête Il a l'air terriblement respectable. Le ressentiment dilata ses prunelles. « le hais les gens respectables. Et je ne veux pas qu'on me tracasse. Je ne veux pas l'avoir tout le temps à ramper autour de moi, à se frotter les mains, à saluer, à me llatter. tout en cherchant un prétexte pour nie mettre à la porte. Ruth dit brusquement, en évitant IL regard de Vashti Il y a une chose. Je ne suis pas certaine, naturellement. du moins pas encore. mais laissez-moi
LA RADIO
Vendredi 4 août
21 heures, TOUR EIFFEL Musique de chambre, avec Mlle Ben Sedira, cantatrice, M. Jean Doyen, pianiste, et le Quatuor à cordes de Paris Variations sur Lison dormait (Mozart) Cavatine dé Lucie de Lammermoor (Donizetti) Jeux d'eau (Ravel) Sarabande (Roussel) L'Elfe C'est lui (We)f) Quintette (Pierné).
22 h. 25, LUXEMBOURG Le Trio d'anches de Paris Prélude et fugue (Bach) Trio (Barraud) Trio (Ferroud) Petite suite' bucolique (Go.lestan).
23 heures, RADIO-PARIS Concert de nuit, direction Rhene-Baton. av«c Mlle Geneviève Lorrain Ouverture en si bémol (Mozert) Concerto en mi mineur (Nardini) Feuillets de voyage (Schmitt) Printemps (Debussy) Divertissement (Ropartz).
ORCHESTRE
13 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Alexandrov, l'ierné, Schubert. 15 h. 45, LONDRES REGIONAL Dlttersdorf, Deiius, Sibelius, Cowell, Chabrier.
20 h. 13, LEIPZIG Wolf-Fcrrarl, Marlucci, Rcspighi, Thomas, Debussy. 20 h. 13, DEUTSCHLAND Glinka, Ehrenberg, Hubay, Rimsky.
20 h. 30, BRUXELLES FRANÇAIS Du Casino de Spa, concert, direction Defossez (Mozart, Lalo, Schubert, Ravel, Chabrier), soliste Reué Benedetti.
21 heures, PRAGUE Musique tchèque.
'21 h. 30, ROME Concert depuis la Basilique de Massenzio.
MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI
12 h. 10, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Paule Gilly.
13 h. 15, l'ARIS P. T. T. Mélodies par Mme Arvcz-Vernet.
13 h. 30, TOUR EIFFEL Mlles Perugia, cantatrice, et Hamilton, pianiste,
15 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Marcelle Faye.
15 Il. 30, RADIO-PARIS Œuvres de Moinpou, par M. Motte-Lacroix. 15 h. 45, PARIS l'. T. T. Mélodies par M. Gucho.
17 h. 5, RADIO-PARIS Mme Ida Perin, MM. Cnthelat et Pascal. 18 h. 5, PARIS l'. T. T. Mlle Soulé, violoniste.
18 Il. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Guionie.
19 Heures, TOUR EIFFEL 'Mme Renée Chemet, violoniste, et Mlle Delcourt, pianiste.
21 Il. 30, NATIONAL ANGLAIS Piano par Géza Frid.
MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 15 h. 38, TOUR EIFFEL Concert de Vichy.
19 h. 40, RADIO 37-: En vacances sur la Côte d'Azur.
20 h. 10, POSTE PARISIEN Hôtel des Artistes.
20 h. 15, RADIO-CITE Gala des vedettes.
20 h. 30, PARIS P. T. T. Du Casino de Vichy Ray Ventura.
20 h. 30, TOUR EIFFEL La Semaine sonore.
20 h. 50, RADIO 37 Le soldat de chocolat, opérette de Straus.
20 h. 50, POSTE PARISIEN Sketch de Max Régnier.
20 Il. 55, RADIO-CITE Icl la Chanson 38.
21 h. 10, POSTE PARISIEN Orchrstrc.
22 h." 45, RADIO-CITE Les cabarets de la Butte.
OPERA
19 h. 5, MUNICH, Arabella, de Richard Strauss.
20 h. 5, BUDAPEST Aida, de Verdi. 20 h. 15, BERLIN La Nuit de Grenade, de Kreutzer.
THEATRE
20 h. 30, RADIO-PARIS Ma soeur Anne, d'André Dumas.
21 h.. 15, LUXEMBOURG Le Banc d'essai Evocation du sergent Bourgogne, d'Alexandre Arnoux.
LA PAROLE
16 heures, RADIO-PARIS Les Poètes de la tahle, par M. Adda.
18 h. 15, RADIQ-PARIS* Le Bœuf
MONSIEUR BROTONNEAU îy clcut /uimcul titffïiit f'iançai$. (~ IL de ROBERToEFLERSe/G.A.DECAlLLAVET J riy réalisé par ALEXANDRE ESWAY ^d|j
E^ÉO^ÉL£RES^MARGUEFUT!^)|£PR^ FABRE -==
sur le toit et sou école, par M. Farnoux-Raynaud.
20 heures, PARIS P. T. T. De l'usine au loyer, par lime Paz. 21 h. 1, POSTE PAIIISIEN Documentaire Là mer Noire.
22 h. 30, RADIO-PARIS La naissance du premier violon, par Jérôme et Jean Tharaud..
Samedi 5 août
20 h. 30, RADIO-PARIS Transmission de Vichy La Damnation de Faust, de Berlioz.
20 h. 30, BRUXELLES FRANÇAIS et RADIO-37 (2'partie seulement) Con- cert depuis l'Exposition de Liège. Première partie: Fanfare (Quinet) Concerto pour piano et orchestre (Tchaïkowsky), M. Closson Espana (Chabrier). 2» partie Le Cygne de Tuonela (Sibelius) Symphonie sur un thème montagnard (d'Indy).
20 h. 45, STRASBOURG Depuis l'Orangerie Concert, dir. Munch Obéron, ouv. (Weber) Symphonie italienne (Mendelssohn) Le Prince Igor (Borodine) La Fiancée vendue (Smetana).
ORCHESTRE
10 h., LONDRES HEGIOXAL Nicolal. Moussorgski, de Falla.
19 h. 45, LONDRES REGIONAL Schumann, Saint-Saêns, Franck, ElgufB Massenet.
20 h. 30, MARSEILLE Concert, dir. Francis Bousquet.
20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Du studio d'Angers (Haydn, Purcell, Borodine, Fourdrain, Milhaud, Pierné). 21 h., FRANCFORT Concert tranimis de Bayreuth Extraits d'opéras. 21 h., BRUXELLES FLAMAND Concert, direction Franz André.
MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 10, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Lina Falk.
13 h. 30, TOUR EIFFEL Mélodie» par Mme Besneux-Gautheron.
14 b. 45, TOUR EIFFEL Piano par Mme Le Conte-Revers.
15 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Rosa Nora.
15 h. 30, RADIO-PARIS Piano par Mme Fournier-Rabaud.
15 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Bcrtilla.
16 h. 45, RADIO-PARIS Violon par Mme Soriano.
18 h., PAlIlS P. T. T. Piano par M. Batalla.
1!) h., TOUR EIFFEL Mlle Vhita, cantatrice et Mme Isnard, violoniste. 19 h. 5, RADIO-PARIS Sonates de Mozart, par Jean Doyen.
22 h. 12, POSTE PARISIEN Concert avec M. Maurice Maréchal, violoncelliste, MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 13 h. 5, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'hôpital.
14 h., RADIO-PARIS Les grandi chansonniers.
15 h. 30, PARIS P. T. T. Concert *dj Vichy. 17 h., RADIO-PARIS Emission enfantine.
18 h. 15, RADIO-PARIS Wiener «t Doucet.
20 h. 10, POSTE PARISIEN Coco Aslan.
20 li. 15, RADIO-CITE Les chansonniers en liberté.
20 h. 15, RADIO-37 Music-hall. 20 h. 45, RADIO-CITE Les nouveaux de la chanson.
21 h. 52, POSTE PARISIEN Session de la S. D. L.
OPERA
21 h., MILAN LaVie brève, de Manuel de Falla.
THEATRE
15 h. 30, LUXEMBOURG Le Banc d'essai La Boite à surprises, par Paul Gilson. 20 h. 30, LILLE Nationale 6, p« J.-J. Bernard.
20 h. 45, POSTE PARISIEN Une enquête policière de Maurice DiamantBerger.
LA PAROLE
18 h. 45, RADIO-PARIS Pages dV Jules Renard, présentées par Jean Blanzat.
20 h., PARIS P. T. T. La Figurante, par Maurice Dckobra.
20 h. 30, PARIS P. T. T. Voyage d'un Français aux Etats-Unis, par H. Diamant-Berger. ?<
du temps. Il y a seize ans que je fais du journalisme.
Vashti s'assombrit
De quoi pariez-vous, Jowett ? Ruth éclata de rire et cessant de s'appuyer contre la porte, se redres^ sa.
N'importe, Vashti Je vous dirai plus tard si j'ai raison. Pour le moment, l'illustre Jonathan vous attend. Vous êtes sûre que vous voulez le recevoir '?
Chérie, roucoula Vashti en s'abandonnant entre ses coussins, j'aimerais mieux recevoir sa visite que celle du roi de. Elle hésita, n'arrivant pas à trouver un monarque à la hauteur. Je le recevrai ici, ajouta-t-elle.
Ron. Mais ne commettez pas de gaffe, dit Ruth en lui jetant un coup d'oeil avant de partir. 11 a l'air mauvais, suggéra-t-elle, puis elle sortit.
Vashti arrangea les plis de sa cape, esquissa le geste de soulever un lourd miroir sur la table à côté d'elle, haussa les épaules, le laissa à sa place. Elle se connaissait. Le .miroir était inutile.
Gail Oliver. `
(A suivre.)
(Traduit de l'anglais par L. Sére) (Copyright by ï). Clairouin.)
FUSILLADE AU METRO « TRINITE » `
.Poursuivis par deux agents des bandits qui venaient de cambrioler une bijouterie TIRENT SUR. LES GARDIENS DE LA PAIX ET PRENNENT LA FUITE
C'est une retentissante fusillade qui ébranla hier matin, vers 10 h. 15, les voûtes de la station de métro « Trinité », où se déroula une bataille rangée, à coups de revolver, entre deux bandits et deux gardiens de la paix qui les poursuivaient.
A 10 heures, le « Comptoir de la Trinité », bijouterie située, 4, rue Blanche, avait été cambriolée par d'audacieux malfaiteurs. Sans se soucier du public nombreux qui passe sans cesse devant le magasin, deux hommes, l'un grand, coiffé d'un feutre' noir, l'autre petit, se jetèrent sur le propriétaire de la bijouterie, M. Ratsprecher, et, à coups de crosse de pistolet, à coups de pied et de poing, le terras-
̃erent.
Le plus grand des deux gangsters ayant mené à. bien cette première opération, ordonna à son complice de vider les vitrines.
Un magasin au pillage En quelques secondes, tout fut raflé. Bijoux, pierres, colliers précieux disparurent dans les poches des deux hommes qui, le vol accompli, sortirent le plus naturellement du monde dans la rue Blan-
che.
A peine avaient-ils franchi le seuil du magasin que M. Ratsprecher bondissait dans la rue, hurlant « Au voleur 1 » et désignant les deux bandits qui s'enfuyaient. Deux gardiens de la paix, de service place de la Trinité, se mirent immédiatement aux trousses des malfaiteurs qui, à une vitesse incroyable, s'engouffraient dans une bouche de métro, à la station Trinité.
Chasse à l'homme
Ce fut alors une véritable chasse à l'homme qui se déroula sous les yeux atterrés des voyageurs bousculés, qui se collaient aux murs pour laisser passer poursuivis et poursuivants.
Brusquement, des coups de feu claquèrent semant une véritable panique sur les quais de la station où s'étaient réfugiés les deux hommes. A l'abri derrière la porte de fer du chef de la gare, les deux individus avaient ouvert le feu contre les gardiens de la paix. Bataille rangée
Ceux-ci ripostèrent immédiatement, tandis que, comme par miracle, le quai se vidait de curieux. Une rame de métro passa sans •'arrêter. Plus de vingt coups de feu furent tirés. Mais ni les agents, fort heureusement 1 ni les
,La fête des « Filets bleus » à Concarneau
La Reine des Filets bleus 1939 et ses demoiselles d'honneur.
L'opposition socialiste
à la prorogation de la Chambre
Au fond du coeur de tout élu veille le désir de voir reculer l'échéance qui les ramènera devant ses électeurs. Mais il est nécessaire électoralement de paraître placer l'amour de la Constitution au-dessus de pareils sentiments mesquins. C'est utile surtout quand la prorogation étant décrétée, on peut, au mépris de l'intérêt de la nation, mener la lutte contre le décret d'ajournement et, de la sorte, poursuivre une campagne antiminislérielle. Sous prétexte de vciller sur les institutions républicaines, les révolutionnaires d'extrême gauche s'y emploient nuit et jour. Mercredi, le bureau communiste et la commission administrative du parti S. F. I. 0., jusqu'à une heure du matin, ont envisagé l'organisation d'une agitation autour de la défense des droits du suffrage universel chacun de son côté, opinent les socialistes.
L'attitude des S. F. I. 0. Hier après-midi, le groupe parlementaire socialiste a siégé de 3 heures après-midi à 6. heures, sous la présidence de AI. Léon Blum. Dans un communiqué très travaillé, les socialistes se félicitent d'abord d'avoir réuni 87 membres. Ils s'attachent à rappeler que l'initiative de la protestation contre l'ajournement des élections fut prise longtemps avant le décret de prorogation par le groupe socialiste, le 18 mars dernier. Ils ne veulent pas' que les communistes aient la priorité de la mesure, pas plus qu'ils ne veulent marcher avec eux. Ils ont proclamé l'autre nuit qu'ils se réservaient d'user au moment opportun de tous /es moyens en leur pouvoir pour resti- tuer au suffrage universel sa libre expression et au régime I)ai-lei?zeiztaire les droits et les libertés sans lesquels il perdrait sa raison d'être. <c Comme première application de cette décision, continue le conim nique, le groupe, sur la proposition de JI, Léon Blum, a déposé aujourd'hui même une proposition de loi fendant ci l'abrogation du décret-loi. »
Le groupe socialiste estime, en cfl'et que c'est « sans tarder, dès la reprise des travaux parlementaires, que doit être écartée la menace qui pèse sur les droits du suffrage universel et sur la dignité du régime parlementaire.
L'agitation contre le décret Le groupe s'est préoccupé, déclare le communiqué, « des conditions dans lesquelles devaient être engagée la campagne de propagande prévue par le manifeste de la C. A. P.
Et le groupe a jugé cette campagne opportune. Les nouvelles d'Àl-
bandits ne furent atteints. Les bandits reprirent alors leur course, gagnant à toutes jambes l'autre extrémité du quai, direction porte de la Chapelle, disparaissant dans un nouveau couloir. Un instant, les poursuivants crurent qu'ils tenaient les malfaiteurs. Le chef de station leur avait dit que la porte de sortie donnant sur le couloir emprunté par les cambrioleurs était bloquée. Elle l'était bien. mais de l'extérieur. De l'intérieur, il suffisait d'actionner une poignée pour déboucher rue de Châtcaudun et s'enfuir. Les voleurs eurent tout le temps d'opérer à leur aise, les agents ne les poursuivant plus. Ceux-ci, en effet, pensant la porte close, n'allèrent pas plus avant dans le couloir dont les renfoncements pouvaient facilement dissimuler un ou deux hommes armés. N'entendant plus rien, ils s'aventurèrent enfin vers la sortie de secours et s'aperçurent que la porte était ouverte et que les bandits leur avaient échappé.
Un chapeau taché de sang. Dehors, personne ne les avait remarqués, et c'est probablement fort tranquillement qu'ils se perdirent dans la foule.
Cependant, on apprenait peu après, par le concierge de l'immeuble situé 49, rue de Châteaudun, qu'un homme était entré dans la maison à l'heure où se déroulait la poursuite. On visita les lieux. Dans la cave on ne devait pas tarder à découvrir un chapeau taché de sang et portant l'initiale P. C'était le feutre noir du plus grand des deux bandits. Dans la station, sur le quai, dans la rue, on trouva des bijoux, une poignée au moins, qui avait été perdue au cours de la lutte.
Le vol s'élève à environ cent mille francs.
lemagne sont graves, mais les préparatifs d'Hitler sont moins inquiétants, paraît-il, que s'ils etaient tenus secrets. Donc, l'heure de l'agitation a sonné
Le communiqué se termine par cette accusation
« Le gouvernement s'est servi de la situation extérieure, dont le groupe 'connaît la gravité, pour donner une fallacieuse justification à,une mesure dont les motifs réels sont tout autres. Le groupe n'entend nas tomber dans la faute contraire, mais il décide dès à présent la préparation d'une campagne de réunions destinée à réveiller l'attention du pays et à grouper tous les travailleurs, républicains et démocrates, autour de l'initiative prise par le parti. > L'attention du pays n est-ce pas sur le péril extérieur qu'il est indispensable de la maintenir ? Et n'est-ce pas l'union entre Français qui s'impose, quels que soient les besoins de la démagogie ?
M. PAUL REYNAUD en Corse
Ajaccio, 3 août. M. Paul Reynaud, ministre des finances, est arrivé cette nuit, à hord du yacht Hidalga, en rade d'Ajaccio. Il est accompagné de M. de La Grange, sénateur du Nord.
Le ministre fera un court séjour dans l'Ile -de Beauté.
L'ESCADRE AMÉRICAINE A SAINT-NAZAIRE
Une vue des croiseurs américains au mouillage. (Téléphoto de Nantes à Paris.)
L'analyse des nouveaux décrets=lois
UNE SERIE DE ONZE PARAIT CE MATIN AU « JOURNAL OFFICIEL »
Voici une nouvelle liste de décrets, qui doit paraître ce matin au Journal Officiel
1. Décret relatif à la prolongation de la durée de validité des brevets d'invention
2. Décret complétant l'article 9 de la loi du 7 mai 1917 relative aux coopératives de consommation
3. Décret relatif à l'approvisionnement en alcool pour la défense nationale.
4. Décret portant modification de l'organisation des régions économiques.
5. Décret complétant le décret du 30 mars 1939, relatif aux distributions de réserves sous forme, d'augmentation de capital.
6. Décret portant renforcement du personnel des contributions indirectes pour le recouvrement de la taxe d'armement.
7. Décret relatif à la viticulture. 8. Décret portant approbation de l'accord franco-monégasque. 9. Décret portant réforme du crédit artisanal.
10. Décret relatif au statut des ingénieurs des travaux publics de l'Etat détachés au ministère de l'Air.
11. Décret relatif au régime douanier applicable à l'importation en France et. en Algérie de certains produits marocains.
L'avancement
dans la Marine
En temps de guerre ou si les circonstances l'exigent en dehors du temps de guerre, les ingénieurs de 3' classe du génie maritime les ingénieurs de 3* classe de l'artillerie navale, et les ingénieurs hydrographes de 3* classe proposés pour l'avancement peuvent être nommés au grade supérieur lorsqu'ils ont accompli la moitié du temps de service fixé respectivement aux articles 46, 51 et 56 de la,.loi du 4 mars 1929 modifiée le 2 mars 1938. Lorsqu'un examen est exigé en temps de paix des ingénieurs de 3* classe pour leur promotion au grade supérieur, cet examen peut être remplacé par une proposition des chefs hiérarchiques et le rang d'ancienneté des intéressés est déterminé par le classement de sortie .de l'Ecole polytechnique. Ce rang peut, le cas échéant, être modifié ultérieurement à la suite de l'examen de sortie dé l'école d'application spéciale à leur corps.
Art. 2. En temps de guerre ou si les circonstances l'exigent en dehors du temps de guerre
1° La durée des études à l'école du commissariat exigée des- élèves commissaires et des stagiaires du commissariat pour être nommés au grade de commissaire de 3' classe, et des officiers de divers corps de la marine du grade d'enseigne de vaisseau de lr* classe ou du grade correspondant, pour être nommés commissaires de 2° classe, peut être réduite jusqu'à concurrence de moitié par décret rendu sur la proposition du ministre de la marine. 2°il est alors accordé aux commissaires\de 3* classe provenant de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole centrale des arts et manufactures la bonification d'ancienneté sans rappel'de solde, nécessaire pour leur faire prendre rang dans les conditions fixées par l'article 60 de la loi du 4 mars 1929 avant les commissaires de 3* classe provenant des élèves commissaires et des stagiaires du commissariat. 3° Les commissaires de 3* classe proposés pour l'avancement peuvent être promus au grade de commissaire de 2* classe lorsqu'ils ont accompli la moitié du temps de service fixé à l'article 63 de la loi du 4 mars 1929.
Contre la diffusion
des écrits anonymes subversifs
A l'effet, de mettre fin aux campagnes contraires à la défense nationale et à l'ordre public exercées par voie d'écrits anonymes, le gouvernement a dû prohiber la diffusion de tels écrits. L'article 2 de la loi du 29 juillet 1881 est mo.difié comme suit
« Tout écrit rendu public, à l'exception des ouvrages de ville ou bilboquets, portera l'indication du nom et du domicile de l'imprimeur, à peine, contre celui-ci, d'une amende de 100 à 1.000 francs.
La distribution des imprimés qui ne porteraient pas la mention exigée au paragraphe précédent est interdite et la même peine est applicable à ceux qui contreviendraient à cette interdiction
Une peine d'emprisonnement d'un mois à six mois pourra être prononcée si. dans les douzes mois précédents, l'imprimeur ou le distributeur a été condamné pour contravention de même nature. Contrôle de la presse dans les colonies
L'interdiction prévue à l'alinéa 2 de l'article 14 de la loi du 29 juillet 1881 s'étend aux écrits rédigés en langue française ou indigène. Elle pourra être prononcée à l'encontre des écrits de provenance étrangère, imprimés dans les colonies ou dans tout autre territoire soumis à l'autorité française. Dans les colonies, les pays de protectorat et les territoires sous mandat relevant du ministère des colonies, les autorités administra-
tives pourront procéder à la saisie des -publications, périodiques ou journaux. rédigés en langue indigène qui mèneraient campagne contre la défense nationale, ou qui dénigreraient l'œuvre du l'influence française.
Contrôle
des recettes de cinéma Les fabricants, importateurs ou marchands de tous carnets ou rouleaux de billets d'entrée dans les salles de spectacles sont tenus de souscrire une déclaration de profession à la recette buraliste des Contributions indirectes.
Les fabricants, importateurs ou marchands doivent, en outre, déclarer leurs livraisons de billets aux exploitants de spectacles, en précisant
1° Les noms et adresses des établissements destinataires; 2° Le nombre de billets livrés par catégorie de places, ainsi que les numéros et la couleur des billets et le prix des places.
Les exploitants de spectacles qui achètent leurs billets directement à l'étranger sont considérés comme importateurs et astreints aux déclarations prévues au présent article. Les billets doivent porter l'indication lisible, soit du nom du fabricant, s'ils sont fabriqués en France, soit du nom de l'importateur, s'ils proviennent de l'étranger. Toute fausse déclaration rend le vendeur ou l'importateur passible des droits afférents aux recettes représentées par les billets non déclarés.
Les exploitants de spectacles sont comptables des recettes représentées par les billets reçus. Dans les huit jours de la publication du présent décret, ils sont tenus de déclarer, au service chargé du contrôle fiscal de leur établissement, le nombre, par catégories, de 'billets en leur possession.
Art. 2. Lors de la création d'un organisme central professionnel de contrôle et de statistique de l'industrie cinématographique, des arrêtés pourront exiger, d'une part, que des duplicata des déclarations de profession et de livraison soient transmis à cet organisme et, d'autre part, qu'une marque spéciale soit apposée sur la souche, le billet et le coupon de contrôle. Ces arrétés fixeront, le cas échéant, les conditions dans lesquelles l'autorisation de reproduire cette marque sur les billets pourra être accordée aux imprimeurs.
Une régie métropolitaine
des pétroles
II est Institué une régie autonome, en vue de toutes opérations de recherches et de l'exploitation provisoire du pétrole sur le territoire métropolitain dans les périmètres qui seront définis par décrets rendus sur la proposition du ministre des travaux publics et du ministre des finances.
Les sommes nécessaires pour assurer le fonctionnement du service lui seront versées à titre d'avances et imputées sur les crédits ouverts au ministre des travaux publics. Régime douanier
du pétrole
Un décret décide l'abaissement des droits sur le fuel-oil et sur le carburant poids lourd dont' les taux étaient apparus trop élevés la diminution de recettes 'qui en résultera étant compensée par un « aménagement » du tarif des autres produits du pétrole. L'article premier du décret donne le nouveau tableau du tarif des douanes. Il indique, en particulier, que le tarif minimum des droits sur les essences du tourisme à l'importation sera de 197 fr. 86 par hectolitre, à la sortie des raffineries de 186 fr. 55.
Pour les essences poids lourds, le droit minimum devient, par hectolitre, à l'importation, de 185 fr. 55, et à la sortie des raffineries, de 174 fr. 30.
Régime des produits
de la distillation
de la houille
Est majoré le droit de douane applicable aux dérivés hydrogénés des produits de distillation de la houille, purs ou mélangés ». Par ce texte, le tarif des droits sur les produits de la distillation de la houille est porté, par hectolitre, de 100 à 400 francs en tarif minimum et de 400 à 1.600 francs en tarif général.
Régime fiscal
des maisons de commission au détail
Un décret-loi modifie le. régime fiscal des organismes servant d'intermédiaires pour la vente à la commission aux consommateurs. Ces organismes, qui mettent en rapports fournisseurs et acheteurs au détail movennant une commission, figureront désormais au tarif des patentes sous une rubrique spéciale « commissionnaire ou courtier po,r vente aux consommateurs de plusieurs espèces de marchandises avec des droits sensiblement plus élevés que ceux qui leur sont actuellement appliqués. C'est ainsi qu'à Paris la taxe sera de 1.000 francs, plus 50 francs par personne employée en sus de cinq.
LYCEENS ET COLLEGIENS, ATTENTION
On vient de décider la suppression
des examens de passage Le « dignas est intrare » dans une classe supérieure sera désormais prononce par vos professeurs et leurs sentences seront sans appel (SUITE DE LA PREMIERE PAGE)
Quant aux conseils de classe, ils seront composés du chef de l'établissement (proviseur, principal ou directrice), du censeur. du surveillant général ou de la surveillante générale, des professeurs de toutes les matières d'enseignement inscrites au programme officiel de la classe, y compris les matières facultatives, ainsi que des professeurs adjoints, répétiteurs ou répétitrices ayant dans leurs études ou dans le contrôle direct, les éleves de la classe. '1
Chaque conseil de classe aura, en outre, un même rapporteur. En principe, c'est le professeur qui aura, dans la classe envisagée, le plus grand nombre d'heures d'enseignement qui sera nommé rapporteur. A lui, reviendra, la mission de provoquer et de réunir les jugements fournis par ses collègues de toutes les disciplines, ainsi que d'apporter tous les renseignements capables d'éclaircir le conseil de classe sur la situation scolaire de l'élève et sur l'orientation qu'il serait souhaitable de donner à ses études.
Les conseils de classe tièn'dront-ils de nombreuses séances ?
Les conseils de classe se réuniront quatre fois à la rentrée d'octobre et à la fin de chaque trimestre. C'est à la séance ayant lieu en fin d'année scolaire que le passage des élèves d'une classe dans une autre sera décidé, d'après les dossiers individuels établis.
Délibérations secrètes et exclusions
Et ces décisions seront sans appel ?
Sans appel. Exceptionnellement, un conseil de classe pourra décider qu'un éléve aura à subir à la rentrée d'octobre un examen portant sur certaines disciplines. L'admission dans la
M. SUAD DAVAZ a quitté Paris
UNE DECLARATION AU FIGARO de l'ancien ambassadeur de Turquie M. Suad Davaz, ambassadeur de Turquie en France, a quitté Paris hier soir, à 22 h. 20, par le Simplon Orient-Express. Une foule nombreuse se pressait sur le quai de la gare de Lyon pour saluer l'éminent représentant du pays ami qui a si fortement contribué à la signature de l'accord franco-turc et dont la personnalité familière aux Parisiens ne laisse que dés regrets parmi tous ceux qui ont eu le privilège d'en connaître et le charme et la si profonde culture. Entouré de Mme Suad Davaz et de sa fille, le diplomate disparaissait littéralement sous les fleurs que ses nombreux amis étaient venus lui offrir à l'instant de son départ.
On remarquait, parmi les personnalités officielles, MM. de Bernard, sous-chef du protocole, représentant M. Georges Bonnet, et Charvériat, directeur des affaires politiques au Quai d'Orsay; Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique; MM. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne; Souritz, ambassadeur d'U.R.S.S.; Wellington Koo, ambassadeur de Chine; Fakhry Pacha, ministre d'Egypte; Gama Ochoa, ministre du Portugal; Georghiu, premier secrétaire à l'ambassade de Roumanie; Politis, ministre de Grèce; Osusky, ministre de Tchéço-Slovaquie et des représentants des différentes ambassades et légations. Peu avant de gagner son wagon, M. Suad Davaz a bien voulu nous faire la déclaration suivante
Veuillez dire aux lecteurs du < Figaro que j'emporte de France le plus cher souvenir de ma carrière. Appelé à d'autres fonctions par mon gouvernement, je m'efforcerai toujours de maintenir les liens d'amitié franco-turcs et de travailler à la cause de la paix. L.-G. R.
Gazette des tribunaux
Un père indigne
Poursuivi pour défaut de soins envers ses trois enfants qui vivaient dans un état de saleté repoussante au point que leur santé s'en trouvàit gravement compromise, le journalier Joseph Tellier a été condamné par défaut à deux ans de prison par le tribunal correctionnel de Versailles.
Les enfants ont été confiés à l'Assistance publique.
Un faux monnayeur
acquitté ̃̃••̃>
Joseph Desmazières, âgé de 72 ans, a comparu hier devant la cour d'assises de la Haute-Saône pour avoir fabriqué des pièces de cinq francs.
On a retrouvé chez lui un matériel bien rudimentaire de faux monnayeur et seize pièces fraîchement coulées. Mais elles étaient si grossièrement fabriquées, que personne ne pouvait s'y tromper. Est-ce en raison de sa maladresse ou de son grand âge que Damazières attira la clémence des jurés? Peut-être l'une et l'autre lui valurent-ils son acquittement.
Les faux passeports
Ayant mis la main sur le cachet du consulat de Costa-Rica à Majorque. une bande' d'étrangers fabriquàient des faux passeports qu'ils vendaient de 15.000 à 18.000 francs, notamment à des touristes qui désiraient séjourner sur la Côte d'Azur et à des étrangers indésirables ou expulsés.
La po'lice arrêta successivement Albert Ury, Suzanne Bras, Gérard Junka, Robert Philippon, Andréas Rath et Nachin Marschak.
Ces six accusés ont comparu hier devant la onzième Chambre. Un septième complice. l'Autrichien Henri Smitt. manquait à l'appel quatre autres, qui ont bénéficié de non-lieux, sont entendus comme témoins.
Le jugement sera rendu à huitaine.
Contre la trahison
La douzième Chambre correctionnelle a condamné, en vertu du décret-loi du 24 mai 1938, pour des articles tendant à soustraire à l'au-
classe supérieure sera prononcée si cet examen manifeste des progrès suffisants. Mais, j'insiste sur le mot ceci n'aura lieu qu'exceptionnellement. Bien entendu, les conseils de classe auront à statuer sur ,1'opportunité d'autoriser un élève à c sauter une classe, à passer d'une classe dans une classe supérieure en changeant de section, à redoubler une classe en changeant de section.
Les parents d'un élève pourront-ils se faire communiquer les notes des professeurs fournies au conseil de classe ? Non. Les délibérations des conseils de classe seront secrètes et aucune communication ne pourra être donnée, des procèsverbaux des séances. D'autre part, un conseil de classe pourra demander au chef f d'établissement d'inviter les familles à retirer un élève, tout en donnant son avis sur la nouvelle orientation scolaire à envisager. Et si les familles passaient outre ? 2
Un article de l'arrêté qui vient d'être signé par le ministre a prévu le cas. Il dit Le fait d'avoir redoublé une classe, ne confère aucun titrc à l'admission dans la classe supérieure. Aucun élève n'est autorisé à passer trois ans dans la même classe secondaire, sauf pour raisons de santé dûment établies.
1
Lycéens et collégiens, vous avez bien lu. On ne veut plus, dans les classes, de mauvais élèves et de « vétérans >. 11 va falloir travailler ferme, si vous voulez éviter les décisions des conseils de classe, et voir l'Aima Mater vous rejeter hors de son sein. Mais, qui n'a jamais eu d'autre intention, lorsque s'étale encore l'horizon bien-heureux de deux mois de vacances ? Philippe Roland.
torité de la France des territoires faisant partie de l'Empire, articles parus dans la Solidarité Internationale anti-fasciste Henri Jeanson et Robert Lauzon à 18 mois de prison et 500 francs d'amende; Vintriguer. Faucier et Lecoin à deux ans et mille francs. Les accusés avaient fait défaut le 31 juillet.
Le tribunal leur a fait application de l'article 42 du Code pénal, qui interdit l'exercice des droits ci.viques et civils.
Le caissier d'une maison de café marseillaise fut assailli par deux malfaiteurs qui tentèrent de lui arracher une sacoche contenant 70.000 fr. L'un d'eux, nommé Blazy, fut arrêté. Le tribunal correctionnel de Marseille l'a condamné hier à trois ans de prison et cinq ans d'interdiction de séjour.
Roger Dragneau, dangereux repris de justice, a été condamné par le tribunal correctionnel de Nantes à un an de prison pour de nombreux cambriolages commis dans la région nantaise. La peine de la relégation a été, en outre, prononcée contre lui. Le tribunal correctionnel de Nantes a condamné à six mois de prison la femme Grenier, qui maltraitait son enfant et le privait de nourriture.
Des individus ont volé 3 tonnes de charbon, quai de ia Rapée Depuis plusieurs mois, PaulBoudet, âgé de 35 ans, qui est domicilié dans la colonie Alexandre, à Ivry, mettait au pillage le chantier de charbon du quai de la Rapée où il travaillait, avec la complicité de deux individus qui ont été arrêtés en même temps que lui. Seul Boudet a été envoyé au Dépôt; les deux autres, étant pères de famille, ont été laissés en liberté provisoire. Le recéleur de la bande, Ancelin Anaclet, 35 ans, 4, rue Crillon, a également été arrêté. Les voleurs détournaient trois ou quatre sacs par jour du charbon du chantier. On estime à trois tonnes, d'une valeur de plus de 10.000 francs, le préjudice causé à l'établissement.
La gestion financière du commissariat du tourisme est confiée à M.' Chenot, auditeur au Conseil d'Etat.
A PROPOS DE NOTRE SUPPLEMENT SUR LA TURQUIE
LA BANQUE OTTOMANE
Siège social de la Banque Ottomane à Istanbul-Galata
Vacances agréables
Repos sous un climat idéal Distractions mondaines
et sportives.
Voilà ce que vous offre «Evian», la «Perle du Léman». Evian, universellement connue comme grande station thermale, grâce à la Source Cachat et à un Etablissement où sont pratiqués, non seulement la cure de diurèse, mais les traitements les plus modernes, jouit d'une situation réellement unique au bord du lac et à proximité de la montagne.
Evian, cité fleurie, gaie, moderne, met à la disposition des visiteurs une plage sportivement agencée, un golf de 18 trous classé parmi les meilleurs de France, des courts de tennis de championnat, un stade d'éducation physique, etc. Les montagnes voisines permettent de pratiquer l'alpinisme.
Le Grand Casino d'Evian donne chaque jour des représentations théâtrales ou musicales, des séances de cinéma son jazz, son « Niglït Club attirent la jeunesse ses salles de jeux (roulette, baccara) sont des plus fréquentées.
Enfin, les hôtels Royal et Splendide, dotés du plus grand confort, situés flanc de coteau et dominant le lac, facilitent le repos dans des parcs ombragés, sous des terràsses fleuries. Aussi, Evian, en dehors des curistes, attire-t-elle dès le commencement des vacances une élite sportive et mondaine.
Le concierge de la Recette du chiffre d'affaires
de Marseille
conte une agression .qu'il avait simulée 62.000 francs ont disparu Marseille, S août. M. Martin, concierge de la Recette centrale du chiffre d'affaires, sise 21, boulevard Longchamp, à Marseille, est venu au commissariat de police raconter l'agression dont il avait été victime et signaler la disparition de 25.000 francs.
Son récit romanesque présentant quelques invraisemblances, la police ne tarda pas à se rendre compte qu'il avait simulé lui-même l'attentat.
Une perquisition fut opérée dans la pièce occupée par M. Martin, On découvrit, du papier exactement semblable à celui sur lequel était écrite une lettre anonyme trouvée dans la boite aux lettres du receveur, et disant « Attention des gangsters vont tenter un coup dans votre recette, aujourd'hui. Attention à votre caisse »
La somme réellement disparue sMlève à 62.000 francs. Martin nie être l'auteur du vol.
Ajoutons que ce concierge est un ancien agent de police révoqué pour indiscipline.
Il été mis sous mandat de dépôt.
`
LA CATEGORIE DES ETRANGERS SOUMIS A DES OBLIGATIONS MILITAIRES
De récentes informations de presse ont signalé que tous les étrangers autorisés à résider en France seraient, à l'exception des titulaires d'une carte de tourisme, astreints, en vertu du décret-loi du 12 avril 1939, à fournir à l'Etat français des prestations personnelles de durée égale au service militaire.accompli par ses nationaux. Une telle interprétation est erronée.
Conformément au décret du 20 juillet 1939, ne sont soumis à ces prestations que les étrangers qui, autorisés à résider en France pour plus de deux mois, ont réclamé la qualité de réfugié et ont été admis au bénéfice du droit d'asile.
«.
A propos de l'évaluation foncière de la propriété bâtie
Un récent décret sur la revision des évaluations foncières des propriétés bâties impose aux propriétaires d'immeubles un travail compliqué, minutieux et long. Or c'est seulement à la fin du mois de juin, et pour certaines communes même* en juillet, que l'administra- tion des Contributions directes a distribué ses instructions et ses formules, exigeant que les réponses lui soient faites avant le 1" septembre.
M. Alfred Bour, conseiller municipal de Paris, estimant que ce délai est beaucoup trop court, en raison de l'importance des déclarations à établir, vient de deman- I der au Préfet de la Seine d'intervenir auprès du ministre des Fi- I nances pour, que la date limite I primitivement fixée soit reportée au 1" octobre 1939. I
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Dans notre" supplément sur la Turquie, l'importance dp l'article consacré à la Banque Ottomane n'a pas permis d'y incorporer les illustrations.
L'une d'elles, montrant sur une carte les succursales de ce puissant établissement f i nancier, a été publiée à la page 10 de ce supplément avec une légende erronée. Il convient de la rétablir comme suit Sièges et Agences en Orient de la Banque Ottomane. C e s nombreuses ramifica • tions sont d'ailleurs connues deshommes d'affaires et des touristes, puisque depuis 1863 cette banque sert de lien financier entre les grandes places occidentales et le ProcheOrient.
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CONTRE LE PAIN
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Une protestation
de M. Georges Lebecq Ainsi que nous l'avons annonce, le prix du pain est porté, à partir d'aujourd'hui, de 3 fr. 10 à 3 fr. 16 le kilogramme.
Cette nouvelle hausse d'une denrée de première nécessité ainsi que le' récent décret-loi relatif à l'Office du Blé, ont suggéré à M. Georges Lebeco. conseiller municipal du huitième arrondissement, les réflexions suivantes dans une question écrite qu'il 'adresse au Préfet de la Seine
« Rien n'est changé. Ainsi les consommateurs français continueront à payer leur pain fabriqué avec un blé à 204 francs les cochons seront nourris avec le même blé, qui sera dénaturé mais qui ne coûtera que 120 francs, les étrangers, Allemands et autres, consommeront du pain fait de blé français qui ne leur aura coûté que 62 francs environ, prix traité lors des dernières adjudications. » M. Lebeco demande au Préfet de la Seine s'il ne pourrait obtenir de l'Office qu'il fournisse du blé à bon marché pour les malheureux, les œuvres charitables, etc. Le conseiller du quartier du Roule que nous avons pu joindre nous a déclaré
Vous pouvez dire que les chiffres dont j'ai fait état dans ma « question écrite » sont inférieurs à la réalité. En effet, hier, le blé d'exportation a été coté 57 francs le blé dénaturé à 106 francs quant au blé pour le pain des Français, il se vend 219 francs. M. Lebecq a terminé en nous faisant remarquer qu'à la production le blé est payé au cultivateur une cinquantaine de francs au dessoui du prix de base de 104 francs.
«
Le personnel du P. M. U. a voté
La-C.G.T. est en minorité Le 31 juillet, se sont déroulée! les élections des délégués du personnel, du Pari Mutuel urbain. En ce qui concerne les titulaires, MM. Bourcelet, Lefèvre, Boutrou, de la Confédération française du travail unique, ont été élus, avec 400 voix de moyenne, contre les candidats cégétistes, qui ont obtenu 185 voix de moyenne.
En ce qui concerne les suppléants, le scrutin a donné des résultats analogues.
Contrairement à la C. G. T., la C. F. T. U. est indépendante des partis politiques et n'a qu'un seul but défendre les intérêts professionnels.
A la Société des Cuisiniers La Société des Cuisiniers va célébrer sûn centenaire l'année prõ chaîne, et de grandes fêtes seront • organisées pour célébrer cet événement. La Société des Cuisiniers est "Une des plus riches et des mieux organisées des sociétés de secours ̃ mutuels. Elle possède une admira,ble maison de retraite et son office de placement est un modèle du
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Elle s'est enrichie de dons et de legs importants, d'abord du legs Léopold Moutier, qui fut président d'honneur de la Société, puis des livres et collections du mattre '.Prosper Montagne, et, enfin, l'anInée dernière, crim don magnifique, ;les deux mille volumes du legs jCaillat, deux mille volume unique;?ment sur 'la table et l'alimentation. M, Caillat, qui a été un des meilleurs chefs de Marseille, est, "aujourd'hui, inspecteur des services de bouche des Messageries Ma^Titimes. Enfin les belles collecjtions du grand érudit de la cuijsine, Philéas Gilbert, sont- promisses à la Société des Cuisiniers. î La bibliothèque compte près de six mille volumes et autant de do:cuments divers, gravures, portraits, photographies, menus. Entre cent 'autres, j'y ai remarqué deux pièItces d'un intérêt historique, le me:nu du dernier repas d'Edouard VII -et celui du diner offert aux personnages de marque ayant assisté "̃ayrx. funérailles.
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Je vais indiquer à mes lecteurs *nn restaurant que l'on vient de me Révéler, mais je les préviens qu'il is'agit d'un bistrot où les clients laissent leur serviette dans un catsier. Qu'on ne s'attende pas à y ;trouver du luxe. C'est le restaurant de la Poste, 18, rue Chauchat. "Allez-y plutôt le soir & midi, il ^r a beaucoup de monde.
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Bouchez et recouvrez le bouchon d'une vessie de porc bien ficelée autour pour éviter l'évaporation de l'alcool qui se produirait même au travers du bouchon.
Peut se consommer quinze jours après.
(H.-P. Peixaprat Comment faire ses conserves.)
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Le secrétariat général de la Loterie Nationale annonce que l'émission de la tranche «des plages» a (16? tranche 1939) s'ouvrira le 4 août.
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Elèves de l'Ecole normale supérieure MM. Havet, Fongaro, Grlsoll, Bachmann, Beis, Althusser, Cheissoux, Bloch, Pamplume et Hessel, Maman, Bazin, Pouilloux, Jacob, Braun, Rossignol, Bergeaud, Birault, Meunier, de Boissieu, Bauer, Lévi, Philipon, Lefebvre, Chatagner, Marcade, Meyer, Plaud et MUe Herr, MM. Chazelle, Vuillemin. Sont proposéa pour une bourse de licence MM. Audibert, Gontier, Laran, Moeglin, Coulet, Ettorl, Chanier, Dannaud, Ghenevoy, Vormus, Carrât, t, Arnaud, Salmon, Remond, Cestre, Sauvagnac, Ochs, Schmidt, Piquet, Carassus, Carpentler, Vilétte, Barbier, Cognon, Bizos, Bureth, Decaudin, Morel, Bernard, Brenheim, Lazard Eckert, Antier, Ohanard, Barrault Coirault, Castelz, Curtis, Granger, Charpy, Delarue, Pages, Piquart, Collignon, Viala, Rinuy, Hamelin, Bismuth, Gaydier, Leroy, Labesse, Deffromont, Meyrlat, Marmier, Bordes, Laubriet, Imbert, Leo, Boutet, Pauchet.
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Liste, par ordre de mérite, des candidates admises au concours de l'EcoJe normale supérieure des jeunes filles et des bourses de licence (section des sciences)
Elèves de l'Ecole normale supérieure des jeunes filles Mlles Dontot, Coutelle, Lepape, Vendeur, Haouy, Cossoul, Lanne, Ghiappini, Mandrou, Bagnol, Sinturel, Crenn, Divan.
Sont proposées pour une bourse de licence Mlles Bouloin, Prieur, Delaunay, Glass, Bleuzen, Dorio, Hervé, Janson, Huot de Longchamp, Audoin, Plerson, Geisse, Ohaumont, Fiquemont, Dosier, Sellier, Brohand, Legandre, Remazellles, Lucien, Thibaut, David, Fregard, Hugon.
Liste, par ordre de mérite, des candidates admises au concours de l'Ecole normale supérieure des jeunes filles et des bourses de licence (section des lettres)
Eléves de l'Ecole normale supérieure des jeunes filles Mlles Brucelle, Lamy, Caux, Delfau, Laurent, Boùlongne, Darre, Aubertin, Decorte, Fandre, Cordier; Gelot, Mialaret, Charlot, Cantrel, Fogel, Pons.
Sont proposées pour une bourse de licence Mlles Blond, Charbonneau, Gavi, Labrousse, Brisemontier, Gigoux, Mellecker, Desforges, Jarry, Ramonet, Alexandre, Debrix, Haberer.
PROFESSORAT
DES ECOLES NORMALES
ET DES ECOLES PRIMAIRES SUPERIEURES
Liste des candidats admis au certi-. Bcat. d'aptitude au professorat des Ecoles normales et des Ecoles primaires supérieures >-
Ordres des lettres. MM. Lemaire, ChedeviHe, Collignon, Turquay, Blanehon, Mugnier, Fourneret, Tanguy, Cosson, Larrouy, Bataillard, Conangle, Marchand, Sohaettel, Clisant, Dague, Giraud, Chapuis, Blanc.
Ordre des sciences. Session, de 1939 MM. Mercier, Souesme, Pelletier, Redoussac, Demonget, Beuchey, Ghlrouze, Jean Martin, Fontaine, Erard, Troue," Arnould, Barbezat, ElMili, Tiger, Vienne, Ballly, Boissel, Bierre, Belossat, Hameau, Berenger, Piat, Lemarchand, Bizouard, Iley, Flandre, Maurice Martin, Debrll, Mossot, Nicolas.
Liste des candidates admises au certificat d'aptitude au professorat des Ecoles normales et des Ecoles primaires supérieures
Ordre des lettres. Mlles Le Roy, Lovsky, Russet, Soubyn, Lonjon, Vil- laudy, Desainjean, Millasseau, Charmy, Bourdais, Barthe. Soulie, Grebaut,
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Liste, par ordre de mérite, des élèves de l'Ecole d'ingénieurs de Marseille (établissement reconnu par l'Etat) ayant obtenu le diplôme d'Ingénieur
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Concours d'agrégation MATHEMATIQUES
Sont admis à l'agrégation des sciences mathématiques
Mlle Ferrand et M. Apery, MM. Tinland, Arbault, Momet, Le Squin, Thionet, Courtois, Selosse, Mlle Rothschild, MM. Lesieur, Kromm, Signoret, Vachin, Chevallier, Chapgier-Labolsslere, Hénaff, Ninot, Brousse et David, Nus«, Fajadet, Huron, Méric, Lussiaa-Berdou, Jullien et Monge, Klein, Demoulin, Guilbert, Rocher et Vincensini. Par application de l'arrêté du 30 mai 1939 MM. Vlatte, Lebuffle, Guitton.
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Horizontalement. I. Vents d'Est en Afrique. II. Ses Métamorphoses l'ont rendu célèbre Plaça. III. Echange de balles Chef-lieu de canton des Hautes-Pyrénées. IV. Corps qui peuvent donner naissance à un acide en se combinant avec l'eau. V. Bonne Un peu au-dessus du sot D'un titre royal. VI. Nom d'une bataille évoquée par un tableau d'Horace Vernet Surnom d'un roi de France quatrième du nom. VII. Comédie de Térence. VIII. Deux lettres de Nouméa Fils d'Œdipe. IX. Vaincrions. X\ Cri de douleur Abréviation musicale Du nom d'une ville américaine (Nouveau-Mexique). XI. Dans Tours et dans Chartres Résideras.
Verticalement. 1. Se chante le jour des Rameaux Longueur d'un poisson. 2. D'une formule d'annulation Combinais des laines de couleurs. 3. Tragédie de Racine. 4. Préposition latlne Fleuve côtier de Belgique. 5. Règle Refuserai d'accorder. 6. Abréviation d'un titre princier Pierre d'aigle. 7. Ils sont de première importance pour la Défense passive Préfixe antiroutinier. 8. Se dit d'un vent qui a tourné Sœur ou mère. 9. Souvent épnouvée par les coureurs du Tour de France Moins utilisés depuis le développement de l'éclairage électrique. lu. Illustre poète italien du seizième siècle Sert de clé. 11. Un roi de France et un roi de Suède y naquirent Assoiffés.
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POUR L'ERECTION D'UN MONUMENT à Raymond Poincaré Sar-le-Duc, 3 août. La commission spéciale désignée par le comité d'érection du monument Raymond Poincaré vient d'établir le règlement du concours pour l'exécution dudit monument. Ce concours est réservé aux ar- tistes sculpteurs et architectes fran- jçais qui pourront demander un exemplaire du règlement au comité dont le siège- est à la Préfecture de la Meuse. Les projets devront être déposés avant le 23 septembre 1939, dernier délai.
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LETTRES
Sont admis à l'agrégation dés lettres
MM. Grenade, Leelercq, Gorse, Des- senne, Peronnet, Mourot, Mlle Levigne, M, Abramovici, Mme Vernière- i Hass, Mlle KoelU, MM. Guelfl, Màtet, ] Charles Bonnet, Mlle Collon, MM. Fan- con, Blanchard, Louis Martin, Soulié, 1 Cormary, Mandouze, Vicaire, Paul Martin, Triomphe, Baladié, Warin, Mme Boutang, M. Saulnier, Mme ( Jouanny, M. Martinelli, Mlle Weber, MM. Gallet de Santerre, Maisani, Bolle, F Germain, Mme Castex, MM. Richard, i Lalande, Savlnel, Feytaud, Dedeyan, 1 Godard, Durrieu, Pougnard.
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Une f emme escroc rencontre dans la rue une de ses victimes qui la fait arrêter
Elle avait été condamnée par contumace
En mars 1935, un certain nombre de bijoutiers avaient confié 400.00U francs de bijoux environ à une courtière, Marja Pakewitch, née le 1" décembre 1901 à Varsovie, ayant déclaré demeurer rue des Mathurins. Cette femme s'appropria les bijoux sans verser le montant de la vente aux commerçants qui les lui avaient confiés. Elle fut condamnée par contumace, un peu plus tard, à six ans de prison.
Or, hier après-midi, alors qu'il passait boulevard Suchet, l'un des bijoutiers victimes de l'escroquerie, se trouva nez à nez avec la courtière qu'il fit arrêter et cbnduire quai des Orfèvres. Elle protesta tout d'abord, mais on la trouva en possession d'une carte d'identité au nom de Ita Ciechanowick, née Lerner en 1903 à Varsovie, et demeudant 4, rue Taylor. Mise en présence de ses victimes, elle fut parfaitement reconnue par eux. Elie a été conduite au Dépôt.
L'avion Heinkel H. 116 (quadrimoteur Hirth H. M. 508 de 240 CV) qui a réalisé 216 kilomètres-heure sur 10.000 kilomètres.
M. GUY LA CHAMBRE, accompagné du colonel Tavera, chef adjoint de son cabinet militaire, est en tournée d'inspection dans le Sud-Ouest. Parti à 8 heures de Vlllacoublay pour Cazaux, à bord d'un Potes 63 piloté par le commandant Amouroux, le ministre de l'air est arrivé à 9 h. 45. Après avoir inspecté l'école de tir, M. Guy La Chambre est reparti pour Bordeaux au début de l'après-midi où 11 a passé en revue diverses formations. Il se rendra aujourd'hui à Rochefort.
4». L'HYDRAVION « VILLE-DESAINT-PIERRE » Latéeoère 522, hexamoteur Hispano-Suiza 12 Y. 38 de 920 CV, d'Air-France Transatlantique a entrepris son quatrième voyage d'études sur le trajet de la future ligne de l'Atlantique Nord (dixième voyage d'étude d'A.F.T.). Il a quitté Port-Washington à 9 Ji. 40 (G. M. T.) pour Botwood (Terre-Neuve) où le est arrivé à 18 h. 24 (G.M.T.). Equipage Guillaumet, Carriou, Cornet, Nerï, Bouchard, Roux, Le Morvan, Montauvin. Un passager M. Louis Castex, d'Air-France Transatlan-
tique.
-+ LE RECORD DE DISTANCE en ligne droite des avions légers monoplaces de la -4» catégorie (cylindrée de 2 litres maximum), vient d'être battu par le pilote allemand Gabier (matériel non précisé) vol FriedrichshafenVaennas (Suière) 1.915 km.
Record précédent 1.631 km. 878 (l'américain Bryant, sur un Aeronca C. 3. Moteur Aeronca, le 31 juillet 1938).
Record français 1.218 km. 500 (Lemée, sur Kellner-Béchereau, moteur train, Ior30 décembre 1937).
+̃ NOUS AVONS SIGNALE hier, hors rubrique, l'atterrissage d'un avion militaire allemand près de Thionville. Une enquête est ouverte par le commissaire Pinot, de la police de l'air. L'appareil a été saisi et le sous-officier pilote a été remis à la disposition de l'autorité militaire.
-+ LA CHAMBRE DES LORDS a adopté, hier après-midi, en troisième lecture, le projet de loi prévoyant notnmment la fusion des Impérial Airways et British Airways, avec une nou-
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+ LE SOUS-LIEUTENANT ESPAGNOL Ricardo Garcla Morato, frère de l'as de guerre disparu au début d'avril dernier, a trouvé la mort dans l'écrasement du trimoteur qu'il pilotait sur une crète de la Sierra Junquera. +. DES REPRESENTANTS DU MINISTERE de l'air roumain vont arriver à Paris, pour conclure une nouvelle convention d'exploitation de la ligne d'Air-Franee Paris-Bucarest. ̃+ LA DEUTSCHE LUFTHANSA a mis lundi en service sur sa ligne e Berlin-Amsterdam-Londres, un quadrimoteur Junkers 90, qui transporte 40 passagers et a un équipage de 5 hommes. C'est le quatrième appareil de ce type que la D. L. H. utilise les trois premiers assurent des services sur Berlin-Vienne, Berlin Paris et Vienne-Munich-Francfort.
̃* UN TRIMOTEUR JUNKERS Jn. 52/3 m. de la Deutsche Lufthansa, vraisemblablement l'avion qui, piloté par Krleger, vient de relier Berlin à Bongkok (Cf. Figaro du 30 juillet), s'est écrasé à Rangoon. L'équipage est Indemne.
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Du paquebot polonais Warzawa, venant de Gdynia, ont débarqué au Havre, hier, à 12 h. 30, dix-neuf scouts polonais invités par les scouts de France à visiter notre pays, sous la conduite du commissaire polonais Jankowski. Ils sont arrivés à Paris à 19 h. 35. Ils y séjourneront deux jours, puis visiteront les châteaux de la Loire, la colonie polonaise de Rosières, près de Bourges, le camp-école de l'Arvèche. Après s'être rendus à Lourdes, ils reviendront à Paris et s'embarqueront au Havre le 18 août.
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UNE CRISE DE CIVILISATION Le déclin do commerce international
Pour parler de l'évolution du commerce international telle qu'elle est suivie et publiée par les services de la Société «les 'Nations, je suis fort en retard. C'est que le sujet est décourageant. Après un relèvement qui avait fait illusion, le volume des échanges internationaux s'effondre de nouveau. Pendant trois années de suite, à partir de 'a basé convenue 19.3 = 100, l'indice global, tombé à 34 en 1034 était remonté jusqu'à 46 en 1937. En 1938, il recule de 13 à 40,4. La déception est grave s'il ne se dégageait qu'une seule certitude de l'histoire des hommes, depuis leur origine, ce serait que leurs progrès sont à. la mesure du commerce de groupe à groupe. Quand ce commerce se développe, la misère recule, !a pensée s'élève, les arts fleurissent. Quand il décline, les hommes, appauvris, s'aigrissent; ils se battent entre eux; ils s'enfoncent dans une sombre anarchie. Voilà ce que dit, sans jamais s'être trompé, sans pouvoir se tromper, le baromètre du commerce internaftional.
Si la catastrophe se produit (et, à vrai dire, elle est en cours) cé ne sera pas faute d'avoir été prévue, signalée et décrite avec précision. Les quelques truismes que je viens de rappeler, la Conférence Economique de Bruxelles, en 1920, les avait exprimes. comme de solennels et catégoriques avertissements, pour servir à la reconstruction dé la paix. Depuis dix-neuf ans, vingt autres réunions, de même importance, des centaines de congrès, les déclarations innombrables et unanimes de tous les gouvernements sans exception, les ont reconnus et proclamés avec d'autant plus de force que les faits confirmaient sinistrement, au fur et à mesure, la démonstration. Ira-t-elle jusqu'à son terme ? L'interrogation devient angoissante.
Car les calculs de résignation qui sont parfois proposés en manière de consolation ne méritent pas d'être retenus. Le système mondial se disloque; mais ses morceaux, fait-on observer, réussissent à s'organiser. Les échanges entre nations diminuent. A l'intérieur de chaque Empire, le commerce est en progrès. Cette adaptation heureuse, il convient de la soutenir avec la dernière énergie, comme on défend une position extrême de retraite. Encore iraporte-t-il de comprendre que le repli impérial sera d'un avantage reel, dans la mesure exclusivement où il .perjnettra.d'attendre et d'agencer la renaissance du commerce mondial. Autrement, les lignes de douanes intérieures ne seront pas longues à reparaître Pour en discerner déjà les jalons, il suffit d'ouvrir les yeux. D'une manière plus générale, quand une civilisation meurt,
VAI FI IPÇ I Cl*t. I D«rn. l| WA I FI ID^ I Clât. I Detn. Il w AI CI IDC | Clôt. I D«rn. Il VALFURS Cl°'- I D*rn- il VALEURS I CI4t. I Bairn.
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ITE^W-YORK: S'ALOURDIT EN CLOTURE
Paris resté hésitant, tand La situation de la Banque © La meilleure tenue de Wall Street mardi grâce d'ailleurs à la fermeté des services publics à la suite de la nouvelle rebuffade subie par M. Roosevelt a été un réconfort pour notreplace qui, sinon, eut été tentée de s'abandonner au pessimisme que lui inspire la conjoncture diplomatique internationale. © Les rentes ne cèdent ainsi qu'environ un demi-point en moyenne. Le 4 1/2 1937 reste la série la plus offerte et abandonne 70 centimes.
Quant aux valeurs à revenu variable françaises, elles ne cèdent que des fractions vraiment négligeables. Certaines d'entre elles même, comme Péchiney, s'inscrivent en reprise.
© Aux internationales, hésitation à peu près générale. Le Suez abanSituation
de ta Banque de France AU 27 JUILLET 1939
(en mlllions de francs.
Encaisse or 92.266 » Monnaies d'argent. W8 + 6 Comptes postaux. 612 62 Disponibilités a vue.. 1 » Effets escomptés 5.014 + 793 Effets agric. 2.275 » Effets nég. étranger.. 692 » .i'fetï négoc. France.. 2.845 + 66 Avances sur titres. 3.460 » Avances à 30 jours.. 472 31 Bons Caisse autonome 5.470 » Avances provis. (couv.
nov. 1938) 20.576 » Divers. 3.059 + 132 PASSIF
Billets en circul 123.239 + 756 Compte Trésor public 3.315 + 174 Cpte caisse autonome.. 2.152 + 76 Comptes cour. et dép. 15.831 1891 Divers 2.269 4 Montant des engagements à vue, 144.76a Ratio 63 73 0/0 c. 64 24 0/0
PARIS I
Principales transactions En troncs dé rem* 5% 200.508 »4*S, 1932 A 544.860 4% 17 61.354 l i 1932 B 525.978 4% 18 248.470 t 1U37.. 369.630 6% 20 124.065 0b, C.D- K 38 5.220.400 i%25 201.532 0.4%193BB 1.191.000 En tttrtr
B. de France 53 Kuhlmann.» 393 B. de Paris, 1.061 Pechiney. 349 Jnion Paris. 183 Rh. t-oulene. 635 Crédit Fonc 501 St-(Jobain.. 119 Cr. Lyon. 223 Ur Liquide 589 ><iip7 cainfiil 91 Say 420 Tr. Shanghai 117 Terres Boug. 691 Uistr. Eiect.. 511 Canad. Pac 2.393 Forges N.-E 249 lcd. Mines.. 677 Uns 496 Rio 325 Borord. 487 Azote ord.. 3B1 Siebel 556 1/1» R.Dutcb 70* E.-Ch. Ugine 139 Cr. Nat. 1919 1.117 Kali S.-Ther 565 Cr. Nat. 1920 881 l'espoir est vain de limiter sa décomposition elle fond tout entière.
Pour le moment, je sais très bien que ces préoccupations sont negligeables, puisqu'il s'a- git, par priorité, de gagner la guerre. C'est plus tard qu'il fan- jdra jouer cette autre partie, à moins de se résigner à la Fatalité, abdication définitive. F.-F. Legueu.
BOURSE DU 3 AOUT 1939
Õ 1931 4 782 779 ACle"o. de Long~y, 302 JOD MaIn Rtef".··" 659.. 457
ACTIONS ICiments de l'Indoth. 3a5., I 332
Rosar. à PuertoBelgr, 9, Î0 92 50 Agence Havos 425 420 J.»j ,j ̃
îs que Londres réagit contre de France La distributic nne encore 100 francs. Par contre, on remarque la fermeté des fonds mexicains.
® La situation hebdomadaire de la Banque de France ariêtée au 27 juillet porte la trace très nette des besoins de la fin de mois le portefeuille commercial ne gonfle de pris de 800 millions à S milliards, et la circulation de billets enregistre une progression correspondante de 750 millions environ à 123.239 millions. © Le conseil d'administration de « Paris-France » a fait connaître aux actionnaires qu'il renonçait à l'opération d'incorporation des réserves au capital, car Il en jugeait les conditions trop onéreuses. L'Administration des Finances nous a fait connaître, par lettre en date du 10 courant, que l'opération d'augmentation de capital par incorporation des réserves et distribution d'aetions gratuites, précédée d'une réduction de capital, ne pouvait bénéficier que partiellement des exonérations d'impôts prévues par le décret du 30 mars 1939.
Dans ces conditions, les opérations projetées s'arèrent trop onéreuses, et pour la Société et pour tes actionnaires, et nous nous voyons dans l'obligation de vous avertir des conséquences matérielles d'un vote que nous ne pouvons plus recommander. Mais il n'en demeure pas moins que l'une ou l'autre des opérations figurant à l'ordre du jour pourront être éventuellement reprises.
© Le « Bulletin des Halles », sous la signature de M. Georges Clément, termine ainsi des commentaires sur le nouvel Office du blé Avant trois mots. nous, aurons un Office troisième édition; en attendant sa suppression et le retour au. bon sens, ce que doit désirer dans son for intérieur le libéral M. P. Reynaud, contrébattu par tous ses collègues teintés de marxisme économique 1
© L'interdiction de publier les cours enregistrés aux séances de la « coulisse » de la Bourse de Madrid, qui n'avait pas été observée
LONOR.CS raffermi.
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n '«ibiesse de la veille m des réserves des sociétés. est, dorénavant, strictement appliquée. Désormais, il ne sera pas possible de publier dans la presse espagnole ni de transmettre à l'étranger les cours pratiqués. © Le bruit a couru dans la Cité qu'un compromis interviendrait entre la Grande-Bretagne et le Japon dans la question du dollar chinois actuellement en discussion à Tokio. Le gouvernement britannique maintiendrait son anpui à la monnaie, mais ferait droit à la demande du Japon en ce qui concerne la remise des réserves d'argentmétal qui se trouvent dans la concession britannique.
© Londres est mieux tenu. On enregistre une légère reprise, notammment sur les fonds britanniques et les chemins de fer anglais. © II a été vendu, sur le marché libre de l'or à Londres, 42 barres d'une valeur de 125.000 livres environ, au prix de 148/6 par once, cours inchangé sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de un penny sur la parité du dollar à 4,68 5/32.
© Le prix du cuivre américain à l'exportation a été porté à 10 cents 66 le livre. Le prix du cuivre pour la consommation intérieure est fixé à 10 cents 50. A Londres, le métal rouge enregistre une nouvelle avance à un peu plus de tiv. st. 44.130. ffl New-York est alourdi en clôture. Après un début ferme et plus actif, le marché retombe dans l'inactivité pendant presque tout le reste de la séance pour baisser brusquement en clôture Volume 1.010.000. Les derniers cours sont Irréguliers sur la veille.
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Mines de Bor
La production de cuivre en juillet a été de 3.460 tonnes contre 3.678 en juin.
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Banque d'Egypte 4095 + 70
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Sub Nigel 2000 + 19 Baisse
5 0/0 1920 110 35 8 55
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La situation financière de la Roumanie
Bucarest, 3 août. M. Armand Calinesco, président du Conseil des ministres, a déclaré, à la dernière réunion du Conseil, que la Roumanie a consacré, rien que cette année, près de 25 milliards de lei à l'organisation de sa défense nationale. M. Calinesco a, d'ailleurs, tenu à relever que c'est là, jusqu'à ce jour, le plus grand effort fourni dans ce domaine par la Roumanie, effort d'autant plus remarquable qu'il s'appuie exclusivement sur le revenu des impôts.
Ce résultat a été atteint grâce à l'état florissant des finances publiques roumaines.
En effet, de l'exposé fait devant le Conseil des ministres par M. Mi- titza Constantinesco, ministre des Finances, il ressort que les recouvrements des trois premiers mois au compte de l'exercice budgétaire en cours, ont dépassé de 4 toutes les prévisions. C'est la première fois, dans les annales budgétaires roumaines, qu'un excédent se présente au début de l'année financière. Qui plus est, l'excédent a été obtenu en dépit de la forte augmentation des dépenses de l'Etat, occasionnée par l'armement, et sans que le ministre des Finances ait alourdi les charges fiscales.
¡ Le ministre des Finances a étayé le nouveau budget, aux charges accrues, par l'essor de l'économie roumaine et par une meilleure organisation de l'assiette fiscale. i Le rythme des rentrées prouve
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Vers le développement àe$ échanges
Internationaux
L'application de certains contingents industriels est suspendue
Le ministère du Commerce communique
Le gouvernement français a décidé de suspendre l'application d'un certain nombre de mesures de contingentement applicables à l'importation de produits industriels. Cette politique a pour but de simplifier les formalités administratives qui accompagnaient l'entrée des marchandises correspondantes, et de tendre au rétablissement de la liberté du commerce. Les mesures prises se limitent actuellement à certains produits industriels. Les suppressions décidées ne visent aucun produit agricole, les prix de ces produits étant sujets à des variations dont l'ampleur nécessite un contrôle permanent des pouvoirs publics. Le gouvernement se réserve d'ailleurs de rétablir immédiatement les contingents au cas où il serait fait abus de la liberté, aujourd'hui rendue aux échanges, abus se manifestant par l'introduction sur notre marché de marchandises concurrençant notre production à un prix anormalement bas. L'Union économique belgo-luxembourgeoise s'associe aujourd'hui au geste fait par le gouvernement français, en prenant des mesures analogues. Les gouvernements intéressés souhaitent que ces initiatives puissent être étendues et servent d'exemple en vue d'un retour progressif à un dévelopement des echanges internationaux.
D'autre part, on publie à Bruxelles un communiqué qui dit notamment
Le gouvernement belge ayant été informé de l'intention du gouvernement français de suspendre l'apon d'un certain nombre de contingents applicables à l'importation de produits industriels, il a décidé, d'accord avec le gouvernement luxembourgeois, d'associer l'Union économique belgo-luxembourgeoise à cette mesure.
Voici les contingents suspendus à l'importation dans l'Union économique
Soie dévidée ou moulinée, fils de bourre de soie simples ou retors, tissus de bonneterie de soie et de rayonne, tissus de bourette de soie, cravates de tout genre, faux-cols, manchettes, devànts et plastrons de chemises, cartons Jacquard, verres en feuilles, verres à vitres, marmorite ou opaline, huile d'arachide.
l'efficacité des méthodes employées en trois mois, les impôts ont produit 7.550 millions de lei, contre 5.560 millions pour les mois correspondants de 1 année précédente. De même, les recouvrements au compte du fonds de la Défense nationale ont dépassé de plus de 30 les prévisions budgétaires. Ces résultats prouvent la bonne application du budget ainsi qu'une --cliente situation politique intérieure, et facilitent l'oeuvre de réarmement que le gouvernement Calinesco poursuit inlassablement pour assurer la politique d'un pays garanti, il ne faut pas l'oubier. pat la France et l'Angleterre. (Radio.)
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Ne tirez pas sur |)ft ATTEND DES DIRIGEANTS iœ DU FOOTBALL AUTRE CHOSE cwMigSv£4 QUE DES CRITIQUES et notamment qu'ils imposent
à tous leurs clubs là pratique de l'athlétisme
> ela devient une rengaigj m ne. Nos pères s'inter|fl j pellaient en se lançant ^1' « As-tu vu Lambert ? » ou bien « En voulez-
vous de& z'homards ? Qui sait si demain nos titres de Saint-Ouen ou d'ailleurs n'affirmeront pas en piquant un sprint dans les couloirs du métro « Moi, je l'pratique mon sport de base ».
C'est en ces termes que dans Football, notre confrère Achille Duchêne fait la critique de l'athlétisme, « sport de base ». La formule ne plaît pas à notre confrère, et aux footballeurs.
Achille Duchêne va .plus loin, il précise « II n'y a pas de sport de base », dit-il.'
Il- appartenait évidemment aux footballeurs de protester contre cette formule et cette vérité, à ces footballeurs qui nous l'avons noté souvent'au cours des diverses sai-Isons font preuve d'un manque to- tal de qualités athlétiques A ces footballeurs qui, pour la plupart, donnent le lamentable spectacle au cours des,rencontres internationales de leur absence de résistance phy- sique, de souplesse, de détente. La critique de football est vraiment mal tombée. Les footballeurs, non seulement ont renié l'athlétisme r.port de base mais encore, par l'interminable développement qu'ils donnent à leurs épreuves officielles, ils contrarient la saison d'athlétisme. Achille Duchêne a beau protester contre cette autre vérité, il est indécent de voir le football commencer avec les premiers jours du mois d'août et poursuivre sa carrière jusqu'au début de juin. On a tenté de mettre un terme à cette déplorable situation, mais en vain Rien de précis d'ailleurs n'a été fait dans ce sens et l'athlétisme chez nous demeure le « parent pauvre » auquel le football veut bien laisser quelques semaines de printemps et d'été. Quant aux footballeurs eux-mêmes, on cherche vainement sur les pistes
AVANT LES JEUX UNIVERSITAIRES DE MONACO Quelques boxeurs possibles
Voici lès boxeurs possibles pour les Jeux universitaires. Cette liste n'est nullement limitativé, car des engagements pour les Championnats de France surviendront encore pour remettre tout en questfon' heureusement, car on ne peut'envisager d'emmener une -équipe aussi copieuse
Poids coq Delimal (.Louis-leGrand).
Poids plumes Ghermann (1. E. P.), Berthommier (Pharmacie), Cazaubon (Dentaire).
Poids légers Naoum (Enghien), Bouillet (T.S.F.), Guizola (H.E.C.), Quintesco (Droit).
Poids mi-moyens Rouff (Chauveau), Azama (Buffon), Martin (Charlemagne), Hanus (Dentaire), De Faget (Bréguet). Poids moyens Roche (F. Pécot), Chaffin (Col, d'Auxonne), Ferràn4 (Droit) Gross (Pharmacie), Despiedo (Médecine), Beust (Bréguet). Poids mi-lourds Gageot (SaintMichel), Gaillard (Janson), Jeant.taud (Agro), Ritchie (Médecine). Poids lourds Fabre (E. P.), Gallienne (Toulouse), Oss (E.S.M.). Bien entendu, l'entraîneur, professeur et mentor sera, comme aux Jeux de. Paris. l'excellent Léon Bernstein.'
et dans les stades ceux d'entre eux, qui se livrent aux joies saines de la course à pied
On attend encore qu'il soit imposé' aux footballeurs de posséder leur « brevet du sportif populaire ». Si le football voulait vraiment aider au développement de l'athlétisme, ainsi que l'affirme enccre Achille Duchêne, voilà ce qu'il devrait réaliser. Il travaillerait alors pour l'intérêt général et amènerait plus sûrement à l'athlétisme des adeptes qu'en offrant à quelques athlètes en renom de s'exhiber au cours de matches de football.
L'athlètisme, quoi qu'en disent certains, est bien le « sport de base ». C'est lui qui assurera aux jeunes cette détente, cette souplesse athlétique indispensable. L'idée n'en déplaise à Achille Duchêne et à ses amis doit être lancée, propagée, ancrée dans les esprits Dès l'école, les jeunes devront être dirigés vers l'athlétisme et la culture physique. Nous sommes ici d'accord avec Achille Duchêne, qui dit, avec raison, « qu'il y a la culture physique à la base de tous les sports ». Mais les footballeurs, chers A Achille Duchêne, renient l'athlétisme et négligent la culture physique. A moins que les exercices favoris des professionnels du football « le lancer de la carte à la belotte ». ou « le jet du demi au fond de la gorge fassent partie du nouveau précis de culture physique en pratique dans les équipes de football.
Avant de « tirer » sur les gens de l'athlétisme c-t sur ceux qui se sont faits les champions de ce sport nécessaire, indispensable même, les gens du football feront bien de mettre de l'ordre dans leur maison et de travailler à imposer l'athlétisme à leurs clubs et à tous leurs adeptes. C'est tout ce qu'on leur demande. Ce n'est pas énorme, et c'est à leur portée. Qu'ils fassert donc le geste qu'on attend d'eux
André Reichel.
L'équipe suisse
La Suisse aura, parmi les vedettes de son équipe, Faes, recordman universitaire suisse du javelot, du saut en longueur et du pentathlon, et deux autres recordmen universi- taires du 1.500 m. (?) et du 5.000 mètres, Ponchand et Lutz, Nous mettons un point d'interrogation après le 1.500, mais s'il a battu les temps de Paul Martin, Ponchard doit être très redoutable. En tout cas, il courut le 1.500 du match France-Suisse. Enfin, Walser, le champion universitaire de cross, sera également du voyage. Deux boxeurs suisses, un léger et un mi-lourd, et deux nageurs (un au 400 mètres, un au 100 mètres) feront partie de la délégation, dont le chef, sera. M. John.
Un sélectionné de plus Le Joinvillais Haure, en franchissant 3 m. 50, s'est qualifié pour la sélection en vue des Jeux. Haure réussit à être à la fois à l'Ecole de Joinville. et â l'Ecole Normale d'Education physique. Nous ne nous chargeons pas d'expliquer comment tes deux se concillent. En tout cas, sa qualification est régulière.
Le rugby français prend un nouveau départ Pour retrouver Discipline
j, sa place d'antan Ii Méthode
Éé_V\ il lui faut: I Patience
1906:4.637 kilom- en 13 étapes 1939 4.221 kilom. en 18 étapes
1~ 1903
Garin est vainqueur du premier Tour de France.
Le sport cyclisme
manque surtout d'une direction ferme
Qu'attend l'U. V. F. ? Henri Desgrange, le père du Tour de France, fait une critique sévère des coureurs français, au lendemain de leur déconfiture dans le Tour 1939 Nous n'allons pas reprendre tout au long sas « conclusions ». Il y a quelques vérités qui étaient a dire qui ont été dites ailleurs déjà. Nous n'avions pas attendu cette déconfiture pour les signaler.
Des routiers qui « se tuent dans les vélodromes ». Des hommes qui ne sont pas en état physique, « lessivés du Jour au lendemain par une crise de dents ou par un rhume. Des hommes qui ne courent pas pour gagner, qui n'ont pas d'enthousiasme, pas de foi, pas de discipline!
Tout cela, Henri Desgrange le note avec quelque tristesse, puis Il appelle un chef qui « forgera pour 1940, chez les coureurs de l'équipé française, les cerveaux et les volontés nécessaires ». Ce n'est pas un homme qu'il faut qu'il nous soit permis de le lui dire. Ce qu'il faut, c'est un organisme qui prenne, le cyclisme en main cet organisme existe d'ailleurs, c'est l'U. V. F. qui dirige la sport énergiquement, qui mette de l'ordre dan» cette maison où tout le monde commande et où personne n'obéit, où des directeurs de vélodromes font la pluie et le beau temps à leur guise, où l'on embauche des routiers pour courir sur piste, où l'on fera peut-être demain disputer un championnat de France un coureur de vitesse Tout est devenu possible dans le cyclisme aujourd'hui. C'est la pagaïe sous l'œil attendri de la bonne» vieille dame U. V. F. » qui attend que « ça se passe ». Mais ça ne se passera pas tout seul.
Sans quoi, on est condamné pendant quelques années encore à voir les coureurs belges l'emporter sur les nôtres, dans toutes les épreuves.
Voila dope que les dirigeants \y des quatre « Kugby Unions » d'outre-Man';he ont t levé
l'interdit qu'ils avaient pro-
noncé en 1931 et qui, depuis cette date, pesait si lourdement sur le rugby français. Ils ont jugé que huit années de pénitence suffisaient et, devant la bonne volonté des dirigeants français décidés à surveiller de près leurs ouailles et à sacrifier les brebis galeuses, ils n'ont pas fait languir ceux à qui ils accordaient rémission de péchés. L'équipe de France disputera donc dès l'hiver prochain le tournoi des cinq nations où elle se retrouvera en compagnie de l'Angleterre, de l'Irlande. de l'Ecosse et du Peys de Galles. Sans doute n'y tiendra-t-elle pas la place brillante qu'à force de patience ses devancières étaient parvenues à occuper. Il va lui falloir refaire le chemin perdu et, au début surtout, dans des conditions difficiles, puisqu'elle devra prouver à ses rivales britanniques qu'elle est décidée à modifier l'esprit, sinon la pratique, de son jeu. Sans doute, fera-t-on aux joueurs français choisis pour reprendre effectivement les relations, la recommandation de veiller à rester toujours maîtres de leur ardeur.
Il est indéniable, d'autre part, que le travail à accomplir est considérable pour modifier ;a manière technique du rugby français, en particulier celle du jeu des avants, depuis la formation des mêlées ou des « touches », jusqu'à la tactique offensive. Pour y parvenir, il faudra que dans chaque club, un technicien averti suive les joueurs non seulement de premier plan, mais aussi des équipes inférieures. Il conviendrait qu'une commission technique fonctionne régulièrement au sein de la Fédération et que ses membres judicieusement choisis assistent chaque dimanche aux principaux matches entre équipes françaises. Le fin du fin serait évidemment de pouvoir s'adjoindre un entraîneur britannique qui serait à même de donner les plus utiles conseils.
La reprise des rencontres avec les rugbymen d'outre-Manche va sans nul doute ouvrir de nouveau au rugby français une ère de prospérité. Mais, en France, quand un sport est prospère, on sait que certains cherchent et trouvent, malheureusement à le commercialiser II faut que les dirigeants déjouent sévèrement leurs manoeuvres: il faut qu'ils punissent les fauteurs, > même dans leurs combinaisons les plus anodines.
L'intérêt publicitaire ~w
du Tour de France gagne de plus en plus sur
la compétition sportive.
(î
L'B a Belge Sylvène Maes, vaint queur du Tour de France 1939, n'était pas rentré dans ses foyers que, déjà, Henri Desgranges, créateur et organisateur de la grande épreuve,, avait fait connaître quelques-uns de ses projets pour l'année 1940.
Le- rédacteur de notre confrère L'Indépendance Belge les journalistes sportifs belges sont toujours bien renseignés lorsqtfil s'agit de sport cycliste a fait connaître quelques-uns de ces projets à ses lecteurs.
.Pour le Tour de France 1940. peu de changements seront apportés dans les grandes lignes du règlement de 1939, qui, en principe, ^aurait donné satisfaction et serait 'apparu tout à fait normal. Sans vouloir examiner, dès à présent, des projets qui, peut-être, seront modifiés par la suite, il est permis de prétendre que le Tour de France 1939, trente-troisième de la série, n'a pas connu un succès comparable à celui de quelquesunes des épreuves précédentes. Certes, tout au long des chemins. les spectateurs, toujours aussi nombreux, ont accusé le même enthousiasme traditionnel.
Les généreux donateurs ont apporté le même empressement à la distribution de prix et de primes d'une importance à peine réduite. La caravane publicitaire a été aussi importante, compliquée de nouveaux venus animés de la bonne volonté accusée, immanquablement, par tous les néophytes.
Et, à l'arrivée, au Parc des Princes, il manquait à peine quelques milliers de spectateurs, les membres de la colonie allemande et italienne qui, logiquement, n'avaient aucune raison de s'intéresser à l'épreuve.
Il est apparu, cependant, que les deux principales raisons du ralentissement d'intérêt constaté dans le Tour de France 1939 ont été le peu d'importance sportive accordée généralement à l'épreuve, comparée a la trop grande importance de la partie commerciale.
Reconnaissons, une fois encore, que le côté commercial du Tour ne peut être supprimé et que l'épreuve ne peut-être regrettons-le d'une intransigeante rigidité sportive. Après avoir fait ces concessions. indispcnsa'bles, nous pourrons exposer notre manière de voir sans être taxé de parti pris.
L'absence des coureurs allemands et italiens a quelque peu compliqué la tâche de l'organisateur et a limité l'intérêt d'une lutte par équipes nettement insuffisante malgré la création de formations régionales. Divisées en deux équipes, les troupes belges ont accusé un désintéressement à peu près égal à celui des troupes françaises; plus intéressante à suivre aurait été une lutte serrée, poursuivie de bout en bout entre une équipe nationale belge, une équipe nationale*hollandaise, une équipe nationale luxembourgeoise, une équipe nationale
II faut qu'ils posent des règles de disciplines d'une stricte simplicité afin qu'on ne puisse ergoter sur les textes. Le rugby n'est pas un sport qui peut être pratiqué par tout 1s monde de l'avoir ignoré est venu le mal. Le nombre là n'est pas un avantage c'est un gros danger. Les Britanniques ont passé l'éponge, mais ils n'oublient pas les causes' de la rupture et n'hésiteront pas, s'ils les voyaient prêtes à se reproduire, à renouveler leur geste. Maurice Capelle.
ROBERT VILA de
PERPIGNAN
B0OiWPWimig6aaaMUMUttuuiii«wnniianmfinflMn«aagiBtwffw^^ ̃̃̃̃̃̃^
17 ans
I mètre 73 92 kilogs!
suisse et une équipe nationale française.
L'augmentation du nombre e d'êquipiers dans chacune de ces formations aurait limité les dégâts causés par le déficit des effectifs et les spectateurs n'auraient pas ussisté à ce spectacle, difficile à comprendre, d'un routier belge de l'équipe B, freiné dans son effort par un compatriote de l'équipe A, ou inversement, et auraient assisté à une lutte de dernière heure, pour la deuxième place, entre Vietto et Vlaemynck.
Ue l'avis des coureurs et de ceux qui les ont suivis, le Tour de France lD3a a été particulièrement péni-
ble..
A plusieurs: reprises, les envoyés sepéciaux n'ont pas manqué de si-i gnaler le trop grand nombre de, difficultés accumulées sur une seule étape, le trop long kilométrage de certains parcours, les inconvénients des tronçons d'étape a courir contre la montre et, par-dessus tout, le manque de repos imposé aux coureurs, réveillés trop souvent au petit jour, après une nuit incomplète.
Pour mémoire, 11 est permis de t'appeler que le parcours total du du Tour de France 1906 4.637 kilomètre» était divisé en treize étapes, alors que les 4.221 kilomètres du Tour 1939 ont été couverts en dix-huit étapes.
En 1906, si les coureurs bénéficiaient d'une journée de repos entre les étapes, quelques-unes de celles-ci, dont le départ était donné de très grand matin, étaient d'une longueur supérieure à celle de la plus grande étape de 1939. A cette époque, après avoir monté le Ballon d'Alsace à une allure de vingt kilomètres à l'heure, René Pottier, après avoir lâché tous ses adversaires dans la côte de Laffrey, accomplissait plus de deux cents kilomètres sans avoir été rejoint.
A ce moment, les bicyclettes étaient lourdes, le dérailleur était inconnu et les coureurs étaient dans l'obligation de remédier, par leurs propres ressources, à tous les accidents 3e course dont ils pouvaient être victimes.
L'une des erreurs du Tour de France 1939 est de ne pas être équilibré, en ce sens que des étapes faciles se succèdent trop longtemps, alors que les étapes difficiles ne sont coupées par aucune interruption.
Des obligations purement commerciales ont oblige les coureurs à disputer des fragments d'étape sans aucune signification sportive et ont amené le raccourcissement de certaines étapes ne produisant, obligatoirement, aucun résultat appréciable.
Ces obligations commerciales ont quelque peu compliqué le mécanisme de la course.
A une époque où les suiveurs intéressés étaient beaucoup moins nombreux, le Tour de France était beaucoup plus sportif.
G. Delplanque.
ENTRAINEUR,
ROMANCIER,
TECHNICIEN
CHAMPION ET
PERE DE CHAMPION
Recordman du Languedoc, veut être un jour prochain dans l'équipe de France
E emmener Robert Vila en déplacement n'est pas une si-
i nécure, me dit un dirigeant des « Enfants de Neptune
de Perpignan » Maurice
Levy car il a un appétit terrible il mange comme dix I~eureusement qu'il est un des meilleurs nageurs du club, sinon, je crois qu'on le laisserait quelquefois à la maison
II est vrai qu'avec sa stature 1 m. 73, 92 kgs à 17 ans Robert Vila a,besoin de réparer ses forces t
Et ce n'est pas tout. Non content de .jouer les ogres, Vila joue les « hommes invisibles », continua Maurice Levy. Imaginez-vous qu'au moment des championnats de France, nous avons été priés de chanter des chœurs catalans à un poste de radio. Nous avions répété notre numéro. Au moment de partir pour le studio, Vila avait disparu. On eut beau le réclamer à tous les échos, on ne put le retrouver que bien après l'émission.
» On n'a jamais su ce qu'il était devenu pendant ce laps de temps t » Parlons maintenant de choses sérieuses Vila est un très sérieux espoir. Quel dommage que notre bonne ville de Perpignan ne possède pas de bassin d'hiver. Vous verriez alors les progrès de mes « garnements », qui parviennent de par leur assiduité en saison d'été, à
1939
Sylvère Maes remporte le 33* Tour de France.
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AUTOMOBILE
Les écuries Gordini et Francia aux
« 12 heures de Paris » (Coupe Olazur)
Les engagements pour les « 12 heures de Paris (Coupe Olazur), qui doivent avoir lieu le 10 septembre prochain à l'autodrome de Montlhéry, avec le concours de l'A. C. I. F. et de la Société Desmarais frères, viennent de s'augmenter de sept unités grâce à la sportivité des écuries Gordini et Francia.
Gordini vient, en effet, d'engager trois Simca huit deux « Simca cinq et deux Simca six ». Parmi les conducteurs, citons': Gordini et scaron, Debille et Breillet, les frères Alin, Plantivaux, Ferrand et Mère.
L'écurie Francia a engagé trois voltures « Dclahaye qui seront pilotés par Paul, Contet et Cliabond. Les coéquipiers restent à désigner.
Rappelons que les engagements avec 30 0/0 de réduction sont reçus à l'A. G. A. C. I., 114, avenue des Champs-Elysées, jusqu'au 15 août.
NOUVELLES
de TOUS les SPORTS BOXE. Le 22 août prochain, au Yankee Stadium de New- York, Henri Armstrong défendra son titre de champion du monde des' poids légers contre Lou Ambers.
SKI NAUTIQUE. Le Championnat de ski nautique, organisé par le Nautique Ski-Club de France, sera disputé à Evian-Plage demain et après-demain. Programme
Samedi, 17 heures Concours de figures imposées.
Dimanche, 10 h. 30 épreuve de slalom; 15 heures épreuve de figures libres et concours de sauts au tremplin.
NATATION. Une grande fête sera organisée, après-demain, sur le parcours « Baignade de Levallois-Pont Bineau et retour, par le C. N. Levalloli.
UNE CURIEUSE FIGURE
DE L'ATHLETISME BRITANNIQUE:
F.-A. WEBSTER
LE monde du sport est un curieux microscolte. Beaucoup de ceux qui ont eu l'occasion 'de l'approcher seulement tous rapporteront qu'il constitue un milieu « à part peuplé d'originmix, de figures étranges et, pour tout dire, de ce que l'on appelle dans le langage imagé du Midi, des «fondus».
A l'intérieur de ce moade même, on s'accorde généralement à reconnaître que les illuminés les plus ardents, les fanatiques les plus virulents, les apôtres les plus intraitables, on les trouve parmi les gens qui s'occupent d'athlétisme. Par leur rigueur ei par leur beauté, les jeux du stade, en effet, commandent des enthousiasmes et des dévouements qu'on ne trouve guère (̃il leurs.
De fait, quand on est « mordu » inr l'athlétisme, on l'est d'irréméd'able façon et le mal ne vous !'hhe plus. On en citerait chez nous !>ien des exemples, mais on ne trouverait pas de figure plus curieuse (ue celle du capitaine F. A. Webster, considéré en tous pays comme un des rares techniciens dont les ouvrages font autorité en la ma'> tière.
plus favorisées. U
Vila est venu à la natation vers l'âge de dix ans, parce que son frère Maurice était champion, et l'emmenait au Stade Nautique de la Garrigole, non loin duquel ils habitent.
Très vite, Robert s'imposa. A onze ans, il couvre les 25 m. en 17 s. 4/10.
En 1934, alors qu'il est recordman du Languedoc avec 16 s. 2/10, la Fédération de Natation omet de le sélectionner' pour les championnats scolaires. Il vient à ses frais, mais le règlement est appliqué, et Vila doit assister des gradins à la victoire, en 17 s. 4/10, du Parisien Muller 1
L'année suivante, il gagne l'épreuve, mais doit partager le titre avec le Colmarien Braumbach, en 15 s. 3/10.
Puis il continue ses progrès. Il se classe 2° au 100 m. dos cadets, et 3' en nage libre, aux championnats de France 1938.
Vila est actuellement, malgré sa jeunesse, le meilleur joueur de water-polo languedocien. Il est servi par sa vitesse, son poids, et un sens inné du jeu.
Il a beaucoup de qualités, mais son principal défaut est la nonchalance II rechigne pour s'entraîner, mais lorsqu'il est dans l'eau, il retrouve son esprit de combativité. Son plus cher désir 1 battre tous les records du Languedoc détenus par son ami René Fréchinos, maintenant « parisien de par ses obligations militaires.
11 y parviendra sous peu.
Son rêve ? être un jour sélectionné pour un match international.
Cela serait une magnifique récompense pour lui, pour les E. N. Perpignan et pour les dirigeants catalans qui, depuis si longtemps, travaillent d'arrache-pied pour for-,mer des nageurs.
Yvonne Jeanne.
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Aujourd'hui
départ de la Croisière, épilogue de la Coupe de la Jeunesse 1939 C'est aujourd'hui que partent 2» destination de Londres et de Newcastle, où Ils s'embarqueront pour la croisière, les lauréats de la Coupe de la Jeunesse. O*n sait que le vainqueur, l'Algérois Norbert Marfaingt, malade, n'a pu faire le voyage. Il est remplacé par Foray, de MAcon, deux fois second du handicap final, ce qui est une performance aussi concluante au moins qu'une victoire.
Foray "sera accompagné par M. Walter, l'entratneur du vainqueur, et par Mme Walter. La croisière les emmènera au delà du Cercle arctique, dans les fjords de Norvège.
l, Sur les beaux
terrains de Deauville les matches ont repris Deauville, 3 aoùt. (Correspondance particulière.) Le Club du Polo de Deauville présente cette année deux terrains splendides qui sont fort appréciés des joueurs venus nombreux. Sous la présidence de la duchesse de Gramont, un handicap américain a été joué mercredi entre trois éqquipes composées de cavaliers réputés celle de Saumur, avec le capitaine Aublet, le capitaine Lavcrgne, le lieutenant Paillard, le csiptain Burne (du 12« lanciers anglais) celle d'Alençon, avec le capitaine de Talancé. M. Laëmlé, le lieutenant Rivière; celle enfin qui comprenait le comte du Bourg, ni. Thévenau, James de Pourtalès et le lieutenant Destremau.
Samedi et dimanche, après les courses, sur l'hippodrome. matches pour le Prix Guillaume-le-Conquérant, arbitrés par le brigadier W. H. Anderson du Hurlingham Club de Londres.
ESCRIME
La sélection des
patronages français pour le tournoi
de Liège
Pour les Championnats internationaux catholiques de Liège, qui seront disputés au Palais de l'Exposition de cette ville, du 5 au 7 août, la Fédération Gymnastique et Sportive des Patronages de France a désigné Adrien Rommel, René Rossi, Mario Rossi, Pierre Joly, André Deneu et Yves Ranou, qui appartiennent tous à la Section d'escrime de « Champiounet Sports » depuis de longues années.
Une carrière mouvementée La vie du capitaine Webster est un étrange cocklail, une sorte de roman d'aventures où s'entremêlent le sport, la littérature, la guerre et ces voyages au long cours inséparables du métier des armes dans l'Empire britannique. Les Indes, l'Egypte comme soldat, l'Afrique, et le Spitzberg comme chasseur, reçurent tour à tour la visite du capitaine qui, dans l'intervalle, trouvait le moyen, au cours de ses séjours dans la mère-patrie, de faire une honorable carrière athlétique. Athlète complet ayant à son actif d'excellentes performances, il conquit un titre national en 1911, celui du javelot. La guerre combats en France, en Italie et ailleurs; · blessures. Webster, à son grand dam, apprend d'une commission de réforme que les projectiles l'ont trop endommagé pour continuer la vie militaire. Furieux, il reprend l'entrainement et, à près de quarante ans, démontre qu'il a conservé une certaine valeur physique en décrochant, en 1923, le championnat d'Angleterre (national seulement) du javelot, du même coup qu'une seconde place au disque.
Entraîneur, directeur
chef d'école
En même temps, il entraîne les autres. Il y a quelque vingt-cinq ans maintenant qu'il n'a cessé de le faire. Il a commencé à l'école de Bedford, dont le palmarès aux championnats scolaires est sans rival. Il a continué avec les universitaires. En 1930, aux Jeux universitaires de Darmstadt, c'est lui qui entraine l'équipe, et il obtient, en particulier avec Simpson (400 haies), Bowler (110 haiés) et Helps (1.500), des succès remarquables.
Maintenant, il persiste. Bénévolement toujours, il entraîne sur le terrain, il entraine par correspondance. Il a des élèves dans tout l'Empire britannique, des sujets. qu'il n'a jamais vus, comme l'Australien Shetliffe, qui franchit 2 mètres au saut en hauteur, ou comme le Nèo-Zélandais Countwright, qui approcherait maintenant les 70 mètres an javelot,
A côté de cela, il dirige tous les étés l'école de concours de Laughborough, et le reste de l'année il conduit l'éducation des professeurs d'éducation physique dans, ce même institut, si magnifiquement équipé. Comme cela lie lui suffit pas encore, il vient de lancer, en compagnie du marquis de Cholmondeley, une nouvelle méthode d'entraînement physique où trois points principaux sont étudiés le rythme, la respiration et le « lié » des mouvements qui, tous, reproduisent un exercice complet en soi. Ecrivain et.
père de champion
Tout cela n'empêche pas le capitaine Webster de s'occuper de son métier, qui est d'écrire. Il a mis à son actif une dizaine de volumes sur l'athlétisme, dont certains font autorité. Il a publié autant de romans, policiers ou coloniaux, si bien que les prospectus des libraires le montrent parfois en sportsman avec un feutre, parfois en explorateur, coiffé du casque colonial.. Mais l'œuvre dont il est le plus fier, c'est son fils, son élève favori, le lieutenant F. R. Webster, champion d'Angleterre et champion du monde des étudiants, au saut à la perche, recordman britannique du décathlon. C'est de lui qu'il a eu le plus de satisfactions jusqu'ici, et il en escompte d'autres. ce qui est normal de la part d'un père. C'est même un des rares points par où le versatile « captain se rapproche du commun des mortels. Jean Dauven.
POLO
Au Golf de Megève-Mont d'Arbois, Concours eclectic, 18 trous. Da- mes 1. Mme Caillol (6,5), 32,5 2. Mme Moulot (S), 33 3. Mlle Hoentsch,el (8), 34.
Messieurs: 1. Carrier (2), 29 2. Hoentschel (1,5), 29.5 3. Francesco Parodi junior (3), 32.
Au Golf de Vittel
Prix Pommery, offert par le comte de Polignac, match play contre le scratch score. 1. Elkinzton (18), S up 2. Booth (8), 1 up Novitsky (9), 1 up.
Au Golf de Dinard
Le Golf de Dinard à Saint-Briac organise- demain et après-demain 5 et 6 août, sous le patronage du Syndicat d'initiative de Dinard, un tournoi de golf par invitation dont voici le programme
5 août. Matin 18 trous, amateurs et pros, handicap. Soir dames et pros, 18' trous, greensome.
6 août. 36 trous, professionnels, ouvert aux amateurs. Les professionnels suivants sont invités :.J. B. Loth (gagnant en 1938), Fifi Cavalo, J. Orengo, C. Hirigoyen, Pierre Hausséguy. Paul Hausséguy, H. Daugé, A. Caudron, C. Gassiat, Bambroock, B. Le Derff, Mlle G. Le Derff.
Au Golf de Pornic
Medal play, 18 trous. 1. Martin 2. Pilon de Loynes 3. Toffolo. Match play, 18 trous. 1. Bernaud 2. comte de Mun; 3. Hardy.
Match entre le Golf de Nantes et le Golf de Pornic. Coupe Challenge, 18 trous L'Equipe de Nantes bat l'équipe de Pornic par 8 victoires à 2. Mixed Foursomes, Coupe Ourida 1. Mme Bresson-Hardy 2. baron et baronne de Seroux 3. Mme et M. Bernaud.
Voici les dates des prochaines compétitions
6 août Coupe Jean de Madré, él1minatoires, Coupe Challenge, dames et messieurs.
13 août Coupe Lecaron, match play, dames et messieurs.
15 août Coupe d'été du Figaro., 20 août Coupe de l'Association Sportive de Pornic, Coupe Challenge, dames et messieurs.
27 août Coupe de l'Hôtel de la Plage et du Golf, dames et messieurs.
TENNIS
Le Tournoi du Garden de Cabourg
Le tournoi international du Garden Tennis Club de Cabourg se déroulera du 10 au 15 août.
Huit épreuves simple messieurs (tirage, progressif), simple dames (tirage progressif), double messieurs, double mixte, simple juniors Pt minimes, simple dames (non classées), simple messieurs (non classés).
Clôture des engagements le lun"di 7 août, à 18 heures. S'adresser à R. Rose, juge-arbitre au Garden Tcn- Club, Cabourg (Calvados). ,s