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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-10-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 octobre 1938

Description : 1938/10/28 (Numéro 301).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4100247

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'AIR

ET LA

CHANSON

II faut féliciter M. Daladier du ton de son discours. C'est un ton de gouver-

nement.

Les censeurs diront que l'air ne fait pas la chanson. Voyons ,donc la chanson.

Pour la politique des partis, le plus clair est que le président du Conseil rompt nettement avec les communistes, à l'égard des affaires extérieures comme des affaires intérieures. Depuis le dernier vote de la Chambre, c'était un fait accompli, mais non explicitement proclamé. Viennent à l'esprit la question des socialistes, qui ont, bon gré mal gré, des liens avec les communistes sur le terrain électoral, et de la C.G.T., où le mariage existe de même.

L'attitude des grands organes radicaux de la province laissait prévoir que M. Daladier ménagerait les socialistes. Il n'a rien dit d'eux. Dans cette position, la gêne des socialistes ne peut cesser que par le vote d'une réforme électorale qui les libérerait du marchandage avec les communistes. Reste à savoir combien d'élus socialistes croient avoir intérêt à se libérer.

Pour la C.G.T., l'affaire n'est pas moins complexe. Reverronsnous deux C.G.T. ?

On peut se le demander d'autant plus que le discours de M. Daladier, dans sa partie économique et sociale, affirme un réquisitoire direct contre l'esprit et les méthodes des syndicats ou militants communistes à l'égard du régime du travail. Le passage sur la solidarité de l'intérêt ouvrier et de l'intérêt français est un des plus vigoureux.

De ses projets financiers, le président du Conseil n'a rien révélé de précis. Il a seulement marqué les 'nécessités «rétablir l'ordre dans les finances, réduire les charges de la Trésorerie, accomplir un effort vigoureux vers l'équilibre du budget ».

Il n'a pas repris le thème de F « économie orientée ».

Sur la politique extérieure, le Congrès de Marseille avait déjà connaissance d'un rapport de M. Berthod, plaidoyer très adroit pour les actes du gouvernement au cours de la crise de septembre. Le discours de M. Daladier, plus positif, trace les lignes d'une orientation. L'intérêt fondamental. et intangible de la France est sa sécurité, celle de ses frontières continentales, celle des communications de la métropoje et de son empire. Notre pays ne renonce pas à son rayonnement. La base de la diplomatie française repose avant tout sur une coopération étroite de la France et de la Grande-Bretagne. Cette diplomatie est ouverte à toutes les ententes possibles, notamment avec l'Allemagne et l'Italie. Entre l'Allemagne et la France, M. Daladier déclare qu'à son avis, « il y a de puissantes raisons d'estime mutuelle qui doivent conduire à une collaboration loyale. » »

On le voit, à l'exposé du président du Conseil, manque le chapitre qu'attendait le plus vivement la curiosité du public le chapitre des mesures financières. En revanche, est proclamée l'impossibilité de réaliser une oeuvre sérieuse sans mettre fin aux « intrigues quotidiennes, 'aux crises ministérielles fréquentes, à l'incertitude que l'instabilité gouvernementale fait peser sur la vie même de la nation ». C'est le chapitre qui domine les autres, mais M. Daladier n'en donne que le titre.

Jusqu'à présent, refaire la France consiste encore à refaire des discours. La France a déjà été copieusement refaite de cette manière.

manière. LUCIEN Romier.

UN SERTISSEUR FABRIQUAIT DE LA FAUSSE MONNAIE II est arrêté

ainsi que sa femme

et un complice

Depuis quelque temps de faus-

ses pièces neuve? de 10 francs et

20 frar.es étaient échangées régulièrement contre des marchandises' ns les 11% 19° et 20° arrondissements.

Une enq 'te fut ouverte et les noUders arrêtaient hier Marcel Bastard, demeurant 50, rue de la Fontaine-au-Roi, sertisseur en chômage qui, depuis un mois, avait fabriqué plus de mille pièces. Sa femme et son complice, Edmond Beaugé, furent également appréhendés et inculpés de fabrication de fausse monnaie.

M. CHAMBERLAIN

a désigné

SES NOUVEAUX MINISTRES

SES RS

Lord Sfan h ope (Amirauté)

Lo rd de 1 aWCI'rr,' (Instruction

torddèlaW^ja^ (De notre correspondant particulier, par téléphone) Londres, 27 octobre. Le nouveau cabiriet:Chamberlâin comporte cette anomalie de ne pas comprendre des personnalités qui n'appartenaient pas déjà au gouvernement. Les absents ont été remplacés sans qu'il ait été nécessaire de faire appel à des gens de l'extérieur. D'un ministère de l'approvisionnement- et des munitions et d'un ministère du service' national^ il .n'est pas question pour le moment.

Mais avant d'être bien sûr que M. Chamberlain ait renoncé à réformer le service de défense nationale, il faut attendre le discours royal à l'ouverture de la session parlementaire. Les deux nominations qui ont été faites aujourd'hui marquent simplement, selon nous, une première .étape, moins importante, d'une refonte assez complète du gouvernement:: actuel. Lord Stanhope, qui était le ministre de l'instruction publique, est nommé premier lord de l'Amirauté, et le poste qu'il occupait a été accordé au comte de la Warr, lord du Sceau privé. Le ministère des Dominions passe momentanément sous la direction de M. Malcohn Mac Donald, qui demeure en même temps ministre des colonies.. L'emploi de lord du Sceau privé est laissé vacant.

Ces deux nominations ont été finalement décidées au cours de la réunion des ministres qui a eu lieu ce matin 4. Downing Street et les nouveaux membres du cabinet ont été reçus cet après-midi en audience par le roi.

Lord Stanhope, a 58 ans, a déjà occupé les postes de lord civil, puis de secrétaire financier de l'Amirauté. Après avoir

Lord Stanhope.

DEMAIN ̃̃• 'A.^ ,-̃ DANS LE FIGARO LIT11RAÉE LE SILENCE 1 STALINE pair BORtë SOUVARINE

LES JOURS SE SUIVENT

ENTRE SOI

On peut bien remarquer, sans 1 empiéter sur la politique, qu'un congrès de parti paraît maintenant quelque chose de vieilli. De « dépassé », comme on dit dans les Etats totalitaires. Le parlementarisme aurait pu se rajeunir, accomplir un effort de nouveauté, introduire quelque rigueur dans ses mœurs. Il ne l'a point fait. Il a continué, en France, à vivre selon ses habitudes, ses commodités, à entretenir ses clients de petits avantages, de petites prébendes et de bcuts de ruban. Et soudain, le voilà face à face avec les réalités les plus intraitables. Au dehors, la menace de grands peuples en armes au dedans, la loi des chiffres qui ne permet, plus aucune ruse.

Devant ces offensives inéluctables, un congrès devient un refuge dans le passé, une illusion de quelques jours, un sursis. Le délégué y retrouve les programmes qui lui sont chers, la cohue dans les hôtels, les paperasses, l'atmosphère enfumée des salles de réunions, la guérilla des extrémistes, le va-etvient des conciliations et des engagements. Repas pris à la hâte, sur des coins de table, dans un bruit d'assiettes et de discussions. Et les discours avec le déploiement des formules passe-partout, des mots à majuscules et les cascades de génitifs l France heureuse, France bourgeoise et paisible qui put se permettre ces divertissements et ces palabres durant soixante, et des années de république Comme ce devait être amusant' ces réunions provinciales, où l'on remuait de la puissance ministérielle, des promesses, des mots sans lendemain et où l'on mijotait avec quelle adresse ̃ le ragoût des ambitions 1 Faut-il donc que cela finisse ( Est-ce bien vrai ? Entend-on vraiment un bruit d'acier sur toutes les frontières ? Et ces chiffres rongent ils vraiment l'Etat comme des termites ? Les nécessités sont, hélas, si flagrantes que le plus aveugle ne peut pas ne pas les apercevoir. N'importe, encore un ins-,tant de bonheur, comme dit le poète. Encore un congrès Retournons vite à ce Midi si cher, où la vie est si douce, les mceurs si complaisantes l Et le parti accourt à Marseille. et s'offre ce rendez-vous, comme te malade qui, possédant encore l'usage de .ses forces, s'accorde avant l'opération une dernière promenade. ̃

été deux ans sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, il fut nommé par M. Neville Chamberlain membre du' cabinet au poste de. ministre des travaux publics, puis de ministre de l'instruction publique. Il est doux" affable, consciencieux c'est un grand ami personnel du premier ministre.

Gérard Bôutelleau.

(Suite-page 3,; col. A, 5 et 6.)

1 Lord de la Warr,

C'est louchant, à bien y. regarder, ce sursaut des habitudes, ce besoin de prolonger un jeu qui paraissait si commode ,et devoir toujours durer. Marseille peut aider à cette, dernière lampée d'illusions. C'est une ville où l'éloquence, la discussion de plein air, la recommandation, jouissent d'une lumière indulgente: Vous apercevez d'ici les soucoupes sur les tables de mar- bre, les conciliabules dans les cafés de la Canebière, les grandes décisions commentées devant l'anis avec un accent sonore et des tapes sur cuisse. Âh si'l'on pouvait ainsi sauver la France, M. Raimu y suffirait et le' film' serait savoureux.

Mais. ̃

Guermantes.

LE BAPTEME DE LA NOUVELLE PROMOTION DE L'ECOLE SUPERIEURE DE L'AERONAUTIQUE-

». a «ulieu hier après-midi à l'aérodrome d'Orly, en présence de l'inspecteur général Labussière et du, représentant de M. Guy La Chambre, ministre de l'air. Fête de jeunesse et de franche gaîté le « chahut n'était pas exclu. Les «moustiques », c'est-à-dire tes nouveaux élèves de l'école, reçurent le baptême de Pair qui leur fut donné par leurs anciens. Mais, afin de bien montrer que pour un futur ingénieur de l'aéronautique la tête doit passer avant toute chose, c'est la tête la première que les jeunes furent introduits dans les carlingues avant d'être arrosés de Champagne.

AU CONGRES RADICAL DE MARSEILLE M. DALADIER souligne avec force

L'ACTION NECESS A IRE Dans son discours, le Président du Conseil fait un ^examen général de la situation internationale, è, économique et financière et dénonce l'attitude dés Communistes qui ont « saboté » l'effort gouvernemental

Trois attitudes de M. Edouard Daladier.,

M. Daladfer a dît J" fl

A l'heure actuelle, pour un chef de gouvernement, il n'est plus possible de ne s'adresser qu'à son parti seul. C'est à ̃ la France tout entière qu'il convient dé parler..

L'acte de Munich a été un acte de raison. La violence, l'intransigeance du parti communiste ont paralysé mon action. Lorsqu'on veut que le gouvernement sauve la paix et l'honneur, on ne vient pas publiquement lui contester ses possibilités d'action; on ne vient pas affirmer contre la vérité que le paya est incapable de résistance on ne vient pas mettre en cause tes chef s de la: défense nationale.

Nous avons maintenu la paix et la dignité de la France. Nous sommes résolus à persévérer.

Ainsi donc, la base de la diplomatie française repose avant tout sur la coopération étroite de la France et de la Grande-Bretagne. Coopération librement décidée, fondée sur ta communauté d'idéal et sur la communauté d'intérêts, 1 coopération dans le respect mutuel et dans l'égalité. Cette coopération n'est exclusive d'aucune autre. Nous sommes ouverts à toutes les ententes possibles.

Tout regret est superflu, à la condition que la paix sauvée soit pour la France à la fois le terme des erreurs passées et le commencement d'une époque nouvelle.

-r– Savez-vous quel serait le montant des dépenses du budget ordinaire' de 1939? 64 milliards. Celui du budget' extraordinaire? 30 milliards. Ajoutez à ces chiffres les dépenses de la Caisse autonome d'amortissement et vous obtenez un total de 102 milliards de charges financières.•

102 milliards en 1939!

La nécessité la plus impérieuse, c'est l'accroissement du revenu national, donc l'accroissement de la production et des échanges, donc l'accroissement de l'effort de tous les Français, patrons et ouvriers. A quoi répond cette croisade qu'on entreprend contre le gouvernement, mais qui se retourne contre la France ? Dans les villes comme dans les villages,, aux portes des usines, dans les usines, mêmes, on invite lès travailleurs à résister aux initiatives gouvernementales. Nous disons qu'il n'est pas de devoir national plus impérieux que de produire plus et mieux. ` ..•

Lorsque je demande un effort vigoureux, je. le demande à tous les Français, et non pas à la seule classe ouvrière. Je ne tolérerai pas une politique qui serait animée, d'un, esprit rétrograde. Nous n'avons nullement l'intention d'abroger la loi de 40, heures, bien qu'elle ne soit réellement appliquée par aucune autre grande nation. Mais il est indispensable que, partout où les besoins réels de l'industrie et du commerce l'exigent, elle soit aménagée sons vaines formalités, assouplie suivant les circonstances, adaptée aux exigences la vie économique..̃̃>̃̃ ̃< •̃ Nous n'admettrons pas que'des forces étrangères,' quelles que soient leurs origines et leurs inspirations, interviennent dans notre vie nationale et prétendent nous indiquer, à nous Français, quels sont l'intérêt et le devoir de la France.

C'est par l'action dans tous ses domaines que le- gouvernement entend, défendre le régime républicain.

Ce que l'on pourrait redouter en. France, jcomme' cela s' 'est produit dans d'autres pays, c'est que les défaillances éventuelles du pouvoir législatif ou la, carence du pouvoir exécutif, en vinssent, à rendre le peuple indifférent à notre régime de liberté.

>.

̃TM. Maurice Sàrraut (à gauche) et M. Yvon Delbos dans la salle des séances du congrès radical.

EN PAGE 4 r 'i

LE TEXTE COMPLET

DU

DISCOURS

EN PAGE 3

LE COMPTE RENDU

DE NOTRE ENVOYE SPECIAL ROGER DARDENNE

M. de Ribbentrop

est arrivé à Rome

Rome, 27 octobre. M. Joachim von Ribbentrop est arrivé à Rome. Il été salué à la gare par le comte Galleazzo Ciano, le ministre Alfieri et M. Starace, les sous-secrétaires aux affaires étrangères et à la présidence, ainsi que par l'ambassadeur d'Allemagne, M. von Mackensen, le personnel de l'ambassade, l'ambassadeur d'Espagne, M. Garcia Conde, le ministre de Hongrie. le ministre du Mandchoukouo, le chargé d'affaires du Japon et des fonctionnaires du palais Chigi. Une compagnie de grenadiers, avec musique et drapeau, rendait les honneurs sur le quai de la gare, qui était pavoisée aux couleurs italiennes et allemandes.

A l'arrivée du,train, la musique a joué les hymnes nationaux des deux pays; la rencontre du ministre des affaires étrangères du Reich avec son collègue italien a été très cordiale.

Après une brève conversation, les deux ministres ont quitté la gare en automobile, chaleureusement acclamés aux cris de « Duce, Hitler », par une foule nombreuse qui les attendait à la sortie de la gare. M..von Ribbentrop s'est rendu directement à l'hôtel.

Le général Sirovy

prononcera aujourd'hui une allocution radiodiffusée

Prague, 27 octobre. Le général Sirovy, président du Conseil, prononcera demain, à 11 h. 55 (heure de l'Europe centrale), une allocution radiodiffusée, à l'occasion du vingtième anniversaire de l'indépendance de la République tcJiécostovaqùe.

LA FRANCE VEUT VIVRE Conclusions dune semaine d'entretiens avec quelques-uns de ceux qui pourraient reconstruire le pays.

par André MAUROIS, de l'Académie française

YANT publié ici-même, il y a quinze jours, un article sur l'Angleterre après la crise, j'ai reçu, de nombreux lecteurs, des lettres qui me demandaient de faire, sur la France, un travail du même genre. La tâche m'a paru difficile et périlleuse, mais utile. J'ai donc interrogé de mon mieux dee techniciens choisis parmi ceux qui, demain sans doute, seront appelés à reconstruire la France voici une image, aussi fidèle que j'ai pu là tracer, de ce que pensent en ce moment, non tout les Français, mais quelques-uns des meilleurs d'entre eux. -•' Raisons d'espérer

Et d'abord la présente situation offre, à côté de sérleu* motifs d'inquiétude, quelques raisons d'espérer.

a) La crise a montré que les forces vives de la nation sont intactes. Amis et adversaires ont admiré, pendant ces menaçantes journées de septembre 38, l'attitude du peuple français, sa gravité tranquille, sa discipline. Les hommes appelés sont partis sans enthousiasme, sans illusions, mais aussi sans peur. L'Europe sait aujourd'hui qu'en France l'armée demeure solide et saine. C'est un grand point.

b) A Berlin comme à Rome, à Londres comme à Paris, les cris des foules ont affirmé que les peuples ne veulent pas la guerre et que les gouvernants sont populaires lorsqu'ils maintiennent la paix. Nous savons qu'il serait imprudent de consi.dérer cet état d'esprit comme une garantie absolue contre la guerre, qu'il existe des minorités violentes et belliqueuses, et que l'on peut concevoir des circonstances telles que ces mino.rités l'emporteraient. Ces réserves faites, il reste qu'une volonté de paix existe, qu'elle est connue des chefs et qu'elle agit comme un frein

c) Quelques-unes des causes de conflit les plus dangere» ses se trouvent éliminées. Il est permis de regretter les solutions données à certains problèmes. C'est un fait qu'ils sont aujourd'hui résolus, « plus ou moins mal ». Rien d'irrémédiable n'oppose plus un groupe de puissances dites démocratiques à un groupe de puissances dites totalitaires. La France a un ambassadeur à Rome. L'affaire d'Espagne elle-même, d'européenne, redevient espagnole. Certes, des questions très difficiles surgiront encore. Mais une guerre d'idéologies paraît désormais fort improbable. C'est encore un point de gagné. Motifs d'inquiétude

1 Cependant une évidente et légitime inquiétude pèse sur la France, a) L'alerte a révélé l'insuffisance de certains aspects de notre préparation. Si la guerre avait éclaté en septembre, Paris ne possédait pas d'abris efficaces contre les bombardements aériens. Les masques à gaz étaient à peu près introuvables. L'évacuation aurait été difficile et, pendant les premier» jours, les pertes terribles. Nos appareils étaient trop peu nombreux et trop lents, le rendement de nos usines médiocre, leur situation vulnérable. Or, les sommes dépensées avaient été immenses. Notre aviation, après la guerre de 1914, avait passé longtemps pour la meilleure du monde. « Comment en plomb vil l'or pur s'est-il changé ? » L'opinion publique s'inquiète des fautes commises et voudrait être certaine que ces fautes seront rapidement réparées.

b) Or cette certitude ne lui est pas donnée. Un mois s'est écoulé depuis qu'ont été constatés des faits qui eussent exigé des actions immédiates. Et que voyons-nous ? A-t-on commencé de creuser des abris ? A-t-on mis au point la question des masques ? A-t-on renforcé de manière massive la défense antiaérienne ? A-t-on créé de nouvelles usines éloignées des centres vulnérables ? Si ces choses ont été faites, l'opinion publique l'ignore. En revanche, on lui a beaucoup parlé depuis un mois des élections sénatoriales, du congrès radical, du remaniement ministériel et des consultations de groupes. l

c) Cette lenteur bavarde est d'autant plus inquiétante que c'est de notre redressement intérieur que dépend notre sécurité extérieure. Une réconciliation avec l'Italie et l'Allemagne sera possible, et l'appui de l'Angleterre fidèle, dans la mesure où nous serons f orts et où notre vie publique inspirera estime et respect. Un peuple, comme un individu, a un crédit moral qui dépend de sa réputation. En France, beaucoup des individus sont admirables. Nos officiers, nos ingénieurs sont parmi les meilleurs du monde nos ouvriers, nos soldats sont courageux et adroits. Mais ces troupes excellentes sont arrêtées à chaque pas, dès qu'elles veulent avancer, par des obstacles historiques, politiques et administratifs.

Un pays trop divisé

Toute l'histoire de la France depuis 1793 montre le danger qu'il y a, pour un pays, à se trouver coupé en deux tron«çons que sépare un fossé sanglant. « Les souvenirs des excès révolutionnaires ont été, et sont encore pour nous, écrivait Chateaubriand en 1832, le plus grand obstacle à l'établissement de la liberté. » La phrase demeure tragiquement vraie. Le gouvernement parlementaire, tel qu'il fonctionne en Angleterre, suppose que la minorité accepte, pour la durée d'une législature, la loi de la majorité. Une telle collaboration n'est concevable que si la minorité sait que la majorité respectera les libertés essentielles elle devient impossible si la moitié du pays craint tout de l'autre moitié.

Or, les événements de 1793, de 1815, de 1848, de 1871, de 1936, ont créé en France à la fois une tradition révolutionnaire et une tradition contre-révolutionnaire, toutes deux génératri- ces de dissensions. Plusieurs fois les passions ont paru s'apaiser. Des ralliements ont été amorcés. Jamais la réconciliation n'a été durable. Tantôt les classes dirigeantes, tantôt les classes populaires ont considéré avec hostilité et méfiance les régimes qui, depuis un siècle et demi, se sont succédé. Chaque nouvelle « affaire a a dessiné la même ligne de partage des cœurs. « La France a ses familles comme Florence eut les siennes », et l'on pourrait, à chaque ébranlement, faire l'appel, dans les deux camps, en se servant de listes presque immuables. (Suite page 5, colonnes 2, 3, 4 et 5)

̃•̃̃••̃' j


L'Ordre de l'Aigle allemand. Nous avons annoncé qu'avant de quitter l'ambassade de France à Berlin, M. André FrançoisPoncét venait de recevoir les insignes de granckcroix de l'Ordre de l'Aigle allemand. Cet orIfte, de création toute récente, a i*dur particularité d'être féservi aux seuls ressortissants étrangers, à ceux-là, bien entendu, dont le Reich désire distinguer le mérite. Le mot mérite est dans le texte qui a institué l'Ordre nouveau.

L'Ordre de l'Aigie allemand qui est conféré par le Führer en personne, sur proposition du ministre des affaires étrangères compte cinq classes la 3°, la seconde, la 1", la croix avec étoile (en cravate) et la gritndcroix, avec plnque et cordon rouge à lisére h'anc et noir. La croix même est en émail blanc, à six pointes bordées d'or. Dans les angles des pointes figure un petit aigle allemand, bec à droite, aux ailes repliées, posé sur une couronne de chêne et une croix gammée.

Les dignitaires de la grandcroix de l'Aigle allemand ne sont pas très nombreux jusqu'à présent. On cite parmi eux S. M. le roi d'Italie, le Duce, le régent Horthy, M. Stoyadinovitch. Tous, têtes couronnées ou hautes personnalités étrangères, comme on volt.

Quant aux sujets du Reich, aucun ordre, jusqu'à présent, n'a été créé pour eux.

La nouvelle résidence

du duo de Kent

Le duc et la duchesse de Kent vont -trouver en Australie, près de Canberra, une résidence qui extérieurement ne diffère pas beaucoup de leur château actuel d'Iver dans le Buckinghamshire. Mais l'intérieur a été aménagé pour lutter contre les grosses chaleurs. Les pièces sont yastes et aérées. Les jardins sont très beaux, plantés d'arbres anglais, lesquels, il y a quelques années, remplacèrent les nombreux gommiers qui seuls y poussaient. Les gazons sont céèbres, aussi bien entretenus que les célèbres anglais. Mais l'enchantement du lieu est dans la flore tropicale, d'une splendeur, d'une variété de coloris qui manque aux fleurs d'Angleterre.

Dl. Daladier interroge

le parti radical

Le président du Conseil est, en matière oratoire, pour la méthode directe. Il avait consacré beaucoup de soins au discours qu'il prononça, hier, au congrès radical. Pourtant, il s'évada souvent de son texte et, à plusieurs reprises, il invita ses auditeurs à exprimer tout de suite leur opinion. « Qu'en dites-vous ? 'l demandait-il. Est-ce oui ?. Est-ce non ?. » Et toute la salle répondait d'une seule voix, comme les enfants à Guignol. Quand il en vint à l'organisation de la production, M. Daladier dénonça ceux qui invitent les ouvriers à résister au gouvernement qui leur demande de travailler davantage. « Ne dois-je pas empêcher cela ? » dit le président. Un formidable [< oui I. » lui répondit.

COURRIER DES LETTRES

LE JEUDI ACADEMIQUE Est-il un jeune homme de lettres désireux de recevoir une bourse de 12.000 lires qui lui permettra de passer un an à Rome afin de « promouvoir les relations de culture littéraire entre l'Italie et la France relativement surtout aux études modernes qui ne sont pas comprises dans le programme de l'Ecole française » ? ?

Les Quarante vont prochainement désigner ce jeune ambassadeur en lui attribuant les arrérages de la fondation Primoli.

Le secrétariat de l'Académie rappelle aux candidats éventuels qu'ils n'ont plus que sept jours pour se LA lOURBBiE

La Flamme du Souvenir

A is n. 30. il l'Arc de Triomphe Amicale des Artilleurs de Montagne de France.

Cérémonies

A il h. 15, au Sacré-Cœur Ser,vico solennel présidé par S. Em. le cardinal Verdier. pour le vingtième anniversaire de la Hépubllaue tchécoslovaque.

Réunions

17 heures. 4 bis. avenue Hoche Séance de l'Académie diplomatique "Internationale.

20 li. 30, au Parc des Expositions 'de la porte de Versailles Réunion ̃publique organisée par la Propagande pour l'Unité: « Trêve à nos' dlvi'slons ».

Expositions

11 heures, à la gare des Invalides Inauguration de l'Exposition générale d'horticulture d'automne, par M. Albert Lebrun.

14 heures, a l'Opéra (rotonde.du 'foyer 411 public): Ouverture de l'exposition Georges Bizet.

̃– A l'Orangerie des Tuileries Bonaparte en Egypte.

AU Trocadéro Musée des Monu'ments français.

Grande salle de l'Arc de Triomphe Histoire de l'Arc de Triomphe. Au urand- Palais Palais de la Découverte.

Au Petit-Palais 32» groupe des Artistes de ce temps, et- rétrospective Carpeaux.

•-«- (jijul Conti Médailles du règne de Louis XIV.

au Musée des Gobelins. 42. avenue des Uobelins Charles Le Brun a la Manufacture royule.

Au Musée Galliéra Costumes d'autrefois.

De 21 a 33 Mores Salles du Louvre éclairées.

Les courses

A 13 h. 15 Maisons-Laffitte.

Un monument pour

l' « Inconnu britannique Il est question de surmonter la simple dalle noire sous laquelle repose le « Soldat Inconnu » britannique, dans l'abbaye des rois, à Westminster, d'un monument.

Car si la sobriété de la sépulture de l' « Inconnu » britannique a de la grandeur, elle présente quelques inconvénients. Beaucoup d'étrangers, paraît-il, défilent dans Westminster Abbey sans même remarquar cette simple dalle.

Aussi le doyen et le chapitre de l'Abbaye viennent-ils de décider de faire ériger un monument important au sommet duquel une flamme ne cessera de briller.

Ce monument serait inauguré l'année prochaine, le jour anniversaire de l'Armistice.

La rue Robert-Houdln

Robert Houdin, soixante-huit ans après sa mort, a trouvé moyen d'escamoter le dramaturge Bouchardv, l'auteur du Sonneur de Saint-Paul, de Longue Epée le Normand et bien d'autres succès du Boulevard du Crime. Car la municipalité de Paris inaugurera demain, à 11 heures, une rue Robert-Houdin qui s'appelait jusqu'à présent le passage Bouchardy.

Le célèbre illusionniste méritait cette marque d'estime de la postérité, parce qu'il fut, sous le Second Empire, chargé d'une mission officielle assez délicate. On l'envoya en Algérie pour y combattre l'influence des sorciers arabes. A sorciers, sorcier et demi. Robert Houdin éclipsa les indigènes.

La sollicitude de la Ville de Paris envers la mémoire d'un grand magicien n'a rien de surprenant. Les faiseurs de miracles ont toujours été bien vus du Conseil municipal. Parmi les membres d'honneur de leur syndicat, on trouve de nombreux édiles qui ont un faeble pour ceux qui font passer la muscade.

faire connaître jusqu'au jeudi soir 8 novembre.

Ne dites pas « un » aéronef Au cours de sa séance hebdomadaire, hier. l'Académie a mené A bien une tranche substantielle du Dictionnaire, d'adverbe à aéroplane. Notons cette acception nouvelle d'aérien « qui est d une légèreté et d'une subtilité comparables à celle de l'air. Ex.: une fantaisie aérienne. »

h'aéromancie était jusqu'à présent définie art prétendu de deviner l'avenir par le moyen de l'air et des phénomènes aériens. Pourquoi « prétendu »? se sont étonnés quelques Immortels. Et l'aéromancie a été proclamée art véritable. La définition d'aéronaute a été quelque peu. allégée.

Enfin, M Abel Hermant fit une remarque à propos d'aéronef, auquel on attribuait le genre masculin. Ditron un nef On dira désormais une aéronef. L. C.

Le comité des Lettres et des Arts de la S. D. N. se réunit à Nice

Nice, 27 octobre (De notre correspondant particulier). Le Centre universitaire méditerranéen a vu s'ouvrir aujourd'hui la session du comité permanent des Lettres et des Arts de la Société des Nations. Cet organisme est, sur le plan intellectuel, ce qu'est sur le plan social le Bureau international du travail.

M. Paul Valéry, de l'Académie française, en sa double qualité de président du comité permanent et d'administrateur du Centre universitaire méditerranéen, a, par un discours remarquable, inauguré les travaux.

M. Paul Hymans, ministre d'Etat de Belgique, et M; Jofran Bojer, écrivain norvégien, remercièrent la ville de Nice de, son hospitalité. Parmi les personnalités internationales qui assistent à la session on remarque en particulier Mlle Hélène Vacaresco, de l'Académie roumaine; MM. Enrique Loncan, l'éminent écrivain et juriste argentin de Madariaga, Ladislas Lajha, pour la Hongrie sir Richard Liyingstone, d'Oxford J. Huizinga, pour la Hollande; A. Lingria, le critique suisse Mlle Palms Guillen, pour le Mexique, etc.

Les travaux se poursuivront pendant trois jours. J. R.

Parmi les « Médecins

volants »

Somàïze, qui h'aïmâTt'pàs Molière, écrivait à propos de ce Médecin volant qu'on va reprendre à la Comédie-Française « 11 (Molière) est singe en tout ce qu'il fait et il a imite, par une singerie dont il est seul capable, le Médecin volant et plusieurs autres pièces des Italiens. !>

.D'abord, Somaize se trompait en dénonçant Molière comme « seul capable » d'une singerie pareille dès l'année suivante, Boursault faisait représenter à l'Hôtel de Bourgogne une co- médie en un acte, en vers, intitulée Le Médecin volant et, dans son Avis au lecteur, il déclarait que le Théâtre du Marais avait, lui aussi, joué une pièce, « bien inférieure à la sienne », tirée du Medico volante.

De plus, ce Medico volante n'était pas une pièce écrite, ce n'était qu'un canevas de la Commedia del'artc. Le seul texte qui en reste est, précisément, celui de Molière.

Le Masque de Fer.

)!JM ![)!!EM!i'-§!E€!L!!E

la com;i;dmm:ra k'ça Ki.;

7 .7 7. Par JULES TKUFFIER

Mais, le 23 juillet 1855, elle jouait pour la dernière fois sur la scène française Andromaque et Le Moineau de I V~ Lesbie avant de s'embarquer lugubreme'nt pour l'Ame– L T rique d'où elle devait revenir, diminuée de réputation, rmnée d'argent et de santé. On vit aussi, cette année-là, rentrer, après une fugue de dix années, Mme Arnould-Plessy, bénéliciant, par ordre ministériel, des plus forts appointements et favorisée, en plus, de trois mois de congé. Got s'exprime là-dessus assez sévèrement dans ses Mémoires », et il a, ma foi, raison Mme Plessy rentrait dans Elmire de Tartuffe, et cela va de soi, le public lui lit un accueil beaucoup plus chaleureux qu'il ne lui faisait lorsqu'elle se contentait dans la force du talent, avant de s'être affaiblie en Russie d'accomplir simplement son devoir de sociétaire.

Les fugues de Mme Plessy et de Rachel inaugurèrent la série de ces déplorables exemples qui ont tant contribué à cette sorte de dissolution morale dont on se plaint depuis longtemps rue de Richelieu. Au reste, le Théâtre-Français subissait alors une de ces séries noires qui réapparaissent de temps en temps. Selon la loi des contrastes, Arsène Houssaye, beau joueur dont la chance avait tourné, donna sa démission, et, le 1" février 1856, Empis, de l'Académie française, était appelé pour remplacer l'auteur du 41° Fauteuil de l'Académie au fauteuil administratif de fa Maison de Molière.

Empis, qu'il était de bon ton de ridiculiser, en l'appelant « Môssieu Empis », Empis, ancien employé supérieur de la liste civile sous Louis XyiII et Charles X, auteur de livrets d'opéra et de quelques comédies, fut, en somme, un administrateur soucieux de la gloire de la Maison, fort épris du répertoire classique, et, quoi qu'on en dise, plein d'autorité, de délicatesse et de goût. Hélas, depuis le départ de Rachel, la mode n'était plus au classique. Empis fut débordé par les réclamations des auteurs nouveaux; ces auteurs qui protestaient bien. mais qui réussissaient mal, et qui faisaient encore moins d'argent que n'en faisait le répertoire. Ce fut comique et lamentable de voir le néant de la .production de tous ces protestataires, parlant de rénovation théâtrale, de rajeunissement des formules. et ne donnant que des essais informes et surannés 1

Avec Edouard Thierry la Comédie entra dans une ère de prospérité littéraire et financière admirable. Enfant, j'ai connu cette époque. Thierry s'efforçait, lui aussi, à défendre le classique tout en faisant place aux auteurs nouveaux. Il trouvait immédiatement une foudroyante réussite d'argent avec trois actes de Léon Laya Le Duc Job. Le Duc Jab fut -cela peut paraître bizarre l'une des plus brillantes victoires argentifères. Got y remporta l'un de ses plus éclatants triomphes. J'ai vu souvent la pièce, même à sa reprise, avec de Féraudy et Jeanne Bertiny; et, ma foi je dois convenir qu'elle n'est pas de beaucoup inférieure à tout ce qu'on nous offre, avec plus de prétention, depuis une trentaine d'années.

Puis, vint la triste époque de la guerre de 1870. Les temps affreux chez Molière. Rendons hommage à deux hommes dont le dévouement fut au-dessus de tout éloge, à deux hommes qui se détestaient cordialement, mais que les malheurs de la patrie rapprochèrent de façon émouvante, j'oserai dire exemplaire J'ai nommé Edouard Thierry et notre regretté doyen et ami Edmond Got. Tous deux furent à la hauteur des événements. Ils eurent le courage de tenir tête à tous les mauvais esprits de panique et de sauve-qui-peut. Il fallait vivre, il fallait se préoccuper de ne point mourir de faim. C'est alors que le maître-

LE CilKIVET PU « FIGARO »

AUJOURD'HUI

Mariages, Midi Mlle Geneviève Marquât de Vosselot et le vicomte do

Cœur (les Etudiants, m, avenue Vaillant- Couturier, u Gentilly, Seine). Ambassades. 17 heures Séance plénlèro -do- l'Académie diplomatique, présidée par M. Guorrero (4, avenue Hoche).

Cerclée. i 5 h. 30 Conférence de M. Duhuurcau, sur le 18 Brumaire (Cercle interallié).

Deuils, 10 heures: Levée de corps du colonel l'ituult (Terrain û'avialion d'Ëtampcs).

1 i heures Obsèques do M. Georges Morune (Sitlnt-Plorre de Chatllot). 1 1 heures Obsèques du docteur Raoul Bensauda (Cimetière du PèreLachalse).

COI/IIS

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre ont quitté Londres hier pour se rendre à Sandringham. Sir Samuel Hoare, ministre de l'intérieur, a accompagné les souverains à la gare de King's Cross. S. M. le Roi Georges de Grèce, voyageant dans le plus strict incognito, a quitté Athènes avanthier pour se rendre à Londres, via Paris.

Le diadoque exercera la régence pendant l'absence du souverain. ̃ Ainsi que nous l'avons annoncé, le mariage de S. A. R. le Prince Eugène de Savoie duc d'Ancône, avec la Princesse Lucie de Bourbon-Sieiles, troisième fille de S. A. R. le Duc Ferdinand de Calabre, sera célébré demain à Munich. S. A. R. le Prince héritier d'Italie sera témoin à ce mariage et viendra spécialement à Munich. Le Prince Eugène de Savoie est cousin de S. M. le Roi d'Italie il est fils de LL. AA. RR. le Duc de Savoie-Gênes et la Duchesse Isabelle, sœur du Prince Louis Ferdinand de Bavière. AMBASSADES

S. Exc. le comte de Hanotd'Hartoy, ministre plénipotentiaire de la République Dominicaine, précédemment consul général à Genève, vient d'être nommé délégué permanent à la S. D. N.

Mme Armand Bernard, veuve du ministre de France en Suède, est arrivée hier de Suède au Ritz, accompagnée de sa fille, la comtesse de Sparre.

Le gouvernement turc a donné son agrément à la nomination de M. Massigli comme ambassadeur de France à Ankara.

Cette décision a été communiqée au gouvernement français.

DANS LL MONDE

La baronne de Podmaniczky vient de donner, en présence d'une élégante assistance, un brillant cocktail très animé.

NOUVELLES CYNECETIQUES M. de Wautier a donné une intéressante chasse au château de Maibelle. Y assistaient:

Comte Alphonse van der Steen de Sehrieck, comte Roch de Diesbach Belleroche, M. d'HofTschmidt, baron Pierre d'Huart, M. Jules de Montpellier d'Annevoie, M. Jacques Mûiitens d'Oosterwyck, baron Hervé d'Huart, M. Guy de Pierpont de fllvlère.

CERCLES

Le Comité de la Méditerranée a donné un déjeuner à l'occasion de la remise des insignes d'officier de la Légion d'honneur au poète Archag Tchobanian. A ce déjeuier, présidé par M. Gustave Gautherot, sénateur, président de la section « France-Syrie » du Comité, assistaient

MM. Henry Haye, Desjardins, sénateural Mgr Khouri, le général et Mme Dufleux, le général et Mme Andréa, les généraux Nlessel, Brémond, ClémentGrandcourt, Mmes Gulbenklan, Djevahirdjian, M. et Mme Pilossian, M. et Mme Jacques de Fouquières. M. et Mme L.-G. Guerdan, MM. Paul Boysr, vi-

Mlle Germaine Larcher dont le mariage avec M. Pierre Hendebert vient d'être béni en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

(Phot. Dorys.)

comte Benoist d'Az.y, marquis de Castelbajae, Paul du Véou, etc.

Rappelons qu'aujourd'hui vendredi 8 octobre, à quinze heures trente, M. François Duhourcau fera, au Cercle Interallié, une conférence sur « Le 18 brumaire ».

NAISSANCES

M. et Mme Marcel Aboulker font part de la naissance de leur fille Isabelle.

M. Em. Thiéblin et madame, née Anne Lerolle, font part de la naissance de leur fille MarieFrance. Paris.

On annonce la naissance: De Denise Bellet, d'Olivier ToUu.

FI 41\Ç AILLES

On annonce les fiançailles de M. Jacques Baehr, fils de M. Gustave Baehr et de madame, née Michel, avec Mlle Jacqueline Barrois. MARIAGES

En l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou, mardi, a été célébré, en présence d'une élégante assistance, le mariage de Mlle Odile Desurmont, fille de M. Jules Desurmont et de madame, née Prouvost, avec M. Claude François-Marsal, fils de M. François-Marsal et de madame, née Durpch. »

La bénédiction nuptiale a été donnée par le Père Decarreaux, qui transmit aux jeunes époux la bénédiction spéciale que le Souverain Pontife avait daigné leur envoyer. Les témoins étaient, pour la mariée M. Robert Prouvost et M. Jules-Edouard Desurmont pour le marié Mme Davrillé des Essarts et M. Thierry de Boccard.

Le mariage de Mlle Michelle Maurois, fille de M. André Maurois, de l'Académie française, commandeur de la Légion d'honneur, officier de l'Empire britannique, et de madame, née de Caillavet, avec M. Serge de Kap-Herr, ingénieur E.E. M., fils du baron Jacques de KapHerr, offlcier de la Légion d'honneur, croix de guerre, officier de l'Empire britannique, et de la baronne de Kap-Herr, sera célébré le samedi 5 novembre, à midi, en l'église Saint-Pierre de Neuilly. Nous rappelons que demain samedi 29 octobre, à midi, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, sera béni le mariage du prince Gonzague de Broglie avec Mlle Antoinette Heurteau.

Hier, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, a été célébré le mariage de Mlle Corinne G. Tamvaco, fille de M. et Mme George N. Tamvaco, avec M. Armand- Touche, consul d'Estonie, directeur général de l'Exportateur français, conseiller du commerce extérieur de la France, fils de M. Antoine Touche, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Antoine Touche.

Les témoins étaient, pour la ma-

comédien Got eut l'idée de la campagne d'outre-Manche, qui devait sauver les artistes et le personnel de la Comédie-Frañ'çâise. Soyons assurés, au reste, que plus d'un jeune camarade, de ^l'heure actuelle et de l'avenir, serait prêt à marcher sut les traces de ces vaillants sauveteurs de la grande Maison, car la Comédie-Française, toujours attaquée, est impérissable. La foule, simpliste, lui est fidèle et cette foule s'écrierait volontiers avec Alfred de Musset

Discourons sur les arts, faisons les connaisseurs;

Nous aurons beau changer d'erreurs,

Comme un libertin de maîtresse,

Les lilas au printemps seront toujours en fleurs,

Et les arts immortels rajeuniront sans cesse.

Mon « Vestibule de Molière »

Vestibule était entendu par Cicéron dans le sens de « entrée en matière, début x; nous pouvons donc, au propre comme au figuré, l'employer en l'occurrence.

Si Valade, le poète de A mi-côte qui avait salué en vers mes premières envolées lyriques, avait formulé ma « prédestination en prose, il eût ajouté né rue de la Lune et, de plus, sur l'emplacement de l'hôtel du « Soleil d'Or », qu'habita Regnard quand il chassait sur les terrains accidentés de Bèauregard et du Mont Orgueil, près la voie poissonnière, où dévalaient, chaque matin, vers les Halles, les mareyeurs venus de Dieppe. Résultante inévitable amour du rêve, de la poésie, de la liberté, des champs, de la mer et. de l'cscriine 1

Dès mon initiation à l'alphabet, je devais donc être « vietime du livre », victime enviable du plus captivant des albums, celui d'Emile Desehanel La Vie des Comédiens. Dès 1868, encore enivré de l'Exposition Universelle de l'an précédent, je ne m'occupais bien qu'écolier encore que de théâtre. Mon père avait été, au Conservatoire, le camarade de Got et de Delaunay; il avait dû quitter la scène après la Révolution de 48, mais sans abdiquer complètement, et je sus profiter non seulement de sa passion invétérée pour le théâtre, mais de ses relations.

Ce fut en 1868 que l'on donna, pour la première fois, le 2 mai, à l'occasion de l'anniversaire de Musset, La Nuit d'Octobre, « mise en scène dirait-on aujourd'hui. C'est de cette « réalisation » scénique de La Nuit d'Octobre que date l'ère des adaptations similaires, dont je me suis moi-même rendu quelquefois coupable; témoin Sur la lisiére d'un bois, Le jeune Malade, Aymerillot, etc.

L'expérience m'a montré qu'il ne faut point abuser de ces « cinématographies » elles rabaissent le plus souvent l'original en le « vulgarisant ». C'est, quoi qu'on puisse dire, le cas du poème de Musset. Delaunay, pourtant, inclus dans son veston de velours, dans son pantalon à damier noir et blanc, et laissant flotter sa blanche lavallière, restait assis dans son fauteuil et ne faisait pas un geste. Jules Truffier, Sociétaire honoratre de la Comédie-Française.

(A suivre.)

(Copyright by Jules Truffier 1938).

Mlle Corinne G. Tamvaco

(Studio de France.)

riée le colonel Barthe, breveté d'état-major, officier de la Légion d'honneur, commandant le 13° régiment d'infanterie, commandant d'armes à Nevers, et M. P.-M. Lévy, ingénieur des Arts et Manufactures, chevalier de la .Légion d'honneur pour le marié S. Exe. M. O. Strand.man, ministre d'Estonie à Paris, et M. René Fiquet, ancien président du conseil municipal de Paris, chevalier de la Légion d'honneur. Le service d'honneur était assuré par Mlles Jacqueline Kahn, Yolande de Castro-Monsanto, Suzanne Weber, Madeleine Châtelain, Miky Burdy-Vorms les garçons d'honneur étaient MM Victor Michel, Roques, Rousseau, Philippe La jeunesse, Pierre Marseilhan.

En l'église Saint-Honoré d'Ey- lau, avant-hier mercredi, à midi, a été célébré le mariage de Mlle Germaine Larcher, fille du docteur André Larcher, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Hans-Metzger, avec M. Pierre Heudebert, industriel, fils de M. Charles Heudebert, l'industriel bien connu, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Melleu.

Les témoins de la mariée étaient la comtesse de Dax, sa tante, et M. Guittois, son parrain ceux du marié Mme Linckenheyl, sa sœur, et M. Paul Portier, son parrain. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Yvon, capucin, aumônier des Terre-Neuvas, ami de la famille.

Une brillante réception réunissait les amis et parents des deux familles.

Hier 'a été célébré dans la plus stricte intimité le mariage du professeur José Arce, doyen de la Faculté de médecine de BuenosAires, membre des Académies de médecine et de chirurgie de Paris, ancien président de la Chambre des députés de la République Argentine, commandeur de la Légion d'honneur, avec Mme Amelia Bazan. Les témoins étaient, pour le marié le professeur Gosset, membre de l'Institut, grand officier de la Légion d'honneur pour la mariée: la baronne Duroy de Bruignac. S. Exc. Mgr Audollent, évêque de Blois, a béni hier, en l'égli?e Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de Mlle Christiane Otto, fille de M. M.-P. Otto,, commandeur de la Légion d'honneur, et de madame, née Suzanne Berthier, avec M. Jean Laurens-Frings, industriel, fils de M. Justin Laurens-Frings, commandeur de la Légion d'honneur, et de Mme Laurens-Frings.

Les témoins étaient, pour la mariée MM. Jean Juillard et Ray.mond Bergougnan, ses beaux-frères pour le marié: Mme Lucien Mathieu.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Jacqueline Juillard, C. de Servi, J. Mildé, J. Nogart, M. Buisson, J. Hermann, M. Garchey, F. Bonifas, accompagnées par MM. Michel Otto, M. Laurens, P. Mathieu, Y. Piron, L. Theraille, J. Ca-

boche, J. Labourdette, M. Piron, P. Nachet.

Une brillante réception a eu lieu après la cérémonie.

La mariée portait une robe drapée en armure blanche. Le voile de tulle brodé encadrait le visage à la ma-» nÎM"e des vierges espagnoles. Mlle Otto était habillée par Jeanne Lanvin.

Les demoiselles d'honneur avaient des robes plissées en crêpe georgette garnies de marabout, qui étaient également des créations de Jeanne Lanvin.

DEUILS

Nous apprenons la mort de Mme Eugène Lagande Guéret, en son domicile, 4, avenue Marceau. Elle était la mère de la comtesse Humbert de Laubespin et la grand'mère du comte Jean de Laubespin et de la comtesse Gilda de Laubespin. Ses obsèques auront lieu le lundi 31 octobre, à dix heures précises, en l'église Saint-Pierre de Chaillot où l'on se réunira. On nous prie d'annoncer la mort du docteur Artault de Vevey. Les obsèques auront lieu demain samedi 29 octobre, à dix heures trente, en l'église de Fontenay-auxRoses. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Nous apprenons la mort de Mme Joseph Chailley, née Charlotte Vorcnèse, décédée en son domicile, 3, rue Traktir, Paris (16*). Ses obsèques auront lieu demain samedi 29 octobre, à neuf heures, en l'église de Saint-Honoré d'Eylau. Le présent avis tient lieu de faire-part.

On annonce la mort de M. René de Belloy, pieusement décédé le 26 octobre, à l'âge de cinquantedeux ans. De son mariage avec Mlle de Tugny, il laisse cinq enfants. Ses obsèques seront célébrées demain samedi 29 octobre, à onze heures, en l'église de Belloysur-Somme. Autocar gare Amiens à 10 h. 15.

Nous apprenons la mort de Mme Gustave Laffon, née Eléna Mercadé, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 27 octobre. Les obsèques auront lieu demain samedi 29 octobre, à dix heures et quart, en la chapelle Notre-Dame de la paroisse Saint-Honoré d'Eylau, 66 bis, avenue Raymond-Poincaré.

De la part de M. et Mme Marcel Laffon, de M. et Mme Robert Laffon, de Mme Edouard Laffon et de la famille.

Une messe anniversaire sera dite à la mémoire de M. Joseph Paganon, maire de Laval, sénateur de l'Isère, ancien ministre, le lundi 31 octobre, à onze heures, à Laval (Isère).

-On annonce la mort, à Gafsa, le 17 octobre, du commandant Michel Àubert-Couturier, de l'infanterie coloniale.

L'Association du Souvenir et la fondation «Aux morts des armées de Champagne» feront célébrer la cérémonie annuelle à la mémoire des soldats français et alliés morts au champ d'honneur sur le front de Champagne, le dimanche 30 octobre, à dix heures quarantecinq, en l'église Saint-Louis des Invalides.

Toutes les familles éprouvées, tous les anciens combattants et tous les Français qui conservent le culte du souvenir sont priés d'assister à cette cérémonie.

-T- On annonce la mort, à l'âge de soixante-quinze ans, de M. Antoine Mas, conseiller général du Rhône, pour le canton de Condrieu, officier de la Légion d'honneur. Il fut un des pionniers de notre expansion coloniale au Maroc et il

FIGARO ACTUALITES

S. EM. LE CARDINAL SUHABD.

.reçoit des mains de M. Vous, consul de Belgique à Reims, les insignes de grand'croix de l'ordre de Léopold Il.

la. Il Iode et Ksià oA/iode^

Couleurs difficiles

Les tons faux, les gris souris, les violets, les coritithe, les puce et autres teintes hivernales, imposées par la mode, effrayent beaucoup de femmes. Entre leur teint et l'échantillon, dûment considéré en plein jour et « la lumière, elles craignent un heurt ou un contraste mal seyant. Il est aisé cependant de porter sans craintes, le vcrt ou gris, le puce ou le fuchsia si l'on prend soin de se fjnaquiller en harmonie avec ces coloris.

Le temps est passé où l'on possédait un seul rouge à lèvres et une seule couleur de poudre. Il faut aujourd'hui assortir à chaque robe des fards appropriés.

Les rouges s'étagent en gammes accordées à des couleurs diverses, ainsi que les fonds de teint, la poudre et l'ombre des paupières, A chacune de mélanger avec un œil de peintre lèvres, joues, œil et robes.

A chaque toilette sa vérité, c'esta-dire sa beauté spéciale.

Comtesse de S.

y créa diverses sociétés agricoles. Il collabora à la fondation, à l'organisation et au développement de grands journaux artisans de l'influence française.

Mme veuve Lamand s'est éteinte à Tarflac (Corrèze) à l'âge de cent quatre ans.

Le colonel en retraite Proal vient de mourir à Nice.

Comme chaque année, la Société Eskualduna (Association des Basques de Paris) fera célébrer, le mardi 1" novembre, à dix heures, dans la chapelle des Sœurs, 9, rue Cler (7°), une messe à la mémoire des compatriotes décédés.

Au cours de cette cérémonie, le R. P. Lhande prononcera une allocution.

Nous apprenons la mort de Mme Jules Borgeaud, veuve de l'ancien consul général de Suisse à Alger.

On annonce la mort, à l'âge de soixante-trois ans, de M. Joseph Baudron, qui fut pendant de longues années conseiller général du canton est de Moulins.

M. Félicien Dominois, professeur de tchèque à l'Ecole des langues orientales vivantes, est subitement décédé hier à Paris. Les obsèques auront lieu dans quelques jours dans sa ville natale, à Amiens.

Nous apprenons la mort du professeur Etienne Lenhardt, de la Faculté de médecine de Montpellier, décédé hier dans le train qui l'amenait à Paris où il devait assis. ter à un congrès.

On annonce la mort

De M. Maurice de Oourmiaud, a Blaslmon (Gironde) de M. Robert Haas,

à Paris.

Valfleury

Nous accordons tous nos ahon nés uni' réduction de 25 p 100 eut le tarif normal des avis de faire part des NAISSANCES. F1ANÇAIL LES. MARIA(.ES etc.

PETIT CARNET

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Le lor novembre, à 15 heures, les membres de l'Union Nationale des Combattants se rendront, en cortège, à l'Arc de Triomphe où ils déposeront une couronne sur la tombe du Soldat Inconnu.

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A MARSEILLE

Les congressistes acclamât le Président du Conseil DEBAT SUR L'AVIATION

HERRIOT INTERVIENDRA AUJOURD'HUI (Dit notre envoyé spécial ROGER DARDENNEï)

Marseille, 27 octobre (par téléphone}. Le soleil est revenu. Il est encore un peu pâlot. Du moins a-t-i] permis à quelques centaines de personnes d'accueillir fort chaleureusement le président du conseil à son arrivée. Toute la matinée, d'ailleurs. les groupes stationnèrent devant l'hôtel où il était descendu. Sur la Canebière et dans les rues du centre, on voit d'assez nombreux drapeaux.

Au Congrès, la première séance fut sans intérêt. Vers onze heures, M, Daladier arriva au Grand Palais. II assista a la. réunion des présidents et secrétaires généraux du pftrti. On s'efforça, sans trop de succès, de percer le mystère de cette réunion, Qnsut pourtant que le président du conseil avait conté ses impressions de Munich, mais il semble bien qu'il n'indiqua que très vaguement à ses collègues fa composition du discours qu'il allait prononcer quelques heures plus tard.

La séance de l'après-midi Si le vaste hall du Grand Palais Cbauot était désert et glacial le matin, il était, l'après-midi, trop petit pour contenir tous ceux qui voulaient entendre M. Daladier. Sur l'estrade se pressaient parle» mentalres et notabilités du parti. On remarquait MM. Camille Chautompi, Herriot, Maurice et Albert Sarraut, Georges Bonnet, Campinchl, Gentiu. Oucos, Mazet, Férin, René Renoult. etc.

Un peu après 14 heures, M. Daladier fait son entrée, salué par la Marseillaise. M. Lieutler, président de la Fédération des Bouches-duRhône, prononce une courte allocution de bienvenue. Et le président du conseil gagne la tribune il va demeurer une heure et quart. Comme nous le disons ailleurs, il complète en maints endroits son texte écrit par des « béquets > improvisés.

La salle, étonnée par la véhémence du ton, réagit avec vigueur et accorde a l'orateur une pleine approbation. La péroraison de son discours est soulignée par une ovation prolongée. Le Congrès chante la Marseillaise. Il réclame ensuite M. Herriot, qu'on a vu à plusieurs reprises prendre des notes tandis que parlait M. Daladier. Et le président de la Chambre répond 1 Je suis inscrit pour demain, je parlerai demain.

Après une courte suspension de séance, l'assistance, qui a beaucoup diminué, entend assez distraitement les rapports annoncés à l'ordre du jour M. Coursin sur les questions sociales M. Danty-£.afrance sur les fonctionnaires.

Le plus important émane de M. Ducos, sur la défense nationale. j( Le plaidoyer

i de M. Pierre Cot

Dès que M. Ducos a terminé, M. Pierre Cot prend la parole. Son arrivée à la tribune est accueillie par des applaudissements et aussi par des huées et des sifflets. M. Pierre Cot réagit d'ailleurs violemment. Il s'indigne qu'on puisse employer dans le parti radical « les procédés. coutumiers de la droite » et il rappelle à ceux qui le sifflent que « l'honnêteté intellectuelle » leur commando de l'entendre d'abord.

Puis, d'un ton cassant, M. Pierre Cot entreprend un long plaidoyer. Il s'efforce de démontrer qu'il s'est employé à augmenter la puissance de l'armée de l'air. Il etaye ses affirmations d'une quantité de chiffres qu'il fait défiler à une allure vertigineuse.

II s'efforce ensuite de justifier la' nationalisation, qui fut de tout temps réclamée par le parti radical. < On a, ajoute-t-il, attaqué sa nationalisation parce qu'on voulait atteindre sa politique du Front populaire. C'est l'homme politique de gauche qui était visé. s>

Les huées reprennent, des discussions violentes, des altercations éclatent dans la salle. M. Pierre Cot, qui discourt tout il fait sur te mode de la réunion publique, invective contre des adversaires qu'il traite de lâches.

Dans la dernière partie de son discours, l'ancien ministre tâche d'établir qu'il n'a pu faire davantage à cause de la modicité des crédits dont il disposait. Cette démonstration très sommaire porte assez peu.

« Je traiterai ces problèmes à fond au Parlement », ajoute d'un ton menaçant M. Pierre Cot, qui dit encore Je reste fidèle au Rassemblement populaire », affirmation qui ne recueille que de maigres applaudissements.

Les incidents recommencent dans le fond de la salle après ce dis- cours, que suit une série d'interventions de mince intérêt et qu'éaoutent vingt-cinq personnes. Aujourd'hui, politique extérieure. Roger Dardenne.

A la Commission de politique générale Importante intervention de M. Daladier

Réunie après la séance, cette commission a discuté les motions de MM. Berthod et Bayet. Le débat a été assez vif. M. Herriot est intervenu. M. Yvon Delbos également. M. Daladier a déclaré

Ûa dit que je romps avec les communistes, mais cette rupture vient d'eux et non de moi. J'ai été vilipendé, qualifié de trattre. Vraiment, je suis étonné de la longanimité du parti radical devant les injures. Si vous considérez qu'on doit faire entrer en ligne de compte les raisons électorales, vous êtes libres de demander un changement de scrutin. Quant à l'idée d'un rassemblement national, que le congrès se prononce nettement ce sujet et si ̃ telle est son idée, lundi j'irai à l'Elysée remettre au Président de la République les responsabilités du pouvoir que je ne pourrais assumer dans ces conditions.

M. Maurice Sarraut a demandé la parole 1

Président Daladier, s'est-il écrié, agissez le pays tout entier vous suit.

Les applaudissements crépitent et se font unanimes. Le parti radical, à la voix de M. Maurice Sarraut, se range autour de M. Daladier.

Une sous-commission est nommée pour rédiger, ce matin, le texte de l'ordre du jour de politique extérieure.

Manifestation chaleureuse au président du Conseil Marseille, 27 octobre. ̃– A 19 heures, une foule considérable, massée, sur la Canebière aux abords de l'hôtel où il est descendu, attendait le retour du président Daladier. Lorsque l'automobile présidentielle arriva et quand M. Daladier. en des-

cendit, une formidable ovation

s'éleva. Le service d'ordre important eut quelque peine à contenir la foule enthousiaste. Lorsque M, Daladier eut gagné ses appartements, foute l'acclamait encore et M. Daladier dut parattre au balcon.

Un ordre du jour

de confiance

de la Fédération du Sud Marseille, 27 octobre. Après avoir entendu le discours d'ouverture prononçé par M. Edouard Daladier, les délégués des fédérations de l'Ariège, de l'Aude, de la HauteGaronne, des Pyrénées-Orientales, du Tarn, du Tarn-et-Garonne, du Lot et de l'Aveyron, constitués en fédération régionale du Sud, sous la présidence de M. Delthil, sénateur, ont voté un ordre du jour assurant le président Daladier « de leur complète identité de vue, de leur confiance totale et de leur dévouement absolu ».

« Prête à tous les sacrifices nécessaires, la Fédération du Sud de. mande à M. Daladier de poursuivre sans retard et sans faiblesse le redressement du pays par la travail accru, l'ordro budgétaire, l'autorité gouvernementale maintenue, la paix et la liberté sauvegardées. »

Les étrangers

et le chômage

Apportant leur contribution aux mesures concernant les étrangers à Paris, trois de nos édiles, MM. Fernrnd-Laurent, des Isnards et Frédéric Dupont vont demander que soit limité le bénéfice de l'allocation do chômage et de l'enseignement gratuit aux seuls étrangers ressortissant d'Etats ayant avec la France des traités de réciprocité.

♦'

Trois bandits qui attaquèrent un riche Américain

avenue de l'Opéra sont arrêtés Un riche touriste américain était abordé devant un grand hôtel des boulevards par un individu élégamment vêtu qui lui offrit de le guider à travers la capitale. L'étranger ayant accepté, les deux hommes s'assirent à la terrasse d'un café. Mais un inspecteur qui se trouvait en surveillance reconnut dans le compagnon de l'Américain un dangereux repris de justice.

Lorsque les deux consommateurs se levèrent pour partir, des policiers interpellèrent le malfaiteur, Jean-Alexandri Quadri.

Mais, pendant ce temps, quatre complices du bandit qui attendaient à l'angle de la rue, poussaient le touriste dans un taxi, qui démarra aussitôt. Après une poursuite mouvementée, la voiture fut immobilisée. Les gangsters s'enfuirent. L'un d'eux, qui avait tiré plusieurs coups de feu dans la direction des policiers, fut arrêté. C'est Paul-Napoléon Coti, repris de justice. Quelque temps après, un troisième malfaiteur, Antoine Cumminatto, italien, était à son tour appréhendé.

M. DE MARTEL

recevra le grand cordon du Cèdre de Syrie

Beyrouth, 27 octobre. A l'occasion du départ de M. de Alartel, le conseil des ministres a décidé de conférer au haut-commissaire le grand cordon du Cèdre. Le président de la République libanaise a adresse à cette occasion une lettre personnelle à l'ambassadeur dans laquelle il a exprimé l'attachement que lui gardera la nation libanaise.

Les adieux de Berlin à M. François-Poncet Berlin, 27 octobre. M. André Frai.çois-Poncet, ambassadeur de France, et Mme André FrançoisPoncet, ont quitté Berlin ce soir, à 21 h. 20, par le Nord-Express à destination de Paris. Une nombrouse assistance s'était réunie dans le grand salon de réception de la gare de Friedrichstrasso pour prendre congé de l'ambassadeur de France. Au nom du Führer chancelier, le docteur Meissner, ministre d'Etat et chef de la chancellerie présidentielle, a exprimé à i'ambassadeur les meilleurs vœux du chef de l'Etat et a remis à Mme André Franoois-Poncet une superbe gerbe d'orchidées, nouéo d'un ruban rouge, portant les insignes de souveraineté du Reich allemand. Mgr Cosare Orsenigo» nonce apostolique, à salué M. André FrançoisPoncet au nom du corps diplomatique dont de nombreux membres étaient présents; il a souligné que l'ambassadeur de France, accrédité it Berlin depuis 1931; était en fait le doyen du corps /diplomatique.

̃

'La Suisse sévit

contre les agitateurs nazis (Téléphone < Figaro »)

Saint-Gallen (Suiise), 27 octobre. On peut obtenir maintenant des précisions sur les activités nazies dans les cantons Est de Suisse, quatre agitateurs na2is ont été arrêtés hier et dix autres l'ont été aujourd'hui. Ces arrestations ont été faites sous l'inculpation « d'incitation par la force à changer le régime gouvernemental actuel et de propagande dangereuse pour l'Etat. s>

La propagande nazie est très intense dans le district près de la frontière allemande entre Buchs et Dietondsau. La police suisse ne fait plus aucun secret maintenant pour laisser connaître que l'objet de cette campagne est de faire circuler les doctrines nationales socialistes allemandes parmi la population dans le sud des districts de la frontière.

LA ROUMANIE dépenserait pour sa défense nationale 10 milliards de lei pendant dix ans (Téléphone « Figaro »)

Bucarest, 27 octobre. Le roi Carol a présidé, il y a quelques jours, une conférence ministérielle au cours de laquelle il fut déclaré que les dépenses de la défense nationale s'élèveraient pour cette année à 12 milliards de lei. Les revenus normaux du budget procureraient seulement deux milliards c'est pourquoi on prête aux ministre roumains l'intention de négocier à Londres un important emprunt.

Selon les estimations des experts. la Roumanie dépenserait annuellement pour sa défense nationale plus de 10 milliards de lei pendant une durée de 10 ans.

LE GENERAL UGAKI.

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.qui fut ministre des affaires étrangères, se serait donné la mort.

M. Eden souligne la nécessité

d'un réarmement plus rapide

Londres, 27 octobre. Dans un discours prononcé ce soir il. Londres devant les membres du Devonsshire Club, M. Eden, ancien ministre des affaires étrangères, a fait une fois de plus appel a l'union nationale et a souligné la nécessité d'unir tous les efforts en vue d'un réarmement il un rythme plus rapide que jusqu'ici.

Nous devons en ce qui concerne notre nation nous mettre d'accord non seulement sur les mesures à prendre pour mettre ordre à notre défense, mais sur les buts en vue desquels nous savons besoin d'arments et nous devons s être certains que nous avons à notre disposition ces réalités 'essentielles sans lesquelles nous no saurions jouer notre rôle dans le monde moderne, ces réalités sont, à mon avis, au nombre de trois l'unité, la force et le sentiment de la justice.

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L'armée allemande

détruirait les fortifications tchécoslovaques

Prague, 27 octobre. L'armée allemande, disent les journaux de Prague, s'exerce méthodiquement à détruire les fortifications tchécoslovaques en pays sudète, en essayant tous les calibres d'engins d'artillerie lourde et d'aviation et en recueillant des observations sur la résistance des matériaux employés dans la construction de la « Ligne Maginot » tchécoslovaque.

--♦– = r-

Le candidat gouvernemental M. QOINTIN HOGG,

est élu à Oxford

(Téléphone « Figaro s>)

Londres, 27 octobre. Le résultat de la première élection partielle, en Angleterre, depuis les accords de Munich a été connu ce soir vers 11 h. 30. Il s'agit d'une élection dans la circonscription de Oxford.

Le résultat est le suivant le candidat conservateur, M. Quintin Hogg, obtient 15.797 voix contre 12.363 à son adversaire M. Lindsay. Il est donc élu à une majorité de 3.434 voix. Le député conservateur précédemment élu dans cette circonscription avait obtenu une majorlté de plus de 6.000 voix sur son adversaire socialiste.

«

LA GUERRE D'ESPAGNE Violents combats

sur le front de Madrid Bauonne, 27 octobre. On mande de Burgos que les troupes gouvernementales ont contre-attaqué violemment les nouvelles positions nationalistes dans le secteur de Ciempozuelos, sur la route dite d'Andalousie, près de Madrid.

Dernière Heure sportive La boxe à la Salle Wagram Après un combat sans intérêt, Cerdan a battu Deyana aux points Le nombreux public qui est venu hier soir à la Salle Wagram atten- dait du combat entre les deux boxeurs poids mi-moyens, Marcel Cerdan, champion de France, et l'Italien Deyana, un spectacle attrayant.

Il a été déçu et n'a pas ménagé ses « sifflets ». Le match fut confus, les accrochages se succédèrent sans arrêt, Deyana recherchant le corps à corps il risquait moins que dans le combat it distance. Cerdan reçut la décision après dix rounds sans intérêt.

L'assaut entre El Houssine et Fcrnandcz promettait mieux il- fut malheureusement court, le manager de Fernandez arrêtant Je match au quatrième round, après que son poulain eut été deux fois à terre.

A ROME

LORD PERTH AURAIT AVISÉ LE COMTE CIANO

de rentrée en vigueur prochaine du pacte anglo-italien

Néanmoins il est à craindre que sa nomination soit peu. populaire parce que l'opinion publique demandait que les lourdes responsabilités de lord de l'Amirauté fussent assumées par une personnalité plus jeune, ayant déjà une connaissance technique des questions de réarmement qui vont être discutés. Lord de la Warr est un des rares travaillistes nationaux, membres de la Chambre Haute. Ses deux titres, celui dé travailliste national surtout, ont grandement facilité sa carrière politique.

On constate d'ailleurs que le nombre des ministres du cabinet qui font partie de la Chambre des Lords a augmenté dans des proportions considérables. Il faut également remarquer

Le discours de M. Daladier produit à Londres, Rome et Berlin la meilleure impression

LONDRES

Téléphone « Figaro »

'Londres 27 octobre Le discours de M. Daladier a produit à Londres une excellente impression. Sa référence au désir d'entente avec l'Allemagne correspond également au voeu do la Grande-Bretagne. On a remarqué également ccr.tains passages au sujet de l'Empire colonial français qui sans doute ont une signification précise en raison des rumeurs qui se font de plus en plus insidieuses au sujet de consultatlons prochaines avec l'Allemagne pour la cession de certains )nandats coloniaux. Néanmoins comme ce discours ne constitue pas un exposé nouveau de politique ex-

Budapest accepterait tes propositions de Prague. .mais désirerait que seule la question des districts contestés fut soumtse à un arbitrage

(Téléphone « Figaro ?>)

Prague, 27 octobre. La réponse hongroise à la note tchécoslovaque, à laquelle le gouvernement de Prague proposait l'arbitrage allemand et italien pour véglûr les. dif f énends de frontière entre les Meux Etats, est actuellement examinée par -le gouvernement hongrois. 'En principe, ces propositions seraient acceptées. Cependant, Budapest déclare que seule la question des dis~tricts contestés nécessite un arbi-

Pourquoi la Roumanie s'opposerait à rétablissement d'une frontière commune hungaro-polonaise

Bucarest, 27 octobre. Dans les milieux officieux roumains, on pense que la problème de la Russie subcarpathique ne peut recevoir une solution opposée à la volonté du peuple ruthene de demeurer au sein de la République Tchécoslovaque et de s'y développer sur les bases d'une large autonomie. Voici quelles sont, à Bucarest, les raisons les plus souvent invoquées en faveur du maintien d'une frontière commune roumano-tchécOslovaque.

La volonté du peuple

ruthène et des éléments roumains

Tout d'abord, la volonté nettement affirmée de la population ruthène et de l'élément roumain habitant la Russie subcarpathique. On n'ignore pas, à Bucarest, que, récemment encore, les représentants des quelques dizaines de milliers de Roumains qui habitent cette région, ont adressé de multi-

Nouvelles brèves

ETRANGER

Le Times est de A~~oeau saiai en Allemagne

Berlin, 27 octobre. Pour la quatrième fois le Tinies a été saisi ce matin par la police alleman- de, dans l'espace d'une semaine. On suppose que la saisie d'aujourd'hui a été motivée ^ar un article relatant le sort tragique des personnes hostiles au régime nazi et obligées de rester en Bohème allemande.

Contestations

dans les élections d'Eupen Bruxelles, 27 octobre. Les récentes élections d'Eupen ont donné lieu à contestation. Deu^ motifs d'annulation ont été soulevés contre la liste du heimatreue front qui comptait dans ses rangs un élu n'ayant pas la nationalité beige et un autre n'ayant pas atteint l'âge de 25 ans. Le gouvernement provincial a été saisi officiellement de cette double réclamation. Une instruction a été immédiatement ordonnée.

Plus de crème en Allemagne pendant huit mois

de l'année

Londres, 27 octobre. Par décret du ministre de l'Agriculture et des Approvisionnements, la production et la vente de la crème de lait, sous toutes ses formes, y compris la crème fouettée, sera interdite pendant huit mois de l'année, du la septembre au 14 mai. Il sera temporairement fait exception pour la région des Sudètes.

ALBANIE. <- A Tirana, le! comte Fleury, attaché de presse auprès du ministère' des Affaires étrangères français, a fait une conférence sur l'impératrice Eugénie,

(SUITE DE LA PREMIERE PAGE)

qu'au moment même les questions coloniales sont particulièrement d'actualité, en raison des rumeurs de cession à l'Allemagne d'une partie de ses anciens territoires coloniaux, et qui, par conséquent, nécessitent des consultations suivies avec les Dominions, les deux ministères soient sous la direction d'une seule personnalité.

Visite au palais Chlgi Lord Perth, ambassadeur de Grande-Bretagne à Rome, aurait été chargé d'informer cet aprèsmidi le comte Ciano de la décision prise hier par le gouvernement britannique de mettre en vigueur l'accord anglo-italien à la date la plus rapprochée. L'accord prendra donc effet dès

térieure, il ne sera probablement pas encore commenté dés demain par les grands journaux anglais. ROME

Rome, 27 octobre, Le discours de M. Edouard Daladier, à Marseille, a suscité un vif intérêt à Rome où l'on estime que lo président du conseil français a parlé avec une courageuse franchise. C'est naturellement les déclarations de politique extérieure qui retiennent le plus l'attention et, en particulier, celles concernant la signification et les résultats de la conférence de Munich. On enregistre avec satisfaction les paroles prononcées par M. Daladier au,sujet de l'Allemagne et

trage, et insiste pour que l'occupation immédiate par les troupes hongroises des autres cantons soit im* médintement effectuée.

Quelques coups de feu partis des rangs des troupes hongriiiis^r&Jfls tonnées à la frontière onf5%ffiî8jê- de légers incidents. On ne sait quelles exolications donner à Prague au su]et des concentrations de troupes allemandes au sud de la Bohême. Toutes les troupes ont été cernées et la circulation entre le nouvel

ples appels aux autorités roumaines demandant que l'actuel état de choses ne soit pas modifié et repoussant toute idée de retour sous la domination magyare.

Arguments économiques Ensuite, les arguments économiques commandent, aussi bien pour Prague que pour Bucarest, le n.aintien d'une frontière commune entre les deux pays, Cette frontière permet de réaliser l'échange direct de produits tchécoslovaques et roumains, qui, comme tout le monde le sait, se complètent aujourd'hui plus que jamais. Le point de vue stratégique Enfin, du point de vue stratégique, on fait observer que la Roumanie a déjà une frontière très longue avec la Roumanie. La réalisation d'une frontière commune entre la Pologne et la Hongrie l'étendrait encore de 150 kilomètres, ce qui nuirait aux intérêts de la défense nationale roumaine.

PAYS-BAS. Une section locale des « Amitiés Catholiques françaises en Hollande » a été inaugurée à Amsterdam, en présence d'un représentant du ministre de France. SUEDE. Le prix Nobel de médecine n'a pas été attribué cette année.

A L'ARRIVEE A NEW-YORK du paquebot hollandais Veendam, ou a appris qu'une réfugiée autrichienne s'était jetée a la mer au cours da la traversée. Il s'agit de Mme Ruckaus, dont plusieurs parents avaient été enfermés dans des camps de concentration après l'Anschluss.

♦ L'UNION CAMEROUNAISE, groupement de défense des intérêts du Cameroun, vient d'adresser à M. Daladier une lettre ouverte dans laquelle elle proteste contre le retour éventuel des anciennes colonies à l'Allemagne.

PARIS

AU COtfRS D'UN MEETING, ORGANISE par le Parti populaite français, à Choisy-le-Roi, M. JacqUes Doriot a prononcé un discours, dans lequel il a examiné les travaux du congrès radical de Marseille. « Pour résoudre les graves problèmes de l'heure, a dit le président du P.P.S., le parti radical doit rompre avec les partis du Front populaire, et particulièrement avec les communistes et faire l'union avec les autres partis nationaux^» a

PROVINCE

UNE AFFAIRE DE P.4RIS CLANDESTINS a été découverte à Angouléme. Plusieurs personnes ont été interrogées.

MANQUE DE COMMANDES, les usines du papier Job, à Toulou- se, ont dû fermer leurs portes.

qu'il aura été discuté par !e Parlement qui doit se réunir mardi prochain.

Nous apprenons que la décision du gouvernement britannique de reconnaître l'Empire italien en Abyssinie se traduira sous la forme d'une nouvelle lettre de créance qui sera remise à lord Perth. Certaines rumeurs à Londres laissent entendre que lord Perth démissionnera à la fin de l'année et qu'il sera remplacé par sir Percy Loraine, ambassadeur de Grande-Bretagne en Turquie depuis 1933. Lord Perth doit en effet prendre sa retraite prochainement, mais aucune déci.sion n'a été prise au sujet de son remplacement.

Gérard Boutelleau.

de l'Italie et de l'attitude de la France à l'égard de ces deux nations. Enfin, on relève comme significatives de l'évolution intérieure française les déclarations du président du conseil touchant l'attitude des communistes durant la récente crise européenne.

BERLIN

Berlin, 27 octobre. Le discours prononcé par M. Daladier aujourd'hui à Marseille a reçu un accueil cordial et même amical à Berlin, bien que les milieux officiels s'abstiennent de le commenter en détail; Us vantent son objectivité et sa mesure et apprécient sa volonté d'entente avec l'Allemagne.

Etat tchécoslovaque et le territoire occupé par les Allemands est interrompue.

Inquiétude dans les milieux industriels tchécoslovaques Dans les milieux industriels, de Prague, on éprouve la plus grande inquiétude au sujet des conséquences de la hausse des droits de douane entre l'Etat tchécoslovaque et les districts sudètes annexés par l'Allemagne. On montre que non seulement la Tchécoslovaquie va subir l'envahissement des produits allemands, mais aussi que l'industrie allemande va se procurer à. très bon compte les matières premières qui lui sont nécessaires.

Le coût de la vie a considérablement augmenté en Tchécoslovaquie. Le manque de charbon est tel en ce moment que les écoles ont reçu l'ordre de fermer du vendredi au mardi afin d'économiser le charbon. M. Brody, ex-président du conseil de Ruthénie inculpé de corruption Le gouvernement central tchécoslovaque ayant appris que M. Brody, premier ministre de Ruthénie, avait reçu des sommes d'argent de la Pologne pour appuyer la politique d'un plébiscite, a mandé M. Brody à Prague et l'a destitué de ses fonctions. M. Brody, refusant d'obéir, a dit cependant, escorté militairement, monter dans l'avion qui l'a amené aujourd'hui à Prague. Au cours du conseil de cabinet qui a eu lieu cet après-midi, M. Ba. cinsky, ministre de l'intérieur de Ruthénie, a donné tous les détails concernant l'attitude de M. Brody. Le conseil de cabinet réuni peu après décida de lever l'immunité parlementaire et, a cinq heures quinze, M. Brody était arrêté sous 1 inculpation de corruption. D'autre part, des recherches sont actuellement en cours afin de prouver si, oui ou non. M. Sidor, député et chef du parti slovaque, aurait aussi « touché » de la Pologne.

EN PALESTINE

NOUVELES ATTAQUES TERRORISTES

Jérusalem, 27 octobre. Les incidents ont continué en Palestine au cours de la journée, faisant sept victimes arabes, dont six insurgés. Plusieurs colonies ont été attaquées. A Haiffa, un poste de police a été attaqué et plusieurs bâtiments incendiés.

A Majd el Kroum, une bande de terroristes qui tentait de détruire le nouveau poste de police a été aperçue par un avion qui l'a dispersée à coups de grenades.

Attentat contre le maire de Tibériade

Tibériade, 27 octobre. Le maire juif de Tibériade, M. Zaki el Hadî, a été victime aujourd'hui d'un attentat. Un inconnu a déchargé sur lui trois balles de revolver, le blessant grièvement.

Les espions allemands devant les juges

-0

américains

New-York, 27 octobre. Quelques minutes avant l'ouverture de la neuvième audience du procès d'espionnage, un coup de théâtre s'est produit. Les adjoints du procureur fédéral Hardy ont révélé la disparition d'un dossier contenant sept copies photographiques de lettres envoyées par l'inculpé Rumrich à Mme Jessie Jordan, à Dundee (Ecosse), lettres destinées à un Allemand nommé Sandèrs, et d'une lettre envoyée de Prague à la même adresse par le père de Rumrich. Ces copies avaient été présentées comme pièces à conviction par l'accusation. Cette disparition a provoqué une certaine émotion. Mais vers la fin de l'audience, on a annoncé que le dossier était retrouvé.

Washington demande à Tokio de cesser sou intervention injustifiée dans les droits américains en Chine

Washington, 27 octobre. Dans une note ferme, en date du 6 octopbre, publiée seulement aujourd'hui par le département d'Etat, le gouvernement des Etats-Unia, par l'intermédiaire de M. Joseph Çrew, son ambassadeur à Tokio, a demandé au gouvernement japonais de' cesser « son intervention injustifiée » dans les droits américains en Chine.

La note, qui compte trois mille mots, demande la continuation de là politique de la porte ouverte en Orient, proteste contre la série des violations des droits des citoyens américains en Chine, et accuse le Japon de tenter de monopoliser tout le commerce en Chine, en établissant des monopoles pseudo-chinois, et par des manipulations de tarifs. Trois demandes spécifiques Trois demandes spécifiques sont faites au gouvernement japonais 1° L'arrêt du contrôle des échanges et des autres mesures imposées dans les régions de la Chine sous le contrôle japonais qui visent directement ou indirectement ù favo- riser les Japonais au détriment des entreprises américaines

2° L'arrêt du monopole et des manipulations tendant a enlever aux citoyens américains leurs droits légitimes dans le commerce et l'industrie et l'arrêt de tous les autres arrangements qui établiraient en faveur dos intérêts japonais des droits privilégiés lésant le développement du commerce et des industries américaines 41 S' L'arrêt de l'intervention des autorités japonaises a l'égard des propriétaires américains, de la censure, du courrier postal et télégraphique américain, des restrictions de résidence, do facilités de voyages et des droits maritimes. La note conclut t

« Le gouvernement des EtatsUnis est d'avis que dans l'intérêt des relations des Etats-Unis et du Japon, une réponse rapide serait utile. »

Cent enfanta tués

par les bombes nippones T'choun Kinti, 27 octobre. Des avions japonais ont bombardé aujourd'hui la ville de Samoua, à 185 kilomètres au nord-est de Canton.

Deux bombes sont tombées sur l'école de Samoua au moment où les élèves étaient en classe, causant plus de cent morts.

Les Chinois se replient en bon ordre

Chung-King, 27 octobre. Selon des nouvelles télégraphiques de source étrangère reçues de Hankéou, la retraite chinoise de Hankéou s'effectue avec ordre et méthode. Le gros des forces chinoises a été transféré intact en direction des nouvelles lignes de défense autour de Hankéou.

L'évacuation a mis fin à la bataille du Yangtsé, qui a duré cinq mois, et qui a coûté aux Japonais 400.000 hommes.

Avant d'évacuer la ville, les forces chinoises ont fait sauter tous les ponts, détruit les aérodromes, les gares les bâtiments des services publics et tous les édifices im-,

66 On ne peut organiser la civilisation autour d'un noyau de militarisme" déclare le Président Roosevelt

Washington, 27 octobre. Dans une allocution radiodiffusée, le président Roosevelt a réaffirmé la foi des Etats-Unis dans la démocratio ej. leur désir de la paix, mais il a ajouté

« S'il n'y a pas de désarmement générât, nous-mêmes devons continuer il arhter. La crise européenne a démontré le vif désir de la plupart des gens pour une paix durable, Il ne faut pas maintenant utiliser ce désir pour poser des principes qui sont la seule base d'une paix permanente. Il devient de plus en plus clair qne la paix par la crainte n'est pas d'une qualité plus haute et plus durable que la paix par la force. Il ne peut pas ?i avoir de paix si le règne de la oi doit être exploité par une sanctification périodique de la pure force.

» Il ne saurait y avoir de paix si la politique internationale adopte comme instrument délibéré la menace de guerre. Il ne peut y avoir de paix si la politique internationale adopte la dispersion à travers le monde d'un million de faibles êtres, errants et persécutés, n'ayant pas de place pour y poser leur tête. »

« La course aux armements est absurde ».

« La course aux armements est absurde. Chez nous, aux LtatsUnis, nous ne cherchons pas à imposer à aucun autre peuple notre mode de vie ou notre forme de gouvernement. Mais nous sommes résolus à maintenir et à protéger ce mode de vie et ce mode de gouvernement pour nous-mêmes. » Travaillons avec la plus grande unité parmi les nations du monde aux négociations pour un commun effort. Travaillons au même idéal à l'intérieur de nos frontières, dans nos relations avec nos concitoyens, afin que nous puissions, si jamais l'épreuve arrive, avoir cette unité de volonté avec laquelle, seule, une démocratie peut affronter avec succès ses ennemis.

» On ne peut organiser la civilisation autour d'un noyau de militarisme et s'atten.'rj eh même temps à ce que la raison contrôle les destinées humaines.

portants, rendant ainsi la vill» tout à fait inutile pour les Japo»nais.

Toute la population mâle avait été évacuée, de même que tous les moyens de transport. « Les hostilités ne font que commencer »,

déclare M. Itagaki

(Câble « Figaro »)

7'okio, 28 octobre. M. Itagaki, ministre de la guerre japonais, a fait un, exposé assez significatif aujourd'hui

Il est nécessaire, a dit M. Itagaki, pour le Japon, do prendre rapidement de nouvelles positions de défense pour faire face à la situation nouvelle en Extrême-Orient. Il nous est nécessaire maintenant de mettre fin aux diverses influences qui luttent contre nous. » M. Itagaki a ensuite affirmé t « La bataille entre le Japon et le régime du général Tchang Kaï Ghek n'a été que peu affectée par la chute des villes du Yunan, et les hostilités sino-japonaises ne font que commencer. »

LE QUART D'HEURE D'AMBALBUMBO

11 Roman

par JEAN MARTET

Au lexique, avec Jean Martet et, bien entendu, un Mexique en révolution, à feu et A sang. Le lecteur avide de romanesque se trouve entraîné dans uu frémissant récit d'aventures. L'amour et une femme au

destin tragique y l'ont une brév» apparition, mais lourde d'événements imprévus.

Jusqu'au dernier moment, où !• fierté mexicaine amené un coup dt théâtre inattendu. vous chercherez en vain la clé de ce roman mouvementé.

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» Nous avons constamment fait ressortir que ni nous, ni aucun» autre nation ne peut accepter le désarmement alors que des nations voisines coni t à armer jusqu'aux dents. Nous sommes ré.solus il maintenir et à -̃^̃'ner notre mode de vie et iwli\i for:ie de gouvernement, mais nous sontmes aussi déterminés à faire tous nos efforts pour que l'hémisphère occidental puisse travailler à soit sallit, ù la lumière de sa propre expérience. >

LA POLOGNE

PRESENTERAIT, ELLE AUSSI, DES REVENDICATIONS

COLONIALES

Varsovie, 27 octobre. On fait savoir qu'à propos de l'annonce des revendications allemandes concernant les colonies, certains bruits se sont répandus aujourd'hui suivant lesquels la Pologne présenterait aussi des revendications coloniales et espérait obtenir, à ce propos, l'assistance de l'Allemagne. Il faut souligner, à ce sujet, une déclaration, du Wteezor Wars sawski qui fait remarquer que la Pologne, en tant que pays comprenant une partie de l'ancien territoire allemand, possède un « droit d'héritage » sur une partie de l'ancien domaine colonial du Reich et peut le revendiquer.

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LE DISCOURS DE M. DALADIER AU CONGRES RADICAL

r Mes chers amis,

Je suis heureux est-il besoin Se le dire ? de me retrouver parmi vous. Dans les dures batailles que nous menons, c'est un réconfort que de se retrouver au milieu d'hommes qui ont donné tant de preuves de leur dévouement à la République et la patrie. A tous ceux qui vous ont choisis pour les représenter à ce vaste congrès, à vous tous qui êtes réunis ici, j'adresse mon salut le plus cordial et le plus reconnaissant. 1

Mais, vous comprenez bien qu'à l'Heure actuelle, pour un chef de 1 gouvernement, il n'est 'plus possible de ne. s'adresser qu'à son parti seul. C'est à la France tout entière qu'il confient de parler. C'est du reste l'honneur du parti radical de n'avoir aucun effort à faire pour réaliser cette identité entre ses intérêts propres et les intérêts de là nation elle-même.

La politique internationale Quand nous regardons la situation du monde et de l'Europe à l'heure présente, quel est le fait qui domine tous les autres, quel est l'élément qui dépasse en importance et en ampleur tous les autres éléments ? C'est que la paix, qui semblait être perdue, a été sauvée et que c'est dans la paix que nous avons à résoudre tous ces problèmes.

Je n'ai pas besoin de vous rappeler que pendant les dernières semaines que nous venous de vivre. cette paix a été menacée par bien des périls. Je n'ai pas besoin de retracer devant vous l'historique de cette crise européenne qui nous a menés jusqu'au bord de la catastrophe. Je n'ai pas besoin de vous dire au prix de quels efforts et de quels durs sacrifices nous sommes arrivés à résoudre cette crise. Ce que je tiens à affirmer une fois de plus devant vous, avec toute la force dont je suis capable, c'est que, pour la civilisation européenne tout entière, pour notre idéal de liberté, pour notre pays, pour la Tchécoslovaquie elle-même, la situation qui résulte des accords de Munich est préférable à la situation qui existerait aujourd'hui si l'on n'avait pas évité la guerre.

J'ai expliqué devant le Parlement que je comprenais parfaitement, pour l'avoir moi-même vécu, le drame intérieur qui s'est déroulé dans chaque conscience française au cours de cette crise. Mais aujourd'hui, je ne puis admettre qu'on vienne parler de capitulation do la France. Je connais et je mesure les conséquences de cet accord mais je sais que nous ne nous sommes pas inclinés sous la contrainte et que si, à Munich, je m'étais trouve en présence d'un ultimatum, si je n'avais pu faire entendre ma voix et discuter sur Un pied d'égalité, je serais revenu à Paris et j'aurais fait appel à la résistance de la nation. L'acte de Munich a été un acte de raison. Et je comprends mal, à moins que je ne comprenne trop bien, une certaine campagne qui se dessine contre un accord qui, au soir., de sa signature, dans tous les pays, a été plébiscité par les hommes et par les femmes qui auraient payé de leur sang ou de leurs larmes le recours à la force brutale. Lorsque j'essaie de ne dire que des choses, raisonnables et que, peu soucieux des açcl(unation,s comme des invectives, je ne pense qu'à l'intérêt permanent du pays, je m'indigne de voir certains hommes considérer ces événements comme un sujet de polémique.

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11 parait que*

Un Monde fou »

à la Madeleine

M. Sacha Guitry jouera, naturellement, le principal rôle de sa nouvelle pièce, Un Monde fou, au Théâtre de la Madeleine. Il sera entouré, par Elvire Popesco, André Lefaùr, Pauline Carton, Robert Sellier et Jacqueline Delubac.

e SOIREES. Ce soir:

Vendredi 28, Mardi 1" £ 16ô0 D Jeudi 3 Novembre Tricolore, Cantique des 0. Cantiques; Samedi 29: Le Monde où l'on s'en-

nuie Dimanche 30

Madame Sans-Gêno Lundi 31 Carmosine. Le Médecin volant Mercredi 2 novembre Les Cor-

beaux.

MATINEES. Dimanche 30 Tricolore, Cantique des Cantiques Mardi 1er novembre Tartuffe, II faut qu'une porte soit ouverte ou fermée Jeudi 3 -'s Carmosine, Le Médecin volant.

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PALAIS.ROYAL. Le roi des spectacles gais MA FEMME EST TIMBREE. Dimanche matinée à 3 heures.

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E THEATRE DES ARTS ̃̃̃ LE BAL I

DES VOLEURS j de Jean ANOUILH I

j Dimanche et Mardi matinée I

QUATRE SAISONS ̃̃

!Mi;AïK:;$

CE SOIR

«PERA (Opéra 59-59), à 20 heures Salammbô (Mmes Germaine Lubln. Duval; MM. de Tréyl, Rouquetty. Beckmans, Clavète, Médus, Rico). Orcb. M. Fr. Ruhlmann. Bemaiii Faust.

eoMEDIE-FRANÇAISE (Rlch. 22-70), à 20 h. 45: Tricolore (MM. Denis d'Inès, Lafon, André Bacqué, Escande, Maurice Donneaud, Martlnelli Mmes Mary Marquet, Andrée de Cbauveron, Béatrice Bretty, Delamare; Casadesus). Cantique des Cantique (MM. Lafon, Ledoux, Pierre Dux, Debucourt Mmes Madeleine Renaud, Béatrice Bretty, Delamare, Casadesus).

Demain Le Monde où l'on s'ennuie.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h.: Carmen (Mm«,s Renée GUly, Solange Delmas; MM. Altèry, Martial-Sin&ber, A Balbon, Poujols, Hérent, Rousseau; Mmes M. Drouot, Mattio, M. Derroja). Orch. M. Eugène Bigot.

Demain Djamlleh, Les Pêcheurs de pertes.

ODEON (Dant. 5S-13), à 20 h. 45: Le Président Haudecœur (MM Louis Seigner, Guy Parzy, Chamarat, Barré, Baconnet Mmes Eva Reynal. Suzanne Courtal, Mounet). Demain, en matinée Le Rosaire, On ne saurait penser a tout; en soirée L'Arlésienne.

ANTOINE (Bot. 77-71), à 21 b. Tu crois avoir aimé, trois actes de MM. P. Sabatier et Cb. Ouimout, (Mme Gabrielle Robinne, ,lit Jacques Varennes et Mlle Claude Gêuiaj.Un Souper à Venise, un acte de M. Sabatier. (Mlle Romane -et M. G. Spanelly). Matinée dimanche, à 15 heures. ATHENEE-LOUIS JOUVET, a 21 n. Le Corsalre, conte en deux actes de Marcel Achard. (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Marcel Dallo, Alexandre Rlgnault, Robert Bogar, Julien Barrot; Mlles Madeleine Ozeray, Raymose, Qdette Talazac)

OAITE-LYRIQUE (Arcb. 29-20), à 20 b. 40 Rêve de Valse MM. André Baugé, André Noël Mmes Suzanne Baugé et Aimée Mortimer).

N'ai-je pas le droit' de dire, après tout, qu'au moment où les périls s'amoncelaient et où la redoutable échéance ne semblait plzs être qu'une question d'heures ou de minutes, certains qui avaient été, et qui sont redevenus, les tenants d'une fermeté intransigeante allant jusqu'à la guerre n'ont plus fait preuve que d'une résolution chancelante, pour ne pas dire plus. Je ne permettrai la critique qu'à ceux qui pourraient me rappeler que dans ces heures tragiques ils sont venus me dire d'aller jusqu'à la guerre plutôt que d'accepter un compromis.

Je ne permettrai la critique qu'à ceux qui n'auraient pas eu un sentiment d'apaisement à l'annonce de mon départ pour Munich. Qu'est-te que c'est que cette hypocrisie qui consiste, à prendre des attitudes et à donner des leçons, lorsque le péril est passé, et à se taire et à trembler à la seconde où il faut être résolu à aller jusqu'au

bout.

L'attitude

du parti communiste Certes, un parti peut me dire qu'il a toujours été partisan de l'intransigeance, dùt-elle conduire à la guerre, et qu'il a désapprouvé la négociation. C'est le parti communiste qui, d'ailleurs, a manifesté son opposition totale par son vote au Parlement et par ses insultes quotidiennes dans le pays. La violence, l'intransigeance de ce parti ont paralyêé mon action. Lorsque ses journaux et ses orateurs attaquaient grossièrement M. Neville Chamberlain, qui a travaillé avec une foi admirable au salut de la paix, est-ce que cela n'a pas affaibli la position de la France ? î Lorsqu'ils adressaient tous les jours des sommations au gouvernement français, est-ce e qu'ils facilitaient notre action ?' Lorsqu'ils ont "lancé l'anathème contre des gouvernements en face desquels nous, nous trouvions dans une négociation périlleuse, est-ce qu'ils n'ont pas risqué de l'entraver et de précipiter la guerre ? Lorsqu'ils tiennent prétendre aujourd'hui que la mobilisation partielle à laquelle nous avons procédé n'a tendu qu'à camoufler notre. abdication, ils commettent volontairement le plus abominable des mensonges, parce que s'il venait à être accepté comme vrai par les masses abusées, il pourrait avoir pour conséquence de rendre, le cas échéant, impossible, le recours à cette mesure, dont je répète qu'elle a fortement contribué à sauver la paix. Nous ne sommes pas dupes des réquisitoires des- chefs communistes. Si tous les Français ont avec courage répondu à l'appel de la patrie, s'ils méritent tous la reconnaissance de la nation, je tiens à dire que, sur un autre plan, l'attitude politique des chefs du parti communiste a abouti non pas à un soutien, mais à un sabotage de la fermeté gouvernementale, et je dois en dire autant de ceux qui ont sciemment cherché à porter atteinte -au cours de ces semaines critiques au moral de la nation et qui se sont brisés contre le roc de la dignité nationale.

Lorsqu'on veut que le gouvernement sauve lij pais,, et l3honiieuiV.

owvnc vient ~pts:j5w|ilîqUôment 'ïtjg

contester ses posslbilités|d?àetion;; on ne vient pas affirmer;, contre la vérité, que le pays est incapable de résistance on ne vient pas met-

œs3coups CET APRES-MIDI .1

̃+ Au Théâtre George-VI, A 15 heures, représentation de J'ai dix-sept ans, réservée aux artistes.

CE SOIR

Au Cirque Medrano, à 21 h. 15. première représentation du nouveau spectacle · Harrp Kahne, Unus, Grégoresco, Miss Harrison, etc.

<+- Mardi 1er novembre, la Comédie-Française donnera, en matinée, Tartuffe, de Molière. Le spectacle commencera à 14 h. 30 par /( jaul qu'une porte soit ouverte ou fermée.

Saison 1938-1939 CONrÊLf+ËLNI GE£% Direct.-Fond. Yvonne Sarceg Nous détachons du programme des CENT CONFERENCES que le public entendra Salle Gaveau l'éblouissante série des quinze comérences littéraires

Petite Philosophie de la vie L'Art de Vivre avec notre Temps Les Cinq Travaux de la France 1S N 'L'Art 17 J. A la Recherche 21 F. La France Modernisée de Penser de Joie perdue Et: l'Urbanisme par M. ANDRE MAUROIS par Mme B. DUSSANE par M. JEAN GIRAUDOUX 22 N de l'Acad. fr. 24J. Auditions: Molière, Courteline. 28 F. La France peuplée L Art L'Art de la Dan$e. Une Politique des Collectivités

d Aimer Commentaires et Danse Humaines

par 31. ANDRE .IIIAUROIS pnr M. SERGE LIF.AR `~amaines

par M. de MtEOB 31 J. par M. SERGE LIFAR par M. JEAN GIRAUDOUX 29 N. Où en est la Beauté ?. 7 M.

L Art .• Comment sont-elles Belles ? 7 L'Empire Français de Travailler par Mme B. DUSSANB Er une Politique Coloniale par M. ANDRE MAUROIS 7 Auditions par SI. JEAN GIRAUDOUX

de l'Acad. fr. 7 F

6 D L'Art L'Esprit Moderne 14 M Les Grands Travaux de la

de Commander de la Femme. France Transsaharien,

par M. ANDRE MAUROIS par .III..III,4.RCEL PREVOST Canal des Deux-Mers ete. 13 D. de l'Acad. fr. 14 F. de 1 Acad, (r. par M. JEAN GIRAUDOUX L'Art La Vie du Laboureur 21 M.

de Vieillir Ses chants. Ses Fêtes. Le Nouvel Esprit Français par M. ANDRE MAUROIS par M. DE PESftUIDOUX National et Mondial 1 de ;4cad fr. de lAcad. fr. par M. JEAN GIRAUDOUX Les 15 Conférences 130 francs s'inscrire à CONFERENCIA 2, rue de Penthièvre. Anj. 13-35 Dans ses 24 numéros, CONFERENCIA publie les cent conférences de l'année scolaire.

MICHEL (Anj. 35-03), a 31 h. 20 Les Jours heureux de C A Puget (Mlles Lucy Léger, Frauçolse Engel, Juliette Faber: MM Armontel, André Bervit. F. Perler). MICHODIERE (Rich. 95-23), à 21 beures Le Valet mattre (MM. Victor Boucber, Tramel, Gallet, Jean Dax, H. Bonvalet, L. Tune, L. Slgnoret; Mmes Marguerite Deval, Denise

VIEUX-COLOMBIER-RENE ROCHER (Lit. 57-87), a 21 b. Septembre, de Constance Coline. (MM. Jacques Castelot, Bernard Bller, S. ^ouis Alllbert; Mmes Line Noro, Jacqueline Por«l. Coristlane Delval).

AMBASSADEURS (Anj 97-60). relacbe.

ARTS, a 21 b. 15 Le Bal dee Voleurs, Le Médecin malgré lui. ATELIER, Relâche.

BOUFFES-PARISIENS, 20 b. 45: God sa va Parlai CAPUCINES, 21 OHuri-s Préméditation.

CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 b Frénésie.

CHATELET, 20 b 30 Le Tour du monde en 80 Jours. DAUNOU. 21 h 15 L'Age dangereux.

OEJAZET. 21 b Sacre Chouchou 1

EMPIRE, 21 heures Isidore ou la Corde raide. ETOILE, 21 b. Eblouissement.

GEORGE-VI, 21 b J'ai dix-sept ans.

GRAND-GUIGNOL. 21 b Le Viol.. Et de pire Inconnu. HUMOUR (42, rue Fontaine), à 21 h. L'Heure H. MATHURINS. 21 b. L'Argent n'a pas d'odeur. MONTPARNASSE, 21 h.: Arden de Feversham. HIOGADOR, 20 h. 40 Balalaïka.

NOUVEAUTES, 21 b. Vive la France S

ŒUVRE, 21 h. Juliette.

palais-Roy L, Si n 10 Ma femme «t timbrée.

PIGALLE, 21 b. Altitude 3.200.

PtSALLE, 21 tt. atHtuda 3.200.

tre en cause les chefs de la défense nationale.

Nous avons maintenu la paix et la dignité de la France.

Nous sommes résolus à persévérer.

Notre politique correspondra aux intérêts fondamentaux de notre patrie et se modèlera aux éléments de la situation nouvelle.

La France

présente partout

L'intérêt fondamental de la France, c'est le maintien de sa propre sécurité. Mais la sécurité française ne réside pas uniquement dans l'intégrité de nos frontières continentales. Elle est, au contraire, conditionnée par la liberté des communications de la métropole et de son empire.

De cette ville de Marseille, qui n'est pas à l'extrémité de la France mais au cœur même de l'Empire français, de cette ville qui est en quelque sorte le point de 'contact vivant entre la métropole et ses colonies, je tiens à affirmer que la France est un empire., Au delà de ses frontières continentales, toute une vaste zone de sécurité lui est aussi précieuse que la métropole elle-même, En elle réside pour une large part l'avenir de la France. Nous la considérons comme intangible.

Est-ce à dire qu'elle en sera la base exclusive ? Telle n'est pas notre pensée. Le rayonnement de la France dépassera toujours nos plus vastes frontières.

La France sera présente partout. Partout elle joindra ses efforts à tous ceux qui pourront être tentés en vue de la justice et de la paix. Comme je l'ai dit devant le Parlement, elle cherchera à ajouter à ses. amitiés anciennes des amitiés nouvelles, et des amitiés renouvelées.

Elle apportera une bonne volonté totale à l'examen de tous les problèmes. Elle pense que dans la mesure où chacun veut être prudent et juste, les règlements pacifiques peuvent intervenir partout où des litiges se sont élevés. Qu'il s'agisse de ses relations avec l'Allemagne ou avec l'Italie, elle est convaincue que si, de part et d'autre, on ne songe qu'à la seule défense de ses intérêts nationaux, des accords peuvent intervenir, qui apporteront au renforcement de la paix la contribution la plus utile. Il en est de même des relations amicales qui unissent la France aux nations amies de l'Europe orientale.

France et Angleterre Ainsi donc, la base de la diplomatie française repose avant tout sur la coopération étroite de la France et de la Grande-Bretagne. Coopération librement décidée, fondée sur la communauté d'idéal et sur la communauté d'intérêt ̃. Coopération dans le respect mutuel et dans l'égalité. Cette coopération n'est exclusive d'aucune autre. Nous sommes ouverts à toutes les ententes possibles. En entendant battre à Munich le cœur du peuple allemand, je n'ai pu m'empêcher de penser, comme je l'avais pensé à Verdun en pleine guerre, qu'entre le peuple de France et le peuple d'Allemagne, en dépit de toutes les difficultés, il y a de puissantes -raisons • d'estime mu-, tuelle qui> doivent conduire à une collaboration loyale.

Cette collaboration, je l'ai toujours fortement souhaitée. Quelles

PETITES NOUVELLES ♦ Le concours annuel de pièces de théâtre en un ou plusieurs actes du Théâtre au Village sera clos le 31 décembre 1938. La pièce couronnée sera représentée par les soins de la Compagnie du Théâtre au Village.

,THEATRE MONTPARNASSE GASTON BATY

,ARDEN DE

FEVERSHAM

..W: SHAKESPEARE H. R. LENORMAND

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Grey. S Henry)

que soient les différences de leur régime politique, les deux nations qui, si souvent, furent aux prises sur les champs de bataille, doivent comprendre que dans l'époque moderne la guerre n'est jamais une solution et que, par l'entente loyale des peuples, il est possible de régler tous les problèmes.

Telle est la méthode qui doit nous permettre de conserver la paix.

A cette paix, nous avons consenti des sacrifices.

Mais nous ne voulons pas qu'on la défigure et qu'on la représente comme la première étape de la route qui conduirait à l'abdication. Car cette paix a mis un terme à une crise de vingt années. Et j'ai le droit de dire que pendant ces vingt années je n'at cessé, avec mes amis, de demander qu'un promut remède soit apporté au déséquilibre de l'Europe. Il aurait été plus facile et moins onéreux de le faire il y a quelques années. Tout regr.t t est du reste superflu, à la condition que la paix sauvée soit pour la France a la fois le terme des erreurs passées et le commencement d'une époque nouvelle. Une telle décision ne peut être valable que si, elle s'appuie sur la forée de la nation; que si, prise par le gouvernement, elle est ratifiée par le peuple tout entier et que si, au grand espoir éveillé dans tous les cœurs, répond immédiatement l'effort de tous dans le travail, et le respect des lois de la République.

La situation financière et le revenu national Mais à peine sommes-nous libérés des menaces de la guerre, que nous sommes assaillis par les redoutables difficultés de nos finances et de notre économie.

Savez-vous quel serait le montant,des dépenses du budget ordinaire de 1939 ? 64 milliards. Celui du budget extraordinaire ? 30 milliards. Ajoutez à ces chiffres les dépenses de la Caisse autonome d'amortissement, et vous obtenez un total de 102 milliards de charges financières.

102 milliards en 1939.

En face ces charges, sur quelles recettes pouvons-nous compter? Sur 66 milliards environ.

Au total, le montant dés cltarges de la Trésorerie pour 1939 s'élèverait donc au chiffre de 53 milliards si nous demeurions inactifs. 102 milliards de dépenses. Et cela pour un revenu national de 220 milliards.

Je le demande Cette situation peut-elle durer ? Est-ce que le revenu national peut être ainsi dévoré ? Est-ce que la disproportion n'est pas accablante pour la monnaie française ? Si elle devait persister, la France se précipiterait dans la banqueroute.

Nous nous refusons à laisser notre pays s'engager plus longtemps dans cette voie où finiraient par sombrer ses libertés, le régime républicain, et peut-être l'indépendance et l'intégrité de notre Patrie. Il faudra donc rétablir l'ordre dans les finances, réduire les charges de la Trésorerie, accomplir un effort vigoureux vers l'équilibre du budget. Mais toutes ces mesures ne peuvent donner leur fruit que dans la mesure où sera assurée avec le maintien de l'ordre- intérieur et de la paix extérieure, une certaine staMÙtiu politiquei. Inexpérience démontre qu'elle est la condition indispensable du rétablissement des finances publiques. ̃̃̃'

r. ~Ir ~r ~1~`,n~ ~"I~

PETIT COURRIER MUSICAL C'est avec plaisir que nous apprenons la distinction dont vient d'être l'objet le baryton Georges Spana après une brillante tournée à l'étranger.

PORTE-SAINT-MARTIN, 20 b. 45 Beethoven. J

SAINT-GEORGES. 21 h. Duo.

THEATRE DE PARIS, 20 h. 45 Léonidas.

VARIETES, 21 h, Le Roi des Galéjeurs.

MUSIOHAJULJ55 CIRQUES CHilNSONNIERB

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C, 15 h.

FOLIES-BERGERE (Prov. 08-49), 20 b. 45: Folle en Fleura revue à grand spectacle. en 2 actes et 60 tableaux, de M Maurice Heimlte oroduction Paul D"rval (l)amta) A B.C., 21 h.: Ch. Trenet. Hot. Club, M. Gilbert, Solidor, etc. ALCAZAR, 20 b 45 La Revue.

CASINO DE PARIS, 21 h.: Amours de Paris.

DEUX-ANES, 21 h.: Dorln. Mauricet, Bach. Revue. DIX-HEURES, 22 b.: Martini (en exclus.), P. Colline, J. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 n. O. K. d'Orsay I

MAYOL, 21 n La Revue d'hiver.

MEDRANO, 21 h. 15: Harry Kahne, Gregoresco, mis5 Harrisson. NOCTAMBULES-37, 21 n A. Mi. croo I

PERCHOIR, 21 b. Chanta pour champs.

CAJ&ARETS DANCING© CHEZ SUZY SOLIDOR (Rlcb. 97-86) Henry Bry. CINQ NEUF (43, r. Pontbleu) Micheline Grandler. COUPOLE (102. bd Montparnasse) 2 oreh; Mat..soir.: Dancing.

En effet, pour nous, la nécessité la plus impérieuse c'est l'accroissement du revenu national, donc l'accroissement de l'effort de tous les Français^ patrons et ouvriers. Il a pourtant suffi que je lance, au cours de cet été, un appel au travail, pour que se déchaînent contre moi des attaques et des injures d'une violence inouïe.

On aurait donc voulu que je me taise, que je demeure inerte, que je laisse, la France perdre chaque jour ses forces jusqu à la décadence. Je suis arrivé au pouvoir, en homme libreiJ'ai étudié la situation. J'ai constaté que la crise qui ravageait le pays avait pour fondement l'affaiblissement de notre production. En Allemagne, de 1929 à 1937, la production a augmenté de 17 0/0 en Angleterre, de 24 0/0 dans les Pays Scandinaves, de 30 à 50 0/0. En France, la production nationale, dans la même période, a diminué de 25 0/0. Je n'ai fait que mon devoir de Français en disant que cette situation ne pouvait pas durer.

« Une France qui se ruine » Une France qui se ruine, c'est une France en proie aux luttes intérieures. Est-ce trahir la classe ouvrière que de vouloir maintenir la liberté ?

Une France qui se ruine, c'est la France attaquée. Est-ce trahir la classe ouvrière que de vouloir préserver la Paix ?

Une France qui se ruine, c'est la France vaincue. Est-ce trahir la classe ouvrière que de s'opposer à la servitude ?

Dire que la France doit se redresser, c'est, parait-il, être l'agent du capitalisme national et international, être traître à la classe ouvrière, parler un langage fasciste ? 2

Là encore le parti communiste risque, par sa violence, de conduire le pays vers des destins dramatiques.

Qu'est-ce que c'est que cette légende absurde qui voudrait faire croire que l'appel au travail relève de l'idéologie fasciste ?

A quoi répond cette croisade qu'on entreprend contre le gouvernement, 7nais qui se retourne contre la France ? Dans les villes comme dans les villages, aux portes des usines même, on invite les travailleurs à résister aux initiatives gouvernementales. Nous disons qu'il n'est pas de devoir national plus impérieux que de produire plus et mieux.

Des droits acquis

à la classe ouvrière On entend dire « La France doit être forte, elle doit être à même d'imposer sa volonté au besoin par les armes. Et ce sont les mêmes voix qui clament « Ne travaillez pas plus de 40 heures, refusez de fabriquer des avions plus de 40 heures par semaine 1 Considérez comme des traîtres ceux qui vous proposent d'effectuer des heures supplémentaires selon les nécessités économiques. » Lorsque je demande un effort vigoureux, je le demande à tous les Français et non pas à la seule classe ouvrière. Je ne tolérerai pas une politique qui serait animée d'un esprit rétrograde, qui aurait pour but de, réduire le bien-être et la liberté des travailleurs, Et je sais. que nous deyons obtenir, exiger, qu'en de nombreuses entreprises l'outillage comme les méthodes de travail, soient rénovés.

-A- H O r_. L "Y "W" O O TZ>

Isa Miranda et Don Amèche seront les deux principaux interprètes de la nouvelle version de Mûtel Impérial, dont Pola Negrl fut, il y a quelques années, la vedette.

L'écrivain Howard Eastbrook

CET APRES-MIDI s

CE SOIR

Le souci de l'intérêt général doit s'imposer à tous.

Les congés payés, te droit de gréve équilibré par le droit au travail, l'application des procédures d'arbitrage et de surarbitrage, la lutte contre le chômage par le reclassement professionnel et la résorption des chômeurs utilisables, voilà des mesures qui répondent vraiment à la volonté d'améliorer le sort de la classe ouvrière. Voilà des mesures qui aident vraiment à l'augmentation de la dignité humaine. Je suis moi-même un fils. d'artisan j'ai le droit de parler de ces problèmes, non pas comme un théoricien, mais comme un hom-Ime qui les a vécus à la table de famille, à côté des siens, pendant des années.

Je comprends que les ouvriers aient ressenti une immense joie le jour où ils ont eu le droit, à l'air pur, à la détente devant la mer ou devant la montagne.

Il était monstrueux que les travailleurs de nos grandes villes, en particulier, ne puissent pas jouir de ce repos qui permet à l'homme de reprendre une nouvelle ardeur. Il est normal aussi que chaque semaine, ces travailleurs puissent avoir une détente. En organisant tous ces droits on n'a fait que reconnaître la dignité que chaque homme porte en lui. Mais demander quelques heures de travail supplémentaire à ces mêmes ouvriers, en augmentant du même coup leur salaire, quand ce travail peut permettre en particulier de surmonter les périls qui nous menacent, estce porteratteinte à cette dignité ? Je ne peux pas le croire. Je suis sûr que ce n'est pas un sentiment naturel chez les ouvriers de France. Aucun de ceux que j'ai connus n'aurait pu penser cela.

Je demande à tous les travailleurs de réfléchir à ce que je viens de dire. Croient-ils vraiment que cette bataille où certains veulent les entraîner répond à leurs intérêts véritables. Que peut-elle apporter à leurs foyers, à leurs femmes, à leurs enfants? En luttant pour les congés payés et pour l'arbitrage, les ouvriers luttaient pour leur dignité, pour leur droit à une vie d'homme libre et fier. Ils ont eu pour arriver à ce résultat le soutien de tous les démocrates, de tous les, républicains. Mais en refusant au pays le travail nécessaire à son salut, ils ne pourraient amener que le désordre et la faillite et que dresser contre eux toutes les forces de la nation.

Nous n'avons nullement l'intention d'abroger la loi de 40 heures; bien qu'elle ne soit réellement appliquee par aucune autre grande nation. Mais il est indispensable que partout où les besoins réels de l'industrie et du commerce l'exigent, elle soit aménagée sans vaines formalités, assouplie suivant les circonstances, adaptée aux exigences de la vie économique. J'espère que cette oeuvre, dont personne ne conteste sérieusement la nécessité sera réalisée à un bref délai dans un climat de confiance mutuelle et de paix sociale. La législation sociale ne vaut que lorsqu'elle est assortie de sanctions. Le patron qui s'y dérobe doit être frappé comme l'ouvrier qui s'y soustrait.

Force doit rester à la loi. L'autorité suprême de l'Etat ne peut être bafouée.

̃^ôûs^ avon'st!"plfiet-«i ;cœut*ltfe cette législation la -procédure 'd'arbitrage et de surarbitrage. A quoi bon, si les parties peuvent impunément refuser d'appliquer les sen-

vient d'être chargé d'écrire le scénario de La Femme sans Patrie, dont la principale interprète sera Sigrid Curie. Le premir film dé Hardy et Landon, son nouveau partenaire, sera intitulé This time itfs s loue.

DON-JUAN (il, rue Fromentin) Attractions, Greta Keller. FETICHE (7. rue Fromentin! Cabaret, attractions. LIDO Tnfc» dancing, soupers. attractions

LUNA-PARK Tous les soirs dancing.

MONTE-CRISTO (8. rue Fromentin) Paulettè Mauve. NOUVEAU-COLISEUM willle Lewis, ensemble Composito. i-AviLLOrà DE L'ELYSEE rilfs. ailiers, soupers SHEHERAZADE Léo Marjane, R. Martin, D. Oussof. SKATING DE PAftIS MatliiÊc et soiree

TABARIN. à 21 h. dancing; 23 n. 30 Les Heures «ont belle*. Cl Mi! M AS

Films parlant français.

ALHAMBRA: 14 30-20 30 Soeur de lait, Nuits St-Pétersb. AUBERT 4 10 h. à 1 b. m.: Carrefour.

CESAR 4 14 11. à 24 b. La Femme du Boulanger. CINE L'AUTO 4 10 h. -24 30 A travers l'orage. CINEVOX-PIG. 4 13-2 b. m. ûorgousse, PI. b.f. du monde. COLISEE :414 b. 30 il i4 11. Entrée des Artistes. DEMOURS 4 14 30, 20 40 La Piste du Sud. ERMITAGE 4 14 b. 20 à 24 h. Quai des Brumes. GAUMONT-PALACE 4 15 ll.-l h m. Lumières de Paris. IMPERIAL 4 1 0 a 1 b ni Blanche-Neige et les 7 nains. LE CLICHY 4 12-24 h. Légions d'honneur.

LUTETIA 4 13 40-20 30. S. 21 b. Les Dieux du stade. MADELEINE 4 12 b. à 1 b. m. Ultimatum.

MARIGNAN 4 14-24 h. Drame de Shanghai. MARIVAUX 4 12 a 24 b. :Katia.

tences qui ne leur donnent pas sa- tisfaction ? Nous prendrons les mesures nécessaires afin qu'elles soient effectivement respectées. Nous avons reconnu le droit syndical, mais dans l'intérêt même des ouvriers, nous n'admettrons pas que leurs délégués puissent être des étrangers ou des hommes au casier judiciaire chargé. Nous avons reconnu le droit «de grève, mais, là encore, dans l'intérêt du succès d'un mouvement protestataire ui, souvent, est légitime, nous disons que la grève ne peut être le résultat de la volonté momentanée de quelques hommes, mais qu'elle doit être, votée librement au scrutin secret.

Voilà quelle est notre pensée, quel est le programme que nous réaliserons dans les jours qui viennent.

Nous avons conscience, .au gouvernement, d'avoir en même temps le souci de la classe ouvrière et celui de la production nationale. Nous persévérerons dans cette voie quelles que soient les attaques systématiques.

Le redressement

de l'esprit public

Mais pour que puissent s'accomplir ces réformes indispensables, il faut qu'intervienne d'abord un redressement de l'esprit public. Trop de propagandes, trop de théories, qui cachent souvent sous un manteau fallacieux des intérêts ou des ambitions étrangères, se disputent comme une proie les consciences françaises.

Nous sommes un pays de liberté chacun a le droit en France de dire ce qu'il pense et de défendre ce qui lui paraît être la vérité. Mais nous n'avons pas à devenir le champ clos de toutes les contradictions et de toutes les controverses qui déchirent le monde moderne.

Nous n'admettrons pas que des forces étrangères, quelles que soient leurs origines et leurs inspirations, interviennent dans notre vie nationale et prétendent nous indiquer, à nous Français, quel est l'intérêt et le devoir de la France. Nous ne permettrons pas que des Français se fassent chez nous les agents de cette propagande. Nous permettrons encore moins que les étrangers prétendent exercer au milieu de nous ce droit souverain de contrôle et de décision qui doit être réservé aux seuls Français. La France demeure une terre d'asile, mais je déclare que si elle entend rester accueillante, elle imposera le respect de la loi fondamentale de l'hospitalité, qui est de ne pas intervenir dans les affaires de celui qui vous ouvre sa maison. Ceux qui ne s'y plieraient pas se mettratent d'eux-mêmes' en dehors de l'hospitalité française.

L'Allemagne hitlérienne, l'Italie fasciste, la Russie communiste interdisent sur leur sol la propagande démocratique. C'est leur droit d'Etat souverain. La République française, dont la patience a peut-être été trop longue, veillera désormais à rendre impossible toute entreprise qui ne surgirait pas des profondeurs de la patrie. L'action nécessaire

Citoyens, c'est par l'action dans tous, ses domaines quelle gouverii&hrenfc entend déïèndrc le régime

républicain. •;̃ ̃̃ ..••.

La France est et demeurera le pays des Droits de l'Homme. Tous ses enfants, sans distinction d'ori-

COTES

'c~~N il

CE MATIN

Au Moulin-Rouge, à 10 heures, présentation corporative de La Goua+ leuse (D. U. C.)

Au Marignan, à 10 heures, présentation corporative de Le Révolté, film de Léon Mathot.

CET APRES-MIDI Au Paris, à 14 h. 30, première représentation publique de Panique il l'Hôtel. ri h

♦ Au Cinéma des Champs-Elysées, a 14 heures, première représentation publique de Vivent les Etudiants 1 Au Normandie. à 14 heures, première représentation publique de Le Révolté, film de Léon Mathot. C'est le compositeur Michel Levine qui a écrit la partition musicale de Serge Panine où nous entendrons une chanson lancée par le prince Troubetzkoy et où nous verrous en outre Françoise Rosay danser le « lambeth-walk ».

MAX-LINDER 1 2 h a S h m. Tricoche et Cacolet. MOULIN-ROUGE ♦ 1-i 11. à 1 h m Fichu métier. MOZART: 14 30-19 h. S. 21 h. La Tragédie impériale. NORMANDIE 14 30-2 h. m. Le Révolté.

OLYMPIA: 4 14 ll.-l b. m. Prisons de femmes. PAGODE + 14 h. à 1 h. m. Les Dieux du stade. ` PANTHEON 14 h., 24 h. Les Dieux du Stade. PARAMOUNT 4 9 30-2 b. m.. Education de prince. PEREIRE 4 14 30-20 h. S. 21 11. La Tragédie impériale. REX 4 12-2 h. m. Alerte en Méditerranée.

VICTOR-HUGO: 14 43-20 45 Les Dieux du stade. Films parlant anglais.

APOLLO+ 14-2 ti. L'Insoumise, Les Hommes sont «I bêtes: AVENUE: 4 14 h. à 24 Il. 45 L'Age ingrat.

BALZAC 14 ll.-l h. m. Adieu pour toujours. BIARRITZ: 4 14 11.-24 b. Amanda.

BONAPARTE: 4 15-21 h. Toura, déesse de I* Jungle. CAW1EO 15 h., 17 h. S. 21 30 Alerte aux Indes. CINE-OPERA 15-19 h. S. 21 30 Toura, déesse d. I. Jung. CH.-ELVSEES 4 14 30-0 30 Vivent les étudiants t COURCEL. 14 h. 30-19 11. S. 21 U. ̃ Pilote d'Essai. QA.TE-C. 4 14-24 h. S. 21 h. Av. de Marco Polo. GAiTE-R. 4 13 30-3 h. m. Alerte aux Indes, Charivari. HELDER 12 h. A 2 h. m Lettre d'introduction. LORD-BYRON 14 ti.-l ù m Je suis la Lot. MARBEUF 4 14 30-21 h. Madame et son Clochard. PARIS ♦ li h.-l Il. m. Panique à l'hôtel.

PORTIQUE 4 14 b. à 24 b. Nuits d'Andalousie. REGENT 4 14 30-20 h. S 21 b. Quelle joie.de vivre! ST-DIDIER 4 14 30-19 30. S. 21 b. Crime du Dr Tindal. SCALA 4 12-2 b. m. La Revue du collège.

STODIO-28 4 15 b.. 17 b 21 b. Casier Judiciaire. STUDIO DE L'ETOILE: 4 14 30 à 24 30: Fils du Cheik. Salies d'actualité.

LE LATIN 10 n. à t h. m.: Actualités, courts métrages. PARIS-SOIR (Ch.-Elys.) 4 10-1 & m.: Ronflez, M. Burns! Le signe 4 signifie permanent

gine et de croyance, sont égaux devant la loi.

Nous voulons une République forte, une démocratie vigoureuse, capable de triompher de tous 'es assauts qui pourraient être dirigés contre elle. Nous n'avons rien à redouter de ses adversaires. Si, par hasard, devait se produire un jc^ur contre elle une tentative de violence, les citoyens, l'armée, toutes les forces massives de la nation se lèveraient pour la briser.

Mais des intrigues quotidiennes, des crises ministérielles fréquentes et sans cause profonde, l'incertitude que l'instabilité gouvernementale fait peser sur la vie même de la nation pourraient provoquer un jour le scepticisme ou bien la lassitude de l'esprit public.

Ce que l'on pourrait redouter en France, comme cela s'est produit dans d'autres pays, c'est que les défaillances érentuelles dl pouvoir législatif ou la carence du pouvoir exécutif en vinssent à rendre le peuple indifférent à notre régime de liberté.

Citoyens, l'effort qui doit nous permettre de faire face à toutes les difficultés de notre époque, cet immense effort qui doit t an-former notre vie intérieure pour la faire rayonner ensuite au dela de nos frontières, ne peut pas être •»* résultat d'un miracle. Il ne pect pas y avoir de miracle en ce qui concerne le redressement de la France. Nous n'avons besoin ni d'un sauveur, ni d'un homme '.u destin nous avons besoin de travailleurs obstinés qui, jours après jours, accomplissent leur tâche et préparent la tâche du lendemain. Le miracle viendra, mais tt sera le fruit du labeur et de la patience. Le pays sera sauvé, mais il ne devra pas son salut à l'arrivée sondaine d'un sauveur inattendu il se sauvera lui-même par l'effort de tous ses fils.

Tous les grands événements que l'on a pu appeler, au cours de l'histoire, des miracles français, ont été réalisés de cette manière. La bataille de la Marne, a-t-on dit, fut un miracle. Mais elle a été préparée par l'effort lucide de not chefs et elle a été rendue possible par le sacrifice de centaines de milliers d'hommes dont des jours et des nuits de revers n'avaient pas entamé le courage.

Au moment où le gouvernement a pris le pouvoir, dans la déclaration ministérielle nous avons dit: « qu'un grand pays libre ne pouvait être sauvé que par lui-même ». Notre plus grande force, tant à l'intérieur qu'au delà de nos frontières, c'est la force de la liberté. Tout est possible aux Français parce que les Français sont des hommes libres. Lequel d'entre eux oserait refuser à la patrie soit son labeur, soit son argent, soit son sang, alors qu'il sait que, dans les désordres du monde actuel, cette patrie a su protéger tout ce qui donne une valeur à l'existence de l'homme ? C'est au nom de 1a liberté que nous sommes fondés à demander à chaque Français le sacrifice que les difficultés des temps ont rendu nécessaire.

La France est une nation de paysans qui connaisent les délais naturels de toutes les œuvres de l'homme. Ils savent que pour que se lève la moisson il faut avoir labouré et semé.. Labourons aujourjd'hui; Semons ̃.demain. Défendons ̃nos champs contre les vicissitudes des- saisons et les dévastations de la tempête.

Bientôt viendra la moisson.

Z6'C~M~M <+. Charles Méré et Paul Schiller réalisent en ce moment, dans le Midi, les extérieurs de Serge Panine.

riLMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN

Le Drame de Shanghai IMPERIAL

BLÂNCHENEIGE ET LES SEPT NAINS

NORMANDIE

LE REVOLTE


INFORMATIONS POLITIQUES

'a commission de la maine « s'élève avec force » contre toute réduction de notre programme naval La commission de la marine miitaire de la Chambre, réunie hier à la demande de M. Pinelli, député de Paris, a délibéré hier sur 'éventualité d'un transfert de crédits de la marine à l'air, suivant la suggestion faite par M. Léon Blum ians ses articles.

La commission a adopté à l'unaaimité l'ordre du jour suivant, présenté par M. Pinelli la marine

« La commission de la marine militaire avait enregistré avec satisfaction la mise en œuvre, par le décret-loi du 2 mai 1938, d'une tranche navale supplémentaire lestinée à maintenir la force de la France au niveau de ses besoins et de ses devoirs de grande puissance coloniale.

» Elle s'élève avec vigueur contre toute réduction éventuelle de notre programme naval qui ne correspondrait pas à une réduction analogue constatée dans les pragrammes des autres puissances. » Elle est d'avis qu'en l'état actuel des choses, l'exécution de ce programme doit être, au contraire. intensifiée dans toute la mesure nécessaire pour que, selon la politique navale qu'elle a toujours préconisée, la flotte française soit iu moins égale à la flotte de tout autre Etat continental d'Europe. » On soulignait, dans les couloirs, que ce texte avait réuni les suffrages des trois socialistes présents MM. L'Hévéder, député du Morbihan Rolland, député du Finistère, et Biondi, député de l'Oise. Ces commissaires avaient en effet déclaré que sur une question technique et de défense nationale, ils conservaient leur liberté d'opinion vis-à-vis du chef de leur parti. Ajoutons que la commission a enregistré avec satisfaction l'ouverture de 800 millions de crédits supplémentaires à la marine. Enfin, le président, M. Renaitour, a fait savoir à ses collègue; que la récente mobilisation de nos forces navales s'était déroulée dans d'excellentes conditions. P. C.

LE DEFICIT

DES CHEMINS DE FER La Fédération républicaine signale le danger

des économies faites

sur le matériel

A l'issue d'une nouvelle réunion tenue hier, le groupe de la Fédération républicaine de la Chambre a publié un communiqué déclarant notamment

« Le groupe ayant été informé que la direction de la Société nationale des chemins de fer s'orienterait, pour diminuer le déficit des réseaux, dans le sens exclusif d'une réduction massive des dépenses nécessaires à l'entretien du matériel et-des voies, croit devoir signaler le danger d'une telle conception qui aurait pour conséquence une menace très nette à la sécurité des voyageurs et même aux besoins éventuels de la défensefcnafcionale. jtin: .•

L'élection législative du IX arrondissement de Paris

On sait qu'après-demain les électeurs de la 2e circonscription du IX" arrondissement de Paris donneront un successeur au regretté Pasteur Soulier.

Nous avons déjà souligné la can- didature du général Niessel, qui se présente sous le patronage de la Fédération républicaine. Parmi les autres candidatures marquantes, on mentionne celle de M. Charles Vallin, qui sS présente avec l'étiquette du Parti Social Français. M. Vallin, membre du Comité exécutif et directeur de la propagande du P. S. F., fondé de pouvoirs de banque, officier de réserve, est ancien secrétaire général adjoint du haut-commissariat de France en Rhénanie. Le général Niessel et M. Vallin ont signé un engagement de désistement réciproque au second tour en faveur du plus favorisé.

APRES LA GREVE

DU BATIMENT A LYON Une mise en liberté

Lyon, 27 octobre. La chambre des mises en accusation a rendu un arrê^ ordonnant la mise en liberté de Bressand, secrétaire de la 10° région fédérale du bâtiment.

Bressand avait été arrêté à la suite d'incidents sur un chantier de la Vitriolerie.

Une arrestation

D'autre part, l'ex-secrétaire du syndicat des maçons, René Charreton, âgé de 33 ans, a été arrêté et écroué sous l'inculpation de coups et blessures.

Il aurait participé à une affaire qui s'est produite dans la banlieue lyonnaise, à Calluire.

René Charreton est conseiller prud'homme.

Feu illeton du < Figaro > du 28 Octobre 1938

MERCATOR DEUXIEME PARTIE

CHAPITRE XII

(jSaite)

Vous ne m'avez pas du tout dérangée, cher Monsieur, dit Pearl Lufkins avec son sourire le plus engageant et puisque vous êtes venu jusqu'ici, je vais me permettre d'en, profiter.

Elphick, ne comprenant pas où elle voulait en venir, eut un geste vague.

Je dois faire cet automne une exposition à la Marlborough Gallery. et bien entendu, en tant que critique d'art vous recevrez une invitation. Mais en attendant, je serais fort heureuse si vous consentiez, dès maintenant, à jeter un coup d'oeil sur mes derniers travaux. On apprécie toujonrs mieux la peinture dans l'inti-

A FP `

LA FRANCE ^m ̃ VEUT VIVRE

I ,'VEtJl"V-l VRE

l,' r

Suite de la première page de l'Académie française

Ces haines trop tenaces engendrent des politiques de brimades. Les représailles appellent des représailles. Effrayée, la fortune s'évade et disparaît irrité, l'ouvrier cesse de produire. Le mécontentement et la crainte engendrent une constante aigreur. Des hommes qui, apaisés, eussent été des citoyens utiles, en arrivent, quand, leurs adversaires sont au pouvoir, à ne plus souhaiter que les choses aillent bien, « mais à désirer qu'elles aillent mal pour avoir la joie sinistre de le dire ». On en vient à créer dans les groupes sociaux une sorte de masochisme collectif. Aucun rétablissement ne sera possible tant que cette plaie ne sera pas cicatrisée. Car le rétablissement financier dépend d'une renaissance économique, et la renaissance économique d'un réveil de la confiance. Or qui aurait confiance, et qui, en France, oserait entreprendre, tant que durera cette vendetta ?

Collaboration et autorité

Une collaboration du monde ouvrier et du monde bourgeois est nécessaire si ces deux groupes de Français ne veulent être ensemble ruinés, puis asservis. Mais une collaboration volontaire est, en France, beaucoup plus difficile qu'en d'autres pays démocratiques. Voici pourquoi Alors que le travaillisme anglais, parti réformiste, respectueux des lois et hostile à toute politique de violence, constitue un parti de gouvernement avec lequel collabore en pleine confiance le parti conservateur, en France le parti communiste et le parti socialiste demeurent fidèles, au moins en théorie, au mythe de la révolution catastro.phique et au mythe des Internationales. Je sais bien que, pour beaucoup de socialistes, il ne s'agit là que d'un vocabulaire rituel, mais ces rites sont mortels pour eux et pour nous, et 1 on a quelque peine à concevoir une collaboration efficace entre des partis qui se disent révolutionnaires et ceux des citoyens contre lesquels se ferait une révolution.

Ajoutez que les syndicats anglais ou Scandinaves ont une longue expérience de la vie collective, et le sens de leurs responsabilités nationales, tandis qu'en France le mouvement ouvrier est jeune et, sauf en quelques corporations (livres, mines), inexpérimenté. Certains des chefs sont des hommes remarquables qui aperçoivent clairement la nécessité, pour la France, dans des circonstances graves, de travailler et de produire. Mais ils seraient sans autorité sur leurs troupes s'ils essayaient euxmêmes de les ramener à une conception plus raisonnable de l'intérêt général. Le problème est presque le même du côté patronal. Au fond, ouvriers et patrons sont las de la lutte, si dangereuse pour le pays, qu'ils se livrent depuis deux ans, mais les uns et les autres souhaitent que les solutions justes leur soient imposées. par une autorité vigoureuse.

L'état de l'opinion publique est tel, et la conscience du danger si vive, que nulle résistance ne serait possible le jour où un gouvernement énergique et impartial ferait connaître, par des communiqués motivés, les raisons de ses décisions. Qu'ils soient de droite ou de gauche, ouvriers ou patrons, tous les hommes que;j'4Î toeffOgés:,o.nt éjnis Je mêrrçe vœu « Que l'on nous commande. Le drame français, aujourd'hui comme au temps de M. Doumergue, c'est que le gouvernement ne sentble pas mesurer l'immense crédit d'autorité que l'opinion est prête a lui accorder s'il veut se consacrer, sans aucune préoccu.pation de parti, au redressement national.

Nécessité de durée

Quelles formes devrait prendre cette autorité ? Il semble qu'elle pourrait assez facilement s'exercer dans le cadre des institutions existantes. Les pleins pouvoirs, tels que les peut accorder le Parlement, suffisent, à la condition qu'ils soient donnés pour une période assez longue, le contrôle parlementaire étant assuré jusqu'aux prochaines élections par les commissions des deux Chambres et par de brèves sessions. Mais la durée est essentielle. Car 1°) les effets bienfaisants des mesures prises ne peuvent se faire sentir rapidement, et 2°) le but étant de faire renaître une confiance génératrice d'audace et d'activité, il est indispensable de donner, à ceux qui auront le courage d'entreprendre, une certaine marge de sécurité. Cette procédure serait exceptionnelle ? Certes, mais les circonstances ne le sont-elles pas aussi ? Il s'agit aujourd'hui, pour les démocraties, de s'adapter ou de périr. Rome, en des temps difficiles, nommait un magister populi, rei gerundœ causa, pour accomplir une certaine tâche, et suspendait alors les autres magistratures. Nous n'en demandons pas tant. Nous souhaitons seulement que soit prolongé un régime qui, depuis quelques mois, est déjà le nôtre, mais qui ne produit pas ses fruits parce que le temps lui est trop mesuré.

D'ailleurs, ces pouvoirs ne devraient être confiés qu'à une équipe d'hommes offrant toutes garanties de dévouement aux institutions. Qui pourrait former une telle équipe ? Beaucoup de ceux que j'ai consultés pensent que le Président de la République, s'il voulait appuyer de sa haute autorité et guider les choix de l'homme désigné par lui, pourrait, en ce moment si grave pour la France, exercer une influence décisive et heureuse sur l'avenir du pays.

Esquisse d'un programme

Supposons le problème résolu, et qu'un gouvernement cons. cient de son autorité soit assuré du pouvoir pour un temps rai-

mité d'un atelier que dans une galerie, ne trouvez-vous pas ? "1

CHAPITRE XIII

Trois quarts d'heure après, Elphick traversait Clapham Common pour gagner la station du métro. Il était furieux. Abusant de sa présence, cette créature entreprenante l'avait forcé à regarder d'insipides croûtes, que la politesse le contraignait à accueillir avec des paroles aimables. Pour comble, il avait dû absorber une tasse de thé amer, et une tranche de plum-cake dont le goût nauséeux rappelait la vieille bougie. Maintenant, il lui fallait de nouveau retraverser tout Londres pour rentrer. Il serait chez lui à six heures, trop tard pour se mettre au travail. D'autre part, il était trop tôt pour aller dîner sans compter que l'indigeste plum-cake de Pearl Lufkins lui pesait sur l'estomac, et qu'il se sentait l'appétit tout à fait coupé. Et par-dessus tout, il ne ramenait rien sur Mercator, à peu près rien 1 Ah, on ne l'y reprendre it plus à vouloir tâter du métier de policier 1 Une série de corvées, de déconvenues. Quel dommage qu'il n'ait pas pris rendez-vous avec quelqu'un pour dîner Après cette kyrielle d'échecs, la perspective d'un dîner solitaire lui soulevait le cœur. Mais pour rien au monde il ne téléphone-

(43) »

i Par ANDRÉ MAUROIS

rait à Lammas ce serait trop humuliant d'avoir à lui confesser qu'il avait échoué.

Non, il tâcherait de tuer le temps du mieux qu'il pourrait jusqu'à sept heures et demie. Il dînerait de bonne heure, malgré le plum-cake de Pearl Lufkins, et emploierait sa soirée à écrire une longue lettre à Olive. Voilà qui lui rendrait sa bonne humeur. Et dans sa lettre, il lui proposerait d'aller le plus tôt possible passer une journée à Chuddletoii. Maintenant qu'il avait renoncé à ses stupides ambitions policières, son temps était libre. Il lui raconterait ses déboires, lui décrirait la hennisante Margot Sorrel, Pearl Lufkins et ses grâces fades, et ils riraient. Et puis, il trouverait bien, enfin, l'occasion de lui dire ce qu'il avait sur le coeur. Et si Pearl Lufkins avait menti. Il se raccrochait à cela, tout en s'avouant que c'était bien invraisemblable. Il aurait fallu à cette créature une singulière puissance de dissimulation. Alors, reprendrait-il son projet d'aller vérifier la liste des pensionnaires de l'hôtel de Spotorno durant l'automne de 1924 ? De nouveau, il en revenait à l'idée d'y aller avec Olive mais accepterait-elle ? Ce pourrait être délicieux, un séjour là-bas, tous les deux. Ils pourraient se baigneri..

Il sursauta. Le train ralentissait, et

LE FIGARO. VENDREDI 28 OCTOBRE 1938

sonnable. Que doit-il faire ? « La guerre, disait Napoléon, est J un art simple et tout d'exécution. » Cela est vrai aussi de l'art c de gouverner, et tout homme d'action sait que les plans trop t précis échouent. Pourtant, mes interlocuteurs ont été à peu près > unanimes à indiquer certaines mesures qu'il faudrait prendre ( au plus vite. 1 ADMINISTRATION II me semble peu souhaitable de créer j des services ou des ministères nouveaux. Les ministères anciens, qui ont une tradition, fonctionnent mieux que les services trop neufs. Tout déplacement d'une direction est suivie d'une Ion- gue désorganisation. En revanche, il faut tout de suite améliorer et transformer le contrôle. Nous avons trop de contrôles finan- ciers, pas assez de contrôles d'exécution. En France, les additions sont refaites dix fois, mais personne ne s'inquiète de savoir, si les ordres donnés ont été exécutés. Les retards et erreurs demeurent impunis. A ce point de vue la monarchie était infiniment mieux armée que la République ne l'est aujourd'hui. La présidence du Conseil ne pourrait-elle 'avoir des missi dominiçi, chargés, en cas de non-exécution d'un ordre, de faire une rapide enquête et de proposer des sanctions ? « Nos actes nous suivent. » C'est une loi naturelle et morale il ne faut pas qu'en politique et en administration, l'impunité et l'irresponsabilité soient, au contraire, la règle.

Finances Il est impossible de résoudre le problème financier sans traiter celui de la production, car, dans l'état actuel de l'économie française, l'équilibre financier est irréalisable. Cependant, pour améliorer la situation, l'on pourrait, m'a-t-on dit, 1° supprimer les dépenses inutiles qui demeurent extrêmement nombreuses, en particulier dans les transports 2° contrôler les subventions et leur emploi 3° réformer l'impôt direct en s'attachant plus aux impôts cédulaires, avec percep.tion à la source, comme cela se fait en Angleterre, qu'à l'impôt général si difficile à percevoir 4° rétablir l'impôt sur le chiffre d'affaires 5° essayer de faire rentrer les capitaux exportés en leur donnant de longues garanties de paix sociale 6° faire des lois pour le contribuable français tel qu'il est, avec son goût peutêtre déraisonnable, mais indéniable, pour le secret des affaires, et non pour un contribuable théorique, ce qui n'aboutit qu'à rejeter le contribuable réel hors du pays fiscal.

PRODUCTION II faut qu'un gouvernement fort impose à tous, ouvriers et patrons, une tolérance réciproque et un respect intelligent des lois. Il faut que le ministère de l'Economie nationale assure la coordination des efforts, que soit établie une hiérarchie des besoins, et'que les devises étrangères ou l'or de la France ne soient pas gaspillés en achats inutiles. Sans aller jusqu'à l'économie fermée, il faut tirer le plus grand parti pos- sible des ressources de la France et de son empire. Pour cela, il est nécessaire de faire renaître l'esprit d'entreprise, ce qui suppose quelque apaisement politique. On ne peut vraiment attendre d'un industriel qu'il fasse l'immense effort de monter une usine nouvelle ou de rééquiper une usine ancienne, s'il pense qu'elle sera, sic mois plusjard, confisquée pa^rj^aj., >E, -a(,i;,

~~{ !n;,i\f'\{t' n 'd, '(t :~[(~1. H :3,a·

Mesures URGENTES ET immédiates Beaucoup .pensent qu'une réforme électorale est essentielle, tous qu'une mise au point très précise de la défense antiaérienne, active et passive, serait, aux yeux,des Français, le « test » le plus frappant et le plus rapide de l'efficacité d'un gouvernement. Enfin, il faut, pour que la France conserve son rang en Europe, une politique de la population et, pour créer, parmi les masses ouvrières, une impression de détente et de bien-être, une politique d'urbanisme, de décentralisation et d'hygiène sociale analogue à celle qui est suivie dans presque tous les pays d'Europe et qui, chez nous, est déplorablement en retard.

La France veut vivre

Rien, en ces multiples conversations, ne m'a plus frappé que l'énergie et, pourvu que certaines conditions soient remplies, la confiance de mes interlocuteurs. Ils savent que la France a beaucoup souffert, qu'elle est sortie de la guerre de 1914 plus appauvrie, en hommes et en richesses, que les nations voisines, qu'elle a été, depuis vingt ans, affaiblie par ses divisions. Mais ils affirment qu'il lui reste assez de ressources spirituelles et matérielles pour reprendre sa place dans le monde et sa foi en elle-même, pourvu que lui soit accordé un gouvernement qui gouverne, et un gouvernement qui dure. Je suis sorti de ces entretiens convaincu que la France ne. s'abandonne pas au désespoir, mais qu'elle veut vivre. « Nous avons travaillé, disait l'autre jour le chancelier allemand, comme jamais peuple au monde n'a travaillé. » Je sais maintenais; que la plupart des Français sont disposés, eux aussi, à travailler vigoureusement, intelligemment, et à mettre la nation au-dessus des partis. Ils l'ont fait pendant la guerre ils l'ont fait au Maroc ils le feront demain si l'effort leur est demandé par des chefs justes et résolus. Parce qu'ils sont las des humiliations et des échecs, ils sont prêts à s'imposer une discipline. Une fois encore, le moment est favorable. Si ceux qui pourraient aujourd'hui employer tant de bonnes volontés offertes ne saisissent pas cette chance heureuse et unique, ils seront responsables de ce qui suivra. ̃ '̃. ̃;̃ André Maurois,

̃ de l'Académie française.

allait s'arrêter. Trafalgar Square. S'il descendait .là, il aurait le temps de passer chez Cannings, le marchand de tableaux, à qui il voulait recommander ce jeune peintre si intéressant, Will Merlin. Seulement, s'il ne voulait pas trouver le magasin fermé, il lui fallait se dépêcher. Il sauta du wagon au moment le train allait s'ébranler, et se hâta de gagner la rue. Comme il émergeait de la station, il se heurta violemment contre une individu qui arrivait en sens contraire.

Animal s'écria Elphick. Vous ne pouvez donc pas faire attention ? 2 Animal vous-même t riposta l'autre.

Les deux hommes se dévisagèrent, furieux, et éclatèrent de rire. L'individu qui venait de bousculer Elphick était Ned Dillon.

Hé bien, mon vieux, s'écria Dillon en se frottant le front, si ce n'avait été vous, je vous aurais fameusement secoué, car vous m'avez cogné avec une force

II était plus rouge encore que d'habitude, bredouillait légèrement, et de sa bouche hilare s'échappait un puissant relent d'alcool. Et vous, vous, m'avez à moitié crevé l'œil, avec votre sacré nez en bec d'aigle, répliqua Elphick en riant.

Bah On fait de si jolis yeux

de verre, maintenant. Vous connaissez l'histoire de l'explorateur qui avait une femme peu fidèle ? Elle est épatante. Si vous payez un verre, je vous la raconte.

Dillon avait emploigné Elphick par le revers de son veston et oscillait d'avant en arrière sur ses talons. Oui, oui, je la connais. Et d'ailleurs, vous me semblez en avoir déjà bu pas mal, de verres. L'autre eut un large sourire. Ecoutez, mon vieux cet aprèsmidi, on vient de me commander trois affiches à la fois. Et bien payées. Un coup de veine pareil, ce serait un péché de ne pas l'arroser. Alors vraiment, vous ne voulez pas prendre un petit quelque chose ? C'est moi qui paie.

Non, non, je vous remercie, mais je suis pressé, j'ai un rendezvous.

Moi aussi, j'ai un rendez-vous, avec Grisdale, du Daily Clarion, et Beale, le caricaturiste. Voulez-vous vous joindre à nous ? 2

Non, merci, il faut que je me sauve.

Au moment où Elphick se dégageait, Dillon le rattrapa par le bras. Ah mais, dites, donc I A propos, je l'ai retrouvé, le nom de la petite poule qui était avec Mercator à Spotorno t

Vraiment?

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Les bijoux

de Mme la princesse

Paule Murat

C'est sur le total de 969.000 fr. qu'a pris fin la vente des bijoux de Mme la princesse Paule Murat. M" Edmond Petit et Philippe Couturier dirigeaient les enchères, assistés de MM. Vernhet. Reinach et Charraud. Nous avons noté, au cours de l'ultime vacation un nécessaire en or émaillé et brillants baguettes, 7.500 francs un nécessaire en or turquoises et roses, 6.000 francs, et un service en argent, de style Louis XIV, 18.500 fr. M' Henri Baudoin, assisté de MM. Max-Kann, Dillée et Tournet, commençant la vente des objets dépendant de la succession de M. Edward Tuck, grand ami de la France, décédé il y a quelques mois, nota une peinture de l'école de Van Gouen, 15.500 fr. une série de 24 assiettes en vermeil, 12.100 francs, et trois saupoudroirs en argent (travail anglais du xvm°), 6.000 francs. Achevant la dispersion de la troisième partie de la bibliothèque Gustave Mouravit, M" Etienne Ader et M. Giraud-Badin ont obtenu 2.680 francs pour une lettre autographe de Beethoven 9.100 francs pour cent' lettres autographes de Mérimée, et 2.120 francs pour quatorze lettres de Xavier de Maistre. La Bibliothèque NationaJe a fait quelques acquisitions intéressantes parmi les ouvrages de bibliographie. Mo Alph. Bellier, assisté de MM. R. Lcbel et L.-H. Prost, a noté 6.900 francs pour un secrétaire en bois de placage, d'époque Louis XV, et 1.850 francs pour un dessin par Eugène Lami. Maurice Monda.

Succession de M. de A. Après exposition, mercredi 2 novembre, salle 12, M0 G. Albinet dispersera, les 3 et 4, le beau mobilier, les bijoux, les tapisseries et les tapis, dépendant de cette succession. L'étude de M* Albinet est transférée 18, rue Saint-Marc. (Central 94-80.

Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Succession de M. Edward Tuck. Tableaux anciens, miniatures, boîtes, montres. Collection de porcelaines de Chine, fond capucin. Argenterie. Meubles anciens. Tapisseries de Beauvais. Tapis. Mo Henhi Baudoin MM. Max-Kann, Tournet et Dillée. HOTEL DROUOT. Salle 12. 1 Vente. Objets d'art et d'ameublement dépendant de la succession de Mme C. et appartenant

à divers. M" Etienne Adeb MM. Damidot et Lacoste.

Le Conseil Supérieur du Conservatoire

Le Journal Officiel publie la composition du Conseil Supérieur d'Enseignement du Conservatoire. Section des études musicales MM. Gustave Charpentier, Georges Migot, Georges Hue, Jacques Ibert, Paul Paray, Alfred Cortot, Henry Malherbe, Louis Masson, Darius Milhaud, Adolpbe Bnschot. Le directeur des théâtres lyriques M. Jacques Rouché et quatre' professeurs MM. Busser, Gaubert, Samuel Rousseau, Mme Marguerite Long.

Section des études dramatiques Mme Bartet, MM. Georges Berr, Pierre Brisson, Romain Coolus, Emile Fabre, Jean Giraudoux, Albert Lambert, Charles Mcrc, Marcel Prévost, Edmond Sée. Les directeurs des théâtres nationaux MM. Edmond Bourdet et Paul Abram. Un professeur du Conservatoire M. Louis Jouvet.

Vous souffrez du foie et vous êtes âgé

Au lieu de vous décourager, lisez ceci

II n'v a pas d'âge pour améliorer l'état de son foie, si l'on s'adresse au bon remède. La preuve en est donnée par M. B. à N. (Moselle) qui approche des quatrevingts ans et s'est débarrassé en quelques semaines de douleurs et malaises provenant du foie. « Je ne saurais assez vous exprimer ma reconnaissance pour le résultat obtenu par ma cure d'Hépascol François, écrit-il. Depuis cinq mois, je souffrais du côté droit et de l'estomac. Toutes les nuits, je me réveillais vers 2 heures et ne pouvais me rendormir. J'avais toujours -la bouche amère çt ne digérais rien. Maintenant, grâce à l'Hépascol François, toutes ces misères ont disparu. J'ai 76 ans et, cependant, je peux travailler ma vigne. Lettre 565.

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A LA 8- PAGE ;'J-.V ̃̃̃ VENTES ET LOC ATIONS

L'accident d'automobile de M. Yves Mirande Dijon, 27 octobre. La Cour d'appel de Dijon a rendu, cet aprèsmidi, son jugement dans le procès intenté par M. Yves Mirande. Le 20 août 1936, M. Yves Mirande était victime d'un accident d'automobile, près de Mâcon.

M. Yves Mirande avait été blessé à une jambe.'

Dans un premier jugement, le tribunal correctionnel de Maçon avait partagé la responsabilité civile par moitié entre les propriétaires des deux, voitures, et ordonné une expertise, allouant, en outre, une somme de cent mille francs à M. Yves Mirande, à titre provision. Un deuxième jugement du même tribunal ordonnait, quelque temps après, une nouvelle expertise et attribuait une somme de cent mille francs, à titre de provision, pour la seconde fois, à M..Yves Mirande, dont l'incapacité était évaluée à douze pour cent.

Et l'affaire ^se présentait, aujourd'hui, devant 'a Cour d'appel. Celle-ci a supprimé la deuxième expertise et décide que les parties attribueraient une rente annuelle et viagère de cinquante mille fr.. et supprimé la deuxième provision de cent mille francs, lapramière restant acquise.

Mais oui, mais oui. Et savezvous comment je l'ai retrouvé ? 2 Vous allez voir, c'est très drôle. Ce que c'est que la mémoire, tout de irême L'autre jour, il y avait une petite fête dans l'atelier de Jessie Parcoe. Une gentille soirée. On a fait marcher le gramophone, naturellement, et on s'est mis à faire jouer de vieux disques d'il y a cinq ou six ans. Vous vous rappelez cet air de jazz qui s'appelait Vous êtes la crème dans mon café »? > Oui, vaguement.

Dillon essaya de siffler l'air, mais ne put faire sortir de ses lèvres que des sons informes.

-,Je n'ai jamais pu siffler proprement, même, quand j'étais gosse, a'.oua-t-il tristement. Ce que cela a pu me désoler, à treize ans Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Quand j'ai entendu cet air-là, chez Jessie, brusquement Le nom de la jeune personne m'est revenu. J e vous ai dit qu'un Américain l'avait blaguée sur son nom, et que cela l'avait mise en. fureur ? 2

Oui. Alors ?

Vous comprenez, on a parlé de cet air de jazz, et il lui a dit que Mercator, lui, au lieu de chanter «Vous êtes la crème dans mon café», ferait mieux de chanter « Vous êtes Kolive dans mon cocktail. » Parce que la petite amie de

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Trois faux monnayeurs sont arrêtés à Bordeaux Bordeaux, 27 octobre. La sûreté, avisée que des livres sterling fausses, représentant une valeur de 400.000 francs, devaient parvenir a Bordeaux, ouvrit une enquête, celle-ci vient d'aboutir à l'arrestation de trois individus Joseph Esteheteguy, âgé de 39 ans, plusieurs fois condamné, dont une fois à cinq ans de réclusion pour vol qualifié, habitant Bayonne, son frère Adricn, âge de 41 ans, hôtelier à Paris, rue Fontaine, également plusieurs fois condamné, notamment à huit ans de réclusion, et Joseph Burdin, âgé de 33 ans, hôtelier à Mulhouse.

Surpris dans leur chambre, les trois escrocs, réputés dangereux, ne purent faire usage de leurs armes.

Ils ont été trouvés porteurs de 101 faux billets de vingt livres sterling.

SOIEILilà I

Rue. de e à PARIS

1s moilleulrel-s I ~I

Mercator, elle s'appelait Olive. Olive Quilliam. Drôle de nom, hein, Quilliam ? De la Cornouailles, probablement ou du Pays de Galles. Tous les noms bizarres sont de la Cornouailles, ou gallois.

Elphick s'était senti envahi par un froid mortel.

Mais. mais ce n'est pas. possible. bredouilla-t-il.

Pourquoi ? jeta Dillon avec un hoquet.

Parce que je la connais, Olive Quilliam. Elle n'a. Elle porte les cheveux complètement courts, et ils sont tout blancs. Vous m'avez dit que cette jeune femme avait les cheveux roux foncés et un chignon. Le rire épais de Dillon lui coupa la parole.

Gros malin Ça se coupe, les cheveux et quand on s'arrête de les teindre, ils blanchissent. Et puis d'abord, votre Olive Quilliam, est-ce qu'elle a un grain de beauté sous l'œil gauche ? Oui ? Hé bien, c'est la même qui, à Spotorno, était la mai* tresse de Mercator. Et si vous. Peter Coram.

(A suîurei) .-̃••

(Copyright by W. A. Bradleg),


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Cinq soirées Bizet, diffusées par le Réseau d'Etat. Hommage, sérieux et digne, de chanteurs, de chefs et d'orchestres sans défaut. Mals, puisqu'il y a toujours quelque chose qui gâte notre radiodiffusion officielle, un manque de cohésion, d'organisation, ce que nous pourrions appeler l'esprit cyclique » des émissions. Deux fois VArlèsienne, mais pas Roma deux fois Symphonie en ut, mais aucun concert de chambra (il faut s'accorder sur une antenne anglaise pour entendre, dans leur version originale, les Jeux d'enfants) un choix d'émetteurs mauvais, ou lointains. Comme toujours, des efforts magnifiques, mais dispersés. On imagine une combinaison qui réunirait une évocation d'Henry Malherbe aux réalisations de la Radio d'Etat.

Vendredi 28 octobre 20 Il. 30, RADIOPARIS Théâtre L* Autre danger, comédie en quatre actes en prose, Maurice Dunnay. de l'Académie française. Présentation pat Ed. Sée, avec MM Debucottrt, C. Rémy, AtquUiière, Dathys, Tarride, Flateau, Argentin, de Boncour, Ch. Casadesus, Mauroy Mmes Simone, Proyoit, bux, Ludger, Albany, J. Crispm, Milire, Préval.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Musique de chambre avec Mlle Ben Sedira, cantatrice, Pignari, pianiste, Andrade, violoniste, et le Quintette à vent de Paris Chanson et danse (d'Indy) Soli de chant lie aimab'.e, Du mal d'amour (PurceU) Jeux pour piano et violon (Ibert) Soli de chant Cavatine de Lucie de Lainertnoor (Dànizetli), Chanson (R. Strauss) Quintette (H. Tomasi). Bf-

20 A. 30, STRASBOURG Festival Bi.

set Symphonie en ut majeur Don Pro.copio, frag., opéra-bouffe en quatre actes. Orchestre National et Chrnurs Raagel, sous la direction de M. Manuel Rosenthal. 21 A. 30, RADIO CITE Le Via, évocation radiophonique de U. Malherbe, avec G. Colin et sa compagnie.

23 heures, RADIO-PARIS Concert de nuit sous la direction de M. Rhenè-Baton Première suite de symphonies (Mouret) Concerto pour violon « orchestre (teclair) soliste, Mme de Sampigny U Festin de l'araignée (Roussel) Figurés sonores (Delannoy) i Suite tirée de la musique de seine de Donogoo Le Métro, Faubourgs, La Mos- quée de Paris, Restaurant au Bois de Boulogne, Le paquebot Ile-de-France, Parade /o-> raine.

ORCHESTRE

15 h. 45, LONDRES REGIONAL Concert Mozart Orchestre B. B. C.

19 h. 10, MUNICH Concert (Hoffmann, Goètz. Besch).

19 h. 10, VIENNE Concert classique (Haydn, Mozart. Beethoven, Mozart). 20 h. 30, WELSH Concert symphonique. Orchestre B. B. C. (Weber. J.-C. Bach, Mozart).

20 h. 30, COLOGNE Concerto en la majeur pour piano et orchestra f Mozart), 20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert symphonique sous la direction de M. A. Wolff, avec M. Golschmann, pianiste (Mendelssohn, Franck, Biisser, Glàzaunow, Cul, Ibert, J. Cras, H. Tomasi).

21 h. 15, NORTH REGIONAL Orchestre B. B. C. (Franck. Ravel).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h. 15, PARIS P. T. T. Mélodies par Mme Marcelle Denya (Biisser, Godard, Lappara, Vull.ermoz, Chaminade).

lu h, 15, NATIONAL ANGLAIS Mu.sique de chambre (Turina, Beethoven). 13 h. 30, RADIO-PARIS Méodies par M. Peyron (Bérliôi, Rabàud, de, La Presle, Clergue, Rémy).

16 heures, PARIS P. T. T. Mélodies par Mme Nancy (Pêrgolèse, Bellini, Verdi). 16 h. 15, RADIO-PAB.IS Sonatt en la mineur pour piano et violon (Schumann) violon Mlle S. Filon.

17. h. 20, MUNICH S Coàcœt (Schubert, Sdiuminn).

IS h. 30, PARIS P, T. T. Mélodies par

Mlle Ruhlmann Violas *>ar Mlle Aodridê

(Debussy, Albeniz, Paganini).

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20 heures, PARtS P. T. T. Causerie mu- sicale par M. Delmônt Chansons des an- ciennes colonies françaises, avec MUe Sandra. 20 heures, RADIO-CITE Gala des vedettes.

20 h. 15, POSTE PARISIEN Cabaret. 20 h. 30, LILLE P. T. T. Concert de musique variée

20 h. 33, RADIO-CITE Jeu des questions de M. Laurent, présentation par M. Paul Reboux.

21 h. 10, TOUR EIFFEL Variétés Au temps des troubadours.

OPERA

14 h, 30, PARIS P. T. T. (Paris-Mondla!) U Théâtre lyrique de D. Milhaud. 19 h. 15, STUTTGART Les Noces de Figaro, de Mozart.

20 h. 25, SUISSE ROMANDE Samson et Dalila, opéra de Saint-Saëns (2e acte). THEATRE

15 h. 30, TOUR EIFFEL L'Equipo Art et Travai, présente Les Hommes en blanc, neuf tableaux de Didney Kingley, trad. par M. E. Combe.

20 h. 30, TOULOUSE-PYRENEES Les Mariés de la Tour Eiffel, de Jean Cocteau. Samedi 29 octobre 20 h. 15, RADIO-PARIS Audition intégrale des Romances sans paro.es de Mendelssohn, par Jean Doyen {première émission).

20 A. 30, RADIO-PARIS Théâtre Aines d'enfants Amal ou la Lettre du Roi, comédie en deux actes de Rab'mdranatli Tagore, traduit par André Gide, avec Mme Pitoëff MM. Horf, Sa' ou, Marco, Lêry, Marcy, Angeli, Périer, C'.adine Mmes Germon, Gire. 21 h. 10, PARIS P. T. T. V Assomption de Hannele Afattern, drame da rêve en deux parties de G. Hauptmann, avec Mlle Cartier, Mmes Scrgine, Ludger, Dulrhtc, Bourgeon, Ldmbrey MM. Hervé, Lur ville, Nadaud. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert, direction Cébron Latlak-Rouh, ouverture (David) Mélodies par Mlle Jouglet (Wyld, Fauré, Ptùch) Suite pastorale (ChaBrier). 22 A. 5, RADIO-PARIS Suite du concert Mdlodiu par Müe Jouglel (SainESaëns, Charpentier, Liszt, Ardili) Jours d'été, suite'd'orchestre (Coûtes),

21 h. 10, RADIO.PARIS De grappe en verre, fantaisie radiophmiique de Clêrouc. 21 h. 50, PARIS P. T. T. Suite des Variétés Lés Vendants, itntaisie radiephunique de Clé'uuc,

21 A. 15. LVXËMBOVRO s Concert sous la direction de M. Pensis Concerto pour deux pianos et ̃̃ orchestre (Mozart) Les Préludes (Lisil) Sonate pour deux violons il deux pianos (Fittlberg) Colomb* (Tomasie) Le Tricorne (de F alla).

ORCHESTRE

16 heures, BORDEAUX-LAFAYETTE Concert sous la direction de Gast>n Poulot (Mendelssohn, Vivaldi, Glazounow, Debussy). 17 heures, PARIS P. T.. T. Concert Pasdeloup, sous la direction d'A. Wolff. 19 h. 30, NORD REGIONAL Orchestre philharmonique, direction Goossèns (Dvorak, Ticciati, Schumann).

19 h. 35, MIDLAND REGIONAL: Concert Biset.

20 h. 30, STRASBOURG Paulus, de Meidelssohn.

21 heures, BRUXELLES FRANÇAIS Concert de gala à l'occasion du premier Congrès culturel wallon (Bach, Couperin, Jongen, Strawinski. Debussy, Ravel, Casella). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 11 h. 45, NATIONAL ANGLAIS Trios (Beethoven, Turina).

14 h. 5, NATIONAL ANGLAIS Récital

de, piano.

15 heures, RADIO-PARIS Harpe, par Mlle Tozzà.

17 h. 30 DEUTSCHLAND Récital de piano par Yvonne Lefébure (Fauré, Ravel, Debuisy).

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20 heures, RADIO-CITE Mascarade. 20 h. 10, POSTE PARISIEN Yvonne Printemps et Pierre Fresnay.

21 heures, RADIO-37 Relais de Bobitto. 21 h. 20, POSTE PARISIEN En correctionnelle.

22 h. 30, RADIO-CITE A travers les Opérettes, par Maurice Yvain.

OPERA

20 h. 30, TOUR EIFFEL Relais da l'Opéra-Comique DJàmileh et Les Pêcheurs de Perles, de Blzet.

THEATRE

20 h. 30, LILLE L'Homme qui n'est plus de ce mondo, de L. Besnard.

MOTS CROISES

Horizontalement, I. Moyens détournés pour se tirer d'embarras. Il. Alla de l'avant Négat.on Le long d'un ruban d'eau paisible. III. Evite la mort en s'ouvrant. IV. Personnes que l'on fréquente. V. Figure Sur le devoir d'un élève movcii Initiale et finale d'une station hivernale des Alpes-Maritimes. VI. Trou i Phonétiquement nourrisson. Vil. Lac salé du Turkesttn Vieux français. VIII. Qualifie maint Immigré. IX. Conjonction Donner la dernière façon au drap. X. Deux lettres de «Tunis » Ville d'Ukraine. XI. Surprise Mis à mort. Veritealemenf. 1. Qui a la vertu d'endormir. 2. Se servit Du crépuscule à l'aube. 3. S'élève en temps de révolution. 4. Initiales d'une colonte française Unité de mesure agraire Pronom indéfini. 5. Enfermas une chose dans une autre Dans Dinan et dans Dinard. 6. Rétablie dans son premier état. 7. Note Artifice dont on se sert pour tromper. 8. Denier Planche de bois. 9. Célèbre aventurier français du «vin» siècle Enfant voué au service de Dieu. 10. Article arabe Uqu Je sécrété par le foie. 11. Impressionnabilité excessive.


LE « FIGARO » ÉCONOMIQUE ET FINANCIER

Perspectives de la Toussaint

A très Juste raison, on se préoccupe des moyens de relever l'économie En l'absence de cette restauration, l'assainissement des finances serait impossible, et cette entreprise elle-même est inconcevable sans Ja stabilité du change. Le classement des problèmes à traiter ne laisse clone pas de place à l'arbitraire. Celui qui prétendrait ne pas l'observer ferait comme l'astrologue de la fable. Cherchant dans les cieux son orientation, il tomberait dans le puits ouvert à ses pieds.

Au début, ou bien dans le courant de la semaine prochaine, les ministres auront à délibérer sur des projets concrets. Si l'agencement en est raccordé, comme il convient, à une vue générale des nécessités françaises, ce sera tant mieux. Mais enfin il s'agira de mesures urgentes, destinées à prévenir des incidents financiers ou, plus précisément, des troubles monétaires. Car, cet égard, la position de M. Daladier est fixée d'une manière définitive et il se démettrait certainement de ses fonctions plutôt que de céder sur la limite de 179 francs pour une livre qu'il a assignée, en mai dernier, au repli du franc..

Quelles seront ces mesures ? Si rien ne permet d'en deviner l'ordonnance, l'énoncé de la question posée, qui est maintenant connu de tous, réduit grandement la marge du doute. Seul responsable du programme à établir, M. Marchandeau est un administrateur expérimenté. C'est-à-dire qu'il connaît et respecte les lois de l'arithmétique élémentaire. Elles lui imposeront de demander à un très grand nombre de Français, sinon à tous, une liste de sacrifices amers. En d'autres termes, comme il lui est interdit de payer avec des mots, comme les formules ronflantes sont d'un faible secours pour le Trésor et d'une aide nulle pour le Fonds des changes, son paquet de décrets-lois ne peut pas ne pas avoir pour résultat direct de mécontenter tout le monde. A partir de cette base, les hypothèses possibles se réduisent à trois le gouvernement engage bravement la bataille il cherche -des compromis il passe la main. La première attitude est celle qui mériterait les plus vives louanges. Les précédents sont-ils en sa faveur? Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont sujets à discussion. Avec toutes les circonstances atténuantes que l'on voudra, c'est donc la seconde hypothèse qui paraît, a priori, la plus probable. Seulement, la voie qui serait ainsi suivie est sans espoir, parce que les faits sont tels 'à présent que la recherche d'une « moyenne » est condamnée. Au terme d'un délai qu'il n'est pas possible de calculer d'avance, mais qui ne serait sûrement pas long, le change craquerait. Et cette prévision est si facile en l'occurrence, si évidente, si aveuglante, qu'elle oblige à retenir la troisième des hypothè-

MARCHES CA-I-ilMlES ET HeRBGS-XJXilEJieS Production des houillères françaises en septembre 440.000 chômeurs de moins aux Etats-Unis.

tés environ à celui du mois correspondant de 1937.

© Londres est calme et soutenu. Raffermissement des cuprifères et des pétrolières.

®Il a été vendu sur le marché libre de l'or à Londres 365 barres, d'une valeur de 1.074.000 livres environ, au prix de H5/7 par once, soit une baisse de 2 penve sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de 1 penny sur la parilé du dollar à 4.77 7/8. © New-York est irrégulier. Total des transactions 2.020.000. Services publics toujours fermes.

© Mrs Perkins, secrétaire au Travail américain, a déclaré que 440 000 personnes avaient retrouve un emploi en septembre dernier.

© La hausse du compartiment français, la veille, ayant été provoquée surtout par les achats des opérateurs au jour le jour et notamment des commis, n'a pas été de longue durée, les hypothèses sur lesquelles elle s'appuyait à savoir 1 instauration prochaine d'une- au- tarcie économique et ses conséquences paraissant manquer encore de fondements, heureusement Des dégagements ont effacé les -gains de la veille, sauf. sur un petit nombre de valeurs. parmi lesquelles « Pechiney », s

© Les séries ordinaires de rentes cèdent un demi-point en moyenne, tandis que les séries à garantie de change se raffermissent.

© Par contre, ta plupart des in- ternationales font meilleure contenance, et notamment Royat Duteh et De Beers. A noter l'exception du compartiment égyptien qui est faible Suez, Foncier Egyptien et Banque d'Egypte se rapprochent de leurs records de baisse.

® A l'encontre d'une espérance dont nous nous étions fait l'écho, et qui, aussi hier, ne paraissait pas manquer de fondements, le taux officiel de l'escompte n'a pas été réduit. Faut-il donc penser que la nouvelle tension dés reports sur les changes à terme trouble à ce point les au orités responsables du marché, et que l'accalmie, observée au milieu d'octobre, est déjà terminée? En toute hypothèse, si la baisse de l'escompte n'était pas décidée après que 14 milliards de rentrées aient été enregistrées, on finirait par appréhender qu'elle ne le fût jamais. © Le ministre des f inances publie une offre du gouvernement du Reich aux termes de laquelle les possesseurs de titrts de créance autrichiens garantis par l'Etat pourront recevoir contre présentation de leurs titres l'intérêt de 4 1/2 0/0 des emprunts du Reich allemand. Cette mesure équivaut à une transformation des dettes d'Etat autrichiennes en emprunts d'Etat du Reich. Ajoutons que la Bourse de

Vienne a été rouverte aujourd'hui après sept mois et demi de fermeture.

© Les houillères françaises ont produit en septembre 4.043.586 tonnes de houille et de lipnite pour 22,8 jours de travail (avec une journée supplémentaire en moyenne dans s les divers bassins), au lieu de 2.868.839 tonnes en uokt pour 15,9 jours de travail {congés payés) et de 3.767.374 tonnes en septembre 1937, pour 21,6 jours de travail. La production journalière moyenne de l'ensemble des mines s'est établie à 177.406 tonnes, au lieu de 178.903 tonnes en août et de 182.887 tonnes en juillet.L'effectif ouvrier s'est inscrit fin septembre à 248.671 unités, au lieu de 248.773 unités fin août. Il est supérieur de 9.700 uni-

LES CHANGES

La tension persiste

Au comptant, lu livre se représente à 178,32 contre 178,79, et le dollar à 37,48 contre 37,45.

A terme, la tension persiste. Sur la livre, à trois mois, le report passe à 4,25 contre 4,15 la veille pour trois mois, et à 1,25 contre 1,15 pour un mois.

MARCHES COMMERCIAUX

Cours I Oern.

précéd. 1 cours

BLE (prix IrnpûSs dou, culturel 10160 20150 60 ait Uierpool. Octobre t/B12 4H7/9 Chicago Decembro 65 I 11 B5 1 /2 8

Mal 67 3(8 67 3/8

AVOINE Pirll Octobre 101 M 83.. Novembre 100 M M 50 FARINES pin 308 308 C010S (Sjk!l!| Mtnndrlt Norcmbre 1* 78 Hei BI Janvllr U 41 H 75 Kew-York. Décembre 88 49 Janvllr 8 36 8 37 SUCRE New-York. Décembre 2 03 2 05 Mars 2 01 2 06 CAOUTCHOUC. fumé Teull..

Londres. Disponible 8 S/16 CAOUTCHOUC. New-ïork. Décembre 18 85 16 93 Janvier 17 00 18 85 CUIVRE IStan.l. Londres Complut <s il/t te iet!i Va New-ïork. Décembre 1015 1013 Mars 1024 1017 ETAIN Londres. Comptant 212 5/. 112 17/6 PLOMB étrinjer.. Comptant 16 1J/« 1813/Oi

ZINC Comptant 16 10/. 15 11/3

dR6EH11dcrrosl.. Comptant 19 5/9 19 5/8

ARGENT (bor,es).. Comptant 18 5/81 19 5/8

OR FIN Comptant 145/9 145/7

Situation

de la Banque de France au 20 octobre 1938

ACTIF

Encaisse or 55. SOS » Monnaies d'argent. 447 + 29 Comptes postaux. 080 171 Disponibilités ù vue.. 11 » Effets escomptés 14.756 1.113 Effets agrie. l.Sûli + 200 Effets nég. étranger., 724

fets négoi' franco. l.a:)U + Kl Avau. s aur titres. 3.847 48 Avances a 30 jours. 1.1a5 + 218 Bons Caisse autonome

\YLiiCts prévis, sans

intérêt à l'Etat (couv

18 juin 1936) 5.5G9 = art 1 et 2. 12.083 °

art S 10.000 = (conv. 30 juin 1937). 26.050

Divers 3.078 72 11 i'ASSIF ~-1

Mets en circulation 110.555 –2.801 compte Trésor ,.ublk 1.(137 + 323 Cpto caisse autonome.. 2.368 15 'inpte. courants 22.477 +1.615 Divers. 2.481 Montant des engngem. a vue: 137.143. Hatlo 40 69 0/0 c. 40 41 0/0.

PARIS LONDRES soutenu AMSTERDAM soutenu Principales fluctuations i cm. i r». n i m. i De™. rW VAm il 1 eut "i o-em Hamse mim "u"' mrs |] mlm ] ><̃ l [°" »»"um | pS, | S; 11 vauubs | “£, | g;

Penney5 lÈV't «65 ^\t ad ,Vi!î M- M «•-• «>« g'i'Lnv s1!4 £?ï

4 1925 130 05 + 11 65 Cons, Hh 72 S/16112 3/161'Crewn.M]n.. 113/8 11112 Il

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Rio·Tinlo.25d5..2545.. 19345 ',j, 1 809.. 814.. 0 10. 44 Co lumbia 9425 94

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Bon.Tr,50ns5~r9331015 1016 -Electrique .2 240.. 23S Doggofonttin. 403 403

B.Tr,5-10-15 ons:> 34' 959 968.. Pét,oflna. 605.. 605.. (com rB7926O'/ 696.. 706 (nom.l 199., Do Baers ordinaire.. 1565 1583

B.T!.3-6-IOan.4i;4I' 975.. 974.. Royol Dutchldixièm,) 6726 6742.. Fonc. 187 3 690 683 8ud·lumüteprlor. 87.. ·82·· préférence. 2000 2000

Cal"e auton. 4 ;'s 185 785.. Amllordam Rubber.. 4875 4860 Corn. 1880:1 3 6t.. 704 689 iouis. 1086 1079.. Durban Deep 589 582

Banque de France"I'6640 6530 H V.' A. 48150.47900 .1 1883 3~t.. 213.. 216.. Téléphones 326 328.. Eoslern. 160 50 157

i de l'Algéri. ~5200 H*b.»s |0850' 10850' I H rom «913"' 238 50 240 OolHut.MI«B 5050 5000 Eatt Rond 486.. 484..

80nquedol'Algèrie,15200.. 52Di N.stle, IOB50. 10850, I::¡ Com, 18913% 23g 50 240.' Dolllu.,Mlog, 5050.,5000.. Eot Aond. 4B6.. 486 1

Banque d. l'Algérie. 5200 5207 ^–•Tabaco,- é!f '«f'.J iwiobjj 281 281 jndu.Jr.. T«8l« (Ole) 1025 1025 Equateur. M 50 175 ..1

i^VaTo,1^1^ *«™ < ̃̃ •" -g £-!$§$ Zl ¥à:: aSÏÏl^.1 In asœ,»: ?4S:: Vi

Transatlantique Porruguoses T,obocos 632 627 z 1892260, 243 244 Indu.t,: Textll~'IGlel 309 311 Equote~r. 17650 910.

I de l'Union Paris. 430 42q i · 256 255 Cemt.d'Eclair.(Lebôri) 18~'5 1842 Galdfields.·· 660 6nl 910..

CompagnlsAlgdrfen. 430.. 42».. Fonr' 903 3 •/ 256 255. Cent.d'Edair.Uebonl 1825 1842 Goldfields 660.. 6.1 ..I

C0mpas.nl.AI9.rlen. 940 945 0 g"<; \hr\ gg ?|| g"n in.ntai.' du Ga"x 925 935 Gola Kaluppong. 204 2 50 Comptoir d'Escompte 765.. 765.. Fonc. 1909 3 V 13 •• 31 •̃ Eclair. Chouf. et F. M. 640.. 651 Hotchk.s. 592.. 6-1

Créd. Com. de Fronce 44.5.. 4dd COMPTANT Com. 912 3 131 34 Cies Réu.Go..tElecl. ISI I~ Huonchoca, 48 25 48 25

Cred.Com.deFrance445..2446.. COMPTANT O SE i?!3 X Y. Y. ^«SfÙS^i Ui" US"

Fonc. de France 2500 *4/3 Z |OI'Î40' 450 450 CintAa Pnrlt 155 158 Hydro-Cer. 72 74

Fonc. de France 173 174.. 0 19134 f.. 45D ·· 450.. Ga. do Paris. 155 158.. Hydro-Clre. 72.. 74

Créd-Foncdél'indoc. 173 174.. OE~ 9267?" 551.. 551.. Oaz PaI 155 158 Johannesburfl 460.. 453..

td 1 onn is 1529 1520 FONDSD'ÉTAT O- Emp. 192676'" 551 si Gaz de Paris Johannosburg. 460 ·· 453

-lyonnais 1529 ..1520.. FONDS D'ÉTAT Corn 9277 i'" 472 472.. Acétyl.et El.ctro-Mét. 385.. 398.. Lanfllaaste. 129.. 128 50 Rente Générale. 726.. 723.. £ -9304^" 635.. 635.. Acieriss de Longwy 325.. 318.. Lonaon in ord 34 50 34 75, Rente foncière 321 W Amortl..oblo. 7925 a -w 931 îi'" 629.. 630 630.. de Michevill. dd0 660.. 0 Mam Reef 684.. dB2 682..

Suez 20260.. 20100.. 3 AmortlKable 79 25 /9 35 -g 4|32K;/ 654.. 650.. At.etChant.delaloire 370.. 383.. Malacca ord 195 50 194 50

3. â Amortmoble. 99 95 50| o imiJi'O 672 679.. -Const.Nord delaFr. 410.. 410.. Mexican EagleOilor. 46 25 46 50

Suez !Part de fond,), 17570.. 17625.. 4 1932 A. BI 2D 80 851 Emp. 19324°I"° 672.. 679 -Con.I,Nord delo.F, r, 481~ 4810 M~xlco.n EagloOil or. 46 25 4d 50

lïS&tic^0:5:: ^fc: «S Emf iijjS & l?7 v. &&££SSX ̃» »SKI"Jb&-ïï; 'iS "A

Suez civlle}lcinq,).. 5980 5985 8. 7905 78 70 19335 6 5- 742.. 857 Chûtillon-Commentry 899.. 99.. M!c~~lon (po,rt) 1195 1188 ..1

Esi 555 563 19345 S °' 8b0 857 Châldlon,Commonlry 141 1402 Minière des Gds lau 645 630

Est, 790 790 ffl Ob.Ch,f.EloI4;'P2-14 320.. 320.. Bons 100 Ir. I~B7 71 50 68 69 25 Fivos.Lilie 540.. 527 Moteurs Gnome 645 657

g- | g «««-j^ g- 320 »~ -go,. 5, 50 6, «^ ̃̃ » ̃̃ G «7

& %îy. m.. 'ïw\%ï*% 500 jgj AIsace.lor. 5 x mi 570.. Je:mMr.-r:.H?.m6.c: il SlSWcôir- ê" À".

Nord. 735.. 735 P.T.T.5if.1928r.a5OO 403 451 A05 451 Alsace·lor. i 1921 570 566 MorinetHoméc 345 344 Mozamb'que. 100 356 99 50 50

Orléans 694 686.. 5% 1934-1935 820.. 824.. 3 »? 1921 216.. 217.. F.BelgeMot.Ch.deFer UB5 1466 p°Jan. V1!cose– ^^°-

Santa.FéIC"fr.C.f.)pr. 424.. 423 C.Not.Cr.Agr.S$é33 940.. 937 5" 1921 72B 731 f.gelgeMat.Ch.deFer 14B5 1d66 podanA···· 626.. 621

fantaFelO^Cf.yPr: 424:: 4M.. C NatCr. A»r.5% 33 940.. 937.. 5 9. 1921 728 731 t Joi, Monl All,n 305.. 308.. %%$ §76 979 Y.

MétropolitaindeParis 833.. 823. -mjll Est 6. 6 328 333" Mat.de Ch.FerlOeFr.) 486.. 490.. pno)pha>.Constantin. 286 50 292.. Parisienne Industrie. 320.. 323.. 7KV,or2IOOdo on 13955 3974 A- |f§" 5ff Métaux (Cie Franc.).. 2150 2150 Phosphates Tunisiens 160 50 162.. Tram, de Shanghaï.. 800 795.. 7;<or24(IOOdollari) 4750 2 JIV ..«£.. s<!no||e.MoubeuB((.. 530.. 540.. Pointe-à-Pitre IdD 50 162 Tau&Eclairage (Lyon) 1296 1292 /Mr. Occ. Fun 3%. 340 342.. 5 & 933 fM «| Béthune(Ciede}nouy. 535.. 535.. Pointe-à-Pitre 376 383

Indothine 3 j IYOY, 264.. 269.. Etat 5 1933 728.. 733.. et unel oe e no~v, y.

Disl,Porlsien,d'Elet, 620 615 Indochine 3 1909. 264.. 269.. Bat 5 933 "»•• '̃" •̃ charbon, du Tonkin. 2075 21 10 Randrontein 373 50 372

Disr. Parisien. d'Elec. 620.. 615.. 3!i}jl9I3 292.. 293.. Lyon 3 1855 30/ J1J.. Commen .Fourcham. 5|2.. 512.. Rand Mines 1704 ..1702..

EleetrkitèdeParis. 652 653 ·. 6 386 386.. Commen.-Fourt,hom. Rand Mines.· 1704 171

Electricité de Paris. 652.. 653.. Modogoscor 1903-05. 313.. « ^•• 3ll 318 DombrowalHouil.) p. 485.. 485.. Roan Antelope 171 171

Electricité de la Seine 353.. 356.. Madagascar 1903^)5. 3 3.. 3 8.. 6 (, 921 J I » j<°-- Dombrowa(Hovil.l 546.. 551 Shell Transport 777.. 777..

Electr.etGoiduNord 340.. 344.. Maroc 4 9 4 310.. 310.. 5 1933 7f-- ̃» ̃ ̃ Aniche (Mines d') 940.. 940.. Springs Mines 25150 252.

Electr. (Cie Génér.d') 1275 1265 5 1918. 353 355 Midi 66" 351 350 Aniche (Mines d'1. 940 940 Spriegs Mone. 251 25t

BSffMSfi'S :»:: i-*rf.8»: 3^ S:: ^'JÉ: g." » & %̃̃ ^$Lv=^

Energie Lit. Méditer. 499 Tunis 4 309 308.. Blanzy. 5999 Tang~nyiko 62 25 61 25

Enerp. Elec. Nord.Fr, 290 290 Crédit Nat 5 1919 481 485.. 5 1933. 730 737 Cormaux.·· 565.. 57D ThorSis 307 304

Ener^lecNord-Fr. 290 290 OédltNa, ,9,9 48, 485.. ^^y; « g» f Y. ^V. ToSypsïWHAU 93 50 97 25

Nord-Lumière 725.. 729 80n.6J,IYÛ, 521 520 5série E. 390 390 Mari 435 435

SB&SJïw: 3:: %y. XsMgk | g- |^|.l: | 8s^ « .ffi ï=!d: 272 50 270

Thom.on.Hau.ton. 140 138 Bons6'Biuin231488.. 490 2,. .érieC.. 354 351 Tubize 114 113

Union d'Electricité.. 4D6 40d Obl.6 1914. 496 498 5 ;i â933. 732 73S AIg: Tunis.(Omnium) 15d6 1546 Union Corporation.. 1623 1631

Union d'Electricitè.. 406.. 404.. Obl.6 6 1924. 494.. 498.. -.5 1933. 732.. Guergour act 1205 15746.. Miniè. Corporation.. 1623 1637

For.etAcié.du N. et 669.. 673.. Orleansb Il 391 395.. Guergouract. 12D5..1175.. M,ln"e.HtKatongapr,4630.. 4601..

.Siï.l^XÎ'îf: :«:: DéP.de,-Ai5ne7.26 504 500.. Orl-a"s||| :y^ | y. m ^fc5;i^S ::«!?:: r'^a-i:2^»

1 Soulnos. 725 723 7,,271574" 575.. 54°1933. 736.. 731.. FronsY,von,e ~,cr.). 78" 7'8'" Vins et Spiritueux 163.. 264 50

S0l"n" •̃•• 725 Z\-d>l 11 I i 0.-2^ S ll\ ^œ^K: M 3 «S SX; 311 S

SchneidtrlCtegsot).. 1045 IOd3 dOloMorne:f! 476.. 48D ,yd,o.Corb, Sf.Denis 430.. 437 West Sprihgs. 456.. 453 ..1

Trbf.etlam.duHavre 730~ 735 -deMourt:et.M.6bg 458 45B BANQUES tille.Bon.Colomb.li.) 520 495

ïïtifâZ%!&; '?fo ^fp-» g g *™™%Kid 750 ?*> WsSS^^ll îl° ® comptant

8élhune. 539 530 daMeure6pi%l~~ 481 482 8anq. Afrique Occid. 750.. J5D ·. Pecholbrann. 356.. 369.. COMPTANT

pSte– fl 50 I E ftttay^ f » f ̃̃ TfiSSS i S gr^lf F'f S -»"– «̃• •• •» ••

Lent.···.·.·.··· 311 308 66,19231 45d 451.. de IaGuadel.. 2815 2830.. grnam~e ~o~le¡e~.) 2~~ Jg0 Roubaislenne d'Ecl.. 1235 1235

Marles. 311 308 ?t! 9?5 1,7 50 Î97 in de la Guyane.. 1900 1901 Glaces du N. de la Fr. 2635 2650 gardin,Renaud,Couc 1760 1750

Maries. 440.. 439.. 'A «' îo» 493 50 deMadogascar 358.. 360.. U Ripolin, iouis 2I0O..2110.. Moteurs Solmsom (cl 28.. 28 50

Viço.gnesetNceux.. 495 489 Pas-de.C.7^ 926 497^ «5 °e«aM°a ;2a30 360.. St-GoPboin thauny.. 1956 1963 Forges de la Provid.. 19950.. 19950..

[80Ié? 54 25 56 50 76,1927 495 ci la Martiniq. ~283D SI-bin, Chauny.. 1956 1963 Forge. do la Provid.. 19950.. 19950..

|°'*?-v; 2450 2445 52 929896 7: 896 de la Réunion. i2800 2801 Salins du Midi 715 722 Oelbdl 720.. 720..

80'IOUISS.245O..2445.. 1¡¡1929189~ 896.. deloReunlon.,28oo..2801.. Soll.uMldl: 715.. 722.C.eIOd. 720.. 720..

ordo (vorto). 2470 2432.. Somme 6fs 1923, 480.. 477.. Eur. C.IPay.) or 1280. Auxlllo"o Nov'got.. 1235 1206 ..1 Sieouo Romono. 42 4075

[^rieî. -S«».4K«I923J «8.. 477 E^C^» g0 TouageetRemorqua. I2g:;l2gj.: ««.««.ma.» 42.. 4075

Nick.i 73? 733 «"{•jW" ̃̃ «j» z 'AtToZ'^iy. 2^ SiSK^ «US 6yfo Ïïïïiïtâ&s?.: ?5i ?SI?

Penarroya 321~ 320 Egl.dévo,I.669 1928 444 443 Franco-Japon.. 6g 68.. 8enéfictone. 6880 ..6910 Oua3tu et Mestoula.. 1425 1426

Penarroya. 321.. 320.. Ejjl. dé«st. o A «B w «o N, ,(- 570 570 Damoy (Julien) 583.. 582.. Talcs de luzenoc. 2705 2700 f'an«.sedesPétToles 805 802 »A «» OJU ow Pays du N, 180. Distillerie Cusenier.. 1965 ..2028 ..I Hutchinson 1130 1118 Eleçtro-Çhin.e Ugine 496 485 Ind.Sucr. Fr.ô/, IW/ 450 43U y 1585 Entrepôt de Grenelle 310 307 Fil. Schappe Lyon, ca. 1675 1700 SSSÈ I i ms^à %̃̃ aSwSii i S s?-- » ̃ Z r±i:: 501 Z

i Mol.Color.St.Denls.,I030 ..01030.. Algérr~3" 1902. 325 324 ..1 Cr~d:Fon,lg..Tun",1 405., 409.. Nltola. 350

Indochine Î899-1905~~ 230 229 ··I CréditFoncierColon.~ 209.· 212 w Olida, 2125 ·.2125.. gras.Coinèteactonc.1800.. 1660

PhosphasasdeGahal 722 116 Tunis3°.; ô902.1907. 1dl 145 50 Créd.F.lndochinelp.j'I13D 1110 ·· 2125 · Distil, Btetag. Norm. 195 191 50

i 1 1 Ind~chlne 1899-1905, 230.. 229.. Cr~dltFonclerÇoion.1 209.. 212. 1 Bros.Com/¡teocl.anc, 1800 1660

'Pho'p'hole~de.Gafso, 722.. 716.. Tun!3~¡IZ02.1907.. 241.. 245501 Reports Depôts 600 1110.. Pot 37 38 Di.tiI,8rotog. Norm, 195.. 19150

Rhone.Paulenc. 753.. 748 Reports Dépets~ 600 602.. O"n 'x Manoco 1340 1325

ISaint.Gobain.1960..IJ971 ·· Allem.24DowesIWl.5725..5150.. Soc.GIeAlsac.dtBan.I4D3.. 403.. Saint.Raphaël. 5230..5400. gastoslTabocsl.· 695.. 697..1

Saint-Gobain 1960 ..IJ971 Allem.24Dow8$1001.15725.. 5750.. Soc.GI.AI.ac.deBan.¡ 403.. 403.. SO'"t'~aphoel. 331 5400 80.to. (Tabacs) 695 697"

Port du Rosario .14125 ·. 4130 Anglelerre 2 9.·. 12845.. 12850. Soclélé Marseillaise. 593 593 ~ucriDes'Ylol~ndolis. 4580 4580 Brosse(laletJ D~'p~~i 215 221 221

qor¡¡e~nRéuni'1 1 485 4g5 Argontin5 ro 90 3530. So~s-Com,E~trepren,1 266.. 275.. Ciments Français. 1175 1171 Por.d'Ed.(Ofl~n.todt) 115 113:

AirLiquide 1204 ..1190.. 5 U 1909.. 3630 Un-on* .ta, j ^5 2 130.. Q–1 d, 331.. 328

A"l,quodo.¡1204 1190 5 1909",3630 ..1' ¥:i¡,r~¡; i 39 Ciment. de l'¡nd~~¡;, 331 328

Brasserie Quilmès 5492 5415.. 8elg.3% 1895-05,1'sJ 91.. 91.. Immobil. Marseillaise 1990 I99O Bon Marché 140.. 140.. < rnnùîch Indochine 664 656 5 1934 805.. 810.. ACTIONS Chapal frères 430.. 436.. CHANGES

lGS£ïï?'^™~MY.M.iié.Ui&V,t«a<«b.) 195.. 194.. |N^°IEUK CotyP(Société Ànon.). 162.. 183..

Citroën N. 57B 576 INDUSTRIELIEB Galerieslaloyette. 24 2d

Comoteu^àGai" 595" 600 I Chili 6 189 183.. Buenos-Ayres (Ch.fer) 461.. 461.. OaLerlM ^'ï^rt, 174»:: 17700:: PARIS 178 82 DÎsHfdeîfndochïne 370 3U Ch in. M', 1908. 3479 Dakar à Saint-Louis. 1165 Nouvelles Galeries.. 275.. 275.. Londres 17879 79 17882 ,fird 57" 5625 Congo Ob'. 4 1901. 540 541.. Chemin Est Algérien. 275.. 271.. Printampsord. 70.. 72.. New-York. 3745.. 3748..

1 Hévéos. 45374 ..1 428.. Egypte prlv,legiee.132~ ~'3225 Indochine el Yunnon ¡ 502.. 50g Agence Havas 387 399 8ruxello.1 634 125 634 125

S- &y. m.. *».«, 32».. s»* j«*£'«--y«™- «g., 392 sg a^-hj». » 3»..%™ «4;»

Peugeot.· 432 ..I 136 Haitt 5 1910.· 4 715 1 Moroc. 362 392.. D,dot.Bottin. 576 576 Madrid. 207.

Pauaeot 432 436.. Haïti 5 1910 706.. 715.. Chemin Ouest Alger. 362 ..j 378 Choix 576.. 576.Rome 197 30 197 25

P'eugeotë* 424 424.. Moroc5 ,910. 398 385 "l, Rosor:àPuerto,8elgr. 108 107 "8erne. 851.. 85125

ffîpZïtZl § 50 Por,uBgo,3'f. série 2770 2760 W^hine «y,. Jo 390.. A^ Occ.d^.e,. Il I g7 ..1 2041.. 2040 25

~.Terrtsrouges.·43550d35.. Portugol3/°Isérje2770,2760..i'Trqm.Indochinecap.é02. Atrique0«id.[Ce).IDID.ID07.

1 Terre. EurP éenne. 435 50 435.. Portugal 3 .e"eI2770 2760 Trom, Indothlne cop. 602 .1350 Airliquide(çartsp;.I4110 1007 ;;II IONDRES

Union Européenne.. 490. 495 'il Mog, Génér. de P.i ~1350 ",1350 1 AirLiquide¡po!"sl. 4210 ~4249 LONDRES

Union Européenne.. 490 495 Eaux|Comp.Gén.des) j 975 1000 Cirages Français 220 221 ..I Poris m 3/4 ,78 n,|6

KJ^'F^i'ônnouv 294 Unlfiée4% 190.. 190 ..il Eaux d'Evian 310.. 312 Colomes (Génér. des) 216.. 219 :| N Yor|, 4 77 6/8 476 1/2

LyonS/.Fuuonnouv. M ? 9p9_ 98J | Vittel 327 I Dunlop *£> <«•̃ i; Rio de Janeiro1 2. 3.

304 ·· 7 2 K 1931 354.. 355.. Vichy lEtab. Thermal) 1530 Bec Auer. 201 •• 205 |i Buenos-Ayres. 19 02 .1. 1902.

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CHRONIQUE

CYNEGETIQUE

LE FAISAN.

OISEAU DE HAUT VOL Octobre. C'est le mois du faisan. Dans les chasses bien gardées et bien disciplinées on ne tire pas le faisan avant le 1" octobre. Actuellement, le faisan est en pleine forme. Il est beau, fier, majestueux. Quand il marche dans les champs ou quand il vole d'un bois à l'autre, il a un air somptueux et c'est réellement un oiseau magnifique. Son vol est rapide, surtout quand il se met dans le vent au-dessus des arbres.

Le rêve des chasseurs est dp tirer Un de ces ciseaux de haut vol en pleine action.

Malheureusement, le faisan, le roi des oiseaux, est un peu vagabond et aime changer de cantonnement et passer d'une chasse de plusieurs centaines d'hectares à une autre. On a beau lui offrir du blé tous les jours dans les bois et lui préparer des couverts touffus, des taillis verdoyants, des champs de blé noir, le faisan va chez le voisin. Aussi quand on n'a pas une très grande chasse d'élevage où les faisans puissent rester, on prend la précaution de les garder dans des volières, de les nourrir abondamment et de ne les lâcher que le matin de la battue.

Le taisan capta, mis en liberté quelques heures avant la chasse, est dépaysé et ne sait pas voler, Il pièto dans les bois et quand il entend les rabatteurs cherche à se garer et a se sauver. Son vol est maladroit, lourd, sans but, car il ne sait pas de quel côté se trouve un autre bois pour s'abriter. Parfois il se porche sur un arbre et ne bouge plus.

Dans les grandes chasses où l'on

fait en octobre, on fait souvent des tableaux sensationnels, car en cette saison, dans ces chasses, on tire la poule aussi.

En novembre et en décembre, généralement, il est défendu de tirer la poule. Heureusement, sans cela on ne pourrait pas capturer suffisamment de poules pour la reproduction de l'année suivante. Il est désirable que cette mesure soit appliquée partout, dans les grandes et les petites chasses. A partir du 1" novembre, on ne devrait plus tirer la poule. C'est la poule d'or. Il ne faut pas la détruire.

Pour repeupler une chasse avec des faisans, il faut en acheter. Le prix d'achat en est très élevé. Ne peut-on demander aux Fédérations de faire des sacrifices et de nous vendre en décembre ou janvier des poules à un prix abordable ? Dix à quinze poules et deux coqs par 100 hectares sont un repeuplement suffisant pour une année. Il faut lâcher ces poules et coqs un matin en février ou mars, un matin ensoleillé en jetant d'avance dans le bois du bon blé. Les fai- sans ont le temps de faire connais- sance avec le bois dans la journée et, trouvant une table bien mise, resteront sur place. Si on les lâche à la tombée de la nuit, les faisans ne savent même pas où percher et sont vite dévorés par les fauves. Tous les jours, dans les mêmes bois, le garde ou le fermier doit apporter la provision journalière de blé. Le faisan vagabond quitte la chasse rapidement s'il ne trouve cas à manger et. h boire. N'oublions pas l'eau. Le faisan, comme tous les gallinacés, aime à se désaltérer. Et puis. la culture. Le faisan se délecte de blé noir, de maïs, do toute la grosse culture. Bref, dans un coin, près d'un bois, faites le sacrifice de faire semer du blé noir. C'est nécessaire. Vous aurez en octobre prochain de beaux faisans de, haut vol à tirer.

Paul Colo.

INFORMATIONS Echange ces bons à S ans 5 1933 contre des Bons du Trésor à un an

Aux termes d'un décret publié aujourd'hui au Journal officiel et à Dompter du 2 novembre jusqu'au 30 novembre 1938 inclus, les bons à cinq ans 5 0/0 1033, émis en application du décret du 20 novembre 1933 et venant à échéance le 1" décembre 1038, pourront être échangés dans les conditions ci-après les porteurs qui demanderont i'échunge recevront, contre lit remise do lours titres, des bons du Trésor à un un d'échéance dont rémission est prévue par l'arrêté du 2 mai 1038.

Ces bons porteront jouissance du Jour ou les bons 5 0/0 soront présentés pour l'échéance.

Les intérêts, calculés aux taux en vigueur pour les bons à un an au moment où se fera l'opération d'échange. seront payés d'avance.

Les bons à cinq ans 5 0/0 1933 pourront être affectés, en tout ou en partie, ù lu souscription de bons du Trésor ù un un, sous la réserve que la fraction affectée il In souscription corresponde à un multiple exact de l'une des coupures de bons ù un an, prévues pur l'arrêté du 2 mal 1038, soit SOI), 1,000, 10,000 et 100,000 francs. La fraction non affectée ù la souscription de bons à un an sera remboursée, uu porteur, sur su demande, il compter du l0' décembre 1038. Las quittances, reçus ou décharges, délivrés a l'occasion de la présente opération, seront exempts du droit de timbre spécial sur les quittances.

Les opérations d'échange seront effectuée» aux guichets des comptables directs du Trésor et des receveurs des postes et télégraphes.

(En rfillllotia de fr.)

BIBLIOGRAPHIE

L'Annuaire Desfossés 1938 L'édition 1938, qui vient de paraître, contient des notices sur toutes les valeur inscrites aux cote» officielles du Parquet et de la Coulisse et sur les principales valeurs traitées horscote à ]<i Bourse de Palis et dans les ibourses de province. Dressées d'après 'Ics documents officiels soigneuse'ment révisées et mises il jour. L'Anniiiilrc Desfossés contient en ov.U". une série de tableaux d'indices généraux et do statistiques, de graphiques des rix des matières premikves et de. cours des grandse valeurs, un Index des administrateurs, gérants, censeurs, commissaires, etc., des cartes Industrielles, des tableaux des liirlfs do courtage en usage à la Bourse de Paris, des imp'Hs en vigueur sur les valeurs mobilières, etc. enfii., un Index-Table des matières Indiquant les rubriques sous lesquelles les valeurs sont inscrites à la Cote. Un volume relié de 2.500 pages, en vente aux bureaux de la Cote Dcsi'ossùs, "2, rue Nolrc-l)amo-des-Viotolres, Paris, au prix franco de 300 francs pour la France et ses Colonies, 400 francs pour l'étranger.

0

COURS DE LA VILLETTE Gros bétail 2.580 amenés et 1.260 aux réserves. (Au kilo de viande nette)

Bœufs extra, 10 80; première qualité, 10 10; deuxiemu, 0 fr.; troisième, 7 00.

Veaux 1.558 amenés' et 093 aux réserves renvoi 47. (Au kilo de viande nette):

Extra, 16 10; première quai., 15 20; deuxième, 14 20; troisième, la 60. Moutons 7.320 amenés et 2.785 aux réserves. (Au kilo de viande nette)

Extra, 19 80; première quai., 18 80; deuxième, 15 50; troisième, 12 30. Porcs l.02:i amenés, 707 aux réserves et 3.851 entrés dlrectoment, (Au kilo vif)

Extra, 9 80; première qualité, 9 50; deuxième, 8 70; troisième, 6 70.

Une nouvelle chance à courir

De M. René Belin, secrétaireadjoint de la C. G. 1' dans Syndicats

Les accords de Munich équivalent à une défaite ? Oui, sans aucun doute. Ils consacrent la défaite de la politique étrangère de la France de ces vingt dernières années. Ils consacrent la défaite d'un pays qui s'est laissé aller depuis vingt ans à vivre d'expédients et à mongor son propre fonds.

On aurait pu faire la guerre et même la gagner après quelques années de carnages. Sur le squelette du pays, on aurait pu jeter un beau manteau de gloire. C'eût été un rutilant linceul.

Aujourd'hui, la France n'est que malade. Elle peut encore se débattre dans ses propres contradictions.

Elle a au moins une nouvelle chaijce a courir. Ou bien elle tirera parti du sursis qui lui est donne. Ou bien elle est à ce point vieillie et malade qu'elle laissera le temps prescrire sa chance.

Dans le premier cas, elte n'aura pas besoin de guerre pour Vivre, et la paix lui sera donnée.

Dans le second, elle n'aura pas besoin de guerre pour périr dans des convulsions indicibles.

«

Académie des Sciences Prix et subventions

Voici une nouvelle liste de prix et subventions attribués par l'Académie des sciences

Prix Paul Marguerite de La Charlcnie (15.000 fr.), a MM. Vital-Ducomet et Etienne Foëx, pour leurs recherches de pathologie et de génétique végétales. Prix Jean Thore (1.000 fr.). Le prix est décerné à M. Théodore Monod, secrétaire général de l'Institut scientifique de Dakar, pour ses travaux sur les crustacés.

Prix André-C. Bonnet (3.000 fr.), à M. Eugène Dubois, pour la découverte du pithécantrope de Java.

Prix Montyon. Trois prix de 2.500 francs sont décernés à M. Léon Binet, à M. Auguste Pettit, à M. Frédéric 'frensz.

Prix Bréant (5.000 fr.), à M. Paul Remllnger.

Prix Jean Dagnan-Bouveret. Un prix de 6.000 francs à Mme Arthur Randoin de 5.000 francs à M. Xavier Henry de 4.000 francs, à M. Léon Del houille.

Prix L. La Caze (10.000 francs), à M. André Mayer.

UN TIMBRE DE L'ARMISTICE A l'occasion de la célébration du 20* anniversaire de l'Armistice, le Comité des fêtes officiclles a décidé la création d'un timbre de grand format, susceptible d'être collé sur les automobiles, les devantures, etc. et dont le prix est de 10 frs.

Ce timbre, dont le premier exemplaire a été remis au président de la République, est en vente actuellement. Le Comité d'organisation, 37, rue des Mathurins, est en mesure de répondre, dès maintenant, à à toutes les demandes qui lui seront adressées.

«..

LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION Deux ouvriers polonais, Thomas Cjerpiz, 51 ans, et son fils Alphonse, 25 ans, qui revenaient à bicyclette d'exécuter un travail à Mouvaux, regagnaient leur domicile à Wasquehal, près de Roubaix, lorsque, trompés par ebrouillard, ils tombèrent dans le canal. Leurs cadavres ont été repê- J chés htm' matin.

LE DEFILE

DU 11 NOVEMBRE Une note des officiers combattants

L'Association nationale des officiers combattants, dont le prési- dent est le général Niessel, regrette, dans un communiqué, que les anciens combattants, le 11 novembre, « défilent par associations ou groupements, au lieu de défilé derrière les drapeaux de leurs régiments dissous ou non dissous » et « que les fêtes de la victoire n'aient pas été organisées sur le seul plan national et militaire ».

II n'y aura pas de « pont » pour le 11 novembre

Au sujet des congés prochains, dans les administrations publiques et établissements scolaires, on précise dans les milieux informés que s'il est exact qu'il y ait « pont » à l'occasion de la Toussaint et de la Fête des Morts, conformément à la loi du 13 juillet 1005 sur les fêtes légales, il est faut qu'il ait « pont» pour les fêtes du 11 novembre. L'article 3 de la loi du 24 octobre 1922 instituant la commémoration de l'Armistice a exclu l'application d'un « pont ». LE GENERAL GAMELIN A MARSEILLE

Marseille, 27 octobre. Le général Gamelin. chef d'état-major général, est arrivé à Marseille à 16 heures, par la route. Il est descendu à l'Hôtel Noailles, où habite M. Daladier pendant le congrès. Le général Gamelin partira demain, dans la matinée, pour Toulon, où ils s'embarquera à bord de l'Emile-Bertin, à destination de Tunis, en compagnie du vice-amiral Darlan, chef d'état-major de la marine.

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Courriers à poster AMERIQUE ">U *ORD

POUR NEW-YORK Hamburg (dép. de Cherbourg le 28, arr. le 4 novembre) Niniœ- Amsterdam (dép. de Boulogne le 29, arr. le 3) Queen-Mary (dép. de Cherbourg le 29, arr. le 3 nov.).

DEPART l'iSS TRAINS (Gare Saint Lazare). lumbiirg, le 28, à 14 h. 14. POUR LE CANADA Aurania (dép. du Havre le 28) Bmpress.of-Britain (dép. de Cherbourg le 29).

POUR LOS-ANGKLES El SAN. FRANCISCO Wyomlng (dép. du Havre le 12 nov.)

AMERIQUE CENTRALE ET ANTILLES POUR LES ANTILLES De-la-Salle (dép. de Bordeaux le 10 nov.). AMERIQUE DU SUD

POUK RIO-DE-JANEIRO ET BUENOS-AIRES Asturias (dép. de Cherbourg le 29) Highland-Chieflain (dép. de Boulogne le 5) Mendoza (dép. de Marseille le 7).

4fRIQUE-MAD11GASCAR ·

POUR ALEXANDRIE et BEYROUTH Palria (dép. de Marseille le 1"* nov.). POUR COTE OCCIDENTALE D'AFKI QUE Asie (dép. de Bordeaux If 4 novembre).

POUR MADAGASCAR et LA REU NION Bernardin-de-Saint-Pierre (dép. de Marseille le 3 nov.)

EXTREME-ORIENI

POUR INDOCHINE, CHINE E'1 JAPON Maréchal J offre (dép. de Marseille le 11 nov.).

POUR L'INDOCHINE D'Arlagnan (dép. de Marseille le 2 novembre). POUR NOUVELLE-CALEDONIE (via Panama et Tahiti) Ville-d'Amiens (dép. de Marseille le 31 octobre,).


1 LE JEUDI SPORTIF DÈS SCOLAIRES DE NOMBREUX FORFAITS 1 marquent la fin d'une longue période de laisser-aller

Une première journée difficile. Telle est l'impression qui se dégage de l'examen des résultats bruts de ce jeudi d'ouverture des championnats scolaires.

Nombre d'équipes furent déclarées forfait. Soit qu'elles ne fussent pas en règle, soit qu'elles eussent paru trop tard sur le terrain, la faute était entièrement leur, c'est vrai mais ,on ne manquera pas de juger avec quelque sévérité ceux qui, pour réaccoutumer les scolaires à la discipline, ont cru bon de rompre avec une trop longue tradition d'indolence de la part des équipiers. On aura tort. La rupture fut brutale ? Soit. On a un certain délai dit-on pour maudire ses juges. Que les victimes s'en prévalent. Elles ne tarderont pas à revenir à de meilleurs sentiments car les grands bénéficiaires de cette attitude, ce seront les scolaires, maîtres et élèves, qui sauront enfin que l'heure et la règle aont des choses avec lesquelles on n'en doit pas en prendre trop à son aise. Grouper une équipe scolaire en temps voulu passe depuis des années pour un tour de force ardu que de la constituer. Cette apathie de l'écolier sportif doit finir et les exécutions sommaires d'hier donneront, espérons-le, à réfléchir a beaucoup. Il y a trop longtemps qu'à coups de forfaits sans préavis et d'inexactitudes on a donné au

LES RESULTATS

Basket-Ball

CHAMPIONNAT DE PARIS SENIORS Poule A. Lakanal et Sainte-Barbe, forfait Condorcet A b. Chaptal, forfait.

Poule B. E. N. Auteuil B b. HenriIV, forfait Janson A b. Condorcet B, 22-18.

Poule C. Louis-le-Grand b. Violet, 88-22 Voltaire b. Bréguet, forfait. Poule D. E. N. Auteuil A b. Jungon B, 43-35 Ec. T. P. b. Stanislas, forfait.

MATCHES AMICAUX

Ec. Montcel (M) b. E. N. Auteuil

fti, fil des Qpcrfa

Un éloge des douanes

françaises

Un grand journal des Etats-Unis ayant publié une lettre dans laquelle l'auteur se plaignait du manque de courtoisie des employés de la douane française envers les visiteurs étrangers, le directeur d'une importante société américaine vient d'adresser au directeur dudit journal la lettre ci-dessous

« Tout en ne partageant pas per» sonnellement cet avis, j'ai voulu » faire une enquête pour donner » plus de poids à ce que j'écris et » je puis dire que j'ai questionné » plusieurs centaines de visiteurs » de différents pays qui sont pas» ses à mon bureau et je n'en ai pas trouvé un seul qui ait de » plainte à formuler. En réalité, la » plupart des personnes que j'ai » interrogées m'ont dit combien » leurs rapports avec la douane française avaient été plus agréa» blés que ceux qu'elles avaient eus avec la douane d'autres pays » que les affaires ou le plaisir les avaient appelées à visiter. » Je sais par expérience qu'en ce monde on réèolte ce que l'on sème et ceux qui se plaignent de manque de courtoisie n'ont probable» ment qu'eux-mêmes à blâmer. » Une propagande originale Elu. récemment, membre du eonseil communal de la cité d'Anvers, un colporteur, M. Frenssen est un apôtre très convaincu de l'éducation physique.

Pour affirmer la solidité dé ses sentiments, M. Frenssen assure, personnellement, sa propagande, et on peut le voir, dans les rues de la cité flamande, exécuter quelques exercices physiques, parmi lesquels le saut en hauteur à pieds joints paraît être le préféré. A en juger par une photographie reproduite par un journal du soir parisien.

Elle est courte

Saynète deux personnages un monsieur hautain.et un chef caddie de golf. Le monsieur hautain descend d'une voiture de grand luxe

Officiers [ |

| ministériels

i

Vente au Palais de Justice a. Paris, le jeudi 24 novembre 1938, à. 14 h. IMMEUBLE DE RAPPORT sis à Paris (1U° arrondissement) Rue Georges-Lardennois 5. Mise à px 4OO.O4M) fr. S'adr. à IVouel, av., 40, r. de Liège, Paris. Ctampes (S.-et-O.). Propté 2 et 4, r. li Van-Loo. lAb. Cce 15.000 mq. M.à px 250.000. Adjud. Hôtel de Ville d'Etampes, le 19 nov. 38, 14 h. 30. S'ad. AI» Thibault, not. Paris, 94, Bd du Montparnasse^ dépos. enchère. Vente au Palais de Justice à Paris, le jeudi 10 novejnb. 1938, à 2 h., de Immeubles à Ivry-s.-Seine 1" lot Bd National 50. M.àp.60.000. lot Bd National 52. M.à u.40.000. 3»lot Bd National 54-56.M.à p.80.000 4° lot R.ae la Seine n»» 12, 14 et 16. M.k p. 70.OOO. lot R. de la Seine 18-20-22. M.à p. 60.000. S'adr. à M« Iienoueu, av.,29,r. Pyramides, Paris.

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scolaire un côté « fumiste qui ne sied pas à des athlètes qui, à tort ou à raison, sont considérés comme la future élite sportive et intellectuelle du pays.

Ceci dit, que les scratchés se hâtent de se mettre en règle et se consolent en pensant que' leur échec n'est pas irrémédiable, puisque tout le championnat leur reste pour en appeler, et souhaitons toutefois que, pour ne pas aggraver trop une sanction qui n'est pas sans circonstances atténuantes; ces forfaits, exceptionnellement, soient seulement comptés au tarif des -matches perdus.

Des résultats acquis, on retiendra la belle exhibition, en basket, de Louis devant Violet et la solidité de Condorcet dont la seconde formation ne s'incline que de 4 points devant l'équipe I de Janson, dont la II se comporta fort honorablement devant les Normaliens d'Auteuil.

En football, brillants débuts des minimes de Pasteur et bonne première sortie des lycéens de Carnpt, qui obtiennent le match nul devant les juniors dés Travaux publics. Notons enfin un beau doublé, en match amical des Ecoliers du Montccl et l'impressionnant éffort des Normaliens de M. Paganel, qui ont présente cinq équipes. En ce début de saison, c est un exploit appréciable.

(M), 22-4 Ecole Montcel (J) b. E. N. Autetiil (J), 34-0 Henri IV b. E. N. Auteuil (B), 22-9.

Football

CHAMPIONNAT DE PARIS JUNIORS EQUIPES I

Poule A. Buffon b. Inst. Marigny,

Poule B. Lycée Carnot et Ec. T. P.,

CHAMPIONNAT DE PARIS

MINIMES

Pasteur A b. Louis-le-Grand A 1-0 Pasteur B b b. Rollln B, 5-3.

et trouve le caddie mastèr qui, s'ac- cordant un moment de détente, soi- gne béatement ses rosiers.

Le monsieur hautain. Ah 1 je vous trouve enfin C'est vùus le caddie master ?

Le caddie master. Oui. On n'embauche pas I

Le monsieur hautain s'en va, très déconfit. Rideau.

Un nouveau débouché pour les enfants prodiges Le piano, le violon et le cinéma étaient, jusqu'ici, les plus importantes des « branilies s réservées aux enfants prodiges.

Ces jeunes phénomènes pourront, dorénavant, exercer leur activité sur un nouveau terrain. Une information, venue de Milan, nous apprend que le coureur cycliste hollandais Franz Slaats fut un véritable enfant prodige, qui, à sept ans, pédalait déjà fort bien neuf ans fdisait cent trente kilomètres par jour, pour en totaliser, deux cents ou deux cent vingt, deux ans plus tard.

NOUVELLES

de TOUS les SPORTS IN MEMORIAM. Le classique pèlerinage du Souvenir que les associations de presse sportive effectuent, chaque année, à l'occasion de la fête des' Morts, aura lieu le mercredi 2 novembre. prochain, à 10 h. 30 du matin, au monument Frantz-Relcliel, au stade Jean-Bouln, et à 11 h. 15, au caveau de l'Association des Journalistes sportifs, au cimetière de Neullly-Nouveau. ̃ Tous les membres de la presse sportive sont priés de se joindre à la délégation officielle de nos associations. BOXE. A Bruxelles, le Belge Legrand a battu aux points Bernard Leroux, champion de France des poids coq.

HOCKEY SUR GLACE. L'équipe représentative de Berlin jouera à La Haye, le 2 novembre prochain. <+. La Fédération suisse de hockey sur glace a reçu une communication de M. Loick, de Bruxelles, confirmant définitivement et sans conditions le mandat officiel accordé à la Suisse pour l'organisation du Championnat du monde pour 1939.

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FOOTBALL

LE NOUVEAU

COMITE DIRECTEUR DE L'OLYMPIQUE

DE MARSEILLE

Marseillle, 27 octobre (de notre correspondant particulier). Depuis cette nuit, l'Olympique de Marseille est de nouveau nanti d'un comité directeur. Cent quatre-vingts membres à jour de leur cotisation et ayant droit de vote sur les 300 inscrits, ont procédé à cette élection. La discussion a été longue, parfois animée mais toujours correcte et, finalement, le comité a été ainsi constitué

M. Dard, président d'honneur du club M. Audibert, trésorier du comité défunt, mais qui n'cxcrçai,t pas ces fonctions au moment dès réformes frauduleuses M. Pérotti, président de la section des amateurs M. Constant. président de la section tennis et M. Lambert, vice-président de la section de rugby.

En outre, M. Henry Raynaud, président démissionnaire, a été nommé pré- sident honoraire.

Ce comité, excessivement restreint, ainsi que l'avait d'ailleurs laissé prévoir Le Figaro, sera complété aux 18 membres nécessaires dès que le procès des réformes frauduleuses sera terminé.

Il • reste maintenant aux personnes élues cette nuit à se réunir à la fin de cette semaine pour nommer le président et le secrétaire administratif du comité.

On peut d'ores et déjà assurer que c'est M. Dard qui sera porté à la présidence active. Voici donc momentanément l'Olympique de Marseille reparti avec une équipe directoriale nouvelle elle doit réussir.

Mais en attendant que tout soit bien remis en ordre dans les affaires du club phocéen, il va sans dire que MM. Abclly président, Taurines, trésoneradjoint, et Philibert, conseiller de la ligue du Sud-Est, mandates par la Fédération française de football, continueront d'assurer leur mission de contrôle. Jean de Broux.

L'ACTIVITE sur les links An Golf de Saint-Cloud

En raison des fêtes de la Tousssaint, le Saint-Cloud Country Club restera ouvert le lundi 31 octobre et fermera le mercredi 2 novembre.

Au Golf de Fontainebleau

Coupe interclubs, demain samedi. Ordre et heures des départs des simples. Clubs engagés Fourqueux, StCloud, Saint-Germain, Chantilly, LysChantilly, Ormesson, Fontainebleau. 9 h. 15 J. Herscher (S.C.) c. P. Fouchaycr (F.X.) 9 h. 20 G. Lecoq-Vallon (F.) c. Serge Michel (St-G.) 9 h. 25 R. ColIot (O.) c. R. Bétolaud (C.) 9 h. 30 L. Favre (F.X. c. F. R. Feirwick (C.) 9 h. 35 A. Le Quellec, (S.C.) c. N. W. Barnett (L.C,) ;9 h.- 40 de Gallifet (F.) c. R. Schmit (0.) B h. 45, R. Barbier (FX) c. Hally- Smith (F.) 9 h. 50 P. Collin (O.) c. J. Mahé (L.C.) 9 h. 55 M. Godot (0.) c. S. Abelson (L.C.) 10 h. M Lindon (F.X.) c. Chadourne (S.G.); 10 h. 5 Van Ophem (S.G.) c. L. Bechmann (C.) 10 h. 10 d'Aulan (S.C.) c. M. Quenouelle (S.G.) 10 h. 15 C. B.iissaye (S.C.) c. P. Salmson (F.); 10 h. 20 L. Gambourg (C.) c. P. d'Artemare (L.C.).

Doubles l'après-midi, 13 h. 30. Au Golf de Morfontaine

Coupe du Président, demain samedi. Ordre des départs

12 h. 15 Field-Zivy 20 LyonClostre 25 Erembert-Logeais 30 Comte du Bouzet-Watkins 35 Hally Smith-comte Gratien de Gramont; 40 R. Ducas-comte J. de Gramont 45 Baron G. de Waldncr comte H. de Gramont 50 Lassalle-See 55 Aimond-Saulnier-Blache 13 h. Benedic-Audemars 13 h. 5 Mme ZivyMme Field 10 Mme Audemars-Mlle A Glaser: 15 Mme Lithiby-Mme Lassalle 13 h. 20 Mme Perlès-Mlle F. Glaser 25 Mme Logeais-Mine G. Helbronner 30 Mme Saulnier-Blache-Mlle de Gramont.

Au Golf de Compiègne

Coupe d'Octobre. Mixte handicap par coups. 18 trous. Prix offert par la S. S. C. 1. Philippe Wacrenier (27) 74.; 2. de Romanet (18) 77 3. Domange (15) 80.

Au:Golf de Saint-Clou d Départs pour la Coupe de la Commission du golf, demain samedi 29 octabre

12 h, 12 R. Boulot et G. V. Pauchet 12 h. 18 Th. Claffey et B. Jac 12 h. 24 J. P. Alfassa et C. Ajderol Nanoveano 12 h. 30 comte Cahen d'Anvers et comte G. de Pardieu 12 h. 42 J. Fabry et J. J. Bloch Lainé 12 h. 48 J. Helleu et B. Clausse 12 h. 54 P. Darrigol et E. Conill 13 h. R. Clausse et H. Delamare-Deboutteville 13 h. 12 F. Connill et J. P. Majore! 13 h. 18 A. Perrot et A. D. Price 13 h. 24 R. Boas et H. Ranieri 13 h. 30 J. C. Roger-Petit et H. Donon Maigret; 13 h. 36 J. Heudebert et M. Cogniet 13 h. 42 J. Nahman et M. Bouehayer; 13 h. 48 J. de Peycrimhoff.

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TENNIS

IL FAUT DONNER aux « champions >1

populaires » les moyens de progresser

La finale des championnats populaires, disputée récemment, a prouvé qu'il y avait parmi les Joueurs qui échangent des balles sur les terrains de fortune au bois de Boulogne ou au bois de Vincennes, ainsi que dans les grands Jardins publics, des Jeunes garçons qui ne manquaient pas de dons. Les deux finalistes ont affirmé d'indéniables qualités, malgré les défauts de technique provenant surtout de ce qu'ils n'ont jamais pratiqué le tennis dans les conditions matérielles nécessaires.

La création des terrains populaires a déjà permis et permettra de plus en plus la mise en lumière de ces qualités. Mais il ne faut pas qu'elles restent sans développement. Il convient de donner aux Joueurs qui sa seront ainsi signalés à l'attention le moyen de progresser.

On a déjà fait quelque chose pour les deux finalistes des récents et premiers championnats ils ont la latitude de suivre les cours de l'école fondée par la regrettée Suzanne Lenglen et trouveront là d'excellents professeurs ainsi que de parfaites conditions matérielles.

Il faudrait voir plus loin et donner aux sujets les plus brillants le moyen de s'entraîner pendant quelques années sur de bons courts, avec de bonnes raquettes et de bonnes balles. Ne pourrait-on créer à ia Fédération un genre de « bourses dont ces Joueurs bénéficieraient en faisant partie d'un club de leur choix, sans avoir de cotisations à verser, et en recevant les raquettes et les balles nécessaires à un entralnement normal?

Maurice Capelle.

DE TOURNOIS EN TOURNOIS Le programme

du tournoi professionnel au S. C. Paris

Le tirage au sort des rencontres du tournoi professionnel, qui se déroulera demain, dimanche et lundi en sotrée, au Sporting Club de Paris, a été effectué hier. Voici l'ordre des matches

Demain, à partir de 19 heures Vissault c. Bacqué Marigaux c. Tilden Simon c. V. Richards et Baguaux c. Plaâ.

Dimanche, à partir de 19 heures Plaâ-Vlssault c. Marigaux-Bagnaux Bacqué-Simon c. Tilden-Richards. Demi-finales du simple.

Lundi soir Finales du simple et du double.

Au T. C. de Chantilly Convocations pour demain samedi

9 h. 30 Lefebvre-Dibon, Simplot, Gailliard, Schreyer, Debail, l'. Ferté. 10 h. 15 Mlle Panuicr-Marzloiï, Mlle Fleury-Garnier, Mme Ellopoulo, Mme Chocarnc, Perney-Slmplot, P. et B Ferté, Vidy-Moquet, Garnier-Goin. 11 h. Mlle Foy, miss Tomblin, Mme Triboulet. Mlle Saladin.

11 h. 30 Mlle Bertrand, Mlle Thé- venon.

14 h. Canuet, Dubois, Poullain, Max Tenaille, Gilles, Fabre, Malosse. 15 h. Robinson, Catteau, Dessair, M. Floquet, Bergès-Maunoury, Canovas.

16 h. Mme Power, Mme Laffargue, Mlle1 Bttmfvé, Dtitnont-Lambert, Picurd-Loir, Catteau-Rollin, B. MoquetLehembre,

17 h. Papillon, Mlle Bœufvé-Moreau, Mite Auzoux-Chateaubriand. 18 h. Mlle Dardel-Marret, miss Tomblln-Floquet, Mlle Simon-Catteau. Convocations pour

après-demain dimanche 10 h. Plot-Bavard.

11 h. Dessair-Weiss.

11 h. 30 Aslangul-Robiiwon.13 h. 30 Mme Laffargue-Haeuw. 14 h. Mme Morel-Devillc-Destremeau, Troncin-Combemale, Mlle Mellerio-Dcssair, Bolelli-Glasser..

A l'E. S. Bienfaisance Convocations

pour aujourd'hui vendredi Sur les courts couverts, 58, rue des Volontaires

11 h. Mme Schaeffer c. Mlle- Camus.

12 h. Mme Putz c. Mlle Vieillard. 15 h. Mme Dienne c. Mme Schaeffer ou Mlle Camus.

21 h. R. Destremau c. Goutei et Pactet c. Jamin.

21 h. 45 Miss Tombling c. Mlle A. M. Pannetier Cailleaux.

GOLF

CYCLISME

L'Italien Piubello bat le record du monde des cent kilomètres

Le coureur italien Piubello s'est attaqué, hier après-midi, à Milan, au record du monde des cent kilomètres. Roulant à une allure régulière, Piubello a réalisé le temps de 2 h. 26 m. 21 s. 2/5, battant de plus de 53 secondes le record détenu par Malaval. Au cours de la première demi-heure, Piubello avait couvert 20 kilom. 498. Dans l'heure, il avait parcouru 40 kilomètres 994 et, au bout de deux heures de course, il avait atteint 81 kilom. 439.

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AU BOIS DE BOULOGNE Le Prix de Condé

Le Prix de Condé, sur 2.000 mètres, a la réputation, à juste titre, d'être une des épreuves pour deux ans les plus significatives. Aussi son allocation mériterait-elle d'être plus importante. Le vainqueur a souvent été, par la suite, un des meilleurs de sa génération. Nous,serions extrêmement surpris que tel ne fût pas le cas cette année. Nous ne voyons actuellement aucun deux ans capable de battre Galérien. Ce n'est point qu'il ait disposé, hier, d'adversaires particulièrement redoutables, mais le style et la facilité de sa victoire ont fait impression. A notre avis, le Galérien du Prix de Condé aurait triomphé sans peine dans le Grand Critérium. Félicitations à M. Masurel et à l'entraîneur Elijah Cunnington, qui tiennent un nouveau Mieuxcé. J. Trarieux.

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derlé 53); Taff 56~, Auverpin 58,

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(20.000 francs, 2.000 ni.)

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(25.000 francs, 1.000 m.)

Ecurle M. de Rothschild)..G. 7 50 1. Iskandar 62 (F. Rochetti)..P. 6 50 2. Last Post 61 (Destàndau)..P. 16 » Jumelé. 50 50 Non placés Compliment 55 J, Pa-

M. GUY LA CHAMBRE, ministre de l'Air, a Inspecté hier matin le centre d'Istres, que commande le, colonel Boudillé.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE a fait connaître au comité d'organisation du XVIe Salon de l'aéronautique, qu'il inaugurera le Salon Je 25 novembre.

̃+ LES AVIATRICES SOVIETIQUES Grisadoulova, Ossipenko et Rashova, qui, les 24 et 25 septembre, ont battu le record féminin de distance (6.450 km. en 26 h. 29 min.) ont été accueillies triomphalement, hier, à Moscou. On a, aujourd'hui, des précisions sur l'appareil il s'agit du monoplan A. N. T.-25, avec lequel Gronov a conquis le record de distance (10.148 km.) en juillet 1937. Son moteur uni-

NATATION

LÀFETEDEL'INTERMAGASINS SPORTS La première réunion hivernale sera organisée demain à 20 h. 30, à la piscine Ledru-Rollin, par l'Inter-Magasins Sports.

Deux importants challenges, le « Fras-Galli » et le « Josine Lemoine », un match de water-polo entre le Libellule champion de Paris et le S. C. U. F. (second de ce championnat) ainsi que des rencontres Inter-magasins constitueront le programme. La Coupe Fras-Galll, réservée aux nageurs, a réuni les engagements sui-

vants ·

Excellence C. N. Paris, S. C. U. F., Stade Français, R. C. F., et C. N. C. R. Honneur J. S. Puteaux, C. N. Levallois, U. S. Métro, A. S. P. T. T., Amicale de Natation, Hippocampes. Promotion Ours-Blancs, Libellule, A. L. P., C. A. N. XIX C. 0 Billancourt, C. N. Pantin, U. S. Chelles, Excelslor C. P.

Aspirants Amateur, S. C., A. S. Bourse, C. N. Marne.

Suivant les catégories, les équipes recevront un handicap mais devront toutes disputer un relais 3X66 m. trois nages et un 5x66 m. nage libre. La coupe « Josine Lemoine » oblige les clubs à aligner deux nageuses. effectuant chacune un cent mètres trois nages. Y participent Les Mouettes, <3 N. Paris, Sporting Club féminin, Hippocampes, U. S. Métro, C. N. Levatlols, Neptune d'Aubérvilliers, Excelsior C. P., U. S. Chelles.

Cette manifestation est organisée sous la présidence du ministre de ta Santé publique, et sous le patronage de notre confrère L'Auto. Y. J.

LA VOILE

«Rosita» et «Gazelle» vainqueurs à Alger de la Coupe Faguest Les dernières épreuves des régates organisées à Alger par le Sport Nautique d'Alger ont été disputées par un vent mal établi soufflant du Nord à l'Est et par mer absolument calme. A la suite de ces épreuves, voici le classement général des concurrents. Série 8 mètres J.I. 1. Sirena, Rando, 1 pt 1/2.

Série des 6 mètres J.I. 1. Rosita, Urios, 1 pis 2. Fromista, Maréchal, 6 pts 3. Riquet, Picone, 6 pts 1/2. Série des Ailes 1. Gazelle, Puiségur, 4 pts 2. Elle, Grasset, 4 pts 1/2 3. 111 Djena, Delye, S pts. litis, André,

Série Spéciale 1. Bililis, André, 1 p. 1/2; 2. Mouette, Benêt, 8 pts 3. Nouka Riva, Doucet, 10 pts. Cette dernière série réunissait des bateaux de diiférentes séries, dont les barreurs avaient accepté de-lutter sous la formule du handicap.

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Prix de Lagny. Le Prince Noir, Shindy.

Prix de la Bretéche. Messines, Lucia II.

Prix Nicéas. Gossip, Pamir. Prix de Saint-Gratien. La Reuss, Servandoni..

Prix du Quesnay. Black Tulip, Tricki.

Prix de Lamarque. Goya, Galloway.

AVIATION

que, un M. -34, 12 cylindres, a refroidissement à eau, avait été remplacé par deux moteurs M.-85, le GnomeRhône K.-14 construit sous licence en U. R. S. S.

«. LE QUADRIMOTEUR DE TRANSPORT Bloch 161 destiné à la régie AirAfrique et- qui avait été repris par son constructeur pour différentes moditications est rentré au C. E. M. A. M. Tlrard, président du conseil d'administration d'Air-France, M. Louis Allègre, directeur général d'Air-France, se sont rendus hier à Villacoublay. Air-France a en effet commandé au constructeur Bloch, un quadrimoteur le 161 dérivé du 160 en remplacement du trimoteur 30 places Pacifique-300 aujourd'hui abandonné. Si le 161 se révèle intéressant, Air-France envisagerait de commander une petite série de ce modèle.

<+. LE NUMERO DE SEPTEMBRE des Junkers-Nachrichten, arrivé hier à Paris, contient les lignes suivantes: « Si l'armée de l'air allemande peut désormais se placer au même rang que celle des autres Etats importants sur le plan militaire, le mérite en revient pour une large part aux usines Junkers grâce à la création de moteurs d'aviation à essence modernes de grande puissance le Jumo 210 de 700 CV et le Jumo 211 de 1.000 CV, tous deux maintenant construits en série et dont on met tous les jours quelques exemplaires en service dans 1 aviation militaire allemande. » Et c'est^xact les Junkers Jumo 210 et le Daimler-Benz 600 de 950 CV moteurs 12 cylindres Inversés, à refroidissement liquide développent des puissances plus élevées que les moteurs, Hispano 12 Y de 860 CV qui équipent nos Morane-106 et le GnomeRhône 14 N. 11 (870 CV) montés sur les avions de chasse Bloch-151. C'est une vérité de La Palice de dire que si les Morane-406 et les Bloch-151 étalent équipés de moteurs développant 100 et 150 CV de plus que les moteurs actuels, les performances de ces appareils n'en seraient que meilleures.

HIER, UN AVION DE CHASSE américain Curtiss P. 36, analogue aux 100 appareils que la France a commandés en mai dernier, a volé de Dayton à Buffalo (579 kilomètres) en 1 heure 1 minute (vitesse moyenne 563 km. 271 à l'heure). Pilote le lieutenant Benjamin lielsey.

La cellule du Curtiss P. 36 n'a pas une finesse supérieure à la cellule du Morane-406 et du Bloch-151, mais son moteur, un Pratt aud Whitney « Twln Wasp », développe 1.000 CV. *> UN PROGRAMME DE NOUVELLES expériences au caisson pneumatique du Bourget est à l'étude le docteur Garsaux et le docteur Richou envisagent l'étude des effets de décompressions et recompressions brusques sur l'organisme.

LE PROTOTYPE TRIPLACE de travail, d'entraînement et de reconnaissance NC. 510, de la Société Nationale de Constructions aéronautiques du Centre a été repris par son constructeur après' essais à villacoublay on renforcera le fuselage et les moteurs Gnome-Rhône K-9 par des moteurs plus puissants des GnomeRhône 14-Mars.

LE DISPOSITIF POUR FAIRE RECULER les hydravions (1) annoncé par une dépèche italienne et expérimenté à Trieste par le pilote Mario Stopponi, n'est autre chose qu'une application d'hélices à pas réversible 7. (Le Potez-Cams 141, pour la marine militaire, présenté par la S. N. C. A. du Nord en février dernier était déjà équipé d'hélices Ratier réversibles). A PARTIR DU 3 NOVEMBRE. la fréquence de la liaison aérienne France-Congo-Madagascar sera doublée sur le- parcours France-Congo. L'exploitation de ce nouveau service aura lieu le jeudi de chaque semaine.

A cette occasion, une griffe commémorative sera apposée sur les correspondances expédiées par cette nouvelle liaison. Les envols devront porter la mention « par premier service bl-hebdomadaire France-Congo-Régie Air-Afrique ».

Philippe Roland.

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