Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-10-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 octobre 1938

Description : 1938/10/09 (Numéro 282).

Description : Note : supplément économique page 4.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k410005x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 65%.


AVENIR.

Le dépècement de

la malheureuse

^T|ii T c h é coslovaquie

dllbrV se poursuit avtec une rigueur qui ne laisse rien à désirer. Non seulement les territoires peuplés d'une maj orité allemande passent, comme il était prévu dans la convention de Munich, sous la souveraineté du Reich; mais de fortes enclaves à majorité tchèques sont entraînées dans l'avalanche. On en est à se demander s'il sera besoin d'un plébiscite pour les régions contestables et si tout né se réduira pas, dans certains cas, à un échangé de populations ?

Ce n'est pas une simple révision de frontières qui est en train de "s'opérer en Tchécoslovaquie, mais la carte de l'Europe centrale qui est remuée de fond en comble. Il est vrai que là date de ce bouleversement ne remonte pas au 30 septembre dernier, mais au 12 mars. Car la véritable clé de voûte de l'Europe centrale, nous l'avons toujours dit, c'était Vienne et 1.'Autriche. Le branle-bas européen -T-' et même mondial qui s'est institué à propos des Allemands des Sudètes est venu six mois trop tard. Il aurait dû se manifester avec éclat, avec une énergie farouche. au lendemain de l'ultimatum du chancelier Hitler au gouvernement autrichien. Ge jour-là et non pas hier l'équilibre continental et les destins de l'Europe se sont joués. La carence des grandes puissances devant cet ultimatum, voilà le véritable et inexpiable péché Ce qui s'est passé depuis n'a été que la conséquence inéluctable, et l'on pourrait presque dire secondaire, d'une abdication qui ne comportait plus de réserves.

Désormais, le Reich allemand a atteint en Europe eentrale ses limites territoriales, les.; plus* osées, Sans doutecherchera-t-il à dominer économiquement et politiquement les Tchèques et les Slovaques, les Hongrois, les Yougoslaves. Mais il ne les absorbera pas. Il s'agit là de races qui n'ont plus rien de germanique. La politique allemande va s'employer à organiser à son profit les territoires danubiens. Elle y installera ses comptoirs, ses contrôles, ses postes d'écoute, ses agents de propagande, ses pionniers: Tâche considérable qui exigera d'ailleurs plu? sieurs années de travail méthodique. Mais, sur le plan territorial, la frontière sud du Reich paraît désormais fixée. Reste l'Est, où les choses sont plus mouvantes. Sans doute èçt-ice de ce côté que le « dynamisme politique allemand va maintenant s'employer. Ici deux hypothèses sont possibles. Le IIP Reich peut faire, avec la Pologne, une politique dirigée en fait contre la Russie (et qui trouvera sur certains Etats baltes des terrains de compensation). Mais il peut tout aussi bien» d'ici quelques mois (ou quelques années), se rapprocher au contraire de la Russie, sur te dos de la Pologne où existent, il ne faut pas l'ou- blier, d'importantes minorités allemandes et russes.

Si le Reich n'était pas gouverné 'par M. Adolt Hitler, il est à peu près sûr que c'est vers cette seconde solution que la politique allemande s'orienterait. Elle serait conforme à la tradition prussienne qui est d abord anlipolonaise. Mais M. Hitler n'est pas. Prussien et son attitude envers les Polonais et les Junkers de l'Est le prouve assez. Dès lors, il'est probable que la politique du ill* Reich (du moins tant que l'action du Führer restera prédominante), ménageant les Polonais et utilisant leurs ambitions, sera dirigée contre les Russes. Nous »ie tarderons pas à être fixés à cet égard.

Bornons-nous à faire observer que dans tous, ies cas notre position diplomatique doit être sérieusement reconsidérée. La France a des liens avec' la Pologne. Elle en a d'autres avec l'U. R. S. S. Or, quoi qu'il arrive, ces deux pays sont destinés, à se. trouver dans des camps adverses. On ne fonde pas une politique sur des contradictions. H est temps dans tous les domaines 4e remettre de l'ordre dans nos esprits et dans nos actes.

Wladimlr d'Ormesson.

LE RETRAIT DES VOLONTAIRES ETRANGERS EN ESPAGNE

LES LEGIONNAIRES ITALIENS

qui ont plus de dix-huit mois de ca m pa g n e vont être rapatriés ;i-.o»poo hommes quitteraient sous peu ( V Espagne franquiste

Sur le champ d'aviation de Logrono, le général Franco (à, gauche, de dos, au premier plan) remet des drapeaux aux régiments des légionnaires italiens combattant en Espagne nationaliste. Burgos, 8 octobre.- Le service national de pressa publie la note suivante

Le généralissime Franco prépare le rapatriement immédiat des légionnaires italiens qui ont plus de dix-huit mois de campagne en Espagne nationale.

L'Espagne nationale, en rendant effectif ce retrait substantiel de volontaires, contribue de manière efficace à l'amélioration des relations internationales, tout en satisfaisant au surplus, sur ce point, au désir exprimé par le Comité de non-intervention.

LES JOURS SE. SUIVENT PÔVRUNJVSTE WmMàgM

Parmi les lettres que les lecteurs du Figaro me font l'honneur de m' écrire, je viens d'en recevoir une d'un ton émouvant et qui expose une requête à laquelle je m'associe volontiers, bien qu'elle se situe en marge de ce propos quotidien. Cette lettre est signée par la veuve d'un officier mort pbur ta France en 1914 et dont le fils est actuellement officier. de carrière. Cette situation ne doit pas être exceptionnelle le goût d'un même service se transmettant .souvent de génération en génération. Or, ma correspondante me signale que si l'on a, ça et là, décerné tes louanges qui convenaient aux mobilisés, à F ensemble des Français qui passèrent avec une si parfaite dignité de la vie paisible à l'état de veille, on n'a point, officiellement du moins, salué le dévouement abèolu et- la valeur dont firent preuve en cette circonstance les cadres de l'armée française «Combien parmi les officiers d'activé-, dit cette lettre, passèrent les nuits à tout organiser, à veiller aux concentrations de troupes, et se sont déployés avec une modestie extrême dans ces terribles conjonctures. Ils savaient que la nation se reposait sur eux. » Et plus loin, après avoir demandé quelque témoignage venu de Mut, ou quelque promotion exceptionnelle « Apres ces heures d'angoisse, ce serait réconfortant pour les mères de voir leurs enfants honorés, a autant plus que vingt ans après la guerre, ce sont précisément les fils des disparus qui eussent été te plus exposés. Mais à l'exemple 'de leur père, ils étaient prêts au sacrifice de leur vie. » Rien n'est plus juste que ce mouvement maternel, conforme, je. pense, aux vœux de tous. Dans cette crise, dont on ne semble pas partout avoir encore exactement mesuré l'étendue et les Conséquences, il est bien évident que ta France a révélé des points de faiblesse. Du moins s'est-il trouvé -une expression d'ellemême qui' est 'apparue intacte et au moins égale à ce qu'on attendait qu'elle fût l'armée. L'armée, comme toutes choses sociales, n'a plus aujourd'hui le même aspect qu'elle avait autref ois. Si sa mission demeure ta même, il est bien évident qu'elle ne jouait plus tout à fait des mêmes privilèges que jadis. Les aspects modernes de, la guerre ont tari lès primautés individuelles et assujetti l'armée à des problèmes redoutables et d'une rigueur ainsi dire mécanicienne. La partie la plus brillante du service s'est altérée et c'en est la part la plus implacable et la plus ardue qui en est devenue l'im-?pératif. En même temps tes conditions matérielles du « métier » de soldat se faisaient de plus en plus ingrates. Toutes ces circonstances valent d'être médU tées. En une heure ta France fait son bilan, comment ne tournerait-elle pas les yeux vers son armée de terre et de mer qui forme, avec son empire, une des dernières ressources de sa grandeur.

Guer mantes.

'> Une mesure d'une haute portée politique

Rome, S octobre. La décision du' gouvernement fasciste de rètirer sans délai les combattants italiens ayant plus de 18 mois de sérvice ininterrompu en Espagne se traduira, selon les indications recueillies dans les milieux compétents de Rome, par le retrait de 10.000 hommes environ.

Cette mesure, dont on souligne ici la haute portée politique, a été déterminée à la fois par l'atmosphère de détente internationale, par les négociations italo-britanniques en vue de la mise en vigueur des accords du 16 avril, et par l'initiative du; gouvernement français touchant l<ehvoi d'un ambassadeur à Rome.

(Suite page 3, col. 1 ef 2.)

Cet après-midi à Longehàmp PRIXDEfARCDETRIOMPHE Le vainqueur touchera un midlion

Nous voici à la date culminante de l'automne sportif, celle du Prix de l'Arc de Triomphe, la plus grande des épreuves françaises à poids pour âge entre les 3 ans et leurs aînés.- C'est un événement capital.

En- outre, et malgré, le retrait regrettable de notre' meilleur 4 ans Victrix et:de l'envoi prématuré au haras du meilleur 3 ans d'Europe, Nearco, la course s'annonce .passionnante. Entre le solide vétéran Vatellor qui aime le lourd, et les cinq trois ans Canot, Eclair au Chocolat, Castel Fusàno, Cillas et Antonym, une grande incertitude règne; propice à. l'émotion. Eclair au Chocolat est détenteur du fait acquis le plus récent. C'est aussi le lutteur le mieux trempé. Canot a pour

Quelques-uns des «meurrente les plus- en vue 1. «Canot» 2. «Eclair aa Chocolat» j S. «Castel Fusano»- 4. «Vatellor » ;'5. « Cillas ».

L'AFFAIRE DES LINGOTS D'OR

'.J

Comment

le gangster

MICHEUS s'évada de VmtelrDieu de Marseille Marseille, 8 octobre. '̃ L'enquête menée par la brigade mobile et la Sûreté a permis d'établir les circonstances de l'évasion de Michelis, impliqué dans l'affaire des lingots d'or.

.Le bandit ne s'est pas servi d'une échelle, comme on l'avait cru tout d'abord, il a tout simplement enjambé une fenêtre donnant sur la galerie de l'Hôtel-Dieu, et de là a gagné la sortie, parmi les allées et venues des visiteurs et du personnel. D'après certaines Indications, la panne d'électricité aurait été fortuite, mais le fait qu'elle à coïncidé avec l'évasion du bandit paraît toutefois étrange. Il semble plutôt qu'un cdtnplicej connaissant les lieux, a fait sauter les plombs.

..Michelis, dans le courant de la journée, avait reçu des visites. Il paraît bien extraordinaire qu'on ait alors laissé le' malfaiteur sans surveillance. Comme ses vêtements lui avaient été confisqués, un des visiteurs lui a sans doute apporté un complet de rechange. Michelis s'est habillé dès la nuit tombée, sans attirer l'attention de personne, et quand survint la panne de courant il n'eut plus qu'à sauter de son lit, gagner la fenêtre et prendre le large. Peut-être fut-il accueilli par des amis sur la galerie.

On retrouve encore

trois lingots d'or

Au .cours d'une perquisition effectuée au domicile (Je Jean Sjlvestri, a Saint-Gabriel, dans la banlieue de Marseille, on a retrouvé trois lingots d'or d'une valeur estimée à un million. Ces trois lingots constituaient la part du malfaiteur.

Il manque encore 100 kilos d'or. Des recherches vont être effectuées dans la banlieue. D'autre part, le juge d'instruction, M. Foulon, a lancé huit mandats d'arrêt à la suite de l'interrogatoire qu'il a fait subir hier aux inculpés.

lui sa pointe redoutable à la fin d'une course sévère, et Castel Fusano et Cillas ont pour eux la classe véritable. Enfin Aritonym peut exciper de ses retentissantes victoires à l'étranger. Si la course se disputait à Berlin, il aurait la première chance, les voyages lui réussissant mieux qu'à quiconque.

A Paris, et- au Bois, nous ferons nos préférés de Canot et d'Eclair au Chocolat, Castel Fusaho manquant un peu d'âme et Cillas n'étant pas le vrai cheval de,Longchamp. A notre avis, toute la question est celle-ci la pointe finale de Canot ne s'émoussera-t-elle pas contre un Eclair au Chocolat très difficile à avaler J. Trarieux. i

[NAZIS CONTRE ÙTOLIQUES LE eSilNAL

INN1ÎZER

est rpbjet <

AVIÉNNE

de manifestations

violentes

Vendredi se déroulait à Vienne la plus grande marfif e station catholique dont l'Autriche ait été, le théâtre depuis l'Anspliluss. Le cardinal Innitzer dont on se rappelle les essais .malheureux pour essayer de faire accepter avec eiit'housiasnie le .régime hitlérien -par les catholiques; venait de' prendre la parole

à- la; cathédrale pour dire qu'on e

avait pu ne pas être capable de comprendre son action mais qu'actuellement lès catholiques avaient le devoir de montrer leur foi ^k'Jles que soient les difficultés. A la sortie, les fidèles, au nombre d'environ 10,000 hommps,' femmes, enfants se réunirent- sur le parvis chantant des hymnes et criant « Notre foi, notre Dieu 1 Heil Christus.! Heil Innitzer » » Làrdessus, un groupe de nazis en uniforme apparurent et attaquèrent les catholiques,' renforcés par des éléments de la police de Vienne, aux cris de « Sieg Heil 1 Sieg Heil Nptre foi .est l'Allemagne- ». Plusieurs catholiques., furent arrêtés, les autres disperses. Ensuite, les nazis se regroupèrent sur; le parvis, criant « Nous voulons voir l'évê-

que et « Innitzer au camp de con- I

centration! de D^chau (Suite ̃ page 3, cot. 1 et 2;)

Mme ANDIÙVÊÂU ` ET F. PQLLET

ont gagné hier

AU GOLF

DE SAINT-GERMAIN ,1 LA FINALE

DE LA

4e GOUPË D'ETE Dummo

-»̃̃. ;îj».

(Voir le& détails en

rubrique sportive)

BILLET DU DIMANCHE

LA VOLONTE GÉNÉRALE

.Dans le, Çonirçt social, JeanJacques parle de da volonté gênerale à maintes reprises, mais il ne la définit que par des biais. Il la distingue de la volonté de tous; qui n'est qu'une somme de volontés particulières et ne regarde qu'à l'intérêt privé la volonté générale ne regarde qu'à l'intérêt commun. Il 'omet cependant de nous instruire à- quel signe, elle s;e 4 'ait connaître, et quand il nous donne cette recette « Otez des volontés: particulières les plus' et -les moins -qui s'entre-détruisent,- reste pour.somme des différences la: volonté générale », nous avons quelque sujet de craindre que, selon la formule des anciens Grées, il ne croie dire q«elque: chose; et ne, dise rien, On ̃ entrevoit, pourtant ce qu'il a dans l'esprit quand il ̃aj-oufé.i-que c la volonté générale tend toujours à l'utilité' publique et, ne peut errer •'». -C'est; donc qu'il l'assimile aux instincts conservateurs de ces sociétés closes dont les parfaits e.xemplaires, sont la 'fourmilière et la ruche car l'infaillibilité est la

LÈS SUITES DE

L'ACCORD DE MUNICH Contre les travaux de la Commission de délimitation Des parlementaires

tchécoslovaques

protestent

Prague, 8 octobre. Les députés et les sénateurs de tous les partis politiques élus pour les régions de la Bohême de l'ouest, et les représentants des villes de Prlsen, de Klojovy, de Domazlice et de Sùsice, se sont réunis • aujourd'hui à Pilsen, et ont discuté des conséquences de l'entente, de Munich et de la dernière étape des travaux de délimitation.

Les députés et sénateurs et ks représentants des villes précitées ont adressé au gouvernement un télégramme disant notamment qu'il est faux de prendre pour base de élimitation les résultats des recensements de 1910, et que cette délimitation cause à la nationalité tchèque et à l'Etat tchécoslovaque des dommages considérables. Cette délimitation porte atteinte aux communications de la Bohême, occidentale avec le reste du pays, et est absolument insupportable.

»

M. Paul Reynaud quitte l'Alliance démocratique M. Paul Reynaud, garde des sceaux, ministre de la justice, a adressé à M. Pierre-Etienne Flandin sa démission de membre de l'Alliance démocratique, dont il est vice-président.

EN PAGE 8

NOTRE SUPPLEMENT L'ARMEE L'armée française de vant la crise

européenne

Par le général DÙFIEÙX et la liste complète

des mutations

marque de l'instinct, le magnifique privilège de l'intelligence est de penser dangereusement et de toujours courir, avec.des fortunes diverses, le risque de l'erreur. Si la volonté générale est une poussée instinctive. de cette sorte, si "elle n'est que cela, il n'y a en effet guère d'apparence qu'elle ait occasion de s'affirmer ailleurs que dans ces petites sociétés repliées sur elles-mêmes que sont lesnationàlismes d'aujourd'hui. En dépit des tentatives que l'on sait, dont la naïveté du moins fut généreuse, l'idéal d'une société vraiment ouverte où toutes les autres viendraient se confondre s'éloigne, se dérobe, et une volonté générale qui ne serait plus celle d'un clan, mais celle de. l'humanité même, semble aux esprits forts une chimère presque dérisoire. Ne serait-ce pas cependant quelque chose de très important déjà, et d'assez beau, si, comme à titre de premier essai, à défaut d'une volonté catégorique, une velléité générale, s'indiquait, un sentiment unanime ? Et n'est-ce pas cette manière de miracle qui vient de s'accomplir sous nos yeux ? Mais- peut-être avons-nous des yeux pour ne point voir. On ne songe pas, cela va sans dire, à diminuer ou à partager le mérite des quatre hommes d'Etat qui ont pratiquement sauvé la paix; mais dans le même temps qu'ils délibéraient de sang-froid, la conscience universelle se soulevait et répudiait la guerre. Qui sait si ce n'est pas cette réprobation épàrse qui -aura lès plus certaines conséquences, les plus lointaines, et qui, dans notre grande aventure, fera époque ? Le plus réaliste dès fondateurs d'empires comptait avec les impondérables l'histoire, il ne l'ignorait pas, offre assez fréquemment à notre curiosité inquiète de ces cas de lévitation que nous aurions peine à expliquer par les lois classiques de la pesanteur. Si l'on peut sans hyperbole parler d'une réaction de ia conscience universelle, ce n'est pas qu'il n'y ait eu des notes discordantes mais on a peut-être le droit de négliger ceux que l'esprit de parti retranche de la communion humaine. 11 faut ajouter encore, à l'honneur de l'humanité, "que ce sentiment unanime ne s'est trahi par aucune panique, par rien qui ressemble à la peur, qu'il est demeuré discret, latent, jusqu'à l'heure où il a eu la certitude de n'être point déçu, et qu'il ne s'est manifesté librement qu'après l'épreuve, par la joie.

Aber Hennant,

de l'Académie f'anç'ise.;

SUR LE BASSIN DE M EU LAN,

LA PREMIERE JOURNEE du championnat de France des "Ailes"

Un passage des vainqueurs de ta première épreuve, M. Pineau et Làrricart, du Y. C. Ile-de-France.

Pour secourir les réfugiés de Tchécoslovaquie qui s'enfuient devant les troupes allemandes

M. E. de Nalèche, président du Syndicat de la presse parisienne, a reçu la lettre suivante Monsieur le président,

Des nouvelles déchirantes pqrviennent de Tchécoslovaquie.' Des milliers de réfugiés fuyant lès territoires tchécoslovaques occupés par les troupes allemandes affluent à Prague pour demander secours au gouvernement de leur- pays. Leur nombre risque encore de s'accroître dans une proportion énorme avec les exigences de l'Allemagne'qui, profitant des interprétations arbitraires que permettent les termes généraux des délimitations de frontières imposées à Berchtesgaden et a Munich, chër.bhe à aggraver à la commission, internationale .siégeant à Berlin les sacrifices territoriaux terribles déja subis par la Tchécoslovaquie.

Des secours immédiats et d'une ampleur sans précèdent sont donc à présent necessaires. Tous les Français doivent avoir à cœur de venir en; aide à un peuple qui depuis si longtemps, a prouvé en toute occasion son attachement à la France. Déjà

GHROISIIQUE

L'EVENEMENT Par LÉON -PAUL FARGUE

Nous venons d'assister à un immense événement. Nous j\J avons vécu, par millions d'angoisses également tendues, une des semaines les plus serrées du monde -moderne. Il ̃faut' remonter très loin, sinon très haut, dans le jpàssé, pour retrouver une gamme de circonstances aussi sonores, des grands premiers rôles aussi haut places sur l'affiche, et si peu de temps surtout entre lés derniers arguments de la raison et le pronostic de lfanéantissement suprême; Qu'aurait été cette guerre, qui nous eût finalement. roulés tous dans la même saburre, engloutis tous dans la même lave L'imagination cligne el frémit devant son, propre renoncement à concevoir pareille frénésie. Au cours de cette journée de Munich, qui tient de la suprême perche, de la dernière bouée et de la fantasmagorie, nous avons cru devoir choisir l'épargne du corps et le poids lourd du bon sens. Nous avons évité la -mer: de sang, roussie de pauvres scarabées, jaunie par les épaves cuites des avions, 'les cathédrales' et les tor̃rents confondus. dans' les mêmes spasmes noirs, et l'horreur ;d?être privés de «conscience. Il ne reste qu'un douloureux point de tristesse sur la frange de notre âme. Les coups de bêches donnés dans le sol tchèque. Soyons donc contents plus que fiers.

Que cette coulée de résistance devant les cliquetis imminents nous serve à tous de leçon. Le monde allait glisser dans une carrière de spectres comme un wagonnet de sable. Sur les derniers millimètres de la glissade, un événement s'est dressé. Quatre consentements d'hommes affrontés, conscients, comptables, responsables et plus ou moins libres, ont fait chavirer la balance infernale. L'événement, chargé de ses torts, avait raison du Néant dont la gueule, déjà, léchait l'Europe affolée. C'est à Saint-Tropez, où j'achevais de courtes vacances de Parisien raisonnable, que j'ai été saisi par les choses. Tous ces jours qui ont bourdonné autour du mardi fatidique nous errions dans les ruelles de la ville tortueuse, sous le. geste vert du Commandeur de SairçtTropez. Les bouches du monde, à mesure que le mercure montait, à mesure que nous courions vers les postes de T. S. F. entre les lampes de chevet des chats méditatifs étagés du sol aux fenêtres et depuis longtemps avertis, devenaient plus abondantes et plus hurlantes. (Suite pagm 3, colonnes et 2)

te, lord-maire de Londres a lancé un appel publié pqr la presse anglaise en faveur des réfugiés tchèques et allemands qui fuient l'oppression des nazis. Ne pensez-vous pas, monsieur le président, que vous pourriez demander à la presse parisienne et à la presse des départements d'ouvrir immédiatement, sous le patronage du président du Conseil municipal de Paris et des maires de nos grandes villes, une souscription nationale en faveur des victimes innocentes de la force brutale ? Je suis certain qu'une foule immense de nos compatriotes y répondrait avec générosité.

Veuillez agréer, etc.

> F. COUGET,

ancien ministre de France à JPrague, président de la

Chambre de commerce

franco-tchécoslovaque.

Nous rappelons que l'appel de la Croix-Rouge française que nous avons publié hier et que nous reproduisons en page répond à ce voeu et nous ne saurions trop vivement recommander à nos lecteurs le sort des malheureux réfugiés en détresse.


LES ECHOS ~-ii

La reine Victoria

n'aimait pas tés jambes du prince de Galles.

C'est du moins ce que nous révèle la biographie de lord Clarendon, qui vient de paraître à Londres, et qui apporte des. détails piquants sur les rapports, qui étaient loin d'être excellents, entre la reine Victoria et le futur Edouard VII. Ce que la reine reprochait, en particulier, à son fils, c'était de ne pas avoir l'agréable silhouette de son père et, pour tout dire, d'êtré un peu court sur jambes. Un jour, elle s'en ouvrit même à lord Clarendon, lui- disant combien elle trouvait ces jambes « déplaisantes »._ A quoi son ministre répliqua discrètement que « les traits du prince étant fort agréables et son 'caractère digne d'admiration, personne ne songerait à critiquer ses jambes, d'autant que les hommes portaient tou^ jours un pantalon ». Le roi Edouard, en effet, s'habilla rarement en Ecossais. °

La prière des aveugles,- pour la paix.

Il existe un village en Europe où l'imminence d'une nouvelle guerre fut ressentie avec une acuité particulière. C'est le village de Vètrenik, en Yougosla- vie Celui-ci, en effet, n'est composé que d'aveugles de guerre. Fondé par le roi Alexandre en 14)28, le village de Vetrénik fut peuplé de iiprdajs, aveugles, sfgrt»? famille -}ï '$^yH\i^^ ferme et ..quelques: ~"f<l9;e~9. terre. Puis, par la" voie des journaux, on demanda pour eux des fiancées et il s'en présenta deux fois plus qu'il n'y avait de partis et, paraît-il,de fort jolies. Depuis, Vètrenik vit heureux et prospère. Maïs "quand ses habitants, qui avaient déjà connu les horreurs de la guerre, surent que celle-ci pourrait recommen-

Au secours des réfugiés tchécoslovaques

(SUITE.DE.LA PREMIERE PAGE) Un appel

4e la Croix-Rouge française Emue de l'état de grande détresse dans .lequel se trouvent de très ncàiibreux réfugiés tchëcoslovaques évacués à l'intérieur de leur pays, la Croix Rouge française, -a décidé de lancer -uri appel ep faveur de ces infortunés.

La France généreuse, qui souffre de voir tant de, misères accabler un peuple ami, ne peut se désintéresser du sort de ces malheureuses populations, victimes d'un' destin tragique..

Aidez la Croix-Rouge française- à les soulager.

Les personnes désireuses de contribuer à cette œuvre humanitaire sont priées de bien vouloir faire parvenir -leur offrande au compte chèque postal Paris u° 1762. Elles peuvent aussi, au cas oit- elles le désireraient, adresser leur obole au siège même du comité central de la Croix-Rouge française, 21, rue François-I", Paris (8e).

ES avis concernant les naissaw ces, fiançailles, mariages (avec ou sans photographie), .deuils, ttc, sont reçus

a) 14, Rond-Point des Champs. Elysée* (Eh s. 98-31 à 98-38). fa) A l'Office spécial de publi- cité, 29+ boulevard des Italiens. Téléphone s Richelieu 69-31.

Feujlleton du « Figaro » du 9 Octobre 1938

L'ArFAIRE

MERCATOR DEUXIEME PARTIE

CHAPITRE VIII ° (Suite)

En interrogeant les employés de la gare dp CluuliUelou, j'i'i coiistaté que les affirmations de Mercator sur son départ et son'retour étaient exactes. [ J'ai téléphoné à Scotland Yarii, qui -a vérifié que, en effet, il ava|t toge k l'Avalon Hôtel du 19, au soir jusqu'à ce matin. Mercator a plus. pour la nuit du 20 au 21 mai, un alibi irréfutable. Il a passé sa soti-ée au cinéma et, en sortant, est entré dans une taverne et face de lai gare dte Vic-

cer, ils allèrent, chaque matin, prier en commun pour la paix de l'Europe et pour que d'autres ne deviennent pas aveugles comme eux.

L'art d'utiliser

lés autographes.

Arrivant à Varsovie, le célèbre ténor Jean Kiepura avait été, accueilli à sa descente du train par une foule d'admirateurs à qui il avait dû, avant de monter en voiture, signer une vingtaine d/aulographes. Quelques jours plus tard, il recevait avis d'une banque d'avoir à payer une somme de dix mille zlotys, montant d'une traite pour laquelle il s'était porté caution. Etonnement de l'artiste à qui cette afJ'air'e était totalement inconnue, Pourtant, c'était bien sa signature. Renseignements pris, c'était un escroc qui lui avait fait endosser cet effet à son arrivée à la gare.

Combien de fois

se retourne-t-on dans son lit? Une grande compagnie américaine qui fabrique des matelas vient de faire -faire une étude sur les positions des dormeurs, par le Mellon Institute de Recherches scientifiques de Pittsburg. Un matelas a été équipé de sismographes conçus à cet effet et qui permettaient d'enregistrer; les pressions qu'exerçait un corps sur sa couche et 'aussi combien de temps celui-ci restait dans .chaque po-

sjiicin, Les iexpène.iiceï(.ont .porté

sur .cejQt.ijdijnqu^nte, sujets des deux sexes et de tous les âges". Leur, conclusion est que, dans une nuit de huit heures, un dormeur change en moyenne quarante fois de position et qu'il est très rare qu'on garde la même pendant plus d'un quart d'heure. Et l'on ne parle pas des gens sujets :au cauchemar. Le Masque de Fer.

LE LIVRE D'OR

'• IDE

M. Neville Chamberlain Depuis une semaine, les Parisiens n'ont cessé de défiler au Figaro pour signer le Livre d'Or qui sera offert à M. Neville Chamberlain en témoignage de reconnaissance.

Nous rappelons que. les signatures seront recueillies 14, Rond-Point des Champs-Elysées, jusqu'à ce soir 20 heures.

«.

La journée nationale du Bleuet de France Rappelons qu'afin de couvrir les dépensas qu'impliquent les cérémonies exceptionnelles prévues pour le vingtième anniversaire de l'armistice, le gouvernement a ouvert une souscription nationale et organisé une journée nationale du Bleuet de France.

Le bleuet- sera vendu aujourd'hui en même temps que Je timbre de l'armistice.

(25)

toria. Là, il s'est pris de querelle avec un porteur de la gare qui était ivre, et il a fallu chercher un agent pour lés empêcher d'en venir aux mains et les expulser de l'établissement. Il est donc matériellement impossible que Mercator «se soit trouvé à Chuddleton dans la nuit du 20 au 21 mai. Lammas fit la grimace. Hé bien, voilà un suspect qu'il fautrayèr de votre liste.

Vous parlez de liste, monsieur, dit le sergent d'autres: roms vous seraient- ils venus à l'esprit ? Lammas se mit alors à raconter au policier la conversation qu'il avait eue la veille avec Olive Quilliam. Le sergent l'écoutait avec attention, sa bonne figure placide inclinée de côté. Lorsque Lammas s'arrêta, il dit posément

Tout cela, voyez-vous, j'aime mieux vous le dire franchement, tout cela me paraît assez peu sérieux. Mrs Carlyon s'est fait assez mal voir ici, et pour des raisons futiles on lni en veut d'être montée sur la scène alors qu'elle est la filie d'un ecclésiastique, on lui en veut d'arborer dés toilettes qu'on juge choquantes, de s'exprimer avec un peu trop de

.â!E< C!!E!M!ME!!R. AM!C!U!R

DU CHEVALIER ffiDIE llBO.lUilIFIIIFiLIERS Par JACQUES DT550RD

t (Suite)

Le premier « tu » a

M"10 de Sabran survint, sur ces entrefaites. On la sentait j\ radieuse. Boufflers remqrqua qu'elle ne lui avait jamais paru aussi jeune. L'amazone avait fait place à une toiletle de satin broché qui dégageait la frêle tige du cou et laissait voir, à travers le col de batiste, la naissance d'une poitrine d'une blancheur de lait, veinée de bleu. Elle entraîna Boufflers. dans le billard voisin de la salle à manger, où se trouvaient déjà quelques personnes, dont M. Panillon de La Ferlé, intendant' et contrôleur général de l'araen-

lerie du roi, et sa femme, ainsi qu'un grand diable, efflanqué et rousseau, 'l'air emprunté dans son costume ecclésiastique, qu'on appelait l'abbé Bernard.

En lui présentant ce dernier, la jeune femme dit au Chevalier M. Bernard m'a été reconimandé par M. d'Alembert dont il a été le secrétaire. Mais son ancien maître n'a pas su lui inculquer le goût des mathématiques. Il leur pré- fère.la philosophie et les lettres. J'ai songé à lui pour s'occuper de l'éducation de mon petit Elzéar.

Votre fils n'est-il pas bien jeune encore pour commencer ses études ? demanda B§ufflers.

Songez qu'il va déjà sur ses cinq ans

Peste Le vieux bonhomme 'Dans, deux ans, il aura l'âge de raison.

Y a-t-il donc un âge. pour

la raison Si oui, je prie les dieux immortels de ne jamais m'y faire parvenir.

Monsieur le Chevalier plaisante aimablement, dit avec un sourire servile l'abbé Bernard. t je ne plaisante pas le moins du monde, protesta le Çhç^i valier, et je plains de tout mon cœur les gens qui, dans la vie™ ne prennent conseil que de la raison. La raison cependant. commença l'ancien secrétaire de d'Alembert.

̃ De grâce, monsieur l'interrompit Boufflers, n'allez sur- tout pas nous faire une dissertation en trois points 1 L'interpellé jeta sur son interlocuteur un regard torve et, après quelques minutes d'hésitation, s'éloigna dans la direction du groupe formé par M. Papillon de La Ferté, le chanoine et l'officier aux gardes françaises.

Quand il fut parti, le Chevalier interrogea son hôtesse

Qu'est-ce que cet hurluberlu? 2

Je crois vous l'avoir dit.

LE CARNET DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI 1

Information. 11 h. 30: Service d'action de grâces pour la paix (Eglise arménienne, 15, rue Jean-Goujon). •: Deuil*. 11 h. 45: Service a la mémoire des Catalans tombés pendant la grande guerre (Salnt-Loula des Invalides).

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiiiiiitiiniiiiiiiuiiiiiiiiiiiitiiiiiiiii

AMBASSADES ̃ v

Le président de la République a reçu vendredi S. gxe, M. Art> O'Briain, ministre d'IrlàriMë, 'qui lùi' a remis les lettres de rappel de son gouvernement -à- l'occasion, ̃idfejs^ f retraite^ :i:i- ̃ .vïi j Le ministre et Mlle O'Briain ont donné, ces jours derniers, une bril-'lante réception d'adieu en l'hôtel de la légation d'Irlande, à laquelle ont assisté, en plus des collègues du ministre et des autres membres du corps diplomatique à Paris, un grand nombre de personnalités de la haute société parisienne.. Le ministre, qui remplit ces fonctions depuis l'année 1935, partira ces jours-ci pour le Midi de !a France, où il compte passer la période d'hiver avec Mlle O'Briain. Ils regagneront tous les deux l'Irlande au printemps prochain. On annonce de Dublin que M. Sean Murphy, secrétaire d'Etat adjoint au ministère des affaiers étrangères, a été. nommé ministre d'Eire à Paris. Il y remplacera M. O'Briain, atteint par la limite d'âge.

La nomination officielle de S. Exc. le général Oshima comme ambassadeur du Japon à Berlin est accueillie avec une grande satisfaction par les milieux politiques allemands.

Cette nomination, y dit.on, était attendue depuis longtemps et- constitue une innovation c'est la première, fois, en effet, qu'un militaire japonais en vue entre dans la carrière diplomatique.

Pendant la rencontre, à Munich, entre les quatre hommes d'Etat, le général Oshima fut, en quelque sorte, l'observateur nippon à cetteconférence, tandis que l'ambassadeur Togo restait à Berlin.

DA!\S LE MONDE v

La comtesse A. de GontautBiron s'est embarquée hier pour l'Amérique du' Sud à bord' de ï'Almeda Star, de la Blue Star Line.. Remarqué autour des tables de bridge et de goûter au cours de l'élégante réception donnée par la générale Joannard en sa villa de Biarritz .;• Comte et comtesse de Bar, M. et Mme d'Andurain de, MayUe, Mme Hibert, le colonel et Mme Cavalier, Mme L. Micg, commandant et Mme H. Dop, colonel et

franchise, de fumer la cigarette dans les rues de Chuddleton. On respecte son père, et on le plaint d'avoir, une pareille fille; mais on ne se gêne pas pour parler assez mal d'elle. Je sa- vais qu'on a accusé Mrs Carlyon d'être trop bien avec le docteur Kitchin on a parlé aussi de Mercator, du jeune fils de sir Reginal Mordaunt, de Monkton Hall, de cet acteur autrichien qui, il y a deqx ou trois ans, a passé un mois à l'auberge. Mais qu'y a-t-il de vrai dans tous ces commérages ? Pour moi, je m'en méfie énormément. A cause de ce que contient la lettre que vous a écrite M.. Bellâsis, il nous est permis de supposer que le billet qui l'a convoqué au rendez-vous est peut-être de Mrs Carlyon. Sur cette supposition, je puis aller l'interroger sur ses faits et gestes durant la nuit du 20 au 21 mai. Mais aller questionner le docteur Kitchin eh n'ayant pour motif que de vagues potins, ça, c'est une autre affaire. Enfin, j'en parlerai tout de même au superintendent. CHAPITRE IX f

Courbée sur sa table de travail, Olive Quilliam décalquait avec soin,

CHAPITRE VIII

Mme de Coulomme, vicomtesse de Malartic, Mme de Berthier, générale Lambrigot, etc.- ·

-Au «hâteau de-, Larraldia, sur la Côte basque, M. et Mme Le Feuvre recevaient leurs nombreux amis, parmi lesquels

Comte et comtesse de JUvière, Mine Gelos, M. Duthcll; Mme.fi PetttrDucouiraau, M. P, ^LabïoUche,, Mme Hérhoiidez, comtesse de ta GrtMija, vierfmlesse1 de Malartic, M. et Mme Tranchan,.Mme Lasserre, Mlle Charlotte Lasserre, M. ̃ÏJi PaUt-Ûucpureiu," etc. ̃ s '̃:̃ CERCLES'- Z¥û- ;:Aû*;idenAié* scrutin ̃ de. ballot- 5 (afge^dèil'iSUftfinoblte'Club de France' ont été adniis -̃•'̃'• SI. François Barrét, pi-ésénté par MM. Amédée Housseiricr et Pierre Ver-

nicr M. Philippe Davey, présenté par

SIM. André de Vilmorin et Léon Tezenas M. Summer Waite, présenté par M. Hart-O; Bcrg et le lieutenant-colonel Horàoe-H. Fuller M. John ilussell, présente par. MM, Eugène Gindre et Jacques Legueu.

Les membres de l'Automobile Club Féminin de France visiteront le 32' Salon de, l'Automobile, au Grand Palais, le mardi 18, octobre. Rendez-vous 'à dix heures trente précises à l'intérieur du Grand Palais (porte principale). 1

Les sociétaires pourront retirer leur carte d'entrée gratuite à partir du vendredi 14 octobre, entre quinze et .ajx'huit heures, au secrétariat du'club, 33, faubourg Saint-Honoré.

NAISSANCES

̃ -U M. Olivier Allard^et madame; née M. Ozil, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Guy.

On annonce la naissance De Bernadette Jeannelle, de Dominique Uuniicry, de. Joël Prat.

MARIAGES

S. Exc. Mgr Gaillard, arche-, vêque de Tours, cousin de la m'a-i rtéé, a bénr hier, en l'église Saint-! François de Sales, en- présence, d'une nombreuse et élégante assistance,' le mariage de Mlle Jacqueline Durnerin, fille de M. Henrt Durnerin, ancien élève de l'Ecole"polytechnique, chevalier- de la -Légion,d'honneur, et de madame, née Pilleux, avec M. François Pêne, lieutenant au, 3°. régiment de.zouaves, fils de M. Frédéric Pene; décédé, et de madame, née du Cheyron du Pavillon.

Les témoins du marié étaient le lieutenant de vaisseau Pene, chevalier de la Légion d'honneur, son frère, et le baron Porstall, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle; ceux de la mariée le colonel Pilleux, commandeur de la Légion d'honneur, son- grand-oncle, et M. Pierre Durnerin, son oncle.

sur une planche de cuivre verni, un dessin qui représentait un paysan taillant une haie.

Quelqu'un frappa à sa porte. Elle se leva, alla ouvrir, et dans l'embrasure elle aperçut Elphick.

Bonjour comment allez-vous? Très bien, merci.

Entrez donc, au lieu de rester dehors comme un mendiant et asseyez-vous .'̃̃•

Volontiers.

̃ Elphick obéit* et elle s'installa en face de lui.

̃ Alors; demanda-t-elle, que se passe-t-il ? '1

Lammas n'a pas un estomac très solide.

Elle le regarda, et se mit à rire, d'un joli petit rire léger.

C'est pour m'annoncer cela que vous êtes venu ? '1

Elphick rit à son tour.

Non, mais c'est comme cela que commence mon explication. Ah bon Alors, votre ami Lammas n'a pas un estomac très solide. Oui, et hier soir, il s'est si bien régalé d'un pudding de lapin confectionné par Mrs Cloake, que ce

Je plains votre petit Elzéar. Ce charmant enfant mérite mieux, comme professeur, que ce cuistre à tête de faux témoin. Vous êtes dur,' monsieur le Chevalier.

Je n'aime pas farder mes sentiments.

"?̃' Je' m'en aperçois.

Veuillez m'excuser si je suis allé trop loin, dit-il, mais ̃j'aime trop les enfants et votre petit Elzéar en particulier, si doux, si sensible pour pour pouvoir me faire à l'idée qu'il puisse avoir à supporter pendant des années, peut-être, auprès de lui la présence d'un mauvais visage comme celui-là. Elle le devinait sincère, elle sentait aussi que c'était ellequ'il aimait dans son enfant, et elle le remercia d'un long regard. Elle di.t cepéndant ·

Mon neveu, Mgr de Sabran, fait très grand cas de

Il lui fallut faire appel à tout son sang-froid pour ne rien laisser paraitre sur son visage de sa profonde stupéfaction. Il se contenta d'incliner la tête en signe d'assentiment.»

1 Pendant le repas, il dut prendre sur lui, pour être à la conversation. La réputation de brillant causeur qui le suivait 'partout faillit, ce jour-là, se montrer en défaut.

Monsieur le Chevalier, demanda Mme de Sabran, que pensez-vous de la manie qu'on a de donner des noms, qu on dirait .inspirés de la « Carte du Tendre », -aux inventions de la mode féminine ? `t

Je dis, madame, que cela me semble du dernier galant. N'est-ce pas ? Mais ne trouvez-vous pas qu'on exagère quelque peu ? Je lisais dans je ne sais plus quelle gazette que Mlle Duthé avait été vue à 1 Opéra avec une robe 'de soupirs étouffés, ornée de regrets superflus, un point, au milieu, de candeur parfaite, garnie de plaintes discrètes et de rubans en attentions marquées, etc., etc.

(A suivre.) (Dessins de Pierre De vaux.) Jacques Pyssord. (Copyright by Jacques Dyssord, 1938.)

Le 1" octobre, à Marseille, en l'église de Saint-Vincent de Paul «les Réformés », a été béni le mariage de Mlle Denise Maleterre, fille de M. 'Pierre Maleterre, chevalier de la Légion d'honneur, médaille 'militaire, croix de guerre, avocat au barreau, et de Mme Pierre Maleterre, avec M. Jacques Régis, fils; de M. Joseph Victor Régis, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme Joseph Victor: Régis.:

INFORMATIONS J r.

-r-w -`,w x

̃ P>arnriî les personnalités jétran- gères qui- figurent dans la promo. tion des affaires étrangères pour la croix de chevalier de la Légion d'honneur, on relèvera avec plaisir le nom de Mrs Will Gordon. Tous les milieux littéraires parisiens savent avec quelle inlassable activité Mme Will Gordon s'est consacrée depuis bientôt vingt années au développement de l'amitié franco-britannique. Elle a fondé; notamment, une bourse destinée au meilleur étudiant de la* Faculté de Paris afin qu'il puisse faire un séjour annuel en Angleterre et noter ses impressions;-elle a également créé un prix pour le meilleur ouvrage sur l'Angleterre écrit par un Français. Parmi ses nombreuses libéralités,, citons encore ses dons à la Bibliothèque franco-britannique, à l'hôpital Necker, etc.

Mme Will Gordon, qui est membre de la Société de géographie, de l'Association France-Grande-Bretagne et du Livre français, a fait de nombreuses conférences sur l'Entente, cordiale qui ont eu le plus chaleureux succès.

Mlle Gokcen, fille adoptive du président de la République turque, qui est une aviatrice passionnée, va faire une randonnée à travers l'Eu. jope occidentale. Elle passera quel. ques jours à Rome.

DEUILS

Le vicomte et la vicomtesse :de Mougins-Roquefort font part de ,1a terrible épreuve qui vient de les ;frapper en :leur enlevant leur fils Philippe, décédé accidentellement à Strasbourg, à l'âge de treize ans. On nous prie d'annoncer la mort, survenue à Dury (Somme), le 7 octobre, dans sa quatre-vingtquatrième année, de Mme René Du Castel, née Agathe Prestat, veuve du médecin de l'hôpital Saint-Louis, membre de l'Académie de médecine. Les obsèques religieuses et l'inhumation auront lieu dans l'intimité à Dury demain 10 octobre. Une cnesse sera dite ultérieurement à Paris.

matin il s'est réveillé avec une migraine atroce, et incapable de bouger.

Le malheureux l' Croyez-vous que de l'ammoniaque anisée lui ferait du bien ? J'en ai vous pourriez la lui porter.

Je vous remercie, mais cela ne servirait à rien. Il est habitué à ces sortes de crises, et il affirme qu'avec une diète sévère, et le repos au lit dans, une obscurité complète, il sera complètement remis demain matin.

Tant mieux.

Seulement, par ce fait, je me suis trouvé libre de mon temps. J'ai lu les journaux, flâné dans Chuddleton, contemplé longuement un pêcheur enfin j'ai tâché de m'occuper de façon intelligente. Vers quatre heures, je m'ennuyais tellement que j'ai pris une décision très osée celle de vous demander une tasse de thé, et la permission de regarder vos œuvres. Vous ignorez probablement que je suis critique d'art, et que chaque semaine je donne une chronique artistique à Ici et Partout. Le jour où vous ferez une ex-

M. Bernard.

Sa Grandeur est meilleur juge que moi, répliqua le Chevalier. Je vous ai donné, en toute liberté, mon impression. Mettons que je n'ai rien dit.

Le maître d'hôtel vint annoncer que « Madame la comtesse était servie et Mme de Sabran offrit son bras au Chevalier pour passer dans la salle à manger. Au moment d'en franchir la porte, comme ils se trouvaient un peu en avance des autres convives, elle lui dit, à mi-voix, sur le ton'le plus naturel

Mon cher Chevalier, ayez la bonté, une heure environ après le diner, de venir me rejoindre sur la terrasse du château qui donne au midi, j'aurai à m'y entretenir seul» à seul avec vous.

Un coup de tonnerre éclatant soudain dans un ciel calme n'eût pas surpris davantage le Chevalier.

-L ~J

Les obsèques de M. Edmond Decroix 'seront célébrées demain lundi, à neuf heures, en l'église Saint-Jeah-Baptiste de la Salle, rue du Docteur-Roux.

Nous apprenons la mort de miss Elisabeth- Nurse, l'artiste peintre bien connue, décédée lé 8 octobre, à quatre heures du matin, en. son domicile, 80, rue d'Assas, munie des sacrenfents de l'Eglise. v

Oajious prie d'annoncer la mort, le 3 octobre, â, Boston (Mas-, sachusetts), de' Mme Barrétt Wendell, née Edith Greenough, veuve du professeur Barrett Wendell,; preou'er professeur d'échange de l'Université de Harvard à la Sorbonne.

Nous apprenons la mort de M. Félix Cousin, notaire honoraire à Sedan. De la part du professeur et Mme Cunéo, de M. et Mme E. Chalvon-Demersay, ses enfants et petits-enfants. Cet avis tient lieu de faire-part.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme L. Guilhemsans, née Labadie, pieusement décélée le 28 septembre au château 'de SaintMartin-de-Noët (Landes).

La Révérende Mère Hélène Nouviaire, supérieure de l'hôpital Sainte-Marie de Shanghaï, vient de mourir victime de son dévouement.

Nous apprenons la mort, survenue à « Bordighera, de Sœur Marie-Cécile de Jésus, Révérende Mère prieure des Ursulines. On annonce la mort de M. Armand Aubry, industriel, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à Albertville (Savoie), à l'âge de quatre-vingt-treize ans.

On annonce la tnort de M. Gabriel Tochon, officier de la Légion d'honneur, administrateurdirecteur de la Chambre syndicale des forces hydrauliques.

̃ Oh annonce la mort

De Mme René Arbey, née Paulette Quidet, à Paris de Mme Léon Marx; de Mlle Edith Labllle; de'M. Charles Chemin, à Pari»; de M. Elle Torres, à Paris.

Valfleury.

PETIT CARNET

Vous qui, maintenant, cherchez le repos et le calme, vous trouverez la perfection au Winter Palace Hôtel de Nice qui, dans son parc ensoleillé, est le rendez-vous de l'aristocratie.

Smart.

il'1. ÏJCJL ~U~J~

LES MODISTES EN TROIS CAMPS J

1 Toque en torsade spécialement I créée pour la coiffure basse. 1 (Maria Guy).

la ioiinsatE

CULTE CATHOLIQUE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI Dernières messes

A midi. A satm-Antoli*e, Saint.Augustin, Saint-Charles de Monceau. SalMe'Clotilele, Eglise espagnole* SalmÈtletme du Mont, Saint-Eugène, SalntEustache, Saint François de Sales, Saint-Krançols-Xavter, Saint ̃ Germain des Prés, Saint-Honorê d'Eylau, immaculée Conception, Saint-Jean l'Evangéliste, Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Saint-Marcel, Saint'Médard, Saint-Nicolas des Champs, Notre-Dame cl'Au-

.t'euU.-Jsoire-D.ime dB:.Boniie^KouvKll6,

«otre-Damo de Boulçgrie, Notre-Dame des Cllamps, NotrerDame da, Passy, Saint-Pierre de Cnnillol, Saint-Pierre du Gros-Caillou, saint-Sêverln, SalutSulplce, Trinité, Notre-Dame de Lourdes, Saint-Pnilippe du Route.

A 12 h. 16. Saint-Denys du, SaintSacrement, Saint-Lambert de Vauglrard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batiffnollcs, Saint- Martin des Champs, Notre-Dame des Victoires, Saint-PaulSaintrLQuIs, Salut-Jacaues du HautPas, Salnt-Ambrolse.

A 12 h. 30. A Saint-Perdinandi des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre le Montrouge, Salnt-Rocù.

Cérémonies spéciales

A 11 h., en l'église Satnt-Eustache fête des corporations des Halles, b'ous la présidence du cardinal VerUler.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées

A 10 h. 15. Etoile, 54, avenue de la Graude-Armée Foyer de l'Ame, 7. bis, rue du Pasteur-Wagner Oratoire, 147, rue Saint-Honorô Passy,

A gauche le capitaine Bennett, pilote -du «Mercury», 'qui vient de battre le record international de distance en ligne droite pour hydravion. Après s'être séparé jeudi, à 13 h. 20, à Dundee (Ecosse), de l'hydravion porteur «Mais», il a franchi 9.600 kilomètres et améri, hier matin, à 7 h..25, en Afrique du Sud, dans la baie d'Alexandra, à l'embouchure du fleuve Orange. A droite le capitaine Wilcockson, pilote du «Maia».

position particulière, je me souviendrai de cette tasse de thé. Si toute-1 fois vous vous décidez à me la don-

ner;

Olive le,regarda avec un sourire amusé.

De la façon dont vous me la demandez, il me serait difficile de vous la refuser. Je suis d'ailleurs enchantée que vous ayez eu l'idée de venir, car j'étais impatiente d'avoir des nouvelles.

Des nouvelles sur l'enquête ? Peuh Il n'y a pas grand'chose de neuf. Ah si, pourtant 1 Le sergent Fallows a questionné Mercator sur l'emploi de son temps ces derniers jours. Mercator lui a démontré, et péremptoirement, que du 19 au 23 mai il était à Londres; II est donc matériellement impossible qu'il ait assassiné Bellâsis.

Olive ouvrit de grands yeux. Vraiment ? 2

C'est on ne peut plus certain. Alors ?

Alors il faut abandonner la piste Mercator. Shipley, le superinlendent, et le sergent, ont été interroger Susan Carlyon. Elle a juré ses' grands dieux que le billet qui convo-

Tl y avait les révolutionnaires qui optaient délibérément pour la ligne en hauteur, puis les libérales, acquises, aux deux styles. Voici maintenant les réactionnaires, farouchement fidèles à la .ligne basse (après -tint petit essai, quelquefois, vers l'altitude).

En somme, tout le monde pourra se satisfaire, avec le plai- sir, au surplus, d'exercersacri* tique sur le chapeau voisin. Après les chapeaux: miniatures et les chapeaux en hauteur, nous reproduisons ici un modèle coiffure basse. En attendant peut-éfre la naissance de clatis nouveaux.

Diane.

Noté sur mon Bloc 10° anniversaire de € Boka-Tissus »,

15, rue du 4-Septembrè.

A cette occasion, du 10 au 15 octobre, prix exceptionnels et souvenir à tout acheteur.. Toujours le plus bel assortiment de Paris en lainage, soierie, indienne et velours.

Pendant la même semaine, Exposition d'articles en «Filés Lastex » à Boka-Bonneterie, 13, rue du 4-Septembre.

Magasins ouverts tous lés lundis.

A rt·

Les plus belles perles: ]' (.. de~ culture an- monde

!¡~,

sont, chez T^cla, r

2, rue 'dé Paîx,1 Paris;

Siïzy.

~~<~t~<<<M~««

ROSE DESCAT Modes, 22, rue Royale

soldera des modèles d'hiver lès lundi 10 et mardi 11 à partir de cinquante francs. Vente stritenteut au comptant. -;̃ · 1», rua Cortambert Saint-EsprU, 6, rue Iloquéplne.

La Flamme du Souvenir

A 18 li.. 30, a 1,'Aru deTrlompHe Sod« R. I.' et toutes formations tte la 63» D. I. La Fraternello des A. C. de Monneville. U. N. 0. R. de. Longwy Luxembourg.

qua Bellâsis au rendez-vous n'émanait pas d'elle, que dans la nuit du crime elle s'était couchée à dix heures et demie, et n'avait plus bougé de son lit avant neuf heures du matin. Seulement, sa chambre est au rez-de-chaussée, à côté du vestibule; son père couche au premier, et la, vieille bonne, qui est à moitié sourde, au second. On est donc obligé de la croire sur parole.

Tout en écoutant Elphick, Olive s'occupait à préparer le thé.

Et le docteur Kitchin ? demanda-t-elle.

La police estime qu'en l'état présent de l'affaire, il n.'y a pâsjfe motifs suffisants pour l'interroger. Pourtant elle commencera une enquête très discrète, et tâchera d'éclaircir la façon dont il a employé son temps durant la nuit fatale. Olive; qui disposait sur la table la théière et les tasses, releva la tête. Il me semble, murmura-t-elle, que la police pousse la discrétion bien loin.

(A suivre)

Peter Coram.

{CppurigM bg W. A. Bradleg). ̃


L'Italie abolit définitivement le parlementarisme

et institue la Chambre des Faisceaux et des Corporations

Rome, 8 octobre. Le Grand Conseil du fascisme,'qui s'est réuni hier soir, a décidé la suppression de la Chambre des députés et son remplacement, en mars 1939, par une Chambre des faisceaux et des corporations.

Les_ articles principaux du projet de loi définissent ainsi la composition'et la compétence de là nonvelle Chambre

« La Chambre des faisceaux et des corporations se compose des membres du Conseil national fasciste et des membres du Conseil national des corporations, sauf certains cas d'incompatibilité. Les modifications dans la composition du Conseil national du Parti national fasciste et du Conseil national des corporations sont prévues par la loi.

» Le Sénat du royaume et la Chambre des faisceaux et des corporations collaborent avec le gou- vernement pour l'élaboration des lois.

» Le Duce, chef du gouvernement, fait partie de droit de la Chambre des faisceaux et des corporations, dont font également partie les membres du Grand Conseil du fascisme, exception faite pour les sénateurs et les académiciens d'Italie.

LA GUERRE D'ESPAGNE

Luitc ardente

sur le front de TEbre

Front de l'Ebre. 8 ootobre. Les troupes nationalistes ont atteint cet après-midi une ligne de position d'où elles dominent nettement les fortifications républicaines sur les bords du fleuve.

L'adversaire conserve encore quelques positions dans le massif del Caballo, d'une altitude de 300 mètres, à 8 kilomètres de l'Ebre, mais la défense de ces positions, entourées de toutes parts, devient difficile.

On prévoit que les combats dureront encore une dizaine de jours avant que la réoccupation totale de la rive droite de l'Ebre soit possible.

Bombardement d'un train de voyageurs

près de Barcelone

Barcelone, 8 octobre. Un train de voyageurs qui se dirigeait vers Barcelone a été bombardé par l'aviation insurgée, vers 18 heures, à la hauteur de San Vincente de Calders.

Il y aurait environ 60 morts et 100 blessés.

L'agression a été effectuée par un hydravion insurgé qui a suivi le convoi en jetant des bombes. Les villes de Barcelone et de Valence ont, d'autre part, subi des

bombardements quj(<n'opi fait que

ipeu de victimes. Départ de M. Francis Hemming pour Burgos

Londres, 8 octobre. M. Francis Hemming? secrétaire du comité de non-intervention, a quitté Londres aujourd'hui pour Paris. Il se rend à Burgos, où il exposera aux autorités nationalistes les détails du plan britannique de retrait des volontaires et recueillera leur opinion sur ce plan.

M. Hemming arrivera à Burgos lundi.

LE RETRAIT

DES VOLONTAIRES (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) Dans son désir de voir appliquer rapidement les accords de Pâques

SUITES DE LA PREMIERE PAGE L'EVENEMENT

La Radio giclait de toutes les fenêtres allumées, de tous les murs aveugles, accablant de grêle noire les passants sans haleine. Je rasais les murs, mais à chaque coin de rue les broyeurs de la sans-fil faisaient déboucher devant moi des araignées de nouvelles hérissées d'aiguilles comme des pelotes. Daladier, Chamberlain, Sarraut, Poinaret, Prague, Henlein, Moscou, Hitler, Roosevelt, Gamelin, c'était pour nos oreilles ardentes autant de cris déchirants qui nous parvenaient d'un enfer. Les haut-parleurs couraient dans notre dos. Les paroles galopaient sur des trajectoires raboteuses et se noyaient en haute mer. Les murs des maisons se décrépissaient de commentaires. D'inlassables seaux déversaient sur nous des colonnes de quotidiens soudain dansantes et glapissantes comme les accessoires des dessins animés. C'était l'événement qui prenait de la hauteur, imposait ses contours, étendait déjà son ombre.

Les speakers ne parlaient plus. Us claquaient, ils frappaient, ils semblaient invectiver. Les bruits courants, classiques et humbles n'existaient plus. L'événement absorbait tout, les sens des hommes et les ressources de la nature.

Nous sentîmes alors, avec nos antennes des jours pathétiques, que c'était le monde lui-même qui se crispait, qui se coagulait, qui se matérialisait pour prendre à la gorge le fantôme immonde. Puis le silence se fit. Des hommes s'entendirent. Les roues du monstre s'enlisèrent dans les herbes de l'attente. Et alors les hommes étonnés furent mis en présence du plus extraordinaire coup de l'histoire considérée comme un jeu. L'événement nous dépasse encore. Mais du moins il nous servira de leçon. II comporte tous les enseignements. Il vaut dix tomes de vie humaine. Qu'il nous mette enfin sur le chemin du travail, de la prudence et de la sagesse.

Léon-Paul Fargue, de l'Académie Mallarmé.

LES MANIFESTATIONS DE VIENNE

Les milieux catholiques de Vienne ont été fort émus da fait que les autorités nazies ont interdit la réouverture des églises catholiques. Plusieurs personnes ont été prises et un certain nombre d'arrestations opérées.

Une réglementation

de l'entrée des prêtres dans les hôpitaux

d'Autriche

Vienne, 8 octobre. Une nouvelle ordonnance vient d'être publiée abolissant « l'organisation

» Nul ne peut être en même temps conseiller national et sénateur, ou académicien d'Italie. » Le président et les vice-présidents de la Chambre des faisceaux et des corporations sont nommés par décret royal. Le président de la Chambre des faisceaux et des corporations nomme les titulaires des autres charges établies par le règlement intérieur de l'assemblée. » La Chambre des faisceaux et des corporations exerce ses propres fonctions au moyen de l'assemblée plénière, de la commission générale du budget et des commissions législatives. Pour certaines matières déterminées, d'autres commissions permanentes et spéciales peuvent être constituées. » Les projets de loi à caractère constitutionnel, aux termes de l'article 12 de la loi du 9 décembre 1928, 'ceux indiqués dans l'article 1" de la loi du 31 janvier 1926, les pouvoirs législatifs d'ordre général, les projets de budget et les budgets particuliers de l'Etat et les institutions autonomes de l'Etat sont discutés et votés par la Chambre des faisceaux et des corporations et par le Sénat dans les assemblées respectives, sur rapport des commissions compétentes respectives. »

conditionnés par le retrait préalable d'un contingent substantiel de « volontaires italiens d'Espagne, le gouvernement fasciste s'est résolu à faire un geste décisif en échange, de toute évidence, de la promesse de reconnaissance de la conquête italienne en Ethiopie et de garantie, de la part du cabinet de Londres, concernant l'évacuation ultérieure des volontaires étrangers de l'Espagno gouvernementale et l'octroi des droits de belligérance au général Franco.

Les milieux italiens ne jugent pas impossible que les entretiens qui vont suivre entre le ministre italien des Affaires étrangères et l'ambassadeur d'Angleterre ne permettent d'arriver, à bref délai, à un arrangement relativement au retrait aussi de toutes les troupes légionnaires italiennes, y compris les techniciens (aviateurs, spécialistes des chars d'assaut, etc.). La commission

internationale de contrôle est prête à partir

Genève, 8 octobre. Le comité des « Trois > institué par le conseil le 30 septembre, et chargé de constituer et d'envoyer en Espagne une commission internationale en vue de la constatation du retrait des combattants non espagnols, vient de procéder à la désignation des membres de cette commission. Celle-ci, présidée par le général Jalander, Finlandais, est composée d'officiers ressortissant des pays suivants: Royaume-Uni, Danemark, France, Iran, Lettonie, Norvège, Suède.

Le secrétaire général a fait savoir au gouvernement espagnol que la commission était prête à gagner l'Espagne pour remplir la mission que le conseil, sur la requête du gouvernement, lui a confiée. Il est probable que la commission se réunira dès le début de la semaine prochaine à Perpignan, d'où elle pourra entrer en contact avec les autorités espagnoles.

Le secrétariat général de la commission sera assuré par le lieutenant-colonel Bach, représentant à la commission de la section de désarmement de la Société des Nations.

pour l'assistance religieuse aux malades des hôpitaux ».

Dorénavant les prêtres ne pourront plus visiter les malades qu'à leur demande formelle.

Cette demande devra être remise à jours fixes à la direction de l'hôpital qui la fera parvenir aux prêtres.

Lea prêtres ne pourront pénétrer dans les hôpitaux, en dehors des heures spéciales des visites, qu'en cas d'opération ou d'agonie. Seuls, les médecins pourront décider de ces exceptions. L'fixtrêmeOnction ne pourra plus être donnée qu'en présence de malades graves.

LA GUERRE DE CHINE LES JAPONAIS

ANNONCENT

qu'ils sont parvenus à 16 kilomètres

de Hankéou

Tokio, 8 octobre. Les forces navales et militaires japonaises qui marchent sur Hankéou en longeant le Yang-Tsé. ont occupé, ce matin, Ki-Tchoun. sur la rive nord du fleuve, à 16 kilomètres à l'est d'Hankéou.

Une colonne japonaise prend ses dispositions pour traverser le fleuve Jaune et couper le chemin de fer de Loung-Haï.

Contre-attaque chinoise au Sud de Sin-Yang

Hankéou, 8 octobre. Les forces chinoises ont déclenché une vigoureuse offensive contre les troupes japonaises qui occupent deux points de la voie ferrée Pékin-Hankéou, au sud de Sin-Yang.

Un de ces points, Toung Chouanho a été réoccupé par les Chinois, tandis qu'une autre colonne chinoise livre actuellement* combat à 200 cavaliers japonais qui tiennent le second point à LiouLing.

Nouveaux ambassadeurs du Japon à Berlin. Tokio, 8 octobre. Le lieutenant- général Hiroshi Oshima, attaché militaire à Berlin, a été nommé ambassadeur du Japon auprès du gouvernement du Reich.

Les milieux diplomatiques de Tokio attachent une grande importance à cette nomination.

On rappelle que, en effet, le lieutenant-général Oshima fut le véritable promoteur du pacte antikomintern et qu'il est un ami intime de M. de Ribbentrop.

Le major-général Torashiro Kawabe a été nommé attaché militaire du Japon à Berlin, en remplacement du lieutenant-général Oshima. et à Moscou

Tokio, 8 octobre. M. Shigenori Togo, ancien ambassadeur du Japon à Berlin, où il est remplacé par le général Hiroshi Oshima, a été nommé ambassadeur du Japon à Moscou. On croit savoir que le ministère des affaires étrangères japonais a télégraphié à M. Togo l'ordre de rentrer à Tokio.

MAURICE CHEVALIER.

1 .a été nommé hier chevalier de la Légion d'honneur.

Hitler prononcera

aujourd'hui un discours à Sarrebruck

Berlin, 8 octobre. Le chancelier Hitler prononcera demain, de 14 à 15 heures, un discours radiodiffusé au « Champ de Libération de Sarrebruck, lors de la grande manifestation qui aura lieu à l'occasion de l'inauguration du nouveau théâtre du pays frontière. M. Bürkel, chef du district national-socialiste de la Sarre et du Palatinat, et le Dr Goebbels, ministre de la Propagande, seront présents à cette manifestation où ils prendront vraisemblablement aussi la parole.

Le Reich ouvre un crédit de 150 millions de marks à la Turquie

Berlin, 8 octobre. A la suite des entretiens que le ministre de l'Economie de Turquie a eus avec celui du Reich à Ankara, un accord vient d'être conclu aux termes duquel un crédit de 150 millions de marks sera ouvert à la Turquie et sera affecté au paiement de commandes industrielles et militaires et de travaux publics.

Parmi les investissements importants que l'industrie allemande sera appelée à faire en Turquie, on cite une fabrique essence synthétique dans le bassin de lignite de Kutaya, une filature, une fabrique d-î moteurs et une usine pour les alliages d'aluminium.

«.

Les souverains britanniques iront l'été prochain au Canada Londres, 8 octobre. Le secrétariat du château de Balmoral annonce « Le roi et la reine ont gracieusement consenti à accepter l'offre que leur a faite le premier ministre du Canada de visiter le Dominion l'année prochaine. Leurs Majestés espèrent arriver au début de l'été et passer environ trois semaines dans le dominion du Canada. »

Les troubles en Palestine Jérusalem, 8 octobre. Une patrouille militaire a livré combat la nuit dernière à une bande d'Arabes à Kalkilieh.

Deux Arabes ont été tués et huit faits prisonniers.

Le pilote d'un avion de la Royal Air Force qui survolait les environs de Nazareth, hier soir, ayant Il aperçu cinq Arabes occupés à construire une barricade sur une route, a ouvert le feu sur eux avec sa mitrailleuse.

Trois des Arabes ont été tués.

LA CONFÉRENCE

pour la délimitation delà frontière hungaro-tchécoslovaque

s'ouvrira aujourd'hui à Komarno

Prague, 8 octobre. Les mem- bres de la délégation tchécoslovaque à la commission de délimitation des frontières hungato-tchécoslovaques partiront demain matin à 5 h. 30 pour Komarno où se tiendront les conférences relatives à la délimitation. Les négociations commenceront demain à 9 heures. La délégation tchécoslovaque se compose de MM. Joseph Tis,so,, ministre plénipotentiaire pour les Affaires slovaques, président de la délégation Fernand Durkansky, qui fera partie du prochain gouvernement slovaque du Dr Ivan Parkanyi, ministre sans portefeuille, représentant la Russie subcarp a- '1 thique dans le gouvernement de Prague du général Viest du Dr Ivan Krno, ministre plénipotentiaire, et de deux secrétaires, M. Straka et le Dr Cieker.

Suivant des nouvelles de source hongroise généralement bien informée, les négociations seront me-

A PRAGUE, ON EST SATISFAIT du règlement de la question slovaque

1 Prague, 8 octobre. Le règle- 1

ment de la question slovaque a été bien accueilli par l'opinion. Les Lidove Noviny disent que les nuages amoncelés sur le malheureux pays sont en partie dissipés.Il était à craindre que l'autonomisme, slovaque, sous l'influence des changements qui se sont produits, ne se transforme en séparatisme. Les Slovaques n'ont pas succombe aux pressions faites sur eux. pour entrer dans un autre cadre que celui de la Tchécoslovaquie.

« Nous croyons fermement, ajoutent les Lidove Noviny, que l'évolution de la communauté de l'Etat ne sera plus à l'avenir menacée par les vieilles théories ou par des querelles, et que la force des Tchèques et des Slovaques dans les temps difficiles qui commencent sera uniquement dans la fraternité tchécoslovaque. »

La Russie subcarpathique recevra les mêmes droits que la Slovaquie

Prague, 8 octobre.– Les entretiens menés à Uzhorod, en Russie subcarpathique par les représentants parlementaires de la Russie subcarpathique et les délégations du premier Conseil central et du premier Conseil national ukrainien, se sont terminés ce soir par la rédaction d'une convention aux

M. Mastny, ministre de Tchécoslovaquie h Berlin m consulter, son gouvernement

Prague, 8 octobre-. M.-Mastny, ministre de Tchécoslovaquie à Berlin, et délégué du gouvernement de Prague à la commission internationale pour la délimitation des frontières, est arrivé à Prague au début de l'après-midi, venant de Berlin.

M. Mastny vient rendre compte au nouveau ministre des affaires étrangères, M. Chvalkovsky, de la marche des négociations de Berlin au sujet de la nouvelle frontière tchéco-allemande. Il a effectivement été reçu, cet après-midi, par le ministre; avec lequel il eu un long entretien.

On croit savoir, d'après les renseignements que donnent les milieux généralement bien informés, que M. Chvalkovsky a transmis à

Le chancelier Hitler et le maréchal Gœring poursuivent leur visite des pays sudètes

Berlin, 8 octobre 1938. On mande de Breslau au D. N. B. Le chancelier Hitler a terminé. ce matin la première partie de son vpyage en pays sudète.

Avant de regagner l'ancien Reich, il s'est arrête à Patschkau, dans la quatrième zone occupée, au sud de la Silésie orientale, et ̃ y -a eu plusieurs entretiens. M. Conrad Henlein, commissaire du Reich pour les pavs sudètes,! a pris congé de M. Hitler à Patdhkau et s'est rendu à Reichenberg. Le chancelier a quitté Patschkau

1 NDUVI:['[ES: 'IRIEVIES

ETRANGER

Une bataille rangée 1

entre deux familles

égyptiennes

fait 15 morts et 60 blessés Le Caire, 8 octobre. A Ëbpù Tachda, dans la Haute-Egypte, une bataille rangée s'est déroulée entre deux familles et leurs partisans respectifs. La lutte dura plus de cinq heures et on releva ensuite 15 morts et 60 blessés. Les autorités croient que le nombre des victimes est bien supérieur à ces chiffres, car un grand nombre de morts et de blessés ont été enlevés par leurs partisans conformément à la coutume arabe. Des chocolats fourrés

aux diamants.

Rome, 8 octobre. Les douaniers italiens ont trouvé au cours des derniers jours, des diamants enrobés dans du chocolat, des billets de banque rembourrant des coussins et cachés dans des reliures de livres, et un marteau tout en platine, jeté négligemment dans la boîte à outils d'une automobile. Sur la frontière italo-yougoslaye, on a même arrêté le propriétaire d'une voiture dont la plaque d'identité était d'or massif, entièrement recouvert de peinture noire sur laquelle le numéro était tracé en blanc.

Grèves dans l'industrie automobile aux Etats-Unis Detroit, 8 octobre. Une grève 1 affectant 15.000 ouvriers a été déclenchée hier dans l'industrie automobile pour appuyer, la demande faite par le syndicat, affilié à la C.I.O., d'application de la semaine de 32 heures.

♦ ALBANIE. L'Albanie a fêté hier avec un éclat particulier l'an-

nées pour le gouvernement bon-, grois par le ministre des Affaires étrangères, M. de Kanya, et par le ministre de la culture et de l'éducation physique, M. Teleki, accompagnés de nombreux techniciens des divers ministères.

Le conseil des ministres hongrois, qui s'est réuni hier, étudié les détails des négociations.

La délégation hongroise résidera durant les négociations sur le navire Zsofia. ̃

Lea demandes hongroises Rome, 8 octobre. Au cours de l'entretien qu'il a eu aujourd'hui avec le comte Ciano, le baron Villani, ministre de Hongrie, a remis au ministre des affaires étrangères d'Italie une copie du mémorandum que le gouvernement de, Budapest va présenter au gouvernement de Prague et qui fixe.en six points ses demandés. Le gouvernement hongrois demanderait

termes dé laquelle, sur le modèle slovaque, une liste de ministres du gouvernement subcarpathique sera présentée au gouvernement, central de Prague.

Cette liste comprend

Présidence du Conseil député Bfod^;( intérieur: sénateur Bacinsky économie, député Fencik santé et prévoyance sociale M. Vlosin; transports député Revay; justice député Piescak.

Au nom du gouvernement, Je ministre pour la Russie subcarpathique, M. Varkany, a lu du balcon du gouvernement une déclaration dans laquelle. il a déclaré que la Russie sùbcarpathique recevra lés mêmes ̃ droits que la Slovaquie. L'élection à la présidence de la République

Prague, 8 octobre. Les pourparlers au sujet de la-candidature à la présidence de la République viennent de commencer. <

l, Dans les -milieux politiques et économiques, on souhaite que l'éleçtion dn nouveau chef de l'Etat réunisse l'unanimité, afin de prouver l'union du- peuple tchécoslovaque..

Le docteur Benès irait se reposer en Suisse

Prague, S octobre. 'Selon le Ppledni List, l'ancien, président Benés, qui se trouve actuellement

M. Mastny. des • instructions très précises concernant ^l'attitude de .la Tchécoslovaquie, instructions dont M. Mastny fera part à la commission internationale lors de sa réunion de mardi prochain.

De son côté, M. Mastny a communiqué au ministre des affaires étrangères les impressions de la commission touchant la question des plébiscites dans les régions à population mixte. Aucune décision, affirme-t-on, n'a encore été prise à ce sujet.

M. Çhvalkovsky r

se rendrait prochainement à Berlin

Berlin, 8 octobre.- L'événement politique du jour est J'annonce de

à midi et il assistera demain à Sârrebruck1 à une grande manifestation. On sait qu'il s'agit dé l'inauguration, du théâtre du pays frontière.

Le maréchal: Gœring s'est rendu aujourd'hui à Eger et à Karlsbad. Dans cette première ville il visita le terrain on et, se ren;dit à l'Hôtel de Ville pour signer le Livre d'Orsous les acclamations ,de la. population. passg, en revue les

AlKarlsbatd, il passa en revue les

meipbre's du corps franc des Sudètes et1 du 'Service du Travail des

niversaire de la naissance du roi Zogou Vr.

ALLEMAGNE. Une autori-

AL~E~.IGKE. !7ne autorï-

sation spéciale sera désormais nécessaire pour'garder des ̃pigeons voyageurs,», et elle] ne sera accordée qu'à des personnes dignes de la confiance duréaimeJ

BELGIQUE. M; Paul Hymans, mintatre des affaires économiques, est' parti pour l'Italie il compte passer une dizaine de jours. CITE DU VATICAN. Le Pape- a désigné te cardinal Capello, archevêque de Biienos-Aires, comme légat pontifical au Congres Eucharistique national de l'Uruguay, qui s'ouvrira le l?'.1 décembre. EGYPTE. Le congrès panarabe a tenu Mer sa seconde séance au; cours de laquelle les délégués ont continue à attaquer ta politique de la puissance mandataire en Palestine. Un délégué a préconisé entre autres l'envoi d'un ultimatum à l'Angleterre.

GRANDE BRETAGNE. Tout le personnel auxiliaire de la Royal Air Force appelé ous les drapeaux au cours de la crise, a été libéré hier à partir de minuit. Le baron Edmond de Rothschild fait actuellement une croisière à travers le monde en vue d'étudier les possibilités d'émigration des Israélites..

ITALIE. Les membres de la délégatton française au Congrès Volta, ayant à leur tête, M. Maurice Olivier, gouverneur honoraire des Colonies, se sont rendus sur la tombe du Soldat Inconnu.

MEXIQUE. La Cour suprême a rejeté l'appel des compagnies pétrolières étrangères contre le décret de mars dernier ordonnant la saisie de leurs propriétés par le gouvernement.

PALESTINE. Les journaux arabes annoncent que l'ex-grand mufti de, Jérusalem,, exilé en Syrie, serait parti. secrètement,pour jLondres. ̃ ii .• ̃ ̃ f

1" Que les territoires de la Slovaquie méridionale soient incorporés dans les frontières de .la Hongrie.

2° Que les territoires de la Russie subcarpathique soient également incorporés dans les frontières de la Hongrie.

3° Qu'un plébiscite ait lieu dans la partie orientale de la Slovaquie. 4° Que soient immédiatement remis en liberté les Hongrois emprisonnés pour des raisons politiques. 5° Que soient renvoyés immédiatement en congé tous les Hongrois actuellement sous les armes. 6° Qu'une commission mixte soit créée pour établir les réparations dues à la Hongrie par suite de la destruction de certaines forêts et de certaines fabriques industrielles de la Slovaquie méridionale, dont t' les machines et tout l'outillage ont été transportés en territoire tchè-

que.

dans sa propriété de Sezimovo-Usti, aurait l'intention d'aller se reposer en Suisse avec Mme Benès pour y passer l'hiver.

Rejet d'une proposition d'un conseiller municipal de Prague

Prague, 8 octobre. On sait qu'un projet tendant à débaptiser certaines rues de Prague qui portent des noms de pays ou de personnalités étrangers a été déposé hier au Conseil municipal de Prague par M. Georges Stribrny, chef d'un groupe politique d'extrêmedroite, qui s'est toujours signalé par sa violente opposition à la politique de M. Benès.

Après un vif débat, le projet a été repoussé par vingt voix contre deux.

Pour la négociation

de l'emprunt tchèque

à Londres

Prague, 8 octobre. Une délégation dirigée par M. Pospisil, ministre plénipotentiaire, et M. Peroutka, directeur de la Banque nationale, part aujourd'hui pour Londres afin de traiter les conditions de l'emprunt promis par M. Chamberlain. Cet emprunt est nécessaire à la reconstruction économique de la Tchécoslovaquie après ses sacrifices territoriaux.

l'arrivée prochaine à Berlin de- M, Chvalkovsky, nouveau ministre des affaires étrangères de Tchécoslovaquie.

La date exacte de cette visite n'est pas encore fixée, mais on déclare, dans les milieux autorisés allemands, qu'elle aura lieu vers le 15 de ce mois.

Dans les milieux politiques berlinois, on attribue par conséquent au séjour que fera M. Chvalkovsky à Berlin, la plus haute importance e politique, car l'arrivée du successeur de M. Krofta marquera officiellement, dit-on, la fin de l'influence française en Europe centrale et le début d'une collaboration très étroite entre l'Allemagne et la Tchécoslovaquie sur le terrain 'politique et économique.

Sudètes puis, il monta au balcon du théâtre et prononça une allocution devant une foule nombreuse. L'occupation de la 5e zone Berlin, 8 octobre. D'après les communiqué? allemands l'occupation de la cinquième zone par les troupes allemandes s'est effectuée sans incident et par un temps pluvieux.

Les troupes tchécoslovaques avaient évacué ces territoires dans le courant de la nuit dernière.

PARIS

LE QUATRIEME ANNIVERSAIRE de la mort du roi Alexandre et de Louis Barthou sera célébré aujourd'hui deux cérémonies auront lieu au Père-Lachaise, devant la tombe de Louis Barthou, et au monument des rois Pierre, I" et Alexandre Ier de Yougoslavie, place de la porte de la Muette.

''une AUTO ET UN taxi SONT ENTRES EN COLLISION boulevard l'oltaire. M. Albert Fauvet demeurant à Montreuil, qui occupait le taxi,, a été grièvement blessé et transporté à l'hôpital Saint- Antoine.

,♦ UN HOMME SE LAISSAIT GLISSER LE LONG D'UNE CORDE à. la façade d'un immeuble, 39, rue Jacob. Lès passants ne prêtèrent à ce fait aucune attention, mais peu après on s'apèrcevait que le magasin de M. Roger Rollet, entrepreneur de plomberie, avait été cambriolé.

QUATRE ITALIENS qui cherchaient à vendre 2.000 fausses liures sterling pour la somme de 100.000 fr. ont été arrêtés et écroués. Ce sont Octavin Clausi, Alfredo Delfino, condamné huit fois, Damiano Ferri et Jacques Vernieri, 6e dernier, associé de la bande du Corse Stefani, abbatlu à Cannes en juillet dernier.

Les Parisiennes

et la défense passive Vi. Le Provost de Launay, président du Conseil municipal, a présidé hier après-midi, à la salle des fêtes du Journal, une réunion de propagande au cours de laquelle le professeur Tanon, de la Faculté de médecine, a exposé le rôle de la femme dans la défense passive. M. Le Provost de Launay, à cette occasion, a adressé aux femmes de Paris un message de gratitude pour le sang-froid dont elles ont fait preuve et pour la collaboration qu'elles' ont apportée à l'œuvre de la défense passive.

INFORMATIONS POLITIQUES

Le général Niessel

candidat unique

des nationaux

dans le 9e arrondissement

Le comité d'entente des nationaux du 9" arrondissement a décidé de donner son investiture au général Niessel comme candidat unique des nationaux au siège législatif vacant par le décès du pasteur Soulier.

On connalt les magnifiques états de service du général Niessel, plusieurs fois blessé, commandant de corps d'année en 1916 et qui 'assura, après l'armistice, la délicate mission de l'évacuation des pays baltes par l'armée allemande. Les électeurs du 9e arrondissement trouveront en lui un repré- sentant d'un patriotisme ardent et d'une infatigable activité. `

Une interpellation

sur les incidents

du Sénégal

M. Pierre Taittinger, député de Paris, demande à interpeller le gouvernement « au sujet des inci- dents sanglants qui viennent de se dérouler au Sénégal, sur les causes qui les ont déterminés, ainsi que sur les mesures qu'il compte prendre pour empêcher que les incidents en question n'aient de fâcheuses répercussions sur notre belle colonie de l'A. O. F. »

DANS L'INDUSTRIE

AERONAUTIQUE

Des incidents aux abords des usines Hispano

De nouveaux incidents se sont produits hier aux usines Hispano-. Suiza, rue G.uynemer, à Bois-Corlombes. Ils confirment le dessein délibéré; chez les dirigeants com- munistes de la Fédération des métaux, de provoquer de l'agitation dans l'industrie aéronautique, dessein qui la veille même s*etait traduit par le «débrayage» d'une heure aux établissements Lioré, Blériot, C. A. M, S. à Saint-Denis, Bloch, Caudron, Nieuport^

Les ouvriers d'Hispano avaient accepté dans leur majorité» le t*T octobre, de renoncer provisoirement aux « quarante heures, » pour ac-^célerer la fabrication des moteurs d'avion pour l'armée. Un groupe de meneurs tenta de s'opposer aux dérogations ils furent mis à pied pour quatre jours.

Aussitôt après avoir regagné; les ateliers, ils firent de nouveaux efforts pour troubler le travail. Hier, à 14 heures 30, ils groupèrent des manifestants dans la rue Guynemër. qui accueillirent par des huées 1 équipe montante et voulurent lui interdire l'entrée de l'usine. Deux cents ouvriers, toutefois, purent rejoindre leurs postes.

Une note de la Société Salmson

Au sujet des incidents que l'on sait, la direction des usines Salm-'sçii communique une note pour précisw"i>que la procédure1 d'arbitrage n'a pas été acceptée par la Fédération des métaux. D'autre part, l'Association amicale du personnel de l'usine insiste pour qu'il soit mis un terme aux agissements de certains qui ne visent qu'au trouble et au désordre.

A LYON

Les syndicats cégétistes

solidaires des grévistes

du bâtiment

Lyon, 8 octobre. Le comité général de l'Union départementale des syndicats cégétistes ouvriers de Lyon et du Rhône, qui compte 200.000 membres, a tenu une séance à l'issue de laquelle il a, dans un ordre du jour, apporté son appui de solidarité aux grévistes du bâtiment.

Le secrétaire général de l'Union, M. Vivier-Merle, a' adressé au préfet du Rhône et au maire de Lyon deux notes dans lesquelles il, attire l'attention des pouvoirs publics « sur la misère qui sévit aux foyers d'ouvriers en grève depuis près de deux mois. t

Le « Mercury » a battu J le record de distance pour hydravions

<+ AYANT AMERI HIER MATIN à 7 h. 25 (G.M.T.) dans la baie d'Alexandra, à l'embouchure de l'Orange e River, soit à 9.600 kilomètres de Uiindde, d'où il était parti jeudi, à 13 u. 20 (G. M. T.), l'hydravion Short-Mayo Mercury, piloté par le capitaine D. C. T. Bennett et le « first officer » I. Harvey, a battu le record de distance en ligne droite des hydravions, record que détenait l'Allemagne avec 8.392 kilomètres (Von Engel et Gundermann) avec un Dornier. Do 78, bimoteur Junkers Jumo 205 (moteur à huile lourde) 650 CV, du 27 au 29 mars dernier par un vol de Start-Bay (Angleterre) a Caravellas-Bahia (Brésil). Le record est donc battu d'une distance qui sera de l'ordre de 1.200 kilomètres c'est donc un exploit magnifique.

Voici donc le, record (le distance sans, escale des hydravions .n'être plus inférieur que de quelque 530 kilomètres au record de distance sans eseàle des avions (10.148 kilomètres par les aviateurs soviétiques Groinov, Youmar chov, et Daniline sur un Ant.. 25, à moteur soviétique de 860 CV qui volèrent, du 12 au 14 juillet, de Moscou à San-Jacinto (Californie).

Les pilotes Bennett et Harvey étaient évidemment en droit d'espérer battre ce dernier record ce qu'ils auraient fait s'ils étaient arrivés! à Capetown sans escale Ils ont échoué é presque au but l'appareil étant « tangent » sur cette distance. La nécessité de descendre, dès le départ, de.2.100 mètres à 900 mètres pour éviter le givrage, puis de remonter à 1.500 mètres au-dessus de la Manche, des vents contraires nu-dessus de l'Afrique. ont élevé la consommation en essence des quatre moteurs Napien, s Rapler VI- » M CV, du Mercure (moteurs 16, cylindres en H, refroidis par l'air). Le Mercury, ayant mis 42 beures 6 minutes a accomplir son vol, sa vitesse moyenne a donc été d'environ 230 kilomètres à l'heure, et ceci met à l'actif du Mercury un autre record cette vitesse de 230 kilomètres h l'heure est la vitesse la plus grande qui ait été jusqu'à présent réalisée par l' un appareil quelconque' s'attaquant à un record de distance en ligne droite (Vitesse de 1' « Ant 25 », sùr 10.148 kilomètres 100 kilomètres à l'heure). Signaions, enfin que dépanné: par les soins de l'Impérial Airways, le Mercury est reparti hier, à 13 h. 25 G. M. T.) de la baie d'Alexandra et qu'il s'est posé à 16 heures (G. M. T.) au Cap.

♦ ON A PROCEDE HIER, pour la première fois, en plein jour, à l'essai des barrages de ballons captifs de la défense londonienne. Les ballons ont été lancés de Hyde Park, de Régent Park, de la Tour de Londres, du Temple. Rappelons que Le Figaro a consacré un article, le 12 mai dernier sur ce système de défense que le ministre de l'Air Sir Kingsléy Wood, a l'intention d'étendre aux principales viiles du Royaume-Uni. Philippe Roland.'

M. GEORGES BONNET A PERIGUEUX

Périgueua;, 8, octobre. Parti, de Paris dans la matinée, en compagnie de Mme Georges Bonnet, Je ministre des affaires étrangères est, arrivé à Périgueux à 17 heures. Il a été salue par les autorités du département. En voiture découverte, il a gagné la place du Théâtre, où l'attendaient plus de dix mille personnes qui chantaient la Marseillaise.

Sur une estrade, devant le théâtre., le sénateur-maire de Périgueux. M. Gadàux, le président dit conseil général, M. Sireyjol, le préfet, louèrent J'action de M. Geordans les derniers événements.

Le ministre remercia ses compatriotes, rendit un hommage longuement applaudi au président Da.ladier et à M. Chamberlain. Le ministre retraça alors devant la foule. les péripéties des. négocitations.

M.Georges Bonnet dépose ensuite une gerbe de fleurs au monument aux morts, puis assiste à un vin d'honneur offert par les anciens combattants où il prend de nouveau la parole.

Dans la soirée, un grand diner a été offert à M. Georges Bonnet qui a ,fait acclamer un télégramme à M. Daladier et l'assurant de l'entier attachement de la population périgourdine

< Pour poursuivre son oeuvre de redressement dans la confiance unanime du peuple français. » M. Georges Bonnet a été salué à son départ par quelques amis personnels. :̃.̃̃

~y..·

M. Lamoureux est partisan de la dissolution i

M. Lucien Lamoureux, ancien ministre, constatant, au cours d'une interview, que la situation intérieure de la France est médiocre, a préconisé que les projets financiers ;soient «.enrobés,» dans un. vaste programme de, redressement s'appliquant à toutes les formés de l'activité nationale. Il s'est déclaré sceptique quant: à la capacité de la Chambre actuelle 'à faire là politique qui convient. Et il a conclu « J'aurais souhaité qu'après un vote rapide 'de la proportionnelle, lé'gouvernement demandât la dissolution de la Chambre. C'est à une majorité nouvelle, investie de la confiance de la France pour un programme bien défini, que je voudrais demander la reconstitution de notre économie et la restauration de nos finances. »

Pour une politique

familiale

La Fédération des associations de familles nombreuses et l'Alliance nationale -contre la dépopulation viennent d'adresser au président du Conseil une lettre où elles lui demandent de mettre au point, d'urgence, un 'programme de politique familiale et démographique. Elles suggèrent la constitution d'une commission spéciale qui rédigerait les projets nécessaires pour les soumettre 'au Parlement dès la rentrée.

M. Daladier

confère avec MM. Blum et Jouhaux

M. Daladier a longuement conféré, hier matin, simultanément avec M. Léon Blum et M. Léon Jouliaux, secrétaire général de la C. G. T. L'objet de cet entretien a-t-il été l'examen des possibilités d'aménagement de la loi de quarante heures ? î ·

-♦

DERNIERE HEURE THEATRALE AU THEATRE MONTPARNASSE « Arden de Feversham » pièce en 10 tableaux de M. H.-R. Lenormand, d'après une œuvre apocryphe de Shakespeare.

Est-ce du Shakespeare avalisé par M. Lenormand, ou bien le contraire ? C'est une question qu'il est difficile. de résoudre. Car on ne retrouve ni l'un ni l'autre au cours de ces dix tableauxi L'affaire Arden non.pas la pièce, mais le crime appartient à la 'chronique judiciaire anglaise du seizième siècle. Alice Arden, femme du maire de ta ville, s'était follement éprise d'un coquin nommé Mosby: Les deux amants résolurent de faire disparaître le mari. On mit son valet dans le complot, puis un voisin qui voulait du mal à Arden et deux tueurs. Mais, par une suite de miraculeux hasards, la victime échappait toujours aux pièges qu'on lui tendaif. Enfin, un soir, on parvint a saigner Ardent dans sa propre maison: Après quoi, on porta son corps dans la rue; Deux heures plus tard, le guet était et les coupables promis à la potence. Comme, en ce temps-là, il n'y avait pas de journaux du soir, c'est le théâtre qui publiait ̃les beaux cri/mes. Celui-ci devint donc une pièce à laquelle on soupçonne Shakespeare d'avoir collaboré. C'est à- cela sans doute que ce fait divers du seizième- doit d'avoir traversé les âges. Car les assassins authentiques sont de mauvais héros de théâtre pour Ut simple raison que leur plus vit souci est d'échapper la postérité. Ceux d'Arden, recueillis par M. Lenormand, composent du moins dix tableaux de la vie anglaise au temps de Shakespeare, très joliment encadrés par M. Gaston Baty et où Mlle Margue.rite Jamois exerce sa voix sur, deux notes, mais si prenantes l J. C.

»«»»»» .ffff,f,f)>J|

La STENO et la DACTYLO s'apprennent facilement, rapidement ̃ avec les méthodes de qualité ̃. PIGIER 45 et 53, me de Rivoli

̃ 18, Boulevard Poissonnière 23, Rné de Turenne

et principales Tille» de France y COURS

PÂ|t CORRESPONDANCE Emplois procurés par l'A., A. E..


<Ze zr-in-a/u} u&fwrruqu& et J</iancus?i

L'AVENIR

de fa Livre Sterling par Ph. GOTNARBANU

Une certaine méfiance à l'égard de l'avenir de la Livre Sterling est évidente. Son origine date du moment ou le sterling franchit en baisse le cours de son ancienne parité par rapport au dollar soit 4,86. Certains articles parus dans la presse anglaise semblaient justifier cette baisse par l'affirmation que la livre sterling serait « sur-évaluée par rapport au dollar. Par ailleurs des personnes qui prétendent être au fait des négociations du nouveau traité de commerce angloaméricain, soutiennent qu'en marge de ce traité Anglais et •Américains seraient convenus d'une parité de 4,50 de la livre sterling par rapport au dollar. Puisque nous n'avons pas la chance d'être dans les secrets des « Dieux essayons de nous former une opinion en partant de données matérielles.

La livre est-elle surévaluée? La presse anglaise entend le mot « surévalué principalement par rapport au dollar, et accessoirement par rapport au franc français. Les études parues sur ce sujet dans l'Economist et le Financial News concluent que la livre est sur-évaluée par rapport au dollar si on compare d'une part les niveaux de prix dans les deux pays et d'autre part les coûts de production. Ces comparaisons sont forcément délicates et un peu arbitraires. Tou- tefois les statistiques des expor- tations semblent confirmer à pre- mière vue que la livre sterling est surévaluée par rapport au dollar. Pendant les six premiers mois de 1938 les Etats-Unis ont exporté à destination de la Grande-Bretagne 255,6 millions de dollars de marchandises contre 207,7 millions en 1937. Pendant le même temps les EtatsUnis importaient en provenance de la Grande-Bretagne 51,4 millions de dollars contre 112,2 en 1937. Si on compare les chiffres relatifs à toute la zone d'influence du sterling (c'est-à-dire Grande-Bretagne, Australie, Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud, Danemark, Norvège». Suède, Argentine) on trouve que les EtatsUnis ont exporté pendant les six premiers mois de 1938 à destination de ce secteur dé pays 444 millions de dollars contre 380 en 1937. Pendant la même période les Etats-Unis importaient- en provenance de ce secteur Ï14rmillions de dollars contre 299 en 1937.

Une étude parue récemment montrait d'autre part que la balance des comptes de l'Empire Britannique pris dans son ensemble était devenue en 1937 déficitaire de 37,7 millions de livres sterling, pendant qu'elle était bénéficiaire d'environ 59 millions de livres en 1936. Ce déficit est dû depuis 1929 à la Grande-Bretagne, qui dans la période 19231929 a eu au contraire une balance des comptes positive de 74 millions de livres en moyenne par an, tandis que le reste de l'Empire avait une balance déficitaire de 73 millions de livres en moyenne.

La balance commerciale de la Grande-Bretagne seule, a été déficitaire d'environ 435 millions de livres en 1937 et elle atteindra un chiffre équivalent en 1938. Sa balance des comptes sera selon toutes probabilités déficitaire d'environ 120 à 130 millions de livres sterling, contre 40 millions de livres en 1937.

Voici l'évolution de la balance commerciale et des exportations invisibles depuis 1925

Déficits de la balance

commerciale

(Millions de liv. ster.)

1925 1929 1932 1937

390 405 290 435

Exportations invisibles

(Millions de liv. ster.)

Revenu du portefeuille étranger: 1925 1929 1932 1937

250 250 160 220

Fret 11

120 120 65 130

Commissions et divers

60 140 15 45

Tous ces chiffres prouvent jusqu'à l'évidence la nécessité pour la Grande-Bretagne d'accroître ses exportations de marchandises, car elle est tributaire de l'étranger pour les 2/3 des produits alimentaires dont elle a besoin. La baisse de la livre sterling serait-elle un remède ? Même si on faisait abstraction des répercussions psychologiques et matérielles d'une baisse délibérée de la livre pour essayer de stimuler l'exportation, le remède n'est pas sans inconvénient pour les raisons suivantes. L'examen des sources de revenus invisibles montre que la plupart des ressources ne monte que lentement ou pas du tout si et lorsque les prix montent, de sorte qu'une baisse de livre pourrait et devrait déséquilibrer encore davantage la balance des marchandises même si cette baisse favorisait .dans quelque mesure l'exportation des marchandises. 1

D'autre part, nous partageons l'avis des économistes anglais, qui attribuent au coût de la, vie stabilisé bas un mérite tout particulier pour la reprise de 19321937 (Les Allemands emploient la même méthode avec toutefois le secours du gendarme).

La question de savoir si la baisse de la livre peut constituer un remède se réduit donc, toutes attires choses égales,, dé savoir ̃i la baisse de la livre entraînerait on non une hausse de prix.

Ici intervient la fameuse que' relle si les prix mondiaux sont des prix-dollars ou prix-sterling. Nous estimons que les faits des dernières années prouvent que les prix ne montent que lorsque les affaires sont prospères aux Etats-Unis.

Il nous semble donc que dans la mesure où la Grande-Bretagne est maîtresse du cours de la livre (elle l'est d court et moyen terme grâce à son stock d'or) elle mènera en cette matière une politique opportuniste en harmonie avec la tendance des prix dans le monde et, en conséquence, avec la marche des affaires aux Etats-Unis.

Vouloir et pouvoir

Nous savons tous toutefois qu'une monnaie peut être mise en danger non seulement par un déséquilibre profond de la balance des comptes, mais encore plus sùrement par des déficits budgétaires lorsque ceux-ci sont importants et répétés.

Or les dépenses de l'Etat'pour l'exercice 1838-30 dépasseront le chiffre de 1.025 millions de livres prévus dans le budget et les recettes sont estimées entre 900 et 930 millions de livres (contre 170 millions avant la guerre) A ces dépenses de l'Etat il- y a encore lieu d'ajouter environ 200 millions de livres de dépenses départementales et communales. Le revenu national est estimé devoir être de 4 milliards de livres en 1938 et suivant les estimations de M. Collin Clark, il sera encore proportionnellement inférieur à ce chiffre dans la première moitié de 1939. Il est certain que le prélèvement sur le revenu national au titre de dépenses de l'Etat est devenu très lourd. La période 1932-37 a joui de, facteurs exceptionnels particulièrement favorables à l'accroissement du revenu national.

Quelles que soient les réserves dont il faille entourer les estimations quant aux dépenses de l'Etat et le revenu national probable pendant les années, à venir, il est malheureusement certain que l'avenir n'est pas exempt d'inquiétude pour la livre sterling, à moins d'une reprise très sensible du commerce internatibnal. 1.

̃ Concïimèns

Il nous 'semble 'donc "pouvoir conclure que ̃

10 ° A court .(3. à 6 mois); et moyen (1 an) terme, la GrandeBretagne est maîtresse du niveau de la livre dans la mesure où elle M'encourt pas l'opposition des Etats-Unis. Elle sera guidée par la tendance des prix dans le monde et par conséquent par la c&tjàncture économique dès EtatsUnis en particulier.

Dans la tourmente que nous venons de vivre, le fonds d'égalisation anglais ne négligeant pas les petits bénéfices, a laissé fléchir la livre jusqu'à 4,60 par rapport au dollar, pendant la période où les capitaux cherchaient un refuge aux Etats-t Unis, pour la remonter à 4,78 et 4,84, cours auxquels il s'approvisionne en dollars.

Ces limites sont-elles indicatives de la zone dans laquelle la Grande-Bretagne entend laisser fluctuer sa monnaie, pour autant qu'elle sera maîtresse de ses mouvements ?

2° A long terme, la livre sterling est fondamentalement faible à moins d'une reprise très prononcée dv. commerce international et d'un arrêt de la course aux armements.

Nous sommes loin en matière monétaire, comme en politique, de la politique de prestige qui conduisit la Grande-Bretagne à ramener en 1925 la livre sterling au pair d'avant-guerre, au mépris des faits inscrits par la guerre.

Ph. Cotnareanu.

INFORMATIONS La Belgique émet

un emprunt

de un milliard de francs Bruxelles, 7 octobre. 11 a été communiqué, à la fin de la matinée, que le gouvernement belge, afin de couvrir les besoins du budget extraordinaire et en considération des dépenses qui viennent d'être effectuées en relation avec les mesures d'ordre militaire, va procéder à l'émission, à partir du 17 octobre, d'un emprunt de un milliard de francs.

Le taux d'intérêt est fixé à 3 1/2 l'an pour les dix premières années et à 4 à partir de la onzième.

L'emprunt est un emprunt à lots. Ceux-ci porteront sur !i0 millions pendant les cinq premières années; sur 12 millions 1/2 pendant les cinq années suivantes et sur 5 millions à partir de la onzième année.

Dans les commentaires qui ont accompagné cette nouvelle, le ministre des finances a souligné que la Banque Nationale de Belgique a continué à recevoir de l'or régulièrement pendant toute la crise internationale et que, depuis que celle-ci est apaisée, le marché boursier le marché des rentes notamment s'est sensiblement amélioré.

Nou» noue permettons Or rappeler à no« gbûnné* que. piQlgré le f)ct ir dont. nous «ommes aniinf» de leur êtr* agréables, nout sommes dan« l*iœpas«ibilit« t4<* donner *uite aux demaodet de change, ments d'adres«es qu'ils nou trantmottent var téléphone.

LA SEMAINE FINANCIERE

COMMENT LE CAPITALISME DISPARAIT

Ce qui se passe actuellement en r

Europe centrale Illustre comment

la poussée germanique progressive provoqpe la disparition du capitalisme en Europe. Si, pour des raisons d'humanité pure, il faut sans doute se louer que les puissances occidentales aient préféré sauvegarder la paix et n'aient pas saisi l'occasion de l'affaire tcheco.slovaque pour arrêter le pangermanisme en marche, il serait également vain de se dissimuler le prix de cette mansuétude.

Le cas tchécoslovaque La mainmise du Reich sur les régions sudètes ruine la Tchécoslovaquie mais, au moins directement, n'enrichit pas l'Allemagne à proportion. En effet, la région annexée, essentiellement industrielle, était d'un intérêt vital pour le reste de la Tchécoslovaquie, principalement agricole. Au contraire, l'industrie métallurgique, l'industrie textile, l'industrie chimique, et m6me les ressources en charbon et en lignite n'ont qu'un faible intérêt pour le Reich.

C'est d'autant plus vrai que l'industrie tchèque a dû, dans le passé, sa puissance de concurrence à une main-d'œuvre qualifiée, mais très bon marché. L'introduction du système industriel allemand aux régions sudètes aura pour effet de faire monter les frais de production. De plus, la- distribution des produits de l'industrie tchèque était principalement entre les mains d'isruélites. En particulier dans lé domaine de l'exportation et notamment à destination des pays situés à l'est de la Tchécoslovaquie les Juifs fournissaient un moyen de distribution à.!» fois bon marché et économiquement efficient. L'extension de l'influence naziste aux régions Butfètes et, on peut le dire, à toute la Tchécoslovaquie, va naturellement supprimer toute organisation commerciale Israélite. C'est là qu'est le drame économique de lu mainmise allemande sur la Tchécoslovaquie:

elle ruine la Tchécoslovaquie et

tous ceux qui vivaient du commet'ce avec la Tchécoslovaquie ou qui

LA REVUE DES MARCHES

'PARIS

Détente sur les changes. Fermeté des rentes et des valeurs françaises, et

̃̃» étrangères. VY V

L'attention dii marché, cette se-

maine, est passée de lit situation extérieure à la situation intérieure. coût de la mobilisation récente rend plus actuel, s'il est possible, le problème financier et aussi le problème économique qui coinmande celui-ci. Le gonflement des chiffres du bilan de la Banque de France est comme une sorte dé sonnette d'alarme.

On a donc beaucoup commenté l'annonce de projets de redresse'ment financier qu'a faite le gouvernement. A la vérité, il ne semble pas qu'il lui soit possible de faire connaître ces projets avant les prochaines élections sénatoriales.

Toutefois, l'annonce de ces projets a suffi à provoquer Ja détente sur le marché des changes. En fin de semaine, on retrouve la livre à 178,92 contre 178,70, et le dollar à 87,34 contre 36,85. A terme, sur la livre, le report à trois mois revient à 4,90 contre 6,75, Je report à un mois à 1,90 contre 2,50. Sur le marché des valeurs on note une amélioration générale d'une semaine à !'autre.

Aux t'entes le 3 se représente à 78 contre 75,45; le 4 1917 à 73,55 contre 72,25; le 4 1918 à 72,10 contre 71,20; le 6 1920 à 96,40 contre 97; le 4 1932 A à 80,10 contre 78,50; le 4 B à 80 contre 78,40.

Aux séries4 à garantie de change, le 4 1925 se représente à 133 contre 133,25 et le 4 1/2 1937 à 135,05 contre 134.

Parmi les valeurs françaises, la Banque de France passe à 6.540 contre 6.500; la Banque de Paris à 1.158 c. 1.142; le Crédit Foncier à 2.440 c. 2.450 la Lyonnaise des Faux cap. à' 1.275 c. 1.298; la Compagnie Générale d'Electricité à 1.283 c. VMh; les Forges Nord-Est à 649 c. 626 Lens à 292 c. 288 Française des Pétroles à 881 c. 839; Péchiney à 1.538 c. 1.480 Rhône Poulenc à 749 c. 751 Air Liquide à 1.184 c. 1.190; Citroè'n N

à 567 c. 530; Poliet et Chausson à

426 c. 413; Say à S79 c. 595; Union Européenne à 538 c. 553.

Aux entreprises exploitant à l'étranger, Suez s'inscrit à 22.860 contre 21.750; Santa-Fé à 429 c, 415; Bor à 2.190 c. 2.250; Union Européenne à 553 c. 538.

Caoutehoutières indochinoises fermes Terres Rouges 440 c. 415; Hévéas k 437 c. 410; Caoutchoucs de l'Indochine à 649 c. 616; Cambodge à 607 c. 574.

Les valeurs internationales ont été favorablement influencées par la fermeté du marché de NewYork, principalement les valeurs de matières premières Royal ÙUtch s'inscrit à 7.072 c. 5.87o Shell à 835 c. «31; Rio Tinto k 2.628 c. 2.405; Union Minière! k 4.740 c. 4.815; Roan Antelope à 166,50 c. 162; Amsterdam Rubber à 5.025 c. 4.750; Azote à 2351 c. 2.200 Nestlé à 10.875 c. 10.660 Liebig's à 2.990 c. 2.980.

LONDRES

Fermeté des valeurs de matières premières et des américaines.

Le sentiment de soulagement d'avoir évité la guerre au court de la récente crise internationale, joint à la hausse de Wall Street, a provoque la reprise du Stock Exchange.

Une certaine réaction s'est produite sur les fonds britanniques, à la suite de la hausse de la fin de la semaine précédente. Mais la plu. part des valeurs à revenu variable sont en reprise sensible, et notamment les valeurs de matières premières et les «œérieaiaes.

avaient des capitaux investis dans ce pays, mais l'Allemagne ne se trouvera pas enrichie à proportion. D'où diminution des capitaux mis à la disposition des marchés européens.

Si l'on considère que ce qui vient de se passer peut ne représenter, avec l'Anschluss de l'Autriche, que les premières manifestations d'une campagne généralisée de revision des frontières en Europe, on voit quelles pertes aurait encore à subir, de ce fait, le capitalisme européen.

Le cancer européen

Ou pourra faire observer que si l'Allemagne ne gagne rien directement à l'annexion des Sudètes, elle y gagne indirectement. La chute du bastion antipanjfermauiste que représentait la Tchécoslovaquie ouvre à l'Allemagne toute l'Europe centrale et ses ressources jusqu'à la mer Noire. L'influence diplomatique que le Reich y gagne pourra se monnayer en nouvelles annexions plus ou moins déguisées, en accords économiques, en unions douanières qui mettront à la disposition de l'Allemagne, dans un laps de temps plus ou moins long, le blé hongrois, le blé, le pétrole et le bois roumains, le fer, le cuivre et le plomb yougoslaves. Sans attendre que les troupes allemandes aient terminé l'occupation de la région des Sudètes, le docteur Funk, ministre do l'économie, est déjà parti en tournée pour récolter les fruits économiques do la capilis diminutio tchèque. Il a poussé, nous dit-on, jusqu'à Ankara, où il cherche à contrebalancer l'influence franco-anglaise.

Malheureusement, ce qui est gagné par l'Allemagne est non seulement perdu par la France, la Grande-Bretagne ou l'Italie, mais pour le capitalisme. Avant la guerre, quand l'empiré allemand étendait son influence économique, ce pouvait être une source d'enrichissement pour l'Europe il y avait eu Allemagne des entreprises capitalistes, une épargne en formation. L'enrichissement de l'Allemagne, par suite des échanges nor-

NEW-YORK

Les valeurs américaines atteignent des records de hauèse pour 1938.

La disparition des craintes do conflit en Europe a permis à Wall Street de bénéficier des meilleures nouvelles concernant la situation économique américaine. Le marché américain profite, d'autre part, de l'afflux de capitaux eu-

ropéens.

La plupart des valeurs ont atteint, la semaine dernière, dos records de hausse pour 1938, les industrielles notamment. Ainsi qu'on pourra le voir sur le graphique ci.contre, l'indice du NewrYork HeraW Tribune franchit sa pointa précédente.

Si ce franchissement est bien confirmé par les chemins de fer et les industrielles, ce serait, en principe, d'après la théorie de Dow Jo.nes, le signal que le marché de New-York est en route pour une nouvelle et importante étape de hausse et que là reprise économique américaine est « bien accrochée ».

Nous signalons a nos lecteurs que le compartiment des services publics présente un retard impor. tant par rapport aux autres caté.gories de valeurs.

QUAND WALL-STREET POINTE

A L'ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POUHQBES Actualité de Vauvenargues Un message à M. Benès M. Gaillard de ClxampriS, Professeur à la Faculté des lettres de l'Institut catholique de Paris, a fait une communication sur « l'actualité de Vauvenargues ». H a passé en revue quelques-uns des problèmes qui sollicitent particulièrement l'attention primauté de la politique et grandeur de l'homme d'Etat véritable nécessité de certaines réformes et diffioultés de leur réalisation la guerre et la paix l'indépendance des peuples ou leur asservissement le progrès scientifique et celui des «neoeurs la vie de l'esprit et la vie intérieure proprement dite au milieu de l'agitation universelle nécessité de restaurer chez nous le sens de la grandeur nationale, les ambitions généreuses, et cela sans effets oratoires, mais grâce à une discipline sévère et presque silencieuse et, sur chacun de ces problèmes, il apporte pa-

maux qu'il y avait entre ce pays et les autres nations, enrichissait tout le monde dans une certaine mesure. Aujourd'hui, c'est tout différent: l'Allemagne est une autarcie dirigée tout entière vers de nouvelles conquêtes. Du point de vue capitaliste nous ne nous plaçons pas au point de vue spirituel ou philosophique le Reich et d'une façon générale les nations autarciques représentent un véritable cancer en Europe. Car leur prolifération équivaut à la déchéance et à l'appauvrissement de l'ensemble de l'Europe. D'autre part, étant donné Jo système économique de ces nations, tourné vers la contrainte et la conquête militaire, leur extension ne saurait être pour elles une occasion d'enrichissement, à moins qu'elle ne finisse par englober le monde entier, ce qui est peu probable. Leur système économique mairie les condamne au dynamisme, exactement comme le cancer, pour vivre, a besoin de s'annexer sans cesse de nouvelles régions de l'organisme.

Vers l'appauvrissement de l'Europc

Tout cela manifestement finira mal, car il semble bien difficile qu'un cancer finisse par se trausformer en tissu normal. Et il n'est possible d'extirper ce cancer que par la force soit par la méthode de l'encerclement chère à M. Churchill, soit par le conflit armé. Or, le développement do cette force coûte très cher aux nations restées libérales. Autre cause d'appauvrissement pour le capitalisme européen.

Enfin, la tentation est grande, pour les nations libérales, de chercher à lutter contre les nations autàrèlques, par des moyens correspondants, ce qui serait la suprême erreur, et alors la disparition complète du capitalisme européen. Ce serait aussi, par conséquent, la fin de l'Europe. celle-ci n'assumant, au point de vue économique, la place qu'elle a dans le monde que grâce au capitalisme. s Dans la meilleure hypothèse, on peut conclure des faits ci-dessus que l'Europe est vouée à un appau-

LES BOURSES DU SAMEDI

AMSTERDAM irrégulier

VALEURS I Cl* I ""̃"• 11 VALEURS 1 Cl"' I °"»-

Dricid iaun ~~DrdGdd, I a7w7

imtt, Bink. 147. 147 3'4 Ih. ï. ». 4!7 3/4 413 Hoyil luitS. 348 3/8 34S 8/4 lAmsl. Ru& lu T4 541 A. K. U. 44 7/8 <b !,« lSm™tali.. !«M/Î :«.

UnIWm. 148 Mi 1483/a<ChMe

millgi. 516 1-2 34» 3,4 p. CnWw 1711/! IN 1/3

LES CHANCES

Londres, 8 ootobre. Paris 178 61/64 c. 178,90125. New-York chèque 4,78 8/32 c. 4,79. New-York transi", tél. 4,78 9/32 c. 4,79. Riode-Janeiro 2 15/16 inchangé. Buenos-Aires 18,96 c. 18,97 1/2. Monte video 20 inchangé. Japon 1 sh. 2 inchangé. Shanghaï 0 sh. 8 1/4 inchangé. Montréal 4,82 1/8 c. 4,82 1/4. Johannesburg 100 7/8 închaugé. Berlin 11,93 1/2 c. 11,96. Amsterdam 8,80 c. 8,51. Rome 90 7/8 c, 91 1/8. Suisse 21 inchangé.

rallèlement des textes de Vauvenargues et des textes d'aujourd'hui. Il établit ainsi des rapprochements parfois bien curieux, car, puisant jusque dans les journaux populaires, il put avec le moraliste austère d'il y a deux cents ans, confronter des évrlvalns comme MM. Alexis Carrel, G. Duhamel, Oh. Maurras, André Demaison, et même Paul Morand, naguère encore touriste amusé de l' « Europe galante ». Sans tirer de ces rencontres des conclusions abusives, M. Gaillard de Ghampris en déduit cependant que, l'un des moins connus de nos moralistes, Vauvenargues, demeure pourtant l'un des plus riches d'humaine vérité et le plus digne peutêtre de notïè étude, de notre estime et, daus sa vie. de notre émulation. L'Académie a décidé d'adresser le télégramme suivant à M. Benès « L'Académie des Sciences Tnorales et politiques de l'Institut de France adresse 4 son éminent associé le président Benès l'expression de sa sympathie confraternelle et de sa reconnaissance pour les sacrifices consentis par le noble peuple tchécoslovaque sa maintien de la paix européenne.

par O«=F>« HOB6E

vrissement encore plus accentué auquel, lorsque le cancer autarcique et germanique aura disparu, succédera peut-être une phase de prospérité et d'enrichissement, comme le 17e siècle fut prospère après les bouleversements du 16° qui représentera sur les différents marchés une disparition de capitaux considérable.

Plus on tardera it extirper le cancer, et plus ses dégâts seront considérables et plus ce sera coûteux. De toute façon l'opération sera délicate. Car il ne faut pas oublier la présence aux portes de l'Europe de cet autre cancer la Russie communiste.

Est-ce à dire que les Etats-Unis, et d'une façon générale, les pays extra-européens soient pour les capitaux un refuge de tout repos ? Ces pays qui sont les fournisseurs de l'Europe perdront sans doute beaucoup à l'appauvrissement de leur client et le mal de l'Europe risque de les gagner, s'il n'y est pas remédié à temps.

Il est possible de plus que certains marchés européens, comme le marché de Paris, aient escompté en grande partie l'appauvrissement U venir de l'Europe. Les cours-or du marché de Paris sont les plus bas qu'on ait vus depuis un siecle. Et puis, il est probable que la dégringolade européenne si elle se poursuit, comme il, y a lieu de le penser, se fera par paliers, comme dans un escalier bien construit. Or, dans la phase 1937-38, les marchés européens et Paris en particulier ont descendu un échelon important. Une dent de scie en hausse; reprenant une partie de cette baisse est possible. L'Allemane, avant de procéder à de nouvelles conquêtes, aura sans doute besoin d'une phase de digestion. Et il est possible que devant le désastre de leur politique d'après-guerre, la Grande-Bretagne et la France se ressaisissent.

Précisément, l'espoir est que la vague anticapitaliste présente comme la Réforme provoqua la Contre-Réforme incite le capitalismo au sens le plus large du mot à se rénover et en assure par là même la pérennité.

C.-P. Hobbé.

NEW.YORK ferme Le marchd restes fermé et la clôturent «ji hajis.su de î à 2 points. 'total des 'iràRsttcHons'Ti.iï'p'.OOb titres en deux heures.

Vil FHRÇ I tobl. | Oftrn. || viicii&c I CI6t. 1 Dern. i

<Al6U"5 I prttW. I ewr» |):W««M | jrttM-.i-.Qijr,

Itrftrtiitt,. M ./̃ M ̃/̃ IBltr. Met,. J! 3li H 1/8 4iii«j Oim. 1(0 .j.-Wi. i. im.I.tltl. m/i 117/a (Mr. Cm, I0J1/2 103 3M Mutant. «S les. «n. Mil.. 38 S/a 38. KtniMcott.. u i;s «m.Mllgm ni: UggtU;, t KOSft Imr, Mil, M U3/1 la» 13 m 51 m M, T, il. «8 S/1 ï« lorlllard. 20T/8 S! tei.TMIO.» M. el •/• Me. titlyre .18 J.

An«»tM«, 38. ÎSi'E Montgomtry. <8 M 5;

«Itnlson. illl! 10 1/8 un. Dilr'P. 141/: !4 ?:» ««i«lx»».. 5UM il./ Kal. Olltlll. 3 3/i J6 BsW. Srtcl. «1/1 63 7/8 |ll. I Cemr.. 1913 20 1(2 ~7 Sewen 18 lit swtn Aimr. fl i/« ni .). arooii JUnn. mi/' u ./• Pariimm.. 12 ̃/• 12 1,5 Cansd. Fac. B 5/8 8 7)8 ProdiC. ta 101. 1011/2 Public Scrv. ÎO 1/4 itl/I Ceiu C»rp. Il 1/4 S3V4 Ramo VI « 1,'« C«riî> P«sco. 50 1/2 7.8 Rsp. stael.. 13 3/8 !& 7/8 «itJ.l.&MO jt 1/4 H 1/8 Fliyniilils t. 43 3/1 Si., tlirjlltr. 78. SOI/2 Sejrs Bmo. 11. 71 7/8

ColuMMM 'VI J1/t Shall 16. 16.

ComI. Edis :8 Î9 Socony Vac. 14. 16 j/4 Cont. Csn.. ti 3/4 46 1/îl st, 8riMï,. %• 8 1/8 CarnProdw. «9 1/1 70 >.» I Si. OU of H) U S/8 83

Cal). 4 1(1 4 3/8 luis Corp. 43 3/1 43 î M

DsiiraKInes. 6/8 38. Texas Oulf.. !3 33 1/4 Du Pont. '41 S/4' KM '4 Union Pac. 85. UM1 tlec. B. S S, 8 1/t 8V8 Unit, Air Cr. 6/8 3t>S'S Elec P. 1 U 11 •/̃ il 1'* ti. S. Smelt, 67 1/3 1/2 Gêner. Elte. 44 1/8 44 7/8 U. S, Steel, K 1/4 84 1/3 Oener. fooUs 3» Ht 38 T/8 prêt.. 117 1/4 1133/, Gêner. Mol il) •/̃ J0 1/! «es!. Union '.9 30 i/8

««oircir. Ï9 3/1 *) 7/8 WMtlnin. llij,« !M V;

Chort. prc.. 311/8 18 Wool»orw.. «S. 48 1/4 M. Hanta, fa Vil 61 3/4 tagstctin. 40 M 417/8

A L'ACADEMIE

DES BEAUX-ARTS H. Lemaresquier a donné lecture d'une notice consacrée à son prédécesseur Laloux.

Le prix Trémont, de 3.000 fr., a été partagé entre M. Lagrange, peintre, et Mlle Ercole, sculpteur.

L'affaire des réformes frauduleuses

Marseille, 8 octobre. M. Ducup de Saint-Paul. juge d'instruction chargé de l'affaire des réformes frauduleuses, a entendu un employé de la comptabilité et le secrétaire général de l'Olympique de Marseille, sur le cas du footballeru Bastien.

Il a été établi que, sur un registre de comptabilité, avait été portée en dépense la somme versée pour obtenir la réforme. Cette mention avait été ensuite grattée, par ordre, et remplacée par une inscription beaucoup moins significa-

tive. ̃̃ ̃•̃̃:̃̃

CHRONIQUE AGRICOLE

Le cinquième Congrès de la vigne et du vin

par R. DE PASSILL^

Depuis toujours, les grandes joies collectives se sont exprimées par des libations. Les accords de Munich, dès qu'ils ont été connus des peuples de l'Europe, n'ont pas échappe à cette coutume vieille comme le monde, et si le cinquième congrès international de la vigne et du vin, qui s'ouvre à Lisbonne, sous la double présidence du président de la République portugaise et de M. Barthe, n'est pas la conséquence des événements, il n'en demeure pas moins certain que, par une coïncidence symbolique, du 15 au 20 octobre toutes les nations vont trinquer, au Portugal, en l'honneur de la paix. Jamais le vin n'aura trouvé mieux à s'employer que pour la célébration d une cause chère à tous les hommes.

M. Léon Douaiclie, le sympathique directeur de l'Office international du vin, et en même temps le rapporteur général de ce congrès, nous disait, bien avant les jours que nous venons de vivre, que le développement de la viticulture dans le monde constituait un facteur d'entente entre les nations. Assurément, il pensait surtout à des ententes économiques devant cette année se poursuivre entre les peuples qui produisent le vin et, ceux qui le boivent. Comme l'écrit M. Paul Maquenne dans un article' paru dans Chimie et industrie, sous le titre, de «La fin d'une civilisation» «Ce sont ces équilibres qui ont permis

VALEURS A SUIVRE Que vaut le Rio ?

Le problème

qui se pose en premier lieu lorsqu'on cherche à se prononcer sur la valeur du Rio est celui de l'existence même de la Rio Tinto Compang Limited. Il s'agit, en effet, d'une société britannique, dont le siège social est au cœur de la City, qui est présidée par sir Auckland C. Geddes et qui, pendant plus de soixante ans, exploitait des gisements importants de pyrites de cuivre situés dans la vallée de RioTinto, en Andalousie. Occupées vers la fin de 1936 par les. troupes du général Franco et abandonnées par les concessionnaires, les mines furent, par la suite, remises partiellement, en warclie j>»r.ty$ soius.iles ttotrvélles 'autorités ,'et' '.n'eç-1>a)de' d'ingénieurs allemands, et italiens. Toutefois, au lieu d'une production annuelle de quelque 50.000 tonnes de cuivre, les mines de Rio ne produisent, depuis l'occupation franquiste, qu'un millier de tonnes de métal rouge par mois. Certes, les autorités de Burgos exportent des quantités appréciables de pyrite vers l'Italie et vers l'Allemagne il est vrai également que ces mêmes autorités créditent en « compte bloqué », bien entendu la compagnie des bénéfices ainsi réalisés, Mais seuls les spécialistes de la législation monétaire des Etats totalitaires sont en mesure d'apprécier la valeur de la possession de comptes bloqués. Le fait est que la direction du Rio à Londres comptabilise dans son dernier bilan pour une livre sterling exactement ces quelques dizaines de millions de pesetas « blanches » portées au cré-,dit « bloqué » de là Compagnie en Espagne. Néanmoins, et en dépit de ces déboires, la Société continue à exister. Ses actions comptent, comme auparavant, parmi les valeurs les plus activement traitées des Bourses de Paris et de Londres; les détenteurs de ses actions de préférence touchent chaque année à la date prévue leur coupon traditionnel de & et l'intérêt de sa dette obligataire continue à être correctement acquitté. Or, s'il en est ainsi et si le Rio a survécu à la perte de sa source de revenu la plus Importante, ceci est avant tout à

Ses participations financiè.res

dont la plupart datent de 1928 et qui sont d'une importance vitale pour l'entreprise. C'est, en effet, en 1928 que la Compagnie fut frappée d'une amende fiscale de 24 millions de pesetas (soit plus de 500.000 liv. sterling ou le montant des bénéfices nets de tout un exercice social) et que ses dirigeants portèrent leur attention sur les mines de cuivre de Rhodésie. En 1929, des participations furent prises à la Rhokana Corporation qui, à ce moment-là, était pourtant loin d'avoir fait ses preuves. Les choses ont radicalement changé depuis, et c'est à la Rhokana, ainsi qu'à quelques autres participations qui sont venues s'y joindre par la suite, que la Compagnie du Rio doit actuellement son existence. Car les 400.000 livres placées avant la dernière cri.se mondiale dans la Rhokana assurent au Rio, au cours du jour, environ cinq millions de livres de participations dans cette. Société. T e tableau ci-après indique la valeur approximative du portefeuille du Rio

Nombre Cours du jour 'raleur totale d'actions Société en liv. eterl. «n Itv. ster]. 420.000 Consol. N'Changa Copper 1.15/ 735.000 425.000 Rhokana Cotporation 11.– 4.675.000 110.000 Minerais Séparation 6.10/ 715.000 Total. 6.125,000

Etant donné le capital émis de livres st. 3.750.000, cet actif n'est nullement négligeable, d'autant plus qu'" se trouve entièrement en dehors de l'Espagne et que les revenus qu'il rapporte à l'entreprise la mettent en mesure d'attendre patiemment que le général Franco pi propose de reprendre les pourparlers suspendus.

En attendant et pour se rendre mieux compte de la situation actuelle de la Compagnie, nous croyons utile de donner ci-après quelques indications sur

l'élaboration de notre civilisatiolt occidentale à caractère plutôt technique que capitaliste. » C'est cers eux que s'oriente encore le cinquième congrès de la vigne et du vin, en mettant en contact les producteurs et les consommateurs par le truchement du commerce. Les producteurs vont être invités a rechercher la qualité, non sealement la qualité en soi, mais encore les qualités de circonstance. c'est.à-dire celles correspondant à l'évolution du goût, de la mode et des moyens économiques dont dispose chaque peuple.

En contre-partie, le groupe des acheteurs, et entendons par là des intermédiaires, sera prié de faire encore davantage pour l'écoulement du vin, en lui permettant par exemple d'être compris, comme le pain, dans le prix d'un repas, en l'associant à la propagande touristique, en l'offrant plutôt que d'autres boissons, en le faisant figurer à des goûters mondains de préférence au thé. Les médecins amis du vin démontrent qu'il n'est en rien nuisible à la santé. Enfin, les gouvernements sont encouragés à en faire boire à leurs soldats en souvenir du fameux pinard de la grande guerre, qui remporta tant de uictoires et fit uri jour décerner à l'intendance, par un poilu devenu sentimental, te titre de "'« reine des batailles».

R. de Pastillé.

Sa structure financière' Le capital du Rio est représenté par 325.000 actions de préférence et 425.000 actions ordinaires de cinq livres chacune. Les actions de préférence ne donnent droit qu'à 5 d'intérêt cumulatif. Le reste du bénéfice, s'il y en a, va aux actions ordinaires. De ce chef, le cours des actions de préférence ne saurait dépasser, même en période de prospérité, le chiffre de 5 livres, et leur capitalisation ne pourrait s'écarter sensiblement de la somme de 1,625,000 livres. Cette eonstatation faite, il est facile de voir que la valeur du portefeuille du Rio représente à elle seule, au cours du jour; plus de 10 livres par chacune des1- #25.000 actions. ̃ ordinaires. Or, lé titre cote actuellement â Londres ,1'5 livres soit 4 livres au moins au-dessus de la valeur intrinsèque proprement dite de l'action ordinaire. Cet état de choses est dû à deux raisons différentes, à savoir la valeur intrinsèque de la Rhokana, qui peut être évaluée à plus de 16 livres au lieu de 11 livres qu'elle cote, et l'espoir d'une prochaine liquidation du problème espagnol. C'est ce dernier point qui présenté si intérêt tout particulier. Car en admettant même que pour reprendre l'exploitation de ses mines, la Société se voie obligée de les remettre en état et de garantir au gouvernement espagnol une part de ses bénéfices, il n'en reste pas moins que

Ses perspectives

s'en trouveraient singulièrement améliorées. En effet, les 4,2 millions d'actif (mines, chemins de fer, machines et bâtiments en Espagne) qui figurent au dernier bilan de la Société et qui, à l'heure actuelle, ne semblent pas être considérés dans sa capitalisation boursière, entreraient à nouveau en ligne de compte. La valeur dé l'action ordinaire se monterait à 20 livres au lieu de 14 livres actuellemont, ou traduit en usance Paris », le Rio vaudrait 3.600 francs environ au lieu de 2.650 francs cotés avant-hier. Et en supposant même que l'entreprise ne puisse réaliser en Espagne que la moitié de ses bénéfices normaux, soit 300.000 livres par un, le Rio pourrait coter encore bien au-dessus de 20 livres. D'ailleurs, tous ces problèmes dépassent le boursier. Ils sont du domaine de la politique extérieure de la Grande-Bretagne, et il est difficile de miser sur cet échafaudage d'hypothèses plus ou moins plausibles. Certes, il se trouvera pour chacun de ces problèmes une solution dans le cadre du système capitaliste, mais il faudrait avoir des nerfs d'acier pour jouer cette partie riche en péripéties et qui le sera particulièrement pour une valeur telle que le Rio qui, en l'espace de quatre ans est passée de 80'liv. à 8 livres, et de 8 livres à 15 Comme néanmoins la situation en Espagne devra sans doute se préciser prochainement; nos

Conclusions

se présenteraient comme suit. Le portefeuille du Rio justifierait actuellement un cours de 12 à 16 livres par action ordinaire. Tout arrangement intervenu avec les autorités franquistes serait de nature à profiter au titre. Mais comme la Bourse aime bien devancer les événements, nous estimons que si, au cours des mois prochains le Rio

cotait 20 livres, on ferait bien de s'alléger sur le titre que l'on retrouverait sans doute au meilleur compte par la suite. Pour ceux qui l'ont actuellement en portefeuille, les chances d'une plus-value do 15 à 20 peuvent être envisagées. Mais seuls les opérateurs courageux pourraient courir le risque' d'acheter à 15 livres ou au-dessus, car les fluctuations normales subies par ce titre au cours d'une année demeurent de l'ordre de grandeur de 30 k 40 de sa valeur.

T. Plck.


l 1 Maurice Chevalier vient de recevoir

le ruban rouge

Maurice Chevalier est nommé chevalier de la Légion d'honneur dans la promotion des affaires étrangères, pour « services signalés rendus à la propagande dans tous les pays».

La route est belle, qu'a suivie Maurice Chevalier, apprenti serrurier à douze ans, petit chanteur de caf conc', soldat de la guerre, et puis la vedette du music-hall et de l'écran que l'on sait et l'homme de cçeur qui fonda un dispensaire pour ses camarades malheureux.

Maurice Chevalier a fait connaître et aimer la chanson française dans le monde entier il est, pour beaucoup d'étrangers, l'expression la plus vivante du Parisien de Pans. L'été dernier, quand les souverains anglais sont venus à Paris, Chevalier a chanté devant eux, et Leurs Majestés ont pris un grand plaisir à l'entendre.

SOIREES. Ce soir Dimanche 9, Mercredi 12 Asmodéo Lundi 10 L'Avare, Un Caprice Mardi 11 Chacun sa vérité, L'Age Ingrat Jeu-

di 13, Samedi 15 Tricolore, Can,tique des Cantiques Vendredi 14: Le Monde où l'on n'ennuie.

MATINEES. Aujourd'hui Dimanche 9 Le Monde où l'on s'ennuie Jeudi 13 L'Avare, Un Ca. price.

CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. bréçises, LE TOUR DU MONDE EN 80 JOURS. Matinées à prix réduits lundis et jeudis à 2 h. 30.

0400000*10e~

MOGADOR. Aujourd'hui, à 14 h. 40 matinée. BALALAÏKA, le grand succès, avec 8a magnifique interprétation. Ma.tinées à prix réduits Lundis et Jeudis. J^fflEAÎSltSRGKÏ Mardi, grande, premier*

DUO

d'après Mme COLETTE par M. Paul Géraldy

a9aC

Valentine TESSIER Jacques BAUMER SYLVIE

i et Henri ROLLAN H

F>R]S]VIIÈ:R.E3S. M<*tln£e iB b- Soirée 21 h. THEATRE MONTPARNASSE. GASTON BATY 'ARDEN DE 1, ï W. SHAKESPEARE H. R. LENORMAND

V ïBHEâïlES

LES DATES RETENUES v Lundi Lundi 10

SAINT-GEORGES. En soirée: rép. gén. de Duo. Mardi 11

PORTE-SAÏNT-MARTIN. En soirée réouverture et répétition générale (reprise) de Beethoven.

OASINO DE PARIS. En soirée première représentation de Amours de Paris. Maroredi 12

Mercredi 12

COMEDIE-FRANÇAISE. En matinée: répétition générale de Tricolore et de Cantique des Cantiques.

ŒUVRE. En soirée répétition générale de Juliette. HUMOUR. En soirée répétition générale de L'Heure H. Jeudi 20

PETIT-MONDE. En matinée réouverture et reprise de L'Auberge de l'Ange Gardien..

Jeudi 10 novembre

CIRQUE MEDRANO. A minuit et demi La Grande Nuit des Vedettes.

CET APRES-MIDI

COMEDIE-FRANÇAISE (Rien. 22-70), 14 h. 30: Le Monde où l'on s'ennuie (MM. Alexandre, Denis d'Inès. Pierre Dux, Chambreuil, Jean Martinelli, de Rlgoult, M. Le Marchand; Mmes Andrée de Chauveron, Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, Jane Faber, Irène Brillant, Marcelle Gabarre, Lise Delamare, Gisèle Casadesus. Nadine .Marzlano). OPERA-COMIQUE (Rlch. 72-00), à 13 h. 30 Mignon (Mmes Jenny Tourel, G. Myrrls; MM. Altéry, Morturier, Poujols et Pujol). Orch.: M. Jean-Morel.

ODEON (Dant. 58-13). à 14 h. 45 Le Président Haudeoœur. 1 (Même distribution que le. soir).

GAtTE-LYRIQUE, il 14 h. 45 Le Barbier de «ville. EMPIRE, à 15 h.: La Mystérieuse Lady.. Môme spectacle qu'en soirée

Antoine, 15 h.; Arts, 15 h. 15; Atelier, 15 h.; Athénée, 15 h.; Bouffes-Parisiens, 14 b. 15; Capucines, 15 b.: Charlesde-Rochefort, 15 b.; Chatelet, 14 h.; Daunou, 15 h. 15; Déjazet, 14 h. 45; George-VI, 15 h.; Grand-Guignol, 15 h.; Mathurins, 15 b.; Michel, 15 h. 15; Michodière, 15 h.; Montparnasse, 15 h. Mogador, 14 h. 40 Nouveautés, 14 h. 45; Palais-Royal, 15 h.; Pigalle, 15 b.; Théâtre de Paris, 14 h. 45; Variétés, 15 h.; Vieux-Colombier. 15 h. CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), relâche.

Demain Le Vaisseau fantôme.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rtch. 22-70), à 31 heures: Asmodée (MM. Jean Martlnelli, Aimé Clariond, Balpetré, Bonifas

LES COURSES

AU BOIS DE BOULOGNE Le Prix d'Arenberg

En l'honneur du Prix d'Arenberg (50.000 francs, 1.000 mètres), l'excellent deux ans Emir d'Iran a retrouvé sa forme de Deauville et oublié celle plus récente et moins reluisante de Maisons. En quoi il a bien fait, car ce f ils d'Epinard est un cheval de vitesse type, et sa dernière exhibition .avait eu quelque chose d'attristant. I.îautre, Epinard de la. course, Zip Il, avait la plus mauvaise place au départ et le terrain lourd a paru le gêner. Au contraire, Earnest, qui bénéficiait de la corde, s'est remarquablement bien -défendu, malgré ses trois kilos de surcharge. Quant à la favorite, Canzoni, nous sera-t-il permis de dire, sans éveiller de justes susceptibilités, qu'elle a mal couru 1 Le propriétaire de Saint Preux reçoit la récompense de sa patience. Ayant su attendre l'assouplissement des pistes, il voit les épreuves faciles tomber sans peine dans son escarcelle. Il est maintenant au nombre des choses possibles que Saint Preux gagne une bonne course avant la clôture. J..Xrarieux.

prix DU MOULIN

(A. >vendre. 10.000 fr., 1.300 m.) 1. Clotllde 56i (Johnstone).(i. 10.» n M. Pierre WertheimerJ.P. 6 50 2. Red Guard 56 (Villecourt).P. '13 s> 3. Rinolda 54J (A. Rabbe).P. 25 50 Non placés Norriton 50, Maia Bassa 5ii, Indian Eve 524, Kérorida £8, Reine d'Ifs 564, Frondeur SB, Santorin 55|,

PRIX DES FORTIFICATIONS

(20.000 francs, 2.000 m.)

1. Krakow 58 (Duforez).G. 45 50

1

UNE ENQUETE DU « FIGARO » LE THEATRE DE DEMAIN CE QU'EN PENSE JEAN MARCHAT

Jean Marchât vient de ren-

trer d'Amérique du Sud,

B après une tournée de cinq mois, au cours de laquelle il récolta, avec sa compagnie, les plus grands succès. C'est de Buenos-Aires, où il est resté quarante-cinq jours, que Jean Marchât garde le meilleur souvenir. Il nous dit La France et les Français sont adorés en Amérique du Sud où chacun se fait un devoir de parler et d'écrire notre langue au moins aussi bien que l'espagnol.

Nous lui demandons

Mais peuvent-ils en notre langue, saisir toutes les finesses de nos pièces ?

Certainement, nous avons affaire là-bas à un public extrêmement cultivé devant lequel mes camarades et moi avons eu le plaisir de jouer plusieurs des oeuvres les plus marquantes présentées ces dernières années, en France, entre autres Napoléon Unique de Paul Râynal, Amphytrion 38 de Giraudoux. Le Sauvage de Jean Anouilh, Une Femme libre d'Armand Salacrou, qui fut jouée, en Amérique du Sud, pour la première fois.

Nous avions inscrit quinze pièces à notre répertoire et nous avons donné en cinq mois, voyages compris, cent cinquante représentations.

A ce propos, en même temps que nous, se trouvait en Amérique du Sud, une grande artiste fraàçaise, Célimène renommée,

MICHODIERE. Tous les soirs à 21 heures et aujourd'hui dimanche matinée à 15 heures «LE VALET MAITRE», avec Marguerite Deval, Denise Grey, Trame) et Victor Boucher.

*++*+*+&+++*++*+++++++++*

PALAIS-ROYAL. Grâce à MA FEMME EST TIMBREE le vrai comique existe encore à Paris. Anj. matinée. THEATRE MICHEL. Matinée à 3 h. 15 et soirée à 9 h. LES JOURS HEUREUX la délicieuse comédie de Claude-André Puget

t*t~<'ft~~<«'< tffff~

THEATRE DE DIX-HEURES. (Direction Roger FerréoJ). Aujourd'hui dimanche matinée à 15 h. 20 du triomphal spectacle arec Martini (en exclusivité), Paul Colline et la revue SALUT PUBLIC de P. Colline (même programme qu'en soirée à 10 heures). Louer 86. Bd de Clichy. Mont. 07.48.

Mmes Germaine Rouer. Henriette Barreau, Renée Faure). Demain L'Avare, Un Caprice.

OPERA-COMIQUE (Rlch. 72-00), a 20 h. 45 Madame Butterfly (Mmes Llllle Grandval, Llany, Chellet; MM. André Seguy, Tubtana, J)uck, Couret, Dufont. Ravous). Orch. M. G. Clocz. Demain relacbe.

ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 45 Le Président Haudecosur (MM. Louts Setgner, Guy Parzy. Chamarat, René Barré, Baconnet, Bourdel Mmes Eva Reynal, Suzanne Courtal, Lily Mounet, Michèle Michel). Demain Le Président Haudeoœur.

ATHENEE-LOUIS JOUVET, a 21 b. Le Corsaire, conte en deux actes de Marcel Achard. (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Marcel Dallo, Alexandre Rlgnault, Robert Bogar, Julien Barrot; MUes Madeleine Ozeray, Raymone, Odette Talazac).

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), à 20 h. 30: Si J'étais roi (MM. Villabella, André Baugé; Mmes Suzanne Hédoln, Dutoit, A. Noël. France Albert, CaxJet- Grégoire). MICHEL (Anj. 35-02), à 21 h. 20: Lea Jours heureux,. de C. A. Puget. (Mlles Lucy Léger, Françoise Engel, Juliette Faber; MM. Armontel, André Bervll, F. Pér.ler). MICHODIERE (Rien. 95-23), à 21 heures Le Valet mettre (MM. Victor Boucher, Tramel, Gallet, Jean Dax, H. Bonvalet. L. Tune, L. Signoret; Mmes Marguerite Deval, Denise Grey, S. Henry).

VIEUX-COLOMBIER-RENE ROCHER (Lit. 57-87), a 21 b. Septembre, de Constance Collne. (MM. Jacques Erwin, Bernard Bller; Mmes Line Noro, Jacqueline Porel, Cbrlstiane Delvai),

AMBASSADEURS (Anj. 97-60), relâche.

ANTOINE, 21 b. Tu oroia avoir aimé, Un Souper k Venise. ARTS, à 21 h. 15 Le Bal des Voleura, Maie.

ATELIER, 21 heures Plutus.

BOUFFES-PARISIENS, 20 h. 45 Cod save Parle. I OAPUCINES. 21 neures Préméditation.

CHARLES-DE-ROOHEFORT, 21b.: Frénésie.

CHATELET. 20 h. 30; Le Tour du monde en 80 jours. DAUNOU, 21 b. 15: L'Age' dangereux.

DEJAZET, 21 Il.: Sacré Ohouchou

EMPIRE, relâche.

ENGLISH-PLAYERS (OEuvre), relâche.

GEORGE-VI, 21 h. J'ai dix-sept ana.

GRAND-GUIGNOL, 2t h.: Le Viol.- Et de père Inconnu. MATHURINS. Si h. L'Argent n'a pas d'odeur. MONTPARNASSE, 21 h.: Arden de Feveraham. MOGADOR, 20 h. 40 Balalaïka.

NOUVEAUTES, 20 h. 45 Vive la France t

(à M. Jacques Pautlcet).P. 13 50 2. Sepoy 58 (J. Laumaln).P. 13 » S. Tonkette 56 (F. Rochetti).P. 8 » PRIX DE NEXON

(H. de 2 ans. 20.000 fr., 1.400m.) 1. Frégitte 46J (B. Gulmard).G. 162 » (vicomte P. de Léseleuch.P. 32 » 2. Splendeur 48£ (M. Jean).. P. 10 » 3. Epigone 52$ (L. Robson)..P. 16 50 PRIX D'ARENBERG

(50.000 francs, 1.000 mètres)

1. Emir d'Iran 54 (Dupuit)..G. 21 50 (à la Bég. Aga Khan). P. 9 » 2. Earnest 57 (Semblat).P. 10 50 3. Zaitor 54, (R. Kaiser) P. 41 » PRIX DU ROND-POINT

(25.000 francs, 1.700 m.)

1. Saint Preux 56 (Duforez).G. 10 » (à M. Jean Stem).. P. 6 50 2. Dilemne II 58 (Rochetti)..P. 9 50 3. Miraculeux 58 (L. Toche).P. 13 50 PRIX DE SAINT-CLOUD

(Hand. 10.000 fr., 4.000 m.) 1. Harewood 60 (R. Brethès).G. 21 » (à M. Henry Count) .P. 8 » 2. Beau Luron 49 (Guimard).P. 15 » 3. Quatre As 47| (A. Tucker).P. 7 »

Aujourd'hui, à 18 h. 30 Courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro

Prix de l'Aqueduc. Trlcaméron, Saute Ruisseau.

Prix de Cheffreville. Bach Agha, Kisaki.

Prix de la Cascade. Kozette, Yamllé.

Prix de l'Arc de Triomphe. Canot, Eclair au Chocolat.

Prix de Saint-Roman. Iriflé, Galérien.

Prix des Gravilliers. Friponne, Tamaris H.

qui s'est servie de son autorité et de son nom pour desservir là-bas le théâtre français. Nous changeons de sujet.. Il ne s'agit plus pour nous que de vous demander si vous croyez à un Théâtre de Demain. Oui, j'y crois, et j'espère en être un des artisans. Il y ai à l'heure actuelle, une floraison de jeunes auteurs qui manquent peut-être encore de métier, mais qui sont animés par une flamme indéniable.

-'Quel genre de pièces doit. d'après vous, obtenir les suffrages du public ?

Le public ne veut plus de ces fades intrigues qui mettent aux prises le mari, la f emme et l'amant. Le public ne veut plus de ces petites comédies « pleines de vide ». Le public demande des grands sujets. C'est pourquoi je crois à une tragédie moderne, en prose, mais qui, cependant, s'appuierait sur la tragédie grecque, et qui, en outre, pourrait renfermer des personnages comiques. Cette forme ne pourrait évidemment plus s'appeler tragédie, le mot est à trouver. Nous attendons une pièce ainsi conçue et faite par un Français. Noces de Sang, que nous avons présenté, Marcel Herrand et moi au théâtre de l'Atelier, répond en partie à ce genre, mais l'esprit en est espagnol et pas toujours accessible au public français.

Jean Marchat nous est revenu plein d'enthousiasme et'de projets; le Théâtre de Demain peut et doit compter sur lui.

Didier-Virùot.

f

LES ~U PS

les3coups

CET APRES-MIDI

•♦ Au Théâtre Montparnasse, à 15 heures, première représentation' de Arden de Feversham, drame apocryphe en trois parties de Shakespeare, adapté par M. H.-R. Lenormand. CB SOIR

+ Au Théâtre Saint-Georges, â 20 45, répétition dite c des couturières » de Duo, comédie en trois actes tirée du roman de Mme Colette par M. Paul Géraldy.

la Gatté-Lgrique, a 20 h. 80, reprise de Si,j'étais Roi.

MUSIC-HALLS CASINO DE PARIS Mardi 11 octobre, en soirée,

la nouvelle grande revue d'hiver AMOURS de PARIS M avec

MAURICE CHEVALIER

& & %a) ~~i'%jB~Ë')

Dimanche 9 octobre 10 h. 30, RADIO-PARIS Emission fut-

nistiçue enfantine, par Jean Doyen. te

royaume puéril (Gabriel Grovles) Pièces enfantines (Delune) Histoires Pour Us enlants (Barraud).

20 h. 30, PARIS.P. T. T. La ComédieFrançaise. Le Misanthrope, comédie en cinq actes de Molière, présentation par Gérard Bauër. MM. Dessones, Hervé, Berlin, Weber, Dorival, Le Marchand, Le Golf Mmes Bretty. Gabarre, Deiamare.

20 h, 30, TOUR EIFFEL Variétés Les habitations (chansons; refrains, sketches"), avec la Troupe de la Tour Eiffel, direction Paul Castan.

21 h. 5, LONDRES REGIONAL Or. chestre B. B. C. Prométhée, ouverture (.Beethoven) Symphonie »° 31 (Htyîn) Paris (Délita) L'Oiseau de feu, suite (Strawinski).

ORCHESTRE

17 h., RADIO-37 Transmissima, depuis la Salle Pleyel, du concert de l'Orchestre symphonique de Paris (Dukas, Chausson, Schmitt, L'aîo, Ibert).

17 h. 15,' TOUR EIFFEL Concert Colonne, avec Mme Ninon Vallin (Weber, Mozart, Wagner, Ropartz, Pierné, Fauré, Debussy, Ravel).

17 h. 20, WELSH Orchestre B. B. C. (Mozart, Tschaïkowski, Grieg).

20 h., BRUXELLES FRANÇAIS Musique française, direction Dejonker (SaintSaëns, Charpentier, Delibes, Gounod, Chabrier, Tomasi).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 9 h., RADIO-37 Messe iLes Pères du Saint-Esprit, à Orly).

11 h. 30, RADIO-PARIS Concert d'orgue, par M. Langlais (Franck, langlais, Mrasiaen, de La Presle, Dupré).

14 h. 10, RADIO-CITE Récital de piano, par Edith Lang Laszlo.

17 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Sonates en la mineur et en *K pour i\:ôlon et piano (Beethoven).

17 h. 45, HAMBOURG Musique de chambre. r

19 ho 20, SUISSE ROMANÛZ Att]oà>8 populaires françaises.

20 b., TOUR EIFFEL M. M'chejju, «ioloncelliste, et M. Kartun, pianiste

Trois jolies cousettes de « Lumières de Paris », le nouveau film du Rex Michèle Alfa, Marie Bizet et Raymonde.

MUSIQUE

CONCERTS DU CONSERVATOIRE, 2 bis rue du Conservatoire, aujourd'hui à 16 h. concert avec Mme Marguerite Long. Chef d'orchestre M. Charles Munch.

~M~

CONCERTS COLONNE THEATRE DU CHATELET

Auj. Dim. 9 oct., à 17 h. 15, av. Mme NINON VALLIN. Freischutz, ouv., Weber. 3 Mélodies, Mozart, Wagner. Concert Ré mai. (1" aud.), G. Ropartz. Cydalise et le Chèvre-Pied, Gabriel Pierné. 3 Mélodies, G. Fauré. 3 Ariettes oubliées, Debussy. La Val-

8e;,Ravel.

Bïrl M. PaulPARAY

jt

CONCERTS, LAMOUREUX Sall

43, rue la Boétie

Alï iSÏ* Festival BEETHOVEN Avec ledrcour" Henry MERCKEL Ouv. d'Egmont Concerto violon Symphonie ut mineur

Direction E. BIGOT

CONCERTS PASDELOUP <£fc Auj. dim. 9, 17 h.: Festival RAVEL Mme Le Dentu-Bacqueyrisse. harpe Jacques Février, pianiate

Martial Singher, de l'Opéra

Ma Mère l'Oye. Intr. et allégro harpe, a) Ronsard son .me; b) Don Quichotte à Dulcinée, chant et orch. Rapsodie espagnole. Concerto main gauche piano et orchestre. Boléro.

Chef d'orchestre ALBERT WOLPF

~~#,##'#~I'##I'I#'####

ORCHESTRE SYMPHONIQUE de PARIS SALLE PLEYEL, 252, Fg-Saint-Honoré DIMANCHE 9 OCTOBRE, à 17 h. 15 JEAN MOREL

JACQUES THIBAUD Ouv. Polyeucte, Dukas; Poème, Chausson Trag. Salomé, F. Schmitt; Symph. espagnole, Lalo; Escales, J. Ibert.

++++»+++++++++++++++++++++++*

A la demande de nombreux amis, la célèbre cantatrice LOTTE SCHŒNE ouvrira prochainement, malgré sa grande activité artistique, un cours de chant et d'interprétation. Voilà une nouvelle qui réjouira les nombreux admirateurs de la grande artiste. Renseignements et inscriptions au Secrétariat de, Lotte Schœne, au Bureau de Concerts Marcel de Valmalète, 45, rue La Boétie, Paris 8#. Tél. Elysécs 79-46.

PALAIS-ROYAL, 21 h. 10 Ma femme est timbrée. PIGALLE, 21 b. Altitude 3.200.

SAINT-GEORGES, 20 h. 45, rép. coût. Duo.

THEATRE DE PARIS, 20 h. 45 Léonidaa.

VARIETES, 21 b. Le Roi des Galéjeurs,

MUSIC-HALLS CIRQUES CMAl^SONNIEKS

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 b.; Alcazar, 15 b.; Deux-Anes, 15 b.; Dix-Heures, 15 h. 30; Folies-Bergère, 14 h. 45; Lune-Rousse, 15 h.; Mayol, 15 h.; Medrano, 15 h.; Noctambules-37, 15b.; Perchoir, 15 b.

•̃;̃•̃"̃ ••' CE SOIR '̃' r >r, ̃̃ FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49>, 30 b. 45 Folie en Fleuri revue a grand spectacle, en 2 actes et so tableaux, de M. Maurice Hermlte. production l'aul Derval. (Damta). A. B.C., 21 b.: Charplnl et Brancato, les 3 Wlere, G. Sablon, etc. ALCAZAR, 20 h. 4 5 La Revue.

CASINO DE PARIS,, relâche.

DEUX-ANES, 21 b.: Dorln, Morlcet, Bach. Revue. DIX-HEURES. 22 b. Martini (en exclusivité), Pau) Couine. LUNE-ROUSSE, 21 H., O. K. d'Orsay I

MAVOL, 21 b. La Revue d'hiver.

MEDRANO. 21 15: King-Kong, 10 Gasl, etc.

NOCTAMBULES-37, 21b.: A.. Mi. oroo 1

PERCHOIR, 21 b. Chants pour champs.

CABARETS · DANCINGS CHEZ SUZV SOLIDOR (Rlch. 97-86) Henry Bry. CINQ A NEUF (43, r. Ponthleu) M. Marteller. COUPOLE (102, bd Montparnasse) 2 orcn. Mat.,soir.: Dancing. DON-JUAN (11, rue Fromentin) Attractions, Greta Keller. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret. attractions. LIDO Tbés. dancing, soupers. attractions,

LUNA-PARK Tous les jours, mâtinée et soirée. MONTE-CRISTO (8, rue Fromenttn) Paulette Mauve; NOUVÉAU-COLISEUM, 21 h. gala d'Inauguration. PAVILLON DE L'ELYSEE Tbês, dîners, soupers. SHEHERAZADE Nadia Mirova, Léo Marjane, R. Martin, etc. 6KATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN. a 21 IL dancing; 23 h. 30 Les Heure. sont belles.

LA RADIO

20 h. 45, SUISSE ROMANDE Jiéctta! de chant.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 30, RADIO-PA*IS Mcsique variée,

14 h. 10, RADIO-PAaiS Emission tn- fantine.

16 h. 30, PARIS p. ï. T. (JrcVstre. 19, h., RADIO-PARIS Guisnoï, avec Bilboquet.

19 h. 30, RADIO PARIS Chantons "époque romantique ? t

20 h. iC, STRASBOURG (Euvres de Strauss.

20 h. 30, RADIO-CITE Music-Hall. ̃21 h..10. POSTE PARISIEN Heure des amateurs.

OPERA.

19 h..10, VIENNE Tzar et charpentier, de Lortzing.

20 h. 30, RADIO-PARIS Colomba, dra. me lyrique do Busser, sous la direction de l'auteur.

20 h. 40, LILLE De l 'Opéra-Comique Madame Butterfly, de Puccini.

THEATRE

13, h. 30, RADIO-CITE Les Tribunaur comiques, de Jules Moineaux.

14 h. PARIS P. T. T. Monsieur et Madame Un Tel, de Denys Amiel. 21 h., RADIO-CITE Relais du Théâtre Antoine.

LA PAROLE

12 h., RADIO-PARIS Causede catholique,' par le R. P. Celton Foi, acte raisonnable.

Vous pouvez gagner 1.000 francs en écoutant au Poste Parisien, aujourd'hui, dimanche, à 21 heures L'Heure des Amateurs de Byrrh retransmis au Théâtre de l'Empire avec le concours de LYS GAUTY, DEEAN et l'orchestre

1 FRED A D I S O N 1

GLENDA FARRELL

candidate aux élections municipales de Hollywood Qui l'eut cru? La blonde, Glenda Farrel va faire de la politique I La Chambre de commerce de Hollywood-Nord vient, en effet, de la désigner comme candidate à la mairie de la cité du cinéma.

Et miss Farrel, qui compte maintenant trente-quatre printemps, a accepté.

Gageons que la campagne électorale de 3a star de Je suis un fugitif ne va manquer ni d'intérêt, ni d'imprévu.

Avec

"Tt/lotvz A&ce "Dan POWER-frAYE-AMECHE PRODUCTION OARRTUP.^ANUac

REALISATION Ce HENRV KIN&

CET APRES-MIDI

Lundi 11 octobre

19 h. 10 LEIPZIG Concert Verdi Quatre Ucder avec accompagnement de piano, quatuor à cordes en mi mineur pour deur violons alto et piano. Quatre Ucder avec accompagnement de piano.

19 h. 30. SUISSE ROMANDE Depuis le théâtre municipal de Lausanne, concert sous la direction de M. Ansermet Toccata en do majeur (Bach) Symphonie «° IV en si bémol (Beethoven).

20 h. 30. RADIO-PARIS Concert par l'Association nationale dès Auteurs et Compositeurs anciens combattants Inscriptions sur les portés de la ̃ ville (Gaubert) Sainte (Vellones) Mlle RuIUmann Valse triste pour piano et orchestre (Ladmirault) M. Doyen Poèmes de poètes morts pour la France, Mme Robinne Epitaphe pour violoncelle et orchestre (Caplet) M. Maréchal Les sept cordes de la lyre (J. Germain) interprété par l'auteur et Mme Ducaux. 20 h. 35. POSTE PARISIEN Montmartre actualité, réalisation J. Arnaud et P. Bergerac.

21 h. PARIS P. T. T. Musique de chambre avec le trio Pasquier, Mme Pignari pianiste et M. le Marc'Hadour Les ombres du Tartare (Schubert) Message d'amour (Schubert) Etude (Mendelssohn) Deuxième romance (Schumann) Danse des Gnomes (Liszt) Don Quichotte à Dulcinée (Ravet) Quatuor avec piano (Brahms). ORCHESTRE

17 h. RADIO-PARIS Concert (Mendelssohn, Duparc, Schubert, Franck, Arbos, Leroux, Debussy, Ingheibrecht, Saint Saens). 20 h. COLOGNE Concert (Strauss. Tchaikowsky).

20 h. MUNICH Concert (Mozart, Siegel, R. Strauss, Berlioz).

20 h. 10. iONDRES REGIONAL Orchestre B. B. C. (Schubert, Haydn, Siielius). 20 h. 30. TOULOUSE PYRENEES (Limoges) Festival Bruneau-Saipt-?^

LES FILMS NOUVEAUX `

A L'AUBERT-PALACE Alerte en Méditerranée Voici un film qui tombe à pic un Français, un Allemand, un An- glais, tous trois officiers de marine, en viennent, alors que tout paraît les séparer, à une parfaite entente. Et à ce détail près qu'il manque un Italien à cette conférence et que celle-ci se tient autour des eaux bleues d'une piscine en plate d'un tapis vert, l'intrigue semble s'être inspirée, avant la lettre, des accords de Munich. Du moins est-ce ainsi que le public l'entend et cette intrigue qui nous fût apparue en d'autres .temps comme un curieux mélange de féerie et de platitude éveille dans la salle sympathie et curiosité.

lei, ce n'est pas un petit peuple qui fait les frais d'un arrangement, mais c'est un jeune garçon, ému par la panne de son bateau méca- nique, qui rapproche, pour y remédier, 'trois techniciens, lesquels s'affronteront, quelques heures plus tard, à propos d'une bagarre entre matelots. Mais un service commandé, une expédition hasardeuse entreprise en commun cimenteront nouveau une amitié à base d'estime dont nous avons acquis le droit de penser, depuis une semaine, qu'elle peut se manifester ailleurs qu'au cinéma.

Pierre Fresnay est la vedetteclou de cette production il joue avec une réserve un peu hautaine, en cavalier plutôt qu en marin. Aimos est excellent dans un râle de quartier-maître.

L'officier anglais, l'officier allemand sont bien dans la note. Mais il semble que l'on pouvait, sans tomber dans le mélo, tirer plus d'effets du large décor comme du cadre étroit la Méditerranée et la passerelle de commandement. Une inexplicable timidité nous interdit trop souvent, cinématographiquement, des audaces nécessaires, alors que, seuls, ceux qui. osent franchement prennent la tête et la gardent, hélas l Jean.Laury.

· ..»..

̃SWKç RÀNJ

CET APRES-MIDI

<+ A Cendrillon, A 15 heures, présentation du spectacle d'ouverture par Alatn Saint-Ogan.' Au programme Aran, l'Ile des Tempêtes, Servez chaud et Aladin et la lampe merveilleuse, dessins animés en couleurs.

t~<

FILMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN Adrienne Lecouvreiar IMPERIAL

BLANCHENEIGE ET LES SEPT NAINS

NORMANDIE

CAFE DE PARIS

hI f~ ~l a

Films parlant français..

ALHAMBRA « 13 D. 30 à 19 b., 19 h. 30 à 2 b. du m. Sœur de lait, Nuits blanches de Saint-Pétersbourg. AUBERT 1 0 11. a 1 h. m. Alerte en Méditerranée. CHAMPO 12 h. à 24 b. Tovaritoh.

CINE L'AUTO 10 h. -24 30 Un Carnet de bal. CINE-OPERA ♦ 15 b. à 19 h..S. 21 30 La Piste du Sud. CINEVOX-PIG. 13-2 h m. Clodoche, Une Nuit d'amour. COLISEE :♦ 14 11. 30 a 24 h. Entrée des Artistes. DEMOURS: 14 30, 20 40 Le* Gens du voyage. GAUMONT-PAL. 15 b.-l b. m. Barnabé.

IMPERIAL 4 10 b.-1 b. m. Blanche-Neige et les 7 nains. LE CLICHY 4 12-24 b. Grisou, La Marche du temps, LUTETIA 13 40-20 30; S. 21 h.: Hercule. MADELEINE: + 12 b. à h. m. La Maison du Maltais. MARIGNAN 14-24 b. Adrienne Lecouvreur. MARIVAUX 12 b. a 24 b. La Femme du Boulanger. MAX-LINDER: 12 h. à 2 h. m. Tricoche et Caoolat. MOULIN-ROUGE 1 h. à 1 h. m. Que) de* Brumes. MOZART: 14 30-19 h. S. 21 h. Chéri-Bibi.

NORMANDIE: 14 30-2 h. m.: Café de Paris.

OLYMPIA 14 h.-1 h. m. Un de la Canebière. PANTHEON 14 b., 24 b. Légions d'honneur. PARAMOUNT ♦ 9 30-2 b. m. Le Train pour Venise. REX 12-2 h. in. Lumières de Paris.

VICT.-HUGO 14 45-20 45 Hercule, Alexis gentl. ohauffeur. Films parlant anglais.

APOLLO + 14-2 b. L'Insoumise, Les Hommes sont si botes! 1 AVENUE 14 h. ù 24 h. 45 Mariage incognito. BALZAC 14 n.-l h. m. Le Proscrit.

BIARRITZ :♦ 14 h.-24 h. Amanda.

BONAPARTE 15-21 h.: Tour», déesse de la Jungle. CAMEO 15 h., 17 h. S. 21 30 Pilote d'essai. CESAR 1 4 24 b. Casbah d'Alger.

CH.-ELYSEES: 14 30-0 30 Le Professeur Schnock. COURCELLES 14 30, 19 h. S. 21 h. Mannequin, Cadets de la Mer.

ERMITAGE 14 20-24 b. Pilote d'essai.

GAITE-C. ♦ 1-1-24 h. S. 21 h. Hurricane, Deux Bagarreurs. GAITE-R. 13 30-3 b. m. Retour d'Arsène Lupin. HELDER 12 h. a 2 n. du m. Vacances.

LORD BVRON 14 4 h.-1 b. m. Lettre d'introduction. MARBEUF: 14 30-19 b. S. 21 G. Paradis volé.

20 h. 30. LILLE P. T. T. Concert du Conservatoire de Tourcoing.

20 h. 50 NORTHERN IRELAND Concert symphonique (Berlioz, Gœtz).

21 h. VARSOVIE Concert sous la direction de M. Fitelberg.

22 h. 05. LUXEMBOURG Musique belge.

20 h. 40. NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. Fantaisie en la mineur (Mozart) Symphonie La surprise (Haydn) Froissart, ouv. de concert (Elgar). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30 RADIO-PARI§ Mélodies par M. Le Marc'Hadour (Moussorgsky, Vellohes). 15 h. RADIO-PARIS Mélodies par Mme Hervé.

16 h. PARIS P. T. T. Concert d'orgue par M. Mignan (Bmtehude, Bach, Franck, Mignan, Haendel).

17 h. 1S. PARIS P. T. T. Violoncelle par Mme Branèze.

12 h. 15 PARIS P. T. T. Mélodies par M. G. Rey (Yvain, Beydts).

19 h. RADIO-PARIS Piano par Mlle Meissner (Chopin, Debussy, liszt). 20 h. TOUR EIFFEL Concert avec Mmes Peignot, cantatrice, et Guilbert, pianiste (De Séverac, P. Paray, Gaubert). 20 h. 10 BERLIN Musique de chambre (Reger, Schubert).

20 h. 15 RADIO-PARIS Mélodies par Mme Czapska (Catalani, Balakire, Korsakov).

21 h. 40 NATIONAL ANGLAIS Récital de sonates pour violon et piano (Beetho.ven).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 20 h. PARIS P. T. T. Po-pourri de valses de 1900.

20 h. RADIO-CITE Crochet radiophonique.

20 h. 15 PARIS P. T. T. Ensemble tzigane de guitares S. Bagretzoft.

21 h. RADIO 37 Au caveau des Oubliettes. `

21 h. 15. POSTE PARISIEN Heure de Ray Ventura.

CPERA

20 h. ROME La force de destin, de Verdi.

20 h. 30 STRASBOURG L'Odêan ̃ l*Epervier, trois actes de- Fr, de Croisset.

LA MARCHE DU TEMPS

Chiens de chasse

Noblesse anglaise

Tchécoslovaquie

Nous n'inventons rien c'est bien dans cet ordre que se déroulent les trois chapitres de la Marche du Temps dernière édition, c'est ainsi que sont traités, en marge de l'actualité, trois sujets de saison.

Les Chiens dje Chasse ont, d'habitude, les honneurs de septembre setter, pointer, cocker, épagneul qui vont, quêtant, arrêtant, braconnant, furent les premières victimes de la crise. Ici, les prouesses mêmes de Soulou, pointer de quatre ans, dépistant dans un style parfait six compagnies de cailles laissent le public indifférent.

Quand on lit Noblesse anglaise, chacun pense Chamberlain Or, le second chapitre retrace, non pas les complications diplomatiqucs, mais tes difficultés financières que l& suites de la guerre de 1914-18 valent aux grandes familles du Royaume-Uni. De beaux domaines sont vendus aux enchères, d'autres sont morcelés afin qu'on y construise des habitations à bon marché. Enfin, certains lords, jadis uniquement occupés à maintenir les traditions en sont réduits à travailler pour vivre.

Enfin, les réalisateurs de la Marche du Temps, décidément inspirés, s'attaquent au problème tchécoslovaque, parlent de Henlein, dénombrent des ressources agricoles ou industrielles, soulignent les inquiétudes de l'Europe, parlent de mobilisation. Et quelqu'un de conclure, en voyant se succéder ces images « C'est à l'envers que devrait se dérouler cette bande puisque c'est grâce à l'intervention en Tchécoslovaquie de l'homme symbolise aujourd'hui la noblesse anglaise que chacun pourra bientdt, en Europe, retourner paisiblement à ses chiens de chasse 1 »

Jean Laury.

PAGODE 14 30, 20 30. S. 21 h. Mannequin, Rosalie. PARIS 14 h.-l h. m. Le Folle Parade.

ST-DIDIER ♦ 14 30-19 30. S. 21 h.: 8» Femme de Barbe-BI. 8CALA 12-2 h. Une Nation en marche.

8TUDIO-28 15 h., 21 h. Casier Judiciaire.

STUDIO DE L'ETOILE 14 30 a 24 30 Fils du Cheik. Salles d'actualité.

LE LATIN 10 h. a 1 b. m. Actualités, courts métrages. PARIS-SOIR (Champs-Elysées) 10 h. à 1 a. m. Jérich». Le signe ♦ signifie permanent

iheure pu grand ïum Adrienne Lecouvreur 14 h. 25, 16 h. 35, 18 h. 50, ?! b., 23 h, 10. Marignan. Alerte en Méditerranée 10 h. 17, 12 h. 24, 1 h. 31, 16 heures 40, 18 li. 49, 20 h. 58. 22 h. 48. Aubert. Amende 14 30, 16 30, 18 40, 21 b., 22 30. Biarritz. Blanche-Neige et les 7 nains: 10 h., 11 35, 13 10, 14 45. 16 25, 18 b., 19 35, 21 25, 23 15. Impérial. Café de Paris 14 h. 30, 16 b. 30, 21 b., 23 Il. Normandie. Casbah d'Alger: 14 b. 30, 16 b. 30, 18 b. 30, 21 b., 22 b. 35, 24 heures. Le César. Casier Judiciaire! 15 b., 17 h. 15, 22 b. 20. Studio-28. Entrée des Artistes: 14 52, 17 12, 19 19, 21 41, 23 47. Colisée. Femme du Boulanger: 12 h. 20, 14 h. 30, 16 b. 50, l'J b. 15, 21 h. 20, 24 h. Marivaux. Fils du Cheik 15 10, 17 10, 19 10, 21 10, 23 h. St. -Etoile. Folle Parade 14 40, 16 50, 19 5. 21 15, 23 20. Le Paris. Hommes sont si bêtes 14 15, 17 20, 20 30, 23 40. Apollo. Insoumise: 15 40, 18 45, 21 50, 1 b. du m. Apollo. Joueur: 14 49, 17 9, 19 19. 21 42, 23 48. Colisse. Lettre d'introduction 14 h. 40, 15 h. 50, 19 h. 5, 21 h. 15. 23 h. 30 0 Lord-Byron. Lumières de Paris: 12 b. 20, M b. 23, 16 b. 33, 18 b. 43, 20 b. 33, 23 b. 3, 0 h. 56. Re*. Maison du Maltais 12 b., 14 b. 20, 16 b. 43, 19 b. 3, 21 heures 26, 23 a 4 9. Madeleine. Mariage incognito: 15 h., 17 h. 10, 19 h. 10. 21 h. 20, 23 h. 20. Avenue. Paradis volé: 15 h. 30, 17 h. 30, 22 h. Marbeuf. Professeur Schnock 14 45, 18 50, 21 h., 23 h. Ch.-Elysées. Proscrit: 14 45, 16 55, 10 b., 21 10, 23 12. Balzac. Quai des Brumes 14 25, 16 55, 19 20, 22, 24 h. MoulirwR. Train pour Venise: 9 b. 46. 11 b. 40, 13 b. 34, 15 b. 50, 18 b. 6, 20 h. 22, 22 h. 38. 0 h. 32. Paramount. Trijcoche et Cacolet 12 h. 30, 14 tu 30, 17 b., 19 h., 21 b. 10, 24 b. Max-Linder. Un de la Canebière 12 h. 25, 14 h. 25, 16 b. 30. 19 h., 21 h. 25, 24 b. Olympia. Vacances 12 h. 15, U b. 1S, 16 b. 10, 18 b. 10, 20 b., 22 h. 5, 0 ta. 10. Helder.

MOTS CROISÉS ENIGMES

Horizontalement. I. Son Boléro » doit être exécuté avec art Vers le bout du lit. II. Mauvais traitements. III. Son mari avait le heaume pour Insigne. IV. Les Péruviens s'y fournissaient en pots On y triomphe à la force du poignet. V. Domaine normal du métro Vient en deuxième ligne. VI. Souvent donné aux Français depuis 1666 Demi-mal enfantin. VII. Vide une nef Sous les ponts de Francfort. Vin. Blanchies. IX. Symbole qui a cours depuis 1907 Des mascarades le précèdent. X. Fin de verbe En proie à une excitation (pluriel). XI. Met les pouces. XII. Parfois mangé dans un local Inconfortable près d'un mouton. XIII. D'une phrase prononcée près du Rublcon Grossit un fleuve Bleu, XTV. Vin sans raitin Se sœur lui donna cinquante f HUs.

Z~CHM~M

STUDIOS

On tourne «Serge Paniné>

La première personne que nous apercevons dans ces salons dorés d'une somptuosité insolente et d'un raffinement discutable, est un homme coiffé d'une étrange casquette de drap à large visière. C'est Charles Méré, metteur en scène de Serge Panine. En fait, c'est au son de sa voix que nous avons reconnu l'auteur de La Chair, car son visage est largement dissimulé dans l'ombre de sa coiffure, exhumée sans doute de sa garde robe des sports d'hiver. Comment se fait-il, lui demandons-nous, que vous, un auteur auquel l'écran a fait maintes et maintes fois appel, .vous vous attaquiez à des œuvres qui vous sont étrangères.

Je préfère, en tant que metteur en scène, traiter des arguments que je n'ai pas conçus afin de conserver toute l'objectivité nécessaire au réalisateur.

Allez-vous respecter fidèlement la trame du roman de Georges Ohnet ? 2

Ce serait impossible aujourd'hui. Il y a dans Serge Panine un problème éternel auquel nous nous sommes bornés. Autrement dit, c'est sur un résumé du livre, d'une trentaine de pages à peu près, que nous avons charpente le film. » J'ai trouvé en Paul Scbeffer, qui a beaucoup travaillé et en France et à l'étranger, le plus précieux des collaborateurs. Quant a l'interprétation, qu'il me suffise de vous l'énumérer Françoise Rosay (Mme Desvarennes), Pierre Renoir (Cayrol), Andrée Guize (Jeanne), Silvia Bataille (Micheline), Claude Lehmann (Pierre), Lucien Rozenberg (Herzog) et Je prince Troubetzoy, qui fera un Serge Panine magnifique.

» Le film ne constitue pas lès débuts à l'écran du prince Troubetzkoy, qui fit déjà une appréciable carriere à Hollywood, où il tourna Le Spectre Vert, sous la direction de Jacques Feyder. » Julien-J. London.

1

Verticalement. 1. Incombe aux riz-pain-sel. 2. Certains de ses élèves sont sacrifiés à la fin de l'année. 3. Manques d'occupation Dn nom d'un autcur de voluptueux quatrains persans. 4. Autour d'une girouette Pas n'importe qui Victime d'une suppression. 5. Minutieusement retouchées Ceux qui en souffrent ont toujours l'air de rire jaune. 6. Agent de liaison Initiâtes d'un grand écrivain russe du dix-neuvième siècle Cité dans une cité. 7. Son père vit une interminable échelle Jadis fonctionnaire en retraite. 8. Souvent lu sur une licitation Contredisent la fâcheuse réputation des Béotiens Ministère actuellement très occupé et prédecupé. 9. Thackeray lui consacra un de ses livres Souvent crié à un bleu. 10. Roi des Moabites Ancienne compagnie de transports Négation.

Solution du problème du 2 octobre


L'ARMÉE FRANÇAISE

DEVANT LA CRISE EUROPÉENNE Par le Général DUFIEUX 1

L'opinion publique s'est éton- née à l'étranger, elle s'est émue en France, à l'idée que le gouvernement ̃ français avait pu reculer devant le « quos ego. » du Führer par un manque de confiance dans le palladium de notre sécurité, dans cette armée que nos alliés prisaient si haut, qui nous coûte si cher et dont il- semblait que l'épée, jetée avec décision dans la balance du destin, devait suffire à arrêter net le spectre de la guerre. Des questions

sur nos possibilités.

Pendant toute cette crise, qui a pris le dernier mois une allure si tragique, que de personnes, de toutes les classes de la société, nous ont à maintes reprises interrogé avec anxiété! 1 Les unes je dois dire que c'étaient généralement les plus humbles s'indignaient qu'on pût envisager de céder encore, de céder toujours. Les autres s'inquiétaient de notre état de préparation militaire et nous demandaient si l'armée française était en mesure de soutenir avec succès une attitude ferme de nos dirigeants. Elles exigeaient une réponse qui tipt compte des effectifs et du matériel allemands. Elles voulaient connaître la valeur des ouvrages surgis depuis quelques mois sur nos frontières, à la suite de cette extraordinaire mobilisation de travailleurs dans tout le Reich, mobilisation possible seulement dans un Etat totalitaire, où les intérêts matériels et la vie de famille des citoyens ne comptent pas devant les exigences de la collectivité, incarnées dans la volonté d'un seul homme.

Quelques-uns nous ont dit •« Si notre armée ne peut nous éviter de baisser pavillon devant les injonctions ou les menaces de cet homme, à quai ont servi les sommes énormes que, depuis la fin de la grande guerre, nous avons continué à dépenser pour elle, et celles que nous avons englouties dans nos fprtifications ? Devons-nous encore obérer si lourdement notre budget pour entretenir un instrument qui s'avère inutile le jour où l'action paraît s'imposer V

Les éléments

dès affaires militaire*.

Il y a dans ces questions qu'on nous permette de le dire un peu trop de simplicité. Qu'on veuille bien ne pas attribuer à ce mot un sens péjoratif. Dans les affaires militaires, divers éléments interviennent le gouvernement d'abord, seul en possession de toutes les cartes du jeu, pour proposer les mesures à prendre. et en chiffrer le poids financier, le Parlement ensuite pour approuver ou modifier les projets qui lui sont présentés et les voter enfin dans la teneur sur laquelle il a fait l'accord avec le pouvoir exécutif, le gouvernement de nouveau pour donner à ces décisions la forme exécutoire qui convient, l'armée enfin et ses services pour les mettre en pratique.

On le, voit, l'armée n'est que l'agent d'exécution. Sans doute, ses chefs sont appelés à donner leur avis sur les projets en cause. Outre qu'il n'est pas toujours suivi, les modifications introduites par le Parlement dans les lois préparées par l'état-major de l'armée en changent parfois la valeur et la portée, presque toujours dans le sens d'une diminution de rendement. Le principe du moindre effort appliqué à l'électeur guide trop souvent les assemblées parlementaires fâcheuse propension, surtout quand il en doit résulter un affaiblissement de la défense nationale.

Les responsabilités

du gouvernement.

'Si le gouvernement, par crainte du Parlement ou pour lui faire la cour, ce qui revient au même, ou encore pour des motifs d'idéologie pure, amenuise un peu plus, dans ses directives d'exécution, les lois ainsi votées, surtout s'il intervient sous une forme qui peut donner à penser qu'il ne soutient pas le commandement dans les questions de discipline, la solidité et la vigueur de l'armée en sont ébranlées, un certain découragement peut atteindre ses cadres. e

Mais là ne se borne pas l'action, partant la responsabilité du gouvernement dans l'état de l'année.

Celle-ci a besoin de casernements spacieux et sains, munis de tout ce qui facilite et égaie la vie en commun, de tout ce qui assure l'hygiène et donne au soldat des habitudes d'ordre et de propreté. Nous n'apprendrons rien à personne en disant que, de ce côté, s'il a été réalisé de sérieux progrès, il y a encore beaucoup à faire. S'il a

L A RMEE

été alloué, en 1937 et 1938, certains crédits intéressants pour I le côté spectaculaire du casernement, par contre, depuis trop longtemps, des économies excessives sur des réparations indispensables vont se traduire avant peu par des dépenses massives bien plus élevées, mais obligatoires, pour éviter la ruine d'un certain nombre de bâtiments.

L'armée a également besoin de terrains de manœuvre, de chsmps de tir et de camps qui lui assurent la possibilité d'appliquer toute, l'année ses règlements, au grand bénéfice de son instruction et cette instruction elle-même réclame un matériel abondant et des munitions en quantités raisonnables. C'est affaire au gouvernement d'utiliser ses crédits, en les répartissant d'une manière intelligente entre |les nécessités de l'instruction et les exigences de la; guerre toujours possible, c'est-à-dire les sommes à réserver pour la fabrication du matériel et de l'armement indispensables à une entrée en campagne.

En cette matière, la responsabilité du gouvernement est entière c'est de lui, et de lui seul, que dépendent l'activité et l'ampleur de la production pour les besoins de l'armée.

Enfin, c'est lui qui sait, du moins qui doit savoir, à tout moment, quelle,aide l'armée de terre peut attendre de l'aviation et de la marine nationales et sur quelles alliances certaines ou éventuelles nous pouvons nous appuyer, quelle serait la valeur de leur concours militaire. C'est donc lui, et lui seul, qui peut juger si l'armée doit, ou non, être ietée dans la balance.

Voilà la part du gouvernement elle est belle, elle est vaste, elle comporte de grandes, de lourdes responsabilités. Et voilà le cadre dans lequel l'armée doit remplir sa tâche. La tâche propre

de l'armée.. >.̃̃̃.

Comment elle y fait face. Cette tâche est faite de discipline, de travail, d'énergie et de tenue morale irréprochable en toutes circonstances. L'armée, qui reçoit la fleur de la nation, a un rôle social dont il a été souvent parlé et qu'a défini, voici quarante-huit ans, le célèbre article du capitaine Lyautey accueilli par la Revue des Deux Mondes. Elle ne saurait le perdre de vue, mais son souci capital doit être de former des soldats rompus à toutes les exigences physiques, techniques et morales du champ de bataille moderne.

Nous répondrons, sans nous dérober, aux questions évoquées au début de cet article, en affirmant que l'armée française, dans toute la mesure permise par les lois qui la régissent, a beaucoup et intelligemment travaillé dans ces -dernières années, qu'elle se sent prête à toutes les tâches qui pourraient lui échoir, qu'elle a confiance dans son matériel et conscience de pouvoir se mesurer avantageusement, avec, n'importe quelle autre armée.

Les souffrances morales qu'ont endurées ses cadres depuis trois ans n'ont pas entamé leur équilibre il semble même qu'elles l'aient en quelque sorte trempé et affermi. On peut leur faire confiance. Ils ont travaillé pour eux, la semaine de quarante heures n'existe pas Dieu merci 1 Ils n'ont jamais boudé à la besogne, ni pris texte d'une comparaison facile avec 'd'autres professions pour retenir leur effort. C'est qu'ils n'exercent pas, à proprement parler, une profession, mais un apostolat. Ils s'y donnent corps et âme. Nous saluons avec une confiante émotion le commandement de cette armée et nos jeunes camarades qui tiennent haut et ferme le flambeau de l'énergie et de la valeur françaises,

Et avec eux nous sommes heureux de signaler le courage souriant dont, en ces jours de tension aiguë, ont fait preuve les réservistes appelés sous les drapeaux, particulièrement nos paysans silencieux et tenaces. « Quand il faut, il faut », disaient-ils simplement.

Voilà la vraie France, celle qui besogne durement, sans se plaindre, sans attendre les féilicitations officielles, réservées aux grévistes honteux qui reviennent à leur travail parce que leur grève a échoué.

L'armée française,

prime d'assurance

de bon rendement.

A cette armée-là, donnez tout le matériel dont elle a besoin pour se battre; faites-lui confiance et parlez ferme à tous les fauteurs de troubles, qu'ils soient de l'intérieur ou de l'extérieur vous n'aurez pas la guerre, ni la civile, ni J'autre. A ce prix, qui dépend unique-

ment de votre volonté, l'armée française ne vous paraîtra pas coûter trop cher. Fournissez-lui aussi l'habillement et l'équipement en quantités suffisantes pour n'avoir plus à présenter au public des réservistes et des frontaliers dans des défroques militaires ridicules ou même sans le moindre insigne militaire. Son prestige extérieur est une partie de sa force. C'est votre prime d'assurance, elle paiera si vous n'avez lésiné ni en argent, ni en effort, ni en ténacité dans l'effort.

Quant aux fortifications élevées en quelques semaines au delà de nos frontières et non encore terminées, leur valeur réside plus dans leur nombre et la profondeur du dispositif que dans la puissance propre de chaque ouvrage. En cette matière, le temps est un facteur que ne peuvent suppléer le nombre et l'activité des travailleurs.

La France peut avoir confiance dans son armée de terre, solide, instruite, entraînée, vibrante. Qu'elle lui donne une aviation de même qualité, qu'elle lui assure, dès le temps de paix et à la mobilisation, avec le rythme qui convient dans l'une et l'autre situations, toute la production de matériel et de munitions nécessaire, qu'elle développe ses facilités d'instruction. Enfin, qu'au lieu de se flatter le peuple de ce pays, si compréhensif, on lui dise toute la vérité, avec simplicité et gravité. Il veut la connaître, il a raison, il y a droit et en a assez des discours et des promesses qui ne sont jamais suivies d'effet que lorsqu'il s'agit de restreindre son effort et de ruiner ses finances.

Mieux renseigné, bien vite il sera tout entier derrière son armée, il ne doutera plus.

Nous aussi, nous voulons pouvoir bientôt dire

« Un peuple, un idéal, une foi. » Général T Dufieux, Les concours d'admissions pour Saint-Cyr

Les épreuves écrites du concours d'admission à l'Ecole spéciale militaire auront lieu en principe, en 1939, dans les centres et aux dates ci-après ·

a) Centres d'examens Alger, Besançon, Bordeaux, Brest, Dijon, Grenoble, La Flèche, Lille, Lorient, Lyon, Marseille, Metz, Montpellier, Nancy, Nantes, Nice, Orléans, Paris, Poitiers, Rabat, Rennes, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Tours, Tunis, Versailles.

Dans le cas où le nombre des candidats inscrits pour composer dans un centre serait insuffisant, le ministre se réserve le droit de supprimer ce centre et de désigner celui où les candidats devront se rendre.

b) Dates des épreuves t

Lundi 15 mai composition française, physique et chimie.

Mardi 16 mai composition d'histoire, tracé d'une épure de géométrie cotée.

Mercredi 17 mai composition de mathématiques, composition de langue vivante obligatoire.

Jeudi 18 mat composition de géographie, calcul logarithmique, croquis panoramique.

Vendredi 19 mai composition de langues vivantes facultatives (deux heures par langue).

Transport du mobilier des officiers et militaires de carrière

La circulaire n° 039 6/5 du 9 septembre dernier a rétabli, à partir du 1" octobre, la délivrance des ordres de transport particulier pour transport par chemin de fer du mobilier des officiers et militaires de carrière.

Ces ordres de transports, qui n'ouvriront plus le droit qu'à une réduction de 33 sur les tarifs commercieux, ne pourront être délivrés que pendant un délai de six mois à partir de la date d'ouverture du droit.

Aucune modification n'est apportée à la réglementation concernant les délais pendant lesquels peuvent être allouées les indemnités de changement de résidence, et de transport de mobilier. En conséquence, le droit à cette dernière indemnité continue à être valable pendant un délai de dixhuit mois, à partir de la date de la mutation ou du retour à la vie civile, ce délai peut exceptionnellement atteindre trente mois sur décision spéciale du ministre. L'indemnité de transport de mobilier ne pourra, à partir du 1" octobre 1938, être décomptée que d'après les tarifs ferroviaires commerciaux réduits de 33 même si le militaire intéressé n'a pu bénéficier d'un ordre de transport particulier en raison de l'expiration du délai de six mois.

»

Ecole de perfectionnement des S. 0. R. du génie

(sapeurs télégraphistes) Les sapeurs, caporaux, caporaux chefs et sbug-officiers de réserve du génie (sapeurs télégraphistes), habitant la banlieue est de Paris, sont informés qu'une école de perfectionnement est ouverte à Joinville-le-Pont (salle Boyau, Ecole supérieure d'éducation physique

de Joinville, entrée route de la Py-

ramide).

La prochaine séance aura lieu le jeudi 20 octobre, à 20 h. 30.

MUTATIONS

Etat-major de l'armée Le général de division CAILLAULT,. commandant supérieur des troupes du Levant; a reçu, pour la durée de ses fonctions, rang et prérogatives de commandant de corps d'armée.

Le général de division BLAÏJC (A. F. A.), commandant la division territoriale militaire, de Fès, a été nommé au commandement supérieur des troupes de Tunisie.

Le général de brigade AUDET a été nommé au commandement par intérim de la division territoriale militaire de Fès.

Le général de, division Vary commandant la 10» division d'infanterie, dans la deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'armée.

Service d'état-major

MM. BERTRAND, chef de bataillon breveté de chasseurs, à l'état-major de la région fortifiée dé Metz DUFOUR, chef d'escadron breveté d'artillerie, à la direction de la défense passive VIGNERON, chef d'escadron breveté, d'artillerie, à l'état-major du' gouvernement militaire de Metz VALENTIN, commandant du cadre d'étatmajor, direction de la défense passive; DAGUENS, capitaine breveté d'infanterie, état-major du gouvernement militaire de Lyon PROYE, capitaine d'infanterie, à l'état-major du département de Seine-et-Marne BOUVET, capitaine breveté de cuirassiers, à la direction de la défense passive DE BURON, capitaine de chasseurs d'Afrique, 2° brigade de cavalerie d'Algérie et subdivision de Mascara DUPOUX, capitaine breveté d'artillerie, à l'étatmajor de la 20» région THUAIRE, capitaine du génie breveté, à l'état1 major du commandant en chef des troupes du Maroc.

Infanterie

Chefs de bataillon DUBOIS, au 5' d'inf., faisant fonctions de lieutenantcolonel ROLLAND, 4° région, service de la P.M.I.C.R., Le Mans. Capitaines DAURENSAN, disposition du général commandant en chef des troupes du Maroc BRECHET, au 6« tirail. algér.; BURESI, 61» bat. de chars CARBONEIL, 81. d'inf. ¡ CAIRE, 13» tirail. algér. DELON, 07° d'inf.; DUVAL, 2« tirail. algér.; GRIZARD, C. M. secondaire n" 148 GUIDONI, C. M. 61- LABALOQUE, cours pratique de tir LAGARDE, au 67» (centre d'admin. territorial- 18° région, à Bordeaux) LESUEUR, d'inf.; MAROHAL, C. M. 74 NEQUILLE rappelé au service actif au 73° bat. alpin de forteresse, major ¡ PERRIN, 15° tirail. algér.; POCH, C.

M. secondaire 73 RATEL, 27» bat. de chass., major VERGNE, 21° d'Inf. Lieutenants ASTIER, adjoint au commandant du groupe de chars de Tunisie BOUCAYS, stagiaire à la commission d'expériences, de Bourges, cesse son stage DIGONNET, au 95°; DITLECADET» tirail. tunis.; DUPUY DE QUEREZIEUX, au 172° d'inf.; GUEZALI, au 1" tirail. algér.; KHALED, 7° tirail. algériens KHELLAFI, tirail. algér.; POUSSE, bat, de chasseurs ROUX, au 67» VALLANTIN, 511» chars DE VILLENEUVEBAfliGEMONT, 13» tirail. algér. Sous-lieutenants AHMED, 1« tir. algér.; BERTRAND, 504* chars, chargé du matériel MOHAMMED BEN HAMZA, l«r tirail. algér.; BENABDELOUED, tir. algériens.

A L'INTERIEUR DES CORPS Au 23* de forteresse lieutenant GAZEAU, chargé du matériel.

Au £5° d'inf. capitaine LECOCQ, faisant fonctions de major.

Au 121° capitaine TERCIER, chargé du matériel.

Au 158° capitaine LAUNAY, est remis à la disposition du chef de corps lieutenant MEREL, chargé du matériel.

Au tirait. algér. chef de bataillon GROSCOLAS, major.

Au 21. tirail. algér capitaine OOULOM, est remis à la disposition du chef de corps capitaine CHAUVIN, chargé du matériel.

Au 504° chars de combat lieutenant TANCREDI, remis à la disposition du chef de corps.

Au 61° bat. de chars capitaine LUCE, remis à la disposition dti chef de corps.

Au 73° bat. alpin de forteresse capitaine GUERIN, remis à la disposition du chef de corps.

Aux troupes du Maroc

Chefs de bataillon BEE, au 1«» zouaves CA.JPANA, au 1er zouaves. Capitaine BICHOT, 7° tiraill. maroc. Llieutennnts BALLOIS, tirail. maroc; BOGAERTS, au 3° étranger FRANÇOIS, 2» étranger OULE, centre de perfectionnement des sous-offlciers d'Oudjda.

Officier mécanicien SERRANT, commandant mécanicien de l'EJM.P.L, à l'école des chars de combat.

Cavalerie

Le cher d'escadrons P E T I T O N SAINT-iMARD, hussards.

Les capitaines DE BOISSIEU, au 2° chasseurs d'Afrique; CAVAILLE, au cadre de l'Ecole Supérieure de guerre; FINAZ, au 11" cuirassiers HULLO, 2* hussards, chargé du matériel; LENNUYEUX, au i" étranger de cavalerie POUJOL DE MOLLIENS, C. M. de cavalerie 21; DE ROYS de LEDIONAN, préparation militaire supérieure, à Paris.

Les lieutenants: SI MOHAMED OULD CHEIK BEN ALI GLAOUI, 2° spahis marocains; TETENOIRE, 1" étranger de cavalerie, trésorier; DE TRUCHIS DE VARENNES, 3« spahis marocains. Les officiers' ci-après désignés, admis à l'Ecole Supérieure de guerre en 1938, sont classés ou maintenus à l'état-major particulier de la cavalerie.

Les capitaines DEMETZ, CARDY, DE HAUTECLOQUE, LECOQ, POUGIN DE LA MAISONNEUVE, DE ROQUEMAUREL, SIMON, URVOY DE PORTZAMPARC.

Le lieutenant DE LA ROQUE DE SEVERAC.

Train

Le chef d'escadron LECHAUX, au ministère de la défense nationale (sous-direction du train).

Le capitaine BENA, SB» escadron. Les lieutenants1 CURE, 6« escadron HANSELER, ministère de la défense nationale (sous direction du train); MOREL, au 31. escadron; PLA, 123° escadron.

Gendarmerie

COMBAT, capitaine, à la 1" légion; GROSS, lieutenant à la légion d'Alsace et de Lorraine, commandant p. i. d'une section ETIENNE, lieut., 17» garde mobile; VINCENT, lieutenant, 4* garde mobile.

Artillerie

Les colonels ALLARD, centre des hautes études militaires DHAILLE, commandant le 75» régiment et l'artlllerle de la division de cavalerie; GUIOT, commandant l'artillerie de la 15« division; RENE, au régiment; VIALA, au 401°.

Les chefs d'escadron FAUGERE, au 154», major; KOCH, au 33" régiment LEVEQUE, au 184', major; PEYRAT, au 184».

Les capitaines CAZAL, centre 27; CHALBOT, état-major de l'artillerie de la 43» division; CLAYEUX, ministère de l'éducation nationale; DURAND, au 33» régiment; GELY, état-major de l'artillerie, 7» région; GROSJEAN, parc régional d'Oran HECQUET, section technique de l'artillerie (pour ordre); JACQUEMET, au 305» régiment; PIERROT, cher du service départemental de l'éducation physique de la Marne ROBINET, 33» régiment; faisant fonctions de major.

Les officiers dont les noms suivent, admis à l'Ecole Supérieure de guerre, sont, classés a l'état-major particulier, de l'artillerie.

Les capitaines AUBERTIN, BELORGEY, BRESSON, COLLOMB, CONSTANS, COSSE, DUVOISIN, DE L'ESTOILE, GERMAIN, GITTON, GLORIEUX, G R A F F I N GROLLIER, GUILMARD, HOUSSET, MASSELIN, MOREL, NICOLLET, RENAULD, DE RIMONTEIL DE LOMBARES, SEGUIN, VOYER. Le lieutenant COMPAIN.

Cénîe

Colonels PLANCHE, commandant par

Intérim du Génie de la Région fortifiée de la Lauter, prendra tout en conservant son commandement les fonctions de directeur à Saverne THOUENON, commission d'expériences du génie, président.

Lieutenants-colonels DE CARVES, à la direction de la défense passive à Paris SOCRATE, préparation militaire supérieure et de l'instruction des officiers de réservé de la région de Paris.

Chefs de bataillon, GRANDJEAN chefferie de Vincennes, chef du génie; BRYGOO, chef du service des transmissions au Levant et commandant du parc télégraphique LACHAMBRE, au régiment CAILLAT, chef du service des transmissions en Indochine CHINOUILH, chef du génie à Epinal TAVERNIER, chefferie de Bordeaux-Air chef du génie.

Capitaines, GILLOT, à la chefferie de Cherbourg EVANO, chefferie de Nantes LIRON, régiment BRUN, à la chefferie de Rennes, en résidence au camp de Coetquidan BERNADE, parc régional de la 6" région BOUYAC, au 34° bataillon.

Lieutenants, CHASSAGNE, régt à Versailles, cesse d'être détaché LALLEMAND, chefferie de Paris-Nord; DE MONTILLE, parc régional de la lr° région.

Sous-lieutenants, FONTAINE, détaché à la section d'études de la direction du matériel BONVOLSIN, centre de mob. nW 8 BARRAGO, au 34« bataillon, trésorier au départ du titulaire. Service de santé

Mtédiecins-colonels, VIELLE, hôpital Bégin à St-Mandé FRIBOURG-BLANC, sous-directeur du service de santé de la 18 région à, Bordeaux BUFFE, h6pitale Mil. de Grenoble, président de commission de réforme GAUTHIER, hôpital d'instruction Percy Clainart PERDRIZET, hôpital Dominique Larrey, président de commission de ré-

forme.

Médecins lieutenants-colonels, MON- LOUP, président de commission de réforme de la Seine SIEUR, hôpital Maillot à Alger, médecin chef BOUHANNA, salles militaires de l'hospice d'Orléans MARTY, salles militaires de l'hospice mixte de Périgueux et désigné comme président de commission de réforme.

Médecins-commandants, CHAINEAUX hôpital Legouest à Metz GEORGES, hôpital Gama, à Toul DALIDET, hôpital Ambroise-Paré, à Rennes FAURE, hôpital mil. de Morhange VACHET, aux troupes du Levant (laboratoire de bactériologie), volontaire. GRUSON, au 510° de chars GAUTROT, au d'artillerie VUATHIER, en stage à l'Ecole Supérieure de Guerre est maintenu à la région de Paris provisoirement BIERER au d'artillerie. Médecins-capitaines, BLOT, au 25° d'artillerie FONTA au 126» d'infanterie CAZALAS en stage à l'Ecole supérieure de guerre, est maintenu à la région de Paris provisoirement LEMAISTRE aux salles militaires de l'hospice de Clermont-Ferrand (laboratoire bactériologie) ROCQUET, au 21° tirailleurs algériens VILLEQUEZ, hôp. mil. de Bourges; AUBERT, hôpital mil. Baudens, à Oran NOUAIL, hôpital mil Maillot, Alger CHARLES, garde républicaine,» Paris MONTAGARD, salles militaires de l'hospice mixte de Ohâlons-sur-Marne MARTY, 22» garde mobile ROUCHONNAT, au 19» corps d'armée BRUNET, 14» compagnie régionale du train NADAUD, centre de réforme de Paris IZAC, au chasseurs à cheval MORE'f, au 41° d'infanterie, St-Malo BOIREAU, au 30» d'artillerie ESPARRAC, au 15° d'Infanterle, Castelnaudary FAURET, 11* compagnie régionale du train ROULIN, laboratoire central de recherches fchctcaiojoïsiques ct_;de sérologie de l'année, Paris RISTORCELLI, au l'r de dragons portés MOUNIER, au 43» d'infanterie LATASTË, au 2° hussards SOURON, au 22" bataillon d'ouvriers d'artillerie BALGAIRIES, au 149» d'Infanterie de forteresse, Morfontaine VAIREL, au 23° tirailleurs algériens.

Médecins-lieutenants, LHEZ, à la base aérienne, Orléans-Brlcy MAUPIN, au 23* d'infanterie de forteresse, Drachenbronn DAVID, au 401* régiment de défense contre aéronefs BO1SBOURBIN, au 2° génie POIRIER, au 355° d'artillerie Nouaille, au 1620 d'infanterie de forteresse, Bockarige g MARCHAL, au 27» chasseurs alpins BONNEL, au 7» dragons.

Capitaines d'administration, PELOUX, à la direction au service de santé de la 6° région à Metz HABAUZIT, hôpital mil. d'instruction DesgeuettesLyon (gérant de l'hôpital de Villemancy).

Service vétérinaire

Vétérinaires-capitaines, POMMIER, au 4" d'artilerle coloniale, hors-cadres COLIN, au 8« dragons TARLIER, au groupement autonome d'artillerie coloniale de Corse DE DIETRICH, à l'établissement hippique principal de Mostagauem.

Vétérinaires-lieuteriantis GUIPET\ aux troupes du Maroc MERCIER, aux troupes du Maroc ROBIN, à la jumenterie de Tiaret.

Intendance

ESPINASSOUS, Intendant-de 2« classe à l'intendance des subsistances BOSC, réintégré dans les cadres et affecté à Saint-Etienne RUAIEAU, Intendant de 2° classe, à l'intendance des corps de troupe à Bordeaux DESTANG intendant de 3. classe, à l'intendance des Drais de déplacements et transports à Bordeaux GRILLET, Intendant militaire de classe à l'intendance de l'habillement, à Clermont-Ferraud. Officiers d'administration TRAPE, commandant, affecté à Marseille MONGERY, Etat-Major de la région aérienne, à Aix-en-Provence FRANÇAIS, capitaine d'administration, au ministère de la Défense nationale, 5° direction LAFO, Lieutenant d'administration, à Sarrebourg GASC, lieutenant d'administration, est affecté à Paris Geisier, lieutenant d'administration au ministère de Défense nationale VASEUX, capitaine d'administration, gestionnaire du magasin régional d'habillement à Tours PUSSET, capitaine d'administration, gestionnaire du magasin central d'habillement à Toulouse.

Service des poudres

FONTAINE, ingénieur en chef de 2" classe à la poudrerie nationale dé Pont-de-Buis (Directeur) ROUGE, ingénieur principal à la poudrerie de Sorgues (Directeur) L'HENAFF, ingémeur principal à la poudrerie du Moulin-Blanc MOREAU, ingénieur de 1" classe, à la poudrerie nationale de Toulouse.

Service des fabrications d'armement

Ingénieur militaire en chef de 2" classe. VERGNAUD, Ecole centrale de pyrotechnie de Bourges, nommé directeur adjoint.

Ingénieur militaire principal. GRUYELLE, à l'Atelier de construction de Puteaux.

Ingénieur militaire adjoint. RICAUD, Atelier de construction d'Issy,les-Moulineaux.

Justice militaire

VERRIER, officier de justice militaire de classe, au trib. mH. de Besançon en quai. de substitut; DE TANOUARN, off. de just. mil. adjoint au tribunal militaire de Tananarive, eu qualité de substitut du juge d'instruction militaire DE CORBIE, capitaine de l'état-major particulier de la Cavalerie, détaché comme stagiaire au tribunal militaire de Besançon, en qualité de substitut BONNEAU, lieutenant greffier au tribunal militaire de Bordeaux, en qualité de greffier adjoint.

Service géographique

La mutation parue au Journal officiel du 24 avril, concernant li lieutenant TEISSIER, de l'état-major particulier de l'artillerie, est prononcée avec la Mention 4 Service ».

Services spéciaux

de l'Afrique du Nord

et du Levant

ALGERIE

Est placé hors cadres et mis à la

disposition du gouverneur général de l'Algérie pour être employé au Service des Affaires indigènes le capitaine d'infanterie PICOD, du 21« titirailleurs algériens,

LEVANT

Est placé hors cadres et mis a la disposition du général commandant supérieur des troupes du Levant pour être employé à l'encadrement des troupes spéciales le lieutenant CURE, spahis tunisiens.

Officiers

des affaires militaires

musulmanes

MAROC

MISSOUD, sous-lieutenant du Bureau des affaires indigènes de Goulimine, au bureau des affaires indigènes de Rissani, convenances personnelles MOUGIN, stagiaire du bureau u des affaires indigènes de Rissani. au bureau des affaires indigènes de Goulimlne.

Infanterie coloniale 1

Prolongations de séjour colonial. Première année supplémentaire. Les capitaines BERTRAND, du 2° tirailleurs sénégalais, rapatriable le 20 janvier 1940 LEPOINTE, du l" tirailleurs tonkinois rapatriable le 20 mai 1940 PINIDORI, du 11° d'infanterie coloniale, rapatriable le 25 avril 1940 MOREAU, du tirailleurs sénégalais, rapatriable le 25 mai 1940 AUDIBERT, du régiment mixte de Madagascar, rapatriable le 12 février 1940 CAPDEVILLE, du bataillon de tirailleurs malgaches, rapatriable le 14 février 1940 les lieutenants DUCOS DE LAHITTE, du bataillon de tirailleurs sénégalais n° 1 ̃ rapatriable le 26 juin l»40 MAGNY, du bataillon de sénégalais 1, rapatriable le 27 mars 1940 PAINCHAUD, du batailIon de tirailleurs sénégalais n°4, rapatriable le 16 juillet 1940 TANCHON, du 9° d'infanterie coloniale, rapatriable le 18 mars 1940 VALENTIN, du 1" tirailleurs sénégalais, rapatriable le 27 février 1940.

Annulations de prolongations de séjour colonial. La prolongation de séjour d'une première année supplémentaire du capitaine THOMAS, du 17° tirailleurs sénégalais, insérée au Journal officiel du 10 juillet est annulée.

Annulation des distination coloniale. La désignation du capitaine LE COCQ, du tirailleurs sénégalais pour la Chine, du 25 septembre, est annulée. Cet officier est désigné pour continuer ses services en Indochine. La désignation du lieutenant DUBULLE, du Centre de motorisation des troupes coloniales, pour la Chine, du 25 août, est annulée. Cet officier-est désigné pour continuer ses services en Indochine.

Annulations d'affectation. L'affectation du capitaine PERRIN, attendu d'Algérie, au 14° tirailleurs sénégalais, du 10 juillet, est annulée. Cet. officier est affecté en Algérie, «séjour Métropole », par permutation avec le capitaine Imbert. L'affectation du. capitaine Imbert, maintenu en Algérie « séjour métropole i> es.t annulée. Cet officier est affecté, au 14° tirailleurs sénégalais, par permutation avec le capitaine Perrin. Sont affectés avec la mention service »

A l'état-major particulier. «–Les colonels Berthier, du 24» régiment (commandant le Centre de mobilisation colonial d'infanterie n" 369); VIRELY, du Dépôt des Isolés des troupes coloniales (commandant le centre de mobilisation colonial' d'infanterie n° 179)

Le Chef de bataillon BATTESTI, P., du 1"' régiment (commandant le Centre de mobilisation colonial d'infanterie n» 49) 5

Les capitaines MAROT-LASSAUZAIE, du 12° régiment (instructeur à l'Ecole de l'Infanterie et des chars de combat) GASTREIN, du 16° régiment (chargé du matériel au Centre de mobilisation colonial d'infanterie 179). Au régiment d'Infanterie coloniale du Maroc. Le chef de bataillon SEYMOUR, attendu d'Algérie le capitaine HESSE,. attendu d'Indochine le lieutenant BOSCALS DE REALS, attendu, du Levant..

Au 1" d'infanterie coloniale. Le lieutenant DIEU, attendu du Levant. Au 3° d'infanterie coloniale. Le chef de bataillon PRIOU, attendu du Maroc.

Le capitaine PANTEIX, attendu de la. Côte des Somalis (détachement de Bordeaux) le chef de bataillon BIZET, rapatrié d'Afrique Equatoriale.

Au 4» tirailleurs sénégalais. Le chef de bataillon BOUTRY, attendu de l'Afrique Equatoriale les capitaines REQUIN, attendu d'Algérie TRIOL, attendu d'Indochine.

Au 8» tirailleurs sénégalais. Le lieutenant CHAIGNEAU, attendu d'Indochine le sous-lieutenant CLAUDOT, rapatrié d'Afrique Occidentale. Au 12» tirailleurs sénégalais. Les sous-lieutenants CASAULA, attendu de Chine BERGEZ-COUDE, attendu de Chine.

Au 14° tirailleurs sénégalais. Le chef de bataillon CHAUVIN, attendu d'Indochine les capitaines VILLENEUVE, attendu du Maroc IMBERT, attendu d'Algérie.

Au 168 tirailleurs sénégalais. Les capitaines DE BAiZELAIRE, attendu d'Afrique Equatoriale VALADOU, attendu d'Indochine.

Au 21° d'infanterie coloniale. Le chef de bataillon GUYOT, attendu d'Algérie les sous-lieutenants MASSAT, attendu d'Algérie CHEVANCE, attendu de Chine.

Au 23» d'infanterie coloniale. Le chef de bataillon SEGUIN, attendu d'Indochine.

Au 24* tirailleurs sénégalais. Le lieutenant-colonel AUBUGEAU, attendu d'Algérie le lieutenant MERLY, attendu d'Afrique Occidentale.

Au 41° mitrailleurs.. Le capitaine CAYRE, attendu d'Indochine les lieutenants RONDOT, attendu d'Indochine PELTIER, attendu du Maroc. Au 42* bataillon de mitrailleurs malgaches. Le lieutenant DOMENS, attendu des Antilles.

Au 52» bataillon de mitrailleurs Indochinois. Le capitaine ROBERT attendu d'Afrique Equatoriale le sous-lieutenant HEUDELINE, attendu de Chine.

Au Centre de motorisation. Le lieutenant ROUSSET, attendu d'Indo-

chine.

A la compagnie de télégraphistes. Le lieutenant DRUART, attendu d'Indochine.

En Algérie « séjour métropole ». Les capitaines THOMAS, attendu du Levant PERRIN, attendu d'Algérie. Sont affectés « pour ordre » Au 4» tirailleurs sénégalais. Le chef de bataillon Bardy, de l'état-major particulier.

Au 21» d'infanterie coloniale. Le chef de bataillon PENARD, de l'étatmajor particulier le capitaine DREANNO, de l'état-major particulier.

Au Dépôt des Isolés. Le lieutenant-colonel DUPUY-FROMY (breveté d'état-major) de l'état-major particulier le chef de bataillon ROUX, de l'état-major particulier les capitaines LANGELIER-BELLEVUE, de l'état-major particulier DEMOUGEOT, de l'état-major particulier le lieutenant HONNORAT, de l'étatmajor particulier.

Cours de perfectionnement des sous-officiers de réserve de toutes armes

Faites-vous inscrire aux Ecoles de perfectionnement des S.O.R. Vous en avez le devoir, et vous serez récompensés de votre assiduité aux cours, par de nombreux avantages.

Consultez nos Amicales, qui sont créées pour vous renseigner et vous grouper en de cordiales réunions.

La Fédération nationale, qui groupe toutes ces amicales, pourra vous donner tous renseignements utiles 122, rue de Grenelle, Paris.

L'armée hongroise représente

une force nouvelle

L'amiral Horthy, régent de Hongrie, entouré de sa garde, passe :A une revue des troupes le jour de la fête nationale.

La puissance militaire de la Hongrie, réduite à néant par le traité de Trianon, a recouvré aujourd'hui une force dont il serait imprudent. de négliger de tenir compte.

La petite armée de volontaires constituée pour remplir un rôle de police représentait, en 1936, un effectif d'environ 35;000 hommes. Mais on ne saurait trop souligner que ces 35,000 soldats de métier, liés au service par un engagement minimum de douze ans, constituent en réalité un cadre de sous-officiers excellents destinés à servir d'ossature à un appel toujours possible de réservistes.

Les sociétés `

de préparation militaire Ces réservistes, dira-t-on, ne semblent pas offrir dé grandes ressources militaires, par suite de leur défaut de service actif. Cette opinion représente une grave erreur, car si un grand nombre d'hommes susceptibles de répondre à l'appel d'une levée en masse ne sont pas passés théoriquement par la caserne ou n'y ont fait qu'un séjour de quelques mois, ils n'en ont pas moins reçu une instruction militaire et un entraînement intensif dans plusieurs associations civiles créées cet effet.f La plus importante de ces sociétés de préparation militaire; la « Levente >, réunit obligatoirement chaque dimanche ses adhérents. Des séances de tir y succèdent à des manœuvres au cours desquelles les hommes sont entraînés au maniement des armes automatiques et au lancement des grenades.

Ces véritables écoles d'instruction sont placées sous la direction effective d'anciens officiers et, à la suite de cours très sérieux, des examens ont lieu pour l'obtention de diplômes ressemblant étrangement, à notre avis, à des nominations de chefs de section ou d'officiers de réserve.

Augmentation

des effectifs

L'appel adressé aux volontaires (?) ayant donné des résultats dépassant les prévisions les plus optimistes, le ministre de la guerre décida de résilier par anticipation environ 5,000 engagements de longue durée, et de renvoyer dans leurs foyers des hommes ayant accompli cinq ou six ans de service pour les remplacer par de nouveaux en-

EN ALLEMAGNE

La protection

des voies navigables A l'occasion du congrès de Nuiemberg, il a été donné :de voir défiler, pour la première fois,.les formations militaires destinées à la garde et à la protection des cours d'eau en temps de guerre. Ces troupes portent un uniforme présentant une certaine analogie avec celui des marins allemands.

Il est fait appel à des volontaires désireux d'être nommés officiers dans ces nouveaux corps, et les conditions requises ont été établies comme suit par l'autorité militaire du Reich

posséder le certificat de pilote à bord de bâtiments à long cours

posséder un certificat d'enseignement supérieur

âge maximum, 26 ans au jour de l'incorporation

avoir accompli son service militaire dans la marine de guerre et y avoir acquis le titre de candidat officier de réserve de la marine, militaire

subir un examen d'aptitude physique et moral à l'école de police de protection des cours d'eau à Stettin

taille minimum 1 m. 70. Préférence sera donnée à ceux qui, avant leur service militaire, faisaient parti du Parti nationalsocialiste.

La carte d'invalidité

aux mutilés militaires

Le budget des pensions de 1938 a étendu aux. mutilés militaires d'après-guerre, le bénéfice de la carte d'invalidité portant réduction sur les tarifs des chemins de fer, dans les mêmes conditions qu'aux victimes de la guerre. Tous renseignements utiles pour obtenir cette carte sont fournis gratuitement à la Fédération nationale des mutilés d'après-guerre, 5, rue d'Arras, à Paris.

gagés* II résulte à l'heure actuelle, de l'application réitérée de cette mesure, que l'armée hongroise dispose de nombreux et excellents cadres subalternes aptes à être utilement employés, si besoin en était, du jour an lendemain.

,Les cadres subalternes ainsi formés ont reçu également l'appoint des nombreux officiers de réserve servant au titre actif, et les commandements de régiments sont exercés par des chefs ayant servi dans les rangs de l'ancienne armée austrohongroise pendant la "Grande Guerre.

̃ On peut considérer qu'aujourd'hui l'effectif de paix de l'armée hongroise représente environ le double du chiffre prévu par le traité de Trianon, soit 70,000 hommes, répartis en sept divisions pourvues de l'armement et du matériel les plus modernes, d'artillerie lourde et d'organisation complète de D. C. A.

Mais, par la préparation d'une transformation conçue de la même manière que celle qui permit, en 1936, une si rapide résurrection de l'armée allemande, la Hongrie se trouverait, en temps de guerre, disposer de forces infiniment plus puissantes.

L'armée mobilisée représenterait

750,000 hommes

La mise en œuvre d'un plan savamment étudié permet au jour d'une mobilisation, à chacune de ces divisions de se tripler et de donner ainsi naissance à sept corps d'armée, composés chacun de trois divisions. Si l'on y ajoute les éléments non endivisionnés, les services de santé et d'intendance, et enfin les organes d'armée dont il n'est pas difficile de constater dès à présent la présence des embryons devant leur donner naissance, on arrive à un total de 750,000 hommes environ, bien instruits et encadrés, dont l'armée magyare mobilisée disposerait en quelques jours. On comprendra facilement l'importance du rôle de la puissance militaire hongroise dans le développement de la politique allemande vers l'est. L'attitude éventuelle de l'état-major de Budapest n'est pas sans poser un point d'interrogation assez troublant pour l'avenir, au cas où la paix se trouverait de nouveau menacée.

G. de Guilhermy.

Légion d'honneur Ministère des affaires étrangères

Français

Officiers MM. Morel (Lucien), Gàlly (André), Soulié (Charles); Dujarric de La Rivière (Auguste) Mme Tagliaferro (Magda).

Chevaliers MM. Eugel, Le Balle, Ravenel, Barbié, Renault, ÎDevien, Grouves, Rouault, Metz, Gouget, Beras, Bouscher de Bernard, Berger, Chevalier Mme Marcel Héraud,

Etrangers résidant en France Grand-officier Ai. Birkigt (MarcCharles), suisse, ingénieur-directeur des usines Hispano-Suiza, commandeur, du 23 juillet 1930.

Officier M. Tchebanian (Archag), arménien, poète et littérateur.

Chevaliers MM. Maggs (Ernest), 1 Ben Mussa (Victor) Mme Gorden (\V1nifred), née Dickson, femme de lettres.

Ministère de la santé

publique

Chevaliers: MM. Borln, Capral Mme Dollfus MM. Fouquet, Gauthier, Lehmann Mme Méda MM. MiohelBechet Mourlan, Nicolieau.

Ministère de l'agriculture Officiers MM. Georges Lefort, Adolphe Régnier, Emile Miège. Chevaliers MM. Marcel Barbut, Louis Castillon, Jean-Baptiste Etchepare, Charles Hay, Jean Humarau, Féix Saler, Georges Zannettacci-Stephanopoli, Antoine Gaumont.

Le Comité France-Italie félicite M. Bonnet

M. Louis Madelin, de l'Académie française, vient d'adresser à M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, au nom du Comité France-Italie, un télégramme pour le féliciter d'avoir, aux côtés du président Daladier, travaillé si heureusement à sauver la paix t> et. d'avoir décidé la nomination d'un ambassadeur à Rome.


•m3Bp' m^m _(r^ __r

LES ORGANISATIONS DU FIGARO Mme Andriveau et Pollet ont gagne hier, à Saint-Germain, les finales de notre rConpe d'Eté 19. ne golf

La Coupe d'Eté du Figaro a pris, fin hier sur le parcours de SaintGermain.

Cette finale, rappelons-le, réunissait les gagnants et les seconds, messieurs et dames, des éliminatoires qui avaient eu lieu dans trente-huit golfs de France, le 15 août dernier..

Cette importante épreuve, créée en 1985, prend chaque année un peu plus d'ampleur, le nombre des golfs sur lesquels elle est disputée augmente, partant le nombre des concurrents un millier environ en 1937, quelques centaines de plua cette fois-ci.

Le Figaro peut, on en conviendra, énrouver une légitime satisfaction en constatant que ses amis se multiplient dans le monde du golf. Le ciel a bien voulu favoriser cette compétition, qui s'est disputée par un temps idéal et sur un terrain en,remarquable état, ce dont il faut féliciter la direction de Saint-Germain, Du côté sportif,

De gauche à droite Princesse C. Murat, Mme Andriveau et Mme J. Charpentier.

PELOTE BASQUE

Matches de 'propagande' au Fronton de Paris

La pluie a contrarié, dimanche dernier, m réunion de propagande organisée ou Frjontorj dur viaduo d'Auteuil, par le Comité de Taris. CéJui-ei a donc tenu à organiser, pour cet aprèsmidi, une nouvelle réunion. A partir de 14 h. 30, maints champions disputeront des matches à main nue et au grand chistera. On verra évoluer sur la « cancha » parisienne Irrigoyen,, Latalllade, Moreaux, Lécolle, Lions, Darte, etc.

Pour cette réunion les prix des places ont été fixés à 10 francs et 5 fr.

LE COIN DU CHERCHEUR 1 (12 francs la ligne)

OFFRES `

Belle chambre à coucher marqueterie, lit, armoire, table chevet, sommier parfait état. Téléphoner 9 h. à midi Vésinet 17-45Chiots schnautzer, pedigr., prix intéressant. Aut. S4-S4, le matin avant n heures. DEMANDES

Cherche tableaux, dessins, meubles anciens. Maison Pollien, 8, rue Argenson. Anj. 54-53.

OCCASIONS BIJOUX 15 francs la ligne. 1

23, Bd CAPUCINES £"^ Ope. 41-3O la Sté d'Horlog.Franco-Suisae ach bijoux, brill., pierr.fines, or, arg., dent..moritr. AQ F8 Montmartre. Dégag grat. V'entf tt Vf « "'d'occasions prix de fabrique 7\n Achat Brillants, Bijaux, Argenterie

vFK Dég. grat Le Comptoir Diamantaire àt

France, n. r. des Petits-Champs, près^péra •• '"DUSAUSOY jgffiS» 41 Boudard d<* Capucin»

AD Argent., dent. or, org. Achat iris cher. "K Daniel. 55, rue de Rivoli (M» Chàtelet).

OFFRES D EMPLOIS ;~™ I

prés. la b"D'e~'3b_o.lI.

m

GOUVERNANTES D'ENFANTS Gouv. couchée pr s'occup. j enf, 7 a. cour» Eattemer. Sér. réf. vcrb. exig. Se prés, mat, seulem.' Picard, 31, rue Tocquevi'le, Paris. Dcm. jne gouv. demi-pair, pr un bébé. Ecr.: Mme Hubert GROSSE, 99, Bd Marais, ROANNE (Loire), ou se présenter à Paris, 9, rue St-Romain, à partir du n octobre. Demoiselle, bne éduc, pari. bien augl., bnes réf.. au pair, arg. de poche,. s'occup. enf. a ans propr. camp. env. Paris..Vie de famiWe. Temps libre. Ecrire N* 19484, Figaro (Annonces).

âvarmjTRrcEs Famil.,5 enf. (aîné to a.) éh. pr camp. tte l'ann. mst. cath.,B.S., pr étud.et qq.ss mstér. • Tivoli, La Querrie » p. Feneu (M.-et-L.). Institutr. oath., pr enf. 13-6 a., camp. Ardèche. Réf. Ecrire 19337. Fig. (Ann.). Inst., cath. prat., 25-35 a., santé mor.et éduc. abs.park angl.,lat.,math.,dessint si poss.pian., s'occ. enf. cl. 4* all.lyc. et terra, inst.i.fille iS a., l'aocomp.sort. 9 h. mat. à 7 h. soir, diner facult. On prend Anglaise si tr.cap. Ea. av. dét. ou venir mardt apr.-midi Martin. 63, rue des Tennerolles, St-Cloud (S.-e-O.). Inst cath., B. S. ou bacc., expér., fr. math., lat., angl., hist. Réf.ex. Ecr.: Ctesse G. de Montaleinbert. Ermenouville (Seir.e-Infér.).« Dem. gouv.-inst. cath.. 2 fill. 6-8 a., piano, angl. si posib. Paris-camp, Prés, lundi 10-13 h.: 9, r. Mermoz, ou écr. av. réf.: Ctesse Diesbach, Hendecourt, Boisleux (P.-de-C). PROFESSEURS

Ecole bml. Paris cherche Surveillant internat, début arg. poche; 2° Proî. math. 4', 3». Sérieuses références. Très pressé. Ecrire 18528, Figaro (Annonces). Inst. 9 h. 30 à tt h. 3O ej 4 '• 30 à 7 h., déb. latin, comp., cours. Ec. i9;79. F.-A. t Gens de maison 1

BONNt.5 A TOUT FA1RK

On dem. pers. tte confiance, très bnes réîér., s'occnp. enfants Algérie. Se présenter lundi et mardi prochains entre 10 h. et 17 h, chez Thiéry., 37, rue Ampère, Paris ou écrire. Chercb. b. à tt f.. préf. Alsac. Bons gages. Eisenberg, bis, r. Eug.-Manuel, T, Jas.10-81 Dem. b. à tt faire, Aisne, ou Luxemimurg. préf. 2 maît., couch. app. B. réf. ex. Tél. matin 9 à 10 h.30 et à à 3 h.3Q Tro. 17-36. B. à tt f. g. f. ch., sér. et capab., couch. app. 2 maît. Prés. le matin a% 9 h., 12 à 13 h. 45 <̃! !<̃ :o h.: M" Ro!iville,,2r,av.i>I"-<;i.rb.«

nous avons assisté au triomphe do la jeunesse chez lés messieurs le premier a dix-sept ans, le second treize ans F. Pollet et J.-C. Descamp, qui sont cousins germains, ont tous deux montré d'étonnantes et précoces qualités. Pollet l'empor,tà d'un point avec un total net de 142 pour les 36 trous-, réunissant ,au second tour un score brut de 85 avec 20 de handicap

Voilà deux champions en herbe dont nous suivrons les progrès avec attention. Signalons qu'ils s'étaient

tous deux qualifiés à Pcn-Guén et

tous deux quallf,iés à P,en~Guen et

que là ce fut le plus jeune qui l'emporta,

Le prix attribué au meilleur score brut revint à Robert Lacroix avec 161.

Chez les dames, Mme Andriveau, de Reims, remporta une belle victoire, battant d'un point Mme Jean Charpentier, tandis que la jeune princesse Caroline Murât gagnait brillamment le prix du meilleur score brut.

Après que M. Alexandre Bertrand, président du golf de Saint-Germain, eut félicité les joueurs et remercié le Figaro en quelques mots aimables, Mme Léon Cotnareanu, présidente du conseil d'administration du Figaro, assistée de M. Pierre Lafitte, président technique, remit l, les prix aux vainqueurs.

Alain Bernard.

Aujourd'hui

FOOTBALL. à 14 h. 30, au Parc des Princes Racing C.P. c. 01. Lillois (Championnat de France).

RUGBY. A 14 h. 30, ait Stade Jean-Bouin A;S. Montferrahdaise c. C.A." Sports Généraux (Challenge Yvesdu-Manoir.)

ATHLETISME. A 14 h. 15, Stade Jean-Bouin réunion avec Normand, Messner, Rochard, Chatillon, etc..

TENNIS. A 14 h. 30; au T.C. France (avenue .de Versaitles) Finale des Championnats populaires.

A partir de 9 heures, aux Tennis Saint-Didier: Tournoi de l'A.S. Léopold-Bellan. CYCLISME. A 14 h. 30, au VèV d'Hiv Grand Prix du Salon (100 kms à l'américaine).

HOCKEY. à 13 h. 30, à la Croix-de-Berny. Match de.

sélection.

PELOTE BASQUE. à 14 h. 30, au Fronton de Paris réunion de propagande (main nue et grand chistera).

LA VOILE. à Meulan-Les MureaUx Championnat de France des « Ailes s>.

Part. dés. ach;chei part.meub., bib.anc.piano, livres. March, s'abst. Eor. n° 19475, Fig.-Aïi. Ach. faïence, porc, anc., bijoux anc. March. s'abst. Ec.Viliwr,s8,Fg St-Honoré. Anj. 3 7-98. Ach. oec. s. à m., bi sig., salon préf., style L. XV; lustr., divan, porte-mant.,meub.cuis.,

Cttis.gB,«S>.pi"ss.(\iaiss.,ver.,arg.N°i59i6,F.-A.

A vend. rare occas.: bagues saphir cachemire o c, brillants 8 c. Prince Dmitry-Gaiitzine,23, rue Clauzel (9e), Marchands s'abstenir, Occasions (12 fr.) ̃" FOURRURES Vison tte beauté et astrakan jamais portés à céder. Cte de R., 108, rue Lauristoh. URGENT. Mant. fourr. astrak., yemen, mouton doré, petit-gris lustré, lapin àep. 5oo fr. Tel prix depuis 20 fr. la peau.

MAILLIART, 53, rue de Rennes. Paris.

Bne à tt (aire, couchée ou non. Sérieuses réf. 1 Reydellet, 4, rue G: Delaveone, Paris (¡"). Bne à tt faire sachant cuisine, 35-38 ans, pr 2 pers. Bons gages. Biumberg, 39, Bd Château, Neuilly-s.-S. Se présenter 9 t4 h. B. à tt f., 20^35 ans, bons certificats, n, rue Jacques-Dulud, Neuilly. midi OU 7 heures. B.à tt f. tr. sér., couch. appart. Réf.verb.ex. Pr dame âgée seule. Singer, 33, rue Paru. Bue à tt faire sach. cuisine, 30 à 40 ans. 2 maîtres, Rélér. exig. tj,- rue Géorge-Sand, dimanche tte la journée, sem. 18 à 33 heures. Dem. pour Paris, Ier novembre, cuisinièrebne tout faire." Sérieuses références exigées. Mme de Chassey, Corgenon (Ain). « Dem. bne à tt faire, non couchée sachant cuisine, serv. table, 2 mait. Dimanèhe libre, 25-40 ans. Réf. exig. Larue, 9, r. Dèves, NeniUy-s.-S. (M° Sablons). Prés. 8-10, i3-i5. On dem. bne à tt faire sach. cuis. 2 mait. Références exigées. Pour environs Paris. Ecrire Mainfroy, La Demeure, Saintry, par Corbeïl (Seine-et-Oise).

B. à tt f. sach. b. cuis., prop., act., av. f. ch. Poëlman, 48, Bd Malesherbes, 9-it. 13-15 h- B.à tt f. jne, sér., trav., prop. Réf.ei. Prés. ti-14 h., â p.t7 h.: Àrrou.ii b.,r.J.-Merrnoz. Bne à tt faire, bne cuisinière, très propre, consciencieuse, 3 maît. aidée par valet. Réfé rences verbales 1" ordre indispensables. Se présenter dimanche de 10 à 12 h. et de 3 à 5 heures Castelll, t. rue Saint-Jam«., 1. Neuilly (Seine).

B.à tt f., 20T40 a., Pf d.sle,couch.app.,av.réf. Lundi, mardi m.: Sterne,4,r.Marcel-Renault. Cuis.-b. à tt faire, référ. Prés. dim. 13 à ig h. s8, avenue Théophile-Gautier, 58. Fani; dem. b. à tt f. sach. b. cuis., aid. bne enf. Sér. réf. ex. Se prés. mat.: tamarque, 16, r Bert.-Dumas, Neuilly. (M° Sablons.) Dem. pr banl. ouest s b. à tt f., 20-40 ans. l'une conn. cuis.. l'autre coût. B. gages. Réf. ex. Prés, lundi 4-5 h.: Conc.,34ir.Caumartin. B. à tt f. sach. cuis., nid. f. mén. Sér. réf. S'adr, de r h. à 5 h. 75, av. Breteuil. « B.» tt,f. sach. cuis., 25-40 a., 2 mt.. 2 euf. 7 ans. 12° av. Nèuilly-s.-S.; Mail!. 41-00. Présenter dimanche ou lundi avant midi. I Pour mait., b, à tt faire genre f. de ch., sachant cuisiné. Béfér. verb. exig. De h. à • 1 1 b. 3, rue du Général-Langlois, Paris. Pr dame seule, b.à tt f. sach. bien cuis. Sér. réf. verb. exig. Se prés. entre 2 et 5 h. io2, av. de Neuilly, à Neuilly-sur-Seine. « B. à tt>f. sach, cuis: 4 maît. Se prés. 17 à j<3 h. Sé:=, Si. Bd Mur.it h' étape).

LES RESULTATS

Messieurs 1. F. Pollet (20), 77, 65, 142 2. J. C. Descamps (23), 71, 72, 143 3. Bouchayer' (13), 146 4. Geor- 1 ge^co (15), 147 5. Plisson (13), 148 6. R. George (22), 149 R. Lacroix (6)., 149 Wyngaert (15), 149 9. Van Bremeersh (18), 150 docteur Lieffrlng (18), 150 Ph. Mallez (15), 150 C. Fay (7), 150 13. Gulot (17), 151 J. Herscher (8), 151 15. Desombres (19), 153 10. R. Ulmann (15), 154 17. Franchomme (9), 155 Allen (12), 155 19. Bureau (20), 157 20. docteur Monier (22)', 158 21. de Romanèt J19), 100 22. Perdreau (19), 161 23. 11. Motte (24). 102 Latarjet (21). 162 » 25., Perei (23), 163 26. Brisson (23>, 165 27. EJiopoulos (18), 166 28. Lefort (20), 175 29. Andriveau (24), 176 30. Perrigot (24), 183. Meilleur score brut R. Lacroix 101.

Ont également pris part à l'épreuve t Lefèvre, R. Desprez, Dclosme, F. Goudard, A. Gritton, Plpdecoq, "Veillon, Mac Dermot, Van den Berg,

Dames 1. Mme Andriveau (21), 76 2.. Mme J. Charpentier '(20), 77 3, princesse C. Murat (8), 78 4. Mme Languereau (16), 79 5. Mme R. Sachs (18), 81 Mme Van Goethem (20), 81 Mme Gobln-Daudé (24), 81 Mme Pfeiffer (18), 81 Mme J. Nouel (16), 81 10. Mme Mottet (11), 82 Mlle de Rauch (23), 82 12. Mlle, Griolet (13), 84 Mlle Denbigh (12), 84 Mlle de Fossey (24), 84; 15. Mme Rondeau (22), 86 Mme Rumeau (18), 86 17: Mme Wattinne (24), 89 Mme van Bremeersh (22), 89 19. Mlle Laraison (24), 96.

Meilleur score brut princesse C. Murât 86.

Ont également pris part à l'épreuve: princesse J. Murat, Mme A. Bétolaud, Mme Monteux, Mlle Lovenbnch, Mme Lehmann, Mjle Emery, Mme Darrlgol, Mme Tin no, Mme Motte, Mme Moreau, Mme Brlon.

̃. ̃♦̃

les prix offerts par le Figaro provenaient des maisons Hermès et Puiforcat.

De gauche à droite J.-C. Des- I t camps et F. Pollet.

LES PETITES ANNONCES DU" FIGARO" SONT RECUIS DANS NOS BUREAUX ET f=AR TÉLÉPHONE IÉLY6EE8 3O-88 JUSQU'A 1B HEURES

CONCIERGES

Dem. p. hôt.part.Neuilly, une' concierge styl., libre suite. Girardeau,2r,Villa Madrid,Neuilly. Quart. Cb.-Elysées-Etoile.. Mén. conc., ts 2 occup. Sans enf. Bne prés. Réf. ier ordre. Ecrire seulem. Robert, 22, av. George-V. CUISINIERES

Cuis.-b. à tt f. av. f. cl., 30-45 a.. tr. bne cuis. Lg. réf. Prés. matin et 6 à S h. Confort moderne. Wolff, 94, avenue de Suffren. Dcm. cuisinière très propre, référ., faiiant bonne cuisine bourgeoise. Mme Claudia Victrix, 17, rue de Marignan (17"). Cuisine g tt faire av. réf. Pi. stab. Bons '83ges. Se prés. Feige, a, rue de Messine. Dem.cuisinière-pâtiss.. pas ménage. Paris-i6*. 2 mois campagne près Paris. Long. réf. verb. Ecrire 19267, Figaro (Anuonces).a Bnc cuis. pr pi. st. 25-35 a., sery.av.f.ch. 2 mt.,2 enf. Lg., b.réf.verb. ex. Prés, matin Agopian, 31, Bd Suchet (16e). Jasm. 49-77- On dem. cuis.-bne à tt faire fais. bne cuis., sans lavage ni repass. Réf. verb. exig. Se prés. matin de 9 à 12 ou de i à 2 b. 30 12, rue Oswaldo-Cruz (50 étage). 16». Dem. cuis.-b. à tt f., 25-40 a., sob.^ pr serv. avec t.. de ch. Réf. contrôlables exig. S'adr. de 11 h. à 14 h. .134, av. Victor-Hugo. Alsacienne ou du Nord, faisant un peu ménage, repassage, bonne' cuisine. Longues téférences. Dian, 30, Bd Maleshcrbes, Paris. Bne cuisin. bourg, av. sér. réf. Se prés. 2 bis, av. Raphaël (16e). Tél. Tro. 17-62. Bne cuis, pr pl. stab.; serv. avec f. de ch. Excel!, référ. exig. Se prés, dimanche soir, lundi mâtin S bis, chaussée Muette. FEMMES DE CHAMBRE

F. de ch.. 30-45 a., tr. bien coudre, et ling. simp., s. iab. Conf. mod. Matin et 6 à 8 h. Long. référ. V.'olff, 94, avenue de Suffren. FToVch., 30-35 a., tr. b. réf. tt à 12 h. Dr Guillemin, 19, avenue d'Eylau, Paris-i6e. Pour 160 arr., on dem. fme de ch.-couturière française, 30-40 ans. Très sérieuses références exigées. Ecrire en joignant copies certific. N" i9i88, Figaro (Annonces). F. ch. robuste, mtnut., tr. capab. et recom ch. par mén. 3 pers., pr serv. cour. PI. stab.B. gag. Prés. iQ à il Conc.,i2,r.Chanoinesse. F. de ch. stylée sach. bien couture. Se prés, de 9 h. à 16 h.: 29, villa Dupont (16e). Dem. f. de ch., s3-40 a. serv. cour. Béf.cxig. Se prés. dim. a à 6 b. et lundi et mardi 10 h. à midi Vendel, 8, rue Gounod (i;°).Dem. f. de ch.; bon serv. table, lav. repass., raccomm. Long. référ. Se prés. mardi 8 b; 36 à 2 h. 30 97, boulevard Malesherbes, Paris. Jne fille, bne éducat., sach. bien coudre et repasser, pr ,erv. f. ch., s'occup. enf. 2 ans. Poelman,48,Bd Malesherbes, 9-n et i3-'5 h. F. ch. sér. prop., s'occ. 2 enf. 13 et 7 a. Réf. nerb. Matin jq. n h., après S h.: 8i,av.Niel. F. de ch., serv. cour., couch. appart. Eni. 7 ans. Sér. référ. De 9 h. à n h. et après 5 h. Chabrun, 81, rue Jouffroy, Paris. « Au-dess. 25 a., quart.Passy; cout.,rep.,mén., s.tab., s'occ.pet.fil.act.immob.Exe.réf.vwb.ex. Prés. So, Bd Malesherbes, mat. sauf jeudi. a F. de ch. cath., serv. cour., sach. bien coudre, couchée appart. Réf. verb. S'adr. 2, rue Cognacq-Jay (7e), toute la matinée. Extra, raén., serv. table. Très bnes référ. i2, rue Crevaux, Passy 04-28.

Coutittîère-fme de chambre, ménage, couture, lavage, repass., non couchée. Sérieuses référ. verb. exigées. Se prés. dimanche de to à 12 h. et de 3 à 5 h. Casteili, 1, rue Saint-James, Neuilly (Seine).

J.f. sach.tr.b.coudre. rep., peu mén., pr serv. f. de ch. av. cuis. et ordonn. Littré n-sa. Dem. f. de ch. 2 m., 3 enf. Serv. cour, avec cuisin. Ecrire ou se présenter le matin Coiffre, 4, rue Mi<– eiet, Paris.

Dem. f. de ch. sér., aim. enf. Se pr. le :nat. ou écr. Meurisse. i:6. rue La Boétie (S°).

La remise des prix de la finale.de la Coupe d'Eté du « Figaro a. De gauche à droite J.-C. Descamps, M. Pierre Lafitte, président technique du a Figaro ? Mme Léon Cotnareanu, présidente du conseil d'administration du « Figaro », et M. A. Bertrand, président du Golf de Saint-Germain.*

TENNIS

LE TOURNOI

de I'A,S, Léopold Dellan Les convocations

pour aujourd'hui

8 heures 45 Toupet c. Montigny, Lenlef c. Karpeles.

9 heures 45 Vandebec c. M. Bauer, J. Ruch c. Dauphin

10 heures 45 Dr Laporte c. Dohy; De Castellane c. Peaucoup.

11 heures 45 Lage c. Lobln, Bernheim c. Duohemin, Rousselin c. R. Mutliicux.

12 heures 45 Caillaux c. De Pins ou Auzoux Souza Dantas c. J. Duval ou Simone!, Lamberjaels ou De Beaudur de Fransures c. Garapin, Lorch c. De Chateaubriand ou J. Trottier.

13 heures 45 Colin e. Lenief ou Karpeles, Feauveau c. Duc, C. Levêque c. Gravis, P. Reynald c. H. Fabre. 14 heures 45 Rehikoff c. Ch. Meyer. 15 heures 45 Gir c. Toupet ou Montigny.

16 heures 45 Canoul c, Rosenfeld. 17 heures 45 Boris ou J. Bertllier c. Rousselin ou R. Mathieu, R. Dubois ou Des Georges c. Jeancard ou J. Charnier.

18 heures 45 Tous les joueurs restant qualifiés haut du tableau, premier quart.

19 heures 45 Tous les joueurs restant qualifiés Haut du tableau, deuxième quart.

20 heures 45 Tous les joueurs restant qualifiés Bas du tableau, premier quart.

I 21 heures 45 Tous les joueurs res.tant qualifiés Bas du tableau, deuxième quart sauf Laine, Fourès, Julien et de Gueltze.

La finale des

championnats populaires La finale des championnats populaires qui, en raison des événements, avait dû être reportée, sera disputée Cet après-midi, a 14 h. 30, sur les courts couverts en terre battue, du TT. C. de France, 147, avenue de Versailles.

Elle opposera, au meilleur de trois sets, Fouque et Wengue, et sera suivie d'un match exhibition de double avec

GARDES-MALADES

Cherche garde pr dame âgée nerveuse non malade. Ecrire 19209, Figaro (Arin.). MENAGES

Mon. catb.. ch.-méc. tr. prud., aidant intér., fme tte mains, ens. ou sépar. Exe, long.réf. contrôl. exig, S'adr. concierge, 6, villa Ségur, 7", de 13 à 15 h. ou apr. 19 h. ou écrire. a M. d'hôt., perm.cond. et tr. bne culs.-pât. Se prés. de 9 à 10 h., 29, villa Dupont (16«). NOURRICES, BONNES D'ENFANTS Bonne d'enf. sé.r., expér., avec réf. Ecr. ou se près. de 10 à 14 h. Magne, 6, rue Jasmin. Pers. tr. sér., niax. 40 a., gre f. ch., pr 1 enf. 3 a., couch.app. Esc.réf.verb.exig. Ecr.ou tél.: Dr Lemant, i.r.Villersexel (;«)̃ Lit. 02-38. B. d'enf. gre f. de ch. Exe. réf. exig. Place sér. et stable. Ecr. ou tél. Mme Coulon, 3, rue Le Regrattier (4°). Odé. 25-68.

DEMANDES D'EMPLOIS w*».

GOUVERNANTES D'INTERIEUR. DAMES DE COMPAGNIE

Pers. expérim. tiendrait intér. 1 ou 2 pers. Mlle Léonie, i, avenue Alphand, Paris. D., 40 ans, exc. réf., secr.-sténo-dact., libre fin oct., ch. sit. danx comp., dirigeait iutér. François, 103, rue de Vaugirard, Paris. D., conn. t. tr. d'int., b. cuis., pari. pari. allem., cherche occupation de 9 à 6 heures. Mme Laure, 5, rue Ang.-Verien, Neuilly-s.-S. J. f. tte conf., réf., dem. pl., préf. Paris; ttav. intér.ou enf. Ecr. Ber, 65. Ganterie, Rouen. Dame franc., b. éduc., prés. b., ch.empl.dame de comp. ou simil. Ecr. no 10529, Fig.-Ann. GOUVERNANTES D'ENFANTS Pol. par]. fr. exp., tr. b. réf., ch. empl. gouv. enf. Mlle Stéphanie, U8,r.du Chevaleret, 13». J. fille, 28 a., s'occ. enf., pari, franc., ail.; coût., trie, lav., repass, Tr. b. réf. Ecr. Elsy. Pommiers, Lamorlaye (Oise).

J. Aulr., jard. d'enf. dipl., tr. sér., ch. place demi-j, leç., prom. allem.; exp, c. Hattcm. Meill. réf. Ecrire N" 19302, Figaro (An».). Gouv.-nurse diplôm., expér., sér. réfÈr. 4 et

3 ans, prendr, bébé ou enf. plus grands.

Léleu, 5, square Perronet, à Neuiîîy-s.-Sne.

LES PETITES ANNONCES SONT REÇUES SANS FRAIS Au Fisaro, 14, Rond-Point des ClininpK-lîlynée* à t'Agence Havas 02, rue Richelieu et dans LES 85 BUREAUX DE QUARTIERS (P. O. P. et librairies) classés ci-dessous par arrondissements 1

4" 9. rue Jacques-Lœur. 20, place des Vosges

4. Bd Morland.

5* 22, rue des Bernardins. 55, r. Cardinsl-Lemoine. 3, rue Linné,

11, Bd Saint-Germain.

13, rue de Médicis.

*i* 62, rue de Vaugirard. 2, rue de Fleurus.

12, rue Mr-ïe-Princf:

3, r. de l'Abbé-Grégoire. 88. Bd Saint-Michel.

7* 61, avenue de Suffren. 65, rue St-Dominique.

161, rue de Grenelle.

72, Bd Latour-Maubourg 57. avenue de Breteuil.

1,4, rue de Bellecnasse.

176, Bd St-Germain.

195, rue de Grenelle.

8* 9, rue de Moscou.

32. avenue Marceau.

44 bis, rue Fasquier.

86, rue de Miromesnil.

26, avenue de Wagram.

11, Bd de CourceUes.

48, avenue Marceau.

9» So. rue Saint-Lajare. 30. rup DrouoU

io» i2t, rue Lafsyette.

il* 24, av. de la République &7, Bd Richard-Lenoir.

4, Bd Filles-du-Calvaire. 12» J7, av. Ledru-RoHin. 14* is, rue Delambre.

ts* aj*. rue Crols-Njvert. S, rue César-Franck.

t6' 6!, rue d'Auteuil.

L'ACTIVITE sur les links Au Golf de Chantilly

Prix Brantôme. Eliminatoires. 1. Mlle C. de Rothschild-J. Légllse, 76; 2. Mme J. A. Barton-J. P. Alfassa, et Mme R. Lacoste-G. de Rothschild, 79 4. Mlle F. Tollon-duc d'Elcuingen, 93 ;• û. Mme Lassalle-R. Boulot, 98. Les quatre premières équipes joueront aujourd'hui en match play les demi-finales et la finale.

Au Golf de Saint-Cloud

Coupe "d'Automne. Dames. Finale. Mme Bamberger b. Mme P. Domange, 2 et 1.

Médaille mensuelle. Messieurs, Première série. 1. M. Gaveau (0) 77 )); 2. R. Clausse (13) et CI. Boissaye (11) 78 4. P. Domange (5), comte e Pardieu (16) et M. Caron (11) 79 » 7. J. Nahman (14) 81 8. P. Darigol (12) 84.

Deuxième série. 1. R. Pacquement (28) 74.

Au Golf de La Boulle

Médaille messieurs. Première série. 1. P. Boulanger (14) 1 up; 2. J. Weiss (15) all square 3. R. Comar (9) 1 down 4. Ph. Baer (14) 2 down 5. Lindon (12) 3 down; 6. P. Ader (11) 4 down; 7. Y. Comar (12) 6 down; 8. Pic Manhaim (7) 7 down 9. E Ader (13) 7 down.

J. Renaudin, lonel Cotnareanu, R. Chatenay, A. Weiss, L. Delafon, L. Baer, R. Goldschmldt, Ph. Bérard, G. Griolet, Lipcomb, B Jac.

Deuxième série. 1. E. Gillon (18) 1 down 2. A. Buffet (21) 1 down 3. J. Brunon (18) 2 down 4. Didier Moreau-Néret (22) 2 down 5. R. Welnmann (18) 3 down 6. DenisMoreau (22) 4 down 7. R. Gompei (16) 5 down 8. R. Zivy (18) 5 down 9. R. Guillermé (18) 6 down 10. M. Schlumiberger (25) 8 down.

Dubsky, A. Le Bret, Kann, A. Field, baron de Turcklieim, M. Dernis, A. Well, M. Blum, ,P,, de Vjlmorin, P. Vignon, G. Hector, A. Comar, H. Pain, R. Wallcr.

la participation de J. Borotra, B. Destremau, Y. Pétra et R. Rodel.

Tous les joueurs inscrits aux centres de tennis populaires pourront, ainsi que leurs familles assister à cette manifestation sur présentation de leur carte.

Pers., sér. réf., pr enfants n ans et nouv.rné. Se prés.: Jean Cheronnet, 164, r. Courcelles. Demande pour Paris, Ier nov., bne d'eni. exp., lav. et entret. linge, pour 5 enfants S ans à 3 mois. Mme de Chassey, Corgenon (Ain). «

On dem. débutante pour s'occuper bébé un an. Salva, 40, rue Cardinet, Paris (17e). NURSES

Dem. nurse ou gouvern. pr fill. 14 mois. Tr. tecom.. sér., exp., soins mater., fais. chambre. Ecrire 19407, Figaro (Annonces).« VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Val. de ch.-m. d'hôt., stylé et expér., aussi voyag., av. réf. pers. 1" ordre seulement. Ecrire détails N° 19463. Figaro (Ann,). « (Fin des offre» d'emploi)

Angl., con. al! piano, s'occ.enseig.,soins mat. des enf. seulem. Ecr.: Grant, 51, r.Lauriston. INSTITUTKIC-I

Inst., exc.réf. c.Hatt-, lib. 9 h.30 à 16 h..ttes cl. 5* comp.Chaudtillier, 8,r. M.-Duvfrnet,14«. Inst., B.S., ang!al!lat.4», Ep.Hatt., ch.ri-pét. ou empl. Monnet, 52, avenue des Gobelins. Inst. gr. exp., spécial. enf. retard, ou diffic., rec. p ers Hatt., déb. à 5e, ail., piano, Lib. qqes heures. Ecr.: 18336, Figaro (Ann.). Inst. étr., pari. ail., hab. Hatt., ch. pi. matin ou journée. Ecrire 19473, Figaro (Ann.). Angl., dipl., calh.. libre après 6 b.» ch, pi. b. fam. au pair; enseig. angî., surv. piano. Exc. référ. Ecrire 19306, Figaro (Ann.). J. inst., exe réf., ch. sit. ext. journ. ou qq h., io° à 4». Robin, s, r.de l'Ourcq, Courbt;voie. Inst. cath., exp. C. Hatt. long, réf., dem. sit. pr. j. enf. apr.-niidi ou journ. ou repét. à t'heure. Roy, 9, rue Le Verrier, Paris-6*. JOURNEES BOURGEOISES

Couturière dem. journ.' bourg,; peut faire fonc. fme de chambre. Bruel, n-, rue Malesherbes, St-Geneviève-des-Bois (S.-et-O.). F. de ch., sér. réf., dëm. journées ménage, couture, repassage, service table. Ecrire S. Rousselet, 6, rue de. Cronstadt Paris.

10, r.de la Boule-Kouge 50 bis, tue de Douai.

»4, Bd Voltaire.

33, rue du Laos,.

3, rue de Vouillè.

332, r. de la Convention 204 rue de Vaugirard.

114, rue La Fontaine.

69, rue La Fontaine.

41, rue La Fontaine.

139 b., av. de Versailles

11, av. de Versailles.

62, rue Boissière.

59, avenue Mozart.

7, rue de La Tour.

100, rue Boileau.

40, rue de l'Assomption. 77, r. C– îrdon-Lagaehe. go, Bd Murat.

2, rue Dufrénoy.

7, av.Pierre-I"-de-Serbie 35. rue Poussin.

50, rue de Passy.

ico bis, avenue Kléber.

17» 11, rue Jouffroy.

2j, rue Poncelet.

i9, rue Desrenaudes

54, rue Laugier.

19, rue Lamandé.

137, rue Legendre.

23, Bd Gouvion-St-Cyt

120. Bd Berthier.

Si, rue Laurier.

314, rue de Courcelles

18, avenue de Villien.

iS' 85, rue Ordener.

73 rue de Maistre.

COMP1EGNE i Sî. rue dt Soltérino.

ENGHIEN-les-BALNS $6 Grande-Rue.

FONiAIXEBLEAU 19-aI to6, rue Grande.

GARCHES 7, av. Joffre. MAISONS-LAFFITTE 44. avenue Longueil.

MEAUX 47, avenue Saint.Nicolas, y

NEUILLY 53, avenue dt Neuilly.

NEUILLY 14, r. de Char. très.

PUTEAUX 30, Bd Sichard-Walîace.

A 14 h. 30 AU PARC DES PRINCES 1 ,1 Le Racing C.P. recevra cet après-midi l'Olympique Lillois, premier

du championnat de France de football L'équipe parisienne bien que brillante « sur le papier» ne semble pas capable de vaincre

RACING C. P.

ZABALO DIAGNE

OZENNE JORDAN LOUYS

ASTON HEISSERER ZATELU VEINANTE MATHE

©

KOLOCSAI PREVOST BIGOT CHEUVA DELANNOY CLEAU MORE RUBAN

LAURENT VAN DOOREN

# OL. LILLE

A 14 h. 30, Cet «pr»»-midi, au Parc de* Princes, le Raçing-ciub de Paris recevra l'Olympique Lillois.

Ce dernier occupe la première place du classement. Le Racing est dan» le groupe opposé. Il a fait de mauvais débuts offïoleli. Manque de chance ? î Manque de forme? On ne saurait le dire. On «'attend à voir le Club parisien reprendre le dessus. La Journée d'aujourd'hui, bien que son adversaire soit redoutable, pourrait lui fournir l'occasion d'un coup d'éclat, d'autant plus que le Raclng présenta une équipe à peu pris complète. Il y manque toutefois Dupuis.

Le brillant arrière est Indisponible. Cependant, le « tandem » Zabalo-Diagne ne manque pas de valeur. Avec Hlden, la défense a bonne figure, mats

NE CONFONDONS PAS î

II y aune malheureuse affaire Lehmann: il n'y a pas d'affaire Gazenave

Nous avons signalé Ici l'histoire regrettable de Lehnrann, footballeur professionnel à Sochaux, Suisse d'origine, naturalisé français, et qui, 6 la veille de la mobilisation, est parti pour la Suisse. Nous avons rapproché de son cas celui de Cazenave, français d^Uruguay, parti pour la Belgique. Or, les dirigeants du F. C. Sochaux ont tenu à nous faire la déclaration, qu'on lira ci-dessous, pour bien préciser que les deux cas n'étaient pas Identiques. Certains journaux, à la suitv des rumeurs qui leur son parvenues, ont traité sur le même plan les cas de Lehmann et de Cazenave, qui sont pourtant essentiellement différents. H faut savoir qu'au moment Lehmann a quitté la France celui-ci portait ta tenue militaire parce qu'il effectuait depuis huit jours une période à la D. C. A. à Belfort.

Comme il n'avait pas de permission et qu'il n'était pas libéré, il a donc déserté. Cette attitude inqualifiable a été immédiatement portée d la connaissance de la F. F. F. A. qui, comme chacun le sait, l'a radié à vie.

On ne peut, en revanche, rien reprocher à Cazenave qui a joué avec les équipes de Sochaux en Belgique le lundi soir 26 septembre.

Comme il avait demandé à ses dirigeants l'autorisation d'aller voir un sportman uruguayen à Bruxelles, il est resté en Belgique, alors que les autres équipiers rejoignaient Sochaux, et est rentré au pays de Montbéliard sur la convocation de ses dirigeants.

Il faut d'ailfeurs remarquer que Cazenave s'est toujours soumis jusqu'à présent à toutes ses obligations militaires et civiles vis-à-vis de notre pays. Il a passé le conseil de révision, mais bénéficiant des dispositions particulières des traités franco-uruguayen n'a pas été appelé jusqu'ici à accomplir son service.

Le cas Lehmann reste donc une exception.

Tous les autres joueurs de Sochaux ont fait leur devoir et onl répondu aux appels de l'autorité militaire. Duhurt

EMPLOIS DIVERS

J. hom., référ., cherche surveillance études. Bourguignon. 12, r. Guy-de-la-Brosse (s0). Cherche 4 heures mén. mat., libre tt l'àpr.midi, ou dans manutention toute la journée. Ecrire 19459, Figaro (Annonces). J. f. cuit., sér., conn. à fond ail., angl., fr., p. trav., lib. qq. hres p. sem.. pr conv., trad.; secr.cu collab. Uttér. Ecr. 19546, F.-Ann. Dame, 35 ans, bon. éduc. et prés,, disposant soirées, demande emploi ou garde de nuit. Ecrire N" 19580. Figaro (Annonces). lEmplois de bureau!

SECRETAIRES

Jeune fille sténo-dact.. secrét., brevet élémentaire et diplôme commercial, demande place stable. Bonnes références. Ecrire 19052, Figaro (Annonces).

Jne Français. 2.6 a., excell. chauff.-secrétaire. Conviendrait .a industriel ou docteur. Roger Willyy 17, rue Vivienne, Pads. J. h. ayt réf. secrét.-dact. ch. qq. h. trav. pjour. René Boulard, s,r.Motte-Picquet, Paris. J. (me, secr., écrivain, sér. référ., capable travaux littéraires, documentation, traduction anglais, italien. cherche emploi matin bien rétrib. Jas. 37-72.

STENO-DACTYLOS

J.f. st.-dact., dessin., b.pr., b.réf.,ch.empi. qq. I.ou 1/3 j. Casella, 8, r, Albert-Malet (i3«). t Gens de maison!

BONNES A TOUT FAIRE

J.fil.,24 a.,b.a tt f.g.f.ch. 1-3 maît., lib. dim. Bnes référ. Gallois, 13, rue Thibaud (14e). Pers. ayt garçonnet 8 ans désire place soit, cuis., soit b. à tt f. chez pers. seule ou 3-3 maît. Ecr. Mlle Aime. io,r.Eug.-Labiche,i6". Cuis.-b.à tt f., 40 a.,hon.,tray,, dés.pl. 333 3 mt. av. f. de ch. Ecr. Henrîette,46,av.Tokio. J. dame, 37 ans, désire Pl chez Mr seul pour tenir uit. Réf. verb. et certif. Ecrire Mme Paulette, 82, rue La Fontaine (16e). Polonaise, 30 a., pari, angl., franc., b. cuis, g. f. ch., ch. pi. 1 ou 2 pers. Libre. Ecrire gages, conditions; N° 19488, Figaro (Ann.). D., 50 a., act., dem. pl. b. à tt f. 1-2 pers. (Paris). B. réf. Louise, 23, r. St-Placlde (6«). CHAUFFEURS-MEC AJS1CIKJSS Chautf.-mec. dem. pl. mais; bourg. Sér. réf. Despicq 92, rue Chardon-Lagache, Paris- 1 6*. Chauff.-méc, 44 a., b. réf., ch. pl. ou extra. Edmond. 36, rue Saint-Didier,' Paris (16»). Chauff.-méc. très sérieux. Référ. i" ordre. Voyer, 11, rue des Ternes, Paris-170. Chauf.-méc du corps dipl. ch. pi. st.ou e»t. rec. pers., libre 15 oct. Tél. Pas. 91-58. Cbauff.- mécan. 39 ans, stylé, très soigneux, long. référ. i"ord, mais, bourg. dem. place non logé. Grenouillet,t76, Bd Malesherbes,17c. Chauff.-méc., étranger, pari. pl. langues. Céllb, tr, bon. réf. conn. b. Paris libre de suite. ch, pi. Ec. Taube, 2, r. Casablanca, Paris-15* Chauff.-méc., logé, nourri, sobre, sérieux, 15 ans réf.. ch. pl. st. Paris ou prov. tte l'année. René, 5S, rue de la Fédération, Paris ds"). Bon chauff.-méc., 42 ans, cé.ib., long. référ., ayant perdu pl. cause suppress. d'empl., dem. place bonne maisort, région indifférente. Ecrire N" 19289, Figaro (Annonces). Chauff.-méc. ch. pi. m. bourg, lib, suite. Tr. b. réf. Ec. Lucien, chauff., s.av.Em.-Massard. Chauff. S5 a., dem. pi. st. ou ext. long. réf. verb. Laurendeau, 2r. av. Tourville, Paris. Chûuff.-méc, 34 a., exp., sobre, sér., habit. grosse voiture, ch. place. Sér. réf. Raynmnd, 42, rue de Sab'onville, Xeuilly-sur-Seine, Chauffeur, concierge, pour après-midi. Recommandé. 17, avenue de Messine. Paris-Se. Chauff.-méc., référ. royale et pl. ministre et diplomate, cherc. place extra, stable. Voyag. Téléph. "Bosenko/Mol. 2 1-2 2.

HIDEN

DARUI

la ligne de demis paratt être te point faible de l'équipe. Ozenne fc l'aile, droite, Louys à l'aile gauche, encadreront-ils avec succès le pilier Jordan? On peut craindre le pire de cette ligne de demis. En revanche, on devrait voir la ligne d'avants se manifester à son avantage. A moins qu'elle ne soit frappée de stérilité devant le» buts. Dan» l'ensemble, et malgré la faiblesse des demis, le Racing devrait bien figurer. Nous ne pensons pas cependant qu'il puisse vaincre l'Olympique Lillois, dont l'équipe robuste s'est imposée Indiscutablement.

Le dernier mot devrait donc rester aux nordistes qui défendront leur place de « leader avec toute l'énergie et le savoir-faire dont ils sont actuellement capables.

vient d'étre appelé pour accomplir une période. Courtois, qui a eu t'occasion d'opter pour la France, est encore mobilisé comme ses camarades di Lorto, Mattler, ling, etc. Williams, qui était d'origine anglaise, a fait son service militaire et toutes les périodes auxquelles il a été convié.

+.

LA VOILE

LA PREMIERE MANCHE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE DES « AILES » Disputée Mer après-midi, sur Je bassin de Meulan-les Mureaux, la première épreuve du championnat de France des Ailes a été gagnée par les tenants du titre, pineau et Larricart, du Yacht-Club de l'Ile de France, devant MM. Dellberos-Korfan, de Ouistreham.

Les représentants du Club du Tour de Marne fournirent une course fort honorable, la première équipe de cette société prenant la quatrième place. Classement. 1. Pineau-Larrlcart, Y. C. de l'Ile de France, S/4 points i 2. Deliberos-Korfan, Ouistreham, 2 p.; 3. Baschet-Ninchin, Y. C. lie de France, 3 pts 4. Collin-X., C. du Tour de Marne, 4 pts 5. Isphording-Gallayi Ouistreham, 5 pts 0. Fabien-X., C. $ du Tour de Marne, 6 pts.

La deuxième épreuve du championnat de France des Ailes sera disputée ce matin, sur le bassin de Meulan-les Mureaux, à 10 heures. Le départ de la troisième et dernière épreuve sera donné ù 14 heures.

~s~

SAGEFEMME £r£ JT. £ heure. Pens. toute époque Gd cont.

H"' fhf'ttint ttfM)t)< <. Coionei-MoU

r Mine Ferrand ïxtSfâ$%%

m tuf 4u!)B rBtfBm! Paris,F.toil.,GaJ.73.I~

Chauff.-méc. chère, entret, voitur. 8e ou 16e arr. Libre mercredi et vendredi Ferait extra. Ecrire 1952S* Figaro (Annonces). Chauffeur-mécanicien (Suisse), bonnes références, libre de suite. René Rapin, 77, rue Charlot, 77 Paris (3»),

CUISINIERS

Cuisinier. 23 a., f. un peu mén., dem pl. Exe. réf. Ec. Champrenault, 188, av. J.-Jaurès,i9' Mén. cuisinier, 45 a. ime aide de cuis, ou autre emploi, réf. sér., dent. pi, m. bourg., pension. G. Martin. 30, r. Lauristoli (8"). Cuisinier fais. mén" Ig. réf., d. pi. Paris-baril. Eloy, 4, r. P.-Hemonot, St-Gratien (S.-O.). CUISINIERES

Tchèque culs.-pât. sér. réf., pouv. rempl. chef. Ecrire Fanny, 8, av. Erlanger, Paris 16". Cuisin. -pâtiss. dem, pi. dans pensionnat ou clinique. Mlle Clara, 39, r. Midemoiselle, 15* Bonne cuis. pâtis. 37 a., honnête, demande place stable. Ecr. N» 19174, Figaro (Ann.). Cuis. f. mén., 35 a.> sér, réf. d'extras, dem. extra. Pas venir, écr. Rigot, 6, r. Bienfaisance Cuis.-pâtiss.-glac. très long. référ., désire place. Jeanne,' 21, rue Rennequin, Paris. Tchécoslovaque, carte trav., b. cuis.-pâtiss., dem. place stable. Ecrire Greta, 56, rue de l'Assomption. Aut. 31-63.

Dlle, 30 a., long. réf.. sérieuse, active, dem. emploi stable cuisinière genre fme de ch. de 8 h. à 18 h. Mlle Jeanne, 3, avenue des Tilleuls, Goussainville (Seine-et-Oise). Cuisin. aisac. dés. place stable, peu ménage. Référ. verb. Ecr. 19124, Figaro (Ann.). Exc. cuis.-pât.-glac. dem. pl. stab. ou extra. Référ. Marie. 29, rue de Verneuil, Paris. Exc..cuis.-pât. dem. pl. stab., ayt d'exc. réf. Ecr. Mlle Lasnin. 7, pi. Palafs-Bourbon, 7". Bne cuis. brg.. pât., d. pi. stab. s. mén,, b. logée, et 17». Réf. Eer. n° 19389, F.-An. Pers,, brie cuis., ch. pi. chez 1-2 pets, av. f. ch., sans lav. Mlle Jaseph, 25, r. Blanche. 9". B. cuis., 39 a., b. réf., ch. pl. av. f. ch. ou f. ménage. Ecr. cond.: 19514, Fig.-Ann. Cuis. f. peu ménage, sér. réf., honnête, ch. place. Ecr. Madeleine, 1, rue Saussure, 1. Cuisin.-pâtiss. alsacienne, 33 ans, désire place stable. Ecrire avec gages et conditions N" 19537, Figaro (Annonces).

Mère cuis.-bnc à tt faire et fille 24 ans f. de ch., dem. place ensemble. Mlle Simon, 4, rue Pierre-Cherest, 4, Neuilly-sur-Seine. FEMMES DE CHAMBRE

F. de ch., 24 a., ch. place maison bourg, ss serv. table si possib. Bonnes références. Thérèse Petit, 61. rue d'Anjou, Paris. J. fem. sér., sach. coud., dem. empl. de 7 à 20 h. Moujoin, 2, r. Arthur-Auger, Montrouge Jne tonkinoise ch. pi. f. de ch., serv.'cour., sach. coudre. Lan, 62, Bd Rochechouart. F. cb. Béarn, z.\ a., serv cour. coût, ch pl. st. Ec. Mlle Thérèse, 55, r. d. Sts-Pères, 6'. Fme de ch., 27 ans, service courant. Marie, i59, avenue de Wagram, Paris.

J. f. ail. ch. pl. f. de ch., ayt carte travail. Ecrire 19299, Figaro (Annonces). F. ch., 47 a., 9 a. réf., ch. "pi. serv. dame ou serv. cour. Leseigneur, 49, Bd Port-Royal. J. f. de ch. service table ou sans service, bne couturière, bonnes référ. S. Bois, 7, rue des Alpes, Goussainville (Seine-et-Oise). Vve, 50 ans très bnes référ., sachant coudre, dem. place fme de ch. sans service table. S'adr. Mme M. Rose, 3, rue du Cirque, 3. FEMMES DE MENAGE

Jne fme cherc. mén., cuis., petit lavage. Bonora, 21, rue Santos-Dumont, Paris (15e). MENAGES

Valet-m. d'hôt. et bne cuis,-pât., exc. référ., dem. place stable. Ecrire Jean Raux, Larochemiflay (Nièvre).

Mén. v.-m. d'hôt. et f. de ch., coutur. profess., d. pi. st. Dumont,S,r.Chéroy, Car.55-90, Mén. pol., 33 a., ch. pi. st. Paris, camp. I Références. Swider, 24, rue Béarce, Saint- Cloud. Tél. Val-d'Or 01-54. Mén. ch. pi. fem. cuis., val.-m. d'hôt., lib. 1 suite. Ecr. Garraud, 8, rue Castellaue (8e).

rt~ -f¡l;

des £>po*is

Reconstruire

M. Marcel Lantelrès nous prie de dire qu'il n'a pas démissionné de ses fonctions à la Fédération de rugby.

Nous n'avons Jamais dit d'ailleurs qu'il avait donné sa démission. Nous avons écrit « M. Lantelrès quitte la Fédération de rugby. » En fait, M. Lanteirès pour dee raisons personnelles ne «e présentera pas aux élections du 16 octobre.

Le résultat est le même. If quitte la Fédération c'est ce que nous avons vu de plus clair, et la preuve qu'il y a crise à la F. F. R. Les départs successifs enregistrés n'avaient d'ailleurs pas besoin de se produire pour qu'on puisse Juger les difficultés du rugby. Elles sont nombreuses et variées et viennent d'un manque de direction ferme. Pour avoir voulu ménager la « chèvre et le chou », dans l'espoir de sauver quelque chose, les dirigeants actuels ont tout mis par terre. Un peu de discipline et d'autorité aurait mieux fait leur affaire. Il faut arriver aujourd'hui à cette formule indispensable et repartir à zéro. Il en est Ici comme pour les autres sports, L'amateurisme douteux et le professionnalisme ont démoli le rugby. Il faut reconstruire.

« On demande un entrepreneur et des ouvriers capables d'assurer cette reconstruction. »

Tel est l'avis que nous devrions voir affiché dis maintenant sur la porte de la rue des Petits-Champs. A. R.

Réflexions sur un coup bas, L'incident qui mit fin, ,jeudi, au combat Angelmann-Sangchili fait couler beaucoup d'encre.

Nous avions parlé d'une minute de repos qui aurait permis à Angelmann de reprendre ses esprits. Cette minute n'est plus réglementaire. Ainsi l'arbitre a fait ce qu'il devait faire. Il a disqualifié Sang^chili pour boxe irrégulière. Car il ne faut pas épiloguer à perdre haleine. Sangchili ayant frappé au-dessous de la ceinture, avait boxé irrégulièrement. Avaitil frappé bas? N'avait-il pas frappé bas ? il

L'arbitre à vu un coup bas. Il est seul maftre en la matière. Qu'on ne vienne pas nous dire aujourd'hui (^Supprimons les coups bas en ne les admettant pas. » La formule est simpliste.

Peut-on ou ne peut-on pas frapper au-dessous de la ceinture? Le règlement de la boxe est formel à ce sujet. et point n'est besoin qu'un boxeur ait le bas-ventre ouvert par un coup de poing pour apprécier le coup bas.

La ceinture de protection, dans ce cas, ne joue que son rôle de protection. Elle n'empêche pas un boxeur de frapper au-dessous de la ceinture et de se mettre ainsi en contravention avec le règlement. Car il faut bien un règlement

NOUVELLES

de TOUS les SPORTS NATATION. Le plus bel exploit à retenir de la rencontre disputée, à Copenhague, entre les nageuses danoises et hollandaises est, certainement, le résultat du 4 x 100 mètres nage libre, que les Danoises ont gagné en 4 m. 27 s. 6/10, ce temps constituant le nouveau record du monde du relais olympique féminin.

Les nageuses danoises, qui ont gagné la rencontre par 41 points à 31, ont accusé de très gros progrès, et Rita Van Veen confirma les très gros progrès qu'elle a réalisés en triomphant de Raghnild Hveger, grande vedette actuelle,

NAVIGATION AUTOMOBILE. La réunion que les dirigeants du YachtiMoteur-Club de France devaient organiser aujourdhut sur le bassin de Suresnes est reportée a dimanche proclialn, 10 octobre.

Au cours de cette réunion, dont le programme sera très Important, seront effectuées différentes tentatives de record.

AUTOMOBILES (12 francs la ligne)

Af HÏ-ÎTP "cs voit., paiement de suite. AVUE I P Coulon,36,r.Laugiét.Wag.38-37 A vendre cabriolet Citroën 7 C. 1936, escell. état. Téléphone Carnot 19-25.

Recherches (12 fr.) CABINE'l Ancien chef de la Sûreté de fiAPAN] Puis. Enquêtes, surveillances UUlWn divorces. 8<r.Berri.8«.EIv.28-28.

Ménage indochinois ch. pi. val.-cuis., fem. ch. coût., tr. b. réf. Ecr.: N» 19245, Figaro-An. Mén. val.-ia.d'h., f.ch., b.cout., ch.pl. Paris, camp.. réf. Ecr.: Chartes, Ss, r. de la Tour. Ménage, cuis.-b. à t. faire, 9 ans même place; mari débutant, val. ttes m., cherche place stable. Ecrire Grouvel, 13, GrandeCité, Aubevoye par Gailion (Eure): Val. ch. ou val, m.-d'h. et f. de ch., serv. cour., 28 et 26 ans, d. pl. Exc. réf. Ecrire Mauricet, 26, avenue Henri-Martin (16*). Ménage, 29 ans cherche place stable valet et cuisinière, libre de suite. M. G. Dubois, 75, rue de Paris, Charenton (Seine). Mén. m. d'hôtel et cuis.-pât.. 40 ans. M. réf. Ecrire N" 19 531, Figaro (Annonces). NOURRICES. BONNES Q'ENFANT3 Nour. bon. d'enl. ch. pi. Réf. 3 et 4 a. Rec. par maît. Bouchardy, 101,r. Perronet, Neuilly. Tchécosl., 50 a., ch. pi. près enf. Tr. b. réf. Paris. Gossler.chalet -MarguerittcRagaz (Suisse) J. fil., »<> a., gr. expér. jnes eirfts, ch. pi. Libre suite. Sêr. réf. Annie, 10, Bd Suchet. NURSES

Nurse diplôni., présentée par maît. Ecr. Rives, 91, rue VHKers-de-l'Isle-Adam (20*). Nurse, très bnes réf., ch. pl. aupr. d'enfts bas âge. Ecr.: Mme Lessard, 3, villa Malafcoff. Nurse tr. expér. ch. pi. près nouveau-né ou jne enf. S'adr. 9, Bd d'Auteuil, Boulogne,S. VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Val.-maît. d'hôt., 44 a., perm. cond" dem. pl. stable. Eer. 19222, Figaro (Annonces). Mtre valet particul,, 30 a., sér. réf., Paris ou camp. J. Cuziat, 23, r. 4-Frères-Peignot. M. d'hôt.-val. de çh., 1 m. So, marié, 33 a., cherc. place, permis de conduire. Excell. réf. -Ecrire19269, Figaro (Annonces). VALETS-CHAUFFEURS

Chauff.-méc., 38 a., b. réf., rec. par maît., aide intér. Joseph, 1, rue Cerisole, Paris-S0. Préfér. colonies, Français, 38 aies, cuisiniermit. d'hôtel-cbauffeur ou tout autre emploi. Ecrire '19581. Figaro (Annonces). v ALETS-CUISINIERS

Indochinois ch. place cuis.-valet. Bnes référ. Phuc, 32, passage Cardinet. Paris.

Nguyên, Indochinois, cuisinier et valet. 80, rue du Château, Paris.

(Fin des demande» d'emploi)

Les «bonnes aa

TELEPHONE

peuvent nous passer

par notre ligne spéciale

Elysées 30-86 le texte de leur»

PETITES ANNONCES avant 17 heures 80,

Offres d'emplois seulement

"•

I Paris. Imprimerie du Figaro. npriu.. c-gérant DBTOT. 14, Rond-Point des Champs-Elysées.

k. 1. 1 2.