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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-09-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 septembre 1938

Description : 1938/09/18 (Numéro 261).

Description : Note : supplément économique illustré page 6.

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409983z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SANS ÉQUIVOQUE

MM. Daladier et Bonnet se concerteront, aujourd'hui, à Londres, avec

M. Neville Chamberlain et ses ministres. La dure partie dans laquelle l'Europe se trouve engagée entre dans une nouvelle phase. Avant toutes choses, ce qu'il. convient de souligner avec force, c'est l'affirmation de la totale solidarité franco-britannique, per fas et nefds.

La Grande-Bretagne, son premier ministre, son gouvernement, son opinion publique ont fait preuve, dans la crise qui bouleverse l'Europe, d'une loyauté à l'égard de la France, d'un sens de leurs responsabilités européennes, d'un esprit de décision dont chaque Français demeure profondément impressionné. Il faut que la nation anglaise sache que ces sentiments rencontrent en France une réciprocité absolue. Devant l'épreuve qui reste menaçante, plus que jamais les deux peuples se sentent unis par des liens indestructibles. Leur sagesse ne fait qu'un. Leurs forces ne font qu'un. Leur volonté ne fera qu'un.

Sagesse, forces, volonté sont toutes mises au service de la paix. Mais il faut que ce mot, auquel l'espoir de millions d'êtres reste accroché, ne soit ni une duperie, ni un marché sans honneur, ni l'illusion d'un jour.

Le Troisième Reich a posé le problème de la minorité allemande en Tchécoslovaquie avec une violence extraordinaire. Nous savons que ce problème existe, qu'il était même devenu inévitable depuis l'absorption de l'Autriche, et qu'au point d'exagération où en sont arrivées les passions entre Allemands des Sudètes et Tchèques il ne peut plus attendre. La question doit donc être résolue, hardiment et très vite.

.Mais pour qu'elle puisses être résolue il faut aussi que les fièvres se calment. On ne peut aborder des opérations aussi difficiles dans une atmosphère de bataille. A cet égard, les campagnes d'excitation qui ne cessent de venir du quartier général des Sudètes et d'une certaine propagande radiophonique sont t plus que troublantes. M. Henlein se distingue par une ardeur de vitriol qui fait de ce chef, à l'heure actuelle, le véritable incendiaire de l'Europe. La nouvelle proclamation qu'il a lancée hier à propos des « corps francs » (qu'il se charge à lui seul d'habiller et d'armer.) accuse d'ailleurs une singulière disparité de ton avec celle qu a publiée également hier son lieutenant, le député Kundt, lequel, tout en maintenant ses principes, cherche plutôt à calmer les esprits. Ces sons de cloche différents trahissent à eux seuls la nature des manœuvres obscures qui se greffent sur le problème des Sudètes et qui l'empoisonnent. Si d'aucuns s'imaginent qu'en agissant de la sorte ils impressionnent les tiers et pèsent en faveur d'un règlement radical du problè-

LES JOURS SE SUIVENT

LA DOUCEUR DE VIVRE

Quelqu'un disait hier, après bien d'autres propos d'un caractère plus réel « II faudrait inviter M. Hitler à passer quinze jours en Provence il apprendrait la douceur de vivre et il n'imposerait peut-être plus au monde cette anxiété sans précédent dans l'histoire des hommes. Vous pensez bien que c'était là un point de vue tout philosophique. L'heure n'est pas aux hypothèses sentimentales et le dernier espoir sentimental s'est évanoui durant l'aller et retour céleste de M. Chamberlain. Il est possible, d'ailleurs, que M. Hitler ait un certain goût pour la douceur de vivre il vantait naguère Florence avec un désir d'y retourner qui nuança son propos, aux dires des témoins, d'un rien de nostalgie mais il est sûr qu'il fait passer avant toute chose, avant toute préférence, l'affreuse loi d'airain qu'il s'est composée dans sa jeunesse et dans sa prison. Il n'y a pas à chercher à le deviner il n'y a qu'à le lire.

Comment avons-nous pu pourtant nous tromper sur sa volonté au point de continuer à goûter cette « douceur de vfvre » sans vouloir faire aucun effort pour la protéger ? La France vit encore, comme elle vivait à la fin du dix-neuvième siècle, sur des habitudes de sécurité, comme s'il suffisait de voter ou de se chamailler pour remplir son devoir politique et de s'en aller tranquillement ensuite à ses pe-

me, ils se trompent du tout au tout.

Le chancelier Hitler qui n'a qu'un mot à dire pour que les Allemands des Sudètes ne brisent pas dans l'œuf l'effort que M. Neville Chamberlain a entrepris proteste de sa volonté de paix. Le peuple allemand nous le croyons désire, dans son immense majorité, la paix. Les Allemands affirment seulement qu'ils veulent une « politique réaliste ». Nous la voulons aussi. Nous sommes prêts, les Anglais sont prêts, à traiter d'une façon vraiment réaliste comme M. Mussolini l'est de son côté le règlement du problème de l'Etat tchécoslocaque. Il est évident que l'unité de ce pays ne peut plus être assurée par le statut actuel, que, sur ce point, la construction un peu artificielle élaborée au lendemain de la guerre doit être revisée. Ce cas a des précédents dans l'histoire. Quinze ans après les traités de 1815, les PaysBas subirent une transformation. Or, c'est l'intérêt même de nos amis Tchèques et Slovaques que leur avenir soit désormais soustrait à des convulsions internes et solennellement garanti par l'Europe. Réalisme, cependant, n'est pas un mot à sens unique. Justice non plus. L'Allemagne est une grande puissance. Nous pouvons comprendre son langage. Qu'elle comprenne le nôtre. La France, et la Grande-Bretagne, sont aussi des grandes puissances qui ont de leur dignité et de leurs droits le même souci.

Ainsi, sur le plan de la loyauté et des égards récipro- ques, tout est possible. Rien ne le serait sur le plan de l'intimidation, de la pression des armes, des fausses nouvelles et des révoltes bien agencées.

C'est ainsi qu'âne intervention armée en Tchécoslovaquie, sous un prétexte ou sous un autre ùtnèneratt inêvitableniértt des réactions de force: II faut sur ce point qu'on ne se fasseVéiittiè par t d'illusion sur l'atîiuâe de la- France.

Mais le problème tchécoslo- vaque n'est qu'un aspect de la situation. En réalité, ce qui n'est plus possible, c'est que la vie européenne se, poursuive au milieu d'alertes, de coups de force, de mobilisations qu'on appelle « manœuvres », d'excitation qu'on appelle « détresse ». De la crise actuelle, il peut, il doit sortir la paix. Mais une paix véritable, qui unisse enfin les grandes puissances. Et pour cela, il faut que la bonne volonté d'autrui égale la nôtre. ..Il existe un conte de Kipling où un matelot, dans un bar, est assailli par des hommes qui lui lancent à la tête verres, carafes, chaises, etc. Il recule. Il encaisse. Il va, titubant, jusqu'à la porte. Puis, adossé au mur, if prend son élan et il brise tout.

« C'est mon histoire, dira le IIP Reich avec orgueil » Attention Ce pourrait devenir aussi une' autre his-

toire.

Wladimir d'Ormesson.

tites affaires. 11 ne s'agissait plus de cela. Il y avait autour de nous quelques peuples la douceur de vivre ne s'offrait pas d'elle-même, et qui devaient conquérir, par la menace ou la force, les biens que la dernière guerre a plus ou moins taris chez ceux qui l'ont faite. Nous n'avons rien voulu voir de ce qui gênait nos commodités, et nous avons tous notre responsabilité dans cet aveuglement et cette illusion.

Comment nous sommes-nous contentés de tant de solutions qui n'en étaient pas de tant d'espérances absurdes ? Notre vieille bourgeoisie car la France est une bourgeoisie appuyée sur une paysannerie a pris les querelles de partis et les polémiques infamantes pour une activité et un prolétariat illusionné a pensé qu'il pouvait soudain s'établir une république-nouba, avec cinémas à tous tes carrefours. Malheureusement, nous n'étions pas seuls et nous nous apercevons que le paysage le plus paisible et le ciel le plus serein peuvent être, du soir au matin, sillonnés d'éclairs.

Je ne sais ce que sera demain mais quel qu'il soit, si nous ne tirons pas des événements la plus implacable des leçons, alors, vraiment, c'est que nous sommes définitivement indignes de cette «douceur de vivre ».

Guermantes.

BONNET

'prelJdrOftle~m.t'i"

V avion p cuir L o n d re s LES MINISTRES FRANÇAIS ET ANGLAIS AURONT UN PREMIER ENTRETIEN: A n HEURES Le Cabinet britannique a siégé hier toute la journée CONSEIL DES MINISTRES DEMAIN A PARIS?

La police disperse la foule des curieux massés aux abords de 10 Downing Street où-s'est tenu, hier matin, le conseil des ministres britanniques.

M.Duff Gooper, premier lord de l'Amirautégauche), et M. Hore Belisha, ministre de la guerre 11 (à droite), arrivent hier matin M Downing Street. > ~l

̃ Comme an-.s'y:attendait,: c'est seulement après la réunion du- Cabinet britannique que fut annoncée l'invitation faite par M. Chamberlain à MM-. Daladier et Bonnet de venir conférer, avec lui à Londres « le. plus tôt possible ». Cette nouvelle devait être confirmée officiellement peu après' à Paris par la présidence du Conseil, où l'on précisa que le chef du gouvernement et le ministre des Affaires étrangères partiraient- ce matin en avion, à 8 heures, de l'aérodrome du Bourgét.f Dans ce voyage, M. Daladiersera accompagné de son chef de cabinet, M. Genébrier, et de M. Jacques JCayser, chargé de mission à la présidence du Conseil, tandis que M. Georges Bonnet sera accompagné de MM. Alexis Léger, secrétaire général du Quai d'Orsay; Rochat, sous-directeur des affaires européennes Jules Henry, chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères. Les conversations commenceront dès 11 heures au Foreign Office et selon toutes -probabilités MM. Daladier et Bonnet rentreront à Paris ce soir même. Dans ce cas, un Conseil- des ministres se tiendrait des demain matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, qui viendrait spécialement de Rambouillet à cette 'occasion.

MM. Daladier et Bonnet ayant rendu compte de leurs entretiens avec M. Neville Chamberlain et lord Halifax, et le gouvernement -français connaissant dès lors les vues exactes du chancelier Hitler, le Cabinet aura â prendre sa décision et ses responsabilités. ̃ ̃̃'̃̃'̃ Nul doute que cette décision ne soit prise à l'unanimité par le Conseil des ministres; et «n; plein accord avec Londres. Dans les milieux officiels français, on se montrait encore, hier soir, d'une discrétion totale sur les « propositions» faites par le chancelier Hitler à M. Chamberlain.

M. Daladier accompagnera-t-il le Premier anglais, cette semaine, en Rhénanie ? Il faut attendre les conversations d'aujourd'hui, explique-ton à, la présidence du Conseil. Attendons donc quelques -heures; pour .savoir.

Le major Campbell

bat le record

de vitesse sur l^u à 210 km. 78 de moyenne Zurich,. 17 septembre. Le major Malcolm Campbell, a battu son Record du monde de vitesse sur l'eau qu'il détenait avec une moyenne de 208 km. 40. Il vient en effet de réaliser aujourd'hui, sur le- lac d'HalWil, la vitesse moyenne de 210 kilomètres 78.

Dans, le sens aller, son temps fut de 23 s. 3/10, donnant une moyenne de 212 km. 43. Le retour a été convert en 27 s. 7/10, à la. moyenne, de 209 km. 14.

La moyenne générale de 210 kilomètres 78 constitue le sou veau record.

iiiininiiuiiiiiimniuinuiiiiuiiimiuiiiiiuiiiuiiiuniin EN PAGE 5

LA GREVE

DU BATIMENT EST DECIDEE POUR DEMAIN

Mais le gouvernement estime qu'un accord

de dernière heure

peut être conclu

LES SOUVERAINS BULGARES ONT DEJEUNE HIE AU CHATEAU DE RAMBOUILLET

Le Président de la République et Mme Albert Lebrun ont offert, hier, au château de-Rambouillet, un déjeuner en l'honneur du Roi et de la Reine de Bulgarie. A l'issue de ce déjeuner, les petits-enfants du Président ont été présentés aux souverains. Voici, de gauche droite: "M. Albert Lebrun, la Reins, le Roi (penché, au premier plan), M. Edouard Daladier.

ta journée

à Londres

10 heures M. Charles Corbin se rend au Foreign Office.

11 heures La séance historique- du cabinet britannique commence. 12 h. 30 Lord Runciman est reçu par le Roi.

13 h. 30 Fin de la réunion du cabinet.

15 heures Sèconde réunion du ca-

15 heures Seconde réunion du ca-

binet.

16 h. 30 Le comte Grandi est reçu au Foreign Office.

18 heures L'ambassadeur du Japon au Foreign Office.

19' heures M. Kennedy est reçu :par M. Chamberlain.

Dans la soirée Les représentants du Conseil général du travail se, rendent chez le premier ministre, ;̃. ;•.

BE R Ll N R AD IO Dl F F USE.

Les Sudètes forment des corps rancs

avec les effectifs réfugiés en Allemagne

Dans une proclamation, Henlein revendique 1 le droit de recourir aux armes 1. 1

EN PAGE 3

Nos informations

7 de Londres,

de Berlin, de Prague et de Washington

BERLIN, 17 septembre. Le « D. N. B. » publie une information datée de Asch disant que M. Conrad Henlein a ordonné que samedi « toute la frontière de Ja « Patrie soit occupée par « les corps libres des Allemands des Sudètes ». Le « D. N: B. » ajoute que la direction du parti des Sudètes lance à ce sujet la proclamation suivante

« Le 1°' octobre 1933, la population allemande des Sudètes fut proclamée par Conrad Henlein Front patriotique des Allemands des Sudètes » dans l'intention loyale d'assurer les droits vitaux des Allemands habitant l'Etat tchèque par un compromis équitable avec le peuple tchèque.

ï> Pendant cinq ans, les Allemands des Sudètes ont montré que cette intention était sérieuse. Il faut ̃constater aujourd'hui que tous ses efforts pour prouver ce compromis par un travail pacifique ont échoué, par suite de la volonté irréconciliable de destruction des détenteurs tchèques du pouvoir. Tandis que nous nous efforcions, poursuit en substance la proclamation du parti des Sudètes, de réaliser cette œuvre pacifique, les partis tchèques ont continué d'exciter le chauvinisme du, peuple tchèque.

» Au cours des dernières semaines, les dirigeants tchèques ont jeté le masque. Le gouvernement de Prague n'est plus maître de la situation en face des éléments bolcheviques hussites. M. Benès ment et trompe jusqu'au dernier moment son peuple sur la véritable situation. Il est trop lâche pour avouer au paysan et à l'ouvrier tchèques la ruine de sa politique. II voit dans une catastrophe européenne son dernier espoir.

> En pleine conscience des conséquences, il lâche sur le peuple sudète désarmé des hordes bolchevico-hussites, sous les uniformes d'une soldatesque tchèque remplie de haine.

» Une épreuve sans nom frappe notre patrie sudète. Des dizaines de milliers de compatriotes, qui n'ont fait que combattre pour leur peuple, ont dû fuir par delà la frontière pour sauver leur vie ou éviter d'être enlevés comme otages sans défense.' Mais des millions restent livrés à la violence étrangère.

» Le cas d'extrême détresse est arrivé. Nous revendiquons en conséquence le droit des peuples à se défendre, droit qui a été appliqué dans. tous les temps en recourant aux armes et en constituant un « corps franc des Allemands des Sudètes ».

A gauche un marchand le masques à gaz dans une rue de Prague; à droite: des paysannes tchèques arrivent à Prague après avoir abandonné, leur village.

Les corps francs seront revêtus d'uniformes, groupés en unités et armés BERLIN, 17 septembre. La radio allemande diffuse une nouvelle proclamation de M. Conrad Henlein, adressée aux Allemands sudètes fugitifs en Allemagne.

Cette proclamation annonce la constitution de corps francs, les Sudètes, dit-il, étant désormais obligés de recourir aux armes.

Les corps francs, qui viennent d'être constitués, seront revêtus d'uniformes, armés et groupés en unités d'un effectif identique à celles de l'armée.

Les Sudètes fugitifs qui, au cours des derniers jours,- sont arrivés en Allemagne en groupes compacts et défilent en rangs dans les rues des villes allemandes qui les hospitalisent, sont invités à rejoindre ces corps francs.

Vingt-sept mille Allemands des Sudètes réfugiés en Allemagne

BERLIN, 17 septembre. Une dépêche du « D. N. B. », datée de Dresde, annonce que le nombre des réfugiés allemands des Sudètes s'élèverait maintenant à 27.000. De nombreux camps de réfugiés ont été créés en Saxe, en Silésie, en Bavière et en Autriche, par les soins du Service d'Entr'aide populaire nationalesocialiste. Dans la seule province de Saxe, cinquante-trois camps ont été installés.

Hier soir, 13.000 réfugiés avaient été logés par les soins des services du parti nationalsocialiste, le reste étant hébergé par des parents ou amis.

Aujourd'hui, deux nouveaux camps ont été installés dans des districts situés plus à l'intérieur de l'Allemagne, notamment en Thuringe et dans la région de Mersebourg, afin de décongestionrier les camps des régions frontières. Le Dr Wagner, chef du corps médical du Reich, a pris les mesures nécessaires pour que e les camps soient immédiatement visités par des médecins. De même, toutes les mesures ont été prises,pour que les réfugiés, notamment les femmes et les enfants, reçoivent les vêtements et couvertures nécessaires.

BILLET DU DIMANCHE

LES PORTES SCÉES

L'homme dans la rue, que trompe rarement la naïveté de son instinct, a certes admiré pour les mêmes raisons que nous l'entreprise de M. Neville Chamberlain, cette dignité sûre de soi, et, cette insouciance des précédents qui témoigne le véritable esprit de tradition mais ce qui l'a plus particulièrement frappé, c'est que le ministre, déjà sur l'âge, n'ait pas douté, vu l'urgence, de recevoir le baptême de l'air, et cela est judicieux car l'effort peut-être le plus pénible pour celui qui a passé le seuil de la vieillesse, c'est de consentir à user d'un moyen de transport inventé depuis qu'il est au monde, et dont il n'a pas l'habitude, pour ainsi dire, héréditaire ou innée. Exactement contemporain d'Alfred de Vigny, M. Thiers partageait la superstition du poète contre les chemins de fer il n'avait pas l'excuse de la poésie, et il avait la circonstance aggravante d'un scepticisme qui n'était ni d'un homme de progrès ni d'un homme d'Etat, obligé par définition à prévoir. Sans doute, il ne.croyait pas, comme l'auteur de la Maison du Berger, à la fatalité de l'accident, à moins qu'un « ange aux yeux bleus î>, installé c le glaive à la main sur la locomotive, n'eût «l'œil sur les eaux et la main (l'autre| sur la braise ». M. Thiers aurait dit c Qu'est-ce que je ferais d'un ange ? Il jugeait néanmoins plus prudent de s'abstenir et dans les dernières années de sa vie, quand il passait l'été à Saint-Germain, je ne crois pas qu'on l'ait jamais pu rencontrer dans cette gare, la plus ancienne de nos gares, à laquelle il n'avait présagé aucun avenir. Il prenait son vieux coupé, où, grâce à la brièveté de ses jambes, il

n'avait qu'à s'asseoir pour êtMf étendu, et aussitôt il s'endormait. Cent fois, aux étés de mon enfance, je l'ai vu passer ainsi, l'air plutôt d'un mort que d'un dormeur, et tout jaune, comme une petite statue d'orichalque.

Vigny cependant lui-même, tout en nous conseillant d'« éviter ces chemins » « leur voyage est sans grâce admet des exceptions « un ami menacé dans sa vie » ou bien, c'est, « avec son clairon », la France qui « nous convie aux fêtes du combat ». Lorsque, en 1870, M. Thiers, âgé de soixante-treize ans, s'en alla de capitale en capitale à travers l'Europe, et tenta, sans espoir, de secouer l'indifférence ou l'ingratitude des peuples, je ne sache pas qu'il ait fait ce douloureux voyage en berline.

En août 1914, M. de Freycinet» m'a-t-on dit, se trouvait en Suisse. Quand la mobilisation fut décrétée, il considéra que son devoir était de gagner Paris par les voies les plus rapides. Les trains étaient impraticables. Pour la première fois de sa vie, M. de Freycmet prit une automobile. Né en 1828, il était alors âgé de quatre-vingt-six ans. Les vieillards du temps d'Homère, commodément assis sur les remparts de Troie, tenaient des propos oiseux et faisaient, aux pot> tes Scées, ce que nous avons depuis appelé de la stratégie en chambre. Les vieillards d'aujourd'hui ne se résignent pas à cette inutilité. Ils sont encore capables de remporter sur eux-mêmes la plus difficile des victoires ils font bon marché de leurs préjugés et ils changent leurs habitudes.

Abel Hermant,

de F Académie française.


–F!aM~

EYSTON, L'HOMME LE PLUS VITE DU MONDE. est embrassé par ses deux filles avant son départ d'Angleterre pour les Etats-Unis où il vient de battre le record du monde de la vitesse en automobile.

LES ECHOS

La petite ville de la grande entrevue.

Godesberg (corruption probable de Gottersberg, la montagne de Dieu), charmante bourgade de 3.560 habitants sur la rive droite du Rhin (la rive droite, plus haute, domine la rive gauche), à trente kilomètres environ en amont de Cologne et à mi-chemin de Bonn. C'est une petite ville de plaisance connue et recherchée pour sa situation, ses jardins, ses fleurs, ses villas, où l'aristocratie et la haute bourgeoisie de Cologne et d'autres cités allemandes se sont toujours partagé ou disputé leurs résidences d'été. Très jolies vues sur le Rhin.

Tout cela suffirait à justifier le choix du Fuhrer pour le rendez-vous prévu. Mais il y a mieux. C'est dans l'une des villas de Godesberg, la villa Schrœder, que le maître actuel du Reich, en compagnie de M. von Papen établit les fondements du nouveau régime gouvernemental, au début de 1933. Il a gardé à Godesberg, on le voit, un souvenir plus reconnaissant qu'à M. von Papen.

Ma grand'mère.

A l'Ecole militaire de Sandhurst, les cadets sont plus connus par leur numéro d'ordre que sous leur patronymique. Quand le prince Arthur de Connaught y faisait ses classes, il lui arriva un soir de rentrer très en

retard, & t il dut comparaître le

lendemïfa devant l'officier de service ||pur expliquer ce îiianquement*jiu règlement..

I;'t>fficfâr> tout nouvellement

L'bffiqi. l', toutnouvellenltmt

arrive à Mîcole, ne connaissait pas le png.ee qu'il reçut d'une manière fort rogiie, en tant que numéro 17.

Je suis très fâché, s'excusa le délinquant. Mais je suis allé voir ma grand'mère qui m'a retenu auprès d'elle.

Oui, oui, je les connais les grands'mères qui retiennent leurs petits-enfants.

Je vous assure que je vous dis la vérité.

̃ Mais c'est donc une per- sonne importante que votre grand'mère. Qui est-ce ?

La reine Victoria.

Les prières pour la paix.

A la suite de son article d'hier, sur ce sujet, notre collaborateur, M. Paul Lesourd, a reçu la lettre suivante

SOINS DE L'ËPIDERME AVEZ-VOUS jamais réfléchi aux tâches à la fois j/~ délicates et complexes qui incombent à un Démaquillant ?

Nettoyez la peau de toutes traces de

poudre ou de fards, aux colorants nécessairement tenaces, et auxquels ont adhéré d'invisibles mais inévitables poussières.

Débarrasser l'épiderme des minuscules débris de cellules épithéliales, des toxines accumulées. Stimuler légèrement cet épiderme pour en activer la circulation et en resserrer les pores.

Recouvrir enfin ces pores mis à nu d'une mince pellicule protectrice, rénovatrice des tissus pendant la nuit.

Toutes ces besognes, dont chacune est délicate, sont remplies à la perfection par la Crème démaquillante de Caron, dont la formule, très moderne, est une révélation.

LA JOURNEE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

Dernières messes

A midi.' A samt-Antoine, SaintAugusttn, Saint-Charles de Monceau. Salnte-Clotllde, Eglise espagnole, SatntEtienne du Mont, Saint-Eugène, SaintEustache, Saint François de Sales, Saint-François-Xavier, Saint Germain des Prés, Salnt-Honoré d'Eylau, Immaculée Conception, Saint-Jean l'Evangéliste, Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Saint-Marcel, Saint-Médard, Saint-Nicolas des Champs, Notre-Dame d'Auteuil. Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame <les Champs, Notre-Dame de Passy, Saint-Pierre de Chaillot, Saint-Pierre du Gros-Caillou. Saint-Séverin, SaintSulpice, Trinité, Notre-Dame de Lourdes. Saint-Philippe du Roule.

A 12 h. 15. Saint-Denys du SatntSacrement, Saint-Lambert de Vaugtrard. Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolies, Saint-Martin des' Champs, Notre-Dame des Victoires, Salnt-PaulSalnt-Louis, Saint-Jacques du HautPas, Saint-Ambroise

A 12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine. Saint-Pierre de Montrouge. Saint-Rocn.

CULTE PROTESTANT

Églises réformées

A 10 h. 1B. Etoile, 54, avenue de la- Grande-Armée Foyer de l'Ame, 7 bis, rue du Pasteur-Wagner Oratoire, 147, rue Snint-Honoçê Passy,

cc Puisqu'on a reconnu qu'une multitude de pensées identiques pouvait influencer les évenements, et que temples, églises et synagogues devaient, chacune à son jour, réserver une heure de prières pour la paix, il serait plus efficace, à mon sens, de choisir une heure unique, qui grouperait et renforcerait la pensée de la paix dans l'univers entier.

» Une heure réservée à cette pensée, non seulement par les chrétiens et les juifs, mais par tous les gens de bonne volonté, religieux ou non mais croyant, à la volonté, pour la réalisation de la paix.

» Les uns priant, les autres voulant.

» Les églises et les temples ne seraient pas assez grands pour tous, mais chacun pourrait, dimanche, de onze heures à midi, à n'importe quel endroit, réserver non pas une minute, mais une heure de prières ou de pensées, où son désir se confondrait dans une volonté générale de paix universelle. »

Cette suggestion nous semble mériter l'attention.

Les Indes.

Deux mois suffisent pour un voyage à travers ce pays de civilisation ancienne. Voyez annonce des Chemins de Fer Indiens, page 5.

Pour découvrir les orlminels. Un professeur de la Faculté de médecine de Nancy, le docteur Simonin, vient, à propps d'un crime commis â Strasbourg, de faire une série de recommandations au public. Pour la découverte des coupables, il convient de n'apporter aucun changement avant l'arrivée des enquêteurs à la disposition des lieux où le meurtre a été commis. Chose curieuse. A Lyon, un criminaliste, le docteur' Locard, a fait, en ce sens, l'éducation de la foule, et l'on cite l'exemple d'un commerçant qui, victime d'un cambriolage, plutôt que de pénétrer dans son logement avant la police, est allé coucher à l'hôtel. Cela permit aux agents de la Sûreté de faire des découvertes intéressantes. Il suffit, d'ailleurs, de lire des romans policiers pour se rendre compte de ce que vaut pour un détective habile la cendre d'une cigarette ou un bout de papier à demi consumé.

lie Masque de fer.

9, rue Cortambert Saint-Esprit, 5, ue Roquépine.

.a FWtmme du Souvenir

–/A 18 h. 30, a l'Arc de Triomphe ;es Diables Bleus de Courbevoie. j. m. C., sectton de Courbevoie. eS 121° B. C. P. 8e et 48» B.C.P. expositions

Au Musée de l'Armée, Hôtel des nvalides Exposition de la Société des ;ollectlonneurs de Figurines hlstorilues. (Prolongée jusqu'au 30 septemtre).

Au Musée du Jeu de Paume Peintures et sculptures des écoles itrangères contemporaines.

A Bagatelle La Rose. (L'aprèsnldi). Prolongée jusqu'à fin septem-

bre.

Au Musée Galliéra Costumes l'autrefois.

A l'Orangerie des Tuileries Bolaparte en Egypte.

42, avenue des Gobellns Charles Le Brun a la Manufacture royale. A la Bibliothèque Nationale Les jrts de l'Iran. (Prolongée jusqu'à fin septembre).

Au Musée des Colonies Peintures marocaines et algériennes. Au Musée national de Fontainebleau Les peintres de là forêt. Les courses

A 14 heures Longchamp. (Réouverture. >

DLA WKJilE BOWiJUE

̃ ̃ HENRI MWRGÏR

Par ANDRE; WARNOD

CHAPITRE XXVI `

(Suite)

Murger chasseur

Murger découvre le plaisir de la chasse, dans la forêt de Fontainebleau. Il se fait faire un costume magnifique, il est un Nemrod à l'allure terrifiante, avec des guêtres de cuir, et une casquette, en forme de melon, il ne craint pas de se montrer même à Paris en cet équipage. Son fusil est un arme de précision et son chien, Ramonneau, une bête de race.

Cela ne voulait uas dire qu'il tuait beaucoup de gibier. Son

goût pour les amours platoniques reparaissait sous une autre forme. C'est si jolie un petite bête qui prend ses ébats dans un champ ou dans une clairière Murger était ravi do manquer le gibier qu'il visait. Cela se savait dans le pays. Les prouesses de Murger étaient célèbres, on en faisait des gorges chaudes.

Il lui arriva cependant une fois de revenir avec un faisan dans sa gibecière. Voici comment les choses s'étaient passées Murger à la chasse dormait sous un arbre, le chien d'un braconnier connu dans le pays le réveilla par ses aboiements.

Vite, monsieur Murger, dit le braconnier, vous le voyez, làhaut, dans les branches ?

Quoi ? Quoi ?

Mais un beau faisan. Pre- tez-moi votre fusil.

Murger s'exécute, le braconnier tire, le faisan tombe.

Prenez-le, monsieur Murger,

1'

VUüS Uuco l~uc rvuu

On aurait dit que le gibier le connaissait.

H y avait un grand lièvre en particulier qu'il ratait sans cesse. Pour les chasseurs locaux, la bête était devenue sacrée. C'était le lièvre de Murger, il était « tabou ». Une fois, cependant, il faillit succomber. Antoine Fauchery l'aperçut, le mit

en joue.

Attention malheureux, lui cria-t-on, tu vas tuer le lièvre

de Murger

Je veux tout au moins lui laisser ma carte de visite, répondit Fauchery, et, d'un coup de fusil, il lui faucha une oreille. La chasse avait pour Murger d'autres agréments. C'était un plaisir dont il ne pouvait se passer même durant les mois où elle était interdite. Il eut souvent affaire aux gendarmes. Convoqué chez le procureur impérial à Fontainebleau pour avoir été pris à l'affût après le coucher du soleil, il eut un mot délicieux

LE CARNET DU « FIGARO » 1

LL. MM. le Roi et la Reine de Bulgarie à Rambouillet Le Président de la République et Mme Albert Lebrun ont offert hier, au château de Rambouillet, un déjeuner en l'honneur de LL. MM. le Roi et la Reine de Bulgarie, qui étaient accompagnés de M. Handjieff, secrétaire du Roi Mlle Petrova Tchmakova, dame d'honneur de la Reine M. Dimitri Radseff, phargé d'affaires de Bulgarie M. Atanav Dantemoff, deuxième secrétaire de la légation de Bulgarie., Assistaient à ce déjeuner':

M.- Edouard Daladier, président du Conseil, ministre de la défense nationale M. Camille Chautemps, viceprésident du Conseil le ministre des affaires étrangères et Mme Georges Bonnet M. et Mme Paul Bastid, M. Alexis Léger, secrétaire général du ministère des affaires étrangères M. Massigli, directeur des affaires poliqucs du ministère des affaires étrangères M. Billecart, préfet de Sein-î-etOise M. et Mme René Plnon. iLes honneurs militaires ont été rendus à Leurs Majestés, à leur arrivée et à leur départ du château, par un escadron du 4° hussards avec étendard, sous les ordres du colonel.

COURS

'LL. AA. RR. le Prince et la Princesse de Piémont sont arrivés au château royal de Racconigi, pour y passer, comme tous les ans, l'automne.

Le podestat de Racconigi souhaita la bienvenue à Leurs Altesses Royales et offrit une gerbe de roses à la Princesse Marie-José, tandis que la population les acclamait. L'anniversaire de naissance du prince héritier a été fêté avec enthousiasme dans toute l'Italie. Aujourd'hui dimanche, un corso de fleurs aura lieu au château royal, en présence du Prince et de la Princesse de Piémont..

MONDE OFFICIEL

Lord et lady Baldvvin, qui terminent actuellement leur cure à Aix-les-Bains et repartiront lundi pour Londres, ont visité hier la foire de Chambéry.

DANS LE MONDE

Une brillante réception a été donnée ces jours-ci par Mme René Chauvet, dans sa jolie résidence de la Sablonnière, près de Vichy. Reconnu

Comtesse de Villencuve-Bargemon, Mme de Boisluisant, M. et Mme Bergeon, comte et comtesse P. du Verne, vicomte et vicomtesse d'Orlgny, M. et Mme Imbs, baronne Lacour, Mme d'Estainville, comte et comtesse Couret de Villeneuve, professeur et Mme Gidel, comtesse de Tournemire, baron et baronne d'Hauteserve, M. et Mme Benedetti, comte et comtesse de Ronseray, M. et Mme Gustave Samazeuilh, M. et Mme Ivan Loiseau, Mme Germot, Mme Carbillet, docteur Le Play, général et Mme Vidal, etc.

La baronne de Braun recevra tous les jeudis, de dix-huit à vingt heures, à partir de jeudi prochain 22 septembre.

CERCLES

Une réunion des c Amis du Livre Français a a eu lieu récemment au château de Collex, près de Genève, chez M. et Mme Hermann Borel. Mme Michel-Côte a, dans une charmante allocution, défini le rôle que pourrait assumer cette association à l'étranger, et le comte Franzoni a lu ensuite quelques-uns de ses plus délicieux poèmes. Dans la nombreuse assistance, reconnu

S. Exc. M. Barbey, ministre de Suisse duchesse de Plaisance, marquis et marquise de Riencourt, comtesse Franzoni, Mlle d'Haussonville, Mme Ainédée Girod de l'Ain, M. et Mme Binet de Westerweller, M. et Mme Edmond Fatio, comtesse Le Marois, comtesse Roussy de Sales, Mme de Budé, Mme Brame, comtesse de Jumilhac, baron et baronne Roger de Dampierrc, M. et Mme Lambert-David, M. et Mme Dussaud, baron de Pflügl, Mme Schlumberger, M. Jean Lullin, M. et Mme Léopold Maurice, Al. Paul Chapohnière, c^mte et comtesse Moretti, Mme Frédéric Rilliet, M. Jean Turet-

Mlle Janine Etling dont le mariage avec le sous-lieutenant Tpny Chareton vient d'être célébré. (Phot. Dorys.)

tin!, Mme Avril de Sainte-Croix, M. et Mme Sllliol, M. Paul van Berchem, Mme André Engel, Mlle Marcelle Galopin, M. et Mme Frédéric Naville, etc. NAISSANCES

M. Jean Bertholon et madame, née Monique de Paravicini Simon, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Jacques. M. Michel Zyromski et madame, née Gabrielle Gros, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Alix et de leur fils Philippe. Grenoble, 3 septembre.

M. Edouard Pourtalé et madame, née Raymonde Parmentier, font part de la naissance de leur fils Jean. Paris, 10 septembre. On annonce la naissance De Brigitte Gerchel Bernl- im de Michel-Henri Macaux.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Germaine Toulemon, fille de M. André Toulemon, avocat à la cour de Paris, et de madame, née Boscredon, avec M. Jacques Pommel, sous-lieutenant d'artillerie, ancien élève de l'Ecole polytechnique. On annonce les fiançailles de Mlle Corinne G. Tamvaco avec M. Armand Touche, consul d'Estonie à Paris, directeur général de «L'Exportateur français».

MARIAGES

En présence d'une assistance nombreuse et choisie, a été célébré hier, en l'église de Chitry-les-Mines (Nièvre), le mariage de Mlle Claude de Nadaillac, fille du comte Jean de Nadaillac et de la comtesse, nés Barante, avec le comte Ithier de Roquemàurel, fils du marquis de Roquemaurel et de la marquise, née Meunier du Houssoye.

La bénédiction nuptiale leur a ete donnée par l'abbé Renaud, curé de Saint-Louis en l'Ile, qui prononça une très belle allocution.

Les témoins étaient, pour la mariée le baron Edouard de Barante

Mlle Claude de Nadaillac dont le mariage avec le comte Ithier de Roquemaurel vient d'être béni en l'église de Chitry-les-Mines (Nièvre).

(Studio de Paris.)

C'est vrai, monsieur le procureur, le soleil était couché. mais il ne dormait pas encore.

Le magistrat était homme d'esprit, il pardonna.

*̃* Murger, écrivain campagnard Mtirger trouvait à Marlotte un refuge.

Sa santé chancelante exigeait de l'air pur, du calme. Son purpura avait fait de nouvelles réapparitions, il était pris certains jours d'affreux malaises, le mal était en lui et poursuivait implacablement son œuvre. Sous les arbres de la forêt, le malheureux se sentait mieux à son aise. Et puis, à vivre parmi les paysans, il découvrait toute une humanité qui lui était nou-

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l'insigne dans sa poche. D'autres amjs, alertés, partirent aussitôt cour Mariotte. Une pluie rouge s'abattit sur la garde-robe de l'écrivain. On décora de rouge jusqu'à l'habit de chasse et même son fusil. On le lui présenta en grande pompe. C'était justement la veille de l'ouverture.

Un grand festin fut naturellement organisé chez la mère Antony, la salle était pleine de roses et au-dessus de la place du poète une couronne était pendue à laquelle était attachée la croix. A la fin du repas, Henri Murger voulut faire un discours, il aurait voulu exprimer l'émotion qu'il ressentait, le sens qu'avait pour lui cette décoration reçue pour avoir chanté sa jeunesse et celle de ses compagnons. Il ne put y arriver et se mit à chanter La Chanson de Musette mais, dès le second couplet, il dut s'arrêter, et se mit à sangloter, après avoir dit à son voisin, Benus « Mon ami, je vous en prie, continuez. » (A suivre.) (Dessin de l'auteur.) André Warnod.

et le comte A. de Nadaillac, ses oncles pour le marié M. Robert Meunier du Houssoye et M. Henri Caupenne, ses oncles.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Monique de Roquemaurel, Odile de Nadaillac, Françoise de Givré, Régine de Dampierre, Alix de Montaigu, Ghislaine Meunier du Houssoye et Aliette Caupenne.

Après la cérémonie religieuse, une brillante réception réunit au château de Chitry les parents et amis des deux familles. La jeune mariée portait une robe drapée en crêpe mat avec voile de tulle- orné de dentelle ancienne, création de la maison Heim-JèunesFilles

Les demoiselles d'honneur étaient habillées de robes très amples de jupes, et aux corsages froncés, en tulle bleu garni de velours bleu roi. Dans les cheveux, de petites couronnes de fleurs multicoiores. Tous ces jolis ensembles étaient égale- À ment signés Heim-Jeunes-Filles.

En l'église Saint-Symphorien de Versailles a été célébré le mariage de Mlle Denise Lignel, fille de M. Léon Lignel, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Léon Lignel, avec M. Jacques Chartrey de Ménetreux, fils de M. Paul Chartrey de Ménetreux et de Mme Paul Chartrey de Ménetreux.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Jean Lignel, ingénieur civil de l'aéronautique, et pour le marié M. Jacques Chartrey de Ménetreux, chevalier de la Légion d'honneur. `

Mercredi 14 septembre, en la cathédrale d'Autun, a été célébré le mariage de Mlle Chantal de Belenet, fille du général de Belenet, grand officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de ma-dame, née de Montangon, avec le comte Ch. d'Amedor de Mollans, ingénieur E. T. P., attaché à la région du Nord de la S. N. C. F., fils du lieutenant de Mollans, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, mort pour la France, et de la comtesse, née de Ferrière le Vayer. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par S. Exe. Mgr Chassagnon, évêque d'Autun, qui transmit aux jeunes époux la bénédiction que le Saint-Père avait daigné leur envoyer.

Les témoins étaient, pour la mariée le colonel de Belenet, officier de la Légion d'honneur croix de guerre, et le comte de Montangon, médecin militaire, croix de guerre, ses oncles; pour le marié: la comtesse de Mollans, sa tante, et le marquis de Ferrière le Vayer, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Marie-José et Marie-Odile de Monicault, Anne de Ferrière le Vayer, Hélène de Mollans, Françoise Duffié de Tassigny et Béatrice de Saint Ferjeux, accompagnées par MM. Guy de Ferrière le Vayer, Jean Brùneau, Jean de Clock et Bernard de Sainte Marie.

INFORMATIONS

Au Havre se sont embarqués ift 15 septembre, à bord de Yïïe-deFrance, en direction de New-York Colonel Weiser, attaché de l'air à l'ambassade de France à Washington; Don jo«é et Mme' M. Casanova, comtesse de Janzé, Mrs George H. Lorimer, Mrs Antoinette Lindsay, docteur et Mme Maurice Fried, Mme G. Caillon, Miss E. Thamara-Taglioni, Mrs R. Eldridge, Miss Alice Pearce, M. E. Schlienger, M. Camille Perrin, M. J.-J. Bohy, M. et Mme Louis A. Freedham Carrière, M. Charles Colcorabet, M. E J. O'Brien, M. et Mme Paul Robins, M. et Mme Albert Mills, M. et Mme Clifford Fisher, M. et Mme W. Golschmann, M. et Mme Alfred Frankfurter, M. Bert Wheeler,, Mme Croall, M. Eddie Lewis, M. Edwin L. James, etc. DEUILS

Mgr Bouhélier, supérieur de la mission diocésaine à Besançon et prélat de la maison de Sa Sainteté, a succombé dans cette ville.

Velie. DU10Z, aussi Dieu que Kiiinuiyfleury, l'avait supplié à maintes reprises de changer de genre, de mettre dans ses livres d'autres personnages que ceux qu'il avait connus durant ses années de bohème. Les paysans de Marlotte allaient le lui permettre. Henri Murger se lance dans le roman campagnard, et il y réussit fort bien. Il y a dans Adeline poirat et dans Le Sabot rouge des types campés avec un vigueur et une saveur qui en font les frères des personnages balzaciens. Publié par le Moniteur, Le Sabot rouge connut un franc succès.

Murger était à Marlotte quand arriva la nouvelle qu'il était décoré. La croix de la Légion d'honneur était alors pour un écrivain quelque chose de considérable. Cette décoration dissipait jusqu'au souvenir de vie de la rue des Canettes.

Ce fut, ce jour-là, une bien belle cérémonie. Le décret parut le 15 août 1858. L'architecte Chamboullet prit aussitôt le train avec

Mlle Monique Letourneur dont le mariage avec M. Paul André Lesort vient d'être béni en l'église Notre-Dame de Versailles.

(Studio de France.)

Il était âgé de soixante-dix-huit ans.

Nous apprenons la mort du révérend Samuel Mac Comb, pasteur de l'église américaine de Nice. Le commandant Caccavelli, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, vient de mourir à Vico (Corse).

Une messe de bout de l'an a été dite en l'église paroissiale de Dinard pour le repos de l'âme du marquis de Montferrier.

Nous apprenons la mort de M. Weber, président honoraire de la cour d'appel de Bruxelles. Les obsèques de M. le professeur 0. Crouzon, dont nous avons annoncé le décès, auront lieu demain lundi 19 septembre, à onze heures trente, en l'église SaintPierre de Chaillot où l'on se réunira. Inhumation dans le caveau de famille au cimetière du Montparnasse.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nous apprenons la mort de la baronne de Lemud, née d'Esclaibes d'Hust, pieusement décédée au château de Chalancey le 17 septembre. Les obsèques auront lieu en l'église de Chalancey le mardi 20, à dix heures. Cet avis tient lieu de fairepart.

On annonce la mort

De Mme Robert Bouroulliîc, née Rezé, à Aumale (Seine-Inférieure) de Mme Isaac Lévy, née Joseph, rt Paris de M. Jean-Joseph Dubois, à Paris. Valfleury.

PETIT CARNET

La Grande Maison de Blanc, Place de l'Opéra, sera ouverte lundi après-midi.

Mise en vente de vêtements pour la Rentrée des Classes pour vos filles et pour vos fils, des articles solides ayant du chic, à des prix spécialement réduits.

SiMrt.

Mlle Denise Lignel dont le mariage avec M. Jacques Cha.trey de Ménetreux vient d'être célébré en l'église Saint-Symphorien de Versailles.

(JPhot. Henri Manuel.)

~a~u~

LE GENERAL GORT.

.chef d'état-major général de l'armée britannique (à gauche), s'entretenant avec sir Thomas Inskip, ministre de la coordination de la défense nationale.

Pour chasser le perdreau un tailleur d'épaisse toile écrue à empiècement de cuir relevé d'un chemisicr roux, d'un feutre et de souliers de couleur, marron, et de guêtres également rousses.

♦ Dans le- Midi, un complet de flanelle rose dragée rallé de blanc, porté avec un foulard en serre-tête et des sandales rubis.

Pour danser un ensemble dit soir robe droite et veste,Eton en

A L'ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES Le libéralisme doctrinaire d'après les écrits de Doudan Le baron Seillière a donné lecture d'une étude sur le Libéralisme doctrinaire, d'après les écrits de Doudan. Sur la première attitude intellectuelle de D.oudan, nous possédons une source de renseignements précieux la notice que lui a consacrée après sa mort son camarade- Sylvestre de Sacy. Doudan, nous apprend Sacy, était libéral alors, puisque toute la jeunesse de l'époque l'était, mais non pas à la manière des clubs et des sociétés secrètes. Ce libéralisme-là, dans sa candeur, il le connaissait à peine et aurait plutôt poussé la simplicité jusqu'à en nier l'existence. Il mûrissait le sien à l'école des Royer-Collard, des Broglie, des Constant et des Foy. Sans être passionné pour le gouvernement de la Restauration, il l'acceptait de très bonne foi et ne lui demandait pas autre chose qu'une entière fidélité à la Charte jurée par le monarque., Attaché aux principes de là Révolution, à son aspect rationnel du moins, il en réprouvaif les, excès issus de l'utopie naturiste et ne prévoyait aucunement que de semMaMes erreurs pussent jamais se renouveler. L'ère des violences lui semblait à jamais fermée. Avec la liberté née de la Charte et garantie par elle, une ère nouvelle semblait s'ouvrir non seulement pour la vie politique du pays, mais pour les lettres et la philosophie. Les littératures étrangères, mieux connues, élargissaient les horizons de l'âme française. Doudan applaudissait aux innovations du Romantisme, autant du moins que le lui permettait la justesse innée de son esprit et la délicatesse acquise de son goût. Il appréciait la philosophie romantique allemande, qu'il délaissa cependant par la suite, afin de se rapprocher des voies plus sûres de l'Ecole écossaise.

La réouverture

de Longchamp

Immuable dans sa tradition, la Société d'Encouragement nous offre, pour sa réouverture, le Royal Oak et l'Omnium. Le Royal Oak, confirmation ou infirmation du Grand Prix, est le Saint-Léger français, et chacun sait qu'il ne manque à l'Omnium que le pari au livre pour être le plus grand et le plus palpitant handicap de l'année.

Au total, et sans littérature, une magnifique réunion en perspective. à laquelle chacun se doit d'assister. J. T.

-♦

L'escadre

de la Méditerranée

appareillera mardi

Toulon, 17 septembre. L'escadre de la Méditerranée, sous le commandement du vice-amiral Abrial, appareillera le 20 septembre pour reprendre, jusqu'au 23, ses exercices d'entraînement sur les côtes de Provence, et pour achever son programme d'instruction et de tir.

Participeront à ces manoeuvres les 1" et 3° divisions de croiseurs, 9° division de contre-torpilleurs et 1" flottille de sous-marins, ainsi que l'escadre volante de la Méditerranée et plusieurs éléments ds l'aviation de la troisième région.

1 ÇA ET LA

Les membres des sociétés savantes de Saintes se sont rendus au cimetière de Pont-l'Abbé, où ils se sont inclinés devant la tombe de René Caillié, à l'occasion du centenaire de la mort du célèbre explorateur.

L'Automobile Club de France annonce que la circulation à droite vient d'entrer en vigueur dans toutes les provinces de l'Autriche (Deutsche Ostmark) où elle s'effectuait à gauche (Basse-Autriche, Wien et Burgenland). Par conséquent, la circulation à droite avec dépassement à gauche sera la règle sans exception dans toute l'Allemagne.

Les services de la direction de l'exploitation télégraphique, qui étalent installés, 5, Cité' Martignac, ont été transférés dans les nounouveaux bâtiments du ministère des P. T. T., avenue de Ségur.

A NOS ABONNÉS

Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 30 de ce mois de bien vou-

épais reps blanc à envers de satin. Les revers étant de satin et la robe restant mate.

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LE MASQUE A GAZ DE L'ELEPHANT

.h'U~

Lors' dés exercices de défense passive qui viennent de se déronj: 1er à" Londres, Certains animaux du Zoo" avaient « reçu des masques à gaz. Voici un éléphant muni de son appareil protecteur. POUR LA DEFENSE PASSIVE

Que doivent faire les habitants? Dans une lettre qu'il vient d'adresser aux préfets de la Seine et de, police, M. Bruncrye, vice-président du Conseil général, souligne la presque ignorance où se trouvent les populations ù l'égard des mesures prises pour leur sauvegarde.

II estime qu'il serait peut-être nécessaire de donner aux intéressés les connaissances indispensables pour utiliser les moyens de protection, en organisant des conférences publiques, faites par des techniciens avertis.

« Le Maroc, en cas de conflit, se dresserait aux côtés de la France » déclare S. M. le Sultan Rabat, 17 septembre. Au cours d'un récent entretien avec le général Noguès, le sultan du Maroc a fait spontanément au résident général la déclaration suivante Quoi qu'il advienne, en cas de conflit, et si le pire doit arriver, je puis vous affirmer hautement que le sultan du Maroc et tous ses sujets se dresseront aux côtés de la France.

Le sultan a prononcé ces paroles d'un ton solennel et avec une émotion visible.

CHEZ LES SUDETES

loir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement. La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi.


HIER, SEANCE PUBLIQUE A GENEVE Le Conseil examinera demain la demande chinoise

de sanctions contre le Japon

Genève, 17 septembre. Le Conseil de la Société des Nations a tenu cet après-midi une séance publique au cours de laquelle M. Comnène a présenté un rapport sur les travaux de la dernfère session de la Commissions permanente des mandats. Le délégué britannique, M. Butler, a déclaré que le gouvernement britannique reste d'avis que »e. projet de partage de la Palestine est en principe la meilleure solution

du problème.

M. Kômarnicki, Pologne, a constaté que le problème palestinien attend toujours une solutinn II a souligna que ce problème était d'une portée capitale pour toute .tentative du règlement général du' problème de l'immigration juive. M. Comnène >a prié ensuite le Conseil d'avoir toujours à l'esprit la grave question des débouchés pour les Juifs de l'Europe centrale. Il est à noter que le représentant de l'Iran. a souhaité que les droits légitimes des Arabes en Palestine soient entièrement sauvegarJés. Le rapport a été ensuite adopté, Puis le Conseil s'est occupé du rapport sur le trafic de l'opium et autres drogues nuisibles.

Le délégué britannique a indiqué l'importance que son gouvernement attache à la question, et le rapport a été adopté.

Enfin, le Conseil a adopté le rapport de son comité pour la colla-

Lord Runciman (à gauche) et M. Ashton Gwatkin quittent Downing Street après le conseil de cabinet britannique, hier matin.

Les événements d< Le ministre d'Allemagne à Prague

est rentré à Berlin

Prague, 17 septembre. Le mi.nistre d'Allemagne à Prague, M. Ernst Eisenlohr, est, parti ce ma. tin de Prague à destination de Berlin. Le ministre de Tchécoslovaquie à Berlin, M. Mastny, se trouve aetuellement à Prague.

Les arrestations

de citoyens tchèques

domiciliés en Allemagne se poursuivent

Prague, 17 septembre. De source tchèque, on annonce que les arrestations de citoyens tchèques domiciliés en Allemagne se poursuivent dans tout Je territoire du Reich. A Berlin, seize arrestations ont été jusqu'ici opérées, parmi lesquelles celles des trois chefs, président, vice-président et directeur sportif de l'association du Sokol tchèque en Allemagne. D'autres chefs d'organisations tchécoslovaques de bienfaisance, d'ailleurs sans caractère politique, ont été également appréhendés, ainsi que de simples ouvriers ou artisans domiciliés depuis longtemps en Allemagne.

Plusieurs arrestations n'ont pu être opérées à Berlin, la police n'ayant pas trouvé à leur domicile les personnes qu'elle cherchait. Mais il semble que le chiffre de seize est actuellement au-dessous de la réalité.

De la même source, on annonce également que six arrestations auraient été opérées à Chemnitz et d'autres à Hambourg et à Cologne. A Vienne, quinze Tchécoslovaques ont été arrêtés, notamment le rédacteur en chef du journal tchèque de Vienne.

Les Tchécoslovaques qui ont été arrêtés par la Gestapo n'ont pas encore pu communiquer avec leur légation et on ignore où ils ont été incarcérés.

Deux démarches ont été effectuées hier et ce matin par la légation de Tchécoslovaquie a Berlin auprès du ministère des affaires étrangères du Reich pour protester contre ces arrestations.

« Restez forts et conservez des nerfs d'acier », lance le député Kundt aux Allemands des Sudètes.

Prague, 17 septembre. Le député Ernest Kundt, ancien chef de la délégation chargée de négocier avec le gouvernement et président du groupe parlementaire des députés et. sénateurs du parti des Allemands des Sudètes, publie l'appel suivant

c Allemands des Sudètes Sous la pression politique d'hommes à courte vue, qui ne comprennent pas encore que l'Europe en ces jours graves se trouve en face de décisions importantes, le gouvernement a trouvé bon d'arrêter l'activité de l'organisation populaire politique de la communauté allemande des Sudètes. Tout en me réservant les démarches appropriées à la situation, je redis, en ma qualité de chef de votre fraction parlementaire ne vous laissez pas induire en erreur par cette mesure d'arrêt. Restez en vous-même ce que vous êtes. Attendez qu'Adolf Hitler et Chamberlain aient terminé leurs entretiens lourds de destin. Qu'il existe ou qu'il n'existe pas en Tchécoslovaquie de partis ou d'organisations, cela n'a plus aujourd'hui aucune importance. Ce qui est important pour nous, c'est seulement le sort futur de la communauté allemande des Sudètes et notre patrie. Jusqu'à ce que le sort ait décidé, restez forts et conservez. des nerfs d'acier. Dieu est avec nous.

boration technique avec la Chine. II a décidé notamment de prolonger d'un an la mission de la commission anti-épidémique en Chine, à l'activité de laquelle M. Wel'inpton Koo a tenu à ïendre honimage. Lundi prochain, le Conseiî abordera l'examen de l'appel chinois proprement dit, qui invoque les articles 10, 11 et 17 du pacte. La Grèce succédera

àla Pologne

comme membre du Conseil Genève, 17 septembre. M. Komarnicki, Pologne, a envoyé au président de la 19" assemblée de la S. D. N. un télégramme l'informant que le gouvernement polonais n'a pas l'intention de présenter sa candidature aux élections au Conseil de la S. D. N. qui auront lieu lundi prochain.

C'est la Grèce qui succédera à la Pologne comme membre du Conseil. Sa candidature a été présentée par la Turquie et agréée immédiatement par les groupements de la Petite-Entente, de l'Entente Balkanique et des Etats d'Oslo.

La Grèce représentera au Conseil les Etats membres de l'Entente balkanique, soit la Turquie, la Roumanie et la Yougoslavie.

t Tchécoslovaquie « Le corps franc combattra les armes à la main », déclare le Dr Sebekowsky Berlin, 17 septembre. Le «Dr Sebekowsky, député et chef de section du parti des Allemands des Sudètes, recevant les journalistes à Berlin, a déclaré au sujet de la constitution d'un corps franc pour la défense du territoire sudète, que ce corps franc serait constitué aussi bien en Allemagne parmi les réfugiés sudètes qu'en territoire tchécoslovaque, partout où cela serait possible.

11 a ajouté

« Tout chemin de retour est fermé aux Sudètes, nous avons tout essayé et ce n'est pas notre faute si nos efforts ont échoué ». II a ajouté que la suppression du parti Sudète était illégale, non avenue et inefficace. « Notre réponse à ces mesures, c'est la constitution du corps franc qui, s'il est nécessaire, combattra les armes à la main pour la liberté de son pays. » Dissolution

du parti des Allemands des Carpathes

Prague, 17 septembre. Le parti des Allemands des Carpathes a été officiellement dissous, aujourd'hui. Le parti des Allemands des Carpathes était affilié au parti des Allemands des Sudètes mais ne comprenait qu'un nombre relativement restreint de membres. Des fonctionnaires Sudètes se placent sous la protection de la police tchèque.

Prague, 17 septembre. Plusieurs hauts fonctionnaires du parti des Sudètes, abandonnés par leurs chefs, se sont rendus dans les postes de police de Asch et ont demandé à être « arrêtés »̃

D'autre part, la police déclare qu'elle reçoit constamment des déclarations de loyalisme d'ex-partisans de M. Henlein et que de grandes quantités d'armes lui sont remises.

Dans plusieurs localités des Sudètes, les fonctionnaires municipaux ont affirmé leur dévouement au gouvernement.

(Sous toutes réserves.)

Un message

de la noblesse tchèque au président Benès

Prague, 17 septembre. Lors de leur réception par le président de la République, les représentants de la vieille noblesse tchèque, conduits par ]je prince Kinsky, ont remis au président Benès la proclamation suivante

« Monsieur le Président.

» En ces jours, toutes les classes de notre action manifestent unanimement leur volonté d'empêcher une atteinte aux vieilles frontières de notre Etat. C'est pourquoi un grand nombre de membres des vieilles familles de notre patrie nous ont chargés de vous faire une telle déclaration.

» La fidélité envers l'Etat tchèque que nos ancêtres ont contribué à édifier et à maintenir pendant mille ans est pour nous un devoir si naturel que nous avons hésité à la souligner expressément. Nous considérons comme notre devoir de garder l'héritage de nos pères. Les pays de la couronne tchèque ont été réunis pendant tant d'années et ont survécu à tant d'orages que nous espérons surmonter aussi ces temps de troubles et de vialences. » Nous espérons surtout que les principes chrétiens maintiendront dans ce pays l'ordre et la civilisation.

» En exprimant notre foi dans un avenir meilleur, nous vous assurons, monsieur le Président, que nous avons conscience de nos devoirs envers la patrie, qui fut celle de os ancêtres, et dont nous voulons défendre les droits anciens. »

Toutes les minorités tchécoslovaques

se trouvent dans un esprit de révolte affirme un article

officieux du Dester Lloyd de Budapest

Budapest, 17 septembre. Dans un article visiblement inspiré, le Pester Lloyd émet une protestation énergique contre l'idée qui semble prendre naissance dans certains milieux étrangers et qui veut qu'avec la cession des Sudètes à l'Allemagne les autres problèmes ethniques de la Tchécoslovaquie ne soient pas résolus également. Le Pester Lloyd met en garde l'opinion étrangère contre cette solution de facilité, parce que de cette manière la paix ne pourrait être ni établie ni assurée. Non seulement les Sudètes, mais les autres groupes ethniques de Tchécoslovaquie se trouvent aussi dans un esprit de révolte et il n'y a pas de doute que si on néglige leurs intérêts, ces autres groupes ethniques entreraient en lutte avec tous les moyens se trouvant à leur disposition.

La Hongrie espéra que les grandes puissances, suivant en cela l'exemple de l'Italie, reconnaîtront la justice des droits des minorités hongroises.

La Hongrie proteste contre les mesures

militaires

tchécoslovaques

Prague, 17 septembre. Le communiqué officiel suivant est publié « Le ministre de Hongrie à Prague s'est présenté aujourd'hui, à 17 heures, chez le ministre des affaires étrangères tchécoslovaque, M. Kamll Krofta, et a protesté contre de prétendues mesures militaires prises par le gouvernement tchécoslovaque sur la frontière hongroise, » M. Krofta a expliqué au ministre de Hongrie que toutes les dispositions militaires prises sur la frontière hongroise avaient un caractère tout à fait normal et qu'clles ne pouvaient pas être considérées comme ayant un caractère hostile à la Hongrie. »

M. Mussolini prononce un grand discours

aujourd'hui

Rome, 17 septembre. Demain matin, de bonne heure, M. Mussolini quittera sa retraite de la Rocca della Caminate, se rendant à l'aérodrome de Ferli, d'où, a bord d'un trimoteur de bombardement, il se dirigera sur Venise. Là, il s'embarquera sur le contre-torpilleur 'Camicia Nera, de 1.620 tonnes, armé de 4 canons de 120 m/m., de 10 mitrailleuses antiaériennes et de six ̃làncertorpilles de 653 m/m. Le Camicia Nera sera escorté jusqu'à Tricste par quatre torpilleurs et quatre contre-torpilleurs formant la 8' et la 9e divisions na-

vales.

L'arrivée du chef du .gouverne- ment dans la capitale de la Vénétie Julienne est prévue pour 10 h. 30. Le discours que le Duce prononcera, dit-on, Vers 11 heures, est attendu avec le plus vif intérêt dans tous les milieux politiques et diplomatiques de la capitale. Le comte dano est parti hier pour Trieste.

Une opinion

du «Daily Express » sur le « plan de paix » de M. Chamberlain Dans son numéro du 17 septembre, le Daily Exptess parle du plan de règlement du différend tchecosudète, que M. Chamberlain se propose de soumettre aux minislres français dans la réunion d'aujourd'hui.

Le Daily Express ajoute textuellement

« On se demande beaucoup ce qu'est le plan lui-même.

» Il existe à Paris un mouvement très fort tendant à céder ie territoire des Sudètes à l'Allemagne, sous forme d'une Anschluss, c'est-à-dire sans plébiscite.

» D'autres milieux se montrent favorables à l'hypothèse d'un plébiscite, qui serait suivi d'une cession de territoire, si le plébiscite tournait à l'avantage de l'Allemagne.

» Le mouvement, en France, pour un règlement de ce genre est très puissant, et un article de M. Flandin, premier ministre du gouvernement français en 1934 et en 1935, paru dans VEvening Standard d'hier soir, a fait une énorme impression à Londres.

» Dans cet article, M. Flandin adoptait la position que les événements de Tchécoslovaquie devaient être considérés comme un conflit interne plutôt que comme un problème international.

» M. Flandin est le chef d'un parti de 84 membres à la Chambre des députés, et il y a toutes raisons de croire que ces 84 membres sont de tout coeur avec lui.

» M. Chautemps, autre ancien premier ministre, adopte la même attitude. »

«̃

Le Match de Football Hongrie Tchécoslovaquie annulé

Budapest, 17 septembre. Le dimanche 18 septembre, une rencontre des équipes de football hongroise et tchécoslovaque devait avoir lieu à Prague. L'équipe hongroise avait quitté Budapest vendredi à destination de Prague. Malheureusement les événements actuels ont créé une atmosphère qui n'est pas favorable à un match hungaro-tchécoslovaque.

En conséquence, l'équipe hongroise a été rappelée.

L'équipe hongroise a reçu cet ordre a son arrivée en gare de Prague et a repris le premier train en direction de Budapest.

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Avant d'arrêter définitivement son attitude, Londres désire connaître les intentions de Paris tandis que l'Angleterre suit avec angoisse l'évolution rapide des événements (De notre correspondant particulier par téléphone)

(Téléphone c Figaro >) Londres, 17 septembre. Le rapport très détaillé que 'le Premier ministre et ses collaborateurs ont composé la nuit dernière sur les entretiens de Berchtesgaden et dont une lecture, enrichie par les explications orales de M, Neville Chamberlain, a été faite ce matin à l'ouverture de la réunion du cabinet britannique, n'a même pas été communiqué aux fonctionnaires permanents du Foreign Office. Il n'est pas non plus placé dans les archives. L'exemplaire unique de ce rapport ne quittera pas le bureau du Premier ministre à Downing Street avant le départ des ministres français qui, eux-mêmes, n'en auront connaissance que demain matin.

Et, cependant, il apparatt que le silence de Downing Street ne cache pas de propositions mystérieuses, énigmatiques et se résume en deux ou trois points.

La hâte avec laquelle M. Neville Chamberlain a convoqué son cabinet, l'invitation précipitée que reçurent MM. Daladier et Bonnet alors qu'ils déjeunaient à Rambouillet, semblent être moins dues aux révélations du chancelier Hitler ou aux contre-propositions présentées par M. Neville Chamberlain et qui ne pourront se concrétiser que lorsqu'elles auront été approuvées définitivement par ses collègues et par les membres du gouvernement français, qu'à cette évolution progressive d'un état de tension générale qui risque d'aboutir à un conflit armé avant même qu'on ait pu tenter de le prévenir. Lord Runciman assistait à la réunion du cabinet La réunion du cabinet britannique, qui commença ce matin à onze heures et reprise dans l'après-midi se prolongea jusqu'à a 5 h. 30, n'a donc pas seulement permis aux ministres anglais de prendre connaissance du compte rendu des conversations entre M. Hitler et M. Chamberlain. Lord Runciman, rentré hier de Prague, assistait à ce débat. Il est mieux instruit qu'un diplomate de carrière sur la situation telle qu'elle apparaît en Tchécoslovaquie, sur les tendances diverses qui se manifestent au sein des minorités allemandes, sur l'influence réelle du parti des Sudètes et surtout sur ce que le gouvernement de Prague et la masse des Tchèques considèrent comme la limite des concessions. /( a pu nettement exposer, avec l'aide de son collaborateur, M. Ashton Gwatkin, qui était présent à la réunion, les raisons pour lesquelles le peuple tchécoslovaque considérait certaines demandes allemandes comme une capitulation. plus humiliante et plus pénible même que les ravages'de la guerre puis- qu'elles seraient l'équivalent non j seulement de la soumission d'un Etat indépendant, mais d'un dé-, membrement véritable.

VERS UNE GUERRE DEGUISEE ?

Va-î-on voir des volontaires allemands dans les rangs des Sudètes ? se demande=t»on anxieusement à Praeue

Prague, 17 septembre. L'an- nonce de la mobilisation par Hen- lein du corps des francs-tireurs sudètes sur la frontière de la Tchécoslovaquie, a retenu particulièrement l'attention des milieux politiques à Prague où l'on se demande quelle est la portée exacte de cette mesure.

La concentration à la frontière des francs-tireurs sudètes doit-elle être interprétée comme an prélude de l'action allemande ou bien meni- j fle-t-elle qu'une immixtion alle- mande dans les Sudètes se prépare

La constitution de corps francs véritable appel à la guerre civile feint de s'étonner Berlin

Berlin, 17 septembre, La proclamation lancée par la direction du parti allemand des sudètes et l'institution par le parti d'un corps francs qui sera employé, selon les termes mêmes du Walther Sebekowski, chef de presse du parti, partout où cela sera possible, peuvent être considérées comme un véritable appel à la guerre civile. La tradition des « corps francs s jouit, en Allemagne, d'une grande popularité. Leurs exploits dans les Pays Baltes, en Haute-Silésie et dans tous.les territoires plébiscitaires, après la guerre mondiale, sont célèbres, depuis vingt ans, par toute la littérature de guerre allemande.

On ignore comment et par qui ces formations seront armées. Les délégués sudétes qui ont reçu, aujourd'hui, la presse à Berlin, n'ont four. ni, à cet égard, aucune précision. Le but des Sudètes

Pa railleurs, dans leur entretien avec les journalistes, le Dr Sebekowski et le député Rudolf Sandtner ont affirmé que les nouvelles d'une scission dans le parti étaient controuvées. Le but des Sudètes, disent-ils, est clair c'est la réunion de leur pays au grand Reich allemand.

Le Dr Sebekowski a fait à sa manière l'historique des négociations du parti sudète avec le gouvernement tchécoslovaque, rejetant toute la responsabilité sur le gouvernement de Prague a que nous combattons, a-t-il dit, par tous les moyens, pour que notre patrie soit libre. »

Les délégués sudètes n'ont pas répondu à la question de savoir s'ils accepteraient un plébiscite sous le contrôle international, prétendant qu'il appartenait uiiiquuineciit à M. Kpnrad Henlein de répondre. IOr, on sait que cette solution est,

L'impression de doute, nous dirous même d'angoisse que l'on recueille semble venir du fait que les ministres britanniques et M. Neville Chamberlain lui-même reconnaissent que les demandes fondamentales du chancelier Hitler pourront difficilement être acceptées par Prague, malgré certaines garanties que pourraient, éventuellement, accorder les 'grandes puissmees.

C'est pourquoi les membres du cabinet britannique, après avoir félicité le premier ministre pour sa courageuse initiative, n'ont pas été en mesure d'accepter, en définitive, les termes des propositions de Berchtesgaden. Ils n'étaient d'ailleurs pas en mesure de se prononcer avant l'arrivée des ministres français.

Londres attend

MM. Daladier et Bonnet .Cette position d'attente'vient en effet de l'attitude que prendra le gouvernement français. A maintes reprises depuis les dernières conversations franco-anglaises de Downing Street le gouvernemnt britannique a été informé d'une façon catégorique que la France était en mesure do remplir ses obligations militaires, contractées par son traité d'assistance avec le gouvernement des Tchèques en cas d'une agression sur la Tchécoslovaquie. En conséquence, pour la première fois, les services de guerre ont envisagé à Londres les mesures d'assistance que pourrait éventuellement donner la Grande-Bretagne blocus des côtes allemandes, appui sans réserve de l'aviation.

Ces préparatifs ont pu se faire sans que s'élève la moindre objection au sein de la masse anglaise, car ils ont eu lieu au moment où, en effet, la mobilisation partielle de l'Allemagne, ses procédés d'intimidation, son mépris de toutes les concessions accordées par les Tchèques, en raison des répercussions de la tension internationale sur tout le marché anglais, opéraient un revirement étonnant dans l'opinion britannique. II s'est créé en quelque sorte un sentiment d'unanimité au sein de toutes les populations anglo-saxonnes, mouvements d'opinions assez violents pour permettre aux dirigeants de prendre toutes ces mesures sans crainte des répercussions que pourraient créer des dissensions intérieures.

L'Angleterre se plaçait ainsi spontanément en première ligne. Il se trouve qu'aujourd'hui la France laisse entendre à Londres la voix du doute, ou en tout cas de l'équivoque, sur son action éventuelle. La raison fondamentale de l'invitation qui a été adressée à MM. Daladier et Bonnet est de dissiper ce doute. Ou peut dire que l'effet de cet équivoque ne s'est pas déjà fait simplement sentir dans les masses populaires, mais au sein même du cabinet.

sous la forme de légions de « vo- lontaires » soi-disant émigrés de Tchécoslovaquie et dont il serait en tout cas impossible de vérifier la composition ? 2

D'autre part, peut-on s'arrêter un instant à l'idée que le Reich songe h une forme quelconque d'intervention avant que soient arrivées à une conclusion quelconque les négociations entre Hitler et Chamberlain '? Telles sont les questions que l'on se pose h Prague sans se départir du calme habituel.

A tout le moins, la concentration

aujourd'hui, jugée à. Berlin comme un pis-aller.

Des problèmes

d'une extrême gravité De l'avis général des milieux élrangers de Berlin, la formation de ce corps recruté en Allemagne, aussi bien qu'en Tchécoslovaquie et son armement, poseront, sans doute, sous peu, et peut-être même de l'avis des délégués sudètes, avant la prochaine entrevue Hitler-Cham-

La Roumanie

tiendra ses engagements écrit M. Jorga

Bucarest, 17 septembre. « Le plébiscite, écrit le directeur du Curentul, M. Pamphil Seicaro, n'est qu'une forme du fait accompli. Si la nouvelle suivant laquelle lord Runciman aurait dcmandé à la Tchécoslovaquie d'approuver le plébiscite s'avère xacte, M. Hitler aurait remporté la victoire sans risquer un seul soldat allemand. La Tchécoslovaquie ne serait plus qu'un Etat fédéral à la discrétion do l'Allemagne. Si lord Runciman a demandé au gouvernement de Prague d'admettre le plébiscite, la Tchécoslovaquie se trouvait dans une situation meilleure le 21 mai, lorsque, par une prompte mobilisation, elle répondait à la menace allemande, qu avec la Grande-Bretagne comme arbitre, et l'interven.tion anglaise n Tchécoslovaquie aurait eu plus do liberté dans ses mouvements et des concessions fai- tes en dehors de toute intervention auraient eu beaucoup pus de prix.» D'autre part, dans le Nemaul Romanesc, le professeur Jorga, ancien président du Conseil, condamne énergiquement les méthodes de violence et affirme que la Roumanie est prête à tenir ses engagements.

La foule en prières

Pendant ces heures d'attente l'émotion ne se traduit plus maintenant par ces groupements dans les rues passantes, dans les parcs, aux alentours de Downing Street, ce sont vers les églises que les foules se dirigent. Par ordre de l'archevêque, l'abbaye de Westminster demeure ouverte jour et nuit au public.

Les prières des fervents qui se succèdent en files ininterrompues s'élèveront jusqu'à l'aube. Ce qu'il faut noter cependant c'est le calme la maîtrise, la confiance de la Grande-Bretagne dans ces moments décisifs.

Le roi décide

de rester à Londres

Le roi, qui avait l'intention de retourner aujourd'hui à Balmoral, en Ecosse, a décidé de rester à Londres pendant le week-end et son retour en Ecosse dépend de l'évolution des événements c'est une indication nouvelle de la vigilance anglaise.

Gérard Boutelleau.

L'exposé

de M. Chamberlain LONDRES, 17 septembre. M. Chamberlain a fait un très long exposé de sa rencontre avec le chancelier Hitler. Il en résulte que le Führer a demandé une solution très rapide et conforme aux dernières proclamations des chefs sudètes. Dans ces conditions, les ministres anglais ont étudié un plan qui pourrait servir de base de discussion. Il comporterait 1° La cession des territoires peuplés en majeure partie d'Allemands (plus de 75 0/0); 2° Un échange de populations, analogue à ce qui s'est produit entre la Grèce et la Turquie, et qui permettrait à ceux des Sudètes qui ne veulent pas vivre dans le 111' Reich de demeurer citoyens tchécoslovaques

3" La neutralisation de la Tchécoslovaquie et la substitution d'une garantie commune des puissances aux garanties résultant des traités en vigueur. Les Dominions

sont avisés

Londres, 17 septembre. Les hauts-commissaires des Dominions britanniques à Londres se sont rendus séparément ce soir au minlstère des Dominions, pour être mis au courant du développement de la situation européenne.

des francs-tireurs est-elle considérée comme devant être •surveillée de très près par les répercussions qu'elle peut avoir dans les régions sudètes où le calme a justement été rétabli depuis deux jours.

On a beaucoup remarqué à Prague la façon insolite dont les org»> nés officieux allemands publient la nouvelle de l'ordre de concentration de Henlein, la datant d'abord de Berlin, puis la faisant suspendre, puis enfin donnant comme instruction de la dater de Asch (TchécoSlovaquie)..

berlain, des problèmes d'une extrême gravité.

On ne donne aucune explication, dans les milieux 'compétents allemands, des arrestations de citoyens tchéco-slovaques vivant en Allemagne, mais il est certain qu'il s'agit d'une mesure de représailles contre les arrestations de sudètes en Tchécoslovaquie et cela montre amplement, s'il était encore besoin de preuves, que, dès maintenant, le Heich a pris sous sa protection effective les Sudètes.

Le gouvernement belge maintient sa politique étrangère

Bruxelles, 17 septembre. Le cabinet du premier ministre a communiqué, dans'le courant de l'après-midi, la note suivante « Le gouvernement a été sollicité ces jours derniers de différents côtés, soit de faire procéder à la convocation des Chambres, soit de réunir les commissions des affaires étrangères de la Chambre et du Sénat, soit dc faire une déclaration sur la politique étrangère.

» Le gouvernement estime que, dans l'état actuel de la situation internationale, une réunion anticipée du Parlement n'est pas nécessaire; qu'il n'y a pas lieu non plus de convoquer les commissions des affaires étrangères.

Pour le surplus, le gouvernement est décidé h. appliquer avec une inébranlable fermeté les principes de la politique d'indépendance qu'il a formulés à plusieurs reprises devant le Parlement.

» Sa résolution provient notamment du fait qu'au cours de l'actuelle crise internationale, il a acquis la certitude que la position prise par lui en matière de politique étrangère, non seulement contribuait au maintien de la paix gé.nérale, mais portait au maximum les eban-es qu'a la Belgique d'é« chapper au danger de la guerre.

Le Président ROOSEVELT renonce à ses déplacements et attend à Washington les nouvelles d'Europe

Washington, 17 septembre. M. Stephen Early, secrétaire du président Roosevelt, a déclaré à la presse que ce dernier, désirant suivre de près les développements de la situation internationale, a annulé le déplacement qu'il devait faire le 20 septembre à Chattanooga (Tennessee), où il devait prononcer un discours. En outre, le président a autorisé M. Cordell Hull et tous les hauts fonctionnaires du département d'Etat à venir le voir en cas de nécessité, à toute heure du jour ou de la nuit.

Le président Roosevelt a prononcé, de la Maison Blanche, un discours radiodiffusé à l'occasion du cent cinquantième anniversaire de la ratification, à PoughUeepsie, de la Constitution par l'Etat de NewYork. Contrairement à l'attente générale, le président Roosevelt n'a fait, dans ce discours, aucune allusion directe à la situation européenne. Toutefois, le chef d'Etat déclara que c'était avec une profonde déception personnelle qu'il constatait que les affaires mondiales étaient actuellement telles qu'il avait été impossible de se rendre aujourd'hui à Poughkecpsi, comme il l'avait espéré.

Le discours de M. Roosevelt fut un chaleureux appel à la collaboration de tous pour que la Constitution des Etats-Unis puisse être adaptée à un monde dont les conditions changent.

Ayant sans doute présents à l'es- prit les échecs que le New Deal vient d'essuyer dans divers Etats du sud, le président a poursuivi en substance

« Les démocrates s'insurgent contre le New Deal et la tendance « libérale » oue j'entends donner à mon parti.

» Washington, Hamilton, Clinton, a ajouté M. Roosevelt, furent traités de traitres et de dictate-.rs. Aujourd'hui comme hier, il y a des hommes et des femmes que l'avenir effraie, qui manquent de courage et de confiance en euxmêmes pour envisager la situation avec les conditions nouvelles qu'elle comporte. Il y a des citoyens qui font preuve de courte vue dans l'idée qu'ils se font des besoins nationaux et locaux ».

Un conseil de cabinet Le président Roosevelt est resté

SI LA SITUATION EUROPEENNE L'EXIGEAIT LE GOUVERNEMENT CANADIEN se tient prêt à convoquer le Parlement déclare le Premier ministre, M. Mackenzie-King

Ottawa, 17 septembre. Précisant son attitude à l'égard de la crise européenne, le Premier ministre, M. Mackenzie King, a publié le communiqué suivant

< Le gouvernement canadien est prêt à convoquer le Parlement en cas de nécessité et à lui soumettre ses propositions.

» En attendant, nous estimons que les controverses publiques sur cette éventualité ne servent pas les intérêts de la paix ni l'unité de la communauté britannique.

» Le gouvernement canadien n'a pas cessé d'étudier la situation européenne, à la lumière d'informations confidentielles, cette situation se modifie chaque jour. La tâche essentielle, à l'heure présente, consiste à éviter un recours à la force en trouvant une solution pacifique aux conflits d'intérêts qui existent en Europe Centrale, le gouverne-

EN PAGE 5

L'opinion de la presse sur ta crise européenne

Nouvelle offensive

nationaliste en Catalogne? Barcelone, 17 septembre. On s'attend ici à une nouvelle offensive franquiste sur le front catalan. Le général Franco mettrait sur ce front près de 300.000 hommes et 800 avions.

Sur tous les fronts, la journée n'a été troublée que par des actions locales sans importance.

LE GENERAL BECCK

OFFRE UN DINER

AUX ATTACHES MILITAIRES Berlin, 17 septembre. Le D. N. B. annonce que le général Beck, chef d'état-major général de l'armée, a offert ce soir, à Kœnigsberg, une réception en l'honneur des 36 attachés militaires étrangers qui assistent aux manœuvres du 1er corps d'armée en Prusse orientale.

̃»

Aux Indes néerlandaises LE DUMPING JAPONAIS Amsterdam, 17 septembre. L'industrie cotonnière aux Indes néerlandaises s'inquiète depuis quelque temps à cause d'un nouveau dumping japonais aux Indes. Les Japonais livrent du fil de coton aux Indes à des prix qui n'ont, en réalité, aucun rapport avec les prix du coton même, et qui sont depuis quelques semaines au-dessous du prix du coton. Le commerce de gros seul profite de cet état de choses, le fil étant vendu aux mêmes prix qu'avant aux consommateurs.

Le trafic sur l'Elbe est suspendu Hambourg, 17 septembre. Les armateurs de la navigation allemande sur l'Elbe ont, en raison des événements de Tchécoslovaquie, arrêté le trafic régulier des vapeurs sur l'Elbe en direction de la Tchécoslovaquie.

en consultation pendant deux heures avec le cabinet, délibérant dei éventualités susceptibles de se présenter du fait dé la menace de conflits en Europe.

Cependant, il est indiqué que des décisions importantes n'ont pas été prises. Les catholiques allemands des Etats-Unis

contre le nazisme

New-York, 17 septembre. Volci le texte de la motion adoptée à la réunion de l'Assemblée générale de l'association centrale des catholiques allemands des Etats-Unis « Nous nous trouvons placés aujourd'hui devant les erreurs qùi vont à rencontre absolue du principe même de la catholicité le communisme, le nazisme, le fascisme et diverses autres idéologies analogues. Les folles conceptions de ces systèmes font de l'Etat la fin suprême de toutes choses, l'opposant .ouverte ment à la morale et aux droits de l'Eglise.

s> C'est pourquoi nous croyons devoir mettre en garde les membres de notre association contre ces doctrines raciales. Nous leur demandons de ne jamais oublier qu'elles sont en absolue contradiction avec les préceptes de l'Eglise ». .et les catholiques sud-américains

contre le Reich

Buenos-Ayres, 17 septembre. La récente convocation à Berlin des ambassadeurs allemands des divers états d'Amérique du Sud est motivée par l'hostilité de ces pays contre le nazisme, consécutive aux attaques que subit l'Eglise catholique dans le Reich.

Le ressentiment contre l'Allemagne est tel en Argentine que l'ambassade dtt Reich à Buenos-Ayres s'est trouvée dans l'obligation d'attribuer à la propagande anti-allemande l'annonce de l'expulsion de Mgr Sproll de son diocèse de Rottenburg, ainsi que les attaques de Streicher contre le pape et le cathalicisme.

ment de Grande-Bretagne a entrepris cette tâche avec un courage et une compréhension que le peuple canadien est unanime à apprécier. » Le gouvernement canadien étudie toutes les éventualités et se tient prêt, selon les promesses redoublées qu'il lui a faites à convoquer immédiatement le Parlement. Il est à remarquer que le gouvernement de Grande-Bretagne, luttant pour la paix et connaissant la situation, estime désirable actuellement de s'abstenir de toute déclaration publique sur la décision qu'il serait amené à prendre si ses efforts pour sauvegarder la paix devaient échouer.

» Nous sommes persuadés que tous les Canadiens partagent «mon, fervent espoir que la belle attitude du gouvernement britannique pour préserver la paix sera couronnée de succès. »

LA GUERRE EN CHINE Cinq cent mille Chinois défendent les accès

de Hankéou

Shanghaj, 17 septembre.- Selon les dernières dépêches reçues du front, les Japonais semblent avoir maintenant adopté la nouvelle tactique d combats corps à corps, sans tenir compte des pertes qu'ils entraînent. t.

Au cours de la dernière semaine, les Japonais auraient perdu plus d'hommes que dans les trois mois qui l'ont precédée. Lur nouveau mode d'attaque leur a permis d'arriver à 160 kilomètres de Hankéou en deux points, l'un sur le YangTsé, l'autre au nord-est de Hankéou. Ils n'ont, toutefois, pu briser les lignes chinoises entre Matouchen et Sousieh, et 500,000 Chinois commandent toujours les positions vitales qui défendent l'approche de Hankéou.

Les Japonais

se seraient emparés

de la ville d'Oussieh

Tokio, 17 septembre. Les Japonais se sont emparés d'Ousieh, importante ville fortifiée sur la rive nord du Yang-Tsé, à environ 120 kilomètres au sud-est de Hankéou. Des détachements de fusiliers marins japonais avaient réussi à y débarquer hier soir. La ville est tombée ntre les mains des Japonais ce matin d* bonne heure, peu de temps après l'arrivée du gros des forces japonaises, dont l'avance n été protégée par l'aviation et la marine.

Nouvel attentat

à Shanghai

Tokio, 17 septembre. Un nouvel attentat s'est produit à Shanghaï.

Un inconnu a lancé, hier soir, deux bombes du toit d'un immeuble dans la rue de Szechu^n, située dans la concession internationale. Cet attentat a fait plusieurs victimes. ̃


Alibert et Germaine Roger dans « Un de la Canebière » que nous verrons à partir de jeudi à l'Olympia.

llpârâitque. Critiques

Succédant à Colette, c'est Antoine qui sera critique dramatique au Journal. La critique cinématographique passe à Steve Passeur. Les Jeunes Comédiens au Théâtre Michel

Théâtre Michel est le théâtre de la jeunesse, c'est elle qui y tient la vedette et c'est elle que Robert Trébor mène chaque soir au succès. C'est aussi pour elle, pour sa formation ou son perfectionnement, t, qu'il met chaque mercredi son théâtre à la disposition des cours d'art dramatique dirigés par M. Paupé lix.. ̃ La réouverture annuelle de ces tours aura lieu le mercredi 21 courant, à 17 heures. On s'inscrit à l'entrée.

M. Gaston Baty avance la présentation

de son nouveau spectacle Primitivement annoncée pour le lundi 3 octobre, la réouverture, du théâtre Montparnasse avec la répétition générale de Arden de Feversham vient d'être avancée de quelques jours.

Elle aura finalement.lieu le lundi 26 courant, en soirée. ̃

Les débuts de Mlle Delille çila Comédie-Française II 'ne s'agit pas encore des débuts officiels. mais Mlle Delille, ;qui c été engagée l'été dernier' à; Comédie-Française par M. Bourdet, après son premier prix du Conservatoire, jouera demain lundi, pour ^première fois à la ComédieFrançaise. Elle interprétera le rôle de^, Mariette de A .quoi rêvent les jcunés':filles ? ?'

MICHODIERE, –Yôota les soir» i 21 heures et aujourd'hui dimanche matinée à 15 heures «LE VALET MAITRE», avec Marguerite Deval, Denise Grey, Tramel et Victor Boucher..

THEATRE MICHEL 3 h. 15 et 9 h. 20 « LES JOURS HEUREUX, » l'adorable comédie de C.-A. Pucet, avec Lucy Léger, Angel, Jul. Faber, Armontel, Berjril, F. Périer. Six artistes = 121 an».

l'U.1 A 1. R~£ LES DATES RETENUES Lundi 18

VELODROME BUFFALO. En matinée t «te de» Caf»_Çono. ATELIER. En soirée réouverture et reprise de Plutus. Mardi 20

ATHENEE. En soirée: réouverture et reprise de La Corsaire.

BOUI-FES-PARI8IENS. En soirée répétition générale de God save Pariai Mercredi 21

VIEUX-COLOMBIER. En soirée: réouverture et reprise de Septembre.

Jeudi 22

THEATRE CHARLES-DE-RQCHEFORT. En SOirée réOU- verture-et reprise de Frénésie.

< Vendredi 23

GEORGE-VI. En soirée répét. Kén. de J'ai dix-sept ans. NOCTAMBULES-37. En soirée réouverture et première représentation d'une revue nouvelle.

Samedi 24

MOGADOR. En soirée première représentation de Bttta-

laYka.

laïka' Lundi 26

MONTPARNASSE. En soirée rép. gén. de Arden de Feversham- Meroredi 28

ODEON. En soirée répétition générale :de Président Haudecœur.

Jeudi 29

NOUVEAUTES. En soirée répét. grén. de Vive la Franc»! Vendredi 30

PORTE-SAINT-MARTIN. En soirée réouverture et. répétition générale de Beethoven. CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée: :-̃ Antoine, 15 h.; Capucines, 15 h.: Empire, 15 h.; En«lî»hPlayere, 15 h.; Variétés, 15 h.

COMEDtE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 14 h. 30: Deux Proverbes de Carmontelle: Le Seigneur auteur MM. Chambreull, Dorival, Le Goff. Bontfas) Le Veuf (MM. Jean Mari eUl, Aime Clarlond, Julien Bertbeau). UmChapeau de paille d'Italie (MM. AtKlré Brunot, Pierre. Berlin, André Bacqûé, Chambreuil, Martinelli; Mmes \Béatrice Bretiy, Irène Brillant, Lise pelamare, Gisèle Casadesus, Denise Clair, etc.).

feuilleton du «Figaro» du 18 Septembre 1938

v.- •̃,•-̃•.•̃•!̃ W:

L'AFFAIRE

ME KC AT OU CHAPITRE II i

(Suite) ''̃'̃"

Son rire acre se brisa dans l'air. Ecœuré, furieux, Geoffrey se leva. Taisez-vous, Mercator, et respectez la mémoire d'une morte. Taisez-vous, vous hurla Mercator en frappant la table d'un coup de poing qui fit tressauter les verres, et foutez moi le camp en silence, si vous ne voulez pas que je démolisse votre face de chérubin fripé 1

Il est, ivre, se dit Geoffrey. Mieux vaut m'en aller que de discuter avec lai. Le plus dignement qu'il put, il prit son chapeau et sortit sans un

mot.

les3coups ̃^ Mme Vina Bovy, continuant la série de ses représentations à la Salle Favart. est affichée pour mardi soir dans Le Bon Roi Dagobert.

̃+ Hier soir, à l'Odéon, dans Les Précieuses Ridicules, Mlles Suzanne Rouet et Jeanne Reinhart ont joué respectivement pour la première fois les rôles de Madelon et de Cathos. Rappelons que ce soir, à 21 h. 15, du Théâtre Daunou, i'Age dangereux sera radiodiffusé une fois de plus par les soins de Radio-Cité.

<+..Pour la reprise de Plutus, qui aura lieu, à l'Atelier, demain lundi 19 courant, en soirée, il ne sera pas fait da service de générale, mais MM. les critiques et courriéristes seront reçus au contrôle pendant les trois premières représentations.

+ Leurs Majestés le roi et la reine de Bulgarie ont assisté vendredi, aux Nouveautés, à la représentation du Bois de Boulogne, de M. Rip, représentation au cours de laquelle ils ont donné, à maintes reprises, le signal des applaudissements.

A LfOPÉRA

M. José Luccioni reprendra demain soir, à l'Opéra, son rôle de Samson dans Samson et Dalila, ilaura pour partenaires, sous la direction de M. Paul Parny, Mme Lucienne Anduran, MM. Martial Singher, 'Médus, Froumenty, Noré, Bussonnet et Charles-Paul. En outre, la bacchanale sera dansée par Mlle Chauvlré et M. Duprez. En fin de soirée, M. J.-E. Szyfer conduira les fragments du Lac des Cygnes, dansés par'Mlle S. Lorcia et M. P. Goubé.

̃+ La prochaine représentation de Faust aura lieu mercredi prochain 21 courant, à l'Académie nationale de musique.

SOIREES.– Ce soir Dimanche 18 Madame Salis-Gêne Lundi 19 Le Malade imaginaire, A quoi rêvent les jeunes filles; Mardi 20.

Vendredi 23 Asmodée; Mercredi 21 Chacun sa vérité, L'Age in-

iratî-Jèiiâi 22 Ruy Bla»; Same-

di 24 Un Chapeau de Paille d'Italle, Deux Proverbes de Càrmonielle. e.

MATINEES. Aujourd'hui dimanche 18 Un Chapeau de Paille d'Italie, Deux Proverbes de Carmontelle; Jeudi 22 Le Malade imaginaire, A quoi rêvent les jeunes filles.

ODEON (Dant. 58-13), 14 h. 45 Andromaque (MM. RogerWeber, Amlot, Gautlcr-Sylla, Pascal; Mmes Suzanne Courtal, Sllvaln, Stanley). Le Médecin malgré lui (MM. Georges Cusin, Darras, Eyser, Baconnet, Parzy; Mmes LUy Mounet, Blanche Dars, Renée Simonot).

EMPIRE, à 15 heures La Mystérieuse Lady.

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 15 h.; Arts, 15 b. Capucines, 15 n.; Chatelet, 14 h. 30; Daunou, 15 h. 15; Déjazet 14 h. 45; GattéLyrique, 14 h. 45; Grand-Guignol, 15 h.; Humour, 15 11.; Mathurins, 15 h.; Michel, 15 b.'lS; Miohodière, 15 L; Nouveautés, 15 h.; Palais-Royal, 15 h.; Pigalle, 15 b.; Salnt-Oeorges, 15 b.; Variétés, 15 h.

OPERA (Opéra 59-59), relâche.

Demain: Samson et Dalila, Le Lac des Cygnes. COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70); à 21 heures: Madame Sans-Gêne MM. Alexandre, Dents d'Inès, Jean Hervé, Escande, Cbambreull, Dorlval, Le Marchand; Mmes Béatrice Bretty, Germaine Rouer, Henriette Barreau, Madeleine Barjac, Marcelle Gabarre, Denise Clair, Mony Dal-

mè87, etc.).

Demain Le Malade imaginaire, A quoi rêvent les Jeunes filles. OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00). a 21 beures Une Education manquée (Mlle J. Delille, Rousseau, Mlle Gaudel). Le Médecin malgré lui (MM. Musy, Arnoult, Morot; Mlles Mattio, Legouby; MM. Pujol et Bouvier). Orcb. M. R. Desormlère.

Demain relâche.

ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 45 Le Jeu de l'Amour et du Hasard (MM. Lucien Pascal, Georges Cusln, Eyser, Parzy; Mmes Eva Reynal, Paulette Marinier). Le Malade imaginaire (MM. Darras, Raymond Girard, Chamarat, Barré, Marcel Bourdel, Baconnet Mmes' LUy Mounet, Renée Simonot, Blanche Dars, etc.).

Demain Horace, Les Plaideurs.

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), a 20 h. 40 Les Vingt-huit Joura de Clairette (M. Blscot Mlles Germaine Duolos, Odette Dynan, France Albert; MM. André Noël, Gilbert Nabos, Quertant, Bardollet). Mat. dim., à 14 h. 40.MICHEL (Anj. 35-02), a 21 h. 20: Lea Jours heureux, de C A. Puget. (Mlles Lucy Léger, Françoise Engel, Juliette Faber; MM. Armontel, André Bervll, F. Périer). MICHODIERE (Rich. 95-23), à 20 h. 30 Le Valet mattre (MM. Victor Boucher, Tramel, Gallet, Jean Dax, H. Bonvalet, L. Tune, L. Signoret; Mmes Marguerite Deval, Denise Grey, S. Henry).

̃ ̃ *<*

Seul dans la salle à manger de son auberge, Geoffrey laissait se refroidir dans son assiette des ris de veau aux petits pois, pourtant un de ses plats favoris. Il n'était pas encore revenu de sa visite à Mercator l'indignàtion et la fureur se partageaient son cœur. L'ignoble brute, pënsait-il. ;Et moi qui étais arrivé là en ami, me disposant à lui parler de Julia 1 C'est ainsi qu'il m'a reçu. S'il s'imagine que je vais le fréquenter après cette algarade, il se trompe fort. Il pourra moisir tout seul, en tête-àtête avec sa bouteille de whisky et ses tableaux cubistes. Quand je pense à la malheureuse Julia, seule avec ce grossier personnage, ce misérable. Dieu sait ce qu'ont dû être les années qu'elle a passées ici. Les longues journées d'hiver, quand le mauvais temps empêche de sortir, les soirées interminables. Mercator buvant pour oublier sa pauvreté et sa solitude. Je ls vois rudoyant la pauvre Julia, l'accablant de grossièretés et qui sait, même, la battant. Oui, il,en est parfaitement capable il a la rouer de coups.

A la pensée de la délicate Julia recevant en pleine figure le gros poing velu 'de Mercator, le sang de Geoffrey bouillonna.

le Thécîfi~ I

Une Confédération

des jeunes compagnies

théâtrales

Les jeunes compagnies théâtrales se sont unies en une Confédération qui porte le titre de Les Artisans du Théâtre. Parmi les principales adhésions figurent les compagnies dirigées par J.-L. Barrault, Julien Bertheau, Silvain Itkine, Doukings, Mathos et la compagnie des Quatre-Saisons.

La Confédération se propose de fournir des salles,de répétition, de publier un bulletin, une collection théâtrale. Nous en reparlerons. A la Michodière, reprise de Le, Valet maître

Le Valet maître a retrouvé, au théâtre de la Michodière, pour sa réouverture, son succès d'avant les vacances. Victor Boucher, Marguerite Deval, Denise Grey, Tramel et tous leurs camarades ont été applaudis comme ils le méritaient^ Au cours de l'acte où se jouent au bridge les destins de l'Europe, certaines répliques sont d'une actualité tellement immédiate qu'elles semblent avoir été écrites tout exprès. Cela ajoute un piquant nouveau au spectacle.

LA SEMAINE PROCHAINE DANS LES SUBVENTIONNES OPERA. Lundi, h 30 n. 30 Samson et Dalila, Le Lac des Oygnes. Mercredi, à 20 heures Faust. Vendredi, à 20 h. 30 Othello. Samedi, à 20 h. 30: Rlgoletto, Le Spectre de la' Rosé.

COMÉDIE -FRANÇAISE. Lundi, à 21 h. Le Malade imaginaire, A quoi rêvent les Jeunes filles. Mardi, à 21 heures: Asmodée. Mercredi, à 21 heures Chacun sa vérité, L'Age ingrat. Jeudi, S 14 h. 30: Le Malade imaginaire, A quoi rêvent les Jeunes filles; à 21 heures: Ruy Blas. Vendredi, à 21 heures Asmodée. Samedi, à 21 heures Un Chapeau de paille d'Italie, Deux Proverbes de Carmontelle. Dimanche, à 14 h. 30: Madame Sans-Gên» à 21 heures Les Corbeaux.

OPERA-COMIQUE. Mardi, à 20 heures 30 Le Bon Roi Dagobert. Jeudi, à 20 h. 30 Mireille. Samedi, à 20 h. 15 Werther, Banquet. Dimanche, à 50 h. 15 Manon.

ODEON. Lundi, à 20 h. 45 Horace, Les Plaideurs. Mardi, à 20 h. 45 L'Avare, Un Caprice. Mercredi, à 20 h. 45 Andromaque, Les Pré- cieusei ridicules. Jeudi, à 14 h. 30 Le Misanthrope, Le Médecin malgré lui; à 20 h. 45 Le Jeu de l'Amour et du Hasard, Le Malade imaginaire. Vendredi et samedi, à 20 h..45 L'Abbé Constantin. Dimanche, a 14 h. 45 et à 20 h. 45. L'Abbé Constantin.

La Semaine Théâtrale Au tableau des « nouveautés que nous avons publié hier, il convient d'ajouter Vendredi

Vendredi

̃+> Au Théâtre George VI, en soirée, répétition générale de J'ai dix-sept ans, pièce de M. Paul Vandenberghe. Aux Noctambules 37, en soirée, réouverture et première représentation d'une revue nouvelle de M. Robert

Rocca. ̃• •̃•̃ •-•̃̃' -̃̃ ••'̃̃ ~>-

,Rocca. Samedi

̃+ Au Théâtre George VI, en -soirée, première représentation de J'ai dix-sept ans. ̃ ̃. <

CHATELET. Aujourd'hui à 2 h. 30 matinée « LE TOUR DU MONDE EN, 80 JOURS ».

Matinées à prix réduits lundis et jeudis.

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CE SOIR

Le salaud s'écria-t-il à mivoix.

Il était si échauffé qu'il dut boire un long trait de bière pour reprendre un peu de calme. D'autres images, plus troublantes encore, lui montraient Julia dévêtue, meurtrie, sanglotant sous les caresses brutales de son époux. Julia, qu'il avait vénérée autant qu'il l'avait adorée. Il repoussa son assiette. Non, il ne faut pas que je m'attarde là-dessus, je n'aboutirai qu'à me rendre mala- de. D'ailleurs, dès que j'ai aperçu cette maison sinistre, j'ai été pris d'un pressentiment. On dirait vraiment une maison où il s'est commis un crime.

Brusquement, il se redressa. Ce mot de « crime », qui venait de se formuler dans sa pensée, lui ouvrait un horizon nouveau. Et si Mercator avait tué Julia ? Il était bien homme à le faire. Pour quels motifs ? Ils ne devaient pas manquer. Pour hériter d'elle en reconquérant sa liberté, peut-être. Julia avait une petite fortune. Pour ne plus supporter le reproche vivant qu'était sa présence. Oubien parce qu'il aimait une autre femme qu'il ne pouvait jbtenir qu'en l'épousant. A l'Ecole, Mèrcator était connu pour ses aventures, pour la façon insistante et méchante dont il

Ludmilla Pitoëff dans « La Première Famille », la farce de M. Jules Supervielle, dont la première représentation vient d'avoir lieu au Théâtre des Mathurins.

Mr FRED GABOURIE, i

DESTRUCTEUR SCIENTIFIQUE Parmi les innombrables industries bizarres qui pullulent à Hollywood, celle que pratique Fred Gabourie est assurément l'une des plus amusantes. Elle consiste, en effet, à assurer le montage des autos qui doivent être accidentées, de telle sorte qu'elles se brisent exactement selon le désir des metteurs en scène. Cet expert a pu exercer son art dans The Chaser, où Dennis O'Keefe personnifie un avocat véreux en* quête de sinistre.

«.

Après « Les Filles du Rhône », l' « Ombre d'une femme. » On,va tourner un nouveau film inspiré d'un roman de Jean des Vallières, l'auteur des Filles du Rh6ne. Il est provisoirement intitulé L'Ombre d'une femme, et sera réalisé par René Le Hénaff avec Roger Karl, Alexandre Rignault, Larquey, Maurice Remy, Georges Tourreil, Paul Escoffier, Gina Manes et Alina da Silva dont ce sont les débuts à l'écran.

Le premier tour de manivelle sera donné demain lundi aux studios de Saint-Maurice.

»

A •̃ 3HE ol l y -w ood ;i-Wvc.' FÏërdiT vt'efit, de 'stéhefùn .engagement qui lui assure cent cinquante mille dollars pour interpréter le principal rôle de The "Wlzard'of Oz. ̃+ Merle Oberon et Ronald Colman seront partenaires dans .Weathcring Higlits.

'♦ Paul'Muni est maintenant définitivement engagé pour tourner dans La vie de Beethoven.

AMBASSADEURS (Anj. 97-60), rellcbe.

ANTOINE, 21 beures Apparences.

ARTS, 21 h. Le Bal des Voleurs, Maie.

CAPUCINES, 21 aeuies Préméditation.

CHATELET, 20 n 30 Le Tour du monde en 80 Jours. DAUNOU, 21 h 15 L'Age dangereux (Jean Paqui). DEJAZET, 21 h.: Sacré Chouchou l

EMPIRE, relâche.

ENGLISH-PLAVERS (OEuvre), 21 h.: Brave New World. GRAND-GUIGNOL, 21 h. Le Viol. Et de père inconnu. HUMOUR, 21 h. Literatur. In Ewigkeit, Amen. MATHURINS, 21 h.: L'Argent n'a pas d'odeur. NOUVEAUTES. 21 b. Le Bois de Boulogne.

PALAIS-ROYAL, 21 11. 10 Ma femme est timbrée. PIGALLE, 21 b. Altitude 3.200.

SAINT-GEORGES, 21 11. 10 L'Ecurie Watson. VARIETES, 21 h.: Le Roi des Galéjeurs. < MU©IC-HilLJLB CIRQUES

CM AN BON N I JtCMS

Même spectacle qu'en soirée, i,,

A. B. C, 15 b.; Aloazar, 15 h.; Casino de Paris, 14 b. 45; Deux-Anes, 15 h. Dix-Heures, 15 h. Folies-Bergère, 14 h. 45; Lune-Rousse, 15 h.; Medrano, 15 h. CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49). 20 D. 45: Folle en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 60 tableaux, de M Maurlcf Hmmite orodurtion Pain DHrvai <l>ainla> ABC 21 b.: Cbarpini et Brancato, les 3 Wiere, G. Sablon, etc. ALCAZAR, 20 b 45 La Revue.

CAS DE PARIS, 21 Il Féerie de Paris (J Warner, R. Caire) DEUX-ANES, 21 h.: Les Deux du Stade.

DIX-HEURES. 22 b. Martini (en exclusivité), Victor Vallier. LUNE-ROUSSE, 21 h., 0. K. d'Orsay

MEDRANO, 21 15: Le Triomphe de la Femme.

CA13iï.RETê§ DANCINGS COUPOLE (102, bd Montparnasse) 2 orcb Thés sam dim DON-JUAN (11, rue Fromentin) Attractions, Greta Keller. FETICHE 1 rue Krouiemiiii Cabaret, attractions. LIDO Tues dancing, soupers, attractions

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée.

faisait la cour à celles sur lesquelles il avait jeté son dévolu. Geoffrey se rappelait deux ou trois histoires fâcheuses qu'avait eues son camarade; la petite blonde comment s'appelait-elle donc ? qui avait fini par quitter l'Ecole pour fuir ses assiduités. Et une autre blonde, une grande celle-là, très belle et très bien faite, Kate Rushton, qui n'avait pas eu peur de lui, elle, mais avait été tout droit se plaindre' au directeur. Mercator avait été menacé d'expulsion, et pendant quelque temps il s'était tenu tranquille.

Oui, plus il y pensait, plus l'idée que Mercator avait assassiné Julia s'ancrait dans son esprit, prenait corps. Hn pareil crime ne devait pas rester impuni et sa tâche, à lui qui avait connu Julia et l'avait aimée, se présentait très nette. Il devait ouvrir une enquête discrète, patiente et lorsqu'il aurait en mains les preuves formelles, dénoncer le meurtrier. Julia serait vengée.

Geoffrey ne perdit pas de temps. Dès le lendemain matin, il profita de ce que Cloake tournait autour de lui pendant son petit déjeuner, pour lui poser quelques questions

ARLEEN WHELAN,

CENDRILLON DE L'ECRAN Ce n'est pas sans raison que l'on a conféré à Arleen Whelan le titre de « Cendrillon de l'écran ».

C'est un merveilleux conte de fées, en effet, que vit actuellement la jeune vedette. Il y a quelques mois, elle était manucure à Los Angeles. Le prince charmant passa sous l'aspect du metteur en scène Bruce Humbcrstone. Pendant qu'elle lui « faisait les mains », il lui « faisait la cour ». Mais une cour désintéressée. Ebloui par le charme de la jeune fille, Humberstone songeait seulement à lui offrir une carrière cinématographique. Un essai suivit, puis un engagement et, du jour au lendemain, Arleen Whelan devint vedette. Nous la verrons dans Proscrits, d'après l'œuvre de Stevenson, puis dans L'Ile des Angoisses.

L'essor du film français aux Etats-Unis

Une nouvelle firme new-yorkaise de distribution a l'intention de donner aux Etats-Unis toute une série de films français, dont PortArthur, Alibi, Le Joueur d'Echecs, Altitude 3.200 et Carnet de Bal. Cette dernière production â'd'ail-' leurs déjà été projetée durant qua-j tre mois à New-York. Quant à la société à laquelle nous venons de faire allusion, il est fort probable qu'elle va créer,* à New-York même, une,salle spé| cinlisée, où ne seront présentés qua des films français.

OET APRES-MIDI

sur les gens du pays. Du bavardage de l'aubergiste, il retint les noms du Révérend Peter Le Maistre et de William Kitchin, le docteur. Sûrement ces deux-là pourraient lui donner des renseignements sur la vie et la mort de Julia.

Le Révérend Le Maistre habitait une maison basse; toute envahie de lierre, un peu au-dessus de l'église. Geoffrey remit sa carte à la vieille servante qui lui oùvrit la porte et dit qu'il aimerait avoir quelques minutes d'entretien.

M. le curé est là. Je pense qu'il pourra vous recevoir.

Elle fit entrer Geoffrey dans un petit salon. Il jetait un coup d'œil distrait autour de lui, notant machinalement l'ameublement banal, quand son regard fut accroché par une grande photo dans un cadre d'argent, posée sur une petite table. Elle représentait une très jolie jeune femme en costume de la Renaissance. Son corsage de velours brodé et rebrodé révélait audacieusement de belles épaules rondes Geoffrey s'étonna c'était un curieux ornement pour le salon d'un membre de l'Eglise Etablie.

Il méditait là- dessus, lorsque la porte s'ouvrit, et un grand vii-illird

CHAPITRE HI

Le Gnéma

LES FILMS NOUVEAUX AU STUDIO DE L'ETOILE « Firmin

de Sâint-Pataclet » Voici un très bon film, simple, aéré, vivifié du souffle de la Provence, baigné d'un soleil .éclatant qui donne un relief à chaque image.

Il ne vise pas à nous montrer de jolies dames en robes du soir, d'avantageux messieurs en habits, se pavanant dans l'inévitable et somptueux salon qui est l'apanage de tout film de classe moyenne. ̃̃' Mais il nous montre, au cours de son intrigue plausible et ingénieuse, un de ces pittoresques villages provençaux, avec ses types inénarrables. Bourgeois paisibles, commerçants confiants dans la bonne foi d'une clientèle de tout repos, candidats aux élections municipales et leurs agents électoraux, un « fada » au grand cœur et moins « fada que ce; qui l'ont ainsi baptisé, tels sont les principaux personnages de ce film de plein air qui ne vise qu'à distraire et à émouvoir. Et qui y parvient. L'action, comme l'indique 7e titre, se déroule à Saint-Pataclet, paisible village bâti aux bords de la Méditerranée et qui possède son héros Firmin.

Celui-ci est revenu de la guerre couvert de gloire mais privé de l'usage de la parole. Et nous le voyons mêlé à maintes péripéties électorales, sentimentales et héroïques. Firmin cesse d'être un grand homme le'jour où une explosion le prive de son infirmité et perd son bel amour en redevenant un homme bavard comme tous les hommes.

Voici, en bref, la touchante histoire très adroitement contée par Jacques Severac, qui en a tiré l argument du roman de Lucien Giudice.

La distribution réunit les noms de Colette Darfeuil, dans un r6le difficile qu'elle campe avec adresse de Fortuné Aine, Marfa Dheruilly, Rolla Norman, Georges Prieur, Rolin, Tiluze, Charblay, Charco, Jeanne Moncey, Jenny Helia et Marthe Marty. C est à dessein que nous citons en dernier Delmont, qui trouve avec « le Fada un de ses plus beaux r6les depuis Angèle, et Berval, qui joue Firmin avec son talent, fait de mesure et de sobriété, et sa verve coutumière. quoiqu'il fasse un muet l

Intérim.

flLMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN

LA PISTE DU SUD IMPERIAL

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MONTE-CRISTO (8, rue Fromentin) Paulette Mauve. h A VILLON DE L'ELYSEE: mes, dîners, soupers SHEHERAZADE l.eo Marjane, Yolanda, R Martin, D. OUSSOfr. SKATING DE PARIS Matinée et soiree

TABARIN, a 21 b dancing; 23 11. 30 Les Heures sont belle*.

CIIIEMâS

Films parlant français.

ALHAMBRA 13 h. 30-19 h., 19 b. 30 à 2 11. du matin 1 Paramatta, Goldwyn Follies. AUBERT 4 10 h. à 1 b. m. Alerte en Méditerranée. CINEVOX-PIG 13-2 a m.: Un Meurtre a été commis, COLISEE 4 14 b 30 à 24 b. Le Joueur. "C,

DEMOURS 14 30, 20 30 Charme de la Bohème. GAU MONT-PALACE 15 n.-l h. m. Gargousse. LE CLICHY :♦ 12 h. à 24 h. Seize ans, Prends la route. IMPERIAL ♦ 10 h.-l h. m.: Blanche-Neige et tes 7 nains. LUTETIA: ♦ 13 40-20 30. S. 21 h.: Le Petit Chose. MADELEINE + 12 h. à 1 h. m. Le Paradis de Satan. MARIGNAN + 14-24 h.: La Piste du Sud. MARIVAUX 12 h. à 24 h La Femme du Boulanger. MAX-LINDER 12 h à 2 h. m. Tricoche et Cacolet. MOULIN-ROUGE 14 h. à 1 b. m L'Accroche Cœur. MOZART 14 30-19 h. S. 21 b. Tempête sur l'Asie. NORMANDIE: V 14 30-2 h. m. Les Dieux du Stade. OLYMPIA: + 14 h.-l h. m.: Aventures de Marco Polo. PANTHEON 14 b., 24 h. Légions d'honneur. PARAMOUNT + 9 30-2 b. m. Le Train pour Venise. REX 12-2 h m. L'Inoendie de Chicago.

STUDIO ETOILE 14 30-24 30 Firmin de Saint-Pataclet, VICTOR-HUGO 14 45-20 45 Le Petit Chose, Imp. M. Bébé. Films parlant anglais.

APOLLO: 14-3 h. L'Ecole du Crime, Chérie. AVENUE 4 14 b. a 24 b. 45 Mariage incognito. BALZAC 14 ti.-l h. m. Trois Souris aveugles. > BIARRITZ 14 11.-24 h. Aventures de Marco Polo. BONAPARTE 4 15-21 b. 8" Femme de Barbe-Bleue. CAMEO 15 b., 17 h. S. 21 30 Blocus.

CESAR 14 à 24 Il. Casbah d'Alger.

CH.-ELYSEES: 4 14 30-0 30: Le Professeur Schnock. CINE L'AUTO 10 à 24 30 Pas de pité pour les Kidnap. CINE-OPERA 4 15-19 h. S. 21 30 Retour d'Arsène Lupin, Dang. à connattre.

COURCELLES 14 30, 19 h. S. SI h. 8* Femme Barbe-Bieue. ERMITAGE « 14 20-24 b. Le Dernier Gangster.

à la courte barbe blanche et aux traits rugueux pénétra dans la pièce. Il tenait dans la main la carte de Geoffrey et de l'autre, des lunettes d'écaille.

Oui, monsieur lé curé. Si toutefois je ne vous, dérange pas. L'autre eut un geste vague.

Les murs du bureau étaient entièrement recouverts de livres. D'autres encombraient la longue table, s'élevaient en piles du plancher. Par une fenêtre longue et basse, on apercevait un étroit jardin aux plates-bandes de tulipes et d'iris. Asseyez-vous, monsieur, dit Peter Le Maistre en débarrassant un fauteuil de deux ou trois inquarto, et dites-moi ce qui me vaut l'honneur de votre visite.

Le vieil homme s'était installé derrière sa table et jouait avec ses lunettes. Assez embarrassé, malgré les belles phrases qu'il avait préparées, Geoffrey se demandait comment il allait commencer.

Maureen O'Sullivan et Robert Taylor dans «A Yank at Oxfords qu'ils viennent de tourner à Londres.

ySHA COTÉS

DE C R'~4N

+ Le Studio des Ursulines va prochainement effectuer sa réouverture. Celle-ci aura vraisemblablement lieu vers la fin de ce mois.

Marcel L'Herbier travaille au découpage de son prochain film Entente Cordiale, dont il a déjà confié les deux principaux rôles à Gaby Morlay et à Victor Francen.

On prépare actuellement une postsynchronisation du film Lettre d'introduction.

On annonce la réouverture des cours du Conservatoire des Arts cinématographiques. Les élèves ne sont admis que par voie de concours. Les candidats doivent s'adresser à M. Léon Peyrin, secrétaire de Ciné-Photo-Radio, 1, avenue Hoche.

̃+ C'est sur les bords de la Loire, dans le Loiret, que seront tournés les extérieurs de Fant6me sur la ville. ̃+̃ C'est demain, 19 septembre, que sera donné, par Marcel Carné, le premier tour de manivelle de Hôtel du Nord.

Demain matin lundi, à 10 heures, au Cinéma de l'Avenue, Universal présentera, la version française de Délicieuse.

En Finlande, les autorités com- pétentes ont décidé la création d'une cinémathèque pour la conservation des films présentant un intérêt historique dont la production est, paraît-il, déjà assez considérable.

Irving Berlin vient

en Europe

Irving Berlin, le grand compositeur américain à qui l'on doit notamment la musique de, La Folle Parade, arrivera à Southampton, à bord dé Normandie, demain lundi.

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GAITE-C. 14-24 h. S. 21 h. Une nation «n marcha. GAITE-R. + 13 30-3 11. m. Pilote d'essai.

HELDER de 12 a 2 h. du m. Quelle Joie de vivre t LE GLICHY + 12-24 h.: Mlle ma Mère, Théodore dev. fol!», LORD BYRON 14 n.-l h. m. Lettre d'introduction. MARBEUF 14 30-19. S. 21 h.: B. Drum. péril, Hom. mars. PAGODE > 14 30, 20 30. S. 21 h. Pilote d'essai. PARIS + 14 n.-l h. m. Le Folle Parade.

SCALA + 1,2-2 h. 40 Mauvaises Filles.

STUilo-28 15 U.. 21 h. Festival fantastique, Dr Jekyll. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elysées),: Bornéo, Manœuvres alpin* Le signe + digmne permanent.

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Accroche Cœur 14 h. 20, 16 u. 45, 19 a. 5, 21 h. 35. 23 h 50. Moulin-Rouge. Aterte en Méditerranée 10 11. 17, 12 h. 24, 14 h. 31, 16 heure» 40, 18 h. 49, 20 h. j>8, 22 il. 48. Aubert. Aventures de Marco P'olo lï'ù. 30, 14 n. 30, 16 h. 30, 19 h., 21 h. 10, 24 h. Olympia. ;Aventures de Marco Polo 14 h. 25, 16 n. 30, 18 n. 50, 21 b, -'̃ 22 a. 50. Biarritz. Blanche-Neige et tes 7 nains 10 b. 20,-12 h. 10, 14 11, 15 h. 50, 17 U. 40, 19 h. 25, 21 h. 15, 23 h. 10 Impérial. Bulldog Drumond en péril 14 30. 16 45, 21 35 Marbeuf. Casbah d'Alger 14 h. 30, 16 h. 30, 18 h. 30, 21 h., 22 h. 35, 34". heures.. Le César. Chérie: 15 20, 18 10, 20 50, 23 41. Apollo. Délicieuse 12. a. S, 14' a. 5. te n 5, 18 b. 5, 30 n. 6. 22 n s, 0 il tO 0 Helder. Dieux du Stade: 14 40, 16 50, 19 37, 21, 23 15. Normandie. Or Jekyll et M. Hyde: 10 D 30, •> n SO Studio 28 Ecole du Crime 14 h., 16 50, 19 25, 22 15, 1 15. Apollo. Femme du Boulanger 12 h. 20, 14 n. 30, 18 h. 50, 19 h. 15. 21 h. 20,.24 H. Marivaux. Firmin. de St-Pataciet 15 30, 17 40, 20 n., 22 h.- St. Etoile. Folle Parade 14 40, 16 50, 19 5, 21 15, 23 20. Le Paris. Homme marqué 15 35, 18 b., 22 45. Marbeuf. Joueur: 14 49, 17 9, 19 19, 21 42, 23 48. Colisée. Lettre d'introduction 14 25, 16 45, 19 19, 21 20, 23 lieu.rus 35. Lord-Byron. Mariage Incognito 14 50, 17 5, 19 10, 21 25, 23 30. Avenue. Mlle a disparu 14 40. 17 10, 19 35. 22 50 Champs-fclysees Paradis de Satan 12 h., 14 b., 16 h. 3, la b. 3, 19 b. 47, 21 h 50. 23 b. 50. Madeleine. Piste du Sud 14 25, 16 35, 18 50,,21 h., 23 10. Marignan. Professeur Schnock 14 45, 18 50, 21 h., 23 h. Ch.-Elysées. Train pour Venise: 9 h. 46, 11 h. 40, 13 h. 34, 15 h. 50, 18 Il. 6, 20 h. 22, 22 h. 38, 0 b. 32. Paramount. Trois Souris aveugles 14 h. 54, 17 h. 7, 19 h. 10, 21 b. 22, 23 h. 25. Balzac. Tricoche et Cacolet 10 b. 17, 12 b. 30, 14 h. 30, 17 h., 10 b.. 21 h. 10, 24 h. Max-Linder. Vie des Artistes 14 40, 16 35, 19, 21 25, 23 30. St. Etoile,

Vous désirez me parler, monsieur ?

Nullement, nullement. Venez dans mon bureau, nous serons mieux pour causer.

Voilà, monsieur le curé. Comme vous avez pu le constater d'après ma carte,, je m'appelle Geof-

ON PRETE.

A Georges Lacombe l'intention de mettre en scène Lady Paname, d'après un scénario original de Henri Jeanson.

à Julien Duvivier le projet de réaliser Pont des Souvenirs, un film dont Raimu serait la vedette. à Jacques Daroy le désir de commencer vers la fin de ce mois une comédie intitulee Millionnaire, avec René Lefévre.

à Léon Afathot l'espoir de tourner de nombreux films au cours de cette année, parmi lesquels Ce que femme vent, Goupil mains rouges, Mam'zclle Bécot, de Pierre Véry, et Blumeheim 38, de Francis Carco.

à Léon Joannen, la préparation de Le Dîner à Washington.

.v â Jacques de Ba roncelli le souhait d'entreprendre bientôt NordAtlantique, d'après un roman de O.-P. Gilbert, avec Pierre Renoir, Albert Préjean et Jean Borchard. à Eugène Deslaw la réalisation prochaine de La lutte pour le bonheur, dont l'action se déroulera en Egypte.

FILMS EN PROJETS En France.

Il est question de tourner Le Duel, de Pouchkine Princesse Chimay Bataille, des Dardanelles Le Roi des Corsaires, un film à la gloire de Sùrcouf, et Romantisme, d'après un scénario de JeanLouis Bouquet sur la vie mouvementée de George Sand.

.et en Amérique

George Cukor entreprendra prochainement, avec Clark Gable, Gone Whit fhe Wind, d'après un roman de Margaret Mitchell.

«

Danielle Parrieux

et Georges Rigaud

retourneront à Hollywood C'est, an octobre que la jeune in-* terprète de Mayerling retournera à Hollywood où elle tournera Rio, sous la direction d'Anatole Lit vack. ̃̃̃̃

Quant à Georges Rigaud, _que l'Universal a engagé, ce n'est qu en janvier qu'il nous quittera pour les U. S. A.

frey Bellasis. Je suis peintre, et je suis venu m'installer à Chuddleton pour un mois je compte y travailler.

Ce qui le gênait un peu, c'est que Peter Le Maistre laissait son regard errer sur les plates-bandes fleuries du jardin. Il eut une petite toux nerveuse et continua

Par le plus grand des hasards, j'ai appris qu'un de mes anciens camarades de l'Ecole Slade, Thomas Mercator, était installé ici depuis plusieurs années. Il gavait épousé pendant la guerre Miss Julia Yolland, que je rencontrais souvent chez des amis, et avec qui j'étais assez lié. Quand je suis rentré du front, le ménage Mercator était parti s'installer à la campagne, et, vous savez ce que c'est dans la vie de Londres, on est tellement pris par tant de choses, que je les ai perdus de vue et je n'ai plus eu de leurs nouvelles. Aussi j'ai été péniblement .urpris en apprenant que Mrs Mercator était morte' il y a quelquflU années.

(A suivre)

.̃' Peter Coram.

(Copyright by W. A. Bradleui


La grève générale du bâtiment

dans la région parisienne est décidée, en principe, pour demain

La grève générale du bâtiment est décidée. C'est avec un profond étonnement que l'on recevait hier soir cette nouvelle. Combien lourde, en effet, est la responsabilité des chefs, syndicalistes qui, dans les graves circonstances actuelles, entraînent- les ouvriers français à déserter les lieux de travail, créant ne serait-ce qu'une apparence d'agitation sociale, de discorde intestine. Responsabilité d'autant plus s lourde qu'ils n'ont pas l'excuse d'avoir été débordés par leurs troupes, mais qu'ils ont, au contraire, ordonné cette action déraisonnable à des militants peu convaincus. On comprendra que le gouvernement se. soit ému; dans ,ces conditions, de l'initiative cêgétiste. Interrogé hier soir, M. Pomaret, ministre du travail, a souligné que la'porte restait ouverte, néanmoins,

POUR ASSURER LA LIBERTE DU TRAVAIL

Comme il était prévu, les syndicats parisiens du bâtiment ont décidé, hier, au Vélodrome d'Hiver, la grève générale pour demain lundi. On se rappelle que, le 30 août dernier, une sentence Boutet déclara irrecevable la demande d'augmentation de salaires présentée par les syndicats ouvriers. Les entrepreneurs du bâtiment déclarent s'en tenir à cette sentent?, tandis que les syndicats la repoussent et demandent une augmentation horaire de 0 tr. 50.

Sous li présidence de M.i Toudic, secrétaire régional du bâtiment, le meeting du Vélodrome d'Hiyér s'est déroulé hier matin au milieu de l'attention un peu inquiète des ouvriers. Pas' d'enthousiasme, pas de chants, peu. d'applaudissements. Et pourtant, après que MM. Hénaff et Raynaud eurent apporté aux manifestants'l'appui de l'Union des syndicats après que M. Arrachard, secrétaire de la Fédération, eut lancé l'ordre de grève, les auditeurs approuvèrent unanimement. La grève générale est donc décidée, à moins, disent les syndicats, que les revendications ouvrières ne soient acceptées assez tôt.

c Cette grève sera dure. » Que se passera-t-il demain Les ouvriers du bâtiment suivront-ils tous l'ordre de grève ? S'ils en avaient la liberté, il est certain que non. Mais des précautions sont prises par les organisateurs de la grève pour briser les résistances. « Cette grève sera dure, nous confiait hier un militant responsable, ce sera une grève de rue. » II faut entendre par là que des équipes spéciales vont être chargées de faire la c chasse aux jaunes ».

Et la défense nationale ? Les chefs des syndicats ont prévu l'argument. M. Henri Raynaud, secrétaire de l'Union des syndicats, ne déclarait-il pas, au Vélodrome d'Hiver, que <( dfàns le.caS: où, lç<gouvcrnement ferait' appcl aux syndicats ouvriers pour des travaux de défense passive, construction d'abris, par exemple, ceux-ci répon- draient à son appel, dans les conditions exigées par les ouvriers, bien entendu ».

Ainsi, cette grève, qui ne concerne que le bâtiment, peut, à cause du soutien que lui apporte l'union des syndicats, dégénérer et se transformer en un mouvement plus large. « Nous n'avons pas peur de recommencer mai 36 », a déclaré, d'autre part, M. Arrachard.

Cependant, dans les milieux syndicaux mêmes, certains ne cachent pas l'inquiétude qu'inspire ce mouvement. Le gouvernement fera-t-il respecter la liberté du travail ? 1 M. Daladier, dit-on, en aurait l'intention.

Si le conflit se prolonge, sans doute verrons-nous, au sein de la C. G. T., se lever des hommes qui dénonceront, comme viennent de le faire les mineurs, cette nouvelle manœuvre communiste.

M.-P. Hamelet.

A TRAVERS LA PRESSE ETRANGERE

LA CRISE

EUROPEENNE

EN ANGLETERRE

Le ton de Ja presse britannique est généralement assez pessimiste. Les journaux s'accordent à reconnaître que l'Angleterre serait entraînée dans le conflit, si une solution de force était tentée.

L'Angleterre contre

une solution violente Le Times écrit dans son éditorial

L'accueil chaleureux que le premier ministre a reçu du peuple allemand prouve que le succès de sa «mission de paix» est ardemment désiré là-bas, comme ici. Mais il faut cependant avoir présent à l'esprit, comnte on nous le rapporte de Berlin, que le problème sudète, aux yeux des Allemands, n'est plus une question d'objectif, mais seulement de méthode. Ils considèrent, en effet, que la seule solution possible est le rattachement des populations des Sudètes au Reich.

Hier, le gouvernement tchécoslovaque a pris des mesures particuliérement fermes. Il est clair que ce gouvernement ne veut pas et ne peut pas abdiquer sa fonction, qui est de maintenir l'ordre.

Le double objet que se propose le gouvernement britannique est, en tout cas, parfaitement défini trouver une solution juste, mais être prêt à s'opposer, de toutes ses forces, à toute tentative de règlement par la violence.

Nécessité d'une garantie internationale

De son côté, le rédacteur diplomatique du Daily Telegràph déclare

Les ministres britanniques devront, à nouveau, être obligés de considérer les dangers imminents de guerre. M. Hitler, on peut le dire sans crainte de faire erreur, a présenté ses demandes en termes

aux. négociations et que les ouvriers avaient gardé le contact avec lui,.se déclarant en mesure « d'arrêter la grève si d'ici à lundi un terrain d'entente avait été trouvé.» Il ajouta qùe,'de toutes manières, les travaux en, cours pour la défense passive ne seraient sans doute pas interrompus. En outre, les ouvriers: avaient promis d'étudier la question des constructions scolaires dont [l'arrêt pourrait compromettre la rentrée, des classes. Nous croyons pouvoir dire que si ces deux. sortes de travaux avaient â, souffrir, de là. grève, le gouvernement décréterait réquisition des chantiers. Je garde l'espoir d'une conciliation, dit te ministre, en terminant.

SpUhaitons que cet espoir ne soit pas déçu et que l'esprit de sagesse t'emporte.

Les syndicats

professionnels

condamnent la grève Une délégation des ouvriers du bâthnent des syndicats professionnels a été reçue au ministère du Travail.

Elle a déclaré « qu'elle entendait ne pas être confondue avec ceux qui ne craignent pas de déclencher une grève au moment même ou l'union de toutes les forces vives du pays est plus nécessaire que jamais.

> La délégation a pris acte de la volonté formelle du gouvernement de faire respecter la liberté du travail sur tous les chantiers, ateliers et bureaux ». ¡:

Une lettre

du groupe patronal

Le groupe des chambres syndicales du bâtiment vient d'adresser au ministre du Travail une lettre répondant à la « proposit'ion » du comité régional des syndicats ouvriers. Il estime « qu aucune considération d'intérêt, même dès plus légitimes, ne saurait être .opposée à ce qu'exige le salut,du Pays >. Il conclut « C'est pour contribuer à créer une atmosphère de tranquillité et de paix que nous acceptons que soient engagés immédiatement des pourparlers au sujet des conventions collectives dans les conditions exposées le 10 septembre .»̃-̃• ̃̃̃̃̃. ̃' ̃̃>'̃̃

Des employés municipaux renoncent à une grève de protestation

fiunkergue, 1 7 'septembre.: lîn> grevé de .24 heures avait été décidée pour1 aujourd'hui par les em'ployés. municipaux de Dunkerque qui se plaignaient du refus persistant de "administration municipale d'examiner leurs revendications, concernant surtout le- rajustement des salaires.

Hier, cependant, les ouvriers et employés dés servic.es municipaux avaient accepté, en raison des circonstances, de surseoir à cette manifestation.

Le personnel: de l'octroi prenait une semblable résolution. Ce matin, seuls les peseurs-jures se sont abstenus de prendre leur travail au port. Il en est résulté' un chômage force pour une centaine de dockers s employés à bord des vapeurs Gascon .et Bourbonnais..

Quant aux gardiens, de la paix, ils se sont présentés au commissariat, sauf six d'entre eux qui ont refusé de se rendre au poste auquel ils étaient affectés. Au rappel à l'ordre, deux ont obéi les quatre autres ont déclaré vouloir attendre les instructions de leur délégué, syndical.

non-équivoques, et les a ̃accompagnées d'une limite de temps. pans les milieux allemands, on convient que M. Chamberlain, en termes aussi, peu équivoques, a prévenu FÙhrer que si une tentative était faite pour résoudre la ,question par la force; la France et la' Grande-Bretagne, feraient également, usage de la force pour s'y opposer.

Hier soir, d'après les nouvelles reçues de Prjague, il paraissait incertain' que ron pût trouver une base de règlement permettant de poursuivre les négociations. On remarquait,, en tout cas, qulaucune proposition n'aurait des chances d'être acceptée si elle ne s'accompagnait d'unes garantie, internationale des frontières de l'Etat tchèque. '.̃̃

Le danger de vouloir gagner du temps

Le Daily Mirror propose une solution que quelques journaux français; ont déjà mise en avant l'émigration en, Allemagne1 des Allemands des Sudètes. Et il ajoute Si M. Hitler refuse, prouvant ainsi que c'est le territoire et non le bonheur de ses « frères qu'il veut, il appartiendra alors a la France et à la Grande-Bretagne de décider si elles permettront te démembrement de la Tchécoslovaquie dans l'espoir de gagner du temps. Gagner du temps avant que nous n'entendions parler des puits de pétrole de Roumanie, du martyre des Allemands de Pologne et le Hongrie, d'Alsace, du. Danemark, de Paris, de Londres et finalement de Chicago, où, comme on sait, les « loups », c'est-à-dire les, Tchèques, sont nombreux.

Hitler veut l'Anschluss Pour le Manchester Guardian, le chancelier Hitler restera sur ses positions

Rien n'a été décidé, ni ne pouvait être décidé à Berchtesgaden. Hitler veut « l'Anschluss.» des régions sudètes. Il repousse toute

A PRAGUE, OU L'INQUIETUDE REGNE..

Les habitants, avides de nouvelles, se précipitent sur les journaux qui. viennent de paraître.

Le conflit du textile du Nord

La délégation patronale du textile du Nord s'est présentée, hier vers midi, au ministère du travail, où elle a été reçue par le chef de cabinet de M. Pomaret.

Les heures supplémentaires dans l'Industrie minière.

Le ministère des travaux publics rappelle au sujet des postes supplémentaires à exécuter dans les mines de houille qu'il résulte du texte de l'accord conclu le 1" septembre entre le Comité des Houil- lères et la Fédération du sous-sol que la majoration générale de salaire de 6 pour cent n'est due qu'aux ouvriers respectant l'accord du 1er septembre, c'est-à-dire à ceux qui accomplissent les journées supplémentaires et font ainsi l'effort réclamé par le gouvernement. ;̃• ̃.

La sentence arbitrale du conflit de l'industrie du Jute

M. Chaille, surarbitre désigné par te ministre du tràvàilp'our régler le conflit de l'industrie du jute, vient de rendre sa 'sentence. Aux termes de celle-ci lés salaires en vigueur avant la naissance du conflit, et dont' les industriels avaient décidé l'abaissement sont maintenus.

La réouverture des usines se fera lundi pour là mise en route. La reprisé générale du travail aura lieu dans un délai maximum de 48 heu-

res.

Le ministre.' du travail, en accord avec ses collègues du commerce, de l'agriculture^ dès colonies et, des affaires étrangères, envisage un certain nombre de mesures et a obtenu que soient prises des. dispositions de nature à donner un regain d'activité à cette industrie lourdement atteinte.

Un militant est arrêté pour menaces de mort et entraves à la liberté du travail

Saint-Germain, 17 septembre. Lé commissaire de police de SaintGèrmain, prévenu qu'un militant d'un parti extrémiste, Oscar Sage, habitant Saint-Germain, voulait, sous la menace de son revolver, obliger les ouvriers travaillant sur un chantier de constructions, à abandonner leur travail, l'a' appréhendé et déféré au Parquet de Versailles, sous l'inculpation d'entrave k la liberté du travail, de menaces de mort sous condition et de port d'arme prohibée.

proposition qui laisserait la Tchécoslovaquie indépendante. Cette indépendance est maintenant menacée de la manière la plus immédiate. Les Tchèques se battront-ils ou non ? Et s'ils se battent, aurontils l'appui de la France ?

Un plébiscite signif ierait la fin de la République tchécoslovaque. Une chose est certaine c'est que les Tchèques savent ce qu'un « plébiscite » signifierait dans la ̃ pensée de'M. Hitler. Ils le repousseront et se prépareront à lutter pour leur indépendance. Ou nous nous trompons beaucoup, ou ils ne consentiront pas à sacrifier leur territoire sans défendre; dussent-ils être seuls à le défendre. Ils préféreront cela à une fin pour eux pire et plus humiliante. Dans ce cas, et si leur résistance' est formidable, sera-t-il possible à la France; puis à la Grande-Bretagne, de se tenir d l'é- ) cart ? 7' EN ITALIE

La presse italienne consacre des pages entières aux événements de Tchécoslovaquie et à la situation internationale, en fonction de la tension germanp'- tchécoslovaque. Elle est surtout très attentive aux réactions de l'opinion britannique. L'Angleterre cédera. Pour ipBopolo di Roma, Londres ners'engagera pas dans une guerre •. :L'Angleterte finira par céder. Le peuple anglais n'accepterait pas facilement de se battre pour une cause comme celle de la domination tchèque sur trois millions et t demi d'Allemands. ̃;

Certes, il aurait été plus .sage ne ne pas engager une bataillé semblable, car d v faudra; battre en retraite maintenant, et cela ne sera pas facile^

Si nous ne nous trompons pas, le chancelier Hitler a peUt-iire encore ur.e fois gagné sur le terrain diplomatique. L'Allemagne ne modifie pas so nattitude elle a accepte un ajournement, mais elle n'est pas du tout disposée à céder. La France et l'Angleterre parviendront,-elles à persuader les Tchèques,, ou bien ceux-ci préféreront-ils suivre les incitations de

Moscou? ̃-̃

EN ALLEMAGNE

Les, journaux allemand» et l'Agence D. N. B. continuent à publi er d'Innombrables informations sur ta

situation en Tchécoslovaquie. Elles »

peignent le sort des Allemands des

INFORMATIONS POLITIQUES

LES HOMMAGES,

A LA POLITIQUE

DE M. CHAMBERLAIN

Le bureau politique du parti républicain national et social vient d'adresser à M. Neville Chamberlain « l'hommage de son admiration pour le courage avec lequel, ne reculant devant aucune initiative, même les plus hardies, il défend la paix européenne. »

Le parti républicain national et social fidèle Ii sa doctrine et à son! action, proclame que la paix doit être défendue par tous les moyens compatibles avec l'honneur, la dignité et l'indépendance de la Patrié.

LES CONTINGENTS

D'EXPORTATION FRANÇAISE EN POLOGNE

Le ministère du commerce contmunique

La commission trimestrielle mixte franco-polonaise, instituée par l'arrangement franco-polonais du 22 mai. 1937, a tenu sa cinquième session du 8 au 15 septembre, à ,Varsovie.

Le procès-verbal de clôture, signé par M. Louyriac, directeur-adjoint dés Accords commerciaux, pour la délégation française, et par M. Halikowskij conseiller au ministère de l'industrie et du commerce, pour la délégation polonaise, a notamment fixé les contingents d'importation qui seront ouverts par la Pologne; au quatrième trimestre 1938, à la France, à l'Algérie, aux colonies, pays de protectorat et ter- ritoires sous mandat français.

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Le loyalisme de l'Algérie et de la Tunisie

Le gouverneur général Le Beau a reçu a Alger la visite du Cheik El Arab Bouaziz bon Gana, accompagné d'une délégation du conseil d'administration de l'Association El Miad el Kheri (Les Amis de la France), venus lui apporter, au nom de toutes les vieilles familles, un nouveau témoignage du patriotisme et de l'indéfectibie dévouement de la population algérienne.

En Tunisie, les manifestations de loyalisme se poursuivent, notamment à Sfax, Beja, Kairouan.

Sudètes sous le jour le plus sombre. Dans les villes sudètes régnerait un silence de mort troublé seulement par les patrouilles tchèques, le bruit des automobiles blindées. Les troupes tchèques seraient, a en croire les informations de source allemande, constituées principalement de communistes armés. Les magasins seraient fermés et les habitants barricadés dans leurs maisons.

Les journaux allemands s'étendent longuement et avec un grand luxe de détails sur les mauvais traitements dont les Sudètes seraient victimes de la part des forces de police du gouvernement. Les communistes, déclare-t-on, persécutent les femmes et les enfants des Allemands des Sudètes qui ont passé la frontière allemande.

Les Sudètes ne resteront pas sans assistance

En ce qui concerne les conversations diplomatiques, la Frànkfurter Zeitung écrit avec scepticisme

serait tragique que les réréflexions sur les conversations de Berchtesgaden conduisent à l'idée commode que, maintenant, lout va se mouvoir dans les voies diplomatiques ordinaires.

Les mesures militaires et de police prises par le gouvernement tchécoslovaque (suit une énumeration de 25 lignes) font apparaitre des dangers trop aigus pour être conjurés par les méthodes diplomatiques ordinaires. En effet, les hommes sur le dos de qui des décisions sont prises ne peuvent pas être laissés sans protection. Si l'on en est déjà au point qu'ils,doivent quitter leurs mat'sons avec femme et enfants en rassemblant précipitamment un menu bagage, et qùyls doivent trembler pour le sort de ceux qui restent dans le pays, on ne peut que se poser sérieusement la question Combien de temps peut-on assister à ces événements ? 1 Si les Allemands du pays des Sudètes n'ont pas la possibilité de s'aider eux-mêmes on l'a dit à Nuremberg ils ne resteront pas sans assistance.

A cette heure, la protection de l'existence nationale et matérielle des Allemands en Tchécoslovaquie est la question actuelle c'est ce que ne doivent pas oublier ceux qui se livrent à des suppositions sur la nature des conversations de Berchtesgaden et tes solutions envisagées par M. Neville Chamberlain. L'Europe ne peut sauver la paix que contre Benès .Ce surprenant appel à l'union du Lokal Anzeiger

Un congrès

de la Défense paysanne « Pour la paix dans l'ordre, la dignité et le travail. » Le prochain congres de,la Défense paysanne se tiendra les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 septembre, à la Maison du paysan, >sous la présidence de M. Dorgères. A cette occasion, pour marquer leur volonté de paix, les paysans qui, pendant la dernière guerre, formèrent plus des deux tiers des combattants de première ligne, se rendront' le samedi à l'Arc de Triomphe de l'Etoile, devant la tombe du Soldat Inconnu.

L'assemblée générale et; la' séance de clôture se tiendront lé dimanche matin, au Palais de la Mutualité.

Le congrès, dans sa résolution finale, demandera au gouvernement une attitude plus ferme à l'égard de ceux qui compromettent, « par leur sabotage ininterrompu », la défense nationale. Il affirmera son désir de paix, sans faiblesse et sans abdication, dans l'ordre, la dignité et le travail.

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MOUVEMENTS DE BATIMENTS Le tprpilléur l'Iphigénie'est arrivé à Casablanca. L'aviso Ecole de pilotage Ancre est arrivé à: Snlnt-Nazaire.'

L'aviso colonial Amiral-Çharner est arrivé à 'Yochow. Le transport-pétrolier Aude, venant de, Ssiint-Nazaire, est arrivé Cher- bourg.

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Ce qui se passe au cœur de l'Europe est tout simplement une attaque contre l'humanité et un terrible danger pour la paix.

Pour la sauvegarder, et pour éteindre les brandons d'incendie, les peuples' européens doivent se tenir la main par-dessus Prague, pardessus Bénès et son Etat pourri, dans ,un effort commun vers un meilleur avenir.

Le crime de l'Etat tchécoslovaque

La Tchécoslovaquie est une deuxième Espagne au cœur \de l'Europe, estime la Boersen Zeitung, qui ajoute r

Combien de temps l'Europe tolérera-t-elle dans son sein cet Etat criminel qui s'est rapé lui-même de la liste des nations civilisées ? Peut-il y avoir encore un homme d'Etat consentant à parler à M. Benés et à lui reconnaître une mintite lé droit de parler ait nom d'un Etat qui, pratiquement en agonie, est comme effacé de l'Histoire ? Un avertissement qui n'est pas une phrase La Volkische Beobachter, après avoir demandé la suppression pure et simple de cette caricature d'Etat », commente en; ces termes la signification dé' l'entrevue de Berchtesgaden

La visite de M. Chamberlain au Fïihrer accueillie par. tous lès peuples, avec un soupir de. soulagement, aurait dû ,être pour Prague un signal d'arrêt.

Dans tous les milieux influents de la politique européenne, un plébiscite. est. proposé comme seule issite, avec une énergie catégorique. Il n'est presque pas un homme d'Etat sérieux en Europe qui ne se soit minutieusement occupe de ce plan. C'est un motif suffisant au gouvernement tchèque pour repousser formellement ce projet et déclarer qu'il signifie une catastrophe.

Soit. Mais une catastrophe pour qui ?

Nous sommes aujourd'hui bien convaincus que les choses ont pris une meilleure tournure. >Le peuple allemand a toutes les raisons d'attendre avec' force et confiance les décisions à venir.

Le c i de nos frères Sudètes de- mandant leur rentrée dans le,Reich ne cessera pas de retentir tant qu'il n'aura pas trouvé sa réalisation. Prague doit faire un retour sur soi-même. Ses dirigeants responsables ont un sérieux motif de voir les choses comme elles sont. Le Führer adonné à Nuremberg

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la Statistique générale de 1

L'ASSASSIN 1

DU PLAN-DE-LA-TOUR RESTE INTROUVABLE Draguignan, 17 septembre. Moïse Berenguier, l'assassin de la a jeune Alliette Olivier et de M. Louis Berenguier, est toujours en liberté. Ce matin," sous les ordres du commandant Dubois, la gendarmerie 2t la garde mobile ont procédé à une battue d'envergure qui n'a donné aucun résultat et qui a été surtout très gênée par un violent orage. Le village a été occupé par les gendarmes et vidé de ses habitants, pour éviter tout retour offensif du meurtrier. En effet, dans une lettre trouvée aujourd'hui et adressée au père d'Alliette, le jeune Moïse Berenguier désigne nommément deux ou trois personnes qu'il se proposait de tuer. Ajoutons que la santé de la jeune fille s'améliore et que son transport peut être envisagé.

Cet après-midi, la surveillance a continué autour de Saint-Maximesur-Mer, de Saint-Raphael et au Plan-de-la-Tour.

De nouveaux détachements de gardes-mobiles sont arrivés au Plan-de-la-Tour et ont été dirigés avec des brigades de gendarmerie vers les territoires boisés qu'ils ont fouillés sans résultat.

Des mesures de précaution ont été prises pour cette nuit, afin d'empêcher tout nouvel acte criminel du fugitif et de s'emparer de lui s'il se montre.

Les mesures de sécurité au Maroc

Rabat, 16 septembre. Le Bulletin Officiel du Protectorat du 16 septembre contient deux dahirs importants.

Le premier de ces textes rend applicable à la, zone française du Maroc les dispositions du décret français du 18 juin 1938 ayant puur but de renforcer la répression de l'espionnage.

Le second texte porte sur l'organisation générale du pays pour le temps de guerre et transpose .sur le plan marocain les mesures prises par la métropole en cette matière en ce qui concerne l'emploi des personnes et des ressources.

Le même numéro du Bulletin contient en outre une série de textes interdisant l'exportation hors de la zone française de tous les minerais, du pétrole, des essences, des huiles et des graisses, réglementant l'exportation des chiffons de laine, du cuir et des peaux cette exportation, sauf pour la France, est soumise à une autorisation.

Un arrêté du résident général en date du 14 septembre 1938 interdit le survol des eaux territoriales et d'une zone terrestre sur le littoral de 20 kilomètres de profondeur. Enfin, un dahir du 6 septembre soumet à un licence spéciale la fabrication, l'importation et la mise en vente des appareils de protection contre les périls aéro-toxiques. M. Paul Hazard, professeur au Collège de France, s'est embarqué hier sur le Champlain à destination de New-York il se rend en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Il y fera un cours sur le 18e siècle européen et des conférences sur les auteurs français contemporains.

un avertissement qui n'est pas une phrase. Et, derrriere cet avertissement, le peuple allemand tout entier se tient uni dans sa volonté et cuirassé dans ses armes.

Une seconde Palestine Enfin le National Zeitung croit devoir faire un parallèle entre la situation en Tchécoslovaquie et « l'armement des marxistes et des bolcheviks par Schuschnigg » et déclare que « les pays sudètes sont devenus une seconde Palestine ». Elle menace et insulte le président Benès « Toute culpabilité se venge sur terre. Que Benès et sa lie de hussites s'en souviennent. Nous avons confiance que le Fiihrer prendra la décision juste au montent juste. Le voyage de Chamberlain à Berchtesgaden ne sera couronné de succès que si une solution du problème sudète est appliquée au plus vite ».

EN TCHECOSLOVAQUIE La presse de Prague étudie les conséquences éventuelles d'un plébiscite.

Contre un plébiscite

Les Lidove Noviny sont naturellement hostiles à cette idée et en donnent les raisons

Ce n'est pas un chemin vers la paix. Où devrait être effectué un tel plébiscite ? Dans les régions sudètes. Mais quelles sont ces régions ? Historiquement la notion des régions sudètes est une notion inconnue. Qui aurait le droit de vote ?, Est-ce seulement les henleinistes, ou bien les Allemands démocrates et les Tchèques habitant les régions frontières ? Les Allemands habitant à l'intérieur du territoire tchèque, et qui sont plus d'un million, auraient-ils le droitde vote ? Il est certain, d'autre part, qu'en cas de plébiscite, des milliers et des milliers d'Allemands prendraient la fuite vers l'intérieur du pni/s. Une nouvelle minorité allemande se créerait ainsi en Tchécoslovaquie. Mais Hitler, a déclaré qu'il voulait protéger tous les Allemands 1 Il veut faire, en réalité, des région}: sudètes une sorte d'«l'lster », et du reste du pays tchécoslovaque une sorte d'Irlande. C'est pourquoi un plébiscite ne résoudrait rien. Les contradictions

de M. Henlein

Le Yecerni Ceske Slovo publie en manchette cette déclaration faite

MOUTON (èigob) le kilog.

Août Î936 21FS0 Août 1938 26£0 Septembre 1938 26P65 rTz

le kilog.

Août 1936 3F35 Août 1938 4F35 Septembre 1938 5p2q GAZ D'ECLAIRAGE le mètre cube

Août 1936 OPQAoût J938 i F25 Septembre 1938 p_ G a France »

̃+ M. DALADIER A EU, HIEH MATIN, un long entretien avec M. Guy La Chambre. Le ministre de l'air a vraisemblablement mis le président du Conseil au courant des récentes mesures prises en ce qui concerne production et la livraison du matériel pour notre ormée de i'air. a) Sur le plan de la décentralisation, d'^ux usines fabriquant des moteurs ?ispano-Suiza' vont litre installées; a arbes et à Saint-Etienne.

b) Les moteurs américains I'ratt and Whithey « Twin VVasp » vont être construits sans licence par la Société des Automobiles Tnluol. (L'administrateur délégué de la Société Talliot et !.•> chef de la fabrication il..Benard, sont au:r Etats-Unis). •: » c) Notre nouvel attaché de l'air'aux Etats-Unis va arriver mardi à Washington. On sait que pour remplacer M. Chiunpsaùr, le ministre de l'air a choisi le Heutcriaht-eolûncl; Weiser, l'ancien chef, de la patrouille acrobatique (dissoute) de Dijon et (lui contre-réceptionnera aux Etats-Unis tes avions' de" chasse Curtiss P. 36 l'ratt ami: VVliitr.ey « Twin Wasp ». d) Les ingénieurs Jerold et 13!u sqnt également partis pour les Etats-Unis contrôler la construction des Curtiss P. -36 et dont te premier exemplaire volera dans deux mois. Aux UtatsUnis, aussi, seront cette séinaine, le directeur de l'atelier de repiirations de Bordeaux, l'ingénieur Hardy;, l'ingé'nieur Maillet (Dircction technique et industrielle) et le commandant Bod'trd (Direction du matériel aérien militaire) Enfin M. Guy La Chambre a pris la décision de rappeler M. Albert Caquot, tenu à l'écart de la chose aéronautique depuis son départ du poste de directeur fjénéral tc-hnique du ministère de l'air sous !•; ministère Denain. (M. Albert Caquot avait été rcni7 placé par M. Volpert).

M. Albert Caquot va remplacer à la présidence des Conseils d'administration des Sociétés nationales, M. de TEscaiile.

M. Albert Caquot.

Né en 1881, M. Albert Caquot, membre de l'Académie des Sciences depuis 19IH, grand-officier de la Légion d'honneur, est un des plus éminents esprits scientifiques fiançais et un organisateur remarquable.

Rappelons qu'en 1911, les compagnies d'aérostiers furent supprimées en France, alors que les Allemands conservaient des formations de « Drachen ». En mai l'JlO, le capitaine aerostler de réserve Caquot fit sortir des ateliers de Chalais-Mcudon, un ballon qui donna à l'aérostation alliée une supériorité écrasante le ballon Caquot la « saucisse qui fut par la suite copié par les Allemands, offre, en effet, peu de prise au vent. <>. ON A SEULEMENT APPRIS HIER que le ballon Pologne II », monté par Kollanski et Pantalnn a atterri le l.'l scptembvii dans la région de Pojizena (Roumanie), à 80 kilomètres à l'Est de Belgrade.

en 1934, à TchesUa-Lipa, par M. Conrad Henlein

Nous nous tenons fermement et sans exception sur le terrain de cet Etat, et c'est pourquoi nous avons aussi une attitude positive à l'égard des principes de la démocratie. Nous voulons utiliser la démocratie pour réaliser une cohabitation paiisble des nationalités dans cet Etat. Je ne crois pas que l'on puisse transporter ailleurs, sans égard aux conditions données, cerraines théories d'Etat, dont notamment les théories connues des Etats corporatifs.

Le pangermanisme de même que le panslavisme ne peuvent que conduire la catastrophe.

Le « putsch » a échoué Les journaux de midi constatent l'écrièc de la tentative et la fin du parti des Allemands des Sudètes Le Vecerni Coske Slooo résume ainsi la situation

Partout, dans la région frontière, le calme règne. Les tentatives henleiniennes de putsch ont complètement échoué.

Après la lutte de Conrad Henlein et des autres chefs, la panique s'est répandue dans le parti des Allemands des Sudètes. Les adhérents ont compris qu'ils etaient trahis. Leurs chefs, qui les ont poussés à la révolte ont déserté dans de luxueuses automobiles. Ils étaient des chefs dans la gloire des fanfares, des drapeaux et des ovations, mais dans la lutte qu'ils ont déclenchée ils ont été les premiers à fuir. Aujourd'hui, les maisons brunes, les seérétariats du parti des Allemands des Sudètes sont abandonnés.

Dans de nombreuses villes, dans de nombreux villages, à Ascll, Broumov, Estemice, Marienbad, Tachov, Nirsko, etc., les chefs locaux du parti des Allemands des Sudètes se sont présentés aux autorités et ont déclaré qu'ils voulaient accomplir leur devoir de citoyens loyaux envers la République tchécoslovaque, où ils désirent vivre en paix, et qu'ils repoussent l'Anschluss. Les adhérents renient les traîtres. A Nejdek, ils sont passés, en masse, au parti social-démocrate. Ils jettent les insignes du parti des henleiniens dans les rues et les poubelles.

Le parti est officiell ement dissous depuis hier. C'était simple-:ment le coup de grâce.

AVIATION

La Coupe Gordon-Bennett 1938 ser» donc gagnée par le ballon polonais L O P.P., piloté par Janusz et Janilz, qui s'est posé à Trojan (Bulgarie) 1.(500 kilomètres de Prague.

SECOND VOYAGE, hier du nouveau « Gruf Zeppelin » avec 85. personnes à bord.

L'AIR MINISTRY annonce que 7M hommes se sont enrôlés cette semaine dans l'aviation (12" semaine de recrutement pour là Royal Air Force). Nombre des engagés actuels 6.680. (La Royal Air Force demande 31.000 hemmes).

LE RECORD D'ALTITUDE HOLLANDAIS que détenait avec 10.180 mètres le lieutenant R. WJttert van Hooglrnd depuis le 18 .anvier 193 (avion de chasse Fokker D. 17), vient d'être bottu par M. Leegstra, pilote d'essai de Fckker, le 3 septembre, sur un Fokker D. 21 le plus récent avion de chasse dé firme d'Amsterdam, équipé d'un moteur Bristol Mercury VHI, 8iiO CV. Leegstra' est monté à 11.353 mètres. ̃

UN APPAREIL MILITAIRE Bloch 200 bimoteur Gnome-Rhône. K. 14 de 31" escadre (Tours), s'est écrasé diini la nuit, contre un arbre, près de Sauniur. ,Le chef de bord, le lieutenant Monchau après la panne du motear droit avait fait .sauter en parachute son équipage: l'aspirant Livelct et l'adjudant Chibaud. Le ii-u!çmuit Monchau et l'adjudant pilote Cretonneau, resté» dons l'appareil, sont sortis indemnes de l'atterrissage au cours duquel l'«vion a été détruit.

Philippe Roland.

Les accidents

de la circulation A Chalais, près de Loudun, une automobile a renversé un motocycliste, M. Boudineau, qui a été tu sur le coup.

A Balloy (Seine-et-Marne), un cycliste, Albert Gaillard, 11 ans, a été renversé par une automobile et grièvement blessé.

A Boucouviller (Oise), une collision s'est produite entre une automobile et un attelage. Les deux conducteurs, MM. Albert Semirot et Emile Caron, ont été grièvement blessés..

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EN BELGIQUE

Toute la presse belge consacra naturellement une place considéra*ble à la situation internationale. Deux questions

La Libre Belgique s'inquiète des modalités d'un plébiscite

Ce que le Premier britannique ne pquvait éuidemment savoir, c'est que pendant son voyage Henlein tancerait une proclamation, réclamant cette fois l'Anschluss pur et simple.

M. Chamberlain se trouvait donc devant un fait nouveau. En conséquenee, il n'est pas étonnant qu'après une première conversation avec M. Hitler, il ait été obligé de revenir à Londres, et aussi de se remettre en contact avec le gouvernement français.

En résumé, les gouvernements britanniques et français se trouvent devant ces deux" questions Faut-il accorder un plébiscité aux nationalités en Tèhécoslovaquie qui le demanderont, et si oui, selon quelles modalités ces plébiscites doivent-ils être organisés ? 7 2° Faut-il admettre, même sans plébiscite, l'Anschluss des régions sudètes au Reich ?

L'entêtement des Tchèques Pour la Gazette, les Tchèques ont la tête dure

Sans vouloir préjuger de cà que contiennent les dernières revendications allemandes, on peut, sans risquer de se tromper, af firmer qu'elles n'ont pas un caractère différent de celles que M. Henlein a formulées dans sa proclamation aux Allemands des Sudètes, c'est-àdire qu'elles expriment la volonté des dirigeants allemands de voir rattacher le pays sudète au Reich. Si les puissances démocratiques se résignaient à accepter l'Anschluss siidélo*allemand, le conflit, limité Jusqu'à présent entre Berlin et Prague, se transformerait en un différend entre Prague, d'une part, Berlin, Londres et Paris d'autre part. Car les Tchèques ont la tête dure. Ils montrent dans leur résistance contre toute vassalisation un entêtement qui rappelle celui des Serbes en 1914.


La situation technique de l'Allemagne

Les circonstances donnent un intérêt évident à l'examen de la situation économique et financière de l'Allemagne. Mais cet examen est aussi difficile qu'il est utile. Le propre du régime allemand est de cacher admirablement ses faiblesses. Par là, il est exactement opposé au système français qui les étale au grand jour, qui les grossirait plutôt. Or, il ne s'agit jamais que d'une comparaison, que de forces relatives. L'évolution de l'économie française est moins que médiocre. Celle de la Grande-Bretagne, à plusieurs étages au-dessus, n'est pas beaucoup meilleure. Le problème n'est pas de juger dans l'abstrait, selon les règles de telle ou telle doctrine, la politi.que symétrique du III" Reich elle est de calculer ses chances et ses risques par rapport aux autres.

A cette question, les chiffres n'apportent pas de réponse précise, pour la raison générale qui vient d'être rappelée. Eux-mêmes sont disciplinés. Ce n'est pas à dire, d'ailleurs, qu'ils soient grossièrement truqués. Plus simplement, ils ne pêchent que par omission. Des indications globales sont données, qui sont probablement justes mais le détail, la décomposition et, à plus forte raison, les explications font défaut. L'ensemble est disposé de manière à laisser l'essentiel dans l'ombre, où la consigne est de le tenir.

Soit dit sans me flatter, je crois pourtant connaître le maniement des statistiques allemandes. Je l'ai appris sur place, au temps que j'étais chargé du service financier de notre ambassade à Berlin. C'était l'époque de la folle inflation. Ses enseignements ne sont pas si lointains qu'il parait d'abord. C'est à la même école que se sont formés les financiers du IIIe Reich. C'est par l'étude des phénomènes monétaires de 1922-1924 qu'ils ont acquis la maîtrise de l'inflation et qu'ils sont parvenus à conduire sans accident, jusqu'à présent, une aventure plus grandiose, certes, que la précédente, et plus dangereuse par ses conséquences illimitées mais dont le ressort, en dernière analyse, est exactement le même-- ̃-

*̃• ̃̃̃

Sur la réalité de la nouvelle inflation, aucune discussion n'est admissible. Nul ne conteste non plus la perfection merveilleuse des méthodes employées pour en différer les conséquences. Le III" Reich s'est emparé d'un système économique qui était assaini par son effondrement. Il l'a relevé en dirigeant habilement l'inflation, en la justifiant, au fur et à mesure par le développement prodigieux de la production, par l'augmentation continuelle du revenu national. Seulement, à partir de la fin de 1935, ce mécanisme, admirablement réglé, a commencé de chauffer. La sagesse eût été de diminuer sa charge, c'est-à-dire les dépenses de réarmement.

C'était le conseil du Dr Schacht. Il n'a pas été écouté. Au lieu d'être ralentie, l'allure a été forcée. Depuis le début de 1936, et, surtout depuis le début de l'été, depuis la mobilisation de l'armée, la tension a été portée encore plus loin et, pour la soutenir coûte que coûte, les industries civiles ont été délibérément sacrifiées.

par F.-F. LEGUEU

Tels sont les faits certains. Ils forment, ils annoncent une lourde échéance. La première inflation a mené l'Allemagne en pleine anarchie, à deux doigts de la décomposition. Quand et comment s'achèvera la seconde ? Voilà deux questions qui dépassent la technique, car il y va, peutêtre pour beaucoup, de la vie ou de la mort.

Les deux réponses sont nécessairement liées. Sans aucun doute, les délais dont dispose l'Allemagne sont courts. Mais ils peuvent être allongés considérablement.

De quoi s'agit-il ? L'inflation, c'est une traite sur des biens à venir. Si les biens manquent, au moment du paiement, tout s'écroule. Or la situation présente de l'Allemagne, telle qu'elle l'a fixée par ses propres décisions, se résume à peu près en ceci que son inflation, plus colossale que jamais, n'est plus, ne sera plus soutenue, purgée, compensée par la production germanique pour la raison connue que cette production est presque entièrement limitée à des fins militaires. Qu'est-ce qui peut se substituer à cette production déviée ? Rien si ce n'est des conquêtes. Il n'est pas indispensable qu'elles soient politiques. En revanche, il faut impérieusement qu'elles soient t économiques. Sinon, la culbute n'est pas loin.

ii

On entend bien qu'il serait enfantin d'assimiler les entreprises du IIP Reich aux pillages que le Directoire, vers l'année 1798, recommandait à ses généraux pour remplir les caisses du Trésor. Pas davantage, on ne saurait conclure de cette faiblesse à terme de l'Allemagne que ses canons sont de mauvais acier ou que ses bombes n'éclateraient pas: ces sottises n'ont même pas besoin d'être relevées et c'est un symptôme heureux que nul n'ose plus les proférer. Mieux encore il n'est même pas permis de prétendre que l'Allemagne n'est plus, actuellement, maîtresse de ses décisions ce serait mal interpréter la réalité. Exactement, la politique du III. Reich reste libre du choix de sa tactique. Seule sa stratégie est fixée sans retour. Sans retour par les frais ,df sa mobilisation, on est fondé à dire qu'elle s'est coupé la retraite.

Cette stratégie est fort claire. Pour ne pas la reconnaître, il faut être aveugle. Même des gains fantastiques ne répondraient plus à son objet, parce qu'ils seraient hors de proportion avec l'effort accompli. Tout au plus permettraient-ils un ou plusieurs reports. La partie engagée, c'est celle du tout pour le tout et le tout, c'est l'hégémonie économique de l'Europe, du Rhin à la mer Noire. Rien d'autre que cet enjeu fabuleux n'évitera aux finances et à l'économie hitlériennes une banqueroute ouverte.

F.-F. Legueu.

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LA SEMAINE FINANCIERE

DANS LE TROU "DES MARCHES Pour le capitaliste, en face de la crise diplomatique, seul un acte de foi est possible

La matière d'une rubrique financière s'est, au cours de cette semaine, énormément simplifiée, au terme d'ailleurs d'une longue série de simplifications. Simplifications.

Avant la guerre, époque bénie, ou même avant le krach de 1929, qui marqua l'échec du néo-capitalisme d'après guerre, le développement du capitalisme entraînait un gonflement quasi-général des fortunes et la prospérité de la plupart des çn- treprises bien gérées. Le rôle d'une rubrique financière honnête était d'indiquer les affaires susceptibles de bénéficier le plus de cette prospérité. Les lecteurs n'avaient plus qu'à en acheter les titres et à les laisser dormir dans un portefeuille, dont la valeur oscillait avec les crises, mais dans une direction gènéraJp de hausse.

Depuis quelques années, le capitalisme est entré dans une phase de crise et de repli. Cette phase ne peut être que transitoire. Mais ce qui est transitoire au regard de l'Histoire peut paraître très long à l'expérience des individus. Il semble malheu- reusement que cette phase de décadence, puisqu'il faut dire le

LA REVUE DES MARCHES

PARIS

La hausse du dollar. Bonne tenue des rentes ordinaires. Recul de la plu- part des valeurs à revenu variable françaises ou étrangères.

La crise diplomatique a eu, d'abord, un contrecoup sur le marché des changes. Les transferts de capitaux à destination des Etats-Unis ont provoqué l'affaiblissement des monnaies européennes et, notamment, du sterling par rapport au dollar. La parité livre-dollar est tombée un moment au-dessous de 4,80 et même de 4,79.

A Paris, le dollar se représente finalement à 37,135 contre 36,96, le sterling étant inchangé à 178,31. Le marché à terme est resté très calme et les reports n'ont pas varié. Le marché de Paris a, comme les autres marchés, subi un « trou » profond. La chute du débat de la semaine a, d'ailleurs. été corrigée par la vive reprise de jeudi, à la suite de l'annonce du départ de M. Chamberlain pour Berchtesgaden, reprise qui a, elle-même, subi la correction du recul du vendredi.

Ces oscillations violentes ont été épargnées aux séries ordinaires de rentes, grâce à l'action judicieuse du fonds de soutien on retrouve le 3 à 76,60 contre 26,35, le 4 1917 à 71,70 c. 72,05, le 4 1918 à 70,50 c. 71, le 5 1920 à 97,30 c. 97,50, le 4 1/2 1932 A à 79,15 c. 79,20, la série B à 78,70 c. 78,60. Les séries à garantie de change, non régularisées par le fonds, ont oscillé plus violemment, leurs écarts ayant été parfois de trois à quatre points d'une séance à l'autre. Le 4 1925 se représente à 128,50 contre 129,30 et le 4 1/2 1937 à 129 c. 129,50.

Aux valeurs françaises, malgré la reprise de jeudi, des décalages négatifs assez importants apparaissent ainsi ou'on le verra d'après les exemples suivants Banque de Paris, 1.078 contre 1.106 Crédit Foncier, 2.340 c. 2.390 Générale d'Electricité, 1.170 c. 1.225 Forges NordEst, 585 c. 626 Lens, 260 c. 280 Nickel, 630 c. 641 Française des Pétroles, 796 c. 813 Péchiney, 1.415 c. 1.475 Air Liquide, 1.067 c. 1.140; Citroën N, 528 c. 541 Sag, 554 c. 563.

Aux valeurs intéressées aux affaires d'Europe Centrale, Bor se représente à 1.895 contre 1.945, et Union Européenne à 538 c. 573. Aux caontchoutières indochinoises Terres Rouges est soutenue à 383,50 contre 384, ainsi que Caoutchoucs de l'Indochine à 586 c. 583; Cambodge à 547 c. 528.

Les internationales, sans excep-

mot, appartienne au genre des cyclPS historiques qu'on qualifie de séculaires. Dans ces conditions la tendance générale étant à l'appauvrissement, le problème de la gestion des fortunes change entièrement de caractère.

La régression économique ne se manifeste pas suivant une ligne droite, mais suivant une ligne en dents de scie. Le problème est donc, pour le capitaliste, d'utiliser les côtés ascendants de 'la dent de scie et d'éviter ses côtés descendants. C'est pourquoi, depuis plusieurs années, l'étude de la conjonctu* re est devenue capitale et forme en quelque sorte l'essentiel d'une rubrique financière, l'étude des valeurs individuelles devenant alors secondaire. L'examen de la conjoncture indique d'ailleurs les pays et les groupes de valeurs susceptibles ,de souffrir le moins de la régression économique. Il montre par exemple que les mines d'or sont reines en temps de crise.

Certains capitalistes, peu familiers avec J'étude de la conijoncture, ou déçus de leur expérience de cette étude, ont encore simplifié. Abandonnant toute idée de placement, ils se

tion, ont payé leur tribut à la crise diplomatique Suez à 19.350 contre 19.525, Royal Dntch à 6.573 c. 6.650, Rio Tinto à 2.200 c. 2.282, Amsterdam Rubber à 4.565 c. 4.515. Crédit Foncier Egyptien à 4.350 c. 4.480, De Beers à 1.485 c. 1.488, Geduld à 1.660 c. 1.686, Union Corporation, à 1.576 c. 1.66, Crown Mines, à 3.030 c. 3.110.

LONDRES

Plongée des fonds britanniques et de la plupart des valeurs à revenu variable, suivie d'une reprise en fin de semaine. La tension diplomatique accrue, qui a atteint un point dramatique mardi et mercredi dernier, a occasionné une baisse générale du Stock Exchange, encore que cette baisse n'ait revêtu à aucun mo- ment le caractère d'une panique. Jeudi, l'annonce du départ de M. Chamberlain pour Berchtesgaden a provoque le retournement du marché. Il est apparu qu'un échan- ge do vues personnel entre les deux chefs d'Etat pourrait être le moyen de résoudre la présente crise di- plomatique et que, par la suite, cette visite pourrait se révéler comme ayant été le « tournant » de cette crise diplomatique. Après une plongée de trois à

LES BOURSES DU SAMEDI

NEW-YORK alourdi 1 © Le marché est alourdi. Clô-

ture en baisse de 1 à 3 points, To-

tal des transactions 740.000 titres.

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Daim mm. m 1/8 29 1.4 Tuas Cutf.. 35 u

ou Pont. '30. '28. Union Pat.. 801/4 15. tilt. B. »5. 3. 61/8 118 6 1/1 Boit. Al.-Cr. 24 6/S !4.. ElecP.il. l. 8 3/t 7 2/4 U. s. Snult, 58 53.

Gêner, liée. 39 a U. S. Steel. Si 3-8 53

Gêner. foMs 331/2 33 1,4 prêt.. 103 S/4 10914» 44 «encr. dot 43 5/8 43 1/2 West, Union 34 7/t 2i .'? .12 Goodytii. S5.1/Î MM Wntltiili. SS SS /4 GNort.pn.. 1). 1 15 1/2 «foohrortn.. «1/6 43 1/4 lot. «arïMl. MM M 1/2 ramgston. 321/2 813/8

par C.»P. HOBBE

i réfugient dans les monnaies solides ou dans l'or. Comme au moyen âge, ils se contentent de thésauriser, trop satisfaits si le malheur des temps ne trouve pas, malgré tout, quelque moyen de fondre sur eux et leur fortune.

1 To be or not to be. » Au dilemme placer ou ne pas placer son argent, cette semaine a apporté une simplification en quelque sorte radicale puisque, pour le financier comme pour tout le monde, toutes les questions menaçaient de se résoudre dans le dilemme fondamental to be or not to be. Dans ces conditions, il est bien évident que toute rubrique financière ou économique se trouve dépassée.

L'étude des phénomènes économiques a permis de prédire à coup sûr que l'Allemagne, risquant de se trouver placée à bref délai dans une impasse, devait tenter d'éviter la faillite de sa gigantesque entreprise d'inflation à fin militaire en remportant sur le terrain diplomatique due victoire retentissante. De même l'étude attentive des phénomènes boursiers permettait de prédire avec une égale

quatre points, les fonds britanniques ont vivement remonte. Finalement, ils ne cèdent plus que 1 à 2 points en moyenne.

La plupart des valeurs à revenu variable se représentent naturellement en recul d'une semaine à l'autre. Seules les mines d'or ont offert une résistance certaine, favorisées d'ailleurs par la hausse du prix de l'or, qui a atteint le cours record pour ces dernières années de 145 sh. l'once.

NEW-YORK

Résistance du marché

La situation économique américaine dont les indices restent favorablement orientés est naturellement passée au second plan. A partir de mardi, le marché américain a enfin réalisé la gravité de la crise européenne et sest mis à l'unisson des places d'Europe. Le « trou » de Vall Street a d'ailleurs été I d'amplitude modérée, surtout en moyenne.

Les chemins de fe et les obligations ont fléchi davantage en moyenne que les industrielles. Certaines d'entre elles, comme V. S. Steel, Westinghouse ou du Pont de Nemours, ont témoigné une résistance remarquable.

Finalement, on retrouve l'indice général dit des cent actions du New York Herald Tribune à 101,14 contre 104,10 la semaine précéden-

AMSTERDAM hésitant

vimmç I CIM. i Btrn- Il nifiins I Clôt i Dent.

VALEURS Cb~ I DErn, II Y/,IEUSS ( CID4 Dera

I prtcéD. <ours Drèvid. I wurD

«mst. Bink. 138 7/8 ÏÎS1/4 Ih. ï. «. 453 3/4 455 1'2

Boni Oulth. 328 1/3 338 1/2 Hmst. »«».. m.l. 224 1/4 ». K. U. <O2(8 403/? Seninsan.. 252 3 4 248.

llnllenr. 1(1 7'8 1Î9 !/8 Claie

PltlIlH 222 3/4 228 1/4 Jair Culthir 163

LES CHANGES

Londres, 17 septembie. Paris 178 5/16 c. 178,3125. New-York, chèque 4,79 3/4 c. 4,7993. New-York transf. tél. 4,79 3/4 c. 4,7993. Riode-Janeiro 2 15/16 inchangé. Buenos-Aires 19,01 1/2 inchangé. Montevideo 20 inchangé. Japon 1 sh. 2 inchangé. Shanghaï 0 sh. 8 3/4 inchangé. Montréal 4,82 5/16 c. 4,82 1/2. Johannesbourg 100 7/8 inchangé. Berlin 11,98 contre 11,99 1/2. Amsterdam 8,92 3/16 c. 8,92. Rome 91,20 c. 91 1/4. Suisse 21,28 1/2 c. 21,27 1/4.

Un décret beylical rend applicables à la Régence les restrictions provisoires apportées, en France, en Algérie et au Maroc, à l'exportation de certains produits intéressant la défense nationale.

certitude l'approche de cette crise diplomatique. Depuis plusieurs semaines nous n'avons pas ménagé ici nos avertissements.

Maintenant, la parole est aux diplomates ou à ceux qui détiennent 1*« ultima ratio » des gouvernements.

Sauf à ceux qui possèdent une compétence diplomatique absolue, et ils doivent être rares, vu la complexité des problèmes à résoudre, il est bien difficile de hasarder une prédiction sur l'is-- sue de !a crise en cours. Tout ce qu'il est permis de faire, ce sont des actes de foi.

L'hypothèse d'une solution pacifique à la crise diplomatique.

Quant à nous, nous n'hésitons pas à faire un acte de foi dans la paix. Pour ceux de nos lecteurs qui le partageraient, tou. jours soucieux de leur donner des indications pratiques, nous voudrions seulement faire les remarques suivantes

1° C'est en principe le moment d'acheter. « II faut acheter au son du canon. "̃» Nous sommes dans le creux de la crise diplomatique, les cartes ayant été abattues par les ad- versaires en présence. La con- versation Hitler Chamberlain, quels que soient ses détails, a certainement cette signification; 2° Mais la crise diplomatique sera longue et difficile à résoudre. Il ne s'agit de rien moins que d'une révision du statut eu- ropéen. Sans guerre toujours dans l'hypothèse où nous nous sommes placés l'Allemagne aura posé un problème de revision de la carte, sinon géographique, au moins diplomatique de l'Europe, équivalent à celui qu'eut à résoudre le traité de Versailles

3° Cette crise risque d'être d'autant plus difficile à résoudre qu'elle confronte des Etats dont les idéaux et la machinerie politique et diplomatique sont entièrement différents. Seul M. Neville Chamberlain et cela fait le plus grand honneur à son sens de l'humanité a tenté jusqu'à présent de faire le pont entre ces conceptions opposées

4° L'état de moindre résistan- ce dans lequel des années d'erreurs, couronnées par le Front Populaire, ont mis l'économie française, pour ne pas parler du reste, risque d'être une source de complications

5° Si donc il semble que nous soyons dans une période d'achats, on a certainement tout le temps d'acheter, et ces achats gagneront à être très sélectifs. C.-P. Hobbé.

te, les industrielles s'inscrivant à 135,91 contre 139,17 et les chemins de fer à 20,01 contre 22,26. Les obligation passent à 83,24 contre 84,97.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Fermeté générale

A l'inverse des marchés de valeurs, la réaction des marchés de matières premières en face de la crise diplomatique a été la fermeté. Cette fermeté a été, d'une part, le résultat des achats précipités des gouvernements et des particuliers en face de l'éventualité dé la guerre, d'autre part, le fait d'opérations spéculatives anticipant la raréfaction des matières premières dans le cas d'un conflit européen.

Le blé, dont la position technique est par ailleurs très favorable, aague 3 cents 3/8 à Chicago (65 1/4), 4 cens 7/8 a Winnipeg (65 1/8), 5 d. 1/2 à Liverpool (5 sh. 3 d.). Les antres céréales gagnent des fractions un peu inférieures. Coton en hausse modérée.

Le caoutchouc est très ferme et gagne 1/8 à 7 15/16. Lundi dernier, le comité de restriction du caoutchouc a annoncé que le contingentement du quatrième trimestre serait maintenu à 45 p. 100. Les stocks seront réduits ainsi, au début de 1939, à quelque 450,000 tonnes.

Aux métaux, Londres,. le cuiure s'inscrit à livres 42/15/0 (+ livre 1/11/3), l'étain a livres 195/0/0 (+ livres 3/0/0), le plomb à livres 15/18/9 (+16/3), le zinc à livres 14/11/3 (+ livre 1).

Difficultés d'assurance pour les envois d'or

En dépit de la forte augmentation des taux d'assurances et des difficultés à obtenir la couverture des risques de guerre, une petite consignation d'or est encore annoncée de provenance de Londres. Certains bruits ont cours illustrant la préoccupation du marché concernant les possibilités de continuer des envois d'or suffisants pour maintenir le fonctionnement régulier .les changes que, éventuellement, la marine des Etats-Unis serait employée à effectuer les transports de métal jaune. Ces bruits n'ont pas trouvé de confirmation bien que, dans le cas où un conflit se déclarerait réellement, la marine pourrait, sans doute, être utilisée pour de tels services.

Les réassureurs de transports maritimes refusant de façon générale d'effectuer les assurances, la couverture des risques est difficile 1 à obtenir, même à des taux plus I élevés.

CHRONIQUE AGRICOLE Les pommes et les poires La pomme a toujours eu plus ou moins la réputation d'être un fruit défendu. A ta suite de deux arrêtés signés des ministres des finances et do l'agriculture, elle l'est encore davantage qu'autrefois mais elle est défendue, par les pouvoirs publics, contre les acheteurs à trop bon marché. La poire aussi, et voilà ce qui enchante, à juste titre, la confédération des producteurs de fruits à cidre, qui par la voix de son secrétaire général a remercié le gouvernement.

Contrairement à. ce que l'on peut penser, les fruits à cidre ne servent pas uniquement à la fabrica,tion de cette boisson. Une notable partie de leur production a une fin plus noble elle est transformée en alcool pur. Si l'on en croit une prévision du budget de la campagne 1938-1939 de la régie commerciale des alcools,les producteurs de ces fruits, comme les vignerons pour le vin, trouveront dans cette institution un débouché fort intéressant. Un contingent de 25.000 hectolitres pour les -alcools de cidre et de 300.000 hectolitres pour les alcools de poires, contingents pouvant être élargis, leur donnent la sécurité. Le prix de ces contingents serait déterminé d'après celui de l'alcool de betterave, assorti d'un coefficient dé 2)55 pour les cidres et de 2,2 pour les fruits. Il ne s'agit là que de quelques centaines de millions. Si modeste que soit cette contribution en face du torrent des dépenses publiques, si minime que soit sa répartition entre les diverses catégories de consommateurs qui y contribuent sans s'en douter, elle est tout de même tirée de leur poche. On voit par que toutes les poires ne vont pas à la distillation.

Le premier de ces arrêtés se rap- porte précisément à la réjjie commerciale des alcools. il ajouterait à sa mission habituelle, celle d'un contrôle, car pour obtenir le prix fixé pour les contingents d'alcool les distillateurs devront justifier que pommes et poires *ont été rét glées sur les, bas,es arrêtées par les commissions paritaires; ̃"•'

Le second dispose que les accords interprofessionnels entre la confédération générale des producteurs de fruits à cidre et, d'autre part,

Historique

Fondée en 1916, l'International Nickel of Canada réussit en vingtdeux ans a se classer parmf les plus grandes sociétés dè l'Empire Britannique, vqii*£ du monde entier. L'entreprise. issue de là fusion de 'l'International Nickel CI (New-Jeiy se;;) avec ta Huronian- Nickel C? (.Ontario), auxquels vint se joindre plus 'tard la Mond Nickel Co (Londres), parcourut avec une rapi, dite extraordinaire uu chemin sans précédent dans l'histoire économique du monde. Ses bénéfices qui, en 191B, ne dépassaient pas quelque 500,000 dollars atteignirent en 1938, avec 50,3 millions de dollars, le centuple de ce montant. La capitalisation boursière de l'entreprise passa, en Une vingtaine d'années, de 30 millions de dollars à plus d'un milliard et se monte actuellement à environ 730 millions de dollars. Ces quelques chiffres suffisent à se faire une idée du développement de la Société qui, sans parler de son importance, compte également parmi les entreprises tes s plus solides du monde entier. Sa situation privilégiée est due eh première 'ligne à une espèce de Monopole de la production du nickel

qu'elle détient sur le marché mondial. Sur une production annuelle globale de 240 millions de lbs. dé ce métal indispensabje à l'industrie moderne, et surtout à celle de l'armement, 90 à peu près sont fournis par l'International Nickel qui, en dehors de la compagnie française Le Nickel, ne compte pratiquement aucun concurrent.. Ce monooole.de fait permet à l'eut reprise, que la situation internationale actuelle met en face d'une de,mande constamment croissante, de maintenir ses prix de vente à un niveau quasi immuable. Les prix du nickel comptent en effet parmi les cours les plus stables du m:\iclie des métaux. En dehors de 200 millions de lbs. de nickel, la société produit 300 millions de lbs. envi-'ron de cuivre et près de 190.000 on. ces de platine, ce qui lui assure la seconde place, après l'U.R.S.S., parmi les producteurs de ce dernier métal. Les débouchés constants que le marché mondial offre à cette production donnent à la société toute possibilité de réaliser, même en périodes de dépression, des bénéfices très appréciables. Son Organisation industrielle est celle d'un trust horizontal. Le domaine minier, situé pour la plus grande partie dans la province d'Ontario, occupe une superficie de 40.000 hectares. Les réserves établies de pyrites de nickel sont estimées à 200 millions de tonnes, soit l'extraction d'uup centaine d'années. La société exploité élle-même ses usines de raffinage de nickel et de traitement de métaux précieux. Parmi ces établissements, nous citerons en premier lieu l'usine de Copper Cliff il Ontario, une raffinerie à Port Colborn et une autre à Huntington (U. S. A.). Une usine très importante fonctionne également à Clydach, en GrandeBretagne, et des bureaux de vente de ses produits sont établis dans toutes les grandes capitales du monde. Il faut y ajouter les usines chimiques de la Canadian Industrial Ltd, les installations hydroélectriques de la Canadian HydroElectric C°, qui alimentent en cou»rant électrique les usines canadiennes de la Société, etc. Des laboratoires de recherches métallurgiaues au Canada, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne complètent cette organisation industrielle de grande envergure, qui dépense» rien qu'au Canada, plus de 20 millions de dollars par an en salaires.

La situation financière de l'International Nickel est parfaitement saine. A la fin de l'année dernière, la société disposait d'environ 100 millions de dollars d'actif immédiatement réalisable. Sur ce montant, 48 millions ou 54 du capital social se trouvaient disponibles dans ses caisses et en ban-

VALEURS A SUIVRE International Nickel (TORONTO-CANADA)

Les dépenses sacrées. et les autres

J'ai signalé combien il serait fâcheux qu'elles pussent être embrouillées et j'avais pris la liberté grande de donner à cette observation -lé caractère d'un avertissement.

'M. Marchandeau a bien voulu me faire l'honneur de me donner l'assurance catégorique

Que, pas un seul instant, il n'a pu être question d'essayer de grossir les dépenses qui résultent de la situation présente et que les prélèvements, que le Trésor a effectués sur son compte d'avances à la Banque ( prélèvements qu'il sera sans doute dans l'obligation de répéter), de même que le con* cours demandé à l'épargne (à laquelle le ministre a l'intention d'adresser prochainement un non» vel appel) n'ont pas d'autre objet que de pourvoir, aux nécessités de cette situation.

Jamais personne n'a mis en doute la parole de M. Marchandeau et je me félicite d'avoir recueilli une déclaration qui supprime toute équivoque à l'égard d'une question capitale pour le crédit public.

tes producteurs d'alcool rectifié, le syndicat des distillateurs de 1 Ouest, le syndicat des alcools de cidre et divers distillateurs sont ratifiés par les ministres. Par conséquent, les prix issus des commissions paritaires sont homologués par le gouvernement. Tels sont les faits. Voyons l'esprit. Entente intercorporative du marché cidricole, dit en substance notre confrère Syndicats paysans. D'autres –et sans doute M. Georges Monnet le premier penseront « Conventions collectives de vente. Ne s'agit-il pas, en effet, d'une organisation permanente et régionale, dont les commissions paritaires flxont pour plusieurs régions des prix ratifiés ensuite par les pouvoir» publics ?

R. de Passillé.

ques, 13 millions de dollars étaient "placés en obligations du Gouvernement canadien, et une trentaine de millions représentés par les stocks de métaux. La totalité des installations minières et industrielles de l'entreprise ne figurent que pour 154 millions de dollars à l'actif du dernier bilan, et il est intéressant de constater que rien qu'en 1937, plus de 51 millions de dollars, préevés avant 1F bilan, furent consacrés à l'amortissement de ces installations qui, d'après les estimations des experts, auraient à l'heure actuelle une valeur de 500 millions de dollars au moins. Il va de soi qu'une entreprise qui amortit en un seul exercice 51 millions de dollars, distribue à peu près autant à ses actionnaires et réalise de ce fait plus de 110 millions de bénéfices bruts, peut se vanter d'avoir des finances impeccables. Etant donne que, de façon générale, la capitalisation d'une entreprise égale le décuple de son dernier bénéfice brut (110 millions de dollars, en l'espèce), la capitalisation de la société à 730 millions de dollars ne nous semble nullement exagérée. Il y aurait. donc encore de la marge et pour la capitalisation, et pour le cours de l'action, qui est coté non seulement à Toronto et à Londres, mais également à New-York et qui lq sera peut-être un jour à Paris. Les perspectives

de l'International Nickel of Canada sont favorables. Ainsi que nous l'avons indiqué plus haut, elle ne saurait redouter, par les temps qui courent, une diminution quelque peu sensible des débouchés. U autre part, sa situation géographique là place en dehors de la zone des conflits éventuels et son exploitation, tant minière qu'industrielle ne risque pas de se trouver paralysée en cas de guerre. En ce qui concerne les bénéfices de l'entreprise pour 1938, ils ne seniblent pas devoir atteindre le chiffre de l'année précédente. Pour le premier semestre que l'année en cours, la Société a eu un revenu net de 17 millions de dollars. Il est probable que l'amélioration économique intervenue aux Etats-Unis depuis le mois de juillet amènera une augmentation des bénéfices pendant le deuxième semestre et que le chiffre total en atteindra une quarantaine de millions de dollars, ce qui permettrait aux actionnaires de toucher un dividende total de 2.50 à 3 dollars. Toutefois, vu les 72 millions de dollars de bénéfices non distribués que la Société fait figurer dans son bilan, nous serions enclins à nous rallier à l'avis de ce grand financier britannique selon lequel un portefeuille de titres bien constitué devrait contenir trois valeurs, à savoir la Royal Dutch, la Rhokana et l'International Nickel. Ceux qui possèdent ces derniers titres peuvent donc, à notre sens, les garder tranquillement en toutes circonstances. Même s'il se produisait une baisse plus accentuée encore en Amérique, il serait toujours intéressant d'acheter à un cours inférieur à 40 dollars l'International Nickel, qui valait 75 dollars en 1929 et 3 dollars en 1933. Car. depuis cette dernière date, l'entreprise a fait des progrès considérables et constitué des réserves très impor- tantes qui lui permettent d'envisa- ger avec confiance toute conjoncture éventuelle.

F. Piek.

Caisse des dépôts et consignations

Opérations des caisses d'épargne ordinaires avec la Caisse des dépôts et consignations pour la période du 1" au 15 septembre 1938: Dépôts, 85,907,478 fr.; retraits. 194,475,894 fr. Excédents de retraits 108,568.416 fr. Excédents des dépôts du 1er janvier au 15 septembre 599.681,407 fr. Capitaux employés en achats de rentes effectués en Bourse du 1" au 15 septembre pour le compte del déposants des caisses d'épargne, 88,302 fr.; pour le placement des excédents de dépôts, 41,135,756 fr.


.LES COURGES

A VINCENNES i

PRIXDEFEURS

(Attelé. 12.000 francs, 2.250 mètres) Ec. C. Capovilla G. 19 » 1. Nilo (O. Capovilla) P. 13 50 2. Ni touchez pas (Masson). P. 9 0 3. Noceur III (Gayet) P. 26 50 (3'23" 6/10, 3'2i", 3'24" 810). Non placés 4. Nab D'ha, Nobiliaire, Nell Rosé» Nestor Mary, Nelson II, Nono Nanette, Niagara II, Neric, Narquois, Nantaise, Nette, Nantua. PRIX DE VERVINS

(Monté. 12.000 francs, 2.625 mètres) 1. Moscowa (H. Marie) .G. 11 » M. Georges Moreau) .P. 6 50 2. Moréna (R.-C; Slmonard) P. 8 50 3. Montrond (E. Carré) P. 8 » (3'56" 1/10 3'57", 3'59") 5/10. Non places 4. Mélik Pacha, Magneux, Massllia, Marinctte, M'zell, Pépée, Mie. de la H., Manon.

PRIX JOCKEY

(Attelé. 30.000 francs, 2.800 mètres) 1. Mesnil Cher (H. Masson) G. 9 » M. H. Masson) P. 6 50 50 .«.Maurico B (Bertho) .P. 12 50 Jumelé 28 » (4'5" 6/10, 4'5" 7/10).

Non placés 3. Montréal, Mousqueitnity B, Memnon.

LA COUPE DES TROTTEURS

(7f Prix du Sweepstake National. Monté. 50.000 fr., 2.000. m-)

1. Karnac (Neveux) G. 17 5.0 (il M. A. Bézière) P. 7 » 2 Lex K (H. Marie) P. 7 » 3. Jupin D (A. F'orcinnl) P. 8 50 J(3'46", 3'46" 1/10, 3M7" 8/10). Non places 4. Kitobola, Julot. K:tbylie II, Lictor, Kléber IV, Islo, Ile et Vilaine, Marceau, Indou JI, Jentil Voisin, Jezd, Los Angeles.

PRIX DE VANNES

(Attelé. 12.000 francs, 2.625 mètres) 1. Marche-Arrière (Daulier) G. 87 » (à M. E. Daulier) P. 12 » 2. Martincourt D (Dumontier) P. 7 50 3. Le Guide (Gayet) P. 8 50 (3'54" 8/10, 3'59", 3'59" 2/10).

Non places 4. Montpellier B, Ma Mère, Llgustrum, Mélanto, Libellule W, Mousmé, La Paix, Luron II, La Troublante, Lulu Wilkes, Léman P, Lasso, Miniature.

PRIX D'ARPAJON

(Monté. 25.000 francs, 2.250 mètres) 1. Nausicaa III (Neveux) G. 43 » (à M. A. Bézière) P. 24-50 2. Nana (A. Forcinal) P. 20 » (3'27", 3'27" 1/10,,). ).

Non placés 3. Nivelle, Néosho, Numilor II, Nob. Williams, Nudish. PRIX DE SAINT-DIE

(Attelé. 25.000 francs, 2.250 mètres) 1. Le Beau (R. Gayet) G. 45 » (Haras de Guillerville) .P. 15 » 2. Lys (R. Simonard) P. 18 » 3. L'Amazone B (Vantandexh.P. 9 50

(3'12" 4/10, 3'14" 3/10, 3» 14" 4/10). Non placés 4. Jeune Guby, Kadé D, Lutteur IV, Jackie Boy, Joinville Wll,kes, Kobette, Kirghiz III, Kilia III Kozir B. Lactitia, Jalico, Latone, Jacky V. AU BOIS DE BOULOGNE Aujourd'hui, à 14 heures, courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro

Prix de la Prairie. Yerba, Shindy. Prix de Sablonville. Vieille Maison, Deveron.

Prix Royal Oalc. Canot, Castel Fusano.

Prix de Villebon. Kiruna, Ma Tante.

Omnium. Pure Cup, Vardar.

Prix de La Celle-Saint-Cloud.– Tonkctte, La Sorne.

A NOS LECTEURS ET ABONNES

L'affranchissement de jour. naux t Isolés » a été porté

46 2 à 10 centimes.

Nous informons nos lec-

teurs et abonnés qu'il ne

̃ sera plus tenu compte dpi' i

flèmanâ'es' Se humë^qS SPi>v jf-

ne seront pas accom'pàKnees ~'r·» de O. tr. 60: car exemplaire

MOTS CROISES-ENIGMES

ilorizontalemeizt. I. Ils sont souvent à l'office. II. Dieu l'écoute. III. L'univers par opposition à l'homme. IV. Précède l'explication d'un texte étranger Les Suédois y utilisent leurs facultés. V. Le temps passi» pour les Grecs Chiffre romain. VI. Abréviation dédaignée par les communistes Passeront sous silence. i– VII. Indique une répétition Poème. d'Alfred de Vigny. VIII. Fin de participe Son fumier cachait des pertes. IX. Phonétiquement, beauté fatale Manifeste sa hargne. X. Homes de moujiks Titre sans titulaire français. XI. Les lavandières travaillent près de son lit Réduit presque à rien par les dévaluations. XII. Fais agir Ville yougoslave. XIII. Aurai recours à Tliémis Fin de participe. XIV. Témoin à Corne Pronom.

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t Gens de maison) |

BONNli.3 A TOUT FAIRE

On dem. b. à tt f. sachant un peu cuisine. Berthod, 2 rue Tocqueville, Paris. Cuis. g. b.à tt f., aim. enf. Serv. av. f. de ch. Simonnot, 8, r. de l'Alboni (Métro Passy). Pens. de lam. dem. f. ch.-b. à tt f., sér même début. Piot, si.r.Claude-Bernard, 13-15 h.Dem. b. à tt f. tr. sér., prop., sach. cuis. Réf. exig. Pour banlieue St-Germain-en-Laye. Prés. Paris 3 à 6 h. 48, Bd des Batignolles, Dem. b. à tt f. sér., prop., av. réf., sach.cuis. Se prés. lundi VVeill, 31, r. Assomption, 16e. On dem., pr mais. 3 maît., pers. sér., b. prés., con. cuis. et serv. table. Entrée Ier oct. ou de suite. Réf. esig. 14 à 16 h. 67, av. Niel. B. à tt f. connaiss. cuis., serv. table lav., repass. Bnes téf. Bons gages. 3 mait: Se près. ie 1 h. à 3 h. chez Dornik, 84, rue Lauriston. D. b.à tt S., couch., tr. sér., 35-50 a., pr i?r oct. Sér. rit exig. Ecr. n° 17180, Fig.-Ann.

L_A RADIO

Dimanche 18 septembre 16 h., RADIO-PARIS (1.648 m.). Théâtre Le procès de la belle Violante et de ses amants (160S), reconstitution radiophonique de MM. Praviet et Froment (première audition), avec MM. d'Inès, Fainsilber, Périer, Dumesnil, Jean Worms, Beaulieu, Vierge, Argentin, Crémieux, Deninx, Normand, Lesieùr, Lavialle, Saint-Allier, Dartois Mmes Solange, Reyna-Capello, 'Samory, Gire, Lar-

My.

20 h. 10, LEIPZIG (382,2 m.) Concert Symphonie n° 102 en si bémol majeur (.Haydn) Concerto pour piano en la mineur, op. 72 (Gratner) Macbeth, poème symphonique (R. Strauss) Un jeu de cartes, suite de ballet (Strawinsky) Allegro symphonique (Boat).

20 h. 30, RADIO-PARIS Concert symphonique avec Mme Branèze, MM. Cathelot, Lovano, Szering, violoniste; et là Chorale l. Noyon Les Saisons, oratorio (Haydn) Le printemps, l'été, l'autanane llfme Branèze, MM. Cathelat et Lovano, Chœurs Noyon; Concerto pour violon et orchestre (Reynaldo Hahn). M. Szering A la mutique (Chabrier) Chorale Joseph Noyon. 21 h. 5, LONDRES REGIONAL (342,1 m.) Récital de souates (violoncelle et piano) Sonate en ut {Beethoven) Sonate en sol mineur (Fauré).

ORCHESTRE

19 h., NATIONAL ANGLAIS (1.500 m.): Orchestre B. B. G. sous la direction de M. Bantock (Mc Cum, Bantock, Sibeliùs, Kor-

sakov).

20 h. 10, BRESLAU (315,8 m.) Symphonie 5 (Beethoven).

21 h., ROME (420,8 m.) La Passion, de Malipiero, pour soli* chœur et orchestre Une fable d'Anderson, de Veretti.

21 h. 50, WELSH (373,1 m.) Orchestre B. B. C. Les créatures de Prométhée, ouv (Beethoven) Siegfried Idylle (Wagner) Rapsodie norvégienne (Lalo).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 11 h. 30, RADIO-PARIS Concert d'orgue, par R Revel (Revel, Branco, Fauchet. 14 h. 50, RADIO-CITE (280,9 m.) Récital de piano, par D. Jeannes.

18 h. 30, NATIONAL ANGLAIS Relais du service religieux avec des Negro Spirituals, de Washington.

18 h. 30, DEUTSCHLAND (1.571 m.) Piano Œuvres de Chopin.

18 h. 50, TOUR EIFFEL (206 m.) Concert avec Mme Baudry, cantatrice, et Mme Ruff Longeray, pianiste (Chopin, ̃Mende.ssohn, Soulage, Debussy, Manotte, FebvreLongeray). )-

20 h., TOUR EIFFEL Concert avec Mme Pifteau, cantatrice, et Mme Descaves, pianiste (J.-S. Bach, Brahms, Chopin, R. Hahn). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 10, RADIO-PARIS Radio-jeunesse. par Mme Morland et M. Ferrière. 17 h., RADIO-PARIS Musique variée. 20 h. 10, POSTE PARISIEN (312,8 m.)

Les Mills Brothers.

20 il. 2,3. POSTE PARISIEN Les Gui-

gnols, de Rip.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Variétés, mise en ondes de G. Melchior,

20 h. 30, STRASBOURG (349,9 m.) Musique champêtre.

LA PAROLE

12 h., RADIO-PARIS Causerie catholique par l'abbé Richard.

OPERA

19 h. 30, PRAGUE (470,2 m.) Russalka,

opéra de Dvorak.

20 h. 10, DEUTSCHLAND: Falstaff, opéra de Verdi.

20 h. 10, COLOGNE (455,9 m.) Ido-

ménée, de Mozart.

2o h. 55, LILLE P. T. T. «. De 1 OpémComique Education manquée, de Chabrier Le Médecin malgré lui, de Gounod, sous la direction de Roger Desormière.

THEATRE

14 h., PARIS P. T. T. Miquette et sa mère, comédie en trois actes. de R. de Fiers et G.-A. de Caillavet.

20 h. 30, PARIS l'. T. T. La ComédieFrançaise Le Chandelier, trois actes d Alfred de Musset: Présentation de M. F. Gregh. 21 h RADIO-37 (360,6 m.) Depuis le Théâtre des Arts Le Bal des Voleurs, de J. Anouilh. ™,

21 h RADIO-CITE Depuis le Théâtre

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Verticalement. 1. Dangereuse facon de dormir. Disciples, de saint Philippe de Nérl Ancien rïseau. 3. Du nom d'un célèbre ingénieur écossais qui facilita la circulation Qui manque totalement de préparation (fém.). -7- i. Fait de brillantes réflexions Silences pour musiciens. 5. Se lisent parfois sur une girouette Pas pour les jeunes filles (fém. plur.) Désigne en abrégé une troupe de vétérans. 6. Façons de parler Transpirai. 7. Qui n'ont pas d'effets Sur une affiche de licitation. 8. Désigne un ancien prisonnier.; Port sur la mer d'Azov. 9. Se dit d'un caractère droit Portent souvent des pneus. 10. Parties supérieures Nomarchie de la Grèce.

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20 h. 20, LONDRES REGIONAL Concert-promenade (Queen's Hall). Festival Wagner L'Or du Rhin, entrée des dieux au Valhalla Les Maîtres chanteurs, monologues de Hans Sachs Murmures de la jorêt de Siegfried Scène finale du Crépuscule des Dieux; La Mer (Debussy) Nouvelles du jour (Hindemith) Eros (Grieg).

20 h. 30 TOULOUSE-PYRENEES (LIMOGES) Concert Symphonie pathétique(Tchaïkojvsky) Suite anglaise du xvi° siècle (Rabaud) Chanson et danses (d'Indy) Concerto pour petit orchestre (Roussel) Pastorale d'été (Honegger) Scènes municipales

(Tomasii.

20 30, RADIO-PARIS Soirée lyrique Joseph, opéra -en trois actes, musique de Méhul, avec MM. Cathelat, Beckmans, Laurence, Lovano, Tubiana, Duleu, Legrand, Morturier, Guého, Prigent, Marguilès Mmes Cernay, Gaudcl. Chœurs Noyon.

21 h. 30, PARIS P. T. T. Musique de chambre avec le Quatuor Ortambert (A/M. Ortambert, Temerson, Le Guillard, Salles), Mme Darré, pianiste Mie Peignot, caatatrics Scherzo (Mendelssohn) Etude n" 2 (Pagonini-Liszt) La Vie est un rêve (Haydn) Ma couleur (Weber) Sonnet (.Weber) Ronde française (Aaron) Badinage (Poulenc) Rigaudon (Ravel) Trois poèmes de L. de Vilmorin (première audition), musique de Poulenc Le Garçon de Liége Au-delà Aux officiers de la Garde blanche Quatuor (Ravel). ORCHESTRE

12 h., NATIONAL ANGLAIS Orchestre B B. C. (Rossini, Stanford, Harty Debussy, Weber).

17 h., NATIONAL ANGLAIS Concert (Schubert, Mozart, Hâta, Wcckerlin, Moussorgsky, Suk).

18 h. 10, POSTE PARISIEN Valses nobles et sentimentales (Ravel).

18 h. 30, WELSH OrcKestre B. B. C. (Schubert, Wagner. Meyerbeer, Liszt, Harty, Qui'.ter, Warlock, Bantnck).

2o h. 10, DEUTSCHLAND Concert par la Philharmonique de Berlin Beethoven. 20 h. 30, BRUXELLES FRANÇAIS Orchestre National de Belgique.

2o h. 30, LILLE P. T. T. Mendelssohn, Beethoven, Wagner, Debussy, Liszt. 21 h., BRUXELLES FLAMAND Concert symphonique.

21 h. 40 ROME Concert symphonique. 22 h. 5, LUXEMBOURG Musique belge. 22 h. 15, RADIO-CITE Festival Momrt.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI i5 h., RADIO-PARIS Méodies par Mme Fréva, de J'Opéra-Comique (Chopin, Debussy,

Schubert, Kœcblin).

17 h. is. PARIS P. T. T. Pièces pour piano par M. Motte-Laaoix (de Séverac, Ravel, Mônpou)..

18 h., DEUTSCHLAND Musique de

chambre.

18 h. 25, LONDRES REGIONAL Quatuor vocal Musique anglaise Part songs et chansons, populaires H. Fielding, vioion (Wright, Bridge, Elgar).

18 h. 30, PARIS P. T. T. Chansons du folklore polonais harmonisées par Opiensky et Poulenc, par Mme Laury Pièces pour violon par M. Candela (Paganini, Ravel). 2o h., TOUR EIFFEL Concert avec Mlle Cernay, cantatrice, et Mlle Laaoix. pianiste (Faure, Delmas, de la Presle).

21 h. 20, MUNICH Musique de chambre (Vivaldi Boccherini, Couperin).

2i h. 25, PRAGUE Quatuor Cordes en mi bémol majeur (Dvorak).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30, PARIS P. T. T. (Paris Mondial) Musique légère.

17 h., RADIO-PARIS Musique variée. so h., RADIO-CITE Crochet radiopho-

niqne.

""aa'h. 30, PARIS P. T. T. Music-Hall, présentation de M. P. Clérouc.

20 h. 30, POSTE PARISIEN Bégaiement tenace, sketch de M. Régnier, avec l'auteur et sa compagnie. ̃

21 h.. RADIO-37 Depuis le Caveau des Oubliettes BéranROT et ses chansons. 2t h. 30, POSTE PARISIEN HongKonz. par Jean Cocteau.

THEATRE

20 h. 30, NICE P. T. T. Emission dramatique Le Flibustier, de J. Richepin Spleen, de Victor Hugo. Mise en ondes de M. Nerthy.

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AMERIQUE CENTRALE ET ANTILLES POUR LES ANTILLES Colombie (dép. du Havre le 26).

AMERIQUE DU SUD

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EXTREME-ORIENT 1

POUR INDOCHINE. CHINE Kl JAPON Félix-Roussel (dép. de Marseille le 30).

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L'ARMÉE

Rentrées à Saint-Cyr Liste par ordre de classement des candidats admis à l'Ecole spéciale militaire

Richard, Perré, Sézary, Gossin, Colin, Daniel, Lescure, Perseval, Dutter, Groshenry, Pruvot, Roudier, de Fc&k rières, François Maxime, Léoni, Borvon, Safforé, de Taisne, Pierson, Phi. lippe, Malartre, Humblot, Dcfaucamberge, Chalopet, Ringenbach, Salotti, Veysse, Vaueheret, Guidon, Franchini, Boulle André, Bergeret, Laurent Pierre, Soutoul, Le Guédes, Cogniet, Collenot, Unbekands, Finet, Heiuran] de Fontgalland, Suchy, Baudry, Houorat, Roux Jean, Koely, Perrot Pierre, Sourieau, Arbaud, Baron, Mérat, Levesque Jérôme, Pascal, Mangin, Lochen, Rohlot, Gondret, Dunoyer de Lalande, Golfler, Malcor, Renevier, de Ghaisne de Bourmont, Durteste, Boucher de la Rupelle. Faucon, Génot, Sartre, Gesta, Coust, Le Calgnec, l'rieur, de Grasset Michel, Martv, Rodière, Bourgeois, Pellet de Tavernost de Satnt-Trivlcr, Lartigue, Guénot, Pourrut, Iroulart, Santont, l'encenat, Dumonet, Monteagle, Roger, Nadal, Lhuiltler, Condé, Palgayrac, Veillas, Toucas, Hue, Thomas Roger, Lalande, de Favitski, Benoist-Lucy, Car, zaumayou, Gouges, Vervelle, Rouyi Fournier André, Michel Charles, Devis, Hostachi, Petit André, Bordez, Floch, Boursin, Fallon, Larlottc, Bérenger, Castellan, Flattet, Copéré, Thomas, Bazin, Dupin, Champy; de Rotaller, Bousquel, Chrismant, Panon Desbassayns, Thierry Lucien, Coiffic, de la Bigne de Villeneuve. Simonin, Lecocq, Zelllcr, Toulouse, Clianot, Fassier, Lompré, Arnould, Coutillard, Guidonl, Dutilh, Habez. Bocauet.

Stroh, Malgouyres, Roussel, Bouhard, Peiffer, Orsini, Delfau, Mignot, Mazerguil, Bonflls Robert, Hugë, Chaintreau, Hautefeuille, Maurer, Hazart, Pirrus, Schwerer Roux Victor Furioux Frltseh. Romieu, Charousset, Dauvergne, Gauricr, Girard, Caulin Maccioni, Many, Cerveau, Berranger, Herpin, Madin, Rolet, Duez, Henry Maurice, Jarrot, de Foulhiac de Padirac, Mahieu Denis, Juillet de Saint-Lager, Petit, Silvy, Fleury, Hôte, Martelet, Flachaive, de Roustan, Morens, Grassin, Nos, Courtoux, Leclaire, Perrot, Nicolas, Leduc, Flipo, Borel, Le Bars, Boucher Jean, Ricaud, Kiauss, Largy, Grosjran, Viry, Vannier, Martin Claude, Bidault des Chaumes, Pichot-Duclos, Nicolas, Jean, Madct, Chapcllier, Bonnafont, de Bettignies, Chinardet, Huberdeau, Chassaigne, Bourlier, Dujardin.

Lesticn; Reinartz, Guillemin de Monplanet, Perrin, Buzzo, Tredez, Prestat, Arnoux, Morin André, de BeaupUis, Javat, Teyssendier de la Serve, d'Hertault de Beaufort, de Taisne, Sandrin Christian Désechalliers, Jeanneret, Thomas, Bertrand, Marvier, Charras, Gallet de Saint-Aurin, Roux, de Honnafos, Mathieu, Brunet, Pères, Julllen Cyrille, Hérard, Granger, Mngadur, Jardin, Plcherlt, Morvan, Flachot, Roth, Bourdon, Virot, Dumas Régis, Barbarin, Bernon, Leclerc René, Allanfranehini, Delisle, Marconot, Durand Antoine, Demure, Reboul, Marchand, Benon, Repellln, Rozan, Guerner, Moreilleras, Guinaudcau, Maitre Pierre, Chauve, Pépin Fontaine de Bonnerive, Prunet, Vallon, Tavernicr, Blanié, (>uibaud, Vercoustre, Andrieu, Raynaud, Mouchel Dubois François, Montez, Bourgogne, d'Anglejan Choplnet, l'ellssonnier, Puiroux, Michel Hippolyte, Buisson.

Brageux, d'Izarny, Lauranti, Hinzc'lin, Le Guillou, Dousset, Gilbert-Bideau, Didier, de Pourichkevitch, Bonnotte, Robert Guy, Rater, Nau, d'fcyssautier, Rendu, Petit Claude, Pfister, Evmard, Laland, Paucot, Quitfen, Serpêau, Bucquoy, Menu. Lapcyrcrc, Glotz, Léonard, Klein, Martin Francis, Charli,Rompler, Guillot, Cothereau, de Bonnufos, Manger, Van der Mensbrugghe, Denis Robert, Christophe, Spreux, CarB'onneiI,.Embry, de( Planchard de Cissac, de Lavareille. Xépron, de Laltre, Bouché, Cnriiel, Hrdan, Reboul, Viriot, Chatot, Déjean, Goy Alfred, Mermoud, Bergot, Le Conte, Bonnaud, de Bonneval, Bonnet Alfred, Harmant Moreau de Bonrepos, Reinert, Dullin, Desveaux, Lallemand, Vlllnin dit Valenciennes, Chavaroche, David, Blanc, Guizien, Santucci, Vitre, Decottignies, de Foville, Desprat, Fleury, Tholly, Raoux, Courcenct.

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A Ribeauuillé, auec le Congrès du ski De notre envoyé spécial aux "Trois Epis", JEAN DAUVEH

Rejoindre le Congrès de la Fédération de Ski n'est pas une petité af faire, car cette institution itinérante vagabonde à bonne allure par toutes les Vosges. Ils étaient jeudi à Mulhouse, au soir ils couchaient aux Trois-Epis, à l'heure oit vous lirez ces lignes ils seront à Munster, à moins que ce ne soit au col du Bonhomme.

Pour nous,nous les avons trouvés un-peu au delà de Calmar, exactement à Ribeauvillé un site charmant, capitale du vignoble alsacien. Il présente cette particularité qu'une fois parvenu à la gare il vous reste encore quatre kilomètres et demi à faire. Un charme dr plus d'ailleurs, ce jour-là, étant donné l'harmonie du paysage et la' splendeur du temps.

Ribeauvillé, donc, auec ses vieilles rues, et dominé par ses trois châteaux en ruine, recevail les congressistes. Des drapeaux et des banderoles de bienvenues compensaient l'absence des cigognes déjà reparties. L'hôtel de ville tout entier était à la disposition des skieurs, et; tout comme ,au centre fédéral du boulevard Haussmann, les commissions siégèrent avec une ténacité qui n'avait cure des horaires, si bien qu'à onze heures, M. Grumbach attendait. depuis un tour de Cadran (de la grande aiguille) que

Réflexions et propos de. congressistes

Un problème. d'approvisionnement

pharmaceutique

Docteur Lacq. En commission nous étudions une question toute béte et pourtant complexe celle dit bon état permanent des phurmacies de secours. Ça n'a l'air de rien mais eu n'est pus si facile que cela. Celui qlli a mis à sec les ressources de la pharmacie d'un refuge en tel ou tel produit, la laisse dépourvue, Forcément 1 Cumg remédier ? Voilà le problème. Du pQint de vue sanitaire, il en a bien d'autres. Nos stations nc font pas tout leur devoir, parce qu'elles n'ont pas encore pris conscience du fait que leur incombe la sécurité du skieur après l'accident plus peut-êlre encore qu'avant, mais te problème pharmaceutique est un premier point, et pas le moins urgent.

James Couttet

et le sommeil du juste Espoir du ski français ? et même sérieuse réalité depuis les derniers tnampionnats du monde de descente, James Couttet s'est considérablement développé cet été. Il n'a plus son aspect « garçonnet » de l'an dermer. C'est devenu un Jeune homme, presque un gaillard. Le moral est bon. Quant aux nerfs, écoutez-le

.James Couttet. Dire qu'hier soir, il?;m'ont fait coucher sur le plancher. lies- copains ont retourné mon lit en rentrant, je me suis trouvé fi terre sur mon matelas, ça ne m'a pas gêné ai fout aussi bien dormi. Ça n'avait d'ailleurs pas d'importance: ce n'est pas la veille d'une compétition. Et puis même ainsi, ça m'est déjà arrivé, à Allos. Ça me donne plutôt du nerf 1 Un lauréat de la Biennale Amené par la commission de propagande, voici Ichac, le cinéaste. Nous Je félicitons de son succès de la Biennale de Venise où son film de l'Hymalaya,.« Karakoram » a obtenu une disUnotion.

ïchac. Merci 1 la récompense est même plus flatteuse que je ne le pensais. J'ai vu hier le secrétaire de la chambre syndicale du Cinéma, et en fait alors que je croyais avoir le premier prix de documentaire, ex œquo avec deux autres (La Rivière, film afiéricain et une production italienne) j'ai appris que l'ordre correspondait aux préférences du jury. Ça fait toujours plaisir.

Aujourd'hui

ATHLETISME.-A 9 heures et à 14 h. 30, au Stade de la L. P. A. (Porte de Saint-Cloud) épreuves du Challenge du Mille.

PELOTE BASQUE. A 14 h. 30, au Fronton de Paris (2, quai du Point-du-Jour). Réouverture avec le match entre les champions. de France Irrigoyen èt Etcheverry (U. S. Métro) et les abbés Harriet et Gosterratxu sous le patronage da Figaro.

FOOTBALL. A 15 heures. Au Parc des Princes, Championnat de France (2° division) C.A.. Paris c. A.S. Troyes. CYCLISME. Au Vélodrome Buffalo, à partir de 13 h. 15, réunion organisée à l'occasion du Grand Prix des Nations. AVIRON. Dans le bassin de Courbevoie, 70" Championnat de la Seine.

CONCOURS HIPPIQUES jLe tournoi

de Fontainebleau

La réunion de vendredi a été fort :brillante.

Trois épreuves étaient inscrites au programme. En voici les principaux lauréats.

Parcours de chasse, officiers. i. Curgy, lieutenant Chaumeil 2. Fau«onnerie, capitaine Edel 3. Bayard, capitaine de Montagnac 4. Coquet, lieutenant Poyeton; 5. Joufflu,- lieutenant de Soulié de Morant.

Prix du Gouvernement. Première série 1. Vivandière, M. J. Salmon 2. Interdite, M. de Smolenskt 3. Kirsch. M. R. Sarlin 4. Intendant, Sf. Herbet, monté par M. Jousseaume 5. Manon Mme Didner, montée par Mlle Mdreau «. Lutteur V. M. de Smo-

lensk!.

Deuxième série 1. Iliane, M. Allizon, montée par M. Gudin de Vallerin; 2. Gltana, Mme Kospoth, montée par M J. F. d'Orgeix 3. Charleston, MM. Plantier-et Gudin de Vallerln 4. Freluche, M. J. F. d'Orgeix. Le concours était présidé par le colonel Gillois. Stick.

MARCHE. L'épreuve de marche Paris-Lille a débuté hier matin. Trentedeux concurrents ont pris le départ de la porte de la Villette. Un peu avant Compiègné, Ismal, qui est un spécialiste habitué aux épreuves de cette importance, avait pris la tête et semSîî&t devoir fournir le vainqueur.

les « règlements et' tremplins » eussent cédé la place pour commencer d'étudier sa propagande. Victime de ces chevauchements, les universitaires de M. Urbain Cazaux siégèrent sur une desserte débarrassée de ses mets et le secrétaire de séance enregistra bravement son procès-verbal dans le fond d'un plateau.

Travail efficace néanmoins. Toutes les personnalités de la F. F. S. sont là, des officiels comme MM. Matter, Lacq, Minelle, Blanchon, Traverse, Billiet, Aube, Cazeau, Agnel, aux coureurs, Emile Allais, James Couttet, Gignoux, en passant par les journalistes puisque voici Frison-Roche, Jacques Dieterlen et M. Drigng.

Toutefois, on ne saura que plus tard ce qui s'élabore dans les Commissions. Il convient, en ef fet, d'en laisser la primeur au bureau central, assemblée pléniire qui dirige la politique d'ensemble de la Fédération. De ce fait, les réjouissances, excursions et réceptions semblent prendre le pas sur les travaux sérieux. Nous disons « semblent » car il n'en est rien. La généreuse et plantureuse Alsace peut transformer ce congrès en un pèlerinage gastronomique voire en une session permanente de dégustation des crus locaux, on n'en fait pas

Vers la création

d'un système national de « tests »

Une confidence

d'Emile Allais 8 Le champion du monde est venu, avec la gracieuse Mme Allais, toujours pleine d'allant. En voisin, car il habite actuellement Munster. Mais aussi en sa qualité de technicien de l'Ecole nationale. Si le champion ne sait pas encore de quoi sera faite sa prochaine saison sportive, c'est sans doute qu'il a d'autres préoccupations plus immédiates.

EMILE ALLAIS. En ce moment, nous travaillons la question d'un diplôme du bon skieur, une espèce de brevet, d'examen. on sait bien ce qu'on veut, ou à peu près, mais on ne sait pas encore comment ça s'appellera.

En fait, ce serait un « test », quoi? '?

Oui, c'est à peu près à cela que ça, revient. Rappelons, pour ceux qui ne seraient pas au courant, que les « tests » sont des épreuves qui sont combinées pour donner au skieur la mesure exacte de sa valeur par rapport à un étalonnage nettement défini.

lis ont été créés d'abord à MUrren par Arnold Lunn et la première expérience un peu ample réalisée en France dans cet ordre d'idée est due au Ski -Club de Chamonix. La F.F.S. a-t-elle l'Intention de généraliser cette tentative ? L'avenir nous le dira.

Collaborer avec l'O.S.U. ? Bien sûr.

Les Pyrénées, cette saison, sont moins bien représentées, que de coutume. Hélas Arlaud n'est plus et de La Chapelle a été grièvement blessé.

,1 GOLF L'ACTIVITÉ SDR LES LINKS

M, Pierre Veillon, gagnant en 1937 et 1938 des coupes-challenges Paul Firino Martell au Golf de Royan.

Au Golf de Fourqueux

La Coupe-Challenge du Bouzet, qui devait être disputée aujourd'hui, est remise à dimanche prochain, 25 septembre.

Championnat des Caddies. Dames, première sérié 1. Léonie Jabut, 117 (22), 95 2. Yvette Piget, 136 (30), 106. Messieurs, première série 1. I. Tanguy, 84 (5), 79 2. J. Glemo, 106 (24), 82 et Ange Lemauf, 82 (0), 82 4. AI. Tanguy, 108 (25), 83 5. M. Jimbert, 110 (24), 86 6. R. Lenoir, 91 (5), 86 7. M. Jouin, 113 (25), 88 8. E. Martin, 122 (28), 94 9. M. Keiné, 123 (26), 97.

Hors concours. Iloth, 102 (24), 78.

Deuxième série, mixte. 1. V. Jimbert, 68 2. Jeannine Lanier, 71 3. Madeleine Boucher, 76 4. Céline Boucher, 81.

Coupe D. N. Heineman (1er et 2 octobre 1938). Mixed foursomes, match play, scratch (18 trous). Limite des handicaps de chaque équipe. Maximum de 7. (Moyenne des deux handicaps). Minimum de 0. (Moyenne des deux handicaps).

Ouvert aux membres permanents d'un golf reconnu par la Fédération française de golf ou la Fédération des clubs belges de golf.

moins de bonne besogne. Nous pourrions longtemps encore broder sur le thème des réceptions et des promenades, vous montrer M. Billiet croquant les paysages (à quand le salon de la F. F. S. ?), ou M. Blanchon, képi en' tête, doublant les sergents de ville. Nous pourrions disserter sur la cordialité de la réception à l'Hôtel de Ville, sur le bouquet du riesling, sur la saveur du gougelhof ou sur la grâce des jeunes serveuses dont les costumes régionaux illuminaient la fête. Mais c'est seulement l'aspect extérieur du Congrès. Son côté le plus réjouissant, mais non pas sa raison d'être. Tandis que les commissions, c'est la partie sérieuse. Au risque donc de perdre à jamais la confiance des intéressés, nous allons. faire notre métier et vous rapporter quelques bribes de conversation. Certaines vous mettront un peu au courant des questions qui sont dans l'air et vous prouveront (que ce soit notre excuse à ces indiscrétions!) que si, selon la formule aonsacrée « Le Congrès s'amuse », il travaille plus encore. Quant aux autres, aux papotages qui ne vous révéleront rien, mettons qu'ils constituent un prélude à la saison, quelque chose comme la fugitive vue que vous donne des vedettes le premier rayon du projecteur.

Reste M. Cazeau, président de la commission universitaire et scolaire qui, actuellement, prend une certaine impartance du fait des nouvelles dispositions concernant le sport estudiantin.

A. Urbain Cazeau. Les accords entre le comité supérieur des sports et l'Office dit Sport universitaire chanflcnt forcément nos projets..Vous avions l'intention d'organiser le championnat universitaire par fédération. Ce projet tombe, puisque les nouveaux comités d'académie s'en chargeront. Mais, comme les autres sports, nous trouverons sûrement un terrain d'entente avec les universitaires et, comme nous gardons la direction technique, il est bien certain que nous collaborerons de façon efficace, puisque notre but est le même. Quels seront nos délégués à la commission mixte O.S.U. CXEPS ? Ça c'est une question de comité central I

Un observateur attentif du mouvement universitaire Directeur de la Revue du Ski, M. Jacques Dieterlen, l'auteur des Fils de la Neige, est là, son éternelle cigarette aux lèvres.

Jacques Dieterlen. Très intéres.sant ce mouvement universitaire (qui d'ailleurs prend admirablement). Je le suis de très près. Je crois qu'il y a a beaucoup à en attendre et sa doctrine telle qu elle est exposée souvent dune le Figaro (- merci 1) pai'att ferme et salrrtaire. Je me propose d'y revenir à l'occasion.

La question

de l'amateurisme.

et le message

de la Mère-Grand

En dehors de ces entretiens, nous en avons eu plusieurs dont un assez prolongé avec le président de la F.F.S., M. Matter, sur la question de l'amateurisme. Mais leur exposé nous entraînerait trop loin. Nous les remettons donc à demain et, pour aujourd'hui, nous conclurons sur la scie du congrès, telle que nous l'a présentée le boute-en-tram Frison-Roche.

Frison-Roche. Tu ne connais pas ma grand'mère ? Non ? Ça ne fait rien. Voilà un message d'elle il ne faut pas se laisser abattre. Jamais I. A ta santé l

Cette note optimiste, les congressistes pouvaient s'en dispenser, mais, pour bien d'autres rapportées du volsinage de la Ligne Maiîinot, ce n'est, par le temps qui court (et qui pèse encore plus 1) ni superflu ni sans valeur.

Jean Dauven.

Au cas ou le nombre des équipes engagées serait supérieur à 16, le premier tour aura lieu le vendredi 30 septembre.

Les engagements devront parvenir au secrétariat du Golf de Fourqueux avant le 27 septembre à midi. Droit d'engagement 50 francs par équipe.. ~age au

Le tirage au sort paraîtra dans le Figaro.

Au Golf de Compiègne

Prix de Lokulakok, mixte, contre normale. Les quatre meilleures cartes jouent la demi-finale et la finale en match play. (Meilleures cartes). Baron A. de Seroux, 3 up Mme Delmas, ail square, baron P. Prisse, 1 down, Mme A. Demolliens, 3 down. Match play. Baron Prisse b. baron A. de Seroux, au 19e Mme Delmas b. Mme Demolliens, 1 up. Finale Mme Delmas b. baron P. Prisse, 1 up.

Prix des Floralies (concours enfants), medal play.) Résultats

Catégorie seniors (9 trous). Gérard Fantauzzi (10), 43 Alec Vagliano (8), 44 Philippe Van de Walle (0), 47 Pell (10), 48.

Catégories juniors (8 trous). M. J. Prisse (0), 44; Pierre de Soultrait (2) 46 Colienne Merlin (6), 51 J. C. Lhomme (4), 60.

LA VOILE

Rencontres internationale à Meulan

Le léger handicap que les équipes étrangères subissent, généralement, en venant disputer un match sur un bassin peu connu sera quelque peu compensé, ce matin, à Meulan, tout au moins en ce qui concerne la rencontre qui sera courue, sur Stars, entre les quatre équipes britanniques de l'Essex. Yacht Club et celles du Cercle de la Voile de Paris.

Bien que très capables de résister à leurs adversaires, les équipages parisiens auront à souffrir légèrement de l'absence de Jean Peytel, l'un des meilleurs pilotes du Cercle de la Voile de Paris, cette absence rendant plus solides les chances des pilotes britanniques.

Dans le match qu'ils, disputeront sur chats, les équipages du Royal Sailing Club de Gand seront moins favorisés, ayant, comme adversaires, les meilleurs spécialistes du C. V. Paris. Voici la composition des équipes parisiennes

Stars. Lebrun-Lecerf de PiolencDelacoste de Montaut-Villocq M. et Mme Draeger.

Chats. M. et Mme A. Plé M. et Mme J. Berthelot Garnier-Drouet H. et J. Portier.

SOUS LE PATRONAGE w DU FIGARO

LES ABBES HARRIET ET GOSTERRATXU

l'emporteront-ils

au Fronton de Paris ? Les abbés Harriet et Gosterratxu batteront-ils les champions de France au Fronton de Paris ? 7 C'est avec joie que tous les « aficionados parisiens ont appris là conclusion, sous notre patronage, du match sensationnel qui doit opposer cet après-midi les abbés Harriet et Gosterratxu aux champions de France 1937 et 1938 Irrigoyen et Etcheverry, de l'U. S. Métro. Rencontre qui doit séduire la foule parisienne par son double caractère sportif et spectaculaire.

Nous nous sommes rendu hier après-midi au Fronton de Paris pour assister à 'l'entraînement des deux prêtres fameux et nous avons pu admirer leur forme et leur classe. L'abbé Harriet, en particulier, tenta et réussit toute une série,de « cortadas » et de « lâchés » qui risqueront fort, cet après-midi, de semer le désarroi dans le camp des champions de France. C'était merveille en tout cas de voir les deux prêtres courir, sauter, se détendre athlétiqueinent, sans se soucier du handicap de leur soutane, et nous sommes certain que l'exhibition de ces deux beaux joueurs aura tout le succès qu'elle mérite.

Pour son gala de réouverture, le Fronton de Paris nous présentera également deux matches au petit et au grand chistera et qui mettront aux prises les vedettes basques et parisiennes Barenne, Larrabure, du Bousquet. Lions, Moreux, etc. Là aussi le sport et le spectacle seront de la qualité la plus haute 1

•Rappelons enfin à nos lecteurs que la réunion commencera dès 14 heures 30, que le Fronton de Paris se dresse 2, quai du Pointdu-Jour, à 200 mètres du viaduc d'Auteuil, et qu'enfin les scolaires et les abonnés du Figaro auront droit, sur présentation de leur bande d'abonnement, à l'entrée à tarif réduit.

ATHLETISME

Les juniors français rencontreront

leurs camarades belges à Jean-Boum

Donner leur chance aux jeunes. C'est une formule qu'on a trop souvent méconnue chez nous. On se décide toutefois à faire quelque chose pour eux et la Fédération d'athlétisme organise pour le 25 septembre, une rencontre Internationale France-Belgique qui se déroulera le 25 septembre au Stade Jean-Bouin. Pour ce match, l'équipe de France sera ainsi composée

100 m. Gorse (ASM), Dufour (C AL). Rés. Sallebert (CSF), Nercessian

(RCF).

400 m. Fourny (EN), Laval (CSM), Rés.: Israellang (SF), Gaillard (SEE). 800 m. Menu (FCR), Sanson SC UF). Rés.: Maignon (RCF), Sciortina (SF).

1.500 m. Hatron (COB), Desvlgnes (US St-Q.). Rés.: Delahaye (USLG), Guillemet (GSP).

3.000 m. Guillemet (GSP), Peytou- ret (COPO). Rés.: Delahaye (USLG), Poirot (SF).

110 m. haies. Diallo (USM), Devaud (SM Caen). Rés.: Maignan (RCF), Maloubier (RCF).

Hauteur. Manent (CAB), Boizard (AAC). Rés.: Wlttewrongel (PUC), Enfer (MAC).

Longueur. Diallo (USM), Gorce (ASM). Rés.: Moloubler (RCF), Laval (CSM).

Perche. De Montbrison (SF), Cazali (BO). Rés.: Breitman (PUC), Hi-

raux (RCF).

Poids (5 kilos). Dubrocs (BO), te Gall (lnd. Bret.). Rés.: Tressaud (CO PO), Wlttewrongel (PUC).

Disque. Dubrocs (BO), Le Gall (Bret.). Rés.: Wittewrongel (PUC), Tressaud (COPO).

Javelot. Weland (SF), Montagne (SCM). Rés.: Hiriard (SCAO), Grosseny. 4X100 m. Sallebert (CSF), Necessian (RCF), Cusin et Bloch (SF). Rés.: Gorce (ASM), et Laval (OSM).

C'est un début 1 Pour la saison pro-i chaîne, il doit être possible de mettra sur pied des rencontres France-Angleterre, France-Allemagne, France-Italie qui mettraient aux prises les juniors de ces pays. Les progrès ne tarderaient pas à se faire sentir d'autant plus que les jeunes trouveraient un précieux stimulant s'ils avaient la possibilité de devenir « internationaux juniors et la perspective de faire parfois un très beau déplacement.

Le futur adversaire de Jo Populo

l'Allemand Stegeman est un adversaire de qualité Richard Stegemann est né à Berlin en Mars 1913. Il fit ses débuts professionnels en 1931, battant pour son deuxième combat le champion de Suisse des poids plume Baumgartner. En 1932, le jeune Berlinois enlève 11 victoires dont une sur Rietfdorf, qui fut champion d'Allemagne. Dans le cours de l'année 1933, Stegemann après avoir battu Gzirson, enlève le titre de champion d'Allemagne des poids plume à Hans Schiller. U,n an après, il bat Seisler pr k.-o. en 4 reprises pour le championnat d'Allemagne des poids légers.

Puis il bat le champion du, Luxembourg, Ted Veneziano et échoue devant Orlandi, à. Milan, battu de peu sur la distance de 15 reprises, pour le titre de champion d'Europe.

Le pugiliste germain, cependant qu'il continue à défendre victorieusement son titre devant tous ses challengers, ne cesse d'ajouter, à son brillant record de nouveaux succès.

Stegemann, qui est un boxeur adroit, mobile, vient de perdre son titre de champion 4'4Hemagne devant Karl Blaho, ex-champion d'Autriche. C'est d'ailleurs de très peu qu'il fut baftu par Blaho et il est vraisemblable que le boxeur Allemand sera désigné à nouveau pour disputer au nouveau tenant, le titre de champion d'Allemagne des poids légers:

ED UCATION PHYSIQUE. Les épreuves pour l'obtention du diplôme de gymnastique harmonique premier et deuxième degrés (méthode Irène Popard) auront lieu, écrit et oral, pratique et pédagogie, les 24, 26, 27 et 28 septembre.

Mme Irène Popard reprendra personnellement se. cours le 3 octobre, dans les nouvelles Installations de l'Ecole française de Gymnastique harmonlque et de Sports féminins, sises 10, av. de la Grande-Armée (Etoile).

De Tournois i en Tournois AU T. C. D'ASNIERES Convocations pour

le dimanche 18 septembre 10 h. 30. Léonoris c. Colin, de Chazelle c. M. Cadolle, Handamiun c. Michaud ou Hallu, Fanet c. Didier, G. Simon c. A. Grimaud, Oger c. Lachas-

sagne.

11 h. 30. Pichard c. Vallet ou I<aisné, Lage c. Neuville, Vorms c. Viot ou Canoni, 'Bohus ou Rigal c. Delporte ou Sasquelle, Coulaux c. Abramovitch, Mme Lembeye, Mlle Béranger, Lhuillier ou Solovacik c. Lautran ou Geskes, R. Carolle ou Farges c. Wallet ou Battisté, Nieremberger ou Berton c. Maillet ou Schwartz, J. Gauthier ou P. Weil c. A. Jourdin ou Montifroy, P. Leygonlc ou Boujasy c. de Pins ou Cousin, A. Charnier ou P. Bourdeix c. VentriIlon.

13 h. 30. Gagnant tableau 1 c. Le Baron, gagnant tableau 1 c. Le Barau, gagnant tableau 3 c. Daury, gagnant tableau 4 c. Gaudry, gagnant tableau 4 c. Bomhème, Rémy ou Lenglinaz c. Brunet.

14 h. 30. Mebs c. Jamin, Frebourg c. J. Solovelclk ou P. Pizon, Meunier c. R. Landry ou Delas, gagnant tableau 2 c. Wolinir, Léonoris ou Colin c. R. Stoloff, Bresson ou Roger c. Viénot. 15 h. 30. De Chazelle ou CadoUe c. de Saint-Salvy, gagnant tableau 6 c. Caussarive, Fanet ou Didier c. R. Cheneau, A. Coudert ou Haudebourg ou Neu Apehié ou Servain c. F. Vallerot, Chamot ou Brun c. Maunoury. 16 h. 30. Pichard ou Vallet c. Pollack, Martinon c. Berberian, G. Simon ou A. Grlmaud c. M. Fontix, Oger ou Lachassagne c. Gautier, Lage ou Neuville c. Divorne, gagnant bas tableau 12 c. Levesque.

17 h. 30. Gagnant haut tableau 3 c. Laloy, gagnant bas tableau 11 c, Souillard, gagnant haut tableau 12 c. Ch. Figuet, gagnant haut tableau 13 c. Semetti, gagnant bas tableau 13 c. Caen, gagnant bas tableau 14 c. G. Vallerot.

18 heures. Gagnant haut tableau 15 c. Beaudelot, gagnant tableau haut 14 c. Lcroy-Dives.

LES CHAMPIONNATS SIMPLE DES ETATS-UNIS Aujourd'hui les finales Les demi-finales des championnats simples des Etats-Unis ont été disputées hier à Forest-Hills.

Elles ont donné les résultats suivants

Simple dames Miss T. Wynne (Aust.) b. Miss D. Bundy (E. U.), 5-7,

Budge b. Hop, 6-3, 6-1, 6-3; S. Wood h. Grant, 6-2, 6-3, 6-2; Mrs Marblfi b. Stammers, 6-8, 6-3, 6-0; Miss Fabyan b. Jedraz, 6-1, 6-4.

BOXE. Aux points, en dix reprises, à Mautson Square Garden, Pedro Montanez a battu Jlmmy Garrlson. Au cours' de cette solrfc, Jack Sharkey, fils de l'ancien champion du monde, a fait match nul avec Al. Davis. Le néo-Allemand Lazek ayant battu aux points Walter Nensel, conserve son titre de champion d'Europe des poids lourds.

PATINAGE A ROULETTES. Le championnat du monde des 10 kilomètres a été gagné par le Français Fichaux, ̃en 21 m. 9 s. 8/10, devant le Belge Taymans et l'Italien Beretta.

BOXE

Les Championnats de France de première et seconde divisions reprendront aujourd'hui dimanche. Ils donneront lieu aux rencontres suivantes:

PREMIERE DIVISION Antibes F. C. c. S. C. Fives.

Excelsior R. T. c. F. C. Rouen. R. C. Strasbourg c. F. C. Sochaux. R. C. Lens o. 01. Marseille.

F. C. Metz c. F. C. Sète.

Havre A. C. c. R. C. Paris.

01. Lillois c. R. C. Roubaix.

A. S. Saint-Etienne c. A. S. Cannes. DEUXIEME DIVISION U. S. Tourcoing c. F. C. Nancy. C. A. Paris o. A. 8. Troyes.

Ntmes 01. c. S. 0. Montpellier. Toulouse F. C. c. St. Reims.

U. S. Longwy c. U. S. Boulogne. R. C. Arras c. S. R. Colmar.

F. C. Charleville c. A. S. Hautmont. St. Rennais U. C. c. F. C. Dieppe. 0. G. C. Nice c. 01. Aies.

Girondins F. C. c. 01. Dunkerque. F. C. Mulhouse o. U. S. Valenciennes. Exempt Red Star Ol.

CYCLISME

SGHULTE demeure le grand favori du Grand Prix des Nations Bien qu'il possède de très nombreux admirateurs, en raison des trois victoires qu'il remporta successivement dans l'épreuve en 1934, 1935 et 1930, Antonin Magne ne partira pas grand favori du Grand Prix des Nations, qui sera disputé, aujourd'hui, pour la septième fois.

Parmi les vingt-six hommes qui participeront à cette compétition, l'un d'eux, qui a totalisé le plus grand nombre de suffrages, partira grand favori, le Hollandais Geerit Schulte, grand a rouleur et rouleur aux moyens extraordinaires, en qui de très nombreux connaisseurs voient le très prochain recordman du monde de l'heure sans entraîneur.

Pour les spectateurs parisiens, la dernière visite de Sohulte fut magni- fique le grand Hollandais ayant gagné le Grand Prix du Jubilé Dunlop avec une facilité déconcertante.

Les amateurs de paris, à la veille de cette grande compétition, donnent la deuxième place de la cote à Antonin Magne. Schulte « vaut du 3/1 Magne, du 4/2.

Pour la troisième place, la «élection est plus difficile, Cogan, Archambaud, Kint, Vervaecke, Neuville, Valette et Fournier bénéficient de la même cotation, 6/1.

Parmi ces sept hommes, Archambaud, Cogan et Fournier devraient bénéficier de la faveur des pronostiqueurs. Les deux premiers, pour avoir gagné l'épreuve en 1932 et 1937 le troisième, pour avoir raté une victoire d'extrême justesse.

La victoire u'Archambaud, vieille de six années déjà, fut obtenue à 37 til. 129 de moyenne horaire. Magne, en 1934, a obtenu du 38 kil. 703, alors que Cogan, l'an dernier, bouclait le parcours à 37 kil. 951.

Fournier, lui aussi, a fait mieux qu'Archambaud, les deux « jeunes » apparaissant, pour cette raison, plus « possibles que leur ancien.

Il reste à choisir entre Valette, Kint et Neuville.

Dans le Championnat du Monde, 1 Neuville a fourni une fin de course si impressionnante, qu'il serait peu

LE CHAMPIONNAT DE FRANCEr DE FOOTBALL

PEtJ m CHANGEMENT A PREVOIR en première division

au cours du troisième tour En revanche, le cinquième tour de la seconde division doit amener un regroupement des clubs en tête du classement

TENNIS

LA COUPE DE PROPAGANDE DU « FIGARO »

Mme Colas et Andrau vainqueurs à Loudun Les éliminatoires de la Coupe de propagande du Figaro, disputées à Loudun, ont été gagnées par Andrau dans le simple et par Mlle Colas dans le simple dames. Résultats

Championnats simples. Demifinales Rabier h. Chagnoileau par 0-6, 6-4, 6-3; Andrau b. Testard par 6-2, 10-8.

Finale Andrau b. Rabier par 6-4, 4-6, 6-4, après un match très disputé comme le score l'indique.

Simple dames. Mme Colas b. Mme Testard, 6-3, 6-3, après un match au cours duquel Mme Colas fit preuve d'une très nette supériorité.

La Coupé de Propagande au T. C. de Coulommiers a été gagnée par P. Riester, en haut, à droite, qui battit A. Liénard (à gauche), et par Mlle Profit, en bas, à droite, qui élimina en finale Mme P. Riester (à gauche).

L'Olympique Lillois', qui tient la tête depuis le second tour, ne semble pas devoir être détrôné au cours de ce troisième tour. il recevra son voisin le R. C. Roubaix qui, malgré son succès de dimanche dernier sur l'Olympique de Marseille, ne devrait ffcs Inquiéter le « leader » actuel.

Sète, qui a bien débuté, mais n'a pas joué son match du second tour, confirmera-t-il à Aletz, sur le FootballClub messin, son succès d'il y a quinze jours sur Strasbourg?

Nous saurons ce soir vraisemblablement ce qu'on peut attendre du F. C. Sète 1938-1939.

Rouen Jouera à Rfoubaix avec l'Excelsior, et ce voyage est plein de périls pour les Rouennais en forme précaire. a moins qu'ils ne se soient ressaisis depuis huit jours.

Flves, contraint de se déplacer à Antibes, aura fort à faire avec la « furia A des Anttbols. 11 en sera de même de Saint-Etienne à Cannes. Marseille recevra le R. C. Lens et tentera de reprendre contact et de se venger aux dépens des Lensols de la défaite que lui Infligea une autre équipe nor-

AVIRON

LE POLONAIS KEPEL disputera cet après-midi LE 70e CHAMPIONNAT DE LA SEINE

A la dernière heure, le Polonais Jerzy Kepel, tenant de l'épreuve, a fait parvenir son engagement aux dirigeants du Rowing Club de Paris, organisateurs du Championnat de la Seine, qui sera disputé, cet après-midi, pour la soixantedixième fois, sur le bassin de Courbevoie-Asnières.

En conséquence, la liste des engagés pour le Championnat de:la Seine est la suivante Jacquet, du Rowing, ancien champion de France en double sculls Gravé, du C. N. Vichy, champion de France 1938 en double sculls Devillè, de la S. N. Marne, plusieurs fois champion de France et champion d'Europe Vaucher, de la S. Régates Rennaises, ancien champion de France Kepel de l'Akademicki Zwiazek Sportowy de Varsovie, tenant du titre de champion de la Seine depuis 1936, le meilleur seuller polonais après Verey, qui fut champion d'Europe.

Un souhait à formuler que Jerzy Kepel ne fasse pas comme dimanche dernier dans la Coupe de Paris.

Qu'il se présente au départ. Voici les épreuves qui « accompagneront le Championnat de la Semé

Skiff débutant, skiff junior et skiff débutant n'ayant jamais gagné, 1.500 mètres double sculls débutants et double sculls juniors, 1.500 mètres skiff débutant et skiff senior, 400 mètres huit rameurs de couple débutants et senior?, 1.500 mètres.

La première épreuve sera ramée à 15 heures le Championnat de la Seine, à 15 heures 45.

aisonnable de ne pas le préférer à ses concurrents.

Schulte, Neuville, Fournier ? f

Tro'~ hommes qui fourniront une belle course. G, O,

La carrière d'un champion. Tous ceux qui ne connaissent pas le sport cycliste ont le grave défaut de considérer les coureurs cyclistes comme des sportifs de classe inférieure, qui bénéficient, par trop souvent, de. « circonstancés qui n'ont rien à voir avec le sport.

Dans l'espoir de modifier une opinion inexacte, voici un résumé de la carrière du Belge Marcel Kint, champion 'du monde, des routiers professionnels.

Débutant en 1932, Kinl passe junior l'année suivante et enlève le titre de champion de cette catégorie.

Devenu indépendant en 1934, Kint remporte six épreuves et se classe quatrième dans h Tour de Belgique.

En 1935, Kint enlève BruxellesLiège, le Tour de Belgique, le Tour des Flandres et quelques autres petites courses.

En 1936, malgré les obligations c'e son service militaire, Kint réussit quelques'bonnes performances victoire dans Anvers-Gand-Anvers 4" dans Paris-Nice 5e dans ParisNantes 5e dans le Circuit du Morbihan et 9e au classement général du Tour de France.

En 1937, Kint est tout aussi brillant 2e dans Anvers-Gand-Anvers, 6° dans Paris-Bruxelles, 2' dans la Flèche-Wallonne, 2' dans ParisNice.

En 1938, sa meilleure année, Kint fait une riche moisson 4e dans Anvers-Gand-Anvers, 4e dans le Circuit des Régions Flamandes, 3e dans le Tour des Flandres, 1" dans Paris-Bruxelles, 2e dans Liège-Bastogne-Liège, 7° dans Paris-Tours, 3e dans le Championnat de Belgique, dans le Tour de France.

Et champion du monde à Valkenburg.

Après avoir ajouté que ce tableau est obligatoirement incomplet en raison du grand nombre de performances de moindre valeur, il est nécessaire d'ajouter que de nombreux coureurs ont fourni une carrière aussi sportive que celle de Kint.

Ce qui tendrait à relever la réputation de la corporation.

Comprenne qui pourra. Dans la liste officielle et complète des pénalités distribuées à l'occasion du Tour de France 1938 liste publiée dans le dernier numéro du journal officiel de l'Union Vélocipédique de France après homologation par l'Union Cycliste Internationale il est intéressant de relever la citation suivante « Décisions des commissaires internationaux. Les coureurs Heide (Karl), Allemand, et Speicher (Georges), Français, surpris accrochés à une voiture, sont punis d'un an do suspension, du 19 septembre 1938 au 19 septembre 1939, étant entendu qu'il sera loisible à ces coureurs de solliciter, après six mois, leur requalification. » En raison de cette décision, après avoir retenu que la culpabilité des intéressés ne peut-être discutée, il est permis de se demander pour quelles raisons les pénalités accor-

diste dimanche dernier celle du R.C. Roubaix.

Sochaux recevra Strasbourg, et quoique en difficulté, dimanche dernier à Cannes, les Sochaliens, sur leur stade de la Forge, auront s'ans doute l'occasion de marquer deux points sur une équipe dont les débuts ont été excessivement ternes.

LE RACING AU HAVRE Le Racing C. P. rendra visite au Havre A. C. Rude rencontre pour les Parisiens, car Le Havre A. C., nouveau venu en première division, a débuté de façon satisfaisante et se trouve être actuellement second du classement. Le Racing pouvait espérer présenter au Havre sa meilleure équipe, renforcée, de plus, par l'avant-centre Zatellt, qualifié pour sa nouvelle équipe, mais rien n'est moins sûr.

D'une part, Jordan, blessé bien que se disant en mesure de tenir sa place serait remplacé par le jeune Huraut. De l'autre, Veinante, appelé à effectuer une période militaire, doit gagner Metz, dimanche soir. Obtlendrat-il un sursis? Tenant compte de ces Indisponibilités, le Racing se présenterait dans' la formation suivante Hiden, Zabalo, Dupuls, Banlde, Huraut, Dlagne, Aston, Perez, Zatèlll, Heisserer, Mathé.

Le Racing n'a pas encore gagné devant Le Havre A. C. Ainsi se présente ce troisième tour qui n'apportera pas encore, semble-t-il, de profonds changements dans le classement général. En seconde division vers un regroupement en tête du classement Le Red Star perdra provisoirement sa place de « leader », puisqu'il est exempt. Mais il n'est pas dit que le Stade de Reims, qui l'accompagne, restera lui aussi en tête. 11 lui faut faire le déplacement de Toulouse, et l'équipe méridionale peut fort bien faire mordre la poussière aux Rémois.

Mulhouse, qui est au second plan, recevra Valenciennes qui peine quelque peu, mais peut toujours causer une surprise. Rennes, Bordeaux et Charlevllle, qui sont en quatrième position, recevront respectivement Dieppe, Hautmont et Dunkerque. Il semble bien que nous pourrions voir, ce soir, de nouveau, un groupe assez compact en tête du classement, les équipes jouant à domicile ayant la possibilité de marquer deux points qui leur vaudraient de se hisser au niveau des deux équipes actuellement au commande- ment.

Red Star vainqueur de l'Urania de Genève Hier, au Stade de Paris, à St-Ouen, le Red Star, exempt du championnat de seconde divsiion, avait invité l'Urania de Genève à le rencontrer. Après une première mi-temps rapide et animée le Red Star, en seconde mi-temps, réussit à marquer un but qui lui donna la victoire. Au repos les deux équipes étaient à égalité rien n'ayant été marqué.

On a vu avec plaisir l'équipe de l'Urania de Genève évoluer sur le terrain. C'est surtout à sa défense et notamment à son garde-but que l'équipe suisse doit de n'avoir été battue que par un but.

Au Red-Star l'attaque a donné pleine satisfaction et les descentes des avants Ithurbide, Gyarmati et Simonyi, toujours terminees par des bottés précis au but, enthousiasmèrent l'assistance.

Le Red Star possède cette année une équipe solide, allante et homogène qu'il serait étonnant de ne pas voir briller dans le championnat de France de seconde division.

dées pourront être écourtées de moitié.

Que les coupables aient mérité une peine de douze mois ou de six mois de suspension, peu- importe. Ce qui est inadmissible, c'est que les dits coupables, après avoir été punis de la peine qu'ils méritaient, puissent bénéficier d'une indulgence pouvant faire réduire, de moitié, la punition appliquée.

Les officiels et le sport Lille a été le théâtre, dimanche dernier, d'un grand match de football qui soulevait un intérêt légitime dans la région. Les professionnels de l'Olympique Lillois et du Racing Club de Lens étaient aux prises.

Assistaient à cette réunion le représentant du Préfet du Nord, le général commandant la V Région, le maire de Lille.

Qu'on ne nous dise plus que les pouvoirs officiels ne s'intéressent plus au sport l

Nous osons espérer, toutefois, qu'un jour viendra où, pour une manifestation régionale d'athlétisme, ces mêmes hauts personnages se retrouveront au bord de la piste et encourageront ainsi de leur présence les jeunes athlètes amateurs qui, eux aussi, font du sport. Supporter, et c'est assez Chacun conçoit comme il l'entend le rôle de supporter. Pour le président du Club des supporters de Southampton, cette tâclie ne doit pas dépasser les attributions du « spectateur pur » chères à un héros de M. Georges Duhamel. En effet, quand son groupement décida de prendre des actions dans le club de football proprement dit, M. Nos/tins démissionna, alléguant que cette ingérence financière dans les affaires de la société était contraire à l'esprit détaché des intérêts sportifs qui doit animer un supporter.

« J'ai présidé dix ans, a-t-il déclaré, et aucun de nous ne s'est mêlé de ce qui ne le regardait pas on se départit de cette politique, je m'en vais. »

Et comme il faut être logique, l'excellent homme est parti. Il continue à s'occuper du club, car il fait partie du comité. Mais subtilité c'est à titre personnel 1

Des observateurs discrets. L'Union galloise de rugby s'inquiète de voir le jeu dégénérer par la faute des arbitres. Elle vient de décider de se montrer plus stricte sur les qualifications, et, accordant aux referees les honneurs d'une rubriqué spéciale dans son annuaire, elle va aussi les gratifier d'une surveillance exceptionnelle des observateurs discrets noteront les arbitres et rendront compte de leurs capacités.

Le rugby français ayant déjà été soumis par les mêmes soins à un traitement analogue, si les observateurs gallois pouvaient seulement conclure que leurs arbitres ne valent pas mieux que les nôtres, ce nivellement par la base permettrait peut-être la fameuse et tant désirée reprise des relations 1

Au parc des Princes le G. Â. Paris rencontre l'A. Sa Troyes

Le Racing C.P. se déplaçant au Havre et le Red Star étant exempt du cinquième tour du Championnat de seconde division, c'est vers le C. A. Paris que se portera aujourd'hui l'attention des spectateurs du football.

Avant le « grand départ » pour la compétition nationale, le C. A. Paris avait la cote Ses débuts ont été loin de satisfaire ses partisans. Toutefois dimanche dernier il jouait à Dunkerque et l'emportait sur l'Olympique Dunkerquois par 4 buts à l.Le C. A. Paris a-t-il trouvé la formation qui va lui permettre de s'imposer enfin. Il recevra cet après-midi à 15 heures l'A. S. Troyes qui est classée avantdernière de ce championnat. Le C.A. Paris ne la précède que d'un point et se trouve être dans le groupe qui,occupe la 14° place. On verra cet après-midi le C. A. Paris en action et après trois semaines de luttes officielles on pourra apprécier les chances du vieux club parisien dans la compétition.

Satisfait de l'équipe qui a joué à Dunkerque il gardera les mêmes joueurs. C'est dans la formation suivante qu'il se présentera au Parc des Princes Weinstock, Calmels, Arcos, Véra, Zivkovitch, Sèhuster, Lamanna, Bersoullé, Bongiorni, Frutuoso, Berenguer.

Quelle sera l'équipe

pour le match

leurs camarades belges A un peu plus d'un mois du match tant attendu entre l'Angleterre et le Continent, on parle déjà de la formation de l'équipe continentale qui ira le 26 octobre à Londres, se mesurer avec les professionnels anglais.

Les équipes ont déjà été jetées sur le papier. C'est aller un peu vite en besogne. Après la Coupe du Monde, qui se déroula à Paris, l'équipe du Continent était pour ainsi dire défaite. Elle était composée comme suit Olivieri, Minelli Rava, Kupfer, Andréolo, Kitzinger, Aston, Meazza, Piola, Ferraris et Colaussi ou Brustad. Soit sept Italiens Olivieri, Rava, Andréolo, Meazza, Piola, Ferraris et Colaussi; deux Allemands Kupfer et Kitzinger un Suisse, Minelli, et un Français, Aston.

A la reprise de la saison, les noms ont changé. Nous pensons qu'il est prématuré de former une équipe actuellement, étant donné que la forme des joueurs est précaire et qu'un alignement de noms sur le papier est sans signification.

Il paraît vraisemblable, toutefois, que la formation continentale se rapprochera de celle qui a été annoncée à l'issue de la Coupe du Monde.

SPORTS FEMININS La Polonaise Walasiewicz court un 100 m.

en 11 sec. 9/10

Les championnats d'Europe ont débuté hier à Vienne. Au cours des éliminatoires, la Polonaise Walasiewici a couru un 100 mètres en 11 sec. 9/lOj ce qui est une excellente performance. L'Italienne Testoni a gagné sa série du 80 m. haies, en 11 sec. 8/10.