L'ACCORD anglo italien
Un certain énervement, une certaine confusion se manifestent au sujet
de l'accord anglo-italien lequel n'est toujours pas en vigueur. La presse italienne s'agite. Des questions sont posées aux Communes par l'opposition au premier ministre. De quoi donc s'agit-il?
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Le protocole signé à Rome le 16 avril dernier par le comte Ciano et lord Perth, porte sur huit points distincts « statu quo » méditerranéen, échange d'informations militaires, Moyen-Orient, propagande, lac Tsana, obligations militaires des indigènes de l'Afrique orientale italienne, exercice de la religiorTet traitement des communautés religieuses dans la même raison, régime international du canal de Suez. Le chapitre relatif au Moyen-Orient est à lui seul tout un traité. Ces protocoles s' accompagnent, en outre, de plusieurs « notes ». L'une concerne la diminution des forces italiennes en Libye. L'autre a trait aux « volontaires » italiens en Espagne. Le comte Ciano y prend trois engagements tout à fait nets
1° Celui de procéder « pratiquement et réellement à l'évacuation de ces volontaires au moment et dans les conditions qui seront déterminés par le comité de Londres » 2° Celui de retirer tous les volontaires et tout le matériel italiens d'Espagne dans le cas où la guerre cesserait avant la fin des opérations d'évacuation
3° Le comte Ciano confirme, enfin, que l'Italie n'a aucune visée territoriale, politique ou ne recherche aucun privilège économique en Espagne ou dans ses possessions et n'a aucune intention d'y maintenir des forces armées. De son côté, l'Angleterre informe Italie, dans une autre note, qu'elle est résolue à « clarifier » la situation des Etats membres de la S. D. N. à l'égard de l'Abyssinie, mais qu'elle considère, d'autre part, que le règlement de la question espagnole reste la « coiir dition préalable à l'entrée en vigueur de l'accord du 16 avril ». Les deux gouvernements s'accordent, d'ailleurs, pour spécifier que cet accord prendra vie à une date qui sera fixée en commun.
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C'est sur ce point que les avis des deux signataires comz mencent à différer.
Les Italiens disent (du moins le gouvernement lance ce ballon d'essai par sa presse) « Nous avons accepté le plan de Londres. Donc la question 'd'Espagne est « réglée ». L'accord peut entrer en vigueur. » A quoi les Anglais répondent « Pardon accepter le principe d un règlement n'est pas effectuer ce règlement. Cela tombe sous le sens. Pour que l'accord puisse entrer en vigueur, il faut que l'évacuation des « volontaires » italiens soit, sinon terminée, du moins réalisée dans une très large proportion. » Ce qui revient à dire que l'application de l'accord anglo-italien reste subordonnée à la mise en pratique du plan du comité de Londres.
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Cette constatation appelle alors deux observations. La première, c'est que l'Angleterre et l'Italie croyaient, évidemment, en avril dernier, que l'affaire espagnole était sur le point d'être réglée, et cela prouve combien il est difficile, à l'heure actuelle, d'apprécier justement les faits militaires. La seconde, c'est qu'il est à craindre que tous ceux qui désirent contrarier l'accord anglo-italien ne retardent l'application du plan de Londres. Ou encore que l'on ne rejette, à Rome et à Londres, sur autrui la responsabilité de toutes les difficultés qui surgiront.
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Réjouissons-nous, en tout cas, d'être à l'abri de ces responsabilités. Le grand mérite de MM. Daladier et Bonnet en fermant, comme ils l'ont fait, la frontière espagnole et en plaçant la France dans une position de non-intervention rigoureuse, conforme à celle de l'Angleterre, est d'avoir ainsi enlevé aux arguments de mauvaise foi toute possibilité de trouver audience auprès des gens de bonne foi. Si, par malheur, la France vivait encore sous le régime des « positions de droit » et des « positions de fait », et de la « non-intervention relâchée », l'accord anglo-italien se réaliserait, sans doute sur notre dos.
Wlàdimir d'Ormesson.
M. Edouard Daladier
a prononcé
un important discours
"Je n'ai jamais cru; je ne croirai jamais à la fatalité de la guerre" a déclaré le Président du Conseil Parlant des récents événements
qui se sont produits en Europe Centrale M. Edouard Daladier a dit
La détermination pacifique de la Grande-Bretagne et de la France a rencontré celle des autres nations et notamment, j'ai le devoir de le dire, celle de l'Allemagne. J'ajouterai qu'en cette occurrence, le gouvernement français a voulu faire connance aux aspirations pacifiques dont le chancelier du Reich s'est toujours réclamé publiquement.
La contribution française à l'œuvre de conciliation qui s'imposait, a été d'autant plus active, d'autant plus sincère et constante, que nos engagements solennels avec la Tchécoslovaquie sont pour nous inéluctables et sacrés.
Entre les peuples qui ont appris à s'estimer sur les champs de bataille, il y a désormais un meilleur usage à faire de leurs forces, conjuguées dans la compréhension mutuelle et l'organisation de la paix. ̃
Les semeurs de panique ne prévaudront pas contre notre patrie et les dupes qui les suivent seront leurs premières victimes. (Lire en page 5, le texte du discours.)
EN PAGE 5
Doit-on réorganiser le sport en France ? La réponse de
M. PAUL ROUSSEAU président de la Fédération
Française de Boxe
à l'enquête du «FIGARO» EN PAGE 5
La nouvelle émission du Trésor
LES JOURS SE SUIVENT ADIEU A UN ÉCRIVAIN VIENNOIS
J'avais.signalé naguère la détention, dans un camp de concentration allemand, de l'écrivain viennois Raoul Auernheimer, avec l'espoir que son sort pourrait être adoucz. Cette espérance aura été courte il est bien certain, à présent, que Raoul Auernheimer est mort au camp de Darnau, près de Munich. Au lendemain de l'Anschluss, des nazis s'étaient présentés chez lui et l'avaient emmené, sans lui laisser le temps de prendre un vêtement ou un livre. A peine celui de dire adieu a sa compagne. Cette séparation aura duré un peu plus de trois mois et elle a été insupportable dans le sens le plus fort du mot à Raoul Auernheimer. Il ne reviendra donc plus dans Vienne qu'il a tant aimée. Je ne commenterai pas l'événement sous son aspect inhumain. Le régime allemand est comptable de sa réputation, ce n'est pas une polémique de plus ou un plaidoyer qui chan- geront désormais le jugement de l'histoire.
Avec Raoul Auérnheimer disparaît le dernier écrivain d'un trio qui, avec Arthur Schnitzler et Hugo von Hofmannsthal, aura le mieux représenté ce qu'on ap- pelait la vieille Autriche. Des trois, Hofmannsthal fut le plus grand, celui qui s'éleva aux régions inspirées, celles d'une poésie ou la foi rejoignait les plus nobles élans de l'esprit. Ses « mysteres », celui de La mort de chacun (Jedermann), celui de la Grande scène du monde resplendissaient de toutes les lumières de la poésie dramatique. Cela rappelait, avec une symbolique plus enveloppée, le Schiller d'Intrigue et amour. Ce fut à coup sûr un très grand poète. (Notons au passage que son fils a été également interné à D a r n a u.) Schnitzler, esprit charmant et vif, créateur au théâtre de types gracieux, mais capable lui-même d'échapper à cette grâce pour fixer des aventures plus graves, a été le meilleur animateur du théâtre autrichien durant le début du xx. siècle. Raoul Auernheimer en était te défenseur; quiconque s'est intéressé à l'art dramatique a rendu hommage au goût, à la sincérité, à l'importance de ses feuilletons de la Neuïe Freï Press. Sa grande activité de critique ne l'avait pas détourné du roman Le Marchand de Secrets, traduit en français par M. Dunan, témoigna pour son imagination artiste, ainsi que quantité de longues nouvelles qui montraient bien ce qu'il devait à Maupas sant et à Bourget. Son dernier livre fut consacré à Vienne et c'est un acte d'amour dont Raoul Auernheimer ne pouvait pas supposer qu'il était également un testament spirituel d'une portée singulière.
Ces trois écrivains, que je réunis dans la mort et la brièveté d'un jugement, auront partagé la a communauté d'une fin malheureuse. Du moins Schnitzler et Hofmannsthal n'auront pas eu la douleur de perdre ce qu'ils avaient si bien honoré. Leur peine fut plus intime celle de Raoul Auernheimer a été la plus cruelle qu'une âme e délicate .puisse subir. Guermantes.
Contre la hausse de l'essence Une protestation des Chambres
d'agriculture
M. Joseph Faure, sénateur de la Corrèze, président des chambres d'agriculture, communique une note dans laquelle il proteste au nom de ses mandants contre le fait que le gouvernement prétend avoir été dans l'obligation d'augmenter le prix de l'essence afin de pouvoir couvrir les dépenses afférentes à la distillation du blé et aux allocations familiales agricoles.
D'autre part, M. Faure n'admet pas que cette augmentation soit le gage des mesures prises par le gouvernement en faveur de l'agriculture.
Enfin, le sénateur de la Corrèze fait observer que le produit de la taxe supplémentaire sur les huiles et essences s'élèvera à plus de 800 millions, chiffre quatre fols supérieur à celui représenté par les allocations familiales à l'agriculture.
S. EM. LE CARDINAL GERLIER, PRIMAT DES GAULES, REÇOIT LA MEDAILLE MILITAIRE
On relève, dans les récentes attributions de médailles militaires, le nom de Pierre-Paul-Marie Gerlier, adjudant au 95° R. I. Combien de lecteurs du «Journal officiel se sont doutés qu'il ne s'agissait de rien de moins que du primat des Gaules, S. Em. le cardinal Gerlier ? T
Mme DOLLFUSS
est rentrée en Allemagne (De notre correspondant, par téléphone.)
GENEVE, 12 juillet.
On apprend que l'ancien conseiller fédéral, président de la Confédération, M. Musy, conseiller national, a fait des démarches en AIlemagne en faveur de Mme Dollfuss, la femme de l'ancien chancelier d'Autriche, et ses deux enfants qui séjournaient dans sa demeure au château de Middes, aans le canton de Fribourg. M. Musy a obtenu pour eux une situation conforme à leurs besoins. Mme Dollfuss est rentrée en Allemagne. Ed. B.
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LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE
Le Hollandais
M1DDELKAMP
a gagne
la septième étape BAYONNE-PAU (Lire1 les détails en page, 8)
HOWARD HUGHES poursuit vers l'Est son vol prodigieux L'AVION AMERICAIN
EST ARRIVE A OMSK
à 19 h. (Q. M. T.) soit 43 h. 40 après son départ de New=York II est reparti à 22 h. 37 (G. M. T) en direction de l'Alaska
LES' CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES )' SONT MOINS FAVORABLES
ET LA VITESSE DE CROISIÈRE
DE L'AVION EST SENSIBLEMENT RÉDUITE
Les membres de l'équipage qui accompagnent Howard Hughes. De gauche à droite lieutenant Tom Thurlow (second pilote), Harry Connor (navigateur), Richard Stoddart (radio), Lund • '̃̃̃•; (mécanicien)..
L'appareil américain devant le hangar dans lequel il a été réparé au Bourget.
Moscou, 12 juillet. Poursui-' vant sa prodigieuse randonnée, l'aviateur Howard Hughes, qui avait quitté Le Bourget ce matin, à 0 h. 24 G. M. T. s'est posé, à 19 heures G.M.T. (21 heures, heure locale) à Omsk. L'appareil avait fait escale à Moscou où il était arrivé à 8 h. 5 G. M. T. (11 h. 5, heure locale).
A 22 h. 37 (G.M.T.) HUGHES A DECOLLE DE OMSK
II a couvert les 2.780 kilomètres qui séparent Moscou de Paris en 7 h. 49 minutes, soit à la moyenne horaire de 355 kilomètres.
La liaison New-York Moscou (8.320 km.) a été accomplie en 30 h. 45, l'escale au Bourget comprise. A Moscou, Hughes avait donc 19 h. 55 minutes d'avance sur le record précédent de Wiley Post. A Omsk, cette avance était de plus de 24 heures, Hughes ayant relié New-York à Omsk en 43 lieures 40 (y compris les escales), tandis que Post qui avait atterri à Nevosibrisk, à 960 kilomètres plus à l'est, couvrit le trajet de Ne\v-York à cette dernière ville en 69 heures 2 minutes.
Les conditions atmosphériques de la première partie de cette nouvelle étape furent très mauvaises et le
L'AVIATRICE NEO-ZELANDAISE JEAN BATTEN.
..a été reçue hier à l'Hôtel de Ville. La voici auprès de M. Le Provost de Launay, président du Conseil municipal.
pilote dut se diriger uniquement à l'aide des instruments de bord. L'aviateur n'a pas volé de Paris à Moscou en ligne droite. Il fut obligé, en survolant le territoire allemand, de suivre un itinéraire tracé par le gouvernement du Reich, le faisant visiblement s'écarter le plus possible des zones militaires.
(Suite page 3, col. 1 et 2.)
POURQUOI
ce mauvais temps? Peut-être, parce que le Gulf-Stream ne joue plus sur nos côtes le rôle de calorifère
Nous avons eu un mars ardent, un printemps glacé, puis 33 degrés en'juin et, de nouveau, des cataractes.
Quelque chose est cassé dans la machine climatique, mais quoi ? L' 0. N. M. y perd son latin, et l'O. N. M. est excusable, car son rôle strict est la « prévision du temps à brève écheance x, 48 heures au maximum.
LES TROUBLES REDOUBLENT ENPALESTINE notamment
À CAÏFFA
et à Jérusalem. .où l'iman de la mosquée d'Omar a été assassiné (Téléphone « Figaro n)
JERUSALEM, 12 juillet.
La terreur régne toujours à Jérusalem et à Coiffa. Ce matin, à Jérusalem, dans les quartiers bas de la ville, un prêtre arabe, Cheikh Nuri el Katib, qui depuis trente ans prêchait à la mosquée d'Omar, a été assassiné par une bande de terroristes qui, selon les rapports de la police, ne seraient pas des Juifs mais des Arabes. El Katib avait la réputation d'être opposé aux tendances politiques du grand muphti qui est toujours en exil. Deux Juifs furent gravement blessés dans un grand magasin par l'explosion d'une bombe lancée par un jeune Arabe qui a réussi à s'échapper. La découverte de 'bombes non éclatées dans le quartier commerçant fut l'occasion de nouvelles bagarres. On rapporte de nombreux cas de sabotage dans les concessions juives, ainsi que sur les lignes téléphoniques et télégraphiques des autorités.
A Caïffa, deux bombes éclatèrent à une heure d'intervalle. L'une fut lancée sur un camion des postes dans la rue Centrale et a blessé un Juif l'autre, lancée dans un quartier juif ne fit pas de victime. Une troisième bombe fut lancée sur un autobus juif dans la banlieue de Caïffa. Les assaillants firent feu sur le conducteur qui, n'étant pas blessé, répondit à cette attaque. Deux Juifs lapidés dans le marché arabe sont sérieusement blessés. La première brigade du régiment d'Essex est arrivée cet après-midi d'Egypte, après la première brigade des gardes irlandais arrivée en Palestine hier.
Mlle ANNIE GARRIGUES.
âgée de vingt ans, habitant Perpignan, a été élue hier « Miss France 1938 ».
Or, la vérité tient peut-être dans ces mots le Gulf-Stream est mort. Disons plutôt que le Gulf-Stream, cet antique calorifère transocéanique dont l'épanouissement bleuté traverse les atlas,- a fait place, dans l'esprit des savants à une certaine théorie des « transgressions atlantiques » dont les mouvements sont imprévisibles. Théorie e d'autant plus digne d'attention qu'elle est due à un de nos compatriotes, M. le Danois, directeur de l'Office des pêches maritimes et qu'elle vient de recevoir une importante confirmalion au dernier Conseil international pour l'exploration de la mer, à Copenhague.
Un fleuve marin
« fantôme »
D'innombrables « océanographes se sont efforcés de donner du Gulf-Stream des tracés plus ou moins exacts. Or, on n'a jamais trouvé la « rive » sud du Gulf-Stream au nord, les eaux chaudes viennent buter contre une muraille d'eaux froides, le courant du Labrador, mais au sud elles se confondent avec l'immense masse des eaux équatoriales.
Le prince de Monaco, à bord de son yacht océanographique Princesse-Alice, tenta de vérifier l'existence du Gulf-Stream au moyen de flotteurs l'Allemand Krummel entreprit un gigantesque catalogue de la dérive des épaves. Enfin la recherche des mines flottantes, jetées à la mer durant la guerre par les belligérants et qui constituaient pour la navigation un grave danger, représente une « expérience » de grande envergure encore qu'involontaire à laquelle collaborèrent toutes les nations. Pierre Devaux.
(Suite page 3, col. 1 et 2.)
POUR LA VISITE ROYALE. LES RUES DE PARIS DECOREES
aux couleurs franco-britanniques
Un aspect du boulevard de la Madeleine, où la décoration forme, aiw dessus de la chaussée, une voûte du plus bel effet.
CHRONIQUE
MON LIVRE D'ADRESSES
AU mois de juillet, les coups de téléphone s'espacent, le courrier diminue d'épaisseur, l'antichambre se vide et la secrétaire a le temps de se regarder au miroir c'est le moment de mettre à jour mon livre d'adresses, Ce gros registre noir porte en vert sur la tranche un escalier alphabétique par où toute ma vie descend, de A à Z, avec courts arrêts aux vingt paliers, terrasses mélancoliques d'où j'aperçois le panorama de mon existence. Un répertoire ? Non, un roman, avec ses héros, ses personnages épisodiques, ses fantômes. Le temps a fait là-dedans son classement de vingt années, je veux dire ses trous, ses coupes sombres déjà certaines pages sont des cimetières. Le hasard est venu égayer d'autres feuillets de ses rayons de soleil, de ses intermèdes comiques, singuliers, stupéfiants.
Ail début de chaque majuscule initiale viennent les parents, les camarades d'enfance et de lycée, les premiers collègues ou confrères ce sont ces têtes de liste sur lesquelles s'est le mieux acharné le destin l'apoplexie, le cancer, l'anémie ont eu beau jeu de triompher de ces signes presque effacés l'encre jaunie, le crayon pâli perdent avant nous la mémoire de ceux-là qui ont compté dans notre vie on dirait que la page, par en haut, retourne au blanc. Des inconnus surnagent, comme des croûtons coriaces sur cette soupe à l'oubli. Femmes divorcées, danseuses d'un soir, jeunes filles qui ont quitté leur nom comme un poussin quitte sa coquille d'oeuf. Je les retrouve, mariées, bien et mal, en d'autres pages du livre, à travers ces mille déguisements qui font de la vie des femmes autant de contes des Mille et une nuits, autant de romans policiers. '[ ̃ ̃ Après l'histoire parlante des noms, le poème, que dis-je, la balzacienne épopée des adresses. Je passe sur les familles traditionnelles, enkystées dans leurs immeubles j'omets les amis sédentaires qui n'occupent qu'une ligne, enfoncés parmi leurs livres dans ce rez-de-chaussée sur cour que leur père habitait déjà. A côté d'eux, que de relations d'une mobilité extravagante, que d'errants romantiques Au désespoir de ma secrétaire, ceux-là, avec lesquels on n'est jamais à jour, salissent des folios entiers, insatisfaits notoires sautant, la Seine tous les six mois, grands anxieux passant la frontière tous les ans avec leurs hardes et leurs meubles copains eschyliens en fuite devant une épouse acariâtre, une maîtresse vindicative, une mère terrible camarades de cercle poursuivis par des dettes d'honneur vagabonds lettrés, sentimentaux défaits, bohèmes d'art et de mœurs errantes. Les uns ont brouillé leurs traces, les autres sont allés loger dans des quartiers d'inavouables Bâli ou de louches Capri ceux-ci ont descendu une pente et ceux-là sont partis en zigzags des saints ont quitté leur château pour des abris de patronages des poètes ont échangé leur chambre d'anarchiste pour une tartane à l'Ile du Levant. Plumes légères emportées par des courants d'air, astronomes au fond de leur puits, je les retrouve tout au long du papier patiné par l'usage jusqu'au jour où je les porte disparus. Comme ces doux révoltés ou ces terribles réfractaires me consolent des autres, les mathématiciens du succès, les arrivés organisés dont chaque adresse sent l'effort, la ténacité la prudence Ceux-là ont bondi stratégiquement d'un abri de brique à une forteresse en pierre de taille, malins promus automatiquement de la meulière au marbre et de la dot à l'héritage pour eux, les arrondissements de Paris sont disposés en échelle de perroquet et ils s'y hissent (jamais un faux pas, jamais une gaffe !) en attendant le grand trait transversal que M. de Borniol m'obligera à tracer sur eux.
Si mon livre d'adresses était broché, depuis longtemps il n'en resterait plus rien mais parfois je l'envoie chez le relieur qui y encarte de lui-même quelques onglets pour les noms nouveaux, les amis neufs qui brillent comme des sous, pour les médecins futurs qui nous guériront, pour des fournisseurs inconnus qui n'augmenteront pas leurs prix, pour des banquiers inespérés qui ne nous ruineront pas, pour des jeunes gens ignorés qui deviendront célèbres, pour tous les remplaçants anonymes que l'humanité tient en réserve ce sont ces pages d'espoir qui constituent la plus précieuse partie de mon livre d'adresses.,
Paul Morand.
Par PAUL MORAND
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Mme ARSENP-HINRVv,
.femme 4e notre ambsssadPBF »n JspQi», est mie pianiste de grand talent. On la voit jej, 3 l'hôpital de la. Croi^Rmige «Je Tokio, jpuant devant tes jeunes infirmières japonaises.
LES ECHOS
Napoléon dans sa ville natale. On va installer à Ajaccio sur l'une des places de la ville, le Casone, au bout du joli cours Grandval une statue de Na- poléon qui sera solennellement inaugurée le 15 août prochain. Il a été dit, à ce sujet, qu'Ajaccio possédait déjà une douzaine de statues de Napoléon. Ce n'estpas exact.
Les statues que l'on peut voir en parcourant la ville se rédui- sent au nombre de deux. D'abord la statue marmoréenne de Napoléon en Premier Consul on dirait, plus exactement, en consul romain, car il est drapé dans sa toge que sculpta l'habile Laboureur, et qui se dresse au haut d'un socle carré, gardée par quatre lions de pierre et baignée de jeux d'eau, place des Palmiers. Don du cardinal Fesch, elle fut érigée en 1850, Ensuite, le vaste monument en bronze de la place du Diamant qui, face au large, représente l'empereur à cheval, dans tout l'appareil de sa gloire, entouré, aux quatre coins, de ses quatre frères, à pied, L'œuvre est de Barye et de Viollet Le Duc à la fois, ce qui n'empêche pas les Ajacciens de la connaître sous ce sobriquet mérité L'Encrier,
Il y avait bien, en outre, dans le vestibule de l'Hôtel de Ville, une statue en "bronze de l'Empereur en « petit caporal », copiée de celle que Seurre avait fondue pour être placée sur la colonne Vendôme et qu'on voit au-dessus de la porte des Invalides. Mais c'est celle-là, précisément, qui est transportée place du Casone.
Deux prélats
nés dans un petit village Les 1,100 habitants de la petite commune de La Biolle, dans le département de la Savoie, ont lieu d'être fiers.
Mgr Masson, qui vient d'être npmmé archevêque de Colombo, dans l'île de Ceylan, est né à La Biolle. De même Mgr RoisiIon, qui depuis 1026 est évoque de Vlzagapatam, dans l'Inde, est laussi un enfant de ce pays. Voilà de grandes illustrations pour un petit village qui, dans des temps plus anciens, ne pou-
COURRIER DES LETTRES
A la devanture du libraire Assurément, l'un des plus agréables livras qui soient offerts à des vacances à la campagne que ces Pprtraits d'oiseaux (Ed. Stock) de M. Jacques Delamain.
Les connaissances ornithologiques ne sont pas le fort des citadins M. Delnmajn enseigne h ravir, c'est-à-dire sans jicdanUsnie et dans le charme le plus libre de la nature; l'esprit d'observation, up peu de cepur aussi pour lps observes, animent ces trente-deux monographies consacrées à des oiseaux familiers de notre terre, le pinson, Jp roitelet huppé, la fauvette a tête noire, le vorace loriot, le bouvreuil pivoine, le pic épeiche. Des aquarelles en couleur du peintre d'oiseaux Roger Reb'pussin ont plus d'utilité qu'on ne le croyait le Parisien des vacances, posté dans son bosquet, devra commencer d'abord par reconnaître les hfMes chantants du bois. Ces belles images lui feront un repère..
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Messieurs Sanson, bourreaux 1791-1860, (Ed. de France) de Gpur. ges Pair: l'invention de la guillotine, les cérémonies sanglantes de la place de la Concorde, etc. Un livre à enlever Je sommeil, surtout que, si M. Georges Pair njéritait une critique pour ce ré. LA JOURNEE La Plumms du Souvenir
A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe Société de la Légion d'honneur,
Cérémonies
9 h. 30, 155 bis, rue de Rennes Distribution des prix du Collège Sianlb las.
Expositions
20, rue de Berri Figures et coutumes' de Belgiaue.
Au Musée national de Fontainebleau « Les Petntres de ta l'orét ». 2, avenue Rnpp Salon des Tutleries.
A la Bibliothèque Nationale Arts de l'Iran.
9, Faubourg-Salnt-Honorê La cathédrale de Relms,
Au Jeu de Paume des Tuliertes Art américain.
Au Musée du Louvre exposition il anglaise (clôture le 17). '• 8, rue de Sèze la peinture anglaise contemporaine.
Au Musée des Colonies peintures marocaines et algériennes.
Au château de Bagatelle: La rosé dans l'art (l'après-midi).
Au château de Sceaux les Parisiens Si la campagne (l'après-midi) Au Grand Palais Palais de la Découverte.
A la galerie da l'Elysée aquarelles d'Asselin.
83, Faubourg- Saint-Honoré Renoir portraitiste.
Les Courses »
U h. Le Tremblay.
cit historique, ce np serait pas celle de manquer d'imagination et de np point savoir broder sur son sujet.
Le Sainte-Hélène de M. Octave, Aubrv vient dp paraître pn deux
vpjujnes dans l'excellente collec-r
tion des « Maîtres de l'Histoire •» (Librairie Pion).
L'peiivre gagne un attrait nouveau par la qualité de l'illustra^tion de nombreux paysages de Ste-Hplène et de Longwood, dans les clichés qu'en a pris l'historien et qui évoquent souvent, par des reproductions de gravures, de dessjns, de peintures, les portraits do tous les personnages de l'entourage de l'ijmpereiir et de celui de Lowe; cp chai* d'images prolonge Ja vie du récit. Voici maintenant Sainte-,Hélène dans l'état d'un élégant ouvrage de biblipthèfjue!
Petites nouvelles
Le Prix littéraire 4e la Ville de IJlle (10.000 francs), sera décerné à nouveau en décembre 1939, Il va à une œuvre historique de vulgarisation, mettant en valeur les beautés de yjle et ses traditions, Renseignements, près de M. P, Kacli, bureau du Essi, Qrap4'PJace, h Lille.
Le concours d'été de l'Académie des jeux floraux de Nice est ouvert. Renseignement, près de M, de Peretti, 8, rue Dante, à Nice. L'Académie d'Education et d'Entraide sociales (92, rue de Varenne), constitue un pris de cinq mille francs pour chacun des concours suivants La reprise de l'activité professionnelle du tuberculeux guéri et la reconstitution de sa vie familiale Manuel du militant d'action sociale. Envoi des mémoires avant le 10 octobre 1939. Les AIffua;;Us.
l|lll||iimiNliM""IIMIIMMII|HI||HHII|il"»ll""Hlliiiii>
LE FIGARO
ABONNEMENTS pmolaBniui» un an Krance et Colonie» 40 f. 77 f. 1B0f. Uelgiqueet Luxem- 120f. 1801.
bourg 66f. 120f. 18Of.
ETHANGKH
(tarit réduit». 73 f. 135 f. 260 t. (tarll fort) 10Bf. 200 f. 380 f. Abonnement»- tarif l'rance et Coposte ISe rensei- lonies majoré des gner auprès de trais de circulation son office pot- fixés par le pays tal.) destinataire,
ces abonnements partent do 1" e> du 16 du mois.
frais de changement d'adresse t francs.
joindre ta Oanae d'abonnement 6 toute demande de renouvellement, chan.gement d'adresse, réclamatlon. etc.; A défaut de bande. rappeler le numéro d'inscription do l'abonnement et sa date d'échéance.
Compte de chéonts postaux t a* 242-53
vgit s'honorer que d'avoir donné le jour au taiHewi; modeste qut fut le père d'Henri Mui'ger. ALPREP FABRE'LUCE
LE SECRET
DE LA REPUBLIQUE
II y a longtemps que n'avait paru un réquisitoire aussi lucide et aussi im- pitoyable contre la politique française, tant t intérieure qu extérieure, d e ces vingt dernières années. Ne ménageant aucun inté-
rêt ni aucun parti, Fabre-Luoe dénqncç ici avec courage les tares dej ce qu'il nomme « la République des complices ». Il y a dans ce remarquable ouvrage matière à un vaste examen de conscience d'où peut naître le redressement du pays. (Grasset, 1 vol., 18 francs.)
New-York, ville bénie
des mendiants.
Les Américains ont bon cœur. Aussi les Etats-Unis sont-ils le pays où la mendicité rapporte Je plus. Elle rapporte même tellement que les pouvoirs publics s'en sont émus et viennent de se livrer à une vaste enquête au cours de laquelle 30,000 cas de mendicité ont été étudiés. Les résultats en sont étonnants. On a découvert des professionnels qui se faisaient jusqu'à 50 dollars,. par jour el .dpat, J&s comptes en banque se montaient à plusieurs milliers de- dollars.' On estime que, rien qu'à NewYork City, il se dépense en au- mône dans les rues, la somme fabuleuse de 50,000 dollars par jour. Un pareil marché a con» duit à l'industrialisation de la mendicité. Il existe des « entre*preneurs » qui ont des mendiants à gages. Ils les logent, les nourrissent et vont chaque ma- tin les déposer, en voiture, sur leurs lieux de travail. Le soir, on les recueille et on les vide comme de vulgaires appareils à sous. Mais le gouvernement va s'efforcer de mettre un terme à ce trafic.
T_,e Masque de fer,
400 !~)!L!)L!tOM& !ME ~IIIII~V~f~
£a Chine vue par un agent d e publicité
CHAPITRE II
(r~u~tgl .f
Ce n'est pas pour sa valeur qu'on engage un employé Dis que Ip commerce se dévploppe on pngage de nouveaux assistants et il y en a toujours plus que le nécessaire,
Jl ps,t rare d'entrer dans une boutique où il n'y f«t pas
deux fois plus «J'pmployés que de clients. Quand il
deux foil> plUfj <f'pmplqyés que de clienis, Quand' il
augmente SQn personnel, le patron ne choisit pas ses collaborateurs par une méthode aussi hasardeuse gué l'évalua*tion 4e leur intelligence, de leur activité et 4e lewr hpnnêtçte- Son système est bpa.UPPHP plus efficace, Faisant 1 inspection de ses voisins, parmi lesquels se recrutent ses clients, il remar-
que que Ja fanjilje Wong est nombreuse et prospère et qu'elle ne lui accorde pas sa pratique. Dès que l'affaire peut être conclue, un jeune et humble membre de la famille Wpng est engagé comme aide sur la prèsornptipn, qui se confirme généralement, que ses parents lui accorderont leur confiance. De la même manière, un Qiow, up Ling et un Chang sont adjoints au personnel. Quand ils n'ont rien à faire, ce qui est fréquent» ces garçons surveillent la rue d'pn œil attentif pour voir si un de leurs parents ne p'égaje pas chez un concurrent et quand le fait se prqduit il est l'objet d'une mise au point familiale. Eventuellement, après quelques années de service et le contrôle d'un apport appréciable de clientèle familiale, Je commis recevra un faible salaire et sera peut-être un jour pris comme associé. Si son père le commandite il ouvrira une boutique à laquelle la famille Wong en troupe portera sa clientèle. Cette évolution logique et fréquente explique comment, s'il y a de nombreuses boutiques en Chine, il y en a peu de grandes. Les seuls magasins importants sont ceux dont la famille est si nombreuse et si riche que l'aide étrangère est superflue ou même inutile.
Le « tape-à-œil » est mal jugé
Tandis que le commerçant chinois offre une évidence publique de sa prospérité en exposant ses marchandises à tous les yeux, il immobilise rarement son argent dans des vitrines modernes, des devantures de glace ou autres futilités qui remplissent de joie le cœur du détaillant anglais. S'il a prospéré, il ne veut pas déranger les heureuses influences qui l'entourent par un changement quelconque dans la boutique. 11 existe une autre raison plus pratique, L'aménagement d un magasin nécessite une immobilisation de fonds sans profit et peut produire une mauvaise impression sur la clientèle. L'homme qui a dépensé des milliers de francs pour embellir un local désire évidemment rentrer dans ses dépenses et c'est le client qui paiera la note. Celui qui a des goûts de luxe se montrera immédiatement plus
LE CARNET DU « FIGARO ?
AUJOURD'HUI
Hlariaoe. Mtai. Mlle Suzanne Desveimlu et M. Jean-Marie Hoejandts (Salnt-Honoré d'Kyluu).
Ambassades. 17 h. Réception cne? S, E, l'ambassadeur de France et la 'vicomtesse de Fdntènay (Versailles). Deuils, 0 h. Obsèques du R. P. Pade, provincial des Dominicains -(chapelle Ses Dominicains), 222, rue du Faupou.rg-Saint-Honoré).
9 11. Obsèques de i.Mlle Berthe Faucher (R.-D. de Boulogne, Sqlne). 10 h. Obsèques de Mme Lachenal, née Burély (St-Tliomas d'Aquln). io h. 30 Obsèques de Mme Jean George (Sainte-Marguerite, rue Sulnt-
Bcrnurd).
1 1 h. ;• Obsèques do M..Henri Pajot (Saiut-PliHlppe^du-KOUle),- '̃" -1 1 h. Obsèques de Mme Angeo- lln Salvador!, Saint-Pierre de Montrouge),
̃ii|lllMMMilM<llliMIIIIII"l)tlllMmiillPMMMMI!l,IIIHMIMI
cc~
On mande de Bucarest que l'état de santé de S. M. la Reine Mère Marie de Roumanie s'est aggravé au point que le conseil des ministres roumain envisagerait un voyage de S. M. le Roi Carol II à Dresde, où est actuellement soUgnée la mère du souverain.
S. A. R. le prince héritier de Suède est parti pour Washington, où il sera reçu à déjeuner par le secrétaire d'Etat.
AMBASSADES
"r^$'Exc.' l'ambassadeur de France à Londres, M. Charles Corbin, a donné Je lundi U juillet un diner auquel assistaient
S. Exe. l'j»ml)fiS8«<}imr fiy Japon et
Mine Ypslilda, due et duchesse d'Abercorn, lord et lady Hailsman, S. Exc. le ministre de Suisse, S. Exc. le ministre de Suède, lord et lady M»1' et
Kellie, lady QxfQrd, lord et lad}' Pigby>
S. Exe. le Jonkheer et Mme dp Mopees Van Swinderen,lady Lloyd, lady Dashwpod, lady Fitzgerald, Sir Robert et lady Kinfjprlpy, Sir Roderick et lady Jones, SH' John Monçk, Mrs Wjgrapi, Mrs Lionel de Rothschild, Mr et Mrs T. Maxwell, M. Crolla, M. et Mme BaMç (Jjslski, gppéral et MlDP Lelpng, Jf. de Charbonnières.
S. Exe. l'ambassadeur de France et la vicomtesse de Pontenay recevront en leur résidence de Versailles aujourd'hui mercredi 13 juillet, de 17 à 19 heures, pour entendre la chorale yougoslave Obilitçh, qui vient visiter différenTtes villes de France,
Les milieu* diplomatiques de Londres ont appris avec regret le départ du marquis de Castellane, deuxième secrétaire a l'ambassade de France, qui vient d'être promu au département de l'Europe ocçidentale, Le marquis de Çastellane était très estimé pour ses qualités d'intelligence et d'affabilité, pour sa connaissance approfondie de l'Angleterre et des grands prpblèmes diplomatiques. Le départ du marquis et de la marquise de Castellane n'est pas moins regretté de la société londonienne et de tous les membres de la çglonie française, qui se souviendront longtemps des réceptions qui furent données dans la spacieuse demeure d'Eton Square.
M. Guy de Girard de Charbonnières a été nommé deuxième secrétaire à l'ambassade le comte de Rose, qui occupait le poste d'attaché, est promu secrétaire.
MONDE OFFICIEL
t~ Le colonel Whlte, chef de la délégation australienne à la Conférence d'Evian, qui prend fin vendredi prochain, a quitté l'hôtel Royal, se rendant à Londres.
Shri Chand Kumari, Bai Sahida de Isarda, sœur de S. A. le Maharadjah de Jaipur, est à Paris, au Plaza Athénée.
CERCLES
Grâce à la Société d'Encouragement, le Club de Polo. à Deauville, dispose, sur l'hippodrome, de deux terrains réglementaires établis sur un fond de sable, ce qui les fait rechercher par les joueurs soucieux de pratiquer un sport rude et rapide.
Le due de Gramont, le président, a décidé que la balle serait jetée pour la première fois samedi 23 juillet, à 17 heures, Ce Club de een-
Mlle Yvonne Frey dont le mariage avec M. Raymond Weil vient 4'être célébré au temple de la rue Buffault.
(P!wt. Henri Manuel.)
tlemen 9 pour pour vice-présidents le duc Decazes et le comte de Ganay. En tête de son comité d'honneur étranger est inscrit £lr Erie Phipps,ambassadeur de Grande-Bre.tagne, en raison des nombreux joueurs britanniques de qualité qui prennent part aux compétitions, Lord Louis Mountbatten est la fois de ce comité et joueur très apprécié du Club.
La Coupe Jean de Madré, offerte par la comtesse de Madré la Cou. pe Gramont, la Coupe Ouverte, of. ferte par le comte de Ganay la Coupe Arthur Capel, que Lady Michelham donne chaque saison, et plusieurs autres coupes fourniront aux joueurs la possibilité de montrer un beau jeu d'équipe.
La balle roulera sur les tapis verts du Polo de Deauville jusqu'au 31 août,
NAISSANCES
r M. et Mme Pierre de Ribes Christofle ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fille Catherine. M. Jacques Thouvenot et madame, née Jacqueline Flammarion, ont le plaisir d'annoncer la naissance de leur fils Philippe. On annonce la naissance t P'AnniBrSlichèls glanshQnngt, FIANÇAILLES
"11 Qri npus prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Françoise Fourmpn, fille ie M. et Mme Charles Fourmon, avec M. Glaude Thiénot, fils de M. André Thlénot, notaire à Reims, et de madame, née Charbonneaux.
On annonce les fiançailles de Mlle Hélène de Silans avec le comte de Golbéry, lieutenant au 8° batail* Ion de chasseurs,
MARIAGES
Hier a eu lieu en l'église de La Guerche le mariage de Mlle Ida de Croy, fille du comte et de ia comtesse de Croy, née Montlivault, avec le comte Stanislas d'EscayracLauture, fils du marquis d'EscayracLauture, qui fut un des héros de la guerre, et de la marquise d'Escayrac-Lauture.
La bénédiction leur a été donnée par l'abbé de l'Epinois.
Le mariage de Mlle Denise Blin, fille de M. Maurice Blin, industriel à Elbeuf, et de Mme Maurice Blin, avec M. Jean-Pierre Fisch. hof, ingénieur I,C.P., fils de M. Pierre Fischhof, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme Pierre Fischhof, a été célébré hier, suivi d'une élégante réception qui réunissait, après la cérémonie religieuse, de nombreux parents et amis des deux familles. Hier a été célébré, dans l'intimité, en l'église russe de la rue Daru, le mariage de Mme Olga O'Donnell avec le prince Boris Galitzine. Les témoins étaient, pour la mariée le comte Geoffroy de Failly et le prince Lyczinski-Troekouroff, et, pour le marié: le prince Dimitri Galitzine, son frère, et le colonel d'Estreme.
Nous apprenons le mariage, célébré dans l'intimité, à Pinard,
PAR Q A W L, C R O VV
avare de profits que celui qui se contente d'une boutique modeste et l'acheteur fera bien de se méfier de lui.
beaucoup dp touristes gui viennent à Sjhajighaï tiennent k visi= ter un magasin de jsqje' dont 18 célébrité esjt méritée, pap. aucun toit du monde n'abrite d'aussi adnijrables produçtipng. A côté d'elles les -trésors de certains établissements de Bond Street paraîtraient pauvres et de mauvais goût. Mais l'extérieur du magasin ne lait^sp pas. soupçpnper sa richesse, II est situé dans une rue obscure, il n'a pas de vitrines en glaces fit la peinture est si vieille qu'elle semble avoir été autrefois de différentes couleurs. Les planchers sont de mauvais bois et parfois s'en vpnt pn morceap?ç* II serait difficile de trpuyer dans le plus pauvre faubourg. dp Londres des, cpmptpirs et des vitrines aussi came= lotes, et peu de garçons de bureau anglais s'assoient devant un bureau aussi misérable que celui du directeur. Le mobilier et le
_1~ 1.
matériel n atteinqrajent pas. aux enuuerpji jP prix d'une voiture d'occasion quelconque vendue elle aussi à l'encan. Mais une fprtUBe- en pièces de soie est empilée sur ces comptoirs de mauvais sapin, et le chiffre d'affaires de cette célèbre maison est solide. Le bénéfice d'un jour de mprte-saison couvrirait largement les frais que causerait un aménagement. Quelques pas plus loir}, dans la même rue, se trouve le siège social d'un des plus importants établissements de tabac du pays, un des plus prospères du monde. L'entrée est encombrée d'énormes paquets que le visiteur doit enjambpr, L'escalier qui conduit aux bureaux est étroit, escarpé et sombre, tes pièces sont petites, remplies d'une foule agitée et donnent l'impression d'un terrier de lapin. La prospérité n'est révélée que par la présence de gardiens russes lourdement armés qui protègent le riche propriétaire contre les kidnappers, Ceux-ci savent en effet qu'il pourrait aisément payer une rançon d'un million, C'est dans ces locaux que le millionnaire fit ses humbles débuts, c'est là qu'il gagna sa fortune et rien ne pourrait le décider à y apporter le moindre changement. Il ne voulut même pas
agrandir une fenêtre dans son bureau particulier afin de faire entrer plus d'air et de lumière.
'C'est un privilège d'avoir l'autorisation de visiter les grandes agences de publicité de New-York. Là, pour loger le travail, on a fait appel à l'art et à l'habileté d'un architecte et d'un décorateur. A Londres, à Paris, à Berlin, les bureaux de ces grandes agences sont si frappants que celui qui les a visités ne les oubliera jamais. Mais je ne peux imaginer un client chinois confiant son argent à ces agences si somptueusement installées. En passant le seuil de la porte il évaluerait instinctivement le prix des étoffes et du mobilier ultra-moderne, le salaire de la charmante jeune fille assise au bureau de réception, et sa conclusion serait la suivante
{A suivre.) Cari Crow. Traduction de Claudine DECOURCELLE.
{Copyright f> les Editions de France 1938.)
Allie Helette ïawil dont le mariage aveç M. Jeun Colas de la Noue vient d'être béni en l'église Saint-Pierre de Ch&illot.
(Studio C. Mnrtin'Lorelle.)
le 12 juillet, de M, Lucien Rester, ancien maire de Dinard, avec Mme Henri Hallais, née Renée Evans, petite-fille du docteur américain Thomas-W. Evans.
Le mariage du prince Charles-Louis de La Tour d'AuvergneLauraguais avec Mlle Rosine Oster a été célébré le 2 juillet, en la basilique de Buenos-Aires, ainsi que nous l'avons annoncé hier. A la sortie de l'église, Mme George Oster était accompagnée par le prince de La Tour d'Auvgr» gne-Lauraguais, frère du marié. Le 3 juillet a été célébré, au temple de la rue Buffault, le mariage de Mlle Yvonne Frey, fille de M. René Frey et de madame, née Créange, avec M. Raymond Weil, fils de M. et Mme Sylvain Weil. Les témoins étaient, pour la mariée M. Bernard Frey, son frère; pour le marié: Mme Ernest Créange, sa tante.
Le service d'honneur était assuré par Mlles Françoise Meyer, Yvonne Loeb, Jacqueline Lévy, Maryvonne Le Hénaff, Denise Bloch.
Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Daisy Dorothy Durrant, fille, du directeur général adjoint des Chemins de fer britanniques à Paris, avec M. Roger Conrat.
La bénédiction nuptiale leur sera donnée le jeudi 14 juillet, en l'église de Bon-Secours de Bois.Colombes. On annonce le mariage De Mlle Françoise Morin avec M. Charles Mercioi'.
-= Vient d'être célébré le mariage
De Mlle Elisabeth Orsel des Sagets avec JJ, René Blajze.
INFORMATIONS
L'Ile-de-France a quitté NewYork le 7 juillet dernier. Son arrivée à Plymouth et au Havre est prévue pour aujourd'hui 13 juillet
Débarquent au Havre
M. Ernest Schelling, comtesse Van der Straten»Pontho«, femme de S, Exc. l'ambassadeur de Belgique à Washington M. George Doriot, vice-doyen de Business School Administration de l'Université d'Harvard, et madame SI. Harry Armand, M. Jean Rey du Bolsslcr, M. Pierre Delatre.
M, Jsauc Marcosson a débarqué k Plymouth aujourd'hui.
M .et Mme von Dehn ont donné hier un très beau déjeuner au restaurant du Ritz, Leurs invités étaient
S. A. Abbas Pacha HlJmi, S. A. le Prince de Hesse, comte et comtesse Tascher, comte de Rougemont, Mme Ayer.
Mrs Carson Kane, de New-York, avait à sa table: S. A. I. le Grand-Duc André, S. A. I. le Prince Waldimir Krasinsky, Mrs Bates Batchelor, Mrs George Waterman, le capitaine Vincent Cannau.
Reconnu dans la salle
Lord Furness, Mrs Widener, princesse de Camman-Chimay, comte de Jumilhac, Mrs Ancott Wilson, M. R. Carter le baron Fouquier, princesse Boncompagni, comte Armand de La Rochefoucauld, Mrs Dean Bushby, comte et comtesse Zouboff, comte et comtesse Arivabene, Mrs Steel, Mrs Pardoe Mathews, comtesse Guy de Ganay, M. de Lys, etc.
S. A. le Nawab Bahadur de Palanpur a donné une réception le
11 juillet à l'hôtel George V, suivie de projections sur le Palanpur, son palais, les villes, les costumes, etc. Il part aujourd'hui pour Londres pour deux jours, d'où il revient de nouveau à Paris, à l'hôtel George V, pour assister à la visite royale des souverains anglais à Paris.
Jean Batten, la célèbre aviatrice néo-zélandaise, est arrivée hier à Paris et est descendue à l'hôtel George V, pendant sa courte visite en France.
DEV1LS
i~- Mme François Bertrand, M. et Mme Henry Bertrand, Mlle Yvonne Bertrand, le docteur Pierre Bertrand, professeur agrégé à la Faculté, chirurgien des hôpitaux de Lyon, et Mme Pierre Bertrand et Mme Gabriel Geoffray font part de la mort de M. François Bertrand, survenue à Saint-Cyr-au-Mont-d'Or le 9 juillet. Les obsèques ont eu lieu le 12 juillet en l'église Notre-DameSaint-Vincent, à Lyon.
Nous apprenons avec regret la mort de Mine Hubert Crespel, née Hélène Le Blan, déçédée à Lille le mardi 12 juillet, à l'âge de vingtneuf ans, et de sa fille Anne, décédée à Lille le lundi 11 juillet, à l'âge de quatre ans. Les funérailles auront lieu le vendredi 15 juillet, à onze heures, en l'église SaintEtienne.
=-, Nous apprenons la mort de Mme Henri >tassin, née Geneviève Desvouges, pieusement décédéç le 9 juillet 1938,
De la part de M, Henri Massin, sqn mari; de MM, Jean-Jacques et Yves Massin, ses fils, et de toute la famille.
Les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité.
1
On nous prie d'annoncer la mort de M. Roger Labourdette, fjls de M. Ed. Labourdette, avoué hono. raire près la cour d'appel de Bordeaux, et de madame, née Durand, décédé à Bordeaux le 28 juin 193g, dans sa trente-quatrième année. Les obsèques ont eu lieu en l'église cathédrale de Bordeaux, le 30 juin, dans l'intimité,
Rappelons que les obsèques de Mme Laçhen^T, née Marguerite Baréty, seront célébrées ce matini à dix heures, en l'église Saint-Thomas d'Aquip.
Les obsèques de M, Amédée Varlet ont eu lieu hier au PèreLachaise au milieu d'une nombreuxse assistance, dans laquelle on notait M. François Desmarais, viceprésident du conseil d'administration de la Société des automobiles Delahave; M. Charles Weiffenbach et M. Peigney, de la Société Delahaye.
Nous apprenons la mort du comte d'Hervois, survenue au Theil (Eure) le 7 juillet dans sa quatrevingt-sixième année.
M, Tedigne von Berkhout, fonctionnaire hollandais de la sec. tion financière de la S. D. N., vient de mourir accidentellement à Thonon.
Nous apprenons la mort de M. Ferdinand de Boistel, pieusement décédé à l'âge de soixantedouze ans, à son domicile, à Paris. On annonce, de Rennes, la mort de M. L. Picard, avocat aénéral à la cour d'appel, frère de M. Ch. Picard, de la Sorbonne, membre de l'Institut.
Nous apprenons la mort de M. Paul Behaghel.
On annonce la mort
De Mme Edgar Wolff, née NathanPicard, à Virollay de M. Jules Strauss, à Paris.
Valfleury.
PETIT CARNET
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le célèbre comique, grande vedette de l'écran, vient d'arriver en Angleterre où jl doit sjéjpurner plusieurs semaines. Le voici, en compagnie de sa femme et de sa famille, à Southampton.
Voit? permettez; ?
la mode actuelle, par sa variété et son choix des modèles divers, permet aisément à chaque femme de trouver ce qui lui sied le mieux personnellement. Malheureusement, elle permet aussi beaucoup d'erreurs dans la sélection et la juxtaposition des accessoires d'une toilette.
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,DE COLOGNE
,p~IfJGN~
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LE CONCOURS
PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO »
Le Figaro propose, cette année, un concours phatographique d'un genre nouveau intitule COURSE) AU TRESOR
PHOTOGRAPHIQUE
Nous demandons à nos lecteurs ou lectrices de nous en- voyer les six photos suivantes 1° Un étalage de marché en plein vent.
2° Une femme respirant des fleurs.
3° Un paysage vu à travers une raquette de tennis.
4" Une tête de vache.
5" Un canard s'essuyant les pattes sur un tapis-brosse. 6° Le rire d'un enfant.
Mais tandis que dans les cqur^ses au Trésor il s'agit de faire vite, nous demanderons dans notre concours de faire bien. Chacune des six photos recevra des notes du jury ces notes iront de à 4 20 et c'est le total de ces points qui permettra de désigner le vainqueur et les gagnants dps
autres prijf,
Au fur et à mesure que nous recevrons les envois, nous les publierons suivant la plape. dis-
ponible.
REGLEMENT
1° Au dos de chacune des six photographies devront être indiqués très lisiblement les nom, prénoms et adresse de la per* sonne qui nous envoie la photo. (Indiquer l'adresse habituelle.) 2" Aucune épreuve ne sera rendue, aucune lettre recomman» dée ne sera admise.
8S Aucune photo ne sera 8C" ceptée après le 1er octobre. 4° Les six photos devront être adressées en un seul envoi au
CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO »
14, Rond-Point
des Champs-Elysées
PARIS
NOTA. Nous recommandons aux concurrents de nous envoyer des épreuves d'un format minimum de 9x12. Il est absolument inutile de nous envoyer le négatif.
LES PRIX
Premier prix d'une valeur de 3.500 francs.
Un deuxième prix d'une valeur de 2.000 francs.
Un troisième prix d'une valeur de 1.000 francs.
Un quatrième prix d'une valeur de 75A francs.
Un cinquième prix d'une valeur de 500 francs.
Un sixième prix d'une valeur de 250 francs,
Et 25 prix de 100 francs.
CHRONIQUE CYNEGETIQUE Ouverture de la chasse à la sauvagine
Demain les chasseurs de la sauvagine vont se livrer avec la joie au oocui' à leur sport, Depuis Jr loi du 3 niai 1844 la chasse à la sauvagine s'ouvre en France le 14 juillet ou le premier dimanche qui le suit. Ce sont les pré* fets des départements qui, par arrêté, déterminent l'époque de l'0U«vertlU'e de cette chasse. La chasse sur la grève au bord de la mer est ouverte toute l'année avec certain ncs restrictions.
La France est un pays très riche en sauvagine. Toute la côte à l'Ouest du Continent, de Calais à la frontière d'Espagne est une immense grève de sable où deux fois par jour la marée apporte toutes sortes de petits coquillages qui restent sur place quand la mer se retire. La sauvagine trouve sur lfl plage sans fin une alimentation très abondante. Au printemps oq en automne pendant la saison des migrations s arrête pour se nour» rir et s'y plaisant retarde son départ.
Dans Ja baie de l'Authie jusqu'au mont Saint-Michel, on trouve des embouchures où la chasse de la sauvagine depuis très longtemps est fameuse.
D'ailleurs depuis des générations les hommes ont fait de ces eiv* droits des coins charmants oîi le chasseur trpuve des h6tels confortables et des moyens pratique? ppur la chasse.
Ce qu'ils trouvent surtout ce sont des marins et des guides.
D,e plus, ce sont des artistes, ces marins, oui, des artistes. ils imitent les chants et les cris de tous les oiseaux et par ce moyen ils attirent la sauvagine qu'on ne voit même pas dans'le ciel.
Sans ces guides intelligents et adroits la chasse à la sauvagine perdrait beaucoup de son attrait. La chasse n'est pas identique dans tous ces endroits où le gibier est dense, Dans la baie de l'Authie on chasse soit devant soi, soit en hutteau dans le sable, le matin an petit jour. Dans les embouchures de la Somme, Saint-Valéry, le Crotoy, on chasse surtout en bateau; à Honfleur, on chasse dans l'embouchure de la Seine, en gros bateau à moteur. A Sallenelles et à Isigny, on chasse surtout dans la baie même, en bateau. Ces chasses sont très amusantes. Vers le Tréport et Port-en-Bessin on trouve des falaises énormes, des plages de galets et des rochers; le gibier n'aime pas ces endroits inhospitaliers. On n'y rencontre que des mouettes, des goelands et des cormorans, Piètre gibier indigne .du bon chasseur.
De l'embouchure de la Loire à l'Espagne des dunes considérables, des marais salants sont des ressources giboyeuses.
Les oies et les canards, les hérons, les spatules, les foulques et tous les autres oiseaux de mer sont chez eux dans de vastes lagunes où l'abondance de la nourriture et le calme et la tiédeur du climat les gardent le plus longtemps possible.
Amateurs de la sauvagine, il m'a été dit que la saison s'annonce bien. Bonne chance.
Paul Polo.
se laissent séduire par l'attrait d'an objet neuf et original sans songe, aux circonstances dans lesquelles il demande à litre porte. En ce sens1 nons avons vu et déploré le port des socques à hantes semelles nettement asiatiques d'inspiration accompagnant le soir des robes q danser aux jupes amples définiti- ventent Second Empire comme lignes.
Les visières et chapeaux visières sans fond ou pourvus d'un ma- dras drapé sur les cheveux composent une excellente formule de coiffure d'été, seulement elles ne sont senanies qu'aux nez brefs et aux profils mutins. Pourquoi faut-il que les beautés altières et les nez bourboniens s'obstinent à les porter envers et contre tout ?
Les garnitures florales sont légions cet été. Bous, bouquets immenses, coiffures, sacs, bracelets, toutes les corolles de nos jardins sont utilisées pour accompagner les robes d'été et égayent de leurs coloris les chevelures et les décolletés. Cette mode est charmante et embellit toutes les femmes, à la condition que ces fleurs vraies oit artificielles soient d'une fraîcheur indiscutable. Quelques femmes oublient parfois de donner à leurs garnitures les soins du jardinier ei se présentent fleuries de pétales froissés tristement évocateurs. Comtesse de S.»
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Suzy.
Howard Hughes poursuit vers l'Est son vol prodigieux l (Suite de la première page)
En outre, la permission de survol fcvait été donnée, sous la condition que l'avion volerait à une altitude minimum de trois mille mètres. Hughes vola constamment à cinq mille mètres, perdant, ainsi, un temps précieux à gagner de la hauteur, ce qui réduisit la vitesse à deux cents kilomètres à l'heure, durant les deux premières heures. A Moscou, Hughes et ses compagnons ont été reçus à leur descente d'avion, par MM. Trojanovski, ambassadeur des Soviets à Washington Leguinov, chef adjoint de l'aviation civile soviétique et le chargé d'affaires américain à Moscou, ainsi que par de nombreuses personnalités de l'aviation soviétique, notamment les aviateurs Gromov et lou-machov, détenteurs du reeord mondial de distance, et Rossinski, père de l'aviation russe, premier pilote breveté en Russie. Les aviateurs américains ont eu à peine le temps de déjeuner avant de revenir surveiller les mécaniciens soviétiques qui faisaient le plein d'essence et d'huile. Ils ont eu un vif succès de curiosité, Ho.vvard Hughes surtout, dont l'aspect "timide et presque frêle désorienta un peu les spectateurs et ajouta à l'intérêt que suscitaient les récits circulant de bouche en bouche de ses exploits d'aviateur, de constructeur aéronautique et de cinéaste de talent.
Les autorités soviétiques ont remis aux aviateurs une série de cartes donnant la position des aérodromes où Us pourraient éventuel» lement atterrir en cas de besoin. A 10 h. 31 G. M. T. (13 h. 31 heure locale), le « New York World's Fair » décollait avec une extraordinaire facilité et partait en direction de Omsk, en Sibérie. Aux dernières nouvelles, les conditions atmosphériques dans la région d'Omsk étaient médiocres et devaient retarder la marche de l'avion.
L'arrivée à Omsk
Cependant, alors que l'arrivée était prévue pour 20 heures (G.M.T.) l'appareil se posa à Omsk à 19 ieures (G.M.T.) couvrant les 2.160 kilomètres de cette étape à la moyenne de 280 kms à l'heure. Cette moyenne est donc un peu inférieure a celle réalisée sur le trajet Paris-Moscou, sans doute à cause du mauvais temps signalé dans la région d'Omsk.
Howard Hughes avait eu, un instant, l'idée de voler directement de Paris à Novosibirsk, mais l'annonce que l'aérodrome était partiellement inodé, l'a détourné de ce projet.
Le pilote déclarait vouloir repartir de Omsk, dès que le plein d'essence serait fait.
L'aviateur estime qu'il ne rencontrera pas de difficultés dans la région des montagnes de l'Oural et que son vol sera relativement facile, le long du fleuve Ob et sur les steppes sibériennes et de Yakoutsk.
Cependant, des difficultés pourraient surgir de plusieurs chaînes de montagnes que l'aviateur ren-
les assassins de Marguin auraient regagné Paris Cannes, 12 juillet. Les policiers chargés de l'enquête sur 1 exécution de Marguin ont de sérieuses raisons de penser que les assassins ont déjà regagné Paris. Mais on recherche à Nice le troisième bandit qui, après le drame de Cannes, aurait été charge de ramener la Hotchkiss n° 5240 RK-6 à Nice. M. Guibal, commissaire divisionnaire, semble à peu près certain que Marcel Stefani se trouvait à Juan-les-Pins la veille du drame. Non seulement il aurait été vu dans un café d'Antibes, mais encore la femme de chambre d'un hôtel meublé de Juan-les-Pins a affirmé reconnaître ^armi des photographies qui lui furent présentées le frère du « roi des Corses » comme un client qui aurait séjourné dans l'établissement. Les enquêteurs sont donc portés à considérer Stefani comme un des criminels possibles. On prononce aussi les noms de Paoleschi, qui accompagnait Slefani au cimetière de Thiais, où il avait été attaque par Foatta. et d'un troisième individu Marinelli.
On .a appris que Marguin était venu sur Ja Côte d'Azur à bord d'une puissante voiture américaine Nash. En passant à Aix-en-Provence, il aurait été victime d'un accident, ce qui va faire l'objet d'une enquête dans cette ville. La Nash n'était pas pilotée par Marguin lui-même, mais par un chauffeur inconnu pour l'instant et que les policiers essaient d'identifier.
Sanctions italiennes contre le milicien coupable de l'incident d'Udine
Avec un souci de correction parfaite, le gouvernement italien après enquête sur J'incident de frontière d'Udine, où un étudiant fut blessé, a répondu à la note du gouvernement français.
Le gouvernement italien a pris des sanctions contre le milicien responsable. Il a donné des instructions pour éviter le retour de pareils incidents. Il a admis le principe d'une indemnité pour la victime et il a prié le gouvernement français d'adresser à celle-ci ses vœux de prompt rétablissement.
SUITE DE LA PREMIERE PAGE POURQUOI CE MAUVAIS TEMPS ?
Or, toutes ces vérifications concordèrent magnifiquement. Au lieu de retrouver mines, flotteurs et épaves sur les côtes d'Ecosse et de Norvège, on les repêcha en abondance autour des Açores, c'esi-à-dire dans la direction exactement opposée à celle prêtée au Gulf-Stream. Telle fut la fin sans gloire du grand courant transatlantique. Le « cœur atlantique » La nouvelle théorie, étayée par des milliers de mesures de température et de salure de l'eau, considère l'Atlantique comme formé de deux sortes d'eaux superposées. Le fond et les bords du bassin océanique sont occupés par des eaux « polaires », analogues à celles de l'Arctique, c'est-à-dire relativement froides et peu salées sur cette couche profonde flotte une sorte d'immense lentille formée d'eaux chaudes et salées les eaux « atlantiques ».
Cette superposition de deux
contrera avant d'atteindre la mer de Bering et aussi durant le vol vers Fairbanks.
Arrivée à New-York jeudi soir ?
L'aviateur est en contact permanent avec les stations de T.S.F. soviétiques qui le tiennent au courant des condiitons météorologiques.
On indiquait que si, après son départ d'Omsk, Hughes rencontrait un temps défavorable, il volerait vers le sud en direction de Chita (Sibérie).
Howard Hughes ne sait encore s'il volera de Fairbanks à NewYork d'une seule traite.
Jusqu'ici, tout est en excellent état du côté matériel les moteurs tournent comme des horloges. Cependant, Howard Hughes, qui ne s'est repose qu'une heure depuis
Lindbergh et Hughes
à leur arrivée à Paris à onze ans d'intervalle.
New-York, a paru un peu fatigué. Hughes pense arriver à NewYork demain soir ou vendredi matin.
Des lettres apportées par Hughes
M. Paul Tissandier, secrétaire général de la Fédération aéronautique internationale, a reçu, par l'intermédiaire de M. Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis à Paris, des lettres apportées par l'aviateur américain Howard Hughes et destinées à être remises à tous les aéro-clubs européens.
Dans ces lettres, M. Grover A. Whales, président de l'Exposition internationale de New-York en 1939, salue l'aviation de tous les pays d'Europe et invite les clubs à participer à la partie de l'Exposition réservée à l'aéronautique.
A LONDRES
900,000 francs de bijoux sont volés
à Mme Jacques Cartier Londres, 12 juillet. D'audacieux voleurs se sont emparés, ce soir, de deux valises contenant des bijoux d'une valeur de 5,000 livres, appartenant à Mme Jacques Cartier, femme du directeur de la maison de joaillerie parisienne du même nom.
Les voleurs, profitant d'une brève absence du chauffeur, avaient réussi à pénétrer dans la voiture, qui attendait à la porte de l'immeuble habité par Mme Cartier, et à y subtiliser les deux valises sans attirer l'attention.
♦–
Le comte Ciano
a reçu le ministre de Tchécoslovaquie Rome, 12 juillet. Dans les milieux diplomatiques de Rome on attribue une importance particulière à l'entretien que M. Schwalkoski, ministre de Tchécoslovaquie, a eu aujourd'hui, sur sa demande, avec le comte Ciano, ministre des affaires étrangères, et au sujet duquel on observe beaucoup de discrétion de part et d'autre.
Néanmoins, on croit savoir que le problème tchécoslovaque a fait essentiellement l'objet de cette entrevue.
La préparation
du statut des nationalités en Tchécoslovaquie
Prague, 12 juillet. Les négociations et les travaux de préparation du statut dts nationalités se poursuivent activement dans les milieux gouvernementaux.
Les partis d'opposition seront à nouveau reçus; demain mercredi, par M. Milan Hodza, président du Conseil, qui poursuit les négociations concernant la loi sur les langues. Le présidant du Conseil recevra
« mers > différentes peut surprendre elle est cependant conforme à ce principe océanographique que « deux grandes masses d'eau de température et de salure différentes ne se mélangent pas ». C'est ainsi que les croisières de la Dcaia et du Mercator ont révélé l'existence, dans les parages de Sainte-Hélène et au large du Chili, de trois « mers mortes », isolées, où les animaux ni les plantes ne peuvent vivre. Naturellement, la niasse flottante des eaux atlantiques est extrêmement sensible, comme la mer elle-même, aux attractions de la lune, du soleil, de Jupiter, ainsi qu'à nombre d'influences qui nous échappent. De là de vastes mouvements d'expansion et de contraction au cours des années, les eaux tièdes s'étendant alternativement jusqu'à à l'Angleterre seulement ou jusqu'au delà des pays scandinaves, en direction du Spizberg. C'est le battement du « cœur atlantique »,
LES AVIONS
JAPONAIS
ont bombardé
les villes chinoises de Wou Chang
et de Canton
,Plus de 800 victimes dans la population civile Shanghaï, 12 juillet. On mande de Han Kcou que dix-huit avions japonais ont lancé cet après-midi 150 bombes sur Wou Chang, démolissant partiellement l'école de jeunes filles tenue par l'Américan Church Mission, et entièrement l'hôpital provincial, causant de nombreuses victimes parmi les civils. On a retiré jusqu'à présent, plus de 200 cadavres des débris. Sur le toit de l'école, deux grands drapeaux américains étaient peints. Les victimes, tuées et blessées, atteindraient 500.
Par ailleurs, trois cents personnes ont été tuées ou blessées au cours du bombardement de Canton effectué ce matin par quinze avions nippons.,
Les Chinois se replient dans le Sud du Chansi Tokio, 12 juillet. Les dernières dépêches du front des opérations en Chine annoncent que dans le sud du Chansi les troupes chinoises se replient les unes en direction ouest et d'autres vers le sud, en direction de la province du Honan. Quelques détachements ja- ponais ont avancé de 120 kms en quatre jours.
La santé du roi George continue à s'améliorer (téléphone « Figaro ») LONDRES, 12 juillet.
En l'absence du Roi, la Reine a été présente, ce soir, à la réception qui a eu lieu au palais de Buckingham.
On ne peut qu'admirer le courage de Sa Majesté qui, surmontant le chagrin profond que lui a causé, il y a à peine trois semai- nes, la mort de la comtesse de Strathmorc et ne voulant pas cau- ser un désappointement aux 1.200 personnes invitées au palais, présidera la fête de ce soir.
Le roi George doit encore garder le lit, mais les médecins sont satisfaits des progrès constants de l'état de leur malade. Cependant, en raison de la visite prochaine de Leurs Majestés à Paris, ils considèrent plus prudent que le Roi prenne encore quelques jours de repos et reste à Windsor jusqu'à la veille de son départ pour la France. Il est probable que lord Dawson of Penn, le médecin de Sa Majesté, -sera du voyage. Il y a d'ailleurs un précédent En 1903, le roi Edouard VII fut accompagné à Paris par sir Francis Laking, son médecin particulier et ami personnel.
La statue du roi Albert Ier serait inaugurée en octobre La statue du roi Albert I" sera inaugurée vraisemblablement au mois d'octobre. La Ville de Paris se propose d'inviter à- cette occasion le roi Léopold III à assister à l'inauguration de la statue de son glorieux père. 6.
1 Poursuite ul
aux Etats-Unis pour non-paiement
de l'impôt
(Câble c Figaro »
WASHINGTON, 12 juillet.
Malgré la réputation qu'on nous fait, il n'.v a pas que les Français qui essaient de se soustraire au paiement de l'impôt sur de revenu. La meilleure preuve en est l'affaire uu peu ennuyeuse qui arrive à M. Pierre Dupont, le millionnaire américain, ainsi qu'à son ami et collaborateur M. John Raskob. Les deux amis sont poursuivis par l'administration des rappels de taxes. On estime ou'ils auraient fait entre eux des opérations reconnues comme illicites en 1929 et les 'rappels d'impôts qu'on leur impose pour cette année sont pour M. Pierre Ducont de 21.600.000 francs et 36.000.000 pour M. Raskob. M. Dupont, dont le revenu journalier était en 1929 de 3.600.000 francs, avait payé cependant 38.303.460 francs d'impôts à la fin de cette année.
fdouvfttes BREVES 1 1- ~=
ETRANGER
Fonctionnaires hongrois poursuivis pour propagande national-socialiste
Budapest, 12 juillet. La police de Budapest a arrête quatre fonctionnaires du parti national-socialiste. Ils sont accusés d'avoir rédigé et distribué des tracts nationalsocialistes et seront poursuivis pour atteinte portée contre l'ordre publie et la sécurité de l'Etat, ainsi que pour propagande subversive. Les Soviets rendent
à la Pologne
la couronne des Poniatowski Moscou, 12 juillet. Le gouvernement soviétique aurait décidé de rendre à la Pologne la couronne et le sceptre du roi de Pologne Poniatowski, enterré à Leningrad. Les négociations en vue de la rétrocession à la Pologne de ces précieux objets historiques ont duré 18 ans. Pour sauvegarder la dignité des musiques militaires allemandes
Berlin, 12 juillet. Le maréchal Goeriug vient d'interdire de jouer des morceaux comportant des chœurs sifflés par les musiciens. Cela, a déclaré le maréchal, est incompatible avec la dignité de la musique militaire allemande.
ALLEMAGNE. AI* fin de juin, le Banco do Brasil ayant complètement suspendu l'achat de marks de clearing provenant des achats allemands de produits brésiliens, le Reich déclare que, jusqu'à nouvel ordre, il n'achètera plus les principaux produits brésiliens. HOyGRIE. Après une séance de pure forme, la Chambre hongroise s'est ajournée sine die. Les
AU SBIN DU CABINET DE LONDRES TROIS MINISTRES BRITANNIQUES DEMISSIONNERAIENT V si l'accord anglo-italien était ratifié en l'absence des conditions requises SirNeville Henderson a entretenu Lord Halifax des, préparatifs militaires intensifs du Reich (De notre correspondant particulier, par téléphone)
LONDRES 12 juillet.
La présence à Londres de Sir NeviMe Henderson, ambassadeur de Grande-Bretagne à Berlin, a permis à lord Halifax d'obtenir de vive voix quelques renseignements complémentaires aux récents rapports envoyés de Berlin qui n'ont pas manqué de causer unp certaine inquiétude à Londres. Ici on ne peut pas en ces temps de crise latente et en raison du mytère qui enveloppe toujours les préparatifs du gouvernement de Berlin sp baser sur de simples indications pour faire des pronostics. Il n'est pas moins vrai que les informations suivantes que nous avons puisées aux meilleures sources permettent de craindre que le gouvernement du Reich ne prépare quelque « surprise » pour l'été avant le congrès de Nuremberg qui doit avoir lieu le 5 septembre prochain.
Nous apprenons en effet que les travaux de fortifications sur la frontière occidentale et les troupes de couverture sur la ligne Siegfried se sont intensifiés dernière- ment à tel point que dans un avenir prochain elles formeront une barrière infranchissable. De nouveaux plans qui doivent permettre de doubler l'aviation allemande en moins de six mois au lieu de dix viennent d'être mis en exécution et déjà les usines peuvent produire quatre cents appareils par mois. On espère que dans trois mois ce nombre pourra être doublé. Mais on constate déjà que ce chiffre de quatre cents est égal au chiffre de la production de guerre. Les moissons dans les campagnes allemandes ont été avancées et doivent être terminées à une date fixée 1 Par ailleurs, comme une correspondance de Berlin au Figaro l'a annoncé il y a deux jours, les grandes manœuvres militaires de l'automne ont été supprimées cette année. Pour quelle raison ? Mesure d'économie ou au contraire signe évident de préparatifs militaires plus importants que des manoeuvres î.
Seule la victoire du général Franco permettra de régler le conflit espagnol Tel semble toujours être, malgré les conversations Ciano-Perth, le point de vue de Rome
(Télépl~one c Fi~aro » ,;Pas de « camoufla e N l'.aviation italienne, qui est supé.
(Téléphone « Figaro » fag Je « Camouflage » iSTJutf aXê.^ SU1>é"
ROME, 12 juillet.
Les deux entretiens qui ont eu lieu entre lord Perth et le comte Ciano n'ont pas dissipé le malaise existant entre la Grande-Bretagne et l'Italie au sujet de la question d'Espagne et de l'entrée en vigueur de l'accord du 16 avril. Samedi dernier lord Perth aurait transmis au ministre italien les conditions définitives de son gouvernement sur la mise en vigueur de l'accord. A la suite de cela, quel a pu être le sujet de l'entretien d'hier entre les deux ministres ? P On l'ignore et la plus grande réserve est observée à ce sujet. La Grande-Bretagne, étant donné la position qu'a prise son gouvernement dès le début des entretiens, ne peut pas céder et passer outre à la question d'Espagne. Afin que l'accord arrive rapidement à son plein effet, elle doit donc attendre un geste de l'Italie. La question dépend donc des Italiens, mais de ce côté on ne se déclare pas en mesure de faire le geste nécessaire. En tout cas on ne le fera pasavant la victoire complète de Franco et cela malgré les bruits selon lesquels l'Italie serait prête, sans attendre les réponses de Barcelone et de Burgos, à retirer ses volontaires. Dans ces conditions, on se voit ramené à la formule du Comité de non-intervention, ce qui apporte au règlement de la question un retard considérable, puisque selon les prévisions les plus optimistes le plan de retrait des volontaires ne pourrait pas donner de résultats avant au moins deux mois.
vacances parlementaires seront interrompues, cette année, par la session solennelle du Parlement hongrois, convoqué à l'occasion du 900e anniversaire de Sairit-Etienne, roi et patron de la Hongrie. M. Etienne Antal, sous-secrétaire d'Etat à la justice, ancien chef de la presse du gouvernement Goemboes, a été nommé directeur du nouvel office de propagande organisé par le service de presse de la présidence du conseil.
IRAK. A Bagdad une vague de chaleur détermine un véritable exode de la population, on estime à cinq mille le nombre des estivants qui ont quitté la ville depuis mai. Le thermomètre, qui est encore en hausse, çtteint déjà à l'ombre quarante-huit degrés.
IRLANDE. Les forts occupés jusqu'à présent par l'armée britannique des îles Spike, au sud de l'Irlande, ont été remis officiellement à l'armée irlandaise.
ITALIE. M. Mussolini a effectué un long vol d'entraînement sur un avion de bombardement, survolant la c6te Tyrrhénienne. A son retour à Guilonia, il a assisté à l'essai d'un nouvel appareil de chasse.
Le chef de l'organisation des « Jeunesses hitlériennes », M. Baldur von Schirach, qui est à Rome depuis lundi soir, a pris contact avec plusieurs personnalités dirigeantes du parti fasciste.
POLOGNE. M. Beck, ministre des Af faires étrangères de Pologne, qui partira aujourd'hui pour Riga, fera, vraisemblablement, une escale de quelques minutes sur l'aérodrome de saunas.
SUISSE. Au Grand Conseil de Zurich, une interpellation socialiste à dénoncé l'existence à Zurich de dix-huit organisations allemandes affiliées au parti hitlérien et s réclamé la suppression des organisations étrangères politiques en Suisse.
Sur le plan diplomatique, ces rapports constatent le mécontentement et l'impatience croissante de Berlin au sujet des lentes négociations entre le gouvernement de Prague et les Sudètes allemands. Avant le congrès de Nuremberg le gouvernement allemand doit trouver d'une façon ou d'une autre le moyen d'effacer « l'échec du 21 mai ». La crainte d'une nouvelle crise en Europe Centrale provoquée par une seconde tentative d'intervention allemande en Tchécoslovaquie n'est-elle pas la raison pour laquelle M. Neville Chamberlain se montre si désireux de conclure définitivement l'accord anglo-italien et par contre 3a. raison pour laquelle M. Mussolini ayant connaissance des motifs d'inquiétude du gouver- nement britannique se montre si exigeant, même menaçant ? La tension anglo-italienne Malgré ces rapports qui ont été communiqués à M. Neville Chamberlain, le gouvernement britannique se montre beaucoup plus préoccupé de la situation en Méditerranée, des troubles en Palestine et de cette nouvelle tension avec l'Italie. (Les relations entre les deux pays n'ont jamais été moins satisfaisantes depuis l'époque des sanctions, nous confiait aujourd'hui un député conservateur bien renseigné des problèmes diplomatiques actuels.)
L'irritation du gouvernement italien vient, comme on le sait, du refus renouvelé du gouvernement de Sa Majesté de modifier les conditions prévues pour la mise en vigueur du protocole.
Le premier ministre, comme on le sait, est à la recherche d'une formule de compromis qui pourrait lui permettre de faire, avant la fin de la session parlementaire, « un discours de ratifications aux Communes •>, ce qui serait possible si le gouvernement italien consentait à faire un geste susceptible d'impressionner favorablement le Par-
des volontaires
D'autre part, il n'est problablement pas exact que M. Mussolini et le général Franco aient fait un arrangement secret quant au « camouflage des volontaires ». Dans les milieux romains on interprète ces rumeurs comme des manœuvres de Barcelone pour retarder l'exécution du plan et de brouiller le jeu entre la Grande-Bretagne et l'Italie,
« L'Italie est fière
de ses sacrifices
en Espagne »
écrit la presse fasciste (Téléphone « Figaro ')
Rome, 12 juillet. « Nos héroïques légions de l'air en Espagne », tel est le titre placé en tête de la liste publiée aujourd'hui, qui donne le nombre des pertes italiennes dans l'aviation depuis la guerre d'Espagne. Cent-vingt pilotes tués, vingt officiers ou hommes blessés ou faits prisonniers et neuf manquants. Tel est le bilan, bilan un peu lourd, aussi, la presse s'empresse-t-elle de faire savoir combien est grande la fierté italienne devant de tels sacrifices. « Les pilotes ont sacrifié leur vie à l'idéal fasciste. Ils ont victorieusement défendu l'honneur et le prestige de
♦ GRANDE-BRETAGNE. UN VIOLENT INCENDIE A DETRUIT L'OPERA DE COVENTRY. Ce théâtre avait été construit en 1889. ♦ HONGRIE. Le comte Joseph Tisza, âgé de 21 ans, petit-fils de l'ancien président du Conseil Etienne Tisza, est mort dans un accident d'automobile.
♦ LE SENATEUR BELGE VAN FLESTEREN, auteur de nombreux ouvrages économiques, s'est noyé accidentellement dans sa baignoire. Il était aveugle depuis l'âge de 25 ans.
PROVINCE
♦ L'OBJECTEUR DE CONSCIENCE GERARD LERETOUR, employé dans une uatne de moteurs d'aviation, a comparu devant le tribunal du Mans pour provocation à l'insoumission et au renvoi des fascicules de mobilisation par les hommes appelés sous les drapeaux. II a été condamné à six mois de prison et 500 francs d'amende.
♦ AU COURS D'UNE DISPUTE, à Chaumont, M. Pierre Febvre a tué de plusieurs coups de couteau sa femme. Sur le point d'être rejoint par les gendarmes, il s'est donné la mort en se jetant du haut d'un viaduc. Les deux victimes laissent trois orphelins âgés de 8, 6 et 3 ans. ♦ TROIS NANCEENS REVENAIENT EN AUTOMOBILE d'une partie de pêche entre Ormes-etVille et Harouet, quand, à un tournant, la voiture fit une embardée et s'écrasa contre un arbre. MM. Jean Kilian et Arthur Thomassin ont été tués Hubert Kilian a été blessé.
♦ LE PERCEPTEUR DE MERYSAINT-ANDRE, M. Alexandre AIlard, qui avait détourné une somme de 250.000 francs, a été appréhendé hier avenue de Choisy, a Paris. Il avait sur lui une fausse carte d'électeur.
lement de Westminster, qui est sur le qui-vive. Il nous semble tout à fait improbable que M. Neville Chamberlain ose annoncer la mise en vigueur de cet accord pendant les vacances parlementaires, à moins que les conditions requises aient été remplies et ceci pour la raison suivante que trois ministres du carnet, dont nous ne citerons pas les noms, ont informé personnellement le premier ministre que si l'accord était ratifié sans que ces conditions aient été remplies, ils remettraient aussitôt leurs lettres de démission. En conséquence, ce soir, un représentant britannique déclarait que l'accord anglo-italien ne pourrait entrer en vigueur que le jour où le comité de non-intervention serait en mesure de constater que le retrait des volontaires s'est effectué d'une façon suffisamment satisfaisante pour qu'il puisse reconnaître aux deux partis espagnols les droits de belligérance. Ce qui nous porte' pour être précis, au soixante-deuxième jour après le départ de la commission internationale en Espagne, c'est-à-dire à la fin de septembre, si les réponses de Burgos et de Barcelone sont favorables. Mais il y a toujours les impondérables.
Gérard Boutelieau.
M. CHAMBERLAIN A DEPOSE DANS L'AFFAIRE SANDYS Londres, 12 juillet. Le premier ministre, M. Neville Chamberlain, a, à son tour, témoigné aujourd'hui pendant une heure trente devant la commission spécialement nommée par la Chambre des Communes pour faire une enquête sur l'application de la loi des secrets officiels aux membres du Parlement britannique.
Comme les précédentes, cette réunion a eu lieu à buis clos.
Barcelone a commencé l'examen du plan anglais Barcelone, 12 juillet. Le conseil des ministres a délibéré de 11 heures à 15 h. 30. Au cours de ses travaux, le conseil a commencé l'étude du plan du comité de nonintervention remis au gouvernement espagnol par le gouvernement anglais. L'étude de ce plan sera poursuivie dans des conseils ultérieurs.
Le conseil a approuvé, d'autre part, le texte d'une communication du ministre des affaires étrangères aux gouvernements français et anglais, dont le contenu va être rendu public incessamment.
L'agitation
antitchécoslovaque
reprend dans la presse allemande
Téléphone « Figaro »
BERLIN, 12 juillet.
La campagne de presse contre la Tchécoslovaquie, qui semblait s'être un peu relâchée, reprend depuis deux jours avec une nouvelle violence. Le gouvernement de Prague est accusé de vouloir mettre le parti sudète devant un fait accompli, s'efforçant de cacher au parti le contenu exact de l'acte qui est soumis à l'approbation du Parlement. La Frankfurter Zeitung se plaint que les Sudètes n'ont que quelques s jours pour examiner le statut des nationalités, alors que les experts du gouvernement ont pris des mois pour le préparer. Elle conclut que Prague veut imposer le statut par la (orce. En même temps, l'on s'élève contre les soi-disant attaques dont les Sudètes allemands auraient été victimes à plusieurs reprises de la part des Tchèques, notamment le 21 juin dernier, lorsqu'à Pilsen un groupe de 300 Sudètes auraient été « provoqués » par 40 Tchèques, alors qu'ils participaient à la fête des plus longs jours de l'année. Un peu plus tard, 60 jeunes Sudètes qui rentraient de cette même fête auraient été attaqués à coups de pied et de bâton et un certain nombre d'entre eux blessés.
L'AUTONOMIE DE LA RUSSIE SUBCARPATHIQUE
Prague, 12 juillet. Les négociations concernant l'autonomie de la Russie subcarpathique se poursuivent. Le président Hodza a reçu le docteur Gerowski, représentant des Ruthènes d'Amérique, retour des Etats-Unis. Il a reçu également M. Hrabar, gouverneur de la Russie subcarpathique. On croit que les élections pour la création d'une Diète autonome auront lieu en automne.
LE NOUVEL EVEQUE DE METZ A EU INTRONISE
M.êtz, 12 juillet. En la cathé-
drale de Metz, occupée jusqu'à la dernière place par la foule et par le clergé régulier et séculier, a eu lieu, cet après-midi, la cérémonie d'intronisation de l'ancien évêque de Troyes, Mgr Heintz, nommé évêque de Metz.
Le préfet de la Moselle, entre autres nombreuses personnalités, assistait à la cérémonie.
LE VENEZUELA annonce son intention de quitter
la Société des Nations C'EST LE' NEUVIEME ETAT
de l'Amérique latine qui abandonne
r l'institution genevoise
r (De notre correspondant, par téléphone)
Genève, 12 juillet.
On n'a pas enregistré avec,une surprise particulière, à la Société des Nations le départ d'un neuvième Etat de l'Amérique latine le Venezuela. Celui-ci a fait savoir aujourd'hui télégraphiquement au secrétariat géneral de la Ligue qu'il avait décidé de se retirer de la S.D.N. Mais son ministre des affaires étrangères, M. Jilborgcs, avait déjà informé le Congres du Venezuela, au mois d'avril dernier, qu'il ne voyait pas d'utilité pour son pays à être représenté à Genève.
Bien que le Venezuela soit un petit Etat, puisqu'il ne compte que trois millions et demi d'habitants, son départ pourrait ébranler encore un peu plus une institution dont les assises ne paraissaient plus déjà très solides. Il inquiète en tout cas ceux qui, à la Société des Nations, s'employaient de leur mieux à empêcher sa désagrégation par l'abandon de l'Amérique latine.
LA GUERRE D'ESPAGNE
L'avance des nationalistes parait subir un temps d'arrêt dans le massif (ÏEspadan
Front catalan, 12 juillet. L'avance des nationalistes sur le front du Levant est ralentie par la résistance acharnée de l'adversaire qui, ayant fortifié puissamment la Sierra de Espadan, tente de toutes ses forces d'empêcher l'encerclement dont ce massif est l'objet. Les miliciens installés sur le sommet le plus élevé de Ja Sierra et sur de nombreuses crêtes au cœur de celle-ci s'opposent à la progression des nationalistes qui, ayant conquis des positions aux extrémités occidentale et orientale du massif, doivent cependant encore avoir raison de la résistance qui se manifeste à l'intérieur de la chalne. L'avance vers Sagonte devient, de ce fait, plus difficile. Bombardements
de Carthagène
Valence, 12 juillet. Selon les premiers renseignements, 24 personnes ont été tuées et 36 blessées au cours des deux bombardements subis par Carthagène.
Le bombardement de 11 heures a été effectué par sept appareils. Les avions ont laissé tomber leurs bombes sur la ville où plusieurs édifices ont été détruits.
Le comité permanent des réfugiés
serait convoqué
à Londres le 3 août
Evian, 12 Juillet. M. Myron Taylor. président du Comité intergouvernemental d'Evian, a réuni, cet après-midi, les chefs de délégations afin de leur communiquer le texte du projet de résolution élaboré conjointement par les représentants de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis. M. Myron C. Taylor a exposé les grandes lignes du mécanisme qu'il propose au comité d'adopter en vue de venir en aide, à l'avenir, aux réfugiés politiques. Un texte de résolution est en préparation. Les membres du comité se réuniront encore en séance secrète jeudi, afin de faire connaître leurs éventuelles observations sur les propositions concrètes de la délégation américaine.
Le comité permanent, dont le projet de résolution fixe la composition, sérait convoqué à Londres le 3 août prochain.
L'amitié des pays démocratiques
Un discours de M. Kennedy Londres, 12 juillet. Dans un discours qu'il a prononcé aujourd'hui à Winchester, M. Joseph Kennedy, ambassadeur des Etats-Unis en Grande-Bretagne, après avoir souligné la nécessité pour les puissances démocratiques telles la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, a entretenir les meilleures rela- tions possibles, a ajouté « En agissant ainsi, la Grande- Bretagne et les Etats-Unis, de mê- me d'ailleurs que les autres pays qui veulent voir leurs peuples vi- vre librement et heureux, pourront nourrir tous les espoirs de triompher des tempêtes qui font actuellement rage à travers le monde. »
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SACHETE PAR LE FIGARO
On ne peut pas ne pas s'étonner de la régularité avec laquelle, l'un après l'autre, les Etats de l'Amérique latine quittent la S.D.N. De vingt Etats qui en étaient membres, il n'y en a plus que onze qui lui soient restés fidèles. 11 est vrai que, parmi ceux-ci, se trouvent des nations comme la République Argentine, le Mexique, le Pérou, la Colombie, la Bolivie, et qu# ceux-ci paraissent très attachés à l'institution de Genève.
On croit savoir que la décision du Venezuela a surtout été dictée par la déception qu'il a éprouvée en voyant la S.D.N. n'être plus en mesure de défendre les petits Etats contre une agression. L'affaire d'Ethiopie, surtout, a jeté un froid sur l'enthousiasme des petites nations et plus particulièrement sur certains Etats de l'Amérique latine qui ont vu leur chiffre d'affaires avec le continent européen diminuer par suite de l'application des sanctions.
Ed. Bauty.
Un navire inconnu
mitraillé à Sitges
Barcelone, 12. juillet. Au cours du bombardement, ce matin, de la petite ville de Sitges, un hydravion a mitraillé un navire qu'on suppose être de nationalité trangère, qui se trouvait au large.
Le général Franco
met la France en garde contre le danger
communiste
Bruxelles, 12 juillet, La Nation Belge publie des déclarations faites à son directeur, M. Paul Neuray, par le général Franco. Parlant de la France, le général a dit « C'est un pays magnifique. SU civilisation est incomparable, ses ressources inouies, et il ne faut point désespérer d'elle. Des dangers extérieurs la menacent. Comment pourra-t-elle se défendre si elle laisse le communisme l'affaiblir et la miner à l'intérieur.
Le Komintern aurait dissous le comité exécutif
du parti communiste polonais Varsovie, 12 juillet. Une publication communiste paraissant en Pologne,le Czerwonny Sztandar. annonce que le Komintern aurait dissous le bureau du parti communiste de Pologne et aurait l'intention de former un nouveau parti communiste, dont il aurait déjà désigné les membres du comité exécutif,
Un autre journal, le Wyeczor Worszawsky, qui représente l'opinion nationaliste modérée,confirme l'affiliation de la publication communiste et ajoute que les membres de l'ancien comité exécutif du parti communiste polonais ont été, soit exécutés en Russie soviétique, soit déportés en Sibérie.
♦–
LE CONGRES DES ECRIVAINS DE FRANCE
Le quatorzième Congrès des écri.vains de France s'est tenu, hier, à Montpellier. Diverses manifestations ont marqué cette journée, entre autres celle qui s'est déroulée à la Faculté de médecine, sous la présidence de M. Paul Valéry, entouré du professeur Paul Delmas, du docteur Voivenel. de MM. Viguié de Castres et José Germain, et au cours de laquelle un débat littéraire sur Rabelais fut institué. Aujourd'hui, les écrivains combattants se rendront dans la forêt qui porte leur nom, dans le massif de t'Espinouze.
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AU PALAIS-ROYAL Ma femme est timbrée Comédie-vaudeville
de M. J. de Létraz
H. n'y a aucune raison pour que Jïa femme est timbrée ne connazsse pas le succès de La Fessée du même auteur, puisque l'attraction principale, le clou du spectacle est le même. Cette fois, il s'agit d'une dame qui s'assied sur un timbre d'une extrême rareté qui traînait sur un divan. Voici la dame « timbrée » comme si on devait la mettre à la poste. Elle s'en va sans se douter de rien.C'est donc une course se, éperdue, à la poursuite de ce îimbre rare avec les péripéties, les quiproquos et les sous-entendus qu'on imagine aisément. Le timbre, après avoir quitté sa première et galante situation, en trouve une autre en se collant subrepticement à un billet de banque et la poursuite continue. C'est une farce vaudevillesque bien dans le ton du Palais-Royal, jouée gaillardement par Lucienne Parizet, la femme timbrée, généreuse des attraits que la nature lui a donnés; Jeanine Mirande, Simone Sinclair, Noël Roquevert, Camille Guérin et Pierre Darteuil. A. W.
Mme ALBERT LEBRUN au théâtre Michel Mme Albert Lebrun a assisté avec ses enfants et quelques amis à la représentation des Jours Heureux au théâtre Michel. Elle a vivement félicité les jeunes interprètes de la pièce de M. Claude-André Puget, qui terminera la première série de ses représentations par une soirée gratuite qui aura lieu mercredi 20 courant. Ce sera la 100" représentation.
La réouverture du théâtre Michel aura lieu le 6 septembre avec le même spectacle, joué par tous les créateurs.
Ajoutons que, hier soir, M. Campinchi assistait à la représentation de Jours Heureux.
PETITES NOUVELLES Ce matin, à 10 heures, seront eélébrées, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, les obsèques de Marguerite Barety. La défunte avait fait ses débuts à l'Odéon, aux côtés d'Albert Lambert. On l'avait surtout admirée pour son éclatante beauté dans Severo Torelli. Mais c'est en Russie qu'elle fit, avant la guerre, la majeure partie de sa carrière dramatique. Elle avait épousé le céramiste Lachenal. Le Théâtre Mogador rouvrira ses portes le 22 septembre prochain avec la comédie musicale Balalaïka, sous la direction de M. Maurice Lehmann. Mme Germaine Dermoz fera ses débuts au music-hall la saison prochaine, sur la scène de l'A. B. C. où ellï interprétera un sketch de Mme Marcelle Maurette dont l'action se passe sous le règne de Louis XIV.
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SOIREES. Ce soir 13 La Marche nuptiale Jeudi 14 relâche Vendredi 15, mardi 19 Asmodée Samedi 16: Un Chapeau de paille d'Italie et Deux Pro-
verbes de 'Carmontelle Dimanche 17 :La Rabouilleuse Lundi 18: Chacun sa vérité, L'Age Ingrat. MATINEES.- Jeudi 14 Ray Blas (matinée gratuite) ;Dimanche 17 Ruy Blas
31 juillet Dernière représentation avant la fermeture annuelle.
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PALAIS-ROYAL. Ce soir à 21 heu. res réception du service de second' pour MA FEMME EST TIMBREE. Demain jeudi à 15 h. première ma. tinée.
C~a~G3C~~
LE© EPATES RETENUES Samedi 13 août
CHATELET. En soirée réouverture et reprise de Le Tour du Monde en quatre-vingts jours.
Mercredi
OPERA-COMIQUE. En soirée Réouverture.
Mardi 6 septembre
THEATRE MICHEL. En soirée :Réouverture et reprise de Les Jours heureux.
Mercredi
DAUNOU. En soirée répétition générale de Trois Jeunes filles.
CE SOIR
'OPERA (Opéra 59-59), à 20 heures Faust (Mmes Solange Delmas, R Mahé Montfort, MM. Rouquetty, A Pernet, Charles-Paul, Forest). Orcùestre M. François Ruhl-
maüri.
Demain, en matinée Samson et Dalila (représentation gra-
tuite.
COMEd'iI-FRANÇAISE (Rlcï. 22-70), à 21 heures La Marche Nuptiale «mm! Pierre Dux, CnamDreuil, Debucourt, de Rigoult, Le Marchand Mmes' Marie Bell, André de enauvèron, vera Korène, Irène Brillant, Marcelle Gabarre, Lise Delamare, Denise Cair). .<
Demain en matinée, Ruy Blas, La Marseillaise (représentation gratuite) en soirée, relâche.
OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 15 Carmen (Mmes Gilly, Dupard MM. Altéry, Bouvier, Ravoux, Poujols, Buck, Payen). Orchestre M. Eugène Bigot.
Demain matinée, Lakmé, Deuxième Rhapsodie (représentation gratuite) soirée,, relâche.
ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 45 L'Avare (MM. Chamarat, Clairval, Raymond Girard, Harry James, Barré, Bourdel Mmes Suzanne Courtal, Michèle Michel, Slmonot, Bolti). Le Médecin malgré lui (MM. Georges Cusin, Darras, Eys'er, Baconnet Mmes Madeleine Brosy, Blanche Dars, Françoise Delille).
Feuilleton dn « Figaro» du 13 Juillet 1938 (12)
lA MMEMQME
C~~PI~Q~C~~I~~
Du 01, 61lKIE
CHAPITRE m
Le docteur parle
t- (Suite)
Selden s'inclina un peu ironiquement.
Vous avez parfaitement raison, répéta le docteur. Les marques sur la gorge de Calthorpe étaient des traces de dents. J'en ai vu de pareilles dans ma jeunesse, faites par un puma sur un autre carnivore. Vous faites allusion aux dimensions des canines ? 2
Vous êtes observateur, Selden. Je n'ai jamais vu de canines pareilles dans une mâchoire humaine. Le docteur avait perdu son sangfroid et il arpentait la pièce d'un pas rapide et nerveux.
J'espérais garder ceci pour moi. Cela va donner naissance à tou-
La distribution des prix au Conservatoire ,|| M. Jean Zay parle de réformes prochaines
Hier après-midi a eu lieu au Conservatoire la distribution des prix décernés à la suite des derniers concours. Ce fut une charmante cérémonie. Les petites lauréates des classes de musique étaient vêtues de blanc, de rose ou de bleu, elles avaient les cheveux bien frisés, elles serraient dans leurs mains leurs diplômes c'était enfin de vraies petites filles de distribution de prix. Les lauréats des concours de comédie, de chant et d'Opéra, personnages plus âgés, semblaient plutôt des lauréats de concours général. Et puis, naturellement, il y avait les parents et amis, heureux d'assister au triomphe de leur progéniture. M. Jean Zay, ministre de l'éducation nationale, présidait la cérémonie. Il prononça un discours au cours duquel il parla de plusieurs projets de réformes qu'il envisage. Le ministre a dit en particulier
L'activité artistique est devenue à tous égards un problème national. On a bien voulu reconnaître quelle attention particulière j'ai entendu lui réserver. De larges projets de réforme, qui ne sauraient manquer de recueillir votre adhésion, me sont actuellement soumis. Ils se préoccupent tout particulièrement du destin du Conservatoire. Et si je n'en ai pas hâté l'examen, c'est parce qu'il doit être entrepris dans la réflexion et la méthode.
Je pense, avec le Conseil supérieur, que les artistes dignes de ce nom doivent connaître le sens profond et l'histoire des œuvres qu'ils interprètent, se montrer capables de comprendre pleinement la volonté des auteurs. J'étudie également la proposition qui m'est 'faite de modi fier le règlement de certains concours pour en élever le niveau et augmenter l'importance des épreuves, parfois encore trop rapides.
Enfin, j'envisage la possibilité d'effectuer une sélection moins hâtive des candidats par l'admission provisoire confirmée seulement après un stage.
Après la distribution des prix et la proclamation des bénéficiaires des legs et donations attribués pour 1938 et dont nous donnons le détail d'autre part, un con- cert fut donné par un certain nombre de lauréats. Mlle Dellile joua sa scène de Poil de Carotte et M. Chevrier, L'Adversaire Mlle Joachim, sa scène d'Othello, et M. Clavensy, sa scène de Boris Godounot). Mlle Segala chanta l'air de Fidélio. On entendit encore Mlle Moscovitz, M. Gillet et M. Schwalbé. André Warnod.
Voici les noms des bénéficiaires des legs et donations pour 1938 Legs Nlcodami Ï.ÎM. Duc et Lavaud. Prix Guérineau M. Faudet et Mlle Ségala. Prix George Haini M. Recasens. Prix Popelin Mlles Moscovitz, Denjejssieurs, Girnudeau,. Lépnet, Çtaïnbeau, d'Arce, Henriot, Descours Zâitz-. mann, Guérin. Prix Ponsin Mffe Pezzani. Prix Henri Hertz Mlle Descours. Prix Doumic Mlle Deschamps. Prix Jules Garcin M. Schwalbé. Prix Girard Mlle Marey. Prix Tholer Mlle Cayret. Prix Monnot M. Schwalbé. Legs Buchère Mlles Joachim et Reinhart. Prix Meunié Mlle Michaïlesco. Prix C. Rosé M. Druart. Prix Milanollo MM. Audibert, Locatelli, Puig, Mlles Jousset, Jeanne, Artopoulos. Prix Rosine Laborde Mlle Marée. Prix LePaulle M. Lavagne. Prix Portéhaut M. Spiers. Prix Sarasate M. Schwalbé. Prix Eugénie Sourget de Santa-Coloma M. Faudet. Grand prix Osiris :M. Barbero. Fondation Yvonne de Gouy d'Arsy MM. Dutilleux, Lavagne, GalloisMontbrun, Désenclos, Mlle Pradelle, MM. Litaize, Lavagne, Meyer. Prix Ma-
Demain en matinée, Horace, Le Malade imaginaire, La Marseillaise en soirée, L'Abbé Constantin.
MICHEL (Anj. 35-U2), a 21 n. 20 Les Jours heureux, de C. A. Puget (Mlles Lucy Léger, O. Génlat, Juliette Faber s M. Armontel, André Bervll, F. Perler).,
AMBASSADEURS (Anj. 97-60). 21 n.: Le Misanthrope. ANTOINE, 21 heures Equateur.
CAPUCINES, 21 heures Préméditation.
DEUX-MASQUES, 21 n. La Nuit imprévue.
DEJAZET, 21 h. Irma, troisième à gauche.
ENGLISH PLAYERS (OEuvre), 21 h. Oscar Wilde. GRAND-GUIGNOL, 21 h. Le Viol, ..Et de père inconnu. HUMOUR, 21 h. 15 Françoise et ses tuteurs.
PALAIS-ROYAL, 21 h. Ma femme est timbrée. PORTE-SAINT-MARTIN Clôture annuelle. SAINT-GEORGES, 21 n." 10 L'Ecurie Watson. >- *• MUSIC-HALLS CIRQUES CHANSONNIERS
Même spectacle qu'en soirée .<̃
A. B. C., 15 ï.;
FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), S0 h. '45: Folle en Fleura revue à grand spectacle, en 2 actes et 60 tableaux, de M. Maurice Hermite. production Paul DervaL (Donna). A. B. C., 21 h. La nouvelle Revue de l'A. B. C. ALCAZAR, 20 h. 45 La Revue.
CASINO DE PARIS, 21 D. Féerie de Paris (Mlstlnguett). DEUX-ANES. 21 û. Les chansonniers et la revue. DIX-HEURES, 22 h. Martini ( en exclusivité), P. Colline.
tes sortes d'histoires extravagantes dans la forêt.
Il n'y a aucune raison d'ébruiter la chose. Mais vous, comme médecin, ne pouvez-vous m'en dire davantage ? '}
Vous êtes le diable en personne, Selden. J'imagine que vous le savez déjà. Ces marques ont été faites après la mort, non avant. Ce ne sont pas celles qui ont causé- la mort.
Je le pensais bien, mais je n'en étais pas sûr.
Il y eut un silence tendu et Hartley allait se jeter en travers avec quel- que observation banale, lorsque Selden parla
Ne prenez pas mal ce que vous dit un homme bien plus jeune que vous, docteur, mais je suis sûr que vous en savez plus que vous ne voulez dire.
Vous vous trompez tout à fait. Je ne sais rien de plus sur ces deux crimes que ce que je viens de vous dire.
Les regards se défièrent. Le docteur abaissa les yeux le premier. Le jeune homme continua, impitoyable
Peut-être me suis-je mal exprimé. Vous ne savez rien de plus sur le crime, mais vous essayez de vous convaincre que c'est 'un assassinat ordinaire. Je fais allusion à Sir
rius Demiéville Mlle Artis, M. Poulain. Fondation Ambroise Thomas MM Meyer, Clavensy, Mlle Joachim, M. Krempff, Mlle Hirsch. Prix Th. Lisbonne MM, Bouteuil; Mercier, Lafeuille, Callot, Bouchet, Daraux. Prix Claire Pages Mlles Collinson et Doyen. Prix Fargueil Mlles Delille et Joachim. Prix Henriette Fuchs Mlle Sima. Fondation Fernand Halphen MM. Dutilleux, Lavagne, Mlles Maurice Deschamps, Doyen, Féjard, MM. Désencle, Litaize. Prix Pierre Destombes M. Labadie. Prix Lili Boulanger M. Sautereau. Prix Bernerette-Rety Mlle Agugliaro. Prix Louis Batigue Mlle Deschamps.
Prix Edouard Nadaud M. Dumont. Prix Cavard-Canti Mlle Maynial. Prix Jacqueline Noël M. Bossé, Mlles Lovis, Antilio, Debeauce, MM. Rosenblum, Winder. Prix Edouard Moullé Mlle Hamilton, M Veyron-Lacroix. Prix Molé-Truffier Mlle Joachim. Prix Robert Le Lubez M. Fauré. Legs Christine Nilsson M. Fayeulle et les élèves les plus méritants des classes de chant et de déclamation. Prix Marie-Louise Da-
vesne Mlle Jousset. Prix Jacqueline Eberart Mlle Peschard. Prix Jules Griset M. Recasens. Prix Denain Mlle Deupès. Prix Reine Laurent Mlle Falcinelli. Prix de Mme Antonin Durand Mlle d'Arco. Prix de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques M Moulinot. Prix Larousse M. Sainval. Prix de l'Illustration M. Casadès. Prix de la Société des gens de lettres Mlle Noëlle. Prix de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique Mlle Aubel. Prix Sophie Chéné Mlle Laeuffer. Prix Henriette Martin M. Spiers. Prix Félix Galipaux Mlle Delille. Prix Jeanne Myrtale Mlle Ségala. Prix Madeleine Roch Mlle Noëlle. Prix Ernest Commanville M. Lantier. Prix CarruetteDestombes partagé entre des élèves méritants des classes d'instruments et de composition. Prix Blanchette Mlle Noëlle. Prix Alice Ducasse Mlle Joachim. Prix Régnier-Dumas: M. FeUtpas.
+
ŒS3CQUPS CE SOIR ̃: °
♦ Au groupe théâtral de V Ameriean Sludent's nnd Aartist's Center (261 boulevard Raspail), à 21 heures, première présentatio de Then Rising generation (La génération grandissante), comédie de M. Wyh Weaver et Miss Laura Leycester.
♦ Vendredi soir, Mme Marjorie Lawrece, qui rentrera spécialement par avion de Varsovie à Paris pour cette représentation, MM. Martial Singlier, Froumenty et Cambon seront, à l'Opéra, avec M. René Maison et Mlle Anita Volfer les interprètes de Lohengrin, que dirigera M. François Ruhlmann,
♦ Revenant à l'ancienne tradition, l'Opéra ne jouera pas le samedi soir entre le 15 juillet et le 1er septembre. ♦ L'Opéra-Comique fermera ses pertes demain, après la matinée gratuite du 14 juillet. Cette clôture annuelle permettant d'assurer les congés de tout le personnel. La réouverture aura lieu le mercredi 17 août.
Voici le programme de la matinée gratuite que l'Odéon donnera demain jeudi à l'occasion de la Fête Nationale Horace, de Corneille Le Malade inîUginaire, de Molière ef La Marseillaise.
♦ Demain jeudi 14 juillet, une ma^tinée gratuite de La Nuit -imprévue aura- Heu au 'ïhëttjre <ïès Deux-Majs-.
qu'es. ̃̃.̃̃? Jt ̃
Sur les Marches du Palais, tel est le titre de la pièce de M. Jean Sarment qui doit passer au Théâtre des Arts la saison prochaine. A l'Opéra, la matinée gratuite du 14 juillet commencera à 13 h. 30. Le programme sera composé, cette année, de Samson et Dalila, dont Mlle Schenneberg, MM. J. Luccioni, Martini Singher, Huberty, Froumenty, Noré, Forest et Cambon seront les interprètes, et de La Grisi, dansée par Mlles Camille Bos, Hughetti, M. Serge Peretti, et tout le corps de ballet. Entre les deux ouvrages, La Marseillaise sera chantée par M. Martial Singher et les artistes des choeurs. Au pupitre se succéderont MM. Paul Paray et H. Tomasi.
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CET APRES-MIDI
CE SOIR
John, naturellement. Cependant, au fond de votre esprit, vous doutez, car vous connaissez ce pays, et vous avez des soupçons. N'ai-je pas raison ?
J'imagine que je me suis trompé sur votre compte, Selden, dit le docteur, souriant malgré lui. On croit tellement que les détectives sont des hommes à l'air grave et solennel, avec nez crochu et sourcils en broussailles vous savez, le genre cinéma que je n'ai pas pu vous traiter sérieusement. Vous avez raison, absolument. Dick sourit.
AlorsV maintenant, on va s'entendre. Vous étiez ici quand Anne Jenkins est devenue folié ? 2 Le docteur mordit violemment sa pipe.
Oui. La pauvre fille a éprouvé un choc épouvantable qui a affecté son cerveau, assez peu solide du reste. Elle est à l'asile du comté. C'est un cas bien triste. (Il paraissait ressentir une forte émotion, la sueur perlait sur son front.) Je l'ai eue ici même, continua-t-il, dans cette pièce. On m'avait appelé chez eux. mais rien à faire là-bas. Je l'ai amenée chez moi avec sa mère. Elle se débattait en poussant des cris. Elle hurlait à tue-tête des choses qu'on chuchotait tout juste dans le pays depuis des siècles. Je suis assez
Henry Fonda et Madeleine Carroll dans « Blocus », le nouveau film de l'Olympia.
Quatre pièces françaises seront représentées
la saison prochaine
en Hollande
Une dépêche d'Amsterdam annonçait, hier que la troupe théâtrale « La Maille vient de publier son répertoire pour la saison prochaine, qui commencera en septembre. Au nombre des six pièces sur lesquelles s'est fixé, définitivement le choix de la troupe figurent quatre œuvres françaises Chaleur du Sein, de M. André Birabeau Le Valet-maître, de MM. Paul Armont. et Léopold Marchand L'Enseveli, de Mme Nora Jonuxi, et Noix de Coco, de M. Marcel Achard. Pendant cinq mois, la troupe fera une tournée dans toute la Hollande avec ce même répertoire. M. JEAN TOULOUT quitte l'Union des Artistes M. Jean Toulout qui fut longtemps président de l'Union des Artistes, et qui en était resté un des plus actifs animateurs, vient de donner sa démission.
C'est une perte sérieuse que fait l'Union. Jean Toulout lui consacrait une grande partie de son temps. Le gala annuel de l'Union trouvait en lui un organisateur infatigable.
PETIT COURRIER MUSICAL ̃+ M. Philippe Gaubert vient d'être nommé maître de musique de l'Institut, en remplacement de M. Henri Busser.
<+. Hier matin, à 10 h. 30, a été donné par un délégué du Conseil municipal, devant l'Hotel de Ville, le départ d'un nouveau Tour de France .organisé par lu Caisse nationale autonome de la musique, qui a fait équiper une voiture automobile pouvant transporter un piano de concert et trois artistes qui iront, "faire entendre les
~Ee~ tp~u ~'7liéTr~~INe, aC chant,
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MARIVAUX ♦ 12 a. a 2 n. du matin Quai des Brumes.' MAX-LINDER de 1 2 h. à 2 h. du m. Barnabe. MOZART 14 h. 30-19 h. S. 21 h. Carg. blanc. L'or d. la rue. MOULIN-R. + 14,30-19 h. S. 21 h. 3 artilleurs en vad. NORMANDIE ♦ 14 h. 30, 2 h. 10 m. Les Dieux du Stade. PANTHEON 14 h.24 h. Prison sans barreaux. PARAMOUNT + 9 30-2 h. m. Durand bijoutier.
coriace, mais il m'a fallu lui faire une piqûre hypodermique.
Morphine ? demanda Selden vivement.
Oui, et atropine. Le cœur flanchait. Ça aurait peut-être mieux valu 1
Et ce garçon Eric James. lui aussi a eu une frayeur et est tombé dans l'escalier °
Le diable vous emporte, Selden. Pourquoi toutes ces questions ? 2 Où voulez-vous en venir?. Bon. alors, poursuivit le docteur d'un ton plus calme. Puisque 5voùs y tenez absolument, je1 vais vous faire voir quelque Chose' que je croyais bien n'avoir jamais à montrer à aucun œil humain.
Il alla à son bureau et ouvrit un tiroir d'un geste rapide et nerveux. Puis il revint vers la cheminée, tenant deux photos à la main. Je fais un peu de photogra- phie en amateur et je m'intéresse particulièrement à la vie des oiseaux. Eric James m'accompagnait souvent avant son accident et m'empruntait quelquefois mon appareil. Je, lui développais ses négatifs. Ce n'étaient que clichés ordinaires sa mère, Sybil, paysages des bois. Un jour, il me rapporta mon appareil et je lui développai ses pellicules. La plupart étaient des coins de forêt, assez jolis, car le petit
ADOLPHE MENJOU repart pour Hollywood Adolphe Menjou n'aura pas séjourné .longtemps en France. Il s'embarque aujourd'hui, à bord du Champlain, à destination de NewYork.
Prendront place sur le même paquebot la violoniste Joyce Wasserman, ainsi que MM. Chfford Odets et Harold Clurman, auteur et producteur de la pièce Golden Boy.
♦
Un film allemand
%ur « Robinson Crusoé » va être tourné au Chili A la suite d'un accord entre les autorités chiliennes et le producteur allemand, M. A. Franck, des acteurs et des techniciens allemands vont débarquer ces joursci au Chili, dans le but d'y réaliser une dizaine de films. Parmi ceux-ci figurera une version de Robinson Crusoé, qui sera tournée à l'endroit même où de Foe avait situé son histoire dans l'ile Juan Fernandez, à 6.500 kilomètres de Valparaiso.
SANS DOUTE
VOUS IGNORIEZ QUE. .Luise Rainer, enthousiasmée par les crinolines qu'elle porte dans « The Toy Wife », voudrait pouvoir en porter tous les jours, elle les trouve cependant un peu encombrantes pour conduire son auto 1
.Jeannette MacDonald est une autorité reconnue en matière de tissus dont elle possède une magnifique collection. Sa dernière acquisition est une rutilante étoffe mexicaine avec laquelle elle s'est confectionné un splendide chapeau.
!̃ '.K'iytVi S'i'illtt D! ïl i"t SÎS* ̃'•
-v r.V-v ̃y'f- ̃ '̃̃̃̃̃ -̃̃
.James Stewart; grâce à son talent d'accordéoniste est maintenant l'un des animateurs les plus recherchés des soirées d'Hollywood.
.Lionel Barrymore, dessinateur de talent, vient de faire une exposition de ses œuvres aux Galeries Milch de New-York, qui a eu un succès considérable.
·
.Freddie Bartholomew a récemment présidé, avec une grande dignité, sa première soirée mondaine à l'occasion de son quatorzième anniversaire.
a l'œil artiste et recherche les effets de lumière. Un des clichés, cependant, n'était pas bien.
Il passa une des photos à Selden. Elle représentait un chêne très vieux avec le soleil à travers les branches.
Selden la regarda, médusé, puis leva les yeux vers le docteur. Voici l'autre, maintenant. Apparemment, c'est la même scène. Selden prit la photo avec précaution. Ses yeux s'y rivèrent dans une horreur grandissante. Elle représentait le même arbre avec les mêmes effets de soleil, mais contre l'arbre se silhouettait une forme vague, transparente, immense et indécise, l'ébauche d'un squelette, avec l'ossature de ses côtes, son crâne grimaçant, à travers lesquels on voyait l'arbre se révéler nettement. Le « double atroce et irréel se révélait comme un spectre de film. N'oubliez pas, dit le docteur, d'une voix sans timbre, que le garçon n'a rien vu. Je l'ai interrogé soigneusement sans qu'il sache pourquoi. Il a malgré cela laissé échapper qu'il a eu peur à un moment sans se rendre compte pourquoi, et s'est sauvé. Il dit avoir éprouvé une sensation de froid, mais l'impression a été vite passée. Moi seul ai vu cette pellicule. J'ai acheté moi-même le rouleau à la pharmacie d'ici
LES FILMS NOUVEAUX
AU BIARRITZ `
Les As du Stade
II ne s'agit point ici de champions éprouvés, arrivés, qui cueillent les. lauriers d'un air grave, mais de joyeux garçons qui pensent encore aux études, qui croient déjà à l'amour et surtout aH sport. Chaque film américain qui a le collège pour cadre, bénéficie d'une figuration jeune et saine dont la sincérité est évidente, dont le jeu simple et franc tient de l'amateurisme ceci, pour une fois, n'est point péjoratif.
Peu nous importe quel est dans cette intrigue lobjet des préférences de la direction ou des brimades des élèves, qui gagne ou qui perd aux jeux du cœur ou du ballon, qui poursuit une vengeance, un mari ou un record. Il serait d'ailleurs dif ficile de s'y reconnaître, en ces mêlées sur le terrain, en ces malentendus dans la classe, en, ces mélanges d'aveux sous les arbres. Notre plaisir dépend uniquement de l'atmosphère qui règne d'un bout ri l'autre du film.
Les Ritz Brothers, d'une drôlerie maniérée, précieuse, mais qui porte, exécutent à propos de tout et de rien des numéros comiques et originaux. Maniant l'aiguille du tailleur, coiffés du chapeau mexicain ou du casque du joueur de football, vêtus d'oripeaux 'ou de vestons corrects, ils se contorsionnent, hilares et l'œil fou, et le décousu apparent de leurs numéros témoigne en vérité d'une science subtile. Joan Davis, grande fille, taillée à angles droits, ;n'a besoin d'aucun comparse pour atteindre aux effets les plus bouffons et ses trouvailles l'apparentent aux meilleurs pitres de l'écran. Nat Pendleton joue le Peau-Rouge d'abord brimé, puis s'impose ensuite parce qu'il est riche et surtout parce qu'il est sportif. Dick Baldwin forme avec Gloria Stuart un couple parfaitement assorti, photogénique à sou,hait, qui sait utiliser chaque rayon de lune comme chaque sourire du destin.
Et autour d'eux, une bande joyeuse mène sa ronde. Ces As du Stade ne briguent pas seulement un « score » avantageux, mais de gagner la vie, et leurs élans, leurs ambitions naïves qui s'étalent en pleine lumière nous délassent de tant de désenchantements illustrés en demi-teinte dont le cinéma international a tendance à abuser. Jean Laury.
̃SBpacRÂN 1
CET APRES-MIDI
+̃ Au Studio de l'Etoile, à 14 li. 30, reprise de Symphonie inachevée. ̃+ Le Studio de l'Etoile commence aujourd'hui, avec La Symphonie inachevée, une rétrospective des chefsd'œuvre viennois de l'écran.
Avant le premier tour de manivelle de la Fugue de Jim Baxter. Eddy Lombard qui en sera le protagoniste à réuni ces jours derniers, autour du metteur en scène Jean DrévUle, quelques amis. Assistaient > nfltanainent à ce dîner fort cordial StaciàNapierskowska, Geneviève Félix et Degnau Godowsky, qui fut le partenaire de Rudolf Valentino.
♦ Fernand Rivers vient d'engager Fernandel pour tourner un film dont le titre n'est pas encore choisi, et qui ne sera réalisé que l'hiver prochain.
̃ ALHAMBRAI
cinéma mueic-hell j~
N ~t 50. rue de Malte.
Il A ~ntlaA à l'écran Il
à l'écran
UN JOUR AUX COURSES t
LA DANSEUSE de SAN DIEGO ̃
^hmhmmmv Sur scène ^aHaHil
ROBERT ROCCA FABREZY ̃ Witt et Gazzoli Ray Plexon |
PEREIRE 14 30,, 20 45 Tigres du Bengale, Grl. délicat. REX + 12 h. à 2 h, m. N. bl. de St-Pet., Loups entre eux. V.-HUGO 14-19 h. S. 20 h. 45 Vogues 38, Normandie. Films parlant anglais.
ALHAMBRA 14 h. 30 à 20 h. 30 Un Jour aux Courses. APOLLO 4-14-2 h. Les Femmes sont comme ça 1 Marlez-v. AUBERT ♦ 12 h., 0 h. 15 Belle Captive, Le br. Johny. AVENUE + 14 h. a 24 h. 45 Vacances.
BALZAC ♦ 14 h.-l h. m. 4 Hommes et une prière. BIARRITZ 4 14 h. à 24 h. 45 Les As du Stade. Joë Louis. BONAPARTE ♦ 15 Û.-21 h. Goldwyn Follies
CAMEO 15 1)., 17 h. S. 21 h. 30 Impossible M. Bébé. CESAR 14 à 24 h. Alerte aux Indes.
CH.-ELY8EE8 ♦ 14 h. 30-0 h. 30 Arizona Bill. CINE-OPERA ♦ 15-19. h. S. 21 30 Caravane du Désert. COLISEE ♦ 14 Il. a 1 n. du m. La 8* fem. de Barbe-Bleue. COURCELLES 14 30, 10 h. S. 21 h. Ronflez, M. Burns 1 ERMITAGE + 14-24 h. Impossible M. Bébé. GAITE-C. 14-24 h. S. if b. L'Impossible IX Bébé, Superdét. GAITE-R. 1 30-3 h. m. Hollyw. Hollyw. Femme Jalouse. HELDER ♦ de 12 n. a 2 n. du m. Délicieuse. LORD BYRON 4 14 h.-l h. d m.: Coqueluche de Paris. MARBEUF + 14 h. 30-19 h. S. 21 A la Noix de Coco. OLYMPIA ♦ 12 h. à 24 11. Blocus.
PAGODE 4 14 30-20 30. S. 21 h. Impossible M. Bébé. PARIS ♦ 1 4 n..1 1 1 h. d. m. Pilote d'essai.
SAINT-DIDIER 4 14 h. à 24 h. Celui qui passe, Marie Tudor SCALA 12 à 2 h. m. Dem. en dots, Quitte ou double. STUDIO-28 15 h., 21 h. Festival fantastique. Dr Jekyl. URSULINES 15 h., 17 h., 21 h. A l'Angle du Monde. Film partant allemand.
NORMANDIE ♦ 14 h. 'i 24 B. Les Dieux du Stade. STUDIO DE L'ETOlLE ♦ 14 30 à 24 30 Symph. Inachevée.
et Eric m'a rendu mon appareil dès qu'il a eu fini. J'ai développé les clichés le soir même et lui ai dit que les derniers étaient abîmés. J'ai détruit les négatifs, mais gardé les deux épreuves.
Jack Hartley examinait les photographies. Si le comité voyait ça, ce qu'il en pousserait des cris de joie 1 remarqua-t-il.
Je n'ai pas l'intention de les lui montrer, dit froidement le docteur. Je compte que vous garderez cela pour vous. Vous m'avez forcé la main, Selden, avec vos questions persistantes.
Il remit les photos soigneusement dans le tiroir et le ferma à clef. Et vous n'avez pas d'explication à donner ? demanda Selden. Aucune. Allons, prenons un verre. Cette conversation est malsaine.
Le médecin évidemment ne voulait pas en dire plus long, et Selden savait quand il fallait s'arrêter. Pensif, il prit son verre.
Je vous remercie de vos confidences. Jack et moi les respecterons naturellement. C'est un problème étrange pour un jeune comme moi qui ne fais que commencer sa carrière. Je pense que plus tôt Mme James et les enfants quitteront cet endroit, mieux ça vaudra. Je suis
A L'OLYMPIA
BLOCUS
Les événements d'Espagne* ne peuvent manquer de tenter souvent encore les réalisateurs en peine d'effets massifs. Et Wiltiam Dieterle, auquel nous devons Blocus, nous fait passer de la paix à la guerre, du repos idyllique à la fureur des combats, de l'appel des cloches au bruit des mitrailleuses et des signes de croix aux imprécations.
Pour n'aller à l'encontre des opinions de personne pour ne point risquer que les spectateurs en viennent aux mains le metteur en scène ne précise point si Madeleine Caroll sert les Blancs ou les Rouges, si Henry Fonda appartient à l'un ou l'autre camp. L'intrigue insiste surtout sur les souf frances endurées par les civils, sur la faim qui tourmente les enfants, sur la peur qui jette les femmes entre deux raids d'avions, au pied des autels. Et le doute qui plane sur la cause que défend chacun dispense au film une certaine obscurité.
Si les soldats sont en guenilles, les officiers, correctement vêtus, s'expriment plus correctement encore et le texte anglo-saxon atténue étrangement la fureur de leurs propos. Bref, ce film est plus une allegorie qu'une série d'épisodes actuels et le cri final du lieutenant Marco qui en appelle à la conscience du monde pour que cessent tant d'horreurs nous semble davantage l'exhortation d'un neutre bien intentionné que la conclusion d'un partisan.
Madeleine Caroll, belle et touchante, est partagée entre des sentiments divers la dévotion filiale, l'instinct de conservation, la pitié et l'amour. Elle joue simplement, sobrement, se montre tour à tour humaine et sublime elle est le sourire de ce film un sourire grave, mais charmant.
Henry Fonda troque l'aiguillon pour conduire les bœufs contre un revolver de gradé. Sa figure énergique et franche, sa bonne diction le prédestinent aux gros plans et aux tirades qui portent. Leo Carillo est chargé de fa note comique, atténuée d'attendrissement. Les bombardements, les écroulements, les incendies sont réalisés avec la technique que le cinéma doit à une triste expérience qui se renforce, hélas, chaque jour. Et la figuration, choisie avec soin, exprime avec sincérité les angoisses d'un peuple en proie à toutes les misères humaines.
J. L.
A. Hollyrrood ♦ Des appareils invisibles ont été conçus pour les prises de vues du prochain film des Quintuplettes Dionne Five o/ a kind. Dissimulés dans les cloisons de la nursery, ces appareils n'attireront pas la curiosité des petites vedettes qui pourront ainsi être filmées.
♦ Dans le sixième film de la série des « Mr. Moto » intitulé Winter Garden. Peter Lorre apparaîtra sous les traits d'un prestidigitateur aux côtés de Virginia Field, qui tiendra le principal rôle féminin.
♦ My Darling Daughter aura pour principaux interprètes' Oliva-de Haviland-et Wayn» • Morlssj -• ••-•
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SYMPHONIE INACHEVEE Au Studio de l'Etoile
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les chefs d'œuvre viennois dans leur version originale LE STUDIO de l'ETOILE passera à partir du mercredi 13 juillet l'inoubliable .SYMPHONIE INACHEVEE» avec Martha EGGERTH. Prix exceptionnel des places pendant ces programmes Tout l'orchestre *en matinée 6 fr. Matinée de Samedi, Dimanche et fêtes: 10 fr. Soirée 10 fr.
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Lé l
« GUNGA DIN »
de Rudyard Kipling
va être porté à l'écran
George Stevens va bientôt don«ner le premier tour de manivelle de Gunga Din, adaptation à l'écran de l'ouvrage de Rudyard Kipling. Victor Me Laglen, Cary Grant, Jean Fontaine et Douglas Fairbanks Jr ont déjà été retenus pour l'interprétation de ce film. Les studios R. K. 0. ont engagé, d'autre part, sir Robert Erskine Holland qui fut une importante personnalité des services civils britanniques aux Indes. Ce personnage qui possède une connaissance approfondie de la vie aux Indes, sera le conseiller technique de la réalisation de Gunga Din.
Il a fallu, dit-on, envoyer à travers le monde des agents à la découverte d'un acteur capable d'interpréter le rôle fort imporant d'un Hindou.
LES JOURNEES f DU CINEMA A LYON Une réception, présidée par M. Rey, adjoint au maire de Lyon, qui a eu lieu avant-hier soir dans un grand établissement du centre de la ville, a marqué le début des" trois Journées du cinéma, organisées au profit de plusieurs oeuvres de bienfaisance, par l'Association de la presse périodique de Lyon et du Sud-Est.
De nombreuses vedettes françaises et étrangères du cinéma et du théâtre assistaient à cette réception, à l'issue de laquelle a été donnée la présentation d'un grand film. Hier soir, un gala a été donné à l'Opéra de Lyon, en l'honneur des artistes. Ce matin, différentes manifestations sont prévues et à 13 heures sera servi le banquet officiel auquel assisteront les auto-
rités.
Ces Journées du cinéma coïncî* dent en partie avec les fêtes données à l'occasion du départ de la course internationale de hors-bords sur le parcours Lyon-Marseille-Cannes.
PETITES NOUVELLES Mme Paulette Pax vient de rentrer de Nice où elle a tourné le rôle de Mrs Nicholls, sous la direction de Fedor Ozep.
♦ Un projet de barème des prix minima d'entrée dans les théâtres cinématographiques pour les départements dî la Seine, Seine-et-Oise et Seine-etMarne est actuellement à l'étude sur la proposition de la commission mixte chargée de combattre l'avilissement des prix, fort préjudiciable aux intérêts généraux de la cinématographie. ♦ On va établir une version française de Coqueluche de Paris, le premier film américain de Danielle Darrieux qui passe actuellement au Lord Byron. Et c'est bien entendu Danielle Darrieux qui se « doublera », elleméme, comme le flrent naguère Charles Boyer et Marlène Dietrich.
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JULES LADOUMEGUE
surpris que vous ne le leur ayez pas suggéré, docteur.
Hughes ne s'offusqua pas de l'observation, comme Selden l'avait craint. Il répondit presque tristement « Voilà une des choses sur lesquelles Harman et moi ne nous entendions pas. Mis à part ce dont nous venons de nous entretenir, Cold Stairs n'est pas un endroit qui convienne aux enfants. Le garçon, à mon avis, a besoin d'un traitement spécial et la fillette serait mieux dans une pension avec des compagnes de son âge. Elle devient neurasthénique ici. e
Y a-t-il quelque espoir de guérir le garçon ? demanda Hartley. Je n'en sais rien, répondit brusquement le docteur. Il eut l'air de ne pas vouloir discuter le cas trop compliqué, pensa Selden, pour un médecin de campagne qui s'intéressait surtout au sport.
Nous ne vous dérangerons pas davantage, dit Selden. Je reviendrai naturellement pour l'enquête, mais il ne faut partir maintenant pour Londres, consulter mon chef et recevoir ses instructions. Nous espérons vous revoir. Adieu, docteur, et merci de votre hospitalité.
(A suivre.) Walter S. Masterman. Traduction de H. Fauconnier»
Arrhamhaiill et G, Gilbert.
z {V.ojnjnght liy Ltbrmrie Shtrfc.) t
DOIT-ON REORGANISER LE SPORT EN FRANCE ? C1)
Il faut surtout obtenir une direction stable et un programme bien établi NOUS DIT M. PAUL ROUSSEAU
président de la Fédération Française de Boxe
M. Paul Rousseau, président de la Fédération française de boxe et membre de l'Union cycliste internationale, s'occupe aussi de deux organismes qui contrôlent, à la fois, amateurs et professionnels. M. Paul Rouseau est depuis fort longtemps à. la tête de la Fédération de boxe où sa gestion soulève maintes critiques du fait qu'il s'est efforcé de faire, depuis toujours. la part entre le professionnalisme et l amateurisme, La Fédération de boxe, en effet, a la réputation de ne pas se laisser faire et n'hésite pas, le cas échéant, à prendre les sanctions que nécessite la situation. Si le sport amateur dans la boxa n'est pas très brillant, c'est que la Fédération ne possède pas les (noyens de faire plus pour lui que ce qu'elle fait actuellement. Ainsi, je pose de nouveau le problème pour les dirigeants des ressources nécessaires pour faire vire un sport. M. Paul Rousseau connaît parfaitement les questions que nous posons pour en avoir d'scuté, maintes fois, dans des congrès divers. Il est de ceux qui recherchent des solutions à la crise que nous subissons et il est de ceux aussi qui connaissent le mieux les nombreuses difficultés qu'il faut vaincre pour non seulement faire fonctionner une fédération comme la sienne, mais encore pour défendre un sport aux mains de sociétés parfois trop pressées de connaître le succès et de dirigeants qui ignorent quelque peu les buts exacts du sport qu ils dirigent.
A nos questions, M. Paul Rousseau ne répond pas précisément. Toutefois, en ce qui concerne la séparation des sports amateurs et professionnels et de la formule allemande, M. Paul Rousseau nous dit
Je reviens d'Allemagne où j'ai assisté à un congrès de la Fédération internationale de boxe. Permettez-moi de vous dire que la déclaration des Allemands est surtout de principe. Et s'ils ont fait un très .gros effort en faveur du sport amateur, du moins ne se désintéressent-ils pas aux gestes des professionnels.
̃ Je n'en veux pour preuve que la radiodiffusion qui nous fut offerte du combat Schmelling-Joe Louis à New-York. Les péripéties de la rencontre furent brèves. Mais l'effort avait été fait pour faire connaître à tous le résultat de cette rencontre dans laquelle un professionnel allemand disputait le titre de champion du monde.
Ceci dit, je reconnais que nous devons ici faire un effort en faveur du sport et la première chose à réaliser c'est le sport à l'école, avec tout ce que cela entrainera d'obligations de toutes sortes pour ceux qui le réaliseront installations indispensables, éducateurs qualifiés, contr6le médical, esprit largement ouvert en ce qui concerne l'organisation. Je veux dire
~OC~
? des souverains | britanniques
Les préparatifs à Versailles Le programme des fêtes qui se dérouleront dans le bosquet d'Apollon, à Versailles, à l'occasion du séjour des souverains britanniques, n'a pas été modifié. Le mobilier apporté du Palais de Fontainebleau sera mis en place au dernier moment. La Galerie dés Glaces, où sera servi le déjeuner offert aux souverains, est aménagée comme elle l'était au temps de la monarchie les jours de fêtes. Le surtout de glaces enrichi de sculptures anciennes deux faunes en pierre grise entourant un Cupidon doré est placé depuis hier matin devant la table d'honneur. Les visiteurs admirent cet ensemble qui se trouve dans l'axe du Grand Canal.
Le service d'ordre
pour la garden-party de Bagatelle M. Albert Sarraut, accompagné du syndic du Conseil municipal, du préfet de police et du directeur de la police municipale, s'est ren- du hier à Bagatelle pour vérifier sur place les dispositions du service d'ordre de la garden-party qui sera offerte en l'honneur des souverains britanniques.
CHRONIQUE DES CONCERTS
Un musicien français retrouvé Antoine de Févin. C'est l'abbé Jules Delaporte, le directeur de la revue Musique et Liturgie, qui l'a remis en lumière en publiant une de ses plus belles œuvres la messe Ave Maria. Grâce aux études que lui ont consacrées, avec l'abbé Delaporte, M. Henri Potiron et M. Ch. van den Borren, nous savons maintenant la place qu'a tenue dans l'école polyphonique franco-flamande le grand musicien d'Arras, qui fut chantre de Louis XII et l'un des compositeurs qu'estimait'le plus le « père du peuple ». Il l'atteste dans un éloquent billet qu'il envoyait en 1506, d'Asti, en Italie, à Guillaume de Montmorency
'« Quand la chanson sera fais-te par Fevi/n et vos visaiges pourtraitz par Jehan de Paris, f erez bien de les m'envoyer pour, rnonstrer aux dames de par de- ça, car. il n'y en a point de pareilz. »
S'il fallait d'autres références à Févin, on en trouverait une, glorieuse, dans le prologue au Quart livre de Pantagruel, où Rabelais le cite parmi le groupe des grands musiciens qui font cortège à Josquin des Prés. Mais nous ne connaissions jusqu'ici la messe Ave Maria que par la lecture. M. l'abbé Delaporte nous l'a rendue plus familière encore en la faisant chanter dimanche dernier par la « Chapelle française de Paris », à Saint-Germain-l'Auxerrois, l'ancienne église des rois de France, dont les nefs étaient dignes d'abriter un pareil chefd'œuvre. Lorsqu'on l'entend, on n'est pas seulement frappé par
par là pas de limitation. Le sport à l'école, en effet, doit être organisé avec le concours de l'Etat, dans toutes les écoles quelle que soit leur orientation.
Ne croyez pas la tâche aisée, poursuit M. Rousseau. Il y a un travail considérable q accomplir. L'une des premières choses mettre au point, la plus importante à mes yeux, c'est la question d'un pro 1- gramme judicieusement établi, et celle d'une direction ferme et continue.
Tant que nous n'aurons vis m France cette direction fixe et ce programme, nous irons à l'aveuglefte et nous travaillerons dans le vide.
Essauez-donc de trouver cette direction 1
M. Rousseau interrompit là notre conversation.
La dernière question qu'il pose est, en effet, fort importante. Le sport, en France, subit les effets de la politique. Un jour il possède un ministère, le lendemain ce ministère n'existe plus. Quand il y a un ministère, celui-ci change de titulaire tous les trois mois Peut-on, dans ces conditions, espérer un travail suivi. Et dans le sport qui demande un effort continu sur de nombreuses années cette situât: n est particulièrement désastreuse.
Que M. Paul Rousseau nous permette de lui dire que si les fédérations le voulaient véritablement cette direction pourrait exister. N'y a-t-il pas, en effet, le Comiti National des Sports et de l'Education Physique ?
Ce comité, émanation des têdèrations, n'a actuellement aucune autorité véritable. Mais si les fédérations le voulaient il pourrait rapidement devenir l'organisme-directeur du sport en France. Pour cela, deux conditions 1° Assurer son existence. D'une part les fédérations lui apporteraient les subsides financiers qui lui sont nécessaires (le projet de surtaxe sur les spectacles sportifs professionnels ou amateurs qui doit assurer l'existence du C. N. S, n'a pas encore pu être réalisé par les fédérations). De l'autre, 1 Etat chargerait le C. N. S. de la répartition des subventions. 2° Donner à ce comité les pleins pouvoirs et lui confier, en même temps que la charge d'élaborer un programme, la direction totale du sport.
Il n'y a là rien d'impossible, le tout, avec l'agrément de l'Etat, pourrait fonctionner admirablement.
Mais, car il y a un mais, les fédérations veulent-elles vraiment donner au Comité National des Sports cette direction ? 1
André Reichel.
(1) Voir le Figaro des 9, 10, 11 et 12 juillet.
ulU CONSEIL MUNICIPAL LE RAPPORTEUR GENERAL S'ELEVE CONTRE LE FLOT CROISSANT DES DEPENSES Au cours des deux séances qui ont occupé hier le conseil municipal, il y eut des discussions parfois vives.
C'est ainsi qu'un rapport tendant à une augmentation de crédits pour le chômage, crédits nécessitant un emprunt et le vote d'un centime 6 additionnel, le rapporteur général, M. André Puech, s'est nettement déclaré contre cette décision. « La Ville de Paris, a-t-il dit, a emprunté, à l'heure actuelle, 607 millions gagés par 26 centimes additionnels, pour les dépenses de chômage il n'est plus possible de continuer cette politique. Le Conseil municipal ne peut plus rien pour réduire le chômage dans la région parisienne. L'Etat doit donc pourvoir au paiement des allocations. »
Les crédits et leur gage furent biens votés mais par 38 voix. Les 52 autres membres de l'assemblée n'ont pas pris part au scrutin. On retrouve la note pessimiste dans les indications apportées à la tribune par M. Lemarchand qui, donnant des renseignements sur les résultats du compte de gestion du métropolitain en 1937, faisait remarquer que l'insuffisance des recettes s'élevait à 237 millions, « Plus que jamais, a conclu le rap- porteur, une politique financière prudente semble s'imposer. »
la claire richesse de sa facture, mais encore plus par sa sensibilité. Antoine de Févin v utilise les éléments essentiéls de l'Ave Maria de Josquin des Prés. « En composant une messe d'après ce modèle, avec un talent supérieur et une égale modestie », comme écrit au seizième siècle l'humaniste Glarean, il a fait entièrement œuvre nouvelle. Son admiration pour le motet de Josquin a exalté, en quelque sorte, sa foi, et c'est grâce à tout ce que Févin y a mis de sentiment intime qu'après quatre siècles de sommeil la messe Aue Maria s'est éveillée avec un sourire plein de tendresse et de fraîcheur. Rien ne rend plus sceptique, quant aux « progrès de l'art, que des révélations de cette espèce. Celle-ci nous apporte et M. Ch. van den Borren insiste avec raison sur ce point un des premiers exemples de ce qui va être la mesure, le goût français. Je partage moins le sentiment du savant musicologue lorsque en la comparant, il est vrai, à la messe Christus resurgens de Louis van Pulaer il confère à la messe de Févin, issue d'un motet à la Vierge, un certain caractère de virilité. Certes, elle est sans mollesse, mais ce qu'il y a précisément de plus frappant en elle, c'est le rapport de l'expression musicale avec le sens des paroles, c'est l'art avec lequel le musicien a accordé les nécessités liturgiques des diverses parties de la messe avec le thème poétique qui l'avait primitivement inspiré. Plus encore que les audaces qu'on y rencontre en plusieurs endroits, plus que les innombrables témoigna-. 1
1 EMISSION DE BONS
A COURT TERME pour le financement du réarmement
pendant le second semestre 1938
s'agit de bons à 18 mois d'échéance, émis au pair, J au taux de 3,50 et dont le plafond n'est pas fixé Afin de financer les dépenses du réarmement pendant le second semestre, la Caisse autonome de la Défense nationale a été autorisée à procéder, à partir du 18 juillet, à l'émission de bons à 18 mois, au taux de 3 fr. 50 l'an, par coupures de 100, 500, 1.000, 10.000, 100.000 et 1.000.000 de francs. Le plafond de l'opération n'a pas -été fixé à l'avance.
Le décret concernant cette émission parait ce matin au Journal officiel, ainsi qu'un appel de la Caisse autonome de la Défense nationale dont nous donnons par ailleurs le texte.
Le Journal officiel publie également un décret portant de 3 fr. à 3 fr. 50 le taux d'intérêt des bons ordinaires de la Défense nationale à deux ans d'échéance. Ainsi se trouvent uniformisés le taux des anciens bons à deux ans et celui des nouveaux bons à dix-huit mois.
Déclarations
du ministre des Finances M. Paul Marchandeau a fait, au sujet de cet emprunt, les déclarations suivantes aux journalistes accrédités au ministère des Finances
il est nécessaire de ne pas suspendre nos fabrications au mo- ment surtout où leur rythme a été largement accru. Pour cela, les Français qui savent dans quelle nécessité est placé leur pays d'assurer sa défense, ne refuseront pas leur concours. Cette fois, du reste, il ne s'agit pas pour eux d'une longue immobilisation de leurs disponibilités. Les titres émis sont des Bons à court terme, exempts de toutes taxes frappant les valeurs mobilières et de 1 impôt sur le revenu. La modalité d'emprunt adoptée répond tout à la fois au souci essentiel du gouvernement d'améliorer le crédit public et à la volonté de laisser une large part sur le marché aux investissements concourant au développement de l'activité économique.
Les souscripteurs des Bons de là Caisse autonome, tout en apportant un concours indispensable à la défense nationale, ne se priveront pas de la possibilité de retrouver, en cas de besoin, leurs épargnes avant l'échéance de dix-huit mois, puisque, dans le cadre du régime récemment instauré par le conseil général de la Banque de France, ils seront libéralement admis aux avances sur titres, à concurrence de 90 de leur montant dès la souscription des Bons, et à concurrence de 95 à partir du moment où ceux-ci n'auront plus qu'une année de durée.
"Là' ïiotïveHe "émission doit d&nc recueillir toutes les épargnes disponibles. Elle permettra à tous les Français d'accomplir leur devoir, en donnant à leur patrie autant qu'à eux-mêmes la meilleure des sécurités celle d'une armée forte et puissante, créée par l'effort unanime du pays qu'elle a pour mission de protéger.
Un appel de la Caisse autonome de la Défense nationale
Le conseil d'administration de la Caisse autonome de la Défense nationale, présidé par le général Nollet, grand chancelier de la Légion d'honneur, a lancé l'appel suivant aux Français
« La Caisse autonome de la Défense nationale a reçu la mission de pourvoir, a partir du 1" janvier 1938, aux dépenses exceptionnelles d'armements que la France doit s'imposer pour sauvegarder la paix.
» Le produit de l'emprunt que vous avez souscrit, en quelques heures, le 16 mai dernier, correspond, aux dépenses effectuées depuis le début de l'année.
» Pour que l'effort entrepris soit rapidement poursuivi, la Caisse autonome émet des bons dont le produit sera annexé exclusivement et sous notre contrôle, à la défense du pays.
» Français, faites tous votre devoir. Souscrivez 1
ges de la maîtrise du compositeur et les effets qu'il en tire (le flamboiement de l'Amen du Gloria notamment), c'est le sentiment dont elle est pénétrée qui enchante et émeut l'auditeur. C'est le dialogue de l'Aqnus De!, c'est l'Incarnatus, c'est 1' et resurrexit du Credo, ce sont les confidences si touchantes qu'échangent entre elles tantôt les deux voix x masculines des s chœurs, tantôt leurs deux voix féminines, qui donnent à ce chef-d'œuvre son caractère exceptionnel. Il est assurément un témoignage capital de l'état de la musique après Josquin des Prés. Il est surtout un document humain. Et c'est ce qui redouble notre gratitude à l'égard de celui qui nous l'a rendu.
Notre musique religieuse a manifesté d'une façon générale une grande activité durant ces dernières semaines. Dom de Malherbe, en qui revivent l'enthousiasme et le savoir des hautes époques de l'art chrétien, a donné de nouveaux exemples de son interprétation grégorienne si personnelle la Cantoria et M. Jules Meunier poursuivent leur utile croisade en faveur des anciens maîtres de la SainteChapelle. C'était hier Claude de Sermizv et sa messe « Voulait l'honneur », ce sera demain un invité « de marque » Okegehm et la fameuse messe de l'« Homme Armé s>, puis Pierre Certon, l'auteur du « Chant du Rossignol », qui fut directeur de la Sainte-Chapelle pen d a n t le deuxième tiers du seizième siècle, et dont M. Jules Meunier jouera l'étonnante messe Reqnum Mundi.
Dans le cadre saisissant de
Un important discours
de Edouard Daladier
Les Provençaux de Paris répartis en quinze associations recevaient, hier soir, à dîner le président du Conseil, Vauclusien on le sait M. Jules Julien, ministre des P. T. T., que ses liens d'origine rattachent à Apt, et M. Paul Reynaud, issu des Basses-Alpes:
Plus de cinq cents personnes, Je pressaient au Palais d'Orsay. 'Et bien vite les conversations prirent un tour sonore que l'éclat de l'accent renforçait. La couleur locale était d'ailleurs respectée. Hormis, bien entendu, Je protocolaire champagne, tous les vins fleuraient le terroir. Et le menu était dû au maître-queux Reboul, lui-même président d'une association de Provençaux et, de 'surcroît, poète. Les convives ne manquèrent pas ô'ini marquer bruyamment leur admiration. ̃'•
Un orchestre jouait les airs populaires du Midi, repris en choeur avec allégresse par la salle. Cette vive gaieté ne fléchit point jusqu'à l'heure des discours où M. le sénateur de,Courtois, avec une éloquence chaleureuse, glorifia la petite patrie et fit l'éloge des trois hommes politiques héros de la
Voici dans quels termes M. Edouard Daladier président du Conseil, s'est exprimé
Comment, après avoir médité -é quelques instants sur l'histoire si dramatique de notre Provence, terre d'invasions et de révolutions, mais qui garde, à travers elles, toute l'originalité et toute la puissance de son génie, ne feribns-nous pas un bref'retoursur la vie présente de notre grande Patrie sur la vie de l'Europe elle-même ? II y a quelques semaines. lès événements qui se déroulaient en Europe centrale paraissaient devoir soumettre à une rude et 'redoutable épreuve le maintien de la paix. Cependant, la rupture d'équilibre qui risquait alors d'entraîner les peuples dans une irréparable catastrophe, a pu être évitée, grâce au concours de toutes les bonnes volontés, ou la détermination pacifique de la GrandeBretagne et de la France a rencontré celle des autres nations et, notamment, j'ai. le devoir de le dire, celle de l'Allemagne. J'ajouterai qu'en cette occurience-le gouvernement français a, voulu faire confiance aux aspirations pacifiques dont le chancelier du Reich s'est toujours réclamé publiquement. La contribution française à l'œuvre de conciliation qui, s'imposait de part et d'autre, a été d'autant plus active, d'autant plus ̃ sincère et constante, que nos engagements solennels avec la Tchécoslovaquie sont, pour nous, inéluctables et sacrés.
Le gouvernement français, comme le peuple français, tout entier, est en effet. animé par deux sentiments également forts et que comprennent, j'en, suis sûr, les hommes de tous les pays également attachés à la paix et à l'honneur le désir de n'avoir pas à exécuter ces engagements et la volonté de ne jamais renier notre parole si, par malheur, cette espérance venait à être déçue.
Aujourd'hui où, {jrâçe à Iç mal,, frise et à, là parfaite loyauté du gouvernement tchécoslovaque, une procédure amiable a pu être ménagée, qui justifie-tous les espoirs en un règlement équitable et durable, nous pouvons mesurer le chemin parcouru vers un même but par les trois gouvernements étrangers les plus immédiatement intéressés à prêter assistance à cette œuvre de paix. Je n'ai jamais cru, je ne croirai jamais, à la fatalité de la guerre. Celle expérience récente nous auli rise û faire crédit à l'avenir. Nous ne voulons pas tenir pour fortuite la rencontre de ces bonnes volontés librement et spontanément manifestées. Ce qu'il a été possible de réaliser une fois doit d.emeurer réalisable jusqu'au règlement final de la question en cause.
Entré les peuples qui ont appris à s'estimer sur les champs de bataille, il y a désormais meilleur usage à faire de leurs forces conuguées dans la compréhension mutuelle et l'organisation de la Paix.
L'ordre intérieur
Par cette méthode, et je le crois sincèrement, par elle seule,' serait enfin mis un terme aux souffrances et aux misères qui, aujourd'hui, dans de si nombreuses contrées, ont rendu la vie des hommes si pénible et si précaire. Je' ne dissimule nullement nos propres difficultés ni la complexité des problèmes que chaque jour le gouvernement frà%r çais doit résoudre. Je sais bien que beaucoup nous reprochent de met-
Royaumont, Charles Münch, la Philharmonique et la chorale Yvonne Gouverné ont rendu à la vie la Messe en sol de Schubert et deux cantates de Bach, tandis que Marcel Dupré, Joseph Bonnet et Félix Raugel ont consacré leur talent à la gloire de maîtres du passé, d'hier et d'aujourd'hui, de Schütz à Liszt et de Palestrina à Bruckner, Fauré et Florent Schmitt.
Enfin, la Société d'Etudes mozartiennes, exilée de la chapelle de Versailles et réfugiée à l'église Saint-Louis-en-l'Ile (pittoresque et ravissant exil), a donné toute une série d'oeuvres de son répertoire, parmi lesquelles je citerai pour leur exécution, le De Profundis, le Lacrymosa, le Jubilate, la péroraison de la Messe en ut majeur et, à cause de son interprétation remarquable et de son beau style, la Grande fantaisie pour orgue qu'a jouée Mlle Line Zilgien.
Au Triptyque, MM. Jean Vigué et Pierre d'Arquennes ont, avec beaucoup de foi et de conscience, exécuté une adaptation pour deux pianos d'une partie de l'Art de la Fugue, La tentative est intéressante, mais l'effort qu'elle exige de l'auditeur n'est pas à j'avantage d'un ouvrage d'un caractère aussi spécial. Malgré la variété de couleur que cherchent à y mettre les pianistes, il demeure, en raison même des éléments qui le composent, de sa construction, de sa forme, d'une uniformité dont l'oreille se fatigue assez vite. Déjà on avait tenté, il y a quelques années, d'en donner une version instrumentale qui
fête. M. Jules Julien remercia dans une affectueuse allocution. M. Paul Reynaud rie' se borna pas à évoquer dans une improvisation brillante les vertus robustes du 'montagnard de la Haute-Provence, il ouvrit la voie au président du- Conseil en marquant d'un mot la, gravité de l'heure et les décisions qu'elle commande.. .'̃ ̃ ? v C'est en provençal que M, Daladier remercia ses compatriotes. Il le fit avec une aisance qui les charma, et les surprit peut-être. S'il n'est félibre il a gagné ses grades. Sa voix se fit grave lorsque, quittant le,parler d'oc, il tint à, son auditoire, en dialecte « françhiman » les propos politiques qu'on lira plus loin. Mais c'est en provençal encore qu'il voulut porter son toast « aux hommes fiers et libres de toutes nos provinces ».
La Coupo santo l'avait accueilli la Marseillaise le salua.' La petite patrie et la grande. Mistral que M. Daladier venait de nommer le plus grand poète peut-être des temps modernes » pouvait être satisfait.
Roger Dardénne.
tre trop longtemps à accomplir quelques-uns de ces miracles retentissants, dont il n'existe d'ailleurs aucun exemple dans la vie sociale. Une œuvre solide et durable, de- rénovation nationale ne peut se poursuivre que par degrés, et je préfère aux fantaisies des illusionnistes la lenteur méthodique et volontaire de notre paysan de Provence qui creuse le sillon pas à pas. Ce n'est point l'hiure et ce n'est pas le jour, de dire de quel point nous sommes partis, dé quels obstacles notre route a été traversée et comment nous entendons poursuivre notre chemin. II me suffira de vous dire ma confiance indestructible dans l'avenir de notre patrie. Les semeurs, de panique- ne prévaudront pas contré elle et les dupes qui les suivent seront leurs premières victimes. ̃
Le gouvernement a déjà, fait un effort important dans 'la voie 'du redressement financier. Il a rétabli l'unité budgétaire et il a donné -7!i pays les moyens de crédit nécessaires au développement de fa production.
Il n'entend pas limiter à'celà son effort, mais il est résolu à rétablir l'ordre dans les finances publiques. Toutes les dépenses inutiles ou superflues en seront tevrtees. Le contrôle sera encore renforcé.
Nous pouvons légitimement eap. rer que notre tâche sera facilitée par la reprise économique qui te dessine dans le monde et qui doit avoir d'heureux effets sur notre propre expansion.
L'afflux des touristes étrangers et l'amélturation de la balance commerciale, que marqué la dernière statistique, doivent également avoir une influence favorable sur notre situation financière.
Nous sommes résolus à maintenir notre monnaie à faire respecter la paix Intérieure et à assurer le fonctionnement normal de tous les services, publics.
Nous maihtïendtorisTintègrîtê ëè notre Frcnce et de ton Empire. Nous ranimerons sa force de labeur et 'sa puissance de production et. aù,ssi, et par dessus tout, ce fier et noble sentiment de /<!• fraternité française qui, <i tou'fs les heures décisives, a assuré >a véritable grandeur et le salut 'de la pa-
trie
LES MOUTONS
DE PANURGE..
̃ Nice, .12 juillet. Un accident est produit avant-hier dans'la vallée de l'Audiberghe, audessus de Grasse, où sont réunies de nombreuses bergeries.
Dans cette r solitude, le berger Marin, âgé de 60 ans, originaire de Saint-Auban, gardait un troupeau de moutons et de brebis comprenant 700 bêtes, qu'il avait rassemblées du côté du signal d'Andon.
Tout à coup, un chien déboucha de la forêt et s'élança vers le troupeau.' Effrayées, 'de nombreuses bêtes foncèrent en direction d'un profond précipice. Le berger essaya vainement de les détourner. Les moutoïls le renversèrent et tels ceux de Pànurge se jetérent dans le vide, l'un suivant l'autre. Ils tombèrent tous sur un rocher en pointe, deux cents mètres plus bas. Cent vingt bêtes trouvèrent, la mort.
avait déçu les espoirs fondés sur elle. Encore, dans l'arrangement du regretté Graeser révélé par H. Scherchen, les timbres de l'orchestre apportaient-ils à l'esprit une diversité qu'on ne saurait attendre de deux claviers. Lorsque apparaît l'admirable choral de la conclusion, c'est à peine si l'esprit lassé en réalise pleinement la beauté. On comprend le désir qu'ont les musiciens de faire partager au public leur plaisir. Mais cette haute spéculation musicale ne s'accommode décidément pas de rompre son hermétique silence. Au même concert, Mlle Inès Jouglèt a mis sa voix' charmante au service de plusieurs pièces vocales, parmi lesquelles quatre mélodies de Guy Sargé pleines de sensibilité, de goût et de musicalité.
Réparons un involontaire oubli. J'avais signalé, en regrettant que la musique anglaise fut aussi peu répandue en France* l'audition récente donnée sous les auspices d'Art et Tourisme de quelques chefs-d'œuvre d'outre- Manche. La Schola Saint-Etienne, que Mgr Ch. Signargout dirige a. Bourges, me rappelle avec raison l'effort qu'elle a accompli pour répandre en France la connaissance de cette belle littérature musicale. Elle a, notamment, donné l'an derniéP, avec Mme Balguerie et M. Froumenty, Didon et Enée, de Purcell. Nous ne rendrons jamais trop reconnaissante justice à nos sociétés provinciales, dont l'œuvre discrète et efficace est l'un des meilleurs éléments de notre vie musicale. ̃ .̃•̃ Robert Brussel.
LA REVUE DU 14 JUILLET
les troupes défileront demain à 9 heures devant M. Albert Lebrun sur les Champs-Elysées Les troupes du Gouvernement militaire de Paris, renforcées par des corps des autres régions, seront passées en revue, place de l'Etoile et avenue de la Grande-Armée demain à 9 heures, par M. Albert Lebrun, président de la République, accompagné de MM. Daladier, président du Conseil, rfiinistre de la Défense nationale et de la Guerre Campinchi, ministre de la Marine Guy La Chambre, ministre de l'Air. La revue sera suivie d'une remise de décorations, puis d'une présentation d'éléments sportifs militaires et d'un détachement, avec musique, de l'Ecole militaire préparatoire d'Autun.
Les troupes, présentées par le gouverneur militaire de Paris, défileront devant le Président de la République, avenue des ChampsElysées, en direction de la place de la Concorde et dans l'ordre suivant infanterie, cavalerie, troupes motorisées et mécaniques. Un défilé aérien de plusieurs escadres, dans l'axe des ChampsElysées, en direction de la place dé la Concorde, aura lieu immédiatement après le passage des formations mécaniques.
Voici le détail des formations dont l'ensemble sera particulièrement important
Groupement sportif musique et détachement de l'Ecole militaire préparatoire d'Autun, Equipes sportives régimentaires, Individuels, détachement du centre d'instruction physique d'Antihes. Formations à pied et montées 1° Troupes à pied, Musique de la Garde républicaine
u) Ecoles.: Ecole polytechnique, Ecole Saint-Cyr, Ecole SaintMaixent, Ecole de Poitiers, Ecole de Vincennes
b) Troupes spéciales Ecole de gendarmerie Garde républicaine de Paris, Garde républicaine mobile c) Détachement de la marine Musique, Fusiliers marins, Ecole des apprentis 'de Lorient, Bataillon de côtes de Toulon
d) Détachements de l'air Musique, Ecole de l'air, un bataillon, un détachement de parachutistes. e) Infanterie demi-brigade de chasseurs 4e, 8« et 13° bataillons et Ecole de haute montagne 10" division 5% 24e et 46° régiments d'infanterie 12" division d'infantérie 106° et 150e régiments d'infanterie 8° régiment de zouaves Troupes de forteresse 155° régiment 3° division d'infanterie coloniale, tirailleurs algériens 22e régiment, tirailleurs sénégalais; 12" régiment chenillcttes et engins antichars détachement de la 10- division.
2° Troupes à cheval Fanfare de la Garde républicaine de Paris, Escadron de Saint-Cyr, Garde républicaine de Paris, Garde républicaine mobile; 3e division de cavalerie, 4" hussards, 6° dragons. 11° cuirassiers, 1" brigade de spahis 4° régiment marocain et 6e régiment algérien.
3°. Formations motorisées 71" R. A. D., 72" R. A. D., 401e D. C. A. 404, D. C. A. 182e R. A. L. 8'génie, 3« génie, détachement du régiment de sapeurs-pompiers de Paris.
4° Formations mécaniques 2° dlvisidn légère mécanique 3e groupe auto-mitrailleuse, 2° bataillon de dragons portés, 1er régiment de dragons portés, 8e cuirassiers, 13,' et 23" dragons i" brigade de chars-: 501» 503° et 511» chars.
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LA VIE UNIVERSITAIRE « Le moment est venu de faire passer sur la France un large souffle d'esprit critique », a déclaré M. Léon Bérard au dîner annuel de l'Ecole des sciences politiques.
M. Léon Bérard, de l'Académie française, a présidé le diner annuel de l'Ecole libre des sciences politiques. L'ancien ministre de l'instruction publique a prononcé une allocution toute de mesure et de goût dans laquelle il s'est élevé contre l'abus de certains mots. Les mots « technique et « mystique » par exemple.
M. Léon Bérard a conclu ainsi « Oserai-je dire, m'appropriant un langage qui n'est pas celui de l'Ecole, que le moment serait peut-être venu de faire passer sur la France et, s'il se peut, sur le monde, un large souffle d'esprit critique •? Le monde est travaillé de passion furieuse. Quel serait l'avenir si, dans le pays même où l'on se flatte d'aimer la raison, par vocation nationale, on en venait à mépriser ses règles, à suivre, sous le nom d'idéologies ou de mystiques, toutes sottes d'inspirations confuses, à prendre pour guides les hommes qui ne doutent de rien ? »
Déclarations
du cardinal Verdier sur les problèmes de l'heure
Interviewé par M. Olav Leroi, ré- dacteur de la commission permanente des directeurs de journaux catholiques, Son Em, le cardinal Verdier a déclaré que les relations entre l'Eglise et l'Etat étaient, en France, très satisfaisantes « Nous sentons que partout on tend vers les forces spirituelles. L'Eglise jouit d'une pleine liberté. Le seul point douloureux est l'école mais nous espérons voir aussi de ce côté une amélioration intervenir. Malgré le conflit scolaire, il faut dire que les relations entre l'Eglise et l'Etat sont meilleures que dans les trenie dernières années.»
Interrogé sur l'attitude de la hiérarchie française au milieu des divergences qui séparent les catholiques français au sujet de la guerre d'Espagne, le cardinal a répondu
« La hierarchie ne se prononce pas dans ce domaine. Elle se contente de soulager les souffrances. Nous avons fait ce que nous pouvions pour aider les malheureuses victimes de cette guerre.
A l'égard de la main tendue par les communistes, l'archevêque de Paris déclare
a Notre opinion est celle du Saint-Père et je puis la résumer ainsi il n'y a pas de possibilité d'entente, ni au sujet de la doctrine ni pour les attitudes politiques; mais si les communistes désirent connaître la religion catholique, nous ne refusons pas de causer avec eux. Peut-être le geste de la main tendue correspond-il chez eux à un premier mouvement vers le christianisme.
s Si nous refusons notre collaboration au parti communiste dans le domaine politique, cela ne veut pas dire que nous évitons dans la pratique toutes relations et que, par exemple, un curé de banlieue s'abstient d'aider son maire contmuniste à nourrir les malheureux et à soulager les chômeurs de sa commune.»
Enfin le cardinal définit ainsi les conséquences de ses nombreuses constructions d'églises.
« On peut dire que notre œuvre dans ce domaine a, premièrement) consolidé la paix sociale. Ensuite, les ouvriers, heureux de voir qu'on s'occupait d'eux, ont envoyé leurs enfants à nos patronages. La construction de ces 100 églises nouvelles à été ainsi a l'origine d'un vaste courant religieux. C'est à 60.000-80.000 qu'il faut évaluer h nombre des garçonnets et fillettes à qui notre initiative a valu une éducation chrétienne. Par ail- leurs, nous avons montré la vitalité du christianisme. Enfin, il ne faut pas oublier que l'édification de tant de sanctuaires a été l'occasion d'un grand effort artistique, tant en ce qui concerne l'architecture qu'en ce qui regarde la sculpture, la peinture, la mosaïque.»
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UN POLONAIS SE BLESSE GRIEVEMENT
EN MANIPULANT DES EXPLOSIFS DANS
SA CHAMBRE
Pontoise, 12 juillet. Une violente explosion s'est produite ce matin à Saint-Brice-sous-Forêt, dans une chambre occupée, par le polonais Sokalski, qui a été très grièvement blessé, notamment à la main gauche dont plusieurs doigts furent arrachés.
Il a déclaré nue l'explosion s'était produite quand il rentrait dans sa chambre, mais, des constatations faites par la police, il ressort que le Polonais était occupé à manipuler des explosifs au moment de l'accident.
Il n'a rien voulu dire sur les raisons pour lesquelles il détenait des explosifs, ni sur la nature de l'engin. Celui-ci n'était pas de grande puissance puisque, seul, un carreau de la fenêtre est légèrement fêlé.
On n'en n'a encore retrouvé aucun débris.
Des témoins ont rappelé que le Polonais avait déclaré vouloir se venger de son patron, charcutier à Domont. Est-ce dans ce dessein qu'il essayait de fabriquer une machine infernale ?
LE COMPLOT
Seize détenus bénéficient du régime politique
Sur les vingt-neuf détenus de l'affaire du C.S.A.R., seize viennent d'être placés au régime politique, sur l'ordre de l'administration pénitentiaire. Ce sont MM. Michel Harispe, Paul Renne, Gaston Juchereau, Antonin LaromignièreLafon, Henry Mauler, Pierre Parent, Gaston Jeanniot, Jean Fautré, Henri Vogel, Armand Hasenfuss, René Criitet, Michel Bernollin, Jacques Benoît. Roger Durand, François AJ]o et Charles Gaudiot. Chaque jour, M. Béteille signifie aux inculpés qui viennent à son cabinet, le réquisitoire du Parquet pour complot contre la sûreté intérieure de l'Etat.
LA MORT MYSTERIEUSE DE L'ARCHffECTE D'AMIENS Amiens. 12 juillet. La sûreté d'Amiens a pu établir la liste des immeubles parisiens dans lesquels l'architecte, M.,Dupuy, s'est rendu, le 25 juin, pour y exercer sa fonction de gérant.
L'hypothèse que l'architecte a pu être victime de la vengeance d'un locataire contre lequel il avait dû prendre des mesures de rigueur reste plausible.
On remarque, toutefois, que le vol ne fut pas étranger au crime, puisque M. Dupuy fut dépouillé de son portefeuille contenant une somme qui n'a pu être évaluée, mais que l'on suppose assez importante.
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LA 100e TRAVERSEE DE LA « NORMANDIE » La Normandie quitte New-York aujourd'hui, pour son centième voyage.
A cette occasion, M. Marcel Olivier, président, et M. Cangardel; administrateur, directeur général de la Compagnie Transatlantique, avaient convie, hier, les amis de la Compagnie à un cocktail après lequel fut projeté un film tres intéressant, relatif à la croisière que le beau paquebot fit l'hiver dernier, en Amérique du Sud avec un millier de touristes à son bord. Le succès de cette croisière avait été énorme, et a encore accru, si c'est possible, la réputation de la Normandie, de l'autre côté de l'Océan. Depuis le 29 mai 1935, date de son premier départ pour la conquête du ruban bleu, la Normandié a parcouru 300.000 milles marins, ce qui représente plus de quinze fois le tour de la terre, à une vitesse moyenne de 28 nœuds 28. Pendant ces trois années, elle a passé 544 jours à la mer, se déplaçant à 52 km à l'heure, sans un seul incident, sans aucune interruption de service, sans jamais ralentir sa marche, même par les plus fortes tempêtes d'hier, qui retardèrent les plus gros de ses rivaux, tandis que ses passagers n'en ressentaient rien. Une si belle ` régularité mérite d'être soulignée. A. T.
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Le dernier codicille du testament de Napoléon va être vendu à Londres Londres, 12 juillet. Le « Daily Telegraph » annonce que le 26 juillet prochain on vendra aux enchères, à Londres, un document qui porte les derniers mots écrits par Napoléon. Il s'agit du 8* codicille ajouté par Napoléon à son testament, le 27 avril 1821, de sa propre main, mais non signé, ce qui e rendit inéxécutable. Ce codicille n'était connu, jusqu'ici, que par les mémoires du chirurgien de Napoléon, le docteur Antommarchi, qui se plaignit de n'avoir pu recevoir, à cause de l'absence de signature, les 6.000 francs que lui avait alloués l'Empereur, comme pension à vie et qu'il priait MarieLouise de lui verser. Le document *st écrit sur le même papier que Je testament et les autres codicilles. La maison qui met en vente ce remarquable manuscrit n'a pas encore voulu révéler son origine. Le codicille comporte quatre clauses dont la dernière est ainsi libellée, sans virgules ni accents « Je lègue ma maison d'haibitation à Ajaccio et tous mes biens terres vignes jardins meubles troupeau à ma mère ».
La première clause institue exécuteurs testamentaires « Monthoîon, Bertrand et Marchand et Las Cases ou son fils, trésorier ». La deuxième prie Marie-Louise de ,prendre Antommarchi à son ser'vice et de lui payer pension. La ,;troisième prie Marie-Louise de « prendre idem Vignali pour au.ŒÔnier et l'attacher en cette qua'-litfe à mon fils. »
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Nouvelles militaires Mutations
dans l'état-major général de l'armée
Le général de division Griveaud, Inspecteur général par Intérim du génie, a été titularisé dans ses fonctions. La date de prise de commandement du général de division Caillault, nommé commandant supérieur des troues du Levant, a été fixée au 28 juillet 1938.
Le général-de division Fessart, gouverneur de Dunkerque, a été placé, à 'compter du 13 juillet, dans la deuxième section (réserve) du cadre de l'étatmajor général de l'armée.
Admissibles à Polytechnique (Sixième série)
Candidats ayant fait leurs études à Dijon, La Flèche, Lille, Lyon-Anglais, Marseille, Nancy. Nantes, Orléans, Rouen, Saint-Etienne.
1" Sont déclarés sous-admissibles t Agostini, Angel, Astosncau, Avennt. Bastle, Beaurln, Bansenon, Bernard, Bigeon, Bœuf, Briquet, de Bricoult, Brisson.
Cammisar, Canolle, Cathcrlnet, Chesnais, Chevallier Jean, Clarin, Commiot, Corre.
Dcbomy, Declerck, Delahodle, Delporte, Demotes-Ainard, Denis, Devillez, Dhuin, Dillard, Ducorast, Duval. Ganter, Gempp, Genty, Gombert, Grandjean, Granjon, Gras. Greget, Greiner, Grolée, Ouilllema, Guiet, Guyet. Hardy. Hof, d'Hollander.
Jacquet, Jamet.
Lallemsnt, Laurent, Lantieau, Le Blan, Lefévrc, Lekieffre, Lemoine. Le Moniea de Sagazan, Lenouvel, Louchard, Luglez, Lutton, Lutz.
Mangeot, Marcha], Mariette, Matthys, Meymon, Menguy, Me*et, Mermor, Muron.
Natta, Nordon.
Petre, Poney, Py.-« »̃ *'•* Rabot, Rallion, Râteau, Baultn, Rle-
De leur eôlé, les importations ont marqué une reprise avec 2.682 véhicules introduits chez nous, contre 1403, au plus bas, 1 an l^6* Le mouvement de baisse des importations avait été caractérisé depuis 1930, où furent importés 7.877 véhicules.
Le marché français de la voilure d'occasion reste toujours bien approvisionné en belles voitures de marque, de toutes puissances, françaises ou étrangères, dont on trouve de nombreux modèles daus la rubrique du Figaro des VOITURES D'OCCASION. 1
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Les Esquimaux
.souffrent de la chaleur New-York, 12 juillet. Le correspondant du Vailij Telegraph à New-York signale qu'une vague de chaleur s'étend sur tout l'hémisphère occidental « de l'Arctique aux tropiques ». On signale une température de 20 degrés à Barrow, dans l'Alaska, au delà du cercle arctique, et les Esquimaux, dit-on, souffrent beaucoup de la chaleur 1
«-
Mouvements de bâtiments L'escadre de l'Atlantique est arrivée à Brest.
Le torpilleur Forbin a quitté Tanger à destination de Casablanca.
L'aviso garde-pêche Qucntin-Roosenelt a quitte Boulogne à destination de Cherbourg.
L'aviso colonial Rigault-dc-Genouilly venant de Ivaoa est arrivé à FatuHiva.
L'aviso école de pilotage Ancre a quitté Brest à destination de SaintMalo.
gel, Roblin, Rochon. Roland, Rouquet, Rupaud, de Ruty, Rys.
Sadoulet, Sordoillet, de Souza. Tavard, Thiebault, Thierry d'Argenlieu, Tlllerruin, Trlehet.
Vassort, Verbce, Vigneron, Villemin. Wilmot-Rousscl.
2° Sont déclarés admissibles pour avoir obtenu une moyenne égale ou supérieure à 12,5 pour les six premières compositions
Bourion, Echard. Fort, Inrroumets, Thirion, Vergné.
3» Candidats déclarés admissibles dans un des concours antérieurs Aubin, Baboz, Berbognon, Betramieux, Bourgeot, Carotte, Cussac, Paintandre, Roger, RombOut, Saugrain, Saurat, Vieilledent, Vierne. Wicker.
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Le cotre « La Flemme »" n'a pas encore été retrouve Cherbourg, 12 juillet, On est toujours sans nouvelles du cotre « La Flemme », parti de Cherbourg mercredi dernier à destination de Guernesey.
La préfecturo maritime ayant alerté tous les sémaphores, à appris, aujourd'hui, que, le vendredi 8, un petit bâtiment dont le signalement corespond à celui du navire disparu, naviguait au large des Casquets.
Depuis, nul n'a revu le petit yatch.
S'il s'était réfugié en Angleterre, sa présence eût été vraisemblablement signalée.
On avait dit, tout d'abord, que parmi les passagers se trouvait M< Jamet c est Mme Javet, femme d'un ingénieur des travaux de la Ville de Paris, qui avait pris place à bord.
«
ÇA ET LA
L'inauguration du monument du maréchal Foch, aura lieu à Beauvais. dimanche prochain, sous la présidence de M. Daladier, et en présence du général Weygand, qui fut le principal collaborateur du maréchal.
Pour permettre la préparation de la visite de Leurs Majesté le roi et la reine d'Angleterre, le Musée et le Paix- de Versailles, ainsf que les châteaux de Trianon fit 1# Musée des Voitures seront fermée à partir de vendredi, jusqu'au sa. medi 23 juillet 1938, inclusivement
LE « FIGARO » ÉCONOMIQUE ET FINANCIER
LA NOUVELLE EMISSION DU TRESOR
Bien qu'ils soient embrouillés avec méthode et enveloppés d'une lumière aussi obscure que possible, les comptes du Trésor, par l'ipdicatjpn des opérations passées avec le fonds des changes, confirment l'estimation des rentrées de capitaux qui ont suivi, en mai, le repli du franc, Ces rentrées ont été supérieures à 20 milliards,
Elles ont eu pour premier ré' sultat de regarnir et même de faire déborder le fonds des changes. C'est ce qui lui permet de subir à présent, avec sérénité, l'agitation asges: vive du marché au cpmptant et, avec satisfaçtion peut-être, la formation h terme d?»n découvert fort exposé.
En même temps, les capitaux rentrés ont approvisionné la .Trésorerie, Depuis le mois de mars, celle-ci ne vivait que d'appels à la Banque. Du jour au lendemain, elle a trouvé sur le marché monétaire des ressources abondantes, Par malheur, la pleine conscience des chances k saisir semble lui avoir échappé. Et ses besoins, d'autre part, sont comme s'ils étaient illimités. Pour ces deux raisons, certains embarras- se sont manifestés plus tôt qu'il n'était vraisem-
blable. r
Vingt milliards ou davantage de rentrées en quelques jours, tant en valeur absolue que relativement à la disette des capitaux sur le marché, c'était une occasion magnifique, inouïe et telle que Poincaré n'en eut jamais. Par quelle disgrâce cet énorme afflux a-t-il été presque sans influence sur le système du crédit public ou privé ? C'est un procès que l'on se flatte d'avoir instruit ici en détail. Car la fatalité, en l'occurrence, ne joue aucun rôle. Le marché a été frappé, à coups redoublés, par des émissions calculées de telle sorte qu'elles excluaient l'hypothèse de son redressement. La leçon a-t-olîe été comprise ? J'en vois un signe dans la nouvelle émission du Trésor,
Ce qui explique, sans les excuser, ces erreurs obstinées, c'est que les données numériques du problème interdisent l'espoir d'une solution qui ne soit pas périlleuse. Puisqu'il s'agit, en définitive, de trouver chaque semaine un milliard, le choix est nécessairement entre des dangers inégaux, jamais nuls ni négligeables. Pratiquement, qu'on le veuille ou non, l'inflation est inévitable en l'état actuel des comptes publics. Quelle forme convient- de lui donner ? C'est la seule question à traiter. Le recours direct à la Banque, expédient simpliste, émeut vivement l'opinion. Il est donc h réprouver, L'appel au long terme, si|r un", marché qui n'y est 'pas disposé, ne procure 911e des déceptions. Restent les emissions à courte échéance, avec l'aide systématique du, réescompte, C'est Un progrès considérable et, qui jait? le gage peut-être d'un avenir moins sombre que ce syllogisme élémentaire ait été enfin julmis. F~-F. Lçgueu.
F,-P- Legueii,
BOURSE DU 13 JUILLET A 9 3 8
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3 5? $ Amortissable. 9680 g Cpm, 31-32 4'(, 646 §45 de Micheville 682 p75 Mam Reei., 695 695 Sue» (part de fond.). I94Q0.. 19200.. 4 U 1932 A 7840 78 40 v Enip. I93Ï 4 <l, 655.. 650.. At.etChant.delaloire 407.. 405.. Malocco ord 196.. 200.. Sue» {civilelkinq.l" 6210 6230 B 7670 7650 Emp. 1933 5 ̃̃ 709.. 708.. -Const.Norddelo Fr. 376.. 380,, Mejcicon Eqg|eOjlpr. 47 75 45 75 i». 560.. 566.. Um», l°34Sli»i 870.- i'0., Chant, do St-Nqzoire 861 870.. Michelin (part). 1219 1209 EvU 768., 779.. Ob.Ch.f-Etat45É 12-14 319.. 319.. Bons 1 00 lr" 1887 77:. 73.. Châtillon-Commentry 1380 1400 Minière cïei Gds lac. 680.. 69S Hfti. 582.1 576.. 5J. 1919 332., 331,, Bon. |00 fr, IS8S 67 50 67 Fives-Lille 500.. 493.. Nord 760 751 P.T.Î.5?è IMBrfij S00 U* m i8| S8| For.Ac.HutB-BankcyB 178 191 Moteur. Gnome 671 671 4S/"olJ2°r.o4ÛÛ 395., 396.. »IWIH"Îp S J?o" 209 ·. MsFin.etHoméc. 372.. 376.. Mozambique 52 75 53,. Orléans 702.. 691 s K 1934-1935 834.. 837.. ̃> f \l\\ £}.%•• îçï Jeumont 314.. §11 Naraguta ï|n 106.. 106.. Santa-Fé(C'-fr.e.f.|Pr. 416 50 413.. a 1 5 Ji 1 933 705 6» J.Be|geMut.Çh,deFer I43S 1444 Nationale Viscose. 395.. 387.. tfâ opol taindePari. 863 87» C. Nat.Cr. Agr.5 33 965 953 6»' (S 383 369 lsuvroll/ Montf Aoli). 306 300 Padang 635 231
Parisienne Indostrie. 330.. 326.. ? V.or2l<l&dollor.) 3750 3779 *QV, iiî • • §fg Mat.deCh.FerlCieF,.) 494.. 482,, Pernod 103.4 1038
PariSjennelndu.tr, 330.. ~26.. 7!9.ar2/(IOOdpllar,13750.. 3779. 2~i. w· 7 2 316. M,9t.q~Ch"Fer(C!.F,r'l 2085 2Q~ 9 Pernqd. IQ3,4.. 103e..
Tram, do Shanghaï • 7J3 705.. 7% Or24(l0<Sdollars! 4350 2?'fo»V 7fj2 702 Métaux (Cie Fronç.).. 2085 2089 Ph.o!phat,CpnstanMn. iH 294..
Eau&Eclairageltyonl 1305 I3?5 Afr. Qcç, Franc. 3 • 337.. 338., î» os?' 7Û5 7& Senelie-Maubeuge 606.. 607 PhQSDhptes Tunisiens 145.. 146 50
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TrVYgre.·. 701 685 2 C.Not.Ob.500t:5f.20 466.. 465.. NprrJd 6. ,sé,éE. 390 390 Cormdu3'.· 640" 640" ThM,it. M2.. 303..
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Penarraya. 8!g 315 Egi. deva. 1928 878 875 N' leC tl'I 5~ 2 592 8' .· d770 d767 Djebet Djerissa cap" 2875 2855~
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Mof.Color.Sr.Oeoi». 1035 Y. 1040 Y. AIBérle3«/« 1902. 337 336 Créd. Fon. Alg.-Tunis. 415 414 S-™00'0" \it ttl fil. Schoppe Lyon, co. 1950 1955 •• Indochine 1899-1905 228 224 Crédit Foncier Colon. 215 213 Nicoloi 370 378 Viscose Françalle 550 545 Phwphate. de Gafia 782 781 Tunis 3 1902- 1907 245.. 246. Créd. F.lndochlnejp.l 1 100 I MO Olido 2175 ..2iO7., Pr.Chim.d'AlalsFrog. |525 1529 Tunisie t 1931. 009.. 609.. SI* Fr. Banq. Dépôts. 623.. 624.. .· port 6000 5990 Bras. Comète oct.onc. 1887 1867 Rhône-Poulenc 655 657 Y. Reports Dupots 602.. 600.. Polir (Félix) 46 25 46 25 Distil. Bretag. Norm. 156.. 154.. Soint-Gobain 192/ 1945 Allem.24,Dowe»IOfH. 5700 ..5650 Soc GleAl.ac deBon 403 404 Saint.Raphaël 5695 ..5695 UmonSucr.oe l'Aime 320 346 Port du Rosario. 4700 4760 Angleterre 2 54 «. 13610.. 13595 Société Mariéilloise. 558 559 Sucrerie. Coloniales. 327 322 Mçnaco 1340 1345 ChcrBeur.Rjur.is. 501 "498 Arg.nt.n 5 Içjb.. 3545 Sou, Corn É"ep"n 30! Y. 314 Su2e(Di.till,ri*d,la) 4500 ..4500 Bo»to. (Tobocl 7 4 73 AirUquid 1 195 1198 5 1909.. 3520 Union des Mine. 136 136 Ornent. Franco, ,290 1281 Bro«,eilOetJ.DuPon 218 217 Foncière LyonnaUe 670 «B3 Ciment, de I Indoch. 328.. 321.. Par.d Êd.lOffen.todt) 142.. 142..
BrotMneQunmèt. j270 ..5300.. Be)g.3K)8M-M,t't. 90 25 9050)mmobi).Mar:.i)~.M2)25 2120 Bon Marché. 139 139 .=~=–=~
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L'empmnt à court terme rassure 1& Bpurge -™ Médjpcre tenue des places européennes «» L'or monnaya reste recherché «*– La réforme du marché 4§ Pari» Fléchissement des métaux «» Vive reprise à WftM Strsel
© Tandis 8VP les places européennes en général témoignaient, hier, d'une réserve nuancée de faiblesse le marché de Paris, qui avait ouvert alourdi, s'était assez vigourepliement repris en séance pour qu'il soit possible d'inscrire, dans la plupart des cas, des cours en progrès sur la veille.
Si l'on considérait l'allure peu satisfaisante des marchés de matières premières, principalement de relui qes ftiétaux communs, et la tension qui persistait sur le marcjié des changes il fallait admettre que le réqpnfort donné £ fa Bourse pendit de l'intérieur.
$ C'est précisément ce que les informations de la. sqjrée ont confirmé de ppint en point, L'émission de l'emprunt à court terme (18 mois) et de taux relativement mqdéré (3,5 0/0), connue de certains, pendant la séance, avait rassuré la Bourse, inquiète à ilfpte titre des perspectives ouvertes au marché des rentes par J'gventualité d'une émission a long terme. © Grâce ce pedlessemonf tBc(~nique et psychologique, appuyé d'ailleurs par le fonds de soutien, les fonds d'Etat terminent généralement à leurs cours de la ueille. Le 3 reprend même 5 centimes à 73,45 ainsi que le le 4 1/2 32 A à 78,40.
© Les séries à garantie de change s'assurent des plus-values plus substantielles puisque le 4% 1925 s'avance à 128, 45 en hausse de près d'un point et le 4 1/2 1937 à 127 (+0,65).
© Au compartiment bancaire la Banque Transatlantique prend 17 francs, à 617. On a noté la faiblesse de l'Union Européenne qui termine à 563 (-28) après 551, On connaît les intérêts de cette affaire en Europe Centrale,
© Parmi les valeurs françajses ce sont les produits chimiques qui ont bénéficié le plus rapidement de la réprise tandis que les métallurgiques témoignaient de plu» d'hésitation.
PARIS
Principales fluctuations
En haitsëe t
4 0/0 1925 128 45 + 0 06 Banque Transutlunt. fil7 + 17 Lyonnaise dés Eaux 1325 + 20 Sôint-Gobaln 1»45 + 18 H, V, A 46300 +1200 Azeus 308 + 7 50 En baisse
Crddlt Foncier 2577 -=48 Tramw. de Shanghaï 705 18 Air liquide, part. 4075 » 75 Skodu («15 < 65 Principales transactions En francs #0 rente
»% 20fl.34(i 4i 1D32 A !U7.41f> 17 00.044 4 1832 B 945.804 4% 18 335.17(5 4*% 1087. 843.B33 5% 20 134.880 01}, 31 jySGA 2.177.300
A% 25 210.088 O. 4%1930 B J.537.500
A% 25' 219,088 0. 4%l!)3(i B t.537.500
En litres
BBnniie de P 180 St-ûob«ln 446 B. de Parts 3.501 Air Liquide. 1-643 Union Porl». 375 Quilm*» MfcTtftfhnals 1.011 lUdo Hévéas 2.283Sue? capital, 124 Terres Roug 2.360 Cr. gljengnaï 489 Vrg, 4 1/3 34 308
OMr, Elect. 1,021 Cap, Pu. :i|c. 14.007
Forges N.-E. 805 *>n3ons-LHs 2.G30 Tréfilerleg.. 302 Geduld 1.511 Lens 2.210 Rio 2.63* NicHel 1.708 Union Corp 044 Penarroy^ 1.125 Royal Dutch 1.921 Uaine 452 Atnst. Hubb. 411 Kali S..Thér. 730 'r, Nat. 191S» 1-541S KuUlman». 1,OU Cr, Nat. 1920 1.407 Pechiney 1.327 Cr. Nat. 1923 1.53IS Rb, Ppulinc, 1.589 »
08l1GATIONS
eelaoE.tr 8eloef'lr'F.11/34~473..2A5.. nerB le;triq.ICtlel nerg,feçlrq.e) 49g 6
Indochine 3 VI 9dv. 267 263 Bat 5% 933. 'IP •• 'V° ̃• Béthunc Ciede nouv. 503 490 Pointe ôPitr». 381 382
© Aux internationales le§ valeurs de pétrole se sont signalées par leur irregularité mais terminent mieux disposées. Les Eagle ont fléchi sur le démenti apposé, par le* agent? financiers de la MPSJcftH. dll® bruits de négociations avec le gouverne* ment mexicain.
© £es mines d'or put été soutenues maig relativement peu acti» yea eu égard à la faveur que connait toujours le métal. La prime sur le dollar-or s'est en effet élevée, Wer, jusqu'à 8 0/0 de |a parité, Les Valeurs du groupe (es. plus fermes ont été « Çrpwn, Mima » #t
« ïransvaal »,
M, Albert Caç/UQt, menxWf de l'Institut, vient de dapner à La
Revue Çleue H/|p très intéressante
ft¡¡YllfJ gntitfilde, JI fagt S.114vrr
étude intitulée •• U fftWt saliver
l'industrie française dont nous effrayons le paragraphe sifiuaiit Le pri^ de revient comporte, dans l'ensembje de l'industrie française t B8 0/0 de salaires 'directs, 22 0/Oçi'imppts, 10 0/0 de rembourserflent pro, grç^sif è l'épargne. Il n'y a pjus en
France, depuis plusieurs Qnnée^, de
part réelle poup le bénéfice industriel. Si piî considère l'ensemble de le profluçtion dp tput le pjiys, les pertes
dépassent" notablement les gain?.
Sur un thème familier aux lecteurs du Fjgaro économique et fi=naiioier, Paris-Midi présente quelques observations pertinentes au sujet de l'organisation du marché de Paris,
L'importance démesurée qu'ont tendance "à prendre à Parle les mouve.ments boursiers provient avant tout
LES CHANGES
La légère tension des changes ne s'est pas démentie et le fonds d'égalisation a dû surveiller le marche de très près.
La livre termine à 178,66 contre 178.55, et le dollar ft 36,23 contre 36,21.
A terme, les reports passent de 2,55 à 3,15 sur la livre à 3 mots, et de 0,55 à 0,66 sur le dollar. A un mois, 0,80 contre 0,75 sur la livre 0,17 contre 0,16 sur le dollar.
LONDRES alourdi
YJ~tEURB 1 CI4!, 1 O, Il VAlEU~S tour$ Cous. î 7ST/I 76 7/1 Cro.B-MIn, 16 3/16 18 IU ifi. 1101/1 110 3,16 (asi Rjnd.. «1/3 607', WarLong.. 103. 103, Oaduld (7/1 8 16.16 lnm,3% 11. 10 7 a ColallcUi.. 76 1 (î 71/11, 11, "> • < Y, 10 7/! 1P 7/8 R«it Mines. 177/6 177/1
4 KI1I17I 'Hl( HH Clurtered., J7/6 27/3
»ro.«K,. S! 1/2 83 1/t «loTInto. « !/l 1* 1/3
Bres. I16S8] 9. «3i Tharsls. «/. 35;. Chine- 14 77. 77. Tsnganylka 6/8 6/B (int.ufill, m 102, »9«eoni1i IK/IOU 1)1 .'S ïoung « «0 1/2 BoïilOvtch. 38 1/5 2S S.» H8llMi3' 13, 13, Shell, + 19/32 4 VI'- Jap.l»ÔIS9) 83. 13. «en.djle.. 4/7H 4/71, Porlgg. 3 78 1/2 78. «>glo-lnn.. 100/7(4 "»/. Russe|1806l 0 3» 01» Gulj. %i. 92/t
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Bwq.dePar. 975. «80. tlcel. (cap.) 960. 975.
Elect, Saine. 289. 2B3 3/4 |f«l,l 26(0. 2630.
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6f.\ AstuF. Mines 162. 159.
Idïd.l Ïlelllc-Hsiil, 1825 17W ̃ Conconlla.. 61. 60 1/2 Maurage, 7025, 7025, Pelrs«na. m 810 Nord »irl. 1975- VU •/•
de ce que les « couches d'acheteurs i ne se rerioijveljent pas,
Le public s'abstient.
Pour ranimer la Bourse, l'élargissement du marché des fonds d'Etat, l'Introduction de fortes valeurs américaines, pourraient être mis à l'étude, zépQse notre confrère,
mais a
Ne conviendrait-il puis d'abord que Paris "manifestât un peu mieuaf son in^dépendance vis-ii-vjb des autres plaças ? Ne faudrait-il pas, en outre, qu'un minimum d'activité et 4e aiabilité fût déjà assuré et qu'on ne vit pas, ppr eïBraple, une vente de dix titres provoquer, sur l'action de la Panque de France un recul de 105 points 1
© te « Stoçlç fiSChsnge !» est virsiblement inquiété par ia situation ppHtisug eurpoéeime, ha Stjancç (i été maussade et les fpn4» brJtBBpiques eux-mêmes s'inscrivent en jéger recul. On a noté aussi le repli des fonds d'Etgt allemands et autrichiens.
© Faiblesse au Métal E«ohaiige pu l'etain au comptant abandonne 15 sh., le plomb 6 sh. et le cuivre 15 sh. 7 1/B d.
JI a été trgité 1.900 tonnes de cuivre, 200 tonnes d'étain, 1.500 tonpes de plomb et 950 tonnes de zinc. $ Les mines métalliques, a Lon-
dres, cèdent du terrain,
5 Les mines d'or, au contraire, sont raffermies, On a noté des achats hritunniqtifa qui ont aeenmpagné la demande toujours très active du ron'ir-ri.
6 JI a été vendu sur le marché libre de l'or 4S2 barres 'd'une va. leur de J.220.OQQ livres au prix de 141 2 1/2 par once suit une hausse de 1/2 penny sur la veille. Ce prix basé sur les offres et demandes comporte une prime de 1 pen.ny 1/2 aur la parité du dollar à 4, 92 7/8.
© New-York est tres ferme. Après un début hésitant le marché se raffermit brusquement en clôture et termine en hausse de 1 à 4 points, total des transactions 1,620.000, Caoutchouc en hausse de 40 points. Céréales de 1 à 3 points.
AMSTERDAM bien dia. 'mum i Pa. i a ii «"̃"« i pSi i s Ainsi. Bank. 160 1/4 223 8/4 H. li. A. 452 1/2 463 3/4
Royal 0»;cn. 338 1/2 340 1/8 ligist. R* 224 3/4 2!) 3/4
», H. U. 16 16 46 1/3 Senembah,. ïdS ̃/• ÎSS
Unllntr. 155 1/2 165 1/8 Chade 1S7
Philips .,̃• %9 9/4 3(3, Jf.a Culthur 165. 1(9. NEW-YORK très ferme
vu [IIB5 I £!"̃ I 6" II Vil FIIR<t I Clot. I Dern,"
J" >rW
4lr Reduct,, 60 1/4 62 1/4 Inltr, Nlclc,. 48 1/1 49 1/!
Alllcjf Chem, 174 1/2 178. Int. T. Mal. 9 7/1 io 1/4 i~
Amer. Can. » .i. 99 5/8 Jon» «aai. 19 1/1 94.
Am. Métal.. 35 35 1/2 1 Kennecolt 38 3/4 u> 3/4
Am. P. S llchl (1/1 6 1/8 UsslUl, B 100 1/4 gj 3/4
»mer. Smcl. 47 5/8 48 1/4 tœrs 50 7/8 si 1/4
«ip, T, i T. 140. 14.1. lorlllan). 17 3/8 n 3/4
Am.TobacB 79. tO «i. Inlire.. 42 7/9 42 )/4
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Anaconda. 32 3/4 jà 112 NaI.BeIrYP, 16117 14118
AlçhlGcn 36 > 37 1,8 Nat. Daln P, 15 1/2 16 1/8
fendu Aï.. 15 3/4 1! W. Olltlll, ?? 5/8 22 3/4 8«|hl.St««l. 67. 6S1/2 », ÏCunlr.. "1/2 u 3/8 Borde». 17. 17 North Amer. 217/8 32 7/8 Brook Mann. 11 •/• 11 1/2 Paramopt,, 10 1/4 11 8/6 Canad, Pac. 6 3/4 7, ProctfC I~ Casa, 92 1/2 93 1/2 Publli Sen. 13 3/4 31 1/2 Celan Corp. 1». 19 3/4 Radio 7, 7 1 CtrroPatco. 44. 48 3/4 Rep. Steel.. 181/ 19 3/8 Ches. a.Oblo 29 3/4 30 1/4 Rejnolds B. 40 3/4 «1. cumin. «?/» »-Jj«m sort.. M..V? .«.• ColumblaGt! 7 S/S 7 31 Shell. 16 1/4 16 7 8 Consol, Edl! 28 28 S/4 Socgny l'ac. 1b 15 1/8 Cont, Can-, 45. 47 3/4 st. Brands., 8. e Corn Prodoe. 6S1'4 67. St. OH of HJ El 7.6 55. Cotr 1111 41/4 Tems Cor». 44 1/8 .4*7/8 Dom Minet. 28 3/4 28 1/2 Teias Cuir.. 33 1/8 33 1/4 Du Pont. 118 1/8 123, Union Pic. 7J • 80.
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Août 126 50 J2B 50
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fumé Nméyeyq., 19 ,n IH
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M. MARCHANDEAU PREPARE LE BUDGET DE 1939
Ppdp que le projet de budget du prochain exercice puisse être souinis, selon l'usage, dans la seponde quinzaine de septenîbi'e à la cou)*rnUsjpn des finances de la Chambre, M. Marpliandeau pq«rs«it BCtivement avec ses services la préparation du dit budget,
En vue de parvenir à l'équilibre budgétaire, le ministre des finances s'entretiendra successivement avec ses collègues du cabinet des posaibilités de réduction des crédits demandés par les différents minis. tères,
LE JAUNE D'ŒUF
AVAIT SUPPLANTE LE MARC DE CAFE. Une fermière de Pressy-surM'arne, Mme Gallois, reçut, le 14 juillet 1937, In visite d'une marchande ambulante, Bertlje JUin, qui prétendit lui révéler l'avenir. Cassez un œuf, lui dit-elle, et j'interpréterai le jaune,
Ainsi fut fait-Mais Mme Gallois vit un cheveu dans le jaune, et la nomade lui prédit aussitôt de grands malheurs.
Il faut, il tout prix, conjurer le mnuvais sort, conseilla-t-elle j remettez-moi quelques objets précieux, je les ferai bénir et vous ne craindrez plus rien.
La crédulité coûte parfois très cher la fermière rapprit à ses dépens.
Arrêtée, Berthc Klin comparut devant le tribunal correctionnel de Pontoise qui l'acquitta, au bénéfice du doute mais, hier, la neu.vième chambre de la Cour lui a infligé un an de prison.
La réception
à l'Hôtel de Ville
de miss Jean Batten
L'héroïque aviatrice, miss Jean Batten, a été fêtée hier par la munleipalité de Paris, à l'Hôtel de Ville.
En présence de nombreuses personnalités, parnii lesquelles on re-
marquait Aimes la marquise de
Npailles et Blériot; MM. le général de Vergettes, représentant l'AéroClub de France; Armand Massnrd, président du Comité" olympique des Isnai'ds, député; Jean de Castellane, etc, M. le Provost do Lnunay, président du Conseil municipal, a salue m'ss Jean Batten et lui a présenté les compliments de la municipalité et de la population parisiennes. Puis il a offert à l'aviatriee une gerbe de fleurs enrubannée aux couleurs de la ville. Très émue, miss Jean Batten a remercié tout d'abord en anglais, puis a terminé par quelques mots français:
« Je nie suis aperçue en posant le pied sur la terre de France, que je n'étais pas considérée comme une étrangère. »
La cérémonie s'est terminée par la signature du Livre d'Or.
Après l'incident de frontière franco-italienne
On nous communique
« Les internes en médecine des hôpitaux de Paris, très émus de l'accident dont vient d'être victime ̃leur collègue Dpliertrc, attendent la conclusion de l'enquête entreprise par le ministère des affaires étrangères, sollicitent d'en obtenir communication et espèrent que toute mesure sera prise pour obtenir réparation du dommage émisé dont les suites ne sont pas encore prévisibles. »
Officiers "™j
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MOTS CROISES
Horizontalement. I. Rusé dans les petites choses Grosse pilule. H. Indique deux directions voisines Qui concerne l'état des hommes vivant sous des lois communes (fém.). III. Désigne deux pôles Tournas un corps par ses deux extrémités en sons contraire. IV. Préfixe télépho- nique Ingénue. V. Port cspii^nol sur la Méditerranée. VI. Conspua Fin d'infinitif. VII. Préposition Qui a l'apparence de l'intérieur de rertaines coquilles {fém.). VIII. Ce qui trouble lu sérénité Tapnge. IX. Administrateurs de provinces dans l'ancienne Egypte. X. Ville d'un roi de Bretagne martyrisée à Cologne Article. ̃ XI. Pusse tout près' avec rapidité Roi des Gétules, fils de Jupiter Ammon.
Verticalement, 1. Folâtrer. 2. Fin de participe IYuurpat du premier prix tioncourt Deux lettres de « Toulon ». 'J. Astronoine du xive sipcle auteur de célèbres prédictions. ̃ 4, Sons remise Perdu. S. Contume Dans le Rhône et dans le Rhin; Lentille. 0. Bien qu'une religieuse apporte en entrant au couvent Affluent dit Rhône Pronom relatif 7. Complimenta. 8. J)'un mot de Juvénal expliquant les motifs d'une irrltution Fonder. !t, Plaisanteras. 10. Cité dans mainte histoire murseillaise Deux lettres de « Seine » Article. Jl. Fait tort à. Lourds relativement à leur volume.
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Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le iî> de ce mois de bien vou'loir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement. La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi,
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Mercredi 13 juillet 20 h., TOUR EIFFEL Musique de chambre. Divertissements {SpitzmuUer) Suite pour piano (T. Uttrsanyï) Sonatine pour violon et piano (7, Francaix).
20 h. 30, TOUR EIFFEL Emission dramatique a Les origines de la littérature, Mahomet », aiaphtktt. rsétothnniaiif d' P.-D. Perret, d'après les documents anciens « Le 14 juillet 1919 », évocation radiophottique de G. Delamare.
20 h. 30, STRASBOURG Concert symphonique sous la direction de E. G. Munch Symphonie fantastique, op. 14 {Berlioz) Le Roi d'Y*, ouverture (Lalo) Concerto en ré mineur, pour violoncelle 8t orchestre {Lalo) Marche héroïque (SainkSqëns). 22 h. 25, NATIONAL ANGLAIS Musiqjte de chambre Quatuor en la {Beethoven); Quatuor ti? 1 en ré {Koechlpi),
ORCHt:8.TIi~
20 h., LONDRES REGIONAL Symphonie en mi t>émo| (Mozart).
29 h. 3.0, PARIS P. T- T- Concert relayé de Vichy.
20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Concert de musique française (Saint-Saëns, BourgauitDucoudray, Debussy, Larmanjat, Schmitt, Pierné, Roussel).
22 h. 5 LUXEMBOURG ÇEjivres de Lalo, d'Indy, Debussy, Ravel.
MUSIQUE DE CHAIVIBRe ET SOLI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies de Purcell, Bizet, Gounod.
16 h., TOUR EIFFEL Quatuor cordes (Stern) Mélodies (Melin) Quatuor A cordes (Pjerné).
18 h. 15, JC(ENTGSWUSTERHAUSEN · Récitai de violon (Schumann, Debussy). 1S h. 15, HAMBOURG Pijces pour flûte (J.rS. Bach, Mozart, Reger),
18 h. 45, PARIS P. T. T, Mélodies par Mlle Marcelle penya Œuvres de Georges Chausson, Séverac, Fauré.
20 h., RADJOrPARIS Récital de violon. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE I Comédie gaie î Marions-nous (Acremant), 20 h. 35, POSTE PARISIEN « En correetionnsile » (M. Diamar.trBerger). 21 h,, RADIO-PARIS Variétés.
THEATRE
20 h. 30, LYON P, T. T. Cabine 36 (A. de Lorde).
Jeudi 14 juillet
20 h. is. PARIS P. T. T. Emission théâtrale, « Art et Travail » présente a Le 14 juillet » {L'Iliade du peuple). pièce de R&tnain Rolland, adaptation musicale de A. Roussel, C. Kœc/ilitt, A. Honegger, D. Lazarus, orchestre et chœurs, direction Désormières, avec MM. Vidalin, Vitray, Richard, Plessy, Courquin, Lacroix, Lavialle, Dumonlier, Lebray, Sardes, Pavlères, Entéric, Bonvillers, Fenal, Francey, Camus, Hiéronimus, Jacquet, Puylagarde, Baryel, Loysel, Oesme, Deljerrière et Mmes Saler, Roudey. Vanda,
Une excursion à Anvers en train radio-dancing LE DIMANCHE 17 JUILLET 1938 La Société Nationale des Chemins de Fer Français mettra en marche, au fiépart de Paris-Nord, le dimanche 17 juillet 10U8, un train spécial radiodanuliiff à destination d'Anvers. Prix aller et retour
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Renseignements et inscriptions à la gare de Paris-Nord (bureau des renseignements) et dans' les bureaux de ville de Paris.
Attention La mise en marche de ce train étant subordonnée fi un nombre minimum d'adhésions et le nombre de places étitnt limité, hntez-vous de vous inscrire. Se munir d'une pièce d'identité avec photographie.
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19 h. 30 RADIO-PARIS La chorale univwsitaire yougoslave Obilitch.
20 h. NATIONAL ANGLAIS Concett, œuvres de ïfoycjn, SitWlius, Spohr, prétry. 20 h. is. FRANCFORT Œuvres de Schubert.
?2 h. VARSOVIE Œuvres de Ravel et Debussy.
20 h. 30. STRASBOURG Concert de l'harmonie municipale de Metz.
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'"li h. RADIO'ÇITE « 14 Juillet tf évocation radiophonique, présentation de Henri Malherbe.
16 h. RADIO-PAIUS « La vie de R91* get de Lisle de M. -H. Rozier.
20 h. RADIO-CITE Bohême 38. 21 h. RADIO-CITE Gala populaire, avec Maurice Chevalier et l'orchestre R«ty Ventura.
22 h, ro. POSTE PARISIEN f S Dernier trajet i> de Diamant-Berger,
OPEflA
j5 h. PARIS P. T. T. g f La fille çhj régiment » de Donj?etti.
THEATRE
14 h. PARIS P. T. T, « tes premiers 14 juillet de la IIIe république » évocation de M.-Ç, Leçornte.
15 h. 15- TOUR EIFFEL « La Mar- seillaise de Ripper-Plcard et A. Cadou, 17 h. RADIO-PARIS « Le convalescent de qualité ou l'Arislocrate » de Fsbre d'Eglantine, « Le triomphe du Tiers Etat », pièce anomyne, interprétées par la troupe de l'Odéon.
20 h. 30. MARSEILLE a Le paquebot Tenaeity pièce de Vildrac.
LA PAROLE
9 h. 25- PARIS P.T.T., RADIO-PARIS. ILE-DE-FRANCE, RADJO-CITE, POSTE PARISIEN Revue du 14 juillet, 14 h. 30 RADIO-PARIS Lectures et poèmes.
18 h. 3o PARIS P. T. T. La prise da la Bastille », nages de Michelet. 22 h. 30 RADIO-PARIS Reportage des fêtes populaires.
23 h. 45, Veillée nocturne de l'ossuaire de Navarin, orientation de Henri Malherbe,
COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD
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CA SEPTIEME ETAPE DU TOUR DE FRANCE 115 kms sans histoire, de Bayonne à Pau ou le Hollandais MIDDELKAMP ,[' gagne au sprint devant Wengler et Vissers LEDUCQ,RESTE PREMIER,AU CLASSEMENT GENERAL AUJOURD'HUI LES CONCURRENTS SE REPOSENT
Disputée hier, la courte étape Bayonne-Pau, 115 kilomètres, aurait présenté un intérêt comparable à celui des étapes précédentes si une crcvaison de pneumatique, dont André Leducq, porteur du maillot jaune, fut la. victime, n'avait déclanché une sérieuse bataille, à vingt-cinq kilomètres de l'arrivée.
Fort heureusement pour le capitaine, des « Cadets », ses troupes lui donnèrent un sérieux « coup de main pour le ramener sur le peloton et, à dix' kilomètres, tout était rentré dans-l'ordre, au grand désespoir de" Wengler qui, 'pendant quelque temps, pouvait avoir nourri l'espoir de.revêtir le maillot symbolique. Dans l'étape d'hier, si les coureurs de l'équipe de France, leur compatriotes de l'équipe des « Cadets et leurs adversaires de l'équipe LuxembourgSûisse ont maintenu leurs positions, coureurs' belges et italiens ont confirmé la bonne condition qu'ils avaient accusée la 'veille.
Après la sixième étape, l'équipe belge était à quatre minutes trois secondes de l'équipe française, alors que les coureurs italiens comptaient six minutes trente-six secondes de retard. Après l'étape d'hier, ces retards ont été ramenés, respectivement, à trois minutes quarante-trois secondes et quatre minutes cinquante-deux secondes et, dans les derniers classés de la journée; ne figurent ni un Belge, ni un Italien.
Bien mieux, le Belge Vissers qui, jusqu'à présent, n'avait pas encore été très en vue a réussi à se classer troisième de l'étape, dans le même temps que le premier et l'Italien Bini a pris une sixième place très honorable.
La bonne tenue de ces hommes est d'autant plus significative que la moyenne horaire de l'étape d hier a été supérieure à quarante kilomètres.
Ultime entraînement et ultimes espoirs
avant les championnats de France
Malgré la fraîcheur de la température et le temps maussade, le stade nautique des Tourelles est aussi animé que pendant les grandes chaleurs. Les championnats de France sont proches, et chacun veut parfaire sa forme, coûte que coûte.
On rencontre beaucoup de visages nouveaux les Parisiens sont dépayses, car l'Afrique du Nord est digne- ment représentée. Constantine et Ca- sablanca sont déjà à pied d'œuvre. Alger et Tunis n'arriveront que ce soir, n'ayant pu s'embarquer que lundi, aussitôt après les championnants de l'Afrique du Nord.
L'entraînement se poursuit avec assiduité. Tandis que les élèves d'Hermant font de la distance, les nordafricains, quelque peu incommodés par le froid, se contentent de sprints poussés. Et chacun détaille le style de son concurrent le plus sérieux. C'est ainsi que nous avons trouvé le Constantinois Bobcoff emmitoufflé dans des chandails et des lainages, le tout recouvert d'une splendide gandourafa qui donnait aux gradins un petit air déscrtlque.
Pallard il est bien capable de me déposséder de mon titre de cliampion scolaire. Il a terriblement progressé cette année.
Quelles sont vos performances de cette année ? J'ai réussi 2 m. 22 s. et 1 m. 4 t. 2/10 à Philippeville, dans un bas-
PELOTE BASQUE
Urruty accorde une revanche
à Lemoine
Demain au Fronton de Paris Par son exhibition de dimanche dernier, Urruty a prouvé qu'il était ineontestablement le plus fort pelotari actuel.
Nous reverrons à nouveau Urruty et
Lemoine et Urruty.
Lemoine face à face demain aprèsmidi, au Fronton de Paris, et nombreux seront ceux qui auront à cœur de revoir le champion du monde Urruty, d'autant plus que son rival Lemoine acclimaté à la vie de Paris, s'est promis de faire mieux encore que dimanche.
Sur présentation de leur bande d'abonnement, les abonnés du « Figaro » auront droit à des billets à tarif réduit pour eux et leur famille.
NOUVELLES
de TOUS les SPORTS SKI. A l'Aiguille de Pers, au col de l'Iseran,. la classique course d'été a été gagnée par le jeune James Couttet, devant Mermourt, Vignoles, Juge et Cohendoz.
WATER-POLO. Eu quarts de finale du Championnat de France, le 24 juillet, l'E. N. Tourcoing (1), le R. U. Alger, l'E. N. Tourcoing (R) et le C. N. Paris seront en lice à Toureolng. La Libellule, le C. N. Tunis, le C. N. -Lyon et le Toulouse 0. E. C. se trouveront en présence è Lyon-Villeurbanne.
Autre fait à retenir le nombre peu important des retardataires ce qui
prouverait la bonne forme actuelle
et aussi le désir de bien faire de tous les concurrents en vue.
Il aurait été, du reste, regrettable qu'une étape facile de cent quinze kilomètres ait été meurtrière.
A l'époque où les « Géants de la Route » montaient de lours vélos équipés de pneumatiques épais mais « crevant tout aussi facilement que les pneumatiques modernes, plus légers et roulaient sur des routes rendues difficiles par la boue ou la poussière sans avoir à espérer aucune aide pour effectuer leurs réparations ou être ramenés sur les hommes qui les précédaient, les étapes de cent quinze kilomètres étaient inconnues. Et la valeur du sport n'en était pas diminuée.
Avant de franchir les Pyrénées en deux demi-étapes, 115 et 193 kilomètres les coureurs du trentedeuxième Tour de France se reposeront à Pau.
Il est donc logique d'attendre d'eux une huitième étape plus « mouvementée » que les sept premières.
Le résumé
de la septième étape
Les premiers kilomètres de l'étape furent couverts à une allure soutenue, sans que personne ne songe a se sau1 ver mais, à vingt-cinq kilomètres du but, Leducq est victime d'une crevaison de pneumatique.
Ses adversaires les plus directs en profitent pour se sauver Walschot, Vervaecke et Vicini se montrent particulièrement décidés.
Alors que deux de ses coéquipiers se mettent à la poursuite des fuyards, avec l'espoir de « freiner leur ardeur, les autres attendent Leducq qu'ils ramèneront sur le peloton après
NATATION
sin de 50 m., eau douce, et je voudrais bien rééditer ces exploits samedi et dimanche. Il n'y a que ce froid qui m'ennuie l Pense:, nous subissions quelque 40» avant de partir, la différence est bien grande 1
Un peu plus Join, Je plongeur Semperé, écoute attentivement les conseils de Pierre Lemaitre qui, sportivement, corrige les fautes de son concurrent. Le froid est terrible pour nous plongeurs. Les muscles se durcissent et nous ne pouvons plus guère compter sur nos reflexes. Le vent souffle sur la plateforme de dix mètres, et nous n'avons guère de moyens de nous' réchauffer.
Le coach des Casablancais, Gérard Gardez, couvre un carnet de signes cabalistiques
Chut 1 ne dévoilez pas les secrets d'entrainement. Tout ce que nous pouvons vous dire c'est que nous avons déjà démoli deux chronomètres à force de prendre des temps, et que nous voudrions bien rencontrer des clubs métropolitains en water-polo. Notre équipe est très homogène, et nous avons battu en « montant » le C. N. Lyon, qui vient de se qualifier pour les quarts de finale de championnats de France, Ne pensez pas que nous nous croyons plus forts que tout le monde, nous voudrions simplement nous entraîner, car nous n'avons que peu d'occasione de matcher des équipes plus fortes que nous.
Quant à Tali, il arrive tout souriant
L'eau n'est pas si froide que cela J Si vous aviez talé celle de Dombasle, où ont eu lieu les championnais militaires 1 Tenez, nous qui cherchez toujours la nouveauté il y avait là-bas un nègre formidable Balthazar, soldat à Saint-Brieuc, qui a failli battre Nakache aux 33 m., il était en tète, et s'est malheureusement effondré 1 m. lfl s., alors qu'il avait déjà réalisé 1 m. 4 s. La fédération croyait que c'étaient des temps gonflés et ne l'avait qualifié qu'en dernière heure I Donunage qu'il n'ait pas battu Nakache en série, je serais peut-être champion militaire l Yvonne Jeanne.
UN MATCH AMICAL Le S. C. U. F. et le C. N. A. Casablanca se sont rencontrés, hier soir, à la piscine Hebert. Les Parisiens s'assurent le meilleur avec trois buts d'écart. Les Marocains, très rapides, semblent un peu désavantagés dans un bassin aux dimensions réduites l'âme de l'équipe est Gérard Gardez, le gardien de but est excellent, tandis que les arrières semblent les points faibles de l'équipe. Quoiqu'il en soit, ce fut une excellente partie, jouée fort correctement de part et d'autre.
PAILLARD ET BOBCOFF aux prises dans
les championnats scolaires Les championnats de France scolaires se disputeront, demain aprèsmidi, au stade nautique des Tourelles, en prélude aux championnats toutes catégories qui seront organisés samedi et dimanche.
Il ne faut pas croire que les épreuves seront facilement gagnées. Chez les minimes, le Parisien Landais voudrait prendre sa revanche sur le Remois Grandthomme, révélation de la saison, tandis que le Constantinois Kerambrun est de taille à mettre tout le monde d'accord.
Mais l'épreuve la plus serrée sera le 100 m. juniors, où le Parisien Roland Pallard se heurtera au CQnstantinois Bobcoff, qui vient de remporter le championnat des ligues nordafricaines en 1 m. 4 s. 2/10.
Quant au Lycée Voltaire, il aura à s'employer sérieusement pour conserver le relais 5X50 m. Des équipes comme celles de Perpignan, d'Alger où même de Toulouse, seront de dangereux adversaires pour les élèves du professeur Troucellier. Y. J.
TIR AUX PIGEON:
Au Cercle de Deàuville Prix Martell, 3 pigeons, série. 1. ex œquo de Lamaze, Lagnier, comte de Durfort 7 sur 7.
Prix de la Société Française de Munitions. 1 pigeon, handicap. ex aequo Leonard, duc d'Ayen, R. de Thézy, Van der Heydent, A. Hauzeur, Lagnier 17 sur 17.
Prix Pol Roger. 1 pigeon, série. 1. ex œquo R. de Thézy, Van der Heydent, A. Hauzeur 9 sur 9 3. Lagnier 8 sur 9.
une chasse de moins de vingt kiltres.
A cinq kilomètres de Pau, Wissers sa sauvera en emmenant Middelkamp et Wengler, Middelkamp arrachant la victoire au sprint.
Classement de la 7° étape, Bayonne-Pau, 115 km. 1. Theo Middelkamp, en 2 h. 61 m, 22 s. 2. Heinz Wengler 3. Vissers, tous même temps 4. Berrender, 2 h. 51 m. 33 s. 6. Fréchaut, 2 h. 66 m. 35 s. 6. Bini, même temps 7. ex aaquo tous les autres dans le même temps, sauf
85. Egli 86. Deforge 87. Fontenay 88. Carini 89. Lamure 90. Ducazeaux.
Classement général
après la septième étape 1. A. Leducq, 43 h. 0 m. 66 s. 2. Wengler, 43 h. 1 m. 8 s. 3. MaJerus, 43 h. 1 m. 43 s. 4. Rossi, 43 h. 1 m. 65 s. 6. Magne, 43 h. 2 m. 43 s. 6. Mathias Clemens, 43 h. 12 m. 43 s. 7. Tanneveau, 43 h. 2 m. 49 s.; 8. Speicher, 43 h. 3 m. 1 s. 9. Lowie, 43 h. 3 m. 1 s. 10. J.-M. Goasmat, 43 h 3 m. 16 s. 11. Cosson, 43 h. 3 m. 20 s. 12. Weckerling, 43 h. 3 m. 31 s. 13. Vervaecke, 43 h. 4 m. 18 s.; 14. Disseaux, 43 h. 6 m. 23 s, 16. Vicini, 43 h. 6 m. 23 s.
Le classement international 1. France, 129 h. 9 m. 59 s. 2. Cadets, 129 h. 12 m. 24 s. 3. Luxembourg-Suisse, 129 h. 12 m. 39 s. 4. Belgique, 129 h. 13 m. 42 s.; b. Italie, 129 h. 14 m. 61 s. 6. Allemagne, 129 h. 16 m. 43 s. 7. Bleuets, 129 h. 27 m. 37 s. 8. Espagne-Hollande, 129 h. 28 m. 32 8.
AuJourd'hui, les coureurs se reposeront à Pau.
FOOTBALL
EN ATTENDANT la saison prochaine Le football est en sommeil, en ce qui concerne le stade tout au moins, car, à notre connaissance, il n'y a pas beaucoup de footballeurs qui pratiquent l'athlétisme. Ayant remisé les chanssures à crampons, les joueurs attendent la prochaine ouverture de la saison. Peut-être pourraient-ils dans ce court laps de temps passer te brevet du sportif. si leur fédération les mettait dans l'obligation de le posséder 1 Cependant les footballeurs sont très occupés, car dans la coulisse se font les tractations entre clubs pour la saison prochaine et les transferts marchent bon train.
Nous établirons un jour prochain le bilan de ces tractations. Notons aujourd'hui que le champion de France, le F. C. Sochaux, a fait quelques acquisitions de marque Kancsar, Missoum, Gabrillargues, Sefelin, Badina viendront tenir compagnie la prochaine saison à Mattler, Keller, Faczinek, Courtois, Irregaray, Duhart, Korb, Hug Lehmann, etc. Mais le F. C. Sochaux a des ennuis avec certains de ses équipiers Cazenave, Lauri, Szabo, Ithurbide, Di Lorto n'ont pas renouvelé leur contrat.
Signeront-ils de nouveau 7
̃'̃'̃̃- -VJ: ̃
Un autre grand club veut faire parler de lui: le R. C. Paris. Il entend réunir sons son drapeau la saison prochaine les ptus grands noms du football. Aux côtés de Hiden, Jordan, Diagne, Veinante, on trouverait Delfour, Bastien, Aston. Le Racing ne se refuse rien. Il est vrai qu'il a réalisé les plus grosses recettes de la saison.
:+*;1
Le Nord avait pensé à fusionner ses deux clubs de Roubaix d'Excelsior et le Racing. Pendant des semaines on a dit « Ils fusionneront ils ne fusionneront pas ». La fusion, finalement, ne se fera pas. Ainsi en a décidé le bureau fédéral sur l'avis de la commission du groupement des clubs autorisés.
Et cela est très bien.
Réglementairement, en effet, il était impossibte de créer une telle fusion de professionnels, les clubs étant seuls autorisés à utiliser des joueurs rélribués, mais restant des clubs amateurs. La fusion réunissant uniquement des professionnels, la chose devenait impossible. A. R.
Les JEUX OLYMPIQUES
LES ATHLETES
des Etats-Unis favorables au voyage à Tokio
Le Comité Olympique américain que la question de la participation aux Jeux Olympiques à Tokio préoccupe a organisé, parmi les athlètes américains un referendum.
Celui-ci vient d'être clos et 90 pour cent des athlètes se sont prononcés en faveur de la participation.
A noter que ce résultat est normal. Les athlètes, en effet, qui ont la perspective d'un beau voyage au Japon, ne peuvent logiquement voter contre une participation de leur pays.
Malgré cela, il est probable que les dirigeants du sport aux Etats-Unis réfléchiront encore avant de décider leur participation aux Jeux de 1940. Les frais énormes entraînés par cette participation sont, pour les Etats-Unis comme pour les autres pays, un motif de réflexion.
SKI NAUTIQUE
Au Val d'Esquières
Après avoir ouvert la saison avec Rominger, il ne pouvait plus être question qui de vedettes et c'est actuellement toute une constellation qui gravite autour du « Tota », toujours conduit j>ar Baltié, plus allant et plus vociférant que jamais dans son rôle de professeur. Les défis s'entrecroisent sans arrêt et si un jour c'est à qui de Moussia, de Jean-Pierre Aumont el de Blanche Montel passera le premier le tremplin sans tomber. Le lendemain, c'est un concours de slalom où capitaines et lieutenants de la base aéronautique maritime de Saint-Raphaël se livrent un duel sans merci.
Bien entendu, au-dessus du peloton, il y a les as, mais si Mazurel risque la cabriole en voulant passer le tremplin trop haut, il y a les prudents et si Renée Saint-Cyr se risque à nager dans les eaux du « Tota », elle n'a point encore tenté la chance -de glisser derrière lui.
NAVIGATION AUTOMOBILE
Les premiers concurrents du raid Lyon-Marseille-Cannes quitteront Lyon aujourd'hui Les embarcations plas rapides partiront demain
C'est aujourd'hui, à 16 heures, que sera donné, au barrage de la Mulatière, à Lyon, le départ des premiers concurrents du raid motonautique Lyon-Marseillé-Cannes, les pilotes des horsbords de tourisme et des cruisers à cabine.
Après escale à Valence, les concurrents repartiront, le lendemain matin, pour Marseille, alors que, ce même jour, le départ sera donné, à Lyon, entre les ponts de l'Université et Galliné, aux bateaux de course, aux runabouts et aux hydroglisseurs.
Parmi les concurrents, il en est de nombreux qui méritent une attention toute spéciale.
Le plus en vue sera très certainement Piquerez qui, sur son racer Rafale-XI, de la catégorie des plus de 1.200 kilos, a l'intention d'établir le record de la plus grande vitesse sur le parcours.
Le plus redoutable adversaire de Piquerez apparaît devoir être Meyer, qui pilotera son Incognito.
D'autres pilotes fourniront de belles performances le Parisien C. Drouilly,
« Normand V » a gagné au Havre
le Prix du FIGARO Les premières épreuves organisées par la Société des Régates du Havre ont été disputées par bonne brise d'ouest-nord-ouest, mais par mer houleuse et sous un ciel obscurci par de nombreux grains et, parfois, par une petite pluie fine persistante.
Au programme de cette première journée de régates figurait le Prix du Figaro, attribué par les dirigeants du Club de France aux yachts de la série des 6 mètres J. I.
En raison du grand nombre des partants et de l'habileté des barreurs cette épreuve, qui présenta un grand intérêt, fut suivie par de nombreux spectateurs.
La lutte fut très serrée entre Normand-V et Dinorah-111 dont les barreurs accusèrent une habileté fort remarquée, surtout dans le virage aux dernières bouées.
Finalement, le bateau dje M. M. Draeger enleva la victoire, malgré la très belle résistance de M. 0. Desouches, excellent second devant M. Bouteleux.
La lutte fut tout aussi serrée entre les derniers classés seize secondes séparaient le dernier du cinquième. Dans la Coupe Calypso, la lutte fut très vive entre le vainqueur, qui mena la course de bout en bout, et le second, Jean Vernier, âgé de quatorze ans et demi. Résultats
Prix du Figaro. 6 mètres J. I., parcours 11 milles. 1. Normand-V, M. Draeger, 1 h. 43 m. 48 s. 2. DinorahIII, C. Desouches, 1 h. 43 m. 54 s. 3. Marquita-III, P. Bouteleux, 1 h. 44 m. 24 s. 4. Namoussa-ll, L. Bréguet 5. Corinna, M. Thierry Mieg 6. Asteria-HI, M. Dessouches 7. Qu'Importe, Mme L. Cotnareanu, 8. La-Bandera, P. Gaudermen.
Papillons, monotypes du N. 0., parcours 7 milles. 1. Amaryllis, J. Dufour, 1 h. 23 m. 2. Nedon, C. Kaiser, 1 h. 25 m. 40 s. 3. Florianne-111, Mme Florian-Chardon, 1 h. 25 m. 47 s.- •-•-
'Coupe Calypso, série des Requins, Sarcours 9 milles. 1. Calypso-Ill, 0. Genestal, 1 h. 49 m. 4 s. 2. Dicky, J. Vernier-Delcourt, 1 h. 49 m. 13 s. 3. Cherblaou, Mlle Sheid, 1 h. 56 m. 6 s. 4. Shark, Mme A. Augustin Normand, 1 h. 58 m. 56 s.
NATATION. A Dombasle-sur-Meurthe ont eu lieu les championnats de France militaires. Sur 100 mètres, Nakache et Talll se sont retrouvés Nakache a gagné en 1 m. 2 s. Talli fut second en i m. 4 s.
Nakache a également triomphé dans l'épreuve de sauvetage. Le s'apeurpompier Morin a été le meilleur plongeur.
De Tournois en Tournois
Au Cercle des Sports
de la Marne
Convocations pour aujourd'hui 13 juillet
15 heures Mme Gravis, Mme Gourovitch, Mlle Hildebrant, Mme Pollack, Mme Baudot, Mlle Rouquier, Mlle Pognon, Mme Bouvelot, Mlle Cholin, Mme Ratier, Mme Fontaine, Mlle Marcellin, Mme Bouchard, Mme Guichon, Mlle Lembeye, Mme Derouen, Mlle Normand, Mlle Casteonet, Mme Faisse, Mme Epstein.
16 heures Mme Pomer, Mlle Lejour, Mlle Ferrand, Mme Herold, Mme Privat-Deschanel, Mme Andrivet, Mlle Gagneux, Mlle Bonheme, Mme Potet, Mme Maujard.
18 heures Nieolsky, Lorth, Fillot, tran-Geza, Cavel, Laverdet, Préjean, Souillard, Marcellin, Tribel, Fasquelle, Chagnot, Soule J., Pote, lenietti, Moskawitz.
18 h. 30 Collot, Giraud, Couture, Maleterre, Chaperon P., Pollack M., Lhuillier, Germaine, Reynald, Nterenberger, Harnois, Schreyer, Mirmande, Mayer, Baranton, Caradeau.
Convocations pour demain jeudi 14 juillet
8 h. 45 Edel, Langlois, Marlois, Bobas, Chambost, Bonnefous, Antognini, Richard F., Meunier A., Didier M., Faisse, Passerat, Delort, Jarry, Laroque, Plisson, Boyer, Letourneur, Grenet, de Chazelles.
9 h. 15 Haussmann, Charnier, Delmas, Gautier, Model, Huby, Palil, Roy, Sioen, Sebe, Lejeune, Pieri, Finaz, Leneliney, Favereau, Coquereau J., Allard, Gobin, Barillier, Beauvillain.
10 heures Toubas, Bruchausen, Brunner, Soule C., Maclou, Parmeland, Moutier, Grouehetsky,
11 heures Les vainqueurs de 8 h. 45.
11 h. 30 Les vainqueurs de 9 h. 15 et de 10 heures.
14 h. 15 0. Mourre, Remillier, Rischmann, Bouvelot, Hamelin G., Gillet, Montifrov, Deffayet J., Jamain R. Chanet, Pollack M., Leresche, Richard P., Lasserre, Hamelin J., Martinie-Dubcusquet, Weil G., Woliner, Argaud. 15 heures Galtier, Mayer, Dubreuil, Polack R., Chaperon J., Leroy-Dive, Beaurienne, Laisne, Cauchois, Merlin 0., Beressi, Bourdeix R., D. Laurent, Boutet, Cardin, Descamp, André, Morel, Roques, Maillard.
15 h. 30 Les vainqueurs de 14 heu- res 15.
16 h. 15 Les vainqueurs de 15 h. 17 heures Gagneux, Allaigre, Michel Bernard, Gravis, Bouzou, Lever- rier, Bourdeix P., Frenklan, Poignon, Bonnet, Pollack J., Allaln, Richter,
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les Belges Callebaut frères, Buysse et Couzin, les Italiens Pieraccini, Rusconl, Robino, Donati, Théo Rossi et le colonel Gorini, qui pilotera un hydroglisseur, et le Genevois Perroy. Aux derniers essais, Blanchard a mis à l'eau un hors-bord aux lignes impressionnantes et sur lequel tout ce qui représentait du poids inutile a été sacrifié. Il aura, comme principal adversaire, le champion de France Rousset.
Sur un superbe racer 800 kilos, Schott a obtenu des résultats très satisfaisants. Le seul bateau qui ne semble pas tout, fait prêt est celui-de Léorat, qui est capable d'accomplir une très belle course.
Parmi les concurrents figurent deux gracieuses pilotes Mme Botàwala et Mlle d'Andirand.
Le départ des hors-bords de tourisme et des cruisers à cabine, qui sera donné aujourd'hui, sera précédé d'un défilé sur la Saône, auquel participeront tous les concurrents venant de Saint-Germain.
LA VOILE
.ES REGATES D'ETE sur la Côte d'Azur
1
Nice, 12 juillet. (De notre correspondant particulier.) La saison estivale de yachting de la Côte d'Azur, qui avait débuté par les Régates de Beaulieu et de Villefranche-sur-Mer, s'est poursuivie par celles de Nice qui comportèrent deux journées. La première, organisée par le Girelling-Club, donna lieu à une grosse surprise. En effet, dans la série des 6 m. 50, Lucie, à M. Rainaud, jusqu'ici imbattable, connut sa première défaite, que lui infligea Kikoulou, à M. Stagnaro.
Voici les résultats de, cette première journée
8 m. 50. 1. Bise, à M. Borgna. Cruisers. 1. Janic, à Mme Bailley 2. Dalch-Mad, à M. Dandin 3. SainteMarie, à M. Caubert de Cléry 4. Helder, à la comtesse Rochiki.
6 m. 50. 1. Kikoulou, à M. Sta- gnaro 2. Lucie, à M. Rainaud 3. Paquerette, à M. Augier 4. Arlette, au docteur Ricoud 5. Tanit, à M. Raymond Maurice 6.Phi-Phi, à M. Giordano.
3 m. 75. 1. Frisson, à M. Stagnetto.
Monotypes C. V. V. 1. Gian-Maria, à M. Martin.
Stars. 1. Sabipa, à M. A. de Mille 2. Encore-Toi, à M. J. de Mille 3. Aïe-Aïe-Aïe, à M. Le Guay 4. Killy, à M. Pagelli.
La seconde journée, organisée par le Club Nautique de Nice, vit Kikoulou confirmer sa victoire sur Lucie. Cependant- une brise presque nulle nuisit quelque peu à la régularité des épreuves dont voici les résultats 3 m. 75. 1. Frisson, à M. Stagnetto.
5 m. 1. Papillon, à M. Baye. Monotypes C. A. 1. Ali-As, à M. Baussy 2. Astuce, à M. Lombard 3. As-Si-Ça-Va, à M. Martin.
Monotypes C. V. V. 1. Glan-Maria, à M. Martin 2. Fief, à M. Sneyers 3. Futifu, à M. Capelier-Médecin 4. Rhumbs, à M. Achiardi.
Stars. 1. Kitty, à M. Pagelli 2. Audiwood, à MM. Woodcock et Audibert 3. Ale-Aïe-Aïe, à M. Le Guay 4. Sabipa, à M. 4, de Millo.
6 m. 50. 1. Kikoulou, a M. Stagnaro 3. Lucie, M. Raipaud 3. Tanit, à M. Raymond Maurice 4. Paquerette, à M. Augier 5. Phi-Phi, à M. Giordano 6. Crackertoo, à M. Giordan 7. Belva, à MM. Lorerizi. Cruisers. 1. Nostalgie, à M. Génin 2. Dalch-Mad, à M. Dandin 3. Opale, à M. Le Maréchal 4. SainteMarie, à M. Caubert de Cléry 5. LaBelle-Aventure, à M. Betatti 6. Week-End, à M. Sneyers.
Les Régates d'été de la Côte d'Azur se poursuivront du 14 au 17 juillet, à Cannes, le 24 juillet à Menton, le 31 juillet à .Monaco, les 7 et 8 août à Saint-Raphaël, les 18 et 21 août à Saint-Tropez^Sainte-Maxime. Jean Rouillot.
TENNIS
Bréaud, Fiquet, Giraudier, Leroy, Detaisse, Bonheme, Vogel, Rolato-Petion, Gallay, Baron, Bac.
18 h. 30 Les vainqueurs de 17 h. Les « daviscupmen »
français
pour France-Allemagne Le comité technique de la Fédéra tion française de tennis a désigné les joueurs qui renrésenteront la France, en demi-finale de la Coupe Davis, contre l'Allemagne, les 22, 23 et 24 juillet à Berlin.
Christian Boussus, Bernard Destremau, Yvon Petra et Jean Lesueur ont été choisis. Brugnon sera leur capitaine »
Boussus et Brugnon quitteront Paris lundi prochain. Les autres « davlscupmen », actuellement à Hambourg, rejoindront Berlin dès la fin des Championnats internationaux d'Allemagne.
Des « internationaux » français
En même temps qu'il désignait l'équipe de France de Coupe Davis, le comité technique a choisi les joueurs qui prendront part aux prochaines rencontres internationales.
Pour France-Belgique, les 3 et 4 août à Nieuport. Abdesselam, Bolelli, Jamain et P. Pellizza. Mlle Goldschmidt et Mme Lebailly. Deux remplaçants et une remplaçante seront désignés ultérieurement.
Pour France-Italie, les 13, 14 et 15 août, à Viareggio. Max Decugis est chargé de former l'équipe.
Pour le tournoi de Bastad. Abdésselam et H. Bolelli.
Budge et Mako
en Yougoslavie
Les joueurs américains Bùdge et Mako, le joueur tchécoslovaque Drobny et les joueurs yougoslaves Puncek et Kukuljevitch, venant de Prague, sont arrivés à Belgrade.
Ils joueront entre eux, Mako c. Puncec et c. Drobny Budge c. Puncec et c. Kukuljevic, Budge-Mako c. Puucec-Drobny.
A l'U. A. Intergadz'arts 14 heures. Guerdan c. Edel. 18 heures. Dessair c. Davidson ou Coquereau, Lips c. Bouvelot ou Hillen, Tenaille c. Lo Monaco, Bourdeix c. Blond ou Prlllard.
13 heures; Barillet c. Caradeau ou de Pins, Favières c. Meunier.
MOTOCYCLISME
Une équipe militaire française participe
à une importante
épreuve internationale en Belgique
Les» formations motorisées semblent être, désormais, dans 'le mouvement motocycliste, grâce à. Ta juste- compréhension de chefs avises qui se sont rendu,compte que c'est en participant à-de nombreuses manifestation qu'on formera ce personnel d'élite qu'on doit désormais trouver dans les formations mécaniques.
Après le Tour de France, dont on se rappelle le succès, le Concours d'estafette de Fontainebleau, la toute récente démonstration de Montlhéry où onze officiers pilotes ont battu les records du monde jusqu'à 20.000 kilomètres, voici qu'une équipe militaire a été. fort opportunément, engagée dans un tournoi militaire, organisé en Belgique et qui réunit des équipes belges, anglaises, suisses et allemandes.
Ce. premier effort est à louer. Nous gageons qu'il est le prélude d'une action plus intense dans l'avenir. Malheureusement nos représentants, cinq sidecars et une machine solo, comme d'autres formations, seront handicapés parce que chose incroyable et qui va à l'encontre des règlements généraux des compétitions les organisateurs quinze jours avant l'épreuve à la demande des formations d'outre-Rhin, ont sensiblement abaissé le poids total des équipages moto-sidecar.
On comprendra l'importance de la mesure prise lorsqu'on saura que les épreuves comportent 500 kilomètres en tourisme, en « tous terrains » et une partie acrobatie. Or, pour les deux derniers exercices tous termins et acrobaties, le poids total joue un rôle prépondérant et facilite la tâche des pilotes. On aurait aimé voir le règlement respecté avec plus de scrupule.
Malgré cela, louons l'initiative prise par les chefs de la motorisation française et faisons confiance à nos équipages. Georges Bonnet.
AUTOMOBILE
Le Congres du «Gaz des Forêts » s'ouvrira à Limoges
vendredi prochain Ainsi que nous l'avons annoncé, c'est vendredi 15 juillet que s'ouvrira, à Limoges, le congrès du gaz des forêts. Les séances de travail seront présidées par MM. Liautey, député, ancien sous-secrétaire d'Etat à 1 agriculture; Faure, président de l'assemblée des présidents de chambres d'agriculture, et Henry Queuille, ministre de l'agriculture.
La première journée se passera -à Limoges.
Au cours de la seconde journée, les congressistes assisteront, en forêt de Mcilhards, près d'Uzarches, à des expériences de carbonisation, puis gagneront Brive' où auront lieu, dans le cadre de la Foire-Exposition, des démonstrations pratiques de gazogène. La journée du 17 juillet se passera à Tulle, sous la présidence du sénateur Néron, président de la Société nationale d'encouragement pour l'utilisation du gaz des forêts. Les congressistes assisteront à l'inauguration du barrage de'l'Aigle, par MM. Frossard et Queuille, ministres. Enfin, à l'Ecole d'agriculture de Neuvic, expériences de traction agricole à l'aide du gaz des forêts.
Enfin. la clôture du congrès aura lieu Il Clermûnt-Ferraïul, où une séance sera présidée par M. Llsutev, député, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture et où seront arrêtés et votés tous les vœux et résolutions. Une grande épreuve de régularité de] fonctionnement des véhicules à gazo- j gènes, en pays de montagne, se dérou- lera entre Tulle et Clermont-Ferrand, le 18 juillet. Elle est placée sous la haute autorité de M. le. général Maurin, ancien ministre de la guerre, qui présidera le jury.
Ce programme fait apparaître l'intérét de cette manifestation.
L'ACTIVITE SUR LES LINKS
Au Golf de Saint-Germain
Médaille d'or, dames, première série. Finale sur 36 trous Mme J. Harding b. comtesse Pinel, w.-o. Médaille d'argent, dames, deuxième série. Finale sur 36 trous Mme R. Badcr b. Mlle F. Combe, w.-o.
Médaille d'or, messieurs, première série A. Finale sur 36 trous P. Sbrel b. P. Bertrand, 1 up au 36". Médaille d'argent, messieurs, première série B. Finale sur 36 trous P. Bellocq b. M. Hutin, 3 et 2.
Médaille de bronze, messieurs. deuxième série. Finale sur 36 trous R. Nouel b. A. Deas, 5 et A.
Coupe Halbers, messieurs, première série A et B. Finale sur 36 trous P.. Bertrand b. Ph. Clément, w.-o. Coupe Anglo-Américaine, messieurs, deuxième série. Finale sur 36 trous J. Larnaudie b. J. Roscnthal, 3 et 2.
Coupe Pasteur, dames, première série. Finale sur 36 trous Mlle C. Benoist b. Mme J. Faure, et 4. Coupe Britannique, dames et messieurs. Finale sur 36 trous L. Nassif b. J. Harding, 8 et 7.
Au New-Golf de Deauville
Foursomes, 18 trous, medal play. 1. Comte L. de Montgomery-S. F. Brews (scr,), 69 2. G. Larnaudie-J. Orengo (8), 72 3. R. Fabry-W. J. Brandi (2), 73 M. G. Bullus-J. J. Bûsson (3), 73 5. comte F. de GanayC. Hirigoyen (7), 75 A. M. Vagliano-
•* LES ESCADRILLES ANGLAISES, qui ont participé, dimanche, à la fête de l'Air de Villacoublay, ont quitté Le Bourget, hier matin, à 10 h. 30. Elles ont regagné leur base de Northold en formation, après avoir couvert la' distance Le Bourget-Croydon en 51 minutes, malgré-un violent vent debout. Le .record précédent était détenu par Air-France avec 57 minutes. •* LES /AVIATEURS GROMOFF ET YOUMASHOFF, qui ont accompli le raid Moscou-Californie, en passant par le pôle Nord, se préparent à battre très prochainement leur record de distance, de 6.700 milles, en volant à une plus grande vitesse et à une plus grande altitude. Gremoff a même émis l'opinion, qu'avec l'expérience qu'il avait acquise dans les vols polaires et les appareils dont on dispose, il serait possible de faire le tour du monde sans escale.
•+< DANS LA REGION DU CERRO CÔLORINES (Etat de Mexico), un indigène à découvert les restes d'un avion et'deux squelettes d'hommes. 4On croit qu'il s'agit de l'avion « Quatro Vlentos » des Espagnols Barberan et Côllar, perdu le 20 juin 1933 sur le territoire mexicain. Une caravane est partie pour le lieu de l'accident. Rappelons que le « Quatro Vientos » était un Bréguet 19 G. R., Hispano 600 CV. Les aviateurs avaient effectué le raid Seville-Cuba.
̃+ LE CHEF PILOTE CRESPY, accompagné des mécaniciens Descendu et Donadieu, a repris lès essais de l'hydravion « Algol » Latécoère 523, pesant 36 tonnes, essais qui avaient été arrêtés pour effectuer quelques modifications de détail. Après un vol très satisfaisant de 40 minutes, l'appareil a été remis par Crespy entre les mains des contrôleurs de l'Etat. Le lieutenant de vaisseau Mathon a fait alors un vol d'une heure.
̃+̃ LE PBEMIER DES SIX VOLS D'ESSAIS transatlantiques entrepris par le « Mayo » catapulté d'un avion plus grand va avoir lieu. L'avion partira de Southampton et, par bonds successifs, atteindra Feynes (Eire). Bootwood (Terre-Neuve) et New-York.
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A. Ghintran (+1) 75 E. EknayanE. Bérard (5), 75 J. R. Me Coch-P. Hirigoyen (1), 75.
Au Golf du Sart
Coupe Jules Rcqulllart. Quarts de finale Auguste Vanoutryve-Roger Wattinne b. Mme Maurice Wallaert-M. Devildcr, 4 et 3 Mme Paul Six-Robert Dansette b. Charles Screpel-Jacques Leclercq, 4 et 3 Mare ToulemondeJean d'Halluin b. Mme Devilder-Mme Saint-Léger, au 19° Mme et M. Albert Wattinne b. Mme DestailleursPuul Giraud, 1 up.
Demi-finales A. VanoutryvcR. Wattinne b. Mme P. Six-Dansette, 1 up Mme et M. Wattinne b. !IL Toulemonde-J. d'Halluin, 4 et 3.
Finale Mme et M. A. Wattinne b. A. Vanoutryve-R. Wattinne, 2 et 1. Au Golf de Complègne
Prix du Francport, mixte, handicap, contre normal, 18 trous. Prix offert par M. Maurice Chauvet.
1. Smyth (14), 2 up 2. Mme Lhomme (7), 2 down 3. A. Hillaert (12), 3 down G. Hillaert (10). 3 down Yves de la Courtie (13), 3 down F. Coze (12), 3 down.
Au Golf d'Aix-les-Bains
Mixed foursomes, medal play, 18 trous, handicap. 1. Mlle SalomosonBachelet (21), 65 2. Mme GaillardSimmons (17)jj 78 3. Mrs Visser-Piperno (14), 79.
AVIATION
LA COMPAGNIE ALLEMANDE Deutsche Lufthansa commencera dimanche prochain ses vols d'essais sur l'Atlantique nord, à l'aide d'avions catapultés de navires porte-avions. RAPPELONS QUE LES INSIGNES de grand croix de la Légion d'honneur sont remis'au général Denain, par le général Vuillemin, le 19 juillet, au cours d'une prise d'armes au Bourget. Le général Denain passera en revue les escadres rassemblées pour défiler le lendemain a Versailles pendant la visite du roi.
LE RAPPORT ANNUEL sur l'aviation civile en Grande-Bretagne, Indique que les services aériens britanniques ont couvert, au cours de l'année, 5.220.000 kilomètres, transportant 161.500 passagers et 1.300 tonnes de chargement.
Il est à noter qu'il n'y a pas eu un seul accident grave sur les lignes régulières en 193", fait remarquable, étant donné que la plupart des services fonctionnent pendant les mois d'hiver et dans des climats où les conditions atmosphériques sont particuliérement mauvaises.
Le nombre total des appareils enregistrés est passé de 2.899 à 3.140. Le nombre des pilotes s'est élevé de 1.705 à près de 2.000, celui des pilotes privés de 0.783 à 7.500 environ.
Les routes aériennes dont le service est assuré par des avions britanniques et des Dominions, couvrent une longueur totale d'environ 80.000 milles, soit 128.000 kilomètres. Les services des Etats-Unis s'étendent sur une longueur de 100.800 km.; ceux de la France sur 62.000 km.; ceux de l'Allemagne sur 51.040 km.; ceux de l'Italie sur 31.150 km ceux des PaysBas sur 30.400 km.
<+ LE QUADRIMOTEUR FARMAN de la Compagnie Air-France « Ville-deDakar », qui s'était envolé hier matin de Natal, à 0 h'. 45 (G. M. T.), ayant à son bord les 277 kilos de poste du 1490 courrier aérien 100 Amfra est arrivé à Cisneros à 19 h. 45 (G. M. T.).
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Renseignements complémentaires aux Bureaux de Tourisme et de Renseignements des gares de Paris Saint-Lazare et Paris- Montparnasse.