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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-07-09

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 09 juillet 1938

Description : 1938/07/09 (Numéro 190).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409911s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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SUICIDE

COLLECTIF

Il y a un problème de l'Europe. E t puis il y a des problèmes européens.

Ce problème de l'Europe, quel est-il?

r'*

Vu de près, notre continent triste panier de crabes paraît aussi divisé, aussi multiple, aussi différent que possible. Vue de loin, l'Europe représente une unité. Les querelles qui la déchirent restent des querelles de famille. Cette famille, la guerre de 1914-1918 l'a fait déjà déchoir. Elle l'a accablée de difficultés et de misères. Conçoit-on à quel état elle serait réduite au lendemain d'une nouvelle conflagration ? Ne parlons même pas des vies humaines. Une génération ne compté pas dans la suite des temps. Mais que l'on se demande seulement ce qu'il adviendrait du patrimoine dont nous avons la garde et qui est la'gloire la plus pure de notre civilisation ? En vingt ans, la technique de la destruction a accompli d'atroces progrès. Une guerre, demain, mettant aux prises grandes et petites puissances, anéantirait des trésors accumulés depuis des siècles. Ainsi la folie ou l'insuffisance de qùelq u e s hommes suffiraient à réduire en cendres l'effort, le génie de cinquante générations. Et qu'on ne vienne pas nous parler, n'est-ce pas, d'« humaniser » la guerre ou de conclure des « conventions » mettant à l'abri cathédrales, palais, musées. Ce sont là des sornettes. Par la force des choses, une guerre serait une entreprise de destruction totale, farouche, désespérée. On ne compose pas avec la guerre. Si on la fait, il faut la faire complètement, et t jusqu'au bout.

̃

Jusqu'au bout ?. Mais s qu'est-ce que cela signifie ?. Cette guerre ne laisserait derrière elle que des vaincus. Même si, parmi les belligérants, il y en avait qui eussent militairement r é d u i t leurs adversaires à l'impuissance, que pourraient faire ces s vainqueurs, qu'obtiendraient-ils, dans l'état d'épuisement où tout le monde serait accablé ? Les régimes de dictature exaltent parf ois s l'idée de guerre. On dirait qu'ils ne la craignent pas. On dirait même qu'ils sont sûrs à l'avance des résultats que donnerait sa réalisation et que s'ils ne déchaînent pas cette guerre c'est par une sorte de condescendance supérieure dont on devrait leur savoir gré. Ils oublient ou feignent d'oublier qu'ils en seraient les premièjes victimes.

Toutes les situations actuelles de l'Europe se renverseraient en cas de conflit. Les pays qui ont combattu et jugulé chez eux le bolchevisme n'échapperaient pas à son retour triomphant. A l'inverse, les Soviets seraient balayés de Russie. Quant à la France, elle irait' tout naturellement à un régime d'autorité et deviendrait en Europe non point la grande puissance conservatrice, mais la grande puissance réactionnaire. La guerre serait une énorme journée de dupes.

Nous avons déjà pu mesurer la somme de haines, de malentendus, d'aveuglement, de passions que celle dont nous sortons a engendrée. Multipliez cette somme par mille et vous aurez une pâle idée de ce que serait l'Europe après une nouvelle convulsion. On entrerait dans un 'cycle infernal sans autre issue que la déchéance commune.

Une guerre, demain, ne serait pas un crime. Inutile de faire vibrer la « corde sensible ». Cela n'a jamais servi et ne servira jamais à rien. Si l'homme sait être bon, l'humanité ne connaît pas cette bonté. Mais une guerre, demain, serait une sottise. Une sottise tellement effroyable qu'on se demande comment, à l'heure actuelle, après l'expérience vécue, il pourrait y avoir des hommes responsables pour envisager ce suicide collectif comme une solution. Le « problème de l'Europe », c'est précisément de mettre cette sottise en évidence, de la faire saisir partout, de la crier.

Wladlmir d'Ormesson.

Les avions britanniques qui participeront demain à la fête de Villacoublay sont arrivés hier au Bourget Les quinze appareils ont volé de Londres à Paris à plus de 400 km. malgré un vent violent

L'escadrille, anglaise survole Le Bourget avant d'atterrir.

LES JOURS SE SUIVENT EN MARGE

DESENCHERES La saison des ventes s'est achevée sur de belles enchères. Estime-t-on les œuvres d'art et les reliques sans cesse davantage ? Ou notre monnaie sans cesse moins ? Il ne serait pas bienveillant ni même exact d'attribuer cette fermeté âes" enchères uniquement à l'esprit de spéculation ou à la sauvegarde d'itltèrêts matériels. Le goût du rare et du beau y tient sa place et aussi la passion du collectionneur. Le cousin Pons a laissé des descendants.

La meilleure preuve que le goût soutient cette activité réside précisément dans ses variations. S'il n'était que de capitaliser des « disponibilités en objets d'art, ce serait toujours les mêmes pièces, les mêmes objets, les mêmes peintres, les mêmes manuscrits, les mêmes livres que se disputeraient les amateurs. Or, telles « valeurs » recherchées hier sont aujourd'hui délaissées et tels souvenirs' dédaignés naguère suscitent à présent les convoitises les plus vives. La bibliophilie et les manuscrits, offrent à ce point de vue de saisissants exemples. Je consultais naguère un catalogue d'autographes une lettre signée d'Henri III était cotée beaucoup moins chère qu'une lettre de Toulouse-Lautrec. J'admire, certes, Toulouse-Lautrec, mais il n'est point de comparaison, du point de vue de la rareté et de l'attrait général, entre l'épître d'un roi de France et un billet du peintre. Il y a vingt ans, les proportions eussent été renversées.

Dans une vente récente de livres et de manuscrits, alors qu'un livre illustré d'un mérite estimable, mais comme il s'en est imprimé un bon nombre depuis quinze ans, était « poussé » au delà de dix mille francs, une partition manuscrite de vingtquatre pages de Beethoven ne dépassait pas 2,300 francs. Cent francs la page: on peut dire que c'est pour rien, et on est surpris que cette pièce n'ait pas été achetée par une bibliothèque al- lemande. Dans l'ordre sentimen- tal et sans doute aussi dans l'ordre de la rareté ces vingtquatre pages valent beaucoup plus qu'on ne les a payées. L'estimation juste du rare et du beau, décidée à l'écart des fluctuations de la mode, est la marque de l'homme de goût, de l'amateur-nè. Il est ainsi des gens qui ne se sont jamais trompés, oui ont su désigner le talent lorsqu'il n'était pas célèbre et choisir les meilleures pièces parmi des ensembles recherchés. Il advient aussi qu'on possède le goût et l'intuition sans disposer du « pouvoir d'achat ». Bien des collectionneurs se rappellent des moments de leur vie où des occasions leur sont passées sous le nez faute d'argent. Comme de juste, ils conservent un souvenir inoubliable de ces tentations enfuies Et, pour ma part, que de rares exemplaires de livres je posséderais si j'avais eu la décision ou la faculté de fixer leur sort. Je revois un Salammbô orné de cet envoi familier « A George Sand, son vieux troubadour, Gustave Flaubert. » J'ai bien essayé, en vente publique, de le cueillir, mais le « vieux droubadour » n'était pas pour moi. En guise de consolation, j'imagine qu'un homme de 1 goût veille à présent sur cette sérénade.

Guermantes.

Le « Air Commodore »"R. E. Saul, chef de l'escadrille anglaise arrivée hier au Bourget (à droite), est reçu par le général Jeaunnaud,, représentant lé ministre de l'air (à droite).

DOIT-ON REORGANISER'LE SPORT EN FRANCE ?

Comment l'Allemagne négligeant le professionnalisme a porté ses efforts

sur toute la jeunesse Une enquête du Figaro auprès

des personnalités compétentes

Le dernier match France-Allemagne d'athlétisme qui s'est terminé par un désastre pour nos couleurs a fait apparaître en même temps que la pénurie des jeunes athlètes français, un épanouissement extraordinaire du sport allemand.

Nous avons cru bqn, depuis de nombreuses années, d'écrire que le sport français s'était trompé de chemin, nous l'avons répété au lendemain de FranceAllemagne. Il semble, en effet, qu'on ait trop vite considéré en France le professionnalisme comme une chose inévitable et même, ce qui est pire, indispensable. Ainsi les clubs, les fédérations, les dirigeants et les pou-

LA CATHEDRALE DE REIMS.

complètement restaurée, sera inaugurée demain -en.présesss-âs président de la République.

AUX ASSISES DE OECE L'A VEUVE BECKER

es»

condamnée A MORT

L'empoisonneuse pleure en entendant le permet Bruxelles, 8 juillet. La dernière audience du procès de la veuve Becker, qui aura duré cinq semaines, s'est terminé par la condamnation à mort de l'accusée.

Au début de l'audience, la défense avait déposé des conclusions- tendant à modifier la forme des questions à soumettre aux jurés, mais la Cour avait rejeté ces questions comme non conformes à. l'acte d'accusation. ̃ MO Chevalier exhorte une dernière fois les jurés à se montrer extrême- ment prudents dans une affaire d'empoisonnement où n'existe au- j cune preuve médicale. Puis le pré-, aident demande à l'accusée si elle a quelque chose à ajouter pour sa défense. La veuve Becker, blême et chancelante, se lève et dit d'une voix blanche, à peine perceptible « Je remercie mes avocats pour leur dévouement » et elle ajoute « Je vous avoue que je suis innocente ».

Le président déclare alors les débats clos et il donne lecture aux jurés des 38 questions auxquelles ils auront à répondre pour chacun des onze chefs d'empoisonnement. Deux questions sont posées aux jurés. La première l'accusée est-elle' coupable d'avoir commis à Liège, à telle date, volontairement, avec Intention.de donner la mort, un homicide sur la personne de X. la seconde le crime évoqué à la question précédente à-t-H été commis par le moyen de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins promptement, de quelque manière que-cette substance ait été employée ou administrée..

Dix autres questions sont relatives aux tentatives d'empoisonnement les six dernières ont trait aux chefs de faux, usages de faux et détournements.

Les jurés entrent .dans la' salle des délibérations 14 h, 50 et en sortent trois heures et demie phfs tard.

D'une voix émue, le. président du jury donne lecture des réponses 'i 35 oui et 3 non.

La Cour se retire aussitôt et re-' vient avec un arrêt condamnant la veuve Becker à la peine de mort. L'accusée pleure longuement- à l'énoncé du verdict..

Par ANDRE REIOHBL

voirs publics eux-mêmes ont porté une attention toute particulière au sport-spectacle. Le public a suivi. Il ne voit plus aujourd'hui que par les faits et gestes de quelques centaines de professionnels en football, en cyclisme, en boxe, cependant qu'une masse imposante de jeunes s'ébat dans l'indifférence et fait du sport avec des moyens matériels tout à fait réduits. Qu'il faille aujourd'hui 'faire machine arrière et porter attention à cette masse qui représente le pays, nul ne pourrait le contester.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

AU CONSEIL DES MINISTRES IMPORTANTES PROMOTIONS dans l'ordre

de la Légion d'honneur Mouvements préfectoral et judiciaire Nominations dans l'armée G

LES NOUVEAUX HAUTS DIGNITAIRES. En haut, à gauche: M. Henri Chardon, président de section honoraire au Conseil d'Etat (grand-croix); à droite: M. André Magre, secrétaire général de la présidence de la République (grand officier). Au-dessous, à. gauche M. Joseph Pichat, vice-président du Conseil d'Etat (grand officier); à droite: M. Pierre Fournier, gouverneur de la Banque de France (grand officier). En médaillon: M. FrançoisPoncet, ambassadeur de France à Berlin (grand officier).

A gauche le général Huré, élevé à la dignité de grand-croix de •la Légion d'honneur; à droite le général Mittelhauser, qui reçoit la médaille militaire.

(Lire l'article en page 4)

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE

Le Belge

1ŒRVAECKE

a gagne

la quatrième étape NANTES -ROYAN (Lire les détails en page 10)

iiiiiimi tu ̃iiiiniiiiiiiii iiiiiiiiittiimir

M. Beck va se rendre ° :̃:•• à Riga r

Varsovie, 8 juillet. M. Joseph Beck, ministre des affaires étrangères, quittera Varsovie la semaine prochaine, vraisemblablement lundi matin, en .avion, pour Riga, où il rendra la visite que fit M. Munters, ministre des affaires étrangères de i Lettonie à Varsovie, en mars 1936.

AU CONSERVATOIRE CONCOURS D'OPERA ET DE TRAGEDIE LYRIQUE

M. Petitpas et Mlle Joachim qui ont obtenu hier un premier prix

Sir Robert Vansittart scénariste

Téléphone « Figaro »

Londres, 8 juillet. Sir Robert Vans'ttart, conseiller permanent près du gouvernement britannique, n'est pas seulement un diplomate remarquable, il est aussi un poète et un écrivain de grand talent. Mais, étendant encore le champ de son activité, sir Robert Vansittart vient de terminer, en collaboration avec M. Miles Malleson, le scénario de Soixante glorieuses années, film sur la vie de la reine Victoria. Nous apprenons aujourd'hui qu'il a signé un accord avec la compagnie anglaise la « London Films », qui a déjà tourné une série de films intéressants, dont le plus connu est Elephants Boys, présenté à Paris par « Art et Tourisme » sous le patronage du Figaro.

M. Marc Rucart

est rentré à Paris

M. Marc Rucart, ministre de la Santé publique, et son chef de cabinet, de retour de Pragp.e, sont arrivés hier soir au Bourjiet à 18 h. 25, parla Flèche d'Orient.

Nouveaux incidents en Palestine QUATRE MORTS ET DIX-NEUF BLESSÉS A JERUSALEM une bombe ayant été lancée sur un autobus

Une grande nervosité règne dans la ville Jérusalem, 8 juillet. Un nouvel incident limité à la vieille ville a augmenté considérablement la nervosité de la population de Jérusalem.

Ce matin, une bombe a été jetée sur un autobus arabe, près de la porte de Jaffa, tuant quatre voyageurs et en blessant dixneuf.

Les auteurs de l'attentat, une femme et deux hommes juifs; ont été arrêtés.

La force de l'explosion a mis l'autobus en pièces et des éclats de verre et des débris ont volé à une grande distance. Des ambulances sont arrivées rapidement sur les lieux, cependant que des détachements de police et de troupes accouraient, baïonnette au canon. La « garde noire écossaise a, sans tarder, fait évacuer la place et établi un service d'ordre.

Les quartiers arabes de la ville sont fermés en signe de pro-

testation.

On signale que les commerçants juifs commencent à fermer, de leur côté, par peur de représailles.

CELIBATAIRES D'ETE Dans le récent Rallye Bacchus, le jury a classé seconde la voiture occupée par le capitaine Bouvier, M. Pierre Mimerel et M. Joseph Papillon. Et les organisateurs, tout en admirant la performance, s'étonnaient un peu de la composition exclusivement masculine de cet équipage, alors que tous les autres automobilistes étaient accompagnés de femmes ravissantes.

Nous avons eu l'explication de ce mâle trio, qui excluait les dames de son bord, puisqu'il représentait brillamment le Club des Célibataires d'Eté.

Comme le nom l'indique, ce club ne réunit pas de vieux garçons, mais des époux proviscirement séparés de leur femme par les vacances. L'objet de l'association est de trouver dans des libation périodiques, une consolation à ce pénible veuvage annuel. Les réunions se tiennent, selon les statuts, « soit au domicile exconjugal d'un des membres, parmi les housses et les tapis roulés, soit en quelque garni public pour noces et banquets, soit en tout autre lieu bateau sur la Seine, Fronton basque, Catacombes, sommet de l'Arc de Triomphe, etc. »

Les épouses des lauréats du Rallye-Bacchus seront certainement fières et satisfaites de l'esprit sportif de leurs maris « célibataires d'été ».

MM. Imredy et de Kanya se rendront à Rome le 18 juillet

Rome, 8 juillet. M. Bela de Imredy, président du conseil de Hongrie, et M. de Kanya, ministre des affaires étrangères, viendront en Italie le 18 juillet prochain en visite officielle.

Les deux hommes d'Etat resteront quatre jours à Rome, leur séjour officiel durera trois jours. Le 20, le président du conseil hongrois sera reçu par le Pape. iiiiiiifiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinii. Lire dans notre page

L'ARMEE demain dimanche

l'anniversaire de l'arrivée de Marchand à Fachoda par le général Dufieux.

et la liste complète des mutations

LA LOTERIE NATIONALE Le tirage de la 7° tranche de la Loterie Nationale 1938 a eu lieu hier au Casino de Cabourg. Le numéro 964.546

GAGNE CINQ MILLIONS (On trouvera, en 3° page, la liste complète des numéros gagnants.)

DE TOUT UN PEU.

NOUVELLE TENUE

La nouvelle tenue de nos officiers de l'armée de terre accentue ce dégagement du cou, cette mobilité plus souple de la gorge où se reconnaît, à travers les divers pays, l'étape franchie, dans l'aspect phy. sique et vestimentaire, par une génération. C'est un trait d'observation constante, publié de nouveau à propos de leurs récents succès sportifs, que les Allemands d'aprèsguerre ont réussi à modifier le type musculaire de leurs nationaux en soumettant la jeunesse à un entraînement méthodique. Le goût du stade, et sa fréquentation organisée, ont supplanté chez eux la pratique de ce que l'on continue d'appeler chez nous, non sans quelque présomption scolaire, le forum. En regardant les photographies de l'uniforme échancré que porteront désormais, au fur et à mesure du réassortiment des « magasins », les chefs de nos formations militaires de toutes armes l'aviation et la marine les ont déjà précédés dans la libération du port de tête on se laisse aller à un éloge inté.rieur des « conquêtes modernes ». Or, rien ne serait plus erroné que limiter aveuglément un tel suffrage. L'uniforme militaire (qui est, d'ailleurs, de création relativement peu ancienne, puisque des différences anodines séparaient, au début du dix septième siècle encore, le « bourgeois » du « soldat ») comporta longtemps le maximum d'aise pour les gestes et de facilité pour la démarche. Ce n'est guère qu'avec le Premier Empire qu'apparurent les lourdeurs spectaculaires, mais gê.nantes, popularisées par le crayon de Raffet et de Charlet.

Si l'on confronte la silhouette 1938 d'un officier et celle de son aîné de 1860, on constate qu'entre le lieutenant, par exemple, du SeJ cond Empire et celui de maintenant, l'essentiel de la disparité réside dans la suppression du hausse-col. Le hausse-col. Vous vous rappelez avoir considéré, sur l'effigie atténuée d'un daguerréotype, ce croissant de cuivre en relief qui maintenait, pour toute la phalange de Sébastopol et de Magenta, la rigidité du visage levé ? Admirable perpétuité de la race et de la catégorie sociale Le facies des officiers rencontrés, ces jours, le matin, au Bois, a la même présentation droite, bien franche et bien naturelle.en son assurance, des physionomies, un peu trop figées, que la coupe du dolman et son attribut de métal soulignaient jadis.

Le sport a passé par là, certes, et si cette réforme est à noter pour le chroniqueur des mœurs, il n'en est pas moins équitable, et utile à retenir, pour l'information historique sure, que les régiments de la vieille France bénéficiaient d'une identique ampleur pour les mouvements imprimés aux muscles cervicaux, aux maxillaires et au menton. Ces détails, futiles en apparence, ont une importance très grande, et d'ailleurs le lien étroit entre l'évolution des habitudes et la course des âges s'affirme, évident, dès que l'on feuillette un album de planches retraçant l'histoire du costume. C'est la disparition de plusieurs caractéristiques distinctions qui confère tant de prix, lors des reconstitutions théâtrales ou des résurrections de parade, à un insigne, à une tunique, à un emblème. Notre cher Pierre Mac-Orlan, fidèle à la vision suggestive de Rudyard Kipling, a écrit d'admirables pages sur l'esprit de corps dépendant non la fiction militaire, mais de la réalité du soldat. Pour le commandement et pour la chanson de marche, bravo au « cou dégagé »!

Gaëtan Sanvoisin.


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A LA MEMOIRE DE JEAN MERMOZ

On a. inauguré hier matin, à Paris, une plaque apposée sur la façade de l'immeuble où habitait le célèbre aviateur. On voit ici le général Denain, ancien ministre de l'air, prononçant son discours. Au premier plan Mme Mermoz mère.

LES ECHOS

Quatre-vingts messieurs en habit.

Au gala offert, à l'Opéra, aux souverains anglais, il y aura, naturellement, un « service de se- curité », composé de quatrevingts policiers discrètement répartis du parterre au paradis. Le protocole veut qu'ils soient en habit, tenue dont beaucoup d'entre eux sont dépourvus. Un crédit spécialleur a donc été voté pour louer un habit noir et aussi pour le faire ajuster à leurs avantageuses mesures. Mais les inspecteurs parisiens, s'ils sont toujours prêts à affronter les plus redoutables malfaiteurs, ont montré peu de goût pour sortir de chez eux en frac et essuyer les regards moqueurs de leur concierge et de leurs voisins. Le préfet de police compatissant, a donc décidé que ces abonnes d'un soir s'habilleraient boulevard du Palais, d'où leur magnifique caravane s'acheminera en voiture vers l'Opéra.

UNE EDITION DE LUXE

POUR TOUS

LES PLUS BEAUX CONTES

DE RUDYARD KIPLING Quel plaisir délicat vous aurez à lire ces magnifiques pages du célèbre auteur anglais présentées de façon luxueuse dans la fameuse col.lection à couverture tango du « Livre de Demain». Papier d'Alfa bouffant, grandes marges et 29 gravures sur bois de Renefer. Un voj,: 5 fr. (Libr. Arthème Fayard.)" La cathédrale trois fois ressuscitée

C'est la troisième fois que l'église de Reims renaît après avoir subi l'épreuve du feu. Le plus ancien édifice construit sur l'emplacement de la cathédrale actuelle fut une chapelle en J'honneur de la Viergo, bâtie vers l'an 400 par l'évêque saint Nicaise. Ce dernier ayant été massacré par les Barbares sur les marches mêmes do son église, le lieu devint l'objet de la vénération des. fidèles, et, Clovis y fut ibaptisé par saint Rémy en 40(i. Partiellement reconstruite sous Charles le Chauve, l'église servit au sacre des premiers capétiens, mais en 1210, elle brûla entièrement dans un incendie qui détruisit une partie de la ̃ville. Les Rémois entreprirent aussitôt la construction d'une ca. thédrale qu'ils voulaient la plus belle du royaume. Les travaux durèrent deux siècles et demi.

LE SOMMEIL

D'UNE JOLIE FEMME Pourquoi admettez-vous de rester, pendant votre sommeil, moins séduisante que voua ne Fétie» J)L, aux rayons du jour ?

Défaillance légère, soit, mais qu'il voua faut

surmonter, par égard pour vous«même, par égard pour les autres aussi.

Pour cela, démaquillez.vous, en opérant comme « l'habitude au Démaquillant Crème de Csron, Sur l'épiderme, bien nettoyé et essuyé, faites ensuite une très légère application du même démaquillant. Sous ce voile de satin, en.donneî-vou.s paisiblement. Et VOUS voue réveillerez les traits détendus, le visage ïvm et velouté.

LA MIUHNKK M Flamme du Souvenir t

k 18 h. 30, 4 j'Apc ae Triomppe c AmtsBle a«s Anciens du t « n, i, Union des Sociétés d'Education Physlqua et de Préparation militaire Fru- tei'iii'Hi' du H" (te lipne fcolso Association fritnnO'Jielg-e dos Médaillés mu maires résidant en Belgique U. N, G,, section de MnU'ons-Alfort Société amicale dm scus-orfiolorfi da réserve de la région" de Vlneenncs II, N. C. du arrondissement:

Conférences 1

18 11, à QadloVParls « La réflexion inorale »?!pav ij, Léon Pi'uugca- VlCjf.

Réunions

13 n. 20, à la jrare Montparnasse; départ du « Génie fraiiçjuls » pour la visite de gaint-cjT.

Exposition» t

A la, BlljUotUèque Kationale Arts do l'Iran,

'«"• 9, Faubourg- Saint-Honorô La cathédrale de Reims.

83, Faupourjj-iiiiint-Honûrê Re- npir portraitiste.

Au Jeu de Paume des Tuileries Art américain,

AM 4Musée des Arts décoratifs, 10T, rue de Rivoli Exposition Vulllard (clôture le '0).

Au MuKée du Louvre exposition anglaise (clôture lu 17),

8, rue de Sùze ta peinture anfUUti oonteinporaine,

2-so bis, bouiwsrfl Salnt-oermain: Semaine d'art espagnol.

Les Oourses

14 11. Saint-Cloud.

Pendant quatre cents ans la cathédrale fut épargnée, les invasions la laissèrent intacte, la Révolution la respecta. Les 18 et 19 septembre 1914, un bombardement enflammait la charpente du XV" siècle, détruisait en partie l'ubside et couvrait les pierres d'une lèpre noire. Le martyre de la cathédrale commençait. Aujourd'hui, ce sera sa troisième résurrection.

LANZA DEL VASTO

JUDAS

Voici le premier livre d'un nouvel auteur dont les débuts révélant une singulière maîtrise, j Cette biographie intérieure de judas fait revivre avec, une hallucinante présence le personnage du Traître

mystérieux et complexe, de l'ancien admirateur et disciple de Jésus. L'autorité du style, la splendeur des images, la force de la pensée annoncent un grand écrivain. (Grasset, Coll. « Le Trentenaire », éih. cour., 18 francs.)

Défaut d'éclairage

Une statistique de In police

américaine affirme qu'aux Etats»

Unis il y a une voiture sur quarante qui n'a pas tout son appareil électrique en bon ordre de marche. Il y a toujours une lanterne, ou un feu do position ou un signal qui cloche. Et chez nous.. '? ,11 est à craindre, que la proportion soit beaucoup plus

grande.

Une industrie est née en Amérique, colle des « électriciens volants » qui, pour 50 cents, vous réparent sur la voie publique la lampe défaillante, due en général à un mauvais contact, Les jeunes Français en quête d'un emploi peuvent essayer ce métier. Ils trouveront certainotuent des clients,

CORNEILLE

par ROBERT BRASILLACH

H est impossible de séparer l'homme de son oeuvre. L'un s'éclaire par l'autre et vice versa, C'est ainsi que vous trouverez dans ce livre plein de poésie et de sensibilité un portrait vivant de Cor-

neille vu au travers

d^ses œuvres. (500 pages:20fr.) Libr. Arthème Fayard.

r..e Masque de fer.

A l'Académie des Inscriptions et BeHes-Lettres

Les problèmes éthiopiens», au moyen âge

M. Wlet a donné lecture d'un mémoire sur « les relations de l'Egypte et de l'Abyssinie au moyen âge ».

L'évêque d'Abyssinie devait être alors un Egyptien, consacra par le

p&friareihe d'Alexandrie c'était

donc pour le sultan d'Egypte uu metit d'intervention. Le problème des minorités, musulmane eu Abyssinie, thrétienne en Egypte, sollicitait l'attention des deux gouvernements. Après l'échec des Croisades, les Egyptiens se montreront inquiets d'une alliance possible entre l'Abyssinie et la chrétienté européenne. Enfin les souverains du Caire vivent sous l'impression maladive que les Abyssins pourraient détourner le cours du Nil et provoquer ainsi la ruine du pays.

M. Lalande a signalé qu'une découverte faite par l'archiviste local a permis d'établir l'authenticité jusqu'alors mise en doute de l'inscription latine concernant lit divinité tutélnire de Tassis, déchiffrée en 1755 par l'abbé Bcrthélemy, puis disparue.

1

439 IHIUICIH» JDl CUJilIi La Chine vue par un agent de publicité

CHAPITRE PREMIER qui avait perdu l'amour de son mari et l'admiration de ses ̃: amis et était devenue une véritable proscrire de la société parce

Gbace à sa publication opportune le recueil connut un sant embonpoint ainsi que quelques livres supplémentaires, et grand suCcès. Quelques exemplaires pénétrèrent même ù redevint une svelte beauté blonde adorée de son mari» enviée t Java et au Siam et les colonies d'expatriés chinois en de*ses amies et invitée partout à Sidney.. demandèrent Une telle quantité qu'on dut faire de non? Ce remède aurait sans doute pu faire la fortune de celui qui veaux tirages. Durant plusieurs années nous publiâmes l'aurait exploité, s'il avait trouvé une clientèle, c'est-à-dire s'il y un recueil annuel. Nous reproduisions toujours la jupo fendue avait eu de grosses femmes en Chine, Mais les Chinoises n'ont avec parfois quelques modifications, telles qu'une fente plus jamais besoin de se mettre à la diète ou de faire de la culture longue que l'autre. Cela nous amusait de voir le chemin fait par physique pour retrouver leur silhouette juvénile car elles ne la nos idées si elles n'étaient pas adoptées, elles n'étaient perdent jamais. Lu mère de six enfants solides conserve génépas non plus ignorées. II existe aujourv ralement la minceur d'une jeune fille.

d nui de nombreux recueils de mode chinois, la plupart supérieurs à nos productions de pionniers, do sorte que nous avons abandonné cette activité. Mais je suis fier d'avoir sorti ln première publication de ce genre et d'avoir joué un petit rôle dans la révélation de la plus belle jambe du monde.

1> Libérations successives

A l'époque où Miss Chine découvrit ses jambes elle s'avisa qu'il n'y avait aucune raison de serrer son corps frêle si étroitement qu'il en résultait un effet de poitrine plate, aussi éloigné de la nature que les pieds bandés des' générations précédentes. Pour une fois la Science et la Mode tombèrent d'accord, car los docteurs chinois déclarèrent que les femmes seraient mieux portantes si elles permettaient à leurs bustes de se développer naturellement. Ainsi les lignes arrondies et les jambes jouirent d'une vogue simultanée qui semble devoir durer. Les femmes chinoises sont satisfaites et tes hommes semblent disposés à les laisser faire a leur tête. Elles savent

qu'aucune d'elles ne ressemblera jamais à (Dessin de Jordan) la Chinoise obtient plus aisément une augMae West, même avec une perruque blonde. mentation de son budget de toilette. Chaque fois que cette star paraît dans un film à Shanghaï, les r « :r.«. _.«J^ jeunes Chinoises y courent en foule, plus par curiosité que par tonsequence» imprévues OC la mode admiration, et elles en sortent avec la réconfortante satisfac- L'évolution de la mode provoqua des répercussions imprévues tion de difforer des autres femmes. dans ie monde des affaires chinois. Les fabricants de soie furent t ». les premiers atteints- Leur production était à peu près établie Un produit pour maigrir sur des bases fixes et s'il prenait de temps à autre à l'un d'entre eux la fantaisie de sortir un nouveau modèle, leurs étagères II y a quelques mois je reçus d'un de nos associes d Australie étuient garnies de bonnes vieilles marchandises classiques que une lettre envisageant l'éventualité de nous faire obtenir un les chinoises achetaient avec constance, sans songer qu'une robe nouveau contrat de publicité. 11 s agissait d un produit pour qui n'était pas usée pût se démoder, faire maigrir. Des coupures do presse étaient jointes, represon- < tant le cliché qui avait fait le succès do ce remède en Australie \A suivre.) Carl trow. et Nouvelle-Zélande. C'était le portrait et le témoignage d'une Traduction de Claudine Decourceixe. superbe dame blonde aux formes voluptueusement serpentines, (Copyright by les Editions de France 1938.)

LE I~ I1~ l~T lE rIC Jl~ IC.T e 1C~' I( CC`u IE3 DD 1

AUJOURD'HUI

Mariages. Midi Mlle Edith Plattard et M. Bernard Tlssler de Mallwals (Notre-Dame des Cntunps).

Cerolea. 15 11. 80 Assemblée g-finCrale annuelle du ComlW d'Accueil franco-britannique (16, rue Saint>OuUlaume).

Deuils. is il. 30 Obsèques de Mino Tiuiqueray, née de Lartiguo (SteMarlo des lïatlernollos).

mm llimiHttlIlllMIUlHHIIIUHMHIHIIHIIIMIIIIIM COURS

On annonce officiellement que LL. MM, le Roi George et la Reins Elizabeth feront pendant la dernière, semaine. de juillet, c'est-àdire à leur retour de France, une croisière dans les parages de l'Angleterre à bord de leur yacht Victoria*and* Albert. La croisière des souverains anglais se terminera au début d'août dans les eaux écossaises. Le Roi et la Reine se rendront ensuite au château de Balmoral.

AMBASSADES

A l'occasion du voyage à Londres de M. Jean Zay, ministre de l'éducation nationale et des beauxarts, et de Mme Jean Zay, S. Exc. M. Charles Corbin, ambassadeur de France, a donné un déjeuner auquel assistaient

Lord Stnnhope, princesse Blbesco,

lady Galway, M, Flsher, M. John Ro-

thenstein, miss Rebecca West, M, et Mme Suurat, professeur et Mme Budler, M. et Mme Pleven, Mlle Salmon, M. Cru, M. Abraham, M. Roger Cambon, Mme Roché.

Au dîner donné avant-hier par S, Exe M. Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis, en l'honneur du président de la République et de Mme A. Lebrun assistaient

Le ministre des affaires étrangères et Mme Georges Bonnet, S. Exe. l'ambassadeur d'Allemagne et la comtesse von Wolewck, S. Exe, M, Sund Davaa, amuasBadeur de Turquie; Mme Straus, M, Yvon Oelhos, M, et Mme Chautemps, Mme Jusserand, le directeur du Protocole et Mme hotè, prince et princesse de Beauviiii-Craon, colonel G«ndeissallo, M. Léger, baronne Haerdtl, le reuteur do l'Université et Mme Roussy, Mlles L, et 1. de Weleaseck, Mlle Suad Uavas, M. Heery Haye,.

Le dîner a été suivi d'un récital de piano, comprenant des oeuvres de Mozart, Debussy, Beethoven et Schubert, interprétées par la baronne Haerdtl, la grande pianiste viennoise.

MONDE OWICIEI'

Le ministre de l'éducation nationale a conféré les palmes d'officier d'Académie à M. Eugenio Labarea, consul du Chili au Havre, directeur du journal L'Express.

tfrft~N~ ~iS,lNCr3

Une jolie et touchante réunion a eu lieu jeudi au Phare de France, cet admirable centre de rééducation qui hospitalise de nombreux aveugles de guerre sous la direction de misa Tyler, dont on ne dira jamais assez l'inépuisable et admirable dévouement. La princesse Boncompagni, présidente, avait réuni les dames du comité et quelques amis pour fêter la nomination de M. Ridgely Carter au grade de grand officier de la Légion d'honneur pour ses inépuisables bienfaits envers notre pays.

Le goûter, servi dans le jardin accompagné d'un excellent orchestre, réunissait bon nombre de personnalités, parmi lesquelles S, A. I. le Grand-Duc André de Russie, S. A, R. le Duc de Nemours et la Duchesse de Nemours, S. A. le Prince Gabriel de Russie, M, le maréchal pétain, S. Exc. M. Le Telljçr, ambassadeur de Belgique; S. Exe. l'ambassadeur de Chine, S. Exe. Mgr Chaptaj, M. Rldgely Carter, général Gau»raud, duc de Montmorency, prince Boneompagni, Mme WUUngton Koo, princesse Alex, de Caraman-Chimay, Mme de Souza Dantas, Mme Loudon, comte et comtesse G. de La Rochefoucauld, Mme Forbes, comtesse de VielCastel; Mrs Burke Roche, Mme J. Cayron, comtesse Cittadini, marquis et marquise de Bvoisslu, M, Le Provost de Launay, Mrs Drexel, baron de Seidlitz, M. Keilson, M. jullian Allen, Mme Rdllet. M. André de Fouquières, docteur et Mme Ortion, M. Blackburn, Mnte Eidé Norena, comte et comtesse de Obidos, Mv* Bates Batcheller, M. et Mrs Dulleg, Mrs Downe, comte de Rostaug, colonel et Mes Bentley Mott, etc. La marquise de Ganay, présidente du Cercle Ronsard, a invité

(Suite) qu'elle avait eu la faiblesse de se laisser engraisser de douze kilos. Elle suivit le merveilleux traitement, perdit son malfai-

Mlle Simone Marx dont le mariage avec M. Robert Rein vient d'être célébré au temple

de Neuilly.

(Studio de Paris,)

hier les amis de cette œuvre excellente à déjeuner au milieu des artistes et des intellectuels, qui trouvent là, à des conditions exceptionnelles, un repas quotidien et un substantiel goûter.

L'exquise qualité du menu et le soin de sa préparation ont été fort appréciés par les convives. Le Cercle Ronsard sait ajouter à l'utilité du bienfait le charme et le réconfort du bon accueil.

CEHCLES

L'Institut de l'Université d'Argentine à Paris, le groupe des universitaires des grandes écoles de France pour les relations de l'Amérique Latine organisent une réception qui aura lieu aujourd'hui, à la Maison des étudiants argentins de la Cité universitaire, 27, boulevard Jourdan, à onze heures, à l'occasion de la fête nationale de la République Argentine,

Au cours de cette réception, il sera placé dans les salons de la Maison des étudiants argentins une effigie de Marion Moreno, le grand jurisconsulte de l'indépendance argentine.

M. Enrique Loncan, professeur à la Faculté de droit de Buenos-Aires et conseiller de l'ambassade de l'Argentine à Paris, prendra la parole au cours de la réunion.

NAISSANCES

Le comte de Blanchard et la comtesse, née la Rochethulon, sont heureux de faire part de la nais. sance de leur fils Claude,

FIAMAMIES

̃™ Nous apprenons les fiançailles de Mlle Jeanne de La Rinière, fille du lieutenant-colonel Nicolas de La Rinière et de madame, née Jacquelot de Moncets, avec M, Robert de Billy, fils du colonel de Billy, décédé, et de madame, née Péricaud. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Denise Amar avec M. Raphaël Stransky-Stora, décorateur. On annonce les fiançailles de Mlle Odette Bruhl avec M. Jacques*Lucien Monod.

MARIAGES

Mardi 5 juillet, en l'église pa- roissiale de Saint-Germain-en.Laye, a été célébré le mariage de Mlle Madeleine Amblard, fille de M. Roger Amblard et de madame, née Proust, avec l'enseigne de vais.seau Léon Guionin, fila de M, Albert Guionin et beau-fils de ma. dame, née Bertry.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par Mgr Chassaigne, vicaire général du diocèse de Cler- mont»Ferrand, parent du marié. Le service d'honneur était assuré par Mlles Jeanne et Gilborte Guio. nin, sœurs du marié, qu'accompagnaient MM. Pierre Bruyas, avocat à la cour d'appel de. Lyon, et Emile Guionin, inspecteur des finances, leurs cousins.

Les témoins étaient, pour la ma.riée Mme Jules Proust, sa grand'mère, et le docteur Léon Amblard, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle pour le marié: M. Nicolas Bruyas, avocat à la cour d'appel de Lyon, son oncle, et M. Phi-

A Ft Ç A R L- CRO W

A travers tous ces changements de mode, la manière dont la femme chinoise conçoit l'élégance est restée immuable depuis l'époque de Cléopâtre. Elle s'habille pour provoquer l'admiration des hommes et particulièrement pour garder celle de son mari. La femme étrangère s'habille pour les autres femmes, avec l'espoir que son nouvel ensemble sera admiré par ses amies et connaissances et elle provoquera, sans grand remords, leur jalousie et leur envie. Le contentement de spn mari a peu d'importance. JI paie, en tous cas la note du couturier. Le point de vue de la femme chinoise est l'opposé. Elle s'habille pour plaire à son mari. Elle porte ses plus jolies robes dans son intérieur. Si d'autres femmes l'admirent, elle accepte le compliment avec d'autant plus de plaisir qu'elle ne l'a pas recherché. La femme étrangère trouve sans doute plus d'amusement dans ses efforts our surpasser ses amies par sa beauté et son élégance, mais je suis sûr que

"r.

lippe L'Héritier, professeur à la •; Faculté des sciences de Strasbourg, son beau-frère.

r– C'est devant une nombreuse assistance que vient d'être célébré, en l'église Saint-Pierre, à Chalonsur-Saône, le mariage de Mlle Aupecle avec M. Noël Souriac, Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

En l'église Notre-Dame de l'Assomption vient d'être béni le mariage de Mlle Claude Le Liepvre avec M. Bernard Flateau.

Les témoins étaient, pour la mariée le colonel Le Liepvre et M. Henry de Nanteuil de la Norville; pour le marié: MM. Paul et Charles Plateau.

On annonce le mariage de Mlle Ayala Bon Tovim, fille de M. et Mme Ben Tovim, de Jérusalem, avec M. Maurice Fleg, fils de M. = et Mme Edmond Fleg. La bénédiction nuptiale leur a j été donnée, dans la plus stricte intimité, par M. le grand rabbin Julien Weill, à l'Oratoire du tem- ( ple Israélite de la rue de la Vie- 1 toire. Nous apprenons le mariage ( de Mlle Lyne Clevers, l'artiste lyri- f que bien connue, avec M. René Bolloré, industriel. Les cérémonies ci- 1 vile et religieuse ont été célébrées j 1 dans la plus stricte intimité. ] En l'église Saint-Pierre du 1 Gros-Caillou, avant-hier, a été celé- ( bré le mariage de Mlle Claude Navarin, fille de M. Louis Navarin, ingénieur des Arts et Manufactures, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née i Haas, avec M. Jacques Dupuy, ingé- nieur des Arts et Manufactures, fils de M. Georges Dupuy, mort pour la 1 France, et de Mme Henocque, née Lagavre. < Les témoins de la mariée étaient c Marcel Haas, officier de la Légion d'honneur, son grand-père, et Mme Gauthier Lathuille, sa tante; ceux du marié M. Maurice Dupuy, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle, et Mme Thé- rèse Legavre, sa tante,

En l'église Saint-Pierre de Chaillotvient d'être béni le mariage de Mlle Janine de Labry, fille du comte de Labry, décédé, et de la comtesse, née de Fontenilliat, avec M. André Bertou, fils de M. Charles ( Bertou, décédé, et de madame, née Pastor.

Les témoins de la mariée étaient le comte de Labry et le colonel de Fontenilliat ceux du marié: S. Exc. M. Politis, ministre de Grèce, et M. Charles Lagache,

Le Souverain Pontife avait daigné j envoyer sa bénédiction aux jeunes époux. Le mariage de Mlle Françoise Herlein avec M. Jacques Detraz, vient d'être béni en l'église Notre- Dame de Grâce de Passy par l'abbé du Tilly, sous-directeur de Genson, j cousin do la mariée.

Les témoins étaient, pour la ma- riée M. J,-H, du Tilly, agent de change honoraire, officier de la Légion d'honneur, son cousin, et M. François Herbette, officier de la Légion d'honneur, son beau-frère pour le marié Mme Ruyens, sa tante, et M. Pierre Detraz, son oncle, Le mariage de Mlle Solange Berniquet avec M. Henri Micol vient d'être béni dana l'intimité en l'église Saint-Thomas d'Aquin.

Le R. P. Giraud, Assomptionniste, cousin de la mariée, vient de bénir, en l'église Saint-Pierre de Neuilly, le mariage de Mlle Jeanne de Beaucourt, fille de M. Maurice de Beaucourt et de madame, née Eymard, avec M. René Labbée, fils de M. Lucien Labbée et de madame, née Aussel, décédée.

Les témoins de la mariée étaient: Mme Foulon, sa grand'tante, et M, Albert de Beaucourt, son frère; ceux du marié: M. Jean-Mathias Labbée, son frère, et M. Edmond Billot.

Le Saint-Père avait daigné en-

S'habille-t-on pour son mari ou pour ses amies ?

Mlle Claude de Waru dont le mariage avec M. Edouard Carvullo vient d'être béni en l'église de Seiches-sur-Loir.

(Phot. MarUn-Lorelle.)

voyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

Mercredi dernier, au temple de Neuilly, a été célébré le mariage de Mlle Simone Marx, fille de M, et Mme Maurice Marx, avec M. Robert Rein, fils de M. Rodolphe Rein, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Rein.

Les témoins étaient, pour la mariée MM. Lucien Metzger et Ed. Marx pour le marié M, Jules Bache, banquier, chevalier de !a Légion d'honneur, et M. Meyer, officier de la Légion d'honneur, ancien ministre, maire du Havre.

En l'église de Saint-BonnetTrancais a été célébré le mariage de Mlle Geneviève Moulle, fille de M. Ernest Moulle et de madame, née Raffignon, avec M. Jean Chevillotte, docteur en droit, avocat stagiaire à la cour d'appel de Paris, fils de MO Léon Chevillotte, avoué, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Hériot.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par l'abbé VignancQur, secrétaire particulier de S, Exe. Mgr Pignet, évoque de Cl.ermont-Ferrand.

Les témoins de la mariée étaient le docteur pgorges Moulle, ancien assistant des hôpitaux do Paris, et le docteur Pierre Lejeune, ancien chef de clinique à la Faculté; ceux du marié le docteur Henri Che. villotte, M" Watelet, avocat à la cour d'appel de Paris, et M. René Beliard, INFORMATIONS

De Deauville

Ici, là, à la plage, au Normandy, au Royal, au Golf et au New.Golf, dans le Casino, reconnu

M. et Mme de Peretti de La Rocca, M. et Mme Fosgorier, sir Robert Cahill, Mme G. Rageot, M. Noble Hall, M. Cangarclel, comte d'Ilaroourt, M. A. Esders, M. et Mme Jean Floresco, M. Moureaux, M. A. de Fouqiilères, marquis de Saint-

Sauveur, M. Louis Bvéguet, M. Kingsley

Mocoulber, M, .LOI\IS Letellier, M, l{inl!~ley

Maeomher, M H. Letellier, lord et lady

Torence Langrishe, M. et Mrs BrookeHitching, M. Ralph Grigg, M. et Mrs Rose, M. Richard Rose, M," et Mrs Stromberg, M. Th. Uflder, M. René Dreyfus, M. Stoel Çrnault. M, Raymond Firmlnhep. M. André Adetton, M. et Mme Henry Hausey, M. et Mme P. Jauffrain, M, et Mme R. Lévy, M et Mme René Morin, M. Paul Polepoo, M. et Mme Gabriel Sphetssel, M, et Mme Gaston Tallet, M. et Mrs Pavenstodt, M, et Mrs Murphi'i M. et Mrs Jolm^rencis Lucey, M. Nlco Zographos, M, et Mme Robert Mallel-Stevent, M-. Mme et Mlle Lucien Flaud. M, Jlenls Frangopoulo, M. René Fob, M. et Mme Le Duc, etc. Reconnu ces jours derniers au déjeuner du Ritz

S. A, R. le Prince André de Grèce avait invité S. A. 1. la Gmnde-Uuchesse Marie de Russie et S, A. R. la Princesse Heuo de Bourbon-Parme.

Reconnu aux autres tables S. Exe.

Reconnu IlU;< 1lI,Ires t¡¡hles S. Exc,

l'ancien ambassadeur de Pologne en France et Mme de Cblapowska, lady Mendl et Mrs Anootts Wilson, M. et Mrs van Dehn et le prince et la. princesse Orsini, M. Joseph Widener et Mrs Péter Widener, comte et comtesse Zouliolt, Mme Sorena, colonel Nesbitt Heaumont, M. et Mrs Wright, comtesse Sais, général et Mme Ficela, baron Frank, Ml» Replogue et miss Hrenniser, etc.

Le comte et la comtesse de Tasclier ont donné, d'autre part, un très beau déjeuner. Leurs invités étaient i UU, AA. le prince et la princesse Amar de Kapiirthala, S. A. le prince Christian du Hesse, S, Exe, le ministre de Hongrie et la comtesse Khuen Hedervary, duc et duchesse d e Lévis-Mirepoix,

~rw~u~

AVANT LA VISITE ROYALE

Drapeaux français et britanniques sont particulièrement à l'honneur en ce moment. Nombreux, en effet, sont les Parisiens qui en font l'acquisition pour fêter l'arrivée prochaine de LL. MM. le Roi George VI et de la Reine Elisabeth,

j~jf~~ d;

VU ET R E T E M U

Au bal, à l'ambre de Versailles, une robe de satin lilas i\ petites manches ballon, nouée dans le dos sous un large nœud framboise. Un petit collet double de satin de même ton complétait la robe. Une robe très ample à crinoline, on satin blanc couvert de petits nœuds. LeB mêmes noeuds retenaient sur les épaules le corsage au déeolloté. Second Empire. Un tailleur du soir en soie noire il veste rebrodée sur les hautes manches d'une somptueuse broderie d'or-

Une robe de mousseline blan-

princesse Douskafa, comte et comtesse de Rosanho, baronne L. Hatvany, baron Maurice de Rothschild, comte de Rou-

?emont, M. et Mme Prudliomme» M. Har-

ansky.

DEUILS

Les obsèques de M. Gabriel Astruc, commandeur de la Légion d'honneur, dont nous avons annoncé hier la mort, auront lieu demain dimanche 10 juillet, à onze heures du matin. Réunion à la porte principale du cimetière Montparnasse, où les prières seront dites. De la part de Mme Gabriel Astrue et de Mlle Lucienne Astrue, sa fille de M. et Mme. Daniel Enpçh, de M, et Mme Georges Enoch, de M. et Mme Marcel Mayer-Astruc, de M. René Lange, de toute leur famille et du président du conseil d'administration et de tous les collaborateurs de 1' « Agence Radio x.

On nous prie d'annoncer la mort de la comtesse de Bernis, née Grevllle, survenue le 7 juillet. Les obsèques auront lieu le lundi 11 juillet, à onze heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Le 6 juillet ont eu lieu, dans l'intimité, à Marcilly-sur-Seine, les obsèques de Mme Auguste Ltmgnon, veuve du membre de l'Institut, professeur au Collège de France, et mère de M.. Henri Longnon, archi- viste paléographe; de M. Jean Longnon, bibliothécaire à l'Institut de France, et de Mme Henry Leport, femme du directeur général de l'Union-lnoendie.

Nous apprenons la mort de M. Deilles; pieusement décédé à l'âge de quatre-vingt-dix-neuf ans. Lo service religieux aura lieu lundi 11 juillet, à dix heures, en l'église Saint Saturnin, à Champigny (Seine). De la part de Mme R. Triolet, M. et Mme M. Devillette, M. et Mme Ch. Domange, ses petits-enfants. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu de fairepart.

Les obsèques de Mlle Anna Weill, médaillée de la Reconnaissance française, décédée le 5 juillet 1938, ont eu lieu dans la plus stricte intimité, De la part de M. Léon Weill, son frère, et de toute sa famille.

Le capitaine de corvette et Mme Maxime Mellério, Mlle Edith Mellério, en religion Sœur Suzanne Saint-François, remercient vivement les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du deuil qu'ils viennent d'éprouver en la personne de M. François Mellério, ingénieur E. C. P., leur père, décédé le 26 juin.

On annonce la mort, survenue à Dijon, de M. Marius Boutlnon, syndic de l'Association des informateurs parisiens et rédacteur au « Petit Journal ».

Hier, ont été célébrées, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, les obsèques de M. Paul Canet, ingénieur E. C, P. et B, S, E., président de la Société des Amis de l'Ecole centrale des Arts et Manufactures, président d'honneur de la Fédéra- tion française de tir à l'arc, con né. table de la 2" compagnie d'arc de Fleurin.es,

A l'issue de la cérémonie religieuse, des discours ont été prononcés par le capitaine Devillers, au nom de la 2e compagnie d'arc de Fleurines; M. Paul Demare, secrétaire général de la Fédération française et de la Fédération inter. nationale de tir à l'arc; M. OuHqu, délégué de la promotion 1800, et M, Léon Guillet, membre de l'Institut, directeur de l'Ecole centrale des Arts et Manufactures,

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Passy.

Nous apprenons la mort subite dp M. Boulanger, chef de division honoraire de la préfecture des Côtes-du-Nord, chevalier de la Lé- gion d'honneur.

On annonce la mort

De Mme Léon Delaliaye, née fjemoitlG, a Pierre r01Kls; de M. Bernard Adel- ̃mann, à Paris.

Valfleury.

che entièrement plissée à la grec» que sur un fond rosé.

Un tailleur du soir en satin mat blanc; robe à taille haute et boléro, brodé de petits semis de miroirs.

Une robe h danser en organdi blanc, ornée d'un large volant de taffetas écossais posé en biais sur la jupe.

Une veste formant mantille en élamine blanche brodée de palmes dorées.

Une coiffure faite de camélias piqués sur une invisible réaille de la couleur dos cheveux.

̃<-> Une longue cape de drap violet sur une robe blanche et un petit chapeau, de moire violette nouée en arrière sur la nuque.

Diane»

Noté sur mon Bloc Les plus belles perles

île culture au mande

sont chez Técla,

2, rue de la Paix, Paris.

Suzy.

r~.p~PIVfCNrNH~HJ~NW~N1

LA FETE DES NARCISSES AMONTREUX

Montreux, fidèle à ses tradition^' Vient de* céliibrer'ila fête des Narg* cisses. Montreux, dans l'admiramlr' fond du lac Léman, est d'ailleurs une ville toute fleurie. Le luxe des fleurs y est partout, aux ternisses du bord de l'oau, dans les jardins qui s'accrochent à la montagne, le long des lignes du chemin de fer de Caux, du funiculaire de Glion.

Le soleil, malheureusement, n'a pas favorisé la fête. Des regrets se mêlent ainsi au souvenir de nos joies et ces regrets mêmes provoquent mieux le désir de revoir, dans cette lumière heureuse qui est si souvent la sienne, tout ce beau pays.

La représentation A'Hadês et Coré, poème do R, L. Piachaud, musique de Carlo Boller, devait être donnée en plein air. Dans la grande salle où l'on a dû se rdfugior, elle a constamment évoqué ce plein air. C'était vraiment une danse et des chants sur la monta-, gne. La chorégraphie avait été végloe par les Sakharoff et Clotildo Sakharoff personnifiait Coré. Sa grâce reste dans nos yeux.

Le sujet tient aux légendes inspirées par les narcisses. On passa des nymphes et des dryades aux' jeunes filles qui portent le grand chapeau de paille du canton de Vaud. Des ensembles dansés té. moignent d'un délire dyonisiaque. Les chœurs sont saisissants. Il était beau de voir ces jeunes filles et ces jeunes gens massés dans une galerie ou groupés autour^ de l'orchestre, attaquer les motifs avec une rare sûreté et sans le secours d'aucune feuille de mugi» que. L'âme qui les animait était sur leurs lèvres, dans leurs regards attachés au chef d'orchestre, Et ces choeurs étaient composés des chorales du pays. Quelle belle édu-> cation, quelle heureuse discipline par la musique et le chant 1 Nous avons emporté tous une grande impression.

Une éclaircie a permis le passage de chars tout en fleurs, ou la gatté éclatait malgré la maussaderie du ciel. Enfin, avant de nous éloigner de ce pays où nous avait été réservé un accueil si prévenant, si affeo* tueux, c'est du grand hôtel de Caux que nous avons salué le vaste horizon du lac et il nous a offert,' parmi les montagnes, sous des rayons passagers, quelques-uns

des beaux reflets qu'il prodigue.

Georges de Lfluris.

HHHIIHIIIIIIIIillllllMliniiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiluMIlW

LE FIGARO

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_o;{.t.1iL-


PRELUDE AUX ELECTIONS AMERICAINES DE NOVEMBRE

M. Roosevelt

va entreprendre un grand voyage aux Etats-Unis

:l ,et tlçher de rallier tous ks libéraux au parti démocrate

Washington, 8 juillet. Un Voyage que le présidepit Jioaçpvglt va effectuer jusqu'à la côte du paoifique, voyage au-cqurs duquel il s'arrèteru dans les Etais de Î'ÛMq, du lientuçky, de la GéBl^Je, fie lHiklaliorna, dq TeJvaç, du Colorado et de Ja 6alifqrnie, a pqur but de rafferrojr la. ft{Jé|itg (Jés élémerits qui soutiennent la politique présidentielle dans ces Etats et d'apaiser m certain npmfcre de conflits laeftus gui ont fchtf ûmn les i>angB dêsnoer^tes.

On prête au prpsidsnt l'iittentjon 4'êï}jninèr, s'il le les candidats qui, aux élections de ûoven>Iffe ce présenteront sous l'étiquette (Jérpoerate mais sont en fail pppo^és aux conceptions politiques flUfÇ Jfi président Rqpsevelt expo-

^ait àmï son «Useews 4u is«i>-

Uliéralisme

et conservatisme

On sait que M> Boe^evglt soutenait dans ce discours que la formule traditionnel? sus StstsTUnis* des deux partis Pi'fl'ai}t aux électeurs des programmes presque interchangeables ne porresppod Pl\»s aii^f exigences, de h pqjjtjqup mn<lerne. f| préconisait \e regroupe^ni§9i ée» forces politiques d'après den? çënçepls pgv4ve»ux ?i pour

l'électeap ajnévicgijn liRépaljame

«t eaBservatlswe,

itH «Jéfinitiep que J!» Rooscve}t

LA NOTE JAPONAISE SUR LES ILES PARACELS A ETE 1RAMMSE au QUAli'ORSAY

M. Arsène Henry, ambassadeur j de France à Tolrio, a transmis au Quai d'Orsay, qui l'a reçue hier matin, la conirnupicftHon faite hier par le gouvernement japonais, au sujet de l'occupation dçs îles Pa-

!'8M;s,

\.a communication japonaise est çpnçuè dan?" des termes qui pe|v meUent au gouvernement français de l'examiner dans un esprit conciliant et amipal,

Les Chinois vont pendant cinq jours verser leur or et leurs bijoux

fianHou, 9 juillet, A Voçoa-

«on 4u premier anniversaire de Ja fuerre, les Chinois, d'RanUéiou ont

ïfti^ralernent enVdhï les six « jnlates-

m.t~r31emellt e~n>a.IH les six "pl¡¡.te.s-

(ormçs des contributions s op, penr

dapt cing jours, o\\ va recueillir or et bijqus. Cette collecte d'oy, qui ee fait dans le pays entier, # pour J>Ut d'augmenter le trésor chinois de la guerre par du numéraire et de§ bijpux. Une de ces platesTforp^eg fut ouverte h 9 heures du matin par Ja première femme du pays, Mme Chang Kaï Chek, qui a offert un Chèque de 18.700 dollars chinois, re-

SUITE DE LA PREMIERE PAGE DOIT.ON REORGANISER LE SPORT ?

ILes pouvoirs publics les récentes déclarations de M. Jean Zay, que nous avons puhjiées en font foi -rr se préoççiù pint enfin de donner à toute nQ* tre jeunesse les moyens de s'ébati tre et de progresser.

Si les Allemands sont aujour*4'bMi à même de rivaliser dans tous les sports avec les nations* les mieux cqtées c'est, qu'avant npus, jjs ont porté leur effort » la base. sur toute leur jeunesse sportive.

§ans vouloir les imiter servi* lenjent, nous pouvons considé-.rer leur effort et en tirer des 1erçons qui nous seront profitables. Qeux sports en Allemagne l*un amateur,

Vautre professionnel

Op A dit, récemment, que les Allemands avaient décidé de séparer le sport amateur du sport professionnel.

Ce n'est pas tout à fait exact. l,es deux sports vivent séparés depuis quelque temps déjà. voiçj ce que nous déclare, à ce SFopog, ^}. Cari Diem, directeur U bureau olympique allemand -w. ifi spart professionnel en, Allemagne ya jamais eu l'appui officiel, Aussi n'y çtrt-il pas eu q§ changements a ce sujet ces temps derniers. Le. sport profesT

simnel, cite? nous, possède su

pffQprts administration, c'est-à4\re cette administration auto? nome existe dans le domaine du cyclisme, de la bom et de la lutte, glle est sous le contrôle du QçiehtçpQrtfiilireP en sa qualité 4$. secrétaire d'Utat de i'èdma* ifon physique, le contrôle luimême %lant effectué par le

«Reiehsamt fur &etpe.s#ùun'

gen ̃* (mrpice du Reieh pour l'tdueation physique) dirigé par le fteiehsspertfûhrer,

t,e sport professionnel a donç été séparé de l'administration du sport amateur- L,'Etat le çon* trôle pow que les affaires du sport professionnel soient traitées correctement et pour que les sportifs professionnels ne soient pas exploites par (es entrepreneurs,

H étgjt, avant tout, important de bien situer question. Les Allemands ne s'intéressent au professionnalisme que pour le eautrôier et l'empêcher s'égarer. Ils ne lui ont pas fait \? part aussi belle que nous au» très Français. Seul le sport ams.* topr compte et pour lut le maxi* mum a été fait. Toute la jeu* nesse allemande a, aujourd'hui, possibilité de se développer Bar des eiemees de plein V*

donna't dans ce discours de ces deux concepts est celle qu'il va vraisemblablement développer au cours de son voypgc. Le libéral! St ine, selen Ip président, doit grouper ceux qui croient que les « nou«.

vellçs conéeptJQBs qui vè(J|iûnt dans,

\'eU\I.ij Q¡¡!1@41P.' tiO" q. U. j rèl1nf!ftt d!l!1!i

le inonde eKlgent de BQHvpfmx re,

mèdes et sont d'açeord pour re^connaître au gouvernement le droit d'appliquer ces rernèdg^.

tes gonseryateurs, au coiîtrairc. sont ceux flUI ne reçpnnaisgçirt pas ce drait et qui préfèrent laisser k l'initiative privée le Soin de résoudre presque tous les problèmes, Avec Je système des deus partis qui fonctionnent actuellement, on compte presque autant de libéraux chës lé? républipaïns q«e de ponservateurs chez les démocrates. M. Roosevelt désirerait que le parti dont il est je chef devienne un centre do' l'alliement de toutes les forces libérales et que }ea républicains renrés.entent plus nettement les éjéme.nts conqçpvateùrs.

1/opinion publique attaeibe une grande importance » ce voyage qui prélude aux élections d.e novembre.

Si le président, par son action per-

sonnelle, réussit à persuader les démocrates hostiles àU New Dcftl que leur parti ne peut maintenir s,a suprématie actuelle qu'en se

ralliaul tout 'entier sous l'étend9T4

du libéraljsnie, la situation sera beaucoup plus claire pour aborder la ciinupagne 4s J940.

présentant ses honOTaires pour 4e»

articles publiés » l'étranger. £eaUï

çqup de couples coi offert leurs ah

liaqces.

Les Chinois battraient en retraite dam le Chansi rokio, 8 juillet. Suivant des informations «Je presse ja.pon«jses venant du front, ta poursuite des troupes pbinpises par les Japonais dans le sud, du Chansi continue T4vorablement.

Les Japonais exercent une pression vigoureuse sur les troupes chinoises sur un front de 50 Jm}g» niètres, environ, et approchent de la riye nom du FJeuv<s Jeune.

Les inondations au Japon 3B7 mortel 986 disparu» Tokio, 8 juillet. lîri commU'nique officiel publié aujqurd hui par le niinistére nippon de l'intérieur annonce que le noiflbre des victimes des. réc<?ntes inondations dans la préfecture de ïiyogo, dont dépend 1a vj^e de Kobé, est le sui-

vant

Tués ou noyés, 357 5 disparus, 396 blessés, 195.

infiajjnjnt variés, péjà les rèmh tats apparaissent remarquables 4ans tous les sports aux derniers Jeux pjymptques les athlèr tes allemands, liommes et fem^ mes, ont étonné les milieu* sportif, non seulement en athJé* tisi^e mais encore dens, d«? nowr hreux autres sports 5 notamment l'aviron pvj le§ rameHrs d'QHtrer Rhin obtinrent un véritable triomphe, fies premiers résultats ne feront qu'aller en s'amPl'"fianti mais la preuve est déjà administrée <ju en faisant une large place, dans l'éduotjtion des jeunes, au. sport et aux exercices physiques les Allemands ont acquis une jeunesse forte et saine disciplinée qui sait lutter pour

vaincre mais, aussi qui peut lut-

ter car elle a été, depuis long» temps, préparée pour la lutte. Que faire en France ? Au lendemain de France-Aller magne il nous a paru intéressant de consulter diverses, personna* lités, tant sportives, que parler mentaires ou autres sur l'organi^ satjgn allemande et de leur de- mander leur opinion sur la pos- sibilité d'une organisation sem- blable eu France,

Nous avons po^é. les quatre questions suivantes t -t. Que pemez^vauç fie îp rfér çisiofl de l'Etat allemand ? Çrayez-VQU$ que Içt France, dans l'état actuel f/fj spart et de son orientation, pourrait réalUçr semblable mesure ?

-=* Comment poyesrvous alors l'organisation des deux catêgor ries de sportifs et les installa* tions réservées aux amateurs

pourraieni'elies être utilisées par

les professionnels ?

'rr- A'e pensez*vous_ pas que cette façon de procéder, enfin, permettrait au sport de repren* dre m véritable place que tend h lui retirer un sport profession* nel, trop orienté parfois vers le spectacle ?

Nous publierons ici les répon- ses qui nous sont parvenues. André Seiche].

DEMAIN t

U REPONSE DE M. JULES RIMET i,ézident de [» F. F A., de la F, F. I. et Ou Comité National (tes Sports 1

LA REORGANISATION ADMINISTRATIVE

DE LA ROUMANIE A POUR BUT

DE RFMPfinr.FR L'UNITE DU PAYS Bucarest, 8 juillet. ?r- Selon la nouvelle loi administrative, la Rou> manie est divisée en dix nouvelles régions Muresu) (Timieaai'a), Jiuî (Çfajova), Rambevitsa (Bucarest), Punarca fConstanza), Prut (Qalatz), Nistru fàhisinau), Siret (Jussy), guceava fCernauti), Çrisul (Chu) et OH (Alba Julia).

L|8 norng de pes région!! çon.t ceux fjesi "fictive? les plu> impartants <rui les traversent.

Lp but de cette nouvelle division administrative est 1* de faire disparaître les frontières historiques des anciennes provinces et d'appro? fQnçjif encore l'unité (lu pays §<* de rattacher des régions pau^- vyés au* régions plus riches, de manière que dans les premières puissent être également réalisés divers travaux d'intérêt général que ces régions ne pourraient effectuer sur leur propre budget,

On a également tenu compte pour la nouvelle division du pays des re- lations économiques entre les di- verses régions ainsi que des juisstr bilités des communications.

Enfin 3°, on a voulu décentralise* dans une certains mesure l'admi- nistration de l'Etat.

Chaque région administrative est

dirigée par un gouverneur possédant

le rang, les pqi'vqjrs et les prérqv

gatives d'un sous-secrétaire d'Rtat

gati.ves..di!n 5Ims-.seer. rt.alr.c.' 4;l'f,tat

et relevant du ministère, de l'inté-

rieur. Il est nommé par décret royal et assista d'un secrétaire général. VhWli h m FORTIFIE LA FRONTIERE

LUXEMBOURGEOISE

Bruxelles, 8 juillet. En bordurre de la frontière luxembourgeoise, tout Je long de J'Ouj1, de la Sure et de la Moselle, des équipes d'ouvriers allemands ont construit et construisent encore des fortin» souterrains, et il? ont commence, oW leur travail est terminé, a poser des réseaux de. fils de fer barbelés.

,v u.xj»

te Parlement

tchécoslovaque discutera le statut minoritaire vers le 20 juillet

Praauç, 8 juillet. Le bruit se confirme qu'pn se proposerait dans les milieux gouvernementaux de convoquer le Parlement vers le 20 juillet. On espère que le statut des nationalités et la loi sur les langues seraient d'ici là mûres pour la discussion parlementaire. La commission parlementaire des six, qui groupe les spécialistes en niatjères législatives juridiques de? si* partis de }r coalition gouvernermentale, a terininé aujourd'hui la mise au point définitive de l'un des. trois groupe de lois» du statut des

nationalités.

Une loi de pleins pouvoirs Le gouvernement veut, d'autre part, présenter au Parlement le projet 4*1(06 nouvelle loi de pleins pouvoirs, qui lui permettrait de" régler diverses questions par voies de décrets. On croit que les pleins bout vpjrs que Je gouvernement deman- dera au Parlement seront assez amplies, mais se rappprteront surtout à des, questions économiques urgenttes. Les questions politiques seront sans aucun doute résolues par la procédure parlementaire normale. M. Hodza se préoccupe de l'autonomie de la Russie Silbkarpathique

Prague, 8 juillet, M. Hodza, président du Conseil, S'occupe éga? lemeut de la réalisation, rapide de r^utoiuimie de la Russie subkarpathiqup. Jf, Constant'.11 Hrabar, gou^verneur de la Hutisie subkarpathi-

que, se trouve actuellement à Pra-

quo e.' tr. Q~l1J ¡¡çtuç.Jlemcnt il un

gue., jj ÏRura incessamment un

entrftjen jjveij 1Q président du ÇqUtseil.

UN MOUVEMENT

DE GREVE GENERALE CHEZ LES ARABES DE PALESTINE

Jérusalem, 8 juillet, rr- Un mouveinent dp grève générale déclenché dans les milieux arabes en signe de protestation contre la situation créée par les récents incidonts de Ca'jffa, de Jérusalem et de Jaffa prend une extension sérieuse, tes appels incitant les habitants à manifester trouvent un écho dans tout le pays.

Les services de transport ont cessé de fonctionner, les grévistes se rassemblent dans Jcs" prinçipales villes arabes aux abords des

mosquées.

J<es marins anglais débarqués du croiseur Emeratd ont reçu l'or-» dre d'occuper les principaux carrefours de la ville d'Raïfa, A Je' rusalem, les autorités ont avancé le couvre-fêu» qw> commencera sonnais à 18 heures.

On signale encore ep. plusieurs nedroits diverses attaques, principalement dans le nord. Trois juifs ont été blessés à Çaïffa dans le village de Caoa, t-rois Arabes, dont deux chrétiens d'origine cirpassienue, et un musulman, ont été enlevés et assassinés.

.1» r~–

LA GUERRE D'ESPAGNE Les troupes de Galice occupent Nuits

Front catalan, 8 juillet, w- Les forces du corps d/armég de Galice et les divisions navarrftises du général Garcia Valjnp se sont remises en niouvenjent, ce matin, les premières à l'intérieur du massif de l'Espadan, à 30 kilomètres de la cote, les secondes le long de celle-ci. Nu!es a été occupée par les troupes de Galice à 20 heures.

L/aviation nationaliste a lancé, hier, dos tracts sur Segortie, Sït^gonte, et les lignes devant ces vJU les, Ils sont ainsi conçus

« Soldats de l'armée rouge, vo*

tre fin est proche votre résistance est inutile. Vos chefs, a cause de, l'échec de leurs plans, cherchent maintenant une médiation qu'ils n'obtiendront jamais, oar le vainqueur, fort de son droit, ne oposeo- tira jamais, à un arrangement, Chaque jour, ce sont des vies et encore des vies qui se perdent pour une cause pour laquelle on n'a pas le «Jroit de verwr davantage de s»ng,

'̃̃ A. '3gt O JMC MS ̃ ̃'• ̃ ̃̃. »<.

LORD PERTH et le COMTE CIANO ont eu hier un nouvel entretien Les affaires courantes auraient seules été examinées, mais l'Italie commence à n'almmw de la prolongation

«fe Im guerre d'Espagne

(Télépkme, t Figure >> Rome, S juillet. Lord Perth et Je comte Ciano ont pu cet après» mjd.i un eutyeti§n qui a duré envi« rqn une hçure et il est probable qu'un autre entretien aura lieu de*

main- Lps affaires ceurantes, ^n-

nonçait-pn peu après, ont seules fait l'objet de l'entretien de cet après-midi. Les deux hommes d'Etat n'ont pas ahordê la question espa^ gnole ni celle de l'accord anglo.-» italien, deux sujets, qui sont pourtant d'une actualité. hrMan.to et sur lesquels on commence à exprimer à Roane une certaine inquiétude. C'est seulement maintepant que l'on commence à se rendre compte ici que les deux questions guerre d'Es* pagne et accord avec l'Angleterre sent au, fond pr<)ion,d.pnient j^eg l'une à l'autre et que seul le régler nient de 1 une peut amener celui de l'autre.

L.» confiance en la fin prochaine la. Kueïre «eçible faiblir. On trouve que malgré laccQrd réalise mardi dernier, les travaux du comité de npijrintervention "traînent

Les accords signés par Paris et par Londres avec Ankara irritent profondément le Reich Des négociations commerciales germano-turques sont entamées à Berlin

fT~P~Mg ~'l~nfe

Berlin, 8 juillet.

La présence à Berlin du secrétaire général du îuinistère des affaires étrangères de Turquie, M. Menemencigolu, qui conduit une délégatipn commerciale, et Tout verturp (ie négociations qui vont inçessajnwen't çoaivinoncer à Ja suite des dernières cpnversatipns entre M. von Rib/hcntrop, n?iuistre des affaires étrangères du Reiçh, et M. Menememcigoflu, peut être interprétee, si l'on se fait l'écho des propos que l'on tient dans les miljeux berlingis, comme une première réponse de l'Allemagne au traité que vient de signer 1» France avec la Turquie et surtPHt h l'açcprd financier anglo-turp. Qn va même jusqu'à ajouter que cette visite «t les nçgoclatipns qu» vont suivre soupapent ce qu'on appelle jci la rivalité grandissante de la France, de l'Angleterre et de l'Allemagne en Europe orienr taje.

L'intérêt que l'Allemagne a pu porter à la Turquie, point culmi- nant sur sa ligne d'expansion territoriale ep Europe, est révélé par cette conquête méthodique du niarphé turc entreprise il y a trois ans et à laquelle l'Angleterre cherche maintenant à mettre un terme. La Grande-Bretagne a oil'ert à la Turquie up emprunt de 16.000 livres qui 'doit être réservé à des commandes d'armements qui seront

La marine marchande britannique ne représente plus

que 28 °|0 du tonnage mondial déplore M, Amery aux Commune*

(DE NOTRE ÇOBflPSPONDAN T PARTICULIER)

LQNPRE& 8 juijlet.

Un débat au cours duquel les socialistes do l'apposition et i(es représentants de l'aile droite du parti conservateur se sont trouvés du même avis, a ew lieu aujourd'hui à la Chambre des Communes au sujet de l'État actuel de la an a i i n e marchande britannique dont le rôle serait d'une importance estimable en cas de guerre. Or, M. Grcenwood, député socialiste, M- Amcry, membre conservateur influent ont l'un £t l'autre révélé que le chiffre du tonnage de la tmarjne marchapde. britannique qui, en 1014 s'élevait à 44 du tonnage mondial, est descendu à 28 Ce sont lps navires japonais qui ont maintenant le contrôle des rou-

~o~aa~~ IRfEVIS

EÎ~R~NG~~

.r.

La Gestapo *ew/e peut violer le secret

de la cprresppndance

Berlin, 8 juillet. D'après une circulaire du ministre de l'jntprieur du Reich. la Gestapo est seule autorisée à violer le secret de la

correspondance, qu'il s'agisse de let-

tres, de télégrammes ou de communications téléphoniques, La décision du minisire a pour but d'interdire aux autres autorités de l'Etat «t du parti national'soç.ialîste l'exercice de cette prérogative, Z,e premier mariage

en costume tudète

Prague, 8 juillet. Le prejni.er mariage en costume national sudète a été célébré à Jeschenrlsergau, La Morgenpost, qui a roené une caropftgne pour l'emploi costume jMdète, puiilie une photographie des jeunes mariés en les donnant en exemple. Les mariés saluent, le bras levé. Le costmue de la jeupe fille comporte une voue verte à bandes noires et des mapphes courtes brodées de blanc.

Nombreutes arrestatiçtti* en Ukraine

Moscou, 8 juillet. Deux cent dix fonctionnaires du commissariat du peuple à l'agriculture de l'ÙJsraine ont été arrêtés au cours du mois de juin pour « sabotage a et

malversations,

Le. journal Tçherumia écrit » «e sujet t « La lutte contre les eanemis du peuple paboteurs et eontrerévolutionnaires doit être menée jusqu'au bout et sans considérations sentimentales, »

O'autrc part, on apprend que dans la seconde moitié de juin seu-

>n longueur et on en vient à se demander ai l'adoption du plan anglais a avancé le règlement et la réponse est souvent négative. On pense bien que Barcelone apportera encore de nouvelles objections. L'Italie est prête a accéder pleinement et dans arrière*pensée au re* trait des volontaires, disent les fascistes, mais elle veut la victoire de Franco. Le camouflage « des vo» lontaires combattant avec les rour ges mettra les troupes nationalistes dans une situation numérique nette- ment inférieure ». On dit à Home que déjà les milliers d'étrangers combattant avec les rouges se sont fait naturaliser avec la oomplicité de Barcelone et de Madrid afin de ne pas être l'envoyés dans leurs pays s'il y a dénambrement des,

velontaii*?.

Les ennemis du fascisme sont au travail,

dit-on à Rome

D'autre part, laissant de côté la question espagnole, il se? ait 'peut-

passées en Angleterre. Mais il s'agit en réalité, comme l'écrit ce soir l<s Qcrlîner 'fageplatt, de crédits pqli^tiques. Et îa Turquie a moins besoin de cette forme d'assistance que d'un marché régulier, de débouchés, comme ceux que lui offre l'Alle- Uiagne, Or, par exemple, le chiflre des exportations anglaises en Turquie est deux fois plus élève que celui des exportations turques en Grande-Bretagne, Telle est en substance la thèse allemande que M, von Ribbentrpp. n'a pas manqué de développer à M. Menemencigolu au cours de leurs récentes conversations.

La réaction allemande à la conférence d'Evian La conférence d'Çvian, oui examine en ce moment le problème de l'émigration des jujfV aUcrn'aufJs et autrichiens, n'a inspiré jusqu'à maintenant qu'un seul article en Allemagne, mais il est d'importance, puisqu'il porte la signature de M. Rosenberg, « chef de la culture allemande x, qui est charge d'en- seigner « le cuite nazi $ la nou- velle génération,

Pans cet article que publie ce matin le Vœlkische Beobachter, M. Rosenberg précise de la façon suivante la position de l'AHernagne sur la question juive « Les puissances du monde entier commencent à reconnaître qu'il est

tes du Pacifique et dans les eau* européennes la concurrence des pays Scandinaves et de ]'Italie se fait durement sentir.

En cas de guerre, déclara M. Amcry, notre situation serait beaucoup 'plus précaire qu'en Î914. Lady Astor dit que les conditions de certains cargos était plus

mauvaises encore que les pires

« slums ».

Ainsi, c(e tous cptés, on demande au gouvernement d'aider les compagnies maritimes.

M. Stanley, président du Board of Trade, invita les compagnies maritimes à présenter au gouvernement des plans pour maintenir et augmenter le présent tonnage. Gérard Boutelleau.

lement, plus de 3,800 communistes ulirainiens ont été exclus du parti ou arrêtés,

« Apprendre à aimer l'homme héroïque »

Burijpp, ju!'< Lit section féminine de la Phalange espagnole traditiomialiste publie des conseils adressas aux petites filles faisant partie des « Flçchas » (organisation phalangiste pour l'enfance) qui vont partir en vacances. dont est nepoinmsndé à ces fillettes, dont un bon nombre n'ont pas plus de onze ans, d'être bien sages, bien propres, de se lever de bonne heure et. d'« apprendre à aimer le type d'homme héroïque et à en faire l'axe de leur vie sentimeptale ».

ALLEMAGNE. M. Merekalov, nouvel »mnassft4eur d(> l'U. », 8. S, à Berlin, n été reçu par M, yoi» M bentrPfl, ministre des Ai7»tr«« étr»«» «erep du Reich. I) se rendra prflba* blemtnt à BprcJitçseaden pour re. mettre au chancelier Hitler ses let- treg de créance,

BRESIL. Le lieutenant Four. nier, qui, recherché par la BOlice paur avoir,le U mai, commandé l'at- taqiie du palai» nr4sid»ntiel, a'ét«it réfuté a l'ambassade d'Italie, a

quitté l'amhansade et t'est constitué

9uitt~q )'tmha)m4e @t w'e<t canatttué

prlsannier.

GRANDE-BRETAGNE. L'Agar-lChan a prononcé hier, au Pavillon de la Paix, à l'Exposition de Glasgow, un difcaurs qui cpnsmue un pibrant plmdamr en /aveur de l'union de tous tes peuples et oè il a repris une idée de Briand, celle de la création des Etats-Unis

d Eurepe,

mitANOE, Jf, Joseph Kennedy, ambwsmaew «*>• Etatg.Vnis à Londres, a reçu hier le titre de rfoc(e«r honoris causa de l'Vniuersité de Dublin,

être possible d'arriver à une çonciusion de l'aocord angl(Htaiien, mais i les ennemis du fascisme « sont au travail ». La politique de M. Chamberlain au sujet de l'K.apagne se heurte sans censé aus pbjpçtions do l'opposition qui m met tant de mauvaise volonté à arrivai1 au règlement de la guerre d'Esparfine que parce qu'elleveut pas

le rapprochement avec- l'Italie qui

le rapprochl!HlelH.. que la t¡¡I.ie qlli

s'ensuivrait, ainsi que la epnclu-

sion définitive de l'accgrq et la rt»r criunaisiianpe de l'empire d'Àhyssinie. O'ailleurs on «fllrnie que la France n'est pas sans responsabilité j'i ce sujet et qu'elle exerce une, inflnpppp nçfaste sui1 PAnglctepre. Les attaques ne nous sont pas mé- nagées, Û!l pemplp auQir oublié ici que c'est l'itfllie qui de son plein gré q quspendu ?es négociations el l'ou ne veut tenir aucun compte de

la décision prise spontanément <lf

TpAtllpr 1n ~a!lti~re deS Pfrénipa

ferm?r In frontière des Pyrénéen

pas plus que (les efforts faits dit notre côté pour amener la mwsic (\ adhérer au plan dans lequel an espère toujours (routier une solution du conflit

impossible d'assimiler la race juive. L'Allemagne est décidée à prévenir le danger « d'une fausse tolérance ». D'autres Etats, upnimg 'a Pologne et la Hongrie, ont adopté maintenant. cette politique. Quant aux puissances qui « protègent Israël », elles sont obligées de Taire face au problème que présente l'assimilation de six à huit millions dp juifs. Où il est de nouveau question de Madagascar » Pourquoi ne ahoisirait-on pas nue partie du territoire africain, Madagascar, par exemple, éorit M. Rosenberg qui propose comme alternative les possibilités que présente la Hussie soviétique, « cet Etat gouverné par les Juifs qui, pour d'étranges raisons, n'est pas représenté à la conférence d*Evian ».

L'auteur de l'article conclut par ces mots « Ce problème, qui est devenu primordial en Allemagne) est l'un de ceux auxquels les autres Etats ont faire face maintenant. Il est bien douteux que pour le résoudre ils fassent preuve de la même modération dont a fait preuve l'Allemagne.

Le prochain cpngr«»

de Nuremberg

En Allemagne, on prépaie le dixième congrès du P»rtj n»s(S qui' se tiendra à Nuremberg du 5 au \'i septeinbre, Çc congrès serg. réserve à des cérémonies grandioses inspirées par l'annexion de l'Autriche. C'est ainsi que dix mille hommes de troupe de l'ancienne armée autrichienne défileront de compagnie avec les détacliumeiits de 1 armée alleinande, H se pourrait que le chancelier Hitler choisit cette occasion pour annoncer qu'un monument national sera érigé la mémoire de Hol?wet|er et Planelta, «es deux n^HÎs qui furent exécutés pour avoir assassiné Dollfnss, et que l'on considère aujourd'hui comme de véritables martyr». L'U.R.S.S. A DONNE

SON ADHESION

AU PROJET DU COMITE

DE NON-INTERVENTION

Londres, 8 juillet. M, Ssnt»tl Sagan, chargé d'affaires de l'U, R. S, S. g Londres, « communiqué ce matin à i«jr4 Piymouth i'»(|hésjon de «on çpuyernement au passage du plan britannique de retrait des volontaires, relatif i1 mise en viglieur d|| contrôla naval. On se rappeUe que M. K»ç»n n'avait donné son approbation que sous réserve de confirmation par le gouvernement de Moscou.

ITALIE. Des accords commerciaux italo-lchéopslovaque* ont été signén au Palais Chigi par le comte Ciano, ministre des Affaires étrangères, et te baron Chvaitkowsky, ministre de Tch«co»lova«mi« à Upme.

f A RIS

Le c«rd>nal Taponi est arrivé hier matin à la gare de Lyon. il se rend à Reime pour les fêtes de 1» renaisssnee de la cathédrale. .4 LA SU/TE D'UNE VIOLENTE DISCUSSION, Mlle LOUISE HAESN a tiré plusieqrs balles de revolver sur M. ErnfSt Vancon dans un appartement qu'ils occupaient 31 bis, rue du Faubourg-Montmarr- tre. La victime a été admise à l'hô- pital Harmattan dans un éW grave.

~R~v~

te paquebot « Rouen », qui assure >• servie entre Dieppe e% ^e^'haven, s'est échoué » l'entrée du port de Newhaven. Un remor. queur venu à son aide s'eut égale' ment échoué. Cependant, le paque. bot, qui avait bord de nombreux passager», a pu être renfloué. PARTIES DE WISSAXT EX CiXQfî, Mme Qelaiiiwy et sa filltu s'étaient perdues dans le détroit du PasTde*Calai$, Elles ont été recueil* lies saines çt sauves par un bateau de pi'che.

<* LE TROISIEME AGRESSEUR du consul d'Italie à Avignon. » M arrêté à Perpignan. Ç'«t 1 Italien Tony Ascagno, 24 an». Avant que les policiers aient pu se saisir dq

lui, il s'était tiré deux balles de re.

volver dans U tête son éUt *»t

ft«ve.

ES FETES

~?~ LA~, ~~SU~t~t~GTI~UN

DE LA RESURRECTION de la Cathédrale

de Reims

commencent aujourd'hui

§O(i Emineace le carçfUl«*l Suhai-4, aiehovèqu? de Reimsl gui se^ ra aujourd'hui légat pontifical, a fait hier- à îft presse la déclaration suivante

Le geste dit Saint-Père revêt un* double signification en premier lieu, c'est un homnuige à Reims, il *<i cathédrale martyre, a";e efforts généreux de toute popula-

tion si cruellement éprouvée P°ur

faire renaître à la vie son glorieux sanctuaire en second lieu, c'est un hommage à ta *>«fl«?. filfo. ainée de l'Eglise et qui fut baptisée non point dans cette cathédrale même, mais sur les lieu.v s'élèvent, aujourd'hui ses tours. Car Reims est, par excellence,!» temple natta* nul, temple catholique, mais temple aussi de la France tout entière. Puisse la rencontre du chef de l'Etat et dit Pape, en la personne de soit légat, et des représentants éniiiienln de tant de puissances étrangères dans cette cathédrale martyre et ressuscitée, nous ap* porter l'espoir d'une France laitjours plus unie, plus belle et plus fidèle à sa vocation dans un monde pacifié et surnaturellemenl sanc-

tifié,

M. William Bullitt

ambassadeur des Etats-Unis •*t fait citoyen d'honneur de Reims

M. William BulUlt, ambassadeur des Etats-i-Unis, est, depuis cet après-midi, eHoyen d'honneur de

-R,eims,

C'est M- Paul Marchande» u, miBistre des Finances, qui, en sa qualité de maire, lui a remis son brevet au cours d'une séance solennel1ç du conseil municipal.

L'arrivée au Bourget d9 avions militaires anglais

Ayant retardé leur départ en raison des conditions atmosphériques défavorables un plafond très bas et un vent violent soufflant Nord* N'ord-Quest les avions britanniques fîawj<er Uurricqne et Qloster Gladiatçr, qui viennent participer à la fête de l'air, ne sont arrivés que d.ai}S la soir#, alors qu'on les attendait dans le cp.u.yfint de l'aprèsmidi.

C'est à 19 h, '4(5 esactenjeut qu'en un ordre impeccable les 11 Hatvker Hurriçane, ntoteur Rolls-Roycp Meri|i« 1,050 CV, ont fait letir apparition dans lp ciel du Bourgel, àlors que la 34» escadre, qui était allée répéter- le défllé a^rjen «lfl'clle effectuera au-dessus de Viilacouhlay, atterrissaient. Les avions anglais ne se posèrent donc qu'un quart d'heure plus tard, et leur ronde d'attente permit d'admirer leur rapidité. Partis de Kprthojt à 18 h. Ï5.

et malgré un vent debout dépassant

60 Kilomètres à l'heure, les HurrijCdjie, çpnjroandcs par le squadron leader J.-W. aillian, ont franclû la distance séparant cet aérodrome du Bourget 350 kilomètres en

50 minutes, ce qui donne une vitesse

moyenne de 420 Kilomètres à l'heure-

A 30 h. 10 atterrissaient à leur1

L'AVION ANGLAIS VICKERS « WESSEIEY »

Quatre apiiaieils de ce modèle viennent de réaliser un vol de groupe sans escale Angleterre-Golte Persique-Egypte de 9.918 km. à %X% km. à ]')ieure. (Voir rubrique aviation.)

Le roi et la reine d'Angleterre feront prochainement

une croisière au large je l'Ecosse Typhon» « Fifa.ro »

Londres, S juillet. Le roi George VI et la reine Elisabeth ont annoncé aujourd'hui leur intention

a> faire une cou/t? croisière dans

les eaux britanniques^ au large de l'Ecosse, à la fin de juillet, avant de ce rendre à Balmoral. Le yacht Victoria-and-rAlbert a été désigné ppur être pendant ces quelques -S jours le hpnie flottant des souverains. Ce mêtne Victoria-andrA,{b\ert avait amepé en France la rejne Victoria et le prince consort lors de la visite qu'ils firent à Napojéon III. En 1935, le roi George V et la reine Mary avaient fait en Méditerranée un voyage bord du Viçtoria-antlAlÇprt, lorsque les médecins avaient reeernmandé un repos au roi relevant de maladie.

•»

U Sultan du Maroc

ne viendra pas en France cette année

Rabat, 8 juillet. S. M, Sidi Mohamed, Sultan du Maroc, ne se rendra pas en Fr^iic.» cette an-

néerci.

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Il est exactement 17 h, 30 lorstjH» M, Bullitl, accompagné de sa flll» et escorté par l'attaché militaire et l'attachp naval de l'ambassade des Etats-Unis à Paris, tous deU? en grande tenue, fait snn entre* dans }a sallp des séances du conseil pa.vpis.ee aujf couleurs françaûes et am/ricaines.

•M, Dullilt, dans une allocution,

déclara notamment

y a vingt ans seilleme"tt meurtre d'hommes, de femmes et 'd'enfant* *««» défense par de$ hommes armés faisait passer à Ira-, vers le monde M" frisson d'horreur, Depuis 1319, t't chute de la. mora-> lité internationale a été si rapide qu'aujourd'hui certain* pays n'ont pas honte d'user de tels crimes comme instrument de leur pqlitiqn*

nationale.

U y a plus de cinq cents ans, il n'y avait pas d'Huilé, et peu de fllfi» rulilê nationale eu France. La grande pitié (pii était au Rouaum* de France fit surgir Jeanne d'Arc. De su foi et de son courage jaillit une Fiiime uiùe. /.« France, et 1* UlQnde tnt\$r, lui en sont et lui en seront éternellement reconnut** itdles en France il y a cinq cent» uns–

Aujourd'hui, le besoin de muru* lité ef d'unité internationale* est aussi grand que l'était le 6e» soin 'le moralité el d'unité «(*<!()» nales en France il y a cinq uns. Pour gagner ce trésor, il faut aujourd'hui q!le lu reconstruction de la moralité internationale soit entreprise avec autant d'énergie et de courage que les Rémois en ont montré en reconstruisant la villt el la cathédrale, Dans cette léivht, je vois code à côte les. Français ai les Américains.

tour les deux bimoteurs Avro An&on dans Puu desquels se trouvait l'air commodore .K.-I3. Sane, comman* dant le détachement.

Enfin, à 31' h. 1S, se posaient le» quatre biplans Olosler Gladiator, moteur Mercury Bristol 850 CV, commandés par le squadion leader J.-R. ,lonos.

Le général Jaunneaud, commandant la 2* région aérienne, représentant le ministre de l'ait- le co^ loncl de Turenne, commandant la hase du Bouvgel, et l'attaché de l'air britannique ont accueilli les aviateurs anglais à leur desconté d'appareil. Une compagnie rendait tes honneurs militaires.

Outre l'air commodore R.-Jî. San* et les squadron leaders J.V. GiU lian et J.-R. Jones, la dolégatioi» britannique se compose du wing comman(ler S.-L.G. l'ope,, du squadron leader F.-D. Biggs, du llying lieutnant H.-V- Kennedy, des flying officers W.-I-I. Biddell, A.-J.-F, Cliurclii'll, P.-J.-K. Pi^e, P.-S. Darwood, G.-H.-J, l-'eony, R.-P.-K. Powell, M.-L. Robinson, des pilot offlcei's J.-G. Sanders. R.-L. Lorimer, B.-A- Moi'limer, R.-G. Dutton, R.-H.-A. Lee, S.-D.-P. Connors. Phitippe Roland,

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LES DECISIONS du conseil des ministres

Le conseil que les ministres ont tenu hier matin à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun, a été pour ainsi dire consacré à la situation extérieure. M. Georges Bonnet a fait un exposé complet de toutes les questions de politique étrangère: réalisation du plan de Londres sur le retrait des volontaires en Espagne; les effets du traité franco-turc; la guerre sino-japonaise et ses complications (affaire d'Haïnan et des !les Paracels), négociation HodzaHenlein, etc.

Les ministres échangèrent ensuite leurs vues sur les différents problèmes évoqués par M. Georges Bonnet.

Bien que le communiqué officiel ne le mentionne point, M. IMarchandeau a donné ensuite certaines précisions sur la situation financière et le fonctionnement de V" open market ». Ainsi le Conseil fut-il amené à se préoccuper du problème de la production française. En ce qui concerne la défense nationale, M. Daladier a souligné la nécessité impérieuse d'accélérer nos fabrications. Le chef du gouvernement ne serait pas éloigné de lancer un appel au pays pour lui faire part de ses préoccupations et lui montrer que la meilleure sauvegarde de la paix est encore le travail.

Pourtant on constate depuis quelque temps une action syndicaliste intense pour maintenir l'intangibilité de la loi de quarante heures. Le gouvernement, avant de se décider sur l'aménagement possible des quarante heures, attend de connaître l'avis du Conseil national économique, consulté à ce sujet. Il faudra, paraît-il, attendre jusqu'en septembre. C'est assez fâcheux, puisque, comme nous l'avons déjà indiqué, le gouvernement lie la question de l'assouplissement des quarante heures à la réduction de la taxe à la production. Un décret l'a autorisé à opérer cette réduction, mais il semble qu'il n'usera de l'autorisation que dans la mesure où les aménagements de cette loi permettront une augmentation proportionnelle de la production nationale.

Enfin, avant que la séance ne fût levée, le Conseil ratifia les promotions des hauts digintaires dans l'ordre de la Légion d'honneur, approuva un mouvement préfectoral et un mouvement judiciaire dont l'objet essentiel est l'organisation d'une section sociale à la Cour de Cassation, section qui sera présidée par M. Fleys.

Les nouveaux hauts dignitaires dans la Légion d'honneur

Le Conseil des ministres a ratifié les promotions suivantes dans l'ordre de la Légion d'honneur Grand-Croix

Henri Chardon, président de isection honoraire au Conseil d'Etat.

Grands Officiers

MM. André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin; Joseph Piohat, vice-président du Conseil d'Etat; André Magre, secrétaire général de la présidence de la, République; Pierre Fournier, gouverneur de la Banque de France.

D'autre part, M. Edouard Daladier, président du Conseil, ministre de la défense nationale, a fait approuver par, le Conseil l'^ttributioo des distinctions suivantes* La médaille militaire au général Mittelhauser.

La grand'eroix de la Légion d'honneur (active) au général Huré. La grand'croix de la Légion d'honneur (réserve) au général Rondenay.

La plaque de grand officier (réserve) au général de Vincet. Enfin, M. Daladier a soumis à la signature du président de la République un décret donnant rang et prérogatives de commandant de corps d'armée au général de division Jamet, secrétaire général du Conseil supérieur de la défense nationale.

Mouvement judiciaire

M. Paul Reynaud, garde des sceaux, a soumis à la signature du président de la République le mouvement judiciaire suivant Sont nommés

Conseiller d'Etat M. Binet, en remplacement de M. Souchier, décédé.

Président de chambre à la Cour de cassation M. Fleys, conseiller à la Cour de cassation. Conseillers à la Cour de cassation MM. Villeminot, premier président à la cour de Lyon Le Clech, premier président à la cour d'Angers Delaire, procureur général près la cour de Col3nar; Beaubrun, procureur général près la cour de Lyon; Marigny, AuJbin, Robert-Dreyfus, Penancier, présidents de chambre à la cour de Paris; Mongibeaux, Lepelley-Fonteny, avocats généraux à la cour d'appel de Paris; Duquesne, doyen de la faculté de droit de Strasbourg.

Avocats généraux près la Cour de cassation MM. Guiahaire, procureur général près la cour d'appel de Rouen; Cassagnau, avocat général près la cour d'appel de Paris.

HIER, SE SONT POSES A ISMAI!tL\, sur le canal de Suez, à 12 il. 10 (G. M. T.) quatre Vlckers-Welleslly, Bristol-Peg-asus", de la Royal Air Force qui, dans le plus grand secret, avalent quitté Cromwell (Lincolnshire) la Veille, à 4 b. 15 (G. M. T.).

Conformément aux ordres qui leur avaient été donnés, les pilotes de ces appareils sont allés survoler le golfe Persique entre Kowalt et Bahrein, put5 ont ensuite mis le cap sur l'Egypte Ils ont ainsi couvert sans escale 6.918 kilomètres en 31 heures 55 minutes, à 216 kilomètres de moyenne et à une altitude moyenne de 3.000 mètres. Chaque appareil était monté par trois hommes.

Le record de distance pour un groupe d'avions était Jusqu'ici détenu par les Italiens, ave; leur vol de Janvier dernier, ie Dakar à Rio de Janeiro KAvions So.voia-Marceretti S. 79 Les Souris Vertes)

LE CAPITAINE ROUMAIN ALEX PAPANA attend du Bureau of Air Commerce américain l'autorisation de s'envoler de New- York pour tenter un raid sans escale Etats-Unis-Roumanie. Son appareil est prêt c'est un Bargleyfirow, bimoteur Pratt and Whitney '«t Wasp-Junior ».

UN AVION ALLEMAND ARADO a battu, à 218 km. 77 de moyenne, le record de vitesse sur mille kilomètres pour avions légers de la troisième caïégorle (cylindre de 2 à 4 litres). Record précédent V. Zocek, sur avion BE. 502. Moteur Walter-Mlnor, Je 6 mal 1937 à 214 km. 174 DEMAIN AURA LIEU A VILLACOUBLAY la Fête de l'Air annuelle organisée par le jninistère de l'Air le second dimanche de Juillet, et à laquelle el président de la République assist-ra.

La Fête commencera d 10. heures par Ces évolutions d'autogyr.; de La Cierva et d'un moto-ballon Zodiac. Une rétrospective de départs de ballons la continuera avant la présentation de la patrouille acrobatique de l'Ecole de

l'Air.

L'après-midi, après le passage en vol des Bloch 220 d'Air-France, on assistera à la présentation des avions

Premier 'président de la cour de Lyon M. Monnin, président de chambre à ladite cour.

Premier président à la cour d'Angers M. Cohen, président de chambre la cour de Colmar. Procureurs généraux A Rouen M. Savagner, président du 'tribunal de Versailles; à Côlmar' M. Mazoyer, président du tribunal de Strasbourg; à Lyon, M. Senebier, procureur général à Ghambéry; à Chambéry, M. Gabolde, substitut du procureur général de Paris à Limoges, M. Gharliac, procureur de la République à Nantes. La situation extérieure

M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, a fait un exposé d'ensemble de la situation extérieure.

Mouvement administratif

M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, a fait signer, par le président de la République, le mouvement administratif suivant M, Jouany, préfet de l'Yonne, est nommé préfet de 1" classe (hors cadre).

M. Dupart. préfet du Gers, est nommé préfet de l'Yonne.

M. Bosc, secrétaire général de la préfecture du Rhône, est nommé- préfet du Gers.

M. Matteo Connet, sous-préfet de Provins, est nommé préfet de 3" classe (hors cadre).

M. PIERRE FOURNIER gouverneur de la Banque de France, promu grand officier de la Légion d'honneur Après d'admirables services de guerre, M. Pierre Fournier a montré au ministère des Finances presque la même bravoure, pourrait-on dire, dans la défense du budget de l'Etat. Passé ensuite à la Banque de France, il y a rempli, avec un égal succès, les fonctions de sousgouverneur. Enfin, il a remplacé M. Labeyrie au poste de gouverneur. Dans cette charge pesante, il a porté son acharnement au travail, son énergie obstinée, le haut sentiment ou plutôt la passion de la ,patrie française.

Ceux-là mêmes qui prennent la liberté de ne pas approuver toujours ses décisions ni ses méthodes se féliciteront sans réserve d'une promotion où ils verrront la juste récompense d'une.vie inspirée par les plus nobles principes et dévouée tout entière au bien public. F.-F. L.

DANS LA MARINE Concours d'admission

à l'Ecole navale

Lislè alphabétique des, candidats admissibles qui doivent subir les épreuves orales à Paris

1° Le samedi 16 juillet, à sept heures du matin, au Collège de France MM. Càdllhac, Cadoret, Caillette, Cambon, Cance, Cartier-Bresson, Chateau, Clément, Clouet, Cluzel, Coeffln, Constans, Cretenet, Dalmas, Delarue-Caron de Beaumarchais, Dieudonné, Dumont, Durandeau, Emeury, Fenwick, Frain de la Gaulayrie, Frémy, Gabillet, Gabrie, ̃Gotin, Gautrin, Gille, Glovanetti, Giraud, Glorles, Goehrs, Grimprel, de Groulard, Guez, Gulberteau, Hauvette, Herijilqne, Hériard-Dabreuil, Keller, Labro, Lacoin, Lafourcade, Laloux, Lcbastart de Villeneuve, 'Le Grand de Mercey, Le 'MaSsom ide> Raricef L*'Môtfr*ux, LeiigTet, 'Lubeigt, Maler, Malgorn, Marchand,<âlas, Mauban, MaUblanc de Bolsbouoher, Maulbou d*iArbaumont, Maumy, Malinier, de Mouxy, Murac- ciole, Percerou, Petit, Petrochilo. Plessis, Poizat, Poujol de Molliena, Pruvost, Ituiclilen, Quinchez, Raoust, Raynaud, Regnault de la Mothe. 2» Le mardi 26 juillet 1938, à sept heures du matin, au Collège de France: Debo,ssu, Gerbaud, Robin, Rogeon, Roland, de Roussel de Préville, Rouzaud, Royer, Saugeron, Sautriot, Schweitzer. Seguin, Simon, Sirodot, de Solminihac, Suquet, Tezenas, Théry, Triibout, Vedel, de Vernejoul, Villandre, Wacrenler, Yakoviev, Alexandre, Andrieu, Annould, Autrlc, Barnedes, Barre, Bebin, Beghin, J. Berjoan, R. Berjoan, Bethencourt, Birden, Birebent, Bogaert, Bommelaer, Borgis, Borot, Bourdier, Bourrague Branche, J.-P. Brunet, J.-P.-M. Brunet. Liste alphabétique des candidats admissibles qui doivent subir Us épreuves orales à Brest

Castanet, Chancerelle, Daoulas, Desmants, Devin, Dupont Duroy de Bruignac, Estieune, F«Ulard, Fourtriler, Garrigues, Godde, Goere, Guillon, Hue, Jaouen, Lannuzel, Lartigue, Laurent, Le Borgne, Le Doare, Lesieur, Malvault, Mazières, Monnier, Noel, (Pavot, Perlou, Perrin, Queguiner, (Jtnllien, Robin, Salaun, Vaquer, André, Bonnet, Brault.

Liste alphabétique des candidats admissibles qui doivent subir les épreuves orales à Toulon

tCaiiae dit Gajllet, Cluis tel lier, Dauriach, Délégué, Dromard, Grabas, Herriberry, Long, Martin, Mathieu, Jllngaud, Nanfl, Nougarou, Piéohaud, Roubeau, Saint-Girons, Sallni, Sapin, Servent, Taddei, Tissot, Vallet, Wassiliejr, Astoui, Balanant, Barnouin, Bezard.

Concours d'admission

à l'Ecole des élèves-officiers de marine

Liste alphabétique des candidats admissibles qui doivent subir les épreuves orales à Brest

Giacomi, Libpuben, Louet, Raehail. Liste alphabétique des candidats admissibles qui doivent subir les épreuves orales d Toulon i

Surply.

AVIATION

commandés pour l'armée de l'Air: Morane 405-406, Bloch 150, Rotez 63, Ainiot 350, Lioré-Olivier 45.

Puis ce seront les évolutions de la patrouille de l'Ecole de l'Air et les sauts en parachute des moniteurs' d'Avignon avant une attaque de la base de Villacoublay par la 34» escadre. Enfin, la présentation des avions de chasse anglais Hawker Hurricane et Gloster Gladiator sera le « clou de la Fête.

LA REVUE MILITAIRE DU 14 JUILLET, qui se déroulera à Paris sera suivie d'un défilé aér:eo de cent cinquante av'ons.

•♦ LA CONCOMITANCE DES ACCIDENTS survenus jeudi à des bimoteurs Bloch 200 et 210, équipés de moteurs Gnome-Rhône K 14 et 14 NO, a ému le ministre de l'Air, qui a transmis hier le communiqué suivant

« De nombreux accidents viennent de se produire sur des avions Bloch 200 et 210, équipés d.é moteurs Gnonje et Rhône.. » Bien que ce matériel soit parfaitement connu, puisqu'il est en service, respectivement depuis 1934 et 1936, le ministre de l'Air a décidé d'une part, de prendre un certain nombre de mesures restrictives d'emploi d'autre part, d'adopter des dispositions techniques de sécurité.

» De pkis, il a chargé lé général Vuillemin, chef d'état-major' général, de procéder immédiatement à une enquête, en liaison avec les utiltsateurs, afin de déterminer les éléments de décision définitive qu'il sera appelé à prendre. »

LE COMITE POUR FAVORISER l'aviation entre les Pays-Bas et les Indes néerlandaises a organisé un concours International en vue de recueillir des projets d'étude touchant la possibilité d'assurer la liaison. HollandeIndes néerlandaises, sans escale, avec un avion pesant dix tonnes et portant un chargement rentable d'au moins cent kilos. Le projet devra parvenir au comité le 31 mars 1939, au plus' tard. Trois prix respectivement de 500, 300 et 300 norlns seront distribués.

Philippe Roland.

La Cour d'appel maintient en détention

M, Charles Gaudiot d

En revanche, M. Georges Cachier est libéré" Réunie sous la présidence, de ;M. accusation de la Cour de Paris a" examiné- hier ̃l'opposition, formée par le parquet de la Seine à. ùneï ordonnance récente de M.Béteille, qui libérait M. Charles Gaudiot. Ecroué depuis le 11 mars, cet inculpé avait commencé la grève de ta faim pour protester contre une décision de la Cour, prolongeant sa. détention jusqu'au ternie de J'enguête judi-

ciaire.

Conformément aux' conclusions déposées par l'avocat général Bévin, la Cour a rendu un arrêt infirmant l'ordonnance de M. Béteille et maintenant, par' conséquent, en détention préventive M. Charles Gaudiot qui, depuis' quelques jours seulement, bénéficie, à la prison de la Santé, du régime politique.

D'autre part, le magistrat instructeur a libéré M. Georges Cachier, lieutenant-colonel de réserve, qui était détenu depuis le 1" mars, et dont l'état de santé laissait beaucoup à désirer.

Ayant pris connaissance du rapport établi par le docteur Paul, M. Béteille a décidé d'ouvrir les portes de la prison à M. Georges Cachier.

UNE DECLARATION DE M. FLANDIN

Au cours d'un dîner organisé par l'Alliance démocratique, M. P.-E. Flandin a fait une courte déclaration. Il a insisté sur l'urgence de la réforme électorale et montré que les réformes sociales que ne soutient pas une économie prospère ne sont qu'un trompe-l'œil.

Puis, après quelques mots sur la politique extérieure, il a conclu Plus que jamais nous restons attachés au maintien de la paix, non pas d'ailleurs comme certains uoudraient me le faire dire, à la paix à tout prix, mais à la paix dans l'honneur -et la dignité. C'est pourquoi nous estimons que notre politique doit être dégagée de tout parti-pris idéologique pour se consacrer à la défense des droits et des intérêts essentiels de la France.

La question des traitements du personnel

devant le Conseil général A la séance d'hier matin, au Conseil général, on a décidé de renvoyer devant la commission du budget et une commission spéciale à désigner les propositions tendant, l'une à une augmentation de 10 0/0 des traitements et salaires du personnel départemental l'autre à l'incorporation dans ces traitements des indemnités temporaires de vie chère votées en décembre 1937 et en mars 1938.

L'après-midi, on a voté, la création d'une commission paritaire qui aura à s'occuper du statut du personnel et de ses revendications. Quant aux autres problèmes examinés au cours de ces. séances qui marquent le terme de la session, ils ont été divers on a, voté un emprunt de 100 millions pour un complément d'aménagement de la ligne de Sceaux, ce qui nécessitera la création de 4 centimes additionnels; on s'est occupé de ,1a, cons- truction des autostrades, des rocades ^etj^e -laj suppression ;des passages à "niveau, opérations destinées! à permettre"- une rapide' évacuation en cas d'attaque aérienne enfin, on a décidé d'organiser la participation des femmes à la défense passive.

Mme LINDBERGH

mère de l'àviateur

est arrivée à Paris Mme Lindbergh, la mère du célèbre aviateur, après avoir effectué la traversée transatlantique à bord du Bremen, est arrivée hier aprèsmidi à la gare Saint-Lazare, par le train de 15 h. 32.

Elle réussit d'ailleurs à passer inaperçue des .journalistes américains et français venus à sa rencontre.

On croit savoir cependant que Mme -Lindibergh compte se rendre auprès de son fils, actuellement en Bretagne.

L'Art et la Curiosité A L'HOTEL DROUOT On"1 a vendu là- malle de Marie-Antoinette,

». ^Dauphine

Cette relique émouvante est, d'après la note de l'érudit expert M. 'Pierre Briquet « la malle qui fut- offerte à l'arrivée en France (7 mai 1,770) de.ta jeune princesse; quand, dans' la remise du pavillon situé dans une He du Rhin, elle fut déshabillée et dépouillée de tout ce qui lui restait du pays qui n'était plus le. sien. Portant dans les angles, le dauphin de France et Palérion 4i* Lorraine, des armes d'Autriche, ce coffré', en maroquin rouge, à large dentelle, fut adjugé hier par les soins de M* Edmond Petit, ^assisté de M. Pierre Briquet, 17.200 francs à- M.- Chamonal. Ce précieux objet fut mis en vente au cours d'une vacation de six beaux bijoux, qu'expertisaient MM. H. Vernhet, G. Reinach et L. Charraud et qui nous'.permit de noter un tour de cou formé d'un brillant, de 13 carats 45, 130,000 p.; une bague brillant de 5 carats 38, 60.500 francs une bagne brillant de 3 carats 95, 33.000 francs, et une bagiie brillant navette jonquille de, 4 carats 10, 20.600 francs.

M0 Edmond Champetier de Ribes, assisté de M. L. Miro, vendant les timbres-poste dépendant de la succession de M. A. a adjugé une collection de France et colonies, 19.100 francs; une collection d'Europe, Afrique* et Asie, 19.000 francs et une collection d'Amérique et Océanie, 8.800 francs. M. Alph. Bellier a vendu 4.700 francs: une chambre à coucher moderne et ,6.300 francs une salle à manger eh ébénislerie et bronzes.

Maurice Monda.

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LE «FIGARO» ECONOMIQUE ET FINANCIER

Un utile avertissement Ce qui s'est passé ces deux jours derniers, sur le marché des valeurs et sur celui du franc, ce n'est rien de grave. Les déceptions éprouvées serai e n t même légères à porter si la leçon des faits était comprise, si leur avertissement était entendu. Tournant assez court, après un mouvement de hausse prononcé, la Bourse a été flottante ou maussade. En même temps, le marché des changes, qui paraissait tout à fait engourdi, s'est agité. On a vu les cours du sterling à terme dépasser quelque peu la limite fixée officiellement des variations possibles au comptant. Mais les devises demandées ne servent que d'intermédiaires. C'est de l'or que veulent les acheteurs. El ce réflexe n'est pas particulier a la France. A des degrés divers, on l'observe sur tout le continent. A Londres même, il se laisse percevoir.

Ce phénomène général de rétraction, on ne voit que trop bien à quelles craintes il répond. Dans les affaires européennes, rien n'est réglé, rien ne s'arrange. La paix se gagne péniblement, à la petite semaine. De telle sorte que, sans accepter de mettre en doute son sauvetage, on ne peut se défendre d'être soucieux.

Tout cela c'est, en somme, l'expression d'une vie aux dangers de laquélle nul ne peut se flatter d'échapper. Ce qui dépend, au contraire, de la volonté française, c'est la politique nationale. Quel en est le cours? Après les décrets-lois, rien d'essentiel n'y est changé. Il manqué toujours au Trésor un .milliard par semaine, quatre ou cinq milliards par mois, cinquante milliards par an, et, dans ce découvert fantastique, les dépenses militaires extraordinaires ne comptent pas pour vingt milliards.

Voilà ce qui ne peut plus durer longtemps., Fait. remarquable, chacun, en a conscience. L'homme dans la rué, comme disent les Anglais, sait à merveille quel désastre s'annonce, et que tous les Français, sans exception, y seraient perdants. De là à concevoir que n'importe quel sacrifice calculé est préférable, il n'y y a qu'un pas. Et l'opinion, si elle était bien gardée, le franchirait peut-être.: La chance, est d'autant plus: sérieuse que les ministres en ont conscience. Non contents de se laisser vivre tranquillement, selon les coutumes de leur profession, ils se montrent fort préoccupés de l'avenir. Quand j'ai l'honneur de rencontrer l'une ou l'autre d'entre elles, l'Excellence, par sa conversation, me donne l'impression enivrante d'être devenue gouvernementale, tandis qu'ellemême, avec une lucidité hautement honorable, ne se ménage pas les' eritiqùés.-

Ce^^êîlçixiôh^ ^cbndiiirbn't-îêl-

les le gouvernériienV instruit par l'expérience, à 's'engager dans une entreprise nouvelle, plus large, plus forte, mieux conçue? Je l'ignore complètement. Pour se décider et agir, il lui reste quelques semaines; Après, ce seront les faits qui trancheront. F.-F. Legueu.

BOURSE DU 8 UUH-L-EX -19 3 8

VALEURS U'1 VALEURS lPgc8j-d,l g'- 11 VALEURS fej g£5 || VALEURS \™&\ g- II VALEURS | p^, | ̃££

.précéd. cours prdcdd. cocn précéd. cours précéd. cour$ preced. cours

OBLIGATIONS

TERME gM^AjynHn.jj. ^B J75 ^^L. 363 366 ^SJrosb^ ,299 .2g MARCHÉ

3" 7415 74 Egyp!e'Unifiée'3635:: 3665:: 18764 l' ?" 435 Energi.d~'Moroc." 675.. 700:. FM BANQUE

74 ,5 74 ^JMifl^. «35 7.. \®\$=. ffî t^-l" gg Y. EN BANQUE

?199~~art""able., '?6, 7;.nSerbie4~amor.)895 308 306 S94-!fK~ 192': 92 EnergieSud-Ouett.. 596 599..

4 v 1918. 70 80 703 Turc7~,933. 430.. 430.. 8962~ 237 235.. Est.Lumière. M ..87.. TERME

55! 1920a,artissab, 9705 96 45 Ban~~eOÎtamane, 67:: ~3: ~r 215.. 2?- ~~u."Rh.n" 360-360- Albi. 546.. 541

41i1?25(achange) 12860 38 95 Crid,tFane.Egyptien4715.4640., « 19102¡"9,Mét" 193 193~ da~h-on"442" 436 Ar°as. 306 304

4J.%1932A. 7945 ~2565. dSS.~ 722~ Ë~ ..6~

Canadlan Poclflc. 258 S0 249.. g 0Î3O 6% ffl i?o -50 Z H.InvSÏÏ! êî 274 fl™kP°n 548.. 549..

i%%iïi?iïo«». &35 .Sio^xn-Ut>ord 395?253e4o5O° !yl: Ë:: i:: "™«'™*Z&™ «0:: 7Ï0:: »-v0doe S*? «S::

4;Í ,I937amartil'" 126.. 126 60 phih t. 3940 3840.. 19285 (1; 689.. 691 Havr,dEnergleEleet, 730.. 740.. Cambadge. 638.. 635

Ob.Tré.or4f4Ji|933 825 825.. s K I?! 1 1 1 II III 2510 2525 SX %A éfg hydro-Electr. d'Auv. 815 815 Canadian éog i 81 78 50

Ob,Tres~r~I>%1934 749.. 744 c..entraIMinlng.3970 ..4015.. > :~3g~"i" 723 Indachin,Electr,(eap,) 385.. 3/0.. Caaute, (Financ,) ord, 281.. Û450

8 :^||2ig U g sr&SïiE'–SX ::Si3 > p- | Û ̃̃ ±!^°MZl |f asSsSSSf^ Si SS» gfcïSSîiœ !?t S !?! 7! sss-a-,1- 'til '8î » $&fe&; i Sr^Si0.1.^ VA a, 26, 50 253 50

Ob,Trésar491o IY36.. 11220 112 75 Mantecaii'~i: 182 30 181.50 V~ ~'1'1'¡~nls 660" Ouast Parisien. 641 645.. qart.rad. 26750 253 50

,“», ™m o,- Rio-Tinto.. 2MI ..2635." ,ô»ii'S' Sî§ 5^n Pyrénéo. Enorg. Eloc. 1005 1040 City Deep 310 317..

BonsTr.lOansd',S9F33 972 50 972 Ria-Tinta: 2661 2635~ ,_arI93(5;I' 832 840 Pyré.née, En.rg, ec. 1003 1010 Cily D.~p. 310 317..

.005 1004 1692 1683 19355"'Í~~ 795 804 P.d.o-Fronce 488 490 C~ I12 109 50

BonsTr,5ans5,,1,933 1005 5p 1004 50 Secteur Rive Gauche I30 150.. CrowMines, 2970 3012

B.Tr. 5-10-15 an.5K34 994 50 W4 50 pé,rofino 638.. 637 /Com. 1879 260 650 650.. irStl'eM^ 24?" 24 1 D«?™îfont.Vn i: 360 862 50 B.T.r.3-«-IOons4!«J34 992 992 r^i Dutch (dixiim 7025 ..6870 Font. 1879 3 «.! 636 631 Sùd-Elef rlquB(-n-) ,& W W Deller.ordinaire. 1669 1622

Çouseauton. 4 ii 782 773 A', .rdom Rubber 4600 4575 Com. 1880 3 », 660.. <«0 Sl)d.Lumièr, B "0°rmi1 82 87 50 préférence 2030 2020

Banque de Franco. 6710 6810 Li bi 2867.-2875.. Fonc. 1883 3 !'s 210 50 210 50 iua Lum'ere P'1" i |°o | n5 DurbanDeep 575 580..

H.V°A 47500.. 45600.. ui 1885260». 255.. 260 Té|é h"nes |OU"- 335 327 Eaitern. 175 50 173 50

Bènque de l'AI é' 5295 5210 H, V, 10000 10025.. w Com. 18~5~~Y, ~5~" ~4â Téléphanes. 335.. 327 Eastern. 17550 17350

Banq. Paris Pays-Bas "e. 1229 1235 Ne.tlé. 10000 .603 U om, 18 l v 2B3 g Versa il Tram etDislr, 409.. 400.. ·· EastRond. 567 572

^HsSî:;| ssje¥:;ï: I SHte ï;; li:: bébsk=.&«:: *»–̃ s-,

Tra~sa!'anl,q~e 6t5 605 Sucr,etRaf.d'Egypte 861 858.. Fanc. 1895280 282.. 282. b~ .Equateur. 225.. 224

de l'Union Pans. 452 452 "^P" °°' £ Corn. 1899 2 60 »“ 251 255. Industr. Textile. (Gle) 1 125 1125 Franco Wyoming. 346 338 CorapaanieAlgénen. 973 969 ===== m fonc. 1 903 3 267 267 Ir.duitne Textile 410 410 General Mining 883 907 Comptoir d'Eicompte 783.. 780,. o Com. 1906 3 255.. 255.. Perenchies 334.. 330.. Goldfields 693.. 704.. ̃̃ Fonc. 19093 133 133 50 Cent.d'Eclair.(Lebon) 1751 1751 Gula Kalumpong. 220 218 CréU Com. de France 475 478 rOMDTANT S (Corn. 1912 3 »“ 130.. 130.. Continentale du Goz 911 915.. Hotchki>V.T. 745.. 752..

Fonc.de France 2785 2612 VUlVIflMNI u Fonc. 1913 3 Si »o 277 50 275.. Eclair. Chauf. et F. M. 665.. 655.. Huanchaca 55.. 55..

Créd.Fonc.d«rindoc. 187 183 Z |9I3 4 446 441 CiesRéu.Gaz et Elect. 154 151 lX«!nï": 'S? 'ÎS FONDS D'ETAT Emp. 1926 7 «i 563.. 558.. Franç.dEclair.p.Gaz 602.. 597.. Hydro-Cère 55 75 56.. Société Générale. 701 696.. fONOb D tTAT Com. 1927 7 «6 485.. 485.. Gai de Paris. 177.. 177.. Johannesburg 516.. 519.. Rente foncière. JifL- i222n' 5 Com. 1930 4 ji 619.. 618.. Acéryl.et Electro-Mét. 448.. 440.. langlcagte. UI50 142.. •Suez V. 22600.. 22630.. 3 «,' Amorll.iable 76 65 76 10 Q Com. 1931 4 618.. 619 Aciéries de Longwy.. 336.. 328.. Un3on finord. 36 75 35 25 IO/W1 3 H Amortissable. 96 80 g Com. 31-32 4' «, 646.. 646.. deMicheville 695 695.. Mam Reef 695.. 692.. SuM (part de fond.). 19395.. 19000.. 4 > ft 1932 A 79 35 79.. v Emp. 1932 4 'I, 656.. 670.. At.eKhant.delol.oire 412.. 418.. Malacca ord 218.. 211. Su« (civjle) (cinq.).. 6250 6235 B 77 90 77 05 Emp. 1933 5 716.. 705.. -Const.NorddelaFr. 400 380.. MexicanEagleOilor. 50.. 49 50 &t.i 575 565 « Ump. I9345iiîô 876 873 Chant, de St-Nazaire 920 845 Michelin (part) 1258 1246 l*on 784 783 Ob.Çh.f.Etot4J»' 12-14 318 318 Bons 100 -fr. 1887 77 25 74 Châtillon-Commentry 1425 1402 Minière des Gds Lacs 715 700 Midi 602.. 594.. 5 Ji 1919 332.. 332.. \Bons 100 fr. 1888 69 25 68 75 Fives-Lille 500.. 500.. Nord. 761 771 P.T.T.5«l928r.à 500 455 455 5" 5ç0 For.Ac.Huto-Bankova 163 167 Moteurs Gnome. 688 681 ̃™o ™» «lîilW'-»*» iÇ? 398.. Alsace-Lor. 5 92 5'0 •• 5VU-- Marin.etHoméc. 382.. 380.. Mozambique 55.. 54 50

Orléans. 709.. 709.. 5 « 1934-1935.. 841.. 839.. 3 J, 921 2^ ^f-- j0Umont 318.. 315.. Naraguta Tin 110.. 109..

Santa-FbIC"Ht:C.f.lPr. 426~ 421 SO 5:Ó 1934-1935,. 841 839 5 1933 712 711 Jaumant. 318.. 315 Naraguta ïin I10 109

Santa-FélC'fr.C.f.lPr. 426.. 42150 Et ° 5 1933 1 1 ̃ ̃ '•• F.BelgeMat.Ch.deFer 1502 1444 Nationale Viscose. 395.. 400.. MétrppolitaindePori» 872.. 870.. C Not.Cr. Agr. 5 33 965.. 951 Est 3'»-- jfv u » N M A, 310.. 304.. Padang 649.. 642..

Parisienne Industrie. 338.. 336 7!i;0or2l(l00dollari) 3710 3735 *%•• 336.. 336.. Mat.deC'h.Fer (CieFr.) 502 482.. Pernod. 1057., 1039..

'Parisionnelndultr.ie. 738 336.. 7~9,ar21(100dallars)3710.. 4350 21 /··.·· 318 3 Mat.deCh,Fer(CieFr,) 502.. 48,2.. Pernad. 1051 1039

Tram, de Shanghaï 738.. 733 7% or24(IOOdollarsl 4225 ..4350 \'à%è~ ?| | Métaux (Cie Franc.).. 2140 ..2100 Phosphat.Constantin. 303 303 Eau&EclolrageTlyon) 1360 1338 Afr. Oçc. Franc. 3K. 340 337 5 933. J •• •• Senelle-Maubeuge.. 720 632 Phosphates Tunisiens 148 150 Indochine 3 « 19». 265.. 262.. Etat 5 933 nt •̃ /»•• Béthune(Ciede)nouv. 524.. 508.. PointeàPitre 393.. 395.. but. Parilien. d'Elec. 661 651 3ii«il9l3 286 280 Lyon 3 g 1855 Jn •• ̃*>* ̃̃ Charbon, du Tonkin. 2049 1968 Electricité de Paris. 657 658 ié'im'i 325 326*' Commen.- Fourchera. 511 500.. Randfontein 348.. 352 50 Electrkit*de la Seine 365.367.. Madagascar 1903-05. 330.. 334.. 6 g 921 325.. Ai6.. Dombrowa(Houi|.|p. 569.. 557.. Rond Mines 1624 ..1633.. Electr.etGo!duNord 367 364 Maroc 4 »“ 1914 303.. 303.. 5 g 1933 .iSS1' iSo'' Montrambert la Bera. 492.. 484.. Roon Antelope 164 50 158.. ISïA^HÏi'Jîi::1^ ^J%ML: fàv. ^d1! g:: g:: ^•̃.I: S:: Sii:: Ip^VmS: bM:: lit::

En.rgi.Ut.Mëd!ter;5t5..507.. Tuni.3),t89:254.. 25t.. ~)- 306 Anxin. 387 .380.. Spr.ng.M.n<273..282..

292.. 28950 Crédit Not~)919 48. 485.. 51~ 1933. 71I 706 BI Bionzy. 565 585 585.. T~n~ 2020 20.55

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-~lruyére. 722.. 7!9.. C.r4at.0b.500<.5°o20 47050 471 No;d6~!eneF. 408 4UN.. Carmaux. 570 566 T(,<i,,i, 3!8.. 307..

.Nard.LwÍ1jère. 763.. 758.. Bon.6'{)922. 513.. 5!8.. "[. 400 406" D°ures. 9 · 650.. 651.. T.hyp:;SouthAf.) N7.. 11950

ÎJSSS^fe™: Sî:: 7^ ionî^S lii:: iS g'j"i?l: §:: | glï,r. | | ^^o^, ,,7.. ,,950 Thomson-Houston. Ml.. 141.. Bons 6% juin 23 495.. 497.. î 2> ftiî™ ° ?Q5 7 10 ?i ?">* -;X ."• »g •• ,'g •• Transwaol land 296 50 298..

Ontond'Electricité. 414.. 413.. Obi. 6 1924. 506.. 500.. n"i- 'k.' V.0 ils «A A 9'"TunlS' <O um) 1650 Tubize 135.. 131

For.etAeie.duN. et E. 705 700.. Orleans6!i 369.. 368 50 G ur acf 1302.. 1290.. Union Corporation.. 1637 1640 Dendm-Anzin 1282.. 1290.. Dép.de I Aisne 7 'A 26 500.. 498.. iJVgiV" 7| 705 Mok.-el-Had.c.[déi.i.) 4860 4865 Miniè. Ht Katarigapr. 4320 4250

Saulnes. 790.. 770.. 7^27 5ol 558.. o, v '•/ 336 333 Transylvanie (M. or). 66 50 66.. Vieille Montagne. 2260 2205

6ÎJ28 905 903 Oun»2% JJO •• •>•" •• française desPétrole-, 84 Vins et Spiritueux; 281 285 Schneider (Creuiot).. 1055 1051 de la Marne 6! 475.. 457.. BANQUES Hydro-Carb. Si-Denis 425.. 420.. West Rond.. 346 50 347.. Tréf.etLam.duHavre 759.. 757.. deM«urt.et-M.6!4 463 458. ,.̃ Lille-Bon. Colomb (i.) 391 399.. West Springs 492 50 498.. Kthune. 518.. 511.. de Meute 6!i"J23 475.. 474.. «anq. Afrique Occid. 735 735 pecnelbronn 35250 35250 Courrière» 230.. 227.. dl/Nord6'i 1921 470.. 470.. 2 1 r j"?" 3S55 ?«n Standard Fr. Pétroles «28 801 lens 297.. 294.. 6%1«3 468.. 469.. 5* 1 r ?SS8 1 oln Dynamite (Société C.) 757.. 755.. COMPTANT

Marles. 426" 421.. (,-¡i19'17 504.. 515.. d:Mad~e' 1930 1930 GlaeesduN. de la Fr. 3250..3145 ·.

SeY.t-No.uiv. iiî il! ^<Z & :̃̃!& t^PM ï%Stiïiï'°f' "5!S «o.b.u.» -«.. ,444

Bo.l- 89. 91. 76~1927 506., 503.. a la Réunian' 2795 2790 St.Gaboin, Chauny.. 1995 1969.. 8ardln,Renaud,Cauc. 1800 1810

~~u-?. 2635 2610 S i1 1929 892.. 890.. Ee la Réunion. 2795 2790 Salins du Midi. 720.. 721 Mateurs Salmsa~ (c.) 31 50 '~2

ard. (vert.). J3I0 2300 S.mm.6»gl«3 465 465 •. I Blr-C-^°[ ̃•• •• ^^VôiiiH" 1300 Y. I2si Y. Forgesde la Provid. 17550.. 17350..

Il Ind.S:IIYAir:oÑ: 255 257 TouogeetRemorqu"a: 113:: Czeladz. 724.

Nickel. 611.. 618.. Vill.d.R.lm.6«l927 891 ..885.. 'Fnd' « N' •• 2X • • louage et Remorqua. 113. ^aufi-[" 7|| Jq "5675

Peharroya; 325 323.. Egl. dévott. 6 1928 450.. 450.. Franco-Japon.. 86.. 86.. Transports en Comro. 560.. 560.. St.aua Ramana. 5550 5675 français.d.5Pétrolei 820 82S *i.. 5 M 1928 878.. 880.. SÏ'fllj|&1î,"J- f %i 593 Bénédictine., 6771 ..6885.. D'iebel Djerissa cap.. 2880 2885 Electro-Chimie Uflin» |500 1477 Ind. Suer. Fr. 6^1927 436 50 434.. desPaysduN. 194 Damoy (Julien) 576.. 597.. OuostaetMesloula.. 1395 1395 KaliSaintè-Thére».. 1218 1234 CréditAlgérien 1670 1670 Distillerie Cusemer.. 2095 ..2095 Talcs de Luzenac. 2650 2645 .Kuhlmann.. «50 643 industr. Alsac. 1921. 452 453 Créd. Industr. et Com. 295 Entrepôt de Grenelle 370 370 Hutchinson 1145 1142 Mat. Color. St-Denii. |095 1074 Algérie 3 1902. 339.. 339.. Créd.Fon.Alg.-Tunit. 415.. 415.. Gr.Moul.deCorb.ord. 153.. 150.. Fil. Schappe Lyon, ca. 2155 2050 ̃•"̃ Indochine 1899.1905 226 224 Crédit Foncier Colon. 213 213 Nicolas 384 371 ViscoseFrançaise. 555 550 Phosphates de Gafto 791.. 792 Tunis 3 1902-1907 248 245 Créd. F.lndochinelp.) 1 180 1180 Olida 2265 ..2250 Pr.Chim.d AlaisFrog. 1552 1562 lUnme 4 1931. 619 619 Sté Fr. Banq. Dépôts. 627 626 part 6290 ..6100 Bras. Comète act.anc. 1890 1887 Rhône-Poulenc 459 664.. Reportt Dépôts 603 602 Potir (Félix) 49 47 Distil. Bretag. Norm. 168 164 Samt-Gobain 1990 2059 Allem.24,Dawesl00L. 5650 5675 Soc GleAlsac deBan 406 405 Saint-Raphaël 5720 ..5695.. UnionSucr.de l'Aisne 345 345.. Port du Rosano. 4825 ..4750 Angleterre 2 13670.. 13630 Soc été Marseillaise. 559 558 Sucreries Coloniales. 332 330 Monaco 1350 1330 Çhorgewrj Réuni». 512.. 513.. Argent.n 5 «7.. 3545 Sous-Com. Entrep en 3 15 308 Suze (Distilleriedela) 4545 4595 Bastos (Tabacs) 707 707 Alfliquid 1229 1223 5' 1909.. 3520 Union des Mines ?" 136 136 Ciments Fronçais. 1315 1315 Brosse(la) et J.Dupont 224 217

BroS,.ri. OuHml,. «m <«n B.la 3V IB9iO5 |. «17, on « Fondèrelyonnoi.; 685 670 Ciments de Clndoch. 330.. 331 Par.d'Ed.(Offenstadt) 149.. 141

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APRES UN DEBUT LOURD, NEW=YORK RESISTE BIEN. A Paris, fermeté des rentes à garantie de change et des mines d'or lourdeur du compartiment français Hausse, de la livre Le voyage de M. Morgenthau en France

© Le marché de Paris a confirmé hier sa lourdeur de la séance précédente. Et, cette fois, un certain nombre d'internationales ont accompagné dans leur recul les rentes et les valeurs françaises. Toutefois, on relève certains îlots de résistance, voire de fermeté, et notamment les rentes « à garantie de change », et les mines d'or fait qu'il sera permis de rapprocher de la reprise de la livre sur le marché des chances.

© Le sterling passe en effet à 178,225 contre 177,80 la veille, après 178,45 au plus haut. Le dollar, légèrement moins ferme que la livre, s'inscrit à 36,06 contre 36,005. A terme, on note la tension des reports 1,60 à trois mois sur la livre contre 1,20 précédemment, 0,50 à un mois contre 0,30. Cette tension des changes est un avertissement à ne pas négliger. © Les séries ordinaires de rentes cèdent un demi-point en moyenne, tandis qu'au contraire les rentes à garantie de change prennent des fractions.

© La plupart des valeurs françaises cèdent des fractions de l'ordre de 2 à 3 Toutefois, la Banque de France prend 100 francs et on note la fermeté de plusieurs industrielles.

© Aux internationales, recul d'ailleure modéré de la plupart des valeurs de matières premières et fermeté des mines d'or, dont plusieurs cotent en francs 'des cours records.

© L'assemblée générale constitutive du groupement de l'électricité s'est tenue le 5 juillet. Le capital est fixé à 200 millions de francs, divisé en 200.000 actions de 1.000 francs qui ont été souscrites en numéraires et libérées du quart par 222 personnes ou sociétés. Ces actions, même après leur libération intégrale, resteront nominatives et leur cession sera soumise à l'agrément du conseil. Le conseil est d'ores et déjà autorisé à auymenter le capital en une ou plusieurs fois 1

PARIS

Principales fluctuations

Hausse:

4 0/0 1925 128 90 + 0 30 4 1/2 1937 126. 60 +. 0 (ip Egypte Unifiée 3665 + 30 Banque de France 6810 +100 Kali Sainte-Thérèse 1234 + 16 Central Mining 4010 +40 Ci-own Mines. 3012 + 42 Sub NJjgel 2055 + 35 Baisse ̃:

4 0/0 1917 71.50 0 40 4 0/0 1918 70 30 0 50 5 0/0 1920 96 45– 0 «0 Foncier Egyptien.. 4640 85 Générale d'Eleclric. 1345 31 Philips. 3840 –100 Haut-Katanga 4250 70 De Beers ord. 1022 47

Principales transactions En francs de rente

8% 237.912 4J 1932 A 1.752.732 *%17 75.652 4 i 1932 B I.:i76.847 4% 18 433.418 4J% 1937. 896.013 5% 20 186.190 Ob.3il93BA 9.110.700

<l% 25 339.462 O. 4%1936 B 13.930.200

<%2ii 339.462 0.<%li'36B13.!)30.200

En titres

Banque de F 146 St-Gobain.. f>()(" B. de Paris 3.188 Air Liquida. 1.56» Union Paris. 783 Quilmès ;r.. Lyonnais 1.161 lndo Hévcas 1.394 Suez capital. 122 fèrrës'Rèug 3.4ifis fr. Shanghaï 108. \rg; 4 1/2 34 3!>8 Di.tr. Elect. 997 Çan. Pti.aic. 11.321)

Forges N.-E. 752 nagoris-Lits 3.817

Tréfileries.. 214 Geduld 2.295 Lens 1.417 Rio. 2.206 Nickel 1.508 Union Corp 2.200 Penarroya 1.028 Azote ord. 450 Uglne 354 Royal Dutch 1.451 Kali S.-Thér. 887 Amst. Rubb. 181 Kuhlmann.. 1.301 Zr. Nat. 1919 1.598 Pechiney 872 Cr. Nat 1920 1.378 Rh. Poulenc. 2.622 Cr. Nat. 1923 1.135

8elp°E>itr.5!;ek19342525..2475,. 1875 4 440 445 Energ. Eleet"q. (Gle) 524 ~24.

iy)ur le porter au maximum à 400 millions. Il peut, de même, dès mainteriant, émettre des bons ou obligations jusqu'à 500 millions de francs. Le montant total des bons ou obligations émis ou garantis et restant en circulation ne peut dépasserjbinq fois le montant du capital social. ̃

© Le recul des matières premières a déterminé des réalisations à Londres, notamment sur les valeurs intéressées. Par contre, les mines d'or demandées par Paris sont fermes. Les fonds britanniques abandonnent une partie de leur avance des jours précédents. ©'II a été vendu, sur le marché libre de l'or à Londres, 241 barres, d'une valeur de 680.000 liures environ au prix de 141,1 1/2 par once, cours inchangé sur la veille, Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de 3 p, sur la parité du dollar à 4,33 2/16. ® Sir John Simon a déclaré aux Communes que l'accord anglo-allemand ne concernait pas les obligations de l'emprunt autrichien 4 1/2 qui n'appartenaient pas à des porteurs britanniques le 1er juillet dernier.

MARCHES COMMERCIAUX Cours De n.

précéd. cours

BLE (prix Imposé dëp. culture) 197.. 197.. BU Unrpool. Juillet 6/3 7.8 6/3 3/8 Chicago Juille: 71 71 3/4 3 4 Septembre 72 1/2 73. AVOINE Paris Ju'llel 136 25 137..

«oit 127 127 50

FARINES pen. Aout 283.. 283.. 1 COTON (Sakelil. Alexandrie.. Juillet 13 07 12 9! Novembre 13 62 13 49 New-York. Julllel 8 99 9 12 Octobre 8 94 9 OS SUCRE Knr-Vork. Julllel 1 71 1 18 ̃– Septembre 183 83 1 85 CAOUTCHOUC. lirai* feull..

Londres. Blsoonlble 7 7/16 7 3/16 CAOUTCHOUC. Nos-York. Juillet 15 24 15 09 Septembre 15 34 15 16 CUIVRE (Sun.). Londres. Compta»! 39 16/3 38 6/1 K: New-York. Juillet 8IS 652 Septembre 880 857 ETAIIt Londres. Comptinl 194 5'. 189 15/. PLOMB étranger.. Comptai!! 15 10/. 1415/7); ZINC Comptant 146/10! 13 16/3 ARGENT (barres).. Complanl 19 3/16 19 1/4 DE FIN CompUnl 111,'H', 141/1!

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franc, i% 11 1/( 11 Mi CoMIMds.. 78/1 îi 71M!i

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© New-York a baissé de un à deux points sur les vedettes. Clô- ture alourdie. Volume 1,570,000. © M. Morgenthau, secrétaire du Trésor, a déclaré qu'il n'entrait pqs dans ses intentions de s'arrêter à Paris au cours de son voyage en Europe, ni de conférer avec qui que ce soit en cours de route pour le Midi de la France. Cependant, a-t-il ajouté, « je pourrais voir quelques personnalités à la fin de mon séjour ».

© Un siège a été cédé au Stock Exchangc de New-York pour 80.000 dollars, en augmentation de 12.000 dollars sur la dernière transaction.

Le problème du crédit au Conseil national ] économique

Le conseil national économique se réunira en assemblée générale, sous la présidence de M. Raymond Patenôtre, lundi prochain, pour délibérer sur les problèmes du crédit à moyen terme et du crédit à la construction.

Le rapport de M. Auboyneau sur le crédit préconise une réduction de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières afférent à la valeur des prêts', son exonération pour les intérêts des prêts qui sont financés par des fonds déposés à terme, un aménagement des charges fiscales sur les affectations hypothécaires.

Le stock de battement de l'étain

D'après le plan détaillé du stock de battement de l'étain, celui-ci représentera au début à peu près 10.000 tonnes d'étain et il pourra être porté à 15.000 tonnes au maximum. Son but est de stabiliser les prix entre £ 200 et £ 230 la tonne. Un stock de 5.000 tonnes doit être créé vers la fin d'octobre. Le Siam n'a pas encore pris de décision quant à sa participation.

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FLUCTUATIONS

sur le mot liberté

Sur le ot~, i rt

Par PAUL VALÉRY, de l'Académie française. e

La France veut la liberté. Personne n'en doute. Mais comment et pourquoi ? Làdessus, les discussions s'ouvrent. Sur cette question qui passionne si légitimement l'homme d'aujourd'hui, M. Daniel Rops a rassemblé quelques témoignages qui seront bientôt réunis dans un cahier de la collection « Présences ». M. Paul Valéry ouvrira ce débat par des réflexions sur la notion même de liberté. Dans quelle mesure est-elle une réalité ? Dans quelle mesure une illusion ? De la méditation que lui inspire ce vaste problème,' l'éminent écrivain a bien voulu détacher pour le Figaro quelques pensées que voici. .La Politique nous parle aussi de liberté. Elle parut d'abord n'attacher à ce terme qu'une signification juridique. Pendant des siècles presque toute société organisée comprenait deux catégories d'individus, dont le statut n'était pas le même les uns étaient des esclaves les autres étaient dits « libres ». A Rome, les hommes libres, s'ils étaient nés de parents libres, s'appelaient ingénus s'ils avaient été affranchis, on les disait libertins. Beaucoup plus tard, on appela libertins ceux dont on prétendait qu'ils avaient libéré leurs pensées bientôt, ce beau titre fut réservé à ceux qui ne connaissaient pas de chaînes dans l'ordre des moeurs.

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Plus tard encore, la liberté devint un idéal, nn mythe, un ferment, un mot plein de promesses, gros de menaces, un mot qui dressa les hommes contre les hommes et généralement, ceux qui semblent le plus faibles et se sentent le plus forts, contre ceux qui semblent le plus forts et ne se sentent pas le plus faibles.

Cette liberté politique paraît difficilement séparable des notions d'égalité et de souveraineté difficilement compatible avec l'idée d'ordre parfois avec celle de justice. Les nœuds et les interférences de ces abstractions se manifestent plus clairement si l'on décompose le semblant d'idées « liberté» a en ses différentes espèces. La liberté de c penser », (c'esl-à-dire de publier~) ne s'accommode pas toujours avec l'ordre. La liberté du commerce, comme celle du travail, peuvent offenser la justice et l'égalité. La Nation, la Loi, l'Etat, l'Ecole j FawuH», chacun selon sa nature, sont autant de puissances restrictives des impulsions de l'individu.

En somme, ce serait une recherche assez intéressante, et peut-être féconde, que celleci déterminer ce qui est possible à un individu dans un pays « libre », ce qui lui reste de jeu, quand il a satisfait à toutes les contraintes qui lui sont imposées par le bien public. .f~.

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Politique et liberté de l'esprit s'excluent car politique, c'est idoles.

Je trouve que la liberté de l'esprit consiste dans un « automatisme » particulier qui réduit au plus tôt les idées à leur nature d'idées, ne permet pas qu'elles se confondent avec ce qu'elles représentent, les sépare de leurs valeurs affectives et impulsives, lesquelles diminuent ou falsifient leurs possibilités de combinaison. Ces dites valeurs ne sont liées à des idées que par accident. Une idée triste se décompose en une idée qui ne peut pas être triste et une tristesse sans idées. Il ne faut pas confondre cette «liberté de l'esprit avec ce que l'on nomme communément la « liberté de penser », ni avec la « liberté de conscience ». Celles-ci sont tout extérieures il s'agit de manifestations ou d'actions, les unes et les autres généralement peu compatibles, chez ceux qui s'en inquiètent, avec la < liberté de l'esprit a, définie ci-dessus.

Un esprit vraiment libre ne tient guère à ses < opinions ». S'il ne peut se défendre d'en voir naître en soi-même, et de ressentir des émotions et des affections qui semblent d'abord en être inséparables, il réagit contre ces phénomènes intimes qu'il subit il tente de les rendre à leur particularité et instabilité certaines. Nous ne pouvons, en effet, prendre parti qu'en cédant à ce qu'il y a de plus particulier dans notre nature, et de plus accidentel dans le présent.

L'esprit libre se sent inaliénable.

+

Je me trouve bien en peine de me rendre nette et précise l'idée de liberté politique. Je suppose qu'elle signifie que je ne dois obéissance qu'à la loi, cette loi étant censée émaner de tous et faite dans l'intérêt de tous. Que si elle me gêne ou me blesse, je ne dois pouvoir accuser et haïr personne je la subis comme je fais celles de la nature.

Quand je ne puis du tout assimiler la loi civile à la loi naturelle, soit qu'elle prenne un visage et paraisse l'expression d'une volonté particulière qui ne l'emporte sur la mienne que par la puissance d'action soit que cette loi, quoique émanée de tous, me semble absurde ou atroce, alors j'estime que ma « liberté politique » est lésée.

Mais c'est que j'ai appris à la concevoir. Cette notion est inculquée. On a vu des esclaves souffrir d'être affranchis. On voit des peuples embarrassés d'être remis à eux-mêmes et se refaire des maîtres au plus tôt. Il arrive même que ces peuples soient parmi les plus cultivés et les plus intelligents de leur temps.

Une autre remarque il faut distinguer, en matière de liberté, la notion et la sensation. Sous une autorité même despotique, le relâchement des institutions et de l'administration peut permettre plus de jeu à l'individu, et même plus d'action dans les affaires publiques, qu'il n'en trouverait dans un état libre et rigoureusement tel. Il se sent ici d'autant plus libre que les apparences sont moins libérales.

On appelle «pays libre un pays dans lequel les contraintes de la Loi sont prétendues le fait du plus grand nombre. La rigueur de ces contraintes ne figure pas dans cette définition. Si dures soient-elles, pourvu qu'elles émanent du plus grand nombre, ou qu'il erdie qu'elles émanent de lui, il suffit ce pays est un «pays libre». Il est remarquable que cette liberté politique ait procédé du désir de constituer la

liberté de l'individu en un droit naturel, attaché à tout homme venant en ce monde. On a voulu soustraire celui-ci aux caprices de quelqu'un ou de quelques-uns, et il n'y avait d'autre solution que de le soumettre aux caprices du nombre.

Mais ceci étant inavouable, la pudeur quelquefois a donné au sentiment confus de ce grand nombre la belle figure de la Raison.

Il est entendu que les droits que l'on est censé se retirer à soi-même le sont en vertu

A la Bibliothèque Nationale, M. Paul Valéry (à gauche), en compagnie de M. Julien. Cain, examine les manuscrits du poète épique de la Liberté, Victor Hugo.

d'une liberté supérieure à la liberté de les exercer. Cette simple remarque suffit à démontrer dans quels embarras d'expression et de pensée le terme de liberté nous introduit.

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1 ïJEUmm «eipays aa»; cst,I»rA cil ^W^WMSe*

sèment interdit de puiser dans, la mer un verre d'eau, de cultiver dix pieds de tabac, et pour, un peu, il y serait dangereux d'allumer un cigare au soleil avec une loupe. Tout ceci est fort sage sans doute, et se doit justifier quelque part. Mais la pression n'en exi-ie pas moins, et voici la remarque où je -"ouiais en venir le nombre et la force des contraintes d'origine légale est peut-être plus grand qu'il ne l'a jamais été. La loi saisit l'homme dès le berceau, lui impose un nom qu'il ne pourra changer, le met à l'école ensuite le fait soldat jusqu'à la vieillesse, soumis au moindre appel. Elle l'oblige à quantité d'actes rituels, d'aveux, de prestations et qu'il s'agisse de ses biens ou de son travail, elle l'assujettit à ses décrets dont la complication et le nombre sont tels que personne ne les peut connaître et presque per- sonne les interpréter.

Je suis près d'en conclure que la liberté politique est le plus sûr moyen de rendre les hommes esclaves, car ces contraintes sont supposées émaner de la volonté de tous, qu'on ne peut guère y contredire, et que ce genre de gênes et d'exactions imposées par une autorité sans visage, tout abstraite et impersonnelle, agit avec l'insensibilité, la puissance froide et inévitable d'un mécanisme qui depuis la naissance jusqu'à la mort, transforme chaque vie individuelle en éléments indiscernables de je ne sais quelle existence monstrueuse.

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Les grandes choses sont accomplies par des hommes qui ne sentent pas l'impuissance de l'homme. Cette insensibilité est précieuse. Mais il faut bien avouer que les criminels ne sont pas sans ressembler sous ce rapport à nos héros. r

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Victimes de la liberté.

Plus d'une chose de.prix, et quelques-unes du plus grand prix, font les frais de la liberté. Comme la liberté de nos mouvements n'est pas d'abord ressentie, mais succède comme sensation à quelque empêchement qui s'abolit, ou bien se fait imaginer sous pression d'une gêne, ainsi la liberté politique ou celle des mœurs, ou celle de la pensée ne sont pas primitives, mais se conçoivent, se dessinent, se, fortifient dans les esprits, et s'imposent après de très longues périodes de contrainte, de discipline, de formalisme et de soumission. Pendant le temps de cette rigueur, l'homme acquiert des manières de vertus qui sont, dans l'ensemble, favorables à la vie sociale, au fonctionnement régulier des mécanismes de cette vie, à la compréhension mutuelle des individus, à la prévision des réactions personnes ou collectives II se peut que les principes, les règles, les usages ou habitudes alors inculqués soient impossibles à déduire d'un examen des choses mêmes à telle époque il arrive qu'ils y paraissent étranges, absurdes, tyranniques, arbitraires, et qu'on ne puisse imaginer qu'on se soit si longtemps soumis à des formes ou à des formules ou gênantes ou injustes ou ridicules ou atroces ou seulement inutiles. Il en résulte des'mouvements qui tendent à renverser ces obstacles, des images qui représentent la jouissance et le bonheur d'en être débarrassés. Aussitôt l'idée naîtra du plaisir que l'on trouverait dans l'acte même de s'y attaquer et de les ruiner en quelques instants. Sous le nom de liberté, la violence et ses fortes couleurs, ses chants et sa mimique, ses efforts et ses compositions dramatiques devient séductrice irrésistible. Dans la plupart des cas, quand le lion, fatigué d'obéir à son maître l'a déchiré et dévoré, ses nerfs sont satisfaits, et il s'en trouve un autre devant qui s'aplatir.

Cette révolte détruit indistinctement. La violence se connaît à ce caractère qu'elle ne peut choisir on dit fort bien que la colère est aveugle une explosion ou un incendie affecte un certain volume et tout ce qu'il contient. C'est donc une illusion de ceux qui imaginent une révolution ou une guerre com-

me des solutions à des problèmes déterminés que de croire que le mal seul sera supprimé. Parmi les victimes de la liberté, les formes, et dans tous les sens du terme le style. Tout ce qui exige un dressage, des observances d'abord inexplicables, des reprises infinies tout ce qui mène, par' contrainté, d'une liberté de refuser l'obstacle, à la liberté supérieure de le franchir, tout ceci, périclite, et la facilité couvre le monde de ses œuvres. Une histoire véritable des arts montrerait combien de nouveautés, de prétendues dé-

couvertes et hardiesses ne sont que des déguisements du démon de'la moindre action.

L'idée, la sensation, la soif de liberté se sont affirmées, prononcées d'autan? plu» nettement «pic le pouvoir s'est fait plus personnel dans son principe et. plus administratif et impersonnel dans ses moyens et formes d'action. Quand il s'est tout concentré dans un individu, il devait, .par conséquence, se munir d'un mécanisme de plus en plus réduit à la transmission et à l'exécution automatique des ordres venus du centre et de l'Unique.

Cela se fit en France au dix-septième siècle. C'était rendre une révolution non seulement désirable, .mais concevable et possible. Toutes nos révolutions du siècle dernier ont eu pour condition nécessaire et suffisante la constitution centralisée du pouvoir, grâce à laquelle un minimum d'imagination et un minimum de force et de durée de l'effort donnent d'un coup toute une nation a celui qui entreprend l'aventure. Du jour où il apparut que s'emparer de deux ou trois immeubles et de quelques personnages suffisait pour maîtriser le pays tout entier, l'ère des changements politiques par voie de violence soudaine et brève s'ouvrit. Le système créé par Richelieu et par Louis XIV autorisait et favorisait les imaginations à la Blanqiii. Mais ce n'est point là ce' qui 'm'occupe à présent. Je songeais à ce qu'on nomme VEtat, et dont je n'ai trouvé nulle part une explication qui me satisfît l'esprit. (Voir la suite page 7.)

JACQUES DELAMAIN CHEZ LES OISEAUX

Poète des oiseaux autant qu'ornithologiste, Jacques Delamain consacre à ses amis ailés toutes les ressources d'un talent délicat. H vit avec eux «t;s'il;reBte;;de'.lonfeues heures dans' de- patientes embuscades, ce n'est pas avec des intentions de chasseur unfe jumelle inoffensive tient la place du fusil dans sa main. Il observe avec amour les mœurs du roitelet et de la fauvette, du bouvreuil et du rouge-queu.e. Les « Portraits d'oiseaux » qu'il publie ces, ioHrsci recueillent mille traits pris sur le vif dans ce commerce quotidien avec les petits habitante des buissons et f(les' forets.- ̃

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QUffl||||N§ Les solennités futures L'Académie française continuera jeudi de distribuer son grain ses. prix sont innombrables, mais dans une moindre mesure pourtant que les appels dés; auteurs vers la trésorerie fameuse et les couronnes de laurier. L'actuel souci de la Compagnie du quai' Conti ne va d'ailleurs: pas au choix de ses lauréats, mais à l'organisation des réceptions futures.

Qui recevra M. Chartes Maurras .? Constitutionnellement. ce plaisir revient à M. Aïa-. delin qui était le directeur en exercice lors de la mort d'Henri-Robërt. Mais MJ Madelin recevait, voici peu :de moisi M.: Léon Bérard; tl travaille a son Napoléon et se résigne^ au sacrifice d'un nouveau discours académique. M. Georges Lecomtë a paru l'homme qualifié de longues semaines de .convalescence vont lui être nécessaires :èt il doit: abandonner lui aussi-. •̃̃̃ ̃: ') '• Les secrets désirs de la: Compagnie oscillent aujourd'hui entré M. Henry Bordeaux et M. André- Chaurheix' l'on pense, que le premier ferait un ^effort; adroît «ààris'sori discours' pour rapprocher: du çhernjn -j-de :Ro,me l'écrivain de l'Action française, tandis q.ue;second pourrait se tenir, hors des points dé 'friction, dans lés calmes splendeurs de-. l'humàriisme.- •̃ Mais il' faut. choisir. "̃̃

̃a. .:̃̃> \['> r; '̃! ,'f;;?^

.M.Ge.orgès Lecorntë avétë ojieTeJpar ile.pfofésséur Marion, en présence'^ de son confrère M. Georges Duhamel.' ,̃, i' Nous avons pris- hier apfès-mjdi de,s; nouvelles du malade :cll,ès -étaient satisfaisantes. Le retour de l'Enfant prodigue •:̃̃. "'̃<̃ Qu'est devenuvM'- ;lioùis; Bertrand •)?'̃̃ > nous écrivent dés lecteurs îànxieux; Peut-être s'en souvient-qn •: dès que furent proclamés,- le :23 juin* <jàns la: salle -des séances de, l'Académie,: lqs;résultats du, scrutin dont M, André Maurois était :1e ivàinqueùr, |MJ-B^r-,trand s'enfuit. d'un pas qui semblait devoir le mener jusqu'au bout du monde.

Sa voix aiait 'retentir 'lès voûtes Je ne remettrai plus les pieds dans cette boîte '̃"̃̃'̃. '̃̃«̃ '̃'̃̃̃" ̃̃ ̃ ̃̃'̃̃' '̃̃ Nous ̃ croyohs/ pas que le romancier de Pépètei. le 'bien-aimé -ait' voulu, sous ce' qualificatif de boite, désigner jFrancç bu -la capitale, ni se bannir d'une patrie qui offre si'peu de chances aùxçàndfdats fàhrér d'Académie. Nous savons, au/i)iïr|d'hyi qu'il n'entendait pas mieux désigner/ l'Académie française et 'notifier' sa; v-olpnt^ de priver désormais la Compagnie de l'un» de :s«s éléments animateurs.. A preuve,; cornmeiorrd.it-, dans Courte'line l'autre jeudi, il. venaUi sigtîer. la fëùïjie ;dé, "présence \et avarit-hïer il assistait rriême à- la séance. ̃̃ » v- V } .'• ^'̃• ̃̃

La emboîte >ré9tfe*d0flç^ntoiûreé'dé m^èïe.

Première fièvre du Concourt,, ;A:.Mayenne,;à .Abbevilie, à Dijon, :à;Lagny, dans toutes les grandes imprimeries 'de" l'édition, les ̃ presses gémissent 'd'ardeur depuis que MM. lès' mèmbfes'de'1'Àcâdémie .Gbrtçô.urt ont notifié leur désir de recevoir avant- la 1" août les volùrnjssYqui leur sont soumis pour le prix, juillet, est .devenu, dans les ateliers, le mois d'àffoleméitfc; Il s'agit souvent de jeunes auteurs et le cœur d'un débutant nourrit tous les troublés ils sont possédés de la passion de corriger, de retoucher, d'améliorer leur chef-d'œuvre. La date fatidique du 1" août leur devient ennemie. M. Bruno Gày-Lussac, qui a vingt ans et.va livrer son roman- pirèrnier-né les Enfants' aveugles, a'connu un tragique exceptionnel ses épreuves à corriger lùi: sont arrivées dans la semaine même où il passait ses examens à ia Faculté. Situation redoutable lorsqu'il :faut choisir entre la licence et le Prix Goncourt. A côté de romanciers déjà connus comme André de Richaud IJa'Barrette rouge), et 'Henri Troyat (l'Araigne), les Dix pourront bercer leurs loisirs des vacances la lecture de 'jeunes génies dans les limpes-de la gloire Luce Amy {Premier visagè), Jean Merrien (la Mort jeune), Jacques Violette (l'ÇEuf aux miragèsi, Albert CqhefiXMangecipiiy, etc.

La Girouette.

Gomment o devient lauréat au Goneours général

Par Maxence Van der MEERSCH

C'est après-demain la distribution des prix du Concours général.

En 1925, le sujet de composition française à ce concours proposait aux candidats une méditation de Molière, à la fin de sa vie, sur les revers de sa gloire et les consolations que le sentiment de sa valeur pouvait lui inspirer. L'un des candidats traita ce sujet d'une manière particulièrement vivante, qui lui valut le premier prix. C'était un élève du lgcée de. Tourcoing, nommé Maxence Van der Meersch. Personne ne se doutait alors que ce lauréat du Concours général était aussi un futur lauréat du prix Goncourt.

On lira plus loin des extraits de la composition par lequel Maxence Van der Meersch a préludé à son œuvre littéraire. L'auteur, après l'avoir relu à treize ans de distance, l'accompagne de réflexions et de souvenirs sur cette journée de sa vie de lycéen.

(Jn radieux matin de mai. A travers champs, à bicyclette, je file de Tourcoing vers Lille. J'ai tout juste. dix-huit ans. Et mon proviseur m'a envoyé défendre les couleurs de notre lycée au Concours général.

Aucun trac, aucune illusion. Je sais bien qu'on m'envoie là par. tradition, parce que c'est une habitude, mais sans espérance. Pour moi, c'est tout bonnement l'occasion'd'une petite promenade agréable, de quelques. heures d'évasion. Huit heures. Lycée de Lille. Le parloir est vaste et solennel. On nous y installe, chacun à sa petite table. On décachette un grand pli ministériel. On nous lit le sujet. Ça ne m'enthousiasme pas. Trop long. Tout y est dit. C'est presque un plan. J'aurais préféré quelque chose qui laissât plus de place à l'imagination. Tant pis! Je rêvasse quelques minutes, je secoue cette paresse qui m'envahit souvent juste à l'instant de l'effort. Et je commence à noter mes idées, avant de bâtir mon plan. L'ouvrage avance. J'écris, j'écris, m'excitant, m'échauffant, vaguement grisé. Par la fenêtre, le soleil tiédit ma table. Comme toujours, une espèce d'enthousiasme finit par. m'emporter.

Fini. Je lève la tête. Onze heures. Autour de moi, des affamés cassent la croûte, tirent de leurs serviettes des sandwiches et des bouteilles. Je me sens brusquement une faim 'terrible. Et j'installe, suE>iH>a.jta-r,; blé, moi aiïssC mes victuailles et, nipil litre d'eau coupée de vin blanc. Exquis. L'auguste parloir prend des allures de guinguette. On dévore. On. lève son verre, on se salue de loin « A la tienne » A mon côté, un frénétique se passe de manger pour entasser des pages. Moi, je me dis que dans deux heures j'en aurai terminé. Des pensées subversives me hantent pourquoi rentrer trop vite ? Il fait si beau. Tout un après-midi à me vautrer dans l'herbe quelque part, quelle tentation 1

Je relis, corrige, recopie tout mon devoir jusqu'à la conclusion, qui me parait bonne, qui m'échauffe à nouveau, m'exalte, me laisse, malgré tout, content de mon effort. Et je donne mon texte au surveillant et quitte la salle, sous l'œil étonné des copains qui pensent visiblement

Déjà En voilà un qui ne s'en fait pas 1

Ils n'ont pas tort. J'ai enfourché ma bicyclette, rejoint les bords ombreux du canal. Et allongé dans l'herbe, fumant délicieusement de clandestines cigarettes, je passe là un après-midi exquis, jusqu'au soir, loin du lycée.

Voilà, pour être franc, comment ça s'est passé. Si îfton- vieux cher proviseur, lit cet aveu tardif, me pardonnera-t-il ?

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Je l'ai relu aujourd'hui, ce devoir un peu naïf d'un tout jeune homme. Et j'y retrouve exactement ce que j'avais alors ressenti. Le canevas, trop détaillé, trop explicite, m'a gêné. J'aurais voulu plus de liberté. J'ai dû suivre trop fidèlement ce qui nous était donné, et qui formait déjà tout un plan. Par ci par là, perce de même cette érudition un peu lourde, dont le rhétoricien que j'étais avait la tête farcie." En somme, trop « scolaire ». Un souvenir, que j'ai utilisé avec plus d'adresser et à demi inconsciemment, c'est la mort de Socrate, de Platon. L'» atmosphère » m'en' était restée, et m'a inspiré tout au long des propos de Molière. Je ne m'en suis rendu compte qu'après. Plus d'adresse et de bonheur aussi dans une certaine mélancolie, et dans cette fierté modeste d'un Molière qui, estimant comme tous les honunes n'avoir qu'imparfaitement réalisé ses rêves, se juge satisfait s'il a pu nous apporter une heure de rire et d'oubli. Et, pour finir, un trait où, à mon insu, s'étale tout le romantisme de mes dix-huit, ans La souffrance, rançon du génie.: L'homme, grand dans la mesure où l'existence l'a éprouvé. Molière, personnage à la Hugo, bouffon, tragique, cachant toute sa vie, sa misère sous'un masque hilare et joyeux, qu'en pleine scène, aux yeux de la foule, la mort arrache. Romantisme de ma jeunesse J'en souris. Et pourtant, n'était-il pas très près de la réalité ? La figure d'un Molière ne dépasse-t-elle pas en intensité dramatique les plus audacieuses créations du père de Ruy Blas ? Et si je devais le refaire aujourd'hui, ce devoir, n'est-ce pas le même thème que je reprendrais ? Ma courte carrière d'écrivain n'a-t-elle pas confirmé chez moi ce qui n'était que simple prescience ? Toute la vie ne vaut qu'autant qu'elle est utile. Même l'artiste a sa mission et doit servir.

Hé oui, j'en suis encore là. L'écrivain exploite sa*douleur. et la fait servir à tous. « Fràppè-toi le cœur, c'est là qu'est le

génie. > Rien ne nous rend si grand, qu'une grande douleur. » Le vieux mythe du pélican, toujours vrai pour l'artiste, toujours vrai pour toute l'humanité Ainsi, quinze ans après, si j'avais à refaire ce devoir, les mêmes idées s'imposeraient à moi. Alors, j'en avais seulement l'intuition. Mais ce que je devinais, ce que, dans l'existence d'un Molière, j'avais entrevu de poignant, et pourtant d'cnviable à mes yeux de dix-huit ans, la vie, l'expé-

M. Maxence Van der Meersch

rience me l'a confirmé. La vie d'un écrivain, toujours âpre et tendue, sera féconde à proportion des souffrances acceptées et comprises, à proportion aussi du désir d'être utile qui l'aura animé. Cela fait une impression étrange, de remonter ainsi dans le passé, et de ressusciter au fond de soi, pour un instant, comme un juge devant qui il serait terrible d'avoir à rougir, l'adolescent gavroche et fantaisiste, mais romantique aussi, et absolu, qui parlait de Molière et de sa vie éblouissante et tragique avec enthousiasme et ferveur, et qui, travaillé déjà d'ambitions démesurées, confuses et héroïques, et prêt à les payer lui aussi de tous les «sacrifices, pensait tout bas ce qu'il faisait» dire à Boileau tout haut Comme je voudrais être à votre place, Molière

Maxence Van der Meersch.

En page 6

LA COMPOSITION FRANÇAISE DE M. VAN DER MEERSCH COURRIEH

de la Langue Française SE TROUVER tête-à-tête ou. en tête-à-tête Littré, se servant d'exemples du dix-septième et du dix-huitième siècle, semble ne connaître comme locution adverbiale (ce qui est ici le cas) que tête-à-tête. Mais il donne pour cette même époque des exemples de têteà-tête substantif, emploi qui conduit à l'expression en tête-à-tête adverbialement. Sur têteà-tête substantif, Littré fait une remarque d'orthographe qui intéresse particulièrement la question à laquelle nous répondons « L'Académie, à tête-à-tête substantif, met ordinairement des traits d'union; pourtant, elle l'écrit aussi sans traits d'union Ils ont dîné, ils ont été se promener maritalement en tête à tête, au mot maritalement. » Voilà donc, d'une manière indirecte peut-être, mais formelle, en tête-à-tête (avec ou sans traits d'union, peu importe) admis adverbialement comme têteà-tête, et cela en 1835.

Le Dictionnaire général semble n'admettre comme locution adverbiale que tête-à-tête et ajoute « Substantivement, Un tête-à-tête, entrevue où une personne est seule avec une autre », ce qui, ne résolvant rien, nous ramène en arrière. L'attitude du Dictionnaire de l'Académie (dernière édition) est exactement la même au mot tête, et, ce qui peut nous mettre dans le plus grand embarras, le précieux exemple a disparu au mot maritalement On peut cependant se prononcer en constatant l'usage d'aujourd'hui qui emploie généralement en tête à tête comme locution adverbiale. Le fait a été probablement favorisé par des sens nouveaux qu'a pris tête-à-tête comme substantif (service à déjeuner, service à thé, etc.). Il semble même que l'usage introduise une différence entre « Nous nous sommes trouvés en tête-à-tête et « Nous nous sommes trouvés tête-à-tête », la deuxième expression prenant le caractère d'un fait plus concret, parfois inattendu (Cf. un possible synonyme: nez à nez). De telles précisions, loin d'éi're' nëglïpp'Hes, sont à recommander.


LA COMPOSITION FRANÇAISE DE M. VAN DER MEERSCH

Fragment des mémoires de Boileau II avait neigé ce soir-là, et je méditais au coin de mon feu, bien près, ma foi, de m'endormir, quand une main vigoureuse ébranla ma porte de plusieurs coups de marteau. On alla ouvrir, et je vis entrer un grand diable poudré de neige comme un père Noël.

Il ôta son capuchon, et je reconnus Laorange. Avant même que j'eusse pu ouvrir la bouche

̃- Venez vite 1 Pour Dieu, venez vite cria-t-il. M. Molière se meurt I

Je m'enfouis précipitamment dans un vaste manteau, et le suivis. Tout en marchant, il me donnait hâtivement quelques détails. ̃

Il vient d'être pris d'une défaillance. Je l'ai trouvé inanimé. Nous lui avons fait recouvrer les sens à grand' peine. D'ailleurs, je le lui disais bien 1. Il travaillait trop

Nous étions arrivés. Il me précéda dans un escalier tortueux, frappa à une porte 'qui s'ouvrit, et s'effaça pour me laisser entrer.

Je vis là plusieurs visages connus, dont Du Croisy, Mlle Molière et sa sœur. Ils entouraient le lit à grandes tentures rouges où était couché Molière.

Eh quoi 1 dis-je en prenant un ton enjoué, moi qui croyais trouver un mori'bond

Oh je suis déjà mieux, répondit-il. Ce n'était qu'un malaise passager. Mais qui le prend trop 'souvent, interrompit Mlle Molière. Depuis la mort de notre petit et elle soupira.

C'est vrai, dit le malade. Avec lui s'est enfuit tout notre bonheur. la santé. le succès. Voyez la nouvelle que je viens de recevoir ma dernière pièce, Le Malade imaginaire.

Je reconnais bien là, m'écriai-je, l'intervention de Lulli. Quelle véritable trahison 1 Et quant au roi, je l'aurais cru, lui aussi, plus reconnaissant. N'avez-vous pas assez fait pour lui ? Ne vous êtes-vous pas dévoué, sans mesurer votre temps ni vos forces, pour son caprice et son amusement ? Et n'êtes-vous pas vous-même l'un des plus beaux fleurons qu'il puisse ajouter a sa couronne ?

II m'a bien rendu tout cela, mon vieil ami. Ce que je suis, je le lui dois, à lui qui m'a accueilli, protégé dans mes luttes, favorisé sans cesse de son amitié. Ne parlez pas ainsi de Sa Majesté D'ailleurs n'est-ce pas un dernier service qu'elle me rend encore ?

Un service! s'exclama Lagrange. Un service I Bizarre façon de rendre service à ses amis 1

Sans doute 1 Ne suis-je pas, après tout, du peuple ? N'est-ce pas le peuple qui comprendra le mieux, peut-être, mes satires ? La cour attend, pour applaudir ou pour siffler, le sourire ou le froncement de sourcils de son maître.

Cuncta supercilio moventis.

Vous voyez que je sais encore mon Horace, ajouta-t-il avec un sourire contraint. Le peuple, du moins, jugera sans se soucier des règles d'Aristote, ni de l'avis des petits marquis. N'est-ce pas lui qui m'a défendu, par ses applaudissements, des colères de la cabale ? 7

Savez-vous, dis-je, que vous me rappelez invinciblement Socrate, entouré de ses amis et discutant paisiblement. Sur son lit de mort, n'est-ce pas ? le même sourire revint -sur 'ses lèvres,' ai triste que je me détournai et remuai les bûches de l'âtre pour cacher mon trouble j'espère bien que la comparaison s'arrêtera là, car je n'ai pas envie de mourir encore. D'ailleurs, voyez comme je suis déjà mieux 1

Nous mentions tous,à ce moment. Nous sentions bien et lui aussi que sa fin était proche. Mais nous voulions le lui cacher Et lui ne voulait pas nous attrister par cette pensée. Des pensées lugubres m'assiégeaient. Pour y échapper, je revins dans la chambre et pris sur une bibliothèque un cahier c'était un manuscrit des Précieuses ridicules. Molière, qui me suivait des yeux, me dit

J'ai commencé et j'ai fini par là.

LA VI E L I T T E RAI R E

FRANCIS CARCO A voix basse (Albin Michel)

A voix basse ? A voix brève, plutôt, une voix sourde et incisive, cruelle à ce qu'elle dit, comme la lucidité est cruelle au sentiment qu'elle exprime. La voix de M. Francis Carco, si finement musicale dans ses vers, est froide et coupante dans sa prose, comme s'il craignait qu'une prose lyrique déchaînât les fantômes de la poésie intérieure. Je n'avais jamais senti aussi durement que dans ce livre cette façon brutale de briser la phrase, pour sacrifier le rythme évocateur au tour significatif cette habitude de hacher telle ou telle douce locution familière par un mot incident qui en accuse le sens au risque d'en détruire le pouvoir, ou bien de doubler Tépithète descriptive, afin de pousser plus loin la pointe de l'analyse, serait-ce vers la dissonance des observations. M. Carco n'écrit pas « en baissant la voix », mais, dès la seconde ligne de ce livre « en baissant, malgré soi, la voix » et je ne sais si ce malgré soi qui me heurte l'oreille d'abord, je ne l'accepte pas ensuit parce qu'il me donne certaine crispation de l'âme que souhaitait peut-être l'écrivain. Il ne dit pas « d'un œil stupide », mais à « stupide » il ajoute « désabusé » et ni l'un ni l'autre de ces adjectifs ne sortent de la banalité où le vocabulaire de M. Carco se tient habituellement et volontairement mais il suffit qu'ils soient accolés, reliés seulement par une sèche virgule (e d'un œil stupide, désabusé ») qui ne résout pas leur di- vergence, pour qu'on se demande si c'est là un assemblage de mots un peu hâtif et approximatif, ou bien un langaage déconcertant comme la vie ellemême. Il en va ainsi presque à chaque page. M. Carco ne se gêne pas pour la beauté formelle, il use tranquillement des ressources faciles que fournissent les règles de la correction élémentaire, il écrit missive pour ne pas répéter lettre, et station du chemin de fer quand gare se trouve un peu plus haut, Il « emprunte une route », il « éprouve la conviction ». Vous voyez qu'U n'a pas l'amour de la vérité que

Pourquoi fini ?

Parce 'que je n'écrirai, je le crois, plus rien. J'ai à peu près terminé mon œuvre. Voyez le chemin que j'ai parcouru depuis quinze ans 1 Je me l'étais tracé dès alors faire la satire des ridicules dangereux et fustiger tés vices la préciosité l'avarice, la vanité stupide, l'hypocrisie tracer un tableau sincère, qui pût amuser les hommes, mais aussi les instruire, et peut-être les corriger, non pas tant pour eux-mêmes que pour ceux qui les entourent. C'est pourquoi j'ai toujours voulu montrer, plutôt qu'un vice chez un personnage, l'influence que ce vice aura sur la destinée de toute une famille. N'est-ce pas plus réel, et plus poignant ? Devant l'exposé de cette doctrine si claire, si manifestement incombattablé, fait à un tel moment par un malade, presque un mourant, je me sentis irrésistiblement saisi d'admiration en même temps que de pitié, et je ne pus m'empêcher de dire, moi qui jamais n'aurai servi à rien Molière 1 comme je voudrais être à' votre place 1

Non pas mon vieil ami, car vous auriez bien tristement vécu 1 Songez à toutes mes luttes, aux orages de mon existence; Et puis, il est bien triste de se dire que, parce qu'on a su amuser le monde, on se verra refuser un tombeau 1

Il y avait tant d'amertume dans ces paroles que nous restâmes tous silencieux un instant.

Il reprit

D'ailleurs, j'ai malgré tout une consolation c'est d'avoir été utile Car, sans vouloir montrer d'orgueil, je crois bien avoir servi à quelque chose j'ai fait passer sous un sourire quelques leçons de sagesse et de modération. Elles porteront peut-être leurs fruits. J'ai voulu empêcher l'hypocrisie de régner en maîtresse. J'ai eu horreur du pédantisme, qui dénature et le goût et la langue. Et, d'ailleurs, qu'importe encore tout ceci ? Si j'ai, durant quelques instants seulement, allégé le poids des soucis de l'homme, si j'ai fait rire et oublier, je suis content. Voyez-vous, mon vieil ami, c'est une belle chose que de pouvoir dire J'ai fait ma tâche Autant que je l'ai pu, j'ai été utile aux hommes 1

Et ceci, du moins, vous pouvez en être sûr répondis-je. Vous avez été utile, et le serez dans l'avenir.

Vil batteur, taisez-vous Laissez-moi plutôt m'occuper du présent, et m'en aller à la répétition de mon Malade imaginaire. Ce sera de circonstance. Et ne formulez pas les protestations que je vois naître sur vos lèvres 1. Allons, adieu, et à bientôt 1.

Je sortis de le cœur triste et la gorge serrée. Jusqu'à sa mort se dépenserait-il donc inlassablement Pourquoi fallait-il Qu'il souffrit ainsi comme un misérable? Est-ce la rançon du génie ?

Je ne devais plus revoir mon ami. Il est mort huit jours après, en jouant Le Malade imaginaire, dernière bouffonnerie du grand comique, dernier masque hilare et joyeux sous lequel il a caché, comme toute sa vie, l'amertume de sa douleur, dernier éclat de rire qu'il a fini dans un sanglot. Van der Meersch (Maxence),

j '• élève demi-pensionnaire de 1" A au lycée de Tourcoing, classe de

M. Chappon.

-̃• Le Prix de M. Marinetti ̃ On nous annonce de Bologne que le cher et trépidant M. Filippo-Tommaso Marinetti, père du futurisme et membre de l'Académie royale d'Italie, fonde un prix de poésie au bénéfice d'un « poète original ».

Tel est bien le statut la couronne sera attribuée à l'auteur de poèmes le plus original. Il ne subsiste aucun doute sur ce point le poète le plus original le plus rare aussi au sens vrai et patent du mot, c'est le poète véritable, traducteur harmonieux d'humanité, créateur d'images, et non certes cette sorte de mécanicien du verbalisme à la mode dans certaines écoles.

La philanthropie risque de mener loin le duce du futurisme jusqu'à la découverte de la poésie.

les mots peuvent porter en eux-mêmes, dans leurs syllabes (j'allais dire dans leur chair), quand on pèse lentement leur sens propre, et par laquelle ils savent correspondre à la vérité des choses qu'ils nomment. C'est sans doute que l'ardeur, et même la tension intérieure, que l'on trouve sous ce langage déblayé, est tournée tout entière, sans se laisser séduire par rien, vers une autre vérité que celle qui anime la musique du monde la vérité vertigineuse des faits humains.

A voix basse. Il faudrait à vrai dire une voix détimbrée pour correspondre par la parole à ce monde d'au-delà de la vie, d'où Carco se plaît à considérer la vie. Il a tout dit sur cette vision-là, le jour où il a appelé Mémoires d'une autre vie un livre qui n'est pas seulement l'évocation des souvenirs d'enfance par rapport à la vie de l'homme, mais une sorte de pré-.lude à la vie essentielle de l'homme, quand celui-ci en poursuit le secret, détaché des actes et des gestes de tous les jours. Je ne dévoile à cet égard aucune 'confidence personnelle, car cela est visible dans tout ce que Carco écrit, si je répète ici ce qu'il m'a dit une fois sur la valeur incomparable de l'heure qui a sa prédilection entre toutes celles de la journée l'aube incolore et douteuse, qu'il a chantée si souvent dans ses vers, l'heure où les ténèbres se résolvent dans un moment qui contient encore, du jour à venir, toutes les possibilités et toutes les incertitudes. Pour ceux qui ont dormi et qui se lèvent, c'est l'heure où les fantômes nocturnes, s'ils ont risqué de hanter l'existence ignorante et paisible des honnêtes gens, succombent sous le poids des travaux du jour, dont les réalités apparentes effaceront, pour le commun bonheur des mortels, certaines réalités plus subtiles et plus douloureuses. Mais pour ceux qui ont veillé tard, à la poursuite du détaachement d'eux-mêmes, comme ces voyageurs que les trains de nuit emportent vers une inquiétude attendue, cette heure blafarde est celle où ils entrent enfin dans l'absence, qu'ils ont cherchée, des illusions dont la terre est peuplée. Ni nuit, ni jour ni ombre, ni lueur ni couleurs, ni formes presque, dans les traînées grises et vides où le matin n'a pas commencé son œuvre. Rien que le fond dénudé de l'âme

PROPOS DU SAMEDI

Vingt-cinquième anniversaire de la mort de Louis Hémon. Les prestiges de l'absence. On réédite tout René Ghil. Mais qui le lit? Vallès et la Société des Gens de Lettres, Une erreur de Vallès et de Rochefort rectifiée par Jules Claretie.

Il y a eu hier vingt-cinq ans que Louis Hémon, l'auteur de Maria Chapdelaine, a été happé et déchiqueté par une locomotive du Pacific Railway, non loin de la petite station de Chapleau, dans l'Ontario. Comme on a fêté mercredi, à la Société des Gens de Lettres, et de concert avec le Comité France-Amérique, le vingt?cinquième anniversaire de la publication de Maria Chapdelaine, j'en conclus que Louis Hémon est mort vers le même temps que son livre paraissait pour la première fois. On aimerait avoir des précisions sur ce point. Je n'ai jamais eu entre les mains la première édition de Maria Chapdelaine, ni la seconde d'ailleurs, qui a été, je crois, une édition canadienne. Il est certain, en tout cas, qu'Hémon n'a jamais vu son livre imprimé.

Qui était Louis Hémon ? On se chamaille à son sujet, les uns le tirant à droite, les autres à gauche. Certes, et Jean Vignaud l'a très bien dit, Maria Chapdelaine peut, d'une certaine manière, être considérée comme une épopée de la vieille race française au Canada, et les Canadiens français ont eu raison de transformer en musée la ferme de Péribonka, où Hémon, travailla comme ouvrier. Mais il ne faudrait pas non plus faire de celui-ci une sorte d'académicien en salopette. Il a peint la vie d'émigré sous des couleurs assez rudes et qui ne sont pas précisément de propagande. Qui était Louis Hémon ? « Le plus insaisissable des êtres », a répondu M. Daniel Halévy dans la préface de Battling Madone.

Le succès de Maria Chapdelaine m'a toujours laissé rêveur. C'est un bon roman qui n'a rien de très exceptionnel, ni dans la donnée, ni dans la facture. Or, il a été tiré en français à plus de 600.000 exemplaires. Si l'on ajoute les traductions, le million ne doit pas être loin. Comment cela s'est-il fait ? Publicité ? Sens commercial de l'éditeur ? Concours de circonstances ? Atmosphère morale de l'aprèsrguerre ? Mystère enveloppant la vie et la mort de son auteur ? Car, enfin, cette existence vagabonde et cette mort tragique sont bien étranges.

Maria Chapdelaine me fait penser parfois au Grand Meaulnes, dont on célébrait aussi le vingt-cinquième anniversaire l'autre jour. Je me dis que la mort de leur auteur est ce qu'il peut arriver de mieux à certains livres. Un culte, une idéalisation se crée, que seule l'absence corporelle de l'écrivain rend possible.

Souveraineté de la mort, enchantement de l'absence, prestiges de l'éloignement. Voyez, dans un autre domaine, quel empressement mettent les jurys littéraires à couronner les tomàhciers étrangers à la vie parisienne. Ah, qu'ils ont tort, les écrivains de province, de se figurer qu'il faut habiter Paris pour y réussir Voyez cet étonnant M. de la Varende. Encore un livre ou deux, et il sera de l'Académie C'est merveilleux

Paris n'est bon que pour l'existence quotidienne. Pour la gloire et pour l'immortalité, la province est préférable. Toutefois, rien ne vaut une mort sanglante et prématurée.

Quand j'apercevais René Ghil, autrefois, au.Quartier Latin ou à Montparnasse,

ramenée à ses seules ressources, c'està-dire rien que la vie, en somme, totalement désencombrée. L'heure où les condamnés ouvrent les yeux sur l'aube de leur mort, celle où les moines ne retrouvent plus le sommeil après les prières de matinés dans les couvents. Une autre vie ? C'est peut-être la vraie, après tout, qui se présente comme un abîme, à certaines minutes, sous l'automatisme de l'existence que notre corps accomplit. Ce qui est sûr, c'est que Carco s'y réfugie, non pas en y goûtant les délices d'une évasion à proprement parler, mais avec la joie plus ambiguë d'une sorte de décalage de l'être humain entre les deux domaines d'une vie dédoublée. Certains mots, certaines sensations lui suffisent à cet effet. 01 se laissa glisser à des vertiges exquisement troublants, en se murmurant à lui-même le mot « Trop tard », qui fait surgir de la vie tout ce qu'elle peut contenir d'occasions manquées. II évoque, avec l'accent ouaté qui répond inimitablement à ses sortilèges, la féerie de la neige dans les hivers de notre enfance « Quand elle n'avait pas cessé à midi, nous savions que les heures de cours passeraient sans qu'il survînt le moindre ennui et sembleraient se volatiliser. Il suffisait qu'elle fût là, partout présente, pour que rien de la vie ne nous apparût sous son angle habituel. Nos traces craquaient derrière nous-mêmes. » La vie commence, pour Carco, à être la vie, quand une gêne indéfinissable, qui pèse sur les réalités du moment, avertit qu'une autre chose se passe en sourdine, dont la valeur tragique pourrait tout renverser de ce qui se tient au-dessus d'elle. Où se situe cette autre vie ? Dans l'imagination ? Dans le cœur ? Plus exactement sans doute dans une conscience aiguë et profonde, encore qu'elle paraisse la proie d'une rêveuse torpeur, qui entend n'être dupe d'aucun mensonge, et atteindre, au vif de l'instant fugace, Je plus de vérités inavouées. L'amour surtout, est la victime de cette lucidité féroce, qui, au delà des béatitudes de la vie à deux, ne craint pas de déceler que l'amour est le plus souvent un sentiment à sens unique, et que chez le commun des hommes, le besoin d'être aimé pare de ses déguisements et de ses subterfuges le véritable pouvoir d'aimer. C'est pourquoi sans

lorsqu'il m'arrivait même d'échanger quelques propos avec lui, de qui j'avais si souvent entendu dire qu'il était le plus grand, le plus haut, le plus génial des poètes français, j'éprouvais une impression de déférence, de timidité, voire d'humiliation. Il représentait à mes yeux un monde clos, un monde interdit, du moins pour le moment. Un jour, plus tard, me disais-je, je comprendrai la beauté de cette poésie-là. Il n'est pas possible que je ne la comprenne pas un jour, que je ne reçoive pas le choc, que je ne sois pas touché par la foudre. Aussi ai-je toujours lu avec beaucoup de soin et de bonne volonté ce que les admirateurs de l'auteur du Traité du Verbe écrivaient sur leur maître et ami. Nicolas Beauduin, Charles Cousin, Jean Royère, Gabriel Brunet, Marcello-Fabri, Paul Jamati n'ont rien publié concernant la « poésie scientifique », que je n'aie scruté consciencieusement, et d'ailleurs avec succès, car je crois avoir assez bien compris ce qu'a voulu faire René Ghil une poésie scientifique qui s'exprimerait musicalement en utilisant, dans le langage écrit, toutes les ressources de timbres, d'accords et de rythmes que celui-ci met à la disposition du poète, comme fait l'orchestre pour le musicien. En somme, Hésiode et Lucrèce renouvelés par un poète qui serait, dans la littérature française, ce que Wagner est en musique, tout simplement. Triturer la matière verbale comme Wagner a fait la sonore, pour .chanter l'évolution de la pensée, des connaissances, de l'humanité tout entière. Programme splendide et ahurissant d'ambition.

On publie en trois volumes les œuvres complètes de René Ghil. Cette fois, me suis-je dit, je vais certainement m'apercevoir de ce qu'il y a de beau là-dedans. Hélas après un loyal essai, je me suis senti une fois de plus humilié, vaincu. L'un après l'autre, les trois volumes me sont tombés des mains.

Je n'écris pas cela chez Tortoni, entre Albert Wolff et Aurélien Scholl. J'ai sous les yeux le ciel bleu, les beaux nuages gorgés de lumière, les arbres qui se balancent, chargés d'oiseaux. Tout m'invite à la poésie, à son amour, à son culte. Je n'y suis pas du tout rebelle. Mon état d'esprit m'y porte. Et pourtant, les œuvres de René Ghil' me sont tombées une fois de plus des mains. Elles gisent sur mon divan, dans cette attitude quasi humaine que prennent les livres rejetés par lassitude et dépit. Soyons franc, tant pis je trouve les vers de René Ghil franchement laids. Marcel Batilliat écrit dans le dernier numéro de L'Age nouveau « Il est incontestable que René Ghil demeure un poète hors série, un poète qui ne ressemble à aucun autre et auquel aucun autre ne ressemblera jamais. Son art n'est qu'à lui seul et il est inimitable. Ni le rythme du vers, ni la construction de la phrase, ni l'enchaînement des propositions, ni le vocabulaire, ni la syntaxe ne rappellent rien qui soit déjà connu. » Et Batilliat de comparer l'art de Ghil aux découvertes spéculât àjgs d'un 'grand mathématicien. On ne les comprend pas tout de suite, elles ne sont d'abord accessibles qu'à un petit nombre d'initiés. Soit Mais voilà plus d'un demi-siècle qu'a paru le Traité du Verbe.

doute, entre toutes choses ici-bas, Francis Carco a aimé les maisons closes et les chambres vides. Les maisons closes, parce qu'elles lui ont donné la sérénité de pouvoir dire que les filles de joie « procurent l'illusion que l'amour, comme elles le pratiquent, ne fait de dupes, de part ni d'autre. » Les chambres vides, les chambrés à louer que l'on visite, parce que ce monde inconnu, offert à notre insatisfaction quand on pénètre dans sa poésie froide et vacante, est le lieu où notre solitude se sent le plus proche de l'invincible présence humaine, dont nous avons l'inaltérable désir. « Les chambres, écrit Carco, ont tenu dans ma vie une place considérable. » Alors, le parfait égotisme du cœur, qui savoure le bonheur âpre de n'être accessible qu'aux sentiments vrais, apprend aussi le prix dont il faut payer, dans la vie, cette intransigeante vérité. Ce goût de l'authenticité dans les choses du cœur est au fond de l'œuvre de Francis Carco. C'en est le mobile, et l'on pourrait dire qu'il n'écrit que pour l'apaiser. C'est ce goût qui le rend passionnément curieux de ce que les âmes peuvent recéler d'insondable. Il a touj'ours été en proie à cette curiosité, qu'il a exercée d'abord sur lui-même, ainsi qu'en témoignent certains souvenirs d'enfance évoqués dans les Mémoires d'une autre vie, mais qu'il a vite détournée sur des modèles plus objectifs. Car on croit qu'aux rives d'une autre vie où l'on a abordé, on pourra révéler à voix basse certaines vérités aussi troublantes que hardies. Mais Francis Carco aime mieux le faire par personnes interposées, qu'elles s'appellent Jésus-la-Caille ou JeanMarc Bernard.

Cela tient à certaine pudeur, qui, chez lui, est vertu esthétique autant que morale. Francis Carco, qui professe qu' « il n'est de volupté complète qu'avec la participation complète de tous les sens l'ouïe, la vue, l'odorat, le goûter, le toucher et, aussi, ce frisson de l'âme bourrelée de remords », n'ignore pas la part que la sensibilité dévotement cultivée prend aux perceptions poétiques, qui semblent nous transporter au delà de l'atteinte ordinaire des sens. C'est sans doute la raison pour laquelle il se méfie d'une idéalisation trop pure et trop personnelle de ces extases terrestres. Quand

Combien de temps faudra-t-il attendre encore pour que l'échec colossal de Ghil soit reconnu de tous ? Le culte de la poésie exige-t-il gue, contre toute probité intellectuelle, le malentendu se prolonge et que Ghil continue à être loué alors que personne ne peut plus le lire ?

Après Lucien Descaves, demandant qu'un buste de Vallès fût érigé dans le jardin de l'hôtel de Massa en manière de réparation pour la radiation dont l'auteur de U Insurgé avait été l'objet après la Commune, j'avais rappelé très brièvement les rapports de Vallès et de la Société des Gens de Lettres. Jules Thiercelin apporte aujourd'hui, dans le Mercure, des clartés décisives sur ce sujet.

Par dix voix contre quatre, le 30 mai 1874, Jules Vallès fut bien radié de la liste des sociétaires, et ce, à la requête d'Emile Blavet Razona était frappé de la même peine. Félix Pyat et Paschal Grousset étaient acquittés. En 1881, l'amnistie ayant été votée par les Chambres l'année précédente, Tony Révillon, ami de Vallès, demanda au comité la réintégration de celui-ci. A la presque unanimité des 126 membres présents, elle lui fut accordée par l'assemblée générale du 27 mars. Vallès se refusait à voir dans ce geste une réhabilitation ce n'était pour lui qu'une, formalité administrative grâce à laquelle il lui serait de nouveau permis de recevoir des journaux de province des droits de reproduction.

Sa rancune contre ceux qui l'avaient exclu en 1874 resta tenace jusqu'à la fin. Le 21 décembre 1884, il publiait sous le titre Les Parias dodus, un article d'une extrême violence où il disait notamment ceci « Au lendemain de la défaite, cette société, qui ne doit pas juger l'âme des œuvres suivant ce qu'ils chantent aujourd'hui, les hypocrites jugea bel et bien l'inspiration du vaincu, et, trouvant le voisinage dangereux, raya de sa liste, chassa de ses rangs, l'auteur des Orientales parce qu'il était l'auteur des Châtiments. ». Vallès était donc persuadé que Victor Hugo avait, sous le Second Empire, subi le même sort que lui sous la République conservatrice de M. Thiers. Rochefort aussi le croyait, nous dit Jules Thiercelin. C'est seulement en 1885 que vint un démenti, donné par Jules Claretie « Victor Hugo, notre président d'honneur, n'a jamais cessé de faire partie de la Société des Gens de Lettres. »

Pourquoi ce retard ? Et qui est-ce qui avait pu donner naissance à ^f erreitt£de Vallès et de Rochefort ?

Je suis en mesure de répondre à cette question. Le démenti de Jules Claretie jouait sur les mots. Il est exact que Victor Hugo n'avait jamais cessé d'être sociétaire. Mais en 1852, après le coup d'Etat, il avait été rayé de la liste des présidents d'honneur, à la grande indignation de Paul Meurice qui avait alors démissionné. Le nom d'Hugo ne fut rétabli sur la liste que par l'assemblée générale du 25 mars 1966.

André Billy.

il parle avec une aversion non dissimulée des « pseudo-symbolistes », voyons bien ce que cette aversion signifie. Dans les minutes où notre vie semble se rompre et s'entr'ouvrir pour qu'une autre vie apparaisse, Carco ne cherche pas l'éternité chérie des symbolistes, qui, pour être merveilleusement tangible, n'en est pas moins diffuse autant qu'egocentriste. Au contraire, les ouvertures secrètes sur lé tréfonds de l'humanité ne lui plaisent tant que parce qu'il les remplit aussitôt de tout ce que l'humanité peut lui fournir. S'il aime à entrer dans les chambres vides, à parcourir les rues désertes, c'est pour les peupler de tous les êtres humains, de tous les faits de l'homme que personne n'a jamais su y voir, et que suffit à évoquer un témoignage sensible de la présence humaine, une voix dans la nuit, un sifflet au loin, une lumière qui tremble sur le pavé, ou notre souffle seulement, à nous-même, quand nous nous épions ainsi à voix basse, à travers un autre homme qui est notre propre reflet. Car la vie dédoublée l'est aussi en ce sens que notre solitude s'y double à. tout instant de ce que des milliers d'autres solitudes lui apportent d'échos. « Ce n'est point la mort, dit Carco, qui rapproche les humains mais, à travers les âges, la certitude que des multitudes d'êtres ont accompli les mêmes gestes, partagé les mêmes sentiments. »

Cet amour des gestes d'autrui, et non de ce que le lyrisme de notre voix peut leur donner de résonance, commande tout l'art de Carco. Ce n'est pas en vain qu'il invoque le souvenir de Bourget et qu'il se réfère à Zola, avec amour et admiration ce n'est pas en vain qu'il se souvient de Madame Bovary comme du premier livre qu'il ait éperdument admiré, et que, nouvel élu de l'Académie Goncourt, il a manifesté à l'égard de Germinie Lacerteux une piété qui n'était pas seulement voulue par les bonnes manières. Quand il écrit «• Je marchais, au hasard, à la rencontre d'événements », il dit en peu de mots ce qu'il est par le goût du petit fait significatif de la vérité humaine, un authentique héritier du naturalisme, avec ce que Bourget y a ajouté de poésie de la conscience. C'est pourquoi il est si amateur des mots caractéristiques, même de ceux qu'on

JACQUES DELAMAIN J

PORTRAITS D'OISEAUX Illustré de 32 aquarelles jt originales par

ROGER REBOUSSIN

Un volume grand m*16 sur alfa, 27 frs h

STOCK

MOTS CROISÉS LITTÉRAIRES Problème 173

Horizontalement. 1. A fréquenté l'arène, mil» pas à la même place que son Illustré homonyme Phonétiquement première œuvre. 2. Héros de Racine victime d'un héros de Barbier. 3. L'une d'elles est un titre de Paul Morand Le petit rapporte. 4. Entendu sur le ring parmi des sons de cloche Pied. 5. Les mains lui doivent d'être polies Initiales d'un physicien français. 6. Voyelles Personnage commun à La Fontaine et à Scribe. 7. La femme d'Adam, la femme de Loth et la femme de Barbe-Bleue. 8. Disparaît périodiquement sur une scène subventionnée Refusé & Mme Capet. 9. Echec qui causa la fin de bien des rois Ce que fut une dynastie grâce à Clément. 10. Ont bénéficié d'un geste célébré par une ancienne pièce. 11. Un titre de Bornler figure dans l'un des siens.

Verticalement. I. Phénicien qui dut passer par le jardin pour gagner la cour. II. Protégea Copernic et Galilée Pseudonyme d'un auteur dont le prénom est le nom d'une déesse. III. Refuges des penseurs selon La Fontaine N'est responsable qu'à moitié d'un état voisin de celui de Rip. IV. Indien Précédaient jadis les tournois Initiales du père de Joseph. V. Avec lui tout passe A Rome et à Nemours. VI. Dans le ton Ont un langage excessivement châtié. VII. Signature. VIII. Délaye (anagramme); Parole d'un dictateur. IX. Son père l'interrogea sur son anatomie Se dit d'une pièce travaillée. X. Le Père de la Patrie Décide d'une défaite outre-Manche. XI. Nattes; Polntt» Solution du N° 172

COMMENTAIRES

Horizontalement. Six 1 Edmond Jaloux. Sept 2 Irène. Onze 1 Edmond Rostand.

Verticalement. Trois 2 Privat

lui a reprochés, comme les expressions « maugréa-t-il », « se fâcha-t-il », « s'infôrma-t-il », au lieu de « dit-il »* ou de locutions appuyées, comme « la pluie crépitait », « la maison était lugubre » au lieu de suggestions plus doucement insinuantes, que préférerait peut-être un écrivain moins orienté vers ce qu'on pourrait appeler les abcès de fixation de la poésie.

Ce moderne naturalisme explique aussi que dans un volume de souvenirs comme celui dont nous parlons, où les personnages et leurs aventures ne sont pas lancés constamment dans l'état second, ainsi que dans un roman, Carco laisse son lecteur balancé entre des pages inégales. Des anecdotes décevantes alternent avec des récits brefs dont les traits sont gravés à l'eau-forte par la seule poésie des faits des amours le plus souvent, infiniment misérables, avec je ne sais quoi qui projette cette misère par delà le bien et le mal telles les amours du collégien qui s'en fut retrouver la charmeuse de serpents auprès de son boa, dans la baraque de toiles, sur un champ de foire de province, ou celles du poète Jean-Marc Bernard, en proie à une variante vécue de la ballade de la Grosse Margot, que son cœur et son art voilaient de délicatesse et de mélancolie. Ainsi Carco lui-même, au bout du réalisme qu'il a cherché, fait perler, d'une main qui ne tremble pas, une goutte de lyrisme invisible et total. Certaines pages accèdent alors aux limites de l'atroce et du divin, si le divin est parfois ce que l'homme peut mettre d'espoir du bonheur dans l'accomplissement de tout ce que son destin comporte de détresse. Alors, entre son personnage et lui-même, il semble que Carco, cessant de se dérober, atteigne enfin cette ombre qu'il poursuit ombre d'un autre, ombre de soi ? qui le lui dira ? cette ombre qu'il guette depuis si longtemps avec le désir de la trouver et le goût de la perdre.

Ton ombre est couleur de la pluie.

De mes regrets, du temps qui passe,

Elle disparaît et s'efface

liais* envahit tout, à la nuit.

Et la nuit morale qui sertit ces récits-là ne se laisse déchirer qu'un instant la minute aiguë et frissonnante où les éclairs de la conscience percent lés ténèbres de l'âme.

André Rousseaux.


Fluctuations sur le mot «liberté» »

(Suite de la page 5.)

Les juristes disent qu'il est une « personne morale », c'est-à-dire un mot et une convention qui évoquent et qui assemblent un certain nombre de capacités ou de facultés mais ces facultés elles-mêmes résultent nécessairement de la loi or il n'est pas de loi sans Etat qui la fasse et la fasse obéir. Nous voici dans ce monde mythique si remarquable qui s'impose à toute vie collective, et qui inflige à toute vie individuelle les conséquences réelles et précises d'existences imaginaires ou nominales, qu'il est impossible de circonscrire, de décrire ou de définir. Quelque jeune homme, un jour, me demandant des éclaircissements sur cette notion, je me trouvai dans l'embarras de lui répondre, car, d'une part, il me pressait de l'autre, je me sentais ma répugnance accoutumée à énoncer des propositions qui ne me satisfassent pas moi-même et à me servir de termes dont je ne vois pas le fond. Je ne sus enfin que lui proposer une recette pour concevoir l'Etat, qui me vint sur le moment, et qui vaut ce qu'elle vaut.

Vous vous figurez bien, lui dis-je, un monarque absolu ? Un homme, mais qui peut bien des choses, et qui en détient beaucoup d'autres. Il possède tout le pays, en ce sens que tous les autres possédants ne possèdent que par la protection qu'il leur accorde, et lui payent tribut. Il peut enrichir, appauvrir, élever, abaisser les gens exiler, mettre à mort qui bon lui semble construire et détruire falre la guerre et la paix organiser, réglementer, permettre ou interdire. Il ne doit de comptes à personne. En somme, il est le seul homme total de son royaume, et s'il annonce l'Etat, c'est MOI, rien n'est plus clair, et vous entendez aisément ce qu'est l'Etat dans ce propos, car vous voyez un homme et vous constatez son action. Partons de cette image. Opérons à présent sur cette idée d'un homme tout-puissant. Retranchez tout ce qu'il a d'humain sans rien soustraire à sa puissance supposez-le exempt de la vieillesse et de la mort le temps n'a pas de prise sur lui

Yainement pour les dieux il fuit d'un pas [léger.

Ce n'est pas tout. Otez-lui maintenant toute sensibilité cet immortel n'a pas besoin de tœur. Ni sens, ni cœur. Quant à l'esprit ?. Ma foi, je ne sais trop ce que peut être l'esprit de l'Etat.

Votre Etat est un monstre, me dit ce jeune homme. nous ne vivons que de ce qu'il veut bien nous abandonner. Nos biens, nos vies, nos destinées, ce ne sont que des concessions précaires qu'il nous fait. Je comprends que des mouvements de délivrance répondent de temps à autre à l'inhumanité croissante du système. L'homme s'étonne et tremble devant lui comme il s'émerveille et s'émeut devant ces énormes machines qu'il a construites.

Ajoutez ceci si l'Etat est fort, il nous écrase. S'il est faible, nous périssons.

̃. r*v ̃

Certains individus délicats sont choqués par l'idée d'eux-mêmes qui est impliquée dans les harangues et les raisonnements politiques qu'on leur fait entendre. Il en est qui ne peuvent souffrir que le ton s'échauffe, et que l'on profère certains mots si augustes que l'usage leur en paraît indécent. Ils s'éloignent des partis^gui le supportent, le praj~iquent, en vivent ~est-W-dire, dévoua les

partis. ̃ ̃ ̃»*"«• ̃̃̃ ..̃ ••

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Toute politique, même la plus grossière, suppose une idée de l'homme, car il s'agit de disposer de lui, de s'en servir, et même de le servir.

Qu'il s'agisse de partis ou de régimes ou d'hommes d'Etat, il serait peut-être instructif de chercher à extraire de leurs tactiques ou de leurs actes les idées de l'homme qu'ils se firent ou qu'ils se font.

Je me demande s'il en est un seul qui ait pris le temps et la peine d'y réfléchir profondément, et je m'assure du contraire.

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Je propose une autre recherche étudier les variations de la liberté individuelle, depuis X années. les lois successives

II s'agirait d'examiner les lois successives les une accroissent, les autres restreignent le domaine des possibilités de chacun. A partir de tel jour, on ne peut plus être dentiste sans examen et diplôme. A telle date, tout le monde fut astreint au service militaire. A telle autre, il fut permis de divorcer. Trente ans après, l'obligation de confesser au fisc tout ce que l'on gagne fut instituée. Vers 1820, c'était une tout autre confession qui fut requise.

On voit que le contour de notre domaine de libertés est fort changeant. J'ai grand peur que son aire n'ait fait que se rétrécier depuis un demi-siècle. C'est une peau de chagrin.

Mais il serait très injuste et très superficiel de ne considérer que les contraintes légales. L'homme moderne est l'esclave de la modernité il n'est point de « progrès qui ne tourne à sa plus complète servitude. Le confort nous enchaîne. La liberté de la presse et les moyens trop puissants dont elle dis,pose nous assassinent de clameurs imprimées, nous percent de nouvelles à sensation. La publicité, un des plus grands maux de ce temps, insulte nos regards, falsifie toutes les épithètes, gâte les paysages, corrompt toute qualité et toute critique, exploite l'arbre, le roc, le monument, et confond sur les pages que vomissent les machines, l'assassin, la vic-

Feuilleton du < Figaro» du 9 Juillet 1938

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DU W C3J1K1£ CHAPITRE II

Second crime

s (Suite)

Avec un effroi soudain, le sergent agrippa le bras de Selden. Les branches s'écartèrent. Hartley parut. Son sourire s'évanouit en voyant le groupe.

Je t'ai vu disparaître dans Jo bois, et je t'ai suivi. Grand Dieu 1 Encore un assassinat 1

Selden le regarda en fronçant les sourcils.

En se dirigeant vers la maison du régisseur, le malheureux agent a évidemment aperçu quelque chose. dit-il d'une voix ferme. Il s'est mis à sa poursuite.

Hartley lut un avertissement dans le regard de son ami et se tut, pendant que Selden donnait des ordres.

IMAGES AU MUSEE DE L'ILE-DE-FRANCE

JLe-s Parisiens

à la campagne Par Raymond LECUVER

Une aimable exposition invite les Parisiens à sortir de Paris, à se diriger vers ce parc de Sceaux qui embellit chaque année et que l'été dote de sa meilleure forme. Dans le château devenu musée, M. Jean Robiquet a traité avec son goût coutumier un thème approprié à la saison et au décor Les Parisiens à la campagne. Joli titre, qui ne va pas sans quelque ironie

Henry Monnier. La petite mendiante (aquarelle).

voilée. Comme il s'inscrirait bien sur les plats ornés de fioritures d'un cartonnage romantique reliant un album à la façon d'il y a cent ans Aussi bien cette exposition du musée de l'Ile-de-France, c'est cela un album composite où sont réunies sur un sujet sans pédantisme de spirituelles esquisses, et qu'on feuillette en souriant. Des peintures, des dessins, des bibelots parmi lesquels de charmants estampages sur étain doré évoquent châteaux et maisons de campagne du siècle de Louis XIV et du siècle de Louis XV, et la douceur de la vie qu'on y menait non loin de la grand'ville. La campagne, sous l'ancien régime, commençait à la Folie Monceau ou à Longchamp. Des vues dues à la main de maîtres célèbres ou de peintres oubliés nous le rappellent et nous promènent de Vincennes à Versailles, de SaintCloud à Saint-Germain, de La Ferté-Milon à Louveciennes, de Meréville à Chantilly. Sur un transparent qui se déroule comme un film, inventé et peint par le gentil amuseur Carmontelle, défilent devant nos yeux nombre d'agréables demeures d'un luxe aristocratique ou bourgeois. Par maintes images délicieuses s'atteste le goût des citadins d'alors en rupture de Cour et de Ville pour les parcs propices aux mystérieuses attentes, aux conversations galantes ou aux gaies libations. Comme Jls sacrifiaient. avec, empressement à la mode du champêtre, comme ils s'enchantaient d'être rustiques, bergers d'un jour, bergères d'une nuit Avec mil huit cent trente changent le style du paysage, l'attitude romanesque et le coloris du sentiment. Les jeunes personnes qu'un bon peintre inconnu nous montre s'égaillant tout autour de la tour de Montlhéry ont plus ou moins de prétentions à l'air artiste. Et les promeneuses de la barque romantique de Rivoulon se piquent de paraître des créatures exceptionnellement poétiques. Quelles singulières robes pour aller sur l'eau Pendant tout le dix-neuvième siècle, le Parisien qui se risque à la campagne a des idées très spéciales sur la façon d'y être vêtu. Les bons bourgeois d'Henri Monnier et de Daumier arborent leur haut de forme pour aller aux champs. Il est vrai qu'un Théophile Gautier ou un Balzac ces indépendants le jour où ils vont voir à Pierrefitte leur ami Frédérick Lemaître, s'habillent comme si ils allaient s'asseoir à la terrasse d'un glacier du boulevard des Italiens. Les élégantes de Daubigny, les coquettes de Gavarni, les batelières de Ciceri n'abandonnent point leurs falbalas, ni leurs rubans, ni leurs ombrelles lorsqu'elles s'aventurent hors de la capitale. La grande bourgeoisie de 1860, sur laquelle Baron nous livre un véridique témoignage, ne s'accorde que bien peu de

time, le héros, le centenaire du jour et l'enfant martyr.

II y a aussi la tyrannie des horaires. Tout ceci nous vise au cerveau. Il faudra bientôt construire des cloîtres rigoureusement isolés, où ni les ondes, ni les feuilles n'entreront dans lesquels l'ignorance de toute politique sera préservée et cultivée. On y méprisera la vitesse, le nombre, les effets de masse, de surprise, de contraste, de répétition, de nouveauté et de crédulité. C'est là, qu'à certains jours, on ira, à travers les grilles, considérer quelques spécimens d'hommes libres. Paul VALERY.

Paul YALERY.

de l'Académie française.

Perkins, allez tout de suite chercher un brancard et téléphonez au médecin. Metcalf ira avec vous. Mon camarade et moi resterons ici. Les deux agents saluèrent et partirent, heureux de s'échapper. Qu'y a-t-il Dick ? demanda Hartley, prenant avec calme une ci. garette dans son étui et l'allumant. Pourquoi m'as-tu fait signe de l'œil? J'avais peur que tu parles, Jack. Ces agents ruraux sont terriblement effrayés. Ils se montrent assez braves, je n'en doute pas, quand il s'agit de choses normales, mais comme tous les gens d'ici ils sont farcis de légendes et de contes funèbres, et je veux éviter que tout fantastique se glisse dans cette affaire, tu saisis ? Nous ne voulons pas qu'on répande partout des histoires de monstres et de diableries. Mais comment le pauvre bougre a-t-il été tué dans ce chemin ? Tu dis qu'il a vu quelqu'un ou quelque chose ?

J'ai dit qu'il a vu quelque chose et qu'il s'est mis à sa poursuite. Ce n'est pas vrai.

Jack haleta « Comment le saistu »

On m'a appris beaucoup de choses, mais il ne faut qu'un peu de bon sens pour se rendre compte de la vérité. Selden regarda derrière lui dans l'allée, vert tunnel de branches

(8)

laisser aller dans ses châteaux cossus. Plus tard, vers la fin du siècle, Boldini nous montrera des Parisiennes, d'ailleurs délicieuses, qui demeurent, sous les arbres et dans l'herbe, très empanachées, gantées, enjuponnées et vernies. C'est seulement avec les bicyclistes de Forain et de Béraud que s'annoncent les révolutions de la mode et du goût.

A nos contemporains épris d'automobilisme, de golf, de natation et de camping, l'exposition de Sceaux offre bien des occasions de s'égayer aux dépens de leurs timides précédesseurs. Ah l'accoutrement des habitués de.la Grenouillère vers 1875, les longues chemises des baigneuses vers 1880, le matériel des déjeuners sur l'herbe de 1885, le fourniment tartarinesque de Jean Richepin chasseur en 1892, la jupe-culotte des tandémistes de 1900, la carapace des automobilistes de 1903. Amusons-nous. Mais sommes-nous bien sûrs que ces déguisements que nous appelons nos costumes de sport ne divertiront pas, dans un demi-siècle, d'impertinents petits-neveux ? Raymond Lécuyer.

CHOSES ET GENS DE LETTRES UNE BRILLANTE REPRISE

D'ans âombats, puis dans Je Suis partout, un de nos nouveaux romanciers les mieux doués, M. Kléber Haedens, vient de rouvrir de la façon Ja plus brillante la campagne qui avait été menée, il y a une quinzaine d'années, contre les manuels littéraires. Avec l'impétuosité de la jeunesse, M. Haedens demande que, cette fois, contre ces néfastes bouquins et leurs signataires, on emploie les « grands moyens ». Et il déplore, notamment, que jadis on n'ait pas coiffé Doumic et Lanson du bonnet d'âne. En outre, il souhaiterait, dans les journaux, des pétitions signées de tous nos littérateurs et exigeant la réfection totale non seulement de tous les livres en cause, mais de l'enseignement similaire qui les accompagne. En quoi il a tout à fait raison. Pourtant, quant aux requêtes contre les manuels, ignore-t-il qu'en 1923, une pétition de ce genre signée par cinq cents ecrivains, après avoir été publiée par l'Intransigeant, fut transmise au Conseil supérieur de l'Instruction publique ? Mais trop de liens attachaient les membres de ce conseil soit aux inculpés, soit à leurs éditeurs et, au défi de la loi qui leur commandait d'intervenir, ils se déclarèrent incompétents, comme ils referaient probablement demain.

D'autre part, une interpellation devant les Chambres, telle celle que tenta naguère M. de Magallon, ne me semblerait pas avoir plus de chances de succès près de nos parlementaires actuels.

Néanmoins, la première campagne ayant quand même exercé quelque effet sur certains manuels d'ensuite, la seconde obtiendra peut-être mieux. Mais, si M. Haedens me permet un avis, qu'il s'attaque donc, de préférence, aux parties des manuels que j'ai dû négliger pour aller au plus pressé celles qui traitent de notre littérature avant le xix".

Là aussi abondent les disproportions, les jugements tout faits, les lacunes. Et c'est de ce côté qu'il faudrait maintenant frapper.

Fernand Vandérem.

entrelacées. J'ai vu les empreintes de pas, Jack elles sont nettes dans cette terre molle les pas. de Metcalf et du sergent, allant et venant ont naturellement beaucoup effacé, mais on voit les autres aussi. L'agent qui s'enfuyait craignait pour sa vie et l'autre le poursuivait de près par derrière.

Jack frissonna.

Pas d'erreur possible. Par endroits, les pas du poursuivant couvrent ceux du poursuivi. C'est une preuve absolue. L'agent fuyait,. mais un homme fort et robuste ne se sauve pas de cette façon devant un homme.

Hartley sentit son sang glacé d'horreur.

S'il en est ainsi, pourquoi n'a- t-il pas descendu la route où il aurait pu trouver du secours ? 7 On ne peut se permettre des suppositions, fit Dick ,gravement. Mais il me semble voir le malheureux fuyant le long de l'avenue et tournant la tête vers cet être épouvantable qui le gagnait de vitesse. Il a vu ce chemin et a cru, en s'y précipitant, échapper à celui qui le poursuivait. Il faisait nuit, note bien mais ça ne l'a pas sauvé. Et il a trouvé la mort ici, dit Jack durement.

Jack, tu as du nerf. Regarde

Selden montra la gorge du cadavre et Hartley poussa un cri. « C'est un démoniaque. Il se saisit la tête à deux mains.

Viens avec moi, Jack. Je voudrais effacer certaines marques avant le retour des policiers. C'est pour cela que je les ai renvoyés. H redescendit l'allée, l'examinant avec soin, puis il s'arrêta « Là » Clairement, dans la terre molle, se voyaient les empreintes profondes du fugitif courant comme un désespéré, appelant peut-être au secours. Les recouvrant en partie, il y avait d'autres traces à la vue desquelles Jack sentit son cœur chavirer, une faiblesse l'envahir. Ce n'étaient pas des pas humains, mais l'empreinte d'un pied de squelette, et, plus loin, quelque chose qui ressemblait aux traces d'une patte d'oiseau. Selden les effaca du bout de son soulier. Puis, suivant toujours les empreintes, il s'arrêta de loin en loin, répétant son geste. Finalement, il revint à Jack qui était appuyé contre un arbre.

C'est le même être qui a tué sir John, dit Jack, suffoqué. Il a dû s'échapper je ne sais comment. Selden haussa les épaules avec colère. « Je ne veux pas que ma raison et mes études cèdent à quelque explication surnaturelle. Ce sont les lieux qui nous entourent et la com-

GOETHE raconté n

par sa cuisinière

La lettre suivante, connue depuis peu et si touchante dans sa naïveté, fut adressée par Henriette Hunger à l'homme de lettres Karl Storch qui, ayant appris le décès de l'ex-cuisinière des Frommann, lui consacra 'un article nécrologique des plus élogieux. Or, la nouvelle s'avéra fausse Henriette Hunger était encore de ce monde et eut ainsi la rare et agréable surprise de voir estimer à leur juste valeur ses humbles services. Elle ne put s'empêcher de remercier te rédacteur de cette apologie tout en apportant, en même temps, quelques rectifications à ses dires.

Le petit épisode qu'elle nous relate se passa en 1800. Comme elle eut raison d'affirmer que les célébrités de l'époque semblaient se plaire particulièrement chez le libraire Frommann à léna Notons parmi les habitués de la maison, entre autres Jean-Paut Richter, les frères Schteget, Zacharia, Werner. Gœthe, lui, avait un mobile tout particulier de fréquenter les Frommann celle que Henriette Hunger appelle Mademoiselle Frommann n'était autre que Minna Herzlieb, la fille adoptive du libraire. Gœthe disait d'elle Je l'ai aimée plus que je n'aurais dû. Cet amour tardif le poète avait cinquante-huit ans, Minna dix-huit ne fut pas sans porter des fruits littéraires et lui inspira non seulement des sonnets mais encore le personnage d'Ottilie des c Affinités électives ».

L'ambiance toute de culture qui régnait au foyer des Frommann n'était pas confinée au salon seul, elle a pénétré, cette lettre en fait foi, l'office et ta cuisine. Monsieur et vénéré Maître.

Quelle ineffable joie pour moncœur de me voir, après ma mort, ainsi honorée par vous. Cependant, moi, la vieille femme que vous croyiez morte, je suis encore en vie. Mon œil terne s'est mis à luire une dernière fois ne fut-ce pas de tout temps mon souhait le plus cher que tout le monde apprenne ce que j'ai fait pour Gœthe ? Veuillez donc accepter mes remerciements les plus chaleureux pour votre bonté. A présent, mon souhait est comblé.

Toutefois, je tiens à préciser que je n'ai pas été femme de journée mais cuisinière chez les Frommann où Gœthe fréquentait en intime. Chaque matin, vers les onze heures, il arrivait en voiture pour sa visite quotidienne. C'est alors que j'eus le malheur de l'inonder avec un baquet plein d'eau. Gœthe, dans sa simplicité, voulut me tenir la porte, de mon côté, j'eus le même geste, d'où collision je faillis tomber, Gœthe essaya de me retenir à ce moment, il fut aspergé d'eau. J'en tremblais de frayeur Madame et Mademoiselle Frommann se précipitèrent avec des torchons pour éponger les flots répandus. Gœthe rentra chez lui afin de se changer cet incident n'eut aucune suite inamicale. Le lendemain matin, Gœthe réapparut chez les Frommann en riant. Peu de temps après, il s'installa au Jardin Botanique, ne voulant pas rester plus longtemps à Iéna parce qu'il était las de la nourriture de restaurant. Les Frommann tènaient à garder Gœthe à la fois pour eux et pour léna., Madame Frommann, une dame des plus avisées," ne Cessait de ruminer cette question de nourriture. Enfin, sa cuisinière lui vint à l'esprit sa cuisinière, c'était moi. Elle me fit mander dans sa chambre et dit « J'ai une requête à t'adresser, en ce qui concerne Gœthe, et tu es le principal personnage de l'affaire. (Toi le principal personnage ? pensais-je.) Veux-tu faire la cuisine pour Gœthe, te charger de son déjeuner ? Tout mon gardemanger est à ta disposition. Tu me rendrais là un fier service que je n'oublierai jamais.a Après de pressantes instances, j'acquiesçai au désir de ma patronne. Sans plus tarder, Mme Frommann se mit à écrire à Gœthe que sa cuisinière se chargeait du déjeuner. « J'accepte avec joie », telle fut la réponse. Et voilà comment, pendant six mois, je fis la cuisine pour le grand homme, à son entière satisfaction. Gœthe se comporta, envers moi, non comme si j'étais une simple cuisinière, mais bien plus. Quand j'arrivais avec mon menu, il y avait déjà, préparé à mon intention, quelque chose de beau à regarder. Bref, il me semblait faire partie de la République des Lettres. Ne vivais-je pas constamment dans le commerce des grands hommes ? J'ai toujours dit que la maison des Frommann était le siège de l'érudition toutes les célébrités de l'époque avaient vraiment l'air de s'y donner rendez-vous

Par la suite je me mariai et ne pus donc continuer à servir Gœthe parce que malheureusement le garde-manger si bien pourvu ne me suivit pas. Gœthe partit pour Dornburg et les Frommann se rendirent dans une ville d'eaux.

Je vous réitère, Monsieur et vénéré Maître, mes remerciements pour la joie que vous m'avez procurée avant que n'arrive pour moi l'éternel repos. Mes enfants m'aiment tellement qu'ils voudraient me rendre immortelle. Demeurez en bonne santé, heureux et content jusqu'à la fin de vos jours, c'est ce que vous souhaite,

Votre reconnaissante Henriette Hunger, veuve.

Marianne 13eatigrand..

pagnie de ces spirites qui m'influencent Tout me pousse de ce côté, mais je ne m'y laisserai pas mener. » Hartley regarda le visage sévère et résolu de son ami et comprit qu'il parlait contre sa pensée, qu'il secouait ainsi un sentiment d'horreur. Sans doute voyait-il le tunnel vert s'étendant devant l'homme traqué et entendait-il le souffle desséchant de la Chose Diabolique qui, à chaque pas, gagnait sur le malheureux. Un bruit de pas interrompit le cours de ses pensées. Le sergent Perkins parut, l'air plus calme et la tenue soignée. « J'ai fait apporter un brancard, monsieur. Le docteur est en route avec l'ambulance pour se rendre chez le régisseur. »

Alors ramassez le cadavre et faites vite.

Il n'y avait pas besoin de presser les hommes. Soulevant leur pitoyable fardeau, ils le couvrirent d'un drap qu'ils avaient apporté. Selden les suivit des yeux jusqu'en bas de l'avenue dont la grille d'entrée avait été fermée à clef pour empêcher tout intrus de pénétrer.

Bon, que va-t-on faire maintenant ? demanda Hartley avec un rire forcé. Tu préféreras sans doute retourner à Londres quand tu auras démonté ton appareil.

Je ne suis pas pressé, Dick. J'ai eu une longue conversation avec

La poésie définie par les jeunes poètes

En ces jours, où d'aucuns prétendent que le grand arbre lyrique s'étiole, miné par les durs insectes du matérialisme scientifique ces pessimistes en sont encore à ignorer que, sous l'œil des physiciens modernes, précisément, s'évanouit la notion même de « matière », on n'a jamais vu si remarquablement pulluler poète et exégètes de la poésie. Jamais, non plus, celle-ci n'a paru si profonde, si complexe et ne s'est affirmée si ambitieuse. Une enquête menée auprès des jeunes poètes doit être significative à cet égard. « Si l'on vous demandait une définition de la poésie pour un dictionnaire, laquelle proposeriez-vous ? »Telle est la question que j'ai posée à quelques-uns d'entre eux qui représentent du néo-classicisme au post-surréalisme les tendances les plus diverses.

HUGUES FOURAS

M. Hugues Fouras dirige cette petite. revue de La Bouteille à la Mer qu'un retentissant article de M. Georges Duhamel a désignée récemment à l'attention. Ennemi de tout académisme, il ne réprouve pas moins l'inhumanité de la poésie abstraite et les incohérences des suiveurs de l'avant-garde d'hier. « Poésie, impuissante parfaite », chante-t-il au cours de ses tendres,tristes et désinvoltes Quotidiennes. Sa réponse anticipée ? Une de ses réponses, seulement. Je vois très bien quelqu'un donner cette définition « La Poésie, c'est moi. Signé Arthur Rimbaud. » Ou cette autre « La Poésie, c'est le tonnerre de Dieu descendu sur la terre. Signé Illisible. » Au fond, définir la poésie, c'est définir l'indéfinissable on n'y est jamais arrivé. On risque surtout d'être exagérément sérieux, donc un tantinet. asin. Exemple des définitions à ne pas proposer La Poésie est l'art d'exprimer les charmes. La Poésie est l'âme du langage. La Poésie est l'expression, par le langage, de tout le merveilleux humain. On risque, enfin, de définir seulement l'objet de la poésie et de dire La Poésie, c'est le couteau qui sert à couper la pomme.

M. Hugues Fouras

C'est le bateau qui passe en ce moment sur le fleuve. On encore Tes yeux, Chochotte. » Tout compte fait, la Poésie est l'art de rendre" sensible à M. Prose tout le divin qu'il porte en lui sans le savoir^ » PIERRE PASCAL

Nous entrons en un tout autre climat avec M. Pierre Pascal, directeur d'Eurydice, qui, éloquent héraut de la poésie civique, a ressuscité et amplifié l'ode des Lebrun-Pindare et des Jean-Baptiste Rousseau pour célébrer M. Mussolini, le cuirassé Dunkerque, Paris, « Citadelle des Justes, Arche de Paix, Capitale du Royaume ». Pour M. Pascal, point de vague à l'âme ni de vague au dictionnaire, et c'est un texte précis qu'il me remet « POiiSIE (grec poiêsis latin poesis. La racine essentielle grecque de ce mot lui donne le véritable sens d'acte). Art d'assujettir, en premier lieu, le discours à une mesure qui dépend, pour notre langue, du nombre des syllabes et de l'accord des rimes. Tout autre agencement du langage français appartient au domaine de la prose. Fig. Se dit de tout ce qui est le fruit de l'inspiration, enthousiasme exceptionnel qui, donnant à un homme le corps temporaire d'un roi, emporte son âme au seuil du Divin

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mon patron au téléphone. Il a été très gentil. Il dit de ne pas se hâter, car à notre point de vue l'affaire est intéressante. Il la garde pour lui. Il me demande de faire toutes les recherches possibles. Hartley hésita un instant. C'est-à-dire si je ne suis pas de trop.

Très heureux de ton aide, au contraire, mon vieux, dit Selden, sérieusement. Je serai franc avec toi. Ce cas est le plus important que j'aie jamais eu à débrouiller et il ne manque pas de collègues au Yard qui jalousent en diable les quelques petits succès que j'ai remportés jusqu'ici. Ma réputation dépend de l'issue de cette affaire.

Je t'aiderai autant que possible, bien sûr, mais je ne vois pas au juste comment.

En cela tu as tort. Selden posa la main gravement, sur l'épaule de son ami. Ecoute. Je ne blague pas. Tu as une éducation scientifique et un cerveau compréhensif. Tu n'as pas comme moi la tête brouillée par toutes sortes d'absurdités. J'ai l'imagination vive, ce qui est sans doute utile dans mon métier. Tu dois te rendre compte, n'est-ce pas, qu'en ce moment je lutte pour conserver intactes mes faculté de raisonnement. Je voudrais pouvoir prouver qu'il y a quelque manigance humaine en tout ceci et découvrir le crimi-

par les chemins de l'Idée. La manifestation matérielle de cet état, plus ou moins prolongé, plus ou moins durable, est le chant, dont il convient de distinguer le ton ou l'accent. Ex. Le ton de Ronsard l'accent de Charles

M. Pierre Pascal

d'Orléans. Poésie est ontologie (Charles Maurras). Au pl. Ouvrages en vers Les Poésies de Raymond de La Tailhède. Orth. L'exigence étymologique (Cf. Ronsard et Baudelaire) recommande Poésie, Poëte, et non Poésie, Poète. »

Mais je regretterais de ne pas joindre à cette docte et sereine contribution les commentaires plutôt acerbes qui ont suivi Un texte possible. ou impossible, pour votre Dictionnaire de Scolastique Voua avez un beau sujet de « colle » universelle. Demain Définition de Dieu, de l'Amour, de la Mort. Mais, au fait, quel Dictionnaire ? Pas celui qui est la Thora habituelle des faiseurs (ou facteurs) de mots croisés, des analphabètes distingués et des percepteurs devenus critiques littéraires Hélas I que vous avez d'illusions, en vérité. « La Poësie définie par les jeunes. » Vous êtes dur Je ne vois que des pions fantaisistes, des libraires, rimeurs et des apothicaires avides de mètres plus ou moins boiteux et plus ou moins maigrement ridicules. Vous les connaissez comme moi! Ils n'ouvriront point votre dictionnaire, car, pour eux, le sens des Arts n'a point de sens. Oh reconnaissons-leur qu'ils ont de l'encre, le papier « qui supporte tout », et les mains, et les pieds. Mais nous l'avons déjà constaté ils ont le Langage, ils n'ont et n'auront jamais le Verbe. Et c'est tant mieux pour l'avenir.

Il est vrai que vous pourriez mettre les nombreuses « définitions » de votre enquête en tête du Dictionnaire de Rimes (qu'ils ouvrent en cachette sous leur pupitre). Mais qui lit les avertissements de l'éditeur ? Le dictionnaire des apprentis rimeurs n'est plus que le rare souci des notaires, colonels et autres aèdes crétacés. C'est à ces derniers que va mon estime accablée. La Géologie est ma passion. Laissons les blattes et caméléons à leur quête entre les immortels cailloux »

(A suivre.) Fernand Lot.

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nel. Mais je n'ai pas vécu jusqu'à maintenant sans m'être heurté à l'inexplicable. Et j'ai pas mal lu aussi.

Je comprends, Dick. Eh bien, nous faisons popote ensemble depuis quelques années et je suis prêt à n'importe quoi. Du reste il eut un rire nerveux cette affaire pourra être dangereuse et, en ce cas, je serais utile. J'ai de fameux poings 1 Selden lui serra la main chaleureusement.

Je vais voir où cette allée aboutit, dit-il. L'assassin a pu laisser quelques traces où même se cacher dans les bois. Je te le dis franchement, Jack, je tirerai dessus à première vue.

C'est la bonne manière. Allons-y.

Selden s'arrêta à l'endroit où le corps avait été trouvé et resta, plongé dans ses pensées. Il sursauta lorsque Jack lui toucha soudain le bras. Dis-donc, mon vieux, que penses-tu donc de ces empreintes de doigts sur le cou ? Les marques de pieds me les avaient fait oublier. (A suivre.) Walter S. Masterman. Traduction de H. Fauconnier-

Archamhault et G. Gilbert.

^uptjrujhi lly Librairie Stock.)


le i LES CONCOURS

DU CONSERVATOIRE

.OPERA

fcç jury, composé de MM- jqÇQliQS

Raiieni"GÇf»rie! Bug, Henri Busser,

RI'II!I;.ti, G~~rg~~ "\il; thmri Satnuèl-

Rçynalde Ha*». Levadé, Samuel-

Bqùssèsn, Philippe Gauhert, Dufrssng, Bufeertv et gingher, a décerné les réeewpeijses suivantes Elève* hommes

Premier pris Mr PetHpas, pour *qb interprétation intça§6 ÛV>m scène «je. Boris Qqdounoui..

~tj)eupïè,me fifi* M, filavensjf, qui a personnifié non sans autorité le Wè't8R~(jç"i% dernière scène de ta

~?~~nrj[C~

f'rèmers mçessits MM- Faiire qui, d'une voix moelleuse, a chanté avep sincérité nue autre scène de. Boris, et Kalogéras, dont le timbye Incisif et le jeu plein d'ardeur ont fait excellent effet dans oihrn». f)eMmèm« a<m*wt i M* wwne*u? <|UÎ a montré beaucoup d intelligence dans le rôle d'Iago, mais qui a été desservi par ses moyens vocaux.

Elèves femmes

PWmkf n?i* f Mlle Joaçhira, très touchante en pesdémone, Veuiderncs prix Mlles Segala, qui a chanté et déclamé Salammbô avec distinction Marée, douée d'un physique et d'une voix qui la prédestinent au* gragijs jrôles wagnérieus, et Charm,y qui, un peu fatiguée vocalgnienf, s'est pourtant tirée à son. hpflneur d'une jcène de ioKengrin,

Premier accessit Mlle Pescado, une ftozenn à la jolie voix. D&uxikmc ac-c-essit Mlle May" ujal, pleine de conviutjon dans une scène dMïrfa.

Il est permis de déplorer que la bienveillance du jury ne se aç\\ pas étendue juseju*^ |lflle Kspel, «ont le tempérament dramatique et Ja vérité d'aeçoat méritaient d'être récompensés. Intérim.

Il parmi que.

Engagement à la Comédie-

lf~rl~Iiut~ a

4 la suite des concours du Conservatoire et des auditions passées 4 (a ÇQmédie-Frqrtçqise, U est probable que des engagements seront faits, mais rien ne sera officiel avant !es preiniers jours de la se?mai ne prochaine.

Cependant à, croire ce que Von raconte, il se pourrait que deux lauréats de CQ.niédie, entrassent cfte? Molière, Qn parle aussi 4'ui\ comédien, qu'on pu applaudir sur qpe ^scène proche de l'Opéra, l/lte revue q la M[ ichodière. Comme nous l'avons déjà annoncé, une repue, 4c Rio' et Willemçtq sera jonée <V la Michodière la saison prochaine.

Les, principaux interprètes en ge-rront Yvonne Printemps, Victor Bouch.er et, pierre Pr^snay.

,~Cn~ SOtREES. Cf soir

/'X-<f\ Sa!pe<ti ulercrml

e SOIREES. marche

£ 1P8~ Nuptiale diman-

0~ che IU ¡. <1lmalJ-1

\<X~ che lu Un Chapeau

'< de Paillç d'Italie

Deul Proverbe» de

Curmontelle Lun-

di i\ B*iaict, L'Impromptu de VerwJJÙ» Mardi 12 pàbouil,

leuse; Jeucil U relâche Vendre-'

di 15 Asmodée. relâC.he.: Vendre.

MATINEES, -r Dimanche 10 M»r

dame Sans-Gêne Jeudi 14 £uy

Bios (niàthnîc gratuite).

Yvonne PBOÏHIPH «-icçt de rentrer d'une importante tournée en Orient 8es récitals et conférences consacres i la musique française olitinrent le plus grand çuccÇs.

isi:ai:us

LES'PATKS RIETENUIE®

mndi 11 Juillet

•OMEDIE-FRANÇAISE. En soirée reprise de i»j«z«t. Mardi 12 Juillet

PALAIS-ROYAL. En matinée répétition générale de Ma

Femm. "rnll",o,

OPERA.m^*t:^tuH«BP**raprâaentaJlon d'adlew de H. Fran*. Samedi 13 août

CHATELET. n En so|rûc réouverfur? e| Inprise de Tour du Monde en quatre-vingts Jours.

Mercredi 7 septembre

DAUNOU. En solr6e i répoUtlou générale de TroJs Jaune»

fllle8.

CET APRÇ8-MIDI

OOEON (Dant. 58-13) 14 h. <ifl La Pftit» Chocolatier» (MM. Raymond Girard, Harry James, Georges Cusln, Baconnet, Parsy Mmes Paulettç Marinier, Michèle Mlctiel, islniQ? not, 'Bolti).

Même spectacle qu'en soirée:

^INPE,Ct1a5In.l'cAPUCINE:S. 16 tu EN«.tSH PIJlYiRf, 15 h.

OPERA (Opéra 59-50) Spçptacle réservé au comité des Loisirs.

Demain Rel&cne.

COMEDIE-FRANÇAISE (Ricli. 52-70), à 2( Heures La Marche Nuptlala (MM- Ptervp Dux, Chambreuil, DebucpHrt, de RtgQuil, i-o Marcbana Mmes Mario Bell, Andrée de Cljauveroh, V6v<j Korène, Ivôiio Brillant, Marcel)c Gabarre, Lise Deiarnare, Denise Cslr).

Demsln en matinée, Madame San»-Q8n« en soirée, Deux proverbes de Çarmontelle, Un chapeau de paille d'Italie. OPESA-COM1QUE (Rlch.' 22-70). à 20 h. 15 Marion (MUe Elen Dosia MM. Cb. Frlant, Jçantgt, Cabane!. Ravpus, Çuck) Orctjëstre M. Çupene Blgpt.

Demain Mignon.

Officiers 7~~| l 1 ministériels Y«nte ^ftlaiij PftrtSî juiH^i iDîSj V*J5r PROPRIETE^ W

'd'llne )rKmrKtCtEcastet »,' à

B'I^BTAT (§eln«4?>{!), Route (Je 15 1 RB IftI Criquetot-l'Esneyal et B. Bec-Castel. Libre locat. Conten. Ï8.S0B mn, env. ave« roaleon j'ardin., éç«rje, garage, tennis, gd jard., eau, -«* éUstr. W à prix îO.000 tr. Vente eson- tase mut, Se.4r. 6. Paris aux avoués $1" Tfclell^nd, 16, av. George^V Haquln, Brunet. BriJJatz, Eourgain, Joha.net, P. Bazi'Ue, Frank, Danet, Depaux-Dumesnil; anx mot. M" Philippot, Ploix, Pascault, Picard, Kastler, Buea.ille. Crlaa^tot « M" Maujean.not.Pr vis. Mm« Le Genissel, r.N.-Dame, Etretat. Bt. |kle VpiMÉei avoué Vereailleg, 2S, ~R. SterSonhit!- Vente PalaiM Justice .^erBaiHÈS, jeudi 21 juillet, 13 b. 80. "•TiSS A VERSAILLES

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|8. rue gt-l/OHiS. U- à Pf «5.0Q0 fr, MAISON A VERSAILLES rue d'Anjo«, M, ft ps 39-000 fr. fi» Pav. h Verxaillea, Porebefontains, •, K.Fierre-MiKnard.M.a px S.Ouij fr. 4" Propt* ô Ver»nillesTPor<>h*ïontfline, R. Pierre-Mlgnard, 7, 9 et 11, et B. Jean-de-la-Fontaine, 22. M.S, px t5.0«# 1, 8'a<|.Si VewaiUeB M«» Vallée et CMv, av.; 3avon.not.Au sreffe du Tal ClvA'ersnillps-. Kt s. lx p, vis.

AU CONGRES INTERNATIONAL DE LONDRES M. JEAN ZAY PARLE DE LA CREATION D'UN OFFICE DU THEATRE

Dai}§ le djscouFs au'il a prononcé à Londres au Congrès de la Société unjver-seile du théâtre, M. Jean Zay a parié de 1' « Office des théâtres et de ]a création d'un théâtre populaire en France, Ifëfls àvgps, déjà dit à maintes reprises ce que sont ces iprojgts. Il était trè.s importait d'avoir sur eux les précisions apportées par le ministre lui-même. Parlant de cet office des théâtres après avoir dit les difficultés que doit surmonter l'art dramatique, M- Jean Zay, soucieux de rendre la vie aus théâtres 4e. province, a déclaré

Ces difficultés, ne disparaîtront que le jour Ie problème théâtral sera résolu dans son ensemble et non par des mesures particulières et transitoires. Mon ambition reste de créer cet office des théâtres, qui régirait npn seulement hs théâtres subventionnés d'Etat, mais nientdrait en aide aux municipalités afin de rendre à la vie théâtrale de province sa vigueur et son originalité passées. En tout cas, un rèççn t dér cret-loi m'attribue des crédits, qui vont me permettre, dès, maintenant, de faire quelque chôme e.n ce sens, Je peux espérer qu'un jftur pos par pitales de province auront des troupes fixes et pourront ainsi retrourver un précieux esprit d'émulation, et que dans chacune de ces miles le théâtre, ta société de concerts, le

poste d'émissions rq(tiophoniqu<f.«>

le conservatoire de musiqiie collaboreront afin de dqnner (t la, o\\le son accent artistique et son sigle. Si bien que tes compositeurs et les auteurs, mime ceux qui ont conus3coups <ttf C'est Mlle Schcnneberg qui a chanté h|er soir, à Uppéra, le rôle "FrlcKqi dans La' Walkyrie, suppléant Mme Lapeyrette, précédemment annoncée.

A Au cours de la matinée gratuite qui sera donnée à la" Comédie-Française jeudi prochain 14 juillet, & 13 heures, avec, au programme Rny Blas, de Victor Hygo, Mlle Henriette Çnrreau dira La îlifrspiUaise.

A La direction d,u Théâtre des t^QUr ycautés annonce pçj'ijr ce soir et' Sèr main les trpis dersî*res représentatipps de la saison du #ois de Boulogne, d> M. Bip,

PAI.AIS.ROYAI.. 3 dernières représentations de JE VEUX ETRE STAR.

mmm a lopéra ̃̃

Mardi 12 juillet

Représentation de retraite de M.FRANZ

LA VALKYRffifl'aotfc OTHELLO (4e Acte) M, Cambon M. Chaste«çt M. Btcheverry Mme Mari»» Ferrer Mme Lapeyrette M. Narçon Mme Eidé Nof*|ia M. Martial Sjngher

I,,es artistes de l'Orchegtçe de l'Opéra

MM. Ph- GAU1EIIT

et Fr, RyH^MANN

Music-Hall et attractions avec le concont»

(par ordre elDha'bétique) de Charpini et Brancato ̃ Damia Fernande! Frehel Freda Gardoni and Partners Chan- teur noir Jimson l\m Viala Présentation par

M. ANDBÉ de FQUQVIERES Location ouverte l'Opéra

CE SOIR

Vente au'Ê'olSfe *"Sai1s,îë 27 4 ii illet t 1938, APPABTPIM* »« ?! ëtl a 14 h. ArrAKlEin à droite et parties communes dans Immeuble â, Paris, 13. Av. Oe !a Moti<fnPli!im*U I,Jbre le locat., et Pb- de bonne ét. louée. M. h p. 70.000 lr. S'ad. Collln, av.à paris, 21, Bd Strasbourg; ï?êt|g et ieçroart, gv.; î)§larHe(flot,i farig Vente au Palais de Justice ft Parts, le 27 juillet J9P, # 14 U, m 9 !«♦«• (avec façu)4« ««. ^nnton) lot PROFM OENTILLY «i» du Paroy. Rev.br.env.1^,600 tV, SUR. env. 1.700 mq, M- ft PS 80.000 fr.

21 PRO~¢ A G~NT1LLY

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R. Pierre-Byla 2. Rev.br. 16.000 t. env.Sup.anv, 680 mq. M.& px 60.000 f. S'ad. à W Bnnrjfcoiii, avpué, 18, rue d'Agrues^eau ÇtyiUou, avoue Paris.

Vente au Palaip de Jus|ee à P^ri*.

le 20 juillet 193.8, a l* h, O«o» »«t# i PROPlé A QENTILLY (Sne) 4, r. kafouge. Cent- «» inq- env. &sv. net 5.780 (. M-* p. 90,080 t. 2° TERRAIN SIS Â FâRIS 6, Av. Forte-d Italie Cce 4.000 mn.env. MA P. SM.eOS fr. S'adr. Sf» »nwt»wi. av., 8, R. C*W>« tellane, Paris; M» Piot, avoué P*Fi6.

quis Pâtis on les capitalee étrangères, ne dédaigneront pas de faire créer un de leurs ouvrages ft #prdçqux, à Marseille ou à LtUe,II a abordé ensuite ta question du théâtre ppnujairg et a dit ee qu'un tel Ùiêàitç doit #tre.

Ces deux dernières années, en France, ont vu naître toute une, /ffirqisqn de groupes indépendants,, la plupart inspirés de façon sans doute encore vague et fruste, mais toujours sincère, par le désir d'occuper les loisirs des classes laborieuses et de constituer un théâtre aopulqire, fie tous çâtis, s'eisf éveillé, le besoin d'offrir aux mas? ses des speeiaçfes de gmnçfe enuerr gnre, où un poste public trouverait l'écho de ses sentiments les pins simples et les plus directs. On of-rfi. e du théâtre, tel i»ue je le con-

çois, devrait satisfaire ce be.so.in.

Non seulement il Mettrait assurer l'existence des thégtres subvention* nés et contribuer à VçxisiefieQ 4** théâtres de province, mais, il ds-rvrg.it aussi procurer aux masses, dans de uastea salles perfectionnées telles que celles que l'Exposition dp 1937 vient de npus lègue? 'çvec !e Pafais de Çhaiflot, ou'dans dus salles construites à la pèriphè'\e de Paris, dans, la bqn,lieiie populeuse,

des spectacles quxquels te bon mar-

ehé des plaçes rte ~ér¢dt ~ien perdre

ché des places ne Jerait rien perdre

en qualité. Car rien n est plus détestable que cette, conception selon laquelle un spe.çtaele nonulaire. doit être «!?•? sorfe de douplure mér diacre des spectaçlct offerts à ce qu'on' appelle l'élite, U semble,

au contraire, qu'en retrouvant le

contact du p~titiC po nladrc, la

contact Su public populaire, te

théâtre reprend «a fonction primordiale, et féconde de comm.unian. Communier dans une jndmc èmo?tion et en prenant une conscience ptus claire du jeu des volontés Jiur niQin.es, s'fàentifier pendant quelr ques fieures merveilleuses qveo (e génie à'un homme, poète au musicien, qui a élevé, ce jeu à lu dignité: du rythme, tel ejt le bienfait que le théâtre apporte aux foules assemblées et que l'antiquité définisrsait de ce terme d'une profondeur inépuisable la pprgation des pas.sions- Un exercice aussi nécessaire, ne saurait disparéfftre, en (lépit 4e§ esprits chagrins qui lui découvrent iie$ concurrents dans le cinéma ou dans ta radio, alors que toutes les formes rf<j l'eippr^sion humaine se soûiienneni et se complètent mu- tuellement.

Il nous reste à souhaiter que «e projet se réalise, Nous J'avojjs dit souvent ici- Les subventions accer-rdées au tfiéâtro ne doivent pas seulement servir # leur assurer le fonçrtionwtneat matériel, eljf?i dq»rvgrçt leur permettre de créer de grandes teuvres et de faire de grandes actions, Ainsi se justifieront les sommes qui sont distribuées. André W»rnod.

° La Semaine Théâtrale

Lundi

A la Comédie-Française, en soirée, reprise de Bajazof, tragédie de Racine, he «p*ptaç|e ewmjuncera J»r: t'impromptif 4e VtTWWe*i fl« Mp«-

liére.

Mardi

Au Palais-R,oyai, en maliu.ee, rb-

nétitjon Hén^râle de Ma femme est

linibrêe, cem<kUe-vau<jfville eu \rm% actes, de M- Jean Wtr»z.

<#̃ A l'Opéra, eu «oiré«, représenta? tiqn de «tfsite de M- Fr<m?,

A" P«lal»»B«i»J. W SPlwe, première représentation de Ma /«mm? ft

tlnib.rée.

FF0HR5-BF.RCTBpl Demain Dimanche Matiqée TOUS JLES LUNDIS Matinée à prix réduit* F*Bt. W. 19 et M fr. Prom. a fr.

ODBON (Dant. 58-18), » heures L'Abbé Constantin tHU. Clwmarat, Roger Clairval, Parsy, Bourdel, Baconnct Mmes Suzanne ftP.uçi, Suzanne Courlal, Relnnart, Dars, Michèle iùlchél).

Demain en matinée et en soirée, L'Abb^ OonsUntin. M|CHEt (AUJ. 8J Ht), Û 21 n. iO te» <fiH» MUr«M*. «6

G. A. Puset (MUes Lucy Léger. G. Génlaf, Juyefte Paher

M Armontel. And,r<S Bervll, F. Perler).

AMBASSADEURS (AU)- 97-60). SI a. M WlMlUhrOp», ANTOINE, Ul Heures; Equateur.

ÇAf (JOINES, 81 heures Préméditation,

QEUXrl«aSQUE8. S I a. La Nuit imprévu*.

DÉJAZET, 31 (i. Irma, troisième à gauche.

ENGLISH' PLAYERS (Œuvre), 21 h. O*ca« Wi d». GRANO.GUIGNOL, t!l |) Le Viol, ..Et de p*f« Ifloonnu. HUMOUR, t i U. 15 Françoise et ses tuteur».

NOUVEAUTES, 9t a Le Bois de Boulogne,

PALAIS-ROYAL, ïl tl Je veux être star

PpHTE-SAINT-MARTIN, 21 b. Vothe Ka|h,

PC)~T. E-S¡UI\I,M"RTIJiI, 11 f0 Il. YO'he KIIII!.

SAINT-GEORGe". 31 tt 10 L'Ecurie Wataofi,

MUè§ÏC-JHlALJM» ÇJ^QUES

çhansonnjteîh®

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

A. B. o;i5 S. WMim, n s. CASINO m paris, u u. 45. oc aow

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-40). 30 B. 45 Folie m Fleure revue & grand spectacle, en S actes et 50 tableaux, de M Maurice Hermile production Paul Oerval (Dsïnl»). A. B. C, ?1 u. U nouvelle Revus de l'A. B. Ç, ALCAZA.R. 20 U Ï5 M Re»ue-

CASINO DE PARIS, 31 a FeMie d* R»H| (MlBttDgneO).

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Vantëaû pMa|s"4 t'a-rfe \è'ZZ juillet

&«s4\Iiyil|jllLEAPAR!S R. de la Roquette, 114 eonupr. b%t. sur rue r«?r48'<;h, et 6 étag.; pftt. sur cour à gauche ra?-de.ço. et 4 étas.i bat. sur COHÏ à droite rez-de-ch. et 4 étag. 2 petits ba.t-, garage et w.-c., B&t. au fonfl re?-de^ch. et 4 étag. Gonten. 810 mq. envJr. Rev- pr«t ÇÛ.OOfl fr. env. Mise a ])flx i 6QQ.IMO fr. S'adr, à M" C|ov*e«m, av. il Paris, 2(5, PI. des Vosges; 6, Mf8 Pio\^ et ClialJa» me], av.; Watin-jitjgouarçl, pot.Paris. Vente au Palais de Justice à Pari», le vendredi Z0 juillet 1038, à 14 h- Immeuble rnpport i Parla

WE UU-aJud. ft%-

Cent. 350 tn«- M. à ps s 800,009 fr- S'ad, «• Jean Beaoval», av, ppurs,, 3, r. Richelieu; DépauSTBuipes» ni}, Meurry er lethwt.. v> M9 Werand, a«.iua., 3, pi. St-Mlche], Paris.

Rit? Brptbers, eus aussi, yqnt sur le stade, Mftw c'«8t à }««? façon, et dans un film américain intitulé $ Les As du stade » qjjj pasge depuis quelques jours au Biarritz.

Chronique du Music-Hall U LION DE 0OURSAT, A SHEHERAZADE

IIIIIIPV Vli local qui pourrait ser-

III II A tir de garage au rez-de-

III chaussée d'une vieille mai-

D de 14 rue Roche-

IIJIIIIf «on de Ja rue Roçhc-

çljoijart, au fond d'une cour, s'élèvent des, rugissements qui laissent interdits les locataires passant près de la pprte. §} l'un pousse cette porte, l'étonnement gi'andit, le yarage est devenu une forêt vierge, une végétation luxuriante étend

partout ces ramifications, trorçps

d'arlares géants, feuijjçs énormes,

lianes, enlaçantes. ïj règne une

pénombre troublante. Le rugisse- ment du lion devient plus puissant, et soudain surgissant de la brousse voici la tête énorme du fauve. Il regarde autour 4e lui Pt puis s'avance lentement dans un balancement de tout son porps.

Gbursat, le maitre de ce séjour, vous tend une carabine.

Ti|-ez, vite, tirez.

Nous, mettons en joue, nous pressons la détente. Le lion a été touché à l'épaule. Il pousse un cri affreux. Ses yeux lancent des éclairs et il se sauve pour se cacher dans la forêt.

Goursat est une manière do sorcier. Il a inventé ce ljon après bien

d'autres « ipéçaniqués roajs C'est

son chef-d'œuvre, Ce lion se Replace non pas cnmnie les automates ordinaires en ne remuuant

114~, br-li ps~M?) ~~H~ sut! cut-ps .)mL

le mouvement. Les. rugissements sont obtenus par des (Hsques pa-

tieninient enregistrés.

Gpursat nous a espjjq^é le nié-

canisme grâce auquel si la bête reçoit une chevratine en bois dont est chargé le fusi}, le tion se met à rugir tandis que dans ses yeux s'allument des feux rouges. C'est une Bierveilie d'ingéuiosité.

èeiirsat a, trouve Va, une attrac-

tion tout fait remarquable, qui

Hon ÍQ!t 4 fait. l'~m.¡¡rq\l.able. lui

peut être perfectionnée, pt prendre plus d'importance encore. On peut concevoir toute une jungle, peuplée de fauves, L'effet serait' terrifiant. Il y a quelque chose de diabolique daps la nouvelle invention de

Coursai.

~r

Les nuits de Mefltinartre sont à cetta époque très hrillantes.

irait-o» après Jes fêtes et tes galas,

!rajt-on !\prè.. les fêtes set. le.s. galei.5,

si ce n'est sur la Butte. SJiéljérazade en particulier, dont là grotte merveilleuse peut se réduire ou s agrandir à volonté, s'ouvre toute grande sans arriver à contenir tous ses fidèles. Le colonel de Tchi-

flHHHIVl ^Mnii^wj ^^3^5r ^™j ?^J "^Hj ^BSSf ^vS^^SBji *C^^J I t^B!L| ^y !y ^5J ppwi| 9^ jBHBUPt ^EH55*

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DEMX'-flNEB. ?) Les cbansopnlers et la reyue. DIX-HEURES, 22 h.. MarUiil (au eiciua.j. F couine, 4. Blem.

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khatchoff est radieux et Je nouveau programme qu!ï| présente est (?Q!1i'i pose avec goût. Il y a en pàrticùrlier une jeune chanteuse, Léo Marjan, qui promet beaucoup et qui fera certainement son chemin. ha.tia Rinova, la grâce même, a une voix d'une douceur câline; Rica Martin, est une Américaine d'uq dynamisme trépidant, et sfuljet Bridgman, sous ses voj)es nciips, une troublante danse se. Quant è Dim.a Oussoff, le, chanteur à î» guitare, sa voix a des accents prenants dans la Buvante pénombre entretenue dans ce refuge où l'on sept si loin d,e tout.

l^e tijiéfttre-restaurant des Ain,Tbggsadeurs annonça un nouveau

speçtaple. v

Cette fois, ce so.i»t Jçs pj(is grands établissements de Londres et de New-York qui enverront leurs principales, vedettes.

On verra notamment les admirables danseurs Estelle et Leroy, l'adorable Corrine, les cëlèbres clowns Arnaut Hros, créateurs de la fantaisie bHriesque « I,,es amours de M. et Mme Rossignol », et l'on dînera aux accents des orchestres de Eddie Oliver et de ÇJaqaro,

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ILES FILMS NOUVEAUX

̃

AUX CHAMPS-ELYSEES

Hey importent iei l'intrigue et son mouvement précipité, les chevauchées à la Tom Mix, les coups de feu, fê* P<»*P8 de foudre } tout

V%nte*rê.t du film <?$f concentre sur

~atlAdé rlH .Um ~!jf ses ~çfn#lgges

WQllQflç Beerg, ses mimiques

étonnantes, son Jeu varié, expressif

et subtil.

$ut acteur n'est à la f°M aussi brutql et aussi fin. La face barbouillée, les cheveux emmêlés, les vêtements en désordre, il tient tout h champ et l'emplit de ses ges- tes comme il emplit l'air de ses cric, fl manie des cartes truquées ou un fasiï m tir ràptàe et •juste;.

H galope, tes réns? langues, à la

pmrsulte 4'UM ehimère m d'une

rançon; i! rpnd !a ,Iustçce A4

^injustice «- avec promptitude et

l'i1!/l!sU~ = Ç Pre,, et

impoiie 4u poing silence aux mér contents ou aux bavards; sa gaieté est plus affreuse encore que sa co-> 1ère ef l'on pense volontiers qu'il

a une pierre, en nfaee du cœur <»=̃

une de mlks qu'il fait m joueuse,ment rvuter ae«« Us f<*b°ii m #<m

cheval,

Survient un Mme. homme qui « fautes les audaces, toutes ?e* in* transige<in<&s 4e son Age, 4ont le bandit réfflise qu'il «tf placé &W

son chemin pour le combattre et

qu'il est mn ïik qu'il ne le mt pas g* qu'il ne «(e# jamm m,uqir, fion instinct paternel s'éveille et lut suggère les plus étonnantes

façons de rendre 'e Men W*ur le

»nà( $ qqq Impitoyable g,dver?Qirer Un duel inégal s'engage, 4uel p|r nible et j>as$tenn<mt 4m« lequel Wallaçe Beery se surpasse, Pfir sannkr de ses complices, tenu de se frire, obligé d'agir, envahi par

un sentiment nouveau incompati-

ble avec la vie qu'il mène, cet homme direct en arrive à des subtilités, à des ruse*, à es compromis quxquels il répugne, mais que son cœur lui commande, impératir. vement.

~a je~ de ~A!l~pa ii!fJffl irrtdBi!

œctçt.çmnt m mouvements 4h

Ptrs; u passe de la colèrf à (a 4qu-

ceur, de }q oiqlençe qui secoue font entier au calme apparent qui s'iinpase; son pauvre visage si laid

grimace <fp tendresse; gauchement,

11 rinque des élans qu'if réprime et

aes e.pR~f(tdlchp!1¢, gx¢ ,il [épr4fo r~,

pes contradictions,, ees feintes rér

pétées, lui causent une souffrance qu'\l supporte fieremttit parce âp'il est magnifié par le seul sentiment gratuit qui soit au monde

l'amour 4'>M pèrç paur s»n en-

fwtt p..

En marge de cette étude très poussée se déroute un roman fl«Kfil, frais, hannitç; la technique

moderne rajeunit les anciennes

ct<euauôtwées ¢up ~gs ponta¢ rytlc~~g

chevauchées sur <6S pentes riti4kt

qui font hqnneur QUE jarrets (les.

qui ~oçit h9nNFn~ 4B~ ,(arFRls (!~S

montures, plus encore qu'à l'endu*

rance det canotiers et le reste de la distribution se montre digne du grand premier réle qui assure le succès du film,

MflRivawx m ». » M âq watlu Ou»» *#> Brumaa.

MAX«L|NDER: de 13 6 à S b du qo Barnabe.

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DURANDBIJOIITIER Blanche Montel et Jacques E(fUr mer, Jean Wall et Monique Roi,land s'emploient, en passant de. x,cénç en SQène et de malentendu en niqlentemlu., è "ou.s démontrer que l'existence cahotée est seule sup-

portable 4=- que les bonheurs pâU

sibles sont lassants. Mais, leurs loyaux efforts ne parviennent peint 4 hous mnmincré,

Antoine Durand, mari fidèle si rangé, s'ennuie sans savoir pourquoi; Renée Diurand, son épgme, est heureuse sans s'en douter; nar contre, le ména,ge jSorbier qui s'en» tre-dèchire pour se réconcilier et se couvrir é nouveau 4'injures, a conscience de Vivre intensément. Cet exemple n'est pas sons donner à penser à Antoine Durand et l'arrivée impromptue dans son mrinasin d'une cliente en mal 4'argcnt, Jessie, lui apparaît fort opportune, Le. mensonge, puis le désaccord, $e glissent entré 4n.tP.ine et Renée Vun et l'autre apprennent la ja(ousiç et endurent ses tourmeïits 4\ver?, jmqu'au jwr oh la fin 4e. Vqmge les in.çitè $ regagner définitivement des eaux plus calmes m à. goûter de nouveau tes eharr

mes du foyer eonjugai.

Jean SieHi a mis adroitement

en scène ce film 4e. Lèppold Mqr-rç.han4 oui comporte., sous se" tour jqueux,' me momie, grave, la distribution parfaitement d'qccord, de beaux 4écors. en$p,lçillès, un texte alerte, des images, claires assurent le «fiicçés de ces'auenturas très ciné-rmatograph,iques et pqrfaitement wmtrtwt

'*̃̃ ̃-̃»-- ̃̃ ̃̃•̃*̃'

BHfficQTSS

DE R'I1N

A')9H!4'h"! MjMfdt 9 ,¡nl11et, A

j8 ~P, M,' ~on l'pirler tleYprll le

mlcra du Poste Parisien, partera de son prochain film Lq Grande Etpironce, et de « L'Action par le f(lm n, l'association fondée par viugt-cluq nioiivenicnts d'action sociale et religieuse (mi groupe euviron quatre miliiona de membres, et qui doit soutenir la nouvelle réalisation de l'auteur de VApp'tf du SHmç^

Marcel Carné va tourner Hôtel au Nord, tiré du roman de l'écrivain populiste Ebij(:pn lialiit. Les dialogues <m seront écrits par Henri Jeanscm. La

vedetta de ci film sera Annahella. Lt;

ve¡l. e.J\ da .cc de ma An. Il,,1).lII.. t.~

premier tour de mspivcUo sera donijo

9B jefitenibre,

#< Nns pqnfrsres R«»é >»a^«l et Eugftne Massoulard prépaient un Uvre t Vingt aji? çte cinéma-

i#p Le metteur en secue Jean 9e? réalise actuclleinent un reportage Intitule La France attelle défendue ? '1 4t Dans le film tu Roule enchantée, de Charles Trénet, que réalisera Pierre Cajon. la distribution comprendra, outre Charles Tréhct liii-niçmc, Marguerite Hf°r«no, pierre Larquëy, MifheJ Simon Çt Julien Carclte.

STUDIO-?» 15 b., 17 D., 21 ï\. Festival fantastique. Dr Jekyl. URSULINES 15 b., 17 h., ai b. A l'Angle du Monde. Film parlant allemand.

NORMANDIE é 14 h. 34 h. s Les Dieux du Stade.

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vmvkïou cjiiAiïo mm

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e b. 10 Ho|d«rf

Dieux du Stade:14 1B, 16 30, IS 50, SI 10, 23 35 Normandie. Docteur Jekyl et M- Hyde 15 h., 17 b., 21 h. Studio 28. Durand Bijoutier i 0 b. 53, U h. 47, 13 h. 4}, 15 1(. %&, (S h. 0, 20 h. 23, 22 b. 37, 0 h. 3J. Psramount. Femmes sont comme ça 14,16 25,18 50,21 15,23 35 Apollo. Huitième femme de 8ai'D6-Blaue 14 u 4b. 1B D ;.o tu n B, -.M a tu. 23 11 20 0 Coiisé». Inconnue: du P«la9£s 15 11., 17 25. 10 SO. 22 n 8t. de l'EtPll», Mariez-vpus 1 15 2$, 17 50, 20 15, 22 30, 1 Il. Apollo. Le Patriote: 12 b. i!4, 14 b. 30, 16 b. 55, tu n 13. 21 u 30, 23 b, 4$. Madeleine. Pilote d'essai 14 25. 16 40, 19 n.. SI 15, 23 30 Le Paris. Quai des Bruines: 13 Li. 20. 13 4. 30. 16 0 S0 1H a 20, i!0 Q. 85. 22 b.. 24 b 45 Merlvaùx. Quatre Hommes et une prière: 14 b 35, 16 a 55. ID IL, ̃Jl 11 IS. 22 b 15 Balxac.

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Z~C~~N

Reine de la glace et vedette de t'écran, Sonja Henje recevait avant-hier ses amis parisiens Us étaient venus nombreux sa» luer la blonde et ~iA charmante artiste dont la toilette s'harmonisait si bien avec la couleur de ses yeux.

Uj? peu intimidée, agfiapsrse pa» le micro, la presse et les ajna*

teurs d'antographes, Sonja n'arr?*

vait guère à répondre a(} que5UfiB« naire d'usage.

fies projets sont aussi simples que précis se reposer quelque temps sur la Côte d'Azur." Faire ensuite un court séjour au sein de sa famille, et puis, retourner h Hollywood, ait on t'attend m dep. but de septembre ppur donner le premier tour de niânjvejlg dt Château en Norvège.

ZOiTAN K0RPA~

VU réaliser

« The Four Feather»

Zolta» Kerda, Jg r-éali^ateçjf &' Alerte ans Indes, procède d^j* à la distribution 4'? son prochain filni Thé Foui ̃ Pçathers. Le concours de plusieurs centaines d'artistes lui sera en effet nécessaire pour cette importante production en eoujeui's. Aleç Waugft est déjà parti en avion flaur le Soudai1;

il pliotpgraphipra certaines spèites

de ce film,. Il établira son flU^?>

tiér général <i Iibartoum, et (Je 1^

explorera Jes temtojres avoigj-

nants.

<<t~f~t~f<M~~

Ü~Q~lle ~ÏOI~çO~ ),

spéciale

de « Blanche Neige j et le$ Sept Mn$

Elle aura lieu demain dimanche, ft 10 heures du matin, au Marignan. Les prix dés places seront ceux appliqués au epurs de la séance nnîçédpnte, cest-h-dlre ifixés'pqtre 12 et 25 francs.

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LES MERVEILLES -1'1 DE LA NATURE

ME RECONNMTRAS-TD?

A nature est rem* plie de dangers et d'embûche» comme noui iii «von» pu le voir. Les animaux, du plus grand au plus petit, sont obligé» de »e défendre les uns contre tes autres. Mais il y a mille

moyeni de oc défendre, vous le savez aussi. Le moyen le plus simple, et auifi le plu» grossier, constate à se défendre en combattant et bon nombre d'animaux usent de ce moyen-là. Mal» s'il fallait se bat.tre contre tous «et ennemi», on n'en finirait pas et surtout on succomberait rapidement, car. on trouve toujours un plus fort que soi. Or, l'essentiel, c'est de vivre en paix, de manger ù sa faim et de se promener à son aise. Alors, il y a un moyen bien simple, c'est de faire semblant de ne pas être ce qu'on est en réalité, de préten» dre qu'on est quelqu'un d'autre. Et les plu» malins prennent l'a»' peçt d'un personnage redoutable, afin qu'on n'ose pas s'attaquer à eux. Nous, verrons qu'il y a bien des ânes dans la nature qui revêtent la peau du lion. D'autres très ingénieux, sachant^ qu'on les .re; «̃ Wfirhe pour leur chair BcBeifer ne transforment en arbre ou en feuilles et ainsi se trouvent ù l'abri des gourmandises.

Pourquoi le cerf porte-t-il sur sa tête une forêt de branchages ? C'est bien pour qu'on le prenne pour un petit taillis et que le lion, par exemple, ne distingue pas sa proie des buissons qui l'environnent et s'en aille d'un autre côté chercher son déjeuner en marmottant entre ses dents i Que le diable emporte toutes ces branches, je n'en ai que faire

Et lui-même, le lion, nVt.il pas

la couleur du sable ? De loin, on pourrait fort bien le prendre pour an petit monticule amassé par le vant, L'ours polaire figure une grosse boule de neige au encore lorsqu'il est dans l'eau un petit t iceberg flottant à la dérive. Mais nous allons voir qu'il est des cas beaucoup plus étranges les travestia sont plus compliqués pt d'une remarquable ingéniosité, Les papillons, comme vous le §a- TOs» sont une nourriture très re- cherchée par les oiseaux carnivo- res. Or, U existe au Brésil un certain papillon qui a trouvé un moyen de défense excellent pour pouvoir dormir tranquille. Que! est l'animal, s'est-il demandé, qui pourrait faire peur à un oiseau dans la nuit ? C'est bien la chouette, qui veille pendant que le* autres dorment et dont les deux yeux ronds et phosphorescents sont deux signaux d'alarme qui luisent dangereusement à travers les branches pour les oiseaux maraudeurs. La chouette est redoutée et par conséquent respectée. C'est donc en chouette que va se déguiser le faible papillon pour passer 84 nuit tranquille.

II se met la tête en bas sur une branche. Sur ses ailes repliées figu. rent deux taches jaunes et phosphorescentes qui imitent à s'y méprendre le* yeux lumineux de la chouette. L'ensemble du papillon ressemble, dans cette position, à une tête de chouette. Les oiseaux eux-mêmes s'y trompent et «'empressent de fuir devant le som- meil paiaible de l'ingénieux papillon.

Il existe aussi un autre papillon que la nature a doté d'un déguidément fort utile et san» lequel il serait dévoré, C'est un papillon d'Amérique qui ressemble exactement par les couleurs, l'éclat et la forme de «es oilo» à un papillon que fuient tous les oiseaux à cause, de l'odeur repoussante qu'il dé. gage. Cette odeur est due à un liquide nauséabond que secrète son corps et qui enlevé pour toujours aux oiseaux qui en ont une fois goûté l'envie de recommencer. Son sosie, qui n'a pas d'odeur et dont ta chair est fraîche et délicieuse, bénéficie ainsi, yrûce à sa ressem.blance extérieure, d'un sauf-con* duit à travers le ciel et les oiseaux les plus voraces s'écartent reepec.tueusement de son chemin. Je ne vous dirai rien des papillons que vous connaissez peut-être qui, lors»

qu'~jt~e~nt, ressemMeNt.a s'y

mëprenâfre aux feuilles et aux fleurs qui les entourent, Ils deviennent ainsi, confondus à la végétation, tout à fait invisibles pour leurs ennemis.

Pour finir, je veux vous dire quelques mots d'une chenille ast « intéressante. Les chenilles sont très exposées à la voracité des animaux qui les entourent et celle qui nous occupe, qui est originaire du Brésil, est décidée à ne pas lie laisser manger bêtement comme ses sœurs malheureuses. Cette chenille pos- sède tout près de son extrémité an-

térieure deux grosses taches de chaque côté de son corps qui ressemblent à des yeux. Qu'un ennemi apparaisse, aussitôt elle rentre la tête dans son corps et grâce aux deux taches on croirait voir la tête menaçante d'un serpent «ux yeux étincelants de colère, Bien souvent, te paresseux légard, apçr- cevant de loin Cette sorte de «heulUe, s'avance vers elle et, sans préambule, s'apprête à la dévorer.

Mais la chenille, tout à eoup, fait

sa tête, dé méchant serpent et le, légard, pris de Pour, recule et se sauve à toute vitesse en se disent qu'il est bien distrait pour avoir pris un serpent pour une chenille* II est tout heureux de s'en être tiré à si bon compte. Et la chenille, sans doute, sourit sur. sa branche- Vous voveg, par ces exemples, la Merveilleuse variété des travestis utiles que dispense la Nature à ses protèges, Car il faut bien croire que la Nature aussi a des préférés si nous en jugeons par tes marques i spéciales de sympathie qu'elle accorde à quelques-uns de tes innombrables et turbulvaM enfants,

J. S. s.

ANATOLE

Dessins d'ADRU-NNE SÉGUR

N enclos fleuri, très gai, derrière une jolie villa. Un cadre de montagn e s, bois, prairies,. O n entend le bruit d'un torre n t qui route de grosses pierres.

mouton, dans un coin de l'enclos, semble, très appliqué à sa besogne. Il écrit c

A la plus belle,

A la plus blanche des brebis

du troupeau de Théophile, le

vieux berger.

Tout là-haut.

Au chalet des Gentianes.

Ma chère mère,

Oui, c'est votre petit agneau qui vous écrit, votre dernier-né, votre préféré, dont l'absence doit vous causer un si cruel souci, Voilà huit jours, Mous en souvenez-vous ? Théophile, no. tre vieux berger, nous avait parqués à l'entrée du village. A l'aube, nous devions rejoindre les hauts pâturages et, tandis que nos frères dormaient; je pensais « Qu'il est donc monotone de suivre toujours le troupeau au pas lent de Théophile J'aimerais mieux courir plaines et vallons, flâner parmi les fleurs. »

Je m'enfuyai et cherchai une cachette. Aux premiers rayons du jour, quand l'héophile n secoué sa houppelande e et qu'A thos, le gros chien, a réuni le troupeau, je n'ai pas bougé de mon petit coin.

J'étais libre 1 Toute la matinée, j'ai vagabondé avec joie pourtant, au milieu du jour, j'ai commencé à regretter mon escapade je songeais que vous m'avies souvent grondé à cause de mon caractère rebelle, A vrai dire, j'éprouvais quelques in.quiétude, mais trop tard 1

Lettre de Tante Margot Par retour du courrier

Chantai Beylier, On ce vous a pas oubliée, ma chère Chautal. Je ne sais ce qui a pu se passer mais oomp> tez sur moi pour faire le nécessaire. Moi aussi j'airue bavarder un peu avec vous dans cette page, mais je n'ai jamais beaucoup de plaee pour vous écrire, Je t^cberai de vous envoyer une lettre, cette semaine, chez vous Geneviève de La$ma, Je vous félicite pour l'excellent dessin, si bien colorié, que vous* m'ave? envoyé. Vans avpa du le. voir dans le « Figaro de samedi dernier. Si vous faites d'autres dessina cet été envoyez-les moi. Je vous embrasse très affectueusement,

Françoise Hue, Vouï verre? prochainement votre col« laboration dans le « Figaro », Votre poésie est çhamienle, Le dessin de Marie-France est très réussi,

Yvette Guigne. -™ Votre gentille lettre et tout ce que vous me dîtes sur la Page m'ont fait beaucoup de plaisir, Vous êtes la bienvenue parmi mes neveux et nièces. Marie-Hélène Salliari de Rivauh, Ma très ehère «'t « très vieille » Marie-Hêlèneâ dites-vous bien que parmi le& lecteur» qui prennent part à nos concoure il y en a qui ont quatorze et même seize ans Alors, n'hésitea plus et continuez à m'envoyer vo« réponses et vos collaborations.

Christiane Tenaille. Vous pouve? m'envoyer des col* laborationg, ma chère Chrietiase, et je suis ravie $a voir que vous vous intéressez tellement à notre vage.

Un petit

5n

Un gentil petit garçon aux cheveux blonds et bouclés, aux grands yeux clairs, m'av a i t aperçu.

Oh le joli petit mouton t H est perdu. Vite, maman, recueillons-le 1

A ce mot de « maman », mon cœur battit bien fort moi aussi j'avais une maman, mais elle était si loin 1

Je fus; dès lors, placé dans l'enclos d'une belle villa. Certes, j'ai de l'herbe tendre à volonté, mais pour un petit agneau qui a rêvé de liberté, c'est triste un en-

clos t

Fort heureusement, des pigeons logent à côté de moi Us me distraient l'un d'eux se dit « vogageur », C'est lui qui se chargera de ma lettre. Il me l'a promis.

Allons, je vous quitte, ma bonne et chère maman; pardonnez à votre petit agneau désobéissant qui espère bien vous retrouver un jour.

P. S. ̃– Ah j'oubliais de vous

dire que mon jeune maître m'a donné un nom bien étrange il m'appelle Anatole »,

Même cadre, Le plein été.

Ma chère mère,

J'ai bien grandi et je suis devenu un joli mouton mais chaque jour je regrette davantage ma fuite.

Je suis malheureux loin do vous. Mon jeune mattre ne vient plus me voir aussi souvent. Si les

petits moutons sont désobéissants, je trouve que les petits garçons sont bien Inconstants. Il y a un personnage que j'apprécie beaucoup à la' villa c'est le grand-père. Oh il n'a rien d'un ancêtre. Il ne ressemble pas ̃ du tout à Théophile, notre vieux b~rper la grande barbe btan· che. Grand-père a une barbiche à peine grisonnante il est très gentil, il prend qrand soin de moi. Ainsi, quand il pleut et que j'entends dire négligemment « Oh 1 Anatole ne craint pas la pluie » grand'père, tout. de.. même, vient me mettre à l'abri, Il faut, ma chère mère, que je vous raconte ma dernière mésaventure. Hicr, il aisait un temps superbe, et malgré tout je me sentais joyeux je gambadats, je m'amusais tout en broutant de délicieuses feuilles luisantes, vert tendre, dont j'ignorais le goût jusqu'ici.

Tout à coup, j'entendis des

cris effroyables, comme si la maison flambait « Anatole mange le poirier J Anatole mange le poirier » »

Eh bien oui, ma bonne et chère maman, je grignotais les jeunes pousses du poirier. Que voulez-vous, quand on vit dans un enclos, il faut bien se consoler un peu l Je vous assure qu'on eut vite fait de me mettre en pénitence et de m'attqcher corde courte à un pieu de bois sec, Grandpère, lui-même, avait l'air fâché.

MOTS CROISES

L'OURSON

Horizontalement. 1. Enorme morceau de glace pris dans les mers polaires. 2, C'est |a mère de l'ourson Qui n'a pas toute sa tête 9, Puroie par lé froid 1 Anima.HJi sauvages et çnjé's qui vivent dans le désert. 4. Aucune Article contracté. 6. Adverbe de lieu j Immense étendue d'eau.

fl, Vient tout de suite après Bis.

7. Article; Du verbe savoir. g. Ile de l'AUnntique, ̃– |), Cohjoiiption Sur une adresse qui ne quitte pas, la ville, 10. Le pre-

mier } pronom,

LE PETIT AGNEAU

Verticalement, « l. Peux tiers d'eau. 3. Couleur de la neige MpuhIps de repos. -™ 3, Préparer les aliments sur le feu. 4. Belle fête religieuse qui est une occasion pqur Jes enfanta sages de belles surprises. 5, Adjectif. 6, Ville de ChaUtée Pronom, -=- 7< Npte de

lias ci» haut. 8, Condiment

Peux eonsQnu.es,, <i, intentions arrêtées.' -x. 10, Peaux d'animaux préparées pour tenir chaud et or"ner des vêtements, 11- Adjectif J,a première prp.prieta.ire d'un beau jardin. 13, Vieux, fatigué.

Heureusement, le bon poirier semblait me dire « Ne t'inquiete pas, Anatole, elles repousseront, mes feuilles. »

Au revoir, ma chère maman. Votre petit -agneau,

Anatole.

̃'

Toujours le même cadre, L'été à son déclin.

Ma chere mère,

Je commence à être bien tour. menté sur mon destin. J'ai déjà vu un vilain personnage pénétrer dans mon enclos on l'appelle « le boucher Il m'effraie. Aussi ai-je une folle envie de m'enfuir et d'aller uous rejoindre. Il faudrait que je parte au petit jour, car le soir les bois .sont tout noirs ct j'ai grand'peur des loups. Je demanderai conseil a Dick, le bon chien de qarde il a beaucoup d'expérience.

J'aperçois mon ami le pigeon voyageur je vais encore une fois te charger de ma lettre. Vers vous, ma chère maman, s'envo* lent, avec mon messager, toutes les pensées de votre Anatouî.

Toujours le môme cadre. L'été est fini. Le vent d'automne souffle, un peu de neige blanchit les hauts sommets.

L'enclos est désert. Mais un clair tintement de sonnailles emplit la rue du village. Tout s'anime Tout s'égaie C'est le troupeau de Théophile! ï

t -.z.é. 'Ij:Ú

Devant la villa, un blond petit garçon aux cheveux bouclés adresse de joyeux signes d'amitié a Anatole qui, bien sagement, marche auprès de sa maman. .Et le long troupeau descend vers les plaines ensoleillées de Provence, Théophile rêve sous sa brune houppelande Athos surveille les retardataires. tan- dis que la « plus belle et la plus blanche des brebis » fait deux doigts de morale à Anatole et aux petits, agneaux qui se pressent a ses côtés.

Moniaue Pieyjean,

RECREATIONS ET JEUX

QUESTIONS HISTORIQUES 1, Quelle est la reine dont je père fut assassiné, dont nière mourut en esil, le mari sur un échaiaud et la fille empoisonnée ? 2. -t-. Par qui et quand furent prononpées oes paroles Un cheval Un cheval 1 mon royaunie pour lin cheval9

Réponses

J. C'est Henriette de France, reine d'Angleterre, Henri IV, son père, mourut assassiné Marie de Médicis, sa mère, mourut en exil Charles j", roi d'Angleterre, son mari, mourut pur l'échu t'a ud, et Henriette d'Angleterre, sa fille, fut empoisonnée.

2, Par Richard III, rpi d'An- gleterre, à la bataille d,e Bosworth, au moment où. 11 se vit dans la nécessité de fuir.

TROIS DEVINETTES

1. Quelle est la province d'Espagne ou le curé ne se dérange jamais 9 r 2. Quels sont les poissons les plus amateurs de musique ? P 3. Quels font tes adjectifs possessifs que nous devrions mettre en prison ? 7

Réponse

h C'est. 1b province, de la. Be'ira (l'abbé ira).

2. Ce sont fe p»ie et la sgîe Cre, ml),

3. Ce sont t" oos, vos, leurs (nos voleurs).

RADIO On s'ennuie ferme pendant les entr'actes de l'Orchestre National nous t'avons dit cent fois, les. lectures des notices savantes ou vulgarisatrices (celles-ci -moins encore) ne conviennent point à la musique diffusée. Pour faire comprendre c'est*è-dlre pour faire aimer une musique mal connue, il faut une éloquence qui vienne cœur. Et donc, pas de lectures en langue morte, mais un. langage bref et affectueux. Et aussi, pourquoi pas un piano sur lequel (ne fût-ce qu'avec un seul doigt) 'seraient joués les thèmes des musiques à entendre, P.-D. T.

Samedi 9 juillet

20 h., TOUR EIFFEL Concert avee Jean Planel et Mlle Ro&et, pianiste (Euva (je Debussy (C'/iiUrtn't Corner, Ariettes oubliée!, Deux préludes, Fêtes galantes): 20 h. 30. RADIO-PARIS Théâtre Bastos le Hardi (acte III), eumiiie de g. «&« et F. Le Peynes.

20 h. 30, SmASeOVRG. Conctrt sym. phonique par l Orchestre national soui la di- rection de M. Rosentlni Symphonie (Haydn) Concerto eu l1Ii bémo( ponr pJpnp

et orchestre (SJçurt), soliste ii, l'ignari

Faust (.Liftl) Poème, pom orebeitre (Sir Barraud) Burlesque, pour piano « ttche* Ire (R. Strauss) Impressions de tnvAohall (Pkmé).

21 h, 10. TOUR BIFFBL. TMâfre i Ubu* Rai (acte tll), d'Allé Hrry,

OROHI6TRE

20 h. 30. TOUR EIFFEL- Cpneert ?ymphonique, avec J. Serres Deuxième ouite d'orchestre (Gyir&ud) Chant rqçse (J>alo) i l'apillons (Fauré) Appftssionata (Saint" SMns) Maïmouna (Grovlez).

21 h. 10. PRAGUE. Concert par la PWJ« harmonie tchèque.

MUSIQUE PC CHAMBRE ET 8PU 18 h, 40. LONDRES REGIONAL. Violoncelle et piano (Tansniao, Jijendel, Cho*

vin).

20 h. IS. RADIO-PARIS. Mélodies do Grieg, Séverac, Rhené-Batmi, Schmi't. 21 h, RADIO-37. Inauguration des gtsn» de? orgues de la cathédrale de Relm 22 h. 30. KŒNIGSWUSTJÎRHAUSEN, Quatuor en fa majeur (Rossinl).

Dimanche 10 juillet

20 h. 30, RAD1Ç.PAR1S Concert jy«phQllique sous la direction de Van Raalte f Ol/VeTture d'Obéron (Weber) Symphonit 3 (Héroïque), de lieethoven Concerto pour violon et orchestre (soliste Ai, Noske), de Bosmans Fanfare de La Péri {P. Dukas). 20 h. 30, PARIS P. T. T. Soirée théâtraie L'Equipage (deuxième audition), pièce de C. Delance, d'après te roman de J. Kes* sel, mise en ondes par G, Colin, avec MM. de Guingtmi, Colin, Taulaut, Marconi, Levaque. Vermeil, Desmoulins, {.eçlercq, Dalla», Dian, lilorin, Xehr, Béniiict, iïiiiuchamp, de Lisle, Lennin, FrestiQç, Ecbill'y, et A/i«« Tassy, Viola, Moncrey, Verneji, ferml, Murer, Deniau.

OROHE8TRR

9 h, 30, RADIO-l'ARIS Inauguration de la Cathédrale de Reims Qrand'Messe pour deux orgups et trompettes (Widor),

17 h,, RADJCUPARIS Cercle Orphion> que mixte de Clwmhéry, dir, Th.|riet 19 h, 10, MUNICH Liedot de Wotfc Schununn, Strausa, Pfitzner.

19 h. 30, J.ANGENBERG Concert S Syniphunie ep ut nmjeur (Mozart) Concerto en mi bémol ppur piano et orchestre (J}eethoven) « Ce que l'on entend sur Il jnqntagne », poème symphonique (Liszt)). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SQU 14 h. 30, RADIO.CITE Kécltal do piano par Maria Lévêque.

16 h., NATIONAL ANGLAIS Piano, Fugue en mi bémol de AJogart, Prélude et choral de Bach. Sonate en si bémol, op. 22, de Beethoven.

18 h. 30, TOUR EIFFEL Concert avec Mme Uoger-Miclos, planiste, et Mlle Deliège, cantatrice Œuvres de Haydn, Schu* mann, Turin», Delannoy, J'aurti et Çliopirii 20 h., PARIS P. T. T. Piano, Si* études brèves, Deuxlèipe sonatine de M, LaiweLévy, interprétées par l'auteur,

20 h,, TOUR EIFFEL Concert avec Mme» Raveau et Rolande, cantatrices. 21 h. 25, FRANCFORT Concert, Deux moments musicaux, Peux impromptu3! Rondeau brillant pour violon et piano, de Schii' bert.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES U p., PARIS P. T. T. Orchestre jaa»

Evrard,'

15 h. 30, RADIO-PARIS Orchestre y/SOr Pradys.

17 h., PARIS P. T. T. Orchestre Via- ciano.

19 h. 3O, RADIO-PARIS Jean, Jacques

et Jo.

!9 h, 55. RADIO-CITE Music-hall, pr«. sente par Charles Trénet.

20 h. 30, TOUR EIFFEL J Variété* « Pluie et beau temps e.

THEATRE

14 h., PARIS P, T, T. « Allons au-devant de la vie », pièce en cinq actes de Mme Dalbray et R. Destac.

IS h. 15, TOUR EIFFEL « Le voyage de Mgn&ieqr Perrkhon », comédie en quatre actes do Labiche.

16 h,, RADIO-PARIS « Les voix de t'ombre », pièce radiophonique en neuf Ubjeaux de L. Gratias.

LA PAROLE

10 h. 15 et 16 h. PARIS P. T. T. ? Reportage de la Fête de l'Air à Villacoublay,

15 h., Reportage des tournois de tennis A Roland Garros.

BRIDGE

Problème ne 196 bts

A. REVNAUÏ

Pique V 2

Cœur A B 6 4 3 ?

Carreau 2

Trèfle A R 3

Plqu* 7 6 5 3 I g Pique R 8 Cmur 9 8 Cmur 0 V 10 Carreau 0 65 4 c D Carreau VIO 98 Trélle 7 5 A I Trêlle y 10 8 S Pique A 0 10 9

Cœur 7 5

Carreau A R 3

Trèlle 0 6 4 2 •̃"̃'

BRIDGE-CONTRAT

DéolBratiqnij

A C E

pique passe 2 coeurs passe 2 sans, atout » 9 piques » 4 piaues 4 sans atout » 6 » 7 planes » C joue le 5 de enrreau

DISCUSSION

Sur la déclaration par A d'Hn pique, Il doit annoncer sa couleur à goiui'. A ne voulant pas arrêter lea enohèros déclare 2 sans atout et 8 voulant son tour indiquer qu'il a 11!) honneur à pique déclare 3 piques. A ignore que JS a l'As et le Roi de trèfle et il demande simnlernent la sortie avec 4 piques, mais B comprend par lu déclaration précédente de 2 sans atout que A tient fortement à oui-veau et il lui indique que de son coté il est fort à trèfle en déclarant 4 sans atout. A demande alors le petit Chelem à pique et B |e grand. Toutes ces déclarations goût justifiées, sauf peut-être celle de A de demander le petit Çjhe!e.m avec mi atout vraiment trop court.

La solution paraitra le 1Q juillet.

Solution du problème

n° 195 bis paru te 2 juillet A FU5VNAI.P

1 A joue Pique 9

C » 10

B » » Bq|

D » » As

2 D joue Cœur Roi

A a » As

C » Trèfle 10

B » Cœur Dame

S .-»• A joue Pique Dame

Quel que soit l'écart de C, les le»vées restantes sont faites par B. OU ENCORE

•» A joue JPique 8

g » » < 30

5 » » RoJ

D..» Valet

2 B Joue Çarrea.u Demie

D t Cœur 4

A » Trèfle Rot

C » Carreau Roi

9 C 4«u« Trèfle Dume,

b » » As ̃•;

Quel que soit l'écart de D les le>» vées restantes sont faites par A.


LA QUATRIEME ETAPE DU TOUR DE FRANCE NANTES-ROYAN EN 3 "MANCHES" Le Belge VERVAECKE fait, au total, le meilleur temps MEULENBERG A GAGNE DEUX MANCHES VERVAECKE, L'AUTRE

Bien que l'étape Nantes-Royan, disputée hier, en trois parties deux parties en course en ligne et une contre la montre ait eu trois vainqueurs, les Belges Meulenberg, Meuenberg et Vervaecke, c'est Vervaecke qui, pour avoir réussi le meilleur temps sur la totalité du parcours, a été le vainqueur de la journée. La victoire de Vervaecke n'a pas porté atteinte au classement de Majérus, toujours premier du classement général et, pour cette raison, détenteur du maillot jaune.

Après cette quatrième étape, la seule modification Intéressante enregistrée au classement général est la progression du Français André Leducq, l'un des « Cadets de France Pernod » qui, après avoir pris la deuxième place à Weckerling, se trouve, maintenant, à moins d'une minute derrière Majérus. Il semble bien que la tactique adoptée. par les coureurs depuis le départ de l'épreuve produire un effort à quelques kilomètres de l'arrivée restera en honneur pendant quelques étapes encore jusqu'à l'étape Bayonue-Pau, très probablement.

Hier, dans le tiers d'étape Nantes,La Roche-sur-Yon, les soixante-quatorze premiers classés ont été crédités du même temps, soixante-cinq coureurs. ayant été classés ex œquo. Le deuxième tiers d'étape disputé contre la montre alors que les deux autres étaient courus en ligne n'a

L'ACTIVITE SUR LES LINKS

Au Golf de Saint-Cloud

Prix du Soir (mixte foursome), 9 trous au parcours vert.

1. Mlle M. Petit-Le Roy-comte de Saint-Genys (12), 35 2. G. de MaretMme Ballian (3 1/2), 35 1/2 3. L. Fa-vre-Mlle V. Gallay (6 1/4), 38 3/4 4. R. Lacroix-Mme Van de Walle (6), 39 H. Fabry-Mme A. Strauss (2), 39 6. R. Fabry-Mme Y. Le Quellec (3 3/4), 39 1/4 J. Segard-Mme A. Scellier (4 3/4), 39 1/4 8. R. BoulotR. Barbier (7 1/2), 39 1/2 9. J. Heudebert-Mme R. Prouvost (12), 40 Mme et M. R. de Ricci (12), 40. 11. Mme et M. A. Gaveau (5 3/4), 40 1/4 12. baron de L'Epine-Mme Gallot (11 1/2) 40 1/2 13. G. DesouchesMmc Heitler-Louiclie (6 1/4), 40 3/4 comte de Montgomery-Mme H. Fabry (5 1/4), 40 3/4.

13. R. Danet-princesse G. de Polignac (11 1/4), 40 3/4 16. comte et comtesse Walewski (11), 41 17. Mme et M. M. Gaveau (7 1/2), 41 1/2 vicomte de Pardieu-Mme H. Marquisan (5 1/2), 41 1/2 19. P. Corcuera-Mme R. Danet (11 1/4), 41 3/4 20. B. FussienrMme J. Lassalle (3 1/2), 41 1/2.

21. Mlle Tollon-due d'Elchingen (2 1/4), 41 3/4 ,22. vicomte de La Béraudière-marquise de Paris (12), 42 23. Klingelhoefer-Mme Heudebert (9 3/4), 42 1/4 24. J. Delorme-Mme P. Domonge (6 1/2), 42 1/2 25. Y. Le Quellec-Mme Otto (6 1/2), 43 1/2 26. A. Le Quellec-Mme R. Barbier (2 3/4), 44 1/4 M. et Mme E. Meneuvrier (6 3/4, 44 1/4 comte PastréMme L. Cartier (9 3/4). 44 1/4 29. P. Verdé-Delisle-comtesse Walewslsa (7 1/4), 44 3/4 ;.30. comte WalewskiMme P. Verdé-Delisle (8 1/4), 46 3/4; 31. L. Cartier-Mme Ouvré (11 1/2), 48 1/2.

Prix surprises gagnés par Mme Ballian et par Mme Ouvré.

Au Golf de Fourqueux

Coupe Elizabeth Arden, messieurs 1. William-Toula, 34 2. AudemarsH. Delamare-Debouttevllle, 35 3. P. Bouchayer-Marc Bouchayer, 36 4. Biraben-Vincent, 37 Zambaux-Lillaz, 37 6. Eliopoulos-Berthet, 38 P. B.

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pas été plus mouvementé sur les Huatre-vlngt-trois kilomètres séparant La Roche-sur-Yon de La Rochelle, les coureurs se contentèrent d'accomplir le travail qui leur était imposé. Les quatre-vingt-onze partants arrivèrent en groupe au but de ce tiers d'étape. Meulenberg, le plus vite et le plus adroit, prenant facilement trois longueurs au sprint.

Le dernier tiers d'étape fut le plus intéressant à suivre en ce sens que sur une échappée du Hollandais Hellamans, Vervaecke, seul à se lancer à la poursuite du fuyard, le rattrapa après avoir lâché tous les autres. L'échappée de Hellamans avait été réussie il sept kilomètres de l'arrivée et c'est dans les deux derniers kilomètres que le Belge, ,plus puissant et plus résistant, prit quelques secondes s d'avance sur le Hollandais, alors que derrière les deux hommes les autres coureurs les plus en vue se conténtaient de poursuivre leur promenade de santé.

Les classements de l'étape Nantes-La Rochelle-sur-Yon, 62 km., en ligne. 1. Meulenberg, 2 h. 3 m. 49 s. 2. Servadeï, à 2 long. 3. Bini, à 1 long. 4. Kint, à demi-roue 5. Wengler 6. Rossi 7. Martano 8. Lcwie 9. Fréchaut et soixante-quatre coureurs classés ex œquo.

La Roche-sur-Yon La Rochelle, 83

Levalois-Bnumann, 38 8. Nassif-Ducas, 39 R. Boulot-Y. Brunon, 39 Travers-Deligny, 39 ll.Serge EonnetR. Eorinet, 40 prince L. Murat-M. Claude Faye. 40 E. R. Lyon-E. V. Lyon, 40 Pearson-Brévlér, 40 15. Galtier-Bertrand, 41 Prieur-B. Mure, 41 Luchard-Salles, 41 Sudreau-Biquard, 41 19. comte de MarguenatM. d'Artemare, 42 ̃; 20. Van OphemM. Delesalle, 43 21. Renaudin-Desombre, 44 Floersheim-Guggenhelm, 44 23. Goldman-H Grunwald, "45 Mottet-Zambaux, 45.

Ont également pris part à' l'épreuve Guggenneim-Lévy-Hauesmann. Damés. Mme Sabourâud'(28), 69 2. Mme Desombre (30), 69 3. Mme J. Faure (16), 72 Mme Raffard (9), 72 Mme Dedeyn (10), 72 Mme Schmidt (30), 72 Mme Lambiotte (18), 72 8. Mme G. Helbrônner (12), 74 Mme Plllette (28), 74 10. Mme Lassalle (10), 75 11. Mme M. Morin (17), 76 Mme Lattès (30), 76 13. Mme'Field (24), 77 14. Mme Mottet (11), 78 Mme G. Johnston (24), 78 Mme Spitzer (20), 78 Mlle Pascault (28), 78 18. Mlle Picault (28), 79, Mlle Gallay (15). 79 Mme Claude Bouchayer (28), 79 Mme Thibaud (12), 79 23. Mme Denys Moreau (20), 80 Mme Piat (17), 80 Mme P. Bouchayer (22), 80 26. princesse C.'Murat (9), 81 Mme Kummer (26), 81-; Mme M. Saillard (28), 81 29. Mme Gautrat (12), 82 Mme Lhomme (9), 82 31. Mme Bouillet (20), 83 Mme Luchard (20), 83 33. Mme Lévi-Arnold (28), 86.

Ont également pris part à l'épreuve Mmes Goldschmidt, Mme Rumeau, Mme Barbier, Mme. E. V. Lyon, Mme Amy, Mme Wormser, Mme E.- B. Lyon, Mme Fringhian. Mme Roger Lévy, Mme Demis, Mme Thesmar, Mme Logeais, Mme Thalmann, Mme Audemars, Mme Barnet-Decap.

Au Golf de Saint-Germain Messieurs, première série A et B. Ordre des départs pour aujourd'hui 13 h. 30 R. Charpentier, P. Hoppenot 34 P. Coquillon, M. Percepied 38 P. Van Ophem, R. Cabaud; 42 M. Hutin, L. Nassif 46 W. W.

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kilomètres, contre la. montre. 1. Meulenberg, 2 'h. 34 m. 20 s. 2. Servadeï, à 2 long. 3. Dernardoni 4. Fréchaut 5. Neuville 6. Troggi Nello et tous les autres coureurs, classés dans la même temps.

La Rochelle-Royan, 83 km., en ligne. 1. F. Vervaecke, 2 h. 32 m. 13 s. 2. Hellamans 2 h. 32 m. 32 s. 3. Servadeï, 2 h. 52 m. 45 s. 4. Bini 5. Neuville et soixante-quinze coureurs classés ex œquo.

Classement de l'étape 1. Vervaecke, 7 h. 10 m. 22 s. 2. Servadei, 7 pts, 7 h. 10 m. 64 s. 3. Meulenberg, 8 pts, même temps 4. ex œquo, Bini et Neuville 6. wengler 7. ex œquo, Rossi, Fréhaut, Bernardoni; 10. Mariano 11. Lourie 12. ex œquo, Troggi Nello et Carini, tous dans le même temps puis un groupe de nombreux coureurs classés ex œquo. Classement général

après la quatrième étape 1. Majerus, 28 h. 29 m. 14 s. 2. Leducq, 28 h, 30 m. 6 s. 3. Weckerling, 28 h. 31 m. 4. ex œquo Goasmat, M. Clemens, Magne, 28 h. 30 m. 14 s, 7. ex œquo Wengler, Lowie, Speicher, 29 h. 30 m. 32 s. 10. Cosson, 28 h. 30 m. 61 s.

Aujourd'hui, les coureurs se reposent à Royan.

Parsons. L. Delafon 50 H. C. Welman, J. Ripert 54 L. Lepoivre, P. Getting 58 M. Rousseau-Portalis, P. Bellocq.

14 h. 2 M. Boutet, J. Exbrayat 6 M. Liotier, H. Kahnheimer 10 docteur L..Perlés, E. Facq 14 J. Guggenheim, M. Doye 18 G. Plisson, E. Floersheim 22 H. Mansell.

Demain dimanche Médaille. Messieurs, deuxième série. 13 heures 30 comte Donini Ferrette, René Morel 34 A. Relss,. J. Faure 38 A S. Deas, H. Pôllak 42 R. Weil, P. Guest 46 J. Rosenthal, A. Chouard 50 R. Nouel, A. Varangot; 54 M. Godeau, P. Durant des -Àulnojs 58 M. Boutte, G. Templier 14 h. 2 Dr F. Lumière, R. Benoist. Dames, première et deuxième série. 14 h. 6 Mme Perlés, Mme Christophe 10 Mlle C. Benoist, Mme Logeais 14 comtesse Pinci, Mme Aubert 18 Mme R. Lang. Mme Lumière 22 Mme Doye, Mme J. Exbrayat 26 Mme A. Chouard, comtesse Donini Ferretti 30 Mme Liotier.

Au Golf de Marly

Prix du Jeudi, 12 trous, dames. 1. Mme Brault, 2 down 2. Mme Briault, 2 down (départagées sur les 6 derniers trous) 3, Mme de Marsay, 4 down 4. Mme Schùhl, 5 down. Ont également pris part à l'épreuve Mme Mure, Mme Caël.

Messieurs. 1. L. Haas, 2 down 2. H. Brault, 2 down 3. Glover, 2 down 4. Schuhl, 2 down (départagés sur les 6 derniers trous) 5. Wiart, 3 down 6. Monteux, 3 down; Sichel, 3 down Tunmer, 3 down i 9. Benedlctus, 4 down Wigny, 4 d. Wolff, 4 down 12. Bush, 5 down Caël, 5 down 14. Champagne, 6 d. Ont également pris part à l'épreuve Joubert, Treière, Jacoby, Dr Tavernier. Au Golf de Vittel

Medal play, 18 trous. 1. Stappers (23) 68 2. Brané (19) 70- Mit-

zotakis (18) 70.

Medal play, 18 trous. 1. Frachon (16) 69 2. Brané (19) 72 3. Fran-

gialli (22) 73.

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La Gnome-Rhône 750 cm3 qui a tourné 8 jours et 8 nuits et battu 32 records,; entourée des officiers pilotes, à la fin de la tentative sur la piste de Montlhéry.

L'EXPLOIT DE 11 OFFICIERS MOTOCYCLISTES* En huit jours 32 records du monde et plus de 20.000 kms à 112 de moyenne

S'il fallait que la motorisation française ait à fournir une nouvelle preuve de son dynamisme, on' la trouverait dans la remarquable performance qui vient d'être réalisée et qui a pris fin hier matin à l'autodrome de Mont- lhéry, à l'issue de laquelle 32 records du monde ont été battu's, 20.000 kilomètres parcourus il la moyenne horaire de 112 km. 050, en huit jours et huit nuits d'une ronde qui fut sans' histoire, parce que d'une régularité implacable.

Ce résultat a été acquis grâce une collaboration étroite de l'armée motorisée, qui a. désigné onze pilotes d'une valeur irréprochable, et du constructeur, en l'occurrence Gnome-Rhône, qui a fourni au promoteur de la dé- monstration, la Société des Huiles Yaeeo, une motocyclette 750 cmc., moteur flat tween, transmission aca- tène, cadre rigide en tôle emboutie, équipée avec des bougies Champion qui fonctionnèrent sans .arrêt, machine du type de l'armée, strictement de série, n'ayant subi aucune préparation, telle qu'elle est livrée aux formations motorisées et à la clientèle civile.

En huit jours et huit nuits d'une ronde régulière, que les intempéries n'ont ni ralentie ni compromise, cette machine, qui n'a subi d'autres arrêts que ceux nécessités, toutes les deux heures, par les ravitaillements, les changements de conducteurs et vérifications, a battu effectivement neuf records du monde motocyclistes 4.000 kilomètres à 116 km. 200 3.00(1 milles à 116 km. 390 5.000 kilomètres à 110 km. 420 48 heures à 112 km. 074 4.000 milles a 113 km. 540 5.000 milles a 113 km. 852 72 heures à 113 km. 980 10.000 kilomètres à 114 km. 720 4 jours à 114 km. 550, et en a établi sept autres: 5 jours à 112 km 660 15-.000 kilomètres à 112 km. 954 10.000 milles à 113 km. 040 6 jours ù 112 km. 980 7 jours à 112 km. 360 20.000 kilomètres à 112.390, et 8 jours à 112 km. 055. Ces 16 records du monde en deviennent en réalité 32, parce qu'ils comptent à la fois pour la catégorie 750 cmc. celle de la cylindrée de la machine, et pour la catégorie supérieure, qui est celle des 1.000 cmc. Ils ont été contrôlés par les commissaires techniques de l'automobile Club de France et seront soumis l'homologation.

Aussitôt après le huitième jour (21.514 km. 655), la machine, qui avait été plombée au départ, a été mise à la disposition du laboratoire de l'A. C. de France pour vérification des organes.

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A la fin de la tentative, hier matin à 10 heures, les pilotes désignés, après sélection, par le ministère de la guerre les capitaines Miron d'Aussy. et de Baudreuil, les lieutenants Thlriat, Stalin, de la Grange Guény, Leclerc, Séry, Naas, Martin, Llau'taud, ont été félicités par le général Rupled, directeur de la cavalerie, représentant' le ministre de la guerre.. De nombreux officiers étaient présents sur l'autodrome. Nous avons noté le colonel Lusserand et le capitaine de Longùeau, de la direction de la cavalerie le colonel Dario et le lieutenant Renoult, de la section technique le lieutenant-colonel Armengaud, de l'état-major,; le capitaine Mollard, le colonel Foare, MM. Whall, Germenet, de Lirac, Charles de SainteCroix, Brunot, Maulandin, de la Société Gnome-Rhône Dcntilhac, Clemenceau et Marchand, de la Société Yacco, organisateurs de cette splendide démonstration.

Un déjeuner a réuni à la Potinière de l'autodrome les artisans de cette belle victoire et leurs invités. De même qu'il l'avait fait à l'arrivée, sur la piste, où un vin d'ihonneur fut offert aux pilotes, M. Dintilhac tint à souligner la valeur de la performance, tant au point de vue des hommes que de celui de la mécanique. 11 faut retenir, en effet, de l'exploit à l'actif des équipages militaires, qu'il met en évidence l'entraînement irréprochable des officiers pilotes, dont l'esprit d'équipe et la discipline ù laquelle, chacun sut se plier, permit à la tentative de se dérouler sans le moindre incident.

Quant à. la machine, il suffira de rappeler l'importance du kilométrage: 2f.514 km. 655, la durée de 8 jours et 8 nuits, la moyenne générale atteinte 112 kilomètres à l'heure, pour qu'il soit possible de se représenter l'eiï'ort mécanique qui a -été ..demandé à tous les organes.

Il faut féliciter les officiers d'avoir compris l'importance de semblables manifestations et décider désormais de multiplier les occasions de faire participer l'armée à des démonstrations similaires, qui créent une émulation parmi les pilotes et démontrent aussi la valeur et la qualité de notre matériel militaire.

Georges Bonnet.

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ATHLETISME 1 CONCOURS HIPPIQUES

A Caen, Lunéville, Périgueux et Lyon: CHAMPIONNATS INTERREGIONAUX

Dans quatre centres Caen, Luné- yille, Périgueux et Lyon, la Fédération française d'athlétisme fera disputer ses championnats interrégionaux.

Qualificatives pour les championnats de France, ces épreuves ne sont, pour certaines vedettes, qu'une formalité, mais elles seront pourtant attendues avec intérêt parce qu'elfes peuvent apporter la confirmation des quelques révélations survenues lors des championnats régionaux. En dehors donc des noms habituels et dont la plupart se retrouveront malgré tout en tète des palmarès, on cherchera dans Jes résultats de di- ¡- manche ce qu'ont fait Nubourg, Lascar, Porchon, Bouchard à Lyon, où les Marseillais seront en vedette Hugot et Thierry à Caen, avec les Nordistes comme leaders Fusil, Belsiark, Chamayou, Nichil, .Toulouse à Périgueux, où les Bordelais et Clermontois seront les chefs de. file, et enfin à Lunéville, on n'attend guère de révélations en dehors des Alsaciens et Nancéiéns, qui seront les maitres du terrain.

NAVIGATION AUTOMOBILE 44 ENGAGES pour le raid

Marseille-Cannes Voici quels sont les engagés du Raid motonautique Lyon-MarsellleCannes, dont les départs, pour les différentes catégories de bateaux, seront donnés les 13 et 14 juillet. Yaoht Club du Rhône G. Dumas (4 litres), G. Bozé (4 lit.). Boulangé (4 lit:), de,Montauzan (4 lit.), Leorat (10 lit.), Gùy-Plerre (4 lit.), Tournus (3 lit.), Rinck (4 Ut.), Palmade (3 lit.), Blanchard (hors-bord 500 eme), Gendron (4 lit.), Fauvet (3 lit.), Sommer (cruiser).

Bruxelles R. Y. C. Luc Callebaut (4 lit.), Jean Callebaut (4 Ht.), Buysse (4 lit.),'Cousin (800 kg.).

Italie Gorini (hydroglisseur catég. III, 1.200 kg.), Frerl (idem), Rossi (idem), Pierraccini (4 lit.), Sismondi (4 lit.), Donati (4 lit.).

Marseille Marcelln (4 lit.), Carrière (4 lit.), Tarazzi (4 lit.).

Etats-Unis Miss M. Ruthefurd (4 lit.), Piquerez (racer série IV, illimité), Meyer.(racer série III, 1.200 kg.), Drouilly- (4 lit.), Rousset (hors-bord 500 cmc.), Mlle d'Andiron (hors-bord 500 cmc.).

Cannes M.Y.C.C.S. grand-duc Dimitri (4 lit.), prince de Bourbon-Par-

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Le Tournoi de Lucerne

A Lucerne les Irlandais continuent à triompher, mais les Français se défendent énergiquement et dans le Prix du Saint-Gothard le capitaine Chevallier a partagé le premier prix avec le capitaine irlandais Aherne. Voici les résultats ·

Prix du Lac des Quatre-Cantons. 1. Seigneur, lieutenant Fehr (Suisse) 2. Olivette, lieutenant de Bartillat (France) 3. Red' Hugh, capitaine Corry (Irlande) 4. Vindex, lieutenant de Maupeou (France) 5. Cloutarf, capitaine Corry (Irlande).

Prix du Pilate (puissance). 1. Limerik Lace, capitaine Lewis (Irlande); 2. D'Anis, capitaine Chevallier (France) et Duhallow, lieutenant Mallain (Irlande) 4. Gob'e Mouche, capitaine Bizard (France) 5. Peru, lieutenant de Week (Suisse) Sidney, M. Beaudoin (Belgique) Apollon, lieutenant de Busnel (France) Greenore, capitaine Dégallier (Suisse).

Prix du Saint-Gothard. 1. D'Huis, capitaine Chevallier (France) et Limerick Lace capitaine Aherne (Irlande) 3. Red Hugh, capitaine Corry (Irlande) 4. Glendalough, capitaine Lewis (Irlande) 5. Vindex, lieutenant de Maupeou (France).

Prix du Righi (amazones). 1. Blitz, Mlle Rontgen (Suisse) 2. Sidney, Mme Beaudoin (Belgique) 3. Brillante, Mlle Wiskemonn (Suisse) 4. Cetonic, Mlle Wiçkemann (Suisse) 5. White Moon, Mme Beauduin (Belgique). Stick.

LE TOURNOI DE VICHY Le Grand Prix de la Ville de Vichy coupe civile- a mis en présence 40 très bons chevaux sur un parcours fort bien tracé.

Les prix ont été ainsi distribués 1. Weduesday, duchesse de La Trémoclle, montée par le comte Ch. de Castries 2. Isidora, Mmes Saint-Martin et Hasselbach 3. Ecuyère, MM. Plantin et Gudin de Vallerin 4. Néron, duc de Valençay. monté par M. Clavé 5. Irlsli Quaker, M. Paul Roy, monté par M. Provost.

Les prix couplés ont agréablement terminé la réunion. En voici le palmarès

1. Isldora, Mme Hasselbach, et Iris, comte Ch. de Castries 2. Marrakech, Mlle de Tilière, et Jaseur, M. Clavé 3, Gascon, Mme ̃ Horngren, et Sllia, comte de Mony-Pajol 4. Aston, Mlle de Tilière, et Démon Noir, M. Sérys 5. Vague d'Assaut, Mme Hasselbach, et Artisan, M. Clavé. S. me (4 lit.), Pilaski (4 lit.), Travers (4 lit.) Botawala (4 lit.), Bose (4 lit.), Melerd (3 lit.), R. Coty (cruiser), de Rovera (cruiser).

Y.M.C. Monaco Picherall (cruiser). A.C.F. Jeantet (cruiser), Boudeville-Lecomte (cruiser).

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