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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-06-29

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 29 juin 1938

Description : 1938/06/29 (Numéro 180).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4099002

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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BOIflRDEIlTS

AERIENS

Chaque jour, de-

\5§|C^ puis quelque

^|P%. temps, des navires dlb^ étrangers et particulièrement britanniques sont atteints par des bombardements aériens dans les ports de l'Espagne rouge. Cette succession ininterrompue d'attaques, dont la plupart font des victimes, soulève une émotion qui s'accroît, notamment dans l'opinion anglaise. Il y a là un état de choses qui ne laisse pas d'être préoccupant.

L'Espagne .étant en guerre, il est évident que tout navire qui se rend dans ses eaux et dans ses ports prend un risque. Il est possible qu'au point de vue du droit international cette situation soit illicite, l'état de belligérance n'étant pas reconnu aux deux parties. Mais cela, c'est le côté procédurier et artificiel de l'affaire. La réalité est que l'Espagne est une zone de combats.

Il est également vrai que beaucoup de navires de commerce abusent du pavillon britannique et que toute une Hotte internationale est ainsi mobilisée pour le compte des rouges d'Espagne. On accuse l'U. R. S. S. de les ravitailler. On a raison. Aucun doute n'est permis à cet égard. On a accusé la France du Front populaire d'avoir longte m p s contribué à ce trafic, ou de l'avoir favorisé. Il n'est pas douteux que bien des infractions à la loi de non-intervention ont été commises, comme il s'en commettait, plus largement encore, de l'autre côté. Mais il ne faudrait tout de même pas charger la seule Russie et la seule France de tous les, péchés de Barcelone. On ouiblie trop qu'une quantité de pays ont partici pé à ce ravitaillement en faveur des rouges, et parmi ces pays plusieurs qui af fichent des sentiments farouchement antirévolutionnaires et anticommunistes. Nous ne les nommerons pas, parce que nous ne voulons pas être indiscrets. Mais nous les connaissons parfaitement, Quand 1 e u r presse fulmine contre les « rouges » et se laisse parfois aller à des propos désobligeants sur notre compte, on voudrait lui rappeler l'évangile de la femme adultère. La vérité est que le négoce n'a pas de parti et que pour vendre l'affreuse marchandise de guerre les principes cèdent trop souvent devant, les prix. Il y a dans ce côté mercantile de la guerre d'Espagne une vaste tartuferie internationale qui soulève le cœur. C'est la Russie, d'ailleurs, qui l'alimente, car comment les gens de Valence et de Barcelone payeraient-ils ce qu'on leur envoie, et les frets coùteux de cette flotte commerciale, s'ils n'avaient à leur disposition l'or de l'Oural ? Les Soviets n'ont pas un centime pour dédommager les milliers de petits épargnants français qu'ils ont volés depuis vingt ans, mais ils disposent d'or à pleins bras pour entretenir et prolonger la guerre d'Espagne; avec l'espoir qu'une bonne guerre européenne s'ensuivra. « II faut faire payer les riches », répètent tous les jours nos communistes. D'accord. Mais commencez alors par faire payer ses dettes à l'U. R. S, S. elle en est aujourd'hui parfaitement capable.

Ainsi, si l'on va au fond des choses, on n'a que des raisons médiocres de s'attendrir sur le sort des bateaux de commerce qui vont gagner de l'argent en Espagne. Il n'est pas moins vrai que les bombardements aériens, dès lors qu'ils tuent des neutres (et ce sont surtout dès Anglais), sont absurdes. Quelle est donc leur raison ? Hâter la défaite des rouges ? Savoir! Est-ce parce que quelques navires,sont atteints que le sort de l'Espagne se fixera un jour plus tôt ? C'est plutôt le contraire qui semble vrai.

De récents événements ont montré qu'il pouvait exister des possibilités de rapprochement et d'entente, à propos du conflit espagnol, entre les puissances occidentales. Faire en sorte que ces possibilités se développent, plutôt que de les ruiner voilà la seule politique raisonnable. Celle aussi qui servirait le mieux les intérêts des nationaux. Wladimir d'Ormesson.

Accord de principe au Sous-Comité de Non-Intervention sur le financement du plan de retrait des volontaires étrangers combattant en Espagne.

.Malgré une nouvelle manœuvre du délégué des Soviets

LONDRES, 28 juin.

Peu après l'ouverture de la réunion du Comité de non-intervention qui s'est tenue ce soir, il apparut que M. Kagan, délégué soviétique remplaçant M. Maïsky, avait reçu des instructions précises de Moscou de retarder par la tactique habituelle « d'objection sur les points de détail » toute nouvelle avance du Comité dans l'application du projet de retrait des volontaires et le rétablissement du contrôle. Mais à mesure que M. Kagan développait ses objections sur chaque clause, sur chaque phrase même de la résolution préparée par M. Hemly, secrétaire du comité, les représentants allemand, anglais, italien et français laissèrent clairement entendre qu'ils ne seraient pas victimes de cette manœuvre et que si les Soviets ne veulent pas partager les charges financières du projet, les quatre grandes puissances y pourvoiront, laissant les Soviets responsables devant l'opinion mondiale de ce refus.

Il ressort du communiqué publié à l'issue de la réunion que les représentants du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne et de l'Italie ont déclaré que leurs gouvernements respectifs étaient disposés à verser chacun un cinquième de la somme totale estimée à 1.000.000 ou 1.500.000 livres sterling, nécessaire à l'exécution du plan. De plus, les représentants de ces puissances ont déclaré que leurs gouvernements étaient également disposés à verser chacun le quart de la somme représentée par la différence entre ce que serait tfll.lllltIUllllilllllllliyillllllllllllllllllllllllllllllllllllllllll, DEMAIN

FRANÇOIS MAURIAC

iiiiuiiiiMimiiimiiiMiiiiiiiiiiiIllmiiiMiiiiiii luliiiii

LES JOURS SE SUIVENT

CES CHOSES LA SONT RUDES..

Oui, ces choses-là sont rudes, et il n'est pas aisé de les comprendre. Ayant. parlé de la récolte « excédenfaire de la France et de l'aspect catastrophique que pçœnait à présent pour les hommes la prospérité, j'ai suggéré timidement qu'on pourrait peut-être améliorer notre farine et nous servir du pain blanc. Là-dessus un lecteur, qui est savant, m'a écrit avec beaucoup de- courtoisie que le pain blanc était précisément un pain funeste et que la farine telle qu'on nous la donnait à manger était excellente que si le pain était moins bon il fallait en accuser ceux qui le font et qui ne prennent plus la peine de le pétrir. Je vais sans doute, après cette affirmation, recevoir' une protestation du syndicat des boulangers qui va m'affirmer à son tour que c'est la farine qui est détestable, et non la levure qu'on y incorpore, Je ne suis pas meunier, ni boulanger, et j'ignore leurs secrets mais ce que je sais c'est que le pain rassis de ma jeunesse était délectable et qu'on ne vous promettait pas toutes sortes de maladies lorsqu'on en mangeait. Il y a donc quelque chose de changé, j'en suis sur et je crois bien que c'est la f arine.

Or, nous allons en avoir de trop. Améliorons-la, vendons-la, échangeons-la, offrons-la à ceux qui n'en ont pas assez proposais-je naguère. C'était trop compliqué. Cette farine en supplément, il est beaucoup plus simple, paraît-il, d'en faire de l'alcool. Pourquoi pas des pneus ou de la pâte à chaussures ? Or, transformer en* alcool ces quintaux de blé ainsi qu'il a été décidé ce n'est pas une petite opération. Pour obtenir un hectolitre d'essence par voie de distillation il faut, me dit un homme informé, environ trois quintaux de blé. L'hectolitre revient ainsi y- compris les frais de distillation, qui s'élèvent à environ 200 francs à quelque 900 francs. Ayant accompli cette belle opération chimique, l'Etat revend, ce même hectolitre 170 francs, soit en perdant un peu plus de 700 francs par hectolitre, le blé étant payé un prix fixe. A

L'Etat doit donc retrouver cette perte. Alors il augmente le prix de l'essence et tout est dit. Et du même coup tout augmente y compris sans doute, par voie de répercussion, le Prix de votre petit pain.

Vous vous rappelez les vers sonores du Chemineau que clamalt le héros de Jean Richepin: Je pense aux blé coupés qui ne sont

[pas les nôtres,

Et dont les épis mûrs font du pain [pour les antres.

Quel romantisme, Dieu du ciel Du pain pour les autres ? Penses-tu

Allons, avouons-le en souriant {si vous en avez le cœur), nous sommes <tn pleine folie. Guermantes.

la contribution soviétique définie par l'intervention du délégué de IU.R.S.S. et le cinquième de la somme totale nécessaire à l'exécution du plan.

Les représentants du RoyaumeUni, de la France, de l'Alie;nagne et de l'Italie ont ensuite céclaré que leurs gouvernements respectifs étaient disposés à verser chacun un quart de la somme de 50.00!) livres sterling constituant une avance pour permettre un début d'exécution du plan.

Les représentants dé toutes les puissances au sous-comité ont déclaré que leurs gouvernements étaient disposés à rembourser le bureau des frais de rapatriement de leurs nationaux respectifs depuis les ports d'embarquement en Espagne jusqu'à leur territoire d'origine.

L'ATTAQUE MASSIVE DE PORTS ITALIENS par des avions de Barcelone paraît irréalisable

Mais on ne peut techniquement tenir pour impossible, un raid nocturne isolé

Distances à vol d'oiseau de Barcelone à Gênes, à La Spezzia, à Rome, aux côtes de Sardaigne et de Majorque. • Les spécialistes qui n'hésitent pas à mettre l'atroce en équations ont mathématiquement démontré j'ai là sous les yeux ce Bùutechnischer Lultschutz d'un architecte allemand, M. Hans Sehbzbergger qu une bombe agissait au-dessus du sol comme un cyclone et dans le sol comme un tremblement de terre. En surface, son rayon d'action est plus grand qu'en profondeur et ses effets dévastateurs s'augmentent de tout ce que le vent de l'explosion transforme en projectiles.

Précisons ces horreurs  50 mètres de son point de chute, une bombe de 50 kilogs arrache portes, volets et châssis de fenêtre. Une bombe de 100 kilogs détruit un toit et lézarde une maison. Une bombe de 1.000 kilogs creuse un entonnoir de 30 mètres de diamètre sur 4 mètres de profondeur en déplaçant 75 mètres cubes de terre. Elle fait un amas de décombres d'une maison qui se trouve à 100 mètres de son point de chute.

Les progrès du tir antiaérien sont aujourd'hui tels qu'ils contraignent les aviateurs chargés d'une mission de jour, à voler entre 3.500 et 4.000 mètres. A cette altitude, toute précision est interdite et l'aviation demeure impuissante à détruire des objectifs militaires bien définis parcs à munitions ou ouvrages d'art en soi de faible étendue. Le bombardement aérien, effectué dans de telles conditions ne peut causer de destructions que sur des objectifs considérables en superficie. On ne tue donc qu'en bombardant les vil-

LES AUTOMOBILISTES

VONT-ILS S'UNIR ?

IL FAUT CREER une Confédération Générale

des usagers de la route Les automobilistes sont devant le fait accompli

Dès hier, dans la région parisienne, les nouveaux prix,ont été affichés 14 fr. 50 le bidon de 5 litres, 2 fr. 90 le litre, dont 1 fr. 77 d'impôts.

C'est un record Un record qui, nous le souhaitons, ne doit pas être battu.

Toutefois, si les automobilistes demeuraient passifs devant cette nouvelle erreur des pouvoirs publics, tout laisse à penser qu'une nouvelle augmentation pourrait venir à brève échéance. Il faut bien dire que tout ce qui est prévu depuis des années se réalise avec une précision mathématique.

Baisse des recettes, ralentissement de la production et de la vente, diminution sensible de la circulation.

Des chiffres, en voici ̃:

Pour les trois premiers mois de l'année, l'Etat a touché 80 millions de moins sur l'essence qu'il n'avait prévu dans les chiffres du budget. André Reichel.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

DEUX MILLE 1 SOLDATS JAPONAIS débarquent 1 sur

la côte sud de la Chine On prévoit une grande offensive

La position de l'île chinoise Haïnan.

(Lire l'article en- troisième page.)

les et les quelques chiffres donnés plus haut montrent avec quels moyens terrifiants.

Engagé dans une « guerre totale », un état-major peut donc être amené à penser qu'il n'a pas à l' « humaniser s'il estime que par un régime d'atrocités majeures, il peut obtenir, un jour, quelque avantage. Voici ce que la guerre d'Espagne et la guerre de Chine nous ont appris. Encore que, jusqu'à présent, les adversaires n'aient pas encore proscrit tout ménagement mutuel les gaz n'ont pas été employés.

̃ •

Le gouvernement de Barcelone, en prononçant le mot de représailles et en laissant entendre qu'elles seraient effectuées au-delà des frontières espagnoles et en aucun cas sur les territoi- res occupés par les troupes nationalistes, a suscité la médiation anglaise que l'on sait, médiation dont il faut souhaiter l'aboutissement rapide et heureux. Mais que vaut la menace en soi ? Philippe Roland. (Suite page 3, col. 1 et 8)

CONCOURS DE CHANT AU CONSERVATOIRE

Les épreuves de ce concours se sont déroulées hier après-midi. Mlle Netta Pescado (à gauche) et Mlle Jeanette Ségala ont obtenu chacune les premiers prix.

PRES DE CENT DIX DECRETS- LOIS sont promulgués ce matin Les principales mesures concernent I. L'institution de l'open market en France. IL Certains allégements fiscaux et la répression de la fraude fiscale.

III. Le financement de trois milliards de travaux pour l'équipement hydro-électrique de la France. IV. Une avance de 10 milliards de la Banque V. L'élévation du plafond d'émission de la Banque d'Algérie de 3 à 4 milliards.

M.,Daladier a donné, hier soir, le départ du « train » 4 bis de décretslois qui était sur une voie de garage depuis le 17 juin, date du dernier conseil des ministres et de la clôture de la session parlementaire. Les textes de ces cent sept décrets paraissent ce matin au « Journal, officiel ».

Le plus important de ces dé- capitaux en circulation et augcrcts est celui modifiant lessla- mentera ainsi les disponibilités. '«ls, de la Banque de France Si elle *en vend, elle retirera des afin de permettre à notre insti- capitaux et diminuera l'aisance lut national d'émission de pra- du marché.

tiquer une politique « d'open- Les opérations seront limitées market» u qui augmentera ses aux effets à- court terme, à l'exmoyens d'action sur le marché clusion des rentes et des autres monétaire. valeurs du Trésor à moyen terJusqu'ici la Banque de France me ou à long terme. ne pouvait agir sur le marché De plus, des précautions ont de l'argent à court terme par le été prises pour que la politique jeu du taux de l'escompte et du de l'open market ne conduise réescompte. Désormais, dans les pas indirectement à faire souslimites et pour un volume qui crire des effets publics par la seront déterminés par le con- Banque de France, c'est-à-dire seil général, la Banque de à alimenter le Trésor dans des France sera autorisée à ache- conditions irrégulières. 11 est ter et vendre directement sur expressément prévu que de telle marché des effets de com- les opérations sont interdites, merce bancables et des valeurs de la même manière qu'en madu Trésor à court terme. Si elle tière de réescompte de Bons achète des effets, elle mettra des du Trésor.

(Lire en page 5 la nomenclature des décrets.)

UN SOIR, A VEZELAY

QUAND UN CHANT DE MARINS

efface la lutte sociale Durant trois jours, à Vahbàye de Ponttgny,, les chefs du mouvement patronal

et du mouvement ouvrier de Suède ont exposé comment ils se combattent

Par MAURICE NOEL

ABBAYE DE P O N T I G N Y (Yonne). Nous vidions avec appétit, hier soir, à l'auberge de Vézelay, les compotiers de fraises du jardin, lorsque, soudain, dans la petite salle voûtée qui abritait le dîner fraternel, un chant s'est élevé l'un de ces chants qui prennent l'âme comme le vent du grand large. Je me suis retourné, ravi, et ce que j'ai vu, je l'écris Mme Lindberg, la fine et charmante femme du chef de la C.G.T. suédoise, du Jouhaux de Stockholm, bras noué à celui d'un grand industriel de la métallurgie suédoise, se balançait en chantant, sur un rythme gracieux. Une grande tablée se balancait au même rythme, une chaîne de bras noués qui s'exerçait au geste des marins sur les cordages du voilier.

C'est un chant de liberté, avec sa nostalgie de bout du monde, que le Chant du marin scandinave. Il fait reluire l'espace et la joie de vivre. M. Larsson, de la Confédération patronale de Suède, lui donnait une gravité religieuse assez imposante. M. Gunnar Andersson, le chef de la Fédération ouvrière du bâtiment, le scandait avec une énergie redoutable, sous le feu des prunelles, et je n'oublierai plus l'heureuse rosée qui recouvrait les joues de M. Molander, le chef ouvrier de l'alimentation, et té-

nor de qualité, si l'on en croit là force que prend sous sa voix un appel de la mer

Un marin aime les vagues de la mer. Il aime le chant des vagues.

Le concert spontané nous étreignait joliment, je le jure. Et le lecteur a deviné pourquoi: la tablée chantante aux bras noués réunissait, comme le damier noir et blanc, de grands chefs patronaux et syndicalistes ouvriers.

Et ce que nous pensions, on le devine aussi « II faudrait que nous rendions un jour à la Suède la politesse de ce spectacle. Il faudra qu'un jour, dans une auberge du Norrland, sur les bancs de sapin, les mains aux épaules, MM. C.-J. Gignoux et Léon Jouhaux, entourés de leurs états-majors, chantent à l'unisson, avec art et dans un balancement bien compris, l'antique ralliement de Frère Jacques, dormez-vous ? »

Le paysage de Vézelay pacifie l'âme et la nourrit de tous les biens de l'espérance. Une coupe de fraises près de l'or cru du chablis trouble les frontières respectives de l'espérance et du rêve.

Ce n'est pas une bergère Les principaux chefs du mouvement patronal et du mouvement ouvrier de la Suède sont venus à l'abbaye de Pontigny, un coin de terre pour les libres débats. Ils ont exposé durant trois jours, à quelques confrères français des deux camps, leur manière de s'accorder et de se combattre, les usages et les institutions qui, depuis quelques années, marquent les limites du terrain de la bataille.

La chanson de Vézelay évoque une idylle je m'en excuse, car, au vrai, la Suède, dans le domaine social, n'est pas une bergerie. Des patrons et des representants ouvriers peuvent, un soir, se prendre par le bras et chanter, loin de la patrie, dans le cercle de l'amitié étrangère à l'heure du renouvellement des contrats collectifs, c'est une autre chanson, les menaces de grèves et les grèves, les joutes rudes à la conciliation et à l'arbitrage. (Suite page 3, col. 1 et 2.)

LA SANTE

DE SUZANNE LENGLEN On a appris hier qu'atteinte d'une crise d'anémie consécutive à une rougeole, Suzanne Lenglen était assez sérieusement malade pour que son état inspirât quelque inquiétude.

L'ancienne championne du monde de tennis, qui est alitée depuis une dizaine de jours, doit subir ce matin une transfusion de sang qui, espère-t-on, pourra conjurer. le. mal et amener une convalescence rapide.

ENCORE UNE ERREUR A ÉVITER

Les décorations de la Madeleine et des Invalides dont nous publiions hier les photographies vont disparaître. Tout le monde s'en réjouit. Espérons fermement que celles de la Porte Maillot, dont notre gravure donne un aperçu, auront le même sort..

Pour les fêtes de Reims Le cardinal Suhard est nommé légat Le président de là République assistera à l'inauguration de la cathédrale. L'inauguration officielle de la cathédrale de Reims aura un caractère extrêmement solennel. Nous avons publié le programme des journées des 9 et 10 juillet comportant des représentations artistiques, une grand'messe pontificale en présence dp plus de cinquante cardinaux, archevêques et évoques, un discours du Hmc P. Gillet, une procession des reliques des saints de France, etc.

Le Pape a tenu, à s'associer a ces cérémonies grandioses en nommant S. Em. le cardinal Suhurd archevêque de Iteims, légat a t'iters, et le président de la République vient de faire savoir qu'il assisterait aux fêtes.

Inutile de dire qu'on prévoit une afflueriçp considérable.

PASTELS DE PARIS

PAPILLONS CITADINS Par GÉRARD D'HOUVILLE

L'autre soir, un papillon entra par ma fenêtre t ouverte. Pourtant, les fleurs de la chambre étaient fanées, tes rosés semblaient se consumer dune 0 ardeur qui appartenait à leur teinte sombre, autant qu'à la brusque chaleur de juin. Et les pétales des dernières pivoines tombaient par moment avec un bruit mou. Sur la table où leur blanc bouquet défaillait on semblait avoir, ô sacrilège plumé un ange. Mais le papillon inattendu n'était tenté que par la lampe. Vêtu modestement de teintes grises et beiges, un peu velu, un peu lourd sans être grand, sans être beau, il dessinait avec talent des arabesques sur la soie, de l'abat-jour lumineux. J'éteignis, afin qu'il pût regagner l'air' frais et nocturne. Il palpita un instant sur les vitres avec cet entêtement des insectes qui ne comprennent rien à la transparence, et puis il trouva la liberté et disparut.

Une visite de papillon est devenue, dans une rue de Paris, très rare, et c'est pourquoi je fus charmée par-cette imprévue politesse. Jadis, en été, en automne, cela arrivait plus fréquemment. Je me souviens de ce superbe papillon de nuit que cueillit, jadis, autour des premiers globes électriques de la rue Royale, un jeune auteur devenu depuis lors fort illustre et qu'il m'apporta. Je me souviens de ces nombreux papillons blancs et jaunes, qui hantaient les jardins du Trocadéro et qui, paresseux, prenaient fort souvent, en même temps que moi, le tramway qui conduisait sur la rive gauche, sans doute parce qu'ils avaient des rendez-vous sur les parterres du Luxembourg.

Voilà une dizaine d'années, en ce Luxembourg dont les fleurs si belles et groupées avec un art si fin ou si resplendissant, sont un enchantement multicolore et toujour renouvelé, une étonnante éclosion de papillons eut lieu. Sur tous les dahlias, sur tous les asters de septembre s'éployaient des ailes variées en nombre insolite. Un vieux naturaliste contemplait auprès de moi le prodige et s'extasiait. Les massifs de fleurs semblaient vraiment avoir été parés de bijoux palpitants par un joaillier magique. Voici cinq où six ans, à Bagatelle, toute une colonie de paons de jour éblouit les promeneurs patients et contemplatifs. Depuis lors, à Paris, je rencontre très rarement des papillons. Sans doute détruit-on les chenilles dont les jardiniers redoutent les voracités dévastatrices. Mais, sans chenilles, pas de papillons. Et, pour préserver les arbres, les feuillages, on prive le jardin' d'une part de ses beautés. Car nos papillons de France sont charmants et souvent très beaux. Moins vastes, moins éclatants que les splendides exotiques, ils ont des dessins, des couleurs, des émaux, des contours d'une grâce,- d'une perfection exquises. Qui n'a pas suivi de fleur en fleur ou dans une allée ensoleillée où il se chauffe, posé sur lé sable, le vulcain velouté dont brûle le coin d'aile en feu, ne connaît pas tous les charmes de l'été. Et le. paon marqué d'astres nébuleux fait rêver, à propos des signes et des formes où se complaît particulièrement la nature créatrice.

Papillons de Paris, qui animiez ses jardins, qui ne dédaigniez pas les maisons aux fenêtres larges, allez-vous disparaître ? Ne pourrait-on, tout en détruisant les trop nombreuses et mangeuses chenilles, épargner celles qui promettent les papillons connus, dont les espèces sont admirées, aimées ? Le jardinier ne pourrait-il apprendre l'entomologie et à respecter la larve de laquelle naîtra le divin prodige ? Ou bien, en pourrait-on faire des élevages sélectionnés, en des serres spéciales, et faire au moment voulu, dans l'enclos privilégié, un « lâcher. » de papillons ? Chaque jardin devrait, n'est-ce pas, avoir ses papillons comme il a ses ruches et ses abeilles, ses fleurs, ses fruits. Sans eux, la fête de l'été n'est pas tout à fait réussie, et dans nos jardins de Paris qui sont si plaisants et si bien entretenus, nous voulons pouvoir contempler, de-ci, de-là, un papillon, peut-être minuscule descendant de ces créatures chimériques qui régnaient sur l'univers avant les hommes et les villes, les avions et les machines, et dont la vue nous fait rêver à des temps mythologiques.

UNE SERIE TRAGIQUE ̃UN AVION de bombardement s'est écrasé au sol

près de Reims Les 5 occupants ont été tués

{-

(Lire l'article en page S)

Gérard d'Hou ville. I

FIGARO. ~'u

LE DOCTEUR DOUGLAS HYDE.

le nouveau président de l'Etat libre d'Irlande, vient de prendre possession de ses hautes fonctions. Le voici passant en revue la garde d'honneur au château de Dublin.

LES ECHOS

La miraculeuse Jeanne d'Arc Nous avons déjà donné les grandes lignes des fêtes grandioses qui marqueront la résurrection de la cathédrale de Reims, les 9 et 10 juillet. Ajoutons que le discours d'inauguration sera prononcé par le R. P. Gillet, grand maître des Dominicains. Une réplique de l'étendard que portait Jeanne d'Arc au sacre de Charles VII sera remise à l'archevêque de Reims devant la statue de l'héroïne. Cette statue, les Reimois éprouvent pour elle une vénération particulière. En effet, jamais elle n'a subi les etfets du bombardement et c'est comme par miracle que Jeanne d'Arc a traversé la seconde guerre de sa sainte carrière. «MASQUES»

Par ANDRE CORTHIS

Un homme, pour sauver ce qu'il appelle son honneur, a-t-il le droit de tuer ? Ce roman bouleversant pose un

1 cas fort curieux dont

la solution ne manquera pas de heurter quelques lectrices. Un vol. 18 fr. (Lib. Arthème Fayard.) Les bicyclettes anglaises. Les Pays-Bas détenaient jus- qu'ici le record des bicyclettes. Puis venaient le Danemark, la Belgique et les pays Scandinaves. Mais voici que l'Angleterre prend rang parmi .les pays .où l'on roule le plus sur-deux roues. Le dernier recensement a dé- nombré 4.800.000 bicyclettes

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Les étudiants organisent

une cavalcade en l'honneur des souverains britanniques Le Quartier Latin sera en fête le 30 en l'honneur des souverains britanniques. Une grande cavalcade, formée de gigantesques chars, partira à 21 h. 30 de la place Saint-Gennain-des-Prés, empruntera la rue [)anton, la place et le boulevard Saint-Michel, la rue «oufflot, pour aboutir à la place du Panthéon, où un grand bal aura lieu. Au cours de ce bal, de nombreuses attractions seront offertes au public chansons d'étudiants, cliceurs, lâcher de ballons, et à minuit, lâcher de la Montgolfière de l'Amitié franco-britannique. déployant sous les feux des projecteurs les bannières des deux pays amis,

».

A L'ACADEMIE DE MEDECINE

Un nouveau moyen

d'identifier et guérir

la maladie1'

Quelques gouttes de sang dans une solution de chlorure de cuivre donnent une cristallisation, dite de Pfeiffer, qui varie selon la maladie. M. Bégouin a exposé hier, devant l'Académie de médecine, comment ta méthode des cristallisations pouvait être utilisée non seulement pour le diagnostic, mais encore au point de vue thérapeutique, chaque remède injecté produisant un cristal différent, et le remède le plus efficace étant indiqué par le cristal le plus proche du cristal-témoin. pes r-WiItots remarquables ont ilté grâce à cette méthode, notii. lit dans des eu de tuberculose et de cancer.

pour Londres et sa banlieue. Les fabricants de cycles s'en réjouissent, mais point la police, car ces flots de cyclistes compliquent encore le problème de la circulation. Picadilly Circus va être élargi à leur intention. D'autre part, on a noté que les cyclistes causaient beaucoup plus, d'accidents que les automobiles privées, les taxis et les transports publics, De nouveaux règlements vont être étudiés à leur intention.

Le piéton récalcitrant

La préfecture de police vient de publier le relevé des contraventions encourues dans la ré- gion parisienne au cours du mois dernier.

C'est le défaut d'éclairage qui a nécessité le plus grand nombre de fois l'intervention policière. Les automobiles particulières viennent en tête, puis les cyclistes et les voitures de place loin derrière. De même. ce sont 1 e s voitures particulières qui ont eu le plus de procès-verbaux pour le manque de plaques d'identité, pour stationnement illicite, pour avoir forcé des barrages, ou pour excès de vitesse. Le total des contraventions des voitures et bicyclettes s'élève à 1.819. Il faut rapprocher de ce chiffre l'unique piéton'qui s'est fait dresser procès-verbal pour avoir traversé en dehors d'un passage clouté.

Un seul révolté en face de 1.819 délinquants montre l'admirable docjUté de ceux qui vont à pied. Le Masque de fer.

COURRIER DES LETTRES André Billy écrit

le roman de Barbizon Florence a tenu pour les Français, tient encore peut-être, son roman le plus alléchant avec Le Lys Rouge. La même et durable faveur advient à Barbizon, et dorénavant, semble-t-il, les amis de la peinture et de la nature qui s'en vont en pèlerinage dans le célèbre bourg vont se multiplier par le pouvoir du nouveau roman d'André Billy, Nathalie ou Les Enfants de la Terre.

Il s'agit du Barbizon de la grande époque, celle de Millet et de Th. Rousseau 1855, le Second Empire.

Un livre charmant, entraînant et fastueux, car il rassemble avec maîtrise tous les attraits du genre. André Billy, citoyen d'adoption, comble sa ville de toutes les richesses romanesques.

Nathalie tresse un roman d'amour avec une intrigue policière et les plus amoureux tableaux « historiques » de la vie des grands peintres des pages font même vivre l'impératrice Eugé-

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nie aux xuiienes, dans j^apuléon III à la chasse dans la forêt de Fontainebleau.

L'amour? Un jeune peintre va s'installer à la fameuse auberge Ganne, que M. Léon Gauthier vient si heureusement de transformer en musée il rencontre dans le chemin de fer une jeune élève de Rosa Bonheur dont le père, graveur, a été tué près de Baudin, sur les barricades il s'en éprend. Or, ce garçon a pour père un pilier de l'Empire et du Tyran, le vice-président du Sénat impérial. Le spectre du Deux Décembre rend fort incommode le dénouement d'un tel amour. L'aventure ? Dans ce milieu réputé « rouge de la première école, un peintre, policier provocateur, suscite par zèle maladroit un attentat contre l'empereur. Et restent ces tableaux d'une simple respiration Millet dans sa maison, Rousseau à la recherche de l'amateur, Murger en promenade avec la carabine du braconnier. Le romancier s'est tenu en secret à la vérité historique portraits et cadre ne blesseront pas l'historien.

On voit enfin que Nathalie on les Enfants de la Terre (Ed. Flammarion) est né d'un plaisir, Le roman respire l'amour de la grande forêt, qui prend ici comme chez ceux qui l'ont beaucoup fréquentée des grandeurs de Cordillère des Andes. Les temps du républicanisme héroïque y trouvent leur pleine saveur André Billy, républicain ami de l'ordre, a un faible pour 48. Les Alcinziis.

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AVENTURE ARCTIQUE

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DEUXIEME PARTIE

IX (Suite) £

Le garçon fut saisi, mais ne dit rien et, tournant les talons, courut porter la nouvelle de porte en porte. Quelques heures après les traîneaux s'élançaient vers le Nord et vers le Sud, pour annoncer ce qui venait d'arriver et avoir de première main les commentaires des voisins. Une fois de plus, je fus émerveillé de la discrétion de ce peuple admirable. Pas un d'eux ne dit à l'un ou à l'autre de nous un mot indiquant que cette femme n'avait pas toujours habité notre maison. Les visiteurs venaient comme d'habitude et parlaient comme si elle était ma femme depuis des années et qu'elle les eût souvent reçus

La seule personne mécontente de la maison était Vivi. Elle avait récemment fêté son vingtième anniversaire. Comme son fils avait quatorze ans, il pouvait se faire qu'elle eût fait une légère erreur. Elle m'expliqua qu'elle avait grande envie de se marier, et qu'un heureux mâle serait peut-être encouragé si elle rajeunissait de quelques années.

Pourtant, ajouta-t-elle en soupirant, ces ignorants n'entendent même rien à la question d'âge.

Le lendemain soir, ma petite femme me pria de descendre avec elle au bord de l'eau, afin que nous puissions causer seul à seule, sans toit sur notre tête. Elle avait, me dit-elle, passé la journée à réfléchir et résolu, à présent qu'elle était mariée à un blanc de prendre un de ses autres noms. D'ailleurs, la femme d'Odark, Mequ, venait de mourir, et on ne pouvait plus prononcer le nom de Maqupaluk. Néanmoins elle avait eu trop peur pour changer de nom sans me consulter.

Je reconnus qu'elle devait adopter un autre nom, et à dater de là on la connut dans tout le Groenland sous celui de « Navarana ».

Bénéfice du mariage.

La, première chose à faire était de lui procurer une garderobe. Elle n'avait maintenant qu'à faire un choix parmi de nombreuses fourrures, et elle engagea plusieurs amies pour coudre. Il n'était pas question de les payer car, me dit Navarana, les couturières étaient ravies d'avoir le privilège de se tenir dans notre maison et d'écouter tout ce qui s'y disait. Leur récompense était de pouvoir raconter ce qu'elles avaient vu et entendu.

Nous améliorâmes beaucoup l'ameublement de notre chambre et, quand je rapportai mon premier phoque tué depuis notre mariage, nous priâmes tous nos voisins à une fête. La encore aucune allusion ne fut faite à ce qu'il s'agissait d'une circonstance exceptionnelle.

Peu de temps après, on signala des morses au Boc Darlymple et, la glace étant favorable, je partis avec bon nombre de villageois pour en tuer quelques-uns. C'était trop loin pour rentrer chaque soir, d'autant qu'il ne faisait déjà plus clair que quel-

AUJOURD'HUI

Mariages. Midi M. Olivier Deleau et aille Micheline Tlionmsset (NotreDame de Grâce de Passy).

Réoeptions. 17 heures Baronne Gourgaud.

Deuils. 0 heures Obsèques de M. Etienne Accury (Saint-Augustin). 10 heures Obsèques de M. François Mellerlo (Salnt-Plerro de Neullly). 10 h. 30 Obsèques de Mme A. Ricotti (Eglise du Cœur Immaculé de Marie,- il Suresnes).

1 heures: Obsèques de Mme Tomas Le Breton (Saint Pierre do

CbalUot).

tgr~"Mr heures 'oBsfcques au contte Waskiewicz (Saint- Augustin)..

COURS

LL. MM. le Roi et la Reine d'Angleterre, qui ont assisté, à Glamis Castle, aux obsèques de la comtesse de Strathmore, ne rentreront à Londres qu'à la fin de la semaine.

Leurs Majestés se sont rendues à Birkhall, domaine situé près de Glamis, que les souverains occupaient alors qu'ils étaient Duc et Duchesse d'York.

La messe que nous avons annoncée hier sera dite à la mémoire de S. M. le Roi Don Manuel II le samedi 2 juillet, à dix heures et demie, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

AMBASSADES

A i'occasion du congrès de la Fédération aéronautique internationale, S. Exe. l'ambassadeur de France à Berlin et Mme FrançoisPoncet ont donné un diner, suivi d'une réception dansante, en l'honneur des délégations française et allemande.

Le colonel de Saint-Didier, attaché militaire à l'ambassade de France à Buenos-Aires, a offert, avant-hier soir, à l'occasion de son départ d'Argentine, une grande ré.ception au cours de laquelle il a présenté son successeur, le commandant de Kerrué. M. Marquez, ministre de la guerre; son prédécesseur le général Pertine, de nom.breux officiers et personnalités as.sistaient à cette fête, témoignant de la profonde sympathie que l'Argentine manifeste à la France. DANS LE MONDE

La duchesse de La Rochefou.cauld ne recevra pas aujourd'hui, mais sera chez elle mercredi 6 juillet, à six heures.

Mme Will Gordon, qui passe le mois de juin à Londres, avait convié quelques amis à déjeuner tout récemment. Parmi ses invjtés S. Exe. le ministre de Grèce et Mme Simoponlib. S. Exc. le ministre du Pérou, S. Exe. le ministre de Tchécoslovaquie, duchesse de Hauiiltou et Brandon, marquis et marquise de Donegell, marquis et marquise de Reading. lady Chamberlain, Fredo lady Forr.es. vicomte Mersey, lord et lady Greville, lady Horridge, sir Ronald et lady Mao leay, Hon. Bowes Lyon, Mrs Arthur Glasgow, lady Hollendeu, Violet lady Melchett, M. et Mrs Victor Blngden, captain Francis Loyd, sir Malcohn et lady Muriel Barclay Harvey, lady Curzoii, sir Beachcroft Towse, Mme de Margerie, M. Asliton .louson, etc,

Mme Nicolas Walter vient de donner une brillante réception, suivie d'un souper par petites tables, et qui s'est terminée par une soirée de danse et de chant, dans les salons de l'hôtel George-V, magnifiquement décorés de fleurs. Parmi l'assistance très nombreuse et élégante on remarquait

S. A. R. l'Infante Eulalie, S. A. ï. la Grande-Duchesse Marie de Russie, S. A. le maharajah de Kapurthala S. A. I. le Grand-Duc et la Duchesse Boris de Russie, S, A. f. le Grand-Duo André de Russie, S. À. le Prince Christian de Hesse, S, Exe, le ministre de Hongrie et la comtesse Khuen Hedervary, S.Kxe. M, Caballerq de Bedoya, ministre du Paraguay; prince et princesse Amgrjit Singh de Kapvtrthala, S. A. ls princesse Romanovsky-krasinsky, s.A.S. le prince Romanovsky Krasinsky, comtesse Gabriel de La BochefOHcduld, prince et princesse Cito Filomarino di Bitetto, princesse Marguerite de Broglie, S, E«P,

M. Japy, ministre plénipotentiaire, Mme

Georges Kohn, comtesse de SainteCroix, amirale Dumesnil, princesse Gagarlne, lady I'oulett, comtesse d'Orsay, comte et comtesse de Tascher, M. et Mme Wittouck, Mme Fauchier-Magnan,

LE CARNET DU « FIGARO»

M., Mrs et miss Alden, M. Guillermo Matos Paeheco, princesse Donskaya, marquis et marquise Ponticelli, princesse Eristoff, etc.

BIENFAISANCE

Le Gala des Bleuets, dont le succès dépassa les prévisions les plus optimistes des organisatrices, a eu lieu avant-hier aux Ambassadeurs, pavoisés aux couleurs franco-britanniques.

A la fin du dîner, M. André de Fouquières a bien voulu présider aux enchères d'une minaudière offerte par une maison réputée. Grâce à son dévouement, la somme recueillie a atteint un chiffre impressionnant qui apporte un nouvel appoint à l'œuvre de la Pouponnière, Nouvelle Etoile, au profit de laquelle était organisé ce gala. Reconnu au hasard

S. A. R. la Princesse Sixte de Bourl>on-Parme, S. A. R. la Princesse Alexandra de Grèce, S. Exe. l'ambassadeur du Brésil et Mme de Souza Dantas S. Exc. le ministre de Yougoslavie et Mme Pouritch, S. Exe. le ministre de Tchécoslovaquie et Mme Osusky, S. Exc, M. da Gama Ochoa, ministre du Portugal; S. Etc. Fakhry pacha, ministre d'Egypte; le charge d'affaires d'Italie et donna Rosarlo Prunas, M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur le ministre de l'éducation natio. nale et Mme Jean Zay, le ministre de l'économie nationale et Mme Raymond Patenôtre, Mme Georges Bonnet, Mme Paul Reynaud, le Princ.e héritier de Kapurthala, S. Exe. l'ambassadeur de France et la comtesse Clauzel. S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Pila, duc et duchesse de La Rochefoucauld, princesse d'Arenberg, duc et duchesse de Bisaccla, duc de Maillé, princesse Robert de Broglie, prince et princesse Achille Murât, marquise de Crussol, comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, marquis et marquise de Polignao, marquis et marquise de Montesqutou-Fezensac, prince Ch, d'Arenberg, M. et Mme de Carbuccla, comte et comtesse Elle de Gaigneron, Mme Roussy, marquis et marquise Theodoll, comte et comtesse René de Chambrun, M. et Mme Gonse-Boas, baron Maurice do Rothschild, marquis des Cars, M. et Mme Pierre Lafltte, Mme Veil-Picard, lady Alexandra Haig, M. Pierre Guiniier, ̃

Mlle Madeleine Carroll, baron et ba-

Mlle Madeleine Carroll, baron et ba-

ronne Philippe de Rothschild, M. et Mme Léon Renier, Mme James Hydo, M. et Mme Skousès, baron et baronne Henri de Bastard, Mme Mathis, comte de Fels, comtesse de Beauchamp, comte d'Herbemont, comte et comtesse André de Contades, Mme Frank-Jay Gpuld, M. et Mme Paul-Louis Weiller, comte et comtesse de Saint-Quentin, baron et baronne Pellenc, comte et comtesse François de Champeaux. M. et Mme Levée, M. et Mme Pierre David-We>ll, comte Stanislas de La Rochefoucauld, comte et comtesse de Montcabrier. M. et Mme Robert Gérard, baron de L'Espée, M. Pierre Lyautey comte de SainteCroix, Mme Alexandre Singer, comtesse Thérèse de Caraman-Chimay, prince Matei Brancovan, M et Mme Slckles, Mme Schreiber-Crémieux, baron et baronne d'Almeida, comte de Castéja, M. Finaly, M. Robert Chantemesse. M. Edouard Bonnefous, comte Bernard de Ganuy, M. et Mme Robert Lazard, M. Schreller. Mme Rosenhelm-Randon. M. et Mme Pierre Mortier, At, et Mme Bluni-Ribes, M. de Thomasson, M. Roger Lei'ébure, *U>.

CERCLES

Le Mémorial de France à Saint-Denys a tenu hier son assemblée générale à bord du house-boat La Tamise, sous la présidence de S. A, R. le Prince Xavier de Bourbon-Parme.

NAISSANCES

Le comte Bernard du Cheyron du Pavillon et la comtesse, née Champ, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Pierre.Le 5 juin.

Le docteur Albert Julia et madame, née France Holller*Larousse, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Anne-Sophie. Le Touquet, 19 juin 1938. On annonce la naissance De Chantai Maupaté, de Dominique Neagoe DJuvnra.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles c De Mlle Peoyss Ljpn 8VW M? F*Uï FalJj.

MARIAGES

Le mariage de Mlle Jacqueline Labusqulère, fille de M. et Mme Jean Labusquière et petite-fille du professeur Jéan«Louis Faure, mem- bre de l'Institut, avec M. Jean Haramboure a été célébré samedi

Par PETER FREUCHEN ques heures, aussi dormions-nous sur nos traîneaux. Le soir, nous allumions de grands feux, cuisions la viande et faisions de la soupe chaude, L'un de nous eut une idée superbe Faisons bouillir des œufs, dit-il, -et on applaudit à cette ingénieuse proposition.

Ceci me visait plus que les autres, car j'étais le seul à avoir des œufs mis en réserve dans l'ile. Néanmoins, les caches appartiennent à la communauté, et je ne pouvais refuser d'en fournir. On ne peut emporter le contenu des caches, mais il est permis d'en manger sur place autant qu'on veut.. Les œufs gelés sont un des plus magnifiques dons du ciel. La coque craque toujours en gelant, mais le blanc de l'œuf qui en sort gelé et séché a un goût délicieux, On enlève la coque en tenant l'œuf quelques instants dans ses mains, puis on le mange comme une pomme. Le nombre d'œufs que chacun pouvait avaler est presque incroyable, d'autant plus que c'étaient des œufs d'eiders, gros presque deux fois comme ceux d'une poule. Lorsque nous en eûmes consommé de nombreuses douzaines, on remplit la marmite et on en fit bouillir d'autres et j'étais seul à avoir ramassé des œufs.

En rentrant chez moi, je commençais à comprendre queWe femme allait être ma Navarana, Elle portait toujours ses haillons, mais ses bottes neuves étaient finies, et elle avait un air bizarre en hautes bottes d'un blanc immaculé, avec de la peau d'ours sortant en haut, et que suivait un pantalon dont les morceaux tenaient à peine ensemble. Mais le lendemain un beau pantalon neuf remplaçait celui-là, et alors elle se flatta d'être la mieux habillée de la tribu.

Je racontai l'incident des œufs à Navarana, et elle me promit de faire cesser cela. J'avais un peu peur que mon honneur de chasseur n'en souffrît, mais elle était bien trop intelligente pour

cela,

CË2l Penses-tu vraiment, me dit-elle, que je te ferais une chose pareille ? Oh, non

Elle dit simplement à sa mère qu'elle craignait de ne pas avoir d'œufs quand elle viendrait nous voir cet hiver, Lelle-ci, une femme très intelligente, laissa alors tomber un germe de Soupçon dans le village

Peut-être, suggéra-t-elle, la saison de la chasse aux morses ne durera-t-elle pas aussi longtemps que d'habitude cette année, parce qu'on a répandu des coquilles d'œufs sur la glace, et que les morses pourraient être offensés,

Les femmes rapportèrent ce propos à leurs maris, qui en discutèrent longuement. Finalement les anciens du village conclurent que, bien qu'ils ne pussent en être certains, il vaudrai peut-être mieux s'abstenir de manger des œufs en chassant les morses.

Ce fut le premier bénéfice matériel que me valut mon mariage.

(Traduit de l'anglais par Maurice Réroon.)

(FIN.) (Copyright by Albin Michel.)

Mlle Jacqueline Labusquière. (Pliot. Lipnislzki),

derflier, dans l'intimité, en l'église de Louveciennes.

Les témoins étaient, pour la mariée Mme Jeanne Lanvin et le comte Jean de Polignac pour le marié Mme C. Brun, sa grand'mère, et M, Jacques Djeport. La jeune mariée portait un ample voile de tulle accroché à hauteur du front, s'ouvrant aux bords du visage et brodé de chaque côté jusqu'à terre d'une guirlande de fleurs blanches mêlées à quelques feuilles vertes.

Sa robe était un simple fourreau avec quelques fronces d'ampleur à la ceinture et au corsage.

Les demoiselles d'honneur étaient vêtues de charmantes robes de cretonne à fleurs.

Une réception intime eut lieu ensuite dans la maison familiale de Louveciennes, entièrement décorée de façon champêtre, de gerbes de blé et de bouquets de fleurs des champs.

On nous prie d'annoncer le mariage de M. Henri Bernard, fils de M. Paul Bernard, directeur générai de la Société de Pontgibaud, et de madame, née Andrée Paraf, décédée, avec Mlle Lucienne Jacob, fille de M. René Jacob et de madame, née Ernes, çiécédés. La cérémonie a été célébrée dans la plus stricte intimité le 17 juin.

Par suite d'un deuil tout récent, le mariage de Mlle Jacqueline Bazin avec M. François Pacquement a été célébré ces jours derniers dans la plus stricte intimité.

En l'église de Marly-le-Roi a été célébré le mariage de Mlle Régine de Gonet, fille du marquis de Gonet, décédé, et de la marquise, née Malric-Cazes, avec le comte de Chamberet, fils du comte de Chamberet, décédé, et de la comtesse, née Prost, tous deux décédés. Les témoins étaient, pour la mariée M. Christian Auboyneau, son beau-frère, et le comte Charles de Gonet, son frère pour le marié le comte Max de Chamberet, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle, et M. Georges Vaudoyer, chevalier de la Légion d'honneur,

Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois se sont fait entendre au cours de la cérémonie religieuse. Une élégante réception a réuni les parents et amis des deux familles en la propriété de la marquise de Gonet, au Verderon de Marly.

»- En l'église Saint-Sulpice vient d'être célébré le mariage de Mlle Elisabeth Viénot, fille de M. André Viénot, avocat à la cour d'appel de Paris, membre du conseil de l'Ordre, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Paulmier, avec M. François Carpentier, architecte diplômé par le gouvernement, fils de M. Jean Carpentier, industriel, maire adjoint du sixième arrondissement, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Lyon- Les témoins étalent, pour la mariée M. Adolphe Viénot, notaire honoraire, et M, Edgard Paulmier, avocat honoraire à la cour d'appel de Paris, chevalier de la Légion

Peter Freuchen.

d'honneur, ses grands-pères pour le marié M. Etienne Carpentier, bâtoniner de l'ordre des avocats de Paris, conmmandeur de la Légion d'honneur, son oncle, et M. Defrasse, membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur. INFORMATIONS

De Vichy :·

Sont actuellement les hôtes de la station ou viennent d'y séjourner S. Exc. M. Baehke, ministre plénipotentiaire de Norvège à Paris, descendu aux Ambassadeurs S, Exc, M. dos Santos Tavares, ministre du Portugul il La Haye, et Mme dos Santos Tavares, descendus aux Ambassadeurs; S. Exe. M. de Castro, ministre d'Uruguay & Bruxelles, descendu à PAstorla; le jénateur Manceau, descendu à l'h6tel des Princes M. A- Chautemps, sénateur d'Indre-et-Loire, descendu à l'hôtel des Bains; M. Join-Lumbert, sénateur de l'Eure, descendu aux Ambassadeurs docteur Fontanille, sénateur du Lot, descendu à l'hôtel des Deux-Mondes M. Toy-Riont, sénateur des Hautes.Alpes, et Mme Toy-Riont, descendus à l'hôtel Albert- M. Lepert, sénateur de la Sarthe, descendu aux Ambassadeurs comtesse Citadini, venant de Nice, descendue à l'hôtel du Parc lord Lurgan, venant de Londres, descendu à l'hôtel du Parc; professeur Moure, venant de Bordeaux, descendu à l'hôtel des Bains; comte et comtesse J. de Mlrainon-Pesteils, venant de Paris,, descendus au pavillon de Sévigné; professeur Leclerc, de la Faculté de Lille, descendu au Carlton; M, Hugo Krofft, directeur de l'Office national du tourisme suédois, descendu au pavillon Sévigné; comte de Brisy, descendu à l'hôtel Albert-I" professeur BrocqRousseau, de la Faculté de médecine de Paris, descendu à l'hôtel Albert-I*r; comte et comtesse de Mure y, descendus à l'Astoria; comte j. de Kulsnie, descendu à l'hôtel des Ll|as; baronne de Pitteurs, venant de Bruxelles, descendue aux Ambassadeurs; marquis D. Impérial!, descendu à l'hôtel du Parc; comtesse d'Hérouvllle, descendue au Molière; baron et baronne de Luie, venant de Reims, descendus au Queen's Hotel.

DEUILS

Les obsèques de M. le bâton.nier Aubépin auront lieu demain jeudi 30 juin, à neuf heures quarante-cinq, en l'église Saint-Charles de Monceau, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. De la part de M. Paul Delzons, avocat à la cour, et de Mme Paul Delzons; de M. et Mme E.-B. Burstall, de M. et Mme H. Bosman, de M. et Mme André Aubépin, ses neveux et nièces.

Nous apprenons la mort de M. Albert Gatine, inspecteur général des finances E. R., président de la Société amicale des anciens élèves de l'Ecole polytechnique, commandeur de la Légion d'honneur.

Les obsèques auront lieu demain jeudi 30 juin, à dix heures quarante-cinq précises, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, où l'on se réunira. Ni fleurs ni couronnes. Les personnes qui auraient eu l'intention d'en envoyer sont priées, selon le désir du défunt, de les remplacer par un don à la Société amicale de l'Ecole polytechnique.

De la part de Mlle Germaine Gatine, de M. et Mme Jean Matter, des familles Bochet, Henry, Zédet, Richard Bérenger, Sabattier et Bidermann.

On nous prie d'annoncer la mort du lieutenant-colonel Marcel Rusterholtz, ancien attaché militaire de France à Stockholm. Les obsèques auront lieu à Bitche (Moselle).

Nous apprenons la mort de M. Pierre de Suyrot, décédé à Ruffigny (Vienne), dont les obsèques auront lieu à Splnt-Micliel-Ie-Çloqcq (Vendée), demain jeudi 30 Juin, à onze heures.

̃r-= Les obsèques du marquis de Gourmont auront lieu à Vaux-sur» Seulle, demain jeudi 30 juin, à dix heures.

Nous apprenons la mort de Mme Henri Gabelles, femme du directeur honoraire du Conservatoire national des Arts et Métiers. Le comte Georges Hardy de Perini, membre de la Société des poètes îrançais, vient de mourir.

.ACTUAIITES

LE GENERAL HANOTTE.

commandant supérieur des troupes en Tunisie, reçoit les insignes de grand officier de la Légion d'honneur des mains du vice-amiral Bléry, préfet maritime de Bizerte.

~1l~,de "~d~ 0 CUUL~U~~ ~AJLt~

A l'ombre des Bleuets faut, en ce bas monde, aimer beaucoup de choses, avant de savoir ce qu'on aime le mieux, (~e

Parmi ces choses, la soirée de

lundi en l'honneur de la Nouvelle Etoile, pouponnière des enfants de France, fut de celles qui avoisinent la perfection et méritent d'être citées parmi les soirs fastes de Paris. Rarement, vit-on pareille affluence et d'une semblable qualité, se presser « l'appel de la charité, pour apporter, par sa présence, le meilleur encouragement au sourire de ce bébé joufflu décorant les programmes, emblèmes lumineux de tous ceux qui composent l'avenir et l'espérance de notre pays-

Il faisait beau, le ciel, comme les cœurs, était à l'unisson d'une fête

On annonce la mort, à l'âge je soixante-neuf ans, de Mme Georges Paul-Boncour. née Gabrielle Augustins, pieusement décédée en son domicile, 164, faubourg Saint-Honoré.

Elle était la femme du docteur Georges Paul-Boncour, professeur à l'Ecole d'anthropologie, ainsi que la mère de M. Jean Paul-Boncour, secrétaire d'ambassade, et de M. Jacques Paul-Boncour, dit Jacques Depiane.

Sur la, volonté expresse de la défunte, les obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité. On nous prie d'annoncer la mort de M. Démétrius Vernudachi, décédé le 27 juin. Ses obsèques auront lieu demain jeudi 30 juin, à dix heures, en l'église grecque (rue Georges-Bizet), où l'on se réunira. De la part de Mme Vernudachi, son épouse; de M. et Mme Roger Pottier et leur fille, de M. et Mme P. Vernudachi et leurs enfants, ses enfants et petits-enfants; de Mme E. Garnot et de Mme Ad. Psichari, ses sœurs.

M. et Mme Charles Duruy ont la douleur d'annoncer la mort de leur fille Béatrice, survenue le 24 juin, à onze mois. L'inhumation a eu lieu dans la plus stricte intimité,

De Berne, on nous prie d'annoncer la mort de Mme Albert de Fischer, pieusement décédée à Lausanne dans sa soixante-quatorzième année. Elle était la mère et bellemère du comte et de la comtesse de Kalbermatten et de M. et Mme Louis de Castella.

Une messe sera dite pour le repos de l'âme de Mlle de Gouvion Saint-Cyr le samedi 2 juillet, à dix heures, en l'église Notre-Dame des Victoires.

Une messe anniversaire sera célébrée le lundi 4 juillet, à neuf heures, en l'église Sainte-Clotilde (chapelle Sainte-Clotilde), pour le repos de l'âme de M. Pierre Perrin, On annonce de Cannes la mort de S. A. la princesse Daria KaraGeorgevitch, décédée le 26 juin 1938 dans sa villa « La Fiorentina ». Les services religieux auront lieu à Cannes le 29 juin, à onze heures, en l'église russe, et à Genève le 2 juillet, à dix heures et demie, en l'église russe. L'inhumation aura lieu au cimetière Saint-Georges à Genève, aux côtés de S. A. R. le Prince Alexis Kara-Georgevitch. son défunt mari.

On annonce la mort, à SaintAygulf (Var), de M. Adolphe Fruhinaholz, commandeur de la Légion d'honneur, âgé de quatre-vingttreize ans, une des personnalités industrielles les plus connues et les plus estimées de Nancy.

On annonce la mort

De Mme Ph. Faillehin, née Marguerite Solle, à la Toussaint-Strasbourg de Gqnisgue de Ba.)'I|a,5.t de Septfontaines.

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Les saphirs, les rubis, les diamants, rivalisaient aux cous des belles, avec l'éclat de la décoration tricolore de la salle, les robes bleues et les robes blanches se paraient de bleuets nichés au creux d'un décolleté, dans les boucles des cheveux, à la taille ou au poipnet en frais bracelets.

Des enchères brillamment menées autour d'un bijou, des numéros célèbres, des valses tourbillonnantes, occupèrent les heures de cette nuit trop brève, pleine de chansons, de parfums, de rires et du frou-frou des robes soyeuses de ces femmes fées, qui surent si bien montrer au monde comment Paris comprend la façon de donner. Comtesse de S.»

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A i i heures Le Tremblay. imiiMiimmimiHtni"111""111"11""11""111111'"11"1 LE FIGARO

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..uni pie de chitines nostaax n° 242-51

UN SOIR, A VEZELAY 1'1

Quand un chant de Marins

efface la lutte sociale (SVWt. DE LA PREMIERE, PAGE)

Les voyageurs de Stockholm ne nous ont pas enseigné la paix par le désarmement, mais la paix armée par l'équilibre des forces. Si leur nation ne s'anc»mie pas, épuisée par les conflits, impassible d'en trouver la cause dans une sorte de domestication « paternaliste » du salarié par l'employeur, et non plus dans la suprématie des revendications ouvrières par les bons offices du parti au pouvoir.

Ce s'est pas la première fois que je vois des patrons et des ouvriers librement assis autour d'une table. Je me souviens de Rome et des vaillantes journées de la Villa Aldobrandini où l'Institut de culture fasciste avait convié, voici quatre ans, quelques jeunes Français à une conference d'information sur le corporatisme. Et parfois, dans l'expose des orateurs perçait une sorte d'asphyxie, un étranglement dans l'ombre d'une lutte sociale encore vivace. M. Mussolini a mis côte à côte aux fers du service de l'Etat, avant qu'ils ne se sourient de bonne grâce, les compétiteurs ouvriers et patrons. Ils obéissent. Les Suédois se créent, au contraire, une paix sociale relative dans la liberté. Après les désordres sanglants de la grève générale de 1909, après les lock-out où le patron perd ses marchés, après les grèves interminables ou la faim des enfants fait fléchir la révolte, des hommes s'aperçoivent doucement qu'il est vain de « manger » par des procès de sang et de famine l'objet du litige. Ils affluent ces institutions du partage que sont les contrats collectifs. Chefs patronaux, chefs ouvriers, dans l'inévitable compétition des intérêts, se forment un génie contractuel ils s'affrontent et puis s'estiment. Après vingt années de pratique, un chant de communauté joyeuse s'élève à l'ombre d'une basilique romane, en France.

Les Suédois ont livré sous les arbres de Pontigny le dernier état de cette expérience. Je sais bien qu'il faut fuir les grands mois et pourtant, lorsque, sous les arbres de Pontigny, notre regard allait de M. Socderlund, le chef patronal, au leader géant de la C.G.T., M. Lindberg, nous avions parfois l'émotion de nous trouver à la pointe extrême de la civilisation contemporaine. On verra

pourquoi.

Sous la charmille

A l'orée de la charmille de la vieille abbaye cistercienne, il y

Vers une offensive japonaise sur la Chine méridionale

Londres, 38 juin. Le corres* pondant du Daily Express à. HongKoog signale que deux mille uopimes de l'infanterie de marine ja.ponaise ont débarqué de navires de guerre sur la côte sud de la Chine, près de l'île Namoa, occupée lu semaine dernière. On s'attend eu conséquence à une grande offen» fivo dans le Sud.

D'autre part, Narooa et deus pe»tites îles voisines serviraient de base aux avions japonais qui, de là, partiraient pour bombarder sans répit les routes de l'est du Kouan-

toungi

Un raid chinois

sur Anking

ToJda, 28 juin. -*̃ Suivant un message d'Anking, l'aviation chinoise a fait un raid, ce matin, sur Anking.

Un avion de bombardement cm» nois a été abattu par les batteries de défense aérienne japonaises. Choléra à Hong-Kong Hcng-Kong, 38 juifi, Une épidémie de choléra a éclaté dans le district chinois de Hoeg-Kong. On «roit que la maladie a été colportée par des rét'uglics.

SUITE DEjAfREMJEREJRAGE. APRES L'AUGMENTATION DU PRIX DE L'ESSENCE

Pans le même temps, on enregistre 35 de baisse sur les huiles Se graissage, ce qui indique que de nombreux automobilistes ont laissé leur voiture au garage. La politique de taxes à outrance « fait ainsi ses preuves. On pouvait donc s'attendre à des mesures opérantes d'adoucissement des impôts. Ce sont, au contraire, .des taxes nouvelles, de lourdes taxes qu'on ajoute celles déjà insupportables dont est gratifiée l'auto-

mobile.

JJous n'insisterons pas sur les conséquences de ce fâcheux état de choses renchérissement du coût de la vie, baisse plus sensible encore des recettes du Trésor, préjudice porté au tourisme, difficultés nouvelles, et de tous ordres, créées à l'industrie et au commerce de l'automobile.

Un seul but

pour les automobiliste s'unir et agir

La réaction des usagers doit suivre Mais cette réaction n'aura de portée véritable que si tous les autojnobilistes et tous ceux qui touchent de près et de loin à l'autolaobilc sont unis, luttent avec cohésion et décision pour faire comprendre leur erreur aux pouvoirs publics et barrer la route aux tascs sans cesse plus lourdes qui pèsent sur J'automobile.

Il faut créer une Confédération nationale des usagers de la route, qui ne sera pas seulement un groupement de plus, mais une vaste union de tous ceux qui sont intéressés par l'automobile, une union avec un programme d'action et un dôsir d'action.

Il appartient à Union Routière de France, que préside M. Lamourcux, et qui déjà s'est montrée très agissante, do prendra cuttej initiative et do réaliser c»fi» le groupement qu'attendent tau tes

automobilistes.

Ce mauvais coup porté soudai* nement aura eu cet effet heureux, nous l'espérons tout au moins, de grouper les automobilistes et de les décider à agir énergiquement, La réunion

du Front de l'automobile Le comité des présidents des organismes adhérents au Front de l'Automobile tenait hier une réunion motivée par les nouvelles taxes. Il fait appel à l'union, lui aussi, et annonce des mesures qui seront envisagées par le Comité d'action.

Le Comité se réunira de nouveau vendredi prochain 1" juillet. Les résultats obtenus eu janvier dernier grâce au Front de l'Automo» bile montrent que ce groupement était dans la vérité en agissant comme il l'a fait. La Confédération générale des usagers de la route, si elle voit le jour, devrait pouvoir englober le Front de l'Automobile et agir avec lui pour le bien des automobilistes.

André Reichel.

` Une protestation

de l'Union des groupements de l'automobile

L'Union des groupements do l'automobile de la région parisienne, qui réunit la presque totalité des garagistes de Paris et du département de la Seine, tient à protester avec vigueur, tant au nom de ces derniers qu'i-.u nom de leurs clients dont ils se font les interprètes, contre la nouvo 'f taxe sur l'essence. Elle décide d'alerter dès maintenant ses adhérents en vue d'envisager les mesures énergiques qui s'imposent et tient à affirmer de nouveau son opinion que, seuls, des dégrèvements wiassiis do l'essence psuvcjit redonner k l'automobile, dans notre pays, une suprématie nui lui échappe.

a une table de pierre non pas la pierre des sacrifices antiques, un heureux sortilège est en elle: dès que nous fûmes quatrevingts Français sagement rangés autour, l'atmosphère passionnelle a fondu.

M. Ernest Mercier prend un cliché de M. Molander à une minute intéressante. Le chef ou. vrier suédois répond à l'un de nos militants cégétistes qui l'a interrogé sur les possibilités de propagande syndicale à l'intérieur de l'usine « En principe, lorsqu'on est à l'usine, c est pour travailler. » Le visage de M. Mercier s'illumine c'est que le cliché sera excellent. L'exposé des pratiques d'arbitrage absorbe M. Larobert-Ribot, le doigt sur une lèvre pensive. Et M. Max Hermant semble prendre du secours pour les négociations difficiles du contrat collectif dans les assurances en interrogeant M. Holmstroem, réplique puissante de Garry Cooper, et dans le privé éminent juriste patronal. Des patrons français, MM. Barnaud, Deléon, Laroche, Lobstein, des écrivains des problèmes du travail comme MM. H. Dubreuil et Jean Coutrot, adressent cent questions qui mettent à l'épreuve vivante les institutions suédoises, Près de la pierre ensorceléd M. A. Detœuf fait régner une autorité abbatiale, il exerce discrètement, pour le bien d'une communauté oncoraraode, les pouvoirs d'un abbé de Pontigny im-

provisé.

Des militants de la C. G. T. sont venus rejoindre leurs camarades do Stockholm des militants du rayon intellectuel plutôt que ceux qui mènent la bataille dans le courant des jours MM. Robert Lacoste, Lucien Laurat, G. Lefranc, etc. Ils ont la curiosité âpre et un brin polémique. Souvent nous avons souri, parce que, dans le cercle savoureux, avec une dignité d'« intouchables », ils se défendaient fort habilement de tout contact patronal. Et comme je taquine l'un d'eux pour sa raideur, il nie réplique doucement: Evidemment, si les communistes étaient venus, l'atmosphère serait pjus amicale eux, ils ont la pratique de la main tendue.. Noël.

Maurice Nofel,

DEMAIN i

UNE FAÇON DE NE PAS MANGER LE FONDS AVEC LE REVENU

La Chine fait obstacle au départ de ses conseillers militaires allemands

ChangMt, 28 juin. Une information d'Haukéou dit que le gouvernement chinois n'autoriserait pas ses conseillers militaires allemands à partir avant la fin des hostilités.

Cette opposition aurait accru la tension entre Hankéou et Berlin, qui aurait menacé le gouvernement chinois de rompre les relations, D'autre part, un grand nombre d'étrangers ont quitté Hankéou pour Hong-Kong. Beaucoup s'apprêtent à les imiter.

Violentes bagarres à Klaipeda, à l'arrivée d'un navire allemand

Kauwis, 28 juin, Des incidents setublables à ceux qui se sont produits la' semaine dernière ont eu lieu à Klaipeda lors de l'arrivée du navire allemand Preugsen. De violentes bagarres se sont produites obligeant la force armée a intervenir.

On compte jusqu'à présent un mort et onze blessés.

(Téléphone < Figaro >)

VIENNE, 28 juin.

Le jour de la fête de Saint-Pierre et Paul est, on le sait, une fête nationale pour l'Autriche.

M. Burckel, haut-commissaire du Reich, a fait savoir aujourd'hui que le 29 juin ne sera pas un jour férié et que, désormais, les jours fériés d'Autriche coïncideront avec ceux d'Allemagne, et ceki. dans l'intérêt économique du pays.

La décision absolument inattendue de M- Burckel qui, on le sait, n'a pas toutes les sympathies du \1 peuple autrichien, a causé ici une véritable sensation et est pour tou-

te la classe ouvrière un véritabe c

désappointement.

Le gouvernement du Reich commence-t-il à trouver que la mainmise sur l'Autriche est tout de même une question plus compliquée et plus difficile à régler qu'elle paraissait tout d'abord ? Cela se pourrait. Ce qui apparaît actuellement comme certain, c'est que les milieux officiels de Berlin et M. Hitler lui- même arrivent à être absolument exaspérés par les « rumeurs fantastiques qui circulent à l'étranger sur les événements de Vienne. Aussi l'on annonçait ce soir qu'une commission chargée d'enquêter et de trouver de quelle source arrivent de telles rumeurs doit se rendre à Vienne très prochainement.

Les employés juifs

ne peuvent plus travailler nulle part

Vienne, 28 juin. On sait qu'il y a quelque temps, les entreprises aryennes d'Autriche avaient étc invitées à licencier dans les quinze jours leur personnel israélite. Cette fois, ce sont les entreprises juives qui sont dans l'obligation. également dans les quinze jours, de licencier leurs salariés isrnêlitss.

»..

AU QUAI D'ORSAY M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, a reçu hier au Quai d'Orsay M. William Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis à Paris M. Suad Davaz, ambassadeur de Turquie à Paris; M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne à Paris, et sir Eric Phipps, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris.

Le ministre des affaires étrangères s'est également entretenu avec M. Caillaux, président de la Commission des finances du Sénat, et avec M. MiïUcr, président de la Commission doa affaires êtraogè^es do la Chambre.

POUR PARER AUX ATTAQUES CONTRE LES CARGOS ANGLAIS LEGENERAL FRANCO proposerait la neutralisation d'un port gouvernemental Celui d'Almeria, par exemple Après une entrevue avec le chef nationaliste, Sir Robert Hodgson part aujourd'hui pour Londres

(De notre correspondant particulier par téléphone)

LONDRES, 28 juin. un port appartenant aux gouver» Demain débat de politique Cet après-midi, M. Chamberlain neroentaus, comme Alraeria. Au- étrangère a déclaré aux Communes que le cune indication ne permet de pen- up débat inter- gouvernement n'avait pas encore ser que le chef des nationalistes ^n débat sur la situation înterreçu la réponse du général Franco est en mesure de donner au gou- nationale aura lieu jeudi prochain au sujet des dernières attaques sur vernement britannique l'assurance Westminster. En attendant, l'atles cargos britanniques. Mais nous formelle que les avions sous le mosphère aux Communes ne cesse apprenons ce soir que sir Robert contrôle nationaliste ne bombar- d'être trouble et même agitée à Hodgson a été reçu par le chef deront plus les cargos anglais qui la suite des déclarations faites aux nationaliste aujourd'hui et qu'il se trouvent dans les eaux terri- Communes par M. Duncan Sandys partira demain pour Londres. La toriales ou dans les ports espa- lundi dernier, et qui ont été faites seule mesure proposée par le gé- gnols qui bordent Ja zone de grâce à des informations provenéral Franco serait de neutraliser guerre, nant de documents secrets. Les documents dont M. Sandys a fait

AIIPIIN NAlfIDF DDITlMUimir «Hat étaient seulement connus, dit-

AULUIl llAVInb Dm I ANNUluE. on' de cia<ï personnes. Us renfeinWVWIV linilllfc. UlllinMmyUI* ment des indications sur la pro-

« t | • •̃̃ | duction et les plans de défense ne transporte de cargaisons illégales ^r^ publie. Le premier mi• ̃» if nistro aurait annoncé cet après-

fl/tMA Imm n«iwln AAnnnnAlit midi aux Communes que le gou-

dans les ports espagnol ^^j^^kd^

assure-t-on a Londres *»* Parlement à l'égard des

M~~Mt~ t. Vtt M ~WtMtCO secrets ~.g~~ Chamberlain es-

Londres, 28 juin. Dans l'en- peurs britanniques dont les noms père que cotte proposition sera actourage de Whitchall, on dément figurent sur la liste du général «eptée dans un court délai, car catégoriquement les assertions des Franco, démentent, eux aussi, les M. Hore Belisha est anxieux do nationalistes espagnols selon les- accusations selon lesquelles ils se faire un rapport sur la question le quelles pas moins de douze vapeurs livreraient constamment à des acti- plus rapidement possible. britanniques se livreraient actuel- vités illégales. Par ailleurs, le ministre de ïa lement h la contrebande des arme- Il y a cn effet lieu de souliener guerre annonce que le conseil do mentsenî faveur du Gouvernement que les noms des douze va- l'armée est décidé à former un corepuDlJcain do Barcelone. peurs, figurant sur la liste- du gé- mité d'enquête pour examiner dans II résulte en effet dune enquête néral Franco, l'un d'entre eux, Je quelles circonstances ces docupfficjollc a laquelle fit procéder MarkU/n à été constamment engagé, ments secrets ont été communiqués 0 Gouvernement britannique que durant ces dernières semaines, au à M. Sandys. les liste "faf fÔuraS'ïïï'FSreten dont transport de denrées destinées aux Cet après-midi, M. Hore Bclisha, «ce oir leeénéral Franco ne trans n}sm%es et non aux rémiblicains, ministre de la guerre, a annoncé nortcHt le général Franco, notant «* qu'un autre vapeur, le Orange, aux Communes les nouvelles me,-

portent aucune cargaison pouvant est un bâtiment français et non szires poui, l'ea;paiision des cadre ,a

§trCtCconsirérXComfnèSmég^leU.Vant ^«tafi sures pour l'«P™»?» des ™«T

De son côté, la Commission anglais. chargés de la défense contre

De son côte, la Comnils5lon Ill- a aikitoiiça que le nombre

teniationale d. non-intervention Sir Robert Hodgson, agent toi- Z"10!1- ann°nSa <7ue 'e nombre

n'a reçu aucun rapport de ses ob- tannique à But de diuisions de ces cadres ponr

1'1 ,rc91l .aucun r¡¡'PPQrt de scs ob- t~~m~c a, '8ul'II.os. Il donc été cl1al~c l'armée territoriale serait porté de

servateura neutres à bord de ces d'informer le général Franco du ré- f/.™ "îorSL* ZlZllI,* r

bâtiments qui puisse confirmer les sultat de l'enquête du Gouverne- 3KÏÏLa dT%nHnnÂt nriZf' nlfi

batltm'CJ1}t-s qUI 'Pt.lIsse confirmet ]c:s sultat dp l e!1quete du ~O\1Vel'11c. chiffre du contingent actuel, qui

accusons portées par Jes autori- ment britannique et d'insister pour s'S 000 hommes sera\,Z,« tes de Burgos. que de telles accusations, aussi mal '"Lk hommes, sera plus Pour leur part, les armateurs fondées contre les vapeurs anglais, aouou. britanniques ayant affrété les va- ne se répètent plus à l'avenir. Gérard Boutelleau.

EN MARGE DE L'ACCORD ANGLO-ITALIEN -1 <~

Lord PERI H et le comte CIANO ont discuté hier des questions d'Espagne

(Téléphone «Figaro»; ROME, 28 juin.

Lord Perth et le comte Ciano ont eu un entretien d'une demi-heure environ à la fin de l'après-midi. Il est certain que les deux hommes d'Etat ont discuté des questions regardant l'Espagne, les bombardements de ;navires britanniques et la réaction italienne aux menaces de représailles du gouvernement de Barcelone.

Les milieux politiques romains ne comprennent pas la politique actuelle de M. Chamberlain à l'égard de l'Italie. Ils se demandent pourquoi le premier ministre, fort d'une majorité aussi importante, diffère chaque jour de déclarer aux Communes que lo temps est venu de conclure l'accord italien. Si M. Chamberlain prenait cette initiative, on verrait enfin «e terminer toutes les manœuvres qui ont pour but de semer le trouble entre les deux pays.

La magnifique réception réservée

M. Hitler serait "exaspéré"

M. Hîtler serait e e

des rapports étrangers sur les difficultés du Reich 1 en Autriche 1. 1- 1

m • quêterait sur ia position des mem-

par M. Frank, ministre du Reich sans portefeuille au général Lutze, commandant des troupes d'assaut, ainsi que d'autres personnalités allemandes, qui peut être interprétée comme une critique à la politique de M. Chamberlain, montre en tout cas que les relations entre Rome et Berlin sont de plus en plus étroites

ei!ijçor<liale$.

Le Duce ne serait

pas intervenu auprès

du général Franco

Les bruits qui ont circulé au sujet d'une démarche qu'aurait faite le Duce auprès du générai Franco semblent mai fondés. Il se peut que M. Mussolini ait eu un instant cette intention, mais après des hésitations et des consultations diverses, il est bien évident que le gou.vernement italien ne renoncera pas au but qu'il s'est tracé en Espagne la victoire de Franco, et qu'il continuera à apporter aux nationaux l'aide de son armée de l'air.

Cette action sera surveillée par cinq mille fonctionnaires du parti national-socialiste.

Une centaine de S. A. ont été dernièrement arrêtés à Vienne

Vienne, 28 juin. De source autorisée, on apprend qu'une centaine de membres des S. A. ont été arrêtés à Vienne, au cours de ejes dernières semaines.

~J l~l;t!1`I l". 1

ETRANGER

10.000 Juifs polonais

se rendraient à pied

en Palestine

Varsovie, 28 juin. Le chef sioniste M" Rippel s'efforce de ras. sembler 10.000 jeunes Israélites de 19 à 35 ans, qui seraient prêts à se rendre à pied de Pologne au Palestine.

Vengeance henleinienne Prague, 28 juin. Des membres du parti des Allemands des Sudètes ont entraîné chez un marchand de couleurs Un enfant de cinq ans, fils d'un candidat du parti social-démocrate allemand aux dernières élections, et l'ont recouvert d'une couche de minium. La police a ouvert une enquête.

Les conversations

franco-turques

Antioche, 28 juin. Les étatsmajors français et turc, d'accord sur les principes, mettent au point les derniers détails de la coopération. L'annonce de l'arrivée de troupes turques dans le Sandjak est prématurée.

L'industrie anglaise

proteste contre le dumping allemand

Londres, 28 juin. La National Union Oldmanufacturers, proteste contre l'envahissement du marché britannique par des marchandises allemandes a bas prix exportées grâce aux subventions du gouvernement allemand, et demande que des mesures soient prises sans retard par le gfjuvewtewont brîteKJi:ciuc,

tnont dos ndicationa sur la pro·

restreint de dix mambrés qui en-

« L'effet déplorable

produit en Angleterre par les bombardements »

Rome, 28 juin, jD'après ccr-

taines indication!? recueillies daus

les milieux généralement bien informas, lord Perth aurait, en particulier, attiré l'attention du gouvernement italien sur l'effet déplorable produit en Angleterre par les bombardements de navires marchands anglais et des populations civiles de l'Espagne gouvernemeutale par l'aviation nationaliste espagnole, et 'lui aurait suggéré d'user de son influence auprès du général Franco pour qu'il y mette fin.

D'autre part, lord Perth aurait, croit-on, transmis au comte Ciano certaines suggestions britanniques concernant le retrait des « volontaires italiens d'Espagne,

Dans les milieux autorises, on affirme que ces arrestations n'ont

pas été motivéps par des faits d'or-

drc politique, mais par des délits commis par les intéressés et dont on ne précise pas la nature. Les S. A. arrêtés n'ont pas été envoyés dans un camp de concentration, mais sont incarcérés à Vienne. Au sujet du chancelier Scliuschnigg, on continue d'affirmer qu'il se trouve toujours à Vienne, « en détention d'honneur », afin de Je soustraire aux manifestations haineuses de la population.

BRESIL. Au cours d'un dîner d'adieu offert en l'honneur dit marquis d'Ormesson, qui doit prochainement quitter le Brésil, le ministre des affaires étrangères a remis à l'ambassadeur de France les insignes de Grand-Croix de l'ordre de la Croix du Sud.

EIRE. M. Alfred Byme, lord-maire de Dublin, sortant, a été réélu Pour la neuvième fois par 17 voix contre 4.

ETATS-UNIS. M. Joseph Davies. ancien ambassaeur des Etats-Unia à Moscou; s'embarquera le 6 juillet pour aller rejoindre son nouveau poste à Bruxelles.

Le président Roosevelt s'est rendu à, WUmington (Delaware) pour assister aux fêtes organisées à l'occasion du 300" anniversaire du débarquement, sur les bords du fleuve Delamare, des premiers colons suédois.

GRANDE-BRETAGNE.– Trots barils et demi de pétrole ont été obtenue pendant les essais qui ont eu lieu au puits de pétrole de Dalkcith, Ecosse, appartenant à la Compagnie anglo-américaine. PALESTINE. Les cinémas et les cafés de Jérusalem ont été fermés pour protester contre la condamnation à mort de deux Juifs coupables d'une agression contre un autobus arabe. Les révisionnistes ont, d'autre part, Manifesté à Tel Avio.

La cour militaire de Haiffa a condamné à mort deux Arabes pour port d'armes illégal, TCHECOSLOVAQUIE. Cer- tains éléments du parti des Alle-

mands des Sudètes se liurent à une

campagne antireligieuse syatêwati-

<iue, A Tçhista, près de Twnuv, ils ont brisé un calvaire.

YOUGOSLAVIE. Le lancement solennel du deuxième navire de guerre construit dans les chan. tiers yougoslaves, un contre-torpilleur nommé « Llubljnna » a eu lieu aujourd'hui à Split. Ce nouveau bâtiment, long de 98 mètres, jauge 12.000 tonnes.

PROVINCE

ALORS QU'ELLES TRAVAILLAIENT DANS UNE VIGNE, près de Vierzon (Cher), Mme Lotter et sa fille ont été tuées à coups de fu. sil par un de leurs voisins, M. Bardin, vannier, qui avait voué une haine féroce à leur famille. Puia le criminel s'est donné la mort. ♦ UNE AGRESSION A ETE COMMISE, dans la nuit d'hier, contre un chauffeur de taxi de Reims, Of. Savart qui a été hlessê à coups de revolver par deua; jeu.nes gens.

SE PROMENANT SUR LA PI. GUE DE SOULAC, MM. Reynaud et Subervié ont été enlevée par une lame. M. Subervié s'est noyé. ♦ L'ENQUETE OUVERTE SUR L'INCENDIE DE CHAMPANGES ne permet plus d'avoir aucun doute sur son caractère criminel, Le feu a pris, en même temps, en trois pointa différents. Le Parquet de Thonon a ouvert une information.

♦ LE CADAVRE D'UNE JEÛNE FEMME, Alice Lesse, 29 ans, a été trouvé dans un ruisseau bordant le canal de Berri, à Saucoins. Le gendarme Léon Giruult, amant de la victime, soupçonné d'avoir volons taireiiicnt noyé sa maîtresse, a été placé as surveillance, en attendant les conclusions de l'enquête.

« L'or espagnol

déposé à la Banque de France

nappartient pas

au gouvernement de Barcelone» déclare dans une interview au Times,

le Général Franco

Londres, 28 juin. Dans une interview qu'il a accordée à un cor-

respondent du Times en Espagne,

le général Franco a traité longuement la question de l'or espagnol déposé à la Banque de France. Le chef des nationalistes a déclaré no- tamment

« L'or déposé « la Banque de France n'appartient pas à l'Etat es- pagnol. Il est la- propriété d'une société bancaire privée qui entretient des relations contractuelles avec l'Etat. L'or appartient des actionnaires privés et la plupart d'entre eux, ainsi que la presque totalité du conseil d'administration, se trouvent actuellement en terri,toire nationaliste. L'Espagne défen- dra toujours les droits, qui, aujourd'hui, sont si injustement mis en question.

» II reste déposé à la Banque de France une quantité de lingots représentant la différence entre la contre-valeur en or de l'emprunt exprimé en francs Poincaré d'une part, et la contre-valeur en or du même emprunt exprimé en francs 1937, de l'autre. Ladite différence se monte à environ la moitié du gage or initial, soit à 1.500 millions de francs actuels. »

Il résulte de ces déclarations que Je général Franco considère que Ja véritable Banque d'Espagne n'est pas celle du Gouvernement républicain, et que si l'or déposé en Franco était remis à sa disposition par la Banque de France, celleci ne serait pas libérée à l'égard de l'Espagne nationaliste. Il

député anglais et gendre de M. Winston Churchill, est menacé de deux ans de prison pour une question posée à M. Hore Belisha, ministre de la guerre. L'attorney général prétend que cette question constitue une divulgation des secrets d'Etat. M. Sandys réplique qu'elle est destinée à éclairer l'opinion publique. LA GUERRE D'ESPAGNE Le front du Levant se rapproche peu à peu de Sagonte

Bayonne, 28 juin. Les forces nationalistes ont poursuivi aujour- d'hui leur avance dans les secteurs est du front du Levant. La ligne gouvernementale aurait été rompu au sud de Lucena del Cid, ainsi que dans la région d'Aleora, Les troupes nationalistes ont dépassé le cours du Rio Sonella qui se trouve approximativement à michemin entre Bechi et Artana, c'està-dire k 26 kilomètres au nord de Sagonte et à 48 Km. au nord de Valence, à vol d'oiseau.

Nouveau bombardement Valence, 28 juin. Des avions nationalistes ont survolé le port et le quartier maritime, lançant de nombreuses bombes, malgré le tir des batteries antiaériennes.

L9ATTÂQUE MASSIVE de ports italiens

par les avions de Barcelone r paraît irréalisable =~ (SUITE DE IA PREMIERE PAGE)

De Barcelone, la plus orientale base de départ, on compte en îigne droite 650 kilomètres jusqu'à Gênes, 700 kilomètres jusqu'à La Spezzia, le grand port militaire italien, 850 jusqu'à Rome. Seul l'itinéraire Barcelone-La Spezzia se trouve au delà de la limite des eaux territoriales françaises, à la verticale de laquelle le ciel est à tout le monde en droit aérien international. L'itinéraire Barcelone-Gênes traverse en séton la Provence vers Toulon, et la route directe Barcelone-Rome coupe la Corse. Un avion espagnol qui aurait ces deux villes italiennes pour objectif devrait donc allonger sa route de 100 kilomètres pour ne pas survoler le territoi.re français, La Sardaigne, enfin, est à 500 kilomètres de la côte catalane. Les rayons d'action né.cessaires sont alors à l'ordre de 1.000 kilomètres pour atteindre cette île, de 1.400 à 1,500 kilomètres pour Gênes et La Spezzia, de 1,900 kilomètres pour Rome. TA"

L'aviation nationaliste a toujours été supérieure à l'aviation républicaine en quantité et en qualité. Mais celle-ci, composée d'appareils généralement sans valeur militaire, est depuis l'an dernier équipée d'avions soviétiques qui ont causé des pertes certaines parmi les escadrilles nationalistes tel cet avion de chasse dessiné par l'ingénieur Policarpov le Z. K. B. 19, à aile surbaissée, équipé d'un moteur Jf, 100 désignation soviétique du moteur Hispano-Suiza

r Des précisions sur les revendications des Allemands des Sudètes Prague, 28 juin. Pour Ja première fois, un journal d'information allemand, le Deutsche Nach- richten Diellst, paraissant à Prague, donnp des détails sur les revendications du parti des Allemands des Sudètes.

Le mémorandum demande que 3e* groupes nationaux de Tchéco- slovaquie aient Je droit des représentations nationales et de former des gouvernements propres. Le pouvoir législatif, pour une ipart, resterait à un Parlement siégeant ù Prague. D'autre part, en ce qui concerne les questions intéressant les différents groupes uatioJiaux, elles passeraient uux diètes élues par les groupes nationaux en question.

Les diètes jiationa'lps auraient le droit de voter des lois intéressant l'administration municipale et j'éjjionale, les polices municipales et la perception des impôts. On dit souvent Brides-les-Baius, en Savoie, égale Marienbad, Carlsbad, Wiesbaden. C'est parfaitement exact. Mais beaucoup de personnes ignorent quo Brides-les-Bains fossède également les sources de alins et Salins égale Nauheim. Voilà ce qui explique que Français et étrangers se dirigent, cette année, vers Brides-les-Bains. A l'Hôtel des Thermes, de tout premier ordre, communiquant avec l'Etablissement Thermal et le Ca«ino,_ ils feront leur cure dans une ambiance particulièrement agréable.

Renseignements 55, rue SaintLazare, Paris.

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f'r frf*wf»ffwjiij<

UN RAID SOVIETIQUE

MOSCOU-VLADIVOSTOK

Moscou, 28 juin. L'aviateur Vladimir Kokkinaki et le navigateur Briandjnski, partis hjer à 8 h. 36, sur un bimoteur, pour tenter le raid sans escale MoscouVladivostok <7.000 km.), ont télégraphié aujourd'hui aux dirigeants soviétiques qu'ils avaient réussi à effectuer le trajet llioscou-Vladivostok en 24 heures.

La dépêche est datée de Spassk, à environ 150 kilomètres au nord 1 de Vladivostok. 1

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I<es relations diplomatiques des Etats-Unis et de la Grande.Bretagne.

Firiuin Roz et G. Lecltartier La politique extérieure et intérieure des Etats-Unis.

A. Guérard

La vie sociale aux Etats-Unis. G. Lacuut, E. BoLslniidrj- Dulieru et M. Galea

La vie économique, commer- ciale et financière.

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{*«̃•$•, *yea 21 gravures hors texte)

12 Y. 850 CV, appareil peu rapide (350 km.'), mais tres bien armé (4 mitrailleuses) et d'une maniabilité étonnante.

Pour le bombardement, les Républicains possèdent des bimoteurs rapides S. B. conçus par le professeur soviétique Toupplev, ces S. B. métalliques, à train d'atterrissage rentrant, volent avec trois hommes d'équipage, à 380/400 km. heure. lorsqu'ils sont équipés de moteurs M. 25 de 750 CV. désignation soviétique des moteurs américains Wright Cyclone en emportant une charge utile de 1.500 kilogs J et atteignant les 420 km. heure | avec des moteurs M.100. Dans ce dernier cas, le S. B. peut jeter 800 Jtflogs de bombes sur un objectif situé à 1,000 kilomètres de sa base.

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Nous avons de bonnes raisons pour croire que l'aviation républicaine ne possède pas un nombre élevé de ces appareils de bombardement léger aux excellentes performances. D'ailleurs, compterait-elle dans ses rangs les équipages d'élite conduisant une intervention nocturne dont l'approche, pour demeurer secrète, devrait s'effectuer à haute altitude ?

Mais si de telles représailles semblent improbables d'une façon massive, elles n'en demeurent pas moins possibles sous forme de raids individuels, et, retenons que, partant de Barcelone, à minuit, un S. B. peut, se trouver deux heures plus tard, à la verticale de Gênes.

Philippe Roland.

Pour la deuxième fois un avion allemand

survole la Tchécoslovaquie Prague, 28 juin. Un avion civil allemand monté par un pilote militaire a survolé aujourd'hui, sans autorisation, le territoire tchécoslovaque. C'est la deuxième fois en une semaine que pareil fait se produit, et les journaux constatent qu'aucune raison de « visibilité » ne peut être invoquée.

L'avion a dû atterrir à Budejovice. r4 t~ RAM»

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ENTRETIEN

avec ALEXANDRE KORDA

Certes, nous dit Alexandre Korda, tout réalisateur a le droit dé dorloter des idées personnelles, mais le cinéma n'est pas un moyen d'expression qui autorise des essais pour soi seul. Il confient donc de concilier ses intentions personnelles et les exigences du public. Et par public j'entends toutes les collectivités à quelque classe qu'elles appartiennent, car un même film peut .rallier les suffrages des publics de tous les pays civilisés du monde.

Quelles sont, d'après vous, les bases du film universel R Toutes les formules, toutes 'les règles sont bonnes. de même que le principe de leur négation est également acceptable. En réalite, on ne peut savoir ce que désire le public et guère davantage ce qu'il ne veut pas.

En ce qui vous concerne, ne pensiez-vous pas à une certaine époque qu'il était dans la fonction du cinéma de s'attaquer à des fresques historiques, de re- chercher un spectacle de grande' envergure î

Je ne me suis jamais spécialisé dans un genre plus que dans un autre. Un film peut être magnifique même s'il ne comporte que trois ou quatre personnages.

Et quels seront vos prochaines productions ? R

Prison sans barreaux, avec Corinne Luchaire Les quatre plumes blanches, film sur la conquête du Soudan, d'après un scénario assez différent de celui qui servit à réaliser la version muette, et enfin, Le livre de la

SOINS DE L'ÉPIDERME VEz-vous jamais réfléchi aux tâches à la foie A délicates et complexes qui incombent à un ~JL Démaquillant ?

Nettoyez la peau de toutes traces de

poudre ou de fards, aux colorants nécessairement tenaces, et auxquels ont adhéré d'invisibles mais inévitables poussières. Débarrasser l'épiderme des minuscules débris de cellules épithéliales, des toxines accumulées. Stimuler légèrement cet épiderme pour en activer la circulation et en resserrer les pores. Recouvrir enfin ces pores mis à nu d'une mince pellicule protectrice, rénovatrice des tissus pendant la nuit.

Toutes ces besognes, dont chacune est délicate, sont remplies à la perfection par la Crème démaquillante de Caron, dont la formule, très moderne, est une révélation..

THEATRES-

LES DATES RETENUES Jeudi 30

COMPAGNONS DU PLATEAU (Salle du « Journal »). En soirée: répétition générale de Baccara.

Vendredi 1" juillet

ARENES DE LUTECE. En soirée répétition générale de

Marie Tudor, de Victor Hugo.

PORTE-SAINT-MARTIN. En soirée reprise de Yoshe

Relb.

BAGATELLE. En soirée La Nuit de la Rose. Lundi 4'

COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée reprise < de George Dandin.

Vendredi S

MENES DE LUTECE. En soirée répétition générale de Œdipe-Roi.

P Mardi 12 Juillet

OPERA. En soirée représentation d'adieux de M. Franz., CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), a 20 heures Samson et Dàlila (Mme Lucienne Anduran; MM. de Trévl, Claverie, Médus, Pactat, Noré, Bussonnet, Cambon. Danse: Mlle S. Schwarz, M. Duprez) «neas (M. Serge Ltfar, Mlle Suzanne Lorcia; MM. Serge "erettl, Paul Goubé). Orcb. M. PU. Gaubert. Demain relâcue.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 heures: La Marche nuptiale (MM. Pierre Dux, Cbambreull, Debucourt, d" Rtgoult, Le Marchand; Mmes Marie Bell, Andrée de Chauveron, Véra Korène, Irène Brillant, Marcelle Gabarre,

Lis'e Delamare, Denise Clair.).

Demain, en matinée Deux proverbes de Carmontetle, Un Chapeau de paille d'Italie; en soirée Ruy Blas.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 heures représentation privée. Demain Manon.

ODEON (Dant. 58-13), à 20 h. 45: Le Misanthrope (MM. Raymond-Girard, Lucien Pascal, Chamarat, Parzy, Barré, Bchneider Mmes Eva Reynal, Suzanne Courtal, Michèle Michel, etc.). Les Précieuses ridicules (MM. Georges Cusin, Bryonne; Darras, Murzeau, Eymond, Eyser; Mmes Madeleine Brosy, Lily Mounet, Boni,1 Françoise Delille). Demain, en matinée et en soirée L'Abbé Constantin.

Jungle, d'après Rudyard Kipling, avec le petit Sabu. D'autre part, j'espère faire des films en France, pays magnifique et qui, par son climat et ses sites, permet de réaliser n'importe quel film.

Ferez-vous appel à des collaborateurs français ?

Probablement. J'espère e d'ores et "déjà travailler avec Marc Allégret. D'ailleurs, il y a très longtemps que nos studios comptent dans leurs équipes quelques-uns de vos compatriotes le maître-opérateur Périnal, pour n'en citer qu'un seul. La production anglaise estelle facilitée par le gouvernement ? 2

Pas plus qu'en France. En principe, il est préférable que les gouvernements s'occupent le moins possible du cinéma. Quant au marché, il reste libre et le grand problème, c'est la lutte contre la concurrence américaine.; Les Etats-Unis produisent, ;quèlq(ie?nuit cents' films par sân qui énvahissent-.nos^écrahs.. Les films anglais pénètrentils, par contre, en Amérique Out, quand ils sont bons. Notre public aime beaucoup les productions françaises et je suis sûr qu'une collaboration franco-britannique serait salutaire pour le cinéma, de nos deux pays. La France a des talents dont le film anglais a besoin et j'ai la plus grande confiance dans une collaboration artistique et commerciale solidement établie.

Julien-J. London.

ARTS (Wap. OT-03). S 21 n. Le Vent et la Pluie (MM. Henri uulsol, Jacques Berger, Dorléac, A. Moreau; Mmes Andrée Servilanges. Jacqueline Dufranne. Claire Gérard). ATHENEE (Opera 82-23), a 21 n. Le Corsaire (MM. LouIs Jouvet, Romain Bouquet, Dallo, Bénard, Rlgnault; Mmes Madeleine Ozeray, 0. Talazac, ^Raymone).

MICHEL (Anj. 35-02). a 21 n. 20 Les Jours heureux, de C. A. Puget (Mlles Lucy Léger, G. Génial, Juliette Faber M. Armontel, André Bervll, F. Périer).

AMBASSADEURS (Anj. 97-60). 21 b. Le Misanthrope. ANTOINE, 21 heures: Equateur.

CAPUCINES, 21 heures Préméditation.

CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 h.: Frénésie.

CHATELET, li 20 h. 45 Le Tour du Monde en 80 Jours. DEUX-MASQUES, 21 b. La Nuit imprévue.

EMPIRE, 21 h. La Maison d'en face.

ENGLISH PLAYERS (OEuvre), 21 h. The Golden Soverelgn. GRAND-GUIGNOL, 21 h. 15: Nouveau spectacle. HUMOUR, 21 h Françoise et ses tuteurs. •̃

MATHURINS-PITOEFF, 21 h. Maison de Poupée. NOUVEAUTES, 21 h. Le Bois de Boulogne.

PALAIS-ROYAL, 21 b: Je veux être star.

PORTE.SAINT-MARTIN, 21 h. Les Frères Ashkenazl. SAINT-GEORGE* 21 h. 10 L'Ecurie Watson.

THEATRE DU PEUPLE (Th. Pigalle), a 21 b. Le Foyer. VARIETES, clôture annuelle.

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 heures. < ̃•.

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 b. '45 Folle en Fleurs revue a grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite, production Paul DervaL (Damia). A. B. C., 21 h.: La nouvelle revue de l'A. B. C.

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SANS DOUTE

'1"qt-- ''I~ S',AN,S DO,U,T E

vous ~g rror~ez q u e. d

.Dans « Suez «.Loretta Young incarnera l'Impératrice Eugénie et Annabella sera la petite Toni qui joua un grand rôle dans l'histoire du canal et tint une grande place dans le cœur de Ferdinand de Les- seps. On évoquera également dans ce film la figure de Disraeli, le grand homme d'Etat britannique dont la (fortune demeura liée à celle du Canal de Suez.

e

.Robert Montgomery débarqua à Hollywood pour la première fois comme membre de l'équipage d'un pétrolier qui faisait escale dans le port de Los Angeles.

.Freddie Bartholomew possède un zoo dont il est très fier, qui se compose de trois lapins, deux canards de mer, trois énormes crapauds, une souris blanche et une multitude de grenouilles.

♦

.Depuis qu'il a tourné en Angleterre, Edward G. Robinson a contracté une habitude très britannique il prend son thé à cinq heures, au studio, pendant les prises de vues.

.Jacjde Çooper, qui a actué¥lé-:ment quinze ans, sera, à sa majorité, le jeune homme le plus riche des Etats-Unis.Depuis huit ans, déjà, son producteur met de côté les deux tiers de ses appointements afin de lui constituer une appréciable fortune.

• ̃. ̃̃̃♦- .̃

.Constance Bennett a décidé de renoncer définitivement au cinéma elle veut ouvrir un institut de beauté.

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LES PROGRAMMES

MUSIC-HALL© CIRQUES CjHANSONNIERS

CET APRES-MIDI

CE SOIR

.Les Ritz Brothers viennent de prendre une curieuse police d'assurance. Celle-ci repose sur le fait que si l'un des frères est dans l'impossibilité de travailler, les deux autres se trouveront automatiquement dans le même cas. L'assurance accepte de payer 5.000 dollars par semaine si un ou plusieurs membres du trio sont immobilisés par suite de maladie ou d'accident. Au cas où l'un d'eux mourrait, l'assurance paierait à chacun des frères survivants 200.000 doUars. Les risques étant très grands, la prime que les frères Ritz devront payer à la compagnie est également très élevée. Mais les trois frères veulent demeurer inséparables.

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.Les mauvaises langues d'Hollywood prétendent que Robert Taylor et Barbara Stanwick ont l'air de s'ennuyer, quand ils sont seuls. Mauvais présage I

♦'

.Gloria, la sœur de Joan Blondell, vient de faire ses débuts à l'écran. C'est à Franck Capra que l'on doit cette nouvelle « découverte ».

♦ ̃ ̃

̃î .Charlie Chaplin se montre parftc'ul!6reïn'éift" chatouilleux quant au choix des films' que doit tourner Paulette Goddard. Tout récemment celle-ci devait interpréter un rôle important dans « G. T. W. » Mais Charlie s'y opposa, alléguant qu'il était préférable qu'elle acceptât une silhouette dans « The Young M. Hearth ».

Ce genre de veto nuit considérablement à la carrière de Paulette, mais Charlie s'en moque il est jaloux et ceci suffit, selon lui, lui, à justifier cela.

JI: rnp e ble

OMS

Le wi s

ALCAZAR, 20 h. 45 La Revue. `

CASINO DE PARIS, 21 b. Féerie de Paris (Mistinguett). DEUX-ANES. 21 b. Les chansonniers et la revue. DIX-HEURES, 22 h.: Martinl (en exclus.), P. Colline, J. Rleux. LUNE-ROUSSE, 21 h.: Guignol 38 (Edith Piaf). Chansonniers. CAjBiîJRETS DiUNCIIN<GS AMBASSADEURS-: Le plus beau spectacle. Thé, dln., soup. BAGATELLE (Tri. 79-33) Estelle et Leroy.

CABAR. DE PARIS (6, Ars.-Houssaye), 22 h. à l'aube: Variétés. CINQ A NEUF (43, rue de l'onthleu) Micheline Grandier. COUPOLE (bd Montparnasse). Matinée et soirée Dancing. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. JOIE DANS LA CAVE (1, rue Balzac) F. Dally. LES CLAUDINES de 22 b. a l'aube attractions. LIDO: Thés, dancing, soupers, attractions

LUNA-PARK Tous tes jours, matinée et soirée. monte-cristo. 8. r. Fromentin (Tri 42-31) cabaret-danc. PAVILLON DE L'ELYSEE Thés, dîners, soupers. SHEHERAZADE N. Mlrova, U. Newman. Charlie. SKATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN, 8 21b.: dancing; 23 h. 30 Les Heures sont belles. CINÉMAS

Films parlant français.

ALHAMBRA 14 30, 20 30 Chant du Printemps, DBJ. soleil. CINEVOX-PIG. ♦ 13-2 Il. m. Une Etoile est née. CHAMPS-ELYSEES + 14 30-0 30 Etrange M. Victor. CINE L'AUTO ♦ 10 à 24 30 Charlie Chan en Egypte. CINEVOX-PIG.: ♦ 13 h.-2 b. m. Mort en fuite, Pan. Jungle. CLICHY ♦ 12 11. -minuit: Appel de la vie, A Venise, une nuit. DEMOURS: 14 h. 45, 20 h. 45 Pépé le Moko. GAUMONT: ♦ 15 b.-l'h. m.: Venus de l'or, Perles de la Cour. IMPERIAL de 10 h. a 1 h. m. Tragédie impériale. LE CLICHY ♦ 12 h. a 24 h.: Bar du Sud.

LUTETIA ♦ 14 30-20 30. S. 21 h. Ligne Maginot. MADELEINE ♦ 12 h. à 1 h. du m. Le Patriote.

En haut, à gauche une belle photo de « Les Dieux du stade », le film de Leni Rieffensthal à la gloire des Jeux olympiques, que nous verrons dès vendredi prochain au Normandie la championne Gisela Mauermayer en plein effort. Ci-dessus Danielle Darrieux dans son premier film américain, « Coqueluche de Paris », également annoncé pour vendredi soir, au Lord î Byron.

C'EST CLAUDETTE COLBERT qui va incarner Zaza à Hollywood On sait qu'Isa Miranda, tombée gravement malade à la suite de son accident d'automobile, s'est vue dans l'obligation de s'aliter pour plusieurs semaines, et par suite d'abandonner le rôle de Zara qu'elle interprétait dans le film du même nom. C'est maintenant décidé, Claudette ^olbert, la vedette française bien connue dont la mère est arrivée tout récemment en France, remplacera la star défaillante.

O–

PETITES NOUVELLES ̃+ Michel Georges-Michel vient d'écrire un scénario pour Georges Milton intitulé Eugène.

<+> La charmante Carmen Boni vient de se fiancer avec le chansonnier Jean Rigaud. Le mariage des deux sympathiques artistes aura lieu prochainement.

•+. Dans quelques jours, Fedor Ozep se rendra dans le Midi evec ses principaux interprètes et ses opérateurs pour y tourner les extérieurs de Gibraltar.

MUSIOUE PERSONNELLE ,¡' OU MUSIQUE ANONYME

Illl N ami m'écrit d'Hollywood « Le musicien fait ici partie d'un ensemble de compositeurs spécialisés et à la condition d'avoir à' sa disposition une bonne petite technique wagnérienne et de faire dans ce senslà un petit travail bien conventionnel, abdiquant toute personnalité, on a des chances de travail prospère. »

Ce n'est guère encourageant. Je pensais à tout cela en entendant l'énorme partition musicale qui accompagne Blanche Neige et les Sept Nains. Je mets à part tout le côté technique, qui est admirable, prodigieux, parfait depuis la scène des vocalises de Blanche Neige au bord du puits, reprise par l'écho, mixée avec le bruit de la chaîne du puits, qui grince exactement ce qu'il faut, jusqu'au moindre détail sonore de tous les petits sketches qui s'enchaînent dans ce film miraculeux. Le programme nous annonce qu'une équipe énorme de musiciens a travaillé à l'établissement de la partition. Le résultat est d'une qualité navrante une musique anonyme, sans caractère. Les quelques chansons signées Frank

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mmjjLA cotés

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̃+ Marc Sorkln, qui, depuis quinze ans, est l'assistant de G. W. Pabst, réalisera prochainement L'Esclaue blanche d'après une idée de M. Toinay. Ce film évoquera la vie dans les harems de la Turquie à la veille de l'avènement de Kemal Pacha.

♦ Le 2 juillet, Charles d'Espinay donnera, au Liban, le premier tour de manivelle de Yamilé sous les cèdres, adapté pour l'écran d'après le roman de Henri Bordeaux. L'interprétation réunit Charles Vanel, José • Noguéro, Jacques Dumesnil, Georges Peclet, Lucas-Gridoux et Denise Bosc.

+ Raoul Ploquin a l'intention de porter à l'écran oix de Coco, la comédie de Marcel Achard. Raimu, qui en créa le principal rôle au théâtre, sera le protagoniste du film.

Leo Joannon vient de donner le premier tour de manivelle de Escapade, d'après un scénario de Gérard A. Foster. Les, dialogues de ce film, adapté par Alexandre Alexandre, sont de Roger de Vitrec les « lyrics » de

MARIGNAN « 14 b. à 24 b. Blanche-Neige. MARIVAUX ♦ 12 b. à 2 b. du matin Quai des Brumes. MAX-LINDER :de 12 b. à 2 h. du m.: Barnabé. MOZART ♦ 14 30-19 h. S. 21 h. Un Carnet de bal. MOULIN-R. ♦ 14 30-19 b. S. 21 h.: Les Nouveaux Riches. NORMANDIE ♦ 14 15 à 18 45. S. 21 b. Le Petit Chose. OLYMPIA ♦ 12 h. à 24 b. Alerte aux Indes. PANTHEON ♦ 14 h., 24 h.: Mister Flow, La Chaste Suzanne. PARAMOUNT: 4 9 30-2 h. m.: Mon père et mon papa. PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 Gueule d'Amour. REX ♦ 12 2 b. à 2 b. m. Tragédie impériale.

V.-HUQO ♦ 14-19 h. S. 20 45 Tigre du Bengale, Stradivar. Films parlant anglais.

APOLLO ♦ 14 à 2 b. La Revue du Collège, Le Défi. AUBERT ♦ 12 h., 0 h. 15 Belle Captive, Le br. Johny. AVENUE ♦ 14 h. à 1 h. Quelle Joie de vivro! BALZAC ♦ 14 h.-l h. m. 4 Hommes et une prière. BIARRITZ ♦ 14 h. à 24 h. 45 Aventures de Tom Sawyer. BONAPARTE ♦ 15 h.-21 h. Caravane du désert, B2« Rue. CAMEO 15 h., 17 h. S. 21 h. 30 Marie Walewska. CESAR Â 14 à 24 h. Alerte aux Indes.

CINE-OPERA ♦ 15-19 h. S. 21 30 Force des ténèbres. COLISEE ♦ 14 h. a 1 b. du m. La 8« fem. de Barbe-Bleue. COURCELLE ♦ 14 30, 19 h. S. 21 h. Ronflez, M. Burns!, 40 mauvaises filles.

EDOUARD-VU ♦ 14 h. 30-0 h. 30 Cavalcade. ERMITAGE + 14-24 h. Impossible M. Bébé.

GAITE-C. 14-24 h. S. 21 h. Mr Dodd part pour Hollywood, GAITE-R. ♦ 1 30-3 h. m. L'Enchanteresse, Laurel et Hardy HELDER ♦ de 12 2 b. à 2 b. du m. Délicieuse. LORD BYRON ♦ 14 h.-l h. du m.: Miss Catastrophe. MARBEUF + 14 30-19 h. S. 21 h.: Hollyw. Hollyw. PAGODE ♦ 14 30-20 30. S. 21 b. Impossible M. Bébé. PARIS ♦ 14 b. à 1 b. d. m. Pilote d'essai.

SAINT-DIDIER ♦ 14 h. à 24 h. Le Règne de la Joie. SCALA ♦ 12 h.-2 h. m. Joyeuse suicidée, Mystère Radio.

Par DARIUS MILHAUD,

Churchill, les plus célèbres du fûm, sont d'une atroce indigence.

On imagine ce qu'aurait pu donner une technique de sonorisation musicale absolument iné--« galée, comme c'est -le cas dans ce film, gu service d'un musicien ayant une personnalité indiscutée et qui aurait pu dégager vraiment \le côté féerique de ce petit chef-d'œuvre.

Cette musique féerique, à laquelle je rêve, nous pouvons imaginer ce qu'elle eût donné dans un film comme ,Blanche Neige, en nous reportant à un tout petit film de trois minutes sur La Belle au Bois dormant, dessin animé de publicité pour une grande maison de vins, réalisé par M. Alexeiff, avec une ravissante musique de Francis Poulenc. La personnalité d'une distinction si tendre de Poulenc créait, autour de ce petit essai, un climat gonflé de poésie. Et juste- ment, dans un film de longue haleine comme, Blanche Neige, quelles possibilités merveilleuses pour un musicien digne de ce nom de faire une partition qui contribuerait sans aucun doute à rehausser la valeur artistique du film. Darius Milhaud.

MELIES A L'HONNEUR A LONDRES

Si la plus grande émulation de sympathie règne à Paris à l'adresse de l'Empire britannique à l'occasion de la visite que vont lui faire les Souverains anglais, Londres ne manque pas, à son tour, de manifester par diverses organisations sa francophilie.

A ce propos, le cinéma n'est pas oublié. C'est ainsi que. vient» de se tenir à Londres une exposition consacrée à l'œuvre de Georges Méliès, précurseur français du cinéma, inventeur du. scénario cinématographique et fondateur de l'industrie du film.

Dessins, documents divers, photos, films, bref tout ce qui fut les éléments de travail de Georges Méliès figurait à cette exposition.

Roger Fernay et la musique de C. Oberfeld.

L'interprétation réunit les noms de Paulette Dubosc, Alida Rouffe, Roland Toutain. Charpin, Delmont, Aimos, Félix Oudart, Palau, Sinoel et Marcel Vallée. i

ST. DE L'ETOILE + 14 30-24 30 L'Inconnue du Palace. STUDIO-28 15 n., 21 h.: Sérénade à 3; attr. Hot CluJ). URSULINES: 15 b., 17 h., 21 A. A l'Angle du Monde. Film partant yiddish.

AGRIC. BROADW., 14 à 19 b. S SI U > Les musiciens vagab. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elys.), 10 h.-l h. m.: Hitting a newhight, Le signe ♦ signirie permanent..

ViïWmï PI GKAND FILM

A l'Angle du Monde 15 h. 40, 17 h. 40, 22 11. 15. Ursulines, Alerte aux Indes 12 h. 30, 15 n., 17 n. 30, 20 n., 21 n. 45. 24 h. Olympia. Alerte aux Indes 14 30, 16 40, 18 50, 20 55, 23 h. Olympia. Aventures de Tom Sawyer: 14 n. 30, 16 11. 30. 18 û. 30, 21 h., 23 n.H0. Biarritz. Barnabe: 12, 14, 16, 18 10, 20 10, 22 n., 23 h. Max-Linder. Blanche-Neige 13 n. 55, 15 h. 44, 17 b. 34, 19 h. 24, 21 h. 14, 23 h. 4. Marignan. Défi 15 45, 18 30, 21 h., 23 45. Apollo. Délicieuse 12 n. 5, 14 h. 5, 16 h. 5, 18 n. 5, 20 h. 5, 22 11. 5, 0 h. 10. Helder. Etrange M. Victor 14 30, 16 40, 18 45. 21 5. 23 6. Ch.-Elys. Hollywood. Hollywood. 15 30, 18 30, 22 30. Marbeuf. Huitième femme de Barbe-Bleue 14 n. 45. 16 Il. 50, 19 fi. 5, 21 h. 10. 23 h. 20. Colisée. Inconnue du Palace 15 n., 17 25, 19 30, 22 h. St. de l'Etoile. Miss Catastrophe: 14 h. 55, 17 n. S, 19 11. 10, 21 h. 20, 23 b. 25. Lord-Byron. Mon père et mon papa 9 b. 53, 11 b. 41, 13 h. 29, 15 b. 47, 1S b. 5, 20 h. 23, 22 h. 41. Paramount. Nouveaux Riches 14 40, 17 b., 19 15, 21 20, 23 40. Moulin-R. Ombre qui frappe 14 h. 30, 17 b., 21 b. 15. Marbeuf. Le Patriote 12 b. 24, 14 li. 39, 16 h. 57, 19 h. 13, 21 h. 30, 23 h. 48. Madeleine. Petit Chose 15 h., 17 n. 5, 21 h. 30, 23 n. 40. Normandie. Pilote d'essai 14 25. 16 40, 19 h., 21 15, 23 30. Le Paria. Quai des Brumes: 12 h. 20. 13 b. 20, 16 n. 20. 18 h. 20, 20 h. 25, 22 h., 24 b. 45. Marivaux. Quatre Hommes et une prière: 14 b. 35, 16 IL 55, 19 b., 21 h. 18, 23 h. 15. Balzac. Quelle Joie de vivre 14 b. 50, 17 b.19 n. B. 21 b. 20, 23 h. 25. Avenue. Revue du Collège 15 45, 18 30. 21 b., 23 45. •̃ Apollo.

♦ ̃

OU NOUS VOYONS DANIELLE DARRIEUX DANS LE DORTOIR DE L'INSTITUT SMOLNYÏ Le plateau du studio est transformé en dortoir deux rangées de lits étroits et blancs, des murs bleus dont la teinte s'harmonise avec les uniformes des jeunes pensionnaires de Smolny. Cela fait songer à une grande volière. Parmi ces petites filles blondes ou brunes, aux visages purs et aux frêles épaules, se détache Danielle Darrieux, dont l'allure décidée, les grands yeux pétillants de malice prêtent au personnage de Katia un charme très particulier.

Les jeunes pensionnaires sont sens dessus dessous le tzar Alexandre II doit faire le lendemain même son annuelle visite à Smolny. A cette occasion, et selon une ancienne coutume, la meilleure élève sera désignée pour faire une promenade en compagnie du Tzar, dans son traîneau.

Laquelle de nous aura cet insigne honneur ? questionne l'une d'elles.

Ce sera peut-être moi dit Katia.

Ses camarades éclatent de rire. Ceci n'aurait rien de surprenant, car j'ai déjà dîné avec lui I Mais ce n est guère possible. En dehors de l'impératrice et des grandes-duohesses, personne n'est admis à sa table 1

Eh bien 1 je vous le répète, j'ai dîné avec le Tzar. Nous étions tous les deux seuls. Il m'aime bien, c'est mon grand ami Je puis vous le prouver il m'a nommée grandmaître de sa cavalerie.

La scène, répétée plusieurs fois, est jugée bonne par Maurice Tourneur qui dirige les prises de vues de Katia. On accorde à Danielle Darrieux quelques instants de repos nous en profitons pour lui demander de nous renseigner sur le film

ir- Vous connaissez l'émouvante ;¥t 1&o\fi8tàreù>e \hïsMre de Ivatia, que frb'trs conta L'ucile Ducaux d'ans son roman. Peu de modifications v furent apportées pour l'écran. Les épisodes, se succèdent et gardent un caractère d'absolue vérité en ce qui concerne l'existence de la courageuse et triste héroïne qui vécut en marge de la cour et devint, finalement, l'épouse morganatique de celui qu'elle aimait. » L'action de Katia se déroulera d'abord à Teplovka, la propriété du prince Dolgorouki, ensuite à Paris, pendant l'Exposition de 1889, et enfin en Russie, quelque temps avant l'un des nombreux attentats dont le Tzar fut victime.

La distribution de Katia réunit, aux côtés de Danielle Darrieux Jeanne Provost, Thérèse Dorny, Marcélle Praince, Génia Vaury, Aimé Clariond, John Loder, G. Flateau, Aiinos et bien d'autres encore.

A. d'H..

WALT DISNEY LICENCIE -L'Université américaine de Harvard, vient de décerner un diplôme le licencié es lettres à Walt Disney. 3ien que celui-ci n'ait pas une fornation universitaire, les autorités le Harvard ont jugé que son talent nêritait au moins cette récompense lonorifique.

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AU CO N SERV AT O I RE

Les concours d'hier

r Chant (Femmes) Le jury, composé de MM Jacques Rouché, Georges Hue, Reynaldo Hahn, Jean Chantavoine,,Mazellier, Grovlez, Dufranne, Bqurdin, Louis Beydts, Dangès, Singher et J. Chailley, secrétaire, a décerné les récompenses suivantes

Premiers prix Mlles Ségala, voix chaude et souple, nature artiste, et Pescado, qui réunit des qualités nombreuses et diverses. Deuxièmes prix Mlles Marée, qui a de beaux moyens dramatiques, servis par une voix un peu trémulantê mais riche, et Andrès, qui a du goût et, qui chante déjà bien. •̃;̃

Premiers accessits Mlles Chappaz, qui est musicale et bien disante Meynial, dont les mérites vocaux sont desservis par un très fâcheux grasseyement, et Grisoli.' Deuxièmes accessits Miles Le Duc, dont le beau timbre rachète la placidité un peu lourde Ganty, qui a de faibles moyens mais un acquis appréciable Débrun, dont la voix est belle, mais l'articulation défectueuse Noël, _qui est un peu sèche, un peu froide, mais qui chante soigneusement, et Vincent, dont la très petite voix est conduite avec goût.

Le. nouveau bureau "de l'Union des Artistes Après son. élection, le nouveau comité de l'Union des artistes,, dont nous avons donné la composition, a procédé hier matin à l'élection de son bureau. M. Martinelli à été. élu président M.- Brugère, secrétaire général, et M. Léon Béjières, trésorier.

+ ̃ • i ';̃'̃

Lecçmc^

du Cours Molière Décidément, nos grands classiques sont visés cette année Devant un auditoire ami,. les jeunes élèves de Mme Tonia Navar ont interprété avec originalité quelques scènes d'examen de lin d'année. Tout d'abord, ce fut une débauche de tragédiens, dont la plupart montrèrent de réels dons comiques, en particulier un Burrhus, au- sçulire gouailleur. En comédie, nous avons remar*qué une jeune fille de quinze ans, qui « badina un tantinet» dans le rôle de Madame Sans-Gêne. Une étrangère à l'accent indéfini « S. D. JV. », fut accompagnée durant sa scène des « frères Karàmazoff », par le bruit des, tambours. des portes qui se rejoi- gnaient sous un aimable et inat-,tendu courant d'air.-

Une seule débutante montra, dans. la « Voix humaine », quelques réels dons gâchés d'ailleurs par la vivacité du débit.

Cette séance mémorable, se ^termina par un sketch dû à fa plume de Mme Tonia Navar, sketch, mis eh non-valeur par ses jeunes inter-

prêtes. i/ ̃ '̃ ̃̃'

Au point de, ùiïêyteçhMqbè, 41 est regrettable de constater chez tous les concurrents, malgré un parler clair, une diction de cadence ataxĩque. A leur décharge, on. a souligné sûr les .programmes le peu de mois de travail qui a précédé ce concours. Mais alors, pourquoi présenter aux applaudissements d'un public ami des jeunes gens 'insuffisamment préparés? Ces applaudissements risquent, nous en avons peur, de les griser, de leur' donner une fausse idée de leur valeur, enfin de les entraîner dans une carrière à laquelle certains ne sont pas destinés.

Paul Didier.

Résultats Premier prix femmes Mlle Renée Fleury- (La Voix humaine).

Premier prix hommes M. Mau.rice Limat (Le Misanthrope).

̃̃MHMIHB L» sixième m»n!fe.t»tion ̃̃̃̃^̃̃M

I DU COMMISSARIAT DES FETES DE PARIS

I Vendredi prochain ;|

I DANS LES JARDINS DE BAGATELLE

I x-iA. isrTJxrr xjiav j-*a. koseq

I ON LOUE DES MAINTENANT

I 'an Commii»»rUt des Fîtes de Parla, 114, Champ»-Ely«ée» | ^̃̃̃̃̃H »ur place et dans ton» les Hôtel» et Agences ^gEÊIÊÊÊf

M. DALADIER S'ENTRETIENT AVECM.BLUM `

En dehors du départ du quatrième train de décrets-lois, le fait politique essentiel de la journée d'hier a été l'entretien de plus de trois quarts d'heure que M. Dalàdier a eu, au ministère de la défense nationale, avec M. Léon Blum. Aucun communiqué n|a* été donné sur cette entrevue. Il est vraisemblable, pour ne pas dire certain, que le président du Conseil a discuté avec le leader socialiste de lar situation générale actuelle.

;*1

M. Daladier a reçu, successivement, hier, M. Sarraut, ministre de l'intérieur, M. Marchandeau, ministre des finances, et M. Patenôtre, ministre de l'économie nationale.

♦̃

Une démarche de la C.G.T. la présidence du Conseil Le bureau de la C. G. T. annonce dans un communiqué qu'une délégation conduite par M. Jouhaux a été reçue hier par le président du Conseil, auquel elle a signalé « la tension qui se; manifeste dans les milieux ouvriers par suite des rétards apportés an vote des lois sur l'organisation du placement et la réglementation de l'embauchage et, du congédiement ». Après avoir cité quelques cas typiques de congédiement et de lockout, la délégation a énuméré < les efforts des gouvernements depuis plus d'un an pour obtenir le règlement de ces questions, et les échecs essuyés par eux du fait des refus patronaux. » ̃ ̃ « L,es s délégués confédéraux, poursuit le communiqué, ont demandé de la manière la plus pressante que l'actuel gouvernement reprenne cette question et lui. donne une solution dans les délais les plus brefs. Ils ont indiqué que de graves événements pourraient être la conséquence de la continuité des manœuvres de dislocation poursuivies contre les syndicats confédé-

rés. »

Par ailleurs, la délégation a protesté contre c la situation faite au gouvernement régulier d'Espagne » et demandé à nouveau que « le droit international soit appliqué».

Un avion

de bombardement s'écrase au sol

en décollant

Deux officiers

et trois sous-officiers

trouvent la mort

dans cet accident

Reims, 28 ju iq. Un nouvel accident vient d'endeuiller l'armée de l'air.

Ce matin, vers dix heures, un bimoteur Bloch 210, de la 12* escadre, qui venait de décoller du terrain de Courcy, s'est écrasé sur le sol et -a pris feu. Lorsque les flammes furent éteintes, les sauveteurs retirèrent, des décombres cinq cadavres ceux du lieutenant PaulFrançois Pasquier, 29 ans, célibataire, dont la famille est domiciliée 475; rue Sàint-Fuscien, à Amiens du; sous lieutenant observateur Louis Lejeune, 24 ans, célibataire, dont la-famille réside à Bordeaux, 13 'bis, chemin de Lanzac du serfent-chef pilote Paul-René Corbet, 3 ans, célibataire, dont les parents habitent 23, rue du Marché, à Fez; du sergent mécanicien Jacques Thomazet, célibataire, 22 ans, dont la famille est fixée à Paris, 4, rue Championnet.et du sergent mitrailleur de réserve Charles-Lucien Garnier, célibataire, demeurant 17, rue de.Meàux, à Paris.

Le général d'Harcourt, commandant le 2* corps aérien, qui se trouvait au camp; s'est rendu immédiatement sur les lieux, accompagné de plusieurs officiers supérieurs. Cinq officiers du ministère de l'air, dont le général Bouscat, chef de'cabinet de M. Guy La Chambre, ont atterri dans l'après-midi à l'aérodrome de Courcy; pour enquêter sur l'accident.

A rès avoir. inspecté les restes calcinés de l'appareil, les membres de la commission d'enquête se sont rendus à l'hôpital de Reims, où ils se sont inclinés devant les restes des cinq aviateurs victimes de la catastrophe.

Les concours d'aujourd'hui Piano (femmes)

Morceau de concours

Fantaisie de Chopin.

Concurrentes Mlles Henriot, Profichet, Magrini, Mussel, Madeuf, Petitgirard, Mounier, Clot, Delwarde, Lamorlette, Petit (Marie), Guérin, Ostermeyer, Descours, Moscovitz, Baudelot (Simone), Demessieux, Barradell, Petit (Colette), Garibaldi, Chambeau, Granier, Joy, Chapiro, Minardo, Tamarow, Fourneau, de Cachard, Marey, Bourrié, Muller, Hilebrand, Roudet, Robinson, Chorafa, Brenot, Devèze, Léonet, Giraudeau, Toinet, Zaltzmann, Morin, Smadja, Fauran, Schweitzer, Druilhe, d'Arco, Juge, Audier, Henrard, Bundervoet, Mosséri, Ta-

grine. •

grine, Intérim.

lES3coups CE MATIN:

♦ Au Conservatoire, à 9 heures, concours de piano (femmes).

CET APRES-MIDI

♦ Au Grand-Guignol, à 15 heures, répétition générale du nouveau spectacle.

CE SOIR -•

♦ Aux Capucines, à 21 heures, première représentation de Préméditation, comedie en trois actes de M. Max Viterbo, d'après le roman de M. Robert Destez.

♦ Ait Grand-Guignol, à 21 h. 15, prpmfère ̃ représentation du nouveau spectacle.

'̃ ̃ ̃

♦ Vendredi soir, à l'Opéra, Mmes A.- Volfer, R. Mahé, Morère, Ricquier; MM. Endrèze, Charles Paul, Clavère, Noré et Chastenet seront les interprètes dé l'Aiglon aux côtés de Mme Fanny Held et de M. Vanni Marcoux, sous la direction de M. Fr. Ruhlmann. ♦' Dans la soirée de lundi prochain, 4 juillet, la Comédie-Française effectuera une reprise de George Dandin, de Molière, dans la mise en scène de M. Charles Dullin, avec MM. Ledoux (George Dandin), Chambreuil (M. de Sottenville), Jean, Martinelli (Clitandie), Çchourin (Lubln), Jean Meyer (Colin) Mmes Madeleine Renaud (Angélique), Catherine Fontcney (Mme de Sottenville) et Denise Clair (Ctaudine), Le spectacle commencera à 21 heures, par les Fourberies de Scapin, de Molière, avec MM. Brunot, Dents d'Inès, 'Lafon, Jean 'Weber, Pierre Bcrtln, Pierre Dux,. Le Goff Mmes Béatrice Bretty, Jane Faber et Gisèle Casadessus..

MM. les étudiants seront reçus au contrôle sur la présentation de leur carte universitaire.

♦ Manon, annoncée pour jeudi soir à l'Opéra-Comique, sera interprétée me Vina Bovy MM. José Luccioni,' Bouvier, A. Balbon, Hérent et Ràvoux. C'est M. Eugène Bigot qui dirigera musicalement l'œuvre de Masaenet. ̃ ̃

♦ Rappelons que c'est vendredi soir qu'aura lieu, la Salle Favart, la deuxième représentation de Zadig. ♦ Le Théâtre des Arts effectuera sa clôture annuelle le jeudi 30 courant après la représentation du soir. Les étudiants et élèves des écoles seront reçus gratuitement, demain soir jeudi, au contrôle du Théâtre des Ambassadeurs, sur présentation de leur carte.

^7S>^ SOIREES. Ce soir

/&TTNM Mercredi 29 et DiHSf&en^t -raAttehe "3 s- Là" niai-

rSU68UJ>l che nuptiale Jeu-

VOV-^i*/ di 30 Ruy Blas N^jjj' vendredi 1 juiUet: Chaean » vérité

L'Age ingrat Samedi 2, Mardi 5: Aimodée Lundi 4 Georges Dandin, Les Fourberies de Scapin.

MATINEES. Jeudi 30 Un Cha- I peau de Paille d'Italie, Deux ProTerb«> de Carmontelle Dimanche 1 3 juillet: Le Monde, où l'on «'ennuie I MUSIQUE

CROIZA, DOYEN. Salle Chopin-Pleyel aujourd'hui Mercredi 18 h. DEBUSSY: Mélodies inédites, Colloque sentimental, «te.

~fft~r~rff~

Ce soir à 21 h. Salle Chopin, Unique récitai de piano Lila Lalauni. (Kiesg.)

107 DECRETS-LOIS PARAISSENT CE MATIN AU JOURNAL OFFICIEL

Contrôle et allégements fiscaux

En dehors des mesures relatives au crédit et à l'organisation du marché financier il convient de signaler les décrets accordant des bonifications d'intérêts aux capitaux investis dans la construction et des exonérations de droits de mutation et d'impôt foncier destinés à favoriser l'ouverture de nouveaux chantiers. De plus 4ans des instances judiciaires ouvertes en matière de pensions et d'accidents, le plaideur peu fortuné pourra faire reconnaître son droit et poursuivre l'exécution à son profit des condamnations prononcées sans avoir à supporter la charge souvent élevée du payement des droits seule la partie condamnée demeurant tenue à ce payement.

Par ailleurs, un certain nombre de mesures intéressant les finances locales et notamment les taxes mises à la disposition des collectivités locales doivent contribuer à l'amélioration de la situation financière des départements et des villes.

Enfin, le renforcement des moyens d'action des administrations financières, doit permettre sans aucune mesure vexatoire, nous promet-on, ni inquisition fiscale d'aucune sorte, d'élarçir de façon plus égale et plus sure le contrôle, et d'assurer ainsi la répression équitable de la' fraude, partant un accroissement sensible des recettes publiques.

Trois milliards

pour l'équipement

hydro-électrique

de la France

L'augmentation continue de la consommation d'électricité a conduit le gouvernement a envisager la réalisation d'un plan d'aménagement des ressources hydrauliques de la France afin

Ministère des finances a) Encouragements à la construction immobi-

· lière.

1. Décret comportant extension des bonifications d'intérêts prévue par le décret du 25 août 1937.

2. Décret comportant exonération de droits d'enregistrement en faveur des constructions nouvelles. 3. Décret comportant extension du régime des exonérations

d'impôt1 foneicrrjpour lesv«cpnstMc-ï

tions nouvelles. 4pour

b) Allégements fiscaux. 4. Décret relatif à la législation de l'impôt progressif sur les jeux.

5. Décret étendant le régime des exonérations de taxe à la production prévues en faveur des entreprises de journaux. (Il s'agit des journaux vendus plus d'un franc, journaux hebdomadaires et quelques journauxé trangers.)

6. Décret relatif au recouvrement du timbre des contrats de transfert et aux droits de timbre applicables aux colis de journaux. 7. Décret relatif au recouvrement des droits d'enregistrement dus sur les décisions judiciaires. c) Finances locales.

8. Décret autorisant le département de la Seine à instituer une taxe de déversement à l'égout. 9. Décret relatif aux octrois communaux.

10. Décret relatif au recouvrement de da taxe des prestations. 11. Décret relatif aux emprunts de la Ville de Paris. (Il s'agit d'un décret d'ordre sans intérêt.) d) Divers.

12. Décret comportant relèvement des droits de douane sur les denrées coloniales.

13. Décret tendant à améliorer le recouvrement des recettes publiques.

14. Décret relatif à la couverture des dépenses nécessitées par l'application de la contribution exceptionnelle instituée par le décret du 2 mai 1938.

15. Décret tendant à faciliter certains investissements de capitaux.

16. Décret tendant à améliorer le recouvrement des impôts directs. 17. Décret relatif au recouvrement des avances du titre II de la loi du 19 août 1936.

18. Décret relatif, aux emprunts obligatoires gagés par des dommages de guerre.

19. Décret comportant ratification d'une convention avec la Banque de France (avance de 10 milliards).

20. Décret relatif aux règles de détachement des fonctionnaires dans les établissements dont la gestion est contrôlée par l'Etat. 21. Décret relatif à la réglementation du travail dans les bureaux d'enregistrement.

22. Décret relatif à l'application de l'article 65 de la loi du 31 décembre 1937.

23. Décret comportant abrogation de l'article 5 du décreUoi du 2 mai 1938.

24. Décret comportant relèvement de la, surtaxe perçue au profit du service des alcools.

25. Décret comportant relèvement du plafond d'émission de la Banque d'Algérie (porté de 3 à 4 milliards).

26. Décret concernant la procédure de fixation des taxes postales télégraphiques et téléphoniques. 27. Décret comportant modification de l'état E annexé à la loi de finances.

28. Décret relatif au contrôle des sociétés nationales de constructions aéronautiques.

29. Décret relatif au régime des entrepôts réels de l'intérieur. 30. Décret relatif à l'extension des attributions de la Banque de France.

31. Décret relatif à la Caisse nationale des marchés.

32. Décret relatif à la Loterie nationale. (Une tranche de 25 millions par an pour l'Alsace-Lorraine.)

33. Décret tendant à modifier l'article 6 de la loi du 18 août 1936 sur les mises à la retraite par ancienneté.

34. Décret tendant à compléter

d'éviter la remise en route d'usines thermiques, solution qui nécessiterait l'augmentation des importations de .charbon. A concurrence de 3 milliards, des travaux" doivent être immédiatement entrepris par les Sociétés concessionnaires. Un décret modifie la législation actuellement en vigueur qui était susceptible d'une part, d'empêcher l'émission des emprunts envisagés, d'autre part, de contrarier les efforts de coordination des entreprises concessionnaires. Pour intensifier

la production de l'or dans nos colonies Comme nous l'avions annoncé, un décret concerne la production de l'or dans les colonies. Une somme de 100 millions de francs prélevée sur le crédit global de 275 millions est mise à la disposition de M. Georges Mande], ministre des colonies, au titre des grands travaux. Cette dotation permettra la réalisation immédiate d'un programme de développement, de prospection et d'exploitation des zones aurifères dans nos colonies, notamment en Guyane, en Guinée, au Gabon et à Madagascar. Le uérrcl-loi ne porte aucune atteinte nnx droits acquis et ne modifie en aucune façon le statut de Vcxploitaùpu existante; il précise toutefois que l'exploitation des nouveaux gisements peut être assurée directement par les, collectivités publiques. Au cas ou des sociétés' privées seraient appelées à bénéficier du concours financier de l'Etat, la majorité des bénéfices sera légitimement réservée à l'Etat ou aux colonies intéressées Une avance de 10 milliards Enfin, dans ce train si lourdement chargé, il convient de ne pas omettre le décret ratifiant une convention avec la Banque de France pour une avance de dix milliards de francs, ainsi que le dii;ret élevant le plafond d'émission de la Isauque d'Algérie de trois à quatre milliards de francs.

Ce train 4 bis sera-t-il le dernier? Il est fort possible qu'un train 4 ter soit lancé dans les jours qui viennent.

la loi du 18 août 1936 sur les mises à la retraite par ancienneté. 35. Décret relatif aux statistiques fiscales.

36. Décret tendant à améliorer le recouvrement des recettes publiques,

37. Décret relatif à la couverture des dépenses nécessitées par l'application de la contribution exceptionnelle instituée par le décret du 2 mai 1938 sur le budget. Affaires étrangères

1. Décret relatif il l'assainis;Sôià«nt: -dlii snarclié des.«iïis7.jnarotains..

2. Décret relatif à la condition des fils d'étrangers nés en France et résidant en Tunisie.

Air

Décret relatif aux conditions de nomination des directeurs et chefs de service du ministère de l'air. Justice

1. Décret tendant 1° à fixer pour une nouvelle période de cinq ans, à dater du 1er juin 1938, les contingents de décorations de la Légion d'honneur sans traitement attribués aux administrations publiques 2° à fixer les contingents de décorations de la Légion dhonneur et de la médaille militaire avec traitement des ministères et la Guerre et des Colonies.

2. Décret modifiant les articles 815, 822, 827, 832, 859, 860, 866, 1.075 du Code civil (régime successoral).

3. Décret modifiant les articles 673 à 717 et 718 à 748 du Code de procédure civile relatifs à la saisie immobilière.

4. Décret portant modifications de la loi du 31 mars 1938 tendant à relever de certaines forclusions les propriétaires et les locataires d'immeubles ou de locaux à usage commercial ou industriel. 5. Décret portant suppression du prélèvement de 10 sur les émoluments des auxiliaires de justice.

6. Décret portant extension aux mineurs de 13 à 18 ans des dispositions relatives aux frais d'entretien et de placement à la charge des familles.

7. Décret relatif à l'organisation de la Cour de cassation. 8. Décret portant modification de l'article 215 du Code du timbre modifié par le décret du 8 août 1935.

9. Décret portant modification des droits de sceau.

10. Décret relatif au bagne. Anciens combattants et pensionnés

1. Décret relatif au statut des grands mutilés de guerre.

2. Décret tendant à ouvrir le droit au bénéfice d'une retraite anticipée aux anciens combattants et aux victimes de la guerre en service dans les administrations et établissements de l'Etat, et à réduire les effectifs des fonctionnaires et agents en activité.

3. Décret relatif aux pouvoirs des commissions de contrôle en matière de soins gratuits aux anciens militaires pensionnés.

Santé publique

1. Décret relatif à l'exercice de la médecine et de la pharmacie. 2. Décret portant réorganisation du conseil national de la CroixRouge.

3. Décret relatif à la modification de la composition des commissions cantonales d'assistance et de la coordination du contrôle des lois d'assistance.

4. Décret relatif à l'assistance aux vieillards, aux infirmes et aux incurables.

5. Décret relatif à l'admission au bénéfice des lois d'assistance de certaines catégories de malades sollicitant leur admission dans un sanatorium.

6. Décret relatif à la fixation du prix de journée dans les hôpitaux.

7. Décret relatif à la surveillance des établissements de bienfaisance privés.

8. Décret relatif au fonctionnement et au contrôle des préventoriums.

9. Décret relatif à la protection des enfants placés hors du domicile de leurs parents.

10. Décret relatif aux mesures concernant les mineurs vagabonds et le domicile de secours des enfants assistés.

11. Décret relatif aux mesures sanitaires concernant les étrangers. 12. Décret relatfi aux mesures sanitaires concernant les immigrants.

Travail

1. Décret portant ouverture de crédits au budget du ministère du travail et du ministère de la justice, en vuje de permettre le fonctionnement de divers services collaborant à l'application de la loi du 4 mars 1938 sur les procédures de conciliation et d'arbitrage. 2. Décret portant modification de l'article 5 de la loi du 15 juillet 1922 instituant des allocations temporaires en faveur de eprtaines catégories de bénéficiaires de rentes au titre dp la loi du 9 avril 1898 sur les accidents du travail.

Travaux publics

1. Décret tendant à réglementer la durée du travail de certains conducteurs de véhicule automobile affectes à des services publics de voyageurs ou de transport de marchandises.

2. Décret étendant le bénéfice de la loi du 22 juillet 1922 aux agents des services publics automobiles réguliers de voyageurs et de marchandises.

3. Décret portant suppression du prélèvement de 10 sur les revenus des titres appartenant à la Caisse autonome mutuelle d es s agents des réseaux de chemins de fer secondaires.

4. Décret relatif à l'utilisation des forces motrices nationales. 5 Décret relatif aux mesures destinées à assurer le développement de l'équipement électrique en France.

6. Décret modifiant la loi du 21 avril 1810 sur les mines, minières et carrières en ce qui concerne le régime des recherches de pétrole et de gaz combustibles.

7. Décret modifiant certaines dispositions du décret du 25 juillet 1935, portant institution d'un secrétariat général au tourisme, et réorganisation des services généraux du tourisme, du thermalisme et du climatisme.

8. Décret tendant à modifier le décret du 27 décembre 1935 reconnaissant le Centre national d'expansion du tourisme, du thermalisme et du climatisme comme établissement d'utilité publique. 9. Décret completant la loi du 24 septembre 1919 relative aux stations hydro-minérales, climatiques et uvales et aux stations de tourisme.

10. Décret portant modifications du Comité spécial de coordination des transports de la région parisienne.

11. Décret étendant la compétence des conseils de préfecture. 12. Décret prolongeant le délai fixé par l'article 4 du décret du 31 août 1937 relatif à l'examen des marchés i et traités conclus par les compagnies concessionnaires avant le 1" juin 1938.

13. Décret relatif aux comités techniques départementaux.

14. Décret relatif au versement d'une contribution exceptionnelle pour le développement du tourisme, du thermalisme et du climatisme.

15. Décret portant autorisation d'engagement de dépenses et ouverture de crédits applicables à l'organisation de la participation de la France à l'Exposition internationale de technique de l'eau à Liège eu 1939.

Colonies

Dëcret relatif au développement de la production de l'or dans les colonies.

Marine marchande

1. Décret relatif à la modification des limites de l'inscription maritime.

2. Décret relatif à la réorganisation et à l'unification du régime d'assurance des marins. 3. Décret relatif au contrôle sanitaire des produits de pêche importés.

4. Décret relatif à l'imputa.tion du montant d'allocation compensatrice du prix des rogues utilisées par les pécheurs sardiniers. 5. Décret fixant les indemnités compensatrices et sanctionnant les infractions aux décrets des 30 juin 1934, 30 octobre 1935 et à l'article 7 de la loi du 18 août 1936 (régime de préférence du pavillon français).

Postes, télégraphes

et téléphones

Décret tendant à mettre à la disposition du ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones un contingent exceptionnel de croix de la Légion d'honneur à l'occasion du cinquantenaire de la création de l'Ecole nationale supérieure des

Commerce

Décret relatif à la liquidation de l'Exposition internationale de Paris de 1937.

Présidence du Conseil 1. Décret relatif au statut personnel des caisses d'épargne d'Alsace et de Lorraine.

2. Décret portant adaptation du régime de l'assurance-maladie en vigueur dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, aux nouvelles conditions économiques.

3. Décret portant adaptation du régime de l'assurance des employés en vigueur dans les départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, aux nouvelles conditions économiques.

4. Décret portant adaptation de nouvelles dispositions relatives à l'indemnisation des accidents du travail au régime local d'assurance sociale du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.

5. Décret portant modification de certaines dispositions relatives à l'assurance-accidents du code des assurances sociales du 19 juillet 1911, en vigueur dans les départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle.

6. Décret modifiant et complétant la loi du 21 janvier 1937. Education nationale

1. Décret portant maintien d'un poste de directeur à l'administration centrale du ministère de l'éducation nationale.

2. Décret portant ouverture de crédits au t itre du budget des

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Un ensemble de tableaux, appartenant à M. M. furent dispersés hier par les soins de M" Maxime Dérnis et Etienne Ader, assistés de MM. Ferai, Catroux et Hut'eau. Un panneau de l'Ecole de Fontainebleau fit 4.000 francs deux dessins de l'Ecole de Guardi, 3.500 fr.; deux aquarelles, par Lallemand, 4.000 francs, et un pastel par Louis Vigée, 3.100 francs. M" Alph. Bellier et M. Ch. Bosse achevant la vente de la Bibliothèque de M. Je docteur L. D.( ont noté Iiîoriginale sur Hollande de I Romanzi del Mélegrano, de d'Annunzio, 2.200 francs Mitsou, de Colette (Devambez, 1930), 2.000 francs Histoire de l'Art, par Michel André (Colin, 1905-1929), 2.290 francs, et les Œuvres complètes de Racine (Lefèvre, 1820), très bien reliées par Thouvenin, 7.150 francs. M« Etienne Ader et M. L. Giraud-Badin, achevant la vente de la deuxième partie de la Bibliothèque de M. Gustave Mouravit, ont obtenu 3.050 francs pour les Airs de Cour (1607), au chiffre du comte de Lurde 3.300 francs pour Les Libertés, par André de Rosiers (16461672) 5.800 francs pour le Premier livre d'Airs et chanson! par de la Grotte (Cavellat, 1533), et 5.050 francs pour une importante réunion de pièces historiques. Maurice Monda.

Expositions

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Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOTi Salle* n° 9. Vente. Précieux autographes appartenant à plusieurs amateurs. M* ETIENNE Ader M. Cornuau. HOTEL DROUOT. Salle n' 12. Vente. Sculptures, objets d'art, sièges et meubles, étoffes, tapis d'Orient. M' Henri BAUdoin.

GAZETTE

DES TRIBUNAUX Les élections

au Conseil de l'Ordre

II restait à pourvoir encore six sièges.

Me Xavier Vallat, député, est «•éélu par 440 voix.

M" Vigier, élu avec 434 voix. Me Alcide Delmont, ancien ministre, est en ballottage avec 412 voix, alors qu'il en fallait 415 pour être élu.

L'AFFAIRE DE LA >.

SPECIALE FINANCIERE MM. Chautemps et Bonnet seront entendus

MM. Charles Goldenberg, dit Lévy, et Joseph Lévy, plus communément désignés sous la dénomination des « Cousins Lévy », administrateurs de là Spéciale Financière, accusés d'abus de conflance s'élevant à 50 millions, et Daniel Cohen comme complice, ont comparu devant la onzième chambre correctionnelle, où ils sont défendus par Ma" Masse, Ribet et Abrami.

La Spéciale Financière, qui a fait l'objet d'une. longue information du juge Rousselet, était chargée de 1 utilisation des fonds provenant des emprunts destinés la reconstitution des régions libérées. Les administrateurs avaient été en relations avec M. Dubois, chef de cabinet de M. Chautemps, président du Conseil.

Les difficultés commencèrent en 1933 et aboutirent à une faillite en 1935 mais les cousins Lévy obtinrent un concordat.

Après les auditions et les dépositions des experts, syndics, administrateurs judiciaires, Me Masse déposa des conclusions à l'effet que soient entendus comme témoins MM. Chautemps, Bonnet et Queuille, ministres en exercice. Le tribunal a rejeté le témoignage de M. Queuille, qui ne pouvait présenter un intérêt utile à l'éclosion de la vérité mais il a décidé que MM. Chautemps et Bonnet seraient entendus.

Le premier président de la Cour d'appel recevra, à leur ministère respectif, les dépositions des deux ministres.

La suite des débats a été renvoyée à huitaine.

AUX ASSISES

Le clerc de notaire indélicat fera quatre ans de prison Pierre-Louis Jacquemain, clerc de notaire qui, au moyen de fausses procurations, dépouilla sa belle-mère, Mme Masson, d'une grande partie de son avoir, a été condamné hier, par la cour d'assises de la Seine, à quatre ans de prison et à cent francs d'amende. Mme Massori, partie civile, a obtenu un franc de dommages-intérêts. ••

Les suites d'une rupture La première chambre du tribunal a été saisie de la demande d'une indemnité d'un million' réclamée par la princesse Nadje Tcherbakoff, fille d'un ancien aide de camp du grand-duc Nicolas, à M. Louis de Brantes, fils du général, qui a rompu les relations qu'il entretenait avec la princesse, dont il avait une fille, pour épouser la fille d'un lord anglais.

M. Louis de Brantes assurait à son éx-amie une pension de 1.500 francs par mois qu'elle trouve insuffisante.

Après les plaidoiries de M«" :Rosenmark et Poignard, la suite des débats a été renvoyée huitaine.

Le renforcement

du contrôle des étrangers s C'est par décret que le ministre de l'intérieur va réorganiser la Sûreté nationale, en renforçant notamment les effectifs qui assurent le contrôle des étrangers.

beaux-arts pour le fonctionnement des théâtres nationaux.

3. Décret portant relèvement du tarif des expéditions authentiques et des moulages de sceaux des archives.

4. Décret relatif au classement des documents d'archives privées. 5. Décret portant réorganisation du Conseil général des bâtiments civils et des services d'architecture de l'Etat.

6. Décret relatif la Caisse nationale des monuments historiques.

7. Décret relatif à la protection des monuments historique et des paysages contre les abus de l'affichage..

8. Décret autorisant la perception d'une taxe pour l'instruc- tion des enfants de mariniers.

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Le budget de Paris retrouvera-t-il son équilibre?

Le déficit s'est aggravé de 300 millions

La tradition veut que, au cours | de la session de juillet, le préfet de la Seine dépose sur le bureau du Conseil municipal, le projet de 4 budget pour l'année suivante. C'est là une simple formalité. En réalité, le dossier ne contient que des feuilles blanches que l'on remplira d'ici la fin de l'année, tant par des proI positions de recettes que par des propositions de dépenses. Et la discussion du budget ne s'engage qu'au mois de décembre.

Mais il en sera différemment cette année. M. André Puech, rapporteur général, a constaté, en effet, que les j diminutions de recettes, l'augmenj tation des dépenses affectaient de plus en' plus le budget de là Vilie, i si bien que le déficit de l'exercice en cours que l'on évaluait à 625 millions en décembre 1937 dépasserait 900 millions.

Et comme il estime que l'on ne peut plus augmenter, les impôts, J M. André Puech va propose.' à ses | collègues dp décider, après un important débat qui s'instituera dès la session qui s'ouvre vendredi, d'un plan de réduction de dépenses (compression du personnel, diminution ou suppression des subventions, suppression de certaines directions administratives, etc.) Enfin, il demandera que le gouvernement donne enfin à la Ville de Paris un système fiscal lui permettant de bénéficier plus large- ment du mouvement des affaires dont elle est le siège.

LA « JEANNE-D'ARC » a fini son tour du monde La Jeanne-d'Arc, croiseur école d'application des enseignes de vaisseau et ingénieurs mécaniciens, est arrivée hier à Quiberon, avant-dernière étape de sa croisière d'instruction annuelle. Elle va y faire des tirs avant de rentrer à Brest, samedi prochain, arborant à son grand mât la longue « flamme » tricolore, lestée d'une étoile d'or, des retours de campagne, qu'elle a bien gagnée par un tour du monde qui aura duré neuf mois.

Huitième session du Comité international de médecine militaire

La séance inaugurale de la 8* session des conférences du comité international de médecine militaire, honorée par la présence de LL. AA. RR. la grande-duchesse et le prince de Luxembourg, se tiendra au Cercle municipal de Luxembourg, vendredi 1" juillet. Plus de 30 nattons ont accepté de dé- léguer les plus hautes personnalités médico-militaires de leur pays. Outre les conférences techniques de médecine militaire, une section juridi- que étudiera, le lundi 4 juillet, la ques- tion de la protection des populations civiles dans les conflits modernes, qui sera exposée par M. le professeur de La Pradelle, de la Faculté de Droit de Paris.

Le prix de l'eau augmente Par arrêté du Préfet de la Seine, le prix du mètre cube d'eau pota- ble sera vendu, à Paris, à partir du 1" juillet, 2 fr. 20 au lieu de 2 fr. Les tarifs des abonnements forfaitaires pour les immeubles et pour l'eau non potable nécessaire aux établissements industriels sont également relevés à partir de la même date.

UN SCOUT SE TUE

au cours d'une excursion, en forêt de Marly

Un groupe de boys-scouts fai- sant partie d'un patronage de Neuilly se promenait, hier après- midi. dans la forêt de Marly lorsque l'un des enfants, le jeune Paul Vaganey, âgé de 12 ans, trompant la surveillance de l'abbé qui les accompagnait, a escaladé un mur et fait une chute sur la pique d'un < fanion que tenait un de ses cama- rades. La carotide sectionnée, l'en- fant a succombé peu après. ̃

<

JX Le conseil de la Société gêné- raie d'éducation et d'enseignement a élu, président de la Société, M. < François-Saint-Maur, sénateur de < la Loire-Inférieure, un remplace- ment de M. Delom de Mézerac, dé- <

cédé.

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DU MARCHE MONETAIRE Dans la conduite des affaires d'un grand pays; un seul péché est inexpiable c'est de démissionner, c'est d'abandonner la partie ou de jouer le pire. Aussi l'idée est-elle louable de perfectionner l'organisation du marché monétaire. L'horizon est sombre ? Eh bien, c'est une raison de plus pour saisir les rares chances offertes par le présent. Une de ces chances, c'est que la balance des paiements est renversée, que le franc est stable, que l'exportation des capitaux, après des rentrées considérables, est nulle. Le marché monitaire est donc étanche. C'est l'occasion, ou jamais d^ le regonfler.

Dès l'instant qu'une telle entreprise est annoncée, on entend chanter des airs de bravoure sur l'open market policy. Ce sont des rengaines qui, dans l'état du système financier français deviennent désobligeantes. Régler le volume du crédit par le taux de l'intérêt, en face d'une Trésorerie à qui il manque chaque année cinquante milliards pour tenir ses engagements, c'est une plaisanterie. Loger dans un édifice délabré et branlant, la puissante machine de contrôle qui est ancrée, à Londres ou à New-York, sur des centaines de milliards de dépôts bancaires, c'est une entreprise, qui serait fort dangereuse, si elle n'était chimérique.

Ce qui est, à la fois, possible et désirable, c'est d'assouplir le mécanisme du réescompte des effets à court terme du Trésor. Le problème n'est pas nouveau. Le plus troublant, c'est même qu'on s'était flatté de l'avoir déjà résolu. Depuis sa réforme, la Banque de France en perdant son indépendance, a perdu aussi le droit de diriger souverainement son escompte. Elle est tenue d'y admettre, sans limitation, les titres courts du Trésor qui lui sont présentés. Le texte de la loi est formel. Il a été corroboré par des échanges de lettres avec le Département des Finances, à la fin de 1936. Il a été consacré par des instructions catégoriques. Mais ce régime paraît avoir été, jusqu'à présent, d'un rendement médiocre, C'est <ce qui justifie le ministre des Finances de vouloir le remanier. On sait qu'il sera aidé par lies maisons privées. Ce secours ne sera pas inutile. Enlever à ii- vieux comptable sa plume d'oie pour lui donner une machine à calculer, ce n'est rien. Il faut encore lui apprendre son nouveau métier.

Bien entendu, les rentes sur l'Etat sont hors de ce débat. Leur relèvement est d'impprtanc~ vitale. Mais elles ne manquent pas d'appuis. D'abord, les plus anciennes, qui en forment le gros. sont admirablement classées. Ensuite, les achats réguliers de la Caisse des Dépôts montent, bon an mal an, à plusieurs milliards, Enfin, le Fonds de soutien des rentes, après avoir confirmé, par ses écoles piteuses, toutes les réserves exprimées au moment de sa création, a encore assez d'argent

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