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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-06-10

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 10 juin 1938

Description : 1938/06/10 (Numéro 161).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409880h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA RETRAITE DES VIEUX

Qui ne voudrait assu-

rer une retraite aux

« vieux » dépourvus

de ressources suffi-

santes ? Qui ne considère comme digne de la plus sérieuse attention les revendications des fonctionnaires devant l'augmentation du prix de la vie ? Qui ne. rêverait que l'Etat ait à sa disposition les milliards nécessaires pour donner largement satisfaction à tant d'aspirations légitimes ? `!

Mais le problème est toujours le même. « N'entreprends dans la cité que ce que ia ^eux faire », dit Platon. Précisément, le gouvernement actuel a pour mission de remettre de l'ordre dans la cité. Il s'est constitué sous le signe de la défense nationale. Or, la sauvegarde de la monnaie et des finances publiques forme l'un des éléments décisifs de cette défense. C'est dire qu'une surcharge de plusieurs milliards venant s'abattre sur le budget, alors que celui-ci côtoie à peine l'équilibre, créerait un désordre tel que, monnaie, finances en subiraient de nouveaux et désastreux dommages. Du coup, notre défense nationale s'en trouverait dangereusement atteinte.

Ainsi la demande de discussion de la « retraite pour les vieux », faite à la Chambre par les communistes, vientelle à l'encontre même de la mission du gouvernement. C'est ici où l'on saisit la malhonnêteté de la démagogie électorale. Car il n'est pas un parti, fût-il le plus avancé, pas un député, fût-il communiste, qui ne sache que, dans la situation actuelle de nos finances, non seulement l'Etat ne peut faire face à aucune dépense nouvelle, mais devrait plutôt réaliser des économies. On comprendrait à la rigueur oue# partis d'opposition s offrissent le luxe de cette manœuvre. Ce serait dans la règle d'ailleurs déloyale du jeu politique. Mais que des partis qui prétendent appartenir à la majorité et même la constituer, placent ainsi le gouvernement dans une situa1:on qu'il savent intenable, et cela simplement pour faire de la surenchère et dégager leurs responsabilités, voilà qui les juge et qui trahit aussi la condition misérable où, grâce au règne de la facilité, l'esprit public est touché chez nous. M. Daladier ne s'est pas laissé prendre, hier, au piège qui lui était tendu. Il a remis lé problème en place. En quelques chiffres saisissants, il a montré à quel gouffre menerrait une politique de mirage verbal. Plus il dira ainsi la vérité, --sans avoir peur des mots, plus il en tirera de force. En soi, il est évident que le principe de la « retraite des vieux » ne soulève aucune objection. Il y a même lieu d'observer que beaucoup de « vieux »̃ touchent déjà 1 allocation de chômage et que, dans bien des cas, il n'y aurait que des transferts à effec.tuer. Peut-être serait-il possible de concevoir une loi fondant la « retraite des vieux,» dans un remaniement général

des « retraites ouvrières et

paysannes » qui existent déjà -et des « assurances sociales ». Mais ce qui est impossible, c'est, dans les conjonctures présentes, que l'on impose la moindre charge supptementaire à l'Etat.

Un seul moyen existe de rendre, dans l'avenir, de nouvelles améliorations sociales réalisables. C'est que le budget en trouve les ressources né- cessaires dans un revenu na- tioilal accru. Mais pour que ce revenu national s'accroisse, il n'est pas d'autre solution que d'intensifier la production. Dépenser plus et travailler moins, tel a été jusqu'ici le système par lequel le « Front populaire » a cru assurer le bonheur 4es Français. Il est temps de se rendre compte que si cette insanité devait continuer, elle engendrerait la faillite générale et exigerait, un jour, des pénitences haïs-

sables.

sables: Wladimir d'Ormesson.

EN PAGE 5

c~ c~m~R~ nyiTE

LA CHAMBRE INVITE

LE GOUVERNEMENT à faire voter le projet avant la fin de la session Le président du Conseil fait une importante

déclaration

LE BOMBARDE (VIE NT du vapeur français BRISBANE dans le port de Dénia a fait cinq morts et six blessés Le navire anglais ISADORA a été endommagé à Castellon, mais il n'y aurait pas de victimes

Barcelone, 9 juin. Le « Brisbane », vapeur français de 2.451 tonnes, a été bombardé et incendié par des avions nationalistes dans le port de Denia, qui se trouve situé entre Alicante et Valence.

Cinq personnes ont été tuées à bord: MM. Vichine. Glaufer et Benhasmon. tous trois Français MM. Edward Jones, observateur de la non-intervention, et Bullock. agent du vapeur, tous deux sujets britanniques.

Le vice-consul français à Valence serait immédiatement parti pour Denia afin de se livrer à une enqi:ête sur les circonstances du bombardement.

̃

On mande de Castellon que l'aviation insurgée a bombardé, dans le port, le navire anglais « Isadora qui arborait le pavillon britannique et à bord duquel se trouvait un délégué du Comité de nonintervention. Les projectiles ont causé de graves dégâts au bateau. Il n'y aurait pas de victime. Les circonstances

de l'attaque

Barcelone, 9 juin. Les dernières informations reçues de Dénia annoncent qu'un contre-torpilleur français est arrivé dans ce port, et que son commandant s'est immédiatement livré à une enquête sur les circonstances dans lesquelles le vapeur français Brisbane fut altaqué la nuit dernière par un hydravion nationaliste.

LES JOURS SE SUIVENT

U RÉCEPTION

DE MARIANNE

Le gouvernement et ses services se donnent assurément beaucoup de mal pour -préparer la réception de Leurs Majestés britanniques. Nous voulons faire pour le mieux, cela est sur mais il u avait beaucoup à faire. L'appartement du quai d'Orsay qui était réservé aux réceptions royales était devenu une espèce de château de la Belle au Bois Dormant, où je ne dis pas qu'on a découvert une princesse endormie mais où l'on a trouvé cette vétusté et ce sommeil des choses qui sont ce qu'il faut épargner aux personnages de marque qu'on invite chez soi. La maîtresse de céans a donc remettre la maison à neuf et l'on ne nous a pas caché, déjà, bien des détails de l'hospitalité. On nous en révèle même peut-être trop on finirait par croire que, n'ayant jamais reçu personne, nous avons pour nos invités des attentions de préfet provincial qui va loger son ministre. On était plus discret pour les réceptions de jadis celles notamment dont nous avons vu tant de témoignages évocateurs il y a trois ans à Bagatelle, lors de l'exposition consacrée à la venue en France des souverains anglais.'

Il- n'est plus guère qu'une quinzaine pour achever cette improvisation, car c'en est une. Notez bien que je suis persuadé que tout, finalement, sera très comme il faut et que leurs Majestés seront satisfaites. Mais notre hâte est touchante, car c'est ait dernier moment que nous avons commandé à la fois les draps et le compliment, les fleurs de la place Vendôme, le cuisinier et les spectacles. Il faut que tout soit accompli en deux semaines. Les choses seront ait point une fois encore nous aurons réussi impromptu ce qui, dans d'autres pays, serait entrepris depuis six mois. Car il fqut que cela soit réussi. Par hommage, envers nos hôtes, par sympathie réelle, et aussi parce que ce genre de réussites fait à présent partie du presse des nations.. Le « spectacle remplace, dans les sociétés modernes, des avantages que possédaient les anciennes, moins spectaculaires, mais plus sérieuses et plus stables. Et puis les témoins sont là les témoins, c'est-à-dire les photographes et le cinéma. Les régimes d'autrefois ont bénéficie de l'imprécision nous reconstituons leurs fêtes en pensée et nous leur prêtons une grâce, une noblesse qu'elles n'avaient peutêtre pas. La troisième République a connu cette mauvaise chance d'être le premier régime en jaquette et en redingote et le premier photographié. La « Cour » n'était plus interprétée par Winterhalter mais par M. Butène Pirou, photoqraphe au paraphe majestueux et aux pla- ques impitoyables. Les notables ne se sont pas méfiés.Nous, nous savons ce qui nous guette cette réception passera sur les écrans du monde entier. Pensons-y. Heureusement, il a Paris décor sans faiblesse. Guermantes.

Les ports de Dénia et de Castellon de la Plane, ia ville de Figueras qui viennent de subjr des bombardements aériens. Le trait noir -indique le front actuel. L'attaque se serait produite peu après minuit. L'hydravion volait à une faible altitude, laissant tout dabord tomber plusieurs bombes sur le bâtiment français et, revenant un peu plus tard, il ouvrit un feu nourri de mitrailleuses sur le paquebot qui commençait à prendre feu.

Afin d'éviter que tes flammes ne gagnent d'autres bâtiments, le commandant du port de Denia fit remorquer au large le Brisbane. On croit généralement (lue l'hydravion qui attaqua le Brisbane est le môme que celui qui bombarda hier le port de Gaudià,

HIER A PRAGUE

LES DEPUTES DES SUDETES ont été reçus par M. Hodza. .avec qui ils se sont entretenus des revendications de leur parti Prague, 9 juin. Les députés des Sudètes, Kundt, Peters et Roche, ont été reçus aujourd'hui; à "11 h. 45 par te 'président du Conseil, M. Milait Hodza, ils ont quitté le palais Ko.iovrat à 13 h. 20;

On sait que MM. Kundt, Peters et Roche sont les plénipotentiaires de M. Henlein pour les négociations avec le gouvernement de Prague. L'importance de cette entrevue ressort du fait que le député Kundt avait remis hier à M. Milan Hodza un nouveau mémorandum expliquant les revendications pratiques du parti des Sudètcs, qui, aux yeux de;î Henleinistes, doivent servir de base aux négociations.

La plus grande discrétion est observée, aussi bien du côté "gouvernemental que du côté henleiniste, sur l'entretien de ce matin. Mais, dans les milieux bien informés, on dit que le nouveau mémorandum des Sudètes qui, en réalité; avait été communique officieusement des samedi au président du Conseil, a déjà été soumis a certains experts juridiques du gouvernement, qui rédigeront un rapport technique sur la- question. C'est sur la base de ce rapport que le Conseil restreint des ministres décidera si le mémorandum peut être accepté comme base de négociations ou éventuellement être' incorporé en tout ou en partie dans le statut minoritaire préparé par legouvernement.

LE CONCOURS D'ELEGANCE EN AUTOMOBILE

Dans le décor du Bois de Boulogne, près de l'hippodrome d'Âuteuil, s'est déroulé hier matin le'premier concours parisien d'élégance en automobile. Et pendant deux heures ce fut un défilé de belles voitures et de bettes toilettes qui obtinrent toutes un brillant succès. Voici deux gracieuses concurrentes parmi. celles qui participaient à cette manifestation. (Lire te compte rendu en page>9.)

M. Daladier déclare

à la Chambre 'il est impossible

à l'heure actuelle

de dire de quel camp venaient les avions

qui ont lancé des bombes dans l'Ariège e

On déchiffre à Toulouse les inscriptions, que portent les débris des projectiles (Lire l'article en page S)

EN PAGE 6 ̃

Notre supplément

L'ARMÉE L'expérience espagnole et ses enseignements Par le général DUFIEUX La liste complète

des mutations

M. Charles Maurras a été élu [:l à à l'A ça demie;

Française

par 20 voix contre 12 à M. Fernand Gregh au premier tour de scrutin

M. Charles Maurras dans son cabinet de travail.

(Lire l'article en page 2) HIMIIIIIIIIIItlimilIlHIIIIIMIIIIIIHIIUIIItlIMlilMIllllllllll EN PAGE 9

La Coupe du Monde de Football I^JISSE

bat ALLEMAGNE 4-2

LES ORGANISATIONS SPORTIVES DU FIGARO

LES FINALES PARISIENNES de la "Coupe la Jeunesse" se sent déroulées hier au stade Jean-Bouin

L'arrivée de la catégorie 1923\: Bernard, du cours complémentaire d'AubervïlIiers, prend, sur Artaud, de Stanislas, une revanche qu'il attendait depuis l'an dernier. Temple, de Meaux, est troisième. Au-dessous directeur des sports à l'Ecole Sainte-Croix de Neuilly et directeur du jury, l'abbé Deshayes. dans l'exercice de ses fonctions. (Lire les détails en rubrique sportive page 10)

DANS LA SABLIÈRE DE BOUVIERS on a découvert les corps DES DEUX FRÈRES SIMKOV Le malheureux père qui avait demande que l'on reprît les fouilles s'est évanoui.

plusieurs fois durant la dramatique exhumation ` Les fouilles entreprises, hier, à. la sablière des Bouviers, pour retrouver les corps des fils du docteur Simkow ont enfin abouti ài'lài découverte des deux cadavres. On sait <(uê la disparition ffCs victimes remonte au 20 avril dernier. ̃

Ce jour-là, -les enfants. jouaient dans la: sablière, Vers le soir, leur gouvernante, Mme Bellanger, inquiète de ne pas les voir revenir, se rendit à la carrière, mais ses appels restèrent sans écho. Georges et André Simkow avaien.t disparu.

Des recherches furent immédiatement effectuées .à la • lueur des- torches. Elles se poursuivirent pendant trois jours et furent abandonnées définitivement. C'est alors que différe;ites hypothèses furent émises, et notamment celles de l'enlèvement, de la fugue ou du suicide. De nombreuses pistes furent suivies sans donner aucun résultat. Des fouilles furent 'même effectuées en forêt de Fontainebleau et des baltu.es organisées dans les ,environs

de la sablière. ̃•

(Suite page 3, colonnes 1 et 2)

Les Conservateurs de Musée ont tenu, éuxâtissi,léur Congres Et, sans tapage, ils ont réclamé, avec' un statut social, une augmentation pour ceux d'entre eux qui gagnent deux cents francs.» par an

'̃/̃"̃ ̃ ̃̃ :F>af L^OLJIS CHAUVET

Quels doux .hommes, cës^ conservateurs de musée Presque timides. Ils viennent de tenir leur congrès1 à Paris sans prévenir personne. Ils n'avaient pas convoqué la presse.- Ils avaient omis (tendres rêveurs « « d'alerter l'opinion sur leurs desiderata' sociaux, de préparer quelques-uns de. ces « effets de meeting susceptibles de mettre en • péril l'existence gouvernementale.

Et pourtant, s:ii est- une catégorie de citoyens qui aurait droit à la plus large, audience, des ministres et du. public, c'.est bien la leur. Ils ont de légitimes revendications à faire connaître. Ils sTant ̃ fondés à se plaindre de leur sort Mais que voulez-vous ? Ils ont horreur' du tapage.

président des « bibliothécaires de France qui avaient à ce congrès une importante délégation a bien" voulu, néanmoins^ nous accorder une interwiew. Tout .en 'parlant il s'excusait pres- que de me fournir les renseignements que je lui demandais, ayant l'air' de les croire ennuyeux. ';̃

Les, fonctionnaires

les plus mal lotis.

̃ Certes, nie dit-il, on pour- rait faire beaucoup pour améliorer la condition des conservateurs de musée. Nous sommes les. fonc- tionnaires les plus mal lotis de France. D'abord, loin de bénéfi- cier de la « politique électorale » notre corporation en est la prin- cipale victime. Les postes sont généralement attribués par lés municipalités. Celles-ci les réservent, en de trop nombreux cas, à des électeurs dont il s'agit de récompenser le z£le, sans considération d'autres mérités. Ainsi peut triompher l'incompétence, alors que de nombreux diplômés de l'école du Louvre sollicitent en vain dès emplois.

Les vengeances municipales Nîavez-vous rien tenté" pour remédier à cet état de choses ? Oui. Nous avions obtenu l'an 'dernier qu'une commission ministérielle examinât-toutes les nomi- nations locales, avec le pouvoir de les annuler. Cette commission fonctionne.

{Suite page "3, col. l et 2.)

INUTILITÉ DE LA TERREUR

Le bombardement par avion des populations civiles émeut, comme un acte écla-

tant de cruauté qui déborde les règles de la guerre. A quoi certains répondent qu'on ne saurait plus, avec les engins nouveaux, faire sa part à la destruction, ou, simplement, qu'il est vain de vouloir « humaniser » la guerre. Une école, celle de la « guerre totale », prétend même qu'il faut, par tous moyens, faire le plus de mal à l'adversaire, peu importe la manière de frapper et qui l'on frappe, les victimes seraient-elles des enfants au berceau.

Mais la moraie ainsi exclue ne se venge-t-elle pas ?

La guerre terroriste n'est pas différente, dans son principe et sa logique, du terrorisme des révolutions. Il s'agit, non seulement de supprimer des adversaires, mais surtout de briser d'avance toute velléité de résistance ou de révolte en inspirant la terreur.

En fait, quand on examine de sang-froid les expériences passées et récentes de terrorisme guerrier ou révolutionnaire, on constate que la méthode terroriste n'a jamais porté bonheur à ceux qui s'en servirent.

La cause profonde des défaites des « rouges » d'Espagne est le terrorisme du début de la guerre civile, qui non seulement a dressé contre eux une grande partie de l'opinion nationale et internationale, mais priva de cadres l'armée et la marine gouvernementales.

Les révolutionnaires d'esprit scientifique le savent bien. Un des témoins les mieux placés et les plus attentifs de la révolution russe, l'agent britannique Robert Lockhart, a raconté la colère de Lénine, après l'attentat dont il avait été l'objet, quand il apprit les mesures de terrorisme décidées à 'la suite de cet attentat, et l'énergique promptitude avec laquelle il y mit fin, craignant que toute son oeuvre sombrât. L'erreur est très répandue d'après laquelle les régimes « totalitaires » assureraient leur durée par une sorte de terrorisme. A vrai dire, s'ils se faisaient obéir par un procédé aussi simpliste que la terreur, ils ne pourraient durer plus que dura la dictature de Robespierre. Pour que des dictatures durent, aujourd'hui, aussi efficace que n'importe quelle terreur, et bien moins dangereux, est le contrôle complet des ressources de subsistance et des chances de travail de la population.

Ce qui est vrai de l'efficacité révolutionnaire est aussi vrai de la guerre.

Je ne puis juger si le général Ludendorff fut un grand stratège. Mais par son livre sur la « guerre totale », où il préconise une destruction sans retenue ni pitié, il s'est trahi comme un pauvre psychologue et un calculateur à oeillères, un de ces esprits parfois d'autant plus altiers qu'ils ne voient qu'un côté de la question..

̃̃ ̃ '••̃

La méthode terroriste de' !a guerre repose sur cette hypothèse que plus une population éprouve la cruauté de l'adversaire, moins elle a envie de lui résister. Poussée à son terme, il faudrait conclure d'une telle hypothèse que des troupes aguerries seraient moins résistantes que des troupes novices. L'absurdité saute aux yeux.

La machine humaine n'est pas foncièrement différente chez le soldât "et chez le civil. Une population civile éprouvée par la guerre et familiarisée avec ses horreurs se monlié relativsm lit beaucoup plus k-nace dans sa volonté de résister ou de vaincre qu'une population qui imagine le danger sans le connaître et qui croit que des accommodements sont possibles avec la fureur de l'adversaire. On l'a bien vu chez nous.

Il est extrêmement rare qu'une ville assiégée tombe par la démoralisation sous ies coups qu'elle reçoit. Il est aussi rare qu'une ville assiégée se révolte pour se soustraire aux devoirs d'une résistance combative. Au contraire. Mais les villes assiégées tombent, les populations civiles se découragent par le manque de subsistances. Epreuve d'une nature tout autre les privations

brisent la vitalité, les coups l'excitent.

Je crois la prévision tout à fait erronée suivant laquelle les résultats ou même les péripéties importantes d'une guerre dépendraient des réflexes de la popùlation civile sous le coup de bombardements aériens. L'aviation peut déterminer, en partie, le sort d'une guerre, mais autrement.

Le cas de l'Espagne est déjà instructif. Celui de la Chine l'est encore plus. La supériorité aérienne n'a pas dispensé les Japonais, à Shanghaï et ailleurs, de. l'effort nécessaire pour conquérir les quartiers rue par rue. Les résultats furent obtenus, non par l'effet moral des bombardements, mais par le combat et la manœuvre. Et la population civile s'accrut d'un grand nombre de réfugiés, plus soucieux de trouver quelque nourriture que de fuir le danger.

f*

ii

L'emploi de la terreur comme' moyen systématique de guerre repose sur une notion fausse des' ressorts humains en cas de péril. La peur est un produit de l'imagination plus que de la sensation. Elle intervient avant le coup à recevoir. Elle comporte toujours une question, par consé»quent un doute comment arrêter le coup, comment y échapper ? Par là, elle déprime le sujet. C'est le secret de la fameuse formule de Lyautey montrer la force pour n'avoir pas besoin de s'en servir que les Allemands ont illustrée, une fois de plus, contre l'Autriche de M. Schuschnigg.

Mais le système terroriste supprime la peur en supprimant le doute, en substituant chez le sujet la réaction vitale à l'imagination inquiète, et surtout en ne laissant aucune illusion quant à l'adversaire et à l'alternative qu'il offre. Ainsi, des lâches eux-mêmes il fait des braves. C'est, d'ailleurs, pourquoi le terrorisme révolutionnaire se retourne contre ses auteurs, au moment où la lâcheté même n'aperçoit plus d'issue. L'observation vaut pour les peuples primitifs. Elle vaut bien plus pour les peuples qui ajoutent à leurs ressorts naturels des ressorts moraux.

Les guerres ne se gagnent pat à force de cruauté.

Lucien ROMIER.

iiiiiiiiMiiiiiiiiitMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiniitiiniiiiiiiiiiiiiiiVi EN PAGE 5 f

CHRONIQUE MUSICALE

A PROPOS

1 DE

« SALAMMBO »

Par REYNALDO HAHN niiujuiimitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiHiiiiiiiiiitiiiHiiiiiimiiiit Ce que sera

le procès-verbal

de la visite à l'Hôtel de Ville des Souverains anglais Lors de leur visite à l'Hôtel de Ville, Leurs Majestés George VI et la reine Elisabeth signeront, comme tous les Souverains reçus dans le Palais municipal, le procès-verbal suivant

Sa Majesté George VI, Roi du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande et des territoires britanniques au delà des mers, Empereur des Indes, Sa Majesté la Reine Elisabeth et Monsieur Albert Lebrun, président de la République française, se sont rendus le mercredi, 29 juin, à 10 h. 30, à l'Hôtel de Ville.

Leurs Majestés et Monsieur le Président de la République ont été reçus par M. René Failliot, président du Conseil municipal, et M. Achille Villey, Préfet de la Seine, M. Langeron, Préfet de Police, le bureau et les membres du Conseil municipal de Paris.

« ALERTE AUX INDES » LE GALA

FRANCO BRITANNIQUE Ainsi que nous l'avons annoncé hier, le « Figaro » a donné son patronage au gala franco-britannique organisé par Art et Tourisme et qui aura lieu le 2:! juin, au Cinéma de 1 Olympia sous la présidence d'honneur de sir Eric Phipps, ambassadeur de Grande-Bretagne a Paris. 1

On y présentera, pour la première fois en France, le célèbre film en couleurs d'Alexandre Kerda, « L'Alerte aux Indes » (The Drum) épisode dramatique de la conquête des Indes dont le jeune héros est Sahu, l'inoubliable « Eléphantboy ». La musique de Royal Scott» Guards viendra exprès de Londres à cette occasion.


AU NEW GOLF DE DEAUVILLE

M. Max Desouches, le major Eric Loder, te major J. G. Gillespie et M: A. C. Klingelhœfer, les gagnants des diverses compétitions, jouant pendant lés fêtes de la Pentecôte.

LES ECHOS

Le triomphe

de la carrosserie française. Au triomphe de la carrosserie française, hier matin, au concrus d'élégance du Bois de Boulogne, nous avons constaté avec un rare plaisir que le goût français avait, une fois encore, prouvé sa suprématie mondiale, et nous avons reconnu, dans une Cadillac noire éclatante de chrome notre grande vedette Annie Ducaux dont la toilette si remarquée s'harmonisait avec la sobriété voulue de la voiture, et aussi Mme Barret d'Ecat, dans un coupé de ville Delage, qui devait remporter tous les suffrages d'un jury particulièrement éclectique.

Cette compétition s'est terminée par l'éclatante victoire de Franay qui, pour la troisième fois, voit s'adjuger la plus haute récompense de l'année, la Coupe de l'Auto, justement enviée, qui affirme un succès de nos couleurs au delà de nos frontières.

M. Charles Maurras

et les sports.

Nul ne s'étonnera que M. Charles Maurras ne soit pas un fanatique du sport, mais il n'en est pas non plus l'ennemi. Repondant, il y a une quinzaine d'années, à une enquête des Trois Mousquetaires, dans Le Gaulois, le futur académicien écrivait « Pour des gens occupés comme nous le sommes, il me semble que le jeu véritable doive ré-

Au Salon des Tuileries

Statue de Chateaubriand par E. Auricoste, destinée aux jardins de l'Ambrosienne de Milan. Cette oeuvre qui est offerte par le gouvernement français figure actuellement au Salon des Tuileries.

COURRIER DES LETTRES

M. Charles Maurras entre à l'Académie française 11 a été élu au premier tour de scrutin par 20 voix sur 36 votants

Tous les Immortels étaient présents à l'ouverture de la séance.

L'attente ne fut pas longue. Au premier tour, M. Charles Maurras était élu par 20 voix contre 12 à M. Fernand Gregh et 4 bulletins blancs. La nouvelle fut donnée par M. Georges Claude. M. Alphonse Séché avait retiré sa candidature avant le scrutin. Un peu plus tard, le nouvel académicien accueillait ses amis dans les salons de Mme Jacques Bainville, qui donnait une réception en son honneur. L'œuvre du nouvel académicien

M. Charles Maurras est né à Martigues (Bouches-du-Rhône), le 20 avril 1868. Après avoir été l'élève de Mgr Penon, au séminaire d'Aix, il vint à Paris où, tout jeune, il fit ses débuts littéraires. Il devint J'ami de Charles Le Goffic, Moréas, Raymond de La Tailhède, Anatole France et fut bientôt l'un des fondateurs de l'Ecole romane, dont il rédigea le manifeste sous les auspices de Mistral.

Ses premiers travaux furent Théodore Aubanel, puis Jean Moréas. Ensuite parurent Lé Chemin de Paradis (1895), Trois idées politiques.

En 1899, il fonde l'Action Française, revue semi-mensuelle, qui de-i

server l'entière liberté de l'esprit. L'exercice idéal, à mon avis, serait la marche ». M. Charles Maurras l'a pratiquée avec ferveur dans sa jeunesse et plus tard il a aimé aussi les armes. Mais, c'est là un exercice qui, lui encore, exige trop de temps.

Un jour M. Charles Maurras a découvert les délices de la nage qu'il a pratiquée longtemps et il proclame « qu'il est impossible de sortir de ce bain de vie sans se retrouver remonté de la tête aux pieds. »

Combien de maurrassiens pourtant qui ne se sont jamais imaginé leur maître fendant l'onde d'une brasse vigoureuse ? 2 L'évêque de P« Offioiel ». Mgr Heintz, qui vient de quitter Pévêché de Troyes pour l'évêché de Metz, se trouve être, de ce fait, un des deux évêques concordataires de France, l'autre étaiit celui de Strasbourg. Le haut clergé d'Alsace continue à être soumis aux clauses du Concordat de 1801 et c'est pourquoi on a pu lire dans le Journal officiel la nomination de Mgr Heintz, nommé à la fois par le Pape et le président de la République. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Mgr Heintz connaît les honneurs de l'Officiel. Son nom y parut déjà quand il fut décoré de la croix de guerre comme simple soldat. Le Masque de Fer.

Le Rallye Baccks partira du « Figaro ».

pour y revenir

Le quatrième Rallye Baechiis, fixé au mercredi 6 juillet, donne son rendez-vous de départ ce jourlà, à 20 h. 30, au Figaro. Comme le rendez-vous du retour sera également notre Journal, le Rallye sera un circuit Figaro-Figaro, ce qui entraîne naturellement le patronage du Figaro.

Les automobilistes inscrits pour cette amusante épreuve, qui requiert finesse d'esprit et subtilité de palais, recevront, sous forme d'énigme, l'indicatiou des étapes successives et à chacune de ces escales un vin sera soumis leur appréciation et dont ils devront dire le cru et l'année.

La rapidité du transport, la solution des énigmes et. l'exactitude œnologique seront donc les éléments du classement, qui sera proclamé au Figaro, au cours d'une soirée dansante qui s'ouvrira à 21 h. 30 et à laquelle sont invites ceux qui ne participent pas aux épreuves.

Comme cette amusante compétition est organisée au profit de deux œuvres « Sauvons les mères et les bébés et « Les Amis de l'enfance », un droit d'inscription de 160 francs sera prélevé pour le concours et une entrée de 50 francs pour le bal.

La comtesse Gabriel de La Rochefoucauld et la baronne de Noimont présideront le quatrième Rallye Bacchus, pour lequel on s'inscrit dès maintenant au Figaro.

viendra quotidien en 1908, et dans laquelle il pose les premiers principes du mouvement néo-monarchiste.

Il publie L'Enquête sur la monarchie (1900), aux préfaces successives Anthinéa, D'Athènes à Florence (1901), Les Amants de Venise (George Sand et Musset) en 1902, L'Avenir de l'intelligence (1905), Kiel et Tanger (1910), L'Etang de Berre (1915), Quand les Français ne s'aimaient pas (1916), Les Conditions de la l'ictoire (4 vol. seulement parus 19161918), Tombeaux (1921), Inscriptions (1922), L'Allée des philosophes (1924), La Musique intérieure, recueil de ses poésies De Déntos à César. Lorsque Hugo eut les cent ans (1927), Le Dictionnaire politique et critique (textes groupes par Pierre Chardon). Mes idées politiques (1933). etc.

Les AIffuazils.

LE FIGARO

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Joindre la bande d'abonnement a coule demande de renouvellement, changement d'adresse, réclamation, etc.; ù délaut de bande. rappeler Je numéro d'uiM'nijhnn do l'abonnement et sa date d'cfli^nnce. <,

Lumpie de chèques postaux i n* 242-a3.

DEUXIEME PARTIE

Mais c'était quelque chose de substantiel qui me paraissait d'une beauté remarquable.

J j/, Par malheur, nous trouvâmes une large nappe M d'eau libre entre nous et le rivage. Nous le suivîmes quelque temps, puis Asayuk déclara qu'il fallait gagner l'autre extrémité de 1 île. C'était, à ce qu'il me dit, Sagdleg nom esquimau de l'île Bushman, à l'extrême nord de la Baie Melville.

A l'autre bout de l'île, nt'affirma-t-il, était une grotte où l'on pouvait jouir de tout le confort possible si nous pouvions l'atteindre, nous sérions en sécurité. Le vent se levait de nouveau, mais puisqu'il venait de terre, j'estimais que l'ile nous protégerait contre lui en approchant du rivage.

Nous Unîmes par arriver à un point en face de la grotte; et nous aperçûmes devant nous des gens les trois autres membres de notre groupe qui étaient là depuis trois jours. Nous ne pouvions encore les rejoindre parce que la haute mer mettait entre nous une large étendue d'eau. La glace, en principe, aurait dû dériver vers la côte, mais il y avait là tant d'icebergs échoués que les glaçons solidement attachés à eux ne bougeaient pas. Nous causâmes en criant avec nos amis qui nous dirent à quel point ils étaient bien. Nous n'avions d'autre ressource que d'attendre la marée basse et comme ce n'était pas encore le plein, je savais que nous ne pourrions aborder avant six heures au moins. Nos chiens étaient en piteux état, aboyant et essayant de revenir jusqu'au tralneau, chaque fois que nous nous mettions en mouvement.

Asayuk entreprit de faire un radeau avec plusieurs glaçons et de traverser le chenal. Il nous fallut plusieurs heures pour tailler d'abord un, puis un second glaçon. Quand nous eûmes enfoncé le premier sous le deuxième, nous nous aperçûmes qu'il ne ilotterait pas en portant le traîneau il fallut donc en détacher un troisième et le faire glisser sous les deux autres. Enfin, tout fut prêt et cela paraissait superbe. Asayuk se risqua le premier et ses chiens sautèrent tous avec lui sûr le radeau. Mats, naturellement, ils n'avaient pas l'intelligence de se disperser sur le glaçon et ils s'entassèrent tous dans un coin, ce qpi fit si bien pencher le radeau, que le glaçon d'en dessous filant sous les autres ressortit comme un bouchon. Le second en fit autant et Asayuk fit un plongeon dans l'eau, ses chiens barbotant autour de lui. Je parvins enfin à le saisir, mais il avait découvert que, tandis que nous travaillions au radeau, la marée avait baissé et il avait maintenant pied, avec de l'eau jusqu'à la taille seulement. Les chiens revinrent à la nage et cassèrent la glace en s'efforçant de grimper dessus. C'était un terrible gâchis.

J'étais dès lors complètement mouillé et Asayuk devant moi tout ruisselant. Le pire était que son traîneau aussi avait pris un bain, et la partie inférieure du chargement était trempée. Mais il était du Nord et il prit sa mésaventure en homme. A ce moment, je vis quelqu'un se dresser dans l'obscurité c'était un de nos compagnons qui avait trouvé non loin un endroit où, à marée basse, la glace rejoignait le rivage. Nous passâmes par là très aisément.

Pas d'allumettes.

En pénétrant dans la grotte, nous y trouvâmes tout dans le plus grand désordre, le feu éteint et pas d'allumettes. Nous décidâmes de soigner les chiens d'abord et nous ensuite. Les animaux se lancèrent comme des fous dans la neige, et ils avaient emmêlé leurs traits de manière inextricable. Essayer

m

LE CARNET DU « FlQilRQ »

AUJOURD'HUI Ambassades. 17 7 heures Mme de Souza Duntas (Ambassade du Brésil). 17 heures Mme Oldciujurfr (Légation de Danemark). ,-r- 16 h. 30 Mlle de Teincejv Réocptiont. 17 heures Mme Bates-Batcheller.

17 heures Mme de Lalrc. 17 heures Comtesse du Sablon. 22 heures' Bal chez Mme Soulas. Bienfaisance. 21 heures Représentation de « Rose en exil », de la comtesse d'Andlnu, et de « Songes », de J.-L. Le Marojs, par la troupe P. S. L, au profit des colonies de vacances de Sainte-Margucrlte-Marle de Grenelle (Salle d' I é n a 10, avenue d'Iéna).

Carolès. 17 h. 10 Concert de Pau) Makanovitzky (43, avenue HenriMartin).

Deuils. 10 heures: Obsèques du général Enies't Morgon (Notre-Dame de Grâce de Passy).

10 heures Obsèques de M. André Buisson (Sainte- Marguerite du Vésinet).

10 heures Obsèques de M. Ferdinand Ronchinl (Eglise de Saint-Chéron, Seiue-et-Oise).

1t heures: Obsèques du colonel Paul Letixcratu (Saint-Pierre du GrosCaillou).

t heures Obsèques de Mme Georges Margucritte (Saint- François de Sales).

f 1 heures Obsèques de M. Maurice Deslors (Saint-Thomas d'Aquin). IIIIHIMlllllllllllItlIllllllllIMMIIIIMIIIIIIMIIMIIItlHtlMIIII COURS

On annonce officiellement que l'état de santé de S. M. la Reine Elisabeth d'Angleterre continue de s'améliorer, mais il est peu probable que la souveraine, qui réside actuellement au château de Windsor, rentre cette semaine à Londres. S. A. R. le Duc de Nemours et la Duchesse de Nemours, après un séjour au château de Tourronde auprès de S. A. R. la Duchesse de Vendôme, sont partis pour Budapest, où le Prince doit assister au congrès de l'ordre souverain de Malte, dont il est bailli, grand-croix d'honneur et de dévotion.

AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur d'Angleterre à Paris a offert un dîner d'hommes, jeudi soir, en l'honneur de l'anniversaire de S. M. le Roi. Parmi les soixante-dix invités se trouvaient

S. A. le Tlkka Rajah de Kapurthala, S. Exc. le ministre du Canada, Je chargé d'affaires de l'Afrique du Sud, le haut commissaire de l'Australie. le haut personnel de l'ambassade, le consulat général et bureau de passeports, et des membres de la communauté britannique à Paris.

s A l'occasion, du Concours international Eugène-Ysaye, S. Exc. l'ambassadeur de France à Bruxelles et Mme Paul Bargeton ont offert plusieurs déjeuners et diners auxquels étaient conviés

Le grand maître de la Maison de là Reine et la comtesse Guillaume de Grunne, général et vicomtesse Buffln de Chosal, M. Emil Sauer, baronne et Mlle de Gaiffler d'Hestroy, Mme Paul Lippens, Mme Frantz Wittouck, Mlle Rossel, Mlle Morallcs, le sénateur et Mme van Remoortel, le directeur du Conservatoire royal de Bruxelles et Mme Jongen, M. et Mme van Straelen, M. et Mme Jacques Errera, M. et Mme Lucien Fuss, M. et Mme Defauw, M. et Mme Jean Absil, M. Franz André, M. Charles Houdret

M. Henri Rabaud, directeur du Conservatoire national de Paris; M., Mme et Mlle Latldowskl, Mme Marguerite Long, comte et Mlle de Talhouet-Roy, M. et Mme Philippe Gaubert, M. et Mme Robert Casadesus, M. Vuillermoz, M. Marcel Ciampi, Mme W. Landowski, M. Jean Doyen, M. et Mme Helbronner, Mme et Mlle de La Bruchollerie, Mme et Mlle Gaveau, Mlles Potler et Rollet, M. Lilamand, M. et Mme Gazel, comte et comtesse de La Chauvinlère, M. de La Sablière.

BIENFAISANCE

Une soirée de gala aura lieu au Polo de Paris, à Bagatelle, le mercredi 15 juin, à vingt-deux heures, au profit de la caisse de secours de l'Association < Saumur ». Attractions, soupers, orchestre

AVENTURE ARCTIQUE

IV (suite)

S. M. LA REINE. DE DANEMARK.

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qui vient d'être victime d'une morsure de chien.

aimablement prêté par le Casino de Deauville, et avec le concours de Jeanne Aubert et de Robert Burnier. Entrée 50 francs. Cartes chez Durand, éditeur, place de la Madeleine, et au Polo de Paris.

La représentation d'Acis et Galatée, donnée au profit des Amis des Lettres, aura lieu à Versailles, au théâtre Montansier, le vendredi 24 juin, à vingt et une heures trente. Cette grande manifestation, qui sera une véritable reprise des brillantes fêtes de 1686, est placée sous le patronage des plus hautes personnalités politiques, mondaines, littéraires et artistiques.

Places de 25 à 150 francs. Location ouverte dans les agences. Renseignements à Trocadéro 68-23 et à l'hôtel de Massa (Odéon 06-15). Les religieuses de Saint-Vincent de Paul de Moulins (Allier) font un pressant appel à la générosité de tous pour les aider dans leurs œuvres, toutes si intéressantes et si utiles orphelinat, soins des malades à domicile, visites de pauvres, patronage, etc.

A tant de charges déjà écrasantes vient de s'ajouter une nouvelle dépense l'achat d'une camionnette, indispensable à leur entreprise de blanchissage et de repassage, qui les aide à entretenir leurs enfants Les offrandes seront reçues avec reconnaissance par Soeur Hélène, 22, rue de Villars, à Moulins (Allier).

NAISSANCES

La comtesse Paul de Vulpian, née Nicole de Saint Guilhem, a heureusement mis au monde une fille Chantal. 22 mai.

M. et Mme Paul Chapouthier sont heureux de faire part de naissance de leur fils Jean. Paris, le 29 mai.

On annonce la naissance De Dominique Huet, de Jean-Michel Beucher.

FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Germaine Barth, fille de M. René Barth et de madame, née Monroe, avec M. Lucien de Valroger, enseigne de vaisseau, fils de M. Paul de Valroger et de madame, née Rousselle, décédée.

On annonce les fiançailles de Mlle Edith Daufresne de La Chevalerie, fille de M. de La Chevalerie et de madame, née de Beaulaincourt Maries, avec M. Koloman Brunner de Lehnstein, fils du docteur Brunner de Lehnstein, conseiller des gouvernements du Chili et

Par PETER FREUCHEN

de dételer douze chiens, dans une obscurité complète et par un temps de- l'Arctique, c'est une besogne, si entrainé qu'on soit.

Mais enfin ce fut achevé et nous pûmes nous occuper de nous. Les trois camarades avaient eu de gros ennuis. Eux aussi avaient été séparés et avaient dû user leurs allumettes pour se repérer mutuellement. En nous cherchant, ils avaient -eu la chance de tomber sur Sagdleq dans l'obscurité, Ils y avaient passé la première nuit, après quoi la lune s'était cachée et la glace était si dangereuse qu'ils avaient résolu de rester là jusqu'à ce qu'elle fût plus épaisse, ou que nous arrivions. En ce cas, ils pourraient continuer leur route ou, en tout cas;, chasser l'ours afin de ne pas rentrer les mains vides. Mais enfin, nous étions tous réunis et c'était bien agréable.

Mais que faire sans lumière, dans une grotte obscure ? Il existe, bien entendu, différentes manières de faire du feu, mais nous employâmes la plus simple. Otant le plomb d'une cartouche, nous fîmes deux parts de la poudre, en remettant la moitié dans la cartouche. Nous coupâmes ensuite dans les caisses un certain nombre de bâtons que nous disposâmes en pile sur l'autre moitié de la cartouche après quoi, nous tirâmes la cartouche à blanc directement sur la poudre répandue sur le sol. Il y eut un éclair aveuglant et les bâtonnets prirent feu. Quand ils furent bien enflammés nous ajoutâmes du blanc de baleine, que nous avions en quantité et pûmes bientôt nous chauffer.

Le vieil Asayuk dut ôter devant le feu ses vêtements mouillés et n'avait rien pour se couvrir, car son sac de couchage était également trempé. Je lui offris le mien et il était en trop piteux état pour refuser. Poussant alors le traîneau dans la grotte, nous introduisimes son corps raidi dans le sac. Il finit par se dégeler et nous lui fîmes de la soupe chaude bientôt il se sentit assez bien pour fumer une pipe, et alors tout fut parfait. Il avait du feu pour éclairer et pour faire la cuisine et nous pumes enfin ouvrir notre caisse de Noël et fêter notre salut. La grotte était sèche et confortable. Dehors la tempête grondait, mais ne nous inquiétait pas. Nos chiens étaient en sûreté, attachés sur une épaisse couche de neige qui les sécherait parfaitement. Les camarades qui nous avaient attendus avaient coupé des portions de nourriture pour les chiens, et les animaux du moins étaient repus pour trois jours. Nous remimes du combustible sur le feu et la viande d'ours bouillante, couverte d'une épaisse et succulente couche de graisse fondue, nous fit oublier nos tourments. Dès que nous eûmes fini de manger, nos palais aspirèrent à un aliment plus délicat et Asayuk nous suggéra de faire du thé. Je remplis la bouilloire de glace, la mis sur le feu et bientôt la vapeur s'éleva en un flot blanc et séduisant. Je versai une tasse à Asayuk, le premier, comme étant le plus vieux et le plus respectable de notre groupe. Il eut encore un picotement dans les pieds et commença à se sentir mieux.

Il but du thé, le recracha et protesta avec indignation. Je défendis ma manière de le faire, mais, quand je l'eus goûté, je dus reconnaître qu'il avait un goût bizarre. Je m'adressai aux trois camarades, et ils m'expliquèrent que, n'ayant rien pour faire bouillir la viande, ils avaient dû se servir de la théière. Ceci, naturellement, n'avait pas amélioré la saveur du thé et, en outre, Itukusunguaq avait laissé sur la bouilloire les mitaines qu'il mettait pour couper la nourriture des chiens, et un doigt, trempé de graisse rance, était tombé dedans je ne l'avais pas vu dans l'obscurité.

,•> Peter Freuchen.

(Traduit de l'anglais par Maurice Rémon.)

(A suivre.) (Copyright by Albin Michel.)

de Colombie, et de madame, née Fritsch.

Nous apprenons les fiançailles du comte Bertrand du Rouget avec Mlle Aliette de Sercey.

̃ Nous apprenons les fiançailles de Mlle Marie-Claude Homolle,fille de M. Michel Homolle et de madame, née Chauveau, avec M. JeanLouis Soubrier, fils de M. François Soubrier et de madame, née Mighot. MARIAGES

Le prince et la prjnpesse de La Tour d'Auvergne-Lauraguais se sont embarqués hier sur le Massilia, pour assister au mariage de leur frère et beau- frère, le prince Charles-Louis de La Tour d'AuvergneLauraguais, avec Mlle Oster. La bénédiction nuptiale sera donnée à Buenos-Aires, le 2 juillet, par S. Em. le cardinal-archevêque de Buenos-Aires, primat d'Argentine. En présence d'une assistance brillante et choisie était célébré hier le mariage de Mlle Margarita Heeren, fille de M. et Mme Heeren, tous deux décédés, avec le comte Decazes, fils du due et de la duchesse Decazes et de Glucksbierg.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Heeren, r4on oncle, et Mme Edouard Manset, sa tante pour le marié la princesse Edmond de Polignac, sa tante, et M. Jean Couturié, son oncle.

S. M. la Reine Amélie de Portugal était représentée par Mme de Randal-Bouriat, et S. A. R. la Duchesse de Vendôme par Mlle de Teincey.

S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme assistait à la cérémonie.

Le Souverain Pontife avait daigné envoyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

Après la cérémonie religieuse, une élégante réception réunissait chez Mme Edouard Manset les parents et amis des deux familles. INFORMATIONS

De Deauviïîe:

Les fêtes de Pentecôte sont l'avant-goût des grandes vacances, une joyeuse échappée qui permet de s'assurer des agréments du long séjour d'été.

Elles ont été, grâce au ciel, lumineuses, attrayantes, profitables à Deauville.

Normandy Hôtel, Hôtel du Golf et Casino ont vu accourir un monde choisi et élégant qui rappelait les grands jours de la pleine saison. Tous les sports ont eu leur clientèle d'amateurs. Au New Golf, le major Eric Loder, M. L. Jones et M. F. Waickenaer furent les gagnants des matches qui ont été disputés.

Au tennis, où toute la jeunesse était heureuse de se retrouver. Au Bar du Soleil, c'était la cohue. On parlait de la nouvelle organisation pour juillet et août du Deauville Yacht Club, avec Georges Carpentier, qui transportera là son bar de Paris du nouveau Tardet's Bar, sous la direction de Maurice d'Arhanpé, et de la révouverture du Ciro's, sous la direction d'Albert, du Maxim's, qui ajouteront aux attraits infinis de Deauville. A l'aéroport de Saint-Gatien, la plus grande activité régnait. Tous les services de la ligne de Londres arrivaient au grand complet. Reconnu au Normandy Hôtel Duchesse de Talleyrand, comte et comtesse de Castellàne, M, et Mme Mathieu Goudchaux, M. Gordon Selfridge, marquis et marquise de Casa Riera, Mme Cécile Sorel, M. Jacques Prouvost, M. et Mme Henri Fabry, M. Henry Letellier, M, et Mme Wôrinser, M. et Mme R. Elliot, M. Henri Bernheim, M. et Mme de Souhamy, M. et Mme Stromberg, M. P. Rempo, M. et Mme

Palacci, M. G. Richard, M. et Aime Croyetone, M. et Mme Prezzburger, Mme Coriat, M. et Mme Ralph Blumenthal, Mme L'hiin. M. et Mme Dupuy; M. Wornis, M. W«tcl-Dehaynin,,M. et Mme Jean Pratts, M. Fernandez, M..lardon, Mme de Riabouchlnsky, M. Andt'é Potrier, M. et Mme Cicurel, Mrs -Mac Laclilan, M. Lionel Klnklestone, M. et Mrs Max (lOttselmlk, M. George Mac I.aclilàn, M. John Botterel), M. S. van Houtell, M. L. Rossl.vn, Mrs May Travers, Mrs Elly Schrotcr, M. et Mrs Tom Crowther, M. et Mrs John Scott, M. et Mme van de Gevcl, etc.

DEUILS

Nous rappelons que les obsèques de M. Maurice Destors auront lieu aujourd'hui vendredi, à onze heures, en l'église Saint-Thomas d'Aquin. Ni fleurs ni couronnes. De la part de M. Marc Leféburé, de M. et Mme Robert Lacau.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Jacques MarmissolleDaguerre, pieusement décédé à Saint-Séverin (Charente), le 4 juin 1938, à l'âge de vingt-six ans. M. Edouard Daniel, M. Jean Daniel, Mme et M. Willy Lévy del Porto et leur fille Monique, Mlles Ginette et Gilbertè Daniel et toute la famille ont la grande douleur de faire part de la mort de Mme Edouard Daniel. Les obsèguès ont eu lieu dans la plus stricte Intimité, La famille s'excuse de ne pas recevoir.

On annonce la mort de Mme Marcel Haentjeris, née Suzanne de Frick, survenue le 5 juin 1Ô38. Les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

Une messe sera dite le lundi 13 juin, à dix heures, en la basilique Sainte-Clotilde (chapelle de la Vierge), pour le repos de l'âme du comte Jehan Aymer dé la Chevalerie.

Une messe anniversaire pour le repos de l'âme du comte Henry Chandon de Briailles sera célébrée le lundi 13 juin, à onze heures, en l'église Saint-Philippe du Roule (chapelle de la Sainte-Vierge). Mme Frédéric Flersheim, M. et Mme Renbetg, M. et Mme Jacques Legueu prient toutes les personnes quf ont bien voulu leur témoigner des marques de sympathie lors de leur grand deuil de recevoir ici leurs remerciements émus.

On annonce la mort de M. Victor Haardt, décédé à MonteCarlo.

Nous apprenons la mort, survenue à Avallon, de M. Maurice Gulat, directeur du personnel du « Petit Parisien », gendre de notre confrère M. Julien Coudy, ancien directeur du « Petit Parisien ». On annonce la mort du comté René de Garnier des Garets, pieusement décédé au château de SaintJulien, Trèbes (Aude), à l'âge dé trente-cinq ans.

On nous prie d'annoncer la mort de la comtesse de Préval, pieusement décédée âgée de quatrevingt-trois ans. Les obsèques auront lieu à Poitiers, le 10 juin, à neuf heures, à la chapelle de la GrandMaison.

On annonce la mort

De Mme Alexis Piguet, née Gabrielle Tessaijdier, à Saint-Cloud; de M. Alfred Guerrier, à Paris; de M. Paul Desnoyers, à Pau; de M. Louis Ban, à Boulogne-sur-Seine; de M. Joseph Aronstam, à Paris.

V<tlfleury.

PETIT CARNET

Pour bien vous habiller,

Avez-vous un Miroir Brot

On s'y voit tout entier,

Face, profil et dos.

Brot, 8, rue Boissy-dAnglas. Catalogue franco.

Smart.

ACÏU'AIITES ̃

S. M. LE ROI GEORGE VI.

dont on fêtait hier l'anniversaire, a passé en revue régiment des Gardes à Londres. Toute la famille royale assistait à cette brillante cérémonie.

La beauté en voyage L'entretien de la beauté, aujourd'hui, n'exige plus d'alambics étranges ni le transport du moindre déplacement, d'innombrables petits pots, objets des satires masculines. Un visage frais, en n'importe quel lieu, se soigne et s'embellit par une simple visite à l'offlae. C'est là que vous préparerez un masque à l'œuf battu pour lisser vos jolies, un cataplasme de pommes de terre écrasées, pour blanchir vos ma.ins oit une compote de fraises pour calmer, sur votre teint, l'effet du vent ou du soleil

Ne pleurez plus si, par mégarde, vous avez oublié dans la ualise du week-end votre démaquiltant ou votre crème de jour. Un verre de lait frais, une infusioit de laitue les remplaceront avantageusement.

L'ORFEVRERIE sous le signe du sport

Dans le moment que e se disputent les s épreuves sportives les plus diverses, il m'a semblé opportun d'aller voir, chez un grand

orievre, le « rayon oes coupes ». Celles qu'expose Puiforcat, 131, boulevard Haussmarjn, sont la démonstration significative d'un principe une coupe doit être une œuvre d'art en métal précieux. Ainsi cet orfèvre reste, quant à la matière, dans la pure tradition de son métier. Mais, puisque seuls l'or, l'argent, le vermeil sont utilisés, comment Puiforcat peut-il, en cette période de hausse, maintenir des prix abordables ? N'imaginez aucun sortilège. Le talisman puisque vous voulez qu'il y en ait un est lié de l'étude approfondie des possibilités techniques mises au service d'un artiste créateur. Remettant en honneur la belle coutume française d'offrir au vainqueur d'une épreuve la récompense digne de son génie ou de son effort, Jean Puiforcat a innové une gamme de coupes qui va du verre à liqueur au vase important, du coquetier à la riche pièce d'orfèvrerie. L'artiste lui-même sportif valeureux apporte dans la for-

JEAN PUIFORCAT. Coupe en argent, anses de cristal dentelé, attaches en marbre bleu.

Il faut sauver

la Transfusion Sanguine d'urgence

II est 13 heui'es. Les internes de service à l'hôpital Broussais penchent sur le nouvel « entrant » un front sans espoir. Pourtant. Allô, allo 1 la Transfusion sânguine ici Broussais. Une transfusion d'urgence pourrait seule sauver un malade. Envoyez-nous quelqu'un 1

A 13 h. 25, transfuseur et donneur sont auprès du patient. Après leur départ, un homme est sauve. Miracle ? Non organisation, dévouement toujours prêt à répondre au premier appel. Fouillez les fichiers des hôpitaux. Vous y constaterez, par exemple, qu'alertés a 19 h. 55 par là Pitié, le transfuseur est arrivé à 20 h. 5, précédé de cinq inimités par le donneur. A 3 h. 30 dit matin, la Clinique Baudeloaque appelle. Vingt minutes après on commencer la transfusion.

Plusieurs centaines de cas semblables, disons de semblables sauvetages, sont à l'actif de l'œuvre admirable de la Transfusion Sangùiné d'Urgence.

Mais son activité ne se borne pas là. L'horizon international est lourd de menaces. Combien de vies humaines pourraient être rachetées, en cas de guerre, par le geste des donneurs de sang ? Mais, aussi, les plus généreux, les plus robustes de ces donneurs ne seraient-ils pas eux-mêmes appelés par d'autres devoirs ? Pour parer à cette situation la Transfusion Sanguine d'Urgence a entrepris lé stockage des sérum 8 étalons et du sang conservé. Mais il faut, pour les études et les préparations, un matériel scientifique compliqué, des appareils électriques très coûteux. Si de larges subventions ne lui sont pas apportées sans retard, la Transfusion Sanguine d'Urgence verra ses travaux interrompus et il lui faudra abandonner. à Paris, une oeuvre que plusieurs villes de province Bordeaux, notamment, sous l'impulsion du professeur Jeannejiey •– ont su encourager et soutenir.

La Transfusion Sanguine d'Urgence organise donc une grande vente-braderie, qui aura lieu les 16 et 17 juin, de 14 a 20 heures, dans

Toutes les simples des champs attendent d'être cueillies pour soigner ces teints « aux roses pareils » (dont les pétales écrasées servent aussi au service de la beauté), il n'est que de connaître, après le langage des fleurs, celui des herbes, dont la magie a perdu, aujourd'hui, son mystère pour se mettre dans une casserole électrique I

Comtesse de S.»

(Une erreur typographique nous a fatt dire dans notre article « Y a-t-i) de vrais coçtunies de golf », paru hier j\tpe rayée et sweater evachi hu lieu de jupe rApèe et sweater avachi. Déjà la veille les championnes de Roland-Garros étaient devenues, par une légère erreur. des joueurs de tennis, mais nous pensons que dans les deux cas nos lectrices auront rectifié d'elles-mêmes.)

<<~«~M~<<~<~<<

me, dans le décor, dans l'ornement d'ivoire, de bois, de cornaline, de jade ou de cristal, une claire compréhension du caractère symbolique de l'objet. Sa conception personnelle des lignes, son sens de l'harmonie décorative maintiennent au plus modeste bibelot ce caractère précieux et artistique que je me plaisais à signaler au début de cet article.

Il a fait plus encore, en imaginant une plaquette où l'originalité Je dispute h la beauté. C'est véritable bijou de sport. La gagnante d'une course de yachts l'arborera sur sa vareuse de marin, tandis que le triomphateur d'un tournoi de polo le portera en châtelaine ou en breloque. Le trophée de vitrine est devenu parure. Et sur ce joyau moderne marque du poinçon d'un orfèvre réputé, un titre, un nom, une date gravés, seront le souvenir élégant et durable de l'adresse, de la ténacité ou de la force sportive. Paul Hermant.

LA 1OURNEÊ

La Flamme du Souvenir:

A 18 h. 30, a l'Arc de Triomphe Groupe dés A. C. du Palais. Section sud-africaine de la « British Empire Service Leagrue ».̃̃'̃

Réunieni A 14 h. 30, à la Sorbonne Assemblée annuelle des bienfaiteurs des Sociétés de secours aux familles de marins français naufrages, s^ous la présidence du duc de Broglie.

Expositions j,

Au Musée du Louvre: La peinture anglaise.

Au Jeu de Paume des Tuileries Art américain.

Au Pavillon de Marsan, 107, rue de Rivoli Exposition Edouard Vuillard.

A l'Orangerie des Tuileries Trésors d'art de Beims.

Au château de Bagatelle La rose dans l'art «. (De 14 heures à 19 heures).

Au Musée Gainera Costumes d'autrefois.

83, Faubourg'-Saint-Honoré Renoir portraitiste.

76, Faubourg-Salnt-Honoré Exposition Aldo Severi. (Dernier Jour). 214, Failbourç-Sa|nt-Honoré Salon des Etudiants, sous le patronage du « Figaro ».

20, rue La Boétie Photographie aérienne.

293, avenue Daumesnil Trophées de chasse.

87, rue VieUle-du-Temple Quatre siècles du service des bâtiments. 20, rue de Berri « Figurés et coutumes vues par les peintres belges contemporains ».

A la Galerie de l'Elysée Exposition Henry Bidon.

2, avenue Rapp Salon des TurIeries1.

Au Musée de la Monnaie, il, quai Conti Exposition des médailles du règne de Louis XIV.

Les courses

A 14 heures: M aisbns-Laff itte.

un hôtel gracieusement mis à sa disposition 131, rue de Longchamp, Paris (16e). Elle adresse un, pressant appel à tous ceux qui ont eu recours à la transfusion sanguiné, à tous ceux qui s'intéressent au sauvetage des vies humaines dans la paix comme dans la guerre) et leur demande d'envoyer les dons en nature ou en espèces au Secrétariat de l'Œuvre, 184, rue du FaubourgSaint-Antoine, Paris (12'). Tél. Dorian 47-28.

Aucun appel n'a jamais laissé sourde la Transfusion Sauguine d'Urgence, Oserions-nous rester sourds au sien ?


DANS LA SABLIERE DE BOUVIERS On a découvert les corps des deux frères Simkov (SUITE DE itA PREMIERE PAGE)

Lé: docteur Sîmkaw conservait ce-

» pendant la conviction que lès corps dé sfes enTânts étaient ensevelis à Bouviers. D'ailleurs, n'avait'àn pas découvert» sous une couclie de sable ,de cintiuante centimètres d'éiiuisseUt-, le Veston de son fils aine ? 7 Da frfUBj les témoignages formels de Mlles Scrcftal £t Brctolinet, qui avaient aperçu les deux jeunes gens dans la sablière, une heure à peine avant lâur disparition, incitèrent le ) rtêfè des victimes à demander, au n juge d'instruction de Versailles l'autoi'isatiea de faire pratiquer do nouvelles fouilles.

Le docteur Simkov? s'adressa donc

à une entreprise privée dé Versailles et les travaux furent repris sous la direction de M> Rouet, ingénieur

JE. C. 1?.

t Le docteur, son frère, l'avocat, 51* DoUvee et M. Fabrègue, ingénieur des mines du département de Scine^t-Oisè, étaient présents.

« Le voilà »

A î Bi 30, les huit terrassiers

commencent leur travail. Ils dégagent d'abord le» masses de sable accumulées par les recherches précédentes, au bas de la carrière. Puis ils attaquent méthodiquement la paroi, par la gauche. Mais ils abandonnent bientôt ce côté et se portant vers, la di'oite, ils sondent maintenant le flanc à mi-hauteur. Lô premier coup dé pelle donné, un ouvrier, M. Grèm, remarque une forte odeur. A la troisième pelletée, dés cheveu* appîtïatsscnt. H est onïô heures environ.

̃ Ça y est, crte-t-il, il est Oueïques nouveau* coups do pelle

sont donnes avêe prudence et la tète apparaît.

Le père se précipite, mais il

s'écroule sur le table, en proie à une Violente crise de nerfs. Son frère et quelques amis doivent l'éN lùigner. de la fvnebrF découvertc

;Jbruit de la funèbre découverte

s'est rapidement propagé dans le lismcau et bientôt une foule émue stationnait devant le lieu de l'ae> cldcnt, maintenue à grand peine par deux ou trois gendarmes. Les côté» mouvants de la sablière sont pris d'assaut par de jeunes enfants insouciants, qui semblent ne pas set rendre compte ce tragique déïioUCItietlt. Mais bientôt le service d'ordre fest renforcé, les curieux sont refoulés derrière des fils de fûf ijarbelc, installes à la liàt<6. Les travaux

•Ottt suspendus

Cependant, le chef a'chtreprise

arrêté îèë recherchés. Lé maire de Guyancôurt avise aussitôt le Parquet de Versailles.

Pendant ce temps, les commis-

saire: Deigay et vilchicn recueillent les déclarations des témoins et notamment celles du terrassier M. Cfcm.

= Depuis samedi, dit celui-ci, je

savais xjue les corps étaient là. Mon chien épâgnêUl avait découvert l'éflctrôit..le devais aller travailler aujourd'hui à l'entreprise Bernard, je ne Bi'y Suis pas rendu parce que j'ëtâl» sûr tic la découverte des ca» davrêi.

Une lettre anonyme

On ne saurait dissimuler l'éton"

nèment des témoins des fouilles sUêeessives de voir tfue celles-ci ii'bnt donilé aucun résultat) alors que lés corps étalent à quelques

centimètres dé la surfate de la

paroi.

D'autre part» il est curieux de

noter que Mhiè Brctiohnet a reçu hier matin même une lettre anonyme manuscrite annonçant en substance que lés enfants étaient ensevelis à 4 .mètres de hauteur sur le côté droit dé la carrière, à quelques centimètres du lîéu ils furent effectivement découverts. Cette missive avait été postée à la gare Saint-Lazare.

Le Parquet sur les lieux

A 15 h. 10j arrivaient sur les

lieux M. Balmarj*. procureur de la République, M. Paradic, Substitut, et M. LéV}% juge d'instruction, ainsi que le docteur Détis, mcdccîn-lcgiste du Parquet de Versailles. Les r ingénieurs des iiiihès montrèrent ] aux magistrats l'endroit où l'on trouva le premier corps.

« Là, soulignaient-ils, le sable est particulièrement mouvant et pour mener à bien notre tâche, il faut abattre le cubage du haut de la sa-

blière. »

Dés terrassiers, munis de barres

de fer et attachés par des cordes, procèdent à ce travail délicat. Le haut de la carrière étant maintenant dégagé, on creuse autour du

«ofps.

Le corps de rainé

Vers 17 heures apparaît la binet-

te dont s'était servi l'aîné des enfants, et doucement on dégage la tête, puis le corps de Georges Simkow. La foule se tait.

Le cadavre debout a la tête légè-

réhiéftt ihelinée. Son bras droit est replié sur la poitrine, et sa main gauche est collée sur la bouche, dans Un geste de préservation.

La figure est méconnaissable et

lé cou n'est plus qu'une plaie. Le

SUITE DE LA PREMIERE PAGE

LE CONGRES DES CONSERVATEURS DE MUSEE

-tTriè nuance de scepticisme, ici, nous donne lieu de craindre qu'elle lié fonctionne mal.

Non. Ce ferait plutôt lé contraire trop bien, précisé notre intêrlofiuteuf. En effet, si la commission use de son droit de veto, désigne elle-même un conservateur, dont la figure n'est point agréable au Conseil municipal, celui-ci réplique en supprimant la somme inscrite au budget bout t la rémunération de ce fonctionnaire. Notre infortuné confrère, alors, doit payer sa compétence eh mourant de faim.

Quelle solution nouvelle préconisez-vous ?

Un démon ignoré

•?* I»è mieux, semble-t-il, se.rait que l'on élaborât un statut social de notre corporation. L'Etat aûfâit seul qualité pour attribuer lès postes libres. ïi exigerait cettains diplômes.

Quand on vous paié, touchez-vous au moins des salaires honorables ?

Le conservateur de. musée auquel on pose cette question ne doit pas fournir un très grand effort pour dominer le « démon matérialiste ». 'Car il ignore ce démon. C'est avec une méconnais- sance absolue des avantagés

médecin-légiste revêt sa blouse

blanche et ses gants de caoutchouc et monte près cadavre que l'on redescend bientôt dans un drap, Le docteur Simkow qui vient d'arriver s'écroule de nouveau sur le sol et perd connaissance. Les hommes sont tête tttié. Un silence absolu plané sur la carrière.

La découverte

du second corps

Le cadavre du plus jeune frère ne devait pas être loin, Les ingénieurs font déblayer là partie droite dé la paroi dans laquelle viéftt d'être trouvée la première vietiwie. Après quelques coups de pelle, une autre pelle est découverte. Le corps est là à n'ctl pas douter. On agit avec prudence et une demiheure après, vers 18 heures, la seconde victime est dégagéei complètement repliée sur elle-même. Le genou gauche touche la figuré et main gauche est également appliques contre le visage.

Les corps sont mis en bière et transportés à l'hôpital de Versailles où doit avoir lieu, ce matin, l'autop»sié.

L'avis du Dr Detis

ïl Semble que lès victimes aient péri rapidement sans ènflurer de longues souffrances. Le Dr Detis estime, en effet» que l'étouffement a été presque immédiat, étant donnée l'Importance de la masse de sablé. Les Victimes auraient pli Viviv. deux dit trais minutes après l'èhllsefnêht. mais le sang se chargeant d'oxyflê fcafbotiê, is\\&s ont dû. perdre connaissance instantanément.

Comment a pu «e produire l'accident <

Comment a pu se produire l'aecident ?

D'après les déclarations des ingénieurs dès mines, les faits olit dù se produire de la façon suivante Georges, l'aîné, se trouvait en aVallt, occupé à eneuscr dans le .sable avec sa binette. Son frère, plus petit; devait derrière lui) avec sa pelle retirer le sable pour déblayer la galerie. Tous deux s'étaient imprudemment avancés» Uh éboulénient se produisit et ils furent cttsèvelis.

Les tècliniiiieiis ont également écarté l'hypothèse suivant laquelle les corps auraient été déposés ou enfouis dans la carrière Les veines des différentes coUches de sable, qui ne se reforment, par Compression, qu'après un6 période assez longue, montrent une continuité parfaite qui n'aurait pu être obtefille dans un tènlips inférieur à trois mois.

D'ailtre part, la contraction et la posture des victimes semblent bien prouver qu'bh est wi présence d'Un accident.

-= -̃-̃»-̃̃ ^^1

Le commerce extérieur de la France

L*a commission sénatoriale" des; douanes a entendu un exposé de son président, M. Jean Ëosc. sur le commerce extérieur dé la .France pendant les cinq premiers mois Ue l'nnitéc.

Les résultats font ressortir un déficit dé 5,972 millions pour les cinq premiers mois de 1938, contre 6,404 millions pour les cinq premiers mois de l'année drnière. On observe dorte, à cet égard, une amélioration sensible, et qui parait }>lus substantielle encore si l'on tient compte de la modificatioli de la parité de notre devisé. En effet, en valeur or, le déficit de notre commerce avec lès autres pays s'est réduit de 37 p. 100 depUiS l'année dernière. Toutefois, il reste encore supérieur de 36 0/0 au déficit des cinq premiers mois de 19H5, qui se chiffrait, lui, qu'à 2,073 millions de francs Poincaré.

Le fonctionnement

de l'Office du blé

Le Sénat a consacré hier sa séance aux problèmes agricoles en discutant Uhe interpellation de AI. Borgeot sur le fonctionnement de l'Ofnce du blé.

M. Borgeot n'est pas hostile à l'Office du blé, mais il est l'adversaire déterminé dés paperasseries auxquelles donne lieu son fonctionnement.

La conclusion de l'orateur est que la simplification des formalités s'impose.

M. Hachette s'incfulète des résultats que donnera la récolté dé cètte année. Quels moyens le gouvernement envisage-t-il pour la résorption des excédents ? 't

M. Patitel défend l'Office, qui a donné des résultats satisfaisants. Il ne s'oppose pas à la simplification de la paperasserie. M. Queuitle, dans une brève ré- ponse vivement applaudie, répond aux orateurs.

l'échelle mobile, en toute candeur, qu'il me répond

Vous savez, nous ne sommes pas très exigeants. Mais beaucoup de nos camarades gagnent. deux cents fi'ânes po* dît. Cela mérite" rait peut-être Un.

.^Rajustement ?

Mon interlocuteur n'est même pas familier de ce mot là. Le seul souci

des bibliothécaires

Comme je me dispose à prendre congé dé lui, le président des « bibliothéquairés de France » m'expose une petite requête pèrsoh* nêlle qui traduit ses véritables préoccupations intimes

.'̃̃ Il faudrait entreprendre une petite campagne dans les journaux pour exhorter le public à fréquenter davantage les bibliothèques, lui rappeler les services qu'elles peuvent rendre, lui inspirer l'envie de venir chez nous. L'avenir du livre en dépend. En somme, il regretté qu'en ne lui donne pas assez de travail. Nul doute que le public réponde à l'appel des bibliothécaires il éprouvera, nous en sommes sûr, la vive curiosité de mieux connaître cette classe éxquise du fonctionnarismè.

L'ANGLETERRE A COMMANDE AUX ETATS-UNIS 400 AVIONS

(Câble « Figaro »>

NEW' YORK, 9 jttiin

Le gouvernement britannique à comtoiandé aux Etats-Unis 400 avions. Ce chiffre a été officiellement annoncé ce soir. Cette coûtmande, oit l'estime à New-York; Coûtera environ un milliard de francs. Des contrats ont été -passés avec la firme Lockheed qui construira 200 avions de reconnaissance et la Compagnie North America qui fournira 200 appareils d'instruction. .Les Lockheed, type 41, coûteront 2.600.000 francs chacun. Ce sont des monoplans, à deux moteurs 800 CV Whitney Hornet, dont la vitesse maximum atteint 424 kilomètres à l'heure et sont en usage sur les lignes commerciales. Ils sont adaptés à l'usage de l'armée. Les appareils de la Compagnie North America coûteront 1.700.000 francs. Les avions d'instruction sont ceux qui sont utilisés actuellement dans les écoles aéronautiques américaines.

Les compagnies espèrent pouvoir livrer Avant la fin de l'année. Ces commandes sont passées après l'enquête faite aux Etttts»Unis par la Commission britannique rentrée à Londres le 30 mai, accompagnée dé M. Kindëlbughér, président de la North America Company, et de M. B. Squier, vice-président de la Lockheed Company.

Robert Nèuhoff.

APRES L'ANSCHLUSS

Les officiers autrichiens devront quitter

les associations religieuses (T-êléphone c Figttro s)

Berlin, 9 juin. Le général Keitelt commandant cri chef tic l'armie allemande, a fait savoir aux officiers autrichiens qui servent maintenant dans les armées du Reieh qu'ils devront donner leur démission de toutes associations ruliglèuses. La raison de cette mesure est d'assurer la plus complète neutralité religieuse dans l'armée et d'éviter ainsi tout conflit.

D'importants documents

sur là politique extérieure du gouvernement Schuschnigg disparaissent à Vienne

Prague, 9 juin. Le Prager Tagblatt annonce-, ce matin qu'un certain nombre de documents se rapportant à la politique extérieure de i'éx-chancclicr Schuschnigg ont disparu. Il s'agirait de documents ayant trait aux relations de l'Autriche et de l'Italie et comprenant non seulement des pièces officielles, mais aussi une correspondance privée entre M. Schuschnigg et le Duce. Il .eSit à noter que le journal anjflrtis Dai?; Herald i\ publié ce matitt Une information identique il ajoutait

« tes anciens partisans de l'cxchancélier Schuschnigg qui se sont réfugiés à l'étranger admettent qu'ils soht en rapports étroits avec leurs amis restés en Autriche. > Des plans pour la fortification des nouvelles frontières de l'Allemagne, des programmes de propagande en Tchécoslovaquie et dans les pays voisins, des informations relatives au Tyrol du Sud, etc., tout cela est parvenu entre leurs mains et les activités nazies n'ont plus de secret pour eux. »

On apprend, enlin, à Prague que M. Burcliel. commissaire du Heich pour l'Autriche, rencontre de grandes difficultés dans ses rapports avec les membres de l'ancienne « légion autrichienne ».

Des avions militaires allemands

auraient survolé

1e territoire polonais (Téléphone < Figaro »)

Varsovie, 9 juin. On annonce aujourd'hui qUe quelques avions allemands auraient Survolé le territoire polonais en Haute-Silésiç. Ces vols qui ont été plusieurs fois répétés pendant le mois dernier commencent à causer ici quelque inquiétudç, d'autant plus que toute lindustrie polonaise des fers et des aciers est Uniquement concentrée en Haute-Silésie,

Dans les milieux officiels on n'attache pas grande importance à ces rapports et on considère ces violations comme purement accidentelles. Cependant, nous croyons savoir qu'un observateur compétent, après Un voyage en Allemagne de lMîst, rapportait une impression assez inquiétante sur les concentrations miportantes d'avions du Reich en bordure de la frontière polonaise. Ces appareils sont concentrés sous des bâches* aucun hangar n'ayant été construit. Cette découverte surprend d'autant plus que tout le monde sait bien ici que ks camps d'aviation militaires de l'Allemagne étaient jusqu'à présent presque uniquement construits 'sur les frontières tle la Hollande et dit Danemark, hors d'atteinte des avions soviétiques. .w,

A la Commission

dés Affaires étrangères Les ateords de Môntreux La Commission des Affaires étrangères de la Chambre a procédé, hier matin, à l'audition annoncée de M. Georges Bonnet, sur le projet de loi portant approbation des actes concernant l'abolition des capitulations en Egypte, signés à Montreux le 8 mai 15)37.

Le ministre a insisté pour Une ratification très prochaine des conventions.

M. JOUHAUX DEMANDE DE NOUVEAUX MONOPOLES Bordeaux, 9 juin. Le congrès national de la Fédération générale des personnels des services publics et des services de santé a tenu aujourd'bui une séance, à laquelle assistait M. Léon JouhaUx.

Le secrétaire général de la C.G.T. a déclaré « Nous ne quitterons pas le front populaire, malgré les désillusions ». Il a demandé la réorganisation du crédit, la nationalisation des assurances, en commençant par l'assurance-vie, et la nationalisation des réseaux de transports à haute tension.-

Louis Châuvet.»

LES BOMBARDEMENTS DE NAVIRES

LE CABINET BRITANNIQUE NE PRENDRA DE DECISION que la semaine prochaine La réunion du Comité de Non-Intervention a été ajournée

Lord Halifax a pusse la journée d'aujourd'hui en Consultation avec les experts du Foreigtl Office qui lui ont soumis différents projets susceptibles de mettre fin aux continuelles attaques dont sont victimes les cargos britanniques qui mouillent dans les ports espagnols.

On ne peut aisément remédier à cette situation qui présente de nombreuses difficultés d'ordre tactique et d'ordre juridique.

Ces cargos, dont l'équipage reçoit un salaire trois fois plus élevé que le tarif habituel, se rendent en Espagne à leurs propres risques. Mais, d'autre part, ces navires transportent des marchandises qui ne sont pas prohibées par le Comité de nonintervention. De plus, les rapports officiels qui ont été remis à lord Halifax révèlent clairement qu'un certain nombre de ces attaques ont été délibérément faites sur les navires britanniques.

La rumeur, dont certains journaux anglais se sont fait l'écho ce matin, que le gouvernement britannique avait l'intention de réunir une nouvelle conférence de Nyon, est démentie dans les milieux officiels, où l'on ajoute qu'Une telle suggestion rt'u jamais été envisagée." Le mot de Nyon est impopulaire en Italie et moins que jamais M. Chamberlain n'est dispose à prendre des mesures qui pourraient mécontenter les Italiens. On a .parlé égalcmeiit de patrouilles aérien-

Pour la surveillance «* 1 de la frontière française. .30 avions de chasse patrouillent au-dessus des Pyrénées

Perpignan, 9 j'um. Pour répondre aux ordres du président du Conseil relatifs à la surveillance de la frontière française et à sa protection contre les incursions d'avions étrangers, un service de patrouilles a été organisé à l'aérodrome de Perpignan-Sahmque. Trente appareils Dcwoitine, équipes de moteurs Hispano de 090 CV, armés de canons et de mitrailleuses, soilt arrivés avant même que le président DaltUliel' ait commencé son voyage le long de la frontière des Pyrénées.

La vitesse (le 'ces appareils est, en moyenne» de 350 a 400 kilomètres a l'heUre. Ils sont groupés en 'patrouilles de deux ou trois avions et rangés nuit el. jour cit. position He départ. De l'aube au crépuscule, depuis mardi dernier, deux patrouilles tiennent l'air constam-

Les troupes du général Franco escaladent le Gavalumbre au sud de Teruel

Front catalan, 9 juin. Les troupes du général Varela» avançant au sud de Teruel, ont occupé ce matin le village de Camarena de la Sierra et ont commence d'escalader le massif de Gavalumbro, formidable bastion qui est couronné par le sommet du même nom à 2020 mètres d'altitude.

Cette crête, qui domine les deux grandes vallées suivies par les deux routes de Teruel à Sagonte et Teruel à Cuenca semble être l'objectif Immédiat de l'avance dans ce secteur.

Au sud d'Alhocacer, les troupes nationalistes ont encore avancé de plusieurs kilomètres, dépassant Adzancta, qui a été occupé, et sont arrivées devant Lucena del Cid et Villafames, à moins de 20 kilomètres de Gastellon.

Albocacer, toujours tenu par les gouvernementaux, se trouve désormais au fond d'une poche profonde.

ETRANGER

Les drapeaux italiens, aile*' Ttiatids et nippons enlevés du. pavillon dé la Paix à Glasgow

Glasgow, 9 juin. A la suite

d'Uiié protestation du conseil des commerçants de la ville, les dra- peaux italiens, allemands et nippons ont été enlevés du pavillon de la Paix; à l'Exposition impériale de Glasgow.

Six cents ecclésiastiques de VËglise évangétiqtle n'ôHt pas encore prêté serment au Fuhrer

Berlin, 9 juin. Six cents ecclésiastiques de l'Eglise évansélique, sur un effectif total de dixhuit inillei n'Ont pas encore prêté le seraient de fidélité au Fûlirer. Afin dp leur dohiieï le temps de la réflexion, on a retarde' la date tle prestation du serment. On esti- j me qu'à l'expiration de ce dernier délai. 60 ou 70 pasteurs refuseront le serment pour des raisons db principe. Ils seront alors traduits devant un conseil de discipline. Le terrorisme en Palestine continue

Jérusalem, 9 juin. Dans la colonie de Hanita (Palestine du Nord), une bombe a éclaté à l'entrée d'un établissement agricole, tuant un colon et en blessant grièvement deux autres. Dans la colonie dfe Rochpina, des terroristes ont mis le feu aux récoltes et ont tué à coups de fus,il un colon. j Une bande armée a attaqué la

station de quarantaine, du poste

station, de quarahbiiH.'J' du poste

frontière de ÈSram. Une autré bande a attaqué la colonie Bethschlo- nio, près de Caïffa, mais a été repoiissée par les garriipus.

(Ùe notre correspondant particulier par téléphone)

nes qui seraient formées par les escadrilles françaises et anglai- ses. Ce projet, on s'en souvient, avait été attentivement examiné à Genève en septembre dernier, mais il avait été rejeté comme c irréalisable, même en tant que mesure destinée à mettre fin aux attaques aériennes en haute mer. Pour le moment, lord Halifax n'est pus en mesilre de présenter des suggestions très précises au cabinet. Aussi est-il reparti ce soir pour prolonger paisiblement ses vacances et ce n'est que la semaine prochaine que le cabinet britannique sera appelé à prendre une décision finale.

Cette attitude n'est pas sans causer un réel mécontentement même auprès des partisans du premier ministre, et c'est a\'ec un intérêt particulier que l'on attend le discours que doit prononcer la semaine prochaine, à Lemington, M. Eden.

En attendant, lit réitnton du tomfté de noh-interventlon qui devait aooiv lieu demain a été

ment tout au long de la chaîne des Pyrénées, depuis Cerbère jusqu'audessus des vallées de l'Aviêge. La présence de ces avions sur le territoire a complètement rassure les habitants de la zone frontière. Une détente s'est produite et le calme est revenu.

Des nouvelles, arrivées d'Andorre ce matin seulement, signalent que les avions qui survolèrent lundi dernier le territoire français passèrent également au-dessus des vallées andorranes. Les neuf appareils qui venaient d'Espagne se dirigèrent au-dessus des vallées occupées actuellement par tes positions nationalistes aux alentours de Tort. C'est au relour qu'ils surv§1ère"ht lés vailles"' (rj\iulôrrc.êt leur passage y produisit une asse* forte émotion.

Un nouveau bond les met, d'autre part

à 20 kilomètres de Castellon

Les gouvernementaux ont lancé

plusieurs contre-attaques au cours

de la journée. Ils dirigent en hâte des renforts vers Lucena del Cid et Usera.

Officiers espagnols

(Téléphone Figaro >)

Berlin, 9 juin. Une députation djofficiers nationalistes est arrivée d'Espagne au début de la semaine, conduite par le général Orgaz. Le but de ce voyage est de visiter les centres industriels en vue de passer des commandes de produits variés pour l'Espagne nationaliste. M. Krupp von Uohlen, directeur des établissements Krupp, a eu une entrevue avec les membres de la > députation espagnole.

nouvitifs BREVIS

ALLEMAGNE. Huit mille ouvriers métallurgistes étant actuellement incarcérés dans les prisons du IIP Reich et faisant défaut dans lés usines, il a été décidé d'installer dans les prisons des ateliers où ces ouvriers pourront être employés dans léur spécialité.

Le chailcelier Hitler est parti hier soir ùiopiménvent pour Fl-aiiefort-sur-Oder. Ce déplacement, que rien n'avait fait prévoir, aurait pour objet l'inauguration d'an nouveau bâtiment.

ETATS-UNIS. On s'attend généralement à ce que le budget pour l'année fiscale 1&39 prévoit une dépensé de 12 milliards de dollars, ce qui constituerait un record en temps de paix.

GRAXDË-BRETAGXE. Dans l'entoiliagê de White Hait, on déctùre qite, contrairement à ce qu'ont annonbé certains jourïiàux britan-

niques et américains, il n'est nulie-

niènt question pour le moment d'a-

journer lès négociations commen-

cées il y <a delix mois à Washington en vue de la conclusion d'un nouvel accord entre la Grrhtde-Bretagne et tes Etats-Unis.

ITALIE. On annonce officiellement que six officiers et soilsofficiers, quatre Soldats et cinq chemises noires ont été tués pendant le mois de ruai, au cours d'opéra- tions de police qui ont eu lieu en Afrique orientale italienne. LIBANi L'escadre méditerranéenne, sous le coinmandement du vice-amiral Abriâl, est StHVéfe hiet matin, à à heures, à Beyrouth, elle séjournera jusqu'au 16 juin. MEXIQUE. A lu suite du récent jugement du tribunal de Mexico, qui déclarait entièrement légale l'expropriation des exploitations pétrolières db la Mexicun Eagle, celle-ci tt décidé dé faire appel tle ec jugement devant la

cour suprême mexicaine.

LONDRES, 9 juin.

ajournée jusqu'à la semaine prochahtè. M. Corbin a été reçu vtt après-midi par lord Plymouth, et les deux diplomates se sont entretenus de la nouvelle impasse oit se trouve enfoncé le Comités

Aucune réponse officielle à la suggestion britannique d'envoyer une commission internationale eh Espagne,' dont lin représentant serait américain, n'est encore parvenue dél ÉtatsUnis. Mais selon les tout derniers rapports de Washington, il semble que le gouvernement américain serait difficilement eh mesure de se faire représenter dans cette commission.

La démarche du Pape auprès du général Franco (Téléphone Figaro ̃»)

Çtisiel-Gahdolfo, 9 juin. Il est officiellement confirmé ce soir que S. S. Pic XI ne s'associera à aucune démarche diplomatique tle la Gran-

de-Bretagne et d'aucun autre pays.

Cependant, le Souverain Pontife,

pour la déuxièUitt fois, a exprimé

au général Franco toute son horreur des bombardements 'effectués dernièrement sur les villes de l'Espagne républicaine. Le général Franco aurait, dit-on, donné à Sa Sainteté l'assurance qu'il s'efforcerait d'éviter à l'avenir tous raids aériens de la nature de céitx qui ont causé tant de morts et de ravages à Barcelone.

à Ftùnttott-sur-VOder (Téléphone « Figaro »)

perîih, 9 juin. M. Hitler a pris l'avion aujourd'hui pour Francfort-sur-l'Oder. On pense qu'il Sera de retour à lBcrlln demain. On ignore le but de ce voyage.

<•

Londres, !) juin. ̃ L'anniversaire officiel de Su Majesté George Vi s'est déroulé ce malin dans un tbloliissement de couleurs. Les ors, le roUge, le stilntiDetncnt des sabrés et un ciel d'UU bleU ardent si en accord avec cette atmosphère. de fête régnaient dans toute la ville, i Une foule immense, confiante et joyeuse se pressait sur le passage du souverain qui. accompagné du dUc de Kertt, du duc de Gloucester de des aides de camp se rendait à Whiteiiall pour la traditionneile cérémonie du ïrooping the Golour présentation de tous les drapeaux des régiments il Sa Majesté. Cette cérémonie dont chaque détail a été si minutieusement réglé depuis des semaines, pourrait facilement évoquer un magnifique ballet. Mais si l'on pense que le Trooping d'aujourd'hui est en tous points le même que ceux qui se sont déroulés depuis des générations, on se laisse aller a une certaine émotion et une profonde admiration cette magnifique force de la tradition qui fait toute la puissance de l'Angleterre.

Le président de la République a

adressé ait roi George VI, à l'occasion de son anniversaire, le télégramme suivant

Je suis heureux d'adresser à Votre Majesté au jour anniversaire de sa naissance mes cordiales félicitations el mes vœux, les plus sincères pour son bonheur personnel et celui de la famille royale. àlbe«t LebuA'n.

Le roi l'en a remercié en ces termes

J'ai eu un très vif plaisir, Monsieur le Président, en recevant les vœux que vous avez formulés « l'occasion de mon anniversaire ci je vous remercie tout particulièrement t des bons souhaits que volts in^adressez,

en Allemagne

♦ LE COLONEL ET Mrs LINDBERG oht quitté leur villa à Sevoaks Weald^ à destination de l'Ile bretonne, où ils ont récemment séjourné.

L'ALARME REGNE DANS TOUT UN QUARTIER DE LONDRES par suite de la disparition d'un python de 3 m. 60 de long, appartenant i1 un particulier, M. Cyril Heddon. Les enfants se sont vu défendre de sortir et les mères inquiè*tes ont fermé hermétiquement poïtes et fenêtres. La police, aidée par de nombreux volontaires, fouille les .iat-dins, les caves et les cours. M. Heddon a déclaré que le serpent venait de faire un bon repas et n'était sans doute pas dangereux pour le moment, mais qu'il ne faudï*lt pas que les techeïtlies durent trop longtemps.

LE D' ALEXIS CARREL, de l'institut Rockefeller, Annonce qu'il Pendra sa retraite le 17 juillet lyaU, a l'âge de soixante-cinq ans. II ajoute que tit section qu'il dirige cesser» de fonctionner à la même date.

PROVINCE

UN AUTOMOBILISTE PARI. SIEN, M. Elie, se dirigeait vers Itonfleur lorsqu'une guêpe le piqua cruellement. En voulant chasser l'in>secte, le conducteur perdit lé contrôle de sa direction, la voiture passa entre des arbres et se coucha dans Uh fossé. L'automobiliste a été grièvement blessé.

ON A DECOUVERT, DANS LE FOSSE D'UNE RUE EXCENTRIQUE DE NICE, les divers plis volés ait cours de l'agression commise mercredi dernier contre les encaisseurs de la Trésorerie générale. Seuls les deux millîohs de bons du Trésor auràient été ertt*portés par les malfailcur^1.

LE CONFLIT D 'EXTREME-ORIENT p

ambassadeur des Etats-Unis à To- kio, agissant sur les instructions du gouvernement (le Washington, a demandé au {jrtttVernemettt japonais db piehdre les mesures nécessaires pour arrêter le bombardement des propriétés appartenant à des hon-combâtahts.

Ce plan avait été mystérieusement prépare par deux personnes, M. John Ôru Thornlon et son complice le major Ramsden, qui se trouvent maintenant au banc des accusés. Thornton était, parait-il, convaincu que lord Nuffield, dont il avait observé les allées et venues, pouvait être « facilement enlevé ». Il comptait, en se faisant passer pour un journaliste américain, être reçu par lord Xùl'field. il lui aurait remis une lettre contenant douze instructions précises, que lord Xuffiekl aurait exécuter sous menace du revolver. Le plan a échoué, mais les accusés seront certainement sévèrement condamnés, ne serait-ce qu'à titre d'exemple.

Gérard Boutelleau.

m « «

HITLER REND

L'anniversaire

du roi George VI

(Téléphone « Fignto »)

Les félicitations

du président Lebrun

GEORGE Roi.

M. NAGGIAR Ambassadeur de France

va enquêter personnellement à Canton

.au sujet du récent bombardement de l'hôpital français par des avions nippons

Canton, 9 juin. L'aviation nippone continue à bombarder la région cantonaise. Ce matin, quatre appareils ont lancé des bombes sur le district, déjà si éprouvé, de Glionfcrhf>a. Heureusement, ce district avait été presque complète- ment évacué de ses habitants durant ia nuit précédente. Le nombre des victimes est, parait-il, relativement peu élevé* i M. Emile Nagyiar, ambassadeur de France en Chine, a quitté Nan- kiu, ce matin, à destination de Canton, où il doit se livrer à une enquête au sujet du récent bombardement de l'hôpital français par dès avions nippons. Le diplomate frali- yais se rendra ensuite à Hankéou. Enfin, un communiqué officiel du gouvernement nippon annonce qu'il a ordonné Uhe enquête approfon-

die.

Le ministère japonais de la nm-' ville déclare qU il ressort des rapports portant sur les bombardements de Canton que l'hôpital franavait dans son voisinage immédiat un dépôt militaire chinois que les aviateurs nippons s'efforçaient d'atteindre par leur bontbardement.

Les Etats-Unis

protestent à leur tour auprès de Tokio

Washington, 9 juin. M. Grew,

Cette démarche a été décidée à la suite de l'attaque, hier, par trois avions japonais de l'Université de Les mystères de Genève De la comédie, oui, mais aussi du chaîne, de l'horreur, de l'épajlVante, de l'angoisse.

Des révélations sensationnelles, entièrement inédites, oit apparaissent les occupations mystérieuses de certains « non-political bureaux » de la S. D. N., où se dévoilent lés secrets contenus dans les dossiers étiquetés strictement confidentiels.

Non La S. D. X. n'est pas uni- quement un organisme anli-giier- rieV, plus ou moins efficace. La S. D. N. possède ses cabinets noirs, ses bureau fermés, ses arcanes qui n'avaient jamais été explorées. PoUr la première fois, un reporter de Voilà est parvenu à savoir. Vous connaîtrez, grâce à Yoiià, les dossiers secrets de la S. D. N.

'<~MN~M'<<~M~<

La tentative d'enlèvement

de lord Jjuffield ,1

Let deux malfaiteurs, qui voulurent « kidnapper » le richissime Anglais, ont comparu hier devant le tribunal d'Oxford.

(Téléphone « Fjgnri» ».)

Londres, Il juin. L'autre semaine, le bon public britannique apprit avec stupeur que lord N'Uifield avait failli être ehlevé par une bande organisée à l'exemple des gangsters américains. Mais la police alertée déjoua le complot et arrêta les complices, qui ont comparu aujourd'hui devant le tribunal d'Oxford, et c'est ainsi que l'on apprit que lord Xul'ïîeld devait être kidnappé danfc son bureau, enlevé en auto, puis enchaîné à bord d'un yacht, où H aurait été force de signer une lettre de crédit de 100.000 livres qui aurait été touchée par les ravisseurs dans différentes capitales européennes. Ceci fait, lord NuflieUl aurait été reconduit à terre les veux recouverts d'une couche de plâtre.

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L'intervention des puissan* ces ^arrêtera rien»

déclare l'amiral Noda Tokîb, 9 juin. Parlant au nom de la marine japonaise, l'amiral Noda a déclaré ce matin aux représentants de la presse étrangère que les protestations des puissances ne sauraient avoir pour effet d'arrêter les bombardements aériens sur Canton.

On sait qu'une déclaration analogue fut faite hier par le porte.parole du ministère des affaires étrangères. Il apparaît de plus en plus clairement ici que les bombardements ont été commencés pour des raisons SI rictemelit militaires ayant décidé de s'engager à fond dans les hostilités contre la Ghinc, le Japon est maintenant résolu à atteindre soii but coûte que coûte. Oïl considère, dans les milieux militaires, qu'il s'agit pour le mOment de paralyser une base d'opérations capitale pour la défense chinoise et de semer la panique parmi la population de la Chine du Sud.

Les troupes chinoises font sauter les digues du Fleuve Jaune

Hunképti) 9 juin. AU cours de la dernière semaine, l'avance des forces japonaises le long de la ligne de chemin de fer de Loung Hal s'est heurtée à un nouvel obstacle les troupes chinoises, battant en retraite, ont fait sauter à la dynamite le à juin plusieurs digues entre Tchelig Tchéou et Tchoung Won, provoquant une assez vaste inondation. Il est probable que d'autres digues du Fleuve jaune ont été également détruites à la dynamite, mais cette tactique ne peut produire actuellement son plein effet, car îa période des hautes eaux ne commence qu'en juillet. Par contre, à moins que l'avalice japonaise vers HankéoU ne s'effectue avec" une rapidité foudroyante, ce qui est improbable, les inondations joueront un rôle très important dans la défense chinoise. On apprend, d'antre part, que les forces chinoises ont évacué hier soir la ville de Tcheng TchéoU. Le gouvernement chinois quitte Hankéou

tiankéou, 0 juin. Hankéou cesse provisoirement d'être le siège du gouvernement chinois.

On ne sait pas encore officiellement où le niarécal Tclunig Kai Chck va établir son quartier général, mais il est pratiquement cettain que les bureaux militaires seront transportés dans la province voisine tlU HoU-Nan.

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~>' talie, Deux prover-

bes de Carmohtclle;

dimanche 12 Madame Sann-Géne; lundi 13 Ruy Blas mardi 14 Le Chandelier, Les Folies Amoureuses ^mercredi 15 Le Monde l'on s'ennuie.

MATINEES. Dimanche 12, jeudi 16 Ruy 'Hlas.

THEATRE DES ARTS LE VENT et LA PLUIE de Merton Hodge

adaptation de G. de Warfaz.

GAITE LYRIQUE. Dernière semaine André BAUGE. Ce soir « VEJtOMQUE ».

i:i:;a iKîi.s

LES DATES RETENUES Samedi, 11

ODEON, En matinée Gala de « La Costlère ».: Mercredi 15

COMÉDIE-FRANÇAISE, En soirée reprise de Le Monde où l'on s'ennuie.

Vendredi 17

jtj. c. Eu. mâtinée première, représentation de La nouvelle revue de l'A. B. C.

Vendredi 24

THEATRE MONTANSIER (Versailles). En soirtie Première représentation, au profit des Amis des Lettres, de Acis et Galatée.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), a 20 heures: Salammbô (Mines Germaine Lubln, Duval; MM. LuccioiU. Jouatte, Beckmans, Peruet, Bernasconi, Clavère, Rico. Gourïue3, Noré, Médus, ?ioguora, de Leu). Oreb. M. Fr. Rublmanu. Domain Faust.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 heures Asmodéa (MM. Dosstmnes-, Ledoux, Martinelli Mmes Germaine Ilouer, Henriette Barreau. Gisèle Casadesus).

Demain Deux proverbes de Carmontelle, Un Chapeau de pailla d'Italie,

OPERA-COMIQUE (Ricb. 72-00), à 20 heures: Louise (Mmes Fauny Heldy, Lecouvreur; MM. Vannl-Marcoux et Jobin). Orcll. M. G. Cloez.

Demain Le Bon Roi Dagobert.

ODEON (Uant. 58-13), à 21 heures L'Abbé Constantin (MM. Cliainarat, Clairval, Parzy, Bourdel, Baconnet; Mmes Suzanne Rouet, Courtal, Reinhart, Dars, etc.).

Demain, en matinée: Gala de la Costière; en soirée: Le Roi Soleil.

ANTOINE, a 21 b. Le Souper de Venise (Mlle Suzanne Delvé, M. Jacques Servite). Tu crois avoir aimé, de P. Sabatier et Cb. Onlmont (Mme Gabrielle Robinne, M. Raoul Henry et Mlle Claude Uénia)..Matinée Samedis, dimanches et fotes, à 15 heures.

ARTS (Wagr. 86-03), à 21 h. Le Vent et ta Piuie (MM. Henri Gùlsôl, Jacques Berger, Dorléac, A. Moreau; Mmes Andrée Servllang-es. Jacqueline Dufranne. Claire Gérard).

Fenillcton du «Figaro» du 10 Juin 1938

P-

E PH1LLJPS OPPENHElh

r

CHAPITRE IX

LE CADEAU DE NOCES DE MICHAEL

Michael

̃̃̃̃ (Suite)

Vous êtes arrivé juste à temps, jdit-elle, quel saut

Qu'avait donc votre chauffeur'? k Je ne sais pas. Celui qui nous

h ro n iq u e du Music Ha 1 1

LES CHANSONNIERS A TABLE LE CABARET DE PARIS

ous de frais ombrages au Moulin de la Galette, les S chansonniers de cabarets ont donné hier leur déjeuner annuel. C'est toujours une fête très sympathique. Celle-ci devait être présidée par Marguerite Deval, mais les exigences du cinéma en décidèrent autrement, et Marguerite Deval fut remplacée par Marie Lecomte, ce qui, dans les discours écrits d'avance, ne fut pas sans causer quelques perturbations. C'est ainsi que Valentin Tarrault, qui avait composé tout exprès une suite de petits scketchs et de chan-

MARA DOVE.

qui se fait applaudir dans un tour de chant original au Cabaret de Paris. ̃•

sons, dut tout modifier, maïs ce fut aussi charmant.

Paul Weil, le président de l'Amicale des chansonniers, eut pour chacun un mot. aimable; nous avons été très touché de la façon dont il a parlé du Figaro. Qu'il sache bien que les gens d'esprit trouveront toujours ici le meilleur accueil.

Quelques opinions de la critique parisienne sur «TU CROIS AVOIR AIMÉ » pièce en 3 actes de MM. Pierre Sabatier et Ch. Oulmont jouée actuellement au Théâtre Antoine

Bd de Strasbourg, 3 actes de MM. Pierre Sabatier et Ch. Onlmont ont été fort bien accueillis.» Mme Bobinne a remporté un succès personnel considérable. Au total une oeuvre de va. leur qui vaut d'être entendue. ANTOINE (L'information).

L'originalité de la pièce de MM. Pierre Sabatier et Ch. Oulmont est violente. Du Porto-Riche modernisé, actualisé sans pitié. La pièce part bien, elle arrive mieux encore. Elle n'était pas commode à écrire. M. MARTIN DU GARD

(Nlles Littéraires).

La comédie nouvelle de MM. P. Sabatier et Ch. Oulmont, sobre, discrète,, poignante presque toujours, mérite de ae placer parmi les plus intéressantes de la saison.

EDMOND SEE (L'Œuvre).

C'est une pièce nettement trinitaire, trois actes, trois Personnages, trois péripities. Souhaitons-lui trois fois trois mois de salles pleines. (Parts3fidi).

F. STROWSKI (ParlsMidâ).

Le mariage de cel deux écrivains ne pouvait donner un produit banal.» Les trois actes de cette comédie aont écrite dans un langage ferme, direct où la réplique est bien frappée. L'oppotion entre les deux générations est nettement dessinée. II se peut que le sujet tente encore d'autres dramaturges car il est d'une richesse exceptionnelle il oppose en effet deux carac̃tère» bien différents la romantique attardée du siècle dernier et là spor. tive d'aujourd'hui. La comédie de MM. Sabatier et Oulmont est la première de ce contraste et comme telle elle fe. ra époque.

PIERRE VEBER (Le petit Journal).

ATHENEE (Opéfa'82-SS),' » 81; n. Le Corsaire..(MM. Louis Jouvet, Romain Bûuquet, Dallo, Bénarà, Rlgnaùlt; Mmes 'Madeleine o.zeray, o. ̃lâlascac.jRaymqne). ̃ MADELEINE (Anjou 07-00), à 21 ̃ h. 15 La Damé en noir (MM. Boucot Pasqua.Il, Lurvllle. Séverln, Paly Mmes Èdrnoride Guy, Sylvalne, Quentin, Dressan et Mireille Per-

MICHEL (Mil 35-02), à 21 b. 20 Les Jour» heureux, ûe c A. Pug-et (Mlles Luey. Léger, G. Géniat, Ju-Uette Faber s M. Ariiiontel,. André Bewii; ?: Perler).. MICHODIERE {Rica. 95-23), a; 20 b. 6t): La Valet mjltra. (MM Victor Boucheiv Tramèl, Gallet, Jean Dai, H. Bonvalet, 1- Ttuic, L. SUnioret Mines. JUrg-ueritë Deval- Denise Grey. S. Henry). •'• AMBASSADEURS (AnJ. 97-60),. 21 b. W"e" «llaa'nWfOpa. BOUFFES-PARISIENS,- 20 n.^ 45 Rien 'qu'un baiser. CAPUCINES, 21 b. Lea peux Madame Caroll. "• CHARLÊS-DE-ROCHEFORT. 21 b.: frénésie.

CHATELET, à 20 b. 45 Le Tour' du Monde en 80 Jours. DAUNOU (7, rue Daunou), 31 b. Champion.

DÉUX-MASQUES. 21 b. Le Nuit- imprérue.1 EMPIRE, 21 n. La Maison d,'en face.

ENGLISH PLAYERS (OEuvre), 21 b. Jacob'e ladder. ETOILE, 21 b. L'Enfant, de Mary. ̃ '̃̃: ̃•>- GAITE-LVRIQUE, 20 b. 30 Véronique..

GRAND-GUIGNOL, 21 a. Un Drame la Salpttrlara. HUMOUR, 21 b.: Françoise et ses tuteure.

ISOLA, 21 b. Une Demoiselle fardée» t

MATHURIN8-PITOEFF, 21 b. Maison de Poupé». NOUVEAUTES, 20 b 50 Le Bols de Boulogne. PALAIS-ROYAL, 21 h. Je veux être star. » PORTE-SAINT-MARTIN, 21 a. Lee Frères Ashkenazl. SAINT-GEORGES, 21 1 b. 1 0 L'Ecurie WaUon.

THEATRE DE PARIS, 21 b. Boseemans et COppenoil». THEATRE DU PEUPLE '(Th. Plgralie), à 21 n. Le royer. VARIETES, à 20 h. 45 La Revue des Ondes.' VIEUX-COLOMBIER-RENE ROCHER, 2. i b. Septembre.

conduit d'habitude était malade et nous avons engagé ce garçon au dernier moment, à Cannes, sans nous douter qu'il ne connaissait rien à cette voiture. Il a perdu la tête en haut de la côte.

Quant au vieux monsieur, il était descendu et me serrait la main avec effusion, tout en baragouinant péniblement •.

Mon bon ami, voilà du beau travail qui ne sera pas sans profit, je vous le jure. Mais vous comprenez l'anglais, j'espère; dites oui, pour l'amour du ciel.

J'ai fait des coupes de bois dans le Devonshire, répondis-je en souriant, vous pouvez parler votre langue.

Le danger passé, il reprenait son aplomb. C'était un homme solennel et gourme, le prototype du riche Anglais plein de confiance en lui-

même..

Je suis lord Kindersley, dit-il, vous ne regretterez pas votre acte de courage, je vous le jure. J'allais descendre, mais il me retint d'un geste.

Il faut nous conduire à la ville la plus proche, dit-il, à Hyères ou à Toulori. Je vous récompenserai:, largement, mais nous ne pouvons rester ici et je m'oppose à ce que ce-

Chapelier parla au nom dé la S.A.C.E.M. et Martinelli trouva dans une pseudo confusion de'discours des effets d'un joyeux imprévu. Tout cela était plein de bonne humeur et de cordialité. Les chansonniers, à rencontre- de ce que l'on dit,' ne se; mangent pas entre eux et les plus rosses > étaient ravis de cette, fête de famille.

̃̃

̃♦

La vie nocturne trouve autour de la place de ̃ l'Etoile un accueillant refuge. La rue Arsène-Houssaye, en particulier, fait concurrence à la rue PigaHe dans "le f «su d'artifice des enseignes lumineuses ef le mouvement des voitures et des taxis, des chasseurs et des portiers en livrée. et les éclats de jazz jaillissant de toutes les portes. Le Cabaret de Paris qui vient de s'ouvrir à cet' endroit en corse l'attrait. Dans un ïdécor capitonné de rosé; chargé de boiseries dorées et sculptées, dès le milieu de. la soirée et jusqu'au matin, Paul Santo présente un programme copieux ef varié. Nous aVohs entendu successivement Valiès dans, son répertoire allant de Fragson à' Trenet; Bertrande, joviale et communicative; France Nylord, Ira Kàsime, Jacqueline Myrelle, Michel Trifon?.Dima Oussof, le chanteur à la guitare. Aza Razsadova, de sa- voix protonde et r déchirante,, accompagnée par

le quatuor viennois Bêla Rex", chan-

te des. airs -tziganes; et russes, dont les refrains sont repris': en choeur par les gens entassésdans cette petite salle toujours trop petite, Nous entendrons tout l'heure le septuor argentin de Bernardo.Alemany et le chansonnier: André Myr. Et puis Mara,Dove,tdônt la personnalité est, très 4mou vante, chantera en français, .en anglais, en russe avec une. singulière force expres-

sive. •̃ '• ̃

sive André Warnod.

La pièce que M. Piston rient de monter arec goût est d'une rare Ta-

leur.

PAUL VINSON (Les Heures de Paris). Voilà vraiment une des plus belles pièces de la saison, nette, vigoureuse, avec des situations fortement dramatiques et des oppositions de caractères fortement étudiées.

LOUIS-JEAN LESP1NE (La Victoire). Cette pièce est d'une très jolie Qualité. Elle est écrite en un style sobre et direct conduite aree an« progrèssion dans un mouvement excellent. On y sent à tout moment la sûreté de métier, et la clasue littéraire des deux écrlrains dramatiques.

CHARLES MERE (Excelsior).

C'est une œurre d'un* émonrante psychologie. Mme Gabrleile Robinne joue le personnage de Fernand* arec une vérité profonde. C'est là une très belle création.

EMILE HAB (te .petit bleu). Pierre Sabatier et Charles Onlmont: deux hommes de talent, d'expérience, ont réussi à rendre tonique ce comprime d'art dramatique et lei interprètes n'ont pas cessé, pendant ces trois actes, de mériter les applaudissements du publie.

LUCIEN DKSCAVE8 (L'intansjgeant). M. P. Sabatier eet un' dramaturge sourent heureux M. Charles Oulmont est un écrivain souvent charmant M. Pastoh est un directeur souvent avisé; Mm" Gabrielle Robinne est nne com«dlei.ae souvent adroite à eux quatre ils nous ont donné une des soirées les plus émouvants de la saison-

L .T. (L'Ordre).

̃• rey). .-̃'•̃̃' •̃" '-•'•"̃.

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maladroit touche encore à ma. voiture. -.̃•

allez-vous ? demandai-je. JsTous regagnons PArigletcrre par Boulogne, fit la jeune fille. Je vous conduis jusque-là si vous voulez, 'et vous suivrai raêino jusqu'à Londres. Mais il me faut les papiers de ce garçon et sa livrée. Je vous demanderai aussi de dédommager mes compagnons. Ils vont être obligés d'embaucher un autre bûcheron pour me remplacer. Le vieux monsieur distribuait les billets avec .ardeur. Il les sortait de son portefeuille à un rythme impressionnant.

Parfait, parfait, s'écria-t-il, et nous ne discuterons pas sur les gages, soyez tranquille '1

Un être titubant, couvert de poussière, arriva à ce moment, un garçon calmé par là frayeur, mais commençant seulement à se dégager des vapeurs de l'alcool. Je ne perdis pas mon temps en paroles, l'emmenai derrière un, buisson, le débarrassai de ses vêtements et lui laissai les miens. Après quoi je repris ma place au volant et 'vérifiai les commandes. Pierre. et Jacques ̃ examinaient, sitiérés, 'la liasse de billets que le milor-d anglais-.ieûr1 avait fourrée ^dans les mains. l

Spencer Tracy, Joan Crawford et Delan Curtis dans une scène de « Mannequin » que nous devons voir ̃. prochainement sur un écran parisien.

OU PS

CE SOIR

+ Chez les Engfish, Players (Théâtre de l'Œuvre), à 21 heures, première représentation de Jacob's Laddcr. pièce de M. Erwin Pahr.

•#~ A l'Odéou, à 21 heures, première représentation ce théâtre) de L'Abbé Constantin, comédie en trois actes tirée du roman de Ludovic Udlévy, par Hector. Crémieax et Pierre Decourcclle. ̃+ Après te Gymnase, le Théfttre Isota annonce sa clôture annuelle pour mardi prochain 14 courant. La réouverture aura lieu en septembre. MUSIQUE

Ce aoir, an Cercle Interallié, à 21 h., M. Mme R. CASADESUS et S. DUVAL.

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Ce soir. Salle Chopin, à 21 h., récital de piano par Anne MAYRAND. CABARETS

Ce soir, vendredi 10 juin 1938 à 23 heures 15

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,A. B. C, 15 heures. ,• r ̃>, •̃ .;••:̃ CE SOIR '̃-̃̃̃

FOLIES-BERGERE' (Prov. -J8-4U), 20 h. 45 Folie en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 60 tableaux, de M. Maurice uermite, production Paul Derval. (Damla). A. B. C., 21 b. Lucienne uoyer. Wiener et Doucet, Dauty. ALCAZAR, 20 b. 45 La Revue. CASINO DE PARIS, 21 b f-'éerie de Paris (Mlstlnguett).. COUCOU, -1 n. Prises de R'vue.

DEUX-ANES, SI b. Servez chaud I •'

DIX-HEURES, 22 b.: Martini (en exclus.). P. Colline. 1. Rteux LUNE-ROUSSE, 21 b.: Guignol 38 (Edltù Piaf). Chansonniers.

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TABARIN, a 21 n dancing; 23 b. 30 Les Heures sont belles.

Adieu, camarades, leur dis-je avec un geste amical. Peut-être me reverrez-vous un jour, mais j'en doute. Bonne chance

Ils me rendirent mon salut avec gaucherie. Je mis le pied sur le démarreur, la voiture glissa le long de la côte et prit la route de Boulogne. Pendant les quatre jours que dura le voyage, la jeune fille, assise à mes côtés, sembla perdue dans ses réflexions. Pourtant je sentais sa présence. et je suis persuadé qu'elle n'était pas indifférente à la mienne. Elle me posa une ou deux questions en cours de route.

Comment se fait-il que vous, un bûcheron, vous sachiez conduire ? '1

Je n'ai pas toujours été bûche-' ron, répliquai-je.

Et pourquoi teniez-vous tant à prendre les papiers de ce garçon ? Parce que je voulais gagner l'Angleterre, et que j'aurais difficilement obtenu un passeport, confessai-je.

Elle n'insista pas, non sans regret. Elle grillait d'envie de m'interroger encore, c'était visible, mais je me gardais bien de l'encourager. Le lendemain, après être restée silencieuse toute la journée, file nie lan-

PETITES NOUVELLES Rappelons que ce soir, à 21 heures, aura lieu la radiodiffusion, depuis le Théâtre Snint-Georges, de L'Ecurie Watson, par Radio 37.. •̃ D'autre part, la pièce belge Bojsemans et Coppenolle sera également radiodiffusée ce soir parie Poste Parisien, depuis le Théâtre de Paris. La centième représentation A de Tristan et Isolde, et la centième B restent fixées, à l'Académie nationale de musique, aux mardi 21 et jeudi 23 courant, sous la direction de M. Wilhelm Furtwaëngler. Les interprètes seront Mmes Germaine Lubin, Margarête Kloze MM. Joachlm Sattler, Jnnssen, Herbert Alsen MM. Caiubon, Chastenet, Noguera et Madlen.

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BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS

IMPERIAL

La Tragédie Impériale NORMANDIE

LE PETIT CHOSE

i ça à brûle-pourpoint une question embarrassante Pourquoi avez-vous risqué votre vie pour nous ? ') ̃ Parce que j'étais" plein d'admiration pour votre courage devant une mort certaine. Les plus mauvais d'entre nous ont parfois des réflexes bien déconcertants. Est-il vrai, continua-t-elle, que les bûcherons du Dom volent les touristes qui ont des accidents d'auto;? Non seulement ils les volent, mais ils causent parfois les accidents volontairement. Je l'ai fait moimême. Elle frissonna.

Pourquoi me dites-vous des choses aussi abominables ? fit-elle d'un ton de reproche.

C'est tellement vrai, lui assurai-je, que nous avions même l'intention de vous tendre une embuscade de ce genre mais quand je vous ai vue dévalant la côte avec ce mala1droit, je n'ai eu qu'une idée, c'est de vous sauver.

Elle rit avec embarras, et pen-: dant un moment évita mon regard. Quel drôle de type vous faites. Pourquoi vous ..étiez-vous déguisé en. bûcheron? < .̃•̃ Parce! que j'ai fait pire eïicpre, •-jue de démolir des autos sur une

COTES

BBBBJC R AN 1

CE MATIN

+ Au Madeleine, à midi, première représentation publique de Le Patriote, film de Maurice Tourneur.

M.. André Braurf-Larricu vient de faire paraître rn librairie un livre, qui «st: te 'résumé de la thèse qu'il a présentée à l'Ecole des Hautes Etudes ̃Sociales, et dont le titre est Le; rôle social du cinéma.

♦ Une Java, un des succès du cinéma muet, va être retourné en parlant.

C'est le' mercredi 15 courant, à 20 h. 45, au centre Marcelin-Berthelot, que Léon Poirier lira des passages de son scénario, La Grande Espérance, et fera une causerie. Cette soirée sera présidée par S. Exe. Mgr Hichaud, évêque auxiliaire de Versailles.

'C IINrE.'lM:Íl5 ,y

Films parlant français. r

ALHAMBRA 14 45; 20 in': Ramona. Mademoiselle ma Mite. AUBERT: 4 12 h.. 0 h. 1 r< Gosse de Riche.

CESAR: li h. a x'4 h-: Le Schpounti/

CHAMPS-ELYSEES l.-i 30-0' 30 Etrange M. Victor. CINE L'AUTO: ♦ 10 ;i SI :!0 Ramona.

CINEVOX-PIGALLE 4 3 h. A 2 b. du m. Ramuntcho. DEMOURS: 14 h. 45. 20 Il. 15: Reine Victoria. EDOUARD-VU 1-i 11. -M U Tempête sur l'Asie. GAUMONT I li.-t b. m. Femmes collantes, Le. Messager. IMPERIAL 4 da 10 h à 1 11. ni. Tragédie impériale. LUTETIA -i 00 il 20 30. 21 a. M' de 5 h. Deux Serg. MADELEINE 1 2 h. k 1 U. du m. Le Patriote. MARIGNAN + V4 h. a 24 D. Blanche-Neige.

MARIVAUX 12 b. à 2 11. du matin Quai des Brumes. MÀX-LINDER do 12.. h. à 2 h. du m. Barnabe; MOZART: 14 30-19 h. S. 21 h. Gr. Illusion. Toi, c'est mol. MOUL.-R.: 14 30-19 b. S. 21 b.: Prima Donna, L'h. q. sàv. t. NORMANDIE + 14 15 a 18 45.. S. 21 b. Le Petit Chose. PAGODE 1 i :i0 ù 20 30. S. 21 b. Prison sans barreaux. PANTHEON Ci 45 A 24 h. Mayerling, Le Roi. >, PARAMOUNT y 30-2 b. m1. La Présidente. PEREIRE: 1-4,30, 20 15 Grande Illusion, Mort -du Cygne. REX 4 12 b. à 2 b. m. J'accuse, Le Mot de Cambronne. V.-HUGO: 14-19 h. S. 20 -S5 Aff. Lafargé, Démon d. J. vit. Films parlant anglais. APOLLO ♦ 14 à 2 b. Une certaine femme, Police Judiciaire. AVENUE: ♦ 14 h. à 1 b. Quelle Joie de vivra! BIARRITZ 4 14 b. à 24 h. Le Divorce de Lady X. BONAPARTE: 4 15 5 h. -21 11. L'Incendie de Chicago.. CAMEO 15 h., t7 h. S. 21 h. 30 Marie Walewska. CINE-OPERA 4 15-19 h. S. 21 30 Laurei-Hardy au Far.West COLISEE 14 b, a 11. du m.. La 8' fem. de .Barbe-Bleue. COURC. 4 14 30, 19 h. S. 21, il. Marie Walewska. ERMITAGE 4 14-24 11. Ronflez, M. Burns!, Myst. Radio X. GAITE-C. 11-24 h. S. 2! Il, Carav. du dés., Ronf. M; Burns! GAITE-R. t oO-:i h. m.: Goldwyn Folies, Grande Dame. HELDER (le 12 U. à 2 b. du m. Délicieuse.

IFS FILMS NOUVEAUX AU NORMANDIE: LE PETIT CHOSE

Rien n'est plus malaisé à réaliser qu'un fiim d'atmosphère. Maurice Cloche,, qui nous donne Le Petit Ch ose après Ces dames aux chapeaux verts, est passé maitre dans cet art délicat. Avec l'aide de Rog bert Destez, auquel nous devons un scénario excellent, U ajiré te maseimum du roman d'Alphonse Daudet.

Intérieurs, extérieurs, décors désolés ou douillets, éclairages, costumes, coutumes, lenteur même de l'action, tout est exactement situé dans le temps et le cadre. On peut aimer ou n'aimer point ces sortes de productions, mais il faut convenir; (inand elles s'imposent comme ici, de leur perfection technique, de leurs qualités,: de leur importance du point de vue rétrospectif.

Robert Lunen na plus rien" du pitoyable Poil de Carotte, ni même- du- tremblant' Petit Roi. c'est un adolescent long et mince qui tient parfaitement son emploi. Il est désarmé et désarmant, plein de bonnes intentions méconnues, de réactions sans vigueur, de charme pâle, de délicatesses inexprimées. Près de lui, Jean Mercanton -joue avec talent son frère Jacques' son double viril et raisonnable .• l'un porte une tête bien organisée et l'autre un cœur incertain et le rapprochement constant de ces deux extrêmes n'est pas le moindre attrait du ilm.

Charpin, dans le rôle de Pierrotte, incarne la générosité sans détours et sans limite des êtres simples et ronds. Lamu est tout égoïs-

LORD BYRON ♦ i4 11 -i b. du m.: Misa Catastrophe. MARBEUF 14 30-19 Il. S 21 û. Une nation en maroht. OLYMPIA ♦ 12 h. à 1 ix. 45 du m. Les Pirates du rmoro.. PARIS 14 h. à 1 h. d. m. Le Dernier Gangster. SAINT-DIDIER: 14 h. à 24 h. Roman de Marg. Gautier. ST. ETOILE: 14 30-24 h. Prison pentraje.

SCALA !i h.-i h. du m. Rue sans issue.

STUPIO-28 15 h., 17 h., 21 n. Fifi Peau de Pêche. URSULINES là h., 17 b., 20.30, 22 30. Tiff, P; de péChi. Film parlant allemand. `

BALZAC 4- 14 h., 24 n. 45 Rhapsodie éternelle. Film parlant yiddish.

AGRIC.BROADW., 14 k 10 h. S 21 H Les musiciens vagab. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Cli:-Eiys.), 10 h.l ù. m. LittleFriend.

riinjKs: pu gkano n m

Barnabé 12 14, 16, 18 10, 20 10, 22 n., 23 Ù Max-Lindcr. Blanche-Neige 1S n. 55. 15 Ù. 44. 17 U. 34. 19 ù. 24, ̃M Il. 14 23 b. 4. Marignan. Certaine femme: 15 n., 17 25, 10 55, 22 20. 0 50. Apollo. Dernier Gangster: 15 n., 17. h., 19 5. 21 1.0. 23 10. Le Pana. Divorce-de Lady X 14 h. 30. 16 n.. 18 tt. 30, 21 U. 10. 22 n 50. Biarritz. Etrange M. Victor 14 30. 16 40, 18 45, 21 5, 23 5. Ch.-Elys. Fifi Peau de Pèche: 15 o., 17 n,. sa n., 15. Studio-28. Fifi Peau de Pêche 15 D.. 17 15, 21 10, S 3 50. Ursulines; Gosse de Riche: 12 35, 14 h. 36,16;.ll. 47, 18 h. -4S. •'11 I) 20, 23 h. 3. Aubert. Huitième femme de Barbe-Bleue 14 D. 45, 16. û. 50. la a. 5. 21 a 10, 23 U. 20. Collsée. Miss Catastrophe: 14 h. 55, 17 h. 5," 19n. 10. 21 U. -20, 33 11 25.. Lord-Byron. Le Patriote 1 h. 24, 14 h.39, 16 li. 57, 19 b. i;i, 21 b. -iO, 23 1!. 55.̃•.̃̃ Madeleine. Petit Chose M5 h., 17 5, 21 30, 23 40..Normandie. Pirates du micro 12 h. 30, 14 45. 17 b,, 1,9 b. 15, 2l_b. 20, 24 b. Olympia Police- Judlolaire 14 b., 16 30, 18 55, 21 10, 23 40. Apôllo. Présidente 9 b: 46, 11 h. 40, 13 b. 34. 15 b-' 48, rt. 2, 20 b 16, 22. h. 30, 0 b. 24. ,.̃ Pâramount. Prison centrale: 15 40, 17 50. 19 50, 22 n. Stud. de l'Etoi2fe. Quai des Brumes! 12 IL 20, 13 U. 20, .16 û. 20..18. U. 20, 20 ù. 25, 22 b.S4 b. 45. Marivaux. Quelle'Joie de vivre 14 h. 50, 17 b.,19b. 5, 21 W, 20, 23 h ̃ ïii ̃• r Avenue. Rhapsodie éternelle 15 h., 17 10, 19 10, 21 20. 23 20. Balzac. Une nation en marche: 14 b. 45. 16 D., 22 b. Marbeuf.

route. Je me cachais afin de ne pas être pris par la police. Et vous nie fournissez là une merveilleuse occasion de m'échapper.

Elle soupira.

Je regretté que vous ayez un passe si peu recommandable, fit-elle, mais j'espère, malgré cela, que vous réussirez à fuir..

Elle essaya encore une ou deux fois, avant la fin du voyage, de mettre la conversation sur ma personne. Eile imagina même quelques excuses pour mes fautes imaginaires. Toutefôis je restai muet en ce qui concernait mes faits et gestes, et elle finit par retomber, dans son mutisme.

A Boulogne,- on nie confia la voiture, avec mission de la conduire jusqu'à Londres. Je l'amenai donc au garage de la maison dé lord Kindersley, dans South Audley Street. Là,, on me transmit le désir de la jeune fille de me voir aussitôt mon arrivée. Je fus introduit dans son petit salon, où elle vint immédiatement me retrouver. Quand elle entra dans la pièce, j'eus un sursaut de surprise. L'élégante jeune femme que j'apercevais ne ressemblait que de- bien loin, malgré son charmant et attirant sourire, à la fille, hardie que j'avais vue, cheveux au vent et

̃.̃ ̃ f i :̃̃̃

me. le *Yigan tout cynisme; et Af letty a les larges yeux, et. les dent» longues des voleuses d'enfants d'une sorte particulière. Les murs da collège de Sarlande- srtintent ./« tristesse <et l'ennui; ici. le- surveillant Viot fait tinter ses clés comme un glas;' là, le maître d'.armet Roger taille et ferraille et provoque, dans, le cœur du Petit Chose, des détresses que le doux abbé Germane apaise en mélangeant les enseignements philosophiques et divins.

Jean Laury.

r- ♦• v

ON A PRESENTE. ] Un documentaire en couleurs sur le Danemark

Dans l'après-midi d'hier; sons les auspices de Son Excellence M. 01denburg, ministre du Danemark, Mlle Hélène Vacaresco, présidente du comité international pour la diffusion artistique et littéraire par le cinématographe, et M. N. Pillât, secrétaire général perpétuel de cette organisation, ont présenté un remarquable documentaire en couleurs sur le Danemark.

Réalisé par M. John V. Hansen, ce film a obtenu la «Coupe C.I.D. A.L.C. » du documentaire à l'Exposition internationale de Pari» 19:»7. Après la projection, une réception organisée par Je réalisateur eut lieu dans les salons d'un grand hôtel de l'avenue George-V.

la lèvre méprisante, défiant vaillamment le péril.

Mon oncle m'a chargée de vous remettre ceci, dit-elle en me tendant une enveloppe, et j'ai pensé elle chercha mon regard que vous aimeriez peut-être avoir un souvenir de moi.

Elle me donna une petite photographie dans un cadre d'écaillé et me fit place sur le canapé, à côté d'elle. Mais, inquiet du sentiment bizarre que j'éprouvais, je fis mine d'ignorer son invite.

Je n'oublierai jamais le soir où vous m'avez sauvé la vie. continuat-elle doucement, et l'agilité avec laquelle vous avez sauté si hardiment dans la voiture.

J'étais si troublé que je n'obéissais; plus au raisonnement. J'étais faible devant cette femme. il était de mon devoir, je le sentais, dia lui expliquer ce que j'étais, un criminel, un hors la loi. Néanmoins, quand je pus parler, mes mots furent pitoyables.

E. Phillips Oppènhéim.'

(A. suivre. i

raduit de ïoi^Mlt pmr G. Guitlemot-

Magitot. '̃• ̃

{lïaiiuclion et reproduction inleriliinr i


A LA CHAMBRE

1

LA RETRAITE des vieux travailleurs

Après avoir validé sans débat les élections de MM. Jean Goy (Calvados), Noguères (Pprénées-Orientailes), de Beaumont (Cochinchiue) et Rauquet (Gard) la Chambre a commencé la discussion de la proposition de résolution des communistes invitant le gouvernement à faire voter avant la fin de la session la retraite des vieux travailleurs. M. Coquillaud se plaignit que la question eût été posée d'une façon inopinée, selon une mauvaise méthode de travail. Au surplus, il conviendrait de lier la retraite aux allocations familiales et à la revalorisation des traitements des fonctionnaires.

Le communiste Capron demanda à la Chambre de ne pas laisser le gouvernement agir par décret ed fixer par une lot l'âge des bénéficiaires, les conditions d'admission, le mode de financement. Et sur ce point il déclare qu'il n'y a qu'à opérer les prélèvements nécessaites sur ceux qui ont du superflu ».

M. Petrus Faure est, au contraire, partisan de la procédure du décretloi. A quoi M. Rainette dit que si les communistes avaient la certitude qu'un décret-loi leur donnât satisfaction, ils l'admettraient volontiers.' Mais que fera le gouvernement ?

Le rapporteur, M. Fié, indique que la commission a opté pour la méthode du décret-loi.

Combien y aura-t-il de bénéficiaires ? 2 millions 660.000, d'après M. le ministre du travail. La commission 'estime que cette évaluation est un peu forte, Elle l'accepte néanmoins.

D'oti viendront les ressources ? J En partie des caisses d'assurances sociales. Dans tous les pays l'Etat ne consent-il pas des sacrifices pour majorer les pensions des assurés sociaux ? i

Après avoir étudié la question de la répartition et celui de la capitalisation, l'orateur se prononce en faveur, d'une combinaison des deux systèmes contre la répartition intégrale et ajoute qu'une contribution de l'Etat est indispensable. L'augmentation de la contribution assurance-vieillesse ne frappe• irait pas le capital oisif et n'atteindrait pas les travailleurs qualifiés. Elle pèserait au contraire sur le capital en formation.

Los travailleurs indépendants seront astreints à l'assurance obligatoire qui, par le système de la répartition capitalisation, leur assurerait une retraite dans leur vieillesse. Mais l'inscription de ces travailleurs, et, en particulier, de trois millions et demi de paysans, artisans et commerçants, soulèvera des difficultés matérielles et exigera une contribution de l'Etat.

Après des observations de MM. Boulet, Wallsch, Genty, la clôture de la discussion fut, après un long pointage prononcée par 369 voix contre 219.

Projets financiers

t>« Chambre adopte ensuite des projets portant ouverture et annulation de crédits sur les exercices 1937 et 1938 (le dernier est la conséquence des modifications apportées k- la composition du gouvernement). -•- -3« En autre cahier de çredi^ est mis en discussion. M. FuchS dePiorç là méthode de travail de la- ̃ Chambre. Il se plaint des retard5 apportés par l'autorité militaire à régler les expropriations. M. Louis Marin signale h son tour que l'Etat tarde trop à payer ce qu'il doit aux départements et aux communes, t demande la publication à YOfficiel des frais et commissions payés k l'occasion des emprunts.

Le bombardement

d'Orgeix

M. Rauzy (socialiste unifié), dé.• puté de l'Arltge, parle de 'attaque aérienne qui s'est produite dimanche eu-dessus de la commune d'Orgeix. Les avions agresseurs n'ont pu être identifiés. M. Rauzy reniercie le président du Conseil d'être allé lui-même faire une enquête eur place et d'avoir pris les mesures réclamées par la population pour faire respecter l'inviolabilité ces frontières.

Comment se fait-il, interroge M. ë Tixier-Vignancour, que la presse d'extrême gauche affirme qu'il s'agit, sans discussion possible, d'afranquistes ? St le président du Conseil n'est pas en état de fixer la Chambre, on saura qu'il y

FEUILLETON DU 10 JUIN 1938

CHRONIQUE MUSICALE

A PROPOS DE « SALAMMBO »

Ceux qui ont connu Ernest Reyer gardent le souvenir d'un homme un peu brusque, k respect bougon, au teint rouge brique, aux yeux bleus, à la grosse moustache blanche le type achevé du vieux grognard qui fu- mait la pipe et disait de temps en temps d'une voix rogommeuse, assez indistincte, mais non sans bonhomie, quelques mots où perçait une humeur sareastique. On t'aurait pris pour un colonel de cavalerie en retraite, genre serongnieugneu, ou pour un ancien intendant militaire mécontent. Derrière tout cela, il y avait un artiste, qui avait choisi comme moyen d'expression 14 musiqucpôur laquelle il semble qu'il ne *tV nos fnit.On a dit et redit qu'il n'était I -js savant musicien. Oh! non, certes.

a en France une presse au service de- Péti-anger et qui ment.

Cette intervention met en fureur les communistes. Le bruit continue, tandis que le nouveau député de Cérel, le socialiste Noguères, affirme qu'il était aisé par l'examen des bombes de se rendre compte qu'elles étaient allemandes. M. Peri annonce que les communistes attendent un grand débat de politique extérieure et qu'ils veulent savoir si le gouvernement entend rendre à l'Espagne républicaine Je bénéfice de la liberté.

De sa place M. Daladier répond qu'il n'évoquera pas la politique extérieure à propos d'un collectif. Rien ne permet de préciser la nationalité des avions qui ont attaqué Orgeix. Les éclats de bombes sont soumis à l'examen de l'arsenal de Toulouse. Ils portent des inscriptions que Von est en train de déchiffrer. Il faut faire confiance aux spécialistes chargés de ce travail délicat.

M. Daladier indique ensuite les mesures qu'il a prises et les ordres qu'il a donnés et il couclut en rendant hommage à l'armée et à la population de la région.

On revient à la retraite des vieux travailleurs Le collectif étant voté, le communiste Capron présenta l'amendement suivant

« La Chambre des députés invite le gouvernement à faire voter par les deux Chambres, avant la fin de la session ordinaire présente, une loi instituant la retraite aux vieux travailleurs des villes et des campagnes. »

M. Daladier lait connaître le point de vue

du gouvernement

Le gouvernement »'a pas à intervenir, dit M. Daladier, dans la discussion d'une proposition de résolution. Mais 11 peut faire connaître qu'il estime que la délégation de pouvoirs qu'il a reçue du Parlement ne lui permet pas de réaliser par décret la retraite des vieux travailleurs. Il faut un projet débattu et voté publiquement. Mais et la Chambre écoute dans le plus grand silence il ne saurait être question d'imposer aux fiuances publiques, malgré l'aisance relative de la Trésorerie et les rentrées de capitaux, une charge de l'ordre de celle dont on parle, Ce serait porter une nouvelle atteinte & fa monnaie. Ce serait faire glisser (a France .tur le chemin qu'a parcouru la République de Weimar,

Il n'est d'ailleurs pas question uniquement de la retraite des vieux, II y a l'extension des allocations familiales. Il y a la protection Ses agriculteurs.

La dépense peut être évaluée â 8 milliards 300 millions.

Ce n'est pat possible actuellement. Ce serait ruiner les finances publiques et aggrauer une crise extérieure qui est loin d'être terminée.

Naturellement les communistes répliq'uent quV si oir 'adoptait leurs

méthodes l'argent serait vite -trou-

fI'Iétl,1Od,es, l~~n;.cn~ 5erait wte·trou·

vé. M. Temple souligne que l'impossibilité de la méthode fait évlater la faillite du front populaire. Puis l'amendement Capron est adopté à l'unanimité des 600 votants.

Séance cet après-midi à 16 heures. Itoger Dacdenne.

Roger Dardennc.

Le Sénat réclame une augmentation du prix du per.mis de chasse

Le groupe sénatorial de la chasse a adopté le vceu suivant « Le groupe de la chasse du Sénat émet le vceu que par décret soit crié le permis de chasse unique pour toute la France et que le prix- du permis soit augmente «'une manière telle que le crédit pour l'amélioration de la chasse prévu au budget puisse être majoré de 5 fr. par permis et que soit majoré de 5 fvanes également par permis le fonds commun attribue aux communes le prix du permis ne devant pas, en toute éventualité dépasser 75 francs. »

RIEN DE TEL que

Mais ce n'est pas cela qui, chez lui, rebute si souvent, Il « en savait » tout de même assez pour écrire, avec une correction banale, ses premiers ouvrages. C'est plus tard, c'est quand ses vues s'élevèrent, quand son horizon s'étendit, que son manque de technique devint flagrant et gênant. Dans Le Sélam, dans Maître Wolfram, dans La Statue, dans Erostraie, son style, son écriture sont parfaitement adéquats à ses inspirations, ce qui n'était point le cas pour Félicien David, dont il subit fortement l'empreinte, et moins encore pour Berlioz (bien faible styliste pourtant), de qui l'on sent quil désirait vivement, à cette époque, se rapprocher. Et voilà justement à quoi je voulais en venir. Ce qui, en réalité, est déprimant dans les premières œuvres de Reyer, ce n'est pas le manque dé technique, c'est la pauvreté, la platitude bourgeoise des motifs, la peine qu'ils semblent avoir à naître, la tâtonnante incertitude avec laquelle ils sont exposés, conduits, développés, et qui contrastent avec les intentions souvent distinguées et parfois même ri» ches de sentiment ou d'instinct pittoresque qu'il est possible de discerner. quand on veut bien s'en donner la peine, à travers tant de lourdeur et de maladresse. Mais, encore une fois, le « métier » de Reyer n'était pas alors inférieur à celui d'Raiévy, que les critiques portaient aux nues; et dans ses œuvres de cette période (il y a bien longtemps que je les ai lues !) on trouve des morceaux d'ensemble solidement agencés, égaux, et peut-être même supérieurs comme écriture, ce qui n'est pas difficilè à ceux qu'on admirait tant dans La Reine de Chypre, dans La peste à Florence et dans Jaguarita V Indienne Ce je ne sais

quoi rie difficultueuv, d'embarrassé

dans l'invention des mélodies, empé-

Dans les broussailles d'un désert marécageux le corps

de Jîmmy Cash

est retrouvé

Un ancien locataire des parenta de la victime avoue qu'il a touché la rançon, mais nie avoir participé au meurtre.

Miami, 9 juin.– Le cadavre de Jinnny Cash est retrouvé. La tragique énigme qui défiait les efforts de la police depuis la nuit du 28 mai, est résolue. Une véritable vague d'indignation soulève le pays et, de toutes parts, des voix s'élèveut pour réclamer une répression impitoyable du kidnapping. C'est M. Edgar Hoovcr, chef du bureau fédéral des investigations, qui a annonce la découverte du petit cadavre, à un kilomètre de -Princeton, au milieu des broussailles, dans une région qui, cependant, avait été minutieusement fouillée il y a quelques jours.

Il a annoncé également que la totalité de la rançon versée par les parents de Jimmy Cash avait été déterrée dans un verger de Princeton. Les 10.000 dollars, qui se trouvaient encore dans le carton dans lequel ils avaient été livrés, étaient dissimulés sous une pierre. M. Hoovcr s'est refusé à communiquer le moindre détail sur l'état dans lequel se trouvait le corps du petit Jimmy Cash. On peut malheureusement l'imaginer aisément si l'on songe que la région marécageuse des Evcrglades, où il a été dé.couvert, est le domaine des alligators, des moustiques géants et des serpents. C'est une des contrées les plus Inaccessibles du midi des

États-Unis.

Le cadavre sera autopsié. y

L'assassin ?

Le jeune Franklin Mac Call, vingt et un ans, chauffeur de camions, a été arrêté par les « G-Men x. Estil l'assassin, ou a-t-il seulement cherché A exploiter la douleur des parents de Jiromy Cash ? L'enquête s'efforce de l'établir.

Franklin Mac Call, en tout cas, a avoué qu'il avait touché la rançon, après avoir, de sa main, écrit la lettre qui réclamait la livraison de la somme fixée, dans une maison abandonnée du faubourg nègre, lettre qui fut trouvée épinglée sur l'oreiller de l'enfant disparu. Le camionneur avait été, avec sa femme, locataire de l'immeuble appartenant aux parents de la victime. I1 avait déménagé à la fin d'avril et était allé s'installer dans une maison située dans la même

rue.

Arrêté une première fois, interrogé puis relâché faute de preuves, Franklin Mac Call avait repris son travail et livrait des légumes aux Halles.

La police a le protéger contre la fureur populaire en le logeant dans la plus haute cellule de l'immeuble de la Cour Fédérale. II 6e défend avec acharnement d'avoir en rien participé au meurtre.

La police n'en semble pas aussi

assurée.

GAZ! III

DES TRIBUNAUX •" L'AFFAIRE v

DE LA PRESERVATRICE Sur plainte du. ministère du tra- vail, la section financière du parquet a chargé M. Peloux, juge d'instruction, d'ouvrir xinc information contre la Préservatrice, compagnie d'assurances, rue de Londres.

Sur un rapport préliminaire des experts, MM. Boisgontier, Cnujale

et Février, le juge a inculpé M.

Jean Delmas, directeur général de la Compagnie, d'infractions k la loi sur Icb sociétés. L'inculpe a fait choix, comme défenseur, de M. Edme Paul-François.

D'autres inculpations suivront. Le pas de clerc

de l'Union des syndicats La chambre des mises en accusatlon a confirmé l'ordonnance de M. le juge Beteille, refusant à l'Union des syndicats la qualité de partie civile dans l'affaire du C.

MARTELL

LE PROCES DE LIEGE

DEVANTLAVEUVEBECKER VETUE DE ROSEs

le président évoque les victimes

L'apparition de Mme Becker fait sensation ce matin aux assises. Elle est vétue d'une robe rose pale qui, en 1898, aurait parfaitement convenu à ses vingt ans. Mais, en 193S. elle. en a soixante. Rose d'automne, pcnsc-l-on. A ce début d'audience, la lettre d'un mauvais plaisant qui signe « Femme Daumans (le nom de la dame hollando-bclge inexistante) soulève des protestations véhémentes du président

L'auteur de cette lettre a écrit à la défense pour l'aviser de renvoi de ce billet inconvenant si. bien que si j'avais cru bon de n'en pas parler, les avocats auraient pu m'y inviter. Je verse cette lettre au dossier. Les défenseurs la liront s'ils veulent.

Ils la liront, assurent-ils, en plaidant. On a le temps encore Autre petite tempête à la barre. Le président ayant demandé de quelle maladie était morte une des victimes, l'avocat général se hasarde à dire « Elle est morte d'une indigestion Becker. Les avocats protestent. « Nous ne sommes pas ici pour faire des mots plaisants s>, disent-ils.

Du vin, du thé, du porto L'accusée, elle, est de mauvaise humeur, alors qu'on aborde les circonstances du décès de la veuve Pairot (celle-ci, après avoir bu du vin que l'accusée lui avait apporté, disait qu'elle aurait voulu voir la veuve Becker au diable, Comme on demande à cclle-ci ce que sont devenus les titres qu'elle a pris à la malade et porté au mont-depiété

Ce qu'ils sont devenus î. Demandez-le au mont-de-piété 1 Pardon, je le demande à vous! C'est en vain. Elle ne répond pas. On passe il la mort de Mme Bouille, à qui la veuve Becker a offert un mortel' porto et aussi un thé. D. Une demi-heure après avoir bu ce thé, n'est-elle pas tombée malade '1

UN JEUNE NAVIGATEUR

PLANTE SON COUTEAU

DANS LA NUQUE

DE SA BELLE-SŒUR

PUIS ETOUFFE UN BEBE DANS SON BERCEAU

ie Uaore, 9 juin. Après trois heures d'interrogatoire dans les bureaux de la Sûreté, Un jeune homnie de 18 ans, André Vittel, a avoué ce matin qu'il était l'auteur du crime particulièrement monstrueux qui jette l'émotion aujourd'hui dans

la ville.

Hier soir, en effet, la femme d'un navigateur qui s'était embarqué

Papres-midi même sur le paquebot

Normandie, Mme Vittel, 25 ans. était trouvée assassinée au quatrième étage de la maison qu elle habitait 63, rue Frédérick-LemaHs-e. Elle était étendue la face contre terre, un couteau planté un peu au-

desuaus Se la nuque. Dans la; cham-

bre à côté, son bébé, âgé d'un mois et demi, «Vait «té étouffé sous un édredon. ;̃̃̃

Un grand désordre régnait dans le logement et, d'après les dernières constatations, on supposait que l'assassin et la victime avaient engagé une lutte violente.

On crut d'abord à un crime passionnel, mais on remarqua vite la disparition d'une somme de mille francs et le crime apparut alors comme un crime crapuleux. On interrogea les familiers du ménage. Seul, Je beau-frère de la victime, restait introuvable. Lorsque la police l'eut enfin découvert, on eut immécîlateroent l'impression qu'elle tenait !e coupable. Encore leous l'empire de l'alcool, il confessait bientôt avec cynisme son effroyable forfait.

i André Vittel, qui fait partie de l'équipage de Cuba. a déclaré qu'il s'était rendu la veille, vers 15 heures. chez sa belle-soeur pour la voler il l'a attaquée à coups de bouteille et de couteau de table jusqu'à ce qu'elle ne donnât plus signe de vie. Puis, comme l'enfant criait, il l'a étouffé dans son berceau sous un oreiller. Il s'est ensuite emparé d'une somme de mille francs trouvée dans une armoire.

chera toujours de tenir Reyer pour musicien né (c'est,en gardant ses dis.tances, ce qu'on peut dire également de Berlioz mais chez ce dernier tout est retourné par l'ouragan du génie). Les débuts de Reyer confirment ce diagnostic ils ne dénotent ni l'impatiente ardeur ni la divination qui révèlent une vraie nature musicale. Ses premières études furent celles d'un amateur, appréciafolement doué peut-être, qui se contente d'apprendre les principes de la musique dans un cours élémentaire, et à seize ans il entra comme employé chez un trésorier-payeur, ce qui, d'ailleurs, ne l'empêcha pas de continuer à à s'occuper de musique. Mais on sait ce que cela veut dire, et l'on devine qu'il se mit à « composer n'importe comment, sans guide, sans exemple, sans émulation. Il avait vingt-cinq ans lorsqu'il décida de travailler pour de bon. Toutes ces circonstances justifient la médiocrité de son instruction tech-

nique..

La première représentation â'Erostrate eut lieu en 1862. En 18S4, Sigurd révéla un Reyer inconnu, chez lequel les uns se réjouirent béatement et les autres déplorèrent patriotiquement de constater « l'influence de Wagner ». Reste à savoir si elle eut dans la métamorphose de Reyer autant de part ̃qu'on' lui en attribue. Car enfin ce n'est pas avec le Wagner de Tannhauser ni de Lohengrin, ce n'est pas avec celui de Tristan, ni moins encore avec celui des Maîtres Chanteurs que le nouveau Reyer offrait quelques ressemblances; c'est avec le Wagner de la Tétralogie. Mois rappelons-nous que L'Or du Rhin et La Walhyrie ne furent donnés qu'en 1868 et 1869, et qu'en 1872 Signrd était terminé. Or, Reyer écrivait lentement cela se sent à ebtique ligne, à chaque mesure et, bien que

Non mais elle a se lever de son lit.

C'est vous qui l'avez soignée ? Oui.

Et le président de déclarer que Mlle Bouille a eu le sentiment très net qu'elle avait été victime d'une tentative d'empoisonnement. Le cousin de la veuve Pour la monotonie de ces indigestions féminines, on examine l'affaire Lhomme.

M. Lhomme était un vieux cousin de Ja veuve. II vivait avec sa mère près de Landon. La veuve Becker alla le voir et, comme pur hasard, à l'époque de cette visite, Eugène Lhomme tomba malade. Et pendant sa maladie, une somme de plusieurs milliers de francs disparut de son coffret.

Mais l'indisposition n'eut pas de suite.

On défile rapidement devant ces « vues de malades qui en meurrent ou en réchappent. Nous voici, en 1035, chez Mme Vallée, avec Mme Becker.

Un jour, vous êtes allée, dit le président, noire du café chez Mme Vallée avec elle, et, ce jour-là, elle est devenue malade et souffrait énormément.

R. C'est exact. J'étais allée lui essayer un vêtement.

D. N'êtcs-vous pas alors allée chercher une limonade pour la lui faire boire ?

R. Je ne saurais plus préciser mais, si je lui avais fait boire une limonade, je l'aurais, bien sûr, fait pour son bien. (Mouvement.) Enfin, notons le cas de la pauvre Aline Davoule, 49 ans, morte d'une tasse de thé offerte par la veuve Becker.

Mme Oavoute, répond l'accusée, se plaignait à son mari de douleurs cardiaques

La veuve en rose veut-elle dire que c'est pour cela qu'elle lui donnait de la digitaline ?

Suite de l'interrogatoire aujourd'hui.

AUX ASSISES

ARRETE JADIS

POUR ESPIONNAGE A MOSCOU LE CHINOIS TSEN-ZE-ONG REPOND DU MEURTRE

D'UN DE SES COMPATRIOTES

« La Chine aux Chinois. Sus aux conquérants, qu'ils soient Japonais ou Russes. », tel était le programme do Tsen-Ze-Ong, qui se montrait ardent patriote.

Dans la soirée du 11 avril 1937, celui-ci se rendit 44, rue de Rennes, où so tenait une réunion organisée par l'Association chinoise, pour le salut national.

De vifs incidents se produisirent au début même de la séance, alors que le résultat des élections au bureau était proclamé. Finalement, une bagarre mit aux prises les deux clans des patriotes, et des coups de fst cclatf)]'cnt.au .moment p¢ptç nû; la police arrivait sur les lieux. Xhî homme râlait déjà sur le sol c'était Hou-Ta-Ang qui venait d'être frappé mortellement par une balle de revolver. Un second assistant avait été gravement blessé d'un projectile en pleine poitrine. L'enquête établit que le meurtrier ne pouvait être que Tsen-Ze-Ong. Arrêté, celui-ci avait été trouvé porteur d'un pistolet automatique et d'un chargeur. Il ne nia point, du reste, avoir tiré. mais il invoqua la légitime défense, son adversaire l'ayant menacé d'une arme. Hier. ce Chinois comparaissait devant la cour d'assises de la Seine, sous J'accusation d'homicide volontaire.

Un interprète traduisit ses réponses, mais cela n'alla pas sans difficultés, car la partie civile était, elle aussi. assistée d'un expert qui « Interprétait » différemment les déclarations de l'accusé.

Je vous en prie, messieurs, leur conseilla le président Delegorgue, mettez-vous d'accord.

Tben-7,c-Ong, qui a déjà été arrêté à Moscou pour espionnage, sera défendu cet après-midi, devant les jurés parisiens par M" Henry Terres et Weill-Ooudchaux.

manquant de renseignements à ce sujet, comme de loisirs pour m'en procurer, je jurerais bien qu'il lui fallut plus de deux ans, trois ans au plus, pour venir à bout de cette copieuse et laborieuse partition. Ce qui fit dire, lorsqu'elle parut, que "Reyer « avait fait du Wagner », c'est que, sur la foi de ces « connaisseurs » comme nous en connaissons tant et qui n'y connaissent pas grand'chose, on l'a cru basée sur le système des motifs conducteurs. Elle ne l'était qu'en apparence mais la similitude existait, incontestable, et en cela Reyer avait effectivement imité Wagner je prends imiter dans le bon sens du terme, voulant exprimer par là qu'il s'était rallié, dans une certaine mesure et sans idée de plagiat, à la conception wagnérienne, déjà pleinement réalisée dans Tristan et dans les Maîtres. Mais ce qui le fit dire surtout, c'est l'analogie du sujet de Sigurd (dans le choix duquel Wagner n'entrait pour rien) avec celui de La Walkyrie, analogie qui impliquait tout naturellement une parenté, si vague fût-elle, de caractère musical.

Pour être juste, il, faut reconnaître que si l'on peut regretter dans Sigurd bien des faiblesses et notamment des excès de force on ne peut pas nier que le caractère général, la « couleur » et l'accent (je ne parle pas de l'accentuation des mots, de la proso.die, qui fut toujours, pour Reyer, d'un soin particulier, mais de l'accent musical) n'y soient exactement ce qu'ils doivent être on ne peut leur dénier la grandeur, par moments la noblesse et souvent une grande poésie. On y remarque un assbuplissenient.un allongement, une épuration de la phrase et une complète transformation du régime bnrmoniffiie. L'auteur témoigne encore d? bien de la gaucherie el d'un nwn-

1 L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Armures de guerre

japonaises t

La salle 9 de l'Hôtel Drouot était transformée, hier, en un Musée de l'armée japonaise casques, masques, cuirasses en fer forgé et damasquiné, sabres, lances, fusils de rempart, etc., donnaient à ce local un aspect tout à fait imprévu. Hâtons-nous de dire que cet arsenal, constituant la collection G. D. s'étendait du xvi° au xvm" siècle, et que l'on ne voit guère •Jcs troupes japonaises actuelles se livrant u l'assaut des fortins chinois ainsi équipées. M°" JVfaximc Demis et Etienne Ader dispersaient ce fourniment en compagnie de M. André Portier. Une armure de daimyo v pour cavalier (armoiries de la famille Ishikawa (Karncyiaina) atteignit 5.000 francs. M* Alph. Bellier et M. Jean Cailac présentaient des tableaux, des dessins et des estam'pcs. Une série de dessins par Gavarni firent 4.600 francs une aquurellf. par Constantin Guys fut adjugée 6.100 francs une aquarelle par Pissaro, 4.560 francs une aquarelle par Renoir, -5,810 francs, et un crayon par Sisley. 2.060 fr. M" Henri Baudoin et M. Tournet, vendant la collection de M. de X. notèrent 9.000 francs pour un imparlant chameau en terre cuite émaillée (époque Taug), et 2.300 francs pour «n vase bouteille en porcelaine émaillée (époque YungTching). René Boisgirard et M. Huteau obtinrent 3.500 francs pour une. nature morte, par Suzanne Valadon, et 1.780 francs pour un panneau attribué à Demarne.

Maurice Monda.

Vente au château de Stors Dimanche 12 juin, à 2 heures, aura lieu, au château de Stors, près de l'Isle-Adam (Seine-ct Oise), une vente de meubles, objets d'art, céramiques, sièges, meubles, etc., par M* E. EUuin, en présence de M"

M. Rheinis, assistés de M. A. Fils-

jean. Exposition le matin. Vente. d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT, Salle n° 1. Vente. Faïences et porcelaines. Bronzes. Bois sculptés. Sièges et meubles anciens. Tapisseries. Tapis. M* Henki' Baudoin MM. Leman, Guillaume et Dillée. HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Vente. Tableaux anciens. Meubles et sièges. M* Etienne Adeh MM. Ferai et Catroux. HOTEL DROUOT. Salle n" 11. Vente. Beaux livres, tableaux, aquarelles, dessins, objets d'Extrême-Orient, meubles et sièges. Me Mauiuce Rheims, commissaircpriscuv MM. Andrieux, Haro et l'ilsjcan, esperts.

El K!

LA NOUVELLE AFFAIRE DE STUPEFIANTS

Louis-Théodore Lyon, qu'assistaient M8S de Tastes et Marcel Ceccaldi, a été amené, hier, au cabinet de M. Thévenin, juge d'instruction il a remis au magistrat trois lettres. Les deux premières émanent du frère de Mme Lyon et montrent qu'à la suite d'une question d'héritage, les deux beauxfrères se brouillèrent et devinrent des ennemis irréconciliables. La troisième lettre démontrerait cjue M. Lyon aurait été victime des individus' condamnas dans l'affaire de 'l'explosion de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

L'inculpé a été ensuite conduit à la Sûreté nationale, à laquelle M. Thévenin avait délivré des mandats de perquisition. Ces perquisitions ont été aussitôt opérées nie de la Pompe. 1:16. au restaurant de la rue Boissy-d'Anglas et au châtenu de Grésy, en Seine- et-Marnc.

S. Exc. Mgr Heintz

évêque de Troyes

est nommé évêque de Metz C'est S. Exe. Mgr Heintz, évêque de Troyes, qui succédera, sur le siège de Metz, au regretté Mgr P«lt. Le nouvel évêque de la Lorraine est né à Reims d'une famille alsacienne en 1886. Il était vicaire de la cathédrale de Reims lorsque la guerre éclata, après laquelle il occupa divers postes, notamment la cure de Mézieres où le trouva, en 1933, sa nomination au siège épiscopal de Troyes, Pendant les cinq années qu'il vient de passer à la tête de ce diocèse, Mgr Heintz s'est montré un chef d'action catholique de grande valeur.

Le complémenh d'un bon repas

que absolu de raffinement à n'en pas douter, pour Reyer, la beauté intrinsèque de la facture n'existe pas jamais il ne se complaît à un travail de ciselure, de sertissure, tout cela lui est étranger, indifférent. Mais dans le choix des harmonies, quelle différence avec ses premières œuvres Presque toujours, le chant, le mot, sont soulignés d'harmonies qui en favorisent et en renforcent l'expression, et leur qualité un peu fruste convient on ne peut mieux aux sentiments de personnages ingénus, « tout d'une pièce », aveuglément soumis à leur destin, comme on en voit dans S i g u r d. C'est à la concordance de cette inspiration libérée des entraves conventionnelles qui l'avaient tout d'abord asservie et d'une harmonisation malhabile, mais savoureuse, que sont dus les beaux moments de Sigurd et, en vérité, il y en a de fort beaux, comme par exemple, pour n'en citer que quelques-un$, la noble et tendre apostrophe « Sigurd, les dieux, dans leur clémence, vers moi t'ont conduit parla main »; la célèbre phrase «La Walliyrie est ta conquête », avec son admirable chute le chant si moelleux, si plein de majesté, du grand»prètre d'Odin; le début du duo « Avec ces fleurs que l'eau entraîne en courant », dont l'orchestration exquise, bien surprenante chez un compositeur si peu délicat en matière instrumentale, n'est explicable que par une de ces lueurs singulières qui, de temps à autre, l'effleuraient d'un rayon inopiné. Peutêtre est-ce là ce qu'on appelle des « éclairs de génie » ?.

En effet, il faut avouer qu'il- orchestrait souvent bien mal, avec des pesant leurs terribles, une recherche probablement inconsciente du tintamarre, du iape-à-Pœil du clinquant et que, notamment dans les passages guerriers

EVIAN

La Station du Rein

Evian, sur la rive française du Lac Léman, est située exactement en face de Lausanne. Du fait de sa disposition en amphithéâtre, l'alti- tude de la station est comprise entre 374 cl 500 mètres.

Grâce aux courants atmosphériques échangés entre le lac et les massifs alpestres voisins, la température d'Evian est idéale ot remarquablement sédative.

Evian réalise le véritable « lieu de santé par l'action combinée de la cure de diurèse à la Source Cachai, la diététique, la physiothérapie a l'Etablissement 1 hennal et son climat si agréable en été- La cure d'Evian est spëcnlt-men! recommandée aux malades du rein, neuro-arthritiques, unitaires, gros mangeurs, etc., niais à Evian, la plage, les links dominant le lac, les tennis forment un ensemble sportif de tout premier ordre. Evian, cité mondaine et centre -renommé d'excursions est aussi un lieu idéal de repos pour tous les surmenés et la

plus agréable des villégiatures pour

les familles.

Les Grands Hôtels, entre autres les Royal et Splendide, l'Etablissement Thermal, le Grand Casino, sont ouverts de Mai à octobre.

Jt Par décret rendu sur la proposition du ministre de l'Intérieur, M. Joseph Scguy est nommé maire- adjoint du sixième arrondissement de Paris.

tS* L'Université libre do Neuilly. fondée par Mme Daniélou, va ou- vrir à Paris un quatrième collège secondaire, le collège Sainle-Mariedc-Passy, 14. avenue d'Eylau. Les classes ouvriront en octobre prochain. v>t Les personnalités qui «ssu- ment la charge d'organiser le se- j jour à Paris des souverains britan- niques ont tenu hier matin, il onze heures, une séance d'études à l'Hôtel Matignon.

Cette réunion a été consacrée à la mise au point de tous les détails de 'organisation du service d'ordre et des fÊtcs.

MOTS CROISES

Horizontalement. –̃ I. Munuuc de soin. II. Coûteuse. III Amena vers soi Frôle. IV. Vieilles colères Débauches. V. Père de Ro- btinson Alimente les cattises de l'Etat. VI. Préfixe Récent pusse. VII. Palais d'un Barbaresque. VIII. Mauvais élève Auréolées. IX. Abréviation du titre d'une grande association qui organise et facilite la visite des sites pittoresques Du titre d'une œuvre' de Renan Abréviation pieuse. X. Chiffre Kompin j Prcpûsitiou Greffe. ^XI. ville du Maroc Point cardinal Condiment.

Verticalement. 1. Qui sert à faire savoir dans les formes légales. 2. Divination par les songes. 3. Père des nymphes méditerranéennes Dy-

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uastic persane du quinzième et seizième siècle, 4. D'une citation latine faisant prévoir à une personne l'cprflûve dont ou vient dVtre afflige Préfixe, 5. Interjection Partie d'un lustre. ti. Nouveaux Allemands. « 7. Initiale et llniile d'im prC-nom royal; Préfixe Précède plusieurs noirts rl'liommos notables. 8. Crainte m»' ladlve d'un fluide vital. 9. Titre lciîal <!e l'or el de -l'urgent. Précède souvent .Irsus-Clirist. 1(1. Chef-lieu de cunloii de l'ITérimlt Illustre i'amllle pvimièrr d'Italie. 11. Existez; Réunion de buveur» méridionaux..

M. fi. C'est une malencontreuse coquille qui a fait Imprimer « fonctionnaires an lieu de..k factionnaires », comme définition du vertical de In grille l'iS.ï.

ou héroïques, son orchestre fait comme un bruit de panoplie. Mais, de nlênic qu'un de mes amis dont la femme se maquillait trop disait avec indulgence: « 11 ne faut .pas lui en vouloir, ce sont des habitudes de province », je pré,tends, moi, que cette orchestration par paquets, que ces éclats de fanfare municipale sont tout simplement dès restes d'Halcvy et de Mçyêrbeer, dont on ne saurait faire de grief à un homme formé à leur école, et qui était exçU' sable de ne pas renier d'un seul coup tous ses modèles Et puis, il faudra bien finir par le déclarer, l'orchestration n'est pas tout! Aujourd'hui, presque tout le monde orchestre bien. Des cénacles, des (, clans » se forment autour d'une combinaison nouvelle d'instruments, d'un « effet qui étonne l'oreille (il n'est pas toujours nécessaire de la séduire), à tout instant on est frappe par des trouvailles ingénieuses, par des greffes inattendues et fécondes au point de vue strictement sonore. C'est fort bien. Mais Reyer naquit en 1828. il était d'une époque le mélos et ses corollaires, la voix, l'expression, l'émotion, le lyrisme enfin, étaient censis tenir, dans la musique de théâtre, un rôle prépondérant. Et, encore une fois, on serait peu équitable tn-*vers lui si, après tant d'abjurations, on lui reprochait d'être resté fidèle à quelques errements de sa jeunesse. Tiens, je m'aperçois que, voulant vous entretenir aujourd'hui de 'Salammbô et de la très brillante reprise que vient d'en faire l'Opéra, ie n'en suis encore qu'à Sinurd J Je m'excuse de ma lentftu.r. Mais, en même temps, je me demande si Reyer ne serait pas, pour un critique consciencieux, un sujet plus intéressant qu'on ne le croit.

ReynaUio Hahn.


L ARMEE

L'expérience espagnole et les enseignements à en tirer, Par le général DUFIEUX

Peut-on trouver dans la guerre d'Espagne des enseignements applicables à l'hypothèse d'un conflit mettant en jeu les grandes'armées européennes ?

D'aucuns peu nombreux, il est vrai l'ont nie. La faiblesse des effectifs, leur disparité, la médiocrité des cadres, surtout dans les débuts de cette lutte fratricide, l'incohérence apparente de certaines opérations, la diversité d'origine des matériels utilisés leur ont semblé ne. prêter que peu d'intérêt aux observations faites à la .suite des nombreux combats livrés depuis bientôt deux ans dans la péninsule, ibérique.

D'autres, s'attachant aux résultats obtenus par-un certain mode d'emploi des matériels nouveaux, en ont tiré" des conclusions fermes, dont l'application

leur parait susceptible d'être

généralisée. Ils n'ont tenu compte ni des effectifs en pré- Sence, ni de leur reeruloment, ni'de leur encadrement, ni de la fornïe spéciale de cette guerre, les fronts, jusqu'à la fin d'août 1937, étaient séparés par de grands espaces et prenaient les' directions les plus variées. Aujourd'hui encore, ne voyonsrious pas, à l'intérieur de la vaste zone contrôlée par le gouvernement du général Franco, subsister un front de Madrid, les deux partis s'équilibrent depuis ,dix-huit mois, sans que l'on puisse prévoir avec certitude la idate de la chute de la capitale ? `? !̃̃ -Comme presque toujours, la vérité nous semble se trouver entre ces deux extrêmes. Sans voir dans la guerre d'Espagne une expérience décisive, capable de guider sur tous les points les protagonistes d'un il futur ̃'grand conflit, nous ne nous rangeons pas parmi les sceptiques qui en dédaignent la plupart dés aspects et dénient aux résul- tats obtenus ,lo:it» valeur instruc-

tive.

Un livre a paru récemment, qui traite la question de haut et montre avec fermeté que les principes maintes fois éprouvés dans les conflits antérieurs s'appliquent à celui-ci comme à toutes les guerres (1). J.

L'auteur est allé se renseigner sur place. Son expérience, forgée au feu de la Grande Guerre et assouplie par les grands emplois qu'il y a brillamment tenus, lui a permis de faire le départ entre la légende et la réalité. Sa vive intelligence lui a fait discerner, dans la conception des opérations et dans leur exécution, les causes réelles des succès ou des échecs. Il a su rattacher ses constatations aux lois éternelles de la guerre et, s'il s'est montré sobre de détails sur les caractéristiques techniques des différents matériels en usage chez les deux adversaires, il a bien fait ressortir les erreurs commises dans les conditions de leur emplo,i ou les motifs im- périeux de certains errements .tactiques dans les principales opérations. Il a montré les inévitables répercussions de la politique sur l'action militaire et souligné avec force la raison profonde des succès des nationaux malgré leurs terribles déboires du début, lorsque tout semblait leur échapper la flotte, les arsenaux, les usines de guerre, la plus grande partie de l'armée régulière.

L'unité de commandement a tout. sauvé elle a suscité et dirigé la manœuvre qui, dans une guerre à matériel réduit et à fronts discontinus, a triomphé des obstacles, comme à Santander en août 1937. Le général Du(1) « Les leçons de la gaetre d'Esjinsnc ̃». par le général Duval, cLiez rMon (ii)38)

Un char de l'armée Franco en reconnaissance.

val a expliqué celte opération j avec la plus grande clarté c'est un des chapitres les plus intéressants de son élude. La technique Les chars Mais, sans doute, les mêmes conditions stratégiques ne se reproduiraient-elles pas dans une grande guerre européenne, tout au moins sur le théâtre occidental.

La valeur technique propre de certaines armes a pu, en revanche, être l'objet de constatations qui seraient valables dans tous les cas. Tels les chars et les armes antichars, l'aviation et le matériel de défense contre e avions.

Les chars légers allemands et italiens employés par les nationalistes ont donné les plus graves mécomptes. Les observateurs anglais et" allemands sont d'accord sur l'importance secondaire de la vitesse. Or, dans ces engins, l'armement et la protection ont été sacrifiés au facteur rapidité.

Un grand spécialiste anglais, le général Fuller, a pu écrire « Les chars légers, compte tenu de leurs possibilités peu étendues d'utilisation, ont démontré qu'ils étaient à peu de chose près sans valeur. Les tanks italiens et allemands engagés en Espagne sont des produits d'économie, et non d'idées tactiques. » Le tank léger n'est, en aucun cas, un instrument de combat..

» En terrain coupé, le char léger actuel ressemble a un destroyer qui se trouverait en pleine tempête et ne pourrait plus avancer. De plus l'équipage, en raison de l'espace beaucoup trop restreint qui lui est réservé, a l'impression d'être enfermé dans un cercueil roulant, ce qui ne contribue nullement à relever son moral. »

L'expert militaire' du Times constate de son côté, à la date du 21 mai 1937

« Les deux parties en présence se sont rendu compte que l'on avait beaucoup exagéré l'utilité de la rapidité des engins. Dans la pratique, t'avantage que les tanks légers allemands retirent de leur vitesse est annulé du fait que l'exactitude du tir est presque supprimée lorsque les cjiars vont très vite. » Le colonel von Xylander, professeur à l'Académie de guerre de Berlin, a fait des constatations du même genre dans le Mililaer Wochenblatt (1937, n° 49). Quelles sont donc les caractérisliques du char léger allemand en cause ?

Poids, en ordre de combat 6 tonnes.

Armement (sous tourelle à révolution totale) 2 mitrailleuses jumelées..

Blindage de 7 à 13 millimètres. Equipage: 2 hommes.

Vitesse maximum: 50 kilomètres. Quant au char léger italien « Fiat-Ansaldo 1933», il a été jugé encore moins fait pour le combat en' terrain moyen. Ses caractéristiques le classent Poids 3 tonnes 3. `

Armement (pas de tourelle, remplacée par une plaque de tête oscillante) 1 mitrailleuse.

Blindage de 5 à 13 millimètres. Equipage 2 hommes.

Vitesse maximum: 42 kilomètres. Ce char minuscule se trouve souvent complètement arrêté par un sol humide ou un terrain coupé, et le champ de tir restreint de sa mitrailleuse fait que, dans bien des cas, il est désarmé.

Chars légers

ou chars moyens

Tels qu'ils se sont présentés à la bataille en Espagne, avec leur faible blind:n!iv'lcs chars

allemands et italiens ont été parfois mis hors de combat par une simple balle de fusil ou de mitrailleuse.

Sur un terrain favorable à la progression, leur grande vitesse les faisait facilement tomber dans les obstacles semés par l'ennemi sur leur parcours. Même s'ils échappaient à ce danger, leur faible capacité de franchissement, jointe à la rapidité de l'allure, imprimait aux engins de telles secousses que l'équipage était déjà extraordinairement déprimé, au physique et au moral, lorsqu'il abordait l'adversaire, d'où perte de tout contrôle sur la direction et la conduite de l'appareil.

Les gouvernementaux ont employé des chars construits sur des modèles russes et anglais, notamment le T. 20 et le T. 28, dont les, caractéristiques s'établissent comme suit

T. 26. Poids 8 tonnes 5. Armement (sous tourelle) 1 canon de 15, 1 mitrailleuse, jumelés. Blindage maximum 16 mmni. Equipage: 2 hommes.

Vitesse maximum: 26 kilomètres. T. 28. Poids 20 tonnes. Armement 1 canon de 45, 1 mitrailleuses jumelés, 2 mitrailleuses sous tourelles latérales.

Blindage maximum 25 mm. Equipage 3 hommes.

Vitesse maximum: 40 kilomètres. Ces chars se sont montrés nettement supérieurs aux chars légers allemands et italiens. Le colonel von Xylander n'hésite pas à le déclarer il attribue en partic l'échec de deux divisions italiennes à Guadalajara à l'intervention du char T. 28. « Son efficacité supérieure, dit-il petit-être aussi, comme on l'affirme, le bruit démoralisant de la détonation de son canon unis à l'action des avions de bombardement, ont provoqué l'ébranlement de la colonne italienne. »

L'emploi des chars `

L'expérience espagn oie a, d'autre part, confirmé les enseignements de la Grande Guerre sur deux points importants 1° Les chars doivent être-emploj'és en masse et sur un front aussi étendu que possible. Les lancer au combat isolément ou par petits groupes, c'est les vouer à l'échec et, presque toujours, à la destruction sans aucun profit;

2° Ils ne peuvent combattre sans l'appui de l'artillerie et le soutien de l'infanterie, seule capable de nettoyer et d'occuper le terrain. Tout le problème est de leur assurer le premier le plus longtemps possible et le second très rapidement.

Il n'y a là rien de nouveau. Mais il n'est pas mauvais qu'une expérience récente vienne doucher les enthousiasmes de certains rêveurs ignorants des servitudes de l'engin blindé et qui, épris de belles théories, échafaudent la tactique de l'avenir sans tenir aucun compte des réalités présentes.

La mécanique ne peut.pas tout faire et la guerre n'est pas un roman. Nous le constaterons encore en étudiant prochainement l'action des armes antichars dans cette guerre, le rôle de l'aviation et les résultats donnés par les différents matériels de défense contre les aéronefs. Général Dufieux.

Centre des hautes études militaires

Les cours de la prochaine série d'études au Centre des hautes études militaires auront lieu très probablement du début de décembre I!i:i8 à la fin" du mois de mai lil.'IO.

M U TAT IONS

Service d'Etat-Major

BAURES, colonel breveté d'infanterie, professeur ù'è tactique générale à l'Ecole Supérieure de Guerre.

MARTIN, colonel d'infanterie, chef d'état-major de la région.

LINDNER, colonel breveté du génie, chef d'état-major de la 8" région. MENARD, capitaine d'infanterie breveté, état-major de la 15" région. DE SEGUIN DE REYNIES, capitaine breveté de chasseurs, état-major du gouvernement militaire de Lyon. CHAPUIS, capitaine de tirailleurs tunisiens, état-major du secteur fortifié de Savoie.

SCHUMACHER, capitaine breveté de tirailleurs tunisiens, état-major du commandement supérieur des troupes du Levant.

Infanterie

Colonels BONNET DE LA TOUR, au 504» chars; BORNECQUE, adjoint au général commandant les subdivisions de Saverne.

Lieutenants-colonels BOURRIANE, 7' tirailleurs algériens; DOUBLET, tirailleurs marocains; GAUDIN DE SAINT-REMY, 10B» d'inf., commandant par intérim le régiment; MEYER, au 43» d'inf., commandant par intérim le régiment; SALLAND, au 57» d'inf., commandant par intérim ie régiment. Chefs de bataillon AZIRE, au 503» chars HERIER, service de la P. M. S. région de Paris; MIALET, 131° d'inf.; MILON, au 146» d'inf, faisant fonctions de lieutenant-colonel; MUNIER, au 158; NOGUIER. nu 15U«; POPHILLAT, au 149», POTVIN, au 107»; PUIREUX, C. M. principal fi4.

Capitaines SOULH1E, au 153» de forteresse, faisaut fonctions de major; AUDIN, au 28» tirailleurs tunisiens BAHEZRE DE LANLAY, tirailleurs algériens; BERNE, tirailleurs tunisiens DUI'UIS, 41» d'inf.; FOUSSAT. 57» d'inf.; GAUROY, régiment de sapeurs-pompiers GRANDIN DE L'EPREVIER, 117' LAURIE, 15« d'inf.; LIGNEZ, 1" étranger; POUEY, tirailleurs algériens; POUPARD, 501' chars; REGNARD, 503» chars; ROUDET, 21» d'inf.; SUIVENT, 15» tirailleurs algériens SOURIAU, C. M. 31. Lieutenants BAUMONT, au 1" étranger; DE CHAMBOST, au 1" étranger; DUTERTRE, 21» tirailleurs tunisiens; EDDRIEF, 0° tirailleurs algériens LEPAUTREMAT, 8» d'inf. MOKTAR, au tirailleurs tunisiens. Sous-lieutenant FERQUEL, régiment de sapeurs-pompiers.

Est classé à l'E.M.P.I. KLOPFENSTEIN, colonel, breveté, nommé au commandement par intérim de l'infanterie de la 30' division.

Troupes du Levant PEDRON, capitaine, au 10» tirailleurs tunisiens. Lieutenants BRIOT, au C tirailleurs algériens; DE CASSINO MERINDOL, lfi» tirailleurs tunisiens.

Du Maroc

ELIOT, chef de bataillon au 1" zouaves: 'GROBERT, capitaine au 1er tirailleurs marocains.

Lieutenants ALLEGRE, au 1" tirailleurs marocains; OUTRE, au 1er zouaves.

Cavalerie

Lieutenant-colonel. D'AXIONVILLE, au 1er chasseurs.

Chef (l'cscadrons. HHNNOQi:E, commandant la section do cavalerie à l'Ecole d'application du génie, à Versailles.

Capitaines. BEXOIST, au 1" dragons portes VANUXEM, au (ie dragons.

Lieutenants. DA, au S' spahis algériens NODET 20» dragons PA-

L'histoire de l'armée française du général Weygand

La publication en fascicules aux éditions Flammarion de Vlpxl(xirç dc4'ar-mée française (tu générai Weygand touche à sa fin. Dix fascicules ont paru. Les deux derniers, qui doivent traiter de la Grande Guerre et des vingt années dernières, verront le jour avant la fin du mois. Un grand dessein se trouve parfaitement accompli, et nous tenons une œuvre historique dont le chemin sera long et heu- reux. Elle offre au profane la découverte d'une évolution de vingt siècles oserai-je avouer que tout cela est inconnu du public, même lettré, dans la mcsure même qui atteint la physiologie ou les sciences juridiques ? Il est impossible aussi que les officiers n'y trouvent pas leur profit. Cette Histoire de l'armée ressemble bien peu à un travail d'érudition. Nous n'avons pas affaire à un historien ordinaire: une flamme anime manifeste- ment ce grandiose panorama l'esprit est subjugué par une sorte de rigueur intellectuelle vivante.

Le secret est simple un chef militaire moderne dont les lumières sont célèbres, de ceux mêmes qui, aux jours tragiques, ont mobilisé le grand patrimoine de l'esprit militaire, connu les difficultés de la bataille et de l'organisation des forces, jugé les situations, les hommes et les plans d'état-major, un vrai seigneur de l'expérience, expose Je passé.

Qu'y a-t-il de frappant dans cet avantage ? Un fait d'abord, fort saisissant que le général Weygand nous montre les Gaulois allant au combat en phalanges serrées et s'abritant derrière les boucliers accolés comme derrière un mur d'airain, qu'il évoque sous Philippe-Auguste la brusque évolution de la fortification du bois à la pierre qu'il marque d'un accent l'apparition de l'arme à feu l'arquebuse, puis le mousquet qui indignait Bayard au point qu'il parlait de pendre tout porteur d'arme à feu, les premiers progrès de l'artillerie avec le boulet de fer sous Louis XI, la réduction du calibre et l'allongement des pièces (les couleuvrines), partout le matériel s'impose, c'est pourtant l'homme qui compte. Les guerres confessent la valeur des hommes et non pas l'efficacité des matériels :I intelligence des chefs, intrépidité du combattant, jamais, semble-t-il, mieux qu'à travers l'œuvre de Weygand n'ont brillé les secrets de la victoire.

Explication de Napoléon Le lent acheminement de l'esprit, le lampades tradunt éclatent dans le fascicule consacré à Napoléon et à l'Empire.

Le Français qui n'aura pas lu ces pages uniques de Weygand comprendra-t-il jamais le plus grand chef militaire de l'Histoire ? C'est, à la lettre, le génie militaire sous le projecteur analysé sans sécheresse, fixé sans mortification. Nous ne considérions, nous, profanes, le vainqueur d'Austerlitz que la main sur les yeux, ébloui, lointain le général Weygand fait aborder son lecteur à une sorte d'intimité intellectuelle' <jui i constitue assurément un plaisir rie qualité.

RENT DU CHATELET, au 29» dragons. Sous-lieutenants. MOHAMED BEN CHAOUI, au 9" spahis algériens DE MONTALEMBERT, au 6' cuirassiers. Troupes du Maroc (volontaire) MERMET, lieutenant de dragons. Troupes du Levant (senice) FABE, capitaine, section technique.

Train

Capitaines. LEFEBVRE, 2<i- escadron, major VISSIERE, au 19' escadron.

Lieutenants. BOREL DE BRETIZEL, 20e escadron, commandant la 2" compagnie COUTY, 2C» escadron, tré- sorier.

'Sous-lieutenants. ESPAGNE! 33' escadron GIRARD, 26° escadron. Artillerie

Colonels. BERTRAN, au 56', commandant le régiment CARLI, commundant l'artillerie de la 27e division et du secteur fortifié du Dauphiné JOCARD, centre des Hautes Etudes militaires.

Lieutenants-colonels. ARTHAUT, ait 50", commandant le régiment BRESSE, au 93'.

Chefs d'escadron. DOURVER, commandant le C. AI. 11 DUBOIS, parc de Vernon GAUDIN, au 94e HENRY, parc d'Epinal, commandant le parc LECLERC, au «4e, faisant fonctions de lieutenant-colonel POULET, au 35» ZELLER, au 11'.

Capitaines. COURREGES, au 24', trésorier LE CALVEZ, pare de Vannes NAUDOU. ministère de la guerre; PISTRE, parc de Toulouse RAFFALI, parc régional de Marseille, chef de la comptabilité RENAUDIN, parc de Vincennes TOURNAIRE, Ecole spéciale militaire.

Lieutenants. BHUN, 4" bataillon d'ouvriers FIEDLER, 64» régiment FOULD, au 12» LHOPITEAU, au 1(iG«, faisant fonctions de commandant de batterie LORAILLE, centre de mob. 409.

Génie

Colonel. WEHNERT, ministère de la guerre (4* direction).

Lieutenant-colonel. AUGE, ministère de la guerre (4'direction), chef des services généraux.

Chefs de bataillon. LECLERE, direction de Saverne, résidence Bitche GUY, chefferie de Chambéry SERRE, 3e régiment à Versailles CLAUSSE, service du génie au Maroc (volonlnirc). Capitaines. THIERY, parc régional de la région de Paris DURAND, chcfl'erie de Montpellier TAVERNIER, direction de Metz-Est PETIT, ministère de la guerre, 4° direction MORETTI, ThionvilJe FISCHBACH, chefferie de Bitche-Est PASTERAN, direction du matériel, section d'études à Versailles FORCEVILLE, au 3» régiment MOREL, chefferie de Rouen. Lieutenants. GUILLEUX, chefferie de Gap MANSUY', chefferie de Tours GUERINET, 28» régiment, à Nice AUBERT, parc régional de la 10» région SPENGLER, chefferie de Strasbourg SUDRAT, chel'fcrie de Haguenau BOUCHE, établissement central du matériel à Charires FORTUNADE, 15" régiment, résidence de .Saverne FURNIER, 15° régiment, résidence d'Angevillers.

La mutation parue le 111 avril concernant le lieutenant SAINT-JULIEN LE COLOMBEL est annulée.

Les officiers de la ehefferlc de Bitche dont tes noms suivent sont affectés à la date du 1er juillet

A la chefferie de Bitche-Est Capitaine. MAHE, nommé chef du génie.

Napoléon comme on le dit de Stendhal est né du dixhuitième siècle. Le jeune officiel' d'Auxonnc portera l'héritage politique de la Révolution et tout à la fois la première floraison de l'héritage militaire, révolution intellectuelle moins s connue que l'autre, et qui l'a précédée. Il prend à Folard son principe de la battue et comment le' chasseur coupe la retraite au gibier. Lloyd le fixe sur le rôle éminent des lignes de communication. Turennc le fait rêver des marches hardies et longues et le Grand Frédéric de la guerre courte d'offensive et de manœuvre. Enfin, la novation insigne Guibert a marque les possibilités que donne à la manœuvre la séparation des armées en plusieurs corps, et l'on peut ajouter que du Teil enseignait l'art de reconnaître les parties vitales de l'adversaire, ainsi que la nécessité d'y porter le feu et l'effort.

Restait à faire valoir cet héritage de cabinet. Le général Weygand a rendu vivant chez Napoléon le .stupéfiant mariage des principes et de l'usage des circonstances. Principes que le secret, la surprise, la volonté de s'établir sur les lignes de communication de l'ennemi, de faire succéder sans répit la bataille à la manœuvre, de chercher le combat de front avec un minimum de forces, tandis que la manoeuvre de débordement. la foudroyante attaque au point vital, la poursuite de cavalerie sont à pied d'oeuvre. Mais, génie des circonstances, cette reconnaissance pratique du terrain, la royauté des •enseignements, cette merveilleuse adaptation, le contrôle qui n'est jamais suspendu

En une centaine de pages dont on dirait mal la force intellectuelle, le général Weygand laisse une impression de grand historien. La découverte tient surtout dans la révolution de l'art militaire, née de Rosbach (qui n'est pas pourtant une défaite française) le débat de l'ordre profond et de l'ordre mince qui mène à une solution terme, la colonne pour les mouvements, la ligne pour le combat. Gribeauval fait de l'artillerie un matériel de campagne à possibilités manœuvrières. Enfin l'invention par excellence, formulée par Guibert l'art de s'étendre sans se mettre en prise et d'embrasser sans se désunir.

Le soldat historien

Le général Weygand a écrit les fastes et les malheurs de vingt siècles d'armée française en soldat, c'est-à-dire en homme dont la politique tient toute dans une volonté farouche la protection du sol natal ce qui n'est pas la politique tout court. On le voit ainsi faire un salut à Saint-Just, dont l'oeuvre de représentant aux armées fut efficace à Gambetta. Il écrit aussi, à propos de l'antimilitarisme qui accompagna l'affaire Dreyfus « Qui peut affirmer que cette épreuve ne fut pas le creuset où acheva de se souder l'armée nationale ? » Haute objectivité, facile il est vrai, quand un grand soldat n'est nourri que de la foi dans la permanence de la patrie.

L'Histoire de l'armée francaise est magnifiquement illustrée: que ri'' ('••̃mrMits r.-n'cs MX

Les capitaines GAN'DONN'IERE, VINCENT, GOUSSAL, SERIN, FONTENEAU.

Les lieutenants LAPORTE, FERBANDON", QUINTANA, GUERREE, BENNER.

A la chefferie de Bilche-Ouest Chef de hataillon l'AGET nommé chel' du génie.

Chef de hataillon. FAIVRE. Les capitaines PICARD, DE MOMIGNY, DE VATHA1RE, MOREAU, CASSIER, DE PLACE.

Les lieutenants SILVY, FRIEDMAN'N, BERTRAND, BABILLOT. Gendarmerie

FONVIELHE, chef d'escadron, adjoint au colonel commandant la gendarmerie de l'Algérie

THIOLET, capitaine, à la 10» légion. ETCHEBERRY, capitaine, à la 19" garde mobile. RIOU, lieutenant, 19» garde mobile, adjoint au trésorier.

GADEN. lieutenant, adjoint au trésorier de la 19' légion.

BARTHELET, lieutenant, à la 19» légion.

JOMOTTE, sous-lieutenant, à la 19' garde mobile.

FOUILLARD, sous-lieutenant, à la 19" garde mobile.

Service de santé

Les médecins lieutenants-colonels SARRELABOUT, au 19- corps d'armée; BERGES, aux troupes du Levant LRELET, aux troupes de Tunisie CAMPER, aux troupes du Maroc. Les médecins capitaines P1ETRI, au 7e génie RIVILHE, au 302" chars; l'OURGEAU, au 91» d'mfantcrie. Le médecin lieutenant TOHTAT, au 13P d'infanterie.

Le commandant d'administration JAMBON, gestionnaire de l'hôpital militaire de Casablanca.

Service vétérinaire

Le vétérinaire lieutenant colonel DESCAZEAUX. directeur du laboratoire de recherches vétérinaires. Le vétérinaire commandant CARPLNT1ER, directeur du service vétérinaire des troupes du Maroc.

Intendance

SIl.LlEUliS, intendant de il' classe, à l'intendance des corps de troupe à Rennes.

LAPENNE, capitaine d'administralion, affecté à Montpellier.

MATHIEU, capitaine d'administration, à la division d'Alger.

DURRIEU, capitaine d'administration, commandant de la 16" section de commis et ouvriers à Montpellier. MIOCHE, lieutenant d'administration, gestionnaire du service des subsistances de Laghouat.

BRUNIAUX, lieutenant d'administration, à la division d'Alger.

MEREL, lieutenant d'administration, gestionnaire du service des subsistances de Colomb-Béchar.

Service des fabrications d'armement

FROMION, atelier de Saibris, affecté au ministère de la guerre, direction des fabrications.

Service géographique BADET, capitaine au 166* d'artillerie, affecté au service géographique à Paris.

BELLOC, lieutenant au service géographique à Paris, est mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du Levant.

Services spéciaux

de l'Afrique du Nord et du Levant

Algérie. A la disposition du gouverneur général de l'Algérie, service des affaires indigènes le capitaine du train PRZEZDZliiCKI les lieutenants d'infanterie FERRY, FARRET, D'ALNONCOURT, HAYS, MORALES le lieutenant du train BEAliTHEAC le capitaine d'infanterie DUMAIN les lieutenants d'infanterie ROLLAND, LE LIEPVIIE les lieutenants d'artillerie CASTAY, FENETRE, MEI, BAROEN. Tunisie. A la disposition du résident général de Kiance à Tuais, service des alfaires indigènes, les lieutenants d'infanterie PEGOT, CONVENTZ. Maroc. A la disposition du général résident général de au Maroc, au service des affaires indigènes, le capitaine CLAVERIE, du 128* tirailleurs.

Levant. Encadrement des troupes spéciales le lieutenant l'INOTEAU, du 4« spahis.

Interprètes de langue arabe GOJON, interprète-capitaine, au Bureau des Affaires indigènes de Fès DAUTREMANT, interprète-lieutenant, nu Bureau des Affaires indigènes du Cercle du Haut-Lcben CIIANCOGNE, interprète-lieutenant au bureau des Affaires indigènes du Cercle 'd'El-Ksiba. FRANCHI, interprète-lieutenant au bureau des Affaires indigènes du territoire d'Ouarzazat CONDAT, interprète-lieutenant, au Bureau des Affaires indigènes de l'annexe d'Amizmiz. Infanterie coloniale

Proloiujations de séjour colonial Le chef de bataillon MONTENY, du i" Tonkinois. Rupatriablc le 2 avril 1910.

Les capitaines LARTIfilE, du 9' Colonial. Rapatriable le :i0 décembre 10H9 DAVID, dn bataillon du SudAnnain. lïapatrÏHble le janvier 194U; VIALATTE. du 17" Sénégalais. Rapatriublc le 9 septembre 1939.

Les lieutenants DELSENY, du 1" Tonkinois. Rapatriable 18 février 1910 du :!• Tonkinois. Rapatriable le 10 décembre 1»39 GAULTIER DE CARVILLE, du régiment sénégalais du Tchad. Rapatriable le Ï2 janvier 1940 JODIN, du 6» Sénégalais. Rapatriable le 1er décembre 1939.

Le capitaine JUVANON DU VACHAT, hors-cadres au Maroc. Rapatriable le lur septembre 1940. Annulation d' al f éclat ion

L'affectation du capitaine BORNE, attendu d'Indochine, au régiment du Maroc, est annulée. Cet otficier est affecté en Tunisie (séjour métropole). Sont affectés avec la mention « Seruice »

à l'état-major particulier

Les capitaines BRET (état-major de la 6e- brigade coloniale) GRAS, Centre de mob. coloniale d'infanterie 159. Au régiment du Maroc. Les capitaines CHAUVIN MOREAU. Au 1" colonial Le lieutenantcolonel LELONG le chef de bataillon GEXET.

Au 2» Colonial Le chef de bataillon DE VILLEPOIX.

Au 3» Colonial. Le chef de bataillon BLANGIER les capitaines EON, MENARD.

Au Sénégalais. Le capitaine JOURNOUD les lieutenants D'OTTON LOYEWSKI, HUNTZIGER. Au 8e Sénégalais, Le chef de bataillon NAULET les capitaines MAREUGE, GOUJON le lieutenant BRUN.

Au 12e Sénégalais. Le chef de bataillon LACOMBE les capitaines HUET, MINOT les lieutenants POUPARD, COUTARD, RENAULT, LOUSTALET.

Au 14» Sénégalais. Le chef de bataillon MARTIN les capitaines BELLIDENTY, GIRARD, LE RAY le lieutenant POISSON.

Au 16e Sénégalais. Les capitaines DAVADIE, GRINDA, PIERUCCI le lieutenant PRADELLES, le sous-lieutenant ALBERT.

An 21» Colonial. Les chefs de bataillon LAFFITTE, VARRIER les capitaines MONCET, ALESSANDRI le lieutenant DURAND-GASSELIN. Au 23e Colonial. Le lieutenantcolonel SERRE'l' les lieutenants DUSSAUCY.TUAL.

Au 24e Sénégalais. Les capitaines COLLIN, RAZE les lieutenants: DEPRAITERE, HARANT, LE CORRE, FOURQUET.

Au 42" mitrailleurs malgaches. Le capitaine DROUIN.

Au o2" mitrailleurs indochinois. Le lieutenant-colonel CHEVARTZMANN, le chef de bataillon PHILIPPOT, le capitaine LE BAILLY. Au Dépôt des Isolés. Les colonels VIRELY, DUFOUR les chefs de bataillon CHABREDIER, TETU le capitaine FARNAUD.

Au Centre de Transition des Troupes indigènes. Le capitaine DAURY. En Algérie (séjour métropole). Les capitaines JUDITH, BOURGUET, GREPPO, IMBERT les lieutenants BICHOUX, COURNOT, MAURICE. En Tunisie (séjour métropole). Les capitaines CHAPEAU, DANOS, BORNE.

Sont affectés « pour ordre »

Au 2:î« Colonial le capitaine ROUX, Au Dépôt des Isolés. Le chef de

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L'ACCROISSEMENT

DE I/ARMÉE BRITANNIQUE représente un effort gigantesque

Une des nouvelles escadrilles de bombardement anglaises.

M. Winston Churchill sou- ligne l'importance de la conscription

Un remarquable article paru hier dans le Daily Telegraph and Morning Post, sous la signature de M. Winston Churchill, souligne l'importance de l'effort entrepris par la Grande-Bretagne pour son réarmement.

Commentant les déclarations du premier ministre, l'éminent homme d'Etat insiste sur la nécessité de procéder au recensement de tous les hommes susceptibles d'être appelés sous les armes en cas de guerre. Cette obligation, proclame-t-il à juste titre, devra s'imposer à tous les sujets britanniques sans exception, et leur affectation éventuelle doit également faire dès maintenant l'objet d'un choix précis, nécessaire pour éviter toute fausse interprétation sur le rôle qui leur échpit.

Cette préparation ne permettant aucun doute sur la volonté de l'Angleterre, constitue, affirme-t-il enfin, l'un des plus précieux remparts de, la paix mondiale.

L'effort financier

On peut estimer à plus d'un milliard et demi de livres sterling le total des sommes dont la dépense est prévue en un délai de cinq ans pour l'accroissement de l'armée et son armement. Et le budget de la défense nationale établi selon le programme de sir Hoare Belisha représente à lui seul, pour cette période, 35 0/0 des dépenses totales envisagées pour l'ensemble des besoins de l'empire britannique.

Les approvisionnements de guerre, la constitution d'importants stocks de munitions et la fabrication de nouveaux armements absorbent à eux seuls 43 p. 100 des crédits prévus. ` La motorisation de la cavalerie se poursuit activement et permettra à cette arme de disposer avant la fin de cette année de 16 régiments entièrement mécanisés.

L'effort porte également d'une manière particulière sur le matériel d'artillerie. Les canons antichars, les automitrailleuses et les batteries de D. C. A. voient leur nombre s'accroitre de jour en jour.

Le matériel ainsi fabriqué permettrait, on peut en avoir l'assurance, de doter sans délais d'un armement puissant et répondant aux ̃ besoins d'une armée très moderne les contingents que fournirait, en cas de guerre, l'enrôlement des effec-

Le Congrès

des chasseurs à pied Le Congrès des chasseurs à pied, qui vient de se tenir à Vichy, a terminé ses travaux lundi dernier. La dernière journée a débuté par un office religieux célébré en l'église Saint-Louis.

Les congressistes ont été reçus ensuite par la municipalité, et un banquet de 550 couverts a été servi au grand casino. M. Nicole présidait, entouré de MM. Régnier et Perronnet, sénateurs Lamoureux, député Adam, préfet de l'Allier de plusieurs généraux, du major Albert et nombreuses autres personnalités.

Le major Albert, chef de la délégation belge, prenant la parole, se dit .heureux d'apporter le salut des camarades « Diables noirs » et de toute l'armée. Il dit combien il regrettait l'absence forcée « du grand chef de l'armée française, le général Gamelin » et exprima ses souhaits que les relations des anciens chasseurs ne cessent de se mùltiplier « pour que-les sentiments profondément amicaux qui les unissent se développent et s'enracinent aux cœurs de ceux qui les suivront. » II termina « Je lève mon verre à la belle France, aux chasseurs de France, amis d'hier, d'aujourd'hui et de demain. »

Après plusieurs autres orateurs, M. Lamoureux prit la parole au nom des parlementaires présents pour 'remercier ;les anciens chasseurs de les avoir associés « à cette magnifique réunion ». Il affirma combien l'heure est grave, mais que la France peut compter sur tous les Français pour accomplir si besoin était leur devoir patriotique et 'en particulier les anciens chasseurs.

Les défilés en ville des anciens chasseurs, précédés de leurs fanfares et de leurs drapeaux du fanions, en particulier celui des « Diables noirs belges, ont soulevé un grand enthousiasme dans la population.

Officiers de l'armée de terre désignés pour effectuer un stage d'observateur en avion Stage de formation au centreécole d'Avord, du 13 juin au 24

septembre.

Métropole

Infanterie. Les lieut. Affcl de Villaucourt, 509" chars Bayle, 29" chas, à pied Berge-Andreu, 74e bat. alp. fort. Damez-Fontaine, 75« bat. àlp. fort. Dutertre, 24* tir. tun. Faure, 21« tir. algcr.; Gendre, îfi' chas, à pied Girau4.

tifs très nombreux dont le projet de loi sur la conscription actuellement à l'étude assurerait le recrutement.

L'accroissement

de l'aviation

Les 52 escadrilles dont disposait au i" janvier 1936 l'armée anglaise ont bénéficié depuis lors d'un accroissement intensif de puissance et de nombre. On en compte aujourd'hui 123, se décomposant de la manière suivante 68 escadrilles de bombardement, 30 de chasse, 10 d'observation et 15 de reconnaissance, auxquelles il convient d'ajouter les nombreux hydravions de la marine.

Le total de ces forces aériennes représente actuellement, rien que dans la métropole, le chif-' fre imposant de 2,000 appareil u l t r a modernes susceptibles d'entrer en action au premier ordre et sans aucun délai. On ne saurait trop souligner l'importance de ces effectifs, dans lesquels ne sont pas comprises les aviations des possessions d'outre-mer, ni celles des dominions.

Ce développement de la puissance aérienne de l'Angleterre n'est d'ailleurs qu'à son début, et l'on appréciera à sa juste valeur toute la grandeur de l'effort entrepris en comparant le chiffre des ouvriers employés dans les usines d'aviation et dont le nombre est passé de 30,00 au 1" janvier 1936 à celui de 90,000 à l'heure actuelle. Depuis deux ans également, 59 aérodromes nouveaux ont été créés et complètement aménagés.

Nous ne nous étendrons pas ici sur les détails des constructions navales qui ont fait l'objet d'une étude précédemment publiée par notre collaborateur le commandant Thomazi notons- totrtef ois pour mémoire que les crédits budgétaires no'rmàiïè pour l'année courante pré-'voyaient une augmentation d'environ 20 p. 100 sur l'exercice précédent et feront vraisemblablement l'objet d'une importante augmentation destinée à permettre la mise en chantier d'unités de gros tonnage.

Sous l'impulsion de la tension européenne engendrée par la réalisation de l'Anschluss, des menaces planant sur la Tchécoslovaquie et de l'allure prise par les événements d'Espagne, la Grande-Bretagne, consciente de sa force et du rôle qu'elle est appelée à jouer pour je maintien de la paix, prend en temps voulu les mesures qui s'imposent et

dont nous apprécions à son prix

toute sa valeur.

G. de Guilhermy.

129» inf. Hersart de La Villcmarque, 110* inf. Laurent, 9* chas. alp. de Lcssan, 15" bat. chas, alp.; Maurin, école de Joinvillc Munier, 27" inf. Ragonneau, 14° tir. alg · Viot, 43» inf.

Cavalerie. les tient. Hennion, 18" chas. Plaud, hus. Tassin de Saint-Pcreusc, 4" drag. port. du Temple de Rougemont, drag. Artillerie. Les lieut. Audis; 166" Courcot, 184" Couture, 1" Dccorsc, 41* Laloé, 335* Le Prioux, 403» D. C. A. Panct, 163* artil. Raby, 35" Willk, 75". Génie. Le lieul. Baucher, 1". Troupes col. Les lieut. Gatel, 8" sénég. Hollender, rég. col. Maroc Lebel, rég. col. Maroc. Afrique du Nord

Maroc. Les lieut. Dorin, G* tir. sénég.; Gruninger, 9" tir. algér.; de Loustal, aff. indig. Maroc Monpays, 2° tir. algér. Pages, 62" bat. chars de Vismes, l"r étrang. caval. Algérie. Les lieut. Colomb, 2e chas. Afr. Lager, 3* zouav. Menu, 1" tir. algér.

Tunisie. Les lieuten. Cretin, 4" chass. d'AfriqUe Rubillon du Lattray, 4" tirailleurs tunisien. Les stagiaires devront se présenter au commandant du centre-école le 13 juin dans la matinée.

«,

Admission des officiers

de réserve dans le service d'état-major

L'instruction ministérielle du 7 décembre 1927 prévoit l'admission dans le service d'état-major des capitaines ou lieutenant de réserve. Les candidats doivent être âgés de 28 ans au moins et de 39 ans au, plus au 1" janvier de l'année qui suit celle de l'établissement de la demande, qu'ils adressent au générnl commandant la région dont relève «leur centre mobilisateur. Ils sont convoqués pour effectuer pendant dix jours à l'état-major de la région le plus proche de leur résidence un stage correspondant à une période d'instruction.

A la suite de ce stage, un rapport sur chaque candidat est adressé au ministre, qui désigne les officiers à admettre au stage de formation. Ce stage de formation est accompli à l'Ecole supérieure de guerre, au début du mois de septembre de l'année qui suit celle où a été effectué le stage préparatoire il a une durée de vingt jours et correspond à deux périodes d'instruction bloquées.

Après le stage de formation, le général commandant l'Ecole adresse au ministre une liste de proposi-'tions d'admission dans le service d'état-major, en qualité de stagiai-


LE «FIGARO» ECONOMIQUE ET FINANCIER

LE BUDGET DE 1939 1 Quel serait le prix de diverses réformes dont la Chambre est saisie ? Nul ne le sait avec certitude. Le chiffre de huit milliards est généralement admis. En. semblable occurrence, on se trompe presque toujours. Pour y la retraite des combattants, entre les prévisions et les dépenses effectives, l'erreur a été comme de un à cinq. Si elle était de même ordre, dans le cas"- présent, le résultat ? serait beau à voir. C'est-à-dire qu'on ne verrait plus rien.

Car il est tout de même incroyable que l'on examine graveihent quelles: charges pourrait supporter le budget. Ce. budget ne tient pas debout. Ce n'est pas avoir la mémoire courte, c est être aveugle et sourd de ne pas

le "reconnaître.

Les emprunts publics de toutes- sortes se sont élevés à 44 milliards en 1937. Us seront d'un montant au moins égal en 1938. Et en 1939 ? U n'existe pas un signe positif, pas un symptôme, pas une espérance, raisonnée que e découvert puisse être inférieur. Ceux qui ne comprennent pas' ce que signifient ces chiffres, il faut les soigner.

Peut-être dira-t-on que de malheurs en malheurs, la machine a tourné jusqu'à présent et que ce serait le diable si elle se détraquait tout à fait. Eh bien, justement, cette hypothèse est la seuile qui soit à retenir et il n'est pas difficile d'expliquer pour-

quoi.

Les programmes de redressement, les superpositions fiscales, les lois et les décrets-lois amusent le tapis et distraient la gaterie. Pratiquement, tout ce tralala compte pour zéro, sauf quand il a contribué à précipiter une évolution ruineuse. Quelle évolution ? Rien n'est plus simple depuis cinq ans, la Banque a perdu quelque 50 milliards d'or comptés en francs Poincaré, depuis deux ans le franc a perdu, de surcroît, la moitié de sa valeur. Par la vertu nullement magique de ce double procédé, le Trésor a vécu, la séance a continué. Mais le jeu est à bout ou très proche de l'être. Car les dévaluations elles-mêmes finissent par se dévaluer.

Et quand on ne pourra plus rogner commodément le franc, on se trouvera devant un problè- me de déflation forcée qui laisse tout verts ceux qui ne refusent pas d'y réfléchir.

F.F. Legueu.

INFORMATIONS

Situation

de la Banque de France [ au 2 juin 1938

r '̃* actif..

flîft pflM^îtff^î

Encaisse or ,56.807 Monnaies d'argent. 416 19 Compter r- .taux 601 + 254 Disp. vue l'étranger. 20 Effets escomptés 8.809-1.015 Effets agric. 517 78 Eifets négoc. France. 301 + 2 Effet» nég. étranger. 760 13 «vantes sur titres. 3.55S + 103 avances à 30 jours. 336 + 224 Bons Caisse autonome.. 5.575 » Avances provisoires sans

intérêt à l'Etat (conv.

lojenyier 1936)

art. 1 et 2 12.083 » art. 3 .aa 10.000 .»̃ Elvers .2.960 273 PASSIF

Billets en circulation .101.077 + 2.154 Compte Trésor public.. 463 276 Cpte caisse amortiss. 2.562 + 54 tomptei courants .14.221 –3.118 1. ;rs .2.199 444 Total des engagements à vue 118.423 Hatlo 47,13 0/0 c 46,62 0/0

Société Générale

La 'situation au 30 avril se totalise fc 10.624 millions contre 10.245 milUons le mois précédent.

A l'actif, les espèces en caisse, au ê Trésor et à la Banque de France, s'élè*»enrà 1.126 millions au lieu de 1.165 millions et les avoirs dans les banques tt chez les correspondants à 1.275' millions contre 1.403 millions le portefeuille d'effets et de bons de la Défense nationale passe de 4.375 millions il 4.856 millions et les comptes coutants divers de 2.221 millions à 2.337 «aillions.

En contre-partie, au passif, les compSes de chèques progressent de 2.599 millions à 2.738 millions et les comptes courants divers de 5.892 millions à 6.114 millions.

La position des Chambres de commerce britanniques au sujet de la question des Emprunts autrichiens Londres, 9 juin. L'Association des Chambres de commerce britanniques est intervenue auprès de sir John Simon, chancelier de l'Echiquier, -pour lui demander de faire preuve de fermeté vis-à-vis de l'Allemagne au sujet-de la question du règlement des emprunts autrichiens.

L'Association a suggéré l'établistement d'un clearing au cas où la Mauvaise volonté du débiteur amènerait un échec des négociations. i « A travers Paris

et l'Ile -de -France »

Excursions en autocar

organisées par la S. T. C. R. P. Tous Im Jours (départ à 10 heu.res)

Visite de Paris (saut dimanche) 30 francs; Versatlles-Malmalson (sauf lundi): 55 francs Fontainebleau: «0' francs.

Dimanche 12 Juin i

-Beauvals-CIermont (départ KUi S5 francs; Provins (départ à S h. 30) i 60 franc-1; Fontainebleau (départ & 9 heures' 40 francs; Cernay-la-Ville, vallée du Chevreuse (départ a 13 heures) 25 francs.

Vente de billets. Location gratuite 28, rue du Quatre-Septembre (Tél. Opéra 75-53).

Courses de Chantilly

Prix, du Jockey-Club 12 juin Billets aller et retour, au départ de,

Paris

2i francs en troisième classe; 29 fr. en deuxième classe; 38 francs en première classe.

Nombreux train* spéciaux.

Consultez les affiches ou téléphonez 1 Trudaine 70-00.

La Société Nationale des Chemins de Fer Français (S. N. C. r.). informe les sportsmen qui, après avoir assisté aux courses de Chantilly, les 5 et 12 juin, veulent rentrer en Angleterre le soir même, qu'Us, ont à leur disposition le rapide 7 (départ de Chantilly a 16 heures 54, arrivée à Londres » tau-

res).

FLECHISSEMENT DES RENTES ET VALEURS FRANÇAISES

Contre les quarante heures.- Le marché de New-York se raffermit. Résultats des chemins de fer américains.

© Le /marche 'de Paris a donné, hier, des signes fâcheux, tout au moins en ce qui concerne le compartiment français.. Non seulement la réaction récente à la baisse de la fin du mois dernier a été extrêmement molle. Mais, hier, la baisse a repris, entraînant la rupture de la plupart des niveaux de résistance des dix derniers jours, •̃ © H faut voir là l'effet des inquiétudes causées dans 'lès milieux financiers par; les perspectives économiques et financières ̃ des prochains mois, et peut-être aussi, des craintes concernant' la situation internationale.

© Circonstance atténuante ces signes se sont manifestés dans un marché très creux et ils ne se sont pas trouvés confirmés par les compartiments étrangers.

© Nos fonds publics continuent de perdre du terrain. Les diverses séries cèdent de un demi à trois quarts de point. Aux séries à garantie de change, le 4 0/0 1925 cède jusqu'à 1,30.

© Les valeurs françaises à revenu variable abandonnent des fractions de l'ordre de 3 à 5 © Irrégularité des internationales. La plupart sont alourdies, à l'exception de quelques mines d'or, des argentines et de plusieurs valeurs du groupe hollandais comme Royal Dutch.

© Au groupe suédois, S.SJF. perd du terrain sur le bruit de son désabonnement.

© Dans un éditorial remarqué, I' « Europe Nouvelle » donne les raisons de la campagne qu'elle mène, contre les quarante heures A quelque horizon politique que l'on appartienne, de quelque idéologie que l'on 'iè réclame, un'redressement rapide de l'économie française s'impose. Mais ce redressement est impossible aussi longtemps que la loi sur la semaine de quarante heures n'aura pas été abrogée. Dès maintenant, le travail devrait être ininterrompu dans les usines de guerre. Mais même en dehors de ces entreprises, pour lesquelles, répétons-l< le problème des commandes n'existe pas, il

PARIS

Principales fluotuatlons Hausse

Port du Rosario. 4645 + 45 Philips 3900 +95 Royal Dutch 6202 + 37 Amsterdam Rubber. 3715 + 55 Baisse

4 0/0 1917 69 75– 0 65 5 0/0 1920 95 75 0 85 4 0/0 1925 124 10– 1 30 4 112 1932 A 75 90 0 70 4 1/2 1937 121 50–0 0 70 Banque de France.. 6800 100 Banque de' Paris 1177 29 Suez 22860 --415

principales transactions En francs de rente

8% 248.688 il 1932 A 1.186.344 4% 17 150.568 4 1932 B 1.253.916 4% 18 462.448 4J%, 1937. 677.340 5% 20 206.175 Ob. 3* 1936A 3.360.200 A%25 269.260 O. 4%1936 B 3.941.800 En titres t

Banque de F 134 St-Gobain.. 547 B. de Paris 3.904 Air Liquide. 1.720 Union Paris. 656 Quilmès :r. Lyonnais- 822 lndo Hévéas 570 Suez capital.- 22» Terres Roug 1.21S. rr. Shanghaï 207 Vrg. 4 1/2 34 388. Di.tr. Elect. 655 Can. Piu:iic. 5.128 Forges N.-E. 1.044 wugons-Uts 3.816 Tréf ileries.. 595 Centr.Mining Lens j 2.368 Ueduld 3.271 Nickel 1.927 Rio 522 Penarroya 1.781 Azote ord.. 312 Ugtne 808 Hoya] Dutch 856 Kall S.-Thér. 1.539 Amst. Hiîbb. 352" Kuhlmann.. 1.898 Tr. Nat. 1919 1.367 Peohiney 1.477 Cr. Nat. 1920 1.722 Oh. Poulenc. 2.534 Cr. Nat. 1923 2.091

BOURSE DU 9 UUIIM -19 3 8

VALEURS U^fell VALEURS lpggfa.| ggS.|| .VALEURS lpggd.lgSÎ.11 VALEURS |pg^.| g^ I VALEURS Ipg&J&sl

precéd. (aura coura pr'ced. cours

terme aSft.^tftÏ4 2ÎS b ^n- 3ZÎ 58 Sl^œsaa 'ig '|f MARCHE

tBtUHB )(~<h~H'.)9342457.2429.. J 18754 446 S Eners.Eiectnq.tGM 510 5f0

M,, Egypt.UniM. 3620 ..36)0.. 18764 433.. 432 :duMoroc. 676.. N5.· EN BANQUE

3't" 7345 73 ); réfuter 760) 300 1894-18~61'i:¡r 198" ?o? Energ.eduRh.n. 278 246

3 '010 amortiiioble.78 feilomé. fl895 302 300 7.1 §S.f8So4"JÏ5i' 'I" m" |ner5i» Sud-Oueit 609.. 615..

*h\l\l J8 4? gfë Turc7s\ 1933. 401 407 1 898 2 ?;.?.»• EiNlOmièr 204.. 198.. TERMi ÎCl'çMniiortiuab" 94 60 SI i?I fanq. Nat. du Mexiq. 158.. 162.. «\lw2SMei 220 Y. 2 18 Fore Mot. Aflout 525.. 540..

5 '1920,amorti.b. 9660 551 8" a. 011' .1 122 215 1899 2 Met. 220.. 218 fGrc.MoI,AOGut. 525.. I

4 192516 chonge) S 124 10 C,ys Fonc EgYptiva 4640 :~0~ 1\>0.4 2 loIét 20Î: 201 5 d?~ 354.. 460 Albl. 571 5bb

44% !?~3r:'h,no.) 1~~ 4060' 75 ~O~ CrédllfGm.Egypti.n'46<I0 ..14650.. ~19102~~Mét:: 201 201 r du Rhôn. 469 141 Albi. 574.566..

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0~~4~S ? ~22~ 2?7° ~~04~ 672670 720 1 ??? C~b.d, 562 549

ObTré.or4 4«ÔI934 7S7.. 753 t.ntrorMinmG'V. 3880 J644 "i > I ??S i & \"1"" 7M 12À Indochin.Electr.lcap.) 420 4M Conodion Eagle 64.. 63..

Ob.Tr..ar4,\ ~'oI93~ ?57.. 753..1 C.entral Geduld. 1995 ·. 2030 Morocaina Dishibut. 166 ~II Can"dlan.E"ol. 252 238

0~~936 l3! 3. 13d 9. g~ § ?597 1931 d h. 621 620 ··INontais°d'Eclaira 336 336 ~u'tch'~c, ? 6?0

Ob.Tr.41s9ù 3,2 out.n'38 735 ..1 Ea.t 1995 2030 :~5? 9. Lall. 573 571 ..1 Marocain. D,st~'but.ll ~66, 465, Caoutc. (f,n"ne.IG,d. 252 238 50

Oo.T^4VI936.08 25 .0/ « %*&«Z; 1| » V.^f |T | Y. g ^S"38 1^ "I chcftod 234 50 229 50 Çai«eou.on.A°!l6 755 7M ^ft.ffi Kbto? 3660 3720 Com. «8803 659 647 S«d4»mlère pllo" 98 Y. ,94 D.î~«ordinoire. 13/3 1343

Ban'Tr.IOan'4.i\33 975 973, ~GI.INarvégl.nnoII1591" 15,97.. i 19355~1~~ 790 781 R"dla'fr"nc'1515.. 515 CityDe.p. 269 28S..

8aIllT,.5an05.~lu~3.3I998 50 1000, Pétrof^a,I593.. 593,. Com.18792b09p 668.. 653.· S.ct.urRiv.GGuch. 128.. 238 Calumb,i" 88.. 85..

~980~ ~di~6220"6~ F?nc:8793~ 668 653 Sud.Electriau. 1 251 238 ~36?::

C<.i.<.u.=n.4'~). 755 978.. ~3660 ::37M Com. '6603M.. 675 647 Sud-lumière pi. M 94 D"oo"IGnt.in 362 361

Banquod. Franc. 6900 6800 tiBbi9, 2700..2695.. '«>«• gMSJj.. 2U 222 jouit. 11180 IIM P«f«rence. 1818 1808

C"e "utGn. 4 \1 9'1755 751 u VA i25ljOÛ 4'i950 M 1885260% 260 260 TéléDhonas 1 310 306 DuroanDeep. 544 DÔU

Banqu. de l'Algérie. 5405 ..5260 S' ,ÛA oboo 9810 -Om. 1891 3 241 241 Venoil from et D Wr 4°* *™ Ea""n U )35..

80 nqu'd~I,~IOé"e,' 5405 52b0' N.stlé.¡9800.. 9810 ~Cam. 1g91 3 Ô:, 1 241 2~1 VersaiLTrom.et0istr.l 409.. 410.. Ea.l.rn. IN 50 135..

Hnq Pari, j>a?^Ba, .206 1177 ^^gJe^Tab'a». 593 Y. !s>3 ? j8|22iô« 295.. 292 50 SS~ sTo ] S250

Transatlamiquel ,°15 615 Sucr.t R"I to 840 842 â fGne. 1g952809°i 285 282 East Rand 552 551

Mo'n-fâE 4& Y. 420 II Sucr.Rof.d'Eflypt. 840 842 | gEJ««»£ Y. MM. TextiLs (C.) .056 .064 ^Z ^9 50

Compagnie Algérien. 1000 995 iu Fonc 1903 3 S 271 277 Ir.duitno Textile 475 450 Franco Wyoming. 284 50 2'5 50 Comptoir d'Escompte 773 756.. o Corn. 1906 3% 261 260 Perenchies 355 355 General Mining 913 903 ce Fonc. 1909 3 133 133 Cent. d'Edair.(Lebon) 1795 1731 Goldfield» 652 650

Créa. Com. do France 480 474 YnuBTlUT ï! (Com. 1912 3 90 135 135 Continentale du Gaz 881 (=80 Gula Kolumpong. I6d 50 166 Fond de France 2690 ..2620 COMPTANT 'Fonc 1913 3 Si K 282.. 282.. Eclair. Chauf. et F. M. 686 680.. Hotchkitt /20 677.. Cted.Fonc.del'lndoc. 192 182 S 1913 4 454 4J0 CiesRéu.Gai et Elect. 175 1/4 ̃̃ Huanchaco 52 50 50 lyonnaU 1570 1540 cnunc n'tT»T ° Emp. 1926 7 », 551.. 551 Fronç.d'Eclair.p.Oai 600 590.. ·. Société Générale. 68».. 684.. K5NDS D ETAT Com. 1927 7 S 4/7.. 476 Gaz de Paris I 180 1/4 | Hydrc-Cer 57.. 54.. Rente foncière 365.. 360 5 Com. 19304% 610 60' Acétyl.etblectro-Mét.l 446 460 ..Johannesburg 492 487 Sue» 23i/5.. 22860.. 3 » Amortlsiable. 75 70 75 50^" Com. 1931 4 627 625 Aciéries de longwy..| 351 342.. Lanqlaagte 132 50 13. 3 Amortissable. « 10 S Com. 31-32 4 V, 660 656 deMicheville1 701 695.. London Tin ord 28 50 <8 25 Suez ipart de fond.). 19750 4 H ?i 1932 A 76 50 75 95 Emp. 1932 4 V. 680.. 676 At.etChont.de la Loire 424.. 420.. Mnm Reef 629.. 6iO Suez civile) (cinq.).. 6315 6200 B 7580 74 05 Emp. 1933 5 703.. 7C0.. -Contt.NorddelaFr. 395. Malacca ord 159.. 15S Est 57» 575 Emp. 19345 V, 851 855 Chant, de St-Naiairei 902 897 Mexican Eagle Oil or. 47 75 46 25

Lyon. 795 783 Ob.<h.I',Etat4%12-14, 308.. 308.. Bon. 100 Ir. 180' 81 80 Chôlillon.Camm.nlryiI585 1530 MichelinlPorfl. 1220 1195

iffi &s 33 Ob-Çh:?jnw iH SS \SSS Ï8S ïï: BA 73 ^K?r.i'^ 'S8 8S5ïïiB&&i-iBe; 'S5 'iSi

Midi 604 593 P·T·T.59c192Br.à500i'UO 410 80n. 100 Ir. 1888 57g 571 fivOi-Lili. "1508.. 132 Minière d..GdoLcla 675.. 695

Nofd" "• 8'3 80° ™4».à4^ $8. » 50 A'^or-IS .92, 578 571 For.AcHu,a.Bankova m «32 )Mm GnQm 7M m

Oriéans. 700.. 690.. ilil 934-1 935.. 616.. 810 I 1 6 933 jeûmïnt 320 3\l Moxarablqu 47.. 44 25 75~

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P9ri.i.nn.lndustrie.' 330 32l 7~24!4.25 363C.. 2 2 ~i' 295" 298" ~E~ â?''2~8 560 P~ 585 .095

Trom. de Sh"nahaï.1 779 767 79Ó 0,24 (lOOdoll"rs) 4025 4350.. ~'f9j3" 113 710 M"'t' (C, 1. Ir. 200g 1996 ..1 Farnod. 1108 1095

Eau&EclairageUyon) 1332 1312 Afr. Occ. Franc. 3%. 335 340 ..[g., 5 g 933 | 70B K-ie Front.).. 2008 IVTO pno,phot.Constantin. 315 304

E"u&Eclair"ge(LYGn)II332.. Indochine 3 VI 909. 260 KSn 3 ? 855 o 110 ̃" Senelle-Maubeuge 630.. 402.. Phosphore! Tunisiens 142.. 139..

Dist.Porlsicn.d'EIeG 626.. ~~619" 3 ?I\IOY. 178.. 283- LYGn 3~' 1855 310.. 310.. Sen.II..M",ub.us. 639 602 ·· Ph?"ph!'te.o Tun..i. 142.. 139..

Dist. Parisien. d'Elec 626.. 619.. 3&.9I3 Î78 283.. lïfn | é'.TT.Y.Y.Y. 383" 378 Béthune(Ciede)noyv. 512 .508 PointeàPitre 410 50 402 FlMtricité de Paris. 650 638 Moda A o:<or1903-03. 323 925 ï? ii iii vi% Charbon, du Tonkin. 2150 ..2150 ..IRandfontein. 329 327

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ElectretGazduNordl 36. 347 Maroc 4% 1914 305 301 Midi %0 «n 347 Dombrowo HouilOp. 561 560 ..Rond Mine 1434 1616

Eectr (CieGénér.d1) 1310 1296 5SI9I8 3i2 352 ™ai S » S? Montrambert la Bera. 506 505 Roan Antelope 136 50 133

Ine^i. Lit. Méditer! 540.. 531 Tunl» 3 ? 1892 255.. 255.. 10" 305" 304 (Mi""d > •• ?g" f"1 T'°"fP°rt Ji 2f§ •-

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Energ. Elec Nord-Fr. 295 295 Crédit Not. 5 1919 490 490.. NordI S série f" $08 408" Blanzv SBI 580 Sub rîigel 1992 1982 TrJyl™ 650 645 CN<rt.Ob.500f.5fe20 482.. 478.. N_Otd|| JS i Y.Y. 390 Y. 390 Y. cS,iY:Y.Y. 580 Y. «5 Y. Ï3,Byik<1 & 2^

Nord.Lumière. 770.. 7b0 Mnt6tp)922. 524 525 4%<ért0. 377 37. DouroM. 663 651 ~"°"'t"H* 273.. 266..

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Thomson.Houstpn. 136 50 136 80n.6!'é jUin 23 492 492 5 1~3 107 706 Ootrico~;¡" 985 977

BiïSB. S" 2i &t« *"• ^=ï::i||:m"«a-:S:: teï.^=n S- Denain-Anzin 1220 1175 Dép.d«rAîtne7J',26 500 496 sÛ'imY. 7 1 7 0 p."ergour oct. 1275 .270 Union Corporation.. 1538 1540 SaulnetV.i 760 Y. 760 7f?27 553 546 ouLt2«'4: VIO 300 Mok.-el-Had.c .i. 4895 ..4800 Minie. Ht Katanga pr. 3830 ..3778 Muln" 'ou.. é<?28 869 865.. «"»" •*̃ 300.. 300.. Transylvanie (M. or). 64.. 64.. Vieille Montagne. 2055 2032 Schneider (Creusât).. 1039 1030 d«lo Marne 6M%i 470 463 BANQUES Française desPétroles 77 73 Vin» et Spiritueux. 307-50 3IB T?Kumïaul Havre 72. 712 deMeurt.et.M3Sl 456 456 gOnq. Afrique Occid. 759 750 H6'tCo r" ?tDi? ï\ i& 1o2 ÎKe" ?and 3îl 3Al

8éthun. 510.507.. d.M.use6, 145650 456.. d.I'lndachin. 3530 3495 Llh..Bon. Colomb",) 399 394.. Welt SPllngl. IB2:. 18650

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BrasjerieQuilmès. 5220 ..5155. tela3%IB9SQ5, !•». 93 75 93 75 Immobil.MarseilloUe 2 i50 Bon Marché 140.. 140..

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importe de rendre à l'économie française des possibilités d'essor qui n'existent plus. Il n'y a pas d'autre moyen pratique d'atteindre ce but que In prolongation de la durée du travail. Sans aucun doute, cette prolongation ne suffira pas à elle seule à rendre la prospérité à l'industrie nationale, mais elle constitue la pièce maitresse de tout plan de redressement. Nous pensons ainsi avoir rendu nos intentions claires 1 Pour résister à la coalition formée contre les puissances pacifiques, pour donner tort aux agents, conscients ou non, de l'étranger, qu essaient d'influencer notre opinion publique, il faut que la France travaille non pas 40, mais 50 et 60 heures par semaine.

© Rappelons qu'ici même, dès qu'il fut question de l'application de la loi des quarante heures, à la fin de l'année 1936, nous signalâmes, après enquête auprès des milieux les plus qualifiés, le péril mortel qu'elle présentait pour l'économie

LES CHANGES

Marché calme

Au comptant, la livre se représente à 178,30 contre 178,27, le dollar à 36,025 contre 35,95 et le florin à 19,905 contre 19,8975.

A terme, reports inchanges.

MARCHES COMMERCIAUX

BIE (prta taiwBé.dép. culture) 155.. 15!

BU. llverpool. Juillet 6/0 IM 6/2 IM

Chicago. Juillet 72 6/8 M 6/8 Septemble 7J6/8 7SS/J «VOUE Plrls Juin 7S U1 Mlle! 1JJ 53 137 60 FARINES pin 280 260 COTuK (Slktlt). «UlliKM».. JullM 12 05 «57 si Korembn 12 « 12 37 Kew-ïork. Juillet 7 97 8 11 Octobre 8 01 S1S 15 SUCRE Un-York. Juillet 178 181 81 Septemln 1S2 18» Bb CAOUTCHOUC. MM..

Londres. Disponible 811110 B3M CAOUTCHOUC fer-York. Juillet 1173 73 12 06 Septembre Il 87 12 21 CUIVRE (Stin.). Londres. Comotint 346/10% 5*8,11; ~j KwVork. Juillet m 760 Septembre 757 765 ETM Londres. Comptent 170 17/6 173 17/6 PLOMB étranger.. Comptent 13 7/16 13 6/. ZINC Comptant KthoV, 12 7/6 ARGENT (tira).. Comptent 18 1S,'16 19 0B FM Comptant UO/SJj HO/6!;

LONDRES irrégulier

mEURS 1 C,lôt. IDem, Il VAlEURS 1 CIÔL 1 Oarn.

VALEURS | prit<d| | COOT || Y»LEUBS | priMdi |

C0M.2K. 7* 7/8 » W Cnxn-Kln.. 16 O 16 1/8

1%. 11111/18 111 6/S Eastnand.. 61/3 60/714 il Wirloan.. 103 3/1 103 Goduld 13/16 8 tS/16

Franc. 3% 101/2 10 1/2 Coldflelds n{6 73/6

4 H. 10 5/8 Wblt RindUlnn. W/. ISO'. « (1 «1 7) 9 3/i S M Gtortind.. 2513 25/. «rç. « 911/1 9U/t Rio Tinta. Ut/8 111/8 Bres. (1698) 1.1. 7.1. Thorsis SOI. 20/. Chlno-«K. 78 1/2 77 Tingaiylka il. 5/3 Egypt.unlr. 1011/. 101 SU Amconda 95/3 mit' Younj 3I1'2 38. Ro»al Outdi. 36 1/8 86 1/* It»llen3 ». 1t. Sticll «VIS «1/16 lip.i%W) SU.'t 37 3/t «e».Elsls.. t/7J4 t/9 Portug. 1% n 1/4 79 l/t Anglo-Iran 83/8 82/6 Russe(ieOS) 0 3/8 0 8/8 Cala 32/6 18/9 Espag. est,. 40 40 Riibb-Trast 23/. 23/9 !urc 7 y, 21/8 2 1/8 MalKCJ 17/« 17/6 Hjdro-Elec.. 319/3! 311/32 Sennah. 22/8 22/6 int. Holding. 1 1 Courtaulds 33/9 33/9 tap.Toblc. «1/8 131/3 Brlst.Celan. W/, WIV,

StMl Corp.. 42 1/4 4S1/4 Imp.Chemlc. 2S/4!i 29/7«

Dg8«n. 7 5/8 7 7/16 Miner. 37/. 38/1OK

Jamrrtont.. 13/16 1 1/8 Mchlson. 2(1/2

Brakpan. 60/. £!> Cinad. Pidf. s S/S 6 6/8

Cent. Wlnlj. n 1/8 11 3/8 Union Pacir. a 1/2 60 1/2 BRUXELLES alourdi "̃« 1 CIÓ~ 1 Oem. IICOMPTANTI p"6' 1 Dern.

TERME cours preced tours

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SWro TA 2S 2)6 1/4 Banq. Bmi. 655 SIS Bore. Intï 188 186 Buma.Bél. 163» .1. 15» Brnlt Irici 318 « J12 1/2 Culs» R. D. 2*>D 2260 ButnosJyr. 127.. 118 1/2 Cr. hnn,. 500. 500 Hillopoll! 1595.. 15SS. Soc, C. Bel. 3M0 270 Nitr. Bill». J"0 332 1/2 VxticW.. 1K0 .). 1500.. Bang.de Pir. m.. 8/0. E/ect. (cap.) 865 955.. Eltct.Selnà. mih 280. lion.) 26% 2620.. El. Gai Nord 297 50 282 1/2 Sotu 7S2S 72» Métropollt.. 727(0 722 1/2 HjdrolM 175./ .1. Ttnginylka i 49 S0 49 J, Coc»erlll. 1120 1090 Ht-Klt (pr.) 1120 1090 OugrM-Har. 1175 1150 (en.) .1. Aitur. WnM 158.1b2 (drt.) Vlellle-Hont. 1)00 K90 Concordl! 67 S0 M. Miurigt. 7050. 6975.. PtlroHm. 487 60 490. Kord CUrl. 1U0 J. 202t..

française déjà anémiée et qu'allait écraser le poids du réarmement. Depuis, nous avons dénoncé avec la dernière vigueur les méfaits des quarante heures au fur et à mesure qu'ils se manifestaient. Nous sommes particulièrement heureux de voir s'associer à nos efforts des confrères dont la nuance politique n'est pas exactement la nôtre. © La situation de la Banque de France, pour la semaine du 25 mai au 2 juin 1938, fait ressortir une encaisse-or de 55.807.924.902 francs 32, en augmentation de 109.309 fr. 39 sur la semaine précédente. Les engagements à vue, sur lesquels les billets en circulation figurent pour 101.077.694.340, en augmentation de 2.154.446.270 fr. sur la semaine précédente, représentent 118.423.830.266 fr. 66. La proportion de l'encaisse-or, aux engagements à vue, est de 47,13 pour cent, contre 46,62 pour cent la semaine précédente; La proportion fixée par la loi est 35

© Londres est irrégulier, les mines d'or et les valeurs de pétrole montrant de la résistance, tandis que les fonds britanniques, les industrielles anglaises et les américaines fléchissent. L'activité du marché est d'ailleurs très faible. © II a été vendu, sur le marché libre de l'or à Londres, 89 barres, d'une valeur de 250.000 livres environ, au prix de 140/6 1/2 par once, soit une hausse de 1 penny sur la veille. Ce prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de 1 penny l/'i sur la parité du dollar à 4.95 1/2.

© New-York a été calme jusqu'à mi-séance, les cours reprennent pour terminer avec des avances de 1 à 2 dollars. Volume 590.000. © Pour le mois de mars, le déficit des chemins de fer américains de première categorie atteint 28.212.000 dollars, alors qu'il avait été accusé pour le mois de mars 1937 un bénéfice net de 24.888.000 dollars. Pour le premier trimestre, la perte s'élève à 106.249.000 dollars contre un bénéfice, net de 15.390.000 dollars pour les trois premiers mois de l'année dernière.

Cours I Dern.

Cours Data.

précéd. | cours

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VALEURS 1 Cio!. I Dern, Il VALEURS 1 Dib!- 1 Dern.

VALEURS | prica aura || VHEUBS | pricM- | em

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Royal Dutch. 114 6/3 315 1/. Ainsi. Rub.. 165. 188 1/4

A. K. 11. 36 1/4 371/8 Senembih.. Î47 251. 44

A. 9. u as 114 37 lie Senembah

Unlletor. 1S0 1/8 149 3/4 j Chadt 185./

Philips. 'iXi.l. 263 Jata Culthur 139. 143. NEW-YORK I: assez ferme NEW-YORK assez ferme ""̃"», AI 55 lh"URS,lpS.IS

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CONCOURS D'ELEGANCE

La belle présentation, organisée hier par « VAuto », a montré les progrès réalisés dans la carrosserie des voitures

La route des fortifications, au Bois de Boulogne, face au champ de course d'Auteuil, avait attiré la foule des admirateurs que séduit, toujours, la présentation de belles voitures. Sur un long espace étaient alignés tous ces véhicules aux vernis étinoelants, qui prenaient part au premier concours d'élégance automobile, ce concours technique que l' « Auto organise, avec un égal bonheur, depuis dix.sept années. Ce fut, hier, le même empressement de la part des carrossiers et des constructeurs à participer à

La splendide Delage D 6 70, carrossée par Letourneur et Marchand, présentée, hier, au Concours d'Elégance, par Mme Armand Legasse, voiture aux lignes sobres et harmonieuses, qui a été très remaret retenue par le jury.

SURPRISE DANS LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL LES ALLEMANDS ET LES ROUMAINS RESPECTIVEMENT BATTUS PAR LES SUISSES ET LES CUBAINS, sont éliminés au premier tour

LE CRAN, LA VOLONTE ET LA VITESSE DE L'EQUIPE DE SUISSE A EU RAISON D'UNE EQUIPE D'ALLEMAGNE HORS DE FORME

L'Allemagne a été éliminée de la Coupe du Monde par l'équipe de Suisse. Par 4 buts à 2, les Suisses, en effet, l'ont emporté sans discussion possible suc une équipe d'Allemagne qui, après une première mi-temps étincelante, s'est effondrée en seconde mi-temps. La saison très avancée, la chaleur excessive, une formule d'élimination direote qui ne convient pas à n'importe quelle équipe, sont autant de raisons qui paraissent avoir influer sur le résultat et notamment sur l'exhibition des Joueurs allemands. Mieux que leurs adversaires, les Suisses ont su s'accommoder des conditions atmosphériques. Ils étaient aussi mieux acclimatés et n'avaient pas, comme leurs vis-à-vis, tubi un voyage la veille. Enfin, ils possèdent cet esprit de Coupe indispensable dans une semblable épreuve, cette vivacité dans l'action, ce cran, cette volonté que nous leur avions vus déjà HIPPISME

LE TOURNOI DE NANTES Le programme de la première journée ait chargé. Les diverses épreuves ont été bien disputées. On a seulement été surpris de ne trouver que quatre partants dans le Critérium vus chevaux français qu'enleva Gitana, à M. de Laissardière, montée par M. Le Pau.

Prix de l'Qurcq, officiers. 1. Eperon, lieut. Le Flcm 2. ex œquo, Djerl>a, cap. Cavaillé, et Javanaise, lieut. de Stlàus 4. Lascar, cap de Maupéou; Chevaux de Saumur. 1. Galézlen, lieut. Fresson 2 ex asquo, Gambadeur, Ileut. de Chauchy, et Mercure, lieut. Fresson 4. Héros, cap. Louct; Prix Saint-Georges. 1. Joconde, cap. de Maupeou 2. Inoccupé, M. Lacroix, monte par le vicomte de Novi-

tal i 3. Kos-Bras, M. Maillard, et Kyr-

mélia, M. de Laissardière, montée par M. Le Pau

Prix du Parc de Procé. 1. Gitana, M. de Laissardière, montée par M. Le Pau 2. Halte-là, M. Léon Prix des Ecoles. 1. M'as-tu-vu 2. Madrigal 3. Martiges, tous trois à M. Chéché 4. Mors au Dents, à M. I Hemonnct. Stick.

UN CERTAIN NOMBRE DE PILOTES de l'armée de l'air s'entraiuent au pilotage des nouveaux Potez 63, car les premières formations de ce modèle seront présentées en vol, lors du défilé aérien monstre (six cents avions, paraît-il), qui sera donné à l'occasion de la venue des souverains britanniques.

<+ LE GENERAL DENAIN, vice-présiaeiit de l'Aéro-Club, a présidé, hier, M. de La Grange s'étant excusé la réception au cours de laquelle ont été remises aux lauréats les médailles de l'Aéro-Club 1937.

M. DE VRIES, DIRECTEUR COMMERCIAL de la Compagnie hollandaise K. L. M., est arrivé hier après-midi au Bourget, dans un avion piloté par Smirnoff, qui, le 4 juin 1025, Inaugura le service Amsterdam-Paris de cette Compagnie. M. de Vrles a été reçu par M. Gaucher, directeur du réseau continental fl'Alr-France, et par M. Girard, commandant du port aérien. +. LE GOUVERNEMENT YOUGOSLAVE a acheté les licences de construction des appareils anglais Hawker Fury et Bristol Blenheim et passé une commande de 75 moteurs Rolls-Royce Keskel.

-+̃ RAPPELONS QUE CE SOIR, a 21 h. 15, 19, rue Blanche, M. Louis Allègre, directeur général d'Air-Fran\e, parlera « du développement de l'aviation commerciale française » et M. Louis Charvet, directeur-adjoint, exposera « les progrès et les tendances de la technique aéronautique dans 1 aviation commerciale ».

AUTOMOBILE AU BOIS

cette manifestation classique et la même difficulté pour le jury de décerner la palme et fixer son choix parmi tant de présentations modernes, égales en luxe,' magnificence et confort.

Le concours technique compre- nant deux catégories bien distinctes, celle réservée aux voitures carrossées par les carrossiers, ces maîtres en l'art des arrangements et des présentations, ces prestidigitateurs de la garniture et de coloris celle réservée aux constructeurs, dont les carrosseries de série ont un

samedi dernier et qu'ils affichèrent cette fois encore.

Les Allemands présentaient une équipe sérieusement remaniée. Cette équipe, à la vérité, ne fut « dans la course que pendant une mi-temps. Elle prit d'entrée un avantage manifeste et réalisa deux buts, l'un par Hahnemann, l'autre par. Loutscher, le demi-gauche suisse qui, sur un botté au but de l'Autrichien Neumeur, expédia le ballon dans ses propres filets. Malgré le spectre de la défaite qui te dessinait, les Suisses ne se décourageaient pas et réussissaient avant le repos à combler leur handicap en marquant un but par Wallacek. Quelques minutes avant la mi-temps, Aebi, blessé dans un choc avec Janes, devait être enmené hors du terrain et les Suisses Jouaient à dix. A la reprise, Aebi ne rentrait pas et, en dépit de cet Incident, les Suisses restaient mattres de la situation. La rentrée d'Aebi galvanisait l'équipe suisse.

Biokel égalisait et c'en était fait des chances allemandes. Celles de l'équipe suisse devaient se préciser. Menant d'incessant attaques, les Suisses bousculaient la défense allemande et, en quelques minutes, Abegglen, vé- [ ritable artisan de la victoire de son r équipe, réalisait deux bute qui assu- raient la qualification de la Suisse pour rencontrer dimanche, à Lille, l'équipe de Hongrie.

Ce résumé de la partie montre que la volonté et le cran ont eu leur récompense. C'est par leur décision, reur courage que les Suisses l'ont emporté. Ce ne sera pas diminuer leur victoire que de dire que l'équipe allemande fut décevante. La seconde mi-temps l'a vue s'effondrer littéralement. Manque de forme certainement, car le début du match avait montré une formation en pleine activité, bien soudée, pratiquant un football de qualité.

Les Allemands, qui ont fait des essais malheureux ces dernières semaines et ont remanié leur équipe avec l'espoir de lui donner pius de vigueur, ont payé hier les erreurs commises. La Suisse a su en profiter. La tâche qui l'attend dans les quarts de finale sera peut-être au-dessus de ses forces, car elle vient de faire en quelques Jours deux matches très pénibles.

AVIATION

̃+̃ LE SECOND HYDRAVION TRANSATLANTIQUE BOEING 314 « AtlanticClipper », du programme des six hydravions quadrimoteurs de 37 tonnes commandés par les Punamerican Airways, dont nous avions annoncé, le 4 juin, la mise à l'eau à Seattle, a accompli s'on premier vol, le chef pilote de la firme Bœing, Edmund Allen, étant aux commandes,

Pour déclarer hier que le service régulier transatiantique serait inauguré cet automne, M. Monroë Johnson avait sans doute attendu ce vol. Nous voici fixés sur les intentions américaines. Les Anglais sont bien plus en retard. Le lieutenant colonel Fuirhead, soussecrétaire d'Etat à l'air, a annoncé (Cf. « Figaro >• du 17 mai) que la reprise des vols expérimentaux au-dessus de l'Atlantique Nord était envisagée pour le mois de juillet, mais qu'il n'était pas encore pos'sible de prévoir a quelle date le service postal régulier serait Inauguré.

Signalons que les Impertal Airways ont porté de huit a treize leur commande d'hydravions « Short Empire » de dimensions extrapolées (.24 tonnes an lieu de 18 tonnes). Les vols expérimentaux de l'an dernier ayant prouvé que tes Short Empire » étaient « justes » pour les traversées transatlantiques.

Les Allemands viennent d'obtenir des Américains l'autorisation de 18 vois d'essais, a également annoncé M. Monroê.

Philippe Roland.

luxe qui leur est personnel et une distinction qui donne satisfaction à la clientèle, même la plus difficile.

Tous ceux qui affrontèrent l'examen de la critique furent égaux à eux-mêmes, à leur passé, à leur renom et à hauteur de la situation. Parmi les carrossiers nous avons retrouvé les noms bien connus de ceux qui font toujours triompher le goût français, encore que leurs rangs s'éclaircissent chaque année notamment Franay, de Villars, Letourneur et Marchaud, Saoutchik.

Le joueur suisse Abegglen, qui fut le principal artisan de la victoire dé son équipe, vient de « shooter ». Mais le « goal » allemand Rafti parvient à sauver ses buts.

A TOULOUSE, LES ROUMAINS

APRES UN DEBUT BRILLANT, ONT ETE DOMINES EN SECONDE MI-TEMPS

Toulouse, 9 Juin (De notre correspondant particulier). A Toulouse, Cubains et Roumains étaient de nouveau aux prises. C'est une surprise qu'il faut enregistrer, les Cubains ayant gagné par 2 buts à 1.

La rencontre fut jouée par une chaleur acoablante, orageuse même, qui ne parut pas influer sur la tenue des équipes. De part et d'autre, on s'est appliqué à faire du Jeu avec les moyens dont on disposait. Les Roumains, dans l'ensemble, ont fourni le Jeu le plus académique, mais aussi le plus stérile. Les Cubains s'affirmèrent plus rapides, plus incisifs et meilleurs réali- sateurs.

Il faut dire aussi que le garde but cubain Ayra a fait une partie magnifique, s'opposant avec un rare brio aux attaques adverses. Avec un départ brillant des Rou-

Une décision regrettable

Par l'intermédiaire de la Fédération Française, le Comité des Fêtes de Paris avait demandé, au Comité des Régates Internationales de Paris de bien vouloir collaborer à l'une de ses manifestations, une manifestation nautique dénommée « Week End Nautique », dont le programme comportait des régates à l'aviron, des exhibitions de ski nautique et des courses de canots automobiles.

La proposition du Comité des Fêtes de Paris avait été appuyée d'une promesse de subvention, subvention insuffisante, il est vrai, mais subvention appréciable en ce sens qu'elle serait venue renforcer quelques dons de mécènes de l'aviron et aurait permis l'élaboration d'un programme de Qualité. Entre les dirigeants du C. R. I. P. et des rameurs belges, italiens et suisses, des pourparlers avaient été entamés et des engagements avaient été pris.

Et ta journée iu 10 juillet appa-

Dubos, Figonc. Ce fut un véritable émerveillement dans une harmonie heureuse des riches garnitures et des belles couleurs.

Quant aux constructeurs on ap- précia la sûreté et la qualité de leurs réalisations.

Au tout premier rang de ce firmament de l'éclectisme et de la séduction, brillèrent, tout particulièrement, Delage, à qui revint la palme de trophée d'honneur, selon une bonne habitude, Peugeot, également, de qui on admira la distinction et la sobriété de réalisation dans un ensemble de modèles des plus attrayants. Talbot, qui reste toujours dans la tradition de la plus noble élégance, Delahaye, aux modèles éblouissants, Panhard, qui présentait, notamment, les nouvelles Depranier, Bugatti, aux solutions toujours originales, Hotchkis» dont les voitures aux lignes sobres sont toujours admirées, et tous ceux, enfin, qui constituent la pléiade des bons travailleurs consacrant la renommée de l'industrie française.

La présentation de toutes ces belles réalisations industrielles se complétait d'un concours d'élégance pure, véritable synthèse de l'harmonie des ensembles,.le trophée international d'élégance féminine, dans lequel le jury qui eut une tâche fort délicate devait tenir compte de l'élégance de la voiture en sympathie complète avec la toilette de la conductrice. Il y eut des unions fort heureuses et très appréciées. Le jury distingua Mlle Lucette Joussy, en noir et bouton d'or, dans une superbe Bugatti, ainsi que Mlle Françoise Dorizan, Mlle Suzy Leroy, dans une moderne Peugeot Darl'Mat, type sport du plus heureux effet, et combien de jolies conductrices qui surent réaliser avec grâce et distinction, ce goût et ce chic qui resteront toujours l'apanage du génie français. Journée très réussie où brillèrent, à la fois, la couture parisienne, et une industrie chère à tous les Français.

Voitures carrossées

par les carrossiers

Grand prix d'honneur Mme Barrct. Décap. (Delage, carr. Franay). Grand prix des voitures ouvertes Mme Richer Delavau (Delage, carr. de Villars).

Grand prix des voitures fermées Mlle Annie Ducaux (Cadillac, carr. Franay).

Grand prix des voitures transformables MMlle Marianne Frciber (Packard, carr. Saorctchik).

Grand prix des voitures aérodynamiques Mme Jane Falaschi (Talbot, carr. Figoni).

Prix spécial 'Henri Labourbette (voitures hors concours) Mme Odette Tverskoï (Licorne), Mime Brinsaud (Delahaye), Mlle Tauda (Hotchkiss).

mains, nous assistâmes en seconde mitemps à une « poussée » inattendue des Cubains qui jouèrent pour gagner. Coup sur coup, Cuba marquait deux buts, comblant le léger handicap que lui valait le but marqué par les Roumains en première mi-temps et prenant l'avantage.

Jusqu'à la fin, cet avantage devait lui rester, bien que les Roumains aient fait quelques efforts, trop spasmodiques cependant, et surtout annihilés par une Inconcevable hésitation devant les buts, qui permit aux défenseurs cubains, et notamment à Ayra, d'intervenir efficacement.

Les Cubains sont qualifiés pour les quarts de finale. Ils rencontreront dimanche, à Antibes, l'équipe de Suède, qualifiée d'office par le forfait de l'Autriche, et qui arrivera aujourd'hui par avion de Stockholm en passant par Paris. G. B.

raissait devoir gagner de nouveaux adeptes au sport de l'aviron. Tout était pour h mieux dans le meilleur des mondes, lorsque, brusquement et sans motif plausible, les dirigeants du C. R. 1. P. ont é*é informés que ta subvention promise leur était refusée

Il est certain que les Régates internationales du C. R. I. P. n'auraient rapporté à personne, pas même à leurs organisateurs, une recette qui aurait pu être comparée toutes proportions gardées s'entend a celle de la Coupe du Monde de football, à un match de boxe disputé par des adversaires d'une certaine classe, ou d'un match entre catcheurs de deuxième classe. Il est plus certain que l'aviron est un sport véritable, que ses pratiquants sont des purs sportifs qui méritent d'être aidés sérieusement en raison de leur sincérité sportive. Et il est à souhaiter que cette. erreur regrettable soit réparée au plus tôt

Georges Delplangue.

G. Bonnet.

Voitures carrossées

par les constructeurs

Grand prix d'honneur Mme A. Doerschel (Mercedes Benz). Grand prix des voitures fermées Mme Delagrange (Berline Peugeot 202).

Grand prix des voitures transformables Mme Franay (Chenard). Grand prix d'ensemble décerné aux trois voitures Panhard dynamée.

Trophée International d'Elégance Féminine

Grand prix d'honneur Mlle Lucette Joussy (Bugatti-Bugatti). Grands prix Mlle Françoise Dorizon (Packard), Mlle Suzy Leroy (Peugeot Rarl'Mat), Mme de la Harpe (Delage), Mlle Annie Ducaux (Cadillac), Mlle Dolly Dairs (Bugatti).

Prix de catégories

Voitures fermées

Voitures à siège avant découvert

Carrossiers 1. Mlle Françoise Dorizon (Packard-Firanay) 2. Mlle Simone Berriau (Cadillac-Franay) 3. Mme Andrée Guize (Buick-Franay).

PEUGEOT AU CONCOURS D'ELEGANCE

Cette remarquable berline, conduite intérieure 4 places, 4 glaces, Peugeot 202, a remporté, hier, au :Concours d'Elégance du Bois de Boulogne, le Grand Prix des voitures fermées, présentées par les constructeurs. Ce nouveau succès, associé à ceux que Peugeot a remportés, hier, également, dans les --différentes catégories, souligne l'élégance des carrosseries qui équipent toutes les voitures Peugeot sans exception.

l_ A RADIO

L'interview de Strawinsky par Georges Auric ne pouvait prendre toute sa valeur que si Radio-37 diffusait l'œuvre nouvelle du musicien, ce concert qui fait tant parler. On a donc attendu, en vain, mercredi, la transmission du concert de la Sérénade. Par contre, on entendit un pianiste troublé par l'orage, suivi d'un émule de Tino Kossi, qui fit place lui-même à un concerto pour piano et orchestre de Bach, transposé de fa mineur en mi majeur (ô miracle) par la grâce de l'aimable « commentatrice », et composé. autre miracle, vers 1810. P.-D. T.

̃ Vendredi 10 juin

19 h. TOUR EIFFEL Concert avec Mmes Ptignot, cantatrice, et Jaspar, pianiste Amour, que veux-tu de moi (Lulli) Oh I de ma douce ardeur (Gluck) Album d'images (de la Presle) Mirages Et Pan, au fond des blés lunaires, s'accouda (Schmitl); Mélodies Sète, Lourdes, Air, Les gants, La canne, Le parapluie, lèse snowboots. L'ombrelle (Maxime Jacob) Le pigeon, Pitinbom (Stawinsky).

20 h. 15 NATIONAL ANGLAIS Festival musical de Londres E938 (Qaeen's Hall), Orchestre B. B. C., sous la direction de M. Arturo Toscanini Gol save the King (orch. G. Williams} L'échelle de soie, ouv. (Rossini) Symphonie1 en (Sibelius);

(Rastiui) Syrnpkonie a^ 2 en (Sibelius);

Symphonie en (Brahms).

20 h. 30, STRASBOURG Soirée Saint. Sains Orchestre National et Chœurs Raugel, sous la direction de M. Rosenthal La Princesse Jaune, opéra-comique en un acte de L. Gallet Proserpine, fragm. drame lyrique en quatre actes de L. Gallet, d'après Vacquerie.

20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre Art et Travail présente l'histoire d'un merle blanc, d'après un conte d'Alfred de Musset, adaptation musicale de B. Tomasi, présentation A. Wurmser, mise en ondes de M. Delferrière.

23 h., RADIO-PARIS Concert de nuit, sous la direction de M. Rhenè-Baton Lenore (Duparc) Psyché (Franck) Paysage maritime (Mariotte) Fanfare pour précéder La Péri (Dukas).

ORCHESTRE

18 h. 15, POSTE PARISIEN Symphonie sur un chant montagnard français (d'Indy) (enr.).

20 h. 30, PARIS P.T.T. Concert symphonique sous la direction de M. Clergue (Lully, Destouches, Rameau, Gluck, Gratry, Delibes, Lalo, Pierné (Ravel).

20 h. 30, MARSEILLE Concert symphonique sous la direction de M. Zighera, avec Mme Gras-Tansrnan, pianiste. 20 h. 30, LILLE P.T.T. Relais du Concert Européen Yougoslave.

20 h. 40, MUNICH Neuvième symphonie (Beethoven).

20 h 50, NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. (Bach, Holst, Delius). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 3O, RADIO-PARIS Mélodies par M. Verroust.

15 h., RADIO-PARIS Concert par Henri et Marius Casadesus (Lorenziti, Mozart). 18 h., KŒNIGSBERG Concert de musique de chambre (Bottazo, Brahms, Schumann, Wolf, Schiffner).

18 h. 30, SCOTTISH REGIONAL Concert (Widor, Vierne, Rowley).

20 h. 15, RADIO-PARIS Violon par Mlle Filon (Bach, Sarasate, Albeniz). 20 h. 30, TOUR EIFFEL Musique de chambre avec M. Cathelat et le Trio Pasquier (Boccherini, Liszt, Jongen, Rivier). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES il h. 45, PARIS P. T. T. Musique variée.

14 h. 30, PARIS P. T. T. (Paris-Mondial): Gianni Schichi, de Puccini.

17 h., PARIS P. T. T. Concert de musique variée.

20 h., RADIO-CITE Gala des vedettes. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Variétés La rêverie, mélodies, sketches inspirés par le rêve Les cinq pipes d'opium, évocation radiophonique de P. Raynaud, avec la troupe de la Tour.

OPERA

20 h. 30. COLOGNE Défense d'aimer, opéra (R. Wagner).

AVIRON

DELAGE TRIOMPHE UNE FOIS DE PLUS

Au Grand Concours d'Elégance organisé, hier, au Bois de Boulogne, Delage a remporté, une fois encore, le Premier Grand Prix d'honneur toutes catégories.

Cette somptueuse 8 cylindres, type D 8 120, création de Franay, était présentée par Mme Barret Decap. Ce nouveau succès confirme, de façon éclatante, l'élégance incomparable des créations Delage et prouve la merveilleuse qualité de la construction française.

THEATRE

21 h., Depuis le Théâtre de Paris Bossemans et Coppenolle, comédie en trois actes de P. Van Stalle et Joris d'Hanswyck. 21 h. RADIO 37 Depuis le Théâtre Saint-Georges: L'Ecurie Watson.

Ce soir vendredi dé 21 h. 15 à 22 h. 15

Ecoutez à Riidio-TouIuuNc LA FINALE DU CONCOURS DES FIANCES DIS BYBRH Prenez part au vote pour désigner le Couple Idéal 1938.

Samedi 11 juin

20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre Les divertisements de Molière Les plaisirs de l'île enchantée La princesse d'Elide, divertissement eu cinq actes avec Mmes Dcla- mare, Nizan, Valtnond, Risse MM. Coquelin, Rozct, Lchmann, Dathys, Périer, Hiéronimus, Sarda. A 21 h. 10, PARIS P.T.T. L'amour médecin, comédie en trois actes, avec MM. Coquelin, Lehmann, Périer, Deschamps, Flateau, Lévy, Echourln, Lcvesque, Hiéronimus, Argentin Mmes Nizan, Risse, Gar- cia, Lynn.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert symphonique, sous la direction de M. Tomasi Le Carnaval de Venise, ouv. (Thomas) Mélodies par Mme Branèze Enfantines [Moussorgsky), Stances (Gaubert) Kassya, ballet (Delibes).

22 h. 5, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Brapièze Etienne Marcel, air (SatnlSaëns) Six chansons françaises Tai!leferre); l'rois pastorales (Rivier).

21 h. 10, RADIO-PARIS Variété Folklore coloinbien avec l'ensemble Léonor Del Caslillo. A 21 h. S0, PARIS P. T. T. Suite des Variétés.

21 h. 15, LUXEMBOURG Musique contemporaine Suite en fa (Roussel) Sonote pour deux pianos et percussion (Bela Bartok) Dryade (Aubert) Musique avec Mozart (Jarnach).

23 h., PARIS P. T. T. Théâtre Mai 36 présente Une femme qui a le cc.ur trop petit, comédie en trois actes de F. Croinmelynck. Présentation par L. Ruth.

ORCHESTRE

1S h. 40, LONDRES REGIONAL Orchestre B. B. C. (Rosenberg, Reed, Delius, Hanmer, Whyte, Haydn).

17 h., RADIO-CITE Concert symphonique.

19 h. 30, MIDLAND REGIONAL Orchestre B. B. C. (Rossini, Mendelssohn. Dvorak).

19 h. 30, NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. (Mozart, Haendel, Wood, Ansell).

20 h., VARSOVIE Concert symphonique sous la direction de M. Fitelberg.

20 h., KŒNIGSBERG Concert.

20 h. 30, NICE P. T. T. Concert sous la direction de M. Matras (Wagner, Debussy, Strauss, Chausson, Chabrier). MUSIQUE DE CHAMBRE ET 80LI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Deliège.

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10 DE REDUCTION pour séjour avant le 15 juillet Le guide de la BRETAGNE IDEALE 1938, magnifiquement illustré, vous donnera un aperçu des merveilles et des avantages de cette région idéale. Vous y trouverez la liste des hôtels, leur importance, leur confort, leur tarif. II est indispensable de le consulter pour participer, sans frais, au GRAND CONCOURS doté de nombreux prix dont les trois preUlVrlHllS vUllV»UUl\O miers sont Séjour gratuit de 15 jours pour 2 personnes avec voyage offert aller et retour lTe classe, de Paris, avantage divers, etc., etc. (Conformément au règlement). Demandez le guide 1938 au Présidentdu Syndicat des Hôteliers de « LA BRETAGNE IDEALE à Brest, qui vous l'adressera avec le règlement du concours conlre 5 fr., ou 4 fr. seulement en joignant cette annonce. (V. B. 30.)

18 h. 30, PARIS P. T. T. Chorals de J.-S. Bach (arr. Philipp), première audition au piano G. de Lausnay. Mélodies par Mme Dorane (Fauré, Grieg, Chausson, Schmitt).

18 h. 30, TOUR EIFFEL Mélodies par M. Dufont, de l'Opéra-Comique Pièces pour piano, par Mlle Roqnet A l'Exposilion (Auric, Delannoy, Ibert, -Milhaud, Pou- lenc, Sauguet, Tailleferre, Schmitl). 19 h., LONDRES REGIONAL*: B. B. C. Singers Six pastorales Elisabethéennes (Star.dford).

20 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Vildy (Chausson, Delibes, Aubert, Roussel).

20 h. 45, RENNES-BRETAGNE Concert car le Cercle Choral féminin.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 15, RADIO-PARIS Musique va-

riée.

13 h. 35, POSTE PARISIEN Session de la S. D. L.

14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'hôpital.

16 h. 30, PARIS P. T. T. Musique variée.

20 h., RADIO-CITE Gala des chansonniers.

21 h., ROME Voix de printemps, opérette de Joh. Strauss.

21 h. 5, RADIO-37 Relais de Bobino. 21 h., POSTE PARISIEN Le dernier salon où l'on cause, avec Max Régnier. OPERA

20 h. 30, TOUR EIFFEL De l'Opéra Le bon roi Dagobert, de Samuel Rousseau. 21 h., MILAN La Somnanbule, de Bellini.

La situation du commerce Sous le titre « Produire, oui, mais d'abord vendre M. Jacques LacourGflyet, président de la Fédération nationale des entreprises à commerces multiples, parlera ce soir, à 19 h. 45, à Radio-Paris, sur la situation du commerce et en particulier sur celle des Grands Magasins.

LA LOTERIE NATIONALE Le 14 juin, le tirage

de la 6e tranche aura lieu à Bordeaux

Le secrétariat général de la Loterie nationale rappelle que le tirage de la sixième tranche de la Loterie nationale 1938 sera assuré le mardi 14 juin, à 21 heures, dans la salle de l'Alhambra, à Bordeaux. La cérémonie sera radiodiffusée par les stations de Bordeaux-Lafayette, Radio P.T.T. Nord à Lille, et par le Poste Parisien.

Les résultats seront, en outre, répétés pendant les émissions d'informations de l'ensemble du réseau d'Etat.

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Coupés (conduite intérieure 1 2 portes, 2 glaces)

Carrossiers 1. Mlle Jacqueline Leclerc (Talbot-Figoni) 2. Mlle Jacqueline Janet (Bugatti-Dubas). Constructeurs 1. Mlle Juliette Mazon (Salmson) 1. Mlle Lucette Joussy (Bugatti 11 CV.).

Coachs (2 portes, 4 glaces)' Carrossiers 1. Mme de Leot (Delage-Letourneur et ^Marchand) 2. Mme Bathilde (Delage^Letouret Marchand) 3. Mme Armand Legasse (Delage-nLetourneur et Marchand).

Constructeurs 1. Mlle Dolly Davis (Bugatti).

Berlines (4 portes, 4 glaces): Carrossiers 1. Mme E. S. Wei- blatt (Rolls Royce-Capron).

Constructeurs 1. Peugeot, jusqu'à 10 CV 1. Panhard dynaince, au-dessus de 10 CV.

Limousines

(4 portes, 6 glaces)

Constructeurs Mme Colias Bey (Studebacker).

Toiture transformable

2 portes

Carrossiers 1. Mlle Emilienne Devray (Talbot-Figoni) 2. Mlle Sonia Kats (Packard-Saoretchik). Constructeurs 1. Mlle Marth» Mussine (Licorne 10 CV.) 1. Peugeot, au-dessus de 10 CV.).

Voitures transformable 4 portes

Constructeur 1. Mme Max Régnier (Studebaker).

Voiture à toit ouvrant

Carrossiers 1. Mlle Gcorgctte Rénal (Deiage-LetouÉnoûî" et Marchaud).

Constructeurs Peugeot.

LES COURSES

A CHANTILLY

PRIX DE LA HEINE BLANCHE (15.000 francs, 1.000 mètres)

1. Canzoni 56 (C. Elliott) G. 20 50 (a M. Marcel Boussac) P. li 50 2. Calabria 5B (G. Duforez) ..P. 12 » 3. li. Corisande 56 (Bouillon)P. 5 50 Non placés Foxtail 50, Pércire 54J, Agay 50, Fontenille 58, Show Boat 56, Croissy 56, Miss Malou 56.

(1/2 long., 1 long. 1/2, encolure.) PRIX DE I'ONTARME

(15.000 francs, 1.000 mètres)

1. Zip II 56 (G. DeluuricK.G. 58 » (à M. H. Ranclon) P. 15 50 2. S. Ruisseau 56 (Lauinain)P. 36 > 3. Gibraltar 54i (Francolon).P. 10 » Non placés "Théobronia 56, Modéra Love 56, Husson 56, Candidat 50, Golden East 56, Jolly Joker 56.

(1 long. 1/2, encolure, 1 long.)

PRIX LA ROCHETTE

55» Prix Triennal 3(i-37-38. année. (50.000 francs, 4.400 mètres)

1. Victrix 58 (G. Bridi?iand).G. 6 "50 (à 'M. J. E. Widener).

Jumelé 7 >

2. Formor 58 3. Vesper 56.

PRIX DU CHEMIN DE FER DU NORD (40.000 francs, 1.400 mètres)

1. Mandoline 58 (A. Chéret)..G. 55 50 (à M. Georges Courtois).P. 15 50 2. Citron 53 (F. Rochettij.P. 9 50 0 3. M. Pacha 53 (Johnstone).P. 13 50 Non placés Trissino 53, Pashavitch 53, Polestfên 53, Drap d'Or 64j, Parsital 6I3, Faithful 58.

(2 long., 2 long., 1/2 long.)

PRIX DE COURTEUIL

(20.000 francs, 2.000 mètres)

1. In Eeker 58 (Semblat).G. 18 » (à M. Edward Esmond).P. 10 50 2. Duo 58 (R. Brethès) .P. 8 » Jumelé. 34 » Non placés Nagor 58, Firoùz 58, Apollonius 58, Cymene 58, Beato 58. PRIX DE LA ROUTE MILLARD (Hand. 20.000 fr., 3.000 m.) 1. Pretender 45 (B. Guimard)G. 51 50 (à M. J. Boutier) P. 16 50 2. Come Here 44 (A. Tucker)P. 10 » 3. Courtil 46i (J. Hallas).P. 36 50 Non placés Patachon 55, La Tropézienne 41, Sorix 51J, Le Coyote 56, lions 54i, Kettering 54, Runawày 51A, Rose de "Noël 49, Scotland Yard 43J, Sulut 42, Jergolienne 40.

A MAISONS-LAFFITTE Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Maisons-Laffitte. Gagnants du Figaro

Prix d'Aigremont. Bergère, Janine II.

Prix Transvaal. Quartier Maître, Apicius.

Prix de Xemours. Sabre au Clair II, Katch Gandava.

4B" Prix Biennal. Ecurie M. de Rothschild, Cutie.

Prix Mthelstan. Mac Kann, Volvic. Prix de Montaigu. Colubra, Gloire de Maizet.

Prix dit Forez. Dignitaire, Le Florentin.

«St Les Œuvres d'Achères (patronage couronné par l'Académie française le 17 décembre 1936) veulent envoyer trente enfants, cet été, à leur colonie de vacances du Reposoir (Haute-Savoie), où elles vont construire un chalet plus vaste que le chalet actuel. Pour tous renseignements et offrandes, écrire à M. l'abbé Boulanger, curé d'Achères (S.-et.-O.). C. ch. p. Paris 1.241-93.

Une affaire

de recel de documents La dixième chambre correctionnelle a acquitté M. Maurice Adam, secrétaire d'un hebdomadaire sportif, poursuivi pour recel de documents, de coupu s et de colleetions. MI Tercinei et Ordonneatt plaidaient pour les parties.


Ne tirez pas sur l'arbitre

Le club, sur les courts duquel je joue quelquefois, organise chaque année un tournoi réservé uniquement à ses membres. Si les onatches sont disputés avec le plus gand sérieux, l'horaire des rencontres est soumis à une certaine complaisance, dont il n'y a pas lieu, d'ailleurs, de faire grief ni au juge-arbitre dévoué, ni aux joueurs, puisque cette compétition est destinée, au début de la saison, a renouer les liens d'une camaraderie, qui, l'hiver, ont pu se relâcher.

C'est à cette camaraderie qu'on demande également d'assurer l'arbitrage des parties. Ainsi ai-je été récemment sollicité par un ami de monter sur la haute chaise et de diriger le débat qui l'opposait, en simple, à un autre sociétaire du club. Ce dernier qui n'avait personne à proposer accepta mon arbitrage sans grand empressement.

Il faisait chaud je résistai difficilement à la somnolence qui m'assaillait, aidée dans ses attaques par un pénible éblouissement. Je suis resté une heure et demie à suivre un match qui n'avait que le mérite d'être acharné. Il est probable que je dus tomber parfois à faux dans mes décisions. Je fais la juste part de quelques inattentions, mais je certifie que je n'ai jamais songé à avantager l'un ou l'autre de mes administrés.

Je n'ai réussi qu'à m'attirer des observations tour à tour ironiques ou méprisantes, et en toute impartialité 19 fois sur 20 injustifiées. Mon ami même qui cependant était vainqueur m'a laissé entendre que « ce n'était pas de ma faute s'il avait gagné ». Quand à son adversaire, il a quitté le court en me jetant un regard qui reflétait explicitement l'opinion qu'il avait non seulement de ma compétence en fait d'arbitrage mais aussi de mon manque d'honnêteté sportive.

• Je cite,cet exemple récent, mais il me serait facile d'en proposer cent autres, non pas personnels, mais puisés dans les nombreux tournois d'importance diverse, que je suis amené à suivre. L'arbitre « de chaise » et, dans les grandes compétitions, ses confrères, les arbitres « de lignes » sont les cibles offertes à la nervosité et au, mauvais caractère de certains joueurs. Ils préféreraient souvent une franche explication qui n'est pas de mise sur un court que ces œillades assassines, ces haussements d'épaule dédaigneux, ces rictus méprisants et surtout ces luttes sourdes que ceux qui élèvent le mécontentement à la hauteur d'un principe mènent contre l'arbitre avant ou après un match. Il y a, dans tous les pays, des associations d'arbitres professionnels. Sous le prétexte qu'ils sont payés les joueurs exigent d'eux l'infaillibilité c'est là une chose que l'expérience la plus grande ne peut assurer. Et je suis persuadé que si même il se trouvait un arbitre qui ne se trompât jamais, il serait, autant qu'un autre, décrié, critiqué, accusé de partialité, rabroué, dédaigné. Je ne suis pas loin de penser d'ailleurs que l'arbitre professionnel est de la rancoeur qu'éprouva l'arbitre bénévole à être remercié de sa complaisance par des propos désobligeants. Pour être ainsi traité, mieux vaut encore en tirer quelque profit ce n'est plus un salaire, c'est une compensation.

La situation d'arbitre devient plus accablante encore lorsque le public joint ses critiques à celles des joueurs. Le public qui ne peut cacher ses préférences, ne veut pas être soupçonné de mauvaise foi. Le spectateur qui se trouve Je plus mal placé pour juger de l'eendroit où une balle est tombée n'hésite pas à manifester et à réclamer le renvoi de l'arbitre, dont la seule faute est d'avoir tenu ou cru tenir honnêtement son rôle. Et l'on sait le concert d'exclamations et bruits divers que soulève un directeur de match, lorsqu'il demande le silence « afin de ne pas gêner les joueurs ».

Il faut encore citer dans cet exposé des servitudes de l'arbitre le camouflet que lui donne le joueur, lorsque ayant jugé excellente une balle de son rival et qu'elle a été annoncée « faute » il rend visiblement le point. Pour le public ce geste est suprêmement élégant et dans les applaudissements dont il le salue, se distingue nettement une intention malveillante à l'égard de l'arbitre. Ceci est ridicule et contraire à l'esprit sportif.

Ce n'est pas la première fois et ce n'est pas la dernière que nous prenons la défense de l'arbitre: je suis avec la plupart de mes confrères décidé à y revenir en toutes occasions. Elles seront malheureusement, je crois, nombreuses encore, car les joueurs et le public ne songent guère à s'amender.

Ils continueront à « tirer sur l'arbitre à à moins que, jaloux des louanges que, sur ce sujet, l'on décerne aux Anglo-Saxons, ils se piauent au vif et deviennent d'une exemplaire correction. Maurice Capelle.

« Les Daviscupmen yougoslaves ? Des exemples de conduite et d'endurance » .notis dit leur entraîneur VISSAULT

Pallada venait de battre Boussus au cinquième set Vissault, le professeur français, entraineur de l'équipe yougoslave, avait le sourire.

voyez-volis, me dit-il, ce Pallada, comme d'ailleurs ses compatriotes Puncec, Mitic et Kukuljeuic, ce, sont des exemples de conduite et d'endurance.

Comment les entraînez-vous ? 7 demandais-je.

Du tennis, toujours du tennis èt ehcote du tennis Pour ma part, je jouais là-bas, à Zagreb, sept heures par jour, et cela pendant deux mois 1 chaque joueur joue au minimum tous les jours, pendant trois heures, demi-heure de balles et un ou deux simples de cinq sets. Nous commençons à 9 heures du matin, déjeuner au club, puis chaise-longue.

Un menu Spécial ?

Oui, naturellement riz, poulets à la crème, crêpes à la confiture ou des épinards à la crème ils ont une passion pour la crème escalopes viennoises avec des œufs, de la salade pas vinaigrée, mais sucrée jamais de café, ni vin, ni' tabac, coucher vers 21 h. 30 ou 22 heures. Et voilà 1

DIS 8181 0 lN @~~s~

Sauvée par Mr « G ». Pepa Chavari, une des meilleures et 1

des plus charmantes joueuses espagnol I

tes, était depuis, de longs mois emprisonnée à Madrid.

Elle vivat dans l'attente d'une exécution que chaque matiu on -lui annonçait pour le jour même. Agréable perspective 1

Mais Pepa, est d'un nature! optimiste. Elle a du cran, un bon moral, elle ,«. tint le coup comme sur le court contre une adversaire accrocheuse.

Un beau jour Dieu, qu'il était beau on lui dit « Vous êtes libre 1 ». Mots magiques Et Pepa a s'en alla. Elle fut rapatriée vei-s es Nationalistes. Que s'êtail-il passé Simplement ceci ses amis avaient supplié le grand protecteur des joueurs di tennis, Mr « G », ou si wons préférez, S. M. Gustave V de Suède, d'intercéder en sa faveur auprès du gouvernement de Madrid.

Mr « G » «uat< demandé sa grâce, clle fut aussitôt accordée Et mainte- liant Pepa Chavari est à Saint-Sebastien, employée dans un bureau où elle fait prosaïquement des fiches, e( joue au tennis â ses heures de loisir. Tranquille et heureuse, penserez-oous ? lih bien, non Pepa n'est pas une fille comme les autres.

Rencontrant dernièrement Lucette Caron-Culbert, elle lui avouç qu'elle s'ennuyait.

-Après toutes ces émotions, lui ditelle, la vie me semble monotone et terne. Bt pourtant n'est-elle pas fiancée à une bel officier de l'armée franquiste ? Difficile à contenter cette Pepa 1 Mauvais aiguillage.

Vn problème se posait ponr iB rtportition dans les hôtels des joueurs étrangers invités aux championnats internationaux de France. Il fallait à

1

LE TENNIS

Quel est, à votre avis, le plus fort ?

Puncec, après Pallada, les deux autres Miiic et Kukuljevic sont sensiblement de la même force. Alitic est le plus doué, Kukuljevic le plus puissant.

Ils sont dociles ?

Comme des en fants sages jamais un mot, ils m'obéissent au doigt et à l'œil

Et que pensez-vous de la rencontre France-Yougoslavie, si elle a lieu ?'

Impossible de gagner pour la France, me répond catégoriquement Vissault. Je prévois un résultat de 4 à 1 pour la Yougoslavie. Petra peut battre Milic, si c'est lui qui joue, et le double est aussi un point incertain.

Et maintenant quels projets ? t– A partir du 15 juillet, je repars avec mon équipe Bruxelles d'abord pour la rencontre Yougoslavie-Belgique puis Berlin si l'Allemagne a battu la France, ou Zagreb si le contraire s'est produit, et, ajoute Vissault, vous pensez bien que je souhaite prendre la direction de Zagreb 1

Alain Bernard.

tout prix éviter de loger au même endroi Ttchèques et Yougolaves 1 On se souvient du « drame » de Zagreb au moment de la rencontre Tchécoslovaquie-Yougoslavie pour la Coupe Davis. Depuis, les joueurs de ces deux pays se tournent plus volontiers le qu'ils ne se tendent les

bras 1

Deux hôtels différents furent choisis, afin d'éviter tout froissement et le comité Stade-Racing télégraphia aux joueurs pour leur indiquer leur résidence,

Là-dessus, les organisateurs s endormirent en paix..

Mais vola, ils n'avaient pas pensé a tout un des télégrammes arriva trop tard et, malgré toutes les précautions prises, les deux équipes se retrouuèrent an méjjie hôtel J

Catastrophe. On se précipita, oit expliqua aux Tcèuucs qu'il g avait erreur et on les dirigea sans plus tarder vers un autre lieu.

Ouf 1 Tout s'était bien passé, mais ce. mauvais aiguillage aurait pu avoir d'ennuyeuses conséquences.

AVIS

Les sports continuent en page 9

LA COUPE DU MONDE DE FOOTBALL

LE CONCOURS D'ELEGANCE AUTOMOBILE DE « L'AUTO »

L'AVIRON. ETC.

Les démi-finalistes des simples aux championnats de France. En ihaut D. Budge (à gauche) et •R. Menzel.-Au.dessous: Mme Landry gauche) et Mme Mathieu.

"•'• LES CHAMPIONNATS DE FRANCE INTERNATIONAUX- Menzel, vainqueur de Puncec jouera en finale contre Donald Budge qui a battu Pallada Pour le titre féminin Mme Mathieu rencontrera Mme Landry

Les Championnats de Franpe internationaux 1938 seront terminés aprèsdemain. Il faut reconnaître que nous ne retrouvons pas, en ces derniers Jours de la compétition, l'enthousiasme d'antan. Les ultimes batailles se déroulent dans le calme et convient de dire que rien ne permet aux spectateurs peu nombreux de hausser le ton Jusqu'à la passion. Ainsi, hier aprèsmidi, les rencontres pour les demi-finales des simples n'ont pas été palpitantes Menzel a battu Punoec en trois sets; Budge'a a éliminé Pallada en trois également; Mme Mathieu a Juste laissé deux Jeux à Mme Halff; Mme Landry, enfin, l'a emporté sans difficulté

VOULEZ. VOUS quelques conseils.

Nous avons donné l'année dernière une étude des différents coups, selon les meilleurs professeurs. Nous pensons qu'il n'est pas inutile de résumer aujourd'hui l'ensemble de ces conseils. Les bons principes ne se répètent jamais trop. Voici donc, en bref, ce que vous ne devez pas oublier

Pour le service

Placez-vous bien, jamais tout à fait face au filet, le pied gauche juste derrière la ligne de fond, à peu près au centre du court.

Conservez votre équilibre. Portez votre raquette en arriére dans un mouvement de balancier. An début du mouvement, le poids du corps doit être sur la jambe droite, jusqu'au moment où la raquette frappe la balle, puis aussitôt après sur la jambe gauche, dans le même temps que vous exécutez une rotation du torse et que votre bras se rabat en avant.

Exercez-vous à lancer votre balle à la hauteur qui vous convient et frappez-là au point mort -'de- sa course, le bras bien tendu.

Pour le coup droit

Choisissez une bonne prise de raquette, celle qui vous conviendra le mieux, tout en étant classique. Préparez. votre mouvement sans vous presser, tendez votre bras, portez-le en arrière pour le ramener, de manière à frapper la balle légèrement en avant de votre corps, sur le côté.

Ne quittez jamais la balle des yeux, serrez bien le manche de votre raquette, ne faites pas face au filet, ayez le pied gauche en avant et tout le poids du corps sur ce pied, restez souple, pliez les genoux, accompagnez votre coup d'une rotation du torse et poursuivez votre mouvement giratoire même après avoir frappé Iii balle. Pour le revers

Gardez toujours la tête de la raquette au-dessus du poignet, préparez votre mouvement comme pour le coup droit, mais évidemment de l'autre côté Le corps toujours profil par rapport au filet, le pied droit en avant, les genoux pliés. En somme tous les conseils donnés pour le coup droit sont bons pour le revers. Pour la volée

Là, pas de préparation du coup. ̃. Il faut aller vite. Si vous portez votre bras loin eh arrière comme pour un coup droit ou un revers, quand vous le .ramènerez- en avant la balle ne vous aura pas attendu.

Frappez la .bulle ̃ en allant vers elle, presque en vous jetant dessus et même en dépassant l'endroit où vous l'avez frappée. Soyez sur la pointe dés pieds, ne quittez pas la balle des yeux, tenez-vous le plus près possible du- filet..

Naturellement, les principes fondamentaux de la position des pieds restent les mêmes poids du corps sur le pied gauche pour la volée de coup droit, poids du corps sur le pied droit pour ta volée de revers. Sans cela, aucune réussite possible.

Pour la demi-volée

Dans un petit livre fort intéressant, intitulé « Henri Cochet parle aux jeunes », notre grand champion donne de nombreux conseils sur la manière d'exécuter les différents coups. Nous en extrayons la recette de la demivolée, qu'il avoue lui-même être son coup préféré.

La demi-volée est certainement le coup le plus rapide et le plus difficile' du tennis. Il lie peut, en tout cas, être joué qui' sur un terrain à peu près parfait. Le moindre faux bond le,fnit rater puisqu'on n'a pas le temps de rectifier la position.

Bien cxécuté. c'est un coup qui fait gagner quelques fractions de seconde sur l'exécution d'un coup normal et si on peut le jouer en contre-attaque, c'est-à-dire en dirigeant sa balle, il risque d'être très effectif.

sur Mlle Hollin-Couquerque..

Sont-ce là des scores de demi-finales dans une compétition dite internationale ?

Le Tchécoslovaque Roderich Menzél avait sans doute décidé de venger à Paris la défaite que lui infligea récemment à Zagreb le Yougoslave Puncec. On se souvient, à ce propos, des réclamations faites par les Joueurs Tchécoslovaques sur la manière dont ils avaient été accueillis par le public yougoslave et la façon dont avaient été arbitrés leurs matches qui, précisonsle, comptait pour la Coupe Davis. Menzel, donc, entreprit de démontrer hier que la victoire rapide de Puncec

Pour diriger sa balle, il faut d'abord tenir sa raquette très solidement et, par une rotation dit poignet de quelques degrés, suivant les cas, oit arrive à l'envoyer à l'endroit déterminé. Les genoux doivent être pliés et la position de la raquette se trouve en face du corps exactement comme pour un coup 'normal. La demi-volée doit s'exécuter rapidement pour qu'elle, soit effective. Personnellement, c'est le coup que je préfère, parce que c'est celui qui me donne le plus de joie à réussir.

On comprend cela. En effet, la demi-volée est peut-être le coup dont la réussite donne le plus de -satisfaction. La balle repart sans effort, avant même qu'on ait le temps de réaliser complètement ce qui s'est passé, car la demi-volée est 9 fois sur 10 le résultat d'un réflexe heureux. Cochet, s'y risque avec passion et bonheur, mais nous ne conseillons pas aux .débutants d'essayer de l'imiter.

Pour le smash

La technique du smash est sensiblement .la même que celle. du service, avec cette différence, qui augmente la diril'iculté du coup, que .l'on frappe une balle, en mouvement et que l'on n'a 'pas lancée soi-même, au lieu d'une balle immobile ou presque.

H'. importe, plus peut-être encore que pour tous' les autres coups, de ne pas quitter la balle des yeux. Il est difficile do 'donner un conseil précis pour le smash ». En' dehors, naturellement, des principes fbndainenr taux, il faut coordonner les' mouvements du corps' et du bras avec, la trajectoire de la balle, de manière à ne la frapper ni trop ̃ tût ni trop tard, et avec toute la puissance voulue. ̃ Le « smash » est un coup -d'attaque Il, ne faut jamais, -sur une volée haute, laisser passer l'occasion de terminer le point. ̃ ̃

Evitez autant que possible d'imprtmer un effet quelconque il la halle vous lui enleveriez.de sa vitesse, sans aucun profit.

De Tournois en Tournois

Débuts demain

à l'AlsaCienne-Lorraine Le tournoi de l 'Alsacienne-Lorraine de Paris débutera demain sur les courts du Perreux. Voici les convocations pour cette 'première, journée 10 heures Chachignon, Frùcco, Paillard Pierre, de Pims, Prillard Paul, Grégoire,- Descausses -Henc, Weill Pier-' re, Moutier, Rayer Roger. Durand-Rocher, L. Sebe, Saurou, Prillafd Jean, Dcrron, Girard..

10 h. 45 Niereuberger, Mortier, Lluiillier, Parladi, Berthelet, J. Poliak, .Dupont J., Martin Maurice, Coudyser, Chamard, Goutteman, Bazin. 14 ht^Jres Ivapp, Bertliier J., lïaraz, Bohus, '.Malabard, Le Moen, Boulet, Varlet, A. Rogerie, Maroni, Simon, Fersnak, Fasquel, L.. Viot, Chaiivreaû, Carpio.

14 h. 45 Rudhardl, Coulure, Scurrc, Bonnet Marc, Montifroy, L. Rogerie, Wullemau. Rigal Pierre, Porcherie, Parmelan, Cazenave, Faye, Blache. 16 h. 45 Mme Fontaine, Mme d'Artois, Mlle M.' Giiiclion, lime 'Perche, Mme de la Brosse, Mlle Hannebique, Mme Protti, Mlle Hildibraud, Mme Ijunbcyc, Mme Kapp, Mlle J. Gr«net, Mme Raymond, Mlle Rogerie, 5111e Choliu.

17 heures Mme Faisse, Mme Graves, Mil? 'fessier, Mlle Hallard, Mine Gille, Mme Caradeau, Mlle J. Ferrant),- Mme Duquesnoy.

17 h. 45 J. Meyer, R. Louis, Robert Feinand, Moro, Ruy, O. d'Ormesson, Uhue, Gentil, Farges, Lefo'rt, Ablat, Paul Wcill, Thibaut, Lalandc, Boutet, Dubois.

18 'h. 30 Frayssiueau Gallay, Lieb-

pouvait fort' bien' être due à certains aléas. Il « sortit » son Jeu des grands Jours, dont la décision et la variété sont celles d'un vrai champion. Puncec ne put rien contre de telles attaques malgré son énergie et malgré sa volonté. dut laisser « passer l'orage n, comptant sur la fatigue de son rival pour redresser au dernier moment la situation.

Il' manqua de bien peu avoir Justement compté. Alors qu'au troisième set ayant gagné les deux premiers il menait par 5 Jeux à 2, la lassitude commença de parattre. Il dut accepter de faire durer les échanges et de rester sur une prudente défensive. Puncec à ce Jeu remonta à 5-4, et l'on eut la quasi certitude que, s'il égalisait, Menzel s'effondrerait. Le Tchécoslovaque Joua sa dernière carte. et la gagna.

.La poignée de main des deux rivaux fut d'une réelle « fraîcheur » I Budge a gagné

sans sortir de' sa réserve Le «match entre Budge et Pallada a été cent fois moins attrayant que celui qui, la veille, avait opposé l'Américain à Destremau. Pallada aborda la lutte, bien décidé à courir, selon son habitude, après chaque balle. Son adversaire lui offrit l'occasion de la faire, envoyant ses balles dans tous les angles, variant la cadence sans Jamais toutefois faire des efforts démesurés. Contre la « mécanique » de Pallada, il Joua mécaniquement, avec pourtant une précision plus grande et, de temps à autre, lé « coup de patte » du champion du monde. Le Yougoslave abandonna bientôt tout espoir, et, à la fin du troisième set, Pallada, en renvoyant une balle « out » se frappa durement le genou avec sa raquette et accéléra encore sa défaite.

Maurice Capelle.

Les résultats

Simple messieurs. Demi-finales Mciizol b. IMmcec fi-1, '6-4, .6-4 -Budget). Pallada: (i-2. 6-3, 6-3. Simple dames. Demi-finales: Mme Mathieu h. '.Mme Ilullt' 0-1, 6-l-M.me Landry b. Mme Rollin-Cbuquerciue C

Double mixte. Quart de finale Mme Hopnmn-Mako b. miss -Horncr-J. Sanglier: 6-1, 6-0; rnUs Wy.mie-C. Bmiss'us b. miss, Yorke-Van Swoll 3-6, 6-1), 7-5; Mme MaJuicu-Mitic 1). Mme Curdel-Hclllard-Puuçcc: 7-5, 7-5; Mme Hcitrotin-Lcsucîtr b. miss Stcvenson-Taroui 7-3, 5- 6-2. Le programme

d'aujourd'hui

Sur le court central, à partir de 16 heures. Demi-finale, double dames Mme Hall'l'-Landry. c. miss' Scottmiss Sumiders.

Demi-finale du double messieurs Budgre-Mako e. Kukuljeylc-Pullauu, B. Destremau-Pétra c. Gabory-Szigretti. Demi-finale du -double mixte Mme Matliieu'-Mitic c. Mme Hopman-Hako.

gott, Martin, Graves, Bourdeix P, Mirmandc, Raviard.

Au Foyer Athlétique du 16' 13 heures Mme Putz c. Mme Sirop. 14 heures Mlle Picard c Mme Garnier.

15 heures Mlle Bertrand c. Mme Cor.

l(i heures Mlle Dûhayon ou Mme Càssagiies c. Mlle Saladin.

17 h. 30 Segalen c. Garnier; Boulle .c' Magnier; Kichmann et Bergeron Chambost c. Kénker. ̃

18 h. 30 Mlle O'Neill-Pascal e. Mme Pagczv-Bassompierrc; Mlle GirardOlivier Martin ou Mlle Gauthier-J.-P. Lefèvre c.'Mme Galtier-Denys Laurent; Coppcaux.c; ilaviard; Cahier ou Lallier .c.'Etienne; Scln-cyer-c.' Dubois. 19 h. 30 Brundsaux-Simbozel c. lilaiicliard-Larrue; Fljquet-Garnler c. Lefcbvre Dibon-Guy; de-la Crouée-Lei'cbvre- c. Bergeron-Leninger; Denimal André c. Gaillard; Mme Baudran-Jarry c. Mme Lamy-Mac Garrey.

Convocations pour samedi 11 jùin

9 heures Riehnlann ou Bergeron c. Hivereau; Denimal André ou' Gaillard c. Blanchard; Ginoux c. Meunier; La,rue ou Jamain c. Nicolsky; Schryer ou Dubois c. Menasse.

A l'Assoc. Léopold-Bellan Les finales des doubles messieurs et mixtes ont en les résultats suivants Double messieurs Dessair-Laval b. Van'Sau-Van Duong. 6-1, S-B.

Double mixte VUe Méilerio-IJessair b. Mme Valik-Béi-ard, 0-2,. 0-2.

Les finales parisiennes de la Coupe de la Jeunesse ONT MIS EN ÉVIDENCE DES CHAMPIONS SCOLAIRES CONNUS ET D'AUTRES QUI NE TARDERONT PAR A L'ÊTRE Sont vainqueurs dans les différentes catégories

Gauriat, Vattier, Bernard, Pierrot, Bloch et Cusin

Très disputées, les finales parisiennes de la Coupe de la Jeunesse ont démontré l'intérêt de la formule. Elle a révèle- hier de futurs champions, de petits athlète: magnifiquement. Il est certain que sans elle des écoliers' comme Gauriat, 'de l'école' primaire de SaintDenis, ou comme Vattier, de l'école primaire de la rue Kiiss ne seraient jamais venus à l'athéisme. Il est non moins sûr que lorsqu'on pourra se livrer dans, l'immense réservoir que constituent les écoles primaires de toutes espèces, il une prospection méthodique <lu genre de celle qui fut conduite par, MM. Serta et Barson dans leurs établissements, on assurera à l'athlétisme ce recrutement 'étendu qui lui fait défaut. En >même, temps on assurerai. par le; sport, entre les différentes catégories d'établissRJncnl's une salutaire- harmonie. '•

Le spol.t':fut'de gi.'an\:{e:c[\llité.'H

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n'existe- point, dans ce petit monde

Le goûter au « Figaro » les compétiteurs reprennent des forces.

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Catégorie 1920 1

Première série. 1. Breitmann

l'remterc sorte. –1. Breitmann

(Louis-lc-Grand), 7 s. 4/5 -2. Litargue (Stanislas).

Deuxième série. 1. Cusin (Voltaire), 8 s. 1/5 2. Bernard Gamot (Sainte-Croix).

Troisième série. 1. Chapsal (Voltaire), 8 s. 1/5 2. Servranckx (Stanislas).

̃ Finale 1. Cusin (Voltaire), 7 s. 1/5; 2. Litargue ,Stan.) 3. Breitmann (L.le-Grand) 4. Servranckx (Stunislas) 5. Chapsal (l'oltilire) 6. Gamot Bernard (Sainte-Croix).

Catégorie 1921

Première série. 1. Nerscssiaii (Roilin), 7 s. 4/5 2. Guillevaut (Aubervilliers) 3. Moley (Suresnes).

Deuxième série.' 1. Bloch (Hcnri-IV), 7 s. 4/5 2. Bourdclx (Aubervilliers) -3. Bourrigault (Louis-leGrand).

Troisième série. .1. Anostay (Albért-de-Mun), 7 s. i/o 2. Villatte (Saint-Charles de Juvisy) 3. Bonze

(Janspiirde-Sailly).

Quatrième série. 1.. Conduché. (Meaux), 7 s. 4/5 2. Amaury (SainteCroix de Neuilly) 3. Migneau (Henri-IV).

Première demi-finale catégorie1 1921. ..Première série 1. Anostay (Albertde-Muû), 7 s. 2/5 "2. Nerssessian (Roilin) 3. Amaury (Sainte-Croix). Deuxième demi-finale. Deuxième série 1. Bloch (Henri-IV), 7 s. 1/5 2. Conduché (Meaux) 3. Bonze (Janson-de-Sailly).

Finale 1. Bloch (Hcnri-IV), 7 secondes 1/5 2. Nersessiaii (Rollin).

La finale de la catégorie 1925. De gauche à droite: Gauriat (cours supérieur Saint-Denis), premier; Descamps (école Saint-Louis, rue du Hermei), Simon (Sainte-Croix), deuxième; Pommeraye (école pri- maire de Bobigny), Thomas (Stanislas), troisième Duboille (Montalembert).

L'ACTIVITE SUR LES LINKS

Au Golf de Fourqucux 1

Prix D. Dreyfus. 1. Mme Gromard-Mme R. Barbier, 73 2. Mme J. Nouel-MUe C. Benoist, 74 Comtesse Walewska-Mlle de Vanssay, 74 Mme Auban-Mme Languereau, 74 5. Mme Marquisan-Mme J. A. Barton, 75 Mme Faurc-comtesse de Piuci, 75 7. Mlle V 'Gallrty-Mme J. Lassalle, 7(i Mme Pcrlès-Mme Derondart, 76 9. Mme D. Dreyfus-Mme. Goldschmidt, 77 Mme G. johnston-Mme Canivet, 77 Mme R. Lévv-Mme P. Bouchayer, 77 12. Mlle Borèl de Kinkeliu-Mlle J. Fleury, 78 Mme G. Hvlbronner-Mme A. Helbronncr, 78 1J.Imc Gautrat-Mme Pi°-1, 711 Mme Bamberger-Mmc de Ricci, 79 16. Mme Jaequault-Mme Mottet, 80 17. Mme Helfter-Mme Bouillet, 81; 18.- Mme 'M. Moiin-Mme Luchard, 82 19. Mme Lévy-Haussmann-Mme Baffart, 86.

Prix scràtch.' Mm J. ̃ Nouel-Mlle Benoist.

Au Golf d'Etretat

Prix Golf et Bridge, offert- par MM. Jacques Léyy-Haussmann et Pcrvana. "Total' des deux compétitions première équipe M. et Mme Jean Lassalle deuxième équipe M.' et Mme Sti-aussTLecman troisième équipe Mme Reiss-Jacques Lévy-Haussmaiin. Golf Mixed up foursome. Course au drapeau 1. M. et Mme Jean- -Lassalle, dans le trou 19» 2. M. A'beloos et. M. Demoulin, à -4 mètres du 19e trou.

Bridge 1. M. et Mme cJan LasIsulle et M. et Mme Strauss-Leemans.

LES ORGANISATIONS DU « FIGARO »

anxieux d'arriver, de respect pour les situations acquises et un seul des tenants de 1 an dernier a pu conserver son titre. C'est Cusin, de Voltaire, qui, dans les « 18 ans », triompha du fottballeur Litargue, magnifiquement doué mais pas encore au point.

Dans la catégorie 1921, Bloch et Nercassian, deux beaux champions qui ont déjà maintes fois fait leurs preuves, représenteront la capitale. Dans la catégorie 1922, Musset, de Moutalembert, ne défendit pas son titre. L'eut-il. conservé devant Pierrot, d'Albert de Mun, et Giolioli, de Pasteur? On ne sait. Moliu, second l'an dernier, n'est que quatrième cette* année. Les places étaient chères.

Elles ne l'étaient pas moins dans la « 1923 » nous retrouvons, en ordre inversé, les chefs de file de Tan dernier. Bernamd, d'Aubervil•licrs, y prit une belleii-evancho sur Artaud de Stanislas. qui est ca-

S. Anostay (Albert-de-Mun) 4. Canduché (Meaux) 5. Bonze (Janson-deSailly) 6. Amaury (Sainte-Croix). Catégorie 1922

Première série. 1. Théry (Suresnes), 8 s. 2. Gulfoli (Pasteur) 3. Vieillard (Sainte-Croix).

Deuxième série. 1. Dantun (Trudaine), 8 s. 2. Bouillon (SainteBarbe) 3. Rabes (Stanislas).

Troisième série. 1. Journet (Ermitage), 7 s. 3/5 2. Molin (Albert-deMun) 3. Becker (Suresenes).

Quatrième série. 1.. Pierrot ̃ (Albcrt-de-Mun), 7 s. 2/5 2. Biberman (Janson) 3. Le Breton. (Sainte-Barbe). Première demi-finale 1. Journet (Ermitage), 8 s. 2. Gniloli (Pasteur) 3. Molin (Albert-ae-Muh). Deuxième demi-finale. 1. Pierrot (Albert-de-Mun), 7 s. 1/5 2. Dsmtan (Trudalue) 3. Bibermann (Janson-de-

Sailly).

Finale 1. Pierrot (Albert-de-Mun), 7 s.,3/5 2. Glulioli (Pasteur) 3..Bibormann (Janson) 4. ,-Molu.i (Albertdc-Mun) ;~5.|Jburnet (ind.) G. Danlan.(Trudaine)..

Catégorie 1923

Première série. 1. Bernard (Aubervilliers). 7. s. 4/5 2. de Nactes (Louis-le-Grand) 3. Caramello (SainteCroix).

Deuxième série. 1. Artaud (Stanislas), 7 s. 1/5 2. André (SaintCharles de Juvisy) j 3. Donnio (SaintLouis rue Hermei).

Troisième série. 1. Temple (Meaux)', 7 s. 4/5 2. Nabèrcs (Pasteur) ;.3. Monod (Sainte-Croix). Quatrième série. 1. Delapalme

Prix du Comité. Match play stablëïord. Messieurs 7<: 1. -Semi, 33 2. Galtier, 32 3. Boissaye, 32. Dames 1. Mme Ducas, 32 2. Mme Yan Le Quellec, 31 3. If me Paul Domange, 30.

NATATION

Paillard est champion de Paris du 1.500 m. Le jeune Roland Pallard complètement rétabli vient de remporter son premier titre parisiene celui du 1.500 mètres. Il fut nettement supérieur-à ses rivaux et Monette, pas plus que Foucher-Creteau ne pouvaient songer à le vaincre sur sa lorme actuelle. Nakachc, quoique engagé, ne prit pas le départ. Sans doute a-t-il enfin compris qufun- nageur de sa classe doit se spécialiser et qu'il y a incompatibilité entre le 100 et le 1.500 mètres.

Quant au 400 mètres dames, il constitua un simple entraînement pour Mlle Pigeon, qui réalisa une performance assez modeste pour elle. y. S. Résultats 1.500 m. messieurs 1. Pallard (CNP), 21 m. 58 s. 2/10 2. Menette (PCF), 22 m. 30 s. 3. Foucher-Creteau (RCF).

400 m. dames 1. Mlle Pigeon <CNP), fi m. 4 f 2. Defaux (FS), 7 m. 12 s.

pable d'en appeler dans la finale nationale, tout comme le troisième, Temple, de Meaux, qui s'y montra si brillant en 1937.

Driencourt, lui aussi, devra attendre trois semaines pour essayer de reconquérir la première place de sa catégorie. Elle lui lut, ravie par Vattier, la découverte de M: Serta, dont le temps, sept secondes un cinquième, fut remarquable, et le meilleur de la journée, avec celui de Bloch.

En dehors de cela, nous'ne pouvous qu'être satisfaits des qualifications obtenues la réputation <lcs vainqueurs «st une garanUe de l'intrêt que présente l'épreuve» pour les compétiteurs, et la. diversité des établissements qui •conservent des concurrents qualifiés pour les finales nationales ne saurait guère être plus représentative de tous ies genres d'enseignements nous trouvons en finale cinq élèves d'établissement libres, quatre lycéens, un élève de cours complémentaire et deux de cours primaires.

Il nous reste à remercier tous ceux grâce à qui cette après-midi de sport fut si rondement menée. M. l'abbé Deshayes, à son habitude, dirigea le jury d'arrivée, opéraient MM. Bounéssoeur, Cusin, Tugi, Malderez et notre confrère Lionel Hardt, tandis que chronométrait M. Zaoui. Enfin, le champion de sprint Crevelier donnait les départs et ce fut la perfection même puisqu'il n'y eut pas une dou'ble détonation.

Mais nous ne risquerons pas plus avant dans les remerciements car nous ne ferions qu'aggraver les inévitables omissions. Nous reveindrons d'ici peu sur ces finales, c'est sûr, mais nous ne liquiderons jamais la dette de gratitude que nous avons à ceux qui y ont participé, comme animateurs, comme dirigeants ou comme concurrents. Nous ne tenons d'ailleurs pas à la liquider elle ne nous pèse nullement.

l Jean Dauven.

(Pasteur), 7 s. 3/5 2. Blandintère (Dourdan) 3. Bricard (Stanislas). Première demi-finale: 1. Bernard (Aubervilliers), 7 s. 1/5 2. Delapulme (Pasteur) 3. de Nactees (Louis-leGrand).

Deuxième demi-finale 1. Temple (Mcaux), 7 s. 3/5 2. Artaud (Stanislas) 3. Nabcrcs (Pasteur).

Finale 1. Bernard (Aubervilliers), 7 s. 3/5 2. Artaud (Stanislas) 3. Temple (Meaux) 4. Dclapahne (Pasteur) 5. de Nattes (Louls-le-Grand) s 6. Nahères (Pasteur).

Catégorie 1924

Première série. 1. Marchât (Albertde-Muu), 7 s. 3/5 2. Driencourt (Stanislas).

Deuxième série. 1. Vattier (E. P. rue liüss), 7 s. 4/5 2. Porre (Stan.). Troisième série. 1. Bachelier (ind.), 7 s. 1/5 2. Frayssinet (Saint-Denis). Finale 1. Vattier (E. P. rue Kûss), 7 s. 1/5 2. Driencourt (Stanislas) 3. Bachelier (ind.) 4. Marchai (Albert-de-Mun) 5. Frlssinet (Saint-Denis) 6. Porre (Stanislas).

Catégorie 1925

Première série. 1. B. Simon Sainte-Croix de Neuilly), 7 s. 2/5 2. Pommeraye (Bobigny) 3. Duboille (Montalembert).

Deuxième série. 1. Gauriot (SaintD»nis), 7 s. 4/5 2. Thomas (Stanislas) 3. Descamp (Saint-Louis, rue Hermei).

Finale 1. Gauriat (Saint-Denis), 7 s. 3/5 2. Simon (Sainte-Croix); 3. Thomas (Stanislas) 4. Descamp (Saint-Louis, rue Hermel) 5. Pommeraye (Bobigny) 6. Duboille (Montalembert).

Au Golf de Morf ontaine

Championnat de Moi-fontaine (messieurs). Demain samedi, à 13 h. 30 i M. Quenouelle c. Taff. 13 h^ 35 Lonsberry c. comte H. de Gramont. 13 h. 40 Chadourne c. Aimond. 13 h. 45 Erembert c. de Yturbe. 13 h. 50 Comte J. de Gramont c. Watkins. 13 Il. 55 H. Clément c. G. Halphen.

Dimanche, à 10 h. Comte Ch. de Gramont c. M. Quenouelle ou Taff. A 10 h. 20 J. Lithiby c. Clément ou Halphen.

Au Golf de Marly

Prix du Jeudi (dames). .1. Mine M. Monteux, 2 down 2. Mme de Marsay, 2 down (départagées sur les 9 derniers trous); 3. Mme Mure, 3 ilown; 4. Mme May, 5 down Mme Wormser, "> down Mlle de Souza, 5 down 7. Mme Cael, 6 down.

Messieurs 1. Larroze, 2 up 2. Fleur, 1 up 3. B. Mure, 1- down de Goëje, 1 down Weinberg, 1 d. Sichel, 1 down 7. Glover, 3 down 8. Monteux, 4 down Tunmer, 4 down. Pli. Betirdeley a réussi en un coup Je trou 8 (120 m.), avec une balle Dunlop 65.

Au Golf de La Boulie

Prix des jeunes. i. S. Brlon (24) 71 2. Mlle X. Bely (30) 75- 3. D. Moreau-Néret (28) 77.

A également pris part à l'épreuve Mlle Ev. Bcly.