Rappel de votre demande:

Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-06-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 juin 1938

Description : 1938/06/01 (Numéro 152).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409871j

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 70%.

DEVOIR

DU COMITÉ

Le sous-Comité de non intervention s'est réuni hier à Londres pour dis-

euter aes aspects financiers de là question du retrait des volontaires en Espagne. Comme par hasard,le représentant soviétique a soulevé encore toutes sortes de difficultés. Il a été décidé néanmoins que les délégués soumettraient les projets proposés par le secrétariat à leurs gouvernements respectifs. Puis l'on se réunira à nouveau pour examiner ces réponses. Puis, une nouvelle séance décidera si. etc.

Tout cela est fort bien et nous reconnaissons d'ailleurs volontiers que les problèmes à régler sont d'une application difficile. Mais tout cela pourtant est trop long, beaucoup trop long. Pendant ce temps, la guerre continue et devient de plus en plus meurtrière. On demande avec insistance au Comité de Londres de hâter ses démarches et de passer enfin des principes aux actes.

Sur ces principes, l'accord s'est établi, on le sait, et c'est l'essentiel. Aux termes de cet accord, les Soviets seuls s'étant abstenus, il a été ,décidé la semaine dernière 1° Que des commissions composées de neutres se rendraient dans les deux camps pour y procéder, par catégories, au dénombrement des volontaires étrangers soldats, marins, aviateurs, agents

civils

2° Que dès l'instant où ces commissions entreraient en fonctions, le contrôle serait rétabli sur les côtes par un renforcement d'observations navales, et sur les frontières portugaise et pyrénéenne w 3° Que les droits de belligérance seraient reconnus aux deux partis dès qu'un retrait substantiel de volontaires aurait été effectué c'est-à-dire dès -que. 10.000 combattants ^iauraientr été retirés du- camp qui en contiendrait le moins, les retraits du camp adverse devant être opérés en proportion.

4° Que si cependant aucun retrait ne pouvait être réalisé au bout de trente jours, la France se réserverait le droit de suspendre le contrôle de sa frontière.

Tel est le plan qui a été adopté. Reste, évidemment, à en faire accepter l'économie par les deux camps espagnols.

Or certains indices font craindre que du côté de Valence et de Barcelone les obstacles à cette acceptation ne manqueront pas. Le camp rouge cherche, en effet, a prolonger le plus possible la guerre civile, espérant toujours probablement puisque le doute quant à l'issue n'est pas permis qu'une guerre europeenne viendra se greffer sur elle. De leur côté, les Soviets désirent également faire durer le conflit espagnol, la tactique de l'U.R.S.S. consistant toujours à entretenir avec soin les sujets de discorde qui existent à l'Occident. La question est de savoir si la France et la GrandeBretagne se laisseront faire. On a dit avec raison que l'Allemagne n'avait aucun motif valable de s'intéresser directement aux affaires d'Espagne, étant fort loin de ce pays. Mais l'argument est encore plus vrai pour l'U.R.S.S., qui se trouve plus loin encore. L'intervention des Soviets en Espagne ne peut se justifier que par des mobiles purement révolutionnaires. Il est incroyable alors que les dirigeants de l'U. R. S. S. n'aient pas vu à quel point ils compromettaient et discréditaient leur position en Europe en jouant ce jeu insensé. Il faut maintenant que l'Angleterre et la France manifestent de la façon la plus catégorique leur volonté d'en finir avec toutes ces lenteurs et.de mettre en exécution le plan britannique sans plus tarder. C'est le seul moyen, nous l'avons dit dès le premier jour, de résoudre le plus honorablement possible l'irritant problème international qui s'est développé sur la guerre d'Espagne, et qui maintient ainsi un dangereux foyer d'infection en Europe. Au surplus, il ne s'agit pas là seulement d'un devoir d'hygiène diplomatique. Il s'agit d'un devoir humain. L'intervention de puissances étrangères prolonge inutilement la tuerie. Il a coulé assez de sang pour que de tous les côtés on ait enfin le souci de tarir les sources de cette intervention.

Wladimir d'Ormesson.

LES « FRAIS » DE LA NON-INTERVENTION LE RETRAIT des volontaires coûtera au moins

320 millions de francs Les membres du sous-Comité de Londres, sauf l'U. R. S. S., participeront

sans doute au financement du plan britannique (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

LONDRES, 31 mai.

Au cours des deux réunions qui se sont tenues aujourd'hui, le Comité de non-intervention a examiné en détail l'aspect financier du projet de retrait des volontaires dont la mise en vigueur coûterait entre 200 et 250 millions de francs, somme qui doit être payée par les cinq grandes puissances la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Italie, la Russie et la France. La plus grande partie de cette somme permettrait d'organiser le'service des transports qui servirait à évacuer les volontaires combattant dans les deux partis jusqu'à des garnisons situées dans un certain nombre de ports d'où ils seraient rapatriés dans leur pays d'origine. Mais les frais de ce rapatriement depuis les ports espagnols coûteraient, en plus des crédits demandés, environ 115 millions, somme qui serait payée par les différentes puissances en proportion du nombre de volontaires rapatriés dans ces pays. Le secrétariat du Comité de non-intervention demande qu'une première somme d'environ 100 millions soit versée au compte du Comité le jour même où le projet aura été définitivement accepté.

A la séance d'aujourd'hui, M. Cagan, chargé d'affaires de l'ambassade de Russie, déclara que son gouvernement ne participerait a u x dépenses cominunes que si on tenait compte des objections qu'il avait formulées sur le projet. Pour couper court à une discussion assez âpre, lord Plymouth déclara que le gouvernement britannique était prêt à payer un quart de ces dépenses si les trois autres puissances étaient également prêtes à faire ce sacrifice. M. Corbin ainsi que les représentants italien et allemand déclarèrent qu'ils informeraient leurs gouvernements de la proposition britannique. L'impression générale est que les représentants de la Grande-

LES' JOURS SE SUIVENT PENSIONS

DE FAHIU.E

Cette pièce qui nous vient d'Angleterre, Le Vent et la Pluie, où elle a remporté un vif succès, se situe dans une pension de famille cadre cher aux auteurs dramatiques et aux romanciers anglais,' comme il l'est également à la société anglaise. Il y a une certaine sorte de pensions, de boarding houses qu'on ne trouve qu' outre-Manche. Retraite ouatee, nid monotone de vieilles gens qui. ont accepté une vie sans secret, et de revoir tous les jours les mêmes visages et de dîner dans la même pièce des mêmes agneaux arrosés de l'éternelle sauce à la menthe, des mêmes puddings cérémonieux et des rhubarbes bien macérées. L'acceptation d'une quotidienneté parfois songeuse, mais sans accident romanesque, et du lent épuisement de

.Tout ce que l'existence a d'intime [et d'amer,

jusqu'aux échéances inévitables. Voilà qui compose l'atmosphère de ces pensions où l'observation trouve encore sa manne psychologique et la diversité des caractéres sous l'uniformité de la bienséance. Une pension de famille française, pour réunir des types reproduisant les mêmes circonstances sociales et les mêmes traits qu'en Angleterre, est pourtant différente d'un boarding house. Vers la fin de l'autre siècle, M. Maurice Donnay avait écrit une charmante comédie, attentive et sensible, sur ce sujet Pension de famille et, naguère, M. André Warnod a consacré à nos « pensions un livre plein de jolis et malicieux détails. On y retrouve, il s'entend, quelques personnages aux- quels la solitude, de petits moyens, la peur des blessures ont donné un certain masque de sécheresse mais la, variété en est assez étendue. Pensons aux pensions du Quartier latin, à celle où débarquait Daniel d'Artez en arrivant à Paris, à celle où Bourget écrivait la nuit ses premiers vers, où Laforgue pen- sait à sa sœur, et pour en revenir encore à Balzac et prêter le roman à la réalité à celle où Rastignac allait pour la première fois rencontrer Vautrin.

La pension suisse est encore autre chose. Ce n'est plus la même odeur ni la même clientèle. L'Europe y a plus d'une fois trouvé un abri contre les tempêtes. J'y ai rencontré des visages de tous les pays réunis par l'exil, la maladie, le goût de l'ordre et de la liberté. Il en est un que je n'oublierai pas celui d'un vieux disciple de Tolstoï et de Kropotkine, exilé sous les tsars et qui vivait là de petites rentes. La révolution lui fut funeste elle le priva de ses appuis en Russie, de ses ressources, et il dut disparaître, c'estd-dire se tuer. Il mit fin, un soir, d'une façon très digne à ses illusions.

Pensions de famille havres moroses pour voyageurs qui ne s'embarqueront plus.

Guermantes.

Bretagne, de la France, de l'Italie et de l'Allemagne sont décidés à réaliser ce projet sans tenir compte de l'attitude des.Russes. Il reste à voir si les Soviets, se trouvant une fois de plus isolés, 'décideront de modifier au dernier moment leur politique, ce qui est possible surtout après ̃la démarche que vient de faire ,1'ambassadeur de France à Mos-•cou.

Le Comité se -réunira- de nouveau, jeudi, matin.

Gérard Boutelleau.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiViiinifiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiii

DEMAIN ')

MAURICE DONNAY '1

LES ESCADRES DE L'ATLANTIQUE ET DE LA MEDITERRANEE foïït (te belles et utiles croisières

'•• Les évolutions de l'escadre.

(Lire en page 5 V article de A.THOMA2H.)

AUJOURD'HUI^ DERBY D'EPSOM Et cependant on siégera 1 aux Communes

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Londres, 31 mai.

Ces messieurs de l'opposition ignorent vraiment les plus importantes traditions ils ont imposé aux Communes un débat le jour du Derby. Cela né s'était jamais vu. Le,premier ministre est plus charitable, il se conforme aux principes de lord Salisbury et n'aime guère convoquer une réunion de cabinet pour ce premier mercredi de juin, le seul jour où les juges ne rendent pas la justice car ils craignent que les membres du jury aient l'esprti distrait ou trop préoccupé par les événements d'Epsom, ce qui,: selon l'expression qu'un grand journal de Londres emploie chaque année à cette occasion, « unit tous les sujets de l'Empire dans une même pensée ».

Nest-il pas réconfortant de voir que maigre les troubles et les crises politiques, malgré les graves préoccupations de ce temps, ce premier mercredi de juin, le jour du Derby éveille les mêmes passions et qu'il se déroule selon des rites centenaires. Le course ne dure que 4 minutes, mais elle est toujours précédée à Londres du bal du Derby au Guardnerydu diner des membres du Jockey Club que préside le roi.

(Suite page 3, col., 1 et 2;)

lltllIIIMIflllIllIllIttlMIllllllIllIlUItlIIllllllllllIIIIIIIIIIIIII

EN PAGE 5

Vers une nouvelle

extrême-gauche

Socialistes et commu-

nistes seront-ils débordés par la démagogie de M. Marceau Pivert ?, Par JL-P. HAMELET

LA GUERRE D'ESPAGNE < Plus de MO morts à Granollcrs Cinq avions ont lâché une vingtaine de bombes sur la ville

Dans le port de Valence, 1 deux navires, l'un anglais

et l'autre français, ont été coulés

'• 'f<~ Uncêntré de ravitaillement à; Valence** a, ̃:1 • "•̃'̃•̃- «. GRANOLLERS, 31 maf. Granollers, petite ville de 20.000 .habitants, pour la plupart des réfugiés, d'Andalousie -et des AsturieS; a subi aujourd'hui son premier bombardement. ̃

-Le nombre des -morts- dépassait 400 aux premières heures de l'aprèsmidi. Le nombre des blessés, qu'on ne peut encore que difficilement éyaluer, est encore plus élevé.

C'est à neuf heures ;ce matin que cinq avions, volant à une altitude moyenne, ont survolé-la ville et lancé une vingtaine de bombes. L'agression fut si rapide que personne n'eut le temps d'atteindre les refuges spéciaux dont, la petite ville est pourvue.

Une bombe fit de nombreuses victimes dans la halle aux poissons. Une quinzaine d'immeubles ont été détruits.

EN PAGE 2 ,̃ lz' LE JARDIN

DriA COMTESSE DE NOAILLES SERA INAUGURE LE 31 JUILLET I

-zml "lr:» pq E9

:I Sil^aTELLE

On sait qu'une garden-party sera offerte aux souverains britanr ̃ niques dans le cadre du; joli château de Bagatelle, au Bois de ,Boulogne. Voici, vues du pavillon chinois, la roseraie et l'orangerie que le Roi et la Reine visiteront au cours de cette fête.

EN PAGE 4 -̃

KOMAM

CINiiHA

Par FRANCIS GARCO, de l'Académie Concourt.

DE L'OFFICE AUX CUISINES

COMMENT SE PRÉPARE XA VISITE ROYALE L'enquête à Londres sur les goûts et préférences des Souverains Le programme des cérémonies- à Versaille's sera sans doute profondément modifié.

Par GEORGES RAVON

Non, répondit le Roi, je n'ai aucune suggestion à présenter. La France est le pays où l'on mange le mieux je mangerai à la française. Voilà tout,

M. Colas, directeur, du Crillon, auquel incombe le soin de la réception; et du logement des Souverains britanniques au Quai d'Orsay, raconte son voyage à

I

LA RENTRÉE PARLEMENTAIRE

BREVE

SEANCE DE PRINCIPE à la Chambre où nul n'avait rien à dire Des gens, à la porte du PalaisBourbon, avaient fait queue pendant plus d'une heure pour assister à la rentrée. Ils furent congédiés après douze minutes de séance. Ils n'avaient pas même entendu un éloge funèbre Car les parlementaires (côté Chambre) félicitons-les sont, depuis Pâques, aussi bien portants que l'institution est malade. Ce n'est plus de la fatigue, c'est de la langueur.

Pour toute quiétude, ce sera sur l'agriculture que porteront les interpellations prochaines. M. Daladiof l'a demandé, Et nul ira- proteste. M.. Queuille possède une longue expérience de ce genre d'exercices elle lui permet de savoir ce qu'il répondra aux interpellateurs. qui le savent aussi.

• Henri Vonoven. •(Suite paye 3, col. 1 et 2.)

AMBASSADRICE

1 D'HOLLYWOOD ?

Madeleine Carroll qui sera au- jourd'hui à Paris. La célèbre star vient-elle plaider ici la cause des films américains interdits ?

Londres, dont il est revenu le matin même. Il était en mission diplomatique et culinaire. Il s'agissait d'obtenir de précieuses indications sur les préférences de Leurs Majestés.

Par la voix de sir Hill Child, Bt., « Master of the Household », et par celle du chef français de sa Maison, M. Roussin, le Roi a laissé libre cours à l'imagination et à la science des cuisiniers de chez nous.

Mes confrères, poursuit M. Colas, qui sont chargés des banquets officiels l'Hôtel Ritz et un grand restaurant du quartier de la Madeleine arrêteront donc leurs menus, d'accord avec le Protocole et en s'inspirant simplement de ceux qui sont présentés, chaque jour, à la table du Roi. à Buckingham Palace. J'en ai rapporté quelques-uns, à titre d'échantillons.

Menus en français

Ce sont des menus ornés d'initiales et de motifs d'or, imprimés à l'occasion de l'anniversaire ou de la fête de l'une des Princesses, et muni des menus « de série », si j'ose dire, tapés à la machine, sans aucun souci d'apparat. Tous sont entièrement rédigés en français. On y peut apprendre, surtout, que le Roi est grand amateur de grives.

Nous ne nous conformerons donc pas, reprend mon interlocuteur, à la coutume anglaise qui veut que l'on serve le fromage après l'entremet et nous finirons par les douceurs.

Un Roi qui s'y connaît en vins de France

Le personnel du grand hôtel préparera le petit déjeuner des Souverains oeufs brouillés, oeufs pochés, omelettes, petites saucisses grillées ou rognons.

Voici le thé de Leurs Majestés i

Avec des précautions onctueuses, on ouvre une grande boîte de fer blanc dont monte'une fraîche et tonique odeur.

Thé de Ceylan, très fort Voici l'échantillon de « Leur » sherry et celui de « Leur whisky. Je fais également venir de Londres le bacon qui a la préférence des Souverains.

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

LE GOUVERNEMENT a approuvé hier

UNE SÉRIE DE MESURES EN FAVEUR DE L'AGRICULTURE M. Bussière, préfet de l'Oise,

a été nommé directeur général de la Sûreté nationale en remplacement de M. Moitesaier

Si la séance de rentrée à la Chambre fut brève, le conseil des ministres qui s'était tenu le matin à l'Elysée ne se prolongea guère non plus.

Comme nous l'avions annonce, la délibération gouvernementale s'occupa plus particulièrement de politique intérieure et spécialement des problèmes agricoles. Après examen des interpellations déposées à la Chambre depuis les vacances parlementaires, le Conseil décida de discuter celles visant les questions intéressant l'agriculture. Interpellations sans risque, répondant par avance aux doléances qui seront exposées à la tribune du PalaisBourbon. M. Queuille a fait approuver par le Conseil plusieurs projets ou décrets donnant satisfaction aux revendications du monde agricole.

M. Sarraut fit signer au président de la République un petit mouvement administratif; M. Bussière, préfet de l'Oise, est nommé directeur de la Sûreté nationale. De'son côté, le garde des sceaux faisait ratifier la nomination de M. Moitessier, directeur de la Sûreté nationale, comme conseiller d'Etat en service ordinaire.

L'exposé sur la situation extérieure fut cette fois assez court. Enfin M. Marchandeau soumit à l'approbation du Conseil un projet de loi sur la réforme de la fiscalité communale. En résumé, Conseil sans histoire comme l'a été la reprise des travaux législatifs. ,-̃, • ̃ V.

(Voir, page 5, le texte du communique officiel du Conseil.)

PASTELS DE PARIS LE CHAPEAU DE CONTRADICTION Par GÉRARD D'HOUVILLE

IAI reçu, à propos de mon récent papier Questions t brûlantes, la lettre d'un rancunier fumeur de cigares. « La fumée vous gêne ? me dit-il, en résumé et moi ? ne suis-je pas encore plus gêné par les chapeaux des grenouilles de luxe, autrement dit des femmes à la mode, qui s'interposent entre ma vu© et l'écran, on la scène ? ?» Ce fumeur a parfaitement raison et, si je n'avais pas ajouté la question des chapeaux, aux autres, c'est que la place me manquait et que, depuis Aristote, il est d'usage de consacrer aux chapeaux un chapitre spécial.

Or, cela est vrai, depuis quelque temps nous constatons au théâtre une levée en masse, une levée surélevée, une offensive des chapeaux. Sauf en de certaines solennités, et à la Comédie-Française où l'ouvreuse, sans pitié et ne connaissant à juste titre que sa ,consigne, oblige toutes les femmes à se présenter chapeau bas, les femmes, parachevées de larges pailles'ou surmontées de formes pointues ou de bords retroussés et volumineusemerit hauts, encombrent les rangs du balcon ou de l'orchestre. Avec l'aplomb faussement inconscient d'une non moins fausse innocence, elles semblent dire, d'avance, aux objections non encore posées « Mon chapeau, j'en suis sûre, ne vous gêne pas ». Or, elles sont contentes, ces belles et gentilles dames, d'arborer, pour le montrer, leur beau chapeau neuf.

Parmi ces modèles récents, des bonichons, des toques, des coiffures de fleurs seraient seyants et commodes pour les spectacles où l'on ne souhaite infliger à son prochain ni torticolis ni aveuglement. Mais ces petits chapeaux-là, on les coiffe à d'autres heures, en d'autres lieux. On garde pour le théâtre et le cinéma les larges bords, les hautes calottes, les auréoles démesurées, les retroussis hardiment campés, les garnitures cornues, les nœuds en ailes de moulin, enfin tout ce qui, malgré tant de goût et tant de charmes, excusant ces perversités aussi encombrantes que seyantes, peut empêcher de voir ceux-là qui occupent le rang en arrière de celui, Madame, où vous vous trouvez. Mais nulle ne songe à ceux qui sont placés derrière elle. Car l'absolue liberté empêche le respect 1t de la fraternité. Et ce qui apparaît le plus singulier en cet étalage, au théâtre, de chapeaux inconfortables, c'est que la plupart des jeunes femmes, en maintes circonstances, se promènent sans aucun couvre-chef. En autobus, en métro, à pied, bravant les intempéries, exposant leur imperturbable « permanente » à la pluie et au vent, l'aprèsmidi, le matin, le soir, nous rencontrons, fort souvent, ces visages et ces chevelures sans aucune protection. N'allez pas croire que ces alertes, élégantes beautés qui circulent ainsi dans les rues de Paris, sont obligées par économie de se priver de chapeaux. Elles en ont, rassurez-vous. Elles les réservent pour les circonstances où ils ne sont d'aucune utilité, où ils seront peut-être gênants pour lès uns ou pour les autres. C'est ce que nous nommerons le chapeau de contradiction qui, né de ce fameux esprit dont les femmes sont, paraît-il, abondamment pourvues, semble jaillir de leur imagination fantaisiste et de leur plus fantasque rêverie. Du crâne de Jupiter, la mythologie nous apprend que sortit Minerve, la sagesse. Du crâne de nos Vénus fleurit au jour le chapeau de contradiction. Il est une preuve de plus de votre pouvoir, sexe faible et beau qui savez imposer vos aimables folies et n'en paraître que plus attrayant. D'ailleurs, des artistes avisées sont, paraît-il, en train de créer une mode de chapeaux de poupées qui, posés comiquement et clownesquement sur une oreille ou l'occiput, ne pourront vraiment plus gêner personne. Quelle est la magicienne qui, plus avisée encore, retrouvera le vieux secret du chapeau de Léandre, ce chapeau féerique qui rendait invisible, ce chapeau que tout homme et toute femme devrait coiffer avant de s'asseoir dans une salle de théâtre ou de cinéma, car il abolit à la fois la forme dudit chapeau et l'opacité du personnage ? Ainsi, dans les salles pleines qui sembleraient vides, chacun verrait tout à son aise les images et les acteurs, les décors et les écrans. Mais, voir sans être vue. oh Madame Ce ne serait plus un spectacle.

̃̃̃̃.̃̃̃̃ E y>

©ërard d'HouvIlle.

I •• flGâKO.

t ̃*̃̃-̃'

LE DERBY D'EPSOM.

.la course la plus célèbre du monde, se dispute aujourd'hui. Voici l'arrivée de « Bois Roussel », le cheval français qui figurera parmi les partants.

LES ECHOS

Petite histoire

de l'hôtel de Rohan

L'hôtel de Rohan, de la rue Vieille-du-Temple, qui vient de retrouver tout son éclat, après l'h'ôtel de Rohan de Strasbourg, lui aussi rétabli dans son ancienne splendeur, n'a pas été habité d'une façon continue par les quatre cardinaux qui s'y sont succédé. Le deuxième du nom, François-Armand, y a vécu une partie de sa vie, mais sa vie fut courte. Le troisième, Constantin, aimait beaucoup sa demeure épiscopale alsacienne. Ceux qui paraissent y avoir séjourné le plus longuement sont le premier et le dernier, Je fastueux cardinal Armand-Gaston

Le Jardin de la Comtesse de Noailles sera inauguré le 31 juillet

Tous les admirateurs du grand lyrique et tous les amis de la poésie s'en réjouiront le jardin votif d'Amphion, qui doit perpétuer, sur les bords du Léman, le souvenir de la comtesse de Noailles, sera bientôt achevé. Et les généreux souscripteurs, qui ont permis l'aménagement de ce charmant ensemble architectural et végétal, ont pu fixer, d'accord avec le Conseil municipal,'la date de son inauguration au dimanche 31 juillet prochain. •

Ce jour-là, M. Paul Léon, de l'Institut, remettra officiellement, à là ville d'Evian, le jardin qui aura pu être achevé après trois ans d'efforts persévérants. Le maire, M. Paul Léger, acceptera officiellement ce don et rappellera que, dès le lendemain de la mort du poète, la ville d'Evian avait tenu à donner le nom d'Anna de Noailles à la portion de la route nationale qui va d'Evian à Amphion-les-Bains. La cérémonie sera présidée par M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, qui prendra la parole. Les amis de la comtesse de Noailles n'ont pas oublié les origines du poète qui, né à Paris, appartenait par son père à la Roumanie et, par sa mère, à la Grèce, et ils se sont fait un devoir d'inviter à cette solennité LL. EExc. M. Cesiano, ministre de Roumanie, et M. Politis, ministre de Grèce.

A l'issue de cette inauguration, le Conseil municipal d'Evian a eu l'idée touchante d'associer à la mémoire de la comtesse de Noailles, le souvenir de son père, le prince de Brancovan, qui fut le bienfaiteur de la célèbre station thermale à la fin du second Empire. Par ses soins, des fleurs seront déposées à Evian, au pied du buste qui fut élevé autrefois, devant le lac, à ce grand ami de la France.

Un dîner sera offert ensuite aux personnalités officielles par la ville d'Evian. Après quoi, à la tombée du jour, les invités retourneront en bateau à Amphion, qui sera illuminé d'après un projet de M. Emilio Terry, architecte du jardin votif.

Dans une époque où le culte de la poésie ne semble guère favorisé par les circonstances, il est réconfortant d* constater le prodigieux succès obtenu par les organisateurs de cette commémoration. Par un privilège fort rare, le rayonnement poétique de la comtesse de Noailles paraît avoir échappé à cette période d'indifférence qui suit trop souvent la disparition des plus grands artistes. On s'en rendra compte à la lecture de la liste de souscriptions qui nous est communiquée, et dont le total dépasse aujourd'hui le chiffre surprenant de 341.000

francs. `

QUATRIEME LISTE

'Princesse Edmond de Po-

lignac (2° versement) 10.000 Mme S. de Brettcville (2'

̃* versement) 500 sïilmc Alphonse Daudet

| (2° versement) 50 M. Francis de Croisset

i i (2° versement 25 itIJlc Hélène Vaçaresco 2.000 if. D. en souvenir d'H. L. 50 iÀssociation des journa-

v[ listes hellènes 300 ;-JI. et Mme Paul-Louis

Weiller (5° versement.

1 s 15.000 tt' versement

5.000) 20.000 Xlme Tony Chauveau 50 Mme Léonetto Capiello 200 S. Exc. Ip marquis d'Or-

messon, ambassadeur

de France. 300 Mme Yvonne Pau 10 Comte Jean de Polignac 5.000 Anonyme 5.000 M. R. Balu 100 M. Pierre Brisson 1.000 Mlle A. Bass (2« verse-

ment) 50

Vicomte et vicomtesse de

encore passait-il de longs mois dans sa fameuse résidence de Saverne et cet enfant terrible que fut le cardinal Collier. Le cardinal Collier (LouisRené de Guéménée) y gardait ses trésors les plus précieux. Quand la baronne d'Oberkirch nous dit qu'elle a vu, au château de Strasbourg, le cardinal Louis-René en rochet de dentelles, tenant à la main un missel célèbre, d'un prix inestimable, elle s'illusionou cherche à faire plus d'effet. Le missel et le rochet du grand aumônier ne quittaient Versailles que pour l'hôtel de la rue Vieille-du-Temple celui-là même que, désormais, tous les curieux pourront visiter à leur gré.

Le Masque de Fer.

Noailles (2° versement) 500 M. J. A. Siniossoglu (2*

versement). 500 M. Georges Poupet (2*

versement) 50 Mme Maïten Mangcot

(2" versement) 50 Mme Paul Clemenceau

(2° versement) 50 M. Pierre Abreu 500 Mme Henry de Jouvenel

(2° versement) 1.000 Mme Fernund Cartier (Ii*

vèrisemchi) X. ;< J t 50 Docteur Jean Charles c"

Roux ,(2« jet 3" ,yersCT<<

ments. 100 M. Marcel Achard (2* et

3" versements) 100 M. Léon Bailby (2° et 3"

versements) 100 M. Hubert Aulois (2' et

3° versements) 100 M. Gaston Calmann-Le-

vy (2° et 3° verse-

ments) 100 Docteur Georges Collet

(2* et 3" versements) 50 Comtesse R. de Bourbou-

lon (2e et 3° verse-.

ments) • 50 Baronne A. de Pierre- <, bourg (2° et 3° verse- ments) 250 Mlle Sauton (2« et 3" ver-

sements) 50 M. Bernard Desltoulières

(2° et 3° versements) 50 Mlle iNellie Davcnport (2'

et 3° versements) 10Q Comte Anne Jules de

Noailles (2° et 3° ver-

sements). 14.000 Mme Georges Mcrzbacli

(2e et 3° versements).. 50 M. le chanoine Mugnier

(2° et 3° versements) 200 Comtesse de Sainte-Su-

zanne (2° et 3e ver-

sements) 50 M. André George (2° et

3e versements) 75 M. Albert S. Henraux (2°

et 3° versements) 100 Mlle Germaine Guillaume

(2« et 3° versements) 50 Duc de Grammont (2° et

3° versements) 100 Duchesse de Gramont {2e

et 3° versements). 100 Baronne Gérard (2« et 3.

versements) 50 Comtesse Jules de la Fo-

rest-Divonne (2e et 3«

versements) 50 M. Edouard de la Ganda-

ra (2° et 3° versements) 100 Mme Nemours-Tuffier

(2° et 3° versements) 50 Anonyme (5,000 frs et

30.000 frs) 35.000 Princesse Guy de Fauci-

gny-Lucingc (quatre

versements) 150 Comte et comtesse de

Fels (2e versement) 100 Mme Nelly Durbec (2'

versement) 50 Docteur Yacoël (2° ver-

sement) 100 Mme Paul Landowski 100 M. Constantin Photiadès 1.500 Prince Jean-Louis de

Faucigny-Lucinge 100 Duc et duchesse de La

Rochefoucauld (deux

versements) 200 Mme Paul Dupuy (deux

versements) 1.500 Comte et comtesse, André

de Fels (deux verse-

ments) 200 Matinée poétique et mu-

sicale de Londres chez

Mrs Saxton Noble (19

mars 1937) 4.354 35 Matinée de Gala à la Co-

roédije » Française (23

juin 1937) 22.405 95 Mme Roger Labey (2° et

3* versements) 50 4° liste .124.470 30 Total des trois premiè-

res listes .209.582 40 Total général .334.052 70

Si l'on considère, d'autre part, que la direction générale des Beaux-Arts, désireuse de s'associer à l'initiative des « Amis de la Comtesse de Noailles » a bien voulu mettre à la disposition de M. Emilio Terry, architecte du jardin votif d'Amphion, une somme de 7.000 francs pour l'exécution de la colonne surmontée d'une urne en marbre qui figure au centre du pavillon hexagonal, il apparaît qu'entr,e 1935 et 1938, l'« Association des Amis de la Comtesse de Noaillei a recueilli une somme de 341.052 fr. 70

-=–r

AVENTURE ARCTIOUE

MA ~~E €!H!!Et UE$ ~u~~m

DEUXIEME PARTIE

II, en avait bien le moyen 'et, du moment qu'il était très fort, il pouvait enlever à un plus faible son épouse.

t A ce moment arriva fort à propos l'expédition Whitney qui emmena un garçon dont Uvisakavsik avait admiré la femme. Il ne restait dans le village que deux hommes n'ayant pas peur de lui, Sigdloo et Odark. La femme de ce dernier etait morte et il habitait avec ses frères à côté de la tente du menteur. Sigdloo avait été autrefois en bons termes

avec Uvisakavsik et ils avaient échangé leurs femmes pour un certain temps. Toutes celles qui vivaient avec Uvisakavsik passaient pour bienheureuses, car il avait toujours quantité de viande pour l'hiver.

Mais à la longue celui-ci devint intolérable. Il n'avait pas fait partie de l'expédition Whitney et n'avait pas reçu de présents pourtant, au cours de son voyage avec Peary, il avait pris goût à la nourriture des Blancs, et la seule façon qu'il eût de satisfaire cette lubie, c'était d'aller voir Sigdloo dans sa tente. Celui-ci lui aurait volontiers donné des biscuits, mais Uvisakavsik persistait à se vanter et à mentir tout en les mangeant. Il parlait des repas qu'il avait faits dans le pays des Blancs, de tas de pains qu'il avait vus, plus hauts que les amas de viandes, et de certains endroits où on ne mangeait pas du tout de viande. Il avait vu servir tous les jours, plusieurs fois, du café et du thé avec autant de sucre qu'on en voulait. Il disait encore qu'il avait vu des fruits pendre aux arbres au-dessus de sa tête et il n'avait qu'à les secouer pour les faire tomber dans ses mains. Tout le monde, bien entendu, savait qu'il existe de grands arbres, mais prétendre qu'il pousse des fruits dessus, c'était absurde.

Sigdloo lui dit de venir prendre du thé avec des biscuits aussi souvent qu'il voudrait, mais de ne pas se figurer qu'il pourrait se

moquer de lui. Uvisakavsik, offensé, déclara que c'était la dernière fois qu'il viendrait lui demander des gâteaux la prochaine fois, il aurait à lui en apporter chez lui.

Fin d'Uvisakavsik. ï r

Sigdloo ne comprit pas cela, mais le lendemain, quand il alla chercher des biscuits, Uvisakavsik lui enjoignit de s'en aller, car il s'était emparé de tout ce qui était déposé sur la côte. Le jour suivant, lorsque Sigdloo eut besoin de certains objets lui appartenant, il entendit siffler une balle au-dessus de sa tête et dut se baisser derrière ses caisses. Chaque fois qu'il essaya de se relever, une détonation retentit et il dut rester

LE CARNET DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI Ambassades. 16 heures Madame Polttls (Légation de Grèce). Réceptions. t 7 heures Comtesse Aymar de Dampierre.

1 7 heures Baronne Gourgaud, Bienfaisance. De 10 à 20 heures Vente de charité' au profit de l'Œuvre de préservation et sauvetage de la femme (8, rue Portails). 16 heures Réunion du Comité (les Dames pour le gala de Ja Fondation lioch (Avenue Worth, Mont Valérien).

16 h. 30 Réunion du comité de l'Œuvre- des Enfants d'Artistes. Goûter et tombohi (Hôtel Grillon). '• 17 heures Thé au bénéfice de

la CroW-'Upugnj ''chinoise -n* du. Secours'

aux étudiants chinois, présidé par Mme Wellington Koo (-58, rue de Courcellcs).

Cercles. 10 h. 30 Conférence de M. Henry Bordeaux, de l'Académie française, sur Visite Italienne (Cercle Interallié).

Deuils. 9 heures Obsèques de Mme Pierre Musïat (Saint-Antoino du

Chcsnay).

i) heures Obsèques de M. Oscar Derclaye (Salnt-Honoré d'Eylau). 1-1 heures Obsèques du pasteur Adolphe Weber (Temple protestant de Kcullly, 18, boulevard lnkerniaim). IIItlIIIIIIHIIIIIIIIIIIIItlIIIIIIIIIIIIIItlIMIlMIUHIIIIHUIIUII COVRS

S. M. le Roi George VI, portant l'uniforme écarlate de field marshall, s'est rendu hier, en grande pompe, du palais de Buckingham au palais de Saint-James, où il a tenu le dernier lever de la saison. ,Le souverain a été reçu par lord Cromer, lord chambellan, et par d'autres grands officiers d'Etat. Une garde d'honneur a donné le salut royal et joué l'hymne national. De nombreux ambassadeurs et ministres, ainsi que d'autres personnalités du monde diplomatique et politique, ont assisté à la cérémonie et fait les présentations d'usage. AMBASSADES

A l'occasion de l'arrivée à Berne de nouveaux chefs de missions diplomatiques, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Alphand ont donné, le 25 mai, un dîner auquel assistaient

M. Bonna, directeur politique au département politique fédéral; S. Exc. le ministre de Pologne et Mme de Modzelewska, S. Exe. le ministre de Belgique et la comtesse d'Ursel, S. Exc. le ministre de Tchécoslovaquie et Mme Strer, S. Exe. le ministre de Roumanie et Mme Guranesco, le chargé d'affaires de Finlande et Mme Hcll»trom, le chargé d'affaires de l'lrau et Mme Entezam, M. de Claparède, conseiller de légation au département politique fédéral; le vice-directeur du Bureau international pour la protection de la propriété littéraire et artistique, Mme et Mlle Drouets, M. et Mme Hélouis, M. et Mme Juge et M. Paris.

DANS LE MONDE

Mme Paul Dupuy est partie hier pour l'Irlande, où elle sera l'hôte du marquis et de la marquise de Londonderry.

Rappelons que le porto qui devait avoir lieu le 2 juin chez la princesse Marguerite de Broglie est remis au mardi 7 juin.

La réunion dansante que la comtesse Armand de Kergorlay devait donner le 8 juin est reportée au mardi 14 juin, à l'hôtel Plaza. BIENFAISANCE

En raison de la fête organisée par Mme Piétri, le Rallye Bacchus est remis au mercredi 6 juillet. Sous le haut patronage de M. Albert Lebrun, président de la République, et les auspices des Fêtes de Paris, l'Union fraternelle des blessés de guerre, la plus vieille association des mutilés, fondée en 1916, organise pour les samedi 11 et dimanche 12 juin, deux matinéesvente et kermesse dans les salons du Cercle militaire, place Saint-Augustin.

Grande fête de nuit le samedi, à vingt-deux heures trente.

Cartes au siège 29, rue de Valois,

La Société française de secours aux animaux, reconnue d'utilité publique, organise une nouvelle grande vente qui aura lieu 4, rue de Castiglione, jusqu'au 11 juin in-

II (suite)

Le premier canot mixte, moteur étroite, à Thule.

clus, tous les jours, sauf le dimanche, de dix à, dix-neuf heures. On y trouvera les objets les plus variés, pour tous les goûts et à tous les prix, entre autres un lot important de chapeaux et de robes haute couture.

CERCLES

La Fédération française de tir de vitesse s'est réunie en assemblée générale au Cercle Hoche et d'Anjou, sous, la présidence du duc de Lesparre; 'Treize, sociétés étaient re- présentées. ̃ •- ̃ Après' une allocution du président et l'approbation des rapports présentés par MM. Canet et Cabany, l'élection du comité a donné les résultats suivants

Président duc de Lesparre. Viceprésidents marquis de Castelbajac, M. Robert de Galca, marquis Le Goueslier d'Argencc, M. H. Sangnier. Secrétaire général M. R. Canet. Trésorier M. L. Cabany. Commissaire aux comptes M. de Bracqnemont. Membres baron d'Ariste, général Flatters, MM. René Gastinne-Renette, L. Johnson, J. Labbé, général Lepelleticr, MM. A. Massard, C. Riotteau, M. Rives, E. Rumeau, E. Lamberl, comte T. de Le diner franco américain réunissait une assistance des plus élégantes,

Reconnu autour des tables S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis, le duc de La Force, de l'Académie française, et lit duchesse de La Force; Mme Vesnlteh, le gouverneur général et Mme Olivier, M. et Mme Bastide, marquis de La Fressange, représentant. M. GeorgesBonnet, ministre des affaires étrangères duchesse de Crussol, marquis et marquise de Polignac, princesse Margaret Boncompagni, princesse Marguerite de Broglie, marquis et marquise de Noailles, Mme Mac Lean Freeman, Mme Bates Batcheller, vicomtesse Curial, M. et Mme F. des Closières, princesse Guy.de La Tour d'Auvergne, M. et Mme Edouard Calmetle, prince et princesse Sèvastos, comte et comtesse de Montale, marquis de La Force, marquis et murquise de Breteuil, M. Georges G. Moore, M. et Mme Jacques Greber, M. Braydon, M. René Lara, M. Mortimer Singer, Mme Burke Hoche, M. et Mme Haemmerli, M. A. de Fouquières, M. G.-L. Pringué, M. G. (les Closières, comte J. de Ricaumont, etc.

Le Comité France-Amérique a élu

Comme membre du conseil de direction, M. François de .Tessan, ^ancien sous secrétaire d'Etat aux an'aires étrangères, à la place de M. SoulangeBodin, ministre de France, décédé comme membre du conseil de la section France-Canada, M. Niboyet, professeur à la Faculté de droit, à la place de M. Gustave Zidler, décédé comme membre du conseil de la section France-Amérique Latine, M. Paul Daraour, directeur de la Ligue maritime et coloniale, à la place de M. Maurice Rondet-Saint, décédé, et, comme membre du conseil de la section FranceEtats-Unis, M. James L. Mac Cann, à la place de M. Sediey Peck.

NAISSANCES

M. Jean Ybarnegaray et madame, née Françoise de Lastours, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Béatrix. M. Eugène Ader et madame, née Gaupillat, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Isabelle. 12 mai.

M, et Mme Leroux-Hugon sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Patrick et de leur fille Edith. 17 mai.

M. Robert Aubron et madame, née Odette Guérin, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Guy. Paris, 19 mai.

M. René Baubiet et madame, née Lammerville, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Anne. 25 mai.

Marie-Thérèse, Jacques, François, Odile, Bernard et Christiane Pivet sont heureux de faire part de la naissance de leur petite sœur Marie-France. Paris, 25 mai 1938. Mme Jacques Burin des Roziers, née Claude de Vienne, a heureusement mis au monde une fille, Jeanne-Marie. 28 mai. Le comte et la comtesse Gabriel de Mython sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Anne. 28 mai.

Par PETER FREUCHEN

qf,`' we 1 1, "1

étendu sans bouger très longtemps avant d'oser ramper jusque chez lui.

Peu après, Uvisakavsik renvoya Alakrarina, la femme emÊruntée à Sigdloo, mais lui défendit de retourner avec celui-ci. La situation devint alors critique et cette nuit-là, tandis que le sultan était chez lui avec ses femmes, Sigdloo alla chez son ami Odark et lui confia ses malheurs. Sans répondre un mot, ce dernier retourna avec Sigdloo à Inglefield.

Le lendemain, il faisait beau et tous les chasseurs partirent en mer dans leurs kayaks. Uvisakavsik harponna un narval et chacun en prit sa part, excepté Sigdloo qui refusa la sienne. Un homme épouvanté, dit Uvisakavsik.

Personne ne répliqua. Dans la soirée on vit encore Uvisakavsik puiser dans le tonneau de biscuits.

Le lendemain, nouvelle sortie des chasseurs en kayaks. Sigdloo, guettant le moment favorable, épaula son fusil et tira sur son ennemi. Mais il n'était pas habitué à tirer des hommes ou peut-être son fusil le blâmait-il et il le blessa seulement à l'épaule. Le blessé fit mine de viser, mais avant qu'il ne pût épauler, Odark l'atteignit à la tête et, tombant de son kay"ak, il se noya.

Odark s'empara d'une des femmes d'Uvisakavsik, Mespo, connue pour être la meilleure couseuse de la tribu et pour son extrême bonne humeur. Personne ne l'avait jamais vue se fâcher. Sigdloo reprit Alakrasina qui ne valait pas grand'chose, mais il la préférait à son ancienne, celle qu'il avait vendue à l'homme assassiné. Elle s'appelait Ateetak et c'était, à mon avis, la seule jolie des trois. Mespo, si demandée, était borgne. La troisième fut prise par un beau jeune homme, Apilak, qui avait accompagné le docteur Cook et perdu sa femme pendant son absence. Apilak était d'une beauté exceptionnelle, mais toujours occupé d'intrigues amoureuses.

Telle fut l'histoire qu'on nous raconta à Anarwree et à moi, et on nous servit de la viande tuée par le défunt. Le meurtrier Odark était un des plus beaux hommes que j'aie jamais

rencontrés. Il avait été, au Pôle, le bras droit de Peary, et me dit que le capitaine Bartlett l'avait autorisé à tuer Uvisakavsik. En recrutant un équipage d'indigènes pour son expédition, il avait déclaré qu'il n'avait que faire d'Uvisakavsik et ne voulait pas de lui sur son bateau.' Odark avait vu là un motif suffisant pour le tuer. Il comprenait cependant que les Blancs n'admettent pas que l'on s'entre-tue, et en me voyant paraître il avait craint que je ne l'emmène.

(Traduit de l'anglais par Maurice Rémon.)

(A suivre.) ̃ (Copyright by Albin Michel.)

FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Nicole Merenda, fille de M. Henri Merenda et de Mme Verdier-Merenda, avec M. Etienne Bunau-Varilla, fils de M. Philippe Bunau-Varilla et de madame, née de Brunhoff.

On annonce les fiançailles De miss Diana Pratt avec le capitaine Yves Mottez.

MARIAGES

Hier, en l'église de SaintPierre du Gros-Caillou, a été béni, par le chanoine Canet, curé de la paroisse, le mariage de Mlle VerdéDelisle, fille de M. et Mme Didier Verdé-Delisle, avec M. Stanislas Darblay, fils de M. et Mme Robert Darblay.

La messe a été dite par l'abbé Brunel.

Les témoins étaient, pour la mariée, M. Pierre Verdé-Delisle, son oncle, et la comtesse de Behague, sa marraine; pour le marié: Mme Roger de La Selle, sa grand'mère, et M. Rodolphe Darblay, son oncle. Dans la plus stricte intimité vient d'être célébré le mariage de Mlle Henriette Jégu, fille de M. Henri Jégu, directeur général de 'l'Agence Jégu, et de madame, née da Silva-Hamelle, avec M. Bernard Guéhéneuc de Lano, diplômé de l'Ecole libre des sciences politiques, licencié en droit, fils de M. Joseph Guéhéneuc de Lano et de madame, née Paturel.

Récemment, en l'église SaintLouis des Invalides, était célébré le mariage de Mlle Odile Chaumont, fille de l'intendant général de première classe, directeur de l'intendance de la région de Paris, avec le sous-lieutenant du génie Luis Ribadeau-Dumas, élève de l'Ecole polytechnique.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par Mgr Sudour, protonotaire apostolique, vicaire général de Paris, archidiacre de Saint-Denis. Les témoins de la mariée étaient le capitaine Chaumont, du 22" régiment de tirailleurs nord-africains, et M. Sondée, inspecteur des chemins de fer ceux du marié le général Sivot, commandant l'Ecole militaire d'application du génie, et le docteur Ribadeau-Dumas, membre de l'Académie de médecine, médecin de la Salpêtrière.

En l'église de la Rochelle (Haute-Saône) a été célébré le mariage de Mlle Claude de SaintMichel, fille de M. de Saint-Michel et de madame, née de Prémorel, avec M. Claude-André Paillard, fils de M. André Paillard, décédé, et de madame, née Maurice Simon. Les témoins étaient pour la mariée, le colonel de Prémorel, son oncle pour le marié, M. Etienne Paillard, son oncle.

Après la cérémonie, réception au château de la Rochelle.

En la chapelle de l'Archevêché, a été béni dans la plus stricte intimité le mariage de Mlle Madeleine Oberthur, fille de M. Gustave Oberthur et de madame, née Lortz, avec M. Jean Cartier-Bresson, fils de M. Pierre Cartier-Bresson, mort pour la France, et de madame, née Oberthur.

Les témoins étaient pour la mariée, M. René Oberthur, son oncle pour le marié, M. A. Cartier-Bresson, son oncle.

Vient d'être célébré le mariage

De Mlle Pia Besenfelder avec M. Lucien Lévy.

DEUILS

Nous apprenons la mort de la vicomtesse de Grollier. Elle était la mère de la comtesse de Noinville et de la vicomtesse S. du Pontavice. Les obsèques auront lieu le vendredi 3 juin, à dix heures et demie, en l'église de Boussay (Indre-etLoire).

Nous apprenons la mort de M. Joseph Perceval, capitaine de cavalerie en retraite, ancien surveil-

Peter Freuchen.

lant général des terrains de la Société de steeple-chases de France, décédé à l'âge de soixante-quinze ans.

On nous prie de faire part de la mort, à Troyes, en son domicile, 44, boulevard Gambetta, de Mme Charles Vignes, née Madeleine Pignerol, vice-présidente du comité des dames du département de l'Aube de la S. S. B. M.

Nous apprenons la mort de M. Victor Meignan, ancien zouave pontifical, chevalier de l'ordre de Saint-Sylvestre, décédé dans sa quatre-vingt-douzième année. Selon le désir du défunt, les obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

M. Robert Pillivuyt, le docteur et Mme Pons, M. André Pons, Mme Eugène Pillivuyt, Mme Marcel Pillivuyt et toute la famille ont la douleur de faire part de la mort de Mme Albert Pillivuyt, née Lebrat, leur mère, belle-mère, grand'mère, belle-soeur et parente, décédée le 31 mai à Foëcy où les obsèques seront célébrées, en l'église protestante, le vendredi 3 juin, à quatorze heures.

Le vendredi 3 juin, à dix heures, le Chapitre de Notre-Dame fera célébrer une messe anniversaire pour M. Louis Vierne, organiste de la cathédrale.

Un service funèbre pour le repos de l'âme de Mme Sadi Carnot, décédée à Rome le 13 mai et inhumée à Lisieux le 21 mai, sera célébré à Paris le mercredi 8 juin, à onze heures trente, en l'église de Saint-Pierre de Chaillot. Ni fleurs ni couronnes.

MM. Albert et Paul Triefus, Charles, Paul, Auguste Ettlinger, Mme M.-F. Bernard font part de la mort, à Londres, de Mme F. Triefus, leur mère et s.ceur.

Mme Robert Braun et ses filles, Mme Enos, M. et Mme Pierre Alcan, dans l'impossibilité de répondre aux nombreuses marques de sympathie qui leur ont été témoignées, prient tous leurs amis de trouver ici l'expression de leurs remerciements émus.

On annonce le décès de M. Maurice Appel, survenu le 21 mai 1938.

Le baron von Cramer Klett, ancien conseiller de la Couronne de Bavière et chambellan pontifical honoraire, a succombé, à l'âge de soixante-quatre ans, au château de Hohenaschau (Bavière).

On annonce la mort

De Mme Pierre Saussier, à Paris; de Mlle Anne Lange.

Valfleury.

PETIT CARNET

Conservation des fourrures pendant l'été à l'ancien tarif. Fourrures Renél, 5, avenue Victor-Hugo. (Kléber 70-61).

Pentecôte à Deauville.

Ouverture du Normandy Hôtel, de l'Hôtel du Golf, des Tennis et du New Golf.

Au Casino on jouera à la roulette avec les plus grands maxima dès le 1" juin.

La Haute-Savoie se prépare à recevoir brillamment ses hôtes. On annonce d'Annecy, la réouverture annuelle de l'Impérial-Palace pour le samedi 4 juin prochain.

Profitez des beaux jours Passez la Pentecôte à Evian, sur les bords du lac Léman. Les Hôtels Royal et Splendide sont ouverts. Prix, adaptés aux circonstances actuelles. Avant de vous décider

pour l'achat d'une bonne voiture, ne manquez pas de consulter la rubrique

« Voitures sélectionnées »

qui paraît en page 6.

Smart.

'ACTUAIITES.-

LE PRIX DE LA RENAISSANCE.

.a été décerné hier à M. Jean Fréville (X) que l'on voit ici auprès de MM. Jean Vignaud, A. de Monzie

et de Mme Pomaret.

£x II wêz et Yxid oaajdxW

o cuun~u~J ~ujLL

Précisions sur les souliers Jamais autant qu'aujourd'hui, la chaussure n'a été à l'honneur. La confection offre maintenant à toutes les femmes de ravissants souliers, pour chaque heure du jour et de la nuit. Leurs dernières caractéristiques sont, par ordre de priorité, les associations de couleurs, le goût des figures, ornements et lacets de teintes vives, et la faveur donnée aux semelles épaisses, décorées sur leurs faces internes et externes, comme les cothurnes byzantins.

Pour l'été, les mariages classiques du blanc avec le marron, le bleu ou le noir, se présentent en escarpins et richelieu assez montants sur le coup de pied, et pour le sport le gros « brogne » monté sur semelle capitonnée comme un pneu, concttrrence tout autre forme.

Pour l'après-midi, la sandale à lanières entrecroisées et le soulier montant ouvert sur les orteils se présente le plus souvent en veaux veloutés garnis de cuir brillant en teintes contrastantes. Les talons en sont très haut et f ort étroits « la mode italienne.

Pour le soir, le cothurne hflut lacé à semelle de coloris gai, découpée en feston sous le pied et la sandale brodequin, à talon intérieur et épaisse semelle recouverte de deux ou trois tons, se partagent la faveur des femmes. Dorées ou argentées, ou en crêpes de couleurs claires, elles sont précieuses comme des bijoux et s'adornent de broderies, d'incrustations miroitantes. Pour l'été, la plage et le farnienlefles mêmes formes de sandales cousues sur des semelles de liège, et taillées dans des toi- les ou des raphia tressés accom- pagneront à rauir pyjamas et shorts. Comtesse de S. L'Exposition Aldo Severi Par sa valeur et son importance, l'exposition du peintre italien Aldo Severi se classe parmi les manifestations marquantes de la saison parisienne. L'ensemble réuni à la Galerie Charpentier est intéressant et varié. Voici le portrait équestre de Mussolini, en tenue de général en chef de la Milice cette effigie, saisissante de vie, fut exécutée par l'artiste à la villa Torlonia. La peinture d'histoire s'enrichit ainsi d'une pièce capitale. Toute une assemblée l'entoure princesse Barberini Scialla, princesse de CaramanChimay, Mrs Barker Shelden, Mme d'Hvbotiville, Mme Salerni, Mme Moore van Loonge, M. Gérard Hauptmann, le docteur Dufourmentcl, plusieurs gracieux enfants. Expression du visage, intelligence du regard, langage de l'attitude coniinnent, en chacune de ces œuvres, la clairvoyante psychologie du peintre. Et c'est d'une palette colorée qu'il traduit, avec une rare sincérité, sa découverte de l'âme et du caractère du modèle. Cette observation, cette lecture des signes essentiels de la vie, on les retrouve aussi bien dans les tableaux de fleurs que dans lcs paysages. Grand voyageur, Aldo Severi a fixé le souvenir enchanteur de ses escales. Seul, un esprit cultivé, servi par une technique approfondie de coloriste, pouvait laisser sur la toile le reflet sensible de l'émotion ressentie. Et dans ces atmosphères vraies des horizons lointains, c'est encore toute la belle franchise de l'artiste qui se donne libre cours. Paul Hermant.

m^^i

Les galas de musique

au Salon

L'orchestre de la Schola Cantorum, sous la direction de M. Nestor Lejeune, donnera demain jeudi, à 17 heures, un concert consacré aux œuvres d'Albert Roussel.

Ce concert sera radiodiffusé par les soins du Poste Parisien.

~#I"I""###I######'#i##

Dans un cadre ravissant à deux pas du Louvre

et des Tuileries a été créé pour vous LE CERCLE FAMILIAL DES TUILERIES

4, rue Saint-Roch

Plus de soucis domestiques Appartements tout confort Cuisine toute au beurre, justement renommée Mobilier personnel Conditions forfaitaires raisonnables Service médical

MEMES ORGANISATIONS Au Parc Monceau «.

Cercle familial Monceau

18, rue de Naples (8')

Au Bois de Boulogne

Cercle familial d'Auteuil

1 ter, rue Chanez (16')

(Cinquième année)

Noté sur mon Bloc Well, 21, rue Royale.

Chemisier, tailleur sport. Modèles exclusifs pour la plage, la campagne et le voyage. Des articles qui vous plairont et dont les prix vous décideront.

t

Le Gala du Grand Prix au Ritz. Le Ritz organise cette année pour le soir du Grand Prix un dîner spécial de gala aux couleurs franco-anglaises.

Revillon, 40, rue La Boétie,

informe sa clientèle qu'il a reçu un choix exceptionnel de renards argentés et de renards bleus de toute première qualité.

Fourrures, manteaux, tailleurs et chapeaux.

Revillon signifie Confiance, Qualité, Elégance et Meilleurs Prix.

Les Soieries F. Ducharne,

20, rue de la Paix, solderont aujourd'hui, demain et aprèsdemain, de 9 heures à midi et de 14 heures à 18 heures, des fins de séries, tissus de plein été.

Jérôme, 140, Fg-Saint-Honoré, solde aujourd'hui ses très beaux manteaux et tailleurs, robes 'd'après-midi et du soir, robes de lainages à partir de 450 fr. Pour la ville,

pour la campagne.

Tapis 102 sera votre fournisseur. 102, Fg-Saint-Honoré. Ely. 72-82.

Riche collection d'été

sacrifiée depuis 100 fr.

(val. réelle 800 à 1.200 fr.), les 1", 2 et 3 juin. Robes, manteaux, tailleurs imprimés. Coupons dep. 15 fr. le m. Chez Jeanclaudc,. 2, rue de la Paix.

Fourrures.

Les Fourrures Rosal soldent, cette semaine Capes, Renards, Astrakan, Castor, etc. 71, avenue Victor-Emmanuel (Roule). Les plus belles perles

de culture au monde

sont chez Técla,

2, rue de la Paix, Paris.

Suzy.

NÉE

DANS UN CYCLONE 1

Le Cyclone est l'appareil

dins l?';1. viennent se déposer

k. en ï;rt ^e fabrication les impal-

en :;d ~e imbrication tes impol- i-

pDfc.'M r.'Jpicules de la Poudre

ce bcAUTÈ. Celle-ci doit à ce

procédé l'extraordinaire ténuité

qui vous assure le teint mat et

velouté déjà célèbresous le nom

de "CARNATION COTY".

POUDRE DE BEAUTÉ

Huit tons nouveaux

et les dernières créations

BANANE et CARIOCA

Prix pour la France

Boîte grande contenance

20 Frs

Contre I Fr. 95 en timbres-postc

adressés à COTY (Service F.P.11)

13, Bd de Versailles. Suresnes (Seine)

vous recevrez un échantillonnage de

nos teintes les plus modernes.

COTY

''l'##~II##I'

LA IOURBBEE

'La Flamme du Souvenir

A 18 ù. :io. à l'Arc do TriompDe «Les Loups du Bois-le-Prôtro » (73« et 128« D. I.). Groupement des « Louveteaux ». Union des Garibaldiens de l'Argonne et Volontaires italiens dmiô l'armée française.

Conférences

A in h. 30, au Cercle Interalliés « visites italiennes », par M. Henry Bordeaux.

A 17 h. 15, 107, rue de Bivoli i « Vuillurd et son temps », par M. Gé- rard Baucr.

Banquets:

A 20 heures, 22, avenue de l'Opéra Dîner des Affinités françaises, sou.s la présidence de M. Lo Provost de Launay. M. Mlrnuulioux, président des Anciens Combattants français en Italie, parlera des « rapports francoitaliens' ». Les courses

A 11 heures Le Tremblay.

Plus de cent avions chinois et japonais se livrent bataille dans le ciel d'Hankéou

(Câble < Figaro »)

HONG-KONG, 31 mai.

Plui de cent vions ont pris part aujourd'hui à la plus grande bataille qui ait eu lieu depuis le début des hostilités. La bataille a eu lieu près de Hangkéou et a duré une heure. Trente-six avions de bombardement et dix-huit avions de chasse japonais se sont affrontés contre un nombre équivalent d'avions chinois. Les Chinois annoncent' qu'ils ont abattu quinze avions de chasse japonais cependant les Japonais déclarent que vingt avions chinois ont été descendus. Il est peu probable que le nombre des pertes de part et d'autre soit moins élevé.

Bombardement

systématique de Canton Hong-Kony, 31 mai. Canton a subi, encore, ce matin, un violent bor '>ardement. On ne possède pas encore de détails sur ce nouveau raid des avions nippons.

La ville offre un aspect désolant; ceux des habitants qui ont échappé

SUITES DE LA PREMIERE PAGE 1

LES MENUS DES SOU' J'apprends alors que le Roi est c grand connaisseur en vins de 1 France. Il ne veut qu'une seule année de champagne qu'il aime très sec l'année 1928. Le Vosne-Romanée est classé par lui au premier rang des vins de table. Sur ces indications, on va fouiller derrière les fagots. Les portraits de famille Mais M. Colas n'a pas seule- i ment visité les cuisines du palais royal, il s'est rendu chez le plspto- graphe des Souverains et il a choisi quelques magnifiques por- traits, sans solennité, qui mon- trent les petites princesses afïec- tueusement blotties contre leurs parents. Une seule épreuve re- ] présente un roi botté, casqué et brandissant le bâton de mare- chal concession à la tradition. C'est une intention charmante de Mme Lebrun. Elle tou- chera certainement nos hôtes au- gustes, qui trouveront, dès leur arrivée, l'atmosphère familiale qui leur est chère, grâce à ces frais visages d'enfants, qui leur • souriront dans leurs cadres. Le logement des Souverains a fait, bien entendu, l'objet de d'hôtel et valets de pied français d'hôtel et gouvernantes français se mettront à la disposition de la suite, venue de Londres. Précisons que les bagages de la suite du Roi seront rouges et jaunes, ceux des dames d'honneur de la Reine bleus et jaunes, ceux de S. M. le Roi George, uniformément rouges, et ceux de S. M. la Reine Elisabeth, bleus.

On a, d'autre part, commandé pour les chambrés royales des draps bleus et roses que l'on dit, néanmoins, d'une sobre élégance. La gare d'un jour

On s'est demandé, avec un peu d'inquiétude, comment les Souverains et les officiels qui les accueilleront à la descente du train pourraient donner quelque majesté à l'arrivée à la gare du Bois de Boulogne, en partie occupée par un café, et surtout à la sortie par une porte étroite et peu décorative.

Que l'on se rassure. Une gare c postiche » sera installée boulevard Lannes. Elle ne servira que pendant quelques minutes et sera aussitôt démontée.

Tous les chefs de gare de Fran-

AUJOURD'HUI, LE DERBY D'EPSOM

Elle provoque la même fièvre, le même trouble, la même exaltation et sème la ruine ou la fortune, transporte tout un peuple.

Cette année l'écurie du roi d'Angleterre sera représentée au Derby et de toutes parts des télégrammes affluent à Buckingham Palace. Depuis une semaine la presse ne cesse de commenter les chances des favoris. L'Aga Khan renouvellera-t-il ses précédentes victoires ? Il a engagé dans la course deux « coïts » rapides et dangereux, T ahir r et Mirza 11. Lord Astor avec Pound Foolish et Cave Man réalisera-t-ii l'ambition de sa vie de gagner une fois le Derby ? Bien qu'il ait été récemment amputé des deux jambes et contre l'avis de ses docteurs, sir Abe Baley est venu de l'Afrique du Sud pour faire courir son pou-

BREVE SEANCE AU PALAIS-BOURBON '~I

Les questions extérieures seront traitées en commission. A la Chambre et au Sénat, jour est pris à la commission des affaires étrangères pour entendre M. Bonnet. Le huis clos, tempéré d'indiscrétions, suffira pour calmer les curiosités parlementaires.

Dans les couloirs, l'élection de I Saintes est une histoire du Front jlllt sur laquelle à gauche on préfère ne pas insister et le congrès de Royan ne parait pas devoir, dans le prochain avenir, provoquer le bouleversement que les militants peutêtre désirent.

La délégation des gauches, où l'unanimité fut loin d'être parfaite entre les socialistes et les communistes,, hier, veillait sans grand bruit sur cette morne rentrée. La délégation est indignée .des bombardements de villes ouvertes elle l'a proclamé elle ira le répéter à M. Daladier. Que faire de plus ? S'ajourner à demain parut sage. A quoi bon des geste.- de travail, qii, d on n'a -ien à faire? Pourquoi parler quand on n'a rien à dire ? On s'en alla.

C'est peut-être pou expliquer cet t lassitude apparente de la Chambre que le secrétariat a fait distribuer le recueil des lois (443 pa-ji) délibérées au Parlement en 1937. La production des textes f t intense l'an i- é dans nos fabriques législative et le stock national de 194 lois réunies dans le joli volume publié hier est impressionnant. Le public des tribunes n'eut pas même la distraction de

)

aux derniers massacres, mais qui ont eu leurs maisons démolies, er:ent dans la cité. De nombreux autres se sont réfugies à HongKong toute la journée, hier, on y a vu arriver des milliers d'hommes et de femmes sur le visage desquels se lit encore la terreur. Désemparés, ne sachant où loger, ils vont çà et là dans lès rues, n'ayant même pas de quoi manger. La division Doïhara

aurait perdu

4.000 hommes

Hankéou, 31 mai. Un porteparole militaire chinois a annoncé que 10.000 Nippons, sous le commandement du lieutenant-général Doïhara, avaient été pris par surprise par les Chinois sur une distance de quinze milles entre Lanfeng et Kaifeng, dans l'est de la province du Honan.

On annonce, d'autre part, que les troupes de. Doïhara ont subi 4.000 pertes depuis le moment où elles ont pénétré dans l'est du Honau.

VERAINS ANGLAIS ce vont fredonner avec mélancolie le refrain des saisons passées « Si j'étais chef de gare de cette [gare-là » a

La revue de Versailles La revue de S'atory, supprimée, sera remplacée, le .30 juin, par un défilé qui aura lieu avenue de Paris, au cœur de Versailles. Le terrain de Satory se serait, en effet, révélé peu pratique, étant donné l'importance des effectifs rassemblés.

Plusieurs dizaines de milliers d'hommes, venus des garnisons les plus diverses, inclineront les drapeaux devant le Roi, qui se tiendra dans une petite tribune élevée près du château. Les éléments motorisés seraient particulièrement nombreux.

Les personnalités masculines seules seront invitées à cette imposante parade qui durera deux heures. La reine Elisabetli se rendra directement au château où le Roi la rejoindra avant le déjeuner.

Ajoutons que ce déjeuner, servi dans la Galerie des Glaces, ne comportera pas 400 couverts, comme on l'avait d'abord prévu, mais 150 seulement, chiffre déjà respectable. L'ordonnance du repas y gagnera certainement et la saveur des conversations assurées d'un généreux panachage littéraire.

Reconstitution historique Au cours de leur visite du château, on projette d'offrir aux souverains un spectacle inoubliable. Leurs Majestés, conduites à la tribune de Louis XIV, dans la chapelle, dans le tonnerre des orgues, apercevront à leurs pieds une assemblée, de fidèles habillés et perruques à,la mode du grand siecle. Il ne s'agit encore que d'un projet, mais cette évocation historique, si l'on trie expertément la figuration, serait certainement très émouvante.

Elle serait suivie d'une promenade, en voitures, dans les allées du Parc, tandis que joueraient au soleil toutes les grandes eaux. Vedettes ? Yacht ?

Pourquoi pas torpilleur. ? Enfin faisons-nous l'écho des difficultés que rencontrerait le Protocole pour trouver les embarcations destinées au voyage du Roi et de la Reine du Quai d'Orsay à l'Hôtel de Ville.

La marine n'aurait proposé que des vedettes trop imposantes, ou trop petites, et l'on songerait à utiliser un yacht.

Pourquoi ne pas faire venir, plutôt, un torpilleur de petit tonnage et ne pas montrer au Roi, amiral de Sa Flotte, la belle tenue, h bord et sur le parcours, tout au long des berges, de ^îos marins de France ? ,2

Georges Ravon.

lain Golden Sooereign, qu'il estime imbattable, Le favori est incontestablement le poulain de miss Morriss, Pasch,que doit monter le plus célèbre des jockeys anglais, Gordon Richards, bien qu'il se soit cassé, il y a quelque cinq ou six jours, le gros orteil du pied droit et qu'il se voit obligé de chausser des bottes spéciales. Après lui, le second favori est le cheval français Bois I{oussel, acheté par l'honorable lord Peter Beatty et qui a été entrainé par FredDarling.

Mais la course du Derby réserve toujours des surprises et parmi les 23 partants se révélera peut-être un « colt inconnu qui donnera la fortune aux parieurs qui n'ont pas suivi les conseils des camelots d'Epsom.

Gérard Boutelleau.

le feuilleter. Su déception, fut grande. Douze minutes de séance sans débat, telle fut pour lui la rentrée. Henri Vonaven.

Dans lès couloirs du Sénat Impressions de rentrée Dans la salle des conférences, les sénateurs nombreux, heureux de se retrouver après une longue absence, échangèrent leurs impressions. Du contact avec leurs électeurs des campagnes ils rapportent cette impression que la mystique du front populaire s'est fortement atténuée, Par contre les électeurs les électeurs sénatoriaux surtout gardent aux membres de la Haute Assemblée une vive reconnaissance des efforts qu'ils ont fait pour les défendre.

̃ Les deux cabinets à direction socialiste ont apporté aux paysans des sacrifices sans aucune compensation. Leur chute n'a causé aucun regret. La conclusion de ces observations est que les élections du mois d'octobre n'apporteront point de modifications notables au Luxembourg.

Ah, disait un sénateur, si le parti radical s'inspirait de la leçon que vient de donner l'élection de Saintes, il pourrait reprendre sa position prépondérante dans Ici direction des affaires du pays.

'̃If. B.

«AUTO-

ADMINISTRATION DANS LE CADRE de la souveraineté 1 nationale »

Tel serait, selon M. Krofta le nouveau statut

des « nationalités » en Tchécoslovaquie

Prague. 31 mai. Le Pesti Uirlap publie une interview que son correspondant Doros a obtenue de M. Krofta. ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie. Celui-ci a déclaré notamment qu'on songeait a donner aux nationalités une sorte d'auto-administration dans le cadre de la souveraineté nationale. On serait assez disposé a-t-il ajouté, à substituer le terme de « nationalités » a celui de « minorités », ce que l'on fait déjà dans la plupart des cas d'ailleurs.

En ce qui concerne la PetiteEntente, M. Krofta a rappelé la dernière conférence du Conseil permanent de la Petite-Entente, à Sinaïa, où la collaboration entre les trois Etats s'est affirmée de nouveau.

n.e .1..f-n" ~1. 1., T£>1,

~yuriu~ aua uwauvu~

\jU.Hlll> avec les autres Etats, U-. ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque a déclaré que la France reconnaissait toutes ses obligations envers Prague et qu'elle l'avait affirmé, tout récemment encore. H n'existe pas de convention analogue avec la Grande-Bretagne, a ajouté M. Krofta, mais la Tchécoslovaquie est reconnaissante à ce pays pour le vif intérêt qu'il a manifesté ji l'égard des problèmes tchécoslovaques. Le gouvernement tchécoslovaque reste fidèle à la Société des Nations encore que M. Krofta ne se fasse pas d'illusions sur la réalisation d'une S. D.N. parfaite. Mais le ministre croit que l'organisme de Genève se raffermira prochainement.

Les ministres de France et de Grande-Bretagne chez M. Hodza

Prague, 31 mai. M. Hodza, président du Conseil, a reçu hier M. Dp Lacroix, ministre de France, et M. Newton, ministre de GrandeBretagne.

M. Jan Masaryk, ministre de Tchécoslovaquie à Londres a eu également un entretien avec le chef du gouvernement.

La mission française en Angleterre

visite une école

d'entraînement aérien Londres, 31 mai. Les membres de la mission aéronautique française ont quitté Hendon ce matin, à bord d'un avion de transport de la Royal Air Force, pour se rendre à Hullavington, dans le comté du Wiltshire, où se trouve une école de pilotes dont ils ont inspectéi .les appareils et où ils ont étudié les méthodes ̃ d'entraîne- ment adoptées en Angleterre. La mission, française est rentrée à Londres à 17 heures.

M. Charles Corbin, ambassadeur de France, a donné, en l'honneur du chef de l'état-major de l'armée de l'air et de ses collaborateurs, un dîner auquel assistaient notantment sir Kingsley Wood, ministre de l'air; le capitaine Harold H. Balfour, sous-secrétaire d'Etat à l'air; M. BUSSIERE.

.préfet de l'Oise, qui vient d'être nommé directeur de la Sûreté nationale.

Interruption

des négociations

économiques

anglo-allemandes

(Téléplume « Figaro •»)

Berlin, 31 mai. Les négociations économiques anglo-allemandes qui se sont poursuivies à Berlin depuis une dizaine de jours entre sir Frederick Leith Ross et les autorités allemandes ont été momentanément interrompues. Le différend est venu du fait que le gouvernement allemand n'est pas disposé à accepter la totalité des obligations financières contractées à Berlin par le gouvernement autrichien avant l'annexion allemande. I! se peut également que ces négociations aient révélé des divergences beaucoup plus importantes. Le Cabinet britannique qui doit se réunir demain examinera atten- tivement le rapport détaillé que vient d'envoyer sir Frederick Leith Ross, actuellement à Berlin.

♦

Nouvel enlèvement d'enfant

en Floride

(Câble ,Figaro »)

New-York, 31 mai. Un enfant de 5 ans, le petit Cash, vient d'être enlevé dans la petite ville de Princetown, en Floride. Ses ravisseurs réclament une rançon de 350.000 fr. Ils ont fait savoir aux parents que leur fils ne leur serait rendu qu'après l'envoi de la somme de-

mandée.

.̃ • <

LE Dr HENLEIN ferait très prochainement un nouveau voyage à Londres Le gouvernement du Reich serait au courant de ses projets

(Téléphone < Figaro »)

On laisse entendre ce soir à Berlin que le Dr Henlein aurait l'intention de venir à Londres très prochainement.

On se souvient que lors de la visite en Grande-Bretagne, le 12 mai, M. Henlein s'était entretenu avec un très grand nombre de personnalités anglaises, notamment sir Robert Vansittard, M. Winston Churchill, sir Archibald Sinclair et M. Harold Nicholeon.

A la suite de ces conversations, M. Henlein a pu repartir avec l'impression que l'Angleterre ne saurait approuver des revendications trop exagérées de la part du parti sudète, et les conseils qu'il avait pu recevoir étaient tous de modération.

Trois semaines se sont' écoulées depuis la venue,du chef sudète à Londres, semaines pendant lesquelles la question tchécoslovaque a tenu en éveil l'attention du monde entier, pendant lesquelles, toujours sur la même question, les principaux Etats européens ont tenu à définir leur position. Si M. Henlein se rend à Londres au début de la semaine prochaine, ce dont on parle dans les cercles berlinois aujourd'hui, c'est que les négociations depuis quelque temps en suspens auraient enfin une chance d'aboutir.

D'autre part, il est certain qu'une telle démarche serait

AUX COMMUNES

M. Chamberlain fer a aujourd'hui une importante déclaration sur la mobilisation anglaise en cas de guerre (D'un de nos correspondants, par téléphone.)

LONDRES, 31 mai.

Lorsqu'un nouveau premier ministre vient d'être élu, qu'il soit conservateur ou travailliste, la tradition veut que dans l'une de ses premières déclarations il renouvelle aux Communes la promesse qu'a faite son prédécesseur « de ne pas imposer la conscription en temps de paix ».

M. Chamberlain n'a pas failli à la règle. On le sait une fois pour toutes, le service militaire ne sera jamais imposé en Angleterre en temps de paix. Ceci dit, il n'est pas moins vrai que si l'Angleterre se trouve engagée dans une guerre européenne, elle sera obligée de mobiliser comme toutes les autres puissances. Mais jusqu'à présent, le gouvernement n'avait pas jugé nécessaire de reconnaître cette vérité élémentaire.

,Or, hier soir aux Communes, Sir Thomas Inskip laissa entendre que le gouvernement avait déjà examiné un certain nombre de mesures, notamment un service d'enregistrement qui permettrait de faciliter l'application du décret de mobilisation si la guerre était dé- clarée.

« La guerre est-elle donc la mobilisation ? »

« Le gouvernement a donc l'intention d'imposer la conscription dès le début de la guerre, s'ecrièrent aussitôt les membres de l'op-

M. Roosevelt entend reprendre la discussion

de la réforme administrative

Washington, 31 mai.' Une importante conférence politique s'est tenue à la Maison Blanche. M. Roosevelt a discuté avec les présidents du Sénat et de la Chambre et les principales personnalités du Congrès, de la possibilité de reprendre la discussion de la réforme administrative pendant la session parlementaire actuelle.

M. Aayburn, un des chefs démocrates de la Chambre, a déclaré en sortant de la Maison Blanche, qu'il annoncera bientôt la décision qui sera prise. Si M. Roosevelt réussis-

~~15~ Ll~L~v

ETRANGER

Une cérémonie''

franco-roumaine

Bucarest, 31 mat. Aujourd'hui, à 11 heures, a eu lieu à la' Fondation Carol une grande cérémonie franco-roumaine, au cours de laquelle on a offert à M. Paul Monte), de la Sorbonne, l'épée d'honneur d'académicien français, dont les fonds sont dûs à une souscription internationale, sous les auspices de l'Université du roi Ferdinand Ier de Cluj.

L'évêque Nicolas Colan, ministre de l'éducation nationale, a présidé cette cérémonie en présence de M. Adrien Thierry, ministre de France à Bucarest.

Lord Nuffield

et le réarmement aérien britannique

Londres, 31 mai. Avec l'approbation du ministère de l'air, le iiche industriel anglais lord Nuffield, a demandé aujourd'hui au Conseil municipal de Birmingham, l'autorisation d'acheter 13u arpents de terrain en vue de la construction d'usines qui seraient spécialisées dans la fabrication des avions militaires.

En Autriche

les Allemands saisissant des patrimoines

Vienne, 31 mai. Le Linzer Volksblatt annonce que le patrimoine du compositeur Frich Wolfgang Korngold, de Saint-Konrad, commune de Hoselberg, a été saisi ainsi que celui du d capitaine Karl %Veller de Gmund, ancien chef régional du Front patriotique.

BERLIN, 31 mai.

faite en plein accord avec le gouvernement du Reich qui, abandonnant une politique plus vindicative, se plierait à cette procédure. Ce que Sudètes comme Allemands attendraient de cette entrevue du D' Henlein avec les dirigeants anglais, ce serait l'assurance que la Grande-Bretagne accueillerait avec bienveillance le projet de règle- ment des minorités, projet qui réaliserait à peu de chose près pour la Tchécoslovaquie ce que l'Angleterre a dû faire avec l'Irlande.

De nouvelles violations de la

De nouvelles violations de la frontière tchécoslovaque par les

s ̃»..

position travailliste. C'est donc la mobilisation qu'il prépare ? >, demandèrent-ils stupefaits.

Cet après-midi l'opposition harcela M. Neville Chamberlain de questions à ce sujet. Elle demande la publication d'un Livre blanc, un débat. Le Daily Mail et le Daily Express annoncent l'événement comme une nouvelle sensationnelle. Les groupes parlementaires se consultent, une atmosphère d'agitation, presque de crise règne à Westminster. On pourrait croire que c'est seulement maintenant que le peuple anglais s'aperçoit que la guerre n'est plus une affaire c de spécialistes »,

A la suite d'une réunion ministérielle, le premier ministre a décidé de faire demain aux Communes une déclaration importante au sujet de l'organisation des services nationaux «ri cas de conflagration. Il déclara qu'un projet de loi demandant au Parlement d'accorder au gouvernement le droit d'introduire une certaine forme de conscription nationale si la situation le tion le nécessite sera présenté ( èê nécessite sera présenté si la situation le rend nécessaire. M. Neville Chamberlain dira que le gouvernement manquerait à tous ses devoirs s'il n'avait pas considéré à l'avancé les mesures indispensables.

M. Neville Chamberlain a décidé de faire cette déclaration après avoir reçu une délégation d'un certain nombre de députés conserva-

sait à forcer la reprise de la dis- cussion de cette loi, il remporterait i une importante victoire politique, qui serait interprétée comme une nouvelle preuve que les partisans du New Deal sont encore plus actifs au sein du parti démocrate que les éléments conservateurs. Les premiers résultats obtenus aux élections de Floride, de Pensylvanie et d'Ogeron, ont démontré la force du New Deal et ont servi d'encouragements pour M. Roosevelt, et d'avertissement pour les conservateurs du parti démocrate. rt

Le roi d'Italie sur la tombe des parents de M. Mussolini Rome, 31 mai. Le roi Victor Emmanuel visitera, le 8 juin prochain, les tombes des parents de M. Mussolini au cimetière de San Cassiano, près de Forli.

Le souverain profitera de l'occasion qui lui est offerte par l'inauguration qui aura lieu précisément le 8 juin de l'Exposition des travaux de Melozzo da Forli, peintre qui fut célèbre au quinzième siècle. AUTRICHE. Tous les bâtiments de Vienne arborent le drapeau à croix gammée en commémoration de la bataille du Jutland. CITE DU VATICAN. L'Osservatore Romano annonce que tous les biens immobiliers et mobiliers, de l'abbaye de Saint-Lambrecht, en Styrie, ont été confisqués par l'Etat.

GN~A'DE-BaBrACA'B. Le secrétaire d'Etat au Foreign Office a nommé M. David John Montagu, conseiller à son ministire, air poste de sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires étrangères.

POLOGNE. Suivant les milieux politiques polonais, M. voit Ribbentrop, ministre des affaires étrangères du Reich, se rendrait le 15 juin â Varsovie, en visite officielle.

La Yougoslavie élimine la Suède pour la Coupe Davis

A Zagreb, hier, les ultimes rencontres ont été jouets, ou plutôt l'ultime rencontre, puisque Schroider, blessé, a déclaré 'forfait contre Puncec. Le Yougoslave Pallada a battu Rohlson par 7-5, 7-5, 6-1. La Yougoslavie gagne donc par i victoires à 1.

avions du Reich, ces jours derniers, ont fait l'objet d'une note que le Dr Mastny, ministre de Tchécoslovaquie à Berlin a présentée aujourd'hui au ministre des affaires étrangères. Le gouvernement tchèque ne fait aucune protestation, ne demande aucune sanction, mais tient seulement à porter ce fait à ta connaissance des autorités allemandes intéressées.

Les techniciens allemands rappelés en Allemagne On apprend que des ordres ont été donnés afin que tous les ingénieurs et spécialistes, de nationalité allemande employés dans les firmes étrangères, regagnent l'Allemagne. La raison donnée comme motif à de telles mesures est le besoin de l'Allemagne de tous ses techniciens afin d'arriver au plein développement du plan économique qui doit être réalisé dans les quatre ans qui vont suivre.

Les ambassades allemandes, dans chaque pays, seraient-chargées de l'organisation des mesures à prendre en vue du départ des sujets germaniques appartenant à ces catégories.

teurs qui demandèrent au premier ministre de mettre dès maintenant en vigueur le service d'enregistrement national, ce qui faciliterait incessamment l'application du décret de mobilisation.

G. B.

Le chancelier Schuschnigg a quitté le. Belvédère (Téléphone < Figaro »)

Berlin, 31 mai. Le Dr Schuschnigg a quitté ses appartements du Belvédère aujourd'hui. Aucune indication n'a été donnée quant à la nouvelle résidence de l'ancien chancelier mais on croit qu'il est encore à Vienne.

L'entré* en fonction

du nouveau gouvernement du « pays d'Autriche » Vienne, 31 mai. Le docteur Frick, ministre de l'intérieur du Reich, a présidé, cet après-midi, dans la salle historique du congrès de Vienne, la cérémonie solennelle d'entrée en fonctions du nouveau gouvernement du pays d'Autriche. Il était entouré de M. Burckel, commissaire du Reich pour l'Autriche; de M. Seyss-Inqunrt, satthalter, et de nombreuses personnalités nationales-socialistes et de l'armée.

Les Autrichiens

peuvent difficilement

se rendre à l'étranger Vienne, 31 mai. Les autorités font de grandes difficultés aux Autrichiens qui veulent se rendre à l'étranger. Ils doivent obtenir plusieurs autorisations de différentes administrations, notamment une attestation de n'avoir pas de dette envers le fisc et un certificat d'après lequel la sortie du pays ne semble, pas être suspecte.

On voit tous les jours des centaines de gens faisant la queue devant les différentes administrations pour accomplir ces formalités. Celles-ci durent en moyenne deux semaines et ce délai est plus long encore pour les juifs qui veulent se rendre à l'étranger. Il arrive même que les délais pour les départs soient dépassés à cause de la longueur des formalités à accomplir et, dans ce cas, tout est a ecommencer.

PARIS

♦ LA PLAQUE COMMEMORATIVE DU MARECHAL FAYOLLE, 18, avenue de La Bourdonnais, a été inaugurée hier, par la municipalité de Paris.

PROVINCE

LE GROUPE PARLEMENTAIRE DU P. S, F. ilëiini avec le bureau politique, ce groupe, présidé par M. J. Ybarnegaray, a décidé de présenter un candidat dans la première circonscription de Saint Etienne à l'élection du 12 juin. M. Aug. Rony a reçu mandat d'y défendre le programme du parti. ♦ AUX USINES LATECOERE, la grève dure toujours. Les deux partiea ont été invitées à désigner un arbitre.

<~̃ L'AMERICAIN WERNER GUCENBERG, compromis d*n» une affaire d'espionnage pourra-t.il être arrêté aujourd'hui sur le. « Hambourg », à Cherbourg? On ne sait 8i le droit international ne s'y oppose pa*.

♦ POUR AVOIR INJURIE DES AGENTS qui lui reprochaient de ne pas se découvrir devant les cercueuils des victimes de l'accident d'aviation de Sicile, à Marseille, l'étudiant a été condamné à six jours de prison et à ,25 francs

d'amende.

♦ DANS UNE FERME, A LAY- MONT (GERS)i ON A DECOUVERT les corps des époux Camus, tués à coups de fusil. Non loin, gisait le cadavre de leur oncle, un vieillard de 73 ans, propriétaire de la ferme. Le parquet d'Auch déterminera s'il s'agit d'un double crime suivi de suicide, ou d'un triple assassinat. X UN ATTENTAT CRIMINEL A

APRES LE CONGRES EUCHARISTIQUE UN TRAIN D'OR TRANSPORTE la Sainte Dextre de Budapest à Esztergom

Budapest, 31 mai. Un Train i H'Or, la locomotive ornée d'une immense croix, a porté ce matin la Sainte Dextre (main de saint Etienne) de Budapest à Esztergom, ouvrant ainsi officiellement les fêtes de saint Etienne organisées à l'occasion du 900' anniversaire du premier roi de Hongrie.

Le train spécial était composé de cinq wagons, dont le deuxième avait été transformé en une chapelle d'or. Tandis que le cardinal Pacelli, M. de Kanya, ministre des affaires étrangères, représentant le régent et le gouvernement; les cardinaux Verdier, archevêque de Paris, et Tappouni, patriarche d'Antioche, se rendaient en automobile à Esztergom, des centaines de milliers de fidèles ont acclamé le Train d'Or sur le parcours de Budapest-Esztcrgom. Le cardinal Verdier

se rend

en Tchécoslovaquie

Budapest, 31 mat. Le cardinal Verdier, archevêque de Paris, a fait aux représentants de la presse les déclarations suivantes

la pression nationaliste vers Sagonte

s'accentue,

Bayonne, 31 mai. Le grand quartier général nationaliste annonce

«. La progression des forces nationales s'est poursuivie aujourd'hui dans tous les secteurs du front de Teruel et de Castellon, mettant partout l'ennemi en complète déroute. Sur l'ensemble du front, l'avance d'aujourd'hui atteint une moyenne de huit kilomètres en terrain difficile, mais dominant la plaine du Levant.

Un cargo f rançais et un anglais coulés à coups de bombes Valence, 31 mai. Le cargo anglais Penthames a été atteint par trois bombes qui l'ont coulé. Il était immatriculé à Londres et jaugeait 3.995 tonneaux. Il avait été incendié au cours du bombardement' du 22 mai. Il était presque entièrement décharge.

L'équipage est sauf.

yy

Valence, 31 mai. Le vapeur français El Djem, qui avait été touché hier par des bombes d'avion, a coulé aux premières heures de la matinée et est en partie submergé. Le navire se trouve près de la plage de Nazarct.

«_

Légion d'honneur Mutilé» à 100 0/6

Le journal officiel publie aujourd'hui une promotion dans lu Légion d'honneur en faveur des mutilés de guerre titulaires d'une pension tl'lnvttHdité de 100 0/0.

Cette promotion comprend trois grands-ofl'iciei's MM. lioifmuid, ancien capitaine au 2' régiment d'ini'unteiie coloniale Piétii, ancien chef de hataillon ait 5« d'infant. Sombard, ancien chef de bataillon au 44' untiilllon de chasseurs à pied

Quatre commandeurs MM. Danse, ancien sous-lieutenant au 1G8» régiment d'infanterie lienis, ancien sergent au ~v d'infant, coloniale Marichul, ancien sous-lieutenant nu 10.il» d'infanterie Poeachard, ancien lieutenant an Û00" régiment d'artillerie d'assaut

Et 19 officiers.

DERNIERE HEURE THEATRALE A l'Atelier (Le Rideau de Paris) NOCES DE SANG de Federico Garcia Lorca, traduit par Mme Marcelle Auclair et M. Jean Prévost.

Le théâtre espagnol est un théâtre qui se perpétue à travers les siècles, toujours semblable à lui-même, comme cette Espagne au visage immuable et toujours conforme à son tragique destin. L'œuvre de Federico Garcia Lorca, qui fut une des premières victimes de la guerre civile, et qui était un des chefs de la jeune littérature, continue le théâtre de Lope de Vega et de Calderon, comme celui des frères Quintero prolonge le théâtre de Tinso de Molina. Les poètes espagnols peuvent trouver des timbres toujours nouveaux sur le thème inépuisable du sang et de l'honneur. Ici, il s'agit d'une fiancée qui, le jour de ses noces, s'enfuit avec un autre homme dont la famille a justement une dette de sang envers ceux chez qui la jeune fille devait s'établir. Ce poème dramatique auquel on pourrait parfois reprocher une tendance à la complainte, a un accent très personnel et ne laisse pas d'être émouvant. Il a trouvé avec Mme Marcelle Auclair et M. Jean Prévost des traducteurs avisés et pleins de goût qui ont su, sans le trahir, restituer toutes les beautés du texte, original. L'œuvre, présentée avec un air juste et sobre et jouée par Mmes Marie Kalff et Montero, M. Lupovici et une troupe que l'Espagne a inspirée pour le mieux.

J. C.

r~Tnrrw r-t~-t

là

LES S MEILLEURE? 5

SOCIÈTÉ ANONYME DES HUILES RENAULT SIEGE SOCIAL ̃ 1SSY LES-MOUL1NEAUX

UNE VOITURE DE QUALITE==n se trouve par tes Petites Annonce*

du < FIGARO >, rubrique spéciale de* il 1

VOITURES SELECTIONNEES

J'ai été vivement ému par l'esprit que j'ai rencontré partout ici. Les Hongrois peuvent être fiers de leur foi religieuse et de leurs traditions. Je suis convaincu qu'elle» constituent un grand avantage pour l'avenir de la Hongrie.

Le cardinal Verdier s'est rondu l'après-midi à Nitra, où il est arrivé à 17 heures. La ville est brilr laminent pavoisée de drapeaux aux couleurs papales et tchécoslovaques, notamment la mairie et la cathérdralc. Un grand drapeau papal était hissé sur la tour du château de Nitni.

Le cardjnal Verdier restera à Nitra jusqu'à demain matin. II partira vers neuf heures avec sa suite pour Galant a, où l'attendra un wagon-salon dans lequel il se rendra à Kromcriz, où il sera l'hôte de Mgr Prctchan, archevêque d'Olomous.

Le retour

du cardinal Pacelli

Budapest, 31 mai. Le cardinal Pacelli, légat du Pape au Congrès eucharistique, a quitté Budapest aujourd'hui, à 18 h. 20.

A VERSAILLES

20 ans de travaux forcés à l'assassin

du chauffeur rescapé

Clément Goujon, le professeur de tennis », qui, le 8 janvier 1937, tenta de tuer, dans la forêt de Sénart, le chauffeur de taxi Marcel PersauH, a comparu hier devant le jury de Seine-et-Oise.

Dans son interrogatoire, il a expliqué son crime par des besoins d'argent.

On entend l'amie de l'accusé, Mlle Chavarroc, pour qui Goujon aurait commis son crime. La jeune femme se -défend d'avoir, comme l'a prétendu Je meurtrier, « harcelé son amant de demandes d'argent ». Puis, M" Moyse et Ein. Blane plaident pour la partic'civilc le substitut réclame la peine capitale; M* Henri Torrès s'efforce de faire écarter la préméditation et obtient pour son client les circonstances atténuantes.

Goujon est condamné à vingt ans de travaux- forcés.

M. Georges Claude

n'a pas pu parler à Rueil Hier soir, le savant Georges Claude devait prononcer une conférence à Rueil sur ce qu'il considère comme « le pian de sauvetage économique du pays ». M. Georges Claude s'était rendu à Rueil sur son initiative personnelle, sans être accompagné d'amis et sans que le moindre service d'ordre ait été avisé. M. Georges Claude pénétra h 8 li. 30 dans la salle du Casino, où il devait fairu son expose, Mais l'opposition bruyante d'une partie de l'assistance ne lui permit pas de développer sa pensée, quoiqu'il fut soutenu par une autre partie également importante de l'auditoire. Crânement, M. Georges Claude lint la tribune, au milieu du vacarme et des chants alternés, pendant trois quarts d'heure, ce qui donne la mesure de son obstination. Mais finalement, dans l'impossibilité d'exprimer ses idées, il abandonna la place une philosophie souriante, se proposant de reprendre sur un autre terrain la défense des idées qui lui sont chères.

A L'ACADEMIE DE MEDECINE Election

de M. Justin Godart

L'Académie de médecine a élu, 1 hier, membre libre par 51 voix sur 95 votants, au troisième tour de scrutin. M. Justin Godart, ancien ministre de la santé publique, président pour la France de l'ordre hospitalier des Chevaliers de Malte. Mme Phisalix a obtenu 33 voix.

SWEEPSTAKE

du Grand Prix de Paris Hâtez-vous

Le succès actuel que remporte partout la Tranche Spéciale du Grand Prix de Paris nous incite à vous donner un conseil.

N'attendez pas le dernier moment. Le tirage préliminaire a lieu le 24 juin.

Achetez vos billets de Sweepstake et préparez-vous à aller applaudir le gagnant du Grand Prix le 26 juin sur l'hippodrome de la « Société j d'Encouragement ».

LE FIGARO

ABONNEMENTS i France et Colonies i Belgiqueel Luxembourg

ISTKANGliU

(tarif réduit). (taril fort)

'S mois fi mois un an 40 f. 77 f. 160 f. 65 f. 120 f. 180 f. 73 f. 135 f. 260 f.

1OSf. 200 f. 380 f.

i Abonnement!- l'arif France et Coposte (Se rensei- lonies majoré des gner auprès de frais de circulation son office pos- fixés par le pays loi.) destinataire.

Les abonnements parlent du 1" et du 16 du mois.

l'rais de changement d'adresse i i franc*.

Joindre la bande d'abonnement toute demande de renouvellement, chan.gement d'adresse, réclamation, etc*; à défaut de bande, rappeler le numéro d'Inscription de l'abonnement et sa date d'échéance.

'.Uintnte de chiques costaux! n* 212-53.

-,MW1

va pouvoir réaliser le film ~C

qu'il a vécu et dont il mûrit

le scénario depuis dix ans. v

Certains spectateurs, ceux qui 11111'. ne s'intéressent qu'aux vedettes et aux metteurs en

scène, chercheraient, en vain, dans leurs souvenirs, le nom de Jacques Constant. Et pourtant, il s'agit là d'un cinéaste qui compte à son actif quelque quarante proi dùctions.

Ses films, il ne les a pas construits au studio, mais il est l'homme qui groupe des fantoches, en fait des héros de drames ou de comédies en les jetant dans des situa- tions émouvantes ou cocasses, troublantes ou légères, bref le créateur qui charpente le film dans le calme du cabinet de travail. Et lorsque ces créatures fictives n'ont plus i qu'à suivre leur destinée tracée d'avance, Jacques Constant les livre 'aux mains du metteur en scène. Mais Jacques Constant, scénariste, dialoguiste, découpeur et par- fois les trois en même temps, va devenir son propre metteur en scène. Et nous sommes allés lui demander quel est le film qu'il voudrait faire.

-Nous n'en sommes plus, nous dit le scénariste de Pépé le Moho, à l'époque où le « collaborateur littéraire » ignorait tout du cinéma. Ayant acquis ses. titres de noblesse, le septième art sait qu'il peut désormais compter sur quelques écrivains pour qui la technique cinématographique n'a aucun

«edrét.

"̃̃̃̃̃ 'TTHI-IF A T 151 GF^

I>E© DATES RETENUES Jeudi 2

COMEDIE-FRANÇAISE. En matinée reprise de Les Folles amoureuses. '•.̃'̃

Vendredi 3

OPERA. En soirée: reprise de Salammbô.

Mercredi 8

HUMOUR. En soirée: répétition générale de Françoise et ses tuteurs.

'• CE gOIR

OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 45: Salomé (Mmes Llly DJanel Caro, Duval MM. J. de Trévi, Martial-Singher, Rambaud, Narçon, Chastenet, Gourgues, Gilles, de Leu, Claverie, Médus, Ernst, Forest). Prélude à l'Après-midi d'un Faune (M. Serge Ufar). Les Créatures de? Prométhée (MUe Lorcia; MM. Serge Lifar, Serge Perettt). Orch.: "l~ MM Ph. Gaubert et J.-E. Szyfer. Demain, relâche. "COMEDIE-FRANÇAISE (Rtch. 22-70), à 21 h. Asmodée (MM. Dessonnes, Ledoux, Martlnellt Mmes G. Rouer, Barreau, Casadesus)..

>Bematn, en matinée: Iphigénie, Les Folies amoureuses; en soirée Ruy Blas.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 15: Manon (Mme Elen Dosla MM. Micneletti, Jeantet, Cabanel, Ravoux, lièrent) Orch. M. G. Cloez.

» Demain Carmen.

ODEON (Dant. 58-13), 20 h. 45: Othello (M. Jean Sarment, Mme Marguerite Valmond; MM. André Wasley, Pascal, Louis Eymond, Gautier- Sylla, Bourdel; Mmes Madeleine Silvain, Reinnart, Françoise Demie, Romani). Demain, en matinée Othello; en soirée La Cagnotte. ANTOINE, à 21 h. Tu crois avoir aimé, de P. Sabatier et z Ch. Oulmout. (Mme Gabrielle Roblnne, M. Raoul Henry et Mlle Claude. Génia). Matinée Samedis, dimanches et fêtes, t 15 heures

.ARTS (Wasr. 86-03), à 21 a. Le Vent et la Pluie (MM. Henri Guisol, Jacques Berger, Dorléac, A. Moreau; Mmes. Andrée • Sei'vllauges, Jacqueline Dutranne, Claire Gérard).

Jacques constant

» Or, sans vouloir reprendre la fameuse controverse sur l'auteur définitif d'un film, je suis sûr que dans certains cas, le scénariste est l'homme qui a le plus contribué à l'esprit, à la tendance, voire à la facture de l'œuvre filmée. Ce qui ne l'empêche pas d'ailleurs, d'être victime des plus irrémédiables trahisons.

Et quelles sont d'après vous, les raisons 'de cette « inévitable déformation » de l'idée du scénariste ?

Sans doute parce que chez nous, on ne sait pas « lire » un scénario. Tous ceux qui, à. un titre quelconque; s'octroient un droit de regard sur le manuscrit se croient' déshonorés s'ils n'y apportent pas une modification. Et en définitive, on ne transcrit,plus, mais on transpose sans tenir compte de, la ligue de continuité dont l'auteur s est montré soucieux.

Aussi, la, seule façon d'éviter la déformation de son sujet, c'est de le traiter soi-même. C'est d'ailleurs, dit-on, ce que vous allez faire ?

C'est exact. Ce n'est pas la première' fois que la possibilité de « mettre en scène » m'est offerte, mais j'ai voulu attendre l'instant où il me serait également donné de choisir mon sujet et la liberté de le filmer à mon gré. C'est chose faite aujourd'hui.

ATHENEE (Opéra 82-23), à 21 h. Le Corsaire (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Dalio, Bénard, Rignault; Mmes Madeleine Ozeray, O. Talazac, Raymone).

GYMNASE (Pro. 16-15), â 21 h. 15': Cavalier seul, de MM. Jean Nonam et Maurice Diamant-Berger. (Mlle Arietty; MM. Paul Bernard, Jean Wall, Carette et Mme Blanche Montel). Matinée: dimanche, à 15, h.

MADELEINE (Anjou, 07-09), à 21 h. 15 La Dame en noir (MM. Boucot, Pasquall, Lurville, Séverin, Pally Mmes Edmonde Guy, Sylvaine, Quentin, Dressan et Mireille Perrey).

MICHEL (Anj. 35-02), à 21 h. 20 Les Jours heureux, de C. A. Puget (Mlles Lucy Léger, G. Géniat, Juliette Faber ¡ M. Armontel, André Bervll, F. Périer).

MICHODIERE (Rlcù. 95-23), a 20 û. 50 Le Valet mettre (MM. Victor Boucher, Tramel, Gallei, Jean Dax, H.- Bonvalet,. L. Tune. L. Slgnoret Mmes Marguerite Deval. Denise Grey, S. Henry).

AMBASSADEURS (Anj. 97-60), 21 h. Le Misanthrope. BOUFFES-PARISIENS, 20 n. 45 Rien qu'un baiser. CAPUCINES, 21 h. Les Deux Madame Caroll.

CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21 n. Fréjiésie.

CHATELET, à 20 h. 45 Le Tour du Monde en 80 Jours. DAUNOU (7, rue Daunou), 21 h. Champion.

DEUX-MASQUES, 21 n. La Nuit imprévue.

EMPIRE, 21 n. La Maison d'en face.

ENGLISH PLAYERS (OEuvre), 21 il.: Thé Millionnaire. ETOILE, 21 h. L'Enfant de Mary.

GAITE-LYRIQUE, 20 h. 30 Véronique.

GRAND-GUIGNOL, 21 n. Un Drame a la Salpêtrlire.. HUMOUR, 21 h. Le mai qui est en nous.

ISOLA, 21 h. 15 Une demoiselle fardée.

MATHURINS-PITOiFF, 21 h. Maison de Poupée. >1

NOUVEAUTES, 20 f. 50 Le Bois de Boulogne.

PALAIS-ROYAL, 2 1? n. Je veux être star.

PORTE. SAINT-MARTIN, 21 h. Les Frères Ashkenazi. RENAISSANCE, 21 11. La Grande Vie.

RIDEAU DE PARIS (Atelier), îi h. 15 Noces de sang. SAINT-GEORGES, 2 1 11. L'Ecurie Watson.

'THEATRE DE PARIS, 21 h. Bossemansi et Coppenolle. THEATRE DU PEUPLE (Th. Pigalle), à 21 h. 'Le Foyer. VARIETES, à 20 h. 45 La Revue des Ondes.

VIEUX-COLOMBIER-RENE ROCHER, 21 h. Septembre.

t

Puis-je vous demander comment êtes-vous venu au cinéma. ? J'étais autrefois ingénieur du son, mais précédemment, j'ai fait, pour vivre, les métiers les plus variés. Ingénieur électricien, vendeur d'autos, inventeur et constructeur d'un appareil d'enregistrement sonore, déchargeur à la gare des Batignolles, acheteur et vendeur de vieux pneus, gratteur de péniches à l'île Saint-Louis, garagiste et je ne sais quoi encore, je gagnais tantôt quelques sous, tantot plusieurs milliers de francs par jour. J'ai connu les logements les plus divers et je me souviendrai toujours de la petite chambre qu'e j'ai habitée cité Trévise et qui était si exiguë, qu'il jjie fallait ouvrir la porte lorsque je voulais retirer mon veston: Je fréquentais à cette époque toute la fine fleur du « milieu », ceux-là mêmes que mon ami Trignol appelle les « durs ». La connaissance de ce monde devait m'être utile, par la,suité, mais en attendant des amis inquiets à tort ou à raison, me crièrent « Cassecou1 » L'un d'eux, André Guichet, ex-partenaire de Maurice Chevalier, fit mieux que de me prodiguer de bonnes paroles, il me vint financièrement en aide.

» J'avais alors vingt-trois ans. Lesté du viatique qui venait de m'être si amicalement offert, je décidai de consacrer la totalité de

~1 &ËS_ P~M~B~MëS Il

/• ̃ ̃

'f' v- 'j^ t^«\iv*

'mon temps à écrire. Je parvins à placer quelques scénarii de courts métrages, pour lesquels je fus payé de promesses, [ Et ce fut, sans doute, le point de départ des quarante scénarii que vous avez fournis à l'écran. Et aussi, je suppose, les étapes qui devaient vous conduire à la mise en scène.

J'ai toujours caressé l'espoir de réaliser un film' en le" traitant j depuis A jusqu'à Z. Or Campement 13 titre de mon premier film est un roman que j'ai vécu et dont je mûris le scénario depuis plus de dix ans..

Au cours de mes pérégrinations, certain jour, je longeai la Seine et marchai ainsi pendant, quelque dix kilomètres. Sous une pluie torrentielle, harassé, je tombai sur un banc, à l'intérieur d'un

camp, à l'entrée duquel était fiché

une plaque ainsi conçue « Les étrangers n'entrent pas ici ». Tout d'abord des hommes me donnèrent l'ordre de déguerpir. Mais une femme intervint. Elle me fit entrer dans sa baraque, m'offrit à mangej, et parvint à décider les autres à me' garder. Durant des mois, j'ai vécu l'existence de Campement 13. J'ai appris à connaître les lois et. les* coutumes de ces êtres qui appartiennent au fleuve, comme les ro- ̃; manichels appartiennent à la route. La femme qui m'avait hébergé s'appelait Gréta. C'était un être étrange et captivant. J'en fis l'héroïne, d'un roman que je n'ai jamais eu le temps d'achever. C'est donc l'histoire de Gréta et de ses compagnons que je vais transcrire dans mon film.

» Mes interprètes seront Alice Field, Gabriel Gabrio et Thommy

MUSIC-MilLLB ̃- CIRQUES

V CHilN8ONNIER§

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée A. B. C.15 heures.

̃ '̃̃̃ ̃' '̃ • CE SOIR .̃̃

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 b. 45 Folle en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hermite, productlon Paul Derval. (Damla). A. B, C, 21 ii. Lucienne BOyer, Wiener et Doucet,. Dauty. ALCAZAR, 20 h. 45 La Revue.

CASINO DE PARIS, 21 h. Féerie de Paris distingue»). COUCOU, 21 h. Prises de R'vue.

DEUX-ANES, 21 h. Servez chaud I

dix-heures, 22 n.: Martini (en exclus.). P. CoUine. J. RieuxLUNE-ROUSSE, 21 h.: Guignol 38 (Edtth Piaf). Chansonniers. CABARETS OAMCIJNGS AMBASSADEURS Le plus beau spectacle. Thé, din. soup. BAGATELLE (Tri. 79-33) Estelle et Leroy.

CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers, Attractions. CHEZ SUZY SOLIDOR (12, t Ste-Anne), 23 h. Suzy Solldor. CINQ A NEUF (43, rue de Pontaieu) Micheline Graudler. COUPOLE (bd Montparnasse) Matinée et soirée: Dancing. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. JOIE DANS LA CAVE (i, rue Balzac) F. DaUy.

LES CLAUDINES de 22 ù. à l'aube attractions. LIDO Taes. daurlng. soupers, attractions.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée. MONTE-CRISTO. 8. r. Fromentln (Tri 42-31) uabaret-danc. PAVILLON DE L'ELYSEE: Thés, dîners, soupers. POULAILLER (place du Tertre), 22 h. Sketch 1800. Attract. SHEHERAZADE N. Mirova, G. Newman, Charlle.

SKATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN, a 21 h. dancing; 23 h. 30 Les Heures sont belles.

~~lJ~

f

Insm,n d romnn pe~l.

1 ]^Ê J inspiré du roman d& I

|IBV ALPHONSE DAUDET I

If T&AMAURICE CLOCHE A

*J Adaptation de Jp R. DESTEZ evec £ 7 1 ARLETTY»J.DARCY.M.OSWAU> 1 CHARPIN • A. CLAR1OND de la J I Comédie Française LE VIGAN I fS^J. MERCANTON TISSIER-J PPOwale,l«. KIPnBJ7nOHnlYt

~#######~#####'Î.,##~#

Bourdelle et je suis sûr que tous trois restitueront sur l'écran les héros pittoresques, farouches et passionnés que j'ai connus. Julien J.-London.

et Von insista surtout sur un parallèle entre la vie bourgeoise et l'existence des détenus. Le petit visage carré, lippu, chirronné de Robinson exprime violemment tous les sentiments qui tourmentent un maudit. Paul North, père adoptif, fût choisi pour succéder à Robinson parce qu'il différait de lui en toutes choses. John Carradine qui les épouse successivement accueille avec une même douceur craintive les coups et les sourires du destin. Et Rose Strander est un beau petit gars solide qui se tire avec simplicité et sincérité d'un pas difficile et d'un rôle délicat.

J. L.

A. Hol lyviroocï Dès qu'elle aura terminé Suez, Annabella partira pour Londres où elle tournera dans deux,films en couleurs dont l'un a été écrit par Ernest Cartside et Leslie Baker, les auteurs de La Baie du Destin.

Jackie Coogan sera le:partenaire de sa femme, Betty Giabble, dans plusieurs films actuellement en préparation..

FILMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE MARIGNAN

BLANCHE NEIGE ET LES SEPT NAINS

IMPERIAL

La Tragédie Impériale NORMANDIE

LE PETIT CHOSE

i'-ï '-CINÉMAS .,••'

Films parlant français.

ALHAMBRA: 14 h. 45, 20 h. 45 Ramuntcho, Clo-Clo. AUBERT 12 h., Oh. 15: La Venus de l'or.

CHAMPS-ELYSEES: + 14 30-0 30: Etrange M. Victor. CINE L'AUTO + 10 à 24 30 La Route impériale. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Bar du Sud, Cap. Tzigane. ERMITAGE ♦ 14 h. à 24 h. Prison sans barreaux. EDOUARD-VU 4 14 Il.-24 Il.: Carnet de bal.

GAUMONT 4 15 11.- h. m. La Glu, Un Carnet de bal. IMPERIAL: + de 10 h. à 1 h. m. Tragédie impériale. LUTETIA 14 30-20 45 Deanna et ses boys, Car blindé. MADELEINE ♦ 12 h. à 1 h. du m. L'Etrange M. Victor. MARIGNAN ♦ 14 h. à 24 h. Blanche-Neige.

MARIVAUX ♦ 12 n. à 2 h. du matin Quai des Brumes. MAX-LINDER de 12 h. à 2 h. du m Barnabe. MOZART: 4 14 30-19 h. S. 21 h. Reine Victoria. MOUL.-R.: ♦ 14 30-19 h. S. 21 b.: Prima Donna, L'h. q. sav. t. NORMANDIE ♦ 14 15 à 18 45. S. 21 h. Le Petit Chose. OLYMPIA + 12 h. à 1 h. 15 du m. Le Cœur ébloui. PANTHEON ♦ 13 45 à 24 b. Sans famille. Enf. Cap. Grant. PARAMOUNT ♦ 9 30-2 h. m. La Présidente.

PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 Reine Victoria.

REX ♦ 12 h. à 2 h. m. Ma Sœur de la t, Mayerling. V.-HUGO + 14-19 11. S. 20 45 Grande Illus. Toi, c'est Moi. Films parlant anglais.

APOLLO ♦ 14 à 2 h.- Une certaine femme, Police judiciaire. AVENUE ♦ 14 h. à 1 h. Quelle Joie de vivre! BIARRITZ 4 14 h. à 24 h. 45 Le Divorce de Lady X. BONAP.: 15 la. -21 h. M. Doods part pr Hollyw. Jeu de dames. CAMEO 15 H., 17 h. S. 21 11 30 Hurricane.

CESAR ♦ 14 h. à 24 h. Fausses Nouvelles.

CINE-OPERA 4 15-19 h. S. 21 30 S.O.S., Vertu. L'Enchant. COLISEE ♦ 14 h. a 1 n. du m. La S- fem. de Barbe-Bleue. COURC. ♦ 14 30, 19 h. S. 21 h. Marie Walewska. GAITE-CLI.: 14-24 h. S. 21 h.: Marie Walewska, Déjeuner gr. GAITE-R.: + i 30-3 h. m.: Carav. du dés. Ronflez, M. Burns! HELDER ♦ de 12 n; a 2 n, du m. Cette sacrée vérité. LORD BVRON + 14 11 -1 b. du m.: Miss Catastrophe. MARBEUF 4 14 30-19 Il. S. 21 h.: Une nation en marche.

RC!

El CIMEM/I Par FRANCIS CARCO,

de l'Académie Goncourt

j E n'entends pas, tout au contraire, diminuer le pre*> Illl tige, la valeur du romancier du Quai des Brumes. J)))}}} Cependant, il est bien évident que, sans Gabin, son dernier film n'aurait point bouleversé le monde dit cinéma. Rappelez-vous dans la Bandera, la scène du « Bario Chino » où, tandis que Gilieth dévore sa soupe, quelqu'un lui enfonce brutalement la figure dans l'écuelle. Cette image de la faim me poursuit une image-type chez Mac Orlan. Elle possède même, à mon avis, une importance plus grande que le sujet du livre, car on la rencontre chaque fois que ` l'écrivain se penche sur son passé.

Le premier venu peut toujours fabriquer une histoire le plus dur est de s'imprégner de l'atmosphère où cette histoire puise ses forces d'envoûtement. On ne voulait point, jusqu'à présent, d'intrigue qui finit mal au cinéma. On truquait jusqu'à la misère et -le théâtre aidant on nous plaçait en face d'éléments, d'événements, si manifestement « obtenus de toutes pièces, que nous en restions consternés. Le grand mérite de Jean Gabin consiste dans le fait d'avoir par sa magique présence rompu avec ces conventions. Grâce à lui, le roman dont la technique s'apparente étrangement à celle du film, va connaître à l'écran les succès qu'il devait jusqu'alors aux lecteurs. Or, le public du cinéma ne lit guère. A-t-il tort ou raison ? Ce n'est pas à nous de répondre. Toutefois si ce « gros public ignore, par exemple, Mac Orlan dans ses livres, il l'admire dans ses films et, sans vouloir rien renier, je me demande s'il n'est pas plus troublant pour un artiste d'éveiller à certaines; idées ou à certains grands sentiments une masse qui, sans lui, ne les aurait peut-être pas soupçonnés, au lieu de n'éblouir qu'un petit nombre d'individus éclairés, difficiles et blasés. Francis Carco.

Après un court séjour à Paris Rosalind Russell

vient de partir pour Londres Rosalind Russel, la vedette aux côtés de Robert Montgomery de Force des Ténèbres, après un weekend à Paris et Un court séjour sur la Côte d'Azur, vient de s'embarquer pour Londres où elle tournera La Citadelle, d'après le roman de A. J. Cronin. Elle aura pour partenaire Robert Donat. Le metteur en «cène sera King Vidor.

Profondément touchée par l'accueil qui lui a été fait, Rosalind Russel a quitte Paris avec regret, mais compte passer encore de nombreux week-end en France, tant que durera la réalisation de La Citadelle. p. »

♦

PETITES NOUVELLES ♦ Notre confrère Marcel Idzkowsky vient d'être chargé des rapports avec la presse pour la Société Pallas Film, qui représente à Paris la London Film Production Ltd.

~~##"#1####6##4

LE PROCHAIN FILM DU BALZAC

Le Cinéma Balzac présentera, à partir d'aujourd'hui, la première production nationale hongroise. ̃ II s'agit d'un film sur "Liszt, réalisé par un des premiers metteurs en scène hongrois, Heinz Hille, et dont le principal interprète, Franz Hcrterich (Liszt) a obtenu le premier « Prix de ressemblance à un personnage historique » à la dernière biennale de Venise.

Ce film a eu, ces derniers mois, un succès considérable en Europe Centrale. Il marquera la rentrée à l'écran d'Olga Tchekowa, bien connue déjà du public français.

Intitulé La Rhapsodie Eternelle, présenté en version originale allemande avec sous-titres français, il comprend une très importante partie musicale.

Par autorisation spéciale de Walt Disney Mickey Mouse S. A. i

MARIGNY ♦ 14 11 h. m. Mam'zelle Vedette.

PAGODE ♦ 14 30 à 10 h. 30, E. 21 h. Marie Walewska. PARIS + 14 h. a 1 h. d. m.: Le Dernier Gangster. SAINT-DIDIER: ♦ 14 h. à 24 11. La Bohémienne. ST. ETOILE 14 30-24 11. Prison centrale.

SCALA ♦ 12 b.-2 h. m.: Artists and models, Petite princesse. STUDIO-28 15 h., 17 h., 21 h. Fifi Peau de Pêche. URSULINES 15 b., 17 b.. 20 30, 22 30. Fifi, P. de pèche. Film parlant allemand.

BALZAC ♦ 14 h., 24 h. 45 Rhapsodie éternelle.

Film parlant yiddish.

AGRIC.aROADW., 14 à 19 h. S 21 H Les musiciens vagab. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Elys.) 10 b.-l h. m.: Nuits d'Arabie.* ° Le signe ♦ signirie permanent

l'HEUM ©H GKÀMO Ml M Barnabe 12, 14, 16, 18 10, 20 10, 22 b., 33 b. Max-Linder. Blanche-Neige 13 h. 55, 15 h. 44, 17 Q. 34. 19 b. 24, 21 h. 14, 23 b. 4.. Marignan. Certaine femme: 15 h., 17 25, 19 55, 22 20, 0 50. Apollo. Cœur ébloui 14 30, 16,- 17 30, 20 b., 21 15, 24 h. Olympia. Dernier Gangster 15 h., 17 h., 19 5, 21 10, 23 10. Le Paris. Divorce de Lady X: 14 h. 30, 16 h., 18 h. 30, 21 h. 10, 22 h. 50. Biarritz. Etrange M. Victor 14 30, 16 40, 1S 45, 21 5, 33 5. Ch.-EIys. Etrange M. Victor: 12 h. 26, 14 h. 39, 16 h. 55, 19 h. 9, 21 il. 15, 23 b. 41. Madeleine. Fausses Nouvelles: 14 h. 47, 16 h. 56, 19 h. 2, 21 h. 2. 23 h. 17. Le César. Fifi Peau de Pêche 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio-28. Fifi, Peau de pêche 15 û.. 17 15, 21 10. 22 50. Ursulines. Huitième femme de Barbe-Bleue 14 h. 45. 16 h. 50. 19 û 5, 21 b. 10. 23 b. 20. Colisée. Mam'zelle Vedette: 14 35, 16 38, 18 41, 22 10. Marigny. Miss Catastrophe: 14 h. 55, 17 b. 5, 19 h. 10. 21 b. 20, 23 h 25. Lord-Byron. Petit Chose Normandie Polise Judiciaire: 14 h., 16 30, 18 55, 21 10, 23 40. Apollo. Présidente: 9 h. 46, 11 h. 40, 13 h. 34, 15 h. 48, 18 h. 2, 20 h. 16, 22 h. 30, 0 h. 24. Paramount. Prison centrale- 15 40, 17 50, 19 50, 22 h. Stud. de l'Etoile, Quai des Brumes 12 b. 20, 13 b. 20, 16 h. 30, 18 h. 20, 20 h. 25, 22 h., 24 b. 45. Maritaux. Quelle Joie de vivre! 14 h, 50, 17 b., 19 ï, 5, 21 11. 20, 23 h. 25. Avenue. Rhapsodie éternelle 15 h., 17 10, 19 10, 21 20, 23 20. Balzac. Une nation en marche: 14 ti 45, 16 n.. 22 n. Marbeuf. Venus de l'or: 12 36, 14 37, 16 45. 18 49. 21 h 23 I A-

CE MATIN

♦ Ait Marignan, à 10 heures, présentation corporative de On a arrêté Sberlock Holmes, film de Carl HartL CET APRES-MIDI

♦ A l'Apollo, à 14 lleures, première représentation publique de Une certaine femme. film d'Edmond Goulding, et de Police Judiciaire.

♦ Au Normandie, à 14 heures, première représentation publique de Le Petit' Chose, film de Maurice Cloche. ♦ Au Balzac, à 14 h. 30, première représentation publique de Rhapsodie éternelle, film de Heinz Hille.

+̃ Marcel Pagnol, qui vient de terminer les prises de vues de La Femme du Boulanger, s'appréte à tourner Le roi de Bandol, dont le principal rôle sera interprété par Raimu. Maurice Lolunanu, qui va réaliser prochainement Le Ruisseau, vient d'engager Paul Cambo pour y tourner. un rôle important aux côtés de Françoise Rosay, de Michel Simon eT do Gaby Sylvia.

̃+ Victor Francen sera la vedette masculine de La Vierge Folle.

~t~<<es~)

LE THEATRE

LES PROCHAINS SPECTACLES DE LA COMEDIE-FRANÇAISE La Comédie-Française reprendra en juin et en juillet, concurremment avec les spectacles en cours de représentation, un certain nombre des ouvrages montés rue de Richelieu depuis la nouvelle administration, à savoir Le Chandelier (mise pi scène de Gaston Baty), Le Misantrope (mise en scène de Jacques Copeau), George Dandin (mise en scène de Charles Dullin), L'Illusion (mise en scène de Louis Jouvet), Chacun sa vérité (mise en scène de Charles Dullin), L'Impromptu de Versailles, Le Menteur, Esther, Le Légataire universel, Le Monde où l'on s'ennuie, La Marche nuptiale, La Rabouilleuse, etc.

C'est Le Cliandelier qui inaugurera ce cycle de reprises le mercredi 8 juin. Ensuite viendra Le Monde où l'on s'ennuie, le mercredi 15. Les dates des autres spectacles' seront fixées ultérieurement.

̃ »

LE BAL VERONIQUE au Moulin de la Galette Demain jeudi 2 juin, à partir de 22 h. 30, aura lieu, au Moulin de la Galette, le bal Véronique, organisé par le commissariat des fêtes de Paris, au profit de la maison de retaite de Pont-aux-Dames.

Grâce aux décoration de Fernand Ochsé, le vieu^ Moulin aura l'aspect champêtre de Romainville en 1830, l'on espère que les costumes de cette époque seront nombreux. On dansera les danses du temps et aussi les plus modernes. On entendra de la musique de Messager, des airs de Véronique, des sketchs de circonstance interprétés par Jean Perrier, Edmée Favart et André Balbon, Roger Bourdin et Jacqueline Francell, Marie Dubas, Jacqueline Perriat, Line Viala et Parisys, Gabaroche, Henri Laverne et Félix Oudart, etc.

Victor Boucher sera le maître de cérémonie et René Lefebvre le speaker. Tout est mis en œuvre pour qu'on s'amuse à ce bal comme savait le faire la belle jeunesse de ce temps-là.

SOIREES. Ce soir mercredi 1er juin, dimanche 5 Asmodéc jeudi 2, same- di 4, mardi 7 Ruy Blas vendredi 3 La Robe Rouge: lundi

6 Nicomèdc; L'Age ingrat.

MATINEES. Jeudi 2 juin Iphigénie, Les Folies amoureuses dimanche 5 Un Chapeau de paille d'Italie, Deux proverbes de Carmontelle lundi 6 Ruy Blas.

~#######~####.##########

MATHURINS-PITOEFF. A partir de ce soir et pour quelques représentations seulement, MAISON DE POUPEE, d'Ibsen, avec Ludmilla PITOEFF. Dimanche matinée.

~~############,#####,#####,#

A partir de ce soir

Au THEATRE

SAINT -GEORGE S L'ECURIE 300e WATSON

M~<<<t~

Les AMBASSADEURS fous les jours Thé dansant Ta les soirs, vendr. et galas except. DINERS SPECTACLE 100 francs

4 orchestres REVUE AMER1CA1HE

i

^^mmmm^ commissariat DES petes DE PARIS MHnBBBI

^Kxnoïîîsdc Roger Bourdin, André Balbon, Victor Bouclier, Edmée | Favart, Jacqueline Franeell, Gabaroelie, Heiixy Laverne, René Lefèvre, Jeanne Perriat, Jean Perler, Line Viala, etc., etc., viennent » s'ajouter ceux de Marie Dunns et de Parisys qui seront également t applaudis par TOUT PARIS ENTREE 100 FR.

DElMArN AU BAL. VERONIQUE

Hfttez-vous de louer 114, Champs-Elysées, Agences et Hôtels 1 ainsi qu'au MOULIN DE LA GALETTE l ̃̃^̃̃̃̃1 Costume d'Epoque ou Habit de soirée. ̃̃̃̃̃̃̃̃

La Société des Gens de Lettres fête son Centenaire

M. ALBERT LEBRUN A PRESIDE ;̃"̃̃ LA PREMIERE CEREMONIE qui s'est déroulée à la Sorbonne

M. Albert Lebrun a présidé hier la première des cérémonies organisees par la Société des Gens de Lettres pour célébrer le centenaire de sa fondation et qui s'est dérouJée à 15 heures dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne.

Le président de la République a pris place sur l'estrade, ayant à ses côtés M. Jean Zay, ministre de l'éducation nationale, et M. Jean Vignaud, président de la Société des Gens de Lettres; le général Nollet, grand-chancelier de la Légion d'honneur; M. Roussy, recteur de l'Académie de Paris. Etaient également présents les huit délégués de l'Académie française en uniforme les représentants des autres Académies, les anciens présidents de la Société des Gens de Lettres, les membres du bureau, les massiers, les doyens et les délégués des facultés en robe; des ambassadeurs et des ministres étrangers, notamment M. de Souza-Dantas, ambassadeur du Brésil; les ambassadeurs de Belgique, de Chine, d'Espagne;' les ministres du Canada, de Bulgarie, de Colombie, d'Irlande, de Lituanie, du Pérou, de l'Uruguay et les représentants du ministre de Roumanie et du ministre de Yougoslavie.

M. Jean Vignaud prit le premier la parole.

c Cent ans de luttes

et d'espérances »

Il remercia M. Albert Lebrun d'être venu présider la célébration de « cent ans de luttes et d'espérances qui n'ont jamais eu pour objectifs que le triomphe de la pen•ée sur la matière et la victoire libératrice de l'esprit ».

Il conclut en soulignant que la

Les frères Ashkenazi

à la Porte Saint-Martin La saison du Théâtre d'Art Yddisch s'ouvre ce soir à la Porte Saint-Martin, sous la direction de son fondateur, le célèbre artiste Maurice Schwartz, par la présentation d'une pièce de J. J. Singers Les Frères Ashkenazi. C'est une pièce artistique et sociale qui met en jeu les traditions et les contraintes des grandes familles juives à quelque nation qu'elles ap-

partiennent en même temps que la

lutte de deux frères dressés l'un contre l'autre.

C'est une pièce qui compte parmi les meilleures traductions du Théâtre d'Art Yiddich.

«,

LES 3 COUPS CET APRES-MIDI

Au Palais-Royal, à 15 heures, répétition générale de Je veux être star, comédie-vaudeville en trois actes de M. Roger Ferdinand.

CE SOIR

♦ A la Porte-Saint-Martin, première représentation de Les Frères Ashkenazi, version dramatique de M, Maurice Sc1lwartz, d'après le roman de Single, iterprété par la troupe du Théâtre d'Art Yiddish de New-York. Au Palais-Royal, à 21 heures, première représentation de Je veux être star.

♦ Au Théâtre Saint-Georyes à 21 heures, reprise de L'Ecurie \Vatson, comédie en trois actes et cinq tableaux de Pierre Fresnaij et Maurice Sachs, d'après French without tears, de M. Térence Rattingan.

♦ Aux Mathurins-Pitoëff, à 21 lieures, reprise de Maison de Poupée, d'Ibsen.

<+> la Gaité-Lyriquc, à 20 "h. 30, reprise de Véronique, opérette d'André Messager.

♦ La Société d'encouragement au progrès donnera ce soir, à 20 h. 30, au Théâtre des Ambassadeurs, un gala organisé et présenté par Mme Nelly Fréval, de l'Opéra-Cômique, sous la présidence d'honneur de M. Albert Lebrun, la présidence de M. Herrlot et en présence de M. Jean Zay.

̃ PALAIS-ROYAL H AUJOURD'HUI

en mat., à 3 h., répétition générale en soirée, à 9 h., 1™ représent. de JE

VEUX

ETRE

STAR

Comédie vaudeville en 3 actes

de M. ROGER FERDINAND

avec Christiane Delyne, Jenny Burnay, Gisèle Parry, P. Faivre, Roque- vert, Guerini, TJexiane, Simone Dnc, Champeaux, Sinclair, Marty, Legoux, Vierge, Alié, Barot, Alex t avec Darteuil et Freschard. j

A la Salle Pleyel. Jeudi,2 juin, 21 h. ANTON DOLIN.

et MARIE BEUfA Spectre de la Rosé, l'Oiseau Bleu, Gisèle.Danee profane (Debussy),etc. Loc. Fleycl, Durand, Cooks.

IWWWWWWWWWWWWWWWi MUSIQUE

Ce soir à 21 h. Salle Erard, unique récital de la saison par le pianiste Georges BOSKOPF. Œuvres de Beethoven, Mozart, Chopin, Liszt. Places de 50 à 10 francs.

.'##~########l1~1"11"4

Ce soir, Salle Gaveau, Récital, de la pianiste américaine MARTHA GWINN.

(4#####I"#1~~###"1####

MYRA HESS la célèbre pianiste anglaise donnera un unique récital à Paris, le mardi 14 juin à 21 heures. SALLE GAVEAU. Places de 5 à 40 fr. Location ouverte Salle, Durand, Pleyel et Agences.

-1

Société avait remplacé une fois pour toutes « les mots de pitié et de charité par ceux de dignité *tde sécurité ».

M. Georges Lecomte exprima l'hommage de l'Académie française « son aînée de deux siècles dans la défense et la propagation de notre langue, à cette cadette si frémissante de jeunesse, si active, si vivante. »

Le discours de M. Jean Zay Puis M. Jean Zay prononça son discours. Il déclara que si le gouvernement n'avait pas le droit de pratiquer une politique d'intervention, il n'avait pas le droit davantage de laisser menacer les conditions matérielles de l'existence des écrivains. Il leur djit un statut équitable, une protection juridique, des règles légales harmonieuses. Il parla du projet de loi sur le contrat d'édition, qu'il a déposé, précisa (faisant allusion à un article du Figaro) que si le gouvernement n'avait pas déposé en cadeau dans la « corbeille du centenaire » le domaine public payant, c'est que l'auteur du .proet avait craint de se voir reprocher un chargement excessif.

Il conclut en affirmant qu'une grande ambition était désormais permise celle de doter la France d'une « charte de l'écrivain s semblable à celle dont tant d'autres pays sont déjà pourvus.

++

Le soir, à l'Hôtel de Massa, le comité directeur de la Société des Gens de Lettres a donné une récep- 1 tion intime à laquelle étaient invités les sociétaires, des personna- lUés diplomatiques et littéraires et des écrivains étrangers. ¡ J

VERS UNE NOUVELLE EXTREME -GAUCHE Socialistes et Communistes seront-ils débordés par la démagogie de M. Marceau Pivert ?

« Conciliation 1 Conciliation 1 » C'est le mot qui circule dans les I rangs de la S. F. I. 0. Nombreux sont les militants qui espèrent que les choses « s'arrangeront » à Royan. Mais c'est là une aspiration vague, sentimentale, plutôt qu'une résolution ferme. La scission Marceau Pivert a creusé un fossé déjà profond entre les militants et bien habile serait l'arbitre 'qui arriverait à le combler. Cet arbitre, certains le désignent et son nom est chuchoté de bouche en. bouche M. Léon Blum.

Cette éventualité se trouve écartée par les plus farouches anti-pivertistes. Certains vont jusqu'à déclarer Un arbitrage Léon Blum favorable à Marceau Pivert, cela serait la preuve que s'exerce, au sein de la S. F. I. 0., l'influence de forces occultes. Ce reproche, fait à M. Marceau Pivert, d'appartenir à une organisation puissante et occulte, nous l'avons entendu dans la bouche de bien des militants. Quand à M. Léon Blum, malgré le respect affiché à son égard, on se méfie de ses sentences « Blum est un sentimental. », diton de bouche à oreille.

De toute façon, les adversaires écartent violemment toute conciliation qui prendrait l'aspect d'une défaite. Les pivertistes proclament Paul Faure sent la partie compromise, et pour ne pas perdre la face devant le Congrès, il se prépare à jouer la comédie de la magnanimité. Mais nous ne voulons pas de son pardon, puisque c'est nous qui sommes dans la véritable tradition socialiste.

Et les partisans du secrétaire général de la S. F. I. 0. assurent, de leur côté Pivert est exclu et le restera. Nous saurons accueillir les militants trompés, mais les chefs du mouvement scissionniste sont à jamais rejetés par nous.

Dans ces conditions, les amis de M. Marceau Pivert qui interviendront au Congrès, auront sans doute de la peine à se faire entendre, car il est incontestable que la tendance représentée par M. Paul Faure, représente la majorité. Certains prêtent à M. Zyromski, qui jouit dans le parti d'une certaine autorité, l'intention de présenter une motion d'amnistie en faveur des pivertistes et, peut-être, de M. Marceau Pivert lui-même, Cete démarche, si elle intervient, ne sera pas faite pour calmer les débats.

Vers une nouvelle

extrême-gauche ?

L'exclusion de M. Marceau Pivert et de ses partisans non repentants, parait donc devoir être définitive. Le Congrès de Royan sanctionnera sans doute la décision de la C. A. P. que se passera-t-il alors ?

M. Marceau Pivert pose lui-même le dilemme lorsqu'il déclare Après Royan, ils (les militants) s'appliqueront avec une volonté irréductible a forger soit par un redressement interne » que nous souhaitons de fout cœur, soit par « un nouveau départ si on nous y oblige, un vrai parti socialiste « de lutte de classe et de révolution » dont les innombrables victimes de la crise attendent anxieusement les initiatives.

La « cinquième colonne »

.Voilà..donc annoncée là forma-,

tion prochaine d'une extrême-gauche dont M. Marceau Pivert va s'efforcer de regrouper les forces dispersées trotskystes, anarchistes, dissidents innombrables des partis socialiste et communiste. Pour cela, les pivertistes trouveront dans la surenchère démagogique une arme qu'ils croient irrésistible. D'autre part, il est certain que les

Le Prix dé la Renaissance à M. Jean Fréville

Le Prix de la Renaissance atteste publiquement le sérieux de l'attribution des récompenses littéraires.

Mme Pomaret, rue de Verneuil, ouvre son salon aux journalistes tandis que dans la pièce à côté la salle à manger fourchette en main, les membres discutent des mérites des candidats.

Et le débat passe parfois la porte, Une voix sourde, qui avance comme par foulées, apporte jusqu'à nous des arguments éblouissants.

Une langue parfaite. La langue est généralement sèche, en ébonite, en buvard, celle-ci est souple, moelleuse, saignante 1 Le poète Léon-Paul t'argue avait la parole. Et à l'heure du café, nous avons posé la question à l'orateur enthousiaste

Quel est donc le bouquin dont la langue vous a plu à ce point î M. Léon-Paul Fargue montre de l'étonnement il ne se souvient d'avoir fait fête qu'à une langue fumée au coulis de tomates. Et il ajoute

Parler d'un bouquin, est-ce possible ? Un bouquin, ça se flaire, ça se palpe comme un fromage. Si je, déclare « Ce livre est un mélange de présence d'esprit t et de génie », je n'ai rien dit d'intelligiole. Un tivre, c'est fruité ou ça ne l'est pas.

Au vrai, les autres membres du jury ne font pas tous des choix « charnels ». Sous l'autorité tempérée de Mme Pomaret, M. Romain Coolus s'est employé avec des arguments solides pour la gloire de La Femme à tout faire de Marius Richard. M. Julien Cain, le maître de la grande cité des livres, avait distingué celui de Jean Fréville.

Jean Fréville pour Pain-de-brique l'a emporté par 9 voix contre 4 à Marius Richard. Des suffrages sont allés à Paul Mousset (Maïmona), Henri Champly, Roland Charny, Yves Florenne et Georges Barbarin.

M. Anatole de Monzie a présidé les jeux du jury et il a salué d'un contentement paternel le résultat des urnes le lauréat avait eu sa protection de lettré et d'homme d'Etat.

Pain-de-brique (aux édit. Flammarion) est un roman prolétarien il peint une occupation d'usine à Bagnolet en 1936. Document social de talent. M. Jean Fréville eût mené sa peinture avec moins de faveur si, au lieu de cette occupation de 1936 qui, comme d'autres, s'est déroulée avec discipline, il avait assisté aux dernières en date, celles d'avril dans la métallurgie si tristes, où l'instrument s'est révélé corrompu. Une tradition veut que la littérature hérite volontiers des élèves indociles des Facultés, M. Jean Fréville, né à Paris en 1898, a accumulé de brillants diplômes universitaires l'Ecole des « Sciences Po », les doctorats de droit, les licences en lettres. On lui doit deux ouvrages d'économie politique. Petite leçon du Prix de la Renaissance les bons élèves sont iracompensés. M. N.

amis de M. Marceau Pivert restés dans le parti, en province, ne démissionneront pas en masse, mais reconstitueront au sein de Ja S.F.I.O., sous un vocable différent, une nouvelle gauche révolutionnaire. Ainsi donc, la scission Marceau Pivert présente pour la S. F. I. O. un double danger d'une part, constitution dans son sein d'une sorte de « cinquième colonne » dévouée à M. Marceau Pivert et qui harcèlera constamment M. Paul Faure' et ses amis d'autre part, constitution à la gauche du parti d'une nouvelle formation extrémiste qui fera publiquement, au nom du marxisme pur, la critique des actes de la S. F. I. 0., et créera à tout instant la confusion dans ses rangs. A qui la « soupape

de sûreté ?»

Ce double danger, les communistes l'ont vu, en ce qui les concerne, et ils ne le sous-estiment pas car un parti ressuscitant les mots d'ordre marxistes « classe contre classe » et « pas de défense nationale en régime capitaliste » peut avoir sur les masses un attrait qui entrave sérieusement la marche du communisme officiel.

Un moment, les communistes ont regardé avec faveur l'expérience Marceau Pivert, car elle les servait dans la mesure où elle affaiblissait la S. F. I. O. On a pu voir passer dans l' « Humanité » les communiqués de M. Marceau Pivert comme s'ils émanaient de l'authentique Fédération socialiste de la Seine. M. Marceau Pivert lui-même n'était pas officiellement hostile à l'unité d'action avec les communistes,

Mais ce « flirt » n'a pas duré. Les communistes affichent actuellement pour M. Marceau Pivert le plus profond mépris, et l'un d'eux, très au courant des choses du parti, nous a déclaré « Nous abattrons le «pivertisme » quand nous le voudrons, c'est-à-dire quand il ne nous' servira plus. »

Selon la méthode bolcheviste habituelle, la « colonisation » de la gauche révolutionnaire est commencée. A la base se sont infiltrés des éléments sûrs qui sauront, par un zèle acharné, s'élever jusqu'aux leviers de commande. C'est ainsi que M. Marceau Pivert, après avoir été la soupape de sûreté » de la S. F. I. 0., est en passe de remplir, par personnes interrosées, un rôle identique au bénéfice du parti A moins, avons-nous répliqué, que M. Marceau Pivert évente la manœuvre et la déborde.

Ce à quoi mon communiste répondit avec aplomb

Noua avons bien d'autres armes. Depuis plusieurs mois, à la C. G. T., des militants s'élèvent contre la « colonisation ». Et pourtant.

Cet aplomb, cette sûreté, ce cynisme, c'est toute la force du parti communiste.

Autour de la scission Marceau Pivert, les fils des intrigues se multiplient donc, s'entremêlent et crïent un échoveau très compliqué. L'image que nous en avons donnée n'en reflète que les aspects essentiels. »

Mais le socialisme a connu, durant toute son histoire, de nombreuses scissions semblables. Les militants chevronnées puisent dans ce passé leur optimisme. « Nous avons l'habitude », disent-ils., > « C'est le parti «communiste, jusqu'ici bloc « monolithique > et représentant officiel du marxisme, qui sentira peut-être le plus le contrechoc de cette scission.

De toute façon, elle constitue, en quelque sorte, le « permis d'inhumer du Front populaire, dépassé désormais en puissance démagogi- que par le « Front révolutionnaire » en formation.

Michel-P. Hamelet.

Les Chambres de Commerce demandent à être consultées par le gouvernement

sur les questions

de leur compétence

Ri. Louis Férasson, président de l'assemblée des présidents des Chambres de Commerce de France, vient d'adresser au président du Conseil, au nom de ce groupement, une lettre où il déclare qu'il convient d'apporter des remèdes aussi prompts que décisifs à la situation de l'industrie et du commerce français, à l'heure où la plupart des pays étrangers enregistrent les premiers effets d'une nouvelle crise généraje

« II nous faut souligner, une fois de plus, que les réformes sociales, mises en application depuis deux ans, ont imposé aux entreprises françaises des charges auxquelles, dans l'immense majorité des cas, elles n'ont pas encore pu jusqu'à présent s'adapter. Pest ainsi que la réduction de la durée du travail, malgré. les décrets successifs qui ont été élaborés avec le désir d'assouplir le régime des quarante heures, reste un obstacle essentiel à l'activité et à l'accroissement d'une production qui, comme vous le remarquiez vous-même, Monsieur le Président du Conseil, « demeure un sujet d'humiliation pour tous les Français a.

» .Là ne doivent pas se limiter les efforts de la nation et dans le domaine financier une tâche non moins urgente doit également être entreprise. L'œuvre déjà accomplie par le gouvernement que vous présidez est, à cet égard, particulièrement heureuse et on est en droit de penser que plusieurs industries spécialement défavorisées, comme celle du bâtiment, vont sortir d'une longue période d'atonie. Il ne faut pas se dissimuler néanmoins, gué, dans son ensemble, la situation financière des entreprises reste précaire.

» Tous les efforts entrepris sur te plan financier et monétaire et les sacrifices imposés au pays, si méritoires et si lourds qu'ils puissent être, resteraient vains si fa France devait tarder plus longtemps à se soumettre à la forte discipline d'une politique commerciale déga- gée, enfin, de l'empirisme de mesu- .1 res fragmentaires.

«

L'assemblée des présidents des Chambres d'Agriculture L'assemblée permanente des Présidents des Chambres d'agriculture a commencé hier les travaux de sa première session ordinaire de 1938. M. Joseph Faure, président de la Chambre d'agriculture de la Corrèze, réélu président de l'assemblée, s'est félicité, dans son discours, de voir que, dans les « jours récemment passés; où il pouvait suffire d'un geste, d'un mot pour déclencher un nouveau conflit international dont la classe paysanne aurait, été la grande victime, la pondération et le calme aient fini par l'emporter. »

Les escadres de l'Atlantique et de la Méditerranée font de belles et utiles croisières

Nous avons annoncé, il y a trois semaines, l'appareillage de nos deux escadres métropolitaines pour des croisières de longue durée. Elles ont exécuté depuis lors une grande partie de leur intéressant programme.

L'escadre de l'Atlantique, sous le commandement du vice-amiral de Laborde, s'est d'abord rendue à Lisbonne. Pendant la traversée du golfe de Gascogne, les cuirassés, croiseurs, torpilleurs et sous-marins ont fait des exercices qui méritaient mieux le nom de manoeuvres, avec la collaboration des avions embarqués sur le Béarn et des grands hydravions de reconnaissance qui forment l'escadre volante attachée à cette force navale.

La relâche à Lisbonne a été marquée par de nombreuses manifestations d'amitié de la part de la marine portugaise, par un accueil très sympathique des autorités et de la population, et par la' chaleureuse réception de nos autorités diplomatiques et consulaires, ainsi que des membres de la colonie française qui, avec la plus grande générosité, s'est ingéniée à rendre le séjour agréable aux états-màjors et aux équipages.

Aux Açores, où l'escadre est allée ensuite, elle a été reçue avec la même cordialité. Elle s'était divisée en trois groupes qui ont mouillé à Punt,a-Delgada, a Horta et Angra. La liaison entre les trois groupes était assurée par les hydravions. Fêtes de toutes sortes, manifestations sportives, excursions ont été organisées en l'honneur de nos marins à qui ces escales laisseront certainement le meilleur souvenir. L'escadre est maintenant à Funchal, dans l'Ile de Madère. De là, elle remontera vers le Maroc dont 1 elle visitera les principales rades I et, après une dernière escale. à La-

La rentrée parlementaire, A LA CHAMBRE T

La séance n'a guère duré plus d'un quart d'heure. Les députes y assistaient en grand nombre. On remarqua pourtant que presque tous les communistes étaient absents.

Tout d'abord, on ratifia la désignation de membree de quelques grandes commissions. Ces grandes commissions seront d'ailleurs, selon l'usage, renouvelées dans le courant de juin, et elles éliront leurs bureaux.

Un seul projet était inscrit à l'ordre du jour il concernait la création d'une carte touristique pour les étrangers venant en France. Il fut retiré, la question ayant été réglée par décret.

M. Hernot lut alors la liste des l, interprétations. Deux fois il fut interrompu par des salves d'applaudissements partis de 1a droite et du centre. Ils s adressaient à MM. Jean

DANS LES COULOIRS. La désunion s'accentue entre les partis

du Front populaire La Délégation des gauches s'est réunie, comme pour 1 accomplissement d'un rite. Cependant, les rivalités entre les partis du Front populaire, et notamment la mésentente socialo-communiste, ont reparu, dès cette première prise de contact, plus âpre que jamais. On pouvait, par exemple, espérer l'unanimité immédiate de la Délégation pour une manifestation de solidarité envers l'Espagne républicaine. Or, une motion sur ce sujet ne fut adoptée qu'après un long débat.

Les communistes proposaient à la Délégation « d'affirmer nettement sa volonté d'exiger le respect du droit international pour le gouvernement ami de la république espagnole », ce qui signifiait abandon de la non-intervention et rétablissement du libre trafic des armes.

Au nom du groupe S.F.I.O., M. Grumbach fit rejeter ce texte, di- sant à peu près au porte-parole communiste Cristofol « Nous ne voulons pas nous associer à un geste qui équivaudrait à un torpillage de l'action diplomatique entreprise par MM. Daladier et Bonnet. »

Les communistes n'insistèrent pas et la motion suivante fut votée: « La Délégation des gauches proteste avec une profonde indignation contre le bombardement répété des villes ouvertes espagnoles, où des centaines de victimes innocentes ont trouvé la mort. » Elle estime, d'autre part, que le bombardement de Cerbère, ville française, constitue une provocation intolérable ressentie comme telle par la nation tout entière. » Manœuvres communistes Par ailleurs, le groupe communiste a décidé « de déposer en commun sur le bureau de la Chambre deux propositions de résolution l'une pour exiger le dépôt et la discussion d'extrême urgence du projet de retraite pour les vieux travailleurs. L'autre pour exiger, en application même des décisions du Conseil national du parti socialiste du 11 avril dernier, que le gouvernement français réponde favorablement à la demande formulée par le président Negrin, relativement au rétablissement de la liberté de commerce pour l'Espagne républicaine.

» Le groupe, ajoute le communiqué, ferait lui-même le nécessaire pour poser ces questions en séance si les socialistes se refusaient à l'action commune. a Autant de manœuvres pour entrainer la voisine S.F.I.O. dans l'opposition.

Retour des circonscriptions La plupart des groupes de la Chambre ont tenu hier de brèves réunions de rentrée, où les plaintes de l'agriculture la plupart des députés revenaient de leur circonscription ont trouvé un large écho. Le groupe de l'Alliance, en particulier, a approuvé une proposition de loi de M. Flaudin, étendant aux agriculteurs exploitants eux-mêmes, avec leur famille, le bénéfice des allocations familiales. Le séjour passé parmi les électeurs explique d'ailleurs, apparemment, le caractère réservé de cette rentrée. Du côté socialiste, on,paraît douter de l'opportunité d'une déclaration de guerre immédiate au gouvernement Daladier. Chez les radicaux, le scepticisme corrode de plus en plus la mystique du Front populaire, «et certains s'attendent a des manifestations assez :nettes de cet état d'esprit lors du prochain congrès de Royan.

Paul Camus.

gos, ralliera la côte de France, au milieu de juin. A son arrivée, elle exécutera des tirs sur le vieux cuirassé Voltaire que des remorqueurs viennent de conduire à cet effet sur le plateau de la Recherche, près de Quiberon. Elle rentrera ensuite à Brest et se préparera à une nouvelle tournée.

De son côté, l'escadre de la Méditerranée, sous le commandement du vice-amiral Abrial, a fait des exercices entre Toulon et la côte d'Algérie, après quoi les bâtiments se sont répartis entre les .ports d'Alger, Bougie, Bône et Philippeville. La lp0 division de croiseurs, conduite par l'Algérie, qui porte le pavillon du commandant en chef, a séjourné à Alger où ont eu lieu des réceptions très brillantes. Grâce à la section locale de la Ligue maritime, les équipages, ont fait de belles excursions aux Gorges de la Chiffa et à Sidi-Ferruch, où débarquèrent en 1830 les soldats qui prirent ensuite Alger. Un défilé des compagnies de débarquement dans. les rues de la ville a donné aux Algérois l'occasion d'admirer la parfaite tenue des marins et de leur témoigner une chaleureuse sympathie.

Après ces relâches, l'escadre s'est. regroupée et a fait route sur Bizerte. En arrivant devant ce port, elle a fait un simulacre d'attaque auquel ont pris part les éléments de la défense. Puis, après un ravitaillement exécuté comme en temps de guerre, elle s'est rendue à Sousse, Sfax et Gabès,

Elle va maintenant continuer sa croisière par une tournée en Méditerranée orientale. Elle visitera successivement Phalène, Tripoli, Candie, Le Pirée, Navarin, Kotor, Split et rentrera à Toulon le 1" juillet. A. Thomazi.

Goy et de Beaumont, tous deux ùivalidés, tous deux réélus avec des majorités accrues et qui venaient reprendre séance.

M. Daladier, consulté sur la marche des débats futurs, demanda que les interpellations agricoles fussent d'abord discuutées. Le débat commencera donc demain jeudi. M. Petrus Faure réclama qu'on fît venir au plus vite son interpel- lation sur la retraite des vieux travailleurs. La date en sera fixée un vendredi matin, répondit le président.

Le contrat d'édition Parmi les projets que la Cham- bre doit discuter dans la semaine qui suivra la Pentecôte figure celui sur le contrat d'édition.

Séance jeudi à 15 h. 30. R. D. I

Le communique

du Conseil des ministres L'ordre du jour des Chambres. Le Conseil s'est occupé de l'ordre du jour de la reprise des travaux parlementaires.

La situation extérieure. M. Georges Bonnet, ministre des affaires étrangères, a fait un exposé de la situation extérieure.

Nomination au Conseil d'Etat. M. Paul Reynaud, garde des sceaux, a soumis à la signature du président de la République un décret nommant conseiller d'Etat en service ordinaire M. Moitessier, direc- teur général de la Sûreté nationale. (M. Moitessier conservera ses fonctions actuelles jusqu'au premier juillet prochain.)

Mouvement administratif. M. Albert Sarraut, ministre de l'intérieur, a fait signer par le président de la République le mouvement administratif suivant

iM. Amédée Bussière, préfet de l'Oise, est nommé directeur général de la Sûreté nationale, en remplacement de AI. Moitessier.

D'autre part, sont nommés Préfet de l'Oise M. Mathieu, préfet des Basses-Pyrénées Préfet des Basses-I-yrénées M. Surchamp, préfet de la Côte-d'Or Préfet de la Côte-d'Or M. Chevreux, préfet du Var

Préfet du Var M. Haag, préfet de la Haute-Marne

Préfet de la Haute-,Marne M. Bidaux, préfet de troisième classe en service détaché.

Les finances départementales et communales. M. Marcha'iiÎKau, ministre des finances, d'accoid d avec le ministre de l'intérieur, a fait approuver un projet de loi sur l;i réforme de la fiscalité locale et l'allégement des budgets départementaux et communaux, projet qui sera déposé aujourd'hui sur le bureau de la Chambre.

Des mesures pour l'agriculture. M. Queuille, ministre de l'agriculture, a soumis à la signature du président de la République 1° Un projet de loi permettant de modifier les tarifs de douane sur les céréales secondaires et produits destinés à l'alimentation du bétail en vue de parer éventuellement aux conséquences de la sécheresse

2° Un décret-loi améliorant le régime des allocations familiales agricoles

3° Un décret-loi organisant la collaboration de l'Office des mutilés de la Caisse nationale de crédit agricole en vue de faciliter l'accession à la propriété des victimes de la guerre et anciens combattants.

M. Queuille a, en outre, fait adopter le principe de deux prosets de loi relatifs à l'extansirn des allocations familiales agiicoles et aux calamités agricoles.

Enfin, le conseil c"es ministres a adopté les propositions du ministre de l'agriculture relatives à l'augmentation de la production d3 l'alcool pour satisfaire aux besoins de la défense nationale et résorber les excédents de récolte.

A cet effet, un décret-loi sera soumis au cours d'un prochain conseil.

AU SENAT

Les conventions collectives dans l'agriculture

Le Sénat a repris ses travaux par l'examen du projet de loi sur les conventions collectives dans l'agriculture.

Auteur d'un amendement, M. Damecour en précise ainsi l'esprit « Les agriculteurs sont hostiles aux conventions collectives qui ont conduit à des grèves désastreuses. Par contre, ils acceptent la conclusion d'accords librement consentis. Ils veulent l'entente et non la lutte de classes. »

L'amendement de AI. Damecour est renvoyé à la commission.

A ENGHIEN

Le Steeple-Chase d'Eté Sur 3.400 mètres, au lieu de 5.000, on avait le droit de penser que Lord Magique prendrait sa revanche sur Mercenaire. Il n'en fut rien, et le cheval de M. Marchand devança de nouveau sans peine celui' de M. Cointréau. C'est que Mercenaire tient sa toute meilleure condition, alors que Lord Magique, dont l'entraînement présente des difficultés, ne peut être amené tout à fait au mieux de sa condition. Il ne court guère que sur sa qualité. Le fait pour lui d'avoir même fini derrière Fringant, dont il recevait six livres, prouve bien que l'ancien crack n'est pas encore redevenu lui-même. Mercenaire, lui, est très bien, et peut gagner d'autres courses. J. Trarieux.

PRIX DE DIJON

(Hales, à vendre. 9.000 fr., 3.200 m.) 1. Mareuil 68 (M. Plaine). G. 13 50 (à M. E. Cartier) P. fi » 2 Cuenca 68 (S. Rochet) P. 6 50 Jumelé 17 50

Non placés Borréca 66, Bigorrais 70, Faraud 68.

(2 long., 3 long., 5 long.)

PRIX DU BUGEY

(Steeple, hand. 15.000 fr., 3.600 m.) 1. Zingari 63* (II. Gleizes) G. 14 » (à M. M. Goudchaux) .P. 7 50 2. Karemy 66} (R. Bâtes). P. 9'50 Jumelé • 26 » Non placés Maggio 60, La Prétentaine 61, Charleroi 60, Bonavleo 68, Godelureau 60.

(1 long., 5 long., 4 long.)

PRIX DES CADETS

(Haies. 12.000 fr., 2.500 m.) 1. Lacotterie 62 (A. Bates)..G. 132 » (à M. A. Hoffmann) P. 24 50 2. Diamantée 62 (N. Pelat).P. 9 » 3. Love Song 60 (S. Rochet). P. 11 » Non placés Pcarlbris 64, Cossak 64, Poncé 62, Beau Zénith 64, Trespoëy 64, Prisunic1 64, Faune II 64, Latorre 62, Floretta II 62.

(3 long., 1 long. 1/2, encolure.) STEEPLE-CHASE D'ETE

3" Prix du Sweepstake National du Grand Prix de Paris

(75.000 francs. 3.400 mètres) 1. Mercenaire 67 (D. Guiho).G. 17 » (à M. Emile Marchand) ..P. 7 » 2. Fringant 70 (S. Rochet). P. 24 » 3. Lord Magique 67 (R. Lock)P. 8 » Non placés Bird of Paradise 63J, Paris Nord 65, Fascination 63J, Gaboulass 681, Dark Martel 67, Gaffeur 65, Girardière 65, Mansourah 63, Roi du Porto 66 1/2, Guillaume Tell 63 1/2. (3 long., 1 long. 1/2, 3/4 long.) PRIX DE LA COTE D'OR

(Haies. 12.000 fr., 3.000- m.) 1. Flake 60 (R. Haes) G. 18 50 (à M. Ed. Haes senior) P. 650 2. Buckingham 68 (Mantelet).P. 6 50 Jumelé 40 50

3. Dignitaire 60 4. Madrilène 62. (Courte encolure, 3 long., 2 long.) PRIX DE L'AIN

(Haies, hand. 12.000 fr., 2.900 m.) 1. Djama 61i (A. Chauffour)G. 8 50 (à M. I. Karmitz) P.. 5 50 2. Birdjos 61 (C. Maubert)..P, 6 50 Jumelé 17 50 3. Mon Jubilé. 64i 4. Pellegrino 63J. (3 long., 2 long., 8 long.)

PRIX MARCELLUS

(Attelé. 8.000 fr., 2.300 m.) 1. Memnon (L. Carré) .G. 10 50 (à Mme Leplatre) P. 6 S0 2. Léda II (A. Sourroubille).P. 13 50 3. Lasse (J. Jansen) P. 10 50 Non placés Ludovic, Laurier Rose II, Lotus, Mousmé, Kapirat, Kaboul B, Kamichy II, Meylieu.

AU TREMBLAY

Aujourd'hui, à 14 heures Courses au Tremblay. Gagnants du Figaro

Prix Saltarellc. Boyaca, Bassorah. Prix Bricnnc. Kerfany, Loggia. Prix Fraudulent. Fast, Trib, Grand Handicap du Tremblay. Daidol, Polilla.

Prix Franc-Tireur. Six Avril, Turlùpinnde.

Prix Saini-Cyr. Ido, Lucia n. Le Derby d'Epsom

Le Derby d'Epsom, la plus fameuse course du monde, se court aujourd'hui. Voici, au moment du départ, les cotes des principaux candidats

5/2 Vasch.

17/2 Scottish Union.

13/1 Golden Soveregn.

13/1 Pound Foolish.

100/7 Portmarnock.

15/1 Bois Roussel.

100/6 Mirai II.

22/1 Flyon.

28/1 Manorite.

30/1 Cave Man.

33/1 Tahir.

33/1 Malabar.

♦

Un monument à la gloire de Lyautey

sera érigé à Nancy

La section nancéenne du Souvenir français a décidé de constituer un comité d'études pour l'érection d'un monument à la gloire du mal'échal Lyautey, illustre fils de la capitale lorraine, où il naquit le 17 novembre 1854.

Ce monument s'élèvera, sans doute, au carrefour de l'avenue du 20<jCorps et de la rue de l'Ile-deCorse.

L'AFFAIRE DU C. S. A. R. L'Union des syndicats ouvriers de la région parisienne, à l'instigation de politiciens en quête d'incidents, déposa le 7 mars, entre les mains du doyen des juges d'instruction, une constitution de partie civile dans l'affaire du C. S. A. RR. et versa une caution.

M. Béteille, juge, saisi de cette constitution, examina en quoi et comment le C. S. A. R., s'il existait réellement, pouvait porter un préjudice direct ou indirect à l'intérêt collectif de la profession d'ouvriers de la région parisienne. L'Union n'est pas l'émanation du communisme que devait combattre le C. S. A. R.

Dans ces conditions, M. Béteille a rendu une ordonnance de non recevabilité de la constitution de partie civile de l'U. S. O. R. P. contre le C. S. A. R.

POUR LE TOURISME M. Georges Prade, conseiller municipal, vient d'adresser à ses collègues une « note » où il expose ses conceptions sur l'organisation d'une collaboration étroite à Paris « plaque tournante du tourisme français » et les différentes régions qui sont directement intéressées à l'essor de cette industrie nationale. Tout en se félicitant des dispositions que prennent les pouvoirs publics en faveur du développement du tourisme en France, le conseiller du 14" arrondissement estime qu'il faut surtout accroître la propagande de la France à l'étranger.

«

Un impôt sur les jus de fruits Le Journal officiel publie ce matin un décret-loi instituant un impôt sur les jus de fruits et de liqueurs.

1

LES ESCALES D'ULYSSE. Participez cet été à l'une des

TROIS CROISIÈRES EN GRÈCE à bord du confortable « Hellas » spécialement équipé.

1° du 5 au 22 août Lu Dalinatie, la Grèce et Istamboul. 2° du 22 août au S sept. La Grèce et l'Archipel.

u" du S au 2ti septembre La Dalmatic, la Grèce et la Sicile. D'éminents conférenciers, tels MM. Jacques de Lacretelle,de '̃ r Académie française, et Jean-Louis Vaudouer, conservateur du Musée Carnavalet, accompagneront ces croisiires. -.̃̃

Adressez-vous pour tous renseignements et brochures illustrées au '<<̃̃̃̃ VOYAGE) EN GRECE, 4, rue de l'Echelle, Paris. OBHH

Fait» pour ne pas irriter la gorge Toujours froiches grâce à leur empaque.tage de papier d'étain et de cellophane. CARRERAS LTD. LONDRES

RÉPUTÉS POUR LEUR QUALITÉ DEPUIS 150 ANS. ̃ • ̃̃̃ ;.• ̃ '̃• CA.'4M

L'ART

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Excellente vacation hier, consa» crée à des objets d'art d'ExtrêmeOrient, provenant des ventes Gonsc, Haviland, Roubeaud, Gaskell etc. MI Etienne Ader et M. André Portier obtinrent de brillantes enchères. Mentionnons un Inro à deux cases en laque d'or et laques de couleurs (atelier des Kajikawa), 4.000 francs; un buste en pierre sculpté (Ârt'Khmer xie-xn° siècles); 23.100 francs; un buste de même époque,1 16.000 francs; une statuette en bronze (Art Khmer xii'-xih" siècles), 6.000 francs et un paravent à douze feuilles, en laque de.Cpromandel (époque Tao-Kuang, début du. xix", 16.000 francs. La septième vente des volumes constituânt la bibliothèque du regretté Jules Gouët a pris fin hier, sous le marteau de M" René Boisgirard, assisté de MM.' Bosse et Giraud-Bàdin. Les catalogues de ventes importantes produisirent près de 10.000 francs et trente-deux volumes de La Revue d'Histoire littéraire de la France (1894-1932) furent adjugés 28.000 francs.

Nomination

de t commissaire-priseur, A Par décret en date du 24 maf 1938, M. Georges-Marie-Roger Morel d'Arleux a été nommé commissaire-priseur au département de la Seine, en remplacement de M* Mauger, décédé. M. More! d'Arleux, fils du doyen des nbtàit'es de Paris, fit son stage à l'étude de M" Henri Baudoin; il n'est donc pas douteux que ses débuts s'annoncent sous les 'meilleurs auspices. Toutes nos félicitations au jeune officier ministériel, de qui nous avons souvent apprécié déjà la charmante courtoisie et l'érudition.

Maurice Monda.

.Argenterie ancienne

et bijoux

Parmi l'intéressante argenterie ancienne que dispersera, après-demain, M" Etienne Ader, assisté des experts Linzeler et Fromanger, un« collection de timbales du xvm" siè- cle va passionner les connaisseurs. Aussi bien s'agit-il de merveilleux travaux de maîtres orfèvres réputés Claude Ballin, Jean Courtois, Fr.-I. Balduc, H.-N. Debrie, Fr. Cor* vie, P.-A. Famechon.

Des bijoux la plupart ornés de brillants vont, eux aussi, exciter bien des convoitises. L'exposition publique aura lieu demain, à la salle II de l'Hôtel Drouot,. ou. se fera la vente le vendredi 3 juin. P. H.

Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n''U Vente. Succession de M. È. Mos Bellieh et Ader; MM. Hessel; Schœllcr, Pape et Prost.

HOTEL DROUOT. Salle. n» 6. Vente. Succession de Mme Alexis Godillot. Objets d'art* et d'ameublement. Tableaux anciens. Bijoux. Sièges, et meubles du xvm* siècle. Tapisseries anciennes. M* Etienne Aoer; MM. Linzelèr, Fromanger, Max-Kann, Guillaume e et Dillée. HOTEL DROUOT. Salle n-> 8.

̃ Vente. Beaux bijoux M*

Michel BrvoRT; MM. Reinach; et

Charraud.

i3m*llSS\}i if U 1 n JîftlS^ffiBnW t Î

44, Rue de Châteaudun à PARIS

Les vacances de, Pentecôte au Mont-Saint-Michel

Les « Amis des demeures histo* riques et des sites organisent dtt 4 -au 6 juin une excursion en Normandie et au Mont-Saint-Michel, On visitera en particulier les ohâ» teaux de Sassy, de Couterne, puis, par Mortain et Pontorson, on ga* gnera le Mon t-Saint-.Micheï. Au 'retour, on^visitéra Caen.

Pour tous renseignements, s'a^ dresser aux « Amis des demeures historiques et des sites et au « Comité de propagande française», 112, boulevard Haussmann (Europe 34-15 et 16).

--######_#-J1iiH4

LES PETITES ANNONCES DU "FIGARO SONT REÇUES DANS NOS BUREAUX ET PAR TÉLÉPHONE (ÉLYSÉES 3O-86 JUSQU'A 1B HEURES

VOITURES ^BLBeTIONNEES 1,

v Cette -année sera importante eu manifestations d'élégance en auton^obilei De nombreuses épreuves sont portées à un calendrier 'specialejnent établi, épreuves qui rayonneront à la fois sur la capitale et sijr les grands villes de France. Il 'est incontestable que ces démons- libations remporteront un grand succès, les concours d'élégance anteriburs l'ont amplement démontré. L'acheteur français reste fidèle a Ja belle présentation. Il tient

VOTRE VOISIN

réparée, entretenu* su pris voiture série. Uu MILLION de pièces origine en magasin. go voitures occasion- revisées et garanties. Rjgaliot, 93,r.Ed.-Vail!ant,L-evnIlois. Per.i2-32 qTUDEBAKER (Mélro Maillot). I.a plus LUXUEUSE. La plus ECONOMIQ. STUBEC-K, 134, av.. Mûlakoîf. Kléb. Sc-47. viPEiEN ZiMIt dOACHS&C.I.1936&37 Voitures vendues avec garantie Henri DEPASSE distributeur 23, *Bd GOUVION-SAINT-CYR. LA VOITURE REELLEMENT

LA PLUS ECONOMIQUE DU MONDE Baby « 5 », 00 km. à l'heure, S litres aux ïo*o* km. 4 vitesses "^ynchro, depuis 19.900. Voitures de tourisme et commerciale?, 4 cyi.. 10, 12 ÇV; (i cyl., 14, iS, -° CV.

̃ Asencui Générale ppur"7a -Trance r

AVIAÙTO, :iO, boulevard -Pereire, Taris. CïtalCSuës" ci'esrais "gratuïts sur demande. ̃r • ̃ Etoile I3-Î9-

T..t's -utîes yoiturcs réellement

'gjcaniii-s loo.ooo' km; ou 3-aris:

INSTRUCTION ÉDUCATION (10 francs)a la ligne)

ECOLES DE PLEIN AIR

ECOLE BILINGUE

Ecole second, pour garç. et fill. enseign. en ANGL-. et- en FRANC. Classé MONTESSORI. ̃ Demi-pension. Jardin. Servis* auto.. 60,'<T|:Botghèsé,.Ni;uilly.-s.-Sne.. MaUl.4?-55. -'̃' •' "••̃̃- '̃̃̃ VACANCES Pour passer de bonnes vacances et

apprendre l'anglais

CAMPS AMERICAINS EN NORMANDIE en groupes distincts garçons, filles 6 à 16 a. Ts les sports, mer et campas., trav. manuels, études de langue! milieu anglo-saxon. Rens. ECOLE AMERICAINE DE PARIS, ',41,. av. Théophile-Gautier, Aut. 34-27.

HOTELS ET PENSIQNSao^:

qt R DU K.VC 1er ordre Litl 19 90 "«J Pension >s à So (Près Ikm ^Iarcbe ) ij^MÂWôNNiœ"26^ mers <16») Aut.50 03 Hotel-pansio*, régime. Studios Service eo appattement Ternsate

•- Asenceb et Intcrmedtaircb

^l ^ou de– ré£ rcc^oir 4 a Jhgteo uayauta

'NNVtRO'~S"

ENVIRONS

Hottllerir du Muunn <i U Puni.hc, Rte de Saclas pj.' ttaœpts. (,b -0 ) Cure'air. et tcpoj Reç. hot'pay. dep. 35 {r. Tél.: Etamp. 3.4- Pensrons dans famille

Résidence' Jus. ds fam. fr., hôt. part., sd cft, Jard. Simcia, 70. Kd Berthier (Carn. S9-76). Vacances été château plage normande. -7-4 SéjoiS- ^^nforuiblë" dans famille:, .distinguée, nùlieii cultivé. Wag. 02-95.

.̃̃" ̃̃̃•̃̃•' étranger;

ilLEMAGNE,' chv. Salibourg, dans auerv. A-çrop.riété>: Gr. parc it. sur lac. Fam française' prend hôtes payants. Prix m..Sport,' pé^ chf, nat., canotage, bel., prom. à' pied.. Autoroutes/. .'Ecrire N° 8iso,.Fi»>ro (Ann.)i Meublés

ST=HONORE STUDIOS^ 2i«, .Faubourg St-Honoré..earnot SO-tM: Studios meublés. 1 et 2 p. avec ou sans cuis. PRES AV. liËNRÏ^MARTÏN. Studio av. ou sans sal. de b. Dern. conf. Facil. repas. 4, rue Mignard. Troc. 46-48._

Hl Villa iIarceau,37,av.Marccau (Ëjtoile>. Ch.| peL déj,, 35. Péris, cfep. 50. -'Arrêt- lg séjour.'

Occasions-Bijoux (15 fr.)

̃ DÛSAUSOY jSaSr

DUSAUSOY âôniii i~R-

41, Boulevard des Capucines.

ACHAT DEBRIS OR

BIJOUX et ARGENTERIE

aux plus hauts cours du jour.

ïts "EASS, .7, rue Nicolo (i6°). Jasm. 03-93. ACHAT BUOUXÇl^lë ° Brill.,or,arg.,montres^égagenients. Rich. 81-37. Li. HEURQON I5> ru?»ARSale' I5' ̃• Maison fondée en tS63.

EXPERTISE ET ACHAT DE BIJOUX lïers TlTfrJ CONSLT.AT HONORAIRE

d'une république de l'Amérique du Sud ou ,'Centalc cherché pour un pays du sud-est de l'Europe.

Informations utiles sous chiffro O. V. A. -83S1 Z, Orell Fussli-Atinonces. Zurcherhof, Zurich (Suisse).

Situations (10 fr.) DE5ÙKDES

J. h. sérieux, actif, -recherche place- Directeur ̃service commercial ou secrétaire administratif. Ecrire N° 8251, Figaro, (Annonces).

Agences de placement' (10'fr.) -Ag. Intern. du Bon Marche, 39,r.St-Ferdinand (anc.47,r.Vaneau). pl.pers. chois. Gal.92-62^ HELEN -SCOTT -place "tout. pers..muui .sér. référ. 56, Fg Saintrllonoré. Anj.H-64,. 18-00. îSÏHONORÏÏrEYLAUrfso JPomiJe, Tassy 97-89» Personnel /choisi. Métro Victor-Hugo.

OFFRES D'EMPLOIS

GOUVERNANTES D'INTERIEUR PAMES DE COMPAGNIE

jiie-fme, entre 25 pt 3.5 ans, pour .tenir inter. .pers. seule. Le Caron, 14, Bd Emile-Augier. • Pr tenir compas, jne fine Paris et voyages, lieuie fiire, bonne éducation, dévouée et pouv. I. i'ociup. cgalem. d'un petit giirç; de' ans.

rrcfé.r. pari, allera. Mme Pendu, Rorj.

,(iS-to. de 10 h. à midi et do J-S à iS heures. 1 GOUVERNANTES D'ENFANTS

Jne1 fille, angl. et a! music., pr s'occup. enf. =, 11 et 12 ans. Molitor 07-90. Merlin, 4. r. Jbenfert-Rochereau. 4. à Boulogne-sûr-Seinc. INFIRMIERES

Maternité, i6î nie 'de Belleville,: demande aide infirîn.

infirartSre, de pr«'cr. veuve doctoresse ou brevets, nationalité indifférente, sauf aîlc-

r-'jnde, demandée voiir septembre. Kcrire

I. -i- luvM i.t>i.-ur i!-s lV:lt--l'rrc». «

• TA L B 0 T POUR acheter RE N;A U L T adressez-vous aux Ets KAUFFMANN, Concessionnaires, .'7 bis, avenue de. Grande-Armée. Paris, (17e). Kléber 01-23.

VOITURES D'OCCASION VENDUES AVEC GARANTIE

N EU V E S s ïï m r A • OCCASIONS DISPONIBLES S il iVil \s>. X*a GRAND CHOIX CREDIT EN 48 HEURES

DISTRIBUTEUR ) PLACE DE RENNES. PARIS.

STATION SERVICE f RUE DE L'ARRIVEE. LITTRE 24-S7-

LA VOITURE LA PLUS VENDUE DANS -LE MONDE ENTIER

Production GENERAL MOTORS; 54. rue OCTAVE-MIRBEAU (17"). Gai. 69-64.

AUX, GRANDS GARAGES SOUTERRAINS SPECIALISTE DE F bUlltlU I vous, trouverez l'occasion

qui ypfa convient.

.2-6,. Bd Gouvion-Saint-Cyr, (17e). RIlir-IT 34-35. CI. 5 pi.' 22 CV, état nf. DvJlVlV Klc. 96-76, à IJ et 19 heures. MATFORD V'8 F 81 t

Voitures de direction, présentation irréprochable. Etat mécanique parfait. Conditions intéressantes. MATKORD, 223,. quai.Au- lagnicr, Asnicres. Grésill-Ofls 3S-S0 et, 39-3°-

Fani. pr. fill. 7 à 13 a. vac. env. Paris; éd., surv., b.,air, cuis.soig., .25, fr. B.,9,r.Chevrcul. Enseignement (6 fr.) COURS ET LEÇONS

DIIIUDÀ tango.etc Mlle Argentin. Pleyel, KU.iYlDA. 252.Fg St-Honoré. Carn.64-23. MATH à"domTc. Prép.Cl.P., brev;,bacc.' JTlAlll.Ecr. papi ao.r.Cx-Pelits-Champs. jeune étudiant -tchèque cherche change leçons, conversation allemande et anglaise pour Français amateur de peinture. K. Bas, -,4, rue du Châtcau-d'Eau, Paris.

PARIS

Chambres meublées

J. dame clrinj, di chanib, env, Etoile- dans. fam très disting de bains, léléph. Ecr. Bordom, 1 <quare Padirac. Parid (.16')Maisons de repos

Etablissement Le Chanet, Nçuchdtel, (Suisse). Curfes déiBJIià uniques au mondé -pour' malade fOK, reins diabète, cafteerj; enyelopSgieaW^aplantes, cures d%il1Ie.t., Résultats

^EwuSbëc Téléphone '"rw-St-iloo-

WVmffltër bcoJiure à la ^ètion.

Maisons pour enfants

\uric suisse dipl. prend enfts 4 à S'a. en pons. ris chalet tteonf. Sit.idéafe.Alt.i.joo. Px mod. jiiin^epl.ESc.r. Ec.Feuilkt,Brigne,V'alais (S.). Villégiatures

LE TERÏUS-PEILLE (A.rM.), 600 met., altitude. Camp, vac, cath. Enf. i partir .4 ans (dort;); .dames etjcunes filles (chimb.). Prix mod. Dcp. Paris', orgah. fin juillet. 3 h.ParisVgde 1. Nàncy,repos,jOl.cariip'tt ;çft, s.b.,ten.gar., csc.cuis., dep. 30 fr. ToussaintPattin.cnât.Tannois,Longeville-en-Barrois-<M.) LJEllYS~M"LÀ^ÂlLlEE Peps. tout çonfc.Gjd Jard. Prix modérés. La Celle-St-Cloud. Tél. Bougival 30 et g'ao. RÂMBÔUfLLET LE Gff^uR Pens. Gd. parc. Tennis. Conf. Télcph. 379- • Vos fêtes de la PENTECOTE.. dans "cadré, ravisant* Château Maraière. Repas servis sur terrasse dominant vallée Seine. Gd pare. Cuisine réputée. Tout conf. Tél. 14, Les Authieux-sur-Pt-Saint-Ouen. Vacances Reposez corps et cerveau au Châ- teau de Bretcuil (Oise). Gr.nft.fine cuis. Ascj Pc." Œuvre ..Ambufanci4rè,i7,r.Xlilan.Tri.56-574

̃C'e-eAt'AlVMiP *•* r- -Kobprt-Estienné

S aULAl^llEcr. Marbeuf). El7i-&ni

MAI CCUCDDCC 20, rue fhaisbourj

Ul:EIB('u7.Nag, 32-97. Eleill.Ders:

luALLjIlEt\DLj Wag. 32-47. Meill.pcK

Recherches (10 îrj CABINKI Ancien chef de la Sûreté de nnDHN P»1*5- Enquêtes, surveillances Ul/RUn divorces. 8,r,Bem. S'.Ëlv 28-28. Occasions (1Û fr.) AMEUBLEMENT Quantité de meubles, sièg«s, lustres, lampes, bibelots impott. argenterie- proven, reprises et échang. ou à réaliser pour compte de clients. Ancien et repriduction. Occas, sensationu. A. CARNAVALET, 9, Bd Raspail, 9. Achat, Echange. Littré 6-o8. ïligàsin ouvert samedi et lundi toute la journée. SALLE .DE" VENTES CLÏCIÏY-R0ME «3, Bd Batignolles. Les plus beaux mobiliers d'occasion. Achat, échange. Expert, grat, Achat compt. beaux mobiliers, objets d'art. ABRAN, Exjx-rt, 2J. rue FonUiine. .Ouvert lundi de. h Pentecôte.,

-̃̃̃ FOURRURES

A litiuid.Jotsirès i m port, de mant. de fourr. pro% d'une vente judiciaire (astrakan, petitzn<, agneau, phoque, loutre, etc.) dep.4oo fr. Prix de réalisation. Mailliart, S3,r.de Rennes. ̃̃ •- -̃ tapis TADIQ Moquette ts color. s3 fr. posée. Inrlu Cirpettes ttes tail., 173 Ir. Ets Pcseréc, o, r.N.-D.-dês Victoires. Cent.96-46.

QIVERS

Ach. vêt., fourré mobit., àpparticompl.îob).div. Ecr. Sam, 171,r.Championnet.Tél.Mon.06-U,

Tjr>'ijr~5ëûb'vêt.,tïpis," obj. divers. Jacob,

Avll» 139, v. Clignancpurt..Mon. ;2O-77.

`J'ACH: vdt bom.,lourr., mobiL, appart.COmpL,

J'ACH. vêt.horn-.tourr.. mobiL. appart-compl.,

obj. div. Bernard, 2p,r.George-Sand.Aut.02-75.

(8 fr. la ligne) 1)

7 f r. pouf les abonnés. :*rés. la bande d'abonn.

INSTITUTRiCES

Gouvern.-institut avec allemand o\i anglais, pour fillette 12 ans. Ecrire avec références: Robert, 47, Bd Beauséjour, Paris. On dem. institutrice sérieuse, miniin. 35 ans, pour école supérieure de jeunes' filles à Paris. Références indispensable.

Ecrire X" S401. I-'igaro GAnonces). ~j6TniXEËS~"BOÙRGEOISES

On deai. très Une couturière, jrnées bourgeoises, suivies année. Deny, i, avcnue EmileDescbanel.. Téicph. Inv. 02--5. 5,

Dem. à part. 7 juin apr,-m1dj. p. bonne couture. Téléph. Pas. 86-35 le matin.

MANNEQUINS

Mannequins grande- taille 42. Se présenter Hermès, 24, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Gens de maison t

BONNES A TOPT FAIRE

l'if. B. h V.' f. gre f. ch. très b. cuis., non coucli. 2 nuit. 'Ri-f. rt-cente?. M.uill.' 70-Sy.

a coque le véhicule qu'il ..apbete constitue un ensemble homogène et élégant. C'est pourquoi carrossiers et constructeurs soignent leur fonction qui, aujourd'hui, atteint à la perfection.

Raison, également, qui justifie la vogue des voitures de marque et la prédilection d'une clientèle difficile, qui sait trouver, dans les véhiculés offerts dans la rubrique du Figaro des VOITURES D'OCCASION SELECTIONNEES, des véhicules impeccables.

135. tm. à l'heure. 14- litres d'essence aus 100 km. 1O,I.DIÏ¥Ï.ER .̃ CONCESSIONNAIRE

PAILLERAY, 29, RUE MARIGNAN. PACKARD 7 pl. modirne.

PACKARD, cabriolet décapot. 1936. PACKARD, cabriolet décapot. 1934. CADILLAC Lassalle-V4 pi., décapot., 1937- CHRYSLER Junior 7 pl., sépar., i936. PONTILLAC, C. I. récente. Très b. occas. CARROSSERIE BENDER. 31, r. du: Colisée. ROLLS-ROYCE

Phantom-II cabr. 4 n! état génér. c. neuf. 'LINCOLN-ZEPHYR

Coach 4 pi., 2 ptes, 1936. rlé 2o.ooo km., état gar." KELLNER, 26, rue Vernet, Paris. -Hupinobilc aérodyn. 23 CV, CI. 6 pï., 45.000 :km., urgent, 25.000. Jean-Jacques, 29,r.Bjrri.

B. à tt f., 1S-30 a., act., sach. cuii. 2 mait., r enfant. Bouvyer, 12S, Bd de la Seine, Neuilly, Se présenter le matin. Maill. 6s-S6. B, i-tt fj sér., ttitx. 30». pr paviil. 2 ni. et 1 cnf., couch. aTO. Un peu cuis.; mén., lav., repas.Réf.ex. Ecr. ou près. midi à'j.l. sauf dim.: 'Benoist, 20, rue Bagnolet, à Vincennes. Bonne à tout iairc On cherche personne sérieuse pour couple. Emploi stable et bien rémunéré. Ecrire ou se prés. de 9 h. à 12 h. ou de 18 à 20 h. seujem. si munies de réf. de 1er ordre Dr Balsam, 26, avenue d'Eylau. B. à tt f., extra 20 juin-3o juillet, sér., couch. appt, sach. tcp.. tel. et tenir intér. Dr. Exc. réf. Tél.' Eto.56-78, Hodanger,45,av.Wagram.« « Pr 2 mait.. dem. b.à tt f. g. f. ch., b.cùis., 30-50 a., réf.ex., pr mois ou pl. stab. Prés. auj. ro à 3 h.: Astrahd, 47, r.de Rennes, 6e. Bne à tt faire bne cuisin. Référ. sérieuses. M. K., ioî, avenue de NeuiUy (stat. Sablons). On dtm. bonne à tt faire, bons certificats. S'adresser de 10 h. à midi chez Mme Briuguier, i. rue des Gàte-Ceps, Saint-Cloud. B. à tt f., pet. cuis., fais. mén., lav., serv. av. f. ch. (15. jours vacanc. en juillet puis 2 mois Biarritz). Avant 4 h. 20, rue de Tilsitt. B, à.tt f., bne cuisinière, 00 à 40 ans, pour Paris avec trois mois Côte d'Azur. Sér. référ. Se présenter jeudi de 10 h. à 12 heures BRUN. 29, rue Jouvenet, Paris (16e). B. à tt- faire, 20 à 40 ans. Se présenter 9 h. à 4 h. Henrat, 151, rue de Grenelle, Paris. Débutante b. à tt f., 2 maît., couch. appart. B. gages. Prés.- matin ;8, r. Scheffer (16e). CUISINIERES

Dem. cordon bleu pari, allem., un peu mén. Tr. ser. réf. exig. Se prés..9 à, 11 h. 2 à 3. h ̃ Kirsclwcr, 10. ̃• avenue de Messine. Cui.siiiière-pStiàSière demandée. S'adrr-sser Concierge, 47Î Bd Beauséjour, Paris. On dem. bne cuis., 30-40 ans, munie très sér. référ. Se prés. de 8 h. à 10 h. 83, avenue Foch (escal. service A, 2° étage). B. cuis. fais. s. à m. 4 mait. 2 mois Côte Az. Bnes référ. S'adresser 29, rue Jasmin. « Dem. bne cuis.-pâtiis.. Bnes réf. Se prés. matin Fernatidez, i, r. des Dardanelles (i7°)-« Cuisinière ou chef, Paris. Lohi séjour campagne. Broglie..72, rue de. Varenne, Paris. Dem. cuis.-b.att f. p.- extra 1 mois. Réf.v.es. Keige, 2, rue' Messine. Se prés, jusqu'à 3 h. Cuisinière-boime à tt faire. Se prés. 16, rue Jasmin, de 9 h. à 14 h. Références exigées. Bne cuis., s. à m., lav. Sér. réf. Se près. à partir 2 h. Du Peloux, 8, r. Crevaus (16e). Très bonne cuisinière, sérieuse, propre, ordonnée Fenimc de chambre active, sérieuse, bien au courant "Service, sachant coudre, très propre. Bonnes références contrôlables. S'adresser chez. Chariot, coiffeur, 84, rue Notre-Damede-Nazareth.

(Métro Saint-Denis,')

Dem. cuisin. et f. de ch. sér., bnes réf. verb., pr été envir. Paris. Se prés.: 6, r. Maubeuge. Cuis.-b. à tt f., <iap., 25-45 a., serv. av. f. de c!i. Réf. ex. 9 à 15 h.: Rap, 4, r. Dufrénoy. Cuis, gre b. à tt î, 20-40 a.. av. f. ch.- Sér. réf. Prés. 9 à 14 h.: Bougrand, 95,r.Monceàu.

FEMMES DE CHAMBRE

F. ch.-b.à tt f. conn. serv. table, pr pension jnes filles. S'adr. 14, avenue Gourgaud. On dem. f. de ch., 30 ans, serv. cour. Référ. exigées. Jokelson, 9, rue MicheWnge, 9. Dem. f. de ch. sér.; cxc. réf., 3 mois camp., bons gages, 25-35 a.; stylée; lav., repass., serv. cour. Prés. mat. jusq. il h. et i h. 30 à 3 h.. 30 :̃ Arnstein, zj, av. Léopold-H,' 23. F/ do ch., lavage, repass.. couture, scn-. table, un peu mén. 2 maît., 3 enf. Réf. verb. Sergent, 113, rue de la Tour, jusq. 16 h. « Dem. f. de ch. sér., fais, lingerie, lav., repass. Réiér. verb. exig. Se prés. 27, av. CharlesFloquet. mat. et jusq. 4 h., soir dcp. 6 h.so.« F. ch., 20 à 28 a., serv. cour., tach. coud. B. réf. 107, r. Ch.-Laffitte, Neuilly. ilaill.so-63. F. de ch. sach. coudre. Paris et camp. Se prés., le matin 11, av. Charlea-Floquet, iK^ F. de ch. sérî» exe. réf., pr mén: serv. table, arg., pr place stab. et tranq. Se prés, lundi 9 à 11, mercredi et vendr. 9 à Il, 6 h. 30 à 7 h., 30 B., n. rue Maspéro (16e). « F. de ch.-m. d'hôt. ay. b. santé, mén.. repass., lav. et un peu couU, 25-30 ans. Référ. «xig. Se prés. 9 h. 30 à midi 30 Broglie Hôtel La Résidence, 41, av. Piei-re-I"-de-Serbic. « Cherch. fme de çh., ,>S ans, pr camp. toute l'année et 6 semaines à la mer; ménage, blanchiss., repass., couture. Rëfér. exig. Se présenter chez intermédiaire mercredi iS h. S, rue Cimarosa, Paris.

DEMANDES D'EMPLOIS <̃>

travaux à façon (6 fr.) Robes, manteaux, façon, transformation, tricot .main journée. Delaunay, 30, rut Mozart, Sceaux.

GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGNIE

-Dame-franc., b, réf., ch. pi. direct, int. chez pers. seule. Mme Jean, 7, rue Fessart (19°)- Dame, 40 _ans, tires sér., toute conf., excell. éduc. clierc. place danie corap.-ou prom. enf. Accoinp. mer, montagne. Référ. Ier ordre. Ecrire N° 8200, Figaro (Annonces). Dame. 60 a., sér.réf., ch. ten.int. pers. sic- ou mélu, t.'occup. au besoin trav. d'écritures. Marguerite Descaves, 133, Bd Ménilmontant, Au pair. Pers. tte conf., 50 a., instr., édoc. parf. anglais, habitude pers. âgées; secret, et dir. maison. Ecr. N° 8,559, Figaro (Ami.). ï'ers. de conf., 38 a., b. réf.. conn. cuis. cour. soi; .mén., référ., dem. place gouvern. intér. Ecrire N" 8415, Figaro (Annonces). GOUVERNANTES D'ENFANTS Jne Suiss., jard. d'enf. dipl, all., franç., cert. exe, dés. pl. au pair, arg. poche. Ecr. Gertrud'Isler, 7, rue Joseph-Bara, Paris-6». J. f., 35 ans, gard. enf. après-midi. Ecrire N» S226. Figaro (Annonces),

Gouv. angl., cath., long serv., réf. verb., soins mat., Figaro Annonces N° S.270.- Véjuvc, 34 a-, tte'conf., ch. pi. présent.: soins nviti-r., trav. intér. Vac. ou stab. Exc.réf.verb.

Perrryn. S.r.Erm-st-K'.nan, S'-vrf>. Ob. c.y.

OCCASIONS

LE -PLUS GRAND CHOIX EN

RENAULT

Viva gd sport. Viva sport. Vivastella. Viva-quatre. Prima-quatre, Celta-quatce. Le maxim. de sécurité grâce à l'organisation UNIQUE

DE LA

S. A P .R. A. R.

218, Bd Pereire. Etoile 19-43.

Assurances autos

CABINET MARC

'£ PEREIRE %$.

Bd ;0-97.

ASSURANCES DE TOUTE NATURE AUX MEILLEURES Cies.

Réglement des accidents immédiatement. Achat

ACHETONS MAXIMUM

Voitures récentes Paiement comptant. Marbeuf. 32. rue Marbeuf. Elys. 97-61. Canots

̃ t ̃ l ̃

Canot il moteur 6 in. 20,. plus belle constr. ûngl. Pari. état. Occasion à saisir. Mot. Thornycroft. Vis. Rég. Paris, Tél. Çhatou n-or.

Dem. fme de ch. catho! 20 à 35 ans. Références verbales exigées. Téléphoner Ségur 62-S7 avant 10 heures et demie. F.de ch.-bne d'enf., 30-35 a., ayt réf. Se prés. de préf. auj. De Lapasse, i.î, rue Daru, 8e. Dem. f. ch. av. serv. cour. Ven. mi-rc-rdi av. 16 h. s'8, avenue Théophile-Gautier. Dem. t. ch. s'oocup. enf. sans serv. tab., couchée appart. Sér. réf. exig. Se prés, ou tél. Piollet, 0, r. Anatole,de.ia-Forge. Eto. 08-80. « F. de ch. act., mén., lav., rcpass., raccomm. Campagne S.-et-O. 3 m. Paris. Sér. réf. Urg. Ctcsâe G. de Mortemart, St-Vrain (S.-et-0.).« « F. de ch. sér., 35-40 ans, bnes référ., avec valet. Tél. Pas. 10-49 pour rendez-vou5. Dem. f. de ch. et cuisin. sér., bne. réf. verb., pr été envir. Paris. Se prés. 6, r. Maubeugc. Femme de chambre, service courant, demandée chez Le Caron, 14. boulevard EmilcAugier, 14 Paris.

On demande femme de chambre-cuisinière expérimentée, 35-40 ans, toute confiance, pour service monsieur seul. Très sérieuses réiérences exigées. Ecrire N° S437, Figaro (Annonces).

F. de ch. s&r., stylée, 25 à 30 ans, mén., lav. et repass. Long. réf. esig. Paris et environs. Tél. Elysées 15-64 pour prendre rend. -vous. F.ch.. lav.,repass., bien coût. Réf.exig. Mercredi 3 h.3o-5 h. 30 Regnier, sS.r.d'Assas. a On dem. f. ch.-couturière, serv. dame, sans scrv.table. 41, av. Friedland (30 ét. droite).« i< Dem. f. de ch.. serv. conr. Réf. Prés. 9 à u i ou 13 à 14 h. Rodary. s.r.Ed.-Fournier, 16". 1. 1'. ch., serv. cour., sach.tr.b.repass. Sér. réf. Prés. 9 à 14 h.: Bongrand, 95, rue Monceau.' MENAGES

Denr. "ménage sérieux, ^all-m. d'hôt. H cuis. Réf..verb. exig. Près.: 27, av. Charles-Hoquet, matin et jùsq.4 h.'et soir dep. 6 h. 30. « On dem. ménage cathol., chauff.-méc. et fine de ch.-couturière-Hngèrc. Paris, campagne. Ecrire '̃ N° 8ro6, Figaro (Annonces). « Urgent. Mén. v.-m. d'hôt. et exc. cuis., réf. 1" brd. verb. exig. Prés. 87, quai d'Orsay, mercredi avant 10 h. 30 ou jeudi matin. V.-m. d'hôt., perm, cond,; et cuis.-pâtiss. pour campagne S.-et-O. Sér. référ. Urgent. Ctessc G. de Mortemart, St-Vrain (S.-et-O.). « En*. Ou sépar.. val.-chaufl. expér. et- cuis.pàt. fais. sav.' Env. cop. réf., gag. désirés N° 842r, F.-A., ou mat. av.io h.: Inv.22-oo. On déni, ménage, valet-maitre d'hôtel et bonne cuisinière, 28 à 40 ans. Référ. verb. exigées. S'adresser rue de Dosnc (iS9, rue de la Pompe), jeudi de 11 h. à midi.

NOURRICES, BONNES D'ENFANT Bile pouv. s'occup. enf. iS mois. pr camp. B. réf. Caen, iS, quai L.-Blériot (M0 Mirabeau). Jne fille, 25-35 a., pr 4 enf. Sér. réf. Matin Turpin, 94, avenue Vider-Hugo, « B. d'enf. sér. pr enf. 18 m. et a. Se prés. 10-12 h.: Castelbajac,.5 bis, Bd R.-Wallace. « NURSES

Nurse dipl,. 20 à 30 a., port. unif., pr fill. iS mois. Réf. !"̃ ordre exig. Se prés. inatin Rolland-, Ir, Bd de la Seine, Neuilly. Ch. Suissesse expér. pr bébé 1 an. Excell. réf. exig. Se prés.le matin de 10 à 14; h:: Baronne de Maynard, 45, r. Courcelles. Carn. 81-68. « Jne Angl. tr. expérim. pr enf. 2 et 3 ans. Exc. réf. exig. Se prés. Je matin de 10 Il. à 14 h.: Avot, S, Villa Saïd, Kléb. 05-32.

Cherc. jne nurse expér., de prêt. Alsac., cath., pour enfants 2 et 1 an. Êxc. réf. exig. Se présenter le matin de 10 h. à 14 heures Ctesse de Courtivrou, 1, rue La Muette. « Nurse p. enf. 1 an. B.réf. 20-35 a. Se prés. 10 à 12 h. 78. av. La Bourdonnais, Pari*. « VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Valet pied iranç. Tr. sér. réf. v, exig. Pariscampag. 6 mois. 35, avenue Montaigne. « Dem. valet-m. d'hôt., 30-40 ans, sobre, bon argentier, service courant Paris, environs. Se prés. matin Si, av. Kléber, muni réf. contr.« Valet en second, extra jusque fin novembre. Bacot, 129 bis, nie de la Faisanderie, vendredi de 14 à 15 heures. «

Dem. valet de chambre, 25 à 35 ans. Se présenter jeudi de 3 à 5 h. 3. r. de Surènè. VALETS-CHAUFFEURS

On dem. valet-chauff. franç; Bnes référ. Se prés, matin 130, avenue Victor-Hugo. On dem. valét-chauff., célib., tr. sér. Pariscampag. Dechamp, 14, rue Georges-Ville. « {Fin des offres d'emplol)

Lie. es lettr. autr, ch. pi. ou près enf. Ecrire N° 8338, Figaro (Annonces). J.f.prom.enf.fam.aisée plus.ap.-m. s. ou arrgt. Déb.scol. préf. Ecr. réf.: N" 8381, F.-Ann. J. demois. esp., part. franc., ital., piano, cathol. prat., tr. b. réf., ch. pi. au pair près enf. Ecr?: Mlle Narcita, 56, r. St-Didier, 16°. bile gre gouv. s'occup. enf. apr. 4 a., f, pet. trav. mén., pari, franc., allem.; perm. trav. Réf. verb. Ecrire N° 844t, Figaro (Ann.). INSTITUTRICES

Inst. externe, diplômée, cherche situât, pour octobre; allem. latin,' habit, cours Hattemèr. Ecrire N» 79 Jo, Figaro (Annonces).* Instit. angl., dist., expér., conn. parf. franç., ita! all., dés. sit. teinpor. ou stable.' Exc. réf. verb. Ecr. Allen, 21, r.. Washington, Paris-8». JOURNEES BOURGEOISES

Vos jolies robes. costumes, etc., je les ferai chez vous, Mesdames polyglotte. Mlle Teaniey, n, rue du Commerce, Paris (15^)- Pers., b. réf., dtm. extra f. de ch. ou journ. bourg. Gautron, 207, rue Lafayette, Paris-io°. Repass. fin, sach.. bien coudre, dem. journ. Mme Denamps, 62, rue des Pyrénées, Paris. Cout., travail à domicile, hte cout. ou joum. bourg. Jane, 49, rue Lauriston (i6">). PRECEPTEURS

Anglais disting. ch. poste au pair dans fam. française, août-mi-septembre. M. Tozer, Norwood School, Exeter (Angleterre). EMPLOIS DIVERS

Fme du monde, exe. réf., ïxirl. couram. an-

glais, ch. situation interprète, secret, ou dame

~1ab., çh. ~ituation inte,_rprètf" I£rn¿'t. Ol~ dam, e 1

Je compas-nu-. Evr. il"1)*?* T'i^-ini .i'Ann.>.

Ane. Directrice mais. -îjte couture, prat, de 1 10 ans conn. angl., alîem., honor. parf., ex- I cell. réf., rcch. poste de conL, gérance, dir.,Ou p. sectfnd. patron. Ecr. n° 832r, Fig. (Ann.). Etud. anglais ch. poste pair ds fam. franc., vacances. Gray. 6, rue de la Sorbonne, Paris. l'etit retraité, 55 ans, cherche emploi pour courses ou ménage ou autre emploi. Ecrire Dupuis, 74, rue Magenta, Asnières (Seine). iEmpIois de bureau

SECRETAIRES

Jne fme secrét.-st.dact., b. prés., instr., éduc, 10 ans référ. même maison, ch. emploi aprèsmidi. Mathis, 44, Bd Pereire, Paris (17*). J.fil., 26 a., secr.-compt.-st.-dact., gde initiai. Correspond, angl., ital., esp., tr. exp. Import., raport. Ecr.: MUe Namer, 12. r. Olier (15*). J. dame tr. cultiv.; rédig. franc., traduis, anglais, all" ital.'esp., dactylo, ch. secrétar. Ecr.: Roy, ab. P.O.P., t3, rue de Médicis. STÉNO-DACTYLOS

J. h., 27 a., sténo-dact.-comptab., not. allmd, angl.. dent. emploi sér. même demi-journée. Lapleigné, 54, rue des Cévennes. Paris. J. f. sér. ch. pi. stab. b. à tt f. Long. référ. Ecr. seulem. Marie, 178, av. Victor-Hugo. t Gens de maison s

BONNfc.3 A TOUT FAIRE

J. f. dem. pl. b.à tt f. de 8 h. i 18 h. Bnes réf. Jacqueline 7, r. de la Cossonnerie (i<r). Bonne à tt f. sach. b. cuis. non couchée, Mme Siou, 91, rue Nollet, Paris 17°. B. à tt f., 30 a. dem. pl. 1 m. B. réf. Ecr.: Mlle Marie-Louise, 5, avenue Messine, Paris, Pers. sér., 55 a., dem. pl. b. à tt f. chez dame sle. Rec.p.m. Mariette, 3, r. Amiral-Courbet. B.à tt f., cuis.cour.soign., honn., prop., d. pi. mer ou camp. Ecr. Pauline, 14, r. St-Didier. CHAUFFEURS-MECANICIENS Hme, 38 a., t. permis, çh. empl. ou divers l'après-midi. Référ. Ecr. n° 8rit, Fig.-Ann. Chauffeur maison bourgeoise. M. Moites, 15, avenue Carnot, Paris.

Chauff.-méc. 37 a.. tr. b réf.; dern. pi. t0 ans. Non nourri. Pierre, 32, rue du Théâtre. Chauff.-méc, 33 a., très bnes réf., dem. pi. Paris, voyag. Parverie, 151, av. de Suffren. Chauff.-méc, 53 a., tout travail, dem. pi. ou lu extra, nréf. camp. Gillot. 6, r. Surcouf, 7*. Chauff.-méc. fr., 44 a., célib., perm. 191's, stab., est., voy. Georget, 5, r. du Banquier, 13e. Chauff.-méc, 37 a., Tchécosl., b. réf., aid. int. Voyagerait. Joseph. 26, rue J.-Mermoz. B. chauff.-méc., 36 a., Paris, voy., réf. mais. bourg., d. extra sais. été. Ecr. n° 8230, F.-A. Chauff. ts permis, ch. pi. st. ou cxt. Réf. Age '26 ans. B'gord, 72, r. Tocqueville (17°). Chauff.-méc, célib., 40 a., b.réf., d. pi. ou extra. Henri, 70, rue de Longchamp (160). Chauffeur d'extra demande extra. Bonneau, 46 rue Madame, Paris 6e.

Chauff.-méc. 26 a., cél., ts p. de cond. dem. pl, st. chez i ou 2 maît., con. ts serv. réf i° ord., préf.Paris. Mimault 108 r.Ordener. Chauffeur-mécanicien, 32 ans, recommandé, cherche place stable ou extra, voyagerait, Barté, 3, avenue Rodin^dô*).

Chauf.-mécan., 45 a., réf, iar ord., maison bourg., dem. pl., nourri, logé ou non. Ecr. Jean, '25 rue Gambetta, Boulogne-sur-Seine. Chauff.-msc breveté, gr. éducat., pari. plus. lang., conn. tr. b. Paris et voy., tr. prud. Exc. référ. Natale. 26, rue Réaumur, Paris. Chauff.-méc., 20 a. m. brg., con. tr.b. Paris et envir., tr.b.réf., ch.p'.au mois, journ.ou ap.midi ou f. livr. Ecr. MoI,6o,av.Montaigne, S.. Chauff.-méc, 36 a., 12 a. m. pl., ch. pi. Bon nourri. Ecrire N° 837s, Figaro (Ann.). Chauff.-inécan.. 26 ans, cherc, place stable. Ecrire M. Robert, 41^ rue St-Dominique. Chauff., 9 a. dem. référ. Extra ou à démeure. Ecr. Fourgeau, 2r, rue de Ponthieu. Chauff.-méc, 36 a., dem. pi. m. bourg, Exc. référ. S. Henriod, 61. avenue Marceau, 61.

CONC!~Ii(sCS

CONCÎERGES

Concierge dcp. 6 a.> ch. loge bien aérée pour t ou 2 personnes. 17. rue de Strasbourg (10e). Concierges anciens domestiques demandent loge dans immenble rapport. Bonnes rélér. Ecr^e N° 8370, Figaro (Annonces). Ménape ch. place concierge. Libre de suite. Grondin, 38, rue de la Faisanderie Paris. CUISINIERS

Cuisin. -Patisj., 45 a., sér. réf., dem. pl. maison bourg., pension, ou autre, écrire Georges Martin, 3, rue Quentin-Bauchard, 8e. Chef cuisinier-pâtissier cherche place stable, écrire Grelier, 56 rue Longchamp. CUISINIERES

Cuisinière demande' place c^tra. Y. C, iS, rue Quentin-Eauchart, Paris (S*). Cuisinière, mariée, cherche place. Bnes réf. Germaine, 6, square de l'Opéra, Paris (9°). Dame, 55 ans, cathol., dem. place ou extra de cuisin. à tout faire. Paris-campagne. Louise, 37, rue de Chaillot, Paris (8°). Cuis., 45 a., ch. pi. stab. 4-5 niait. Pas mén. ni lavage. Maria. 12S, Bd Malesherbes. Cuisinière fais, ménage dem. place stable, ^écrire Louise, 07 rue de l'Annonciation. Très bne cuis.-pâtiss. dent. place. Exc. référ. verbales. Louise, 3, place de Passy, Paris. Cuis.-pâtiss., autive, écon., deui. pi. ss mén. Ecr. Debas, 35, rue de la Félicité, Paris-i?'. Pers. conf, cherche place cuis.. place stable. Louise, mercière, 2, rue Dufrénoy Paris. Cuis. et fme de ch., ensemble ou sépar. Bnes référ. Mlle Anna, 7. r. Gustave-Fiaubert, 17". Cuisinière dem. extra mer. Références. Léo. 29, rue dé Cbâteaudun, Paris (9°). Cuis.-pat. dem. place on extra. Paris, mer. Ecrire Dupas. 33, rue Schcffer, Paris. Cuisinière et fine de ch. dem. place ensemble Centre, Etoile. 54, rue Bassano Paris. B.lcuis.. 5o ans, fuis. sal. à maug. Exc. réf. verb. F. T., 10, rue Eugène-Labiche, 10. Cuis.. 50 ans, dem, pl. sérieuse. Bnes référ. Jeanne, 27, r. des Sts-Pères. Littré 9o-54. FEMMES DE CHAMBRE

F. ch., ;S a., étrang,, carte trav., sér. réf.. ch. pi., st. serv.cour. Ecr. Berthcu.r.Chanoinesse. F,, ch. tte .conf. dés. pl. dame âgée Ou serv. cour.2 mait. Voy. Lg. réf. Jugaut, 8, r. Lalo. F. de ch. dés. pl. setv. cour. ou personn. Bnes réf. Ecr.: Yvonne. 2j, rue Nilot (16'). F.- ch., coût., réf. 8 a., serv.dame s. serv. t., ling. Marguerite, 89, Bd St-Denis, Courfaevoie.

Fem. de chamb. très capable, coût., repass., demande place stable. Ecrire Camille, 25. rue Gambetta, Boulogne-sur-Seine. F. ch.. réc. par inait., sac. coud., rep., d. pi. ou'Ig ext. Pas serv. t. Marie, 27, r. Galilée.' lr« f. ch., t. b. réf., serv. pers. ou sv. valet, rep. linge soie, entret. Ecr.: N" 8323, Fig. -A. F. ch., 39 a., stylée, exc.réf., dis. serv. dame ou courant. Marie, 96, rue St-Dominique. F. ch., 45 a., act.,dév., deni. pi. pers.âg. ou serv.cour. Ir. camp. Ecr. n» S342, Fig.-Ann. F. de ch., 30 a., présent, bien, ch. pi. ménage, lavage, repavage. Eté mer.- Françoise, 75, rue Saint-Dominique, Paris (7'). F. de ch., 29 a., recom. par maît. dem. pl. stable serv. cour-, fer. un peu cuis., préf. p. pers. seule. Mlle Alice. 113, rue de Grenelle. e: F. de ch. tte conf.. serv. pers., cout., repass, fin. Exc. réf. Ecrire Lise, 31, av. Hoche. B. f. de ch., sér., serv. cour. ou part. 2 mait., cout. Pouzotte, 10, avenue de l'Opéra. Fme de ch., 33 ans, long. référ. verb.. cbere. place serv. cour, ou avec valet. Ecrire Mlle Mériârd, 4, rue Cardinet, Paris (17e). Bne fme de ch., strv. dame ou serv. courant, dem. extra 4 mois mer ou campagne. Ecrire Etiiestine. 1, rue de Tocqueviile, Paris (17*). i'1 f. de cli., très bnes référ., désire place stable. Suzanne, 3, rue Màsseran, Pans-7». F, de ch. ch. place non couch. ds hôt. ou f. de mén. Mme Bobin, 35, rue Fessart (19e). F, cb., tte conf., expér., serv. cour., dehi. pl. Ecr. Mlle Solange, librairie, 6:, r. Boissière. F.ch. sach.dirig.trav., fais.cuis.. ch.pl.ch.pers. sic Ecr. Mlle Jeanne, libr., 62 rue Boissière. Tchéc, f. de ch., sach. bien serv. cour., bnes réf., dem. pl. extr. Ecr. n° 8436, Fig.-Ann. Fme de chambre connaissant couture, lingerie, cherche place sans service table. Ecrire Anna, 42, rue des Volontaires. Paris. f., 24 ans, stylée, dem. place ou extra. Ecrire Anes, 1, place Cambronne. Paris. FEMMES DE MENAGE Fme sérieuse, bnes réiér., dem. ménage, ferait less., repasse bien. Mme F!oret,4,r.Castagnary. J. fme, 3S ans, sér., act.. prop., dem. mén. matin ou% après-midi. Bnes référ. 150 ou 7*. Mme Roux, t4, nie Humblot, Paris (150). F, de mén. dem. 3 jrn. au milieu la seul, ou i, l'heure, ̃– Ju'fetc, 14, rut de la Tour.

l_ A RADIO

On a donc entendu lundi, par les soins de l'orchestre national et de Manuel Rosenthal, « les grandes orgues de la terre », comme dit naguère M. Laloy en parlant du Sacre du Printemps. Effort très louable de l'orchestre et de son chef, qui triomphent «l'une série de problèmes effarants tes rythmes de la Danse sacrale, ipour prendre un exemple. La puissance de l'œuvre est intacte convient-elle à la radio ? C'est une autre affaire, et pourtant, il semble que les ingénieurs et « mélangeurs de son s> aient spécialement travaillé cette émission difficile. Pour la présentation verbale, on s'étonnera qu'aucune explication musicale n'ait été donnée là. c'était utile. P.-D. T. Mercredi Vr juin

20 h. 30, TOUR EIFFEL 0risims dit théâtre La légende de Zarathomtrûi adaptation fadiophonique d'après documents anciens, pir P. Didier-Perret La littérature étrangère Le pèckeur Oitrackimataro, d'après uji conte japonais, adaptation njdiopkantque de P. Castan, avec Urnes d'Yd, Bonelli, He- mery, M. M. d'Yd, Castan, Rouyer, Prelier, Ferat, Hièronimus, Arvcl Dauvillier, Rcy mise en onde de P. Castan.

21 h. 15, RADIO-CITE Grand'Messe en si mineur {Bach). Relais de l'Eglise de la Madeleine, avec U Chœur Philharmonique de Paris, sous la direction de J/. Lévy. La Chorale Amicitia, sous la direction de Mme Samuel Orchestre de la Nouvelle Association symphonique sous la direction de M. Zadiroiu.

'"Th. 25, ORCHESTRE B. B. C. Trima (Albenh) Sérénade i.Tchaikowsky') Façade, suite (Wallon).

ORCHESTRE

Il h. 30, LONDRES REGIONAL Orchestre B. B. C. (Mendelssohn, Haendel, Franck, Delibes) Lieder (Schubert, Tchaikowsky).

17 h., POSTE PARISIEN Symphonie en ré majeur (Haydn) (enr.).)

19 h. 10, VIENNE Concert Pfitzner. 19 h. 30, DEUTSCHLAND Orchestre Philharmonique de Berlin (Cornélius, Draesecke, Liszt, Brahms).

20 h.. COLOGNE Concert (Palestrina, Mozart, Wagner).

20 h. 30, LILLE. P. T. T. Marie-Magdeleine, oratorio, de Massenet.

20 h. 30, STRASBOURG Concert (Chabrier, Ropartî, Vidal. Saint-Saens).

20 h. 45, RENNES-BRETAGXE Concert avec R. Charmy, violon solo. sous la direction de M. Munch (Mozart, Mendelssohn, Fauré, Nardini, Couperin, Wieniawsky, Paganini, Borodine).

GAEDES D'ENFANTS

Nourrisson est demandé par anc. domestiq. grandes maisons habitant campagne, tout confort, région d'Avalloa, gare Jigne directe Paris. Ecrire

X' 6790, Figaro (Annonces).

GARDES-MALADES

Cherc. pl. garde prés pers. malade ou âgée. Réf. Mme Gilles, 1x3, Fg Poissonnière (9e). MENAGES

Ménage du Nord,j6 aus,cherche place ebauff.valet, femme cuisinière-bonne à tout faire. Recommandé par maîtres. Ecr. Dauchelle, a" 90, av. Henri-Martin, Paris-i6*. Mén. v.-m. d'hôt. et cuis., ass. s. seul, b. réf.. drm. place. Benêt, 2o, rue Copernic, ao." Mén., 43 a., dent. pi. ral. ch.-m. d'h. ttes ni. et bne cuis.-pât., petsav. Réf.vèrb. Villiers Hôtel, 30, r. Constantinoplc Tél. Lab. 21-61. Mén. val. -maît d'hôt. et bne cuis.-pâtiss., bnes réf. Paul, n2, Bd Malesherbes, Paris. Mén., 28 ans, val. de ch. et cuis., dem. place stable. Ecrire N° 8206, Figaro (Ann.). Mén. val. m, hôt., f. ch. ling., b. réf., dem. pl. Ecr. Albert, 21, r. fSaint-Didirr (16°). Mén., 26 a., chauff.-valet, f. cb., cuisine, lib. S-6-38. Ecr. N° S316, Figaro (Annonces). Fem. mén. tr. sér., rec. par mait., val. chamb. chauff. et cuis., lib. ste, Paris ou camp. S'ad.: Mme Loyncl; 83, r. Vaneau. Tél. Lit. 23-99. Jeune ménage débutant dem. pl. pr val. eh.. fem. cuis. Jacquement, ch. Mme Treich, 123, rue de Lille, Paris (7«).

Jne mén. ch. pi. val. pouv. s'occup. jardin, fem. cuis. bourg., ou fem. ch. cour. Tr. bon. référ., Paris-campagne. René, 21,r. St-Didier. Mén. 30 a. dem.pl. val. ch.sach.cond.,f.b.cuis,' Bon. réf. Ecr.: Guiehené, 21. av. KIéber,16« Mén. chauff.-méc. et cuis. ou f. de ch., dern. place 7 ans. Henri roi, rue de Courcelles. Mén. als., v. ch. et cuis.-b. à tt f., d. pl, st. B. réf. Ecr. Sturm, 32, rue des Entrepreneurs. Mén., 3i a., v.-m. d'h., p.cond. et f. ch.-ling. 10 a.mét.,lib.ste. Réf.verb. Ecr.))" S43t, 1" Méo.. 40 a-, val.-m. d'hôt. et f. ch.-ling. Tr. bnes réf. verb. Je*n, 90, Bd Malesherbes, 90. Mén., 2.1-27 a., ch, pi. stable val.-m. d'hôt. et fme de ch. Ecr,: X» S43S. Fij.-iru (Ann.). h

MU81QUE DE CHAMBRE ET SOU 13 h. 30. RADIO-PARIS Mélodies, par Mlle Jouglet.

14 h. 45, RADIO-PARIS Sonate française de J.-M. Leclair à Darius Milhaud, par Yvonne Astruc et J. Doyen Sonate (Graviez).

16 h., TOUR EIFFEL Musique de chambre avec J. Doyen et le Quatuor Ortambert (Haydn, V. d'Indy, Ferroud).

16 h., RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Astruc (Liszt, Delmas, Lazzari, Debussy, Rhené-Baton) Violon par M. Audolfi (Sinding, Randeggrr, CanipagnolH.

18 h. 30, PARIS P. T. T. Piano, par Mlle Guillamat (Schumann, Fauré, Vellones) Violoncelle par Mlle Flachot (Bach, Pierné, Karjinsky).

15 h. 45, NATIONAL ANGLAIS Orgue Durufle, Messien, Vieme).

20 h., TOUR EIFFEL Concert avec Mme Raveau, cantatrice, et Mlle Guillamat, pianiste (Monteverdi, Gluck, Schubert, Schumann).

21 h., RADIO-37 Au piano, M. Clicquet-Plcyel (Ravel, Debussy).

Ce soir mercredi, retransmis du Cinéma Normandie, par Radio-Cité, de 19 h. 50 à 20 h. 30

LES FIANCES DE BYRRH 1938 présentés par Saint-Granier et Jane Sourza avec l'orchestre Billy COLSON

50.000 francs DE DOT «" Prix)

et 72 bouteilles de BYRRH

pour les auditeurs ayant le mieux voté. Jeudi 2 juin

20 h. 30, RADIO-PARIS Le Roi d'Ys, fragments, opéra eu trois actes et cinq tableaux, poème d'Ed. Bltiu, musique d'Ed. Lalo, avec Hmcs Cllenal, Delpral, Mil.' Jouatte, Endrèset Lovano, Mcdus, Enot Souvenirs sur le roi d'Ys, par 31. Pierrt Lalo. Chœurs Jos. Noyon et orchestre sous la direction de M. E. Bigot,

20 h. 30, PARIS P.T.T. Mai 36 prisente, Les temps difficiles, comédie en trois acles de Ed. Bourdel, présentation et mise en ondes de L. Ruth, avec MM. Lefèvre, Vilray, Barrault, Barre, Brochard, Gérard, .Yfrmm~ Olnres Lorv, Provosl, Perdfière. Lion, Germon, Laurcy.

20 h. 30, TOUR EtFPEI Hansel et Gretel, conte, lyrique en trois vetes et cinq ta- bleaux, poème de A. We}Jv, version française de Catulle Mendès, musique de lliimperdunck, avec Mmes Ctrttey, Beronitu, Soyer M. Archaiinbault, Mme .11. Branize, M. Lovano. Orchestre National et chœurs Raugel, sous la direction île M. Inghelbrecht.

21 h. 30, LUXEMBOURG Concert symphonique sous la direction de M. Pensis. Concerto en rè majeur pour violon et orchestre (Busoni) sol. A. Cassedannc 2° Symphonie en rè majeur (Brahms),

NOURRICES, BONNES D'ENFANTS J. f. dem. pi. pour saison, com. bon. enf. ou km. ch., ir. à l'étranger, préf. Angleterre. Mlle Sara, 42, rue Blanche, P3ris. Bon. d'enf. exp, dem. pl. aupr. n.-né, enf. bas-âge, voyag. Marie, 42, rue d, Volontaires. Nourrice cherche place auprès de nouv.-né ou jeune bébé. Marie, i6r, Fbg Saint-Honoré. Ptrs., 47 ans, dem. à garder enfant. Pariscampagne. Ecrire N° 8376, Figaro (Ann.). NURSES

Nurse fr., sér., exc. réf., dem. nouv.-né. Ecr.: Mlle Marie, &z, rue du Ranelagh, Paris-i6c. Nurse dipl. als., tr.exp., ch. pi. près nouv.-né ou j. enfants. Ecr.: N° 8143, Figaro (Ann.). Nurse suisse dipl., carte trav., 32 a., eh. pi. nouv.-né. Mlle Hindner, 13, rue Halié, Paris. Nurse, 15 a. même irais., ch. pi. aupr. jnes cnf. Wiet, 116, av. de la Marne,Epinay,Seine. F., 5o a., de tte conf., dem. pi. n.-né. B. réf. Voyag. Eiia.ioo bis.av.Michelet, St-Ouen (S.). Nurse-gouvernante française, diplômée, très bonne famille, excell. référ., cherche enf. ou nouv.-né pour juillet. Irait étranger ou colonies. Ecrire

N° 8429, Figaro (Annonces).

VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

V.-m. d'hôt. franc., 46 a., r in. 75, stable ou extra. Henri, 32, av. de la Grande-Armée. Maitre d'hôtel-valet, 45 ans bon argentier, au cour. tt serv., dem. pi. Réf. verb. 10, 4, 5 a. même maison. Eugène, 6,. rue Lalo. M. d'hôt. -val., 1 m. 84, deni. pl. Paris-camp. Pierre, 70, rue de Longchamp, Paris. J. Chinois, b. réf dem. pl. valet ttes mains. Ban, 13, rue Saint-Séverin, Paiiç (5«). Mait. d'hôt. dem. à faire mén., argent, extra. Long. réf. Louis, 54, rue de Miromesnil (8*). M. d'hôt.-val., célib., 45 a., t ni. 75, sobre, travaill. Réf., capac. Georges, 46, r. Gainée. Jne hme, 17 ans, désire place. de valet de ch.m. d'hôt., étant déjà au cour, du service. Libre à partir du 20 juin. Paris ou campagne. Ecrire A. Conin, 4, av. George-V, Paris. Valet-m. d'hôt., célib., dés. place. Réf. verb. Ecrire André, 14, rue Lalo, Paris-iô?.

ORCHESTRE

15 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Orchestre municipal de Bournemouht (Weber). Schubert, Lalo, Tchaikowsky).

20 h. 10, BRESLAU Concert (Verdi, To. maschek, Kornauth, Schubcrt).

21 h. BRUXELLES FLAMAND Concert (Berlioz, Tçhail;owsky,. Lisjt, Wagner). 21 h. 15, DEUTSCHLAND Symphonie n° 11, en ut majeur iSchumann).

22 h., POSTE PARISIEN Mort et Transfiguration (R. Strauss).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET 80LI ̃13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies pa» M. Lapellerie.

14 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Aubert (Schumann, Fauré, Mignan, La» jari). Pièces pour alto (Marcelle, S. Hennes. sy, Fauré).

16 h. 45, PARIS P.T.T. Piano par Mil» Gordon (Soler, Serrano, Granados. Albenii) Mélodies par Mlle Mustel (Audran, Lecocq, Offenbach). Violon (Leclair, Schmitt, MiU baud, Szyniauowâki), par Mme de Sampigny.

18 h., DEUTSCHLAND Musique de chambre Quatuor (Haydn), Quatuor (Haydn) Quatuor à cordes en fa mineur (Beethoven).

18 h. 30, PARIS P.T.T. Concert d'orgue par Mlle Roget (Buxtehude, Bach, Widor, Roget, Dupré).

20 h. TOUR EIFFEL Concert avec U. Le Breton et Mme Hartmann pianiste. 22 h. 20, RADIO 37 Les Grands Solistes: Arthur Rubinstem (enr.).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

12 h. 20, RADIO-PARIS Musique va- riée.

14 h. 30. PARIS P.T.T. Emission en» fantine.

20 h.. RADIO-CITE Parade des chansons à succès.

20 h. 35, SUISSE ROMANDE Soirée ';̃ d'opérettes françaises.

21 h., MILAN No, no, Nanette, ope- rette de Youmans.

21 h., RADIO-CITE Retransmission depuis la Gaîté-Lyrique André Baugé dans Véronique.

OPERA

19 h.. SUISSE ALEMANIQUE Siegfried, de Wagner.

20 fi. 30, STRASBOURG Du Théâtre Montansier, à Versailles Didon H Enée. opéra-comique en trois actes de Purcell Euphrosine et Coradin, de Méhul.

21 h. 40, NATIONAL ANGLAIS La Tosca (PttcdnO (actes 2 et 3), Covent Garden.

THEATRE

15 h. 45. TOUR EIFFEL Art et Li.berté présente Bérénice, de Racine ta Dame aux Camélias d'A. Dumas Amants, de M. Donnay.

17 h., RADIO-PARIS L'Odéon Le Cid, tragédie de Corneille.

Val.-maît. d'h., 34 a., 1 m. 71, prés, bien, bon. moralité, référ. verb., dem. place. Pierre, 96, rue Miromcsnil. Paris (3e).

Valet, 31 ans, avec des référ., cherche place. Ecrire N° 8402, Figaro (Annonces). V.-m! d'hôt. russe, 38 ans 1 m. 84, d. pi, B. réf. Georges, 8 rue de la Faisanderie. Valet-m. d'hôt. ch. pl. stable. Bnes référ. Acton, 73 ter, r. de Longchamp, Neuilly-s.-S. VALETS-CHAUFFEURS

Val.-chauff., 33 a., jo a. m. mais. pr., sobre, dem, pi. Ecr. Dumas, S, rue Gerando (90). i VALETS-CUISINIERS

Valet-cuU.- (anc; soldat russe) cherche place. Boris, 27, rue Brunel, Paris (17e).

Indoch. ch. place valet-cuis. Très bnes référ. même verbales. Vu-Huy. 23, r. la Harpe, 50. Val. -cuis., so a., long. réf., dem. pi. chez Mr seul. Eloy, 4, r. Pierre-Hemonot, St-Gratitn. Tonkinois, cuis.-valet. Paris ou camp. Bnes référ. Thank, mercière, 3, rue Dufrénoy. VALETS DE PIFD, GROOMS

Jne hme, 25 a., i'm. 85, ch. pi. val. de pied ou ds restaur. Référ. Marcel, 70, r. La Boétie, (Fin des demandes d'emploi)

Les abonnés au

TÉLEPHONE

peuvent nous passer

par notre ligne spéciale

Elysées 3O-86 le texte de tente

PETITES, ANNONCES

avant 17 heures 30.

Offres d'emplois seulement 1

mummum

Paris. Imprimerie du Figaro. Imprimeur-gérant OSSl'Ol

14, lond-poini des Champs-Elysées. = J-–

LE « FIGARO » ECONOMIQUE ET FINANCIER

LES MAITRES MOTS i D'UNE RESTAURATION Ils ne sont pas nouveaux. lls ont été trouvés et prononcés, en France même, à l'instant que l'Etat menaçait de se décomposer, après l'inflation, après la banqueroute, à l'automne de 1799. La monnaie très affaiblie, le crédit ébranlé, l'économie profondément troublée à cent cinquante ans de distance, la situation n'est pas tellement différente. Et jadis, au bout de quatre années seulement, tout était rétabli.

Etait-ce de la magie ? Etait-ce un miracle ? Nullement c'était le résultat d'tin travail méthodique, dont les principes méritaient d'être analysés. Cette recherche, M. Robert LacourGayet l'a conduite avec un rare bonheur en étudiant, dans la Revue de Paris, les idées financières de Napoléon.

Rien n'est plus simple. Bien que la manière d'exécution soit fort sujette à discussion, deux idées excellentes dominent tout. C'est d'abord la conception claire que l'argent doit être bon marché:

Il faut que, dans toute l'étendue de mon empire, on trouve de l'argent sur du bon papier à un intérêt de 4 p. 100 et pour une commission de 1/10. C'est alors seulement que nos manufactures seront portées au degré de prospérité qu'elles doivent atteindre. Quant au fond, Napoléon s'était exprimé non moins clairement, dès le lendemain du 18 Brumaire:

Votre système d'imposition, disait le Premier Consul devant le Conseil d'Etat, est le plus mauvais de toute l'Europe. Il fait qu'il n'y a ni propriété, ni liberté civile, car la vraie liberté civile dépend de la sûreté de la propriété. Il n'y en a point dans un pays où l'on peut, chaque année, changer la cote du contribuable. Pourquoi n'avonsnous pas d'esprit public en France ? -C'est que le propriétaire est obligé de faire sa cour à l'administration. S'il est mal avec elle, il peut être ruiné. On n'a jamais rien fait en France pour la propriété. Celui qui fera une bonne loi pour elle méritera une statue.

Enfin, si Napoléon n'a jamais bien compris le mécanisme du crédit, il ne se trompait pas sur l'essentiel, à savoir que c'est par la politique générale que tout se décide

Avant quelques jours, annoncet-il en partant pour rejoindre la Grande Armée, j'aurai battu les Russes, les Autrichiens et les joueurs à la baisse.

Ce n'était pas mal calculé. Pour ces raisons mêmes, la fin des finances impériales a été médiocre. A l'actif, au moins, il restait de la gloire. Depuis, on a fait pire. Se ruiner sans profit d'aucune sorte, c'est aussi bête que triste. F.-F. Legueu.

F.-F. Legueu.

LES CHANGES

Marché calme

Au comptant, la livre se représente à 178,22 contre 178,125 la •veille, le dollar à 35,97 contre 35,35 et le florin à 19,8725 contre 19,84. t.

A terme, légère tension sur la livre, à trois ntois, 1,25 contre 1,10, à un mois, 0,25 contre 0,10

BOURSE DU 31 MAI -19 3 8 VALEURS Ut,] g™ | VALEURS U'&J g™ || VALEURS 1^,] g™ || VALEURS \p^ %£ g VALEURS U»d, | g*£

TERME ~Pftrofino. 596 ..I d04 Î Cam. IB79260?é 643 65B | ~Hydro.Electr. I 832 B39 '• M~RC~'IÉ

TERME Pitrofino 596 «04 /Corn. 1879 2 60°,' «43 «JS I hydro-Electr. d'Auv. 832 839 MARCHÉ 1

Royol Dutch (dixièm.) « 180 6139 Fonc 1879 3 653.. o49.. lndochin,Electr.(cap.) 460.. 450.. mMRll'It

3 Jo •̃̃•• 74 25 74 25 PortuguoiM Tabocos 590 592 Corn. 1880 3 640 665 Marocaine Dittribut. 475 475 EN BANQUE "> \l 7 72 30 n 40 Suer, et Raf. d'Egypte 84/ 846.. Fonc. 1883 3 «j 224.- 224 50 Nantalio d'Eclairage 336.. 335 Krl B«r"«> i?o,l'l8 71 7105 ===_==_ I88526O:1; 253 259 .71 Ouest Parisien 702.. 702..

3 ï» ̃ l,?8!a/!10!?lllab; 98 4S 9S ?!' u Corn. 1891 3 K.. 240.. 241 Pyrénée. Enërg. Elec 1069..1032.. TERME

̃4 J'o IW5 (a change) 126 50 125 25! I Z |8922o0"; 300.. 295.. Radio-France." 501 509.. TERME 4), 1932 A 77 85 77 BO COMPTANT a Fonc. 1895 280S 283.. 282.. Aibi 589.. 583.. *™rl**rl1 £ Corn. 1899 260 259.. 258.. Secteur Rive Gauch. 140.. 141 Areas 222.. 22150

i,l'J'.i93?,t\"M:i lS 90 7Î 95 FONK DTriT •" Fonc. 1903 3 K 268.. 270.. Sud-Electrique 264.. 269.. Banq. Nat. d'Egypte. 6330 63i8

Ob.Trelor4««jl933 825 825 FONDS D ETAT Q Com. 1906 3 50 265 260 (nom.] 199 Brokpan 540 ..543

Ob.Tr.sor4ii «1934 765 767 I <* Fonc. 1909 3 135.. 136 50^ Sud-lwmiere prior. 94.. 92 Bruav 175" 173 50

SHri4|ï,32out-n- 7?0 ̃• 748 3, Amortissable. 75.. 75 801 ïï (Corn, 1912 3 K |3J.. 136 ..I touii. 1225 1 180 Cambodge 568.. 5o8

Ob.Tr,4~.9Ó320ut,n, 77D 748 .· 3 Amortll$oblo. 75 75 80! Com, 19123 3 ~o 136.. 136. lovis. 1223 118U Combodge. 568 SeB

Ob.Tré»or3!i,]93o 136 15 134 50 3 JS Amortissable. 95 50 H Fonc. IVI3 3 282.. 280 Téléphones. 325 320.. Canqdian Eogle 63 50 64 Ob.Tresor4«0l936.. 110 80 109 4 S, 1932 A 78 80 77 70 5 1913 4 «.. 445.. 450.. Versall.Tram.etOistr. 406.. 419.. Caoutc.(Flna°c lard. 249." 245 50 30 o t in ,t,«,, <«“ B. 75 90 75 85: Emp. 192675»-. 550.. 550 Dollfm-Mieg 5370 ..5450.. Caoutchouc acr. V 843.. 843.. BonsTr.l0anj4'»033 968 968 4 Y, 1937 amortisi. 122 121 90: Corn. 1927 7 "i.. 4/5 4/9 ..I

!°rn!T/5I??s5V,?23 997 •• 998 S0 5 Com- l°304,V. 635 637 Induitr. Textile. (Gle) 1010 1038 Charterod 226 227 B.Tr. 5-10-15 ans 5?034 1009 50 1010 Ob.Çh.f.Etat4Jc' 12-14 306 308 50 Com. 1931 4 630.. 634 ..i Industrie) Textile 450.. 460.. City Deep 280 50 284.. ` B.Tr.3-6-IOans4!!M4 981 986 5% 1919 320 323 g Com. 31-32 4' 642 645 Perénchie. 367 368 Columbia 90 92 Caisse auton. 4 Si 765 Ït7 P.T.T.5>il928r.à 500 46/ 471 Emp, 19324'?,; 680 603 Cent.d'Ecloir.(Lebon) 1782 1800 CrowMines 2882 ..2888 Banque de France. 7085 ..7OÇO 4!î?0'l929r.à400 387 389 Emp. I9335Ç».. 713 /25 Continentale du Gai 915 926 Daggafontein 362 50 364

-5« 1934-1935.. 814 613 Emp. 1934 5 Si 875 880 Eclair. Chauf. et F. M. 688 690 DeBeers ordinaire. 1365 13/6

Banquedel Algérie. 5455 ..5500 5 Yi 1934-1935.. &14.. 813.. IBons 100 fr. 1887 79 50 80 Franc. d'Eclair. p. Gai 602 605 préférence. 1780 |795 Banq. Pans Pays-Bas 1243 1230 C. Nat.Cr. Agr. 5 «i 33 951 555 ..I \Bons 100 fr. 1888 73 73 50 Gai de Paris. 185 184 DurbanDeep 547 551 -Transatlantique 623 622 7Wftor21(l«)dollars) 3699 3700 ` ̃" Ealtwn..° 145." 145. de I Union Pans. 462 450 7Sor24(IOOdollars| 4025 Aliace-lor. 5 1921 580 581 Acétyl.etElectro-Mét. 455 460 ÇompagnieAlgérien. 1018 1026 Afr. Occ. Franc.3 V 340 336 3 1921 215 219 Aciéries de Longwy.. 368 368 EastGeduld., 1760 1785 Comptoir d Escompte 790 780 Indochine 3 Si 1909. 262 260 5 1933 702 705 deMicheville 708 717 East Rond 542 548 j c 3Ji«sl9l3 280 2/6 Est t' 389 380 At.etChant.de la Loire 415 411 Equateur 201 204 Créd. Çom. de France. 502 490.. 4 S 326.. 327.. -Const.Norddelo Fr. 490.. 425.. Franco Wyoming. 289 50 293.. Fonc. de France 2/55 ..2730 Madagascar 1903-05. 323 325 2%% 294 293 Chant, de Sl-Naiaire 908 950 General Mining" 907 VIO Lyonnais 1605 1550 Maroc 4 1914 316 310 5 1933 /O3 704 Châtillon-Commenlry I5V0 I6C5 Goldfield 630 632 Société Générale. /04 706 5 1918 352 350 Etat 5 1933 702 705 Fives-lille 505 505 Gulo Kalumpong. 1/0 50 176 Rente foncière 378.. 37y.. Tunis 3 1892 25V.. 259.. Lyon 3 S 1855. 310.. 310.. Hotchkisi. 780 785.. Suei 23700.. 23300.. Crédit Nat. 5 » 1919 495.. 494.. &% 387.. 38/ For.Ac.Huta-Bankova 143.. 148.. Huanchaca 50 50 52 25

Sucijpart de fond.). 20000.. 20240.. C.Nat.Ob.500f.5?i;20 482.. 482.. 5% 1933. 700.. 704.. Jeumont 350 Hydro-Cer 54.. 55 25

Suc. part de fond.), 20000.. da00 C,Nat,Ob,5OOf,5%20 324~ 524 Midl 6 ,.1933 700.. 356 Joumont ISIU 1540 Johannespurg. 54.. dy8

Suei (civile) (cinq.).. 6405 ..6400 Bons6 1922. 524 524 SO Midi 6 355 .356 F.BelgeMat.Ch.de For 1540 1540 Johannesburg 498 498

Ett 587 585 Bons6Kjonv.23 498 497 5 322 325 Denain-Anzin 1326 1330 Langloagte. 131 133 Lyon 798 800 Bon$6« iuin23 495 492 4K 303 304 Louvroil, Mont, Auln. 300 302 Landon Tin ord 27 50 ^8 Midi 618.. 604.. Obi. 6 Si 1924. 500.. 601150 5 5i 1933 /0I 705.. Mat.deCh.FerlCieFr.) 585.. 585.. Mam Reef 603.. 609.. Nord 820 810 Nord6 série F 408 408 Métaux (Cie Franc.).. 2075 ..2065 Molacca ord 167 16/ Dép.delAlsne7 5<26 497.. 499.. 5 « série E 390.. 390.. Mexiean EajIeOil or. 44 75 47 25 Orléans 720 711 7^27 564 564 4«seneb. 370 368 Senelle-Maubeuge 651 664 Michelin (part) 1292 1298

Santa-Fé(C"fnC.f.|Pr. 430.. 422 6}J28 884 8'0 2 H K leSri» C.. 320 315 Béthune(Ciede)nouv. 525 532.. Minière des Gds Lacs 690 685

MétropolitaindeParis 939 »32 de la Marne 6. !i 465 470 5 1933 700 700 Charbon, du Tonkin. 23C0 ..22/5 Minibra das Gds Laa 69U ,685 Parisienne Industrie. 332 336 deMeurt-et-M.6j{ 456 455 Orléans 6 5; 3/5 375 Commen.-Fourcham. 530 539 Moteurs Gnome 717 717 Tram, de Shanghaï 766 780 déMeuse6;j%23 475 471 4% 316 313 Dombrowa (Houil.) p. 5*0 550 Maiombiaue 40 40 25 Eau&Eclairage(Lyon) 1366 1345 duNord6j; 1921 455 454 5 1933. 71 706 Montrambert la Bera. 531 52d Naraguta Tin 92 96 6 Ji 1923 446.. 448.. Oueit2!{ 298.. 296.. Anicho (Minetd'). 993.. 990.. Nationale Viscose. 419.. 422..

Dist. Parisien. d'Elec. 647 652 75JI927 496 496 Amin 413 411 Padang 590 592 Electricité de Paris. 650 650 Pas-de-C.7ï;l926 499 499 Pernôcf 1126 1128 Electricité de la Seine 378 3/5 7%I927 492 492 BANQUES Blanjy 595 605 Phosphat.Constanrin. 321 316 Electr.etGaiduNord 3/1 372 55JI929 848 846 Carmâux 570 576 Phosphatés Tunisiens 148 147 Electr.lCieGénér. d') 1373 1360 EommeôîiJJira 473 470 Sanq. Afrique Occid. 760 760 Douraes 680 693 Pointe à Pitre 412 397 Energie lit. Méditer. 545 552 de l'Indochine. 3750 ..3660 Maries 444 437 VilledeRelms6;jl927 872.. 872..1 de la Guadel.. 2410 Bor ord 2350 2345 Randfonteln 292.. 297.. Energ. Elec. Nord-Fr. 306 303 Egl. devait. 6 1928 435 438 delaGuyane. 1930 1930 Ostricourt 1015 1016 Rand Mine» 1568 1610 Nord-Lumière 780 773 5JJI928 883 870 deMadagascar 435 460 Alg.-Tunis. (Omnium 1680 1700 Roon Antelope. 134 136 Télégraphie sans Fil. 509.. 501 Ind. Suer. Fr. t%\927 433.. 439.. de lo Martiniq. 2800 2910 Shell Transport 728.. /34 Thomson-Houston 144 145 de la Réunion. 2800 ..2860 Guergour act 1275 1320 Spnngs Mines 261 245 Union d'Electricité. 416 416 Industr. Alscc. 1921. 431 50 431 Eur.C. (Payi)or 310 Mok.-el-Had.c.(déi.i. 4980 ..5050 Sub Nigel 1942 1945

For.etAcié.duN.etE. 72J 720 Algérie 3 JJ 1902. 330 330 pnv 965 Transylvanie (M. or). 62 65 Tanganyika 60 59 75

For,etAcle.duN..tE, m.. 720 Indochine 1899-1905 225 225 Ind. de l'Afr. N. 272 280 Françoise detPétrolei 84 84 Thorsis 270 50 280 Schneider (Creuiotl.. 1075 1080 Tunis 3 1902. 190/ 247 249 Franco-Japon.. 83 87 Hydro-Carb. Si-Denis 445 445 Townshyps (SouthAf.) 115 50 109

Tréf.etlam.duHavre 737 740 Tunisie 4 1931. 613 608 Nat.p.leC.et l'I. 601 602 .< Lille-Bon. Colomb (i.) 389 3u2

Courrieres 237.. 239 -| Tun,e 4 ,i 1931. 613.. 608.. des Pays du N. 194 Pechelbronn 390.. 385.. Tronswaal land 269 50 270 50 Lens 311 306 Allem.24,DaweslOOL. 6205 ..6200 Dynamite (Société CI 824 810 Tubize 122 120 VicoignesetNceux.. 498 495 Angleterre 2 13215.. 13250.. Crédit Algérien |6I5 1628 Union Corporation.. I486 1488 Boléo 86.. 8/ Argentin 5 1907.. 3535 1 Créd. Industr. etCom. 300 298 Glaces du N. de la Fr. 3305 3205 Miniè.Ht Katangapr. 3795 3815 5% 1909.. 3530 Créd.Fon.Alg.-Tunis. 424 440 Kali Sainte-Thérèse.. 1275 1255 Vieille Montagne. 2050 ..2090

Nickel 576.. 583 Crédit Fqncier Colon. 202 203 LeRIpoljn, joui 2245 ..2245 Vins et Spiritueux. 2/0 2/1 Penairoya. 311 313.. Belg.3 1895-05, !• 9225 92 50 Créd. F.lndochinelp.) 1349 1336 St-Gobain, Chauny.. 2065 1990 I West Rand 345.. 350 FrançaisedesPétroles 795 783 5% 1934 848 844 ..I Sté Fr. Banq. Dépôts. 641 643 Salins du Midi 740 749 | West Spring 47/ 468 Electro-Chimie Ugino 1545 1519 Brésill909(Pernamb.) 220 225 Reports Dépôts 550 Port du Rosario 4362 ..4400 Kuhlmann 672 664 Auxiliaire Navigat. 1345 1325 Mat.Color. St-Denis 1076 1066 Chili 6 210 215 Soc.GleAlsoc.deBon. 408 408 Touage et Remorqua. 107 108 COMPTANT Chine 4 1908. 3155 ..3175 Société Marseillaise. 36a 568

Phosphates de Gafsa 955 930 Congo obi. 4 1901. 510- 505 Sous-Com. Entrepren. 333 325 Transports en Comm. 590 597 Roubaisienne d'Ecl.. |285 1300 Pr.Chlm.d'AlaisFrog. 1875 17/0 Egypte privilégiée- •̃ 3400 ..3381 Union des Mines 142 145 Bénédictine 6713 ..6955 Bardin, Renaud, Couc. 1860 1840 Rhône-Poulenc 1081 1025 Foncière Lyonnaise 707 716 Damoy (Julien) 630 630 ..I Moteurs Salmson (c.) 32 25 32 25 Saint-Gobain 2045 1980 Haïti 5 1910 780 750 Immobil.Marseillaue 2i30 ..2132 Distillerie Cusenier. 2227 ..2245 Forges do la Provid.. 16000 16000.. Chargeurs Réunis. 483 482 Maroc5!{l9IO 416 424 Distil. de l'Indochine 412 408 Czeladl. 871 852 AirLiquide 1220..1212.. Pologne 7 1927. 2402 2430 Entrepôt de Grenelle 414.. 410.. Sleaua Romana 5175 50 50 Portugal 3 V, !• série 2790 2782 ACTIONS Gr.Moul.deCorb.ord. 155.. 152..

Brasserie Quilmès. 4910 49C0 INDUSTRIELLES Nicolas 385.. 390.. Diebèl Djerlisa cap.. 2920 2925 Caautch. Indochine.. 616 613 Roumanie4% 22 Bons 155 151 OuastaetMesloula.. 1301 1338 CitrpënB 490 500 Un!fiée4% 195 Buenos-Ayres (Ch.fer) 522 518 Olida 2575 ..2675 Talcs de Luzenoc. V 15 ..2730 CitroënN 577 557 7% 192?.. 1079 940 Dakar à Saint-Louis. 1301 1345 port 6105 ..6102 Hutchinson.. 1190 1170 Compteur».» Gaz. 646 6*5 7 Y, 1931 410 412 Chemin Est Algérien. 272 273 Potin (Félix) 47 46 Fil. Schappe Lyon, ca. 1935 1950 Ford 63 66 75, Indochine et Yunnan 535 630 ..1 Saint.Raphaël 5620 ..5600 Yiicose Française. 595 575 Santa-Fé 5 1910.. 1860 Maroc 410 402 ..i Sucreries Coloniales. 331 336

Peugeot 478 487 Serbe 5 1913 338 340 Chemin Ouest Alger. 383 381 Suze(Distilleriedela) 4595 ..4595 Bros. Comète act.anc. I960 1945 Raffin. et Sucrer. Say 622 610 Suisse 1903 4290 ..4290 Rosor. à Puerto-Belgr. 103 110 Ciments Français. 1325 1330 ..I UnionSucr.d» l'Aisne 375 375 Terresrouges 410 408 Ciments de l'Indoch. 445 435 ..| Monaco. 12/5 1270 Union Européenne 599 184 Tunlsiensfchem.def.) 405 416 PolietetChaussonlp. 4560 ..4510 ..1 Bastos (TobacsJ 740 736 Est3?» 325 324 Tram. Indochine cap. 711 720 | Brosse(la)«t J.Dupont 249 256 Lyon 3Ï« Fusion noùv. 288 287 Mag.Génér. de Paris 1601 1650 Bon Marché 140 140 Por.d'Ed.(Offenstadt) 158 Io5 OBLIGATIONS Eaux(Comp.Gén.des) 1100 1093 Chapal frères 451 450..

Midi 3' 300 300 Eaux d'Ëvion. 341 340 Coly(SocletéAnon.), 195.. 195.. ––1–

Nard 3 "i 300 300 1871 3 L; 3d6 3d8 Eaux Vittel.1 34' 340 ..| Coty (Société Anon.). IV5 195 .̃ iv ,i n

Nord 3';» ancienne. 330.. 330.. /I87I3J; 366.. 368.. Vittel 382.. 383.. ..1 Galeries Lafayette. 27.. 27..1 CHANGES

Orléans 3 ï». 325 323 18/5 4 «48 441 Vichy (Etab. Thermal) 1552 1570 (part 20000 Oueit 3 nouveau.. 308 309 1876 4 43/ 50 433 Algérienne Eclairage ISO 185 Nouvelles Galeries.. 310 315 daoic 1

AII.5Ji?»30PI.Young 384.. 368 50 1892 2 Y, • 198.. 195.. Bitterpiie Force et lu. 247.. 245.. Printempsord 83.. 88., JARIb

Belge Éitr. 5 Ji?» 1934 2394 ..2420 1894-1896 2 V, %• 195 '95 Edison 750 730 Agence Havas 474 475 Lo"dr« '78 125 178 22..

l 1898 2 .B92 21. 241 240 195 Blt,ero..o Farc. et lu, 247 2~5 Pnntempsord. NevYork. 3595 3597

Russecons. het2-sér: 7 50 7 HII8992 Met 228 226 Electric de Marseille 240 238 Dldot Bottin 1050 1050 ?.ru;e.'ies SK 59- *°° l}5

Russecons, het2·sér: 7 50 7 °~ 189B2% 228 226 Eledrid deMorteille 240 238 ~Dldot Bottin. 1050 1050 ew,o, SO.I 608 175

Serbie 45'oamor. 1895 293 295 5 11904 2 U Met.. 227 227 Electr. de Strasbourg 1300 1300 Choix 640 664 Madrid 207 25. Turc 7 Y,% 1933. 388.. 376.. £ *I9IO 2 ̃ Met.. 205.. 205 Energ. llectriq. (Gle) 526.. 526.. Librairie Hachette- 1250 1231 g"™» 189 25. 189 45. Banq. Nat. du Mexiq. 144 148 /I?IO 3 K 195 192 Energie du Maroc. 6/1 6/1 Afrique Occid. (Ciel. 1100 1102 Berne.. VA," 8S-,3ÏÏ Banque Ottomane. 54/ 550 £'19123 V, 240 240 Energje dURhin 265 263 Air Liquide (partsl. 3765 3780 Amsterdam 1984 1987 26 Crédit Fonc. Egyptien 4680 ..4660 u, /I9285! 703 710 Energie Sud-Ouest 60/ 615 Cirages Français 230 LONDRES I i J|929 4 674 676 EsHumière 2C0 200 Colonies (Génér. desl 210 pari. i/o | iD 17g 1,4 Canadien Pacific. 195 50 193 50' > #1930 4 710.. 720.. · N.W.York" 4 9538 4951,8 Wogons-Lits ord 85 50 87 75 f 1930 4 Lots. 637.. 642.. Fort Mot. Agoul 505.. 522.. Dunlop 461 472.. RioTdo Jané ro ,° 2 13; û C«Xl Mining. 3830 ..3870.. 1931 4 ii 618.. 620.. ·. Haut.Rhin. 350.. 345.. Bec Auer 228.. 239.. BL,n«.Ayî« 18 '96 1/2 ij Gedutd 1501 1512 4 Fortifications 571 582 duRhône.. 466 ..466 Maroc (Cie Gén. du). 318 312 Montecalini 1/9 175 ..I V.Paris3?4 I. 6/2 6/6 deloTruyère 719 717 Tabac ou Murex 7S5O ..7850 NEW-YORK Rio.Tmlo 2361 23SO ..I I93»5!,î;i. 806 807 ..I delaVienne 266 2/0 Cr. Fonc. Franco-Con. 3250 ..3285 Paris 27978 8 Vol. iNuiïeiienr,ei'l594 1600 V 19355% lots 7û6 774 Havr. d'Energie Elect. 782 780 So»nowiç» 32* ..351 Londres 49/ 5,B

MARCHÉS HÉSITANTS

Le ralentissement de l'activité économique en France. Nouvelle baisse de taux de reports pour la liquidation au Parquet et en Coulisse. Une récolte de blé record aux Etats-Unis pour 1938.

® Cette séance de liquidation de fin de mois, d'abord ferme, s'est alourdie aux approches de la clôture. Il faut voir là l'influence de préoccupations à long terme concernant la situation diplomatique internationale, et de la crainte d'une accentuation de la baisse de Wall Street, signe d'une aggravation de la crise économique mondiale. & Cette dernière préoccupation s'est faite d'autant plus vive que, en dépit de certains raisonnements optimistes, on se rend compte que l'économie française ne saurait bénéficier sérieusement d'une accentuation de la crise mondiale. Celleci, bien au contraire, serait plutôt de nature à ajouter aux raisons propres de crise trop connues pour les rappeler ici de notre économie.

© L'assemblée d'un de nos plus grands trusts industriels, le Pechiney, est venue rappeler que le synchronisnie, entre la crise française et la crise mondiale n'est pas loin d'être absolu. Pour l'exercice en cours, le chiffre d'affaires de cette entreprise productrice d'aluminium et de produits chimiques est en régression de 30 sur l'année précédente. Et il s'agit de francs dévalués entre temps. En or, la moins value serait plus grande encore. La réaression de l'activité des (frandes affaires américaines correspondantes est-elle plus forte ? Nous ne le croyons pas.

© D'autre part, en ce qui concerne la situation internationale, on a noté que, en face des votes massifs obtenus par le parti de M. Henlein au cours des scrutins récents en Tchécoslovaquie, la presse allemande montrait une certaine impatience, ainsi que le rapportait hier le correspondant du « Times » à Berlin..

ffi Les rentes françaises terminent sur une note irrégulière, le 4 1925 à garantie de change qui, la veille, avait été très ferme cédait près d'un point entier. © Irrégularité finale des valeurs françaises à revenu variable', d'abord fermes. La plupart des in-

PARIS

Principales fluctuations

flnasse

Tramw. de Shanghaï 780 + 14 Denain-Anzïn. 1335 +15 Mines de Bor. 19!J5 +35 Saulnes. 795 + 15 Central Mi)iin! 3860 +30 5lexièan Eaglc 4725+ 2 50 Shdl. 734 + 6 Rand Mines. 1610 +42 Bü/S.fC

4 0/0 1925. 125 25 0 95 EmpruntYoung. 3<!850–15 50 Suez. 23380 –?0 Pcchinev. 1770 0 -105

1

Principales transactions

en lianes ae renie

̃H% 434.463 41 1932 A 1.116.942 *̃% 17 74.U70 4 1932 B 875.070 4% 18 8 308.27K 4}% 1937. (<48.2.'I2 5% 20 217.125 Ob. 3* 1U30A 2.531.100

4% 25 303.172 O. 4%193B B 2.901.500

En turcs

Banque de F 249 St-Gobain.. 711 B. de Paris 3.707 A.ir Liquide. 2.066 Union Paris. 516 Quilmès -.1.1 Lyonnais 910 Indo Hévéas 1.512 Suez capital. 148 Terres Roug 2.52'.i Tr. Shanghaï 337 Vrg. 4 1/2 34 6815 Di_tr. Elect. 92» Can. Pn-MIc. 5.392 Forges N.-E. 910 \wigons-Lits 8.863 Trélileries,. 638 Ccntr.Mining 182 Lens 1.732 (ieduld 1.843 Nickel 5.003 Rio 1.314 Penarroya 1.068 Azote ord.. 903 Uglne 452 Royal Uutch 2.180 Kall S.-Thér. 1.52(1 Amst. Kubb. 104 Kuhlmann.. 1.212 >. Nat. 1919 1.101 Pechiney 1.699 Cr. Nat. 1920 1.218 Rh. Poulenc. 5.0»l Cr. Nat. 1923 1.585

6% 1921 322 322 Marin.etHoméc. 406 411

dustrielles terminent lourdes. Le Péchincy en particulier perd 105 fr. à 1.770. On sait gue, par ailleurs, cette valeur procedera à une augmentation de capital, à raison d'une action nouvelle pour trois anciennes.

© Lourdeur des internationales, eh sympathie avec les places étrangères, à l'exception des mines d'or dont plusieurs sont même très fermes.

© Le taux de l'argent pour la liquidation de fin de mois a enregistré une nouvelle baisse au Parquet, il a été fixé à 0 3/4 0/0 contre 1 1/2 0/0 le 15 mai et 3 7/8 0/0 le 30 avril et en Coulisse à 6 1/4 0/0 au lieu de 7 3/4 0/0 à. fin mars. A noter d'autre part qu'un assez grand nombre de valeurs ont été l'objet d'un déport notamment le 3 0/0 perpétuel qu'un certain nombre de professionnels ont arbitré contre les 4 0/0 1917 et 1918, moins chers.

S Pour la semaine terminée le 28 mai, les opérations de la « Caisse d'Epargne de Paris » font, cette fois, ressortir un excédent des verSociété

Djebel-Djerissa

Réunis hier en assemblée ordinaire, les, actionnaires ont approuvé les comptes de l'exercice 1937, se soldant par un bénéfice net de 24.467.421 fr. Le dividende brut a été fixé à 126 fr. 50 par action de capital et à 12S francs par action de jouissance. Un acompte brut de 51 fr. 50 pour les actions de capital et de 50 francs pour les actions de jouissance ayant été distribué le 15 décembre dernier, le solde brut de 75 francs par action sera mis en paiement à partir du 8 juin 1938, sous déduction des Impôts en vigueur.

L'assemblée a ratifié la nomination comme administrateur de M. Jacques Puerari et réélu MM. H. Bouruet-Auhertot et E. de Joannis administrateurs sortants.

La production et les expéditions de l'exercice 1937, sensiblement supérieures à celles de l'an dernier, font ressortir, dit le rapport du conseil, l'un des tonnages les plus élevés atteints jusqu'ici.

LONDRES alourdi

VALEURS I précid. courS 1! "S prtod, I murs Cons. 2!i. î( 8/10 7< 3/i Crown-MIn, 1o 1/-6 16. ?£ 110 Ï3/I6 1111/1 East Rand.. 60/. 61/3 WirLoan., ICI 1/2 101 11/16 Geduld 8 3/8 8 3/J