SILENCE AUX
RESPONSABLES!
L'extrême gauche
• 'S*^Pv et, singulièrement, j^Ë£ X l'Humanité accaWept le gouvernement Daladier de toute sorte d'i,njonctioa_s en matière de politique extérieure. Elles blâment son orientation. Elles le pressent de'se désolidariser de la politique de M. Chamberlain. Elles veulent que l'àxe Paris-Moscou prime l'ehtente francoanglaise. Elles sont hostiles aux négociations avec l'Italie. Elles réclament une attitude « énergique » en Europe centrale et l'aidé aux rouges d'Espagne. Et, bien entendu, elles ne parlent qu'au nom des, « intérêts supérieurs ̃> du pays et de la « défense de la paix ». ̃̃̃̃.
L'extrême gauche et, implicitement, l'Humanité n'ont qu'un droit en politique extérieure celui de se taire. Si la situation européenne en général et la nôtre en particulier sont devenues si critiques, la France le doit surtout à l'extrême- gauche.
Elle, est d'abord responsable, cette extrêihe gauche, par l'emprise qu'elle a exercée à partir du 3 mai 1936 sur la politique française, de l'interprétation détestable que les événements ont donnée au pacte franco-soviétique. J'ai toujours pensé que ce pacte n'avait pas d'Utilité en soi, que toute politique avec la Russie étant extrêmement délicate à mener, a fortiori il ne fallait toucher à celle des Soviets qu'avec d'infinies précautions. Le pacte franco-soviétique était plus avantageux pour l'U. :R. S. S. que pour nous. C'est pourquoi celui de Genève aurait dû suffire à régler nos rapports avec Mos-: cou. ̃̃̃•
Mais .je suis également convaincu que le pacte francosoviétique qui n'est en somme qu'une interprétation de celui de la Société des Nations n'aurait eu aucune importance et qu'à l'heure actuelle on ne se rappellerait même plus son existence si la participation communiste à la majorité du 3 mai 1936 n'avait pas 'donné au monde l'impression que la France était désormais contaminée par le virus bolchevique
La coïncidence de cette majorité et de ce pacte a produit alors des effets déplorables en Europe. La Belgique, aussitôt, s'est détournée dé nous. La Petite-Entente n'y a pas résisté, car la Yougoslavie comme la Roumanie ont l'horreur du communisme soviétique et elles nous ont considérés d'un œil méfiant. Du coup, tout le système d'Europe centrale s'est écroulé. Vis-à-vis de l'Italie, d'autre part, la pression de l'extrême gauche n'a fait qu'envenimer une situation qu'on aurait pu cependant redresser. Et nous l'avons payé par l'Anschluss. Vis-à-vis de l'Espagne, en prenant fait et cause pour les anarchistes, les communistes, syndicalistes révolutionnaires (qui n'ont jamais rien eu de commun avec la République et la Constitution espagnoles), l'extrême gauche a trahi les intérêts de la France dans la
péninsule.
Ainsi cette extrême gauche n'a cessé de faire le jeu de nos adversaires. Elle a alimenté leur propagande, servi leurs thèses, facilité leur cause, aidé leurs calculs. Elle nous a valu une faillite diplomatique. Ayant jeté le trouble dans notre propre pays, désorganise sa production, fait eclore des dangers qui n'existaient pas en Afrique du Nord, affaibli le potentiel de résistance de la nation. sa puissance économique et industrielle, eHe voudrait que la France se langât partout dans des actions aventureuses; elle se croit permis de lancer des exclusives et de donner des ordres.
Est-ce que l'on ne. dénoncera pas enfin au pays ces mortelles plaisanteries ? Wladimir d'Ormesson.
Les Allemands de Pologne se proposent de constituer un seul grand parti
Varsovie, 27 avril. Le Conseil des'Allemands en Pologne, qui comprend des représentants de tous les groupements minoritaires allemands, à l'exclusion de la « Jungdeutschte Partei », a décidé de réunir toutes les organisations allemandes dans un même grand parti.
FRAGUE
ne veut plus désormais
negocier
avec Henlein mais ne ref use pas
de discuter avec
le parti des Sudètes Prague, 2G avril Devant la situation créée par le discours de M. Henlein au congrès de Carlovy-Vary, les milieux responsables les plus compétents de la politique tchécoslovaque ont déclaré qu'ils se refusaient à toute discussion avec le président du parti des Sudètes étant donné que celui-ci avait rejeté a priori et sans en connaître ni le contenu, ni la forme, le statut « nationalitaire » que le gouvernement tchécqslovaque était en train de préparer.
Cette déclaration ne signifie pas que, le gouvernement tchécoslovaque refuse de négocier avec le parti des Sudètes, mais qu'il refuse de négocier avec M. Conrad Henlein, Celui-ci a déclaré en effet qu'il ne reconnaissait plus les démocrates parlementaires et se plaçait hors du plan constitutionnel.'
Si le gouvernement refuse de négocier dorénavant avec M. Henlein, le président du Conseil n'en poursuit pas moins les conversations avec les trois parlementaires mandatés à cet effet par le parti Sudète les députés Kundt, Richter et le sénateur Pfrogner qui, lorsqu'ils ont été élus, ont prêté serment.et juré de respecter la Constitution.
̃: «.
LES JOURS SE SVIVENT CEUX DE DEMAIN Les journaux ont publié la;
phoiorjraphie d'un jeune « bal-
lila », montant la garde aux
portes du Palais de Venue, résidence de M. Mussolini, et l'on a pu sourire devant cette jeunesse armée, si tôt mobilisée, aux ordres du pouvoir. Cependont on doit voir un peu plus qu'une manifestation pUbhcistaire dans ce tableau de genre. Il est certain qu'une des grandes préoccupations de M. Mussolini, dans l'état actuel du monde, est d'assurer une- postérité, non point à sa famille, puisqu'il n'a pas les. privilèges d'une dynastie, -mais à ses idées, à son ordre particulier. Il sait que la vie d'un homme est courte et qu'il faut se hâter et viser juste, viser profondément lorsqu'on veut projeter sa lance dans l'avenir. Or, jl n'est pas de meilleure façon ai se prolonger que d'imprimer son souvenir à la jeunesse. Il est certains que les. petits Italiens de dix ou douze, ans qui. auront gardé le palais du Duce, se le rappelleront toute leur vie; et que si M. Mussolini complimente l'un d'eux ou lui tire l'oreille comme Napoléon le fil à Gorilz, pour le cavalier Stendhal, il ne l'oubliera jamais. L'enfant vieilli le racontera à ses enfants, puis à ses petits-enfants « Parleznous de lui, grand-père parleznous de lui » C'est ainsi qu'on donne ses points d'appui à une renommée, ainsi qu'on crée des fidèles à un dogme.
M. Mussolini le sait bien et il en use et quelque jugement que nous portions sur ses principes, nous ne pouvons que souligner l'efficacité de ses moyens. M. Paul Reynaud 'a émis une vérité que nous delions avoir présente à l'esprit lorsqu'il a écrit «Le temps travaille pour les dictatures ». travaille d'autant mieux qu'elles s'emparent d'une jeunesse qui, n'ayant pas connu les douceurs et les libertés.d'urt autre Etat, s'accommode de celui dans lequel elle a1 été élevée. Tout naturellement nous pensons à notre jeunesse. Que fait-on pour elle ? Quelle éducation lui donne-t-on ? Pendant quelque quarante ans la République n'a guère cherehé qu'à laïciser l'école c'était peutêtre là défendre une situation politique mais c'était préparer un singulier avenir car les éducateurs qui sont venus à la suite ont élargi !e programme jusqu'au communisme. Les instituteurs protégés du radicalisme, n'ont pas formé des générations radicales mais extrémistes. Et la vieille forteresse sétiatoriale se trouve assiégée maintenant par des troupes qui pour être composées par ses créatules n'en sont pas moins ses ennemis.
Cette question domine notre avenir. Il faut avoir le courage de la regarder. Ou la bourgeoisie libérale radicale, natiunale; la nuance, cette fois, importe peu préparera des' générations formées selon ses tendances et ses convictions, ou tout s'en ira, à vau-l'eau. Mais tes Français auront-ils même le temps de conjurer l'absurde' aveuglement de leur enseignement primai- re ? L'optimisme l le souhaite.^ La ( raiaon n'en est pas sûre. r Guermantes.
DES LEUR ARRIVEE A LONDRES
MM. Daladier et Bonnet ont longuement conféré avec M. Corbin
M.- Edouard Daladier et M. Georges Bonnet s'embarquent à bord de leur avion, sur l'aire du Bourget.
A leur arrivée hr Croydori, MM. Edouard Daladier et Georges Bonnet sont ̃ a'cc'Uerliis par Md 'Halifax ̃̃•̃̃ *̃̃̃'̃.•• .'̃ (adroite). ̃' • '̃; ̃̃
? EN EST LA QUESTION
DU SALZBOURG FRANÇAIS?
̃ Déclarations au Figaro du Ministre dé l'Education Nationale -qui nous parle également de la situation des théâtres '-lyriques Les grandes manifestations musicales et: théâtrales, qui faisaient de Salzbourg un endroit de pèlerinage pour les musiciens et, les mélomanes du monde entier,, ne pouirrônt plus avoir lieu en Autriche, quels que soient les efforts de l'Allemagne pour les maintenir. •̃̃. ̃• Cette grande tradition sera-t-elle- reprise par la France, et dans ce cas, quelle ville sera choisie entre toutes, pour devenir ce centre d'art ?' Déjà on a" écrit et dit beaucoup de choses à ce sujet. Nous avons demandé à M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, de bien vouloir nous donner sur cette question son avis; autorisé. ̃
D'abord, nous a-t-il dit, il g est un point qu'il faut préciser. Le gouvérnement s'est préoccupe tout- de suite des. possibilités de continuer en France la tradition de Salzbourg, nous avons étudié les conditions dans,' lesquelles pourrait être créé chez nous un éentre musical capable d'attirer les mélomanes du monde entier. Mais le rôle de l'Etat n'est pas d'assurer cette manifestation. En ce cas, comme dans bien d'autres', l'Etat doit se tenir éloigné de deux extrêmes. Il ne doit pas s'en désintéresser, il doit éviter aussi de s'improviser entrepreneur de spectacles. -̃; » H 'faut saisir l'occasion qui s'offre pour la France de créer non, pas un Salzbourg 'français, une copie de ce qui existait en Autriche mais quelque chose d'équivalent et nous.ne négligerons' rien pour cela j mais je vous le répète, ce n'est pas l'Etat qui doit prendre l'initiative de créer ce centre musical.' Il doit laisser libres les villes; les, associations, de concevoir des projets. Il ne ménagera ni son aide ni son appui; à. celui qui .paraîtra' le meilleur: ̃ ̃ • 'Lès suggestions que voife ave* reçues sont-elles déjà-, nombreuses ?
Elles ne manquent pas. Plusieurs villes ont déjà établi des plans, qui offrent un grand inté-
rêt. • ••̃̃̃:
'̃ Versailles, je .crois, a de beaux projets. La municipalité disposerait, assure-t-on, d'un terrain et; pourrait réunir des capitaux. D'autre part, lé nom seul dé Versailles j,ouit d'un grand prestige à l'étranger.
E.n effet, mais Saint-Germain, de son côté,- s'autorise du souvenir de Debussy, de sa forêt, de son cadre, pour' vanter son climat- propice pour célébrer avec amour la viusique française. D'autres préférences -vont à Vichy," à'- Orange. 1
{Suite page 3, col. 1 et 2)
Deux entretiens franco-britanniques sont prévus pour aujourd'hui à Downing Street
l'un à !0 h. 30, l'autre à 15 heures Les ministres français seront ce soir les hôtes des Souverains,
au Château de Windsor
(De notre correspondant pa rticulier, par téléphone.) :̃ M. Daladier et M. Bonnet, accompagnés d'une délégation de neuf membres, dont M. Léger, ont débarqué a Croydon; par avion
spécial, en fin d'après-midi, yçrs.17 11. 30. Les .ministres fran-
çais ont été accueillis pur îw'it*' Halifax et par M. Corbin. ̃ Ce soir, après un diner offert ii l'ambassade par M. 'Coljbin, MM. Daladier, Bonnet et Corbin, aidés par les experts, ont préparé le programme des conversations de demain. • Ils ont examiné plus particulièrement l'aide-mémoire qui sera remis dém'ain à M. Neyille Chamberlain. ̃ Les conversations de Downing Street commenceront. demain à 10 h. 30 et: se poursuivront dans l'après-midi, après le déjeuner offerts par le premier ministre, jusqu'au départ des ministres pour Windsor. M. Neville Chamberlain, lord Halifax/ sir Alexânder Canôgan et sir Robert Vans'ittart représenteront, la délégation anglaise. La délégation française sera composée de MM. Dalfvdièr, Bonnet, Léger, Corbiii' et de Margerie, qui remplira les fonctions (Hinterpi-ae: • • ($aite page 3, colonnes 4, S, US:)
LE PRESIDENT ROGSEVELT IN^GURE L LA SAISON DE BASE-BÀLL y i
A Washington, la semaine dernière, le ̃ Président Roosevelt lance- ta première balle du premier match de la saison de base-bail. Voici quëlques attitudes amusantes du chef de l'Etat prises au ̃•̃•̃- ̃ • cours de cette cérémonie inaugurale.
EN PAGE 5 ̃ ̃.̃̃̃ ̃̃
CHR0rsll<3iE
M US IG^tE Journal d'un musicien Grands chanteurs défunts
Par REYNALDO HAHN
iiiiliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiniiiiiiMiiniiniiiiiiiiiiiiiMiii
1111 ADOLF HIipR n'irait pas au Vatican Rome,. 27 avril: Selont l'opinion .exprimée par les niilieiix^ajlpinands bien informés, on peut exclure toute éventualité d'une visite dit chancelier Hitler au Pape..
l'Angleterre
constitue
des réserves v dé matières premières
et de denrées alimentaires (Lire nos informat, en page 3)
LA NOUVELLE REVENDICATION des fonctionnaires
Notre enquête permet de prévoir que l'on évitera tout
alourdissement budgétaire
La nouvelle agitation qui se manifeste chez les fonctionnaires s'étendra-t-elle et se transforme'ra-t-elle en un conilit? La délégation qui s'est rendue auprès de M. Marchandeau, ainsi que nous l'avons annoncé hier, apdsé les1 revendications vsuivantes ̃ = 1° Une augmentation générale
de 10 -0/0
2" Relèvement des traitements de base à 14.000 francs, les traitements de base actuels étant de 1 .500 francs
3° Titularisation des auxiliai-
res.- '•̃̃. ;̃ •- :̃̃
Le coût d'ensemble de ces revendications" est évalué au minimum à deux milliards. M. Marchandeau ayant déclaré à la délégation que c'était un problème ,(je ^gouvernement, les fonctioñ̃iïait.es' ont' décide de demander, (audience à M. Daladier. '•• "(Suite paqe'i. côl. Tel' 2)'
É prix je i'essep
qxcederait p~s
M; 25 par bidon Vers une meilleure
coordination de la distribution
Le prix de l'essence reste un souci grave pour l'automobiliste. Le Comité du Front de 1'Automobile veille et n'est pas resté Inactif, depuis quelques semaines. L'annonce que, de nouveau, on avait songé à un supplément de taxes d'Etat de 20 à 25 centimes par bidon, a motivé hier une réunion du comité d'action du « Front ». ainsi qu'une démarche auprès des pouvoirs publics. De celle-ci,,il ressort que les bruits qui couraient sur une nouvelle < augmentation massive des taxes est sans fondement. Seule, une surtaxe de cinq francs par hectotitre est prévue, qui ne fera pas subir une hausse sensible du prix des carburants. Notons toutefois que le principe est mauvais, une hausse aussi petite soit-elle étant contraire à la politique que devrait adopter l'Etat celle du dégrèvement des taxes sur l'essence. Le jour où le bidon pourra être vendu 10 francs, la circulation se développera de façon, telle1 que l'Etat récupérera rapidement des sommes importantes. En attendant l'application de cette politique, il entrerait dans les intentions dés pouvoirs publics de réaliser une meilleure coordination de la distribution des postes à essence. Cette question importante est à l'ordre 'du jour depuis plusieurs années. Par .une meilleure coordination, il serait possible, en effet, de réduire dès maintenant de près d'un franc le prix du bidon .d'essence.
L'effort de J'Etat pour le dégrèvement serait ainsi réduit d'autant et tout le monde y trouverait son compte les automobilistes, qui pourraient payer moins cher le carburant, lés grandes compagnies pétrolières et l'Etat qui, grâce à une circulation. accrue, trouveraient une plus-value certaine.
(Suite page 3, cûl. 1. et 2)
Les peintres modernes anglais =
contre les « Pompiers >>
Les ipèiriti-e'ï académfiques ne sont peut-être pas surnommés les « Pompiers » en: Angleterre, mais ils existent cependant. Or, un peintre, Wyndham Lewis, après avoir essuyé un échec à l'Académie, royale de Grande-Bretagne, lève l'étendard de la révolte.
Il; fait actuellement des démarches auprès de diverses personnalités parlementaire.; pour que la Chambre des .Communes défende la cause de l'art moderne.
Mais Wyndham Lewis ne se contentera pas de discours. Il suggère aux parlementaires un moyen d'action plus direct. Voici le' principe qu'il soutient '̃:
« Le gouvernement devrait cesser de subventionner l'Académie royale jusqu'à ce que les académiciens aient acquis des idées plus modernes et plus larges. »
.Mais les- «i- Pompiers » anglais vont-ils accepter de mettre le feu à ce qu'ils. adoraient. A.W.
Le m otÎ âge somptueux et pittoresque
du ROI l~ ZOGOU lw
Dans Tirana en fête, les paysans albanais viennent assister au mariage de leur souverain. Eh médaillon, le Roi et la Reine. ̃ ;•: ̃"• (Lire l'article en deuxième page) '̃'•'̃'̃ > t
AUX ASSISES DE LA SEINE
La poiiee se défend
des accusations portées
contre elle par la bijoutière volée et répond aux avocats (Lire en page 3 le compte rendu de Henri VONOVEN) I
A¥àNT LES DiCRETS-LOlS
nL f~H t LES, L~jLt~I~iL i 0 L\7itj
V^ par J. LE COUR GRANDMAISON RAREMENT, gouvernement aura bénéficié d'un climat .j" aussi favorable que le gouvernement de M. Daladier. '̃̃>' Le Parlement Ta comblé, se mettant en vacances pour six semaines au main du vote des pleins poutpirs, et lui laissant ainsi le temps de réfléchir avant de décider. L'opinion, en France et à l'étranger, lui a ouvert lin large crédit le travail a repris dans les usines, comme pour fêter l'éviction du pouvoir des chefs socialistes. L'âtinosphère en quelques jours a changé, et la situation internationale elle-même s'est éclaircie, avant même que le nouveau gouvernement ait agi.
Ce n'est pas manquer de déférence envers M. Daladier d'observer que sa personnalité et celle de ses collaborateurs ne sont pas les seules causés de ce revirement il traduit aussi le besoin profond qu'ont les Français et l'Europe de voir notre pays reprendre, avec son équilibre intérieur, un rôle indispensable, et qu'aucun autre peuple ne semble en mesure de tenir.
De plus en plus, il apparaît que la mission de la France, à. l'heure où nous sommes, ce soit de sauver la paix, par le spectacle de sa force, matérielle et morale, et de sauver la civilisation, par l'exemple d'une autorité qui né soit pas tyrannie, d'una liberté qui ne soit pas anarchie.
̃- '̃ "̃̃̃̃ ̃ '̃̃'̃♦ ̃ ̃̃ '̃̃, '̃̃̃ \'y~
Programme grandiose, mais qui ne se réalisera pas s, en six semaines, et moyennant quelques décrets-lois, même étudiés à loisir il faut du temps. .̃'̃
'Le premier soin de M. Daladier doit donc être: de mettre à profit le mois dont il, dispose encore pour s consolider la, çojifiaiiçe et s'assurer lé crédit– matériel et moral nécessaire à de plus amples desseins. Tous > les observateurs, sympathiques ou hostiles, sont d'accord l'heure est venue de justifier par des actes le préjugé ̃ favorable du début sinon la déception surviendra, et une grande occasion aura été manquée.
Or les circonstances offrent à M. Daladier le moyen" d'entreprendre sur-le-champ' une réforme dont les consé- '̃̃quences peuvent être incalculables.
Les dernières grèves ont montré, une fois de plus, que les organisations soi-disant professionnelles. obéissent, en fait, à des mots d'ordre politiques, lancés d'ailleurs par dés meneurs irresponsables mais elles ont aussi montré que l'immense majorité des travailleurs supporte impatiemment cet état de choses, et que les vrais syn- dicalistes mesurent les dangers que sa prolongation ferait courir aux intérêts vitaux des classes laborieuses. Les incidents qui se multiplient au sein de la C.G. T., l'exclusion de M. Marceau Pivert, le récent discours de M. René Belin à Clermont-Ferrand constituent, parmi; bien d'autres, des indices très clairs les ouvriers français en ont assez, et ils attendent que l'Etat, comprenant enfin son devoir, leur assure la liberté de gérer et de défendre par eux-mêmes leurs intérêts, au premier rang.' desquels droit au travail figure aussi bien, sinon mieux, que le droit d'être mis » en grève.
Affranchir la classe ouvrière de la dictature des partis– libérer le syndicalisme de la tutelle des politiciens, n'est-ce pas une des premières mesures que doit comporter le statut du travail dont on nous annonce la- prochaine promulgation ? '?
Ainsi une grande occasion s'offre au gouvernement servir, sans arrière-pensée. les intérêts profonds des; ouvriers de France gagner leur confiance et les associer loyalement, eux et leurs organisations professionnelles,: à l'œuvie de salut public qui dépasse les moyens de la seule classe ouvrière, mais qu'on ne peut pas davantage réaliser, ni même concevoir, sans elle. '̃̃
̃ J- Le Cour Grandmaison,
• .̃ vice-président de la Fédération..
̃ '̃ î'. ̃•'̃'̃. nationale catholique.
député de la Loire-Inférieurs,
SIR MALCOLM CAMPBELL.
.qui fut longtemps le roi de la vitesse en automobile, a délaissé pon bolide de 2.500 CV pour la moto de 2 CV et demi. Le voici photographié au cours d'une promenade en compagnie de son fils Donald.
LES ECHOS
1,'hôtél amitié.
La « vie de château i> perdu beaucoup de ses charmes pour les châtelains, écrasés d'impôts «t de charges et qui, parfois, ne conservent leurs tourelles, leurs douves et leurs créneaux que imr souci de notre patrimoine historique. Certains, même, pour subvenir en partie à l'entretieu de leur domaine, doivent l'ouyrir, moyennant une faible redevance, aux touristes épris d'àfînUrés et d'oubliettes.
L' « hôtel amitié vient donc À son heure. Il est la création de quelques châtelains et proprié- taires qui, ne pouvant plus of- îrir à leurs amis l'hopitalité que ]eùr cœur souhaiterait, ont ré- soin d'héberger des invités ^payants, mais payant au plus juste prix. Déjà les «hôtels amitié p se classent pal- catégories èt offrent une gamme de prix. Ainsi nulle gêne ne peut sub- sistèr entre les hôtes et les invi- tés. Dès le premier jour le côté |< hôtel » disparaît et « l'amitié » s'établit sans aucune ari-ière-pensée.
^éoble des époux.
Il y a vingt ans, un pédagogue américain eut l'idée d'instituer ïin cours de « préparation au mariage ». Aujourd'hui, ce cours fonctionne dans plus de deux cents, collèges des Etats-Unis et il est, assure-t-on, une pépinière de bphs taaris et d'époux modèles*
LE MARIAGE DU ROI ZOGOU Une cérémonie somptueuse et pittoresque
Tirana, 27 avril. Le mariage Iflu roi Zogou et de la comtesse Géraldine Apponyi a été célébré dans la grande salle du palais, le ibâtiment provisoire récemment construit, en attendant que soit terminé ie palais en construction, et Où, dès 9 h. 30, les journalistes it les opérateurs de cinéma occupaient leurs places. La salle, très Simple, de dix mètres sur quarante, est ornée de panoplies et de costur mes nationaux albanais, et le planêhfci' recouvert de précieux tapis ̃orientaux.
Sous Je portrait de là défunte peine-mira se trouve un bureau destiné à l'officier de l'état civil qui, Selon la Constitution, sera le préÉidént du Parlement.
A 10 heures, les invités commencent à arriver officiers et mefflihres du corps diplomatique en grand uniforme, hommes en habit, femmes en toilettes de soirée aux couleurs claires. On remarque spécialement une trentaine de nieinfcrfls de grandes familles hongroises portant des uniformes historiques de grand gala. L'assistance se range «eloD un ordre protocolaire, faisant la hale des deux côtés de la salle. A 11 heures précises arrive le couple royal. Au bras du roi en grand uniforme, avec toutes ses décorations, se tient la reine, très
gracieuse dans une robe blanche
«rodée d'argent avec une simple croix noire sur la gorge, un diadème oranger et un gros boiiqiiet de lis dans las mains.
Viennent ensuite les princesses, icenrs du roi, et lés femmes de l'aristocratie hongroise en blanc; puis lo comte Ciano avec la prin-
DE GRANDES FETES SERONT DONNEES Â VERSAILLES I POUR LE TRI-CENTENAIRE DE LOUIS XIV ] A l'occasion du tri-centenaire de t iNouis XIV, de grandes fêtes seront i données cet été à Versailles avec > éclat. Elles débuteront le 19 juin i par la Fête des Nations et se pour- { suivront usqu'à l'arrivée des sou- | verains anglais. Le programme com- i
prendra c
Un concert de musique sacrée avec le Te Deum solennel de Lulli, j 1 dstiné, conformément au désir de c Louis XIV» aux fêtes de la chapelle t du château de Versailles un con- ( cert symphonique de musique an- ( glaise" du dix-huitième siècle, eu t l'honneur de S. M. le Roi d'Angle- s terre, sous le haut patronage du ( British Councih Enfin, le 24 juin, ¡ la reprise fastueuse, au théâtre t Montensier de Versailles, sous le i haut patronage de la Société Wag- j i ïïer d Amsterdam, d'4cis et Galatée, i pastorale ballet mise en musique par M. de Lulli. I
Assemblée annuelle
ide la Caisse des victimes du devoir
La-Caisse des victimes du devoir a tenu son assemblée générale annuelle »oUS la présidence de M. tte Nalèche, si son siège sociat, 47, rue Pierre-Charron, ù Paris. Le compte rendu du couseil fait rcssorlir qu'en 1937 les secours Immédiats accordés aux victimes d'actes de dévouement ou de saiivi!tâge, ainsi qu'à leur famille, ont uttitnt lé chiffre de 55.900 francs.
Il a *té servi des allocations rendu-
Velibles à 408 veuves de victimes. du I ièévoir pour une somme de 339.650 fr. ` «ta 221 orphelins pour une somme de
~u~,a~~
Voici quelles sont les matières Sur lesquelles porte le cours prématriinouial la santé des époux, le budget du ménage, les distractions, les soins et l'education des curants, la façon de se comporter vis-à-vis de ses beauxparents, etc., etc.
Les Américains pensent qu'être bon époux est une science. Ici, on croit que c'est un art Toute la différente est là.
L'U, R. S, S. se motorise. La revue américaine Automotive Industries vient de publier les statistiques concernant la production et la circulation des automobiles dans le monde en 193?. La production n'a jamais été aussi forte depuis sept ans 6.350.000 véhicules contre 5 millions 816.000 en 193(5. La France est au quatrième rang, après les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Allemagne, immédiatement suivie par 1VU. R. S. S.
-La circulation a augmenté de G p. 100 sur 1936. On compte actuellement 42.447.000 autos, et la France est au troisième rang, après les Etats-Unis et l'Angleterre. L'accroissement te plus considérable a été réalisé par t'U. R. S. S., avec 514.000 véhicules pour 1937 contre 352.000 en 1930,
Enfin, il existe en France une automobile par dix-huit habitants.
Le Masque de' Fer.
cesse- Nafije, le duc de Bergame avec la princesse Senije, etc. Aussitôt la cérémonie commence. M. Delvina, vice-président de la Chambre, lit les articles du Code rotatifs aux droits et devoirs réciproques des époux. A la question traditionnelle, le roi et la reine répondeiit « Oui » en albanais. M. Délvina les proclame alors unis au nom de la loi et l'assistance éclate en vivats.
Au dehors des salves tonnent, les cloches des Églises sonnent, des avions tournoient au-dessus de la ville. Le cortège nuptial quitte la salle au son de l'hymne royal. La cérémonie a duré neuf mintites, dans un cadre très simple, faisant contraste avec la richesse des couleurs des toilettes féminines et des uniformes, surtout ceux des magnats hongrois.
Le roi avait, pour la circonstance, revêtu l'Uniforme de général de l'armée albanaise.
Huit demoiselles d'honneur, toutes habillées en tulle lamé, assistaient la nouvelle épouse.
Les témoins, pour le roi, étaient le comte Ciano, ministre italien dès Affaires ""étrangères, et le prince Abid, parent du souverain. Les témoins de la mariée étaient son vieux tuteur, le comte Antonio Apponyi, et le docteur Villani,, ministre de Hongrie à Rome.
La mèro de la mariée, Américaine de naissance, occupait à la cérémonie une place d'honneur, au côté du duc de Bergame, représentant le roi d'Italie.
Parmi les autres invités, on remarqUait surtout la présence des six jeunes sœurs du roi Zogou et l'oncle et la tante de la mariée.
LE COMITE DE DEFENSE PASSIVE TIENT AUJOURD'HUI SA PREMIERE REUNION Un comité de défense passive de Paris vient d'être créé, en pleine collaboration avec les pouvoirs publics. Sou président le colonel Carville, secrétaire général de l'Union nationale des officiers de réserve, en réunit aujourd'hui les membres pour la première fois. Un grand nombre de conseillers municipaux ont déjà fait parvenir leurs adhésions, ainsi que les importants groupements suivants Fédération des commerçants détaillants, Union du commerce et de l'industrie, Chambre syndicale de la couture, Chambres syndicales des propriétés immobilières, etc. La commission des services sanitaires a été confiée à M. le médecin général inspecteur Sieur. Un comité directeur est chargé du contrôle général des informations et de la propagande. Parmi ses membres, nous relevons les noms de notre confrère André Pironneau, de notre collaborateur Gaëtau Sanvoisîn et de divers autres membres de la presse, notamment MM. d'Autremont et de Courson. Le président des chambres syndicales des propriétés immobilières de Paris, M. Truttié de Varreux, présidera la commission perhiaiiente de protection des imttieiibiesi Une organisation méthodique de la défense passive par arrondissement et par quartier est prévue. Dès maintenant» une permanence
fonctionne tous les matins, de
9 h. 30 à 11 h. 30, au siège social, 17, avenue de l'Opéra. Téléphone Opéra 46-80.
110.500 francs. En outre, 24.500 francs ont été donnés aux orphelins sous forme d'objets utiles ou de livrets de caisse d'épargne.
AWEC CHAUAPINE
Qu'il est difficile d'être bon (Suitei) n'est nullement dans mes intentions de « prendre la défense »
Qu'il est difficile d'être bon mon père S^àT?^ non plus.; il n'en a vraiment pas besoin.
Comment t'appelles-tu ? Ta mère où travaillait-elle ? D'où Cependant, j'espère que ceux qui liront les deux menues unecêtes-vous venus ? » Mais, au lieu de répondre, le pauvre dotes^, parfaitement veridiques, qui vont suivre verront les choses gosse s'égosillait de plus belle. Aucun papier d'identité sous uli autre angle.. ♦ sur le cadavre. Mon père déclara Un jour, le directeur (d'ailleurs homme gunide et point J'emmène le garçon chez moi. Vous le trouverez sympathique) d'un des plus grands Opéras villt inviter mon à cette adresse.. père à chanter dans son théâtre. Il accepta l'invitation. On Il se nomma, donna sa carte, nuis tendit la main à cette arriva à la question des cachets à toucher. petite main d'enfant ensanglantée qui s'y agrippa désespérément. Je vous demande le même prix qu'ailleurs, dit tranquilleLe gosse est resté chez nous, même son identité une fois ment mon çère. Trois mille dollars par représentation. établie. La vaste maison l'accueillit. Il était considéré comme Trois mille dollars! s'écria le directeur horrifié. Mais un des nôtres. Mon père avait l'intention de lui donner une c'est énorme A notre Opéra, les plus fameux chanteurs n ont excellente éducation. Cependant, à mesure qu'il grandissait, jamais dépassé le cachet de 15.000 francs par soirée. Vous-même, s'accusait son mauvais carac- avant la guerre.
tère il était sournois, menteur, entêté, querelleur et vulgaire. Mes parents redoutaient qu'une fois adulte, il ne devienne un vaurien ou peutêtre un malfaiteur. Le sort en décida autrement âgé à peine de quatorze ans lorsque la guerre éclata, il s'engagea à notre insu comme volontaire et partit, pour trouver la mort non pas silr le champ d'honneur, mais dans une rixe de soldats ivres.
Le cas d;un étudiant pauvre.
Une autre « bonne ac-
lion » tentée en faveur d'un étudiant pauvre donna, elle aussi, de tristes résultats lo jeune homme en question habita longtemps dans notre maison de campagne près de Moscou avec nous. Il était toujours affable, bien mis. bien élevé, paraissait tout à fait correct et plein de reconnaissance, jusqu'au jour où, après sa fuite inopinée, nous découvrîmes qu'il avait
méthodiquement volé tout ce qui se trouvait à la portée de La confession de Saint Thomas d AqUm. sa main.
Peut-on s'étonner si de telles expériences avaient pt'ofon- il est évident qu'ayant de telles idées ,arr6têes, mon père dément affligé mon père '? Il' contiiia toutefois à faire ce qu'il n'a pu être amené à jouer dans un iilm qu'au prix des plus considérait de son devoir pendant la guerre, il soutint un hôpi- grandes difficultés.
tal à ses frais, fonda une école et donna de nombreux concerts Tout était prêt le sujet avait été soigneusement choisi, le au profit de l'armée, non pas pour des « raisons de publicité » scénario écrit, les « promoteurs » avalent engagé un metteur (il déteste que l'on mentionne ses actes), mais uniquement pour eh scène et un opérateur de premier ordre, ainsi que des parsa propre satisfaction. Il n'eu reste pas moins vrai qu'il regarde tenaires d'élite, ils disposaient même phénomène rare dans les soubresauts et les manigances de ces êtres curieux que sont les milieux cinématographiques de suflisammetit de capiles hommes avec autant d'étoniiement que de résignation. Il a taux pour que les prises de vue ne fussent pas interrompues au l'impression, je crois, d'être tombé dans un inonde où tout est t beau milieu du travail en titi mot, tout avait été pesé, calculé, grimaçant, contradictoire, incompréhensible et où il est surtout le plan de la réalisation établi phase pur phase, rien ne montrès difficile d'être bon. ([liait. sauf le consentement de mon père* Entouré de toutes arts, assailli de prières chaleureuses, il se livrait une héroïque
Chaliapine ne se laisse pas « rouler ». bataille à sbi-mêtte,
Pour terminer ce chapitre, passons a présent à cet « amour- Féodor Chaliapine. propre exagéré que l'on lui reproche le plus fréquemment. Il (A SViYliË.) {Copyright by opeya aiundi.)
1 LE CARNET PU"' < FIGARO »
AUJOURD'HUI Cérémonie. 1 1 heures Ceriimonie à l'occasion des noces d'or de M. ai Mme Fernatid Duval (Basilique de Notre-Dame des Victotres).
Bienfaisance. Grand bal de bienfaisance au profit de l'Orphelinat (tes Cuirs et des Peaux (7-i, Champs-Elysées).
Deuils. 9 heures Obsèques de M. Emue Dubosc (Temple de Pentemont, 106, rue de Orenello).
10 heures Obsèques do M. Hlppolyte Pichard du Page (Cathédrale Saint-Louis de Versatiles).
iiiiiiiitiiiiiiiiiiitiiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiiiiiiiiiHiuiiiiii MONDE OFFICIEL
Le général Gouraud, ancien gouverneur militaire de Paris, est en séjour à Florence.
DANS LE^MONÛB
Mrs James Corrigan, qui est en ce moment à Rome, vient d'y offrir un très élégant dîner. Parmi les nombreux convives
Duc et duchesse de Buccleuch, princesse Boncompagni, donna Coru Caetaiil, M. Henry Chnniion et Hoii. lady Chunnon, dtic de Brlndisi, don Renato et donna liies Pigniitelll, donna Fraiica Antlnorj, comtesse d'Assaro, doii Guldo et donna Alleen Branca, comte de Carpegna, M. Henry de Courcy-May, M. S. Wedderbiiru, etc.
Par suite d'un deuil; le goûter qui devait avoir lieu dettiaih vendredi 29 avril chez la marquise de Rosanbo est remis au vendredi 6 mai.
Bf E/VF 41SANCE
La vente au profit de l'Oasis (centre familial pour les jeunes filles éloignées de leur foyer. Cercle, restaurant, maison de famille, etc.) aura lieu le samedi 30 avril et le dimanche 1er mai, de dix à dix-huit heures, dans les salons de l'Oasis, 91, rue de Sèvres.
La vente annuelle du Soutien français, dont le duo de La Rochefoucauld est président, aura lieu mardi prochain 3 mai, de quatorze à dix-huit heures, salle d'Horticulture, 84, rue de Grenelle.
La vente de charité de l'cBUvre des Chantiers du Cardinal aura lieu le mercredi 4 mai, 9 bis, avenue d'Iéna, de dix à dix-neuf heures. S. Ém. le cardinal Verdier présidera le déjeuner par petites tables, où l'on peut retenit ses places 25 francs. (S'adresser à Mine de Joly, 20, rue Alphohse-de-Neuville.) M. de Pesquidoux, de l'Académie française, signera ses livres l'aprèsmidi.
En cinq ans, cent chantiers d'églises ont été ouverts. Quatre-vingtdouze lieux de culte sont déjà à la disposition des fidèles.
Ceux qui iront mercredi faire leurs achats à la vente aideront leur archevêque à terminer sa tâche, à créer des presbytères, salles d'œuvre dispensaires et baraques-chapelles dans la zone.
Depuis dix ans, quotidiennement, de huit heures du soir à six heures du matin, les infirmières de l'œuvre Les Dispensaires parisiens de nuit porter^ les soins gratuits aux malade: nécessiteux de Paris, assistent les agonisants, sauvent les orphelins.
Cette belle œuvre désintéressée, fondée et dirigée par Mlle Le Corre, se trouve sous le haut patronage de Mme Albert Lebrun et de S. Ëm. le cardinal Verdier.
Rappelons que le vendredi 6 mai. une grande fête de nuit, dénommée Le Bal du Muguet, aura lieu dans les salons du George- V, au profit de la caisse de cette oeuvre. L'élite de la société parisienne s'y donnera certainement rendez-vous.
Les membres du comité d'honneur sont les suivants i
^Ime Albert Lelïun, présidente;
A TRAVERS LE MONDE
Chaliapine photographié en 1934 en Autriche, au milieu de sa famille, après le mariage de sa fille aînée Stella avec le comté Jean de Lemure. Voici au premier plan, assises, Marina et Dassin Chàiiapihe derrière elles, de gauche à droite, Marfa Chaliapihe, la comtesse de Lemure, l'illustre chanteur et sa femme debout, le comte et la comtesse Jean dé Lemure.
comtesse Bertrand d'Arumon, M. Alilil Bonnard et M. Henry Bordeaux, de l'Académie française; M. îkicaille, conseiller municipal: comtesse de lîuls:st;rel. prhieufi>;e Dimllri (iiilitziiié, M.
Chiumie, député do l'iu'is;M. Constant,
Chlltl)lj(" ttu couscil l'uris; "M. Cllusl:llll,
président du conseil général docteur
Cousin, député; l'abbé DesgrnnRcs, député M. CHIloliili, viee-présideut du conseil municipal; général Gouraud, M. Georges (i0yüll, tlif l'ttelltlé111t8 t1Y111·çaise; M. Lu Provosf de Lautiny, conseiller municipal; M. Lcvtllriln, conseiller inuittclpsl; Mme Malet, Mme Armand Massaril, Mine Rayniotid-Làiirent, Mme Tremintin et le comte de Vogué.
Au programme Les Ballets de la jeunesse, Hélène Thierry; Danses iraniennes, de M. et T. Rezvany Suzy Solidor Mlles Claude et Nelly, danses fantaisistes et acrobatiques.
Deux orchestres de F. Meyer. Naissances
Le lieutenant de vaisseau et la marquise de Bragelongne sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Brigitte.
M. Marcel Roger, avocat à la cour, et madame, née Christiane Morel, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Chantal. 14 avril 1938.
Le comte Doria et la comtesse, née de Bailliencourt, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Marie-Hélène. Pont-Sainte-Maxence, 21 avril. M. Robert de ta Rivière et madame, née Denyse Caplain Saint André, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Agnès. 19 avril. 9, rue d'Artois, Paris. M. et Mme André Pénet sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Bertrand. 20 avril. Château du Belvédère-Boulogne. • On annonce la tiaissance De Joëlle Bliime, de Ghislaine Gandebien, de Thierry ltobért-Corvol. FIANÇAILLES
On annonce les fiançailles de Mlle Ida de Croy, fille du comte et de lit comtesse de Croy, née Montlivault, avec le comte Stanislas d'Escayrac-LaUtufe, fils du marquis d'Escayrac-Lauture, décédé. et de la marquise d'Escayrac-LaUtttre, née Vêneau.
<– On nous prie d'annoncer les -fiançailles de M. Paul Philippson, fils dé M. Maurice Philippson et de madame, née Wiener, avec Mlle Ann Mocatta, fille de M. Owen Mocatta et de madame, née Stern. On annonce les fiançailles de Mlle Janine Dehollain, fille de M. Michel Dehollain et de madame, née Petit Le Roy, avec M. André Chomette, fils de M. René Chomette et de madame, née Peillon. On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Marguerite-Marie Seller, fille du capitaine Louis Seiler, mort pour la France, et de madame, née Soullié, avec M. René de Buretel de Chassey, capitaine d'infanterie coloniale B/T\S.3, fils du commandant Charles de Buretel de Chassey, mort pour la France, et de madame, née de Pina de SaintDidier, déeédée*
On annonce les fiançailles De Mlle Ândrade avec M. François Cahàrt; de Mlle Yvonne Mauduit avec M. Victor Lefêvrc.
MARIAGES
Dans l'intimité, eu l'église Saint-Philippe du Roule, était béni hier, par l'abbé Lepetit, ami de la famille dé la mariée, le mariage de Mlle Yvonne de Fadate de SaintGeorge, fille du vicomte de Fadate
Par son fils Féodor CHALIAPINE
Mlle Marie-Antoinette Duquesne dont te mariage avec M. Edouard Vandamnie vient d'être célébré en la basilique métropolitaine de Cambrai.
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de Saint-George, décédé, et de ta vicomtesse, née Chabaud La Tour, avec M. Henry de Beaudreuil; fils de M. Louis de Beaudreuil et de madame, née Pérignon, tous deux décédés.
Les témoins' de la mariée étaient: Mme Robert Balsan, sa tante, et Mlle de Fadate de Saint-George, sa sœur ceux du marié M. Louis Folcher et M François de Beaudreuil, son frère.
Le mariage de Mlle Claude de Waru avec M. Edouard Carvailo sera célébré le 30 avril, en l'église de Seiches (Maine-et-Loire). Cet avis tient lieu d'invitation, des fairepart s'étant égarés.
Une élégante assistance était présente, en l'église Saint-FrançoisXavier, au mariage de Mlle MarieBrigitte Rivain, fille du général André Rivain et de madame, née Laurent, décédée, avec M, Charles Barjou, fils du colonel BarjoU et de madame, née Letourneur. Les témoins étaient, pour la mariée la comtesse de Ghaluron et le général de GoUrlet pour le marié la comtesse de Cotigfion, sa tante, et le comte G. de Baliticourt. Ces jours derniers, en l'église Saint-François de Sales, était célébré le mariage de Mlle Marie-Odette paul, petite-fille et fille de Mme Fernand Auburtin, et de Mme Valentin Faul, née Auburtin, avec M. Michel Bouchon, flls de M. René Bouchon, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre.
Les témoins étaient, pour la marié M. Charles David, son oncle, et M. H. CangardeU administrateur directeur général de la Compagnie générale transatlantique, commandeur de la Légion d'honneur pour la mariée M. Eugène Domange, chevalier de la Légion d'honneur, et M. Joseph Alcock, avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation, officier de la Légion d'honneur, > On annonce le mariage':
De Mlle. Jacqueline Maillet aVcc
M. Claude-Martial Buurgeon.
INFORMATIONS
̃ Le lieutenant^colonel Horace H. Fuller, attaché militaire améticain à Paris, a offert, vendredi dernier, un diner à t'hôtel Plaza Athénée et y avait invité
Le captain Frrtncls Cogswell, attaché naval américain, et Mrs Cogswell; lieutenant-colonel et Mme Summer Waite, curiiinitfidfllil et Mine Loriot, Mme Texeîtts Mittlos, capitaine 'i'ywiiseiid Gi-il(iss et sa mère Mme Grifiiss M. et Mrs Harry Hassan, ït. et Mrs John Harwood Bacon.
Ayant entendu ce stupide « avant la guerre », mon père commença à s'énerver Écoutez» monsieur, nous sommes après la guerre, oui ou non ? `.>
Mais, bien sûr. balbutia l'autre.
Vous en convenez. J'eti suis charmé. Or, les s temps s nouveaux commandent je iie pourrais chanter chez vous pour moins de trois mille dollars, c'est à dire 75.000 francs par soirée. Le directeur tenta son dernier argument.
Monsieur Ghallapiile, volis oubliez quelle réclame cela vous fait de chanter à l'Opéra de X, I
Alors mon père (il huit la réclame) vit rotlge c
Je crois que cette « réclame » est encore meilleure pour vous 1
ET LE CINEMA
(Studio Uartin^Lotëk.)
DEUILS
Nous apprenons la mort du comte de 'Durfort, pieusement décédé à Paris après une courte maladie. Ses obsèques auront lieu samedi 30 avril, à neuf heures et demie précises, en l'église SaintPierre de Chaillot, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni fleurs ni couronnes. M. et Mme Raoul Pillois ont la douleur de faire part de la mort de leur grand'mère, Mme A. V. de Ycaza, pieusement décédée le 27 ttvrih Les obsèques auront lieu demain vendredi 29 avril, à dix heures précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. Le présent avis tient lieu d'invitation.
Nous apprenons la mort de Mlle Màzel, fille du général et de Mme Mazel, survenue le 24 avril. L'inhumation a ett lieu à Paimboeuf (Loire-Inférieure).
M. et Mme André Bazaille nous prient d'annoncer la mort de Mme Maurice Ouiboui'g, décédée à Sedan le 24 avril, dans sa quatrevingt-cinquième année.
Une messe pour le repos de l'âme de la vicomtesse de Chezelles, née Adeline, sera dite le samedi 30 avril, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.
On annonce la mort de Mme veuve S. Bauer (de Lille). Ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.
Nous apprenons la mort de Mme Marie Brion de Boisgillët, comtesse de la Mohneràye, pieusement décédée à Kerioitarnec dans èa soixante-neuvième annéej M. Jules Fisch, chevalier de la Légion d'honneur, administrateur des hospices civils de Lyon, vient de mourir dans sa quatrevingt-deuxième année.
De Brtixelles. on annonce la mort de M. Edmond Hubbeits, député démocrate-chrétien de Termonde, ministre des colonies, décédé à Zèle.
M. P.-E. Janson, premier ministre, s'est aussitôt rendu à Zèle, pour saluer la dépouille mortelle de son collaborateur.
Les obsèques de M, Marc Héraut, président de la Fédération nationale des '«Poilus d'Orient», ont été célébrées avant-hier à Lyon, en présence d'une nombreuse assistance, parmi laquelle
Le général Glichiteh, représentant S. Exe. M. Pourikh, ministre de Yougoslavie à l'aris M. Buse, secrétaire général de la préfecture, au nom de M. Chanpetier de Ribes, ministre (les
pensions M, Coheiidy, représentant
¡'ênsious; dtf CohelHlY, représent(\ut
lo maire dé' Lyon te général Gnr-
chcry, gouverneur militaire de Lyon; M. Hérard, consul général de Yougoslavie 3t. BeatibrUu, procureur Rénéral Je bâtonnier de l'ordre des avocats, entouré de nombreux membres du barreau de nombreux meinbi'fs îles « Poilus d'Orient s, et des délégations d'aiiciens combattants. Le corps a été transporté à Tfamoyes (Ain), où a eu lieu l'inhumation et où plusieurs discours ont été prononcés.
On annonce la mort;
De Milite J.tecjuea Gùtthelf, née Simoiie Wormser de M. Charles Bèrnheihi, à Paris.
Offres à vos amis du muguet po. ^-bonheur, quelle que soit l'inv portance du cadeau que vous désirez faire. Moteux, 72, avi Victor-Hugo, saura toujours vous satisfaire. Snïart.
Et le contrat fut signé.
CHALIAPINE
Valfleury.
PETIT CARNET
ut dt'f -rjtte lu ntode des
Qui rt dit que In mode des
diguer, mourrait jeune ? Y Sa vitalité est tut contraire intacte. Il n'est de jour où. elle ne se montré sous une forme nouvelle et toujours pleine d'attrait. Et voici lu toute dernière un plastron de fleurs ett plnines multicolores, porté avec un ensemble très sobre.
Tenue idéale pour le mois de inaf. Oh trouwrai dans iios « Pages féminines », puges li et yl, une suite de croquis où ce théine dit tailleur sans blouse est développé en opposition à celui des ehsl'mbîes à pièces multiples, qtie l'on détache suivant la température et l'atmosphère. »
COURRIER DES LETTRES L'Académie Concourt prépare une élection Sept académiciens (loncuurt ont déjeuné place Gaillou, hier. dernier mercredi du mois, selon la tradition des agapes mensuelles. M. itosny jeUiie était retenu par la Bretagne Ut M. Lucien Deseaves par son indépendante irréductible. Déjeuner d'avant-sertutin nu prochain, dans un mois, le 'J5 mai exactement, l'Académie Concourt élifa un successeur à Gaston Chérau et les Dix seront, eu joUr-ljl, enflit au complet.
(Jui sera élu ? Autour des morilles à In crème, que soutenait tin Cliâteauncut'-du-Pnpe, les convives se sont cherché un compagnon dans Un examen cordial des postulants. M. Tristan Bernard a écarte l'effort des amitiés qui s'exerçaient en sa faveur au sein de l'Académie bonhomme et ami de la vie pacifique, il fuit Une colnpétflioii où sa barbe ù un moment fait surgir, par les soins de Àî. Ajalbert, l'imperittin de Iti crois gnilillice et dit racisme,
Mme Colette, MM. Jean Tharnud, Alexandre Arnoux, René Benjamin occupent les esprits des électeurs avec des chances illégales. M. l'ierre Mac Orlan, l'ami de MM. Kolaild Dorgelês et Francis Cal'cO, n'a pas encore cette mystérieuse maturité qui permet de faire d'Un écrivain de grand talent un ucadémiclen GoiK'uUrt.
La Société dunhurqu.olsc pour l'Encouragement des sciences, des lettres et des arts, organise, pour cette année, iiii eoiieuurs de poésie française. Adresser les (uaimserlts atl président de la société, 10, rue du Jeu-tle-Paunie, à Duilkerque, avant le ltr octobre. Chaque elivoi devra être inédit et porter comme suscription une devise* Dans une enveloppe cachetée, le candidat indiquera son nom et son adresse.
Chaque concurrent devra ehvoyCV'
Chaljill', ,'oncu,rl,'ellt tnüt liC ei,IYoY1"
de il à G poèmes; te tout Ho pouvàr.l
dépasser 300 vers. y Le? ÀlaUàaiis.
Les Abonnements varient du i*» èl du 16 du mois.
Frais de changement d'adresse 1 i francs.
Joindre la bande d'abonnement a toute demande de renouvellement, chan- gement d'adresse. rét'iatuatiou. etc.; a défaut de bande rappeler le numéro d'inscription do l'ajbonuémeiit et sa date d'échéunco.
Conipie dé cher) lies postaux I n° 242-53.
.ACTUAUTES
<!t~~ et ~A~me~
.g j&uIcrUAcl. tajuc
ftcursf pour trop se pro-
N. A.
Nouvelles littéraires
LE FIGARO
ABONNEMENTS H France et Colonies Belgique et Luxembourg ETRANUEU
(tarit réduit). (laril tort}.
i mois U mois un an 40 f. 77 fi 160 f. 65 f. 120 f. 180 f. 73 f, 135 f. ZOOf. f. 106 f. 200 f. 380 f.
ADonncnicnts- tarif vrance et co- poste (Se rensci- lonies majoré des ijner auprès de iniia de circulation son office vos- fixés par le pays lali) deslinatolrc.
ECHOS DES COLLECTIONS DE DEMI-SAISON
La fantaisie
dans les broderie*
II 11 a un bon tour à jouet aux ainaieuïs de chiromancie. On les prie d'exercer leuP talent, mais on leur présente une hittin gantée de clair vit les ligues de vie ont été brodées sur le dessus du gant, en textes de fantaisie.
Ce petit modèle parisien pansillt, ces joUrs-ci, dans une col'lecttoti où l'on pouvait égaleîhettt remarquer une robe du soir « fin Louis XVI », cl rayures verticales bleues et blanches, et brodée dans le bas d'tine guirlande de nœuds en colon roUget d; C.
Noté sur mon Bloc Poucet Mtrande,
Avant de commencer les travaux' nécessités par leur nouvelle installation, solderont quantité de modèles robes, costumes, manteaux, depuis 150 fr., et de nombreux coupons et coupes de tissus provenant de l'an- cienne maison, aujourd'hui 28 et jours suivants, à la nouvelle adresse 47, r. Pierre-Charron.
Le monde à l'envers"? Non.
Mais le bas « beantta » tissé à l'envers, transparence inouïe, exclusivité de la Manufacture du Bas de Soie. Prix de réclame 29 fr. 98, r. La Boétie 41, r. Laugier 5 et 70 av. Mozart.
10.000 mètres Marocain soie naturelle, 20 fr. (vàL 80 fr.) Coupes soieries, lainages, imprimés, val. 80 à 150 fr., sacrifiés 15 fr. le m., les 28, 29, 30. Jeanclaudé. 2, rué de la Paix. Il y a des hauts et des bas.
Seuls, les Bas Chesterfield ne déçoivent jamais. A 29, 32, 37 ou 47 frs, leur finition de luxe en fait des bas de grande classe.
Suzy.
MADELEINE
LEMOINE
COUTURÉ
Collection à 11 h. et 15 h.
134, latilig. Suhil-Honorô
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A L'INSTITUT
Au cotirs de sa séàrtce trimestrielle, l'institut, u accepté un legs de deUx cent mille francs qui lui a été consenti par Mme Seux, liée Adrienne Dufaur. Les revenus de cette fondation, qui prendra le nom de « Prix Adrienne Dufaur », seront attribués chaque année à une Veuve catholique chargée de trois enfants et ayant également â sa cliarge des ascendants.
va loimiiE
La Flamme du Sbuvenir
A 18 h. 3 0, il l'Are de îrïompiic i Les Vétérans des armées de terre, de hier et du l'air. Association des Elùvus d'Alton (jeunes).
Oônfêfences
Midi, à Pidip-PaMs La deu-e^ë du monde lit lis salut du rhoiidâ a, pur Je pasteur F. tturiiemtin.
A 19 h. 30, à Radio-Paris entretien de M. Frédéric Lefèvro avec M. Jncyiies Cliurdquue, au sujet du « tsonlièur de Burliézleux ».
A 20 11. :so, ii, rue do Toequovllle La défense passive » (aveu film), par le coininamluiit Oibrln. A 21 Heures, au siège dit ftapprocheiticnt Iiiternatloniii des Jeunes, boulevai'd Saint-Germain, 115: et Les lésrendes roumaines pur Mme ïtèieuo Vaear'esco. (Avec Cllauts et poômes). Réunions
A l-i 11. i, quai Saint-Bernard, porte Est visite de la Hallo aux Vins par le « Génie Français ».
Ëxposiilons i
-5 6, rue du Bac Photographie». Au Musée Gallléfa Lo COsiiinio d'autrefois.
Dans lo hall de la gare d'Orsay « val de Loire. val de loisirs a (Tourisme et (-rastronomiei.
̃ A Chantilly: Musée Condô é (L'aprfe midi). (Exposition do cent
dessliis do Poussin).
• Quai d'Orsay, entre lo pont des. Invalides et lu punt do i'AUim Salon Mautlquc international.
id, ruo do Seine i Exposition des
imagiers.
Au Musée de l'Armée, salle d'Honneur Exposition de la société des collectionneurs de figurines historiques A l'Oranftorie des Tuileries Trésors de Reims. (Aiijoui'd'uui, exceptionnellement, .l'exposition n'ouvrira qu'à J3 heures).
7G, Faubodfg-Saint-Hpnoré Salon" National indépendant.
Au Musée du Louvre La peintitre anglaise (Dix-huttiènie- d1x»neuvlème siècle) Exposition éclairée de 2i i( Ï3 Huîtres).-
Les c«tUrSe$
̃ .A il heures Auteuil.
L'ÉLÉMENT ISRAÉLITE devra disparaître d'Autriche avant Tannée 1942 déclare le «Vœlkischer Beobachter y>
Vienne, 27 avriL L'édition au- trichienne du Voelkischer Beobach- ter vient de publier un article intitulé « Comment nous débarrasserons-nous des juifs ? » Le journal déclare que l'élément israélite à Vienne doit êtrfc supprimé d'ici l'année 1942.
A cette date, aucun juif ne sera autorisé soit à diriger un commerce ou une industrie, soit à y être employé. Seuls les israélites, hommes et femmes, d'un âge avancé, auront le droit de rester en Autriche, afin de dépenser le capital qu'ils auront amassé et qu'ils n'auront en aucun cas le droit d'exporter jusqu'à leur mort.
Hommes de lettres, peintres, musiciens et tous ceux qui sont en contact avec l'industrie cinématographique ou le théâtre, devront avoir disparu du pays d'ici l'année 1940, s'ils ont la moindre parcelle de sang juif dans les veines. Quant aux médecins, avocats et, chimistes qui seront autorisés à continuer leurs travaux, ils devront être compris dans le pourcentage de deux pour cent maximum de juifs autorisés à poursuivre leurs études dans les universités.
Les juifs sont obligés
de déclarer tous leurs biens Berlin, 27 avril. Un décret du maréchal Goering, commissaire au plan de quatre ans, oblige tous les Israélites de nationalité allemande, à déclarer et évaluer au taux du 26 avril, tous leurs biens en Allemagne et à l'étranger, sauf ceux dont la valeur est inférieure à 5.000 marks.
Les israélites étrangers n'auront
SUITES DE LA PREMIERE PAGE NOUVELLES REVENDICATIONS 1 DES FONCTIONNAIRES
L'action que nous entreprendrons dépend de la réponse du président du Conseil, nous a-t-on déclaré dans les milieux de la Fédération des fonctionnaires.
Il est donc prématuré de parler d'un mouvement gréviste cLez les fonctionnaires, qui ont montré souventes fois, par leur modération, qu'ils avaient le souci de l'intérêt général.
Cette opinion est partagée par l'ensemble des militants responsables. Mais cependant ceux-ci ne cachent pas la profondeur du mécontentement qui grandit actuellement dans les administrations publiques.
Beaucoup de nos camarades, m'a-t-on dit, n'acceptent plus d'être les seules victimes de l'expérience poursuivie dej puis deux ans. Ils réclament la. parité' de leurs traitements avec les salaires ouvriers. Les 10 0/0 demandés par la Fédération ne représentent pas cette parité. C'est donc une revendication minima et raisonnable. »
1: L'AUGMENTATION DU PRIX DE L'ESSENCE
Dans sa réunion d'hier, le Comité du Front de l'Automobile s'est 1 inquiété des bruits qui couraient au sujet de l'augmentation éventuelle des carburants.
Il a exprimé le désir d'être reçu par le ministre des finances, auquel une délégation est chargée
D'assurer le gouvernement de tout soit désir de collaboration, reconnaissant que seul le travail dans l'ordre peut permettre ait pays un redressement économique indispensable
D'obtenir l'assurance que le 1 gouvernement n'usera pas des t
LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE NOUS DIT.
» Je viens de recevoir M. Henri Clerc, qui m'a parlé du projet conçu par Aix et pouvant être rapidement exécuté. Il n'est pas douteux que le prestige mondial de Versailles est un argument impressionnant. ·
Salzbourg devait beaucoup à ces grands chefs d'orchestre, Toscanini, Bruno Walter. Toscanini en particulier.
Nous l'avons pressenti et nous ne perdons pas l'espoir de le convaincre, le concours de Bruno Walter parait assuré. Il faut concevoir aussi, qu'à côté de ces grands chefs étrangers, une place doit être faite à nos chefs d'orchestre français.
Et pour la mise en scène ? Il en est de même, Max Reinhardt est un grand metteur en scène, mais il ne faut pas oublier que, 'chez nous, nous en avons aussi de très grands.
Nous allons entrer dans le mois de mai, pensez-vous qu'on puisse espérer donner cette année cette manifestation d'ensemble dont nous rêvons.
Je ne le crois pas. n faut se garder d'une hâte intempestive, qui risquerait de compromettre le succès qui doit être absolu, mais sans doute de belles manifestations seront organisées dans différents endroits.
Concevez-vous qu'il puisse exister plusieurs Salzbourg français ?
Je n'ai pas d'idée préconçue, j'étudie toutes les suggestions. Je crois que c'est la meileure façon d'atteindre le résultat que nous souhaitons tous créer en France un mouvement musica[ et artistique d'une importance assez grande et d'une beauté assez certaine pour amener chez nous les musiciens, les mélomanes, les touristes du monde entier.
Nous avons ensuite posé au ministre la question qui faisait l'objet de l'enquête que nous avons menée ces temps derniers, pour savoir si les théâtres lyriques allaient être obligés de fermer leurs portes..
à déclarer que les biens qu'ils possèdent en Allemagne.
En outre, les israélites allemands devront déclarer tous les contrats de vente ou d'affermage d'entreprises industrielles ou agricoles qu'ils ont conclus. Aucun jùif 'ne pourra fonder de nouvelles entreprises ou succursales sans autorisation.
La prochaine conférence de la Petite-Entente examinera
les conséquences
de l'Anschluss
Bucarest, 27 avril. La prochaine conférence de la Petite-Entente se réunira à Sinaïa, le 4 mai prochain, et aura un programme particulièrement chargé.
Ce sera tout d'abord la première réunion des ministres des affaires étrangères des trois Etats depuis que l'Anschluss a amené en Europe centrale les changements que l'on sait. C'est en fonction de la situation nouvelle que les représentants des Etats de la Petite-Entente étudieront
Les relations avec l'Italie à la veille de la réunion de la session de la Société des nations qui doit liquider la question éthiopienne la question du Danube tclle qu'elle se pose après le départ de l'Autriche de la commission internationale la pression allemande sur la Tchécoslovaquie, et enfin les .tentatives de rapprochement avec la Hongrie.
Reste la question du finance- ment. Comment trouver les deux milliards nécessaires ? Les organisations de fonctionnaires n'ignorent pas la difficulté. Mais elles répondent «-Chaque fois qu'il s'est agi d'une augmenta- tion de nos traitements on invoque l'impossibilité financière. j Cela ne peut durer éternellement. » C'est sur ces bases que s'en- gageront les conversations avec M. Daladier. Mais cette question des salaires, si elle est épineuse, j ne l'est pas plus que la question j de la titularisation des auxiliaires. Ces derniers sont très nom- jbreux dans certaines adminis- trations et accomplissent pour la plupart un travail identique à celui des titulaires. C'est de ce côté que les protestations sont les plus amères. II y a là une situation permanente de conflit. M. Daladier la résoudra-t-il ? Certains disent que la titularisa- v tion des auxiliaires servirait de monnaie d'échange au sujet des
salaires. î
M.-P. Hamelet. 1
pleins pouvoirs pour majorer les droits frappant les carburants, décision qui irait formellement à l'encontre de toute reprise industrielle et touristique dont l'automobile est un des facteurs les plus importants
De demander la création d'un Comité interministériel, dont le principe avait déjà été admis précédemment, qui aurait à charge de coordonner la distribution des carburants pour rendre celle dernière plus économique.
J'ai tu vos articles, nous répondit M. Jean Zay.° Ce que vous dites est absolument exact. Mais alors, il faudrait donc fermer les théâtre lyriques, et l'Odéon par surcroît, si le Sénat ne vote pas le projet de loi accepté par la Chambre ?
Tout cela a été retardé par les événements politiques et par le raccourcissement de la session parlementaire. Mais dès la rentrée des Chambres, c'est-à-dire le 31 mai, je demanderai instamment au Sénat de se prononcer. Et vous espérez qu'il se prononcera en faveur de votre projet ?
La position exacte est la suivante, la commission des Finances du Sénat, qui n'a pas encore délibéré, est saisie pour l'avis mais c'est la commission des Beaux-Arts qui est saisie pour le fond. Or, celle-ci est favorable au projet. Les choses sont donc déjà assez avancées.
Et les théâtres lyriques pourront-ils attendre jusque-là ? L'Opéra-Comique y arrivera de justesse, il sera à la Zimite de la subvention.
Qu'arrivera-t-il alors ? Je suis à ce poste depuis 1936, je puis bien vous dire que depuis cette date je n'ai jamais vu tes théâtres lyriques se contenter de leur subvention. Pour lej derniers mois des années 1936 et 1937, j'ai pu leur trouver des crédits supplémentaires, mais s cette année, un vote parlementaire est indispensable.
Envisagez-vous la possibilité d'une fusion entre l'Opéra et l'Opéra-Comique ?
Si mon projet de réorganisation des théâtres lyriques est réalisé, il y aura, vous le savez, un surintendant administratif de ces théâtres avec un directeur artistique à la tête de chacun d'eux. Ils présenteront les suggestions qu'ils jugeront opportunes. Mais aucune fusion n'est actuellement envisagée. Vous pouvez être certain, en tout cas, que le gouvernement ne se désintéressera pas des théâtres lyriques. 1 André Warnod.
L'Angleterre
constitue
des réserves
de matières premières et de denrées
alimentaires
Londres, 27 avril. II il été annoncé hier pur le chancelier de l'Echiquier que des stocks de matières premières et de dentées alimentaires avaient été accumulés en Angleterre et mis en réserve afin que l'Angleterre puisse, en cas de guerre, suffire à ses propres besoins. On annonce aujourd'hui que ces stocks comprennent un million de tonnes de blé et quatre cent millions de tonnes de sucre. Ce sont les Dominions et certains pays étrangers qui fournissent ces réserves. Ajoutons qu'il en est de même pour l'étain, le nickel, le chrome, le manganèse, etc., qui ont également été constitués en réserves considérables sur différents points du royaume.
Selon certaines évaluations, les stocks ainsi constitués qui seront renouvelés périodiquement ajoutés à ceux existant déjà permettraient à la nation de subsister pendant près de trente semaines. Cependant, les plans de défense économique du, gouvernement seraient beaucoup plus étendus que ceux révélés hier par le chancelier de l'Echiquier. C'est ainsi que, selon le Star, des plans auraient été élaborés en collaboration avec le ministre de l'agriculture en vue de la mise en valeur d'importantes étendues de terres en friche et de prairies qui, au moyen d'une fertilisation intensive, pourraient être, le cas échéant, utilisées pour la culture des céréales.
LE GATEAU DE MARIAGE.
.pièce montée de deux mètres de haut, qui a été servi hier au déjeuner donné au palais royal de Tirana, à l'occasion du mariage du Roi d'Albanie.
REMANIEMENT
DU CABINET EGYPTIEN Le Caire, 27 avril. Mohamed Mahmoud pacha ayant réussi à mettre sur pied une nouvelle combinaison ministérielle, le Roi a accepté la démission que le premier ministre avait présentée au lendemain des élections.
Le nouveau cabinet comprend treize ministres contre seize précédemment. Cette modification, qui n'affecte pas les principaux ministères, renforce la proportion des libéraux constitutionnels à la suite de la suppression des deux ministres d'Etat, un nationaliste et un indépendant.
A L'EST DE TERUEL L'armée Varela a avancé de 40 kilomètres
en cinq jours
Bayonne, 27 avril. Le mauvais temps général sur les fronts de Catalogne, du Levant (1 de Teruel impose un ralentissement des opérations.
Dans le haut Alf;«mbra, l'armée Varela a pu cependant progresser jusqu'à la route secondaire MorellaTeruel et occuper une position importante le pic Valiosa.
Dans le secteur méditerranéen, la pression nationaliste continue vers le Sud, avec la coopération de la flotte, qui bombarde les tranchées des miliciens. Ceux-ci défendent avec énergie la position de Torreblanca. Ils tiennent encore la plupart des hauteurs qui dominent Alcala de Chivert.
Les assassins
du président Duca avaient été promus au plus haut grade dans la
« Garde de Fer » Bucarest, 27 avril. Quelques mois après leur crime et leur condamnation, les trois membres de la Garde de Fer, assassins du président du conseil Duca, étaient élevés par le conseil suprême de l'association au plus haut grade de la hiérarchie légionnaire, dans une promotion qualifiée de façon assez macabre « La bonne nouvelle ». Un document découvert au cours des perquisitions récentes établit le fait d'une façon certaine. Cette apologie du crime sera certainement évoquée dans le procès, que l'on annonce comme très prochain, des chefs de la légion.
D'une série d'importants faits nouveaux publiés ce soir par les autorités, on doit retenir surtout l'organisation méticuleuse des jeunes gens, étudiants, voire même lycéens. La doctrine qui leur était enseignée était un curieux mélange de national-socialisme et de communisme. En même temps, les jeunes gens étaient systématiquement dressés en vue de leur utilisation dans les bagarres et les manifestations. Le but principal de leur instruction était l'espionnage,, espionnage de leurs camarades, espionnage dans les divers milieux où ils devaient pénétrer et en particulier dans l'organisation de la préparation militaire et dans toutes les administrations.-
LA CONCLUSION RAPIDE ~> 1 1
des pourparlers franco-italiens est indispensable à la pacification de l'Europe 1. ESTIME-T-ON A ROME
L'attention des milieux politiques romains se tourne eu ce moment vers la conférence franco-britannique de Londres, dans ses rapports avec la situation générale, et. notamment avec les négociations engagées entre Paris et Home. On compte beaucoup en Italie sur l'influence des dirigeants anglais pour persuader MM. Daladier et Bonnet que la conclusion rapide des pourparlers franco-italiens est indispensable à la pacification de l'Europe.
En ce qui concerne le voyage de M. Blondel à Paris, les correspondants laissent maintenant entendre qu'il se rattache probablement aux inquiétudes éprouvées en France devant l'accueil réservé fait vendredi dernier par le comte Ciano aux propositions qui lui ont été soumises par noire représentant. t Celles-ci prenaient, en effet, la forme d'un programme technique et détaillé auquel certains journaux comme le Lavoro Fascista attri-
Les conversations d'aujourd'hui à Downing Street (SUITE DE LA PREMIERE PAGE) rs
Pour la première fois dans l'histoire des consultations franco-anglaises, qui depuis cinq ans sont devenues de plus en plus fréquentes, l'examen du problème de sécurité et du problème économique et financier va passer au premier plan. D'un commun accord, l'examen des projets diplomatiques, de pacte et de traité occidental hypothétique a été écarté. Les ministres français et anglais ont reconnu que le moment n'était vraiment pas opportun d'engager de nouvelles négociations avec l'Allemagne.
La sécurité de la France et de la Grande-Bretagne est menacée en de nombreux points du territoire européen, bien que cette menace apparaisse plus ou moins aiguë, selon la position géographique de l'une et l'autre puissances. Ainsi, par exemple, le gouvernement britannique s'inquiète plus particuKedement de la menace allemande en Hollande et au Danemark et des appréhensions de la Suisse, tandis que le gouvernement français semble attacher plus d'importance à la menace alle-
DANS LE SUD DU CHANTOUNG un demi-million de Chinois et de Japonais sont aux prises
Hankéou, 27 avril. De nouveaux renforts chinois sont arrivés dans le sud de Chantoung, où près d'un demi-million de Chinois et de Japonais sont aux prises depuis six jours.
Le centre de l'action parait s'être déplacé vers Se-Tchou-Tchang, pctit village à l'est de Tai-EulTcbouang. Des combats acharnés se déroulent également pour la possession de Lan-Tchen-Tien, au nord de la voie ferrée de Lounghai. Enfin deux colonnes japonaises avanceraient de Tan-Tcheng, l'une sur Ma-Tou-Tcheng et l'autre sur Kouan-Ti-Miao.
La guerre chimique
Hankéou, 27 avril. Selon des nouvelles reçues du quartier général chinois sur le front Est, l'artillerie japonaise à Laoshan a tiré, le 21 avril, à 18 heures, une vingtaine de bombes contenant des gaz délétères contre les positions chinoises de Tungshan et de Jenshenahan, Quatre sentinelles chinoises ont été gazées.
Le même jour, une sentinelle chinoise a arrêté un colporteur qui.
===== ~~u~»xaa~~ IRIVIS =====
ETRANGER
Le cadeau d'Hitler
au roi Zogou
Berlin, 27 avril. Tous les journaux reproduisent le texte du télégramme de félicitations que le chancelier Hitler a adressé au roi Zogou d'Albanie à l'occasion de son mariage avec la comtesse Géraldine Apponyi.
Ils relatent, en outre, la cérémonie au cours de laquelle le ministre d'Allemagne à Tirana a remis au roi, au nom d'Adolf Hitler, la « Mercedes » de grand luxe que le chancelier offre aux nouveaux époux.
Les commissions parlementaires hongroises ont voté la loi antijuive
Budapest, 27 avril. Les commissions compétentes, réunies hier, se sont prononcées à une grande majorité en faveur de la loi antijuive. Tous les membres de ces commissions, au nombre de 140, n'étaient pas présents, mais parmi ceux qui assistaient aux réunions neuf seulement se prononcèrent contre le projet.
Les fantassins allemands ne mettront plus sac au dos Berlin, 27 avril. Les soldats de l'infanterie allemande, en exercice ou en marche, ne porteront plus, à partir du 1" mai. le sac au dos.
Les sacs militaires seront dorénavant transportés par des voitures tirées par des chevaux et munies de roues en caoutchouc.
ALLEMAGNE. Le « Moniteur officiel du Reich » publie une liste de 27 personnes, la plupart israélites, déchues de la nationalité allemande ainsi que les membres de
buent un caractère intransigeant et mime obstructionniste (sic)..4 la place de celle procédure un peu rébarbative, l'Italie eût souhaité, senible-l-il, une forme beaucoup plus souple et plus compréhensive résumant en une déclaration générale une bonne volonté réciproque et le désir commun de rétablir des relations confiantes. Le rapport circonstancié du chargé d'affaires de France toujours à en croire les journaux italiens permettra sans doute aux dirigeants du Quai d'Orsay de se rendre à la réalité de lu situation.
L'Italie redoute
les influences soviétiques Derrière ces commentaires peu enthousiastes, on cache une arrièrepensée commune c'est l'impression généralement répandue que la France hésite encore et tergiverse sur la voie de l'entente avec l'Italie par suit des influences soviétiques.
u
mande en Tchécoslovaquie parce que cette menace pourrait avoir des résultats presque immédiats. Elle s'inquiète de l'infiltration allemande en Espagne et nos ministres se proposent à ce sujet de présenter un document très précis à leurs collègues britannqiues. « Tous ces sujets d'inquiétude sont inscrits à l'ordre du jour du programme des conversations. UNE QUESTION
FONDAMENTALE
Ce programme est si chargé qu'on se demande si nos ministres auront le temps d'examiner en un jour, d'une façon suffisamment approfondie, les principales questions qui y sont inscrites.
L'on redoute, qu'une fois de plus, la question la plus importante, bien qu'elle ne soit pas la plus récente, parmi celles qui préoccupent le cabinet britannique, ne sera pas franchement discutée. C'est cependant de la
réponse qui peut y être faite que
dépend toute l'orientation de la politique britannique. M. Ne-
transportait du sel empoisonné et I qui venait de Wuhu, à cinq milles de Nankin.
UN VAPEUR ANGLAIS ARRAISONNE
PAR LES JAPONAIS Shanghaï, 27 avril. Le vapeur britannique Tung Wo, jaugeant 1.337 tonnes, a été arraisonné par des vedettes militaires nippones, dans l'embouchure du Yang-Tsé, au cours de la nuit dernière. Les membres chinois de l'équipage ont été blessés à coups de baïonnette. Le vapeur a été escorté jusqu'à la base japonaise de l'Ile de Tsung-Ming, où il a été fouillé de fond en comble.
blr. La canonnière anglaise Cricket se prépara à se rendre immédiatement à Tsung-Ming, mais sur l'intervention de l'amiral Hasegowa son départ fut contremandé. Des négociations furent engagées entre le consul général de GrandeBretagne et M. Hidaka, consul général du Japon, à la suite desquelles les autorités japonaises ont consenti à relâcher le Tung Wo.
leur famille. Leur fortune a été confisquée au profit de l'Etat allemand.
ARGENTINE. L'ancien président de la République, le général Justo, s'est embarqué à BuenosAires, à bord du Cap-Arcona, à destination de la France.
AUSTRALIE. Le ministre des finances a déposé devant la Chambre des Représentants un projet de loi autorisant le gouvernement australien à émettre un emprunt de dix millions de livres pour la défense nationale.
EIRE. M. de Valera, prenant la parole devant le Dail, a demandé à l'assemblée d'approuver en bloc le traité anglo-irlandais, en se félicitant de la signature de cet instrument.
ETATS-UNIS. Le président Roosevelt a approuvé le budget de la marine pour l'exercice 1939, qui se chiffre à environ seize milliards de francs.
Le ministre de la marine a adressé au président de la commission navale de la Chambre une lettre lui demandant de présenter son projet de loi prévoyant une dépense de 28 millions 751.000 dollars pour l'entretien et la création de bases navales et aériennes dans le Pacifique.
M. William Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis en France, s'est embarque à New-York à bord de Z'Ile-de-Frauce.
La Cour suprême de l'Etat de New-York a prononcé, à la suite d'une plainte de la National City Bank contre la Société allemande d'électricité A. E. G., la saisie de toutes les sommes d'argent appartenant à cette société, en dépôt à New-York.
GRECE. Le pacte additionnel gréco-turc a été signé hier à Athènes.
« L'équivoque la plus grave de la politique parisienne, écrit la Slampa, c'est l'altitude de la France, envers la Tchécoslovaquie et ses relations avec Moscou. Rien de conslruclif ne pourra s'établir en Europe si la France ne consent pas à tenir VU. R. S. S. à l'écart. » D'autre part, on espère que le problème tchécoslovaque sera traité à Londres dans un sens favorable au maintien de la paix. Sous ce rapport, la solidarité italo-allcmande s'exprime dans le vœu général de voir le gouvernement de Prague accorder aux minorités germaniques des concessions substantielles.
On se préoccupe enfin des bruits de resserrement des liens militaires entre l'Angleterre et In France sans vouloir croire que la coopération armée entre les deux pays puisse jamais aller jusqu'à compromettre les chances d'un apaisement général.
Madeleine-R, Anglès.
ville Chamberlain, le cabinet britannique, les banques de la Cité et enfin tous les sujets anglais qui se préoccupent de la situation européenne, a i m e raient' poser aux ministres français la question suivante « Estce que la France est encore assez forte pour défendre, dans une période de trouble et malgré les charges écrasantes de son pro,qramme de réarmement, une politique de libéralisme économique et financière conforme à la tradition et prescrite dans l'accord tripartite, la seule politique qui nous permettra de resserrer la collaboration entre nos deux pays, de coordonner nos deux politiques ? » C'est là la question fondamentale, la seule question, je puis le certifier, allant puisé mes informations aux sources les plus sûres, que M. Neville Chamberlain et le cabinet britannique aimeraient poser à nos ministres. La question de savoir si la France entre vraiment dans nue période de travail, d'ordre, de stabilité si le gouvernement français of fre quelqnes garanties de durée, il pourra recevoir l'appui de l'Angleterre, on lui donnera des facilités pour obtenir des matières premières, peut-être même des crédits, il sera facile de coordonner la production des armements et de resserrer les liens entre les états-majors. Gérard Boutelleau.
La presse yougoslave exprime sa satisfaction des entretiens
franco-britanniques
Belgrade, 27 avril. La presse yougoslave s'occupe longuement du voyage de MM. Daladier et Bonnet à Londres. C'est ainsi que la Pravda, après avoir relevé l'accueil particulièrement chaleureux que les représentants officiels et le peuple britannique préparent aux représentants de la France, écrit
« Aujourd'hui, pour la première fois dans sa longue tradition, l'Angleterre entamera des pourparlers qui seront de nature à l'engager dans l'avenir. A ces pourparlers, elle ne s'est pas décidée à la légère, des raisons très profondes l'ont obligée à renoncer à cette vieille tradition. » Les hommes d'Etat anglais conduisent aujourd'hui leur pays et le peuple britannique vers une étroite collaboration militaire avec la France et vers uen alliance militaire avec ce pays dont la conclusion aura de grandes répercussions sur tout le continent européen. Ces deux plus grandes puissances occidentales n'imposeront à personne leur hégémonie, mais elles ne permettront non plus à aucun pays d'imposer la sienne.
PARIS
♦ UN MEDECIN. DEMEURANT AVENUE DU F I G U I E R, CHERCHAIT UNE FEMME DE CHAMBRE. A la suite d'une annonce, 300 personnes se présentèrent à son domicile. Elles attendirent longuement pour apprendre que la domestique était déjà engagée. Les candidates évincées manifestèrent leur mauvaise humeur. Le médecin étant apparu à son balcon, elles lancèrent vers lui des pierres et divers objets. Police-Secours dut intervenir pour disperser les manifestantes. ♦ UN INDIVIDU QUI VENAIT DE J'OLER UN COLIS DANS UNE AUTOMOBILE stationnant rue des Mathurins a été arrêté; il s'agit d'un Belge, Théophile Borgojon, se disant interprète. On l'a trouvé possesseurs de lettres envoyées d'Autriche et d'une plaquette-insigne de membre du parti hitlérien. ♦ UN HOMME SE PRESENTAIT DANS LES VILLAS EN BANLIEUE, proposant des postes de T. S. F. Peu après, des malfaiteurs mettaient la villa au pillage. Une surveillance fut exercée. Hier, les inspecteurs arrêtaient Marius Arsène, 30 ans, dit Prosper, 90, boulevard Rochechouart, et, quelques heures plus tard, ses complices, auteurs des cambriolages Pascal Gattuingt dit Rigaut, 38 ans, évadé de la maison d'arrêt de Toulouse; Marius Girard, 47 ans; Alain Dumas dit Gabarié. PROVINCE
♦ C'EST A CAEN QUE SE TIENDRA, DU 23 AU 26 MAI, le 19î congrès de l'Union Nationale des Combattants. Les questions de la sécurité française, du travail, des retraites, seront examinées. M. Champetier de Ribes, ministre des pensions, présidera la séance et le banquet de clôture*
AUX ASSISES DE LA SEINE
La police se défend des accusations portées contre elle par la bijoutière volée j: et répond aux avocats y v
Puisque, ainsi que nous l'avons exposé hier, la « caisse des ver.sements spontanés» de la police judiciaire a été supprimée, H y a un an, par le préfet de police, on pouvait croire que le projcès qui en a révélé l'existence l'année passée reprendrait dans; le calmc. On pensait que l'agression de la bijoutière resterait, .au premier plan des débats. Ah bien oui On sort de l'audience avec l'impression de se mettre à l'abri d'un violent orage. On est comme trempé par la pluie diluvienne des mots tonitruants et des apostrophes aussi véhémentes que vaines reçues dans le prétoire durant les dernières heures de la journée. On a entendu partir du banc des- avocats des phrases (le ce genre « S'il plaît à la magistrature de couvrir les turpitudes de la police. », phrase, il est vrai, retirée au cours d'une accalmie.
L'inspecteur de police Bonnel, accusé d'avoir fait pression sur la partie civile pour qu'elle donne une provision en vue d'un supplément d'enquête proteste et crie à M" Thaon « Vous en avez été de la police judiciaire, mais vous connaissiez mal le métier.» A quoi M' Thaon réplique, au milieu d'autres vociférations « C'est un métier honorable. Ce qui ne J'est pas, c'est de ne pas dire la vérité. »
M. Mayer, directeur de la police judiciaire, e,nfin, s'élève contre la déviation des débats d'assies: « par la faute des avocats ce n'est ptus le procès des accusés qui se poursuit mais celui de la police. La défense tente ainsi de jeter le trouble dans l'esprit des jurés. » (Là-dessus, les avocats se lèvent pour aller chercher le bâtonnier. Mais ils se rassoient, car ils ont bien des choses il dire encore J-
Un demi-million en autobus D'où viennent ces colères ? Comme il est regrettable qu'on ne puisse suivre tranquillement cette affaire où défilent des types pittoresques. Mme Tilles, la vieille bijoutière parisienne, qui, à soixante-dix ans, tous les soirs, prend l'autobus, sa sacoche pleine d'un demi-million de bijoux, et, d'un pas menu, enveloppée dans sa fourrure, un peu vacillante, de l'arrêt à son domicile, marche sans peur; petite vieille dont le profil rappelle un peu celui des portraits de M. Thiers dans les encyclopédies. Elle a toute sa tête et se fâche contre les photographes qui braquent sur elle leurs appareils. Quatre accusés. L'agresseur, Emile Brescaglia le principal accusé qui l'a jetée à terre et dépouillée de son sac, est tout petit, maigre, amputé d'une jambe bien après le début de l'affaire qui remonte à novembre 1934 il est maigre, chafoin et tuberculeux; il ne peut répondre aux questions du président il est aphone. En vain l'amène-t-on près des jurés sur une chaise. Il se défend d'avoir attaqué Mme Tilles. Il n'est pour rien dans l'affaire, répèle-t-il. Il a fourni un alibi il l'heure du crime il était à son restaurant habituel, rue Frochot. « Jusqu'à neuf heures, oui », disent les témoins. Mais l'agression s'est produite après dix heures.
Relations de maison centrale A côté de lui. un grand beau garçon, l'air intelligent c'est son ami Guillet. Ils se sont connus^ à la maison centrale de Loos et se sont retrouvés à Paris peu de temps avant l'agression de Mme Tillès. Tous deux sont reléguables. Guillet a été chaudronnier, camelot, « représentant ». Représentant de quoi? demande le président. Pour un marchand de pommes de terre, répond-il, et puis pour une machine a couper le jambon. Ils demeurent à Montmartre, l'un auprès de l'autre, et se voient souvent. Guillet à l'air craintif, hésitant. Il parle avec peine et tout bas. Elevez la j voix, dit le président. Vous n'êtes pas malade ? Non, répond-il. Mais depuis quatre ans que je suis en prison, j'ai perdu l'habitude de parler 1
Le receleur principal s'appelle Nahon (40 ans). Il a habité Toulouse, Castres, Marseille, Nice. Il a été coupeur, chemisier, chef d'une usine à Buenos-Ayres. Il était bijoutier au moment du vol.
Indicateur et provocateur ? Guillet et Nahon déchargent de toute culpabilité Brescaglia. Les bijoux leur ont été apportés par un certain Robert Séris, que le bijoutier rencontrait ordinairement au Rat-Mort. Ce Robert Séris, les accusés voudraient le substituer, dans la responsabilité du crime, à Brescaglia.
C'est, prétend en substance la défense, un indicateur; c'est mieux: c'est un provocateur. Il fait commettre le crime pour le dénoncer sans peine. Mais il dénonce trop bien. C'est ainsi que Guillet ayant apporté (de la part de qui? De Brescaglia ou de Séris ?) lesbijoux à Nahon à 8 heures du soir, la police (informée par lui) savait dès le lendemain qu'il y en avait 28 de déposés chez lui. Cinq manquaient.
A entendre les avocats, Séris se présenta comme indicateur chez Mme Tilles. Il aurait insisté pour qu'elle fit un nouveau don à la police. « Vos bijoux, on les a », aurait-il affirmé. Mais vous pouvez faire mieux que vous n'avez fait.» a Approuvez-vous pareille démarche, demandent les défenseurs à M. Mayer.
Roger Séris l'insaisissable Reste à savoir si elle a eu lieu, répond le directeur de la police judiciaire. Je ne la juge pas établie. Naturellement, si elle est exacte, je la réprouve.
Comment a-t-on été si vite sur la piste des accusés ? avait demandé à l'inspecteur Bonnel Mes Pierre Weill et Thaon.
Par une discussion entendue entre Guillet et un Italien, un nommé Gemaro. On les a pris en filature.
Vous avez écrit dans un rapport un correspondant nous avait avertis.
C'est un rapport confidentiel. Roger Seris est en liberté depuis trois ans, quoique mêlé de près à cette affaire. Il a quatre on cinq condamnations. Il vit dans des hôtels meublés. On n'a jamais pu l'arrêter.
Le président. Le supplément d'enquête l'a retrouvé, mais n'a pas révélé de preuves contre lui. On l'entendra demain.
Nous le verrons donc aujourd'hui. i.
Serait-ce lui qui a attaqué Mme Tillèse ?
Quand on a présenté Brescaglia à la vieille dame, qui a toute sa tête et n'a pas froid aux yeux, elle a dit ce qu'elle répète aujourd'hui en le regardant bien en face
~MSM~~M~M~M~~t
UNE BONNE VOITURE
vendue par une « MAISON DE CONFIANCE J>
S'ACHETE PAR LE FIGARO
.Par HENRI VOrNOVBlSE
C'est bien lui C'est la même taille, le même teint noir. Quand il m'a donné un coup de poing sur la nuque il était derrière moi. Mais je l'ai vu de profil quand il m'a arraché mon sac. Il avait un béret. Mais je le reconnais, encore une fois.
Les avocats. De profil ? Un béret ? Il y a quatre ans ? Hum 1. Un sosie ?
L'avocat général. Mme Tillèst a été confrontée avec sou agresseur quinze jours après le crime. Elle a dit que c'était lui, certainement, qui l'avait frappée.
M" Vesine-Larue. Seris, que nous verrons demain, ressemble à Brescaglia Et dans quels termes l'a-t-on présenté à Mme Tillèse î On lui a dit (je lis) « Voiià, c'est celui qui a fait l'agression. Le reconnaissez-vous ?. » Elle l'a reconnu.
Les jurés verront les deux hommes aujourd'hui. Contre Brescaglia, il y a des charges, mais secondaires la reconnaissance de Mme Tillèse est la charge écrasante. Si la bijoutière faiblissait dans sa certitude, en présence d'un sosie, l'affaire serait à renvoyer encore pour supplément d'informations 1 L'indicateur criminel, opérant lui-même Quel rebondissement 1 Quel beau film policier Mais si cette ressemblance est imaginaire, le procès ne sera plus qu'une morne affaire de vol avec violences. Elle aura été agrémentée d'un tour à cette cuisine de la police qui, doit employer certains auxiliaires nécessairement recrutés dans les' bas-fonds, où ces dénonciateurs professionnels ont mission d'opérer. Leurs chefs doivent les soustraireaux curiosités de l'audience. Ce n'est pas toujours facile ni sans doute plaisant. t. Hier. cette question a été posée par la défense à M. Bonnel, l'inspecteur principal
Sous la foi du serment, demande un avocat, voulez-vous déclarer si Roger Séris esi, oui ou non. votre indicateur ?
R. Sons la foi du serment, répond M. Bonnel, il n'est pas mon indicateur.
l'as mal.
Henri Vonoven.
~<<~t~<<~«~~<
T =. = = = _vv -v_iVVViV
HOEUANDON
^Jg^fc/'saft|gy DEUX &i£Ci-tS
o~ nenna~oH
EPERNAŸ ~I~®s, DHHH Maison fondée en 1743 ̃BHHH
LA ROUMANIE
ET LE MANDCHOUKOUO RECONNAISSENT
L'EMPIRE ITALIEN
Rome, 27 avril. M. Alexandre Zanflresco, nouveau ministre de Roumanie à Rome, a présenté 'ce matin ses lettres de créance à Victor-Emmanuel III, roi d'Italie et empereur d'Ethiopie.
D'autre part, M. Hsu Chao Schung, ministre de l'Etat du Mandchoukouo à Rome, a présenté également aujourd'hui ses lettres de créance au roi et empereur.
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« STELLA POLARIS » en 1938 Le Cap Nord et le Soleil de Minuit. Le Spitzberg et la Banquise Polaire. La Baltique et l'U. R. S. S.
Les Iles Canaries et Madère. Le Tour du Monde.
Pour tous renseignements s'adr. au: BUREAU DE VOYAGES BENSBTT 4, rue Scribe, Paris Ope. 40-07. La manifestation organisée pour le 1er mai par le Front national du travail à Metz est interdite Metz, 27 avril. L'Union Paysanne de Lorraine et le Front National du Travail avaient annoncé, il y a quelque temps, une grande manifestation à l'occasion du premier mai.
Le préfet de la Moselle, M. Marc Chevalier, vient d'interdire cette manifestation.
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CE SOIR r
♦ Ait Théâtre de Paris, à 21 heures, répétition générale de Bossemans et Coppenolle, comédie cn trois actes de MM. Paul van Stullc et Yoris d'tlans-
Wych.
̃^ Au groupe Amphion (123, rue Saint-Domingue, « 21 heures', repré-' tentation de Soùome, pièce de Si. François Vernet, el de Protée, farce lyrique en deux actes de M. l'util Claudel, musique de M. Darius Milhaud.
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LES SPECTACLES ET LE icl MAI Dans un but d'apaisement social, les théâtres de Paris faisant partie du syndicat des directeurs et du cartel. ainsi que les music-halls, ont décidé de reculer l'heure de la matinée du dimanche l"r mai à 17 heures.
De cette façon, ceux de leurs employés désireux de répondre il l'appel de leurs organisations syndicales pourront ainsi assurer leur service en temps voulu.
D'autre part, sauf décision ultérieure, il est probable que les cinémas seront ouverts le 1' mai. Les directeurs laisseront vraisemblablement à leur personnel bne entière liberté d'action et prendront des dispositions utiles au fonctionnement régulier de leur exploitation.
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LES DATES RETENUES ° Samedi 30
DEUX-MASQUES. 'En matinée première représentation de Les Marrons du feu.
THEATRE DE L'ETOILE. En soirée première représeniàtion de Hawaï, lie d'amour.
CHATELET. Eu soirée reprise de Le Tour du Mondo en 80 jours.
Mardi mai
DEUX MASQUES. En soirée répétition générale de La Nuit imprévue.
TREMPLIN (Salle du Journal »). En soirée: première représentation de Le Tcharchaf et de Mattresse du devoir. Mercredi 4
•AITE-LYRIQUE. En soirée, reprise de Le Barbier de Séville.
Jeudi 6 mai
THEATRE DE L'HUMOUR. En solréo, répétition générale de Lo mal qui est en nous.
CET APRES-MIDI
OOMEDIE-FRANÇAISE (Rien. 22-70), à 14 h. 30 Le Bourgeois gentilhomme (MM. André Brunot, Denis d'Inès, Lafon, Ledoux, Jean Weber, -André Bacqué, Pierre Dux, Escande; M Le Marchand, Jean Meyer; Mmes Andrée do Chauveron, Béatrice Bretty, Irène Brillant, Mony Dalmès). Cérémonie turque (MM. Ledoux, Pierre Dux). Divertissement (M. lièrent, do l'Opéra- Comique; Mlle Slcovlcb; MM. Glovanetll, Desbayes, Salnt-Come).
ODEON (Danton 58-13), à 14 II. 15 Le Légataire universel (MM. Hené Barré. Chamarat, Parzy. Baconnet: Mines Madeleine Brosy, Simonoi, etc.). La Farce de Mattre Patelin (MM Cliainarat, Htirry-James, Schneider, Barré Mmns Blancbo Dars, Marinier, Françoise Delllle. etc.). La Nuit d'Octobre CM- Louis Eymond, Mllu Madeleine Duret). Même spectacle qu'en soirée
«atté, 14 h. 30; Gymnase, 15 h.; Mathurins, 15 h.; PalaisRoyal, 15 b..
CE SOIR
OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 15 Lucia di Lammermoor (Mmes Llly Pons, E ̃ SehenneUerg; MAI. Alexandre Wessolowsky, José Beckmans, Huberty, Cbast^net, Madlen). Orch. M. Fr. Ruhlmann.
Demain Salomé, Coppelia.
COMEDIE-FRANÇAISE (Rieh. 22-70). a 21 heures La Dispute (MM Jean Martlnelll, Echourin, Robert Manuel) Mmes Jane Faber, Irène Brillant, Casadesus, etc.). Le Fanal (MM. Ledoux, Pierre Dux Mmcs Andrée de Chauveron, Véra Korène, Delaniaro). L'Age ingrat (MM. Robert Manuel, Julien Bertheau Mmes Bertbe Bovy, Madeleine Renaud). Demain Asmodée.
LE «FIGARO» ECONOMIQUE ET FINANCIER
Un budget de guerre Avec l'armée française, le budget britannique forme le dernier rempart de l'ordre. On s'accorde à reconnaître que l'armée française est bien équilibrée. Quand au budget anglais, il se défend brièvement.
Ses chiffres ont été publies hier. Que faut-il en retenir? Une leçon de raison. L'ombre de Descartes a passé la Manche. Sur le but à atteindre, toute l'Angleterre est d'accord. Ce but, c'est la sécurité de la nation. Un de ses moyens essentiels est le crédit. D'autres ne sont pas moins nécessaires. Mais ils ont été longtemps négligés. Le crédit, seul, est en état de servir. Il faut donc le préserver, coûte que coûte.
En période d'expansion économique, le déficit éventuel budgétaire est d'importance secondaire il est couvert par la production de richesses nouvelles. Au contraire, si la conjoncture est défavorable, ce calcul n'est plus admissible. L'impôt est nécessaire. Quels impôts ? Le chancelier de lbchiquier demande les ressources dont il a besoin pour le tiers aux taxes indirectes, pour les deux tiers à l'impôt sur le revenu.
Il est à craindre que cette proportion soit interprétée, en France, tout de travers. Au Café du Commerce, si l'on y prête attention, l'impôt sur le thé fera sourire. En réalité, pour trouver son équivalent en France, on devrait imaginer un impôt brutal sur le pain. Cette brutalité est voulue. Le dernier des chômeurs anglais va être frappe. C'est-à-dire que le plus humble citoyen sera averti que les intérêts majeurs du pays sont en jeu. Si les régimes démocratiques prétendaient ne comporter que des droits et jamais des devoirs, leurs destinées seraient sans espoir.
Ainsi que l'exigent, à la fois, l'équité et la technique, la fortune, d'autre part, est lourdement imposée. Encore convientil de ne pas oublier que l'impôt sur le revenu est fondé, en Angleterre, sur une tout autre assiette qu'en France. Les revenus les plus modestes passent sous la toise. C'est ce qui évite d'écraser les plus élevés. Au surplus, l'impôt est le prix que réclame l'Etat pour les services qu'il rend.. L'Etat anglais a protégé l'épargne qui lui avait fait confiance il a rétabli et maintenu la productivité des capitaux engagés dans son écono.mie il est donc pleinement fondé à demander beaucoup. Après cela, des dépenses militaires énormes ne demeurent pas moins hors du dispositif d'équilibre. C'est ce qui fixe la physionomie du nouveau budget. Par toutes ses caractéristiques, par sa rigueur, par son objet, c'est un budget de guerre. F.-F, Legueu.
EN PAGE 5 «
LA MUSIQUE
LES CONFERENCES
PORTE SAINT-MARTIN Le légendaire succès
NO, NO, NANETTE la trépidante opérette
av. les trois créateurs :Loulou Hégoburu, F. Oudart, Cariel Danses de CarloB Conté
Orchestre-Jazz de Fred Mêlé
Matinées: Jeudi, dimanche, lundi Places de 4 à 25 frs
VENDREDI SOIR AU ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃ THEATRE de PARIS -Saison belge M. Léon VOLTERRA présente
LES GRANDES VEDETTES BELGES DU RIRE
GUSTAVE LIBEAU MARCEL ROELS dans
BOSSEMANS ET COPPENOLLE Comédie gaie en.3 actes
de MM. Yoris d'HANSWYCK et 'Paul- VAN STAIsLE
avec GERMAINE BROKA
et BERTHE CHARMAL
̃^̃̃̃Location ouverte. Tri. 20-44 M^B Places de 5 à 30 frs ̃ I^HH
OPERA-COMIQUE (Rich, 72-00), à 20 h. 45 Lakm* (Mmes Vina Bovy Tiphaine, Mattlo; MM. L. Arnoult, Claude-Got, Ravoux, Buck, etc.). Orch. M. Roger Desormlère. Demain relâche. • ̃
ODEON (Dant. 58-13), à 20b. 30 Le Roi Soleil (MM. Louis Seigner, Amlot, Georges Cusln, Pascal, Wasley, RaymondGirard; Mmes Jeanne Briey, Etly Mouuet, Dars, Reynal, Jeane Reinhart, Françoise .Demie, etc.).
Demain Le Roi Soleil.
ARTS (Wag. 86-03), à 21- h. Sixième étage (Mlles Andrée Servillanges, Laure Diana, Jacqueline Dufrenne,' Claude Any, Claire Gérard; MM. Henri Guispl, Maurice Dorléac, André Moreau, Jean Daurand, Léonce Corne, Fernand Liesse).
ATHENEE (Opéra 82-23), à 21 h. Le Corsaire (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet, Dallo, Bénard, Régnault Mmes Madeleine Ozeray. 0. Talazac, Raymone).
GYMNASE (Pro. 16-15), à 21 h. 15 Cavalier seul, de MM. Jean Nobaln et Maurice Diamant-Berger. (Mlle Arletty; MM. Paul Bernard, Jean Wall, Carette et Mme Blanche Montel). Matinées: leudl et dimanche. & 15 h. MADELEINE (Anjou 07-09), à 21 h. 15 L'Enfant de Mary (MM. André Lug-uet, Jean Tissler, Palenc; Mlles Még. Lemonnler, Elisabeth Nizan).
MICHEL (Anj. 30-02), a 21 h. 15 Les Jour* heureux, de C. A. Puget (billes Lucy Léger, G. Géniat, Juliette Faber M. Armontel, André Bervil, F. Pérlèr).
MICHODIERE (Rich. 95-23), a 20 h. 50: Le Valet mettre (MM, Pierre Fresnay, Tramel, Gallet, Jean Dax, H. Bon, valet, L. Tune, L. Slguoret Mmes Marguerite pev'al, Denise Grey. S. Henry).
MONTPARNASSE (Gaston Baty). (Dant. 89-90), à 21 heures: Madame Capet (Mme Marguerite Jamols' MM. Georges vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, RoUa Norman; MUes Suzanne Demars, Jeanne Perez, Yonnle Dubois). AMBASSADEURS (Anj. 97-60), relâche.
ANTOINE, 21 11, Le Circuit de Minuit. •
ATELIER, 21 h. Plutus.
BOUFFES-PARISIENS, 20 h. 45 Rien qu'un baiser. CAPUCINES 21 b. Les Deux Madame Caroll. CHARLES-DE-ROCHEFORT, 21b.: Frénésie.
CHATELET, relâche.
DAUNOU (7, ru Daunou). à 21 h. 15 Dame Nature. DEJAZET, 20 h. 45 Jules, oouche-tol '1
DEUX-MASQUES, 21 h. 15: Anniversaire. L'Ensevelie. EMPIRE, 21 h. La Dame de Vittel.
ETOILE, relflcbe.
GAITE-LYRIQUE, 20 b. 40: Lea Jolies Viennoises. GRAND-GUIGNOL, 21 h.: Un Drame à la Salpêtrière. HUMOUR, 21 b. Ruy Blas 38.
MATHURINS-PITOEFF, 21 b. 15 Mademoiselle Bourrât.
CLOTURE PLTJS ~E~CE.
.grâce à la reprise du Suez de la Royal et des mines d'or. Vive tension 'des changes à terme. Légère hausse des prix de gros– Un manifeste d'hommes d'affaires américains en faveur de la collaboration avec le gouvernement.
@ La tendance du marché a en.core été irrégulière, voire hésitante au début. Toutefois, en clôture, sous l'impulsion de plusieurs vedettes internationales Suez, Rio, Royal Dutch et mines d'or, la tendance s'est notablement améliorée. © Ce raffermissement final parait imputable, d'une part, à la tension des changes à terme, d'autre part, à la reprise des valeurs américaines sur le marché de Londres et it l'ouverture de Wall Street. © Finalement, tandis que les séries ordinaires de rentes et la plupart des valeurs françaises perdent des fractions, à vrai dire modérées, les internationales et notamment les mines d'or se représentent en hausse, également modérée. ffi L'activité du marché a été assez réduite, sauf aux approches de la clôture.
ffi Sur le marché des changes, les cours au comptant n'ont guère varié, grâce à l'action du fonds d'égalisation. En séance officielle, la livre s'inscrit à 160,15, après 161 dans la matinée, contre 160,20 la veille. Le dollar passe à 32,14 contre 32,12 et le florin à 17.95 contre 17,88. © Dans -la- soirée, après 160,45 an plus haut, la livre termine à 160,15. © Si, au comptant, le calme règne sur le marché des changes, à terme, la tension est très vive, escomptant, à tort peut-être, un décalage prochain des cours. Sur la livre, le report atteint 3,20 à un mois et plus de 5 points à trois mois.
© On constate une légère pro-
PARIS I
Principales transactions 1
En francs de rente
a% 223.620 4A 1932 A 1.079.028 4% 17 70.100 4*% 1932 B 910.818 4% 18 306.308 4i%1937. 947.430 5% 20 140.140 Ob. 3i 1936A 3.921.700 <l% 25 217.764 O. 4%193G B 1.668.400 En titres
Banque de F 176 St-Gobain.. 954 B. de Paris 4.464 Air Liquide. 2.488 Union Paris. 509 Quilmes 1 :r. Lyonnais 1.001 Indo Hévéas 700 Suez capital. 155 Terres Hqug 1.057 rr. Shanghai 410 ^rg. 4 1/2 34 563 Dijtr. Elect. 1.261 Can. Pa-U'ic. 6.316 Forges N.-E. 1.602 >» agons-Lits 5.664 Tréfileries.. 286 Centr.Mining 630 Lens 4.597 Geduld 2.612 Nickel 1.474 Rio 779 Penarroya 1.526 Azote ord.. 355 C. Fst Pétr. 417 Royal Dutch 1.078 Usine 871 Amst. Rubb. 139 Kali S.-Tliér. 2.720 lr. Nat. 1919 870 Kuhlmann.. 3.137 Cr. Nat 1920 942 Pechincy «0r> Cr. Nat. 1023 1.688 nh. Ponl»no. 1.231
1 Principales fluctuations
Hausse
4 1/2 1937 117 20 + 0 20 Crédit Foncier 2710 +20 Suez 23940 +220 Tréfileries 905 +15 Pechiney 1965 + 15 Central Mining 3790 + 60 Rio 2574 +74 Royal Duteh 5960 + 50 Crown Mines. 2595 + 52 De Beers ord 1359 + 30 ¢ p/p Baisse 55 0 3:~
4 0/0 1918 70 55 0 35
5 0/0 1920 93 60– 0 50 4 0/0 1925 112 90 0 25 Générale d'Electricité 1402 18 Nord Lumière 800 15 Dcnain-Anzin 1375 –45
SOIREES. Ce soir jeudi 28, dimanche 1" mai et mardi 3: L» Dispute, Le Fanal, l'Agre ingrat vendredi 29, mercredi 4 Asmodéc; Sa-
medi 30 Un chapeau de paille d'Italie,, Deux proverbes de, Car- > montelle lundi 2 mai = Les fausses, Confidences, La Dispute.
MATINEES. Aujourd'hui jeudi 28 Le Bourgeois K.en.tilhoniine ;l samedi 30 XIII0 matinée poétique Victor-Hugo Dimanche le mai L'Avare, La Comtesse d'Escarbaj?nas<
PALAIS-ROYAL., Aujtturd. matinée à 3 h. de BIZONS-LES-DAMES.
fc*A*É>iÉir-jii^>ifÉîi
LE-8 PROGRAMMES
gression de l'indice des prix de gros pour la semaine terminée le 23 avril. Leur indice général (Statistique Générale de la France) s'ins- crit à 620 contre 6X9, l'indice des produits nationaux' passant à 665 contre 663 et celui des produits importés à 541 contre 540. Denrées alimentaires 626 contre 624. Matières industrielles 616, inchangé. © Commentant le budget. britannique, présenté par air John Simon, 1' « Information écrit
Le marché devra tenir compte des perspectives de « majoration substantielles » des dépenses extraordinaires d'armements.
Comme cette extension va être vivement accélérée; il faudra emprunter davantage. Et il faudra aussi payer les dépenses permanentes d'entretien du matériel amsl accru. Deux raisons pour lesquelles sir John Simon n'a pas voulu couvrir par l'emprunt Je déficit Initial du budget de 1938-39 et a majoré les impôts.
Le recours à l'emprunt restera cependant accru. Son effet sur le marché des Fonds publics et la Bourse en général dépendra, en grande partie, de la politique de crédit du Trésor et de la Banque d'Angleterre.
© 11 a été vendu sur le marché libre de l'ôr Londres 228 barres, d'une valeur de 86.000 livres environ, au prix de 139/7 par once, soit une hausse de 1 penny 1/2 sur la veille. Ce'prix, basé sur les offres et demandes, comporte une prime de 1 penny sur la partie du dollar à
4*98 1/2.' • -•̃-•
Aux Etats-Unis, un manifeste signé de seize hommes d'affaires importants expose que les milieux d'affaires sont disposés à collaborer
LONDRES ferme 1
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BRUXELLES résistant
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Elect. Selné. 36S !5C ttoB.) 3150 3010 EI.GuNord 360. 350.. ] Sonna 7860./ .1.
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Concordl. 68 fIS 50 M..r.ga. 7926'.¡; 11'1:>
Mroam. 663. !» «oid «an. 2226. 2200.
iHUSIC-HAUUS < Les principales vedettes de la scène et de l'écran serviront le thé, le vendredi -20 mai, de 16. h, 30 à 19.heures. aux Folies-Bergère, gracieusement prêtées par M, Derval.
Ce the dansant avec attraction sera organisé au bénéfice- de,la' Mutuelle du Cinéma, avec la collaboration de l'Association des secrétaires de théâtre. ̃ FOLIES-BERGERE I I LE LUNDI I I Matinée à Prix Réduits!
̃Faut. 30 20 et 10 fr. Prom. 5 fr.B
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JOUR ET NUIT
NOUVEAUTES, 20 h. 50 Le Bois de Boulogne. ŒUVRS, 20 h. 4 5 Les Demoiselles du Large. PALAIS-ROYAL, 21 b. Bizons-les-Dames (U Oelyne). PETIT-MONDE, à 14 h. 30 L'Auberge, de l'Ange Gardien. PIGALLE, 22 b. 15 Virage dangereux.
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THEATRE DE PARIS, 21 h., rép. gén. Bossemans et Coppenoble.
VARIETES, 20 h. 45: La Revue de Dorin et Salnt-Granier. VIEUX-COLOMBIER, 21 h. Septembre.
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Même spectacle qu'en soirée
A. B. C, 15 b.; Alcazar, 15 h.; Casino de Paris, 15 h.; Mogador, 14 b. 45; Medrano, 14 b..45.
FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 11. 45: Folie en Fleurs revue à grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M. Maurice Hecmlte, production Paul Derval. (Damla). A. B. C., 21 h. Max Kégnier et Cie, L. Adler, Ch. Trenet, etc. ALCAZAR. 20 h. 45: Nouvelle revue.
CASINO DE PARIS, 21 b. Féerie de Paris (Allstlnguett). COUCOU, 21 h. Prises de R'vue.
DEUX-ANES, 21 b. Servez chaud 1
DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.). P. Colline. J. Rleux. LUNE-ROUSSE, 21 h. Y a des fleurs (Léon Michel. Daily). MEDRANO, 21 h. Al Brown et son jazz; Rigoletto Bros. MOGADOR. 20 b. 45 Féerie blanche.
NOCTAMBULES-37, 21 b. La Grande Farce.
PERCHOIR, 21 h. Exousez-nous.
CABARETS DANCINGS BAGATELLE (Tri 79-33),: Ford Harrison et Ramon Cortes. CABARET DE MONSEIGNEUR Dancing, Soupers. Attractions. CHEZ 8UZY SOLIDOR (12. r Ste-Anne), 23 b. Suzy Solidor. CINQ A NEUF (43. rue de Ponthieu) Micheline Grandier. COUPOLE (bd Montparnasse) Matinée et soirée Dancing. DON JUAN (11, rue Fromentin) Yvonne Louis. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. LES CLAUDINES de 22 h. à l'aube attractions. L|DO Th«s dauclng. soupers, attractions.
MONTE-CRISTO, 8, r. Fromentin (Tri 42-31} Cabaret-danc,
en permanence avec le gouvernement, en vue de promouvoir en commun la reprise et la stabilité de l'activité économique. Les principaux industriels signataires sont MM. O.-D. Young, 'de la General Electric Wooley, de PAmerican Radiator Mac Allister, de Reynolds Tobacco Cabell, d'Armour and C° Franklin, de la Mercantile Marine. Parmi les financiers MM. Aldrich (Chase Bank); Potter (Guaranty Trust) Cunning (Contin, Illinois Bank), d'une part, et, d'autre part MM. Ecker (Metrop. Life Insurance) Duffield (Prudential) Parkinson (Equitable Life). Le promoteur du manifeste est M. Hanes, membre de la Commission de contrôle boursier.
© New-York est très soutenu. Le marché est toujours inactif. La clôture est en hausse de 1/2 à 1 point suris veille.
© La production américaine d'énergie électrique s'est élevée la semaine dernière 'à 1.951.456.000 kwh., soit 10,8 0/0 de moins que l'an dernier à pareille époque. © L'accroissement de" l'incometax et la perspective d'emprunts importants au cours du prochain exercice budgétaires n'ont pas eu l'elfet fâcheux que d'aucuns dedoutaient sur le « Stock Exchange ». Le marché avait apparemment escompté de longue dàte les répressions fâcheuses du réarmement massif de la Grande-Bretagne sur l'économie britannique. En conséquence, le marché s'est affermi sur toute la ligne, la hausse des mines d'or et des valeurs américaines stimulant cette fermeté.
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VAL,EURS 1 t!ô!, 1 llem, Il VALEURS 1 p '1 0erII.
V*lEU"S I prwéd. I. cours II m™S I précéd. I cours Ainst. Bint. 153 1/2 153.1/2 H. V. A. 423 3/8 424. Boril Outch. 329 1/2 330W Amsl. Buo.. 194 3,'8 193 1/2 A. K. U. 38 1/2 37 8/4 Senembs».. 281. 266.
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A. Hollywood
Paul Muni personnifiera l'empereur Maximillen dans La Couronne fantôme, où Bette Davis sera sa partenaire.
Clark. Gable sera le partenaire de Myrna Loy dans'Too hof- lo Ilandle.
AGRICULTEURS-BROADWAY La Rue sans issue
BONAPARTE
Laurel et Hardy
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CAMEO
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CINE OPERA
La joyeuse Suicidée
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GAITE ROCHECHOUART La grande Ville
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POULAILLER (place du Tertre), 22 h. Sketch 1900. Attract.. RODOLPHE (13, rue d'Artois) Brancato, Mlssla, Meurlsse. SHEHERAZADE Gerda Newman, Jeanne Manet, Paquita. SKATING DE PARIS Matinée et soirée.
TABARIN, a 21 b. dancing; 23 h. 30 Les Heures sont belles. VACHE DANS LA CAVE (l, rue Balzac). F. Dally.
CE SOIR
ALHAMBRA: 14 45-20 45 Le puritain. Nouveaux visages 37. AUBERT ♦ 12 11., 0 b. 15 La Glu.
CINE L'AUTO ♦ 10 h. à 24 h. 30 Secret de Ch. Chan. CINEVOX-PIG.: ♦ 13 11. 1 h. du m.: Naples au baiser de feu. DEMOURS 14 30, 20 45: Ramuntcho, Perdus ds la jungle. EDOUARD-VII ♦ 14 h. à 24 h. La Grande Illusion. QAUMONT ♦ 15 b.-l h. m.: L'Affaire Lafarge. .IMPERIAL :♦ de 10 h. à 1 h, m. Les Gens du voyage. LUTETIA 4 14-19 h. S., 20 30 Deux combinards. MADELEINE ♦ 12 h à 1 h. du m. Voleur de femmes. MAILLOT-PALACE ♦ 14-24 h.: Mlle Docteur. L'Occident. MARIGNAN 14 h à 24 b. La Tragédie impériale. MARIVAUX ♦ 12 h. à 2 h. du m. Disparus de Saint-Agil. MAX-LINDER ♦ de 12 à 2 h. du m. Rue sans joie. MOZART ♦ 14 30-19 h. S. 21 h.: Etes-vs jalouse? Liberté. MOUL.-R. ♦ 14 30-19 h. S. 21 11.: Vert. d'un soir. Les b. jours NORMANDIE ♦ 14 15-18 45. S. 21 h. Tempête sur l'Asie. OLYMPIA 4 12 h. à 1 h. 45 du matin Le Schpountz. PANTHEON 4 13 b. 45 à 24 h. La Marseillaise. PARAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. m. Les Filles du Rhône. PEREIRE 14.30, 20 45 Etes-vous jalouse? Liberté. REX ♦ de 12 h. à 2 11, du matin Prison sans barreaux. TH. PIGAL. 14 30-20 30 Enfants cap. Grant. Le Receleur. V.-HUQO 14-19 b. S., 20 45: Ramunt. L'hom. qui a. ret. Films parlant anglais.
BALZAC + 14 b.-24 h. 45 La Baronne et son valet. BIARRITZ 4 14 h. à 24 b. 45 Les Goldwyn-Follies. BONAPARTE 15 h. S. 21 b.: Laurel-Hardy au Far-West. CAMEO 15-17 Il. S., a 21 h.: Jeux de dames. Yvette-Yvette. CESAR 4 14 h. à 24 Il. Les Goldwyn-Follies. CHAMPS-ELYS.: 4 14 30-0 h. 30 Le capitaine Tzigane. CINE-OP.: 4 15-19 h. S. 21 30: Art et mod. Dodds prt p' Hol. COLISEE 4 14 h. à 1 h. du m. La 8» fem. de Barbe-Bleue. COURCELLES 4 14 30, 19 b. S., 21 h. Force des ténèbres.
BOURSE DU 27 AVRIL- 19 3 8
VALEURS lpSjfa.lgSI.il Il VALEURS | pg&. l SiS VALEURS | pg°|-d, | %£ || VALEURS [PS£d.l SîS 11 VALEURS | pS3d. | g?£ TERME Pétrofina âlS 608 Com. 1879260% 628 620 hydro-Electr. d'Auv. 803 805 MARCHE I IEKIVIC Royal Dutch (dixièm.) 5900 5930 Fonc. 1879 3 59o.. 605 lndochin.Eleetr.lcgp.) 425 416.. •"««*•»«"* 3 7305 73 Portugueses Tabocos 550 557 ..I Corn. 18803 «“ 634 648 Marocaine Distribut. 451 445 EN BANQUE 4KI9I7 7170 71 S(i Suer, et Raf. d'Egypte 797.. 800.. Fonc. 1883 3 217.. 215.. Nantaised' Eclairage 378 368 4 1918 7090 70 55 I8852o0;0' 255.. 255.. Ouest Parisien 676.. 678.. 5% I920amortissab. 94 10 93 60: u Corn. 1891 3 235.. 240.. Pyrénée. Energ. Elec. 1 150 1 105 TERME 4 1925 (à change) 113 15 112 90 Z 1892 2 60" 290.. 298.. Radio-France 452.. 430.. 4 Si 1932 A.°.. 76 60 76 40 COMPTANT 5 Fonc. 1895 2 80 »J 284.. 284.. Albi .«, 539.. 536.. VWmrlMPI1 £ Corn. I899260». 253.. 255.. Secteur Rive Gauche 140.. 140.. Areas 228.. 23050 4 V, I932B. 75 20 75.. triKinc n'CTAT •" Fonc 1903 3 ?i 270.. 266.. Sud-Electrique 291 291 Bana. Nat. d'Egypto. 5940 59B5 Ob' Tresor4«»i 1933 807.. 802.. FONDS D ETAT Q Com. 1906 3 « 256.. 256.. (nom.) 199 Brakpari 444.. 454.. Ob.Trésor4!j?6l934 745 740 > ce Fonc. 1 909 3 133 132 Sud-tumière prior. 101 101 Bruay 179 177 Ob.Tr.4!i&32out.n. 754.. 750.. 3 Amortissable. 7575 74 75| Si (Corn. 1912 3 133.. 132 50 louis. 1 140 1 135 Cambodge 531 535.. Ob.Trésor3 «1936 134 65 134 65 3 Y, Amortissable. 95 50 y 'Fonc. 1913 3 V, 285.. 285.. Téléphone» 338.. 328.. Canodian Eagle 69 50 69.. Ob.Trésor4!'6 1936.. 106 10 105 7tf 4 Y, 1932 A 76 45 76 30; S 19134?, 458.. 457.. Versail.Tram.etDistr. 420.. 408.. CaoutclFinanc] ord. 264.. 262.. s B 75 10 75 10 2 Emp. 19267'!»' 550 544 Dollfus-Mieg 5350 ..5300 Caoutchouc act. V 876 885
BonsTr.l0ani4!4K33 952 949 4 < I937amortiss. 117 117 K Corn. 1927 7 479 475
Bon»Tr.5ans5?jl933 1001 ..1005.. 5 Corn. 1930 4 630.. 630.. Industr. Textiles (Gle) 974.. 974.. Chorlerod 22250 224 50 B.Tr. 5-10-15 ans 55034 994 995 Ob.Çh.f.E!at4?i 12-14 315 315 Corn. 1931 Â% 653 637 Industrie Textile. 385 396 City Deep 233 240 B.Tr.3-6-IOans4!i/%34 967 967 5% 1919 333 328 K Corn. 3 U32 4 637 639 Perenchies 380 380 Cofumbia 84 ..82 50 Caisse autan. 4 757.. 750.. P.T.T.5K 1 928 r. à 500 436.. 435.. u Emp. 1932 4 V, 670.. 672.. Cent.d'Eclair.(l.ebon) 1905 1910 CrowMines 2543.-2595.. Bonque de France. 6800 ..6750 4îi,\l929r.à400 381 385 Emp. 19335?; /20 720 Continentale du Gaz 970 951 Daggafontein 3ÎI 50 324 5% 1934-1935.. 804.. 799.. Emp. 1934 5 X 847.. 842.. Eclair. Chauf. et F. M. 685.. 685.. De Beersordinaire. 1329 1359 Banque de l'Algérie. 5250 5130 Bons 100 fr. 1887 7875 78 75 Franç.d'Eclair.p.Gal 611.. 595.. préférence. 1835 1835
Banq. Paris Pays-Bas IJ50 256.. C. Nat.Cr. Agr. 5 33 528.. 942 ..I Bons 100 fr. 1888 72.. 71 25 Gaz de Paris 189.. 190.. Durban Deep 427.. 440..
-Transatlantique 585.. 5/0.. 7!i;0or2l(l00dollars) 3295 3306 Bon. 100fr. 18a8 72.. 7125 Gaz de Pari. 189.. Eastern U2.. 140 50 de l'Union Paris. 462 460 7 ,or24(IOOdollars) 3750 ..3790 Alsace-tor. 5 1921 554 552 Acétyl.etElectro-Mét. 480 470 ..[
Compagnie Algérien. 1048 1002 Afr. Occ. Franç.3 %• 353 353.. 3*; 1921 212. 212.. Aciéries de tongwy.. 383 380 East Geduld 1750.. 1781.. Comptoird'Escompte 802 793 Indochine 3 1909. 251 50 252 5% 1933 675 581 deMichev'lle 706 693 East Rand 466 478 3!I9I3 269.. 270.. Est 6% 372.. 368.. At.etChant.dclaLoire 388 388.. Equateur 180.. 179.. Créd. Corn, de France 521 520.. 4% 336.. 341 -Const.NorddelaFr. 400.. 387.. Franco Wyorning. 294 50 296.. Fonc. de France 2690 ..2710 Madagascar 1903-05. 325 330 2!»% 307 306 Chant, de St-Nazaire 725 720 General Mining 774 823 Lyonnais 1595 1580 Maroc 4 1914 306 306 5% 1933 685 687 Châtillon-Commentry 1600 1598 Goldfields 589 599 Société Générale. 740 728 5% 1918 347 346 Etat 5 1933 682 682 Fives-Lill 485 478 Gula Kalumpong. 185 184 Rente foncière 418.. 412.. Tunis 3 1892 256.. 260.. Lyon 3 S 1855 323.. 322.. Hotchkiss 825.. 811 Suez.. 23720, 23900.. Crédit Nat. 5 i 1919 487.. 48t 6 ». 385.. 380.. For.Ac.Huta-Bankova 144.. 135.. Huanchaca 5175 50 25
Suez (part de fond.). 20830.. 19900.. C.Nat.Ob.500f.59i20 468.. 467.. 5}?I933 680.. 680 Jeumont 385.. 385.. Hydro-Cère 57 25 56 50 Suez civile) (cinq.).. 6365 ..6360 Bons6 1922. 511 512 Midi 6 340 344 Méditer. (For. Chan.) 870 858 Johannesburg 474 489 Est. 617.. 60« Bons6fiianv.23 485.. 486.. 5% 332.. 331 F.BelgeMat.Ch.deFer 1560 1540 Langlaagte 124 50 128.. Lyon 886.. 881 Bons6Kiuin23 486.. 481/ 4% 297.. 306.. Denoin-Anzin 1434..1365.. Undon Tin ord 25 50 2525 Midi. 621 632.. Obi. 6% 1924. 491 495.. 5 1933 685.. 683.. Mat.deCh.F«r(CieFr.) 560.. 552.. Mam Reef 551 565.. Nord 815.. 810.. Nord6 série F 40V.. 400.. Métaux (Cie Franc.).. 2250 2225 Malaccaord. 168 50 169.. Dép.del'Aiine7%26 492.. 485.. 5 sér.e E 385.. 385.. Mexican Eagle Oil or. 4125 4075 Orléans 791 772 7%27 546 538 4 série D 368 369 Senelle-Maubeuge.. 675 645 Michelin (part) 1331 1295 Santa-FélC'fr.C.f.lPr. 441 440 6%28 838 832 2 !J • série C 324 320 Béthune(Ciede)nouv. 530 523 Minière des Gds Lacs 680 660 MétropolitaindeParis 960.. 958.. de la Marne 6!S 436 439.. 5 îi 1933 682.. 684.. Charbon, du Tonkin. 2235 2235 Parisienne Industrie. 360.. 359 deMeurt-et-M.6J; 424 428 Orléans 6 358 358 Commen.-Fourcham. 543 540 Moteurs Gnome 713 724 Tram, de Shanghaï 790 790 deMeuse6!23 445 444 4% 321 319 Dombrowa(Houil.)p. 442 441 Mozambique 40 39 50
Eou&Eclairagellyon) 1420 1425 duNord6 1921 438.. 438.. 5%I933. 680.. 688.. Montrambert la Bera. 541 535.. Noraguta Tin 87 50 88.
Eau6Edairagellyoy 1420 1425 6X1923 432 43? Ouest2!î/J 292 291 Aniche (Mines d'). 902 910 Nationale Viscose. 423 419
~Dist. Parisien: d'Elec. 683 679 66,1923 432 432.. Ouest 2.,1. 292.. 291 Anl~he (Mln..d ). 902.. 424 NatIonale VISco.e. 423.. 570
Dist. Parisien. d'Elec. 683.. 679.. 7% 1927 493.. 490.. Anzin 415.. 424.. Padang 566.. 570..
Electricité deParis. 685.. 672.. Pas-de-C.7'i 1 926 494.. 491 I Pernod 1160.. 1148..
Electricité de la Seine 385 378 7%I927 480.. 481 BANQUES Blanzy 612 596.. Phosphat.Constontin. 322 315 Electr.etGazduNord 388 380 5%I929 824 825 Carmaux 565 559 Phosphates Tunisiens 150 149 Electr.(CieGénér.d') 1420' 1402 Sorome6!S%l923 444 Banq. Afrique Occid. 790 Dourges 729.. 724.. PointeàPitre 423.. 410.. Energie lit. Méditer 560.. 552.. dal'lndochins. 3350 3350 Maries 45 448.. VilledeReims6%l927 839 844 de la Guadel.. 2575 ..2565 Bor ord. 2525 ..2470 Randfontein 315 327 Energ. Elec. Nord-Fr. 318 328 Egl. dévas». 6 1928 418 425 delaGuyane. 1930 1930 Ostricourt 881 875 Rend Mines 1358 1373 Nonf-lumière 815.. 800.. 5 J 1928 837.. 839.. deMadagascar 355.. 375.. Alg.-Tunis. (Omnium) 1600 1585 Roan Antelope MO 50 140 50 Télégraphie sans FM. 484 470 Ind. Suer. Fr.6%1927 425 425 de la Martiniq. 2825 Shell Transport 691 696 Thamson-Houston. 147 50 145.. de la Réunion. 3120 Guergour act 1335..1350.. Spnngs Mines 231 234.. Union d'Electricité. 433.. 433 Industr. Alsac. 1921. 424.. 424.. Eur.C.(Pays)or 310 Mok.-el-Hod.c.ldéi.i.) 4675 ..4587 Sub Nigel 1667 1696
For.etAcié.duN.etE. 768 770 Algérie 3 1902. 324 320 pnv 965 Transylvanie (M. or). 73 78 Tanganyika 65 25 64
For.etAcié.duN.etE. 768 Indochine 1899-1905 225 221 Ind.del'Afr. N. 267 275 FrançaisedesPétrole; 89 88 Tharsis 278 276 50 Schneider(Creusot).. 1190 1189 Tunis 3 JJ I902-I907 250 246 Franco-Jopon.. 83 84 Hydro-Carb. St-Denis 475 460 Townshyps (SouthAf.) 75 75 79 Tref.ettam. du Havre 890.. 905.. Tunisie 4 1931. 600.. 614.. Nat.p.leC.etl'l. 593.. 593.. Lille-Bon. Colomb (i.) 420.. 420.. Courrières ̃• 241 238 des Pays du N. 194 Pechelbronn 370 380 Transwaal land 231 50 248 lcnj 318.. 3i8 Allem.24,DaweslOOL. 5650 5650 Dynamite (Société C.) 860.. 860.. Tubizo 128.. 127.. VicoignesetNceux.. 500 492 Angleterre 2 12000.. 11950.. CréditAlgérien. 1555 1615 Union Corporation.. 1310 1330 Bolée. 93 50 90.. Argentin 5 !{ 1907.. 3200 Créd. Industr. etCom. 300. GlacesduN.de laFr. 3171 ..3150.. Miniè. Ht Katangapr. 3/45 3788 5% 1909.. 3265 Créd. Fon.Alg.-Tunis. 450 449 Kali Sainte-Thérèse.. 1360 1350 Vieille Montagne. 2004 ..2010
Nickel 907 904 e Crédit Foncier Colon. 210 210 LeRipolin, iouis 2420 Vins et Spiritueux. 254 256 Penarroya 329 329.. Belg.3 1895-05, !•». 87 75 89 50! Créd. F.lndochinelp.) 1 140 I 120 St-Gobain, Chauny.. 2155 2135 West Rand 286.. 294 50 FronçaisedesPélroles 795.. 788.. 5% 1934 807.. 799 Sté Fr. Banq. Dépôts. 618.. 6l5.. SalinsduMidi 770.. 80O.. West Springs 425.. 439.. Electro-Chimie Ugine 1580 1584 Brésil l909(Pernamb.) 690 Reparts Dépôts 540 541 Port du Rosario 4340 ..4250 Kuhlmann. 700.. 695.. Auxiliaire Navigat.. 1575 1550 Mat. Color. St-Denis. 1145 1122 Chili 6 222.. 222.. Soc.GleAlsacdeBan. 413.. 413.. Touage et Remorqua. 125.. 124.. COMPTANT
Phosphates de Gafsa 850 849 Congoobl.4% 1901. 487 490 Sous-Corn. Entrepron. 328 320 Transports en Comm. 578 570 Roubaisienne d'Ecl.. 1240 1175
Pr.Chim.d'Alais Frog. 1950 1965 Egypte privilégiée. 3027 3060 Union des Mines 152 147 Bénédictine 6794 6500 Bardin.Renaud.Couc. 1700 1725
Rhône-Poulenc 1158 1153 Foncière lyonnaise 791 794 Damoy (Julien) 725 724 Moteurs Salmson (c.) 35 35 50 Saint-Gobain 2143..2125.. Haïti 5 1910 539.. 535.. Immobil.Marseillaise 2150 2150 Distillerie Cusenier.. 2250 2200 Forges de la Provid.. 15300.. 15100.. Chargeurs Réunis. 469 468 Maroc 5 1910 435 428 Distil. de l'Indochine 380 375 Czeladz 721 724 Airliquide 1270.. 1274.. Pologne 7 1927. 2350 2405 Entrepôt de Grenelle 450.. 440.. Steaua Romana 44 50 46 50 Portugal 3 I" série 2515 ACTIONS Gr.Moul.deCorb.ord. 166.. 164..
Brasserie Quilmes. 4985 4999 INDUSTRIELLES Nicolas 408.. 395.. Djebel Dierissa cap.. 2645 2680 Caoutth. Indochine.. 599 609 Roumanie4%22Bons 158 157 OuastaetMeslaula.. 1474 1445 Citroën B 524.. 515.. Unifiée4% 192.. 194.. Buenos-Ayres(Ch.fer) 48S 470.. Olida 2750 ..2690.. Talcs de Luienac. 2660 2645 CitroënN 602.. 581.. 7% 1929.. 955.. 960.. Dakar à Saint-louis. 1260 1300 part 6715 Hutchinson 1175.. 1205.. Compteur» à Gaz. 670.. 662.. 7 ii 1931 399 Chemin Est Algérien. 282.. 278.. Potin (Félix) 54.. 51 Fil. Schappe Lyon, ca. 1940 1885 Ford. -69 •- 68 50 Indochine et funnan 480.. 456.. Saint-Raphaël 5550 ..5520.. Viscose Fronçai 540.. 530.. Santa-Fé5?i 1910.. 1630 1655 Maroc 372 378 Sucreries Coloniales. 318 316
Peugeot 494.. 492.. Serbe 5 1913 329.. 325.. Chemin Ouest Alger. 378.. 379.. Suze(Distilleriedela) 4331 ..4305.. Bras. Comète act.anc. 2085 2030 Raff in. et Sucrer. Say 638 634 Suisse 1903 3760 ..3820 Rosar. à Puerto-Belgr. 143 140 Ciments Français. 1320 1285 UnionSucr.de l'Aisne 360 360 Terresrbuge» 420 419 Ciments de l'Indoch. 424 424 Monaco 1307 1260 Union Européenne.. 536.. 534.. Tunisiens(chem.dsf.) 418.. 425 Poliet et Chaus»on(p.) 3800 3900 ..| Bastos (Tabacs) 745.. 760.. Est3*, 317 317 Tram. Indochine cap. 635 620 Brosse(la) et J.Dupont 236 241 Lyon ik Fusion nouv. 285.. 282.. Mag.Génér. de Paris 1599 1599 Bon Marché 171 161 Par.d'Ed.(Offenstadt) 148.. 149.. L.ypnj»ru*i=n OBLIGATIONS Eaux(Comp.Gén.des) 1 125 1095 Chapal frères 479 4/0 Midi <3» 295.. 292.. Eaux d'Evian 341 341 Coty (Société Anon.). 190.. 190 ̃̃
Nord 3 ancienne. 328.. 330.. 1871 3 372.. 367.. Vittel 375.. 375.. Galeriestafayette. 30 50 29.. CHANGES
OrteansàV 326 1875 4 430.. 428 Vichy (Etab. Thermal) 1625 1625 (part) 2 1 200 207CO T V>S J Ouest 3 nouveau.. 305 302 1876 4% 433 430 Algérienne Eclairage 205 209.. Nouvelles Galeries.. 324 325 AII.5>4K30PI.Young 373.. 373.. 18922 Yt'A 200.. 200.. Bifteroise Force et Lu. 248.. 235.. Printempsord 98 50 96.. JAKI!> Bilg.1?tr:5!î«i933 2222 ..2230 j|94- 1896 2 }', 200.. 20O.. Edison 740.. 785.. Agence Hava 460.. 460.. Ujndre. 160^20.. -^15.
Ru»»econ».l"et2'iér. 825 8.. «11899 2 Met. 227 225 Electric, de Marseille 255.. 251 Dldot Bottin 1045..1000.. Bruxelles 542 541 50! Serbie4%amor.l895 280.. 278.. S 1l°04 2 (i Met.. 227.. 227.. Electr. de Strasbourg 1345 I3C0 Choix 668.. 557.. Madrid ?9S ?5- ;là !V Turc 7 ',{% 1933. 372.. 373.. £ 11910 2 'i, Met.. 202.. 199.. Energ. Electriq. (Glel 535.. 539.. Librairie Hachette. 1400 1372 Rome 169 10. '§9 10. Banq. Nat du Mexiq. 167.. 164.. ,19103% 190.. 192.. EnergieduMaroc. 640.. 610.. Afrique Occid. (Cie). 1160 1 1 10 Berne T?L50' 73650. Banque Ottomane.1 517 515 OM9I2 3"J 238 238 Energie du Rhin 250 245 Air liquide (parts). 3825 ..3760 Amsterdam.. 1788 1795 Crédit Fonc. Egyptien 4725 ..4705 uj JI928 5 ÏJ 693 688 Energie Sud-Ouest 645 630 Cirages Français 250.. 249 LONDRES ̃ =i 11929 4 ̃• 663 665 Est-lumière SU.. 212.. Colonies (Génér. des) 215.. 230.. paris /601/2 Canadiàn Pacific. 209 50 204 SCS > 11930 4 657.. 656.. New-York 4 99/4 I14 WagoWlits ord. 91 89 J >f 1930 4 f? Lots. 622 620 Fore. Mot. Agout 530.. 558 Dunlop 490 485 Riâ'deJaneirô 2 13 6 Central Mining 3740 ..3790.. 1931 4 624.. 625.. Haut-Rhin 340.. 350.. Bec Auer. 226.. 226.. Buenos-Avres 19 09 12 •• Geduld 1365 1398 4 Fortifications 594 599 duRhâne.. 460.. 471 Maroc (Cie Gén. du). 375 369 ""?' °J*ZIV' Montecatlni 166.. 166.. V.Paris324 <i% 667.. 662.. delaTruyère 665.. 657.. Tabac au Maroc 7745 .,7550.. NEW-YORK Rio-Tinto 2508 ..2540 19345H%I. 815 S08 delaVienne 260 260 Cr. Fonc. Franco-Can. 3250 ..3250 Pqris Azota (Norvégienne 1457 1465 19355 Ji lot» 765 759 Hovr. d'Energie Elect. 775 770 Sojnowice 367 349 londre» 499 3/4
INFORMATIONS
banque des Pays dix Nord L'assemblée du 27 avril a approuvé es. comptes de l'exercice 1937 se sol-
UN FILM DE REXI
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CINlEMA5
Films parlant français.
AQRIC.-BROADWAY 14-19 b. S., 21 h. Rue sans issue. APOLLO ♦ 14 h. à 2 h.: Bataille de l'or, Faux témoignage. AVENUE ♦ 14 h. à 1 Il. Délicieuse.
6% 1921 321 3^0.. Marin.etHoméc. 4i7.. 413..
Chine4)i 1908. 2950 2950 Société Marseillaise. 539.. 539..
1898 2 6~ 234 235 ew- ork. 3212 3214
dant par un bénéfice de 2.417.899 fr., qui forme avec le reliquat antérieur un solde disponible de 3.165.950 fr. Elle a approuvé la répartition proposée par le conseil, comportant affectation de 120.894 francs à la réserve légale, dotation de 2,500.000 francs du compte de provisions pour éventualités diverses et report nouveau de 545.t)55 fr.
PETITES NOUVELLES •♦ Pierre Colombier réalisera prochainement L' Accroche-Cœur, de Sacha Guitry. Ce dernier ne fera pas partie de la ^.distribution où figurera cependant Jacqueline Delubac. Ensuite Colombier dirigera Tricoche et Cacolet, avec Fernandel.
Aujourd'hui 1ère à 15 h.
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PARAMOUNT
ELYSEE8-CINEMA ♦ 14 à 24 h.: Capitaine Tzigane. ERMITAGE + 14 h. 30 à 1 h. du m. Valet de Cœur. GAITE-CLI. + 14-24 h.: Joy. Suicidée. Charmante familleu GAITE-R.: + 1 30-3 h. m.: Gde Ville, Sophie Lang s'évade. HELDER ♦ de 12 h. à 2 h. du m. Cette sacrée vérité. IHARB.: ♦ 14 30-10. S., 21 h.: La rev, de B. Drum.Ven d. route MARIGNY ♦ de 14 h. Il 1 h. du m. Incendie de Chicago. MIR.-LORD-BYRON + 14-1 h. m. Impossible M. Bébé. PAGODE: ♦ 14 30 à 10 30. S., 21 h. Folle Confession. PARIS 4 14 h. 30 ai h. du m. Rosalie.
ST-DIDIER: ♦ 14-1 h. m. Musique pour Madame. ST. ETOILE 14 30-24 h. Femme en cage, Terre d'Espagne. SCALA ♦ 12 h. -2 li. m. Hollywood-Hotel, Cinderella. STUOIO-28 15 h.. 17 h.. 21 n. Big Broadcast 1938. URSULINES 15 h. à 19 h. 15. S. 21 h. Fifi. P. de pêche. Salles d'actualité.
PARIS-SOIR (Cli.-Elys.) 4 10 h.-l 1). m.: Thank you Jeeve*. Le signe ♦ signifie permanent.
TtlEIW PU GKANO M M Baronne et son valet 15. 17 10, 19 12, 21 25, 23 30. Balzac. Bataille de l'or: 14 b., 16 45, 19 30, 22 15, 1 h. Apollo. Big Broadcast 1938 15 n., 17 h., 22 n. Studio 28. Délicieuse: 14 36, 16 50, 19 4, 21 1S, 23 10. Avenue. Disparus de Saint-Agil 12 h., 13 50, 16 n., 18 h., 20 h., 21 h. 30, 23 h. 45. Marivaux. Enfants du capitaine Grant: 15 h. 10. Th. Pigalle. Faux témoignage: 15 25, 18 15, 20 55, 23 45. Apollo. Femme en cage: 14 45, 17 10, 19 25, 22 h. St. de l'Etoile. Fifi, Peau de pèche: 15 b., 17 15, 21 10, 22 50. Ursulines. Filles du Rhône 9 30, 11 24, 13 18, 15 34, 17 50, 20 6, 22 22, 0 16 Paramount Goldwyn Follies 14 5, 16 20, 18 35, 21 b., 23 15. Biarritz. Goldwyn Follies 14 11., 16 h., 18 10, 20 30, 22 45. César. Huitième femme de Barbe-Bleue ld b. 45, 16 h. 50, 19 h. 5, 21 11. 10, 23 11. 20. Colisée. Imp. M. Bébé 14 37, 16 53, 19 1, 21 17, 23 12. Mir.-Ld-Byr. Incendie de Chicago 14 20, 16 40, 19 h., 22 h. Marigny. La Glu Aubert. Musique pr Mme 1i 15, 17 5, 19 45, 22 40. Saint-Didier. Receleur: 16 h. 15, 21 h. 5. Th. Pigalle. Revanche de B. Drummond 14 30, 16 50, 21 30. Marbeuf. Ronfler, M. Burns!: 15 S, 17 9, 21 44, 23 45. Champs-Elysées. Rosalie 14 40, 16 52, 19 h., 21 15, 23 24. Le Paris. Rue sans Joie: 12 h., 13 Il. 50, 16 b., 18 b., 20 b., 21 h. 20, 23 h. 45. Max-Linder. Schpountz 12 20, 15 b., 18 h., 21 h., 23 h. 45. Olympia. Tempête sur l'Asie: 14 49, 17 5. 21 38, 23 40. Normandie. Terre d'Espagne 16 h., 18 20, 20 40, 23 10. Studio Etoile" Tragédie impériale: 14 h. 25, 16 h. 35, 18 h. 50, 21 a. 5, 23 h, 15. Marignam. Venus de la route 15 b. 30, 17 h. 45, 22 h. 40. Marbeuf. Voleur de femmes: 12 b. 37, 14 b. 50, 17 h. 7, 1' h. 21, 21 b. 37, 23 h. 57. Madeleine.
Mouvements de bâtiments Escadre de la Méditerranée. Les croiseurs Algérie, la Galissonniire et Jean-de-Vienne, le contre-torpilleur LiQn, les torpilleurs le Fortuné et Tempête ont appareillé de Toulon pour effectuer, des exercices.
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CE MA TIN + A u Paramount, à 9 h. 30, première représentation publique de Les Femmes collantes, Jilm de Pierre Caron.
♦ A l'Auberl-Palace à midi, première représentation publique de la Glu, film de Jean Choux.
CET APRES-MIDI
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CE SOIR
♦ Au Club Cinégraphique 32 (salle F.I.F.), à 21 heures, projection de Les gens du voyaj,
I FILMS RECOMMANDES EXCLUSIVITES PATHE
MARIGNAN
La Tragédie Impériale IMPERIAL
LES GENS DU VOYAGE NORMANDIE
1 TEMPETE SUR L'ASIE
Le contre-torpilleur l'Indomptable, venant de Barcelone, est arrivé à Valence.
Les torpilleurs Branlebas et Incomprise ont quitté Oran à destination de Cherbourg.
Le torpilleur Forbin est arrivé à Casablanca.
Clôt.
précéd.
I précéd.
LES CONFLITS SOCIAUX
Une délégation
des métallurgistes a été reçue
par M. Ramadier
Le bureau de la Fédération des métaux a été reçu hier matin par M. Ramadier, ministre du travail. A ce sujet, le bureau a publié un communiqué dans lequel il dit « La délégation de la Fédération des métaux a insisté particulière- ment sur la gravité exceptionnelle do la situation créée par les tergiversations patronales. Elle n'a pas non plus manqué de signaler l'identité des arguments donnés par la plupart des chambres patronales de Paris et de province pour s'opposer au renouvellement des conventions collectives. En conclusion de cette entrevue, la Fédération des métaux déclare qu'elle veillera, quant à elle, à ce que la loi sur la convention ne soit pas mise en cause, et saura prendre si besoin est la décision qui s'impose. » L'AGITATION SYNDICALISTE ET LA
CONVENTION COLLECTIVE DE LA METALLURGIE
La Fédération ouvrière des métaux a déclenché dans certains organes une campagne d'agitation qui revêt le caractère d'une pression pour influer sur la marche des pourparlers en cours. Les articles tendent à démontrer que le patronat viole la loi en tardant à décider des augmentations de salaires et de la signature d'une nouvelle convention collective.
Aux termes de la loI la sentence arbitrale du 18 avril dernier a décidé que les salaires de la métallurgie parisienne n'étaient pas révisablçs avant le 24 juin prochain. D'autre part, la convention collective de la métallurgie parisienne, n'ayant pas été dénoncée, reste en vigueur et ne peut faire 1 objet que d'amendements amiables que la loi n'impose en aucune manière. Une protestation
de la Chambre syndicale des loueurs de taxis La Chambre syndicale des loueurs de taxis vient de publier un communiqué s'élevant contre la décision du Syndicat des chauffeurs ordonnant la grève pendant la journée du l"r mal. Hier soir, a eu lieu au manège Japy, un meeting réunissant les employés de banque, de bourse et des compagnies d'assurances. Plusieurs orateurs ont pris la parole, parmi lesquels MM. Gazier, Hénaff et Cappocci.
A l'issue de la réunion, un ordre du jour réclamant la signature rapide de la convention collective a été adopté à l'unanimité.
MUSIQUE
CE SOIR i
+ 22, rue de Naples, à 21 heures Festival en hommage au maltri Alexandre 'Georges,
Ce soir, Centre Marcelin Berthelot, à 21 h,, le cél. mimc-d»nseur Paul Swan.
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ORCH£ST. delà Soc, PHILHARM. de Paris GAVEAU. 2 mai, 21 heures.
CONCERT D'ORCHESTRE A CORDES dlr. Charles MUNCH
Partita A. Tansman. Prélude et Inrention M. Mlhslovici. 2* Symplu J. RIvier. Prélude» H. Barraud (1"' aud.). Musique pour cordes, percussion, célelta Bela Bartok.
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I SALLE PLEYEL
Jeudi 28 avril, à 21 heures
AVEC LES `_
ORGUES HAMMOND au Profit des
Chantiers du
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CONFERENCES LES GRANDES CONFERENÇES DES AMBASSADEURS 1 1, av. Gabriel. Loc. Ani. 97-60 <
Une conférence hors série
illustrée de danses
NANA de HERRERA Autour de la danse espagnole Mercredi 4 mai à 17 h. 30
FEUILLETON DU 29 AYRIL 1938
CH RONIQUE MUSICALE
Journal d'un musicien Grands chanteurs
défunts
Comme on lit parfois d'étranges choses A propos de la reprise de Samson et Dalila à l'Opéra, un critique, fort bien intentionne, d'ailleurs, et qui vient de découvrir Samson et Dalila (cela se sent à la façon dont il a soin de nous « mettre au courant »), écrit « L'œuvre est effroyablement inégale. » Efroyablement semblerait peut-etre un peu excessif si cet adverbe n'était expliqué à la ligne suivante « Elle commence comme un oratorio, non dénué de grandeur (allons, c'est toujours
INFORMATIONS
POLITIQUES
Le Comité d'Entente des Jeunes Socialistes considère la dissolution de la fédération et l'ex.clusion de M. Marceau Pivert comme nulles et non avenues L'Entente des Jeunes socialistes de la Seine s'est réunie, hier soir, au siège de l'ancienne fédération socialiste pour examiner les conséquences de l'exclusion^ de M. Marceau Pivert et de ses amis du parti socialiste. A l'issue de cette réunion, la résolution suivante a été adoptée
Le Comité d'Entente régulier des jeunesses soeilistes de la Seine, composé des délégués de groupes réuni le mercredi 27 avril, considère après examen la sanction du Comité national mixte comme antistatuaire rappelle que le comité national mixte n'est en aucune manière qualifié pour prononcer la dissolution d'une fédération » Après étude de la sentence d'exclusion, constatant qu'il n'est à aucun moment d'actes ou d'écrits violant la discipline des jeunesses du parti considérant d'autre part que dans l'action extérieure nos vingt camarades frappés ont toujours respecté et défendu les décisions des congrès, le comité d'entente déclare les exclusions et la dissolution comme nulles et non auenues estime en outre que l'Entente des Jeunesses socialistes n'est aucunement atteinte par les décisions illégales du C. N. M.
» En conséquence, les délègues des groupes confirment dans leur responsabilité leurs camarades et procèdent au remplacement des citoyens ayant quitte l'Entente régulière des fleuuesses socialistes. »
CONSEILS GENERAUX A l'ouverture de la session du i Conseil général des Basses-Pyré- t nées, M. Léon Bérard a prononcé 1 un discours dans lequel il a dit que i son parti était disposé à accorder 1 au gouvernement un soutien désin- t tçressé et de bonne foi. £ « Nous ne lui demandons point, t dit-il, d'accomplir des miracles. Nous savons bien qu'il n'y a rien `' de plus difficile, en politique, que de persuader des hommes qu'ils se sont trompés, que l'expérience a refusé d'obéir à leurs vues et de ratifler leurs prédictions. Il y faut beaucoup de soins et de ménagements. »
Mais l'orateur estime qu'il est « une question qui domine toutes les autres celle de la paix. « Ce serait, dit-il, mal servir la cause de la paix que de régler nos relations avec les peuples sur les résultats de nos derniers ballottages. La tradition de la III' Repu- clique en politique extérieure suf- flralt à nous mettre en garde contre une erreur aussi folle. A. rompre avec cette tradition nous risquerions de nous éloigner des lieux où l'on négocie pour être précipités dans les lieux où l'on se massacre. »
Après avoir félicité le gouvernement d'être: entré dans la voie de la raison en ne voulant plus être pratiquement absent de Rome, M. Léon Bérard conclut
« Que le gouvernement ne crai- gne pas de répondre hardiment au désir qu'a le pays d'être gouverné. La masse laborieuse, silencieuse et sage n'est pas disposée à subir la loi des prétendues masses, c'est-àdire le bon plaisir d'un état-major, d'une minorité d'agitateurs. » Au Conseil général de la Vendée M. de Tinguy du Pouët, député, a prononcé un discours dans lequel il a montré le péril financier et s'est élevé contre les impôts tou- jours croissants.
A Cannes, Mlle Danièle Parola et des touristes anglais
sont victimes d'un rat d'hôtel 100.000 francs de bijoux ont été dérobés
Cannes, 27 avril. Dans Je courant de la nuit dernière, trois vols s ont été commis dans un grand hôtel de Cannes. Mlle Danièle Parola, l'actrice de cinéma, été réveillée vers 4 h, 30, par un léger bruit, mais elle se rendormit. A son réveil, elle constata la disparition d'une mallette de bijoux et d'uu sac à main contenant une montre en or valant 4.000 francs, d'un poudrier de platine de même valeur et de billets de banque.
A l'étage supérieur, des touristes anglais ont été volés de différents bijoux d'une valeur de 40.000 fr. Enfin, un autre voyageur a constaté qu'on lui avait dérobé un bijou de platine d'une valeur de i25.OOO francs, ains: que de l'argent.
ça !) et s'achève comme un spectacle du Châtelet. » Pourquoi commencet-elle « comme un oratorio » ? Est-ce parce que des Hébreux éplorés se lamentent en invoquant le Seigneur et que Samson, enflammé d'ardeur religieuse, relève le courage de ses frères par de brûlantes exhortations ? Et pourquoi s'achève-t-elle « comme un spectacle du Châtelet » Est-ce parce que Samson, après avoir assisté à une fête orgiaque en l'honneur du dieu Dragon, considéré par le peuple juif comme une exécrame et méprisable idole, supplie le vrai Dieu de lut rendre sa force, puis secoue les colonnes du temple, qui s'écroule sur les Philistins et les écrase ? A ce compte-là, rien ne serait plus « Châtelet » que La Flûte enchantée, où les trucs scéniques se succèdent d'un bout à l'autre, qu Ariane et Barbe-Bleue, où l'on voit ruisseler des pierreries, que Faust, où Méphistophélès sort d une trappe, se cache dans un pilier, fait apparaître sur un mur Marguerite assise au rouet, fait d'un simple geste jaillir d'une tonne un vin magique, où les fleurs d'un jardin deviennent lumineuses, où le Ciel s'entr'ouvre et laisse voir des anges, que Le Roi d'Ys où il y a une inondation, que Mignon où il y a. un incendie, que L'Or du Rhin, avec ses ondines, ses gnomes et son arc-en-ciel, que La Valkyrie, avec sa chevauchée et son rempart de flammes, que Siegfried, avec son oiseau, son dragon et son enclume fendue, que Le Crépuscule des dieux, avec ses corbeaux, sa crue du Rhin et son océan de feu, que Lohengrin, avec sa nacelle et son cygne, que Parsifal, avec son décor tournant et son
UNE MISE EN LIBERTE
DANS L'AFFAIRE
DES CAGOULARDS
.La chambre des mises en accusation a examiné (fieux. demandes de mise en liberté provisoire formulées par des détenus de l'affaire dite des « Cagoulards ».
Elle rejette celle de l'adjudant El Maadi, blesse de guerre, que l'accusation considère comme un agent recruteur du C. S. A. R.
Elle a admis celle de M. François Georges, directeur de la Société de Récupération de Coiicy-le-Château, dont le nom ne figure sur aucune liste de membres d'association. M. François-Georges a quitté la prison.
LES POMPIERS* AU SECOURS. D'UN ACROBATE NOVICE Un enfant de treize ans jouait sur le trottoir, rue Tourncfort, avec sa balle qui tomba dans la gouttière d'un immeuble. Pour la reprendre, il grimpa le long du tuyau de descente des eaux jusqu'au premier étage mais, pris de vertige, il ne put redescendre et appela « au secours ». Les pompiers, sous les ordres d'un capitaine, arrivèrent et avec la grande échelle ramenèrent l'enfant au sol. Après réprimande, ils le reconduisirent' chez ses parents.
Arrestation d'un escroc ancien ami de Stavisky Un ancien ami du baron Rcith et d'Alexandre Stavisky a été arrêté hier.
De nombreuses personnes avaient acheté des bijoux à un homme d'une soixantaine d'années, décoré 'é de la Légion d'honneur, qui s'exprimait à peu près en ces termes «Jadis, je possédais une immense fortune, mais de nombreux revers m'ont obligé à vendre mes propriétés, et maintenant j'en suis réduit à liquider mes bijoux de famille. » Les acheteurs s'apercevaient par la suite que ces bijoux étaient faux. Les plaintes aftluérent. L'escroc, Jean-Baptiste Mercier, 67 ans, et sa compagne, Marguerite Jannier, 45 ans, changeaient fréquemment do domicile. Us ont été arrêtés, 310, rue des Pyrénées.
La police a saisi de nombreux bijoux soigneusement rangés dans un mouble et des photos de propriétés.
Mercier, qui avait acquis après la guerre, effectivement, une fortune considérable en écoulant des stocks américains, avait perdu son argent au jeu.
LES CONDAMNATIONS
DES ACCUSES
DE L'AFFAIRE DE MONASTIR Sousse, 27 avril. Au tribunal criminel, la seconde journée des débats sur l'affaire de Monastir a commencé par Jes trois plaidoiries. A 15 heures, le tribunal s'est retiré pour délibérer.
A 17 heures, le verdict a été rendu. L'action publique est déclarée éteinte pour un des accusés décédé. Neuf accusés sont condamnés à deux ans de prison, quatre à cinq ans avec sursis, parmi lesquels trois militaires sous les drapeaux. Un est condamné à trois ans avec sursis comme mineur ayant agi avec discernement. Huit accusés, sont acquittés.
DANS LA MARINE Mutations
Capitaines de vaisseau. Pavie, commandant du front de mer de Brest Le Moules de Sagazan, Inspecteur des écoles de perfectionnement des officiers de réserve à Paris ChomereauLamotte, chef d'état-major du préfet maritime de la 3« région.
Capitaines de frégate. Pinel, ministère de la marine Seyeux, chef d'état-major de la 3e division de croiseurs Lepetitpas, état-major de l'escadre de la Méditerranée.
Capitaines de corvette. Leblanc, état-major général de Gantes, centre d'études de Toulon Vulliez, service des transmissions de Loricnt Dalmas de Lapérouse, Merveilleux du VIgnaux ministère de la marine Reboul, de Boigne, Rousseau état-major escadre de la Méditerranée Danguy des Déserts, état-major de l'escadre de l'Atlantique Chevillotte, Iules-Verne de Goulet, Monniot B. A. N. de Lanveoc-Poulmlc.
Lieutenants de vaisseau. Marchal, commandant la marine à Alger O'NeilI, état-major de l'escadre de la Méditerranée Monnot, ..Le-ChellallerPaul, à Toulon Blot, service hydrographique à Paris Munsch, D. C. A. à Toulon Beauchesne, Riou ministère de la marine Barrière, état-tnajor de l'escadre de l'Atlantique Reynaud, croiseur Emile-Berlin Poncet, lr0 flottille de sous-marins Reynaud, Hud B. A. N. de Rochefort Vennin, E. G. A. N. d'Orly Lepeltler, bàtlment de ligne Dunkerque Pacaud, officier d'ordonnance du contre-amiral commandant la !!• escadre légère Liabeuf, croiseur Jean-de-Vienne. ItlIlltHIIHtlItlIIIItlIIIIHIIIIIIIUIIIIIIMIIIIIIIIIIMIIIIIIHIIII Demain la suite de notre roman
LES FORFAITS DE MICHAEL par E. Phillips Oppenheim
Graal qui s'éclaire, que Tannhseuser, avec son bâton de pèlerin qui reverdit, que tous les opéras, enfin, où intervient le surnaturel et où la machinerie joue un rôle important. Mais si mon confrère trouve que Samson et Dalila est une œuvre « effroyablement inégale » parce qu'au commencement un peuple malheureux chante avec tristesse et qu'à la fin on danse au cours d'une orgie, c'est qu'il a sur l'adaptation de la musique aux situations dramatiques des conceptions vraiment très personnelles. « Saint-Saëns, continue-t-il, illustre avec des sons. » N'est-ce pas ce que tout musicien s'efforce de faire ? « C est là de l'excellente musique à programme. » Hein ? Quoi ? De la musique à programme ? C'est la première fois que je vois appliquer cette formule à de la musique de théâtre. Elle ne s'appliquait jusqu'à présent qu'à de la musique instrumentale où la parole n'intervient pas et qui décrit par ellemême, par ses seuls moyens, des choses d'ordres divers qui constituent précisément ledit « programme ». Sur ce genre particulier de musique, mou confrère trouverait dans certains écrits de Saint-Saëns lui-même, notamment à propos de Liszt et de ses Poèmes Symphoniques, des éclaircissements utiles. Reprenons. « De l'excellente musique à programme, écrite de main de maître, mais dans (?) laquelle toute réelle émotion est impitoyablement bannie. Il (Saint-Saëns) conserve en toutes circonstances la plus étonnante lucidité et on chercherait vainement, durant ces trois actes, le moindre abandon affectif. » Qu'un compositeur conserve en toutes circonstances de la
Après une semaine d'enquête le mystère de la disparition des fils du docteur Simkov n'est pas éclairci
Une semaine s'est écoulée depuis que les deux fils du docteur Simkov ont disparu dans la sablière des Bouviers et aucun indice sérieux n'a jusqu'ici mis les enquêteurs sur la trace d'une piste quelconque. Les inspecteurs de la première brigade mobile ont vérifié sans aucun résultat de nombreuses indications transmises par des témoins qui auraient vu les jeunes garçons dans différents endroits. Une des lettres adressées au docteur Simkov et à sa femme a retenu l'attention des enquêteurs Elle émane d'un confrère, médecin de l'hôpital de la Pitié, qui, il y a quelques mois, avait re;u d'un correspondant anonyme une demande de rançon. A la suite d'une enquête faite par la police judiciaire, les auteurs Je la missive avaient été arrCtés puis remis en libertt-, le médecin ayant refusé de porter plainte. Le confrère du docteur Sinikov se dcniacdc si les ravisseurs de;, enfauts ne sont par. les auteurs de la missive en question. Son opinion est appuyée sur le fait que le fils cadit du docteur Simkov, le jeune André, fréquentait le même lycée que ses propres enfants. Ajoutons que le commissaire Villechien ne semble pas attacher grande importance t. cette piste.
Plus intéressantes ont été les recherches poursuivies aux abords de la sablière par les défenseurs du docteur Simkov qui, en fouillant, ont découvert de nombreux trous. L'on peut se demander si les enfants n'ont pas tout simplement été victimes d'un accident survenu aux abords de la carrière où on les avait vus pour la dernière fois.
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Un faux major pratiquait l'escroquerie au mariage Il fera quatre ans de prison Vêtu d'un uniforme de lieutenant médecin de l'armée française, Arthur-Albert Thhnmermann, sujet belge, se faisait passer pour officier détaché à l'Ecole d'application du service de santé militaire du Valde-Grâce et se présentait dans les familles pour se marier sous le nom de Wallis.
JI réussit à se faire remettre 3.000 francs par une demoiselle Marie Patinot, 500 francs par une téléphoniste, Jeannette Poupart 2.000 francs par le père et 200 francs par la mère de cette dernière 2.000 francs par Yvonne Penct et 500 francs par M. Queipel. Le 28 mai, le commandant médecin Desplats le fit arrêter dans les couloirs de la Comédie-Française mais Thimmermann parvint à s'évader du poste de police du 11 de la rue de Grenelle.
Arrêté, enfin, le 19 novembre 1937, place Victor-Hugo, il a comparu hier devant la 16e chambre correctionnelle, où il a été défendu par M' Guillaume Hanoteau. Condamné en 19.33 à huit mois de prison pour escroquerie au mariage et port illégal d'uniforme, il fut condamné une seconde fois à deux ans de prison pour les mêmes délits.
Plusieurs témoins, dont le docteur Poujal, dentiste, sont venus déposer qu'il les avait escroqués. Le faux officier a promis de payer, car il est sur le point de faire une grande découverte,» 'dit-il; 1 Le tribunal lui a infligé quatre ans de prison et cent francs d'amende.
Verrons-nous la grève dans l'alimentation ? Il faut tout prévoir.
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lucidité, cela paraît absolument normal et ne peut surprendre que si l'on se fait du travail musical une idée quelque peu erronée. En tout cas, il me semblait que dans la scène de séduction du premier acte, Samson avait des accents profondément pathétiques « 0 Dieu, toi qui vois ma faiblesse, etc. », que le duo du second abondait en élans amoureux pleins d'une passion fiévreuse, que l'admirable plainte de Samson, au troisième, était déchirante et que, dans l'ensemble, il émanait du contraste entre «. la bonté d'homme et la ruse de femme », si fortement marqué par la musique, un riche élément d'émotion. Mais tout cela est affaire de tempérament, de nature, et l'on ne saurait exiger des autres qu'ils ressentent ce qu'on ressent soi-même. Ainsi, lorsque, dans un autre passage de son article, mon confrère, rendant compte du très austère et très obscur ballet à'Mnéas, représenté récemment à l'Opéra, déclare que cette partition, dont je ne nie pas le mérite, est « émouvante », j'ai peine à partager son sentiment. Il est vrai que le mot émouvant sert aujourd'hui à exprimer tant de choses que d'ici peu, si cela continue, il finira, hélas par ne plus rien exprimer du tout.
Quand on lit dans le Figaro les souvenirs si intéressants de M. Féodor Chaliapine sur son père, quand on mesure la place immense que ce grand tragédien lyrique a tenue dans le monde du théâtre, on est surpris qu'il ait si
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L'ANGLETERRE VA T ELLE COMMANDER des avions aux EtatsUnis ?
La mission anglaise a rencontré a Washington les experts américains de lu guerre et de la marine. D'après le correspondant du Daily Telegraph and Morulng Post, les représentants anglais auraient pris connaissance exacte des dispositions législatives concernant les ventes d'avions à l'étranger. A la Chambre des Communes, lord Winterton a répondu à l'interpellation du député Montague que la mission était ailée aux Etats-Unis pour savoir si certains types d'appareils dont la Royal Air Force avait besoin étaient livrables dans des délais réduits. Lord Winterton a ajouté que la' mission irait ensuite au Canada se rendre compte du potentiel industriel de la construction aéronautique. y
Tout ceci n'apporte guère d'éléments nouveaux. En ce qui concerne la production en Angleterre même, lord Winterton a fait savoir que le gouvernement était résolu a utiliser toutes les usines susceptibles de construire des avions, même celles qui ne sont pas spécialisées, car elles peuvent construire des accessoires.
Les milieux allemands de Washington ne manquent pas, dit le Daily Telegraph, de faire ressortir la différence de traitement entre la demande anglaise d'achats virtuels d'avions accueillie très favorablement et le refus de livraison d'hélium à l'Allemagne.
L'AVION BLOCH 220, bimoteur Gnome-Rhône 14 NO, de la Compagnie Air-France, piloté par le chef pilote Durmon, qui emmenait MM. Daladier et M. Bonnet, a mis hier 1 h. 13 pour accomplir le trajet Le Bourget-Croydon (départ 16 h. 13, arrivée 1,7 h. 20). ̃+ LE CAPITAINE ROSSI pilotera demain soir l'avion qui ramènera à Paris M. Daladier et M. Bonnet. LE TROISIEME AVION DE CHASSE Morane-Saulnier 405, moteur Hispano 12 Ycrs a été transporté des I usines de Puteaux à Villacoublay.
rarement chanté à l'Opéra de Paris, ,et cela seulement, comme on dit, « en représentations ». Avant la guerre, il y parut dans une ou deux « Saisons Russes » de Diaghilew et, depuis, ne s'y fit entendre que quatre fois le 5 juin 1924, dans La Khovanchtchina le 1" juillet suivant, dans Boris Godounow le 3, de nouveau dans La Khovanchtchina et, enfin le 20, dans un concert. En somme, il ne fit jamais partie, effectivement, de l'Opéra de Paris. Malgré cela, et nul, j'en suis sûr, ne songe à discuter cet hommage rendu à un artiste d'une telle envergure, le cortège funèbre de Chaliapine s'arrêta quelques minutes devant l'Opéra, où des chœurs furent chantés devant une foule recueillie.
Ce serait un exemple à suivre, évidemment. Mais quel dommage qu'on n'ait pas songé à honorer de la même façon certains artistes français d'un très grand talent qui contribuèrent grandement à la musique de leur pays, à la musique de tous les pays, tels que J.-F. Delmas qui, entré à l'Opéra en 1886, y resta fidèlement attaché pendant trente-cinq ans, y chanta d'innombrables fois vingt rôles du répertoire et y créa, avec une magnifique autorité, dix-neuf ouvrages que Gabrielle Krauss, qui appartint à l'Opéra de 1869 à 1888 et y laissa un rayonnement sublime qui dure encore que Rosé Caron, qui entra à l'Opéra en 1885, y resta jusqu'en 1903, y incarna quelques-unes des plus grandes héroïnes du théâtre lyrique et y créa Sigurd et Salammbô que Lucienne Bréval, qui. ayant débuté à l'Opéra
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AVI/VTION
Rappelons quelques dates concernant cet appareil qui lait partie des appareils commandés en série par le ministère de l'air
premier vol du prototype 8 août
1935.
Signature de marche de la première série: 4 mars 1P37.
Transport du premier avion de série de Puteaux à Villacoublay 17 janvier i9;i8.
Premier vol de cet appareil 3 février 1938.
Transport du deuxième avion de série de Puteaux à Villacoublay 24 février 1938.
Premier vol de ce second appareil 14 mars 1938.
MARYSE BASTIE a quitté hier après-midi Le Bourget, par l'avion d'Air-France, a destination de la Syrie. Elle rcmènera de Beyrouth en France un Caudron Renault « Goéland ». UN AVION DOUGLAS DC-2 de la Compagnie espagnole républicaine L.A. P.E., aux commandes duquel se trouvait le pilote Lusterra, a atterri hier, à 13 h. 45, au Bourget, venant de Barcelone. A bord se trouvaient M. Luhrea. directeur de la compagnie, ainsi que M. Mendès, représentant M. Negrin, président du conseil du gouvernement de Barcelone, et M. Rlano, représentant le ministre de l'air espagnol.
♦ LEVANEWSKY EST-IL TOMBE au large de l'Alaska ? 7
Le 12 août dernier, un avion soviétique quittait Moscou, piloté par LevanewslU, avec l'intention de battre le
iiiiiii^ iiiiiiiiiiBH^ · ~u~u ·
en 1889, y chanta pendant près de trente ans tout le répertoire de soprano dramatique et y créa supérieurement ` de très nombreux ouvrages que Victor Maurel, qui tant à l'Opéra où il fut le créateur d'Aïda et plus tard d'Othello qu'au Théâtre italien où il créa Simon Boccanegra, AbenHamet et à l'Opéra-Comique où il créa Falstaff, Le Juif polonais et brilla incomparablement dans Don Juan- et dans Zampa que Marie Delna, qui fit partie de FOpera-Comique de 1892 à 1896, de l'Opéra de 1898 à 1900, puis de nouveau de l'Opéra-Comique de 1900 à 1913, enfin, jusqu'en 19lâ, de la Gaîté-Lyrique et qui créa Werther, L'Attaque dit Moulin, La Vivandière, L'Ouragan, La Lépreuse, et plusieurs autres œuvres que Lucien Fugère, qui, entré à l'Opéra-Comique en 1877, y resta, on peut presque le dire, jusqu'à sa mort, y chanta, comme on ne les chantera plus jamais plus de soixante rôles et y créa Le Roi l'a dit, Le Roi malgré lui, La Basoche, Phryné, Le Portrait de Manon, La Vivandière, Xavière, Le Chevalier d'Harmental, Cendrillon; ^Louise, La Fille de l'abarin, Griselidis, Chérubin, Le Jongleur de Notre-Dame, Fortunio, Don Quichotte, que sais-je encore Et, pour citer aussi une étrangère, que la chère et grande Félia Litvinne, qui, de 1888 a 1907, répandît dans tous les théâtres musicaux de Paris l'opulent trésor de sa voix prodigieuse et de son noble talent. Ces artistes-là méritaient peut-être, eux aussi, la reconnaissance et la piété du public parisien.
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record du monde de distance en ligna ̃ droite, détenu par Gromov, avec 10.148 et 293 en passant par le pôle Nord* Nul n'en entendit parler depuis. Or, le Département de la guerre à Washington vient de recevoir un message du sergent Morgan,' du corps d» signalisation, indiquant qu'au cours >; d'une expédition des indigènes du vil- lage d'Oliktuk, situé à 110 milles au sud-est de l'ont-Barrow, lui avaient ê dit avoir vu, le 19 ou le 20 août, une" masse tomber à l'eau après avoir en- tendu un bruit de moteurs. Le lendemain, ils observèrent une large étepdue d'huile sur la mer. Un trappeur blanc vit la même tache d'huile une semaine plus tard.
«. UNE MISSION ROUMAINE est arrivée hier à Finale Ligure. Elle vient prendre livraison des vingt-quatre Sa- •; voia-ilarchetti S. VJ commandés pour le compte du gouvernement roumain. ̃* L'HYDRAVION LATECOERE 523.01, hexamoteur Hispano 12 T. 860 Altair, dérivé du Licutenant-de-Vais– seau-Paris, est arrivé à Berre, où la chef pilote de Latécoère Gonord va lui c faire passer les épreuves officielles. Cet appareil est le premier des trois hydravions de la marine qui seront commandés par le commandant Bernard.
UN ARRETE EN DATE du 16 avril (J. 0. du 27 t.vril) nomme di- recteur du centre d'essais de Cazanx i: (tir aérien) le lieutenant-colonel d* Monlrichard.
Philippe Roland.
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« Sans parler de sa coiffure qui est hors pair, José me conseille utilement et économiquement pour les produits de beauté qui me conviennent le mieux. » Cette réponse ii'illustre-t-elle pas parfaitement le remarquahle équilibre de la femme française, dont le sens inné de l'éléganoe va de pair avec, le sens pratique le plus judicieux ? C'est parce qu'il a compris cette « liarinouieu.se complexité que JOSE, le maître-coiffeur parisien, voit son jeune salon de coiffure devenir le rendez-vous de ce que TOUT PARIS compte de Parisiennes avisées qui admettent que ce ne sont pas le luxe inutile ni les prix exagérés qui reinplacent l'art de mettre en valeur la personnalité de chaque femme, grâce à une coiffure appropriée.
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Les nuque exigent
un joli cot
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Le port de la tête.
Suivant la façon dont le cou est tenu, dont la tête est portée par lui, en avant, en arrière ou rentrée dans les épaules, suivant sa longueur, son volume, le cou change totalement la silhouette d'une femme.
Pour avoir une belle prestance, ne rien perdre de sa taille et paraître même plus allongée ou plus svelte que l'on est réellement, il faut tenir le cou sans raideur, mais vertical, en portant le menton imperceptiblement rentré en arrière. La femme ou la jeune fille qui, chaque jour, ferait l'exercice qui consisterait à marcher pendant un certain temps avec une corbeille à moitié remplie de fruits où de légumes sur la tête aurait le plus joli port et la plus jolie démarche qui soient. Car pour conserver, en marchant, un panier sur la tête il faut que le corps garde un équilibre parfait et une position du cou impeccable. Les femmes berbères qui descendent des montagnes, portant souvent de lourds fardeaux sur la tête, ont une démarche qui semble ailée.
~-o;
Le cou un peu allongé est le" plus élégant et celui qui s'empâte le moins vite cependant, dans la jeunesse, un cou un peu court, portant la tête légèrement en avant a souvent une grâce presque enfantine, mais. il faudra faire faire à ce cou-là de la gymnastique pour quyi se conserve jeune et ne devienne pas trop épais vers la quarantaine.
1
EPILATION DEFINITIVE par la diatermo coagulation traitement radical 3e la couperose et des verrues Ces défectuosités d'origine si différentes se classent aisément en un seul groupe, car elles sont toutes susceptibles d'être traitées avec succès par des méthodes électrotheràpiques nouvelles.
.'L'épilation peut-elle être définitive ? Peut-on faire disparaître radicalement et en peu de temps Jes poils et duvets superflus du visage, des jambes, des bras et du corps ? Quelles questions angoissantes pour les femmes affectées de ces disgrâces. II faut que chacune sache qu'il existe une méthode infaillible d'épilation définitive la diathermo-coagulation sans fils. Grâce à une technique perfectionnée le follicule pileux est desséché et détruit à tout jamais, ce qui rend toute repousse impossible.'La peau reprend rapidement un aspect normal et ne garde aucune trace de cette intervention.
La couperose, avec ses veinules dilatées, ses rougeurs des joues et du nez est actuellement traitée par une méthode, scientifique qui donne des résultats surprenants. L'aspect du visage est véritablement modifié la peau, transformée, redevient claire unie, d'une tonalité égale.
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dégagées
Ùn nouveau traitement pour le cou.
Les cous sous-alimentés ou' amaigris se marquent de rides et les tissus perdent de leur élasticité.
Ces états du cou existent parfois chez un être jeune, à la suite de maladie grave, d'amaigrissement, volontaire ou involontaire, trop rapide et ils marquent les femmes qui ne sont plus jeunes. Il est possible de remédier totalement à ces imperfections dans le jeune âge et même au delà, et de les améliorer d'une façon très remarquable dans l'âge mur.
Pour cela, les femmes encore jeunes auront recours à un traitement externe soignant la cause de leur amaigrissement, elles reprendront quelques kilos et localement feront des massages, très doux, avec une crème nourrissante aux hormones ou au beurre de cacao. Plus tard, le traitement par darsonvalisation sera d'une grande efficacité, il donne des résultats durables et très réels l'électricité statique permet d'exalter la vie des cellules, d'activer la nutrition des tissus et de leur rendre leur élasticité. Employé tout d'abord dans le domaine purement médical, ce traitement a été par la suite fort heureusement appliqué à celui de l'esthétique.
LES COIFFURES EN HAUTEUR
.et les autres Rentré d'Amérique depuis quelques semaines, Antonio n'a cessé, depuis, la création de nouvelles coiffures
« Cependant, nous dit-il, je n'ai pas cherché de mode spéciale. Tout visage doit avoir sa coiffure. Avec toutes ces nuances dans l'application pratique, je préconise toutefois; une tête petite et bien modelée. Un joli ovale, de petites oreilles, demandent une coiffure en hauteur travaillée sur le front comme une fleur. Le petit, très petit chignon roulé tout au bord de la nuque et terininé sur le côté par une boucle, sied à d'autres visages on ne doit pas le bannir au bénéfice de cheveux relevés en hauteur, qui ne convient pas à toutes les nuques. > Je suis contrarié de voir les modistes, pour la plupart, ne tenir aucun compte des coiffures, qu'elles écrasent de chapeaux trop lourds. Aussi ai-je créé pour le soir et même pour les réunions élégantes d'après-midi des ornements légers et seyants, rubans ou plumes de couleurs, alliés à des voilettes. »
PRINTEMPS 1938
Klytia, le célèbre Institut de Beauté, 26, place Vendôme, paris, a créé, pour ce printemps 1938, toute une série de maquillages dans des tons tout à fait inédits et discrets.
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L'ALUMINIUM FORT Quand il s'agit de la solidité de l'aluminium, ses usagers ne tarissent pas d'éloges.
Mme Caillon (Deux-Sèvres) nous dit « Je ne donnerais pas ma batterie pour un boulet de canon. Il y a 15 ans que je l'ai et elle parait neuve. »
Mme Andreux (Meurthe-etMoselle) renchérit « L'aluminium fort est pratiquement inusable. »
Et pour conclure, Mme Cordier (Nord) vous confie « En 1919, mon mari me fit cadeau d'une série d'épaisses casseroles en aluminium. Depuis cette date, elles n'ont jamais cessé de servir et je commence à croire qu'elles ne s'useront jamais. Cependant, une famille de sept enfants n'a pas été sans leur faire subir quelques bosses, facilement redressées d'un coup de marteau habile du père de famille. s>
DU «FI G ARO»
Fourrures d'aujourd'hui
•Nulle saison ne régit plus maintenant le vêtement de fourrure, les femmes intelligentes s'y sont vite adaptées. C'est ainsi qu'elles n'abandonnent le long manteau de vison que contre les renards. D'abord sauvage, le renard argenté, qui tient l'affiche avec le mênie succès depuis des années, s'est laissé domestiquer, élever. Son prix relativement raisonnable ne lui enlève en rien son caractère de rareté. II faut dire qu'il y a renard et renard. De même que Jtichel-Ange allait chercher luimême son marbre à Carrare, le fourreur décide par son choix de la qualité parfaite de la matière. Les renards argentés vont par un, par deux, par quatre, par dix. et deviennent capes, boléros, mantelets adaptés à toute circonstance, riches et discrets. Plus fier et indomptable, le renard bleu est appelé à la plus brillante destinée., Qui dira quels ̃ mariages, quels mimétismes ont donné à son poil cette extraordinaire couleur à la fois si tendre et si chaude ?. ses reflets si
Ce feutre « Alezan est
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U est trois choses certaines l'écurie Ed. de Rothschild a souvent deux représentants dans une grande épreuve, elle gagne neuf fois sur dix cette grande épreuve, mais très rarement avec son préféré. C'est un sort malin. Hier, en absolue bonne foi, Chinchilla n'avait d'autre espoir, dans le Prix Edgard Gillois, que de faire le train un instant. Dans tous les galops, Tonnelle l'avait semé, en lui rendant beaucoup de poids. Eh bien Chinchilla, parti en tête, est arrivé de même, parvenant grâce à sou courage et à l'énergie de Villecourt, à sauver les meubles contre l'ennemi commun, !>amy, tandis que Tonnelle, qui tirait encore double au tournant, s'effondrait au milieu de la ligne droite. Telles sont les courses. Qui nierait qu'une partie de leur charme vienne de ces constantes inconnues ? 1
Et Palk, dans la dernière, a poursuivi tout naturellement le cours de ses succès. Quel bon cheval 1 Fond, vitesse, cœur. M. Edvabnikas est un liomme heureux et bien conseille. On ne ̃ peut, d'une vente aux enchères, tirer un meilleur parti. Palk était vraiment une occasion. J. Trarleux. PRIX BARBELLE
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seyants au visage, dont les somptueuses capes du soir tirent leur rare et précieuse élégance ? Le .jour, les renards bleus vont par deux, la patte dans la patte ou nez à nez. En amoureux inséparables aussi, les pékans, espèces de martres du Canada, font aux tailleurs stricts un complément parfait, par leur netteté, leur souplesse et leur belle couleur sombre.
Enfin, ce printemps aime beaucoup les renards blancs, naturels ou lustrés, les capes et mantelets d'hermine, les boleros de vison qui s'allient si bien aux légères robes romautiques. Mais si le diamant le plus beau ne semble qu'un caillou avant la taille, là fourrure la plus rare est dépourvue de signification sans le génie du fourreur.
Van H.
Diane.
Ci-contre, à droite i
« Rondonnée ». Qua-
tre poches découpées
ornent ce manteau de
sport en lainage vert
que ceinture un cuir
de même couleur I JEROME
i i
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Ci-contre, de gauche à droite
Manteau léger en tissu de fantaisie de teinte claire facile à porter sur les robes d'été.
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Ce qui fait la plus grande qualité de Faut-il tuer le mandarin ? que l'on entend toujours avec le même plaisir, c'est l'aisance avec laquelle l'auditeur pénètre dans l'action. Fleischmann n'a point besoin de récitant pour décrire les décors ou les situations. Aidé par la musique très « visuelle de Marcel Poot, on passe sans difficulté aux antipodes. C'est justement cela qui fait le classsicisme, si l'on peut dire, de l'œuvre. On finira par énoncer une nouvelle règle des trois unités pour la radio. P.-D. T.
A AUTEUIL
Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Auteuil. Gagnants du Figaro Prix des Loges. Cossak, Michel. Prix Oural. Littry, Bronzino. Prix Philippe d'Bspons de Paul. Témérité, Sabir. ̃ Prix Arthur O'Connor. Le Dion, Bird of Paradise.
Prix de la Belle Fcrronnière. Majestic, Torréon.
Prix Franc-Picard. Kcr Massinc, Fleury.
Courses à Newmarket Résultat du mercredi 27 avril Le favori « Pasch gagne les Deux Mille Guinées DEUX MILLE GUINEES (1.600 m.) 1. Pasch (Blandford et Pasca), à M. H. E. Morriss (Gordon Richards), 5/2. 2. Seoltish Union (Cameronian et Trustful), à M. James Y. Hank (B.
Casrake), 9/1.
3. Mirza II (Blenheim et Mumtaz Ma- hal), à S. A. Aga Khan (H. Wragg),
î(1.
4. Portmarnock (Fairway et Derk's Double), à sir Humjjhr«y de-Trafford (P. Beasley), 4/1.
P A R A I S S EN T ifudi_7=-
Jeudi 28 avril
1S h. 40, NATIONAL ANGLAIS Sonate en mi pour piano, (d'itidy).
20 h. 30, TOUR EIFFEL La Basoche, fragments, opéra-comique d'A. Carré, musique de Messager, avec Mmes Turba-Rabier, Bomty, Pellieux, MMi Charles-Paul Pcyron, Cithelat, Cauchemont Concerto pour piano et orchestre' {Saint-Saens), Jean' Doyen Psaume XLVU (.SchmitV) pour soprano solo, chœurs Raugel sous, la. direction de M. Inghelbrccht. 20 h. 30, RADIO-PARIS Concert sous la direction de il. Kricka Suite en si mineur (Bach) Symphonie de Prague (Mozart), en ri majeur L'Oiseau bleu (Kricka), l'ouverture du conte de Maeterlinck Scherzo idyllique (Kricka) ;.Don Quichotte assagi (Kricka), suite de la tragi- comédie de V. Dyck pour orchestre de chambre Adventus (Kricka), poème symphonique. 20 h. 3O, PARIS P. T. T. Théâtre L'Equipe Art et Travail présente L'armée dans la ville, drame en cinq actes de J. Roma* mise en ondes d'A. Delferrxerc, presen^ûoa de J. Bruchat.
ORCHESTRE
15 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Orchestre municipal de Bouraemouth.
19 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Orchestre (Weber, Anscll, Hacndel, Jordan,
Tchaikowsky).
20 h. 30, HAMBOURG Concert (Berlioz, Chabrier, Lalo. Ravel)..
20 h. 30, ERESLAU Concert (Brahms, Reger).
20 h. 30, SUISSE ROMANDE Concert (Monteverdi, Gluck, Mozart, Schubert, Debussy, Fauré, Rimsky-Korsakov)i
21 h. 15, LUXEMBOURG Concert symphonique (Schumann, Fitelberg, Debussy). OPERA
19 h. 30, LEIPZIG Othello, de Verdi. 21 h., ROME Simon Boccaisgra, de
Verdi. ·~EATRE
Verdi- THEATRE
17 h.. RADIO-PARIS Matinée classique Les pattes dé mouche; comédie en trois actes en prose de- V. Sardoti, avec la troupe de l'Odéon.
7 O US LES JE UDIS 28 AVRIL,'938 -]
ENSEMBLES DE MAI
Des vestes et des boléros
qu'on quitte.
Des jaquettes qu'on garde
car elles se portent sans
blouses.
La mode comporté d'amusantes con-
L tradictions. Alors qu'elle multiplie
les ensembles transformables où
l'adjonction d'un élément ou sa disposi-
tion différente peuvent rendre tout autre
un modèle, elle se plaît aussi à composer
des costumes où rien ne peut bouger
ainsi ces guimpes, écharpes ou jabots
que l'ori glisse sous une jaquette qui, bien
entendu, restera strictement boutonnée.
Nous avons opposé ici ces deux contra-
dictions sous une forme qui nous -a paru
être celle des ensembles de mai.
s ̃̃ ̃̃ •'̃̃̃'̃̃̃ ̃
Porté cette semaine
au Mariage Royal de Tirana'
CELLE qui est aujourd'hui la Reine d'Albanie avait choisi, parmi les nombreuses robes de son trousseau,
un modèle particulièrement remarqué robe du soir en tulle bleu de roi, à silhouette romantique, ornée à la jupe d'une guirlande de pivoines rose pâle, alors que le corsage, froncé, portait des petites bretelles en feuillage vert pâle. Cette robe avait été composée pour la Reine par Maggy-Rouff.
DE même, et destinée à la Princesse Myzen, sœur du Roi, une robe tailleur en fin lainage noir à lignes
blanches. Pour ornement, trois petites poches d'un seul côté, une cravate de piqué blanc, et une ceinture de même cuir roùge vif que le sac « Banque de France » retenu par une chaîne d'or.
MAGCT Rouff encore avait composé pour la Princesse ~V~ Teri une roble du soir en crêpe cyclamen, à petit
corsage ajusté sur une jupe évasée que bordait* une large ruche doublée de chintz glacé à fleurs multicolores.
:CB SOIR, à 20 h. 10, à RADIO-37, Demain, à 19 h. 50, à ILE-DE-FRANCE, au micro
LE DOCTEUR GILLET
commentera pour tous les malades sa SENSATIONNELLE DECOUVERTE « La Sympathicôthérapie Radio-Active »
ECOUTEZ CE SOIR, à 21 h., retransmis par Radio-Cité, du Cinéma Normandie LA 9° SOIREE PARISIENNE 1938 offerte par' les Grands Magasins du LOUVRE; présentée par Jean Granier avec le ̃ -Concours de la plus belle robe et la Parade des Chansons à succès. (2.000 de de Pris auditeurs) et, en première partie Fanely Revoil
Vendredi 29 avril
19 h.. 30, LONDRES REGIONAL Ré:citai de, sonai,cs pour, piano Deux sonatines (Koecklin) Sonatine (Roussel). 20 h. 30, PARIS P.T.T. Concert symphoitiquc sous la direction de M. Tomasi Platée, air de ballet (Rameau) Cimarosiaua (Cimarosa) (orch. Malipiero) Sinjùnia en sol majeur (Gluck) Symphonie en sot majeur, La Poule {Haydn) Bal de Béatrice d'Esté (jaahn) Aubade (Poulenc), Giration (Piernc).
20 h. 30, TOUR EIFFEL Musique de chambre Œuvres de Ravel, présentation par R. Dumcsnil, avec. MM. Benvenuti, pianiste, Merckel, violoniste, Cathelat et. la Chorale Gouverné Pavane pour une injante défunte Cinq mélodies populaires grecques; Miroirs Mélodies Ronsard à son âme Don Quichotte à Dulcinée Trois chansons pour chœur mixte Nicolette Trois beaux oiseaux Ronde Sonate pour piano et violon,
23 h., RÀDIOtPARIS Concert de nuit sous la direction de M. Rhené-Baton. Ouverture (Magnard) Sarabande pour ciuturs et orchestre (Roger Ducasse) Evocation {RfnisseV) Les dieux dans l'ombre des catmes La ville rosé Au bord du fleuve
1. Un jumner sur une jupe, si élégant soit-il, peut sembler un peu négligé. Avec un boléro amovile l'allure est toute différente.
2. Le blouson est à la mode. Celui-ci, en. fin lainage et ac- compagné d'une jupe plissée, peut joindre et même croiser sur la blouse de twill, qu'il recouvre, comme il peut aussi la découvrir.
sacré sol. Mme balk, MM. Uathelat es Kling et la Chorale Raugel.. ̃
ORCHESTRE
15 h. 45, LONDRES REGIONAL Orchestre B.B.C.
17 h., BERLIN Concerto pour piano et orchestre en ré mineur (Mozart).
18 h., WELSH Orchestre B.B.C. (Bizct, I Tchaikowsky, Hacndel. Mendelssohn, Grieg). 20 h., BRUXELLES Concert de gala par le grand orchestre symphonique I. X. R. I sous la direction de M. André.
20 h. 30, LYON P.T.T. Concert avec chœurs (Darcieux,- Fauré, Tomasi, Borodine, J. Nin).
20 h. 30; MARSEILLE Concert symphonique (Bach, HaendeV Tcherepnine, Vierne, Dubois, Clerice).
MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU 13 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Musique de chambre (Purcell, Maconcky, Haydn).
13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies par Mme Doniau-Blanc.
14 h. 45, RADIO-PARIS Mélodies par M. Van den Brock et Mlle Cactène. 16 h. 15, RADIO-PARIS Piano par M. d'Arquennes.
17 h., RADIO-PARIS Musique de chambre avec le Trio Moyse.
18 h. 10, HAMBOURG Quatuor à cordes en mi mineur op. 59 N° 2 (Beethoven). 18 h. 30, PARIS P.T.T. Piano et mélodies.
19 h., TOUR EIFFEL Piano et violon (Mme Hardy et Mlle Lebon).
20 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Barré.
20 h. 45, RADIO-CITE Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois.
21 h. 45, NATIONAL ANGLAIS Quatuor à' cordes international (Mozart, Fauré). 22 h. 5, LUXEMBOURG Quatuor en mi bémol '(Schumann).
MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 11 h. 45, PARIS P.T.T. Musique va-
riée.
17 h., PARIS P.T.T. Musique variée. 20 h., RADIO-CITE Gala des Vedettes. 20. h.. 15, RADIO 37 L'humoriste Be-
tove.
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Horizontalement. Certaine fut la première à reconnaître Jésus pour le Messie. II. Se dit de maladies au développement rapide Une jeune romantique mourut du l'avoir trop :iimé. III. Jiiitiiiles d'uu romancier russe du xtx° siècle Initiales de deux époux modèles Préfixe. IV. Bergeronnct20 h. 30; RENNES-PRETAGNE ̃ Musique légère..
22 h., TOUR. EIFFEL Variétés Les lettres.
OPERA
20 h. 50, BUDAPEST Le Crépuscule des Dieux (R. Wagner).
21 h., MIT AN Marcella, de Giordano et 11 volto délia Vergine (Camuôsi).
THEATRE
15 h. 30,' TOUR EIFFEL Art et Liberté, Bonasse,, trois actes de G. Bernanose. mise en ondes de Mlle Siou.
20 h. 30, RADIO-PARIS La ComédieFrançaise Madame Sans-Gêne, comédie de V. Sardou et E. Moreau.
21 h., POSTE PARISIEN Théâtre de la Madeleine.: L'Enfant de Mary, comédie en trois actes d'Archie N. Menzyc.
:< Sensation ». Cette grande ;ape de renards argentés peut
< ̃' se répéter avec un petit col. 'FOURRURES SCHABEST à Anc. Etabl. Guélis frères ia- 24, boulevard, des Italiens ss, (Aucune succursale,). Envoi rs. franco du catalogue N° 18., )is
tes V. Joignit Lentille. VI. Romancier français né près de Versailles (1789rlS5«). VII. Pape martyr sous Trajan.. VIII. Indispensable à un« .couturière Partie d'une addition Serpente dans la prairie. IX. Pronom Manifestaient leur gaîté. X. Communiste russe. XI. Chirurgien anglais ou jurisconsulte américain Sans en excepter un seul. L
Verliflalement. 1. Débauche. 2. Participe gai Mélodie Pocnut allégorique d'Alfred. de Vigny. If. Qui a rapport à l'un des éléments du style gothique (fém.) Deux lettres du « Versailles ». ̃ Qui est supposée avoir une existence légale -Pronom. 5. Interjection Qui a l'aspect do certains coquillages {fém. 6. Figuro dans un diplôme Diminue de. puissance. 7. Réfléchissait la lumière en scintillant. 8. Son image miraculeuse est conservée à Turin Préfixa égalitaire. 9. Initiales d'une préfecture bretonne Désigne abréviatiyement une unité militaire Troublé.' 1U. Kcrivnin français inort fou à Charenton en JS1-I i*l <|ui a donné son nom à une lubricité rvutJle Quartier parisien près de-l'Kloifo. 1 L.Pi-énom féminin Sert Ue clé.
SPO R T S
HOCKEY SUR GLACE tes Américains ont pris i leur revanche dans la Coupe dù Prince de Galles Par 4 buts à 3, hier soir, au Palais des Sports, les Américains de Détroit ont battu les Canadjens de jjontrénl, dans la seconde manche <le la Coupe du Prince de Galles. Ainsi les deux équipes sont à égalité de victoires et se présenteront demain soir avec d'égales «jhances de vaincre. Espérons qu'elles disputeront alors avec toute l'ardeur désirable et dans le plus pur esprit sportif cette finale de la Coupe que détient l'équIpe de Montréal. Les deux forrhatiotiR sont assez athlétiques et assez sçîcntiflques pour rivaliser loyalement et tenter leur chance régulièrement. Du match d'hier soir, il n'y a Bien à dire, sinon qu'on a troji senti qu'il fallait une victoire ailléricaine afin de laisser à la dernière ipencontre tout son intérêt. Pour le bien du sport que le protes-ionn'alisme néglige trop ouvertement •– nou.- souhaitons que la prochaine rencontre soit telle qu'elle fosse oublier la fâcheuse impression laiséee par celle d'hier. A. R.
â:
C FOOTBALL
1E CHAMPIONNAT DE FRANCE Havre A. Cet 01. Aies 1-1 "TENNIS. Blessée au genou, la senorlta Llzana a ote scratclific Uana les championnats d'Angleterre, qui sont (jlsputea actuellement à uourneinoutli.
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BOXE
P. DOGNIAUX c. J. KINC ce soir à la salle Wagram L'espoir poids plume français un véritable « espoir a salis aucun doute Paul Dogniaux, sera ce soir en vedette à la réunion de la salle Wagram. L'occasion lui sera offerte d'affirmer ses prétentions à jouer les premiers rôles dans sa catégorie. En effet, le champion d'Angleterre Jolinny Iiing sera sou adversaire. Adversaire dangereux dont la réputation est basée sur des victoires probantes.
Dogniaux va être forcé d'attaquer et l'on verra s'il est capable de bleu mener l'offensiVe si cela est, sa consécration sera faite. Mais il aura à se méfier den ripostes de l'Anglais, homiru1 qui connait son métier et dont la technique est complète.
Les deux jeunes po.ds lourds français, José Rleol et Georges Martin, qui a. rêvent » aux grands combats toute catégorie » seront égalemenl aux prises ce soir, en dix rounds. Quatre autres combats figurent au programme.
«q>
LE SALON NAUTIQUE sera inauguré demain par le Président de la République Le 11e Salon nautique International, Exposition des industries maritimes, fluviales et coloniales, qui vient d'ouvrir ses portes nu public1 sur le t|u«i 1 d'Orsay, entre le pont di>s Invalides et le pont de l'Almu, sera officiellement lniiuguré, demain, par M. Albert Lebrun, président de lu République. bl. Albert LeliriM tenu par là à montrer toilt l'Intérêt qu'il portait (lui ehoscs de lu mutine et de 1» navigation, qui constituent une branche importante de l'activité nationale. Cette «innée, tous les visiteurs du Snton pourront se rendre compte que tes industries nautiques ont fait Un effort considérable pour garder à lit France son rang dans les constructions navales.
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LE TOURNOI i de Saint-Cloud Les résultats des rencontres disputées hier ont été les suivants Simple messieurs. Polinclt b. BruiiBt, 8-6. 5-7, 0-5; Albouze b. Tlssot, ft-2, 6-0; Canct b, coppeaii. 3-8, 6-4, 8-6; Lambert b. Etienne 7-5. 4-6, 0-4; Prat b. Burel, 6-3. 0-2; Dolort b Toutbas, 8-0, 7-9, 6-4; Pellssler b Fleurot, 6-4, 6-8; J.-P, Lefebvre b de La Guillontilere 0-6, 0-4, 7-5: Pelissier b. Legrris, 6-3, 6-4. .Simple dames. Mlle Lapldouze b Mme Eliopoulo, G-2, 0-4; Mlle A. Heargreaves b. Mme Legasse, 8-0, û-0; Mme Costallat b. Mme, Tanclonnet, 6-3,
8-0, 0-1.
Les convocations
11 heures Mme wormser, Mlle Simon, Mlle Lavtellle. Mlle Bertrand. Mlle Gautier, Mme nigaud, Mme Bosset, Mme Saoutchlk.
12 heures Mlle Lavtellle, Mlle Simon ou Mme wormser, l\. Pollack. Albouze, de Galéa, Davidson, de Tbomasson, Lcfebvre.
18 heures Lambert, Prat, Gourovltcn. Delort, Cantiet, Joubert, Leven. Lo Monaco. J. Lefebvre, Barillet. 14 heures Joubert, Pl-al ou Lambert, Patorny, Clievret ou Canet. Clmer, Lefort, Roujret, Uran ou J. Lefeb-
vro
14 h. 15 ScUaff, Pêltssler.
15 heures 1 Mlle Lapldouze. Mme Epstem, Mlle Duhayon, Mme Bosset ou Mme snotitcnik.
18 h. 30 Groutclieskl, Malosse ou Piteux ou orfenstadt ou Nolrray Symours.. Pain ou Julien ou MartlniC. 11 heures Costallat, Laval, Dubots, Andi'leiu
18 heures Mlle A. Hearsreaves, Mlle 0. Hsargreaves.
Pétra en belle forme Y von Petra se montre,' aux çhampioiinats d'Angleterre sur terre balttic. qui se déroulent actuellement à Bourne-
month, sous un Jour brillant. Il a'pdssé
mo[)t)t,soUsu))jourbri))a))t.I1apdsM ai-
le second tour élu simple avec une ai-
sance remarquable, éliminant un dés tics bous joueurs anglais, SliBfi'J'i en trois sets rapides 0-2, (i-4, 0-1.
Hier Petra et Bolelli ont gatfni? leurs
matches respecüfs éonü~e ~~eelon ét
matches respectifs contre Vveston et
Pelers. Aujourd'hui Bolelli rencontrera Austiu.
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̃ TENNIS
LES CHAMPIONNATS DE FRANCE PAR EQUIPES La commission des «preuves Imer-
clubs par équipes, après avoir enre-
gistré' les résultats du premier tour de» Championnats de Fiance masculin et féminin, a arrêté l'ordre des rencontres pour le second tour.
Voici d'abord les résultats du premier tour 1
Championnat masculin. C. C. Al'* oaclion b. Stade Toulousain, w.-o. St. Nantais U. C. b. T. Ç, Bols de Boulogne, par 5 victoires Hit C. de Lyon b, C. S. Metz, 5 à i h. T. C. Flandres b. T. C. Lillois, w.-o. Paris L'. C. b. Red Star 01., 0 6 8 T. C. de France b. Stade Bordelais U. C., 9 à 0 Cognac T. C. b; AlsacienneLorraine. fi a 3 G.' C. Crédit Lyon-'nais Marseille b. F. C. Lyon, w.-o. Championnat féminin. T. C. Lyon b. Sélect. T. C. Lyon, 7 à 3 C. A. Montrouge b. C. A. S. G. 6 à 3 L. T. Saint-Mandé b. St. Enghien-ErmQnt 0 à 3.
Voici, d'autre part, l'ordre des rencontres pour le second tour:
Championnat masculin (ler mai). T. C. Lyon c. G. S, Crédit Lyonnais de Marseille, ô Lyon i C, G. Arcucnoii c. Cognac T.. C.. à Cognac; Paris U. C. c. L. T. C: Flandres, nu Paris U. C. SI. Nantais U. C. c< T. C. France, au T. C. France.
Championnat féminin (S mai). T. C. Lyon c. C. S. Marine de Toulon, à Toulon C. A. Monlrouge c. F. C. Lyon, à Lyon Red Star 01. c. L. T. Saint-Mandé, à Saint-Mandé.
LE TOURNOI DU POLO DE BAGATELLE
Le Polo de Bagatelle orga/ilsfl un tournoi de tennis, o La Coupe de Mai » réservée ù ses tnembres et à leurs invités (joueur* non cln&sés). Ce tournoi comportera deux épreuves simple daiiies et simple messieurs. Les matches aui'onl lieu du 0 au 15 nlHJ. sous la présidence du comte R, du Teiiiple de itoiigemont.
Les ciigageiiientii sont reçu» des maintenant par Icïtre et au secrétariat Loiigchamp 10-G5;
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ESCRIME
i.es progrès de l'escrime eém»nine français iugés iar le maître L. Mérignac Après avoir assisté aux différentes es du championnat de France de fleuret dames, le mettre Lucien Mérignac a bien voulu nous donner son avis sur la valeur des escrimeuses françaises.
Le championnat de 193S nous a fait voir que l'escrime féminine était, en France, en très nets progrès. La finale a montre l'interprétation d'une même école par des tempéraments différents. La nouvelle championne. Mme Boisson, dont le jeu est puissant, a fait apprécier ses attaques simples, souvent efficaces, suivies peut-être un peu trop souvent de redoublement dans la liane liasse. La deuxième classée, Mme Reuche> possède de sérieuses qualités. Ses attaques en marchant sont rapides et ses ripostes de quarte droit arrivent très vite, lime Le Breton, troisième, n'a pas donné l'impression d'être aussi bien entraînée que l'an dernier. A, son actif, au cours de ses matches, oui été remarquées quelques belles attaques y>ur battement dégagé et des riposles de sixte dessous bien réussies,
Mme Mérignac a prouvé qu'en escrime il faut savoir ses nerfs pour ne pas en être la victime, mésaventitre qu'elle a été dans l'obligation de supporter.
Son jeu, varié, a fait apprécier de jolis trompements de fer eh attaque et de bonnes ripostes par le dégage- ment, Ces trois dernières escrimeuses, qui avaient remporté cinq victoires chacune, n'ont été, du reste, départagées que par le nombre de touches reçues,
Classée cinquième, Utile Port est, probablement, la plus athlétique des finalistes.
D'Une manière générale, il est (tt/rta* ble de constater //es progrès très nets accusés par les finalistes de ce dernier championnat.
ESCRIME. C'est après-demain samedi que sera donnée la fête organisée o l'école Bossuet, au cours de laquelle sera présentée une méthode d'escrime rationnelle particulière il l'enseignement de l'escrime dans les écu* les.
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La faveur de l'automobile do se dément pas, tant s'en faut, et si,
par suite de la carence des pouvoirs publics a l'égard de Celte indus-
trie, son développement reste dans la stricte moyenne, il n'en subsiste pas moins que d une année h l'autre les statistiques restent ftivorahles, Elles le seraient beaucoup plus si, ol'flc'lj5llcincnt, on appliquait les mesures économiques qui s Imposent et qui ne pourraient que profiter à notre situation générale.
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LA VOILE
A LA SUITE D'INCIDENTS LA 4e MANCHE DE LA COUPE DE FRANCE SERA DISPUTEE DE NOUVEAU AUJOURD'HUI Cannes, 27 avril (de notre correspondant}. La quatrième manche de lu Coupe de France donna lieu à une lutte magnifique entre tes deux bateaux. Finalement Bona sortit vainqueur avec 22 secondes d'avance. On pensait donc sa victoire définitive, mais tine réclamation avait été déposée e par le France et le jury l'étudia de 15 h. 30 à 20 heures.
Pour cette quatrième Journée, le parcours adopté était composé de deux tours d'un triangie de 11 milles. France essaya de renouveler sa manœuvre de la veille et de couper la ligno de départ en pleine lancée, exactement au coup de canon, mars il fut trop tôt de trois secondes et dut se mettre a demi en panne. Bona, plus précis, coupait la ligne exactement. mais rance réussissait pourtant à garder le meilleur à virer fa première bouée, très légèrement en tête. Un lorhiL' match s'engagea, qui entraîna les deux bateaux a l'envers de la direction qu'ils devaient prendre puis le France s'élant dégage prit l'initiative de la manœuvre et vira, hissant son foc ballon. Bond imita aussitôt la manoeuvre, mais son for se déploya moins bien grâce sou initiative et k cet Incident, France avait Uhe avance qu'li porto 1 m. 5 il la première bouée. Mais en remontant au vent, Bona refit une partie de son retard. Quand 11 fut à bonne portée il lofa Si bien qu'il obligea France il se mettre en ralingue. Aussitôt notre représentant hissa le pavillon de réclamatioh. A la fin du premier tour. Bona était légèrement en tête dans le bord auprès. France son tour revenait et doUblait ton concurrent..Mais dans le dernier bord avant la derirère bouée, il allait trop au large et perdait toute son avance. Dans la dernière ligne faite vent arrière, France, qui avait eu jusqu'à 1 m. 35 de retard. remontait magnifiquement, mais il <Ha)t nOonmolHs battu de 22 secondes, Le temps de Bona avait été 3 h. 58 m. 8 secondes.
Aussitôt le jury entrait en séance pour examiner la réclamation déposée par France. Finalement, il rendait le verdict stilvabt la course d'aujourd'hui est réservée on courra à nouveau demain. Jean Eparvier.
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GOLF
L'activité sur les links Aujourd'hui»
à Saint-Germain,
finale de la Coupe Yvonne Cotnareanu
i C'est auJourd'Hui qu'aura lieu, sur lo parcours de Snint-Oermaln, la l'innle de ta Coupe Yvonne Cotnareanu, championnat do France féminin par équipes, deuxième série.
ltappolons que ce sont les équipes de Bntnt-cioud et ao Chantilly qui sont qualifiées pour cette ultime rencontro.
Au Golf du Lys
Les éliminatoires dames et messieurs de la Coupe au « Fljjaro » auront lieu samedi prochain 30 avril et non Je dimtineho i«» mal, comme nous l'avons annoncé par erreur, ce jour-là étant réservé ù la Coupe Puiforcat, championnat de France par équipes. La Médaille mensuelte a été reportée au samedi 7 mai.
Au Golf de Saint-Cloud
COUpe de Printemps, aames, éliminatoires. 1..Mme J Charpentier (25) 71; 2. Mlle de Vanssay (li) 77; Mme li, Boulot (25) 77! ̃ Mine Y. Le Quellec (6) 70; Mlle V. Oallay (18) 79; Mme Bumberger (18) 70 Mme Lambioue (18) 79, 8. Mmo Marquisnn (6) 81; Mme Saneheï Abren (20) 81; Mme Gallot (24) 81; 11. Mme liallan-Monler .(0) 82 Mme Uo hicci (24) 82; Mme Masquelier (16) 82; u. Mme Pol Neveux (12) 86; 15. Mme Durrlg-ol (22) 86 1G. Mme Bruno (21) 87.
Ont également pris pari a l'épreuve: Mme A. Gavoau, Mme U. Fabry, Mme du Ureli.
Les huit meilleures cartes rejouent aujourd'hui en match play.
Pour la huitième place, MUo Marqtilsan est la qualifiée sUr les six dernmrs trous.
Voici l'orïire des malchès
Mme Charpentier c. Mme Lamblotte, Mlle Oullay c. Mme Le Quellec, Mme liouiot e. Mme Mnrqulsan, Mme Damborser c. Mlle de Vaussay.
Au Golf de Reims
Coupe orrerte par M. François. Hàflrot, président du club, a Foursonnc »
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