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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-04-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 avril 1938

Description : 1938/04/24 (Numéro 114).

Description : Note : supplément économique page 6.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4098349

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE PONT

DE JOINVILLE Entre Joinville-de-

Pont et Champi-

^j=plt^ gny, il existe un

ei_i^>. pont sur la Marne. Ce pont commande l'une des sorties principales de Paris. Gomme il était très étroit, l'on, a décidé de l'élargir. Idée excellente. Mais voilà huit mois que les travaux sont commencés et il paraît qu'il y en a encore pour longtemps. Bien entendu, pendant ces travaux, le pont est deux fois plus étroit et, le dimanche,, 1 embouteillage est à son- comble. On renonce à penser ce qui se passerait en cas de guerre, où Paris se viderait d'un coup. Si je m'étends sur ce fait, c'est qu'il nie paraît symbolique. Il est sûr qu'élargir un pont est une affaire et exige un gros effort. Mais il n'est pas moins sûr que lorsqu'il s'agit d'un travail' aussi nécessaire, et dont pourrait même dépendre la sécurité de centaines de mille de Parisiens, cet effort, on le fait vite. J'ai assez vécu auprès de Lyautey, je l'ai assez vu s'occuper de ponts, de routes, de ports et de rails pour pouvoir affirmer que, même en France, quand on le veut, les pires difficultés techniques se résolvent en un instant. Seulement, il faut vouloir, Il faut aussi donner aux exécutants la notion sérieuse des responsabilités.

La France est toujours parfaitement capable de créer de grandes choses et d'accomplir des tours de force. Au lendemain de la guerre, la restauration des provinces dévastées fut l'un de ces tours de force. Le pays avait encore l'élan du combat et de la victoire. Malgré ses plaies, ses fatigues, malgré son juste besoin de repos, il donna là au monde le spectacle étonnant de la vitalité de la race. Nous n'avons même pas su tirer de ce véritable exploit une fierté suffisante. De même, l'édification *de la « ligne Maginot » fut un autre chef-d'œuvre de l'énergie constructrice de la France. Et je ne parle pas des prodiges que Lyautey accomplit au Maroc. Sur un autre plan, comment ne pas s'enorgueillir d'une réussite aussi parfaite que celle de la Normandie ?

On célèbre les efforts d'urbanisme que certains pays ont réalisés et s'apprêtent encore à développer. Je ne les sous estimerai certes pas. Mais je dis que la France est tout aussi capable de faire de grandes choses et qu'elle l'a prouvé.

Précisément, c'est ce goût créateur qu'il faut lui rendre. Et dans tous les domaines. Le problème de notre production déficiente, celui de notre relèvement financier, celui de notre aviation, de notre prestige en Afrique du Nord, de notre autorité internationale, etc. ne sont que les aspects différents d'une seule question qui domine tout l'énergie française. Nous avons manqué d'énergie depuis quelque temps (surtout depuis deux ans) ou nous ne lui avons donné que le plus détestable emploi: la lutte politique.

C'est ce courant qu'il faut remonter. Je le dis comme je le pense et suis sûr, en le disant, d'être l'interprète d'un sentiment très général les Français sont prêts à de durs sacrifices. On peut leur demander beaucoup. On peut compter sur leur bonne volonté agissante. A la condition que ceux qui gouvernent sachent donner l'élan, qu'ils se comportent enfin en animateurs, qu'ils ne confondent pas confiance avec torpeur, détente avec facilité, sagesse avec inaction. « Le gouvernement veut être celui du redressement total et définitif voulu par le pays », a déclaré hier M. Daladier. Voilà qui est bien.

Wladimir d'Ormesson.

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EN PAGE 3

Choses vues en Espagne EN PARCOURANT

LES RUES DE VALENCE ET DE BARCELONE

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EN PAGE 7

L'ARMÉE

LA DEFENSE

DE LA FORTIFICATION par le général

et la liste complète

des mutations

LES NATIONALISTES d f f a q u e rit au nord de Teruel

et prennent Aliaga Ils poursuivent d'autre par*

leur avance le long de la côte en direction de Gastellon

Des contingents de troupes nationalistes en marche vers le sud, en direction de Castellon, traversent Vinaroz, récemment conquise.

Teruel, 23 avril. Les troupes nationalistes ont déclenché dans la matinée une nouvelle action au nord de Teruel, dans le secteur au centre de l'énorme boucle que forment leurs lignes entre Teruel et la côte de la Méditerranée.

Au premier choc, le front des gouvernementaux a été rompu. L'attaque se développe.

Saragossiî, 23 avril. Les troupes du général Varela, qui ont pris l'offensive ce matin sur un front de 80 kilomètres, dans la poche gouvernementale située au sud de Montalban, ont crevé les lignes républicaines en trois endroits.

LES JOURS SE SUIVENT DANSES RUSSES SM1ÔHD 0MM

Chaque printemps, les ballets russes renaissent en couleurs vives sur ce,fond d'azur où'Diaghilew a promené, durant tant d'années, ses mines de satrape errant. Revoir Petrouchka que de souvenirs Sommes-nous condamnés 'au souvenir et né pouvons-nous serrer la main une fois pour toutes à cet autrefois avant qu'il ne nous ait lassé s'iidçit nous lasser un jour ? Mais Petrouchka a la séduction de deux passés entrelacés, celui Strawinski apparaissait dans l'allégresse de son talent, tout brillant encore de reflets russes, et celui de la Russie même qui se meut et bourdonne dans cette foire pascale au sein de laquelle le ballet se déroule. En sorte que si les jeux de boîte à musique, la flûte et la danse de Petrouchka réveillent chez un Parisien des sensations déjà lointaines, quel mélancolique appel doivent lancer à une âme l'lisse ces costumes, ces divertissements de foire, ces fourrures humides, ces petits traîneaux Nul ballet n'est capable de désengourdir plus d'ombres sur cette côte où la Russie a délégué jadis tant de messagères Quel enchantement c'eût été pour la petite Marie Bashkirtseff qu'une telle représentation avec, à son achèvement, le triomphe fleuri de la danseuse l'autre soir Mlle Danilova dont la grâce était assez personnelle pour ramener ait présent une attention captée par le souvenir.

Si l'on peut évoquer la petite Marie impatiente de gloire; en revoyant ici Petrouchka, on doit inviter Mérimée à la Gaîté Parisienne oh M. de Beaumont, ayant pris Offenbach et Massine pour collaborateurs,a a cuisiné un savoureux ragoût Second Empire. Rien n'y manque des fantoches, de'la vie parisienne d'.alors, de la bouquetière, du zouave à l'impériale en traits de fusain, de la gantière et du Brésilien. Rien n'y manque des meilleurs airs d' Offenbach l'on y valse sur la Lettre de la Périchole et la « gtiité' parisienne », la nuit approchant,. s'abrite sous une mante bleu de lune aux sons de la barcarolle des Contes d'Hoffmann. Entre ces deux langueurs, le cancan et son quadrille viennent gigoter en bas noirs et en jupons mousseux. Mais le ballerines russes sont un peu jeunes pour ces pratiques d'expérience et leurs jaiizbes virginales ne s'ouvrent^ ait grand écart qu'avec hésitation. N'importe c'est charmant, de ton, de nuance, de mouvement et l'on ne va pas avec plus de goût au devant dit goût public 1 La gaîté parisienne ? Une salle remplie d'Anglais et d'Américains «en recueillait cet aspect scintillant. Le seul Parisien était un prince hindou comme il 'convient. Cependant, une 'étoile naissait. Mlle Nifla tarakanova, avec son sourire nacré de dixhuit ans et sa taille flexible, nous redonnait ce plaisir de la découverte qui, après les rêveries prises ait passé, avait la fraîcheur d'un gage sur Vavenir. Suermantes.

Trois colonnes étaient parties de Molinos, de Val-Deconejos et de Fuentes, Calientes, convergeant vers Aliaga.

Les nationalistes ont occupé cette ville à 18 heures.

Sur le front

de la Méditerranée

Saiîagosse, 23 avril. Les forces, nationalistes avançant en bordure de la Méditerranée, danse la direction nord-es,t, se trouvent ce matin à 42 kilomètres de Castëlloh.

(̃Voir la suite en' page.)

DES CAMBRIOLEURS visitent le château de,Sir-idmu.~1)¡¥is

Cinq toiles, .•

dohi:un Rembrandt Je six millions' ont disparu

Londres, 23 avril. Duratitla nuit dernière, des malfaiteurs ont réussi- à s'introduire, en découpant un carreau à l'aide d'un diamant, à l'intérieur du château que sir Edmund Davis, le fameux collectionneur anglais, possède à Chillham, ̃ près de Canterburry, et se sont emparés de cinq toiles de, maîtres, notamment de Rembrandt, de Van Dyck, de Gainsborough et de Reynolds, d'une valeur totale de 100,000 livres sterling. Le Rembrandt, seul, est estime six millions de francs.

On croit que le coup a été monté de toutes pièces par. une bande de ̃voleurs internationaux. C'est pourquoi Scotland Yard a donné tous -les ordres nécessaires pour que les ports et aérodromes britanniques soient étroitement surveillés.

Sir Edmund Davis a déclaré, après un rapide inventaire de ses collections

« Les malfaiteurs se sont aussi emparés d'une collection de pièces de monnaies qui m'avait été offerte récemment. Ils ont également examiné une idole trouvée, en Colombie au cours de travaux effectues pour la construction d'une voie ferrée.! Mais ils l'ont négligée, croyant probablement qu'elle était en laiton. Et cependant elle est en or pur. Sa valeur" est inestimable. »

LA FÊTE DES CHEVALIERS DE SAINT-MICHEL ET SAINT-GEORGES

Le Roi. George VI, grand-maître de l'Ordre, arrivant hier à la cathédrale de, Saint-Paul, à Londres, pour assister à la cérémonie célébrée- en l'honneur des chevaliers .de Saint-Michel et Saint-Georges. n« 4

M. DALADIER AFFIRME LE PLEIN ACCORD DU CABINET ET ANNONCE QUE LE PLAN

DE REDRESSEMENT

SERA MIS AU POINT DEMAIN Pour mettre un terme à la campagne de dénigrement menée contre son gouvernement depuis quelques jours, M. Daladier a pris la seule décision qui convenait il a- annoncé publiquement que « le plan de rénovation économique et de redressement financier serait définitivement arrêté demain en Conseil des ministres et que les premiers décrets-lois intéressant la fiscalité et le crédit aux entreprises privées seraient soumis à la signature du président de la Republique au cours de ce Conseil. Ainsi prend fin l'incertitude dans laquelle on se trouvait sur les projets du ministère, incertitude qui servait de base a la propagation systématique de fausses nouvelles que nous avons démenties en son temps et que M. Daladier a tenu à infirmer dans une déclaration à la presse.

Déclaration de M. Daladier M. Daladier a fait à la fin de la. matinée d'hier la déclaration suivante aux journalistes

J'ai maintenant terminé l'étude méthodique du plan de rénovation économique et de redressement financier qui doit assurer le salut de notre pays. Il sera mis définitivement au point par le Conseil des ministres qui; se réunit lundi. ̃̃&*̃ 1 ̃ Son idée essentielle est d'assijfer l'accroissement de la production et des échanges. Accroître le rythme et l'efficacité du labeur français, telle est la tâche qui. commande toutes les autres.

Je voudrais ajouter que, malgré les bruits intéressés et les fausses informations répandus à Paris et à l'étranger, le gouvernement est animé de la même volonté au service des mêmes idées. Aucun dissentiment ne s'est jamais élevé entre les ministres.

Le gouvernement est unanime sur la politique monétaire unanime à affirmer sa; fidélité à l'accord tripartite.

Est-ce trop demander que de nous laisser travailler dans le calme et le silence ? Le gouvernement a 'réuni les votes massifs du Parlement. il possède la confiance de la nation. Il a la volonté de la mériter par ses actes. II veut être le gouvernement du redressement total et définitif voulu par le pays. Il le réalisera par la collaboration confiante de toutes les énergies françaises. "̃̃̃ •'̃̃' Les grandes lignes du plan gouvernemental Comment assurer « l'accroissement de la production et des échanges qui est Uidée maîtresse du plan gouvernemental ? Sans trahit aucun secret, nous croyons que le projet comporte un aménagement plus souple de la loi de quarante heures, une politique de crédit à l'industrie privée, une fiscalité moins draconienne pour les .producteurs.

Dans le cadre général, on peut citer comme mesures probables un statut du travail rendant la grève politique illégale, l'amélioration de l'outillage, l'institution d'un système d'avances aux entreprises des industries-clés (métallurgie et bâtiment), la détaxation du surplus de la production normale, notamment le surplus exporté le rajustement des droits spéciliques,"des tarifs douaniers et la révision des contingentements. Enfin, au point de vue fiscal, on envisage « l'aménagement» de certains impôts existants et des techniciens préconisent la création d'une taxe sur les paiements, c'est-à-dire sur les dépenses.

On ..sera Jneaiôl iisé puisque. les.princip.ailX:4lft0i:e,ts-Jois financiers seront pris lundi en Conseil des ministres. La préparation des décrets-lois financiers En vue de la mise au point définitive de ces textes, M. Marchandeau a présidé, hier, rue de Rivoli, deux importantes conférences.

La première conférence réunissaient M. Raymond Patenôtre, ministre de l'économie nationale M. Fournier, gouverneur de la Banque de France M. Rueft", directeur du mouvement général des fonds au ministère des finances; M. Brunet, directeur de la comptabilité publique M. Bourgier, directeur du contrôle financier, et les, collaborateurs immédiats de ces hauts fonctionnaires. Elle avait pour objet l'étude détaillée du problème du crédit à l'industrie privée en vue de la reprise de l'activité économique. Edouard de Vorney.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2)

LE CONGRES

DES ALLEMANDS DES SUDETES

Prague, 23 avril. Le- congres des Allemands des Sudètes s'est ouvert aujourd'hui à Karlovy-Vary (Kalsbad). Cinq cents délégués, tous fonctionnaies supérieurs du parti, sont réunis dans le kursaal. A 14 heures, l'entrée de M. Henlein est saluée par des « Sieg^Heil ». Le chef du parti des Sudètes donne immédiatement la parole au député Frank.

M. Frank qui que le congrès se tient pour la première fois depuis le jour historique où l'Autriche a été rattachée au Reich allemand, -'demande au congrès d'envoyer un télégramme de félicitations au Fuhrcr-Chancelicr du Reich.

M. Kreissl a ensuit attaqué violemment l'administration tchécoslovaque et terminé en recommandant des élections municipales.

L'ALLEMAGNE

respectera l'indépendance du Luxembourg

Luxembourg, 23 avril, A la suite des inquiétudes qui se sont fait jour au Luxembourg aprçs l'Anschluss, le ministre plénipotentiaire allemand à Luxembourg, M. de Radowitz, a tenu un discours Il Esch dan? lequel il a notamment déclaré que le Luxembourg n'avait nullement à s'inquiéter pour son indépendance.

Dans un autre discours, tenu lors d'une exposition gastronomique à Luxembourg, M. de Radowitz a ajouté que l'Allemagne savait fort bien que le peuple du Luxembourg avait ses particularités nationales et il a affirmé qu'une déclaration officielle concernant l'indépendance du Luxembourg serait prochainemont publiée par le Reich.

M. Albert Sarraut

ï

prépare

le refoulement des étrangers indésirables

D'ores et déjà

vingt Russes blancs dont plusieurs généraux font l'objet d'un premier arrêté d'expulsion

M. Albert Sarraut poursuit activement, avec ses collabora- teurs (lu ministère de l'intérieur et les représentants de la Sûreté nationale et de la Préfecture de polie, l'étude des mesures destinées à renforcer la surveillance des étrangers sans nuire au tourisme.

Une conférence s'est tenue à cet effet, hier, place Beauvaù, une nouvelle réunion aura lieu aujourd'hui. M. Albert Sarraut. qui doit quitter Paris lundi soir | pour assister à la session du conseil général de l'Aude, se hâte de mettre au point le texte du décret-loi concernant le refoulement des indésirables et qui prévoit une peine de un an de prison sans sursis pour toute infraction à un arrêté d'expulsion.

Le ministre de l'intérieur pourra-t-il soumettre ce décretloi dès lundi au conseil des ministres ? C'est fort possible. Les premiers expulsés Les premiers décrets d'expulsion pris comprennent les noms de vingt Russes blancs, parmi lesquels neuf généraux et officiers "supérieurs de l'armée Wrangel, établis en France depuis la fin des hostilités. On y trouve, notamment, le général Tourkoul, le général P. N. Chatilov, le général Koussousky, le général Katchkine, le capitaine A. N. Pawlof, ancien officier de la marine du Tzar, le journaliste Boris Souvoriue. La mesure les concernant leur a été notifiée il y a quatre jours. Ils devront quitter notre territoire à des dates fixées entre le premier, et le cinq mai. Tous sont en possession du passeport Nansen, qui leur a été délivré par les autorités françaises en même temps que leur carte d'identité d'étranger.

Ojl ces exilés, qui n'ont plus, en fait, de nationalité, pourront-ils se fixer"?"*Lès autorités belges ont été pressenties pour leur accorder le droit de séjour, mais leur réponse n'est pas encore parvenue.

D'autre part, les Russes blancs dont nous donnons les noms sont pour la plupart des témoins dans l'affaire de la disparition du général de Miller.

Le général Chatilov occupait une situation importante à l'Union des anciens combattants russes, rue du Colisée, au moment de l'affaire. Jusqu'en 1934, il avait été chef de la première* section des A. C. russes en France, sous la direction du général Miller.

Des divergences de vues rayaient alors incité à se séparer du général Miller et il devint chauffeur de taxi. Interrogé, lors de la dispari- tion des généraux russes, le général Chatilov, déclara, notamment, qu'il t'était rendu en Espagne où son offre de former un corps de volontaires russes blancs avait été repoussée par le général Franco. (Suite page 3, col. 1 et 2)

S. O: S. INCENDIE 1

LA DEFENSE DE PARIS contre les bombes incendiaires Les sapeurs-pompiers mettent au point le réseau de liaisons radiophoniques qui seul leur permettrait de protéger la capitale

Par GEORGES RAVON

De tous les périls dont nous menacerait, en cas de guerre, l'attaque aérienne de l'ennemi, les plus graves, contrairement à la pensée générale, seraient, non pas celui des gaz, forcément limité, localisé, passager, mais celui de l'explosion et surtout celui de l'incendie. Et ne croyez pas que j'obéis à la déformation professionnelle.

C'est, en effet, une des personnalités lès plus actives du Service technique du régiment des sapeurs-pompiers de Paris qui nous guide parmi des hypothèses qu'il est, sans doute, peu réjouissant d'envisager, mais qu'il faut bien envisager néanmoins, comme l'ont fait, plus rapidement et plus attentivement que nous, tous les pays du monde.

Contre ces périls, reprend notre interlocuteur, une seule force organisée peut entreprendre une parade efficace les sa- peurs-pompiers. Or, jusqu'à cette année, elle aurait été pratiquement désarmée par la destruction de ses liaisons. Le plan d'équipement radiophonique que nous exécutons actuellement lui rendra toutes ses ressources. Fils coupés s

centraux bombardés

Avec le capitaine X. examinons la situation créée par un bombardement intensif de la capitale avec des projectiles incendiaires du type « élektron ». Des foyers nombreux, et peu importants à leur origine, ont été allumés, dans les divers quartiers et la banlieue. II importe, avant

M. HORE BELÏSHA A EU HIER A ROME `. une entrevue avec M. Mussolini 1

une~entrevue a~vec M. Mussolipi

A son arrivée sur l'aérodrome de Littorio, le ministre de la guerva britannique est reçu par le général Pariani, sous-secrétaire d'Etat ̃ italien à la guerre. (Lire nos informations en 3" page.)

Vers un accord général entre Londres et Dublin

Londres, 23 uvril. On s'attend à ce que l'accord anglo-irlandais, qui sera réglé lundi prochain, comporte plus qu'un accord commercial. l.

La presse britannique de ce matin estime qu'il sera facile maintenant de passer à l'étude des autres problèmes encore en suspens et qu'une série de pactes anglo-irlandais feront suite à celui qui va être signé lundi prochain, entre autres, un pacte concernant la défense.

LE COUREUR FRANÇAIS RENE DREYFUS.

qili s'est classé premier hier dans le Grand Prix international automobile d'Irlande (320 km.), disputé sur le circuit de Carrigrohano, près de Cork.

| tout, de les attaquer sans perdre une minute. Or les liaisons entre les avertisseurs et les casernes, les liaisons des casernes entre elles et les liaisons entre les casernes, ̃ et l'état-major, se font actuellement uniquement par téléphone. Un avertisseur ayant transmis un'appel est inutilisable jusqu'à ce qu'il ait été remis en circuit' par un spécialiste. Les avertisseurs d'une zone bombardée seraient donc très vite embouteillés.

Au surplus les appels, fréquents et nombreux, encombreraient le réseau, dont tous les fils seraient rapidement occupés. Enfin les escadrilles ennemies ne manqueraient pas de prendre pour objectifs les centraux téléphoniques; dont la moindre avarie suffirait à interrompre toutes les communications d'un secteur. Sans compter les canalisations coupées par quelques coups heureux.

Dès cet instant, les casernes de pompiers sont incapables de se prêter une assistance mutuelle et même d'être avisées en temps utile de l'existence des incendies. Cette possibilité tragique n'a pas échappé à l'attention de l'état-major.

Première tour

radiophonique

Depuis sept ans, nous dit le technicien, nous étudions le pro- blème de la liaison par T. S. F. Un poste d'émission a été installé à l'état-major, boulevard du Palais.

(Suite page 3, col. 1 et 2)

EN PAGE 5 .'̃=:

CHRONIQUE DES

SPECTACLES LE BOURGEOIS GENTILHOMME par PIERRE BRISSON

BILLET DU DIMANCHE

TflltOHS TERRIS L'article de M. Marcel Thiébaut sur « la C. G. T. éducatrice. "», .qui fait grand bruit, m'a rappelé le temps où ce fut, la mode « d'aller' au peuple N. Cette façon de parler, était empruntée du russe ainsi que maintenant, la Russie' 'était à l'ordre du jour,, mais -plutôt dans les salons.

Dans une comédie intitulée Le I Faubourg, qui fut représentée pour la première fois sur le théâtre du Vaudeville le 23 novembre 1899, et qui ne le fut pas longtemps– il suffira que je me défende d'en nommer l'auteur pour le faire deviner on trouve un prince, excusez du peu, appelons-le simplement Lucien Guitry, qui, pour aller au peuple, a loué à Ménilmontant un petit pavillon avec jardin. Il ne s'agit pas d'université populaire, et Guitry, dans la pièce, a seulement occasion de donner quelques conseils à une pauvre femme qui, par une rencontre singulière, endure les mêmes peines de cœur que lui. Ces correspondances, à des' étages différents de la société, sont, par parenthèse, d'une psychologie beau.coup plus vraie que ce qu'on' en.seigne aux élèves jeunes ou vieux dans les écoles de la C. G. T. J'avoue que je ne me rappelle pas, une défaillance de mémoire après tantôt quarante ans est par.donnable, comment Guitry s'habillait pour aller au peuple. Peut-être l'importance de cette question de tenue nous avait-elle échappé. Je mesure à présent notre inconséquence lorsque je lis dans l'article de M. Marcel Thiébaut que. notre; éminent confrère M. Daniel Halévy « .venait faire, son cours avec de gros souliers, comme si c'était là | une façon de se .rapprocher du peuple », et que « sa mise volontairement négligée paraissait ses auditeurs, écrit M. Pierre Hamp, une insulte ». Il faut donc croire que, vers la fin. du siècle dernier, on était beaucoup plus sévère sur ce chapitre dans les universités populaires qu'à présent dans le meilleur monde, où pour les .réceptions de l'après-midi le col mou est de rigueur. Quant aux souliers, jamais ils ne semblent assez gros, et les personnes qui ont encore quelque souci d'élégance trouvent moyen de faire voir en croisant leurs jambes qu'elles les portent ferrés au bout ainsi qu'à la partie extérieure du talon.

Je conçois que le peuple ignore ces raffinements, et qu'il soit d'ailleurs, même injustement, très ombrageux mais c'est une laide besogne que d'entretenir chez lui une méfiance, trop naturelle, si aisée pourtant à vaincre sans autre arme que l'humanité vraie. Et comment la distinguer, diront les politiques, de tous les faux semblants d'humanité ? Je n'en sais rien, mais je sais que le peuple ne s'y trompe guère. C'est bien pourquoi ceux qui le mènent ne redoutent rien tant que les braves gens qui « vont au peuple », et, pour le mettre en garde, ils lui enseignent que le malin se trahit toujours par quelque signe extérieur celui du temps des sor.cières avait le pied fourchu, le malin d'aujourd'hui, le malin bourgeois a. ses gros souliers.

Abel Hermant,

de l'Académie française.


flGAKO.

LES OBSEQUES DU COLONEL PICOT.

président des « Gueules cassées », ont été célébrées hier à Paris. Voici le cortège funèbre arrivant à l'église Saint'Augustin.

LES ECHOS I

Tapisseries princières

Les nurseries des jeunes en-fants de la duchesse de Kent viennent de recevoir deux magnifiques tapisseries exécutées, par deux artistes modernes, S. Sykes s et J. M. Poutremolli. Le première, destinée au petit prince Edouard, reproduit les chansons que tous les petits Anglais savent par coeur Mary, Mary, quite contrary, SeeSaw, Majorie Daw, etc. Celle de la princesse Alexandra a pour thème les fables de La Fontaine avec cette phrase du fabuliste « Tout parle en mon ouvrage et même les poissons ». Toutes deux constituent de ravissantes compositions qui sont sans doute les premières tapisseries exécutées pour de tout petit enfants.

Le désert repeuplé.

Il vient de se constituer une société qui s'intitule « Les Amis du Sahara », et qui groupera tous ceux qui entendent parfois l'appel du désert et qui vont faire du tourisme dans les sables. Car ceux-ci sont à la mode presque autant que les neiges. Sous M. Jules Grévy, le célèbre comique Baron mettait en joie le public des Variétés avec cette réplique qui fit le tour de Paris « J'arrive du désert. Il y avait un monde fou. »

Aujourd'hui, cela paraitrait tout naturel.

Les chèvres dans les arbres Un explorateur qui revient du Sud-marocain, le Dr David Z. Fairchild, rapjporte qu'il a pu observer, au cours de son voyage, que les chèvres grimpaient dans les arbres. Cela tient, dit-il, à ce que les forêts sont à ce point touffues qu'il est impossible de s'y frayer une voie. Pour chercher leur nourriture, les chèvres en sont réduites à prendre le chemin des écureuils et on peut les voir sautiller de branche en branche pour brouter les feuilles et les fruits.

Le besoin crée la fonction. C'est pourquoi les chèvres des Champs-Elysées, qui sont nour*LE MARIAGE

DE M. GUY LA CHAMBRE MINISTRE DE L'AIR Hier a été célébré dans l'intimité, en l'église de Saint-Servan sur Mer, le mariage de M. Guy La Chambre, ministre de l'Air, député d'HIe-etVilaine, avec Mlle Jeanne Odaglia. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par M. Coutel, vicaire-général du diocèse de Rennes.

Les témoins à la cérémonie religieuse étaient pour M. Guy La Chambre, le colonel de Choulot, commandeur de la Légion d'honneur, son oncle pour Mlle Jeanne Odaglia, M, Maurice Porte, officier de la Légion d'honneur.

A L'ACADEMIE

DES BEAUX-ARTS

L'Académie des Beaux-Arts a déelaré, hier, la vacance du siège occupé par Gabriel Pierné, puis a chargé M. Hourticq de la représenter le 13 mai a Toulouse, à la cérémonnie d'inauguration des Exposétions rétrospectives Jcan-Paul-Laurens, organisée à l'occasion du centenaire de la naissance du peintre. Sont admis, d'autre part, lt mon-. ter en loge pour le concours de Rome de sculpture MM, Leleu, Letour, Antonicci, Ganibier, Homs, Chariot, Siuati, Thézé, Roy, Senau.

««. -^»

A L'ACADEMIE

DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES

Le tsarisme

au moment de la Révolution M. de Guiehcn a fait, hier aprèsmidi, à l'Académie des sciences morales et politiques, une communication sur « le tsarisme au moment de la révolution ».

A l'aide d'une documentation em-

pruntée aux archives françaises et

surtout éiraugêres, j[, de Guichen a établi que, depuis. des siècles, la corruption et la désorganisation administratives sévissaient dans i'lîmpjre des Tsars la violence se manifestait en tout, niêtnc dans, les choses de la foi et de la conscience,

La .persécution religieuse sévissais sans arrêt à l'égard des nationalités allogènes. M. de Guicheii a cité à ce sujet le témoignage de JHeyscnburg, agent autrichien, puis de Gallet do Kulturc pendant la guerre de Crimée, qui déclare que le Tsar commençait à ne plus être maître de rien.

L'auteur de la communication a conclu en montrant que c'était un miracle que la Révolution n'ait pas éclaté à cette époque^

ries à la main ne sont pas près de grimper dans les marron-

niers.

Jo, 1

Le tour du monde

d'un disque de phonographe Parti le 5 avril de Chicago, un disque de phonographe vient de revenir dans cette ville après avoir fait le tour du monde en 15 jours, par avion naturellement, A Honolulu, à Hong-Kong, à Londres, à Rio-de-Janelro, à La Havane, à Miami et à Washington, des enregistrements ont été faits sur le disque, par différentes personnalités de l'aviation, C'est ainsi qu'à Londres le lieutenant-colonel Burcholl, gênerai manager des lmperial-Âinvays, fut prié d'enregistrer un exposé sur l'aviation commerciale anglaise. Ce disque sera radiodiffusé le 15 mai, jour où s'ouvrira la Semaine Nationale de la Poste aérienne qu'organise le gouvernement américain à l'occasion du 20° anniversaire de l'inauguration de la Poste aérienne des Etats-Unis. Le Masque de Fer.

LE CAKNET DU <c FIGARO » °

AUJOURD'HUI, Réceptions. 17 heures baronne

Henry ThliM'y,

–^17 heures Comtesso Itocopii.

iiminiMiHiMiinMiiiiiiiiniiiiliiiinuiiiii iiiiuiniiih

COURS

Du château de Windsor on annonce que l'état de santé de S. M. la Reine Elisabeth, qui souffre d'un léger refroidissement, s'est grandement amélioré et que la sou1 veraine pourra quitter ses appartements dans un jour ou deux, S. A. R. la Duchesse de Vendôme est de retour au château de Tourronde. sur le lac Léman. AMBASSADES

TT n 1.Jl

A l'occasion du passage à Bruxelles de M. Henri Hauser, professeur à la Sorbonne de M. i Hackin, conservateur du musée Guimet, et de Mme Hackin, S. Exe l'ambassadeur de France et Mme Paul Bargeton ont reçu 1t déjeuner diverses personnalités, parmi lesquelles

i Jjb ministre d'Etat et Mme Dovizc, S. Exe. le ministre des Puy»-Bns et la baronne van Hnrinxma thoe Slooten, le professeur et Mme Jean Bordct, le professeur et -Mme Léon Leclèrc, le professeur et Mme Jacques Errera, le professeur et Mme Heger, le professeur et Mme Henri Grégoire, le professeur et Mme Jacques Pirenne, M. Comnaz. BIENFAISANCE

> Une jolie et charitable fête se prépare. En y assistant, on fera une oeuvre excellente et les instants qu'on y passera seront des plus [ agréables. Il s'agit de sortir de la [ misère des petits enfants d'une paut vre banlieue parisienne.

Venez donc très nombreux le mardi 3 mai, de seize à dix-neuf heures, 144, Champs-Elysées, où un excellent goûter sera servi en écoutant les musiciens, chanteurs et danseurs arrivés tout spécialement de la vieille Autriche, ainsi que Scherry Kobler dans son répertoire, et Rita Georg, qui prêtera son graejeux concours,

Goûter complet 15 francs.

Le, comité est ainsi composé LL, AA. RR, !e Prince et In Princesse René! de Bourbon-l'arme, lady Pliipps, comtesse Ch. de Chambrun, Mme Charles-Roux, Mme M. Allez, duchesse d'Audiil'ret-Pasquier, Mme d'Auyigny, Mme Besson, comtesse de Beylié, Mme M. Darev, Mme Follot, Mme Fougerolle, Mme' A, Fould, comtesse de Francpjeville, Mme B. Hachette, Mme Hagege, baronne. J. d'Huart, comtesse de Jonquières, Mme E. Michel, marquise des Maiistiersrltérinvllle, comtesse G. de Moustier, baronne H. de Nayacelle, comtesse Pustré, Mme C, de Rihes, Mme Sichel-Diilong, Mlle du Tillet, S. A. le prince A. Murat, marquis d'Aragon, M- A, de Fpuquièyes, marquis de GsUiffet.

Pour avoir une table réservée, prière de s'adresser à la baronne Jean d'Huart, 13J, Champs-Elysées. CERCLES

La réunion mensuelle de t 1'Union féminine des Carrières libét; raies et commerciales aura lieu le vendredi 29 avril, à vingt heures t trente, 70, avenue des Champs*Ely11 sées, sous la présidence de Mme a Laure Albin-Guillot.

» Mme Foinant, maître de forges, s conseiller du commerce extérieur, fera une conférence sur le sujet « Le travail de la femme est-il un fléau des temps modernes ? »

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I- E~ aais cortaernant tn~ rtaiaaan.

a 1 ES avis concernant les naissait-

c a, ces, jianQrtiwt~s, marip8éc (gnec

e ces, fiançailles, mariage* (avec

s çu tans photographie), demis, etc, sont reçw i v

e a) 14, Rond-Point des Champ»' Elysces (Elys. 98-31 à 98-38). h) A l'Office spécial de publis cité, 29, boulevard des Italiens. Téléphone Richelieu 69-31.

Mlle Cécile de La Barre de Nanteuil dont le mariage avec M. Giovanni Devoto vient d'être célébré en l'église de Lhomaize (Vienne). (Pilot. G.-i. Manuel.)

NAISSANCES ̃

M. B. de Longueil et madame, née Delapalme, sont heureux d'annoncer ta naissance de leur fille Isabelle.

M, François Breguet et madame, née Flandin, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Pierre-Etienne. Paris, 15 avril 1938.

On annonce la naissance De Marie-Aline van Dcsmet.

FI ANÇÂlIjLES

̃ M. C. Billeeocq, consul gênéral de France à Londres, et Mme C. Billecocq ont le plaisir de faire part des fiançailles de leur fille Paule avec M. G. Ostroga, attaché la légation de France à Lisbonne. Nous apprenons les fiançailles de Mme Yvonne Garnon, née Billot, avec le captain C. E. A. L. Rumbold.

MARIAGES

-Mardi 19 avril, en la basilique de Notre-Dame des Victoires, M. l'abbé Henocque a béni le mariage de M, Raymond Hébert avec sa cousine, Mme Marcelle de Bonnefous de Carninel. S. A, I. le Prince Napoléon était représenté par le commandant Brégeaux.

En présence d'une assistance aussi brillante que choisie était célébré hier, en l'église de Choisyau-Bac (Oise), !e mariage de Mlle de L'Aigle, fille du marquis de L'Aigle, député de l'Oise, décédé. et de la marquise, née Colbert, avec le comte de Montmort, fils du marquis de Montmort et de la mar quise, née Brinay, décédée. La bénédiction nuptiale fut donnée aux jeunes époux par l'abbé Robin, curé de la paroisse, et la messe dite par l'abbé Preuvost, aumônier de l'hôpital de Compiègne. Les témoins de la mariée étaient: le comte Michel de Grammont, son beau-frère, et le duc de Bisaccia, son oncle; ceux du marié la comtesse M. de Polignac, sa tante, et M. P. Beaurepaire, son beau-frère. Plusieurs jeunes enfants formaient le service d'honneur Mllo Irène de Montsaulnin et M. LouisJean Lepic, Mlle Anne-Béatrix de Montmort et M. Jean-Claude Beaurepaire, Mlle Marie-Claire Beaurepaire et M Charles de Grammont. Mlle Béatrix de Grammont et M. Gilles de Mailly-Nesle. Les petites filles étaient habillées de crêpe mat blanc avec ceinture de velours bleu et rose et étaient coiffées de fleurs. Les petits garçons portaient le costume « Roi de Rome ».

JIWEC CUAIll/ilPlME A TRAVERS LE MONDE

Chaliapine-Don Quichotte dans la vie (Suite). JE pensai en un éclair que même s'il tirait avant que je t l'eusse frappé, j'aurais tout de même le temps d'abattre < mon arme sur sa tête. Mais avant que j'eusse pu faire le t moindre mouvement, l'individu, soudain calmé, me tendit son bijou en me disant

Tenez, le voilà Je glissai le revolver dans ma poche, lançai une injure à l'homme et courus dans le corridor où la jeune femme s'était écroulée sur le tapis. Mon père se tenait derrière moi il s'était blessé à la main dans sa chute il criait après l'homme, hagard, d'une voix qui aurait pu faire écrouler les montagnes. Je pris dans mes bras la charmante victime et je la portai dans ma chambre. Après l'avoir aspergée d'eau fraîche (sur son épaule magnifique, qui saignait, s'étaient imprimés les deux rangs d'une mâchoires) et je téléphonai au concierge de l'hôtel. Un instant plus tard, je

voyais apparaître cnez moi mon père, majestueux, toujours en longue chemise de nuit, suivi de tous les membres du personnel qui avaient endossé en hâte leur livrée. Un médecin lit les pansements. « L'agresseur (c'était un Italien) entra dans la chambre, l'air très déprimé. Il parla longuement et avec beaucoup de douceur à sa compagne, convint que luimême était une brute répugnante, elle un ange de douceur et la supplia de se retirer avec lui, Assis autour du lit, à deux heures du matin, tout le monde écoutait, ému jusqu'aux larmes, la grande scène de réconciliation. On nous expliqua plus tard que l'Italien, morphinomane inguérissable, avait parfois, après avoir absorbé des doses trop fortes, de tels accès de fureur. Je remarquai

u ailleurs que, Lciimis que uua

événements tragi-comiques se déroulaient, personne n'était sorti de son lit, sauf mon pere et moi, bien que les échos du tapage infernal eussent pu,percer les plus épaisses murailles. Tout au contraire, quand le calme revint et qu'on put être certain que tout était bien fini, les « clients » sautèrent de leurs draps pour accourir aux nouvelles, examiner la porte en morceaux et demander des renseignements détaillés.

Un gros bonhomme ventru, vêtu d'un magnifique pyjama a rayures et portant des lunettes d'écaillé, s'exclama devant mon père avec un fort accent israélite

Monsieur Chaliapine, je suis fabricant de conserves, enchanté, On m'a souvent parle de votre voix de ténor que, très pris par les affaires, je n ai pas pu entendre jusqu'à présent. Mais après l'action héroïque que vous venez d'accomplir, j'irai à votre prochain concert

Chaliapine héros d'une rixe nocturne Chaliapine sauveur d'une innocente et faible femme On peut s'imaginer l'effet produit par cette nouvelle répandue comme une traînée de poudre. Le lendemain (c'était un dimanche), nous étions assis au lunch sous.le feu de mille beaux regards. On nous fêtait

A la sortie de l'église, le cortège était ainsi forme:

Comtesse do Montmort et comte de Montmort; le service d'honneur; marquise de L'Aigle et marquis de Montmort, comtesse M. de Polignac et comte Michel de Grammont, Mme betuivepuiro et duc de Bisaecui, comtesse de Butleroy et AI. Beaurepaire, comtesse Michel de Grammont et comte Joseph d'Ayguesvives, Mlle de Montmort et comte de Bourbon-Busset, duchesse de Bisaccia et comte H. de Montmort, vicomtesse Jeun d'Ayguesvives et duc de Gramout, comtesse de Bourbon-» Busset et vicomte Jeun d'Ayguesvives, comtesse Greffulhe et eupiluine Serlex, marquise d'Arniuillé et comte de Muilly-Nesle, duchesse de Grmnont et M. Odet de Montniagner, comtesse H. de Mantmort et prince d'Aronberg, Mlle dq Coibert et comte Jacques de BourLon-Biisset,

»– Lundi, en la basilique métropolitaine de Cambrai, a été célébré le mariage de Mlle Marie-Antoinette Duquesne, fille de M. Benoit Duquesrie, Légion d'honneur, croix de guerre, mort pour la France, et de madame, née Andrieu, avec M. Edouard Vandamme, fils de M. Gaston Vandamme, médaille militaire, croix de guerre, médaille des évadés, et de madame, née Lefèvre. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Pierre Fleuray, de l'ordre des Dominicains, ami du marié, qui prononça une délicate allocution.

Les témoins de la mariée étaient M" Paul Broy, notaire à Cambrai, et M. François Beneire, ingénieur E'.C.P,, son beau-frère ceux du marié M. Maurice de Saintefare et le docteur Pierre Aekein. En l'église de Stenay (Meuse) a été célébré le mariage de Mlle Odile du Verdier de Vauprivas avec M. Daniel Le Roy, ingénieur des Arts et Manufactures.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Rittet, directeur de la Maison Saint-FrançoiSrXavier, à Colmar, ami du marié.

Les témoins de la mariée étaient le comte Ph, du Verdier de Vauprivas, son frère, et M. Yves Bazin de Jessey, son beau-frère ceux du marié M. Louis Gossin et M. H. de Bauglandre, son cousin. Ces jours-ci, à Toulouse, en l'église de la métropole SaintEtienne, a été béni le mariage de Mlle Jacqueline Crolard, fille du commandant Crolard et de maLE ROI DE SUEDE.

i a joué hier après-inidi sur les courts du Racing Club de France au Bois de Boulogne. Le voici, reçu à son arrivée par J. Borotra.

''̃•̃•- ̃̃'̃•̃•' Moscou sous la neige.

Mlle de l'Aigle dont le mariage avec le comte de Montmort vient <ptre béni en l'église de Choisyau-Bac.

(Studio Martin-Lorelle.)

dame, née Beaudonnet, avec le lieutenant Henri Matha, officier d'ordonnance du général Ménard, commandant la 17" division, fils du général Paul Matha et de madame, née Barrau.

Les témoins étaient, pour je marié le général Ménard et M. Louis Barrau pour la mariée le colonel Philippat et le docteur Jaçques Beaudonnet.

Le mariage de Mlle Jacqueline Le Moro d'Apreval, fille de M. Le Moro et de Mme Revillon d'Apreval, avec M. Georges Pugens, fils colonel Pugèhs et de madame, née Agliès, vient d'être béni en la chapelle du château de la Filaire (Haute-Garonne).

Les témoins étaient, pour la mariée Mlle Brigitte Le Moro d'Apreval et le lieutenant de vaisseau de Marcillac pour le marié Mlle Pugens et le capitaine de Banières. Mercredi, en la cathédrale de Nantes, a été célébré le mariage de Mlle Jeanne Roger, fille de M. et Mme Emile Roger, avec M. Antoine Le Moual, notaire, fils de M. et Mme Joseph Le Moual.

La bénédiction nuptiale fut donnée aux jeunes époux par l'abbé Delafoy, directeur des oeuvres de jeunes filles, qui prononça une allocution des plus touchantes.

Les témoins étaient pour la mariée, M, Maurice Roger, son frère; pour le marié, le docteur Jean Le Moual, son frère.

INFORMATIONS

De Monte-Carlo

Parmi les invités reçus par le prince et la princesse Jean-Louis de Faucigny Lucinge au souper donné en l'honneur de la troupe et des collaborateurs des Ballets russes, le samedi 16 avril, nous avons reconnu

S. A. I. le Grand-Duc Pimilri .do Rtissie, duchesse d'Ayen, comte et comtesse Etienne de Bcaumont, lord Berners, l'Hon. Heginald et Mis Fellowes, comte et comtesse de Castéja, comte et comtesse d'Oncleu. de Chaftardon, Hon. David Herbert, prince et princesse Uietrichstein, Mrs James Field, M. et Mrs Cerpenter, Hon. Evlyn Fitzgerald, princesse Ot'oboni, marquis et marquise di Spinola, comte Jeun Pastré. M, Davidoff, M. Schlumherger, major et Sirs Frank Goldsmith, M. G. Stagnj, général et Mme P. Polovtsoff marquis Théodoli, miss Percy-Chapman, comte Lepri, comte Sala, M. Hurok, Mme Misia Sert, baron Oddo, marquis Cap-

pelli, Mme A. Panilova, Mlle Chanel,

pell!. Mme Ditiin, Dlln!lova..IInle lord et

M. René Blum, Mme Wilson, lord et

lady Pembroke, M. C. Berard, M. Boris ICokno, M. G. Aurio, SI. et Mme Salva^tore Dali, etc.

DEUILS

Une messe à la mémoire de l'amiral Senea et des autres victi- mes du « Léon-Garabetta » sera célébrée mercredi prochain 27 avril, à dix heures, à la chapelle de la

Par son fils Féodor CHALIAPINE

pour de bon. Nous recevions des billets doux, des cadeaux, on sollicitait de nous maintes faveurs. Mais que nous importait cette forme jusqu'alors inconnue de la célébrité ? Nous étions tristes. Car « notre protégée », cette charmante personne, quitta bientôt l'hôtel (en compagnie de sa brute de mari, bien entendu) et cette aventure, qui aurait pu avoir les suites les plus agréables, se termina fort prosaïquement,

AU MILIEU DE L'INCONNUEn plein bolchevisme.

Je connais peu d'êtres qui soient plus éloignés de la politique et de ses conséquences que les bons artistes. Et quand l'histoire se met à jouer de la politique, les artistes se trouvent plus isolés encore.

J'eus l'occasion de vérifier le bien^fondé de cette assertion ayant vécu les premiers

tpmns rlu hnlehevisme avec

et très peu de piétons, On rencontre dans les rues des cadavres de chevaux, rongés par des chiens affamés devenus aussi féroces que des loups. Des malheureux mourant de faim viennent chas- ser les chiens pour couper un morceau de la charogne gelée. D'autres démolissent à coups de hache tout ce qu'ils trouvent bâti en bois palissades, kiosques, maisons même, et emportent le bois chez eux pour réchauffer un peu leur demeure. Celui qui ne travaille pas ne mange pas. Le gouvernement distribue les vivres dans des magasins d'Etat tous les autres ont disparu. J'ai remarqué une chose assez curieuse dans ces temps troublés, c'est que plus le peuple souffrait, plus il était affamé de distractions pour oublier ses peines. Mon père travaillait sans arrêt, comme tous les artistes, et je dois dire qu'il était un des plus heureux. Ses cachets étaient toujours les plus élevés, et il les recevait en nature par exemple, un don fameux de cent kilos de farine pour un concert.

Féodor Chaliapine. ̃ (4 SUIVRE.) (Copyright by Opera Mundi.)

v

Marine, au Sacré-Cœur de Mont. martre.

Nous apprenons la mort de Mme Gabriel Debacq, née Jeanne Quillet, décédée le 22 avril 19^ munie des* sacrements de' l'Eglise; dans sa quatre-vingt-onzième année, en sa propriété du Colombier. Les obsèques auront lieu demain lundi 25 avril, à onze heures précises, en l'église de Saran (Loiret) où l'on se réunira, Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni fleurs ni couronnes.

Hier eurent lieu, en la chapelle du cimetière Montparnasse, dans la plus stricte intimité, les ob» sèques de M. Philippe Mignot, décédé subitement à l'âge de treize ans, au camp de scouts de France de SaintrTropez.

On nous annonce la mort de M. Raymond Le Roy Liberge, décédé le 22 avril dans sa cinquantehuitième année. Les obsèques auront lieu mardi 26 avril, à dix heures précises, en l'église Saint-Pierre de Neuilly-sur-Seine (90, avenue du Roule) où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. De la part de Mme Raymond Le Roy Liberge et ses enfants et des familles Collignon et Conty. Nous apprenons la mort de Mme Georges Repussard, née Mar. celle Baillière, dont les obsèques seront célébrées à Angers.

L'inhumation aura lieu à Paris au cimetière Montmartre le mardi 26 avril, à quinze heures.

Une messe anniversaire sera célébrée le mardi 26 avril, à dix heures, en l'église Saint.Pierre du Gros.Caillou, pour le repos de l'âme de la comtesse de Moré-Pontgibaud, née Dauger.

Nous apprenons la mort de Mme Gustave Graux, veuve de M. Gustave Graux, ancien conseiller municipal de Paris, ancien préfet. Elle était la mère de M. François Graux, préfet des Bouches-duRhône.

M. Marie-Pol-Alexandre de Laage de Meux vient de mourir à Libourne (Gironde),

Une messe anniversaire sera dite à la mémoire de M. Eugène Simoneau, préfet honoraire, mardi 26 avril, à neuf heures trente, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes (chapelle du Saint*Sacrement), Le docteur Don Lorenzo Baro, médecin de S. M. le Roi Alphonse XIII, vient de mourir à SaintJean-de-Luz. Ses obsèques seront célébrées lundi matin. Le docteur Don Loronzo Baro était un grand ami de la France. Il permit, pendant la guerre, par l'intermédiaire du Roi d'Espagne, de rassurer de nombreuses familles de combattants sur le sort des leurs.

Le docteur Don Lorenzo Baro, issu de mère française, était chevalier de la Légion d'honneur. i™ On annonce la mort

De Mme Robert Lang, née Marthe Martin-Lcvy, à Paris de M. Louis Goussot; de M. Edmond Barthold, au Havre.

VjUflswry.

Nous accordons à tous nos abonnés une réduction de 35 p. 100 sur le tarit normal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAÏLLJS» MARIAGES, etc.

PETIT CARNET

Profession de foi

Foi de gourmet, c'est verre en main, Cherry-Rocher, que je m'engage A t'aimer toujours davantage, Plus qu'hier et' moins que demain! Smart.

temps au noienevisme uvuç mon père à Moscou. Je l'ai souvent observé, tant son calme au milieu de tous ces événements incroyables m'n frappé. J'ai cru alors que ce calme était factice. Plus tard, je me suis persuadé que, chez lui, il avait été naturel. Ce fut une sorte d'isolement spirituel, seul moyen qui lui permit de garder son équilibre et sa force créatrice. Cent kilos de farine. Et ce ne fut pas tâche

facile. Pouvez-vous seulement vous imaginer cette année de grâce 1919 à Moscou? '1

La Révolution est en

plein épanouissement. Seules commodités qui fonctionnent encore l'électricité et le té- léphone, Les rues de la ville sont couvertes d'une neige, qui n'a pas été enlevée depuis le flAh,ifl'Mimn Pgc r\t\ tflYÎs

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M. BERNARD SHAW.

prononçant son discours hier à South Kensington à l'occasion du trois cent soixante-quatorzième anniversaire de la naissance de Shakespeare.

0 ajLU~ lit

L.,W.IQLJF~ t~E L.A SiANTÉ

LE POUR DE L.A SANTÉ ̃' SOMMEIL ET SILENCE

On a bien l'impression, à entendre les propos échangés ici et là, que « ronfler est un attribut du sexe masculin on ne saurait prétendre, en effet, un seul instant, qu'il puisse s'agir d'un privilège. « IL ronfle I c'est une horreur. IL ronfle à en couvrir le bruit d'un train. IL ronfle à en casser les vitres. Quand IL ronfle, la maison tremble. »

Je me suis laissé dire que certains ménages n'avaient pu prolonger leur existence que parce que, la nuit venue, ils se séparaient.

Il parait que le mécanisme du 1.110flemelit serait simple. Voici comment il se produirait. Bouche fermée, lèvres jointes, les deux mâchoires collées l'une à l'autre ne laissent pas l'air pénétrer. A cette entrée d'air s'oppose aussi la langue, laquelle se fixe, de la sorte, contre l'avant de la voûte dit pa* lais, en arrière des dents incisives. Le sommeil, vous le savez, ne va pas sans un relâchement complet de tous nos organes de volonté, si même il n'est pas que cela. En dormant, les muscles se détendent, la langue, collée ait palais pendant l'état de veille, a tendance à tomber dans le fond de la bouche. De ce fait, elle s'incurve. Cette sorte de cuvette, dont les bords se relèvent, les voit vibrer sous l'impulsion de l'air inspiré. Et voilà la caisse sonore mise en mouvement, ses gargouillis, ses creux, ses croassemenis; ses furies réglées patlarespiration seule.

Que faire pour arrêter cette soufflerie ? t Car, vous avez remarqué que ce qu'il y a de désolant dans le ronflement, c'est sa régularité, son mouvement d'horlogerie, De temps (t autre se produit un éclat, un cri rauque, un bruit de gargouille qui crène. Et puis, plus rien. Serait-il mort ? Se serait-il étouffé ?. L'anxiété dure juste le temps que la machine se rentonte la voila repartie le ronfleur sem-

LES OBSEQUES

DU COLONEL PICOT ont été célébrées hier en l'église St-Augustin Hier matin ont été célébrées les obsèques solennelles du colonel Yves Picot, ancien sous-secrétaire d'Etat, président de l'Association des blessés de la face.

A 9 heures 30 a eu lieu, au siège de l'Association, rue d'Aguesseau, la levée du corps.

Plusieurs dizaines de porteurs de couronnes et deux chars précédaient la prolonge d'artillerie où avait été placé le cercueil recouvert d'un

drapeau tricolore.

Cent porteurs do fanions d'anciens combattants, les délégués de trente-deux associations françaises et internationales de blessés et cent orphelins des « Gueules cassées » suivaient.

A l'arrivée du cortège, à dix heures, a l'église Saint-Augustin, le cercueil fut placé dans le cliœur et la messe commença, célébrée par M. l'abbé Canonne, aumônier des « Gueules cassées», du diocèse de Cambrai, Mgr Crépin, délégué spécialement par le cardinal Verdier, absent de Paris, donna l'absoute. A l'issue de la cérémonie religieuse, le cercueil, sur lequel les anciens combattants avaient eu la pieuse pensée de déposer le casque de guerre du colonel Picot et une palnif de bronze, fut placé devant la grille de l'église.

Derrière le cercueil on reconnaissait les deux fils du défunt. De part et d'autre du porche, les autres membres de la famille, le comité directeur de l'Association des Gueules casséps, le représentant du Président de la République, le ministre des pensions, M. Champetier de Ribes; plusieurs généraux, divers attachés militaires étrangers et le docteur Edward Ortion, délégué des anciens combattants américains. Le maréchal Pétain prit ensuite la parole ¡

A l'Association les « Faces ravagées », a déclaré notamment le maréchal, le colonel Picot a donné non seulement la puissance matérielle mais aussi une âme, comme il lui a donné le nom direct et f ier qu'il appelait « un grand signe d'amitié », les « Gueules cassées ».

La crânerie avec laquelle il supportait la souffrance morale et physique, il sut l'inspirer à tous ses compagnons. Combien doit-on le louer pour la leçon de discrétion qu'il donnait en n'évoquant jamais inutilement ses blessures. Cette legon s'adresse à ceux qui croient pouvoir exploiter à des fins, faussement humanitaires le spectacle malsain des horreurs de la guerre. Certes, la guerre est un redoutable fléau qu'il faut s'efforcer d'épargner à soit pays. C'est bien de le dire aux jeunes, mais il faut leur affirmer en même temps que le seul moyen digue d'eux et de nous pollr l'écarter, c'est d'être fort et de ne craindre ni le danger ni la souft. fronce.

A l'issue de la cérémonie, le cercueil, placé dans un fourgon automobile, partit pour Moussy-le-Vieux où l'inhmnation aura lieu.

ble voir l'éternité devant M.' Ces pauses correspondent à -un mouvement inconscient de déglutition, grâce à qlloi la lanflue se soulevant se colle au palais, Ht' las I elle retombe et tombent avec elle vos espoirs.

Somme toute, pour supprimer le ronflement, il faudrait avoir la i>olonté de fixer sa langue en haut, fortement, Lorsqu'on est éveillé, la chose est facile. Mais quand on dort. C'est pourquoi, en vue de supprimer le ronflement, il faudrait, parait-il, passer un bandage sous la mâchoire inférieure et le serrer sur le haut de la tête. Les deux maxillaires, ainsi rapprochés, fixeraient dès lors la langue dans sa position normale et empêche,"raient son incurvation, due à la dé. tente musculaire comme ù l'aboli.tion de la volonté,

Malgré ce qu'a de macabre cette mentonnière, qu'aucun mal de dent n'explique, je crois qu'il y a un essai a faire. Et je ne doute pas un instant que quelques-unes d'entre vous s'ingénient à confectionner à leur ronfleur, gentiment, avec goût, assorti à leur teint comme à la couleur des tentures de la chambre, un joli fermoir de bouche.

Si le résultat ne s'avère pas im"médiat. Que voulez-vous ? Faite* un vœu. Et si mentonnière et vœa n'y font rien, priez votre mari d'al* 1er voir un spécialiste. Il faut regarder l'arrière-nez, l'arrière-gorge. A-t-on bien examiné les cornets ? '1 L'un d'eux n'a-t-il pas une dcuiff» Hon ? Existc-t-il ailleurs quelque conformation défectueuse ? 7

Ne désespérez pas. Et si rien de tout cela ne réussit, alors, il n'y aura plus rien à espérer que do la vieillesse. Le souffle devient alors moins profond, moins rude. Ronfler sera peut-être un agrément. Peut-être vous direz-vous une nuit, dans la maison devenue silencieuse « Où. est le temps OÙ il ron» fMt » Vidi.

h\ JOURNEE SERVIOE8 RELIGIEUX D'AUJOURP'HUI CULTE OATHOUQUE

Dernières messes

A midi. A Saint-Antoine, S.iint- \ugustm, Saint-Char]es de Monceau, Salnte-ClotUde, Eglise espagnole, SutiU' Etienne du Mont, Suint-Eugene, Saint' Eustache, Saint François de Sales,

Salnt-Françols-Xavicr, Saint Germain

des Prés, Salnt-Honoré d'Eylau, Immaculée Conception, Saint-Jean l'Evangéliste, Salnt-Joan-Baptlsto de la Salle, Saint-Marcel, Salnt-Modnrd, Saint-Nicolas des Champs, Notre-Dame d'Auteuil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame do Passy, Saint-Pierre de Challlot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Salnt-Séverin, salntSulpice, Trinité, Notre-Dame de Lourdes, Salnt-Phlllppe du Roule.

A 12 h. 1B. Salnt-Denys du Saint-* Sacrement, Saint-Lambert de Vauglrard, Saint-Laurent, Salnte-'Marle des Batignolles, Saint- Martin des' Champs, Notre-Dame des Victoires, Saint-PaulSalnt-Louls, Saint-Jacques du Haut» Pas, Salnt-Ambrolse,

A 13 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre, de Montrougre, Saint-Roch.

CULTE GREC ORTHODOXE Liturgie

A 10 h. 15 03, rue de Crimée. · A 10 h. 45 12, rue Dam.

A 10 h. 30 7. rue Georires-Bizet. CULTE PROTESTANT,

Eglises réformées

Etoile, 54, avenue de la Grande» Armée (17"), 10 h. 15, 17 heures. Oratoire, 147, r. gaint'Hongré (1«), 10 h. 15.

Passy, 19, rue Cortambert (16»), 10 heures,

Saint-Esprit, 5, rue Roquéplne <8»), 10 h. 15.

Pentomont, 109, r. de QreueUfl (7«)» 10 h. 30,

Foyer de l'Ame, 7 bls. rue 4U Pa»-i teur- Wagner, 10 h. 15,

Eglises évangéliquea b»pti«tes 10 11, 30 48, rue de Lille W 123, avenue du Maine,

CULTE ISRAELITE

Union libérale, Synagogue, 24, rue Copernic. 10 U. 30 Service spécial du dimanche.

La Flamme du Souvenir 1

A 18 h. 30, à l'Arc do Triomphe ç Fédération des Chevaliers de France (Scouts français, jeunes). U. N. C, sections de chars et de Bellay et de Lisieux. A. C. du 87. R. I. et du 10. R. I. T. A. ç, du dragons. Expositions

A Chantilly Musée Condé 6 (L'après-midi).

A la Bibliothèque Nationale s Exposition Gambetta (Clôture ce soir, à 17 heures).

Quai d'Orsay, entre le pont des Invalides et le pont de l'Aima Salon Nautique international.

40, rue dit scîiim Exposition des Imagiers,

3, avenue de la Porterfl'Autçull Exposition des Azalées,

Au Musée de l'Armée, salle d'Honneur Exposition de |a société des collectionneurs de figurines historiques. Au Musée du Louvre La peinture anglaise (Dlx-hnltlème -dU-n«uvièmn siècle). A 21 heures: Salles du Louvre éclairées.

A j'orangerie de» ,7«Uefie»' 1 Trpsors de Reims,

Les courses x

Au Bois de Boulogne.


CHOSES VUES EN ESPAGNE

En parcourant les rues de Valence

et de Barcelone

Nous avons la lettre suivante d'un Français qui vient dt passer plusieurs jours à Barcelone et à Valence. Elle donne des impressions directes dont la sincérité n'est pas moins frap-

pante que la précision.

Ce qui reste de Français en Espagne attend le moment de la débâcle générale qui sera sû- rement une belle papaye et qui viendra quand Franco sera aux' portes de Barcelone ou de Valence.

Du côté range, Je caractère de la guerre a (,,t3inplèteiiieiit chàiigé il u'c/it plus question de gagner il sWit seulement de défendre le sol de la patrie contre « l'envahisseur étranger ». Les journaux disent « Mourir cspagnol plutôt que vivre sous la domiu/ulion étrangère. » ils ne parlent pas des Russes.

Quant à vivre espagnol après avoir assuré Je triomphe du Freiite 'popular, personne n'en parle. >.̃ '.< Dans les journaux, photographies de femmes parlant en. public os titres « Les femmes contré la guerre ». Tout cela ne gonfle pas beaucoup l'enthousiasme. Les rues grouillent d'hommes jeunes en uniformes les plus divers, dont l'activité apparente est de faire la chasse aux filles, bien bourgeoisement. Tout ce monde passe sans sembler, les voir devant les affiches iiwmenses qui réclament, sifr plusieurs étages d'immeubles « Tout de suite 100,000 hommes», et rejette à terre, après un coup d'œil, les tracts qu'on distribue à profusion dans les rues « Toute la jeunesse sur le pied de guerre Tous à la ligne de feu, dans les divisions de volontaires de la jeunesse syndiceliste » ctc.

Evidemment, on fume" des feuilles- de laitue trempée en guise de tabac, mais on préfère encore cela au départ pour la première ligne.

Les gosses de quatorze ans ont été mobilisés il y a quelques jours (entre autres le fils s de la

SUITES DE LA PREMIERE PAGE LA MISE AU POINT DU PLAN

DE REDRESSEMENT

La seconde réunion, à laquelle assistaient les directeurs généraux des régies financières a été entièrement consacrée à la rédaction des textes des décrets fiscaux.

Demain, deux Conseils du gouvernement

Ces décrets financiers seront, comme nous J'avons annonce, soumis d'abord à l'approbation d'un Conseil de cabinet. Celui-et aura lieu demain matin. Les membres du gouvernement s'étant mis d'accord, ce qui ne soulèvera d'ailleurs aucune difficulté,

un Conseil des ministres se tiendra, à 15 heures, à l'Elysée, sons

la présidence de M. Albert lelkun. Le chef de l'Etat signera les prejitiers décrets-lois tant attendus. Mais ils ne produiront leur plein effet que dans un climat de paix et de détente européenne. Ce climat s'obtiendra plus aisément par le renforcement de l'entente diplomatique franco-britannique. Aussi le Conseil des ministres, dans sa première partie, s'occupcra-t-il de la préparation du voyage de MM, Daladier et Bonnet à Londres. Mais ces conversations ne font-elles pas partie également de ce ? redressement total définitivement voulu par le pays »?

\( 1

LÀ DEFENSE DE PARIS

Travaillant sur 96 mètres de longueur d'ondes, il était entendu jusqu'à Constantza. mais certaines casernes parisiennes ne parvenaient pas à l'entendre. Il faut compter, en effet, avec les « écrans que forment, parfois, 1 des obstacles aussi minimes qu'un viaduc de métro aérien, par exemple.

> Les douze casernes principales, elles, n'étalent équipées que de postes récent eurstF La liaison était donc toute théorique et à sens unique.

» Au reste, le matériel démodé j dont nous disposions est, à présent, hors d'usage.

» H' nous aura permis, néan- moins, de résoudre presque entièremerit la question des « écrans ». ̃ ̃ Nous apprenons alors que, le mois prochain, entrera en service, à Ja nouvelle caserne Champerret, la première tour radjopho- nique des sapeurs-pompiers, haute de 45 mètres et servant, d'ailleurs, également, de tour d'exercice et de tour-séchoir pour les tuyaux. Elle permettra aux ondes de sauter les divers obstacles, déjà neutralisées, en partie, par la modernisatiton du matériel.

Le poste de l'état-major correspondra, dans la suite, avec les postes d'émission et de réception j dont seront munies toutes les casemés. Ces derniers postes, ondes courtes et moyennes, seront semi-mobiles. Ils pourront être rapidement transportés en camionnette et mis en batterie n'importe où, branchés sur les grandes échelles, servant d'antennes.

Les crédits nécessaires sont alloués, Ils devront sans doute être augmentés, mais dépasseront peu les prévisions. Néanmoins, ce n'est qu'en 1939 que ce réseau sadiophonique étendra ses mail-

Le refoulement des étrangers indésirables

général Chatilov s'occupait, récemnstsnt, du cojnnierce des froutHges de Hollande. Il habite As- uières.

î-e gépéral Tourkoul avait créé une association dissidente d'anciens combattants et un journal Le Signal, qui fut l'objet de commentaires assez vifs dans la colonie russe,

Le général Koussousky fut le dé- positaire de Ja fameuse lettre dans laquelle de Miller exprimait ses craintes avant de se rendre au rendez-vous de Skoblitie. A la suite de cette affaire, il démissionna de ses fonctions U TUnion et se fit inscrire au chômage.

l.c rupihiiiir l'nwiuf. inquiété puis 11m hors (lu causa loJ't> «te l'cx-

y

concierge du consulat de France à ValenecX. On assure qu'ils ne seront pas envoyés sur le front pour le moment, mais ceci semble indiquer que ceux de quinze ans y ont été envoyés, eux. Pendant ce temps* les ouvriers de l'arsenal de Carthagène, au nombre, de 3,000, pressés de s'engager les « 100,000 tout de suite », -n'ont réussi à fournir qu'un seul volontaire. Cela n'a pas l'air cvroyable, et cependant c'est vrai.

Quant aux bombardements de villes ouvertes, il est parfaitement reconnu par tout le monde que la gare souterraine de la place de Catalogue. 'à Barcelone, n'est qu'un immense entrepôt de munitions". L'ambassade française, logée dans un des plus beaux immeubles de cette place, a déménagé et est allée s'installer un quartier moins exposé. De nombreuses usines de guerre travaillent dans la ville même de Barcelone. Enfin, toutes les église ce qui en reste plutôt sont bourrées de munitions. Le service de la non-intervenlion continue. Les bateaux de commerce qui entrent dans les ports espagnols ont toujours à leur bord un officier observateur. Mais ils sont très peu nombreux presque rien n'arrive plus par mer. les ports semblent morts. Il y a une différence frappante avec l'activité de l'an dernier. En est-il de même à la frontière? Un convoi de quarante camions venu de France à Valence (malgré l'avis formel de notre consul) poury charger des oranges s'y est trouvé bloqué par l'avance des nationalistes et les quatre-vingts hommes qui le conduisaient étaient d'autant moins fiers qu'ils ont vainement essayé de prétendre qu'ils avaient fait le voyage à vide.

les sur Paris et permettra au corps d'élite des pompiers, renforcé récemment de 747 unités en vue de la défense passive, de jouer son rôle le cas échéant. Fuisse, jusque-là, l'Europe être sage

Mais dès la fin de cette année nous verrons « au feu la voiture T. S. F. de commandement. Elle sera réservée au colonel qui pourra correspondre, à tout moment, avec ses hopunes, lors d'un grand incendie, grâce à un poste récepteur et émetteur, muni- dluo haut-parleur et reçu par les sapeurs pourvus d'un poste portatif.

Les sinistres, Paris, intéressent-ils de si vastes espace que la liaison lie puisse se faire à vue ? 7

Erreur Au feu, en ne se voit pas, on ne s'ehtsnd pas, on ne se reconnaît pas. Il arrive à des sapeurs, dans la fumée, de bousculer le colonel sans roêms l'avoir reconnu.

» Et puis il est bien des cas où la liaison par T. S. F. s'avère indispensable. Rappelez-vous l'incendie de TOpcra La cage de scène, haute de 45 mètres, était attaquée par les flammes. Aucune communication' pratique n'existait plus entre les sapeurs au sol et ceux qui travailllaient dans les cintres. »

Il résulte de tout ceci que, pour ce qui regarde la défense pasles pompiers parisiens seront, dans un délai très court, assurés de maintenir les liaisons essentielles, quelle que soit l'in- tensité du bombardement. Nous montrerons, dans notre prochain article que, malheureusement, rien n'a encore été fait, en province, pour résoudre cet angoissant problème.

Georges Bavon.

(A suivre.)

plosion d'une bombe rue du Colî- sée, avait été l'objet, le 4 mars, d'un arrêté d'expulsiou dont l'exécution était suspendue jusqu'au 30 avril.

Enfin, M. Boris Souvorine manifesta longtemps ses opinions d'extrême-droite dans sou journal Le Temps du Soir.

Les arrêtés visant ces étrangers ont été signés par M. Mars Dornioy, Des mesures identiques seront prises pur M. Albert Sarraut, ainsi qu'il l'a d'ailleurs annoncé, contre

tous les étrangers, quelle que soit

j lous les étl'angcl's, quelle duc soit

leur nuance politique, qui abuseraient de l'hospitalité franraisL1

(pour .•jeJivicr à une propagande

quelconque sur notre icm'Uiirc.

EN SYRIE

De graves incidents se sont produits

on Haute-Djézireii, .où les troupes françaises ont dû rétablir l'ordre (De notre correspondant particulier) Le Caire, 23 avril. Des- inci- dents sanglants se sont produits dans la Hautc-Djczireh, a l'occasion du retour de Damas du gouverneur de la région, M. Haidnr Mardam, cousin du président du Conseil syrien. A Hassetché, plusieurs centaines de séparatistes ont organisé uni1 manifestation hostile, demandant notamment l'élargissement des ravisseurs de l'ancien gouverneur du district. L'escorte militaire, composée d'un officier et de trois soldats, a cuvert le feu. On ne connaît pas encore le nombre exact des victimes, mais on estime qu'il n'est pas inférieur à une trentaine de tués et de blessés. Les manifestants ont brisé l'auto du gouverneur, qui a dû se réfugier à Dcir Kz-Zor. Sur la demande des autorités syriennes, les troupes françaises ont dit intervenir pour retablir l'ordre, A la suite de cet in- cident, la grève générale a été, proclamée à Hassetché et à Kamcchlié, Des manifestants parcourent tes rues, demandant la proclamation d'une république indépendante de la Hautc-Djézireh sous le contrôle direct de la France. D'importants détachements de police et de gendarmerie ont été envoyés d'urgence dans la région, règne la plus grande effervescence. Seule la présence des troupes françaises a empêché jusqu'ici une explosion de la population..

Le cabinet a décidé de s'adresser r.u haut commissaire pour lui demander l'appui des troupes françaises pour le maintien de t'ordre dans la Djézlreb. On croit savoir que M. de Martel visitera prochainement Hassctehé, Kamcchlié et Deir Kz-Zor pour étudier la situalion sur place. A la suite de ces événements, le projet de voyage de M. de Martel eu Egypte a été définitivement abandonné.

L'opinion générale est que la France ne pourra plus désormais ignorer la volonté de la population de la Djczirch, qui ne veut pas être rattachée à Damas et demande unanimement un statut autonome sous une administration française. Georges Meyer.

Deir Kz-Zor pour étudier la situalion sur place. A la suite de ces événements, le projet de voyage de M. de Mortel eu Egypte a été définitivement abandonné.

L'opinion générale est quc la France ne pourra plus désormais ignorer In volonté de la population de lu Djczirch, qui lie veut pas être rattachée il Damas et demande unanimement un statut autonome sous une administration française. Georges Meyer.

Une crise ministérielle est momentanément écartée en Egypte Le Caire, 23 «i>n7. En raison de divergences de. vues avec le Palais, Mahmoud Pacha avait décide de démissionner. l'n arrangement a pu avoir lieu à la dernière minute.

Mahmoud Paclia voulait Imposer un gouvernement composé des re-

présentants des groupes politiques

nppartcn:utt it lu nra,lor~t~ 1)0 11tiques

appartenant à la majorité parle-

mentaire, alors qn'Al.v l'aclia Mali cr préférait que le cabinet égyp- tien restât composé de six sénateurs, trois députés et six personnalités civiles.

La motorisation

de l'armée allemande Merlin, 2ît «uriï. Pour la première fois, toute l'armée allemande en présence de son chef, le .général von Brnueliitseh, s'est livrée, pendant trois jours, à des « championnats » <lc sport automobile en

rase campagne.

Les exercices se sont déroulés dans l'ouest du Hcich, il travers la région accideutcc du Tcutoburger Wald et du Pays de Lippe, près de Paderborn.

JI s'agissait de démontrer, sur le ten'ain, qu'un suldat des troupes motorisées doit être capable, après de longues courses, de combattre efficacement.

La presse affirme que ces exercices ont montré les progrès accomplis par la motorisation de l'armée allemande, déjà révélés par les manœuvres de l'automne 19ÎJ7 et t « confirmés pur l'entrée des trou-

pes allemandes en Autriche ».

Ces affirmations de la presse allemande sont, il est vrai, en partie contredites par les observations faites au moment de l'entrée des troupes allemandes en Autriche où le déchet, parmi les formntions motorisées, aurait été assez important.

4.

Le comte Bethlen

attaque violemment

M. Daranyu

.à propos de la loi

antijuîve

̃ Budapest. ,23 avril, ̃ Lp comte .Bethlen, ancien président du Couxcil, a pris aujourd'hui lu parole. ;>. la séance des commissions s'oççupant de la loi dite « loi antijuive ».

Il s'est livré à une critique très âpre de cette loi, propos de laquelle il a vivement attaqué M. Davaiiyi. président du Conseil. Son discours a fait une profonde impression et l'aile droite du parti gouvernemental ainsi qup plusieurs membres antisémites de l'Union Chrétienne, ont troublé à iuaiutcs reprises par de véhémentes interruptions le comtje Bethlen dont Jes déclarations ont fait l'objet de discussions de couloirs très animées.

«^ .M

La répression du complot de la « Garde de Fer » Bucarest, 23 avril, Certaines informations excessives répandues à l'étranger ayant ému les milieux officiels roumains, on affirme do source autorisée

1° Que le nombre des arrestations des dirigeants de la Garde de Fer n'a jamais dépassé 260 Que, sur ce nombre, une grande partie est retenue momentanément et sera relâchée vers la fin de J'enquête, les autres étant livrés à In justice

;!» Qu'aucune personnalité de gauche, aucun homme politique national-paysan notamment, ne s'est vu assigner de domicile forcé.

(Havas.)

_«~

Les propriétés

du baron Eugène de Rothschild ae seraient pas confisquées Londres 23 avril. A propos de la confiscation des propriétés de la famille de Rothschild en Autriche, le Dailg Express croit savoir que seules celles des barons Eugène, qui possède un passeport étranger, n'ont pas été touchées. On se souvient que le duc de Windsor, aussitôt après son abdication, avait séjourné pendant quelque temps au il rli.il rau il'Eiucsicld appartenant au baron Kugène..

Les pourparlers

franco italiens

se poursuivront à la fin de la semaine prochaine .lorsque le comte Ciano sera rentré de Tirana

Contrairement a l'attente générale, les pourparlers franco-italiens ont chômé hier à Rome. L'entretien annoncé entre Je comte Ciano et M. Blondel n'a pas pu avoir lieu, étant donné que le ministre des af- faires étrangères a eu sa matinée occupée par le conseil et que dans

l'après-midi il a accompagné M.

Hore Bclisha au pulars de Venise et assisté à la longue audience ac- cordée par M. Mussolini à l'homme d'Etat britannique.

Dans la soirée, le. chargé d'affaires de France a cependant rencontré Je gendre du Duce, mals c'était en public, à la réception offerte par

lord Perth an inonde diplomatique

romain et aux personnalités du régime, en l'honneur du ministre anglais de la guerre. La suite des conversations Halo-françaises est donc remise par la force des choses à la fin de la semaine prochaine, au momentle comte Ciano sera rentré de Tirana.

S'ils semblent déjà

en bonne voie.

Il n'en reste pas moins que le programme des pourparlers se trouve dis maintenant nettement défini et que. pour tout ce qui concerne la partir politique propre- ment dite il semble déjà eu bonne voie. L'accord préliminaire qui précédera et conditionnera la nomination d'un ambassadeur de France ri Rome portera sur la reconnaissance de l'empire italien d'Ethiopie, l'évacuation de l'Espagne par les combattants étrangers, le statu qiio méditerranéen et la propagande italienne dans le monde musulman. Les problème): particuliers relatifs ù la délimitation des fron-

4

M. Hore Belisha se félicite

du récent accopil ¡,'

ïtalo britannique .i.

Rome, 23 avril. M. Hore Be-

lisha, ministre de la guerre de Grande-Bretagne, s'est rendu au 1 Palais 'de Venise. cet après-midi à r 16 heures. Ha été reçu par le Ùucc. ̃ L'entretien a duré une quuran1 tatnp de niinutes.

M.. Hore Uelishna fait ensuite à la presse les déclarations suivantes

« Ce fut pour moi une ssitisfaction toute spéciale de venir en Itu- lie au moment où l'amitié histõ rique liant les Anglais et les Ha- ̃ liens vient de se renouveler, et d'avoir rencontré des sentiments aussi chauds et aussi sympathiques a l'égard de la Grande-Bretagne. » Je désire que. mes compatriotes sachent combien ccs> sentiments sont sincères. Je puis "donner aux » Italiens l'assurance qu'ils sont parlagés par les Anglais.

» "Notre, premier ministre se i'élicite particulièrement de l'accord qu'il avait toujours été si désireux [ de conclure et qui vient d'être si heureusement réalise.

» Cet accord, nous entendons en appliquer non seulement la lettre, mois l'esprit.

PARIS SE PREPARE A RECEVOIR LES SOUVERAINS BRITANNIQUES

Dans un atelier parisien on confectionne les grands drapeaux aux couleurs britanniques qui orneront i les édifices publics pendant le séjour en France du Roi George VI et de la Reine Elisabeth.

Nom/ans irargs

ETRANGER

Manifestation nazie

à New York

XeW'Yorlc, 23 avril. Quatre hommes que l'on croit être des nazis ont envahi aujourd'hui Jcs bureaux de New-York du magazine l'ncle Sam, qui est publié par une ligue nntieommunistc, antifasciste et antinazie.

Ces quatre individus obligèrent le rédacteur ci) chef de cette publication, qui est un homme d'une trentaine d'années, atteint d'infirmité, il baiser un emblème nazi. Puis ils le rouèrent de coups, le déshabillèrent complètement et pei- gnirent sur son corps, avec de 1 encre, d'innombrables croix gammées.

Le pasteur Niemoeller refuse d'être mis en liberté Berlin, 23 auril, Le pasteur Niemoeller, ancien commandant de sous-marin et chef de l'opposition de WSglise Evangélique allemande, a été ramené de la prison de Moahit, à Berlin, au camp de concentration de Sachsenhausen.

Il semble que l'on ait offert plusieurs fois au pasteur Niemoeller de le mettre en liberté sans surveillance et pour trois ou quatre mois, s'il s'engageait à ne pas prêcher pendant ce temps. Le prisonnier a toujours répondu qu'il tetournerait droit à .sa. chaire dès qu'il serait libéré.

ALLEMAGNE. M. von Pa- pen est rentré de sa propriété de la Sarre et a regagné son appartement, berlinois. Le bruit court, dans les milieux diplomatiques étrangers de la capitale du Reich, que M. von Pa. pen renoncerait à sa carrière d'am- bassadeur pour raison de santé. ` I.e chancelier Hitler a assisté à un concert de la Société Philharmonique de Vienne, dirigé par M.

tières entre la Somalie française et l'Abj/xsûiie et au régime futur du chemin de fer d'Adilis-Abéba seront réservés pour une phase ultérieure, lorsque les relations diplo- matiques normales auront été rétablies entre les deux jiui/s, .la presse romaine

n'en manifeste pas moins une certaine impatience L:i presse romaine continue à s'abstenir de commentaires politiques proprement dits sur la reprise des contacts franco-italiens et sur la teneur probable des négociations. Il semble même que la consigne officielle, donnée uux journaux, s'il y en u une, suit celle d'une prudente expectative et d'une réserve un peu sceptique. Certains organes affectent encore de douter sinon des bonnes dispositions du gouvernement français, du moins de ses possibilités d'action devant l'hostilité plus ou moins avouée des milieux d'e.vtrème-gauehe à un rapprochement éventuel avec l'Italie. Le Corriere delta Serra, dans sa dépêche de Paris, critique l'incertitude et les atermoiements de JIM. Daladiqr et Bonnet en matière de politique extérieure.

L'édition du soir de la Gazefta del l'opolo raille Ja tendance persistante du gouvernement français à ajourner les problèmes essentiels comme celui de la désignation d'un titulaire à l'ambassade de Rome. Lu Stampu se demande ironiquement si elle ne finira pas pas gagner le pari qu'elle a engagé il y a quelque temps de voir la France arriver bonne dernière dans la

» J'ai eu le plus' grand plaisir ii ̃' accepter l'Invitation du comte Ciano à déjeuner dans le magni(ique immeuble du Cercle Mili- taire et de rencontrer soUs les auspices de siî généreuse hospitalité de nombreux représentants de l'armée italienne, ̃

» Iîn finit. que secrétaire d'Etat à la guerre, il 11 été pour moi spécialement intéressant de voir U'S

soldats du fameux régiment de

grenadiers de Savoie qui. par leurs qualités physiques, par leur tenue. par leur esprit et par leur discipline, donnent un exemple de ce que des soldats, au sens le plus haut du terme, peuvent être. <• J'ai été extrêmement honoré de pouvoir les saluer alors qu'ils défilaient devant moi.

» L'occasion, que je viens d'avoir de rencontrer le Duce demeurera toujours pour moi un souvenir das plus précieux. J'étais, comme fout le monde, au courant de ce qu'il a su réiiliser pour son pays, mais on ne peut le comprendre complète* ment que lorsque l'on a été en contact avec lui-même et avec son pays. »

Wilhelm FurtwaenKler. C'est la pré. m 1ère fois depuis sa fondation, qui remonte à près d'un siècle, que la Société Philharmonique de Vienne joue à Berlin.

Les journalistes allemands qui, ait nombre d'une centainc, accompagneront le chancelier Hitler, lors, de sa prochains visite en liufie; seront pourvus d'un uniforme s-pédal. Cette innovation cet dictée par le Souci d'éviter que, les journalistes allemands n'apparais- sent dans les tenues variées des di- verses formations nationales-socialistes.

BRESIL. La police brêsi- Henné a découvert un complot ten- dant à l'établissement d'un système de gouvernement soviétique au Bré- sll. Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées. CITE DU VATICAN. Contrairement « ce qui rt été annoncé, Algr von Pret/sing, évéque de Ber- lin, n'est pas encore arrivé à Home. INDES ANGLAISES. Huit personnes ont été tuées et plus de quatre. vingt blessées au cours d'une émeute qui a éclaté à Lucknow, entre les membres des sectes musulmanes Shia-et'Sunni,

-t PALESTJXE. les Aràbed ont déclaré la grève générale pour protester contre la détention d'un certain nombre des leurs dans un camp de concentration d'Acre, U. R. S. S. On dément ca-

tégoriquement, à Moscou, une, nou-

velle publiée à l'étranger, annonganf la mort de il/. Lazare KagG'novitch. ̃

–•Neuf membres d'une organisa- tion nationaliste bourgeoise opérant dans les rayons de Tomsk et Balyktchinc, dans la République des Kir.

ghisee. ont été exécutes. Le prési-

dium du soviet suprême de l'U, K. 1 S. S. avait rejeté leur recours en

grâce.

course à la reconnaissance de l'empire italien.

La note dominante de tous ces articles se résume en un sourd mécontentement de ne pas voir les choses marcher aussi vite qu'ou le voudrait peut-être d Home en vue de lu restauration de l'amitié italofrunçaise. En gourmandunt ainsi notre pays, la presse fasciste témoigne surtout de sa hâte ù constater un redressement définitif des relations entre les deux pays.

Madeleine-R. Angles.

L'axe Londres-Paris et axe Rome-Berlin j A propos des conséquences du coup de force accompli par l'Allemagne en Autriche. notre j confrère Charles Buch'et fait idiins l'licluireur de A' (ce, les ré| flexions suivantes, d'une clairvoyante sagacilé

« En annexant l'Autriche, l'Allemagne a provoqué une réaction do I défense qui s'est manifestée fusque "̃•stir l'axe Home-Berlin, dimi- I nué ainsi dans le même temps qu'il i paraissait s'accroître. L'accord anglo-italien, tes conversations franco-italiennes ont renforcé la position de l'Italie vis-à-vis de l'Allemagne et renforcé aussi l'axe | Paris-Londres.

« Aujourd'hui, c'est l'axe ParisLondres qui est plus fort, précisément par ces accords, ces contacts I avec 1 Italie. li l'est aussi par la

réaction énergique du roi Carol de

Roumanie contre l'agent du nazisme Codreanu. En établissant chez lui la dictature pour combattra

l'influence germanique, le roi Ca-

rol a défendu la civilisation européenne et ta paix, et l'opinion française doit lui en Être reconnaissante.

« L'-nxe Paris-Londres est devenu plus fort également par les tendances 'qui se manifestent, un Europe Centrale depuis l'Anschlnss et j qui poussent lu Hongrie à se rapprocher de la Roumanie, la Tché- coslovaquie à suivre une politique plus réaliste, tandis que -la. Yougoslavie confirme son 'Attachement fi la politique d'amitié, avec ,1'Ita- lic. »

.̃; '̃.̃/̃' r" .-̃̃̃ '-r'

Les pays baltes

reconnaîtront l'empire italien d'Ethiopie

Rome, 2.'i avril. Les journaux mettent en relief des informations parvenues de Kaunas et de Riga, selon lesquelles le gouvernement li-

tuanien reconnaîtrait prochaine-

ment .l'empire italien d'Ethiopie, et le gouvernement letton ferait une j démarche officielle dans le même 'sens.

Les trois pays baltes, apprend-on rie Kaunas, ont décidé d'approuver 1'illitiativc britannique auprès de la S. D. N.. au sujet de la reconnaissance de la conquête éthiopienne.

\PAR1S

«* l"n,e délégation du parti réj publieaiu national et social, cou- j duilc par .M. Taittiugcr, s'est rendue au cimetière de Vaugirard et | a déposé des fleurs sur la tombe de Fernand Tillet, Edgar Trullet, Envst Berger, tués le 23 avril Jf»25 I nu .cours des émeutes. de la rue

Oamrémont.

TROIS JSD1YWUS MAS-

QUES, descendus d'une auto, ont brisé la glace d'une devanture de bijouterie, 55, rue du Cherche-Midi, se sont emparés d'un plateau contenant douze diamants cKun'e valeur de 150.000 francs et ont pris la fui- te. Us sont activement recherchés. r.V VlOLEX'f IXCEXDIE s'est déclaré hier soir dans une usine d'appareillage électrique, 28, rue Alphonsc-Hclbronner, à Saini-Ouen. Le sinistre fut activement combattu par les pompiers de la localité qui parvinrent à s'en rendre maîtres après deux heures d'efforts. Les dégâts atteignent nit million de

francs.

PROVINCE

̃*̃ ̃̃̃ f ̃

ÉVADE DE L'ILE DU DIABLE, un forçat, Maurice Vaudct, avait été retrouvé, sous un fau.ç nom, à bord dit paquebot & Cavelier-de-laSalle .». Les inspecteurs de. police l'attendaient à Sainl-Xazatrc, mais le repris de justice ù réussi à s'enfuir.

UN VIOLENT INCENDIE A DETRUIT, à la Rembergue, près de Bordeaux, une usine de tissager appartenant à M. Fernand Crouze. Les dégâts sont évalués à deux millions de francs.

AYANT TENTE DE TUER SA MERE MALADE, ?U1<- Tori/.ot. demeurant à Aiitun. a été arrétô»1. La victime est dans un él;i! désespéré. t

Je crois fermement que nous sortirons v:

de cette situation difficile déclare M. Benès

Prague, 23 avril. Au cours d'une audience qu'il a accordée au conseil national tchécoslovaque, Ar. Edouard Belles, président de la République, a prononcé une allocution dans laquelle il a dit notamment

« Notre République est la forme d'Etat la plus adéquate à la vie de notre peuple tchécoslovaque, au rapprochement de ses deux branches et de toutes les nationalités

qui vivent à l'Ultérieur de ses fron-

tières. C'est la forme la plus apte à garantir notre indépendance. » La démocratie exige aujourd'hui plus de sacrifices que jamais, car son existence est menacée. Dans une démocratie, le jeu libre des forces politiques conduit forcément à des luttes d'intérêt et d'opinion. Ces luttes peuvent être dangereuses pour l'Etat si elles ne sont pas contenues dans certaines limites par d'autres forces morales.

» Je voudrais que, dans ce sens, le Conseil national tchécoslovaque exerçât Une influence efficace kui1 nos luttes de partis, sur nos luttes

LA GUERRE D'ESPAGNE (,' Les Nationalistes se rapprochent de Valence en suivant la cote

(Suite de la première page) L'opération réalisée hier par les forces conjuguées des généraux Cainillo et .Martin Alonso, dans la région comprise entre la j route de San Mateo et Castellon, à leur droite, et le rivage de la mer, à leur gauche, a permis en effet' (l'ouvrir une brèche dans! le système défensif. organisé par les gouvernementaux pour con- tenir l'avance des nationalistes! le long du littoral. La division Martin Alonso, ayant sa droite appuyée sur Je village de Salsadellu, fixa l'ad-j versaire par une attaque très j violente en pleine sierra de Val- cluncliu, qui constitue une excel- lente barrière naturelle. Procé- j dant par à-coups et marchant en j •/ig-zag, elle s'infiltra dans les défilés. Au moment la lutte prit un caractère d'acharnement, la division Cainillo Alonso, située à la hauteur du village de Sunlu Magdelena, entra à son tour en action dans 1' « Alalayas de Aleala », où le terrain est plus propice que dans le secteur voisin pour une manœuvre d'in- j i'anterie et d'artillerie. Par un premier bond, elle arriva à la hauteur des lignes atteintes par tes forces Martin Alonso. KUe continua son avance jusqu'à ce qu'elle j put battre efficacement les arriéres adverses, défendant les hauteurs, dominantes de la sierra de Valdancha.

A partir de ce moment, les deux divisions, s'a'dant l'une l'autre, avancèrent à tour de rôle sur un front d'une vingtaine de kilomètres, jusque levant Aleala de Ghiverl qui ôtait dominé à la tombée de la nuit, X la suite de cette avance, la pe- j ti .c vi \i d'Albocaccr est débordée à l'est.

Cette nouvelle pointe dans la province de Castellon constitue une double menace elle ouvre le pas. sage dans le desertios de Las Pal- mas », par l'accès à Castellon est relativement aisé et, ce qui est j plus important encore, pour les opé- rations futures, elle accuse l'énor- me demi-cercle de 45 kilomètres de rayon formé par les lignes gouver- neinentales passant par Teruel, Aliaga, Castcllote et Abocacer. En atteignant Alcala de Chivert, Jcs nationalistes sont arrivés a la hauteur do Teruel, en bordure de la mer.

s

Le recours de l'Espagne gouvernementale

à!aS.D.N.

Barcelone, 23 avril. Au cours du conseil des ministres qui a, eu j lieu cet après-midi, le ministre des affaires étrangères, M. Alvarez dcl Vaj'o. a informé le conseil que la question de l'invasion étrangère en Espagne avait été inscrite à l'ordre du jour du prochain conseil de la Société des Nations après la deCOURRIER RELIGIEUX

j

La mort de Mgr Le Roy Son lîxc. ,Mgr Alexandre Le Roy, j archevêque titulaire de Carie, ancien supérieur général de la congrégation du Saint-Esprit, vient de mourir à 84 ans.

Ses obsèques auront lieu lundi, à 9 heures, à Notre-Dame, C'est une grande figure de mis-! sjonnaire qui disparaît.

Des 1877, le jeune }\, ï>. Le Roy partait pour la Réunion. Puis il fut professeur et principal du Col- lège français de Pondiehéry. Mis- siounaire au Xanguebar, il fonda des écoles et fit des découvertes en histoire naturelle. Il fut Je premier prêtre et le premier Français qui atteignit la cime neigeuse du Kibo ((i.Olu ni.), sommet du Kilimandjaro (Afrique orientale).

En 1892, il fut nommé vicaire apostolique du Gabon.

En 1896, la congrégation du Suint-Esprit lr choisit comme son supérieur général. Il resta en fonction jusqu'en 1926.

Toute sa vie, son idée directrice fut l'évangélisalion de la i-ilCe noire.

« Le plus grand missionnaire du siècle », comme l'appcjait tout récemment un prélat, fut un grand apôtru et un grand Français. Le cardinal Verdier

à Hyères

Le cardinal Verdier. venant de Toulon, est arrivé à Hyères, il compte prendre quelques jours de repos.

Petites nouvelles religieuses Le 23" Congrès annuel de la Fédération nationale des syndicats diocésains d'enseignement libre j s'est ouvert a Besancon. 'I. Son Km. le cardinal Gerljer a j présidé In dernière journée du Con- grés de l'Union des Œuvres, à Pa- | Ijwlc-Monjal, cougri1!, qui s'est ne-1 cupé. notamment, di/s bjisiis cl <|t^ œuvres de ucatire.s.

de presse et sur l'éducation de notre bureaucratie pour la réconciliation entre les nationalités et pour leur collaboration.

» La situation présente nous impose de., .réaliser une entente ayee les autres nationalités de la République. Je vous demande de vous occuper de cette question en toute objectivité. En vous occupant de nos minorités dans nos régions allemandes, vous devez chercher des solutions équitables pour nous et pour les Allemands, pour les Slovaques et pour les Hongrois, pour les Tchèques et pour les Polonais. Je crois fermement que nous sortirons de cette situation difficile sans rupture, sans décomposition et sans catastrophe. Un Etat qui a vécu si tranquillement et si heureusement les vingt premières années de son existence, alors que les autres traversaient des crises pénibles, a .certainement ses hases saines. Il ne cessera pas de les avoir si le camp tchécoslovaque reste aussi ferme et uni que jusqu'à présent. »

mande qu'avait faite le gouver.nc'inent de la République.

Contre la non-intervention Londres, 2i! avril. Un millier de délégués d'associations travaillistes, syndicalistes, libérales, religieuses," etc., ont assisté aujourd'hui, au Queenshall, à la première séance de la « conférence extraordinaire sur la situation eu Espagne n.

De nombreux discours contre la politique de non-intervention ont été prononcés, notamment par SIM. Gilbert Murray, Griffitb, la duchesse d'Atlioll, etc.

Finalement, la conférence adopta à l'unanimité une résolution par laquelle tous les délégués présents se déclarèrent prêts à venir en aide au gouvernement républicain de Barcelone,

17.000 Thomeurs

DE PLUS QUE L'AN dernier A LA meme EPOQUE

La statistique hebdomadaire du chômage annonce qu'à la date du 1G avril, le nombre des chômeurs inscrits était de 394,61!) au total, La semaine dernière, ce total était de !!95.5li5 y y donc cette semaine une diminution de 910 chômeurs inscrits.

L'an dernier, pendant la semaine correspondante d'avril, on avait compté 'Î77.G77 au total. Par comparaison avec ce dernier chiffre, on voit qu'il y a cette semaine une augmentation de 10.090 chômeur» inscrits.

La diffusion

de « Catherine Empereur » 7.i7/«', 23 avril. Les protestalions ont continue d'affluer de tou* tes pu ris contre la radiodiffusion de « Catherine Empereur », faite ce soir par Hadio P. T. T.-Nord. La Fédération familiale du Nord, au nom de ses jSU.OOO adhérents le secrétariat de Radio-Famille, au non) de ses trois millions d'adïiére-nts. l'Union familiale catholique, au nom de ses 02.000 adhérents, et enfin l'Union nationale des combattants du Nord, ont adressé des télégrammes au ministre des P. T. T. pour lui demander de retirer l'ordre qui a été donné de diffuser une pièce « qui, disent-ils, risque do porter atteinte nu respect de Ja personne humaine, de là famille, et à l'intégrité des forces morales et spirituelles du pays ».

Le froid persiste. Les dégâts sont considérables. La vague de froid persiste. La température rigoureuse des jour» derniers a causé des dégâts considérables. Dans la Côte-d'Or, Je thermomètre est descendu à et l'on a constaté l'apparition de la gelée noire qui s'étend non seulement dans la plaine, inais suv les coteaux. Les vignobles ont été endommagés.

Dans la vallée de la Durance, dans les plaines du Vauclusc et dans les départements voisins, une forte gelée a détruit une partie des vignes et des primeurs. Les dégâts dépassent .cinquante millions *Jc francs.

En Italie, lu neige est tombée abondamment, notamment en Toscane, dans Jes Abruzzes, en Lombardic et en Vénétie, à Milan mê- nié et à Udine, la température a atteint 5".

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 30 de ce mois de bien uouloir ne pas attendre te dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement. La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi.

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\'ôici la bielle Dorothy Lamour dans « Spawri of thé North » qu'elle ̃tourne eit ce moment à Hollywood avec notre compatriote Georges Rigaud comme partenaire.

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bES3coiîJPs <(~ Ce .matin, à 11 h. 15, en l'église «les' Dominicains, Ti.2, faubourg SuiutHorjpré, sera célébrée in messe de l'Union catholique du- théâtre, avec sermon par le n. P. Pado. Mme Odette Bertyl chantera des pièces de J.-S. Bach et G. Fauré avec le concours de M. A. Perring, violoniste..

SOIREES. Ce soir dimanche 24 Ma- dame Sans Gêne; lundi 25, mardi 26 et jeudi 28 La Dispuli. Le Fanal. L'Ace infrrnï"- mfM"M'i>riï 27.

'samedi 31) Un Chapeau de paille d'Italie, Deux proverbes de Carmontelle vendredi 29 Aamodée. MATINEES. Aujourd'hui dimanche 'M Un Chapeau de paille d'Italie, Deux proverbes de Carmontelle; jeudi 28 Le Bourgeois eentilbommè; samedi 30 XIII» matinée poétique Victor-Hutro.

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CHATELET. Aujourd'hui à 2 h. 30 LE CHANT DU TZIGANE avec ANDRE BAUGE et FANICA LUCA.

Dernière matinée à *prix réduit» demain lundi.

Dernière représentation demain

lundi.

"ÎL A partir du 29. LE TOUR DU MONDE. EN 80 JOURS >

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JLrES IDilTES RETENUES Lundi 26

COMEDIE-FRANÇAISE. En soirée :'première représentation de L'Age ingrat et de Le Fanal, et reprise de La Dispute. Mardi 26

MICHEL. En soirée: répétition générale de • Les Joura

heureux

PORTE-SAINT-MARTIN. En soirée, reprise de No, no, Manette 1

THEATRE DES ARTS. En soirée: reprise de Sixième yvétage.̃ ̃' ̃ ̃ ̃ Jeudi 28

THEATRE DE PARIS. En soirée, répétition jfenéral'o de Bossemans et Coppenoble. CROUPE AMPHION. En soirée première représentation. de Sodome et de Protée.

THEATRE DE L'ETOILE. En soirée première représentation de Hawaï, Ile' d'amour.

TREMPLIN (Salle du « Journal »). En soirée première ''représentation1 de Le Tcharchaf et de Maîtresse du devoir. Vendredi 29

CHATELET. En soirée reprise de Le Tour du Monde en 80 jours. Samedi 30

Samedi 30

DEUX-MASQUES. En matinée première représentation ûe: Les Marrons du feu.

Mercredi 4 mai

GAITErLYRIQUE. En soirée, reprise de r Le Barbier de S6ville.

Jeudi 5 mai

THEATRE DE L'HUMOUR. En soirêev répétition ..générale de Le mal qui est en nous.

CET APRES-MIDI »

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à U 11. :i0 Deux proverbes de Carmontelle: Le Seigneur auteur (MM. Cliamiireuil, Dorival, Le UotT, Bonifas).; Le Veuf Jean Martinelli, Aimé Clariond, Julien Bcrtbeau). Un -Chapeau de paille d'Italie (MM. André Brunot, Pierre Bertln, André Bncqué, Chambreull, Martlnelli Mmes" Béatrice ̃Bretty, Brillant, Delamare, Casadesus, Denise Clair). OPERA-COMIQUE (Ricli. 72-00), .'1 14 heures: Une Educa- Mon manquéo (Mmes J. Rolland, Gaudel,. M. Rousseau). 'Le Médecin malgré lui (MM. L. Musy, L. Arnoult. L. Mo1 rot, Pujol, Bouvier; Mmes Lecouvreur, Mattio, Oiellet),- ̃ Orch. M. Roger Desormiore.

ODEON (Danton 5*-i3). î> 14 b. 30: Le Roi Soleil (Mènie distribution qu'en soirée).

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 15 h.; Arts 14 h. 45; Atelier, 14 li. 45; Athénée, 15 b.; Bouffes-Parisiens, 14 b. 40; Capucines, 15 b.

Feuilleton du «Figaro» du 24 Avril 1938 | (9)

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E. PHILLIPS OPPENHEIh CHAPITRE II.

Le baiser de Judas

Norman Greyes raconte l'histoire (Suite)

Je suis bouleversée, dit-elle, et n'ai pas les idées très nettes; mais il me semble que Madame ne m'a rien dit de semblable.

A ce moment Stanfield revint, suivi d'un groupe de domestiques et du gérant.

La Semaine Théâtrale

̃ ̃ (Suite): '̃'̃̃

Mardi

Au Théâtre des Arts,, en soirée, reprise de Sixième :étage, pièce, de M. Alfred Ghéri. 1 ~e

Jeudi

+ Au groupe Amphion (12:), rue Saint-Dominique, en soirée, premiers représentation de Sodome, pièce de M. François Vernet, et de' Protée, farce ivricjue en deux actes de AI. Paul Claudel, musique de M. Darius Milhaud. ♦ Au Théâtre de l'EtoWe, en soirée, première représentation de Hawaï, ile d'amour, opérette en trois actes de Mme Jeanne PasCaud. et .-•̃ M, Jean Jouenne, musique de M. Mlno Strelli. Au Tremplin (salle du Journal). en soirée, première reptés;entafion de Le Tcharchaf, un acte en vers de M. Max Daireaux Maîtresse du Devoir, pièce en trois actes de M. Délfino Urquia. traduite et adaptée par il. D. A.

Urquia.

Samedi

̃^ Aux Deux-Masques, en matinée, première représenttaion. de Les Marrons du- Feu, d'Alfred de Musset, d'abord en comédie, puis en opéra-comique, par la Compagnie Robert. Darène. THEATRE DE LA MADELEINE. 15 heures et 21 h. 15, l'EnfantMary, 3 heures, de rire avec André Luguét, Jean Tissîer, M. Palene et El. Nixan. MICHODIERE. Tous les soirs à 20 h. 45 et aujourd'hui à 15 heures ·. LE VALET MAITRE, avec Marguerite Deval, Tramé!, Denise Grëy et Pierre Fresnay.

oharlet-d«-HoohefoH, 15 lr. Xbatelet, 1 4 « Oaunou, 15 h. 15: Déjazet. h h.; Deux-Masques, 15 h.; Empire, 15 h.: Gatté-Lyrique, 14 h. 45: Grand-Guignol, 15 11.;

Gymnase, i.S 11.; Humour, 15 li. Madeleine, lo 11.;

Mathurins-Pltoéff, 15 b.; Michodière, 15 h.; Montparnasse, 15 11.; Nouveautés, 14 h. 45; Halais-Royal, 15 11.; Pigalie, 14 Il. 4 S; Porte-Saint-Martin, 15 b.; Renaissance 15 b Rideaù-d«-Paris, 13 li. 15: Saint-Georges, 15 li.; Variétés, 14 Il. 45; Vieux-Colombier, 15 li.

OPERA (Opéra 50-59), relâche. Demain Boris Godounov. COMEDIE-FRANÇAISE (Rien. '32-70).. 31.li. Madame SansGène (MM. André Brunot, André Bacqué, tliambrcuil, Claylond. Debucourt Mmes Béatrice Bretty, Germaine Rouer, Henriette Barreau, Barjac, Oabarre. Denise Clair). Demain L'Age ingrat, La Dispute, Le Fanal.

OPERA-COMIQUE (Ricll. 72-00). à 20 11.. 30 Werther (Mmes' Madeleine S!l)lU.e, Denys: MM. Ch. Priant, Jeantet, Barbero "Biick. Dufont, Maivâslo). L'Invitation à la valse. Orcli. M. Jean Morel. Demain: relâche.

ODEON (Daiil. 58-13), à -20 U. 45 Le Roi Soleil (MM. Louis Selgner. Amlot. Cusln, I- Pascal, Waslpy; Mmes Jeanne Brle'y, Lily- Mounot, Blanche Dars, Reynal, J. Reinhart). Demain: Andromaque, La Farce de Maltre Patelin. ARTS (Wag- S6-03), a 21 li.: Probadjong (Mlles Andrée Servillang-es, taure Diana MM. Henri Guisol, Maurice Dorléâc, Henri Monteux. André Moreau, Alexandre Fabry). ATHENEE (Opéra 82-23), a 21 n. La Corsaire (MM. Louis jouvet. Romain Bouquet, Dalio, nénarfl, Renault Mmes Madeleine Ozeray. 0. ïalazac, Kaymone).

GYMNASE (Pro. 16-15), a 21 b. 15 Cavalier seul, de MM. Jean Nohaln et Maurice Diamant-Berger, (Mlle Arletty MM. Paul Bernard, Jean Wall, Carette et Mme Blanche MOntel) Matinées: Jeudi et dimnacùé, .1 15 b. ,MADELEINE (Anjou 07-09), à .21 h. 15 L'Enfant de Mary (MM. André Liiguet, Jean 'lissier, .Palenc Mlles .M.êg-. l.emonnier. Elisabeth Kizàn).

MICHEL ,(Anj. 30-02)..relacbe

MICHODIERE (Rien. 95-23), à 20 Û. 50 Le Valet mattre (MM Pierre Fresnay, "Tramel, Gallet,' Jean Dax, il. Bon· valet, L. Tune. L. Slffnoret-; Mmes Marsuerite Deval, Denise Grey, S. Henry).

MONTPARNASSE (Gaston Baty). (Dant. S9-90), a 21 heures: Madame Capet (Mme Marguerite Jamois MM,. Georges Vitray, Lucien Nat. Henri Beaulieu, -Rolla.Kornian; MUes Suzanne Deniars. Jeanne Perez, Yonnie Dubois). AMBASSADEURS (Anj. 97-60), relâche.

ANTOINE, 21 11.: Le Circuit de Minuit.

ATELIER, 21 h. Plutus.

BOUFFES-PARISIENS, 20 11. 45 Rien qu'un'baiser. CAPUCINES, 21 b. Les Deux Madame Caroli. CHARLES-DE-ROCHEFORT, 2 1 b. Frénésie.

CHATELET, 20 h. 30 Le Chant du Tzigane.

Débarrassez-moi de tout ce monde, dis-je à ce dernier. Gardez seulement deux, personnes de confiance. On vient de voler le collier de Mme de Mendoza.

Il- y eut un murmure de surprise et de consternation. Le directeur renvoya les domestiques, sauf deux qu'on mit en observation, l'un près de l'ascenseur, 'l'autre en haut de l'escalier. J'expliquai rapidement ce qui s'était passé.

Croyez-vous que le voleur ait pu s'échapper ? demartda-t-iL Je ne sais pas. Je veux examiner ces trois chambres.

Il regarda les numéros.

La plus éloignée est celle de M. Stanfield, les deux autres sont vides. ̃ Etes-vous sur que celle-ci, je désignai la plus proche; n'est pas occupée ?

Absolument sûr.. Prenez nies clefs et regardez vous-même. J'étais sur le point de mettre sa proposition à exécution quand Mme de Mendoza survint. Elle était enveloppée d'un ravissant déshabillé bleu et son émotion, avivant son teint, la rendait plus séduisante encore.

Mon collier, -s'écria-t-èlle, vous n'allez pas me dire qu'il a disparu Madame, commença le gérant, j'aile regret de.

LeThéâlre 11 parait que. Henriette Pascar part pour l'Amérique.

Henriette Pascar va s'embarquer pour l'Amérique, mais elle reviendra très prochainement pour s'installer dans son théâtre régulier aitquel elle donnera un caractère très personnel. Charles Vildrai; cl René Moulaert composeront avec elle le trio artistique de cette entreprise théâtrale..

En Amérique elle' donnera une série de représentations de ses pantomimes et de son numéro de masque, ainsi que quelques spectacles pour la jeunesse dit répertoire Scaramouche.

Au bénéfice de Barbette. Depuis son terrible accident la situation de Barbette est tragique. Il n'a ménie plus de quoi se soigner. A soit bénéfice lady Antonia don- nera un récital de danses samedi prochain 30 courant à la Salle d'Iéna avec le concours de Mme Sarauia et de M. Jacques Thann. Elle paie ainsi une dette, n'ayant pas oublié les précieux conseils que Barbette lui donna à ses débuts sur la scèrie.

LA SUCCESSION DE PHILIPPE GAUBERT à la Société des Concerts du Conservatoire

Par suite du' départ de M. Philippe Gaubèrt, la place fie premier chef d'orchestre est vacante à la Société des Concerts.

Une audition est. prévue pour les chef s 'n'ayant pas été invités à diriger cet "orchestre. Ils peuvent se faire inscrire jusqu'au 10 mai. par lettre adressée au secrétariat, 2 bis, rue du Conservatoire, eh indiquant léurs références. Celles-ci seront examinées par le comité qui fera Je choix da candidatures. Conditions essentielles être Prix <lc Rome ou avoir dirigé un grand orchestre symphonique.

~-I"###,#'####.

V1SUX-COÎ-OMBIER (René Roçlicr) Aujçuiti'hui mâtinée dr SEPTEM- BKË, do Constance Coline.. [

PALAIS-ROYAL. Aujourd'hui ma- tiriéé à 3 h. BIZuNS-LES-DAMES.

~o»

THEATRE DE DÙCHEURES (Dlr. Roger Ferréol). Aujourd'hui diman- che première matinée à 15 h. 30 du nouveau et triomphal spectacle arec Martini (en exclusivité), Paul Colline et Jean Rieux et SALUT PUBLIC la revue nouvelle de Paul Colline. (Même programme qu'en soirée à 10' heures.) Louez 36, Bd de Clichy. Tél. Mont.07-48. CABARETS AU DON JUAN II, rue Fromentin. Tri. 6T-67. YVONNE LOUIS

FANICA LUCA

et le célèbre orchestre tzigane

NITZA CODOLBAN

~B s_ P~~9~~N_M s s'_

CE SOIR

Que faisiez-vous donc, alors, s'exclama-t-elle en se tournant vers moi.. L'avez-vous laissé prendre pendant que vous escortiez Annette? 1 Je n'ai pas accompagné Annette, répondis-je. Elle a quitté votre chambre en emportant l'écrin sans me prévenir et sans passer par le salon.

Est-ce possible, Annette ? demandà-t-ellc.

Mais oui, balbutia la pauvre fille. Vous ne m'aviez pas commandé de chercher monsieur, et j'ignorais qu'il fut dans le petit salon. Elle nient, assura Mme de Mendoza.

Laissons cela pour l'instant, dis-je, intervenant à mon tour. Nous devons avant tout essayer de, retrouver le collier. Je prie tout le monde de nous laisser seuls, moi et monsieur le directeur.

Celui-ci fit preuve d'autorité et pria chacun de rentrer dans ses appartements, Stanfield s'attarda pourtant dans le couloir.

Puis-je rester ?, demandà-t-;il en somme, je suis intéressé dans cette affaire, étant donné la proximité de ma chambre.

Mais le gérant fit un signe.de la main.

J'ai besoin ,de m'entretenir avec sir Norman en particulier, dit-il.

LES FILMS NOUVEAUX i

AU PARAMOUNT

Les Filles du Rhône Ce film s'impose par la qualité

remarquable de sa photographie.

Tout se passe à l'extérieur ou presque ce qui nous ualit le plus beau documentaire sur la' Camargue, sur son climat mélangé de rudesse et de douceur, sur sa lumière fille. ses mœurs graves et la poésie de ses traditions.

-Ici, le mistral fait se pencher les roseaux vers le lit du Rhône là, il passe sur la plaine, pressant les troupeaux, emmêlant la crinière des juments blanches, ridant la surface d'une eau claire oit se mire un vol de canards. Autour des Baux, forteresse mastiqué, la procession des Pénitents se déplie en ordre pieux. Des gitanes adorent les Sainrtes en frappant leurs bustes parfaits, puis elles dansent pieds nus sur le sable pour honorer le dieu Soleil..

De minces garçons bien en selle qui mènent en 'croupe autant de Mireilles se liaient vers les jeux de la bonviiie ils combattent les jeunes taureaux ou bien se disputent un bouquet que de beaux yeux noirs regardent s'effeuiller de main en main. Sous les ailes d'un moulin que plus d'un bonnet survolera tout à l'heure, des couples croquent des olives et s'essayent à parler tendrement. Cependant, deux taureaux s'affrontent, devant le troupeau assemblé et comme attentif, et Gazil, le plus beau, le plus luisant de la plaine, u gagne de reposer sous cette épïtaphc « tombe en combat d'amour ». Tout cela est simple, frais, pur, et si l'intrigue comporte quelques larmes, elles sèchent sans tarder au vent qui passe de même les eaux du Rhône se referment bien vile sur un crime nécessaire, et la paix reliait alentour.

Annie Ducaux, belle. et grave, De- nise Bosc, pleine de jeunesse et d'ardeur, Larquey, jovial et bon- homme, tiennent les rôles principaux. Escofficr mçnie le trident comme un vieux la bouvinc et Alexandre Rigaiilt exécute, à elleval, un plongeon dans le Rhône qui confirme à la fois la monture et le cavalier.. Jean Laury.

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*LA FEMME en CAGE Au Studio de l'Etoile

An même programme

«TERRE D'ESPAGNE » Commenté par Jean Renoir

DAUNOU (7, ru Daunou), à 21 ù. 15 Dame Nature. DEJAZET, 20 h. 45 Jules, couche-toi I

DEUX-MASQUES, 21 h. 15 Anniversaire. L'Ensevelie, EMPIRE, 21 11. La Dame de Vittel.

ETOILE, relâche.

GAITE-LYRIQUE, 20 Il. 40: Les Jolies Viennoises. GRAND-GUIGNOL, 21 11. Un Drame à la Salpêtrièro. HUMOUR, 21 b. Ruy Blas 38.

MATHURINS-PITOEFF, 21 h. Mademoiselle Bourrat. NOUVEAUTES, 20 h. 50 Le Bois de Boulogne. ŒUVRE, x'O 11. 45 Les Damoiselles du Large. PALAIS.ROYAL, 21 n. Bizons-les-Dames (U Delyne). PIGALLE, 22 h. 15w ̃• Virage dangereux.

PORTE-SAIRT-MARTIN, 21 h. En bordée.

RENAISSANCE, 20 h. 45 Dormez-vous?

RIDEAU DE PARIS (Th. Isola). .1 21 h. 15 Captaln Smith. SAINT-GEORGES, 20 U. 55 Barbara.

THEATRE DE PARIS, relâche.

VARIETES, 20 h. 45 La Revue de Dorin et Saint-Granier. Vieux-colombier, 21 h. Septembre.

MUSIC-HAILJLB CIjRQUÉ©

~]tr'11I~®l~Tfi'lIlEIC~~

CET APRES-MIDI

Mûmo spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 11.; Alcazar, 15 b.; Casino de Paris, 14 h. 30; Coucou, 15 h.; Deux-Anes, lu h.; Dix-Heures, 15 h. 30; Folies-Bergère, 14 h. 45 Lune-Rousse, 15 h.; Medrano, il h. 45; Mogador, 15 h.; Noctambules-37, 15 b.; Perchoir, 1& heures.

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), 20 h. 45: Folie en Fleurs revue a grand spectacle, en 2 actes et 50 tableaux, de M- Maurice Hermite, production Paul Derval. (Damla). A. B.C., 21 h. Max llég-nier et Cie, L. Adier, Ch. Trenet, etc. ALCAZAR, 20 li. 45 JNOUvello revue.

CASINO DE PARIS, 21 h.: Féerie de Paris (Mistlnsuett) COUCOU, 21 h. Prises de R'vue.

DEUX-ANES, 21 il. Servez chaud

DEUX-ANES, SI h. Serves chaud

DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.). P. Colline, J. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 11. Y a des fleurs (Léon Michel, Daily). MEDRANO, 21 h. Al Brown et son jazz; RiffOletto Bros. MOGADOR, 20 b. 45 Féerie blanche.

NOCTAMBULES-37, 21 b. La Grande Farce.

PERCHOIR, 21 b. Excusez-nous.

CABARETB DiiN<CIM<G©

BAGATELLE (Tri 79-33),: Ford Harrison et Ramon Cortes. CABARET DE MONSEIGNEUR: Dancing, Soupers. Attractions. CHEZ SUZY SOLIDOR (12, r. Ste-Anne), 23 b. Suzy Soltdor.

Stanfield se retira de mauvaise grâce. Nous pénétrâmes, le gérant et moi, dans la chambre qui nous faisait vis-à-vis. Elle était vide et ne montrait aucune trace de désordre. Il y avait une porte de communication à gauche.

Où ceci mène-t-il ? demandai-je. Mon compagnon ouvrit. A la suite se trouvait une chambre similaire, également vide, mitoyenne avec celle de Stanfield. Une porte de communication les. joignait. Les fenêtres donnaient toutes trois sur une cour. -Ce sont nos chambres les moins chères, dit le gérant. Elles sont généralement occupées par des domestiques ou par des gens modestes. Je revins dans la première pièce. Voulez-vous mc prêter votre passe-partout ? demandai-je.

Il le détacha et me le tendit. Si vous entreprenez de retrouver le collier, sir Norman, je, vous demande instamment* de ne pas donner de publicité à cette affaire. Il est bien difficile à notre époque de faire taire la presse, dis-je, mais vous pouvez compter sur ma discrétion absolue.

Les jours qui suivirent, Mme de Mendoza se montra d'une agitation fébrile, harcelant d'appels, de questions, de plaintes la direction de l'hôtel, la Compagnie d'assurances et

AU PARIS

ROSALIE

Un duo Nelson Eddy-Eleanor Pomell cette conjugaison de la voix et dit geste avait en soi quelque chose d'alléchant. Hélas I le réalisateur a gâché les moyens de premier choix dont il disposait. Un film ainsi distribué et qui réunit, en outre, Franck Morgan et Edna May Oliver, ne peut être franchement mauvais, mais on étira si bien le dialogue, on pesa si lourdement sur les effets qu'il devient confus qu'il apparaît interminable or, c'est tout le contraire que nous attendions.

Rosalie est un conte de fées illustré il l'américaine, avec des décors vastes et profonds, des girls en masse, des orchestres qui appuient en sourdine chaque déclaration amoureuse et des flacons de whisky qui traînent nie peu partout. Sous les fenêtres du pensionnat une jeune, princesse s'initie aux subtilités du « slang », des cadets venus d'East Point font alterner la romance italienne et les refrains de jazz. Un raid transocéanique, s'achève dans une principauté de rêve minée par la plus rouge des révolutions. Le palais du Chat Botté abrite un souverain paillard, son épouse, acariâtre et leur fille, promise à régner, qui dépose rapidement son diadème pour aller danser, haut troussée, sur la place publique. Après quoi, sous des pommiers en fleurs, cette altesse chorégraphique aux bras de Xelsoi/ Eddy, déserteur, recordman cl ténor qui lui chantera à plein gosier l'air de la séduction tout ponctué de soupirs.

Et les trônes étant fragiles, celui de Roinanza s'écroulera opportunément pour permettre à Eleanor Pomell, couverte de myrtes, et à ̃Maison Eddy, plus en voix que jamais, de passer sous une voûte d'acier comme en forment chaque jour, à la chapelle des Invalides, les frères d'armes du marié I Ce mélange de traditions et de fantaisie, d'incohérence et de fraicheur, compose le plus étonnant spectacle auquel le talent souple d'Eleanor Powell, danseuse incomparable, et la voix, chaude de Nelson Eddy confèrent, malgré tout, i un agrément certain.

J. L.

-II.I'I~I##~#

THÉÂTRE

MARIGNY

L'INCENDIE DE CHICAGO I (IN OLP CHICAGO) i AVEC

TVBONE ALICE

POWER PAYE /g\ ° AMECHE ^̃̃PRODUCTION DAJJnYL F. ZANUCK REALISATION de HEMOY KING

CE SOIR

moi-même. II fut complètement impossible de museler les journaux et le vol du collier devint un sujet de conversation générale. Un centaine J de détectives amateurs proposèrent des pistes variées et des solutions du mystère, nombre de gens se déclai rèrent capables de mettre la main sur le voleur. Le matin du sixième I jour, je trouvai nécessaire à mes projets de m'éclipser un moment. Je proposai à Stanfield, que je rencontrai dans le hall, de venir avec moi faire une partie de golf à Woking, ce qu'il accepta avec plaisir. Après avoir déjeuné au club, nous arpentâmes le terrain dans un jeu ardemment disputé. Ce fut en abordant le 18° tee que je fus saisi par une de ces inspirations subites qui marquent dans mou existence. Nous avions parlé, comme de juste, du tragique incident qui avait troublé notre première rencontre. Je pensais avec mélancolie au pauvre Ladbrooke, étendu là, une balle dans le front, et à la cuisinière de Stanfield, cette Janet au regard étrange, aux manières posées et placides. Je me remémorai tout ceci pendant que le vent humide secouait les feuilles mortes et que mon partenaire bourrait sa pipe à mes côtés. Mes facultés semblèrent soudain prendre une acuité nouvelle et nie donner une

Z~ i LE MUGUET PORTE-BONHEUR POUR LA CAISSE

DE SOLIDARITE DU CINEMA Dans le but d'alimenter la Caisse de solidarité du cinéma, les organisateurs ont retenu la gracieuse idée de vendre, dans les salles de cinéma, le jour du Premier Mai, un brin de symbolique muguet: Cette vente sera appuyée par la projection préalable d'un film enregistré par Fèrnandel. 4

Souhaitons plein succès a cette initiative qui permettra de soulager, immédiatement, de nombreuses infortunes.

Une lettre de Mile Eve Curie Nous «nous reçu de Mlle Eue Curie la lettre suivante

Monsieur,

Votre journal n annoncé que j'avais composé le scénario d'un film sur Mme Curie. Cette nouvelle n'est pas exacte. Je n'ai écrit et n'écrirai aucun scénario de film sur la vie de ma m'ere. Je vous serais bien reconnaissante de faire paraître cette rectification aussitôt que possible.

Avec mes remerciements anticipés, je vous prie, ctc;

u Signé Eve Curie.

CINQ A NEUF {43, rue de Ponthieu) Micheline Grandier. COUPOLE (bd Montparnasse). Matinée et soirée Dancing. DON JUAN (11. rue Fromentin) Yvonne Louis. FETICHE (7, rue Fromentin) Cabaret, attractions. LES CLAUDINES da 22 h. à l'aube attractions.. LIDO: Ttiés. dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO, 8. r. Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-ûanc. POULAILLER (place du Tertre). 22 h. Sketch 1900. Attract. RODOLPHE (13, rue d'Artois) Braneato, Missia, Meurisse. SHEHERAZADE Gerda Newman, Jeanne Manet, Paquita. SKATING DE PARIS Matinée et soirée.

TABARIN, a 21 b. dancing:; 23 h. 30 Les Heures sont belles. VACHE DANS LA CAVE (1, rue Balzac). Dally.

CINEMAS'

Films parlant français.

ALHAMB. 14 45-20 45 Naples au bais. de f. Crép. d. I. vie. AUBERT 12 h., 0 h: 15 Chéri Bibi.

CINE L'AUTO 10 h. à 24 30 Antohia, romance hongr. CINEVOX-PIG. 13 il. u 2 h. m. Garg. b. Style; Ankaren. COLISEE 4 relâche.

DENIOURS ♦ li h. » 19 h. S., 20 h. 15 L'Innocent. Adieu Paris, bonjour New-York.

EDOUARD-VII 14 h. à 2i Il. Ramuntcho. GAUMONT 15 h.-l h. m.: Un soir à Marseille. IMPERIAL de 10 h. à 1 h. m. Les Gens du voyage. LUTETIA ♦ 14-19 h. S., 20 30 Etes-vous jalouse? Liberté. MADELEINE 12 h. a 1 Il. du m. Voleur de femmes. MAILLOT-PALACE 14-24 h. Les Flibustiers. MARIGNAN i 14 h & 24 h. La Tragédie impériale. MARIVAUX 12 h. à 2 h. du m. Disparus de Saint-Agir. MAX-LINDER de 12 ù 2 11. du m. Rue sans Joie. MOZART ♦ 14 30-19 Il. S. 21 h.: Ademaï aviateur, Tundra MOUL.-R. 14 30-19 h. S. 21 h.: Pépé le Moko, Samson. NORMANDIE + 14 15-1S 45. S. 21 h. Tempête sur l'Asie. OLYMPIA 4 12 Il. à 1 b. 45 du matin Le Schpountz. PANTHEON 4 13 h. 45 à 24 11. La Marseillaise. PARAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. m. Les Filles du Rhône. PEREIRE 1 11. 30 à 20 b. S. 20 h. 45 Ramuntcho. Une étoile est née.

REX de 12 h. ù 2 h. du matin Légions d'honneur. SCALA 12 h. à 2 h. du m. Liberté, Journée de pintemps. TH. PIGAL. 14 30-20 30 Enfants cap. Grant. Le Receleur. V.-HUGO 14-19 h. S., 20 45 Etes-vous jalouse? Liberté. Films parlant anglais.

AGRIC.-BROADWAY 14-19 11. S., 21 11. Rue sans issue. APOLLO :♦ 14 11. à 2 h. Bataille de l'or, Faux témoignage. AVENUE 14 b. à b. Délicieuse.

BALZAC ♦ 14 b.-24 h. 45 La Baronne et son valet.

clairvoyance imprévue. N'était-ce pas cette femme qui avait tué Ladbrooke ? Mais pour quelle raison ? 2 Qui cherchait-elle à couvrir ? Son maître peut-être. Et si ce Stanfield était non Stanfieldmais,Pugsley? Les deux hommes avaient la même taille, la même carrure, et Rimmington m'avait toujours mis en garde contre l'habileté géniale de transformation que possédait ce malfaiteur. Tout le mystère de l'assassinat s'éclaira comme par magie, de même que le mystère du collier. Je revins lentement vers le tee et sentis soudain le regard aigu de mon partenaire posé sur moi. Ses yeux semblaient vouloir me scruter jusqu'au fond de l'âme. Une expression de mon visage avait dû me trahir.

A vous l'honneur, me dit-il sèchement.

Je lançai mon drive avec une parfaite maladresse. Le sien fut brillant et la balle partit dans un magnifique élan. La partie se termina par ma défaite.

-Un whiskey et soda, proposai-je comme nous remontions vers le club. Je vais d'abord me déchausser, répliqua-t-il.

Je pris ma consommation, échangeai quelques mots avec des personnes de connaissance et partis enfin à la recherche de Stanfield. J'aurais

.et voici Vera Zorina; la jolie vedette de « The Goldwyn Follies,»,^ qui passe depuis vendredi dernier sur deux écrans parisiens à la fois au Biarritz et au César.

Une me à Georges Meliès? On'sait que notre confrère CinéFrance avait saisi le Conseil municipal d'une pétition signée pur de nombreuses personnalités cinéma-

tographiques, pour que le nom de

Georges Meliès soit donné une voie parisienne.

Tandis que ce projet est à-l'étude, nous apprenons que le Conseil municipal d'Orly où se trouve la maison de retraite des anciens du cinéma, qui abrita Georges Meliès durant les dernières années de sa vie a reçu du Syndicat des artistes prestidigitateurs une demande tendant à accorder le nom de Georges Meliès à une rue de la commune.

+

A. Holljrwood Ida Lupino sera la vedette de The liyht that failled, tiré d'une nouvelle de Kipling.

BIARRITZ + 14 11. à 2-1 H. 45 Les Goldwyn-Follies. BONAPARTE 15 h. S. 21 h.: Lauret-Hardy au Far-West. CAMEO: 15-17 h. S., ù 21 11. Jeux de dames. Yvette-Yvette. CESAR 14 h. à ?.i h. Les Goldwyn-Follies. CHAMPS-ELYS. + 14 30-0 h. 30 Ronflez, M. Burns! CINE-OP.: O 15-19 h. S. 21 30: Art et mod. Dodds prt p* Hol. COURCELLES 14 30, 19 h. S., 21 b. Force des ténèbres. ELYSEES-CINEMA 14 à 24 11. Yvette-Yvette. ERMITAGE + 14 U. 30 à 1 11. du m. L'Espionne de Castille. GAITE-CLI.: 4. 14-24 11. Demoiselle en détresse, 13' Chaise. GAITE-R. + 1 30-3 11. m.: Joyeuse Suicidée, Charmante fam. HELDER de 12 h 1 2 il. du m. Cette sacrée vérité. MARBEUF + 14 30-19. S., 21 11. M. Zéro. Belle et le Fisc. MARIGNY de 14 h. (il b. du m. Incendie de Chicago. MIR.-LORD-BYRON 14-1 ù. m.: Impossible M. Bébé. PAGODE 14 30 à 10 30. S., 31 b. -.Folle Confession. PARIS 14 li. 30 à 1 11. du m. Rosalie.

SAINT-DtpiER !-i h. à 1 Il. m. Danseuse de San-Diéao. ST. ETOILE 14 30-24 h. Femme en cage, Terre d'Espagne. STUDIO-28 15 h., 17 b., 21 'h. Big Broadoast 1838. Salles d'actualité..

PARIS-SOIR (Ch.-Elys.) 4 "10 h.-l b. m.: Lets slng «gain. Le signe ♦ sigrnlfia permanent.^

rHEllERE OU GK AMO i II M Baronne et son valet 15. 17 10, 19 12, 21 25, 23 30. Balzac. Bataille de l'or 14 h., 16 45, 19 30, 22 15, 1 11. Apollo. Belle et le Fisc 14 i 30, 16 55, 21 11. 30. Marbeuf. Big Broadcast 1938 lob., 17 il., 22 11. Studio 28. Danseuse de San-Diégo 14 15, 17 h., 19 40, 2240. St-Didier. Délicieuse: 14 SG, 16 50, 10 4, 21 18. 23 10. Avenue. Disparus de Saint-Agil 12 11., 13 50, 16 11., 1S b., 20 b.. 21 b. 30, 23 h. 45. Marivaux. Enfants du capitaine Grant: 15 11. 10. Th. Pigalle. Faux témoignage: 15 25, 18 15, 20 55, 23 45. Apollo. Femme en cage: 14 45, 17 10, 19 25, 22 b. St. de,l'Etoile. Filles du Rhône 9 30, 11 24, 13 18, 15 34, 17 50, 20 6. 22 22, 0 1 G. ParamoUnt Goldwyn Follies 14 5, 1G 20, 18 35, 21 h., 23 15. Biarritz. Goldwyn Follies: 14 11., 16 b., 18 10,- 20 30, 22 45. César. Imp. M. Bébé 14 37, 16 53, 19 1, 21 17, 23 12. Mir.-Ld-Byr. Incendie de Chicago: 14 20. 16 40, 19 h., 22 ù. Marigny. M. Zéro 15 11. 40, 18 h. 25, 22 b. 45. Marbeuf. Receleur: 10 11. 15, 21 11. 5. Th. Pigalle. Ronflez, M. Burns!: 15 S, 17 9, 21 44, 23 i 5. Champs-Elysées. Rosalie: li 10, 10 52, 19 11., 21 15, 23 24. Le Parle. Rue sans Joie 12 b., 13 n. 50,16 h., 1S b., 20 h.21 h. 20, 23 11. 45. Max-Linder. Schpountz 12 20, 15 h., 1S b., 21 11., 23 h. 45. Olympia, Tempête sur l'Asie 14 h. 50,17 h. 5, 19 h. 15,: 21 h. 30, 23 li. 40. Normandie, Terre d'Espagne: 16 h., 18 20, 20 40, 23 10. Studio EtoilOh Tragédie impériale: 14 h. 25, 16 b. 35, 18 b; 50, 21 ù. 5, 23 b. 15. Marignan. Voleur de femmes 12 h. 37. 14 b.. 50, 1-7 h..7, A b. 21, 21 b. 37, 23 b. 57. Madeleine

BjBEB^ cotés

,DE<V. C R'

4» C'est le lundi 2 mai, aux Studios Pdthê de JoinviUe, que Sacha Guitry donnera le premier tour de manivelle de Remontons les Champs-Elysées. Citons, parmi ceux qui font partlo de son équipe son collaborateur technique Robert Bibal Jeanne Etievént, assistante Guy Lacourt, administratcur Bachelet, chef opérateur Voinquel, photographe, et-Bené Renoux, décorateur. '̃'̃̃•'•̃•

–»»–

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La Tragédie Impériale IMPERIAL

LES GENS DU VOYAGE NORMANDIE

TEMPETE SUR L'ASIE

pu m'épargner cette peine, il avait disparu avec le taxi qui nous avait amenés. Je dus attendre qu'on m'en appelât un autre et remontai seul vers Londres. ̃ Ce fut ensuite le grand jeu, tel que je l'avais organisé. En arrivant au Marridge, je trouvai le représentant de la compagnie d'assurances qui m'attendait pour monter chez Mme de Mendoza. Le directeur nous, escOr-! ta et il est évident que, de son côté, la jeune femme était bien préparée à notre visite, ou tout au moins à ce qu'elle en escomptait. Elle nous accueillit avec une pointe d'impatience. J'attends des nouvelles de votre compagnie depuis ce matin, dit-elle, à Delchester. Mes joailliers ont estimé les perles et mon homme d'affaires a rédigé ma plainte. Je voudrais savoir quand vous me remettrez le chèque p

Je suis heureux de vous. annoncer, madame, qu'il ne sera pas nécessaire, dit le directeur en s'avançant, voici le collier. ̃ ̃:

E. Phillips Oppenheiin. '`'

(A suivre.)

Traduit de l'anglais par G. GnillemotMagitot.

'Traduction et reproduetion interditeçd


INFORMATIONS POLITIQUES

Utie importante réunion de la Fédération

i républicaine

Par les soins de la Fédération répjiiilicaine des Bouches-du-Rhône, îin^ importante manifestation, ù laquelle assistaient plus dv 5.000 personnes, a réuni hier. il Marseille, les groupements nationaux. Apr&s des allocutions de MM. Armand Duboul et André Dahcr, député de Marseille, M. François Valentin, député de Nancy, a tracé un cl(><juent tableau de la situation extérieure. Il a conclu à la nécessité'd'un' accord auglo-franco-italien, et plus généralement, d'un changement .'de la politique générale, permettant un assainissement écono-

mique.

"Puis M. Louis Marin a étudié les conditions du redressement. Sans riïëjr que l'atmosphère se soit améllotée, il a déploré que le nouveau inintstère se montre hésitant et ne soit pas fcneore passé à l'action. Il a terminé par un appel aux militants de la; Fédération, dont les principes seuls, a-t-il affirme, poiUrront sauver le pays.

M. Charles Pbmaret, député de Florac, se présentera le mai h Sailit-Germain-de-Calbcrte (Lozère), pour, le, siège de conseiller général laissé vacant par le décès de M. Aimé Larguier, député.

'jï M. Le Beau, gouverneur général de l'Algérie, est arrivé Paris, ou il présentera le budget. de l'AlgoriMe -1-939..

CONFLITS SOCIAUX

La police fait évacuer des usines occupées

Les quarante ouvriers des usines et entrepôts Julien Damoy, 17, rue Jean-Jacques Rousseau, àlvry-surSeiue, qut occupaient encore les locaux, les Ont. évacués hier malin. ̃Il en a été de même dans les établissements Ferraud Renaud à Ivry.

De leur côté, les trente ouvrier.! de Pimprimerie Bellemand, 12, rue de Bîèvre, â Fontenay-aux-Roses, ont évacué les ateliers hier matin, à. 6 heures.

Aux usines Renault

OÙ nous communique

« Les délégués des chefs d'ateliers, contremaîtres principaux, chefs de fabrication cl employés principaux des usines Renault, reçus longuement par le président Chautemps à l'hôtel Matignon, lui ont exposé leur point de vue au moment où est discutée lit question de la convention collective. i La délégation a insiste sur la nécessité de maintenir intacte l'autorité des chefs responsables -de lu production, autorité qui, exercée avec bienveillance, doit être le gage le plus certain du travail dans l'ordre et du redressement économique

:dU:lîMJ^S.»: '̃̃;•̃̃.̃•̃̃••'̃

Ver» la grève générale

de la mode à Lille ?

tille, -23 avril. Une vive agitation se manifeste dans la mode à Lille, les ouvrières se plaignent do la non-application d'une sentence arbitrale, récemment rendûeV

Une réunion do protestation est prévue pour le 8. mai et on parle d'une grève générale possible.

̃ FEUILLETON DU 25 AVRIL 1938 CHRONIQUE DES

SPECTACLES

LE BOURGEOIS

GENTILHOMME

â Comédie-Française Pour toutes sortes de raisons, Le Bourgeois gentilhomme, que la Comédie-Française vient de reprendre, mérite, et méritera jusqu'à la fin des temps, un soin exceptionnel.

Je suils sûr que Molière a aimé mieux qu'une autre cette pièce hâtive où le mardi gras se mêle au plus grand style. "Il l'a aimée en elle-même, il a aimé les heures qu'il lui consacrait et où d'autres pensées, je crois, berçaient son plaisir. H a mis là, deux ans avant les dernières convulsions du Malade, le meilleur de sa gaieté. Il n'a jamais été plus sain, plus robuste et, tout à coup, plus jeune.- Cette brusque fraîcheur pose un problème auquel j'ai souvent Songé et que je voudrais tenter d'éclaircir.

Le Bourgeois date d'octobre 1670. Au mois d'octobre de l'année précédente, dans des circonstances analogues et pour lès mêmes chasseurs de Chambùrd, Molière avait improvisé Monsieur âe poùrceatignac, une farce d'homme mal portant et de mauvaise humeur, une sarabande clystérienne où le comique se ballonne, où les procédés grincent et où il n'y a d'ampleur comique (et encore, sur un ton vengeur) que dans l'étonnant dialogue des deux médecins au premier acte.

Quelques mois s'écoulent. Les fêtes Saint-Germain ont eu lieu avec Les Amants magnifiques. Louis XIV coinmande à Lulli et Molière, les deux Baptiste, comme dit Robinet, une de ces turqueries remises à la mode par l'am-

LA DISPARITION DES FILS DU DOCTEUR SIMKOV Les recherches demeurées vaines sonf abandonnées

L'hypothèse du rapt semble se confirmer

Réquisitionnée par le maire de Guyancourt, la troupe a repris, hier matin, ses fouilles dans la sablière. Les recherches qui se sont poursuivies jusqu'au soir sont restées vaines et ont été définitivement abandonnées.

Sans aucune doute, Us fils du docteur Simkov n'ont pas été ensevelis à cet endroit. Où se trouventils ? Ont-ils rait une fugue ou ont-ils été enlevés ? Ce sont les deux hypothèses qui sont retenues par les enquêteurs.

Lu fugue On ne la comprend pas, car les jeunes gens furent aperçus, on le sait, par une voisine, a 19 heures, mercredi soir, dans la sablière. En outre. si telle avait été leur intention, il semble qu'ils n'auraient pas attendu 19 heures pour réaliser leur projet.

L'hypothèse de l'enlèvement est plus vraisemblable, d'autant qu'un ouvrier agricole, d'origine polonaise, M. Torchalat, remarqua la présence d'une voiture automobile sombre qui stationnait sur le chemin de terre.

Il pouvait être 18 h; 45, a déclaré M. Torchalat, -lorsque je vis cette voiture. Une demi-heure plus

PRES DU CARREFOUR DE PERTHES

UNE AUTO SE JETTE SUR UN CAMION Cinq morts, un blessé Melun, 2'i auiil. Un grave accident s'est produit hier soir, vers 21 h. 15, sur la route nationale n" 7, près du carrefour de Perthes, à Villiers-en-Bière, faisant cinq morts et un blessé grave.

Une puissante automobile dans laquelle se trouvaient six personnes, so dirigeant vers Paris, s'est jetée sur l'arrière d'un camion chargé de bois en grumes. Le choc a été si violent que l'arrière du camion a été soulevé.

Aux appels de M. Caillot, conducteur du camion, des automobilistes demandèrent du secours.

Dos débris de la voiture, on retira une femme qui respirait encore et que l'on fit transporter à l'hôpital de Fontainebleau.

Les cinq autres occupants avaient été tués. Leurs corps furent transportes à. la mairie de Villiers-enBière, ils furent identifiés. Ce sont MAL Jean Villain, âgé de 24 ans, chirurgien-dentiste à Paris, 41, rue de la ToUr-D'Auvergne et, 10, rue de l'Isly son frère Claude, ûgé de 20 ans, étudiant leur père, M. Georges Villàin, 57 ans, professeur à l'Institut dentaire Mme Jean Villain, 'Ai ans. femme du conducteur, et Mme Jeanne Coquille, M ans, bello-sçrurM,: Georges Villain.

La blessée, Mme George Villain, 52 ans, est grièvement atteinte.

,'94\, "E 'T ,"hA

sH Lp comité de la fondation Lucien de Reinach que préside le général Guillaumat, vient de procéder à l'élection de deux viceprésidents en remplacement do M. André Lebon et du professeur Jealiselme, décédés. MM. le comte de Nalèche, directeur du Journal des Débats, et Jean Bazin, ont été élus à l'Unanimité.

JS M. Edouard Daladier, président du Conseil, a conféré, hier matin, avec le général Noguès, résident général de France au Maroc.

bassade de 1609, et qui réjouissaient Mme de Montespan.

L'été dans sa raison d'Auteuil, en compagnie de Laurent d'Arvieux, chargé de l'affaire importante des costumes, Molière prépare la pièce. Tout indique un travail sans effort, sans orages, sans à-coups, un travail qui ressemble à une récréation. Il y a changement radical d'atmosphère. Vous voyez apparaître, en rupture avec celui de Pou rceaugnac (et même de L'Avare et de Dandiri) un Molière presque détaché, presque détendu, j'allais dire presque heureux, qui n'a jamais écrit d'une plume aussi facilement joyeuse et en accordant moins d'importance à ce qu'il faisait.

C'est le romantisme décadent qui a inventé le faux cauchemar du Bourgeois et sa folie hagarde. En réalité, Molière, plein d'exubérance, a devant les yeux un M. Jourdain vubicon, chamarré, flamboyant; un magnifique Jourdain-citrouille tout jubilant de l'habit qu'on lui présente comme une bannière de la Fête-Dieu, bourrant de pistoles les poches des compagnons tailleurs (ce qui ne l'empêche pas de s'apercevoir qu'on le vole, car il a l'œil « marchand »)., trop heureux d'ouvrir son coffre-fort à Dorante, dansant le menuet, faisant la révérence, appelant ses laquais. changeant dix fois de robe de chambre, pestant contre Nicole et s'étalant dans ses fauteuils avec un bonheur qui, pour devenir complet, ne demanderait qu'à être partagé.

Il déborde d'optimisme, d'obligeance, d'intentions affectueuses, d'humilité béate. Il veut « apprendre ». Il a des colères d'enfant. La farce autour de lui bouge, vibre, crépite. Il y a des pétarades sous chaque réplique. Moins de lyrisme que dans Les Fourberies, mais un dialogue autrement dru, plantureux, résistant.

L'épaisseur de son ridicule est énorme et jamais rien dans son attitude n'inspire le dégoût. On devine Molière content de le regarder, de le palper, de l'installer dans ses meubles, de planter un turban sur sa perruque, d'en faire un mamamouchi, de le voir si prospère, si triomphant, si bien en soèrie. Au fond, M. Jourdain lui est sympathique.

Il y a, nous le savons, les personnages qu'il déteste et ceux qu'il raille. Il a des haines profondes et meurtrières Oronte, Vadius, Trissotin, Tartuffe, les cuistres et lès fourbes. Il exècre aussi les blondins. Il n'a aucune antipathie religieuse. (J.-J. Weiss affirmant que la cérémonie turque du Bourgeois parodiait la messe disait une ânerie, ce qui d'ailleurs ne

tard, mon travail terminé, je constutai qu'elle était partie.

Il est curieux de noter que le chemin emprunté par ce mystérieux automobiliste est un chemin de terre qui n'est pas fréquenté par lès conducteurs de véhicules, sauf par les cultivateurs de la région. Sur l'herbe et sur le chemin, on remarque nettement des traces de

pneumatiques.

Les ravisseurs éventuels auraient donc été bien au courant des habitudes des jeunes gens. Eli effet, ce chemin emprunté à pied aboutit directement à la sablière, et il faut à peine trois minutes pour s'y rendre. On peut donc admettre l'hypothèse que les mystérieux automobilistes devaient conuattrc les jeunes gens et durent les, emmener dans leur voiture. Les disparus se trouveraient alors probablement séquestrés ù Paris ou dans la banlieue proche.

Les recherches vont donc être poursuivies il Paris par la police mobile, qui s'efforcera de retrouver et d'entendre les personnes en relations avec les familles Simlfuv et Davidowski.

APRES L'AGITATION EN TUNISIE

Un camp d'indésirables est créé

Tunis, 23 avril. Les autorités ont résolu le problème des indésirables et des suspects en créant dans le quartier Foch un camp pouvant contenir 4P0 personnes.

Lit seront groupés les individus sans domicile ou métier défini, recueillis au cours de la visite des locaux suspects parla police. D'autre part, la Résidence a communiqué

1" Tahar Star, seul chef néo-destourien, non inculpé jusqu'alors, a été arrêté le 22 avril, à 12 heures 2° Lés rafles eu ville se poursuivent les agents ont arrêté 90 suspects, 61 sont gardés à vue une seconde opération a amené l'arrestation de 44 suspects

Sur l'ordre de l'autorité militaire, une rafle a été faite hier soir ̃au -Belvédère ;-31 suspects ont été arrêtés. dont 16 sont retenus pour vagabondage.

« C'est pour que ma femme et mon fils n'aient pas honte de moi que je les ai tués » déclare l'encaisseur nancéen iYmiff/, 23 avril. L'encaisseur nancéen, Maurice Galdebarrier qui, après avoir^assàssiné sa tome et son fils, avait disparu, a été arrêté â Belfort.

Le 'meurtrier' qui n'a opposé aucune résistance, a fait des aveux

complets.

J'ai tué, dit-il, ma "l'iMnnié et ittôlï«fijs hier; vers 13 heures, et je me suis aussitôt enfui, en laissant fonctionner mon appareil de T. S. F. pour que personne dans la maison que j'habitais, ne puisse se douter du drame. C'est pour qu'ils n'aient pas honte de moi que je les ai tues.

» J'ai pris ensuite un taxi, destination de Lunéville, puis je suis arrivé a Belfort dans la soirée. » L'inculpé a ajoute qu'il avait voie l'établissement" de crédit il était employé, une somme dé 66.000 fr., afin de spéculer sur l'or en lingots.

m'étonne pas de sa part.) Quant aux médecins, il leur fait une longue querelle de malade. C'est intermittent et sans inimitié solide. Ça vient du foie, du poumon ou de l'estomac. Ça ne vient pas du coeur.

Et il y a ceux. qu'il raille avec une certaine compassion amicale les Orgou, les Argan, les Arnolphe, son cher Alceste, M. Jourdain. Tous, remarquezle, francs produits de la classe bourgeoise. Molière souligne leurs ridicules sans méchanceté foncière il les décèle mieux qu'un autre, avec plus de clairvoyance qu'un autre, parce qu'il est de la même pâte, de la même souche, de la même formation qu'eux. Le père et le grand-père de M. Jourdain vendaient du drap porte Saint-Innocent. Le père Poquelin tenait boutique de tapissier rue Saint-Honoré, au coin de la rue des Vieilles-Etuves. Solidurité d'origine que rien ne peut rompre et que Molière affirme au moment même oit ses dons l'en séparent. Possédant « l'âme belle et libérale » dont parlent si bien Vinot et Lagrange dans la préface de 1082, il restait malgré tout et d'instinct hostile aux grands courants d'émancipation. Il faisait frein. Il en devenait parfois réactionnaire. Et c'est une des rares choses qui fâchent en lui. Je ne sais rien de plus affreux que la tirade de Chrysale au deuxième acte des Femmes savantes. Elle grave dans du marbre l'éloge de la médiocrité.

Au moment du Bourgeois, nous ne trouvons qu'un- amuseur en plein réveil, un homme ragaillardi A côté de la truculence il y a des morceaux d'une grâce délicieuse. Le dialogue en quadrille du troisième acte (GléonteLucile, Covielle-Nicole) complètement inutile à l'action, est une merveille du

genre.

Ecoutez.

Point d'affaire.

Entends-moi.

Bagatelles.

Toute cette vivacité à l'italienne prend une cadence musicale et les personnages deviennent des figurines dansantes. Igurines

Quelle euphorie sentimentale et.quel contraste avec le faux entrain de l'automne précédent Que s'est-il aone passé ? Enigme capitale. Le moliériste le plus tiède me comprendra. On s'est beaucoup demandé pour quel motif, écrivant un peu plus tard Les Femmes savantes, Molière avait donné à l'un de ses personnages le prénom d'Armande. Anomalie très étrange au premier a'bord, et sur laquelle de nombreux commentateurs se sont exercés. La raison m'en paraît toute simple et donne la clé du problème.

Trois Italiens [ | et deux Polonais formaient une bande de cambrioleurs! | On retrouve chez eux 138 renards argentés et uni imposant matériel

Des inspecteurs de la voie publi- j que ont arrêté Henri Goldreich, né à I Viala (Pologne), gérant de la société à responsabilité limitée « Les Docks de l'Ile de France », 81, rue Vauveuargùes, qui pilotait une auto volée, le 26 février, à M. Philippe

Arual, ingénieur, 14, rue Marceau.

Goldreich, avec ce véhicule, qui [portait un faux numéro, se rendait fréquemment chez un de ses coin- j patriotes, Mosek Kizclstein, né à Varsovie, commerçant en fourrures et bonneterie, 85, rue Lafayeltc, qui, depuis un certain temps, était l'ob- jet d'une surveillance particulière, Kizelstcln était en relations sui- j vies avec trois étrangers; repris de justice, en infraction à des arrêtés d'expulsion. Ce sont Mario Va- I lente, à La Seyne (Var), d'ori- gine italienne, dit Salvani, deux fois condamné Frédéric Vola,à Tu- rin, se disant commerçant, sans domicile fixe, trois fois condamné; et Pierre Bolghcroui, dit Bruno, né

à Genève, sans profession, demeu-

rant 29, rue De-Cotte, ayant.encouru trois condamnations. Ce dernier

serait, en outre, Hauteur du cam-

briolage d'une bijouterie commis, en décembre dernier, avenue des j Champs-Elysées.

Des perquisitions ont été effectuées par M. Badin, commissaire principal à la direction dé lit police judiciaire. au 85, rue Lafayctte, chez Mosek Kizelstein, où l'on découvrit un lot important de fourrures, par| mi lesquelles 138 renards argentés 1portant encore l'étiquette de l'éleveur et les i-lombs d'origine. Ces marchandises lui avaient été remises par Goldrelcli qui les lui livrait pour les stocker ou les ven-

|-dre.. ̃

Chez Goldreich, 81, rue Vau-vcnàr- gues, le commissaire découvrit d'autres marchandises.

Au domicile de Belghcroni, 20, rue De-Cotte, les policiers trouvè-

rent deux mallettes contenant 200

fausses clefs, de la cire il modeler et plusieurs princes-monseigneur, dont quelques-unes étaient tordues

ou cassées. -L~

MOTS CROISES-ENIGMES

Problème du 24 avril

1 2 3 4 5 6 ? 8 9' 10 V

vit

viii

IX

XI,

xiii

c ilorlsoniatemenl. I. Manque de recherche.– II. Interdits en U.H.S.S.; t Chiffre. III. Son âge. étiiit ?ans pi- tin Leurs fractures sont souvi'nt j mortelles. IV. Son sourire est eéièlne Adversaire imprévue des Oau• lois. V. On la promet aux électeurs

h chaque ftft ûr. législature l'hoiutl-

qutunctit « elle chérit ». VI. Qui

S contient quatre terraos (fém.). VII. a 11 est dans de beaux draps Empereur romain du siècle. VIII. lïus en plus du principal. IX. Préfixe Annonce, une grande partie Préoccupa5 tlon, ainsi que son contraire, d'un prince nordique. X. Hendu rélràes taire. XI. î'aidherbe y naquit J Père d'un célèbre «lôbe-trotter. XII. ̃ Fin de prétérit Régna sur Ferraro t ̃» Goiiimenccment d'un pieux récit.

i nr !n".nllAne,+ ..nrtolnne Irninc · T'u

DEUX CHEFS DE LA POLICE ESPAGNOLE SE CONSTITUENT PRISONNIERS EN TERRITOIRE j FRANÇAIS

Perpignan, 23 avril, Le chef de la police de la Junquera, ainsi que celui de Figueras, accompagnés par trois subordonnés, ont pénétré en France.

Ils nnt laisse leur automobile au Perthuis et se sont constitués prisonniers auprès des autorités' fran- çaises. Celles-ci leur donnèrent, comme à tous les réfugiés, 48 lieures pour quitter le sol français, mais ils n'ont pas encore fait connaître leur décision.

Un chauffeur espagnol est venu rechercher leur voiture et l'a ramenée en Espagne.

.«.

Les accidents de la rue A l'angle de la place de In Nation et du boulevard Voltaire, deux autos sont entrées en collision, M. Georges Hcus, 12, passage Trequel, a été tué sur le coup. Quai de Bercy, une camion» nette a renversé et tué le cycliste Ernest Chaudron, 67, Grande-Rue, il Saint-Maurice.

Boulevard Saint-Gemini», une collision s'est produite entre un taxi et un autobus de la ligne 89'. Un voyageur de taxi, M. André Lecornu, HO ans, 6, square de Lourmel, a été grièvement blessé.

DANS LA MARINE Officiers généraux

Le contre-amiral Musclier est nommé au commandement de la marine et du secteur de défense de Marseille. Le contre-amiral Cnj'ol est nommé au commandement du secteur de dé.fense de Brest.

Le contre-amiral DecouJi est nomme au commandement dit secteur de défense de Toulon.

Promotions

Au grade do médecin principal M. Le Mcùr nu -grade de médecin de ptemière dusse MM. Houx et Le Crac. Tableau d'avancement

Pour le grade de vupUninc.de vaisseau les capilaiilcs de frégate Rbbbe, Lcmonnier pour le grade de capitaine de corvette les lieutenant de

Britannique. XIV. Elles attendent impatiemment ïa' i'iu de la guerre civile.

Yerttcnlcmrnt.- t. Certaine fut IHOclnmét! ù Rome en 1870. 2. Peintres d'Amsterdum l'as copiés. 3. Pas dan» son assiette Initiales d'une reiiH' du Frniien du xvmc siècle Suit le nom d'un oisif dans l'état civil. ̃i. Ses ouailles étaient normandes Concurrent. B. D'un portrait divin FossespnsRd un incessant courant d'air. G. Abbesso de Nivelle Po6sesstf. 7. Roi de Judn Certaines se constatent dans le purquot Sous une glronolle; S. Abreuve des gazelles Suites de noms Article nordufrlcaln. !).' Appréhende Fin de participe. 10. Résultats d'tni geste 'auguste. Solution du problème

du 17 avril

2 3 4 5 6 7 8 9 IO LE:SS I: AGFS ENÂPQlJRËBf w^lEHÂlPIHlolRksI

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C'est vers la fin de 1671 que Molière se réconcilie avec Armande et qu'elle reprend la vie conjugale. Un troisième enfant (un fils mort au bout de quelques jours) leur naîtra le 1" octobre 1672. Les lois de la nature nous permettent d'affirmer sans hypothèse hasardeuse qu'il a été conçu dans le couvrant de janvier. A quelle pièce travaille alors Molière ? Aux Femmes savantes, précisément, dont la première aura lieu "deux mois plus tard (le 11 mars 1(572). II y travaille, il l'achève pendant clu'Armande retrouvée se tient là, de nouveau près de lui. Sept ans de rancœur, de malaise, de demi-brouille -aggravée par l'obligation de jouer ensemhle. Pourquoi a-t-elle repris la chaîne? Ne parlons pas de remords, et encore moins de flamme tardive. Parlons plutôt de commodité et aussi peut-être d'un certain attendrissement devant l'homme qu'elle voit menacé depuis L'Avare, dont le mal de poitrine devient sérieux, l'homme auquel la comédienne doit malgré tout sa carrière et ses succès, et qui, disparu, la hissera dangereusement seule. Molière lui tend les bras. Il a cinquante ans. Elle en a vingt-neuf. Elle se laisse reprendre et elle veut, fidèle à son instinct, qu'il soit très amoureux. Et il l'est, avec une tête pleine de bonheur, avec la faiblesse de se sentir comblé, Il a inscrit le nom d'Armande sur la page blanche pour rien, pour le plaisir. Elle ne jouera pas le rôle (elle jouait celui d'Henriette et célébrait, ô ironie, les joies du ménage). Le personnage, d'ailleurs, ne lui ressemble en rien. Non, c'est une gentillesse gratuite, quelque chose comme un caprice ému, le bouquet de violette du premier rendezvous. Il fait ce qu'il n'a jamais fait. Il utilise publiquement ce prénom redevenu tendre. Il l'utilise parce qu'il a l'âme touchée, parce qu'il restera jusqu'à son dernier souffle très jeune et invinciblement naïf dans-les choses de l'amour.

Or, au moment du Bourgeois, dans l'été de 1670, une quinzâine de mois avant la remise en ménage officielle, la réconciliation avec Armande- est déjà engagée. La pièce elle-même nous fournit là-dessus l'indication la plus précise la fameuse scène du troisième acte entre Cléonte et Govielle.

Elle a les yeux petits.

Cela est vrai, elle a les yeux petits, mais elle les a pleins de feux, les plus brillants, les plus perçants du monde, les plus touchants qu'on puisse voir. Elle a la bouche grande.

Oui, mais on y voit des grâces qu'on ne voit point aux autres bouches et cette bouche, en la voyant, inspire des désiri,

v xnsEMAPHOR~S

LES COURSES 1

1 ASAINT-CLOUD Le Prix Pénélope

Le Prix Le Blois » Prix Pénélope en grisaille. Maintenant nous tenons la pluie. Souhaitons qu'elle se borne à être bienfaisante pour les terrains et ne reste pas avec nous tout U> véritable printemps. Féerie était, de loin, celle des concurrentes du Prix Pénélope ayant les titres les pius probants. La faveur publique ne s'en portait pas moins sur Lamcnl. qui avait bien couru dans le Prix Joigne. On parlait aussi de l'inédite Sarasatl. en ratson.de l'écurie à laquelle elle appartient. L'événement a confirme le papier, et Féerie a gagné.. Mais un danger très vif est venu pour elle de La Lumière, qui n'a succombé que d'une encolure, Lament- l prenant une troisième place sans grande signification. Kotrc avis est qui: Féerie l'a emporté grâce à sa classe, mais qu'elle n'était pas, hier, en possession de tous ses moyens. Elle accusera, la prochaine fois, une supériorité plus évidente.

Quai d'Orsay a une aptitude telle à porter le poids qu'il est très difficile, dans un handicap, de donner une chance à ses adversaires. Malgré un léger alourdissement- de la piste, contraire a ses préférences, le crack de l'écurie Robert Kahn l'a emporté dans un galop d'exercice. 11 n'en portait pas moins 04 kilos, et des trois ans, 3ul paraissaient honorables, recevaient de lui de 32 à 40 livres. Osons dire qu'en l'occurrence les dits trois ans ont perdu jusqu'à l'honneur. Aucun d'eux n'a même été capable d'être à l'arrivée. Quai d'Orsay est un beau cheval de courses, mais derrière lui, quel néant J. Trartenx.

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est la plus attrayante, la plus amoureuse du niôndc.̃ '•;̃

Jusqu'à la réplique Mais enfin, elle est capricieuse plus que personne au monde.

Oui, elle est capricieuse, j'en delaeure d'accord, mais tout sied aux belles, on souffre tout des belles.

Le portrait, dans les moindres détails, est, comme on sait, celui d'Arniande. La scène brille, chatoie, respire l'allégresse et l'espoir amoureux. On y sent un feu des sens, une joie du coeur. Le Molière qui a jeté ces déclarations sur le papier est déjà tout enivré de désir et reconnaissant du pardon qu'il accordera.

Pauvre Molière éternel collégien près d'une Armande si facile à séduire et même à réduire;. Lorsqu'on le voit tout gauche devant cette ensorceleuse de petite zone, devant cette belle rousse si peu inquiétante, on voudrait lui montrer l'erreur de ses manœuvres. Puisqu'il y tenait tant, il fallait la rendre craintive. Un peu de prestige amoureux glané d'autre part y eût suffi. Elle n'était guère sensible qu'aux éclats mondains. Le ciel l'avait privé de chaleur. Peut-être aussi; cherchait-elle une revanche. Elle avait tout de même épousé l'amant de sa mère, ce qui ne crée pas, au départ, d'excellentes conditions domestiques. Oh ce mariage ne ressemblait en rien à une contrainte. Toute frêle, presque enfant et déjà impatiente de succès, elle s'était fâchée pour l'obtenir. Molière redoutait les fureurs probables de Madeleine. Mais, que -voulez-vous, leur propre sort leur échappait. Il s'agissait d'une de ces rares minutes où le destin conspire et semble clairvoyant. Onze mois après avoir scellé son malheur, Molière donnait L'Ecole des femmes, son premier chef-d'œuvre. Il fallait que les choses fussent ainsi.

Il a aimé Armande; elle l'a bafoué il l'a reprise. Jusqu'au seuil de la tombe, il n'a, jamais connu cette demiparesse où le travail, détâché de l'ambition» devient un, plaisir vrai.

En achevant de l'épuiser (cher Molière pour être à la hauteur, si j'ose dire, il renonçait au lait et se bourrait de viandes rouges), Armande lui a valu un moment de bonheur. Il a, pendant quelques semaines, retrouvé son rire et dissipé les ombres envahissantes. Nous l'avions quitté maussade et frileux. Le voilà reverdi avec des yeux vainqueurs, l'entrain de Mascarille et l'allégresse de ses vingt ans.

Le Bourgeois gentilhomme devient le signe de cette métamorphose. La pièce éclate en fanfare dans un flot de soleil.

L.A RADIO

L'admirable causerie de M. Rolàiid Manuel Non seulement on eut, en quelques mots, un portrait de Maurice Ravel, si clairement fixé, qu'on le voyait revivre1 devant nous, mais Roland Manuel sut définir, dans une fome aussi nette qu'une mesure de Ravel, le génie incomparable et Le grand carnetère du musicien que nous venons de perdre. Henry Malherbe, en, janvier dernier, et Roland Ma:nue1, vendredi, ont montré ce» que pouvait (et ce que devait) être la. parole devant le micro. P.-D. T. Dimanche 24 avril 20 .h.. $0, RADIO-PARIS Concert relayé par la Reichs Rundkunk Première partie Musique, tambours, trompettes, clairons de la Garde républicaine, sous la di'rection du commandant Dupont DèjUi de la Garde républicaine (K'f Uge) Michel Slro- Sqll (Millot) Le grenadier du Caucase (Metster) Marche de la Garde consulaire (Fur-,gêot) 26 partie Concert avec la chorale Gouverné, cl M. Petnet, de l'Opéra Deux ck'imons provençales (karm. Milhaud) Deux chansons (harm. Kœchlin) vieille (Bretagne) La bourrée (.AuvcrsM) Joli mois semai'; Vendanges. Mélodies Le banc de, pierre {.Gounod)- IXmchit du soir (Dupont) Le hibou (de Sè-jerac) Mélodies (Samt-Saëns) Chansons du bourbôn-

.nais (Jtàrm. G&utkter-Villars) Le pauma

labourtiir (hum. Sauvephme) i" partie.

Musaqar dr la Garda rEprabficalrae (Berlfaz~

Musique de la Garde républicaine (Berlioz,

Ibert, Piernè).

20 h, 30. PARIS P. T. T. Théâtre La

princesse lointaine, pièce en t qitutre art s

d'Edmond' Ro3taard qrrsen:utian qar dtAa

d Edmond Rostand, présentation par Mme

Rosemondt. Gérard:

20 h. 30. MARSEILLE (400,5) Soirée littéraire Henri Reine, présentation par 'M. Eriçh iXoth, homme de lettres Li vis ci l'eetivre de Heine, ses commentât? tirs musicaux, audition de fragments lus par Mme DlnvitU et M. VallécValdy Lieder de Mendclssolm, Schubert, Schumami, Halhan, Sawguet (Mme FeJs),

21 h. 50, LOXDRES REGIOXAl. (342,1); Orchestra municipal de Easthourne Freda tovnson, contralto ̃: Les guipes, ouv. (.Williams) Prélude P. Lorelv (.Bruch) Restez avec ̃ moi (Lidèlt) 6'e~a'~c M'* 6 (àlocort); Xtrtnittte (Thalberg).

ORCHESTRE

l/t; h/. 30, .RENNÉSs-BREtAONE.(2S8,S)-: Concert 'Vocal-et symphon1(juc Musique anvari, Beriiôi.. Schu'muvn.MondelffiâhnL ciei\nè et classique (Mozart; Luljy, Beetho16 h. 50, WEtSlt ̃(3>3,p Concert Beethoven. ".̃̃•̃̃̃'

17 h. 15, ROME (42O,«) Concert fymphoriiquê (Môiart, Desportes, MendclKSohn). 15 îi., PARIS P. T. T. (4M.?) Depuis Epfrnay Céncert par la Orande- Fanfare. 20 h., FRANCFORT' C251 m.) Concert, 20 h., UEUTSaiLAND (1.571 m.) Concert.

20 h., VIENNE (506,8) Concert.

20 h. 20, SUISSE ROMANDE (443,1) Quelques rapsodics (Liszt, Enesco, Lalo, Coa. tes).

21 h., MILAN (368,6) Concert (Cherubini, Dvoràk, Tchaikowsky, Liviabeila). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 11 h. i0, RADIO-PARIS (1.64S) Conccrt (l'orgue (Btch. Dupré).

13 h. 30, RADIO-tARIS Mélodies par M. Tubiana.

14 h. 30, RADIOCITE (280,9) Récital de piano.'

17 h. 20, XAtlONAL ANGLAIS (1.500) Mtifiaue de' chambre (Brahms, Haydn). 18 h. 30, KŒNIGSBERG (291) Trio pour piano, violon, violoncelle (Ravel). 'lS.h: 30, TOUR EIFFEL (206 .m.) i Concert. Chant et piano.

19 h.' 20, SUISSE ROMANDE Mélodies liturgiques des Fêtes de Pâques.

20 h., TOUR EIFFEL Chant et piano. 20 h. 50, RAbIO-37 (360,6) Bel Canto (Ravel, Roussel).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES .13 h. 10, POSTE PARISIEN (312,5) Le Quintette des thansonniers.

14 h. 10, RADIO-PARIS Pour les petits. '20 h. 15, RADIO-37 Les belles vois -de France Edmée Favart.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Varié». 20 h; 30, LYON P. T. T. (4S3) Va.riétés. ̃ ̃,

̃ ̃- OPERA:

16 h. 30, Florence (4*1.8) Aïda, de Verdi.

18 h. 15, RADIO-37' Chabrier et C. Gounod àl'Opéra-Coniique, présentation Mme

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Autour d'elle, Molière n'a pas rêvé. II se croyait heureux. Son beau regard plein d'illusions nous est encore plus cher. La présentation de la Comédie-Française (mise en scène traditionnelle sans novation) débute d'une façon plus que médiocre. M. d'Inès (maître à danser) et surtout M. Ledoux (maître d'armes) et M. Bacqué (maître de philosophie) restent au-dessous de ce qu'ils pourraient, de ce qu'ils devraient être. M. Ledoux fait un spadassin de i|ui^nolade avec prunelles giratoires, fléchissement des jarrets et toux provocatrice.. Mais il ne s'agit pas du matamore des Fourberies Il s'agit d'un personnage, d'un vrai, qui doit rester croyable, sous peine d'amoindrir le merveilleux effet de la dispute. Même remarque en ce qui concerne le maître de philosophie. M* Bacqué joue une scène, au lieu de jouer un homme. Il montre une ligure bonnasse. Le cuistre pète-seç et rengorgé dont la rage devient irrésistible, disparait. Quelle diminution de stature !| M. Lafon, chargé de M. Jourdain, s'oblige, au début, lui aussi, à des excès de mimique. L'insistance de son jeu de scène pendant la leçon d'armes (la main à hauteur de l'œil) fausse la sonorité du dialogue. La pièce, ne l'oublions pas, débute en comédie. La farce ne s'allume, ne s'échauffe que peu à peu.

Les actes suivants sont donnés sur un rythme beaucoup meilleur. Wt. Lafon, sans avoir l'ampleur du rôle et. en gérontisant M. Jourdain, maintient du moins les traditions comiques et respecte les grandes lignes. L'emploi man* que dans la Maison depuis la dispari-» tion de Bernard. Le remplaçant n'est pas commode à trouver. M. Jean We« ber, en Cléonte, papillonne au mieux* M. Escande, pensant un peu à autre chose, conserve à Dorante la désinvol-* ture qui touchait le cœur de J.-J. Rousseau. Mme Bretty fait une Nicole pos« sible, Mme de Chauveron (Mme Jourdain) a de bonnes colères bourgeoises et Mlle Dalmès (Lucile) une gentillesse qui pourra s'épanouir. M. Brunot, en Covielle, demeure ferme au poste. parlons pas de Dorimène, rôle sacrifié de la pièce où Mme Irène Brillant reste décorative. La turquerie, dirigée par M. Pierre Dux, excellent mupliti, a de» la couleur, de l'entrain et toute l'aïiî* mation qu'on peut souhaiter.

Représentation honorable, sans plus,i mais qui vous laisse en joie tant la pièce garde sa force intacte. Le Bour»qeois mérite toutes nos tendresses. M. Jouvét y consacrerait ses soins Ken plus utilement qu'à L'Illusion comique* Pierre Brîsson.

THEATRE j

16 h.. RADIO-PARIS Les vainqueurs, trois actes de Max Fruntel.

16 h. 30, PARIS T. T. T. Trois, sir. neuf. trois actes de Michel Duran.

15 h. 15, TOUR EIFFEL La Princesse de Clèves, adaptation par Rose Worms Ba-

reta.

21 h., RADIO-CITE Dormez-vous ?'d« ̃ P. Seize ÇTh. de la Renaissance).

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Lundi 25 avril

20 "30. RADIO-PARIS Soirée d'êchan*ses jranco-bclge Concert par l'Orchestre de jazz de VI. X. R. sous la direction de M. Srendtrs Faut-il tuer le mandarin ? }«» radiop/ioniçuc de Théo Flehchmann, musique de M. Pott, avec Mil. Dcluc, Josz, Leade, Charbonnier, llqyel, .Rtnuul, Hutm, Hardy, liane et loirtt ofchestn. et chftms de VI.

jV. R. sons la direction de M. Gazon. Chœurs

de II. A'. R. sons la direction de M. Wèynanls Œuvre a Capclla à quatre et tint vàix mixtes Chœurs L'Almanack des ̃F.Ti.T, (Larmanjat).

20 3o, LILLE P. T. T. Concert ,'tym-

phottiqiïï Xosikl. ouverture (Lecocq) tes

Mémoires d'un fine (LadiHirûttU) Hvit

chansons populaires russes (Liadqie) Rip* sodie espagnole pour piano tl orchestre (Lhst). M. lienvemiti; Xamouna. fragm. (Liilo) Orchestre National soùs la dîrcctiai* de M. Manuel Rosenthal.. .21 TOUR EIFFEL Concert pat Triton (Ecole normale de musique), avec Mme J.ankehvitck, Mlle de Mandarly, MM. Roy, Sucions cl le Quatuor Pro Art* Sonatine, pour piano et Jlutc (Damdelot) pfejnière audition Quatuor à cordes Ubcrt), premi'erp. audition Sonatine pour piano et violon (Neuceboren). première audition » Sonatine pour piano cl flûte (dt Manziàrly), première audition Troisième quatuor à <or* dis (Honczïér), première audition..

ORCHESTRE

14 h. i5, LONDRES .REGIONAL .Of cheflre'1). B. C. rS' h, :o. TOSTE PARISIEN :tt<&xt» naval des animaux (Saïnl-Saëns) (enr<g.). 2o h., LEIPZIG Concert.

30 K. l|, LONDRES REGIONAL.: Cûn« cert (Quccn's Hall). Orchestre B. B.C. Ouverture académique (Brahms) ̃ Conàerto 4 en sol (Beethoven),

20 h. 15, BUDAPEST: Concert tous' la direction de M. Dohnanyi 'Symphonie èïï sol mineur (Mozart) Symphonie héroïque (Beethoven).

21 h. 30, MUNICH Concerto en si;bi« t mûl mineur pour piano (Tchaihowski). 23 h. 5. RADIO-CITE Festival Deltas (enreg.).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies put Mme Maïnorv-Maiseillac. ̃ r4 h. 4j, RADIO-PARIS Piano et mélodies.

t6 h., PARIS P. T. T. Concert d'Orgue. 16 h., RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

tS h, 20, LEIPZIG Récita! de piano (Schubert, Lisxt, Debussv).

15 h. 30. PARIS P. T. T. Demi-hêWiS des compositeurs Ingholbrecht.

10 h. 15. RADIO-PARIS Mélodie». 21 h., COLOGNE Musique de chambre (Haydn, Borodine)..

21 h.. ROME Violon et piano (Mozart, Casella, Debussy, Grief;).

34 h., STUTTGART Concert (B6«Jie» rini. Maart, Schmnann. Franck, Roussel) MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 17 h. RADIO-PARIS Musique variée, ao h. .RADIO-CITE Crochet radiophonique.

30 h. 30, LYON P. T. T. La Belle Hélène, opérette. d'Offenbach.

2i h. 5. POSTE PARISIEN Le Trlbunal- d'Unpérltio, avec Max Régnier.

OPERA

20 h., PARIS P. T. T. Boris Godounû*, de Moussorgskv (de l'Opéra).

20 h., BER'LIN Tannliœuser (Wagner). as h., VARSOVIE La Tosca, de Puccinf (depuis la- Scala.Milan).

THEATRE

i,l h. 5, RADIO-PARIS Le Voyage i deux comédie en un acto de J.-J. Berna. 30 h. 50, STRASBOURG L'Odéoii Turc.iret, comédie en cinq actes da Lcsaje. LA PAROLE ,jf 21 h., RADIO-37 L'Espagno vous parle. •–LEGION D'HONNEUR Ministère de l'éducation nationale Kst nomme chevalier M. George» Guichard.


l S. ·

L'INDUSTRIE FRANÇAISE EN PERIL L'ALIMENTATION Les Français mangent moins et moins bien

Si l'on devait résumer la situation dès industries et commerces de l'alimentation au cours des deux années passées, on pourrait la caractériser en quelques traits une hausse constante des prix, un accroissement considérable *des frais de production et d'exploitation, mais surtout, phénomène plus exceptionnel un amenuisement sérieux de la consommation. En des formules toutes faites, on a coutume de prétendre que « l'alimentation va toujours ». Il est malheureusement trop facile de démontrer qu'elle ne « va » plus.

Dans l'ensemble, les prix de gros des produits alimentaires ont

M. -Edouard Duhem, président de la Confédération nationale des commerces et des industries de l'alimentation.

accusé, depuis mars 1936, une hausse moyenne d'environ 60 due en partie à des raisons accidentelles, mais surtout à l'accroissement constant des frais de culture et de transport, encore que, pour certains articles d'importation, la hausse ait été freinée sensiblement au cours du deuxième semestre de 1937, en raison de la dépression sur le marché mondial.

Les variations des prix de détail, bien qu'ayant suivi norma-

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Aujourd'hui, une maison d'épicerie moyenne travaille, sur 300 jours ouvrables, 138 jours pour pouvoir payer des salaires à son personnel, 10 jours pour les charges sociales, 24 jours pour les primes et la publicité, 19 jours pour les frais de paquetage, 8 jours pour l'éclairage et le -chauffage, 4 pour les assurances, 7 pour les frais de livraison, 18 pour les contributions. Le bénéfice des 254 premières journées de vente sert à payer les frais généraux il ne reste que 46 jours pour le patron.

lement celles des prix de gros, avec un décalage accentué encore par les mesures de surveilllance des prix, sont également très sensibles.

La dépense mensuelle en alimentation du consommateur moyen de la région parisienne est passée dans le même temps de 215 francs à 315 francs, en augmentation régulière au cours des deux dernières années, augmentation représentant au total plus de 46

C'est dire que, malgré les sacrifices imposés aux détaillants ou souvent consentis par eux pour répondre à l'appel des gouvernements dans l'intérêt général, de lôurdss charges ont été transférées sur le consommateur.

Or, si les consommateurs employés et ouvriers représentant avec leurs familles un total important de 11 millions et demi de personnes en France ont bénéficié de relèvements substantiels de rémunération, le nombre est plus considérable encore de ceux dont les revenus n'ont pas été accrus en proportion d'une hausse de 56 du coût de la vie depuis l'abandon de la politique de déflation au total 30 millions de Français, en comptant leurs familles, ont vu soit leur capital rogné, soit leurs revenus amoindris ou très médiocrement rajustés.

L'accroissement temporaire du pouvoir d'achat n'a été conféré, en somme, qu'à un Français sur quatre et encore, de ce quart bénéficiaire, faut-il retrancher les nombreux chômeurs totaux ou partiels, dont les effectifs, loin de diminuer, se sont accrus depuis un an.

Le recul

de la consommation

Aussi la consommation s'eseouffle-t-elle et se dérobe-t-elle de plus en plus devant le niveau élevé des prix les enquêtes révèlent qu'on assiste à un double recul de la consommation en tonnage et en qualité, recul que ne peut masquer le maintien du çhiffre d'affaires qui, d'ailleurs, n'est pas un phénomène général, ni le nombre relativement faible, quoiqu'en progrès, des liquidations, des faillites ou des fermetures d'établissements.

De façon générale, les indices tfe la production alimentaire, après une progression dans certaines branches, sont revenus à tuf niveau voisin ou inférieur à

celui de 1929-1930. La régression est à peu près générale en 1937 et, a f ortiori, au début de 1938, par rapport à 1936 et à 1935. Les indications approximatives fournies par le commerce viennent corroborer entièrement les déclarations des fabricants ou transformateurs les maisons de gros et de détail soulignent la contraction du volume des ventes dans l'épicerie et l'alimentation générale, malgré l'augmentation du prix des marchandises depuis 1935, le chiffre d'affaires réalisé dans la plupart des entreprises de détail, non seulement ne s'est pas relevé, mais a plutôt marqué une tendance vers la régression, ce qui signifie une diminution du tonnage des ventes. Les données dont nous disposons permettent d'avancer que le développement de la consommation, qui devait être le moteur du redrssement de l'activité économique générale, ne s'est pas produit que, bien au contraire, le relèvement brutal et incessant des prix a rebuté la consommation et que celle-ci a fléchi, à part de rares exceptions, dans une proportion moyenne de 10 à 15

Ce qui est non moins grave, c'est que cette réduction de la consommation porte essentiellement sur les articles de qualité mais plus coûteux ceux qui, traditionnellement, ont fait le renom de la production française. Qu'il s'agisse d'alimentation solide ou liquide, tous les répartiteurs de denrées signalent que le consommateur se détourne des articles de choix au profit des articles en série et à bon marché. Le fléchissement des ventes de qualité esî sensible sur de nombreux articles, tandis que le consommateur force sur les achats de produits très ordinaires d'une année à l'autre, par exemple, la vente de vins de qualité moyenne et supérieure a diminué, dans certains établissements, de plus de 20 tandis que la consommation se portait vers les qualités les plus basses. On se restreint sur les plus petits éléments de la dépense alimentaire. On assiste à un déclassement de la qualité, à un abandon de la « marque de choix, et c'est là un symptôme évident du resserre-

ment de la plupart des budgets privés.

Les industries et les commerces, de l'alimentation qui, lors de cri- ses antérieures, avaient relative- ment moins souffert que d'autres branches de production et de distribution, sont désormais dure- ment frappés, cet amoindrisse- ment de la consommation intérieure ne trouvant aucune compensation du côté des ventes à l'exportation, tombées en tonnage au tiers de leur niveau de 1929 et ramenées pour la première fois en 1937 au-dessous d'un million de tonnes.

Or, ces industries et ces commerces font vivre une partie très importante de la population active la restriction de la consommation se traduit sur le plan fiscal par de lourdes pertes de rentrées d'impôts sur le plan économique, par la désagrégation ou la disparition d'un nombre croissant d'entreprises sur le plan social, par l'abaissement du niveau de vie des classes moyennes et par le licenciement massif de nombreux ouvriers et collaborateurs. Dans aucun autre domaine peut-être, la faillite de la fameuse « expérience ne s'est révélée aussi complète, aussi lamentable.

P. Benaerts,

Délégué général

de la Confédération Nationale

des Commerces et Industries.

de l'Alimentation.

L'ACHAT D'AVIONS PAR L'ANGLETERRE AUX ETATS-UNIS.. .préoccupe l'Allemagne Berlin, 23 avril. L'éventualité d'achats d'avions de bombardement en Amérique par la Grande-Bretagne provoque à Berlin une vive attention.

Le Lokal Anzeiger est plein d'animosité contre les Etats-Unis qu'il accuse de violer la loi de neutralité.

« Les Américains ont déjà fait pendant la grande guerre des livraisons en matériel de guerre surune large échelle. Ils y ont gagné des milliards, mais ces milliards ne sont pas encore payés.

» De telles livraisons, nous le répétons une fois de plus, sont in- compatibles avec la véritable politique de neutralité. »

Quant au Berliner Tageblatt, il doute que l'affaire, du point de vue militaire, ait un grand intérêt. « Les Américains, écrit-il, ne veulent vendre aucun secret militaire. Ils doivent conserver pour eux seuls ce qu'ils ont de meilleur. Mais leurs clients se contenteront-ils de vieux < zinc > S.

W w vrv~ v~v r

LA SEMAINE FINANCIERE 1 1938, ANNÉE D'INVESTISSEMENT ? t par- C.=F>. H 0 B B E~

1937 a été l'année de la crise. 1938 ne sera pas une année de prospérité, car c'est une loi que fait ressortir l'observation des cycles économiques qu'on ne passe pas immédiatement, et sans transition, de la crise à la prospérité.

Mais 1938 sera peut-être l'année de la reprise et, par conséquent, pour le capitaliste, l'année où il conviendra d'investir ses fonds disponibles. Pourquoi? Facteurs techniques

II v a d'abord des raisons techniques. Des hauts cours du début de 1937 aux bas cours du commencement de ce mois, le pourcentage de baisse sur les marchés de valeurs et de matières premières dépasse souvent 50 même à Paris, à condition de ne tenir compte que des cours-or. Or, l'examen des caractéristiques des crises précédentes (1) montre que ce pourcentage a été très rarement atteint.

Sur le plan strictement technique, ce pourcentage de baisse peut-être considéré comme d'autant plus suffisant que, à la différence de ce qui s est passé en 1929-1933, il n'y a, dans aucun des principaux pays, ni crise de crédit, ni surproduction marquée. Les stocks, pour la plupart de matières et produits, ne sont pas à des niveaux exagérés si l'on tient compte de la consommation récente.

Bas prix, stocks modérés, pas de surproduction 'caractérisée. A côté de ces trois facteurs, il y en a trois autres également favorables l'énorme masse des capitaux inemployés et thésaurisés de par le monde, masse sans cesse accrue par la production d'or qui vient d'atteindre un nouveau record absolu et surtout par l'inflation (1) Voir La Semaine Financière du 19 décembre 1937.

LA REVUE DES MARCHES

PARIS

Après un « boom » initial, les rentes: et valeurs françaises subissent des réalisations, à l'exception des rentes à garantie de change qui terminent en vive avance.)– Fermeté des internationales et particulièrement des mines d'or. L'accalmie du marché des changes n'a persisté qu'au début de la semaine. Vendredi, la livre terminait, dans la soirée, à 163,25 contre 158,23 la semaine précédente. En séance officielle, le dollar passait à 32,25 contre 31,77 et le florin à 17,83 contre 17,68.

A terme, le report sur la livre passait, à trois mois, à 4,10 contre 2,10, à un mois à 1,55 c. 0,80. Sur le marché des valeurs, les rentes et valeurs françaises ont poursuivi leur reprise mardi, séance qui a vu se produire un véritable boom. Des gains de 10 à 15 furent enregistrés ce jour-là sur la plupart des valeurs françaises. Au cours des séances suivantes, des réalisations intervinrent qui réduisirent assez considérablement les gains initiaux, notamment sur le compartiment des valeurs d'électricité.

Seules, les rentes à garantie de change montrèrent beaucoup de fermeté au cours des dernières séances de la semaine.

Des séries ordinaires de rentes se représentent en légère plus-value d'une semaine à l'autre le 3 à 72,70 contre72 ,15, le 4 1917 à 71,25 c. 70,50, le 4 %1918 à 70,25 c. 69,95, le 5 1920 (ex-coupon) à 93,60 c. 94,50, le 4 1/2 1932 A à 75,90 c. 75,40, la série B à 74,45 (ex-coupon) à 74,45 c. 76.

Forte hausse des rentes

à garantie de change

Aux séries à garantie de change, le 4% 1925 passe à 112,20 contre 106,50 et le 4 1/2 1937 à 115 contre 110,30.

Parmi les valeurs à revenu variable françaises, les plus-values sont également à peu près générales, sauf parmi les valeurs d'électricité.

Aux banques Banque de France s'inscrit à 6.695 contre 6.475, Crédit Foncier à 2.685 c. 2.545, Banque de Paris à 1.230 c. 1.175, Banque Transatlantique à 570 c. 563, Union Parisienne à 456 c. 430, Crédit Lyonnais à 1.593 c. 1.520. Parmi les services publics, Métropolitain passe à 935 contre 913, Lyonnaise des Eaux à 1.405 c. 1.374, Distribution à 658 c. 648, Electricité de Paris à 645 c. 653, Générale d'Electricité à 1.351 c. 1.395, Truyère à 640 c. 645, Nord-Lumière à 775 c. 765, Union d'Electricité à 417 c. 413.

Aux industrielles Forges NordEst se représente à 743 c. 724, Denain-Anzin à 1.340 c. 1.325, Tréfileries du Havre à 893 c. 849, Lens à 302 c. 291, Nickel à 902 c. 890, Ugine à 1.554 c. 1.525, Kali Ste-Thérèse à 1.295 c. 1.235, Kuhlmann à 680 c. 663, Péchiney à 1.965 c. 1.973, Rhône-Poulenc à 1.140 c. 1.108, Saint-Gobain à 2,110 c. 2.100, Air Liquide à 1.209 c. 1.224, Citroën N à572 c. 615, Compteurs et matériel d'usines à bois à 655 c. 634, Poliet et Chausson à 450 c. 445, Say à 632 c. 618.

Parmi les valeurs françaises exploitant à l'étranger, Suez progresse à 24.090 contre 22.650, Santa-Fé à 460 c. 391, Tramways de Shanghaï à 759 c. 722, Bor ord. à 2.105 c. 2.100 etUnion Européenne à 542 c. 513, Quilmès à 5,090 c. 4.610, les caoutchoutières indochinoises sont fermes Caoutchoucs de l'Indochine 600 c. 565, Terres Rouges 421 c. 406.

directe ou indirecte â laquelle se livrent toutes les nations du monde sans exception. Rarement, peut-être, ensemble de facteurs techniques aussi favorables à une reprise se sont trouvés réunis. D'où vient que celle-ci soit encore extrêmement timide? C'est que les facteurs techniques ne suffisent pas. Ils sont secondaires.

Facteurs fondamentaux Les capitaux existent en abondance dans le monde. Mais ils ne se décideront à s'employer que lorsqu'ils auront des chances de profit assurées avec un minimum de sécurité. Tout est là.

C'est parce que beaucoup de capitalistes ont eu et- ont encore l'impression de se trouver en face d'une crise de régime qu'ils se refusent à employer leurs capitaux. A l'extérieur, la guerre est menaçante. A l'intérieur, la révolution sociale pacifique comme en France et aux Etats-Unis ne les menace pas moins. On leur conteste la seule raison qu'ils aient de s'employer le profit.

La guerre et le socialisme reculeront-ils cette année ? Dans ce cas, la reprise est à nos portes. Sinon, les facteurs techniques permettront tout juste un instant d'euphorie après quoi, la débâcle économique et financière recommencera.

La guerre et le socialisme reculeront-ils ?

Sans excéder les limites de notre compétence, nous voudrions, en réponse à cette question capitale, rappeler plusieurs points qui paraissent évidents. a) En ce qui concerne le danger de guerre, la fin proche de la guerre d'Espagne, l'enlisement du Japon en Chine, les négociations très actives entre la Grande-Bretagne et la France d'une part, l'Italie, de l'autre, paraissent de nature à apporter un apaisement momentané. Tou-

Les internationales montent en fin de semaine

Moins fermes au début de la semaine, les valeurs internationales ont, au contraire, montré plus d'allant par la suite. Les mines d'or, en particulier, ont progressé d'une façon continue et importante. Aux pétroles, Royal Dutch passe à 5.991 contre 5.605, Shell à 699 c. 680, Mexican Eagle' est inchangé à 37,50 et Canadian Eagle s'inscrit à 69 c. 70.

Aux cuprifères et valeurs de métaux, Rio 2.588 c. 2.465, florin Antélope 143 c. 138,50, Union Minière 3,815 c. 3.783, Penarroya 335 c. 305, Vieille-Montagne 2,055 c. 2.130. Aux caoutchoutières, Amsterdam Rubber 3.580 c.2.480, Gula 191 c. 186, Knola 218 c. 214.

Aux industrielles étrangères, Philips 3.850 c. 3.750,Arbed 8.185 c. 8.010, S. K. F. 2.322 c. 2.225, Norvégienne de l'Azote 1.465 c. 1.396, Liebig's 2.520 c. 2.480, Nestlé 8.880 c. 8.800.

Fermeté des mines d'or Central Mining 3.817 c. 3.845, East Geduld 1.755 c. 1.637, Geduld 1.390 c. 1.289, Crown Mines 2.549 c. 2.420, Goldfields 594 c. 550, Rand Mines 1.363 c. 1.360, Sub-Nigel 1.659 c. 1.526, Union Corporative 1.309 c. 1.217, West Springs 431 c. 386.

T 4

LONDRES

Un sentiment de confiance renaît sur le Stock Exchange L'heureuse conclusion des négociations anglo-italiennes, suivie par l'ouverture de pourparlers franco-italiens a été un facteur très encourageant pour le Stock Exchange. Le programme de dépenses du président Roosevelt a paru, d'autre part, de nature à ranimer l'activité économique américaine. On s'attend généralement, dans la Cité, à un accroissement du volume des affaires après le budget day, le 26 avril.

Les fonds britanniques gagnent de nouvelles fractions, encore qu'il y ait quelques prises de bénéfices à la veille des décisions budgétai- res.

Les industrielles britanniques sont en progrès, ainsi que les américaines et les valeurs de matières premières.

LES BOURSES DU SAMEDI

BOURSE DE NEW-YORK Tendance alourdie

New-York, 23 avril. Le marché est en recul. Après une ouverture soutenue, la cote s'effrite et la clôture est en légère baisse sur la veille. Total des transactions 410.000 titres.

1 Il 1 1

VALEURS I précéd. I tours II VALEURS précéd. cours Air Reduct.. « 3/< 47 Inler. Kick.. <8 1/4 « 1,'4 Allled Cliem. 1(6. 115. Int. T. 4 Tel. 8 3M 8 7/8 Amer. C«n. 88 3/« 88 1/4 Jotas Mann. 68 68 Am. «étal.. 3S 3/8 32 3/4 Kennecott 35 1/2 36 1/4 Am.P.SIIgM 5. 5 1/8 Llgg&By, B 94 1/2 84. Amer. Smel. 38 3/4 39 3/8 Lrara 42 3/4 »2. Am. T. ST. 130. 128 3/4 Lorlllanf. 15 1/2 16. Am.Tobac. B 71. 713/4 Me. Inlyre.. 39 1/2 S9 1/2 Anaconda. 29 7/8 29 1/4 Montgomery. 33 S/8 32 3/4 Atetilson. 28. 271/8 Mal. DalryP. 13 1/8 13 1/4 114 BendliA».. 121/2 117/8 Hat. DlstMI. 19 1/4 19 3/8 Bethi. Steel. 60. 49 2/8 H. Y Centr.. 12 3/< 12 1/2 Border. 16 1/2 16 1/2 North Amer. 18. 181/8 Brook Vint. 7 6/8 7 S/8 Paramount.. 7 1/8 S 1/4 Canad, Pac. 6 7/8 6 3/4 ProctiC. Case 78 1/2 79. Public Sen. 29. 29V4 Celan Corp. 113/4 14 1/4 Badlo 6 3/8 61 /S CerroPasco. 35 !/2 36 3/8 Rep. Steil.. 14 3/4 14 5/8 Cte.a.Oilo 27 1/8 26 7/S Reynolds S. 38 3/4 38 1/2 Cbrysler. « 45 1/8 Sears Boeb. 69 4/4 58 1/2 Colum&laGas 61/2 6 1/8 Shell. 14 1/8 11. Coireol. Edls 21 5/8 22 5/8 Socony ïac. 13 3/4 13 7(8 Cont. Csn.. 41. 40 1/4 St. Brands.. 7 6/8 7 6/8 Com Produc. 63 1/4 64 1/8 St. 011 of Kl 48 7/8 48 7/8 Coty 3 7/8 3 1/2 Texas Corp. 39 7/8 39 7/8 Dôme Mines, 55 3/8 W 1/8 Texas Gulf.. 31 3/8 31 3/8 Ou Pont. 103 1/2 102 1/8 Union Pac. 65 1/4 45 1/4 Elec B. S S 7 5(8 7 3/8 Unit. Air Cf. 26 7/8 561/2 ElecP. SI. l. 91/4 9. U. S. Smelt. 67 1/2 M. Gêner. Elec. 35 5/8 35 6/8 U. 5, Steel. 46 6/8 46 Giner. Foods 26 3/4 26 5/8 pref.. 1011/4 1011/4 Gêner. KM. 33 1/4 32 (/8 West. Union 24. 23 3/4 314 Goodyear. 7/8 19 3/4 Westlnçti. 78 1/2 77. GHort.pre.. 15 1/8 15 6/8 Wootworth.. 431/4 43. 1. Int. Hamte. 61 1/4 60 1/8 ïoungstotn. 34 33

tefois, il convient de noter que l'attitude du principal fauteur de troubles, l'Allemagne, demeure énigmatique et ses intentions pleines de redoutables inconnues. De toute façon, aussi longtemps qu'on ne sera pas arrivé à un règlement complet des difficultés diplomatiques européennes et à un accord de limitation des armements sérieux, le danger de guerre ne sera pas entièrement écarté.

b) Pour ce qui est du danger de révolution sociale, on constate 1° En France, un retour progressif des masses et de leurs élites vers le bon sens. Toutefois, ces vérités élémentaires que seul le travail est une souce de richesse, qu'on ne saurait longtemps dépenser plus qu'on ne gagne et qu'il faut accorder un profit aux capitaux pour r qu'ils s'emploient, sont encore loin d'être admises couramment et surtout d'être mises en pratique.

2° Aux Etats-Unis, l'autre démocratie, gravement menacée par le socialisme, la révolte du Congrès contre M. Roosevelt qui n'a fait que croître depuis juillet 1937 est encourageante. Contre les projets destructifs du profit et du capital de M. Roosevelt, une majorité de gens de bon sens se groupe au Congrès, et notamment, au Sénat, autour du vice^président, le silencieux M. Garner. Il semble même, si l'on tient compte des déclarations récentes de M. John Lewis lui-même, que les milieux syndicalistes commencent à comprendre la nécessité de ne pas tuer la poule aux œufs d'or. Enfin, aux dernières nouvelles, M. Roosevelt en politique qui passaient pour des ennemis irréductibles, vont se rencontrer et d'aucuns en infèrent que M. Roosevelt en ^politique qui sent venir les élections songerait à sacrifier son idéologie utopique aux réalités nécessaires.

BOURSE D'AMSTERDAM Tendance irrégulière

VALEURS I Clôt. Dern. II «il fiirç Clôt. | Oern.

preréd. cours prisid. cours

Amst. Bank. 154. 153 1/2 H. V. A. 429 3/4 434. Boyal Olilch. 334 1/2 334 3/8 Amst. Rub.. 197 3/4 200.

A. K. U. 39 3/8 38 5/8 Senembah.. 267 1/: 268.

Unltoer. 153 7/8 150 3/4 Chads

Philips. 284 1/4 279 1/2 Java Culthur 132. 137.

MARCHES COMMERCIAUX

Cours Dera,

Cours De

précéd. cours

BLE (prli Imposé dép. culture) 191.. 191.. BLE Llierpool. Mal 6/113/4 6/115/8 Chicago. Mal 83 7/6 34 1/8 Juillet 82 82 AVOINE Pari Airll 130 50

–Bal 127

FARINES pan mai 277 277 COTON (Sakels). Alexandrie.. Mal 12 67 Juillet 12 8S Ner-ïork. Mal 8 90 8 88 Juillet 8 98 8 86 SUCRE Bew-Tork. Mal 189 89 197 91 Juillet 198 sa 1 99 CAOUTCHOUC. fumé (cuil..

Londres. Disponible 6 1/8 ..i.. CAOUTCHOUC. Net-York. Mal 12 80 12 63 Juillet 12 97 12 70 CUIVRE (Stan.). Londres. Comptant 39 13/9 39/11/10 Kewïork. Mal 882 662 Juillet 890 887 ETAIN Londres. Comptant 168 7/6 168 7/8 PLOMB étranger.. Comptant 15 8/8 15/11/10 ZINC Comptant 1317/6 13/16/10 ARGENT (barres).. Comptant 18 13/16 18 13/16 OR FIN Comptant 139/6 139/6%

Les mines d'or sont très fermes, principalement sur des achats de Paris. ;•

NEW-YORK

Malgré des réalisations, Wall Street termine

en plus-value.

Malgré des prises de bénéfice dans la semaine, Wall Street s'inscrit en plus-value d'une semaine a l'autre.

L'indice général du New-York Herald Tribune passe à 96,61 contre 95,84 le jeudi 14 avril, l'indice des industrielles s'inscrivant à 130,14 contre 129,31 et l'indice des chemins de fer à 18,39 c. 17,74. Les obligations sont très fermes, leur indice passant à 81,78 contre 80,17.

On a noté, ces derniers jours, la particulière fermeté des valeurs d'aviation sur le plan de commandes britanniques à l'industrie américaine; des chemins de fer sur les projets du sénateur Whee-

INFORMATIONS

L'activité des aciéries

américaines

Dans la région de Pittsburg, les aciéries américaines travaillent actuellement à 28 de.leur capacité.

Le service

de la dette brésilienne

Le président Vargas a déclaré que les payements du Brésil au titre de la dette extérieure, en souffrance depuis le mois de novembre 1937, seraient repris sous peu. Le président a souligné que cette suspension avait un caractère purement temporaire et que le rajustement de l'économie brésilienne permettrait de reprendre tous les payements dans un avenir rapproché aussitôt que les exportations donneraient à la Réipublique sud-américaine une balance commerciale nettement active. Dans le cas où les exportations ne laisse-

En résumé, de ce rapide examen, il semblerait résulter qu'un é recul des dangers de la guerre et t du socialisme s'amorce cette an- { née. Voilà qui, en principe, jus- t tifierait compte tenu des fac- c leurs, techniques une reprise s des marchés internationaux. s Jusqu'où ira-t-elle ? Jusqu'au J point précisément l'on aura 1 réussi à faire reculer ces deux c périls mortels de la civilisation capitaliste et libérale le socia- c lisme et la guerre. l C'est dire qu'une telle reprise, s surtout à ses débuts, devra être ( surveillée de très près. Avant j 1 qu'elle ne se soit traduite, dans i la réalité, par une augmentation l du volume de l'activité économi- i que et des bénéfices réalisés par 1 les entreprises, un capitaliste devra se garder des anticipa- i tions trop optimistes. j Quoi acheter ? Ceci dit, quelles sortes de va- leurs acquérir ? 2

Parmi les valeurs à revenu fixe, les rentes de l'Etat français J et les obligations des entrepri- ses françaises présenteront un intérêt considérable, étant don- né leur rendement, lorsque la stabilité de la monnaie française sera assurée.

Parmi les valeurs à revenu variable, les mines d'or conti- j i nueront à présenter de l'intérêt, surtout au début de la reprise, à cause de leur rendement élevé et à plus long terme par suite des possibilités de dépréciation des grandes monnaies sanction de la politique socialisante et de surarmement. Les valeurs de matières premières ont sans doute beaucoup d'intérêt spéculatif. En outre, les valeurs de pétrole paraissent assurées d'un bon rendement. Enfin, parmi les industrielles, les valeurs américaines et les valeurs françaises semblent se trouver parmi les plus dépréciées. C.-P. Hobbé.

ler, tendant à leur octroyer des prêts et des valeurs de services publics. ̃ -'̃ Au point de vue technique, il serait extrêmement favorable que.. la fermeté de Wall Street s'accentuât à la fin de ce mois.

MATIERES PREMIERES, CEREALES

Marchés bien tenus

Les marchés de matières premières ont été calmes cette semaine, et les variations de cours ont été faibles. Mais leur tendance générale est restée ferme.

Les céréales sont pratiquement inchangées, sauf une plus-value de 2 1/2 d. sur le blé à Liverpool (6 sh. 11 d. 3/4).

Le coton est bien tenu. Hausse du sucre à Londres + 2 d. à 4 sh. 11 d. 7/8. Le caoutchouc gagne 1/16. A Londres, le cuivre perd 3/9 à £ 39/13/9, l'étain £ 1/15/0 à £ 168/7/6, le plomb 8/9 à £ 15/10/0, le zinc 6/3 à £ 13/16/3.

raient pas un excédent disponible [ pour le service de la dette extérieure du Brésil, a précisé le président Vargas, il ne resterait plus qu'une solution nationaliser notre dette par la conversion des obligations en monnaie nationa,le. Mais il se peut que les circonstances nous permettent d'étudier une autre méthode en commun accord avec les intéressés.

La situation au Mexique après l'expropriation

des Compagnies pétrolières Les milieux d'affaires se montrent préoccupés par divers éléments qui font prévoir une crise plus sérieuse qu'on ne l'escomptait au début. Ils relèvent notamment l'insistance de l'Angleterre dans l'affaire du pétrole, le glissement continu de la piastre mexicaine, l'accumulation des stocks de pétrole, le caractère précaire des ventes d'argent métal, la restriction croissante des crédits bancaires et l'arrêt des affaires qui en résulte. Les allées et venues du ministre des finances de Mexico à Washington semblent prouver d'autre part que les négociations avec les EtatsUnis sont difficiles.

Chargement de wagons aux Etats-Unis

Pendant la semaine qui a pris fin le 16 avril, il a été chargé sur les réseaux ferrés des Etats-Unis 537,585 wagons, soit 15.607 de plus que la semaine précédente, mais 213.743 de moins que pendant la semaine correspondante de 1937. LES CHANGES

La livre à 165,75

Londres, 23 avril. Le franc s'est traité aujourd'hui à la parité de 165 fr. 75 pour une livre sterling contre 162,93 la veille.

Les autres changes sont les suivants New-York chèque 4,98 11/16 c. 4,0868. New-York tranf. tél. 4,98 11/16 c. 4,9868. Rio-de-Janeiro 2 13/16 c. 2 27/32. Buenos-Aires 19,03 c. 19,02 1/2. Montevideo 20 c. 20 1/4. Japon 1 sh. 2 c. 1 sh. 1 31/32. Shanghaï 1 sh. 1 3/8 inchangé. Montréal 5,01 1/8 inchangé. Johannesburg 100 7/8 inchangé. Berlin 12,39 3/4 inchangé. Amsterdam 8,96 1/8 c. 8,96. Rome 94,75 c. 95 1/8. Suisse 21,69 1/2 c. 21,69.

CHRONIQUE AGRICOLE » ̃ ̃ « UN DANGER pour notre civilisation par R. DE PASSILLE

1

Deux études mettant chacune en vidence à des points de vue pariculiers l'exode des populations urales vers les cités, viennent de laraître. La première est publiée tans la Revue politique, sous la •ignature de M. Prosper Blanc, président du groupe des députés culivatcurs; la seconde intitulée par on auteur, M. Paul Maquenne, « De a guerre à la paix » a été insérée lans Chimie et Industrie.

Ces deux études se complètent m moins dans les conclusions que 'on peut en tirer. L'une appuyée sur des statistiques récentes en iniique le sens et apporte par les .hiffres une démonstration des 'aits; l'autre se rapportant bien dayantage à la grande industrie qu'à "agriculture, démontre néanmoins e r6le très important joué par la paysannerie dans notre civilisation. M. Prosper Blanc expose que la oopulation rurale définie par les ;ommunes de moins de 2.000 habi'ants, a perdu en 85 ans, 6.300.000 unités, alors que la population to'.ale en gagnait 16.400.000. La population agricole active a dimilué en 25 ans de plus de 1 mil!ion 100.000 unités, alors que la population active totale augmentait fe 900.000. Assurément, ce moujement démographique étant examiné sur un laps de temps assez long, ne devient dangereux que par son accélération actuelle. Rien de surprenant, au début, que l'industrie, dont le développement s'est poursuivi avec une activité croissante au cours d'un siècle, ait emorunté à la campagne le personnel dont elle avait besoin. Cet emprunt se justifiait d'autant mieux jiie ces personnels étaient le plus souvent libérés par l'apparition du

VALEURS A SUIVRE Société Minière et Métallurgique Penarroya

Historique.

Créée en 1881, la Société ne disposait, lors de sa fondation, que d'un capital de cinq millions de francs. Ayant réussi, en moins de trente ans, à se classer parmi les plus grands producteurs de plomb non seulement en Europe, mais dans le monde entier, elle n'eut donc aucune difficulté de s'assurer bientôt des concours financiers intéressants pour développer l'exploitation des gisements qu'elle possédait en Espagne. Dès l'avant-guerre, les groupes de Rothcchild et de Riuaud s'zntéressèrent activement à l'entreprise. Après la fin des hostilités, celle-ci porta son capital à plus de 150 millions de francs et connut un nouvel essor. Pendant la dernière période de prospérité, sa production annuelle comportait, en plus de 130.000 tonnes de plomb, 10.000 tonnes de zinc, 109 tonnes d'argent métal et 800.000 tonnes de charbon. La Société acquit une renommée internationale son capital atteignit 300 millions de francs et elle commença à fonder des filiales et à revêtir la forme d'un véritable trust. En 1929, les bénéf ices nets dépassèrent le chiffre respectable de 32 millions de francs. La crise mondiale

ayant amené une baisse des métaux, les revenus de la Penarroya se mirent, depuis son début, à déiroître rapidement et ne s'élevèrent plus en 1934 qu'à un million et demi de francs, contre 32 millions en 1929 1 Mais, après la mévente, les mines et usines de la société demeuraient en bon état et pouvaient figurer à l'actif de ses bilans. En 1935, une certaine amélioration commençait à se faire jour, lorsque, en 1936,

La révolution espagnole porta un nouveau coup à la Penarroya. Sans retracer ici la marche des troupes nationalistes à travers l'Espagne, il y a lieu toutefois de noter que ta majeure partie des exploitations de la Compagnie se trouva bientôt sous le contrôle de Franco seuls, quelques domaines de moindre importance restèrent sous la domination des gouvernementaux. D'ailleurs, que ce soit l'état-major économique du général Franco ou celui des autorités républicaines, qui exploite les mines et le réseau ferroviaire de Penarroya, le résultat, an point de vue des intérêts de la société, est, pour l'instant, le même. A savoir que la société n'encaisse aucun revenu de ses exploitations et que, par conséquent, les actionnaires, eux non plus, ne touchent rien.

La situation actuelle

de l'entreprise.

Heureusement pour ses actionnaires, Penarroya peut, d'une part, envisager un règlement f utur entre l'Espagne nationale et les gouvernementaux et possède, d'autre part, des filiales et des participations hors d'Espagne. Parmi ces dernières, citons d'abord la Societa Minera et Mettalurgica de Pertusola, qui exploite des gisements de galène, de calamine et de blende en Sardaigne. Malheureusement, en raison du contrôle des changes établi en Italie, les bénéfices de cette société ne sont pas transférables en France. Vient ensuite la Sociedad Generale del Plonio, en Argentine, qui se développe de façon satisfaisante et commence à réaliser des bénéfices. Les Mines de Balia Karaidin, filiale turque de Penarroga, exploitant également avec succès leurs gisements de blende et de galène, sont, elles aussi, soumises au contrôle des changes. Restent enfin les participations que la Société possède en France et dans ses colonies, à savoir les Mines d'Aouli au Maroc, les Mines du Laurium et une participation importante dans les Etablissements Kuhlmann. La publication des bilans de la Penarroya étant suspendue depuis 1936, il est tout à fait impossible de se faire une idée de la valeur de ces participations. Cette

Comptabilité arrêtée

ne sera reprise, selon toute vraisemblance, qu'après la fin des hostilités en Espagne. D'ici là, il ne sera jamais possible de se rendre compte de la situation exacte de l'entreprise, Il serait donc inutile de citer des chiffres plus que pro-

machinisme agricole. Et p'nft n'est. ce pas ainsi que depuis des siècles se sont formees les agglomérations urbaines 7

Jusqu'en 1914, le réservoir rural humain semblait donc assez bien garni pour laisser à la terre ce qu'il lui fallait de main-d'œuvre et donner aux villes les moyens indispensables à leur extension. Mais l'énorme prélèvement opéré sur les paysans par la guerre et l'appel à la reconstitution à la signature de la paix, avait déjà rompu l'équilibre entre la population rurale et la population urbaine. Les lois sociales dont on ne connaît pas encore exactement le résultat démographique ont accentué dans une grande proportion alors on en est sûr ce déséquilibre au profit des villes.

Résultat déjà très inquiétant sur le plan économique, mais qui le devient bien davantage eu égard à notre civilisation. Comme le montre M. Paul Maquenne, la paysannerie demeurée particulièrement représentative de l'individualisme révolutionnaire, conservait à cette civilisation son caractère primordial par le contrepoids qu'elle apportait aux concentrations ouvrières. Son transfert dans les villes lui fait perdre ce caractère et son agrégation à la C. G. T. « escamote dangereusement les valeurs indivi- duelles au profit de la prédominance de la médiocrité collective ». Ainsi, réduction du monde rural et en contrepartie accroissemnet du syndicalisme, en enlevant à notre démocratie- la supériorité de l'individu, la font glisser vers les collectivisme des pays totalitaires. Voilà contre quoi il faut réagir. R. de Passillé.

blématiques, ou de donner une analyse détaillée du dernier bilan de 1935. vaut mieux avouer qu'on ne possède aucun des éléments ii classiques » qui permettraient de se faire une idée de la véritable valeur de la Société à l'heure actuelle. Quelles sont donc, dans ces conditions,

Les perspectives

de l'action Penarroya ? Les pronostics qu'on pourrait émettre à cet égard sont basés, d'une part, sur l'actif que Penarroya possède en dehors de l'Espagne (selon l'avis des experts, il s'élèverait de 100 à 150 francs par action) et, d'autre part, sur le retour éventuel à la Société de son actif espagnol, une fois la paix ré-> tablie dans la péninsule ibérique. La victoire définitive du général Franco paraît, en effet, plus que probable et il y a tout lieu de croia re que le gouvernement naliona* liste aura recours au crédit étran-< ger, Or, seules la France et l'Angleterre pourront et voudront lui octroyer les crédits nécessaires et il est hors de doute que ces transactions auront pour résultat la resti* tution aux propriétaires français Sf anglais de leurs biens situés en Espagne. Il faudrait toutefms le don de clairoollaiice pour prédire la date à laquelle la pacification de l'Espagne sera un fait accompii. Les Bourses de Londres, de Paris et de Bruxelles semblent l'escompter pour bientôt et elles n'ont peut-être pas tort. Mais même dans le cas le plus favorable, l'action Penarroya demeurera une valeur extrêmement spéculative pouvant accuser facilement des écarts de cours de 30 pour cent en très peu de temps. Nous estimons que la Société finira par recouvrer ses avoirs en Espagne et que toute information rassurante sera favorable à l'action. Néanmoins, ceux qui n'ont pas la patience d'attendre un nouveau bilan de la Société feront bien de vendre i'actien, le jour où elle dépassera le cours de 400 francs (ce qui n'est pas impossible). D'autre part, achetée à un cours de 200 francs, cette valeur ne comporte, à nos yeux, que peu de risque. P. Pick.

F. Pick.

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Emropa (dép.: de Cherbourg le 26, arr. le 1" mai) Normandie (dép. du Havre le 27, arr. le 2 mai)

DEPART DES TRAINS (Gare SaintLazare) Europa, le 26, à 12 h. Non mandie, le 27, à 11 h. et 12 h. 3. POUR LE CANADA Ausonia (dép. du Havre le 29).

POUR LOS ANGELES ET SAN FHAN« CISCO San-José (départ du Havre le 28 avril).

AMERIQUE CENTRALE ET ANTILLES POUR LES ANTILLES DE-la-Salle (dép. de Bordeaux le 10 mai).

AMERIQUE DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOS-AIRES Augastus (dép. de Nice le 27) Massilia (dép. de Bordeaux le 28).

AFRIQUE-MADAGASCAR 1

POUR ALEXANDRIE et BEYROUTH Mariette-Pacha (dép. de Marseille le 26) Providence (dép. de Marseille le 3 mai).

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Foucauld (dép. de Bordeaux le 29).

POUR MADAGASCAR, LA REUNION Aramis (dép. de Marseille le 29).

EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON Aramis (dép. de Marseille le 29). POUR L'INDOCHINE Cap-Tourane (dép. de Marseille le B mai).

OGEANIE

POUR NOUVELLE-CALEDONIE (via Panama et Tahiti) Ville-d' Amiens (dép. de Marseille le 16 mai).

A NOS LECTEURS ET ABONNES

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LA DEFENSE

DE LA FORTIFICATION ̃ f « 1E @Epit/M

Un livre a paru récemment (1), émouvant par les souvenirs qu'il évoque d'une des plus belles pages françaises de la grande guerre, la défense de Verdun dans la période la plus dramatique de cette longue bataille, et riche d'enseignements sur l'attaque et la défense des fortifleatlons.

Le général Colin, pour l'écrire, a pris soin de nous donner, à côté d'un exposé parfaitement clair des événements, des récits d'exécutants de tous grades, de. puis les généraux jusqu'aux simples soldats. L'auteur était d'autant mieux qualifié pour nous mettre dans l'ambiance de cette lutte sans précédent qu'il a été, du 15 juin au 1" août 1916, sur le théâtre de la lutte comme chef d'état-major du Groupement E, c'est-à-dire de l'ensemble des forces chargées de défendre la zone de Vaux-Douaumont-SouvilJe, terrain des puissantes attaques allemandes de juin-juillet I* qui, à diverses reprises, mirent en péril notre grande place de la Meuse.

L'attaque des forts

de Verdun en 1916

révéla l'importance

des fortifications

Sentant venir le danger d'une importante offensive sur le front occidental, bientôt obligé, sur le front oriental, de voler au secours des Autrichiens, enfoncés et refoulés par la foudroyante avance de Broussiloff, notre adversaire se livre en juin et juillet à des efforts désespérés pour emporter enfin Je succès dans cette bataille dont il escomptait une victoire rapide mais elle dure depuis le 21 février 1916, usant ses meilleures troupes et déprimant le moraF du peuple allemand, accablé par les récits terrifiants des blessés et des permissionnaires échappés à « l'enfer de Verdun ». C'est la crête île Souville, donc le fort de Souville, que convoite Faikènhayn, parce qu'il sait que est « le dernier rempart de la défense »̃• C'est sur cet objectif que l'armée du kronprinz va s'acharner avec de puissants moyens en juin et juillet et s'obstiner encore en août jusqu'au 1" septembre inclus, malgré le déclenchement de la bataille de la Somme le 1" juillet. En vain. Sans doute les Allemands, par des coups de bélier successifs et en employant sur nne vaste échelle toute la gamme de leurs infernales inventions, y compris une profusion extraordinaire d'obus à gaz et de flamrnenwerfer, arrivent le juillet aux abords du fort de Souville et s'imaginent pendant quelques heures qu'ils vont s'emparer de leur objectif es..¡ sentiel. Mais la réaction fran.çaise est immédiate et les éléments ennemis parvenus sur le terre-plein du fort sont faits prisonniers. L'occasion perdue ne se retrouvera plus.

Notre commandement, par une série d'attaques, dégage d'abord largement Souville puis, en deux actions magistrales, le 24 octobre et le 15 décembre 1916, il reprend tout le terrain que son adversaire a mis cinq mois à conquérir.

Les forts constituent

un point d'appui précieux pour les troupes

de campagne

Dans cette lutte prolongée, suivie avec passion par le monde entier et en définitive si fa- vorable à notre prestige, les forts t ont joué un rôle considérable. On sait qu'au début de la bataille, nous avions cruellement payé une conception erronée de l'impuissance de la fortification, basée sur la brève résistance des forts belges et russes et de notre fort d'arrêt de Manonviller sur une décision du 5 août 1915, les ouvrages de Verdun avaient été désarmés. Bien plus, leur destruction était préparée. C'est ainsi que, dès le 25 février, les Allemands occupèrent le fort de Douaumont par surprise, sans combat. Dans un communiqué sensationnel, ils ne craignirent pas d'annoncer au monde entier, stupéfait, que « le pilier d'angle Nord-Est de la défense de Verdun avait été enlevé d'assaut par une vaillante brigade brandebourgeojse ». En réalité, la brigade se réduisait à une compagnie entrée dans le fort sans tirer un coup de fusil,

L'erreur du mois d'août 1915 reconnue après cette pénible aventure, les forts et ouvrages encore entre nos mains furent pourvus d'une garnison, d'un chef responsable et d'un armement dans la mesure que per(1) Le fort de Soupille. L'heure suprême à Verdun, par le général H. Colia CcHe* i>a?ot). <

F' ~J9/t/fF~~

L 'A RMEE

mettaient les disponibilités du moment. Ils servirent dès lors de solides points d'accrochage à nos troupes, d'observatoires pour le commandement et l'artillerie et d'abris sûrs à leurs défenseurs ils résistèrent aux plus terribles bombardements. Il n'est pas sans intérêt d'exa- miner quels enseignements valables nous pouvons tirer du livre du général Colin. Ils sont de deux sortes les uns se rapportent à la défense propre des forts, les autres, à la défense des intervalles. U en ressort d'abord, avec une aveuglante clarté, que les deux actions se conjuguent étroitement et que tout fléchissement dans les intervalles compromet la sécurité des ouvrages voisins et réciproquement, De même l'artillerie d'un fort, bien dirigée, apporte une aide efficace à la défense d'un autre fort lorsqu'elle en peut battre convenablement les abords ou les dessus. Son impuissance, permanente ou momentanée, quelle qu'en soit la cause, peut entraîner la perte du voisin, abandonné à ses seules ressources.

Le béton résiste

aux bombardements

Nous retiendrons, de ce livre si vivant et si dramatique par le simple récit des faits, d'autres indications précieuses, d'un ordre plus général, qui ont trait au commandement et aux troupes. Que le lecteur, qui ne les jugera pas nouvelles, veuille bien observer que certaines vérités, toujours d'actualité, méritent d'être répétées d'autant plus souvent que nous nous éloignons davantage de la guerre et que s'accroit la proportion de nos jeunes cadres qui ne l'ont pas faite.

Le général Colin a exposé, avec beaucoup de précision, le rôle des forts de Douaumont, de Vaux, de Souville, de Moulai nville et de Tavannes, les effets, sur leurs organes, des bombardements qu'ils ont subis et la manière dont ils ont résisté aux attaques d'infanterie (Vaux, Souville) ou participé à la lutte d'artillerie et à la bataille générale.

Il en résulte que si le béton français, bien supérieur aux bétons belge ou russe (constatation tout à l'honneur de nos officiers du génie), a dans l'ensemble parfaitement résisté aux obus des calibres inférieurs à 400, les projectiles de ce dernier calibre (2) et ceux du 420, sans ruiner entièrement nos forts, ont produit cependant des ébranlements et des destructions ou, au moins, des fissures qui mettaient à une rude épreuve les nerfs, les poumons et le moral de la garnison. L'oxyde de carbone, en se répandant à travers les couloirs, intoxiquait si dangereusement les hommes que deux chefs admirables, le lieutenant-colonel Astruc, commandant le fort de Souville, et le commandant de Champsavin, à Tavannes, succombèrent plus tard aux suites de cette intoxication. Seules des galeries à plusieurs mètres sous terre ou dans le roc assurèrent à la garnison la sécurité nécessaire contre de pareils projectiles. Des travaux de ce genre ont été réalisés dans les forts de Verdun en pleine bataille et après les actions des 24 octobre et 15 décembre 1916. Ils ont permis aux occupants de tenir sans grand dommage sous les tirs de l'artillerie ennemie, car les Allemands continuèrent à bombarder nos ouvrages jusqu'à l'armistice. Douaumont, particulièrement visé, reçut encore trente-huit obus de 420 le 21 octobre 1918.

La résistance de nos forts au bombardement est particulièrement remarquable en ce qui concerne leurs tourelles d'artillerie. Le fort de Moulainville, commandé par un officier d'une va- leur exceptionnelle, le capitaine Harispe, n'a cessé d'agir, à partir du 25 février et jusqu'à la fin de la bataille, au profit des troupes qui combattent dans le secteur de Vaux-Douaumont. Il disposait d'une tourelle de 155 et d'une tourelle de 75. Ces pièces ont énormément gêné les Allemands qui, exaspérés de leurs tirs meurtriers, ont tout fait pour les détruire. Moulainville a eu l'honneur d'encaisser environ 40,000 obus de calibres inférieurs au 210 et 8,000 de calibres égaux ou supérieurs, dont 339 de 420, « C'est le fort de Verdun et du monde qui a reçu le plus grand nombre de gros projectiles. Ses tourelles ont néanmoins été toujours prêtes à déférer aux demandes de tir du commandement. On peut (3) Le fort de Douaumont a subi, pour notre attaque du 24 octobre 1816, des bombardements remarquablement précis 4e notre mortier 400, qui faisait ses débuts au front.

voir, par cet exemple prolongé, quelle est l'utilité de cec organes et combien il est difficile de les détruire et même d'en empêcher longtemps le fonctionnement.

La valeur stratégique d'un fort dépend du chef qui en commande

la défense

La tenue d'un fort au feu et la durée de sa résistance dépendent, pour une très large part, de celui qui le commande. Le lieutenant Ménager, qui commandait l'artillerie de Moulainville, a pu écrire à juste titre « Il ne suffit pas que le béton soit résistant, les tourelles puis. santes, Il faut au fort, comme au navire ballotté par les éléments en furie, un chef qui, à des qualités de courage, d'énergie et de résistance physique joigne des connaissances étendues pour organiser son fort et sache exercer sur les officiers et les hommes de la garnison un véritable ascendant moral, je dirai même un prestige. » Le capitaine Harispe fut ce chef à Moulainville, puis à Douaumont quand nous eûmes repris ce fort. L'histoire doit aussi conserver les noms du commandant Raynal pour sa défense magnifique des dessous du fort de Vaux, du lieutenant-colonel Astruc de Saint-Germain, véritable héros, à la retraite depuis cinq ans en 1914, engagé volontaire pour la guerre, et qui, malgré ses soixante-cinq ans, commanda le fort de Souville avec une énergie extraordinaire, enfin du commandant de Champsavin, âme du fort de Tavannes. Ces deux brillants cavaliers, passés dans le béton par une conception élevée du devoir, furent tous deux victimes des suites de l'intoxication par l'oxyde de carbone.

L'existence des commandants de fort, sous le bombardement incessant, avec leur lourde responsabilité et les alertes perpétueljesï était si dure, si exténuante que le haut commandement dut établir un double jeu rie ces chefs, chacun d'eux restant dix jours dans le fort et allant ensuite dix jours en permission. Dans les moments difficiles, leur énergie seule empêchait de s'abandonner une garnison dont les nerfs étaient soumis à une telle épreuve que souvent des hommes devenaient fous. Pour la troupe aussi, il fallut établir un roulement qui permit aux organismes épuisés de se refaire. Cette leçon ne doit pas être perdue.

Nous en recueillerons d'autres, non moins précieuses, Général

NOUVELLE ORGANISATION DES MUSIQUES MILITAIRES, Le gouvernement vient de déposer un projet de loi relatif à l'organisation des musiques militaires. Depuis le 1" avril 1930, les. musiques militaires n'ont bénéficie1 d'aucune transformation. Or, le rétablissement de certaines musiques et fanfares est justifié ipar des considérations d'ordre moral (esprit de corps, meilleure présentation de la troupe dans les Ait il-és et revues). Voici les dispositions prévues par le projet

Une musique par régiment d'infanterie métropolitaine; par régiment de zouaves, par régiment étranger et par régiment de génie. Une fanfare par régiment de tirailleurs nord-africains, par Jiataillon de chasseurs à pied, alpins ou portés, bataillon alpin de forteresse bataillon d'infanterie légère d'Afrique; régiment de chars; régiment de dragons .portés et bataillon de dragons portés formant corps.

Chaque musique est dirigée par un chef de musique, assisté d'un sous-chef de musique.

Chaque fanfare, sauf celle des régiments de tirailleurs nord-africains, est dirigée par un sous-chef de musique.

« LA REVUE D'HISTOIRE » de i'état-major de l'armée a repris sa publication régulière La Revue d'Histoire, rédigée à l'état-major de l'armée (section historique), dont la publication avait été interrompue pendant vingtquatre ans, reparaît.

Depuis le 2 août 1914, les événements, puis le travail du classement des archives, n'avaient pas permis d'en reprendre la rédaction, Désormais, renouant étroitement avec son passé, cette revue traitera, chaque mois, de questions d'histoire générale et communiquera une importante documentation encore inédite sur des opérations militaires, notamment sur celles de la guerre de 1914-1918. Elle aura le même but scientifique et le jnêine esprit libé- ral qu'autrefois.

Le dernier fascicule de juillet 1914 avait le numéro 163. celui-ci porte le numéro 164 et contient deux articles qui auraient dû normalement paraître au mois d'août suivant. On y trouvera aussi la matière des fascicules des mois de janvier, février et mars de l'année en cours, dont la publication a dû être différée.

MUTATIONS

Service d'état-major

MM. ALBORI, chef de bat. brev., a l'étut-major de l'inspection générale des communie, et ravitail. JEANBAT; chef de bat., a l'état-major de l'armée; CAULLET, chef d'ese. brev.. à l'étatmajor région BOUGERE, .capit. d'inf,, à l'état-major de subdiv. de Bordeaux CHQTIN, capit. de tiraili., ù l'état-niajor dn lu 25" div.; FUMEY, cap. de tiraill., a l'état-major de la 2" division nord-africaine LANAUD, capit. d'inf., à l'état-major de la lit0 div.; VALETTE, capit.de tiraill. algér., à l'état-maj. de subdiv, do Montpellier: GALLIENNE, capit. du cadre spéc, à l'état-major de l'armée j HECQUET, capit. du cadre spécial, à l'état-major de l'armée j LABADIE, capit. do tirail. sénég., à l'état-major du 19° corps d'armée.

La mutation concernant le chef de bat. d'inf. LECULEE, du 25 février, est annulée; est maintenu à la disposition du Jluroc.

Infanterie

Colonel MICHET DE LA BAUME, centre d'études Interarmes, chef de la section d'études tactiques de montagne. Lieutenants-colonels GRUYER, au 159" camm. par Intérim le régiment PAIL/LEj cours pratique de tir. Chefs de bataillon ADAM, au 22» tiraill. algér.; BAULAT, au 21» tiraill. algér.; ÇQLCANAP, au 27° d'inf., faisant fonctions de licut.-col. GORGIN, nu 155"; LAVECOT, comm. au camp de Mailly; PIET-LATAUDR1E, au 20» bat. de chass.; BONNOUVRIER, état-major de la 14° rég., service de la P.M.I.C.H., il Lyon; COLOMINES, au 134", faisant fonc. de major; PERROT, ou 171°, fuisant fonc. de major; RILLARDON, comm. le centre de niobil. 52 ANDRE, au 508» char» AUGS'f', au ÛOG° chars; BEREPION, au 503° chars; BRU, comm. le centre de niobil. u" 173. BIWGUIERE, au 502° chars COUHERT, au tiraill. algér.; DUMOULIN, centre de raobll. n° 91 FROMENTIN, commlss. de récept. de cartouches de Toulouse GAS'flNE, 504° chars GOACHET, 501° chars GOSSART, 27° d'inf.; MA1RCHIONI, 507° chars PONSOT, 503° chars B.ATTAZZI, 3° tiraill. maroc; SCHVVANDER, école sup. d'éduc. physique VASSEUR, 43° d'inf..

Lieutenants AYME, en congé de ̃longue durée BRUYERE, au 1U8» DUBOS, au 1" étranger DUJARDIN, B2« but. de chars; EMERY, 501° chars; GAU'DIN. centre de niobil, d'Afrique n" 5 GHISLAIN, 506» chars LAOIURE, 60» bat. do chars MARTIN, 37° d'infl MOIZAN, l»r d'inf., 5° but.; MOUNIER, tiraill. maroc. MURAT1, 505° chars RICHARD, 03° chars ROSBERT, 23» d'inf,; SALLE, au 152°; SEILLON, au 1°' étranger SURCIN, au 134° VADOT, au 1" étranger. Sous-lleutenants ABDELKRIM,tiraill. niaioc; ARBUS, 42° d'inf.; AUDIBERT, 72» alpin de forteresse BARRAL, 37° d'inf.; BENARROUAI, tiraill, algér.; BENTEGEAT, au 108° B1RG, au 171° DE BONNAULT D'HOUET, au 153° DE BONY DE LAVBRGNE, 1" d'inf,, 4" bat.; BULLE, 70" bat. alpin de forteresso COSTA DE BEAURBGARD, 73» alpin de fort.; DAVID, au 171° DELMAR, 43° d'inf., bat; GOUIN D'AMBRIERE, au 102»;

HOUDEMONT, au 155° HADJ MOUS-

SA, tiraill. maroc; JUBELIN, 73° but, alpin de fort.; JUFFET, 70° b«t. alpin de fort.; LAPFORGUE, au 172° LANOIX, 1°' d'inf., 5° bat.; LATOUR, au 153° LAVOIX, 1" bat. d'infant. légère; LEVEQUE, au 155" LEYZIN, 72" alpin de fort.; MAHCENE, tir. algér.; DE MARLIAVE, au 1C8° 1)E MECQUENEM, au 149° MORIN, au 42- NEDJAR, au 1er tiraill. algér.; NEGRIE, au 118° •; PASTRE, au 108° ROUILLON, 71» bat. alpin de fort.; DE ROYOU DE, PENANRJÎUN, 70° bat. alpin de fort,; STORELU, au 42° TAUDEI, au 102° T.VMBUR1N1, au 37° TflQUVENIN, au 102» TILUE, 01» d'inf., 4° bat.; TULLIE, 73» alpin de fort. VAN DEN BROCK D'OBRENAN, 72° alpin de fort; VIALLE, 23° d'Infanterie.

Les officiers ci-après qui ont suivi les cours de la division d'application de l'Ecole des chars sont all'eetés Au 501° chars BREITHAUPT, GUILLEMJN, MALDEME, NOURY. Au 502» chars PICARD.

Au 503° chars DECHERY.

Au 504° chars drapier, LETHIER.

Au 50»" chars 1 BENOIT, CHEDORGE, FAYE.

Au 500° piiars: DUJIAND, LECLERC, PAGET-

Au 511° chars PHILIBEAU.

Au B4° bat. de chars JOURNEAU. Troupes du Maroc i

SOULE-* USBIEL.LE, chef de bat., au 4° étranger. ·

Capitaines DEVILLERS, étrang., chargé du matériel FINCK, ou tiraitl. maroc. GUILLEMAIN, étranger, djsp. du chef de corps DE METZ, au 1" tiraill. marne.

Lieutenants CHAI^, 7° tiraill, marocains DU COUEDIC DE KERGOALER, tiraill. maroc; DE L'ESTOILE, 2° tiraill. maroc.

Sous-lieutenants BOULMIER, 1" zouaves; CHARLES, 1" tiraill. maroc; i G-O12URY, tiraill. algér.; GONZALES, tiraill. muroc; KRAMER, 4° étranger; LABADIE, tiraill, maroc; MERiLE, tiraill. maroc.

Cavalerie

Le lieutenant colonel GELLY, chasseurs d'Afrique.

Le chef d'esoudrons D'ARODES DE PEYRIAGUE, cadre de l'école d'application de cavalerie.

Les capitaines BRAIL, chef du service des remontes, 15° région, Marseille DE GAULEJAC, contre de mobilisation do cavalerie d'Afrique3; DE MEAUX, direction de l'artillerie DE NOBLET LA CLAYETTE, 12° chasseurs, chargé du matériel DE RANCQURT DE M1MERAND, cavaliers de remonte, Marrakech,

Les lieutenants AUBRY, 1" étranger de cavalerie, Maroc DE LEUSSE, 11» chasseurs TOl'CHARD, préparation militaire supérieure à Paris. Sous-lieutenants ayant terminé leur cours à l'Ecole d'application de cava-

lerie

""• cuirassiers COUPE, LE CARBONNIER DE LA MORSANGLIERE. 6" cuirassiers ASTOUL.

dragons DE LABREY DE LA BESNARDIERE.

13° dragons LACROIX, SUPLISSON, RIVARD.

18° dragons AUBERT, DUMESNIL, DE LAVERNHE.

a»» drag.; DEMEUNYNCK, MOUITE. 30° dragons MAIRE.

8° chasseurs LIFFORT DE BUFFEVENT.

11» chasseurs DUMESNIL, DE LOYNES D' AUTRUCHE-

1°' hussards DE TORQUAT DE LA COULERIE.

3° hussards JOLY, RAYMOND. ï" dragons portés LANGLOIS, TAZENS, MIQUEL.

bataillon de dragons portés RIVAL DE ROUVILIE.

4» dragons portés CHAPERON, DE GOULAINE, PQTTIER.

bataillon de dragons portés GAUDIAU.

1" groupe d'antos-uiitrail. CHABOUREAU, MOREAU.

2* groupe d'autos-niitrail. DliVAL, chasseurs d'Afrique LAMAZE. 4° chasseurs d'Afrique EHRLACHER.

I°r spahis algériens BERARD. spahis algériens MARCHAND. spahis algériens BOUCHARD. spahis tunisiens LEROY DE LA PRIERE.

Train

Les capitaines MIEL, 120» escadron, commandant la 101» compagnie MJNICONI, centre de mob. S, Gendarmerie

CQTTON, chef d'escadron, commandant par Intérim de la 14° légion BARD, capitaine, 14» légion, désigné pour le commandement d'une autre section THIOLET, capitaine, garde mobile BARNIER, sous-lieutenant, à la 14° légion,

Artillerie

Les chefs d'escadron BBTHOULE, au 196° DELACROIX, commandant le centre de mob. 318 GARCÏN, ministère de la guerre RUMEAÎJ, fi" groupe autonome.

Les capitaines · AURIOL, parc d'Oudjda i BAÏTESTI, au 54» BERTRAND, parc de Ciermont-Ferrand CHAVET, au 151» KAUFFER, au 14ENARD, section technique de l'artillerie.

Les lieutenants CHAUMONT, i' bataillon d'ouvriers GIRAN, 113' régiment LE0N-DUFOUR, au 404" MARRAUD, nu 24° régiment d'artillerie REUSSER, au 65».

Les sous-lieutenants BARDIN, entrepôt de Thouars EHRMANN, pare de Mourmelon i LE NOTRE, parc de Vernoo.

Génie

Chef de bataillon. -r- DEGE, ministère de la défense nationale. Capitaines, MAHE, à la cliclïerie de Bitchq HAUBTMANN, commandement du génie région de Paris ROGNON, ministère de Ui guerre, 4° direction DUBICQ, chefferle de Méziéres ARNOLD, chefTcric de l'urisSud CASSIER, cliei'lerie de Bitche. Lieutenants. LE ROY, eliefferie de M&tères CHASLES, l'r régiment, trésorier CATHALA, travaux des routes ou constructions en Mauritanie. Sous-lieutenant, Lsicoste, 38» régiment.

Service de santé

Médecins commandants. ̃ MARCHAND, a l'hôpital Edmond-Delorme, camp de Mourmelon DUROUSSEAU, au :I4« d'artillerie.

Médecin capitaine. POULIN, 4° d'Infanterie.

Médecins lieutenants. BELZ, hôpital unnexc camp de Coetquldan DEYME, troupes du Maroc MUTINELLI, troupes de Tunisie EDEL, 19° corps d'armée.

Capitaine d'administration. BISSET, au 19" corps d'armée.

Lieutenants d'administration. CAMENEN, hôpital Sédjllot-Nancy LARRIBAUD, dépôt de matériel du service de santé 20° région, Tout. Service vétérinaire

Vétérinaire» copilaines. MISSENARD, au spahis algériens CHADOUTAUD, au d'artillerie coloniale; LACAN, au 9° spahis algériens TURC, directeur de l'établissement hippique de Séaala-Gramat BUQUET, au 07» d'artillerie.

Vétérinaire lieutenant. THERIEZ, succursale de remonta de Saint-Arnaud.

Intendance

RUSSELOT, capitaine d'administration aux troupes du Maroc BOUTERIGE, capitaine d'administration, gestionnaire des subsistance! militaires au camp do Sissonne; ETCBEBARNE, lieutenant d'administration, à Laon ORILLARD, capitaine d'administration aux troupes du Maroc DEBAYLES, lieutenant d'administration à la division d'Oran.

Service géographique

Les officiers ci-après sont affectés au service géographique

MELLOT, MULLER, PRAVAZ, RAVOUX MARX, HABLOT, DUTERTRE, LATTY, LEGRELLE, MACKIEWIEZ, CANTIN, MAGNE, GAUDART, CHAMBOST, LE QUINIO, DELHOMME. SERGE, PIERRET, TEISSIER, DELOOZ, MOREAU.

Service des fabrications d'armement

Ingénieur en chef de première classe. Ott, établissement d'expériences de Bourges, nommé directeur.

Justice militaire

JUMELET, capitaine, est affecté au tribunal militaire de Fez, en qualité de greffier.

Services spéciaux

de l'Afrique du Nord

Le lieutenant VAILLANT, du tirailleurs marocains, est désigné comme instructeur a l'école des élèves officiers marocains de Meknès.

Service des missions

Sont placé» hors cadres (missions) 1 WEDLY, lieutenant-colonel breveté d'infanterie i ROUSSELLF., lieutenantcolonel breveté d'infanterie coloniale. Infanterie coloniale

En Cliinc. I.c clier do bataillon MARTIN, le lieutenant TRIÏV'QUIER, En Indochine. Le chef de batailion PALUD; les capitaines FIL1PPI, HUET, SOULIER; le. lieutenant VAILLANT tes sous-JlcutCIMMs LARBALETRJËR, LAMBERT.

Embarquement à partir du 25 juin; ic colonel FERRAND; les capitaines.' CAUV1N, GUEUUEN, BONMERE, DETCHEPARE; les lieutenants ROUX, SINOU, BERGES, BMJNTJSRC'H, LEVAI.N; les sous-lieiitcnanls RQUYER, MORISSE, DUMAS, ALERINI, LECA, HABERSETZER.

A Madag-ascar les chefs do bataillon PENSEREAU, FORT1ER.

A la côte des Somalls le lieutenant ANTONINI.

En Arriquo Occidentale lo capitaine ROKSIN; le lieutenant-colonel BOUSQUET les chefs de bataillon GIRARD, GILBERT; les capitaines CAGNIER, NICLOUX dit GREUZAT les lieutenants: RAMES, FOUGERAT, LANGLO1S, LELO.W, FERRE, IJEITZ, RIVES, QUILICHINl, SEVENET les sous'-lieUtcnants BOURRIQUEN, COQUEBERT DE .NEUVILLE, BERTHIER-ALLEMANU DE MONTRIGAUD.

Le colonel KLEPPER; les capitaines: HIPPOLYTE, BOIREAU. PEHAU, MATHIAS, DOUER, MAESTRACGI; les lieutenants MATHIEU, BRISBARRE. DUPUY BOURDET, NOGUES le souslieutenant MARTIN dit NEUVILLE. En Afrique équatorlule. Les sousUeutonailts LAVERGNE, EI1RARD. CJIATA1N.

Au Levant. < Le lieutenant-colonel MARCHAND; les colonels QUILICHINI, FREHLY.

En Algérie. Le chef de bataillon ABJEAN.

En Tunisie. Le lieuteiiiint-coloncl PERROTTE, le chef de bataillon CIIAALONS, le lieutenant LECLANCHE; tes capitaines' REGONDEAU, BOUILI.ER. AURIOL; le lieutenant TAVET, le souslieutenant LE RUMEUR, le colonel DELAISSEY, le lieutenant PORTAI.. Sont arroctés a l'état-major pai-tlculier le capitaine CONSTANS, étatmajor des troupes coloniales dans 1$ nuHropolo.

Au rog-iment du Maroc les sousHeutenaiHS: BEGUIN, MERCIER, THEODOROU, LASCOMBE.

Au 1er d'infanterie coloniale les sous-lieutenants CORVEZ, HENAFF. Au d'infanterie coloniale, lo» soiislieutenants CADET, LE GALL, LEBOUVIER.

Au 3e régiment, les sous-lieutenants BILLARD, goumain, tramon, VALLECALLE.

Au sénégalais, les' lieutenants MARTJN JARRAND, CHEVILLOT le sous-liou tenant CbGORDAS

Au 8" sénégalais, les sous-lieutenants' PAILLARD, LE GOFF, BARBIER Au 12» sénégalais, les sous-HcuteIiants MARJN, AUNE.

Au 1-i" sénégalais, le lieutenant MOURNE. le sons-lieutenant BOlV'PiY. Au 16" sénégalais, les sous-lieutennnts FERRER, ROQUES.

Au ai» rég. d'infanterie coloniale, le sous-lleutenant SOULAGE.

Au 23» d'infanterie coloniale, le lieutenant ̃TERNYNCK.

Au 24» sénégalais, lo lieutenant BARBIER, le sous-lieutonant S1NAT. Au il» mitrailleurs, les sous-lieutenants RAYMOND, COURANT, LOVICIII.

Au i s* mitrailleurs maigaeiies, le sous-lieutenant TEULIER

Au 52" mitrailleurs Indochinois, le chef de bataillon BARBE, les sous-lieutenants ESCARD, FIL1PPI.

Est affecté pour ordre, au d'infanterie coloniale le chef da batailIgn Palud.

Artillerie coloniale

En indpchine. Le capitaine LAVERGNE, le lieutenant-colonel MASSIMI; les capitaines LUCIANI, IMFELD. En Chine, Le capitaine RIOU. En Afrique oecirtentalo.. -r- Le capitaine MAIREY, lo lieutenant KERBRIAND-POST1C, pour servir au Ser-

IA SECURIÏE

de notre frontière de l'Est est fort heureusement renforcée par l'organisation des gardes frontaliers

Les ouvrages fortifiés de la ligne Maginot ne peuvent* jouer utilement le rôle de bouclier à l'abri duquel, au jour du danger, pourrait s'effectuer fa mobilisation et la concentration de nos années qu'à condition de posséder non seulement les garnisons de sécurité nécessaires, mais également de recevoir, dans les plus courts délais, l'appoint de leurs réservistes. II importe en' outre qu'en avant de cette ligne de résistance la zone de l'extrême frontière soit l'objet d'une surveillance permanente, susceptible également de se trouver renforcée au moindre danger d'alerte. On ne saurait perdre de vue que le chancelier Hitler a pris soin lui-même, dans s Mein Kampf, d'annoncer que ses attaques seraient soudaines et sans avertissement préalable. Et les conditions dans lesquelles fut réalisée l'invasion de l'Autriche confirme cette doctrine, puisque moins de trente-six heures séparèrent le moment où l'on signala en Bavière les premiers mouvements de troupes (exécutant soitdisant des manœuvres) et la réquisition des automobiles, et l'instant où ces troupes franchirent la frontière.

Si le facteur vitesse est appelé à jouer un rôle particulièrement important au jour des hostilités éventuelles il comporte, par ce fait même, un élément essentiellement vulnérable, au cas où les mesures voulues auront été prises en temps opportun pour établir les barrages capables d'arrêter ou même seulement de retarder la marche des colonnes motorisées,

Par la création des unités de forteresse, • le ministre de la défense nationale a réalisé dans d'excellentes conditions la permanence des garnisons des ouvrages fortifiés. Les troupes spé. cialisées aussi bien dans le maniement de leur armement particulier que dans l'utilisation des ressources des fortifications sont en outre familiarisées' avec les moindres détails topographiques des lieux qu'elles seraient appelées à défendre, où elles accomplissent leurs exercices quotidiens.

Les conditions dans lesquelles ces formations sont stationnées en permanence à pied d'oeuvre portent au maximum la valeur du coefficient de sécurité désirable.

Pour parer à un raid' motorisé

Contre l'irruption soudaine d'éléments motorisés, un double système de sûreté offre des particularités intéressantes.

vice Biographique; le cher d'escadron BUCQUET, le ciipltiilnc QALAND. le lieutenant SAGU1N, le lieutenant ADAM, le capitaine. BARI3UAT, le lieutenant SIMOK, le lieutenant BRUNETON, le lieutenant-colonel CHAILLET. le capitaine ÎIUCAUD,

Au Lovant. Le chef d'escadron GQGUET, le lieutenant ALLIOUO, le llcuiuniiMt LASKAHOEAS, le lieutenantcolonel CARDÔNMER, le capitaine IlONUET, le lieutenant BOKKECARRERE. Au Maroc. I.e capitaine DEI.PECll, les lieutenants PUYALTE, OU1RAUD, les capitaines GENDRE. VAILI.A.NT, 1DS lieutenants EPHERHE, JOUAN.

Prolongations de séjour colonial (première année supplémentaire). I.e chof d'escadron COUDRAIS, en Indochine. Riipat'riiiblo le 8 juillet 1039. Le lieutenant TROCME.

Affectations en France. Au régiment. Lo colonel BARDONKENCHE, le lieutenant-colonel MARTIN, commandement dit détachement de Bordeaux; lo chef d'escadron CJIROI.AM1, les capitaines ROBINEAU, CIIFRCHELL; les lieutenants PARENT, RESLIN, PARES,

Au S* régiment, le colonel CHATILLON, le chef d'escadron BASTELICA; les capitaines LAUGEHI, MENARD, NICOLAS le lieutenant JEAN,

Au :te régiment, les capitaines LAVAL, JOHNSON; les lieutenants1 DARBOT, BENAUT.

Au 10° régiment, le lieutenant-colonel DUCHAUSSOY les chefs d'escadron PINELLI, ALMA, TEISSEIRE, TIGET les capitaines DURAND, RAOULT, IMFELD 10 lieutenant KERBRIANDPO.3TIC.

Au 11" régiment, le lleutenant-colOr nel CLAEREBOUT, le chef d'escadron GUILHEM; les capitaines' W1TTE, LEXPERT; lo lieutenant DURAND

Au 12° régiment, le cliof d'escadron BADOUX, le capitaine DUBOIS, le lieutenant BAS.

Au groupement autonome de Corso, lo capHalno POUYAT,

Au dépôt des Isolés des troupes coloniales', le liculenant-colonel CARBON- NIER, le lieutenant-colonel MASSIMI las capitaines RARBUAT, LUCIANI. Au pare de réparation du matériel de Lyon, le capitaine CORRE; au parc de réparation du matériel de '.Marseille, le capitaine BOULET.

Au parc de réparations du matériel de Bordeaux, le sous-lieutenant RAIBAUD.

A la chefferie du génie de • ParisNord, Je lieutenant MUfiCIL

Service de santé

des troupes coloniales En Indochine le lieutenant d'administratiou CHEBRIEI; le médecin capitaine FAVE; le médecin lieutenant

FESQUET,

En Chine le médecin lieutenant BOUSSIER.

En Afrique Occidentale les médecins lieutenants QLLIVIER, AitVOR, CARSUS, LASVALADAS; Ic médecin commandant UIIVOIS; ie médecin capitaine HELFFT; le médecin lieutenant MÏOSSECj le pharmacien capitaine QUEGUINER; le pharmacien lieutenant KERHARQ: i le médecin lieutenant LEXIOINE.

Au Togo le médecin lieutenant IIEPOL'ÏRE.

Au Cainoroun le médecin lieutenant ROGER; le médecin capitaine DAVID.

En Afrlque Equatoriale les médecins lieutenants ROLIN, GRAS; le médecin capitaine TEB.EAU,

En Afrique Orientale le médecin commandant l.ESONNEC; le ̃médecin lieutenant BONNIOL; le pharmacien lieutenant ÏHEBAUD; le médecin commandant GIRARD; les médecins lieutenants COCHARD, GUIDONI. A la Guyane le médecin lieutenant BRETILLOT.

Au Levant le médecin lieutenant PONS.

Au Maroc le médecin lieutenant IUMBAULT.

Guetteurs en manœuvres à l'extrême frontière en avant des ouvrages fortifiés.

On connaît l'efficacité des défenses établies en terrain varié par les barrages de rails de chemin de fer profondément enfoncés verticalement dans le sol, et dont les pointus constituent un obstacle infranchissable pour les chars. Certaines parties de ces barrages peuvent d'ailleurs être renforcées par des mines permanentes ou par des engins explosifs placés au moment opportun.

Mais l'accès des routes, où la libre circulation ne fait l'objet, en temps normal, que de courts arrêts nécessités par les formalités douanières et de police aux postes-frontières, doit pouvoir être rapidement interdite en cas d'alerte des mesures spéciales sont prévues dans ce but. Des barrages préparés peuvent être formés dans le minimum de temps et aux obstacles matériels ainsi utilisés de véritables barrières de feu peuvent être ajoutées en utilisant le carburant des postes d'essence.

L'arrêt imposé ainsi aux colonnes motorisées d'un agresseur les mettrait à la merci des batteries de la défense, prêtes à entrer en action en quelques minutes.

Les gardes frontaliers Pour assurer le renforcement immédiat, aussi bien des garnisons des ouvrages fortifiés que des effectifs chargés de la surveillance des postes frontières et de l'établissement des barra- ges, la population des cantons de cette zone est soumise à un règlement spécial différent de celui appliqué aux réservistes de l'intérieur du territoire. Les «gardes frontaliers » comprennent tous les hommes valides de la région frontière ils sont mobilisables sans aucun délai et doivent répondre au

Affectations en France

Au 1er dMnftmterie coloniale le médecin commandunt ROBIN. Au 11° d'infanterie coloniale le médecin lieutenant CASTEHA. Au SI" d'infanterie coloniale le médecin commandant BASILE-CASTAREDE.

Au 2*tB d'infanterie coloniale le médecin capitaine CECCALDI; le médecin lieutenant DESGEORGES. Au 41» mitrailleurs le médecin capitaine PAPE.

Au régiment du Maroc le médecin lieutenant T^ENOZ.

Au 8* sénégalais le médecin coinluaiidiint CAUVIN; le médecin capi-

taine EYMARD.

Au 12° sénégalais le médecin commandant MORVAN; le médecin lieutenant MORET,

Au 14» sénégalais le médecin capitaine MASSAL.

Au 16° sénégalais le médecin lieutenant LEBRETON.

Au 2i° sénégalais le médecin commandant ROUQUET.

Au 42° mitrailleurs malgaches le médecin capitaine VAICHERE.

An d'artillerie coloniale le médecin capitaine MACLAUD. Au 3e d'artillerie coloniale i lo médecin capitaine LEITNER.

Au 10. d'artillerie coloniale le médecin commandant VERNON le médecin lieutenant SOUMAIRE. Au groupement autonome d'artillerie coloniale de Corse le médecin lieutenant liERVRAN.

Au Centre de transition des troupes indigènes le médecin capitaine RA-

V i^L.

A l'hôpital de Fréjus te médecin lieutenant LAURET; le lieutenant d'administration SAOLI.

A la Direction du service de santé des troupes coloniales dans la Métropole le lieutenant d'administration SIROL'GNET, détaclié au ministère des colonies.

A l'hôpital militaire de Vichy (détachés) le médecin commandant GUILI.INY; le médecin commandant

GElŒAIN.

Intendance

des troupes coloniales En Indochine le capitaine d'administration DIDIER.

En Afrique Occidentale le lieutenant d'administration BOUVET. En Afrique Equatoriale le souslieutenant d'administration DUMLI, En Afrique Orientale: le commandant d'administration ARQUIER. Au Maroc le lieutenant d'administration MAUREL.

Affectations en France

Au ministère des colonies l'Intendant de classe COUPEAU. A la 2* Intendance coloniale, Paris: l'Intendant, île classe SOULARD; le lieutenant d'administration ABOL'ZIT. A la lte Intendance coloniale, Marseille le lieutenant d'administration DOMEGE.

A l'Intendance mixte de Bordeaux le capitaine d'administration IIELLENIS le sous-lieutenant d'administration GODARD.

A l'Intendance coloniale de Rochefort le lieutenant-colonel d'administration HQCHOIS.

Sortie de Saint-Maixent Au 1»"- d'infanterie GUÉDON, RAILLAHD, DE VARAX, HALLONET. Au d'infanterie PERRIN. A4 d'infanterie GAULIEB. Au d'infanterie CHARBONNEAU, GAUDIN, VAYSSE, GAMET.

Au 18» d'infanterie GRALL, THOMAS,

Au 24° d'infanterie JULLIEN. Au 27» d'infanterie i FAYARD, BURGAUD.

Au 38. d'infanterie DOUBOUY. Au 3!le d'Infanterie VUILLAUME, HARMAN.

Au 43' d'infanterie DE8AILLE.UL.

premier coup de clairon sonnant l'alerte, dans les mêmes conditions que les sapeurs-pompiers volontaires de nos provinces.

La mobilisation de ces réservistes -s'effectue dans le minimum de temps possible, par le fait même qu'ils rejoignent non pas un centre mobilisateur, ni le dépôt d'un régiment, mais directement l'unité à laquelle ils sont affectés, et par les soins de laquelle ils sont habillés, équipés et armés sur les lieux mêmes où ils sont appelés à prendre immédiatement leur service. Plus qu'aucun aqtre, l'honlme ainsi mobilisé sur place dans de semblables conditions aura le sentiment de défendre son foyer et sa profonde connaissance des lieux lui permet d'en utiliser les ressources pour le plus grand avantage de la défense.

Ce système de renforcement par les ressources locales présente en outre l'intérêt de s'adresser à des hommes qui, par le fait même de leur résidence à l'extrême frontière, ne peuvent manquer d'être plus ou moins au courant de ce qui se passe à proximité en pays adverse, en dépit des précautions de l'ennemi éventuel. Les signes avantcoureurs d'une agression ne sauraient leur échapper et leur permettraient de se tenir prêts à répondre au signal d'alerte qui aurait peu de chances de les prendre entièrement au dépourvu.

Il est réconfortant de constater que l'application de toutes ces mesures apporte à la défense de notre frontière la plus exposée le maximum de sécurité qu'il soit possible de souhaiter. G. de Guilhermy.

Au 40» d'infanterie PERES, COU* TISSON.

Au âl" d'infanterie GRANET, CHAMINADAS.

Au 57° d'infanterie FENAUTRI-. GUES.

Au fifl» d'infanterie SURLEAU, ROSSIGNEUX.

Au G5° d'infanterie JAFFRAY, LIZOT.

Au 07" d'infanterie: DEBOUDT, GAGELIN.

Au 91" d'infanterie BAUSTERT, PORTRON, DURIEUX.

Au !)̃»« d'infanterie BOSMANS, THUREL, MARCHAL.

Ait Ul» d'infanterie KREMPFF, Au O.ï» d'infanterie BAUIUERES,

NI^.CTOUX.

Au ]06° d'infanterie COURREGES, TANGUY.

Au 107» d'infanterie: PECHIN. Au 110» d'infanterie MARTIN, BOI. \IN.

Au 1170 d'infanterie VOISIN. Au 121» d'infanterie DOUSSET, CHABRE.

Au 12fl«' d'infanterie KIRSCHE. Au 1310 d'infanterie VIADER. Au 134» d'infanterie GAILLARD. Au 150» d'infanterie FURHMANN, SPIROUX, GRANDJEAN.

An 151° d'infanterie THIRIET, GUILLOUET, TESSIER.

Au 15a» d'infanterie WEIL, PUJET Au 158" d'infanterie SOHIER, DUMONT.

Au 159» d'infanterie GAMBERT,

LANES.

Au l»r chasseurs JEAN.

An chasseurs NICOLAS.

Au 6. chasseurs BLIN.

Au chasseurs GODINOT.

Au 180 chasseurs MONNET,

Au 22» chasseurs KOUBAUDI. Au 30" chasseurs TORZ.

Au 1" étranger ETHER, LALO,

CUAZ, il

Au 1" d'infanterie légère d'Afrique:

BENSADOUX.

Au 3° tirailleurs algériens LO. Au 5» tirailleurs algériens AU»UERT, CHAIX DE LAVARENE. An 9e tirailleurs algériens AUMA1TRE,

Au 11e tirailleurs algériens BABOULIN, LECOINTUE.

Au 15» tirailleur» algériens DE MIOLL1S, GARIIIC.

Au 21» tirailleurs algériens PY, HARDY.

Au 22"- tirailleurs algériens SERIZIEH, LE BLANC.

Au 23» tirailleurs algériens LACOUR.

Au 25» tirailleurs algériens LEMOINE, ROCHET, DEVEAUX.

Au 27» tirailleurs algériens DESA1VRE.

Au 28» tirailleurs tunisiens CORIIE, MUCÇHIELL1.

Au tirailleurs marocains BOURGOGNE, BERTRAND.

Au 4» tirailleurs marocains t SCIIAFl'AR.

Au (i° tirailleurs marocains THILY, JEANTET, DEV1VAISE.

Au 8» tirailleurs marocains JUVIGNY.

Au 1er zouaves CATTA.

Au zouaves DESLANDES. Au zouaves WASMES.

Au 4° zouaves PUECH.

Au «« zouaves DE LA TAILLE TRETINVILLE, GIRAUD, VERGEZ-VI-

CAT.

Unités de forteresse

Au 23» AYRAL.

Au 37° ABOUT, LEMAIRE.

Au 149» NORROY.

Au 153» PACOT.

Au 15,i« CARRE.

Au lflï» YVEN, L'HUILLIER. Au 168' CHEVAL, ALFONSI. Au 72e bataillon alpin RENOU. Au 73» bataillon alpin DELECRAZ.

Chars de combat MM. LŒBNIÏZ, CHEMIOUX, REIGNAC, COINT. RAMPILLON. BELLIER, RIEUTORD, J1OHIT, CHANUDET, MOURUT, MINGUET, ARJJALD, LANTEAUME, DE*»

CAHD,


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CET APRES-MIDI AU PARC DES PRINCES UNE LUTTE SEVERE

entre les rugbymen de Biarritz et de Clermont-Ferrand En demi-finale du championnat d'excellence BIARRITZ OLYMPIQUE

SALLENAVE

PAQUIN HAGET (Sr) ARIZABALAGA GALEY HAGET (Jr) (0) GASCON (M) LEGUAY LASSALLE MEUNIAN

ITHURRA LEFORT

GUINET HENON DAGUERRE

LOMBARTEX ROCHON AUBIGNAT

CHARTON JULIEN

[ PINSOLA BOURGES COGNET ¡ THIERS (M) CHASSAGNE (0)

k VESVRE JEANNIARD PLUMASSON BELLOT

"L." ̃ SAVY ̃̃.̃̃

Espérons que cet après-midi, au Parc des Princes, les nombreux Parisiens qui, dans un passé encore proche, suivaient fidèlement tous les matches de rugby, se retrouveront à l'occasion de la demi-finale du Championnat de France d'excellence qui opposera l'A. S. Montferrandaise au Biarritz Olympique. Ce sont deux belles équipes qui s'affronteront, mais il est hors de doute qu'il faudra aimer et connaltre le rugby -pour prendre plaisir à révolution des joueurs de chaque camp. Il ne faut pas en effet s'attendre à voir une partie limpide, où le Jeu à la main sera en grand honneur; ce n'est pas un match de démonstration, mais une sévère lutte do championnat dont l'en- Jeu est lourd. Nous ne voulons pas dire,par là que le rugby qui sera fourni par les Montferrandais et les Biarrots sera de mauvaise qualité la technique des Joueurs est un sûr garant du contraire. Mais une équipe, dans un duel aussi impor-.tant, doit éviter la moindre faute et l'on sait ce que coûte une offensive stoppée par une interception adverse ou un relâchement dans la défense. Pour qu'une équipe puisse sj per- mettre d'attaquer sans arrêt, en Jeu ouvert, il faudrait que les avants aient une autre formation technique que oelle qu'ils ont prise depuis quelques années, c'est-à-dire qu'ils soient en-

AUTOMOBILE

RENE DREYFUS,

SUR « DELAHAYE » TRIOMPHE A GORK Le Grand Prix de Cork a été disputé hier après-midi sur un parcours de 32 3 kilomètres. Les organisateurs comptaient sur la participation des voitures allemand e. italiennes. (Vflis tes unes et les autres déclarèrent-forfait et, dès lors, la victoire ne pouvait échapper à René Dreyfus, qui pilotait la .<<_ Delahaye avec, laquelle il gagna récemment le Grand Prix de Pau. De fait, sur le circuit assez facile, Dreyfus réalisa la superbe moyenne horaire de 149 km. 460 et triompha aisément de ses concurrents.

Voici le classement 1. René Dreyfus (sur Delahaye) 2 h. 9 m. 40 s.; 2. prince Bira; 3. Gérard; 4. Evans, •te.

Cinq femmes contre

les records de durée

à Montlhéry

L'autodrome de Moiilîlii'ry vient 1e reprendre pour quelques jours un peu d'animation. Une équipe féminine composée de Mines Rouault, Siko, Descollas, Roux et des Forest, s'est mise eu piste vendredi à 21 h. 14, on vue de battre les records de dis.aiue et de durée et espère que le temps favorisera cette tentative.

,Les premiers records mondiaux à hattre sont ceux qui comptent après 72 heures. Pour le début, il importe de tenir une bonne moyenne.

̃ Pilotant une voiture comptant dans la catégorie < de I! à â litres. J'équipe a réalisé durant les premières 24 heures une moyenne supérieure à 150 Uni. Le motocycliste Anglais Ferniborough

se tue à Gyon

Hier matin, sur l'autostrade rapide de Gyon, près de Budapest, des tentatives étaient effectuées contre les records du monde de vitesse motocyclistes.

Parmi les compétiteurs les plus ardents llgurait le coureur anglais Fernihougli, qui s'attaquait, à bord d'une 1.(100 cmç. profilée, de* construction unglaise, au record détenu par l'Allemand Henné à près de 300 kilomètres de moyenne.

Au cours d'un essai, la rapide machine du champion anglais fit une embardée qui déporta le véhicule contre un arbre sur lequel homme et machine •vinrent s'écraser. Le pilote fut tué sur le coup.

C'est un des vieux motocyclistes anglais, déjà recordmann du monde et vainqueur de nombreuses courses, qui disparait tragiquement. Il était âgé de 35 ans.

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traînés à Jouer aussi rapidement et aussi adroitement que les trots-quarts. L'école française, malheureusement. n'est pas sur ce point restée dans l'esprit de l'école anglaise les avants ont la dure mission de défendre et de lasser la défense rivale. Ils ne poussent pas fort loin leurs offensives, se préoccupent surtout de dégager leur camp et avancent par à-coup.

Mais ce jeu puissant, sévère, n'est pas sans beauté. Et la lutte que vont se livrer ainsi les 'avants biarrots et montferrandais, aussi athlétiques, aussi volontaires les uns que les autres, sera pour les amateurs de rugby un spectacle intéressant.

Quant aux demis et trois quarts, leur tache sera aussi difficile. Ils ne devront pas avoir la moindre hésitation dans la défense et-auront à veiller sans relâche pour saisir la première occasion de partir à l'essai. Haget à Biarritz, et Thiers à Clermont-Ferrand, sont, des « botteurs » de classe; qui des deux saura, au moment opportun, réussir le drop-goal ou le coup franc qui pourra décider de

ta victoire?

| Un pronostic est pour nous inutile rien ne permet de le faire, comme rien ne permet de croire que l'écart à -la tt marque finale de points sera supérieur à trois points.

Maurice Capelle.

BASKET-BALL

Grâce à Roland

FU.S. Métro peut être ce soir, champion de France v

Cet apres-irifcn, au stade Rotawd-Gfir-

ros, 1>U. S. Métro et le S. C. PaTis-Orlaans disputeront l'ultime partie du Championnat d'excellence.

On se souvient qu'en 1936 la finale avait déjà opposé les même adversaires et que le S. C. P. Orléans avait réussi à triompher.

Le match de demain pérmettra-t-il au S. C. P. 0. de reprendre le titre, ou bien le Métro, encore finaliste l'an dernier, mais battu par, le Foyer de Mulhouse, parviendra-t-il à s'inscrire au palmarès .1

Evidemment, les conditions ne sont plus les mêmes. En 193(i,;l« Métro, bien que s'ëlant imposé au cours d'une ascension rapide, n'avait pas encore acquis la maitrise que deux années de lutte avec les grandes équipes lui ont permis d'acquérir. Et de plus, il semble qu'ayant éliminé le champion 1937 en demi-finale, Roland et ses camarades ne devraient plus trouver d'obstacle à leurs ambitions.

Malgré tout, il ne faut pas faire bon charche des chances dit S. C. P. 0. qui, au cours des dilïijrents matches éliminatoires, fut rarement favori, mais sut toujours, par des moyens moins brillants que le Métro, imposer son jeu à ses adversaires.

L'homogénéité, la sûreté, l'adresse et un excellent entraînement permettent au S. C.-Pl'Oi de confectionner un jeu extrêmement serré et sans fissures. Les équipiers de Càillet, s'ils ne recherchent pas l'exploit brillant, savent à merveille se défendre et profiter de la moindre Imprudence de leurs opposants.

.Au .Métro,. J<v jeu d'équipe est peutêtre moins travaillé, mais l'adresse et les qualités athlétiques d'individualités de classe rendent ln formation très. redoutable .dans, l'offensive. La lutte pour le titre sera .acharnée et si nous nous décidons à désigner l'U. S. Métro comme notre favori, c'est que Roland est bien difficile à brider et que le S. C. P. O., plus souvent réduit à la défensive, ne pourra empêcher le meilleur joueur français, d'us surcr- la victoire de son équipe, grâce à ses exploits personnels.

BOXE. John Henry Lewis défendra son titre de champion du monde des poids mi-lourds demain, à Minneapolis, contre Emilio Martinez.

FOOTBALL. L'équipe britannique de Preston rencontrera probablement l'éQuipe de France le 26 mai. à Paris.

HIPPISME. Un grand rallye pa- per, organisé par notre confrère « L'Eperon », la grande revue hippique française, sera organisé, le 17 mat prochain, en forêt de Saint-Germain.

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;Aujourd'hui

RUGBY A H h. 30 au Parc des Princes A.S. Montferrandaise c. Biarritz Ol. (1/2 finale dit Championnat de France):-

BASKET-BA'LL A 14 h. 30'ait St. Roland-Garros S.C. Paris-Orléans c. U.S. Métro (finale du Championnat de France) et finale du Championnat de, France militaire.

AVIRON A 9 heures à Joinville Coupe d'Hiver. A 14 heures: « Tête de rivière ». CYCLISME A 6 heures à Pavillons-sous-Bois Départ de Paris-Bruxelles. A 14 heures à Montlhéry Premier Pas Dunlop. A 14 h.30 à Buffalo Match Omnium. LA VOILE A 10 heures à Meulan Match Gand-C.V. Paris.

FOOTBALL A 14 h. 15 au St. de Paris à Saint-Ouen :.A, Paris c. SI. Rennais.

PELOTE BASQUE A 15 heures au Fronton de Paris match au petit et grand chistera.

I LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL Le Red Star a perdu sa dernière chance: battu par le Racing C P.

i) descend en deuxième division

Temps mausSade. match maussade, hier après-midi, au Parc des 'Princes, le Red Star jouait sa place en première division contre le Rucing Club de Paris. L'ambiance n'était même pas dans les tribunes où quelques 5.000 ̃•• rs- -v TENNIS

SURPRISE A c;

MONTE-CARLO Abdesselam a battu Destremau

Monte-Carlo, 23 avril. (De notre correspondant particulier.) Le soleil a enfin favorisé aujourd'hui le Tournoi international de Printemps du Country Club de Monte-Carlo.

La finale de la Coupe Macoinber, qui avait réuni les meilleurs espoirs français, a donné" lieu à une surprise la défaite en quatre sets de Destremau, qui manqua de réussite devant l'Algérois Abdcsselnm qui Joua remarquablement, «'affirmant en nets progrès. Coupé' Macomber. Finale AbdesMtam b. De6tl'e\1)aU, 6-4, G-t; 2-6, 6-4. Simple messieurs. r Demi-finales Jamain b. Gcntlén, 6-2, 6-2 Destremau b. Tanasesco, 2-0, 6-4, 6-4. Double dames. Finale Mlle Saint-Omer-Roy-Mlle Weiwers b. Mme Mathieu-Mile. Horrier, 6-1, 2-6, 9-7. Simple dames. Demi-finales Mlle Weiwcrs b. Mme Halff, 9-7, 7-5 Mme Mathieu b. Mme Lebailly, 1-6. 6-3. 6-4.

Double messieurs. Demi-finales Gentien-Des.tremau b. Zarili-Jacquemet, 3-6, 6-0, 6-4 Lahdry-Tanasesco b. Sanglier-Jamain, 6-3, 6-4.

Coupe sir Ernest Wills. Finale de La Plane et fils b. Sanglier et fils, 6-2, 4-6, 7-5. J. Rouillot.

Le tournoi de la réserve de Saint-Cloud

La pluie g empêché hier de disputer la plupart des rencontres inscrites au programme de la première journée, mais ce retard pourra facilement être comblé. Voici les convocations pour

aujourd'hui

8 h. 30 Harasi c. Nirenberger. 9 heures Boutin c. Toubas, Jarry c. Peureux, Ladouas c. Pelissier, Chevrot ç. Picjiard.

9 h. 45 Dnmont c. Haudebourg, Perche c. Laloy, Legris c. fiohus, Julien c. Robin-Duhaynin.

10 h. 30 Portehaut c. Harasi ou Nierenberger, flischmanri e. Jeudon, Davidson c. Pol|ak, Jourdin c. Sol.11 h. 15 Dclort c. l'errler, linrlquez c. Gérardot, Peaucoup c. Delhoste, Portehaut 'C. l'oluck.

12 heures Manuel fils c. Noirny, Rey c. de Bugard, Lemaire c. Le Roy, Hallot c. Mortier.:

14 heures Courrèges c. Janechewski, Debove c. Marais, Çhalandon c. Oberlé, Barthélemy c. Scheithe.

i 14jh. 45 Cordés c. Bauer, Laisnê c, Loirj Ahramovitch c. Louis, Vomis c.

Kassapian.

15 h. 30 Deuxième tour haut du tableau.

16 h. 45 Deuxième tour haut du tableau (suite). ,"̃

17 h. Deuxième tour bas du tableau. 17 h. 45': Deuxième tour bas du tableau (suite). Pétra débute victorieusement aux championnats d'Angleterre Les championnats britanniques sur terre battue ont débuté hier, sur les courts de Bournemouth. Au premier

LES PETITES ANNONCES DU "FIGARO" SONT REÇUES DANS NOS BUREAUX ET PAR TÉLÉPHONE [ÉLYSÉES 3O-B6! JUSQU'A 18 HEURES j

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il1» f. de ch. service dame. Envoyer copie certificats, prétentions première lettre Mareuse, Francheville, Mortrée (Orne). « On dem. fme de ch., serv. courant. Très .sér. référ. verb. exig. Se présenter lundi 2 à S heures Lebée, 41, rue Copernic Paris. On" dem. fme de'ch. s'occup. d'enfants, service table. 'Bnes référ. Se présenter à partir de s h. Delloye. u, rue Gustave-Flaubert^ F. de ch., serv. table, cout. Se prés. mat. 9 à 11, 3 et ap.S h.soir, de L.,70,r.Boissière.« « FEMMES DE MENAGE Dem. fme de journée ent. libre lessive, repass., mén. Exe. référ. contrôlab. exig. S'adr. 6, villa Ségur (7»), 12 1/2-3 h., 19-31 h. Pers. sér. au pair, qq. heures cuis., mén., nourrie, logée.' N. 26, av. Marceau, av. 2 h.« «

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spectateurs seulement, après avoir commencé à « donner de lit voix », ne muni f estèrent plus ensuite que de temps à autre.

A dire il il n'y eut jamais lieu de se passionner aux phases de cette .renrcontre. Les joueurs du Red Star firent de louables efforts qui restèrent vains, par suite du manque de conviction des attaquants et aussi de la vigilance des arrières et du gardien de but du Racing.

Lés Rsicingmen jouèrent également sans grande ardeur et laissèrent leurs rivaux garder en première mi-temps un léger avantage. Pourtant, peu de temps avant le repos, Bohé, sur un centre de Kériven, battit Gonzalès. L'avantage lerritorinl resta au Red Star, au début de la seconde mi-temps. Les efforts de cette équipe trouvèrent enfin une ju. te récompense sur une passe de Zivliovitçh, arrière du Racing, à Hiden, son « 'goal n, Simarçyi, du Red Star, urvint et marqua Un but.

Ceci eut pour effet de secouer la torpeur des Racinginen. Jouant plus vite et avec plus de cohésion, ils ne tardèrent pas à reprendre leur avance à la marque, grâce Mathé.

Puis tout rentra dam le calme et la fin arriva, consommant la défaite du Red Star qui,' le saison prochaine, devra, en seconde division, faire de durs efforts pour reconquérlt la place qu'il vient de perdre en division nationale.

•̃'̃•

'̃'••̃̃ LA VOILE

LA COUPE DE FRANCE DEBUTE AUJOURD'HUI A CANNES

Cannes, 23 avril (de notre correspondant particulier). Le départ de la première épreuve de la Coupe de France sera donné demain, dimanche, à 11 heures.

Aujourd'hui, les deux bateaux ont été tirés à terre pour la dernière mise au point. Le challenger italien Bona. quoique plus vieux de deux ans que le defendcr France, parait beaucoup plus neuf, car il arrive directement de Varraze, où il a subi une dernière mise au point, tandis que le yacht français a pris part à toutes les régates de lit Côte d'Azur.

Etant donné les derniers résultats acquis, Bona partira favori; mais en cas de très forte brise, France pourrait causer une heureuse suprise. Aucun changement pour les amateurs. Bonu, à M. Rosasco, sera manoeuvré par MM. MordinI, Poggi, Conscntini, amateurs, Chiozza, Caprile, Carbone, professionnels. France, à M. Fcrnund Rey, sera manœuvré par MM. Rey, Pli. de Roll*r.Jchild, H. Allard, amateurs, Robert Seize, Bordcnave, Messager, 'professionnels. Hier soir, le temps était beau, la brise assez fraiche,

La dernière journée

des régates de Cannes Série des 6 mètres J. L, Coupe des dames (10 milles) 1. Borée U (Suisse), à M. Bigur, barré par Mme Bigar, 1 li. 52 m. 54 s.; 2. -Ainsè (Suisse), à M. Cortc, barré par Mme Tilley, 1 h; 55 m. 50 s.; 3. Do Do (Danemark, à M. W. Vett, barré par Mme Jolwston, 1 h. 56 m. 45 s. Jean Enaivier. tour du simple, Pétra a battu l'Anglais Milliken par 6-3, 7-5, 6-1. On sait que la France est représentée dans ce tournoi par Pétra, Boussus, Bolelli et, Mme Henrotin.

GOLF

ELIMINATOIRES de la COUPE du « FIGARO » à Saint-Cloud R. BOULOT (1 série) ET R. DANET (2" série) SONT LES VAINQUEURS

Les éliminatoires messieurs de ia Coupe du Figaro ont été disputées Iiic1" à Saint-Cloud. De nombreux joueurs prirent le départ, malgré un temps peu favorable.

En première série, Kené Boulot enlève de justesse la première place, .dnr.vaut J.-P. Alfassa, tandis qu'Archibalii réussit le meilleur score brut.

En deuxième série, jolie victoire de lioger Danet, qui parait devo!:1 se montrer aussi brillnnt au golf qu'au tennis. J: de Lander se classe second et jciaffcy réussit le meilleur score brut. Sont qualifiés pour les finales Handicap première série R. Boulot, J.-P. Alfassa deuxième série R- Danet, J. de Landcr.

Scratch, première série.: H.-L,. Vrchibald deuxière série Cluffey. Voici les résultats

Messieurs, première série 1. U. Boulot (S) 71 (sur les i) derniers trous) 2. J.-P. Alfassa (0) 74 3. Adjerol Nanovcano (9) -76 4. Victor Pauehet (8) 77 5. J. Herscher ̃<!)) 78 0. H.-L. Archibald (0) 80 7. Novitsky (10) 82; 8. M. Gaveau M) .8").

Meilleur score brut H.-L. Archibald, 88 (départagé sur les six derniers trous avec J.-P. Alfassa).

Deuxième série 1. H. Danet (21) 69 2. J. de Lauder (20) 71 3. J. Woll'rom (20) 71, comte de Guichen (13) 74, J. Charpentier (20) 71 0. Clairey (12) 75, vicomte de lieraudière (24) 75; 8. B. Clausse (15) 7(i, comte de Laubespin (21) 76 10. Kllnjclhoclter (H)

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̃Meilleur score brut Claffey 87. Ont également pris part à l'épreuve eu première série P. Domange, G. Desouches.

En deuxième sérié Sanchez, Cires, comte Van Itoiais, B. Petit, J. Heudebert, J. Dehollain, J. Richard-Dcshais, Chariatis, R. Eonnet.

A Elisabethville

Les éliminatoires dames de la Coupe' du Fiyaro, qui devaient avoir lieu hier, ont été remises à aujourd'hui en raison du mauvais temps.

L'activité sur les links Au Golf de Fontainebleau

Coupe Fauchier-Delavigne. 1. Mlle Tollon-Scellier (4,1) à 1 m. 50 du 19° 2. M. et Mme Bouchayer (11,6) à 2 m. 67 du 19e X Mme Auban-Michnl (16) à 20 m. du 19° 4. Mme Sccllier-Foiild (7,1) trou du 18 5. M. et Mme d'Artemarc (17,6) à 00 m. du 1S 6. Mlle Faurc-Baulicu-H. Barre (13,8) à 120 111. du 18 7. Mme MilletErembert, trou du 17.

Au Golf de Chantilly

Médaille. Dames 1. Barouns Davilliers (16) 82 2. Mlle R. Borcl de Kinkelin (14) 85.

Ont également pris part à l'épreuve

hllte ont é~ Sargent,, pris C. Georgeson,

Mlle E. Sargcnt, Mlle C. Georgeson,

Mme Tagnard.

Messieurs: 1. P. Thibaud (20) 68 ç 2. A. Vargas (15) 71 3. G. Miller (6) 73 G. de Rothschild (4) 73 5. R. Thibaud (19) li. R. Thibaud (18), 75 7. Y. Brosselln (14), 80.

Ont également pris pari à l'épreuve H Bluni, R. L'Umann, G. Sankey, G.

Thiband, G. Huvcn, Bloch-Levalois, M.

Jacob, F. Mathieu, H. Jean, M. Bergner, 1) Caillet, G. Ricsco, Calvo, J. LévyRucff, Il. "Hcrz.

La Coupe Esmond, qui devait se jouer le samedi 30 avril et dimanche 1er mai, est reportée au samedi l0*1 octobre et au dimanche 2 octobre. Au Golf de Morfontaine

Le golf de Morfontaine restera ouvert demain lundi 25.avril.

CONCOURS HIPPIQUE Double victoire française au Tournoi de Nice

Nice, 23 avril (de notre correspondant particulier). Deux épreuves étaient aujourd'hui au programme de la journée du concours hippique internatioal militaire de Nice, que le beau temps a favorisé de nouveau. Le Prix de la Cavalerie Suisse fut brillamment enlevé par le apitaine Chevallier, montant Olivette. Le tcam français connut ensuite un nouveau succès dans le Prix de l'Armée Polonaise, que le lieutenant de Maupéou. sur Viddex, emportait.

Voici les résultats

Prix de la cavalerie Suisse, 1. Olivette, au 'cap. Chevallier ('Fr.) 2. ex aequo Vindex, au lieut. de Maupéou (Fr.) Bananier, au lleut. Mana E Silva (Port.) Hunier, au lieut. Tudoran (IJouni.) Gobe-'iloilche, au lieut. Bartillat (Fr.) Ou/en R<te, au cap. Corry (Irl. Càrtliu, au lieui. Greter (Holl.) Tramore Bay, au cap. Lewis (Irl.) AL-liadji, au lieut. Saim Polatkun (Turq.) Abd-el-Krim, au lieut. t, Pohorecki (IPoI.) Dracu Stic, au cap. Apostol (Roum.).

Prix de la Cavalerie Portugaise (classement individuel). 1. Vindex, au lieut. de Maupéou (Fr.) 2. Yildiz, nu cap. Djevat Gurkan (Turq.) 3. Komorowski (Pol., etc.

Classement par nation 1. Turquie 2. France 3. Hollande 4. Pologne 5. Portugal; 6. Irlande; 7. Roumanie. Jean Rouillot.

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AU SALON NAUTIQUE

PRE M! ERE IMPRESSION L'impression à retenir d'une première visite au Salon Nautique international, dont les portes ont été ouvertes hier, c'est qu'il n'existe plus, cette année, le « creux » des expositions précédentes.

Entre les stands, plus de place inoccupée l'attention des visiteurs, retenue, dès l'entrée, est retenue jusqu'aux emplacements des derniers exposants. De tous les stands, celui qui, à première vue, occupe une place fort importante, celui de la Société Nutionalc des chemins de fer français, est très t-n vue. Des cartes, fort bien établies, situent l'importance et l'agrément des fleuves et des rivières françaises désormais,, les amateurs de croisières en canoë' lie seront plus embarrassés pour établir le programme de leurs vacances.

La première journée du Salon étant gt'néralment réservée aux curieux, l'un des stands les plus fréquentés, hier, fut celui de la marine.

Des projections cir.ûmaU graphiques retenaient l'attention de nombreux visiteurs mais les connaisseurs s'intéressaient plus particulièrement à des maquettes très réussies celle d'un vaisseau du xvn« siècle, La Couronne, construit en 1638, et armée de 72 canons.

La maquette d'un torpilleur, Bordelais, lance en 1928, apparaissait beaucoup moins séduisante. Le progrès a supprimé la merveilleuse fantaisie qui faisait le charme du temps passé. Aujourd'hui, sur la Seine, seront données des manifestations organisées par la Fédération française de canoës, bonne propagandé en faveur d'un sport agréable. G. Delplanque.

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Poursuivent la série de leurs succès

à Monaco

Monte-Carlo, 23 avril (Do notre correspondant particulier). Par une radieuse après-midi, la troisième Journée du Meeting international de horsbords de Monaco a connu aujourd'hui, 1 en présence d'une foule considérable, un brillant succès, et les bolides se livrèrent sur le circuit tracé dans le port à une lutte fort spectaculaire et des plus émouvantes. L'Italie fut à nouveau à l'honneur, enlevant les deux épreuves portées au programme.

Voici les résultats techniques Prix des Spelugues (classe C, 30 kilomètres) 1. Guerini (Italie), 29 m. 37 s. (moy. 60 km. 677); 2. P. Mora (Italie), 29 m. 46 s.; 3. Osculati (Italie), 33 m. 52 s.; 4. R. Perrier (France), 34 m. 23 s.; 6. G. Bellugue (France), 36 m. 25 s.; 6. E. Galopin (France), 40 m. 10 s.

N'ont pas terminé P. de Candolle, G. Caron, Silvani, Gath, Mlle Luchini, Scaléra, Mme Galopin.

Prix du Country-Club (classe X, 40 kilomètres) 1. Renzo Romani (It.), 37 m. 50 s. (moy. 63 km. 436); 2. Embiricos. (France), 38 m. 10 s.; 3. Xemay (France), 39 m. 23 s.; 4. Mac Evoy (Etats-Unis), 39 m. 53 s. N'ont pas terminé A. Romani, Richter, Forni, G. Caro, Officio Scalera, Eminente.

Les deux épreuves furent marquées par de passionnants bord à bord et quelques accidents sans aucune gravité.

A l'issue de la Journée, Mlle Irma Lucchini et Mme Galopin disputèrent, sur cinq tours, un' match-défi dont la championne italienne sortit victorieuse avec deux secondes d'avance, à 60 kilomètres 200 de moyenne.

Demain, la dernière Journée verra se disputer le Grand Prix de la Ville de Monaco, le Prix de la Société des Bains de Mer et le Prix du Yacht-Moteur-Club dé Monaco. J. Rouillot.

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̃* L'ANGLETERRE VA-T ELLE COMMANDER des avions aux EtatsUnis ? 1

La mission britannique doit arriver demain à New-York. Le président Roosevclt a déclaré hier v qu'il était au courant des projets anglais pour l'achat d'avions aux Etats-Unis mais il n'a -pas voulu faire d'autre déclaration. Le correspondant du Daily Telegrapli à Washington laisse entendre que la mission s'intéresserait spécialement aux quadrimoteurs Boeing (on verra ci-dessous la splendide performance accomplie hier par un de ces appa-

reils).

Le Duiltj' Herald, qui indique en manchette que les commandes d'avions aux Etats-Unis auraient pu être passées en Angleterre (Orders for U. S. could be executed liere), annonce que la semaine sera orageuse au Parlement anglais et que le départ de la mission a soulevé la surprise et l'indignation dans les milieux ouvriers de l'industrie aéronautique.

̃ UN QUADRIMOTEUR MILITAIRE AMERICAIN BOEING 299, piloté par le lieutenant-colonel Olts, accompagné de trois officiers et de quatre hommes, a parcouru hier la distance de 3.650 kilomètres séparant Marchfield (Californie) de Langleyfield (Virginie), en 10 h. 45 m., soit à 339 kil. à l'heure. ̃+̃ UN AVION DE L'AERO CLUB de Bergerac, piloté par le sergent1 aviateur Monginet, de la hase d'Istres, actuellement en permission, et «yant comme passager M. Brivoty, s'est écrasé r contre l'école communale d'Allos-surDordogne.

M. Brivoty a été tué sur le coup et le sergent Monginet gravement blessé. L'accident semble dû à une imprudence du pilote, volant à trop faible altitude.

L'ALLEMAGNE N'AYANT PAS VOULU donner au gouvernement américain les garanties que celui-ci exigeait pour la non-utilisation à des fins 1 militaire de l'hélium, M. Harold Iches,. ministre (Je l'intérieur, a interdit l'exportation de ce gaz.

On apprend aujourd'hui que le doe- teur Hugo Eckener, le célèbre pilote et expert eu dirigeables qui appartient à la compagnie. Zeppelin, va partir aux 1'teits -70 is par le paquebot Han.a. en vue de reprendre les négociations. Faute d'hélium, l'achèvement du nouveau Zeppelin est impossible. Le docteur Eckencr a déclaré qu'il espérait aboutir.. -+. LE CAPITAINE ROSSI a piloté à nouveau vendredi, à Istres, pendant 1 h. 25, 1* « Amiot-370 » avec lequel il u établi le record de'.vitessc sur 2.000 t kilomètres, avec 2.000 kilogs de charge à 437 kil. 025. L'avion u subi des modifications de détails.

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̃+. LES AVIATEURS. JAPONAIS Kato et Yokoyama se sont envolés hier matin de l'aérodrome de Berlin-Tempt-lhof, à destination de Tokio. Ils pilotent un quudriinoteur « Folck» Wulf 200 Condor >.

LE GENERAL ISKRENTANT, commandant de l'aéronautique" belge depuis 1935, a été invité à faire valoir. ses droits à la retraite. Le général major Tapprogc, son adjoint, a donné su démission.

-+. LA SOCIETE BRITANNIQUE « Air Dispalch Ltd » est autorisée par le ministère de fuir français à assurer cet été des services réguliers tre Croydon et.Le Touquet.

LE PREMIER MINISTRE NEOZELANDAIS M. Savage a fait connaître que le service postal aérier. entre la Nouvelle-Zélande et l'Australie serait bientôt une réalité. Des échanges de vues ont actuellement lieu entre les gouvernements anglais, australien et néo-zélandais.

<+ LES OBSEQUES DES CINQ AVIATEURS militaires qui, le 20 avril, ont trouvé la mort dans l'accident de Saint-Donat (Drômc) ont été célébrées hier matin, à Lyon, avec une grande solennité, en présence de MM. Edouard Hcrriot, président de la Chambre des députés, maire tic Lyon le général Garchcrv, gouverneur militaire de Lyon, représentant M. Daladier, ministre de la défense nationale, et le général Gamclin, chef de l'état-major général de l'armée le général d'Asticr de Lu Vigery, commandant la région aérienne et représentant M. Guy La Chambre, ministre de l'air-; M. Bollaert, préfet du Rhône.

̃+. LE 24 AVRIL 1913. 25 ans aujourd'hui, le premier vol de plus de 500 kilomètres en ligne droite était accompli par Gilbert (ViliacoublayVittorio (Espagne) 825 kil. en 8 heures 23). Pli. Roland.

Sera-til disqualifié ?

Certes le record de l'heure sans entraîneurs est battu, et dé loin; pourtant certains prétendent que le champion a un fameux entraîneur. la SUZE son apéritif est celui de tous les sportifs. 922

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