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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1938-03-21

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 21 mars 1938

Description : 1938/03/21 (Numéro 80).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409800r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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AFFAIRES D'ESPAGNE

Le sort ^ïe la

guerre civile espa-

jpL gnole est fixé. Les

eia plus sûrs observa-

teurs sont d'accord pour estimer que la résistance du camp rouge est à bout. Souhaitons un dénouement rapide et la fin de ces bombardements inutiles de villes ouvertes qui font horreur. Comme, ici, nous n'avons jamais mis en doute que les nationaux l'emporteraient, ce n'est pas nous qui nous étonnerons de l'issue désormais certaine du conflit. Mais il n'est pas surprenant que ceux qui se sont trompés depuis le premier jour et qui voient aujourd'hui leurs rêves ou leurs calculs à la veille de s'effondrer éprouvent un sursaut de dépit et de fureur. Il est remarquable d'observer, en effet, que l'on surexcite les esprits à propos des affaires d'Espagne depuis que leur issue prochaine -n'est plus douteuse. L'idée de la victoire des nationaux est si insupportable à nos gens d'extrême gauche, qui ont lié leur cause celle de leurs adversaires, que, ne pouvant admettre d'être ainsi battus, ils en arriveraient presque à préférer que tout le monde se batte. C'est pourquoi nous assistons à cette recrudescence d'agitation, à ces appels enflammés dans la presse et dans les réunions publiques, à cette sorte de croisade en faveur d'une intervention plus ou moins directe où, très habilement, et pour que vibrent mieux les cordes sensibles, on fait croire que c'est la sécurité de la France, et rien qu'elle, qu'il s'agit d'aller défendre en Espagne rouge. Si bien que pour éviter la guerre à terme, l'on s'y précipiterait au comptant. Disons simplement que tout cela est trop cousu de fil rouge.

La France, nous l'avons toujours dit, n'a pas à se* mêler du grabuge espagnol. ̃ Ce. qu'elle aurait dû faire, et cela depuis longtemps, c'est reconnaître la qualité de belligérant au général Franco et entretenir avec lui des relations tout au moins égales à celles qu'elle conservait avec l'autre camp. Nous l'avons demandé cent fois ici. Si l'on nous avait écouté, la France ne se trouverait pas aujourd'hui dans la situation délicate où l'ont placée, par leur neutralité partisane, ceux qui se sont révélés depuis deux ans de véritables virtuoses de l'erreur diplomatique.

Mais ce n'est pas une raison parce que de lourdes fautes ont été commises par ces virtuoses pour que ce soit la France qui les paye.

Quel est le risque pour nous en Espagne ? En cas de conflit européen, une attaque de Franco sur notre frontière ? Allons donc Comme si, dans l'état où sera l'Espagne après ceLta guerre civile, elle pour- rait se permettre des aventures extérieures Le seul vrai danger, c'est que les alliés ac- tuels de Franco, auxquels nous avons laissé stupidement le champ libre, ne conservent en Espagne des bases aériennes et navales dissimulées, importantes qui, en cas de mêlée, nous créeraient les plus graves difficultés.

Ce danger, qui est réel, la France ne le fera pas dispa- i raître en prolongeant, par une « aide désespérée aux rouges, 1 un conflit désormais réglé. J Tout au contraire. Elle ne J l'éliminera que par une poli- ¡ tique générale, qui, vis-a-vis 1 de l'Espagne de demain no- 1 tamment, soit assez active, as- < sez saine, assez puissante, assez 'nette pour défendre, 5 comme il convient, nos inté- 1 rêts. Et cela est une raison de plus pour redresser au plus 5 tôt l'ensemble de notre politi- ¡

que.. (

que. Wladimir d'Ormesson. <

UN HYDRAVION ALLEMAND

BAT HUIT RECORDS ¿

DU MONDE

Berlin, 20 mars. Un hydravion t allemand bimoteur Heinkel a réa- t lisé aujourd'hui une vitesse de 329 t km.-heure, sur un parcours de plus t de deux mille km. avec 2.000 kgs F de charge utile. Sur le parcours de 1.000 km., C l'hydravion avait atteint 331 km.- J~ heure. L'appareil allemand a battu t~ ainsi huit records du monde les g records dé 1.000 km. sans charge r utile et avec 500, 1.000 et 2.000ikes de charge utile et de 2.000 km. sans charge, utile et avec 500, 1.000 et 1' 2.000 kgs de charge utile. Sur le a parcours de 1.000 km. te record était L1: jusqu'ici de 309 km.-heure. q Le maréchal Gœring a adressé un c télégramme de félicitations au Dr a Heinkel, constructeur de l'hydra- v vion et à l'équipage. p

Ces records appartenaient aux 0 T-h'ens Stoppant, Tinoni et No- r,

APRES S'ETRE PORTEES

SUR LA FRONTIERE DE LITUANIE

LES TROUPES POLONAISES ONT REGAGNÉ

LEURS GARNISONS On se félicite à Varsovie

du « grand succès diplomatique » remporté par M. Beck

Varsovie, 20 mars. Les troupes de Wilno, revenant de^' la frontière lituanienne, ont regagne leur garnison.

Elles ont été accueillies avec enthousiasme par la population. Toute la presse polonaise salue avec satisfaction l'heureuse solution du différend polono-lituanien et félicite le gouvernement et M. Beck en, particulier de ce « grand succès diplomatique ». Les journaux rappellent l'histoire commune de la Pologne et de la Lituanie pendant cinq siècles et soulignent la bonne volonté de collaboration' qui anime le gouvernement polonais, lequel, comme le déclarait, hier, M. Beck, «n'a pas de visées sur l'indépendance, la' liberté et les sentiments nationaux du peuple lituanien ».• Des commissions mixtes polono-liiuaniennes seront nommées très prochainement et commenceront immédiatement leurs travaux en vue de la conclusion d'accords ferroviaires, douaniers, consulaires et commerciaux. On attache une importance spéciale au rétablissement rapide des relations ferroviaires.

CLOUSTON ET RICKETTS ONT BATTU LE RECORD ANGLETERRE -NOUVELLE-ZELANDE

Les aviateurs Clouston (à gauche) et Ricketts qui viennent de,relier la Grande-Bretagne à la Nouvelle-Zélande en 4 jours, 8 heures, 7 minutes, battent ainsi le record de Miss Jean Batten (11 jours, 1 heure, 25 minutes, mais seule à Bord).

LES JOURS SE SUIVENT LA LEÇON

D'UN BEAU JOUR La joie de vivre. était partout et se faisait entendre dans son accent le plus fort. Le printemps ye dépêchait d'être, comme s'il eut voulu consommer ses charmes en un jour. Il ouvrait les bourgeons, ainsi qu'on les voit s'ouvrir dans le miracle des films il donnait un vol et un chant allègres aux oiseaux, il faisait étinceler les graviers sous le pas des jeunes filles. Joie de vivre sur les avenues, joie de viure aux stades, montant en buée au-dessus de la foule et de la mêlée, joie sur la route. Et cette joie de vivre on la souhaitait libre, insouciante, qu'elle ne portât vraiment aucun voile d'anxiété, qu'elle fût à l'image du ciel. pure et profonde. Qu'elle éclatât comme l'hymne à la joie de Schiller éclate à la fin de la Neuvième Symphonie Tenez-vous embrassés, millions d'êtres chant magnifique, étincelle divine que Beethoven captait, l'été de 1823, dans ses promenades du Wienerwald (et que l'orchestre Colonne jouait précisément hier).

Cet aspect rayonnant de la vie rendait plus que jamais insensé ce qui la menace. La paix s'identifiait à cette journée merveilleuse et apparaissait dans une douceur souveraine. On eût voulu croire qu'elle était, elle aussi, un don du ciel sur lequel les hommes n'avaient pas de prise. Hélas nous connaissons sa nature fragile et combien il est malaisé de la protéger. La paix n'est pas un don il faut la gagner, et elle ne se gagne pas toujours au même prix. Il est des saisons où elle demande plus de résolution, de sacrifices, qu'en d'autres temps. A cette,foule. du dimanche qui goûtait les plaisirs de la vie, qui respirait si pleinement la vie, on avait envie de dire « Sachez conserver ces biens. Il va vous falloir, plus que jamais, accomplir un effort de volonté et de ressaisissement. Ce beau pays 'que vous aimez, ses mœurs douces, votre liberté, vous ne les sauverez désormais que par une attention sans relâche, par une rigueur constante, par l affection. Prenez chacun à votre compte la sauvegarde de ces biens-là. Et cette sauvegarde, vous ne la trouverez ni dans l'esprit de parti, ni dans des convictions vagues, ni dans des propos haineux elle est dans, un accomplissement de tous les jours, dans une foi en vous-même et en votre pays, foi si ferme et si haute que personne ne pourra en'douter. »

Voilà ce qu'inspirait ce beau jour, si la pensée le contemplait avec un peu de prolongement. Mais, cette foi, qui la propagera, qui la communiquera ? Les discours n'ont pas manqué en ce dimanche. Hélas^ ils semblaient venir d,,un infini de choses- usées, o& la politique, trop souvent, se ravitaille.

Guerro*1*»*»*.

M. Chautemps a dit « II faut que l'union des Français se réalise aùifaur d'un gouvernement de salut public et de défense nationale » Lire en page 3 l'analyse du discours prononcé' hier parl'ancien président du Conseil

Le nouveau statut des Allemands des Sudètes

Berlin, 20 mars. Le D. ',N. B. publia une dépêche de ^Prague annonçant l'approbation dqnnée en principe par le conseil dèsaninistres à un décret aux termes^ duquel les Allemands devront être admis aux fonctions de' l'Jïtat, *n Tchécoslovaquie dans la proportion de 22%. Cette proportion', est une moyenne dans les districts où la population allemande la dépasse, la proportion des "Allemands employés dans l'administration sjsra plus forte. Le D. N. B. souligne qu'il -ne s'agit que d'un acte de principe.' Le correspondant à ^'rtjjùe du Berline Tageblatt écrit 'que: cette mesure a été simplement prise pour éviter Ja décomposition des petits partis allemands dont les adhérents vont de plus eh-' plus à1 Henlein.

C'est sous -un- soleil pnntemèr qu'a été couru, ^îer, à Anteuil, 'le Prix Murât, dote de 200000 francs dfi prix, la. première des erandes 1 épreuves sur les gros obstacles de 1 hippodrome. «Fiérabras» en est sorti; vainqueur, battant aisément ses nombreux adversaires ̃ Voici a côte de quelques jolies toilettes remar a uées au pe l'arrivée delà courge.A.sauçlie: Claudette Çolbert, la charmante star de "toan'

UN SECRETAIRE

O'ETAT-MWOI

«TAPAIT*

EN DOUBLE

DES DOCUMENTS SECRETS

et il les livrait à l'étranger

Son arrestation et celles de quatre complices démasquent une vaste organisation d'espionnage.

Toulouse, 20 mars. /Une importante affaire d'espionnage, ayant des ramifications dans tout le pays, vient d'être découverte, dans le Midi, j-à ,1a suite» d'une enquête menée par le service de la défense du territoire. Cinq arrestations ont été opérées dans le Tarn, à Paris et à Bayoime.

II y a quelque temps déjà, le service secret était avisé qu'un jeune homme, Jean Bastide, ouvrier mégissier, récemment libéré du service militaire, avait tenté, dans une ville du Tarn, à Graulhe,t, de vendre à un sujet italien des documents intéressant la défense de la frontière du Sud-Est et le plan de mobilisation de cette région.

Arrêté et interrogé, Bastide fit des aveux et déclara que les documents se trouvaient en possession d'un de ses camarades de. régiment, Marcel Oustry, ancien secrétaire d'état-major.

(Suite page 3, col.- 1 et 2)

S'ADRESSANT

AUX CHASSEURS ALPINS «Toute parole

aujourd'hui doit être pour, apaiser et non pour

irriter >>r^ ^«féaé;a Gamelin

« L'Edelweiss », association des chasseurs et anciens chasseurs des bataillons alpins de Savoie et Dauphiné, vient de célébrer sa fête, annuelle sous la présidence du général Dû'fieux.

Après une allocution du commandant Berger, président de l'association, levgénéral Gamelin prononça un discours, très applaudi dans lequel il dit notamment « Nous payons aujourd'hui les rançons peut-être de notre lassitude au lendemain d'un immense effort. L'heure est venue 'de nous rappeler que, si nous avons le droit de penser universel, nous sommes étroitement unis à une terre un grand, peuple a le devoir 4e vaincre le danger, en le regardant,en face. ,-̃-̃̃

» Joffre et Foch nous ont montré qu'il faut avpir en même temps te cœur chaud et la tête froide.

» La France n'a pas cessé et ne cessera pas, moins que nous ne voulions nous suicider, d'être un élément essentiel de, l'échiquier du monde. La France a la joie, la force et le privilège d'être un pays où tout le monde se sent et veut detheurer Français. La France africaine,' qui la prolonge, nous fournit des sbldats et des marins et ne saurait trouver de tuteurs et de guides pins humains que nous.

» Toute parole qui s'élève doit être aujourd'hui, pour apaiser et non pour irriter. H n'y a qu'à serrer les rangs autour du drapeau. »

Le général Dufieux à son tour exprima sa confiance dans l'armée française et, s'adressant aux chas- · seurs, déclara Il

« Vous demeurez la pointe de l'infanterie française, une pointe aiguë, mais solide. Tant que cette pointe sera dans la main de cadres solides et instruits, la France pourra regarder de face les événements et suivre son destin sans trembler. »

.ET VOI&A v r

̃^r:.££ ] PRINTEMPS

>A la faveur d'un dimanche radieux, enfants et' ca;VTïiî^r#^Brdîrigent vers le Bois, tandis que les premiers rameurs évoluent sur te lac.

t E SC AP H A N p R E L ES ÂSIS M 0 G RÂP H ES ET 300 TONNES D^eiM&NTSQUSPRESSION ONT SAUVÉ DE LA RU1JME LE PONT ï>i ^ARD M.Albert Chauvel, ingénieur: en chef de h section des monuments historiques, nous parle dès travaux qui viennent d'être, terminés > V

r,,

M. Albert Ghauvel, ingénieur ,en chef de la section des monuments historiques, déploya une immense feuille de papier et la silhouette du Pont du Gardm'apparut en lignes violettes. De, ci, de là, inégaux, tortueux, verticaux, obliques, des traits rouges 'barraient, lès piles, escaladaient les voûtes. J'en comptais une soixantaine.

:Cë que- vous voyez là, me dit M. Ghàuvei; c'est le tracé des fissures, telles que je :les ai relevées,, il y a trois ans, lorsque, je fus chargé de m'occuper des travaux de consolidation de « cette chose divine que Rome nous a laissée ». C'est ainsi que M-. Camille Julliën f'ppëlle le Pont du Gard. ̃L'affaire remonte à '1921.' A cette époque, les « témoins » posés en 1828 sur une lézarde de la grande arche'du deuxième rang et restés

Par PHILIPPE ROLAND

jùsqu?alors- intacts; se rompirent quand commença; sur le 'pontroute, « qui fût accolé vers 1750 au pont romain, un trafic intense de camions automobiles lourdement chargés. On plaça de nouveaux « témoins » qui ne durèrent que quelques mois ^àvant de 'se briser. Malgré -là réduction de vitesse iiriposée.'aux véhicules, les> fissures se 'iflultiplièrent inexorablement au cours dés dix années suivantes. Une consolidation -générale de l'ouvrage apparut indispensable. .̃̃•" Dès- piles échancrées

pendant quatre siècles

.'Je nie trouvais en présence d'une équation àplusieùrs inconnues, poursuit M.' Chauvel/ (Suite page- 3, col. 1 et, .2)

LA QUESTION TCHECOSLOVAQUE La réserve anglaise dépend en partie de l'incertitude politique qui règne en France (De notre correspondant, particulier, par téléphone.)

Londres, 20 mars. Une fois de plus, le dynamisme de la politique pangermaniste a semé le désarroi parmi les masses anglaises au lieu de fortifier l'union des énergies. Au lendemain l'annexion de l'Autriche, les forces du cabinet Chamberlain semblent dissociées et on peut s'attendre à de nouveaux louvoiements, à de nouveaux cheminements.

UNE NOTE ANGLAISE AU GENERAL FRANCO exprime le sentiment « d'horreur » <

qu'ont soulevé à Londres les bombardements

de Barcelone

Londres, 20 mars. Sir R. Hodgson, l'agent britannique à Sa,laman"que, a reçu des instructions afin de protester auprès du général Franco sur le récent bombardement de Barcelone et d'exprimer le sentiment « d'horreur » qu'éprouvèrent le gouvernement britannique et le peuple anglais à la nouvelle de ce bombardement exécuté dans des conditions si contraires aux principes élémentaires du droit des gens.

Cette note du gouvernement britannique aux autorités de Salamanque a été élaborée de concert avec le gouvernement français.

PASTELS DE PARIS

1.1, LES BEAUX

AMBASSADEURS

̃jadis, quand lès rois allaient en voyage, ou en visites, I ils envoyaient, d'aboçd, chez leurs voisins et amis, | précédant leurs augustes majestés, de très hauts per-sonnages et tout un arroi de courriers, de bagages, de

̃ coff *ÉB-*et /de -personnel ̃̃•« cérémonieux. Les-- tetiips: sont,

changés. Les spuv,erains prennent tout simplement leur train spécial, leur avion ou leur beau navire, ainsi que font de très confortables et fortunés a particuliers ». Quand le Roi d'Angleterre et la charmante Reine viendront à Paris, en juin, ils feront ainsi, avec la simplicité et le bon goût qu'ils apportent en toutes choses. Mais, ils ont, dès maintenant, tenu à se faire annoncer, par quelques beaux ambassadeurs et ils ont permis à certains chefsd'œuvre dés musées de Londres de traverser la Manche et de venir s'installer au Louvre pour quelques semaines. Quoi de: plus élégant, de plus noblement aimable que ce geste, dont la nouveauté augmente encore le sens et le prix ? On le sait, les musées de Londres, d'habitude, ne permettent pas à leurs tableaux de partir en tournées, Cette galanterie anglaise dont M. Kenneth Clarke et M. Eric Me Laùghlan ont assuré la parfaite démonstration, a donc, pour nous, 'une valeur sentimentale et non seulement artistique. Tous, nous y sommes profondément sensibles et la foule se presse en cette salle La Caze, en cette salle Henri II, récemment restaurées et transformées sous l'inspiration si intelligemment active de M. Henri Verne. Avec une curiosité admirative et charmée, nous y faisons connaissance de ces visages et de ces paysages, de ces ciels et de ces mers. Nous croyons entendre leur langage. L'Angleterre, par l'intermédiaire de ses plus grands peintres, nous dit « Avant que ma Reine et mon Roi viennent en France, je vous envoie quelques-uns des aspects de mes contrées, de mes océans et de mes rivages; je vous envoie mes enfants rebondis et frais, mes ladies ravissantes, mes lords hautains et bien chamarrés, mes douceurs, mes brumes, mes intempéries, mes arbres, mes vallées, mes grèves et, avec ces yachts de Turner et cette marchande de crevettes de Hogarth un peu du goût de mes embruns et de ma saveur souverainement maritime. Je vous envoie les grâces de mon passé, qui, par tant de détails exquis et savoureux ressemblent tant à celles du vôtre. Ce petit William Pitt, enfant par Romney est si gentil, tout en blanc avec sa^ veste rouge, épanoui comme une fleur en ce parc, que vous oublierez qu'il a été plus tard le farouche ennemi de Napoléon. Ce couple frais et printanier, jeune homme en velours noir, jeune femme en gris tourterelle et qui, déjà si fastueusement vêtus, partent pour une « promenade matinale », n'ont-ils pas l'air de venir jusqu'à vous, Français, guidés par le pinceau de Gainsborough ? Les printemps, les étés de jadis, je peux vous en offrir le mirage* par la magie des tableaux de, Constable à jamais verdissants de robuste sève, odorants de mes foins immortellement fauchés. Je vous fais revoir des paysages de chez vous, ayant miré leurs reflets dans les yeux et le talent de Bonnington, Voici mes marais et mes landes, qui vous font évoquer l'ombre vivante d'une Emily Brontë, mes terrasses où pourrait rêver YOrlando de Virginia Woolf voici un peu de mes flots et de mes lumières avec les tumultes aériens des ciels et des mers de Turner. Voici mes chevaux et mes chiens. Voici des reines, des princesses, des petites filles. Reynoïds, Gainsborough, Lawrence vous les offrent, en leur distinc- I tion singulière, toujours touchée d'un rien de féerie, I comme si notre peinture, de laquelle sont absentes les allusions de mythologie, cherchait chez nos femmes une déesse voilée ou une Titania déguisée en duchesse. » Les contemplateurs écoutent et comprennent ce muet langage des œuvres, peintes et, depuis ont la chance supplémentaire de pouvoir, le jeudi, entre neuf et onze heu.res nocturnes, être invités par ces beaux ambassadeurs, en soirée. Là, sous l'éclairage si habilement diffusé et dirigé, les portraits prennent une vie plus intense. On a envie, se sentant en atmosphère de fête, d'accomplir tous les protocoles et on cherche M. Phips pour lui demander de nous présenter au gouverneur de Gibraltar, à la reine Elizabeth, à Kitty Fisher, à Mrs Lloyd dont les jambes sont de, nymphe à l'archiduc Charles ou

a la princesse Xievea–

Gérard d'Houville.

Dans ces conditions, il est dif.ficile à M. Chamberlain de donner, comme le souhaiteraient certains) l'assurance qu'une nouvelle annexion allemande, quel qu'en soit le Heu, placerait l'Angleterre aux côtés de la France. Cependant, le Premier ministre qui avait décidé jeudi dernier de ne pas faire « dans un avenir immédiat » de nouvelle déclaration sur la politique extérieure, a décidé, malgré tout, de prononcer, jeudi prochain, aux Communes, un discours sur la situation internationale au cours duquel il s'étendra plus particulièrement sur la question de l'Europe centrale, notamment sur la Tchécoslovaquie.

D'ici là, le cabinet britannique aura à préciser son attitude sur cette question éventuelle au sujet de laquelle les divergences sont profondes.

Gérard Boutelleau.

(Suite page 3, col. 3.)

Par GÉRARD D'HOUVILLE


r ̃ ̃̃" 'iisâ.ro.

-S. M. LA REINE FARIDA D'EGYPTE.

i.înaugure TÈxpositfon d'horticulture' du Caire. La voici, à Ifaujchë, d«vant un standdifférentes essences de parfum lui sont présentées..

LES ÉCHOS i

g Samson et Dalila » sur le chemin de l'Opéra.

Le buste de Saint-Saëns sera, jee soir, solennellement installé au foyer du public, à l'Opéra. Cette cérémonie sera l'occasion d'un « lundi » plus brillant encore que d'habitude, et auquel présidéra M. Albert Lebrun.. A l'affiche, Samson et Dalila, une des oeuvres les plus populaires de Saint-Saëns et aussi celle qui connut les plus cruelles vicissitudes. Commencée en 1867, la partition de Sumson ne fut achelyée que dix ans plus tard.' Kefuisée par Vaucorbeil, puis par Halanzier, elle trouva enfin crédit au théâtre de Wcimar, aux destinées duquel Liszt présidait de nouveau. La première, conduite par Lassen, fut un succès. Mais ion était en pleine période ."wagïiérienue, et Sumson fut bientôt oublié. Ce n'est que longtemps "après que l'ouvrage fut créé en France, le 3 mars 1890, au théâtre des Arts de Rouen. Au mois d'octobre de la même année, il était affiché à Paris, à FEden, et, deux ans plus lard, Je 31 iioveiiibre 1892, à l'Opéra, où il accédait enfin après un chemin plein ille traverses.

Un livre d'actualité

LES CONSEQUENCES POLITIQUES

DE- LA PAIX

̃ ̃̃ -i, -.par*»-1 ̃̃̃̃>̃••

JACQUES BAINVILLE

de l'Académie française

Pour mieux comprendre l'affaire ii'Autriche, la question polonaise, il vous faut lire ce livre lucide qui reste l'un des chefs-d'œuvre de Jacques Bainville. Un vol., 12 fr. (Liî)rairie Arthème Fayard.)

Le Carême à Notre-Dame Le chanoine Chevrot a démontré hier que la foi chrétienne était un facteur de progrès humain. Après avoir précédciniuent mis en telief la valeur sociale de l'Evangile, M. le chanoine Chevrot, dont le grand succès continue et s'at'firune, a indiqué hier quels étaient les horizons éternels de l'homme nouveau.

Tout sou discours peut se résu- tuer dans les trois propositions jrju'il développe « Dieu nous associe dès maintenant à son règne éternel. D'autre part, le règne éterJBel de Dieu est la condition de tout progrès humain. C'est donc j>arce que nous .sommes les hommes d'ulie oeuvre éternelle que nous pouvons être les sauveurs de notre

lenips. »

A ceux qui daignent accepter les doctrines altruistes du christianisme, repoussent sa métaphysique religieuse jugée inutile, nuisible ou de nature à retarder le progrès de l'humanité, l'éminent orateur montra pourquoi ils n'ont pas le droit de refuser à l'Evangile toute influence efficace dans l'œuvre de reconstitution sociale aujourd'lmi nécessaire. La « vie éternelle » du Chrétien commence dès ici-bas et lui commande de s'attacher étroite|nent à. ses tâches temporelles, Loin d'être « l'opium du peuple »,.la foi chrétienne est un puissant stimulant & l'action,' car le présent fait jïartie. de notre éternité. L'opium du peuple est bien plutôt l'altruisme, le matérialisme, l'éducation Sans Dieu, l'immoralité,/ l'alcool, tout ce qui abrutit l'homme pour l'enfermer dans un monde sans hopizon.

Le dogme chrétien, en outra, est juil facteur irremplaçable du progrès humain, car orientant nos progrès matériels vers des fins humaines, il fonde la vraie fraternité entre les hommes. Il ne peut pas y lavoir en effet de fraternité humai-'île sans un fondement éternel. Seul dcMJs-Christ a pu créer la Iralcrnilé (et il n'y a pas de lien plus fort entre les hommes que le lien reli-

gieux.

Au cours de son exposé, M. le (chanoine Chevrot :fit une longue «station de notre éminent collaborateur M. Georges Goyau, qu'il qualifia «un des écrivains .cathodiques qui font le plus d'honneur il notre temps. »

Eu terminant, il s'éleva contre tes chrétiens qui trahissent la cause de Dieu dans le inonde en vidant l'Evangile des -ohlignls<ins temporelles qu'il renferme. Nous ne seîons sauvés dans l'Elet-nité que si mous avons été les sauveurs de notre temps. Il faut ̃pour cela ne pas Séparer la religion de notre vie. Il faut être pleinement et JntéijraleUifnt chrétien.

Paul Lesourd,

IttlfdllltimililtifiimiiiiiiiiiuimiiMiuiiiliitiiitttiiilllli DEMAIN

~h~

la suite de notre roman Ces pas derrière eux. par SELOON-TEUSS

GEORGES JARLOT, S. J.

LE

REGIME CORPORATIF Er LES CATHOLIQUES SOCIAUX

(Histoire d'une doctrine)

Dépuis Le Play et surtout depuis La Tour du Pin et Albert de Mun, les catholiques sociaux ont proposé toutes les mesures qui eussent établi la paix sociale en France et même en Europe. Ces pages du maître le plus qualifié montrent ce qu'on devait faire, ce que l'on n'a pas fait. ce qu'on peut tenter encore (Flammarion, « Bibliothèque d'Etudes Sociales »: un fort vol., 25 fr.)

M. Léon Blum en trois flèches. Des socialistes expansifs, lieureux du retour au pouvoir de M. Léon Blum, se plaisent tracer sur les murs de Paris les trois flèches emblème du parti S. F. I. 0. Les palissades de l'Exposition, en particulier, ont reçu beaucoup de ces graffiti. Mais ceux-ci ont trouvé un artiste bénévole, et peut-être pas socialiste, qui a coiffé ces flèches d'un chapeau noir, ajouté deux points qui deviennent deux yeux entre ces flèches, dont les barbillons ressemblent alors à une moustache. Et voilà' un portrait, schématique, mais assez ressemljlaiil, du président du Conseil. Celui-ci, d'ailleurs, sera ravi de voir que l'union se fait ainsi sur ses traits et sur seswflèches." ̃̃ Le Masque de Fer.

AUJOURD'HUI Ambassades. 17 liourcs Unfe heure de musique (Anilmss'ade Ue Polog-he).

Réceptions. 17 heures Marquise de Chiisseloup L'aubat et princesse Achille Murât.

Cercles. 1! h. 30 ConKrence de M Ilené lluvifliù pour les membres de la S. A. A. (Mifite du Louvre). 1 7 heures Réception de l'Ac-•ctieU aux Jeunes par l'Accueil FrancoBrltauntque et Art et Tourisme (55, rue deVarenne).

Deuils. 10 heures Messe a la mémoire dit maréchal. Foch (Saint-

Uouls des Invalides)..

iiiiiiiiiilijiiïiiililiilliiiDUiltiiiiniiitiiiHiiintniiitiiiiiiiil Il COURS •̃

LL. MM. le Roi: et la Reine d'Angleterre ainsi que leurs enfants passeront les fêtes de Pâques au château de Windsor avec quelques invités. -.1 LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark arrivent aujourd'hui à Paris, venant de Cannes.

Ces jours derniers eut lieu au Palais d'Abdine une magnifique soirée donnée par S. M. le Roi Farouk en l'honneur du Comité international olympique, à laquelle assistaient

Les ministres,.Je corps diplomatique et LL. A A. le Prince Abdel Monelm, le Prince Ismaïl Daoud, le Nabil Abbas. Halim, Jaher pacha, Adbel Hamid Sayed, AbdaHah bey Izzét Gesouli Rateb, M. et Mme Piétri, 'marquis de Polignac, comte de Baillet Latour, Abbas Hilmy, général et Mme von Hait, docteur Ùiem, sir et lady Fcaruley, Mme Line Morj'. professeur Kano, M. Mme- et Mlle Bcnavidès, le peintre Edmond Soussa, Ibrahim Jlustafa, lord et lady Abcidair, Khadi El Tuni, S. lîxc. 11. Matouchewsky et madame, M. Kennc, docteur et Mme Porrlt, Abbas Helmy, S. Exe. M. Nagaï, comte et comtesse Honacpssa, M. JJrj- Gutt Y»rkowsky, M. Fretierik Coudert, M. i et Mme (Jariand, M. et Mme Biandage, docteur Théodore Schmidt, M. TchapraJclukof. M. El Hanii Kateb, etc.. AMBASSADES

M. Stanoye-Simitch, conseiller de la légation yougoslave à Paris, est nommé conseiller au ministère des affaires étrangères à Belgrade; S. M. le Roi des Belges a conféré le titre de baron à M. Alfred Bouvier, consul de Belgique à Monaco.

Au dernier dîner donné par S. Exe le ministre de Belgique à Lisbonne et la comtesse de Lichtervelde assistaient a

L'ailaclié naval de la iégatiou des Etats-Unis et Mrs Gade, comte et comtesse de Vila Fior e Alpedrinha, M. et Mme Husuuij vicomte et vicomtesse de Santarem, II. Gabriel da Silva. marquis de Bellas, vicomte de Bolelho, le consul de Belgique et Mme Raoul Empis, M, Frank Hagemeyei. ̃

M. Christian de Charmasse est nommé premier secrétaire d'ambassade à la1 légation de France à Budapest.

BIENFAISANCE

Rappelons que la vente au profit de l'œuvre de la -Miséricorde aura lieu demain mardi 22 mars, de dix heures à midi et de quatorze à dix-huit heures, dans les salons du Figaro. ̃

Cette œuvre, que président Mme la maréchale Foch et la baronne de Fnntcnay, a pour but de venir en aide aux familles ayant connu l'aisance et qui sont maintenant- dure-

!) A AW!EM1!T!tJ!R!E~$!E

LE CHE VAIIER DE TO UR VILLE

Le loup dans la' bergerie

ELLE-ci n'était fermée que pur nue tenture faité d'une

Celle-ci n'était fermée que par une tenture faite d'une

1 mousseline très légère et derrière cet écran transparent, le chevalier devina une silhouette de femme. Fort civilement, Tourville pria l'apparition de bien vouloir lui faire l'honneur d'entrer, mais l'ombre murmura en1 italien « Je ne peux pas », et disparut comme une biche effrayée. N'eût été sa faiblesse encore grande et l'appareil de ses blessures, il l'aurait aussitôt poursuivie.

Forcé de rester allongé, il tenta. en criant très fort et en gesticulant, d'expliquer à la négresse qu'il voulait voir sa maitresse. La seule réponse fut un signe impératif de parler moins haut et un rire de plus en plus hilare. Alors l'amoureux, car déjà on peut lui donner ce nom, revint au seul langage réelle-

ua.~u

ment international. Du doigt, il désigna le dernier bouquet apporté par Aïcha, puis la porte réponse affirmative alors il tira une pièce d'or de sa ceinture accrochée à la tête de son. lit, pointa l'index vers l'esclave et lui mit la pièce dans la main. Avant qu'elle ne fût revenue de sa surprise, il désigna à nouveau la porte avec le signe classique de venir à lui. La joie de la pauvre esclave en voyant cette pièce d'or fut telle qu'elle s'enfuit en bondissant, laissant le chevalier se demander s'il avait été compris. Faisant irruption chez sa maîtresse, Aïcha, tout émue, la supplia de composer tout de suite un autre bouquet

Regardez, maîtresse, que c'est beau. Vite, je vais chercher les fleurs. C'est pour remercier des bouquets qu'il m'a donné cela. Vite, il faut en faut en faire un autre. Andronique se fit raconter en détail toute la 'scène, que l'esclave mima avec un sens inné de la parodie. Elle se doutait bien que le beau corsaire n'avait pas voulu çayer les fleurs d'une pièce d'or, mais sa générosité était opportune. Cette fille était dévouée comme un chien et peut-être, par son truchement, pourrait-elle. Cependant, ce serait mal, indigne d'une jeune fille convenable et les ordres de son père étaient formels elle devait ignorer cet étranger. Oui, mais le jeune homme l'avait aperçue.- Quelle imprudence Si, involontairement, il bavardait S'il allait raconter

au 'signor Iani- que sa fille avait eu le front de regarder un homme à travers' une tenture. Pauvre père; il aurait de la peine,' il fallait lui éviter ce chagrin. Vite unei plume et du papier pour prévenir ie chevalier d'avoir à taire ce qu'il avait vu, les -bouquets et le reste.

Et voilà comment. la belle AndionjLque, convaincue d'agir pour le' bien et le repos de son père, trouva le moyen de correspondre avec le beau corsaire, sans que ni sa conscience, ni son éducation pussent lui faire des reproches. Aïcha était de retour avant que le billet ne fût terminé.' Elle prépara les fleurs. Pour une fois, le bouquet fut ficelé sans, art ni soin, mais au sommet se dressait une fleur blanche d'une; famille ignorée des botanistes.

Tourville ne put réprimer un haussement d'épaules en' voyant entrer l'esclave çon bouquet la main. De la tête et des yeux, il lui indiqua la porte pour demander « Vient-elle? », et il grogiiajuii. juron de vrai marin, lorsque, en réponse avec •un sourire •plûs"èpanoiiii que jamais, la Maure lui mit son éternel bouquet dans les rtiains. Machinalement il.Téleya à ses narines pour le respirer et

aperçut le papier. Fébrilement, il" le déplia. Lolianges a Dieu

a, per~:ut écrit en italien. L'italien étiit "dép,1ia,' L,CI, tÜU,lgCS, il' ,Dien la

il était écrit en italien. L'italien était toujours a la mode à la

cour de F,rançi>,4..te.hev^lier, en ayiu.V î4>Rr^MftVsimiim.t l)Ol.>

le ^comprendre et s'exprimer couyân^meM q"â4s<jcçtle langue, H 'parcourut d'un trait le billet, puis- le relut. mot a mot

LE CARNET DU «-FIGiïRO.»

ment éprouvées par la crise économique. Les fonds sont malheureusement toujours inférieurs aux besoins de la Miséricorde, en faveur de laquelle il est fait un pressant appel. Une vente de charité aura lieu au profit des patronages de jeunes fillçs de Saint-Lambert de Vaugirard, le mercredi 23 mars, de dix heures à midi et de quatorze à dixhuit heures, à la salle de l'Oasis, 91. rue de Sèvres.

L'assemblée générale de l'Association des Dames françaises (ÇroixiRougé française) a eu lieu hier, au Cercle- Interallié.

L!assemblée générale fut suivie d'un concert avec le concours d'artistes de la Comédie-Française et de chansonniers.

Exposition de lingerie et vente de charité chez les SiEurs.de l'Espé.rance, 106, rue du Faubourg-Saint- Honoré, demain mardi 22 et mer-'credi 23 mars, de neuf à dix-huit heures, au profit de l'orphelinat du Sacré-Cœur de Montmartre, dirigé par les Sœurs de Saint-Joseph de la Sainte-Famille (12, rue Saint-Rustique).

CERCLES

Le Nouveau Cercle a tenu, hier soir, son assemblée générale sous la' présidence du comte de Talhouët-Roy.

Avant d'ouvrir le scrutin pour la nomination du comité, le comte de Talhouët-Roy, dans une allocution émue, si, adressé un dernier souvenir de sympathie et de regret aux membres disparus en 1937.

LES ÉLÉGANCES AUX COURSES

Ce fut, hier, sur la butte Mortemart, une réunion complète d'élégance par' un temps radieux. On y vit quantité de tailleurs qui s'accompagnaient des renards traditionnels et-de petites pailles peu garnies, mais seyantes et animées de fantaisies aux coloris gais.

Reconnu dans la tribune réservée et au pesage

S. A. lu princesse Murât, eu drap carmélite, renards argentés, feutre assorti princesse de Faueigny-Lucinge, en marocain noir, vêtement de drap mastic, forme de picot noir; duchesse de Lorge, robe de popeline noire, cape de fourrure, chéchia, de paille noire avec un long gland retombant; murquise de Montesquiou-FezensBC, tailleur de drap noir, jaquette courte, > feutre noir garni de velours; comtesse liouillé d'Orfeuil, en drap noir ayee paletot trois-quarts encadre d'hudson, feutre noir auréolé comtesse de Rohan-Cliûhot, en crêpe satin, paletot demi-long en loutre, breton de feutre noir baronne d'Èichthal, veste en agnenu des Indes, forme de picot relevée; marquise Sommi Piccenardi, cape de draptlla noir fourrée d'hermine, tambourin de paille mate; Mrs van lleukclom, ensemble bleu national, blouse assortie comtesse Jean de liondy, tailleur de veloutine noire, tani1 bourin en gros-grain bleu ardent; comtesse Martini Grotti, ensemble en duvetiue. noire, toque de velours Vicomtesse L. tic Villeneuve-Esclapon, en drap satin noir, canotier de picot noir cravaté de rubis et de turquoise; genéntie de Crozals, en granité jiiBfine, paille assortie; baronne de Luurlston, en Brosse, imrr noire, pclili: l'orme de. liirut nojr, blouse (if .saiiij coucou; marquise de Jbanjametj tail-

III

(SUITE)

Mlle Christiane Huffer dont le mariage avec -M. Pierre Desombre vient d'être béni en l'église de Soizy-sur-Ecole..

(Studio de France.)

Le scrutin pour la nomination du comité a ,donné lea résultats sui-, vants -•• ̃ .'̃

Président le comte de TalhouëtHoy. Vice-présidents: le marquis de Charnacé, le marquis de Juigné, le marquis de Mortemart, le marquis de Beaumont. Membres du comité MM. Georges Ancel, le. générât. Brécard, Franiz van deu Broek d'Obrenan, le marquis de Contades, Robert de Cor-, celles, le marquis du Croiset, le comte Guy de Dampierre, le duc de Uoudeâuville, le comte Gaston du Douet de Graville, le comte de JJurfort, le comte Charles de Féllgonde, le colonel Gillois, le cpmte Alain de, Goulaine, le comte Odet de Jumilhac, le baron de Langlnde, le duc de Ln Rochefoucauld, le duc de Loi-ge, Henri de Monplanet, le comte Hectpr de Moni^ynard, le vicomte de Moutniorand, le comte, Edouard de Moiistiev, le marquis de Rochechouart, le vicomte de Hohan, le comte Louis de

leur de satin noir, forme de picot noir garnie de gros-grain malachite; marquise du Crozct, vêtement de diagonale noire garni de renard, paille noire; comtesse A. de SalveMc, vêtement long en épinglé noir, grande paille noire garnie de gros-grain blanc; comtesse de Jumilhac, petite paletot en marocain noir, blouse en tissu or et couleurs, très grande paille uiûc; Mme Gabriel Brun, tailleur de bouclé noir bordé de cuir verni, très grand paillasson noir; Mme de Ccrjat, redingote dc-vçloutinç. noire, col eu, renard argenté, paille noire avec ailes blciu-s et rouges; comtesse Lepic, vêtement encadré de renard argenté, forme de paille noire relevée; Mme de Gosseiïin, ensemble vevt Nil, robe de popeline, manteau ,de^ drap avec col en castor, canotier de satin marron

Mme Jean Stern, redingote marine et calot assorti vicomtesse de l'loger, tailleur de côtelé bleu foncé, renards .noirs, boléro de, plumes d'autruche comtesse d'Orsettli ensemble noir avec paletot demi-long bordé d'astrakan, l'entre noit enroulé de panne Mme Etienne Blanc, jaquette do satin noir, jupe de drap, grands renards urgentes, petite-forme plate en paille noire entourée d'une voilette; comtesse B. de l'clet, tailleur noir, tambourin de paille dentelle noire; baronne de Boulémont, redingote de côtelé noir, remird argenté, canotier de paille noire Mme H.-J. Levée, vêtement «juste de veloutine noire garni de renard argenté, feutre noir avec ruban azur; comtesse de Fleuriau de Morvilk, redingote en marocain noir, très petit canotier de paille dentelle noire; comtesse de Chilly, manteau long en drap noir garni d'astwik'au, tambourin de grosgrain noir avec une toufl'e de myosotis; baronne de Fournas. en diagonale noire, pelH canotier de paille noire

baronne G. d'ilalloy d'Huci-uincniirt,

redingote de kasha noir garnie d'astrakarij forme de paille noire Une; Mme

Par tous les pays, la bienséance ne veut point qu'une fille entre dans la chambre d'un jeune homme et dans celui-ci c'est ] un grand crime. C'est assez du plaisir de vous voir, on le trou] vernit même mauvais si on le savait mais cela ne serp. rien si •on- l'ignore. Il n'y a point de hasard pour la vertu à être une. à travers un rideau et l'on serait bien malheureuse d'être obligée, si vous en parliez à quiconque, de se refuser de si émouvants s plaisirs. •

Le chevalier goûta, fort la rédaction de ce billet. La façon discrète dont était exprimé l'appel à son silence l'enchanta moins encore que la naïveté avec laquelle se trahissait le plaisir qu'on avait à le voir.

Un honnête homme répond toujours à une lettre et répond tout de suite surtout lorsqu'il s'agit de rassurer les inquiétudes. d'une dame, et Tourville, pour rien au monde, n'eût manqué à ce devoir. Attirant son justaucorps, il tira d'une poche intérieure un mignon petit livre relié en maroquin bleu et doré

4 -1~ :·a -1 .-I,l 1

sur trancue. c'était des tablettes de papier blanc que sa sœur* la marquise de Gouville, lui avait données avant son départ pour noter ses hauts faits. Dans ïa reliure était dissimulé un crayon de plomb, avec lequel il put écrire sa réponse

Dans l'état je suis, belle Andronique, peut-on rien craindre de ma part. Je ne puis inspirer que de lit pitié et il n'y aurait qu'à me voir pour en être persuadé. Vous êtes chez vous, qui viendra fi voir ce que vous faites ? Personne lie pourra le. savoir que par vousmême. Accordez-moi, je vous en conjure, celte grâce, Ici tout comme ailleurs, un cavalier bien né sait le respect qu'on doit aux dames et ne saurait jamais leur. faire tort.

D'abord l'appel à la pitié, excellent moyen d'attaque pour un beau et jeune blessé, puis l'assurance implicite de se taire et enfin la promesse. Pour un novice, le jeune chevalier se débrouillait fort bien sur la carte du Tendre.

Aussitôt qu'il eut terminé, Aïcha reparut comme par hasard et Tourville n'eut pas à se perdre en explications gesticulées, car la destinataire était derrière la tenture de la porte. Elle se saisit des tablettes et, après avoir admiré l'oeuvre- des relieurs parisiens, ne tarda pas à découvrir la réponse qu'elle espérait; Folle de joie d'avoir été si 'bien comprise, elle se mit à danser et à chanter pour finir

par pleurer, ce qui pour toute femme fut toujours le moyen le plus commode de conclure toute agitation.

Tourville sortait d'une sieste toute peuplée des rêves les plus, tendres, lorsque son capitaine se fit introduire. L'affaire du cap Coron a effacé celle de Marseille, pensa Tourville, confirmé dans cette idée par l'attitude à son égard de Monsieur d'Hocquincourt depuis leur arrivée à Siffando.

D'Hocquincourt s'informa d'abord de la santé de son volontaire et des progrès de sa guérison, puis il poursuivit Je suis navré de vous voir ainsi immobilisé,, alors que nous menons ici.une vie auprès de laquelle celle d'Annibal à Capoue devait être d'un mortel ennui. Que je vous plains! Avez-vous au moins quelques visites agréables ?

Mais vous-même, monsieur, mes camarades, l'excellent

signor Iani. '•

Tut ce n'est pas ce que je veux dire. Jeune et bien fait comme vous l!ètes, vous seriez abandonné et privé de toute

tendresse ?.

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toonit de Jordan ) Pierre Beljjcft< oMi *I; >î:

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(A SL1YRE) •' {Copyright by Plein: Bélpcrroii.)

Roliau-Chabot, le -marquis de Snyve, Gabriel ïcyssicr de le général Titlion, le duc «l'U-zis, le vicomte Robert de Villenexive-Barjfemont, le comte François de Villoutreys de Brigniic. Le sixième concert de la saison aura lieu au Cercle Interallié demain mardi 22 mars, à seize heures précises. Il sera spécialement consacré à l'audition d'oeuvres de Mlle Lily Boulanger, grand prix de Rome, pour commémorer le vingtième anniversaire de sa mort. Lorsqu'elle s'est éteinte à vingtquatre ans, on a parlé d'abord de promesses détruites aujourd'hui, ses oeuvres ont en quelque sorte dominé le tragique de son destin et se sont imposées à l'étranger plus encore qu'en-, France.

Le concert sera donné avec le concours de Mîtes Germaine Cerriay," Ginette Nevçu et de MM. Frédéric Anspach, Jacques Bastard, sous la direction de Mlle Nadia Boulanger. ••'̃'

Art et Tourisme nous rappelle que l'Accueil franco-britannique aux. jeunes recevra ses amis aujourd'hui 21 mars, à dix-huit heures, chez Mme Jean Imbert, déléguée du'comité de'l'Accueil aux jeunes, 55, rue de Varenne. Le jeune pianiste Jean Norris se fera entendre.

Au très brillant vernissage de .1'exposition des œuvres de lady Clerk, femme,de S. Exe. sir Clerk, qui fut ambassadeur d'Angleterre à Paris, et de quelques jeunes peintres, reconnu

S. A. R, la Princesse Sixte de Bourbfion-Panne, duchesse de Grumont, duchesse de. Lëvis-Mirepoix, comtesse de Chabrillnn, Mme l'aul Claudel, marquise de Ludre-Krolois, prince et princesse Diiuitri .(îaiitzinc, princesse Se-

Charil de Ruillé, tailleur de veloutine noire, chapeau en moire tendue Baronne Locré, tailleur court en drap satin noir, paille relevée par un bouquet de fleurs' bleues; Mme Rcvcl, en vcloutinc noire, renard argenté, casque de picot couronné de bleuets Mme Maurice Stcrn, trotteur pékiné blanc et noir. forme de cysol blanc comtesse Gccthnls, manteau «juste en drap tabac blond, robe de crépon rouille, feutre assorti; générale de Met/ tailleur de drap noir, forme relevée en picot baronne R. de Foucaucourt, redingote en épingle noir, canotier avec le fond en ciré noir et la passe tressée multicolore comtesse Aymard Eric de Wampierre, tailleur de hure notre avec col en renard bleu, toquel drupe en feutre turquoise Mlle- d'Audiiïret-Pasquicr, tailleur de duvetinc noire, blouse safran, canotier en paille or; Mlle de Saint-Sauveur, en veloutine noire, béret de paille noire; Mlle- Thureau-Dangin, tailleur noir avec une blouse en satin ciel, auréole de paille fine.

Citons encore comtesse de Brlinnht, comtesse de Charnacé, comtesse de La Fous des Kssarts, comtesse dé Laoutrc, comtesse H. Costa de Bcauregard, comtesse de llémusat, Mme H. SoulangeHoiiin, Mlle de Beaurepalre, comtesse de l.ozé. baronne Thénard, Mlle de Onmlé, vicomtesse de Lu Ferrièn1, Mme I-'crdinand Riant, comtesse des Cordes, comtesse M, de Beuucorps, Mme de Pennart, Mme Reymondcau, comtesse H. de Sédouy, comtesse Ch. de Féligonda, comtesse Biadelii, Mme Bignon, Mme Bernard de Féligonde, Mme René de Mieulle, comtesse de Rocquigny, comtesse A. de Chevrie'rs, baronne Jean de Lustrac, Mme Ch. du Breil, comtesse du Sablon, baronne Jacques de La Serve, comtesse de Rocquigny du F«jjc1, comtesse Jean dé Segonzac, Mme Wildcnstcin, Mme de Marenches, Mme NVoîf de Saint-Firmin. Mme Louis de La Brossi-, baronne l'M-iuç .île. iiouville, baronne i(. de Grandniaison, etc.

Andronica.

Le chevalier de Touiwille.

'A' ̃ ̃

vastos, marquise de Mictilet Ricaumont, princesse Jeanne Bibesco, général et Mme Gudln du Pavillon, comtesse van den Steen de Jchuy, l'abbé. et Mlle Pcdoux de La' Maduère, Mme Nana de Hi'i-rera, comtesse AlveUslcbcn-Schœnboriv Mme Le (ïncruc, comtesse de Sninl-Maiuicc, Mme Madcleiite Luka, baronne- Marie Surcoût', comle Etienne de Beaumont, M. André Uezurrois, comte L. de Lasteyric, xointe Jacques de Ricaumont, M. Anibroise Voliard, comte et vicomte du Dognon, M. Jean Laureme, vicomte Henri d'Amfrevillé, M. C. de La M^otte Sainr-Pierre, M. de Xicistcgui, clc.

NAISSANCES

-e- On annonce la naissance De Christian de Touzalin, de Didier Diuigny.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles De Mlle Marie-Thérèse Caton-Lemay avec M. Roger Coqueriaux.

DEUILS

Le service que fait célébrer chaque année la Fédération des anciens de la Rhénanie et de la Ruhr, à la mémoire des Français et alliés décédés en territoire occupé, a eu lieu hier matin en i église SaintLouis des Invalides sous ia présidence dfc S. Em. le cardinal Baudrillart, recteur de l'Institut catholique, membre de l'Académie française.

De nombreuses personnalités,;sssis'aient à cette cérémonie,- notamment ̃ Le chanoine Couturier, représentant S. Em. le cardinal Veidler; le colonel Chaudessolle, représentant M. Albert Lebrun, président di la République; Mines Raymond Poincaré, Chaudessolle, Fayolle, représentant Mme la maréchale Fayolle; la générale Mangln, la générale Guillaumat, M. Léonard Constant, Mlle Mord..r-q, M. Paul Tira rd, membre de l'Institut, ancien président de la haute commission interalliée des territoires rhénans; M. Rogé, conseiller d'Etat, vice-président de la Société de secours aux blessés militaires; les généraux Gauroud, ancien f^uverneur militaire de Paris; Guillaumat, ancien commandant en chef des forces alliées d'occupation des territoires rhénans; Andlauer, ancien administrateur supérieur de la Sarre Henrys, Nicssel, Brécnrd, Blanchard, Emily, Maeaire, Stehlé, de Pouydiaguin, Jouart, le commandant Stel'ani, représentant te général Nollct, grand chancelier de lu Légion d'honneur: le colonel Keller, représentant le président du conseil M. Roussel Le Roy, représentant le ministre des affaires étrangères; les représentants des ministres de la guerre, de la marine, de l'air, des pensions et de M. niin-échul Franchet d'Espcrcy; Mgr Brcssollcs, le capitaine van Hrlniont, représentant l'attaché militaire de Belgique; le vice-amiral Mornet.'MJI. IMnclli et Wiedemanu-Goiran, députes de Paris; M, Hubert-Aubert, directeur des services de l'U.N.C; M, Maurcr, prusidt^nt de la F.A.X.A.C. les drapeaux des associations françaises, américaines, anglaises et belges d'anciens combat̃tunts, ainsi que les représentants de plusieurs associations d'anciens coinutlauts..

L'allocution de circonstance a été prononcés par l'abbé Courtois, secrétaire général de l'Wnion des œuvres catholique de France, ancien officier de l'état-major de l'armée Mangin.

A l'issue de la messe, les. personnalités présentes et les membres de la Fédération se rendirent dans la cour d'hphneur des Invalides devant la plaque commémorative, apposée en 1936 par la Fédération. Après le dépôt d'une couronne, une minute de silence fut observée. Un banquet, organisé par le général Stehlé, président, et le Co-

.âCîiIllïiS ^-i

LA DUCHESSE DE BRETAGNE 1SS8.

.a été élue nier à Paris. Mlle Joignet (à droite) reçoit l'accolade de la ;Duchesse de Bretagne de l'an passé,

Mlle Paulette Rault.

Ixc mode et (^ aa/uk^j ,i

J CULJL~~ ~\JLLC s .:¡

DU COTE DES ENFANTS Instruire les parents Dans les que j'ai avec des directeurs et directrices d'écoles par curiosité professionnelle, il y n certaines phrases qui reviennent invariablement « Si les parents savaient. Dites bien aux parents qu'ils ont, enx aussi. beaucoup à apprendre. Si les parents comprenaient mieux leur rôle et leurs' responsabilités, comme ils nous faciliteraient notre là-, che et quels résultats donheraii notre collaboration 1. »

Ces réflexions lire revenaient à l'esprit ces en lisant un ouvrage que vient de publier un éducateur, qui est en même temps père de famille nombreuse, sous le titre Voulez-vous que vos enfants soient de bons élèves ,2 Dans les quelque deux cent trente pages où il a résumé des observations faites an cours d'une carrière de vingt-sept ans, comme professeur de Li/cée, M. Lavarenne ne répond pus à son interrogation en proposant une ou des formules passe-partout, II invite ses lecteurs à réfléchir à nombre de ces questions matérielles, morales et intellectuelles, que suscite quotidiennement l'éducation d'un enfant questions qui se tiennent toutes pour notre auteur.

Il est significatif qu'un tiers (i© son ouvrage soit consacré « l'acquisition du capital-santé. Un bon élève est un enfant bi£,nportunt. c'eTkf^i^m î J}£>H2 aaAtôffNiJfVn s'$G

gnè*~ Kent kkuï»' «nit/iw1- parties >vrf«*

ce volume sont réservées à « Quel-

mité de la section de Paris de la Fédération, réunit ensuite les anciens de. la Rhénanie. S. Em. lé cardinal Baudrillart présidait ayant à ses côtés le géné. rai Guillaumet et de nombreuses! personnalités. -x:\ Les discours ont été prononcée par le général Stehlé, président de! la section de Paris; M. Lévy-Gilbert, président général; le général Guillaumat, président d'honneur. Enfin, le cardinal Baudrillart; dans une improvisation d'une magnifique envolée, a tenu à apporter à la F. A. R. R. ses encouragements les plus chaleureux et le témoignage de sa plus vive sympathie. Les orateurs ont été salués par des applaudissements réitérés.

Nous apprenons la mort de Mme Louis de Baudreuil, née Pérignon, décédée subitement le 19 mars. Ses obsèques auront lieu demain mardi 22 mars, à onze heures, en la basilique de Sainte-Clotilde. Un service sera célébré mardi 29 mars, à onze heures, en l'église de Saint-Vrain (Seine-et-Oise). Le présent avis tient lieu d'invitation. Nous apprenons la mort de M. Marcel Roques, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, survenue, 96, avenue Kléber. Les obsèques seront célébrées à Pradinas (Aveyron). Une messe sera dite ultérieurement à Paris.

L'écrivain Leopoldo Lugories vient de mourir dans sa villa de « El Tigre», dans les environs de Buenos-Aires.

On annonce, de Casablanca, la mort de Si Mohamed Guerfaoui, kalife du pacha depuis 1928. L'abbé Emile Cazot, prêtre de la Mission, directeur général des Filles de la Charité, vient de mourir à la maison-mère des Lazaristes à Paris.

On nous prie d'annoncer,la mort de M. Léon Brossolette, inspecteur honoraire de l'enseignement primaire de la Seine, père de notre' confrère M. Pierre Brossolette. -On annonce la mort, survenue à Paris, de M. Larguier, député S. F. I. O. du Gard (circonscription d'Uzès), Il était né à Béziers le 22 septembre 1895.

M. Alexandre Malinov, chef de l'ancien parti démocrate de Bulgarie, qui fut à plusieurs reprises président du Conseil, ministre des affaires étrangères et président de la Chambre, a succombé subitement hier alors qu'il prononçait un discours dans une réunion électorale. On annonce la mort de PierreYves Failliot, rappelé à Dieu le 17 mars. Il était le fils de Mme Pierre Failliot.

'̃– On annonce la mort

Oe Mme Isidore Caen de M. Georges

ï.esur, à Paris; î|e M. Pu! Courtehoux, à Ponlurlier.

Valfleury.

PETIT CARNET

Loin de la brume, du froid, de la pluie, au Californie Palace, à Cannes, vous trouverez la mer bleue, le soleil, 1a chaleur, un cadre et un confort incomparables

ques ennemis des études » et aii; « Rôle scolaire des parents». s, r M. Lavarenne s'exprime souvent sans ambage, contre quoi il n'y a rien à objecter;, mais tels de seà; jugements prêteraient à la critte que 'je fais allusion à son opi-' nion sur certains médecins. Li principe de leur collaboration- avec les éducateurs ne se discute plus." Il en résultera, bientôt, souhaitons* le, une amélioration des méthodes, d'éducation. Si on a déjà fait bran», coup, on ne peut nier qu'il reste*, beaucoup à faire.

La collaboration doit être étroit» entre tous ceux qui ont à formef. la jeunesse- de demain. M. Lava* renne. raison de demander qu'élis' se fasse dans un esprit de 'mutuelle. confiance et en dépouillant tonte' tendance à l'omniscichcé. A. de

A. de B-

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Le Couturier Nell,

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présente actuellement sa nouvel.V Collection de chapeanx de printemps, créations Revillon., Modes.

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Smar.4.

LE CONCOURS HIPPIQÛÇ DE PARIS ï

Les off iciers de la Garde républicaine gagnent les sauts par quatre 4 j Programme très spectaculaire^ hier, au Grand Palais, avec les prix internationaux de chevaux de traii^ qui nous ont, une fois de plus, permis d'admirer la belle tenue des attelages des maisons Gcrvaig^ Hauser, Cotelle et Foucher, .Mourerj André Jumentier et de Ja Société anonyme H. Foucault; avec le Cai» rousel des officiers de réserve, rcmarquablement bien réglé par le chef d'escadron Camillerap, et les capitaines Saliuon et Burel, enfin, avec les Prix par quatre, parcours d'obstacles pour les officiers, dont tes vainqueurs ont été

lor prix Mouton, cap. Lissara* ` que, Brise Fplle, cap. Gaffe, la Ex.t ténso, Meut. Poyettou, et 'Hardjî cap. Chandelier. 2* prix Diamant Rosé, cap. Au* bin, Boufarik, cap. Ghuudélier, Casti.llon, cap. Benoist Gironicrc, et Dalila, cap. Oudar.

lif prix Rapide, cap. d'Aîné*court, Rapin, lieut. Vidalin, La Grêle II, licut, de Cordon, Hosau-na, lieut. Chaiigne. 4' prix' Ebouriffé, lieuf, Boulangeât, Triomphal, licut. Boullè* Surcoût', cap. Chandelier, Barbett-j, cap. Gilles.

5" pris Coquet, licut. Poyetton» Qucnoillc, cap. Lissaraqiu', EJe» gante, cap. Catfe, Harmonieux, cap» Kovtet; l G" prix Bellcfoutainc, çnp. BpuîS tet, Bécassine, cap. Benoist Giro» r.ièrc, Imposant, cap. OudTar, BM Blanc, cap. Brau. Les officiers de la Garde rcpubli* caine clc Paris ont été spécialement brillants. Il y a eu 67 concurrents- Aujourd'hui, 14 heures, l'iis dis la Prévoyance, omnium obstacles « à l(i heures. Prix Inltcrnationaujti chevaux de selle, grande taille.? à 16 h. -30, prix de la Prévoyance,^ è. Stick.

LA lOURNEG La Flamme du Souvenir:

a 18 hl uo.à'l.rc do Trlômplie'ï 1 u. x. c, sections dès -xiv« et.xv» ar».rontllssemonts..

Expositions

70. rue du F;iulJOurg--SaIIU-Hono« rc5. Eiilon des femmes anlites modernes.

103, bontevard Haussmann: Exposition GuljfOii..

27, rue, fin Faiinourir-Montmarlie « K.xiioàiiioii de « lu Renaissance ». Au Pavillon des salons (espJa^nacle des Invalides) K.vposition dçs liiiir-pi'iiii.-inis.. ? r– Au .Mii«ck (lu l.oHVre La peln*< ̃tiiiv :m>rh]l-i' (di.v-liuiiii'iui; utx-nea.\ihi\w slùcli'-o.

S-j, rue des Capucines OEuvres de Toulouse- l.aiitwc. Au Muséu- des Arts décoratifs, 107, rue -tle Ilivoli Caricatures et mœurs anglaises 117, boulevard Saiut-GermttHV: Exposition des peintres de montas-ne. Do 14 4 18 ueures, 3, rue Mtcùelet Le château-couvent de Ciflatravalii-IVueva.

̃- 1 » < l! à 17 Iicuies, ift, nouleyai'iâ de l'orl-Ro.Viil .^iiluii des P. T. T, Les courses

A 14 heures Sain l- Cloua".


Un discours de M. Chantemps i (i II faut que l'union des Français se réalise, dans la forme et la mesure qui seront possibles, auj tour d'un gouvernement de salut | public et de défense nationale »

!i A l'occasion d'une fête organisée ôh son honneur à Soings-en-Sologne (Loir-et-Cher), M. Camille Çhautemps a prononce, hier, un discours politique.

''̃ L'ancien président du Conseil a tout d'abord explique la démission ,^e son gouvernement, dictée, a-t-il .dit, par le désir d'une réconciliation nationale.

H M. Chautemps se défend ensuite 4'avoir déserté le pouvoir devant ne situation extérieure aggravée. ;| La vérité, dit l'orateur, est plus simple et il est bon de la rappeler qujourd'hui, car c'est elle qui va dominer dans les jours prochains notre vie nationale.,

Aj/Qnt résolu, devant des périls extérieurs plus pressants, d'accroîire encore l'effort militaire de la Jfrance, et ayant obtenu du Parlement la création d'une Caisse autonome de la défense nationale, j'avais le devoir d'assurer au premier èmprunt de cette caisse un succès éclatant, qu'exigeaient le prestige et la sécurité de la France.

Or, les experts étaient unanimes à penser qu un tel succès était impossible sans la réalisation préalable de certaines conditions techniques et psychologiques. Ainsi m'était apparue l'évidente et urgente nécessite d'un plan de redressement financier et économique à réaliser dans une atmosphère de confiance et de travail et avec la célérité que permettrait seule l'action d'un gouvernement investi d'une délégation législative. Et si j'ai quitté le pouvoir, c'est pour la raison très simple qu'une fraction nécessaire de la majorité m'a refusé son concours pour la poursuite d'une telle politique. Cet effort était d'ailleurs la suite logique de l'œuvre de redessement financier que M. Chautemps avait commencée avec MM. Bonnet et Marchandeau. Et M. Chautemps ajoute

Hélas- il ne s'écoulera pas un temps bien long avant que mes prévisions soient confirmées par tes faits. La vérité éclatera alors à (pus les yeux. Je souhaite oue ce ne Soit pas trop tard et que la nation ne paye pas de mesures trop lourdes le retard imposé par nos discordes à une action nécessaire. if Puis l'orateur répond au reproche de n'avoir pas demandé un vote à' la Chambre

^7e n'ai cessé, depuis dix mois, d'appeler les citoyens à l'union, f'ai chaque jour prêché la concorde, le travail, la discipline nationale. J'ai dit ni'tintes fois que la sécurité de la France reposait, non ifulcment sur notre admirable arïneV, moi,»- aussi sur notre volonté ̃fie travailler, de produire et de tious unir.

|UlIiS_DEJAfREM|ERLPAGE fjNE VASTE AFFAIRE D'ESPIONNAGE

Bastide, inscrit au chômage, Semble avoir été poussé par le besoin d'argent.

J Cent quarante-cinq feuillets ̃.comportant des plans de for#flcation de la frontière du :!j>ud-Est, d'une liste des emplaceitiients des batteries antiaériennes et des postes de radio, de mémoires sur l'armement et sur les effectifs des régions frontalières, ainsi que d'un plan de mobilisation, ont été, en effet, trouvés dans deux mallettes. On ne croit pas que d'autres pièces plient été livrées.

Marcel Oustry avoua que, durant son service militaire, il avait tapé en double toutes les pièces secrètes qui lui avaient été confiées et avait photographié tous les plans. Il assura •n'avoir conservé les doubles que pour être couvert, dans le cas où certaines pièces se seraient perdues.

Les deux jeunes gens, aussitôt arrêtés, ont été écroués, au ré-

JCOMMENT A ETE SAUVE LE PONT DU GARD

Les vibrations, génératrices de fissures, étaientr-elles dues à un mauvais état du rocher sur lequel Reposent les piles centrales du pont, ou bien provenaient-elles de la maçonnerie désagrégée ? Il faut vous dire que, vers le début du quatorzième siècle, on eut l'idée malencontreuse d'échancrer les piles du second rang jusqu'à cinquante centimètres de leur axe, afin de trouver la largeur nécessaire pour ouvrir un passage accessible aux charrettes. Comment, dans.ces conditions, le *Pont du Gard ne s'écroula-t-il pas ? C'est un miracle qui dura Quelque quatre cents ans, jusgu'en 1702, exactement, année où les Etats généraux du Languedoc décidèrent le « rempiètement des piles. Mais ce « rempiètement » fut effectué en matériaux trop peu résistants. D'autre part, on ne se préoccupa pas, à l'époque, de réparer les dégâts commis par les eaux de pluie sur J'extrados des voûtes inférieures entamé par le charroi. Malgré les remarquables travaux de restaujatio» effectués entre 1856 et 1858 par Laisné, la maçonnerie du Pont du Gard se trouve donc avoir eu beaucoup plus à souffrir ,4e l'imprévoyance et de l'ignoïrance des hommes que des atteintes du temps..

Un séisme sur un pont Dey plongées en scaphandre, continue M. Chauvel, me prouvèrent que le courant rapide du Gardon avait commencé à miner les roches sur lesquelles reposent les piles qui encadrent la rivière, mais le danger était à longue échéance et les travaux qu'ont entrepris les Ponts et Chaussées y pareront. Mais comment le Pont du Gard réagissait-il exactement aux lourdes charges roulantes ? On ne pouvait espérer le « guérir de sa maladie qu'en connaissant l'amplitude des vibrations dans toutes les piles, dans toutes les voûtes. Impossible, en effet, de faire des hypothèses, puis d'appliquer des for-

Or, après l'opposition déclarée de deux groupes de fa majorité, je n'aurais pu, en exigeant de la Chambre un vote inutile, qn'accentruire la majorité d'hier sans partner les divisions nationales et dévenir à dégager durablement une majorité nouvelle.

En me maintenant au pouvoir; et en rejetant le parti socialiste dans l'opposition, j'aurais rendu l'union impossible. En me retirant, je l'ai rendue nécessaire et, sous une forme ou une autre, il est maintenant certain qu'elle ne tardera pas à se réaliser.

L'ancien président du Conseil conclut

M. Léon Blum, qui a eu le grand mérite d'amener pour la première fois le parti socialiste à la conception de l'Union nationale, a adressé jeudi dernier à la Chambre une adjuration éloquente et pathétique. Il faut à tout prix qu'elle soit entendue et que, tous les partis et tous leurs chefs, consentant des sacrifices à une cause sacrée, l'union des Français, se réalise dans la forme et ta mesure qui seront possibles autour d'un gouvernement de salut public et de défense nationale, afin que notre chère et grande patrie puisse triompher des obstacles qui se dressent devant son destin.

M. LIAUTEY S'ENGAGE

A RESPECTER LA TREVE DESIREE =

Au banquet qui a suivi la réunion agricole, hier, à Vesoul, M. André Liautey, député de la HauteSaône, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, a proolamé sa volonté de collaborer à la trêve politique désirée.

« Au nom de notre parti, a-t-il dit, nous nous engageons pour toute la durée de cette trêve à nous abstenir de toutes attaques personnelles et de toute polémique susceptible, de nuire à 1 unité nationale.

» Puisque les ennemis de la France veulent mettre à profit les discordes civiles pour réaliser leurs funestes projets, n'attendons pas qu'il soit trop tard pour leur démontrer qu'en face du danger, notre patrie se retrouve unie, disciplinée et forte.

> Fidèle à la tradition du grand (1 Français Clemenceau, les parlementaires radicaux de la HauteSaône tendent à leurs adversaires d'hier une main loyale et les pressent de renoncer à toute querelle intérieure jusqu'au jour ou la liberté et la sécurité de la Patrie seront à l'abri de tout danger. »

gime le plus secret, au fort Saint-Nicolas, à Marseille. La « belle Tatiana » est arrêtée

L'attention des policiers avait été attirée également par l'allure suspecte d'une femme de vingttrois ans, Yvonne Talbot, connue sous le nom de « la belle Tatiana », fréquentant les lieux de plaisir de la Côte d'Azur et mariée à un sous-officier de l'armée française. Elle avait pour ami un étudiant iranien, Amirian, successivement inscrit aux facultés de Montpellier, Toulouse et Paris, et agent au service d'une puissance étrangère. Il a été arrêté à Paris, ainsi que son amie.

Une cinquième arrestation a été effectuée à Bayonne, celle d'un Français, Jean Pambressat, qui faisait des voyages fréquents au centre du service secret d'une puissance étrangère installé à Irun.

mules classiques, car -nous ignorons la manière dont sont construites intérieurement les piles. J'avoue avoir longtemps cherché avant d'avoir songé à ces appareils qu'on trouve dans les observatoires pour enregistrer les séismes. En déplaçant trois sismographes sur une même verticale sur les trois étages du Pont du Gard, en faisant passer sur le pont-route un camion-citerne rempli de vingt tonnes d'eau, je pus obtenir le dessin d'ensemble des vibrations de l'ouvrage. Les plus curieuses anomalies se révélèrent. Des piles vibraient à peine, d'autres dansaient littéralement. Les sismographes enregistrèrent des vibrations correspondant à celles que, dans les Instituts de physique du globe, on qualifie du troisième degré ce troisième degré, où les secousses d'un sol sont si nettement ressenties qu'elles réveillent un dormeur dans son lit

» Dès lors, le problème technique était résolu. Je savais quelles parties de l'édifice avaient besoin d'être consolidées par injection de ciment liquide. Il me fallait pourtant encore résoudre un problème d'ordre esthétique les pierres romaines .sont posées à joints vifs. L'injection de ciment menaçait de modifier l'aspert extérieur de l'édifice. De l'étoupe suifée que l'on place entre les pierres et que l'on retire ensuite laisse libres les interstices comme par le passé. Trois cent dix tonnes de ciment ont été employées, obturant ainsi 2 1/2 pour cent de vides dans le Pont du Gard. Les travaux ont été terminés, il y a quelques semaines. Une seconde tranche de travaux dans les arches supérieures est prévue et j'espère qu'elle pourra être commencée dans quelques mois, mais, d'ores et déjà, le Pont du Gard a retrouvé sa solidité antique et brave,désormais, les « poids lourds » de la route.

Philippe Roland.

LA QUESTION TCHECOSLOVAQUE

La réserve britannique dépend en partie de l'incertitude politique ,i régnant en France

(Suite de la première page) Il reste à savoir si le cabinet britannique ne se bornera pas, comme pour le cas de l'Autriche, à déclarer que ses obligations à l'égard de la Tchécoslovaquie ne sont autres que celles inscrites à Genève. Prendra-t-il, au contraire, l'initiative

Les négociations entre Rome et Londres paraissent en progrès

Rome, 20 mars. M. G. W. Rendel, expert des affaires du ProcheOrient et de la Méditerranée au Foreign Office, a quitté Rome. Son départ est.interprété dans les milieux diplomatiques britanniques, ainsi que dans les milieux politiques romains, comme l'indice que les questions inhérentes à la mer Rouge au canal de Suez et à la Méditerranée ayant formé l'objet des deux derniers entretiens des 15 et 18 octobre entre le comte Ciano, SUR LE FRONT

D'ARAGON

Nouveau bond nationaliste vers la Méditerranée Bayonne, 20 mars. L'offensive nationaliste a repris partiellement dans le secteur central du front d'Aragon. La préparation d'artillerie a commencé à l'aube, et, vers neuf heures, l'infanterie s'est mise en mouvement.

Les lignes s'établissaient dès cet après-midi à une distance de 20 kilomètres au sud et à l'est de la route Alcaniz-Alcorisa, Ainsi, quoique plus lente, la progression vers la Méditerranée continue.

Nouveaux bombardements Barcelone, 20 mars. Des hydravions nationalistes, trois Junkers et six Savoia, ont de nouveau bombardé les villes de Tarragone, Reus, Benicarlo et Sagonte, détruisant de nombreux immeubles et causant plusieurs victimes parmi la population civile.

«*

Les préparatifs

du plébiscite autrichien Berlin, 20 mars. Le Führer fera lui-même la campagne électorale en Autriche du 1" au 10 avril. Afin d'éviter toute possibilité de fraude dans le scrutin, les Allemands du Reich résidant en Autriche voteront avec des bulletins spéciaux qui seront comptés dans le

scrutin., du Reiçh. is •̃

M. Keppler est nommé commissaire général

pour l'Autriche

Berlin, 20 mars. Le chef de la section de géologie au ministère de l'Economie nationale, M. Wilhelm Keppler, grand ami de M. SeyssInquart, qui a joué un rôle de tout premier ordre dans l'affaire autrichienne, depuis le début de février, a été nommé par le Führer secrétaire d'Etat à la disposition du ministre des affaires étrangères, et commissaire général pour l'Autriche par le ministre de l'Intérieur Frick et le maréchal Goering. La fille de Bruno Walter est arrêtée à Vienne Amsterdam, 20 mars. Le chef d'orchestre Bruno Walter a été avisé de Vienne que la police avait arrêté sa fille, âgée de trente ans, seul membre de sa famille se trouvant à Vienne en ce moment. Un'bataillon autrichien à Berlin

Berlin, 20 mars. Le premier bataillon du 15* régiment d'infanterie de Vienne est arrivé cet aprèsmidi à Berlin, acclamé par une foule très nombreuse.

Un détachement de la division cuirassée allemande est arrivé hier à Klagenfurth, sous les ordres du commandant von Luettwitz.

NOUVEllES DRIVES

ETRANGER

Le pasteur Niemoeller n'a pas été libéré

Berlin, 20 mars. Le pasteur Niemoeller, contrairement à certains bruits, n'a,pas été remis en liberté et se trouve toujours dans un camp de concentration.

Cela a été dit, aujourd'hui, au cours des services célébrés dans les églises confessionnelles de Dahlem. A l'heure actuelle, vingt pasteurs de l'Eglise confessionnelle sont en état d'arrestation.

La duchesse d'Atholl

interpellera aujourd'hui M. Chamberlain

Londres, 20 mars. La duchesse d'Atholl, membre conservatrice de la Chambre des Communes, se propose de déclarer demain, à Westminster, qu'à sa connaissance, 30.000 techniciens militaires allemands sont récemment arrivés en Espagne avec des avions, des chars d'assaut et des canons.

ALLEMAGNE. Deux nouveaux ponts sur le Rhin, Carlsruhe et Spire, sont achevés. Ils constituent deux nouvelles voies importantes de communication de l'Est à l'Ouest.

La balance du commerce extérieur de l'Allemagne, en février, est encore passive. Elle se solde par un excédent d'importations de 17 millions de marks, du lieu de 38 millions en janvier.

BULGARIE. On annonce la mort de M. Alexandre Malinov, chef de l'ancien parti démocrate. M. Malinov fut, à plusieurs reprises, président du conseil, ministre des affaires étrangères et président de la Chambre. Il était âgé de 71 ans. GRANDE-BRETAGNE. Une grande manifestation s'est déroulée aujourd'hui à Trafalgar Square con.

de se déclarer prêt à participer à toute action collective pour la défense d'une puissance indépendante victime d'une agression ? 7

Enquête en France

Mais, sur cet angoissant problème, le premier ministre semble prêter au gouvernement fran-

ministre des affaires étrangères, et lord Perth, ambassadeur de GrandeBretagne, ont été réglées de façon préliminaire.

Cinquième entretien

mercredi prochain

On prévoit que le cinquième entretien concernant les relations italo-britanniques aura lieu mercredi prochain 23 mars et qu'à cette époque M. Rendel sera de retour de Londres porteur de nouvelles instructions permettant au comte Ciano et à lord Perth d'en arriver à un accord complet sur tous les problèmes touchant aux zones du Proche et du Moyen-Orient, ainsi qu'à la Méditerranée.

On ne prévoit pas pour le moment dans ces mêmes milieux le retour à Rome de M. Maurice Ingram, chef du département de l'Europe méridionale au Foreign Office, qui, ainsi que son collègue, M. Rendel a assisté aux conversations qui se sont déroulées jusqu'à présent, car, diton, sa mission, qui consistait à éclaircir, dans leurs lignes générales, lés relations entre les deux pays, a atteint son but.

La question de Wilno devant

la Société des Nations ? Kaunas, 20 mars. Dans certains milieux politiques lituaniens, ou prête l'intention au gouvernement de Kaunas d'informer la Société des N.ations et les grandes puissances que l'établissement de relations diplomatiques avec la Pologne ne signifie nullement que la Lituanie ait définitivement renoncé à ses droits juridiques sur la ville de Wilno, ces droits devant être maintenant exprimés sous une autre forme.

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LA CITATION

DE M. LECOUTEUX

Voici les termes de la citation à l'Ordre de la Nation, dont a fait l'objet, comme nous l'avons annoncé, M. Lecouteux, vice-consul de France, tué à Barcelone au cours du bombardement

« Le Gouvernement porte à la connaissance du pays la belle conduite de M. Lecouteux, commis de chancellerie au consulat général de France à Barcelone. M. Lecouteux qui, depuis le début de la guerre civile en Espagne, n'avait cessé de témoigner d'un magnifique courage et d'une tenue morale au-dessus de tout éloge, a été tué à Barcelone, le 17 mars 1938, dans l'exercice de ses fonctions au cours d'un bombardement.

» Il est tombé victime de son devoir accompli jusqu'au bout dans ila fierté du sacrifice ».

DERNIERE HEURE SPORTIVE LES 6 JOURS CYCLISTES Kaers-Billiet sont en tête Après une fin de journée et une soirée fort mouvementée, les coureurs ont disputé avec acharnement les sprints de 20 h. 30, Pijnenburg ne se ressentant plus de la chute dont il avait été victime.

Après ces sprints, le classement était le suivant: 1. Kaers-Billiet, 273 points; 2. Ignat-Diot, 219 points 3. Pellenaars-Pélissier, 202 points; 4. Pijnenburg-Wals, 179 points 5. Archambaud Guimbretiere, 87 points; 6. Sérès-Giorgetti, 60 points; 7. Magne-Speieher, 59 points. L'équipe Pecqueux-Lesueur, très éprouvée, est à huit tours de retard.

tre la politique étrangère du gouvernement. Plus de 20.000 personnes se dirigèrent ensuite en cortège vers les districts de l'Est et de Londres. SUISSE. Les élections municipales de Zurich, la plus grande ville suisse administrée depuis huit ans par une majorité socialiste, ont rappelé un Conseil identique au précédent, composé de cinq socialistes et de quatre bourgeois.

La campagne électorale avait été particulièrement acharnée.

♦ LE PRESIDENT DU « CLUB JAPONAIS DU SUICIDE M. Shuji Egawa, vient de mourir des suites d'une affection pulmonaire. Quelques sociétaires ne sont tués en apprenant sa disparition.

PARIS

♦ UN COMMERÇANT BELGE, qui se rendait 2 bis, rue Guillon, chez Mme H. a été assommé à coups de matraque par des individus qui s'enfuirent après l'avoir dévalisé.

LES « CONTROLEURS D D'UNE USINE d'autos, à Javel, volaient chaque soir des pièces diverses. Ont eté arrêtés Feugerard, Lize, Chaumeil, Saint-Marc, Goué, Rety, Peligaud, Dugué et Fabien. PROVINCE

UN VIOLENT INCENDIE, qui serait à la malveillance, a détruit la scierie de Pontcharra, près de Grenoble. Les dégâts s'élèvent à un million de francs, L'usine travaillait pour la Défense nationale. LES SYNDICATS PROFESSIONNELS FRANÇAIS, à l'issue de leur congrès du Nord-Est, à Troyes, ont adopté une motion par laquelle ils décident « de mettre tout en œuvre pour assurer le redressement so- 1 cial et économique du pays »,

çais des hésitations semblables à celles dont l'accusent ses adver-

saires,

On a remarqué en effet, en un moment si critique, la présence de nombreux hommes d'Etat britanniques en France lord Baldwin et M. Eden, dans le Midi lord Derby et M. Lloyd George ainsi que M. Walter Citrinc et M. Dalas, chef des Trade-Unions, à Paris. On parle de l'arrivée de M. Winston Churchill.

Loin de tramer, de l'étranger, un « complot contre le cabinet Chamberlain », ces personnalités paraissent être venues enquêter sur l'état d'esprit de la France et de son gouvernement.

Que fera l'Angleterre ? Question chaque jour plus angoissante. Disons seulement que cela dépend un peu de ce que veut la France. Et en ce moment les Anglais pensent que la volonté de la France ne peut s'exprimer par un gouvernement de partis, un gouvernement de combinaisons parlementaires. C'est pourquoi les_ questions les plus précises qui ont été posées récemment à Londres n'ont reçu qu'une réponse énigmatique et qu'il semble aujourd'hui que la situation de la France donne au cabinet britannique une nouvelle raison d'hésiter.

Gérard Boutelleau.

'Prise de Han-Tchouang par les Nippons

Tolno, 20 mars. Continuant leur avance lé long du chemin de fer de Tien-Tsin à Poukéou, les forces japonaises annoncent qu'elles ont pris la ville de HanTchouang, située à une quarantaine de kilomètres de l'embranchement de Sou-Tehéou.

ELECTIONS D'HIER Le Front populaire enregistrera modestement les élections d'hier. ELECTION LEGISLATIVE L'élu, dans la 2° circonscription de La Roche-sur-Yon il s'agissait de remplacer M. de Suzannet, décédé est un conservateur, M. de Chabot, qui a obtenu 13.657 voix. Un communiste se présentait contre lui. Il a réuni 954 suffrages.

ELECTION SENATORIAE Dans la Loire, M. Pinay, député radical indépendant est élu, au premier tour, par 504 voix. Le républicain socialiste (M. Soulié, ancien sénateur), n'en réunit que 211, le radical 142, le S. F. I. O. 100 et le communiste 27. Pour se consoler, les partis de gauche totaliseront les suffrages que leurs candidats ont recueillis aux élections municipale du Pont-de.Flandre et cantonale de Pantin. Deux ballottages. Au Pont-de-Flandre il s'agit de remplacer M. Grésa, communiste à Pantin, il y a lieu de pourvoir à la succession de M. Ch. Auray. Un communiste vient en tête, ici et là.

A Aubervilliers, M. Maurice Léonard, communiste, est élu par 2,813 voix contre 972 au socialiste et 820 au P. S. F.

Au Conseil général des Basses-Pyrénées, dans le canton de Lembeyre. M. Delom Sorbé, radical, seul candidat, a été élu par 1.664 voix. A Saint-Omer (Pas-de-Calais), ballottage. Un radical-socialiste vient en tête, le docteur Alexandre, avec 2,361 voix. Les marxistes totalisent 1,925 voix.

Importantes conférences à l'hôtel Matignon

M. Léon Blum, président du Conseil, a eu au cours de la matinée d'hier, à l'hôtel Matignon, plusieurs entretiens dignes de remarque.

Le chef du gouvernement a conféré, en premier lieu, avec MM. Daladier, vice-président du Conseil, ministre de la. défense nationale et de la guerre; Paul-Boncour, ministre des affaires étrangères, et Vincent Auriol, ministre de la coordination, sur les problèmes que posent les événements extérieurs et la sécurité du pays.

Le président du Conseil a eu deux autres conversations l'une avec M. Marx Dormoy, ministre de l'intérieur; l'autre avec F. Fournier, gouverneur de la Banque de France.

Le dimanche politique Au cours d'une réunion tenue à Marseille, M. Joseph Denais, député de Paris, président de la Fédération républicaine, a déclaré

«La politique de M. Léon Blum nous a conduits si bas qu'elle ne dispose plus, pour ne pas fermer les caisses publiques, que du recours à la planche à billets. »

M. Jacques Poitou-Duplessy, député, vice-président de la Fédération républicaine, a dit

« Est-il admissible que M. Blum ait la prétention d'imposer à la minorité nationale la présence dans le gouvernement, des communistes, alors qu'il n'a pas cru devoir en prendre dans ses deux gouvernements de « Front populaire » »

Au meeting de Rassemblement National d'Arras, M. Philippe Uenriot député, a développé l'idée que « ce n'était pas aux responsables d'une faillite à présider au redressement national nécessaire. »

M. Pierre Taittinger, député, a conclu en ces termes

« Aux yeux du monde comme aux veux des Français, il s'agit de faire la démonstration que la France est toujours une nation forte. Il lui suffira, pour traduire sa volonté, de faire appel à un homme dont la, mâle figure est magnifiquement parée des derniers rayons de notre Victoire. » A Néfis-les-Bains, MM. Marcel Régnier et Lucien Lamoureux, anciens ministres, ont demandé la constitution d'un gouvernement d'union nationale et de salut public.

Le Conseil national du parti démocrate populaire s'est réuni à Paris hier, sous la présidencee de M. A. Champetier de Ribes, sénateur, ancien ministre, président du parti. Il a adopté à l'unanimité une motion dont voici les passages essentiels

» Nous croyons trop que l'union de tous devra se réaliser et se réalisera bientôt pour risquer par un mot imprudent d'en retarder l'heure.

» Notre patrie peut et doit jouer encore un rôle magnifique. Fidèle à ses amitiés et à ses alliances, s'appuyant sur elles et prête à leur apporter tout son concours, elle les réconfortera déjà par le spectacle de son unité et de sa puissance et par l'affirmation de sa volonté. »

Après les spoliations

des Compagnies pétrolières 1938 Instaurera l'ere DE LA LIBERTE economique

DU MEXIQUE ECRIT-ON A MEXICO Mexico, 20 mars. Dans les milieux économiques, où a régné d'abord une certaine stupeur, on s'efforce maintenant de discerner les conséquences de l'expropriation des compagnies pétrolières étrangères au Mexique, en particulier sur la valeur du peso. On'croit gé- néralement, dans ces milieux, que la Banque dé Mexico instaurera demain un « peso flottant,». Seul, parmi ia presse, El Nacional, organe officiel du parti révolutionnaire, commente l'acte d'expropriation des compagnies pétrolières. Il rapproche' 1810, «date de l'indépendance nationale », de 1938 «date de l'indépendance économique ».

« L'œuvre des fondateurs nationalistes restait incomplète, écrit le journal elle est complétée aujourd'hui par l'expulsion du sol mexicain d'entreprises dont le pouvoir tendait à une domination politique et à la prépondérance économique. »

M. Lombardo Toledano, chef de la Confédération des travailleurs mexicains, le principal promoteur de la politique suivie à l'égard des capitaux étrangers, a déclaré « Le message présidentiel signific l'indépendance économique nationale. Le Mexique commence à acquérir aujourd'hui le sentiment profond de son grand destin historique. »

Soviets locaux

lfexico, 20 mars, De grandes manifestations d'enthousiasme se sont déroulées aujourd'hui dans les localités voisines des exploitations. Le gouvernement mexicain a décidé de faire immédiatement procéder à la constitution d'un conseil général d'exploitation et d'un comité ouvrier. Ces deux organismes devront diriger toutes les opérations de production de pétrole.

Cliché France à Table.

UNE RECENTE PHOTO DU MAITRE PROSPER 'MONTAGNE OFFICIANT A SON FOURNEAU « DANS LA SALLE » A LA ROTISSERIE DE LA REINE PEDAUQUE TRANSFORMEE ET AGRANDIE D'UNE FAÇON HEUREUSE PAR SON NOUVEAU PROPRIETAIRE QUI A SU REALISER LE MIRACLE DE CAPTER il LE SOLEIL DANS LA CAVE » 6, RUE DE LA PEPINIERE

(GARE SAINT-LAZARE))

Violent incendie dans un cinéma à Versailles

Versailles, 20 mars. Un peu avant 21 heures, un violent incendie s'est déclaré dans la salle du cinéma du Foyer Notre-Dame des Armées, situé à Versailles, non loin de l'Hôtel de Ville.

Le feu a pris dans la cabine des opérateurs. Deux d'entre eux, le soldat Juliani et M. Jean Besgrouaz, furent brûlés sur diverses parties du corps et durent être conduits à l'hôpital.

Les flammes ont gagné rapidement l'intérieur de la salle de spectacle, mais les trois cents soldats qui assistaient à la représentation purent être évacués sans panique.

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L'ART ET LA CURIOSITE D'IMPORTANTS TABLEAUX, ^ANCIENS

Voici que l'on annonce pour le 31 mars, à la Galerie Charpentier, une e vente dont le retentissement sera grand. C'est M" Henri Baudoin, assisté des experts Schœller, MaxK a n n et Mahnheim, qui disperseraces objets d'art appartenant à divers amateurs; d'importants tableaux: anciens y figurent.

Parmi ceux-ci', le portrait de la comtesse du Barry, par Drouais, v a passionner le public de l'art. C'est que c e t te e peinture, d'une e éclatante fraîcheur, rappelle, tout à la fois, la manière du Premier peintre du Roi, et la grâce de la triomphante Favorite. « Un tableau harmonieux fait sur moy, disait Tocqué, l'effet du soleil répandant sa lumière plus ou moins sur tout ce qui l'environne. » En fixant sur la toile, sous les traits d'une e muse, l'effigie de la maîtresse royale, Drouais se souvenant sans

n A it t a sI'a I o "r*/î

Portrait de la comtesse du Barry. .{̃]

flexion de son collègue de l'Académie réalisa une exquise composition, choisissant pour le visage l'instant de la gaieté rieuse et unissant, dans l'attitude des bras, • les reflets soyeux de la robe, la disposition des objets décoratifs, les tonalités du coloris, « l'esprit, à la belle manœuvre de la peinture. » L'art de plaire émane de cette œu-

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Les anciens combattants et la situation politique

L'U. N. C. voudrait voir « à la tête d'un gouvernement de salut public un homme non mêlé aux luttes récentes ».

A l'issue de son conseil national, P« Union nationale des combattants a a voté à l'unanimité un ordre du jour dont voici la' conclusion

« L'U.N.C, qui considère que toute minute perdue en ce moment peut avoir des conséquences incalculables, demande qu'à la tête d'un gouvernement de salut public qui, par sa composition, donne toute garantie d'indépendance visà-vis d'un gouvernement étranger, soit placé un homme non mêlé aux luttes récentes et dont l'autorité incontestée puisse permettre, non seulement les rapprochements que tout le monde désire, mais encore la détente totale à la Chambre et dans le pays.

» Soucieuse de l'indépendance nationale et nettement hostile à toute ingérence étrangère dans notre politique intérieure, elle dçnonce certaines manœuvres de nature à créer des difficultés au gouvernement actuel de la Grande-Bretagne et elle adjure les Français de comprendre qu'un pays n'a d'amis et d'alliés qui lui font confiance que dans la mesure où luimême démontre, par son unité et sa force, qu'il conserve intacte sa foi dans son destin. »

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« Pas de rassemblement arlequin ->>,

dit M. Henri Pichot A Chalon-sur-Saône, à l'occasion d'un congrès, M. Henri Pichot, président de l'«Union fédérale des combattants ̃», a prononcé un discours dans lequel il notamment déclaré «"II ne suffit pas d'invoquer l'union française du haut des tribunes par des appels attendrissants ou pathétiques. La réalité veut autre chose. Je donne la formule définie de cette union que le péril imminent va nous imposer le gouvernement de salut national ne saurait être une cohue ministérielle, un rassemblement arlequin. ce sera une arme de défense et un instrument d'action, mis en mains sûres, fermes et honnêtes, confié à une équipe dont l'autorité morale et le pouvoir d'agir créeront et consacreront l'union absolue des Français audessus des compétitions pat-tisanes et des égoïsmes. Un tel gouvernement d'unité française, capable de valoriser la force nationale, obtiendra de tous, ouvriers, paysans et autres, qu'ils sauvent le pays en le servant passionnément.

» En face des dictatures, préparant dans le secret et le silence leurs proches agressions, le spectacle des hésitations démocratiques et des turpitudes démagogiques donne le frisson de la mort.»

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L'équipe du Lycée Louis-le-Grand qui, battant Saint-Louis, vient d'affirmer ses prétentions au titre parisien

BOUSCULADES au cours du coude à coude linal NE CEDONS ni au découragement ni a la nervosité

Nos Coupes d'hiver entrent dans leur dernière phase puisqu'elles seront terminées le 1er avril et, de même que l'an dernier, une recrudescence d'activité, chez d'autres une nuance de découragement. L'activité accrue, à la rigueur on s'en accommoderait. Mais comme elle implique un surcroît de travail, une effervescence qui ne trouve pas toujours sa récompense, il en résulte, chez certains, une pointe d'irritabilité qui fait qu'on ergote, qu'on conteste, qu'on soupçonne même les concurrents plus heureux de np pas agir régulièrement. Que nos épreuves soient ainsi prises à cœur, nous devrions nous en féliciter^ or cela nous contrarie plutôt. Peut-on, sans chagrin, voir des gens foncièrement sportifs montrer, dans les dernières phases de la compétition, qui a si bien mis en valeur le meilleur de leurs qualités, un éuervement qu'ils seraient les premiers a réprouver si leurs élèves se montraient aussi

Les Classements par Académies

Aix-Marseille. 1. Coll. et E. P. S. H'AHes (36) 535; 2. Lycée de Nice, »24; 3. Stanislas de Cannes (12) 230; li. U. S. Montaigne de Vence (12) 167. Bordeaux. 1. Sto-Marie du G,randlebrun, 457 a. Lycée d'Agen (16 +22) 359; 3. Saint- Elmc (16) :iO2; 4. St-Joseph de Pùr.igueux (6) 851; 5. E. P. S. d'Orthez (15) 230; 6. TiVoll, 181: 7. E. H. de Lescar (18) 145; 8. E. P. S. de Bayonne, 76; 9. Collège de Blaye, 45.

Caen. 1. Lycée de Rouen, 351; B. St-Louis du Mans (21) 323; 3. Lycée de Caen (6) 207; 4. E. N. dc Caen (9) 206; 5. E. P. S. de Caen (11) S97; 6. Collège de Sillé (9) 150. Besançon. 1. E. N. H. de Besançon (27) 447; 2. Collège de Montbéliard (22) 116; 3. Collège do Gray, 16.

Clermont. 1. N.-D. do France du Puy (32) 407; 2. Lycée de Guéret (19) 362; 3. Collège de Brive (10) 63; 4. E. P. S. de Clermont, 49; 5. Collège d'Aurillac, 26.

Dijon. 1. Lycée de Dijon (27) B1B.

Grenoble. 1. Lycée de Chambéry (39) 639; 2. St-Franç.ols de Sales', 86: 3. Lycée de Tournon (3) 48; 4. Collège de Thonon, 10.

Lille. 1. Lycée d'Amiens (17) 3S2; 2. Collège de Calais, 248; 3. N.D. des Victoires de Roubaix (15) 210. Lyon. t. Lycée du Parc de Lyon 1(69) 713.

Montpellier. 1. Collège de Perpignan, 171 2. Collège de Sète (15 +13) 104; 3. Sacré-Cœur de Langogne (9) 91; 4. Lycée de Montpellier, 7. Nancy. 1. Lycée de Bar-le-Duc 1(8) 119; 2. Collège de Salnt-Dte, 114. Parie. 1. Ste-Croix de Neuilly (51+56) 9i7; 2. Louis-le-Grand (23) 673; 3. Stanislas (11) 568; 4. Juilly (36) 362; 5. Montalembert, 29«; 6. Richelieu des Ternes ()3) 272; 7. A.de-Mun, 144; 8. Ilenrl-IV, 05; 9. SaintJean de Passy, 02; 10. Frilley, 6. Paris-Départements. 1. st-Martin de Pontoise, 567; 2. Saint-Joseph de Reims (26) 234; 3. Lycée de Reims (19) 214; 4. St-Churles de Juvisy (12) 111; 5. Collège de Meaux, 89; 6. Betout de Nemours, 58.

LES RESULTATS

FOOTBALL

AIX-MARSEILLE

E. P. S. d'Arles (J.) b. E. S. Métiers (J.), 5-1; Ee. do Pont-Louis (1) b. E. P. S. d'Arles (M.), 1-0; E. P. S. d'Arles (Pup.) b. E. S. Métiers1 (Pup.), forfait; E. S. Métiers (mixte) b. Ë.P.S. d'Arles (M. B.), 2-1; E. P. S. d'Arles 3 matches intérieurs; Montaigne-Vence (J.) b. Jules-Ferry, 5-4; Collège Municipal de Cannes b. 'Stanislas de Cannes <î>up.), 3-1 Stanislas' de Cannes: A matclies Intérieurs.

BESANÇON

E. N. II. de Besançon (J.) b. Collège He Dùle, 2-1; E. K. H. de Besançon: ̃ •'4 matches intérieurs; Collège de Montfeéliard (1) b. C. C. Halles, 5-2; Collège de Montbéliard (2) et Sochaux (M.), 3-3; (S. P. 1) Soeliaus (mixte) b. Coll. Montbôllard (2), 5-1; (S.P. l) Collège de Montbéllard 1- match intérleur.

BORDEAUX

itS. P. 1 ) Lycée d'Agen 3 mutebes

Inwrlèurs; Lycée d'Agen 5- matches inférieurs; (S. P. 1) St-Joseph de Périsrueui (1) t>. St-Jean. 2-0; St-Elme d'Arcacton b. Patio, 2-1*

CAEN

Collège de SUH': 2 matches intérieurs S»t-Louis du Mans (3) b. SteCroix (3-),' 2-0; Ste-Croix (1) b. StLouis du Mans (2), 4-2; Ee. Normale de Caen (1) b. Collège de Lisieux. 4-0; E. P. S. de Caen (S.) et Lemonnier, i-l. CLERMONT

CLERMONT

N.D.F. du Puy (M. 1) b. Vais (Ml), S-i; Carmes (J.) b. N. D. F. (J. 3), 3-2; Carmes (2) et N.-D. F. (M. 3), 3-3; N.-D. F. (4" classe) b. Carmes (3), 3-1; St-Laurent et N.-D.F. (M.2), 2-2; N.-D. F.: 3 matches intérieurs; Lvcée de Guéret (M.) b. S. O. G. (M.), 3-0; Lycée de Guéret (1 A) et Sél. scol. de l'Indre, l-l Lycée de Guéret 2 matches intérieurs.

DIJON

Ecole Pratique b. Lycée de Dijon (M. 2), 6-1; Lycée de Dijon OM. 2 B) b. ïveil (2), 3-0 Lycée de Dijon <M. 4) b. Eveil (3), u-0; Lycée de Dijon i match intérieur.

CHAMPIONNAT DE FRANCE

Lycée de Dijon et Lycée de Moulins,

it.-t,

ombrageux dans les dernières minutes d'un match.

Nous le répetons nos épreuves n'ont d'autre but que de les aider à stimuler l'activité sportive de leurs élèves et des sociétés scolaires, et nous serions désolés si elles leur causaient, le moins du monde, un énervement préjudiciable à l'harmonic de leur existence.

r

Bien différent est le cas des découragés qui continuent parce que la morale sportive commande de ne baisser les bras qu'une fois le poteau franchi, mais. qui, pourtant, n'acceptent leur défaite qu'à contre-cœur. Ils éprouvent 'quelque amertume eu voyant que s'estompe au loin l'espoir de décrocher la première place.

Et après ? Est-ce que la saison, par les matches qu'elle a valu à chacun n'a pas comporté de joies ? Est-ce, dans l'effort accompli pour

Poitiers. 1. Lycée de Niort (22 + 18 + 32) 528; 2. Lycée de Poitiers (35) -242; 3. Lycée de Limoges, 2ai; ̃i. St-Stiinlslas de Poitiers. 176; 5. StJoseph de Poitiers, 135; 6. Collège de Luçon, 78; ̃i-Ozana.u, 24.

Rennes. 1. Collège de St-Servan, 480 ;2. St-Franc-ols do Vannes. (35 +8) 396; 3.. Sl-Jultun d'Angers, 326 ̃i. E. P. S. de Nantes (8) 135; 5. Notre-Dame de Rostrenen, 130; 6. Lycée do Laval, 82.

Strasbourg. l. Ecole de Bls'cheim (14) 211; 2. Lycée de Mulhouse. 145: 3. E. H. de Colmar, 100; 4. Ec. de Montlgny (3) 80; 5. Ec. de Mulhouse (3) 63; 6. E.N. de Strasbourg, 57; 7. Basse-Yutz (5) 50.

Toulouse. 1. Lycée de Tarbes (33+34) 361; 2. Caouspu (26 + 28') 317; 3. St-Théodard, 17Ï; 4. SainteMarie d'Albi (8) 55.

Au hasard des rencontres

ET LE 1

RECLASSEMENT ? I Dans le désarroi actuel on a tendance à perdre de vue tout ce qui n'est pas d'un intérêt -vital. ou politique.

C'est la seule explication possible à ce que le reclassement des professeurs d'éducation physique, voté depuis trois mois, ne soit pas encore entré en application.

Pourtant il est d'un intérêt vital pour le sport scolaire et la santé même de la jeunesse française que ces maîtres ne cèdent pas au décourqagement que pourrait leur inspirer des promesses toujours renouvelées, toujours plus formelles, mais hélas, toujours inopérantes.

GRENOBLE

Collège de Montélimar b. Lyc, Tournon (l), 2-0; Lycée do Chambéry (2) b. S. C. Chambéry, 2-1 Lycée de Chambéry (J.) b. S. C. Chambéry, 2-0; Lycée de Chambéry 3 matches Intérieurs.

LILLE

Lycée d'Amiens (1) b. C. C. Doullens, 3-0; Lycée d'Amiens 2 matches intérieurs; N.-D. V. de Roubaix (1) b. Collège de Narcq, 5-1.

LYON

Lycée du Parc de Lyon 4 matches intérieurs; Lycée du Parc (J. 1) b. C. S. du Bon-Coin, 0-2; Lycée du Parc (J. 2) b. Conf. Ampère, 5-1; Lycée du Parc (J. 3) b. C. C. Charpennes, 2-0; Lycée du Parc (4 B) b. E. P. Cusset (I), 2-0; Lycée du Parc (4 A) 6. E. P. Cusset (2), 3-1.

CHAMPIONNAT DE FRANCE

Lycée du Parc de Lyon b. Lycée de Chambéry, -1-1.

MONTPELLIER

(S. P. 1) collège de Sète (Aiglons) b. Ec. Victor-Hmro, 6-3; (S. P. 1) Collège de Sète b. Mireval, s-2; Collège de Sète (Aiglons) b. Ec. VictorHugo, 2-1; Collège de Sète (1) b. Lycée d'Alôs', 10-0; Sacré-Cœur de Langagne; 3 matches intérieurs.

PARIS

Lycée Louis-lC-Grand (S. 1) b. StLouis, 7-2 Lycée Louis-le-Grand 2 matches intérieurs; (S. P. 1) SteCroix de Neuilly (S.) b. Condorcet (J.), 6-1; (S. P. l) Stanislas (J.) b. Ste-Crolx (J. 1), 6-5; (S. P. 1) SteCroix (J, 2) b. Boulogne, 7-2; (S.P.l) Ste-Croix (Cad. 1) b. Franes-Bour(?eois, 12-0; (S.P. 1) Sto-Crolx (M. 1) b. Boulogne, 5-i; (S.P. l) Ste-Croix (M. 3) b. Franklin, 7-1; (S.P. 1) Boulogne b. Ste-Croix (M. 2), 2-1; (S.P.l) St-Jean de Passy (Cad.) b. Ste-Croix (M. 4), 6-0; Ste-Croix de Neuilly (S.) b. A.-de-Mun, 2-0; collège de Melun b. Ste-Croix (J. l), 2-1; Sainte-Croix (J. 2) b. Boulogne, 14-2; Jullly b. Ste-Crolx (Cadets), 2-0; Juilly b. SteCroix (M. i), 2-1; jullly b. ste-Crôix (M. 2), 3-1; Ste-Crolx (M. 3) b. Madrid, forfait; Sainte-Croix (M. 3) b. (M. 4), 5-0; Juilly (J.) b. A.-de-Mun, 6-1; Jullly (Cad. 1) b. Montalembert, forfait; Jullly (mixte) et Inst. Catholique, 6-6; Jullly 1 match Intérieur; St-Joseph de Beims (1) h. Lycée (1),

bien figurer dans nos épreuves, le nombre des matches, donc des joies, n'a pas été augmenté Félicitez-vous des espoirs même vains que vous avez nourris, puisque c'est à eux que vous devez en partie ce surcroît de satisfac-

tions.

Et puis, tout de même, et ceci s'applique aussi bien aux découraaux nerveux, le sport c'est cela, c'est savoir perdre avec élégance, avec joie, avec le désir de recommencer, pour le, plaisir de l'action, même si l'on sait qu'une autre défaite vous attend.

Nous dînions l'autre soir à côté d'un très grand champion, et il me donna sa définition du sportif « Celui qui veut gagner et qui sait perdre. »

On ne trouvera jamais mieux et nous espérons qu'après avoir, six mois durant, été ceux qui voulaient gagner, nos clubs scolaires montreront qu'ils savent perdre.

Ils ne sauraient nous offrir une plus grande satisfaction.

UN GRAVE DANGER

Des joueurs recrutés. et payés dans les équipes scolaires,

Avant le maton que l'opposa au ly.cée de Moulins, et qui se termina sur un résultat nul, le lycée de Dijon a déposé une réclamation longuement motivée son adversaire, assurait-il, présente dans son équipe trois surveillants.

Surveillants-élèves, dit-on, et nous voulons bien le croire, encore que certains se destinent à des examens superflus ou des diplômes pour la préparation desquels Moulins n'offre aucune

facilité (Toujours selon la réclamation.)

Mais même ainsi, et ces « surveillants » seraient-ils dix fois Justifiés à

Générosité britannique Pendant que, chez nous, les Universités tirent le diable par la queue et leurs clubs sportifs plus encore, les Universités britanniques, pour améliorer leur équipement scientifique, lancent d leurs anciens et à la communauté des appels qui sont entendus puisque, l'an dernier, ils ont réuni 426.000 livres sterlinq, soit au cours de 150 francs, 63.900.000 francs.

Cette année, on a encore besoin de 35 millions et on compte bien lcs trouver.

Et dire aue chez nous, si on s'en remettait a la générosité publique, on ne trouverait pas le dixième de ces sommes pour des stades qui manquent pourtant plus à nos étudiants que des laboratoires aux Britanniques.

10-1; Family-Club (2) b. St-Joseph, 4-0; St-Joseph de Reims (1 A.) b Lycée (ext.). 5-4; St-Joseph de Reims (1 B) b. E. P. S. (2), 5-4; St-Joseph de Reims 3 matches intérieurs; Lycée de Reims (2) b. E. P. S. (2), 3-2; Lycée de Reims b. E. P. S. (2), 3-0; Violet (J. 1) b. St-Charles de Juvisy (J. 1), 4-1; St-Charles de Juvlsy (J.2) b. Violet (J. 2), 4-0; St-Charles de Juvlsy 2 matches intérieurs. POITIERS

(S.P. 1) La Roche-sur- Yon b. Lycée de Niort (1), 2-0; (S.P. 1) Lycée de Niort (2) b. Seniors (2), 3-0; (S.P. 1) Lycée de Niort 4 matcbes Intérieurs; (S.P. 2) Lycée de Niort (1) b. A. S. Sauzé, 6-0; (S.P. 2) Lycée de Niort (2) b. A. S. Sauzé, 2-1; (S.P. 2) Lycée de Niort 3 matches intérieurs Lycée de Niort (1) b. Lycée de Rochefort <1), 5-2; Lycée de Niort (2) b. Lycée de Rochefort (2), 1-0; Lycée de Niort (M.) b. Cheminots, 2-0; Lycée de Niort i matehes Intérieurs Lycée de Poitiers (1) b. Bayard, 3-3; Lycée de Poitiers et St-Hilalre, 2-2 Lycée de Poitiers 2 matches intérieurs.

RENNES

E. P. S. de Nantes (1) et Lycée de Nantes (2), 1-1; A. S. S. F. X. de Vannes (i B.) b. Garde de l'Ouest, 4-0; A. S. S. F. X. (1 A.) b. Garde de l'Ouest, 1-0; A. S. S. F. X. (2 B.) et Jules-Simon (RhétO.), 5-5 A.S.S.F.X. (2 A) et Jules-Simon (2), 2-2; A.S.S. F. x. (3 C.) b. Clisson, 5-0; Jules (5) b. A.S.S.F.X. (2 D.), 3-2; (S.P. 1) A.S. S. F. X match intérieur; (S.P.l) Clissons (M.) b. A.S.S.F.X. (SA.), 6-4; (S.P. 1) Korrigans (4) b. A.S.S.F.X. (3 C), 4-2.

TOULOUSE

Ste-Marie d'Albi (1) b. Grand-Séminaire (1), 4-0; (S.P. 1) Lycée de Tarbes (3) b. Voltaire, 4-1; (S.P. 1) Lycée de Tarbes (2) b. Jeanne-d'Arc, 4-1; (S.P. 1) Lycée de Tarbes 2 matches intérieurs; Caousou (M. i) b. Cadets de Gascogne, 5-1; Caousou (J.) b. Cadets de Gascogne (J.), 2-1; Caoùsou (M.) et St-Joseph (M.), l-l; Caousou (S.) et Entraîneurs Montalbanais, 2-3; Lycée de Tarbes (S) et VictorHugo, 2-2; Lycée de Tarbes (2) b. Club Tarbais, 1-0; Lycée de Tarbes 2 matches Intérieurs; Montalembert b. Caousou (J.), 3-1; Caousou (M.) b. ètontalemûert, 4-0; Montalembert (Ca-

w m \J fC I p| n Pi O C f^i ECOLES. LVCEES I

U N I VE R#IT ES V~y WKj L/ O U 1/

Quelques précisions (Superflues â9 ailleurs pour les personnes compétentes)

II', n'est pas dans notre intention d'entamer avec M. Molissard, de' L'Epoque, un débat sur l'organisation du sport scolaire et sur la part qu'y doivent prendre les clubs civils. Dans l'esprit de tous les éducateurs, de tous ceux qui placent le sport scolaire avant le sport civil, cette question est depuis longtemps réglée.

Aussi, n'allons-nous pas discuter. Nous ne pouvons permettre pourtant que, pour soutenir une cause perdue, notre confrère interprète et dénature la pensée des morts qui ne sont plus en mesure, et pour cause, de protester. Car si M. Pierre de Coubertin a écrit «La Fédération doit assurer à ses sociétés, et chaque société doit assurer à ses membres le maximum de liberté possible », ce n'était pas pour encourager le drainage des scolaires par les clubs civils (ce qui est sa propre expression), mais par souci d'éviter le caporalisme fédéral et la dictature des paperassiers.

Car le point de vue de M. Pierre de Coubertin concernant le sport» scolaire a toujours été catégorique, comme en témoigne la citation cidessous, qui n'a pas besoin, elle, d'être interprétée.

« La cause des associations sportives scolaires est définitivement gagnée, en ce que les arguments exposés lors de leur première fondation ont été reconnus for exacts. Néanmoins, la fortune de ces associations s'est déroulée de façon assez irrégulière. En leur permettant de s'affilier à des fédérations d'adultes, on avait tout d'abord beaucoup aidé â leur développement, mais il s'est trouvé que les sociétés non scolaires n'ont pas en l'abnégation de respecter ces pépinières du sport et ont cherché u attirer à elles les jeunes lycéens externes susceptibles de briller dans les concours et d'u faire triompher les couleurs de la société. n

•e donner pour élèves, il n'en rîjsto pas moins que le fait nous choque. Un surveillant, en effet, est payé. On l'engage.

Donc on peut u recruter des sur- veillants qui, en fait, sont des Joueurs destinés à renforcer l'équipe, Et, par conséquent, rien n'Interdit d'envisager le moment où un établissement important, un lycée de grande ville comptant plus de mille élèves, pourra s'offrir le luxe d'une équipe de surveillants soigneusement recrutés et Impitoyablement entraînés puisque le patron qui paye et peut congédier a le droit d'avoir toutes les exigences. Singulières mœurs, plus voisines du football professionnel que de l'état d'esprit scolaire.

Les règlements, même tournés, ne doivent à aucun prix permettre de tels abus et nous ne nous ferions pas faute d'y revenir si l'on persistait dans de telles erreurs, si contraires à l'état d'esprit qu'il convient d'inculquer aux Jeunes. J. D.

Les footballeurs du Lycée de Guéret, champions de la Creuse de l'U. F. 0. L. E. P. De gauche à droite: (debout) Laumonier, De Courbredet, Pommier, Fougeron, Crespeau (cap.), Laurent; (à genoux: Chatignoux, Duclosson, Schneider, Beaufranc, François.

dets) b. Caousou (C.), 3-2; Caousou 1 match intérieur.

BASKET-BALL

AIX-MARSEILLE

Collège d'Arles 4 matches intérieurs Montaigne de Vence 3 matches intérieurs Stanislas de Cannes: 2 matches intérieurs.

BESANOON

E. N. H. de Besançon b. E. N. de Besançon (J.) 30-8 E. N. H. de Besançon 2 matches intérieurs Collège de Montbéliard 4 matches intérieurs. BORDEAUX

(Sp. 1) Lycée d'Agen 4 matches intérieurs (sp. 1) Lycée d'Agen (2) b. Layrac (2) 25-23 (sp. 1) Lycée d'Agen (J) b. S. V. agenals (J) 18-15 Lyc. d'Agen (1) b. C. C. Tonnens 68-25 w Lyc. d'Agen (2) b. C. C. Tonnens 47-12; E. N. de Lescar battue par Saint-Cricq 13*16 E. P. S. d'Orthez 6 matches intérieurs Saint-Elmé d'Arcaehon 4 matclies intérieurs.

CAEN

Collège de SUlé (1) b. Moniteurs de la Sartïe 52-39 Coll. de Sillé 2 matches intérieurs Saint-Louis du Mans (mixtes) b. Saint-Christophe (2) 32-8 E. N. de Caen 3 matches Intérieurs E. P. S. de Caen 2 matches intérieurs E. P. S. de Caen (J) b. Coll. de Vire 36-23, Lycée de Caen S matches Intérieurs.

CLERMONT

COU. de Brive (2) b. Bleuets (2) 32-17 Bleuets (1) b. Coll. de Brlve 0) 23-19 Coll. de Brive (3) b. Cornac (1) 31-6 Coll. de Brive (4) K Conlc (2) 42-16 Lycée de Guércl 5 matches intérieurs.

(Rapport sur l'amélioration et le développement de l'éducation physique, 1915;)

Et surtout le rénovateur du sport olympique, dans sa « Charte de la réforme sportive », publiée en quatre langues en 1930, indiquait, par.mi les remèdes essentiels aux maux dont souffre le sport d'aujourd'hui

« Création d'associations sportives scolaires sous les seules couleurs desquelles les écoliers et collégiens seront admis à participer à des conapétitions, »

Voilà l'opinion formelle, notoirement connue d'ailleurs, du père de l'olympisme. Cette opinion, ^u l'expert de L'Epoque l'ignorait et il ne devrait pas, en ce cas, traiter du sport scolaire ou il la connaissait, et il l'a volontairement tue.

De toute façon on comprendra que, pour nous, la discussion est close. J. D.

LE ccFUGARO» EN PROVINCE A Notre-Dame des Victoires de Roubaix et au Lycée Faidherbe de Lille

D'Amiens où nous avions pu nous rendre compte du magnifique effort accompli dans le lycée par M. le proviseur Coustans et ses professeurs Deveinnan et Poteau, nous avons poussé jusqu'à Lille, afin d'y saluer nos amis de N.-D. des Victoires de Roubaix, champions de l'U. G. S. E. L., en 1937, et vainqueurs de la Coupe du Figaro pour; 1 académie de Lille.

M. l'abbé Mathdn, qui dirige les ,sports, ne paraît devoir, cette année, obtenir les mêmes satisfactions. Son équipe de football, démantelée par de nombreux départs, n'est plus que l'ombre de ce qu'elle fut l'an passé.

Le hockey, pour des raisons pécuniaires, est en voie de disparition. Deux reculs dont l'animateur ne prend pas facilement son parti. Heureusement; ses jeunes le consoient de la défaillance des aînés et' M., Mathdn voit avec satisfaction les minimes de quatrième et cinquième donner les plus belles promesses. Il faut dire que, dans l'état actuel des choses, la tâche ne lui est pas facife. Les terrains manquent. Dans l'établissement même, situé en pleine ville, ce n'est qu'à demi-surprenant, mais en dehors aussi, et c'est' plus inattendu dans une ville qui, comme Roubaix, possède tant de I beaux et bons stades. Las, le Racing Club de Roubaix, qui naguère offrait l'hospitalité au e Polo Club » de N.-D. des Victoires, montre aujourd'hui moins d'obligeance et le seul ground utilisable à présent est un des terrains annexes de l'Excelsior, car des champs municipaux, il paraît qu'il n'en faut pas parler la commission sportive de la ville de Rou-

· DIJON

Lycée de Dijon (J) b. (2) 32-21. GRENOBLE

Lycée de Tournon 1 match intérieur Lycée de Chambéry 3 matches Intérieurs Lycée de Chambéry (1) b. B. C. Grenoble (1) 34-12 Lycée de Chambéry (2) b. B. C. de Grenoble (2) 27-15 Lycée de Chambéry (3) b. B. C. Grenoble (3) 47-12 Lycée de Chambéry (4) b. Rumilly (2) 21-19; Lycée de Chambéry (J) b. Humilly (J): 17-11.

LILLE

Lycée d'Amiens 4 matches intérieurs N.-D. des Victoires de Roubaix 1 match intérieur.

LYON

Lycée du Parc de Lyon (J) b. B. C. du Soleil (2) 49-45 B. C. du Soleil (1) b. Lycée du Parc (1) 36-19 Lycée du Parc (2 J) b. N.-D. Belle-Combe 26-18 Lyc. du Parc 8 matches iutérieurs.

MONTPELLIER

Sélection Stand b. Coll. de Sète 30-20 (S P 1) Coll. de Sète b. VictorHugo 30-28 Sacré-Cœur de Langogne 3 matches intérieurs.

NANCY

Lycée de Bar-le-Duc 2 matches Intérieurs.

PARIS

Coll. Stanislas 3 matches intérieurs Louis-le-Grand (Un. I) b. Pharmacie l'onait Louis-le-Grand (Un. 2) et Vétérinaires nul Condoreet (S 1) b. Louis-le-Grand (S 1) 30-25 Louis-le-Grand (1 M) b. A. S. Seine forfait Sainte-Croix de Neuilly (J) b. Montalembert 44-23 SainteCroix de Neuilly (Cadets) b. Montalembert 18-11 (S P 1) Marcq-en-

L'équipe de basket du Lycée de Nice qui, en triomphant du Lycée de Chambéry, champion de France, s'est qualifiée pour les demifinales de l'épreuve nationale. De gauche à droite Orméa, Briffaut (cap.), Massa, Dalesme et Andreis.

baix regimbe, nous dit-on, devant la tenue des accompagnateurs habituels des équipes de Notre-Dame des Victoires. On veut espérer qu'il y a là un malentendu, car ces animosités démodées partout, et surtout depuis qu'un leader d'extrAme-gauche a tendu la main aux catholiques de France, le sont sûrement aussi à Roubaix. En tout cas, elles ne sont en tous points déplacées sur les terrains de sport.

Manchots ï

Le football n'a donc pas la vie trop facile à Roubaix, mais M. Mathon, de même que M. Georges Fabre, le supérieur de l'établissement qui suit les choses du sport avec un très vif intérêt, n'y voient pas tellement d'inconvénients.

Dans uos régions, on s'hypnotise tellement sur le football que nos élèves deviennent manchots «'•:̃ ils ne savent ni lancer, ni lever, et ils sont b:en loin d'avoir, dans les jeux de balle à main, la' précision et la force que chacun possédait de notre temps. Tous les élèves, chez nous, se sont présentés au brevet sportif populaire, avec 80 de réussite. Presque tous nos échecs sont venus du grimper, aussi nous sommes-nous. cette année, préoccupés d'y remédier.

Toutefois, outre les champions minimes de l'U. G. S. S. L. de natation, N.-D. des Victoires compte parmi ses élèves, les champions du Nord, toutes catégories, de ski, et aussi un joueur de tennis, plein d'avenir et déjà très brillant. Tout cela n'est pas si mal pour des manchots. Enfin, le collège a fourni, l'an dernier, le vainqueur de la Coupe de la Jeunesse pour le département

Bareuil b. Sainte-Croix 30-21 SaintJoseph (1) b. Lyc. (2) 42-8.

POITIERS

(S P 1) Lyc. de Niort b. E. N. de Parthenay 53-17 Lyc. de Niort (2) b. E. de Parthenay (2) 22-1'J Lycée de Niort (1) b. Melle 25-12 Lycée de Niort (2) b. Melle (2) 17-16 Lycée de Poitiers 2 matches intérieurs Lycée de Poitiers (1) b. Ozanan (1) 32-24 Lycée de Poitiers (2) b. Institution Bognâjoux 31-10 Lyc. de Poitiers (2 B) ̃ b. Inst. Bonnajoux (2 B) 24-8.

RENNES

Ec. P. S. de Nantes (M 1) b. JeanJaurès- 42-2 E. N. de Savenay (S) b. E. P. S. de Nantes (1) 43-11 C. A. V. b. A. S. S. Fx de Vannes 36-28.

STRASBOURG

Ec. de Montigny (2) b. Service d'Exp.: 18-12 Ec. de Montigny 1 match intérieur Ec. de Basse-Yutz 3 matches intérieurs Ec. de Bischeiin 5 matches intérieurs Ec. de Bischeim b. Red-Star 30-13.

TOULOUSE

Sainte-Marte d'Albi (1) b. (2) 29-19 (S P 1) Lyc. d'Albi b. SainteMarie d'Albi (1) 44-42; Lycée de Tarbes 5 matches intérieurs (S P 1) Lyc. de Tarbes 4 matches intérieurs Caousou (Cad. 2) b. Saint-Joseph (C) 94-10 Caousou 2 matches intérieurs. RUGBY

(SP 1) Lycée de Mont-de-Marsan b. Lycée d'Agen 12-8 (SP 1) Lycée d'Agen 1 match intérieur Lycée d'Agen b. S.U. Agenais (J.) 12-3 U.S.O. b. Glycines de Lescar 32-24 ï U.S.O. b. E.P.S. d'Orthez (mixte) 32-24 E.P.S. d'Orthez 1 match Intérieur Louis-le-Grand (S 1) b. Cou-i

et on compta bien sortir, cette année encore, un jeune candidat à la croisière qui récompense le lauréat suprême.

Tout cela, en somme, représente de vaillants efforts et l'institution qui vient, cette année, d'équiper ses classes de sciences avec des laboratoires qui sont sans doute les meilleurs du département, saura, quand s'en présentera l'occasion, faire aussi bien dans le domaine sportif. Au Lycée Faidherbe

Pendant que nous étions à Lille, nous sommes allés aussi rendre visite à M. le proviseur du lycée Faidherbe. Cet établissement ne dispute pas nos éprouves, et nous le regrettons. C'est ce que nous avons dit à M. Faivre, qui a bien voulu nous assurer qu'au moins en ce qui concerne cette abstention n'avait d'autre motif que l'ignorance.

:;¡, !'>. ) 'y", \1

Nous l'avons regretté, de rechef, et pour de nouvelles raisons. .D'abord parce que M. Faivre nous apparut très au fait du sport dans son académie, et très averti aussi de la morale sportive ce qui n'est déjà pas si courant. Ensuite parce que dans le cours de la conversation il ne fut pas question du manque de terrains, et parce que l'organisation sportive, avec des professeurs chargés des différentes activités, rappelle celle des meilleurs établissements. Ajoutez encore que le handball est joué dans les cours (faute de pouvoir pratiquer le football peut-être, mais enfin le fait est là) et ce fait joint aux autres a accru notre plaisir en même temps qae nos regrets.

Mais quoi ? Notre satisfaction n'en sera peut-être que plus grande le jour où le lycée Faidherbe, à son tour, avec ses multiples équipes, entrera sait-on jamais ? dans nos compétitions.

Jean Dauven.

Les Coupes Féminines

BASKET-BALL

E. P. S. de Bourgoin (1) b. E. P. S. d'Aix (1) 34-24 E. P. S. de Bourgoin (3) h. C. S. Berguslen (2) 8-5 3 (2) b. (3 1) 8-6 2 (A) b. 2 (B) 8-2 2 (A) i>. 2 (B) 10-2 1 (B) b. 1 (D) 4-0 Collège de garçons (1) b. E. P. S. (1) 56-36.

Ecole pratique de Dijon 3 Industriel (A 1) b. (A 2) 14-10 2 Industriel (B 1) b. (B 2) 36-12.

Collège de Rodez 4 Externes b. Internes 12-8 Col. (1) b. Ecole normale 48-22 2 b. 4 24-18 Coll. (1) b. S. A. Ruthenois 33-24. Collège de Tarbes: 3 (A 2) b. S (A' 2): 24-12 3 (B 1) b. 3 (A'2) 20-3 6 (B) b. 6 (A') 18-12.

VOLLEY-BALL

Collège de Tarbes 3 (A1) b. 2 (1) 63-62 3 (A'2) et 3 (A 2) 84-84 5 Internes b. 5 Externes 45-27 6 (B 1) b. 6 (A 1) 60-52 1 (2) b. (1 (1) 68-48 2 (B) b. 2 (A') 78-62 4 (1) b. 5 (1) 124-86 5 (2) b. 6 (1) 98-76.

Lycée de Dijon Philo (2) b. (1) 42-28 1 (A 1) b. (A 2) 30-9 1 (B 1)

dorcet 32-3 Lycée de Poitiers b. Internat S. C. 18-3; (SP 1) Ecole Normale Profess. b. Lycée de Tarbes (2) 15-0 (SP 1) Lycée de Tarbes b. E.P.S. de Paris 8-3 Ec. Profss. b: Lycée de Tarbes 8-4 Lycée de Tarbes (2) b. Bleuets Victor-Hugo 8-0 Lycée de Tarbes 2 matohes intérieurs. CROSS-COUNTRY

E.P.S. d'Arles 118 présents. E.N.H. de Besançon 41 présents. Glycines de Lescar 56 présents. E.P.S. d'Orthez 37 présents. Lycée de Dijon 21 présents à l'entrainement et 2 classés aux championnats de France juniors de cross à Lille. Lycée d'Alpiens 12 présents. Stc-Croix de Neuilly 60 présents. Richelieu des Ternes 104 présents. Ecole de Bischcim 44 présents. Caousou 23 présents.

VOLLEY-BALL

E.P.S. d'Arles 1 match intérieur. Montaigne-Vence 3 matches intér. Stan.slas de Cannes 8 matchès int. Collège de Monlbéliard 4 malches Intérieurs.

St-Louis du Mans 2 matches intér. E.P.S. de Caen 2 matches intér. Lycée de Caen 3 matches intérieurs. N.-D. du Puy 10 matches intér. Lycée de Chambéry 6 matches int. Lycée d'Amiens 3 matehes int. Lycée de Bar-le-Duc 2 matches int. Stanislas de Paris 4 matches int. A.S.S.F.X. de «'aunes 2 matches intérieurs.

Ecole de Montlgny 2 matches int. Ecole de Mulhouse 1 match int. Basse-Yutz 1 match intérieur. Blschelm 1 match intérieur. (S P 1) Caoussou 2 matches Intér. Caousou 4 matches intérieur». HAND-BALL

E.P.S. d'Arles 1 match intérieur. Stapislas de Cannes 3 matcHés int.

LES JEUX

DES ETUDIANTS

EN PERIL

IRA-T-ON en Finlande en 1939?; II nous vient de divers côtés que les Finlandais ce sont pas enthousiasmés par l'idée d'avoir à organiser les prochains Jeux Universitai-

res. ̃:

Pourquoi, alors, les avoir de- mandés ? t

Cette inconséquence des Finlandais se double, d'ailleurs, d'une imprudence de la Confédération internationale des étudiants et de son bureau des sports.

Les Finlandais, en effet, n'ont jamais, au grand jamais, participé' aux Jeux Universitaires. Leur en accorder l'organisation, c'était purë sentimentalité, c'était « un geste », une sorte de compensation offerte à la suite de la brimade qui avait fait préférer, au Comité international olympique, le Japon au pays de Kohlenmainen et de Nurmi. C'était gentil, c'était aimable. c'était risqué.

Car on ignorait alors, comme on l'ignore encore, s'il existe des étudiants finlandais, des clubs universitaires finlandais et une organisation corporative finlandaise capable d'assurer aux Jeux une célébration convenable.

Maintenant, on s'aperçoit probablement en Finlande que la manifestation estudiantine est plus importante qu'on ne l'avait pensé, qu'elle nécessite des concours, des compétences et des bonnes volontés qui, dans le milieu universitaire de là-bas, embryonnaire sans doute, se révèlent introuvables.

Aussi commence-t-on à faire la petite bouche et à déclarer que ces jeux ont un*- formule trop vaste, un recrutement trop exclusif. Bref, on cherche des prétextes.

Pourquoi ne pas reconnaître qu'on s'est trompé ou qu'on ne possède pas les éléments nécessaires pour l'organisation ? Et pourquoi ne pas le faire tout de suite et pendant qu'il est temps encore pour une autre nation d'assumer la célébration d'une manifestation qu'on aurait pu croire en bonnes mains î

Définition du Club

Universitaire authentique A quoi reconnaît-on un club universitaire ?

Pas à ses initiales. Le Stade Rennais Université club, le Stade Bordelais Université club, le Lyon Olympique Universitaire, et bien d'autres usurpent leur titre. Les « sections universitaires » créées dans des clubs civils et même corporatifs, plus ou moins importants, ne sont pas plus recommandables. Elles recrutent et travaillent à l'intention des clubs qui les exploitent.

La vraie caractéristique du club universitaire c'est que, pour l'instant, il obéit au seul organisme constitué qui se soit jusqu'ici préoccupé du sport estudiantin l'Union nationale dés étudiants, qui régit le sport universitaire par l'intermédiaire de l'Office du Sport universitaire.

Mais ce n'est qu'une caractéristique actuelle et en attendant mieux.

En fait, le club universitaire authentique c'est celui qui, dévoué avant tout à l'Université, est prêt à lui repasser son titre, ses effectifs, ses installations, son calendrier et ses cadres le jour où l'organisation du sport universitaire sera efficacement et impars tialement réalisée par l'Université, en plein accord avec l'Union nationale des étudiants, sans distinction de parti, d'école au de confession.

Autrement dit, les vrais clubs universitaires sont ceux qui sont prêts à disparaître quand seront créés les clubs officiels de l'Université.

b. (B 2) 39-22 2 (B Internes) b. Externes 30-9 4 (A) b. 4 (A') 30-19 5 (A 1) (1) b. 5 A 1 (2) 32-22 5 A 2 (1) b. 5 A 2 (2) 31-28. Ecole pratique de Dijon 1 3 Commercial (1) b. (2) 30-4 3 Commercial (3) b. (4) 30-15 2 Industriel (A 1) b. (A 2) 42-35 2 Commercial (1) b. (2) 30-21 3 Industriel (A 1) b. (A 2) 30-24.

E. P. S. de Bourgoin 1 (C) b. (A) 48-29 2 (C) b. (D) 43-34 Internes b. Externes 44-40 Equipe (1) b. Equipe (2) 42-39.

SKI

Collège de Tarbes 20 skieuses à ta Mongie-Tourmalet. •-

Classement

1. Collège de Tarbes, 211; 2 E.P.si de Bourgroin, 145; 3. Lycée de DIJon, 122; 4. Lycée d'Annecy. 90; 5. Ecole pratique de Dijon, 75; 6. Collège de Montbéliard, 43; 7. Collège de Rodez, 38 8. Lycée de Cbambéry, 27 9. Rayon Féminin d'Orbec, 20; 10. E.P.S. de Tréguier, 8.

Collège de Montbéllard 6 matches intérieurs.

Saint-Louis du Mans 2 matches Int. Lycée de Bar-le-Duc 2 matches int. Lycée de Poitiers 2 matches int. A.S.S.F.X. de Vannes 2 matches intérieurs.

HOCKEY

St-Elme d'Arcachon 2 matches int. St-Louis du Mans 1 match intérieur. N.-D. V. de Roubaix (1) b. R.C. Roubaix (3) 12-S (SP 1) Marcq-en-Bareuil b. Ste- Croix de Neuilly 3-4 (SP 1) Didot b. Sainte-Croix de Neuilly (2) 4-2 Ste-Croix (S) b. Sainte-Geneviève 8-2 Ste-Croix (M) b. Saint-Germain. 4-1 PELOTE BASQUE

E.P.S. d'Arles 41 joueurs.

Glycines de Lescar 4 matches indi»viduels à Billère.

E.P.S. d'Orthez 68 joueurs.

Saint-Elme d'Arcachon 28 joueurs. NATATION

N.-D. Victoires de Roubaix 22 nageurs.

Lycée du Parc de Lyon 22 nageurs. Stanislas de Paris 46 nageurs. Louis-le-Grand 18 nageurs.

Sainte-Croix de Neuilly 32 nageurs. Richelieu des Ternes 34 nageurs. Ecole de Montigny 14 nageurs. Ecole de Mulhouse 16 nageurs. Lycée de Tarbes 25 nageurs. Caousou 61 nageurs.

SKI

Lycée de Tournon 4 skieurs à VUlars-de-Lans.

Lycée du Parc de Lyon 22 skieurs. Basse-Yutz 5 skieurs au Markstein. (SP 1) Lycée de Tarbes 40 sklcun à la, Mougle.

Lycée de Tarbes 40 à la Mougie.


Un joueur britannique tente un "départ en «force», mais il est stoppé par un Français. C'est une phase du match France-Angleterre de rugby à treize, joué hier au Stade Buffalo.

LA POLITIQUE DE L'ABSENCE Ouanû le cœur ae M. oe Couoenin sera transporté à Olympie

Dpns une sérnuïrie uuae rléi~ouler une- cérémonie qui commémorera dignement l'illustre mémoire du rénovateur, des Jeux olympiques. Transportée à Ohjmpie, une urne fut déposé par les soins pieux (le la baronne Pierre de Coubertin le cœur de celui qui consacra toutes ses pensées au sport moralisateur et a la célébration rituelle de la plus grande des compétitions mondiales sera enchâssée dans le monument du Rétablissement des Jeux, dont Pierre de Coubertin uùait présidé à l'inauguration il u a dix années..

Ce n'est que par la brève annonce insérée, au bulletin périodique du Comité international olympique que le Comité olympique français a connu l'événement.

Le président du C.O.F. s'honore,

toutefois, d'avoir reçu de la veuve du grand dispamunc lettre 'infiniment touchante d'où j'extrais ces lignes:

.A Athènes, uu comité s'est formé pour préparer la cérémonie sous la 'présidence du comte Mercati, grand maréchal de la Cour et ami et collègue de M. de Coubertin. Les survivants grecs des premiers Jeux de 1896 ainsi qu'une partie des membres du C.I.O., lesquels arriveront d'Egypte à Athènes le 22 ou le 23 mars, seront conduits à Olj'mpie par train spécial rapide. Jusqu'ici, je n'ai appris la participation que de membres étrangers et de plusieurs Allemands entre autres.

Retenue elle-même au chevet d'une fille' gravement malade, la baronne Pierre de Coubertin ne pourra quitter Genève. D'autres membres de la famille, dont le comte de Bertier de Saiivigny, ne-

LE TOURNOI DE TENNIS DU TX. FRANCE Une surprise en finale du simple dames Mme Le Bailly b. Ile Pannetier ULTIME VICTOIRE DE GOLDSCHMIDT

EN SIMPLE MESSIEURS

ET DE GALEPPE-MARTIN LEGEAY EN DOUBLE

Mlle Eannctier, l'invincible championne sur courts couverts, a été mise eu échec, hier, au Tennis Club de France, dans la finale du simple dames. C'est Mme Le Bailly qui. en cette occasion, a 'vengé les nombreuses rivales qui, dans les grandes compétitions hivernales, furent éliminée; par i(l le Pannetier.

Ce n'est pas sans « discussion que Mile Pannetier s'avoua battue. Mais elle eut beau faire appel à tout son cran, toute sa régularité, toute sa résistance et appuyer son coup droit elle trouva en Mme Le Bailly une adversaire qui ne lui cédait, eu rien sur- tous ces points. Avec une patience

égale les deux joueuses se l'envoyèrent

la balle, commettant l'une et l'autre un minimum -d'erreurs, .ne laissant échapper aucun point, se dépensant sans compter, La lifte 'atteignit son summum au dernier ;|:t et, malgré le peu de variété qu'elle ̃ présenta, elle tut

LES 21™ SIX JOURS CYCLISTES DE PARIS LES GRANDES EQUIPES commencent à affirmer leur supériorité

Girard-et^ Goujon ont passé un bon dimanche. Hier, à six heures du matin, ils" ont été mis hors dé course, en raison de leur trop grand nombre de tours de retard.

Très fatigués tous deux, ils ont dû apprécier à sa, juste valeur ce repos forcé, ils sont partis après avoir fourni, avec conscience et courage, un travail un peu.lourd pour leurs jeunes épaules.

Pour lcs coureurs, la matinée du dimanche a ressemblé à celle des autres jours travail au ralenti jusqu'à midi.

Pour les caisses du vélodrome, matinée meilleure les spectateurs plus nombreux.

Dès le premier sprint de la série de 15 h. 30, les grandes équipes accusent le désir bien net d'affirmer leur supériorité."

Billiet enlève le premier classement devant' Wals puis, c'est Kaers qui gagne le second devant Pijnenburg Btllict. récidive pour le troisième et Kaers pour le quatrième. Billiet prenant la première place du cinquième sprint.

L'équipe Pijncnburg-Wals n'a pas été classée dans un seul sprint Ignat et Diot ont marqué des points dans trois sprints.

On. peut prévoir une lutte très serrée entre ces trois formations qui tra^ vaillent à l'augmentation de leur nombre de points en vue d'une fin de f course, très serrée. Après les sprints, deux ou trois bagarres sont rapidement stoppées, les #ran<le5 équipes s'appliquant ramener le. calme le plus rapidement possible.

Cependant, au cours de l'une 'd'elles des modifications légères seront enregistrées an classement Magnc-Speicher réussiront à se dédoubler et il prendre place dans le peloton de tête; EgH-Bouchard passeront à un tour dès premiers et Lesueur-Pecqucux ont perdu' un tour.

A 17 h. 30, après 115 heures de course, six équipes étaient en tête, parmi lesquelles Kacrs-Biljict menaient nettement avec un. létal de 2-13 points, devant Ignat-Diot (159 pts), Prilenaars-Pelissier. (158 'pts), Pijnen-

veu du défunt, se rendront à Olympie.

Depuis qu'il a eu connaissance de ces faits, le Comité olympique français n mis tout en œuvre pour tenter d'assumer à ce cérémonial la représentation nationale souhaitable.

A la présidence du conseil des ministres, M. François de Tessan, qui avait récemment célébré la mémoire du grand disparu, avait acquiescé an principe de l'envoi d'une délégation française.

Au ministère des affaires étrangères, on « estimé nécessaire et suffisante la présence <\u ministre de France alerlé ti-la suite de celte démarche.

Une fois de plus, les compatriotes d'un homme dont la renommée aura été exaltée, de son vivant comme après sa mort, surtout hors des frontières de son sol natal, seront contraints à une déplorable abstention qui retentira douloureusement dans leur débotieuse admiration de sportifs en même temps que dans ce qui peut leur' rester d'orgueil national.

La politique de l'absence ne figure pas encore dans le manuel des préceptes sportifs.

Mais comment s'étonner après cela que ce soit à des mains étrangères qu'ait été confié le soin de créer un Institut international olllmpiq,l1e, avec tout le relief et les profits moraux que ne manqueront point d'en retirer leurs': auteurs ?.

Armand Massard.

P.-S. -t– Le Comité olympique français se doit de parer à cette carence par une mesure compensatrice. Iln'y faillira pas. A., M. trice. Il n'y faillira point. A. M.

émouvante. Mlle Pannetier, en toute franchise ne peut invoquer aucune excuse à sa défaite elle a été battue par ;une rivale de valeur.

En finale du simple messieurs, Pierre Goldschiuidt a renouvelé sa victoire- de l'an dernier. Son ultime adversaire, Jacques Weiss. eut un beau retour dans le second ^ct, mais ne put obliger Goldschmidt à jouer une troisième manche.

Dans la finale du double messieurs, l'ardeur de Weiss et Jamain permit a ces deux joueurs de gagner un set. Mais l'expérience de Galcppe et Martin Legeay eut en fin de compte, force de loi. Voici les résultats

Simple messieurs. Goldschmidt b. Weiss, 0-0, 9-7.

Simple dames. Mme Le lîailly b. Mlle Pannetier, (i-3, 1-G, 9-7.

Double messieurs. Galcppe-Mnr- tln Legeav b. Wciss-Jninain, 6-2, U-S,

8-1.

hurg-Wals (149 pts) ArchambaudGuimbrctière (G3 pts) et SpeicherMagne, 47 pts.

Toutes ces équipes avaient totalisé 2.951 kil. 750, contre 2.013 kil. 500 effectués, en 1936, pour la période correspondante, soit une plus value de 338 kil. 250.

(Voir en dernière heure sportive, le compte rendu de la soirée)

BASKET-BALL

Comme en 1936

le Métro et le P. 0. joueront la finale du championnat de France L'Histoire sportive, tout comme hautre, la vruie, se répète, car nous allons revoir, en finale du C'namplonmu de France, le S. C. P. 0. et ru. S. Métro, comme en -1936.

Une fois de plus, le « P.-O. » brisa Je jeu de ses .adversaires et l'équipe des Ruïses, pourtant t'une des .machines les mieux réglées qui soient, en fit l'expérience. Sans être dominée, elle vit ses lactiques systématiques et s'a méthode' échouer devant l'improvisation. ro|>i>oi'Mim=im\. In vitesse et l'adresse, principales cai'aiH'Tlst.kiues du jeu des Cheminots. Jusqu'il la mitemps, les adversaires se linrent, puisque l'avantage Un l'O. n'était <|Hc de trois points," mais le début de la seconde période fut fatal aux .misses qui, menés par 3.1 à 1C, succombèrent! finalement par 3 5 h. "il.

D'autre part, le Métropolitain Uis^ pose du Stade Français, en seconde mitemps lui aussi, car, menés seulement de i points a l'intervalle (après avoir eu jusqu'à six points d'avance), les Pladlstes' s'écroulèrent après, pour per- dre sut' le score écrasant de il à- 20. effondrement qui s'explique en parité par'Ia jeunesse 'de l'équipe.

11 RUGBY A TREIZE

COURAGEUSE. L EQUIPE DE FRANCE ne s'est inclinée devant l'équipe d'Angleterre que par 17 points à 15

Quinze mille spectateurs ont assisté hier après-midi, au Stade Buffalo, a la rencontre France-Angleterre de rugby à treize professionnel. L'enthousiasme de ces quinze mille spectateurs» a eu, en maintes occasions, la possibilité de se manifester sur le mode ]e plus bruyant. En effet, si elle n'a pu « arracher » la victoire, l'équipe de France a défendu ses chances .si avec une ardeur et un brio remarquables. Si remarquables que les maîtres britanniques ont dit se contenter de deux petits ponts d'arance c'est très peu. < le

Mais sans vouloir diminuer le mérite des Français, il nous faut dire que les Anglais nous ont déçus. Nous attendions de leur part sur la foi de précédentes exhibitions une bien meilleure démonstration. Les rugbymen professionnels d'outre-Mânehe nous ont babitués il un magnifique jeu d'ensemble, à une variété' dans les offensives, à une adresse parfaite, a une belle rapidité d'exécution et à une vitesse remarquable. Or hier, ils péchèrent par excès' d'individua- j lisme, et leurs attaques furent, le plus souvent menées avec lenteur. Sous le rapport même de l'adresse et de la variété, ils ne furent pas il la hauteur de leur réputation. Et cependant, doués de moyens athlétiques excellents, ils avaient toute latitude pour faire une brillante démonstration. Les avants anglais étaient supérieurs en mê-

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE RUGBY Le R.C. Toulon et le S.U. Agen sont éliminés! LES "REPÊCHÉS": Av. Bayonnais, A.S. Bayonne, St. Toulousaiu, R.C. Ghalon, St. Pézenas, St. Bordelais, U.S. Métro et C.S. Vienne

Les matches de repêchage pour le Championnat de France d'excellence ont donné lieu hier à des batailles sévères. Cependant, il faut reconnaître (jue, malgré l'importance du résultat, les adversaires ne se laissèrent pas «lier à une trop grande nervosité, génératrice d'incorrections et de brutulités. l)c plus, sans atteindre la per» fertiou, Jcs parties "furent en plusieurs cas disputées avec franchise, maintes équipes tentant de gagner par un jeu ouvert et rapide. Le fait est malheureusement assez rare, surtout dans les occasions importantes du Cham- pionnat, pour qu'on le signale. Les trois éliminatoires les plus marquantes sont celles du R, C. Toulon, du S. U. Agenais et du F. C. Grenoble. Ces trois clubs, habitués à figurer dans les ultimes phases de la compétition nationale, ont <lù céder le pas à des rivaux ordinairement moins à l'honneur le St. Bordelais, le St. Piscenois et l'A. S. Bayonnai.sc. Pour ces derniers, la victoire» vient récompenser des efforts patients et courageux et servira grandement à accentuer ces efforts.

L'Aviron Bayonnais s'est retrouvé en

GOLF I PHILIPPE BOULART GAGNE l'éliminatoire de la Coupe Mouchy

Philippe Boiilurt et .fean Bourin, faisant tous deux preuve d'une forme excellente, terminèrent à égalité H6 chacun dans les éliminatoires de la Coupe Mouchy. disputées hier à Fontainebleau. Comme il fallait un gagnant, c'est Boulart qui l'emporta sur les 9 derniers trous.

Se sont également qualifies pour les quarts de finale, match play R. Charrier, comte de Bagneux, G. Huel G. de Rothschild. M. Ctirlhian et Y. Le Quellec.

Voici les résultats 1. Pli. Boulait 69 et 77 14(i 2. ,F. Bourin, 70 et 7t> 140 (départages sur les 9 derniers trous) 3. n. Charrier, 140 4. comte de JJagneux, 150, G. Huel, 150 G. G. de Rothschild, 151 7. M. Carlhian, 154 8. Y. Le. Quellec, 15: (Ces huit joueurs sont qualifiés pour le match play.) 9. H. de Filiquier. 157, prince J.-L. Murât, 157 11. Ch. Boulart, 158; 12. M. Caveau, KiO 13. J.-P. Boucheron, 1G1 14. vicomte de Dampicrrc, ̃102 R. Barbier, 162, A.M. Vagliano, t(ï2, M. Lindon, 162 18. B. Fussien, 103, P. Chadourne, 1C3, G. DelamareDeboutteville, 103 21. R. Leclerc, 104, H. Barre, 104 23. Le Coq Vallon, 165; 21. R. Sudreau 1GG. baron\de Serons, 166, Pauchet, 166, P. Nouel; 106; 28. Alfassa 16S, J. Nouel, 1GS, P. Domange, 168, A. Scellier, 168 32. Ph. Clément, 109. R. Hclbronner, 1G9 34. M. Maycr, 170 35. J. Herselier, 171, Cli. de'Graniont. 171 37. A. d'Ormcsson 172 .!S. B. Mure, 173, C. Boissaye, 173, Collot, 173 41. Y. Briinon, 175. Weinbach, 175 43. Lambert, 176, Segard, 176 45. Percepicd, 177 40. Glandaz, W8 47. M. Qucunouelle, 179 48. Ch. Glasser, 1S3 4'J. Van Ophen, 185.

Ont également pris part à l'épreuve: Bechniaim, Aimond, Sachs, "l(. DelàMardi, à Chantilly,

dernière épreuve

du C. A. E. Fémjnin J,a sixième et dernière épreuve du Concours annuel d'entraînement Féminin aura Heu mardi prochain 22 mars, à Chantilly. En même temps sera dispute un prix handicap ouvert à tous tes les joueuses qui n'ont pas abandonné au cours des épreuves précédentes.

Voici l'ordre des départs ·.

13 h. Mlle S. Vagliano, Mme Seblinc. i:i h. 5 Mme J. Ouveau, Mme FlorimU. 13 h. 1(1 Mme R. C. Aubiin, Mlle F. Tollon. 13 h. 15 Mme G. Decugis, Mme F. Ricardo. 13 U, 20 Mme Coquillon.

13 h. 25 Mme Domange, Mme Salmsnn. 13 h. 30 Mme A. Helbronner. Mme Masqueller. 13 h. 35 Mme Callou. Mme Gonsc-Boas. 13 II. 40 Mme Goktschmidt, Mme Lassalle. 13 h. 15 Mme Thesmar, Mine Borel de Kinkelin. 13 h. 50 Mme l'ervana, Mme Piat. 13 h. 55 Mme Pol Neveux, Mme de la Courtic. 11 h. Mlle Lesieur, Mme Gaufrât. 14 h. S Mme Mottet, Mme Tagnard. 14 h. 10 Mme Auliert. Mlle Goudard. s lt h. 15 Mlle Flcury, Mme G, Helbronner.

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lée, d'une supériorité si manifeste qu'au début du match on se demanda si la faiblesse des avants français en mêlée n'allait pas être la cause d'une terrible déroule. Or, demis et trois-quarts britanniques ne mirent pas à profil 1 avantage pris par leurs avants. Et ceci, uniquement parce que demis et trois-quarts semblèrent occupés à soigner leur popularité en tcutant des exploits individuels. On peut imaginer aisément que les avants français, devant cette erreur, rattrapèrent par une défense vigoureuse et qui ne faillit jamais, le handicap qui leur était imposé en mêlée.

Quant aux demis et (rois-quart» français, avec beaucoup de cran ils attaquèrent en toutes occasions et montrèrent un perçant qui leur manque d'ordinaire. La défense adverse eut fort à faire pour s'opposer à ces offensives. Heureusement pour le camp anglais, qu'il possédait un arrière de haute classe 1

Il faut tirer de ce match une con- elusiôn, c'est que les professionnels français ont réalisé depuis le début de lu saison de grands progrès, au contact des équipes étrangères en renom.

.Et il faut signaler en terminant que rarement l'on vit un match international de rugby arbitre avec aussi peu de décision que le France-Angleterre 1

Maurice Capelle.

Résultats

Stade Bordelais b. F. C.

Grenoble 5-3 A. S. Bayonne' b. S. U-

Agen 8-5 Av. Bayonnais b. St. Au-

riltec. 19-3 U. S. Métro b. C. S. Lons-

le-Saunier 13-3 C. S. Vienne b. St. Dijon 6-3 St. Toulousain b. A. S.

SoustonB 6-0 R.C. Chalon b. Boucau St. 6-3 St. Pézenas b. R. C. Toulon 3-6

cette journée critique son rival, le Stade Aurillacois, n'a pas été favorisé par le sort; il eût pu, contre tout autre adversaire, réalIser un bleu meilleur résultat.

L'U. S. Métro, pour sa première année en Excellence, fait des ravages Lons-lc-Saunicr, malgré valeur et l'ardeur de ses représentants, a dû nettement s'incliner.

Le C. S. Vienne, tenant du titre

.maire Debouttcville, Cornély, Galller, P. Salnison, Fould, Le Blan, R. Boulot, baron de Waldner.

Voici le tirage du match play, samedi prochain, à 13 h. 30 Ph. Boulart c. R. Charrier comte de Bagneux c. M. Carlhian Y. Le Quellec c. J. Boulin G. Huçt c. G. de Rothschild. L'activité sur les links Au Golf de Fourqucux

Médaille messieurs. deuxième série. 1. Appert (26), 6t '2. E. G. Lyon (19), 72 •; '3. Fonsèque (20), 75 4. M. Morin (21), 70 5. Drouant (23), 77 0. Erlich (20), 78 7. E. R. Lyon (20), 80 Mottet (19), 80 9. Liambey (28), 81 R. Rubel (27), 84 S. Mcyer (28), 81 12. V. Mirai (19), 83. `

Ont également pris part à l'épreuve Desomhres, Zambeaux. Ballot-Lena, Gautrat, Vexian, G. L. Sébastien. A. Sébastien, Demis, Houturd, Scellier, R. Grunwald.

An Golf d'Ormesson `

Prix du Prin'emps. 1. Nittrard, à 30 m. du trou du 20° 2. Cumin, à 2 m. 20 du l'J° 3. Baudez, à 0 m. 4. M. Godeau, à 10 m. 5. l'inardon, à 15 m. 6. Lathoud, à 25 m. 7. Colig, à 150 m. 8. Desouches, dans le trou du 18 l\ Morin, dans le trou du 18 10. B. Godeau, 0 m. 20 du 18 11. Mme Hcugel, à 2 111. 12.. R. Marson, dans le bunker du 18 13. Allioli, à 30 m. 14. Domange, à 40 m. 15. Bouée, à 30 m. du départ du 18 10. Mabilleau, dans le trou du 17 17. Geoffroy, à 30 m.

Au Golf de Marly

Prix d'Hiver. Dames 1. Mme Mure (23), 70 2.. ime Monteux (18), 71 3. Mme Low (D), 73 Mme Reichenbiich (28). 73 5. Mlle Rabau (19), 71 6. Mme R. Woruiser (25), 77 7. Mme Le Gendre (23), 78.

Messieurs, première série 1. Lefebvre (8), 70 (sur les 9 derniers trous) 2. Larroze (101, 70 3. Il. Wormser (10), 71 4. Bcurdcloy (13), 73 5. Brault (13), 74 j 0. Semelaigne (11), 76 7. Wiort (16). 78 8. Lichtenberger (16), 79.

Deuxième série 1. Benedictus (24), 65 (sur tes 9 derniers trous) 2. Low (201, 65 3. do Goèje (17), 68 1. ,1. Fried (21). 69 5. Wiguy (18), 70 P. Fried (20, 70 Vincent (18), 70 8. P. Dreyfus (22), 72 9. Bertrand (24), 77.

A i'American C. C.

J. Walkcr Clip. 1. J. Desmurets (2.4). 2 down 2, S. Morizot (4), 3 down 3. Mlle .loin (H), 4 down Mlle J. Millois (18), 4 down 5. M. I'runct (10), 7 down 6. A. Prunet (9), 8 down 7. Mme A. Wallet (29), 9 down Il. Ricci (14), 9 down. Au Golf de Chantilly

Le Prix du Capitaine se jouera le samedi 26 mars au lieu du jeudi 24 et la médaille mensuelle le, dimanche 27 au lieu du samedi 26.

La clôture des engagements pour le Prix du Capitaine est fixée au jeudi 21 midi.

LE CHAMPIONNAT DE FRANCE DE FOOTBALL Sochaux et Marseille restent sur leurs positions Victoire inattendue du Red Star sar Roubaix

national, s'est qualifié au plus juste son antagoniste, le St. Dijonnais, peut se vanter d'avoir donné de vives craintes au champion de France.

Le Stade Toulousain n'a pas eu la partie facile devant Soustons. Mais les Soustonnais eurent le tort de se trop dépenser au début du match Ils furent mis en minorité lorsque les Toulousains, avec leur fougue habi^ tnelle, jouèrent leurs chances.

Les huitièmes de finale Voici, après les matches d'hier, les rencontres pour les huitièmes de finale, qui seront disputés le li avril A. S. Montferrand c. U. S. Métro. A S. Careassonnc c. Av. Bayonnais. Lyon O. U. c. R. C. Chalon.

Racing C. F. c. A. S. Bayonne. Biarritz 01. c. St. Pézenas.

Section Paloise c. St. Toulousain. i. R. C. Narbonne c. St. Bordelais. U.S.A. Perpignan c. C.S. Vienne. Les barrages

Excellence-Honneur

S. C. St-Girons b. Paris U. C 6-3 St-Jean de Luz b. St. Français.. 3-0 St-Vincent de Tyrosse b. S.C. Tulle 16-8 S.C. Decazeville l>. U.S. Montauban 4-0 A la suite des divers matches de barrage. voici la position des clubs Restent en Excellence U. S. Tyrosse, S. C. Saint-Girons et S. C. Decazeville. .Montent d'honneur en Excellence St. Nantais, Saint-Jean-de-Luz et Valence d'Agen.

Descendent (l'Excellence eu Honneur: St. Français, C. A. Périgtioux et F. C. Auch.

L'équipe de France qui jouera contre celle d'Allemagne

La commission de sélection de la F. F. R., réunie hier à Toulouse, a désigné l'équipe de France qui jouera contre celle d'Allemagne, dimanche prochain, à Francfort. La voici

Arrière Bonmis (Toulon) troisquarts Cclhay et Berges ( A v ir 0 n Bayonnais), Dcsclaux. (Perpignan), Cals (Rncfngr) demie (m) Thiers, (0) Cliassagne ( 'Montfcrrand ) avants troisième ligne, Arotça (Bayonne), Dupont (Racing), Blond (Stade Français); .deuxième ligne, Fubre et Delqué (Toulouse) première llg-ne. D a u i o u e d o (Biarritz), Ainciart (Bayonne), Ooyai'd

( Lyon )

Remplaçants Narp et Libaros (Tarbes) Vassal (Carcassomie), Lefort (Biarritz).

MOTOCYCLISME

Les concurrents de PARIS -NICE

sont arrivés au but Kice, 20 mars. (Oc noire correspondant particulier.) Partis hier soir de Paris au nombre de 59, les concurrents du 22° l'aris-N'ice sont arrivés cet après-midi, à piu'tir de 11 h-, au terme de leur randonnée, après avoir couvert le parcours cil une seule étape. Classement général

125 cmc. 1. Bonnet (Prester-Jonghi), 188 points de pénalisation. 175 cmc. 1. ex xquo 1. 13ourquin (Monet-Goyon) Savoyc, sans pénalisation 3. ex pequo Pujos et Guillon 5 points de pénalisation. 250 cmc. 1. ex aequo Dubuet (Motoconfort); Perard (Terrot), sans pénalisation.

350 cmc. 1. ex ïcquo Baillët (Terrot), Doyen (Terrot), Rousset (M. C. Dauphinois, sans pénalisation.

500 cmc. 1. ex aequo Bertoni (Monet-Goyon), Jarrot, P. Guasco, Gautier, Maisonneuve, Ouda, Passet, Perrin (Terrot), Marceau, Le Roy (Terrot), Dumon (Peugeot), Chaleyen (Dollar), Benezet (S. M. C. P.), Qucrey (Terrot), Fulquet (Terrotî, Albouy (Motobécane), sans pénalisation. 750 cmc. t ex :equo: Naas (GnomeKhône), Bernard (Gnome-Rhône), Gitige j (Panther), sans pénalisation.

Sideenrs 350 cmc. 1. Hordrlalay (Motobécane). sans pénalisation.

Sidecars fiflO ce. 1. ex a-quo Bar-

thélémy (Motobéeauc). Amort (Ten'oli, Chevatlier ( Molobéeane ) Voivenel Jean, Halhoute, Berlin, Dalmas, Cha,pelle (Terrot), Lecourt. sans pénalisation 11. Deloraz (Magnat Debon) i 2 points.

Sidecars 1.000 cmc. 1. ex aequo Vaury (Gnome-Rhone) Jason, sans pénalisation 3. Néron.

Cyclecars 1.100 cmc. 1. Audegean (Amateur A. M. C. F.) Jean Rouilloi.

Suchaux doit se contenter d'un 7 match nul, sur son terrain, «oec Strasbourg, mais, par bonheur pour lui, dans le même temps, Rouen, réalisant une excellente performance, tenait Marseille en échec sur son propre terrain. Les positions restent ainsi les mêmes, Sochaux menant toujours avec cinq points d'avance sur Marseille, que suit Rouen, auquel s'est joint Sète qui a battu le R. C. Lens.

Peut-on parler, devant ces résullots, de surprises ? Sochaux peine depuis quelques semaines. Il lui a fallu rencontrer un Racing complètement désorganisé, pour donner l'impression qu'il s'était repris. Mais hier, à Sochaux, il lui a fallu .jouer serré pour tenir en respect les Strasbourgeois. Rouen, uni se déplaçait à Marseille, pouvait certes craindre le pire devant la grande équipe marseillaise. Mais il fallait connaître l'importance du match pour Rouen soucieux de reprendre sa place de second que Marseille lui ait ravie le dimanche précédent. Dans ces conditions, les Rouennais firent un effort méritoire qui leur a permis d'arracher le match nul.

Le Racing a été battu. La faiblesse de ses attaquants est à l'origine de cette défaite.

Le Red Star lâche la dernière place. C'est à sa nette victoire sur Roubaix qu'il le doit. 7 buts à 0, voilà un résultat inattendu. Simonyi, à lui seul, a marqué 6 des

buts. Red Star a joué avec ardeur. Roubaix, en revanche, fut d'une nonchalence surprenante. Les Roubaisiens n'ayant rien à perdre, rien à gagner dans ce match, ont joué sans âme et sans conviction, pour la plus grande satisfaction du Red Star, qui s'écarte de fa zone dangereuse mais les malches à venir ne sont pas pour lui une certitude qu'il l'emportera aussi aisément qu'il le fit hier.

Dimanche prochain il renconlrera Sèle à Paris le 'i avril, J.ens le 10 avril, Sochaux à Sochaux le 16 avril, Marseille ù Paris le 18 avril. Antibes il Paris le 24 avril, le Racing le 1er mai, Lille, et le 8 mai, Strasbourg. Le Red Star êchappera-t-il à la descente en seconde division ? Le Havre seul en tête En seconde division, Le Havre respire enfin Vainqueur à Arras, il profile d'autre part de la défaite inattendue de Saint-Etienne « Reims. Avec Ji points d'avance. Le Havre petit considérer l'avenir avec plus de calme et soiujcr à la Coupe de France.

La lutte pour le ballon entre un Parisien et un Nordiste, au cours du match Red Star-Excelsior de Roubaix.

Il RESULTATS

1 PREMIERE DIVISION

F.C. Sochaux et II.C. Strasbourg .1-3 F.C. Rouen et 01. Marseille 1-1 S.C. Fives et A.S. Cannes. 1-1. F.C. Sète h. R.C. Lens a-l Red Star b. R. C. Roubaix. 7-0 F C. Metz b. U.S.Valenciennes 1-0 Ex Roubaix b. R.C.Paris. :i-2 OI. Lille b. F.C. Antibes 1-0 CLASSEMENT

1. Sochaux, 35 points 2. Marseille, 30 pts 3. Rouen, Séte, 29 pts; 5. Lens, Metz, 23 pts 7. Strasbourg, l,ille, 22 pts i'. Roubaix, Excelsior, 20 pts U. Racing, 19 pis 12. Fives, 18 pis 13. Antibes, Cannes, 17 pts 15. lied Star, 15 pts 10. Valenciennes, 13 pts.

DEUXIEME DIVISION Havre A.C. b. R.C. Arras. 2-0 Stade Reims b. A.S. St-Etienne 2-1 S.R. Colmar b. 01. Dunkerque.. 4-0 C.-A. Paris b. S.M Caen. 4-1 U.S. Boulogne b. OI. Alès. 3-2 U.S. Tourcoing b. F.C. Mulhouse 1-0 F.C. Nancy et F.C. Toulouse.. 1-1 Stade Rennes b. O.G.C. Nice.. 3-1 CLASSEMENT

1. Le Havre, 28 points 2. SaintEtienne, 25 pts 3. Toulouse, 22 pis 4. Rennes, 20 pts 5. Colmar, 18 pts; (i.Arras, 17 pts 7. Boulogne, 16 pts; 8. Aies, Nancy, Remis, 15 pts 11. Nice C.A. Paris, 14 pts 13. 01. Dunkerque, 13 pts 14. Caen, 10 pis; 15. Mulhouse, 9 pts, 16. Tourcoing, 5 pts..

POULE

COMPLEMENTAIRE

A.S. Troyes et A.S. Hautmont.. 2-2 F.C. Charleville b. S.C. Nîmes.. 3-1 S.O. Montpellier b. U.S. Longwy 3-0 Gir. Bordeaux.b. R.C. Calais.. 3-0 CLASSEMENT

1. Charleville, 13 points 2. Dieppe, Borlleaux, 11 pts 4. Hautmont. Longwy, 10 pts 6. Calais, Troyes, 9 pts 8. Nîmes, 8 pts 9. Montpellier, 5 pts. < Championnat de Paris .1 Stade Français b. S. O. Est 3-i Enghien-Ermont b. A. S. Amicale 11-0 C.O. Billancourt b. C.O. Aubervil. 2-1 Stade Est b. A.S. 'Montmorency 1-0 C.A. Montreuil b. E.S. Juvisy. 3-1 Matches internationaux Allemagne et Hongrie. 1-1 Allemagne (B) h. Luxembourg 2-1

ESCRIME

Le Belge Stasse gagne

le Tournoi international d'épée de Nice

.Vice, 20 mars. (De notre ebrresj)ondunt jtartlculiei .) Succédant à la Coupe Gautier-Vignal, le grand Tournoi international individuel d'épée de Nice s'cst dispute aujourd'hui avec succès, réunissant une brillante participation. Les concurrents étaient France Jourdan, Trosset, Artigas, Ducasse Italie Rastelli, Mangiarotti, Battaglia, Domeniconi Belgiqne Debeur, Van Derboken, Constant, SUisso Côte d'Azur Bornetto, F. Prat, Saurel de Cressat et Barret. Après d'iutéress'antes éliminatoires, dix tireurs se qualifièrent pour la poule finale Artigas, F. Prat, Debeur, Saurel, Trosset, Bornetto, Stasse, J Ducasse, de Pressai1. Battaglia. Cette finale donna lieu à de magnifiques ussauls et la lutte fut sévère. Le champion belge Slasse, qui avait été hier un des principaux arlisans de la vietoire de son équipe dans la Coupe (iaulier-Vigual, se distingua de. nouveau, prenant brillamment la première plaec.

1. Stasse (Belg.). 15 points 2. Artigas, 12 points 'J. Bornetto. 11 pts; 4. BaUsRlia, 10 p. 5. Trosset, 8 p. (18 louches) (i. Debeur. S p (21 touches) 7. de Cressac, S p. (22 touehes S. F. Prat <). Ducasse 10. Saurel. Jean' Rouillât.

|_ A RADIO

On se demande si ce n'est- pas la rigidité qui étouffe les émissions d'Etat. Sans doute, csl-il nécessaire de fixer, assez étroitement, des horaires pour le journal parlé, les informations, les cours. Mais une telle rigueur permet diflicilemnt de s'écarlor des vieilles habitudes n'importe quoi jusqu'à huit heures el demie du soir, les émissions marquantes dévorées par l'horaire. Pourquoi ne pas mobiliser un orchestre à sept heures? Les intéressanls concerts de M. Rhené-Baton ne seraient-ils pas mieux à leur place à ce moment qu'en pleine nuit ? Autant de problèmes que l'on sent impossibles À résoudre pour des raisons administratives. l'osons bravement la question à M. Pierre Descaves, porte-parole des auditeurs. P.-D. T.

Lundi 21 mars

20 li. 30, li.-WIO-PARIS RHital de piano par M. Gkscking Sonate en la majeur (Mozart) Sonatine ondint: {Ravel). 20 h. 30. LILLE/. T. T. Orchestre Xa- tional sons la direction de M. Manuel Roscnthal Concerto grosso Le. Printemps (Vivaldi) Concerto en la pour alto et archestre (Mozart), sol. Mme Merckel fltmgaria :(I-iszt) Sarabande Danse {Debussy, orch. Ravel) Symphonie (P. Paray), sons la direction de l'auteur. (Relais de Lille. P. T. T. pur Radio-Paris, à 21 30).

20 h. 45. l.VON P. -T. T. Concert d'abonnement de l'Association des Amis du Trigititiior, sons la direction de M. Bourmanck Festival Debussy Children's corner; Mélodies par Ninon Vallin Sarabande et danse, orch. Ravel Prélude à l'après-midi d'un faune. Syrinx Mélodies pur Ninon Vatlin La boite à joujoux.

21 h. 15, RADIO-CITE Concert par l'Orchestre philharmonique de. Paris, sous la direction de M. Didney Jîcrr.

Mardi 22 mars

20 h. 15. RADIO-PARIS Musique de chambre, avec le. concours du quatuor RadioParis, Mines Peignât, Descaves, Pièces pour piano X1I1" iq.azurka pour piano (Chopin), Tarentelle (Chopin) Mélodies Un soir (Coupcrin), La pluie (Georges), Si l'eau qui court (A. Georges) Cinq poimes, de Tonlct La moricaude, La grève, Le manège. Le jardin, La sagesse (Ferroud) Piano Nocturne cet forme de valse (Pierné) Etude, de concert (Pierné) Quatuor (Darius Milhaud)..

21 b., POSTE PARISIEN Vu grand procès en cour d'Assises (Diamant-Berger). 21 h. i5, LILLE P- 'P. T. Musique française et tchécoslovaque (Salle de l'Ecole Normale de. Musique) par le jeune compositeur tchèque PalcniccM et les frères Pournicr. Allocution d'A. Corlot, lue par M. Mant>cot. Trio peur piano, violon, violoncelle (Novak), Sonnle. pour violoncelle et piano (Debussy),' Sonate pour piano (Palenicck) nu piano l'auteur Duo pour violon et 'violoncelle (Martimi) Trio (Ravel).

2} h. 30. RADIO-PARIS Thèâtit

LES GOUHSES

A AUTEUIL

La belle victoire

de Fiérabras

dans le Prix Murât

Ce dimanche d'AtiteulI du 2U mars ressembla comme un frère à un dimanche de juin du Grand Steeple. C'est tout dire. du point de vue du succès et du soleil, et peut-être aussi du gagnant, carte vainqueur du l'rix Mural nous a 1out l'air d'clre devenu un Hieyul difficile à battre, même dans" la plus plus grandi; épreuve d'obstacles.

Nous l'avions indique réceinnienl ce Fiérabras, jadis trop lier, el qui ne conseillait plus à partir, est devenu, sous la haute- autorité do l'entraîneur Ginzbourg (lequel nlïirmc aussi bien sa maîtrise avec un représentant ,ïet»n Stern (lu'iivcc les fumeux champions Vell-I'icard), un sle.eple-chaser parfait, siuiteur exceptionnel, ayant su ajouter à su fougue naturelle le sérieux et la docilité nécessaires. La lâche était rude de rendre sept kilos à un adversaire tel que Le..Menhir, et ce fut merveille de voir avec quelle aisance Fiérabras en vint à bout. Le bond élastique qu'il fit nui rait ditch and fence révéla l'étendue de ses possibilités. Dès le dernier tournant, plus personne ne pouvait le battre, ni liao Daï, qui allait encore librement, mais tomba malheureusement à l'avant dernier obstacle, et qui n'aurait pas fini aussi fort que le gagnant, ni Le Menhir, maigre son courage, et moins encore le patriarche Menés H. Félicitons le propriétaire de Fiérabras d'avoir peutêtre en lui un nouveau Canard, dont son entraîneur et le fidèle Loclî savent faire un si bel usage.

Avec le Prix Juigné, le jour de gloire de Quick était arrivé. Des lors, la victoire du pensionnaire de W. Head n'avait plus rien à craindre des contingences et le virtuose Kalley pouvait se permettre toutes les fantaisies, jusqucs et y compris un rendement de distance au moment-du démarrage. En trois foulées, Quick, le refoulé de ces dernières semaines, était sur les infortunés qui cherchaient à se sauver, et il les laissait sur pince sur le plat. est agréable de posséder, un cheval comme Quick, .et, avec l'assen- timent de tous, de pouvoir en faire exactement ce que l'on veut. J. Trarieux.

MOTS CROISES

Numéro 15 2 9

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Horizontalement. 1. Autre nom ce Bouddha. II. Nom de trois monstres de la Fable Réunions de mois. III. Article arabe Initiales d'un romancier et auteur dramatique français (1848-1917) Annonce ce que l'on va dire. IV. Commande un jeu l doux Rivière torrentielle de la Haute-Snvoie. V. Observons secrète- ment Conduit. VI. Soleil d'Egypte; Deux lettres de <• Marseille » Démonstratif Article élidé. VU. Terre i argileuse dont on fait des couleurs Planches. VIII. Initiales d'un archipel de la Mélanésie Tous sans exception. IX. Qui appartient à la navigation Note. X. Toiture d'un cir̃ qllc. XI. Plantes officinales. Fêtes

HOCKEY Le Stade Français

gagne la Coupe de France Disputée, hier. sur le terrain de i l'U- S. Geo. à Ivry, la finale de la ̃ Coupe de France opposait l'équipe de l'A. S. Bourse à celle du Stade Français.

Dès le début de la partie, les avants du Stade accusèrent une assez nette supériorité, et, après un quart d'heure de jeu, Duqiii'siiov marqua le premier but.

.Malgré de nombreuses tentatives. les avants du Stade ne purent réussir à ̃ augmenter la marque. Dans la seconde mi-temps, les avants de l'A, S Bourse ̃ menèrent de très nombreuses tenta-/ ̃ tives mais la défeus,n\advcf!>e fuÇ ̃ très active et c'est, i'ina(|l»ent, par Jt' but à 0, que le Stade FrfiiçUis cnlet-ja la victoire. J

Mai 36 présente Monsieur le Trouhadec «rf.si par la (lé.b\uchc. comédie un cinq octet de i. Romains. Présentation de Louis Joli- vcl.' mise en ondes de Rulli nvec MU. Fabrc, Alliberl' Chama/nt. Nismr, Ferreol, Laviall,- Mines Albunr, Contint. Lam-

bcî l, Jlerubct.

ORCHESTRE

11 h. 5, ̃ TARIS» 1'. T. T. Musique*

'a (Varik Républicaine

16 h. RADIO-l'ARIS Cooaît ;,»r l'U- nion Intt-raliéc Œuvres de ̃Lii: Boulanger 5011s la direction de Nadia Boulanger. 17 h. 20, SUISSE ROMANDE Musique anglaise (Turmll, William Boyce).

18 h. 20, POSTE PARISIEN Symphonie écossaise .(Mendelssohn) (™r.).

18 li. 25. NATIONAL ANGLAIS Orchestre B. li. C. (Ilolst, Wolf, Hdnegger,

Fauré).

10 h. 10, BUDAPEST Concert sous la direction de M. Ansert, avec Bêla Bartok (Mozart, Bartok. Debussy. Strawinsky). 19 h. 30. BERLIN Orchestre (Ravel, Mjj. zart. Berlioz). » ij. 19 h. 45. MIDLAND REGIONAL Onchestre philharmonique de J.iverpool.

20 h.. VARSOVIE Concert symphoniqo* (Haendel, Mozart. Haydn). 20 h. lO,' LYON 1'. T. T. Concert (Franck, Dvorak. Blocli. Dumas, Ravcl).i~ 21 h.. BRUXELLES FLAMAND Œuvnw de Weber.. •• 22 h. 45, RADIO-CITE Concerto pour piano et orchestre en la majeur (Mozart) (enr.).. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLT" 1.1 h. 15. RADIO-PARIS Mélodies (DÎf parc, Fauré).

.14 h. 45. RADIO-PARIS Violon et mélodies.

17 h.. COLOGNE Musique de chambre (Telemann. Haendcl. Slamitz).

17 h., DEUTSCHLAND Récital de piano. 18 h. 50. PARIS P. T- T. Mélodies. 18 n. 35, RADIO-CITE Saùdades de Brazil"; Les amour» de Ronsard (D. Hilhaud) (enr.).,

20 h., TOUR EIFFEL Concert Chant et piano.

20 h. 15,-KŒNIGSBERG Musique de chambre (Bach, Haendel).,

21 h. 15, ROME Récital d'orgue (Fiescobaldi, Rcger. Franck).

23 h.. STUTTGART Musique de chambre (Bach. Schubert, Mozart. Beethoven). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 12 h. 20, RADIO-PARIS Musique v*.

riée.

17 h. 10, RADIO-PARIS Musique v*-

riéc:

20 h., BRUXELLES FRANÇAIS Soirée populaire.

20 h., RADIO-CITE Music-hall des icunes.

OPERA

10 h. 55. STRASBOURG Depuis l'QpcraComique Louise, de Charpentier.

20 h., MILAN Carmen, opéra de Bizef. THEATRE

H h: 30, PARIS P. T. T. (Station coloniale) Blanchetin, père et fils, saynète- en un acte de Courteline et Vebcr, extraits des n Tribunaux comiques », de J. Mojneaux. IS-li. 15. TOUR EIFFEL Peine de mort, un acte de C.-M.-E. Bernanosè..

22 5, RADIO-CITE Relais du Rideau de Paris: Capitaine Schmidt.

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(Haies. 50.000 francs, 3.700 m.). 1. Quick U8 (A. Kalley) G. 14 30 M. Desrez) P. 8 50 2. Le Florent. 02 (D. DuvciuOP. 11 50 Jumelé. 51 »

PRIX SPERANZA

(Steeple, hnnd. 15.000 fr., 3.500 ni.) 1. Myron 63 (D. Duveau) G. IH » (a M. Salnt-Gencz) P. 16 5(1 2. Outremer 68 (N. Pclutl .P..S.SO 3. Kéfalino II li) (H. liouncaiOP. 13 •»

î A SAINT-CLOUD Aujourd'hui, ait heures Courses à Saint-Cloud. Gagnants du Figaro i I Prix des Cyclamens. Enigme, L'a Désirée. ̃'•'•. Prix Loisir. Ibycus, Sabir. i Prix de Lomjpont. Altamor, Bigotrais.

L* Prix Mon Petiot. Lucques, Le Koh i 1 rior.

Prix de .Saint-P.air-du-Mont. Le Magnat. Languet.

Prix (le Lussii, Dentelle d'Or, Firnian. ̃

que l'on célébrait dans Pile d'Egal» en l'honneur d'un fils de Jupiter. Verticalement. 1. Accompagner tt surveiller une personne jeune. 2. Grand Turc partisan des réformes (1815-1S71). 3. Deux lettres de Khartoum *• Possède Pommade do blanc de plomb. 4. Inseectcs lépidoptères qui attaquent, les «arbres fruitiers, 5. Chérissons Il finit en Iriaagle, 6. Pronom Résine d'un rougfi brun. 7. Part Prénom romain d'uji héros d'Alphonse Daudet. 8. Ombrage les expectanls Fin de participe. 9. Ingénue Initiales d'un naréchal de France surnommé l'Enfant chéri de la Victoire; Moitié d'une coiffure militaire. 10. Brûler. 11. Note Possédasse.

Solution 4uN* 1 S 8 8

2 3 A. 5 6 7 8 9 10 H'

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ce particulière). Prix «PUBmine,

série, 32 tireurs 1. Docteur Chiappe (22 m.), Daina Cli m.l, YVarren (29 mj, marquis del Sera Kiasehi (21 m.) 12 sur 12 5. Gemet (22 rii.i 11 sur 12 S. Roux (22 m.),. G. Guidicini (26 m. 25) 10 sur 11.

Poules gagnées par Nesa, YVarren» marquis de Ville/rancue, Daina.

çVclo-crqss. Disputé, hier, en forêt (le Ffarmiiimlileati. li; Chiimpiônnav de. rrahee a clé- pi^né par Paul CijuefliK»", en i :i. l ni., (levant Cachmix, BjCijican. So;;pieu. Uebruyokèrc, Peux iïlat>/ Liibory, l'ujol. vaast. Lamant, Atc.

1 SKI. -î-L.i pn.'hiièi'e vprcim: l'Arl-;

berjï ̃( ••t0 gatruùc p<if l'Autrichien

Rud'l Matt, qui effectua le parcours da

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mand Rudi Crajiz.


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ce sot a

̃^ .1 nx Capucines, ù 21 heures, répôtiiitm ijt'nvrate de Les Deux Madame Cavull. i>iirt> en trois actes de Mrs MarffiwrHi' \V ci lier, adaptée pur Mme Mdj Villa rs ci M. j/«.r V i l e rh o •+- A l'Opéra, à ^O./i.. 30, .spectacle Camille Sttinf-Sacns\ ù l'occasion de l'inan'iiixition île son monument dans le foyer Un public ouverture de Les JBarbni'cs reprise de Sanison et Da]ila W, peint m itt les enlr'acle.s, auditions d' œuvres de Sninl-Saëny exêvit-* tées par la, musique de la Garde republicainct

̃' +

Mercredi soir, Mlle Solange Belmas chantera La Traîna ta a Sallç Favavt.. ~Deul~ s;ibcenlanl~~ dr

+• M. André Bru h1 s'jihscntant de Paris pendant une semaine. hi Troi- jf- sième Chambre ne sera pins ai'fiehée avant samedi prochain encourant, en soirée, à J'Odéon.

I DU GROUPEMENT DES mBH organisateurs de Concerts

19

Orch. Sir Philh»rm. Gaveau (Valmalcte)

Ce «nir Laskine, harpe

Cortct, flûte

P'r- SIONEY BEER

Ce soir S. Chopin, 21 h. Kiesg. Lundi Itécital de piano J | RAY LEV

L I Bach. Beethoven. ChoMars pin, Franck. Ravel. S. Chopin. 21 h. (Valm.) Demain Isabelle DURTAIN. Mardi chant

Heinz JOLLES. piano.

"7 35» Conc. PRINTEMPS Caveau (Valmalètc)

Demain Orch. Conc. Colonne Mardi Sol. Hoerncr. Jouatte, Hazart

Dir. M. PESRE/,

JeiMH ~S. Chopin, 21 lu 24 (Concerts Boquel)

24 N. DeStoecklin

Mars Henry Merckel

M j; Salle Gaveau

m Sté Philharro. de Paris

29 Alfred CORTOT Mars Maggie TEYTE Mercredi Tsaïïc Chopin, 21 h. mercredi (Kiesgen)

2A Récital de chant

Niaa AUREUNA Vendredi Salle Erard.^ M heures

( Lyon).

1 er Récital de piano

,A%m LAZARE-LEVV_ Vendredi Salle «•«£,» heures

(Kie8g n)

1er LES CHANTEURS

1 DE LYON

Avril Direction E. Bourmauck TTZTjÎ S. Pleyel, 21 h; Kiesg. Samedi LES CHANTEURS

7 LIMOUSINS

̃ Chœur», Danses et InsAvril truments anc. (50 eitéc.) Lundi Salle de l'Ec. Normale, Lundi 21 h (Kics?en)

A Hécital de violon

Avril Léon ALCÂLAY_ Jeudi 8aïU~Gaveau, 21 h. Jcut" (Kicagen)

7 Le merveilleux cuitariste Avril Francisco Aifonso

I Location ouverte pour t»us l*s con- t certs ci-dessus aux saJIes respectives t Chez Durand et chez l'organisateur

1fM SE Ï SSE~

LES OATE© ]RJETENTOE@ Mercredi 23

OPERA-COMIQUE. Kn matinée rfoétttlon générale de Une éducation manquée et du Le Médecin matgré lui, ̃Jeudi 24

ATHENEE. Eu soirée répétition générale de Le Corsaire. Vendredi 25

DEUX MASQUES. Un soirée: répétition générale de

L'énsavelie.

PORTE-iiÙNTMWARTIN. En soirée: premier* représentation eu théâtre) (le. En bordée.

Samedi 26

̃THEATRE CHARLES-OE-ROCHEFO«T. Eu matinée Trentième gala de la l'IOcu en un acte.

CET APRES-MIN

Même s|iecliir.fe. qu'en soirée

Châtelet, li 11. UU; Variétés, 15 11.

CE SOIR

OOPERA (Opéra 09-5»), à 20 b. 30: Les Barbares (ouverHirc). Samson et DaWa (Mme K. Amlurïiïi; MM. J..Luccioni Martial Singlier, Bernascoiii, I'rounienty. Koré, Bussonnet. Ciiiulwn. Danse 'Mlle Solange. Scliwnrz. M. Duprez; Mtles B.inois et Lascar). Oreli. M. !>, eauuert. COWMEDIE-FRANÇAISE (Kick 25-70), à 21 h. Beux Proverbes de earmonteJie Le Seiafleue auteu»" (MM. CteiioIjvcuil, l>orival, Le GoiT, Bonifas) te Veuf (MM. Jean MiirtiueUl. Dcblicourt, Bei'theau). Wn Chapeau de paUte d'Italie (MM. André Brunot, Pierre Berttn, André Bac(|tié. CHamtireml, Martinetli, Debueourt, Le Marchand Mmes Béatrice Bretty, Irène Brillant, Delouaare, Casadesus). Déniai» Deux proverbes da Carmonmia» Le Chapeau de paille d'Italie.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relaclie. D«nja.in Louise. OOEON (Bant. 58-13). à- 20 h. 45: Les Femmes savantes (MM Raymona-Girard, Ctwmarat, Gcorgrcs' Custn. Paul Aniiot, Baconnet, J-ean Schneider; Mines Siuaiaie Courtal,, Eva Ueynal, Renée Simouot. Suzanne Dcjuur, Llly Mounet).

En notre vieux Paris (MM. Guy Par-zy. Robert Murzeaji..

Harry-James, Jean Schneider, Louis Eyinoud; Mmes Reaée Slmonot, Michèle Michel, Madeleine. JiOMlflnl).

Demain La Cagnotte.

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Concerts et jpécitels

La mélodie italienne contemporaine. Les Petits Chanteurs de Vienne. Saltarelles et Boléros

De longue date, au « mardis » de la Revue Musicale, l'axe sonore, comme les rayons d'un. phare puissant, fouille et éclaire successivej ment les musiques de toutes les époques et de tous les pays. Depuis Les Sept Péchés capitaux, passaut par les Histoires naturelles. les balbutiements du moyen âge, jusqu'aux hommages du jour offerts à la mémoire des maîtres disparus, les programmes des « mardis musicaux î ont déroulé sans trêve et avec un parfait désintéressement l'expression de la création humaine.

Arrêtons-nous quelques instants à cette séance où la mélodie italienne, interprétée par Mlle Margberila Bcrgamali avec une intense musicalité, a dégagé ses parfums caractéristiques comme la Oeur empourprée de terroir.

II y avait des chants d'amour, des Canti dell Isola, des chants du rossignol il y avait la Lavandaria de S. Giovanni, le Chiome (Vargento, puis Corne un cipresso notturno dont les auteurs tous vivants Pizzetti, Lualdi, Tommasini, Maliepero, V. Davico, forment le cénacle de la grande inspiration traditionnelle de l'Italie. Pensezvous que des Biens immeubles étaient de nature à inspirer une Bullade à un musicien tel que M. Cnstclnuovo-Tedesco ? A quand la cantate » du Bouillon Duval, avec accompagnement de chœurs, célébrant le. pot-au-feu?. Précédemment, dans une de ces séances uniquement italiennes où les maîtres classiques Vivaldi, Scarlatti, partageaient au programme leur part avec des maires contemporains comme Virgilio Mortari, Cassela, Alfano, Vicenzo, Davico dont les Variations carnavalesques et son Trio (en fa mineur) pour cordes et piano, sont chaudement appréciés ici, nous avons pu démêler les traits les plus sensibles du visage musical de la péuinsule.

Comment prononcer ces mots sans angoisse Les Petits Chanteurs de Vienne Alors que l'adolescence artiste et joyeuse, tant aimée dans nos murs, entamait avec sa ferveur habituelle des hymnes, des psaumes, des volkslied et ces valses nonchalantes d'une capitale tout imprégnée de grâce et d'élégance aristocratique, à ce moment même se jouait au loin la tragédie du destin d'un peuple

Reverrons-nous sur nos scènes, dans l'avenir, la même sérénité sur les visages enfantins. des « sauigerknaben » 1

Le clavier ne connaît guère de cluimage cette semaine. Le très populaire virtuose Jean Doyen poursuit à grands pas la route devant le ment'r la même ascension qu'un Pugno, qu'un Ilisler ou un Cortot. La musique de Kauré, Ravel et Debussy gardé sous ses doigts ravissants et prestigieux ses enchantements de magicien et de poète. Mme Valérie Hamiltou s'est montrée sous son jour de grande musicienne et de pianiste d'envergure. On n'aborde pas aisément une œuvre comme la Sonate

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(op. 111) de Beethoven sans y apporter un poignet d'acier, une pensce profonde et une itechnique vic- torieuse. Le grand pianiste anglais Edwia Fischer vient de triompher à nouveau à la Société Philharmonique, avec Bach, Beethoven, Schubert et Chopin. J'ai déjà signalé bien des fois la puissance qui le caractérise.

Un jeune disciple du vieux maitre Hubay, le violoniste Ernest Eniti, qui se présente avec une figure méditative de Transylvain, quelque chose d'enfantin et d'attirant, possède la plus grande dextérité, un « staccato » personnel et éblouissant. Sa musicalité reste toujours sur des plans élevés et se traduit en finesse.

Au milieu des feux et tonnerres de l"ibérie, l'Espagne danse à Paris. Une gitane authentique, dit-on, Carmen Salazar, qui, à quatorze ans, était déjà une étoile du Lycco de Barcelone, mène les crépitements du talon et les roulements de castagnettes avec la frénésie du démon et l'envoûtement de l'incantation. Mine Manuela Del Rio, belle, élancée, dégage ce charme fier et ce déhanchement' sauvage qui, au son de la guitare grinçante de Joaquin lioca, évoque tour à tour la chaude Andalousie, la 'noble Castille, les Furrucas et les Jotas populaires sentant les ruelles étroites, caillouteuses, où rôde la sensualité.

Une soirée de contraste chorégraphique, les « ombres de Ione et Brieux ondulent avec leur corps dans des rythmes sentimentaux et lents, et dans toute cette gamme des danses classiques où les harmonies de Schumann, Chopin, Debussy et Strauss ont bien été pour quelque chose dans les attitudes d'une plasticité agréable à regarder.

Stan Golestan.

CONFERENCES

CET APRES-MIDI

+ la Salle Albcrt-le-Grand, 228,

/'a<f~u')')n~)<7o<torf', <)]7/).3t).'

faubaurg de Bour);ct et de Proust au

Du Paris de Bourgct et de Proust au

Paris d'aujourd'hui, causerie par M. Gérard Baucr. (Tous les artistes y sont cordialement invités.)

A l'Institut des Eludes Américaines (9, avenue Victor-Emmanuel), à 18 heures. réunion présidée par le maréchal Fraiichel d'Esperey La politique étrangère de l'AIJcmaguc, conférence par M. Albert Rivaud. CONFERENCIA, Salle Gsveau, 45 rue La Boétie

Aujourd'hui lundi PAS DE CONFERENCE. La dernière conf. Histoire Lulii, par M. EEYNALDO HAHN. est repartie au lundi 28 mars. a heures. Demain mardi-3 S h.: Voyage du Hêve et de la Musique, par M. JEAN BERARD, avec Fanita Luea. joueur de flûte de Pan, et son orch. Le duo espagnol Alina de Silva Raphaël Mtdina et le feu chantant Charles Trenet.

Mercredi 23 mars. 3 h. Salle Gaveau « Le Monde en Marche: Où en sommei-nous ?: «

par M. PAUL REYNAUD Abonnements et location 2 rue de Penthièvre. Anjou 13-35 CONFE- RENCIA publie tente» les conférences.

&BS_ ?~M~B%Më~

ARTS (\vag. 80-03), à 50 h. <!5 Sixième értfle (Mmes' Andrée ServilaiiKf- Lauro Diana, Oiairc Gérard, Claude Aiinj MM. lienri oulsol. Maurice Oorléac. Arthur oevere. Andro-

Stureau).

ATHEWEE,1 rolâclie pour les dernières répétitions de Le Corsaire, Uc M. Marcel Acliard.

GYMNASE (l'i-o 16-10). à 21 h. 15 Cavalier seul, de MM. J !\5ki1ii et D'huaant-Berer. (Mlle Arlçtty. MM Paul Bernard, Jean Wall, Carette et Mme Blanche Montel). -Mal. dimanche et jeudi, à li S. 45.

MADELEINE (An!. 07-00). il iil U. 15: Le Comédien, de M. Sacha Guitry. (MM Sacha Guitry, raucbois. R. Seller, Drain Mlles Jacqueline Delubac, Jeanne Boitel. Gael, Pauliiie Carton).

MICHEL (Anj. 35-OS), à 21 h. 15 L'Enfant d« Mary (MM. André Lugut>i. Mlle Meg Lenjounier MM. Jean lissier, Paleuc et Mlle Elisabeth Nlzau).

MtCHOOtERE (HicU. •05-23), a 20 h. 50: Le Valet maître (MM Victor Bouclier. Traitiel, Gallfit. Jean Da. H. Bonvalet, L. Tune. L. Signoret Mines Marguerite Deval. Denise Grety. S. Henry).

MONTPARNASSE (Gaston Baty), (Daut. Sfl-90), ij 21 heures Madame Capet (Mme Marguerite Jamois MM. Georges Vitniy, Lucien Nat, Henri Beautieu, RoUa Korman Mlles Suzanne Demars. Jeanne Pfcrëz, Yonntc Duûois}.

AMaa$SADEURS (Anj 97-00), 211). 15: Pacifique (AJ. Cocéa). ANTOINE, 21 h. Mon cœur hésite.

ATELIER, i»t Plutus.

BOUF.-PARIStEPiS, ?l> h. J5 tes Petite» Car4>ml. CAPUCINES, 21 h., rép. gcn. Les Deux Madame Caroll. CHABLES-DE-ROCHEFORT, 21 h.: Frénésie.

CtMT&LET, 20 li. 30 Le ChMvt du Tzigane.

DAUNOU (7, rue Daunou), 2t h. La Chaleur du Sein- DEJAZET, 20 h. 45: Jules, oouehe-toi 1

DEUX-MASQUES, relâche.

EMPIRE, 21 h.: Edition spéciale.

ETOILE, 21 h.: Le M«fld« l'envers.

&AtTE-LVRtQ.UE, 20 h. 40 tas Jolie* Viennoises.

GR.-GUIQNOL, 21 h.: La Tour d*Amouiy Fauteuil Veritas.

MIHMOtm, 21 h. ftuy Blas 3S.

MATHURIrlS-PITOEFF, 21 h. La Sauvage,

NOUVEAUTES, 2U h. 45 Le Bois de Boulegne.

CEUURE, 20 h. 45 te* Indifférents.

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91 pWictii qiw.

« Dormez-vous »

à la Renaissance.

Dormez-vous, la pièce de Pierre Seize, qui a été créée à .Vice, va être jouée à Paris, « la Renaissance, avec la même distribution et dans les mêmes décors. Ces représentations commenceront dans les premiers jours d'avril.

€j^. SOIREES. Ce soir' =«\ liiinli 21, mardi 22,

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FOLIES-BERGERE (Prov. »»-)), 20 il. 45 Folie en Fleurs revue à grand spectacle, en ucte? et 50 tableaux, de M. Maurice Iliirmitc, production Paul Dcrval. (Flita Oeors et Dami;i).

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Création à l'Opéra-Comique L'Opéra-Comique donnera la répétition générale de son nouveau spectacle, le 23 courant, à 14 heures. Ce spectacle comprendra la création de Une Education manquée, d'Emmanuel Chabrier, et la reprise du Médecin malgré lui, de Charles Gounod.

Et revoir les nains

Nous allons revoir le village lilliputien, qui était une des attractions de J'Exposilion 1SKS7. Les nains s'installent à la porte d'Italie et ils attendent les visiteurs. M. Fayet

à la Porte-Saint-Martin M. Fayet, qui dirigeait déjà la Renaissance, devient directeur de la Porle-Sainf-Martin. Il inaugurera sa direction avec une reprise de En Bordée. Au cours d'un des tableaux, on entendra Germaine Lit duns son nouveau tour de chant. CABARETS^

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LES FILMS NOUVEAUX 7 I A L'OLYMPIA « HURRICÂNE »

Les gens des îles ont beau 'danser; cliantcr, se couronner de fleurs et mellro les dieux de leur côté, ils subissent, dès qu'ils s'avisent d'aimer, des deslins contraires. Combien avons-nous vus, déjà, de ces couples bronzés et parfaits séparés par la civilisation et les éléments et fuyant, iaii beau soir, l'une et les autres, à bord d'une pirogue fragile ?]«i se perd dans les rayons du soleil couchant.

Hurricane déploie imê mise en scène à grand spectacle autour d'un mince roman. Cet indigène, jeune mari de la plus bcl'e fiîlc de son ile, est matelot à bord d'un vacht. Pour avoir frappé un blanc, il gagne six mois de prison qui s'étirent un années parce qu'il tenta de s'enfuir. Et le jour 'où il regagne sa palmeraie, mie tornade s'abat sur elle, qui détruit tout, excepté les époux fidèles il leur Teste a cingler, dès les veuls apaisés, vers des rivages meilleurs. Ce film, par son doublage, perd

En Allemagne, Nuits de feu devient J'accuse

Le film de Marcel L'Herbier, Suits de feu, acquis par un distributeur allemand, devait s'intituler Oer Staatsanwall Ixat dus Worl. Mais pour des raisons qu'il serait trop facile d'expliquer, cette dénomination a été abandonnée pour celle de Ich Klage an, ce qui signifie, en bon allemand, J'accuse. Or, le film d'Abel Gance, le seul ayant droit à ce titre, va, lui aussi, si ce n'est encore fait traverser le Rhin, avec l'espoir d'obtenir le visa de la censure du Troisième Reicb.

Il est superflu d'ajouter que la firme française ayant produit Nuits de feu n'a aucune part de responsabilité dans cette substitution d'identité. Mais comment qualifier la désinvolture du distributeur d'outreUhin ? J. L.

« Bidon 5 » a disparu On sait que Jacques de Baroneelli tourne S. O. S. Sahara dans le désert. Or, dernièrement, après une effroyable tempête de sable qui dura' trois jours, la troupe se rendit à « Bidon 5 », cabane de bois construite en plein désert et qui sert de décor à de nombreuses scènes du film. Au grand effarement des guides indigènes, « Bidon 5 s> avait disparu.Et c'est seulement après de longues recherches qu'on aperçut, émergeant d'une dune, l'antenne de T. S. F. du poste enscyeli sous un monceau de sable, déplacé parla tornade.

Le « décor » fut dégagé et amarré de façon qu'il puisse, affronter avec moins de dégâts le prochain simoun.

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GAUMONT 15 11. » 1 11. (lu mutin Quadrille. IMPERIAL + de 10 à 1 h. du m. Orage. ·

LUTETW 14- 11» h. S., 20 h. 30 Mollenard.

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4

de son intérêt, mais les -iniagHs_sont parfaites un procédé tlusnique, dont nous ne: sommes pas encore las, fait se délacber des corps splondidcs sur un fond de décor l' enchanteur. La mer ourle» calme- ment des grèves le galant gnfîne sa belle à la course. Et 'les eaux claires, permettent de suivre les évolutions adroites des nageurs qui traquent le poisson jusque daijs les bas-fonds.

Mais le « clou » ̃d':Hurricane nmis ne le devons pas au beau temps, mais à la tempête une tempête qui fait s'écrouler les huttes, les villas, les édifices, qui déracine les arbres géants et laisse derrière elle un so! nu <H désolé. Et l'on ne peut s'empêcher de penser que ce séisme fabrkjué fut la répétition générale de celui fjui vient d'emporter, comme brins de pailîe, les Hautes demeures des « stars » californiennes, logées. à la belle étoile par la faute des dieux du vent qui se sont vengés pour cause de contrefaçon Jean Laury.

A COUCHE AU POSTE Après une joyeuse réunion de jeunes Sens, Hobert Lynen rentrait chez lui très tard, l'autre soir, tout en déclamant, h l'intention de ses compagnons, les longues tirades de son rôle du Petit Chose.

L'heure était avancée et un agent le lui fit remarquer, assez vertement d'ailleurs.

Robert Lynen répliqua qu'il récitait son rôle, mais le représentant de la force publiquo .croyant avoir à taire à un « loustic » lui donna l'ordre de circuler.

Le jeune acteur insista, s'échauffa. ci fut emmené au poste de policc voisin ait il passa la nuit. Et c'est Maurice Cloche qui, ayant besoin de son interprète pour tourner, dut faire le lendemain matin les démarches nécessaires pour son « élargissement ».

va accompagner à Londres les cendres de lord et lady Plunket

Douglas Fairbanks a quitté Hollywood pour se rendre a New- York d'où Ji s'embarquera pour l'Angleterre mercredi prochain bord du Queen-Maru.

Le célèbre acteur va. en effet, accompagner à Londres les cendres de ses amis lord et lady Plunket qui ont péri dans un accident d'aviation survenu le février dernier à San Liuis Obispo, eu Californie.

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LE PETIT CHOSE

Douglas Fairbanks

PARIS ♦ 1 1 h. 30 à 1 h. du m. Marie Walewska. SAINT-DIDIER: 4 H a 21 11. Laurel-Hardy au Far-West. SCALA 12 h.-2 h. m.: Voilier maudit, Voix qui accuse. STUDIO-28: 15 ï., 17 ï., 21 11.: Trompette-Blues. Film parlant allemand.

ST.-ETOILE 14 30-24 h. On a arrêté Sherlock Holmes. Film parlant russe.

PIGALLE 11 h. 45, 20 h. 45 Les Sept Braves. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR (Ch.-Eiysées) 10 h.-l h. du m. Fossettes. Le signe aiguille permanent.

rHElMË OU GKAMI) i II M

Affaire Lafarge 12 27, li 47, 17 17,19 37, 22 7. Aubert-P. Amour d'Espionne: 1-i 45, 17, 19 3, 21 20, 2a 15. Balzac. Charivaris: 11 n. 30, 10 h., 2 1 h. Broadway. Cliéri-Bibi 1 i il. 40, 17 li. to, 22 h. 5. Marigny. Déjeuner pour deux 14, 1b 35, 1'.), 21 25, 23 35. Avenue. Espionne de Castille 15 25, IS 40, -Ji 5. Saint-Didier. Flibustiers 9 h. 30, 11 h. 06, 14 h. ai, 16 h. 08, 19 h. :H, 1, 22 li. lu, 0 h. 21. Paramount. Hercule: 10 11. 15, 12 h. 25, 14 h. 40, 16 h. 55, I!) 11. 15, ïii li, 25, 23 h. 5U. Marivaux. Hollywood Hôtel 14 50. 17 5, 19 25, 21 40, 2i h. Apollo. Hurricane: 10 h. 30. 12 h. 30, 14 h. 30, 10 h. 30, 19 11., 2 Il. 20, 2 S 11. 50. Olympia. Gens du voyage: 14 h. 15. 1G h. 35, IS h. 55, 21 11. 13, 2 .'i U. 35 Marignan. Imp. M. Bébé: 14 40, 17, 19 5, 21 30, 23 15. Mir.-Ld-Byron. Joyeuse suicidée: li h. 25, 10 h. 10, 17 h. 50, 19 11. tit), SI H. 10, 22 11. 55. Biarritz. Légions d'hon.: 14 38, 17 h., 19 12, 21 37, 23 45. Cotisée. Marie Waiewska 14 15, 17 h., 19 5, 21 35, 23 30. Le Paris. Mod oncle gangster: 15 D. 15, 1,7 lx. 20, 22 h. 35. Avenue. Monsieur de 6 heures: 14 30, 17 45, 21 h. Moulin-Rouge. M. Dodd part p' Hollywood 12 20, 14 15, 16 10, 18 5, 20 11., 22 h.. ?3 li 55. Helder. Nuits bl. Saint-Péterebôurg 12 h. 50, 15 IL 4, 17 h. 21, l, 19 Ji. 35. 21 li; 52. 0 h. 6.. Madeleine. Night Club Scandai 15 h 30, 17 li. 45, 22 h. 30. Marbeuf. On a arrêté Sherlock Holmes 15, 17, 1», 51. 23 h. St. Etoile. Prison sans barreaux 10 h., 12 h., 14 h., 16 h., 18 h., 20 li., 21 li. 55, 24 h. Max-Linder. Ramuntcho: 1i 45, 17 30, 21 45, 0 h. 46. Normandie. Sept Braves: 14 h. 35, 16 h. 35, 20 H. 45. Th. Pigalle. Sophie Lang s'évade: U h. 30, 17 h., 21 h. 30. Marbeuf. Tigre du Bengale: 14 30, Ifi 30, 18 45, 21 30. Le César, Trois Gangsters au village: 15 30, 17 30, 23 h. Broadway. Trompette-Blues: 15 h., 17 h., 22 h. Studio 28. Vie; l'Art et l'Amour 15 h. 5, 17 h. 30, 22 h. Ch.-Elysées.

27, Bd Italiens.

GARDES DE PROPRIETES

MAITRES JJ'HOTËT

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•^ Do'pujs i|noï(mes jours, on peut entendra J'iliustrc viofonistr -laequea Thiliaiid inli-rpri'-lcr I.ti 'Mitltiijiiena,' <i"A!beniz, d:t»is un l'iim ihhmcIi!. au SI tl(li<> (le l'iïloilc. Celle liamle appartient à la înèn.'e série que Le jUiiii des' lin'ffintx, (le J)l'J)Uss}-, avec Cortot /.a Valse brillante, de Chopin, avec Braïluwski, etc.

'♦ Maurice (le Opyonge, après avoir tourné des extérieurs ;i l,a Yaremie et sur le champ (le roNrses d'Aiitcuil, vienl de s'installer dans' une usine do li! banlieue seront HlMées d'adirés scènes importantes de (ïossç tle. llie.hc. C'est mardi !i2 mars, à iil heures, au .Nouvel-Olympia, qu'ujiru lieu In .-pri'Hiicrq de gâta du Turukunova, film ilu Fedot Ozep.

Dur ilu Sud pussent mercredi prochain an Normandie. Rappelons que "la distribution de ce l'Uni réunit Tu'nla Ferior, (.'Imites Vaïiel, Ijicas('̃ridoux, iNanc Fennon, Dolly Davis, ijenii Gajlana, Lucien Galas et Ernest. l-Vrny.

Les Compagnons de ht Gloire, film dont Steve Passeur a écrit le scénario, sera iv'-atisé avec ie concours de l'armée, de l'itviatlon et de la .miirine. ̃^ Selilosherg dirigera la prochaine ]̃(' isatiou dfi iihn 1a1 Irain part à ̃i lu'Hrcs, dont Alichet Jleliiine vient d'écrire le scéiiariu et AJarccl Acliard les dialogues.

<<~ II est question de réaliser une vie romancée tin général Gallioyii.

LA SEMAINE

CINEMATOGRAPHIQUE Mardi

Au Paris, à 10 heures, présentation corporative de L'Enfant da troupe (Ceux de demain)^ film d'Àd cl qui Millar et Georges Pallu. /♦ An Normandie, à 14 beures, première représentation publique de Bar du Sud, film de Henri Fcs. court.

A l'Apollo, à 14 heures, pre-' mière représentation publique de Un meurtre, sans importance. Au, Nouvel Olympia, à 21 heures, première représentation de gala, sur invitation, de Tarukonova, film d\: Fedor Ozep.

Mercredi

Au Nouvel Olympia, à midi, première représentation publique de Tarukonova.

Jeudi

A la FoxEuropa (salle privée), à 21 h. 30, présentation à la presse de L'Incendie de Chicago, filin de Henry King.

Vendredi

A l'Avenue, à 14 heures, première représentation publique de Délicieuse.

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