Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 10 sur 10

Nombre de pages: 10

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-12-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 décembre 1937

Description : 1937/12/18 (Numéro 352).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4097073

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 75%.


FASCISME INDUSTRIEL

Le Figaro a publié hier la liste des établissements industriels actuellement « occupés ».

Certes, il ne faut rien exagérer. Ces « occupations » ne mettent en cause qu'une quinzaine d'usines et quelques milliers d'ouvriers. Dans l'ensemble cela ne représente qu'une goutte d'eau. Pourtant, cette goutte d'eau est encore de trop. Il est inadmissible, en effet, qu'on laisse se perpétuer de telles pratiques. La France est le seul pays 'd'Europe qui les tolère. Les démocraties les plus « avancées », comme par exemple la démocratie tchécoslovaque, les ont brisées dans l'œuf. Sur le plan international, le mal que ces occupations ont fait à la France est incalculable. Les « meneurs » qui les ont déclenchées se sont conduits là en agents intraitables de la pire propagande antifrançaise. Et l'attitude des autorités, passant leur temps à condamner ces occupations et à les supporter, nous a fait peut-être plus de mal encore. Elle a donné la triste mesure de l'aboulie du gouvernement et de son incapacité de faire observer ses propres décisions.

Au surplus, cenianque d'énergie et de logique est d'autant plus inexcusable que, dans son immense majorité, la classe ouvrière se rend mieux compte maintenant que les méthodes d'intimidation et de désordre que certains de ses meneurs cherchent à lui imposer ne répondent pas à ses intérêts. Tous ceux qui observent de près les milieux industriels s'accordent à dire qu'un changement s'est opéré à cet égard. Les ouvriers sont las d'excitations. C'est bien, d'ailleurs, parce qu'ils sentent leur puissance d attraction faiblir et leurs boniments s'user que les éléments avancés des syndicats et de la C. G. T. essayent actuellement, et par tous les moyens, de susciter de nouveaux motifs de division et d'agitation. VJpjtt ainsi tout l'annonce

.Sju'une nouvelle poussée démago-

gique risque de se produire, à bref délai, à propos de la question de l'embauchage et du débauchage. La C. G. T. a beau se défendre de vouloir exercer un monopole de fait sur le recrutement des ouvriers, tels de ses dirigeants n'ont pas abandonné ce dessein. On prête alors au gouvernement tout en « reconduisant » les conventions collectives du travail–l'intention de soumettre au Parlement une loi sur l'embauchage et le débauchage qui, sinon dans la forme du moins dans le fond, faciliterait l'exécution du plan extrémiste.

Nous avons déjà eu l'occasion de le dire, et nous le répétons loin de combattre la mise au point, aussi large que possible, d'un statut du travail fixant et garantissent les droits de chacun, nous considérons ce statut comme indispensable dans une société organisée. Aussi reconnaissons-nous que certaines des réformes accomplies étaient justes et nécessaires. Mais nous n'admettons pas que, sous prétexte de justice sociale, l'on crée l'arbitraire et que, sous prétexte de limiter les abus possibles du patronat, l'on décapite ce patronat. Or, la réglementation par l'Etat ou par des commissions interposées de l'embauchage et du débauchage des ouvriers pose non seulement la question même de l'autorité des chefs d'industrie dans ce qu'elle a de plus naturel, mais celle de leur responsabilité matérielle et morale. Une nuance semble d'ailleurs à considérer entre l'embauchage et le débauchage. Que le licenciement, quand il s'agit notamment d'ouvriers ayant passé un certain temps dans une usine, soit entouré de toutes les garanties possibles d'humanité pour les délais et de justice pour les motifs, voilà qui est désirable. Peut-être y a-t-il encore des progrès à réaliser sur ce point ? Mais pour l'embauchage aucune discussion n'est possible. Pressé par la C. G. T., le gouvernement voudrait sans doute que les chefs d'industrie puisassent dorénavant leur personnel dans des centres recruteurs qui seraient seuls pourvoyeurs de la maind'œuvre. Ainsi un patron n'engagerait plus un « individu ». mais un « numéro ». Ce serait le règne de 1' « ouvrier inconnu ». Il faut dire alors sans réserve et sans ambages qu'une telle révolution est impossible, qu'elle ne doit et ne peut pas se faire et qu'elle ne se fera pas.

Techniquement, elle conduirait aux conséquences les plus folles. Moralement, elle supprimerait l'une des attributions essentielles de ceux qui portent la responsabilité de la vie économique du pays. Il ne s'agit d'ailleurs pas là d'une question intéressant seulement l'industrie. Il s'agit d'une question d'ordre général qui engage le principe même de la liberté individuelle..La France n'est pas fasciste. Elle ne commencera pas par le fascisme industriel.

Wladimir d'Ormesson.

UN CARGO FRANCAIS

arraisonné dans le Détroit de Gibraltar L'incident se serait produit dans les eaux

territoriales anglaises

Le « Sydney » aurait pu, toutefois, poursuivre

sa routé

GIBRALTAR. 17 DECEMBRE.D'après les renseignements parvenus dans les milieux navals autorisés de Gibraltar, le cargo français «r Sydney » n'aurait pas. contrairement aux bruits qui auralrnt,.j:ouru dans la journée, été attaqué dans le détroit de Gibraltar par des remorqueurs nationalistes.

Ceux-ci lui auraient uniquement intimé l'ordre de stopper, vers deux heures du matin, et se seraient bornés à l'interroger.

Le « Sydney » continuerait son voyage.

«»

Le nouveau Conseil suprême de l'armée britannique

est constitué >.

Londres. 17 décembre. On annonce ce soir la constitution du nouveau Conseil suprême de l'armée. M. HoreBelisha, ministre de la guerre, en est le président et le capitaine Donald Sterling Palmer, baron Strathcona and Mount-Ro.val. vice-président.

II comprend en outre :-le major général John Staiidisb Surtees Prcmlergast, vicomte Gort. le général sir Harry Hugli Sidney Knox, le lieutenant général sir Reginald Scaburne May. le lieutenant général sir Hugh Jameson Elles. sir Victor Alexander George Anthony VVarrcnder, le vice-amiral sir Harold Arthur BrowTV ie général sir Walter Mervyn 8ti George Kirkcï «icU> de uamo je Sa Sa Majesté, et sir Herbert James Creedy.

LES JOURS SE SUIVENT

EST-CE UNE FAUSSE MORTE »? .1

Est-ce une fausse morte ? Les premiers soleils du printemps la désengourdiront-ils, réchaut feront-ils ce grand corps sans âme ? Elle est, à présent, comme une condamnée qui attend sa grâce, ou son exécution, silencieuse, taciturne, sans lien avec la vie. Presque oubliée déju. Quand nous passons devant ces entrées qui nous furent familières, nous n'évoquons pas les divertissements et les rendez-vous où elles nous conduisirent. Nos démarches et nos hâles f ont que nous n'avons même point pour elle un détour de tête ou ce signe de reconnaissance qu'on accorde à la liaison d'un été, lorsque l'hiver est venu. Une vie mystérieuse s'accomplit encore autour d'elle ce qui ne certifie pas qu'elle soit vivante, mais qu'on achève sa dernière toilette. L'autre matin, passant le long du parc où les bras de fer des attractions ressemblent maintenant à des potences, j'ai entendu un lion hurler dans une ménagerie. Il était le dernier appel de vie dans ce désert. Je me suis demandé s'il avait été oublié là, par un dompteur négligent ou s'il attendait patiemment (?) la « reconduction ». Dernier écho de la foire. Les « colonies sont plus pitoyables car elles n'ont de raison d'être que dans le soleil. Le carton efia fausse argile de leurs bastions grelottent au-dessus de la Seine, sur un horizon d'une mélancolie presque traditionnelle, avec un ciel bas à la Raffaelli et des lignes hivernales, brumeuses et glacées, telles que les dessinaient Heidbrinck à la fin de l'autre siècle. Maintenant que la fête est achevée, on souhaiterait que Paris reprit bientôt son visage intact. Ingratitude ? Il parait qu'elle nous a coûté cher ce qui sauve parfois certaines liaisons de l'oubli. Mais vraiment, aujourd'hui où va peutêtre enfin se régler son sort, nous ne saurions pas dire si cela nous agréerait que l'aventure recommençai le printemps prochain ou qu'on la réduisit définitivement à la valeur d'un souvenir. Faudrait-il recommencer les mêmes luttes pour la voir prête à l'heure ? Et redire les mêmes choses si banales qu'on voudrait s'épargner de les écrire. D'ailleurs, est-on forcé de lui dire tout à fait adieu et ne pourrait-on conserver, quelle que soit la décision de nos maîtres, ne pourrait-on conserver d'elle ce qui fut sa vraie séduction ? La coquetterie de ses nuits, ses parades au bord de l'eau, l'illumination d'émeraude de sa vieille complice la Tour?. La Seine est toujours là? Faut-il donc des pavillons et des restaurants étrangers pour nous faire découvrir ses charmes ? Et une Exposition internationale, pour y installer des divertissenients, des promenades en vedettes, des jeux d'eaux et de lumière ? Et une réunion choisie de tableaux ou de sculptures ne peutelle se faire qu'une fois? Il me semble que cette condamnée, si elle doit l'être, pourrait survivre dans ce qu'elle eut de plus séduisant. Guermantes.

K DELBOS EST ALLÉ A LÂNY S'INCLINER DEVANT LA TOMBE DU PRÉSIDENT MASARY1C Le ministre des Affaires étrangères a eu ensuite avec M. Benès

un très important entretien

"l'amitié pour la France, a déclaré Llrofta, reste la base de la politique de la Petite-Entente

Au cours d'une réception offerte en son honneur, a Prague. M. Yvon Delbos s'entretient avec M. Hodza, président du Conseil de Tchécoslovaquie. ( Belinogramme Prague- Paris.)

(Lire nos informations en troisième page)

L'ENQUETE SUR LE C. S, A. R.

Un commissionnaire en grains est arrêté

ainsi que l'ancien secrétaire

d'un conseiller municipal

Deux nouvelles et importantes arrestations ont marqué hier le <ipveïpppenient de ̃ rsnquëte menée par la Sûreté nationale sur le Comité; secret- d'action révolutionnaire.

L'ESL^CE PLUS CHERE ? Il se confirme que l'Etat serait décidé à augmenter les taxes, déjà si lourdes qui frappent le carburant Un meeting de protestation à la salle Wagram, fait prévoi»- d'énergiques réactions des milieux de l'automobile La nouvelle se précise. Malgré l'opposition des milieux automobilistes, malgré l'évidente logique des chiffres qui prouve que l'imposition à l'exiès n'apporte pas plus de recettes mais au contraire des diminutions sensibles de ces recettes, il semble bien que la décision soit prise au gouvernement de faire supporter un impôt supplémentaire allant de 12 à 20% sur les carburants. L'écho nous en est venu hier, qui est une quasi-certitude, qu'au comité consultatif des Arts. et Manufactures la question avait été agitée et chose admirable, comme des 'protestations s'élevaient au sein de ce comité il lùi fut répondu

tf Inutile d'insister, la décision est prise. Il faut au gouvernement 25 milliards de francs. voulez-vous qu'on les frouue ? e

Notons en passant la situation de ce comité consultatif auquel on devrait demander son.avis et l'écouter autant que possible et qui se voit placé devant le-fait accompli.

Sauf contre-ordre donc contre-ordre que l'attitude énergique des usagers, commerçants, industriels, ouvriers même, également intéressés à la prospérité de l'automobile, pourrait déterminer, il faut s'attendre à voir le bidon d'essence, dès janvier prochain, passer de 12 fr. 60 à 15 fr. et plus.

Nous avons dit déjà, nous répétons qu'une telle politique est criminelle., Actuellement les statistiques montrent que 63 des véhicules automobiles ne circulent pas en raison de l'essence chère. Sur 100 voitures, 37 seulement demeurent en circulation Que sera-ce demain si le carburant subit 'une augmentation nouvelle, ce qui paraît ne plus faire de doute à l'heure actuelle. André Reichel

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

LE DEPART DU DUC D'AOSTE POUR L'ETHIOPIE

S. A. R. le Duc d'Aoste, le nouveau vice-roi d'Ethiopie, vient de quitter Naples à bord du croiseur «Zara» à destination de l'Afrique Orientale où il ya rejoindre son poste à Addis-Abeba. On le voit id,. derrière le prince de Piémont, passant en revue le piquet qui lui rend les honneurs au moment où il va s'embarquer.

La première est cette de M. PierreJeiin-Louis Proust, ^35 ans, commisionnaire en grains, vice-président du comité technique du marché du blé à la Bourse de commerce de Paris. C'est lui qui. d'après les déclarations de Gaston Jean- I niot. aurait présidé à l'installation d'une chambre forte dans le garage du boulevard de Picpus c'est lui qui aurait présenté le garagiste à M. Jacques Gorezze, le secrétaire d'Eugène Deloncle c'est lui, enfin, qui aurait aidé M. Jeanniot à surni.onter certains embarras financiers. r Le commissionnaire a nié appartenir au C. S. A. R., mais il figure sur les listes en possession des enquêteurs comme appartenant à Tétat-major de l'or- ganisation d'autre part, on a retrouvé à son domicile, 4, rue Jancourt, des talons de chèques correspondant aux sommes que M. Jeanniot prétend avoir encaissées. Il a donc été appréhendé par les inspecteurs et gardé à vue toute la nuit rue des Saussaies..

La seconde, arrestation, celle de M. Jacques Percheron, 36 ans, 37, boulevard de Clichy, est la conséquence de l'interrogatoire subi jeudi par.Jean Fautré, te concierge du boulevard de Courcelles. •̃

(Suite page 3, col. 1 et- 2.)

AUX ASSISES DES HAUTES-PYRENEES >' }

{'

Les réponses de Jacomy meurtrier de son patron obscurcissent les mobiles du crime (De notre envoyé spécial, HENRI VONOVEN.)

7'arbes, 17 décembre. Pourquoi Jacomy, qui comparait aux assises de Tarbes, a-t-il tué son patron, M. Pourxet ? Ce n'est pas son interrogatoire qui élucidera la question. Il s'y montra médiocre, sans franchise, ni netteté, ni colère, ni remords. A la fin de son interrogatoire, il aura des pleurs bruyants, non de regrets de, son crime, mais parce qu'on dit des choses qui ne sont pas ;I •il* -n'a pas prémédité son acte.

LE CONSEIL I DE CABINET DELIBERERA CE MATIN

sur le problème de l'embauchage La C.G.T., les communistes et le parti S.F.I.O.

en réclament instamment la discussion à la Chambre L'ordre du jour du Conseil de cabinet de, ce matin est particulièrement chargé. De nombreuses et importantes questions s seront, en effet, soumises l'examen des ministres et sous-secrétaires d'Etat qui ne s'étaient pas trouvés, depuis fort longtemps, réunis sous la présidence de M. Camille Chautemps.

Le Conseil discutera d'abord les conclusions du rapport de M. Cahen-Salvador et les suggestions du comité d'enquête sur la production. Un échange de vues, plus politiques qu'économiques d'ailleurs, ne manquera pas d'avoir lieu à ce sujet puisqu'il appartient maintenant au gouvernement de traduire sous forme de projets de loi, de décrets et autres textes législatifs les mesures préconisées pour ranimer notre production industrielle.

Il ne s'agira pas uniquement de savoir comment pourra être aménagée la loi de quarante heures, mais aussi et surtout de déterminer l'attitude que le cabinet va prendre au sujet du projet de loi sur l'embauchage dont la mise à l'ordre du jour de la Chambre est instamment réclamée par la C. G. T., le parti communiste et le groupe S. F. I. O. La controverse sur ce problème promet de prendre une grande partie de la séance et" on peut se demander s'il ne faudrait pas un second conseil pour arriver un accord unanime.

Ainsi que nous l'avons signalé, M. Dormoy exposera à ses collegues ses vues personnelles sur les moyens de renforcer le contrôle des étrangers résidant en France.

Enfin, il restera aux mnistres le soin d'arrêter la liste des interpellations que le gouvernement accepte de voir discuter. Et là se posera encore la question politique, mais la trêve des confiseurs n'est-elle pas déjà commencée ? Edouard de.Vorney.

LA DEFENSE PASSIVE A PARIS

Les employés de la Préfecture de police ont reçu hier des masques à gaz qu'ils ont expérimentés dans la grande cour de la Cité.

C'est un petit homme, que ses vertus ne rendent pas sympathique. Excellent mari d'une femme malade, économe excessivement, il admet le chiffre de 200.000 francs d'épargne. Travailleur, ami du patron qui le tutoie, il est peu aimé des ouvriers de l'entreprise. On a pour lui les sentiments généralement éprouvés par le bleu pour l'adjudant du quartier. On le trouve dur, on lui préfère le directeur. Dans le banc des accusés, il ne fait figure ni d'un révolté ni d'un violent. On dirait plutôt un employé de banque qui a joué aux courses l'argent de la caisse ses cheveux plats, sa courte moustache tombante, les lunettes qu'il met quand on lui donne une pièce à lire, rien dans son allure ne suggère une épithète explicative d'un crime. Lui-même, sait-il la cause de cet assassinat ? Idée fixe du renvoi ? Pourtant, au gendarme qui l'emmenait, il a allégué, comme cause de son acte, sa raneceur devant les, préférences de son patron pour de nouveaux venus. Jalousie qui, ajoutée au dépit inspiré par son congédiement, avait amené son affolement criminel.

Je ne m'attendais pas.à la réponse m'annonçant mon renvoi Voilà ce qui m'a amené là. Et puis, ma-femme était malade. Il g avait des dissentiments au chantier malheur chez moi, malheur au dehors. Mais, ce jour-là, je voulais aller voir ma femme à l'hôpital et lui porter du linae.

(Suite page 3. colonnes 6 et 7.)

PENDU A UN STORE Des gardiens de la paix ont trouvé la nuit dernière, avenue des Champs-Elysées, un pendu suspendu au store d'un grand café.

Il était très correctement vêtu. Son parapluie lui pendait au bras.

Dans ses poches, pas un papier.

CHEONIQUE

LE LIVRE FRANÇAIS SERA SAUVE

Avant-hier, jeudi 16 décembre, la Chambre des députés a voté un article du budget qui est de haute importance pour l'intelligence française et qui mérite un commentaire immédiat.

En cet article, le livre de littérature ou de science, messager éminent de la pensée, se trouve partager certains des privilèges actuels de la Presse. II est donc libéré de taxes qui menaçaient de le paralyser puis de l'anéantir. Il y a lieu d'espérer qu'une addition concernant les ouvrages de musique viendra promptement accomplir cette belle réforme.

II faut que tout le public français comprenne en quoi cette mesure le touche et comment elle sert ses intérêts véritables.

Le livre, manifestation éminente de l'esprit créateur, a souffert gravement du désordre économique dans lequel notre société s'agite depuis dix ans. Le livre, aliment de première nécessité, s'est trouvé dédaigné par les multitudes inquiètes, et même abandonné par la fraction lu moins fidèle du public lettré. De puissants moyens de distraction, d'information et d'endoctrinement, dont le cinéma et la radio, puisqu'il faut les appeler par leur nom> ont dévié puis conquis l'attention des foules. Cependant, les prix du papier, de l'imprimerie, du brochage et des transports montaient sans cesse et sans mesure. Les éditeurs qui, malgré leurs erreurs ou leurs incertitudes, représentent quand même les agents temporels de l'intelligence, ont fait de grands efforts! pour n'augmenter point le prix du livre à proportion des frais non- veaux. Ils en étaient à méditer sur ce problème quand les lois sociales dont je ne discute pas ici le sens, mais l'exécution -sont venues bonleverser tout calcul. Puis la taxe de huit pour cent a mis le comble au désarroi, alors que deux déva. luations successives réduisaient partout les réserves sans lesquelles une entreprise est vulnérable et désarmée.

Pour bien comprendre le caractère de ce drame, il faut, en outre, savoir' que, pendant longtemps, la France, assurée de ce que les économistes appellent le marché intérieur, jouissait, pour ses exportations intellectuelles, d'un marché extérieur richement achalandé, Nous avons vu cette clientèle fondre et s'évanouir pour des raisons de finances, de politique ou de prestige sur lesquelles il est inutile d'insister. L'Allemagne et l'Italie, depuis des années, ont engagé le combat en vendant leurs livres à perte à l'étranger, particulièrement aux pays d'Amérique du Sud. L'Allemagne et l'Italie ont consenti de lourds sacrifices parce qu'elles savent bien que le livre est le plus sûr fourrier de l'influence morale comme des intérêts matériels.

Seuls les mauvais observateurs ont pu sourire et déclarer que le livre français, grâce à ses vertus légendaires, finirait quand même par se tirer de cette étonnante détresse. C'est dans cette extrémité que s'est formée l'Alliance du livre. Elle réunit des auteurs, des éditeurs, des libraires, des artisans, des amateurs, des lecteurs. Son originalité est d'offrir à tous ceux qui s'intéressent aux destinées du livre une chance d'unir leurs vœux et d'accorder leurs énergies.

Le premier effet de l'Alliance a' été cette grande campagne de presse qui a magnifiquement éclairé l'opinion française, pendant toute la durée de l'année 1937, et qui n'est, certes, pas pour peu dans l'ébauche du relèvement que l'on devine en cette fin d'année.

Je pense que le vote de la Chambre exauce avec éclat les vœux formés par l'Alliance du livre. On peut et on doit en féliciter le Parlement. Il vient d'accomplir un acte de patriotisme intelligent et ingénieux, un acte qui en dit plus long que beaucoup d'autres sur les conditions intimes du redressement national. Il faut féliciter la Chambre, mais il importe de remercier tout de suite le ministre de l'Education nationale et le ministre des Finances qui, dès que la question s'est posée, l'ont mise à l'étude, ont mesuré son importance, l'ont suivie de jour en jour à travers mille soins et travaux, avec une belle vigilance, l'ont présentée devant l'assemblée légiférante et, finalement, ont remporté cette

Par GEORGES DUHAMEL

de l'Académie française

juste victoire, cette première vie. toire.

Je dirai, dans quelques jours, quand le Sénat aura confirmé les dispositions de la Chambre, ce que. l'intelligence française doit à ces deux ministres, en qui elle a rencontré des serviteurs clairvoyants et persévérants.

La Haute Assemblée va se prononcer à son tour. Elle a donné, dans la conjoncture difficile où le pays se débat, de telles preuves de sagesse qu'on peut attendre d'elle, en parfaite confiance, un geste de complet et généreux assentiment. Georges Duhamel,

de l'Académie française.

DEMAIN

PIERRE BRISSON

LE BAROMETRE BOURSIER

LOXDHES clôture alourdie. BRUXELLES soutenu. NEW-YORK alourdi. Livre 147,22 contre 147,30.

Dollar 29,47 contre 29,4725.

DE TOUT UN PEU.

LE NOUVEAU DOYEN DES POETES FRANÇAIS Raoul Ponchon mort, qui recueille la lyre symbolique dans la course d<s l'âge ? On ne s'en soucie pas. Par indifférence peut-être, peut-être aussi parce que la transmission lyrique échappe aux contingences, étant de tous les siècles et liée à la nature même. Il n'en est pas moins attachant de connaître le nom de celui qui, parvenu aux blancs sommets de l'ascension humaine, représente, en 1937, à l'avant-garde des aines, la fidélité au rythme et au chant. Ce décanat est détenu par un poète que Renan lut, qu'Anatole France louait, que Charles Maurras cite Frédéric Plessis, le classique auteur de la Lampe d'argile et de Vesper, dont la présente semaine voit nouer La Couronne.de lierre 1904. 1934 aux vitrines des librairies. Frédéric Plessis est né en 1851 à Brest. Cet universitaire breton a donc quatre-vingt-six ans révolus. Il était de trois ans le cadet de Ponchon. Il nous propose un exemple de probité dans l'art et de sérénité dans l'idéal.

France, dès 1880, honorait la noblesse des alexandrins où fumait < l'inutile encens brùlé sur les autels », et voilà qu'en ces jours où M. Baldwin déplore de ne plus entendre les poètes moduler leurs plaintes et leurs vœux, un Français, nourri du miel de l'Hymette autant que des mets plus austères de notre Sorbonne, se retourne, en fils soumis et pieux, vers la province natale, et considère la terre de son enfance Quand, pressant d'une main sa karpe à sa poitrine, De l'autre elle rejette un pan de son hermine Pour lui tendre un laurier qui s'ajuste à son Irmit, Il n'est pas de magistrature qui l'em- porte en majesté sur celle que le privilège des années assure à un poète digne de porter ce titre. On n'imagine pas Homère jeune, et si les traits d'une fraîcheur échappant aux injures de la terre parent à jamais la figure de Chénier, la silhouette des aèdes chenus n'en demeure pas moins, entre toutes, enviée et resplendissante dès qu'elle s'anime des libertés de l'inspiration et porte le manteau sculpté par les disciplines de l'art. Frédéric Plessis habite une rue qui arbore le souvenir d'une femme de lettres célèbre, mêlée à des disputes à peine assoupies de politique et d'école Mme de Staël. Pourtant, ses tendances, affir.mées en se prolongeant, l'éloignent de la fille de Necker, à laquelle les nœuds du turban prêtent maintenant plus de chance de durée iconographique que Corinne ne lui alloue de prestige littéraire.

Il n'est pas inutile, au reste, que ce nom de Plessis, appartenant au lointain vocabulaire français, et déjà porté, prér cédé de particule et nuancé d'un y, par un héraut du groupe roman, soit celui du doyen de la poésie française. Comme les livres, les noms ont leur destin. Leurs syllabes luisent d'un éclat particulier, vibrent d'une sonorité durablement éveillée en la mémoire lorsqu'elles se relient à quelque conspiration de la langue, de l'habitude et du paysage. Qui niera que le nom de Ponchon soit inséparable d'un décor haut en couleur ? Qui contestera que celui de Plessis soit consubstantiel aux horizons de notre patrimoine ter. rien ?

Le chant du vieux poète, si original et fervent qu'il soit, devient impersonnel puisque la fuite des années l'adopte et l'incorpore. Sa gloire se rehausse des départs qui la désignent par leur mouvement. A mesure qu'ils l'isolent, le doyen de la Muse, soustrait à son individualité propre, regarde mieux, selon sa strophe de l'Amour:

s'en aller tous les débris 'flottants,

Car, partout et toujours usant des mêmes armes, II reste seul vainqueur de l'espace et du temp& Gaétan Sanvoisin,

DEMAIN Il Il

FIGARO DES ENFANTS


CHOSES, VUES

AVEC ROGER MARTIN DU GARD 1 1 A STOCKHOLM

Stockholm, décembre. Dans son discours de remerciements à l'AcadéJnie, M. Roger Martin du Gard n exprimé lit très modeste supposition que sa réserve un peu farouche, son aversion pour la publicité, n'avaient pas été sans exercer une certaine influence eur la décision de la haute assemblée C'est possible, mais il n'en reste pas moins certain que la Suède exige d'un lauréat qu'il paye de sa personne, qu'il n'évite ni les journalistes ni les photographes, qu'il s'exhibe en un mot comme une vedette de cinéma. On devine dèt lors la panique éprouvée par l'écrivaii; qui, de son propre aveu, n'avait accordé qu'une seule interview de sa vie interview d'ailleurs publiée seulement douze ans plus tard, après l'attribution du prix Nobel. Assailli par les reporters déjà à Malmoe, Martin du Gard, le nez chevauché par des lunettes bleues, n'a pas hésité à se faire passer pour un italien.

Lorsque le jour de la distribution des prix Martin du Gard prit place sur une estrade fleurie, face à la famille royale, devant une assistance empanachée k souhait, il avait déjà conquis toutes les sympathies du public. La déclaration d'amour qu'il avait adressée à la Suède par la voie des journaux était allée droit au cœur d'un peuple qui ne demandait qu'à connaître l'homme après avoir admiré l'écrivain.

Depuis quinze ans, Stockholm n'a vu lin -auteur français en chair et en os recevoir des mains du roi la prestigieuse récompense. La curiosité on le devine. était chauffée à blanc, et notre compatriote, il faut lui rendre cette justice, îi'a pas déçu l'attente de ses admira-

Une lettre du prince Napoléon au prince Murat

Brumaire, journal du parti bonapartisfe, dans son numéro du 15 décembre, public une lettre adressée par le prince Napoléon au prince Murat à l'occasion du banquet du 12 décembre. Voici les passages essentiels de ce document « Mon cher cousin,

» Vous m'avez demandé de vous adresser quelques mots à l'occasion du banquet annuel de l'Appel au Peuple- Vous désirez transmettre à nos fidèles amis le mot d'ordre du prince dans les ço jonctures actuelles.

» Les deux Napoléon n'ont eu qu'une idée la France, intégralement. Ils ont incarné le souci de sou honneur, de sa sécurité, de sa force et de la paix. C'est pourquoi les Français les ont investis de leur absolue confiance. Je n'ai pas d'autre but, et je n'aurai pas d'autre méthode. Devant ce pays que j'aime si profondément, je ne veux pas lier mon nom à des événements qui troublent et •divisent, quand je ne songe qu'à la Fraternité nationale.

On pensera que cette attitude mi! fr ae la porte de mon pays. Je suis 1 sûr au contraire que les Français reconnaîtront dans ce geste la Volonté d'un des leurs, fermement attaché aux vertus d'une race qui ne s'abuse pas facilement. Ils comprendront que je ne veux pas grouper autour de moi ceux <ju. déterminent leurs opinions politiques sur des incidents dont on fait des scandales, quand mon nom est la plus glorieuse garantie que la France ait jamais eue de la Liberté, de l'Egalité et )4e la Fraternité, » V ••

AUJOURD'HUI

Réoeption. le heures Mme Roussy, t la Sorbonne (nu 15).

16 heures Tné-briag-e chez la vicom.tesse Alfred de Corday.

Cercles. 17 heures Conférence du R P. Kourl sur la Syrie (chez Mme L. Roilot).

Deuils. 9 heures Ohsèques de M. Charles Muamus (Saint-Pierre du GrosCulllou).

9 heures Messe à la mémoire des victimes de la guerre et de la Revolution (Saint-Etienne du Mont).

10 heures Messe pour le repos de l'ûir.e du baron do Meaux (Basilique SainteClotilde).

Il heures Obsèques du docteur Frédéric Aronssohn (Chapelle du cimetière du Père-Lachaise).

COURS

S. M. le Roi Georges de Grèce, qui est arrivé à Belgrade hier matin, s'est rendu au palais Blanc, où il sera l'hôte de S. A. R. le Prince régent Paul. 1 On n'attribue pas de sens politique particulier au bref séjour que fera à Belgrade le souverain des Hellènes, qui a, comme on le sait, des liens d'étroite parenté avec la dynastie yougoslave. Berceaux d'enfants, layettes, chaussons arrivent par centaines au palais de S. A. R. la Princesse Juliana, où celle-ci se repose, attendant un heureux événement pour le mois prochain.

La PrIncesse ne sait que faire des dons que lui adressent toutes les familles hollandaises, ayant préparé elle-même le trousseau du futur héritier au trône de Hollande. Elle a donc décidé de distribuer tous les dons aux mères de familles nécessiteuses.

De fastueuses réjouissances et de grandes fêtes se préparent à Amsterdam. AMBASSADES

Un grand dîner a été offert au palais Taverna par S. Exc. l'ambassadeur de France près le Vatican et Mme Charles-Roux, à l'occasion de l'élévation à la pourpre cardinalice de S. Exe. Mgr Gerlier, archevêque de Lyon. Parmi les convives

LL. EEm les cardinaux Verdier, Gerlier, Maglione, tisserant. le prince Colonna, le prince Chigl, le prince et la princesse Napoli Hampoilu, S. Exc. Mgr Constantinl, les evêques de Monaco, Carcassonne, Nevers, SaintËtlenne, Langres; NN. SS. Courbe, Biicliotollle, La vallée, colonel de Verges, général et Mme Parisot, M. et Mme Carcopino, NN. SS. Jullien, Fontenelle, M. Cheramy, M. et Mme Paul Gerlier, capitaine et Mme Lesur, comte de Beauchamp, Mlle Girod de l'Ain et de nombreuses autres personnalités françaises

S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Jean Hennessy viennent de donner une brillante réception avec partie artistique, au cours de laquelle ont été vivement applaudis le ténor wagnérien M. Pierre Villacèque, les duos humoristiques de Pierre et Jean, ainsi qu'un violoniste de dix ans, Alain de Junca. Reconnu

S. A. I. le Grand-Duc André de Russie, S. Exc. M. Sugimma, ambassadeur du Japon; S. Exc. M. Alols Vollgruber, ministre d Autriche S. Exc. M. Oldenburg. ministre du Danemark; S. Exc. le ministre d'irlaiide et talis O'Briain, S. Exc. te ministre du Venezuela et Mme de Aristimuno Coll, S. Exc. le ministre de Bulgarie et Mme liatololf, S. Exc. le ministre du Guatemala, S. Exc. le ministre de Lithuanie et Mme Klimas, S. Exc. le ministre de l'Uruguay, Mme et Mlle Mane; S. Exc. le comte de Maleville, ministre de Monaco; S. Exc, le ministre du Nicaragua et Mme Hardocia, S. Exc. le ministre de Liberia et la baionne de Bogaerde, Mme la maréchale Pétain, Mme de Souza Dantas, comtesse de Kercbove de Denterghem, Mme Wellington Koo, Mme Suad Davaz, Mme Dunant, Mme Stefan Osusky, Mme et Mlle Ceslano, Mme Hennings. S. Exc. le ministre plénipotentiaire et la comtesse O'Kelly de Gallagh, S. Exc, le'ministrc plénipotentiaire et Mme Coruejo, Mme Yesuitcli, S. liic. le

teurs. Quand ou s'est tu pendant 56 ans, écrit le Dagens Nuheter, on a vraiment quelque chose a dire. Et l'écrivain qui avait donne le titre de I'aciturne à l'une de ses pièces, s'est révélé, au traditionnel banquet Nobel, un orateur impressionnant.

Rarement applaudissements plus frénétiques et dont le prince royal, assis aux côtés de Mme Martin du Gard, avait donné le premier signal, ont crépité avec un pareil ensemble sous les mosaïques de la salle dorée de l'Hôtel de Ville. « La France pacifique, me dit un académicien, a parle au nom de l'humanité par la bouche d'un de ses^ illustres enfants ».

Tandis que deux cents étudiants en casquette blanche, bannières au vent, entonnent de vieilles chansons d'Upsal, je m'approche du héros du jour. Il est très sincèrement ému. « Cette journée dépasse toutes mes espérances, murmure-t-il c'est une féérie grandiose ». Mais la popularité se paye pendant plusieurs jours le châtelain du Tertre a dû se dépenser sans trêve. Invité suivant l'usage, il faire une conférence sur son œuvre à l'Académie suédoise, il analysa l'un de ses premiers romans. Jean Barrois, pour conclure « je n'enseigne pas, je raconte ».

Après la presse, le théâtre. Le publie ne ménagea pas ses ovations l'auteur du Taciturne qui a été monté avec un art délicat sous la direction de M. Rock.Hansson dont la femme a joué admirablement le rôle d'Isabelle. Et après le théâtre, la corjlmuniou avec la grande masse des admirateurs anonymes. L'une des plus attachantes traditions nordiques consiste à fêter le retour de la lumière symbolisée par une jeune fille nimbée de cierges allumés. Tous les ans, sous les auspices de'notre -excellent COntrère le Stockholms Tidningrn, la capitale suédoise élit sa Lucia la reine d'un jour, qui préside à une réjouissance populaire après une course triomphale à travers la ville. Lucia, comme toujours, partagea cette année sa gloire avec les lauréats du prix Nobel, et, lorsqu'apparut l'auteur de Thibault, deux mille personnes l'acclamèrent avec un enthousiasme trépidant. Il eût été difficile de clore d'une façon plus touchante la série des réceptions stockholmiennes. M. de Chesgin.

LA IOURBBE!

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30. à l'Arc de Triomphe Association des 0. R. de la région-.de Crell. Association amicale des sous-officiers de réserve de Crell et environs. U.N.C., sections de Nogont-sur-Olae. de Montatalre de Crell.

Expositions ·

A la Sallo Wagram Exposition ca- nine internationale.

16, rue de l'Arcade Peintures Japonaises .îodorneg, sur soie.

-i7, rue de Passy Exposition Gumery. ai, rue Tronchet: Salon de l'Association des Artistes ue3 Finances (Clôture le i!6 décembre).

i 25, boulevard Saint-Germain Peintures sur la Lorraine (Clôture ce s'oir). 35, rue de Semé Gouaches de Nanlr Osterllnd (l'après-midi). Clôture le 23. 3, rue de Valenclennes Salon artistique des pharmaciens (Sculptures, peintures).

A i!l liourcs Muséo du Louvre éclairé.

13, rue de la Bûcnerie Exposition commémqrutive do la campagne de Russie

('.̃après-midi). Clôture le i'6 décembre.

Les courses

-,»». A_13; neur.es' vijicejiiios. ̃>;̃ .•̃̃.

LE CAR N E T D> U « FI GARO »

Mlle Simone Maurel dont le mariage avec M. Henri Pineau vient d'être célébré en l'église de Tosny (Etire). (Studio Paris-France.)

marquis d'Ormesson, ambassadeur de France au Brésil; S. Exc, l'ambassadeur de France et Mme Paul Claudcl, S Exe. l'ambassadeur de France et Mme Laroche. S. Exc. l'ambassadeur de Franco et Mme Ivammerer, S. Exc. l'ambassadeur de France et Mme Pila S.Exc. l'ambassadeur de France, Mme et Mlle René Besnard, comtesse Clau/cl, Mme Philippe Berthelot, Mme Maurice Carré, Mme Henry Bérenger, le ministre plénipotentiaire et Mme Le Mallier, le ministre plénipotentiaire et Mme Pralong, M. de Bernard

Le chargé d'affaires de Tchécoslovaquie, M. Z. Gharlb, chargé d'affaires d'Iran; le conseiller de l'ambassade des Etats-Unis et Mrs Edwin C. Wilson, M. de Torrenle, conseiller de la légation de Suisse; le conseiller de la légation du Pérou et Mme de La Fuente, le conseiller de la légation de Finlande et Mme Soravno, M. Charles Bellando de Castro, conseiller de la légation de Monaco M. Letyba, conseiller de la légation du Paraguay Mme Frankowska, l'attaché militaire d'Allemagne et la générale Kûhlenthal, l'attaché de l'air d'Italie et Mme Ercole, le général de Jahn, attaché militaire d'Autriche, et Mme de Jahn; l'attaché militaire et de l'air des Etats-Unis et Mrs Fuller, le premier secrétaire de l'ambassade de Pologne et Mme Wiernsz-Kowalska, le premier secrétaire de la légation de Suéde et Mine Fallenlus, le premier secrétaire de la légation de Norvège et Mme Lodrup, le premier secrétaire de la légation de Tchécoslovaquie et Mme Nosek, le premier secrétaire de la légation d'Egypte et Mme Serry, M Zurllnden, premier secrétaire de la légation de Suisse; le premier secrétaire de l'Union de l'Afrique du Sud et Mme Parminter. M. de Hollau, secrétaire de la légation de Hongrie; le secrétaire de la légation de Tchécoslovaquie et Mme Janacek, M. Dahl, secrétaire de la légation du Danemark M. Gonzalès Acevalo, secrétaire de la légation du Guatemala; lady Cahill, Mrs Cogswell, etc.

DANS LE MONDE

Réception, jeudi dernier, chez la baronne Tossizza. Parmi les invités Mine de Souza Dantas, comtesse de Kerchove de Denterghem, Mme N. Politis, Mme et Mlle Dinu Ceslano, S. Exe. le ministre de Finlande et Mme Holma, S. Exc. le ministre de Litulianie et Mme Klimas, marquise de Suint-Paul, princesse Octave de Broglie, duc de La Force, de l'Académie française; prince et princesse M. Galitzine, duc de Montmorency, S. Exc, le comte de Maleville, ministre de Monaco; comtesse Clauzel, comte et comtesse de Lignivilie,.comtesso d'Yanville, marquis et marquise de Sayve, vicomte et vicomtesse du Peloux, comte et comtesse d'Arjuzon, comte et comtesse B de Gontaut-Biron, comte et comtesse de Jallerange, M. et Mme A. de "Ryckman de Bétz, marquise de Montaigu, M. et Mme Dussaud, M. et Mme Renault de La lemplerie, comtesse de Merlemont, Mme L. Rollel, Mme de Gosscllin, marquis et marquise de Ferrières, baronne Gourgaud, marquise de Canisy, comtesse de

Rostaug, vicomtesse de Buysteulx, vicomtesse

Curial, Mme Maurice Carré, comtesse Ch. Lepie, comtesse Guy de Bagneux, comte et comtesse Arnaud de Beitier de Sauvigny Général comte d'Ollone, M. Emile Dard, marquis de Rosanbo, vicomte d'Arjuzon, M. Jacques Perolre, prince Charles de Broglie, M. Edmond Hesse, M. Léon Estivant, marquis de Migré, M. André de Fouqulères, comte de Sayve, marquis de Panisse-Passis, comte Olivier de Grasset, capitaine Ch. Meunier, etc.

Le Pape remettant au cardinal Gerlier les insignes de sa nouvelle dignité.

LES ECHOS

L'habit vert.

C'est aujourd'hui qu'aura lieu la séance publique annuelle de l'Académie des sciences morales et politiques. Lord Baldwin devait y prendre la parole, mais l'ancien Premier anglais s'étant fait excuser, l'Académie chercha parmi ses associés étrangers une personnalité qui pût le remplacer et s'adressa au comte Henry Carton de Wiart. Celui-ci hésita avant de donner sa réponse. En réalité, il était gêné de ne pas posséder la tenue de membre de notre Institut et reculait devant une dépense considérable. Mais tout s'arrangea. Lès ministres d'Etat en Belgique ont un uniforme magnifique et c est dans cette tenue éclatante que le comte Carton de Wiart parlera cet après-midi du roi Albert, chef d'Etat.

Les bijoux blenfatsants.

Mlle Jane Demarsy, dont les objets d'art et les bijoux. ont été vendus hier à très haut prix, était une des plus charmantes actrices de son temps. Elle fit auprès de sa sœur, qui portait le nom de Darbaud, partie de la troupe du Gymnase, sous la direction Koning, et y remporta de nombreux succès par son talent et sa beauté.

N'ayant plus de famille, elle avait lai§sè-:«te&\bieflï.* une oeu-we ̃ extrê-

BIENFAISANCE,

Le plus grand bal de l'hiver, à Londres; vient d'avoir lieu à Grosvenor House. Un vaste panorama tout illuminé représentait le Touquet. Plus de mille; invités et cent vingt-cinq organisatrices y dansèrent et, sous des parasols les pro- tégeant d'un soleil artificiel; prirent part à un souper de gala dont le menu était établi par des gourmets français. Des artistes venus de France parurent dans un « cabaret » français aucours de cette fête donnée au bénéfice du Lit français à l'hôpital Queen-Charlotte. S. Exc. l'ambassadeur de France y assista, ainsi que les membres les plus représentatifs de la haute société anglofrançaise. Le maire du Touquet s'est rendu à Londres pour cette soirée, ainsi que de nombreuses personnalités de la région.

CERCLES fy': '̃'

La comtesse de Pange, régente du Chapitre Rochambeau (Filles de la Révolution), vient de réunir, pour la première fois cette saison, les membres de ce groupement.

Mme Bâtes Batcheller, régente honoraire, a prononcé une courte allocution sur les intéressantes cérémonies qui ont eu lieu cette année à Montfaucon et rappela les discours du maréchal Pétain et du général Gouraud.

Le discours prononcé par la comtesse de Pange fut particulièrement applaudi pour sa documentation provenant des manuscrits du prince Victor de Broglie et du comte de Ségur.

Avec son talent habituel, M. Paul Morand parla ensuite des citoyens américains et de leur dévouement inlassable à leur patrie.

Remarqué dans l'assistance

Mrs Samla Sevmoui', princesse de Hobcch, M. Harriet, vicomtesse Curlal. Mrs Ed. Hilton, marquise de Noailles, princesse Margaret Boncompagni, Mrs Mackay, Mme A.-E. Labouchère, comtesse de Rochambeau, comtesse Guy de Pourlalès, comtesse M. Tolstoy. comte Costa de Beauregard, comtesse Em. de Lévis-Mirepoix, comtesse de Chilly. vicomtesse Benolst d'Azy, baronne d'Eligny, Mrs Woodfrl Brunetlère, Mme de Maronka, miss Dorothy Shney, Mme de Costa Lobros Capman, Mme Harry Wearne, M. Eliingcr, comte de Langnler, M. Jean Baudry, miss Etlinger. Mme Verdé de L'Isle, Mme Vavasseur Ni. B. Harrlson, etc.

Brillante réunion, hier, aux Annales, à la conférence de S. Exc. M. Paul Claudel, ambassadeur de France, sur « L'Extrême-Orient et la poésie », avec le concours de Mme Nada Kyrlakos. Reconnu

S. Exe. M. Politis, ministre de (îrcee Mme Philippe Berthclot, Mme Paul Claudel, Mme Paul Valérj, Mme de Margerie; générale Lasson, comtesse André de Fels, Mme PauJ Morand, Mnie Dlplarakos, Mme DuVeruols, Mme P.-L. Weiller, Mme H; Mequillet, Mme Lucien Romier, Mme Maasigli, Gaston Rageot, Mlle A. Falcoyano, Mme Guerneri. Mme Robert Rageot, Mme et Mlle Bing, Mlle Coronlo, Mlle Maurois, Mme Louis Dauphin, Mile Florence Meyer, Mlle Y. Warrain, Mme Moreno, Mlle Marguerite Joubaud, comte Aune-Jules de Noallles, M. G. Cattaoui, M. P. Lagardc, etc. NAISSANCES

M. François Conty, secrétaire d'ambassade à l'ambassade de France à Berlin, et madame, née Simone Tournès, sont heureux- de faire part de la naissance de leur fils Patrick. Berlin, le 13 décembre. FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Francine Carissimo, fille de M. Alfred Carissimo et de madame, née Duchange, avec M. Gérard Thébault, fils de M. Paul Thébault et de madame, née Joly.

FIGÀR-Ot ACTUALITE S

APRES liB CONSISTOIRE

mement intéressante,et c'est en souriant que le produit des bijoux de Jane Demarsy enrichirait cette œuvre que Mlle Yvonne Printemps poussa, hier à la vente,' une bague jusqu'à plus de 100.000 francs. A l'approche des fêtes,

une foule élégante se presse 11, bou. levard de la Madeleine et dans les différentes maisons de vente de La Marquise de Sévigné, pour y choisir ses cadeaux du Nouvel An. S'adresser à une coniiserie qui depuis tant d'années perpétue les traditions de bon ton et d'élégance, c'est prendre une assurance contre toute erreur' dans' le' choix.

Cadeaux protocolaires, nuancés de tact et de goût, marques de politesse ou d'amitié; tous vos devoirs mondains trouvent leur expression dans ces créations si variées, et vous avez la certitude heureuse de faire plaisir à vos atnis en leur offrant des cadeaux dignes d'eux et de vous.

Une décision heureuse.

La Cour suprême de Berlin vient de rendre un arrêt qui sera accueilli favorablement par la presse monde entier. ElJç a acquitté le directeur d'une affaire commerciale, accusé de s'être abonné à On journal pour «pn -usage personnel, sut* les fonds

Mlle Anne O'Byrne dont le mariage avec M. Boccon-Gibod vient d'être célébré en l'église Sainte-Jeanne d'Arc à Besançon.

(Studio Beaugers.)

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Geneviève Durand d'Arces avec M. André Baverey». c, On annonce les fiançailles:

-De Mlle Marie-Madeleine Coppalle avec M. Albert Brogué.

MARIAGES»

Avant-hier a été célébré, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le mariage de Mlle Marcelle Moreau, fille de M. Marcel Moreau, décoré de la médaille militaire et de la croix de guerre, mort pour la France; belle-fille et fille de M. Léon Olry Roederer, décédé, et de Mme Olry Roederer, avec M. Claude Rouzaud, externe des hôpitaux, fils du docteur Rouzaud, officier de la Légion d'honneur, et de Mme Rouzaud.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Peyralades, S. J., recteur du Collège du Caousou. ^Dernièrement a été célébré, en l'église' de Lépanges (Vosges), en présence d'une nombreuse et brillante assistance, le mariage de Mlle Anne-Marie Grandcolas, fille de M. Grandcolas, industriel, chevalier de la Légion d'honneur, avec le lieutenant Henry FournierFbch,-du'51 bataillon de chasseurs motorfsé, fils, du colonel Alex Fournier, décédé, et de madame, née Foch, petit-fils du maréchal Foch.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par Mgr Evrard, prélat de Sa Sainteté, cousin de la mariée. ->-̃_

Les témoins étaient, pour ta mariée: le docteur Dasse, son bncle, et Mme Henri Conroy, sa tante; pour le marié: le général Requin, commandant la 20e région, et le général Riedinger. Le service d'honneur était assuré par Mlles Fournier-Foch, Bécourt-Foch, Saint-Martin et Medina accompagnées des lieutenants de Silans et Martzloff et de MM. Jean Thibierge et Roger Grand. colas.

Dernièrement était béni en l'église Sainte-Jeanne d'Arc, à Besançon, le mariage de Mlle Anne O'Byrne, fille du colonel O'Byrne, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née du Cheyron du Pavillon, avec M. Boccon-Gibod, lieutenant au 305e régiment d'artillerie, fils de M. André Boccon-Gibod, avoué au tribunal civil de la Seine, et. de .madame; née de Joly. Vient d'être célébré le mariage: Du iilie llubcitc Mets avec bi. Pierre Carré.

de la Société. Elle à estimé que, ce faisant, «1 avait agi dans l'intérêt même de sa firme, considérant sans doute que la lecture d'un journal bien informé il est vrai qu'il s'agit d'un journal allemand est indispensable à un homme d'affaires digne de

ce nom. •* •.

.»:

La dénatalité mortelle.

Hier, l'Alliance nationale contre la dépopulation s'est réunie son siège du faubourg Saint-Honoré.

Le président, M, Boverat, a pris la parole pour essayer une fois de plus de faire mesurer par les Français le péril mortel que court le pays, si lo. nombre des naissances continue à diminuer.

A part l'U. R. S. S. qui se dépeuple à une cadence supérieure, la France détient le record de l'infécondité et marche sur les traces de l'ancienne Grèce, absorbée, faute d'hommes, par les Romains, et sur celles de l'Enipire romain qui, plus tard, fut obligé, pour remplacer ses citoyens disparus, d'appeler les Barbares qui le détruisirent.

Néanmoins, l'orateur ne veut pas encore désespérer et l'Alliance natio-

nale fait tous ses efforts pour arrêter

le fléau.. S,e, S ,elfa, rt5:. P",O,u. r,ar,l,ê, te,1' jl

;3;.R..i. -Lé" i,qas4~e de '~6f.'

'=: 'fi

DEUILS

Un service funèbre pour le repos de l'âme de M. Maurice Fenaille, membre de l'Institut,, vice-président du Conseil des musées nationaux, des Arts décoratifs, des Amis du Louvre, officier de la Légion d'honneur, a été célébré jeudi en l'église de la Madeleine.

L'absoute a été donnée par le chanoine Raffin, curé de la paroisse. Le deuil était conduit par M. Pierre Fenaille, fils du défunt; le comte Robert de Billy et M. François de Panafieu secrétaire d'ambassade, ses gendres; k marquis de Montesquiou-Fezensac et j M. Ph. Cochin, ses petits-fils; M. Henri. Saillard, avocat à la cour d'appel M., Marcel Béchet et M. Jean Godillot, ses. neveux du côté des dames, par la corn- tesse Robert de Billy, Mme F. de Panafieu, ses filles Mme Pierre Fenaille, sa belle-fMlè; la marquise de Montesquiou Fezensac, Mme Eonnet, ses petites filles, et par ses nièces.

De nombreuses personnalités du mon de politique, de l'Institut et des Beaux Arts assistaient à la cérémonie. J

-r- On nous prie d'annoncer la mort- de Mme Francis Lalier, née Aubert,sur-~ venue subitement le 13 décembre en sor domicile, avenue de La Motte.Picquet. De la part de M. Francis Lalier, che valler de la Légion d'honneur, croix d guerre; de Mme André Laporte et M. André Laporte, M. Pierre Lalier, ingé nieur des Arts et Manufactures, ses enfants de Mme et M. Gustave Aubert chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, ingénieur des Arts et Manu factures; Mme et M. Louis Aubert, officier de la Légion d'honneur, député de la Vendée; Mme et M. Marcel Lalier, ses frères, beau-frère et belles-sœurs et j leurs familles, ainsi que des familles Bardon, Rivet et Herbe. Les obsèques ont été célébrées ̃'dans la plus stricte intimité. On annonce la mort, à. l'âge de-, quatre-vingt-sept ans, de M. Du Bousquet, vice-doyen de l'Association des journalistes parlementaires, ancien rédacteur en chef ou rédacteur du Journal de la Meurthe, à Nancy; du Nouvelliste du Nord, de l'Univers, de l'Action Française, du Soleil, du Gaulois, du Figaro, du Cri de Paris et de la Revue Blanche. Nous apprenons la mort de M. Maxime Pellé, vice-président de la Compagnie de Gafsa, commandeur de la Légion d'honneur, décédé à Paris le 17 décembre. Ses obsèques auront lieu le lundi 20 décembre, à neuf heures trente précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau où l'on se réunira. De la part" de MM. Maurice et Pierre Pelle, ses fils de M. et Mme Max de Bailliencourt-Coureoi, de M. et Mme Robert Le Chatelier, de M. et Mme Robert Morel d'Arleux, de M. et Mme Bernard VPalckenaer, ses filles et gendres. Ni fleurs ni couronnes.

On annonce la mort

De Mme Louis dt La Fournlère, née de La Hamayde; de M. Henri beau, à Paris du capitaine Roger Moisson, à Paris. Valtleury.

PETIT CARNET

Ce qu'il faut voir la plus ravissante collection de Bibelots à offrir et de Friandises à croquer se trouvent chez La Marquise de Sévigné, 11, boulevard de la Madeleine. C'est un plaisir, des yeux et la satisfaction de la plus délicate gourmandise. Smart,

~JC~ ffLcUC dL 4~eJ 0 (~ULU~tU~J VLU~ 0

DU COTE DES ENFANTS

CET AGE EST SANS PITIE. Le premier apprentissage de la vie de Société, c'est la pension, le collège, pensent beaucoup de parents, et j'en sais qui comptent sur les camarades de leurs enfants pour « leur faire le caractère », qu'il s'agisse de jeunes égoïstes disposés à abuser de leur force, ou de timides qui pourraient bien au contraire se replier sur eux-mêmes, avant de se vaincre.

En fait l'initiation à la vie sociale est assez rude dans ces microcosmes que représentent pensions et lycées cela ne va pas sans horions, ni vêtements déchirés, ni même sans accidents dûs à la maladresse de certains.

Et c'est un fait non moins évident que le voisinage d'une institution, petite ou grande, est chose redoutable par le tapage assourdissant qui marque les heures de récréation ei de sortie.

Qui pourrait s'étonner du besoin de crier, de se détendre à tout prix, de cette jeunesse tenue plus ou moins longtemps immobile et attentive sous la férule d'un maître? ?..

COURRIER RELIGIEUX

A la mémoire de Manzoni Nous rappelons à nos lecteurs que l'inauguration de la plaque commémorative de la conversion d'Alexandre 'Manzon! aura lieu eu l'église SalntRoch le 21- décembre, à 17 h. précises, sous la présidence de S. Era. le cardinal Verdicr, archevêque de Paris. S. Exe. Mgr Grente, de l'Académie française, évoque du Mans, prononcera le discours de circonstance. Au cours de la cérémonie, on exécutera quelques strophes de l'hymne de- Manzoni sur la Pentecôte, mises en musique, par P. Delatosse. Messes de minuit et offices de Noël

A Saint-Etiëhné du Mont

.Messe de minuit vendredi 24. Allocution par M. -le curé chants exécutés par les chœurs et orchestre de SaintEtienne du Mont, sous la direction de M. Bernard Loth solistes Ondes Mar- tenot (avec l'autorisation de, l'archevêché) Mme Suzanne Thévcnet, M. Louis Volleman. Au grand orgue et à l'orgue d'accompagnement M. Maurice Duruflé. Hécital d'orgue. Noëls anciens harmonisés par B. Loth, Georgc-lUtas, Gevaert, R. Brcsson, P. Berthier, J. Samson. Alléluia du Messie (Haendel). Premier choral (C. Franck). Ondes Martenot et orgue. 0 Mysteriam ineffabila (Clérambault). Cimtate de. Bach pour le troisième jour après Noël (n° 64, traduction et adaptation par M. J. de Valois). Grave d"Al Abaco, Ecole italienne) et Choral (Bach). Ondes Marteuot. Places réservées à l'église.

Samedi "25 a 16 heures, Propre grégorien. O nuit, heureuse nuit (B. Loth), Adeste, fideles (Th. Dubois), Yulnerasli cor meum (Bouzignac), Sepelierunt Stephanum (J. de Valois), Tu es Pcl.rus (Mendelssohii), Tdmtum ergo (B. Loth). Soliste M. Volleman. est ne, le diuin Enfant (J; Sarosori). Maître de chapelle, M. B. Loth. Grand orgue M. ~D;4r~£~ '-L ;A "trà.vfers'JLivrea et- -Revues i '"• Mlle Hélène 'Cussac, Sœur d'uu P.êre' Blanc français, nous donne (Lethieileux, éditeur), sous le pseudonyme de Marie-André, un Pie XI missionnaire destine aux enfants. En réalité, c'est toute la vie de Pie XI, avec de nombreuses illustrations.

«.

Le Théâtre du Peuple

perd son référé contre la Ville On nous communique que le Théâtre du Peuple, venant de perdre son référé contre la Ville et étant sous menace d'expuision, continue cependant ln série de ses représentations de La Mère.

Smart.

lAMARaUISE DE SÉVIGNÉ

Je sais aussi combien il est difficile d'imposer un minimum de discipline aux écoliers et écolières, en dehors des heures, et que la lâche est pénible pour nombre de surveillants, dans des institutions fréquentées par des enfants de bonne famille. D'ailleurs bien souvent entre eux-mêmes, ces enfants-là se traitent plus brutalement que dans des milieux plus humbles. jusqu'à ce que l'admirable enseignement dit scoutisme, avec ses principes de solidarité ci de dévouement, agisse sur eilx.

A. de B.

NOTE SUR MON BLOC Pour mes amis.

Avant les fêtes, noté de passer chez La Marquise de Sévigné, 11, boulevard de la Madeleine, pour y choisir les envois de Nouvel An. Le sac danseuse « Loin du Bal » et la boîte «Vive la France) sont des merveilles.

Suzy.

COMITE DU CENTENAIRE DE SAINT-SAENS

Avant-hier, jour anniversaire de la mort de Camille Saint-Saëns lu Comité du Centenaire de Saint-Saëns a présenté, au directeur général des beaux-arts, le monument érigé, au foyer du théâtre national de l'Opéra, à la mémoire du grand musicien français.

Cette cérémonie intime do réception s'est déroulée en présence de Mme Nussy-Saint-Saëns, qui représentait la famille du maître, de M. Jacques Rouché, directeur général des théâtres lyriques nationaux de M. Marrast, architecte en chef de l'Opéra; des membres du comité du centenaire ayant à leu-' tète, avec leur président, M. Georges Huistiiaii, MM. Henri Rabaud, Boschot et Henri Busser, de M. Dommange, député, représentant les éditeurs de Camille Saint-Saëns, et des chefs de service de l'Opéra.

Mme Kettie Lapeyretle, au nom du comité, a déposé une palme devant le monument, qui a valu à son auteur, le sculpteur Bouchard* membre de l'Institut, présent à la cérémonie, d'unanimes félicitations.

La date de l'inauguration officielle sera ultérieurement fixée. Elle coïncidera avec la représentation à l'Opéra d'une des œuvres maîtresses de SaintSaëns.

A midi, les amis du maître et les membres du bureau du comité s'étaient réunis, comme chaque année, devant sa tombe, au cimetière Montparnasse, a;es une messe anniversaire: célébrée à la chapelle des Pères Dominicains de la rue du Faubourg-Saint-Honoré.

LE FIGARO

3 mois .6 mois un an ;34:ff .66 rr 125 tt 60 115 1E.0 » 60 • 115 d 220 > 85 > 165 320 >

A30NNEWENTF WSHtw et Colonles- Belgique «I Luxem-

bourg

ErrRANGEH

Uaril réduit). (tarit fort) Abonnements- poste (Se renseigner au. près de son office oostal.)

tarit trance et Colonies majoré des frais du circulation tizi's par le pays destinataire.

Les abonnements partent du l"r tl du 15 du mais.

Frais de changoment d'adresse 2 frencs. Joindre la bande d'abonnement a toute demande de renouvellement. changement d'adresse réclamation, etc a défaut de bande rappeler te numéro d'inscriptlop de l'abonnement et sa date d'échéance. Compte île cliédiies uostattx nu lMli-53.

Qu'il est galant, qu'il a de flainmr Qu'il est tendre, doux et épris! Le Cœur qu'on vous offre, Madame, N'est-ce pas le Cœur de Paris


Les Anglais renforcent et défendent les frontières ^e Hong-Kong v

̃>'̃ (De notre correspondant particulier, par téléphone)

i Londres, 17 décembre Si les autorités japonaises ne répondent pas promptement aux demandes très précises qui ont été définies dans la note anglaise remise mercredi dernier, le gouvernement britannique ne tardera pas à envoyer un rappel. Le gouvernement américain se montre également impatient du retard des Japonais à répondre aux assurances et aux excuses qu'il a demandées. La rapidité de l'extension de la guer« à la, Chine du sud cause naturelle-

SUITES DE LA PREMIERE PAGE 1 CONTRE L'AUGMENTATION DU PRIX DE L'ESSENCE

Nous allons, ui plus ni moins, à la mort de l'automobile avec tout ce que cçla va entraîner de complications dans une industrie- déjà paralysée par une fiscalité excessive réduction sensible de la production et chômage accru d'une part, diminution sensible de la circulation de l'autre. Résultats une augmentation des charges de l'Etat et une diminutiqn de ses recettes alors qu'il n'aura pas manqué de prévoir une augmentation.

Une telle erreur de jugement est inconcevable alors que les exemples contraires abondent, alors que nous vient notamment d'Amérique la nouvelle que les chemins de fer américains, devant les difficultés que leur créent les transports sur route et par air, viennent, fort justement, afin, d'intensifier le trafic, d'abaisser leurs tarifs. La politique économique française ne ferait-elle pas mieux de s'inspirer de ces principes plutôt que d'accabler sans cesse les contribuables de taxes nouvelles tellement écrasantes que l'effet désastreux annoncé depuis longtemps ne manquera pas finalement de se produire.

Cette difficile situation de l'automobile a été exposée hier soir à la salle Wagram où, à l'instigation de plusieurs groupements de l'automobile, des milliers d'automobilistes et de commerçants s'étaient réunis.

Les erreurs dont nous parlons plus haut y furent dénoncées avec vigueur. Le malheur est que l'Etat demeure seul à ne pas comprendre la véritable -situation.

Ainsi «jue nous le signalions ces

L'AFFAIRE DU C. S A R.

Ce dernier a, eu effet, prétendu tenir de Percheron la valise en fibre, le fusil-mitrailleur Schmesser et les cartouches saisis dans la cave de M. Ledrasse en même temps que 50 kilos de mélinite. Jacques Percheron a été jusqu'à la fin de 1935 le secrétaire particulier d'un membre du Conseil municipal de Paris. Ou a déclaré qu'en plus de so nactivité au sein du C. S. A. R., i! aurait participé depuis le début de la guerre d'Espagne à l'enrôlement de vos lontaires pour les armées nationalistes. Il doit être mis aujourd'hui à la disposition de M. Béteiïle, juge d'instrucvtion, en même temps que le commissionnaire Proust.

MM. de la Motte Saint-Pierre i et Hubert Pastré

` excipent de leur bonne foi M. Gaston Jeauniot, garagiste, 92 bis, fcoulevard de Picpus, a subi, hier matin, l'interrogatoire d'identité. Il a été inculpé d'association de malfaiteurs et de recel d'une mitraillette dérobée à Laon. C'est le trente-quatrième inculpé de la série. Un trente-cinquième viendra demain c'est le concierge de la rue de Courcelles, M. Jean Fautre, contre lequel -M. Béteille a délivré un mandat.

LaMARQUISEdeSÈVIGNÎ:

i3u>c<?éaÉi e/ oc?ded&t&e# àe. -écoute*

ment à Londres une certaine inquiétude au sujet de la colonie britannique de Hong-Kong. Le gouvernement britannique cependant informé les autorités japonaises qu'il 'ne tolérerait pas la moindre intervention dans les possessions anglaises dont les frontières sont maintenant gardées par des bataillons de Sa Majesté. Les autorités anglaises ont déjà fortifié cinq postes d'observation aux points stratégiques de la frontière et se préparent à recevoir un important renfort de troupes.

Gérard Boutelleau

jours-ci, devant la persistance d'une politique aussi stérile, les intéressés sont décidés à réagir et ont pris des résolutions telles que l'on peut prévoir avant l'apparition des nouvelles taxes, la fermeture des établissements qui appartiennent au commerce de l'automobile, notamment ceux des distributeurs d'essence. Ceux-ci, en effet, ne veulent pas admettre qu'on tue ainsi leurs entre-

prises.

L'Etat aura été. largement prévenu. .Celui-ci aura- été largement prévenu. Puisse-t-il comprendre, alors qu'il est temps encore, ou se trouve son véritable intérêt et celui du pays tout entier ? André Reichel.

Une démarche iU v

à la présidence du Conseil M. William Bertrand, sous-secrétaire d'Etat la présidence du Conseil, a reçu hier matin une délégation des représentants de l'industrie automobile, -conduite par M. Yves Le Trocquer, sénateur, ancien ministre,, et qui comprenait notamment le baron Petiet, et le vicomte de Rohan.

Les délégués ont attiré l'attention du gouvernement sur les graves inconvénients qui résulteraient pour cette industrie, d'une augmentation de la taxe sur l'essence.

M. William Bertrand a promis à la délégation de saisir le ministre des finances de l'importante ..question qui lui était posée et'de lui transmettre les objections apportées par la délégation à l'institution éventuelle de ladite taxe.

Dans l'après-midi, M. Béteiïle, juge d'instruction, a interroge M. de la Motte Saint-Pierre en présence de ses avoèafs M" Dorville et Lejeune.

L'inculpé avait dit ou on «lui avait fait dire que son consin M. Hubert Pastré avait commandité indirectement un groupement.

Devant le juge, M. de la Motte SaintPierre a rectifie et a démontré que son cousin M. Pastré avait payé le loyer du Centre d'études radiesthésiqùes, 64, rue Ampère, et qu'il avait toujours ignoré et les groupements et les caves de la rue Ampère. de,le 1e

-Il a «iscotoir -que lui;. Mi de tla* Motte

St-Pierre a fait partie d'un groupementd'auto-défense contre un putch communiste, qu'il a prêté serment sur le drapeau ce groupement qui n'est pas le C.S.A.R., gu'il ne connaît pas et dont il n'a jamais entendu' parler, n'était dirigé ni contre la République,, ni contre le gouvernement, 'mais 'uniquement contre le communisme..̃̃•̃̃

M. Hubert Pastré a confirmé la déTclaration de son cousin; il n'a jamais fait partie d'aucun groupement; appartenant au P.S.F:, il avait été mis en garde par les journaux de M. de La Roc-

que.

M"Henry Torrès et Klotz, ses défenseurs, ont demandé sa mise en liberté.

A L'ISSUE DES ENTRETIENS DE M. DELBOS

Paris et Prague restent attachés à l'esprit de la Société des Nations et au principe de la sécurité collective

Prague, 17 décembre. M. Yvon Delbos a accompli ce matin un pieux pèlerinage. Le ministre des affaires étrangères, accompagné de M. Os'usky, ministre de Tchécoslovaquie à Paris, et de M., Delacroix, ministre de France à Pragué.est parti eh automobile pour Lany repose la dépouille mortelle du président Masaryk.

A. Lany, M. Delbos avait été précédé par M. Krofta.. Les deux ministres des affaires étrangères et leur suite allèrent, à travers les tombes .paysannes, s'incliner devant la sépulture du président libérateur de la Tchécoslovaquie, 'vaste tertre gazonné, aujourd'hui couvert de neigé, entouré d'une simple barrière de bois et que veille la flamme, jamais éteinte d'une lampe-tempête. Après avoir déposé une magnifique couronne de fleurs, cravatée du ruban tricolore, M. Yvon Delbos s'est longuement recueilli -sûr cette tombe qui, conformément la volonté du défunt, ne porte aucune inscription.

'.Un entretien

avec M. Krofta

Après avoir visité'le château de Lany, s'être arrêté un long moment dans la cellule monacale qui servait de chambre au président Masaryk; et où il est mort sur un petit iit de fer, M. Delbos a regagné Prague en compagnie de M. Krofta. Durant le trajet, les deux ministres des affaires étrangères ont procédé à1 un échange, de vues qui a duré trois quarts d'heure environ. M. Delbos a eu, ensuite, à la légation de France, une entrevue avec M. Hodza.

Trois heures de tête à tête avec le président Bénès Le représentant de la France s'est alors rendu au, château présidentiel. L entretien qu'il a eu avec M. Bénès, à la faveur d'un déjeuner auquel 'Payait conyié le président de la République, constituait à coup sûr le point culminant des échanges de vues de Prague. On peut même dire qu'il a clos les conver1 sations puisque le communiqué officiel,

le Cabinet de Londres renonce temporairement aux conversations projetées avec Rome i ,̃̃<̃ (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 17 décembre.

Le décret confirmant la nomination d'un nouveau ministre d'Irlande à Rome, accrédité auprès du roi d'Italie et empereur d'Ethiopie, et qui est en fait une reconnaissance de la conquête abyssine, doit être signe par le roi d'Angleterre..

«Bien qu'en vertu de la déclaration Balfour, les Dominions" de l'Empire britannique et plus particulièrement l'Etat libre d'Irlande, sont' en droit de suivre une .politique étrangère indépendante, la signature de ce décret soulève un probl,eme constitutionnel particulièrement

L'halie ne dévaluera plus sa monnaie! a affirmé M. Thaon di Revel, ministre italien des finances <3l>©. xxotre correspondant -jpartic-ialiex- par téléî>]aoxi.e)

Rome, 17 décembre.

M. Thaon de Revel, ministre des financés, a fait cet après-midi un exposé général de la situation financière devant le, Sénat italien. Après avoir démenti énergiquement les bruits d'une nouvelle dévaluation ou du prochain estampillage des billets, le ministre a I confirmé 1a solidité de là monnaie ita!hehne en soulignant qu'elle se maintient à la parité de 19,02 pour le dollar, soit environ 1,55 pour le franc français. Quant aux dépenses publiques, elles ont été, d'après les déclarations du représentant du gouvernement, de près de 1 milliards pour l'exercice 1936-1937, dont 17 milliards et demi consacrés hors budget à l'achèvement de la conquête et à la mise en valeur de l'Ethiopie.

Un commentaire du « Times » sur les élections soviétiques Les élections soviétiques, écrit le Times dans un éditorial plein d'humour ont connu un immense succès. Sur un collège électoral de 93.649.478 membres, 90.319.346 électeurs se rendirent aux urnes. On n'a pas annoncé officiellement si, 'une fois dans l'isoloir, ils votèrent tous pour le candidat officiel. Mais comme ce dernier n'avait pas de concurrent, la controverse est purement académique.

M. Staline, en particulier, a battu un glorieux et nouveau record dans l'histoire des gouvernements démocratiques en obtenant des résultats dépassant 100 0/0 le surplus étant dû à l'invasion de sa circonscription par des partisans enthousiastes, accourus d'autres districts de Moscou.

.Les députés élus l'autre jour, le som pour quatre ans. Selon toute apparence, les sessions se tiendront deux fois par an, Il est à présumer que l'on fera sem blant de suivre la routine dés législatures démocratiques.

Cependant, à la lueur, des élections » de cette semaine, il, est à préyoir que les délibérations des deux conseils ne seront qu'une comédie mécanique et pompeuse.

Les Russes ont prouvé apparemment, pour leur satisfaction la plus profonde, qu'ils sont capables de faire des élections dans lesquelles personne n'a le pouvoir d'élire maintenant ils célèbrent aux yeux du monde une victoire qu'ils n'ont pas gagnée.

'Il est peu probable, dans ces conditions, qu'ils éprouvent la moindre difficulté établir un gouvernement parlementaire dans lequel le gouvernement n?àura nullement le droit de gouverner et l'énergie des nouveaux députés se bornera à faire acte de présence aux réunions périodiques ~~l d'une société d'ad-

ministration mutuelle.

M. Staline a toutes raisons d'être satisfait des résultats intérieurs de ces «élections. ». Persuadées, jusqu'à être fofcées, 'les niasses ont témoigné leur confiance envers le dictateur et ses as- sociés.

Ainsi M. Staline a-t-il fait ce qu'il semblait décidé à faire, sans que prsonne, du reste, sache pourquoi il l'a fait. '̃̃

Sa position et ses. méthodes le rapprochent chaque jour davantage de la tradition tsariste d'omnipotence semi- j divine.

II est à présent évident que la Révo- j lution russe éclata pour exalter et ins- tituèr, non pas une cause ou une foi nouvelles, ou une méthode de gouvernement, mais la personnalité d'un seul

homme.

La prétention de la Russie, de passer pour une démocratie, a fourni un spec- tacle aussi risible qa& tragique. i

qu'on lira d'autre part, a été publié à son issue.

Trois heures durant, do 13 heures 30 à 16 heures 30, M. Yvon Delbos est demeuré en tête-à-tête avec M. Bénès. Ce long échange de vues a permis d'examiner tous les problèmes intéressant les deux gouvernements associés étroitement par les traités qu'ils ont conclus et l'amitié qui les lie.

Un grand dîner

à la légation de France

A 17 heures 15, M. Delbos s'est rendu à l'Institut français Ernest-Denis où avait lieu une brillante réception. Le ministre des affaires étrangères a ensuite reçu successivement les ministres de Yougoslavie, de Pologne, de l'U. R. S. S. et d'Angleterre qu'il a mis au courant de ses conversations avec les dirigeants tchécoslovaques.

A 20 heures, il a assisté au dîner offert, à l'occasion de sa visite, par M. Delacroix, à la légation de France, et que M. Bénès honorait de sa présence. M. Delbos quittera Prague demain, à 11 heures 55, pour rentrer à Paris. Le communiqué

Prague, 17 décembre. Un communiqué officiel a été publié à l'issue des entrstiens qui ont marqué le séjour à Prague de M. Yvon Delbos. En voici les passages essentiets

« Toutes les questions concernant les rapports entre la Tchécoslovaquie et la France ainsi que la situation générale européenne ont été examinées dans l'esprit de la plus cordiale franchise et a permis de constater la complète identité de vues des deux gouvernements. » Guidée par quelques principes fondamentaux et permanents, la politique des deux Etats reste fidèle à ces principes communs qui ont fait leurs preuves et n'excluent aucune possibilité de conciliation.

» Cette identité de vues se manifeste notamment dans l'attachement commun à la Société des nations. De même, les deux pays continuent à considérer que la paix de l'Europe et la sécurité des

délicat, car il ne peut être question, que cette nomination signée par le roi d'Angleterre puisse être interprétée comme une reconnaissance des autres Dominions de la conquête italienne, La conquête italienne

Le gouvernement britannique n'a pas l'intention de reconnaître pour le moment la conquête italienne. Il 'y a quelques mois, le Foreign Office faisait savoir qu'une telle décision ferait partie d'un accord général avec l'Italie. Mais nous ayons appris. aujourd'hui, d'une per-

Le projet de budget de 1938-1939 dont les prévisions ont été fixées à 25 milliards, s'accompagnera également des dépenses extraordinaires dont le chiffre n'a pas été indiqué et qui seront couvertes par le produit de l'emprunt forcé sur les propriétés immobilières par le solde actif résultant de»Ia revalorisation des réserves d'or après la dépréciation de la lire et enfin par l'émission de bons du Trésor en contre-partie des valeurs mobilières étrangères dont la conversion a été imposée à tous les détenteurs.

M. Thaon de Revel a également annoncé que la réserve d'or de la Banque d'Italie est à peu près inchangée depuis quinze mois et qu'elle se maintient autour du chiffre de 4 milliards, sans ca-

Dans sa demeure de Beverley-Hills, Mary Pickford, aidée de deux charmantes petites filles, prépare,

un superbe arbre de Noël.

4»..

M. Roosevelt et l'amiral Leahy se concertent

Washington, 17 décembre. L'amiral j Leahy, chef des forces navales américaines, s'est entretenu avec M. Roosevelt de l'incident du Panay. Les milieux navals ont une entière confiance dans l'état de préparation de la flotte américaine et estiment que si l'attitude du Japon le rendait nécessaire, quelques heures suffiraient pour envoyer les escadres du Pacifique vers la Chine avec les approvisionnements suffisants pour faire face à toute éventualité.

1.322.000 RUSSES

ONT VOTE CONTRE

LE COMMUNISME

Moscou, 17 décembre. Le résultat définitif des élections de dimanche dernier dans l'Union soviétique montrent que sur 94 millions 138.000 électeurs inscrits, 91 millions 113.000 ont exercé leur droit de vote et que 1 million 322.000 ont voté contre les candidats du parti communiste.

L'ARBRE DE NOEL

DE MARY PICKFORD

peuples ne peuvent être réellement et efficacement assurées que par une collaboration générale comportant le respect des droits et des devoirs de chaque Etat.

» Les deux gouvernements, dans leur souci de maintenir la paix en Europe, sont prêts à favoriser toute action de nature à faciliter un rapprochement avec tous les pays voisins. Ils ont la conviction que les engagements existants ne font pas obstacle à un tel rapprochement qui serait avantageux, au point de vue politique et économique, pour tous les intéressés et pour l'Europe entière. » Dans cet esprit, ils se sont félicités de constater la solidarité de la PetiteEntente et la continuité de ses efforts en vue de créer et d'assurer les conditions d'une coopération pacifique avec Us Etats voisins ».

M. KROFTA DECLARE « L'amitié pour la France reste la base de la politique de la Petite-Entente. »

Des déclarations que M. Krofta, ministre des affaires étrangères de Tchécoslovaquie, a fait au représentant de l'Agence Radio, nous extrayons le passage suivant

II a été expressément constaté à la Conférence de Londres que la France et la Grande-Bretagne avaient intérêt à maintenir les Peacefull conditions en Europe centrale et à contribuer à ce but dans la plus grande mesure.

Il. Delbos a eu l'occasion de se convaincre en Pologne et dans les Etats de la Petite-Entente jusqu'à quel point la tendance de la politique extérieure de ces Etats favorise les efforts déployés par les deux grandes puissances pour créer les « paisibles conditions » d'une collaboration dans cette partie de l'Europe. Dans tous ces Etats, M. Delbos a pu constater que l'amitié pour la France reste la base de leur orientation poli- tique, même s'ils regardent certaines questions d'une manière un peu différente.

sonnalité de haute autorité, qne le cabinet britannique avait renoncé à engager avec Rome des conversations diplomatiques en vue de négocier un tel accord. Les milieux officiels anglais reprochent au gouvernement de Rome son attitude « foncièrement antibritannique », qui se remarque plus particulièrement dans la propagande contre l'Angleterre, que le gouvernement italien n'a cessé d'intensifier en Proche-Orient. Ainsi l'on pense que les pourparlers avec Rome, dont il fut encore récemment question n'ont pas de raison d'être pour le moment. Gérard Boutelleau.

cher d'ailleurs qu'elle a été renouvelée en partie par la conversion des titres étrangers.

Tous ces éléments de la situation économique nationale sont commentés ce soir par M. Gayda dans l'éditorial du Gwrnale d'Italia qui en souligne le côté rassurant

Quant, aux milieux politiques, ils ne se dissimulent pas que le problème essentiel est désormais d'assurer l'équilibre de la balance commerciale pour empêcher l'épuisement rapide des réserves d'or et assurer définitivement la stabilité de la lire dont le cours officieux sur les places étrangères est coté à 30% environ au-dessous du taux officiel.

Madeleine-R. Angles.

Actualités Internationales ETATS-UXIS. Plus de cent grévistes des usines Ford, à Deaborn (Michigan), membres de l'Union américaine des ouvriers de l'automobile syndicat affilié au C. I. 0. de John Lewis ont été arrêtés pour avoir tenté de faire « défirayer leurs camarades qui sortaient des ateliers.

Un mouvement de grève a été déclenché par les vendeuses des « Five and Ten cents s'.ores » magasins « Woolworth » de New-York. Il est à craindre que le mouvement ne se généralise à la veille des fêtes de la Noël et du Jour de l'An, si l'augmentation des sa. laires réclamée par les employées ne leur est pas accordée.

U. R. S. S. Pour fêter le succès électoral remporté par Staline, le gouvernement soviétique vient de décréter le mois de janvier « mois de record dans le travail ». Au cours de ce mois, chaque ouvrier et chaque usine devront battre les records de production, sous peine de sévères châtiments.

Le directeur du département consulaire au commissariat des affaires étrangères de l'U. R. S. S., M. Chakhov, vient d être destitué de ses fonctions et, suivant certaines rumeurs, arrêté.

LA GUERRE EN ESPAGNE Barcelone, 17 décembre. Le ministère de la Défense nationale publie ce soir la note suivante

« Le commandant militaire d'Alicante annonce par téléphone au minis'tère de la Défense nationale qu'au sud des îles Columbretes, un nombre élevé de navires de guerre italiens sont réunis à des unités de guerre nationalistes. » D'autrp part, *les postes d'observation côtiers ont observé le long de la côte méditerranéenne, des communications constantes entre les navires italiens et les vaisseaux de guerre nationalistes. »

Combat naval

devant Carthagène

Saint-Sébastien, 17 décembre. Près de Carthagène, une bataille navale a eu lieu entre quelques unités navales nationalistes et onze navires gouvernementaux qui voulaient forcer le blocus, mais n'y parvinrent pas.

On annonce, d'autre part, de Gibraltar que le navire à moteur danois Christian-Sass, de 3.812 tonnes, a été arraisonné par un chalutier nationaliste et escoxté jusqu'à Ceuta.

AUX ASSISES DES HAUTES-PYRENEES

Les réponses de Jacomy obscurcissent

les mobiles du crime

(Suite de la première page.)

Il avait cette intention, mais il s'en alla à l'hôtel de Biarritz où il savait trouver son patron. Il causa, prit le petit verre d'armagnac avec le directeur de l'hôtel, M. Daurat et Pourxet, qui parlaient ensemble des choses de la ville, car tous deux étaient conseillers municipaux. C'est alors que le patron aurait dit à l'accusé, qui lui demandait encore « Pourrez-vous me conserver ? », cette phrase, que nul n'a entendue d'ailleurs « N'y comptez pas. » A ces mots, dit Jacomy, j'ai perdu le contrôle de mes actes (formule bien savante), j'ai reçu comme une douche froide. J'avais mon revolver en poche, je l'ai pris par affollement, sans préméditation, j'ai tiré, puis toat s'est brouillé dans ma mémoire.

Et les quatre autres coups ? C'est M. Daurat, dit Jacomy, qui m'a énervé (Daurat, c'est l'ami de Pourxet, le propriétaire de l'hôtel de Biarritz) il m'a donné un coup de chaise sur le bras.

Jacomy, pourtant, a ramassé l'arme et tiré de nouveau quatre fois. Après le crime, Jacomy était très calme.

Vous êtes fou, vous criait-on, dit le président, non, je l'ai tué, répondiezvous avec un parfait sang-froid. J'ai perdu le souvenir de tout ce qui se passait alors, du congédiement possible, de nia crainte de la misère dans l'avenir.

M. Pourxet, dit-il, lui a brutalement annoncé qu'à la fin du lock-out que la crise avait alors provoqué, il ne le reprendrait pas. Mais personne n'a entendu le propos. Au contraire, on était convaincu que M. Pourxet ne renverrait jamais un ouvrier qui avait été employé par son père et qui le nommait son ami. Il ne rapporte pas, du reste, chaque fois dans les mêmes termes cette signification de brusque congé

Aujourd'hui, Jacomy paraît vouloir diminuer tout ce qui pouvait justifier ses inquiétudes. M. Pourxet, dit-il, était le principal patron de l'Ophtie, on ne pouvait le changer. Alors cette certitude devait le rassurer. On a donné comme mobile du meurtre et on donne encore l'amertume d'une confiance perdue. De p;us jeunes contremaîtres étaient entrés en relations directes avec le patron. Etait-ce la cause de sa haine 2 Je n'avais pas, dit l'accusé, à m'en étonner, ni à me formaliser le travail manuel devient mécanique, le chef des machines avait un rôle très important.

Million se défend d'avoir tué Roger Leblond et rejette le crime sur Weidmann

Comme nous l'avions laissé prévoir, Roger Million a été extrait hier apresmidi de sa cellule et amené dans le cabinet de M. Berry, juge d'instruction. C'est peu après H heures, qu'accompagné de son avocat, M0 Henri Géraud, que Roger Million apparut par la petite porte qui fait communiquer le Palais de Justice et la prison Saint-Pierre. Il était vêtu de son costume gris et se laissa complaisemment photographier. Dites bien toute la vérité, mon petit, dit M" Henri Géraud à son client, au moment où celui-ci entrait chez le juge. L'interrogatoire

Million a-t-il suivi ce conseil '1 Il a précisé qu'il était arrivé à Paris le 23 avril et qu'il vécut tout d'abord des subsides que lui fournissait sa grand-mère, habitant à Ligny-en-Cambrésis, ainsi que Jean Blanc, qui lui avait donné des fonds pour monter un institut de beauté. Du 25 juin, jour où avec lui et Jean Blanc Weidmann loua « La Voulzie », jusqu'au 2 août, Million reconnut avoir habité « La Voulzie » avec Colette Tricot et Weidmann. Pendant les mois d'août et septembre, il fit une promenade en automobile dans la région de Lyon et de Nantua, où il avait des cousins. Du 1er au 10 octobre, il habita Paris, au Nice-Hôtel, rue du Faubourg-Montmartre. Il reconnut devant le juge d'instruction que c'est lui qui loua une boîte postale, rue de la Chaussée-d'Antin, pour y recevoir la correspondance relative aux affaires qu'ils voulaient monter.

Ce qui ressort de cet interrogatoire, c'est que Million et sa maîtresse habitaieut la villa de la Celle-Saint-Cloud lorsque Jean de Koven fut assassinée. Million a cependant prétendu avoir toujours ignoré le crime. D'ailleurs, ses dé- clarations ont été corrobées par Weidmann, qui a toujours affirmé qu'il était seul dans la villa lorsqu'il étrangla l'artiste américaine.

Si j'ai pris le faux nom de Pradier, a déclaré Million, c'est pour ne pas donner mon propre nom à n'importe qui. J'avoue que j'avais loué cette boite postale sans savoir ce que seraient nos futures affaires.

Qui a tué Roger Leblond ? » Vers le 6 ou le 7 septembre, j'ai rencontré Weidmann près de la place de la République. Il m'a dit Nous allons maintenant effectuer des affaires importantes. J'ai déjà en vue un client américain qui doit m'ap- porter 40.000 francs.

» Alléché par cette offre, je consentis aider Weidmann dans cette entreprise. »

Quoi qu'il en soit, Million prétend ignorer le guet-appens dont fut victime Roger Leblond. «Je savais, a-t-il dit, que Roger Leblond était en relations avec Weidmann pour affaires et qu'il lu: avait donné rendez-vous dans la villa de La Celle-Saint-Cloud. J'habitais en effet la villa du 11 au 18 octobre. Or, le crime fut commis le 16 octobre vers midi.» Million ne conteste pas avoir assisté au drame en témoin. Lorsque j'entendis le coup de feu, a-t-il déclaré, je fus atterré. Lorsque j'aperçus le corps sur le tapis, Weidmann me menaça de son arme. •* On sait que Weidmanu, en s'accusant de l'assassinat de Mme Keller, déclara qu'il s'était accusé faussement du crime de Leblond, commis par Million luimême, disait-il.

Le juge demanda alors à Millioula raison pour laquelle, puisqu'il avait été témoin du crime, il n'avait pas profité du départ de l'assassin, qui s'était rendu à Neuilly, pour prévenir la police. Million répondit qu'il attendait le retour de son amie Colette Tricot, qui était allée passer la soirée au cinéma. Il ne faut pas oublier, dit-il, que nous habitions « La Voulzie » et je ne voulais pas laisser ma maîtresse seule avec Weidmann.

Ce fut le surlendemain seulement que Million se rendit chez ses parents et mit son père au courant du crime. C'est alors que Jean Blanc intervint et décida de l'emmener avec Colette Tricot sur la Côte d'Azur.

Le juge d'instruction aborde alors le détail du crime dont fut victime Roger Leblond. En apprenant que Weidmaiin l'a accusé de cet atsas,sit!ul, Million en est indigné. ·

Cependant, demanda M. Berry, Ro-

Je n'avais plus rien ri voir sur ce point-là. M0 Garçon, avec raison, fait observer que M. Pourxet, eût-il annoncé son renvoi à,son contremaître, ce n'était pas un motif pour le tuer. Mais le seul intérêt de l'affaire, désormais, c'est de connaitre ce motif, et les témoins de la matérialité du drame n'apprennent plus rieu. On savait que M. Pourxet était plus aimé du personnel que Jacomy. On n'a pas de peine à le croire, lorsqu'on a entendu les autres contremaîtres de la Société de l'Ophite. Quel portrait ils font de leur ancien sous-directeur 1 Quel soulagement ils éprouvent de vieilles rancunes Leur enthousiasme dans l'accusation rendrait presque l'accuse sympathique. Le patron était bon c'est la vérité, bon avec son personnel, très généreux, très amical, un vrai père pour tous. Quant à Jacomy, écoutons « Il était, dit l'un, méchant, hargneux, jaloux, sournois et hypocrite, brutal et rancunier. Dans les grèves il restait parmi les ouvriers pour renseigner M. Pourxet. Il était orgueilleux, menteur, mal vu de tout le monde, cherchant des querelles aux ouvriers, essayant de se faire valoir à leurs dépens, conseillant des sabotages à ses subordonnés, organisant des malversations sur les fournitures, menaçant des contremaîtres qui se refusaient à le seconder. M. Pourxet le défendait toujours, même quand on l'a pris allant vendre à Pau des bas et des cravates au marché. Il était violent et dur. Jacomy rendait sa femme et sa fille malheureuses celle-ci même était une vraie martyre. »

Garçon. Lui qui a tué, parce qu'il se supposait, dit-il, congédié, avaitil le renvoi facile?

Le témoins. Il renvoyait pour un rien. Ce qu'on devenait ensuite, il s'en f. (Mouvement).

Un membre du Conseil d'administration de l'Ophite vient, à la fin de l'audience, confirmer que la victime défendait toujours Jacomy, que tout le personnel détestait il n'a jamais été question de le renvoyer, affirme le témoin. Les audiences ont duré de 9 heures du matin à 6 h. 1/2 du soir, et le problème posé n'est pas éclairci. Ce triste réquisitoire des témoins contre l'accusé ne fait pas avancer d'un pas la vérité. Il rend le crime plus odieux. Il ne l'expliquerait pas même si toutes ces accusations étaient portées sans haine, comme il est juré, et sans exagération comme il conviendrait.

Henri Vonoven.

ger Leblond a été tué par une balle de revolver du calibre 6,35 alors qu'il a été établi que Weidmann n'abattait ses victimes qu'avec un revolver du calibre 7,65.

Million reconnaît être en effet en possession d'un revolver 6,35 qu'il avait acheté en septembre à Lyon.

Je ne m'explique pas que Weidmann se soit servi de mon arme. Il a dû la prendre dans ma mallette qui, cependant, était fermée à clé. Il est vrai que Weidmann possédait un trousseau de clés et, pour lui, ouvrir une mallette n'était qu'un jeu.

Million a également contesté la déclaration faite par Weidmann en ce qui concerne sa maîtresse.

A aucun moment, dit-il, Colette Tricot n'a été mise au courant du crime et pas davantage elle n'a lavé le sang qui se trouvait sur le tapis.

C'est à 21 h. 30 seulement qu'a pris fin l'interrogatoire de Million.

Aujourd'hui, M. Berry entendra le père de Million.

Une vaste opération de police a eu lieu à la Celle-Saint-Cloud Une vaste opération policière s'est déroulée, ce matin, à partir de six heures, sur le territoire des communes de La Celle-Saint-Cloud et de Vaucresson. En présence de MM. Robert Billecard, préfet de Seine-et-Oise; Cochonet, directeur de la police d'Etat; Joffres, secrétaire général pour la police; Joseph, chef adjoint du cabinet du préfet; Sicot et Primborgne, commissaires à la police d'Etat; les chefs de districts, ainsi qu'une quarantaine d'inspecteurs, plus de deux cents gardiens de la paix et trente motocyclistes ont investi le quartier où se trouvait la villa de Weidmann.

Tous les habitants, piétons ou passagers des voitures, furent priés de produire leurs papiers d'identité. En même temps, des inspecteurs accompagnés de gardiens de la paix demandaient aux habitants restés à domicile de fournir des renseignements sur l'identité des occupants de l'immeuble visité.

L'homme de lettres

Alexis Souvarine meurt

victime d'une intoxication M. Alexis Souvarine, homme de lettres, demeurant 43, rue Championnet, a été trouvé hier inanimé. Il avait été victime, selon le communiqué de la préfecture de police, d'une intoxication syndicaliste. Il a dénoncé l'économie araccidentelle par le gaz. Transporté à l'hôpital Bichat, il succomba un peu plus tard.

La victime n'avait aucun lien de parenté avec M. Boris Souvarine.

UNE REUNION

DU PARTI SOCIAL FRANÇAIS Le Parti Social Français avait organisé hier soir au Vélodrome d'Hiver un meeting de propagande réservé aux cinq fédérations de la région parisienne.

M. Moine, candidat du P.S.F. aux élections législatives de Villejuif, s'est félicite des résultats obtenus.

M. Barrachin s'est élevé contre le procès de reconstitution de ligne dissoute. Puis il a déclaré que le P.S.F. abandonnait la candidature unique et a arnoncé que soixante candidats étaient déjà installés pour les futures élections législatives.

-AI. Ybarnegaray a montré le uéaut de 1 accusation du procès et a réclamé que les vrais coupables, les communistes, soient poursuivis.

Le colonel de La Rocque a ensuite constaté la recrudescence d'agitation syndicliste. U a dénoncé l'économie artificielle du gouvernement qui est caractérisée par le ralentissement de la production. Après s'être élevé contre l'échelle mobile des traitements, il* t conclu par un appel il <• la réconciliation qui, seule, ramènera la confiance indispensable au redressement écono* awju* et social du pays ».


AU SÉNAT

Les interpellations sur la politique économique du gouvernement

Au début de la séance, M. Chapsal déposa le projet de budget de 1938, puis le, Sénat reprit la discussion des interpellations sur la politique économique. M. Farjon estime que, bieu loin d'être à la veille de la reprise, nous sommes encore en pleine dépression économique. Pour M. Maulion, le problème de la production commande les destinées de la nation, mais, hélas cette production est déficitaire, et cet amenuisement menace l'équilibre budgétaire. Quel que soit l'effort courageux de M. Georges Bonnet, déclare M. Reibel, le pays va à la catastrophe et à la ruine si le déficit de notre balance commerciale continue.

M. Chapsal, ministre du commerce, répond aux nombreux orateurs qui se sont succédé depuis l'ouverture de ce long débat.

Au 1" novembre, un relèvement appréciable de la production s'était produit dans de nombreuses industries. L'exportation des produits fabriqués S'est accrue de 42 Quant à la houille, la moyenne de la production était de 3.846.000 tonnes par mois en 1936, elle s'est élevée, en 1937, à plus de 4 mil-

lions.

Le ministre du commerce ne s'est pas contenté de cristalliser les positions acquises, il s'est efforcé aussi de les améliorer en développant les affaires avec lès pays ne pratiquant. pas le contrôle des changes. Il a fallu liquider, avec ces pays, nos créances arriérées, qui atteignaient un miliard de francs. Si. Chapsal se déclare d'accord avec les interpellateurs pour améliorer le crédit au petit et au moyen commerce. Il a mis à l'étude une meilleure amélioration des produits de nos colonies. Ceci dit, ajoute le ministre, je demeure résolument hostile à l'institution du contrôle des changes, qui suppose l'organisation d'un régime dictatorial incompatible avec nos institutions, et repousse également l'autarcie.

Ce discours fut vivement applaudi par toute l'assemblée qui, à Punanimité, adopta un ordre du jour faisant confiance au gouvernement pour prendre toutes les mesures dé nature à ranimer l'activité économique, et pour mettre eh oeuvre, dans le plus bref délai, les conclusions du Comité d'enquête sur la production.

̃ H. B. La loi sur les loyers La commission sénatoriale de légistation s'est réunie hier sous la présidence de M. de Courtois. Elle a statué sur la proposition de loi votée par la Chambre, concernant le renouvellement I 'tes baux commerciaux et sur le projet

M. GASTON ROUSSEL REDEVIENT directeur des Assurances Sociales Ainsi en a décidé

le Conseil d'Etat

Le Conseil d'Etat a rendu hier, à 13 heures, son arrêt sur le pourvoi formé par M. Gaston Roussel, ancien directeur général des Assurances sociales et de la Mutualité, contre le rejet implicite de sa demande de réintégration.

Le tribunal administratif a donné satisfaction au requérant, en annulant la décision ministérielle' et les décrets des 12 décembre 1935 et 27 septembre 1936 portant successivement nomination de MM. Marcel Bernard et Jacques-Ferdinand Dreyfus comme directeur général des Assurances sociales et de la Mutualité.

PLUSIEURS CHAPELLERIES

SONT OCCUPEES

PAR LEURS EMPLOYES

Une grève s'est déclanchée dans la -ëïjapellerie de détail. La plupart des succursales de la maison Sools, d'autres magasins, notamment le Critérium, 18 boulevard Sébastopol, la chapellerie! Edka, boulevard Saint-Denis, sont occupés par le personnel en grève. Cinq malfaiteurs font irruption revolver au poing, dans un débit de tabac, rue de Liège

Cinq malfaiteurs, hier vers sept heu- res, sont entrés dans un débit de tabac, 21, rue de Liége, et ont tenté, sous la menace du revolver, de dérober de l'argent au débitant, M. Neury; mais aucune somme ne se trouvait dans le tiroir-caisse. Les malfaiteurs, craignant d'être surpris par la police, ont pris la fuite dans une automobile en direction de la rue de Milan. D'après les renseignements recueillis, il s agirait d'étrangers. La police judiciaire les recherche.

VENTES ET LOCATIONS

Officiers [ |

I mïnisférïels

L *̃;

Halsen R CHANZY, 42 (11°). Cce 653 à Pari» *»• "•'taq.95 euv. Rev.br. 08.734 t. M.à p. 550.000 f. Prêts C.F. Adj. ch. not. Paris 11 janv. 1938. S'ad.aux not. Paris M" Vallée et BIancliet,ll,r.de Beaujolais.

Vente Palais Paris,! 3 Janvier 1938, à 14 h. APPARTEMENT ét*;e PARIS RUE LUBECK, 32 JS^JÈÏÏÏ de l'immeub. M.à px 33.055 fr. S'ad. à M" Christian LaflUc, av. 38, r. de Châteaudun Fraudin, Tuai, av.et M.Fremont,syn.

3^|7 ACTIONS de 500 fr. chao. en tJ. partie non libérées de la Sté La Fédération Nationale. Adj. Et.M' R. Dimches, not., 37, quai Tournelle,le 30 déc., à 14 h.SO.M.à p.(ne p.êt.b.) 500.000. C.125.000. 3'ad.M.BarthéIemy, synd.,3,r.Séguier,et n.

| /VENTES 1 I Propriétés

ANJOU à 11 kilomètres d'ANGERS. Belle maison de maîtres 12 pièces. Parc. Jardin. Dépendances. telle vue Garage. Serre. Libre à la vente. Ensemble 6 hectares.

M. LOUIS DREYFUS

Immeubles,83,r.du Mall,Aii.arers (M.-et-L.)

Mayenne. A vendre près Chfiteati-Goiitl«r, vieux Logis ép. Louis XIII trois terme*. Cce 77 hect. 1S a. 25 c. Revenu 4 O/O. Deux petites maisons ville Chftteau-Goritler. Revenu « 0/0.

B. GRIPON, 49, Bd Roi-René, ANGERS.

de loi également voté par la Chambre, ayant trait aux rapports entre locataires d'habitation et bailleur. Après discussion, M. Boivin-Champeaux, rapporteur, a fait adopter par la commission les dispositions suivantes

Pour les baux commerciaux, rejet des dispositions votées par la Chambre et adoption seulement de légères modifications à apporter à la loi du 20 juin 1926.

Pour les loyers d'habitation, prorogation par palliers s'échelonnant année par année et à partir du 1" juillet 1938 d'après le taux du loyer date limite le 1" juillet 1942, au lieu du 1er juillet 1944, date admise par l'autre assemblée; majoration de 250 sur le loyer de 1914 et à partir de janvier 1938. La Chambre avait accepté une majoration de 175 seulement majoration de 15 au lieu de 5 chaque année abrogation dès la promulgation de la loi du décret Laval réduisant de 10 le prix des loyers enfin, adoption de toute une série de dispositions- tendant à ranimer l'industrie du bâtiment.

LE VOTE DU BUDGET A LA CHAMBRE

C'est à cinq heures moins le quart, vendredi matin, que le vote du budget a été acquis à' la Chambre.

Pour équilibrer le budget la commission des finances a fait adopter les mesures suivantes

Relèvement du prix des passeports délivrés en France;

Augmentation du" droit de timbre sur les quittances des contributions indirectes

Révision des évaluations des droits à importation sur les cafés

Frappe d'un contingent supplémentaire de monnaie d'argent (210 millions). Et par 547 voix contre 25, le budget a été adopté sous l'aspect suivant Recettes Fr. 54.600.557.808 Dépenses 54.599.318.506 Excédent des recettes. 1.239.302

LIRE DEMAIN

la suite de notre feuilleton LA LANTERNE VERTE par Augustus Muir,

En tgëtelt/ëiès lignes

M. CAMPINCHI, MINISTRE DE LA MARINE, visitera aujourd'hui les chantiers Auguste-Normand, au Havre, et les chantiers de la Seine-Maritime au Trait, ainsi que les organisations de défense côtière.

«~ VEMIR ABDEL KALEK TORRES, qui joua un rdle important dans le soulèvement, militaire .au Mai'oc et le. recrutement des indigènes dans -le Riff, vient d'être arrêté à Oran. On affirme qu'il serait compromis dans les recents incidents de Tétouan.

LES DEUX CAMBRIOLEURS DE LA CLINIQUE du docteur Gilbert Thomas, 49, rue Guersant, ont été arrêtés. Ce sont Raymond Maître, 30 ans, garçon d'hôtel, et Raymond Gaspard, 31 ans, titulaire de sept condamnations.

♦tWE AUTOMOBILE EST ENTREE EN COLLISION, boulevard Jourdan, avec un autobus. M. ^.Robert Cautheron, 78, rue du Rendez-Vous, qui se trouvait sur la plate-forme de l'autobus, a été grièvement blessé et conduit à l'hôpital Cochin.

♦ LA GENDARMERIE DE RIBERAC a 'arrêté un ancieri forçat, René Brochard, rentré depuis peu de la Guyane. Brochard se faisait passer pour administrateur des colonies et avait escroqué de nombreux commerçants.

LES INDEMNITES POUR L'ARMEE Au nom de la commission de la défense nationale, M. Daniel Vincent, président de la commission de l'armée, en accord avec les présidents des commissions de la marine et de l'air, MM. Bergeon et Bénazet, a déposé sur le bureau du Sénat une proposition de résolution tendant à préciser que l'indemnité des charges militaires joue à l'égard des militaires de l'arrière des armées de terre, de mer et-de l'air le même rôle que l'indemnité de résidence des fonctionnaires civils.

Paraît tous les jours, sauf le Dimanche

1 F Commissaires priseurs

I

OBJETS D'ART ET D'AMEUBLEMENT

METJBLBS DES XVIII' ET XIX» SIECLES, CE1RT.VIXS ESTAMPILLES Slî\ue» époques Régence, LonlK XV. Louis XVI et Empire.

TABLEAUX ANCIENS ET MODERNES BIBELOTS DE VITRINE

TAPISSERIES ASTCIENNES, TAPIS D'ORIENT, de PEHSE et tte collection ARGENTERIE BEAUX BIJOUX et AUTRES OBJETS

VPNTP A V!lVrP]VWP<v Salons Murigny (ccurs Marigny, vc-nic a vinvennej près de môte] de Ville).

les dimanche lit et lundi 20 décembre 1937, à 14 heures

par Me Ogler, huissier près le Tribunal Civil de la Seine. Têlêph. Tremblay 01-71. Exposition les jours de vente de 10 h à midi et avant la vente. t

1.4*. Pavillon 7 p.,s.bs,ss-sol,jard poss.gar. 24Sm, pr. stat. M». Vallet, 2,r.Gervex (17«).

TOUTES PROPRIETES fcdy0600oo0 Ln COKMEILLAISE, 30, rue Joubert.

aiMVIRONS DE PARIS

18 km. Sud. Propté Rustique sur 'haut. Bel. vue, 2 sal., 6 oh. malt., s. de be, tout conf. Maison de jard. Beau" jard. Communs. Garage. 2 ha. 260.000 fr. J'offre et demande toutes propriétés. IIARRACA, 29. rue de l'Orangerie. VERSAILLES.

Téléph. 574.

Immeubles I

QUAI D'AUTEUIL^Tt^uffaret sur cour. Px 2.400.000 lr., frais compris, dont GOO.OOO francs comptant

et 1.800.000 fr. payables dans 3-4 ans. Rev. 196.000 fr. 2 beaux appartements de 5 pièces par étage, grand confert. SOCIETE DE GERANCE DE! PARIS. SS, Bd Malesherbes, Anjou 77-31.

RADIO La soirée tournante de samedi serat-elle en panne, comme la semaine dernière ? Les auditeurs n'y perdraient guère. I! serait bien préférable, à notre sens, de fractionner les émissions dans le temps, et non dans l'espace. C'est ainsi que de courtes soirées radiothéâtrales Ocs farces adaptées par M. Variot, par exemple) seraient plus goûtées, un soir après l'autre. C'est le système anglais il a du bon. P.-D. T. Samedi 18 décembre

20 h. 30, PARIS P. T. T. Soirée tournante Musique symphonique Symphonie en sol mineur (Mozart) Danses norvégiennes (Grieg), sous la direction de M. Tomasi A 21 h. 50. à la Tour EiJjel, la suite du concert symphonique Ramuntclu) (Pierné) Prélude à l'après-midi d'un faune (Debussy) La Farce du Cuvier, ouv. (Dupont). 20. k 30, TOUR EIFFEL Théâtre Farces inédites présentées par 1. Variât Dorville dans a Le Mardi Gras du Cordonnier n. farce inspirée de ta comédie anglaise de Dekker, version française de J. Variot (première audition), avec MM Dorville, Valtée. Dechamps, Moor, Mlles Génial, Mou.net, Lamy, Deninx. Mlle Durand, MM. Erlande, Maindaist, EchiUey, (avialle. A 31 h. 10. d Paris P. T. T.. suite du théâtre Le Mal marié, farce française du 18" siècle, adaptée par I. Variot (première audition) Le moyen d'attraper un méchant vieillard, pantalonnade adaptée par J. Variot (première audition).

21 A. 10, TOUR EIFFEL Variétés, avec l'orchestre Yatove Tout tourne au cabaret, revue de R.-P. Greffe d" acte), interprétée par Allies Gallon, 'Feyrou, Guérita, MM. Daragon, Gobert et l'auteur. A 21 h. 50, à Paris P. -T. T., la suite des Variétés 2° acte de la revus Tout tourne au cabaret.

21 h., LUXEMBOURG Concert sympnonique Egmont, ouv. (Beethoven) Danses, harpe et orchestre (Debussy) Don Juan (R. Strauss) Conccrtstuck, harpe et orchestre (Pierné) 4e symphonie en mi bémol majeur. la romantique (Bruckntr) ORCHESTRE

9 h. 30, RADIO-PARIS Répétition du concert du Conservatoire, sous la direction de M. Rabaud (Schumann, Beethoven).

U h., TOUR EIFFEL Orchestre Jant Evrard. 18 h, 30, NATIONAL ANGLAIS Orchestre

B. B C.

'2o'h.BRUXELLES FRANÇAIS Concert d'orchestre.

20 h. 30, STRASBOURG Concert symphonique.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Concert sym- phonique.

21 h., NORTHERN IRELAND Le Messie (Haendel) (2« et partie).

23 h., STUTTGART Concerto pour violon en si bémol maieur (Mozart) 5» symphonie (Schubert).

MU81QUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h., RADIO-PARIS Piano Prélude et fugue du c'avecin bien tempéré (Bach) j Papillon (Schumann).

13 h. 30. RADIO-PARIS Mélodies.

16 h. 15, PARIS P. T. T. Mélodies et pièces pour piano.

1? h. 45, RADIO-PARIS Piano (Chopin. Schumann, Schubert, Fauré).

18 h. 10. BERLIN Quintette des Truites (Schuber).

19 h. 5, RADIO-37 Petite histoire de la musique, par J Wiener.

20 g., tOUR EIFFEL Concert avec Mme Branèze, cantatrice, et M. Doyen, pianiste. 20 h. 25, BRESLAU Trio en si bémol majeur, op. 97 (Beethoven).

21 h., LONDRES REGIONAL Noëls par les B. B. C. Singers.

THEATRE

18 h. 30, TOUR EIFFEL L'Orgueil, prés. par J. Germain. réalis. P. Castan.

Dimanche 19 décembre 16 h., RADIO-PARIS (1.648 m.) Création- d'un acte d'Ed. Sée La rentrée, avec MM. Worms, André M'nes Dantès, Gire. Un acte inédit de Stève-Passeur La pêche aux jlambtaux, avec Mme SplneUy, André, Worms, ÂlUbert, Argentin, Angeli, Saint- A Hier.

18 h. 30, LONDRES REGIONAL (342 m.) Concert dominical Soli, chœur et Orchestre B. B. C., 'sous la direction de M. Ansermet Oratorio de Noël (Schilutz) Symphonie de psaumes (Strawinsky).

20 h. 30, PARIS P. T. T. (431,7 m.) Théâtre Lord Byron, pièce radio phonique par R. Davenay, musique d'É. Tomasi, avec MM. Calmettes, LunUle, Léonin Mmes Daurèle, Dargent, Mayatie, Bitùve.

21 h. 35, LONDRES REGIONAL Orchestre Raymonde Sonate pour instruments Mat (Pleyel) Echo (Haydn) Allemande (Pesel) Changement de la garde de nuit à Madrid (BoccherduJ) La f&!Me, CM. -(Me'AH<) Sa'o de Ilùtc (Fr. La Grand) Bravoura, Fantaisie sur une corde, variations pour violon (Pagan.ni) Coppé'ia, valse (Delibes) Danse des jeunes filles du prince Igor (Borodjne) Le Cygne (Saint-Saëns) La belle exentrique (Satie) Trois fanfares modernes aotique (Falla) Satirique (Satie) Solennelle (Bantock).

ORCHESTRE

15 h., BRUXELLES (483,9 m.) Oratorio de Noël (J.-S. Bach).

16 h., STRASBOURG (342,9 m.) Concert de gala (Pierné, Beethoven, Guilmant, Mozart, Haendel). ).

17 h.. LYON P. T. T. (463 m.) Concerto 0 en mi mineur (Chopin), sol. M. Uninsky Concerto pour orchestre (Ropartz), sous la direction de l'auteur,

17 h., RADIO-PARIS Concert Lamoureux, sous la direction de M. E. Bigot.

17 h., MARSEILLE (400,5 m.) Concert sous la direction de M. Poulet (Beethoven, Mozart, Weber, Ravel, Granados, Monpou, Ibert). 18 h. 15, STUTTGART (522,6 m.) Symphonie en ut mineur (Brahm=).

19 h. 5, PRAGUE (470.2 m.) Gala avec la Pbiiharmonie tchèque et la Chorale (Franck, Vycpalek).

20 h. 30, RADTO-PARIS Concert symphoniqM, sous la direction de M. Clergue.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 11 h. 30, PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 14 h. 45, RADIO-CITE (280,9 m.) Récital de piano.

17 h. 40, RADIO 37 (360,6 m.) Concert par la Chorale « Les fils d'Orphée ».

19 h. 5. RADIO-37 Petite histoire de la musique, par Jean Wiener.

19 h. 30. STRASBOURG Chorale.

20 h., TOUR EIFFEL (206 m.) Concert avec Mmes Dispan de Fioran. cantatrice et Haas, pianiste.

21 h. 30, HAMBOURG (331,9 m.) Quintette à cordes en ut majeur (Schubert).'

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

12. h., PARIS P. T. T. Orchestre Locatêlli. 12 h. 30, RADIO-PARIS Orchestre Pascal.

ANCIENS ET MODEBXES

flôfels

Hôfels 1

I particuliers

1 -•

Bd MALESHERBES Hîl™ Tl t. 12 p., p* 400.000 fr. S. G. P., 22, boulevard Malesherbes. Anj. 77-ai.

1 LOCATIO^T] Appartements n I meublés

A louer, appart. meublé, tt conf., 6 _piÈc, près Bois, 2.500 fr, 11. rue Morbeau. Etoile. 50, rue Bassano. Ch., saj s. de bs, cuis., tout confort. (M? George-V.)

PEWiAWDES

On dem. appart. très bien meublé, 5 piêc, loyer 2.000 fr., quart. Charr)p»de-Stars, Orsay, St-Germaln, Raspail, tout confort. Urgent. Ecr. 5587, Figaro (Immob.).

L'ART

ET LA CURIOSITE

La vente Jane Demarsy

La vente aux enchères est souvent le dernier épisode d'une existence de tar lent, de bonheur et de succès. Jane Demarsy, qui mourut-il y a quelques mois, laissera le souvenir d'une charmante artiste, que Paris applaudit avec enthousiasme ses créations nombreuses, dans les théâtres les plus en renom, furent autant de triomphes. Hier, la Galerie Jean Charpentier conviait ses habitués à la dispersion des bijoux qu'elle porta et des objets constituant le cadre élégant et raffiné dans lequel elle vécut. M" Etienne Ader présidait cette cérémonie, entouré de MM. les experts G. Templier, H.-D. Fromanger et Edouard Pape. Hâtons-nous de signaler que, sui- vant la volonté de la regrettée artiste, le montant de la vente sera remis à une le œuvre des plus utiles. Le prix capital fut obtenu pour un collier de 39 perles fines d'Orient, pesant 536 grains, et dont la perle noire servant de fermoir pesait 36 grains, «ur demande de 350.000 francs, un joaillier l'acquit moyennant 390.000 francs, soit 446.000 francs, taxe comprise. Mentionnons encore une bague faite de trois brillants pesant 16 carats 69, adjugée 113.000 francs une bague brillant marquise de 6 carats 07, 81.000 francs un bracelet en joaillerie, 53.100 francs un autre, 52.500 fr.; deux candélabres en bronze et ancienne pâte tendre, 76.000 francs une petite table signée Garnier. 12.600 francs une commode signée Boudin, 14.000 francs une petite commode par Dubois, 28.600 francs un petit bureau par Saunier, 36.100 francs une grande commode par Criaerd, 29.000 francs une poudreuse d'époque Louis XV, 24.000 francs, et une tapisserie du xvj", 24.000 francs. La vente a produit 1.385.000 francs.

Maurice Monda.

La collection Ch.-M. David Porcelaines et faïences anciennes composant cet ensemble sont d'une qualité qui n'échappera, ni aux amateurs spécialisés, ni aux gens de goût assiettes de De:ft à décor polychrome et doré, pièces importantes et rares de Rouen, Marseille, Strasbourg. provenant de collections réputées. Toutes ces précieuses choses seront dispersées à l'Hôtel Drouot, salle 7, le mercredi 22 décembre (exposition la veil'e), par M* Henri Baudoin, assisté des experts Guillaume et DiIlée. P. H.

Expositions d'aujourd'hui HOTEL DROUOT. Salle n° 6. Exposition publique. Objets d'art et d'ameublement. Tableaux anciens. Argenterie ancienne. Sièges. Meubles. Tapisserie. M" Etienne Ader MM. Fé* ral, Catroux, Damidot, Lacoste, Falkenberg, R. Linzeler et H.-D. Fromanger. HOTEL DROUOT. Salle 10. Exposition. Céramique de la Chine. Pierres dures. Meubles, etc. r M" AuDAP M. Portier. Ventes lundi 20 et mardi 21.

HOTEL DROUOT. Salle n° 11. Exposition. Cause départ Mme H. Objets d'art, meubles anciens et modernes, tab'eaux. Mo Bondu MM. Guillaume et Dillée. (Vente le 20.)

HOTEL DROUOT. Salle n° 12. Exposition publique. Par suite du décès de M. M. Tableaux, dessins, aquarelles. Faïences. Meubles anciens. M" René Boisgihard, commissairepriseur M. Ed. Pape, expert.

Le luxueux numéro de Noël du Monde Illustré (directeur Pierre Mortier) qui vient de paraltre contient de nombreux articles des meilleurs écrivains et 22 dessins originaux de Francis Smith.

Le numéro 2 fr. 50. Abonnement du 1" janvier 1938, sans augmentation 100 francs, remboursables par un bon de même valeur et donnant droit à l'envoi gratuit des trois numéros spéciaux parus en 1937 à l'occasion de l'Exposition, les Saisons de Paris et le Salon de l'Automobile,

41, av. Friedland. Ch. post. 1737-43, Paris.

13 h., POSTE PARISIEN (312,8 m.) Quin* tette des chansonniers.

14 h. 10, RADIO-PARIS L'Heure de Bob et Bobette.

15 h. 15, RADIO-PARIS Demi-heure policière.

20 h. 30, RENNES BRETAGNE (238,6 m.) Tour de Bretagne en chantant.

20 h. 55, RADIO-37 Depuis la salle PJeye! Gala d'art basque Ere'oinka.

21 h., ILE-DE-FRANCÉ (219,6 m.) Relais de l'Européen.

21 h. S, POSTE PARISIEN Heure des am*teurs.

OPERA

18 h. 30, BERLIN (356,7 m.) La Fâte en.ebentée, de Mozart.

20 h. 30, LILLE P. T. T. (247,3) Depuis l'Opéra, Lakmb, de Léo Deîibw.

THEATRE

14 h., PARIS P. T. T. Miss Ba, S actes de R. Besler.

15 h. 15, TOUR EIFFEL La Colonie, ou la Ligue des Femmes, un acte de Marivaur. 20 h. 3O, MARSEILLE ;Lï Lôcandière. trois actes de Carlo Goldoni.

Chère, bol appt meublé 7 p. princ, 2 bs,| prêter, quart. Bois, Passy, Autêuil oui Champ-Mars pr légation. 40.000 fr. par! an, long, durée. Ecr. n° 6500, Flg.-Irom.j Chère, appt conf. 4 p., 1" Janv., do farn.i s'absentant, prêt. l°r, 2«, 8e, S». Ecrire •! «4*8, Figaro (Immobilier).

Appartements 1 I non meubles

ST-I A7ADC 37. rue d'Amsterdam. L™,rU\L, Appt 5 p., conf., 10.000 net, mixte ou bourgeoisement. N.-D.-dcs-ChuDii)», pr. Collège Stanislas, 4, r. Clcé. App. 7 p. pr., s.de tes, 16.000 fr.

Ch.-Klysêcs, 3, rue Lincoln. Appt 6 pièo.

princlp., confort, 15.000 fr.

PLACE ETATS=UNIS feUSC-il salons, a. à m.. 2 bain», conf., i' et. Air, «olcil. Pour renaelsnem. Opéra OS-BS.

<Sd«t iipnts 5 et 6 p., tt cft, état neuf. Loy. Sa 12.000. 0, r. Lalo et 20, r. TournclUs.

Sup. app.6 p.,tt cft" bel.réoêpt.; déoor.im.

pecc.Lc-y.11.000. S'ad.s.pl., 11, r.Madrtd, «•

IVue e. parc Ch.·Riars Dlldl, eetel), i~ ~I

Vue s. parc Ch.-Mars. Midi, sôlei}, iî.|

2 salons, 4 ch., ling., bain, toilettes, tout: confort. Libre. •£, av. Emlle-Pouylliou. Etoile. Bx apparts. 2 grandes pièces, cuisine, bains. 22, rue LeHuenr.

t ÉTRANGER 1

FLACfcAtoNi iMMOBlLtëR EN SUISSE

Terrain à bâtir pour séjour d'été en Snlsse Française, -rue superbe sur la Chaîne des Alpe* et le Lac de Neuehatel. Terrain de 60.000 mq. avec plage partlculière, forêt «t verger, à 15 minutes de Neuoh&têl ville. A vendre en bloc ou par lots. S'adresser pour plans et renseignements a MM. WAVRB, notaires, Palais Rougemont, JVeut>nfitel (Suisse).


n~~

.MAISCHI

IDE RiïRAlïE

CONTE

PAR FRANÇOIS DE ROUX

Je vais à peu près chaque année, au moment de Noël, passer quelques jours en Provence, dans un petit mas que je possède là-bas, entre Saint-Remy et Tarascon. J'entends ia messe de minuit, tantôt à Sédenon, paroisse dont nous dépendons, mais qui est assez éloignée du mas, tantôt à Valarguières, village qui ne nous est rien, mais qui se trouve situé beaucoup plus près. Je peux dire, sans faux orgueil, que les deux curés se disputent ma présence. Comme j'ai une égale affection pour chacun, je m'oblige, si je suis allé chez l'un une année, à aller chez l'autre l'année suivante. Après la messe un réveillon nous réunit toujours à la_cure.-J'envoie, la veille de Noël, au prêtre qui ïrfe.irecevra, un pâté et deux bouteilles de. 'Champagne;' L'an passé, au mois de décembre, je voguais en mer, bien loin des côtes de Provence, et je n'ai pu assister à ma messe de minuit traditionnelle. En arrivant au mas, ces jours-ci, je n'avais pas oublié qu'ayant fait à Valarguières le dernier réveillon, je me devais, cette fois, à M. le curé de Sédenon. Dans le train qui m'amenait de Paris, je songeais à ce digne homme un vieux prêtre de près de quatre-vingts ans, maigre et haut, à peine courbé malgré son âge et sa taille, extrê,mement pauvre, vivant de rien. Je re-

voyais le presbytère au fond d'un petit jardin hétéroclite ne comprenant guère qu'un grand jujubier, deux cerisiers, un carré de pommes de terre et une cabane à lapins. L'abbé Césane ne redoutait qu'une seule chose au monde être obligé, un jour, de quitter Sèdenon. J.1 suppliait Dieu de le laisser mourir en exercant son ministère dans le village où il avait ses habitudes depuis plus de trente ans. Quand il apprit que l'archevêque d'Aix venait de faire édifier dans sa ville épiscopale une maison de retraite pour les prêtres âgés ou infirmes, il s'écria, ayant grand'peur « J'espère bien qu'il n'y aura jamais de place pour moi, là dedans. »

Aux réveillons de Sèdenon, M. le curé invitait généralement trois ou quatre personnes, parmi lesquelles Mlle de Jannoy, vieille dévote fort dévouée qui remplaçait à l'église le sacristain absent et, souvent, la maison, la domestique que l'abbé oésane n'avait pas les moyens de s'offrir. Elle apportait de la confiture, des fondants, des papillotes et elle faisait les honneurs du petit repas que le curé dévorait des yeux sans y toucher, car il devait rester à jeun pour célébrer la grand'messe à neuf heures du matin. A Sèdenon, c'était toujours un peu solennel, à cause de la présence de Mlle de Jannoy et parce que l'abbé Césane parlait beaucoup moins que son confrère de Valarguières, l'abbé Bourdon.

A peine arrivé, je m'enquis auprès de Maria, ma fermière-concierge-domestique, de savoir si elle irait bien comme d'habitude à Avignon dans la matinée du lendemain, qui était le 24 décembre. Sur sa réponse affirmative, je lui dis

Eh bien, Maria, vous achèterez le pâté habituel et les deux .bouteilles. Votre

-r .rJ .r r :s,S~ J il %M~il 1 ~O~ r 1\ r t

.J.!J ..l.a ~J 2.J. ~r .J~J

fils prendra l'auto dans Paprès-mïdi et ira porter le tout à M. le curé de Sèdenon, en lui annonçant que je serai le soir à la messe de minuit.

Et que non, me répondit-elle, il trouverait porte de bois.

Qu'est-ce que vous dites ?

Je dis, mon pauvre monsieur, que depuis quatorze mois, il n'y a plus de curé à Sèdenon. ̃

L'abbé Césane est.

.Non, il n'est pas mort. Que diable, on vous l'aurait écrit.

Alors ?

Il 'se trouve maintenant à Aix, à la maison de retraite. ̃ ̃ fi. jùi~,

~=– Aît 'maison de reihàrte ? Mais-tpië Jùi

est-il donc arrivé ? -r Ah! ça. y

Maria haussa les épaules, leva les bras au ciel et hocha la tête d'un air mystérieux. Elle fit même un pas dans la direction de la porte, comme si elle préférait quitter la place plutôt que de livrer un secret lourd à porter, lourd à garder. Mais, contrairement à ce qu'elle attendait, je ne lui posai plus de question.

Ah par exemple, dis-je simplement, ce pauvre M. Césane.

Maria se rapprocha et se campant devant moi, elle reprit

Et oui, ce pauvre M. Césane il commençait bien à se faire vieux. Je ne dis pas que positivement il radotait, mais enfin.

Les mains sur la hanche, Maria exhala un long soupir.

Il y a peut-être bien autre chose. Moi je ne sais pas. Emile non plus. (Emile, c'est le mari de Maria.) Justin' non plus (Justin, c'est son fils.) L'abbé Bourdon, lui, il doit savoir. Peut-être qu'il le dira à Monsieur.

Si je vais à la messe de minuit à Valarguières.

M. Bourdon y compte absolument. 11 me l'a répété plusieurs fois dès que je lui ai annoncé votre arrivée. Puisqu'il n'y a plus de curé à Sèdenon. c'est le curé de Saint-Etienne maintenant qui va y dire la messe une fois par quinzaine.

Eh bien, vous ferez porter le pâté et les bouteilles à Valarguières.

•l'̃̃̃̃'

La messe de minuit dite, quand tous les feux de l'autel furent éteints et que M. Bourdon, dépouillé de ses ornements, eut fermé à clef la grande porte de l'église et la petite qui ouvre sur la sacristie, nous nous rendîmes au presbytère. Il y avait là, outre M. Bourdon, Mlle Marie, sa nièce, à peine sa cadette, qui vit avec lui depuis vingt ans, et l'abbé Dumas, prêtre d'un diocèse voisin. L'abbé Dumas est un cousin de M. Bourdon. Il a fait, il y a quelques années, un petit héritage et il a pris de bonne heure une demi-retraite. Il habite Nîmes où, prêtre libre, il aide au ministère paroissial. Il vient passer les fêtes de Noël à Valarguières. Il assiste à la messe de minuit et célèbre la grand' messe, ce qui l'empêche, bien entendu, de goûter au réveillon. M. Bourdon plaisante souvent et il aime répéter indéfiniment les mêmes plaisanteries. Aussi, tandis que nous attaquons le pâté, ne manque-t-il jamais de dire en riant « On va' d'abord servir Dumas. Il a parfaitement le droit de regarder dès maintenant la portion qu'on lui mettra de côté pour demain matin. » Nous avions croqué tous les chocolats aux amandes confectionnés par Mlle Marie. Suivant l'usage, on avait laissé au fond de la bouteille de champagne de quoi remplir un demi-verre que M. l'abbé Dumas boirait à son déjeuner de midi. La bouteille, mal rebouchée, avait été placée dans un coin du buffet. M. Bourdon, comme il fait toujours, m'avait dit •: Vous remporterez la seconde bouteille elle n'est pas entamée. » Comme toujours, j'avais répondu « Jamais de la vie, monsieur le curé, gardez cette bouteille vous la boirez à ma santé 'dès que vous aurez une occasion. » M. Bourdon avait allumé sa pipe, moi une cigarette. Mlle Marie, toute droite sur sa chaise, commençait à lutter contre le sommeil.

Allons, dis-je, il faut maintenant que vous m'expliquiez ce qui est arrivé au brave curé de Sèdenon.

M. Bourdon tira une bouffée 'avant de répondre.

Vous ne le savez pas? 2

Pas le moins du monde.

Eh bien, il est à Aix, à la maison de retrait».

(Voir la suite page 6.)

AUX ̃

QUATRE VENTS

L'Académie contre la Sorbonne. M. André Bellessort a bien tiré quelquefois son mouchoir, car les temps sont sévères, même pour la gorge d'un Immortel, mais il fut cependant l'interprète que l'on attendait pour le suprême discours de René Doumic sous la Coupole chaleureux, caressant, jetant sur l'auditoire le lasso du beau langage avec une confiance absolue.

La séance annuelle des Prix de Vertu, qui est toujours de haute respectabilité, un peu morne (à tort, assurément) a pris un plus vif accent d'émotion grâce à ce testament de Doumic.

A-t-on remarqué comment finit le discours du regretté secrétaire perpétuel, doublement regretté puis sa succession ronge les cœurs académiques ? N'est-il pas curieux que le dernier geste de M. Doumic ait été pour lancer une flèche du côté de la Sorbonne, une flèche acérée ?

« .II n'est plus possible d'aborder l'épreuve du doctorat sans plier sous la charge d'un ou de plusieurs livres de dimensions colossales. Croit-on que l'étudé gagne à ces interminables développements ? L'idée directrice disparaît sous l'accumulation des détails. Le lecteur se perd à travers des considérations qui ne sont pas toutes utiles. L'intérêt 'languit. »

Voilà la meilleure pensée du monde.

̃̃̃

Tout le monde l'a remarqué le préambule du général Weygand à son analyse des prix de vertu, cette évocation prise aux linteaux des cathédrales, de ces Vertus qui apparaissent de mieux en mieux armées à mesure que notre société a pris de l'âge, constitue l'une des pages les mieux venues, les plus originales que l'on ait entendues dans cette cérémonie de la Vertu qui ne permet plus guère l'originalité.

Les militaires et les diplomates sous la Coupole s'entendent, mieux que les écrivains, à défaire les poncifs académiques.

Nous avons applaudi aussi la présence élégante de Mgr Grente. Le successeur de Pierre de Nolhac habite par obligation Le Mans et l'on se demandait s'il ne serait pas quelque peu distant à l'endroit des solennités académiques. Dieu merci son assiduité a éclaté jeudi et l'air de ravissement de l'évêque du Mans nous rassure pour l'avenir.

La Girouette.

On demande

^abolition

de l esclavage La maladie stalinienne est contagieuse. On la voit répandre ses douleurs chez nos confrères d'extrême gauche et chez les s écrivains postés à la même aile. Pour notre extrême gauche, les terres où il est permis d'exercer le droit de l'expression de la pen- sée, celui de l'examen critique deviennent plus rares.

Le Parlement devrait se préoccuper de la lamentable situation morale de nos con- frères et voter des crédits qui leur facilite- raient une cure de désintoxication.

Un-nouveau rédacteur à La Flèche Le drame du mois est celui de M. André Gide.

Toujours le même drame. Il ressemble à ces fusées que l'on rêve de fabriquer pour gagner la lune il avance par explosions successives. L'écrivain de Retour de VU. R. S. S., communiste d'opposition, ayant pas mal de remarques encore à faire et ne sachant plus guère à quel journal les confier (cette situation est même significative) est allé rejoindre, au journal de M. Bergery, La Flèche, l'équipe des pourchassés pour crime de lèse-Staline, MM. Henri Jeanson, Galtier-Boissière, Georges Pioch et autres. Rien là d'une adhésion au bergerysme si pareille chose existe. M. Gide a éclairé le drame en écrivant l'autre jour « .C'est pour y retrouver cette liberté de la pensée et de l'expression de la pensée que sont venus à « La Flèche » ceux qui se sont vu refuser cette liberté, et dans le parti communiste, et dans le « Canard enchaîné », et à la Ligue des Droits de l'Homme, et à « Vendredi ».

Soyons complet depuis cette déclaration, un événement redoutable s'est produit au Canard Enchaîné, le plus important des journaux d'extrême gauche et celui qui montrait les égards les plus ingénieux pour M. Staline. Son collaborateur, M. André Guérin a perdu le souffle sous son baîllon il l'a écarté et voici l'inconvenance rare, dramatique une raillerie amusante a giclé sur les résultats des élections soviétiques. Ce n'est pas méchant. L'on dit pourtant que la rédaction du Canard n'en boit plus, que les calembours, cette semaine, se font à froid devant des spectres de la Guépéou et que « le couteau entre les dents » a repris, si l'on peut dire, des couleurs.

Au service de la vérité.

M. Jean Guéhenno, au nom de Vendredi, réplique à l'accusation (quatre colonnes pour les quatre lignes de M. Gide).

C'est un plaisr de le voir aussi ardent et méchant, d'une telle fierté désespérée sous le carcan. Plaisir tout désintéressé de notre part nous écririons même que nous sommes au balcon si on pouvait l'être lorsqu'il s'agit d'un grand écrivain comme M. André Gide, gloire de notre pays à l'étranger et assurément étoile durable de notre littérature et qu'on le traite avec cette familiarité cauteleuse.

Voici en substance l'argumentation de l'écrivain de Vendredi contre M. Gide « La révolution mondiale n'est pour vous que la nouvelle nourriture aussi vaine qu'exigeante. Vous avez fait de la politique comme on fait de la littérature pour la découverte de vous-même. Nous, la pensée ne nous quitte jamais que nous sommes dans un combat. » M. Guehenno croit donc que le procès de M. Gide contre le régime staliniste n'est qu'un incident personnel, le fruit d'un dandysme. Et cet écrivain de bonne vue est celui même qui déclare qu'il n'a plus rien à apprendre du « service de la vérité et de la liberté ».

Nous demandons l'abolition de l'esclavage. M.N.

LES GRANDS ASSASSINS DE L HISTOIRE Les fournisseurs de cadavres du Docteur Knox

En ce temps-là, il n'y a pas beaucoup plus de cent ans, en Angleterre, la police ne cherchait même pas les cadavres des disparus, tant elle était sûre de ne pas les trouver elle avait assez à faire de garder les cimetières.

C'est dans les Mémoires d'outre-tombe que se trouve cette petite phrase sinistre « Chaque nuit, la crécelle du watchman m'annonçait que l'on venait de voler des cadavres. » Méfaits de « résurrectionnistes ».

C'était là le résultat d'une de ces lois qui, à l'exemple f'e la prohibition, par exemple, vont exactement à l'encontre du but cherché. En Angleterre, il était alors interdit aux chirurgiens de toucher au corps des trépassés pour les expériences et études anatomiques on consentait tout juste à leur livrer les corps des condamnés, mais il n'y en avait pas assez pour leur permettre d'exercer leurs étudiants. Alors il arriva cette chose épou- vantable que les professeurs de chirurgie payèrent très cher les cadavres que des particuliers leurs livraient et que, pour en avoir, ils s'interdirent de jamais poser aucune question indiscrète à leurs fournisseurs sur la provenance de ces cadavres. On croit rêver Cela se passait à l'aurore du romantisme.

Le docteur Knox

Les fournisseurs de « sujets », comme ils disaient pudiquement, s'appelaient les résurrectionnistes. Il y en avait dans toutes les villes anglaises, qui pillaient littéralement les cimetières, à l'épouvante des familles, qui étaient obligées de faire garder leurs lombes. En Irlande, au début de 1830, le cimetière de Glasnevin fut le théâtre d'une véritable bataille rangée entre une bande de résurrectionnistes et la population, qui repoussa à coups de fusil deux attaques de nuit successives. En 1826, à Yarmouth, on trouva vides toutes ies tombes du cimetière. Et l'on peut multiplier ces exemples aussi lugubres qu'incroyables.

Entre les professeurs de chirurgie, il s'établissait d'.autre part une concurrence invraisemblable pour l'achat des « sujets », chacun les arrachant aux autres à prix d'argent. A Edimbourg, en 1827, ils étaient deux, Monro et Knox, qui avaient dressé leurs élèves à se les disputer. "TCfiox avait* connue assistant ̃̃̃-̃l'étudiantFerguson, qui lui était entièrement dé-

BURKE

voué, et c'était à lui qu'il s'en était remis du soin d'approvisionner ses tables de dissection. Il le logeait dans l'immeuble où elles se trouvaient. Ferguson se levait tous les matins de très bonne heure et, dans le petit jour gris, il ouvrait la porte à ses résurrectionnistes. Il y en avait parmi eux d'attitrés, qui étaient de vieilles connaissances, d'autres d'occasion, qu'on voyait une fois et puis dont on n'entendait plus parler. Il les aidait à décharger leur sinistre butin, les payait (entre 150 à 200 francs par « sujet ») et puis, tout grelottant, il regagnait son lit, pressé de se rendormir. Cela lui paraissait tout naturel, et, fidèle à la consigne, il ne demandait jamais aucune explication à ses visiteurs de l'aube.

Le « sujet » Marie Paterson Une .nuit d'avril, en 1828, tiré de son sommeil par des coups à la porte, il se leva en maugréant, ouvrit à deux individus qu'il ne connaissait pas et qui déposèrent sur une table le cadavre d'une jeune femme il les paya en bàilIant puis, avant de les congédier, regarda le « sujet qui serait livré le matin même au scalpel des étudiants c'était le corps d'une jeune femme, sa maîtresse, qu'il avait quittée quelques heures auparavant en parfaite santé.

Elle s'appelait Mary Paterson. C'était une fille bien connue du quartier de WestPort. Ferguson, épouvanté, manqua du coup à toutes les règles de discrétion qui lui étaient imposées

Mais c'est Mary Comment est-elle morte ? D'où la tenez-vous ?

Un des hommes, choqué de cette indiscrétion, lui fit comprendre par son silence qu'il y avait des questions que l'on ne posait pas entre gens bien élevés. L'autre commença par lui dire qu'il se trompait, que la femme en question n'était pas Mary Patterson mais comme Ferguson affirmait que c'était bien elle, il lui dit qu'ils avaient acheté son corps à une vieille femme de Landugate, et ils s'enfuient. Ce jour-là, Ferguson ne se recoucha pas. Quand l'étudiant de garde arriva, H le trouva glacé d'épouvante devant le corps de la belle fille. Ferguson lui demanda conseil l'autre lui dit de se taire et ne put dissimuler qu'il le considérait comme l'assassin de Mary Paterson. Ce fut bien autre chose quand arrivèrent les élèves tous connaissaient Mary et tous la reconnurent. Bref, un beau scandale qui, chose extraordinaire, ne sortit pas de l'amphi-

théâtre. A West-Port, la disparition de la fiJle sembla même passer inaperçue, Les mystères de West-Port

Seulement lorsque, en octobre, disparut le petit Daft Jamie, un pauvre « innocent de dix-huit ans, connu et aimé de tout le quartier, cette fois l'émotion fut grande. On rechercha le gamin partout, sans pouvoir retrouver sa trace, et puis le silence se fit et on n'en parla plus. Ce fut la soudaine disparition, à quelques jours de là, de la vieille Docherty, qui fit tout découvrir, et pourtant, cellelà, personne ne la connaissait. C'était une vieille mendiante irlandaise, assez minable, qui avait traîné un soir dans WestPort et qu'on n'avait plus revue le lendemain.

West-Port était un des quartiers les plus curieux d'Edimbourg, tout en ruelles étroites, bordées de maisons branlantes aux corridors tortueux, aux allées couvertes. Il y vivait une population miséreuse, et il y passait de nombreux clochards ou mendiants logeant à la nuit dans quelques hôtels borgnes. L'un de ceux-ci s'appelait l'hôtel des Mendiants. IJ avait été tenu par un nommé Burke, espèce de brute qui avait fait tous les métiers, avouables ou non, avant de le recevoir de sa concubine, la femme M'Dougall. Quand un incendie eut fait disparaître ce premier gite, Burke en trouva un autre, où il continua de loger les clochards. Il avait un grand ami, le nommé Hare, propriétaire de garni dans son genre.

Bref, un soir Burke rentrant chez lui s'en fut droit à la chambre du ménage Gray, qu'il logeait, déclara à ces gens qu il avait besoin de leur pièce et les envoya immédiatement chez son ami Hare ils n'avaient qu'à céder, ce qu'ils firent surle-champ.

Les curiosités de Mrs Gray Vers 9 heures du soir, Mrs Gray revint chez Burke, chercher des vêtements qu'elle avait oubliés. Elle le trouva dans son ancienne chambre, en train de boire et de chanter avec sa femme, les Hare et une petite vieille irlandaise. Elle comprit que c'était pour garder celle-ci qu'on t'avait mise à la porte et n'en fut pas contente. Le lendemain, elle revint 'chez Burke. Il buvait toujours avec ses amis, mais la petite vieille n'était plus là. Mrs Gray alluma tranquillement sa pipe et causa un instant avec Burke elle venait chercher des bas de son enfant qui avaient dû rester sous le lit, mais quand elle fit mine de s'en approcher, Burke l'en empêcha brusquement. Ce fut assez pour éveiller sa curiosité elle s'incrusta dans la pièce, s'arrangea pour y rester seule alors elle regarda sous le lit et y découvrit le cadavre de la petite vieille, que nul ne connaissait c'était la pauvre Docherty. La femme M'Dougall, revenue à ce moment, la supplia de ne rien dire, allant jusqu'à lui offrir, pour prix de son silence, une rente de dix shillings par semaine. Mais Mrs Gray ne mangeait pas de ce pain-là elle s'en fut tout. droit au commissariat de police avec son mari. Quand la police arriva chez les Burke, le cadavre de Docherty n'y était plus

Hare « se met à table »

Alors la police s'en fut tout droit chez le docteur Knox, et dans une haute caisse servant à l'importation- du thé, elle trouva le corps de la malheureuse.

Les explications de Burke furent, naturellement, invraisemblables, cependant on ne pouvait en tirer de charge certaine contre lui. Alors la justice employa les grands moyens, promettant la vie sauve au complice de Burke, Hare, s'il disait tout. Hare fut bien entendu enchanté de s'en tirer à si bon compte, et il « se mit à table ».•

PROPOS DU SAMEDI De Ponchon à Louis Le Cardonnel. Un bon prêtre peutIl être un grand poète ? Ce que lisent les enfants d'écrivains. Le « Tristan » d'André Mary. Le moyen âge à la mode.

Le commentateur de Raoul Ponchon, l'homme qui a lu tout Ponchon et compté tous ses vers, le plus zélé des zélateurs de Ponchon, qui d'ailleurs lui en gardait, paraît-il, une belle rancune, Marcel Coulon, qui a bien servi aussi la gloire de Moréas, et je ne dis rien de Verlaine et de Rimbaud dont il a instruit le procès avec une sagacité toute professionnelle, Marcel Coulon, dis-je, m'envoie de Nîmes où cet ancien magistrat se repose des fatigues de Thémis, une étude de quelque cent pages sur Louis Le Cardonnel, poète el prêtre. J'ouvre la brochure et je tombe sur ces lignes « Regardons notre poésie lyrique depuis sa naissance jusqu'à nous dans la personne de ses poètes, nous n'y découvrirons aucun prêtre en dehors de Louis Le Cardonnel. » Naturellement, je tressaute. Aucun prêtre poète en dehors de Le Cardonnel ? Est-ce possible ? Marcel Coulon continue « Et sans les évêques Bertaut et Godeau, le cardinal de Bernis et deux ou trois autres lyriques de cette graine, il faudrait dire aucun ecclésiastique, car des abbés comme Philippe Desportes ou l'abbé Delille ne furent que des laïques bénéficiaires du rendement d'une abbaye. » Des prêtres poètes, nous en avons eu, et le procès-verbal de carence dressé par Coulon est un peu trop absolu en ce sens que la notion de poète, de poésie, n'ayant jamais été définie, un rimeur de quelque talent peut être considéré comme poète, à plus forte raison si une inspiration authen-

Le lecteur se doute déjà que Burke et lui étaient les assassins de Mary Paterson et du petit Daft Jamie. Mais ils avaient bien d'autres crimes sur la conscience. Et l'origine de tous ces crimes était une question de gros sous.

A la fin de 1827, était mort dans le garni de Hare un vieux clochard nommé Do-

HARE

nald, qui devait au logeur le quart de s* pension. Ce Donald n'avait pas de famille, il n'y avait pas d'espoir de jamais faire rentrer l'argent perdu. Alors les deux coquins avaient imaginé de vendre son corps au docteur Knox pour se dédommager. Admirable inspiration Ils n'avaient aucune idée des prix des « sujets et avaient été émerveillés de ce que celui-ci leur avait rapporté.

De là à vouloir continuer un commerce si fructueux, il n'y avait eu que le temps de la réflexion devant une bouteille de whisky. Seulement il ne mourait pas tous les jours des clochards abandonnés de tous. Alors, pour fournir le docteur Knox, qui payait si bien, Burke et Hare lui avait recruté des « sujets parmi leurs connaissances. Ils les étouffaient généralement après les avoir fait boire, et dans la nuit même les portaient à l'amphithéâtre du chirurgien. Hare avoua ainsi seize crimes restés ignorés, et tous plus atroces les uns que les autres. Comme on le lui avait promis, il fut gracié. La femme M'Dougall également. Seul Burke fut pendu, fort mécontent que le docteur Knox ne lui ait pas payé le corps de la femme Docherty. Mais la justice du peuple fut plus terrible que la justice officielle. Elle poursuivit d'une haine implacable et la femme M'Dougall et Hare, que la police dut protéger contre ses fureurs. Quant au vrai responsable, le docteur Knox, cette histoire lui ferma les portes de toutes les uni.versités il finit en 1862.

Cette incroyable équipée crapuleuse nous est contée avec infiniment de talent et de passion indignée par Mme MarieLouise Pailleron (1), habituée à de plus tendres et littéraires héros. Elle l'a située dans son cadre par une prenante évocation du vieil Edimbourg, village romantique où couraient par les rues sombres les truies du poète Peter Ilamsay, où Knox pleura enfin le jour où, longtemps après la mort de Burke, il s'entendit répondre par une petite fille de six ans à qui il proposait de venir chez lui

Non, vous pourriez me vendre au docteur Knox.

Georges Girard.

(1) Marie-Louise Pailleron L'Affaire de WestPort (Albin Michel).

tique le visite parfois. Un de mes anciens camarades de classe, prêtre et franciscain, m'a fait l'autre jour tenir des vers de sa façon, des vers pieux, cela va sans dire, pour me prouver que*, contrairement. à la thèse qui semble se dégager d'un petit roman publié l'été dernier par le signataire de cet article, la vocation poétique n'est pas inconciliable avec la vocation apostolique. Certains vers de ce disciple de saint François sont en effet d'un vrai poète. Des poètes jésuites, on en remue à la pelle. Sont-ce de vrais poètes ? Je tiens pour assuré que beaucoup de leurs vers ne permettraient pas d'en douter. J'ai été élevé, entre quatorze et dix-sept ans, dans l'admiration des deux grands poètes parnassiens de la Compagnie de Jésus, le Père Longhaye et le Père Delaporte. Mes mai-, tres les mettaient bien au-dessus de Verlaine, en quoi As avaient tort. Est-ce à dire que leurs vers ne valaient rien ?

La pensée de Marcel Coulon est que l'Eglise aurait dû produire de grands poètes, capables de rivaliser avec Lamartine, Hugo, Vigny, Humilis, Verlaine, Péguy, Claudel et Jammes. Qu'elle ne l'ait point fait, il s'en étonne, car le prêtre et le poète sont frères en idéalisme et l'ampleur et la profondeur du champ que la religion ouvre au lyrisme sont immenses. « La solution du problème, écrit-il, cette phrase de l'Ecriture la contient Nul ne peut servir deux maîtres Dieu et Mammon. Religion et poésie sont deux maîtresses qui ne


veulent pas de rivale. » Ah mais, pardon II y a eu des prêtres poètes à l'étranger, il y a eu saint Jean de la Croix Chez lui, les deux maîtresses s'étendaient fort bien. Le problème est un peu plus complexe et contingent que ne le suppose Coulon. En tout cas, nous avons eu Louis Le Cardonnel, poète en vers, et, poètes en prose, l'abbé Prévost et l'abbé de Lamennais. Mais, ici encore, Coulon reprend l'avantage, car il est clair que l'auteur de Carmina Sâcra a été un prêtre d'une régularité plutôt douteuse, que l'abbé Prévost a eu, bien que prêtre, la vie d'un chenapan, et quant à l'abbé de Lamennais. Par méfiance à l'égard de l'individualisme romantique, l'enseignement littéraire des séminaires et des juvénats s'est tenu pendant tout le dix-neuvième siècle dans l'obédience du rationalisme classique hérité du dix-huitième siècle. Cela changera, cela change, cela a changé. Il n'est pas absurde d'entrevoir que le grand poète français de la seconde moi'ié du vingtième siècle pourrait être un prêtre.

Comme nous sommes entrés dans la ̃saison des livres d'étrennes, une collaboratrice de Toute VEdition, Mlle Yvonne Moustiers, a demandé à des « gosses d'écrivains » quels livres avaient leurs préférences. Nous avons ainsi appris que les écrivains aiment à donner à leurs enfants «les prénoms sortant du commun. Le peut garçon d'un de nos confrères s'appelle Dany la petite fille d'un autre s'appelle Daphné. Il y a un Olivier, un Jean-Claude, une Sarah. Pierre, Paul et Louise semblent des prénoms définitivement abandonnés.

Jean M. (treize ans) estime que les textes d'une collection qu'il nomme « ne sont pas très bons », mais qu'ils ont « une valeur de documentation ». Il sera critique littéraire plus tard. Jean-Claude H. (quinze ans et demi) ne met rien au-dessus des livres de Faguet « Il voit juste, impartial, ses articles sont complets et à la portée de tous. » Au fait, il a raison, ce gamin On est injuste pour Faguet. Je crois, du reste, l'avoir déjà dit. Le même Jean-Claude déclare avoir éprouvé le plaiair de lire pour la première fois avec Voltaire. Ah ces « gosses d'écrivains » Le trait dominant de leurs réponses est, toutefois, l'amour des contes de fées, des récits d'aventures. La vie que les enfants ont sous les yeux, le milieu qui les environne ne leur inspirent que du dégoût. ils n'y voient que de la contrainte. Ce sont des inadaptés, des désenchantés, des romantiques. La merveilleuse découverte qu'ils ont faite de la vie dans leurs pre-

».. ETRENNES === LES ANIMAUX

DANS LA LITTÉRATURE ET DANS L'HISTOIRE Par ROBERT LESTRANGE

-1 Préface d'André DEMAISON

Prix 15 francs

MAISON OU LIVRE

EDOUARD HERRIOT

LYON N'EST PLUS Une magistrale contribution

¡ à l'Histoire de la Révolution

^bs^S HACHETTE. Un volume, 400 pages 20 fr. gggSg

CHARLES DU BOS

Approximations, Septième série (Corréa).

Le titre courant de « vie littéraire », <jui surmonte cette chronique, ne sau- rait mieux s'appliquer à aucun autre écrivain qu'à celui-ci. La vie de M. Charles du Bos est toute littérature, ce qui ne veut pas dire qu'elle soit le contraire de la vie, selon le préjugé dont la littérature est victime trop souvent. M. du Bos précisément denonce ce préjugé, avec l'aide d'un mot admi- rable de Keats. Qu'est-ce donc que la vie ? Keats répond « La vallée où se façonnent les âmes. » Qui ne voit que, dans ce sens, la littérature vivifie la vie elle-même ? M. Charles du Bos enrichit le mot de Keats d'un commentaire excellent, quand il ajoute Sans la vie, la littérature serait sans contenu mais, sans la littérature, la vie ne serait qu'une chute d'eau, cette chute d'eau ininterrompue sous laquelle tant d'entre nous sont submergés, une chute d'eau privée de sens, que l'on se borne à subir, que l'on est incapable d'inter préter, et, vis-A-vis de cette chute d'eau, la littérature remplit les fonctions de l'hydraulique, capte, recueille, conduit et élève les eau r. » C'est à peine assez dire. La littéral ire est plus que l'hv- draulique qui éK'-ve les eaux, elle est l'électricité, valeur secret et merveilleuse que l'homme fait jaillir de la chute d'eau. A ce point de vue, les au- tres travaux intellectuels. même respecIsabJ* mAmc pcîinî.vables, font parlie

mières' années ne les a pas occupés longtemps. lls ont été vite renseignés, vite déçus. L'existence qui leur a été imposée dès l'âge de raison leur a vite livré son dernier mot, et ce mot était devoir, ce mot était soumission. Ah vivre Viuivre S'évader de la geôle familiale et scolaire Et puisque la liberté leur est refusée, en-savourer l'illusion dans les livres Il y a en tout enfant quelque chose de Don Quichotte et de Madame Bovary le refus de vivre selon la norme sociale et bourgeoise. L'enfant s'ennuie. Pour se désennuyer, il ferait sauter la planète. S'il ne met pas le feu à la maison de ses parents, c'est qu'il n'ose pas. L'enfant sage est celui chez qui la capacité d'ennui est la plus grande. Ses rêves sont les plus violents. Quand il lit l'histoire d'un lion, il et du parti du lion. Quand il lit l'histoire d'un bandit, il est du parti du bandit. Il est pour les PeauxRouges contre les Blancs. Notre civilisation l'assomme. L'Europe est trop petite. son imagination réclame les vastes espaces de l'Amérique, de l'Afrique et de l'Asie, les horizons infinis de la mer et des iles. Plus tard seulement, il comprendra quelle sauvagerie subsiste au cœur des civilisés. Alors, après avoir été, sans le savoir. Don Quichotte et Madame Bovary, il lira Madame Bovary et Don Quichotte, et il s'intéressera aux Européens, comme il s'intéressait naguère aux Peaux-Rouges et aux animaux féroces.

Et puisque nous parlons de livres d'étrennes, d'évasion et d'aventure. 1

André Mary, qui représentait la poésie et le gallicanisme à l'Office de la langue française, a eu tort de le quitter. On l'y regrettera longtemps. Puisse-t.il du moins nous consoler de son départ en nous donnant souvent d'aussi grands livres que son Tristan Ce Tristan, qui vient de paraître. n'a pas l'ambition de faire oublier Le Roman de Tristan et Iseut, de M. Joseph Bédier, qui. par son équilibre et sa stricte économie, mérite l'épithète de classique. Plus abondant, plus divers, plus fleuri, plus cocasse, avec une pointe de gaillardise qui rappelle les fabliaux, le Tristan d'André Mary suggère au contraire l'épithète de baroque, que lui a d'ailleurs appliquée René Lalou, baroque signifiant ici liberté, variété et pittoresque.

Bien plus qu'un adaptation, cette nouvelle version de la légende est une réelle création. Elle porte la marque d'une si prodigieuse érudition en fait de mœurs et de langage et d'une sensibilité si fraîche. qu'en dépit de l'abus qui a été fait de ce cliché, on ne peut s'empêcher de se représenter son auteur autrement que comme un clerc du moyen âge.

Justement, Germaine Beàumoht nous décrivait l'autre jour le château de Tintage! et elle faisait allusion au besoin qui perce de plus en plus chez nos contemporains de chercher un refuge dans quelque château-fée contre la pression des soucis extérieurs. C'est beaucoup plus qu'il n'en faut pour que le moyen âge revienne à la mode, avec ses ménestrels, ses châtelaines et ses chevaliers errants.

André BIMy.

LA V I E L I T T E R A I R E

de la chute d'eau. Les cascades de la vie emportent dans leur courant- les trésors de l'érudition et de la science. La littérature commence, quand ces choses ont changé de valeur autant que la force hydraulique qui devient force élecirique.' La littérature commence lorsque, comme Keats dit encore, la vie « met l'intelligence à l'épreuve et fait d'elle une âme », ou, selon un autre mot qui est de M. du Bos lui-même, lorsque la pensée accède à la beauté dans la lumière. Bienheureux les littérateurs la vie littéraire, c'est le plus beau et le meilleur de la vie.

Il v a du bienheureux chez M. Charles du fios et je n'oublie pas, en écrivant ceci, ce que ta souffrance physique peut ajouter de sel sacré, chez un homme très éprouvé par la maladie, à la béatitude chrétienne. Il y a du bienheureux chez lui. parce qu'il a et il a toujours eu Pâme naturellement chrétienne, ainsi que M. Ernst Robert Curtius le lui disait à un moment de sa vie où il était tourmenté par la recherche d'un christianisme plus ardent, plus centré, plus sûr. Et cette nature compte pour beaucoup dans la chaleur et la richesse de la vie littéraire de M. du Bos. Quelle est cette vie ? Celle d'un homme qui aime à se réclamer de la définition de Térence « Je suis homme et j'estime que rien d'humain ne m'est étranger. « A un tel homme, un christianisme naturel, qui a l'attitude janséniste en horreur (M. du Bos nous le dit aussi), apporte les meilleures chances de tirer de la vie humaine les beautés et les fécondités de la vie littéraire. Sa foi lui fait voir l'homme tourné vers ses possibilités les plus hnutes, et sa charité convie le plus d'hommes qu'il soit possible à ce des: tin. Tel me semble être du moins le sens de cette vie très spirituelle et très esthétique, dans le cercle de ses amitiés

l éipcfives. ci dnrss li» enuran? de sp< sen-

LA MAISON DE RETRAITE

(Suite de la page 5.)

Mais pourquoi ?

Maria ne vous l'a pas dit ?

M. Bourdon me regardait à travers les nuages bleus qui montaient de sa pipe, l'œil gauche mi-clos pour ne pas être aveuglé par la fumée.

Je n'en reviens pas que .Maria ne vous l'ai pas dit. Elle a donc tenu sa promesse. C'est moi qui lui ai ordonné de ne rien vous apprendre.

Et pour quelle raison ? '1

Pour vous raconter l'affaire moimême, pardi

Ayant ainsi parlé, M. l'abbé Bourdon ne pouvait plus se dérober. C'est sans se faire prier d ailleurs qu'il entama aussitôt le récit que voilà.

̃'̃̃ ̃•.̃

« Au mois de juillet de l'autre année, M. Césane est appelé, à deux heures de l'après-midi, au mas Laroche, à deux kilomètres de Sèdenon. Le vieux père Laroche était bien mal. Mon confrere passe à l'église prendre le Bon Dieu, puis il s'en va à pied. En arrivant au tournant du chemin de Castagne, il voit une herbe magnifique. « Tiens, se dit-il, cette herbe s ferait bien pour mes lapins. Au retour, » j'en couperai un peu. Mais, au retour. » peut-être que le fils Laroche me recon» duira avec l'auto, et alors on suivra la » route, on ne passera pas par ici. J'en » ai pour une minute. Je vais la ramasser » tout de suite. » II pose le Bon Dieu

sur le bord du chemin, à côté de lui, et il ramasse son herbe. Quand il en a une botte, il repart. Arrivé au mas Laroche, on lui dit que le malade a encore toute sa connaissance. Il le. confesse, lui donne l'absolution, puis il déboutonne sa soutane pour prendre dans la poche intérieure. La poche était vide. Le malheureux M. Césane crut devenir fou. Il quitta brusquement la,chambre du malade, fit signe à Mme Laroche et à son fils de le suivre.

» Mes pauvres amis, leur dit-il, c'est épouvantable, j'ai oublié le Bon Dieu. » M. le curé, ça ne fait rien, dit Mme Laroche. Léon, de toutes façons, vous aurait raccompagné. Il va prendre l'auto, il vous mènera jusqu'à l'église de Sèdenon, et, si cela ne vous ennuie pas, vous reviendrez ici avec lui, et il vous ramènera encore chez vous.

» Bien sûr, dit Léon.

» M. Césane gisait effondré sur une chaise. La sueur lui perlait au front. » Mais c'est que ce n'est pas au tabernacle que j'ai oublié le Bon Dieu, c'est. dans l'herbe, sur le chemin de Castagne.

» Mme Laroche et son fils se renardèrent. Ils crurent un moment que M. Césane n'avait plus toute sa raison. Mais mon pauvre confrère leur montra la botte d'herbe.

s. C'était pour mes lapins, dit-il, je me suis arrêté pour la couper. Et j'ai posé le Bon Dieu. i

» On comprit. Léon sortit l'auto. » Venez, monsieur le curé. Dans cinq minutes, nous serons au chemin de stagne.

sations cultivées. Le choix le plus large ] préside à ses activités, choix qui n'exige guère que la qualité pour se laisser séduire. Sans doute, M. du Bûs a ses préférences naturelles, surtout du côté du subtil et du transcendant, où l'exquis rejoint l'idéal, où la poésie tend la main à la religion, où les muses inclinent au piétisme, du côté où l'on trouve à la fois Plotin et Novalis, l'abbé Bremond et .M. Charles Morgan. Mais rien dé ce qui est beau, en littérature, en musique, en peinture, et rien de ce qui a l'intelligence du beau ne lui est indifférent. Non vraiment, rien d'humain ne lui est étranger.

C'est même là ce qui fait que cet idéaliste n'a rien d'un doctrinaire, c'est ce qui préserve ce passionné de vie intérieure de s'enfermer dans les raffinements de la délectation personnelle M. Charles du Bos, qui sait presque toujours discerner les extrêmes conséquences de toutes choses, a très bien vu le danger qui pourrait guetter. dans ses exercices de vie littéraire, un esprit pour qui la foi en une vérité absolue domine toute affection aux choses d'icibas. Il a cité un jour le mot d'Amie! « Il n'y a qu'une chose nécessaire posséder Dieu », et il montre fort bien les raisons qu'il y a d'approuver ce mot, serait-ce du seul point de vue littéraire, quand il ajoute « Qui n'a pas débuté par là court le risque de manquer d'arrière-plan dans l'esprit, et sa pensée ressemblera à un paysage sans horizon. » Mais il voit aussi comment un regard fixé sur la vérité absolue risque d'être détourné des vérités relatives qui composent notre vie. Un tel regard peut, assurément, être l'axe d'une vie spirituelle toute pure. Il dénude et stérilise la vie littéraire. Dans celle-ci, M. Charles du Bos nous dit parfaitement que « de la vérité aux vérités, il importe que le passage s'accomplisse v,. Je. ne crois pas qu'on oil

» M. Césane retrouva vite l'endroit où il avait eu la malencontreuse idée de s'arrêter quelques instants plus tôt. L'herbe qu'il avait coupée pour ses lapins n'avait pas encore repoussé, bien sûr, et il n'y avait pas plus dé Bon Dieu que dans une église désaffectée. Que faire Léon Laroche dit « II faut rentrer à Sèdenon. Je » vais vous ramener. » Durant tout le trajet, M. Césane resta, narait-il, comme hébété. n murmurait « J'ai perdu le Bon Dieu »', ou bien « On m'a volé le Bon » Dieu. On ne pouvait rien lui faire dire d'autre.

» Quand il arriva chez lui, à la cure, il trouva le fils Despin qui l'attendait et qui avait eu le temps de raconter son histoire à tout le village. Vous m'entendez le fils Despin.

» Pardon, monsieur, dit-il à mon confrère, vous n'auriez rien perdu ? » Ce pauvre M. Césane s'imagina d'abord que Despin voulait se moquer de lui, mais 1 autre continuait

» En passait, tout à l'heure, au chemin de Castagne, j'ai vu quelque chose qui brillait dans l'herbe. Et j'ai ramassé cette boite d'argent.

» Je crois que M. Césane n'a même pas dit merci au fils Despin. fi n'aurait jamais pu imaginer une humiliation pareille. Le Bon Dieu retrouvé et rapporte à la cure par un protestant.

» Naturellement, M. Césane fut bien obligé de relater les faits à l'archevêché, d'autant que tout le monde jasait. Monseigneur le fit venir. Il ne le sermonna pas, mais il lui dit

» L'heure est venue, je crois, monsieur le curé, de prendre du repos. Le ministère paroissial nous .en avons la preuve, hélas est maintenant trop lourd pour vous. Quel âge avez-vous donc ? Soixante-seize Soixante-dix-sept ? » Soixante-dix-neuf, Monseigneur, depuis Quasimodo.

s Soixante-dix-neuf ? Et AI. Bourrelet, qui est jusqu'à présent le seul prêtre de mon diocèse à profiler de l'hospitalité de notre nouvelle maison de retraite, en a, à peine, soixante e! quatorze.

m M. Césane n'opposa pas la moindre résistance. La tète basse, il se laissa faire. Je l'ai vu il y a deux mois. Il va bien, mais il n'a plus de goût à rien. »

François de Rouy.,

CHOSES ET GENS DE LETTRES

Un Quadrkentenaire

On vient de fêter, paraît-il, le quatrième centenaire du Dépôt légal, organisme dont voici quelques années, il fut fort question, quand les écrivains commencèrent à réciamer le numérotage de leurs volumes. Les éditeurs s'étaient aussitôt prononcés net contre cette réforme, en arguant que le Dépôt légal la rendait superflue. Effectivement. selon la loi, sous peine de graves sanctions. l'éditeur est tenu de remettre au Dépôt légal, qui les transmet ensuite à la Bibliothèque Nationale, deux exemplaires, non seulement de tout livré qu'il publie, mais de tout retirage. Et, dans ces conditions, à quoi bon corser le contrôle officiel par un contrôle d'ordre privé '? Objeclion décisive sur le papier, mais qui, hélas dans la pratique, s'effondre. D'abord, pour consulter les registres du Dépôt légal, encore faudrait-il savoir où il perche. Et c'est ce qu'ignorent les neuf dixièmes des écrivains.

En outre, si la plupart des éditeurs se plient aux livraisons exigées par la loi, certains autres ne s'en acquittent que d'une façon intermittente et. malgré les instances réitérées de la Bibliothèque Nationale, restent parfois des mois sans fournir les exemplaires dus, surtout lorsqu'il s'agii d'ouvrages de luxe,

Mais, demanderez-vous, pourquoi la Nationale ne poursuit-elle pas les coupables ? Pour la raison époustouflaàte que le Dépôt légal dépend des services de la place Beauvau parfaitement î et que par conséquent, seul le ministre de l'Intérieur a qualité pour exercer lesdites poursuites. Seulement, par une mystérieuse indulgence, la Nationale a beau le talonner, jamais l'Inférieur n'use de ses pouvoirs contre les délinquants, qui se trouvent ainsi assurés d'une impunité complète. Alors, au lieu de fêter, par voi de communiqués, 1<? centenaire du Dépôt légal, n'eût-on pas gagné à profiter de la circonstance pour ientei de rajeunir cette institution hors d'âge ou même pour la remplacer par une autre mieux conçue et mieux armée '?

Fernand Vandérem.

trouvé de meilleure formule pour indi- I quer à l'artiste chrétien la solution de 1 ce que M. François Mauriac appelle le I problème de Dieu et Mammon. Le problème, à vrai dire, se pose à peine pour M. Charles du Bos, qui le résout en marchant, en lisant, en écrivant. En marchant vers les salles de concerts, les expositions de tableaux, ou tout simplement de son appartement de l'île Saint-Louis à sa villa de La Celle-Saint-Cloud. avec sa serviette bourrée de livres et de carnets de notes. (Cet hiver il est allé plus loin il fait un cours de littérature dans une université catholique aux Etats-Unis.) En lisant, dis-je, et en relisant beaucoup de choses, et toujours à fond, ce qui est plus remarquable. En écrivant, enfin, ce qu'il lui est le plus naturel d'écrire son Journal, d'abord, car son esprit travaille trop dans son cœur pour ne pas s'exprimer de préférence sous la forme irradiante de la confession intellectuelle et morale et puis, faute de réaliser tous les essais dont il a le projet, en écrivant cette espèce de Journal critique dont voici le septième volume, essai en marche, varié. riche, puissant. qui porte la marque de son auteur, sous le beau titre d'Approxi- mations.

Un tel titre pouvait être seulement, de la part d'un critique. l'expression d'une élégante modestie. Prenez garde à ce que la position prise par M. du Bos dans la vie littéraire y ajoute d'al- titude. Que s'agit-il donc d'approcher, et de serrer de près s'il se peut. Non pas les ouvrages considérés tels que les cernerait l'action objective de notre esprit et de nos sens. Mais, dans la vie même de ces œuvres car la vie lit- téraire, c'est cela le commerce des hommes avec les livres comme si les livres étaient vivants il s'agit de réaliser au mieux ce passage de la vérît>? nux v^riîés, que M. du Bos a assi-

1912 S937 III 1 if m 1 1 1

W M @tf 8: 1 Ililii

1 1 •• v III

L'Internationale au bal

Le Masque de Fer publie, le 11 décembre, cet écho

Les antimilitaristes de Brest ne sont pas ennemis d'un honnête divertissemént. Leur association qui, poétiquement s'intitule x Groupe des Semeurs », a coutume de réunir, de temps à autre, ses adhérents pour un bal.

Pour sanctifier en quelque sorte ce passetemps un peu frivole, le dernier bal devait s'ouvrir et se clore au son de l'Internationale.

De Là vint tout le mal. En effet, le Syndicat des musiciens chargé de fournir des exécutants à t'orchestre a fréquemment recours à des musiciens militaires autorisés officieusement par leurs chefs.

Or, l'un de ces musiciens militaires refusa de se rendre au bat, car, expliqua-t-il à son colonel, on devait jouer l'Internationale. Le colonel félicita le soldat.

Les autres musiciens ne jouèrent pas non plus l'Internationale. Et lés chanteurs en furent réduits à la chanter en chœur, mais sans musique.

On ne jouait pas encore l'Internationale à l'Opéra Comique,

inquiétudes anglaises

La guerre des Balkans touche à sa fin, mais l'Autriche menace la Serbie qui réclame un accès à la mer, et l'Angleterre n'est pas rassurée. Lord Lansdowne, aux Communes, se fait l'interprète de ces craintes

II faut nous attendre, dit-il, à de nombreuses inquiétudes avant que la tranquillité générale soit rétablie, mais cette guerre des Balkans fournit une terrible leçon à ceux qui n'étaient pas préparés.

La Grande-Bretagne est-elle préparée ? Il n'est plus question de maintenir les forces navales en état de tenir têt& à celles d'une coalition des deux marines tes plus puissantes et l'on a même décidé, au début de la guerre des Balkans, de retirer de la Méditerranée tes plus gros vaisseaux, alors que 60 des cargaisons de blé passent par le canal de Suez et alors que l'on sait que les approvisionnements de ta métropole ne pourraient pas durer plus de six mois.

La Grande-Bretagne est également peu préparée sur terre où il manque 50.000 hommes aux troupes chargées de défendre le territoire.

La soudaineté de la guerre des Balkans donne à réfléchir.

Lord Lansdowne ne devait pas être le dernier à parler de la sorte. `

Un record d'altitude

Le mercredi 11 décembre, Roland Garros s'est envolé de l'aérodrome de Kassar-Saïd, près de Tunis, et, pour la troisième fois, s'est adjugé le record du monde d'altitude. Il s'est élevé à 5.801 mètres.

Quatre ans plus tôt, le 18 décembre 1908, le premier record de hauteur était établi par Wilbur Wright, qui atteignait, à Auvours, 115 mètres.

Jaccues Patin.

JEAN GIRAUDOUX,. mrÂ. de ,| L'IMPROMPTU DE PARIS

L'étfncefante satire

qui a conquis fouf Paris.

gné à l'écrivain comme la tâche la plus difficile. Et nous savons bien que ce passage de la vérité aux vérités, où l'absolu ne laisse rien échapper des diversités, n'est réalisable que par Dieu, par le Créateur tenant la création dans sa main comme les vieilles images le représentent. Cependant, l'écrivain qui oriente ses « approximations » sur un tel modèle ne cède pas à la présomption, car le passage de la vérité aux vérités, la découverte des faits littéraires, des pages, des mots, des hémistiches, qui justifient et illuminent l'idée à nous offerte d'un livre et d'un écrivain, c'est en somme l'art même de la critique.

M. Charles du Bos, à mesure qu'il avance dans Sa suite de ses Approximations. nous propose des études de moins en moins fragmentaires, de plus en plus étendues et approfondies. Il ne s'est peut-être jamais montré plus grand critique que dans les chapitres de ce dernier volume où il examine ce qu'on pourrait appeler les limites de Gœthe et la façon dont elles ont été tracées. Le paganisme de Gœthe est le sujet d'étude littéraire le plus banal qui soit au monde, si on le traite par les procédés usuels la nature, l'antiquité, avec citations attendues à l'appui. Mais si vous notez que Gœthe ayant reçu une éducation chrétienne, le problème religieux devait se poser pour lui, et qu'un esprit comme le sien ne pouvait pas s'y dérober, vous devez admettre que même si son âme était naturellement païenne, elle devait un jour choisir, au moins choisir d'être ce qu'elle était. Comment a-t-elle choisi '? Ou, si vous voulez, quand et dans quelles conditions Gœthe a-t-il écarté Dieu A de tels problèmes sur la vie intime et essentielle du génie, M. Charles du Bos donne des réponses qui, par l'information et la pénétration, sont des chefs-d'œuvr» <?e psychologie.

MalrauX publie le texte intégral

de son nouveau roman

L'ESPOIR Un très fort volume grand format

370 poges A 27 éronti

3 VOIX AU PRIX FEMIWA

MARCEL HAMON

LE 491' PÉCHÉ « Votïe 491° péché est, à mon avis, le meilleur de nos C'est. dans le sombre, une création entre le rêve et la vie qui vaut la création, finis le clair, du Grand Meaulnes. Les notations, les traits de premier ordre, et parfois de génie, y abondent, y jalgurenl ». Maurice Maeterlinck. Edit. Malfère, 116, Bd St-Germain, Paris-6e

DE

PLOW

PHILIPPE

BUNAU-VARILIA

PANAMA 1.

A 1-1 VERDUN

MES COMBATS POUR LA FRANCE

Epopée d'un grand Français, moderne conquistador.

Un vol. in-16, avec 7 gravures hors texte et 8 facsimilés 20 fr. MARC CHADOURNE

DIEU CRÉA D'ABORD LILITH

Faust. Qui est celle-là f

Méphistq. Regarde-la bien, c'est Lilith. la première femme d'Adam. Tiens-toi en garde. Gœthe.

Roman 16 f p. 50

I F.-A. CHASSERIAU

MES SOUVENIRS SUR PIERRE LOTI

ET

FRANCIS JAMMES

Dans l'intimité de deux grands écrivains.

Un vol. in-8 écu avec 8 gravures hors texte. 12 fi\ DOM NEROMAN

ingénieur civil des Mines

QUE NOUS RÉSERVE I938?

Les principes de l'astrologli Ses possibilités. Ses limites Prédictions pour 1938.

Un vol. avec 33 croquis dans le texte 9 fr.

CHEZ GRASSET I I5fr. r.

C'est que, derrière chaque œuvre de l'homme, les grands hommes, je veux dire les artistes, étant pris comme représentants de l'espèce, ce critique cherche le dernier mot de l'homme. Il cherche avec prédilection l'instant où la vie temporelle de l'homme entre en contact avec l'éternité, ne serait-ce que le temps d'un éclair. (Y a-t-il une seule vie qui ait été dépourvue d'un de ces instants-là ?) C'est pourquoi l'expérience de la souffrance physique sur laquelle il a des pages admirables a renforcé chez M. du Bos le sentiment poétique et religieux, en lui ouvrant une vie où la durée constructive de l'existence ordinaire fait place à des instants qui semblent détachés du temps, et qui peuvent être, selon les âmes qui y passent, affreusement vides ou intensément pleins. Des instants analogues, qui échappent à la chaîne temporelle non plus par la douleur, mais par le ravissement, explosent souvent dans la vie littéraire et artistique, quand elle est vécue comme par un saint François du quatuor à cordes, de la salle de musée, ou de ta poésie anglaise. M. Charles du Bos se connaît bien quand il écrit (c'est dans son Journal) « Ma nature est à un tel point religieuse qu'elle l'est partout. dans toutes les zones de la poésie, de la musique. de l'art, du sentiment, des relations avec les êtres, de la vie en général. » Faut-il ajouter qu'il est heureux que la foi ait fixé certaines des dispositions de cette sensibilité religieuse? ?' Sans l'accomplissement que la religion proprement dite donne à sa nature, on voit b;~n ce qui manquerait à M. Chartes du Bos pour montrer tant de mat.Irise dans le domaine où il se meut t te domaine où les réalités idéales dominent et illuminent les joies données par l'art à l'ivresse des sens. André Rousseaiux.


Les b e a ux j o u rs cl e P. a ris

«FLANERIE SUR LE PONT ROYAL DANS LES ANNEES DU CONSULAT» (D'APRES LA PEINTURE DE BOILLY QUI EST AU MUSEE CARNAVALET) eUe évoque une société qui reprend le goût .du bien-être, de la stabilité, de 11 l'élégance cossue»

If. Pierre Bessand-Mdssenet a eu l'idée ̃ fart charmante de réunir en un gros volume des pages d'écrivains sur Paris, de la Révolution à 1900, et de les accompagner d'une illustration de qualité qui affine l'émotion. Idée charmante et originale, parce qu'il est question de faire revivre un moment les goûts, les besoins, et tes sentiments changeants de la société parisienne. Chateaubriand, en descendant les Champs-Elysées, en 1800, traverse le tintamarre des bastringues où l'on danse, et, un siècle plus tard, la stance de Moréas élève un murmure de douleur dans le Paris nocturne.

A Hugo, à Balzac, à Flaubert, à Monselet, à Daudet, Vallès et Veuillot, M. Pierre Bessand-Massenet demande de restituer l'air et les manières d'une époque de Paris. Air et manières de Paris, tel est d'ailleurs le titre du volume qui paraîtra ces jours prochains chez Grasset.

N'éprouve-t-on pas l'attrait de ces pages luisantes d'appétit et de malice, où l'écrivain allemand Kotzebue a fixé des images de la société du Consulat ? Il est à Paris en 1804, avant le sacre, et il regarde les femmes, les -toilettes, les usages avec un plaisir étonné. C'est un bon contemporain de Henri Beyle. -Voici ce qu'écrit Kotzebue

L'habillement que l'on nomme aujourd'hui décent n'aurait pas été permis il y a cent ans aux femmes publiques. Si cela continue (et qu'est-ce qui s'y oppose?), nos descendants habilleront leurs filles pour rien. On rit, aujourd'hui, en songeant que dans un siècle peut-être on ne sera vêtu gue d'une feuille de figuier et cependant, il y a moins de distance entre cette feuille et la chemise transparente d'aujourd'hui qu'il n'y en avait entre les paniers que l'on portait il y a vingt-cinq ans et le costume actuel.

J'ai vu le beau sexe de Paris lutter avec un courage qui tient du prodige contre l'intempérie des saisons. La santé est à la mode maintenant les femmes ne se plaignent plus du vent, on n'entend plus parler de Vapeurs les belles se portent le mieux du ioonde, elles boivent et mangent avec beau-

e t tes m a u vu j o uf s

Et voici la place Vendôme le 16 mai 1871 (d'après la peinture de Jacquemard).

La colonne vient d'être abattue. La foule s'est précipitée sur les débris.

Maxime Vuillaume a raconté le crime, avec sa simplicité frappante « Tout semble dormir. Adossées anx barricades qui ferment la rue de la Paix et la rue de Castiglione, les sentinelles fédérées ronflent. Un tout petit grincement rompt seul la monotonie. Ce grincement sort d'une scie que manœuvrent lentement deux hommes accroupie sur le piédestal de la Colonne-. Les deux hommes ̃dent la pierre, très tendre-.

» Devant met yeux passe subitement comme le battement d'aile d'un oiseau gigantesque-. Un zigzag monstrueux. Blouf Un nuage de poussière. Tout est fini. La colonne est & terre, ouverte, ses entrailles de pierres au vent. César est couché sur le dos. déca.pité. La tête couronnée de lauriers a roulé, comme un potiron, jusqu'à la bordure du trottoir. »

A la silhouette de l'Obélisque, à celle de la coupole des Invalides dans l'horizon brumeux, l'on a reconnu aussitôt quelle est cette rue de Paris à l'aspect désolé et même sinistre. Elle est éventrée, des tas de pavés évoquent les barricades, au milieu se dresse, tout Juste visible, un arbre de la Liberté étique.

coup d'appétit, la migraine ne dérange plus aucune partie de plaisir, et si l'on se rappelle qu'il y a vingt ou trente ans on ne pouvait jamais être certain que des maux de nerfs ne vinssent pas déranger les plaisirs de toute une société, on saura gré aux femmes d'aujourd'hui de leur complaisance, et surtout de leur santé.

On ne met plus de rouge, la pâleur est plus intéressante. On appelle cela « une figure à la Psyché » (d'après le tableau de Gérard). Les dames ne se servent plus que de blanc et laissent le rouge aux hommes. Ce Jeune Titus qui affecte la plus grande simplicité, qui a banni la poudre, les odeurs et les vêtements de soie a conservé précisément de l'ancien costume ce qui appartenait essentiellement aux femmes ce teint vermeil, qui contraste si admirablement avec sa perruque noire, est emprunté..

Un jeune homme à la mode ne salue personne, il jette un regard aux jolies femmes, fait un signe de familiarité aux femmes de chambre, dit le bonsoir aux maris, soulève un peu le chapeau en rencontrant un créancier, et serre la main de son père. Pour faire fortune, il faut, qu'il soit maigre et qu'il ait l'air pâle qu'il soit sif fleur, persifleur et mystificateur qu'il ne connaisse rien, et qu'il juge de tout. La mode indécente de cacher les mains dans la brayette a disparu, et maintenant on les met dans le gousset. Tout ce qu'un élégant porte sur son corps doit être chiffonné, rien ne doit paraître neuf, ses bas tombent sur la cheville, sa veste est nonchalamment boutonnée plus de toile, des chemises de coton, les culottes boutonnées sur le genou, de manière que le genou parait de travers, une bague seulement, et une montre. Prendre du tabac n'est presque plus à la mode fumer l'est d'autant plus, car on l'a appris à l'armée.

Le ton libre et sans gêne, qui règne dans les lieux publics où toutes les classes se

C'est' une photographie de la rue Royale prise de la Madeleine le 23 février 1848 et que nous tirons des archives de la Société française de photographie.

On y respire un grand drame social celui même que Balzac journaliste évoquait à sa façon peu auparavant dans « Le Diable de Paria» « On a surexcite les besoins de toutes les classes, que la vanité dévore. Le « quo non ascendam » de Fouquet est la devise des écureuils français, à quelque bâton de l'échelle sociale qu'ils fassent leurs exercices. La politique doit se demander avec non moins d'effroi que le moraliste, où se trouve la route de tant de besoins. Quand on aperçoit la « dette flottante » du Trésor, et qu'on s'initie à la « dette flottante » de chaque famille qui est modelée sur l'Etat, on est épouvanté de voir qu'une moitié de la France est « à découvert » dev ant l'autre. Quand ces comptes se régleront, les débiteurs avaleront les créanciers.

» La haute bourgeoisie offrira plus de têtes à couper que la Noblesse et si elle a des fusils, elle aura pour adversaires ceux qui les fabriquent. Tout le monde aide à creuser le fossé, sans doute pour que tout le monde y tienne. »

Quoi qu'on pense, il faut voir du pessimisme dans tes noires* Images du romancier visionnaire.

confondent, y attire naturellement une foule de jeunes gens, qui n'aiment pas la contrainte, et c'est ici qu'ils prennent des leçons de politesse. Mme Récamier, se trouvant un jour à Frascati, pensa payer bien cher l'agrément d'être belle. On souffrit en la voyant ballottée par la foule, et cherchant de quel côté elle pourrait échapper au danger d'être étouffée on montait sur les chaises pour la voir, les cous d'allongeaient, les derniers pressaient les premiers, et l'on aurait suffoqué sans doute l'objet de cette admiration importune, s'il n'avait pas eu la prudence de s'échapper au bout de quelques minutes.

~.sii

Ne croyez pas que le plaisir règne en de tels endroits. Le Parisien se précipite dans le tumulte, parce que les charmes d'un paisible ménage lui sont étrangers. Le mot «'plaisir » n'est qu'une façon de parler. II est d'ailleurs souverainement ridicule de voir le plus petit espace de terre, garni de quelques arbres chétifs, arrosé par un mauvais jet d'eau ou une'petite mare serpentante et infecte, s'appeler l'Isle de Vénus, le Jardin d'Apollon, Paphos, l'Elysée, Frascati, les Grands Marronniers, la Chaumière Indienne, etc.. Les feux d'artifice et les meilleurs spectacles doivent leur céder. On ne parle presque plus de théâtre d'amateurs. Au Ranelagh, les jeunes gens jouent aux barres tant que le temps le permet, et comme toujours une grande quantité de dames s'y trouve comme spectatrices, on peut croire aisément que la vanité y préside aussi,

Les bals publics, qui sont annoncés avec tant de pompe, ne sont que-très insignifiants ici, c'est un Casino vénitien, une Salle de Terpsiehore, etc. là, on annonce un grand orchestre là, une' mise décente est indispensable pour être admis, et quand l'étranger bien mis, se fiant à ces grands mots, y arrive, il y trouve un tas de gens

impolis ou malpropres, en bottes, avec des chapeaux ronds sur la tête ce grand orchestre est composé de cinq personnes, parmi lesquelles il y a un nègre qui bat d'une main une espèce de grosse caisse, et de l'autre joue du flageolet.

Les jeunes personnes mettent aujour- d'hui de côté la candeur, l'innocence et la timidité, pour plaire par des grâces hardies, pour rivaliser, en dansant, avec les femmes les plus expérimentées dans la coquetterie. Autrefois, il aurait été déshonorant, pour une jeune fille, que l'on pût "dire « Elle danse comme au théâtre ». Aujourd'hui, c'est le seul éloge digne d'une habile danseuse, et dont les demoiselles soient flattées. La mère et la fille sont mises à présent de la même manière, se tutoient et, quand elles se disputent, aucune ne cède. Toutes les deux dansent la gavotte, chantent, jouent aux cartes, rentrent séparément chez elles, font des folies, se les avouent réciproquement et se boudent, etc., toutes les deux commandent dans la maison la seule différence qu'il y ait entre elles, c'est que la mère porte des diamants dans ses cheveux, et la fille des fleurs.

Un jeune homme arrive de la province pour voir sa future il la trouve seule avec un peintre, assise devant une académie (statue de bosse), elle prend des leçons d'anatomie pour se perfectionner dans le dessin. « Nous sommes restés, dit le maitre, aux muscles de cuisses, passons maintenant à l'abdomen », et l'imagination de la jeune fille saute ainsi de muscle en muscle.Le futur demande la mère. « Oh répond la fille, c'est une petite libertine elle a trop valsé la nuit dernière. »

Elle lui propose de l'accompagner au manège. Là, elle s'élance sur un beau coursier, et s'envole au grand galop. Mon provincial la regarde, et reste ébahi.

Du manège, on va à l'école de natation ici, la charmante personne entre dans un cabinet bientôt après elle reparait avec une large chemise, qu'elle laisse tomber aussi, et la voilà en veste et en pantalon de nankin, qui se collent parfaitement sur le corps puis elle s'élance courageusement dans l'eau. Le futur, qui ne comptait voir tous ces charmes que le jour des noces, la laisse nager.^vole à la maison, aide luimême à atteler ses chevaux, et s'en retourne à la hâte dans sa province.

̃̃:̃

POUR LES ETRElNTNk/S

LES EDITIONS HYPERION VOUS PRESENTENT

LES PLUS BEAUX- LIVRES D'ART Vient de paraltre t

DEGAS par Camille Mandate

avec les lettres du peintre et les critiques parues depuis 1874. 112 reproductions en héliogravure et 18 planches hors texte en couleurs originales. Format 25 X 33 cm. Broché 75 francs. Présentatlon bibliophile grand luxe, couverture en quatre couleurs 84 francs.

-Parus précédemtpent, s ''̃ LA PEIXTURB ̃̃ h. FRANÇAISE AU XVIII» SIECLE par S. Roohéblave.

I,A PEINTURE

FRANÇAISE AU XIX' SIECLE par 9. Rocbeblave.

Présentation de grand luxe Chaque -̃reproduction hors texte Chaque volume comprend 96 reproductions en héliogravure et 8 planches en couleurs. Prix 120 francs le volume.

EL GRECO, par Maurice Legendre Le seul ouvrage du mcnde contenant l'oeuvre complet du grand maître. Première et deuxième éditions épuisées. Troisième édition vient de paraître, Brochage bibliophile 135 francs, PIETER BRUGEL LE VIEUX, par Gnatav Gluck, directeur du Musée des Beaux-Arts à Vienne.

L'œuvre peint complet en couleurs. 42 planches en couleurs et nombreux détails caractéristiques en héliogravure noire. Pris 120 francs.

En vente chez tous les bons libraires.

LIBRAIRIE DE MEDICIS

3, rue de Médicis, Paris

U. R. S. s;

TERRAIN

D'EXPERIENCES

ECONOMIQUES

.Par BORIS BRUTZKUS

Un ancien professeur de

l'Institut agricole de Lenin-

grad étudie le système éco-

mique soviétique.

i vol. in-1 6 8 fr.

JN CADEAU.» 555555S5SV. pour vous-même! UNE ANNÉE DE LECTURE

La Revue de Paris.

LES MEILLEURS ROMANS DE L'ANNÉE

DES ÉTUDES HISTORIQUES, DES MÉMOIRES '1

DES ESSAIS, DES PIÈCES DE THÉATRE, DES CHRONIQUES

Ses* 24 livraisons, 1. qui contiennent la matière de 36 volumes,

ne vous coûteront que 120 francs ABONNEMENTS Un on 120 fr. Six mois. 61 «r. 3, Rue Auber, Poris I Dép. et Col.. 126 fr, Six mois. 64 fr.

ENTRE LA BELGIQUE ET LA FRANCE

Une bonne nouvelle celle de la naissance à Paris d'un grand organisme pour les relations culturelles franco-belges. Sous la présidence d'honneur du comte de Kerchove de Dentergheni, ambassadeur de Belgique, vient de se créer le Centre de Diffusion artistique belge, dont M. van der Heyden a Hauzeur, le grand industriel, a bien voulu accepter la présidence. I] a son siège 20, rue de Berri, dans l'ancien hôtel de la princesse Mathilde, et M. Marcel Hauriac assure le secrétariat général. Le Centre belge organisera des manifestations qui permettront aux écrivains, aux peintres, sculpteurs, graveurs, musiciens, artistes lyriques de se produire devant les milieux littéraires et artistiques de Paris.

OCCASIONS LITTERAIRES

L'ARGUS DU UVRE 4. avenue Vlctor-Emmanuel-Hl (Se). 3" étage. EDITIONS DE LUXE. BELLES RELIURES En vente d'occasion, état de neuf.

Farrère Lea Civilisés, i 11. Falké, sur japon, plein maroquin, 600 fr. Aucassin et Nicolette, il). Hémard, sur japon, plein maroquin, décor, 1.250 fr. Geffroy L'Apprentie, il!. Brouet, plein maroquin gardes soie, 1.500 fr. Colette L'Ingénue libertine, ill. Dlgnimont. un des 8 japons, 5 états, dessin original, plein mar., décor moderne, gardes soie, 2.500 fr. (très belle oce. paru broché à 3.500). Carco L'Homme traqué, Ml.. Chas-Laborde, ex. unique, renfermant les 14 croquis originaux de l'artiste, plein maroq., 3.000 fr., etc.

Louys Poésies, eaux-fortes de Drouart (paru à 2.S00 fr., tiré à 110 ex.), 375 fr. Louys Aphrodite, ill. Marty, MO fr. (paru à 400). Dunoyer de Segonzac Cuisine, 1.500 fr. Gide Caves du Vatican. ill. Laboureur, 450 fr. (paru à 750). Sappho. ill. de 15 eaux-fortes de Mariette Lydis, 1.200 fr. (tir. à 45 ex. sur japon). Mal. larmé Poésies, ill. Berthe Morlsot, -avec double suite suppl. 1.200 fr. (paru à 2.500 fr.). Voltaire Candide, ill. Jeanniot, 300 fr. (paru à 750 francs). Nombreuses éditions de luxe de 50 fr. à 300 fr., en magasin.

Flaubert Œuvres complètes, édit. Conard, 18 vol. demi-chagrin, à coins, 1.250 fr. (rel. de 900 fr.). Farrère Œuvres î II. en coul., 8 vol. demi-chagrin, coing, 650 fr. (paru broché à 600 fr.). Restif de La Bretonne Œuvres il! 9 vol demi-chagrin, coins, 750 fr. (paru broché à 630 fr.). Balzac Œuvres complètes ill., 24 vol. demi-veau bleu, pièces titres rouges, ens. 1.500 francs. Casanova Œuvres complètes, ill. de gravures d'époque. 12 vol. demi-chagrin, coins, ens. 1.000 francs.

Editions originales rares. Proust A l'Ombre des jeunes filles en fleur, 500 fr. (très bel ex.). Martin du Gard Les Thibault, 10 vol. num. sur Lafuma, ena. 1.000 fr. (complet). Colette Bella-Vista, sur japon. 200 fr. Grand choix de grands papiers et d'édit. orig. rares. Notre catalogue mensuel d'Editions de luxe et d'Editions originales rares est envoyé gratuitement sur demande. Balzac 38-29.

CHEZ CAMILLE BLOCH, LIBRAIRE, 366, rue Saint-Honoré, Paris-ler.

se trouve la meilleure sélection de beaux et bons livres pour cadeaux, tant anciens que modernes et dans tous le» genres, autographes, estampes. Important catalogue à prix marqués d'excellentes occasions envoyé sur .demande.

OFFICE DE UVRES DU

(t mllIP~11JllJ11L~!r

3. place de la Sorbonne, Paris

Envoi gratuit et sans engagement du Catarlogue général Beaux illustrée Originales et grands papiers Ouvrages de bibliothèques Soldes et occasions exceptionnelles d'étrennes.

publie

MOTS CROISÉS LITTÉRAIRES Problème N4 145

Horizontalement. 1. Son travail concerne le» homonymes d'un titre de La Bruyère. 2. Parmi lesquels se place un romancier et auteur dramatique, dont les deux noms évoquent la solitude. 3, I] a avec Spontini un titre commun. 4. Dur quand il est tendre s'il faut en croire le fabuliste Grâce à lui, une catastrophe légendaire fait encore beaucoup de bruit de nos jours Points. 5. L'Apollon égyptien Donne naissance à une eau qui baigne un décor de François Coppéû. 6. Entre deux pièces Tua dans un cauchemar une reine dont il prit la place. 7. Dégourdi, seloll Edmond Rostand. S. Est utile souvent à l'amélioration d'un ouvrage Son domicile figure dans un titre de Dickens. 9. Mot bien éloigné de soa anagramme Fit comme Rouget de l'Isle. 10. Arrose le berceau d'un compagnon de Roland Le grand-père était un théologien, le petlt-ûls un tragique. 11, A redouter, d'après l'auteur de l'Art Poétique.

Verticalement. Sentiment dont s'inspira ulte satire de Scribe. II. Court et stagne au pays de Tolstoï Pronom Initiale et finale du nom d'un conquérant tartare. III. Un épistolier du stxx* ou un auteur dramatique du xx. Fait souvent hésiter entre une reprise et une pièce nouvelle. IV. Garantie Vient d'une famille dont la modestie est proverbiale. V. Servit un personnage qui valut à Voltaire la bénédiction papale. VI. Bernard Shaw devait leur trouver du piquant Auditivement aspire A souvent précédé à Rome le nom d'uu passereau utilisé par Hossini. VIL Préfixe souvent prononcé à propos de botte Voyelles Initiales d'un sculpteur, peintre, architecte et littérateur français. VIII. Prénom d'une vedette de la chanson Initiale d'un saint souvent représenté dans l'eau Vient souvent de la Trinité en passant par Bercy. IX. D'un auxiliaire (anagramme) Il troussait fort bien les poulets au xviic. X. A éliminer Socrate dut trouver que ce substantif ne pouvait, dans son cas, être mué en adjectif. XI. En Perse Entre les mains d'Hamlet,

Solution du problème N° 144

COMMENTAIRES

Horizontalement. Trois 2. Madame Botterfig. Verticalement, Un t. Candide et Gringoire. Cinq 2. Van Dyck. Huit 1. Le Divan. Onze 2, Le Coche et la Mouche.


:/«w» i ••• ̃̃̃̃̃̃' 1 SAMEDI

IL S 18 DECEMBRE 193~,

y ~wy

/~?~

li paraît que. Des scènes nouvelles

de « Peer Gynt ».

Mme Suzanne Després jouera Peer Gynt Zes 2-1 et 25 décembre en matinée, « l'Odèon. A l'occasion de ces représentations, la pièce sera enrichie de scènes qui, d'ordinaire, ne sont pas données. Denys Amiel à Budapest.

Pour tu premiére fois, une pièce /ran.l

Pour la première fois, une pièce française sera créée en hongrois à Budapest, avant d'être jouée en France. Il s'agit de la piléce Mon ami, de l'auteur dramatique français Deni/s Amiel. L'auteur lui-même partira cette semaine pour diriger les répétitions.

SOlEÉES. Ce soir samedi et vendredi 2i Asmodée; dimanche 19 et mercredi 22 La Marche nuptiale; lundi 20 Martine, Le Voyageur et l'A-

mour; mardi 21 et jeu-

di 23 Mithridate. Arlequin poli par l'Amour.

MATINEES. AujounTliui samedi 18: Matinée de gala au ]>éné!"ioe de la Caisse des retraites; dimanche 19 Asmodée jeudi 2. Mithridate, Arlequin poli par l'Amour.

ODEON Rentrée de YVONNE DE BRAY SAMEDI DDIAXCHB

dnns

CATHERINE EMPEREUR

AU GYMNASE. Aujourd'hui, ni.iti«ê« supplémentaire du CAP DES TEMPETES de M. Henry Beriuttein, <mi vient d'atteindre sa 100» représentation, avec V. Francen, J. Crispin, Bettj "Dan.ssniond, CI. Dauphin, ,T. Wall. T.. JT,éger.

AUJOURD'HUI. 1S DECEMBRE, à 15 HEURES

DEUXIEME SAMEDI DES AMBASSADEURS

REVES SANS PROVISION HUEH GBAXD GALA A PRIX REDUIT 5 10 15 FRANCS

AUX AMBASSADEURS PLACE DE LA CONCORDE

Lundi à 15 h. LES COMEDIENS ROUTIERS PRIX 5 ET 10 FRANCS.

ERESOINKA

Musique moderne basque par les chœurs polyphonique* 100 artistes. CE SOIR PREMIERE SALLE PLEYELrrsa e

au PAGIJR1.QUB. avec ALICE COCEA LOUEZ > IlVIIM^DIU^'TElMUEiï'a-T

THE A TRIS

*• CET APRES-MIDI ̃'

i;. ̃

t COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 15 h. Gala au profit de la Caisse des retraites du personnel de la ComédieFrançaise Les Deux Pierrots (JIM. Pierre Bcrtin, Ber;̃' theau et .Mlle JLony'Daluiès). Mireille dans son répertoire; t M. Charles Dullin (poèmes de François Villon). Le Pain l, de ménage (.M. Jacques Copeau, Mme Germaine ltaiier). .•'̃ Le troisième acte de Fric-Frac (MM. Victor Boucher, Michel Simon. Mme Arlctty MM. et Mmes les sociétaires et pensionnaires de la Comédie-Française). La danseuse Argeu.iinita. Une scène de Knock. (MM..Louis. Jouvel' et R. Bou-

.quet).' t

.ODEON (Danton 5S-13), à 14 h. 4. La Petite Chocolatière (MM. ilaymond-Crirard, Harry-James, Cusin, Baconnel Mmes Paulette Marinier, Jeanne Reinhart, Renée Simonot, f Bolti, etc.).

j AMBASSADEURS. 15 h. Rêve sans provision. î Même spectacle qu'en soirée

t Antoine, 15 h.; Daunou.'lS h:; Etoile, 15 h.; Gymnase, 14 h. 45; _;̃ Isola, 15 h.; Nouveautés, 15 h.; Porte-St-Martin, 14 h. 45.

i- ̃ ̃• CE SOIR ·· < OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 15 L'Aiglon (Mmes Fanny Feldy, Courtin, VoUer, Marère, Ricquier MM. ,Vauni-Marcoux, Endrèze, Narçon, Clavèrc, Noré, Chastenet, Gouri gués, Forest). Orch. M. Fr. Ruhlmanu. Demain, relâche. f-.COMEDIE-FRANÇAïSE-' (Rich. 22-70), à 21 h. Asmodée (MM. < Dessonnes, Ledoux, Martinelli MmesrGermaine Rouer, Henrictte Barreau, Casadesus). Demain, eu matinée Aamod-ée; en soirée La Marche nuptiale.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. Louise (Mines Delprat, Lecouvreur, Drouot; MM. Jobin, Lafout, Altérv, Morturier, Jullin). Orch. -M. Eugène Bigot.

j' Demain, en matinée; Les Contes d'Hoffmann.: en soirée: Manon.

ODEON (Danton 5S-13), à 20 h. 45 Catherine empereur (Mine Yvonne de Bray, M. François Rozet; MM. Louis Soigner, Parzy, Raymoud-Girard, Gautier-Sylla; Mmes Jeanne Reinhart, Dars, Michel, etc.).

Demain, en matinée et en soirée Catherine empereur.

'INSTRUCTION-ÉDUCATION

COURS SECONDAIRE ,££; 2}, r. Poussin. Pr j. filles et pçL garç. Cours tebd: et bi-hebd.: classes-répétitions et répétitions collectives pr lycéens. Directrice Mme COURCAULT-OLMER. Téléph.: Aut. 19-85.

MAISONS D'ENFANTS

1 -Mont. 1.000 m; ait. pr. Megèye, santé, étud. Abbé Berm'er, St-Nicolas, Flumet (Savoie).

JARDINS D'ENFANTS

.Pension GILBERT, jard. d'en-f., 4o,r.Raspiul, Bois-Colombes; fill.,garç.,gdes BHes trouv.av. joie famil., soins; conf^, nourr.saine et abond.

HOTELS ET PENSIONS aom

THE CTiflt Hl 3o,r.St-D5dier.Pas.4S>-44 1.

̃lUC WCWIL.tt cft.Ch.dep.3s.Pens.70 i.

Résidence Friedland, 16, av. Friediand. Très beaux studios av. s. de b. Tt couf. Car. 43-70.

LES MARRONNIERS î6M^oï niera (io')>Aut-so-oa. Hôtel-pension, régime. Studios Service en appartement. Terrasses. P. recomm., one cuis. Joi, bôt. part., jardin. Mme Pâulhan. s. rue des Arènes. Port. sS-ls

PENSfON ier ordre. Dep. 45 fC, 7,

t*CllOlUn Présid.-Wilson (Ch.-Elysées) 1A TOUK, 37S de la lour. Passy. Pension « cent Gd jardin, Téléph. Troc. 42-39. ST-LAZARE. Pens. Ier ord., calme. Pavillon du Coq. 4, avenue du Coq. Trin. 13-53. VILLA AMPERE, 49, r. Ampère, hôt. part., calme, conf., exc.cuis., dep. 45 fr. Eto. 46-40. Pensions dans famille

SésWence lux. ds fam. fr., hôt. part, gd cft J^rd. Simda, 170, Bd Berthier (Cam. 89-76).

•' ̃̃ ••̃̃̃ ̃:̃̃̃̃̃̃̃ '̃̃/̃

SPECTACLE D'ART BASQUE, 1S-19-S0-23 DECEMBRE Scënes populaires, danses folkloriques, airs anciens.

JL_* JELa JrC JELm A/ JBj JL -1_j J–t %–J JlNJ

THEATRE DES AMBASSADEURS, PLACE DE LA CONCORDE

les3:oups CET APRES-MIDI

.1 la Comédie-Française, à 15 heures, gala au bénéfice de la Caisse des Retraites. + Aux Deux-Masques, à 15 heures, vingtneuvième gala de la pièce en un acte Consommé madrilène, de il. Maurice Lcmoine Bonnet d'ànc, de MM. MaximeLéry et Guy d'Abzac Mouvement judi- j ciaire, de 31. Gabriel d'il erv illiez Entre deux amours, de MM. Octave Bernard et Mainfrag Gustave, de M. Georges Pacaud. CE SO1R la Salle Pleycl. à 21 heures, pre- mière représentation du spectacle basque d'Eresoïnka. ̃̃ ̃+ Pour les samedis des Ambassadeurs, Henri Crémieux, André Fouché, Henri Gui- sol, Odette Talazac, llenée Ludger, Gabrielle l'oulan, Annie Cartel, Sylvain Itkine, Lucien Coedel, Moiini Hassanali, Lucien Hector, Noël Mathieu et Sylvio ont repris, aux côtés de Mlle Alice Cocéa Rêves sans provision, que M. Roger Capgras monta l'an dernier à la Comédie des Champs-Elysées. ♦ Les quotidiens du Nord relaient ce matin le beau succès obtenu hier par Mme André Hauth, dans le rôle de Floria Tosca. Très remarquée par la critique lors du Concert Lamoureux où elle se révéla, au début de cette année, au public parisien, la prise de contact de cette grande artiste avec le public lillois pent être considérée comme un événement musical de haute portée.

Suzy Solidor a fait sa rentrée hier. à Bobino, sans interrompre bien entendu son tour de chant dans son petit cabaret, la Vie Parisienne.

Aimable attention. Geste de courtoisie dont on vous saura gré. Ajoutez au charme d'une soirée au théâtre en offrant les délicieux bonbons LA MARQUISE DE SEVIGNE

PALAIS-ROX'AL. Trois dernières re- présentations de MADAME EST AVEC MOI Demain dimanche, matinée à 3 h.

CASINO DE PARIS. r– L'importance de la machinerie et la parfaite mise au point de FEERIE DE PARIS obligent la j Direction à reporter à LUNDI 20 DE- j CEMBRE EIÏ SOIREE la grande pre- mitre pour la rentrée sensationnelle de MISTINGUETT.

(10 francs la ligne)

Enseignement

COURS ET LEÇONS

Jeune Anglaise donne leçons grammaire et conversation, d'anglœ Dorothy Bell, 4, rue Ampère (17°). Camot 45-77.

Arabe par prof. arabe, convers. et classique, prix modérés. Ecr.: 5520, Figaro (Anîi.).

CULTURE PHYSIQUE ACROBATIE. Préparation à tous les nwrts, méthode suédoise, méthode spéc pr eut. Se rend à domic. Ecrire Ch. Pigny, 43, r. d'Hautevi'lie (10»).

Etud. (isycho.) viennois, très cuit,, pari, pirf..angl., ail., ch. empd. Tél.: Ode. 42-61.

PARIS

Confortable et agréable séjour dans bon milieu franc, s, r. Sablons, Etoile- Trocadéro. J. f. eJlem., 17 x., pari un peu franc., désire être accueiHie dans famille au pair. Actuellement à Paris. Au besoin paierait partie de la pension. Ecrire 5533, Figaro (Ann.). D. ch.pr jam\,ds S0 on 17e, ch.cîaire, c. t., préf.peu ou n.mb., cft,off.rnax.50O, av. repas 1.200. Grimanelli, 33,r.Lisbôinie. Lab. 22-So.

Maisons de repos

ÇTpI liMARYS. Ga parc. Plein air.

*JllwL<L< 49t r. Guersant (Chaœp«tret).

REPOS. REGIME. Tt cft-Exc*iiis.A p.33 ir.

Villégiatures

HOTEL ALBERTI 20, r-

Cent.Pr.Casino.Gd jard.cmb.CJj.voy.dep.15 fr.

Réveillon et repos de fin d'année au château de Breteuil (Oise). Fine cuis., asc., tt conf. Parc. S'adr 17, r. de Milan (Trin. 56-56). Home familial, air pur, repos, sports. Saint- 1. NicolaBJa-Chapelle, Flumet (SaTOie).

MUSIQUE

Le pianiste ROBERT CASADESUS qui vient d'obtenir nu suecês triomphal en Allemagne, en Hollande avec le Concerto en mi bém. de BEETHOVEN, l'interprétera également demain dimanche Salle Pleyel, h 17 heures, à l'ORCHESTRE SYMYPHOXIftXE DE PARIS.

PLEYEL. Aujourd'hui à 16 h. 30 et 17 li. 30. Orchestre Ondes MARTEXÔT.

CONCERTS COLONNE ^ÏÏÏSîet Auj. samedi 18 décembre à 17 II. avec Mlle M. GREY et Il. MAILLARD-VERGER. AUD1TIOX" E.VVOI DE ROME, Mlle E. BARRAIXE. SYMPHONIE, G CHANTS JUIFS. FANTAISIE CONCERTANTE, piano-orch. E. Barraine. (lr° aud.) PROCESSION NOCTURNE, Rabaud. DANSE MACABRE, Saint-Saën.s. PRELUDES, Liszt.

Direction M, PAUL PARAY

CONCERTS LAMOUREUX ^£S Auj. samedi 18 dée., 3<ï ïi. 45 concours de M. PIERRE NERINI

Sympli. Héroïque (Beethoven) THI Eulensiite&el (R. Strauss) Concertstuck (Saint-Sn뻫), violon P. ATéfmI Damuatlon de Faust, fragments symj>h. Concert dirigé par SI. E. BIGOT.

CONCERTS PASDELOUP cpo^1Qt E FESTIVAL WAGNER, avec CECII.JA WKSSBLS WILHEL3I IIAUER. Au.i. »m. 1S. 16 L. 30. LES 51AJTRESCHANTECRS ouv.. Monologue H. Sachs LOHENGRIN prélude TRIS TAN YSEULT prél. et mort 3" acte LA WALKYHIE duo, scëne finale 3 j acte.

Chef «l'orch. KARL ELMENDORFF, de l'Opéra de Berlin et du Théâtre de Bliyreuth.

Concerts du Conseryatoireconservàtaîre Demain dimanche 19 décembre à 15 h.. M. Jean HERVE et Mlle M. GABARRE, de la Comédie-Française.

MANFRED (Schumann). 2? Symphonie (en Ré) (Beethoven). i Chef d'orchestre M. Henri RABAUD.

Salle Pleycl, mardi 31 décembre, SI h. Festival Catalan. Exposition' 1937 Récital

Concertos Boccherini, Schumann. Haydn. Orchestre des Concerts Colonne PAUL PARAY

j Places de 10 a 80 francs. (Kicsgen)

FOLIES BERGERE Aujourd'hui et demain

MATINEES A

PRIX REDUITS Orch. 30 fr" Balcons 20 et JO francs Location ouverte

pour le Réveillon

&M~ M~M

ARTS (Wag, 86-03), à 20 h. 45 Sixième étasje (Mines Andrée Servilanges, Laure Diana, Claire Gérard, Claude Anny; MM. Henri Guisol, Maurice Dorléac, Arthur Devère, André Moreau)

AÏHENEE (Opéra 82-23), à 20 h. 45 L'Impromptu de Paris, La Guerre de Troie n'aura pas lieu (Mmes Mad. Ozeray, Tania Balachova, Dasté, Sicard; MM. Louis Jouvet, P. Renoir, Bouquet).

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), à 21 h. Le Pays du Sourire (AI. Willy ïhunis).

GYMNASE (Pro. 16-15), à 21 h. Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes, de M. Henry Bernstein. (Victor Francen, Jeaniue Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et Betty-Daussmond). Matinées samedis, dimanches.

MADELEINE (Anj. 07-09), à 21 h. 15 Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry. (Mmes Gaby Morlay, Jacqueline Delubau, Pauline Carton; M. Georges Grey et l'auteur).

MICHEL (Anj. 35-02), à 21 h. Super-Pause, revue de Dorin et Saint-Granier. (Mmes Marg. Deval, Parisys; MM. Tramel, Doriu, Ed. Roze. Saint-Granier).

M1CHODIERE (Rich. 95-23), à 21 h. Les Vignes du Seigneur (MM. Victor Boucher, Henry Bonvallet, Christian Gérard Mmes Germaine Charley, Suzanne Henry, Simone Reuant). MGNTPARNASSE relâche.

AMBASSADEURS, 21 h. 15 Pacifique (Alice Cocéa). ANTOINE, 21 h. L'Homme qui se donnait la comédie. ATELIER. 20 h. 45 Volpone.

BOUF.-PAR., 21 h. Trois Valses (Y. Printemps, P. Fresnay). CAPUCINES. 21 h. La Nuit du 7.

CH.-DE-ROCHEFORT, 21 h. 15 La Nuit pervers». CHATELET, à. 20 h. 30 Mélodie tzigane.

DAUNOU 1.7, rue Dauuou), 21 h. Chaleur du Sein. DEJAZET. y. h.: Le Lycée Papillon.

DEUX-MASQUES, 21 h. Les mauvais Ange».

EMPIRE, à 20 h. 45 La Fessée.

ETOILE, 21 h. L'Ecurie Watson.

GRAND-GUIGNOL, 21 h. Sa veuve, Le Baiser de sang. HUMOUR, 21 h. La Chrysalide.

ISOLA, 21 h. Musty, Lucile et Robortson, princesse Tinazade. MATHURINS-PITOEFF. 21 h. 15 L'Echange.

NOUVEAUTES, 21 h. V'la travail! (Marg.. Moreno, Pauley). ŒUVRE, 21 h. Les Chevaliers de la Table Ronde. PALAIS-ROYAL. 21 h. Madame est avec moi! PLEYEL. 21 b. Eresoinka.

PORTE-SAINT-MARTIN, 20 h. 30 Le Rosier de Mme Hosaon,

LES PETITES ANNONCES DU FIGARO SONT REÇUES DAIMS NOS BUREAUX £T PAR TÉLÉPHONE IÉLYSEES SO-8SI JUSQU'A O HEURES

OFFRES D'EMPLOIS., ,,(fi"La,i 1

INSTITUTRICES

On deju. pers. jeune, ayt brevet simple, pour internat. Ecrire Ecole ou docteur H. Hoffer, r, Grande-Rue, à Belkvue (Seine-et-Oise). ens de maison |

BONNES A TOUT FAIRE

B. à tt f. sach. cuis., pas lav., un peu coût. Bs gag. Prés.: Dunjpnt, 3,sq.Villaret-Joyeuse.~ On demande, arrond., b. à tt f., 45 ans, sach. cuisine, mardi à vendredi, non ^couchée. Sér. référ. Ecria.' N" S57S, Figaro (Ann.). CONCIERGES

On dem. pour toge personne seule, sérieuse, bonne tenue, genre fme de ch., représentant bien, 48 ans. Bons gages. Sérieuses référ. Ecrire 5325, Figaro (Annonces). CUISINIERES

B. cuis. et f. de ch. sarv. cour. 5 mait. Prés. 9 h. à 3 h.: 9 bis, rue Lalo (6° ét.). B. réf. FEMMES DE CHAMBRE

F. de ch. ou b. à tt f. g. f. de ch., pr 2"m. Référ. tr. sérieuses. 15, Bd Malésherbes. On dem. f. de ch. cap., stab. ou ext. Se prés. av. réf. 2 à 4 h.: 16, r. Aug.-Vacquerie, 16e.

DEMANDES D'EMPLOIS <sfr.,

Travaux à façon (6 fr.) Artisans. Electriciens. Peintres. Plombiers. Travaux à forfait bas prix. Tél. Lee 80-74. Abat-jour. Mî£e Picard, 52, r. L"araarck (Métro .ïamarck). Samedis apr.-raidi ou écrire.

(6 fr.)

Nice. Entneuf.

CASALS

[UNIVERSITE DES ANNALES PAUL CLAUDEL

ET LA POESIE

D'EXTREME-ORIENT Il n'est tel que les poètes pour savoir parler de poésie. Hier, à l'Université des Annales, Paul Claudel a évoqué l'ânze poétique d'E.Efr~me-Or;'enf avec une chaleur magnifique' et une subtile clairvoyance. Il montnç comment les poèmes chinois ne suivent pas, comme ceux de chez nous, une ligne précise. Le poète et le peintre chinois usent d'un même instrument, qui est le pinceau. L'écriture, la mise en page laissent une importance au jeu des intervales tout est mis en "œuvre pour rendre plus aiguë la suggestion, pour laisser libre l'esprit et les sens du lecteur. En poésie comme en peinture, les Chinois considèrent comme un procédé enfantin notre perspective et ses règles ,1 fixes. Le poète chinois est comme une pastille d'encens qui s'évapore. Des poètes de chez nous, comme Verlaine, Mallarmé, Toulet, Francis James ont parlé des Chinois en termes en- chanteurs dans leurs poèmes, et Paul i Claudel lut ces poèmes avec beaucoup d'aine avant de parler des poèmes japonais dont l'esprit est très différent. | Un des grands. attrait de cette cause- rie était la façon dont Mme Nada Kyriakos dit des poèmes chinois et des poèmes japonais que Paul Claudel a traduits et adapté. Elle les animait d'une flamme singulière. Comment rester insensible au charme aigu et étrangement suggestif de petits poèmes comme ceux-ci

L'ARRACHEUSE D'HERBES J'arrache l'herbe

J'arrache la mauvaise herbe,

Mais la douleur Mais les soucis LE BATEAU

Bonsoir, adieu, mademoiselle,

Nous ne nous reverrons plus.

Agitez votre petit mouchoir,

Moi, je vous tire la langue.

RENAISSANCE. 20 h. 45 Mon Curé chez les Riches. SAINT-GEORGES, 20 h. 45 Le Train pour Venise. SARAH-BERNHARDT. 21 h. La Mère.

THEATRE DE PARIS, 21 h. La Chance.

VARIETES. 21 h. Un de la Cannebière (Allbert). VIEUX-COLOMBIER. 21 h. Les Borcia. famille «transe. MUBICOilLJLB CIRQUES CHANSONNIERS

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h.; Alcazar, 15 b.; Folies-Bergère, 14 h. 30;Medrano, 14 h. 45.

FOLIES-BERGERE (Prov. 9S-4D), à 21 h.: En Super-Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux. de M. Maurice Hermile, Matinées samedis et dimanches.

A. B. C. 21 heures La Revue de la Joie (Noël-Noël). ALCAZAR, 21 h Beautés de femmes.

CASINO DE PARIS, relâche.

COUCOU, 21 heures La Grande Allusion.

DEUX-ANES. 21 h. R. Dorin. Revue de R. Lefèvre et P. Dac. DIX-HEURES, 22 li.: Martini (eu exclus.). P. Colline, J. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 h. Une de la Lune.

MEDRANO, 21 h. The 3 Rays, Paul Raak, les 2 Wilsons, etc. NOCTAMBULES-37, 21 h. Durcra-t-on?

PERCHOIR, 21 h. Au fil des heures.

CilÊAKETS DANCINGS

BAGATELLE Ford Harrison. Glyk5on, The Townsends. CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Micbodière. CABARET DE MONSEIGNEUR Skarji#sky, Saala. Seversky. CHEZ RAY VENTURA Raphaël Medina, les 3 Bonos. CHEZ SARTORI (Au Patio du Florian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Diners et soupers dansants. CBIQUITO-37 (34, rue du Colisée) Thés, dîners dansants. LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.. MONTE-CRISTO. s. rue Fromentio <Tn 42-31) Cabaret-danc. POULAILLER (place du Tertre), 22 h. J. Stic! attract. SHEHERAZADE Hachem Khan, Orch. Costa.

TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

VIE PARISIENNE Suzy Solidor. Henri Bry. G.-A. Martin.

GOUVERNANTES D'INTERIEUR DAMES DE COMPAGNIE

Dame vve, parl.all., b.éduc, ch. pl. chez pers. sle ou près enf. Ecr, n" 55u, Figaro (Ann.). J. f. dSsU, meèll.réf., s'ocenp. intér. daanes!« ou av. enf. ou près malade de 9 à 17 b. Ecrire Mamett, p, me du Fg-St-Honoré.

FEMMES DE MENAGE

Chîimb. non meubl. avec chaufi., en échange quelq. lires ménage. S5, av. Raym.-Poincaré* On dem. f. de mén. matin. Réf. dom. exig. 18, rue de Chazelles (17e),) 2' étage. « MENAGES

Jeune ménage, valet ttes mains, un peu jardin., sach, cond., bon bricoleur, serv. table, fme b. à tt f., lavage, cuis., pour banlieue proche Paris. Bonne nourr., log. domest., tout conf. Excell. réf. exig. Ecr. réf., prêt.: Véron, maire adjoint, mairie du 190 arrond., Paris, Mén. d'un cert. âge, chau-ff. -valet, fme cuis, (non indisp.), pour château Pas-de-Calais. Ecrire 5507, Figaro (Annonces). NURSES

Dem. nurse anglaise pour enf. i an. Très sér. référ. verb. exigées. Ecrire Claude, 42, quai de Passy Paris.

VALETS-CHAUFFEURS

Docteur dentiste demande très bon valet c.bauffeur, connaissant bien les deux services. Nourri et logé. Sérieuses références exigées. Se présenter 59, rue La Bcétie.. (Fin des offres d'emploi)

André Warnpd.

CET APRES-MIDI

CE SOIR

GOUVERNANTES D'ENFANTS ïfemois., Suissesse, cultiv., sérieuse, accompagnerait au pair (argent de poche) jeunes filles ou enfants aux sports d'hiver. Références Paris, Ecrire sous chiffre F. 15015 L., à Publicitas, Lausanne (Suisse).

Gouvern., 24 ans, diplômée, pari. parf. angl., espagn., allem., dem. piace. Voyagerait. Bnes référ. Ecrire ̃ 5593, Figaro (Ann.). Anglaise, tr. b. éducat., exp., ch. pl. auprès d'enfants ou pendant les vacances. Exc. réf. Ecrire Miss Mary, 93, rue Ampère (160). INSTITUTRICES

Jne fille cirlt., iat., angl., cherc. -empl. inst. externe, ou leçons. Bernard, Elys. 56-47. 7. JOURNEES BOURGEOISES

Repass. âe métier, réf. zer ordre, dem. journ. ou heures. Mioranza, 16, rue Surcouf (7°). Couturière demande journées, bourgeoises. E. Strauss, 20, rue Taylor, 20, Paris (to«). iGens de maison 1

CHAUFFEURS- MECANICIENS Chauff.-méc. ttes marq., aid. mén., ch,, pi., rec. par maitre. Ecr. 5492, Figaro (Ann.). CUISINIERS

Chef cuis.-pâtiss. d«n. pi. mais. bourg. Bnes références. Recommandé par maîtres. Alfoed Pradets. io, rue de la Mairie, Kanteroe. Cuis.-pâtiss., réf. iBr ordre, très sérieuse, dem. place. Michel, 23, rue Lauriston. Cuisinier, 29 a., ch. pi. hôtel ou pens. famil. ExceH. référ. Ecr. Nc S601, Figaro (Ann.). CUISINIERES

Cuis.-pàtiss. dem. place hôtel partie. Référ. Libre janvier, cause décès. S'adresser Louise, a2, rue de Bem.ide 2 h.'s:S'h. ExceM. cuip.-î>âtîss., cap., dem. p'ï. sans mén. Bonnes référ. 3Iarie, 20, rue Copemic.

LES AMERICAINS VONT TOURNER -UNE VIE DE JEANNE D'ARC Un film sur la vie de Jeanne d'Arc, dont le scénario est de Bernard Shaw et dont la principale interprète sera Elisabeth Bergner, va être réalisé à Hollywood.

Ce sera le quatrième film consacré à notre héroïne nationale. Le premier fut celui de Càrl Dreyçr, avec Falconetti le second celui de Marco de' Gastyne, avec Simone Genevois le troisième fut tourné en Allemagne et n'a jamais été présenté en France.

'=: V

PETITES NOUVELLES ̃* MM. A. Hauboldt et H. Debain viennent de terminer la postsynchronisation du film Quand'les femmes se taisent.

Une véritable Folie

Vn luxe inouï dp costumes, de décors, un océan de rythmes neufs, de musiques folles, une profusion de glrls splendides, de chanteurs et de danseurs prodigieux, un entrain qui soulève les spectateurs, enfin les .deuxjplus grandes vedettes. du moment Robert Tâylor et Eleanor Po-well, voilà ce que promet Broadway Melody 38 (Le Règne de la Joie), qui sera la prochaine exclusivité du Normandie, à partir du jeudi 23 courant.

Théâtre MARIGNY Cinéma TROISIEME

ET DERNIERE SEMAINE LES HOMMES SANS NOM LE VRAI visage de LA LEC'ON ETRANGERE

AU COUSEE

CM KIMANENT

SŒURS

JEANNE 5ULLY(l«ihe de Bfttïgnfe)

dt la Cornai* Fronçais*

J OSETTE D AY (UanMbnhouHtl:

;̃; Ci! EMÂ S

Films parlant français.

AGRICULTEURS 14 h. 30 à 19 h., 21 h.: Claudine à l'école. AUBERT 12 h.-O h. 45 Aloha, le chant des îles. BONAPARTE 14 h. 30 à 19 h., 21 b. Claudine à l'école. CINE-OPERA 14-20 h. S. 21 h. Claudine à l'école. CINE L'AUTO Roman d'un tricheur.

CESAR 14 h. à 1 h. du m. Claudine à l'école. COLISEE: 14 h. à 1 h. du matin: Sœurs d'armes. DEMOURS 14 h. 45,-20 h. 45 La Grande Illusion. ELYSEES-CINEMA 4 14 h. à 24 h. Double crime sur la ligne, Maginot.

GAUMONT 15 h. à 1 h. du matin Feu!

IMPERIAL 14 h, à 1 h. Regain.

I.UTETrA 14 h. à 3 h. Drôle de drame.

MADELEINE ♦ 10 Il. à 1 h. d. m. Abus de confiance. MAILLOT-PALACE + Gribouille; Troïka.

MARTGNAN 13 h. à 23 h. 55 Désiré.

MARIGNY 4 14 h. à 19 h. S., 21 h. Les Hommes sans nom. MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin La Mort da Cyenc. MAX-LINDER 10 h. à 2 h. du matin,: Forfaiture. MOZART 14 h. 45-20 h. 45 Drôle de drame. MOULIN-R. 14 h. à 24 h. Miarka, la iille à l'ourse. OLYMPIA 10 h. à 1 h. 30 matin Naples au baiser de feu. PÀRAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. m. Le Chanteur de minuit. PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 15 Drôle de drame. REX 12 h. à 2 h. du- matin Un Carnet de bal. ROYAL-PASSY Prends la route.

3CALA 12 h. à 2 b. du matin Drôle de drame. VICT.-HUGO + 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45: Drôle de drame. Films pariant anglais.

APOLLO 14 li. à 2 h; Homme a disparu. Rivalité. AVENUE ♦ 14 h 30 à 19 lu S.: 21 h. 15 :Deanna et ses boys. BALZAC 14 h. 20 à 1 h. du m. Nuits d'Arabie. BIARRITZ 14 h. à 23 h. 25 Vogues 38.

CAMEO 14 h. à minuit Roman Marguerite Gautier. CH.-ELYSEES 14 h. c 19 h. S., 21 h 15': Saratoga. COURCELLES: 14 30, 17 h. S., 21 h.: Roman de Marg. Gautier. EDOUARD- VII :♦ 14 h.-23 30: Chan aux Jeux olymp. Ch. fam ERMITAGE 14 h. 30 à 1 h. du m. Vie facile. HELDER 12 h. à 2 h. Pension d'artistes.

MARBEUF 4 14 30-19 h. S., 21 h. Sous le voile de la nuit. MIR.-LORD BYRON 14 h. 30 à 24 h. 30 Ange.

FEMMES DE CHAMBRE J.f., 23 a., dés.pl.f.ch,ou bne enf. ds fam. fr. QUnPng., préf. g". Vernet, 42,r.Blanche (o°). Pers..sach. cuis. dem. p! tiendr. intér. 1-2 pers. B. réf. Mlle Roberts, 7, r. Cognacq-Jay. F. de ch. fais. cuis. ch. pi. au pair pour Nice ou Midi. Germaine, u, rue Théodule-Ribot. Jne fille sérieuse cherc place f. de eh., service courant ou avec enfant. Bonnes référ. Perrot, 2, rue de Messine, Paris.

Fme de ch. cherche pi. sans service table. Vignaud, 19, rue Albany, Paris (10e). Jne fille, 29 ans, conn. tr. bien cout., ling., un peu rep., dem. place genre fme de ch.lingère sans serv. tablé, si possib. sans enf. Voyage payé. Bonnes réîér. Ecr. Desbieys, Boucherie Coopératif, Saint-Médard-enJoHes, Bordeaux (Gironde).

FEMMES DE MENAGE

Dame sér., «et., b. réf., 35 a., cuis., mén. de S h, à 17 h, Roux, 14, r. Humblot, Paris-îS". J. fme, dem. ̃ ménage matin. Ecrire.. M. L. Hamelin, 4, avenue Sainte-Foy, rïeuiîly-s.-S. GARDE-D'ENFANTS

Dame expérkn. dem. enfant en nourrice. Barret,' 5, rue Joliyal, Argeatéuil. MENAGES!

;Valet de ch. M cuisinière,, 30-24 ans, chaudement recomsB. p.' maître quittant Paris. Libres ier jaavier. Rochon, io2, rue Nollet, 17e. Mén. s& 30 a., val. t. m. et cuis.-b. à tt f., rec. paumait. René, 119, Perronet, Neuîlly.' Mén. sér., chauff., serv. tab. et f. de ch. ou cuit,; d.pl^tab. Louis, 48, r. Amiral-Mouchez. Jne ménage cherche place' valet-m. d'hôtel et otisin.-bne à tt faire. Sérieuses et bnes référ. Paul, 33. rue Beaurepaire, Paris do"). Vilet-chauff. et cuis.-b. à tt f. dem. place. 1 Téléphoner -Marcel, Carnot ig-37. 7.

LES FILMS NOUVEAUX

AU NORMANDIE

JEUX DE DAMES

On ne saurait dire ce qui est pire, pour une femme entêtée de bonheur conjugal si c'est d'épouser un oisif ou choisir un homme trop occupé un nomme trop occupé, qui s'exaspère des reproches, pour tendres qu'ils soient, d une compagne délaissée. Et tout ceci reuient à constater que le problème du bonheur est insoluble*, ailleurs qu'au cinéma 1

Warner Baxter joue, dans Jeux de dames, un chirurgien en vue qui se partage inégalement entre ses patients et une impatiente sa femme Loretta Young et ses opérés. Les duos sont sans cesse interrompus par une appendicite foudrollante et la nuit de noces de Warner Baxter, commencée sous les plus heureux auspices, s'est achevée dans la salle d'opérations. Or, dans cette salle d'opérations, une assistante au joli visage, au cœur grave er compréhensif, contraste par ses propos utiles et sereins aux récriminations que recueille à chacun de ses retours au foyer le mari trop célèbre.

L'intrigue pose donc un problème que les acteurs vent tenter de dénouer, avec leurs pauvres moyens humains et maladroits. Warner Baxter est plein de charme et de cruauté instinctive Loretta Young se défend mal, avec l'assilrance inopportune des très jeunes femmes trop jolies. Virginia Bruce est la plus forte. parce que la plus silencieuse. Si le démon, seul, peut souffler il une femme « Sois belle et parle », son bon ange, infailliblement, lui, dictera « Sois intelligente. mais malgré tout, tais-toi »

Jean Laury.

.A. Hollywood <+> International Spg, avec William Hall et Jane Wyman, est terminé. On y verra

en outre deux vieux routiers de' l'écran

Jack Mulball et Ray Masan.

=un film oe LÉON POIRIER dédié, à. -C'fij&LOÏ&mjz.

ae & fe"147U f-t~~

D'ARMES

il FltM PASSE A U h 30

16 h. 44- 19 h 03-21 K32-23h.36

NORMANDIE ♦ 14 à 19 h., 20 45 à 1 h. m. Jeux de dame*. PAGODE il 30-19 h. S., 21 h. Roman de Marg. Gautier. PANTHEON 14 h. à 24 a. Entreprenant M. Petroff. PARIS 1 à 1 h mat. Un Jour us Co. -es ST-DIDIER ♦ 14 h. à 19 h. S., 21 h. On lui donna un fusiL STUDIO 28 15 h.. 17 h., 31 h. Brelan d'as.

Film parlant allemand

ST. ETOILE 14 30 à 19 h. S. 21 h. Charme de la Bohême. Film parlant russe

PIGALLE 14 h. 45. S., 20 h. 45 Pierre le Grand. baltes d'actualité.

PARIS-SOIR: 10 h.-l h. L'Escadron Blanc.

l'ijnjKîi DU GtfANO iSIM Abus de confiance lft h., 12 h. 9, 14 h. 18, 16 h. 30, 18 h. 42, 20 h. 56, 23 h. 6. Madeleine. Aloha, le chant des îles Aubert. Ange (V. 0.) 15,10 17,30, 19,50,-22,5. Miracles-Lord Byron. Kreian d'as 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. Chanteur de Minait 10 h., 11 h. 50, 13 h. 45, 16 h., 18 h. 10, 20 h. 20, 22 h. 35, 0 h. 30. Paramount. Charlie Chan aux Jeux olymp.: 15 25, 18 10, 21 5. lîdouard-VH. Charmante Famille 11 h., 16 45, 19 35, 22 30. Edouard-Vil. Charme de la Bohême 15 h., 17 b., 22 h. Studio de l'Etoile. Claudine à l'école 14-25, 16 25, 18 25, 21 45. Ciné-Opéra. Claudine à l'école': 14 30, 16 45, 19, 21 30. 23 30. Le César. Claudine à l'école 15 h., 17 h. 30, 21 h. 45. Agriculteurs. Claudine à l'école 15 h., 17 h. 30, 21 h. 45. Bonaparte. Deanna et ses boys 15 11. 18. 17 b 3'J, 22 U. 12. Avenue. Désiré 14 35, 16 45, 18 55, 21 5, 23 15. Marignan. Forfaiture 10 h., 12 h. 8, 13 h. 50, 15 h. 50, 17 h. 55, 20 h. 43, 22 h. 54, 1 h. 2. Max-Linder. Hommes sans nom 14 55, 17 25, 22 25. Marigny. Homme a disparu 14 10, 16 50, 19 30, 22 10, 0 h. 55. Apollo. Jeux de dames 15 h., 17 h. 15, 21 h. 32, 23 h. 50. Normandie. Jour aux Courses 1-4,50, 17, 19,1.0. 21,30, 4.S. l'aria. Mort du Cygne 10 h. 25, 12 h. 30, 14 h. 35, 16 h. 45, 19 b. 5, 21 h. 15, 23 h. 45. Marivaux. Naples au baiser de feu 10, U 40, 13 35, 15 35, 17 35, 19 30, 21 35, 23 40. Olympia. Nuits d'Arabie 14 50, 17 5, 19 15, 21 30, 22 55. dalzac. On lui donna un fusil Saint-Didier. Pension d'artistes 12 b. 45. 15 h., 17 h. 15, 19 h. 35. 21 h 50, ̃ 0 h 15. Helder. Rivalité 15 h. 30, 18 h.'14, 20 h. 55, 23 h. 40. Apollo. Saratoga 14 h. 5, 16 h. 15, 18 h. 25, 22 h. Ciné-Ch.-Elysées. Sœurs d'armes 14,30. 16 h. 44, 19 h. 3, 21 n. 32, 23 h. 3(>. tolisèc. Sous le voile de la nuit 15 30, 17 30, 22 h. Marbeuf. Vogues 38 14 20, 16 20, 18 20, 20 35, 22 45, 0 25. Biarritz

Mén., 40 a., v.-m. d'hôt. cap., prés. b. et cuis.-pât. Esc.réf. Eugène, 6,r. Acacias (17e). VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Val.-m. d'hôt., 45 a., 1 m. 75, argent. Réf. verb..Saumon, 25, r. Montrosier, Neuilly-s.-S. M. d'hôtel stylé; 47 a., pari, 5 lang., b. réf., dem. place. Serri, 165, rue de Grenelle. Valet-maitre d'hôtel dem. place. Bnes référ. Casas, 19, rue du Gros-Caillou, Paris. V.-m. d'hôt., 29 a., ttes mains, ch. pl. mais. bourg., café, restaurant Libre le 20. Léopold Lafiteaa. 53. rue de Lisbonne, Paris (8e). M. d'hôtva! 46 a., 1 m. 85, stylé, sobre, sérieux, 18 a. réf. verb., désire place ou extra. Voyagerait, Mahé, 61, rue de Passy, 6r. V.-m. d'hôt., long. réf., dem. place ou extra, Paris ou camp. Julien, 10, avenue Alphand. J. h., 30 a., dem. pl. val. de ch.ou ttes m., mais.bourg. ou hôt. Réf. Ecr. a" 5585, F.-A. VALETS-CHAUFFEURS

J. h., 36 a., ch. pl. val. ch. chauff. Voyager. Esc réf. Ecr. A. Tricault, 12 bis,r.Pergolèse. (Fin des demande» d'emploti Paris Imprimerie do Ftzaro.

̃ lmpnmeut-geran> DE IXJTt

14. Rond-Point d» Champs-Elysées

j l ï:

Les abonnés au

TELEPHONE

peuvent nous passer

par notre ligne spéciale

Elysèes 30-86 'le texte de leurs

PETITES ANNONCES avant 17 heures 30.

Offres d'emplois seulement

Z~C~~M

DEPARTS 1

Normandie va connaître demain uue éblouissante liste de passagers de marque. A lui seul le cinema s'inscrit pour trois metteurs en scène et sept vedettes 1 C'est tout d'abord Charles Boyer, qui, après avoir terminé Orage sous la direction de Marc Allegret, retourne à Hollywood, avec sa femme Pat Patterison, jusqu'à l'été prochain. Puis, Douglas Fairbanks, Victor Mac Laglen, Juno Knight et Marian Anderson. Enfin Anatol Litvak, Lewis Milestone et Henri Diamant-Berger représenteront les metteurs en scène parmi tant d'étoiles qui fêteront le Chnstmas à Broadway.

M A R I G N A N

un succès

SACHA GUITRY DESIRE

PRODUCTION TODIC

SEtii SAHOittG IUDD

La location est ouverte pour les réveillons de Noël et du Jour de l'An.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PÀTHE

MARIGNAN .1 Il

DESIRE

OLYMPIA

Naples au baiser de feu 1. IMPERIAL

1- REGAIN

Le signe ♦ aiguille permanent.

AUTOMOBILES (10 francs ta ligne)

Rubrique « Voitures sélectionnées » PARAIT les MARU1 et VEXUBËUl Achat

PAIE AU MAXIMUM voitures récentes françaises et américaines. Expert. Paris-Prov. ROZE, 22, r. Villejust. Recherches < 10 fr.) CABINET Ancien chef de la Sûreté de firtPniV Paris- Enquêtes, surveillances, U»l\Un divorces. 8.t Bem. S~.EIY z8·z8

Occasions (10 fr.) AMEUBLEMENT

SALLE DE VENTES CLICHY-ROME :3, Bd BatignoIIes. Les pins beaux mobîliers d'occasion vendus 1/4 valeur.

Prov. Moulay-Hafid, anc. sultan Maroc, très import. s. à m. moderne palissand. cédée bas prix. Quantité riches occasions par milliers. Salles Ventes Montmartre, 23, rue Fontaine. BIJOUX

CI IEJ 3, Bd des Italiens, ach. OK 19 Ir. CL.IC ARG. 410. Biixbrill .dent. Dés. arat ACHAT CTJS D'OR DEBRIS D'OR ci D'ARGENT Etabl. BASS. î, r. Nicolo (i6«). Jas. O2hj3, FOURRURES

Soldes de fourr. tte beauté très bas prix. Gd choix manteaux et 3/4 astrakan, yemen, breitschwanz, agneau des Indes, renards argent. et bleus. Fourreur, :4, r. Albouy (io«). DIVERS

Ach. vêt., fourr., mobil.,appart.compl.,obj.div. Ecr. Sam,i7i,r.Championmt. Té!.Mon,o6-4i. ACH. cher t.vêt.,Iing.,four.,niob.app.cpL, obi. div. Ecr. José, 24, r.Beaubourg. Arch. 31-03.


S RUGBY LES "EXCELLENTS" ouvrent, demain, les hostilités POUR JLETITRE NATIONAL

Deux matches ont, dimanche dernier, ouvert le débat auquel participent les 40 meilleures équipes de France et qui prendra fin au printemps prochain. Mais ce n'étaient là que de timides débuts et ce n'est que demain qu'aura lieu le véritable départ du Championnat national d'excellence, ce championnat qui fait l'objet de commentaires nombreux depuis que les Anglais en firent le prétexte à la rupture de leurs relations « rugbystiques avec la France.

On voudrait espérer, alors que commence cette compétition, qu'elle ne donnera pas lieu à des manifestations exagérées de cet «esprit de clocher qui, souvent, fut la cause de gestes déplacés, d'incorrections, de brutalités parfois dangereuses, qui ne sont pet de mise sur un terrain de sport.

Le championnat est demeuré, car il « surtout dans le Midi de la France des défenseurs acharnés. Ceux-ci ne veulent point envisager sa suppression, même momentanée, parce qu'ils s'appuient sur la question des recettes, qui sont nécessaires à la vie des clubs. C'est une importante question, évidemment, et qui limite le débat.

Si on ne peut donc supprimer le champlonnat, essayons d'en supprimer les abus c'est le rôle que devrait assumer avec plus de Juste sévérité et des pouvoirs quasi dictatoriaux la commission de discipline de la Fédération française do rugby.

On parle de rénover l'esprit du rugby •n France si cette rénovation s'affir-

TENNIS

Le Tournoi de Noël ? débute aujourd'hui au Sporting C. P.

Sur les courts couverts du Sporting Club ,de Paris, le tournoi international de Noël débutera aujourd'hui. Le juge-arbitre Jean 3:oucault fera disputer les simples selon l'heureuse formule qu'il a adoptée depuis quelque temps et qui offre un intérêt indéniable celle qui consiste à opposer d'abord les joueurs et les joueuses non classes entre eux, puis à mettre les gagnants en présence des concurrents ayant le plus bas classement ;et de progresser ainsi par la suite. Nous avons dit hier que les éliminatoires du simple messieurs qui ouvriront cet après-midi le tournoi de Noël, groupaient près de deux cents participants. C'est préciser le succès de cette compétition.

Les rencontres d'aujourd'hui 10 Heures Karpeles c. Battisti; Lagarcle e. Lengliney; Dr Hubert c. A. de Villeneuve; Deloche de Noyelle c. Millot.

11 heures Royer c. F. Pages; H. Levéque c. Ziszovits; Sfezza c. Leonoris; A. Payot c. Monteux.

12 heures De Leplney c. Borthe; Castaing c. Malosse; Guy c. Ph. Caillaux.

13 heures Brodart c. Mulquin; R. Beaurepaire c. Poulard; Gress c. Tassurt; Jutheau c. H. de Villenevue.

14 heures X. Harismendy c. Béchaud; A. L. Breaud c. J. W. Bacot; II. Levéque c. van Lede; Gaste c. 'Siry..

15 heures Toutras c. Samne; J. Brunon c. Y. Souffrent; Bertherand c. Simonot; Couvreur c. Royer ou Page.

16 heures": CI. Levêque c. Dr Allard; Jossua c. Beauriehne; Desgeorges c, H. Burel. Willander c. X. Harismendy ou Sêchaud. 17 heures C. J. Dintilhac c. Fr. Combemale Caussattières c. Brodart ou Mulquin; i Lasserre c. Lasarde bu Lengliney; La rue ^c, *£slezzo ou Lenonoris. --̃ <? j W 18 heures 3. IJKiou c. Maison; Husfrou e. Uran; Richard c. Karpeles ou Battlsti. 19 heures Vignon c. Adelus; Dr Ardoin c. ̃Forneret; Buyurt c. Pactet.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

LA MULTIPLICATION MIRACULEUSE

DES MILLIARDS

Quand on, se sent découragé par r l'énormité des charges financières de l'Etat, on se rassure en évoquant la masse des capitaux érnigrés. Cette masse est considérable. Il est légitime de n'en pas perdre le souvenir. Pourvoirait-elle à tous les besoins français ? C'est une autre question. Qu'on le déplore au non, les capitaux évadés sont insaisissables. Ecoutez plutôt les propos de ceux qui, pour une large part, ont contribué à leur départ ils ne parlent que de contrôle des changes. Sous un régime politique de dictature, c'est un procédé pour empêcher ou pour rendre progressivement très difficile la fuite .de l'argent. Jamais le contrôle n'a produit de rapatriements. Et pour .cause on se débrouille pour sortir d'une prison on ne se fatigue pas pour y entrer.

Par conséquent, la reconstitution d'une partie du portefeuille étranger de l'épargne française offre une chance, sous la condition fondamentale que la restauration nationale ait été préalablement commencée e et avancée, de telle manière que sa réussite initiale paraisse hors de discussion.

Encore n'est-il pas permis de s'attendre, le jour venu, à des miracles époustouflants. Car les évaluations des capitaux exportés présentent une "particularité extraordinaire et qui, a la longue, devient fort suspecte. Quelles que soient les circonstances, l'estimation, donnée une fois pour toutes, demeure immuable. Quoi qu'il arrive, on s'en tient au chiffre de •60 milliards de francs, dont l'origine et la justification sont également inconnues. Et de quels francs s'agit-il? On ne le sait pas au juste. la balance du commerce français avec les Etats étrangers est en déficit, chaque mois, d'un milliard en nombre rond. Où cet argent est-il pris? Les 60 milliards sont supposés intacts.

tous les grands marchés internationaux de matières premières ou ,,de valeurs ont subi, depuis neuf mois, des baisses énormes, dont la "moyenne est de l'ordre de 40 0/0. -Mais les 60 milliards, qui étaient tout de même placés quelque part, n'en auraient pas été affectés. plus de 10 milliards, en quelques semaines, rentrent en France. D'où viennent-ils? On se le demande quand on constate que le magot de 60 milliards, dans les discours, dans les-appels au peuple, dans les plans de redressement, ne sont pas diminués d'un sou.

On comprend très bien la commodité de tels calculs. Le diable, c'est qu'ils ne sont pas sérieux. Ils sont un défi outrageant à l'arithmétique élémentaire. Ils n'ont plus aucun rapport avec les faits. Ils endorment une opinion dont le réveil, à la fin, sera d'autant plus dur que la somnolence aura été plus longue. C'est pourquoi on croit utile de crever ces

illusions.

'itlnsions. F.-F. Legueu*

mait par le championnat lui-même et dans le championnat, ce serait un éclatant succès.

.Espérons!

Maurice Capelle.

11 serait osé d'entreprendre à ce début de la compétition mondiale d'Excellence, un long examen des cliunces présenlées par les concurrents. Certaines équipes ont montré leurs possibilités dans le Challenye Yves du Manoir. La plupart des autres ont effectué Leur préparation, en des matclies amiraux qui n'out point défrayé la chroutque. H est donc sage de se borner ri donner la liste des rencontres qui seront disputées demain.

Poule A Av. Bayonnais c. U. S. Decazeville.

Poule B R. C. Toulon c. St. Dijon. Poule C U. S. Thulr c. St. AurUlac, C A. lïilve c. A. S. Soustona.

Poule O i SI. Tai'bals c. U. S. SI. Girons, St. Pézenas c. Boucan St.

Poule E F. C. I.ézlffnan c. U. S. Métro, U S. Tyrosse c. St. Bordelais.

Poule F. C. A. Bègles c. St. Français, R C. France c. S. U. Age».

Poule 8 St. Toulousain c. S. O Avignon, F. C. Auch c. C. S. Lons-le-Sautiler. Poule H R. C. Chalon c. u. A. Libourne, C. A. Périgueux c. A. S. Bayonne. Pour le challenge

Yves du Manoir

PERPIGNAN contre BEZIERS N'ayont pas à disputer de match pour le Championnat de France d'Excellence, l'U. S.A. Perpignan et l'A.S. Béziers mettront a profit t journée de demain pour disputer le match, comptant pour le" Challenge Yves du Manoir, qu'ils devaient jouer le 3 octobre.

Ce match aura lieu à Béziers et se terminera- probablement par la victoire des Perpignanais. Ces derniers d'ailleurs feront tous leurs efforts pour qu'il en soit ainsi, car c'est leur première place en poule B qu'ils ont à défendre.

SSOUVELLES AERIENNES

Assemblée générale et dîner de la Fédération Aéronautique de France

Mardi prochain, 21 décembre, sera tenue l'assemblée générale de la Fédération aéronautique de France dont les débats se dérouleront, dans l'après-midi, à la Maison de la Chimie,

Celle assemblée revêt une importance toute particulière du fait que trois importantes questions sont inscriies à l'ordre du jour le contrat collecif, les groupements d'achat et les groupements régionaux de construction en compiun. Ces trois questions sont d'actualité brûlante et intéressent au plus haut point les 314 clubs, associations ou sections affiliées au grand groupement fédératif.

C'est pourquoi a. clé convoquée celle assemblée réunie à titre extraordinaire et à l'issue de laquelle la Fédération aéronautique de France s'inspirera des conclusions tirées des divers échanges de vues pour poursuivre soit œuvre de soutien envers ses clubs adhérents.

Le méme jour, à 20 h. 30. aura' lieu à -la Maison des Centraux. rue Jean-Goujon, un dîner offert par la Fédération aéronautique de France à son président, M. Laurent-Ey-'nas. sénateur, ancien ministre de l'air. (S'inscrire it la Fédération uéronautqiue de France, 12, rue du Faubourg SaintrBo-

nàrê-, -Paris.}

L'aviation commerciale '-̃ Air-France met en vente tes éditions de luxe et de demi-luxe des cartes planis-

MARCHÉS INACTIFS ET ALOURDIS La position de place., Un emprunt en Allemagne. Modification du régime fiscal des mines sud-africaines.

® La détente s'étant précisée sur le marché des changes, le marché des valeurs est redevenu irrégulier. Toutefois, les internationales ont absorbé avec beaucoup de facilité les dégagements de ta spéculation locale. La « Royal Dutch » a même, dans un accès de fermeté, effleuré le cours de 6.000.

® Les Rentes sont très soutenues et gagnent quelques fractions, à l'exception du 4 1925 à garantie de change, qui cède encore 30 centimes.

@ A noter la baisse de la Mexican Eagle, qui cède environ 12 points, et qui n'en est plus à une cabriole près. © La Chambre syndicale des agents de change communique qu'au 15 décembre 1937, la position se présentait comme suit Ach et. Vend.

Achet. Vend.

(en millions)

Hentes françaises, obliga- (en millions)

tions et bons du Trésor. 807 144 Autres valeurs 1.391 116 2.198 260

Rappelons qu'à fin novembre 1937 la position se décomposait comme suit Achet. Vend. (en .millions)

Rentes françaises, obliga-

et bons du Trésor 849 153 Autres valeurs 1.363 101 2.212 254

© Le Reich lancera aujourd'hui un non vel emprunt de consolidation d'un milliard de marks. Les modalités de cet emprunt seront publiées dans la soirée. © Après une ouverture ferme, Londres est devenu irrégulier par suite des prises PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse 11

3 69 85 + 0 15 4 1/2 1932 A. 75 90 + 0 10 Foncière Lyonnaise 710 + 35 » Denain-Anzin 1285 + 24 Terres Rouges 441 + 8 Philips 3550 + 30 Baisse

4 0/0 1925 103 95 0 30 Banque de France 6455 65 Suez jouiss 23050 550 Lyon 780 33 Saint-Gobain 1990 30 Banque d'Egypte 5700 0 41 Mexican Eagle 96 76 11 25 Crown Mines 2277 21 De Beers préf. 1970 20 Jagersfontein 258 9 50

PRINCIPALES TRANSACTIONS Cil franc» de renie t 1

3 0/0 272.433 «0A)t7. 80.780 i 0/1) 18. 276,616 5 0/0 20. 118.285 4 0/0 25 1-18.316

4 1/2% S2 A 1.246.077 4 1/2% 32 B 1.160.145 4 1/2 1937.. 685.611 Ob. 3 i 36 A 5.058.600 Ob.4% 36 B 8.846.200

en titres s i

B. de France 131 B. de Paris.. 2.612 B. Un. Paris. 503 C Lyonnais.. 441 Suez cap. 72 l'r. Shanghaï. 153 Distrib. "Elecl 1.055 Forgea N.-Est 884 Tréfilerles 152 fourrières.

Lens. 753 Nickel 417 liarles.

Penarroya 1.631

Fr. des Pétr.. 637 Ugine 649

lipli Ste ÏUér. 690

Kuhlmana w. 1.133 Pécliluey :î80 aUoae-PouJeiw ëll

Satnt-Gobain.. 410 Air Liquide.. 1.140 Quilmès 83 Caoutch. Ind.

Distiller. Ind. 326 Indo Hévéas 754 Say 269 Terres B 1.876 Canadian Pac 2.745 Wagons-Lits 1.650 Central Mining 361 Geduld 1.X43 Kio 4.436 Azote

Royal Duteh.. 2.426 Amsterd. Rub. 251 Cr. Nat. 1919. 1.222 Cr. Nat. 1920. 1.590 Cr. Nat. 1923. 1.208

Sport ou commerce ? Le directeur du Vélodrome d'Hiver de Paris avait affirmé que les coureurs engagés, In veille, eu Belgique ou ailleurs, ne participeraient pus nu y épreuves disputées. le lendemain, u tgirls.,

Iluysse et Utllièt dl»|>uteront, demain, à Purin, le Prix AerfsScres, après avoir couru* la Veille» au Spoftitnlels, à Anvers.

La décUloii prise était apparue inspirée par le meilleur Mllflt sportif. A l'exnmcii il semble, qu'une fois de plus, le Sport n'a rien à voir daus cette affaire.

AUTOMOBILE

De nouveaux engagés

pour le Rallye de Monte-Carlo Les engagements pour le rttllye de Monter Carlo, malgré les exigences des règlements, continuent 'à parvenir au Sporting Club, qui vient d'enregistrer de nouvelles adhésions qui laissent présager un grand succès. La nouvelle lisïe officielle comprend les engagements suivants

35, Ch. de Cortaiize-M. Coâtet (Peugeot) 36. prince L. Narlschkine-F.- E. TlielTusspn iD. K. W.) 37. G. C. van Rossum-Mme J. van Hossuni Boon (Opel); !I8. Mr» K. M. Hague (Riley); 39. H. HallMell (Riley); 40. ,G. Stoinschegg (D.K.W.); 41, D. G. Solcocls (Jensen); 42. %V. Kreukiiiet (Ford); 48. A. Oosthoek (Ford); 44. Mme Y, Simon-Mile L. Lamberiack (Hotchkiss) 45. J. 0. H. Willing (S.S. Jaguar) j 46. Maj. D, E. MV Douglas Morris (Hillmann); 47. Mme S. Zagorna-M. A. Mazurek (Chevrolet) 48. P. Schlef.i'er-J. W,-van Amerongen (Fiat); 49. H, R. Gray (Riley) 50. G. W. Wilkin (Triuniph); 51. The Rt Hon. lord W. G. H. Waleran (Lancia); 52. F. Hoffmann-K. Wilken (Lancla).

phères de son réseau à son service la

diffusion, 2, rue Mirbeuf, et k son bureau des passager, 2, rue Scribe, a Paris. Les prix, séton lès dimensions, vont de 26 à 100 francs. Ecrire ou se rendre aux adresses sus-indiquées pour plus amples renseignements.

L'aviation sportive

Comme on le sait, la liste des engagés du Hoggar ne peut comprendre que vingt noms, étant donné les difficultés d'en-

gagement sur le parcours saharien.

L 'Aéro-Club de France a publié cette liste, mais par suite de défections, II fait connaître aux pilotes intéressés par oette épreuve qu'une nouvelle période d'inacription est ouverte.

Les engagements des nouveaux conourrents devront être parvenus à l'Aéro-Club de France, 6, rue Galilée, au plus tard le 21 décembre, à 18 heures, au besoin par télégramme, avec indication du pilote et de l'appareil. En cas'de surnombre, les partants seront désignés par tirage au sort effectué dès la clôture des engagements. Le montant du droit est de 500 francs. Les départs sont autorisés i partir du 24 décembre. Le rassemblement k Alger aura lieu le 8 ou le 10 Janvier, selon les groupes. A cette date, le départ pour l'épreuve touristique sera donné. Le retour à Alger se fera le 17 Janvier.

L'aviation privée -^j- ._>- 1.fcErÉe' soir' s'amodi' aura i lieu* 'lîâïs les salons du Cercle Républicain, 5, avenue de l'Opéra, le second diner annuel de l'Union des Aéro-Clubs de la région parisienne.

de bénéfice à la veille du « week.end ». Reprise des fonds japonais et chinois. © Métal Exchange alourdi cuivre standard 4/4 1/2, étvin £ 1/5/0, plomb 1/3, zinc 2/6.

© a été traité 750 tonnes de cuivre, j 225 tonnes d'étain, 500 tonnes de plomb et 750 tonnes de zinc.

Il a été vendu, sur le Marché libre de l'or d Londres, 229 barres d'une valeur de 640.000 livres sterling environ, au prix de 139 sh. 9 par once, soit une baisse d'un demi-penny sur la veille. Ce prix, base, sur les affres et demandes, renferme une prime de 7 pence 1/2 sur la parité du dollar à 4,99 3/4.

© On prévoit, pour la fin de la seI maine, une augmentation des stocks de caoutchouc en Grande-Bretagne de 450 tonnes environ.

© Certains, dans la Cité, estiment qu'il n'est pas impossible que le gouvernement sud-africain remanie la taxation des mi- nes dans un sens favorable. D'accord avec M. Agnew, président de la « Consolidated Gol'dfields », ils pensent que le fait que les entreprises minières devront at.tirer des capitaux nouveaux pour poursuivre le développement de l'exploitation des richesses du sous-sol de l'Union, sera LES CHANGES

Détente

Au comptant, la livre revient à 147,22 contre 147,30 et le dallar â 20,47 contre 29,4725.

A terme, les reports tombent sur la livre, à trois mois, à 4,25 contre 4,80 à un mois, 1,10 contre lt45.

LONDRES clôture alourdie i

"VALEURS 1 CIÕt. 1 Dern. Il VALEURS 1 C16t. Cern.

VCIEURS CI3t. cours V~LEDRB (V~d~Ce6. ~u~r6

VJIEUR5 précé(j cours VM.EURS prW(1 aim

cons 2«4 14 7;« '/16 irown-Min W S/S 15 1/4 uo 6/» 110Ï9/16 EastRann. 5«/»>5 »/s WarUan. 101 »/8 loon/16 Gedald S 1/2 9 1/1 Fra»e. 3* «1/2 12 ». GoMieHs.. ">̃ '*̃'«& 12 3/t 12 :/2 Raiii Bines !5'/6 "3/- -MiflSin 12 12 •/• uïKttMa S0/. *»/« *Tg.*« W 3/8 97 1,J RIOtiBto.. 18. 18. J. Brési(M«9) 12 3/4 12S/* Toarsia «/6 U/6 Coi»e4î-4 88 8S TatsanyUea W* 9lS Bsiît.n«il 102 1/2 102 1/2 Anacoaoa.. 1»/. <J»" ï<m»s. 39. 39 BoyaiSatol 45»/» «3/8 Italien 3 <s 13 »3 Snell i 23/32 4 29/32 Jap.4%(93) M 44 .A. M«.Easl». "'3 13/1>» fortt».»» m. 81 Aaglo-lra. '•£>'•{• Rasse(190«) US/1 0 5/8 Gala. 2»/«)4 W Espas. «t. a 4S Bah!). Trust M;'h 28/IJ4 ïnreïjj.. u,i i -laiacca. 2"1S 25,7}j Kydr«-Bl»c s 4116 Illl M>»naa. »̃»/ 35/. iBUUMiag 11 i/ie t tu -ourtaolii. "/• Ws inp. lobao. H? /e 148/9 srist. oelaa 4/S B/. Steel u«rp. 66 5/« «8. imp.-ae»iic- 's.'9 »S/« 0c Sots. 12./ .f H. UnileTtr -6/8 M)*ti JasMJlMrt. 113,16 13/4 Atoaiso»., 40. «1/2 Braspan. 55,. 55/. uanad. Pao. 'M -eat-Mlas. 23 1/4 33 114 B»io» Paci. M 1/2

Politesse de fin d'année Mieux que par un simple bristol, vous vous rappellerez au souvenir de vos relations commerciales, de vos amis, par l'envoi des exquis chocolats et des marrons glacés savoureux, si élégamment présentés par

LA MARQUISE DE SEVIGNE

11, boulevard de la Madeleine

et dans ses autres maisons de vente 1 100, avenue Paul-Doumer,

1, place Victor- Hugo,

65, rue La Boétie,

47, rue de Scvïcs.

FOOTBALL

Les 32r de Me

de la Coupe de France marqueront-ils la disparition des clubs amateurs ?

La Coupe reprendra ses droits demain dimanche. Les 48 équipes qui restent qualifiées après tes cinq premiers lours éliminatoires verront les 2* qualifiés d'office «e joindre à leur troupe. Nous arrivons ainsi aux 32°» de finale et au début de la compétition pro-

pre

Les matches qui auront lieu demain sont les suivants

R.C. Lens c. U.S. Ancbel, F.C. Rouen c.

U.S. BeuttU, U.S. Tourcoing c. C.S. Avion,

U.S. Boulogne c. A.S. Troyes. Oi. Lille c. U.S. Vésinet, Ex. Roubtiix c. U.S. Hauange, 01. Dunkerque c. U.S. Valenciennes, R.C. Arrns c. Stade de Reims, C. Raciug C. P. c. Auberchicourl, SX. Fives c. Beuuvuis F. C., Nancy c. St. Compiégne, A.S. Si-Etienne c. Longwy, S.C. Metz c. C.A. Mulhouse, F.C. Mulhouse c. 01. Aies, R.C. Strasoiirg c. Besançon, A.S. Hautmont c. S.O. Esl, C.A. Paris c. St. Béthune, Bed Star c. C.E.P. Lorient, R,C. Roubaix c. U.S. QuevilltJ, Havre A.C. c. St. Français, F.C. Dteppe c. U.S. St-Servan, St. Rennes a. SI. Brioehin, F.C. Antibes c. Sf. Clermont. S.C. Nîmes c; F.C. Adge, O.G.C. Nice 0. U.S. Valenligney, 01. Marseille c. Ciir.Bordeaux, A.S. Cannes c. C.S. Marseillans, K.C. Séte c. Mont-de-Marsan, F.C. Toulouse c. C.A. Benauge, F.C. Charlèville c. Sl-B. 01gnies. R.C. Calais c. S.M. Caen, F.C. Sochaux c. S.O-. Montpellier.

Les clubs dont les noms sont en italique sont des clubs amateurs.

Le sort n'a pas encore décidé. Les commissaires de fa Fédération ont donné aux équipes professionnelles les clubs amateurs avec une générosité qui se retrouve chaque année a pareille époque. On n'a même pas oppose un club amateur à un autre club amateur et il a fallu que ceux-ci ne soient pas en nombre suffisant pour qu'on se resigne à mettre en présence deux clubs professionnels.

Combien de clubs amateurs seront en course ainsi demain soir On ne peut certes le prévoir, mais on peut dire qu'il n'en restera pas beaucoup.

Par suite de la participation de tous les clubs intéressés à la Coupe de France, les matches du Championnat de France de seconde division (poule de premier) qui devaient se disputer le 19 décembre, auront lieu le jeudi 23 décembre.

Il s'agit des matches suivants Toulouse contre Aies, Arras contre Dunkerque, Saint. Etienne contre Nice, C.A. Paris contre Tourcoing, Mulhouse-Colmar, Caen-Le Havre, Reims-Boulogne et Nancy-Rennes.

Le match de Coupe R.C. Strasbourg c. R.C.F.C. Besançon aura lieu demain matin à 10 heures à Strasbourg.

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS BOXE. A Pittsburgr, Solly Krieg-er a battu Billy Coun, aux points, en douze rounds.

A NewJiaven. Nathan Mann a battu Roy Williams, par K. 0., après' trois rounds do combat.

CANOË. Une épreuve de vitesso figurerait au programme des prochains Jeux olympiques, qui :seraient organisés en 1940, à TORio.

TIR. Résultats des épreuves disputées au, cours de la. dernière réunion organisée paj- la société « La. Cartouche »

%fti%, sjiriè£_.ap six fcajUS&en J2..10 et

S secondes, suif silliouattes réduites 1.

Seliotsmafts: 2. comte de Hillcrin. Trois séries do six balles au temps; fixé tic 12 se- 1 condes t. docteur Lemterrer 2. Laborde.

de nature à encourager son gouvernement à Se montrer plus généreux envers les capitaux investis dans ces entreprises.

® New-York est un peu alourdi. Le marché est inactif, 790.000 au total. La clôture s'effectue avec une fraction de baisse sur la veille.

<8> A la fin de cette semaine, les avances aux brokers américains s'élevaient à 732 millions de dollars contre 770 millions, il y a huit jours.

© Soulignant la nécessité d'un relèvement des tarifs de chemins de fer américains, M. J. Jones, président de la Reconstruction Finance Corporation, annonce que cet organisme officiel fournirait des fonds aux réseaux dans des limites raisonnables, Ces avances leur permettraient de faire face à leurs difficultés jusqu'au moment où l'Interstate COmmerce Commission aura autorisé les relèvements de tarifs à l'étude. © Une modification apportée au règlement de la Securlties and Exchange Commission assujettit dorénavant les compagnies étrangères aux formalités d'enregistrement et aux autres obligations découlant de la loi, même si leurs avoirs ne dépassent pas 10 des actions d'une compagnie américaine. A l'avenir, les societés étrangeres devront se munir de l'autorisation préalable de la commission si elles veulent acquérir plus de 5 de ces titres,

® Le nombre des wagons chargés la semaine dernière sur les réseaux de chemins de fer américains s'est élevé à 622.131, soit 1.20G de moins que la semaine précédente.

NEW-YORK alourdi

YAtEUR6,lp~1 ~~· VALEURS CI84 I Dern.

VM.EUR». pPécéd, coars |] VALEURS ppéoél eom

Air Red u. si 1/2 52 1/4 Joins Maov 82 1/8 10. AMedttem 182 1/2 162. Keanecott. 37 7/8 37 3/4 Amer. Cas. 74 73 HoltgUto ̃ 34 3/4 34 3/4 Amersmtl. 49 5/8 4S 6/8 Kat.Datr;P 14. 14. Am.I.otï. 1*8 1/4 Hat. Bistil. 20 3/4 20 3/4

Am.Tofcao». 64 1/4 64 I.-Ï.Cntr. 19 1/: K 7/8

Anaconda.. 33 3/4 S! 3/4 Sortn Amer 22. 22.

Atcaison.. 40 3/8 40. Peatyltan. US/1 211/9

Atchlaou 40 318 40 Peuyl..a, al 31 I/S

Casad. Fac. 8 1/8 7 7/8 Pnblio serv 33 1/4 33 Case 94. 93 1/2 Radio 6 5/8 6 1/2

Cer.d.Pasco 38 7/8 37 1/. Re;ig!ds.. 42 3/4. 43 1/2

ukes.a.Ohlo 38 37 1/4 Sears Roeb. 39 1/2 59 1/4 -«bsoI.MIs 24 1/4 24 1/il St. Brands. B 1,'S a l/s

.O.aol.Edla 24 1/4 24 1/. St. BraDlis. B1/8 8 ils

Oty.. 4 1(1 4. St.0iUI«M «8.1. «5 1/4

«krjrslor. 66 1/4 »l/8 Texas Corp. 40 1/2 40 7/» ««font. 116. 115 1/8 texas 611U. 27 6 8 27. ~I Elec.B.a.s. 10 3.4 10 1 ,1 Union Paci. 84. 84 1/4 Owtr.Hoc. 43. lit 43 1,4 Unit. Air Cr 22 1/2 23 1/4 l'

Gêner. Mot, 99 1/2 32 7/1 0. 8. Smelt. 61./ 62.

Geaer. Jill. 2~ Ils 82, àli u. 8. Steel. te i~2 62

ùoodyear.. 20 l/s 19 3/1 U.S. Steel. B8 1/2 57 3/9 taterBarv. 66 Wcster.Un. 23 4/4 23 lit

interKick. 45 i/t ««7/1 Westirsi.. ;06 1/4 106 1/4

l»t.T.etIel t 7 5/8 WOOlwortll. 35 7/« 56

lat.T.et:rel ..1. 15/. Woolworth. 551/81 96

MARCHES COMMERCIAUX

Cours i Oern.

précea. I cours

SUS (prix Imposé d»p. culture lut ia«

BLE (pr!"lmpo.. iip, cuit. 18\ .,1 7~7 3 1.

8LE Umrpool. Becemlire 7/8 1/2 1/7 3/4

Clicago. Décembre 94 1/1 94 1/4

Gbloagc. Déoembre al t,11 95 J;4

Mars 91 30 7/8

•VOIRE Paris Séonabre 128 127 M Janvier 130 123 76 FARINES pan. Janvier 262 262

'JOTOR (Saisis) Alexandrie Janvier 14 18 14 22

Mars 13 89 13 99 Kew-YKï.. Bécemir» s il 8 13 JanTlIr 8 20 8 21 SUCRE Son-York.. Dicembro

Mare

UOVKKO0C. inméfmU.. maro ·

Unore». aisponliile 7 3,16 71/4 CAOBWIOUC.. Htw-ïort.. Déoembre 15 14 tu os Janvier U « U M SOITOCMU.) £«are«. i««rtani «0 3/15* 3M8/J!4 ««w.ïerk.. Wcembre eio 910 Mars >10 910 STil» Usdre comptant !92 10/. 159 :7/6

»L0MB étrans. tomotant sa 18, J io 15/.

HSC "T?:. ConpUnt 15 3/8 :s 0,7^ AR0IKI (bar.) Comptant 18 11/16 19 1/16

«• r«c. » cwftait j «wj.^J u«^6 i

CROSS-COU NTRY Très ouvert, le cross de « L'Intran » coiisacrera-HI la valeur de Lalanne ? Le cross de {'Intransigeant, demain, au Bois de Boulogne. uppsirait plus ouvert que les autres années. La distance, rappelons-le, est très courte, mais du lot massif des partants bien peu, pour cette raison même, peuvent prétendre il la victoire. Cette saison, aucun athlète ne s'impose particulièrement. Lonlas, en effet, le vainqueur des deux dernières années, n'arrive pas à retrouver sa grande forme de naguère. La saison est trop peu avancée pour Hérolle, et bien plus encore pour Baudouin qui se réadapte, la course pas assez dure pour Poharec et Arnold. Des autres, spécialistes de cross pur, tous ont une chance de se bien classer, aucun ne parait armé pour vaincre, et c'est vers les « pistards » qu'il faut, croyons-nous, se tourner pour trouver un éventuel successeur à Lonlas, lui-même coureur sur piste de haute valeur. Nous voyons assez bleu l'épreuve revenir à un Lécuron, à un Rochard, si la pluie ne vient pas alourdir à l'excès le terrain. Plus encore nous croyons qu'elle sera pour Lalaune l'occasion de s'affirmer et de remporter sa première gninde victoire. Il sera notre favori. Nous croyons enfin, si Lécuron et liochard ne sont pus en grande forme, ce qui leur arrive assez souvent, que des spécialistes des courtes distances sont capables de causer des surprises les Messner. Ghatillon, Cozol, Normand, Leitchnani, Glatigny finiront, si le temps est sec, ou tout près du gagnant on pas du tout dans lu course. Enfin on suivra avec intérêt la course du Marseillais Pujazon, dont ce sera la deuxième apparition à Paris. Bien qu'il ait couru sans Jugement, il se comporta fort bien pour un début. Il devrait, cette fois, faire mieux encore, car l'affluence nu départ oblige à une célérité qui garantit qui^conque contre les coups de folie. L'envolée, d'ailleurs, à elle seule, vaudra le dérangement 1.300 maillots bigarrés au départ, c'est un coup d'œil qui ne se trouve pas tous les jours.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Au Golf de Saint-Germain

Demain dimanche 19 décembre Prix offert par Mme et M. G. Strauss-Leemans. Greensome handicap, mcdal play. Ordre des départs

10 h. 35 Mme A, Dedeyn-E. Floersheim, G. Libert-P. Bellocq. 10 h. 40 W. W. Parsons-M. Dreyfus, Mme J. Boyau-M. Hutin. 10 h. 45 M. Boutet-H. Bachelet, Mme P. Brun-comte Pinci. 10 h. 50 Mme P. Van Ophem-J_ Lévy-IIaussmami, A. Déas-Mine R. Barbier?-– 10 h. 55 Mlle O. Fay-C. Creed, Mme J. Nouel-J. Bédier. 11 h, Mme Christophe-R. Charpentier, Mme Lévy Haussmann J. Floersheim. 11 h. 5 J. Larnaudie-H. C. Weiman, Mme L. Paseault-P. Savoyc. 11 h. 10 Mme A. Déas-J. Franck, Mme W. Parsons-L. Pascault 11 h. 15 Mlle J. Rheims-comtc DoniniFerrett, Mme R. Glandaz-J. Faure. 11 h. 21) Mme Barret-Decap-J. Boyau, princesse Ilurat-G. Strauss-Leemuns.– 11 h. 25 Mme J. Faure-G. Uarrientos, Dr LumièreA. Weil-Maliez. 11 h. 30 M. J. RipertJ. Sachs, Mme Strauss Leemans Michel Mayer. 11 h. Ii5 Emy Cann-E. Facq, G. Fay-C. Fay. 11 h. 40 J. Nouel-R. Noucl, Mme Ducornet-1. Ducornet. 11 h. 45 Comtesse Pinci-P. Brun P. Coquillon-I. Godean. 11 h.. 50 B. Pascault-Mlle Y. Pascauttj^Iuig. B&f%!d4JP. Léjx-ajiussnjBnu. 11 h. 55 Princesse C Murat-H. Bertrand, Il. Briscoe-J. Canonne. 12 h. Mlle Sargent-Minc Simon, L. Nassif-R, Farjon. 12 h. 5 Mme Libert-S. Michel.

BOURSE DU 17 DECEMBRE 1 937

VALEURS CI61. oern. VALEURS Clbt. Oern, VALEURS clôt. VALEURS p~-d. 1 Dern.

VALEURS pgj'céd cour"; VALEURS Lg£. £% VALEURS treced I SR VALEURS pâlSS

IiERiIZE crédit National 5 i919. 96'I 50 491 gaDqaeFranco.Jlponttse, t4 Bp Ciments de t'9adochina., 4f1 41A

wr«E ^S 3 50 ffl iinTatFrpafecS»?!S: && 5S8Ï îySSrgSi: & ̃̃ «s 3 Î8 ̃"• 69 'J »9 5! Bons 6% 1923 615.. 315.. Banque des Pays du Nord les •• ««5.. *»» Marcke jjo 143 ««MM .• 67 60 67 75 Son»6*SJailv.M23. 490 4M 50 î£8t Algérie?. «47 J550 fcty (Société iBMJj») Jg }^

5 1920 amortissable 6760 6770 ~s6K~inM23. 480 482 CMditm&Jt..tMmB<re. 279 280 6t)MM!~y.tte. 36e

5^1920 amortissable. M M Si 80 owis. 6 ;J 1924 490.. 435.. crédit Fou 4'JUsJrie-Iaiil 4a> 42S •• (part). 21700

;|f||p<> || f09 95 «?*™rïgî8 ».: S:: SïïSsSsgk « 5 iSSS^ff^: Sii's:

5 9fi 1992 A. 7S 8p 74~ 7% 19a7 5~l Credit P. Indo-Chite(PArt) 1015 1025 M.t.)jm,.rd. 103 M3

4~%<93!B. 74M 746C 60 61921 871. 8B0 creditFoxetertttdMMMt -S6 dgdDOa Rltaa 475 475

D5lig. duTtésOr4',t°" 19% 805 803 de la marne 6469 i79 S~M.°M! 6M 665 D!d.tt.tt).3?0 1250

ûme.duTrMor4%1934. 739.. 796 deMeart..et·m~69~. 414 4M.. detKMrttetCMts 616 518 Ctth.71 67t

îl-Afâœg | g o :Sïïï*ï|&i& Si. $:: ^JBSœltffflS: S" Si:: &Vh^.«. $;.• Z::

Obl. Tr. 4 1032 out. a et. 721 7t9 -dettMM6'<9M 96fi50 466 9on.G1·dlaao~lsaaOddAea. mMirXtMh.tt.. ,4.6 ms"

Ok1S.dttlresor4Moi936 130 60 W 10 Bord » jfôï! 447.. 447. société HanelUaite. «?* •• ••• *frlq». Occidentale «»). «45 J074

OMis.du'rrMer4~t936. tM2s )oo7e 6 4929. 4 1 4M.. fMnsComt.Betreeretmre 3f0 3t0 4fr 17 idd (pittb). 3230 Mis

Sya&TOî» $25 $S i z îgîg- SE:. &" SoffliKf" ?«:: «§:: ££££. f. 3SS US •̃

BoMTr.aSaMS%199.. 979 M 9.95C 5C -pas-de-Ca)aia7%)9!< 500 · 60D Foncière Lyonnaise S40 710 8etg00.gala, 296 N6

S=&Sg$3 i80 |5C -r-?p «:. S:: sdbeta; X &&&< Si; S H

~K'9~ 951 952 7;i1A2T 492 1mm05111iteDSIHd11111ta. 194D .t95. MMt..(6<,ïr~d. 245 29$

SS5±li:l:: Tnirrâ# S- S:: ssHSïBffis ,,5.. «. SSSS? g- g"

BatqnedeFraeeo.65!0. 6~5.?°P°, i78 880 8neaas-AYtes.isk8.da t 715 740 pfatqo (C1. Cdaériie du),. S39 Sf8 ·,

Banque de l'Algérie 4640 «30 I"i'°déîà?téeS^19i« «5" US" »»»" » »»*ït>lf V* 1M0.. MJO.. "ito mÎto dB)" ,SÎ «m

̃îïïœîr1»: JiLLT fil l:: S:- »»'"& » »:: £~r™^ | »

Transatlantiqot 590 580 · tad. Sncrtére Pr.6 °,~l91~ 415 Inde.Cbfaa at naaep.99f 60S s~ a$5 a9l

«^ÏÏttffiST!! Sy •: & jgMWitf8. S g SSmssms:" S. Si MS ai

Algérienne 925 s~- tt4 5 aB0

comptoir d'ESCOmptE. 674.. 654.. KcmL^sJmms Sa 220 »o"rl»»»Mrt«8«lttano 203 M5 MAKlUt W BANQUE

comptoir d'Escompte 674 lado·CÙiaelB99-1905. i23 21p los&

créditcoœnerc.ilerrance. 4E6 4S6 i^TÎ1?? /J^iS? Sa" 249 t»lsl»M(e«emljsdefer) tel 401.. nms, BSa.iB::aS:: SSàtSmT..= S:: S:: SSSSSSiStS:.S:: & si- «.

Lyomai! MM. 100 617 ~ag%iss GdndT. do Paris td43 l6BD Arase q71

!ociëte&Mërate. est 6M Anemas.t9M,DawMiOO!.6:M..MM 1 ans (Camp 0énér b ai des) 1 1103 1100 panqnaHatioaeled Areas t 115

SSSftS!»: S:: SS:: ÎÏS;»gf-'S:œ ÎSaatKS.S 'Sï 'S SSÏ.»~«» 1^"»"

Suez (part de fondateur). 5 e t909. 2900 VIOBy (Etnel. LLepmal). ld9D lfilt 161 -163

S«s»a:S;:Si:: r:p§3^; g^|| ag^iii I «j

Suez (civile) (cinquième). 674o 6735 18954ffli'.8 U 16 air comprimé 1675 1i36.. ,;anadlan Ea 630

Est. 600 ·87 59 ç1B9l. 7BT 81J Algérienne 8a)aitnge i91 tBf "apntcàouc (PIaanE.) gla ort 39p 8t 29

Lyon 819 Brésil 1908 `rataA.ptDaco)· 610 8JLt4tolsa Foroo et Lam, 21D 310 ~aonkhonc ut, V Z." M.

Midi Cblli 8 >é. 23l 225 5f0 ELattered. s:: 97A g.:

633 67a Gainé 4',c 9b f90B 270D~ 2729 il "rtered 22J y1

Bord 818 7B8 Longs onl. 9 19D1. .97t lot 8lactrlaltd de Dfiaradtlla.. 21D 172 Gitp Deep.· 22> 22y

CriMM. 500 6M" ~~°'3 ?801 MMMtcitèd.6t)-M)«M:tMO leu -clumbla S" 2t

de Paris J aga an Ra4ti 5;~ 5910. St2 Enorgit Eloctràqxb 4sa tao crow Mtaes. a ^98 577..

ltitropolitain de Parls. B9a B99 5 1910 .415 ·' Easrgla da Maroo. 605 soi BOD Daggaisateia.·.· 808

Paristnnta wdnstrie. a7 32b marac 5 p~ 19f0.· 9S5 q83 Paorgie dit abla 170 175 DO BcOrs Ord~liaire 909 1776 306

ïr?eVsr.rtc: s:: S- Sfe"S::ài:: p.fl. ««: J?S:: g- -ïSïfc:- «g» g"

1r161. de 8angnat. 798 78~ PortaBal9;p Il- série 2511 Energie 9ad·DnaAt. 670 a56 préiérencs, 1A90 870

1298 Ronmaalal;' 19z1HOn9. !9E tot-Lumière 195 193 S~ 432

Dtatt. Parisien. d8lactri. te sa2 Unifiée q 96.. 274. 215 PoroeaMat.Agadt. iT0 47p Eastera p, 15 !7!

Electricité oe tari» «S eS ^b'- ,??? 1200 -"»•»-»•»••.• SOS »" ùat Oedald i; ,,5! ,Î2J •• aoctriciudelaseiue. 52e" 32s" ? 'S 0/ Ï93V 'iïï 'Si ̃ dtt RIiSm 41* 463.. ijast «and Î5 J!?2

Licetriette et Gaz du Nord 315 7 ?:: 1931 q14 q~ ..· 0 la T yere. 41 4ut Read. f28

ElectriclUetOaJdiKord sS \u" tt*«i/iiM "™" 4«l*I.«rtre. 490.. 4*> fixateur ÎS *î! •• Electricité 10» Oéwr. d'). uïi t250 ferhefV 1913 3b4"'34s" -«ela Vleane.. au 211 rnaee YtJoaus ̃ ̃̃ tnergie Littéral Méditer, tel ,82 ÎÏÏÏL «os «ib «SJ Harraise d'EnerBie Elect. 100.. 700.. ùonerai Mlainsf. 717 ?ÎS Enerïioïlecllmd-rta»ce 280 îss iai5seo^ÏTioKs «»•»»«?«•“•,• A"ers» ''70 7>» ooldacWB II! Sord-LuBiere 72a ,30 OBLIGATIONS j»*e«Mne«eEleçtr.(ca».) 379.. 379.. <iula Kalnmpo»s |a |îî TéléBraphie sans ni «6 4â6 ÎS3î??oi 374 Marocaine Distribution.. 331.. 390.. dotchkiss ,Js m? Ikonison-HOMton 139 14o Î2IÎ^ 441.. 4M.. ManUlse d'Eclairase 380.. i»i anancuaca ^76 u" Unie» d'Electricité m s91 îESi^ *W »» «oeetParuie» tw 647.. «jdro-cére £ £ ̃̃ tor.*Aelé.dmiordetï.t lia 7i5 î!ÏÏ?,Jif,VoV ̃ •• W«»«a»«4'E"«E.£lec. 870 MS «»annertarff 476 m beineider airensét) lut» to7> 'Sfî'î8?^ 2 >W •• «s» •• a»1"?™»08 «03.. 40S unglaagte \"h jj }™ tréaier.etVlani.«uKam iM ̃• 835 « îSSï&M*t•• JM secteur RHo Oaucke 122.. 120.. wndoa ïin ord ». 'S60 ùitrietes M s2l S }gîï??J%(; M»., 2».. bud-Lnmlére prior. 97 98 Jayi Réel &- » •• Lens MO, 281. S }ïîîfe?iÇA- W 233 jouissance.. i«o «lal.cca, ord 154 m VlooienesetHoux M-, ,20 î«S||^Mrtl W •̃ »» •• lélepbones \eo «63 «s>can £asie on ord. 10a" II S soléo! «4" 135 su « iîiiib î»2 •• »» ̃• VersaiUaUelram.etBlit. «06., 407. -icaelu (part). ,J;: •• ,,3* 7S Mickel 795 •• 796 ° \f£î$ M4.. 233.. ûollfus-Mleg 4767 «125 minière dès firands ïâc. Ses '5SS ?e»arroja 34»- 350 JSSÏ^'y 71a.. 719.. industries textiles (Si.). 923 920. moteurs enjne. i?o li, rrancalsede«Wtroles.760 7W d î™i$% «M 680 ̃̃ industrie Textile 310.: 310..wiambiqne "g- «J Uecwo-tUiiaieUgine. U75 ̃ 1288 il à }~°*«'in; 60 645 «renciies jas MO,, -aragut» n. ;;•'̃ •• Ji 75 fcun.ma»n «as •• 632. }"f ë M7 645.. centrale d'Eclair. (Lebon) MO j635 nationale Viscose 12" •• Mauer.color.5t-»enl». I051 1064 1 1 <9 îJsii' Uîî e26 •• 6M •̃ i-ontinentalo du Gai j70 $70 880. radang *|ï •• «» •• "bospnates de Oaua 754'- 152 t ^.ïf *«5SïuS^' 5S8.695.. tclalrage.aauf.etr.M. «si MO. pernod ,S* .Sîi

~M'~m.d'At.t.f~990 Y'PBDIa19921 f~lats 658 665 rraaf·aicl7iCagepatGai e% B49 ·'aospnAkedeplDStentiae y74 214

hnone-i-ealciic lto «068 îïïii'ffir 22 792 •• u m ̃̃ -123 ̃̃ "»**•« Tunisiens. 131 ji îS wint-uODain ioM tosu ,Sr.h* 7S0 •• '61 •• Acétylène Biectro-Métal W9 ,05 *̃»'»«» a Mtn S,* ÎH •• "argeuM Heunis I09 493 ,%£: î!ïï J *• 630.. t30 Aciéries de Longwy us 329 aandiontein «0 Iî? Airûmide i0â3 toao 50a0- ÎSS t S^ 623 •̃ M0 ̃• do ttlcnefille 626 630 «and «Unes im tru, urasseîie «nilme» «MO «2S« ??• ,SS l °$ «° 648.. Atel.sciantieMdetaLoire 342 348 "oa» Antelope "il *}I» uoMckoucsdel'Udoclin» ÎÎ5 •̃ 615 S â'i;"1 2ao •• 21S •• «nst.Kord de la France 343. 340. -ne" Transport 427 îS utroenB 49a" 4S5 h ÎSî f. '<̃̃̃̃ <&* ̃̃ 253 •• Ciaotiers de St-Kaîaire 604 600 •'Prinss Mines $ x

kltne. M sis" 690 g S»1"* }SJ?|i- «» *43 ukàtillon-iiommentry ,451 i4i7 mgei 1490 «lî Sp

Comptoirs a Bai S" m JJS t fn é– ̃̃ 2»6 •̃ «vcs-iiUe 600 495 «»£anyika « ter». "4 si fi ïCMl }SS»SsJ-- «6 •• 286 ̃• For^Acier.HuU-*unk«a 160 160 "«"« 3» Ai in

reugeot «0 47» ?»• }|S i™ 26' JM r UarineiHeméo 3M 350 ""naiiyps (South Afric. 92 îi u

reageot.·.· v;0,~ 41q" 9u. 261.. 16B' BlarinaAHOméo 959. 350.~ nowushyps(SOataAfrle.l 02 iL 89.

ttamnerie» et Sucrer. Saj «35 t36 « ï°* Ct ΫS S? M7 ̃• JS6 •• "nnont 353/ 359 iransvaai tand 2a4 st •• "erres Ronges »il «i a ?°- î™ 5 b 260 M J6g 60 Méditerranée (For. Chant.) 690 690. *'ul"« îsî s4 ua

union R00.6C5. !33 49! roue. lpad B ja,·. 9 136 60 1'. Jielge Mat. G4. de fer. 1580 UalDa COr aratiOD.

union Bnropeenne M b33 '"«• }*îï ?• W6 ISS,. F. ïelge Mat. ua. de Fer. 1580 i560 "on Gorpsration 1136 lîîl

331" §<Sî; {«lai?1;1- lM •• 18S ̃• "enaln-Awin 1270 1298 ^.•«'«««Ht.Katang.pr. 3720 3615 tyoni» Fusion nouv. 256" «97 |\r»°- }g» »>»'«– »£ JM rtat. de Cb.de Fer (Oi-Fr.) 665 S50 "f,"0»"?1"1 •••SaS:. aSo «iw» »%• SOI.. S05 g t tmUl Sî" 460 «léunx (Ci. Française).! 1935 2005 ÏÏ.A r.Ï?1" 247 2*i nord iï0 ancienne 34* 342. "• '• iSS '? M».. S44 oenelle-Maubeuge e21 e23 «est Band 25S 5c 234 ·, urléausVo 3«:: «7 H «g?- }§JJP ««.. «7.. «tl,«e(C»de,»«i. 450 4M" WestSprings g| g* •• uuest a nouveau 330 321.. g (l°5- JS: J {", "t.. 605 cartonnages du TonWn 2U0 2H0 ====== Aiien.»54«,ao«.ïoun6 SîO >n Q "£• isM^'ÎVj: |H •̃ *î* •• -ommentr.-Fwrcbambaui 2 lia sîo .v. «use MW."îa% »934. jujo 2w«a g £?̃ î£ïY,2 (* JJO lH •• jombrowa(*>»Ulere)p«rt 435" 44o ̃-«!,(«. «̃«mjise I2M ,«« ttussoMin»i.et2«ser. lu.. 10 iS» » « /°-" SJ 41" -"»«"»»"« 'a ïerand. »93 472" -•"»">. «"aud, ue.ehe lili îëS aeroie « amortis, w». 517 ,is si îsaj S ftV-"1«S? Aaicbe ii«»es d') 775.. 776 •»«"« saimson (cap.) u 33 » iimS*'»-. 236.. rf<60 S»" Mftfiri" *?." ?? '• An"n »«s ̃ «rges de m i-rovideJce 13(50 is4M

eaniiuoaduon.aïiaexique 224. M Sï« îooîr'lBss"" îî •• II y "? 530 62s -«oiadz «mm?"

M14» w»«" »«:•.•*»̃ \M" l7"-1888 m 69»..annaux 515 s,io -«"a Bomana m ki è ik

,.renic D'oac;cr ugyPtiea. 5 Su;U AIsaGB'inOTfalaa 9 ^,ô l9af 67B 57a usnrges. 5$0 .68 uJEbEI DJerl9aa E ··· 6fi 82 6D

vrecm ïoncicr «gjpticn. strtO 5wi) AlsaM-Mrralne 5 1921 573 .573 uourges. 550 .es" djebel DJenssa cas 2465 ̃Je

uanaaion ïaciuc ats M »« sq 1921 212 MO parles <70 m 3ï5 ̃«s'a et «eslouli f. 135^ ÎSS Wasona-tits oro.,5 93.. 5 W 1933 B6« 6S8 uor ord itla j43o -aies de insenac laôs «S* ..entrai mlnir.5 MW 9484.. Est 6?» 335 3s* ustricourt 103 790" .'«tciiinson Tiss ïiJS

,,eduld Itia tUi d $26 32?~ Meerze_T«USlc (OMniumj 1851 17 0 cAt à à 7755 1180

ueduld.. ni» tM» ;%̃•• 326 \[ 322 Aigene-tnaisle (Oanluo) 1651 1580 "ia'-i"appedcLJon,'cà 2140 si» jio«tf,oa«»l tWsc »« 1%%U 828- unetEonract. im 1405 "s«»o ïrasçaisî; sïï al Wi>-ii«o ;7S3 m* ..) ••><> JK 669.. «M -iOHu-el-Kad.cap.Wèl ins) 1S00 4440 -<raM«riei,oinetea<it.sBe 2075 2050 AMte (Homgiente). uio "«• Bat « ïm (69 «66 .ranjaise des /ctroiês Wl sô 105 •«•« ««Miere «eï'i5« 300 MO ïetrouna «16 eu.. lïO» s J«« m MJ ^«ro-fiarbur. de st-Oeni» îsô Jm •••-•M 1410 iîio Koui Uutcti (dixième»). 535g «S2 J ai Hr,e uiileïonnlerescoloiàiiin 364" 370" -isUa (Tabae»). 7Î0 sm

rortoguesedciacacos. 625 b33 6 1931 iia 329 »ecteiiironn 377" %r drosBe (La) et j. Bnpont 251 254"

sucr« « ttaiuner. o'<.syi.te 766.. 767.. 5^1933 «9 6ÎO uynaraite (Société Lontr") 772" 17°" •««l"«'£«it.(0«Mm»ati 175" ire" = Midi ô 69 o7i -ngrais o'Anoy ,&o 163" r*iuHr»ii»AteVt s -• 428 326 uiacesduMoraoeiaFrance 3000 3030 –==: _=

C^£*&T ,-•• 1 îlr* îS:: S8:: ^r-- T, T CHAMaas

PanDS L'ETA~t 5 p ~istS G6a 667 ue Ripolia, )saia. a7s0 2t52

iS^ïïSSIÏÏlVii; g 5 ntl "5* i II tffi: £: iS» Hf:: IS^Sri^iS 1*S il ««•

3 dmartissaLlE. 91 56 8;q uric E. 9gt 16S Salins dn AMdi. 6jo ~61 rama

«}iy01932A !56il M7i J «rit !». ;65 366.. «rt du Kosaric sîoi S4K «indres HJ M 3D w

» 74 si 7«^ *U KjeriBC. 328.. 330.. Auxiliaire Ha.igation 1545 1540 »ew-ïork MM2i 85 îi«"

4 y, 1937 amortissable. 10235 102 se »^1J'33 667.. taaage et Ramorqnags 128 123 «ruxelles go» n. «M 0btcb..IerEtat4Ji,i912-i4 313 311. Wleans 6 J70 367,. transports en tommûn 569 562" «ladrid 15s •"•••. 9^,19is.. «20 323 ffl'ii;:1" "• 8M «Wlêdlctine c406 6406 ""me 15» U 155

P.T.T. 1>~ 1923 r. a ffl 8 >a 4911, 669 31, 665 · 6lO6 8906 ,~rno est fv !55 50.

f.T.T. o%1923 r. a iOO. i3a ,4a s, J.S»»»» 669.. 665.. yanojr (Julien) 791 Î39 ^«"o eMSW lîl 50

4;5,j,ii929r.a400. sîb «« 0»Mt » « 289.. M».. (jiBtiiierie (aseaiw 2ieo 8170 Amsterdam im 3; ii3,% 5»wsm«M. 790 V80 »A»Q«ÏS uirtillerle de l'Utteui. SM “« calssellat.w:.Ag.»iiW3j en.. »J» B««e AWque Occldeni. eso 690 '?'«P« oreieUe. «â m WWBES IJiiSàOriKSUiOOdollare). ^85» S«ts de l'indo-citine 3000 2ÏÏ5 u" Monl. de borbeli, «d. 1S0,. ISS 7yoMl«*(t«o«ellaM| 3lM de a Uuaae înf e S '"cl>las .™. «6 '^iVA' «««/M '/3S Alriquo U«id. «ano, i% m._ i,!e de la Gnyane. 2240 212S Mii J7S0.. s»00 ^Ï'S.'VJ; (HM 4 Si S/4 isd»4UM. «»»•». m.. J5û.. de «adaiïcar. 4M »«« MM «MO SJÎJlli™ M"3 3 3 W M

· 14 Su 'l810 97a 78 .13 te la îtu-tàioxtqu ~d9p roEia Pelta. 82 5t t, 60 87 17 07.

Badagasca W0S-W0S. «4.. i». de la .Motion:. Ï745 MisfeSapàUl e*»0 SMO iibW.ï«« Maroc i 1914 d03.. 303.. £aro.eu.(Pa,s)or 34» iMf»;»»»"'»!»}»» 300 303 »»"•«̃* à%1918 s49.. 349 priT. ptiv, 324. Saie (Bistillerie de la). 4475 4325 .Jari6 339 3,t 3,'t 439 i s Tunis 3 1892 269 360 50 nu^se toi. de l'Afr. sort W S36 >dœat* français -I aW |H» Uadres 4993;, w »}«

J. D.

A PROPOS DE LA DEMISSION D'ALLAIS Nous avons reçu hier la lettre suivante

Monsieur le Directeur,

Des déclarations parues dans le Figaro du jeudi 16 décembre, à propos de la démission d'Emile Allais du S. C. P., m'ont été attribuées à la suite d'un malentendu.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir le faire savoir à vos lecteurs. Veuillez agréer. Maiicel Auné, président du S.C.P.

1 f

« IL FAUT AUGMENTER LE NOMBRE DES AUBERGES DE LA JEUNESSE »

nous dit M. MAGNE,

Secrétaire de la F.A.J.

Nous avons publié dans nos pages de ski la liste des A. de J. existant en France se peuvent pratiquer les sports d'hiver. Laissons maintenant la parole à M. Magne, secrétaire de la Ligue Française, dont le siège se trouve 31, boulevard Haspail. M. Magne exprime au Figaro son regret de ne pouvoir satisfaire aux demandes innombrable» qui lui parviennent chaque jour, ces jours-ci.

Il n'y a pas si longtemps, nous dit-il, que l'expression d'Auberges de la Jeunesse était totalement inconnue en France. En quelques années, et spécialement les deux dernières, le mouvement d'origine allemande, el dont beaucoup affirmaient qu'il était incompatible avec le caractère et les mœurs français a Pris ilans notre pays une extension qui surprend même ses initiateurs.

Ce qui a étonné les animateurs des autres pays, c'est surtout la place que tiennent, dans les deux groupements d'Auberges de la Jeunesse française, les A. J. de sports d'hiver. JI est vrai que ta structure géographique de la France a rendu tout naturel ce phénomène il reste que les inventeurs de ta formule des Auberges de la Jeunesse n'a-'vaient pas prévu la place que tiendraient les A. J. dans le développement des sports de la neige. l,

Il est incontestable que c'est en grande partie à la faveur des Auberges de La Jeunesse que les sports d'hiver sont devenus populaires en France. Elles ont contribué a dissocier les images de ski et de cocktail, naguère associées, dans bien des esprits. El/es ont rendu aux joies de la neige teur pureté fonctionnelle.

Grâce aux Auberges de la Jeunesse, depuis bientôt un lustre, des centaines de jeunes gens étudiants, employés, ouvriers, connaissent « l'ivresse blanche ». Elles sont encore, malheureusement 1 trop peu nombreuses pour pouvoir accueillir, non pas même ceux qui auraient besoin de l'air vif des grands sommets, mais simplement ceux qui en auraient le désir. Le prix, lui, ne constitue plus un obstacle.

Grâce à nous, ces prix sont à ta portée de tous. Ils montrent les efforts des dirigeants du mouvement français des Auberges de la Jeunesse pour faire des sports d'hiver un sport national. Leur action mérite la sympathie et tes encouragements de tous les fervents de ta neige. Nous sommes heureux de donner ri vos jeunes lecteurs la liste de nos auberges et les détails sur les voyages que nous organisons. Et puisse ce mouvement, qui iniéres-sc l'avenir de tout un pays, rencontrer les appuis qu'il mérite. FOOTBALL. La démission de M. Luis- Salessi entraînerait le retrait de l'Association argentine de la Confédération sudaméricaine.

Une calme détente

Lorsque la joyeuse bande, après une course folle à ski, s'arrête haletante, qu'il parait donc spirituel, l'ami qui offre à la ronde des chocolats

MARQUISE DE SEVIGNE

On a peint concevoir manière plus délectable de retrouver des forces mises à rude épreuve (11, boulevard de la Madeleine).

SKI

LES COURSES

A ENGHIEN

Clôture

Il semble, hier, qu'il faisait trop beau pour la clôture, et il est permis de dira que l'hippodrome d'Engliien a fini en beauté. II est également permis d'affirmer que, même lorsque le temps est moins. avorable, Enghieu, avec son hall si spacieux et si bien chauffé, permet de braver toutes les intempéries. Mais la date fatidique était là. Il a bien fallu se résoudre à voir se fermer les portes.

Le gagnant à détacher de cette dernière journée est Mon Jubilé, qui, en s'adjugeant le Prix Lands End, a prouvé une forme tardivement ascendante. Il a, en effet battu, en l'occurrence, avec un désavantage de poids, des chevaux qui l'avaient récemment devancé, notamment Le liéstiltat, dont l'heure de gloire n'aura pas duré longtemps. Le vainqueur était monté par le jeune Duvcau, qui parait avoir tout ce qu'il faut pour réussir dans le milieu de l'obstacle. J. Trarieux.

PRIX DE L'ESSONNE

(Attelé. 10.000 fr., 2.801) m.)

(Haies, à vendre. 7.500 fr., 3.000 ni.) 1. Gay Recruit 69 (R. Lcurson) G. 31 »' (à M. E. Carlier) P. '̃> 50 2. B. de Rose 63 (M. Bonavenluret.P. 8 ol) 3. Grand Due IV <M (R. GalaurcliDP. 11 > PRIX DU MAÇONNAIS

(Steeple. 12.000 francs, 3.100 ro.i 1. Eguzon 0-1 U\. Rates) .G. 10 »M. A. Hoffmann) 7 2. Girardière 03 (N. Pelat) P. 15 51) Jumelé. ̃ Ub o(l

PRIX DE LA NEU STRIE

(Haies, haud. 10.000 fr., 2.500 m.) 1. Tracias (i7i (M. Bonaventure).G. 3a »M. H.L'Huillier) .P. 10 5(1 2. Lia ri 72J (R. Iiubus) P. 17 50 3. Grande Hathor 60 (F. EmanuellOP. f>0 » PRIX LANDS END

(Haies. 20.000 francs, 3.200 m.) 1. Mou Jubilé li7 (D. Duveau) G. 176 »' (à M. R. Debray) P.- 2(i 5U 2. Tribut 69 (R. Le Fur) P. 10 50 U. Swan Song «J (E. Mantelet) P. 8 > PRIX DU COTENTIN

(Steeple, hand. 12.000 fr., 3.700 ni.) Ec. J. Etchepare G. 11 50 1. Dalagos 63 (R. ïrciueau) P. 9 » 2. La Danseuse 62 (M. Plaine) .P. 9 50 3. Myron 00 (D. Duveau).P. 24 a0 PRIX DUMBEA

(Attelé. 10.000 fr., 2.800 m.)

1. Kruger D (Bertho) G. 14 p (à M. J. Larochette) P. 6 50 2. Irène Worthy (G. Verrier) P. S 5(1 Jumelé -3 >. PRIX ESOPE

(Monte. 7.000 francs, 2.300 m.)

1. Harry P (H. James) G. 348 »! M. J. Verstraeten) .P. 52 » 2. Harceleur (AI. Llbeer) P. 10 50 3. Interallié (A. Forcinal) .P. 13 », A VINCENNES

Aujourd'hui, à 13 heures, courses à Vincennes. Gagnants du Figaro

Prix Bar-le-Duc Miranda, Mooréa. Prix de Quimper Mézervïlle, Marchepile. j Prix de Briançon Keyd, Katalant. Prix Edmond Henry Keltype, Jezd. Prix de Fontaine Henry Louvières II, -La' Cerise.

Prix de Dunkerque Livarot, Xangoiran. Le meeting militaire de Cannes Le Meeting de Cannes compte, entre autres mérites, celui d'offrir toute une série de courses militaires du plus haut intérêt. Voici les dates auxquelles auront lieu, en 1938, ces courses militaires t

Dimanche 30 janvier. Prix de l'Hôtel Gray et d'Albion (steeple-chase série) Prix de Mandelieu (steeple-chase international). Mardi 1er février. Prix de Mougius (sleeple-chase 2» série).

Mercredi 2 février. Prix du Cannet (steepie-chase 1" série).

Vendredi 4 février. Prix do Théoule (steeple-chase 2" série).

Dimanche 6 février. Prix de la Roquette (steeple-chase 2' série) Prix de la Napoule (steeple-chase international). Mardi 8 février. Prix de l'Hôtel Victoria (steeple-chase 1re série).

Vendredi 11 février. Prix de la Bocc« (steeple-chase international).

Dimanche 13 février. Prix de i'Hôtet Méditerranée (steeple-chnse 2* série) Prix de Grasse (steeple-chase hors série). Mercredi 16 février. Prix do Pégowa» (steeple-chase 2° série).

Vendredi 18 février. Grand Military de Cannes (steeple-chase international).