Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 8 sur 8

Nombre de pages: 8

Notice complète:

Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-12-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 décembre 1937

Description : 1937/12/13 (Numéro 347).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4097026

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77%.


BELGRADE ENTRE DEUX VERSANTS

Après avoir été reçu à Varsovie et à Bucarest avec la plus grande cordialité, M. Yvon

Delbos est, depuis hier, lhote de la Yougoslavie. Ainsi que nous l'avions prévu ici même le 22 novembre, son arrivée à Belgrade a donné lieu à quelques manifestations qui, sous le couvert de la politique extérieure, ne sont, en réalité, que des mouvements d'or-'dre intérieur. Le fait n'a rien de surprenant quand on sait que la situation politique de la Yougosla- vie est fragile et que le gouvernement actuel se heurte à une opposition considérable et grandissante on l'a bien vu dans la fameuse affaire du Concordat. Mais la France n'a pas à être mêlée à des querelles qui ne la regardent et ne la concernent ni de près ni de loin. Elle n'est pas l'amie de telle ou telle fraction de la nation yougoslave. Elle est l'amie, et fraternelle, de la Yougoslavie tout entière.

M. Delbos arrive à Belgrade au lendemain même du jour où M. Mussolini vient de proclamer solennellement la « paix adriatique ». Loin de nous déplaire, cette formule est au contraire l'une de celles qui peuvent le plus nous satisfaire. N'est-ce pas la France, en effet, qui la première l'a suggérée ? N'est-ce pas une idée, un vœu, un dessein proprement français que M. Mussolini et M. Stoyadinovitch viennent de réaliser ? Et finalement n'ont-ils pas donné tous deux raison à la France quand elle affirmait pendant des années que l'âpre antagonisme italo-yougoslave était absurde et que, sans rien sacrifier d'eux-mêmes, les deux pays devaient pouvoir vivre côte à côte paisiblement ? ~?

Sans doute serait-il paradoxal de prétendre que M. Mussolini a renversé sa politique à l'égard de Belgrade dans la seule pensée de taftS* compte des stjggestwwas francs çàises. Mais enfin, on nous permettra de remarquer qu'il est curieux de voir des pays considérer comme des victoires personnelles, prenant presque des allures de défi, l'application d'une politique que l'on s'est précisément évertué à leur recommander. Ces pays ne seraient en droit de parler de victoire personnelle que si, en échange de leur amitié, ils avaient obtenu des abdications. Ce n'est certainement pas le cas de la Yougoslavie.

Dans, ces conditions, les bons rapports italo-yougoslaves, qui viennent de recevoir à Rome une sorte de consécration officielle, représentent un événement dont nous pouvons et devons nous réjouir. Car nous préférerons toujours les accommodements aux frictions.

La fin de la tension entre Rome et Belgrade, dont la Yougoslavie retire d'ailleurs des avantages substantiels sur le plan des minorités et sur celui du révisionnisme 'hongrois, constitue l'un des versants de la politique extérieure yougoslave. L autre versant reste alors représenté par l'alliance qui unit Belgrade à Bucarest et à Prague. Ici la situation de la Yougoslavie devient délicate.

Il est permis de penser, en effet, qu'en offrant son amitié à Belgrade, Rome a sans doute davan- tage obéi au désir d'attirer la Yougoslavie dans une nouvelle direction politique et d'ébranler ainsi le système de la Petite-Entente qu'au seul souci de faire naître la paix pour la paix. Il n'est pas interdit de penser non plus que la pression italienne s'exerce et s'exercera de plus en plus à Belgrade dans ce sens. Nous n'avons rien à dire sur ce point à nos amis yougoslaves qui sont assez grands pour savoir ce qu'ils ont à faire. D'autre part, c'est à Prague, à Bucarest et à Belgrade que se règle la marche de la Petite-Entente. Enfin, répétons-le pour qu'il ne se glisse aucun malentendu, nous avons trop souhaité le rapprochement italo-yougoslave pour ne pas le voir d'un bon œil maintenant qu'il est accompli. Mais tout est une question de « point juste » ici-bas. Or si, parun certain « dépassement », la Yougoslavie désarticulait la PetiteEntente, elle commettrait une faute qui ne tarderait pas à se retourner contre elle. La Petite-Entente, il ne faut pas l'oublier, est née de la réaction commune des trois Etats agrandis ou constitués en 1919 contre une certaine politique qui avait pour but le bouleversement de l'ordre territorial et pour moyens des campagnes ou des soutiens révisionnistes. Croire que le temps de ces périls est passé serait naïf. Plus les Etats dont les principes et les intérêts sont à cet égard solidaires resteront unis et moins chacun d'enx courra de risques. Le jour où cette solidarité s'ébrécherait, tout s'effondrerait peu à peu.

Wladimir, d'Ormesson.

LA « TOURNÉE D'AMITIÉ EN YOUGOSLAVIE

LE PRINCE PAUL a reçu en audience M. YVON DELBOS Un accueil déhoriaut ^enthousiasme a été réservé à Belgrade à la délégation française

Des bagarres ont mis aux prises la police elles manifestants: un mort, plusieurs blessés

A son arrivée en gare de Belgrade, hiermatin, M.- Yvon 'Delbos est accueilli par M. Stoyadinovitch, président du Conseil yougoslave droite) et parole général Maritch, ministre de la guerre gauche).

Belgrade, 12 décembre. La capitale yougoslave, toute décorée aux couleurs nationales françaises et yougoslaves, a fait à M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, une réception pleine d'un enthousiasme débordant. Bien avant l'arrivée du train, une dizaine de milliers de personnes s'étaient massées sur la place, devant la gare, et dans

LES JOURS SE SUIVENT LA CHANCE ET LA VEINE

~'a!S=s!a~h!ati~'tt!et~~

On représente, en ce moment, une pièce que son auteur a appelée La Chance, et qui est im vaudeville comme beaucoup d'autres vaudevilles mais ce vaudeville emprunte un de ses éléments à une particularité nouvelle en France La Loterie d'Etat. L'un des héros -si je puis dire de cette aventure a r/<i(jné un million de compte à demi avec une dame qu'il ne connaît pas. Nous avions déjà vu cela quelque part, dans une revue de fin d'année. Nous ne le voyions pas jadis. La chance s'appelait alors la veine, et c'est une délicieuse comédie d'Alfred Capus. Les personnages de Capus n'avaient pas la faculté de tenter leur chance à la loterie, ils la cherchaient au baccara. Ce n'était pas la même chose. Je n'écris pas que c'était mieux mais c'était autre chose. La faune des joueurs était plus limitée et Capus l'a peinte avec beaucoup de pénétration dans le trait et beaucoup d'esprit. Il sera impossible à l'historieti des mœurs de bien connaitre ce que fut la vie parisienne vers la fin de l'autre siécle sans consulter des romans comme Qui perd gagne et .les Scènes de la Vie difficile, sans fouiller les huit volumes du théâtre d'Alfred Capus. Ce côté de chez Capus, si différent de l'aspect parisien du « côté de chez Swann », en est un complément indispensable pour l'histoire des mœurs.

Quelle différence faisons nous dans notre esprit entre la chance et la veine ? La chance emprunte son nom ci un ancien jeu de dés et la veine, le sien, au langage des prospecteurs de mines (ce que Capus faillit être.). Sa chance voulut qu'il ne le fût pas et qu'il rencontrât ailleurs une bonne veine celle de soit charmant talent. Mais le mot de « veine » semble plus instable et comporter plus de' risques que la chance. La veine n'est qu'épisodique la chance suit quelques êtres et ne les quitte plus. Nous avons connu des qens à qui tout a réussi, même l'époque de leur naissance ils ont su vivre dans des temps heureux et n'avoir de tendresse que ce qu'il fallait pour n'en pas souffrir. Ils ont eu de la chance. Capus croyait à la- veine, et la considérait comme une circonstance certaine de la vie, mais. imprévisible « Je crois, dit un de ses personnages, que tout homme un peu bien doué, pas trop sot, pas, trop timide, a dans la vie son heure de veine, un moment où les autres hommes semblent travailler pour lui, où' les fruits viennent se mettre à portée de sa main pour qu'il les cueille. Cette heure-là sonne à une horloge qu'on ne voit pas, et tant qu'elle n'a pas sonné pour nous, nous avons beau déployer tous les talents et toutes les vertus, il n'y a rien il faire, nous sommes des fétus de paille. » C'est éuidemment accorder un' pouvoir quasi divin à ce mystérieux rayon qui fait que tout nous réussit dès qu'il nous touche mais comment ne pas reconnaître sa puissance ? Il y avait, en conséquence, de la résignation chez Capus, une sorte d'acceptation quasi orientale du destin. Ce qui ne l'empêchait pas d'être fort lucide sur les grandes nécessités du monde.

Veine ou chance, voilà bien des subtilités. J'entends d'ici le gagnant à la loterie d'hier soir, si on lui mon-, trait ce billet. « Qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse ? Ou donc est la caisse que j'y coure ?. »

Gucrmantes.

de nombieuses d(.lej,atrons de ditiei entes oig uusations pdtnotiqucs et culturelles. Lt foule agit ut une multitude de dupeaux français et sut deux pancutes étaient inscnts 'Souhaits de bienvenue a M Yvou Delbos, îepiesentuit de 1 1 France »

A 9 hem es pieuses le train-spécial imenint le mims-tie fiançais des itfu i- res eti m-eics enti t en gare aux lecents de 11 « Mai seill use ». A sa descente du »v 11,011 M J-\on Delbos fut letucilli par le piesidcnt du conseil M Stovidinoutth a\et lequel il échange i une longue et eeidnlc p.oipnee de mains. MM Delbos et Sto\ idinowtch passe-

[gnt xn i evut la j, <hii i) i h u r-Lhonncui

4pics une bie\c îceeption dans les salons de lt gare de Beloi idt, M Yvon

jJjjjjjfcfla^ -«rj'x

< if & ^Hifc f A

jû&$r*<w JiïiSr'&tr

S. A. R. le Prince Paul.

Delbos 'Scï rendit' àvlav légation de France, acclamé par une fbu.let' énorme que l'on peut évaluer à 60.000 personnes au moins, ''agitant de' "grands drapeaux et de longues bandcrqles, acclamant la France et la démocratie.

Mais cette imposante démonstration de ferveur vis-à-vis; de la, France, prenait bientôt un caractère politique.

Un groupe d'étudiants, jeunes fillesjau premier rang, entonnait la '-« -Marseillaise.» .cir français. Les barrages de- police étaient rompus et la. foule; envahissant, la chaussée, tentait -de se "constituer en cortège. Une foule de plusieurs milliers d'étudiants- parvenait ainsi, malgré- les charges des agents, à proximité du ministère des affaires étrangères,, mais ̃ elle^ était dispersée par la police -à'clieval, sabre au clair.. ̃- '̃-̃̃ {Suiterpage'3, colonnes l.et-2)

LA DERNIERE REUNION DE LA SAISON A AUTEUIL 1

Voici, en haut,- un passage à la rivière des tribunes des concurrents du Prix Virelan, que gagne, dans un beau style, « Hobal Sour », devant « Carloman » ̃ (au-dessous).

AU LARpE

Bfe%OUHOfa

QUATRE

CANONNIERES ANGLAISES

essuient le feu des Japonais et ripostent

L 101

Un marin est tué

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Londres, 12 décembre.

Quatre canonnières de la (lotte britannique ont été attaquées aujourd'hui par les Japonais. L'incitlent le plus sérieux eut lieu ce matin, à 8 h. 15, à Wahu, sur la rivière Yang-Tsé, à 15 miles de Nankin, lorsque les mitrailleuses japonaises firent feu sur'la canonnière « Bee » et sur 'la canonnière « LadyBird » dont un homme d'équipage fut tué. Trois hommes furent blessés dont le capitaine. 1 Les Japonais bombaïdèrent également deux remorqueurs où se trouvaient le premier secrétaire de l'ambassade de Grande-Bretagne à Nankin, ainsi que l'attaché militaire, le lieutenant-colonel Lovat Fraser, qui était avec l'ambassadeur de la Grande-Bretagne en Chine lorsqu'il fut attaqué, le 25 août dernier, par les avions japonais.

Dans l'après-midi, trois avions japonais bombardèrent également mais sans succès deux autres canonnières qui se trouvaient au large de Nankin pour surveiller l'évacuation dés sujets britanniques.

C'est la seconde fois depuis le -début de ce mois que les vaisseaux de la flotte britannique ont été attaqués par les. Japonais. L'incident a causé une profonde indignation à Londres. MM. Eden et Ne.ville Chamberlain furent immédiatement avertis. Dans l'attente de recevoir un rapport détaillé sur les incidents, les-milieux officiels s'abstiennent d'exprimer la moindre opinion. Il est cependant certain que cet incident a fait l'objet d'une sévère protestation des autorités britanniques qui auraient demandé aux Japonais des compensations matérielles pour les victimes. ·

Gérard Boutelleau.

Notre nouveau roman Nous commencerons -demain -la publication en feuilleton d'un nouveau rôma'n^'StïsSi ingénieux que captivant

LA LANTERNE VERTE

Par AUGUSTUS MUIR Ce récit est dû à l'un des au- teurs les plus réputés d'Angleterre pour l'originalité de son talent et la richesse de son'imagination.

Augustus Muir a conté dans «! La Lanterne Verte » les exploits d'un gangster opérant à Londres dans le West End, avec l'aide d'une bande qui ignore elle-même sa véritable identité. Le criminel choisit ses victimes parmi les membres les plus aristocratiques de la gentry, et son étonnante habileté déconcerte les plus fins limiers de Scotland Yard. Son duel avec le jeune Anglais qui a juré de le démasquer et dont la naïve audace fait merveille contre son adresse satanique pose, dès le début de l'ouvrage, une énigme que le lecteur cherche en vain à percer et dont les plus perspicaces ne trouveront la clef qu'aux dernières pages de,ce récit passionnant.

MIIIIIIttlIIIIIIIIIIIIIMHIM1111111111'11111"11'"11"11"111111111111111"" LA LOTERIE NATIONALE Le tirage de la U" tranche de la Loterie 'nationale a eu lieu hier, soir a Paris, salle de l'Opéra.

LE N° 0100430

GAGNE TROIS MILLIONS (On trouvera, en troisième page, Ici liste complète des numéros gagnants.)

PREMIER VOTE EN U. R. S. S. QUATRE-VINGT-DIX MILLIONS de citoyens soviétiques ONT ELU LE SOVIET SUPREME Le résultat ne fait aucun doute le candidat officiel ayant été seul admis à se présenter

Moscou, 12 décembre. Les élections au Conseil suprême, qui se sont déroulées aujourd'hui, sont la première application de la Constitution sialinienne adoptée le 5 décembre 1936.

On sait que cette Constitution créa, comme organe supérieur de gouvernement, un conseil suprême, composé de deux Chambres égales en droit, ayant également l'initiative des lois, et élues pour quatre ans le Soviet de l'Union, élu à raison d'un député par 300.000 habitants, et le Soviet des nationalités, composé de 25 députés pour chacune des onze républiques fédérées, de 11 députés pour chacune des 18 républiques autonomes, de 15 députés pour chacun des territoires autonomes, et d'un député pour chacundes districts nationaux.

En l'honneur des élections, Moscou a revêtu un air de fcte. A J'entrée des bureaux de vote, des portraits de Lenine et de. Staline s'étalent, parmi des banderoles multicolores. i. (Suite page 3, colonnes 1 et 2) Jf

ON DECOUVRE A LYON un important dépôt d'armes Une arrestation

lies armes saisies hier à Lyon, chez M. Jean MoreL (Lire nos informations en S" page)

CE QUE LISENT NOS DÉPUTÉS La Bibliothèque du Palais-Bourbon compte aujourd'hui quinze fois plus d'habitués qu'avant la guerre Par GEORGES RAVON

Moins connue du public que la buvclte. la Bibliothèque du PalaisBourbon fut, pendant longtemps, moins fréquentée, aussi, par les députés.

Nous ne dirons pas que la situation s'est entièrement renversée. Mais l'affluence à la bibliothèque grossit chaque jour et, s'il fallait, juger de sa classe par la qualité' et la quantité de ses lectures, nous aurions, d'ores et déjà, le meilleur des parlements possible. Telle est la réconfortante conclusion de l'enquête que nous, avons menée dans ce refuge e studieux, où de moelleux tapis amortissent les pas, où les murs, réchauffés par les ors mats des vieilles reliures, créent une atmosphère d'intiîTjité cossue, oit, dans un éclairage discret, sous un magnifique plafond de Delacroix, conversant :t voix mesurée, près d'une mappemonde, autour d'une table couverte d'éditions précieuses, les députés les plus turbulents en séance prennent figure de gens paisibles, ennemis de l'agitation et du tumulte.

Le conventionnel Camus et ses successeurs

C'est au conventionnel Camus que la Bibliothèque doit sou existence. Alors qu'il était encore, eu 1789, président de l'Assemblée nationale, Camus avait, en effet, ordonné et dirigé le tri des collections royales, des collections conventuelles et des bibliothèques d'émigrés que le pillage et l'incendie avaient épargnées. Ce bibliothécaire improvisé, mais éminent, qui devint garde général des Archives, s'attacha, dès cette époque une lettre reproduite dans le petit musée attenant en fait foi à préparer une collection d'ouvrages historiques et politiques et même de périodiques étrangers. C'est, à cet égard, le créateur d'une tradition que l'on s'attache à reprendre aujourd'hui, et à laquelle le conservateur actuel, M. Jules Ray, a consacré ses efforts.

A l'heure actuelle, les collections du Palais-Bourbon comprennent plus de 450.000 volumes, et les crédits permettent de les pourvoir constamment des dernières nouveautés. Elles sont continuellement accessibles aux parlementaires, le règlement, imposant à la bibliothèque d'être ouverte, jour et nuit, aussi longtemps que se tiennent les séances et que siègent les commissions. Elle est même la seule bibliothèque de la terre qui soit soumise à une semblable obligation. Que lisent les députés ? telle est la première question que nous avons posée à quelques-uns des habitués. Un député doit tout lire, nous fut-il uniformément répondu, parce qu'un député doit tout connaître De fait, les registres mentionnent des prêts nombreux d'ouvrages de

philosophie pure, d'économie politique, de psychologie enfantine (pour nourrir une récente interpellation sur les programmes scolaires), de sociologie et même d'ouvrages religieux.

C'est ainsi que l'apparition d'une nouvelle édition de Saint Jean de la Croix suscita un remous de curiosité que l'on n'aurait pas attendu ici. D'ailleurs, le fond religieux de la bibliothèque est si riche, qu'il arrive aux Pères Jésuites de solliciter des questeurs le prêt de quelques volumes pour leurs maisons de Belgique. La questure consent toujours, de fort* bonne grâce.

Et les poètes ? '?

(Suite page 3, col. 1 el 2.)

CECILE SOREL VA ENSEIGNER L'OPTIMISME

La jeunesse d'aujourd'hui n'est pas heureuse, Mme Cécile Sorel s'en cet inquiétée.

Elle nous a confié hier

« L'époque difficile, les temps troublés que nous traversons ont rendu la jeunesse inquiète, indécise et triste. Son avenir est assombri, limité, rétréci. On dit que tout va mal et personne n'a plus la foi et la confiance que j'ai eues moimême, et qui ne m'ont jamais quittée. » Les jeunes n'ayant plus cette foi et cette confiance travaillent mal, détruisent eux-mêmes le fruit de leurs efforts. Ici, la voix attristée de Mme Cécile Sorel s'affermit, et c'est avec une conviction ardente qu'elle poursuit

« Tous mes soins vont tendre àrendre à nos jeunes gens ces belles qualités qui leur donneront l'audace, la personnalité, le dynamisme. »

Comment vous y prendrez-vous ? 2 J'ai accepté officiellement la présidence d'honneur d'une nouvelle école d'art dramatique qui va s'ouvrir en janvier prochain, dans un luxueux studio parisien.

» Depuis dix ans, on me demande des leçons. Je refusais toujours cela ne m'amusait guère et, il faut bien le dire, m'effrayait un peu.

» Enfin, j'ai dit oui.

» Toute ma foi, tout mon amour du théâtre et de l'art dramatique, je m'efforcerai d'en imprégner mes élèves et bientôt Paris connaitra des gloires nouvelles.

C'est bien la grâce que nous lui souhaitons en cette fin d'année ainsi qu'à Mme Cécile Sorel, professeur d'optimisme.

̃ A. W.

JEANNE

KELLER a-t-elle été

la sixième

victime

de Weidmann ? Les fouilles d'aujourd'hui le prouveront peut-être Alors que l'on pouvait supposer, samedi soir, que la journée d'hier marquerait une trêve, les trois complices de l'assassin étant incarcérés à la prison de Versailles, et le juge d'instruction, M. Berry, s'étant proposé de ne se livrer qu'à un travail de déblaiement de ses dossiers, un coup de téléphone de la Sûreté strasbourgeoise a la police d'Etat devait donner un rebondissement à l'at-, fairc Weidmann.

Une valise gainée de violet Lorsque les policiers pcrquisilionnèrent longuement vendredi après-midi à l'intérieur de la villa « La Voulzie », ils découvrirent, ainsi que nous l'avons dit, un coffret en fer où se trouvaient le passeport de Joan de Kovcn et des papiers appartenant au chauffeur Couffy et à Roger Leblond.

Dans une grande valise gainée de violet et fermée par trois serrures valise qui fut amenée dans le bureau du juge d'instruction, les enquêteurs cmporèrent de la lingerie féminine marquée d'initiales, et des chemisettes sur lesquelles était brodé notamment le nom de Janine.

A qui appartenait ces objets ?

(Suite page 3, col. 1 et 2.)

EN PAGE 2

Parlez-moi d'amour.

LES PIEDS

DE BOUC

Par GERARD D'HOUVILLE.

DE TOUT UN PEU.

L'ART D'ETRE DIPLOMATE

Les discours prononcés par les ambas.sadeurs, lorsqu'ils remettent leurs lettres de créance, sont généralement peu lus et peu reproduits. Ils ressortissent à ce genre de littérature protocolaire et conformiste dont on ne cite guère d'exemples de dissidence, soit sous les coupoles académiques, soit sous les lambris officiels. Je guettais donc les paroles de notre nouvel ambassadeur à Madrid, M. Labonne, accrédité auprès du président Azana. Mon attente ne fut pas déçue. Les exigences de la dignité humaine y sont formulées avec un goût de l'équilibre et une notion de l'opportunité qui tiennent du chef-d'œuvre.

Si le texte complet, d'ailleurs court, vous tombe sous les yeux, lisez-le. Le plus sévère polémiste, le plus vétilleux partisan n'y trouvera rien à critiquer. Ce discours, qui ignore délibérément son cadre temporel, est fort approuvé par le Frente Popular. Or, il aurait pu être dit devant le général Franco comme il le fut devant le représentant constitutionnel de l'Espagne rouge. Les hommages rendus « au respect de la personne humaine, à sa libre méditation, i sa libre expression », « aux biens essentiels de la liberté spirituelle et morale », ne méritent-ils pas de figurer, en somme, dans cette ligne des pensées d'Occident dont la latinité demeure administratrice et répondante ? Ainsi, dans cet âge de dureté grégaire, au centre même d'une lutte inexpiable, des mots d'humanisme fleurissent, sous un patronage imprévu, sur le terrain des pires bouleversements. Il faut l'écrire sans ironie, cette per« sévérance où les rites diplomatiques de la civilisation survivent aux conquêtes morales des sociétés est riche en leçons. On pourrait, certes, y puiser des motifs de scepticisme et Jules Lemaitre aurait trouvé là matière à quelque nouvel « En marge des vieux livres » un « en marge de Candide », cette fois. Préférons discerner en l'épisode madi'H lène un signe de ce qui dure à travers ce qui passe.

S'il fallait appliquer le doute méthodique à chaque temporisation et à cha.que négligence, à quelle rive d'indiffé.rence n'aborderions-nous pas Il y a trois mois bien sonnés, on nous a promis une prompte et décisive enquête sur la production. Qui reçoit des nouvelles des commissions nommées ? Un statut des indésirables et un renforcement du contrôle intérieur furent annoncés dès le lendemain des attentats de l'Etoile. Qui allègue que le cas Weidmann soit une exception ? Un règlement d'administration publique est en instance pour la restriction des quêtes sur la voie publique ? Dans la seule journée d'hier, trois prétextes armaient au long des rues les bras d'innombrables quêteuses. La T.S.F. nous informe de tout jusqu'à l'indiscrétion ? Mais l'autre jour, à Lille, le courant fut coupé pendant le discours d'un ministre d'Etat que des amis attentifs entourèrent d'un silence protecteur. Ne continuons pas cette énumération. Au delà des contradictions et défail. lances quotidiennes de notre temps, goû. tons dans le discours en trente lignes de M. Labonne la fidélité des révérences aux Déesses indestructibles et provisoi. rement voilées.

Gaëtan Sanvoisin.


PARLEZ-MOI D'AMOUR,

LES PIEDS DE BOUC ( Par GÉRARD B'HOUVIIXE

E regardais, l'autre jour, à la det vanture d'un magasin de jouets, ces compositions charmantes, ces tableaux, non vivants, où pantins, poupées, animaux, décors ingénieux, objets mécaniques s'assemblent avec tant de goût et d'ingéniosité pour éblouir enfants et parents. Théâtre où l'imagination du spectateur, obéissant à la suggestion des personnages, des formes et des couleurs, invente les scènes qui pourraient être jouées et les mots qui pourraient être dits. Car, tous ces cortèges, toutes ces assemblées évoquent des souvenirs connus de tous, s'inspirent des plus belles histoires du monde. Ces crèches neigeuses sont ravissantes sous les ailes de ces beaux anges de cire. Du ciel, nous 'revenons à la terre avec les étapes d'un tour du monde, où avions, paquebots et trains collaborent. Voici une chasse au tigre, des éléphants royaux rappelant ceux de Kipling. Voici des épisodes bibliques et, parmi eux, celui de Salomon et de la Reine de Saba. Salomon, à la couronne d'or, à la longue robe pourpre, est assis sur un trône bleu et contemple, sceptre en main, l'interminable défilé arrivée de la reine Balkis. Chameaux, zèbres rayés, noirs Ethiopiens, vêtus de couleurs vives, dromadaires balançant des outres et des coffres, onagres impayables et fantaisistes, et, enfin, dans une litière, tenue par les nègres, une minuscule petite reine de Saba, étendue aussi mollement que peut le faire une poupée, une fleur étrange en sa main gauche et, sur eon poing droit, tenant la huppe qui parle, la fameuse huppe des légendes, qui sait toutes les langues de l'univers ce qui est bien utile et permet de se passer d'interprète et qui est parée d'une couronne légère, aérienne, aussi large à elle eeule que tout le corps de l'oiseau magique et semblant l'allégorie d'une puissance toujours prête à t'envoler loin des royaumes humains.

Une fable, un conte, que j'ai sus autrefois, me revinrent alors en mémoire. Cette reine Balkis, toute suivie et précédée de présents sans nombre, pourrait être comparée à l'année nouvelle, encore obscure d'un destin ignoré, mais apportant aux humains, les plus sages comme les plus crédules, des présents amueants ou fastueux pour se faire pari donner d'avance les méfaits qu'elle eache aux yeux séduits. Mais, c'est une autre histoire dont je me souviens. On sait que le roi Salomon, grand roi, pieux, savant, philosophe et sage entre les sages, fut amoureux de cette noire beauté, qui lui apprit maintes choses qu'il ne soupçonnait pas encore. Un détail tracassait Salomon, très émerveillé par sa royale visiteuse. Un de ses ministres lui avait chuchoté que cette reine, si belle, cachait sous sa robe

CONFERENCE

DE M. MAIRE BELLOC Je tiens à saluer le grand écrivain anglais Hilaire Belloc qui, de passage à Paris et accueilli par ses confrères s français, fera, au Cercle Interallié, vendredi prochain (en français), une conférence sur le sujet suivant ?« Deux fondateurs d'Etats Richelieu et Ceci! ». ̃

C'est un thème admirable. Qui le pourrait mieux traiter et développer que l'auteur d'un beau livre sur Richelieu et d'une très originale Histoire d'Angleterre ? De naissance mianglaise, mi-française, ayant fait son service militaire en Lorraine, dans l'armée française, et ses études à Oxford, au collège de Balliol, Hilaire Belloc fait partie de cette grande génération d'écrivains catholiques anglais dont les représentants les plus connus sont, en France, Maurice Baring, Chesterton et Belloc lui-même. Son éloquence est simple, savoureuse la vigueur de sa dialectique fait de lui, dans la controverse, un adversaire redoutable. Le public français ne peut manquer de trouver, à l'entendre, un vif et noble plaisir.

André Maurois.

dew

Au théâtre des Ambassadeurs M. JEAN FRAISSINET

DIRA CE QUE FURENT A MARSEILLE LES «VACANCES DE LA LEGALITE» M. Jean Fraissinet fera, le 15 décembre, une conférence au théâtre des Ambassadeurs, sous le titre « Marseille 1937. Vacances de la légalité. » Il exposera à ses auditeurs, à titre d'exemples vécus, les conditions dans lesquelles le < peuple souverain » fut conduit à exprimer sa volonté à l'occasion des dernières élections cantonales marseillaises.

1 PRIME

1 EXCEPTIONNELLE A NOS LECTEURS Toute personne qui souscrira dès maintenant et POUR LA PREMIERE FOIS un abonnement d'un an partant du

1" janvier 1938

recevra LE FIGARO

gracieusement

jusqu'au

31 décembre

(Le prix d'un abonnement d'un an Mt de 125 francs payebles par chique ou chèque postal à la souscription. Compte chique postal 242-53 Paris)

des pieds de bouc. Les sages sont aussi curieux que les femmes, et Salomon eut d'ailleurs maintes occa.sions, fort agréables, de contempler amoureusement les jambes de la reine Balkis. Il les vit toujours terminées par des pieds étroits, agiles, petits et peints, et il les prit souvent dans ses mains savantes, pour baiser tendrement leur peau polie et leurs ongles couleur de rose noire. « Cette calomnie de pieds de bouc est fausse » pensat-il. Balkis parlait de toutes choses avec ce mélange d'expérience et d'instinct pur, qui rend certaines femmes si attrayantes pour les esprits désabusés. Auprès d'elle, tout redevenait neuf, inattendu chaque geste, chaque impression, chaque attitude reprenaient une enfance admirable. La huppe qui, plus secivlaire que les plus vieux perroquets, semblait avoir connu le commencement du monde, répondait par un chant explicatif et modulé à toutes les questions du grand Roi et elle poussait des cris joyeux et roucoulait des trilles limpides quand la sombre main de la Reine se posait sur la barbe blanche. Mais, il n'est belle visite qui ne finisse, bonheur qui ne s'achève, union qui ne se dénoue. Un matin, Balkis reprit la route de Saba. Les présents de Salomon remplaçaient en ses coffres ceux-là qu'elle lui avait apportés. Le cortège et son défilé in.terminable se déroulèrent dans le sens opposé à «elui de l'arrivée. Balkis monta légèrement en sa litière. et le roi Salomon vit alors qu'elle avait des pieds de bouc, tout dorés, très brillants, fourchus, élégants. Et, comme il s'ébahissait « Prince dit la huppe sentencieuse n'avez-vous pas 'affirmé que rien n'est nouveau sous le solleil ? Apprenez aussi qu'en amour, rien n'est absolument vrai ». Gérard d'Houville.

01>

Le Sultan du Maroc va subir

une opération ce matin Rabat, 12 décembre. Les médecins consultants, après avoir examiné le sultan aujourd'hui, ont constaté la nécessité d'un traitement chirurgical. Le sultan a été transporté dans une clinique de Rabat, cet après-midi à 17 heures et l'opération aura lieu demain matin.

Cette intervention avait été déjà envisagée, il y a deux mois, mais avait été différée, en raison du Ramadan. L'opération ne présente aucun caractère de gravité.

AUJOURD'HUI

Deuils. 10 heures Mes'se anniversaire pour le repos de l'âme de Mme Georges l.tcuyer (Saint-Honoré d'Eylau, chapelle de la Suinte-vierge).

10 h. 15 Obsèques de Mme Dezaunay (Cathédrale Saint-Louis de Versailles). 10 h. 30 pbsèques de M. Henri Barré-Poiiïig-noii (Saint-Martin des Champs). Midi Obsèques de Mlle Madeleine Rojarc (Saint-Jean-Biiptistc de Ncutlly). 15 heures Obsèques de Mlle MarieThérèse Bœgner (Chapelle réformée du Lu.xembourtf, 58, rue Madame).

iiiiiimiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiuiiiiiiiiinmiiiiiiiiimiii/' COURS

Le mariage de S. A. R. le Prince héritier Paul de Grèce avec S. A. R. la Princesse Frédérique de Hanovre est définitivement fixé au 9 janvier prochain. Le diadoque Paul partira le 20 décembre, lendemain du retour de S. M. le Roi à Athènes, pour aller chercher sa fiancée, qu'il ramènera à Athènes le 6 janvier. Le mariage sera célébré en la cathédrale d'Athènes en grande pompe. Tous les membres de la famille royale de Grèce y assisteront, ainsi que les parents et les frères de la Princesse Frédérique et de nombreux princes étrangers. LL. AA. RR. le Duc etja Duchesse de Kent représenteront la famille royale d'Angleterre LL. AA. RR. le Prince héritier Michel représentera S. M. le Roi Carol de Roumanie, et S. A. R. le Prince Cyrille, S. M. le Roi de Bulgarie. S. A. R.le Prince régent Paul de Yougoslavie se déplacera vraisemblablement, accompagné de S. A. R. la Princesse Olga.

Les familles royales de Danemark, de Norvège, de Hollande et d'Italie seront représentées par des princes.

De son côté, S. M. le Roi Farouk d'Egypte déléguera probablement S.A.R. ie Prince Mohammed Ali.

Les autres pays seront représentés soit par des délégations spéciales, soit par leur ambassadeur ou ministre à Athènes. 'Les témoins des mariés seront LU. AA. RR. le Prince Georges de Grèce, le Prince Michel de Roumanie et le Prince Philippe, fils du Prince André de Grèce.

Au palais royal aura lieu la cérémonie selon le rite protestant.

Le gouvernement a acheté deux villas contiguës situées dans le faubourg d'Athènes-Psychico, qui serviront de résidence au couple princier en attendant la construction d'un palais.

MONDE OFFICIEL

Hier matin, M. Lloyd George est arrivé par le train bleu à Antibes, où il séjournera plusieurs semaines.'

Mme Gustave Roussy, femme du recteur de l'Académie de Paris, reprendra son jour le troisième samedi de décembre, ainsi que le deuxième et le troisième samedi de janvier et février, après quatre heures, à la Sorbonne. BIENFAISANCE

Ce ne sont point des jouets dont il est question ici pour des enfants bien pauvres et dénués de tout. Il s'agit de vêtir chaudement des petits malheureux qui manquent absolument de linge, de lainages, et tout ce qu'on pourra envoyer sera grandement utile à ces pauvres êtres.

Parents heureux, pensez aux enfants de l'hôpital du Perpétuel Secours envoyez-leur tout ce que vous pourrez,

FIGARO-ACTUAIITES- i

S. M. LE ROI CAROL A LA LEGATION DE FRANCE A BUCAREST

A l'occasion du voyage en Roumanie de M. Yvon Delbos. une grande réception a été donnée à la légation de France à Bucarest. On voit ici S. M. le Roi Carol s'entretenant avec notre ministre des affaires étrangères.

LES ECHOS

La voiture n'a pas été réclamée.La police de Francfort utilise pour ses déplacements une excellente voiture six cylindres de fabrication française.

Elle le doit à ce que Blanc, un des récents inculpés de l'affaire Wiedmann, a « tiré dans cette ville allemande la peine de prison à laquelle il avait été condamné, et qu'il était arrivé dans cette automobile. Blanc fut, grâce à une forte amende payée par sa mère, relâché au bout de dix-huit mois, mais il ne put rentrer en France au volant de sa voiture. Elle avait été régulièrement confisquée et les policiers de là-bas continuent d'en apprécier l'usage. Excellente réclame pour les automobiles de fabrication française.

Une victime supplémentaire. Nous sommes responsables d'avoir lancé dans la circulation une célébrité inconnue Pignault-Lebrun, qui aurait donné son nom à la rue tragique de La Celle-Saint-Cloud où est sise la villa La Voulzie. Une coquille nous avait fait imprimer ainsi le nom de Pigault-Lebrun, romancier célèbre du commencement du siècle dernier, qui mourut à La Celle-SaintCloud. Nous avons vu que ce faux

LE CARNET DU « FIGARO »

quel que soit l'âge des enfants, les dons trouveront preneurs.

Prière de les adresser au professeur Lenné, 25, rue de l'Université.

CERCLES

Samedi a été donné en l'hôtel Massa, par la Société des Gens de Uettres, une très brillante réception au cours de laquelle plusieurs discours furent prononcés par MM. Joseph Bédier et Georges Lecomte, de l'Académie française, et par Mme Camille Marbo, présidente de la Société des Gens de Lettres.

Le rapport fut lu par la comtesse Clauzel il fut adopté à l'unanimité. Parmi l'assistance

Mme Lebrun, le ministre de l'éducation nationale et Mme J. Zay, M. Marx, représentant le Quai d'Orsay; S. Exe. sir Phipps, ambassadeur d'Angleterre; S. Exc. M. Sugimura, ambassadeur du Japon; Mme la maréchale Lyautey, Mme Jeanneney, S. Exc. le ministre des Pays-Bas et Mme Loudon, S. Exc. le ministre du Danemark et Mme Oldenburg, S. Exe. M. Vollgruber, ministre d'Autriche; S. Exe. le comte Khuen Hedervary, ministre de Hongrie; S. Exe. le ministre de Bulgarie et Mme Batoloff, S. Exc. le ministre du Canada et Mme Ph. Roy, S. Exe. le ministre du Chili et Mme Rivas Vicuna, S. Exc. le ministre de l'Uruguay et Mme Mané, Mme Cesiano, Mme Villey, S.Exc. le marquis d'Ormesson, ambassadeur de France au Brésil; S. Exe. le comte Clauzel, ambassadeur de France; M. Frankowsky, conseiller de l'ambassade de Pologne, et Mme Frankowska; M. von Bischoff, conseiller de la légation d'Autriche, et Mme von Bischoff; M. Paul Bastid, M. Borel, M. et Mme Pierre Appel, M. Jean Perrin, Mme Locquin, MM. Georges Duhamel. François Mauriac, Louis Madelin, de l'Académie française; le recteur et Mme Roussy, le directeur de l'Ecole normale supérieure et Mme Bouglon, M. Ysay Princesse Marc Galitzine, comte et comtesse Jean de Pange, prince et princesse Dimitri Galitzine. Mlle da Silva Ramos, comtesse Aymar de Dampierre, vicomtesse Benoist d'Azy, Mme Girod de l'Ain, Mme James Leclcrc, Mme Etienne Gautier, baronne Chadenet, Mme de Laire, Mme R. Patenôtre, M. et Mme Gillouiii, M. et Mme Julien Cain, Mme Rollet. Mme Erstein, M. et Mme Braibant, M. et Mme André Dezarrois, Mme Bour, Mme Esclangon, Mme Marcelle Tinayre, Mme Marcelle Adam, M. et Mme Gaston Rageot, MAI. Dard, Pozzi, Jean Vignaud, Adolphe Boschot, Paul Bouju, Firmin Roz, M. et Mme Octave Aubry, M. et Mme Albéric Cahuct, M. Ernest Lemonon, M. Maurice Lewandowski, M. Magog, M. et Mme Maurice Renard, MM. Léon Grog, Valmy-Baysse, Batilllnt, Gabriel Boissy, Luc Durtain, Romain Coolus, Paul Baschet, M. et Mme Pierre Laroze, MM. Pierre Chanlaine, André Delacour, J.-J. Renaud, René Juglet, Luc Lapaire, Mme Marion Gilbert, M. et Mme Magog, Mme Reuter, Mme Brandt, Mme Edmond Cléray, Mme Georges Merzbach, commandant Lliopital, M. Couret, directeur du Cadet de Gascogne M. Alphonse Séché, etc.

LES ÉLÉGANCES AUX COURSES

Un très beau temps hivernal, à peine t assombri par une averse givrée, permit à la dernière réunion d'Auteuil d'obtenir le plus franc succès. Rien ne manqua à la fête chutes retentissantes, cote astronomique et chapeaux étourdissants. Les femmes étaient venues nombreuses essayer leur ultime chance de la saison hippique et paraissaient charmantes, rosies par le froid dans leurs hauts cols formant des jabots fourrés de pelages variés.

Le feutre taupé et le velours coiffaient la plupart des habituées de la tribune. et les formes étaient aussi diverses qu'inattendues.

Dans la tribune réservée et au pesage, reconnu

Comtesse d'Orsetti, longue pelisse en zibeline, chapeau de velours noir surmonté de queues assorties; Mme J. Stern, long manteau en castor, petite toque marron; comtesse J. de Segonzac, redingote de lainage gris. écharpe corail. forme de feutre voir ornée d'une créte de plumes de coq vertes;

nom avait déjafait son chemin. Nous nous hâtons de rectifier.

Cochet, écrivain officiel.

Nous manquions évidemment d'ouvrages sur le tennis Ceux de Suzanne Lenglen, de René Lacoste, d'Albarran, de Canet, de Decugis, etc., n'ont pas paru suffisants au sous-secrétaire d'Etat des sports, qui en a commandé un à Henri Cochet. C'est ce que nous apprend le dernier chapitre du rapport consacré au budget de l'éducation physique. L'ouvrage est, parait-il, à l'impression.

Voilà donc Henri Cochet devenu écrivain officiel attaché aux services du sous-secrétariat. C'est une carrière nouvelle, qui va faire concevoir des espérances aux écrivains de carrière.

Comment on devient

héros national.

Dans toutes les écoles de l'U.R.S.S. est affichée cette formule « II n'y a point de parents, de familles ou d'amis dans tous les cas où l'intérêt de l'Etat est en jeu. » Un jeune écolier de quatorze ans, Witaline Abrakane, pour avoir pris

MUe Denise de Cayeux de Sénarpont dont le mariage avec le baron Maurice de Kœnigswarter vient d'être célébré en l'église Saint-Philippe du Roule.

(Studio de France.)

NAISSANCES

On annonce la naissance

De Nicole Lemoine. ̃• FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Hélène Dulong de Rosnay avec M. Pierre Bertrand de Bonnechose. MARIAGES

Ces jours derniers, en l'église Notre-Dame de Versailles, a été célébré

-1.

Mlle A. Camuset.

Mme G. Brun, redingote noire à col et poches en astrakan, tiare de velours noir; Mme B. de Féligonde, manteau de lainage noir à col en astrakan, toque de même pelage; baronne de Nexon, paletot trois-quarts en ocelot, écharpe et feutre casquette bordeaux; Mme de Langourian, manteau noir orné d'astrakan, toque de velours couronnée d'aigrettes comtesse de Chilly, redingote noire garnie d'astrakan, toque en astrakan froncée dans un nœud de velours; générale de Fornel de La Laurencie, pelisse en loutre, feutre drapé noir; Mme Reymondeau, pelisse en vison, haute toque nouée devant en velours châtaigne; Mme de Marenches, pelisse en loutre noire, forme de feutre sport noire; Comtesse H. Costa de Beauregard comtesse des Cordes, pelisse en loutre d'Hudson, écharpe cuivre, forme visière de feutre noir; Mme Thubé. manteau en loutre d'Hudson, toque de velours violet; Mme E. Calmette, redingote en breitschwanz, forme auréole en feutre noir; Mme Denaint, redingote russe à col en renard argenté, chapeau de velours noir relevé devant; Mme de Fournas, manteau en caracul, écharpe ciel, grand béret de feutre noir: vicomtesse de Buysieulx, pelisse en loutre, toquet de même fourrure; baronne Thénard, costume vert myrte, pelisse en vison, chapeau mexicain en feutre vert; Mme F. Vernes, manteau en astrakan, béret de feutre noir à pointes comtesse de Roc

cette recommandation au sérieux, vient d'être proclamé « héros national ». Il avait agi en bon citoyen et prêté son concours dans la lutte contre les ennemis du communisme. Il vient d'être placé dans le meilleur lycée de Moscou, où il sera traité en sujet d'avenir. Qu'a-t-il donc fait? Il a dénoncé comme trotskyste son père, qui fut aussitôt fusillé.

Affolement collectif.

Une maladie singulière a mis en émoi les habitants de Saïgon. Un colon qui souffrait de démangeaisons désagréables à la tête alla voir son médecin, qui diagnostiqua un mal terrible pouvant affecter le cerveau, et l'alarme ainsi donnée fit le tour de la ville. Tout le monde se fit raser la tête, même les typographes de la Tribune indochinoise, qui conte l'aventure.

Il fallut, pour calmer les angoisses de tous ces gens rasés, qu'un communiqué parût dans la presse pour déclarer que l'affection si redoutée était fort anodine et, connue sous le nom de « piedra », se soignait facilement.

Les cheveux sont en train de repousser en Cochinchine.

Le Masque de Fer.

le mariage de Mlle Annick Camuset, fille de M. Camuset et de madame, née Colière, avec le capitaine Christian Pheligon, de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, fils de Mme Palat Pheligon. Les témoins étaient, pour la mariée, MM. Paul Camuset et Robert Didier. Pour le marié le général Martin, inspecteur des chars d'assaut, et le général Lucien, commandant de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr.

En l'église de Rue (Somme) a été célabré ces jours derniers le mariage de Mlle Yolande de Ternisien d'Ouville, fille de M. de Ternisien d'Ouville et de madame, née des Lyons de Feuchin, avec le vicomte Henry de France, fils et beaufils du vicomte et de la vicomtesse de France, née de Saint-Hilaire.

Les témoins étaient, pour la mariée le baron des Lyons de Feuchin, ancien député, et le commandant de SaintBasile pour le marié: le baron de France et M. Trochon de Lorière. Dernièrement, en la cathédrale de Saïgon, a été célébré le mariage de M. Rolland Mulleman, ingénieur des arts et métiers, fils de M. et de Mme J. Mulleman, avec Mlle Colette Butel, fille de M. Maurice Butel, administrateur des services civils de l'Indochine, et de madame, née L'Herminier. Les témoins étaient, pour le marié M. Jansen, directeur général de la Compagnie franco-asiatique des pétroles en Indochine. Pour la mariée Mme André Le Gallen, sa soeur.

On annonce le mariage

De Mlle Suzanne Defferrez avec M. PaulJean Roquère.

OEUILS

Un service funèbre a été célébré vendredi en l'église Saint-Philippe du Roule, pour la levée du corps du docteur Gustave Donegani, président de la Société1 des Phosphates Tunisiens, commandeur de la Légion d'honneur. L'absoute fut donnée par le chanoine Colombel, curé de la paroisse.

Le deuil a été conduit par les deux frères du défunt.

Le cercueil a été déposé dans les caveaux de l'église, en attendant d'être transporté à Cannes, où aura lieu l'inhumation.

M. Beaucamp, organiste de la cathédrale de Rouen, qui donna de nom-

(Phot. Dorys.)

quigny du Fayel, pelisse en taupe, forme de feutre noir; comtesse de Chevriers, manteau en agneau rasé noir, turban drapé rouge et noir; Mme Mouillefarine, manteau en astrakan chapeau noir relevé devant et doublé de velours rouge; comtesse de Failly, tailleur noir, renard argenté, toque noire évasée: Mme J. Laugel, costume de duVetine marron orné de renard bleu, auréole de feutre assortie; vicomtesse de Chezelles, pelisse en loutre, béret noir drapé en hauteur; Mme Savoir, paletot en renard argenté, robe de lainage, haut bonnet pointu en velours noir; baronne d'Halloy d'Hoequincourt, pelisse en vison, forme de feutre noir; baronne P. de Rouville, redingote noire, col en astrakan, béret noir; Mme de La Brosse, redingote noire garnie d'épaulettes en renard argenté, forme auréole; comtesse René de Sédouy, pelisse de pattes d'astrakan, haut bonnet de feutre noir comtesse de La Fons des Essarts, cape en vison, robe de lainage marron, petite toque de satin marron; Mlle Crozier, pelisse en vison, turban de velours violet; Mme de Laoutre, manteau orné de renard argenté, toque garnie d'une queue de renard; Mme L. Royer, manteau en caracul, écharpe rose, béret noir piqué d'un couteau; Mme de Bclmont, manteau marine, forme de feutre drapée; comtesse Bladelli, ensemble tSie-de-nègre garni de léopard, taupé forme casquette même teinte, etc.

~jCL ~Looe et 4j~ ~A~jÇ~d~ 1

~~p~-

g cujûxrwtu \kxxx ib

VU ET RETENU

NOIR ET OR

Des gants de daim noir avec revers courts en chevreau doré et glacé, Un sac d'après-midi en antilope noir simplement froncé par une gourmette en métal doré.

Pour la boutonnière une fleur en daim noir et peau dorée. La légèreté des pétales fait valoir la richesse des matières.

Une ceinture en daim noir qui se ferme par quatre boucles successives, de grandeur croissante. Ces boucles sont gainées de chevreau doré.

♦ Sur des robes noires des clips d'or représentant un escargot, une salamandre, un lièvre, un ouistiti aux regards transparents des pierres précieuses.

BAGUES, CLIPS ET MONTRES ♦ Une large bague d'or 'ou de platine, plate et unie, garnissant le doigt jusqu'à la jointure. Un bateau en émail bleu marine s'incruste dans le métal. On dit que cette bague s'offre à la veille d'un départ, d'une traversée.

♦ Un clip de grande taille constitué par une torsade de plumes en métal or et argent mêlés.

Une broche, imitant le genre ancien, représentant un petit violon doré sur lequel sont gravées de petites fleurs en guirlande.

€€W!)m!!E!R IIDIIIES ~s~

Tempête aux lacs suisses Convié à donner son explication de la Suisse pour une livraison de la revue Esprit, le grand écrivain vaudois M. C. F. Ramuz a écrit il y a quelques semaines de telles choses que la Confédération helvétique a paru trembler un moment sur ses bases et que l'on s'irrite encore chez les intellectuels de Suisse alémanique.

Exemples

« L'unité de la Suisse ne résulteraitelle que de certains « manques de certains vides, dans les hautes régions du sentiment et de la pensée ? »

« II faut le dire: les « Suisses », si le mot a quelque sens et j'entends seulement designer là l'ensemble des individus qui appartiennent politiquement à la Suisse. »

« C'est une accablante entreprise que d'expliquer un peuple, surtout quand il n'existe pas. Nous savons bien que nous ne sommes pas Suisses », mais Neuchâtelois comme vous, ou Vaudois comme moi, ou Valaisans ou Zurichois. »

M. Ramuz récidivait dans cette lettre d'automne il en a écrit une autre, au début de l'été, à M. Jacques Guenne pour l'Art Vivant avec la même négation et la remarque que voici « Paris qui est notre capitale à nous autres Suisses romands tout aussi bien qu'elle est la vôtre, s

4>

,Plusieurs écrivains suisses ont bondi aux créneaux pour faire face à la redoutable attaque.

A la pointe occidentale, R. Robert de

breux récitals à Paris, vient de mourir, âgé de cinquante-deux ans.

Conformément aux volontés formelles du regretté doyen de la Faculté des lettres, M. Henri Delacroix, ses obsèques ont été célébrées le 6 décembre, dans la plus stricte intimité.

L'Université de Paris et la Faculté des lettres ont voulu rendre un suprême hommage à l'éminent philosophe, au maître et à l'administrateur qui a consacré sa vie à sa Faculté et à ses étudiants. Elles ont organisé une cérémonie qui s'est déroulée, sous la présidence du recteur Roussy, vendredi à dix-sept heures, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, en présence de Mme Delacroix, de son fils et des amis de la famille, des membres du Conseil de l'Université, des professeurs de la Faculté des lettres, en robe, et d'une nombreuse assistance composée d'élèves et d'amis.

De Bruxelles, on annonce la mort du comte Hippolyte d'Ursel, ancien député, ancien sénateur.

S. Exc. Mgr Autun Bauer, archevêque de Zagreb (Yougoslavie) a succombé en cette ville à l'âge de quatrevingt-un ans.

Mgr Autun Bauer était archevêque de Zagreb depuis vingt-trois ans. Doué d'une grande intelligence, il faisait autorité dans le domaine théologique et joua un rôle important dans le rapprochement entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe.

On nous prie de faire part de la mort de Mme Maurice Lombard, née Rigaud, décédée munie des sacrements de l'Eglise, en son domicile, à Aincourt (Seine-et-Oise). Les obsèques seront célébrées dans la plus stricte intimité, en l'église d'Aincourt, demain mardi 14 décembre, à onze heures un quart. Nous apprenons la mort de Mme Victor Allart, née Jeanne Pouget. Ses obsèques auront lieu demain mardi 14 décembre, à onze heures, en l'église Saint-Augustin.

On annonce la mort

De Mme Lucien Picard, née Bernheim; de M. Léon Boivin

Nous accordons à tous nos abonnés une réduction de 25 sur le tarif nor. mal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAILLES. MARIAGES, etc. PETIT CARNET

Sports d'hiver et fin d'année. La joie de partir «à la neige» ne doit pas vous faire oublier vos amis. Ils seront sensibles à vos souhaits, présentés avec une sûre élégance grâce à La Marquise de Sévigné,

11, boulevard de la Madeleine.

Caves Cuvillier,

73, Champs-Elysées

(entrée rue Lincoln).

Du 6 au 20 décembre, vente réclame, prix spéciaux, vins fins (bouteilles exceptionnelles), champagnes, porto, jus de fruits, etc.

Faites dès aujourd'hui vos achats en prévision des fêtes.

Vous trouverez chez Cuvillier la meilleure qualité au meilleur prix.

Une montre montée en clip La cadran ne se voit réellement que de face, car il est recouvert entièrement par un cristal rose taillé très bombé qui lui donne l'aspect d'un bijou.

Très plate, une montre incrustée dans une languette de marocain marine qui se glisse elle-même dans un étui de cuir semblable. Ce dernier, plus ri.gida, protège la montre dans le sac. Diane.

NOTÉ SUR MON BLOC Jungmann et Cie, Fourreurs, 95, Faubourg-St-Honoré, solderont, les 14, 15 et 16 décembre, leurs collections d'hiver en toutes fourrures. Vente au comptant.

Charley,

14, Faubourg Saint-Honoré, soldera demain mardi 14 décembre, Robes, Manteaux à partir de 100 francs, Peignoirs, Blouses, Coupons, etc.

Les gants Aris,

83, Faubourg-Saint-Honoré, présentent de nombreux cadeaux pratiques et élégants.

Suzy.

Traz éJève une ferme protestation « Je ne crois pas que le 4 août 1914, lors du serment au drapeau au drapeau suisse on se serait amusé à mettre ainsi en doute l'existence spiri- i tuelle de notre pays. Je ne m'explique pas le reproche de ne pas « participer » au drame universel, adressé à un peu-pie qui a tiré de sa tradition et de ses croyances l'idée de la Croix-Rouge. Quant à nos portiers d'hôtel, ils n'ont jamais empêché ni un Spitteler, ni un Hodier ni un Ramuz. » (Journal de l Genève.)

Emotion aussi à Berne sous la plume de M. Ernest Schürc qui, dans le Bund, parle de fédéralisme malade chez certains Suisses romands.

Le critique de la Nouvelle Gazette de Zurich, M. Kerrodi, se fait méchant et pose une question peu reluisante N'est-ce pas, écrit-il en substance, pour se faire pardonner à Paris les influences germaniques que l'on a dénoncées dans son oeuvre que M. Ramuz fait de la francophilie aux dépens de la Suisse ? Voilà qui est vif et peu fédérail. L'accusation d'influences germaniques nous amuse. On l'a portée aussi à Paris contre Claudel 1 ont portée certains qui ne supportaient pas que le poète de L'Annonce ne fût pas Marseillais ou Béarnais, et qui offraient avec légèreté la Champagne à l'Empire allemand. Rassurons l'éminent critique de Zu- rich personne en France n ignore que '•' la Suisse est tout de même une nation, ne songe à remettre en question cette réalité au moment même surtout où elle prend figure d'exemple, tant elle a su faire à l'homme et à l'Etat un juste partage de liberté et d'obligations civiques.

La polémique ramuzienne atteste; que la Confédération a aussi ses drames. M. N. N.

r

A la devanture du libraire De M. Maurice Bedel, Monsieur Hitler (N.R.F.), né d'un voyage au congrès de Nuremberg. On l'annonce comme un « pamphlet souriant ». Ce n'est pas un pamphlet.

On annonce, pour le réveillon prochain, un nouveau Céline, Bagatelles pour un massacre (Denoël et Steele). Il portera cette bande Pour bien rire dans les tranchées.

Vient de paraître Souvenirs d'une enfance républicaine, par Louise i Weiss.

M. Louis Gratien publie Antoine et Cléopâtre.

Valfleury.

Smart.

/J Pour vos CADEAUX REBA TTET confiseur

12, Faubourg Saint-Honoré.

LA JOURNEE 1,

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe Les Poilus combattants de Clichy. Conférences

A 15 heures, 4 5, rue La Boélie « La première do « Tartuffe », par Mme B. Dus* sane.

A 17 heures, 21, rue d'Assas « Le vœu de Louis XIII », par M. Mabille de Poncheville.

A 17 h. 30, à l'Institut britannique « La nature dans' la pensée- du dix-septième siècle », par M. Basll Willey.

A 17 li. 30, 31, rue Guyot « Le bilan du corporatisme en Italie », par M. Roland Pré.

A 18 heures, 9, avenue Victor-Emmanuel-III « De l'influence du facteur aérien sur les relations entre l'Europe et les AméPiques », par MM. André Wateau et Louis Charvet.

A 21 heures, 252, rue du Faubourç-i Saint-Honoré « Dernières' prophéties offi-i clolles sur l'avenir des peuples et de la France », par Sine Geneviève Zaeppfel. Réunions

A 20 h. 30, 24, rue Saint-Victor Réunion du P. P. F. (Orateurs MM. Ran mon Fernandez, Drieu La Rochelle, Paul Marion, Robert Loustau, Jacques Doriot). Expositions

2, rue de Valenciennes Salon artisti* que des pharmaciens de France (Sculptures, peintures).

12, boulevard des Capucines « Can-* nés son soleil, son port, ses fleurs' » (C10* turc le 16 décembre).

125, boulevard Saint-Germain Peln* tures sur la Lorraine (Clôture le 18). 35, rue de Seine Gouaches de Nanifl Osterlind (l'après-midi). Clôture le 23. Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli Potiers' et Imagiers de France. A la Bibliothèque Nationale Enlumineurs français. (Clôture le 31 décembre). Les courses »

A 13 heures Enghien.

LE BANQUET

DE L' « APPEL AU PEUPLE » Hier s'est tenu, dans un restaurant de i la rue Saint-Honoré, le déjeuner annuel organisé sous les auspices du Comité de l' « Appel au Peuple », pour commémorer l'anniversaire de l'élection du prince Louis-Napoléon à la présidence de la République, le 10 décembre 1848.

S. A. le prince Murât présidait ce ban: quet qui groupait de nombreux bonapartistes.

Au dessert, des discours ont été prononcés par le général Kœchlin-Schwartz, M. René de Vivie de Régie, auteur de « Napoléon universel » Mme BerrotBerger, le docteur Boigey.et le prince; Murât, qui a lu un message de S. A. I. le prince Napoléon, message faisant ap^ pel à l'union des Français.


LE SEJOUR DE M. DELBOS A BEL6RADE

.1 (Suite de la première page.)

Un groupe de quelques centaines d'entre eux se rendait devant la légation de r- Ichecoslovaquie, où deux coups de feu furent tirés. Un manifestant fut tué et plusieurs blessés.

L'effervescence s'est prolongée l'aprèsmidi, notamment au voisinage de la légation dp France.

Après s'être inscrit au Livre de la Cour, M. Yvon Delbos s'est rendu à 10 heures au ministère des affaires ctrangères où il a eu avec M. Milan Stoyadinoviteh un premier entretien qui a duré jusqu'à midi.

La collaboration des deux puissances amies devant les grands problèmes européens fut sans doute le thème de cette entrevue.

Les deux hommes d'Etat ont pu en particulier se mettre mutuellement au courant de leurs récentes conversations, puisque M. Delbos vient de Bucarest et de Varsovie, et M. Stayodinovitch de Rome.

<̃: De plus, le président du Conseil yoù;;̃ goslave et le ministre des affaires étran\< gères français auront à mettre la dernière main à un accord commercial et à un arrangement financier, virtuellement conclus déjà, assure-t-on, et qui seraient signés mardi prochain. { M. Delbos est l'hôte

r du Prince régent i; A midi un quart, le ministre des affaires étrangères français s'est rendu au palais de Dednje, où il a été reçu en audience par le prince régent Paul. Le chef de l'Etat yougoslave a remis à à M. Delbos la grand'eroix de l'Aiqle blanc. Puis, le Prince régent et la princesse Olga ont offert, au a Palais ",Blanc », un déjeuner en l'honneur de M.

SUITES -DE LA PREMIÈRE PAGE

̃ mm .iii i.

1, CE QUE LISENT NOS DEPUTES

Nous avons tous les poètes, mais ils sont rarement demandés. Les lectures des députés apparaissent, en somme, guidées par le souci d'une utilisation pratique et immédiate.

Les « progrès

du parlementarisme a Le Parlement actuel est-il grand lecteur ? On ouvre aussitôt, pour nous en convaincre des statistiques édifiantes. r

L'appétit intellectuel, au PalaisBourbon, si l'on en croit Ips chiffres, se manifesta puissamment du vivant des fondateurs du régime, plus particulièrement entre 1879 et 1890. Puis il s'amenuisa régulièrement et traduisit, dans les années qui précédèrent la un état d'anémie assez inquiétant.

On assista à une reprise, au cours des dernières sessions. Non seulement les lecteurs se multipliaient, mais encore, splon les personnalités autorisées qui veulent bien nous documenter « à la qualité des lectures on pouvait juger des progrès du parlementarisme ».

Sans aller aussi loin, car ce phénomène traduit peut-être, simplement, la préoccupation de n'être pas pris sans vert, dans le dédale des problèmes contemporains, constatons que les lecteurs, au PalaisBourbon, sont aujourd'hui quinze fois plus nombreux qu'en 1914, Leur -jeèle est même si grand que le per-

WEIDMANN A-T-IL COMMIS UN SIXIEME CRIME ?

7. Sans perdre de temps, les commissaires Delguet et Prinborgne firent publier plusieurs photographies de jeunes femmes, trouvées chez Weidman et demandaient à la police de Strasbourg d'enquêter sur un M. Eugène Keller dont le passeport portant le numéro 48.951, délivré par la préfecture du Haut-Rhin, voisinait dans le coffret de fer de Weidmann avec les papiers de ses victimes. Parmi les photographies découvertes, l'une d'elles représentait une jeune femme souriante, entourée de deux enfants. Dans le lointain se profilait la silhouette, bien reconnaissable à son style gothique, d'un pont qui franchit le Rhin, Keïl ou Cologne.

M. Eugène Keller est retrouvé Samedi matin, le chef de la Sûreté strabourgeoise, M. Englinger, retrouvait la trace de M. Eugène Keller, représentant en matériaux de construction, né le 28 avril 1899 à Ruisheim (Bas-Rhin) et demeurant à Saint-Quirin, près de Lorquin (Moselle). Puis, dans l'après-midi, des inspecteurs l'interrogeaient chez son frère Lucien à

Lingolshcim.

-M. Eugène Keller déclara que sa femme, née Jeanne Berst, âgée de 30 ans, avec laquelle il était en instance de divorce, l'avait quitté en avril dernier. Elle était allée ensuite demeurer dans les Vosges, à Saulxure, puis à Strasbourg, chez Mme Wickers, 28, rue aux Juifs. C'est fin septembre que, pour la dernière fois, M. Keller avait rencontré sa femme. Il avait été convenu qu'elle conduirait au collège Cuvier, à Montbéliard, leurs enfants, Jean-Jacques, âgé de 11 ans, et Gilbert, âgé de 6 ans, pour y être pensionnaires. Depuis cette date, M. Keller n'avait plus eu de nouvelles de sa femme.

.mais Mme Keller a disparu 28, rue aux Juifs, M. Englinger devait obtenir de Mme Wickers des/précisions très troublantes. Il ne peut y avoir de doute sur l'identité de la personne qui figure sur la photographie trouvée chez Weidmann. Mme Wichers, ainsi que son mari, ont formellement reconnu Jeanne Keller et ses enfants. Au surplus, les précisions qu'ils ont données, l'un et l'autre, se recoupent parfaitement avec les découvertes des objets faites à la Celle-Saint-Cloud. Le samedi 20 octobre, Jeanne Keller est artie de Strasbourg pour Paris, par le rapide du soir. Très liée avec Mme 'Villiers, qu'elle connaissait depuis plusieurs années, Jeanne Keller s'en allait h Paris, car par la voie d'une petite annonce parue dans un journal elle était entrée en relations avec une personne qui demandait une gouvernante ayant le diplôme d'infirmière, pour une jeune fille américaine, miss Deonder. Cette correspondance s'était échangée en allemand. Jeanne Keller, agréée elle était infirmière apprit ainsi qu'elle devait accompagner la jeune fille souffrante dans le Midi; puis, si ses services étaient appréciés, qu'elle aurait tans doute à s'exiler aux Etats-Unis. Jeanne Keller partit donc, très heu-

LES PREMIERES ELECTIONS EN U. R. S. S. Les, premiers résultats parvenus du scrutin d'aujourd'hui ont été ceux de la station arctique de l'île Rodolphe, où les soixante-trois hivernants ont voté, à l'unanimité, pour les deux candidats prévus. A 18 heures, la Radio soviétique a annoncé que 93 des électeurs de la région de Moscou avaient déposé leurs bulletins dans les urnes électorales. On peut donc, dès maintenant, prévoir que la participation électorale approchera de très près 100 6 On affirme que, pour la ville de Moscou, soit environ 4.000.000 d'habitants, 2.300 sections de vote ont fonctionné.

Dans toute la ville, où la température s'était, aujourd'hui, sensiblement adoucie, les haut-parleurs répandaient les accents de l'Internationale, des marches patriotiques, des discours des grands chefs soviétiques.

Delbos, auquel a assisté S. M. la reinemère Marie, et les plus hautes personnalités du monde officiel yougoslave. A 15 heures, la i-eine-mère Marie recevait M. Yvon. Delbos, ministre des affaires étrangères français, en audience spéciale.

Une « collaboration amicale et constructive »

avec la France

Ce soir, 1e ministre des affaires étrangères français fut l'hôte de M. Stoyadinovitch au Cercle des officiers. Dans le toast qu'il a porté au représentant de la France, le président du conseil yougoslave a affirmé le désir de son pays de poursuivre avec le nôtre une « collaboration amicale et constructive ». Telle est, a-t-il ajouté, la « ligne fondamentale de la politique étrangère yougoslave »,

Le programme d'aujourd'hui Demain, a 9 heures 30, M. Yvon Delbos partira par train spécial pour Oplenac, où il arrivera à 11 heures. Le ministre, des affaires étrangères français ira s'incliner sur le tombeau du Roi Alexandre de Yougoslavie et, à 13 heures, il sera l'hôte, à déjeuner, à Avala, de M. Stbyadinovitch. A 16 heures, il sera reçu par les régents et à 17 heures, M. Stoyadinovitch viendra à la légation lui rendre sa visite d'aujourd'hui. A 19 heuresj 15, M. Yvon Delbos prononcera un ;discours radiodiffusé et à 20 heures 30, un dîner sera offert en son honneur à la légation de France, à Belgrade.

sonnel, chargé de les servir, surmené, songe sérieusement à élpver des revendications.

Quels furent, au cours des dernières années, les plus grands amateurs de lecture ? '1

Jaurès et Georges Leygues. Et aujourd'hui ? 2

MM. Paul Raynaud, Margainc, Spinasse, MaUarme, Bibilé, Schumann sont parmi les plus fidèles de nos habitués. M. Léon Blum passe rarement notre seuil, mais il nous délègue son secrétaire, nanti de références très précises. Bipn entendu, nous ne voyons jamais les présidents du Conseil en exercice. Les présidents du Conseil n'ont pas le temps de lire.

Lorsque nous quittons la bibliothèque, un parlementaire bien connu dépose un instant, près de nous, les six volumes que le règlement l'autorise à emprunter. Un coup d'œil indiscret ce sont six romans, récemment parus, parmi lesquels quatre romans d'aventures. Alors, la sociologie, la philosophie, l'économie politique ?.

Un des huissiers nous arrache au scepticisme qui commençait à naître Messieurs les députés ne réclament des romans que lorsqu'ils s'en vont en voyage dans leurs circons-

criptions l

Louable souci, en somme, d'aborder l'électeur détendu, joyeux et. plein d'images neuves.

̃• -tseorgèB1 Bavoir.

reuse de cette situation euviable et inespérée pour Paris. Elle emporta toute sa garde-robe, son phonographe et ses disques, plusieurs valises, et notamment une très grande gainée de violet, Elle eut 200 francs d'excédent de bagages à la gare.

Jeanne Keller avait promis d'écrire à Mme Villiers. Celle-ci ne reçut pas la moindrc nouvelle.

Le chef de la sûreté strasbourgeoise a également interrogé un Allemand nommé Rodolphe Steiner, représentant do commerce, 24, rue de la Bourse, à Strasbourg, et qui avait été l'ami de Jeanne Keller lorsque celle-ci se trouvait à Saulx. M. Sterner a, lui aussi, facilement reconnu Jeanne Keller sur la photographie trouvée à « La Voulzie ». Que vont amener les fouilles ? Devant de telles précisions, les policiers et le juge d'instruction ont décidé de ne pas attendre jusqu'à mardi pour faire effectuer des fouilles dans le jardin et la cave de la villa. Les massifs si soigneusement bêchés et entretenus par Wiedmann vont-ils livrer d'autres cadavres ? Certains policiers en sont persuadés.

D'autres pistes ?

Pour exécuter plus facilement la tâche énorme qu'ils ont à accomplir, les enquêteurs se sont partagé ce travail. Aux commissaires Prinlorgue, Sicot, Delguer, aux inspecteurs Védrenne et Estève, de la police d'Etat de Seine-etOise, tout ce qui touche aux affaires Couffy, Lesobre, Frommer et à la tentative d'assassinat contre les inspecteurs Banguin et Poignant.

Au commissaire Roches et à la police judiciaire les affaires Joan de Koven et Leblond.

De nombreuses pistes sont à vérifier. 1° II y a à savoir ce que vaut également la déclaration du' chauffeur de taxi Lemoine qui doux jours avant l'arrestation de Weldmann remorqua sa voiture et sur la corde que lui remit assassin, constata qu'il y avait de la matière cérébrale

2° Un employé des pompes funèbres de Garches a fait savoir que lors du decès d'une dame Russe, à la villa « la Byzantine » Garches, il rencontra là Weidmann. Or, cette personne avait un chauffeur Russe qui n'a jamais réapparu, s'appelant Constantin, comme le chauffeur Markoff qui fut trouvé assassiné près du cimetière de Thiais. 3° II y a enfin à savoir quelles relations entretenait exactement Wiedman avec ses amis Moully qui, par son entremise c'est Mme Breton, de l'agence Breton qui nous l'a dit louèrent la villa « Les Bégonias ». Lorsque Weidmann fit visiter cette villa aux Moully, les anciens locataires l'entendirent prononcer cette phrase t « Cela serait très bien pour Janine. » Janine.. Les chemisettes féminines trouvées à la « la Voulzie » portaient brodées Janine. Mais Janine, c'était aussi Jeanne Keller pour ses amis. Philippe Roland.

APRÈS LA DÉCLARATION DU PALAIS DE VENISE

Rome et Berlin semblent se concerter en vue

d'une action commune en Europe CDe notre corresïDoaaciaiit pa,x"tio-u.liei\ par téléx> Ixcuae)

Rome, 12 décembre.

Le rideau est tombé sur le coup de théâtre diplomatique d'hier, sans provoquer dans l'opinion romaine ni effet de Surprise ni émotion réelle. L'abandon de Genève était trop attendu ici pour apparaître aux profanes comme un fait nouveau, et la masse du public, habituée aux violenles attaques du régime contre la S. D. N., s'imaginait même que la rupture était depuis longtemps consommée. Quant aux milieux qui suivent de plus près les événements politiques, ils voient surtout dans la décision prise un passage de l'état de fait à l'état de droit, de l'absentéisme chronique à la démission formelle, sans lui attribuer une autre valcur que celle d'une simple régularisation.

Il faut, d'ailleurs, reconnaître que les motifs allégués par M. Mussolini prêtent au premier abord à cette interprétation relativement modeste. En reprochant surtout à la Ligue de n'avoir pas reconnu la conquête éthiopienne, le Du«c a en quelque sorte limité la portée de sa résolution. Son argumentation, prise à la lettre, semblerait même impliquer qu'une modification de la position de la S. D. N. pourrait entraîner une revision correspondante de l'attitude de Rome.

Des propositions

à la Wilhelmstrasse ?

Il est cependant permis de penser que la réalité diplomatique est loin d'être aussi simple. On a beaucoup remarque dans le discours de M. Mussolini les deux passages dont l'un affirme la totale indépendance de l'action italienne par rapport aux influences de Berlin, et dont l'autrc annonce que les conséquences de la décision actuelle ne sont peut-être I pas encore entièrement prévisibles. I

Le Reich approuve hautement le geste du Duce

(De notre correspondant particulier, par téléphone)

Berlin, 12 décembre. voix n'a pas été écoutée. La Frankfur- f I J Le gouvernement du Reich a radio- l". ^«'««ff "e craint pas de révéler un L 001111

diffusé ce soir une longue diatribe contre la Société des nations, dans laquelle il déclare accueillir « avec sympathie et compréhension » Je geste du Duce et reprend les arguments classiques contre Genève. Tout l'intérêt de ce manifeste réside dans la dernière phrase « L'Allemagne ne retournera jamais dans la Société des nations, »

Cette déclaration sera jugée d'une portée considérable bien que l'Allemagne hitlérienne se montrât pour le moment fort mal disposée à l'égard de Genève, on pouvait supposer que, dans certaines conditions, elle consentirait à y retourner. L'espoir de la ramener jouait certainement un rôle dans la politique britannique. Voilà encore une illusion qui disparait. Le manifeste d'aujourd'hui se vante d'établir la clarté sur les intentions allemandes. Dans un certain sens, on ne jjeut que la féliciter. Ce sera aussi une utile indication pour M. Delbos. La presse allemande, naturellement, célèbre l'initiative du Duce. Elle s'étonne qu'à l'imitation du Ftthrer, qui a quitté Genève dès 1933, il ne l'ait pas prise plus tôt. C'est en 1935, au moment des sanctions, qu'il aurait dû annoncer son départ. Mais certains nous apprennent qu'en homme pratique et calculateur, il ajourna alors sa décision pensant qu'il pouvait encore se servir de la Société des nations. Il y voyait une plateforme utile pour faire entendre au monde la voix de l'Italie. Malheureusement, cette

Un télégramme

de M. Delbos au roi Carol Belgrade, 12 décembre. Voici le texte du télégramme adressé de la frontière roumano-yougoslavo par M. Yvon Delbos au roi Carol de Roumanie « Le 11 décembre 1937.

A Sa Majesté le Roi Carol

de Roumanie.

« Je prie Votre Majesté de vouloir bien agréer l'expression de ma respectueuse gratitude pour l'accueil. dont elle a bien voulu m'honorer et auquel j'ai été profondément sensible.

« La nation française voit dans ce témoignage de sympathie une nouvelle et précieuse manisfestation de l'étroite et confiante amitié qui lie la Roumanie et la France.

« Signé Yvon Delbos. »

POUR UNE PAIX DE 40 ANS Londres, 12 décembre. Le journal de gauche The People affirme que des efforts diplomatiques secrets sont faits actuellement en vue d'assurer à l'Europe quarante ans de paix. Les concessions suivantes seraient, selon lui, offertes par M. Eden à l'Allemagne et à l'Italie

1° Reconnaissance de la conquête de l'Abyssinie

2° Octroi de colonies à l'Allemagne après conférence des puissances possédant des territoires coloniaux 3° Abolition de la clause des sanctions du pacte de Genève

4° Séparation du pacte et du traité de Versailles.

LE SOUVENIR DE NAPOLEON F EN POLOGNE

I Le 10 décembre 1812, Napoléon Ier séjourna dans une maison de Varsovie. Afin de commémorer ce souvenir, une plaque de bronze fut fixée sur la façade de cette maison historique. Voici, pendant la cérémonie d'inauguration, le maréchal Rydz-Sraigly et M. Noël, ambassadeur de France (à droite.), écoutant le discours de M. Rahski.

On interprète ici ces deux déclarations comme signifiant que l'Italie en.visage peut-être son geste' actuel- moins comme une conclusion que conune la point de départ d'une série d'événements internationaux de grande importance. Sa rupture avec Genève étant toute spontanée et issue de sa propre initiative, Rome voudrait sans doute en faire la préface de toute une orientation nouvelle dans la politique européenne. A cet égard la plupart des bruits, répandus depuis jeudi sur les vastes projets prêtés au Duce ont repris aujourd'hui de leur consistance. On signale dans cet ordre d'idées que M. voit Hassel, ambassadeur d'Allemagne, a quitté Rome il y a quatre jours pour se rendre dans la capitule du Reich, por.teur, aux dires de certains, de propositions destinées à être soumises à la Wilhelmstrasse en vue d'une nouvelle action concertée eu Europe, et c'est probablement dans l'attente d'une réponse ,qui n'est pas encore parvenue de Ber,lin que M. Mussolini aurait momentanément jeté le voile sur ses propres plans pour se réduire d l'annonce modeste de la démission italienne à Genève.

Des décisions

de grande envergure

La consultation se poursuivrait donc à l'intérieur de l'axe en vue d'autres décisions diplomatiques de grande envergure. Selon toute vraisemblance celles-ci s'appliqueraient à l'ensemble de la coopération en Europe. Sur les bases nouvelles de la procédure bilatérale chère aux puissances autarchiques, une nouvelle offre de pacte à quatre, avec l'abandon do la sécurité collective et du pacte franco-russe comme corollaire, serait faite sous forme d'une invitation de groupe à groupe, c'est-à-dire de l'anti-

détail curieux en' 1935, quelques mois avant les sanctions, un manuel publié par l'Institut de politique extérieure de Milan déclarait que « l'idée des sanctions sur la base de l'article 16 était une idée excellente en théorie ».

Dans les milieux diplomatiques de Berlin, on est persuadé que le retrait de l'Italie de la Société des nations est dû uniquement au refus de l'Angleterre et de la France de reconnaître le roi d'Italie comme empereur d'Ethiopie. La décision de Mussolini aurait été prise, dit-on, à la suite du refus catégorique exprimé par M. Eden dans une récente entrevue avec M. Grandi.

Bernard Millot.

L'impression

aux Etats-Unis

Washington, 12 décembre. L'Evening Standard, commantant la déclaration de M, Mussolini, déclare « L'Italie se solidarise entièrement avec le Reich et le Japon, en^ même temps qu'elle tourne le dos à la France et à la Grande-Bretagne. C'est là un nouvel avertissement que les. dictatures fascistes préfèrent une politique de force à celle de la sécurité collective. Jugée sous cet aspect, la manifestation de Rome est un défi qui ne contient rien de bon pour In tranquillté des peuples amis de la paix. »

Actualités internationales

ALLEMAGNE. M. Yourenev, am.bassadeur de l'U. R. S. S. à Berlin, ne reprendra pas possession de son poste. ALLEMAGNE, Les gouvernements du Reich et du Mandchoukouo ont ratifié l'accord passé entre le grand industriel Otto Wolff, et la « Banque Centrale du Mandchoukouo » pour la fourniture de deux millions de livres anglaises de marchandises,

Pour avoir déclaré que le Dr Gœbbels, ministre de la propagande du Reich, avait été élevé chez les Jésuites, le vicaire Adolf Weinel, de Diebach (Hesse), a été condamné à trois mois de prison, en vertu de la loi sur lea « attaques perfides ».

Un citoyen suisse habitant la ville de Brunsivick depuis de nombreuses années a, bien qu'âgé de 66 ans, été condamné par le tribunal correctionnel et 10 mois de prison pour avoir critiqué en public la théorie nationale-socialiste de l'Etat.

L'ordonnance de M. Kerll, ministre des cultes, réglementant le statut de l'Eglise évangélique allemande, crée un nouvel état de choses dans la direction de cette Eglise, Le Dr Werner, chef de la Chancellerie ecclésiastique évangélique, qui jusqu'à présent n'était chargé que de l'expédition des affaires administratlvcs courantes, est nommé effectivement directeur de l'Eglise évangéliqwe. Toute la presse. fait nne énorme publicité autour de la biographie du général Goering, écrite par le chef de

ligue à l'adre sse de la S. D. N., des gouvernements autoritaires aux démocra-

ties.. ̃̃̃

Elle impliquerait également dans le règlement général des. questions occidentales, une solution du problème espagnol. On dit que faute d'un accord européen réalisé d'ici au printemps prochain l'Italie inclinerait à précipiter les événements et à rechercher même la solution de force, que lui imposerait peut-être une situation économique de plus en plus difficile. Le grand problème italien pour l'année prochaine serait, en effet, le ravitaillement en, matières premières d'un pays dépourvu d'or et de moyens de paiement en nature à l'étranger. C'est au fond cette préoccupation angoissée que le Pçjmlo di Roma exprimait aujourd'hui en lançant l'anatlième, à travers la Ligue, à la, France et à l'Angleterre « Il ne reste plus à Genève, disait l'organe romain, que des nations repues et ultra-repues qui ont dévoré neuf-dixièmes du monde et qui ont érigé en loi la gène des autres peuples, en appelant cette loi la paix. La Ligue ne peut plus cacher qu'elle n'est qu'une misérable association d'intérêts égoïstes d'un petit nombre de pays privilégies. Ce fut il l'origine l'association de deux grands empires l'empire britannique et l'empire français et leur entente n'a eu pour but que leur propre conservation. »

Madeleine R. Angles.

–t_t

Le préavis à Genève

Genève, 12 décembre. M. Avenol, secrétaire général de la Société des nations, a transmis à tous les membres du Conseil la communication du comte Ciano, annonçant le retrait de l'Italie. M. Avenol accusera réception à Rome demain lundi.

L'opinion de Londres (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Londres, 12 décembre.

Les dirigeants du Foreign Office assurent que, selon leurs informations, les gouvernements allemand et japonais n'ont pas exercé d'influence sur la décision des Italiens de quitter la S. D. N. On confirme ce soir, dans les milieux officiels, que l'impression du gouvernement britannique est que ce sont des considérations de politique intérieure qui ont amené M, Mussolini à prendre maintenant cette décision qui régularise une situation de facto.

Le retrait de l'Italie de la S. D. N. ne saurait influer sur les conversations anglo-italiennes qui commenceront dès que la- question des volontaires en Espagne sera virtuellement réglée.

Certains journaux anglais ont annoncé ce matin que le gouvernement britannique aurait soumis au gouvernement français un projet de réforme de la S. D. N. qui comprendrait notamment la séparation du Covenant du traité de Versailles et l'abolition de l'article 16. Ces informations sont inexactes. Si on garde encore l'espoir à Londres de voir un jour l'Allemagne, l'Italie et Je Japon revenir à la S. D. N., les négociations qui auront lieu avec Rome et Berlin auront pour objet le règlement de questions plus concrètes et plus immédiates. Gérard Boutelleau.

presse ae celui-ci, ur Uritzvacn, et qui va paraitre prochainement.

BELGIQUE. Le reliquat de la dette flottante extérieure belge, à savoir les 38 millions de florins restant de l'emprunt-or en bons Mendelsohn, sera remboursé avant la fin du mois. Le gouvernement belge aurait obtenu sur le marché de Londres un em- prunt de 5 millions de livres sterling, remboursable en vingt ans et portant intérêt « 4 pour cent.

CHINE. Le gouvernement central a rappelé M. Liou Ouen Tao, ambassadeur de Chine à Rome.

ITALIE. Le général Roeder, ministre hongrois de la défense nationale, est arrivé hier à Rome.

MEXIQUE. Non content de renoncer a ses pouvoirs extraordinaires pour l'année 1938. M. Cardenas a présenté un projet de réforme de la Constitution interdisant l'octroi de pouvoirs extraordinaires au président de ta République, sauf pour te cas d'événements mettant la nation en danger.

PALESTINE. Plusieurs attentats terroristes ont fait hier de nouvelles victimes.

Sy'RIE. Les élections dans les deux districts du Djebel Druze se sont déroulées dans un calme complet. Conformément aux préuisions, Zeid Attrache, candidat druze à Salkhad, et Sulei.man Nassar, sympathisant syrien, candidat de Soueida, ont été élus à une grosse majorité.

les combats de rues se poursuivent à Nankin

Shanghaï, 12 décembre. Les combats dans les rues de Nankin ont continué durant toute la nuit dernière. Dans certains districts de la capitale, les Nippons ont réussi à avancer de trois cents mètres, mais ils ont devant eux des troupes chinoises aguerries, appartenant à la fameuse division Tchang Kaï Chek.

Et tandis que l'artillerie nippone poursuit sans arrêt le bombardement des défenses chinoises, une petite armée japonaise s'efforce actuellement de s'emparer de la ville de Poukéou, située de l'autre côté du fleuve Yang-Tsé, face à Mgr GERLIER A ROME

L'archevêque de Lyon, qui va être nommé cardinal dans quelques jours, est reçu à son arrivée à Rome par M. Charles-Roux, ambassadeur de France auprès du Vatican.

M. ATTLEE

SERA-T-IL « CENSURE »? Londres, 12 décembre.

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Les libertés que peut prendre un chef socialiste anglais ne sont pas toujours compatibles avec les strictes obligations qui sont aujourd'hui imposées au chef de l'opposition et les activités que M. Attlee crut nécessaire de déployer au cours du séjour en Espagne qu'il vient de faire pour répondre à l'invitation du gouvernement de Barcelone ont été sévèrement critiquées par la majorité parlementaire et par quelques députés travaillistes. Les discours prononcés par M. Attlee à Madrid, la promesse qu'il fit de présider à Londres certaines réunions de propagande, son inspection de la brigade interjiatioiialle et, notamment, du bataillon de volontaires anglais, surnommée maintenant compagnie Attlee, seront les" sujets d'un certain nombre de questions au Parlement posées par des conservateurs. Ces derniers demanderont que le chef de l'opposition soit l'objet d'un vote de censure étant donne que de telles activités sont incompatibles avec la politique de nonintervention que tout membre du Parlement doit s engager à respecter lorsqu'il se rend en Espagne.

Au cours d'une réunion du conseil exécutif du Labour Party, M. Attlee a décidé ce soir de répondre aujourd'hui par une longue déclaration à ces accusations. Cette déclaration provoquera sans doute un débat qui promet d'être mouvementé. Gérard Boutelleau.

,LE PROJET D'ATTENTAT CONTRE M. DELBOS

L'interrogatoire de Budaï Valenciennes, 12 décembre. Hier. à l'issue de son interrogatoire. Budaï Koloman a manifesté l'intention de porter plainte. Sa requête a suscité une légitime stupéfaction.

Le Hongrois a dit alors qu'il était victime d'une machination de ses anciens ennemis politiques. Il a assuré que les lettres chiffrées lui avaient été envoyées pour le compromettre. Il a fait part de sa volonté de poursuivre ceux qui tentaient de lui nuire. ·

« A la croisée des grands chemins internationaux que j'ai bien souvent parcourus, a-t-il ajouté, j'ai rencontre une foule d'exilés de tous les pays, dont les opinions étaient bien souvent à l'opposé des miennes. Je n'ai jamais noué aucun lien avec une organisation quelconque. On peut remarquer, du reste, que l'individu arrêté à Prague a assuré avoir agi spontanément. Enfin, comment aurais-je pu fournir de l'argent à d'autres, alors qu'à mon entrée en France, je ne possédais que la modique somme de 27 francs ? »

Mais le terroriste a donné des explications qui ont paru bien fantaisistes au sujet des documents plans, coupures de journaux, etc., qui furent trouvés dans ses bagages.

D'autre part. il est probable qu'il a eu certaines relations avec l'organisation internationale terroriste qui a pris le nom volontairement effrayant de « l'Association des grenades incendiaires ». Interrogé sur ce point, l'inculpé s'est borné il des dénégations.

Nankin, afin de couper éventuellement la retraite aux troupes chinoises. Les portes sont très élevées des deux côtés. Les Nippons auraient perdu 6.000 hommes, tués ou blessés, au cours des combats de ces trois derniers jours. On apprend également que la capital» chinoise est privée d'eau et d'électricité, et que toutes les lignes téléphoniques avec l'extérieur sont rompues. Pas de pacte militaire

sino-soviétique

Moscou, 12 décembre. Dans les milieux officiels on déclare dénués de tout fondement les bruits selon lesquels l'U.R.S.S. et la Chine auraient conclu un pacte militaire.

De son côté, l'ambassadeur de Chine a qualifié ces bruits de « rumeur absurde »,

Tokio. célèbre

la victoire de Nankin

Tohio, 12 décembre. Une parade monstre, précédée de mille musiciens et survolée par 26 avions civils, a traversé cet après-midi 'l'okio pour célébrpr la victoire de Nankin.

Les manifestations non-officielles de joie continuent, bien que les autorités recommandent la modération; les manifestations officielles ont été ajournées.

Le Japon s'attend

à une lutte prolongée

Tokio, 12 décembre. La Fédération centrale de mobilisation spirituelle nationale organise, à partir de demain, trois journées « de persévérance et de ténacité » pour inculquer à la population l'idée que la chute de Nankin ne signifiera pas la fin de la lutte. De leur côté, les autorités activent les préparatifs en vue d'une lutte prolongée. Le ministère des chemins de fer annonce la suppression, jusqu'au mois d'avril prochain, de cinquante-deux trains quotidiens dont le matériel deviendra utilisable « pour certaines lignes congestionnées ».

Les chemins de fer sud-mandchouriens ont embauché trois mille cheminots, deux cents chauffeurs d'autobus et trois mille infirmières pour le service de Mandchourie.

LA LOTERIE NATIONALE Tirage de la IV tranche Les numéros terminés par un 9 sont remboursés par 120 francs. Les numéros finissant par

64 gagnent 500 francs.

25 gagnent 1.000 francs.

241 gagnent 5.000 francs.

865 gagnent 10.000 francs.

9.831 gagnent 50.000 francs.

25.582 gagnent 120.000 francs.

71.425 gagnent 120.000 francs.

Gagnent 500.000 fr. les numéros: 0.459.653 0.704.605 0.784.169 0.748.195 0.861.677 1.408.748 II est attribué 5.000 francs à titre de consolation à chacun des 354 billets dont les numéros reprodui.sent à un chiffre près ceux des 6 billets gagnant 500.000 francs.

Gagnent 1 million les numéros 0.603.394 0.342.355

0.712.620 0.754.726

II est attribué 10.000 francs à titre de consolation à chacun des 236 billets dont les numéros reproduisent à un chiffre près ceux des 4 billets gagnant 1.000.000 de fr. Gagne 3 millions le numéro

0.100.430

II est attribué 30.000 fr. à titre de consolation à chacun des 59 bil. lets dont les numéros reproduisent à un chiffre près celui du billet ga. gnant 3.000.000 de francs.

m

La presse gouvernementale commente le discours

de M. E. Labonne

Barcelone, 12 décembre. La presse barcelonaise commente avec satisfaction les paroles prononcées à l'occasion de lit présentation des lettres de créance par M. Labonne, ambassadeur de France à Barcelone.

Dans un éditorial consacré a la préscntation de lettres de créance du nouvel ambassadeur de France, le journal La Vanguardia dit notamment « La présence de M. Labonne parmi nous démontre clairement que la France a senti la nécessité pour les nations démocratiques de resserrer leurs liens dans la défense mutuelle de leurs principes moraux et de leur propre existence matérielle également menacée. En marge de la guerre civile Un communiqué de la Chancellerie annonce l'établissement de rapports commerciaux avec le gouvernement de Burgos et la régularisation du service consulaire dans les territoires de l'Espagne occupés par les insurgés.

*»»««*«»-»*«- -ffffirrirrmrfitiM


Voici Martha Eggerth et Jean Kiepura dans a Charme de la Bohême», le premier film qu'ils ont tourné ensemble et qui passe depuis quelques jours au Studio de l'Etoile. 1

.Z~ y~~?~

i i

Pour le personnel

de la Comédie-Française Voici le programme de la représentation qui sera donnée au profit de la Caisse des retraites du personnel de la Comédie-Française, samedi 18 décembre, à 15 heures

Les deux Pierrots, un acte en vers d'Edmond Rostand, interprété par Pierre Bertin, Julien Bertheau, Gisèle Casadestis.

Mireille dans son répertoire.

Le Pain de ménage, un acte de Jules Renard, interprété par Jacques Copeau et Germaine Rouer.

Poèmes de François Villon, par Chartes Dullin.

Le troisième acte de Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet, avec Victor Boucher, Michel Simon, Arletty, et MM. et Mmes les sociétaires et les pensionnaires de la Comédie-Française.

Une danseuse internationale.

Une scène de Knock, de Jules Romains, interprétée par Louis Jouvet et R. Bouquet.

LES3=6LJDS

LES3tôû&s

CET APRES-MIDI

>+ Au Théâtre des Ambassadeurs, à 17 Aeures, gala Serge Lifar.

̃+ Ce soir, à la Comédie-Française, dans te Malade imaginaire, MM. Escande, Balnêtré, Jean Meyer et Mlle Mony Dalmès joueront leur rôle pour la première fois. Il en sera de même pour MM. Pierre Dux. Jean Valcourt, Balpetrt et Mme Irène Brillant, dans le Carrosse du Saint-Sacrement. A la Comédie-Française, jeudi proehain, en matinée (abonnement billets blancs), Mithridate sera interprété par MM. Yonuel, de Rigoult, Jean Valcourt, Balpêtré, R. Vidalin; Mmes Marie Bell et Henriette Barreau. MM. Yonnel, Balpêtré et Robert Vidalin, ainsi que Mmes Marie Bell et Henriette Barreau, joueront leur rôle pour la première fois. Le spectacle commencera par Arlequin poli par t'amour. M. Jean Valeourt et M. Julien Bertheau paraitront également pour la première fois.

Le service de seconde pour Le Chant du Tzigane sera reçu ce soir lundi, au Cliâtelét.

Marthe Richard, !a fameuse espionne au service de la France, fera demain mardi, aux Ambassadeurs, sa première conférence à Baris, assistée de M. Marcel Berger. Nous croyons savoir que les deux orateurs auraient l'intention de réhabiliter tels « exécutés » notoires de ta grande guerre tout en soulevant un coin du voile, qui enveloppe toujours la mort du commandant Ledoux.

e SOIREES. Ce soir /t\ lundi 13 Le Malade ima-

1680 D ginaire, Lo Carrosse du

\'Ï.V 7~ Saint-Sacrement; mardi 14,

0~ jeudi 16 et dimanche 19

~?' La Marche nuptiale; mer-

credi 15 et samedi 18

Asmodée; vendredi 17 Mithridate, Ar.lequin poli par l'amour.

MATINEES. Jeudi 16 Mithridate et Arlequin poli par l'amour samedi 18 Matinée de gala au bénéfice de la Caisse des retraites; dimanche 19 Asmodée.

9S<S<&>* Ê t*t*4&t'+* *• *•*+++**• f^fffff** *m

̃ .i ̃' fc ̃ ^31 f– ̃ -v -w- T%XTC2T /S. Dr, SCENES ̃̃

-JcUxrfL fuS^l^* J. J^l Jc^UTSl. DE la vie basque H

.IA.A

18 décembre 18 dècemnre isu aecemure m Œuvres de Hnndl, Vitoria GabrlelII, Œuvres de Pulestrina ̃ Lassns, Autclileta, Nanini, Lassui* Auteliieta, Debussy, ̃ Palestrina et des et des compositeurs Non Papa, Ravel, VI- ̃ modernes basques, basques modernes toria et des basques ̃ modernes B

CHŒURS POLYPHONIQUES ACADEMIE CHOREGRAPHIQUE | g|Hp,ocation ouverte Salle PLEYEL. Places de 5 à 40 francs. ̃̃̃

~~1 C~1!G~3~~

CET APRES-MIDI

Même spectacle qu'en soirée

Variété», 15 heures.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59). à 20 h. 30 Salomé (Mmes Lily Djanel, fcïenn&erg, Almona MM. de Trévi, Martial Singher, Rambaud). Prélude à l'Après-midi d'un Faune (M. Serge Lifar) Alexandre le Grand (M. Serge Lifar: Mlles Lorcia, S. Schwarz, Chauviré, Dynalix, Kergrist, Binois). Orch. M. Ph. Gaubert. Demain Concert Marian Huderson. COMEDIE-TRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h.: Le Carrosse du Saint-Sacrement (MM. Denis d'Inès, Jean Weber, Pierre Dux; Mme Irène Brillant). Le Malade imaginaire (MM. Denis d'Inès, Lafon, Pierre Dux, Escande; Mmes Andrée de Chauveron, Jane Faber, Mony Dalmès). Demain La Marche nuptiale.

OPEBA-COMIQUE, (Ricb. 72-00), relâche. Demain Carmen. ODEON (Dant. 58-13), à 20 h. 15 Le Malade imaginaire (MAL. Harry-James, René Barré, Chamarat, Lucien Bryonne: Mmes Lily Mounet, Renée Simonot, Suzanne Delaur, etc.). Les Fourberies de Scapin (MM. Georges Cusin, Baconnet, Darras Mmes Paulette Marinier, Michèle Michel, Germaine Duard). Demain La Dame aux Camélias.

ARTS (Wag. 86-03), à 20 h. 45 Sixième étage (Mmes Andrée Servilanges, Laure Diana, Claire Gérard, Claude Anny; MM. Henri Guisol, Maurice Dorléac, Arthur Devère, André

1\Ioreau).

ATHENEE (Opéra 82-23), à 20 h. 45 L'Impromptu de Paris, La Guerre de Troie n'aura pa» lieu (Mmes Mad. Ozeray, Tania Balachova, Dasté, Sicard; MM. Louis Jouvet, P. Renoir, Bouquet).

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), à 21 h. Le Pays du Sourire (M. Willy Thunis).

GYMNASE (Pro. 16-15), à 21 h. Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes de M. Henry Bernstein. (Victor Francen, Jeanine Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et Betty-Daussmond). Matinées «̃médis, dimanches.

MADELEINE (Anj. 07-09), à 21 h. 15 Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry. (Mmes Gaby Morlay, Jacqueline Delubac, i Pauline Carton M. George. Grey et l'auteur).

THEATRE DE L'HUMOUR

LA CHRYSALIDE

l 1

Comédie en trois actes

de MM. Pierre Chaine

et Raymond

Exposer dans une pièce les réactions de certaines femmes de mœurs spéciales devant es circonstances de la vie normale, dévoiler à un public, comment ces femmes, sous le couvert de l'amitié sont dévorées par la plus farouche des jalousies, jusqu'où elles peuvent tomber pour défendre leur proie, et traiter cela dans un comique léger. Voilà pour un auteur un obstacle dangereux. Le moins que l'on puisse dire de MM. Pierre Chaine et Raymond c'est qu'ils l'ont franchi honorablement.

Le sujet est neuf, mais il est difficile à raconter. « La Chrysalide devient papillon » dit un acteur au cours de la pièce.. On peut dire que pas un instant au cours de ces trois actes la Chrysalide ne devient ennuyeuse. Entraînés dans une suite de complications étourdissantes les personnages nous faisaient prévoir un troisième acte en queue de poisson. Pas du tout 1 Le dénouement, tout en retombant dans l'ordre normal des choses, est amehé aussi adroitement que celui d'uné-pièce policière dont t'assas sin est découvert à la dernière réplique. II faut cependant reconnaître que sans le talent des interprètes les uns distingués, les autres adroits, certaines trivialités auraient pu paraître abusives. Mlle Jacqueline Leclerc est la chrysalide qui devient papillon, elle a parfaitement traduit les nuances de son personnage.

Nous avons revu M. Urban avec plaisir M. Max Lorel est plein de fantaisie. Il est regrettable que nous ne voyions pas plus souvent M. Marcel Raine sur nos scènes ou sur nos écrans cet acteur dont nous entendons souvent la voix prenante dans les films doublés mérite mieux que la synchronisation et fa façon adroite dont il a mis cette pièce en scène prouve que les directeurs ignorent depuis longtemps un véritable acteur.

UNE REV UE A V

Ia.b.c. a toujours été un succès MAIS.

LA REVUE de la JOIE jH de Pierre Varenne et Mauricet dépassera en gaîté, <' en comique, en verve

satirique, toutes celles qu'on a vues à Paris

et MEME à li.

̃ A. B. G-

|B première: LE 17 décembre ^B Tous les jours matinée

MICHEL (Anj. 35-02), à 21 h. Super-Pause, revue de Dorin et Saint-Granier. (Mmes Marg. Deval, Parisys; MM. Tramel, Dorin, Ed. Roze. Saint-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 21 h. Les Vignes du Seigneur (MM. Victor Boucher, Henry Bonvallet, Christian Gérard Mmes Germaine Charley, Suzanne Henry, Simone Renant). MONTPARNASSE relâche.

AMBASSADEURS, 21 h. 15 Pacifique (Alice Cocéa). ANTOINE, 21 h. L'Homme qui ne donnait la comédie. ATELIER. 20 h. 45: Volpolle.

BOUFFES-PARISIENS, relâche. Demain Trois Valses. CAPUCINES. 21 h. La Nuit du 7.

CH.-DE-ROCHEFORT, 21 h. 15 La Nuit perverse. CHATELET, à 20 h. 30 Mélodie tzigane.

DAUNOU (7, rue Daunou), 21 h. Chaleur du Sein. DEJAZET, i h. Le Lycée Papillon.

DEUX-MASQUES, 21 h. Les mauvais Anges.

EMPIRE, à 20 h. 45 La Fessée.

ETOILE, 21 h. L'Ecurie Watson.

GRAND-GUIGNOL, 21 h. Sa veuve, Le Baiser de sang. HUMOUR. 21 h. La Chrysalide.

ISOLA. 21 h. Mystères et Illusions.

MATHURINS-PITOEFF, 21 h. 15 L'Echange.

NOUVEAUTES, 21 h. V'la l'travail! (Marg. Moreno, Pauley). ŒUVRE, 21 h. Les Chevaliers de la Table Ronde. PALAIS-ROYAL. 21 h. Madame est avec moi: PORTE-SAINT-MARTIN, 20 h. 30 Le Rosier de Mme Husson RENAISSANCE. 20 h. 45 Mon Curé chez les Riches. SAINT-GEORGES, relâche.

SARAH-BERNHARDT. 21 h. La Mère.

THEATRE DE PARIS, 21 h. La Chance.

VARIETES, 21 h. Un de la Cannebière (Alibert). VIEUX-COLOMBIER, 21 h. Les Boreia. famille étrange. MUSIC-HALLS CIRQUES CHAMSOIVMIE1RS

Même spectacle qu'en soirée

A B. C., 15 h.; Medrano, 11 h. 45. ̃•.<.̃•.

J. T. D.

3VI USIQUB

Concerts et jpéciteile Festival Sylvio Lazzari. Cordes et clavier

Dans le cadre des concerts de l'Ecole normale de musique, auxquels préside l'autorité d'Alfred Cortot, vient d'avoir lien un festival Sylvio Lazzari, en l'honneur des quatre-vingts ans de ce maître, d'alilure toujours martiale et enthousiaste. Cette manifestation semble préluder à ,un ensemble de décisions des Associations symphoniques du Conservatoire, Lamoureux et Pasdeloup, prises en faveur de l'inscription à leur programme des œuvres de Sylvio Lazzari. Exemple qui peut-être, espérons-le, s'étendra jusqu'aux scènes lyriques où son œuvre théâtrale, pleine de grandeur humaine et de frémissement pathétique, mérite de revoir le jour.

La musique pure et la musique dramatique coulent à flots chez ce maître. Jamais triviale, elle s'inspire, au théâtre, de sujets élevés, et contient une riche substance dans la forme et dans l'inspiration. On se souvient de l'âpre drame de La Lépreuse, dont l'apparition souleva étonnement et discussions, tant par l'horreur, du sujet que par le réalisme musical, avant de se frayer son chemin définitif et glorieux. Au programme de ce festival étaient inscrites des pages de musique de chambre. Confiées pour la partie vocale aux soins de Mme Ninon Vallin qui, dans un choix de cinq mélodies évoquant les sentiments les plus coutumiers de la vie, trouva des expressions d'art, toutes dignes de son immense talent, pages confiées pour la partie instrumentale à MM. Mette La Croix et André Asselin, qui firent valoir avec sensibilité toutes les beautés lyriques et énergiques de la magnifique Sonate pour piano et violon. Etait remis en lumière, également, cet étonnant Quatuor à cordes (en la mineur), écrit, il y a bien cinquante années, que traverse un souffle d'ampleur beethovienne et dont le style et les rares qualités sembleraient devoir lui assurer une place indiscutable au répertoire courant des quartettistes universels.

A la salle Gaveau vient de se révéler un jeune violoniste italien, mais de formation française, M. Giorgio Ciompi. Son emportement évoque les terres brûlantes des contrées ensoleillées. Son charme musical, le ciel azuré entrainant à la joie. Voilà un nom à retenir.

La Semaine Théâtrale

Lundi

Au Théâtre des Ambassadeurs, en matinée Gala Serge Lifar.

Mardi

Au Châtelet, en soirée, répétition générale de Le Chant du Tzigane, opérette en deux actes et vingt tableaux de M. André Mouézy-Eon, d'après M. 0. Harbach, couplets de M. Wernert, musique de M. S. Romberg.

Au Concert Mayol, en soirée, réception du service de première pour la nouvelle revue de MM. Valentin Tarault et Victor Vallier.

Au Théâtre Indépendant (salle Rapp), en soirée, répétition générale de La Fin du Monde, pièce en trois actes de M. Thomas Mureçay.

Mercredi

^>l Au Théâtre Saint-Georges, en soirée, répétition générale de Le Train pour Venise, comédie en trois actes de MM. Georges Berr r et Louis Verneuil. Aux Deux-Anes, en soirée, première représentation de Usine à Gags, revue de MM. René Lefèvre et Pierre Dac.

Jeudi

A la Salle du Journal, en soirée, unique représentation de Jehanne d'Arc à Domrémy, pièce de M. B. Grigoriew, interprétée par les artistes du Théâtre de l'Avenir. ̃♦ Au Théâtre Saint-Georges, en soirée, première représentation de Le Train pour Venise.

l'A. B. Vendredi premiere re-

̃♦ A l'A. B. C, en matinée, e première représentation de La Revue de la Joie. Samedi

A la Comédie-Française, en matinée, gala au bénéfice de la Caisse des Retraites. Aux Deux-Masques, en matinée, vingtneuvième gala de la pièce en un acte Consommé madrilène, de M. Maurice Lemoine Bonnet d'âne, de MM. MaximeLéry et Guy d'Abzac Mouvement judiciaire, de M. Gabriel d'Hervilliez Entre deux amours, de MM. Octave Bernard et Mainfray Gustave, de M. Georges Pacaud.

om

LA SEMAINE

DANS LES SUBVENTIONNES A L'OPERA. Lundi Salomé, Prélude à l'Après-midi d'un Faune, Alexandre le Grand. Mardi Concert Marian Anderson. Mercredi L'Aiglon. Vendredi Ariane et Barbc-Bleue. Samedi L'Aiglon.

A LA COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, à 21 h.: Le Carrosse du Saint-Sacrement, Le Malade imaginaire. Mardi, à 21 h. La Marche nuptiale. Mercredi, à 21 h. Asmodée. Jeudi, à 14 h. 30 Arlequin poli par l'amour, Mithridate; à 21 h. La Marche nuptiale. Vendredi, à 21 h. Arlequin poli par l'amour, Mithridate. Samedi, à 14 h. 30 Matinée de gala pour la Caisse des retraites; à 21 h. Asmodée. Dimanche, à 14 h. 30 Asmodée; à 21 h. La Marche nuptiale.

A L'OPERA-COMIQUE. Mardi Carmen. Mercredi Le Barbier de Séville. Jeudi Werther, Deuxième Rhapsodie. Vendredi (Comité des loisirs) Les Pécheurs de perles, La Rosière du village. Samedi Louise. Dimanche, en matinée Les Contes d'Hoffmann; en soirée Mignon.

A L'ODEON. Lundi, à 20 h. 45 Le Malade imaginaire, Les Fourberies de Scapin. Mardi, à 20 h. 45 La Dame aux Camélias. Mercredi, à 20 h. 45 Le Rosaire, II n'est jamais trop tard. Jeudi, à 14 h. 15: L'Avare, La Partie de chasse de Henri IV i à 20 h. 45 Catherine empereur. Vendredi, à 20 h. 45 La Petite Chocolatière. Samedi, à 14 h. 45 La Petite Chocolatière; à 20 h. 45 Catherine empereur. Dimanche, à 14 li. 45 et à 20 h. 45 Catherine empereur.

ODEON-POPULAIRE (Salle Pleyel). Jeudi, à 14 h.: Andromaque, La Partie de chasse de Henri IV.

jbjEB ir i~W ?1~ FS JB~ JES!

CET APRES-MIDI

Séances de danse. 4

La Sonate de Tartini trouvait par son interprétation une liaison parfaite avec ses qualités de race précision, esprit compréhensif. La musique de Bach réclamera de lui encore beaucoup de calme réfléchi 1. La Sonate de Franck et le Poème de Chausson, avec la collaboration avisée au piano de Mme Chailley-Richez, témoignèrent d'une haute conception artistique.

Comment faire front à tant de pianistes de valeur, et de résoudre l'éternel problème de dédoublement, permettant de se trouver en trois et quatre concerts à la fois et à la même heure 1 M. S. Ordonez, qui prodigue à Mexico les vertus de l'enseignement pianistique, offre un talent mûri et sûr. Il s'occupe avec soin de la musique contemporaine, et cela est vraiment remarquable. Mlle Monique de La Bruchellerie est une virtuose de haute classe, révélant, dans ses beaux dosages de sonorités, une technique solide et la compréhension intelligente de la musique romantique. Mlle Marika Papaianou, une laureate marquée de notre Conservatoire, a gardé un métier musclé lui permettant d'affronter les grandes œuvres de Beethoven, tout autant que celles colorées et véhémentes de Szymanowski et Béla Bartek. Avec M. Alexandre Uninsky, nous pouvons dire tout court qu'il est un grand artiste. Il a de la mesure, et cette finesse d'âme qui attache l'auditeur spontanément.

Les récitals de danse se succèdent à une cadence qui dépassera bientôt celle des instrumentistes. et Dieu sait s'il en pousse sur terre.

Je vous ai analysé déjà les qualités d'animatrice d'Argentinita qui, pour la seconde fois, triompha à la salle Pleyel. Mais voici un nouvel astre au ciel de la chorégraphie parisienne, M. Alexandre Van Swaine, précédé d'une mondiale réputation. En effet, excellent musicien et doué du sens de l'évocation, il trouve le moyen de synthétiser les aspirations populaires de la danse dans des attitudes s'écartant des procédés traditionnels. En compagnie de son intéressante partenaire, Mlle Daria Collin, ils spiritualisent, à eux deux, certaines danses hongroises et donnent des visions empruntées, semble-t-il, à quelques poteries grecques ou à quelques images de Goya

Stan Golestan.

PETIT COURRIER MUSICAL CE SOIR

A la Salle Gaveau, à 21 heures, gala au profit de l'œuvre des Vieux Musiciens, sous la présidence de M. G. Huisman, directeur général des Beaux-Arts, et avec le concours des lauréats du prix Ysaye et de Vienne Lœla Bobesco, Augel Regs, 1. Champeil, Eliane Magnan et Denise Morand. Au programme œuvres de Beethoven, Saint-Saëns, Florent-Schmitt, Stan Golestan, G. Hue, Veracini, Chausson, Pugnani, etc..

Gtt-MARCHEX vient de terminer une triomphale tournée de 70 récitals an Japon. Il a donné 20 récitals aux Indes Néerlandaises, 5 à Manille, 10 en Egypte. Ce grand pianiste aura totalisé plus de cent concerts en une seule tournée et répandu la musique française dans quatre parties du monde.. Demain mardi, Salle Pleyel, récital BÏVESCO (seul concert de la saison).

|H CALENDRIER Hj ̃H DU GROUPEMENT DES WÊÊÊ I OBBAHiSATEUBS de CBMCEBTS

-w=/===

Opéra MARIAN (Valmalète)

Demaia ANDERSON

=T ANDERSON

21 h.

Mercredi S. Ec. Normal h.(Kiesg.) 15 Jacqueline BERNARD Décembre Françoise SOULE I Vendredi S. Gav.,31 h. Sté Philharm. 17 1 s. CURZOM arm. I Œuvres piano et orchestre Décembre Direct. Nadia Boulanger 3iardi S. Pleyel, 21 h. (Kiesgen) I 1 Festiv. Catalan Expos. 37 21 GASALS Paray

I Décembre Orch. Colonne dtr. P. Paray j ̃ Location ouverte pour tous les con> ^H^H certs ci-dessus anx salles respectives ^H chez Durand et chez l'organisateur ^J

Dimanche 19 décembre à 31 heures. Récital de Guitare

SEGOVIA à la Salle Gaveau. Places de 5 à 50 fr. Location ouverte Salle, Durand, Pleyel et agences.

CONFERENCES

CONFERENCIA. Salle Gaveau, 46, rue La Boétie

Aujourd'hui, 3 h. « La Première de Tartuffe », par Mme B. DUSSANE, de la Coniédie-Francaise. La scène finale du 2e acte sera jouée.

Demain mardi, 3 h. « La Poésie du Peuple Juif », par MM. J. et J. THAR.VIJD. Chants juifs par les choeurs AFONSKY.

Abonnements et location 2, rue de Penthievre. Anjou 13-35. « Conferencla » publie toutes les conférences.

CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), à 21 h. En Super-FoUes, revue à grand spectacle, en 50 tableaux. de M. Maurice Hermite. Matinées samedis et dimanches.

A. B. C., 21 heures Armand Bernard et 12 attractions. ALCAZAR, 21 h Beautés de femmes.

CASINO DE PARIS, relâche.

COUCOU, 21 heures La Grande Allusion.

DEUX-ANES. 21 h. Dorin, Gabaroche, Bach, Tissot. La revue. DIX-HEURES, 22 h.: Martini (en exclus.). P. Colline, J. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 h. Une de la Lune.

MF.DRANO, 21 h. Thé 3 Rays, Paul Raak, les 2 Wilsons, etc. NOCTAMBULES-37, 21 h. Durera-t-on7 'l

PERCHOIR, 21 h. Touché!

CABARETS DANCINGS BAGATELLE Ford Harrison, Glyksm, Thé Townsends. CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Micnodière. CABARET DE MONSEIGNEUR Skarjinsky, Saala, Seversky. CHEZ RAY VENTURA Raphaël Medina, les 3 Bonos. CHEZ SARTORI (Au Patio du Florian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Diners et soupers dansants. CHIQUITO-37 (34, rue du Colisée) Thés, diners dansants. LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

MONTE-CRISTO, 8. rue Fromentin (Tri 12-31) Cabaret-danc. POULAILLER (place du Tertre), 22 h. J. Stic: attract. SHEHERAZADE Hachem Khan, Orch. Costa.

TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

VIE PARISIENNE Suzy Solidor. Henri Bry, G.-JL Martin. CINEMAS

Films parlant français.

AUBERT 12 h.-O h. 45 L'Affaire dn courrier de Lyon. BONAPARTE 15 h., 21 h. Maman Colibri.

CINE OPERA « 14-20 h. S., 21 h. Maman Colibri. CINE L'AUTO Chez les vivants.

CESAR 11 h. 4 23 h. 30 Maman Colibri.

LES FILMS NOUVEAUX 1

AU MOULIN-ROUGE

PASSEURS D'HOMMES Ce film mérite mieux que la brève analyse que nous avons consacrée à sa première projection.

Passeurs d'hommes, tiré de l'œuvre de "Martial Lekeux, retrace longuement .les ruses héroïques des belges civils qui entendaient servir, sous la botte des envahisseurs, la Patrie et le Roi. Un fermier Nélissen et sa fille Elisabeth, demeurent à la frontière dtt Limbourg. Les barbelés bordent leurs champs et dans leurs réseaux passent les courants mortels; mais il faut pourtant que des hommes traversent, pour gagner les lignes alliées. Le bonhomme s'y emploie, aidé par Elisabeth et ses valets il s'y emploie- si habilement que la kommandantur de Bruxelles décide d'envoyer sur les lieux, pour déceler les che fs de l'organisation qui la tient en échec, l'un de ses plus fins limiers. L'agent X 24 arrive un soir à la ferme, mais ne tarde pas à faire connaître son vrai nom V appartenant au contre-espionnage français, il s'appelle Jacques Rose. Et il unit incontinent ses efforts à ceux des Nélissen ils vont entreprendre de concert une mission audacieuse qui consistera à faire sauter un convoi de péniches, à boucher aux Allemands le passage de leur matériel lourd.

Et dès lors le jeu s'engage; multiple Nélissen ne croit qu'à moitié à la sincérité de Jacques, auquel Elisabeth, par compensation, donne sans hésiter sa confiance et son cœur. Les incidents de métier se mêlent aux débats tendres. Les a passages d'7tomzncs~ prennent de plus en plus d'importance, cependant que s'exaspèrent les sentiments secrets. Et l'amour consacre, bien avant les armées alliées, ,sa' victoire définitive. Cette intrigue niouvementée, héroïque, est illustrée d'images belles et sobres l'évasion du remorqueur, tirée de l'Histoire même, est réalisée dans un grand stgle, et la distribution tout entière se donne avec cœur à des rôles émouvants. Jean Laury.

GUYNEMER, HEROS LEGENDAIRE René Hervouin vient de terminer le découpage de Guynemer, héros légendaire, dont il est l'auteur et qu'il va réaliser incessamment. Ce film sera dédié aux ailes françaises.

PETITES NOUVELLES! Le Comte de Luxembourg, l'opérette de Franz Lehar, va être porté à l'écran. Le compositeur va se rendre à Hollywood pour assister aux prises de vues et diriger la partie musicale de cette adaptatfon.

COLISEE ♦ 14 h. à 1 h. du matin Sœurs d'armes. DEMOURS 4 14 h. 45, 20 h. 45 Club des aristocrates. ELYSEES-CINEMA + 14 h. à 24 h. Troïka sur la piste bl. GAUMONT 15 h. à 1 h. mat. Les Rois du sport. IMPERIAL 14 h. à 1 h. Regain.

LUTETIA 4 14 h. à 2 h. Citadelle du silence. MADELEINE 10 h. à 1 h. d. m. Abus de confiance. MAILLOT-PALACE: Chevauchée de la liberté. MARIGNAN 13 h. à 23 h. 55 Désiré.

MARIGNY + 14 h. à 19 h. S., 21 h. Les Hommes sans nom. MARIVAUX 4 10 h. à 2 h. du matin La Mort du Cyene. MAX-LINDER 12 h. à 2 h. du mat. Forfaiture. MOZART 14 h. 45-20 h. 45 Porte-veine.

MOULIN-R.: 4 14 h. à 24 h.: Passeurs d'Hommes: P. Marquise. OLYMPIA 10 h. à 1 h. 30 du m. L'Habit vert. PANTHEON 14 h. 15 à 24 h. Gribouille, Rayons X. PARAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. m. Un Déjeuner de soleil. PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 César.

REX 12 h. à 2 h. du matin Feu!

ROYAL-PASSY Prends la route.

VICT.-HUGO 4 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45 Citadelle du silence. Films parlant anglais.

APOLLO 14 h. à 2 h. Ville gronde, Aventure de minuit. AVENUE 14 h. 30 à 19 h. S.: 21 h. 15 :Deanna et ses boys. BALZAC 14 h. 30 à 1 h. du m. Nuits d'Arabie. BIARRITZ :♦ 14 h. à 23 h. 25 Vogues 38.

CAMEO 14 h. à minuit Roman Marguerite Gautier. CH.-ELYSEES 14 h. à 19 h. S., 21 h. 15 Saratoga. COURCELLES 14 h. 30, 17 h. S., 21 h. Café Métropole. EDOUARD-VÏI:^ 14 h.-23 30: Chan aux Jeux olymp. Ch. fam ERMITAGE 11 h. 24 h. Stella Dallas.

HELDER ♦ 12 h. à 2 h. Pension d'artistes.

MARBEUF 14 30-19 h. S., 21 h. Sous le voile de la nuit. MIR.-LORD BYRON 14 h. 30 à 24 h. 30 :"Ange. NORMANDIE 4 14 h. 30 à 1 h. du matin Jeux de dames. PAGODE 14 30-19 h. S., 21 h. Roman de Mare. Gautier. PARIS ♦ 14 à 1 h. mat. Un Jour -m Cou ..es. SCALA 12 h. à 2 h. du matin Nouveaux visages 1937. STUDIO 28: 15 h., 17 h., 21 h. Brelan d'as.

Michel-Ange à l'écran Le metteur en scène allemand Kurt Oertel avait consacré son dernier film, Les Merveilles en pierre,de Naumbourg, à J'art gothique. Il étudie maintenant l'art baroque et donne les derniers tours de manivelle de Michel-Ange.

Aussi le vit-on, tour à tour, la semaine passée, dans la chapelle des Médicis, à Florence, pt à Saint-Pierre de Rome, Rimant les fresques immortelles. Je crois, a-t-il déclaré, avoir ressuscité, grâce à la caméra, la figure de Michel-Ange je pense avoir rendu fidèlement, par ses œuvres, toute la diversité de cette puissante personnalité faite de dispositions innées pour la sculpture, la peinture, l'architecture et la poésie même. Le scénario est très sim-

ple on suit toute l'existence dramati-

que du génial artiste à l'aide de ses travaux présentés dans un ordre rigoureusement chronologique. Ses grands tableaux, ses merveilleuses sculptures marquent les différentes étapes de sa vie. Cependant il ne s'agit pas essentiellement d'un film sur l'histoire de l'art Michel-Ange, homme, en assume la vedette.

*«.

||»|||^|^gCOTÉS

· C RAN

CE MATIN

♦ A l'Apollo, à 10 heures, présentation corporative de la Révolte (Warner Bros). CE SOIR

̃^ A Mariijny, à 21 heures, représentation de gala de les Hommes sans nom, film de Jean Vallée, sous la présidence du général Rollet.

« THEATRE PIGALLE » 1-, rue Pigalle, 12

PIERRE LE GRAND le plus grand film réalisé en Tj.R.S.S. sur le succès duquel

toute la presse est d'accord C'est sans 'exagération que l'on peut dire que c'est là le meilleur film que le cinéma soviétique nous ait envoyé depuis longtemps. » René. Jeanne Pet. Jour. « que de puissance dans ces images -l'ambiance historique est ressuscitée avec vérité C'est un grand film qu'il faut voir. » P. Rénaux, Paris-Midi. « Il faut reconnaître que le metteur en scène a été servi par un interprète Inégalable, M. SIMONOV, qui joue le rôle de Pierre-le-Grand. Il a fait là, l'une des pius vigoureuses et des plus belles créations que nous connaissions et se montre l'égal de 1A1IGHO.V qui fut un extraordinaire Henri VIII. » R. Régent, Intransigeant.

Film parlant allemand

ST. ETOILE 14 30 à 19 h. S. 21 h. Charme de la Bohême. Film parlant espagnol

AGRICULTEURS 15 h., 21 h. Révoltés d'Alvarado. · Film parlant russe

PIGALLE 14 h. 45. S.. 20 h. 45 Pierre le Grand. Salles d'actualité.

PARIS-SOIR ♦ 10 h.-l li. Here comee, cookie (v. o.). 1/ilËKË PU ©ta» HUA Abus de confiance 12 h. 50, 15 h., 17 h. 28, 19 h. «, 22 h., 0 h. 10. Madeleine. Affaire du courrier de Lyon 12 h. 25, 14 h. 32, 16 li. 41, 19 h. 50, 21 h., 22 h. 51. 0 h. 10. Aubert. Ange (V. 0.) 15,10 17,30, 19,50, 22,5. Miracles-Lord Byron. Aventure de Minuit 15 h, lu, 18 .i., h., 23 tt. 40. A..<"1<j. Brelan d'as 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. Charlie Chan aux Jeux olymp.: 15 2.5, 18 10, 21 5. Edouard-VII. Charmante Famille 14 h., 16 45, 19 35, 22 30. Edouard-VII. Charme de la Bohême 15 h., 17 h., 22 h. Studio de l'Etoile. Deanna et ses boys 15 h. 18. 17 h. 3U, 22 h, 12. Avenue. Déjeuner de soleil 3 h. 50, 11 h. 40, 13 h. 30, 15 h. 55, 18 h. 10, 20 h. 33, 22 h. 50, 0 h. 30. Paramount. Désiré 14 35, 16 45, 18 55. 21 5, 23 15. Marisnan. Forfaiture 10 h. 22, 12 h. 26, 11 h. 39, 16 h. 59, 19 h. 12, 21 h. 25, 23 h. 15. Max-Lînder. Hommes sans nom 14 55, 17 25, 22 25. Marigny. Jeux de dames 15 h., 17 h. 15, 21 h. 32, 23 h. 50. Normandie. Jour aux Courses 14,50, 17, 19,^0, 21,30, Ai, Paris.Maman Colibri 15 h. 30, 22 b. Bonaparte. Maman Colibri 14 h. 25, 16 h. 25, 18 h. 25, 22 h. Ciné-Opéra. Maman Colibri 14 30. 16 45. 19 h., 21 30, 23 30. Le César. Mort du Cygne 10 h. 25, 12 h. 30, 14 h. 35, 16 h. 45, 19 h. 5, 21 h. 15, 23 h. 45. Marivaux. Nuits d'Arabie 14 50, 17 5, 19 15, 21 30, 22 55. Balzac. Passeurs d'Hommes 15 h. 54, 19 h. 13, 22 h. 37. Moulin-Rouge. Pension d'artistes 12 h. 45, 15 h., 17 h. 15, 19 n. 35, 21 h. 50, 0 h. 15. Helder. Révoltés d'Alvarado 15 h. 30, 22 h. Agriculteurs. Saratoga 15 h.. 17 h.. 22 h. Cioé-Cli.-Elysces. Sceurs d'armes 14,30. 16 h. 44, 19 h. 3, 21 h. 32, 23 h. 36. Coiisée. Sous le voile de la nuit 15' 30, 17 30, 22 h. Marbeuf. Ville gronde 14 h., l(i h. 50, 19 h. 40. 22 h M, 1 ix. 20 Apollo. Vogues 38 14 20, 16 15, 18 36, 20 50, 22 40. Biarritz.

La Semaine Cinématographique Mardi

♦ A l'Apollo, à 10 heures, présentation corporative de l'Aventure de minuit. (Warner Bros).

Mercredi

Au Marignan, à 10 heures, présentation pour la presse de Claudine à l'école (Films Cristal).

<•#> A l'Olympia, à 10 heures, première représentation publique-de Naples au baiser de feu, film d'Augusto Genina.

Au César, au Ciné-Opéra et au Bonaparte, à 14 heures, premières représentations publiques de Claudine à l'école. «$> Au Saint-Didier, à 21 heures, gala d'inauguration sur invitations On lui donna un fusil.

Jeudi

Au Normandie, à 10 heures, présentation à la presse de Titin. des Martigues (Films Malesherbes).

Théâtre MARIGNY Cinéma CE SOIR A 21 HEURES, gala à bureaux ouverts au bénéfice des œuvres d'entr'aide de la Légion Etrangère

LES HOMMES SANS NOM LE FILM QUI SOULEVE L'ENTHOUSIASME

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

DESIRE

OLYMPIA

L'HABIT VERT

IMPERIAL t

REGAIN ~`


LE DIMANCHE POLITIQUE f La multiplication des diplômés sans emploi

;• M. Jean Zay a pris la parole hier à Beaune où il inaugurait, en présence de i M. Edouard Herriot, une école primaire de filles.

Le ministre de l'Education nationale j noté l'afflux croissant des élèves dans les établissements secondaires. A Paris seulement, on construit ou prévoit 7 ou i 8 lycées nouveaux. C'est 12 à 15 qu'il faudrait.

« A Paris, toujours, en juillet dernier, i a poursuivi M. Zay, 20.000 candidats se sont présentés au baccalauréat. Ces chif ) fres appellent notre attention. L'effort démocratique de gratuité de l'enseignement risquerait de provoquer de cruel- les déconvenues s'il conduisait à former des milliers de diplômés sans emploi. 1 » C'est pourquoi le gouvernement a cru nécessaire de proposer au Parlement un plan de réforme de l'enseignement qui, à l'orée du second degré, documentera les familles sur les aptitudes de leur enfant en même temps que sur f la carrière qu'il peut raisonnablement j escompter.

» C'est pourquoi aussi nous voudrions 1 aménager Je second degré de manière à permettre à tout moment les passages f d'un enseignement à un autre, si on s'est trompé sur la bonne voie. 5 | » II n'est rien dans nos intentions qui puisse restreindre la liberté des parents ni méconnaître la prudence indispensable dans un tel domaine, encore moins violenter les nobles traditions de notre Université. Mais l'heure est venue d'améliorer l'édifice scolaire en l'adaptant à des besoins nouveaux. » Un appel de M. Taittinger i à l'union des nationaux Le parti national et social avait organisé à Strasbourg un meeting au cours duquel M. Taittinger a lancé un 1 vibrant appel à l'union de tous les na? tionaux.

e Dans le rempart national, s'est-il | écrié, une brèche est ouverte. Ayons le courage de le dire, ceux qui, il y a un an, se sont refusés à former le « Front de la liberté doivent aujourd'hui com|. prendre toute l'étendue de leur erreur. II n'est pas trop tard pour réparer cette faute et panser les blessures, mais il faut faire vite, sinon, par la brêche ouverte, c'est le torrent révolutionnaire qui passera et il ne restera que nos poitrines pour y faire obstacle. » |^ M. Campinchi à Bordeaux M. Campinchi assistait hier au Coni1 grès des radicaux de la Gironde. Prenant la parole à l'issue du banquet de clôture, le ministre de la marine a cité cette i. phrase de La Tour du Pin

« Le prétendu droit, égal pour tous, à la liberté du travail, a écrit La Tour du Pin, n'est que la liberté du capitaliste d'explojter les besoins du travailleur. »

h L'orateur a ajouté

f « La cruelle vérité de cette remarque f. d'un royaliste montre suffisamment quel progrès les conventions collectives ont fait réaliser à la condition ouvrière. ̃; Désormais, le droit de propriété comI porte des obligations sociales pour ie propriétaire, c'est-à-dire une relative dépendance, sauvegarde du droit et ] de la dignité de l'ouvrier. »

Un discours de M. Jouhaux | à Vesoul

Le secrétaire de la C. G. T. veut étatiser le crédit

i Vesoul, 12 décembre. M. Léon Joutaux, secrétaire général de la C. G. T., a présidé cet après-midi, aux Halles de Vesoul, un meeting des syndicats déipartementaux de la. C. fi. T.

Il a commencé par affirmer que la C. G. T. n'était pas responsable de la situation financière actuelle.

II a poursuivi en disant qu'il fallait faire disparaître l'organisation du crédit, en le nationalisant. « Depuis l'exode j des capitaux français, nous, avons réclamé et réclamons encore le- contrôle 1 des changes. »

Au sujet des aménagements de la loi de quarante heures, le secrétaire généj ral de là C. G. T. a déclaré que l'on pouvait accepter toutes les améliorations nécessaires, mais à condition qu'elles soient dans le cadre de la loi, s sans que celle-ci se trouve violée. AUTRES DISCOURS

f A Usson-en-Forez, la Fédération républicaine de la Loire a donné une inportante réunion de propagande au cours de laquelle MM. Temple, député j de l'Aveyron, et Désiré Bouteille, ancien député, ont pris la parole.

Au Mans, le parti démocrate populaire a tenu un congrès départemental. M. Raymond Laurent, ancien président du Conseil Municipal de Pari?, a défini une politique de « large collaboration républicaine ».

En quelques lignes* m.

UNE NOUVELLE MANIFESTATION DE GRANDS MUTILES s'est déroulée hier matin. Au sortir d'un meeting où ils avaient affirmé leur volonté d'obtenir une revalorisation de leurs pensions en rapport avec l'augmentation du coût de la vie, des grands mutilés voulurent défiler en cortège sur les grands boulevards. Ils en furent empêchés par le service d'ordre.

UN AUTOBUS DE LA LIGNE Q a renversé rue du Four, sur un passage cloué, M. Louis Mermoz, 57 ans, demeurant 4, rue Princesse, qui a été admis à l'hôpital Laënnec.

Feuilleton do « Figaro du 13 Décembre 1937

LI

CHASSEUR NOIR

ROMAN INEDIT

de J9MES.OLII'ER CURWOOD CHAPITRE XXX

(Suite)

Soutenu par cette présence continuelle qui l'empêchait de glisser à l'oubli définitif, David réussit enfin à s'arracher au gouffre vers lequel il s'était senti entraîné. Un matin, ouvrant les yeux sous un chaud soleil ̃d'été indien, il vit Anne, et, tout joyeux, il prononça son nom. Aux jours de convalescence, tandis qu'il reprenait ses forces, on le mit au courant de maintes choses qu'il lui tardait d'apprendre.

Peter, le visage tout couturé de cicatrices et un bras fracassé en écharpe, vint le voir, accompagné de Nancy Lotbinière. Anne, la première, lui avait conté comment, par un prodige divin, l'assaut des Mohawks avait eu lieu un dimanche ma-

CINQ NOUVEAUX CARDINAUX sont créés aujourd'hui au Vatican Comment ils recevront les insignes rouges de leur dignité 0

Cité du Vatican, 12 décembre (de notre correspondant particulier). S. S. Pie XI crée aujourd'hui cinq nouveaux cardinaux au cours du consistoire secret.

La création proprement dite aura lieu à la fin de l'allocution que le Pape prononcera. Immédiatement après, le secrétaire du cardinal secrétaire d'Etat partira du Vatican, accompagné par un notaire de la chancellerie apostolique pour consigner au nouveau cardinal le biglietto, ou communication officielle de la nomination faite par le Pape. Le nouveau cardinal attendra l'envoyé à sa résidence, entouré de ses amis. En recevant la lettre, il la donnera à l'un d'entre eux en faisant mine de ne pas savoir de quoi il s'agit. L'ami donnera lecture de la lettre et le nouveau cardinal prononcera un discours de remerciement à l'adresse du Pape.

Immédiatement après, commenceront les visites di calore ou de félicitations, qui seront faites par les ambassadeurs et ministres accrédités près le SaintSiège, par les dignitaires de la cour pontificale et de la curie romaine et par les représentants des ordres religieux. L'après-midi est réservé aux cardinaux et toutes les visites seront dirigées par les Monsignori maîtres des cérémonies pontificales. Au cours de ces visites les nouveaux cadinaux ne porteront encore aucun insigne cardinalice.

Ce n'est qu'à l'après-midi du mercredi 15 décembre, à la veille du Consistoire .public, qu'ils revêtiront la pourpre (en fait, le grand habit violet des cardinaux, car la couleur de la période des consistoires n'est pas le rouge, mais le violet) pour aller au, Vatican et recevoir du Pape la barrette rouge. Après l'avoir reçue, en grande solennité, dans la salle du Consistoire, le doyen des nouveaux élus, qui cette fois-ci est le patriarche de Venise, non comme âge mais 1 en raison de sa dignité, prononcera un discours de remerciement, auquel le Pa-

Les chefs du P. S. F.

comparaissent aujourd'hui en police correctionnelle Aujourd'hui, devant la 10° chambre correctionnelle, commence la série de poursuites contre les dirigeants des ligues dissoutes (ligues de droite, naturellement) inculpés de provocation à attroupement ou de reconstitution de ces ligues.

Les premiers prévenus sont MM. de La Rocque, Riche, Verdier, Ottavi, Vallin et Ybarnégaray. Jean Mermoz, porté « disparu en mer », était aussi poursuivi. Une ordonnance de non-lieu a été rendue en ce qui le concerne.

Quels sont les faits visés ? Le 5 octo- bre 1936, le Comité exécutif du parti social français a organisé une contremanifestation, lors du meeting communiste du Vélodrome d'Hiver

Une réunion du P. S. F. avait été, ce même jour, interdite, celle de la IIIe Internationale fut tolérée. « Ce favoritisme systématique, a dit le colonel de La Rocque, était intolérable. »

Les dirigeants du P. S. F., soutient le, parquet, ont « provoqué à l'attroupement par la convocation de leurs- adhérents en vue de disperser les cortèges avec drapeaux rouges et d'empêcher le chant de « l'Internationale », dans la rue. Ils avaient même (circonstance sans doute aggravante) songé à assister en nombre à la réunion de MM. Cachin, Duclos et Thorez, en occupant des places du Vélodrome avant l'arrivée des internationalistes

Un chef d'inculpation a été abandonné. Les Croix de feu avaient pris rendezvous, le 5 juillet 1936, pour assister à la cérémonie de la Flamme, au tombeau du Soldat inconnu. Aucun appel dans la presse des pneumatiques avec des conseils de calme ni armes ni insignes. La police avait eu l'impression d'une manifestation. Mais le juge a trouvé qu'il n'y avait pas lieu de relever dans Je rendezvous pris par des citoyens chargés de ranimer la Flamme une provocation à attroupement. Un non-lieu sur ce point a été rendu.

La reconstitution

d'associations dissoutes Le ministère public fonde ici ses poursuites sur la ressemblance des groupements anciens et des formations nouvelles. Quels sont les buts du P. S. F. ? Il les cherche dans une brochure de ce parti, qui a été saisie Débarrasser le pays des éléments révolutionnaires. Par quels moyens l'organisation, la propagande, la coordination des forces saines du pays. Et c'est la continuité de cet état d'esprit qui est une preuve pour le procureur de la République. Ii– :ViCHY^-i| ICELESTINSl eau de table de régime

tin, au moment où la plupart des femmes et enfants du manoir Grondin assistaient à l'office, et comment Nancy et elle, d'abord à travers les meurtrières, ensuite par-dessus la porte effondrée, avaient assisté à toutes les péripéties du combat. Mais David désirait surtout connaître les mauvaises nouvelles. Peter se chargea de les lui communiquer, ainsi que le baron de SaintDenis, que tous ces tragiques événements avaient beaucoup vieilli et dont les yeux étaient voilés d'une triste mélancolie qui ne devait jamais s'en effacer. Carbanac, leur dirent-ils, était mort. Morts aussi KilI-Buck, le vieux meunier Fontbleu, et, avec eux, trois autres hommes, sept femmes et quatre enfants du manoir. Ils lui expliquèrent comment la plupart des hommes, croyant leurs foyers en sécurité étaient partis pour rejoindre Dieskau. Dans l'église, en ce matin fatal, il y avait six vieux mousquets que le curé y conservait depuis des années comme un dépôt sacré, mais à peine une vingtaine de balles et un demi-cornet de poudre il restait seulement une maigre poignée de poudre quand le Chasseur Noir fit entendre son cri de guerre à la lisière du bois. Dix minutes plus tard, seule la plainte lugubre d'un vent de mort eût plané sur les ruines du vieux château. Le visage du baron devenait Blême lorsqu'il narrait le miracle qui avait

«8)

pe répondra par un autre discours où il fera l'éloge des nouveaux cardinaux. Le lendemain matin, c'est-à-dire le 16, le Pape tiendra le consistoire public pour l'imposition des chapeaux. La cérémonie sera vraiment magnifique et se déroulera dans l'ample salle des Bénédictions, au-dessus de l'atrium de la basilique de Saint-Pierre. Les nouveaux cardinaux se réuniront d'avance dans la chapelle Sixtine, où ils prêteront les serments prescrits visant surtout la conservation intacte, de leur part, des droits, possessions et prérogatives du Saint-Siège et de l'Eglise.

A un moment donné, ils seront introduits en présence du Pape accompagnés chacun de deux de leurs nouveaux collègues. L'un après l'autre, ils monteront au trône, ils s'agenouilleront devant le Pape après lui avoir baisé le pied, tandis que les desservants déploieront sur les marches du* trône, en toute son ampleur de 8 mètres au moins, la traîne de la cappa magna. Le Pape prendra l'immense chapeau d'un mètre de diamètre et le posera sur la tête du nouveau cardinal déjà couverte du capuchon d'hermine de la cappa. v Le cardinal se lèvera, le Pape l'embrassera et le cardinal descendra prendre sa place parmi ses collègues, après avoir échangé avec eux le baiser de paix.

Après le consistoire, tandis que le Pape rentrera dans son appartement parmi les acclamations de la foule amassée sur son passage, les nouveaux élus passeront dans la chapelle Sixtine pour le chant du Te Deum. Immédiatement après aura lieu un nouveau consistoire secret au cours duquel le Pape donnera aux nouveaux cardmaux la bague cardinalice et leur conférera une église titulaire. Le lendemain du consistoire public les nouveaux cardinaux rendront visite collectivement au cardinal doyen.

L'Abbé Romain.

ELECTION LEGISLATIVE Arrondissement de Sceaux ( Ville juif )

Inscrits: 27,462 Votants: 22,132 Ont obtenu

MM. Guyot, communiste. 11.261 ELU Mallarté, S. F. I. O. 4.810 voix Moine, P. S. F 2.239 Isambert, rad. soc. 2.002 Legrand, P. P. F. 1.808 II s'agissait de remplacer M. VaillantCouturier, communiste, décédé, qui avait été élu le 26 avril 1936, au premier tour de scrutin, par 14,180 voix, contre MM. Mallarté, 2,942; Gratien (député sortant, radical-socialiste indépendant), 2,586 à M. Fende» (rassemblement républicain), et 1,944 à M. Chassinat-Gigot (U.R.S.).

*i

MM. Dormoy

et Paul Faure à Poissy A l'issue d'un banquet donné à l'occasion de l'inauguration de la mairie, M. Marx Dormoy, de la fenêtre, a adressé la parole à la foulé, notamment pour flétrir les armements de guerre civile « qui ne sauraient être tolérés de la part d'aucun parti politique et pour célébrer l'oeuvre du Front populaire. M. Paul Faure a également prononcé une allocution.

duo

RUE JACQUEMONT

Un contrôleur des contributions est assassiné

dans son appartement

Mme Beugler, concierge de l'immeuble portant le n° 19, rue Jacquemont, :pénétrant, hier matin, dans l'appartément d'un. de ses locataires, M. Maurice Rabouin, 40 ans, contrôleur des contributions directes, qu'elle n'avait pas vu depuis la veille, eut la dramatique surprise do trouver, dans le vestibule, des flaques et des traînées sanglantes. Pas un bruit, pas une réponse à ses appels. Pénétrant dans la chambre, Mme Benglcr aperçut le corps du fonctionnaire, étendu sur le plancher, reposant sur le côté droit, devant la cheminée, les bras emprisonnés dans une veste et enroulé dans une couverture. M. Rabouin était à demi-dévêtu et avait été tué de trois balles de revolver, qui s'étaient logées dans le sein, dans le ventre et dans le flanc droit. Les premières constatations de M. Lafitte, commissaire du quartier de la Plaine-Monceau, permirent d'établir que le crime avait dû être commis la nuit précédente et .qu'il avait eu le vol pour mobile, `

L'enquête ne tarda pas à éclairer d'un jour particulier les relations du fonctionnaire avec des jeunes gens rencontrés à Saint-Ouen ou à la porte de Clichy, et qu'il ramenait fréquemment chez lui, dans sa voiture ou sur sa motocyclette.

On recherche plus spécialement un individu, paraissant âgé de seize à dixsept ans, que les voisins donnent pour un des familiers de la victime.

sauvé les habitants et surtout sa fille le matin de l'attaque, Anne, en proie à un de ces étranges malaises qui la prenaient si souvent depuis son retour de Québec, était restée couchée Nancy était demeurée près d'elle.

Tous les autres, y compris les esclaves noirs, étaient allés à la messe. A la dernière minute, Anne, se sentant mieux, s'était levée et, accompagnée de Nancy, avait traversé la pelouse pour. se rendre à l'église. A peine les portes s'étaient-elles refermées sur les deux amies que les Mohawks surgissaient de la forêt comme une bande de loups. Quant au Chasseur Noir, il avait disparu. Nul ne l'avait vu depuis qu'il s'était lancé aux trousses des sauvages dans les bois. Il n'était pas revenu pour reprendre son fusil abandonné dans la clairière et il s'était évanoui aussi complètement que si la terre s'était entr'ouverte pour l'engloutir. Peter et Saint-Denis avaient fouillé chaque sentier, chaque fourré, afin de retrouver son corps. Mais il ne devait pas être mort. à moins qu'il ne se fût laissé entraîner dans sa poursuite jusqu'au delà des limites de la seigneurie. 4 David se refusait à croire qu'il eût disparu pour toujours, son cœur lui disait que le Chasseur Noir était encore vivant. Anne partageait cette foi « II n'aurait pu partir ainsi. sans que-Dieu m'eût donné l'occasion

MANIFESTE i AUX INTELLECTUELS ESPAGNOLS

Le Comité intellectuel de l'Amitié entre la France et l'Espagne nous communique le document suivant

Beaucoup d'intellectuels français désirent que l'occasion leur soit fournie d'exprimer à leurs confrères espagnols, si éprouvés par les événements actuels, leur chaleureuse sympathie.

Tous ceux qui admirent la glorieuse Espagne, tous ceux qui se rendent compte de la magnifique contribution que par son art, sa littérature, sa science, sa spiritualité, sa passion de la découverte, elle a apportée à la civilisation, tous ceux qui déplorent l'affreux cataclysme e où les valeurs précieuses que sa mission a toujours été de représenter, menacent d'être englouties, tous ceux qui désirent la fin des divisions actuelles et le rétablissement d'un ordre fondé sur la morale et sur le respect des notions de liberté, d'autorité et de propriété, se joindront à nous. Le passé de l'Espagne est d'une telle valeur pour le monde entier qu'il n'est pas possible d'envisager pour elle un avenir d'où soient absents le respect et l'inspiration d'une tradition auguste.

Nous nous plaçons au-dessus de toute politique. Nous croyons qu'il n'y a pas de Français ni d'Espagnols dignes de ce nom, qui ne soient d'accord sur les principes suivants la fraternité des classes et non pas leur haine réciproque, la liberté des personnes, la justice sociale, l'indépendance vis-à-vis de tout parti et de toute secte dont le siège est à l'étranger, la garantie absolue du territoire national, continental, colonial ou insulaire, la défense contre toute immixtion extérieure, sous prétexte d'idéologie, dans les affaires du pays.

L'Espagne, par la pensée de ses grands juristes, a fondé le droit international moderne sur le respect des droits de la personne humaine la France a déclaré autrefois les droits de l'Homme il appartient à l'Espagne d'affirmer avec la même énergie les Droits de la Nation. En ces heures douloureuses, nous. Français, ne saurions oublier tous les liens de race, de tradition et de culture qui nous attachent à notre sœur Latine. Nous ne saurions oublier que-bien des fois dans le passé, spécialement au moment de la guerre de l'Indépendance américaine, les Espagnols et les Français ont combattu pour la même cause et sous les mêmes drapeaux. Et pendant la Grande Guerre des Nations, des volontaires sont- venus par milliers, de l'autre côté des Pyrénées, lutter avec nous.

En conséquence, nous ne pouvons faire autrement que de souhaiter le triomphe, en Espagne, de ce qui représente actuellement la civilisation contre la barbarie, l'ordre'et la justice contre la violence, la tradition contre la destruction, les garanties de la personne contre l'arbitraire.

Nous saluons donc les hommes qui dans une heure d'effroyable adversité représentent dignement l'intelligence et la culture de leur pays. Nous leur tendons la main et nous affirmons notre solidarité avec eux. Nous nous opposons à toutes les. divisions qu'une idéologie néfaste voudrait créer entre nous. Notre but est de montrer aux peuples et aux gouvernements que la vraie France et la vraie Espagne sont et restent unies. Les intellectuels qui désirent adhérer à ce mani feste peuvent envoyer leur signature à M. Maurice Legendre, 26, rue de Staël, Paris-xve.

Personnalités ayant déjà donné leur adhésion au « Manifeste aux Intellectuels espagnols » Docteur Abrami, LéoiL Bailiby, Jacques Bardoux, Henri Béraud, Gaétan BernoviUe, Louis Bertrand, Jacques-Emile Blanche, Abel Bonnard, Jacques Bou-

/LA THERMO CUIRASSE I facilite l'emploi du Thermogène dans toutes les affections des voies respiratoires ne nécessitant pas le repos au lit.

Constituée par deux feuilles de Thermogène cousues sur de la gaze hydrophile, la ThermoCuirasse est taillée de façon à recouvrir le dos et la poitrine et est munie d'attaches de fixation réglables.

La Thermo-Cuirasse assure les

bienfaits d'une chaleur constam. ment entretenue. Elle prévient et combat toujours avec succès Toux, Rhumes, Bronchites.

Toutes Pharmacies

ADULTES 10 Fr. ENFANTS 9 F», LE ̃ ̃*

THERMOGÉNE appliqué sur la peau, engendre la chaleur et combat

TOUX-MAUX DE GORGE- GRIPPE- RHUMATISMES-DOULEURS, etc. t C'est un remède propre et facile, ne dérangeant aucune habitude t Toutes Pharmacies frs 50

de lui demander pardon à genoux de l'avoir méconnu », disait-elle. David à ces mots, réprima un sanglot et lui dit pour la consoler, en l'étreignant si étroitement qu'elle ne pût voir le doute angoissant qui se reflétait dans ses yeux II reviendra, Anne, il reviendra 1. » Marie Rock se taisait, mais la mélancolie de son regard parlait pour elle son cœur brisé se sentait seul désormais.

David ne revit jamais le Chasseur Noir vivant, ni personne, pas plus au manoir Grondin qu'ailleurs. Mais en 1772 mourut dans un coin perdu de la Juanita, un étrange ermite qui, avant de rendre le dernier soupir, se dit être le Chasseur Noir. On l'enterra au pied du mont isolé qui porte aujourd'hui son nom. Les mauvais jours annoncés par le Chasseur Noir semblaient. enfin passés. Des promesses de jours ensoleillés et de bonheur flottaient dans l'air. La 'situation politique et militaire avait tourné en faveur de la France. Les Indiens de sir William Johnson avaient déserté l'armée anglaise, ses forces coloniales se débandaient et retournaient à leurs foyers et près de 4.000 Français étaient fortement retranchés derrière la passe de Ticonderoga et à ses alentours. Malgré la défaite et le massacre subis par les Français au début de la campagne, la nouvelle se répandit rapidement dans toute la Nouvelle-France

L'AFFAIRE

DES DEPOTS D'ARMES

UNE ARRESTATION A LYON Lyon, 12 décembre. L'inspecteur principal Grangier a perquisitionné chez M. Morel, trente-quatre ans, place Ta-, bareau, à la Croix-Rousse.

M. Morel a reconnu qu'il possédait des armes, mais que c'était en tant que collectionneur.

M. Grangier et les inspecteurs ont découvert dans une soupente ayant accès à la salle à manger 25 fusils ou mousquetons, dont 6 fusils Lebel 5 mousquetons modèle 1916, un Lebel modèle de la marine, des fusils de marques allemandes, anglaise ou américaine, quelques revolvers d'ordonnance, une mitraillette Mauser, une mitrailleuse de guerre marque allemande, des baïonnettes, des cartouches, un vieux fusil à pierre et un pistolet ancien.

Conduit à la Sûreté, M. Morel a déclaré qu'il avait acheté ces armes à des personnes dont il ne connaissait pas le nom ou dont il avait perdu le souvenir. Selon lui, certaines de ces armes auraient été acquises sur un marché forain de Paris.

Interrogé sur son activité politique, M. Morel a déclaré avoir appartenu, il y a quelques années, à un groupement de droite; mais ne plus s'occuper de politique. Il a été écroué et mis à la disposition du juge d'instruction.

UN AVERTISSEMENT

DE LA FEDERATION NATIONALE DES ENTREPRISES

A COMMERCES MULTIPLES On nous communique

La Fédération nationale des entreprises à commerces multiples (grands magasins, prix uniques, maison de nouveautés) croit devoir mettre l'opinion publique en garde contre les bruits relatifs à l'imminence d'une grève dans les magasins parisiens.

Les salaires des employés des grands magasins sont supérieurs de 25 à 30 pour cent à ceux de leurs collègues des autres corporations.

Malgré cette lourde» surcharge, il a été déclaré par la délégation patronale, dès le début des négociations en cours pour l'élaboration des nouvelles conventions collectives, qu'il ne serait pas touchés aux salaires actuels.

Le mot d'ordre d'organisations syndicales voulant imposer de nouvelles concessions incompatibles avec la structure des entreprises ou recherchant des satisfactions de prestige ne peut pas cacher au bon sens des employés cette situation de fait.

Interrompre dans ces conditions une partie de la vie de Paris et porter un nouveau coup à l'économie nationale serait une imprudence que l'opinion ne comprendrait pas.

lenger, docteur P. Brodin, Jacques Chevalier, Georges Claude, Paul Claudel, Henriette Charasson, Robert Cohen, Léon Daudet. Maurice Denis, P. Drieu La Rochelle, Bernard Fay, docteur JeanLouis Faure, Ramon Fernandez, Georges Goyau, docteur Grigaut, duc d'Harcourt, Albert Henraux, Abel Hermant, Max Jacob, René Johannet, amiral Joubert, Henri de KériHis, amiral Lacaze, Louis Le Fur, Maurice Legendre, Henri Lèmery, Henri Le Riche, docteur J. Lhermitte, Louis Madelin, Xavier de Magallon, docteur Ernest de Massary, docteur Jacques de Massary, Henri Massis, Mario Meunier, Francis de Miomandre, docteur J. Mouzon, Jean Munich, E. de Peretti de la Rocca, docteur Charles Richet, comte de Saint-Aulairé, docteur Emile Sergent, Igor Strawinsky, Louis de Vienne, général Weygand.

que la tentative anglaise avait piteusement échoué.

La mort, pendant quelque temps, étendit son voile de tristesse sur tout le domaine de la seigneurie SaintDenis. A un mois d'octobre splendide succéda un septembre ensoleillé et, sauf en quelques demeures endeuillées, la vie reprit bientôt tous ses droits des cheminées de maisonnettes reconstruites, d'indolents panaches de fumée recommencèrent lentement à s'élever dans la douceur paisible de l'air automnal. Le grand château lui-même, ressuscité de ses ruines, avait retrouvé son activité et son entrain dans ses vastes salles claires retentissait parfois le bruit des rires sous lesquels Marie Rock, Anne et Nancy étouffaient vaillamment des chagrins encore trop récents. Le temps peu à peu pansait les plaies. De nouveau on entendait sortir des bois le gloussement des dindons saluant le lever et le coucher du soleil les chiens se remirent à aboyer et à gambader dans. les clairières les enfants, avec l'insouciance de leur âge, avaient repris leurs jeux, oubliant vite les horreurs qui avaient ensanglanté la lisière de leurs bois chéris. La nature même semblait participer à ces promesses de paix éternelle, et la forêt vierge revêtait son habit automnal, précurseur des grands gels, et étalait à perte de vue ses vastes frondaisons aux tons d'or rouge et jaune, comme seul

L'ART

ET LA CURIOSITE Expositions et Ventes

d'aujourd'hui

EXPOSITIONS

GALERIE JEAN CHARPENTIER. Exposition publique. Objets d'art et d'ameublement. Tableaux anciens. Gravures. Objets d'art d'Extrême-Orient appartenant à diners amateurs. M" Etienne Ader MM. Ferai, Catroux, Damidot, Lacoste, Portier et Rousseau. 236, RUE CHAMPIONNET. Aujourd'hui et demain, exposition. Une importante boite à fards en or et argent émaillé bleu, contenant flacons, entonnoir et pinceau fera l'objet, ainsi qu'une tapisserie d'Aubusson, d'une vente judiciaire le mercredi 15 à 11 heures. M' JEAN Briens MM. Reinach et Charraud. VENTES

HOTEL DROUOT. Salle 1. Vente. Succession de Urne B' Beau mobilier. Tableaux modernes. Argenterie. Bijoux. Tapis d'Orient. M0 Etienne Ader MM. Schœller, Falkenberg, Lirizeler et Fromanger.

HOTEL DROUOT. Salle n" 2. Vente. Succession de M. X. Objets d'art. Livres. Tapisseries.- Me Philippe Couturier M. Bosse.

HOTEL DROUOT. Salle n° 9. Vente. Collection de feu M. Jules Florange de Sierck. Numismatique lorraine. MI RENÉ Boisgirard M. L. Ciani.

.ware wwrr.v. Pr..

e 1 4 1 8

i 1 1 1 à

,44, 1. q

VENTES 8, LOCATIONS Paraît tous les tours, sauf le dimanche

Officiers | | ministériels

i_

Vente Pal. Paris, 24 déoemb. 1937, à. 14 h.

AODADTEMT studio confort.

APPAR1L~M~r STUDIO CONFORT.

ArrAKlCiU Ub. de loc. Paris, 17,

av. du Président-Wilson. M.â. p. 25.000 fr. S'adr. M Horea», avoué Revel, notaire. Maison n fHANZY, 42 (11e). Cce 653 à Paris Vmq.95 env. Rev.br. 6S.7S4 f. ( M.à p. 550.000 f. Prêts C.F. Adj. ch. not. p Paris 11 janv. 1938. S'ad.aux not. Paris · M" Vallée et Blahchet,ll,r.de Beaujolais. Adj. ch. not. Paris, 21 décerab., 14 h. Un IMMble 4, R. SAINT=SAUVEUR Rev.br. 88.186 f. M. à px 500.000 f. S'adr. | M Oudard, notaire, 78, rue La Fayette. t Vente au Palais de Justice à Paris, le vendredi 24 décembre 1937, à 14 heures. 1 En treize lots (avec faculté de réunion). IMMEUBLES DE RAPPORT SIS A PARIS (19° ARROND.) • 1" 50, AV. SIMON-BOLIVAR et 5,r.l¥lanin-2,r.Barrelet-de-Ricou Revenu brut. 519.411 fr.

MISE A PRIX 2.50O.OOO FR. ii" M. av. Simon-Bolivar. Rev. br. 163.024 i ̃ fr. M. à px 850.000 fr. 3° 56. av. Simon- 1 r Bolivar. Rev. brut 167.139 fr. M. à px · 850.000 fr. 4° 58, av. Simon-Bolivar. Rev, 1. brut 175.529 fr. M. à prix 900.000 fr. I 60, av. Simon-Bolivar. Revenu brut 182.921 fr. Mise à prix 1.000.000 de fr. 6° S2, av. Simon-Bolivar. Revenu brut 189.797 fr. Mise à prix 960.000 francs RUE MANIN 7 SZ™

185.350 francs,

M. à px 850.000 fr. 8° R. Manin, n° 9. Rev. brut 166.415 fr. Mise à prix 1 800.000 fr. R. Manlïi, n° 11. Rev. brut 141.185 fr. Mise à px 750.000 fr. 10° R. Manin. 13. Rev: brut 148.434 fr. M. à px 750.000 fr. XI» R: Manin, n° 15. Rev. 1 brut 139.582 fr. M. à px 750.000 fr. 12° R. Manin, n° 17. Rev. brut 158.730 fr. M, à px 775.000 fr. 13° R. Manin, n° 21. Rev. brut 164.695 fr. M. à, px 900.000 fr. S'adresser pour tous renseign.: Le Sourd, avoué, 22, Bd Malesherbes, et Rempler, syndic, 10, rue Monsieur-le-Prince.

|| VENTES I

I Immeubles

i

Bet Immeuble de rapport à 100 m. gare de Colombes. Rapp. 105.000 fr. A vendre avec 150.000 fr, compt. Voir propriétaire C.I.P., 7, rue Mogador (4» étage), Paris. Hôtels 1 i particuliers

A V MOZART Hot- part. 2 salons, fcal. r\ V ill\ft,t\R 1 a m., '-6 ch. à c, ling., 3 bs. Tt eonf. Garage, jardin 390 mq. Bon état. Prix 385.000 fr. Urgent.

LARGIER, 32. boulevard Malesherbes. I Propriétés

i

AFFAIRE RARE

A vendre PDfipiîlpTpïJ rustique norm.

EURE PROPRIETE rus~ique norm.

EURE rI\V/rIUErIE> Mais, couverte

en chaume en parf. état, munie du dern. conf. Nombr. dépend. 6. 000»1. Px 75.000 fr. Jupin,13,r.d.Bouchers,'Verneui]/Avre (E.)

l_

l'artiste suprême sait les peindre. La vieille roue du moulin continuait à tourner dans les notes de sa chanson perçait une mélancolie qui arrachait des larmes à Anne et que David lui-même ne pouvait écouter sans réprimer un soupir c'était la voix du vieux meunier qui semblait leur parler dans le grincement des ailes de son cher moulin. Au sommet de 'la colline du Couchant, à l'endroit même où David avait conté à Anne l'histoire de la corne à poudre, étaient enterrés Fontbleu, Carbanac et Kill-Buck •: Je les ai fait reposer là, avait dit Anne à David, dès que celui-ci fut à même de l'entendre, parce que c'est notre terrain sacré, où, de longues années durant, nous reviendrons nous promener ensemble. Par un beau jour d'automne, Anne et David se tenaient au pied de ces tombes vénérées. Le jeune homme avait presque entièrement recouvré ses forces. et Anne, avec sa natte moirée, se retrouvait telle, que l'année précédente, sauf qu'elle était plus pâle. David se demandait ce qu'elle cachait sous son châle. Enfin, elle satisfit sa curiosité et lui montra la corne à poudre qu'elle avait emportée.

Alors, d'une voix légèrement tremblante et la tête baissée, afin de dissimuler à David les larmes qui montaient à ses yeux, elle dit

David, me voici telle que j'étais

I BIH^DHBBHBbHb^Bh9HhH

LA NOVAQUÂTRE 10 litres aux 100 kms vous coOle 2 à 3 CV de supplément pour 1 l'assurance, mais vous économise 4 fois plus sur l'entretien et les réparations. RENAULT

«<~<M«~<<<«~«~~

Si vous avez

le teint jaune,

soignez votre foie

Lorsque la bile sécrétée par le foie ne s'écoule pas normalement dans l'intestin, elle passe dans le sang et colore le teint en jaune (ictère). Des troubles nombreux apparaissent constipation, gaz intestinaux, migraines, vomissements de bile, vertiges, démangeaisons de la peau, irritabilité, idée noires, insomnies. Pour rétablir la santé, il faut soigner le foie en prenant 20 à 30 gouttes d'Hépascol François au, début des principaux repas. Lisez cette lettre « Depuis déjà longtemps et malgré l'essai de différents médicaments, je souffrais toujours de mon foie, au point que j'étais devenu presque jaune. La bile et les vomissements ne me laissaient pas en paix. L'Hépascol François m'a complètement remis. » M. B. à Metz (Moselle). Lettre F 602.

Les bons effets de l'Hépascol François se font généralement sentir dès la çremière semaine. Aucune contre-indication. Même les tout jeunes enfants peuvent en prendre Toutes pharmacies.

1 LOCATIONS

Appartements ,f| | non meublés

l

ïrand ehoix d'apparts beaux quartiers. Lgr. Imm. Ch.-Elysées, 49, av.Montaigne. *assy. Joli appt tt cft, gde entr., 3 p., bs, 0.000. 4, villa Eugène-Manuel. Opê. 60-41. '9, r. de Rome, près Métro et Coll. Chap:al, 2« ét. 6 bel. pièc. tr. claires et aérées, i. de bs, cab. toil., chauff. cent., asc., con:ort moderne. Loy. 12.000 fr. + chauffL79, rue de la Pompe (près Bois). Appartements 3 et 5 pièces, tout confort. ^T-I A A DP« 31 rue d'Amsterdam. 3 L.tXùtUXE Appt 5 p., conf., 10.000 net, mixte ou bourgeoisement. ippart. gd luxe, très belle récep., entrée, îall, s. à m., liv.-room, pet. sal., 3 ch. à c. s. de bs,douch., insonorisation, atmosph. par climatér., 1, av. P.-Doumer (Trocad.) 5, rue Lyautey, grande baisse de prix î et 6 pièces, bon état, bains, confort, ).5OO et 10.500 + ch. Libres. Balz. 51-42.

PLAG~ S Bel appart 2

PLACE ETATS4JNIS f%S\ 2

valons, s. à m.. 2 bains, conf., ét. Air, loleil. Pour renseignem. Opéra 08-55. Pullerles, cède bail 6 p. bs, ch. 2- ét. sur jour, bourg, ou pr. 9.000 net. Opé 08-55. Passy. Splend. 6 p., 2 bs, vue féeriq. Loy. 25.000. Cession install. lux. Inv. 17-72. Prè» av. Foch, 6» et., 4 pièces principales, lout conf. Loyer, charges compr. 16.500 Têléph. Wag. 20-78.

14, r. de Phalsbourg, 1er ét., clair, libre, 2 salons, sal. à m., 4 ch., s. de b., chauff., parfait état, 14.000 4. charges. Rivière, 36, .rue de l'ÀTcade, Paris.

B pièc, ling., 2 bs, clair, 16e ou env. Bois. Téléph. avant 9 h. 30 Elys. 70-7». Demandes

d'appartements

1

Prendr. suite bail gd appt pourvu belle installât., ayt. vue sur jardins, Bois ou Neuilly. Ecrire 5119, Fig. (Imm.). « Cocaux | I commerciaux

1

I <JQ Rue de la Pompe (près Bois). A louer bel. boutiques, tt confort. Fonds | de commerce

1

Gde ville NOrniandie.Beau magasin d'imperméables- conv. à dame. Bén. 52.000. Px 140.000,1/2 cpt. Spira,136,Bd Haussmann.

un certain jour, vous vous en souvenez, n'est-ce pas ? Je porte la même robe; le même ruban dans mes cheveux et. ajouta-t-elle en mettant la main sur sa poitrine. mon cœur bat de même. David, je voudrais entendre encore l'histoire de la corne à poudre, telle que vous me l'avez dite ce jour-là, en omettant toutefois ces récits de bataille qui m'ont tant effrayée et dont il n'est plus question maintenant. Mais je voudrais que vous me relisiez ces mots gravés par vous, je voudrais vous entendre parler du sanctuaire de la forêt, des deux anges qui y sont agenouillés, et du cher petit garçon qui va bientôt devenir mon mari et qui y est dessiné, l'air malheureux et une canne à pêche en mains

Et David conta de nouveau l'histoire, près des tombes de Fontbleu, le petit meunier, de Carbanac, l'homme-dieu, et de Kill-Buck, le Peau-Rouge de la tribu des Delaware, devant le même et vaste panorama de splendeur et de gloire. Tandis qu'il parlait, un autre auditeur; un auditeur à quatre pattes surgit du sentier derrière eux. Assis gravement près d'eux, l'air attentif et ravi il écouta, comme si, lui aussi, semblait comprendre c'était Camarade, le chien trouvé

FIN

James-Oliver Curwood.

(Traduit de l'anglais par Louis Postif)


NON T

M. Maurice Hélitas n'avait pas voulu cela et le stade de Caen dont ta pelouse est aujourd'hui interdite aux écoliers avait été créé surtout pour eux

Eu des termes que nous* eussions faits inoiris acerbes si nous avions su que M. Hélitas n'était plus, nous avons, lors do l'exposé de notre voyage à Caen, déploré la destination de stade à spectacle, de pelouse à compétitions à quoi se trouve voué à présent le magnifique terrain de sport qui porte le nom de l'ancien préfet du Calvados.

« Respect aux morts » nous a écrit un lecteur. Et il n'avait pas tort. Mais la propre fille du grand préfet, Mme Jacqueline Hélitas-Argelin a pardonné notre ignoraanec, et elle a, en revanche, complètement partagé l'indignation que nous éprouvions à voir les, scolaires bannis du beau stade aménagé par son père à leur intention. « Mon père, nous a-t-elle dit, n'a pas voulu cela. Rien n'était plus loin de ses idées que de réserver à d'onéreuses compétitions l'exclusive utilisation du stade de Caen: il l'a construit pour les écoliers, pour la jeunesse, pour les sportifs. » Préfet du Cantal, il fut, en 1913, sé.duit par la doctrine d'Hébert, et dès 1914, il installa à Aurillac un triple stade inspiré des réalisations qu'il avait vues au collège d'athlètes de Reims et qui comprenait trois terrains d'exercice un pour les militaires, un pour les jeunes gens et un pour les jeunes filles.

Pendant la guerre, ce stade connut une si exemplaire activité qu'une mission militaire y vint étudier la méthode

Au hasard des rencontres

Lutte serrée -y-

l_'Ao«d*mie de Poitiers est peut-être, par comparaison avec l'an passé, celle où l'activité t'est le plus accrue. Les trois établis.sements poitevins, lycée en tête, se stimulent mutuellement.

D'autre part, à Niort, cela ronfle, car M. Legatte est revenu prêter main forte à M. Rocher (ces deux élèves suppléent pour l'instant à l'absence de tout professeur a'E. p.).

L'administration les encourage avec beaucoup de clairvoyance et cela nous permet d'assister à un beau match entre Poitevins et NioPtais, entre professeurs et élevés. Une académie florissante Dans le secteur breton, il en va de mime tt Saint-Julien d'Angers, vainqueur l'an dernier, a fort à faire pour tenir en respect Saint-Servan, Saint-François-Xavier, le lycée de Laval, Rostrenen et CE. P. S. de Nantes. La moyenne s'en ressent malgré tes deux semaines creuses du début de novembre, le total des points est déjà fortement en avance sur celui de l'an dernier à pareille époque.

Quand les' élèves font leur sport Nous parlions, tout a l'heure, de Niort, «Ci les élèves minent eux-mêmes leur barque, L'école Frilley, à Paris, leur laisse également tout oa soin, et si les Jeunes gens lie s'en occupaient, il n'y aurait guère de •port au programme. Cela n'empêche pas

FOOTBALL

AIX-MARSEILLE

Crasse b. Montalgne-Vence (J). 9-1 Montaigne-Vence (S) b. E. N. Nice. 4-1 Collège d'Arles,: 3 matches intérieurs. 27« R. A. T. (1) b. Collège d'Arles (J) 2-1 Ecole Pasquet b. Collège d'Arles (Pup.) 3-0 BESANÇON

(SP l) E. N. H. Besançon 7 matches intérieurs.

(S P 1) Inst. Saint-Jean b. E. N. H. (J) 4-1 (S P 1) Collège de Montbéllard (1) b. (Réserve) 2.1 BORDEAUX -w

Lycée d'Agen (int.) b. (externes) 2-0 Salnt-Genès b. Saint-Elme (J) 8-2 Saint-Elme et Saint-Ferdinand 1-1 Salnt-Elme (M A) b. (4) 3-1 CHAMPIONNAT

(S P 1) Tivoli b. Collège de Blayér. 5-1 CAEN

Ec. Normale de Caen (2) b. E. P. S. (3) 6-2 Ec. Normale de Caen (M) b. Lycée (M) 1-0 Ec. Normale de Caen 2 matches int. Collège de Sille (1) b. (2). 14-4 Juan-Lambert b. Lyc. de Rouen (2). 1-0 Saint-Gervais b. Lyc. de Rouen (3). 10-0 E. P. S. b. Lyc. de Rouen (4) 5.1 Lycée de Rouen (M 1 Rhéto) et (lit 2 Rhéto) 3-3 CLERMONT

,(S P 1) N.-D. de France du Puy (M 1) b. Patron. Saint-Laurent 4.1 (S V 1) N.-D. de F. (M 2) b. Patronage Saint-Laurent (2) 4-3 N.-D. de F. (J 4) b. Brives (2): 2-1 N.-D. de F. (5e classe) et Carmes (2) 1-1 N.-D. de F. (M 3) b. St-Laurent (2). 5-1 N.-D. de F. (M 4) b. Carmes (1). 2-0 N.-D. de F. (M 2) b. Saint-Laurent (1) 4-1 (S P 2) E. P. S. de Clermont (1) b. Bouley-Club 8-0 E. P. S. de Clermont (1) b. Puy-Guillaume 5-1 E. P. S. de Clermont (2) b. Saint-Beaùzire. 5-0

CHAMPIONNATS

(S -P 1) N.-D. de France (1) b. Lycée du Puy (1) 3-2 N.-ï>, de France b. Ec. Normale 5-3 (S .'P 2) E. P. S. Clermont h. E. P. S. Vichy 1-0 E. Commerce, b. E. P. S. Clermont (1) 3-1 DIJON

Lycée de Dijon 2 matches intérieurs. Jjyoée de Dijon (J) b. E. P. S. »-0

COUPES FEMININES

BASKET-BALL

B. P. S. de Bourgoin (t A) et 4 B) 2-2 2 B. S. de Bourgoin (2 A) et (2 B) 10-10 E. P. S- de Bourgoin (lre 3) et (1" 2) 4-4 4 E. P. S. de Bourgoin (A 2) b. (U) 45-39 E. P. S. de Bourgoin (int. A) b, ext. A) (i- 2 E P. de Bourgoin (int. B) b. (ext. Jil 40-41) E. P. S. de Bourgoin (A 3) b. (B) 8- 0 E. P. S. de Bourgoin b. Collège 9- 0 Ec. Pratique de Dijon (1 ind. A 1) 1>. (1 ind. A 2) 14-12 Ec. Pratique de Dijon (2 ind. A 1) b. (2 ind. A 2) 29- fi Ec. Pratique de Dijon (3 ind. A 1) b. (.r ind. A 2) 28-12 E. P. S. de Tréguier (2) b. (1) 26- 2 Lycée de DI|or (1 A) b. 2 35-21 (S* P 1) Collège de Tarbes (ISaldet) b. (Tréiut) 12-2 2 (S P 1) Collège de Tarbes (Guilhcrmon) b. (Cnstells) 18-10 (S P 1) « Chardons » du Collège de Tarbes m. « Edélveiss » 30-20 <S P 1) Collège de Tarbes (Dur Dastes) b. (Dargans) 21-8 8 (S P 1) Collège de Tarbes (Duffan) b. Andrieu) 30-20 SKI

Collège de Tarbes 18 skieuses à Gripp S&aNgBes. GRANDS JEUX

Lycée d'Anuecy (ballon chasseurs) (1)

.rSPORTViaJEUNESSE

d'entraînement qu'on y pratiquait. Ses conclusions aboutirent au complet remaniement des doctrines de Joinville et au fameux règlement de 1916. Après la guerre, Maurice Hélitas, nomme à Caen, au prix d'un nouvel effort, créa en pleine ville le magnifique stade dont nous parlions l'autre jour, 'et qui perpétue sa mémoire.

Hélas, il la perpétue mal, nous le répétons, et cette fois avec l'approbation de, ceux à qui son culte est le plus cher: Maurice Hélitas avait construit un stade destiné à favoriser les exercices physiques pour tous, on en a fait une arène réservée aux seuls clubs, assurés d'une recette.

Il ne l'avait pas fait pour infliger aux .lycéens, dont les fenêtres dominent la piste, le supplice de Tantale. Il voulait sincèrement que la cendrée leur en fût aecueilllante.

Il avait en vue les jeux, le sport. On n'a plus en tète que les spectacles, l'amortissement, les entrées payantes et les gros sous.

Caen a laissé le nom de Maurice Hélitas au fronton de son stade l'hommage confine à l'hypocrisie .quand on voit la façon dont les Caennais respectent les intentions du défunt il voulait que cette pelouse largement ouverte à la jeunesse, fût l'honneur de la ville. Sa gestion anti-sportive et timorée, ses guichets, son exploitation mesquine en sont la honte.

Jean Dauven.

Prilley d'avoir un* bonne équipe de handbail et, naturellement, un.contingent d'excellents athlètes.

Nos gouvernants ont compris Si les programmes de l'éducation physique scolaire et encore moins le budget ne reflètent qu'à demi leur compréhension, il n'en apparaît pas moins que nos hommes de gouvernement ont compris la primauté du sport pédestre puisqu'ils l'encouragent dans leur propre famille. Dans le cross de l' « Auto » d'hier, Daladier Junior, fils du ministre de la défense nationale, et Dezarnaulds, neveu de l'ex-sous-secrétaire d'Etat de l'E. P., comptaient parmi les favoris. Malgré quoi ces jeunes gens partent handicapés ils auront du mal à se faire dans le sport un nom bien à eux!

Les. « Universitaires >:̃

en vedette

Dans tes équipes possible et probable d'oit sera extraite 'lu formation nationale, on compte onze rugbymen universitaires (sans parler des ex-étudiants). Plus du tiers 1 Rassurez-vous ceci se passe en Angleterre où six joueurs d'Oxford, deux de Cumbridge, un de Liverpool, un de Durham et un, de St-Mary's Hospital joueront, le 18 prochain, le dernier match de sélection. Ce qui explique en partie Ici qualité et le classicisme dont est imprégné le rugby britannique.

CHAMPIONNAT

Lycée de Dijon (1) b. Lycée de Troyes 3-0

A Lyon, avant le match contre l'équipe du Parc, le capitaine de Notre-Dame de France reçoit les conseils des. animateurs sportifs de l'établissement. CHAMPIONNAT.

Collège de Dieppe b. Lycée de Rouen

(1) 6-0

GRENOBLE

(S P 1) Sentinelles (1) b. Saint-l,'rançois de Sales Chambéry 4-2 Lycée de Tournon (2) b. C. compl. de Tournon 4-1 Lycée de Chambéry (1) b. A. S. Chatles (1) 2-1 (S P 1) Lycée de Chambéry (1) b. Lycée de Grenoble (1) !)-2 (S P 1) Lycée de Chambéry (2) b. A. S. Charabéry (2) 3-2 CHAMPIONNAT

Lycée de Valence b. Lycée de Tournon 3-1 LILLE

Abbcville (mixte) b. Lycée d'Amiens (2 A) 1-1--l-, 10-1 Saint-Martin (3) b. Lycée d'Amiens (3) 3-1 Saint-Martin (4) b. Lycée d'Amiens (4) 8-1 E, P. S. de Calais b. Collège de Calais (J 1) 2-1 Collège de Calais (J B) b. A. Caugain 4-2 Collège de Calais (M 1) b. R. C. C. (M) 3-2 Collège de Calais (M 2) b. A. C. (M) 2-1

b. H) '3-0 Lycée d'Annecv (ballon chasseur) (1') b. (2) 2-1 VOLLEY-BALL

Collège de Tarbes (Lag) b. (Bordes). 60-22 Collège e de Tarbes (Vendôme) b. (Courties) 112-75 7 Coll. de Tarbes (Laporle) b. (Jacob). 85-72 Collège de Tarbes (Bordes A) b. (Rochas) Ul·GO Collège de Tarbes (Tranne) b. (,Iniieau) Xl-2!) Collège de Tarbes (Castells) b. (Carrère) «2-01 Collège de Tarbes (Cassnn) b. (lioussas4 »0-(iU Coll. de Tarbes (Parisod) b. (Ousscl) S7-84 t E.P.S. de Hour^oiu (i" 4) b. (2° 4).. 29-21 1 Ec Pratique de Dijon (III C 1) b. (III C 2) 23-19 Lycée d'Annecy (3) b. (5) 40- S Lycée de Dijon (1) b. (2) 29-22 Lveée de Dijon (A') b. (A) 2B-22 Lycée de Dijon (1 A 2) b. (1 A 1) 40-32 Lvcé dee Dijon (1 A' 4) b. (1 A' 2).. 28-20 Lycée de Dijon (3 A) b. (3 A') 30-10 Lycée de Dijon (I B) b. (4 A). 30-10 Lycée de Dijon (4 A') b. (i A2) 30-11 (SP 1) Coll. de Tarbes (4 A) b. (4 B) 44-30 (SP 1) Collège de Tarbes (Parade) b. (Prunet) 71-31 (SI, 1) Collège de Tarbes (3 A') b. (3 A) 87-75

ECOLES- LYCÉES UNIVERSITÉS

Couru dans les bois de M'eudon, dimanche dernier, le cross-country des Universitaires a connu un vif succès. On voit, sur les deux clichés ci-dessus communiqués par M. Moser, un peloton emmené par l'ex-champion du monde Raymond Boisset et un autre conduit par Firpo, le sprinter" de, l'école Frilley.

NOS O R G A IM I S AT I Q IMS

EN SAVOIE

LA PREMIERE COUPE DE SKI DU « FIGARO »

Sur l'initiative de leurs professeurs d'éducation physique, plusieurs lycées de Paris ont décidé d'organiser, à l'occasion des fêtes, un séjour à la montagne pour leurs élèves. Celui-ci comportera naturellement l'initiation au ski et nous avons pensé que, pour stimuler l'ardeur de ces jeunes gens, la perspective d'une compétition à disputer sur la fin de leur séjour constituerait un sûr facteur de progrès.

La première coupe scolaire de ski du «Figaro» sera donc vraisemblablement courue à Megève aux alentours du premier de l'an. Tous les élèves en vacances dans la région sont conviés à concourir, à condition qu'ils justifient de leur présence effective dans un établissement d'enseignement toutefois, la coupe, en jeu de la compétition, sera l'apanage non pas d'un athlète, mais d'une équipe qui devra comprendre sans doute trois à cinq skieurs.

Le règlement définitif de l'épreuve sera arrêté ultérieurement si le nombre des formations engagées répond à notre attente. Le contraire nous surprendrait d'ailleurs, car la participation de quatre grands lycées parisiens paraît déjà presque comme un fait accompli.

t ES~F=t'e:S,'U' L. T A T s,

ëH ̃ L- EE; ;ST RÊSU L-TATS 1111

Excelsior b. N. D. V. de Roubaix (C 2) 7-5 St-Joseph Watrclos 1). N, D. V, BOubaix (M 3) 5-3 N. D. V. de Roubaix (5) b. (6) 4-3 CHAMPIONNATS

ycée d'Amiens (1 A) b. Boulogne. 2-1 i LYON

Lycée du Parc de Lyon 4 matches intérieurs.

Lycée du Parc (J 2) b. Lycée Ampère forf. Lycée du Parc (annexe 2) b. E. P. S. Minimes 6-1 CHAMPIONNAT ·

Lycge du Parc (1) b. A. G. E. L. 8-1 MONTPELLIER

(S P 1) Saint-Louis b. Collège de Perpi-

Cofiè~: d~ 'sète' 1: ¿~iiè'ie'dè pè~pig' ~=Õ

Collège de i's'itVi'. Collège de Perpignan 5-0

NANCY

Collège de Saint-Dié 2 matches intér. (S P 5) Collège de Saint-Dié (1) b. E. P. S. Gérardmer. 5-3 (S P 4) Collège de Saint-Dié (1) et Tirailleurs marocains 3-3 (S P 3) Tirailleurs (1) b. Collège de Saint-Dié (1) 0-2 (S P 1) Collège de Saint-Dié (1) b. Bruyère (1) 2-1 Collège de Saint-Dié (1) b. Patronage Sainte-Marie 9-1 Collège de Saint-Dié (2) h, C. compl. de Traize 6-3 CHAMPIONNAT

(S P 2) Collège de Saint-Dié (1) b. Mirecourt. "î'i PARIS

Louis-le-Grand (SI) b. E.N. Auteuil. 4-1 Louis-le-Grand (J 1) b. Violet 5-0 Louis-le-Graud (J 2) b. Hcnri-IV 4-0 Louis-le-Grand (J 2) b. Lavoisler 8.1 Louis-le-Grand (M 1 h. Lavoisier 8-1 Louis-le-Grand (M 2) b. Charlemagnc, 5-2 lie. R. GIrard b. Louis-le-Grand (M 3). 5-2 Ste-Croix (SI) b. St-Martin de Poutoise 8.-1 Ste-Croix(J 1) b. Bossuct. 0-0 Ste-Croix (Cad. 1) b. Francs-Bourgeois 4-3 Pasteur b. Sainte-Croix (Cadets 2). 3-2 Ste-Marie (Cad.) b. Ste-Croix (M 1).. 5-4 Ste-Croix (M 2) b. Francs-Bourgeois.. forf. Stanislas (C) et Lycée d'Auteuil 0-0 Hacing (Réserve) b. Stanislas (J. E,). 2-0 Stanislas (J. D.) b, Charlemagne fort. Stanislas (J. F.) b. R. C. F. 2-0 R C. F. (M.) b. Stanislas (M. A.). 3-1 R, C. F. (M.) b. Stanislas (M. B.) 3-0 Jullly (3) b. St-Etlenne 4-1 Juilly (J.i b. Dcimmarliii 15-1 St-Charles de Juvisy (A) b. (B) 4-3 (SP 1) St-Martin (J.) b. Juilly 5-0 (SP 1) Juilly (Cad.) b. St-Martin 4-2 (SP 1) Juilly (M 1) b. St-Marlln l">-2 -1 (SP 1) St-Murtiu (M 2) b. Juilly 1-1 Hem-l-IV (J 1) et Rollill ÎM Henrl-IV (M) b. Mlchclet U-5 (SP 2) St-Joseph de Reims (M 1) b. Ec. prof 2-1 (SP 1) St-Joseph, de Reims (1) b. Ecole Pratique (1) 5-1 (SP 1) St-Jos. de Reims (2) b. Lycée (2) 5-4 (SP 1) St-Jos. de Rdms (M 2) et (M :i). 8-1 (SP 1) St-Jos. do Reims (M 2) et (cxt.) 2-0 St-Aspais (1) b. Coilège de Meaus 11,' 2-1 Coulomroiers (1) b. Meaux (2) 4-0 Coll. de Meaux (3) b. Coulouimiers (2) 3-2 Collèeg de Meaux (4) b. Séminaire de Meaux (S) 1-0 (SP V Lycée de Reims (ext. 2) b. Ec. Pratique (a) 3-2 (SP 1) Lycée de Reims (Int.) b. (cxt.). 3-2 Ec. Bezout et Lycée Voltaire. 1-1 St-Martin 3 matches intérieurs.

CHAMPIONNAT

Lycée de Reims b. Collège de Châlous, Î2-2 POITIERS

Lycée de Niort (1) b. Lycée Rochcfort. 2-0 Lycée de Niort (2) b. Lyc. Rochefort (2) 4-1 Ljcce <le Niort l matches intérieurs. Montmorlllon b. Lycée de Poitiers (2). 2-1 RENNES

(SP 1) Lycée de Laval (1) b. Lycée de CtuUeau-Gontier 6-1 Lycée d'Angers U) b. St-Julien Sport.. 4-1 Sl-Miuirill(! b. Si-Julien (2) 7-1

Str-Tliérésc b. S(-.hilien (3) 1-0

St-Julicn (5) b. Sti'-TIu'Tèsr:- (2) 10-0

Sl-Julicn U) b. Si-Julien («) 1-0

(SP II A.S.S.F.X. (2 «I b. St-Jeau-Bapt. 4-2 (Sl' 1) A.S.S.F.X, (1) b. dissous. 3-3 (SP 11 A.S.S.F.X. (premiers de deuxième) b. E.N. (2) 4-0 A.S.S.F.X. (1 A) b. C.E.P. (J. A) 4-3 A.S.S.F.X. (1 de 2e D) b. C.E.P. Lorlent (M) 3-2 A.S.S.F.X. (1 P) b. Korrigans (M). 3-0 C.E.P. (J. B) b. A.S.S.F.X. (2 A) 3-2 Ec. Paul-Bert b. A.S.SJ-X. (3» B) 4-3 A.S.S.F.X. (3 C) b. St-Joseph (3) 4-2 A.S.S.F.X. 1 match intérieur.

U.S.C. St-Servan 2 matches intérieurs. U.S.C.S. (2) b. U.S.S.M. (M) 3-2 L'.S.C.S. (1) b. A. S.C. Dinaii (1). 0-1

A PARIS

NOTRE QUATRIEME handicap d'athlétisme

Jeudi prochain, quatrième série des handicaps athlétiques organisés par le lycée Henri IV et le Figaro.

Une modif ication importante les courses n'auront lieu qu'à 15 heures. Auparavant, à 14 heures, M. André Cherrier, entraîneur de l'équipe de France universitaire, donnera une leçon d'entraînement destinée à permettre aux concurrents une mise en train progressive et à amener leurs muscles au degré de souplesse et de chaleur voulu. Il va de soi que ce travail sera des plus légers. Loin de fatiguer ceux qui s'y prêteront, il leur permettra de se présenter pour la course qui suivra dans leur meilleure condition.

Bien qu'on puisse donc s'engager jusqu'à 14 li.. 45 (soit un quart d'heure avant le départ), il est recommandé d'arriver à 13 h. 45, afin de participer à fa séance préparatoire.

Au programme de jeudi

500 mètres handicap

(inoins de 16 ans)

1.500 mètres handicap

(plus de 16 ans.

Engagements sur place, au stade 1, rue Lacretelle (métro Porte de Versailles), à partir de 13 h. 45.

STRASBOURG

Ec. de Bischein» (J. 1) b. Cheminots

Strasbourg 8-1

Ec. nal N, do Strasbourg et Collège ? d'Obcr- 9-0

liai 9-0

Ea,N. de Colmar b. Lyc. de Mulhouse 9-0 CHAMPIONNAT

Ec Normale Colmar et Lycée Bartholdi 1-1 TOULOUSE

St-Théodard de Montauban (1) b. Ext. Stoutal 4-0 St-Théodard (2) b. Pair. St-Joseph 5-0 St-Théodard de Montauban b. Caoussou 4-2 St-Théodard (S) b. Caoussou (3) 2-1 Lycée de Tarbes 3 matches intérieurs.

BASKET-BALL

AIX-MARSEILLE

Coi], d'Arles 5 matches intérieurs. Collège d'Arles (Sen.) b. 27° R.T.A, 18-14 27° R.T:A. (d'Arles) b. Collège d'Arles (Juu.) 16-13 BESANÇON ?

E.N. H. Besançon Challenge d'Encoura-

gement

E.N.H. (2» C) b. Lyc. Victor-Hugo

(2 G. A.) 26- fl

E.N.H. (2« I) b. Lycée .Victor-Hugo (3 A) 44- 1 Lvr. Victor-Hugo (3° A' B) b. E.N.H. "(3» G) 18-13 Lyc. Victor-Hugo (5« A2) b. E.N.H.

'(1"I) ̃••̃.«*̃• *4

E.N.H. (lro A) "b. Lvcé?"Victor-Hugo -,4 (4« A) 16- 4 Lyc. Victor-Hugo (4» A' B) b. E.N.H. "(l'o C) 36-6 fi E.N.H. (l'« B) b. Lyc. Victor-Hugo '}' <5« B) 26- 3 E.N.H. (S.) b. 54" R.I.T 43-20 (SP 1) E.N. Horlogerie: 3 matches intérieurs.

BORDEAUX

(SP 1) Lycée d'Argeu (1) b. Ec. Normale (1) 45-33 (SP 1) Lycée d'Agen (2) b. Ec. Normale (2) 33-27 (SP 1) Lycée d'Agen (3) b. Ec. Nor- male (3). 18rlâ (SP 1) Lycée d'Agen 2 matches intérieurs.

(SP 1) Collège de Blaye b. Garde Mobile Purthenoy 51-25 Lycée d'Ageu (2) b. 12» R.A.C 45-37

Lyc. d'Agen (l™ B pens.) b. (1 B cxt.) 17-13

Ln. 7) rines 13 tescltr ) (1 B ex!.) 17-13

;SP 1) Glycines de Lesear 2 matches

intérieurs.

(SP 1) HirondeHqs d'Ortlie* 3 mat-

clu's intérieurs.

Lycée d'Agen (1> b. A. L. Cordoni.. 27-15 St-Gcnès b. St-Elme (Cadets). 34-10 St-Genès b. St-Elme (Minimes) 40-30 CAEN

Lycée de Caen 2 matches Intérieurs. Ecv N. de Caen (première année) b. E.P.S. (iun.) 23-10 Ec. N, de Caen (1) b. Cheminots (1). 27-25 ~-1 Ee. N. de Cacn (3) b. Cheminots (2). 21-18 Ec. X. de Caen (J.) b. Cheminots (J.) 33.27 Ec. N. de Caen 2 matches intérieurs. Cpllège de Sille 1 match intérieur

(Minimes).

Lycée de l'ouen (1) 1>. Ecole Normale 32-18 Lycée de Rouen (mixte) b. Ec. Ménugère iil-lu Lycée de Rouen ..(M. 2) b. Gallia 14-12 CLERIWONT

,CHAJIBJON|<ATS

(SP'l) N.-D. de France du Puy (1) b. Ec. Normale 49-41 N.-D. de France b. E.P.S. de Craponne. .>«. 67-9 9 DIJON

Lyc. de Dijon 2 matches intérieurs.

Nous publierons dans 1 notre numéro de

VENDREDI PROCHAIN les résultats que nous n'avons pu insérer au jour» d'hui.

On y trouvera aussi le classement par catégories et les résultats du jeudi parisien.

PARTOUm

NOS COUPES D'HIVER

Le succès de nos Coupes d'Hiver nous oblige à reporter au vendredi une partie des résultats que nous avions coutume de publier au rez-de-chaussée de ette page.

Voici ues chiffres qui rendent plus évident l'essor de nos épreuves L'an dernier, à pareille époque, nous recevions régulièrement les résultats de 50 établissements. Cette année, nous comptons 93 compétiteurs.

En ajoutant l'effectif des Coupes féminines, la centaine est dépassée. Au point de vue sportif ntême, progrès. Malgré les deux jeudis creux du début de novembre, nous trouvons, par exemple, dans l'Académie d'Aix-Marseille, 102 points à l'actif des Arlésiens contre 64 l'an dernier pour Stanislas de Cannes 86 à Caen, à l'actif du lycée de Rouen, au lieu de 31 pour» le Collège de Fécamp 58 au lycée de Tarbes (pour Toulouse), contre. 8 l'an passé. En fait, les seules académies où le, score ait diminué sont Clermont et Dijon, où l'effort, l'an passé, était presque surhumain..

Comment, après cela, ne continuerions-nous pas à faire l'impossible pour justifier la confiance et les espoirs de ceux qui nous suivent ?

Lycée de Dijon (5 1) b. St-François. 38-12 Lyc. de Dijon (J 2) h. Burgundia* 41-25 Lycée de Dijon (M 1) b. C.L.D. (M 1) 10- 2 GRENOBLE

(SI' 1) St-François de Sales Chambéry b. Aix-les-Bains 36-12 Lycée de Chanibéry (3) b. Groupe Se. Montméliar 41-12 Lycée de Chambéry (2) b. U. S. Bri-

son (2) 36-16

Lycée de Chambéry (2) b. U. S. Bri- 36-I6

son (1) 41- 8

(SP 1) Lycée de Grenoble (1) b. Lycée de Chambéry (2). 49-16 (SP 1) Lycée de Chambéry (4) b. E. P. S. Chambéry (2). 53-6 6 (SP 1) Lycée de Çhambéry (3) b. E. P. S. Chambér.v (1) 42-8 8 (SP 1) Lycée de Chambéry (1) b. S.C. Ghambory (1) 3~12 LILLE

Lycée d'Amiens (2 A) b. Abbeville (2 A) 30-20 E. P. S. d'Amiens b. Lycée d'Amiens (2 B) 24-20 St-Marthi b. Lycée d'Amiens (3) 16- 2 Lycée d'Amiens (4 A) b, (1 B). 12- 8 CHAMPIONNATS

Lycée d'Amiens b. Abbeville 76-8 8 LYON

du Parc, de Lyon 5 matclies intérieurs.

Lycée du Parc (J 2) b. E.P.S. Mini- ânes 28-13 CHAMPIONNATS

Lycée du Parc b. Ec. Norm. instit. 22-18 MONTPELLIER

(SP 1) Collège de Perpignan (S) b. E. N. de Perpignan forfait NANCY

CHAMPIONNATS

Lycée de Bar-lc-Duc b. Coll. de Neuifcllàteau 38-15 PARIS

Montalembert (mixte) et St-Marlin (mixte) 22-22 I,ouis-le-Graud (Ml) 1). Charlcmague. forfait E.N. Autcull i>. Louis-lé-Grand (J 2) 20- 3 Louis-le-Grund (M 2) b. Condorcet.. 116- 2 Louis-le-Grand (M!i) b. Lycé« Auteuil. forfait

Louis-fe-Grami (Ml) et Cljudçir sue. ̃ 4

Sit-Croix (Cadets) b. N.-D. de Boulugtic (mixte) 55- 8 Sle-Cvolx (M) b. N.-D. du Boulogne. 34- 5 Jiùlly et Albert-de-Mim 11-1 J Hicliellcu des, Ternes (Cadets)-G.P. U.C. (mixle) 24-16 (SP 1) St-Mui-tin (Cad.) b. St-iîranbert i 18-10 Jnnson (1) h. Collège de Meaux (1). 48-23 (SP 1) Lycée de Reims (2) b. SaintJoseph (2) 51-50 Ec. Bezout (3) b. (-1) 30-13 St-Martln (J) b. Montqlemberl 48-12 St-Martln 5 matclies intérieurs.

POITIERS

Lyc. de Niort (Rés.) h. Cheminots (1). 35-20 Lycée de Niort (2) b. Cheminots (2). 28-15 Lycée de Poitiers (2) bat U. S. Vivonne (2) 78.12 Stanislas de Poitiers 1 match intérieur. CHAMPIONNATS

Lycée de Poitiers u, Coll. de Châlellerault 36-16 Lycée de Niort (1) b. Coll. SKMaixent 41- 8 (SP 1) Lycée de Poitiers ] St-Joseph. 40-10 RENNES

Saint-Julien d'Angers (1) b. St-Jucques (1) f. 32-12 St-Julien (2) b. St-Jacques (2).. St-Julicn (Min.) 1>. Avant-Garde. 30-0 0 I.yc. de Laval 2 matches intérieurs. Lveée de Laval (2) bat Francs-Archers (3) 31- 8 Francs-Archers (2) b. Lycée de Laval (1) 34-27 E.P.S. de Nantes b. Lycée de Nantes. 52-26 Collège de Saint-Servan (3) b. U. S. S. M. (3Ï 28-4 ·i )1« R, I. b. l>. S. G. S. S. (mixte 1). 40- 8 U.S.C.S. (2) b. -il» R. 1. 38-20 U.S.C.S. (Ml) b. U.S.S.M. (M 1) IM-22 U-S.S.M. (M 2) b. U-S.C.S. (SI ï). 27-22 STRASBOURG

Cercle St-Martin b. E.N. Colmar. 78^41 Ee. de Bischeim (1) b. (2). 18-12 Bischeim (J 1) b. Red Star 37-13 Ec. de Martigny (J 1) b. Gare Mine Moutiers forfait Ec. de Montigny 2 matches intérieurs. G. T. de Ha«gnge (J) b. Ec. de Montigny (J.A.). 23-12 Fx. d'App. de Mulhouse b. Bischeim. 48-12 Ci-rcle Si-Martin (1) b. Ec. Norm. Cuimar ±. « 78-11

La première équipe junior de football du cpllège Grand-Lebrun de Caudéran: devant: Vissol, Cassignard, Lafon, Dorgan; au deuxième rang: Chavoix, Arnoud, Carreau; derrière: Paillé, Rouleau, Coulon (cap.), Sabourin.

UNE BRILLANTE RECRUE: ~l,

.0

GRAND -LEBRUN DE CAUDERAN

Sur presque tous les fronts, la compétition pour la Coupe d'Académie du Figaro est passionnante à suivre. Les adversaires, le plus souvent, luttent coude à coude et les chefs de file changent parfois de semaine en semaine.

La partie est partout serrée à Clermont où N.-D. de France et Guéret sont ensemble au moment où nous écrivons à Caen, où, derrière le lycée Corneille, Saint-Louis du Mans et l'E. P. S. de Caen se tiennent à quelques points à Montpellier, où le Collège de Perpignan, le Collège de Sète et le Sacré-Cœur de Langogne (si isolé pourtant !) n'ont que 3 points d'écart à Strasbourg où le tandem des frères Vogeleisen, l'un pour l'Ecole Normale de Colmar, l'nu-, tre pour Je Lycée de Mulhouse, ont pris en chasse l'Ecole d'apprentis de Bishelm à Toulouse, où un duel met aux prises le Caousou et le Lycéo de Tarbes et enfin, a Poitiers, où Saint-Julien Sports détend vaillamment une précaire position de leader contre Saint-François de Vannes et le Collège de Saint-Servan.

Nulle part cependant la lutte n'est plus vive qu'à Bordeaux où Sairit-Elme d'Arcachon, Saint-Joseph de Périgueux et Grand Lebrun de Caudéran atteignent à un point près au même, total.

Nous connaissons depuis beau temps les deux premiers Avcachonnais de M. Frizon, Périgourdins de M. Valentin Grillon terminèrent en tête de notre Coupe d'Hiver l'an passé. « Saint-Jo », de sureroit, fournit à la Dordogne son lauréat de la Coupe de la Jeunesse.

En revanche, Grand Lebrun est nouveau Venu dans nos épreuves hivernales, tout comme Tivoli de Caudéran, dont un coureur, le jeune Lal'farguc, vint pourtant représenter la Gironde aux finales de notre Coupe de la Jeunesse.

Les performances que Grand-Lebrun a mis à son actif au cours de la saison dernière sont des* plus probantes en natation, les championnats de Guyenne de l'U. G. S. E. L.

lui sont--ï.eifonus;îav0o-27 points d'avance

L'équipe des minimes de Grand-Lebrun: 1" rang: Syreizol J., Monier, Ravaut, Hautier P., Pelofy; 2e rang: Lacharme, Syreizol F., Courty, Chaumet, Lacampagne, Martre; à la droite: M. Roques, animateur sportif de l'établissement.

Le classement par Académies

AIX-MARSEILLE

1. Collège et E.P.S. d'Arles (28), 130 pts; 2. Lycée de Nice, 22 pts; 3. Montaigne, Vence (8), 18 pts; 4. Stanislas de Cannes (4), 15 pts. pts.;

BESANÇON

1. Ecole Nationale d'Horiogerie de Besançon (39), 142 pts; 2. Collège de Gray, 14 pts et Collège de Montbéliard (8) 14 pts, BORDEAUX

1. St-Elmc d'Arcncliou (16) 97 pts; 2. Sainte-Mario du Grand Lebrun (0 redus) 87 pts; 3. Saint-Joseph de Périgueux, 80 pts; •I.' Lycée d'Agen (12=fl(> SP 1), 03 pts; 5. EPS d'Orthcz (11), 45 pts; 6.- Tivoli, 40 pt; 7. EPS de ISayoune, 37 pts; 8. Glycines de Lexar (8), 28 pts; !). Collège de Blaye (5), 11 pts; 10, Goélands de la Cité, 10 pts. CAEN

1. Lycée de Rouen (29), 115 pts; 2. Ecole Normale de Caen (25 pts) 56 pts; 3. EPS do Caen (3) 45 pts; 4. Saint-Louis du Mans, 44 pts; 5. Lycée de Caen (1), 30 pts; G. Collège de Sillé (3), 26 pts; 7. Collège de Fécamp, 18 pts.

CLERMONT

1. Notre-Dame de France, Le Puv (37+14 SP 1), 121 pts; 2. Lycée de Guéret, 70 pt; 3. EPS de Clermont (24 pt), 4'J pt; 4. Col.lège d'Aurlllac, 26 pts; 5. Collège de Brive, 18 pts. DIJON

DIJON

1. Lycée Carnot de Dijon (30), 134 pts.

i; GRENOBLE

1. Lycée de Chambéry (21+25 SP 1), 109 pts; 2. Saint-François de Sales (5), 21 pts; 3. Lycée de Tournon (8) 20 pts; 4. Collège de Thorton, 10 pts. LILLE

1. Lycée d'Amiens (21), 100 pts; 2. Collège de Calais (30)), 78 pts; 3. N.-D. des Victoires de Roubuix (fl), «il pt; 4. Collège de Mareq, (i pt; 5. EPS de Calais, 5 pts 6. Saint-Joseph de Watrclos, 2 pts et SaintPierre de Calais, 2 pis.

LYON

1. Lycée du Pare de Lyon (39), 165 pts. MONTPELLIER

1. Collège de Perpignan (8), 27 pts; 2. Collège de Sète (6), 24 pts; 3. Sacré-Cœur

'TOULOUSE

Sle-Marie d'Albi (1) b. (2) 34-23 Moiilalcinlierl (1) b. Caousou (1) 59-25 Lycée de Tarbes 5 matches intérieurs.

sur le second. De même, 11 prenait au classement général 'des championnats d'athlétisme une brillante première place, total!» sant 123 points contre 101 à son plus proche adversaire.

Le Bordelais, on le sait, est une région ou abondent les athlètes doués d'une belle détente. Les élèves de Grand-Lebrun ne dérogent pas à cette règle on trouve dans leurs rangs Rouleau G qui, à quinze ans et demi, a franchi 1 m. 65 eu hauteur (record fédéral de l'U, G. S. E. L.) et Lagoueyte qui, junior, passa 1 m. 72 aux championnats régionaux et 1 m. 75 aux championnats de France de l'U. G. S. E. L. Enfin, Roy seize ans a enlevé le cent mètres cadets en 11 s. 3/5, sur gazon, réussissant 7 s. 1/5 aux championnats de la Côte d'Argent. Avec de tels éléments, on ne sera pas surpris d'apprendre que Grand-Lebrun a remporte le relais 4X80 du championnat de France cadets, en un temps de 29 a. 2/5. homologué comme record fédéral.

Voila pour l'activité estivale. Celle hivernale commence seulement, mais débute heureusement eu championnat de football les juniors comptent des victoires sur SaintElme et Saint-Genès, et les minimes sur les cadets N.-JX, Saint-Elme et Jeanned'Arc, plus un match nul avec Tivoli. Enfin, les cadets de cross, seconds du championnat l'hiver dernier, espèrent bien faire mieux cette année, afin de se maintenir au diapason d'une activité qui va croissant. Si Grand-Lebrun est nouveau venu dans notre éj^reuve, son animateur sportif est, lui, une connaissance déjà ancienne. N'a-t-il pas à son actif une victoire dans une Coupe d'Hiver l'an dernier, à la tête des phalanges athlétiques de Stanislas de Cannes, il devança des adversaires aussi réputés que le Lycée de Nice et Je Lycée Saint-Charles de Marseille, assurant ainsi à son établissement la Coupe du Figaro pour son Académie.

Des éléments de premier ordre, un organisateur sportif de classe, comment GrandLebrun n'obtiondrait-il pas de bons résultats ? Il les obtient, on l'a vu. et on n'a sans doute pas fini de le soir.

de Langogne. 16 pts; 4. Lycée de Montpellier, 7 pts.

NANCY

1. Collège de Saint-Dié (SP 1, 2, 3, 4:28 +12), 40 pts; 2. Lycée de Bar-le-Duc (8), 37 pts.

PARIS

1. Sainte-Croix de Neuilly (02), 275 pts; 2. Lycée Louis-le-Grand (il), 200 pts; 3. Juilly (30), 128 pts; 4. Stanislas (36+15 SI' 1, 2, 3, 4), 127 pts; 5. Montalumbert (20) 117 pts; (i. Henri IV (12), 66 pts; 7. Richelieu des Ternes (7), 61 pts; 8. A. de Jlun (22). 50 pts; 9. Saint-Jean de Passv, 34 pts; 10. Ecole Frilley, 4 pts.

PARIS-DEPARTEMENTS

1. Saint-Martin de Pontoise (11+46 SP 1) 188 pts; 2. Saint-Joseph de lU-ims (22 SI' 2), f>0 pts; 3. Collège de Meaux (17), 53 pts 4. Lycée de Reims (17), ,'(7 pts; 5. Ecole Bezout de Nemours (1), 26 pts; 6. SaintCharles <in Juvisy (2), 18 pts; 7. Blumcntlial d'Epinay, 14 pts; 8. Inst. Moderne d'Enghien, 10 pts.

POITIERS

1. Lycée de Niort (31), 98 pts; 2. Lycée de Poitiers (11), 61 pts; 3, Lycée de Limoges, 57 pts; 4. Saint-Joseph de Poitiers, 45 pts; 5. Stanislas de Poitiers (5), 41 pts (i. Ecole Ozanan, 6 pts.

RENNES

1. A.S.S. François-Xavier (80+18 SP 1), 130 pts; 2. Saint-Julien Sports d'Angers (23), 110 pts; 3. Collège de Saiut-Servan (27), 103 pts; 4. Lycée de Laval (11), 59 pts; 5. N.-D_. de Rostrcnen, 41 pts; 6. EPS de Xantes (/), 30 pts; 7. Collège de Luçon, 7 pts; 8. Saint-Joseph de Vannes, 2 pts. STRASBOURG

1. Ecole de Biseheim (12), 44 pts; 2. Ly- cée de Mulhouse (13)), 42 pts; '• Ec. Normale de Colmar (5), 36 pts; 4. Ec. Normale de Strasbourg (4), 26 pts; 5. Ecole de Montigny (5). 14 pts; 6. Ec. de Mulhouse (3),, 12 pts; 7. Ec, de Bassc-Yutz, 6 pts. TOULOUSE

1. Lycée Tu rues (SP J, 17), 75 pts 2. Caousou (5), àf> pts; 3. Saint-Théodard île Montaubiin (12), Zl pts; 4. EPS de Cahonors, 23 pis; 5. Lycée de Cahors, 12 pts; 0. Lycée d'Audi, 7 pts et Suinte-Marie d'Albi (1), 7 pts; S. Lycée de .Muntuubàu, 3 pts.

Coupes féminines

1. Collège de Tarbes (19), 48 pts; 2. EPS tle Bourgoin (9), 29 pts; 3. Cyclamen» d'Annecy (3), 21 pts; 4. Lycée de Chambéry, 15 pts; p. Collège d.e Rodez, 14 pts et Lycée de Dijon (8), 14 pts; 7. Ecole Pratique de Dijon (4). pts; 8. Collège de MonUu'liiird. 4 pts; 1). EPS de Trégu'lcr (1) 3 pts.


Le gardien des buts du F. C. Metz, Kappé, a tenté e n vain d'arrêter un shot du racingmen Couard un but à l'actif du Racing C. P.

LE CHAMPIONNAT- DE FRANCE DE FOOTBALL L'IMBATTABLE F. C. SOCHAUX Il a battu nettement le R. C. Lens. Marseille a vaincu Sète qui recule au classement général

Une journée sans éclat avec, comme résultat, une nouvelle victoire de Sochaux qui maintient en tête sa position avec cinq points d'avance, devant le F.C. Rouen. Nouvelle reculade de Sète, qui a subi à Marseille une très nette défaite et vient, de ce fait, en cinquième place avec Lens. Marseille demeure en troisième position avec 18 points. Strasbourg est quatrième, Sochaux demeure seul leader, malgré ses malheurs. Telle est la constatation à faire. Les appréhensions qu'avait fait naître l'absence de Mattler et l'indisponibilité de quelques avants ne s'est pas justifiée sur le terrain. Les Sochaliens l'emportent nettement, après avoir dominé le plus souvent et affirmé une indiscutable supériorité. Dès le repos, Sochaux menait par 3 à 0. Ce qui valut à la seconde mi-temps d'être sans grand intérêt, Sochaux ayant acquis un quatrième but, ne força plus l'allure et se contenta de défendre ses buts avec bonheur. A Lens,

JACQUES LEGLISE BAT Y. LE QUELLEC « au poteau » dans la la 3e épreuve du G. A, E,

Disputée hier, sur le parcours de SaintCloud, la troisième épreuve, du Concours annuel d'entraînement a été brillamment gagnée par Jacques Léglise, avec l'exce'Ient score de 74, devant Y. Le Quellec et M. Carlhian.

Voici les résultats

1. J. Léelise, 74 2. Y. Le Quellec, 75 3. 11. Carlhian, 77 4. S. Michel, 79 Pli. Boulart, 79 J. Boulin, 79 7. P. Domange, 80 8. Charrier, 81 Prince Murât, 81 10. Eussien, "82 Gobert, 82 12. Vagliano, 83 13. J. Nouel, 84 de de Maret, 84

15. Alfassa, 85 Vicomte de Dampierre, 85;

H. de Filiquier 85 Morizot, 85 F. Gondard, 85 R. Boulol, 85 Margulès, 85. 22. Ph. Hoppenot. 8(i Sirot, 86 R. Barbier, 86 R.-A. Dormeuil, 86 Vicomte J. de Saint-Sauveur, 86 27. G. Desouchcs, 87 Glandaz, 87 Morin, 87 30. P. Nouel, 89 François, 89 32. Prieur. 90 Leoterc, 90 A. Gritton, 90 M. Gaveau, 90 G. Pauchet, 'JO M. Delesalle, 90 38. Ch. Glasser, 92 Thierry-Mieg, 92 P. Sorel, 92 41. Lecoq-Vallon, 93 J. Herscher, 93; 43. R. Chatenay, 95 Delafon, 95 Charpentier. 95 Van Ophem, 95 Arrault, 95 arroze, 95 49. J.-A. Dormeull, 96 50. Le Gendre, 97 C. Boissaye, 97 52. A. Goldet, 98 H. de Lamaze, '98 54. M. Quennouelle, 99 Y. Comar, 99.

Ont également pris part à l'épreuve J.P. Boucheron, F. Munich, H. Barre. Voici les joueurs restant qualifiés pour les trois dernières épreuves qui seront disputées sur 36 trous (classement établi d'après les deux meilleurs scores réalisés dans les trois premières épreuves) 1. J. Léglise, 151 2. Y. Le Quellec, 153 3. H. Carlhian, 155 4. H. de Filiquier et A. Gobert. 158 6. R. Charrier. 159 S. Michel, 15» 8. A. Vagliuno, 161 9. Ph. Boulart, 162 Fussien, 162 11. P. Domange, 163 J. de Saint-Sauveur, 163 13. Prince Murat, 16i 14. J. Bourin, 165 15. R. Dormeuil, 166 16. G. de Maret, 167 ..Morizot, 167 18. Desouches, 168 19. J. Koucl, 169 Vicomte de Dampierre, 169 21. Margulès, 170 R. Boulot, 170 23. F. Gondard, 172 M. Gaveau, 172 25. R. Fabry, R. Lacroix, marquis d'Aulan, 173.

Buvez BODEGA « Coronation » LE PORTO DU GOLFEUR

ESCRIME

ANDRE GARDERE est champion de France des Professionnels au fleuret

Le Championnat de France de fleuret des professeurs civils et militiires, doté du

Prix Georges Martini, s'est disputé hier di-

manche après-midi, au Cercle Hoche, sous la direction du président de l'Académie d'Armes de Paris, le maître Lucien Mérignac, et sous la présidence de M. François Piétri, président de la Fédération nationale, assisté du président de la Fédération parisienne et des membres des comités de ces fédérations.

L'épreuve mettait aux prises huit excellents professeurs et se disputait en matches de 2 manches de 5 touches (avec belle s'il y avait lieu), par élimination directe. Les derniers assauts mirent aux prises le maître joinvillais Battesti, qui succomba devant son camarade d'école André Gardère et le professeur Dupoiron qui prit le meilleur sur le maitre Hourret.

Le match final opposa André Gardére à Dupoiron et donna la victoire au jeune gaucher joinvillais, gagnant les deux manches (1-5, 1-5) avec un magnifique brio, devant un adversaire qui fit de la très belle escrime.

Le jury était présidé par le niait re Dodivère. Sixte-Quinte.

L'activité sur les links Au Golf du Lyg ·

Coupe de le Reine Blanche. Double mixte 1. Mme Taguard-H. Àrchibald (11), 75 2. Mme et M. I. Lévy-Haûssmann (21), 77 3. MlleFiliquier-Déiiis, (1S), 79 4. Mme J. du Roy de Blicqùy-J. Mahé (17), 80 ». Mme Otlet-Logeais (12))>81 Mme Logeai s-Bellocq (13), 81 Mme et M. Stifter (19), 81 8. Mme Tbesmar-Lichtenberger (18), 82 9. Mme et M. Semelaignc (14), S3 Mme R. Zivy-Dugardin (16), 83 Mlle V. Gallay-Mirabaud (181, 83 12. Mme et M. P. Bouchayer (18), 85 Mme Briens-R. Ullmann (21), 85 14. Mlle C. Benoist-Barrientos (13), 86 Mme et M. C. Saillarcl (19), 86 Mme et M. SchuHl (20), 86 17. Mme Perlès-vicomte de, Pardieu (13), 88 Mme Mottet-Bouttet (15), 88 comtesse et comte de Menthon (16), 88 20. Mlle de RaUchG. Luzzatto (21), 90.

Ont également pris part à l'épreuve Mme Thalinann-Benëdictus, Mmeet M. Darrigol, Mme et M. Bernis, Mlle Borel de Kinkdin-Fenwick, Mme Goldschmidt-Gninv.ald, Mme Berton-docteur Hamél, Mme Pervana-Liambey, baronne Davilliers-Plissôn, Mme et M. de Rauch, Mme E. François-Giffaut, Mme Raffard-Strauss-Leemans, Mme de Marsay-de Souza, Mme et M. Segard, Mme de Souza-Weinberg, Mme 'e H. Jac-d'Artemarre, Mme Louvet-B. de La Chapelle, Mme Duchêne-Louvet.

Au Golf,de Morfontaine

Médaille daines. 1.. Mme. A.,Helbronner (14), 79.

Ont également pris part à l'épreuve Mme Monteux, Mme Braun.

Messieurs. 1. Clostre X28), 71 2. Weld (9), 72 3. H. C. Jones (10), 73 •;•< Suanes (9), 74 5. Aimotid (10), 79 Braun <16>, 79 7. Saulnier-Blache (17). 81 docteur Perlès (11), 81 9. Zivy (20), 84.

Ont également pris part à' l'épreuve comte de La Rochefoucauld, MonteUx. Au Golf de Saint-Germain `.

Médaille messieurs, première série B: 1. Facq (12). 71 (sur les 9 derniers trous) 2. Y. Brunon (13), 71 3. Briscoë (141, 72 Ducornct (15), 72 5. Kahnheimer (12), 75 6. J. Franck (12), 76 M. Hutin (11), 76 8. Weil-Mallez (12), 77 P. Savoya (lt>, 77 10. M. A. DormeuilKlS), 78 E. Robert (17), 78 12. J. Bovau (12), 79 13. Bachelet (12), 81 14. Rousseau-Pbrtalis (18), 82 J. Ripert (18), 82 Lengellé (17), 82; 17. Domaizon; (16), 83. Ont également pris part à lïépreuve Flayelle. J. Sachs, Mercadé; E; Floersheim, Morin.

Messieurs, deuxième série. 1. R. Nouel (24), 74 2. J. Bedier (22), 77 3. comte Donini Ferretti (28), 78 Guest (22), 78 5. H. Pollak (22), 80 ;'M. Bontté (24), 80 7. R. Weil (26), 81 8. Deas (22), 82 Chouard (22), 82 R. Fargeon (24), 82 11. C. Méring (26), 83 12. Jeancoùrt Galignani (20), 86. Ont également pris part à l'épreuve ^f Cheradame, J. Faure, Durant, dés Aulnois, docteur Lumière, .-M. Dreyfus, Godeau, J. Rosenthal, M. Liotier.

Au Golf de La Boulie

Médaille messieurs. ̃ 1. E. Ader, 4 down; 2; Y. Comar, 6 down. ·

A également pris part à 1 "épreuve Guary.

f####'#####~##I~

TUNMER

LE VRAI SPÉCIALISTE DU 'SKI H|TcHAUSSURES|

pour ELLE et LUI ̃

S^SSSB MODÈLES Iflfl ̃

J *T TOURISME depuis IOU.

3MO0ÊLES O9fl

DESCENTE depuis CCI/, ̃

Toutes entièrement do ciiîr,

double semelle rigide. Jalon garni

caoutchouc antidérapant.

•UN SîUL MAGASIN:

5.PIAPE JtAUGUîriN,PARIS

"CATAlOGué F0ANCO

~if

.tly.

lG8QStHUTa>Uft&Qfil2«ttfifiUac]

vitesse, mais vitesse quelque peu brouillonne. Beaucoup de bonne volonté, mais incapacité devant les buts, défendus, il est vrai, avec brio par Di Lorto et Cazenave..

A Marseille, le « Derby » local s'est terminé à l'avantage des Marseillais dont la ligne d'attaq,ue fut éblouissante. Et voici Sète hier encore rival de Sochaux sensiblement distancé. Le ressort est cassé.

A Paris, le Racing. eut des malheurs. Après avoir pris l'avance à la marque, il s'est laisse rattraper. Il est juste de dire que Louys avait été blessé et sur•̃.me. touche, avait dû quit-

ter le terrain dix minutes' après la reprise. On ne peut juger encore l'équipe sur sa partie d'hier. Un peu d'amélioration en 'avant,' par suite de la rentrée de Couard, mais encore bien des erreurs. Veinante, hors de forme, ne, eut-il jouer à l'aile, oh il.rendrait plus de services? La seule ambition du Ra-

~~<<«~«~«~~«~<~<~<

̃ ̃ AU VELODROME D'HIVER Les "Routiers se sont bien défendus contre les Pistards

Les « rois de l'américaine » Slaats et Pellenaars. ne semblent pas goûter les matches omnium

• Maurice Richard n'est plus détenteur du brassard-poursuite des routiers hisr, au Vélodrome d'Hiver parisien, Maurice ArShambaud l'a dépossédé du brassard jaune, de manière fort régulière.

Pour enlever la victoire, Archambaud fut dans l'obligation de fournir deux matchespoursùite, son adversaire ayant été victime d'une crevaison un peu avant la fin du premier. A ce moment, Archambaud .dominait très largement et, sans cet incident, il est à peu près certain que le recordman du monde de l'heure aurait rattrapé son rival avant la limite. 1 't'

Dans le deuxième match, la supériorité e d'Archambaud fut indiscutable Richard, qui n'était pas dans sa meilleure forme et qui prit un départ trop rapide, connut la mésaventure de « tomber sur un adversaire en grande forme et très décidé à vaincre.

Le match omnium entre pistards et routiers, qui sur le papier apparaissait devoir être intéressant à suivre, fut quelque peu gâté par la trop grande supériorité accusée par les pistards, supériorité fort logique, il faut le reconnaître.

La manche de demi-fond courue derrière motos commerciales, fut certainement la moins équilibrée de toutes que pouvaient faire les routiers contre les trois authentiques stayers G. Wambst, Sél'ès et Paillard, ce dernier se dévoxiant pour ses coéquipiers et freinant la course de Battesini, dont l'allure est remarquable de facilité et de souplesse.

En américaine, Slaats-Pellenaars et Buysse-Rilliet furent encore et de loin les meilleurs. Quelques spectateurs regrettèrent que ces deux torinations aient accusé un certain esprit. de camaraderie, fort préjudiclable à leurs adversaires. A la vérité, ces deux équipes sont d'une valeur si supérieure que la moindre entente ne leur est d'aucune utilité. A quelques dizaines de tours de l'arrivée, après avoir pris plus d'un demi-tour d'avance, Slaats-Pelleuaars et Buysse-Billiet poussèrent la complaisance jusqu'à se laisse); rattraper par des adversaires incapables de prendre les roues.

cing désormais est de fuir les dernières places. Il lui faudra s'accrocher ferme. L'autre équipe parisienne, le Red Star, est nettement battue à Lille. Le Red Star est «lanterne rouge », tandis que l'Olympique Lillois fuit à toute vitesse cette place dangereuse qu'il occupa si longtemps au début de la saison. Le voici neuvième aujourd'hui, momentanément à l'abri des affres de la descente en seconde division.

Le championnat cédera la place dimanche prochain à la Coupe de France. Le dernier tour des matches-aller aura lieu le 26 décembre. Sochaux se déplacera à Cannes, Rouen à Fives, Marseille à Roubaix, matches apparemment sans danger pour les. trois équipes de tête. Mais sait-on jamais l

Le début de la poule finale de la seconde division n'a pas été riche en surprises. -Toutefois, Toulouse et Nice ont 'été battus. ̃̃'̃̃ ̃- RESULTATS

PREMIERE DIVISION

F. C;. Sochaux b. R. C. Lens 4-0 F. CTïlouen b. U. S. Valenciennes 4-1 Ol. Marseille b. F. C. Sète 3-0 Ol. Lille b. Red Star i.. 4-1 R. C.. Paris b. F. C. Metz 2-2 Ex. Roubaix b. S. C. Fives 3-2 F. C. Antibes.b. A. S. Cannes 2-0 R. C. Strasbourg b. R. C. Roubaix 4-0 CLASSEMENT

1. Sochaux, 24 pts 2. Rouen, 19 pts 3. Marseille, 18 pts 4. Strasbourg, 17 points 5. Sète, Lens 16 pts 7. Roubaix, Racing, 13 pts 9. Fivcs, Cannes, Antibes, Lille, 12 pts 13. Valenciennes, Metz. 11 pts 15. Excelsior, 10 pts 13. Red Star, 9 pts.

DEUXIEME DIVISION

F. C. Nancy b. C. A. Paris 4-3 Havre A. C. b. 0. G. C. Nice 2-0 St. Reims b. U. S. Tourcoing 1-0 St. Rennes et Ol. Dunkerque 2-2 A. S. St-Etienne b. S. M. Caen 3-1 S. R. Colmar b. F. C. Toulouse 1-0 F. C. Mulhouse et Ol. Arles 0-0 U. S. Boulogne b. R. C. Arras 3-1 POULE COMPLEMENTAIRE F. C. Charleville b. R. C. Calais 2-1 F. C. Dieppe b. S. 0 Montpellier 5-4 A. S. Troyes b. F. C. Bordeaux 2-0 CHAMPIONNAT DE PARIS C.O. Billancourt b. E.S. Juvisy 1-0 J St. Français A.S. Montmorency 2-1 C.A.. Montreuil et Enghien M A.S. Amicale b. St. de l'Est 5-0 C.O. Aubervilliers b. S.O. Est 5-1

'^tlllIIIII^llIIIIIIIIIIIIItlIMIllIlllllMlllllIllIlMllillllMni-IIIHIU^

I AVIS | § L'abondance des matières | § nous oblige à différer la | | publication de l'article J | d'Armand Massard. 1

$t lllimilllllllim!iiiiiiiiliitiiilimiiiliHliiHiniliiiiiiiiiiiiiliii£

CROSS-COUNTRY AU MANS, LES

PROVINCIAUX

ONT TRIOMPHE DES PARISIENS La réunion du Mans a pris des allures de match Paris-Province et, dans l'ensemble, ce sont les provinciaux qui t'ont emporté ils se sont attribués les deux premières places au classement individuel et, d'autre part, le challenge Boyeau (l'épreuve senior) revient aussi à une formation provinciale.

Des jeunes, le meilleur fut Lenoir. Déjà champion de France de l'U.F.O.L.E.P., il domina aisément la situation dans le dernier tour, laissant derrière lui Guérin et Nitchot. Ce dernier malgré un beau retour, courut d'une façon indigne de sa très grande classe il était cinquantième à la fin de la première boucle Le challenge revint au C.S. Enghien-Ermont, après déclassement de l'U.S. Métro.

Chez les seniors, le Nantais Guitton, parti doucement, remonta tout le lot et gagna sans peine. Le jeune Dineur accomplit une performance méritoire en terminant second d'un lot honorable, puisque Le Heurteur se classe huitième. Par équipe, victoire facile de l'U.S. Normande.

Résultats Challenge Boyeau (seniors) · 1. Guitton (Nantes); 2. Dineur (U.S. Métro) a 50 mètres; 3. Letellier (U.S. Normandie); 4. Leriche (E.O. Boissièrc); 5. Thierry (U. S.N.); 7. Constancio (A.S.P.O. Tours) 8. Le Heurteur (Sotteville) 9. Pincet (U.S.N.) 10. Richez (A.S.P.T.T. Paris).

Par équipe 1. U.S. Normande.

Challenge Dupré (juniors). Voici le classement 1. Lenoir (Sillé), en 13 m. 55 s.; 2. Guérin (A.S.P.T.T.), 14 m. 2 s.; 3. Michot (Montrouge), 14 m. 8 s.; 4. Ferron (V. S.C.), 14 m. 10 s.; 5. Bonneau (Ind.); 6. Saadi (C.O.B.); 7. Barbarin (Nantes) 8. Ferey (A.S.A. Le Mans).

Par équipes 1. Enghien-Ermont.

Leygues bat Baudouin

pourtant déjà assez bien remis On n'a pas oublié la terrible atteinte de tétanos dont souffrit l'an dernier Baudouin; on craignit même pour sa vie. Son retour au cross n'en fait donc que plus plaisir et sa condition est déjà honorable puisque, dans le championnat du 24" R.I. il a triomphé de l'international Monceyron. Toutefois, Leygues les devança tous deux à l'arrivée, écœurant Baudouin qui termina au pas. Résultats 1. Leygues; 2. Baudouin; 3. Canal; 4. Monceyron; 5. Préau.

Le R.C.F. et Billancourt gagnent chacun un challenge Daus la région parisienne, plusieurs, cross sans grande envergure l'un, le challenge Motul, revint au R.C.F. devant l'U.A. 16', tandis que Delacroix, vainqueur du challenge Pesth, confirmait sa bonne condition. L'autre, le challenge Sossa, disputé en relais avec addition de points, fut gagné, en deuxième catégorie, par le C.O. Billancourt, devant la S.A.P. et I'À.S. Police Parisienne, et en troisième catégorie, par l'A.S. Bourse .̃levant Billancourt.

Leygues, vainqueur du cross organisé hier par le 24' régiment d'infanterie, reçoit à la « roulante » un grog et un sandwich.

Fort heureusement pour les autres équipes et malheureusement pour l'autorité de M. le directeur du Vélodrome, dont les promesses, une fois encore, sont apparues bien peu solides Buysse et Billiet avaient couru, la veille, à Gand, ce qui expliquerait la modeste avance avec laquelle ils triomphèrent.

Si Fournier réussit à battre Slaats en poursuite, de nombreux spectateurs eurent 'impression que le vainqueur, dans un avenir très proche, pourrait être facilement battu par sa victime. G. Delplanque.

HOCKEY

Surprise le Racing tient le Stade en échec Pour le Championnat de Paris, hier, à Bobigny, le Stade Français et le Racing C. F. toujours rivaux, malgré les caprices de la forme, étaient aux prises.

Le Stade Français, lequel. comme on le sait, est cette saison de Vologe et Schneidau, suspendus, souffrait en outre de l'absence de Schnitzer, avant-centre, international hollandais.

Sans ce réalisateur, la ligne d'attaque stadiste parut inférieure à sa réputdtion, bien que soutenue par un excellent demi-centre, Horvitz. Il faut dire que la défense du Racing, avec les arrières Giraud et de Vengochéo, fut impeccable. Ils alimentèrent à souhait des avants qui malheureusement manquèrent de cohésion et qui furent eux aussi stériles. Si bien que le match fut nul 0-0, résultat assez-rarement enregistré dans les annales du match. Autres résultats

A. S. Bourse et U. S. Métro, 1-1' SaintGermain b. Montrouge, 3-0.

Classement 1. Saint-Germain, 17 points 2. U. A. I., 16 points 3. S. F., 13 p. 4. R. C. F., 13 points.

LE CHALLENGE YVES DU MMMOIR DE RUGBY Vers une finale entre les Montf errandals elles Perpignanais `

Rayonne en effet, n'a pu arrêter la série des victoires .de VA. S. Montferrandaise. De son côté Perpignan a fait cavalier seul devant le Lyon O. U.

L'A. S. Montferrandaise disputera la finale du Challenge Yves du Manoir. Certes, si l'on veut faire au hasard la plus large part, on arguera que les Montferrandais peuvent perdre les deux matches qui leur reste à jouer l'un contre les Nantais, l'autre contre les Carcassonnais, ce qui laisserait une chance à ces derniers. Mais cela est si peu probable et la victoire d'hier des Montferrandais sur les Bayonnais si affirmative que l'on n'a pas à hésiter les joueurs de Clermont-'Ferrand ont conservé de haute lutte la première place de la Poule A et disputeront l'ultime rencontre du Challenge, Le match qu'ils ont livré aux Bayonnais a été celui qu'on attendait. Ayant pris l'avantage, en première mi-temps, grâce à leur magnifique cohésion, les Montferrandais ont subi sans faiblir les rudes attaques des lignes bayonnaises durant la seconde partie du jeu. Ils ont, alors, été domines nettement sur le plan offensif leur défense serrée a mis en échec le brio des assaillants adverses. Malgré leur ardeur et leur science aussi, les Bordelais ont dû s'incliner devant les Narbonnais, dont les trois-quarts bien servis par leurs avants ont pu réaliser un jeu ouvert, ce qui n'est pas dans l'habitude de cette équipe, au jeu ordinairement plus sévère.

Carcassonne a mis Nantes en déroute complète. Une fois de plus les Béglais ont été battus mais une fois de plus ils ont défendu leurs chances avec courage.

Quant au R. C. France, il a offert aux Parisiens un spectacle de qualité, aidé d'ailleurs dans cette agréable présentation par le Stadoceste Tarbais, qui a joué franc jeu, sans chercher dans la défensive outrée la possibilité d'une victoire « arrachée » ou d'un mauvais match nul. Les joueurs du Racing ont montré ce dont ils sont capables, cette année ils ont, à l'occasion du Challenge Yves du Manoir, trouvé la « bonne carburation ». Espérons qu'ils justifieront, dans le championnat de France, qui va bientôt entrer en pleine activité, la confiance que tous les rugbymen parisiens mettent en eux.

̃"̃*

En Poule B. si la situation n'est pas aussi nette qu'en Poule A, elle se dessine d'une manière assez précise en faveur de Perpignan. Les Perpignanais ont triomphé et de quelle façon des Lyonnais, Il leur reste à battre les Châlonnais et les Parisiens du Stade, pour garder l'avantage qu'ils ont sur les Palois, ces derniers ayant disputé un match de plus.

Ce n'est donc point s'avancer trop que de prévoir que la finale du Challenge opposera les Perpignanais aux Montferrandais. Et que ce sera une magnifique finale.

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS

CAMPING. Le Campling-Club de France organise des sorties' jour les 18 et 19 décembre l'une le 18, commune aux sections pédestre, auto et moto, en forêt de Fontainebleau (camp à la maison forestière, Clos du Roi, près' Marlotte) l'autre le 19, excursion dominicale en forêt de Rambouillet. Pour la première, rendez-vous (pédestres) samedi 18, gare du P.-L.-M., à 8 h. 30; train à 8 h. -J5, pour Thomery. Pour la seconde, rendez-vous gare Paris'- Montparnasse à 8 h. 10, train à 8 h. 35 pour Montl'ort-l'Amaury.

CROSS CYCLO-PEDESTRE. Après avoir effectué les 18 km. 500 du parcours en 57 minutes, Robert Oubron, qui effectuait sa rentrée, a gagné, pour la troisième fois consécutive, le cross organisé chaque année par l'E. S. du Nord-Est.

CYCLISME. A Bruxelles, Kaers a battu Gérardin, gagnant les quatre manches d'un match omnium comportant deux épreuves de vitesse contre la montre, un match-poursuite et une épreuve derrière motos commeretales'.

LUTTE. Rigoulot rencontrera ce soir, au Palais des Sports, Dan Koloff. Ce match aura lieu pour le titre de champion d'Eu-

CONCLUSIONS A UNE ENQUETE

MALGRÉ LES APPARENCES, LE MOTEUR A L'ARRIERE DEVRAIT UN JOUR GAGNER LA PARTIE 1.~

Nous avons clos l'enquête que nous avons entreprise ici sur le moteur à l'arrière, non que les éléments nous manquent pour continuer cette consultation qui a vivement intéressé nos lecteurs, mais bien parce que nous ne pouvons poursuivre éternellement la discussion.

Nous devons extraire d'une lettre venue d'Allemagne la confirmation d'un bruit qui courait depuis quelques mois déjà, à savoir que la marque Auto-Union abandonne pour 1938 le moteur à l'arrière pour ses voitures de course. C'estunepièce importante à verser au dossier, déjà si volumineux, des opinions opposées au moteur à l'arrière.

Un abonné nous écrit

« Vous avez publié la gravure de l'auto 'du prince Bernard de Lippe (parue dans votre numéro du 30 novembre) dont l'avant est complètement écrasé à la suite d'une collision. Je vous invite à l'insérer de nouveau comme conclusion à votre enquête sur la position avant ou arrière des moteurs d'auto. Vous avez la preuve expérimentale, pouvant frapper les esprits, sur la nécessité absolue du moteur à l'avant pour la sécurité des voyageurs. Enfin une lettre d'Amérique nous apporte la certitude, mais non la preuve, que le grand constructeur Henry Ford a été conquis par le moteur à l'arrière.

« 1938, nous écrit notre lecteur américain, verra « sortir la Ford à moteur arriere Que diront alors tous ceux qui ont combattu la formule plus par crainte de cette chose relativement nouvelle, que par conviction véritable.» Ce dernier correspondant est quelque peu sévère, mais certes on ne peut lui donner tort.

Après notre consultation, on doit bien concéder qu'à une forte majorité tous ceux qui y ont pris part se sont prononcés contre le moteur à l'arrière. On ne peut toutefois affirmer que celui-ci ne sera pas adopté dans l'avenir. Le moteur à l'arrière constitue une chose nouvelle quoique, il y a de cela quelque quarante ans, il ait eu sa vogue. Son apparition changerait bien des habitudes et la force de l'habitude est bien difficile à vaincre.

Lorsque naquirent les chemins de fer ne vit-on pas les hommes entreprendre une campagne farouche contre ce mode de transport qui fut l'objet d'une opposition violente. L'auto elle-même, à la fin du siècle dernier et au début de celuici ne fut-elle pas combattue et ne connaissez-vous pas, dans nos vieilles provinces de France, quelques braves

POULE A POULE B

A. S. Montferrand b. Av. Bayonnais 3-OC. S. Vienne b. F. C. Grenoble 17-9 C. A. Brive h T A. Bèe-les 6-3 U. S. A. Perpignan b. Lyon 0. V. 22-5 R. C. France b. .V'iffi 12-9 Sect Paloise b. C.A.Sports Généraux 12-11 R. C. Narbonne b. St. Bordelais 17-3 St. Toulousain b. St. Français 18-6 A S Carcassonne b. St Nantais 34-0 R. C. Toulon b. R. C. Chalon 5-0 CLASSEMENT CLASSEMENT

CLASSEMENT 1. U. S. A. Perpignan et Sect. PaloiseS

1. A. S. Montferrand 17 pts '2. A. S. 14 pts 3. R. C. Toulon et R. C. Chalon Carcassonne 13 pts 3. R. C. Narbonne: 13 pts 5. C. S. Vienne et F. C. Greno12 pts 4. Av. Bayonnais 11 pts 5. S. ble 11 pts 7. St. Toulousain 9 pts i V. Agenais 9 pts 6. R. C. France, St. 8. Lyon O. V. 8 pts 9. C. A. Sports Bordelais et C. A. Brive 8 pts 9 Biar- Généraux 4 pts 10. A. S. Béziers et ritz 01., St. Tarbais et St. Nantais 6 St. Français 2 pts 12. C. A. Périgueux: points 12. C. A. Bègles 0 pt. 1 point.

Une phase du beau match de rugby disputé hier au Stade Jean-Bouin, entre le R. C. de France et le St. Tarbais.

Ainsi que nous le pensions, le R. C. Chalon a perdu la première place à Toulon. Mais les Toulonnais n'ont pas eu une victoire facile.

Le Stade Toulousain a pris nettement le meilleur sur le Stade Français. En revanche, le C. A. Sports Généraux a mis la Section Paloise en difficulté, ce qui est un très beau fait d'armes.

.Et voici que le C. S. Vienne, champion de France, montre le bout de l'oreille. Comme la saison dernière, les Viennois se sont préparés peu à peu, avec soin les voici prêts à défendre leur titre.

Maurice Capelle.

rope, que Dan koloff a gagné sur Perreira. NATATION. La nageuse danoise Ragnhild Hvejser a battu trois records féminins du monde de nage libre. Elle a accompli les 440 yards en 5 m. 12 s. 8/10, les 300 mètres en 3 m. 49 s. 9/10 et les 400 mètres en 5 m. 11 s.

RUGBY A TREIZE. Voici les résultats des matches disputés hier pour le championnat de France: Bordeaux b Roanne 16-2: Paris XIII b. Albi, 15-13; Lyon-Villeurbanne b. Catalans XIII, 14-4; Villeneuve b. Dax, 14-3.

TIR. Chez Gas'tinne-Renette. Société du Cours Saint-Louis (34 tireurs). Concours d'entraînement, premier cours. Carabine 1. Polaillon, Sauvalle et Servllle. Lebel 1. Sauvalle; 2. Pardo. Pistolet de combat 1. Capendu; 2. Serville. Classement final: 1. Serville (médaille); 2. Capendu 3. Polaillon.

Deuxième cours. Carabine 1. Dctamain; 2. Remontlon. l.ehel 1. Douglas; 2..Saint-Didier. Pistolet de combat 1. Delbet, Remondon et Roux de Bezleux. ••». Classement final: 1. Remondon (médaille): 2 Saint-Dldier.

paysans qui considèrent encore cette machine comme un engin dangereux. L'avion, n'en parlons pas. La plupart de nos compatriotes sont convaincus qu'ils ne peuvent sans danger quitter le « plancher des vaches »

Quand on connaît chez nous cette horreur du nouveau, on comprend toutes proportions gardées certaines oppositions devant la petite révolution que constitue le moteur à l'arrière. Nous pensons mises à part certai- nes discussions d'ordre technique qui ont fait apparaître des inconvénients graves que la transformation des habitudes de gens de l'automobile entrait pour une grande part dans leur façon d'apprécier la question.

La transformation à effectuer est importante sans doute mais non irréalisable. Les inconvénients mis en avant .sont-ils tous impossibles à surmonter. Est-ce qu'on ne pourra pas dans l'avenir corriger certaines erreurs, améliorer la sécurité, pallier à cetains effets désastreux pour l'équilibre de la voiture ? Autant de questions qui restent sans réponse. Cependant nous attendons avec intérêt la naissance d'une voiture à moteur arrière qui pourrait être mise à la portée de toutes les bourses. L'initiative de Ford, si elle se confirme, pourrait être à ce point de vue le départ d'une nouvelle conception -en matière de traction automobile et permettre au moteur à l'arrière dont certains avantages sont considérables profilage et économie notamment, de gagner la partie. Pour une amélioration

de la visibilité

Pour le présent la consultation que nous avons faite nous a permis de constater que en très grand nombre les automobilistes se plaignent des carrosseries, dites aérodynamiques qui leur sont offertes et dans lesquelles le manque de visibilité est devenu une chose inquiétante.

Il y a donc pour ie présent quelque soit la place du moteur, une amélioration sensible à réaliser des conditions de visibilité dans la voiture moderne. Willy Coppens, dans sa lettre, nous parlait de la suppression des montants avants. Déjà deux réalisations semblables, dues à Panhard et à Labourdette, ont vu le jour, mais n'ont pas obtenu le succès que l'on attendait.

Notre enquête, si la question du mo- teur à l'arrière n'a pas été décisivement tranchée, aura eu du moins cet avantage de faire connaître le désir des utilisateurs d'obtenir une amélioration sensible de la visibilité. Tant mieux si, dans un avenir très proche, nos constructeurs se décident à étudier sérieusement le problème et à donner à la

LE BIARRITZ OLYMPIQUE SERA DANGEREUX

DANS LE CHAMPIONNAT DE FRANCE

Biarritz Ol. b. A.S. Béziers.•tn 8-O A.S. Tarbes et U.A. Gujan-Mestras.. 0-0

Ce timide début du Championnat de France d'Excellence a permis de juger des grandes possibilités du Biarritz Olympi.que, dans la compétition nationale. Les Biarrots ont trouvé une cohésion qui leur manquait et Ils seront des rivaux très dangereux, que l'on trouvera certainement dans les ultimes phases de la compétition. L'A. S. Torbaise, pour ce début, a « manqué le coche ». C'est un handicap qu'elle a pris en se laissant tenir en échec par l'U. A. Gujan-Mestras et les Tarbais ne peuvent se payer le luxe d'un handicap,

si faible soit-il.

Le championnat de France d'honneur

S.C. Angoulême b. C.O. P.O.pn,. 11-0 F.C. Yonnais b. St. Niort..̃«,̃ 4-3 Graulhet b. Hendaye '.t. 3-0 Av. Valence b. U.S. Dax. 11-6 St. Ruthénois b. U.A. Intergadz'arts 11-0 U.S. Montluçon b. S.C. Orléans 14-0 S.A. Bordeaux b. Limoges .«. 3-0 Bordeaux E.C. b. Fumel ^i-i -pn 5-4 St. Clermont b. Roanne 17-3 St-Marcellin b. Villefranche.}.T.B.. 3-0 Paris U.C. b. Le Creusot 6-0 F.C. St-Claude et R.C. Verdun.. vpw, 3-3 A. S. P. Police b. F.C. Angers. 6-3 Toulouse O.E.C. b. S.C. Vierzon. 9-0 St. Châteaurenard b. U.S. Montpellier. 6-0 A.S.P.T.T. b. Tour-Elbeuf 6-0 Castres Ol. b. Millau 3-0

clientèle des voitures d'un aérodynamisme certain, confortables et faciles à conduire grâce à une visibilité améliorée. Ce sera toujours çà de gagné. André Reichel.

r~~


SKI

EN

AUTRICHE SOLEIL hivernal dans un des plus BEAUX PAYS du Monde, facilement accessible de la France.

1 2 heures de Paris

STATIONS situées directement sur les Grandes lignes internationales; ECOLES DE SKI de renommée mondiale

PROFESSEURS DE SKI diplômés par l'Etat `

GRAND NOMBRE DE REFUGES gardés et très confortables MANIFESTATIONS MONDAINES ET ARTISTIQUES à Vienne et dans les autres villes situées à proximité des stations.

REDUCTIONS, sur les Chemins de Fer Fédéraux d'Autriche A L'ALLER ET AU RETOUR

Pour un séjour minimum de 7 jours 40 0/0 Sur la ligne de l'Arlberg jusqu'à SALZBOURG 60 Û/fl PRIX DE PENSION A partir de Schillings autrichiens 6 Toutes les Grandes Agences de Voyages organisent des VOYAGES EN GROUPES, et en trains spéciaux. Leur demander les renseignements.

Pour les informations générales etenvois gratuits de prospectus, s'adresser OFFICE NATIONAL AUTRICHIEN DE TOURISME, 13, rue Auber. Tel. Opéra 15-15 et 15-16.

DÉPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNÉS DU FIGARO

M. le marquis D'AXGLARS, à Bordeaux M. le comte DE ARGE, à Lisbonne Mme Maurice BOISSARIE, à Liboume Mme la comtesse E. DE BRUCE. au château de Robiac Mme BEKECH, à Biarritz Mme la vicomtesse Gabriel DE CHEZELLES, à Grandcourt Mme A. CHINARDET, à Arpajon-s.-Cère M. le vicomte DE CHASSEVAL, au château de Rouvres Mme la comtesse DE CHAMPGRAXD. au château des Auberts Mme H. DE CHAMISSO, au château de Grosbois M. le baron Louis DE CANDE. à Lausanne Mme FOURGASSIE, à Rabat M. Paul FOSSORIER, à Marseille Mlle Bernardette GAUCHER, au château de Brochon Mme la comtesse DE GOUVION SAINT-CYR, au château de Moulineuf M. HENRION DE RASQUINET, à SeMOTS CROISES N" 1400

Horizontalement. I. Qui a rapport au mariage. II. Se servit beaucoup de ses Ciseaux, pendant la guerre. III. Fatigué Arbre de la famille des ulmacécs Langue du Midi. IV. Préposition Préfixe ¡ Eclat de voix. V. Baldaquin Juge. VI. Religion des musulmans Pronom. VII. Employé à la place d'une répétition Hymne en l'honneur d'Apollon. VIII. Tirer après soi Complètement dévêtue. IX. Dieu scandinave. X. Souvent inscrit sur une partition Ville de Belgique Préfixe. XI. Fleurissent dans les blés Dé- pôt dans une liqueur fermentée.

Verticalement, 1. Fatalité. 2. Plante de la famille des broméliacées Lettre grecque. 3. Amoncellement Qui est en rapport avec les flancs. 4. Initiales d'un corsaire Prénom d'un président de la République française mort tragiquement Phonétiquement sous les bras. 5. Arrose Evreux Conduisit. 6. Mouvement de l'océan Office religieux. 7. Mélange de deux solutions séparées par une mcmbrane mince Etoffe de soie ou de laine très forte. S. Oppose un démenti à une affirmation. 9. Fin de participe Poudre de calcaires écrasés mêlée à là chaux. 10. Mollusque gasteropode à coquille auriforme Note. 11. Prénom féminin Dieu marin.

Solution du 1459

HOTELS ET PENSIONS <«. *A

PARIS

1er /VRDRE. Pens. ds Hôtel part. dep. 40. 1 35. r. Spontini. Gd jard. Kléb. 92-60. LA TOUR, 37, r. de la Tour. Passy. Pension tt conf. Gd jardin. Téléph. Troc. 42-39.

DRMCIrtM ordre- DiP- t5 fr. 7. av.

PENSION 1°r °<~e. Dep. 45 fr. 7. av.

rEmjll/n Presid.-Wilson (Ch-Elysées)

P. recomm., bne cuis. JoL hôt. part., jardin. Mme Paulhan. 5. rue des Arènes. Port. 28-15 NEUILLY, Hôt. part. Exc.Pens.Gd air, calme. JARDIN Sr. rue du Marché. Maill. 16-52. LES MARRONNIERS ^tniera (i6").Aut.so-oj. Hôtel-pension, régime. Studios. Service en appartement. Terrasses.

THE r'Ur'II H' 30,r.St-Didier.Pas.49-44

:inc v/cuiL.» cft.ch.dep.35.pens.70 f. Pensions dans famille

Confortable et agréable séjour dans bon milieu franç. 5, r. Sablons, Etoile-Trocadéro.

Recherches (io fr.) CABINET Ancien chel de la Sûreté de S2/vnr|]W[ Paris. Enquêtes, surveillances, Ulrl\Un divorces. S.r.Barri. 8«.Ely.a8-a8 Agences de placement (io tr.) 'Afl C'e Cflï A Mf;C6,r.Robert-Estien. Ati,b =bULAIMIÇne (r. Marbeuf), El. 73-84, pituite bnes mais. tt personn. sér. r.

kg» trt pDCp 35, r.Longchamp, KJéb.

AG. ~~BER 35, r.Lon¡champ, Kléb.

AM.I\L/CDDI\ 08-02, pi. ste pers. sér.

dan M. le comte 1MRE HUNYADY, à Perkata Mme la comtesse DE LA CHEVASN'ERIE, à Rennes Mrs DE L'ETOILLE ROBERTS, au château d'Espagne Mme la comtesse DE LAGARDE, au château de Moncley M, le comte MORTIMER-MEGRET, à Cap-Martin M. MOREAU, à Billancourt M. le lieutenant MOUNIER, à Beuil M. PAULTRE, à Clermont-Ferrand M. Gaston DE PARFOURU, à Martef-de-Janville Mme PESTOURIE, à Mer D. le lieutenant PREVOST, à Versailles Mme Louis ROGUIX, à Dijon M. Emile SEGARD, à Monaco M. le baron DE TERBECQ, à Pau M. le professeur H. VALLEE, à Dijon.

Mme la marquise DE BAILLEUL, à Villeneuvedc-Marsan Mme Auguste BATTUT, à ClermontFerrand M. le docteur BOULIN, à Pau M. CANDA. à Xtce M. DRELON, à Clermont-Ferrand M. Alfred DOUILLY, à Théoulcs-s.-Mer M. DUPONT, à Montmorency M. le comte et Mme la comtesse ESPIERRE DE LAN'GE-HOWYX, au château de Saint-Luc-les-Pissotte Mme Roger DE FOSSEUX, à Amiens Mme GIRARD, à Saint-Dié Mme Jutes KERAUDREK, â Xérac Mrs DE L'ETOILLE ROBERTS, à Cannes M. le comte J. DE MAUPAS, à Ruffec-le-Château Mme Miltiade MITARANGA, à Marseille M. Gaston OZUX, à Monaco M. le lieutenant PREVOST, à Lunéville Mme la comtesse Henry DE QUATREBARBES, à Alençon Mme Rozier MIREPOIX. à Béziers Mme la princesse DE SCEY-MOXTBELIARD, à Monte-Carlo Mme SULZBACH, à Cannes Mme J. TRUCHOT, à Lyon M. Jules TEISSEREXC, à Rabat Mlle THYEBAUT, à Troyes M. le comte et Mme la comtesse DE VEXDEGIES D'HUST, au château de Sorval.

M. le'comte O. D'AXDIGXE, à La Châtaigneraie Mme J. DE BAVIER. à Menton Mme DE BALLOY. à Saint-Viatrc M. le lieutenant P. BLANCHET, à Talence M. Eugène CORTE, à Genève Mlle CARDONNE DE CORLIEU, à Cannes M. Lucien CHOLAT, à Saint-Etienne Mme René CHAUVET, à Bordeaux M. Yves CHEVALLIER CHAXTEPIE, à Bouèrc M. Erik DAHL, à Poitiers Mme A. ELIE. à IsleSaint-Cast Mme la baronne Jean D'HUART, au château de l'Etoile Mme la vicomtesse DE LA BOULAYE, à Angers M. le commandant DE LA BRUNIERE, à Cherbourg Mme H. DE MOXTJOTJ, à Poitiers Mlle DU MARAIS, à Cannes Mme DE MOXTARDY, à Chantilly M. Pierre C. MERILLOX. à Pau M. le docteur P. XAVEAU, à Perpignan Mme la marquise DE SAIXT-CHAMAXS, à Juigné-s.-Sarthe Mme la marquise DE SCEY MOXTBELIARD, à Crouats.-Loire M. le comte TURQUET DE LA BOISSERIE, à Hyères Mme ta vicomtesse DE VERDALLE, au château de La Courceile.

Mme D'AVRAXCOURT, à Lyon Mme Georges BERGES, à Anglet Mme BEZARD, à Orléans M. Lucien BIOT, à Charleroi Mme la comtesse DE CHABROL, à Combronde Mme la baronne DOUBLE DE SAINT-LAMBERT, à -Marseille Mme la marquise D'EVRY, à Evry-lesChâteaux M. le baron Etienne D'ESTREUX DE BE.AUGRENIER, à Wargnies-le-Grand M. le vicomte G. DU FONTEXIOUX, à Nantes Mme Pierre FOUGERON. att château des Essarts M. le capitaine X. GARROS, à Tours M. le colonel R DU GUIXY, à Savenay M. Ch. HOLMAN'XBLACK, à Chamonix-les-Pecles Mme JARDEL, à Limoges M. le comte et Mme la comtesse DE KEROUART, à Chambéry M. le sous-lieutenant KREISS, à Copenhague M. L'HOPITAL, à Bordeaux Mme la vicomtesse DE LA MORIXIERE, à \ngers M. le marquis DE LASTIC, à Montpellier Mme L. MANTE ROSTAND, à Marseille Mme la baronne P. DU MARAIS, à Lyon le capitaine NICQ, à Fez M. Tony REYMOND à Moustiers-Saintc-Marie Mme ROZOY, à Meknès Mme STRATTY SCARAMAN'GA, à Marseille M. le comte DE SAIXTE-FOIX, à Xice-Cimiez Mme TRIPIER, à Biarritz M. le comte R. DE TOULOUSE-LAUTREC, à Metz Mme WALLAERT, à Feydey-s.-Aigle. Mlle ALLIX JOLY, à Gracay Mme DU BOURG, à Besançon Mme la marquise DE BU.GXANO, à Rome M. Louis BERTRAND, à Antibes Mme la vicomtesse DE COURS, à Toulouse Mme Nicolas CAXAVA. à Alexandrie M. le comte Hugues DE CORAL, à Lausanne M. Adolphe DEMANGEAT, à Angers M. Ber. nard DEWAVRIX, à Budapest M. Paul GUIL.HARRETZE, à Nice Mme la comtesse DU LAU D'ALLEMAXS. au château de Montardy M. le comte DE L'ESTOILE, à Versailles M. le comte Stanislas OSTROROG, à Damas M. le comte J. DU PONTAVICE, à Couarec Mme la comtesse DE PUYSEGUR, à Cognac M. le vicomte DE ROQUEFEUIL, à Saint-Brieuc M. le docteur Edmond SERGENT, à Alger M. le baron Ch. DE TRUCHIS DE VAREXNES, à Lyon M. VIENXET, à Béziers Mme Ernest VELLY, à Beausoleil.

ALARELIGIEUSE-DEUILIMMÊDIAT 2 Rue Tronchet. 32 Place dé la Madeleine

Meublés

1fr voudrait petit appartement meublé avec pension Ou demi-pension dans hôtel particulier. Ecrire 5i6i, Figaro (Ann.). Maisons de repos

ÇTPI I AMARYS. Gd parc. Plein air. •JlluLikstX 49f r. Guersant (Charaperret).

REPOS. REGIME. Tt cftExc.cuis.A p.35 fr. Villégiatures- `:

HOTEL ALBERT! Cent.Pr.Casino.Gd iard.omb.Ch.voy.dep.15 fr. Home familial, air pur. repos, sports. SaintNicolas-la-Chapelle, Flumet (Savoie). Réveillon et repos de fin d'année au château de Breteuil (Oise). Fine cuis., asc., tt conf. Parc. S'adr 17, r. de Milan (Tria. 56-56).

Travaux à façon (6 fr.) Artisans. Electriciens. Peintres. Plombiers. Travaux à forfait bas prix. Tél. Lee 80-74. Haute Couture. Robes, manteaux sport. Travaux à façon. Prix raisonnables. Sophie, 87. av. de la Grande-Armée. Passy 90-97. Paris. Imprimerie du Figaro.

Imprimeur-gérant DETCT1.

14, Rond-Point des Chsmps-Elyséea.

Hôtels dans lesquels le Figaro est en lecture »E FIGARO st trouve sur bâton da-js le ««Ion de lecture dé!» hôtels el-dcXoluI Î

COTE D'AZUR ET MONTECARLO

Alpes-Maritimes

CANNfcS.– HOTEL AUGUSTA.

HOTEL BLEU RIVAGE.

HOTEL DES 'RINCES.

HOTEL DES ANGLAIS.

HOTEL ALEXANDRA. pl. midi, gd jard. HOTEL BALTIMORE.

HOTEL CELTIC. Tout confort.

HOTEL INTERNATIONAL ET RICHELIEU. GALLIA PALACE, Bd Montfleury.

HOTEL GOXNET ET REINE, sur la Croisette. HOTEL GRAXDE-BRETAGXE, bd Carnot. HOTEL MIRAMAR.

HOTEL DU PAVILLON ROYAL, s. la Croisette. HOTEL REGIN.V

HOTEL ROYAL, tt conf. Croisette.

HOTEL SAINTE-MARGUERITE.

HOTEL DE L'ERMITAGE.

HOTEL VICTORIA. M. Waldorff, propriétaire. HOTEL DES RIVES BLEUES.

Villa LA VOLUCELLE.

HOTEL SUISSE.

HOTEL meurice.

LE CANNET. HOTEL grande-bretaGNE.

CAP O'ftIL. HOTEL DU CAP FLEURI. Mer. montagne.

CAP FERRAT. LE GRAND HOTEL HOTEL CARLTON,

JUAN-LES-PINS. CHATEAU MIRAMAR. Résid. familiale.

CHATEAU MIRAMAR. Résid. familiale. HOTEL GRAZIALLA. Tt conf., gd jardin. « LA MARJOLAINE h, pens. de famille. GRASSE. LE GRAND HOTEL. 1" ordre. PARC PALACE HOTEi. 150 ch., bains. MENTON HOTEL BALMORAL.

HOTEL DES ANGLAIS. Tt conf. 1" ordre. HOTEL BRISTOL.

HOTEL D'EUROPE ET TERMINUS.

HOTEL MAGALI, centre ville.

HOTEL MEDITERRANEE.

HOTEL DU PARC, face Casino.

HOTEL REGINA. Bord de mer.

RIVIERA PALACE, grand parc.

WILTER PALACE.

BELLEVUE ET ITALIE. 1" ordre, situât, uniq. PALAIS DES FLEURS, bord de mer.

ROYAL et WESTMINSTER, face mer. SUISSE et MAJESTIC. sur les jard, fleuris. HOTEL DU LOUVRE.

HOTEL BEAU-RIVAGE.

HOTEL d'ORIENT.

HOTEL SAVOY.

HOTEL PRIXCESS.

HOTEL PRINCE DE GALLES.

HOTEL SPLENDID.

MENTON-6ARAVAN. HOTEL ANXONCIATA.

LA MARINA, pêns. de fam., bord de mer. MENTON-CAP-MARTIN. GRAND HOTEL DU CAP-MARTIN.

HOTEL VICTORIA. Tout confort.

HOTEL RIVES DU CAP. Tt cf., bord mer. MONTE-CARLO. HOTEL BEAU RIVAGE. Face mer.

M R A P I

1 Concerts d'orchestre lundi et mardi. Le premier, consacré, pour la plus grande partie, à l'œuvre de Darius Mili haud, sera exécuté par le vivant Trigin• tuor de Lyon le second, où M. Henry Habaud animera, pour un l'estival SaintSaëns, ce merveilleux instrument qu'est l'Orchestre national. N'oublions pas, lundi, la demi-heure réservée au charmant compositeur Henri Sauguet. P.-D. T.

Lundi 13 décembre

20 h., PARIS P. T .T. Dcmi-heun des cornpositeurs H. Sauguet, avec Mlle Hçimy-Pellieux. cantatrice, A/. Février, pianiste Sonate en ré majmr Polymètre, suite de HeierS Sur des poèmes de Jcan-l'aul Les Jeux de l'amour et dit hasard, suite pour deux pianos.

20 11. 45, TOUR EIFFEL (LYON) Concert r des Amis du Triçintuor, avec Darius Milhaud, M. J. Lazsrnc, violoniste, et le groupe Prù'Arlf, sous la [ direction de M. Bourmauck Dartses (Rameau) Concerto en la majeur, pour vfalon et orchestre i (Mozart) Sarabonde et danse (Debus.ry), orch. par I Ravel Adages, quatuor vocùl et huit instruments (Milhaitd), première audition Le Carnaval d'Aix, piano et orchestre (Milhaud) ait piano l'auteur Lis Amours de Ronsard, quatuor vocal et huit instrvmitits (Milhaud), première auditfora'; Lns St!{<'i (fragments) Oiii'haud), première audition. 21 h., R.4D10-P.4Rf,5 Ifoiueou, npEretEa w trois ad cs d'H. Duvemols et P. Woll). couplets de Guillot de Suix, musiouc de L. Bcydts, avec MM. s Sottrdin, Rousseau, Maquaire, Mmes Camla, My~rai. Mortel, Thibault, Ertaud, Chorale 0, orchestre J sous la direction de l'auteur.

ORCHESTRE

l 15 h., LONDRES REGIONAL L-.lrc municipal de Foikestone.

17 h., RADIO-PARIS Orchestre Canttelle. 10 h. 30. SUISSE ROMANDE Concert Œu•' vres d'O. Respighi.

19 h. 55, NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. (Bantock, Kodaly, De Falla). 20 h., ROME Concert symphonique.

20 h. 30, RADIO-P. T. T. T. NORD Concert du Conservatoire de Roubsis.

21 h., BORDEAUX-LAFAYETTE Festival Fauré-Ravel.

22 h. 15. NATIONAL ANGLAIS Orchestre t B. B. C. (Germiani, Schumann).

] MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 14 h. 45, RADIO-PARIS Pièces pour piano et mélodies.

e 16 h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 16 h. 5, LONDRES REGIONAL Sonate en • rc pour violoncelle et piano (Mendelssohn). 17 h., HAMBOURG Musique de chambre (Schumann, Brahms).

19 h. 50. NORTH REGIONAL Quatuors (Schumann, W. Walton).

t 20 h., TOUR EIFFEL Piano et thant. 19 h., RADIO-37 Petite histoire de la musique. par Jean Wiener.

20 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies.

21 h., PARIS P. T. T. Musique de chambre avec le quatuor Gentil.

» 21 h. 30, DEUTSCHLAND Toccata en ré majeur (J. S. Bach).

i MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 11 h. 45, PARIS P. T. T. Musique légère. 14 h. 30, PARIS P. T. T. (Station Coloniale) Musique légère.

J 18 h. 30, POSTE PARISIEN Centième poéti• que Quelques vers parmi les plus beaux. Prfcentation André AlIéhaut.

20 h., RADIO-CITE Le Crochet radiophonique. 20 h. 30. POSTE PARISIEN Sous la lampe. de M. Diamant-Berger.

21 h., POSTE PARISIEN Le Tribunal d'Im• péritie, avec Max Régnier et sa Compagnie, 1 THEATRE

14 h. 5, RADIO-PARIS Nounouche, ua acte d'H. Duvernois.

15 h. 15. TOUR EIFFEL Art et Liberté pré.i sente « Le Quatrième », un acte de M. Piéchaud r 21 h. 45, STRASBOURG Depuis le Théâtre de l'Athénée La Guerre de Troie n'aura pas lieu. de Giraudoux, présentation car G. Bauer. Mardi 14 décembre

20 h., NATIONAL ANGLAIS Festival Albert Roussel, Orchestre B. B. C. sous la direction de M. H. Wood et Frank Mannheimtr, piano Avant'

LES PETITES ANNONCES DU FIGARO SONT REÇUES DANS NOS BUREAUX ET PAR TÉLÉPHONE lÉLYSÉES 3O-86I JUSQU'A 6 HEURES

OFFRES D' EMPLOIS,, .L'rl.

GOUVERNANTES D'ENFANTS Gotiv. 2 garç. S-10 a. Réf.exig. Prés. 14 à 16 ou t9 h.: L. L., 62, av. Théophile-Gautier. INSTITUTRICES

Française cherche institutrice bonne famille pour programme troisième et s'occuper enfant de 5 ans. Séjour étranger. Lescuyer, 118, Bd Haussmann, Paris.

REGISSEURS

Régis. -secret, pour famil. franc, habit, envir. Londres- Surveillance propriété et personnel, chevaux lux. Logé, nourri, défrayé tout. » Ecrire 5202, Figaro (Annonces). SECRETAIRES

TRES BOXNE POSITION DE SECRETAIRE DE DIRECTION OFFERTE à dame de nationalité française, sténo-dactylo parfaite français-allemand, ayant grande expérience, capacités de premier ordre et excelllentes références. Maison sérieuse, de renommée mondiale. Offres écrites à ta main, avec copies des certificats. Ecr. n° 5170, F.fi.-Ann. EMPLOIS DIVERS

On cherche pour internat rééducation région parisienne monitrice jeux (rythmique, travaux manuels) et une éducatrice pour petit groupe enfts. Expérience requise. Ecrire avec curric. vitre, îst et réf. N" 5187, Figaro (Ann.).

Gens de maison |

Dem. b. à tt f., très ter: réf. 2 maît. PI. stab. Prés, matin apr. 15 h.: gS, rue Jouffroy. « On dem. b. à tt f. gre cuism. Se prés. tous les matins jusqu'à 11 h. et de i à 3 h. = Mme P. Faure, 3, rue Turbigo. Paris. CHAUFFEURS.MECANICIENS Chauff.mécan. ttes mains, réf. verb. exig., permis cond. gde remise, dem. Paris et camp. Ecrire X" 5189, Figaro (Annonces).

DEMANDES D'EMPLOIS (Sfr.)

GOUVERNANTES D'ENFANTS Suiss. fr., cath., all., cherc. pl.-gouv. cnf. Exc. réf. Mlle Jobin, 20, Bd Voltaire, Paris. INFIRMIERS

Valet-infirmier, tous soins dévoués, piqûres, etc., etc. Références verba!es. Voyagerait, AJfwd, 6r, rue de Passy, Paris.

HOTEL LE MIRABEAU. Sit. incomp., face mu. LE GRAND HOTEL, Tout confort.

MONTE-CARLO PALACE, face jardin Casino. HOTEL DE PARIS.

HOTEL METROPOL.

HOTEL ALBION ET LITTORAL.

HOTEL DU HALDER.

HOTEL DU PRINCE DE GALLES.

HOTEL VICTORIA.

NOUVEL HOTEL DU LOUVRE.

HOTEL WINDSOR.

ROYAL HOTEL.

HOTEL DES PRINCES.

HOTEL MAJESTIC et BRISTOL.

HOTEL DU SIECLE.

HOTEL DES COLONIES.

MONACO. HOTEL DE MILAN.

HOTEL DE SICILE ET NEW HOTEL. NOUVEL HOTEL DU LOUVRE. lBf ordre. Vue splend.

ANTIBES ET jOOLFE D'ANTIBES. HOTEL ROYAL.

HOTEL JOSSE. Tout tonfort.

AGAV-SUR-MER. LA RÉSERVÉ D'AGAY. 1" ordre, plage privée.

BEAULIEU-SUR-lWER. HOTEL METRO.POL. lor ordre. Tout confort. 'C

HOTEL BEDFORD. sur bord mer»

HOTEL CARLTON.

BOND'S HOTEL.

HOTEL-PENSION DE LONDRES.

NICE. HOTEL ALBERT-1", sur les jardins. ALHAMBRA HOTEL CIMIË2. Son parc merv. HOTEL D'ANGLETERRE ET GRANDE-BRETAGNE.

ATLANTIC HOTEL. "•

HOTEL DES EMPEREURS. ̃

LE GRAND HOTEL.

HOTEL GRIMALDI, placé Gtïmsldi.

IMPERATOR HOTEL.

HOTEL DE LISBONNE.

HOTEL DU LOUVRE.

HOTEL DU LUXEMBOURG. Bord de mer. HOTEL MASSENA.

HOTEL METROPOLE, ̃.•̃

HOTEL REGINA. J

HOTEL RIVES D'AZUR.

RESTAURANT BERKELEY.

RIVIERA PALACE.

HOTEL RHUL.

HOTEL SAINT-GEORGES.

LES GRANDS HOTELS DE NICE.

HOTEL SPLENDIDE.

HOTEL TERMINUS.

HOTEL WEST-END.

HOTEL WESTMINSTER.

WTLLIAM'S HOTEL.

HOTEL CONTINENTAL.

HOTEL NAPOLEON.

HOTEL ROYAL.

HOTEL SUISSE.

HOTEL PRINCESSE et BELLEVUE.

HOTEL VENDOME. ·

HOTEL FRANCIA.

HOTLL VOLNAY.

HOTEL DES PALMIERS.

LITTLE PALACE-HOTEL."

HOTEL BEAULIEU et HOLLANDE.

GRAND CAFE MONNOT.

VILLEFRANCHE. HOTEL WELCOME. HOTEL KER-MARIA.

propos par R, Myers Symphonie Concerto en ut, pour piano et orchestre Rapsodie jlamande. 20 h. 15, RADIO-PARIS Théâtre Première audition en langue française de Différent, pièce en deux actes d'E. O. Ncill (prix Nobel), version française inédite de M, Bourgeois, avec Mme Simone, pris, par M. Bourgeois avec Mmç Simone, MM. Max. Bemard, Varcnnes. Lavialle Mmcs Ludger, Classis, M. Blier, De l'huile, un acte d'E O'Neill, version française de M. Bourgeois, avec MM. Ledoux, Max, Plessy, Varennes, Mendaille, Lavialle, Mindaut, Blier, Mme Kalf. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Concert symphonique par l'Orchestre National, sous la direction de M. Rabaud Troisième symphonie avec orgue (Saint-Saëns) Le Déluge (Saint-Sacns) poème biblique en trois parties.

20 h. 45, SUISSE ROMANDE Soirée Mozart par l'Orchestre Sérénade pour quatre orchestres (Nocturne) Don Juan, air de Don Ottavio Ouverture dons le style italien (Symphonie n° 32) en sol majeur Deux arias pour ténor et orchestre Ptr piéta non ricertate Miserera o sogno Ouverture de Figaro.

ORCHESTRE

Il n. 45. PARIS P. T. T. Musique de la Garde républicaine,

15 h., LONDRES REGIONAL Orchestre municipal de Totquay.

19 h., COLOGNE De Sarrebruck Concert symphonique (Ph.-E. Bach, Mozart, Haydn). 19 h. 30, DEUTSCHLAXD Concerto tri si bémol majeur (Brahms).

20 h. 15, STUTTGART Concerto nu 2 en si bémol majeur, pour violon et orchestre (Mozart).

20 h. 20, BRATISLAVA ;Concerlo en la mineur pour piano et orchestre (Schumann), 2t h. S, SCOTTISH Harold en Italie (Berlioz).

23 h.. STUTTGART Orchestre.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies.

16 h., RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

17 h. 15, STRASBOURG Quatuor en sol majeur (.Mozart) 'Quatuor n" 2 (HonegRer). 18 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Sonates pour clavecin (Scarlatti).

18 i. 45, PARIS P. T. T. Mélodies. 17 h. 20, LEIPZtG Concert Beethoven. 19 h. 30. LONDRES REGIONAL Chansons de la mer <Chœur B. R. C.)

20 h., TOUR EIFFEL Concert Chant et piano.

20 h. 20, MUNICH Quatuor de l'alouette (Haydn).

21 h. 30, DEUTSCHLAND Quatuor à cordes en fa majeur (Mozart).

21 h. 30, LONDRES REGIONAL Sonate en sol mineur pour violoncelle et piano (Chopin). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 17 h., RADIO-PARIS Musique variée par l'Orchestre Locatelli.

17 h., PARIS P. T. T. Orchestre Bellanger. 20 h. 30, POSTE PARISIEN Edition spéciale, réalisation dé M. Diamant-Berger. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Quaker Girl (La Petite Quaker), opérette en trois actes de James T. Tanner, musique de L. Monkton.

21 h., RADIO-CITE Humour.

21 h. 10, POSTE PARISIEN Un grand procès en cour d'assise, de M. Diamant-Berger. OPERA

18 h. 30, BUDAPEST Fidelio, opéra de Beethoven.

20 h., ROME Hellera, trois actes de Luigi Illica, musique de Montemezzi.

THEATRE

14 h. 30, PARIS P. T. T.: L'Eté, trois actes de J. Xatanson.

21 h. 20, BRUXELLES FRANÇAIS Le Luthier de Crémone, 1 acte en vers de François Coppée.

~M~M~t~M~)~

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Visites du « Normandie » Xotis rappelons que les prochaines visites, au Havre, du paquebot « îSormandle le plus' beau paquebot du monde, auront lieu les 14, 15, 16 et 17 décembre prochains.

Adressez -vous aux gares de Parts-SaintLazare et Montparnasse.

BONNES A TOUT gAIRE

Infirmière. références premier ordre, demande garde en ville pour tous soins. Mme Dausse, 33, avenue de Friedland, Elysées 08-14. JOURNEES BOURGEOISES

Couturière, robes, manteaux et pour enfants dem, journ. Mme Ficheux, 38, r. Durel (16e). Couturière pour mant. et robes dem. journ. bourg. Heydemann, 6, rue Houdon (18*).

Campagne près Paris, très bne cuisinière polonaise, soign., tr, propre; ni lavage ni mén. 1 mois i/2 congé payé. Ecrire en détails et dire gages. Ecr. 5203, Figaro (Ann.). Cuis.-b. à tt f. et f. de ch. Excell. référ. Téléph. Jas. 66-40 de u h. à 14 h. « Pour Paris, cuisinière expériihentée. Place stable. Réféf. exigées. Se présenter matin Teillard, 132. avenue Victor-Hugo. FEMMES DE CHAMBRE

Dem. fme de ch. ayant exoell. référ., faisant service table, bonne couturière.

Mme Ollivier, 72, rue Jouïfroy, Paris. F.de ch., 25-35 a., sér., active, bon serv.cour., cout. Réf.exig. De 11 à 13 à.: 4, r. Messine. (Fin des offres d'emploi)

MALBOROUGH 1

Depuis plus de vingt «ns habille les actrices du Figaro. C'tist ta maison

confiance oui, seule à Ptttt, permet à toute femme êlé* gante et prati que d'êtt» habillée a a t tient t/uemeitt par la grand* couture, «an* dépenser plus que dans la petite maison. Actuellement

pour les réveillons, sélection incomparable de robes it manteaux du soir, de tailleurs et d'ensembles pour les dîner» et les bridges.

Le meilleur

accueil est toujours réservé aux lectrices du Figaro et une remise de 10 leur tst consentie.

Salons de

Uente, 59; rud p~a noi~ rbiorés 1

Saint Laza: a, Prll' no1\ t"l\loréa

1 (Aeçengeur) Lél. 'lYitltd sS-?4 1

LES COURSES

A AUTEUIL

Les Prix Virelan

et de Normandie

Nous avons dit, hier, noire au-revoir annuel à Auteuil, vieil ami fidèle que nous aimons bien, mais la vérité nous oblige à avouer que, cette fois, l'événement rendait nécessaire la séparation. L'effectif des Che*vaux d'obstacles est actuellement insuffisant pour occuper .à à lui seul la scène du 15 novembre au 15 décembre, et il y a longtemps que nous préconisons le remaniement du calendrier. Aussi est-ce avec plaisir que nous avons vu l'Association des propriétaires de chevaux de courses au galop prendre l'initiative de demander aux Sociétés la prolongation des courses plates jusqu'au 1er décembre. Ce serait là un remède très indiqué à un état de choses qui s'avère chaque année un peu plus pénible.

Des ultimes vainqueurs sur la Butte Mortemart, retenons le jeune Hobal Sour qui a trouvé dans le Prix Virelan la juste récompense de ses récentes performances de steeplc-chaser, et surtout le vétéran Qulck, gagnant du Prix de Normandie, et dont la manière de faire est de plus en plus étourdissante. Ce cheval de six ans, mis sur les haies cette année seulement, fait exception à la règle qui veut qu'un dressage tardif ne donne jamais de bons résultats, et l'on en est à se demander quel adversaire pourrait, on ce moment, battre ce hurdle-racer formidable. Avec 69 kilos, il a remporté sa troisième victoire dans le même style que les deux premières, c'est-à-dire littéralement emballé. Quand on pense qu'il courait à réclamer en plat, on se dit que l'aptitude est une belle chose, et l'on frémit pour son propriétaire du danger qu'il a couru de perdre un Qulck qu'il croyait atteint de lenteur et qui est, en réalité, un bolide. J. Trarteux.

PRIX DE LA PORTE DALPHINE

(Haies, à vendre. 10.000 fr., 3.500 m.) 1. Mareuil 65 (A. Rates) G. 19 » (à M. B. de la Brosse) P. 11 50 2. Savarin II 63 (M. Bonaventure).P. 11 50 Jumelé 4850

Non placés Ener Zidon 66, Kislâr B3, Pop 65, Vllnnr 63, Archimède II 63. (4 long., 10 long., 2 long.)

PRIX LA VEINE

(Steeple. 20.000 francs, 3.550 m.) 1. Gaffeur 62 (N. l'elat) G. 13 50 (à M. Simon Guthmaiin) P. 9 » 2. Nador 67 (J. Frigoul) *.P. 19 » Jumelé 132 50

Non placés Port de Reine 67, Herbitçny y 01, Maestro 67, Dix pour Cent 64, Menès II 71.

(3 long., 8 long., tète.)

PRIX VIRELAN

(Steeple. 30.000 francs, 3.500 la.) 1. Hobal Sour 63 (S. ftochet) G. 8 » (au comte de Rivaud) P. (i » 2. Carlomun 67 (A. Bâtes) P. 17 » 3. Fascination S7 (M. Bonaventure)P. 14 50 Non placés Sans Atout 61, Lame 65, Brid'Oison 65, El Mono 65, Pépin le Bref 61. (1/2 long., 5 long., 1 long.)

prix DE NORMANDIE

(Haies, hand. 30.000 francs, 3.100 m.)

1. Quli-k 09 (A. Kalloy) G. 13 »

M. M. Desrrz) P. 7 50 2. Caslcl Gond. 61 (M. Bonaventure)P. 10 50 3. Mon Cher 66 (S. liochet),P. 10 50 Non placés Alejo 64, Royal Kidney 71, Mar Bella 66, Soda 61, Clitandre 69, La Reboursière 68-

(3 long., 2 long., tète.)

PRIX ANGERS

(Steeple, hand. 20.000 fr., 3,600 m.) 1. Dark Martel 66 (R. Leurson) (i. 203 » (à M. C. Perrin) P. 43 50 2. Takvor Pacha 00 (A. Kalley).P. 9 » 3. Bronzino 66 (11. Galaurchp P. 16 50

Non placés Pug'rcygall ''60. Outremer

69J, Pesaro 64J, Violiste 66, L'Orage 613, Tip 61, Grand Bal 63.

(Courte encolure, 1 long. 1/2, 2 long.) PRIX DE CLOTURE

(Haies. 15.000 francs. 3.100 m.)

1. Sabir 64 (1', Dunn).G. 41 »

1. SRbir 64 (T. Dunn) G. 41 »

M. Simon Guthmann) P. 20 50 2. Roi Mage II 64 (C. Maubert) P. 19 50 Jumelé 98 50

Non placés Tulipier 68, Torréon 60, Nataka 61, Vague à l'Ame 60.

(2 long. 1/2, 2 long., 10 long.)

A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 13 heures Courses à Enghien. Gagnants du Figaro

Prix de Dunkerque. Taza, Tout en Rose. Prix du Santene. Papillon Bleu, Hue Cocotte.

Prix de la Flandre. Kergos, Swan Song. Prix des Espoirs. Osbor, Vers l'Aurore.

Prix du Noyonnais. Vieux Colombier, Beau Luron.

Prix Kœnigsberg. Jeannette B, Jersey. Prix Quadrille. Lampito, Layock Williams.

conommo:

INFIRMIERES

CUISINIERES

Repa5seue dem. petit levage et repass. de linge de soie et fin à l'heure ou jnée en mais. bourg. Frassati, 4,r. la Paix, Houilles (S.-O.). DIVERS

Dame active, bonor., ttes mains, coir.1. coût., rtpass., dem. emploi clinique, pension, camm. Jeanne, passage Choiseul. n. Qpé. 47-?fj. tGens de maison |

CHAUFFEURS-MECANICIENS Chauff. posséd. ts permis dam. pl. Bnes réf. Georges, 9, rue Mirabeau, Vincennes. CUISINIERES

Pers. conf., cuis.. cout., tenir int. pers. sle, réf.; n. couch. Mme Antoine. 24. rue Boileau. Cuis., 46 a., dem. pi. stab. Réf. 10 a. Ecrire conditions Berthe, 10, Bd Emile-Augicr, 10. FEMMES DE CHAMBRE

F. ci. -coût., enc. ire mAio, ch. p-l., pec. par maît. Mme Courrier, 143, av.Vict.-Hufco, 160. F. de ch., 45 a., dem. place. Lcragues référ. Revilla, 18, rue Jean-Goujon, Paris. FEMMES DE MENAGE

Dem. mén. ts les matins et ap.-midi. Libre suite. Vve Vallée, i3,r.Quentin-Bauchart, 8e. Jne fme ch. mén,, sach. cuis., de 8 h. à 15 h. Bnes réf. Lankine, 16. r. St-James, Neuilly. J. fme, 23 a., ch. mén., less. à Thre; prop., sér., ayant bn«s référ. Ecrire on s'adresser î Mme Louise, 3, rue NicoM:, Parts CxS*J.

PHOSGAO

LE PLUS EXQUIS DES DÉJEUNERS

LE PLUS PUISSANT DES RECONSTITUANTS Le Phoscao convient à tous les tempéraments et

son régime est conseillé aux bien portants comme aux malades, aux convalescents, aux vieillards.

ENVOI GRATUIT D'UNE BOITE D'ESSAI

A. DARDANNE & FILS, Docteurs en Pharmacie 1, Rue François-1« PARIS (8e) ,0

̃̃̃̃«̃««̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃«̃«̃̃̃̃̃̃̃^̃̃̃«̃^̃̃̃̃̃̃̃«̃̃«̃̃̃̃̃̃̃̃«̃̃̃̃̃̃̃̃«̃̃̃̃«̃̃̃̃̃̃tAftllÉIIIIIIBIIIIBItllllllllklllllllflÉlfllIllllll1fltlll

1 H Fêtes -de -Noël à Londresdu 22 au 24 décembre, inclus, en plus des samedis, dlmnncncs et lundis, via Dieppe, et des samedis et mardis, via Le Havre délivrance de billets spéciaux à prix réduits valables 17 Jours au départ de Paris, Rouen et Dieppe pour Londres et certaines villes ariilaises.

Prix aes billets Parls-Lonûres aller et retour: ̃:

l i™ CL: 571. »; 2» cl.: 473 »; 3' cl.: 330 » via Dieppe.

1" cl.: S71 »; 2* cl.: 473 »; 3« el.: 429 » via Le Havre.

Ane. b. i tt f. dem. mén. 2 mat. ou 2 après. midi par Semaine. Ecr. n" 5250, Fig. (Ann.). F. de mén. ttes m. dem. trav. 2 apr. -midi par semaine. Ida, 77, av. de la Grande-Armée. MENAGES

Mén. sér., chauff. ttes voit. et f. de ch. ou cuis., d. pl. Réf. Louis, 48,r.Amiral-Mouchcz. VALETS DE CHAMBRE

MAITRES D'HOTEL

Mait. d'hôt. -valet, 42 ans, 1 m. 75, bnes réf. de 7 ans. François, 46, rue Galilée, 46 VALETS-CUISINIERS

Valet-cuisinier, 35 ans, entretiendrait intérieur Mr seul ou deux messieurs. Bonnes rïfér. Ecrire Veis» 22, rue Vilin (20'), (Fin des demander d'emploi) Occasions (io fr.) AMEUBLEMENT

Provenant d'un collectionneur anwt.-ut, tableaux anciens signés à céder bas prix. Salles Ventes Montmartre, 23. rue Fontaine. ifHiT meut»I..tapis,bihri.,vêtcni. Jj-;ob, r\Hr\l ï^g, r.Clignancourt. Mon. ?o-77. BIJOUX

ACHA' T 8Ia0UX Ste Horlog.

ACHAT BIJOUX J&.

ACHAT- 27, Bd Italiens.

Brillants.cr -g.,montres,dégagem. Ricb;8i-37. PI 1P 23' des Italiens, ach. OR I9 ir. EUE ARG, 410. Bijx.brill.,deat.Dég.grat. kfftk'Y ET VENTE des monnaies d'OR AvtlAl (prim.), débris d'OR et d'ARG. Etabl. BASS, 7, r. Nicolo (16e). Jas. 02-93.

MAUX

D'ESTOMAC Si. après les repas, vous éprouvez des crampes, dés tireittements, des vertiges, c'est que votre estomac surmené a besoin de repos. Pour reposer l'appareil digestif mettez-vous au régime du Phoscao et bientôt les douloureux malaises auront complètement disparu.

Ces prix sont susceptibles de modifica-" tions.

Renseignez-vous à la gare Paris-Saint-Lazare, ou au Centre National du Tourisme, li!7, avenue des Champs-Elysées.

~##,##~

Chemin de fer du Nord A J'occasion des fêtes de Noël et du Jour de l'An, la Compagnie du- Chemin de fer du Nord rappelle au public que les billets de toutes classes et de toute nature peuvent être délivrés cin« jours à l'avance Bien indiquer aux guichets, lors de la de.mande des billets, la date exacte du départ.

S t é i. 1-1

FOURRURES

Soldes de fourr. tte beauté très bas prix. Gd choix manteaux et 3/4 astrakan, yemen, breitschwanz. agneau des Indes, renards argent, et bleus. Fourreur, 24, r. Albouy (10e). MUSIQUE

Bechstein 1/4 et Steinway droit, très b. occas. Charpane, 18, rue Rambuteau (au y.°). PIANOS

CRAPAUD PLEYEL6TAl8c3h^0:

f nÀ|>A|]I\Ç Steinway, Bechsttin. etc.,

VHArAUl/0 etc.. 26. rue 4-Fils Cs«). Suis acheteur bon piano. Ecr. à Mme Nise, 29, rue Meslay, ou téléph. Arch. 47-64. DIVERS

15.000 met. moquette ts coloris, posée. 33 ir. Carpette laine zX3 env. 250 fr. Manufacture Tapis, 9, r. N.-D.-des-Victoires. Cent. 06-46. Ach. vêt., fourr., mobil.,appart.compl.,obj.div. Ecr. Sam,i7i,r.Championnet. Tél.Moa.o6-4i. irH t.vct., fourr., meubl.bibel., appart.cpl, "VII» Ec.José, 24,r.Beaubourg. Arch. 21.03.

Les abonnés au

TÉLÉPHONE

peuvent nous passer

par notre ligne spéciale Elysées 30-86 le texte de leurs

PETITES ANNONCES