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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-11-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 novembre 1937

Description : 1937/11/16 (Numéro 320).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409675f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LE COMBAT RELIGIEUX EN EUROPE

M. Georges Goyau indiquait ici, l'autre jour, la. véhémence de l'effort nazi pour plier les chré-

tiens d'Allemagne, catholiques et protestants, sous le joug d'une autre religion, celle qui traduit l'impératif de race ou, au sens étymologique, de nation. Effort dont le principe est que la conscience entière de chaque personne, y compris sa foi, si elle a une foi, doit naître, vivre et se manifester en conformité des exigences collectives d'un peuple défini par la nature de son sang « Un peuple, une foi. Service du peuple est service de Dieu. » Peuple, ainsi compris, veut dire non seulement population politiquement groupée, mais encore, et surtout, groupe du même sang.

Nous assistons ainsi à la troisième phase de l'évolution du racisme après l'expulsion des juifs, après l'extirpation des idées présumées incompatibles avec le développement de la race comme force indépendante, voici la race dictant aux hommes leur attitude religieuse, le sens de leur foi et, par conséquent, non seulement leur morale légale ou sociale, mais leur morale intime.

On aurait tort pour comprendre les mouvements' de l'Europe, même politiques et, oserai-je dire, diplomatiques, d'estimer secondaires les répercussions générales d'un tel fait. II doit être rattaché à un ensemble de phénomènes marquant la ruine du long travail par lequel, à travers conflits, luttes et débats de toute sorte, les Européens étaient arrivés à un idéal, plus ou moins traduit en pratique, d'Etat respectueux de la personne humaine.

Depuis vingt ans, l'Europe porte 'des gouvernements dictatoriaux, ayant évolué plus ou moins vite, suivant leur constitution économique, vers ce qu'on appelle aujourd'hui la formule « totalitaire ».

Du point dé vue historique, tous ces gouvernements sont nés d'une même, cause, vieille comme les dictatures l'excès du désordre et de la misère.

Mais comme il s'agissait de peuples européens, ayant une certaine conscience politique, et comme, surtout. les gouvernements dictatoriaux, pour se former, avaient pris appui sur l'opinion plus que sur la force, il leur fallait, pour conserver leur prestige à î l'égard de l'opinion sans se-remettre ] à sa merci, trouver un principe de légitimité.

Ce principe de légitimité, pour justifier au moins théoriquement envers l'opinion un état de dictature durable, devait nécessairement flatter un instinct dominant dans le caractère ou les-aspirations de chaque peuple. Aucune dictature, par définition, ne peut chercher sa légitimité dans l'adhésion du libre arbitre personnel ou de la croyance spontanée. Il lui faut trouvér un thème qui refoule l'individu. Mais il y a la mesure.

L'instinct dominant d'un peuple défait, humilié par le désordre et la misère, est d'abord de réagir contre les abus et les institutions auxquels il attribue, à tort ou à raison, ses malheurs. C'est aussi d'échapper, par l'exaltation d'une vertu ou d'une réussite qui lui soit propre, au complexe d'infériorité.

Le peuple russe était soumis au gouvernement et à l'administration les plus archaïques de l'Europe. Il était encore, bien que bon ouvrier et très inventif, le plus arriéré pour les sciences appliquées. Le marxisme abstrait et violent de Lénine chercha sa légitimité dans la destruction complète du régime ancien, politique et social. Mais le complexe d'infériorité ne cessa qu'avec Staline, qui a persuadé le peuple russe qu'il serait, un jour, le peuple le mieux outillé de la terre. A tel point que la plupart des procès politiques ou de trahison sont couverts devant l'opinion par des accusations de crimes contre l' « outillage » ou le « rendement' ».

En Italie, M. Mussolini commença par détruire toutes les formes du parlementarisme, d'autant plus impopulaires que pendant cinquante années de suffrage restreint, le peuple n'avait pas voté. Puis, élève de Georges Sorel, il chercha sa légitimité dans la doctrine des élites et des minoiités agissantes, conforme aux traditions d'un peuple habitué à suivre des « condottieri » ou des « caporali », Il abolit le complexe d'infériorité par le culte de l'ancienne Rome, par les défilés, les sports, l'idéalisation de toutes les activités par une propagande cU-vtt») l'4t-~> nir la

résurrection de l'Empire, et en faisant de sa propre personne la représentation même de l'amour-propre italien. En Allemagne, aussi, destruction de ce qui était impopulaire, puis lutte systématique contre le complexe d'infériorité par des manifestations intérieures et extérieures. Mais il faut se rappeler que l'Allemagne n'a jamais produit de révolution au sens actif, sauf des révolutions religieuses comme celle de Luther. La révolution hitlérienne transforma l'orgueil allemand en religion la religion de la race.

Tous ces régimes dictatoriaux sont, aujourd'hui, en conflit à la fois avec les religions traditionnelles de l'Europe et avec l'humanisme laïque ou rationaliste, parce que religions tra- ditionnelles et humanisme ont un prin- cipe commun, irréductible la personnalité de chaque conscience hu-

marne.

C'est contre ce principe que buttent les tentatives du communisme russe pour rallier les catholiques et les protestants de l'Europe à un front d'opposition à l'Allemagne.

Le jeu de M. Mussolini est particulièrement ardu. Rome ne peut rester la capitale de la Chrétienté que si la liberté religieuse, politique et matérielle du Vatican ne risque d'être soupçonnée en aucune occasion. Mais Rome est devenue aussi la capitale de l'Empire italien, d'un Empire totalitaire et belliqueux. Le Pape lui- même, dans l'esprit de la tradition catholique, ne doit appartenir à une nationalité qui fasse sourciller les autres nationalités. Enfin, Rome est le centre des missions catholiques. Or, l'action de l'Empire italien qu'elle soit de propagande ou autre, notamment chez les Arabes, les Asiatiques, les Africains, menace de mettre en péril les missions et les, missionnaires, et en tout cas, de contrecarrer non seulement leurs efforts; mais la morale même qu'ils enseignent.

Bien plus fort encore que le prestige du fascisme italien est le prestige du nazisme allemand sur les peuples d'outre-mer et les races de couleur. Plus fort à cause du relèvement militaire de l'Allemagne et de ses succès de politique extérieure à cause même de l'idée de race. qui détruit le principe d'universalité qu'invoquaient autrefois les civilisateurs européens, et qui justifie ainsi, non plus par le droit, mais par une sorte de joologie des civilisations, tous les na- :ionalismes exotiques.

i'1f

Rassemblées, pour une commune défense, dans les zones de l'Europe et du monde où survit le respect de la personne humaine, les vieilles ennemies, religion catholique, confessions protestantes, religion israélite, philosophies rationalistes et agnostiques, libre-pensée, font un camp imprévu et singulier. Avec tant de richesses morales, dans ce camp sont les plus grandes richesses matérielles. Peut-être n'y manque-t-il pour relever des chances mal soutenues, qu'un sentiment plus exact et plus généreux de la grandeur de ce qui est en cause.

Lucien ROMIER.

♦̃

LONDRES LE*CAP

A.-E. Clouston et Mrs K. Green arrivent à Khartoum après un arrêt auCaire A. E. Clouston et sa passagère, Mrs Kirby Green, qui avaient quitté Croydon dimanche soir, à 22 heures, pour tenter de battre le record de vitesse, d'une part sur le parcours Londres-Le Cap, de l'autre sur le parcours total Londres Le Cap Londres sont arrivés hier matin à 9 heures au Caire, d'où ils sont partis à 10 h. 5 à destination de Khartoum, et où ils ont atterri à 17 h. 19.

Les records, auxquels s'attaquent Clouston et Mrs K. Green sont les suivants

Angleterre Le Cap 3 jours, 6 heures, 26 minutes, par l'Anglaise Amy Johnson, avec un Percival « Gull Six » de 200 CV

Le Cap-Angleterre 4 jours, 20 minutes, par l'Anglais H. L. Brook, avec un Percival « Vega Gull » de 200 CV. Angleterre Le Cap Angleterre 10 jours, 9 heures, 32 minutes, par l'Anglais H. L. Brook.

EN PAGE 6

LE PROBLÈME de la « Confiance » aux Etats-Unis

LE ROI LEOPOLD arrive à Londres ET LORD HALIFAX part pour Berlin (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 15 novembre. Le programme de la visite du roi Léopold de Belgique au souverain britannique laissera peu de temps pour les entretiens politiques.

C'est demain que le roi Léopold sera 1 note de l'Angleterre qui lui prépare un accueil aussi chaleureux que somptueux. Une escorte d'avions et de destroyers ,ira à la rencontre du vaisseau royal Le Prince-Albert. Le duc de Gloucester et l'ambassadeur de Belgique se rendront spécialement à Douvres pour accueillir le Roi dès son arrivée et l'accompagneront dans le train spécial. Le roi George VI, les autres membres de la famille royale, M. Neville Chamberlain, les ministres des affaires étrangères, de l'intérieur, de la marine, de 1 armée, de l'aviation, le lord-maire de Londres recevront lé, roi des Belges à son arrivée à la gare Victoria.

LES JOURS SE SUIVENT

LA MORALE

DE CES FABLES

Assurément la révélation que-le roi des rois est un émigré pauvre et qui n'a plus de quoi chauffer sa villa est de nature à émouvoir beaucoup de personnes. Cette nouvelle est présentée dans le style de l'imagerie populaire un prince "des pails chauds y t/ tend les mains devant une cheminée vide aux approchés de l'hiver (coinme tant- de gens en Angleterre, d'ailleurs, car c'est le pays du monde où l'on peut avoir le plus froid ) Nous ne saurions que compatir à son sort, tout en réservant notre jugement sur sa déchéance. Stresemânn aimait à citer des vers de Goethe en songeant sans doute à Guillaume Il des vers qui disent des rois déchus S'ils avaient été vraiment des rois Ils seraient encore sur leur trône. Mais. ce n'est pas pour épiloguer. cruellement sur la situation du Négus que je relève la révélation de sa pauvreté, c'est pour établir un point qui pour n'être que de détail n'en présente pas moins beaucoup d'importance. Avec quelle insistance ne nous a-t-on pas assuré, en effet, que le Négus avait fui Addis-Abeba en emportant ses trésors dés cargaisons d'or et gemmes. A entendre les gens renseignés, il était- un des plus gros créditeurs des banques anglaises et il n'avait plus qu'à se laisser vivre, lui et les siens, dans des palaces, des yachts, et des automobiles hors série. Nous sommes loin de compte; et de ces contes.

La vente constamment travestie par goût du faux pittoresque, ou ce qui, est pire, par entraînement passionnel, est l'un des traits funestes de notre époque. Pour certaines convictions, il était nécessaire que le Négus fût riche et qu'il se soit enfui avec les dépouilles de son peuple; comme il était nécessaire pour d'autres convictions, quelques mois plus tard, que les Allemands aient débarqué en masse à Tétouan et commencé de fortifier la côte Maroc espagnol. Notez que cette nouvelle, moins innocente que la première, nous a mis « deux doigts de la guerre. Les

partis pris, quelle que soit leur nuan-

ce, n'ont d'ailleurs rien à s'envier dans ce penchant détestable d'inventer et de propager des fables. On ren- contre souvent des gens, qui par édu- cation, par culture, par situation sociale; devraient être de ceux qui jugent objectivement les événements, qui ies scrutent dans leur conséquence et qui pourtant tiennent des propos insensés, lesquels ne résistent pas au moindre examen critique. Le pire 'est qu'une première déformation, en suscite une autre par réplique; et nous vivons dans un milieu moral 'et politique, constamment corrompu par la fausseté.

On me répliquera qui donc propage ces nouvelles et ces fables, sinon, les journaux ? Cette réplique est évi- demment sérieuse. Mais un public étendu a le goût de cette nourriture et s'ingénie à faire du succès à l'information et à la calomnie roman-,cées. Les problèmes sont pourtant clairs et ne seront résolus querre, paix, finances. économie politique et sociale, que dans la vérité acceptée il l'écart des passions.

fiuermantes.

:i;'r Le Roi. Léopold III.

Précédés d'une .importante escorte le long des rues bordées de troupes, le roi George et le roi Léopold se rendront à Buckingham Palace. A.la fin de l'aprèsmidi, le souverain ̃ belge rendra visite à la .reine Mary; lavant: le dîner qui sera donné le soir même à Buckinham Palace. La visite officielle prendra fin vendredi matin.

Entretiens politiques

En dehors des réceptions prévues au programme. le roi Léopold aura durant son séjour, quelques entretiens prives avec le premier ministre et le secrétaire d'Etat au Foreign Office. Il n'est pas douteux que depuis la déclaration belge de. neutralité, le gouvernement, de Bruxelles a été beaucoup moins informe que dans le passé des développements de la politique britannique. ̃ Gérard Boutelleau. (Suife page 3, colonnes 1 et 2.)

L'Allemagne pourra mobiliser immédiatement

deux millions et demi d'hommes Londres, 15 novembre. D'après le correspondant du « Daily' 'Telegraph » à Berlin, le gouvernement allemand a décidé d'organiser prochainement des exercices d'entraînement militaire auxquels devront participer tous les Allemands de' 37 à 45 ans. En Prusse orientale, la limite d'âge a été portée à 54 ans. Cette mesure a pour, but de doubler,chacune des divisions de l'armée active d'une division de réservistes dont l'éducation militaire serait aussi complète que celle des classes sous les drapeaux. On pourrait ainsi mobiliser immédiatement près de deux mil.lions et demi d'hommes parfaitement entraînés et disciplinés, possédant une valeur combative qui en ferait une armée de,,choc redoutable.

Le directeur -1

de l'Agence Havas

à Berlin

expulsé d'Allemagne Berlin, 15 novembre. M. Paul Ravoux, directeur du bureau Havas à-Berlin, est l'objet d'un arrêté d'expulsion de la part des autorités du Reich et devra quitter l'Allemagne d'ici trois jours.

Le gouvernement allemand invoque, comme motif, que' notre confrère publie des informations désagréables pour le Reich, et il s'appuie notamment sur une dépêcheM. Ravoux expliquait l'épidémie de fièvre aphteuse qui sévit actuellement, dans ,1e. Reich par la mauvaise nourriture qui est donnée au bétail depuis l'entrée en vigueur du plan de restriction de quatre ans.' mitiiiiiiiii "'iHiiiimiiiiiiitiMiiiiiMiiiiiitiiiiininmitiii, EN PAGE 7

CHRONIQUE DES CONCERTS Par ^QBEÇT BjRUSSELi

LES SOUVERAINS BULGARES A L'HOTEL DE VILLE

UN CONSEIL DES MINISTRES PRÉCÉDERA CE MATIN LA RENTRÉE DU PARLEMENT Le Gouvernement examinera les différents pro;ets de lois à soumettre au vote des Chajnbres

Des crédits' seront demandés pour les fonctionnaires, les retraités et les pensionnés

ainsi .que pour la réouverture de l'Exposition en 1938 Le Conseil des, ministres qui se réunit ce matin, à l'Elysée, sera, dit-on, d'assez courte durée. Les- membres du gouvernement se mettront en effet très rapidement d'accord sur l'ordre du jour des Chambres. M. Chautemps et ses principaux' collaborateurs sont fort désireux de répondre à toutes les interpellations sur la politique générale du cabinet et de faire sanctionner ces débats, sans danger, par un vote de confiance qui permettra à la majorité de Front populaire de se manifester solennellement à l'ouverture de la session extraordinaire, sur un programme d'ensemble, sans précisions ni détail. Au cours de. cette discussion, tous les problèmes, qu'ils soient financiers ou de politique extérieure, seront pourtant évoqués. MM. Georges Bonnet. et Yvon Delbos interviendront à -la tribune et, avant la clôture, M. Chautemps ne manquera pas de faire une importante déclaration qui ressemblera par bien des points à une. déclaration ministérielle. '̃"

Ce n'est pas ce débat qui préoccupe le gouvernement, mais celui, beaucoup plus délicat, qui s'instaurera à propos de l'augmentation du traitement des fonctionnaires. M. Chautemps en a encore conféré hier avec son ministre des finances qui l'a également entretenu de la question de la « reconduction s en 1938 de l'Exposition universelle. Edouard de Vorney. '̃'•'̃ <̃-̃̃: (Suite page 3, colonnes et 2)

DEVANT LA 10" CHAMBRE CORRECTIONNELLE

̃/ ̃

Les procès intentés

parle colonel de La Rocque ont commencé hier `. Au cours 'd'une audience mouvementée,

onaei^endu\es dépositions du maréchal Franchet d'Esperey et de M. André Tardieu

CET APRÈS-MIDI, SUITE DES TÉMOIGNAGES

Le colonel Guillaume (à gauche) et M. Pozzo di Borgo photographiés hier 1 (Lire le compte rendu détaillé en page 4)

AUX ASSISES DE LA SEINE

LE MARI MEURTRIER D'YVONNE BERNARD est condamné à 5 ans de prison

Nous avons exposé hier l'histoire de ce mari malheureux, André Devance, qui a puni de ses infidélités sa femme en lui tirant huit balles dans la tète. Les débats ont été pleins de détails pittoresques et curieux. Mais on ne peut donner que le sommaire de ce procès d'intérêt particulier et purement humain.- On -doit compléter pourtant la sil-

liouetle du meurtrier fils de commerçants s aises d'Argenteuil, il a passé la quarantaine il a gagné quelque argent dans des exploitations forestières au Cameroun, à la Côte d'Ivoire, à Madagascar. Au Gabon, il s'est marié une première fois il rapporte le procès-verbal de flagrant délit d'adultère qui n'a pas empêché le tribunal de prononcer le divorce contre jui

1 Cela ne l'a pas dégoûté du mariage. Amoureux à la folie d'Yvonne Bernard, malgré l'enfant et l'ami qu'elle lui avait avoués, il l'épousa en effet, au prix de la brouille avec sa famille.

Nous avons raconté hier les découvertes qu'il faisait dans l'armoire à glace du ménage carnet d'adresses, photographies et lettres masculines l'audience a révélé qu'il était épris et confiant au point de remettre toute sa paie à sa femme (300 francs par semaine), ne gardant que 20 francs pour lui de là. son indignation en constatant un versement à son livret de mille francs dont l'origine était trop claire.

André Devance est un petit homme d'aspect grognon, bilieux et souffreteux, qui a souffert de diverses maladies coloniales et dont les grands yeux semblent brûlés de fièvre. Il parle peu, en phrases courtes. Il explique son crime simple-

ment

J'étais fou, dit-il. Je marchais au hasard, espérant rencontrer ma femme et son ami. J'aurais tiré sur elle et sur lui. Puis je me serais tué. Je regrette mon acte et j'en demande pardon. Je promets de m'occuper de l'enfant. Je le jure. C'est mon fils. Je l'élèverai. Certains témoins vaudraient quelques croquis ainsi, l'amie de « la trompeuse », Yolande Dormo, 18 ans, « entraîneuse dans un bar », petite blonde frisée qui reçut parfois les confidences de la morte « Il est bon, mais il est vieux », disait-elle, parlant de ce barbon de quarante ans. Ainsi, la mère de cette jeune fille, à qui Yvonne Bernard confiai^ son fils pour être libre son après- midi. Eile venait le rechercher entre cinq et sept heures du soir « Le lundi et le mercredi elle était toujours en t retard. ». l

Henri Vonoven. <

(Suite j)<iq<> 'l.'ci>h->nnf>x 1 et 2.). M 9

CHRONIQUE

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DU BRUIT DANS

LE MONDE Par PAUL MORAND

Quel bonheur, dis-je à l'ami qui m'accompagnait dans la forêt nous sommes à l'époque où les tempêtes d'ouest ne soufflent plus, où les vents d'est n'ont pas encore commencé leurs sifflements. Ecoutez ce silence

C'est terrifiant, fit-il, je sens s'abattre sur mes épaules comme un fantôme, un fantôme qui pèserait lourd. Votre silence est un abîme au bord duquel l'ouïe est prise de vertige. Après d'interminables minutes, voici enfin "quelque chose un écureuil qui laisse tomber une écale de châtaigne un chien de garde forestier qui aboie à la lisière je me raccroche à ces sons sylvestres, intenses par leur rareté. puis plus rien mes oreilles chantent le vide comme des coquillages la mer. Voyez-vous, ce qui me manque, ce qui me fait inconsciemment souffrir par son absence, c'est le bruit.

Dites que vous êtes intoxiqué de bruit, que le bruit vous est devenu nécessaire comme le café ou le tabac Heureusement qu'un mouvement salutaire se dessine partout.

Ah parlons-en de vos ligues contre le bruit des rues Elles me rappellent les ligues contre la licence des rues, toutes frémissantes de » désirs refoulés. D'abord, le premier soin d'une ligue, c'est de faire du bruit. Grâce au ciel le vacarme est autour de nous il sort de notre moteur, du ventilateur de la machine à glace, de l'ascenseur, du téléphone, il entre en nous et rend chacun de nos gestes émetteur de sons. Il symbolise notre besoin de solidarité humaine, notre horreur la solitude, cette forme de vie antisociale. Tenez, hier matin, j'étais au pavillon de la Radio, au coin du pont Alexandre, et j'écoutais couler à la fois la Seine et la musique. Le fleuve était froid, mais les ondes me réchauffaient comme le plus rouge des foyers. Je demeurais cloué sur place par le bienêtre. Les orbes enroulées autour du plafond courbe de duralumin ressemblaient à l'Oreille de Denys le Tyran des latomies syraçusaincs des hauts-parleurs l'harmonie jaillissait, retombait le son s'atténuait à gauche, mais c'était pour mieux me surprendre par derrière relais musicaux, démons qui chuchotaient entre eux et se moquaient de mon ahurissement ils célébraient la mort du calme, la victoire du tintamarre, la beauté des nuits blanches blancheur polaire de l'insomnie

dans la banquise des draps les soirées coincées entre la radio et l'avion de nuit, le bombardement de la conscience, la dislocation de la pensée. « « Félicite-toi, criaientils, nous t'empêchons de penser » Que j'aime ce grand endormeur qu'est le bruit moderne, ce ronron de la machine qui forme le fond uni de notre existence En vain, les neurologues américains multiplient les enquêtes dans les bureaux privés de machines à écrire silencieuses, en vain les médecins anglais tâtent le pouls des enfants endormis au passage de lourds camions ce pouls bat plus vite, la res. piration accélère son rythme, mais enfants et dactylos se portent bien. Vos protestataires contre le bruit ont obtenu quelques résultats changements de vitesse qui ne desserrent pas les dents, si j'ose dire, cages d'ascenseurs bâillonnées dans le feutre, cloisons de liège aphone, rails posés sur ballast de sable,

u'»ieurs nouants, carrosseries isolées sur caoutchouc, proscription des roues de fer et des bandages pleins, tunnels matelassés d'asbes- tos, murs tapissés de bourre de soie, fenêtres fermées toute l'année grâce à l'aération par le toit, pas de loup des talons rapportés, doubles planchers en fibre avec couche d'air compressible, chasses d'eau dernier modèle en métal perforé, plâtres acoustiques, briques absorbantes, somnifères de l'architecture urbaine de demain, véritables boules de cire bouchant les oreilles de la maison Or, dites-moi, ces défenses ont-elles enlevé un seul client aux asiles de neurasthéniques ? Ce qui était affreux, je vous l'accorde, c'étaient les bruits d'autrefois. isolés, saisissants, réveilleurs Fatta- que brusquée d'un nid par le coucou, le miaulement du chat affamé, la fourchette qui se laisse tomber. Qu'est-ce que la rumeur de NewYork du haut d'un trentième étage comparée aux hasards discordants d'une cour de la rue Quincampoix? ( Suite pape- 3. col"tvn«>.<; 1 et 2)


Une Ecole où les bacheliers sont transformés

en maîtres-photographes et en virtuoses de la Camera Tel est le nouvel établissement que vient de créer le sous-secritaire d'Etat à l'Enseignement technique

Il y a dix ans, un groupement d'industriels créait l'Ecole technique de photographie et de cinématographie qui occupe au n° 85 de la rue de Yaugirard un immeuble de la Ville de Paris. Cette école était peu connue du public. Un décret de M. Jules Julien, paru au Journal officiel du 8 novembre, vient de lui donner une vie nouvelle et une existence officielle en la mettant sous le contrôle direct du ministère de l'Education nationale.

Cet acte légal signifie que l'Etat se charge pour l'avenir de former luimême. des maîtres photographes et des virtuoses de la caméra. Il reconnaît le rôle de plus en plus irctif que tiennent les « chasseurs d'images » dans la vie de la nation.

Ne vous y trompez pas, cependant. L'école de la rue de Vaugirard se borne à la formation « technique » de ses élèves. Et c'est déjà suffisant, nous a expliqué le directeur M. Montel, en nous guidant à travers les classes, amphithéâtres et laboratoires où les cours de l'année scolaire ont déjà commencé.

La cravate lavallière

ne fait pas le photographe L'amateur photographe, dit-il, Bout la- caractéristique est d'être' toujours supérieurement fier de son ceuvre ne soupçonne pas la somme des connaissances nécessaires pour la réalisation d'un véritable chef -â'œiivrê. Le bon professionnel lui-même ne se reconnaît pas seulement la cravate lavallière, ni même" au plus ou moins de grâce avec laquelle il annonce que « l'oiseau va sortir' ». » Le photographe soumis à nos disciplines, après deux ans d'études, n'jignore^rien du dessin; de la retouche, de la reconstitution, de la .mise en couleurs, connaît tous les facteurs matériels qui peuvent influer _sur- la valeur d'une épreuve, et sait beau-

UNE CONFERENCE

DU GENERAL WEYGAND L'Université des Annales a fait hier sa réouverture en présence d'une nombreuse assistance parmi laquelle on remarquait d'éminentes personnalités parisiennes. La première conférence était faite par le général Weygand qui traitait un sujet particulièrement émouvant La conquête de l'Alsace et la mort de Turenne.

-Il fallait un Weygand pour 'conter eette victoire-là. Il sut évoquer ces grands souvenirs simplement, modestement, en soldat qui rend hommage à un illustre aîné, en.stFaiç£e connaissant à fond de quoi il s'agissait." Il s^inclinà devant l'image triomphante de celui qui fit écrire à Mme de Sévigné « II est mort aujourd'hui un homme qui faisait honneur à l'honneur. »

̃» 9

EXPOSITIONS

Les dessins

de Jeanne Baraduc

Depuis hier, Jeanne Baraduc expose «ne suite de dessins peints. Natures mortes, paysages d'Auvergne ou de la région de Menton sont présentés 13, quai de Coiiti, en une galerie qui abrite les audaces et les subtilités de la peinture moderne dans l'ombre de la Coupole académique, et face à un décor très parisien, très français, éminemment classique. Ces rapprochements sont presque un programme. De fait, les beaux dessins de Jeanne Baraduc, qui sont des ouvrages d'aujourd'hui par la facture et plus encore par l'essence des impressions dont ils sont formés, pourraient sans heurt voisiner avec meubles et tableaux d'autrefois.' Dans ses variations en noir et blanc, Jeanne Baraduc demeure une coloriste émue, sincère envers elle-même, envers son motif, envers sa peinture. Avec une aisance qui, heureusement, ne

Nature morte, par Jeanne Baraduc. tourne pas à la virtuosité, elle exprime de très délicates distinctions on ne confondra pas ses interprétations de la lumière provençale et de la lumière de l'Auvergne.

Comme tous ceux qui ne croient pas déchoir en observant avec une attention toujours plus ardente la réalité, Jeanne Baraduc se montre daus ses dessins toujours plus soucieuse de construire avec vérité, de décrire fermement l'architecture des paysages qui l'ont <éduite, de donner, dans ses natures mortes, aux fruits, aux plantes, aux oblets, leur forme, leur matière et leur poids. Le sentiment, la pensée méditative qui vivifient cette observation, font des traductions qu'elle nous propose autant de poèmes plastiques d'un accent original on aime cette sensibilité sans sensiblerie, cette émotion sans cabotinage, ce lyrisme qui a la pudeur de son enthousiasme et ne s'étale pas.

Raymond Lécuyer.

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans teur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abon- nement se termine le 30 de ce mots de bien vouloir ne pas atten. dre Je dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement.

La date d'échéance est indiquée fur ta bande d'envoi.

coup de choses en physique, chimie, optique, électricité. Nous exigeons d'ailleurs de nos élèves qu'ils aient en entrant au moins la première partie du bachot.

Le studio de l'école

» L'importance de la technique est plus manifeste encore au cinéma. Supposez un opérateur de prises de vues sachant bien son métier. Si le développement de la pellicule n'est pas effectué selon les bonnes règles, si le tirage est défectueux, si la projection est mauvaise, iq ne pourra pas recueillir les éléments précif de mise au point qu'il attend de chaque essai. Toute la production nationale peut souffrir d un ouvrier malhabile. Enseignez-vous aussi la mise en scène '?

Dans la seule mesure où elle intéresse le technicien.

Et M. Montel me conduit au « studio de l'école nous apercevons un décor unique, représentant la façade extérieure d'une maison « qu'il est défendu^ de déplacer durant les prises de vue ».

Nos élèves écrivent eux-mêmes leurs scénarios. Mais je vous mets, encore en garde.

» II n'y a pas de place ici pour les chevauchées de cow-boys, pour les drames policiers, pour les imbroglios comiques. Il faut laisser au vestiaire son imagination. Les scénarios n'ont d'autre motif que de varier les angles d'études.

Cours de truquage

Existe-t-il un cours de « truquage ?.

Nous « disséquons toutes les ficelles employées au studio. Mais il n'en existe plus guère. Aujourd'hui les principaux truquages sont effectués sur la pedlicule même, au laboratoire.

M. Montel, pour finir, m'apprend que les groupements corporatifs du cinéma, partisans du « brevet professionnel », appuient de toutes leurs forces l'œuvre d'enseignement entreprise, et que les cours seront gratuits à partir de l'an prochain. On ignore ce qu'en pensent les vedettes. Parfois mdociles ou capricieuses, peut-être feront-elles un peu la grimace en voyant naître à la vie du cinéma ces super-techniciens, capables ,de leur donner des leçons de physique et chimie, et d'instaurer sur les « plateaux » une véritable dictature scientifique ?

Louis Chauvet.

lË^iClRNET <(:FIGAÏÎO »

AUJOURD'HUI

Ambassades. 17 ûeures Lady Caliill. Réception. 17 heures Comtesse de Rougemont.

Cercles. 16 Heures Concert dirigé par Mlle Nadia Boulanger (Cercle Interallté). Deuil*. 9 heures Messe pour le repos de l'âme du comte Roger de Kigny (Saint-Thomas d'Aquin).

«iiijiiiiiiiMiiiiiiMiiiiuiiiitiiiiiHiiitiiimtiifiiHmiiimiimiimttl COURS

À l'occasion de la fête onomastique de S. M. le Roi des Belges, un Te Deum a été chanté hier, à 10 heures, en l'église collégiale des SS. Michel et, Gudule, à Bruxelles.

Le corps diplomatique, le gouvernement et les grands corps de l'Etat y assistaient.

S. A. R. Madame la Duchesse de Vendôme, née Princesse de Belgique, a inauguré samedi après-midi, au Palais des beaux-arts de Bruxelles, l'exposition de tableaux de M. Louis Wilmet, artiste peintre-et homme de lettres. AMBASSADES

S. Exc. l'ambassadeur de Belgique à Paris et la comtesse de Kerchove de Denterghem ont donné, mercredi dernier, en leur hôtel de Bruxelles, un déjeuner à l'occasion de la fondation du Centre | de diffusion artistique et littéraire belge à Paris.

Y assistaient

M. van Langenhovc, secrétaire général au ministère des affaires étrangères M. Nyns, secrétaire général du ministère de l'instruction publique M. Glesencr, directeur général des beaux-arts général Giron, président du Palais des beaux-arts; M. Paul Lambottc, M. Max Léo-Gérard, M. Teirlinck, baron van den Bosch, M. van Glabbeke, directeur de la Monnaie baron Bufiin de Chosal, vicomte Davignon, comte Carl de Kerchove de Denterghem, M. Moudret, M. Paul Fierons, M. Rooman, M. Reding, M. Marcel Cuvelier, M. Richard Duiderreux, M. Marcel Hauriac, M. Hubert Carton de Wlart, premier secrétaire de l'ambassade de Belgique à Paris comte Charles de Kerchove de Denterghem. S. Exc. l'ambassadeur de France près le Saint-Siège et Mme CharlesRoux ont offert un dîner dont les convives étaient

LL. EEm. le eardinal Pacelli, secrétaire d'Etat de Sa Sainteté le cardinal Liénart, évêque de Lille le cardinal Suhard, archevêque de Reims le cardinal Tisseront, secrétaire de la Congrégation pour l'Kglise orientale LL. EExc. l'ambassadeur d'Italie près le Saint-Siège et la comtesse Pignatti Morano di Gustoza, l'ambassadeur de Belgique près le Saint-Siège et la baronne de Borchgrave, le ministre de Roumanie près le Saint-Siège Mgr Vidal, Mgr Fontenelle, Mgr Lothé, le chanoine Delmont, Mme lena Roger, Mlle Anne-Marie Roger, M. et Mme E. Tiberghien, M. de Saint-Félix, Mlle d'Aubas, Mlles Cyprienne et Edmonde CharlesRoux, le capitaine de La Lauzière, comte C. de Chambrun.

Au cours d'une cérémonie qui s'est déroulée* hier à la Bibliothèque polonaise, S. Exe. M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne, a remis, au nom du président de la République de Pologne, les insignes de grand-croix de l'ordre Polonia Restituta au général Faury, professeur titulaire de la chaire d'histoire militaire de la Pologne au centre d'études créé à Paris par l'Académie des sciences et des lettres.

Après les allocutions de S. Exc. l'ambassadeur et du général Henrys, représentant le général Gamelin, le général Faury a inauguré la série de ses conférences en traitant « des Polonais dans les armées françaises ̃».

A l'occasion de la réunion à La Haye, au Palais de la Paix, de la commission permanente de conciliation danolithuanienne, son président, S. Exc. le jonkheer van Karnèbeek, ancien ministre des affaires étrangères des Pays-Bas, et Mme van Karnebeek ont donné un dîner

ilSJk^O-âCïUâlIïES

A l'occasion de la' fête du XVJP Chapitre de l'Ordre du « Tastëvin », une cérémonie pittoresque s'est déroulée au château de « La Berchère », près de Nuits-Saint.Georges. Devant tous les chevaliers réunis, le grand maître de l'Ordre' a présidé les « épousailles de leurs « Majestés » le Roquefort et le Vin de Bourgogne. «

LES ECHOS

Un ministre sur le chemin du ciel. La Mère Michael Dufay,' qui 'va aller visiter en avion les Missions africaines, a trouvé auprès du ministre des Colonies et du ministre de l'Air le concours le plus efficace. Elle est allée remercier M. Moutet et, comme elle lui disait qu'elle ne savait comment s'acquitter envers lui, le ministre lui répondit

C'est bien simple, ma Mère, vous me réserverez plus tard une place dans l'avion du Paradis.

Les électeurs de la Drôme seraient sans doute bien étonnés s'ils savaient que leur député pense déjà à son salut.

Paris n'est-il plus une grande capitale ?

A part les balustrades beaucoup trop basses et dangereuses de la terrasse, l'aérogare du Bourget, que le président de la République vient d'inaugurer, est l'une des plus réussies d'Europe. Sur sa façade, on a fait sculpter les écussons des grandes capitales étrangères que l'avion relie à Paris en.quelques heures Vienne, Budapest, Varsovie.

Et Paris ? remarque quelqu'un, peu d'heures avant l'inauguration officielle.

Sur la belle aérogare de Paris, le

auquel ils avaient convié les membres de cette commission S. Exc. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France S. Exe. M. Oldenburg, ministre de Danemark à Paris M. le president Ozolins, M. le professeur Boemeris et les agents accréditas, M. Hoest, ministre plénipotentiaire M. le professeur SauserHall, M. le professeur Mandelstani. Les autres invités étaient

S. Exe. le ministre de Danemark à La Haj'e et Mme Harald Scavenius S. Exe. M. Guerrero, président de ln Cour permanente de justice internationale Mme Oldenburg, lady Cecil'Hurst, le conseiller d'Etat Limburg, M. Crommelin, secrétaire général de la Cour permanente d'arbitrage M. le professeur François.

M. Maurice Chayet, chargé d'affaires de France en Norvège, a donné le 8 novembre au soir, à la légation, une réception en l'honneur de M. Claude Farrère, de passage à Oslo.

DANS LE MONDE

La baronne Gourgaud reprend ses réceptions demain mercredi, de 17 heures à 20 heures, pour la première fois de la saison.

BIENFAISANCE

La vente du Service Social à l'Hôpital aura lieu demain vendredi 17 et lb jeudi 18 novembre, de 14 à 20 heures, à la Salle George-V, 29, avenue George-V, sous la présidence de la princesse de Wagram.

On y trouvera des cadeaux d'étrennes, lainages, jouets, alimentation, parfumerie, ainsi que la dégustation de jus de fruits et vins de France.

Sous la présidence d'honneur de S. A. R. Madame la Duchesse de Vendôme, grand-croix de l'ordre du SaintSépulcre de Jérusalem, le Comité d'action des Dames missionnaires du SaintSépulcre organise une vente de charité qui se tiendra les samedi 20 et dimanche 21 novembre, de 14 heures à 19 lieures, 274, boulevard Saint-Germain, Paris (7"), au profit des œuvres missionnaires du Patriarcat latin de Jérusalem. Les offrandes peuvent être adressées à la direction générale de l'œuvre et à la baronne de Lormais, 8, rue Liège, Chèbaronne de Lormais, 8, rue de Liége Chèque-Postal Paris 1827-32.

Une vente de charité au profit des teuvres de la paroisse Saint-Pierre de Neuilly aura lieu les mercredi 24 ei jeudi 25 novembre, de 14 à; 19 heures en la Maison paroissiale, 121, avenue du Roule, à Neuilly-sur-Seine.

Pour l'Ecole à l'Hôpital, qui assure l'enseignement, la lecture, la distraction des enfants malades dans les hôpitaux de la région parisienne, aura lieu une vente-thé, sous la présidence d'honneur de Mme A. Villey, le jeudi 9 décembre, de 10 à 19 heures, 18, rue de Varenne, Paris (7e). Grand choix de jouets, livres pour enfants, jolis cadeaux de Noël, parfumerie, alimentation, etc. Prix du commerce.

Demain mercredi aura lieu, dans la Salle d'Hulst, 19, rue de Varenne, de 14 à 19 heures, la vente pour les œuvres de Saint-André dé Bobginy. Autrefois paroisse de campagne et maintenant centre ouvrier de 11.000 habitants, dont la petite église suffit à peine, le Vieux-Bobigny doit assurer des œuvre; multiples pour donner l'éducation chrétienne à des centaines d'enfants et poui rendre tous les services nécessaires à une population pauvre, honnête, où beaucoup de familles nombreuses ont une vie bien difficile.

Allez à cette vente ou envoyez votre offrande à M. le curé du Vieux-Bobigny abbé Lacointe, c/c Paris 877-35.

CHEZ LES CHEVALIERS DU «TASTEVIN» »

vaisseau qui flotte et ne coule pas avait tout simplement été oublié. Un peintre fut mandé- en hâte qui dessina en trompe-l'œil les armes de Paris et termina sa mission in extremis. Ou l'avait échappé belle. Cette semaine, la pierre viendra remplacer la peinture.

Le combat de l'aigle et du dindon. Les éleveurs de volailles américains mènent eu ce moment une violente campagne contre l'aigle symbolique des Etats-Unis. « L'aigle, dit le Butchev's Adweate, est un oiseau de proie qui représente très mal la mentalité américaine. Le dindon, par contre, est un oiseau qui appartient à notre histoire depuis l'époque des quakers. Il est pacifique et majestueux. Il doit remplacer l'aigle. » On a demandé aux chefs de ce mouvement s'ils ne craignaient pas de nuire à leur industrie, car, à supposer que le dindon soit adopté comme emblème national, beaucoup de citoyens jugeraient alors qu'il est sacrilège de le manger.

Pas du tout, ont-ils répondu. L'oiseau national, c'est celui de la prospérité. Or, quand un pays mange beaucoup de dindons, c'est qu'il est prospère.

CERCLES

Rappelons qu'aujourd'hui mardi 16 novembre, à 16 heures très précises, aura lieu le concert mensuel du Cercle Interallié, sous la direction de Mlle Nadia Boulanger. r

Les Amis des Demeures historiques et des Sites, après avoir montré à leurs membres et à certains groupes d'étrangers venus à Paris à l'occasion de l'Exposition, quelques-uns des plus beaux châteaux de France, reprennent pour cet hiver les visites des belles Demeures parisiennes.

Ils ont commencé dimanche par admirer la magnifique décoration intérieure de l'ambassade d'Allemagne, ancienne résidence du prince Eugène et de la reine Hortense.

VENERIE

Reconnu encore à Radon (Orne), parmi les personnes présentes à la messe de saint Hubert de l'équipage de M. Jean de Kermaingant, le samedi 6 novembre Misses Bridges, M. et Mme G. d'Ocagne, baron B. et Mlle de Graffenried-Villars, marquis d'Audiffret-Pasquier, comte et comtesse de Semallé, Mme et Mlle Appert, comte et comtesse X. de La Barre de Nanteuil, comte et comtesse P. de Neuville, Mlle de Smeth, M. et Mme Cheddeville, M. et Mme Kiss de Nemesker, comte de Premio Real, comte ô"e Montai, M. d'Allièrés, M. de Cabrol, M. de Rodellec du,Porzie, etc.

L'équipage Par Vaux et Forêts », qui chasse le cerf en forêt de Compiègne, découplait la semaine dernière pour la douzième fois de la saison. On sonna le douzième hallali.

Ont reçu les honneurs à ces laissercourre

Le général du Cor de Duprat de Damrémont, Mlle Nadine Frémont, M. F. Boullenger, Mme la coloueîle Chanoine, le baron Georges de Drasche Wartinberg, M. Ilenderson, la marquise de Maleville, Mme Pottier,

LES ENFANTS ROYAUX DE BELGIQUE.

le rrince Baudouin et la Princesse Joséphine-Charlotte, sortant de la collégiale de Sainte-Gudule, à Bruxelles, où un « Te Deum » a été chanté à l'occasion de la fête patronale du Roi Léopold III.

La Succursale de Luxe de la Samaritaine, boulevard des Capucines, soldera jeudi, vendredi et samedi à 175 fr., des robes de ville et des robes de sport à 250 fr., des manteaux à 950 fr., des manteaux troisquarts en fourrure à 75 fr., des blouses à 65 fr., des gaines à 80 fr., des pull-overs à 75 fr., des chemises et des culottes de crêpe de Chine à 19 fr., des bas de soie à 50 fr., des chapeaux à 25 fr., des gants à 35 fr., des carrés à 100 fr., des chaussures à 55 fr., des parapluies à 50 fr., des sacs à 100 fr., des mallettes à 15 fr. le mètre, des tissus de soie pour lingerie.

Elle soldera pour fillettes, des robes à 95 fr., des manteaux à 145 fr.; pour jeunes filles, des manteaux à 195 fr.; pour garçonnets, des costumes de golf à 200 fr., des pardessus à 215 fr.; pour jeunes gens, des costumes à 325 fr.; pour hommes, des chemises à 45 fr., des chaussettes à 10 fr., des cravates à 12 fr., des costumes et des pardessus à 495 fr., des chaussures à 110 francs.

Le Masque de Fer.

HOTEL DE CRILLON

Son grill-room et son bar. Rendezvous de l'élite parisienne. Place de la Concorde. Tél. Anj. 24-10.

la comtesse Nadine de Borchgrave d'Altena, Mme Paul Chevallier, la comtesse de Berg de Breda (Salnt-Hubert), Mlle Matliilde de Bussy.

NAISSANCES

Al. Pierre Saulgeot et madame, née Jamain, ont la joie d'annoncer la naissance de leur fille Marielle. M. Jean-Louis Rault et madame, née Poirier, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Danièle. On annonce la naissance

De Maureen O'NeilI, de Bernadette de l'Escaille, de Jean-Marie Lazare-Carnot. FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Jacqueline Dubois, fille de M. et Mme H. Dubois-Prouvost, avec M. André Le Blan. Lille, 10 novembre.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Germaine Donin de Rosière avec M. Alexandre de Krassilnikoff.

On annonce les fiançailles de Mlle Yvonne Saltiel avec M. Claude-Jacques Weill.

INFORMATIONS

Réconnu au restaurant de l'hôtel Plaza-Athénée, hier, au déjeuner S. Exc. l'ambassadeur d'Angleterre et lady Phlpps; S. Exc. l'ambassadeur de Belgique et la comtesse de Kerchove de Denterghem S. Exc. le ministre de Yougoslavie et Mme Pouritch Mme la maréchale Lyautey, prince et princesse de Beauvau-Craon, Mme rank Jay Gould, commandant et Mme Paul-Louis Weiller, marquis et marquise de Ségonzac, comte de Vogué.

DEUILS

Hier ont été célébrées, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, les obsèques de M. Paul Fauchet, professeur d'harmonie au Conservatoire national de musique et d'art dramatique, maître de chapelle de la paroisse, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. La levée du corps a été faite et la messe dite par Mgr Jean Gaston, protonotaire apostolique, vicaire général, curé de la paroisse.

L'absoute a été donnée par Mgr Loutil, prélat de la Maison de Sa Sainteté, curé de Saint-François de Sales. Des œuvres particulièrement émouvantes de Gabriel Fauré et de Paul Tauchet furent exécutées avec une rare perfection par les chanteurs et les insrumentistes de la paroisse.

Le deuil était conduit par M. Marcel Fauchet, frère du défunt; M. Feuillet 2t M. Charles Renaudin, ses beaux-frères du côté des dames, par Mme Paul Fauchet, sa veuve; Mme Marcel Fau:het, Mme Feuillet et Mme Charles Relaudin, ses belles-sœurs.

A l'issue de la cérémonie religieuse, M. Henri Rabaud, membre de l'Institut, lirecteur du Conservatoire, a rappelé es éminentes qualités de son collaboateûr et en quelle estime ses maîtres ?aul Vidal et Ch.vM. Widor le tenaient. L'inhumation a eu lieu à Tannay (Nièvre) dans la sépulture de famille. A Strasbourg, hier après-midi, ont été célébrées les obsèques de la comtesse Stéphanie de Wedel, décédée à Stockholm le 2 novembre dernier. Après le service religieux au Temple Veuf, l'inhumation eut lieu dans l'inti.nité au cimetière Sainte-Hélène de Strasbourg, selon le désir de la défunte. D'origine suédoise, appartenant à la famille des comtes Hamilton, elle avait épousé le comte de Wedel qui, de 1907 à 1914, fut statthalter impérial d'Alsace. Lorraine. Femme de bien et de grand cœur, elle avait montré une grande af. fection pour la population alsacienne

JjCl If iode et KsiA ^wuroe^

d C~JUU~CTLt~L~? t\JUUL

L'ŒIL ET SON DECOR Noirs, bleus, gris, marrons ou roux, les yeux, tous aimés, tous beaux, peuvent être considérablement magnifiés par un maquillage approprié.

Ce maquillage, malheureusement, au lieu d'être la meilleure, est bien souvent la pire des choses, et l'on voit de nombreuses femmes se donner inconsciemment vingt ans de plus, par la fa£on dont elles assombrissent leurs regards

Pour être embelli par le maquillage, l'œil doit être subtilement souligné, comme le fait la nature elle-même, au moyen d'une ombre légère, dont le coloris s'accorde et se fonde avec celui de l'iris et de la carnation générale de la peau. Une blonde ne possède pas le même cerne naturel qu'une brune. Le reflet qui agrandit un œil sombre, et celui qui donne aux prunelles claires leur mystérieux attrait, n'est aucunement le même. C'est pour avoir regardé avec un œil de peintre les mille gradations de teintes qui environnent un œil juvénile, que la Maison Caron Ment de mettre au point la série magique (car ils sont quasiment invisibles) de ses dix fards de paupières, très justement dénommés « lophophores ayant de cet oiseau la richesse et la délicatesse de coloris. Selon que vous soyez blonde, châtaine on noire, une imperceptible couche d'un gris argenf ou à peine teinté de saphir, un soupçon de fard bleu clair, émeraude, vert pâle, bronze ou vert de gris, une ombre d'un violet évanescent comme le pétale d'un iris, ou d'or fin dilué de mauve, donnera à vos paupières ce doux rayonnement que l'on admire au visage en fleurs d'un bébé endormi. Pour le soir, les « lophophores » au reflet de métal précieux enniroaneront les prunelles de ce hâle flatteur « étoilé de points d'or » dont Heredia vantait la séduction aux regards de Cléopâtre.

~Jë2lR~hfN~2 Ms MEinms

La mort d'un philosophe M. Jean Grenier vient de publier sa thèse de doctorat ès lettres La philosophie de Jules Lequier. Elle révèle une figure fort mal connue.

Lequier, Breton, s'est rencontré en 1830 à l'Ecole polytechnique avec Renouvier. II en fut l'ami, l'inspirateur, mais tandis que Renouvier poursuivit son oeuvre en homme de méthode, Lequier, métaphysicien exceptionnel, fut un bohème et, dans le désordre, mangea sqn patrimoine.

Dans une analyse du livre de M. Jean Grenier, la Nouvelle Revue française (M. Halévy) relate la mort extraordinaire de Lequier

Survenue en 1862, sa mort reste, quant aux intentions, un problème. Harcelé de soucis et d'angoisse, Lequier annonçait à tous son désir de mourir. Un jour, on le vit entrer dans la mer (il était fort et hardi nageur), et nager droit devant lui. On cessa de le voir, on l'entendit crier, Lequier avait disparu. Suicide Noyade ? Qu'on imagine là-dessus les commérages de SaintBrieuc la vie de Lequier n'avait pas d'autre cadre. Saiut-Brieuc conclut au suicide. On devine que Renouvier fui d'un autre avis. Il n'admettait pas que son ami et maître relevât des notions communes, que le vocabulaire commun lui fût applicable. Pas plus qu'il n'avait

alors sous la domination allemande et dota Strasbourg de l'hospice Stéphanie qui continue à porter son nom. Sa préférence pour la culture et la pensée françaises l'avait souvent exposée aux attaques des milieux pangermanistes d'avant-guerre.

Sa dernière volonté fut de reposer pour toujours sur cette terre d'Alsace qu'elle avait su aimer et apprécier. Le gouvernement de la République, s'associant à l'hommage de la population, était représenté au service religieux par M. André Viguié, préfet du Bas-Rhin.

Nous apprenons la mort de la marquise de Sallier-Dupin, décédée à Bordeaux.

On nous prie d'annoncer la mort de la baronne de Boucheporn, née Sieber, décédée le 13 novembre 1937, munie des sacrements de l'Egliss, au château de Fontenailles (Indre-et-Loire). Les obsèques auront lieu, demain mercredi 17 novembre, à onze heures, en l'église de Louestault où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation. Mme Raymond Pithois et ses enfants, M. et Mme Georges Delanoue et leur fille, les familles- Faidides et Vacher ont la douleur de faire part de la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver en la personne de M. Casimir Yvart, leur oncle, grand-oncle et cousin, décédé le 14 novembre 1937 à l'âge de quatre-vingt-six ans. Les obsèques auront lieu le jeudi 18 novembre, à onze heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. Le présent avis tient lieu d'invitation. Réunion à l'église.

On annonce la mort du marquis d'Autichamp, pieusement décédé dimanche, à Paris, à l'âge de quatre-vingthuit ans.

Nous apprenons la mort de Mme Blànche Fontaine de Mazinghen, comtesse Mercier de Beaurouvre, pieusement décédée le 14 novembre dans sa soixante-dixième année. Les obsèques auront lieu demain 17 novembre, à onze heures, à Blandainville (Eure-et-Loir). Ni fleurs ni couronnes.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Orner Du Rieu, ancien industriel, pieusement décédé 86, rue d'Assas. Les obsèques ont eu lieu dans la stricte intimité. Le présent avis tient lieu de fairepart. De la part de M. et Mme Raoul Du Rieu, de M. et Mme Raoul Maës. D'Amsterdam, on annonce la mort, à l'âge de soixante-dix ans, des suites d'un récent accident d'automobile, du financier bien connu, M. Termeulen, qui occupait dernièrement les fonctions de président du comité financier de la Société des nations.

On annonce la mort

De Mme Breysse de M. Gaston Panard, à Moulins-sur-Allier de M. Jacques Lcwin, à Paris de M. Jacques Lercaunc, à Plouër (Côtes-du-Nord).

Vaitleury.

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Suzy.

admis la folie, il n'admit le suicide. Il se souvenait d'une confidence de Lequier, qui lui avait dit « Si je me trouve dans une situation désespérée, je nagerai tant que j'aurai des forces, et si Dieu veut me sauver alors, il me sauvera. » II avait donc cette espérance que Dieu ferait un miracle pour lui. Peut-être même, pensait Renouvier, Lequier poussait-il l'orgueil jusqu'à, penser qu'il méritait un miracle de Dieu. Lequier avait voulu, précisait Renouvier, tenter Dieu. Il était mort victime d'un prodigieux défi.

Si Renouvier a obéi plus au scrupule de l'histoire qu'à l'imagination de l'amitié, certes, c'est une mort extraordinaire du métaphysicien et bouleversante. M. N.

M. PAUL VALERY

CHEZ LES JEUNES

M. Paul Valéry, de l'Académie fran- çaise, présidera le lundi 22 novembre, à 20 heures, un dîner qui réunira les membres du « Rapprochement international, des Jeunes » et leurs amis. Ceite société, créée par de jeunes Français, a pour but d'accueillir tes jeunes étrangers du monde entier et (la leur faciliter la connaissance de la France par l'utilisation des affinités professionnelles. Elle a créé 115, boulevard SaintGermain, un Foyer qui fonctionne quotidiennement.

M.~Ge«fps~Dûhâmei"docteuf 4 honoris causa de l'Université d'Amsterdam

Oïl annonce d'Amsterdam que le sînat de l'Université, dans une séance publique solennelle, à l'occasion du trois cent cinquantième anniversaire du poète Vohdel, a conféré le diplôme de docteur honoris causa à M. Georges Du- hamel, de l'Académie française.

Les livres nouveaux

De notre éminent collaborateur, M. Georges Goyau, de l'Académie française, un petit volume, Sa Sainteté le Pape Pic XI, un grand Pape (Pion). Vient de paraitre aux éditions du Mercure de France, un nouvel ouvrage de la « Chronique des Pasquier » de Georges Duhamel, de l'Académie française, Les Maîtres.

On annonce du ministre belge Henri de Man un petit volume, Masses et Chefs (Ed. « La Nouvelle Eglantine », Bruxe'les).

Le docteur Cabanes publie la troi- sième série de ses études, Dans les coulisses de l'Histoire. Il y est question du Père Joseph, de Mme Tallien, de la surdité de Beethoven et de la cécité de Mme Récamier.

Viennent de paraitre, chez Albin Michel, trois livres d'histoire Victoire à Waterloo où M. Robert Aron pose ce curieux problème Que serait-il arrivé si Napoléon avait été vainqueur à Waterloo '?; Notre-Dame des Colifichets. Pauline Bonaparte par A. AugustinThierry un récit de Mme Marie-Louise Pailleron L'Affaire de West-Porl. Le petit livre de Thomas Mann dont nous avons déjà parlé, Avertissement il l'Europe (N.R.F.1, et qui s'ouvre sur une importance préface d'André Gide, a paru.

Un nouveau romau d'Ignace Legrand Virginia (N.R.F.).

Les Aiguazils.

LA IOURBBEE

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe U. S. C., section de Vernèuil-sur-Seine. Cérémonies

A 17 lieure=, 60, ruo Pierre -Charrou Inauguration, par M. Albert Lebrun, de la Maison internationale des P. E. K. Clubs. Conférences

A M b. 45, i, quai des Tuileries « Les chambres du Vatican », par M. Louis Hourtlcq.

A 15 heures, 10, rue Bonaparte « Elude sur Descartes' et la médecine », par M. Béclèro.

A 15 heures, à l'Université des Annales, 45, nie La BOétle « Au temps de l'ancienne Russie par M. Paléologue. A 16 h. 30, 6, qnai d'Orléans « La civilisation polonaise au dix-huitième siècle », par M. Paul Cazlii.

A 1S heures, au studio Bonaparte, place SaiiU-Sulpicc « Les rapports de î'tciivrc et de la vie chez -J'ccrjvaln », par M. Henri de Montherlant.

A 21 heures, 252, rue du FaubourgSaint-llonoré « Le Tibet Interdit », par ̃M. André Gulbaut. •.̃̃-̃ Expositions

Au Musée Galliéra Cent ans du Costnme parlftien.

A l'Oraiigreric des Tuileries' Estampes et dessins de Rembrandt.

A la Bibliothèque Nationale: « Enlumineurs français » (du huitième au seizième siècle).

29a, avenue Daumesnil Peintures et pastels de la Nouvelle-Calédonie,

Ali Pavillon des Salons (esplanade des Invalides) Salon d'Automne.

Au Musée d'art moderne, quai de Tokio Les chefs-d'œuvre de l'art français, (De 10 à 19 heures et de 21 à 23 heures). 140. Faubojurs-Saiiu-Honore Exposition Gréco.

A la gare Saint-Lazare Beaux-Arts et Arts décoratifs.

6, quai d'Orléans Frédéric Chopin. Oeonre Sand et leurs amis.

Au Parc des Expositions de la porte de Versailles Les Surlndépendants. Salon du Ski.

Au Pavillon de Marsan. 107, rue de Rivoli Aquarelles de l'architecte Bobersr. Au Musée des Gobelins. 42. avenue des Gobelins Les belles tentures de la' manufacture royale (1662-1792).

Les courses

A 13 heures: Vincennes,


LES PROBLEMES. DU PACIFIQUE

La Conférence de Bruxelles vote un texte de résolution à adresser au Japon

EHe s'ajourne à lundi pour examiner Fattitudè commune à adopter pour faire face à la situation

Bruxelles, 15 novembre. La conférence des neuf puissances a siégé de 17 heures à 17 h. 15. Elle a adopté le texte de la resolution annoncée.

La- Suède, la Norvège et le Danemark se sont abstenus, estimant que d'accord avec le principe de la résolution, ils n'avaient pas suffisamment d'intérêts en Extrême-Orient pour prendre position. Le délégué italien n'a pas voté le texte de la résolution, estimant que celle-ci complique la situation au lieu de l'awla-

uir.

La déclaration a donc été adoptée par 14 voix contre 1 et 3 abstentions. La conférence s'est ajournée à lundi £.Ue aura seulement à discuter de l'application du dernier paragraphe de la résolution et non le texte lui-même, qui prévoit que les -pays doivent prendre une attitude commune pour faire face à la situation nouvelle.

Dans la -résolution votée aujourd'hui, après avoir exprimé leurs regrets de voir Jc^apon persister dans son attitude, les délégués des Etats réunis à Bruxelles considèrent.

« .Les hostilités sine-japonaises et la situation qui en découle comme des questions; qui, inévitablement, intéres-

UN JEUNE SAUVETEUR A L'HONNEUR

Le diplôme d'honneur et la médaille de la Fondation Carnegie ont été remis au jeune Julien Rys, âgé de treize ans, qui, l'année dernière, sauva de la mort ses deux sœurs qui se trouvaient à bord d'une péniche en feu. Grièvement brûlé, te jeune sauveteur est encore en traitement à l'hôpital de Cambrai.

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE DU BRUIT DANS LE MONDE

,Qui se, plaint du bruit? Les habitants des quartiers excentriques qui sursautent quand quelque rare moto traverse leur nuit, et non les locataires du quartier de la Madeleine. Eh bien, moi, ce sont justement ces bruits isolés que j'aime, car ils ont une figure je les reconnais au passage, ils ne portent pas l'uniforme du pénitencier humain, ils ont leur nationalité le- premier bruit anglais qui vous réveille, c'est le postman frappant du marteau la porte le dernier bruit américain dans la maison qui s'endort, c'est ce glissement du courrier des locataires jeté dans les longs conduits de verre qui perforent verticalement le gratte-ciel le premier

CE MATIN, CONSEIL DES MNISTRES Le Conseil des ministres sera-t-il saisi ce matin du texte'du projet concernant le rajustement des traitements des fonctionnaires ? Rien n'est moins certain, ce projet, comme celui relatif à l'ouverture de nouveaux crédits pour l'Exposition, pouvant être déposé, cet après-midi, pour la forme, « en blanc » sur le bureau de la Chambre.

Enfin, après le traditionnel exposé de M. Delbos sur la situation extérieure, le Conseil aura à désigner un successeur au général Gouraud comme gouverneur militaire de Paris. Dans les milieux politiques influents, on prononçait avec une certaine insistance le nom du général Bourret, directeur du cabinet militaire de M. Daladier.»

UN MARI MEURTRIER CONDAMNE AUX ASSISES

On a entendu aussi un solide et bean garçon boucher, l'ami du troisième jour après la noce

Oh, dit-il, nous avons repris nos relations d'avant le mariage un peu plus tard que cela.

Et, comme il termine sa déposition par la formule « C'est tout », le président Dclcgorgue réplique « Cela suffit », et il ajoute

Ne vous sentez-vous pas quelque responsabilité morale dans ce drame? Ne comprenez-vous pas que vous auriez dû rompre, après le mariage ?

C'était bien mon intention. Mais, si ça n'avait pas été moi, ç'aurait été un autre..

LE VOYAGE DE LORD HALIFAX

L'opinion anglaise à l'égard des mandats coloniaux est une des questions qui pourrait particulièrement intéresser le roi Léopold. On sait, en effet, que la Belgique est en ce moment assez préoccupée, au sujet de l'avenir du Ruanda-Urudi, territoire mandaté qui touche au Congo belge et faisait autrefois partie du Tanganyika.

Les perspectives d'un projet d'accord occidental seront également l'objet de conversations particulières, mais la position prise par la Belgique depuis un an à cet égard; lui enlève naturellement l'influence qu'elle pouvait autrefois exercer dans ses négociations.

M. Delbos fut informé

du projet de visite au Führer Lord Halifax, président du Conseil privé, quittera Londres demain aprèsmidi pour Berlin au lieu de mercredi comme on l'avait officiellement annoncé hier soir.

Les entretiens de lord Halifax avec le chancelier Hitler se poursuivront au cours d'nne visite de ptesieias jours. Nous apprenons ce soir que M. Eden

sent les Etats qu'ils représentent et même le monde entier. Le problème ne leur apparaît pas simplement sous l'aspect des relations entre deux Etats d'ExtrêmeOrient, mais bien comme une question de droit, de sécurité et de paix mondiale. » Et ils déclarent notamment

« Le gouvernement japonais a affirmé qu'en usant de la force armée en Chine, il est animé du désir d'amener le gouver.nement chinois à modifier sa politique. Les délégués réunis à Bruxelles estiment devoir faire remarquer qu'il n'existe au- cun principe de droit autorisant l'intervention de la force armée d'un pays dans les affaires intérieures d'un autre pays, et que l'acceptation générale d'une pareille thèse conduirait inévitablement à des conflits continuels™

» Les délégués réunis à Bruxelles croient fermement qu'un règlement juste et durable ne peut être attendu de négociations directes entre les deux parties. C'est pourquoi, dans les communications adressées au gouvernement japonais, ils l'ont invité à conférer avec eux on avec les représentants d'un nombre restreint d'Etats à désigner à cet effet.. » La délégation chinoise s'est déclarée prête à adhérer à cette suggestion Les délégués réunis à Bruxelles estiment difficile de comprendre pourquoi le Japon persiste à refuser cette méthode. » Vojci le dernier paragraphe: « Tout en espérant que le Japon ne maintiendra pas son attitude négative, les délégués devront examiner quelle doit être leur attitude commune dans une situation où l'un des signataires d'un traité international, maintient, à l'encontre des vues de tous les autres, que l'action qu'il a entreprise échappe à l'application de ce traité, et revendique le droit d'écarter les dispositions dudit traité que les autres signataires estiment être d'application efficace en ces circonstances. »

La Commission des mandats a contrôlé l'administration du Togo en 1936

Genève, 15 novembre. La Commission des mandats a examiné, aujourd'hui, le rapport annuel du gouvernement français sur l'administration des territoires sous mandat du Togo pour l'année 1936.

Le représentant du gouvernement français, M. Besson, a montré que le redressement économique amorcé l'an dernier s'était poursuivi dans des conditions ̃particulièrement satisfaisantes, puisque le chiffre du commerce total, pour les six premiers mois de 1937, atteignaient sensiblement le double de celui de la période correspondante de l'année 1936.

M. Besson a exposé ensuite à da Commission la réorganisation administrative du Togo qui est intervenue à la suite du décret du 19 décembre 1936. La nouvelle organisation, a précisé le représentant de la France, renforce les économies déjà réalisées en 1935 et elle ne porte nullement atteinte au principe du mandat.

bruit polonais, c'est cette bûche qu'une main invisible pousse du dehors dans le poêle «ta la chambre ou, roumain, ces sonnailles de traîneaux qui annoncent que la neige est tombée toute la nuit. Et nos bruits à nous le croissant dans son papier déposé sur le paillasson, le pas du garçon d'étage en pantoufles de drap, le laitier laissant retomber le couvercle de son triporteur. N'oubliez pas, répondit mon ami soudain attendri, le plus caractéristique de tous, ce véritable diapason de la vie française qui sonne midi dans toutes les cours, le coup sec du tire-bouchon contre le gou.lot de la bouteille, pour faire tom- ber la cire.

Paul Morand.

Le président, effrayé de voir le témoin tenir si pleinement son serment de dire toute la vérité, renvoie à sa place l'ami indiscret de la Martiniquaise.

L'avocat général réclame une peine sévère contre l'accusé. Que la colère de l'accusé ait eu des excuses, il l'admet. Ii n'admet pas ce geste prémédité huit balles dans la tête et la poitrine. M* Torrès, qu'assiste M^Doubossarsky, demande, pour un honnête homme justement exaspéré, une indulgence poussée jusqu'à l'acquittement. Le jury accorde les circonstances atténuantes et la cour prononce cinq ans de prison.

Henri Vonoven.

communiqua à M. Delbos les détails de cette visite et lui donna l'assurance que le gouvernement français serait informé du résultat de cette entrevue, qui d'ailleurs fera l'objet d'une déclaration aux Communes. M. Neville Chamberlain l'annonça cet après-midi, à l'assemblée, en réponse à un certain nombre de questions qui lui furent posées à ce sujet. Lord Halifax ne se rendra pas de Berlin à Rome, comme le bruit en a couru dans certains milieux. Il retournera directement à Londres pour rendre immédiatement compte au gouvernement britannique de son entrevue avec le chancelier Hitler.

Le voyage de lord Halifax est naturellement l'objet de nombreux commentaires à Londres qui, pour la plupart sont contradictoires. Si les « échanges de vues qui doivent avoir lieu à Berlin entre lord .Halifax et les membres du gouvernement allemand ne doivent pas être interprétés comme un début de négociations entre l'Angleterre et l'Allemagne, l'on peut toutefois remarquer que le voyage de lord Halifax n'en a pas moins été minutieusement préparé par 1m ewpeit» -4m. Foreign Office. Gérard Boutcllcao.

L'AMÉLIORATION

L'AMELIORATION DES RAPPORTS ANGLO-ITALIENS

DEPENDRA DU RAPPROCHEMENT ENTRE BERLIN ET LONDRES.

estime la presse romaine qui croit à un isolement prochain de la France (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Rome, 15 novembre. Les journaux italiens publient tous en première page et sous des manchettes voyantes les dépêches de leurs correspondants de Londres annonçant et commentant la prochaine visite de lord Halifax à Berlin. L'incident créé par l'article de la Correspondance diplomatique est naturellement mis en bonne place, mais l'ensemble des prévision demeure optimiste. Tous les informateurs sont persuadés que le voyage du ministre anglais aura lieu, parce que le gouvernement britannique nourrit la ferme volonté de se rapprocher du Reich de même qu'on le croit décidé à régler aussi son différend avec l'Italie. Nul ne veut mettre en doute, à Rome, le parfait synchronisme de l'axe italo-allemand, en ce qui concerne l'amélioration des rapports de chacun des deux pays avec la Grande-Bretagne. On a l'impression que le rapprochement se fera simultanément entre les trois capitales ou autrement qu'il n'aura pas lieu, d'où l'intérêt très vif et très légitime qui s'attache à la mission de lord Halifax. Si le projet devait être abandonné ou si, après les premiers échanges de vues, la tentative paraissait destinée à échouer, l'Italie est convaincue que c'en serait fait également de tous les espoirs d'arrangement italo-britannique.

La France se résignera. Une autre raison pour laquelle l'évolution de ela politique anglaise est envisagée avec faveur à Rome,

"La visite du lord président du Conseil privé rappelle cette de lord Haldane en 1912 écrit, de façon assez inattendue, la "Dentsche AUgemeine Zeitung"

Berlin, 15 novembre. La presse allemande continue à commenter l'arrivée prochaine de lord Halifax à Berlin. La plupart des journaux reproduisent aujourd'hui encore l'essentiel des déclarations de « La correspondance du parti national-socialiste » et se félicitent de ce que l'Allemagne ait opposé une mise au point aussi énergique aux informations tendancieuses de la presse britannique. Le JHambnrger Fremdenblatt estime que^ grâce à là publication dé là*mfs!e au point nationale-socialiste, la visite de lord Halifax mercredi prochain prendra une signifiaction nouvelle. Ce journal écrit

« Le but poursuivi par la publication

TOKIO NE REPOUSSERAIT PAS UNE OFFRE

DE MEDIATION

Tokio, 15 novembre. Le ministère des Affaires étrangères a fait savoir que le gouvernement japonais était disposé à engager des pourparlers en vue d'arriver à faire la paix avec le gouvernement de Nankin. Toutefois, aucune proposition préliminaire concrète ne sera faite par le Japon pour l'ouverture de ces pourparlers.

Quant à une médiation des puissances étrangères, le ministère des Affaires étrangères déclare que l'évolution des positions des combattants à Shanghaï décidera certains pays à s'occuper activement de la question èt à s'efforcer de mettre en contact direct Nankin et Tokio. L'opinion japonaise est que seule l'attitude de la Chine qui n'a pas encore manifesté son intention de traiter, peut décider de l'ouverture de ces négociations.

Quinsan et Tchang-Hsou pris par les Japonais

Shanghaï, 15 novembre. Le porte- parole de l'armée japonaise a déclaré que les troupes japonaises avaient pris Quinsan, ville située à 60 kilomètres à l'ouest de Shanghaï.

D'autre part, les renforts japonais débarqués hier matin à PaïMao sont entrés ce matin dans Tchang-Hsou, localité située à 85 kilomètres au nordouest de Shanghai.

Taming évacué

Shanghaï, 15 novembre. Selon l'Agence chinoise Central News, après une énergique résistance, les éléments de la 29e armée qui combattent dans le sud du Hopei, ont évacué Taming. Le général Hokif-Ong a tenté de se suicider.

Une collaboration

économique de Berlin ? Hsin-King, 15 novembre. Le gouvernement du Mandchoukuo annonce que des notes officielles viennent d'être échangées entre Hsin-King1' et Berlin, confirmant qu'un accord est intervenu le 4 septembre dernier entre la Banque centrale du Mandchoukuo et l'Institut bancaire allemand Otto Wolf, qui consent un premier prêt de 35 millions de yens au Mandehoùkuo pour permettre à ce dernier d'acheter des marchandises allemandes.

LA CRISE ROUMAINE M. Tataresco poursuit ses consultations

Bucarest, 15 novembre. M. Tataresco, chargé de former le nouveau gouvernement, a rendu, ce matin, visite à M. Georges Bratiano avec lequel il a eu une longue entrevue. M. Brntiano a réservé sa réponse pour demain.

M. Tataresco s'est entretenu ensuite avec M. Grégoire Iunian, président du parti radical-paysan qui, fidèle à sa doctrine, a déclaré ne pas vouloir envisager une collaboration au gouvernement avant les élections.

A la suite de ces pourparlers, M. Tataresco s'est adressé à M. Vaïda- Voïvode.

Dans les milieux bien informés, on assure que M. Tataresco constituera d'ici à demain soir son ministère qui, avec ou sans collaboration, suivra une politique de continuité tant. à l'intérieur qu'à l'extérieur.

c'est son incidence apparente sur les rapports entre Paris etLondres. A tort ou à raison, les dirigeants fascistes s'imaginent que la; détente anglo-allemande est vue d'un, mauvais œil par la France qui en éprouverait un sentiment d'inquiétude ou même d'humiliation.

t La nouvelle attitude anglaise, écrit la Stampa, laisse les Français perplexes et abasourdis. Incrédules jusque hier, ils en sont aujourd'hui mécontents et indignés. V

L'article conclut pour annoncer sur un ton de mépris que la France se résignera à la mauvaise fortune, parce qu'elle est habituée à courber la tête et à marcher à la remorque de l'An- gleterre ». ̃ x

Ces injures gratuites de l'organe des industriels de Turin ne mériteraient même pas d'être relevées si elles ne révélaient un état d'esprit symptomatique. On s'imagine encore dans certains milieux responsables romains pouvoir séparer la France de l'Angleterre et le rapprochement entré Londres et Berlin paraît à cet égard riche de possibilités et'd'espoirs, car l'isolement de la France vis-à-vis de l'Angleterre, ce serait pour l'opinion italienne la perspective alléchante d'un abandon des principes de la sécurité collective et de la solidarité entre les problèmes de l'Occident et de l'Orient. Ce serait, en un mot, le succès assuré pour l'effort diplomatique qui vise, sous couleur de pacte oriental ou de pacte à Quatre, à établir l'hégémonie de l'axe Rome-Berlin en Europe con-

allemande est entièrement atteint. Les entretiens que l'homme d'Etat britannique aura avec les dirigeants du Reich sont maintenant ramenés sur le terrain des données politiques réelles, c'est-àdire à la compréhension réaliste des éléments qui ont été présentés par la « Correspondance du parti nationalsocialiste » comme les conditions d'une conversation gremano-britannique utile. ».. -.̃̃̃•̃̃̃

La Deutseke Allqfimeinc Zeitung éta-j blit un parallèle entre la visite de lord' Halifax et le voyage de lord Haldane à Berlin en 1912 et constate que l'Angleterre, aujourd'hui comme il y a vingtcinq ans, se sent menacée par l'Allemagne.

Actualités Internationales

ALLEMAGNE. Hier a commencé à Hambourg, devant le tribunal spécial hanséatique, le procès intenté à l'armateur Arnold Bernstein, directeur des Compagnies de navigation « Red Star Line » et « Bernstein Line ». M. Bernstein avait été arrêté en janvier 1937 sous I l'inculpation d'infraction à la loi'sur les i devises.

BRESIL. Le président Vargas a signé un décret réduisant de 45 à 12 milreis la taxe d'exportation sur le café. La Fête Nationale du 15 novembre a attiré dans les rues de Rio-de-Janeiro une foule innombrable.

ETATS-UNIS. Le président Roosevelt a of fert sa médiation dans le différend existant entre la République dominicaine et celle de Haïti. On croit que Cuba et le Mexique accepteront aussi le rôle de médiateur.

GRANDE-BRETAGNE. M. Anthony Eden, qui est rentré de Bruxelles à Londres, souffre d'un léger refroidissement 'et à dû s'aliter.

ITALIE. On considère comme imminente la nomination du duc d'Aoste comme vice-roi d'Ethiopie. Il remplacerait le maréchal Graziani qui, semble-t-il, n'est pas encore complètement remis des blessures qu'il reçut lors de l'attentat d'Addis-Abéba.

Le tribunal spécial à Rome a condamné à des peines allant d'un an à dix ans de réclusion un groupe d'agriculteurs antifascistes de la région de Genzano. PALESTINE. MM. Ragheb, Nashashibi et Mognannem, représentant le parti de défense nationale arabe, ont eu, avec M. Battershill, secrétaire principal du gouvernement palestinien, l'entrevue qu'ils ont sollicitée. Ils ont préconi-

AVIATEURS FRANÇAIS EN EGYPTE

Cinq gros appareils de bombardement qui se rendent en Indochine sous le commandement du général Pastier ont fait escale à Almaza. Voici, après l'atterrissage de l'escadrille, de gauche à droite le commandant de Castets, le général Pastier, M. de Witasse, ministre de France en Egypte;

M. farfKwère.

̃ '•' •'̃̃̃ '• ̃.̃

tinentale. Ce sont comme on le voit des illusions dont la principale est justement ce postulat erroné d'un désaccord même apparent ou superficiel entre la politique britannique et la politique française.. ̃:

Une mission chinoise

chez le comte Ciano

Une, mission officielle chinoise composée de trois personnalités bien connues à Shanghaï vient de débarquer à Gênes, se rendant en Allemagne. Avant de partir pour Berlin, les Chinois ont cependant manifesté le désir de passer par Rome dans le but, ontils dit, de rendre, une visite de courtoisie au comte' Ciano qu'ils ont connu lorsqu'il était consul général à Shanghaï. Un avion' a été mis à leur disposition par le gouvernement italien pour se rendre dans la capitale et l'on annonce qu'ils seront reçus par M. Mussolini au Palais de Venise. Dans les milieux politiques romains, on met ce voyage en relation avec les bruits répandus d'une médiation ou intervention amicale italo-allemande en vue d'un règlement du conflit sinojaponais. L'Italie et l'Allemagne qui, malgré leur pacte avec le Japon, ont toujours gardé d'excellentes relations commerciales et politiques avec Nankin, garantiraient l'intégrité du territoire chinois et faciliteraient la conclusion d'une paix à leurs alliés nippons assurant d'importants avantage? économiques et stratégiques en Asie continentale.

Madeleine-K. Anglès.

» II y a pourtant une grande différence entre les deux époques, poursuit l'organe berlinois. Personne ne voudra prétendre que l'Angleterre d'aujourd'hui se sent directement menacée par l'Allemagne comme c'était le cas en 1912. » Lord Northcliffe lui-même ne saurait penser au danger d'une invasion allemande. »

LE ROI DE BULGARIE REÇOIT M: DELBOS Le roi de Bulgarie a reçu, hier aprèsmidi, à l'hôtel où il réside, M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, etr M. Alexis Léger, secrétaire général du ministère des affaires étrangères.

| se des mesures énergiques contre les éléments irresponsablees juifs et arabes. SUEDE. A l'occasion du retour de Bruno Mussolini à Rome, un groupe de femmes suédoises connuees a adressé au Duce un appel disant que des milliers de mères souffrent des mêmes angoisses que Mme Mussolini, mais sans pouvoir faire revenir leurs fils. En conséquence, elles demandent à M. Mussolini d'user de son influence pour mettre un terme à la guerre d'Espagne. t- U.R.S.S. Le gouvernement soviétique a décidé de prendre des mesures rigoureuses en vue de prévenir et de réprimer éventuellement les actes de trahison des représentants diplomatiques à l'étranger. Ceux-ci seront obligés notamment de laisser en U.K.S.S. les membres de leurs familles qui serviront d'otages.

AU QUAI D'ORSAY

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier après-midi le cardinal Tappouni, patriarche d'Antioche.

ON DEMENT QU'UNE INSURRECTION AIT ECLATE AU MAROC ESPAGNOL Tanger, 1J5 novembre. D'après des renseignements recueillis à des sources bien informées, les nouvelles selon lesquelles une insurrection arabe se serait produite au Maroc espagnol, provoquant la fermeture de la frontière de la zone espagnole, sont dénuées de fondement. Ce qui est exact, c'est que, le 1" novembre, une bagarre entre partisans des Heûx chefs nationalistes marocains s'est produite à Tétouan,. sur la voie publique, amenant l'intervention dp la police.

UN MESSAGE AU CONGRES

Le Président Roosevelt demandé la collaboration des intérêts privés. .et du gouvernement afin d'enrayer le déclin des affaires

Washington, 115 novembre. Le président Roosevelt a envoyé nn message au Congrès, à 'l'occasion de l'ouverture de la session spéciale convoquée pour préparer la législation concernant l'agriculture, les salaires et la semaine ouvrière, la réorganisation administrative du gouvernement, les grands travaux publics.

Le Président donne le moyen, qu'il estime propre à enrayer la nouvelle crise, qui, depuis août dernier, fait suite à une amélioration continue de plus de. quatre années: « Ce redressement dépend beaucoup plus de la politique des affaires que de ce que Washington peut ou ne peut pas faire. »

Accroître l'emploi du capital privé

M. Roosevelt, demande ensuite la collaboration des intérêts privés et du gouvernement « La situation actuelle ne se compare pas à la situation, toute different, de 1929. La tâche immédiate est évidemment de chercher à accroître l'emploi du capital privé pour créer des emplois. »

Le président Roosevelt en conclut que si l'entreprise privée ne répond pas à cet appel, le gouvernement doit agir, et

CROISIERES ET MANOEUVRES AERIENNES D'OUTRE-MER Les leçons qu'on tirera

de ce f ort déplacement d'avions

ne devront pas être perdues Les avions des différents groupes qui participent aux manœuvres impé- j riales continuent à se déplacer selon j des itinéraires tracés à l'avance et dans des conditions excellentes. Les dix-huit « Bloch », sous les or- dres du général Gambier, qui se dirigent sur Dakar, ont atteint Gasablan- ca, d'où ils s'envoleront ce matin, vers 7 h. 30, pour Tindouf. Les neuf « Amiot 143 >, bimoteur j Gnome-Rhône, qui ont franchi dimanche l'étape Aouleff Bidon V Gao, sont partis hier matin de Gao, à 6 h. 20, pour Bamako, où ils sont arrivés sans incidents à 10 h. 40.

Cinq « Bloch », qui sont destinés au Levant, ont quitté Le Caire hier matin, à 5 h. 20, pour Damas. Cependant, un « Farman 221 », qui participait aux manœuvres du Sud-Tunisien, vole vers Damas pour rejoindre les quatre « Farman 222 » qui y sont sous les ordres du général Pastier. Le départ du groupe « Farman » reconstitué aura lieu vraisemblablement jeudi matin. Dans le Sud-Tunisien, les avions continuent leurs manœuvres. Y partici- pent huit gros bombardiers Farman, dix-huit Potez 540 et vingt Dewoitine 510. Chaque groupe s'efforce de respec- ter l'itinéraire et l'horaire arrêtés à

Le « Ruban Bleu »

a été remis

au commandant

de la « Normandie » par sir Malcolm Campbell Londres, 15 novembre. La cérémonie de la remise du trophée du « Ruban Bleu » au capitaine Thoreux a été célébrée aujourd'hui, à bord de la Normandie, cependant que le paquebot se rendait de Southampton au Havre. C'est sir Malcolm Campbell, détenteur du record de vitesse mondiale sur route, qui a remis le trophée au commandant du navire.

Les Comédiens Français

ont rendu un émouvant hommage à Adefine Dudlay

Hier matin, à onze heures, la Comédie-Française a rendu un émouvant hommage à Adeline Dudlay.

Une foule nombreuse parmi laquelle on reconnaissait les gens de la Maison de Molière entourant l'administrateur général, s'est rendue sur la tombe d'Adeline Dudlay au Père-Lachaise.

iM. Edouard Bourdet évoqua le souvenir de la grande tragédienne, retraçant sa carrière, rappelant comment elle faillit périr dans l'incendie du ThéâtreFrançais en 1900 au cours duquel Jane Henriot trouva la mort.

dom

Aux Usines Lavalette à Saint-Ouen Six cents ouvriers ont hier occupé rétablissement

Des tracts étaient, hier lundi, distribués dans les ateliers des usines Làvalette, 32, avenue Michclet, à SaintOuen, qui furent parmi les premières occupées par les grévistes en juin 1936. Ces tracts avaient trait aux dernières grèves de la métallurgie et l'ouvrière qui les distribuait fut immédiatement congédiée. Les ouvriers de l'équipe de 6 heures à 14 heures avisèrent les délégués de l'équipe de 14 à 22 heures à l'heure de la relève. Les ouvriers, au nombre de 600, décidèrent de faire la grève dès 17 heures avec une occupation des usines. La direction va se pourvoir en référé. Le personnel de maîtrise, Npri ne sait pas le mowrement, a -pa quitter l'établissement.

l'avance. Toutefois il fallait le prévoir nos équipages rencontrent sous le climat de l'Afrique des difficultés insoupçonnées qu'il leur faut surmonter. Entraînement spécial imposé par ces croisières et par ces manœuvres de grande envergure dans lesquelles chacun-est soumis à un dur régime totalement différent de celui de la métropole.

Premier obstacle sensible un orage d'une rare violence a éclaté sur le terrain de Meknès et a détrempé ce terrain de t«*le sorte que, depuis quarantehuit heures, les quadrimoteurs de bombardement qui sont convoyé? au Maroc sont obligés d'attendre un temps plus favorable. Le départ aura lieu vraisemblablement ce matin. 1

Mais quelles leçons ne peut-on tirer de ces déplacements La mise en état de certains -de nos terrains coloniaux devrait ire entreprise de telle sorte avec la main-d'œuvre militaire et indigène qu'il ne soit pas possible de voir des avions cloués au sol par le mauvais état d'un aérodrome. Simple constatation qui ie doit pas être prise ici au tragique. Mais qui serait plus grave si le même cas pouvait se présenter dans la métropole. Or, si nos souvenirs sont exacts, il n'y a pas longtemps que certains terrains de France n'étaient pas aptes au décollage de nos appareils en hiver. Peut-être même en existe-t-il encore dans ce triste état ? Infrastructure, infrastructure, encore une partie du programme aérien à ne pas négliger. A. R.

il promet d'envoyer un autre message au Congrès, dans lequel il proposera des méthodes propres à encourager le capital^ privé.

La nécessité d'une revision ̃̃'̃̃' des lois fiscales

M." Roosevelt s'attaque ensuite an système d'impôts qui mécontente les gens d'affaires de la grosse industrie, et rappelle que. les commissions mixtes du Congrès et du Trésor travaillent depuis le mois de mars à' la revision des impôts. Puis il propose d'alléger le fardeau qui pèse sur le petit et le moyen commerces; moins bien placés pour concurrencer les grandes entreprises c Ainsi, poursuit-il, nous aiderons H rechercher les moyens efficaces pour arrêter la concentration du contrôle économique et l'expansion des monopoles qui persistent malgré les lois contre les trusts. »

II ̃ implore le Congrès d'étudier une législation abolissant le travail des enfantsi et établissant des salaires minimum et une semaine de travail raisonnable.

Le président Roosevelt termine S « Dans l'intérêt de la nation, j'espère que vous ,agirez promptement. »

LE GENERAL FAURY.

reçu hier, des mains de M. de Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne en France, les insignes de grand-croix du «Polonia Restituta». Cette haute distinction lui a été décernée à l'occasion de la réouverture des cours de la Bibliothèque polonaise à Paris.

Un meeting à la salle Wagram contre les ravages

du marxisme dans la famille et à l'école

Cinq mille personnes acclament le cardinal Verdier > Sous les auspices des associations catholiques de chefs de famille, qui tiennent en ce moment leurs'assises annuel

> ies,une grande réunion eut lieu hier soir,

salle Wagram, pour dénoncer l'œuvre néfaste du marxisme du point de vue de la famille et de l'école. Le cardinal Verdier présidait. Cinq mille personnes étaient, massées pour écouter cinq orateurs de talent MM. Guiraud, Rossé, Valentin, Colmet-Daage et Philippe de Las-Casrçs. Avec éloquence, force et esprit, ces hommes éminents, frénétiquement acclamés, exposèrent ce qui avait été fait et ce qui devait être fait pour la défense des libertés et du statut scolaire actuellement existant en Alsace et en Lorraine ils prirent la défense de l'école et de la famille chrétiennes, toujours si menacées, parfois si sournoisement.

Le cardinal Verdier, après quelques mots ardents à l'adresse des catholiques alsaciens, montra que tous nos maux viennent de la profanation de l'école et de la désagrégation de la famille.

« Je vous demande, dit-il en terminant, de promettre à Dieu que vous défendrez de votre mieux ces deux causes si nobles. Défendez-les par vos exemples. Soyez apôtres. Aidez-nous. Les catholiques ne s'en soucient souvent pas assez, et n'oubliez jamais que ce sont les derniers bastions de l'esprit chrétien et de l'esprit français. P. L.

Brillants, Pierres Précieuses Pour leur estimation, nos lecteurs ont intérêt à s'adresser à l'expert-joaillier DUSAUSOY", 41, boul. des Capucines, Paris.

Au large de Marseille, un patron pêcheur est assommé par deux jeunes gens à qui il faisait visiter la rade

Marseille, 15 novembre. (De notre correspondant particulier, par téléphone.) Si les gangsters opèrent malheureusement trop souvent à Marseille, il est rare cependant que ceux-ci choisissent la mer; pour théâtre' de leurs exploits. Saris un concours heureux de circonstances M. Toussaint Bertiiielli, actuellement hospitalisé à THôtel-Dicu, n'aurait pas reparu au port. C'est dans la matinée que l'agression se produisit, à hauteur d cap Janet. A 8 h. 30, M. Bertinelli, soixante et un ans, avait pris à bord du canot Saint-Jean deux jeunes gens de 25 à 30 ans, de mise correcte, désireux de visiter les installations du port et le tunnel du Rove.

Tout se passa bien pendant les premières heures, nous confiait M. Bertinelli sur son lit d'hôpital. Mes clients s'intéressaient à mes explications, lorsque, sur la route du retour, je reçus sur la tête un violent coup de marteau. Je ne devais reprendre connaissance que dans l'eau, où l'on m'avait jeté. Des pêcheurs d'algues découvrirent 'là victime et la confièrent à l'équipage d'un remorqueur qui conduisit le blessé d'urgence à l'hôpital.

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Les débats sur les quinze procès intentés par le Colonel de La Rocque ont commencé devant la Xe Chambre

Les couloirs correctionnel hier étaient

calmes mais il y avait autour de la XIIe Chambre et à l'intérieur une atmo- ( sphère qu'on n'y avait pas depuis bien longtemps respirée. Dès une heure de l'après-midi, on devinait le public entassé, tout vibrant de passion politique. Les procès intentés par le colonel de La Rocque pour diffamation à cinq jour. naux et à diverses personnalités étaient appelés au début de l'audience. Ces affaires viennent à la Xe Chambre. Mais telle était l'affluence prévue que c'est dans le local de la XII", plus vaste, qu'on avait transporté les débats. La loi de 1881 désirait que ces sortes d'affaires reçussent le minimum ou pas du tout de publicité. Les mœurs ont fait craquer le texte, les magistrats doivent s'incliner et les plaideurs réclameraient si leurs controverses n'avaient lieu coram populo. Ce n'est pas le cas aujourd'hui. Tout à l'heure le prétoire de la XII" sera envahi par les avocats. Il faudra en appeler aux gardes pour refouler cette cohue.

Les assignations lancées par le colonel de La Rocque étaient dirigées contre le Populaire, L'(Muore, l'Action Française, le Jour, Choc, et les rédacteurs ou directeur signataire des articles réputés diffamatoires. En tout quinze prévenus. Des» témoins, des curieux, des partisans complètent une assistance houleuse et dont le bruit tout à l'heure provoquera les menaces d'évaeuation de ta salle.

Premières escarmouches L'audience ouverte, le président François énumère les quinze dossiers des poursuites et successivement d'une voix forte les prévenus répondent à son

«ppel.

MM, Philippe, Henriot, Léon Bailby. Delest, Léon Daudot, Maurice Pujo, Bernard Hermann, du Populaire, M. 2évaès, déclarent a la barre du tribunal qu'ils prennent l'entière responsabilité des articles qu'ils ont insérés dans les divers journaux assignés.

M. Zévaès, qui publia dans VCSuvre, le 28 août, un article sur l'activité des Croix de feu, déclare notamment «, Monsieur le Président, je mettais dans le même sac de La Rocque et Tàrdieu et je réclamais pour eux la Haute Cour et la prisan. J<s persiste aujourd'hui dans ma manière de voir, Les lettres d'excuseg.de MM. Cathala, Haurras, Trochu, Laval sont lues. Le colonel Guillaume et M. Pozïq di Borgo sont entendus les premiers posément ils s'expliquent sur les articles qu'ils ont. signés et sur les accusations qu'ils ont portées contre le-colonel de La Rocque, à savoir qu'il a touché aux fonds secrets et cela d'après les dires de M. Tardieu, ancien président du Conseil, qui a versé les fonds au colonel. Le colonel Guillaume, directeur de Choc, déclare

̃ J'ai exactement reproduit ce que m'a dit M. Tardieu, Je nai contre M- de La Rocque aucune animosité personRelle. J'ai agi dans un but de salubrité publique. M. Tardieu, chez lui, m'a tenu les propos les plus sévères sur Ai- de La Rocque, parlant de la remise des fonds secrets, et ajoutant « J'ai passé La Rocque à Laval. »

Le colonel Guillaume a rencontré ce dernier quelques jours après. Il l'a.interrogé sur ce que lui avait révélé M. Tardieu. « C'est exact, dit M. Laval, mais n'en parlez pas. »^_ M. Pozzo di Borgo, en déclarant accepter la responsabilité de ses écrits, ajoute qu'il a dit la vérité et répété en quinze lignes un entretien d'une heure; « L'essentiel y était, Et j'ai considéré comme un devoir de révélér la conversation que j'avais eue avec t'ancien chef du gouvernement. »

La déposition de M. Pozzo di Borgo provoque un premier incident.

•M" Ollivier et Crestel, avocats du colonel, posent de nombreuses questions kfU. Pozzo di Borgo, qui, à son tour, veut interroger les avocats

La défense ne peut répondre à des questions d'un accusé, dit M" Ollivier. Le désordre du débat, à peine commencé, est extrême et la séance est heureusement interrompue car on veut faire entendre, sans le faire attendre, le maréchal Franchet d'Esperey cité comme témoin.

Déposition du maréchal Franchet d'Esperey

Le maréchal entre par la porte derrière !e tribunal. Il arrive à pas comptés, soutenu par deux personnes. 11 prend place dans un fauteuil qu'on lui a amené tout exprès de la salle des délibérations. Un silence profond s'établit pour entendre le grand soldat. Il déclare en subtance que M. di Borgo est un homme parfaitement honnuête et loyal et qu'il est incapable d'avoir commis une vilenie. En ce qui concerne M. de La Rocque,'il ne le connaît pas suffisamment pour donner son opinion.

Au maréchal, succède à la barre M. Robbe, député de Seine-et-Oise. Il racontre l'entrevue qu'il eut à Menton, en mars 1937, avec M. Tardieu. L'ancien présidant du Conseil critiqua l'œuvre des Croix de feu, mais aux dires du témoin, il ne fit pas allusion à la question des fonds secrets. Or M. Tardieu a déclaré devant le tribunal correctionnel de Lyon que, au cours de cette entrevue, il avait été fait allusion à ces émargements.

Une confrontation immédiate est déridée.•' ML Tardieu à la barre

Pour arriver à la barre, M. Tardieu, difficilement, se fraye un passage à travers la foule des avocats et des curieux

Tout d'abord, dit-il, je n'ai pas rencontré M. Robbe à Menton c'est lui qui a demandé a être reçu par moi. Cela ae passait devant M. de Moniçault. J'ai dit au témoin tout, absolument tout, relativement aux tractations financières avec le colonel, afin de démasauer, surtout après qu'il eut remplacé le capitaine Gasset, le véritable. fondateur des Croix de feu, dont if avait pris la place de façon cavalière. (Mouvement.) M. Robbe revient alors à la barre et, de nouveau, il affirme qu'il n'a pas été question d'émargements aux fonds secrets, M. Tardieu lui oppose un démenti formet.

A la demande de M. Zévaès, qui, lui, n'a pas assisté au procès de Lyon et qui voudrait que des précisions lui fussent fournies sur les subventions accordées au chef des Croix de feu, M. Tardieu réplique qu'il a donné au colonel de La Rocque entre 230.000 et 250.000 francsè Comment avaient lieu- ces paiements, demandent M*" Ollivier et Çresr tel ? 1 Dans des enveloppes ?

M. Tardieu. Il ne s'agit pas d'enveloppes des lettres dont j'apporte les photographies préciseront ces points. Je le payais avenue de Messine, chez moi. Je ne le payais pas toujours le trente de chaque mois, car les subventions accordées sur les fonds secrets dépendent t"l un peu des embarras de la Tresorerie. Quand je n'ai plus eu de fonds, je l'ai introduit auprès de mon collègue; M, Pierre Laval. Par la suite, quand je redevine ministre de la guerre, puis président du Conseil, je reçus de nouvelles visites du eolonel de ta Rocque,. qui me fit remarquer que pendant cet intérim il avait' été moins bien traité. Et quand

je dis que je ne lui ai versé que 250.000 francs, au total. j'ai bien peur d'être au-dessous de la vérité.

L'ancien président du Conseil précise ;.lors que M. Pierre Laval réduisit ces mensualités, mais il n'en dira pas plus long, car son ancien collègue à la présidence du Conseil s'est, pour sa part, refusé à toute déclaration sur ce point délicat.

,M. Tardieu, continuant cette préface à sa déposition proprement dite, explique qu'il a connu le colonel de La Rocque dans les deux derniers mois de 1930, mais qu'il ne se souvient pas très bien de la date exacte, le chef des Croix de feu ne lu ayant alors laissa qu'une impression des plus fugitives.

L'ancien président du Conseil ajoute « Cette histoire de tonds secrets, Messieurs, est des plus- misérables et je me demande pourquoi on m'oblige à faire trente-deux heures de chemin de fer pour venir m'expliquer ici sur la trésorerie du colonel de La Rocque. » La discussion s'envenime. On oppose les dires de M. Pozzo di Borgo à ceux de M. Tardieu.

M; Zévaès, en sa qualtié de prévenu, demande si, oui ou non, le colonel de La Rocque s'est rendu chez M. Tardieu. Le colonel de La Rocque prend la parole. H expose ses relations avec le président du Conseil, M. Tardieu. « J'approuvais sa politique et je l'ai aidé dans ses efforts. Je suis allé chez M. Tardieu et j'ai souvent conversé apec lui,

M. Tahdieu. Quoi qu'il en soit il reste que j'ai versé de l'argent pendant dix-huit mois j'ai subventionné M. de La Rocque et je llai subventionné à sa demande, car personnellement je ne lui ai rien offert. Je l'ai reçu vingt-cinq ou trente fois chez-moi, avenue de Messine. » II était d'ailleurs très gentil. Il était vêtu d'un complet gris emportait un col bleu. Quand je lui remettais les billets, il claquait les talons et me disait d'une voix claironnante « Tous mes devoirs, Monsieur le président, i

M. Tardieu déclare qu'il n'investit plus de sa confiance le chef des Croix de Feu au début, il eut tort de penser qu'il faisait œuvre utile en lui accordant de l'argent, mais quelque temps plus tard, if changea d'opinion. Et l'ancien président du Conseil de conclure

c Aujourd'hui, M- de La Rocque ne peut échapper à l'accusation que je porte contre lui. Il fut, un agent des fonds secrets. » (Mouvements et rumeurs.)

L'audience est suspendue sur ces mots pour un quart d'heure environ. A la reprise de l'audience, M' Castille donne lecture d'un certain nombre de lettres, sept, adressées par le colonel de La Rocque au président Tardieu, dans lesquelles il assure le chef du gouvernement de sa profonde reconnaissance et de sa déférente affection.

M' Castille donne ensuite connaissance au tribunal d'une lettre de Mme Doumergue dans laquelle celle-ci proteste contre l'usage qui a été fait d une de ses missives au procès récent de Lyon. Elle s'adresse en ces termes au colonel de La Rocque Mon nom, ni celui de mon mari, ne devait être prononce et ne devait être mêlé à ces débats, » «Vous n'ignoriez pas, écrit Mme Dounierguc, que cette lettre n'était ni une preuve, ni une attestation. L'opinion de mon mari était fondée sur uos dires réitérés. Personne en dehors de vous ne nous avait parlé de votre indépendance et nous n'avons jamais demandé des preuves de votre probité- Salutations. » M" Castille lit ensuite la lettre que la femme du président de la République écrivit à M. André Tardieu. Elle lui adressait la copie de la missive adressée à M. de La Rocque et ajoutait « Ces quelques lignes lui seront remises en mains propres, si l'on peut dire. (Mouvements).

Le Conseil national

de la Fédération républicaine a tenu hier une importante réunion

Il s'est particulièrement préoccupé des besoins de la défense nationale

Sous la présidence de M. Louis Marin, le Conseil national de la Fédération républicaine a tenu hier une importante réunion.

Au cours de la matinée, M. Alexandre Duval, député de l'Eure, a fait un large exposé des questions agricoles. Il a fait adopter une série d£ vœux, demandant notamment l'augmentation du prix du u blé, la suppression de la limitation de la production imppsée par la loi sur l'Office du blé, la consultation, avant toute promulgation de textes législatifs, comme avant la signature de tout accord commercial, des associations pro- fessionnelles agricoles.

Le Conseil réclame en outre, pour le blé, une organisation professionnelle analogue à celle qui existe pour le vin. Il demande la protection de la propriété familiale et invite ses élus au Sénat à suivre avec la plus grande attention l'examen des projets de loi relatifs à la propriété culturale et au régime du métayage.

C'est M. François Martin, député de l'Aveyron, qui rapportait sur la politv que sociale. Après son exposé, le Con seU a voté un ordre du jour réclamant l'assouplissement de la loi de 40 heures, le respect des droits des syndicats libres et la protection du sort des vieux travailleurs « par une loi de sondante nationale ».

Le moment le plus important de cette journée fut sans doute, au début déjà séance de l'après-midi, la discussion qui s'engagea sur un remarquable rapport du général de Vaulgrenant.

Les conclusions de ce rapport, adoptées à l'unanimité, nous paraissent devoir être reproduites en entier. Le Conseil national de la F. R. constate avec regret qu'aucune des grandes questions soulevées au cours des congrès de la Fédé*ration en 1935 et 1937 n'a reçu de solution satisfaisaiile. De toutes Us grandes tiaiioiw militaires, la France est maintenant ta seule dans laquelle le haut commandement ne soit pas organisé. Malgré les espérances qu'avait fait naître l'emprunt de huit milliards sur l'emploi desquels la Fédéra. tion républicaine, a de très nombreuses reprises, a d'ailleurs réclamé du gouvernement des justifications'qui n'ont pas encore été données le matériel moderne n'arrive dans les unités qu'avec une lenteur désespérante. Notre mobilisation est toujours aussi lourde et aussi peu appropriée à la situation actuelle. En ce qui concerne la dépense passive, nous sommes en retard sur tous les peuples de l'Europe. Enfin. il apparait que la situation matérielle ue nos sous-officiers devrait être améliorée, surtout pour ceux qui sont pères de famille. L,e Conseil national déplore l'état inquiétant de notre aviation nous sommes en infériorité marquée sur tous nos voisins, à la fois comme quantité et comme qualité'; une erreur de doctrine amène à ne pas donner à l'aviation de coopération la place gui devrait lui revenir.

Le Conseil national- déplore enfin le rythme beaucoup trop lent selon lequel s'exécute le programme de nos constructions navales: si cette situation se prolongeait, elle mettrait avant longtemps ta France dans une situation dangereuse.

M. Joseph Denais a montré la précarité de notre état financier. Ennn, M. Blaisot a très vigoureusement résumé la situation politique et fait adopter un vœu par lequel la Fédération républicaine « affirme sa volonté de dénoncer et de combattre sans faiblir le péril

M. André Tardieu pose alors quatre questions au colonel de La Rocque. Il voudrait savoir ce que le chef des Croix de feu entend par reconnaissancei gratitude et bonté, lui qui, en général faisait profession de mépriser les hommes politiques.-

Ne recevant pas de réponse, M.. Tardieu conclut

Ainsi M. de La Rocque se défile. » Vives protestations

du colonel de La Rocque Ce dernier bondit.

Je ne me défile pas. Jamais dans ma vie je n'ai donné l'exemple d'une trahison.

Et -le colonel répond longuement à M. Tardieu

Je n'ai pas à renier les sentiments de gratitude que j'exprimais dans mes lettres à M. Tardieu. J'avais confiance en lui. 11 représentait quelque chose pour pays. Mais je n'ai jamais claqué les talons devant lui.

M. Tardieu. En tout cas, monsieur, vous étiez en tenue chez moi, tout au moins moralement,

Le colonel. M. Tardieu avait dix ans de plus que moi. Je pouvais user de formules respectueuses a son égard. M. Tardieu. Et ce mépris des politiciens ?

Mais M, Tardieu entend Unir si déposition

Pourquoi, dit-il. aurals-je inventé eette machination des fonds secrets ? Pourquoi ? Parce que, dit-on, M. de La Rocque aurait raté le coup d'Etat du ii février 1934. Mais, enfin, messieurs, regarde: cet homme et laissez-moi rire. On peut dire que dans un débat de cet ordre M. de La Rocque et moi n'étions pas sur le même plan. Lui avait une place .plus fructueuse que la mienne. Personnellement) n'aspire qu'à la retraite. Je travaille, je me livre à des études historiques et philosophiques, Je n'ai rien 4 gagner dans ce débat. Je suis insulté et injurié tous les jours, mais çela m'est égal.

Mr Vallnt demande alors à M. André Tardieu la raison pour laquelle il fut amené à changer d'avis sur la personne du colonel de La Rocque.

Pourquoi? demande ce dernier. Eh! bien, je vais vous le dire. J'ai eu confiance en lui en 1930. En janvier 1933, j'ai changé d'opinion et, un an plus tard, à la suite des incidents de la place de la Concorde, j'ai appris avec stupeur ue M. de La Rocque avait été le seul à répondre à l'appel du préfet de police qui avait fait tirer sur la foule place de la Concorde. Par la suite, j'ai appris que M. de La Rocque avait déclaré qu'il n'avait jamais reçu d'aide financière, et enfin, en 1936, j'ai su, par un ami très sur, que jamais la comptabilité de l'association des Croix de Feu n'avait enregistré les subventions que j'avais données. A partir de ce jour, j'ai considéré M. de La Rocque comme un mal.honnête homme. Je le considère aujourd'hui comme un traître et comme un homme qui ne travaille que pour son profit. En disant ces vérités, j'ai voulu servir la masse des braves gens que luimême a trahie.

Cet homme, répète M. Tardieu, aurait pu rendre de grands services.

Il a préféré préparer la voie au Front populaire,

Vous en avez menti, crie le colonel. On sait ce que M. jPoincarè pensait de vous ? '1

C'est pour cela, rêplique M. Tardieu, qu'il m'a appelé cinq fois au ministere.

L'assistance devient houleuse. On discute sur tous les points de la salle. Le président, ne pouvant obtenir le silence, suspend une seconde fois l'audience. L'audience est renvoyée à cet aprèsmidi, 13 heures.

En quelques

lignes.

♦ UN MALFAITEUR A ATTAQUE Mlle Martine, caissière chez M. Laugier, à Marseille. Après l'avoir étourdie d'un coup de poing, il lui déroba une somme de 46.000 francs qu'elle venait de percevoir dans une banque. i •♦ UNE EPIDEMIE DE MENINGITE CEREBRO-SPINALE sévit dans l'île d'Ouessant; les autorités ont pris des dispositions pour l'enrayer.

UN HUISSIER SE PRESENTAIT, jeudi, 328, rue d,es Pyrénées, au domicilë de Mme Grumelard. Celle-ci demanda un délai. Hier, l'huissier revenait. N'obtenant pas de réponse, il fil ouvrir la porte par un serrurier. Mme Grumelard et sa fille Gisèle, âgée de vingt ans, gisaient inanimées sur leurs lits. Elles avaient absorbé un somnifère. Transportées à l'hôpital Tenon, elles ont succombé. M. Grumelard était détenu depuis trois mois à la prison de Fresnes à la suite d'escroqueries, et était mort dans la nuit de vendredi à samedi". ♦ QUINZE RESCAPES DU NAUFRAGE d'un cargo grec, le « Tzenl-Chadris », sont arrivés à Norfolk. Six autres avaient été recueillis par un navire américain. Sur 28 hommes, sept ont péri. L'un d'eux fut dévoré par les requins. Un matelot devenu fou, avait mordu à la face son capitaine.

♦ UN COMMENCEMENT D'INCENDIE s'est déclaré dans un salon de coiftitre de Saint-Denis, tenu par M, Pierre Assachian. Un inconnu avait jeté une bouteille d'essence sous la porte et mis le feu. Le coiffeur était l'objet, depuis un certain temps, de menaces, parce qu'il ne respectait guère le tarif syndical. L'ANCIENNE COMEDIENNE LUCIE DE MATH A, qui tira un coup de re. volver sur un individu nommé Lieutard, a été remise en liberté.

♦ TROIS ARTISTES EN TOURNEE voyageaient en auto, lorsque près d'Ambéricu leur voiture s'écrasa contre un arbre. M. et Mme Vagnon et Mme Duchassin furent tués, M, Duchassin blessé. Mme Vagnon-Zepp, son mari, ainsi que Mme Duchassin, appartenaient aux tournées Xeppe, qui donnaient des représentations de mélodrame.

.̃̃ «*

« Mireille la Blonde »

est identifiée

La jeune femme dite Mireille la Blonde arrêtée sous l'inculpation de vol, sa.medi, à Mpntmartre, a été identifiée. Il s'agit de Maria Itabiega, née le 6 mai 1919 a Mari (Allemagne), dont les parents sont de nationalité polonaise et habitent Aubervilliers.

UNE MISE AU POINT Sous le titre e Une octogénaire se trouve soudain en présence d'un cambrio- leur », on a dit hier, à la page 3, que Mme Marthe Bertrand était « veuve du eonjposileur Bertrand ». C'est mère qu'il faut lire.

grandissant que constitue la prolongation de la politique ruineuse du Front populaire

» Et fait appel a t'anion compacte de tous les partis se réclamant du respect de la légalité, de la famille et de la patrie pour sauvegarder l'4>rdre et la paix, »

L'ART

ET LA CURIOSITE

Al.

A L'HOTEL DROUOT

Bonne journée, hier, ventes nombreu-

ses et adjudications satisfaisantes. M0 Henri Baudoin, dispersant, en compagnie de MM, G. Reinach et L. Cnarraud, les bijoux dépendant de la succession de Mme Jansen, a adjugé une paire de boucles d'oreilles perles (80 grains), 26.900 francs une broche brillants, 26.000 francs une broche émeraude et brillants, 10.900 francs un copier de 77 perles, 21.000' francs, et une bague brillant de 8 carats 35, 34.000 francs. M. Alph. Bellier, assisté de MM. Lebel, Cailac et Prost, commençant la vente de la collection de Mme 'M.™ de Rouen, et celle de divers amateurs, a obtenu 5.200 francs pour deux toiles de ['école flamande du xvi* 6.600 francs pour deux fauteuils du temps de Louis XVI 6,000 francs pour un mobilier de salon estampillé Jacob Meslés. Signalons la lutte particulièrement ardente que provoquèrent les verres et cristaux ornés de sulfures. Me Etienne Ader, avec le concours de MM. F. Max-Kann, Damidot et Lacoste, a adjugé 8.000 francs un ameublement de salon d'époque Louis XVI 4.950 francs six grands fauteuils d'époque Louis XVI 12,000 francs un bureau plat d'époque Louis XIV, et 7.100 francs un lot d'ancien velours de Gênes,

Géne's,; Maurice Monda.

Exposition et Vente

d'aujourd'hui

EXPOSITION

HOTEL DROUOT. Salle 6, Exposition. Tableaux anciens et modernes. Faïences. Porcelaines. Objets d'art. Sièges, meubles, tapisseries et livres. M' Henbi Baudoin MM. 'Mannheim, Mnx-Kann, Bosse et Scboeller.

VENTE

HOTEL DROUOT. Salle 9. Vente, Collection Louis Deglatigng, de Rouen. Monnaies. .M' Etienne Ader MM. Feuardent, frères.

C'est aujourd'hui, à 15 h. 30, qu'aura lieu, 21, avenue de Friedland, sous la présidence de S. Exe, M. Fernand Pila, ambassadeur de France et ancien ambassadeur à Tokio, le vernissage de l'Exposition des œuvres de Mme Ivaue Marchegay « Figures et paysages d'Indochine, Chine et Japon x, qui seront exposées du 16 au 30 novembre.

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LA RENTREE PARLEMENTAIRE

Ou vaste débat de politique générale ra ouvrir la session

On a fait tant de politique depuis la a dernière clôture (élections, congres, procès politiques,, etc..) que cette rentrée parlementaire se remarque à peine. Si -i tardive, elle semble encore prématurée puisque le budget, encore en instance devant la cominission des finances, ne pourra être porté au débat public qu'à î;i flu du mois.

Quant aux deux trois projets dont le dépôt est annoncé (fonctionnaires, Exposition), ils risquent d'être vite expédiés et la Chambre serait en cas de chô-t;- encore quelques jours si le gouvernement n'acceptait la discussion des interpellations sur la politique géné-

rale.

54 interpellations

Parmi la cinquantaine de demandes d'interpellations qui se sont accumulées dans l'intersession, cinq seulement visent expressément la politique générale. Ce sont celles de MM. Margaine (radical-socialiste), Fernand Laurent (indépendant républicain) le docteur Cousin (Fédération républicaine), Marcel Héraud (républicain indépendant), Tixier-Vignancour (isolé).

Mais une certain nombre de députés veulent interpeller sur la politique intérieure. Tels MM. Jean Chiappe et Dommange. D'autres veulent examiner la politique financière et économique, notamment MM. Château et Marcel Boucher. Enfin, la politique extérieure fait l'objet de demandes d'interpellation de MM. de Jtérillis, Fernand Laurent et Elbel.

La Chambre aura à dire si elle veut tout liquider en un seul débat ou, au contraire, sérier les questions et réserver par exemple la politique financ-,ere pour la discussion générale du budget. Pour ce qui est de la politique extérieure, M. Delbos souhaite, assure-t-on, un débat spécial et un vote avant son départ pour l'Europe Centrale. Les autres interpelïateurs, qui se proposent d'évoquer cent a jtrees qu .tions, l'état de l'aviation ou de la marine, la fièvre aphteuse, les troubles de Tunisie, les inondations des Pyrénées ou les accidents de chemin de fer, devront sans doute attendre, pour placer leur intervention, le passage en séance du budget auquel elle se rattache.

La séance de rentrée sera précédée ce matin par plusieurs réunions de groupes, notamment des socialistes et des radicaux, En outre, le parti communiste a demandé qu'une délégation du cartel des fonctionnaires fût entendue par la délégation des gauches sur le problème des traitements. Cette audition est prévue aussi pour ce matin, en présence, ajoute^tTon, d'an rèprésen*

tant du gouvernement.

tant du Paul Camus.

AU SENAT

La séance de-le rentrée, aujourd'hui, au Sénat, s'annonce conforme à la tradition, calme et brève,

Eloges funèbres des sénateurs morts au cours de l'intersession lecture des demandes d'interpellation. Il en est de deux sortes les nouvelles et celles qui sont restées de la précédente session. Parmi les premières, citons celles de M. René Hachette sur la fixation du prix du blé de M. Arrabruster, sur la course aérienne Istres-Damas de Ai. Paul Bénazet, sur l'état de la défense nationale,.

Parmi les interpellations déposées avant les vacances, citons celles de M. Desjardins sur la situation en Tunisie, et de M. Marcel Régnier sur l'application de la loi de 40 heures,

Vers la dissolution

Conclusion d'un article de M. Paul Faure dans Paris-Soir d'hier

« Au surplus, si le Front populaire craquait, ce qui n'est souhaitable ni au point de vue intérieur ni au point de vue extérieur, H ne faudrait pas chercher une impossible solution dans des dosages subtils de croupes et sous-groupes parlementaires. L'opinion publique ne l'admettrait pas, la partie au moms de cette opinion qui a mis sa confiance dans la politique inaugurée eu juin 1936.

» Léon Blum et Camille Chautemps ont été d'accord pleinement là.dessus c'est le suffrage, universel qui devrait être appelé à reniettre de l'ordre dans les choses et dans les esprits. »

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(Attelé, 8.00U francs, 2.800 m.) t, Latone (R. Céran-Maillardl .G. 18 » (à M. H. Cèran-Majllard) P. 8 » 2. Irène Worthy (G. Verrier) P. 14 » 3. Lutteur IV (Bottoni) P. 8 50 Non placés Kama Deva II, Jeune Gaby, Irkoust, Kintrabell Jarnac V, Le Rescapé, Heurt, Harceleur, Javanaise, Hirma, Héliotrope VI, Kyrielle IV.

PRIX DUC DE NORiMANDIE II

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(à M. B. Lévy) .P. 7 50

2. Karoline (A. ^orcinal) P. 15 50 3. Jour d'Espoir V (Ed. Picard).. P. 11 50 Non plcaés Lex K, Koumac D, Kérenslfy, La Dives, Idune, Hélianthus, Junon V, Klnet III, Jambon, Houlgate.

A VINCENNES

Aujourd'hui, à 13 heures Courses à Vincennes. Gagnants du Figaro Prix de Clung. Mauriço B, Ma Petite Sœur,

Prix d'Argences. Lyane du Vaumicel, L'Ursule.

Prix de Boac-Renouit. Lotus, Laïs Wilkes.

Prix Joseph Lafosse, Loudéac, K. Poulotte.

Prix de Pont-L'Evégue. Kozlr B, Ki"Tia III.

Prix d'Isigny. MamzeUe F. G., Mo^naco Il.

Le grand meeting d'hiver

de Vincennes commence aujourd'hui On sait la place qu'a prise, sous une direction éclairée, le meeting d'hiver de Vincennes. Le trot, sport vivant et prospère, attire la foule, et, du 16 novembre au 15 février, tient en haleine les sportsmen parisiens. Nous voulons, au moment où s'ouvre ce meeting, dire une fois de plus notre confiance en ses dirigeants actuels, et les assurer $e .l'entier concours personnel du' \Fiqura.' Plus ils continueront à veiller à la régularité des épreuves, mieux ils serviront leur cause en servant celle du public, et le succès, déjà assuré, ira toujours grandissant. i. !r.

MOTS CROISES

Horizontalement.. I. Anciennes divisions financières. II. Compromise quand la langue fourche. r III. Celles de Pindare sont des modèles du genre Kôle de Monsieur le Maire. IV. Produit têtu d'une mésalliance Préfixe. V. Fin d'infinitif Chanté par un Bourguignon Partie d'un soufflet d'orgue. VI. Il passe d'Espagne en Portugal Deux 'lettres de « Tiflis ». VII. Initiale et finale du nom d'un poète français du xvi° siècle, auteur de bergeries Trop aimée d'un fils d'Isaac. VIII. Fine laine Qui a la forme d'un ornement pour chapiteau dorique (fém.). IX. Madelon, ou Cathos. X. Chanté par Fiégier Il manque de finesse Tout contre. XI. Sables Uns des rivages Hardi. Verticalement. 1. Lépidoptère noctuélien Représente un mètre carré. 2. Qui résiste à la fatigue Riche vagabond. 3. Est l'occasion pour certain parasite de franchir la Manche Rude au goût. 4. Envelopper pour un grand voyage. 5. Désigne une Uste officielle de négociants; Possessif Ville de Syrie. 6. On ne peu en manger sans qu'on le sache lie de lu mer Egée. 7. Gagne-pain d'une nourrice Maison. 8. Répétée plusieurs fois. 9. Se dit de personnes qui agissent isolément. 10. Sur une rose Initiale répétée d'un point cardinal Victime d'une injustice (fièm-)- H* Phonétiquement, forge prussienne Répand Deux lettres de « Trézène ».

LES DEUX JEUNES LYONNAISES ET LEUR AMI DE 17 ANS ONT ETE RETROUVES A BASTIA Les deux jeunes Lyonnaises, âgées de 17 et 13 ans, et leur camarade Tony Burridon, 17 ans, qui s'étaient enfuis de chez leurs parents à Lyon, viennent d'être retrouvés en Corse. Partis par le paquebot Sanpicrro-Corso, ils s'étaient réfugiés à l'Hôtel de France à Bastia. Nullement affectés, ils s'apprêtent à reprendre le premier bateau en partance pour Nice, où le père des jeunes filles, prévenu par télégramme, a décidé de venir les chercher.

Entre deux prises de vues de « Stage Door », que nous verrons à partir de mercredi au Normandie et au Helder, Katharine Hepburn « grille a une cigarette en compagnie du compositeur Newell Chase et de Gregory La Cava, son metteur en scène.

ON A PRESENTE L'ALIBI

Ce film policier, bien construit, d'un mouvement alerte et souple, met en valeur le talent d'Eric von Stroheim, qui interprète le rôle d'un devin- d'occasion.

Les yeux bandés, les mains semblant battre et fouiller l'air qui l'entoure, Winckler, attraction d'un cabaret-de nuit, dévoile aux gens qui s'anr.isent quelques particularités de leur existence. Et ce jeu qui semble devoir s'en tenir au merveilleux de pacotille mène un jour Winckler au crime et au suicide.

Nous reviendrons longuement r,nr l'Alibi cette œuvre de Pierre Chenal nous semble destinée à un excellent avenir cinématographique, tant par sa forme et son intérêt que par ion interprétation. Aux côtés d'Eric von Stroheim, qui colore et met en valeur le rôle de Vinckler, Albert Préjean et Jany Holt, Philippe Richard et Margo Lion font preuve de métier, d'adresse et de talent. v

>-̃••- '̃• 3. h.

ce MATIN

Au Normandie, à 1" heures présentation corporative de Ceux de la Douane (C. C. F. C).

«. Au Cinéma Edouard-VU. à lft heures, présentation de A vos ordres, Madawe (M. G. M-.).

♦ 4 Studio de l'Etoile, à 10 heures, présentation à la presse de Le Capitaine de rence (Condottieri), film de Luis Treaker. CE SOIR

^> .4a Ciné-Club des Cinq (salle de la Lluyds), à 21 heure., ̃ projection, et mise en discussion de L'Argent, film de Pierre Bilion, <<

A la Salle Pleyel, à 21 heures, au cours de la conférence de M. André Guibaut. chef de ta mission Guibaut- Liotard, projections sur le Thibet Interdit. La direction du Cinéma Balzac a décidé de donner un spectacle permanent, de 14 heures s 1 heure du matin, à l'occasion de son prochain programme Nuits d'Arabie (Ali Baba Goes to Toion), dont la première aura lieu jeudi prochain.

̃^ Jean-Benoit Lévy entreprendra, en décembre prochain, la réalisation d'Altitude 3.200.

Albert Guyot termtne son cinquième Illm sur l'aviation: L'hélice.

Marcel L'Herbier donnera prochainement le premier tour de manivelle des Amants chimériques.

+ Suzanne Dehelly, Oudard, Duyallès et Jean Dunot seront les principaux interprètes de Une de ta Cavalerie.

LEURS AFFAIRES Nous savione *<\ê)h due Clara Bow avait ouvert un cabaret à Jt<os Angeles, et que Bébé Daniels était à la tët« d'aae maison de couture dont LHa Lee est la directrice.

Hais voici que Reginnld Deuny a mis des capitaux dan* une usine cl'ftviation.

̃•̃

(tuant à Charlie Chaplin, il est le principal actionnaire d'an grand café d'Hollywood.

Francis feedereT nmrnsentc ses revenus en vendant les fruits de son ranch»

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tt

Constance Bennett a un magasin de produits de beauté.

ChnrUe Rusrelea possède an chenil tre* réputé-

«

Et, enfln, Mary Plckford dirige vnc école cinémntôgrrnphSqne.

Le retour

de Katharine Hepburn Noue U verrons cette semaine au « Normandie »

et au « Helder »

Les artistes chéris du publie pratiquent volontiers, pour se faire aimer davantage, une coquetterie qui consiste à exécuter de fausses sorties, préludes à des rentrées sensationnelles. Tour à tour, Greta Garbo, Ginger Rogers et d'autres étoiles s'évanouissent pour un temps du firmament cinématographique où elles reparaissent un beau soir, leurs rayons tout brillants d'un éclat rajeuni.

Katharine Hepburn, avec sa grâce acide, ses élans tendres, ses brusques pudeurs, ses mèches frisées de caniche savant et ses robes virginales, est parmi celles qui influencèrent le plus la mode et le ton chez les moins de vingt- » cinq ans. On peut même affirmer qu'elle contribua à ressusciter le style « jeune fille», les mèches souples, l'allure dégagée et autres charmes que nos jouvencelles avaient quelque peu dédaignés pour copier fidèlement leurs mères. Le metteur en scène de My Slan Godfreg, Gregory La Cava, vient de réaliser Pension d'Artistes (Stage Doç-r), où Katharine Hepburn trouve un rôle à sa taille elle se montre pathétique, pitoyable, frémissante dans le personnage de Terry Bandall.

Des jeunes actrices débutantes qui entreprennent leur dur métier et se heurtent aux premiers obstacles dont est semée la route de celles qui entendent travailler pour vivre, gravitent autour de Katharine Hepburn. La « pause » du soir et celle du matin sont illustrées avec un réalisme dont le charme ni la fantaisie ne sont exclus. Adolphe Menjou semble fort à l'aise au milieu de belles filles en fleurs. Et Ginger Rogers, dans une création mélangée d'humour et de drame, n'est pas le moindre attrait de ce film qui commence, '• mercredi, sa carrière parisienne au « Normandie ». < Jean Laury.

ISO

D'IMPORTANTES NEGOCIATIONS CONCERNANT

LES « ARTISTES ASSOCIES » VIENNENT D'AVOIR LIEU

A LONDRES

Samuel Goldwyn et Alexandre Korda ont racheté à Mary Pickford, à Douglas Fairbanks et à Charlie Chaplin leur part d'actionnaires de la Société » Les Artistes Associés ».

Toutes les décisions devant vésultfir de cette transaction seront prises ou plutôt réglées par les avocats-conseils des autres actionnaires de ladite Société aux Etats-Unis et en Angleterre. Les négociations récemment menées à bien nécessiteront le remboursement de 1. 300.000 livres aux trois ex-actionnaires. Il est convenu que Mary Pickfoi-d et Charlie Chaplin ne toucheront clin- cun que J50.000 livres en espèces, car ils continueront à produire des 'Unis pour Les Artistes Assôciîs ».

On ne sait pas encore exactement le rôle que jouera David Selznick dans cette nouvelle organisation.

Une chose seulement semble certaine 1 aujourd'hui c'est qu'à h suita des changements survenus ces temps-ci, Alexandre Korda contrôlera dore navant l'une des plus puissantes soci.4 ;s de production et de distribution d'Hollywood,

AUBERT

PALACE

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Pierre Blancntr

Dit* P«lo

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L'AFFAIRE

DU

COURRIER DE LYON km rwf >ïw <V A\auriçe Lcltniahu Jacques Copeau, Cll.irlr» Du 1 lin Dorville

C'est demain qu'aura lieu au « STUDIO DE L'ETOILE », en grande soirée de gala (mr Invitations seulement) la premier» du film « LE CAPITAINE DE FfcPR.8!!<ICI5 » (Condottieri), la merveilleuse réalisation de Louis IllEMiER, le' grand acteur metteur en scène.

Ce fllni qui n'annonce comme un des gronda suct'C» mondiaux de l'année a obtenu à la Biennale de Venise 1937, le Grand Prix de la Direction Générale de la Cinêmatogrraphie.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE MARIGNAN

«REGAIN»

OLYMPIA

L'HABIT VERT

IMPERIAL

LA DAME DE MALACCA avec Edwige Feulllèr»

et Pierre-Richard Wilm.


-.m- MARDI

̃ 16 NOVEMBRE 1937

JL

GOMMENT J'AI ORGANISE rExpositîon du Théâtre en plein air

par René BRUYEZ

|i|i||| 'activité des scènes de plein Hlll air est généralement insoup^I IL Çonnée du public parisien. Illilh J'ai pu me rendre compte moi-même de l?ignorance où nous sommes de ces manifestations, beaucoup "plus fréquentes et nombreuses qu'on ne pourrait croire,. le jour où, nommé commissaire général pour la France de l'Exposition internationale du théâtre en plein air de Francfortsur-le-Mein, je reçus des organisateurs allemands de cette exposition. la liste des grandes scènes françaises de plein air dont ils avaient connaissance. Je me croyais naïvement, en la matière, d'une compétence exceptionnelle, étant alors en mesure de donner des précisions relatives à l'histoire et à la géographie de soixante scènes environ théâtres archéologiques, théâtres de parvis, théâtres de verdure, etc. Or, mes correspondants allemands me firent tenir leur propre nomenclateure elle comportait quatre-vingt-onze noms. Je dois reconnaître que certains lieux capitaux avaient été omis par les professeurs qui me renseignaient. N'empêche que je leur dois d'avoir pu combler les lacunes, on le voit, assez sérieuses, de ma documentation.

Dès que j'eus reçu mandat d'organiser là participation française de l'exposition de Francfort, je me mis en devoir de rassembler les documents que j'y présenterais. En fait de maquettes, je ne pouvais guère compter que sur la reconstitution didactique de la scène d'Orange que voulut bien me prêter le musée de l'Opéra que sur les « Pastorales > basques du musée de Bayonne et sur le « Mystère de sainte Apolline », admirable reproduction d après le Livre d'Heures de Chantilly, du spectacle mysthjuè en question, ouvrage parfaitement exécuté par M. Raoul Roger-Ballet, un des plus brillants disciples de M. Gustave Cohen. Malgré l'intérêt de ces trois maquettes, elles ne composaient qu'un ensemble, quantitativement parlant, assez peu considérable. J'eus donc l'idée d'intéresser au succès de notre participation les villes de France, qui me paraissaient y avoir le plus d'intérêt Nîmes, Arles, Carcassonne, Cauterets, Fréjus, Nice (arènes de Cimiez), Saintes, Sisteron, Villefranche-de-Rouergue, etc. Les maires et les chorèges voulurent bien me faire établir à leurs frais des maquettes qu'ils commandèrent à des architectes-décorateurs de leur choix.

La section française obtint à Francfort un succès considérable, et la presse allemande .y fit écho. C'est pourquoij retour d'Allemagne, je demandais à M. Georges Huisman, directeur général dès beaux-arts, s'il ne trouverait pas mélancolique de renvoyer toutes ces maquettes aux villes qui les firent exécuter, sans les présenter à Paris, sans signaler, du même coup, au public de l'Exposition, l'existence des théâtres de la province de France. « Ce serait non seulement mélancolique, me dit M. Georges Huisman, ce serait absurde. »

C'est ainsi, avec le concours indispensable de l'Association française d'action artistique, sous les auspices de qui avait été prévue et élaborée l'Exposition de Franéfort, que fut installée au musée du'quai de Tokio l'exposition actuellement ouverte.La curiosté que cette exposition soulève, montre que nous ne nous étions pas trompés en pensant que Paris ignorait ce qui se passe en été, et dans les théâtres "de la nature, et dans des ruines plus augustes où l'émotion collective de plusieurs milliers de spectateljrs participe d'une véritable mystique. La tragédie célébrée sur des pierres sacrées comme une messe fait naître chez le spectateur le moins enclin à l'éprouver, un émoi quagi religieux qui fait plus encore que d'exalter chacun, puisqu'il crée entre tous une sorte de lien de solidarité, éphémère peutêtre, mais indéniable.

René Bruyez.

quo

CONFERENCES

Conférences « Rive Gauche ». Aujourd'hui, à 18 h., au Studio Bonaparte « Les rapporte de l'œuvre et de la vie chez l'écrivain v- conférence par M. Henry de Mon* tberlant.

CONFERENCIA (Université des Annales), Salle Gaveau, 45, rue La Boétie. Aujourd'hui, 3 h.: « Aja temps de l'ancienne Russic », par S. Ex. M. Paléologue, de l'Acadimie française, ambassadeur de France. Demain mercredi, 3 h. « en sommesnous? Biian politique », par M. Paul Rey. naud, ancien ministre. Abonnements et location 2, rue, de Penthièvre (Anjou 13-35).

C«nf erencia publie toutes les conférences.

I Hl lE Sr\ I InL i. <D

LESDATES METEIVUE.S > Mercredi 17

DAUNOU. En soirée, répétition générale de Chaleur du sein.

MATHURINS-PITOEFF. En soirée, première représentation de L'Echange. Vendredi 19

THEATRE MOGADOR. En soirée: répétition générale des Ballets polonais.

CE SOIR

OPERA (Opéra 59-59), relâche. Demain: La Samaritaine, Alexandre le Grand. ̃ COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. Le Simoun (MM. Dessonnes, André Brunot, Georges Le Roy, Yonne], Ledoux, Aimé Clariond; Mmes Marie Ventura, Lise Délamare, Mouy Dalmès, etc.).

Demain Le Monde où l'on s'ennuie..

OPERA-COMIQUE (Rlcb. 72-00), à 20 h. 45: Le Barbier de Séville (Mmes Solange Delmas, Mattio;, MM. Arnbult, Gaùdin, Balbon, Guénot). Orch. M. G. Cloez.

Demain Le Roi d'Ys, La Rosière du Village.

ODEON (Danton 58-13), à 20 h. 45 Catherine empereur (Mme Yvonne de Bray; MM. François Rozet, Louis Seigner, ,Guy Parzy, Raymond-Girard, Gautier-Sylla; Mmes Jeanne Reinhart, Blanche Dars, Michel, etc.).

Demain Catherine empereur.

ARTS (Wag. 86-03), à 20 h. 45 Sixième étage (Mmes Andrée Servilanfies, Laure Diana, Claire Gérard, Claude Anny; MM. Henri Guisol, Maurice Dorléàc, Arthur Devère, André Moreau).

ATHENEE «Opéra 82-23), à 21 h.: Electre, de M. G. Giraudoux. (MM. Louis Jouyet, P Renoir, R. Bouquet; Mmes Gabrielle Dorziat, Ueuée Devillers, Madeleine Ozeray). GAITE-LYKIQUE (Arch. 29-20), 30 h. 30 Le Roi du Cirque, (Le Clezio, Mary Viard, Suzy Gossen, Delimogés, Zéna-Zick, Allain-Dhnrlal. avec Mort on et Pasquali). Jeudi, matinée.

FRANÇOIS MAURIAC ̃ nous parte D9 m A S M O D ÈE »

Illl II 'arrivée de François Mauriac

ll|||| au théâtre est un événement III IIL trés attendu,. et c'est tout à l'honneur de la Contédfe-Fran.çaise de monter la première pièce du grand romancier. La création de Asmodée soulève un vif mouvement de curiosité.,M. François Mauriac a bien voulu nous parler de sa pièce. Du sujet même, permettez-moi de ne pas vous en dire grand'chose. Le sujet d'ailleurs, l'anecdote ne doit pas être, je le présume, ce qui compte le plus. Quel est le « climat » de votre pièce ?

L'action se passe en province, dans une famille. Le drame naît du drame que chacun des personnages porte en soi et qui va en s' intensifiant d'acte en acte. L'action avance par la passion des personnages, beaucoup plus que par tes faits. C'est un drame intérieur. L'amour en est le grand maître.'

Dans une atmosphère noire ? Je n'ai pas essayé d'être un autre homme que celui que je suis dans mes romans. Mon principal personnage est très sombre et très malheureux. Je montre plutôt le côté tragique de la vie, mais cependant toute une force de lumière jaillit de la jeunesse et de l'enfance des nouveaux venus dans la famille que je mets en scène.

Et votre titre Asmodée ? S'agit-il du Diable de Lesage qui soulevait le toit des maisons pour voir ce qui a'y passait ?

C'est une image. Un de mes personnages joue en effet, si l'on veut, le rôle d'Asmodée.

Abordant le théâtre après le roman, 'y apportez-vous quelque chose de neuf ?

En toute humilité, je vous dirai que je ne le crois pas. Non je ne crois pas apporter quelque chose de nouveau.. J'ai essayé de résoudre tes problèmes que je me posé, comme spectateur, quand je vais au théâtre. Je ne suis d'ailleurs pas sûr du tout de les avoir résolus. Ma pièce a cinq

Voici une scène de « Les Borgia, famille étrange » au Vieux-Colombier, avec M. jacques Dumesnil (César Borgia), MUe Claude Genia (Lucrèce), M. Squinquel (le pape Alexandre VI).

̃ VIEUX-COLOMBIER «| Théâtre René ROCHER H Iles borgia FAMILLE ETRANGE I de M. André JOUSSET ̃̃̃ l'auteur de ̃̃̃̃ ^H « ELIZÀBETH, ^H ^H la femme sans homme IHa^aai

GYMNASE (Pro. 16-15), à 21 h. Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes, de M. Henry Bernstein. (Victor Francen, Jeanine Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Hélène Gerber, Georges Pally et •Betty-Daussmond). Matinées di. manches et jeudis.

MADELEINE I Anj. 07-U9), à 21 h, 15 Quadrille, comédie de M. Sacha Guitry. (Mmes Gaby Moriày, Jacqueline Delubac, Pauline Carton; M. Georges' Grey et l'auteur).

MICHEL (Anj. 35-02), a 21 ,h, Super-Pause, revue de Uorio et Saiut-Granier. (Mmes Marg. DevaJ, Parisys; MM. Tramel, Dorin, Ed. Roze. Sàint-Granier).

HICHODIERE (Rich. 95.23), à 21 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon. Andrée Guize, Suzanne Henry, H. Bonvalet. etc.).)

MONTPARNASSE (Gaston-Baty), à 21 h. Cris des Cœurs, de M. Jean-Victor Pellerin; Les Caprices de Marianne (Marguerite Jamots, Lucien Nat, G. Vitray, H. Beaulieu, Rolla Norman). ̃

AMBASSADEURS. 21 h. 15 Pacifique (Alice Cocéa). ANTOINE. 21 h. 'L'Homme qui se donnait la comédie. ÀTE.LiER. 20 h. Volpone,

BOUÏ.-PARIS., 21 h.: Trois Valses (Y. Printemps, P. Fresnay). CAPUCINES. 21 ». :'La Nuit du 7.

CH.-DE-ROCHEFORT, 21 h. 15 La Nuit pervers». CHATELET, 21 h.: Yana (Roger Bourdin).

DAUNOU (7, rue Daunou) relâche.

DEJAZET, i. h. Le Lycée Papillon.

DEUX-MASQUES, 21 h. Les mauvais Anges.

ETOILE, 21 h. L'Ecurie Watson.

GRAND.GUIGNOL, 21 h. Sa veuve, Le Baiser de sang. HUMOUR. 21 h. 15 L'Honneur du Milieu.

ISOLA; 21 h, Mystères et Illusions.

MATHORINS-PITOEFF, relâche.

NOUVEAUTES. 21 h.: Via l'travsill

ŒUVRE, 21 h. Les Chevaliers de la Table Ronde. PALAIS-ROYAL, 21 h.: Madame est avec moi: PORTE-SA1NT-MAKTIN. 2u II..(il Le Rosier de Mme Husson. RENAISSANCE. 20 h. 45 Mon Curé chei tes Riches. SAINT-GEORGES. 21 h. Famille.

SARAH-BERNHARDT..21 h.; La Mère.

TH. DE PARIS. 21 h. La Fessée.

VARIETES. 21 n. On de Cannebière (Alibert). VIEUX-COLOMBIER. 21 h. Les Borgia. famille étrange.

actes. Je ne- suis pas un écrivain d'avant-garde, je n'ai pas cherché une forme nouvelle d'art dramatique. Je suis de ceux qui aiment mettre le vin nouveau dans de vieilles outres.

Vous me parliez tout à l'heure des problèmes que vous aviez cherché a résoudre. Quels problèmes ? J'ai essayé de donner de l'intérêt à tous mes personnages. J'ai horreur des « utilités », des personnages de second plan qui n'ont ni force ni couleur et qui ne sont là que pour

lès besoins de ta cause. Chacun de mes personnages a sa vie propre. Ils ont tous leur drame à eux. Le fait que je suis romancier me portait naturellement à concevoir les choses ainsi., Mais une piece n'est pas un roman, il faut au théâtre un personnage qui serve d'axe. C'est là j'ai rencontré les plus grandes difficultés à écrire ma piece. C'est ce qui m'a

PETITES NOUVELLES Trois poèmes de Charles Péguy, dits par M. Jacques Copeau Dialogue $ur la tombe des hommes, poème dramatique en un acte de M. Max Frantel Amour marionnette, fantaisie rimée de M. Georges Delamare, et dix poètes contemporains, cons- titueront le programme de. la septième ma- tinée poétique qui sera donnée aujourd'hui, au Théâtre du Grand-Guignol, par les « Mardis du Poète », avec le concours de leur troupe dramatique « le Théâtre du jlllu Cheval, Volant », sous la direction de M. Francis Cover.

LE'S' PROGRAMMES-

obligé à y travailler longtemps, après l'avoir à peu près terminée, à la récrire. J'ai dû centrer ma pièce sur un personnage principal. Je ne dirai jamais assez quelle reconnaissance je garde à Edouard Bourdet et à Jacques Copeau qui m'ont aidé de leurs conseils et de leur expérience. Jacques Copeau est un metteur en scène miraculeux. Je lui ai laissé une marge énorme, c'est presque une adaptation qu'il avait à faire. Et l'écriture ?

J'estime que c'est une chose très importante. Une des choses que 1'ai le plus cherchées, c'est le style théâtre. Je suis gêné par le réalisme trop direct du dialogue, les phrases sténographiées du langage courant, tout ce qui rend enfin la pièce illisible si on la publie. Je suis gêné également par le style poétique qui risque de placer les personnages en marge de la vie. Je n'af firme pas que j'ai résolu le problème. J'ai essayé d'atteindre un dialogue quotidien, mais qui soit tout de même un dialogue écrit. Y suis-je parvenu ? Le public et la critique me le diront. Quelles impressions avez-vous du monde du théâtre après votre premier contact avec lui?

J'en suis enthousiasmé. On m'avait mis en garde, on m'avait dit que je souffrirais beaucoup. Eh bien pas du tout. Au contraire. Je suis en admiration devant le dévouement des acteurs, l'amour qu'ils ont pour leur art, le don de soi qu'ils consentent à tout instant. J'ai fait à leur sujet des observations passionnantes. Je ne puis encore vous l'expliquer, mais je compte bien l'écrire un jour. Je trouve merveilleux de voir mes personnages naître lentement.. Et puis, la vie, le travail des répétitions On sent que quelque chose ne va pas. On'cherché, tout le monde y met du sien. Et puis, tout d'un coup, on trouve. Jusqu'à présent, le théâtre m'a donné une joie de tous- les instants, mes interprètes m'ont comblé. Cela dépend à présent du public et de la critique pour que ma joie dure. André Warnod. `

CETTE NUIT.

̃ MONTE=ORISTO ̃

CABARET-DANCING

Gr. programme artistique JACQUES ZAROU et son remarq. orch. TZIGANE NITZA CODOLBAN, cymb. Soupers après le théâtre. Ouverture à 22 heures.

8, rue Fromentin. Tél. TRI 42-31

MUSIC-HALL© CIRQUES CfililNgONNIERS

CET APRES-MIDI

A. B. C, h.

CE SOIR

FOLIES-BERGERE (Prov. 98-49), à 21 b. En Super-Folies. revue a grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Matinées samedi et dim. A. B. C., 21 h. L'A. B. C. du métier (Spineily). ALCAZAR, 21 h Beautés de femmes.

CASINO DE PARIS, 21 h Paria en joie (Maurice Chevalier). COUCOU. 21 heures La Grande Allusion.

DEUX-ANES, 21 h. Dorin. Gabaroche, Bach, Tissot. La revue. DIX-HEURES, 22 h Martini (en exclus.). P. Colline, 2. Rieux. LUNE-ROUSSE, 21 h. Une de la Lune.

MEDRANO. 21 h. Les Alizés, ours savants, Cairoli, etc. MOGADOR, relâche.

NOCTAMBULES 37, 21 h.: Riez pour nous!

PERCHOIR. 21 h. Touché!

CaBARETO OAiXCir^OS BAGATELLE Ford Harrison, Glykson, 1'be Townsends. BAL DU MOULIN-ROUGE, 21 h. 30 dancing; 23 h. spectacle. CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4. r. de La Michodiere, CABARET DE MONSEIGNEUR Skarjinsky, Saala, Seversky. CHEZ SARTOR1 (Au i'atio du Florian, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Dtners et soupers dansanis. CH1QUITO-37 (34, rue du Colisée) Thés, dîners dansants. CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, diners dansants. LiDO Thés,- dancing, soupers, attractions

MONTE-CRISTO. S. rue rromentin Cl ri 12-Sli Cabaret-danc RON-RON (7, rd-pt Ch.-Elys.), 4 et 9 h. Danses, attractions. SUEHERAZADE Hachem Khan, Yolanda. Gerda Newman TABAKiN La Joie de vivre. Attractions

VIE PARISIENNE Suzy Solldor. Henri Bry, G.-A. Martin A

films pariant français.

AUBERT + 12 h -0 h. 45 L'Affaire du courrier de Lyon.

Les Ballets polonais seront présentés vendredi soir au Th éâtre_ Mogador. Voici une des scènes du ballet «La Légende de Cracovie dont la musique est de Kondracki.

La première

de « l'Échange » sera un hommage à Paul CLAUDEL

IIIIIH a première de L'Echange, au

II théâtre e des Mathurins, sera II une manifestation très brillanlilinu je en l'honneur de Paul Claudel, une manière d'hommage au grand poète. M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, assistera à la représentation, ainsi que de hauts personnages de l'Exposition et de nombreuses personnalités des lettres et des arts françaises et étrangères. L'ambassade des Etats-Unis sera, représentée. ̃̃

Georges Pitoëff, qui a pour Paul Claudel une affectueuse admiration, monte L'Echange avec beaucoup d'enthousiasme.

L'Echangé, nous a-t-il dit, est une œuvre de jeunesse de Paul Claudel. Il l'a écrite en 1893, à New-York, il avait donc vingt-cinq ans. Elle ne devait être créée qu'en 1914 au Vieux-Colombier par Jacques-Copeau qui tenait le rôle de Thomas Polack Nageoire, Dullin était Louis Laine, le personnage que je vais jouer, Marie Kalf créa le rôle de Dotice Amère, celui que va tenir Ludmila Pitoëff, et Mme Marion celui de Lichy Ebernon, qui revient aujourd'hui à Eve Francis. Nous l'avons jouée ensuite, ma compagnie et moi, à Genève. C'est une très belle pièce, pas une pièce commerciale peut-être, mais si ce n'était pour monter des pièces comme celle-là, à quoi servirait-il de faire du théâtre ?

Les décors sont de vous ? 2 Oui, et mes maquettes. ont été réalisées par Gaudeaux. Ce sont des décors symboliques noir et or. Et les costumes ? Y

Dans ce décor symbolique, qui ne fixe pas l'action, ils ont une grande importance, il fallait les situer entre 1840 et 1937 sans délimitation précise. Paul Poiret -y •̃est- parvenu avec un art et un goût merveilleux. Vous verrez des robes de lui tout à fait remarquables. A.

BONAPARTE; 15 h.. 21 h. Anges noirs.

CINE OPERA 11-20 h. S., 21 h. Gueule d'amour. CINE L'AUTO ♦ Pension Mimosa.

CESAR 14 b. à 23 h. 30': Les Anges noirs. COLISEE 14 h. à 1 h. du matin Drôle de drame. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 La Dame de pique. ELYSEES-CINEMA ♦ 14 h. à 24 h. L'Homme à abattre. GAUMONT 15 h. à 1 h. du mat. La Grande Illusion. IMPERIAL 14 h. à 1 h. La Dame de Malacca. LUTETIA ♦ 14 h. à 2 h. Le Messager..

LUX + Pages d'amour. Chaste Suzanne.

MADELEINE 12 h. à 1 h. du matin Peu! r MAILLOT-PALACE Ignace. Le Cercle rouge. MARIGNAN ♦ 13 h. à 23 h. 55 Regain.

MARIGNY 14 à 19 h. S., 21 h. La Fessée. MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin Un Carnet de bai. MAX-LINDER 12 h. à 2 h. du mat. Les Rois dn Sport. MOZART 14 h. 45-20 h. 45 Mademoiselle ma Mère. MOULIN-R. 15 h. à 24 h.: Coup de rouge, Mari de la Reine. OLYMPIA ♦ 10 h. a 1 h..30 du m. L'Habit vert. PÀRAMOUNT 9 h. 30 à 2 h. mat.: Mensonge de Nina Petr. PEREIRE 14 h. 30, 20 h. 45 Mademoiselle ma Mère. REX 12 h. à 2 h. du mat. Double crime Ligne Maginot. SCALA 0 12 h. à 2 h. du matin Le Fauteuil 47. VICTOR-HUGO 11 h. k. 19 h. S., 20 h. 45 Le Messager, Trois jeunes filles à la page. '1 Films pariant anglais.

APOLLO « 14 h. à 2 h. Liberté provîs. Prince et pauvre. AVENUE 14 h 30 à 19 h. S.: 21 h. 15 :Deanna et ses boys. BALZAC 14h. 30 à 20 h.; S. 21 h. 15 Le Prince X. BIARRITZ ♦ 14 h. à 23 h. 25 Le Prisonnier de Zenda. CH.-ELYSEES 14 h. 30 à 19 h. S., 21 h. 15 Stella Dallas. COURCELLES 14 h. 30, 17 h. S., 21 h.: Capitaines courageux. EDOUARD- VII 14 h. à 23 h. 30 Le Cœur en fête. ERMITAGE 14 h. à 24 h. Ames la mer. HELDER ♦ 12 h. à 2 h. Nouveaux Visages 37. MARBEUF « 14,30-19 h. S., 21 h. Couple invisible <Topper). MIR.-LORD-BYRQN « 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Vie facile. NORMANDIE 14. h. 30 à 1 h. du mat.: La Reine Victoria. PAGOUE: 14 30-19 h. S., 21 h. Dcrn. chance. Mme pour». M' J~ LE PARIS 14 h. à 1 h. 30: Roman.de Marguerite Gautier. PANTHEON J'ai le droit de vivre, Fiancée s'enfuit. i

SOIREES. Ce soir mardi et jeudi Le Simoun mercredi: Le Monde où l'on s'ennuie; vendredi: Le Gendre de Monsieur Poirier, L'Epreuve samedi et dimanche Madame

Sans-Gêne lundi Asmodée.

MATINEES. Jeudi Horace, L'Epreuve; dimanche Le Monde l'on s'ennuie.

MUS! Q XJ E2

♦ Robert Casadesus vient de jouer à Amsterdam et à La Haye, sous la direction de M. Mengelberg.

Après avoir parcouru la Scandinavie, il est maintenant .en Allemagne, où il se fait entendre à Berlin, Munich, Dresde et Wies-

badep.

Avant de partir pour sa troisième tournée en Amérique^ du Nord, Robert Casadesus jouera avec l'Orchestre Symphonique de Paris, le 19 décembre;

2 bts,'rué du

Concerts du Conservatoirecor^eVvàtoire Dimanche 21 novembre à 15 heures, Concert avec Mmes 11AR.TIÏVKLLI et LASKINE. Symph. Inachevée et Lteder (Schubert) Mélodies <L. B.eydts) Raniuntcbo. Divertissement, Conccrtstuck pour harpe, Çydalise (G. Plerné). Chef d'orebextre i M. JKAN-MORISI,

CONCERTS COLONNE tJlïïiï* Samedi 24) novembre à 17 lt. av. Mme DE FREITAS-BRANCO. BENVENTJTO CELLINI, Berlioz. SYMPH. en UT, PanI Paray. CALEND.4.L, 1" aud., C. P)nnchet. FANTAISIE piano-orch. L. Aubert, PRELUDE A L'APRES-MIDI d'un FAUNE, Debussy. TRAGEDIE DE SALOME, FI. Schmitt.

Dimanehe 21 à 17 b. 15, av. Mme MAGDA TAGLIAFERO. SYMPH. RE min JV° 4. CONCERTO plano-orch. Schuniann. LA VALSE. Ravel. RAPSODIE ESPAGNOLE, piano-orch., Liszt. SNEGOUROTSOHKA, R. Korsakow.

Direction M. PAUL PARAY

CONCERTS LAMOUREUX T t #ES: ° Samedi 30 novembre, 16 h. 45. Mmes PIGNARI-SALLÈS et Carlotta LOTTY. BEETHOVEN=WAGNER

Syxupli, N" S,1 Concerto ut' p.. piano Tannhausèr (Venusbergr, air d'Elisabeth) Tristan et iNoldc (Prélude et mort). Dimanéhe 21, 18 Il. 45..

MARCEL CIAMPl

BERLIOZ=LISZT

Symph. Fantast.. Scherzo Reine Mab Concerto mi b.. Les Préludes.

Concert dirigé nar M. E. BIGOT.

STUDIO 28 15 h., 17 h., 21 h. î Artists and Models. Film parlant allemand

ST ETOILE 14 h. 30 à'19 h. S., 21 h. Sonate à Sxeutzec. Film parlant espagnol

AGRICULTEURS 15 h., 21 h. Révoltés d'AIvarado. Film parlant italien.

CAMEO H h. â 24 h. L'Escadron blanc.

Salles d'actualité.

PARIS-SOIR 10 h.-l h. Shanghai.

rm.Diiï ou oi^amo mi m Affaire du courrier de Lyon 12 h.. 25, 14 h. 32, 16 h. 41, 19 h. 50, 21 h., 22 h. 51. 0 h. 10. Aubert. Anges noirs 15 h. 30, 22 h. Bonaparte. Artiste and Models 15 b., 17 h.. 22 h. Studio 28. Carnet de bal 10 h., 12 10, 14 25, 16 30. 10 h. 21 15, 23 heures 45. Marivaux. Cœur en fête: 14 h. 28, 16 h. 50, 19 h. 15, 21 b. 45. EdousrdA'lL Couple invisible 15 h. 10, 17 h. 10, 22 b. Marbeuf. Deanna et ses boys 15 b. 18. 17 h. 39, 22 n. 12. Avenue. Drôle de drame 14 53, 17 16, 10 27, 21 50, 23 4-1. Colisée. Feu! 12 5U, 15 h., 17 28, 13 44. 22 h.. D h. 1(1. Madeleine. Gueule d'Amour 14 h. 25, 16 h. 25, lis a, 25. 22 h. Ciné-Opéra. Hobit vert: 10 5, 12 15, 14 25, 16 40, 1S 55, 21 25, 23 40. Olympia. Liberté provisoire 14 b., 17 10, 20 20, 23 35. Apollo. Mensonge de Nina Petrovha 9 h. 20. 11 h. 22, 13 h. 14, 15 heures 36, 17 h. 58, 20 h. 20, 22 h. 42, 0 h. 34. Paramount t. Nouveaux Visages 37 12 b. 10. 14 t). 30. 17 h., 19 I). 25. 21 h. 50, 24 h. 15. Helder. Le Prince et le Pauvre 15 30, 18 40, 21 50, 1 h. 5. Apollo. Prince X. 14 h. 45, 16 h 55, 18 b. 55. 22 h. 20. Balzac Prisonnier d? Zenda 14 15, 16 45, 19, 21 30, 23 15. Biarritz. Regain 13 b., 15 h. 45. 18 h. 30, 21 h. 15, 23 h. 55. Marignan. Reine Victoria 14 38, 17 8, 21 23, 23 58 Normandie. Révoltés d'Alvarado 15 h. 30, 22 h. Agriculteurs. Roi des Sports 10 h.. 11 h. 45. 13 h. 35. 15 h. 25, 17 h. 15, 19 h. 5, 21 h 10, 23 h. 45. Max-Linder. .Roman de Marguerite Gautier 14 11. 54, 17 h. 'i. 19 h. 18, 21 h. 30, 23 h. 26, P«rHu 'Sonate à Kreutzer Î5 hj, \1 h., 22 h. Studio de l'Etoile. Stella Dallas 15 h., 17 h. 20; 22 h. Ciné-Ch.-Elysécs. Vip facile 15 h. 9, 17 h. 23, 22 h. 6. Miraclen-Lord-Byron.

THEATRE DES ARTS t

Directeur André MOREAU N 6 E ETAGE B~'Atfre~Gehrt. mus. de Jean Wiener tt

PALAIS-ROYAI,. Jeudi, matiuée h 3 heures, du triomphal succès de rire MADAME EST AVEC MOI qui attira tout Paria.

L'Association Artistique des Concerte Colonne se rendra, tes 22 et 23 novembre, à Londres et à Nottingham, où elle se fera entendre sous la direction de son chef, M. Paul Paray.•

CONCERTS PASDELOUP 8poEM1QiJE Samedi 20, 18 la. 3». G, MARTINELLI FRANCIS POULENC

Symphonie Pastorale. Beethoven Les Jeux Rustiques, chant orch. L. llrvdts Pastorale d'Eté, Honeggcr. Concert Champêtre, piano orch. F. Poulenc. Suite Pastorale, Chabrier.

Dimanclie SI, 17 h Seul concert avec orchestre.

JOSEPH SZIGÈTI

jouera avec orch. La Folia, Corclli et Concerto Beethoven. Concerto $rrosso> III, Corelli. Symphonie N». 35,; Mozart. Egmont, ouv. Beethoven.

Chef d'orchestre ALBERT WOLFP,

RCHEsmE aa^YMPHONiQUE IaSis

~)«~RCHES!M ~PI()HKM t~)S

Administrateur Hoh'er SEIUUEHE Salle Pleyel, 253. Pg Satnt-Hpnoré. Dimanche 21 novembre, à 17 heures. FRANZ VON HOESSLIN ARTHUR SCHNABa plonlste Ouv. Frelschtitz WEBER; Concerto ré min. piano et orch. BRAHMS; s Symph. Héroïque BEETHOVEN.

CE SOIR, MARDI 1G NOVEMBRE, SALLE GAVEAU

à 31 heures. Récitnl de violon. Paul MAKANOWiTZKY avec le concours de

TASSO> JANOPOULO

Billet*, Salle9, Durand, etc.

(Org. O.T.E.)

EN PAGE 4 LE CINEMA

Le signe 6 signifie permanent.


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

LE RAPPORT

DE LA CAISSE AUTONOME De l'oeuvre admirable accomplie jen 1926 par Raymond Poincaré, il ne reste guère debout que la Caisse autonome. La monnaie a sauté. La Détte flottante s'est reconstituée. Le compte. des avances de la Banque a l'Etat, que la loi monétaire de 1928 (avait clos « définitivement », a été rouvert. Le crédit public est bas. Dans une position incertaine, le budget est gravement menacé. Un travail méthodique de redressement a été détruit. Mais la Caisse continue. Dans la mesure de ses moyens, et grâce aux réserves que sa gestion prudente a ménagées, elle soulage la machine financière de l'Etat. `

Comme son rôle n'est plus ce qu'il était, quand la* prospérité régnait, il arrive souvent qu'on ne le comprenne pas. D'année en année, le Trésor a dû augmenter la somme de ses emprunts. De vingt milliards, environ, vers 1932, son découvert s'est élevé à vingt-cinq, à trente milliards, et au delà. Dans de telles conditions, à quoi riment les amortissements opérés par la Caisse autonome '? C'est ce qu'il n'est pas inutile d'expliquer, quitte à ruiner, en même temps que des critiques sans fondement, des illusions injustifiées.

Par le rapport de la Caisse pour 1936, on voit que les amortissements de cette année montent à 5 milliards. Quelle est leur. décomposition ? Les achats de rentes en Bourse n'ont pas dépassé 623 millions. Les autres dettes de l'Etat ou de Caisse, qui ont été éteintes, étaient exigibles. En effet, la contraction du marché monétaire a provoqué automatiquement des demandes de remboursements sur les Bons de la Défense nationale, si parfait que soit leur classement. D'autre part, dans la grande pitié des finances' publiques, ls» Caisse ji accepté d'assurer la majeure partie des amortissements contractuels qui incombent à l'Etat. Les sommes engagées à cette fin,- pendant l'exercice considéré, s'élèvent à 2.900 millions. Ce chiffre est à rapprocher de celui qui mesure les revenus de la Caisse disponibles pour l'amortissement. Ces fonds, "en 1936, ont été de 3.700 millions. La conclusion est que la marge libre, au delà de l'amortissement contractuel, est inférieure au milliard. Or, cet amortissement est dissociable de la valeur des titres qui en bénéficient.

En telle sorte que jusqu'à la date imprévisible d'un emprunt triomphal. de conversion et de consolidation jumelées, l'Etat ne peut faire aucune différence entre l'amortissement contractuel et les arrérages de sa dette. Si la Caisse ne le payait pas, ̃c'est lui qui devrait le supporter. Si elle n'existait pas, il s'empresserait de la réinventez*. 1

F.-F. Legueu.

LES CHANGES

Fermeté de la livre et du dollar La rentrée des Chambres et la perspective du remboursement de l'emprunt anglais provoquent un affaiblissement du franc; ̃̃.•̃ Au comptant, la livre passe à 147,3a contre 147,18. Toutefois, le dollar est faible par rapport à la livre et s'inscrit à 29,485 contre 29,50. La parité livredollar passe à Londres à 4,99 7/8 contre 4,98 11/16..

A terme, légère tension des reports à trois mois sur la livre, 3,90 contre 3,25; sur le dollar, 0,80 contre 0,67.

Opérations

de la Caisse d'épargne

et de prévoyance de Paris Du lundi 8 au samedi 13 novembre. Maximum des dépôts: 20.000 francs. Versements reçus de 6.027 déposants, dont 831 nouveaux 10.947.211 fr. 30. Remboursements à 3.491 déposants, Sont 329 pour solde 7.375.291 fr. 22. Fonds d'Etat français achetés à la demande des déposants pour un capital de 25.819 fr. 19.

INFORMATIONS

Compagnie des Forges

et Aciéries de la Marine

et d'Homécourt

L'exercice clos au 31) juin 11)37 fait ressortir après application d'une somme de 19.000.000 de francs aux amortissements, un bénéfice disponible de 4.106.830 fr. 58 qui, s'ajoutant aux 1.661.013 fr. 46 reportes de l'exercice précédent, permettra au Conseil d'administration de proposer à l'assemblée générale ordinaire du 29 novembre 1937 la répartition d'un dividende de 12 fr, 50 par action.

LE PROBLEME

DE LA « CONFIANCE » AUX ETATS-UNIS

Si Von parvenait à le résoudre, les valeurs de l'industrie

électrique seraient

probablement parmi les plus favorisées de Wall Street New-York. 15 novembre. (D'un de nos correspondants particuliers). Les hommes responsables de la nouvelle crise américaine se sont employés la semaine passée à tenir des discours tendant à rassurer le monde des affaires. M. Roosevelt propose un armistice aux distributeurs d'électricité et, pendant que M. Morgenthau demande la réduction des dépenses fédérales pour équilibrer le budget, des membres démocrates influents du Congrès font entrevoir des modifications de la loi imposant les bénéfices non distribués des sociétés, ainsi crue de certains impôts à caractère conpscatoire. Toutefois la confiance, ici comme ailleurs, n'est pas facile à restaurer et on attend des actes plutôt que des discours. On se demande si le gouvernement est prêt à reconnaître, par ces mesures législatives, qu'il n'y a pas de prospérité possible sans profit dans une économie libérale. Il est difficile, dans ces conditions, de prévoir, avec quelque certitude l'évolution dans le temps des affaires et de la Bourse. Toutefois, la manoeuvre en vue de restaurer la confiance étant politiquement difficile avec les mêmes hommes à la tête du pays, il paraît probable que les affaires seront médiocres ou mauvaises jusqu'au printemps. On attend avec curiosité le discours du président pour l'ouverture du Congrès. Il est certain qu'il proposera des mesurss pour stimuler le bâtiment.

La tenue de la Bourse ne devrait pas être mauvaise aux niveaux actuels d'ici le mois de février, moment ~>u l'on pourra mieux juger de l'avenir. I bous semble que si l'on réussissait a faire reprendre confiance aux capitalistes les valeurs d'électricité seraient parmi les vedettes de toute nouvelle hausse évenluolle'dc la Bourse. Ph. C.

FEKMETÉ G-ÊlTÉîeALE DU D^n^L-KCIiÉ

L'argent vaut 1 7/8 en liquidation contre 3 précédemment. Le commerce extérieur britannique. Démenti officiel concernant un emprunt italien en Grande-Bretagne. Nouvelles mesures de restriction en Italie ? Le service de la dette brésilienne.

© Cette séance de liquidation de quinzaine a été favorable. La cote s'est redressée sur toute la ligne. Les points les plus nets de cette fermeté ont été la hausse des rentes à garantie de change, la violente reprise de la « Mexican Eagle » et la reprise des valeurs argentines. L'abondance de l'argent pour les reports a constitué, d'autre part, un facteur technique favorable.

© L'argent a valu au Parquet 1 7/8 contre 3 à la liquidation précédente. © Les diverses séries de rentes gagnent une demi-point en moyenne. Le 4 1925 dépasse cette proportion de hausse et enleve près d'un point entier. © Les valeurs françaises gagnent des fractions. Comme d'habitude, le groupe chimique tient la vedette.

© Aux internationales, la nouvelle d'une extension de la concession de la « Mexican Eagle » (de 7.700 à 13.000 acres moyennant une participation au profit, du gouvernement mexicain de 15 à 35 du pétrole extrait par la nouvelle concession) provoque le vif rebondissement de cette valeur qui passe à l'ouverture à 95,25 contre 71,50 vendredi, pour clôturer à 92,50.

© L'ensemble du groupe « Royal Dutch » a profité de ce redressement. Cette dernière valeur regagne environ 1 1/2

© La ponne tenue des métaux provoque, d'autre part, la hausse des valeurs intéressées. D'une façon générale, les valeurs de matières premières sont fermes. Mines d'or soutenues ou fermes. © Les valeurs argentines, injustement dépréciées à la suite des événements du

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

4 0/0 191V 6950+ 055 4 U/0 1023 103 35 + 0 95 4 1/2 1932 A 7595+ 045 4 1/3 1»37 103 10 + 15 Crédits Argcntius 831) + 22 Egypte Unifiée 3000 + 27 Uanque de Paris 1112 + 2li Suez 23925 +170 Sunta-Fé 681S + 45 Générale d'Electricité 1346 + 26 Creusot 1140 +40 Pechincy 2040 + 45 Qullmès 6110 +155 Central Mining 3380 + 40 Royal Dutcll .p;« 5575 + 05 Mexieai) Eagle 92 50 + 21 Shell 706 +14 Haut-Ifatanga 3244 + 88 De Beers ord 1840 +55

PRINCIPALES TRANSACTIONS en francs de tenu t

3 0/0. 383.793,4 1/2% 32 A l.OlO.lfiO 4 0/0 17. S'J.874 4 1/2% 32 B 882.369 4 0/0 18. 276.924 4 1/2 1937.. 981.090 3 0/0 20 ..i 113.920 Ob. 8 } SB A. 3.214.700 4 0/0 25. 227.124 Ob. 4 36 B 7,082.700 Bit litre* r

B. de France SI Saint-Gobain.. 1.145 B. de Paris.. 2.002 1 Air Liquide,. 2.285 B. Un. Paris. 438 Quiliuès 315 C Lyonnais.. 345 Caoutch. Ind. 596 Suei cap 155 Distiller. Ind. 2.600 Tr. Shanghaï. 1.172 Indo Hévéas,. 755 Distrib- Eleot 2.149 Say 383 Forges N.-Est 1.2S2 Terres R 1.S119 Tréfileries 256 Canadlan Pau. 5.(123 Courrières. 1.047 Wagons-Lits. 2.393 Lens 688 Central Miniug 252 .larles. -47 Geduld M. 1.082 Nickel .r. 806 Rio 3.469 Penarrqya '«• 2.30S Azote 161 Fr. desHPétr.; 231 Royal Dutch.. 4.242 îeine 511! Amsterd. Rub.

Hait Ste Ttaér. S90 Cr, Nat, 1910, 1.578

luhlmann 1-S52 Cr. Nat. 1920. 2.274 P^cWnev 1.228 Cr. Nat 1923. 2.139 RbôtifirPouleni 906

BOURSE DU 15 NOVEMBRE 19377" VALEURS L^fcl VALEURS «&. VALEURS ff$ gg; VALEURS fel^

précdd cours p_récéd, _c6GrB D_ricéd cours précdd. eoure

mvmwrp carWit K«tio»al 6 1M9. 4M 50 4M.. ïa«qiorr»nco-J»poï»i»e. «0.. 80.. ciments de l'tedookUe 421.. 421..

TEBm&v 72 30 72 10 Gr.»»t.olilis.5eO'S%lMO 463.. 469.. Baï.lfat.p.leCom.eU'Ilul. 665.. 868.. Poiiot Cliauisoil (Jïrt). «050 «50

î% 2HS Bonss«<;i9a. 80550 610 Bamnw îts Pays du Bord 200 Ion MarcM 139 60 139..

4 ô iBl7. ~66 9 69 go3.4cr4d~t AI^érlen 1520 fSlO ·.· Ren A(tare68. t99 80 189

*?Hm 6»S8 J9BJ sn,i%juv.lttt. 485.. 4>s Oradlt Algérien 1520 1340 Coty (Soclét* Ammyae).. W- 3M

iihilt fJM *• Bons6%jnlnl92S. 48150 482.. Crédit lodust. et ÇooBerc. J'3 280.. OalerU» lalayette. 33..

sc2i92Oamortiwllo. M.. M OHis. 6%1924 488., 491.. crédit Fon. d'Algérie-Ijuii «7.. 436 es I (part). «**» 23JOO

e; 19â0 amortissable..·. 9S ii 20 Obli6~ 6 1 181; · 98g 991 CtedIiPo0.. d'Al6dria·Y4pi (paa~k)· 4800 ..28700

4 fi 1325 cirage) 10240 103M Départ, de l'Aisse 7 »“' 1S26 496 4S8 Crédit roncier Colonial "9 220.. nouvelles Galeries. 322.. 822.. 4i'«1932A 1550 TOTB 70? 1927 s3Oi. 540.. tiredit P. Indo-Cailie(part) 1072 «20 pnnUops, ord. 124,. 120.. 4«»21932B «8t MM 65<19J8 850.. 866 CreditFoncierMadagaicar 38 Ajenco Havas 50S 805.. OliHs.d«Tte»or4««M» 'W 800 de la H«me 6 « SS 455.. 462.. 6'nFran.dCBaA.ntD6péta: 536.. sja Bidot ïottin 1473 1480 Oilit. du Trésor i% 1934. 132.. 732.. i,)iimt.-eùi[,é%. 440.. 430.. de Reports et Depot» 512.. 511.. oialx «51 .831 Obi ïr.-4îàS61932out.nat. 138 60 7J5 de Meuse e « 5^ 1923 472 60 «' Soc. O'- Alsacienne de Ba». 417 417.. librairie Hachette 1455.. 1481..

OWis.ditTrésor -1936 13195 132 SS Hord 6 sfiïii «0.. 4S0 Société Marseillaise «0.. 470 Afrlquo Occidentale (G») 1085 iq«1

Ob Ê du Trésor 4 «i 1936. 10180 10J.. ïîgïSjs. 433.. 434 Sous Comp. ïntroprenîur» JM 305 Air ifqnide (parts). 3215 32*5 Bon3Tr.aloans4)i%19»3 8J7 «1 7^1927. 495.. 491 Union des Mines «39.. 13».. Berpraenan..T. 528.. 535.. «uns Tr a 5 ans 5 1933 1007 1009 Pas-de-Calais 7°i(1936 435 495 Foncière Lyonnaise 762.. 737.. Jiraees Français 321.. 318..

BMsTr5-lM5.M5%lM< 9M 99<. .MsM «o <M tmmoM)tereNar6eiUais<i97!tM9.. ~MiE.(EMh.t.des):: M9:. Mt..

ISÎsTr5-10.15ans5*;l934 894 99j ,«°iiî? «»,, 483 immobilière Marseillaise. 1915 1389 Uoloiies (Générale des)" 268!. 26»..

Sons Tr. 3-6-10 ans iAU 1934 968 8S| 5K1929 ,17 846 646 ACH0KS1HDU5TRIÏUES ùontlnont. Compteurs à gai 804 307

caisse autonome 4 U 7«o 7j» somme 6 <4 1923 470 Su.nos-Ayros (cke. de fer) m 815 *?c *»«••̃:̃; «» ̃• «5..

5S»ft5S^aS"S" SS*«sa» S:: S&'&àst: 'i é S ?»! i S

BM~ed.~ttM'770 .47~. ~Um'deMtttm6%19!S tM 425.. unSi)i~AIeS)M. 'Et Yabkc aa tduac. 7l00 7410

Ba"9MdeParistF)ys-:att066 .'M". °– ~M<9!6 tM 6M.. mdo-CMMetïtMM.. M9 500 GT6dItFopc,Praaco·Caaad. 2950 ..29<o..

»^SiïaSa?3!! T| Jg Iurfc^rr.|fîS S- S:: SÏT"*™11?" •§"• m~ SSSJSS^^T^: lit *& -del'DnionPansieone 4j| «0.. iB4Mtrieis Alsaciens 1921 421 423 so cnemin Ouest-Algérien. me 369" ========= comp?Enle Alserienne 839 JM jg étU 19O2 ,52 Sï|!oîpT,rtSgip«i Jg Y. MARCHÉ EN JANQUE Comptoir d-Bsconpte. en 6Bi mJ^Mne 1899-1905 221.. 225 Tunisiens (ctemins de fer) 3H 408.. *»pw

Crédit commerc. de Fr ance _453 473 lMi, 3 n, 19O2.,9(>, 243 245.. Trlm. de ^Wo-cuine cap! ||g T^»'

FoncisrdeFtaace. 1076., 7940,. Taalaie(^'t9Sl.·. 6fi 816.

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Brésil, s'inscrivent au Parquet et en coulisse en vive reprise. I.

© En liaison avec la réduction du taux d'escompte de la Banque de France, le taux annuel des bons ordinaires du Trésor, de 75 jours au minimum à 105 jours au maximum a été ramené, à compter du 13 novembre, de 3 15/32 à 2 31/32 © Le nombre des chômeurs inscrits était, le 6 novembre, de 321.994, en augmentation de 2.771 pour la semaine (dont 1.556 dans la Seine et 1.215 dans les autres départements), et en diminutiort de 84.972 par rapport à la semaine correspondante de l'an dernier. © La statistique du « Board of Tmde » britannique pour octobre indique aux importations un total de 96,085.427liv. sterl., en progression de 8.276.261. liv st. sur septembre et de 15.553.507 liv. st. sur octobre 1936, et aux exportations 47.216.048 liv. st., en augmentation de 2.959.970 liv. st. sur septembre et 5.451.635 liv. st, sur octobre 1936. Le total des dix mois s'établit à 837 millions 940.598 liv. st. pour les importations (+ 149.831.635 Uv. st.) et 432 millions 858.531 liv, st. les exportations (+ 71.072.519 liv. st.)

© Lord Cranborne a annoncé hier après-midi à la Chambre des Communes, que le gouvernement italien n'avait pas fait la moindre proposition au gouvernement britannique en vue de l'émission d'un emprunt sur le marché de Londres. © Le « Financial News » écrit, d'autre part, que les bruits d'un emprunt italien à Londres ne doivent pas être^pris au sérieux.

LONDRES ferme

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El.GazHord 370.. 377 80 ioflna sns 8225.. Metropolit. 81230 eio.. Hydraana.. 203.. 213.. ranEaoyika 73 SO 77.. 4. vockcrill 1310.. 1390.. Ht-Kat(pr.) 3110 3260 Ougrée-Mar 1375 a25 (cp.) Asttt.Mincs 192.. 204,, <d»d.) VicilltUra 2050 2»to\ ,;o»«irdia.. '6.. M 50 Maurâse.. ;150 toioo "î'.rotn» 890 697 50 îtord cliar! JJOO 2990..

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Il ne saurait être question, ajoute ce journal, d'acheter l'amitié de l'Italie en lui versant une « commission » sous la forme d'un emprunt. Un tel accord aurait moins de valeur que le morceau de papier sur lequel il serait couché. Un rapproche- ment des deux pays serait plus que bienvenu dans la Cité, mais s'il devait être marchandé en échange de services rendus sous les espèces d'un appui financier, il ne saurait aller .}om.

© Le correspondant à Rome du « Daily Telegraph and Morninff Post » croit savoir que l'Italie prépare de nouvelles restrictions économiques comportant un accroissement des impôts notamment des taxes sur les successions et un contingentement drastique des importations qui seraient réduites aux seules matières nécessaires à l'armement et à l'alimentation.

© Londres est généralement ferme. On note la reprise de la « Mexican Eagle » et celle de la «Brazilian Traction », sur l'abolition des restrictions de change au Brésil. Les rentes brésiliennes sont cotées en baisse, variant de 4 à 28 suivant les séries, par rapport aux derniers cours enregistrés.

© Le président Vargas a signé un décret abolissant la restriction officielle à l'exportation du café. Il a été décidé, d'autre part, que le Brésil cesserait les remboursements partiels de sa dette extérieure, mais qu'il en continuerait le service.

© New-York est lourd. Après un début soutenu, le marché faiblit et la clôture est en baisse de 1 à 5 points. Total des transactions 1.450.000.

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« Présentez vous-même vos disques préférés », demande Radio-Cité à ses auditeurs et, sauf quelques rares exceptions, c'est un assemblage navrant de banalités. La présentation des disques devrait constituer l'apprentissage des « reporters » radiophoniques il n'y faut pas seulement une concision imagée, mais encore un sens poétique qui fait, hélas souvent défaut. Signalons, comme une réussite, la présentation de M. Pierre Michel, à Radio 37, « Le Chant des Villes ». P.-D. T. Mardi 16 novembre

20 h. 15, RADIO-PARIS Théâtre Création. Les Deux pigeons, pièce inédite en trois actes de Sarment avant-propos par l'auteur, avec MM. J. Sarment, Brasseur, André, Laviallc. Angeli, Amato Aimes Valmond, Dantès, Joyeux, Gèniat. 20 b. 30, PARIS P. T. T. Gonzague, un acte, livret de R. Kerdvk, d'après P. Veber, musique de J. Ibert, avec MM. Rousseau, Balbon, Bellet, Jouvin, Ezano, Nègre. Mines Mortel, Faradte, Corncy, Revcl, Laury. Chonchctte, un acte. livret de R. de Flers et Caillavet, musique de CE. Ter. rasse, avec Mlle Farache, MM. André Balbon, Rousseau, Jouvin, Ezano. Orchestre 6t chœurs sous la direction de M. Gressier.

ORCHESTRE

15 h., LONDRES REGIONAL Orchestre municipal de Tarquay.

17 h., RADIO-PARIS Orchestre.

17 h. 45, TOULOUSE J'Y». :Concert symphonique (Sainl-Suëm. Witkovvsky).

17 h. 45, BUDAPEST Orchestre.

20 h., MIDLAND REGIONAL Orchestre B. B. C. (Delibes, Chabrier, Saint-Saëns, Massenet).

20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE Concert. Musique classique.

22 h., SUISSE ROMANDE Concert Mozart. 22 b. 15, RADIO-CITE Quatre rapsodies (Schmitt, Ravel, Liszt, Gershwin).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 16 b., RATJIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

17 h. 30, LILLE P. T. T. Chant.

20 h., TOUR EIFFEL Concert.

20 h., VARSOVIE Silhouettes des compositeurs Eugenlu^z Pankicwicz.

20 h. 15, COLOGNE Concert.

20 h. 20, LEIPZIG Concert.

20 h. 30. STRASBOURG Depuis la cathédrale de Strasbourg Audition religieuse par la Manécanterie des petits chanteurs à la Croix de bois. 20 h. 30, LYON P. T. T. Récital de piano et

violon.

V1 2l" h. 40, NATIONAL ANGLAIS Soirée Purcell.

22 h. 15, RADIO-PARIS Musique de chambre.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 11 h. 45, PARIS P. T. T. Concert par la musique de Garde républicaine.

16 h., PARIS P. T. T. Vieilles chansons fran-

çaises.

20 h. 30, POSTE PARISIEN Edition spéciale. 21 h., RADIO-CITE Quart d'heure d'humour. 21 h. 10, POSTE PARISIEN Un grand procès en cour d'assises, de M. Diamant-Berger. Mercredi 17 novembre

20 b., BRUXELLES Orchestre Arlequinade (Albert) Malborough s'en va-t.en-guerre (Auric) Trois petites pièces montées (Satie) Pittoresque (Macs) Le train bleu (Milhaud).

20 h., RADIO 37 Jean Wiener et son piano. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Théâtre radiophonique Ccux du fond, scène radiophonique de P. Gigon La voix qui s'est lue, fable radioph La naissance d'Homère, évocation de R. Osktrlissinck, traduction et adaptation radioph. de R. Tliieberger Impatience de la joule, adapt. radiaph. d'uu conte de Villiers de l'Isle-Adam (prem. audition), mise «m ondes de P. Castan avec la troupe de la Tour.

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16 h. 15, LONDRES REGIONAL Orchestre B. B C (Beethoven, Bach, Sibélius, Mozart). 17 h., RADIO-PARtS Orchestre. 18 h., COLOGNE Concert.

18 h. 10, KŒNIGSBERG Concert.

18 h. 10, FRANCFORT Variations sur un thème de Mozart (Reger).

19 h., TOULOUSE PYR. Concert symphonique.

19 h. 10, LEIPZIG Requiem (Berlioz). 19 h. 35, SUISSE ROMANDE Audition du cercle Jean-Sébastien Bach.

20 h., MUNICH Concert (Beethoven, Haydn). 20 h., VARSOVIE Concert Chopin, sous la direction de M. Fitelberg.

20 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Concert symphonique (Mozart. Tovey).

21 h. 15, BUDAPEST Orchestre de l'Opéra. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 16 h., RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour violon.

16 h., TOUR EIFFEL Musique de chambre. 16 h. 30. PARIS P. T. T. Mélodies et pièces pour piano.

17 h. 30, DEUTSCHLAND Concert. 18 h. 25, BERLIN Quintette pour piano, hautbois, clarinette, cor et basson en mi bémol majeur (Beethoven).

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22 h. 30, RADIO-CITE Musique de chambre hongroise.

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y 14 h. 30, PARIS P. T. T. La radio aux aveugles.

20 h., RADIO-CITE Music-hall des jeunes. 20* h., PAR1S P. T. T. Le pied de la table vous, parle.

20 h. 30, RADIO-PARIS Variétés.

21 h. 10, POSTE PARISIEN Le Tribunal d'Impéritie.

22 h. 10, POSTE PARISIEN Suivez le guide. LA PAROLE

19 h. 45, RADIO-PARIS Radio-dialogue entre Fr. Lefèvre et G. Duhamel.

OPERA

18 h. 30, STUTTGART Le vaisseau fantôme,' opéra dé Wagner.

19 h., FRANCFORT Fidelio, opéra de Beethoven.

19 h. 30, KŒNIGSBERG Orphée et Eurydice, opéra de Gluck.

20 h., LILLE P. T. T. La Samaritain*, opéra de Max d'Ollone et Alexandre Le Grand, ballet de Ph. Gaubert.

THEATRE

20 h. 30, BRUXELLES Fantasio, deux actes %d'Alfred de Musset.

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La radio d'Etat nous a dispensé récemment des fruits savoureux. Cueillons-les tandis qu'ils sont eircore dans leur fraîcheur. Tout d'abord, une séance Weber. En lui consacrant un concert tout entier, les postes officiels ont parfaitement rempli leur tâche conservation, rénovation, éducation. Weber est un des musiciens essentiels du siècle dernier. C'est avec raison qu'André Cœuroy, son plus récent biographe, considère son nom comme désignant le mieux le romantisme allemand. Et avec une vérité plus entière que celui de Novalis, de Hoffmann, de Schubert ou de Beethoven. Si son œuvre faisait soudainement défaut, un chaînon indispensable manquerait à la chaîne qui lie le présent au passé et qui explique l'un par l'autre. Le caractère de son orchestre, entièrement inventé, la façon toute nouvelle dont il utilise la couleur des instruments, le style de ses récits, l'accent de ses airs, la manière frappante dont il se sert de certains timbres, celui de la clarinette notamment; sa prescience d'une fusion possible des arts, son intuition du motif conducteur expressif, sa conception des œuvres pour piano, des lieder, de la musique de chambre, ont exercé une influen- ce déterminante sur l'es musiciens, et les plus divers, qui sont venus après lui sur Berlioz, dans son évocation du surnaturél, comme sur Glinka, dans son instrumentation, et, en négligeant les compositeurs du second ordre, sur Mendelssohn, Schumann, Chopin, Liszt, dans leurs oeuvres écrites pour le clavier sur Wagner surtout, Euryanthe étant une préfiguration géniale de lohcngrin. Mais, par une ironie du destin, ce musici*n sans lequel l'art lyrique eût évofué d'une tout autre manière, ce musicien qui a creusé un si brillant sillon dans le champ de la musique pure, est un des maîtres les moins joués qui soient en France. A l'exception de trois ouvertures, le public ignore à peu près tout de lui. Les chanteurs ne s'avisent pas plus

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CHRONIQUE DES CONCERTS

de faire, entendre ses mélodies que les pianistes ou les violonistes ses sonates. Les dernières représenta-:tions d'Obéron et à'Euryanthe se perdent dans le souvenir, et Freyschütz lui-même, naguère si populaire et dont Théophile Gautier comparait la force d'incantation à celle de Klingsor dans Les Maîtres Chanteurs d'Hoffmann, a disparu de l'affiche.

C'est donc avec joie que tous ceux qui ont conservé le culte de Weber, de l'enchanteur qui sait si bien sonner dans le cor magique d'Obéron, ont entendu M. Ingheltjrecht évoquer, par des fragments bien choisis,' Freyschùtz, Euryanthe, Obéron (où Mme Delprat, bien que grippée, a chanté avec une belle vaillance l'air redoutable de Rezia) et le Concertsfück, dont Mlle Colessa a remarquablement mis en relief les couleurs étincelantes et l'éclat rythmique. Quelques jours après, l'Orchestre national, accomplissant la seconde partie de sa mission, se consacrait au présent et nous donnait, sous la direction cette fois de M. Franz André, le chef belge dont nous avons déjà vanté les qualités éminentes des œuvres récentes dont l'une, à Paris tout au moins, était complètement inconnue. Plus rien n'est à dire des deux ouvrages déjà classés, la Valse de Maurice Ravel, la deuxième suite à' Antoine et Cléopâtre, de Florent Schmitt,, où les virtuoses du bâton trouvent des occasions multiples de déployer leurs talents de décorateurs, de dramaturges. et de musiciens. Dans cet ensemble de pièces symphoniques venues des quatre coins de l'Europe, les deux extraits de Liilu, l'opéra d'Alban Berg, frappent, ̃déçoivent, irritent par tout ce qu'il y a en eux, non pas tant d'agressif, mais de volontaire, et d'artificiel. Cette construction cérébrale, issue

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des conceptions abstraites de Shoenberg, ne gagne sans doute pas à être isolée de son contexte et privée de son cadre. Au concert, et bien qu'elle fasse appel à un concours d'instruments considérable, de la petite flûte au tuba contrebasse, il ne se dégage pas d'elle cette impression de musique, la seule qui compte, et que donne la moindre des mélodies du même musicien. Lulu, dans la pensée de son auteur, doit refléter à la fois les pires turpitudes dont la femme est capable et tout son pouvoir de fascination moins, sans doute, le charme et la séduction.

Deux fanfares pour cuivres figuraient au programme, l'une de Marcel Poot, l'autre d'Albert Huybrechts. La première n'offre certes pas autant d'intérêt que l'Allégro symphonique, vraiment remarquable, du même compositeur, que nous entendions récemment mais ce court ouvrage répond bien à son titre et ne manque pas de saveur quant à sa disposition instrumentale et à son agencement harmonique. La seconde fait partie d'un divertissement composé pour instruments de cuivre et batterie. De ce fait, son auteur a été amené à la développer davantage. Ses proportions sont moins heureusement équilibrées. La qualité essentielle des pièces écrites pour un pareil groupement de timbres, c'est la brièveté.

La Veillée d'armes de Don Quichotte date de 1916, c'est-à-dire du temps où M. Oscar Espla, élève de de Talla, ne s'était pas encore détaché, comme son maître le faisait peu à peu, de ce qu'on pourrait nommer le mouvement nationaliste musical espagnol commencé avec le grand Pedrell. Déjà, cependant, il se montrait sensible à des influences contradictoires venues d'ailleurs. Il s'en suit quelque mélange dans le caractère et

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quelque hésitation dans la marche de J'oeuvre qui peint la scène où Don Quichotte, après avoir mis à mal quelques muletiers à la « venta », se fait armer chevalier par la Tolosa et la Molinera. Mais il y a de la couleur et du mouvement dans les meilleures de ces pages inégales.

Ce n'est pas par manque d'unité que pèche, au contraire, le Concerto pour quatuor à cordes et orchestre de M. Martinu. Ce serait plutôt par une certaine raideur, quelque chose d'anguleux, d'automatique qui se manifeste ici plus qu'ailleurs dans sa production. Plus qu'ailleurs également l'influence d'Albert Roussel, le màitre de M. Martinu, s'y fait sentir. Dans l'esprit, sinon dans la forme. Il était intéressant de réentendre cet ouvrage qui, je crois, n'a été joué qu'une fois chez Lamoureux. On y retrouve ces qualités de vie qui rendent attachants Bagarre et le Concerto pour piano. Le quatuor Pro Arte en a été l'interprète toujours chaleureux et par endroits très émouvant.

M. Darius Milhaud nous a apporté, avec sa Suite provençale, les instants de détente et d'agrément de cette soirée parfois sans indulgence. C'est une série de brèves notations musicales qui ont le plus souvent de la fraîcheur, un joli coloris et de l'entrain. L'une d'elles, une sorte de thrène antique, a le caractère d'un de ces adagios solennels qu'aimait le dix-septième siècle une autre laisse deviner, parmi ses rythmes enlacés, celui de la volte provençale une autre encore entraîne derrière elle une farandole. On dira que ce sont de légers croquis, plus que des tableaux poussés. Peut-être. Mais qui dégagent un charmant parfum de nature.

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Œuvres nouvelles « Epitaphes », de M. Pierre Vellones Ces cinq pièces vocales, inspirées par de courts poèmes du dix-septième et du dix-huitième siècle, que M. Pierre Bernac a chantées avec beaucoup d'art chez Lamoureux, sont parmi les productions les plus réussies de M. Pierre Vellones. La quatrième surtout, qui illustre l'épita-

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Pour le grade de capitaine de corvette, les lieutenants de vaisseau Pergeaux, l,afosse, Bertrand, Nauges, Plllet, Barrière, Domnnjod, Leblanc, Monick, Erulin, Gomart, Sacaze, Rossignol, Boyer-Resses, Stourm, Hilly, Peroux, de Cacqueray, Vaillant, Lorin, Marchand, Ortoli, Reynaud, Daillière, Ballande.

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PETITES ANNONCES


LA VOITURE DE L AVENIR AURA-T-ELLE LE MOTEUR A L'ARRIERE ? L'OPINION DE TROIS CONSTRUCTEURS ( M. PIGOZZI (SIMCA), M. LAGO (TALBOT) ET LOUIS DELACE

Avant de terminer notre enquête sur le moteur à l'arrière, nous tenons à donner l'avis de trois représentants de l'industrie de l'automobile M. Pigozzi, directeur de la Société Simca M. Lago, directeur de la Société Talbot, et M. Louis Delage.

Pour M. Pigozzi, le moteur à l'arrière ne paraît pas avoir de chance, pour l'instant

L'emplacement du moteur à l'arrière, sur une voiture automobile, peut présenter des avantages et des inconvénients.

On peut considérer les avantages suivants possibilité de mieux profiler les carrosseries rapprochement des organes moteur-boite de vitesse-transmission meilleure utilisation de l'intérieur de la carrosserie, dont le plancher peut être baissé du fait aussi de la suppression du tunnel.

Par contre, on constate les difficultés ci-après refroidissement du moteur réalisation des commandes au moteur, embrayage et boite de vitesses emplacement de la base .4R, nécessaire à la visibilité chauffage de l'intérieur de la voiture pendant la saison froide accessibilité au moteur.

Il est aussi plus difficile d'entendre, de la place du conducteur, les bruits

Un précédent intéressant.

Au cours de la dernière réunion des clubs autorisés en football, il a été adopté un vœu de la Société de prévoyance et d'épargne des joueurs professionnels, tendant à ce qu'une journée soit réservée par tous les clubs autorisés au bénéfice de cette société, cette journée devant être organisée à l'occasion des rencontres importantes en majorant le prix des places de 25 centimes. L'idée de cette majoration est à retenir. En comptant une moyenne de 80,000 spectateurs pur dimanche dans les matches de championnat de première 'division, la Fédération recueillerait }!0,Q00 francs chaque semaine. Répété trente fois dans la saison, ce geste rapporterait 600,000 francs par an, auxquels on pourrait ajouter les 50,000 fr. que produiraient les grands matches internationaux. Cette somme pourrait être «lors consacrée par la Fédération de football à secourir les fédérations nécessiteuses. Ainsi le sport professionnel servirait à quelque chose.

Le précédent est intéressant à noter. Le ski triomphe de la routine Jusqu'à cette année, au Palais, Pentecôte était considérée comme une grande fête que les gens de robe chômaient huit jours, on ne sait d'ailleurs pus pourquoi.

Dorénavant, ces vacances seront réduites au strict minimum et les jours ainsi épargnés seront reportés sur les congés de Noël et du jour de l'An, afin de permettre ù nos légistes d'aller au.c sports d'hiver,

Combien de siècles de tradition s'effondrent-ils ainsi devant le prestige de la neige qui, évidemment, ne saurait avoir que des attraits pour les chatsfourrés ?

Déclin du sport spectacle ? Les statistiques des. droits perçus par VAssistance publique sur les spectacles parisiens font ressortir une assez forte diminution dans les recettes réalisées sur l'ensemble des combats de bo.ce dans l'année 1936.

Le chiffre total en est, en effet, tombé de 6,104,302 fr. à 4,677,687 francs, soit près d'un million et demi de déchet. Comme les skatingx, vélodromes (classés avec les bals! il est vrai) ont perdu, eux, plus de deux. millions, on peut <fn déduire que le sport spectacle est en déclin. Au moins en ce qui concerne le sport en vase clos, car le football doit être en sérieux progrès. et sans doute même retire-t-il pas mal de clients aux pugilistes et cyclistes.

•Est-ce un mal ? Le « sport ne vaut fuère mieux, mais au moins on y est au grand air.

LUTTE. Au programme de la réunion de ce soir mardi, à l'Eiysëe-Montmartre, Bob Gregory contre Freymont Sandor, Vari contre Chcvaert.

NATATION. Au cours d'une réunion internationale, le nageur allemand Sietas a battu le record d'Europe des 200 mètres brasse, en 2 m. 38 s. 9/10. L'ancien record appartenait au Français Cartonnet; il était de 2 m, 39 s. 6/10.

POIDS ET HALTERES. A Mircmberg-, le poids lourd allemand Joseph Manger, champion olympique, a batiu le record du monde du développé à deux mains, qu'il détenait avec 141 kilos 500. Manger a porté ce record à 1-13 kilos.

feuilleton du Figaro. du 16 Novembre 1937 (43)

CHASSEUR NOIR

ROMAN INEDIT

de JAMESOUVER 6VRWOOD {Suite)

CHAPITRE XVIII

David avait transmis à Peter le message de Nancy; mais il avait produit sur son ami un effet tout autre que celui auquel il s'attendait. Peter était passionnément épris de Nancy, et celle-ci lui faisait savoir qu'elle l'admirait autant qu'elle l'aimait. Peter se trouvait dans un tel état de fureur 'et d'indignation du tour qu'on lui avait joué qu'il ne prêta qu'une oreille distraite aux sentiments dont David s'était fait l'interprète au nom de la jeune fille il semblait n'en avoir reteatt que le reproche d'oisiveté.

Le dos tourné à son ami, Peter

anormaux du moteur et éviter à temps les dégâts éventuels ainsi qu'un commencement d'incendie.

Dans le cas d'un choc. le moteur peut, par sa force d'inertie, pénétrer dans la carrosserie et causer plus facilement des dommages aux passagers.

On pourrai en tirer la conclusion que, dans l'état actuel de la fabrication automobile, la solution du moteur à l'arrière est à écarter.

M. Lago, le distingué technicien de la maison Talbot, pease qu'il faut se contenter des formules actuelles.

La maison Talbot, nous dit-il, n'envisage pas, pour le moment, l'emploi d'autre méthode de production que celle consacrée par l'expérience. Elle reste fidèle à la formule classique, consacrée par le temps et qui lui a donné toute satisfaction du moteur à l'avant. On estime, en effet, que, le moteur à l'arrière, s'il présente certains avantages pour les voitures de petite cylindrée, il n'en va pas de même pour la voiture de moyenne et de grosse puissance, qui, estime-t-on, n'ont pas, grand chose à gagner à cette modification radicale.

On ne conteste pas que le moteur, placé sur l'essieu arrière, donne une plus ^grande facilité d'aménagement du châssis, favorise la réalisation de càrrosseries au point de vue aérodynamique, question qu'il est possible de serrer de beaucoup plus près, quant au meilleur profil de pénétration.

Par contre, certains désagréments découlent de cette technique, qui surcharge la partie arrière à l'extrême, et modifie, sensiblement, la conduite du véhicule.

Une voiture avec moteur à l'arrière est plus délicate à piloter, parce que moins maniable, tenant moins bien la route, elle est moins agréable à conduire,, surtout pour les voitures très rapides et plus particulièrement pour tes types course ou grand sport.

$, ̃

n_ GOLF

Le Mme des épreuves de la semaine

A Saint-Germain

Mercredi 17. Deuxième épreuve du concours annuel d'entraînement féminin.. Vendredi 19. Quatrième épreuve de l'Alliance (dames-professionnels).

Samedi 20. Médaille dames, première et deuxième série et deuxième épreuve du C. A. E. masculin.

A Fontainebleau

Dimanche 21. Coupe Charles Barre, messieurs et dames, medat play, handicap, }8 trous. Handicap limité à 18 pour les messieurs et à 24 pour les dames. '̃̃

Au Lys

Dimanche 21. Coupe Léon Maeght, double mixte, interclubs.

A Fourqueux

Dimanche 21. Médaille messieurs, deuxième série.

La deuxième épreuve

du C. A. E. Féminin

aura lieu demain

à Saint-Germain

La deuxième épreuve du concours annuel d'entraînement féminin sera disputée demain à Saint-Germain.

Voici l'ordre des départs

11 heures Mme Ganivet, Mlle 0. Pav. 11 h. 5 Mlle de Rothsohild, Mme Bechmann. 11 h. 10 Mme Marquisan, Mme Dreyfus. 11 h. 15 Mlle Tollon, Mlle Sebline. 11 h. 20 Mme Bagués, Mme Dorant. 11 h. 25 Mme Legueu-Mme Lhomme. 11 h. 30 Mme Gaveau, Mlle Vagliano. 11 h. 35 Mme Aublin, Mme Le Quellec. 11 h. 40 Mme Decu^is, Mlle Carpentier. 11 h. 45 Mme Strauss. 11 h. 50 Mme Raffard, Mme de La Courtie. 11 h. 55 Mlle Lesieur, Mme Gonse. 12 heures Mme Aubert, Mme Helbronner. 12 h. 5 Mme Masquelier, Mme Taguard. 12 h. 10 Mme Piat, Mme Legrand. ̃ 12 h. 15 Mme Logeais, Mme Thesmar. 12 h. 20 Mlle- Fleury, Mme Salmsou. 12 h. 25 Mlle Borel de Kinielin, Mme Domange. 12 h. 30 Mtc; Mottet, Mme Gautrat. 12 h: 35 Mme Lassalle, Mlle Goudard. 12 h. 40 Mlle Goldschmidt, Mme G. Helbronner. 12 h. 45 Mme Gallon.

La quatrième épreuve

de l'Alliance vendredi prochain à Saint-Germain

La quatrième épreuve de l'Alliance se disputera vendredi prochain 19 novembre au Golf de Saint-Germain. Formule: 4 balles, concours au drapeau.

Cette épreuve n'est ouverte qu'aux dames et professionnels. (Mixed.)

Les engagements (clos le, 18 novembre 1937, à 17 heures) devront parvenir à J. B. Loti), secrétaire de l'Alliance-Golf de Fourqueux (S.-ét-O.). Tel. 617 à Saint-Germain.

semblait réfléchir par la fenêtre, il observait en ce moment un va et vient inusité de gens qui, de toute évidence, cherchaient Carbanac. Pauvre diable murmura-t-il. Qu'est-ce qui l'attend dehors sinon la roue et la potence. Pourtant, j'envie presque son sort il a, du moins, vengé son honneur. tandis que

moi

Puis, après un silence, il ajouta Qu'arriverait-il si on découvrait sa retraite' ici ? 2

Je le devine sans peine.

On nous pendrait tous les trois, suivant la loi Imaginez cela Peter Gagnon et le lieutenant Rock pendus sur la place du Marché' de la Ville' Basse Et sous les yeux de Nancy et d'Anne 'A en juger par la façon dont se déroulent les événements depuis votre arrivée en cette ville, ce serait leur dénouement naturel. Mais d'ici là j'ai idée que.

Que quoi

Que d'autres péripéties vibrantes d'émotion nous attendent, David .-̃̃•̃

Peter, transfiguréj se retourna brusquement vers son ami. Le sombre désespoir qui bouleversait ses traits tout à l'heure avait fait place à une froide résolution qui conférait à toute la personne de ce gai luron un air viril que:David y remarquait pour la première fois. Ce n'était pas le pur courage physique du duelliste, mais quelque chose de plus profond.

Ce fait est tellement vrai que la firme allemande Auto-Union, qui s'était fait le champion, outre-Rhin, du moteur à l'arrière, étudie, pour l'an prochain, un modèle course avec moteur à l'avant. Si un Rosemeyer a pu s'assimiler, rapidement, la conduite des grosses AutoUnion, par contre, Nuvolari, qui-est cependant un conducteur émèrite, prenant une de ces voitures au Circuit de Berne, sans préparation préalable, n'en a rien tiré en outre, sur les circuits sinueux, tourmentés, difficiles, les Mercedes ont prisse pas sur les Auto-Union, grâce à leur maniabilité et à leur parfaite tenue de route, Pour conclure, en ce qui nous concerne et jusqu'à nouvel avis, nous restons fidèles aux formules qui, en définitive, ne nous ont pas si mal réussi. M. Louis Delage, à qui nous avons posé la question à brûle-pourpoint, a avoué qu'il lui fallait réfléchir, mais au premier examen il pense que le moteur à l'arrière présente de gros inconvénients..

Il résume ainsi son opinion

le moteur à l'arrière pose des problèmes difficiles « résoudre cent de l'encombrement et du déséquilibre. Vousl ne savez plus placer les bagages. en- fin, vous êtes obligé de mettre vos pas- sagers tout à fait à l'avant, de la voiture, et vous leur faites cQUrir uii risque d'au- tant plus grand, en cas d'accident, qu'ils n'ont rien devant eux pour les -p'ro'teg'er. J'estime donc qu'on doit conserver les formules actuelles,' et je vais plus loin, si je devais transformer célles-ci, j'irai plut6t vers la traction avant que vers moteur à l'arrière..

Nous terminons sur ces trois opinions nos consultations au sujet du moteur à l'arrière. Nous essaieront de tirer une conclusion prochainement des diverses opinions qui nous ont été envoyées. André Reichel. (1) Voir le Figaro dès 22, 29 octobre, 3, 7, 9, 11 et 14 novembre;

Les deux jeunes patineuses, les soeurs Vives, qui viennent de/ >' passer professionnelles.

TENNIS

LE TOURNOI DU T. C. FRANGE

Voici les résultats des différents matches disputés hier au Tennis Club de France, avenue de Versailles. Simple. Delbérf b. Dubois, S-.6. 2-6,

6-0. v

Simple daines. Mme Loyer b. Mme Dauiii, 6-1, 6-1 Mine Perche b. Mme Lacker, 6-1. 6-0 Mme Fournel b. Mlle Hannebique, 6-1, 6-3.

Convocations

pour demain mercredi

11 heures. Lambert c. Pillot.

15 heures. Mll<? Heck c. Mlle Brouze. 15 h. 30. Fournier c. Rufin.

16 h. 30. Lecôq "Mac Bride ou Fourdrinier. c. Semery. ̃

17 h. 30. –"Mlle Keim c. Mlle Gaillard. 18 h. 30. Mme Favory c. Mlle Allain Yvonne.

19 h. 30. Mlle Faure-Bernadette c. Mlle Mever Fr.

20 h. 30. Mme Brissaud c. Mlle Hannebique Monique. ·

Championnat du T. C. de France Le Championnat du T. C. de France s'est poursuivi hier sur les courts de la rue du Chemin-Vert.

Voici les résultats

Boretti b. Lefaur, 6-1, 0-2 Gilles 1). Diwo, 6-1, li-2 Coiffier b. Gutman. o-0, 6-1 Knofche b. Hillen, 10-8. 6-4 Bactet b. Ducolng. 6-2, 0-1 Fourcade b. Vafesec, 6-1, 6-3 Meunier b. Lamy, 6– 6-1 Burel b. Caradeau, G-3, 6-3 Compet b. Durand, C-2, 8-ti Larue b. G. Larcade (i-2, 6-2 Bastide b. Brochasson. 6-0. 6-3 Jacquemier b. Buisson, 6-1, 6--( Behar b. Labclle, 6-4, 6-2 Dessair b. Dubaud,

Convocations pour aujourd'hui 11 h. 30. fine Pollack c. Mlle Albradeff, Mlle Laroade c. Mme Brunet.

Excusez-moi de vous qutiter si vite, dit-il à David.

Convaincu que Peter brûlait d'impatience de rejoindre Nancy, David le laissa partir.

David se rendit alors chez un restaurateur et en rapporta en cachette des aliments pour Carbanac. L'assassinat de Nicolet défrayait déjà les conversations de toute la ville. Tout le monde savait que Carbanac avait réussi à s'échapper et se demandait où il avait bien pu se cacher. Pendant que Carbanac se sustentait, David lui tint compagnie et lui parla de la région de' Richelieu. Carbanac connaissait ces parages. Puis David essaya dè lire, un des livres de Peter, mais à présent qu'il était seul un unique souci l'absorbait il voyait le fossé s'élargir entre Anne et. lui. A tout instant il sursautait, l'oreille tendue au moindre bruit de pas sur le pavé, dehors. Que n'eût-il donné pour recevoir un mot. d'elle

Peter rentra à une heure assez tardive il paraissait fatigué.

Avez-vous vu Nancy ? lui demanda David. ·

Non Je me suis démené de façon extraordinaire. Je réserve à Nancy une petite surprise et qui ne manquera pas de lui plaire.-Impossible de vous en dire davantage, ne me posez aucune question. Ensuite, David crut que Peter n'en finirait jamais d'écrire lettres sur

Le match Humery-Locatelli a été signé hier. Il aura lieu au début de décembre au Palais des Sports. Voici, de gauche à droite de Ponthieu, manager d'Humery; Humery, Locatelli et Jeff Dickson

au moment de la signature.

BASKET BALL. VERS UN REDRESSEMENT DES UNIVERSITAIRES DANS LE CHAMPIONNAT w DE PARIS

Le Championnat de Paris d'excellence continue à se disputer, sans surprises'retemisisaute».

Dans les -ûeirx poule;, la lutte Jusqu'au bout sera sévère, car les équipes sontvaleur plus 'égrale." que lès années, précédentes. Seule, ru.- S.- Mét.rô tient une t'arme supérieure. Mais dans les. tours .suivants' lev autres formations trouveront leur équilibre et centaines- fl'eiitrp. «Iles viendront certainement inquiéter-. lès'. « leaders' de leurs poules respectives. Ceci plu» particulièrement dans la poule -A. où on ne voit pas sans surprise- le P. U. C figurer, à la dernière place.. H ne S'agit, pas d'une dé<-K'ance définitive; -car les Joueurs universitaires sont tous de premier ordre; seuls te manque d'Homogénéité et une; volonté insuffisante causèrent 'leurs -deux défaites successives. la fin, de là- poule, ils seront beaucoup plus près lie la place de' leader. La victoire .en '.cette poule s'era en.tqus. cas bien plus-' chèrement acquise qu'en poule 'B. le 'Métro semble n'avoir- plus comme ailversaires sérieux que les Cuerhinots de l'Etat. t. i.

Résultats PouIp A I. Résidence Sociale, ..6 _pts' 2 Cheminots Paris-Orléans et C. R. S. QuatreTChemUis, i pis; .i.. A. S. Amicale, 2 pts: S. Paris-Université-Club et U. S. P.-L.-M., 0 point.

Poule B. 1. A. S. Cheminots de l'Etat, 6 pts;' 2. -U. S. Métro, i pts; -S.B./ B. C. Russe et Stade Français, 2 pts; 5. Paris A. C. et C. A; Montroug-e, 0 point.

r-r-, ♦' r–

Tunero-Adrien Anneet

le 1" décembre à Bruxelles Bruxelles 15 novembre. {De notre correspondant particulier.) Le combat Tunero-Adrien Anneet se déroulera le ier décembre à Bruxelles. au cours de la même soirée que le championnat du monde (I. B. U.) des mi-lourds Roth-Sys. Les chances d9 Anneet apparaissent moins grandes en dix reprises qu'en quinze reprises, mais il faudra néanmoins qu'il batte le Cubain s'il veut se qualifier pour .l- une éventuelle compétition qui désignerait un adversaire à Marcel Thil.

NOUVELLES AERIENNES

M. Guy du Bourg de Bozas, inventeur de plusieurs dispositifs de guidage employés par le ministère de l'air, exposera le mercredi 17 -novembre prochain, à 21 heures, en l'hôtel de l'Aéro-Club de France, ii, rue Galilée, les méthodes employées actuellement en France et à l'étranger pour le guidage des aéronefs au moyen de la T. S. F. et démontrera à quel point le contact invisible, entre le sol et l'avion, par l'intermédiaire des ondes, permet au pilote de naviguer en toute sécurité. Cet intéressant exposé sera accompagné d'une projection de film.

+ Le président et les membres du conseil d'administration de l'Aéro-Club de France procéderont vendredi 19 novembre prochain, à 17 h. 30, en l'hôtel de, l'Association,. 6, rue Galilée, à, la remise des médailles du grand prix littéraire de l'AéroClub de France 1937.

Le Moskoiv Uailu Scws annonce que M. Cherhvsh travailleur scientifique de l'Institut arctique de Leningrad, a inventé un appareil permettant de prévenir les pilotes du givrage des ailes des avions. Il s'agit d'une lampe électrique qui s'altume dans la cabine du pilote dès le commencement du givrage et reste allumée jus-

3 u 'à ce que le dégivreur ait complètement

égagé les ailes' de l*avion. Ce serait le plus efficace appareil de ce'genre.

L'aviation sportive.

•+ Avec le Laurent-Guerrero, Paul Codos a effectué hier .un vol de contrôle avec le chef-pilote, Coupet.

Le prince Cantacuzène, qui son toujours à s'attaquer au record Londres-Le Cap, a fait hier un vol d'essais d'une durée de 40 lninutés.

Les Italiens Stefani et Mauro, à bord d'un hydravion trimoteur 700 CV, se sont élevés hier à 10.388 mètres. Ils battent ainsi les records internationaux d'altitude avec 500 -et 1.000 kilos de charge (anciens records avec 1.000 kilos, 9.190 mètres, par Erchov (U. R. S. S.) avec 500 kilos, 9.532 mètres, par Uourdin (France).

17 heures. Mme Cliollet c. Mme Mercier. 18 heures. Robinson c. Raymond. 19 heures. Mme Fayolle c. Mlle'Netter, Knofche c. Pactet, Boretti c. Robinson ou Raymond, Bresson-Fourcade c. ParamelleRaymond.

GOLF

lettres s'accumulaient devant lui. A minuit, les deux amis se retirèrent chacun dans sa chambre. David s'endormit eh. se demandant ce qu'ils feraient de Carbanac.

Le lendemain, il- fut. levé et prêt de bonne heure. Peter ne se montrait point. Il l'attendit un instant puis se rendit à sa chambre elle était vide et le lit ne paraissait pas avoir été défait. Intrigué, il alla voir Carbanac dans sa cachette, un infime réduit, mal éclairé. D'un coup d'oeil .ïï .constata que Carbanac, lui aussi, avait disparu.

De plus en plus perplexe, il se dirigeait vers le cabinet de travail de Péter, lorsque surgit le domestique noir, qui lui tendit une lettre. David l'ouvrit'et lut « Cher David; ». '̃.̃̃ Suivaient trois pages de l'écriture' de Peter, trois pages si stupéfiantes que David en eut presque- la. respiration coupée avant d'arriver au bout. Peter lui mandait qu'il était parti 'emmenant avec lui Carbanac déguisé en .domestique nègre. Ils avaient filé deux heures avant le lever du jour, alors que toute la ville dormait Peter assurait. qu'il, leur serait aisé de franchir les portes de la ville les gardes le connaissaient et Carbanac jouait bien son rôle d'esclave noir.

Mais l'évasion de Carbanac n'était pas le point le plus dramatique du message. Peter ajoutait

BOXE

CYCLISME

QU'EN PENSENT CES « MESSIEURS » DEL'U.V.F.?

Le 6 novembre, ù Bruxelles, l'équipe Sluats-Pellenaars a gagné une. américaine de 144 minutes, par un tour, d'avance, sur six équipes, parmi lesquelles la. formation Danneels-Dekuysscher. et deux tours d'avance, sur la formation Buysse-Billiei. Le 11 .novembre, à Paris, l'équipe SlaatsPellenaars a gagné une américaine de cent Mtomè'tres, battant- les records locaux du quarantième, nu quatre-vingt-dixième kilomètre et triomphant de Danneels-Dekutisscher par 'un tour d'avance quatre équipes par deux tours et plusieurs équipes

parmi ̃ lesquelles ,les associations Magne-

Fournier, ̃ Zinuns-Kuster et Girard-Goujon par trots tours.

Le novembre, à Berlin, l'équipe Slaats- Pellènnarsaété battue.' aux points, par ta formation Butjsse-Billiel. Parmi les vaincus, l'association Zimms-Kuster terminait à trois touts Guimbretiére-Archamband ri six', tours et Ïntrozzi-Romanutti à dix tours.. j Le '.13 ̃ novembre, à Cologne, l'équipe Slaats-Pellenctars a gagné une américaine de deux heures, avec trois tours d'avance sur Zimms-Kuster. classés à la seconde place. Une information récente annonce « la création possible d'équipes mixtes francobelges susceptibles d'être opposées avec succès à la terrible association hollandaise Slaats-Pellenaars.

» Et sans posséder un don divinatoire extraordinairement développé, on peut supposer que la rentrée de Charles Pélissier n'est pas absolument étrangère à cette suggestion » indique l'auteur, de cette information, qui « verrait très. bien, par exemple, la fameuse équipe Muysse-Billiet dissociée occasionnellement pour courir à Paris, l'élégant Albert Buvsse, fils d'ancien champion, devenant la coéquipier de l'élégant Charles Pélissier/ frère d'ancieps champions, taudis qué le petit et rapide Biliiét unirait sou sort à celui d'un, autre coureur. Tenez, Paillard, par exemple. ». D'accord avec M. Henri Desgrange qui, dans L'Auto, a demandé que « la Féderation cycliste, au lieu de les livrer à -toutes leurs fantaisies, impose aux directeurs de lui soumettre en temps utile tous leurs programmes pour approbation ».

Xous demandons respectueusement' à ces messieurs' de l'U. V. F. ce qu'ils pensent d'une course l'américaine dans laquelle Bmjsse-Pêlissier et Billiet-Paillard seraient opposés à Slaats-Pellenàars.

Et attendons leur réponse sans ZK) patience. G. Del planque.

L'aviation militaire

Premier grand rassemblement des aviateurs de la guerre et des jeunes' de leurs associations. Samedi 20 novembre 18 heures, Flamme (Métro George- V) •iO heures dîner Lutétia, Inscriptions diner Bombardiers Le Couteulx, 119, boulevard Hnussinann chasseurs Cordier, 50, rue Pierre-Charron; observation et ballonnters d'Ang-lejan, 109, avenue de Neuilly. ♦ La Royal Air-Force prépare une grande randonnée aérienne Angleterre-Australie, qu'effectuerait une escadrille de I, cinq hydravions, au début de l'année prochaine.

L'escadrille italienne de haute acrobatie, composée de 10 appareils de chasse Fiat « C. R. 32 est allée le 9 novembre dernier de Santiago du Chilf à Mendoza. Ainsi, pour la première fois, les Andes ont été survolées par un groupe de 10 avions. Le survol de la chaîne s'est effectué à 6.000 mètres. Le vol a duré 40 minutes. L'aviation commerciale

La souscription ouverte pour l'érection d'un monument aux professionnels navigants qui ont donné leur vie pour la création, le développement et la persistance de la ligne Toulouse-Santiago du Chili, s'élève

â 99.240 fr. !I5^

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS CAMPING. Le Tournoi-Club de France informe ses sociétaires campeurs que ta prochaine sortie de leur groupe aura lieu les 2o et 21 novembre. Camp à Vaumoise. Commissaire, M. Roger."

ESCRIME. Au CUaileiigc aux trois armes du Cercle d'Escrime de Bordeaux, R. Calamel (Llbournc) a gagné l'épreuve de flenret, avec 7 victoires, devant le docteur Delmas (Riposte), 5 v.; J Peyronn.et (C. Escrime); 4 v., 25 t.; M. Leiicou (Riposte), i v., 26 t..

Le Challenge de la "Ville de Reims, à l'épée, a été remporte par la Salle Guillermin. Nictou, de Lille, devant la Société d'Escrime de Metz, le Ce,rcle d'Escrime de Soissons, le Cercle Nanceien des Armes1 de Combat et le Cercle l'Epée de Chalons-surMarne.

Ply, de taon, a gagné la poule individuelle devant Hosteing, de Soissons.

» Usez de ma maison et de mon domestique comme s'ils vous appartenaient. Quant à mon mobilier, je vous en fais cadeau je n'en' aurai plus jamais besoin. Si jamais je reviens à Québec, ce sera à titre d'invité. J'en ai assez de- cette vie-là Je pars sans revoir Nancy, parce que je comprends à présent quel être inutile j'ai toujours été. Je reconnais que je ne suis qu'un propre. à rien, aveugle comme une chauvesouris, paresseux comme une couleuvre, un être stupide, tout juste bon à se faire de la graisse. Eh bien j'entends la faire fondre cette graisse, et ne revenir auprès d,e Nancy qu'avec un tour de taille à l'égal du •vôtres. des, mains calleuses et bronzées. Jusque-là, je me juge indigne de jeter les yeux sur elle, ou de lui adresser la parole. Je Farine à la folie et. c'est avec le courage du désespoir que je tâcherai de me persuader qu'elle a, comme vous le dites, un penchant pour moi. Désormais, je n'aspire plus qu'à une ambition former un corps indépendant de combattants, le long du Richelieu et Jes préparer à la grande bataille qui nous attend sûrement sous peu. Quand l'heure de cette lutte sonnera, j'espère y gagner un peu de mérite ,et l'estime dé, Nancy. En tout cas, je lui sais gré, David, de m'avoir enfin ouvert les yeux sur le peu que je vaux » Signé PETER.

David s'étonnn de son calme. De-

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AMERIQUE DU SUD

POUR LES ANTILLES Colombie (dép. du Havre le 25). ,i POUR RIO-DE-JANE1RO E'I BUENOSAIRES Campana (dép. de Marseille le 20) Massilia (dép. de Bordeaux le 20). AFRIQUE-MADAGASCAR

POUR ALEXANDRIE ET BEYROUTH Champollion (dép. de Marseille le 23). POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRiQUE :Asie. (dép. de Bordeaux le 19). POUR MADAGASCAR. LA REUNION Général-Metzinger (dép. de Marseille le 18). EXTREME-ORIENT

D'Aitagnan (dép. de Marseille le 26). POUH L'INDOCHINE Cap-Padaran (dép. de Marseille' le 19).

puis trente-six heures qu'il était à Québec, les événements les plus inattendus et les plus extraordinaires s'étaient succédé avec une telle rapidité que rien ne l'eût surpris à présent.

Mais sous cette philosophique sérénité perçait une joyeuse émotion la lettre même de Peter, avec l'étonnante transformation qu'elle annonçait chez son ami, vint renforcer sa conviction croissante que son rôle à lui était tout tracé dans la lutte dont il acceptait, en fataliste, la certitude.

Avant de terminer son petit déjeuner et de sortir, il avait déjà pris une décision aussi ferme que celle de Petr il combattrait pour Anne jusqu'à la dernière goutte de son sang. Il lui faudrait donc rester à Québec, se prêter aux plans de Bigot, demeurer le protégé de l'homme qu'il commençait à mépriser et qui avait su inspirer à Anne une confiance capable de briser leurs projets d'avenir et leur bonheur. Cette confiance, il la détruirait si elle était mal placée.

Plus il s'approcherait de Bigot, plus il pénétrerait dans son intimité, prendrait connaissance de ses intrigues, de ses complots et de ses affaires, mieux il serait à même de se renseigner et d'agir en conséquence. Quant au danger qu'il courait, David n'y songeait même pas.

Après nn bi-j'f repas en ville, il re-

PROCHAINS DEPARTS

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« CONTE GRANDE »

de Gênes <et Villefrarichc-, le 25 novembre. de Dakar, le 30 novembre. « OCEANIA »

de Triéste, le 9 décembre; de Naples, le 11 décembre, d'Alger, le 12 dée.; de Gibraltar, le 13 décembre. Paris 49, Av. de l'Opéra. Tél. Ope. 08-R8 A Nice 11, prom. des 'Anglais à Cannes Casiao îunicfpal-La Croisette ù Marseille 38, Rue de la République.

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gagna son logement et il écrivit longuement àPeter, en attendant le capitaine Robineau qui devait venir le prendre à neuf heures. Dans sa lettre, il ne touchait pas un mot, bien entendu, de Carbanac, mais il exposait en détail ses intentions et faisait part de ses impressions à son ami.

Robineau arriva à l'heure convenue. De dix heures à une heure, il enseigna à David sa première théorie militaire. Après le déjeuner, il continua par des notions d'escrime. Il ne ménageait pas sa peine, mais se montrait exigeant. La sympathie qu'éprouvait pour lui David s'en accrut. Il demanda à Robineau s'il connaissait un moyen d'envoyer rapidement une lettre. au Richelieu. Robineau répondit affirmativement le courrier officiel partait ce soir-là pour Crown Point et Robineau se chargeait de veiller à ce que la lettre de David parvint à destination. Ce même après-midi, la lettre était remise par Robineau entre les mains de Bigot, qui la lut avec une vive satisfaction i] remercia Robineau, en prit copie, puis la missive fut re.cachetée et expédiée à Peter. James-Oliver Curwood.

(A suivre)

{Trarfit'l > l'ii'u- nnr I '»-.»is tin*ttif)