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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-10-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 octobre 1937

Description : 1937/10/24 (Numéro 297).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409652m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Bmjsb AU POINT

Le débat qui a eu lieu

vendredi au Comité de

^^p. Londres laisse une imeib Ni' pression de confusion. n.-y a' eu des points d'accrochage. C'est certain. Mais quelle est leur importance exacte ? C'est ce qu'il convient de se demander. Une choseest sûre, en effet, c'est qu'il .“̃̃ serait inadmissible que des questions de détail vinssent paralyser la mise en pratique des principes sur lesquels tous les gens sensés peuvent se mettre d'accord.

Pour apprécier la situation, rappelons d'abord ses données.

A la séance du 20 octobre, le comte Grandi fit une déclaration aux termes.de laquelle il apporta l'adhésion de son gouvernement aux trois points suivants

1° Retrait « symbolique d'un nombre égal de volontaires avant que soit abordée la question de la reconnaissance des droits de belligérance

2° Envoi immédiat en Espagne d'une commission internationale «s*, chargée de dénombrer les volontaires qui y combattent dans les deux camps et de préparer leur rapatriement

3°?Examen par le Comité des conditions dans lesquelles les droits de belligérance pourraient être reconnus et fixation du moment où cet acte pourrait intervenir.

Telles furent les propositions italiennes. Comme elles rejoignaient, dans leur ensemble, les suggestions franco-anglaises du 14 juillet et du 9 octobre, l'entente pouvait aisément s'établir sur ces bases.

Or, vendredi dernier, lorsqu'il s'est agi de rédiger un projet de résolution, des difficultés ont surgi. Elles portent sur les cas suivants

1° L'Italie réclame que les résolutions soient prises à l'unanimité du Comité

2° Les Soviets persistent à refuser l'éventualité d'accorder les droits de belligérance avant le retrait total de tous les volontaires L'Italie, l'Allemagne, le Pori tugal et les Soviets ne veulent pas que lesV&valuations de la commission puissent1 avoir un càïàctèfe définitif et obligatoire

4° Les Soviets prétendent que le retrait « symbolique »̃ préalable doit s'effectuer selon les pourcen- tages des volontaires engagés d'un côté et de l'autre.

Ces diverses objections sontelles de nature à tout remettre en { question et, dans ce cas, qui porterait la responsabilité d'une telle rupture ? Avant de répondre, examinons les points litigieux. t 'L'Italie exige la règle d'unani- mité au sein du Comité. En prin- cipe, elle a raison. Il est évident, l, cependant, qu'en formulant cette t exigence, ce n'est pas tant l'har- J monie d'un accord complet qu'elle ( vise essentiellement; elle cède ( plutôt au malin plaisir de mettre" ï les. Soviets dans l'obligation de se c déjuger ou, s'ils ne le font pas, i de coincer le Comité dans l'in- c transigeance russe. La position italienne est habile, les Soviets ayant commis l'imbécillité "et la g -félonie de maintenir une thèse qui équivaut à une simple négation b alors que leur délégué avait spé- s cifié pourtant, mardi dernier, que v son gouvernement cherchait sim- ° plement à dégager sa responsabi- a lité et ne contrarierait pas la politique franco-anglaise. Mais le c, malheur est que la position ita- c lienne est précisément trop habile. r Elle ne trompe personne et perd a alors en subtilité ce qu'elle aurait ir pu gagner en siiicérité. L'Italie de- d vrait se dire, en effet, dans q l'intérêt même de la cause qu'elle y déclare servir en Espagne, que l'important n'est pas que PU. R. S. S; isoit d'accord avec tout le Ct monde. L'important est qu'un ac- T eôrd franco-anglo-italo-allemand v se réalise sur des bases pratiques. p Si les Soviets refusaient de s'as- e: socier à une politique raisonnable, J1' tant pis pour eux. On se passerait d'eux. p. Quant aux autres objections qui ont été produites vendredi, elles pi apparaissent tout à fait secondai- te ïes. Celle qui a trait aux conclu- rt sions de la commission peut aisé- ai ment se résoudre, chaque pays d< devant conserver le droit de faire d' valoir ses arguments et d'apporter y ses preuves. Celle qui concerne les pourcentages du retrait symboli- re que est simplement ridicule. Qu'on ac nous fasse grâce de telles vétilles Ci En somme, la seule difficulté di sérieuse provient de l'antagonisme tu qui existe entre la thèse italienne m de l'unanimité et la position uni- a* latérale des Soviets à l'égard de la ai question de la belligérance. ye Si les choses devaient alors en ¡ rester là et par l'irréductibilité des uns et des autres déterminer un de échec, l'U. R. S. S. porterait la lu. responsabilité 'directe d'avoir sa- Ju boté les dernières chances d'apai- 29 sèment qui subsistent en Europe. liE De son côté, l'Italie porterait la responsabilité indirecte devant m'( l'Espagne nationale comme devant l'Europe d'avoir préféré un jeu -,e- de tennis dangereux au rétablisse- ment du bon ordre. tài WladFmir d'Ormesson. [-

:$E S01JS-G0MITÊ

de non-intervention

a reparte a ttiardl sa prochaine réunion CETTE REMISÉ A ÉTÉ DÉCIDÉE POUR PERMETTRE AUX GOUVERNEMENTS DE PESER LEURS DÉCISIONS (De notre correspondant particulier, par téléphone)

LONDRES, 23 octobre. (De notre correspondant particulier, par téléphone.) La prochaine réunion du Comité de non-intervention, qui devait avoir lieu lundi prochain, a été retardée jusqu'à mardi, afin de donner aux gouvernements plus de temps pour examiner le texte de la résolution qu'ils ont reçue ce matin et de leur permettre de bien mesurer les conséquences que pourraient amener les difficultés qui se sont révélées hier, si elles ne

L'ENIHEVUE DU DUC DE WINDSOR ET DU CHANCELIER HITLER

LJSS JOURS SE SUIVENT

~=DDIV J~~I~ .A :P~~GUE

Prague fête 'Mozart. On minerait y q être et retrouver ces'lieda: où le génie f ut heureux.. C'était, ce mois d'octobre 1787, il y a donc cent cinquante ans, -le second voyage que Mozart faisait en Bohême. Il entretenait des amitiés et il' ne surpint pas à Prague comme un inconnu. H descendit à la Bertramka, jolie villa, où ses amis, les Duschek, lui réservèrent une chambre de travail, une chambre qui donnait sur un jardin rempli d'oiseaux. L'automne était aussi doux, paraît-il, en ces mois de septembre et d'octobre 1787; que celui que nous venons de vivre. Mozart

travailla avec allégresse,, et c'est

dans ce -jardin qu'il acheva d'écrire la partition de Don Juan. S'il- fait beau, ce soir, à Prague;, oh exécutera sbus les arbres qui abritèrent le divin artiste, /'Octuor pour instruments à vent. Et mardi on jouera Don Juan au' théàtre des Etats il fut créé. Ces lieux sont un enchantement, comme l'est tout le vieux Prague, d'un caractère si noble'et si protégé. Certes, ce n'est pas Salzbourg on reconnaît à Prague un passé plus ardent, une histoire plus tragique inscrite dans les monuments.; .mais la douceur aussi y existe une douceur que j'avais trouvée plus sensible il y a'vingt-cinq ans que naguère j'y retournais. Une ville neuve s'est agrégée, à la vieille ville et a pris: l'importance et le mouvement d'une capitale. Il est heureux que les Tchèques, si résolument voués à la vie moderne, ne négligent pas un passé qui sut ne rien sacrifier des espérances d'un peuple. L'esprit particularisle, le patriotisme le plus vigilant n'ont jamais empêché Prague d'accueillir les artistes de tous les pays et ceux de. Vtennë comme les autres. Le patriotisme d'alors n'avait pas la dureté, l'inquiétude qu'il porte partout aujourd'hui. Mozart était reçu avec, amitié et admiration et l'on attendait impatiemment l'opéra qu'il dei^ait donner et dont la nouveauté devait être offerte au prince Arttoine de S.axe et à sa jeune épouse MarieThérèse de Toscane.: I Tous les -biographes de Mozart ont raconté, comment, Don Juan avait été achevé dans la hâte et la virtuosité, pomment Mozart écrivit l'ouverture durant la nuit qui précéda la répétition générale. Une tradition veut même que, sa femme Constance lui ait fait boire, un grand piinch et lui ait récité des contes de fées pour le tenir éveillé, tandis qu'il ordonnait les parties du prélude. Pourquoi pas? Acceptons cette-image composée par la tendresse, où Mozart entre des flammes de punch et les chevelures de quelques Péris donne à Don Juan son: suprême accent. Ce fut le 29 que ta première représentation eut lieu. Le, théâtre des Etats était tout illuminé, et. Mozart conduisait luiméme ,un orchestre, de. vingt-cinq musiciens.

Si vous aimez la musique;, rêvez ces jours-ci à cette soirée-là et entre Mozart et.Don,Juan, oubliez un Instant les haines de. l'Europe. I

-̃•̃ :j ̃'̃'̃ ̃- :€rUfir-inaiites. >

peuvent être résolues la semaine prochaine par une attitude plus conciliante des principaux intéressés. Si le communiqué publié ce soir de Rome exprime l'opinion que le repré-. sentant du' gouvernement italien à Londres serait chargé d'exposer mardi prochain, il est probable que -nous- nous engageons vers une nouvelle crise dont la responsabilité, dit-on à Londres, ne retombera pas sur. le gouvernement soviétique.

Mais c'est le refus de l'Allemagne, de l'Italie et-du Portugal de reconnaître à l'avancé que le rapport" de' la commission qui doit se rendre en.Espagne,* sera le seul document sur lequel le Comité pourra se baser pour évaluer le nombre proportionnel des volontai-; res à "évacuer d'Espagne, qui peut ëntraîner une-rupture. L'a dextérité avec laquelle M. Eden présida, hier aprèsmidi, la séance du Comité, a permis d'éviter un nouvelle impasse. Et, comme les' difficultés fondamentales sont encore loin d'être résolues, le .chef du Foreign Office a décidé de présider également lés prochaines séances. C'est peut-être un signe. que le goûvernement britannique, heureusement secondé par la France, "n'entend pas être le jouet.de nouvelles manœuvres qui puissent retarder l'envoi d'une commission /en Espagne, dont la tâche principale sera de se mettre en contact avec les autorités de Salamanque, et de les; amener peu à peu à contribuer à collaborer à l'assainissement: d'une: situation qui pourrait finir par devenir pour elles aussi dangereuse que le fut à un moment la brigade internationale..

< v Gérard Boutetleau.. LES ETATS-UNIS célébreront

f'cîiînivers«iîre r

de l'Armistice

Leprésident Roosevelt demande

dans une proclamation

que cette date soit

commémorée avec éclat Washington, 23 octobre. Le président Roosevelt a publié une proclamation demandant que le drapeau soit hissé sur tous! les établisse- ments publics à l'occasion de l'armistice- et invitant le peuple des Etats-Unis à observer une journée anniversaire dans les- églises :et les-

écoles". ̃̃; '.̃

Ea,:prqclamationse termine ainsi « Etant donné que l'illégalité et lés guerres dans plusieurs parties du monde menacent maintenant Ja sécurité et' même la civilisation, il est particulière- ment juste que nous exprimions une nouvelle. fois notre désir de, continuer ̃nôtre-politique de paix, d'adopter tous n les. moyens, pratiques pour éviter .'la guerre, de travailler à la -restauration de la'.confiànçe et de-l'ordre entre les nations, et de répéter, que le désir de paix caractérise. encore la grande majo- 1 rite des peuples du monde. »

LES ADIEUX D^UN CHEF

LA CRISE MINISTÉRIELLE BELGE

parait désormais UN ÉVITAS LE On craint qu'elle ne soit difficile à dénouer

Le-Préiide't ci v-ii

̃̃ ;;M. VAN ZEBLAND '•

(Dessin de Vêla:)

Bruxelles, 23 octobre. Bien que la Nation Belge soit seuïe à annoncer pour demain la. démission de M. Van Zeeland,- etque ce bruit de d-émission soit catégoriquement démenti par tes milieux informés, on s'attend à ce'que le conseil des ministres de lundi ouvre • la crise ministérielle..

Comme l'unité de vues ue règne ni parmi les socialistes, ni parmi les catholiques, et que d'importants remaniements ministériels paraissent certains, on croit des à présent que la crise ministérielle désormais inévitable ne se résoudra pas facilement. Un nom est déjà mis en avant pour la succession éventuelle de M: Van Zeeland, c'est celui de M. Jules Ingelbleèk, ancien intendant de' la liste civile du roi Albert, ex-sénateur libéral, actuellement gouverneur. de la Flandre orientale.

iiiiiiliitMiiùiHiniuHiiiiiMiiiiiiiliiMiiiliHiiiiiiiiiiîiiiiititiiiiiii EN PAGE 5

CHRONIQUE

DES

spectacles j?af PIERRE Brisson

impressions et prévisions Mfàmfr^ radical

Le Front populaire semble ne plus avoir la cote d'amour chez bien des militants On attend, à Lille, une vive bataille de tendances

Jeudi prochain commencera, à Lille, le 34" congrès radical-socialiste. Il commencera même effectivement la veille. Mais les débats, proprement politiques, ne s'engageront que le jeudi la première journée est, en quelque sorte, hors série et entièrement réservée aux questions agricoles. C'est déjà un fait intéressant que cette décision d'accorder un jour entier à l'agriculture. Jusqu'ici, celle-ci faisait l'objet d'un rapport dont le

LES SYNDICATS DE LA METALLURGIE adoptent le principe d'une grève générale La date, toutefois, n'en a pas été fixée On incline à croire dans les milieux autorisés qu'un arrangement pourra intervenir

« Mécontents du retard apporté au prononcé de la sentence arbitrale qui doit régler la question de salaires des ouvriers métallurgistes, les délégués d'usine, réunis hier matin à la Maison de la Métallurgie, rue d'Angpulême, ont adopté le principe d'une grève générale allant jusqu'à vingt-quatre heures et pour laquelle ils réclament l'appui de l'Union des syndicats de la région parisienne et de la C. G. T. De nombreux délégués auraient voulu que la grève soit fixée à lundi matin pour faire coïncider cette démonstration avec celle que la Fédération du Bâtiment a l'intention de décréter si elle n'a pas satisfaction avant le 26 octobre. »

Telle était la brève nouvelle qui nous arrivait hier soir. -•

Une enquête rapide nous permit d'en avoir confirmation et d'y ajouter les précisions suivantes.

La grève est décidée en principe. Elle n'aura lieu qu'après une nouvelle réunion de délégués d'usine et

LA BAISSE DE LA NATALITE 4.000 naissances de moins qu'en 1936, d'avril à juin La direction de la Statistique générale à communiqué hier le mouvement de la population pour les 90 départements, au cours des six premiers mois de 1937 Pendant le deuxième trimestre, on a enregistré environ 3.000 mariages de moins que pendant les trois mois correspondants de 1936. Ce nombre est le plus faible de tous ceux qui ont été enregistrés au cours de chacun des seconds trimestres des années 1920 à 1937. La baisse de la natalité continue 4.000 naissances vivantes de moins en avril-juin 1937 que dans la période correspondante de 1936.

Le nombre des naissances du second trimestre 1937 est également le plus faible de tous ceux qui ont été fournis par chacun des "trimestres ecorrespondants des années écoulées depuis 1920. La situation démographique de la France demeure toujours aussi peu favo- râblé en raison de la baisse de la nup- tialité et surtout de la diminution persistante de la natalité.

tour de discussion arrivait généralement vers la fin du congrès.

Parfois, ce rapport était confié à un vrai spécialiste. Il était intéressant ses suggestions méritaient l'attention. Mais allez donc faire écouter d'un public tout vibrant de discours enflammés des réflexions sur le marché du blé ou des commentaires sur la production du lait. La salle se vidait ou bien les conversations couvraient la voix de l'orateur qu'au surplus un président, un brin nerveux et talonné par l'horaire, invitait à abréger. Le parti radical s'est pourtant aperçu qu'il n'était point de son intérêt de paraître négliger les ruraux. La forte cragnisation de comités qui a constitué et constitue sa sauvegarde a des racines à la campagne. Or, cette clientèle rurale est assidûment « travaillée » par les partis alliés des radicaux dans le Rassemblement populaire. Les communinstes multiplient des efforts dont on ne peut dire qu'ils sont vains.

Qu'il me soit permis de rappeler que, récemment, au cours d'une enquête pré-électorale, j'ai montré et le progrès de leur influence dans plusieurs départements du Centre et du Midi et leurs essais de pénétration dans l'Ouest. Les socialistes, forts de la présence de M. Georges Monnet au ministère de l'agriculture et des réalisations, telles que l'Office du blé, dues à son impulsion, cherchent aussi à grossir leurs troupes campagnardes. Avant les élections législatives, ils ont tenu, à Limoges, un congrès spécial réservé aux problèmes agricoles. Le comité exécutif a donc pensé que le parti radical se devait d'accorder aux agriculteurs et aux sujets qui les préoccupent un traitement spécial. Si elle ne réunit pas la foule des grands débats politiques, cette première journée n'en sera pas moins fort intéressante. La politique est partout du reste. Il serait bien surprenant qu'elle pût rester hors de ce débat.

Car, en fait, la situation qui va s'offrir au congrès est bien, pour parler bref et net, celle-ci une politique de rassemblement, et donc d'association, est nécessairement une politique de compromis et de concessions. La « direction » y est beaucoup plus occupée à ménager, à temporiser, à concilier qu'à diriger vraiment.

Roger Dardenne.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.)

M. Chautemps prononcera un discours aujourd'hui, à Châteauroux. 1.

(Lire, en troisième page, l'article d'Edouard de Vorney.)

de responsables syndicaux qui et arrêtera les dernières modalites. La grève effective ne saurait don( avoir lieu lundi la Fédération et 1< Syndicat des métaux de la régior parisienne se réservent de la décré ter au moment ils le jugeron nécessaire.

C'est dire qu'un arrangement peut encore intervenir, et c'est dire aussi que le mouvement, actuellemen: limité à la métallurgie, peut s'éten- dre, après entente avec les syndicats du bâtiment, par exemple, ou avec h bureau de la C. G. T. lui-même, et se transformer eu une véritable grèvE générale.

Mais, dans les milieux autorisés on pense plutôt que c'est la conciliation qui triomphera.

Cette menace de grève générale n'est donc pour l'instant qu'un moyen de pression employé par les syndicats de la métallurgie pour hâter le prononcé de la sentence arbitrale sur le rajustement des salaires.

LE RECORD Australie Angleterre à la portée de l'aviatrice JEAN BATTEN.

.qui est arrivée hier à Naples et sera probablement à Londres aujourd'hui

Jean Batten touche nu but. Après son escale forcée à Damas, en raison du mauvais temps, l'aviatrice néo-zélandaise a repris son vol avec d'autant plus d'ardeur et de décision que cet arrêt forcé lui permit de prendre-un sérieux repos.

A 2 heures du matin, Jean Batten quittait Damas pour Athènes, où elle a atterri à !t h. 2{i. A 10 1;. 30,t.Us- «t repartie pour Naples, où-elie est arrivée dans l'après-midi.

L'aviatrice avait parcouru alors 12.800 kilomètres environ et ne se trouvait plus qu'à 1.600 kilomètres de Londres, avec devant elle plus de quarante heures pour battre le record de l'Anglais Broadbent. Il semble donc, sauf incident grave, que la jeune championne néo-zélandatse, partie de Naples ce matin, mènera à bien son entreprise.

Cependant, l'Anglais Broadbent, qui, rappelons-le, s'attaque au record de Jean Batten sur le parcours Angleterre-Australie, a poursuivi sa route hier en direction de la Syrie. Sa première étape a été très pénible, et ce n'est qu'à la moyenne de 140 à l'heure qu'il est allé de Londres à Rome. Hier matin, à 5 heures, Broadbent a décollé de Rome pour Athènes et Damas. 1

M. DIMITROV chef de l'Internationale communiste

est-il de passage à Paris?

M. Dimitrov, secrétaire général de la IIIe Internationale (Komintern) dont le siège est à Moscou, se trouve-t-il actuellement à Paris?

Selon certains renseignements qui nous sont parvenus, M. Dimitrov serait arrivé en France voici deux jours. Sa première visite aurait été pour le parc camping de Bonneuil, l'un des nombreux lieux choisis par lcs communistes pour leurs réunions secrètes. Est-il exact que le bras droit de Staline, qui voyagenùt dans une voiture rouge, capote de toile grise, immatriculée 9707 T.7, se serait ensuite rendu par Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, au Petit-Athis, situé à proximité de l'àérodrame d'Orly?

Les mêmes renseignements, dignes de foi, nous ont appris que M. Dimitrov se proposait, à son arrivée en France, d'assister incognito à la réunion qui s'est déroulée hier soir, au Vélodrome d'Hiver, pour le vingtième anniversaire de la révolution russe ? '?

Le séjour du chef de la IIIe' Internationale à* Paris, nous a-t-on d'autre part affirmé, ne dépasserait pas quelques jours.

Avant un départ éventuel pour l'Espagne, M. Dimitrov attendrait des instructions de Moscou, instructions qui arriveraient par courrier spécial à Orlv. Ce délail explique-t-il là présence de M. Dimitrov aux environs de l'aérodrome militaire ?

«m "iiiiiHHiHiiiiMiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiftiniititiiimiiiiii

EN PAGE 7

L'ARMEE LA MECANIQUE ET LE MORAL Par JEAN RIVIERE

et la liste complète

des mutations

i|liililiiiiriittllliliililiiiiitiiii^iiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiii||||iiiiiiiiiiiii||| EN PAGE 4

DU KRACH AMERICAIN au redressement français !̃'̃̃ Par C.-P. HOBBEJ

M. Yon Ribbentrop a eu Mer

un nouvel entretien avec le Comte Ciano Certains milieux

diplomatiques romains 'c

pensent que la visite de ` M. von Ribbentrop n'est peut-être pas étrangère au revirement italien

à Londres

M. VON RIBBENTRDP

(Dessin de Vêla.)

(Lire, en troisiéme page, la dépê- che de notre correspondant parti. culier à Rome.)

BILLET DU DIMANCHE Plus on est de fous.

s Certains se sont étonnés, quelquesuns même ont souri, parce que le président d'un de nos conseils. généraux, n qui est en même temps, si je ne m'abuse, membre du gouvernement, au Jieu de s parler politique à ses collègues en t ouvrant l'autre, jour la session, a pris pour thème de son discours inaugural v l'alarmante augmentation du nombre des » fou?. Mais cela prouve seulement qu'il t a un "j juste sentiment des valeurs, qu'il n'est pas dupe de ce que nous appelons actualité il en a sans doute le dédain, s à l'exemple des anciens sages..Il" ne c prend pas son point de perspective trop près, et H sait ainsi se garder des erreur» e que commet le vulgaire profane et myope.

1 On ne nie pas l'importance, l'urgence des questions présentement pendantes devant le comité de Londres, ni la grã vite des problèmes économiques, ni la j beauté des quarante heures, qui tire des » larmes à M. Léon Blum mais tout cela n'est que du momentané au lieu que, si la cervelle de l'humanité se dérange, où allons-nous ?

En tout cas, il est à prévoir que les conséquences de ce dérangement dureront plus que nous et ceux même. qui diraient assez volontiers, comme Louis XV « Après moi le déluge », répugnent à dire « Après moi la folie universelle. » II suffit de leur signaler ce péril, bien plus menaçant que le péril jaune et autres de même sorte, pour réveiller en eux l'esprit d'union sacrée. Ils brûlent de former des comités de défense, des comités de salut public, pour aviser aux moyens d'enrayer l'épidémie. Malheureusement, cela n'est pa. de la compétence des conseils généraux. Platon voulait' remettre aux philosophes la haute direction de la Cité. C* projet n'a jamais eu l'agrément des hommes d'action, ni de ceux qui se flattent d'avoir le sens des réalités, parce qu'il est tout un ordre de réalités dont ils sont bien décidés à ne tenir aucun compte. Il est peu probable que l'on puisse jamais « reconsidérer », comme disent les parlementaires, le vieux projet de Platon; mais ne seronsnous pas obligés bientôt de le reprendre en l'amendant, et de remplacer dans les conseils de l'Etat les philosophes par les psychiatres ? J

Deux symptômes récemment observés sont de nature à encore aggraver nos inquiétudes sur la situation mentale de l'espèce. Le premier est que cet accroissement de l'armée des fous coïncide avec une baisse générale de l'intelligence. Non que la folie soit le contraire de l'intelligence et, réciproquement, l'intelligence le contraire de la folie. Les deux choses sont d'ordre différent, et 't incommensurables. Orr a pu dire avec quelque apparence que le génie est une forme de la folie; forme, hélas trop rare. D'autre part, il arrive aux hommes les plus intelligents comme aux plus sots de devenir fous; mais il est à remarquer que les hommes supérieurs n'ont pas la même façon d'être fous que ies imbéciles.

L'autre mauvais signe est l'extension de la folie collective. Peu de temps avant l'entrée de l'Amérique dans la guerre, le président Wilson (qui n'avait pas luimême la tête bien solide) a diagnostiqué une « folie- européenne 2. On se mande, puisqu'il voyait si clair, pourquoi il n'a pas suggéré dès lors l'idée d'une infirmerie spéciale de la Société des Nations.

Abel. Héttnant,

:de V Académie français*.

iiiiiiiiiiiiiiiiiitiitiiiiiiiiiuiiiitiiiiuiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiip DEMAIN

GEORGES DUHAMEL


LES ECHOS

LA lOWttHEÇ

•ERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CUUTE CATHOLIQUE

Pernïères messes

8 h. 45. Saint-Eu»Uche Grand'messe « Missa brevts » (Palestrina). « Prélude en ut mineur » (J. Bonnet). Allegro de la « Huitième Symphonie » (Widor). Au grand orgue i M. J. Bonnet; Maître de chapelle M. A. de vailombrosa. 9 h. 46. Saint-Pierre de Chaillot Crand'messe. Messes à 9 heures, i heures. Eglise basse à 10 h. 30, « li. 30. 10 h. 30. Eglise de» Etrangers (33, rue de Sèvrea (6e). Grand' messe. Messe ». (Gretchanlnofl'). Maître de chapelle R. P. Rouët de Journel.

11 heures, Saint-Pierre du Grps-Cailleu Messes basses avec récital d'orgue. 11 h. 15. Notre-Dame Œuvre de Buxtehude (L. Vierne et Baeh).

A midi. A Saint-Antoine, Saint-Augustin, Saint-Charles de Monceau, Sainte-Clotilde. Eglise espagnole, Saint-Etienne du Mont. Saint-Eugène, Saint-Eustache, SamtFrançols de Sales, Salnt-Françols-xavler, Saint- Germain des Prés, Saint-Honoré d'Ey)au, Immaculée Conception, Saint Jean l'Evang-éliste, Saint Jean Baptiste de la Salle. Sâint-Marceli Salnt-Médard, SaintNicolas des Champs, Notre-Dame d'Auteuil, Notre-Dame de Bonne. Nouvelle, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Passy. Saint Pierre de Challlat, Saint-Pierre du Gros-Caillou, SaintSéverin, Saiut-Sulplce, Trinité. Notre-Dame de Lourdes

A 12 h. 15. Satnt-Denys du Saint.Sacrement, Saint-Lambert de Vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolles, Saint-Martin des Champs, Notre-Dame des Victoires Saint-Paul-Salnt-Louis SaintJacques du Haut-Pas, Saint-Ambroise. A 1? h. 30. A Saint-Ferdinand .desi Xernss, Ja Madeleine,. Saint-Pierre. Me Mt?atroue, Sâint-Roch, Sàint-PTillippe tfu Roijlô.; Cérémonies particulières v

9 heures, à Saint-Augustin Grand'messe. Sermon par le chanoine Raymond. 9 h. 30, à Saint-Séverin Grand'messe. Sermon par le chanoine Magnin.

» h. 45, à Saint-Pierre de Chaillot Grand'messc. Messes i 0 heures, 11 heures. –.10 heures, en la basilique Notre-Dame des Victoires Mes'se pontificale par Mgr Chaptal, a l'occasion du centenaire de la Mission catholique allemande de Paris. Au Pavillon pontifical

10 heures Service- pour le repos de Pâme de tous les journalistes et écrivains français morts dans l'année. Allocution par le T. R. P. PucatiUon.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées t

Etoile, 54, av. de la Grande-Armée (17«). 10 Il. 15

Oratoire, 147. rue SalnKHonoré (1er). 10 &• 15-

Passy, 19, rue Cortambert (16«), 10 heu-

1C9 95.

Saint-Esprit, 5. rue Roquépine M0), 10 h. 15.

Pentemont, 1O6. rue de Grenelle (7«), 10 U. 30.

EaMsss luthériennes

Rédemption, 16, rue Chauchat (9«>, 10 h. 15

Saint-Jean. 147, rue de Grenelle (7°), 10 û. 15.

BUlettes, 24, rue des Archives (4«),

10 h. 15.

<0 '5" CULTE ISRAELITE

Union libérale Synagogue, 24, rue Go•ernic <16«> tO h. 30. service spécial du

iimancjis-

M Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Tribmpbe Amicale des' A. C. du 321» R. 1. Fédération meusienne des A- C. A. C, et mobilisés des cantons de Montmorency et de Taverny. Association des Mutilés des yeux, U. jv. 0. R. de Lon^wy-Luxembourg.

Conférences ·

A 15 lieares, 184, boulevard SaintGermain « symbolisme dans' l'art et les religions », par Mme Anne Osmont. lipoïitions

Au Pavillon 4e l'Horticulture, quai 4'0rsay Concours horticole.

Au Masée d'art moderne, quai de Totlo Les chefs-d'œuvre de l'art français. HO, faubourg Saint-Honoré Les œuvres du Grêco.

107. rue de Rivoli, au pavillon de Marsgn Aquarelles de Boberg.

A Gainera Cent ans de costume paflsten.

»– Aux Gobelins Les belles tentures de li manufacture royale.

6, quai d'Orléans Chopin, Sand et teurs amis,

11, qual Conti Médailles napoléonien. Au Petit Palais Exposition des Maî-

Petit guide du public

pour l'Exposition

UMiiiiiiiHiiuMiiiimmmumnnmnimnmiiiiimitmiiiMimmuiminnu

6 francs, de 9 h. 30 à 24 heures

14 h. 30 s Annexe des Sporte, porte de.Saint-Cloud, finale 3e la Coupe des Nations de basket-bail.

14 h. 30 (porte d'Italie) Centre Kellerinann, « Le tour du monde en une heure », Fête de camp par l'Association « Travail et Loisirs ». Chants populaires, jeux scouts.

15 heures Au Pavillon Femme, Enfant, Famille, concert P, VeUones.

15 heures Centre Régional, place Centrale La fanfare de Dornbirn (Autriche). A partir de 15 heures Centre Rurçd (Porte Maillot) Grande fête des maîtres artisans roîf fours. 21 heures Porte de Saint-CIoud (Annexe «les Sports) Finale du Championnat de tennis de table.'

22 heures Centre Régional (Salle des Fêtes) La Liberté éclairant h monde, de Gounod (500 exécutants).

21 heures Centre Rural Fête folklorique franco-suisse, 21 h.. 30 Sur la Seine et au Trocadëro Fontaines lumineuses j' __ï.i' ̃.

GUICHETS DE CHANGE DE LA BANQUE FRANSATLANT1QIIE Entrée Concorde. Aima, Tracadéro.

FatiUon 4m la Banque Transatlantique.

très de l'art Indépendant. (Fermeture à 16 Jjeures). ̃•

A la Blbliotùèque Nationale <= Les manuscrits a peinture du moyen âge français ». Salle Mortreuil Exposition de peintures chinoises anciennes (Clôture fin octobre).

2, avenue Stépaane-Mallarmé, en l'église Sainte-Odile exposition d'art sacré moderne (Clôture le 13 novembre). 97. boulevard Malesherfies Exposition Brindeau de Jarny (Souvenirs du Maroc).

Salle des nouvelles écoles d'Orsay Association des Artistes de. la., vallée de Cnevréuse (l.'après-midl)

64. rue La Boétie Salon des Artistes de Montmartre et du Montparnasse. Au Jeu de Paume des Tuileries Art international Indépendant.

Les courses Il

A 13 h. 30 Bois de Boulogne,

Victoria et son théâtre.

La reine Victoria, que nous avons déjà vue à la scène et à l'écran, semble partie pour une exceptionnelle carrière de théâtre et de cinéma. En effet, nous la reverrons bientôt dans un film sur Parnell, le célèbre homme politique irlandais, auquel un metteur en scène d'Hollywood a d'ailleurs coupé la barbe pour le rendre plus photogénique, et, en attendant, elle parait chaque soir au Gate Theatre, a Londres, où l'on joiie Mr GladstQpe. [ Autour du vieux tribun du.- partL.wh.ig, évoluent tous 'ies i'homrses* 'politiques» -de lîépoqij-é

vîct«rIenn'e7ferifug<8ï!S plus /^ppiau-

dïs Tîst V]é'ïeu-Hë: repïeSëfttaîrt^Tde Birmingham Joseph Chamberlain. Quant à la Reine, incarnée avec une saisissante ressemblance par miss Joséphine Middleton, elle trouve en- core dans le publié le plus absolu loyalisme.

Il y aura bientôt tout un répertoire victorien comme il y a un théâtre napoléonien,.

Vue sur le ministre.

Le ministère de l'éducation nationale est actuellement 'occupé par la main-d'œuvre, mais sans qu'il y ait conflit, On procède tout simplement à quelques travaux de réfection dans la partie réservée au ministre et à ses collaborateurs immédiats. M. Jean Zay, à qui peintres et menuisiers interdisent l'eritrée de son cabinet, a dû se réfugier dans un petit bureau de secrétaire, une pièce vitrée qui est comme suspendue sur un jardin d'automne. Comme un de ses visiteurs s'étonnait de le voir ainsi exposé à tous les regards, M. Jean Zay lui répondit

C'est pour montrer que le -ministère estime .maison de verre.

Les femmes de cire.

Le clou. du palais des Arts Féminins, à l'Exposition, c'est la galerie des femmes célèbres. On y admire, traitées assez mollement dans la cire rose, quelques héroïnes, emprisonnées dans des cages de verre semblables à'des cabines téléphoniques. Or, depuis quelques. jours, les visi, teurs s'étonnent devant la cage vide qu'un écriteau attribue obstinément à Mme Curie.

« Mme Curie » est-elle en réparation ?. Ou bien a4-elle été enlevée à la suite d'une intervention bien compréhensible de sa famille ? |, Le Masque de Fer.

A L'ACADEMIE DES BEAUX-ARTS Le prix Richtenfoerger, de 500 francs, a été décerné à; M. Jean Alazard, professeur à lUniversité d'Alger, pour son livre sur Giqtto.

Quand une vieille famille française

reçoit les Commissaires généraux étrangers

de position

Le R. P. de Reviers de Jlauny, commissaire général du Pavillon pontifical, désirant témoigner son amitié aux commissaires généraux étrangers de l'Exposition, eut l'heureuse et délicate pensée de demander à ses cousins, le comte et la comtesse de Vibraye, d'organiser en leur honneur une chasse 'à courre au château de Cheverny, magnifique demeure du début du dix-septième siècle, aux environs de Blois.

Nous avons ainsi passé hier une journeé d'automne délicieuse dans les 'bois de Cheverny. La pluie, qui était tombée dans la matinée, et le ciel encore chargé de nuages, donnaient aux feuilles jaunies, cuivrées et rougeâtres des tons brillants et particulièrement indéfinissables, et lorsque le soleil, qui tint à se montrer avant de se coucher, jeta ses derniers rayons sur la forêt et les arbres du parc, ce fut féerique.

Accueillis au château, sur le perron duquel se tenaient des sonneurs de trompes en livrée rouge, les invités assistèrent à la présentation de l'équipage de Cheverny, en tenue, bleu-roî, à parc-

ments rouge-grenat. Puis cfr. îu.t dis»

.R&rsip)l. ^â,. teS'f» la, (£&ffi+$h*trW$!P$l

tiiût l'àprês-rmidi le « lîïjfsss^çpoihrjè '"i'i avec tous ses agi'émejiïsj.ttiTit ^son* ïntë* rét et toutes ses surprises.

Outre les commissaires généraux, on remarquait le général Wcygand et Mme Weygand, .l'nmlral Lacazc, M. Paul Léon, Mme Mortier, M.ei Mme Greber, M., Mme et Mlle Locquin, M. et Mme Dupont, M. Morahc,-M. Bourgeois, M. et Mme Hirjart, M. Freydault, marquis et marquise de Vibraye, comte et comtesse S. de Dreux-Brézé, comte et comtesse René de Vibraye, Mme de Saulty, M. et Mme Henry Burrhus, M. et Mme de Gossetlin, comte et comtesse Pli, de Tris- tan, baron et baronne de Lauriston, vicomte de Toulgoët, M. et Mme Goury du Roslan, général Serot Almeyras-Latour, général de Montmarin, colonel Percz, colonel de Lannui'itn, baron Dervaux, etc., etc. Au retour, avec une bonne grâce et une amabilité extrêmes, le comte et la comtesse de Vibraye offrirent, dans la salle des Gardes, aux lambris, poutres et solives décorés, à côté de cette Chambre du Roi si curieuse et si belle, un lunch assis par petites tables éclairées aux bougies. Puis ce fut, la nuit étant tombée, la curée aux flambeaux, dans le parc, tandis que les fanfares de trompes sonnaient « la Vibraye ». Les honneurs du pied furent faits à S..Exe. M. Mane, ministre de l'Uruguay.

Les commissaires généraux étrangers et les autres invités regagnèrent Paris dans la unit, enthousiasmés par l'accueil qu'ils avaient reçu, accueil d'une vieille famille française, qui a su conserver intactes et sans rien y rfu-nger, non seulement son château familial, mais toutes les traditions de l'ancienne France.

Paul Lesourd.

lob

A L'ACADETODES SCIENCES MORALES ET POUTIQUES La régression du droit

M. Henri Decugis a fait une. com,nyunication sur les « régressions juridiques contemporaines ». Ce qui caractérise, dit-il, l'évolution, récente du droit des peuples civilisés, c'est le resserrement des biens unissant la collectivité et ses membres, le déclin du régime du contrat et l'affaiblissement de l'autonomie de l'individu.

Le machinisme et la grande .industrie suppriment peu à peu le petit patronat, l'artisanat et toutes les formes du travail familial. L'individu est absorbé par les grandes exploitations modernes qui embrigadent les' salariés par milliers et courbent leurs volontés sous la discipline collective.

L'humanité civilisée retourne ainsi aux formes communautaires des premiers temps. La responsabilité de l'individu est remplacée par celle de la masse.

Le régime individualiste dont notre Code civil marquait l'apogée s'effondre de toutes parts, car il ne répond plus à la psychologie crégaire des masses contemporaines.

Les exposants demandent la reconduction

de l'Exposition en 1938

L'Association générale des exposants, concessionnaires, participants et amis de l'Exposition internationale de Paris 1937, dans sa première réunion du 19 octobre 1937, a groupé les représentants de la grande majorité des expo.sants, et délégué son président pour intervenir auprès des pouvoirs publics dans le but de la reconduction de l'Ex.position en 1938.

M. Albert Lebrun a visité hier» incognito, plusieurs pavillons M. Albert Lebrun, accompagné de M. Magre, secrétaire général de la Présidence, s'est rendu, hier matin, à l'Exposition, afin de poursuivre la visite détaillée des pavillons.

Après avoir visité le Pavillon de la C, G. T., le chef de l'Etat s'est rendu au Palais des chemins de fer, au Pavillon de l'air, où il fut reçu par M. LaurentEynac, et au Pavillon de la Marine marchande qu'il a visité en compagnie 'de SIM. Cangard.el et Phillippar*

LE CARNET DU a FIGARO >

cour: •̃ "-»?,'̃ -̃-

S. M. le Roi de Roumanie, accompagné de S. A. R. le Grand-Duc d'AlbeJulia, prince héritier, compte se rendre en Tchécoslovaquie le 7 novembre prochain. De grandes chasses seront organisées en son honenur en Moravie et en Slovaquie.

S. M: le Roi de Grèce quittera Athènes le 29 octobre pour se rendre à Rome, Paris et Lo.ndres.

S. M. le Roi de Grèce a reçu les chefs des missions diplomatiques accréditées à Athènes, qui lui ont présenté leurs félicitations pour les fiançailles de S. A. R. le Prince Paul avec S. A. R. la Princesse Friderique de Hanovre, de Grande-Bretagne et d'Irlande.

S. A. R. le Duc de Windsor et la Duchesse de Windsor ont quitté Munich hier, à destination de Paris.

On publie à New-York le programme du voyage du Duc de Windsor et de la Duchesse de Windsor aux EtatsUnis. Ils effectueraient une tournée de quatre à six semaines par chemin de fer à travers les différents centres indus» triels des Etats-Unis.

Dans le New-Mexico et l'Arizona, le Duc de Windsor rendrait visite aux tribus indiennes.

C'est en tout un voyage de trois à quatre' mois qu'effectuerait le couple ducal aux Etats-Unis, voyage qui permettrait au Duc- de faire une :-étudsapprofondie des conditions sociales des populations, américaines. )<_ '̃. M. Ernest Urdareano est nommé grand chambellan de la Cour de' Roumanie et ministre plénipotentiaire M. Constantin Flondor est .nommé maréchal de la Cour-.

AMBASSADES

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier S. Exc. sir Eric Phipps, ambassadeur de Grande.Bretagne, et S. Éxc. M. William Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis.

S. Exc. l'ambassadeur de Belgique et la comtesse de Kerchove de Denterghem ont quitté Paris pour se rendre en leurs propriétées belges, où ils donneront de grandes réceptions. Ils seront de retour à Paris au début de novembre. A l'occasion du passage à Beyrouth de M, -et Mme André Siegfried, le haut-commissaire de la République française et la comtesse de Martel ont donné, à la résidence des Pins, un dîner auquel assistaient

Le président de la République libanaise et Mme Emile Eddé, le président du conseil et Mme Khaireddine Adhab, généra] et Mme Huntziger, M. et Mme Meyrier, M. Reclus, le président de l'Université américaine et Mme Bayard Dodge. le R. P. de Bonneville, M. et Mme Julien Laferrière, M. et Mme o Grandjouan, M. Schlumberger et M, Dewatre. On annonce de Bucarest que M. Victor Antonesço, ministre des affaires étrangères, a- offert un dîner en l'honneur d'un groupe de juristes polonais venus à Bucarest rendre la visite faite, il y a quelque temps à Varsovie, par les juristes roumains.

Dans les toasts portés par M. Victor Antonesco et par le président du groupe polonais, les liens d'amitié entre la Pologne et la Roumanie ont été soulignés. PANS LE MONDE

Mme Sauvé a offert récemment une réception des plus réussies au château de Magné (Deux-Sèvres). Reconnu Marquise du Dresnaj- douairière, général et comtesse de Gondrecourt. marquise de Mteulet de Rleaumont, comte et comtesse Georges de Viljoutreys de Brigïiaç, marquise de Poléon Saint-George douairière, comte, comtesse et Mlle de Goullard d'Arsay, marquise de La Coste-Messellère, comtesse Charles de Certaines, marquis et marquise du Dresnay, comte et comtesse de Vasselot de Régné, vicomtesse Philippe de Chabot, comtesse de Nantois, comte et comtesse de La Rochebrochard. Mme P. Monnier, vicomte Marcel et Mlle de Chaurand, Mme Bernard, baron et baronne Henry de La Rocbebrochard, M. Levesque, comte Jacques de Mieulet de Riçaumont, comte de Tjnguy, etc. De Biarritz

La comtesse Orlowska vient de convier à un thé très élégant

Marquise de Montebello, conjtcsse de Montesquiou-Fezensac, comtesse Buciocchi, comtesse de La Viuaïza, vicomtesse de Eza, Mme de Cartessac, M. et Mme de Candumo, Mme Santos Suarez, vicomtesse de Portocanero, Mlle de Castellapos, etc.

Un thé.bridge réunissait un groupe d'amis dans la vjlla de Mme F. Soriano. Reconnu

Colonel et Mme Bentley Mott, Mme Priée, marquise de Casa Montalvo, Mme de Maturaaa, comtesse de Vega de Reh, M. et Mme André Bordes, Mme Garcia, Mme et Mlle Huguet. CERCUES

Le Club du Grand Pavoisa repris ses réceptions et ses dîners du mercredi. Remarqué au dîner du 20 et au cocktail du 22

Comte et comtesse Pierre d'QrnaJW, comte et comtesse Jean de Ljmur, comte et comtesse Gérard de Courcelles prince et princesse Orninoloveni, docteur et Mme de Maititz, M. et Mini Jacques de Mallmann, docteur et Mme Serve! de Cosroi, M et Mme de Kampe, comte et comtesse di Willich, M. et Mme Krug de Nidda, M. et Mme de Schnitzter, baron et baronne Robert Pacquement, M. et Mme Tonj Burnand, M. et Mme Axel Fabre, vicomte et vicomtesse Paul de Rosières, général et Mme Massenet de Marancour, M. et Mme de Schœnberg, M. et Mme Jacques tanibèrt, -Mi -et Mme Clément-Cuiiin, com-

tcsae Henri de Bournazel, comtesse de Fossa, marquise de Pescara, comtesse AlvenslebenSebœnborii, comtesse de Foresta, vicomtesse de Brisis, baronne de Dillingshausen, comtesse de Saint-Maurice. Mlles Sigrtd de Lafl'ert, Heyers, Fauran, Grenier Heusey, Rodriguez Allègre, etc.

S. Exe. M. Joaquim Paredès, général comte (le ChamDrun, comte lames de Pourtalès, M. Robert Pearce, comte Edme de Hohan-Chabot. comte de Franqueville, marquis de Saint-Levé d'Aguerre, comte Victor de Lesseps, prince Armand-Louis de Polignac, professeur Fourneau, comte Ulric de Hautefort, comte de Fayollcs, comte Robert de La Salle, comte de Failly, baron de Cranjer, M. Pierre de Brou de Laurière, baron de La Rocheterie, baron Gonzague de La Bastide, comte Philippe de Villaines, M. Jean Lestandi de Villani, M. Serge Ehrhard, M. Roger Dumesnil, baron Rolhnd de L'Espée, prince de Kapurlhala, comte de Mauduit, commandant de Lignières, M. de Palézieux, M. Georges de Braux, M. Pierre Fabre-Luce, M Edmond Frobervllle, comte de Gestas, M.' Albert de Montgolfier, M. Pierre Havard, M. Edouard Zentz d'Alnois, comte de Belvoir de Honninton, M. Johan Colcombet, M. Robert Pierre), M. Max Bellest, M, Fernand Pinet, M. Morel-Deville, M. Pierre Bos, M. Clément-Cuzin, M. Fauran, M Guy des Closières,- M Georges Washington Lopp, M. Frank Rumelin, M. Jean Ihler, M. Emile Bourcart, M Engerlngh, M. Jean Seringé, M. Harvey Gerry, M. Combemale, M. William Dumény, M. Roy Arehibald, etc. NAISSANChS

Mme Bruno de la Brosse, née Doulcet, a heureusement mis au monde ,ur. fils, Marc.

M. Didier Gueilhers et madame, née Marie-Thérèse Mehrmann sont heureux de faire part de la naissance- de i leun fils Xavier. Paris, 9 octobre. s),w ffî Jean Mërsch' et madàmey-iiëé; ̃ Braùlt, font part de naissance" àè jèur" fille Marie-Chantal. 15 octobre. On annonce la naissance

D'Isabelle Massiani. x

FIANÇAILLES `

On annonce les fiançailles de Mlle Nicole Sargos avec le comté Guillaume Hersart de la Villemarqué.

On annonce les fiançailles De Mlle Gisèle Pringuet avec M. MicheJ Rabotteau.

MARIAGES

Le mariage de Mlle Simone de Nervo avec M. Guillaume de Courcel sera célébré le samedi 6 novembre, à midi, en la chapelle des catéchismes de la basilique Sainte-Clotilde.

Il ne sera pas adressé de lettres de faire part, le présent avis tenant lieu d'invitations aux amis des deux familles. La baronne Jean de Nervo recevra dans l'intimité "après la cérémonie religieuse.

Hier, en l'église Saint-Louis des Invalides, a été célébré le mariage de Mlle France Dadillon, fille de l'intendant général Dadillon, commandeur de la

Mlle France Dadillon.

(Studio, de Paris.)

Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Leriche, avec M. Jean Vauthrin, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur civil des fabrications d'armement, fils de M. Paul Vauthrin. ingénieur au Comité des Forges, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de madame, née Magnien. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par l'abbé Jacques Vauthrin, ancien élève de l'Ecole polytechnique, aumônier au collège Stanislas, frère du marié Les témoins de la mariée étaient le général Henri Simon, ancien commandant de ta 11° division, grand-croiK de la Légion d'honneur, croix de guerre, et M. Raymond Price, industriel ceux du marié M. Charpy, membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur, et M. Wilmet, ingénieur principal des fabrications d'armement, chevalier de la Légion d'honneur.

En présence d'une nombreuse assistance où l'on distinguait des diplomates, des généraux et un grand nombre d'officiers de l'armée nationale a été béni, en l'église San-Esteban, à Salamanque, le mariage de Mlle Dolorès de Primo de Rivera avec M. Augustin Aznar. Le mariage de M. Louis-Marie Cazals avec Mlle Marie-Claire Daynadié vient d'être célébré en l'église NotreDame de Marceille, près de Limoux (Aude), dans la plus stricte intimité. Les témoins étaient, pour le marié MM. Louis- François Auphan, de l'Action Française, et Jean Coudy, ancien secrétaire de l'attaché commercial de Madrid; pour la mariée le docteur Louis Babou et M. Gaston May nadié, ancien interne des hôpitaux, son pèrè<

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LE JOUR DE LA SANTE

LË^ DOS RONDS Un enfant qui a le dos rond n'est pas forcément un bon élève. Et mal. se tenir n'est pas, un sage d'application. Sans être, à proprement parler, des rachitiques, beaucoup. d'enfants se trouvent, de naissance, ou vers la cinquième ou sixième année, en retard dans leur développement. Cette lenteur de progrès-sion ne se mesure pas à la taille qui demeure, petite, Tout au contraire, s'ils sont minces, ils sont longs aussi. Mais la charpente est faible. Manque de chaux dans leurs os, manque.. d'autres sels minéraux dans le ciment de leur bâti. Ceux-là,' dès les premiers temps de leurs études, semblent s'affaisser sur eux-mêmes. Aimablement, on leur serine dans l'oreille, ou en y ajoutant une petite tape sur l'éliaule

Veux-tu te tenir droit t

Qu'y faire ? S'ils le pouvaient, ces petits répliqueraient à tue-tête Je n'y suis pour rien je me tiens comme il m'est possible de me tenir. Aujourd'hui, on a les moyens de savoir, à l'aide des analyses chimiques du sang entre. aulres. quel est le taux de certains sels organiques, de ceux préci- sément fiuiy comme la chaux, le magnésium et le phosphore, constituent les matières, premières indispensables de la char pent-e ides enfants. tous n'arriverez pas à corriger un dos rond, ou vous aurez peu de chances de vous opposer à cette déformation, si vous n'augmentez pas, par l'alimentation principalement, la proportion insuffisante de ces divers éléments minéraux. Dans la pharmacie, pous trouverez, en plus, une

En l'église Saint-Jean, à Caen, a été célébré, le jeudi 21 octobre, le mariage de Mlle de Charpin-Feugerolles avec le comte de Forbin.

La bénédiction nuptiale leur a été don-, née par l'abbé .de Foucauld, cousin du marié.

Les témoins, de la mariée étaient la comtesse de Charpin-Feugerolles, née d'Azoult. et Mme d'Assier de Valenches,

Mlle de Charpin-Feugerolles.. (Studio Martin Lorelle.)

ses grand'mères ceux du marié le baron Georges de Vaufreland..son oncle, et le vicomte d'Orléans, son beau-fr«re.

{ EJ.ÈQ.R feiÂ-T'i ÇÙà&,Zi,^r~ '"«i^V ?. ''ai aaj.

r aér^s

Rettyr9tte .àm:tners';da~B(~dë~

tous; tes spirs;,r au Ritz'r. '•' Marquis et pia,rqi»se de Orée, colonel .et Mme de Vésiei), M. et Mme Alëxaniira Singer, comtesse Henriette de Bryas, Mme Victor Brinqu»nt, princesse Giigarine, coipte du Boisrouvray, Vicomte Alain de Léché, gêneral Antolnat, etc.

DEUILS

Nous avons te regret d'ann&ncer la mort de Mme Philippe de Vilmorin, née Mélanie. de Gaufridy de Bortan, munie des sacrements de l'Eglise. Elle était la mère de là comtesse de Toulouse-Lautrec.

Les obsèques du prince Kotchoubéy ont été célébrées vendredi,' en l'église russe de la rue.Daru. La cérémonie était présidée par Mgr le métropolite Euloge, qui donna l'absoute.. Le deuil était conduit par la princesse Kotchoubey, sa veuve la comtesse. Depret-Bixio et la comtesse de LareintyTho!o?an, ses filles Mlle Depret-Bixio et par les autres membres de la famille. Si A. L. le .Grand-Duc Boris de Russie s'était fait représenter.

L'inhumation a eu lieu au cimetière russe de Sainte-Geneviève-au-Bois (S.et-0.). '•;•̃ r– Nous apprenons la mort de. la vicomtesse Chartes de Caumia-Baillenx, née Henriette de Beaucé, pieusement décédée à Périgueux. Un service funèbre pour le repos de l'ânïe du capitaine Henri Bohneville de Marsartgy, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre et des T. 0. E,. tué sur le .front des Asturies, le 8 cotobré, a été célébré vendredi, en l'église Saint-Pierre du Gros-Caillou.. Les drapeaux de l'Association nationale des officiers combattants et de l'Association des membres de la. Légion d'honneur décorés au péril de leur vie figuraient à la cérémonie.

Le deuil était conduit par Mme Henri Bonneville de Marsangy, sa veuve MM. Arnaud et Roland Bonneville dé Marsangy, ses fils M. Malle, son beaupère M. Pierre Malle et le, capitaine de La Chapelle, ses beaux-frères. S. Exe. M. Quinones de Léon, ancien ambassadeur d'Espagne à Paris, représentait le gouvernement du général Franco. Avant-hier, en l'église Saint-Do* miniqûé,' un service funèbre a été célébré pour le repos de l'âme de M. Henri Capitant, membre de l'Institut, l'éminent professeur honoraire de la Fa.culté dé droit de Paris, décédé le 21 septembre à AHinges (Haute-Savoie), et inhumé à' Grenoble.

Le deuil était représenté par Mme Henri Capitant et ses enfants.

;On nous prie :d'annoncer que les obsèques de M. André Bénac, grand. croix de la. Légion d'honneur, membre du Consei4 de l'Ordre, ont eu lieu hier, suivant sa volonté, dans la chapelle de sa propriété de Kerengrimen. La messe a été. célébrée. par M. le curé doyen de Fouésnant et l'absoute a été donnée par M. l'abbé de Boissieu, curé de SaintLouis d'Àntin.

De la part, de Mme André Bénac, de M. et Mme Etienne Caudrelier et leurs enfants, du docteur et Mme Paul Moure et leurs enfants, de Mme Léon Faisans, de M. Armand-Edouard Champion, de M. Georges Artaud, de la famille Leygue, de M. Fernand Ribet, de M. Gérald Nobel, du docteui Edouard Donzelot, ses amis, et de ses fidèles serviteurs. Nous apprénons la mort du général Munck Bonnejoy, du cadre de réserve, décédé subitement, le 17 octobre, à Nancy.

D'Evian (Haute-Savoie), on annonce la mort de Mlle Gabrielle i)ufôur<Je Bons; licenciée es lettres^ diplôme

masse de préparations excellentes, en ce cens qu'elles présentent chaux, etc., de façon très 'assimilable et très rapide-

ment. ·

C'est lei une des raisons pour lesquelles les farines de légumineuses et de céréales doivent, de façon indispensable, entrer dans la nourriture du jeune âge.

En même temps, ne négligez pas de développer, par tous les moyens là nitïsculqiufe de ces enfants. Le muscle joue pour les os un peu le iôle des solives dans une charpente, il soutient l'armature principale du système osseux. Lofsque la colonne vertébrale a tendance- à s'affaisser, il parait indispensabzle, tout en assurant la ration calcaire des vertê- bres qui la composent, de renforcer le. développement des muscles qui en partent et qui vont aboutir soit à 1'épau.le, soit aux côtes, soit au bassin. D'où la nécessité, pour corriger ï'«r- rondi d'un dos, de pratiquer des mpu-; vements. respiratoires bien rythmés, pfo-:gressivement amplifiés et, j'ajoute, exé-, cutés au grand air. Vîdi

NOTE SUR MON BLOC Voici enfin les fameux soldes coupes et coupons Jeqnclaudè lainages, soieries, velours, lamés; valeur 80-150 fr., sacrifiés depuis 15 fr. le irètre. Lundi, mardi et mercredi, 2, rue de la Paix. Suzy.

d'études supérieures. S. A. R. Madame la Duchesse de Vendôme honorait de sa présence la cérémonie des obsèques. Nous apprenons la mort de M. Pierre Gounod, vice-président délégué de l'Union des industries chimiques, décédé à Paris le 22 octobre Selon la volonté formelle du défunt, les obsèques auront lieu uniquement en présence de la famille.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Henri Ledbûx, ancien ingénieur de la marine, chevalier de la Légion d'honneur, directeur aux Tréfileries du Havres décédé à Paris le 22 octobre 1837. La cérémonie religieuse sera ce- < lébrie demain lundi 25 octobre, à neuf heures, en l'église Saint-François-Xa- vier, l'on se réunira. L'inhumation aura lieu à Mansle (Charente), le mar.di 26 octobre, à dtx heures. Cet avis tiendra lieu de faire-part.

Nous avons annoncé la mort de M. J. A. Bossu, chevalier dé la Légion d'honneur, ingénieur en chef honoraire de la Compagnie P-L.-M., survenue à son domicile, 1, rue Godefroy, à Lyon. La cérémonie religieuse et l'inhumation ont eu lieu le vendredi 22 octobre, à Charly (Rhône).

On nous prie d'annoncer la mort de Mlle Inès d'Alexandry d'Orengiani, pieusement décédée à Paris. Elle était la fine du lieutenant-colonel baron Michel d'Alexandry d'Orengiani et de la

:lbafënn%nJ"ë&TSe^Nërèille,' décésJée -la

? èœfth>cd«SE»prtàtrie d^Atexandry. vd'Qr.en- giani et du baron Frédéric d'Alexandry d'Orengiani. Ses obsèques auront lieu mercredi 27: octobre, .à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot, où l'on se réunira. Le présent avis -tient Heu- d'invitation. .••

On annonce la mort de M. Des̃hayes,. notaire honoraire, décédé en son domicile Argentan (Orne). Un service sera célébré en l'église Saint-Germain demain lundi 25 octobre, à dix heures trente, et suivi le lendemain, à dix heu» res trente, d'un second service et de l'inhumation dans le caveau de famille, à Glos-swr-Lisieux. Nous apprenons la mort du docteur Paul Paulin, sculpteur, officier de la Légion d'honneur, décédé dans sa quatre-vingt-sixième année, muni des sacrements de l'Eglise.

Dé la part de Mme Paul Paulin, née Trinquesse. sa femme de ses fils jean. Paul et Frédéric-Pascal, de ses neveu et nièces, M. et Mme Pierre Darlet et leurs enfants et Mlle Marguerite Darlet, et de ses cousins, M. et Mlle Courtial. La cérémonie religieuse aura lieudër-main, lundi, à dix heures, en l'église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly. Ni •fleurs, ni couronnes. On se réunira à l'église. ̃ 'II ne sera pas envoyé de faire-part. •–On nous prie d'annoncer la mort de M; Joseph de Baudus, ingénieur E.C.P., pieusement décédé à Paris le 18 octobre. L'inhumation a eu Hejj k Saint-Pair, dans l'intimité.

L'amiral Harrington, doyen de la marine de guerre américaine, vient de mourir aux Etats-Unis, à. l'âge de quatre-vingt-treize ans.

On annonce la mort ;̃̃ De Mme Pierre Queste; de Mme veuve Augustin Laurent, née 'Marguerite Avrjl, à Paris; de Christiane Delabrecqiïe: de -M. Jules Sèches, à Paris. Valfleury.

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LA NON-INTEmENTlON

tLBS'" ASSBRBEDECBOIBE QUE pTALÏI lOISSE FAIRE d'autres concessions substantielles déclare une note publiée à Rome

̃ Rome, 23 octobre. Une très importante note a été publiée de bonne heure «et après-midi, à Rome, sur l'attitude italienne dans les affaires de non-intervention.

Cette note déclare

L'allure prise par les discussions qui su sont déroulées hier au sein du Comité des Neuf, a été suivie avec beaucoup d'attention dans les cercles responsables italiens. C'est un fait, que la clarifiçation apportée par l'Italie dans la séance précédente, et.qui avait été saluée dans tous, les milieux de bonne une contribution réelle à la collaboration européenne, n'a pas eu la- suite -que l'on aurait pu ejspé'ter. » Sur le terrain de l'application pratique d£s principes acceptés, de graves difficultés sont survenues ,'qui::ont :aIpurdi la discussion et compromis le résultat de la première séance. » L'attitude du1 représentant de TU. R..S. S. est en nette opposition, avec tout ce qui a été décidé et la ligue de conduite franco-anglaise a paru inexplicablement' évoluer vers l'attitude russe, fait qui d'ailleurs n'a pas' surpris excessivement les cercles responsables italiens. •̃ » II est absurde dé croire que l'Italie puisse faire d'autres ^concessions

substantielles.

» L'Italie à ses papiers, en règle. Evidemment la liquidation du front des Asturjes a réveillé les oppositions et les intransigeances des 'gauches de Erançe etT d'Angleterre. »:Dansi l'état actuel des choses, on ne peut pas affirmer que le corn.ité de non-interyentian soit a nouveau sur le point de couler à pic, niais ce que l'on peut dire nettement c'jçst' qu'il serait injuste de vouloir en attribuer

LE CHAMPION AUTOMOBILE RENE DREYFUS.

M. CHAUTEMPS

prononcera aujourd'hui

pr(motK:erà a~otH'd'Mui

un discours à Châteauroux Il traitera principalement les questions de politique intérieure

Le discours que M. Chautemps prononcera aujourd'hui à Chateauroux, à l'occasion du congrès de la Fédération radicale-socialiste du centre ouest traitera plus particulièrement des problèmes de politique intérieure.

Le chef du gouvernement commentera les résultats des élections cantonales et en tirera la conclusion que le pays, épris de progrès social,, entend travailler dans l'ordre et le respect dès lois. Il exposera l'œuvre accomplie par le cabinet de Front populaire à direction radicale et esquissera, s'il faut en croire ses amis, le programme qui resté à réaliser, tout en demeurant dans le cadre du pacte commun dès partis formant le rassemblement populaire. Le président du Conseil, malgré- tout son optimisme dans l'espoir du succès final, ne cachera point, parait-il, les difficultés sérieuses qui subsistent. Ainsi sera-t-il amené à évoquer sans doute la question des fonctionnaires et celle de la hausse des salaires consécutive à l'augmentation du coût de la vie. Le problème de la production et de l'aménagement des quarante heures se trouvera posé M. Chautemps fera-t-il connaitrë, à ce sujet, son point de vue,

AVANT LE CONGRÈS RADICAL

̃̃ (Saite de Ja ̃première pagçj

De cette politique, le parti radical a-t-il eu suffisamment à se louer pour vouloir la continuer ? Ou bien pëhset– il qu'il est temps de reprendre une direction des affaires vraiment radicale.

C'est peut-être, un signe d'avoir accordé à l'agriculture une place dé choix au seuil de ce congrès. Car les agriculteurs radicaux ne sont assurément pas pour: les grèves, pour les en- traves aii travail, pour les atteintes à la propriété. Ils rejoignent sur ce point les commerçants, les petits industriels nombreux dans le partj.Ori peut conjecturer que les « réformes de structure et 1>:avèt~ant au programme du Front: populaire ne sont pas sans leur causer dés apprêt hënsions. Ils ont accueilli la « pause » avec faveur ils en sentent la précarité ils en redoutent la fin. Nous avons cherché à recueillir les impressions de militants. Nous avons pu causer avec des hommes de milieux divers; fort r attachés r à leur parti, mais n'ayant jamais cherché titres ou mandats. Nous n'en avons guère trouvé qui fussent pleinement satisfaits du'sort fait au,parti radical dans le Rassemblement populaire. Presque tous apercevaient la nature, paradoxale d'une formation qu'ils avaient sans doute à sa naissance saluée avec enthousiasme. Ils s'irritaient eb'àrras éprouvés par les ministres radicaux. Beaucoup se demandaient

même la plus minime responsabilité

à l'Italie s. m.' ".i.D.' im. C.' respo Dsa.'b l.'h.te'

« Celui qui dit le contraire ment sciemment »

Rome, 23 octobre. L'agence Stefani publie le communiqué officiel suivant: Les ambassadeurs d'Italie à Paris' et à Londres ont été chargés de communiquer officiellement aux gouvernements français et britannique que ies volontaires italiens en Espagne se montent environ au chiffre de 40.000, ainsi qu'il a été communiqué par 1' c Informazione Di.plomatica ». '̃̃̃

Celui qui' dit le contraire ment, en sachant qu'il nient.

Ce document est considéré comme une réponse indirecte à la déclaration que M. Maîs'ky' a faite hier au Comité de Londres, affirmant que les volontaires italiens en Espagne seraient au nombre de 110.000.

Ainsi, dit-on, le principal argument mis-en avant.par la Russie, afin de repousser l'accord envisagé, se trouve officiellement démenti et, d'autre part, on- estime quele gouvernement de îfoscou serait ainsi mis en demeure de démontrer le bien-fondé de ses allégations ou de les retirer.

En tout cas, dit-roh encore, les gouvernements français et britannique ne pourront pas ne! pas; faire état de la communication; du gouvernement ita-

lien. •> ̃•

Les Chinois accentuent leur avance

Shanghai, 23 octobre. •– L'agence

chinoise Central Neins annonce que, sous la. poussée. des troupes chinoises, les forces japonaises établies sur la ligne de chemin de fer Pékin-Hankéou battent en retraite, sous ta protection de plusieurs trains blindés, vers la province dti Hopeï. "•̃

D'autre, part, des; avions japonais ont survolé deux ;f<jis Canton et bombardé les gares des lignes de chemin de fer Cantoh-Hènkéou;. et Gànton-Kaoloon. II y a de noinbreuses victimes.

Une nouvelle offensive nippone dans le Chansi ?

Pékin, 23 octobre. Selon les milieux milita.ii'es nippons, une offensive japonaise contre Taiyuan, .capitale du Chansi, et dirigée à la fois du nord et de l'est, est en 'préparation.

Dans le Chantoung, les troupes japonaises, avançant vers l'Est, auraient pris Feng-Tohondng-Tien. Les troupes dtt général Han Fou Tchou se seraient retirées^ à 17 milles an nord du fleuve

Jaune. ̃̃̃̃ ̃ ̃

Le Japon abandonnera-t-il

retalon-or ?

j. ̃• ̃̃ ̃̃•̃̃' ̃

LQridre 23 octobre. ,B'«près: des messages de New-York, on croit, dans les milieux autorisés de Washington, que le Japon abandonnera l'étaloiv-or. dès que seront terlninees les expéditions de métal jaune a destination des EtatsUnis, exportations rendues nécessaires pour payer. les. fortes commandes -passées en Amérique. ̃.

qui donne lieu, à maintes hypothèses ? P Le discours du président du Conseil, qui sera remis écrit à la presse ce qui dénote l'importance attachée aux paroles que prononcera aujourd'hui M. Chautemps constituera le véritable prélude 'du congrès du parti radicalsocialiste à Lille.

Les déclarations du chef radical de l'actuel' ministère atténuéront-elles la tension qui se manifeste, depuis les dernières élections cantonales surtout, entre radicaux-socialistes partisans du Front populaire et valpisiens antimarxistes V

Le problème politique est ̃ et ne peut être que là..

.pu avait fait courir je bruit, hier, que te ministre de la défense nationale effectuerait cette semaine un voyage d'inspection en Afrique du Nord. Cette nouvelle, à peine lancée, fut officieusement démentie; aussitôt.

M. Fdouard Daladier, président du parti radicàl-socialisté, .assistera au con- grès de Lille *t son intervention à la tribune est,' dit-on, fort, attendue: par les militants.

Edouard de V orney.

avec mélaricol^e si' leur parti n'avait

point été dupé.

La guerre électorale a avivé les griefs. On en a retenu certains incidepts plus vifs, tels que ceux du Vauclusé.. Il eh fut d;'aussi aigres, par exemple à Toulouse où, en représailles d'une lettre socialiste suspec- tant le « républicanisme de la Fédé- ration radicale, les radicaux ont exclu lés Socialistes, malgré M. Vincent Auriol, du bureau du Conseil, général. Plus loin, dans le Lot, voici M. Malvy, dont on sait qu'il n'a nulle tendresse pour le Front .populaire, qui prend l'initiative de regrouper les forces radicales,

Bref, le parti nous fait l'effet d'aller, à"spn congrès assez désenchanté et chagrin. Cette humeur acre le portera-t-élle à quelque éclat ? Ceux que nous avons interrogés en doutent. Rompre leur parait une bien grosse responsabilité. Le^ congrès ne serait point unanime à la prendre. Mais, à Lille, chez M; Emile Ifoche, on peut crpire que la bataillé sera rude entre les tendances et sans décision véritable.' ̃̃̃̃;̃" C'est après qu'elle commencera, nous disait hier un militant.

Ce qui correspond, à une sorte d'irrésolution ou, pour parler très poliment, d'empirisme qui parait être dans la nature du radicalisme. Certains 'précédents montrent que cet • empirisme ..ri'exclut pas les dénouements brusques. Roger Dardenn*. i

APRES LA REUNION DU COMITE DES NEUF

:IROSCOU ET VALEHCE SONT D'ACCORD

pour « torpiller l'entente internationale en voie de formation.

affirme la pressa officieuse romaine

ne notre correspondant particulier

Rome, 23 octobre. La nouvelle note officieuse publiée par l'agence Informations diplomatiques a produit à Rome une impression d'autant plus profonde que son origine ne prèle à aucune équivoque. L'autorité avec laquelle elle s'exprime, ainsi que certains de ses termes, révèle la pensée et le style du Duce. L'affirmation catégorique selon laquelle l'Italie ne fera plus de nouvelles concessions prend ainsi un caractère final, et le communiqué revêt du même coup les allures d'un acte diplomatique.

C'est donc à une nouvelle manifestation d'intransigeance que se livrerait l'Italie, en annonçant qu'elle ne se départira plus de la ligne de conduite qu'elle a « adoptée hier à Londres. Le gouvernement de Rome fait savoir qu'il ne se, considère tenu par la transaction qu'il a proposée que dans la mesure où toutes les autres puissances seraient prêtes à s'y conformer. Les objections de la Russie lui suffisent pour estimer qu'il y a maldonne et que, les règles du jeu n'étant pas observées, l'ensemble du problème se trouve remis en cause. Quant a la déclaration du comte Grandi, d'après laquelle l'Italie n'est pas liée d'avance par les conclusions des futures commissions internationales, on l'explique ici de la manière la plus naturelle, en rappelant que les rapports présentés ne seront en tout cas que de simples propositions, vis-à-vis desquelles toutes les puissances garderont leur

pleine liberté d'action, sur un pied de

parfaite égalité.

Le Giornale d'Italia, paraphrasant la note de l'agence officieuse, cite le texte d'une déclaration attribuée au général Miaja, disant que les volontaires étrangers enrôlés en Espagne dans les mili-

APRES LA VICTOIRE DES ASTURIES Les troupes nationalistes du Nord sont envoyées dans la région de Jaca Oviedo, 23 octobre. Les troupes nationalistes qui avaient pour base d'opérations le village de Grado ont occupé l'importante agglomération de Belmonte. Une autre colonne partie d'Oviedo s'est emparée de Mieres après avoir dû vaincre une certaine résistance opposée par les miliciens.

Quelques noyaux gouvernementaux résistent encore dans la région de Pajares. Partout ailleurs les miliciens continuent à se rendre en masse.

Les 160 avions nationalistes qui ont contribué à la chute de Gijon se. sont envolés. ce matin de leur base du front nord pour une destination inconnue. De nombreux trains de troupes nationalistes ont également quitté les Asturies et l'on croit qu'ils ont été dirigés vers Jaca, aura lieu, assure-t-on, la prochaine offensive des troupes du général Franco. ̃' Le gouvernement asturien s'est réfugié à Douarnenez Douarnenez, 23 octobre. Les quatorze' membres du gouvernement asturien sont arrivés hier soir à Douarnenez, conduits par M. Belarmino Tomas, président, à bord du chalutier à vapeur Abascal.

M. Tomas a déclaré que des ministres et 'lui-même allaient séjourner quelque temps à Poulgoazec, localité voisine de Douarnenez, puis se rendraient à Valence ou à Barcelone. Par ailleurs, de nombreux bateaux de réfugiés asturiens, contenant une forte proportion de miliciens armés, sont arrivés à La Rochelle, à La Roche-surYon et aux Sables d'Olonne.

EN MARGE

DE LA GUERRE CIVILE '–La Compagnie de navigation « 01denburg Portugaise » fait savoir qu'à la suite de la prise de Gijon et du port de Musel par les troupes du général Franco, le trafic seradès maintenant repris normalement entre Hambourg, Brème,. Rotterdam, et tous ies ports de l'Espagne du Nord.

M. Negrjn a prononcé un discours énergique, dans lequel il a exprimé la volonté de son gouvernement de réorganiser la défense nationale.

AU QUAI D'ORSAY

M. Yvon Delbos. ministre des affaires étrangères, a eu. hier soir. un Ions entretien avec M. Corbin. ambassadeur de France à Londres.

A cet entretien assistaient plusieurs hauts, fonctionnaires du ministère des affaires étrangères^ notamment MM. Léger, secrétaire aénéral;' Massipli. directeur des affaires politiques. et Rochat. M. Delbos avait reçu dans la matinée M. Bullitt. ambassadeur des Etats-Unis, et sir Eric PhÎDos. ambassadeur d'aneleterre à Paris.

LA TOURNEE D'INSPECTION DU MINISTRE DE LA MARINE

ces gouvernementales n'accepteront, pas d'être rappelés. Cette affirmation du chef marxiste, assure M. Gayda, n'est que le pendant de l'attitude prise par M. Maisky au Comité de Londres. Moscou et Valence se révèlent d'accord pour saboter l'entente internationale en voie dé formation et l'Italie ne sera ni dupe ni victime de cette .manœuvre. « Le gouvernement fasciste, conclut le porte-paroles du palais Chigi, ne peut aller au delà des concessions déjà faites. Toute' autre ligne de conduite serait non seulement préjudiciable à sa politique, mais contraire à sa dignité de grande, puissance ».

M. von Ribbentrop à Rome Certains milieux diplomatiques jugent que la visite de M. von Ribbentrop n'est peut-être pas étrangère au nouveau revirement des dirigeants de Rome. L'activité du représentant du Fûhrer a cependant été aujourd'hui fort discrète. Elle paraît s'être bornée à des visites rendues à M. Starace, ministre d'Etat et secrétaire du parti fasciste, ainsi qu'à M. Alfieri, ministre de la presse. Ce qui est beaucoup plus probable, c'est que la prise de Gijon a ouvert des perspectives nouvelles à la diplomatie italienne. Si l'on admet que le but poursuivi par les dirigeants fascistes est

Actualités' internationales

ALLEMAGNE. Le bruit court à Berlin que le docteur Schacht donnerait dès la semaine dernière sa démission comme ministre de l'Economie du Reich. Mais il conserverait la présidence de la Reichsbank.

Le général von Fritsch, commandant en chef. de l'armée du Reich, se rendra prochainement en Egypte, où il prendra ses vacances.

Une « Maison du Fascio » a été créée à Kœnigsberg pour développer les «relations culturelles » germano-italiennes en Prusse orientale.

AUSTRALIE. M. Joseph Lyons et son gouvernement de coalition sont maintenant assurés de conserver la majorité à la Chambre des représentants par contre, les élections sénatoriales marquent un mouvement très net vers la gauche et le résultat définitif est en suspens.

AUTRICHE. Le journaliste autrichien Indermauer, récemment arrêté à Vienne, comme suspect d'avoir répandu à l'étranger des informations relatives au parti national-socialiste autrichien, a été condamné à 15 jours d'arrêt de police* II été mis en liberté provisoire pour raisons de santé.

BELGIQUE. Le comte de Flandre quitté Bruxelles pour Bucarest, où il représentera le roi Léopold à la cérémonie organisée à l'occasion de la majorité du prince héritier.

CITE DU. VATICAN. Le Pape a reçu en audience privée, à Castel Gandolfo, le cardinal Eugène Tisserant, secrétaire de la Congrégation pour l'Eglise orientale Mgr Llobet, archevêque d'Avignon Mgr Durieux, archevêque de Chambéry Mgr Simeone, évéque de Fréjns Mgr Caillot, évêque de Grenoble Mgr Jorcin, évêque de Digne Mgr Dutoit, évêque d'Arras, ainsi que Mgr Leprêtre, délégué apostolique en Syrie. EGYPTE. Une bagarre s'est produite au Caire entre des étudiants et des ïforces de police, devant l'Université Àl Ahzar. Un certain nombre d'a-

TROUBLES ANTISEMITES A DANTZIG

Varsovie. 23 octobre. De sérieux troubles antisémites se sont produits aujourd'hui à Danizic. Des croupes de S. S. et de jeunes hitlériens ont parcouru la ville et ont détruit systématiquement les étalages et les vitres des boutiques juives. Plusieurs de ces boutiques ont été pillées. Les commerçants iuifs ont immédiatement fermé leurs magasins et baissé leurs rideaux de fer. De nombreux passants iuifs ont été insultés et fràuDés.

La police dantzikoisc semble avoir gardé une attitude passive à l'éaard de ces troubles.

Les pêcheurs de Cornouailles veulent garder les maisons de leurs pères

Londres, 23 octobre. Le ministre de la santé publique a reçu une délégation de dix marins pêcheurs du petit village cornouaillaisde Newlin, qui ont remonté la Tamise pour venir lui présenter une requête. Ces marins demandent l'ajournement d'un plan d'assainissement du ministère de la santé publique comportant le remplacement, par des constructions neuves, de leurs vieilles, confortables et solides maisons de granit.

avant tout la victoire de Franco, on comprend qu'à l'heure actuelle le gouvernement de Rome n'ait qu'un Imérêt médiocre, à ménager les apparences. La question du maintien ou du rappel des combattants étrangers devient secondaire par rapport à l'enjeu que représente le triomphe prochain de Franco. Si, d'ici un. mois, une offensive nationaliste enlève Madrid avec l'appui des !égionnaires: italiens et des spécialistes allemands, les discussions du comité de non-intervention apparaîtront périmées et dérisoires.

Les 'ambassadeurs d'Italie à Paris et à Londres, ayant reçu aujourd'hui l'ordre de signifier officiellement aux gouvernements des deux pays que les contingents fascistes présents chez Franco ne dépassent par 40.000 hommes, le contact est du moins maintenu et une base précise réservée pour des discussions éventuelles avec les puissances occidentales.

Le seul point sur lequel, l'Italie paraît devoir se montrer vraiment irréductible, c'est la collaboration avec la Russie. De toute évidence, elle espère pouvoir, aussitôt après là victoire de Franco, établir, en vue de la reconstruction de l'Espagne, une entente à quatre dont l'U. R. S. S. serait formellement écartée.

Madeleine R. Angles.

gents de police ont été entraînés dans l'enceinte de l'Université et sérieusement malmenés.

EQUATEUR. Le président Poez, qui, il y a deux ans, avait été porté à la présidence par l'armée, vient d'être déposé par un coup d'Etat sans effusion de sang, ayant à sa tête le général Alberto Enriquez, ministre de la guerre. ITALIE. M. Vittorio Mussolini, fils aîné du Duce, qui rentre des EtatsUnis, il a visité les studios de Hollywood, est arrivé à Naples par le paquebot Rex.

JAPON. L'Asahi déclare que l'arrivée simultanée à Rome de MM. Mushakoji, ambassadeur du Japon à Berlin, et von Ribbentrop, signataires du pacte germano-japonais, est considérée, par les milieux diplomatiques italiens comme faisant prévoir une participation de l'Italie à ce pacte.

ROUMANIE. M. Tataresco, président du Conseil, partira au début de la semaine prochaine pour Ankara, où il représentera la Roumanie à la fête natïonale turque.

U. R. S. S. Les préparatifs pour la" célébration solennelle du vingtième anniversaire de la Révolution communiste sont presque achevés. De nombreuses délégations étrangères ont été invitées et doivent être particulièrement nombreuses.

Le vice-directeur de la section du personnel de la circonscription militaire de Kiew, Baskakow, vient de se suicider dans la prison d'Orloiv, à Moscou. Baskakow était condamné à dix ans de prison pour des raisons politiques et il devait être transféré ces jours-ci dans la prison de Jakuk. Baskakow réussit à tromper la vigilance de ses gardiens et se précipita, du cinquième étage, dans la cage de l'escalier. La mort fut instantanée.

YOUGOSLAVIE. Le prince régent Paul a quitté hier Belgrade pour Bucarest, où il doit assister à la cérémonie de promotion du prince héritier Michel au grade de sous-lieutenant.

LA CONFERENCE

DE BRUXELLES

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u e Le Japon souhaiterait s it qu'elle fût retardée (De notre correspondant particulier, [- par téléphone.)

:t Londres, 23 octobre. Certaines indications sont parvenues à Londres, au i sujet de la réponse du gouvernement jae ponais à l'invitation qui lui a été adressée de participer à la Conférence de Bruxelles. On a l'impression que les Japonais, après avoir demandé des éclair» cissements au gouvernement belge sur certains termes de cette invitation, souhaiteraient que la Conférence soit remise à une date ultérieure, sous prétexte qu'une délégation japonaise n aurait pas le temps de se rendre à Bruxelles à la date prévue, afin de mette aine si la Conférence en présence du fait accompli de l'occupation totale des prot vinces du Nord de la Chine. Le gout vernement britannique n'a pas l'inteni- tion de retarder la Conférence qui commencera donc samedi prochain 30 deto.

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r Le Danemark accepte ? ^invitation

Bruxelles, Ê3 octobre. Le Danemark vient de faire connaître officiellement au gouvernement belge son acceptation d'assister à la Conférence du Pacifique. Deux puissances n'ont pas encore fait parvenir leur réponse au gouvernement belge ce sont le Japon et la Bolivie. La Conférence se tiendra au Palais des Académies.

On déclare dans certains milieux que l'Allemagne pourrait très bien se faire représenter à Bruxelles, étant donné qu'en décembre 1925, et en vertu d'une note transmise par le ministre allemand des Affaires étrangères de l'époque, au secrétaire d'Etat américain, l'Allemagne a adhéré, paraît-il, officieusement, au traité des neuf puissances.

« M. Lloyd George aurait conduit l'Angleterre à la guerre »

déclare lord Derby

Londres. 23 octobre. Dans un discours prononcé aujourd'hui à Rochdale. lord Derby, ancien membre du cabinet' britannique et ancien ambassadeur anzlais à Paris, a vivement reproché à M. Llovd George d'avoir critiqué récemment toute la politique étrangères du gouvernement britannique.

Lord Derbv déclara qu'il, avait lieu de remarquer que. tout en s'efforça^ de réduire au strict minimum les services ¡ rendus par la Grande-Bretagne à la cause de la paix. M. Llovd George s'était toujours abstenu de dire ce qu'il aurait fait s'il avait été oremier ministre. Et lord Derbv ajouta

« Mais. à en iuaer par son attitude et ses récents discours. il n'v a Das de doute que M. Llovd George iurait conduit l'Angleterre à. la sue* «. »

VUNION DES SYNDICATS 4 MANIfSlEE HIER contre la vie chère

et pour l'Espagne républicaine

La manifestation contre la vie chère organisée hier, sur la pelouse de Vincennes, par l'Union des syndicats de la région parisienne s'est déroulée sous un ciel menaçant et devant une assistance évaluée à environ 20.000 personnes. L'ordre du jour exact de la réunion était « çpntre la-vie chère, pour l'Espagne républicaine j)'

Aussi les orateurs qui défilèrent en nombre à la tribune mêlèrent-ils constamment les revendications de salaires aux accusations portées contre le comité 'de non-intervention.

Qu'on nous laisse libres, s'écria M. Hénaff, secrétaire de l'Union des syndicats, et nous saurons constituer une. seconde brigade internationale pour l'Espagne républicaine.

̃ M. Raçamond, secrétaire adjoint de la C. G. T., dit, à son tour

Le prolétariat ne saurait admettre que' la conservation du Front populaire constitue une duperie pour des millions et des millions de salariés–

Le secrétaire adjoint posa l'ultimatum suivant ou satisfaire aux revendications ouvrières, « ou alors nous dirons au gouvernement « La masse populaire a assez. de puissance pour l'arracher par la force: ¡)

M. Raynaud, secrétaire général de l'Union des syndicats Rius, de la Fédération agricole de la C. G. T. Lacour, de la Confédération du petit commerce, affirmèrent tour à tour soit à l'égard des revendications ouvrières, soit à l'égard de l'Espagne gouvernementale, les mêmes sentiments extrêmes, La dislocation se fit sans incident. Seuls quelques anarchistes qui criaient le Libertaire furent chassés par les communistes.

Une résolution votée par l'assemblée à l'issue de la manifestation de Vincennes a posé les revendications suivantes, quant à la vie chère

Le rajustement immédiat et équitable des salaires, traitements et retraites de fous les travailleurs, ouvriers, ouvrières, employés, fonctionnaires et services publics, en donnant droit aux justes demandes formuléees

L'échelle mobile des salaires dans toutes les conventions collectives L'application du programme du Front populaire, en particulier dans le domaine social, en donnant les garanties réclamées par la C. G. T., dans le domaine fiscal, en faisant payer les riches dans le domaine politique, en épurant les administrations publiques en prononçant enfin la dissolution et le désarmement

L'ENQUETE

SUR L'ASSASSINAT

DE L'AGENT SECRET REISS Une perquisition effectuée au siège d'une association soviétique permet de saisir d'importants documents Poursuivant son enquête sur, l'assassinat de.l'agent secret Ignace Reiss, et dans l'espoir de trouver tous les complices de son exécution, la Sûreté nationale a, dans le plus grand secret, effectué vendredi une perquisition au siège de l' « Union des amis de la patrie soviétique », qui occupe, 12, rue de, Buci, un vaste appartement au loyer annuel de 8.000 francs.

L'Uniqn, qui existe depuis la fin de la guerre, est en apparence une sorte de club philanthropique, fondé dans le but de venir en aide aux réfugiés russes en France et en fait de les rallier aux doctrines soviétiques.

On garde, rue des Saussaies, un silence complet sur les résultats de l'opération judiciaire, qui a duré plusieurs heures, et permis de saisir d'importants documents et spécialement d'adresses d'agents russes à Paris, et de lettres dont la traduction, a été aussitôt confiée à des spécialistes.

« Des éléments intéressants ont été recueillis, dclarait-on hier soir rue des Saussaies, et nous ne désespérons pas d'arriver jusqu'aux dirigeants de l'organisation qui prépara la mort de Reiss. » D'autre part, les inspecteurs ont entendu la femme d'un des chefs de l'Association, Mme E. dont les déclarations auraient permis d'obtenir d'importantes précisions.

Le chancelier Schuschnigg

s'entretient avec M. Daranyi

Budapest, 23 octobre. Le ministreprésident Daranyi s'est rendu ce matin en automobile à Babolna, où il a eu une entrevue avfc. le chancelier d'Autriche, M. Schuschnigg. Bien que l'entrevue n'ait qu'un caractère privé, les deux hommes d'Etat proiiièrpnt de cette occasion pour délibérer sur toutes les questions intéressant les deux pays.

Le chancelier pst rentré ce soir à Vienne.

La campagne allemande contre la Tchécoslovaquie Berlin, 25 octobre. La presse allemande poursuit sa violente campagne contre la Tchécoslovaquie. Les mesures prises par le gouvernement de Prague en matière de droit de réunion et d'élections cantonales sont, pour les journaux, l'occasion d'accuser ce gouvernement de vouloir. s: bâillonner » les Allemands des Sudètes en « plaçant sur la Bohême et la Moravie un couvercle de plomb.»

Dans ;un éditorial, le Berliner Boersen Zeitung croit ;devoir rappeler aux Tchèques l'histoire de la Belgique, notamment « les conséquences » qu'en 1880 lees Belgees tirèrent de l'attitude des Hollandais qui, « comme les Tchèquès aujourd'hui, se comportaient dans le pays en peuple dominateur ». A la Tchécoslovaquie « liée par une alliance avec l'Etat bolchévique », le journal donne comm£ modèle l'attitude actuelle de la Belgique qui. dit-il, a considéré comme Jàugereux pour son unité de se lier « unilatéralement » en politique extérieure.

Légère détente en Palestine yernsa~n!. 23 octobre. Un ingénieur arabe a été sérieusement blessé d'un coup de revolver cet après-midi, dans un quartier du nord-ouest de Jérusalem, par un inconnu qui a nris la fuite. Maigre cet incident qui vient s'ajouter aux nombreux incidents de cette semaine, les conditions générales se sont légèrement améliorées depuis deux jours. 1 apparaît bien que les énergiques mesures punitives employées contre les villages d'où étaient dirigés les actes de sabotage ou les coups de main ont porté leurs fruits les notables de chaque localité ont maintenant organisé d'eux-mêmes une sarde armée, afin d'éviter que les bandes rebel!es ne viennent les contraindre à leur donner asile. et l'activité de ces bandes a considérablement diminué depuis qu'elles n'ont mis pour refuge que les montagnes ou tes forêts.

Aux dernières nouvelles. M. Avinoam Vellin. inspecteur de l'enseignement iuif. ble grièvement par un coup de feu leudi. a succombé ce soir

Une récompense de mille livres est iwomije à'oui Derniètira c!p découvrir eoa ..minn«r-

des ligues factieuses reconstituées et l'arrestation de leurs chefs.

Quant à la guerre d'Espagne, la même résolution s'exprime ainsi Les travailleurs de ;la région parisiennes.

Adressent, au peuple espagnol l'ex*pression de leur entière solidarité Demandent au nouvernement rf'w> rapidement afin de couvrir par la flotte française l'évacuation des • populitions civiles et des unités combattantes. Protestent contre le scandale que constitue le nouvel accord du comité de non-intervention, sur le retrait symboque des volontaires, laissant ains: en Espagne une véritable armée du fascisme international envahisseur. Exprimant la volonté du peuple de Paris, ils réclament avec plus je furce l'ouverture de la frontière des Pi/réndes, le rétablissement du commerce li^re avec le gouvernement espagnol, revenant ainsi, comme Jouhaux l'a dit si judicieusement, au respect dix droit international qui d'ailleurs n'auruit jamais être violé.

UN BUSTE DE DAGUERRE.

FEU A VOLONTE, A NEUF PAS.

Un journaliste allemand, obéissant au tribunal `

d'honneur du parti, succombe dans un duel à mort

Berlin, 23 octobre. C'est dans des circonstances particulièrement dramatiques que M. Roland Strunk, du « Vœlkische Beobatcher», a trouvé la mort en duel, avant-hier matin.

Mercredi, M. Roland Strunk s'étant jugé offensé dans l'honneur de sa famille, avait fait appel au tribunal d'honneur du parti national-socialiste. Aucun duel ne peut, en effet, avoir liea entre membres du parti sans une décision de ce tribunal. L'offensé délègue auprès du tribunal deux représentants qui exposent les circonstances dans lesquelles son honneur a été attaqué. Le tribunal délibère et fixe les conditions du duel, qui doit avoir lieu dans les vingt-quatre heures.

Dans l'affaire de M. Roland Strunk, le tribunal d'honneur avait fixé les conditions les plus sévères possibles, rappelant de près l'usage du duel dit « duel de barrière », en vigueur avant la guerre parmi les officiers de l'armée allemande. Le duel eut lieu jeudi matin, au pistolet.

Le combat devait être poursuivi jusqu'à la mort de l'un des adversaires. Ceux-ci furent placés à neuf pas l'un de l'autre, à égale distance d'une petite barrière érigée entre eux.

Au moment où l'arbitre cria « Fertig los 1 », tous deux s'avancèrent l'un vers l'autre, tirant à volonté, tandis que l'arbitre comptait lentement jusqu'à cinq. Dès le début, M. Roland Strunk tomba mortellement atteint.

Son adversaire, dont l'identité a été ^enue rigoureusement secrète, a été ap-

préhendé, .ii-

II est passible, conformément à la loi, d'une peine de forteresse variant de six mois à un an.

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AU STAND DE L'INSTITUT DU CAFE DE L'ETAT -r

DE SAO-PAULO f

Sur l'initiative du délégué de l'Institut du café de l'Etat de Sao-Paulo, M. Paiva Meira. une touchante manifestation d'amitié se déroule pendant une semaine au bar de dégustation du pavillon du Brésil, où le café est vendu, en tasse ou en grains, au bénéfice de l'Association d'amitié des aveugles de France.

La première journée de cette semaine de bienfaisance a été inaugurée en présence de l'ambassadeur du Brésil, M. de Souza-Dantas.

L'Association des aveugles de France et la Fédération des aveugles civils étaient représentées par M. Paul Guimot, qui prit place à la table de l'ambassadeur du Brésil, où l'on servit le café de Santos et autour de laquelle se trouvaient de nombreux Brésiliens. Avant de se retirer, le président de l'Amitié des aveugles de France remercia chaleureusement M. Paiva Meira pour sa généreuse initiative « Je suis plein de reconnaissance, a-t-il dit, pour les organisateurs brésiliens de cette semaine de bienfaisance, qui coïncide avec la journée nationale des cannes blanches, et qui démontre la réalité de l'amitié franco-brésilienne. »

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A TOULOUSE

UN PUISSANT ENGIN EXPLOSIF EST TROUVE DANS UN KIOSQUE A JOURNAUX

Toulouse, 23 octobre. (Téléphone «Figaro».) Mme Lacaze, propriétaire d'un kiosque à journaux dans les allées Jean-Jaurès, trouvait cet après-midi, à 18 heures, sur son éventaire, un paquet ficelé, enveloppé dans un journal russe de Paris. Elle crut que le colis avait été oublié par un client et le remit à la police.

Intrigué par une mèche qui sortait du paquet, un agent ouvrit ce dernier et trouva trois sachets de cheddite roulés dans une carte géographique italienne, et un cordon Bickford.

La première enquête ouverte par la police démontra que l'engin ainsi constitué possédait une très grande puissance explosive.

Des recherches entreprises par la Sûreté dans les milieux extrémistes^ n'ont, jusqu'ici, donné aucun résultat.


IMORMAllOm POLITIQUES M. LEON BLUM

présidera aujourd'hui la céré- monie d'inauguration d'un monument à M. Roger Salengro Une manifestation aura lieu aujourd'hui à Bruay-eu-Arfois, a l'occasion de l'inauguratioii d'un monument à Roger Salengro. La cérémonie sera présidée par MM. Léon Blum et Mars Dormoy. La ville de Lille enverra une représentation de son conseil municipal ayant à sa tête MM, Saint-Venant, député-maire, et Henri Salengro, député.

A 15 b. 30, M. uni prononcera un

discours.

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tes incidents de Khémisset ont été suscités

par les étudiants de Fez L'ordre est revenu

Rabat, 23 octobre. On possède aujourd'hui des renseignements complémentaires sur les incidents qui se sont produits à Khérriisset. Dans la matinée avait lieu à la mosquée une grande « chikaïa » (séance de justice de pais). Mettant à profit l'affluence, les étudiants de Fez décidèrent de créer des désor-

dres,

L'un, d'eus lut un manifesté séditieux, auquel ne put s'opposer le caïd, débordé par les partisans de l'orateur. Après la Jecture de ce manifeste, qui protestait contre un dabir relatif à la justice beriièr.e. le caïd voulut arrêter quatre des étudiants.

Le drapeau rouge fut déployé et les manifestants se mirent en marche vers Je 'siège du contrôle "civil. Ils furent ar-

rêté» par le service d'ordre composé de

rêtéspar et de gendarmes de !posé de

Moghaznis et de gendarmes de Rbémis-

»ët. Après l'arrivée des renforts de poJice, les manifestants, cernes, ne purent fuir. Soixante-cinq d'entre eux, parmi lesquels les quatre étudiants de Fez et les principaux meneur* furent finalement arrêtés. Ces •̃rs furc :t condamnés, aussitôt a un aa de prison les antres indigènes à des pelnes variant de 10 jours à 3 mois de prison, Dans le service d'ordre, outre le gendarme signalé comme blessé, on compte six autres blessés légers. Le calme règne aujourd'hui.

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A la Chambre de Commerce Internationale

La 56* session du conseil de 1* chambre de commerce internationale se tiendra à Paris le vendredi 29 octobre. Une trentaine de pays y seront représentés.

Une réunion communiste m Vélodrome d'Hiver Le parti communiste a réuni hier soir 6es adhérents et sympathisants au Vélodrome d'Hiver pour célébrer le vingtième anniversaire de PU. R- S, S. Dés délégations d'amis de l'Union soviétique étaient venues de divers pays pour prendre part à cette cérémonie commémorative qui se déroula dans une atmosphère assez tiède.

En tête des orateurs espagnols était inscrit M- Martine?;- Barrio, président des Cortès, II n'est pas venu.

Seul présent de î'etat-major du parti «ommuoîste français; M- Marcel Cachin prononça un discours.

Il n'y-ieut pas d'incident.

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La Semaine Financière en France et à l'Etranger

Du krach américain

eu redressement français

La conjoncture diplomatique a été le thème dominant des marchés mondiaux^ cette semaine. Mauvaise au début de la semaine, elle a aggravé leur baisse que, sinon, on pourrait considérer depuis une quinzaine de jours déjà, comme virtuellement terminée. Meilleure, après l'accord survenu au comité de non-intervention de Londres jeudi, elle a provoqué une vive reprise de ces marchés. Moins bonne à nouveau, à la suite des difficultés de mise en oeuvre de l'accord intervenu, elle a déterminé une rechute des cours vendredi. La crise diplomatique

11 semble que l'on soit entré depuis plusieurs mois, avec le début du conflit sino-japonais, et surtout depuis plusieurs semaines, avec les conversations de Berlin entre MM. Hitler et îlussolini, dans une phase aiguë des relations entre les puissances démocratiques et conservatrices, et les nations dont le régime ne peut se justifier que comme une spéculation sur la guerre ou le chantage à la guerre. Le couple italo-allemand mène avec vigueur, tant en Méditerranée qu'en Europe Centrale, une action militaire et diplomatique, dont le but est d'acquérir le contrôle des destins européens, en attendant de prendre celui des territoires et des richesses. L'accord du comité de non-intervention qu'il faut d'ailleurs rapprocher des négociations engagées avec l'Allemagne au sujet de la Tchécoslovaquie semble avoir une certaine importance politique. Il signifierait d'abord que la France et la Grande-Bretagne ne sont pas disposées, si l'on nous passe l'expression, à se laisser manger toutes crues, et d'autre part, que lès adversaires en présence ne désirent pas rompre avant d'avoir épuisé toutes les formules de conciliation. C'est au moins un délai qu'y gagnerait la paix. C'est pourquoi les marchés ont répondu {>ar une vive reprise à l'accord de Jeudi.

Il est encore trop tôt pour connaître la portée de cet accord. Mais, vraisemblablement, on ne tardera pas à être fixé à ce sujet. Et dans le cas où il ne serait pas qu'un trompet'oeil, sa répercussion pourrait être considérable sur les marchés qui, depuis plusieurs semaines, ont joué pour appeler les choses par leur nom le conflit.

Quel est le marché

le plus intéressant ?

De la tenue des marchés au cours de cette bourrasque, on peut tirer des, enseigaeineats intéressants.

Les cinq grands groupements

des cadres

de l'économie française protestent contre l'ostracisme dont on fait montre à leur égard dans l'enquête sur la production Les présidents ou secrétaires géné. raux de la Ç. T. I. (Confédération des travailleurs intellectuels), de la F. N. S. I. (Fédération Nationale des Syndicats d'Ingénieurs), de la C G. C E. (Confédération Générale des Cadres de l'Economie Française), de la F. I, A- T. I. M. (Fédération des Ingénieurs, Agents de Mattrise et Techniciens des Industries Métallurgiques), et de la F, G. M. (Fédération générale des cadrés et employés de la métallurgie et des industries connexes) viennent d'adresser une lettre au président du Conseil où ils protestent sur le fait qu'aux yeux du gouvernement les travailleurs semblent suffisamment représentés par les seuls éléments manuels puisqu aucun délégué des grands groupements de travail.leurs intellectuels et de-cadres, même membre du Conseil national économique, n'a été désigné pour participer aux travaux des commissions d'enquête sur la production.

« Nous constatons, disent-ils, une fois de plus, que Tes travailleurs intellectuels des entreprises sont considérés par les pouvoirs publics comme quantité négligeable, C'est là une situation qui ne saurait équitablement se pro-

longer.

Les cinq organisations soussignées revendiquent le droit d'être appelées, au même titre que les groupements patronaux et ouvriers, à. participer directement aux travaux de toutes les institutions appelées à intervenir dans la vie économique et sociale de la nation,

ONE PRISE D'ARMES du régiment des sapeurs-pompiers a eu lieu, hier, place du Carrousel

Une prise d'arrêt du régiment dos sapeurs-pojçpiers de Paris s'est déi«ulée hier matin, place du Carrousel, en présence d'une foute nombreuse, en dé-

pit du tnaMvat& temps.

A du mauvais voiture dans, laquelle avaient pris place le drapeau et deux sapeurs de sa garde d'honneur s'arnète a quelques mètres du front des troupes. Le colonel Islert se porte au devant du drapeau, le salue du sabre et l'accompagne devant le front-des troupes. Les tambours et clairons battent et sonnent «Aux champs puis le Salut au drapeau retentit, et les troupes présentent les armes. Le colonel Islert s'adresse aux- jejines recrues:

--Le drapeau que je vous présente.leur dit-ii, a été décoré de la Légion d'honneur en juillet 1902, «en reconnaissance des actes de courage et de dévouement que rend en toutes circonstances le régiment ».

Après cette allocution le drapeau, avec sa Rar4e, se place face au pavil- lon Richelieu, devant lequel défilent les détachements.

D'une voix émue. le colonel Islert fait alors sps adieux à ses sapeurs, puis, se tournant vers le drapeau, il le salue du sabre et, s'inclinant profondément, l'embrasse.

Le chef de corps, atteint par la limite d'âge, remet par procuration ses pouvoirs au lieutenant-colonel Buffet, le colonel Barrière, nouvellement promu. étant indisposé,

La cérémonie est terminée et le régiment regagne ses casernes.

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;Lji tase.Tpostale pour le courrier aé-

rien destiné nos forces ti*vales: en Extrême-Orient est de I iv. 50' jusqu'à: 10 grammes et de 3 francs de 10 à 20 grammes.

jt M. Yvon Dribos- ministre des affaires étrangères, a quitté de nouveau Paris hier soir pour se rendre à Périgueux. 11 sera de retour demain.

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~I~HAi

Les valeurs qui se sont te mieux tenues sont les mines d'or sud-africaines. Sur le marché de Londres. c'est-à-dire en valeur-or, elles n'ont' pas cassé » leurs bas cours de juin dernier, <ce qui n'est certes pas le cas des autres catégories de valeurs. Ainsi se confirme le pronostic que nous avions émis en juin à leur sujet (1). Cette bonne tenue se justifie par le fait que, de février à juin dernier, les mines d'or avaient « dégorgé > leur excès de hausse des mois antérieurs en baissant de 30 à 40 en valeur-or. Depuis, leurs chances se sont trouvées accrues par la perspective d'une crise « mineure » entraînant la baisse temporaire des prix-or et la hausse de la prime de l'or directement ou indirectement (par la dévaluation éventuelle des grandes monnaies). Après tes mines d'or, viennent les valeurs françaises. Certes, depuis mars, celles-ci ont baissé en valeur-or autant que par exemple les valeurs américaines. Mais, ces dernières semaines, elles ont montré une résistance toutes particulière, tandis que Wall Street s'effondrait littéralement. I] n'est pas douteux que les élections cantonales ont marqué l'arrêt, voire la régression de la vague d'extrémisme qui a-"culminé en 1936. La révolution parait terminée, Certes, ces élections ne suffisent pas à déterminer le redres- sement, mais elles le permettent. Si la crise technique française économique, financière et monétaire n'est pas résolue, on parait avoir double le cap de la crise politique proprement dite. De plus, la solution même de la crise technique est facilitée. La dévaluation de notre monnaie place nos prix et en particulier ceux des rentes et des valeurs à des niveaux fort intéressants au regard des prix étrangers. C'est une incitation pour les^ capitaux émigrés à rentrer, incitation renforcée par la crainte d'une crise dans les pays anglo-saxons. Tout cela est favorable au marché de Paris. Et, en fait, celui-ci parait être en phase d'accumulation depuis plusieurs mois. Des achats importants pour compte suisse, notamment, sont enregistrés.

En troisième lieu, viennent les valeurs industrielles britanniques qui n'ont pas mal résisté à l'orage. L'économie britannique est en effet une des plus saines, et une des plus libérales. On n'y enregistre ni

(1) Voir" la Semaine Financière du 6 juin 1937 « Ce n'est plus le moment Ue vendre les mines d'or >•

Le nouveau plan ée coordination des émissions radiophoniques françaises mis en service auioiirdhui II doit donner satisfaction 'a la majorité des auditeurs

1 Lorsqu'il y a quelques mois, au lendemain des élections radiophoaiques, le Figaro ouvrit son enquête sur Ce que les auditeurs de T. S. F. ne voulaient plus entendre, les très nombreuses réponses que nous reçûmes montrèrent qu'on se plaignait surtout de l'abus des auditions parlées. Nous sommes heureux de constater aujourd'hui que les conclusions de l'enquête du Figaro ont été retenues.

En effet, à dater d'aujourd'hui, grâce à la mise en service dans les stations de radiodiffusion d'Etat d'un nouveau plan de coordination des émissions, et ainsi que !'a dit hier au micro M, Lehas, ministre des P. T. T. « A toute heure de la journée, chaque auditeur pourra porter son choix sur des émissions mu-

En qu&iques

lignes*

ON A ABBETB, A NICE, Ainorettl

et GiovaneUi, auteurs présumés de l'agression commise contre trois cm. ployé» de banque qui convoyaient une somme de 1,350.000 francs. De» réquisi- tions ont été adressées par In police à toutes les banques afin de retrouver cette somme.

DBS MALFAITEURS SE SOST 'INTRODUITS, à la. Bourse du TraiwH. dans les bureaux du syndical des ouvriers diamantaires de la région pari- sienne, situés au cinquième étage, lia ont dérobé 80.000 f rancs de uaieùrt et une somme.de J.7ÛQ frftnct.

DANS LA FORET DE SAINT. GERMAIN, à « La Crois de Noailles ». une automobile conduite par M; Marcél Gossart, accompagné de sa. nièce. Raymonde Gourdier, âgée de trois ans, a fait une embardée et a capoté. La- fillette, grièvement blessée, a succombé. ♦ LA ROUTE NATIONALE S'EST EFFONDREE à Combles. Un entonnoir de dix mètres de diamètre s'est creusa et des maisons ont être évacuées. Cet effondrement a été causé par des sapes creusées par les' Allemands pendant la guerre,

♦ SUR LA ROUTE DE VILLACOUBLAY, un motocycliste M. Henri Phériot, demeurant à Bièvres, est entré en colli- sion avec un autre motocycliste. Griève. ment blessé, ii a été transporté & l'hôpi- tal de Versailles où il a succombé.' LE DISCOURS QUE M, CAMILLE CHAVTEMPS, président du seil, doit prononcer aujourd'hui à Châteaurûux, sera radiodiffusé vers 14 h. 30. UN AVION APPARTENANT A UNE ECOLE DE PILOTAGE d'Ankara, à bord duquel avaient pris place trois parachu- tistes, qui devaient procéder à des essais. s'est ccruBé sur le sol. Les trois parachutiste» et deux instructeurs ont été tués. UN ACCORD EST INTERVENU mettant fin au conflit qui oppoaait les tes armateurs et les inscrits maritimes « Banforà ». Au cours de deux réunions, les amateurs et les inscrits maritimes ont donné leur accord à la proposition gouvernementale.

LA JOURNEE NATIONALE DES CANNES BLANCHES a Heu aujourd'hui, sous le haut patronage du président de la République. Qu»rante«l*ut organisations 4'aveugJes siégeant A P* i»u en pro. vince participent à ta manifestation. LE BUSTE DE LA REPUBLIQUE^ dans la salle des mariages, à la mairie de Bagnolet, a été enlevé par des communistes: et remplncé par nn buste de Lénine,

excès de la part de l'initiative prU vée, ni. inflation, ni contrôle excessif de la part de l'Etat.

Les valeurs américaines ont subi un rude choc. Vindice général, dit des 100 actions, du New York Herald Tribune est revenu des environs de 130 en mars dernier vers 97 au cours de .la séance de mardi. Si l'on peut estimer qu'une aussi forte baisse ne saurait être un accident et qu'elle présage soit une crise économique, soit des désordres politiques et sociaux aux Etats-Unis, il n'en reste pas moins que la plupart des valeurs américaines ont, sur la base des bénéfices récents, des rendements de

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

Nouvelles rentrées de capitaux, provoquant la reprise du franc et la détente des re. ports à terme. Bonne tenue des rentes et valeurs française», Résistance particulière des valeurs d'électricité. Recul des internationales. •–Résistance des mines d'or. La semaine a été très favorable au franc. Les rapatriements de capitaux se sont, en effet, poursuivis à un rythme assez rapide. Grâce à l'action du fonds d'égalisation, qui a absorbé les offres de devises, le cours de celles-ci est demeuré relativement stable. En fin de semaine, on retrouve la livre à 146,22 contre 147,36, le dollar à 29.5375 contre 29,7050, et le florin k 16,3326 contre 16,4325.

A terme, tes reports se sont détendus d'une façon tres appréciable sur la livre à un mois 0,70 contre 2 points, â trois mois 3 points contre 5,50. Le marché des valeurs a été natnrellement affecté par les préoccupations d'ordre extérieur et.par la baisse de Wall Street. Toutefois, sa résistance a été remarquable. A aucun moment le marché n'a paru manquer de sang-froid et les ventes ont été très bien absorbées. Rentes

Aux rentes, ou retrouve le 3 p. 100 à 73,10 contre 74^20, le 4 p. 100 1917 à 70,15 contre 71,30, le 4 p. 100 1918 à 69,05 c. 70, le 5 p. 100 1920 à 95,20 c. 97.40, le 4.50 1932 A â 76 26 c. 77.05, la série B à 75,20 c. 78,20.

Séries garantie de change très bien tenues 4 p. 100 1925 à 102 contre 102,55. 4.50 1937 à 103,30 c. 103,75.. Valeurs françaisee

Les valeurs à revenu variable françaises cèdent des fractions. Aux banques, la Banque de France s'inscrit a 6,400 contre 6,460, la Banque de Paris et des Pays-Bas à 1,097 c. 1,148, la Banue de l'Union Parisienne à 430 c. 467, fa Banque 1'rallsatlaJ1llque à 562 e. 560, le Crédit Lyonnais à 1,425 c. 1,465, la Société Générale â 687 c. 695, le Comptoir d'Escompte à 690 c. 696, le Crédit Commercial â 462 c. 475.

Parmi les industrielles, on note égalemeut quelques décalages Forges Nerd'Est 772 c. 798, Kali Sainte-Thérèse

61féales au récréatives. »

̃ Pour atteindre ce résuma t.t les stations du réseau d'Etat ont été divisées de 6 h. 30 à 20 hV 30 en trois groupes, chacun d'eux ^tant audible sur l'ensemble du territoire: ':̃•

Groupe I. Paris P. T. T., Limoges, Marseille.- Rennes, Strasbourg.

Groupe II. Tour Eiffel, Lille, Lyon, Nice, Toulouse,

Groupe III- Radio-Paris, Bordeaux, Grenoble, Montpellier. 1 Puis. sur chaque groupe, a été réalisée l'ordonnance des émissions parlées etmusicalcs.

En outre, les émissions fastidieuses des cours de Bourse et des marchés commerciaux ont été supprimées sur la plupart des postes régionaux. Ph, B.

Nouvelles diverses Près de Marseille, une automobile tombe dans une rivière deux morts, deux blessés Marseille. 22 octobre. Ce soir, vers 20 heures, un grave accident de la circulation s'est produit près de Roquefavour, non loin de Marseille.

A la suite d'une fausse •manœuvre, deux autos sont entrées en collision dans un virage. Dans l'use se. trouvaient M. Abellan, commis principal, dés contri- butions indirectes, accompagne de MM. Louis Dubot, vétérinaire^ et Blanc; contrôleur des contributions -indirectes à Marstjlle. .̃. ̃"̃̃• ̃̃

L'auto de M.Abellan fut précipitée dans la rivière l'Arc, le conducteur et. M. Dubot furent noyés. M. -Blanc, grièvement blessé, a- été transporta à l'hôpital d'AJx.

Le conducteur de la seconde voiture, M. Dubién, a été légèrement blessé. Un jeune étudiant liégeois voulait, lui aussi,

jouer les « gangsters »

Liége, 22 octobre. -» Exigeant une rançon de 5,000 francs, le jeune René Coffart, étudiant de seize ans, menaçait d'enlever une fillette de dix ans $i cette rançon ne lui était pas versée. Surpris alors qu'il déposait wn second message de menaces aux parents dé la fillette, Il a été arrêté après Une poursuite mouvementée.

Coffart, sur lequel on a trouvé un grand coutelas, a déclaré aux policiers qu'il avait «Hé pousse à commettre son acte par ta lecture des romans de gangsters ». Il sera déféré au tribunal pour enfants.

ONE YÏOUNTK TEMPETE sur ia Mancbç et l'Angkîerre Londres, 23 octobre. Une violent* tempête s'est abattije aujourd'hui sur la Manche et la côte Sud de l'Angleterre, causant des dégâts assez importants et des inondations et interrompant lès communications en divers endroits. Le vent du sud atteint une vitesse de 120 klms à l'hc-ure.. Sur toute la côte sud. les vagues ont déferlé par dessus les quais et envahi les routes, qu'eUes ont, par endroits, recouvertes de galets.

A Londres les rues étaient désertes l'après-midi tandis que les averses se succédaient continuellement, mêlées ^a et là de grète et de grésil.

l'ordre de 6 à 10 et mênle ^vantage. Pour des raisons tèctoiques, on devrait donc, en tout ctat de cause, assister à une reprise importante des cours Du reste tes investment$ trusta ont procédé des achats importants au cours de la séance de mardi où l'on a traité plus de 7 millions de titres.

En résumé, nous continuons de penser qu'en cas d'amélioration de la situation diplomatique, on devrait assister à une reprise de tous les marchés. A long terme, le marché de Paris paraît être le plus intéressant. C.'P. Hobbe.

r

1,255 c. 1,290, Kuhlniann 650 c. 660, Pechiney 1,970 cl. 975, Citroën N 610 contre 620.

Mais quelques valeurs s'inscrivent en hausse d'une semaine à l'autre, en par. ticulier au groupe des valeurs d'eleçtricité Lyonnaise des Eaux, I,o65 contre 1,358, Distribution 640 c. 634, Générale d'Electricité 1,358 c. 1,339, Denain-Anzin 1,530 c. 1,510.

Internationales

Les valeurs de matières premières se représentent généralement au-dessous de leurs cours de la semaine précédente. Aux cuprifères, Rio Tinto revient a 2,416 contre 2,560, Union Minière du Haut-Kâtanga à 3,368 c. 3,660, Roan Antelope à 443 c. 446,50, Tanganyika à 77,50 c. »2, Tharsis à 269 c. 279,50. Aux caoutchoutières, Amsterdam Rubber s'inscrit à 3,582 c. 3,560, Terres Rouges à 454 c. 495, Cambodge à 548 c. 589, Caoutchouc Va 893 e, HS, Cula à 218 c- 229,50, Kuala à 250 c. 26*^0. Aux diamantifères. De Beers ord. revient à 1,935 c 1992

Pétroles résistanU Royal Datch 5,815 c. 5,865, Shell 731 d, 738.

A l'exception de quelques valeurs, les mines d'or sont également très résistantes: Central Mining 3,060. contre 3,250, Geduld 1,301 c. 1,332, Crown Mines 2,035 c, 2,028, Sait Geduld 1,345 c. 1,350, Sub-Niget 1,485 c. 1,511. Rand Mines 1,135 c. 1,130.

Aux valeurs diverses, le Suez s'inscrit à 25,000 contre 25,775, le Crédit Foncier Egyptien à 4,950 c. 5,060, la Banque d'Bgupte h 5,650 c. 5,800, le Canadien Pacific à .251 c. 258,50, MATIERES PREMIERES CEREALES

Marchés irrégulier*

Coton soutenu

Les marchés de matières premières ont participé, quoique dans une moindre mesure, à l'agitation des marchés de valeurs. En fin de semaine; toutefois, les cours ne sont pas très différents de ceux de !a semaine précédente.

Aux céréales, le blé perd 2 cents M à Chicagp, au cours de 97 cents 7/8, Le coton est soutenu, gagnant de légères fractions à New-York comme a

Livej-pool.

Aux métaux, le, cuivre* cède 16/3 à £ 44/15/0, l'étain £ 7/10/0 à £ 216/5/0, le zinc 12/16 à £ 17/6/3. Par contre le plomb prend 7/6 à £ 18/7/6,

L'ASSASSINAT DE NEUILLY

La voiture de Roger Leblood a-t-elle été vue

en forêt de Mariy ?

L'es recherches entreprises pour re- trouver l'assassin de Roger Leblond n'ont pas donné, hier, de résultat inté-

ressant.

Une voiture répondant au signalement du cabriolet vert de Roger Leblond aurait, toutefois, été aperçue, le jour du crime, par je tenancier d'une buvette située dans la forêt, de Marly, 'au lieu dit le Val de Cruye. Elle aurait stationné près d'un endroit où abondent les pousses de châtaignier. On tait que des' feuilles de châtaignier ont été trou.vées dans les rayons de la roue de secours du véhicule.

Mais les témoins n'ont qu'un souvenir très vague des occupants de la voiture.

A la direction de la police judiciaire, plusieurs confrontations ont eu lieu. Dans la matinée, des. inspecteurs qui avaient retrouvé au service des permis de conduire la photographie d un M. Pradier qui ressemblait étrangement au pseudo-Pradier, compagnon de Roger Le Blond. Cette photographie fut pré.sentée à différentes personnes, notamment aux concierges de la rue Cognacq.Tav, à la jeune bonne de la victime, Mlle Jeanne Qubas, et au garagiste de la rue des Entrepreneurs. Ces personnes n'ont pas reconnu sur la photo le pseudo-Pradier. M. Marée) Pradier fut mis peu après en présence de ces trois personnes qui, d'ailleurs, ne l'ont pas reconnu.

La police avait, d'autre part, cru retrouver à Genève la piste du pseudoPradier. de la femme de mise tapageuse, et d'un autre personnage. Deux inspecteurs se rendirent immédiatement en Suisse, mais le trio avait quitté Genève.

A Paris, les trois « suspects ont été retrouvés dans un hôtel de la rue d?s Pyrénées. Convoqués à la police judiciaire, ils. ont été entendus et ont déclaré que, le jour de la disparition de Le Blond. ils se trouvaient loin de la capitale, ce qui a été reconnu exact. Néanmoins, Ils ont été mis en présence des concierges,. du garagiste et de la femme de chambre de la victime, qui ne le? ont pas reconnus.

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L'flUT

ET M CURIOSITE

« Chez Mademoiselle Cotillpn » C'est dans le bar même qui portait cette enseigne et qui est situé boulevard des Batignolles que Me Roger Walther mit en veute, après faillite de la Société « Alimentation des Batignolles », le matériel et les quelques marchandises de cet établissement, que dirigeait l'authentique descendante des Npundorf. Le tout produisit 10.000 francs environ- La cave du restaurant Foyot Cette cave fameuse vient d'être dis. persée, en présence de gourmets et de restaurateurs réputés. Quelques pris méritent d'être signalés Deux bouteilles de chartreuse jaune atteignirent 1.430 francs six bouteilles, « couleur d'or », 3.720 francs une bouteille de « fine Napoléon fit 292 francs une bonteille de « fine Louis-Philippe », 275 francs le « Châteail-Yquem 1921 fut pousse à 91 francs la bouteille le « Châteati-Margaux 1899 », à 123 fr., et le « Haut-Brion 1917 à à 83 francs. La cave produisit Il. somme coquette

"de 82p,00&r{j.an<:ç,

̃! ̃̃• *v Maurice -Monda. -'̃'̃

M* Roger Walther et M; P- Lamy ven- dront le 27 oct. (sslle 11), tableaux, meubles, tapisseries 1" En vertu d'ordonnance 2° Liquidation Société X.J 3" A divers.

NEW-YORK

Marché très agité et très actif Wall Street a enregistré de violentes oscillations cette semaine. Au cours de la séance de mardi, où l'on a traité 7.290-000 titres, l'indice général du New-York Herald Tribune a touché la cote de 97,27 contre 104,45 le vendredi précédent, pour remonter jeudi 6 105,87 au plus haut, et pour terminer vendredi à 104, 39.

Les volumes de titres traités ont été les plus élevés qui aient été enregistrés depuis longtemps lundi 3,230.000; mardi 7.290.000 mercredi 4.340.000 jeudi 3.640.000 vendredi 2.110.000. C'est un indice intéressant que les in.vestment trusts américains aient procédé à de larges achats au cours de la séance de mardi dernier.

Les chemins de fer ont été stimulés au cours de la reprise par la nouvelle que l'Interstate Commerce Commission les a autorisés à majorer leurs tarifs, ce qui leur rapportera un supplément de revenu de 47.500.000 dollars par an. Toutefois les compagnies ne sont pas satisfaites de cette majoration, car les augmentations de salaires accordées récemment leur coûteront environ 135 millions de dollars par an.

LES CHANCES

Stabilité

Londres, 33 octobre, Paris 146 9/32 contre 146 28 New-York chèque 4 95 3/16 c. 4 9519 New-York t. t. 4 95.3/16 c, 4 9519 Rio-de-Janeiro 2 47/64 c. 2 11/16 Buenos-Aires, 16 62 c. 16 61 ¡ Montevideo 27 1/4 c. 27 1/4 Japon 1 sh. 2 c. lsh. 2 Shanghaï Ish 2 1/4 c. 1 sh. 2 5/16 Montreal 4 95 1/16 c. 4 95 1/16; Johannesburg 100 7/8 c. 100 7/8 Berlin 12 32 1/2 c. 12 23 Amsterdam 8 95 1/2 contre 8 95 5/8 Rome 04 12 c. 94 5/32 Madrid 72 c. 72.

BOURSE DE NEW-YORK Tendance lourde

New- York, 23 octobre. Le marché est lourd. Dès l'ouverture, la tendance est faible et l'on termine dans les plus bas cours. Les pertes $ont de 1 n 5 points. Total des transactions: 1.170.000 titre*.

-.••'bÙDt Clôt («rn. “« CiôU Cern.

1 CIÕt.I' ~p~I VbIEURâ prbç84.1 1 Cern,

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iie»or. Kot. ttM 3J 7,i ii. s. smolt 6J 61 le

ùotivta.. Ii ï/4 Ja t/l s S.bt»i. j!5/t 53 a

intorHarr 75 1/S Ml/* Wester.Bn. jO £4 1/4

ùter'Hràk. ♦•'»/♦ *? WwttB*».. 100 l/« 94./ llt.ï.»lt«I «S/4 «3/t W«0lwortt.j «0 6/S 40.

LES COURSES

AAUTEUIL

Le Prix Congress

C'est une histoire à peine croyable. SI. CointrMU était propriétaire des deux meilleurs trois ans sur les obstacles, Ramadus et Lord Mavor. Il y quinze jours, Ramadus dispute la deuxième manche du Wild Monmeh, tombe et se tue, Hier. Lord Nnyor dispute Je Prix Congrejs, Il tombe égale.ment et également se tue, C'est uns mal- chance extraordinaire, d'abord, de fouie évidence, pour le propriétaire et pour Ventralneur, niais aussi pour nous tous. Car le steepie-ctaslng n'est ci<Jjir p«» bien rieS'e en bons ehevaiix, et la disparition des deux meilleurs espoirs se fera durement sentir. Le représentant Gijwbourg ainsi éliminé, c'est une pouliche entraînée par d'QJsImy, j sen qui a gagné,- Fascination, battent Hobal Saur, du même entraînement qu'elle, et qui a .paru .fort -régulier, Gin^bourg et d'QJthuysen étant de ceux que l'on est habitué à voir à l'honneur sur la butte Mnrteuiart. Mais, entre Fascination et Lord Mayor. il est per. mis de penser qu'il y avait une asse? grande différence d'avenir.

C'est toujours un vif plaisir de voir évoluer victorieusement un cracli authentique, Nous avons goûté ce plaisir grâce au Prix du Vieux Rouet!,Chuehoteur faisait sa rentrée sur les haies. Rentrée parfaite. Si la distance de 4.100 mètres n'excède pas ses

possibilités, Chuehoteur sera difficile à

battre dans le Grand Prix d'Automtîe.

J, Trarteux;.

PRIX DE SAINT-GERM.WN (steeple, à réclamer. JÛ.OOO fr., 3-800 m,). J. Les Bossons, 67 (R. Dubus) fi. S 50 (à Miss Pearl White) P. 6 50 2. Xilson. 69 t(T, Ounn.i.>, Il » Jumelé. 1B su

Non placés Espoir V 66, Két'alino 69, Magnol 65. 1.

(2 long., 5 long., 1 iongj

PRIX LE NAGEUR

(haies, handicap, 20,000 fr., 3.100 ni.). 1. Outremer, 66 V (N- Pelât) G. 18 â(l (à Ni. Simon Guthmann) P, 10 » 2, Rocby Condé, 68 (T. Dunn).P. 13 Jumelé 35 J0 Non placés Grandjour 62, Sundansç M, Pellegrno (34A, Rodolphe 64, Beaii Téné- breux 64.

«2 long., tête, 6 long.)

PRIX CONGRESS

(sifepie, 50.000 francs, 3.300 mètres), 1. Fascination, «I: ((S. Rochet).G. 3& 50 (à. M. E. Veil-Picàrd.) :P. 13 » 2. Hobal Sour, 60 (R. Bâtes).p. H 50 3. Roi du Porto, 66. (H. Luèas).P:. H a Non placés priibrayeur 60, Sans Atout 60, Les Bouleaux- 60, Godelureau 60, Pépin le Bref 60, Lord Môyor 6», Mousseline Fine

6Û. ̃̃̃•̃. *• ̃ ̃ '• :̃'

(Courte tête, .10 long., 2 long-)

PRIX MONT&EROlTLT

̃ (baie». 20.000 francs, 2.700- mètre»). 1. Matou, 64 (J. Danesi) G. 46 50 M. Adèle) .P. 13. 50 2. Lys d'Angais, 63 (N. Pelat) P. 9 -t 3. Récaldia, 61^ (R. Bâtes) ,P. 17 5Q Non placés f Barsabas le Juste 64, Scalniy 63, Beautemps 63, Tapage. 61 1/2, Presses Toi 60, Zingarj B0, La Pomme Il 64.

(4 long., 3/4 long., 3long.)

PRIX CHALET

(steeple. handicap, 20.000 tr-, 3.80O va.). 1. Jîllan. B7 (R. Le Fur), G." 13 30 (à M. ti Deray».P. 9 » 2. Week End. 61 (G. Davaze) P, J6 3. Hong Cop, 67 (A. Batest P. 14 » 'Son ulacéç Cornac 63. Le Fétjahe IJ «6J, Sultana's Guard 62*, Le MirarooHn 68, Seienter 66, Ibis VIII 63 1/2, Mon Ir4s 65 1/2. Eginh#rd 63, Passe Partout 81,

(4 long-, 3/4 lpng., 3 long-)

PRIX VIEUX ROUEN

(haies. 15,000 francs, 3.500 mètre»), 1. Chuchoteur, 67 (M. plaine) G- 7 (au vicomte de Chambure) .P. 5 S0 2. Presbytérian, 66 (R. Bâtes), P. 6 50 Jumelé » Non placés Le Régent U 67, SUverllne .83,

(4 long.. 4 Jong.. 6 long.)

AU BOIS DE BOULOGNE Aujourd'hui, à 13 h..30,- courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figqro Prix de Precy, Fond d'Or, Alicourt, Prix d'Ermenonville. Love Secret, Mounette.

Prix de La Foeit. Blue Star, Asheratt. Prix Gladiateur. Trévisant. Kiglia. Handicap d'Octobre. La RebQUrsière, Prédicateur.

Prix de Consolation. Tope, Canîarh..

LES EVENEMENTS DU JOUR LE PRIX DE LA FORET

(1U0.000 francs. L4flO mètres.)

Partants et montes probables

.014 Catherinelle. W, -Johnstone 51 Voltage L. Lyne

INFORMATIONS

La réglementation

de la. production d'étain On se montre de plus en plus convaineu, au Métal Exchahge de Londres, que le comité international, au cours de sa réunion de lundi, décidera de réduire les contingents de production d'étain. Certains vont jusqu'à prévoir une ré- duction de l'ordre de 25 p. 100 avec ef. fet rétroactif à dater du 30 septembre.

T

Compagnie des chemins de fer du Midi

A l'assemblée du 22 octobre qui a approuvé la convention du 31 août 19S7 passée avec l'Etat et modifié certains articles des statuts en conséquence, Je président, M. Paul Tirard, a souligné que, de 1938 jusqu'à l'expiration de la concession, les actionnai. res toucheront teur Intérêt statutaire et le dividende garanti. Ils seront susceptibles

de recevoir également, jusqu'en 1355, une

part de 20 pour cent des sommes encaissées chaque année par la compagnie au titre de l'Intérêt et de l'amortissement des actions A de la Société nationale des chemins de fer français. L'annuité représente 3.60O.0ÛO fr. Si cette répartition ne peut avoir lieu (en raison du non-équilibre entre les recettes et certaines dépenses de la Société nationale), à partir de W56, tes sommes à revenir de la Société nationale se trouveront disponibles dans leur totalité.

Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans

L'assemblée extraordinaire du 22 octobre a approuvé la convention passée le 31 août avec l'Etat et apporté diverses modifications aux statuts en exécution de ia convention. Dans l'allocution qu'il a prononcée pour préciser certains points de la convention, le président, M. Richemond, a fait tout d'abord remarquer que la compagnie conserve sa conee&Bion jmqu'à son terme du »1 décembre 1956, et qu'elle transfère seulement à la société nationale le droit de l'exploiter. Jusqu'à -e«tt date, les actionnaires continueront t 6 recevoir, dans les mêmes conditions que précédemment le dividende réservé et garanti, soit 41 francs brut par action J'iB« térét, 15 francs brut, des actions de capital qui continueront à s'amortir, comme jmr le passé, par tirage au sort > J" janvier de chaque année

Sur ces points particulièrement importants pour les actionnaires, a dit le président, il n'y a donc absolument rien de

changé.

D'autre part, la priorité et la libre disposition du domaine privé des actionnaires sont formellement reconnues par J'Ktat. Le revenu de ce domaine continuera à leur être versé, dans l'avenir, comme par le passé, sous forme de dividende complémentaire. Enfin, la Société nationale prend an charge toutes les obligations existantes de la compagnie.

Clôture de l'emprunt

des chemins de fer français en Suisse

La souscription à l'emprunt 4 0/0 de 200 millions de francs suisses des grands réseaux de chemins de fer français a été close hier, à 17 heures.

"•»-

Marchés commerciaux

COTON, New-York. Ûécembre 814

janvier 81 B.

CAOUTCHOUC, New-York. Octobre

1.5S3 décembre 1.388.

CUIVHE, New-Vork. Décembre 1.628 j mai 1.02S.

Certni

MOTS CBOISES-ENIGMES

Problème du 24 octobre

ffol'ÎtQ.nlalen¡c/1. L (Jert:ÎÍl1esont n;-

cessité d'activés patrouilles dans la Medl'erranée II. Klles alimentent tes cui*?nières III. llonna Je pai'lum d'un popw

aire a'néritif; Reçoit le thot d'up pialclian-

£{jx jv; Faucliés pur des révolutionnaires i Lettre grecque; panne en vue d un açcOr?i -v, Clcéron dut souvent l'iipplaudlr; Conjonction, VI. Ils payent bien mal aujourd'hui les durs travaux de leurs proprielùlres; Juge <t'l*rm. -VII, Twnsmrat Point de départ d'une dépêche fatale. ̃ · VIII. Permet d'utiliser le contenu d un oiseau. IX. Initiales du père d'un célèbre aendre; Fin de participe; Répète c'est un le"» mal d'enfant, X. D'un aphorisme latin hostile aux bavards; Au bas d'une

échelle; Symbole de fermeté. XI, Pu titre

d'une oeuvre de Chateaubriand. = J?U- rin de participe; Epiinence ibérique. Xlll.

Franche acceptation; Début de barabo le,

XIV. Elles annoncent le retour des bustlau*. Verticalement. «̃ 1. C'étaient les eomwu- Eilstes d'il y a ceat ans. 2. Elle s étendait entre Smyrfle et Mendelia; Aigle çi_ Australie. 3. Suprême .ajjjeçtipn; OmbeUjière

siimulante. 4. Matières premières POU*

menuisiers; Le supplice de l'hésitant; Chiffre. "–• â- H y en'a heaucçiup dans certains roulements Lettre grecque/ pour mathématiciens; Abjura. b. Très employé -par -.les

Arabes; Souvent promise au pamphlet*!??.

7 Phrase dessine*; Possessif; Garantit un effet. 8. Vieux transport; Type peu banal; Embouchure espagnole. 9 Ville de Belgique; Aowstée. lu. Désigne un, prince blanc; Partie du Languedoc; Séparent des eonUàtnts, Solution du problème 4h 17 octobre

4flJ h'Ueiire d'Eté. A. Dupuit i9i Axher'att. P. ViUecçmrt 4H Blue Star. F. Roehetti IJE PRIX GLADIATEUR

*̃» -•"{SÔ.OOQ frariosT r– 0-200 mèiresj)

Partants et montes probable» 61 mifàntt, M. Mfi-got.. C0 Brigantin.. P. Viilecourt 591 Quatrain.. G. Bufom 59 J Verset.. G. Briilgland 57 Trévimni C. Rnuiltan 55i Kiglia F. Roehetti

CHRONIQUE AGRICOLE LE CONTINGENTEMENT -DES NOUUNS

Le contingentement des moulins, qui vient d'être décidé à une majorité de 80 0/0 à la suite d'un référendum auprès de tous les meuniers, apparaîtra au public comme une nouvelle beaucoup moins excitante que si par exemple, l'on avait décide subitement que plus jamais les bonnets ne voleraient pardessus tes moulins. Néanmoins, Il «'agit d'un pas nouveau dans la révolution qui s'accomplit tous les jours, puisque l'état de meunier vient de cesser d'être une profession libre, pour devenir une charge. Voulez-vous reconstruire votre moulin qui s'est effondré, que vous n'en avez plus le droit, mais la communauté meunière, sous la forme d'un syndicat obligatoire, vous rachètera la part de travail représentée par cet établissement pour en faire ou non l'attribution, en tout ou en partie, à qui lui conviendra, en accordant cependant un droit de priorité au* organisations coopératives. D'où provient une telle disposition" D'abord et indirectement du décreWei du 30 octobre 1935. Mais, bien plus, d'un rapport remarquable de M. PesTOTnaurf* Debord, maître des requêtes au Conseil d'Etat, président du Comité des cinq représentants de la meunerie, comité institué à l'article 10 du décret présHé* Cependant, quand on compare les tests*. législatifs relatifs à cette questipn, »ve« le rapport de M. Peyrompure-Deberd, sut peut se poser conane une charte de l'organisation professionnelle do la. lïlWJîSrie, on constate que sur plus d'un point, ce document fait novation à la. loi, notamment en ce qui concerne cette attribution par un organisme professionnel de là capacité- d'écrasement des. moulins ayant disparu. On peut donc être un peu surpris que la loi s'efface en quelque sorte devant un rapport, si remarquable sojt-il, qui, au surplus, réclame du ministre de l'agriculture de nouveaux moyens rendant obligatoire l'organisation syndicale de la meunerie française, sans préciser d'ailleurs sur quels testes législatifs s'appuiera cette obligation. L'explication de cette confusion, que nous donnons sous toute réserve, mérite d'être rapportée. Quand le décret-lot du 30 octobre parut, il ne donna pas satisfaction à toutes les catégories de meuniers et M. Cathala, alors ministre de l'agriculture, en présence de leurs doléances, leur aurait dit «Mettez-vous d'accord et apportez-moi sur cet accord un texte qui pourra devenir légal,» M. Cathala quitta le ministère. Plusieurs ministre de l'agriculture se sont succède rue de Varenne, mais sa promesse a été prise en considération par ses successeurs. Voilà comment, aujourd'hui, le rapport du Comité des cinq, présidé par M. Pevromaure-Debord, consacré par un referendum de la grande majorité des meuniers, serait devenu en quelque sorte plus légal qu'un décret-Joi qui n a pas été abrogé.

Il est cependant possible que les gens du Café du Commerce, en lisant cette nouvelle, disent une fois de plus. dans la soirée On aura tout vu 1». ~l, R, de Passillé.

Vous trouverez, quand vous voudrez, •>ù vous voudrez, l'appartement que vous voulez par les annonces immobilière* du FIGARO, rubrique « Ventes et locations », paraissant tous let fours, saut te dimanche.


L dimanche; ±

24 OCTOBRE 1937 Bl' O (E~ f SJ

~e

LILY PONS

CHANTE A CHICAGO devant 200.000 personnes

Le record du monde de l'aftluence an spectacle, qui appartenait depuis 1927 à la ville de Chicago, où 150.0011 personnes avaient assiste au, match de boxe Dempsey-Tunney, vient d'être considérablement ̃̃ amélioré » dans même ville 150 trains spéciaux ont transporte 200.000 auditeurs, pour uu récital, de, notre charmante compatriote Lily Pons.. Obéissant à ce ce que Américains appellent le Mass-Appeal, deux cent mille âmes soit à peu près la fopulation 'de Nice ou de Lille ont fait du Grant Park de Chicago le théâtre de cet événement.

Dès uiïe heure après-midi, la toule accédait dans l'immense enceinte. A 4 heures, les vingt mille sièges du ParU étaient pris d'assaut. A 21 heures, malgré la fraicheur du soir, le surintendant du district et le capitaine de police Shanahan avaient enregistré deux cent mille entrées payantes, de la J1" rue au Field Muséum. 'A l'orient s'étendait le lac Michigan. Le phare Lindbergb, balayait le ciel -dé son ruban bleu. QuaJjd l'iljustre sopran.o parut, les projecteurs qui; raccompagnaient donnèrent le signai d'un délire collectif. Au ,milieu d'acclamations indescriptibles, on luj remit des fleurs, des,: téléfra'mriiés,et:.un Triessàgeoù le jnajre de flypôns' (Marylânrt) 'lui adressait -les voeux- de sa pâtite: cité. Puis, Tépornie assemblée retenant s'l»h souffle, dans un silence aussi intprèssionnaiit que le tuiriulte 'qùi: l'a i'âit. précédé, le système de diffusion' jiort'a 'aux quatre coins du

Parkle « poux nom, :ô- nom charmant

de Rigalèiio;

Debout; derrière 'lfest premiers rangs, à deux cents anètres de la scène, les femmes avaient tiré leurs miroirs de leurs sacs, et les brandissaient au-dessus de leurs têtes, en goisede périscopes, pour voir la, cape orange, le bracelet de dia-

mants <îe Lily Pons, et sur ses cheveux

bruns un voile orne dé capucines. Pour voir, aussi-, conduisant le Civic .Opéra Orchestra, André Kostelanetz, le fiancé lai cantatrice; •̃•:̃

.Mystérieux sortilège de l'amour cette multitude était" accourue, magnétisée, par autre cljosè que Je, bel çàrïlà Elle avait pressenti, inconsciemment peut-être, }a fusion musicale de deux 4teçsj d'élite ùqjs:par le .coêui:. ̃ ̃ ̃ *̃• fV ..̃̃̃ Michel de Bjry.

o -1' Si! E t fS tE~

,.1i~DATE~RE'T~NU~'

̃• -̃•; ̃̃. v ̃'W»rf,l •,•*•̃ V'. ̃̃;

THEATEE sAiNT-G80K6E8.. En,- soirée, rt^tHitton gén*.

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̃ ,-̃ •̃ Mercredi 27 < THÈ ATEB DES ABTS; -rr En soirée, répëation générale de

Sixième étage.' '<

̃̃ ..̃̃̃̃•.̃̃̃̃̃ ̃••• vendredi 89 ̃̃•'̃ .• ̃ ̃ THEATRE DE L'ODÉON. Efl soirée, répétition générale dg Catherine empereur.

THEATRE MONTPARNASSE. En soirée, reprise de Cris de»: 0«BHr» et de Les Caprices de Marianne. '• '̃̃̃̃. CET flPRE8^nlDI ̃̃̃.̃'̃

COMEDIE-FRANÇAISE fRiclj. 22-70), à 14 h. ZO. La BabouiJlense (MM; André Prunot, Alexandre, Ledoux, Escande,

Chambreuilr Martihelll JImes Pussaae, Mary Marquet,

Andrée de Chèuverdn, etc.). OPÉRA-COMIQUE (Bien. 724)0), à 13 h; 30 La Toeca (Mme Bernadette Delprat MM. Paul. Vergnes, Guénot, Payen, Barbero, Poujols) Deuxième Bspsodie. Oich. M. Jean

Morel. ̃̃ ̃ ̃̃̃. ̃•̃ ••̃ ̃•• .̃.̃

OBEON (Dant. 58-13),. à 14. h. 45 VArléslenne {Mme,. Tonte NavSr'; WM. l/Wi* Seigner, Robert Miirzeati, Harry- James, Dàrras, Jacques Ey«er Mmes Madeleine Silvain,. NeithBlanç, etc.). ;̃̃̃ ̃̃ ̃ PETIT-MONDE (Solle d'Iéua), 14 h. 30 Rfquet à la Houppe. S(éme spectacle qu'en soirée

Ambassadeurs; 15- h.; Antoine, 15 b.; Atelier, 14 h; 45; Athénée,

ÁJI1bios~.de~rs; 11).11.. An~o.ine, 15h.; ,~tc!ier. Hh, 45; Ath;qée"

15 h,î Biuffes-Pâriiiens, 1? h.; Çapneine», 15 h.j Châtelet, 14 b.; Comédie des Champs-Elysées, 15 h.; Daunou, 15 h.; Déiaiet, 15 h.; D«ux-Màsqqes, 15 h.; Etoile,, 15 h.; GaîtéLyriqoe, }4 h. 45; Gymnase, 14 h. 45; Grand-Guignol, 15 h.; ¡ Humour. 15 b.; Isola, 15. h.; Madeleine, 15 h.; Marigny, la b.; Mathurins-Pltoëff, 15 b.; Michel, 15 h; Michodière. 15 h.; .Montparnasse, 1."i h.; Npu veau té», 14 h. 45; Œurre, 15 b.; Pàlaie-Royal, 15 h.; Porte-Saint-Martin. 14 h. 45; Renaissance, 14 h. 45; Saint-Georgres, 15 h.; Sarah-BernV hardis B. Théâtre de Paris, 15 h; Variétés. 15 h,;

̃ V4«ojfSCoI,oinH«>, 14 h. -45.

;• ̃- ̃ et soir ̃ ,̃,̃ OPERA (Opéra 59-59), relâche. Demain: Boris Godoaii(.T. COMEDIE-FRANÇAISE (Ricb. 32-70), à 21 h.: Madame Sans- Gêne (MM. Alexandre, Jean Hervé, Escande, Chambrèuil, Màrtinelli; Mmes Dussane, Henriette Barreau, Irèui' Brillant, Marcelle Gabarre, Denise Clair, etc.).. Demain Le Malade imaginaire, Les Fourberies de Scapin. OPERA-ÇOMIQtJE (Rlch. 72-00), à 20 h. 30 Mignon (Mlles Cernay, LUlie Grandval MM. Àltéry, Mortùrier, Buck, Pujol, Jùllla). Orch. M. G. Cloez. Demain, relâche.

FEUILLETON DU 24 OCTOBRE 1937

ÇHRONIQUE oes SFECTACLES

̃ ̃ liaison de WEuvpet LES CHEVALIERS

DE LA TABLE RONDE

Trois actes de M. Jean Cocteau jPôlate fies Spoirts NAISSANCE D'UNE CITÉ 1 de M. Jean-Richard Bloch

En écoutant ces trois actes des Chevaliers de la Table ronde, cette féérie ^de. carton à chapeau dans la petite sàIle de l'CEuvre, je songeais qu'au fond, M. Jean Cocteau est te contraire d'un

imaginàtif.

:Gest lui, je crois, qui lança un jour cet aphorisme (d'ailleurs= très contes-

itabie). ̃; ̃

Un rêveur est toujours mauvais .poète. ̃̃' ̃ ̃ ̃ '̃' On conçoit que cette pensée lui soit venue et qu'elle ait même jailli du fond de son instinct. Il paraît bien sur que M. Cocteau, pour resterfidèle à Ses dons, a besoin de né pas quitter terre: Je feuilletais hier soir sous là lampe (enconsolation de la soirée de l'Œuvre) Le Coq et l'Arlequin, Dès la première

page du recueil; je retrouvais des for-

Jttwes qui m'enchantent desf,o.r-

-?-: Le tact dans l'audace, -e^est de

PETITES NOUVELLES

+ M. Paul Noiret, maigre la prcisdiiti'

insistam.» cle^ inembi es du coiuitc ayant decide aprt". tept années de prrsiJrncc de l'Association des adinunslratt ur> des théâtres et «pivlaclps, de îêpreudie sa liberté, ceux-ci ont à 1 unatuinitt, porte M. HanryJaunet n la présidence

D'aïit!.1 pïirt, M. Jean Gonotj a ele élu a runniiimuç ice-presidenî en Vi*jï1plaot"iiept de Mt Cnarie* Afriajn, ile<.cds et M. Jacques Teillon, secrétaire génrial, m i cinp! icenient d« M. Hanry-Jaunct.

.<*MMp~aMïw~nt'r'=TR'n~M3-~tK~a)aMacrK;a.s!)

.TR'S"\ S.Q'mtm'S; Ce-soir,

/~<M\' dimanc6g Madsiqe Sans-

MtreruVt GErte 1, ~uildi 'Les Fenr-

e SOIREES. Ce toir

OC, Géne i lundi "Les Four-

beries de Scap.n, Le Ma-

\0~ lade imacinaire nia.di.

'1~' jeudi Le Monde où l'on

s'ennuie nierer'di, same-

di rge Dandfn, II ne faut jurer de rien: vendredi Le Légataire universel, A quoi relent le« jeune* fille*. MATINEES. aujourd'hui dimanche: Là Rabouilleuse; ieudi George Dandin, 11 .m fait jurer de rien samedi, a ( h. 30 Deuxième matinée poétique.

THEATRE DES OH VMPS-KM hEKS s auinurd'hiii. à 15 h. 30, GOETHEANUM (Suisse) Eurythmie et CJiœum parlés. Orchestre Société Philharmonique de Pari».

CHATKLET. Aujounl'hui h 14 b.-

lirécliKH en matinée TAXA l'opérette à

srrnnd ^peotafle.

Matinée» jeudis à 14 b. et dimanctie» il 14 heares.

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PÀl/AIS-ïiOTAI/. Pour être *»en vartant fi faut; rire; Pour rirc.il faut aller voir; MÀDAjHB EST AVEC MOI Aujourd'hui dimanche, matinée à 3 h. THEATRE DE DIX-HECRES (Dir. Ro^ér Kerréol). Aujourd'hui dimanche matinée gala' & 15 h. SO. du nouveau et triomphal spectacle, avec MARTINI (en, exclusivité), PACt COLLINE et JEAN BIKt-V et la revue nouvelle EPI. ftllE EPOQUE de P. Colline. (H«me programme qu'en soirée à 10 heures). Louez 3G. Bd de Cllcliy. Jél. Mont. 07-48. VJ^UX-COLOMBIEB (Th. René-Rocher), -r Aujourd'hui, en matinée et soirée deux dernières da MARIAGE DE FIG.VHO. PIJTIT-MONDE. Snlle Iêna 10, ave. nue «i'Iéna. Aujourd'hui, h 14 h. 30, R4Q.ÏJBT à LA MOUJPPE.

ODEON (Dant. 58-13), à 30 h. 45 Tartuffe (MM. Louis SSlgnér, GautlerTSyila, Marcel Bourdel, Raymond-Girard Mmes Jeanne Briey, Behée Simonot, etc:j. Le» Précieuses ridicules (MM Georges Cusin, Charoarat, Darras, Jacques Evsetj Parzy; Mmes Elmire Vautier, Brosy, Bolti, Siâronot, etc.). .Demain soirée privée.

ATHENEE lOpera 82-23). a 21 n. Electre, de M. G: Giraudoux. (MM Louis Joiivet, P Renoir, R. Bouquet; Mmes Gabriel!» Dorziat, Kéiiér Uevillers. Madeleine Ozeray». GAITE-LYRISUE (Arçh. 29-20), 20 h. 30 Le Roi du Cirque, Le Cletio; 'Mary ViaÉd, ;Sûzy Gossen, Delimoges. Zéna-Zick, AHain-Dburtal. avec Mbrton et Pasquali). Jeudi, matinée. GYMNASE (Pro. 16-15),;à 20 h 45 :Le Cap des Tempêtes, pièce en 5 actes de M Henry Bernstein (Victor Francen, Jeanine CMspin, Claude Uauphin, iran -Wall, Lucy Léger, Héiène Gerber, .Georges Palïy et Betty-Daussmond). Matinées dimanches et jeudis. ̃̃•'̃.•̃

MADELEINE (ArtJ. 07-09), à 21 b. 15: Quadrilla, comédie -'de M. Sacha Guitry. (MmesGaby Mbrlay, Jacquêiipe Del ubac, Pauline Cariant M. Georges Grey et l'auteur). ̃'̃ > MICHEL <Anj. 85-02), à 21 h. Super-Pause, revue de Dorln et Saint-GranUr. (MmoE -Marg. Ucval, l'arisys; MM. Trame). Dorin, Ed. Roze. SaintfGranier).

MICHODIERE (Rich. 95t23), à 21 h. Fric-Frae, de M. pdouàrd Bourdet (Victor Boucher. Arleity, Michel Simon, Andrée Guize, Suzanne Henry, H. Bonyalet, etc.).)

MONTPARNASSE (Gaston. Baty), a 21 h.: Madame Bovary. '40 tableaux, d'après Gustave Flaubert, adaptation de Gaston Baty, musique d'André Cadou. (Mlle Marguerite Jamôjs; MM: Lucien Nat; G Vitray. H. Beaulieu, Rol.la-Norman etc.) '̃•• AMBASSADEURS, 21 h. 15 Pacifique (Alice. Cocéa). ANTOINE. 21 h. Le Procès de Mary Duean.

ATELIER, 20 ̃ h. 45: Volpone..

BOUF.-PAR., 21 h.: Troi» Valges (Y. Printemps; P. vFresnay). CAPUCINES. 21 h. La Nnit dn 7.. CHATELET..21 h; Yanat (Bach, Roger Bpurdin). ̃ COM. DES CH.-ELySEES, 20. h. 30 Philippine. DAUNOU (7 rue OaUtioul, 21 b. Pamplemousse, DEJAZET 21 b. Irma, troisième à eauchc..

DEUX-MASQUES, 21 h. Les m.avai» Ansefc

ETOILE, 21 h": L'Opéra de Qaat'Soiis.

GRAND-GUIGNOL. 21 h. Epouvante et riz*. HUMOUR. 21 h 15 L'Honneur du Milieu.

ISOLA, 21 h. Mystères et Illusions.

MARIGNY. 21' h. La Belle Saison (f,. Boyer, Pills, Tabet). MATHURINSrpITOEFF, 21 h. 15 Celui qui reçoit des «ine». NOUVEAUTES, 31 h. VU rtravail! l.

savoir jusqu'où on peut aller trop loin. ̃ :Et.cèçi* •. '̃̃̃'̃- ••

-r- II, "faut perdre un préjugé baudelâioeni Baudelaire est un bourgeois. La bourgeoisie est la grande souche de France tous les artistes en sortent. Fils de famille émancipés, ils s'en affranchissent, mais elle leur permet de construire dangereusement sur une b^se. Il y a une maison, une lampes, une soupe, du feu, du vin, des pipes, derrière toute œuvre importante de chez nou-s. •. .̃'̃ •̃ Et ceci encore ̃̃̃̃̃. Méfiez-rvous de M. Prudhomme qui marche sur les mains.

Un autre petit texte, simple notule en bas de page, marque avec une précision plus grande à mes yeux le vrai privilège Cocteau. IL s'agit de la description teùx environs de 1920) d'une danse Harry Pilcer-Gaby Deslys. « Le band aijiériçain l'accompagnait sur les banjos et dans de grosses pipes de nickel. A droite de la petite troupe en habit noir, il y avait un barman de bruits sous une pergpla^ dorée, chargée de grelots, de tringles, de planches, de trompes de motocyclette. U en fabriquait des cocktails, mettant parfois un zeste de cymbale, se levant, se dandinant et souriant aux anges. M. Piîcer en fraç, maigre et maquillé de rouge, et Mlle Gaby Deslys, grande poupée de ventriloque, la figure de porcelaine, les cheveux maïs, la robe en plumes d'autruche, dansaient sur cet ouragan de rythmes et de tambour une sorte de catastrophe apprivoisée qui tes laissait ivres et. myopes sous une douche de six projecteurs contré avions. La salle applaudissait débout, déracinée de sa mollesse, par cejt extraordinaire numéro qui est à la folie d'Offehbaçh ce que le tank peut être à une calèche de 70, » Dans ces quelques lignes d'une ressemblance voltigeante dans les Portraits-souventrsqùè nous publiâmes ici, ce que M. Cocteau a su faire, c'est voir 3t restituer. Oh voir d'une façon particulière, j'en conviens, mais non pas déformante comme on l'a souvent dit et comme il a pu lé croire parfois. Il a des yeux-niiroirs hyper-sensibles. La réalité qu'ils captent est d'une exactitude étonnante, seulement elle se ra-

les3:oups

CET AMES-MIDI i"

<t» A l Urpoution (annexe hctlti marmi,' a 14 h. 30, Lv. Tour du Monde ni) une heu.e. Au Thcalre,dc& thamp\-Ehjief,. a l"i ftc'urïi 'JO Eurjtiimic. noce le iimtoun da chirnit /mr/Ai du Gcetheanum de Doinuch W. le: (n/i'/ui's et enarneu !e» ieronl icçif* au contrôle sur pr< tentation Je Irui carié. l/Op"ia reprendra le J'J de' ce mois, 4 noue et Herbe OUue, de Pau! Dukas. avec Mnjè Germaine Lubm, A l'Opera-Comique. ou continue A n-pete i- Louise de Gustave Charpcntiei, dont la reprise est reportée au mois prooh.iin..ipre- Le Couronnement de Popin'e. de Monteieidi, dans la nou\cl1e adaptation înuslcale de M. M»lipiero. Leh abonnement» du jeudi commenceront le '38 courant.

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ESIEiilEI

du charme, de la beauté, du talent

mène à quelques traits, à quelques détails essentiels. Cocteau flâneur parmi les êtres est Je Cocteau vraiment aigu. Lorsque sa verbpsités'excitfi sur ce qu'il a vu, elle prend un éclat, un dynamisme qui n'appartiennent qu'à lui. Vous avez devant vous,ce visage' effilé ou l'ironie pétille, cette chevelure en houpette pleine de fluides crépitants et ces longues mains chair d'une agilité aérienne qui tracent autour de l'auditeur une prison magique, De là, dans les bons moments, surgit quelque chose d'extraordinaire. Il y a du pathétique, il y a de l'âme .en lui, beaucoup d'âme, une âme -d'acrobate. Il vit en équilibre au bout d'une perche d'où le destin lui interdit dé redescendre, et c'est de làhaut, la tête touchant presque les frises, balancé dangereusement au-dessus de l'orchestre, qu'il observe la foule humaine. Le Cocteau inventif est le Cocteau observateur. Je rie connais qu'un poète qui, avec des moyens d'expression très différents, possède un don comparable au sien Léon-Paul Fargùe. Ils appartiennent l'un et l'autre à cette race très spéciale de visionnaires qui ont les yeux grands ouverts, non pas sur l'au-delà, mais sur la vie. Le réel devient l'élément d'une chimie qui leur est propre et dont ils gardent le contrôle. La vraie féerie Cocteau est une féerie sans fantômes ni grimoire. Ses chevaliers de la Table ronde flottent entre chien et loup dans un monde interrnédiaire où la poésie se cherche elle-même en divaguant mollement avec toutes les facilités du désordre. L'auteur a indiqué dans une Notice la façon dont il voit la pièce

« pREMiER acte.– -Le château ;d'Artus est intoxiqué, drogué. Les uns mettent cela sur le compte du Graal, tabou mystérieux, relique du Christ qui enchante ou désenchante la Bretagne les autres s'y complaisent ou se révoltent. L'arrivée de Galaad (Parsifal), le très pur, le désintoxique, amène le désastre et le désordre dans le parti des artifices.

)> Acte II. Chez Merlin. Nous savons maintenant qui drogue le château d'Artus et qui y trouve son compte. C'est Merlin l'Erichanteiir, esprit négatif qui emploie son jeune domestique,

M USIQUE

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Concerts du Conservatoireuon?ervateoirï

Aujourd'hui, à 3 h. Festival Franck-

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A, B. C;, 15 h.; Alcazar, 15 h.; Casino de Paris,' 15 h.; DeuxAnes; 15 h.; Dix-Heures, 15 h. M; Folies-BergèrW 14 h. 30; .Lnnci-Rotisse, 15 h.; Medrano, 11 d 45; Mojrador, 15 h.; Noctambules 37, 15 11.; 'Perchoir, 15 ,b.

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NOCTAMBULES 37. 21 h.' Rie» pour nùu»! ̃•̃̃

PERCHOIR. 2i h: Tenchêl

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BAGATELLE Ford Harrisou, Glykison, The Townsends. BAL DU MOULIN.ROUGE, 21 b. 30 dancing; 23 b. spectacle.; CABARET DES FAMEUX TZIGANES. 4. r. dé La Michodière CABARET DE MONSEIGNEUR Skarjinsky, Saala, Seversky: CHEZ SARTORI (Au Patio du Floriau, 74, Champs-Elysées) au thé Fred Addison. Dîners et soupers, dansants Ramon Cortis. -'̃̃

CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, diners dansants. LtDO Thés, danÉing, soupers, attractions.

le démon Ginifér, et le transforme à sa guise en tel ou tel personnage. La force occulte de Galaad l'emporte sur celle de Merlin. Merlin bafouille. C'est la preriiièfe fois. Démasqué, il se défend à tort et à travers.

» -Acte III. V- Le château d'Ârtus est désintoxiqué, débarrassé d'artifices ou, pour être exact, l'auteur nous le montre en pleine crise de 'désintoxication. La vérité se déco uvre. Elle est dure à vivre. » Elle débute par de la honte; sur la reine, par la double mort de Tépouse et de l'ami. Artus chasse Merlin. Et le poète, le très pur, lès quitte. Où on l'aime, il ne peut rester. Le soleil et les oiseaux "renaissent. Cette vie réelle, violente, oubliée, fatigue Artus. Aura-t-il la force ? Merlin le lui souhaite ironiquement. Mais, dit le roi

»– J'aime mieux de vrais morts qu'une fausse vie. ̃

»̃ Souhaitons-lui d'avoir raison et de conserver le Graal, revenu à Camaalot, et qui n'est autre que le très rare équilibre avec soi-même. »

En somme; si je comprends bien, un drame d'intoxication et de désintoxication par le Graal. Je ne dis pas qu'il s'agit d'un drame condamnable en soi, je dis qu'il est difficile de le prendre extrêmement au sérieux. Il y a là une idéologie savonneuse dont on ne peut rien retenir.

« L'inspiration, affirme encore yf. Gpeteàu, n'arrive pas nécessairement du ciel. Il faudrait, pour l'expliquer, remuer ta ténèbre humaine, et sans doute n'en sortirait-il rien de flatteur. Le poète est aux ordres de sa nuit. » Voila sans aucun doute la plus belle pensée qu'aient fait germer en' lui les chevaliers de la Table ronde. Elle se trouve dans la préface.

Pour le resté, on nous montre dans la salle royale un trône à pieds pointus comme des aiguilles, un roi Artus tonitruànt, une Guenièvre, reine de Bretagne dont la passion pour Lancelot s'exprime sans grande vigueur, un Galaad dit Blancharmure beau comme un cygne étfier comme une épée. Lancelot, tu ne m'aimes plus soupire Guenièvre.

Folle chérie, répond-ïl tendre-

ment.

Q^WgCOTÉS

||^I=|BP'4CRANI

t: ~e 'lita-lt'HZ icaugunérd sa vsisun ciné-

Le Uhiirlt/ ip*ïuguit.ia sa mimih eiiiy-

Wdlogrdplilquc avec Le Pusonniei du Zciula. ♦ L,j p.e.niLn' protection publique du lilm le iii^fs .\o>it. oii iple du lOiii.in «le l'iiiiirois Majn.ic, de l'Académie li.inrMisr, auls'heu mercredi prt* 'liafn, à 21 heures, .m c.ueiiM licn.iparte. Ce sera un gala .m profit de rtilifuMlinn a Join\ ille-ie-i'ont de Notre-Diin" du Oiimh.h

J. P. Hniiltn. le metteur eu scène du llilm Les h'iiiff, du Hlwiie, MPiit d'avoir la douleur de perche son pcrc.

(/est au début de uo-eniliie que sera j présente Tinnina la complananli'. <4t Edmond î. (iie\ille \a peut-être tourner un IiIip j iJ.ujs avant de leparlir poui Loi1dres ou il a plusieurs grandes productions en perspective.'

^h> Pierre Colombier, qui termine ies prises de lies de Hulthazai. va se rendre a Home où il réalisera l.a Vegere appriuuitt.e.

̃<~ On prépaie La Moriuine du R'q'ment, dont la rejli»ation comiiienreia lundi prochiin aux studios de la Seine. La mjf»e en scène sera faite par (inb**iel Hosca. Scena1 10 de Georges-Robert Rul. dialogue d'André Hen/e, musique de, Va.i Hoorrbcke. Citons parmi tes interprètes Raymond Cordj. Jean [)unot, Monique Roll.in<l, Pauline Carton; Alice Tissot, Jeanne Fusier, Gtr et Marcel Simon.

Geoiv(es Rigaud fera ses dtbuts à IIolKwood''lans I.aiiti nf the Iropics, aux côtés d'Isa Mi'anda et de Fred Mao Muiia>.

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GAUMONT 15 h. à 1 h. du matin Secrets de la Mer Rouge. IMPERIAL 14 h. à 1 b. Mademoiselle ma mère. LUTETIA: ♦̃14 h. à 12h.La Dame de Pique, Le Guet-apens. LUX Femmes marquées, Guerre des gosse;. MADELEINE 10 h. à 1 h. du matin Feu. MAILLOT-PAL, i Chanson du Soov., Dern. train da Madrid. MARIGNAN 14 h. à 23 h. 20 La Dame de Maiacca. MARIVAUX 10 h. à 2 h. du matin Un Carnet de bal. MAX-LINDER 12 h. à 2 h. du mat. Les Rois du Sport. MOZART 14 h. 45-20 h. 43 Pertes de la Couronne. MOULIN-ROUGE 15 h. à 24 h. Le Porte veine; G-Men. OLYMPIA 10 h. à 1 h. ,30 du m. La Citadelle du Silence. PARAMOUNT 9 h. 30 à 1 h. Ames à la mer. PEREIRE 11 h. 30. 20 h. 45 Les Pertes de la Couronne. REX 12 h. à 2 h. du matin La Bataille silencieuse. ST. UNIVERSEL 14 h. 30 à 24 h. Perles de la Couronne. VICTOR-HUGO 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45 Dame de Pique. films pariant anglais.

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Je pense que M. Cocteau a mal choisi sa légende ou que Merlin, au cours de cette nuit inspiratrice dont il nous parle lui a joué un mauvais tour Jocaste reste plus près de lui que Blancharmure.

Il a su du moins transmettre sa foi aux interprètes. M- Samson Fainsilber, en roi Artus, a des colères, qui i bourdonnent comme une cloche de cathédrale, et l'excès même de la jalousie le laisse encore majestueux. M. Jean Marais fait un superbe Galaad dont les

WILLIAM POWELL A ROME 1

Le s~,jotlr que le célébre t. da l

Le séjour que fe célèbre acteur de

i'ecrun américain effectuait à Paris iD. cognito, pris fin ces jours derniers. = Il vient, en effet, de partit pour Ho)])eoùi) il 'est arrivé hier. A l'hôtel -je- où est descendu, les dirigeaiits de lu Ot. G. Ni. italienne ot'ft'i- du T'OIIL ce soir nicmc, une graude récep- ( ( de tion en son honneur.

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ST. ETOILE ♦ 14 h. 30 à 19 b. S., 21 b. Sonate à Kreutjer. Film parlant espagnol AGRICULT. 4 14 h. 30 à 19 h., 21 h.: Les RéToltés d'ANars* Film parlant Italien. CAlWEO 14 h. à 24 h. L'Escadron blanc. COURCELLES 14 h. 30, 17 h., 21 h. L'Escadron Blanc. Salles d'actualité. V PARIS-SOIR 10 h. -1 h. Three Smart Gjrls. La «igné signifie permanent.

V!B!:U:<:i DU G^AMO TJLM

Ames à la mer 9 h. 40, 11 b. 30, 13 h. 20, 15 b. 43, 16 h. 6, 20 h 29, 22 h. 52, 0 h. 33. Paramonnt. Artists and Model. 15 h.. 17 h.. 22 h. Studio ZS. Carnet de' bal 10 b.. 12 b. 10. 14 h. 25, 16 h. 30, 18. h. 45, 21 h., 23 h. 45. MariTBOX. Citadelle du Silence 10 h. 15. 12 h, 25, 14 h. 40, 17 b., 19 heu- res 10, 21 h. 25. 23 h. 40.. Olympia. Cœur en fête: 14,Ji. 28. 16 h. 50, 19 h. 15, 21 h: 45. Edouard-VH. Coupie invisible 14 h. 45, 17 h., 22 h. Marbeuf. Dame de Maiacca 14 b. 35, 16 h. 45, 19 h., 21 h. 15, 23 heures 25. Mari«n».m Deanna et ses boys 15 h. 18, 17 h. 39, 22 h, 12. Avenue. Dernier Combat 14 h., 16 h. 45. 19 h. 15, 22 h., Oh. 50. Apoll» Double crime sur la Ligne Maginot: 12 b., 13 h. 29, 15 b. 33, 17 h. 14, 1!) h. 8, 21 h., 22 h. 51, Aubert-Ç«l»ce. Drôle de drame 14 28. 16 58, 19 16, 21 46, 23 40, Colisé*. Feu 10 h., 12 b. 9. IV h. 18, 16 h. 30, 18 h. 42, 20 h. 56, 23 h. 5, 14 Il. 17. Madeleine. Gueule d'Amour 15 h., 17 h. 30, 22 h. Bonaparte. Gueule d'Amour 14 h. 25, 16 h, 25. 18 h. 25, 22 b. Ciné-Opéra. Gueule d'Amour i 14-30, 16 45. 19 h.. 21 30, 23 30. Le César. Héritière vagabonde 15b. 35, 18 h. 20, 20 h. 55, 23 b. 40. ApoIU Nouveaux Visages 87 12 h. 10, 14 h. 30, 17 b., 19 h: 25, ̃ 21 h. 50, 24 h. 15. Hejd'ei. prince X. 14 b. 45. 16 h. 55, 18 h. 55. 22 b. 20. Balzac Révoltés d'Alvarado Agriculteur*, Roi des Sports s 10 h.. 11 h. 45, 13 h. S5, 15 h. 25, 17 h. 15, 19 h. 5, 21 h 10, 23- h. 45.. Mai-Linder. Roman de Marguerite Gautier: 14 h. 54, 17 h 6, 19 h, 18, 21 h. 30, 23 h. 2fi. Paris, Sonate à Kreutzer 15 h., 17 h. 22 b. Studio de l'Etoile. Stella Dallas: 14 h. 5, 16 h. 15, 18 h. 25, 22 h. Ciné Ch.-Elysée». Vie facile 15 h. 9, 17 h. 23, 22 h. 6. Miraclcs-Lord-Byron.

Et il s'exclame, un peu plus tard Ce château ne vit plus, il dort, il dort debout.

La fleur-phonographe met un peu d'animation. Il s'agit d'une fleur enchantée qui enregistre et restitue les paroles qu'on prononce autour d'elle. C'est par son moyen que Galaad surprendra les formules magiques grâce à quoi Merlin fend les airs Cinq et cinq ne font plus dix.

Que la reine soit cheval,

etc. v

Le côté Châtelet du second acte amène un peu d'amusement, Cela se déroule dans le château de la Merveille. On voit un fauteuil branchu qui bouge tout seul, un échiquier à déclic, des murs qui s'ouvrent.

Nous vivons, s'écrie Lancelot, mais nous vivons du rêve.

Une certaine fièvre dramatique échauffe le dernier acte. Le poète, chassé par le réveil de 'la nature, forme un beau symbole.

Mais l'ensemble du spectacle, avec tout l'effort de sympathie possible, me laisse sans écho. Cocteau n'est médiéval à aucun degré. Il lui manque la fraîcheur, l'innocence, cette limpidité intérieure qui marquent ces immenses grands récits d'amours malheureuses. La lourde philosophie wagnérienne a gravement altéré le caractère des personnages, elle a presque effacé leur grâce et leur jeunesse. La tâche profitable serait de les leur restituer, de rétablir, comme M. Bédier pour Tristan et Yseult, et M. Jacques Boujenger pour la Table Ronde, la poésie primitive, avec ses vertus familières, son absence totale de lyrisme concerté, son romanesque ingénu et son humilité devant Dieu.

PHIL REISMÂN

Chevalier de la Légion d'honneur Nous apprenons que M. Phi] RciMiian, vicc-prcbident de la R. K. 0. Radio Films, vient d'être nommé chevalier de ta Légion d'honneur.

Cette haute distinction récompense 'en 51. Phil Reisman un ardent et dévôaé- ami de la France. Le nouveau légionnaire entena. continuer en Amérique à servir; 3a cause j française..11 vient d'ailleurs de.niettS* au point une plus étroite collaboration entre les deux pays. ̃̃

SONJA HENIEATYRONE POWER

C, r-4 B A L Z A C

d, fi '30, ~0-

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

̃̃̃-̃ MARIGNAN ̃ '-̃ IADAMEBEMALACOl: `..` OLYMPIA

ANNABELLA dans

LA CITADELLE du SILENCi de Warcsl L'Herbier

IMPERIAL

MADEMOISELLE

MA MERE

muscles roulent sous la pe'au, et qui-a du feu et de la violence. M. Rollin nous offre un Ginifer-Calibân conforme aux intentions du texte. Le côté dames plu» faible et tout juste honorable avec Mlle Morène et Mlle Brunoy.

1'- `

M. Jean-Richard Bloch est un véhément et actif ami du théâtre, un de ceux que les problèmes dramatiques occupent et préoccupent. Il en parle avec talent, avec passion, avec sérieux. Je ne partage pas toujours ses. avis, mais ce qu'il entreprend inspire l'estime et la curiosité.

Je suis sorti du Palais des Sports dans un état voisin de l'anéantissement. Est-il possible que le virus politique puisse à ce point corrompre le goût et le jugement? Est-il possible que M. J.-R. Bloch s'estime satisfait du speçr tacle navrant qu'il propose a notre méditation ? Est-il possible qu'il en tire un manifeste et qu'il en fasse une leçon et qu'il y'voie le présage d'un théâtre universel ?. On croit rêver.

Sous ces poutrelles de fer piquées, de lumignons, dans cette brume bleuâtre de gare de chemin de fer se déroule la parade la plus triste du monde. Sur la piste se répand une figuration qui vient de la rue, qui, peut-être, a quitté l'usine tout à l'heure et qui se trouve là avec ses chandàils, ses cotes bleus, ses visages de travail. On groupe hommes et femmes-, on les répartit, on les organise en leur enjoignant de co- pier leurs propres gestes. Ils font de l'usine-schématique, du métro-schématique, du boulonriagèrschématique, de la promenade schématique, de la lecture de journaux schématiques avec manœuvres à coups de sifflet et cris stridents.

Famine, .famine?

Motorisation,

Société des nations.

Je ne sais rien de plus pénible que cette sombre mascarade qui se place, on ne sait par quelle dérision, sous le signe du théâtre.

Il y a là presque une offense. Quâtjd serons-nous délivrés. mon Dieu 1 de cette dramaturgie x éducatrice »t ` Pierre Brisson.


̃̃̃ ̃ ̃̃̃" ̃ ̃ ̃ ̃ ̃- ̃'

~E ~I~ .Ir

'~n-

Et y avait une fôfcs t~ e. < une paysanne qui

avait une fille

v t "2 très belle. O n

1 « l'appelait Judith.

» Ou l'appelail aus-

i~t~ si la Paonne car

~)Np~ elle était vftni-

~Wttt'S teuse et colèie.

4 BMe né- manquait

pasi de çrelen-

k..w dants, niais elle

les renvoyait tous en leur montrant la §àvte du août de. son joli d«ii4t Wanc, Ce jour-là encore, elle «vatfe çsfusé d'épouser le meunier, 86^8 prétexte que le bruit du niauliÉb ^énipèelieiTaife de dormir. Sa BîÂre, qui se désdlaii de la voir si fîêre, lui fit dss i-einouiraRees, isais Judith n.'éeQufa rien, et elle S'ÉftdtasïBîfe tpès vite, alors que Im ^àysanns s'agitait dans le lit voi~ lari, EU© devait taise nu rêve nier* tejlletfx, car elle souriait en dor* inârit.

^fe qu<â rèvais4u, ma ^Ite ï lui demanda sa m^rélè-IendéBïaitt Biatin.

"̃ ̃• Je rêvais, ma mère, d'un beau ihar dfi cuïvxe.. ijp. seigneur eai desçÉàidrait pour entrer e&a nous. Il m'offrait uo aaaeaiu de cuivre it m'emmenait à l'église pouc fi'épouseç^ Tiâut le village nou& admirait.

i Qja^I rêve insensé, ma fille Auô«Jï; seigneu* ne t'offrira la bagiia de cuivre.

Judith sourit sans râpoudre, et lorsque le bûcheron vint lui faire s* éâaE élH la reçut si aïal 4»*fi coup* «âieeréi

Le sôi£ teiitt, fa mare s.eeo;i!<e$a; le cœur gros, car le bûcheçan lui plaisatt beaucoucpr mais Juditli s'endormit tout de suite, et elle riait da plaisir dans son sommeil. Quel songe as-tu fait, ma fille ?

ÔJi ma mère,, un beau ehai d'argent s'arrêtait devant notre maison. Un jeune seigneur en descendait. Il m'offrait un bandeau «l'argent et me priait à genoux de

Pé*pdusei:.

CRaiSEBIEBIBTS DESSINES '<,

Ce jeu ressemble à celui des mots croiaés..

I) s'agit de deviner Tes mots représentés par des images, puU de les essayer dans le» «tstâee, soit horizontalement soit verticalement.

Les mots représentes par les 9essms sont pas dans Tordre •ft vous devrez les placer.

'V :̃.̃.# •' •̃̃• ̃̃.̃̃̃.

Si on arros«r 6tfn régutièremtmt, H doit pousser quel'quechote-

ILLUSTRATIONS WA. &MQXM

Pauvre, enfant, dit sa mère en. pleurant, à quoi penses-hi ? C«3a n'arrivera jamais.

Mais la Paonne secouait la téîe en riant, et lorsqu'un- jeune ge*tilhomme du voisinage vint lui demattdeir sa maini elle n'eut pas ua regard pour lui.

Quand, même vous m'offrivï&M un bandéatU: d'argent, je ne voudrais pas de vous, lui dit-elle en- te poussant dehors.

La mère, cette fois, ne dit rien, mais elle se coucha le cœur si serré qu'elle ne put fermer l'œil de la rmH- Les éclats de vire de Judith, l'en auraient d'ailleurs empêchée. C'est en tremblafit que le matin suivant elle lui demaiids ce qu'elle avait çêvk

«#• J'en &nï& encore éblouie- dit JJu.dith. J?ai vu en ssonga un œagnifiquç seijpem descendre d'to chariot d'or potpr venir tn'offrir UJig robe d'cir. Êèliifclà ejst: digtte tenioi.

Comme elle disait ces mois, un grand bruit se, fît dans la caur. Elles ,se préjcinïtèçent toutes deux vers la portt et elles, virent que trois chariots scintillants s^raçrê^taiejat devant' leur pauvre maison» Le premier était de cuivre.. IX eu descendit quatre pages vêtus de roage. Le second était d'argent et il ©ëntenait pages vêtus de vert

qui sautèrent gaîenie«fe Ifesi^. Êâfin le dernier, le plus beau, était d'or et traîné par huit ckevaijs blancs. Un jeûna hâmni* beau comme le jour en descendit, et il mit un genou en terre devant Ju-

dith ̃

-»- Jee suis lé Roi des Métaux, dit-il. VQqle2»vau«, |tee Reina V Voici l'a- bague de cuivre, le bandeau d'argent et robe d^ôr. La Paonne mit sa majii $&&& îa sienne et eIle partit sans même embrasser sa mère. ~oiSv ek~ts

Longtemps ks trois chariots

i*o«lèrent, puis ils vin?enfc s'arrêter devant une ca-vepne,

C'est l*feiitréeç de mojn domaine, dit le Roi des Métaux^ Et îi eeriduisit Jtidîtht à travers un* étrange for.lt eu. 1@& aïbres étaient de plomb, le soi' dfe fefi,, les feuilles d'ëtaint jusqit'à sên, partais étincelant de pierres précieuses.

i> fait du jr/iMOiNiiee

S^ismenrf «rre«s, t*? f«nrfèHt«*B m* heffe tige «e dresse. Déjà t

La Pstfnne, qui ciovait rêver,

s'assit sur teôn^ d o«rK tandis

que le^r pagfS «"affairaient: à dresser la feolè du souper. La- nouvelle reine avait grand faim et elle regardait avec plaisir les plats e0tt* verts qui s'alignaient sur la nappe blanche. C'est avec empre&seniwt qu'elle prit place aux eo"Ms du roi. Mais lorsqu'elle voulut se- ssjvir du pouîgt, elle s'aperçut qu'il était d'or et qu'eue ne pourrait jamais le (ftoMiper. Quant: aux petits pois qu'elle voulut prendre, ils rôulèvmt d^ns son assiette eu tintinrtab«tertt ils étaient e.à ploçïg [ •w« N'auriez-vous pas un simple morceau pain à me dottuec ? demanda-t-elle au roi.

Certainement, ma chère, Iwi

dfrft

Et if lui présenta vm joli petit pain doré- La Paonne, affam.ee, se jeta dessus, mais elle: se cassa trois dents sans pouvoir l'entamer. Pou» et sék de Brf.aJh.6Mir». soa mârt qui semblait trouver le dîner fort Bon*

mïWP* &«#* ̃̃•̃• ,̃; .x

–•Ne vouliez-vous pas vivre au milsu d»si çichesses ? M' dit-tt.

fi^ëst ainsi que la raalheureutM

Jiidita fut condamnée, par sa £aW" fié;, à mourir de faim. parmi les tré- sors de ta terre. Trois. fois par an séuleases!, eM* » la permission de s'échappe*. Elle, erre alors de pdr* e* p«*fe« peRdani deux joaçs* et elle mertd^ soit pain.

` Nanin& Qpunon.

Dernière

semaine

du cûncéurs

~m~

~d~P~yA~w1/Yh~.vl1

N*QU&ifem p<*& qu'il mk»

«»f« pïm que huit |e«F» povr envoyer tutœ portrait de Shir*

ï«y Temple.

Ce eortcottrs e»f cai»«it <««* Ées i««f«ar* <J« cette poçe sans

etistinçlfan d*âge.

Lecroirtez-vous?

̃-̃'̃ -̃•̃ ./̃̃ .-̃̃̃ •̃̃•• «ÉEFoy^cJï

L^> siauter^lles son* p*«yQyà»te*. Elle»' savent s«?ea hiy«È 4 f«t t*ès froid et qw'il gèle, pédant de l«»n«s mois. Ans»,, cwmme elfes tteanent à préserver Jmw œufs, Isa eatejcieBl-çUçs à cinquante cemhaètres w* terre. Là, au moins, ils seront sécurité et bfen à

J^brt intempé.fe. «USIÏOW

Nous sommes 11» jpev pltts S3«nd» fe Jftatin en ttOttft levant et ujr. _p.eu plu» petits fe- soi? «9 sans epuchantt. Cela parait étrange. Mais le repos de la nuit relâche bos aErtcuiation» et les déJei»dr landift <ps dans ^outuée, «a» reslani d«b«ut qu «sssis, nous tt«ute tasson» sue uous-mêraes et. «au* fapetissQn»

tfl pues n'a l'afc 4e «eu. Qa l'évra=t»s «8»% dfeux 4o|gt«. Mafe «biise* qus çjet*e petite p^ïson^a peu» tirer un poids qui pès«s Ï.IQ0 fois flftt'eJUe, p«gQ elle-même Her«ule «m personne »'a«irail pu fafee

autant.. •̃' ̃ ̃ ̃ ̃̃' ̃'

̃̃ ,̃.̃̃• ̃̃ .s •.•̃ amovr

4e* ancien*; fgyiiUWBS aifliaieut tèa çfeateV ïU 1«S ont »H'Bie adoré» sou» forwe de dieux. El cet a»»««? »a»it si loin «p*& fer^iÇté l«wr çtet préférl venait 4 wourfc. 9* se @lfaLQ»A c«mpfètfiin.e«it ïe%, ?©«»<?»&«»

signe de deuil.

"•̃ ̃ -.̃̃ mamew

~~r~ 1~ ~M!~t ~MWM

dire ce sont des «o»«» «ff «*, plus d* b wftf ejftt bouchon fSi ?fc> «st constitué de wow «empli» d'aiçn Le reste, qnç apus appâtons fcoucliom ferw.e. w

paroi de ces trous. C'est la raison pour la«(ueHe le

Liaroi de ces trou$. ÇÇ2~t la r&tesQiR Q'u:.laf{IU,d.tc. le

Wfe«» fl^ s* Wen. tes oiseaux s»n# m g^Sf^^l er««»*ife- Ife luleot au ipotadre touit. Ce s'est ça* te «a* dfa FQu^e-gQj-ge qui, sur la voie dr'»» cfcswfal dft te arofiricaJa» avart bâtt sjmi ni* à l'ibt4*î«WI d'Wne sonnerte ticcrtïque. Les bébés rouges-gorges s'*çc»«W»Qi4pejivt très. |>fett d# «S nid.» et pouitant? fo st»nHerift ék«triqui€ çeieftjissait mm-

ttnueUement t

UN INGRAT

le jugement équitable

gm%. p* mtir* «entrant [iNi*^ [. de; pêche.* tu» p«»'

F\ *T*~ vte pêciMHf vtt'.1m

XV iX boums tomber à 1% f m&> Aussitôt, n'ér. 'fji m\ coûte»»! que son bon 1 jm*j0 tt I ww« H m mil à /T^ £TM- ramec de tttoie* I ^piipr' firtrrtf- lt .wrriva à V. V-ii^^F"" cjfîelqSriie* mètPé* <fft ^ym^0^ l'iaoawBUiijgt ;̃«« coin» m,e la .mer*êtait fepu-

Isusa ^*« tl dut .ae. servi» di'tiae, perche, ;lir crochet pour ràppSQcher VlMUHft lie la bartju*, afin de jjouwir bt bJ*s«r, Mais, par mafteur, le pêcneur en aee*o« chant te; wuâ »v©î m petche. le blessa i I?êpa«le> U ram<sna le pa»vre in.wnnu» évanonl, jusqu'au rivage, puis le tran* porta dbea lut», le çnïweha dans son iptepr« Hi^ le saigàa le gwda jiis«i»'àqu'il fût mM>

L'inoomiu, de» qu'U JW^ ,«»«*«» caurwt chez le juge et dépiosa mi* ploiate contes le pêcheur jtou* l'avoir bles«« à l'épaule.. Xe jtige fit compa- raitre {e pêcheur plaignant, 11 les entendît l'un et l'autre et te trouvait t'Wft «mbàrrassé pour rendre non jugement, ̃̃ ̃ ̃̃ Soudain un vieillard^ qui se trouvait Jès'éwta-: ̃ €et iBgtat »« pïawï q«v<M> lr« bfessé, eh bien î (àites-le lancer ft ï» mer, par grand vent, à l'endroit même é* fif est tombé te, pwjntière fots, Attén* dez jusqu'au leodenmin et vous pour- rez alors* rendre un jugement vraiment équitable. ̃̃'̃

"S-wo4v

~< SOLUTION

iU JEU D'OBSERVATION

Si mus avez. Mm ëbservé le dessin lims (W#% quet les escar$sfc p&rteitè Im numèvmM «* 29, éft vms'$em<ffidait lequel de ces trais e&GatcçQïs âtpimrait pfe* mUr, l.eqiwi; tiLvvimraii second ef

Uqml arrivexait dermer B*U-T%

Et m Mi&s (MtyMit qu'il e&isitmt un rapport énttè ^e* numéros ég^ œcwgétts çilm l&ttm du but.

~e6~'MP~&6~6~@. Ce a~r~ une ~ttap~ ~~mo1J,flfn. <~ep?e a~ pe~t

ac~6~

•j|^|agS^M^^fe%ii'^

ou

€<JH»m«nt «tf» ? it le juge ioter̃̃ .-m Si cet boswne «viemt le lendemain, poursuivit le- vieiliard, c'est qn'tt $cra parvenu à se retire» \<mt s«wl de Ift m&f «* v«n» condamnerez alors le p&hew* ftiil fayer vm dédommagew»«»t ço«* fe blessure q»'U faite. Siicontraire, II ia'en r««wnt pas* ce

«e»a pwuve que fo secîïour l«i avait snmi 1% vte, hie» qu'U l'ait bkss^ et vew donner*? réconjp«»is«picheor toue les biens appartenant

Q.Ó$4.

Quand fe j«g« est Uni d'éwuter ectt^ étpAnge proposition tt «e «mm* v«f« k plaignant mai» celui-ci c'était éclipsé prudewmeHt dte p*t* dte vote- exécnWF ce jugement q.uj ne manquait pas de k«n sens»

y 6; Brime.

Le numéro 2 arrivçm premier parce qjiç B »»t lét g$çe#,de lettm l'atpkabet et fe premiè,rt let* fre d& mo,t BUT, Le nMfftéro 21 arrivera second pMC€ #«6 U est la &* lettre, de MphaM, et le mmérê 20 Qrrtwm éwmer parce qm fe MtmT fa M" lettre de Fettpkgèet

« t.: #

RAD i O

Les services de ta radiodiffusion s'inLdr-is«at (ili méritent d'en ttre loués) au théâtre radiophonique. Mais il nous semble qu'Us s'orientât trop facilement vers tes effets esténeu''S» p;\r exemple *6M le. découpage radiobiographique, si l*cm ose dire. Nûiis pensons, au contraire, que le radio-théâtre de l'avenir dêvïa s'hâte iei J'aBëedote pour 4eineùr«r dans un domaine poétique (un peu h*naire) aus e-jçisessions neuves. La récente diffusion de l'Inconnue d'Arras fut, à cet égard, très iu££ruotive.

F.*D. t.

Dimanche 24 octobre

1* 30, rOtf£ BTFP&L thiitra tsdiàpho. nique, présentation, et misa ea ondi par M. Colin t Joseph-Marie Jacquard, par P. Lhanlaine « Mécanicien st kom}à& d.&- bipii-. *> tyremiçr e auditions) t& mûri' du papier (deuxième audition), pièce fq>>

4façlto.nique de- W. tritsck « <r.»£. Weiss, tnf-

dawGloryl/rmlçaise da A vernn~~dan, Wf.i.ss. h'II-

iuct-iatt française $s A, Yermuylnii

14- & K.4$ip*PARtS Mm d?t smcmt mondial consacré <tux In4m »éedt»4gk» Mymite national hoUaniah (Achan et Beditgl i Mimique par Vorchzjiiré javanais.

30 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre, Mat 36 pisente « Dix filles dans art f»è », miSâi» «fe trois. itd.es-, i<s- J.-R, Bloçh, prés, par Casa*

miss en. cmdss po* Z,. Rullt, avec. Marie Çell, 1,

Wfh&, J. pabry, Ç% Lnvielk, fi. Pbsssy,. C.sèlt férry,^ Janine Mçsnil, Pierrette, Caillot,. A'okïs Çgnuiii Odette. Mria/me; André Prévît, tuc^nti^' farriait.

h< 3<fc. TÛltR EIFP&l Caueerl .• Quant. turc d'Anacréon (Cherub.mi): $%iH t>9stQr<Ag (l»A(f brier\ impressions. d'Italie (.Charpentier:) Concerta en mi majeur {Bach) Viennaise {Piwtè} S Ëscutts; (Jieriy. •• ORCHESTRE

U h., RENNES BRETAGNE éootçfê $#')» Société des concerts populaires d'Ange»^

16 i). 30. SÎRASBOl'BG Caaeeà -t HcWJWBfe

à la mémoire de Q. ?ieteé.

If h. iO, L0N»RE$ REGl&Stt fèsaeeft amical. Qfc.hestre B. Ç. 19 J). FÇANÇFORT Capeert Olo^rt, &Sseai, R Strauss).

19 h. s, PRAGUE i Bejwis la Safts Sw«ai* Cancççt de gaîa.. fiû'TOSS'tifi'ls 4ft MowU 2Q h., fcEIi>ZîG Concert, J ît &BKCS&AÉS Cei)Ç«t, (W«te, X^«. Sm«ta»a)i ̃̃̃̃̃• iwwstfliiE ot cHfliwene et soti

lt ft^ 40'. J4J$f&PÀ&K Con<wrt- d'orge H I), 15,. ÇA.MJ ?. ï.. T. ;4«Wte et gfei* pour ptetîo.

1* L îS. g-A;W0-CITE Rfigitat de pi^ô.

17 2Q,: S-W<ï»At. ANQtÀlJ. ï Qiiatta* «

Sf béino!, de §pa.hn$.

18: ï- ÎQ, SUISSE ROJ4A.NÔE i Rè?»tal.d* PWS«-

ta b 20 d Rptt4V~ > R~1~1 d~ pk~4.

?o $,, TÔÇ.H EJîFEt Cea«ft. ̃XUxiim # vaniatiijns (Fauré)..

» h. S, EO>JDRE8ï MÔIOSAtr t AmtS^<s^e de ams:qvie sacrée (les g. B. C. Siljgess-)MUS1QUE tEOSRE BT VARIETES

h.. POStï PA{tl§reîI i |U?iS<Wd- SdallI*»

f:J. b.P..Q.S'tIt.>M~l$,f.~N," ~1iiQ¡1d' SOuPl(!t.,I(!t.,

*{ j3Hff Soik» f>^seçï«at le Quinletli» das, epa-

8U»nïiss,

t4 b. M. RAÔIQ^AiÈlS Çâdjo J«Sâ«SSS>; t9 h,, RAW0-P-AW.S. G.«i$ioi-

h., RACIQ-X-ITS ̃• lA CI,ul> des t<Wf<*Î.U«- ÎQ. 1*. 5 RA.BIO 37 ,Jï3tt Wieçet,. sdç Ç(SB> et ses ao>iSt

20 h, 30, EéSTE. PARISIEN » l* <#<* fi*

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20 h, 30,. PARIS P. T. T. l*jH&to en d**

40ns,, ü,

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l\ h, 15, WEW8 6<ch«tï« %$, ($c*ubKt, Mojatt, Wagner)..

Zt h. 30, RADIO-CITE ExtraitePas»»,, de Wagner (disques).

23 h.. STUTTGART Concerto pour violon et orchestre en h mineur (Dvorak). Danses norvégiennes (Griif).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU 16 h., RADIO-PARIS Mélodies et pièces penr

P'\Tfc. tAP&P.lf.. !.&nç<ged1ottu.4 ̃

i9¢f h.. C&.Q~ :~n<;ttt..4'?.t. Qtgt.

tStti; (Biyerïdorf). c M S. 30,PARIS P.T.f Mélodies et plèc« pour violon.

19 h. 30, SflBiAN© REGIONAL Fraijt» Schubert.

19 h. 50, WELSH Musique britannique pour orgue (du1 16e siècle à nos jours).

J0 ROME Restât 4 violon « da ajaao.

'p0 h ~3fE: fk vi.<>1.Qn,.

|0 h; TObR ËIFFlt": Çono^t.

Î0 k, PAKlâ P.T.T. Deiii-liju-é 4efr «ISHPOstt«u« Micliel-Màurfee tëvy.

20 h. 15, STUTTGART Variation= sur thème de Haend.1^' Bpur- viûlosçeile et piano (Beethoven)20 h. 40, COLOGNE Quator pour f.ûte, ,darinet'e, cor et bassin (Rossini).

21 h. iS. NATIONAL ANGLAIS': Quator international (Fauré, Piermé).

Musiq MPiERt m vamttEs 17 h., RADIOrPARIS Orchestre.

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~~LA RMEE

LA MÉCANIQUE ET LE MORAL

Les militaires de tous les temps se sont efforcés d'utiliser toutes les ressources fournies par la nature et l'ingéniosité des inventeurs. Tant que le guerrier est reste doté uniquement d'une armée individuelle dont le maniement et le fonctionnement reposaient sur sa force musculaire, que le cavalier, l'artilleur n'ont disposé que des animaux, que la poudre enfin n'a servi qu'à lancer au loin des projectiles, l'aspect général des combats est resté sensiblement le même. Entre la bataille de Zama gagnée par Scipion l'Africain contre Annibal et celle de Saint-Privat, il n'y a pas une différence aussi marquée que les vingt siècles qui les séparent pourraient le laisser prévoir. Pendant cette longue période, la densité en armes suppose celle des combattants. Que les préliminaires d'une bataille soient conduits à l'aide d'éléphants ou de boulets de cauon, le problème du combat se résume finalement à amener des hommes en ligne continue et profonde au contact de l'adversaire ou à portée de fusil d'abord, puis à l'assaut.

Du point de vue psychologique et moral, le cadre dans lequel se déroulent les rencontres permet à tout combattant de percevoir la force et la cohésion de son armée, comme de voir l'ennemi à atteindre. La durée des batailles se compte en heures et ne constitue qu'une infinie partie de la durée totale des hostilités.

C'est la découverte du moteur ou, d'une façon plus générale, de la machine capable de fournir un effort très supérieur à celui de l'homme ou des animaux qui a entraîné dans l'évolution, habituellement lente dés procédés de guerre, comme dans le domaine économique' et social, un à-coup dont toutes les répercussions ne sont sans doute pas encore distinctement perçues,

Le règne de la première machine de guerre

la mitrailleuse

La première application militaire de la machine a donné la mitrailleuse cette invention s'apparente à celle du moteur, car h* poudre, employée depuis plusieurs siècles, n'a modifié- d'une façon brusque ef profonde les conditions du combat qu'en jouant le rôle de « carburant », le jour où un trou percé dans le canon d'un fusil a permis de prélever une partie de son énergie explosive pour produire une force capable de faire fonctionner automatiquement une arme.

Le nouvel engin ainsi créé prouve, dès le début de 1914, sa puissance ne tarde pas à établir son règne. Les effets foudroyants des mitrailleuses créent une zone de mort franchissable seulement avec des précautions impossibles à improviser incapables de s'aborder, les adversaires se couchent sur le sol pour ne pas être anéantis, s'abritent, creusent des tranchées, se fortifient partout comme anciennement autour des places fortes. Le développement industriel permet d'armer et d'alimenter de part et d'autre un nombre de combattants suffisant pour tenir ainsi l'étendue du théâtre de la guerre. Lés armées s'immobilisent dans une existence semi enterrée qui permet de manger, de dormir, donc de vivre, au cours d'une bataille permanente qui dure autant que la guerre et s'éternise pendant des mois et des "années.

Au vide apparent du' champ de bataille s'ajoute rapidement la dispersion des formations. Dans la dé. fensive, quelques machines à tuer bien placées couvrent de projectiles la zone à interdire quelques ser- vants, des éléments de protection, d'observation, de commandement suffisent autour d'elles. Dans les actiens offensives. de détail, quelques 1 grenadiers font plus de travail utile qu'une formation lourde qui serait ] surtout une cible. 1

Les unités s'étendent ainsi en pro- ] fondeur et en largeur la liaison et Ij 1 la cohésion subsistent en raison de ( la portée des armes, de la connais- < sance des appuis réciproques et de i la confiance qui règne entre coin- t battants déjà aguerris, mais elles ces- i sent d'être évidentes et manifestes, i mettant parfois le moral à dure ( épreuve. ( Première tentative contre ( le règne de la mitrailleuse < Pour en venir à l'assaut, seul moyen c de vaincre, il faut obtenir, ne seraitce que pendant quelques minutes, la r possibilité pour l'infanterie de cir- r culer en terrain découvert sans être i détruite. r Le premier procédé employé n'est a que le perfectionnement du tir à ] démolir utilisé depuis longtemps t contre les ouvrages de fortification c mais les points à battre sont disper- c sés sur de vastes étendues, camouflés, r parfois invisibles, souvent fortement tj abrités la tâche serait impossible g à réaliser sans d'autres machines à l'avion permet de transporter des observatoires aériens au-dessus des i lignes ennemies, le chemin de fer et l'automobile d'amener des matériels e d'artillerie de plus en plus puissants et un tonnage de munitions représentant des chiffres astronomiques. c La préparation d'artillerie devient h un travail industriel à grand débit. n

Par JTÊilM KI1/IÈRE

C'est le défenseur qui reçoit tout il doit subir l'épreuve morale épuisante d'un déluge d'acier et d'explosions pendant de longues heures, parfois des jours entiers, tapi dans des trous, prêt à bondir, car il ne dispose que de quelques minutes pour jouer le rôle qui lui incombe au moment précis de l'assaut.

Les premières machines combattantes

Ultérieurement, les engins à moteur conquièrent leurs brisques de combattants après avoir servi d'auxiliaires aux autres armes, ils entrent résolument dans la mêlée pour « livrer » les projectiles jusqu'au but à battre, L'avion, protégé par la vitesse et par l'altitude, porte des bombes à l'aplomb des objectifs, il étend profondément la zone battue, peut agir instantanément sur les objectifs inopinés, s'attaque aux arrières, aux villes, à tous les établissements utiles aux armées. Au sol, le char d'assaut transporte sous cuirasse, à l'abri- des mitrailleuses, quelques hommes servant une arme capable de détruire à bout portant les résistances épargnées par le bombardement.

Les premières expériences ne sont pas sans déboires, mais les résultats acquis à l'armistice sont suffisants pour tracer une voie nouvelle. L'évolution en temps de paix L'imagination est fertile quand l'épreuve des réalités ne lui sert plus

de garde-fou. Il est difficile, de prévoir qui aura le dessus sans doute alternativement l'attaque et la défense suivant les progrès techniques réalisés.

Quoi qu'il en soit, toutes les armées développent simultanément leur aviation de bombardement et de coopération, et la motorisation des formations terrestres. Faute de pouvoir obtenir sur le même appareil une cuirasse suffisante, un armement puissant, une grande mobilité sur route et en tous terrains, un vaste rayon d'action, nous voyons germer toute une gamme de véhicules spécialisés, qui vont de la motocyclette sans protection à la voiture de reconnaissance plus rapide que protégée, au char plus protégé et armé que rapide, pour finir par la casemate bétonnée, véritable petite usine à faire la guerre, qui a renoncé à la mobilité pour s'offrir le luxe d'une cuirasse confortable.

Pronostics sur l'avenir

Une toi s'est toujours vérifiée dans l'évolution des procédés de guerre si certains matériels de structure périmée disparaissent pour laisser la place à d'autres du même ordre plus modernes, les engins nouveaux s'ajoutent à l'arsenal des armements en service, compliquant toujours davantage le problème de leur coordination. Ils étendent en outre la gamme des émotions éprouvées par le combattant tout en exigeant de lui plus d'intelligence et des réflexes de plus en plus nombreux et variés. Ce sont les répercussions d'ordre moral provoquées par cette évolution que nous voudrions tenter d'analyser rapidement, car c'est dans ce domaine surtout que se vérifie le vieux dicton « Un homme averti en vaut deux. »

Les armements mécaniques mis au point depuis l'armistice s'ajouteront donc, purement et simplement, au moins au début d'un conflit, aux procédés de combat en usage.

Leur puissance et Jeur vitesse agiront sur l'allure générale des opérations en augmentant certainement les possibilités de mouvement et la rapidité des engagements,; ils élar-j giront dans de grandes -proportions la zone exposée aux coups susceptibles d'atteindre désormais l'ensemble du territoire national. Les périodes de regroupement et de repos à l'ar- rière deviendront presque impossibles la tranquillité d'esprit du guerrier, qui sait au moins sa~famille à l'abri, sera supprimée.

L'énergie morale individuelle est de plus en plus nécessaire j C'est dans ce « climat » que le combattant devra agir par équipes homogènes, mais réduites, parfois malgré une impression d'isolement

absolu. La variété des engins d'attaque et de défense entraîne la spécialisation de l'armement, certains groupes ne devront compter que sur d'autres pour arrêter les machines qui les menacent. Qu'il s'agisse d'une équipe de grenadiers en terrain bouleversé, des servants d'une arme automatique ou antichars, d'un poste de commandement, d'un groupe de transmission, d'une batterie d'artillerie toujours prête à tirer au loin ou dans son voisinage immédiat, de la garnison d'un béton, de l'équipage d'un char ou d'un avion, tous ces éléments devront posséder en euxmêmes, faute de pouvoir au besoin se retremper dans leur entourage, une réserve de forces morales capable de leur fournir le sang-froid indispensable, un courage indomptable, une volonté de vaincre à toute épreuve, un esprit d'initiative assez hardi pour profiter de toutes occasions, quelles que soient les situations locales dont ils sont les témoins dans l'attaque comme dans la défense. Nécessité de cultiver

les forces morales

Il n'est malheureusement pas suffisant, pour arriver à ce résultat, de sélectionner un nombre d'hommes particulièrement doués, et consentant à se consacrer au métier des armes. L'enjeu d'un conflit éventuel est trop grand pour en confier la charge à une minorité, si qualifiée soit-elle, qui, en cas d'échec, entraînerait le sort de tous.

Toutes les ressources sont nécessaires et doivent être employées. La valeur morale moyenne des équipes qui, sur terre et dans les airs, se battront sera donc celle de la moyenne des mobilisables. Pour donner à chacune au moins nn homme au tempérament de chef, il faut répartir toutes les individualités qui auraient pu constituer des unités d'élite. Ce ferment doit suffire pour faire lever une pâte que l'histoire militaire du pays nous enseigne être si riche encore faut-il qu'elle ne soit pas empoisonnée, et qu'elle soit préparée.

Les événements de la dernière guerre ont montré combien d'hommes possédaient des ressources d'énergie morale insoupçonnées d'euxmêmes il serait d'un rendement meilleur d'aider dès le temps de paix la révélation de ces aptitudes si utiles dès les premières heures. Notre histoire, notre épopée coloniale sont assez riches en exemples pour qu'une anthologie en soit mise à la portée de la jeunesse, afin de cultiver les germes dont l'éclosion, si des jours tragiques doivent revenir, une fois de plus, sauvegardera notre indépendance.

Jean Rivière.

«P'

LA TENUE DES OFFICIERS I! ne se passe pas de mois que le mi- aistre ne soit appelé à répondre à des questions de parlementaires ou ne fasse paraître une circulaire au sujet de ]a tenue. En effet, la réglementation est assez compliquée et ne prévoit pas moins de' cinq tenues pour les officiers.

Cette réglementation forme le volume 97 du Bulletin officiel dont une édition vient de paraître, mise à jour. Des dispositions particulières sont envisagées pour certaines catégories d'officiers tels que les officiers en congé, en permission, conduisant une automobile, paraissant en justice ou voyageant à l'étranger.

Un chapitre spécial règle la question des effets facultatifs et le volume se termine par la réglementation sur le paquetage des chevaux.

U CONSTRUCTION

DES AVIONS

SERA ACCELEREE

Des modifications trop fréquentes ont été apportées maintes fois, en cours de construction, à des avions prototypes ou de série destipés à l'armée de 'air. Le ministre de l'air, reprenant et développant des instructions qu'il avait déjà formulées, vient de soumettre à la signature du Président de la République un décret qui déterminerait, d'une façon précise, les attributions de l'étatmajor de l'armée de Tair et de la direction des constructions aériennes aux différents stades de la conception et de la réalisation des matériels prototypes et de série.

Ce texte, en délimitant le domaine et les prérogatives des utilisateurs et celui des techniciens, réduira au minimum les changements apportés au matériel aérien et contribuera à accélérer l'entrée en ligne des avions modernes dans nos escadres. I

L'augmentation des soldes Le ministère de la Défense nationale communique la note suivante en dernière heure

En réponse à diverses informations parues dans la presse, le ministre de la Défense nationale et de la Guerre fait connaître que les mesures qui seront prises pour le relèvement des traitements des fonctionnaires s'appliqueront également aux officiers, sous-officiers et militaires de carrière de même catégorie.

Le département de la Défense nationale et de la Guerre s'était préoccupé d'inscrire dans son projet de budget pour 1938 les sommes nécessaires à la réalisation de. diverses mesures destinées à améliorer la situation matérielle des militaires.

Toutefois, la question s'étant trouvée posée sur le plan plus général du relèvement des traitements et salaires du personnel de l'Etat, il a élè décidé que les sommes nécessaires figureraient au budget du ministère des Finances pour être ensuite reparties entre les différentes administrations.

Par ailleurs, le projet comprend des crédits spéciaux pour l'amélioration de la situation matérielle des militaires indigènes, nord~a[ricains et coloniaux.

MUTATIONS

Service d'état-major

MM. DIANI, colonel d'infanterie breveté, chef d'état-major de la 11" région CAHRIER, lieutenant-colonel du .géuie, breveté, professeur du génie de l'Ecole supérieure de guerre FORTUNAT, chef de bataillon, breveté, état-malor de la 13° région CUIOT, chef de liatuillon d'infanterie breveté, chef d'état-major de la division de Tunis NOËL DU PAYRAT, chef d'escadron d'artillerie, breveté, professeur d'artillerie de l'Ecole supérieure de guerre ¡ SOUARD, capitaine d'infanterie breveté, état-major de la région de Paris VERSINI, capitaine d'infanterie breveté, état-major du gouvernement militaire de Lyon DE CADAJIAN, capitaine de tirailleurs, état• major de la division de Sousse GUIDOU, capitaine de tirailleurs, état-major de.l'infanterie de la S* division nord-africaine ̃ PABST, capitaine de chars, affecté à un état-major du conseil supérieur de la guerre JOANNIS. capitaine de cavalerie. étatmajor de la division de Tunis VANBELLE, capitaine d'urtilleric breveté, à i'étal-major de l'armée LOTTE, capitaine d'infanterie coloniale, à l'état-major des territoires du Sud-Tunisien MARTIN, capitaine d'infanterie coloniale, état-major du commandement supérieur des troupes de Tunisie MERCIER, lieutenant d'infanterie, état-major de l'armée CODET, lieutenant de dragons, état-major de la 3* région VAUQUEUN, capitaine du cadre d'étatmajor, à l'état-major du commandement en cJief des troupes du Maroc.

Infanterie

MM. ROTON, colonel breveté, 153", main. tenu en surnombre ROYER, lieutenant. colonel breveté, au 9° zouaves.

Chefs do bataillon. MM. DUSSEAU, commandant le centre de mobilisation 147 GARDES, état-major 17'' région, Education physique à Toulouse POCHARD, 13» bataillon de chasseurs TAUDIN, à la disposltion du général comimandant en chef des troupes du Maroc.

Capitaines. MM. GAiMEflDINGER, adjoint au colonel commandant la 7a demibrigade de chasseurs RENOU, 5a tirailleurs algériens BARGHION, centre de mobilisation 183 BOUQUET, section technique de l'infanterie CLEMENT, 2« zouaves; DE FONTANGES DE COUZAN.-3? d'in-fajK terie GËNIN, 75» bataillon alpin de forteresse DE LA CELLE, commission d'expérimentation automobile de Vincennes LANDRY, 3* tirailleurs algériens LARRAYE, état-major 7» région, P.M.J.Ç.R., à Belfort LOZEILLE, centre de mobilisation 183 MAZOYER, Ecole supérieure de guerre, trésorier PENEAU, centre d'instruction physique d'Alger ROLLINAT, 14» tirail- leurs algériens ROUSSEAU, Inspecteur d'armes au Maroc, à Casablanca' TAVERNIER, état-njajor 20e région, P. M. I. C. R., ù Nancy VIGNES, 80» d'infanterie. Lieutenants. BASTIAM, disposition du général commandant en chef du Maroc ¡ BOULANGER, 1" étranger CHAZBLAT, centre de mobilisation d'Afrique 2 DESAPHY, centre d'instruction physique d'Antlbes EUZEN, 9-4' d'Infanterie GREGOIRE centre d'administration territorial 15° région, à Marseille MARY, 23« régiment de forteresse MAURIN, au 1" étranger ¡ PY, au 35*.

.4 l'intérieur des corps

Au 35» GOGUET, capitaine à la portion principale au 03°, DE LONGUEVILLE, à la portion principale au 81», DE BRBM, capitaine à la portion principale GUIPERT, capitaine à la portion détachée, 3" bataillon au 150"1, DABADIE, capitaine chargé du matériel au 3° zouaves, HENRY, capitaine trésorier au 27" tirailleurs algériens, OLMETA, lieutenant, à la portion 'principale au 5U5C chars, LACLEF, lieutenant, chef de la section atelier d'échelon ¡ au régiment de sapeurs-pompiers, MA- RUELLE, capitaine, chef du service technique FEGEH, capitaine, adjoint du service technique.

Est classé à l'E.M.ÏU., ARLABOSSE, colonel, nommé au commandement par Intérim de l'infanterie de la 11' division à

Nancv..

Sont classés ou muintnu* à l'E;M.P.I., les officiers admis à l'Ecole supérieure de guerre. *̃>

Les capitaines, -r ACHAfiD-JAMES, AUBRY, BAUNARD, BIAREZ, BOUCHER DE MORLAINCOURT, BOULANGEOT, BOULARD, BOUVATIFR, BOUVET, CANO. CANUET, CARRIGNON, CHANZY, CLEMENT, CLOCHARD, DELAY, DERVILLE, DILLEMAN, DUBIE, EDOU, FAUVEAU, FRANCOIS, FRANQUELIN, DE GALBERT, LE PARCO, ORLIAC, PERRIER, RAUSCHER. Les lieutenants. ARNOULD, BERNARD, BLANCHARD, DURANT DE SAINT-ANDRE, FRITSCH, NARDIN, ROBELIN.

Les affectations suivantes son ratifiées Levant. COMBEY, lieutenant .1" étranger, 4e bataillon.

Maroc. KRATZERT, lieutenant-colonel au 4° régiment.

Chefs de bataillon FOUCHER, au 2" tirailleurs marocains GAILLACHE, au 4» étranger JOLLY, au 7e tirailleurs marocains.

Capitaines APLER, au 2e tirailleurs marocains CARDIET, 1»' zouaves DES ESSARS, l»r tirailleurs marocains MERLIN D'ESTREUX DE BAUGRENIER, tirailleurs marocains PERRIN, 7» tirailleurs marocains PUJADE, 2" étranger. Lieutenants BERNARD, S' étranger BERTRAND RAYNAUD DE LAGE, l"r zouaves DE BOUTEILLER, 1" zouaves DE CHASTEIGNER, l«r zouaves JENNY, 1" zouaves LUMALE, lcl zouaves MEHEUT, l«r zouaves DE MONTS DE SAVASSE et NIVAGGIONI, au Ie' zouaves ROMILLAT, 7° tirailleurs marocains ROUAST et RUEF, au 1" zouaves BRUNA, 7« tirailleurs marocains.

Cavalerie

Lieutenant-colonel RIMAUD, 3' cuirassiers, commandant le régiment par intérim. Chefs d'escadrons LACOMBE DE LA TOUR, au 3* spahis marocains MOSLARD, au 6" spahis algériens CRAPON, 1" hussards.

Capitaines ALLOTTE, au 29» dragons BARBARA DE LA BELOffERIE DE BOISSESON, dépôt de rempiilé» de Tebourba BERTHIER, 1" compagnie de remonte, à Saint-Germain-en-Laye CHARRIN, bataillon de dragons portés CHATELIN, préparation militaire supérieure, à Paris ¡ ̃IOURDIER, 5e compagnie de remonte, à Teinara DE LAUNAY. au 19« dragons SAULNIER DE PRAINGY, 20« dragons, chargé du matériel SEGCIN, 20° dragons, relevé de J'emploi de chargé du matériel SPIRAL. 2° groupe d'autos-mitrailleuses TARDIEU, 2« compagnie de remonte à Limoges.

Lieutenants BERNARD, au 2' spahis marocains LECLERCQ, au 9. dragons, trésorier.

Sont mis à la disposition du général com. mandant en chef des troupes du Maroc BERNARD, chef d'escadrons DURON, lieutenant.

Est mis à la disposition du général commandant supérieur des troupes du Levant ¡ LE BOUCHER D'HEROUVILLE, lieutenant. Artillerie

Colonel ALLARD, commandant l'artillerie de la 15e division.

Lieutenants-colonels ANDRE, au 12«,

commandant par intérim le régiment PARIOT, au Cl'.

Chefs d'escadron BERGE, section technique de l'artillerie FAVILUER, commandant le centre de mobilisation 209 LEMAIRE, parc régional de Bordeaux MAURY, 10H« régiment MIGNOT, au 401» MONROE dit BUE, chef du service d'éducation physique du Cher PICHOT, 12» régiment, major.

Capitaines ALEXANDRE, parc de Lyon; BASLEY, parc de Versailles GASSIOT, un 42" GIRBON, au 54» MAZEI.IER, au 54' MENUT, au 75«-, adjudant-major SAROCCHI, parc régionul d'Alger.

Lieutenants BARD, entrepôt de réserve générale de Lcymcnt LAVANDIEH, 402« régiment, faisant fonctions do commandant de batterie LE DONNE, au 64'.

Génie

Chefs de bataillon COPE, chefferlè du camp de Mourmclon RIVET, direction du matériel du génie il Puris BAUPETIT, à la direction de Tours.

Capitaines La mutation concernant le capitaine BASSET, parue le 10 octobre, est annulée.

STEULLET, S' régiment CUENCA, section technique du génie à Puris GRAILLAT, 4° régiment, cesse les fonctions de trésorier; DE CHABALIER, préparation militaire supérieure à Paris TISSIER, section technique du génie GRENET, 28e régiment AUGIRON. à la direction de Paris. Lieutenants CORBEL, 4' régiment, trésorier ANDRE, 18e régiment, trésorier BAALE, cbefferie de Valenciennes. Sous-lieutenant GEORGIN, à la compagnie indigène du génie de Cochinchine. Gendarmerie

IIIRIART, capitaine, est désigné pouf exercer p. i. le commandement d une compagnie de la 17° légion; SALOMON, capitaine à la garde mob. du Maroc CHATÉL. capitaine à la garde mobile VERNEREY, capitaine, à la 7» légion; SEQUIER, capitaine, à la 13« légion; BATTESTI, lieutenant, est désigné pour exercer p. i, le commandement d'une section de la 16" légion MARTINAUD, lieutenant 15« légion, commandement d'une section; VIEUX. lieutenant, à. la légion de gendarmerie de Paris; MONTELÈTAN, lieutenant à la 11» garde mobile; LAVAL, lieutenant, à la garde mõbUc: (kl -Muroc; TRIDON, lieutenant à la *>)égJblrîKle gendarmerie; JORET, Heute^tlaa^ji^a'^j. garde .piobile,

Service des fabrications

d'armement

Ingénieur militaire adjoint M. CIBAUD, B l'Inspection des Forges de Paris, détaché à la direction des fabrications d'armement. Annulation d'affectation L'affectation concernant M. COURBAUD (A.), ingénieur de travaux d'armement de classe, publiée au Journal officiel du 25 mai 1937, est annulée.

Justice militaire

GHOVALET, officier de justice de ci., au tribunal militaire de Marseille, substitut; POUPET, officier de justice de classe tribunal militaire de Paris et détaché à l'administration centrale; CAMADOU, officier de justice militaire adjoint, au tribunal militaire d'Orau, juge d'instruction; BEY- LA, officier de justice militaire adjoint, au tribunal militaire de Fort-de-France, juge d'instruction; DE BEAUVAIS, capitaine d'infanterie, stagiaire au tribunal militaire de Metz; TEISSEIRE, lieutenant greffier au tribunal militaire de Metz CALAVRÉSE, capitaine comptable, à la prison militaire d'Alger; SALLAN, lieutenant comptable, à la prison militaire de Port-Lyautey. Service géographique

Le lieutenant MERIC, du 24* tirailleurs tunisiens, est affecté au service géographique à Paris.

Service de santé

Médecins capitaines: DEUMIER, aux troupes du Maroc GALLOUIN, hôp. mil. Gau-

Jot, Strasbourg VEYSSI, tr. du Maroc

WL'FFANG, lli° chasseurs à pied; GUIL- LAMET, hôpital Michel-Lévv, Marseille MEUNIER, hôpital d'instruction du Val-deGrâce, maintenu provisoirement; -CLAVEL hôpital Scdillot, Nancy; HENRION, hôpital d'instruction du Val-dc-Graco, maintenu provisoirement VIALA, hôpital d'instruetion du Val-de-Gràce, maintenu provisoirement MARTY, à la garde mobile, Paris; KUSZOWSKI, hôpital Lecoucst à Metz; BOURDON, base aérienne du Camp d'Arvord; MONTAGNE, 46« d'artillerie FAVRE, 26' d'infanterie; RAVIE. 1S2« d'infanterie; PRAT, maintenu 19» corps; POISSON, au Ie' hussards.

Médecins lieutenants OLIVIER, 121» d'infanterie; CARREAU, 69« régiment de forteresse, camp de Llxing; CHAKROUN, 1" d'Infanterie; LAPEYRE, 800 d'infanterie LAFUME, 6' chasseurs alpins; VIAUD, 19' corps d'armée; CHAGNEUX, troupes du Levant, volontaire PECHOUX. 28' d'artilleri e.

Pharmacien lieutenant-colonel BEBINOT, ministère de la guerre, 7e direction. Capitaines BRETON, hôpital Gama, loul; FROSSARD, hôpital Bathias, Thionville BOTHOREL. troupes de Tunisie. Lieutenant GEIXE, troupes du Maroc, volontaire.

Officiers d'administration,' capitaines GEMON, commandant de la 8*- section d'infirmiers, Dijon; GESNON, dépôt de matériel de la 3e région, Rouen,

Vétérinaires militaires

Vétérinaires lieutenants ROCHEFRETTE, Afrique oceidentale; COURTIN, aux troupes du Maroc.

Intendance

MM. LARBEY, intendant de 1" classe, à l'intendance des subsistances à ClermontFerrand CADENE, intendant de 2« classe au ministère de l'agriculture; GIROUDON, intendant de 2' classe, à l'inspection générale des subsistances à Paris.

Bureaux de l'Intendance CH ATELIER lieutenant d'administration à Toulouse TATARD, lieutenant d'administration à Pans; SIAILLEY, sous-lieutenant à la liqui-

dation des transports à Paris; GRATTON,

sous-lieutenant d'administration à Paris BIUAUT, commandant d'administration, gestionnaire du service des vivres à Paris; ^ACOSTE, lieutenant d'administration à Bordeaux; LEBRETON, lieutenant d'administration à Toulouse.

Infanterie coloniale

En Indochine. Le capitaine GRAILLE, le lieutenant BONNEVAY, le chef de bataition SERGENT, le sous-lieutenant BARET.

Embarquement à partir du 25 décembre. Le chef de bataillon COZIC, le capitaine DE MONTS DE SAVASSE, les lieutenants FOURCADE et RULLIER, le souslieutenant RJNER.

A Madagascar. Le chef de bataillon I FRAY.

A la Côte des Somalis. Le sous-lieutenant GORY.

En Afrique Occidentale. Le capitaine BEDO, le lieutenant PILLET, !e sous-lieutenant MOUREN.

Embarquement à partir du 25 décembre. Le eapitaiue PALLEAU, les lieutenants BONNET et GRAVIL, les sous-lieutenants PREA, MASSE! et BIGOIS. «

La nouvelle organisation de l'armée soviétique

L'application du décret du il août 1930 a permis d'abaisser de- 21 à 19 ans l'âge d'incorporation des recrues dans l'iirniés rouge. La durée totale du service militaire est de vingt et une. années, qui se décomposent de la manière suivante: deux ans de préparation militaire, einq années de service actif, dont les deux premières passées sous les drapeaux, et les trois autres en congé de longue durée pendant lesquelles les hon.inies sont susceptibles d'un ordre de rappel sans mobilisation. Pendant tes quatorze dernières années, les bonnnes comptent dans Jn réserve jusqu'à l'âge de 40 ans, Contrairement aux méthodes usi-

LA REPARTITION DE L'ARMEE ROUGE PAR REGJOKS MILITAIRES

Régions frontalières

Leningrad 2 1 ?, 4 6 1 l Kussiebtanehe- 5 2 5 10 2 Ukraine.5 5 4 12 17 4 Asie centrale 3 2 3 2 Caucase. 6 1. 1 7 1 Extrëme-Orx'nt. 7 1 7 1 z Totat.. 28 22 1 50 Il

Régions intérieures

Moscou. s JU 1 10 It Caucase du Nord. 2 1 3 2 5 3 Volga. 5 1 5 1 Sihérie 2 2 Total.. 2 1 20 4 22 5.~

Total général 30 ]2t 2 9 7? 1fi k

tées sous j'ancien régime, les Musulmans et les israélites sont incorporés dans l'armée et peuvent y obte-i nir des «rades. Mais, par contre, les hommes d'origine bourgeoise ne sont pas versés dans le service armé ils payent une taxe en remplacement de ce service et sont astreints néanmoins, en cas de guerre, à des travaux dans les services de l'arrière.

Les ouvriers représentent plus du tiers de l'effectif de l'armée active et sont nettement favorisés par rapport aux paysans pour l'obtention des grades quant aux officiers, 70 0/0 sont des militants communistes selon les directives de Vorochilov.

Le Conseil des commissaires du peuple a rétabli l'ancienne hiérarchie des officiers, et notablement abaissé les limites d'âge, qui sont fixées à 40 ans pour les officiers subalternes, 45 ans pour les officiers supérieurs et 50 ans pour les généraux. L'avancement a lieu uniquement au choix avec, toutefois, une obligation de principe de deux années d'ancienneté dans chaque

En Afrique Equatoriale. Le chef <li' bataillon ALBINET, Le capitaine DASSE, Au Levant. le lieutenant LECUYER. Au Maroc. Le capitaine BOUILLAUD, le lieutenant BROUARD, le sous-lieutenant t DANGLES.

En Algérie. Le lieutenant THO1ÏH. En Tunisie. Le lieutenant-colonel BEHTHIER, les chefs de bataillon AUBERTCOUTURIER et JORET, les capitaines DU•Ô»B^ et ̃ MENBT. les 'lieutenants fcEYTOU-

REAU et ARGENCE.

Embarquement à partir du 1" février 19.H8. Le lieutenant-colonel BOUCHER. Sont affectés avec la mention «service » au 4"" sénégalais. Le lieutenant COFKINIEB.

Au 23m" d'infanterie coloniale. Le lieutenant-colonel LE BRIS, le lieutenant DECOUP.

Son affectés « pour ordre» au 4"'° sénégalals, Le chef de batallron ALBINET Au dépôt des isolés. Le capitaine BEDO, le lieutenant PILLET.

Au 21' d'infanterie coloniale. Le capitaine FBALON.

Artillerie coloniale

En Indochin*. Le colonel LEMONNIER, le chef d'escadron CABROL. le capftaine DE LIGNIERES, le capitaine LHEHPINIEHE, le lieutenant MATHOT, le lieutenant DE MIHBECK.

Embarquement à partir du 25 décembre. Le chef d'escadron COLONNA DE GIOVELLINA, le eapiluine FEUR, le lieutenant VIGOUROUX, le sous-lieutenant ROCHIAS.

En Afrique Occidentale, embarquement à partir du 10 décembre. Les lieutenants FAIVRE D'ARCIER, BLAISE et IlEMY. A Madagascar. Le lieutenant CRESPIN, les capitaines GRAPIN et POUTOT. Au Maroc. Le capitaine PERRON. Annulation de désignation coloniale. TA désignation du lieutenant JOUAN pour Madagascar du 25 septembre, est annulée. Cet officier est maintenu au 11' régiment.

Prolongations de séjour colonial. 1T* année supplémentaire. Le capitaine SOLAR, en Indochine, rapatriable le 23. février 1939,- le lieutenant TAXIL, en Indochine, rnpatriabli: le 28 lévrier 1939, le lieutenant PETAVY, en Indochine, rupatriable le 28 octobre 11138.

Affectations en France, au 1er régiment. Le capitaine DURAND DE COR13IAC, le capitaine JOAN-GRANGE.

Au 2m« régiment. le lieutenant PATAU.

Au 3m« régiment. Le colonel' COHNIQUET, le capitaine LAL'RENT-CHAMPROSAY, le capitaine BOUGERE, le capitaine AKIMOFF, le lieutenant BOURSIEII. Au 11' régiment. Le capitaine LABY, le capitaine CHEVALLIER, ie capitaine GHNDRE.

Au 12"'« régiment. Le capitaine FONTANEL, le capitaine PIGEON.

Au groupement autonome de Corse. Le chef d'escadron VAYSSIF-RES. Au centre de motorisation. Le capitaine CONTAT, le lieutenant TARTAROLI. Au dépôt des isolés, à Marseille. Le colonel LEMONNIER.

A l'atelier de construction de Chàtlllon. Le chef d'escadron PRUVOST. A la manufacture d'armes de Levallnis. Le capitaine LAJOUS.

A la commission d'Etudes pratiques d'artillerie de côte, à Toulon. Le capitaine LOUI".

Au centre de mobilisation N" 31. Le capitaine JEANDEL.

Au centre de mobilisation Ny T»5, à Toulon. Le capitaine CHABASSOL. Au centre de mobilisation N" 7û. Le capitaIne ANGELI.

Service de santé

des troupes coloniales

En Indochine. Serviront hors-cadre Le médecin commandant COLENO, les médecins capitaines BERNARD. BRUN et SEY.BERLICH.

En Chine. Le méciecin-conunandant RAYNAL, servira hors-cadres de directeur de l'Instltut Pasteur de Shanghai. En Afrique Occidentale. Le médecin commandant GUITTON, les médecins capitaines (UiHBINIS et HOSTIEIl. le médecin lieutenant GHERSI.

Au Cameroun. Le médecin' lieuten.iiitcolonel KEHL'ZORE, imi qualité de directeur du service de sunté, le médecin capitaine LUT1IOT, servira hors-cadres. En Afrique Orientale. Le médecin capitaine RAYMOND, le médecin lieutenantcolonel TASSY, servira hors-cadres. En Nouvelle-Calédonie. Le lieutenant d'udministrutioD COMBES, servira horscadres.

Aux établissements de l'Océunie. Le médecin capitaine DE CURTON. En Algérie. Le médecin lieutcnaul-cclonel LAURENCY.

Prolongations de séjour outre-mer, 1" année supplémentaire. Le médecin capitaine ROSMORDUC, en Afrique Orientale, devient rapatriable le 28 février 1939, le méderin lieutenant PROST, en Indochine, devient rapatriabie le 24 mai 1936, le lieutenant d'administration CORDENOD, au Cameroun, devient rapatriable le tévrier 1939. Affectations en France, Au I"r d'infanterie coloniale. Le médecin capitaine MARTIN.

Au 21° d'infanterie coloniale. Le médecin lieutenant-colonel VACCEL.

Au 23. d'infanterie coloniale. Le médecin lieutenant .JACQUES, le parmacien lieutenant AUÏRET.

Au 4">» sénégalais. Le médecin com-

«rade nvanl d'être promu ;') l'échelon supérieur.

̃

On ne saurait toutefois passer .sous silence l'impossibilité réelle d'appliquer des mesures de mobilisation fjénùrale ;mx réservistes des campagnes. L'élal d'esprit des populations rurales ne laisse aucun doute, sur les conséquences a attendre de leur incorporation en masse; alors que les ouvriers des villes semblent apporter un esprit favorable ,-ui régime stalinien. il est hors de doute que l'armement des paysans donnerait pour eux le signal de révolte dès l'instantelles n'auraient plus à redouter de représailles.

JtttvSsiMtts J~)vtMttnt~

r$~nliir~·:v Lcrriturinlen 'l'ulal J

In f. Cttv. lnf. Cav. InP. Cav.

Quant à l'aviation soviétique, dont il serait puéril de nier îa valeur tant nu point de vue matériel qu'en ce' qui concerne les équipages, il ne faut pas oublier, ainsï que nous l'avons déjà indiqué, qae ses bases de départ sont situées à quelque

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900 kilomètres au moins des points vulnérables du territoire allemand. En supposant donc (ce qui est fort peu probable) que la Pologne ne s'oppose point, le cas échéant, au survol de son territoire par les escadres aériennes soviétiques, c'est un parcours de 2.000 kilomètres environ. sans escale, que celles-ci auraient à parcourir aller et retour, Opération bien problématique, en vérité!

G. de Guilhermv.

mandant QUEUE, le médecin capitaine BOUFFIER.

Au 121"»' sénégalais. Le médecin capitaine MAHGAT.

Au 11" sénégalais. Le médecin capftaine LONGE.

Ail 2-ln sénégalais. Le médecin capitaine PLANCHARD, le médecin capitaine LARRAUD. Air 42"'° mitrailleurs malgaches. Le médecin capitaine BERGOUGNOUX. -;J Au 2nlc d'artillerie coloniale. Le médecin lieutenant ROUSSEL.

Au 10"'u d'artillerie coloniale. Le médecin commandant MONIER.

Au 12"lt' d'artillerie coloniale. Le médecin capitaine FITOUSSI.

Au centre de transition des troupes indigènes, Le médecin commandant GIORDANI.

Au dépôt des isolés (Marseille). Le médecin capitaine LOMBARD, les pharmaciens capitaines LE BORGNE et KERBORIOU.

Au dépôt des isolés (annexe de Bordeaux). Le médecin colonel CHOZAT, le médecin cumuiaiidant .DEZOTEUX, le pharmacien capitaine LAVIEC.

A l'école des mécaniciens de l'année de l'air (Rochefort). ̃ Le- médecin lieutenantcolonel JOLHAUD.

En Tunisie (séjour niétropoH'ï. t.en médecins capitaines. WOELFFEL, HERVE et .GARAUD.

Intendance

des troupes coloniales

Eu Indochine. L<; capitaine d'administration MARTIN, le lieutenant d'administration FABRESSE.

Eu Afrique Orientale, -r- Le capitaine d'administration DE.IEAX.

En Algérie. Le lUiiti'iiaut d'adminUtration BIDAUX.

Annulation de désignation' coloniale. La désiatiation du lieutenant d'administration BIDAUX, (P.A.M.), pour l'Indochine, du 25 septembre, est annulée.

Prolongation <\ti. séjour oulrcrtnc: 3r# année supplémentaire. L'intendant de lr« classe DOUSSOT, en Afrique OceideiitaU\ "devient ruputriablc le 2/ avril 1039. L'intendant de 2'"» classe LEVI-VALENSI, ou Afrique Occidentale, devient rapatrinblç le 1" mai 193!).

Affectations en France, au ministère des cc.lonûîN. Le capitaine d'administration lilRAUD. •̃'̃-̃̃̃̃•.•̃:̃ A la direction de l'intendance des troupes coloniales dans la métropole. L* commandant d'administration FRANCILLARD.

A la 1r" IntRiulunrc coloniale de Paris. Le lieutenant d'administration I'ESTOU.R.

A la 2'11" intendance coloniale de Paris. Le lieutenant d'administration FABRESSE.

A l'intendance de Frejiis. L'intendant militaire adjoint TOMBAREL.

A l'intendance mixte de Bordeaux. L'intendant militaire adjoint JEANNEAU.

PREPARATION MILITAIRE ET TIR

La S. T. I. R. est une école d'entraînement et de préparation militaire. Elle est placée sous le piilronagc des ministres de la guerre et de l'éducation physique et du maréchal Pélain.

Elle s'adresse:

1- Aux. officiers, sous-officiers, caporaux et soldats do réserve de toutes les armes. Ceux-ci viennent à la S. T. I. R. recevoir un complément d'instruction pratique que, faute dp temps, les E. P. 0. R. ou E. P. S. 0. R. ne peuvent leur donner, Ils s'entraînent au tir et à l'éducation physique, choses indispensables notamment à nos jeunes réservistes. Ils s'entraînent spécialement au tir aux armes automatiques (F. M, et mitrailleuses), recommandé par le général directeur de- la P. M. S.

2. Aux jeunes gens faisant de la. | préparation militaire supérieure (P.M.S.)

ou aux élèves ̃ des -.éc-olcs militaires

(Saint-Cyr. -Polytechnique, Ecole de tir. Naval' Ces jeunes geiis, inscrits à la S. T. I. R. co:i)sne cadets, s'exercent au tir, :'i l'éducation physique (préparation directe aux examens de" tir et d'éducation physique de îa P. M. S., dont le coefficient est important).

'i. Aux jeune? gens désireux de faire leur préparation militaire élémentaire. Ceux-ci s'inscrivent comme cadets à la S. T. I. R. ci suivent les cours d'éducatiou physique, de tir, d'éducation militaire les préparant au brevet d'aptitude physique (B.A.P.) el au brevet de préparation élémentaire su service militaire (B.P.E.S.M.). Ces brevets donnent des avantages sérieux les jeunes gens ont la possibilité de choisir ieur régiment, de devenir plus rapidement, gradés,, etc. Pour s'inscrire ou pour demander des renseignements supplémentaires, s'adresser ou écrire au président de la S. T. I. R., 18, rue de Varenne. bureau ai" 11, Paris-7'' Li-colonet il/. Mercadier. président de !a S. T. [. R


MESSIEURS. « LA COUR

LE COMITE DE PARIS DE LA F.FXS. ERIGE EN TRIBUNAL

Entt'auttes, au dossier:

L'AFFAIRE HEINKELE-CAZAUMAYOU

La Fédération de natation et son comité de Paris sont transformés en tribunaux de première instance. On sait que la première affaire a été récemment jugée. Nakache a « écoppé » huit jours de suspension avec sursis le second prévenu, Pierre Le Maître, s'est vu infliger trois mois de suspension sans sursis. Demain le tribunal se réunira pour décider sur le cas du nageur Jacques Cartonnet, et mardi, nouvelle session pour trancher la position des plongeurs Heinkélé et Cazaumayou.

Sans vouloir nous poser en défenseurs de ces derniers, nous sommes allés- leur demander la genèse de leur affaire.

.L'heure calme à la Piscine Pontoise. Deux « enragés », cependant, ont pris possession du plongeoir et s'entrainent méthodiquement Roger Heinkélé et André Cazaumayou.

Entre un « saut de l'ange et un coup de pied à la lune », ils nous expliquent leur cas

Nous sommes « attaqués » tout d'abord sur une question purement administrative. On nous reproche de n'avoir pas demandé en temps utile, selon toutes les règles, toutes les autorisations nécessaires avant de partir pour notre tournée.

Nous reconnaissons volontiers le bien-fondé de ce reproche Nous depions respecter jusqu'au bout le règlement., qui donne une si grande importance à la partie administrative quelquefois au détriment du sport. Nous sommes donc fautifs et la sanction que prendra contre nous la F. F. N. S. sera administrativement justifiée. Nous nous inclinons, en espérant toutefois qu'on nous appliquera les circonstances atténuantes en tenant compte de notre dévouement' bien connu pour la natation.

Mais il y a un autre motif d'accusation, infiniment plus grave on nous soupçonne d'avoir, pendant notre tournée, demandé, aux clubs qui nous ont reçus, des sommes abusives et d'être ainsi de véritables professionnels. Nous allons donc être mis en demeure de justifier l'emploi de l'argent que nous avons reçu pour nos frais de déplacement. Cette justification sera très facile. La Fédération doit d'ailleurs être déjà édifiée sur ce point car elle a fait une enquête approfondie auprès des clubs et ceux-ci ont donné des chiffres: ils varient chaque fois entre 150 et 400 frs pour chacun de nous. Certains ont même ajouté de leur plein gré que ces conditions leur paraissaient extrêmement raisonnables et qu'ils avaient pu, grâce à notre participation, organiser des -réunions qui avaient laissé des bénéfices. Nous sommes donc absolument irréprochables.

Cazaumayou ajoute

Nous avons surtout organisé des réunions dans le midi de la France où presque tout le programme était constitué par des plongeons exhibition. concours olympique. Nous pensons avoir fait, pendant les vacances, une excellente propagande en -faveur de la natation.

C'est souvent, en effet, de pareilles démonstrations qui aident à découvrir de nouveaux champions Heinkélé ne s'est-il pas révélé après un voyage des

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SECRETAIRES

Bem. dame secr. pour récept. étrangers et setrétl tr. honne présent., angl. pari., sténodactylo. Ecr. Thérond, 31, r. du Sommerard.

Feuilleton du < Figaro > du 24 Octobre 1937 (23)

LE

CHASSEWK

NOIR

ROMAN INEDIT

de- JAMES-OLIVER CURWOOD CHAPITRE IX

(Suite)

Le sourire de David fut accompagné d'un éclair de joie

Rassurez-vous C'est le Chasseur Noir qui nous attend nous nous sommes manqués deux fois cette nuit 1

Il sentit les doigts d'Anne se raidir dans sa main, sans toutefois soupçonner à quel point la frayeur glaçait sa compagne, tandis qu'ils s'avançaient tous deux à découvert dans la Trouée Rouge.

Tout en essayant de réprimer ses sombres pressentiments, Anne ne pouvait se défendre de remarquer l'empressement qui gagnait son compagnon sous ses doigts, elle le sen-

Mouettes à Cannes, où Marthe Rigolage lui inculqua tes premiers principes du plongeon ? Pour ma part, je pris goût a,ce.sport à la suite de démonstrations du S. C. U. F. à Hossegor.

Signalons aussi que Cazaumayou et Heinkélé ont mis sur pied, depuis deux hivers, la Médaille du Plongeur, qui, organisée tous les dimanches matins, a déjà « sorti des jeunes, notamment Mulinghausjen qui a l'étoffe d'un grand champion.

C'est en toute indépendance que nous avons donné l'opinion de Cazaumayou et d'Heinkélé. Attendons le jugement de la Fédération.

Aujourd'hui

FOOTBALL. A 14 h. 30, au Stade de Paris, à Saint-Ouen Red Star Ol. contre F.C. Lens. (Championnat de France, V division). A 14 h. 30, au Stade Buffalo C.A. Paris c. St. Rennais U.C. (Championnat de France, 2" division). RUGBY. A partir de 13 h. 15, au Stade Jean-Bouin: R.C. France c. -C'A. Bègles, suivi de Stade Français c. F.C. Grenoble ^.Challenge Yves-du-Manoir). BASKET-BALL. A 15 heures, au Stade Pierre-de-Coubertin (Porte de Saint-Cloud) France c. Lettonie (Finale de la Coupe des Nations.

CYCLISME. A 14 h. 30, au Vélodrome d'Hiver Omnium, franco-belge par équipes.

PELOTE BASQUE. –A 14 h. 30, au Fronton de Paris « Dernière de la saison apec la participation de Lécolle, Moreux, du Bousquet et Forobert (Grand Chistera).

CYCLISME

BINI BAT BARTALI

et gagne le Tour de Lombardie Alors que Bartali était, généralement, considéré comme le grand favori du Tour de Lombardie, c'est Bmi qui, hier, a enlevé ''épreuve, disputée sous une pluie diluvienne.

Dès le départ, une douzaine de coureurs avaient réussi une échappée; à Côme, après 145 kilomètres de course, ils avaient pris une avance de dix minutes. Derrière eux, Bartali ne donnait aucun signe d'inquiétude; cependant, il se lança à la poursuite de Bini qui, dans la montée de la Madone del Ghissallo, passa tous ceux qui le précédaient. Très en forme, Bartali reprenait une minute à son adversaire, sur lequel il n'avait plus que deux minutes quinze secondes de retard; mais, dans la descente, il crevait deux fois et perdait un temps précieux 5 changer de boyaux. II ne restait plus que cinquante kilomètres à couvrir, distance trop courte pour que Bartali puisse refaire son retard. Néanmoins, il rattrapa tous les coureurs, à l'exception de Bini.

Classement 1. Bini, 252 km. en 7 h. 32 m.; 2. Bartali, 7 h. 37 m.; 3. Landi; 4. Canavesi; 5. Rimoldi; 6. Romanati, même temps; 7. Savalli; 8. Vignoli; 9. Del Clancia 10. Macchi.

Di Pacco et Guerra n'avaient pas prix le départ. Egli et Litschi avaient abandonné.

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tait vibrer tout entier d'une ardeur qui la déconcertait. Elle jeta un regard sur lui à la dérobée. Impossible de s'y méprendre le bonheur brillait dans ses yeux, tandis qu'elle cherchait à dissimuler la frayeur dans les siens. Alors elle comprit les superstitions attachées aux ombres inquiètes des victimes massacrées dans cette sanglante trouée car sa silhouette dressée devant eux lui semblait un esprit du Mal jailli du sein du roc même, bien qu'elle ne pût s'expliquer pourquoi. C'était une impression étrange, comme une sorte de prophétique avertissement d'un malheur qui les menaçait, David et elle, un mauvais sort que leur jetait ce sinistre vagabond, écumeur de frontières, dont elle avait entendu raconter à voix basse tant d'exploits effrayants.

Les jeux fantasques de la lune se dissipaient à mesure qu'ils avançaient. Quelques pas de plus et Anne se trouva en présence d'un homme, à l'endroit où elle avait cru voir un spectre. Cet homme, la tête découverte, tendait les mains vers son compagnon. Ses cheveux étaient rayés d'une traînée blanche et ses traits reflétaient la joie qu'elle venait d'entrevoir sur ceux de David. D'un mouvement brusque, elle ramena son châle sur sa gorge tandis que les deux hommes se serraient

Yvonne Jeanne.

Mlle Goudard et Cuvelier sont les vainqueurs de la Finale de la Coupe d'Eté du « Figaro i, disputée hier à Chantilly

En dépit d'un .temps malheureusement fort mauvais, la finale de la Coupe du Figaro, que l'on avait quelque peine, .hier, à qualifier d'été, obtint' un magnifique succès.

La pluie et le vent rendaient le. jeu difficile, cependant les scores furent dans J'ensemble excellents. H est juste de dire que le parfait état du- parcours de -Chantilly y est pour quelque chose. La lutte fut sévère, chez les messieurs

Mlle Goudard.

en, particulier, où les deux premiers durent être départagés sur les neuf derniers trous.

M. Cuvelier, du Golf de Sarlabot, l'emporta de justesse 1 point 1/2 sur M. Deligny, tous deux ayant réalisé le beau score net de 75.

Jouant avec précision et régularité, Cuvelier sortit en 47, malgré un 7 au huit, et rentra' en 42, obtenant ainsi lin succès mérité.

L'excellente joueur beige J. Van den Berg se classe troisième avec 76 net, lui aussi étant départagé sur les neuf derniers trous avec L. Pierard.

Cinq joueurs se partagent la cinquième place avec 77 J. P. Alfassa, H. de Filiquier (qui réussit le meilleur score brut 81), J. Mahé, R. Lacroix et R. Latarget.

Chez les dames, il faut féliciter vivement Mlle Goudard qui enlève une l>ril-

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longuement la main, en silence. Puis, par dessus l'épaule de David* le Chasseur Noir la regarda.

David se retourna pour la présenter

C'est Anne, dit-il.

Peter Joel inclina sa tête argentée. Bigot lui-même n'eût pu mettre plus de galanterie ni de dignité dans ce salut il ne réussit toutefois qu'à accroître la peur de la jeune fille, mais se souvenant de sa promesse à David, elle lui tendit les .mains. Le Chasseur Noir les prit dans les siennes avec une tendresse presque respectueuse, mais ne les y retint qu'un bref instant

J'ai tant entendu parler de vous, mademoiselle, qu'il me semble vous connaître presque aussi bien que David, dit-il.

A l'intonation de sa voix, Anne comprit que le tremblement de mains qui révélait son propre émoi n'avait pas échappé à son interlocuteur.

Avec effort, elle parvint à proférer un héroïque mensonge Je suis heureuse de l'apprendre votre amitié est un honneur pour moi' si j'en crois seulement la moitié de ce que m'a dit de vous David.

Un sourire bizarre se joua au coin des lèvres de Peter Joël Si vous pouvez penser un peu

Iante victoire avec, 76 net. Elle joua particulièrement bien durant les neuf derniers trous, pour lesquels elle totalisa 41.

Mme P. Six et Mlle Faure, battues d'un point, se classent respectivement deuxième et troisième.

Félicitons tous les joueurs et joueuses qui, bravant la tempête et la pluie, sont venus disputer cette finale et contribuèrent au succès de notre compétition.

Les prix furent remis aux vainqueurs par M. E. Calmette, administrateur général du Figaro.

Nous ne terminerons pas sans remercier vivement la direction du Golf de Chantilly et en particulier, M. Bouchet, pour la parfaite organisation de l'épreuve. A, B.

Les prix offerts par le Figaro proviennent de la Maison Mellèrio et de la Maison Yves Roué.

Voici les résultats messieurs S 1. Cuvelier ((14) 75 (35 sur les 9 derniers trous); 2. Deligny (11) 75 (36 J sur les 9 derniers

Nouvelles de tous tes sports Le sport à Bagatelle

Le Comité national de l'Education physique et des Sports, chargé de la gestion sportive de la pelouse de Bagatelle a reçu, pour aujourd'hui vingt demandes de Sociétés agréées désireuses d'utiliser les terrains de rugby et de football.

Quarante équipes de petits clubs Joueront donc sur la pelouse de Bagatelle, alors que des Jeunes membres de l'Union Régionale de la Seine y disputeront un cross-country. ATHLETISME. La Ligue belge d'athlétisme a attribué son annuel Grand Prix d'honneur à Joseph MostRrt.

NAVIGATION AUTOMOBILE. Maurice .Vasseur, Gaston Meyer et Marcel Doret ont effectué, hier matin, sur le bassin de Sartrouvllïe, une tentative contre les records du monde des trois et six heures et ceux des neuf et douze heures, qu'ils ont essayé d'établir (série des 1.200 kll.).

Les pilotes, qui se relayaient, ont été dans l'obligation d'abandonner par suite d'ennuis d'allumag-e.

N'étant pas en possession des' autorisations nécessaires, Jean Dupuy a remis à Huitaine. la tentative qu'il devait effectuer aujourd'hui sur le canal latéral à la Marne, contre le record du monde de vitesse des hors-bords de la -classe X.

NATATION. Des négociations sont engagées par la fédération hollandaise pour faire disputer une rencontre France-Hollande le 19 -Juin: L'Allemagne de l'Ouest désire également conclure- un matca avec l'équipe de France.

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de bien de moi, rien qu'un peu, vous me comblerez de plaisir, dit-il. Maîgré ces galantes paroles, la jeune fille frissonna, sentant pertinemment qu'il lisait dans ses pensées. Mais lui, feignant de ne rien remarquer, s'était déjà tourné vers David

Ma rencontre ici avec toi est toute accidentelle, mon garçon. Je m'étais arrêté dans cette éclaircie tout simplement pour contempler la lune.

Il adressa vers Anne un léger signe de tête'amical, et elle vit passer dans ces deux yeux qui l'examinaient un sourire empreint de mélancolie J?aime ia;l«ne; dit-il. Une lune comme celle-ci fait voyager mon imagination vers l'Au-Delà et renforce ma foi en Dieu. Je cherche parfois à deviner ce qui peut nous attendre là-haut. et j'en -oublie mes vicissitudes terrestres. Mais il se fait tard. Que David se hïîfie on vous attend tous deux.

Anne répondit, sachant à peine ce qu'elle disait

Cette nuit-ci, le temps, ne compte guère pour nous. Mais ne revenez-vous pas avec nous chez Marie Rock ?

Non! U faut que je voie Tin^tendant, répliqua le Chasseur Noir s'adressant autant à elle' qu'à David; seul un devoir impérieux m'oblige à

trous); 3.J. Vandenbere (24) 76 (38 sur les 9 derniers trous); 4. M. L. Pierard (6) 76 (39 sur- les 9 derniers trous); 5. J. P. AIfassa (6j\77; H. de Filiquier (4) 77;; J. Mahé (24) 77; R., Lacroix (8) 77; R. Latarget (19) 77; 10. comte Gab. dé Gramont (9) 78 J. Cavrois (5) 78; A. Gritton (9) 78; Guiot (18) 78;. 14. R. Wattinne (18) 79; 15. E. Ader (17) 80; D. Vernier (13) 80; E. Fauchier-Delavigne (16) 80; 18. Y. Brunon (13) 81; 19. P. Domange tf)83; M. Delesalle (12) 83; Lenoble(lo) 83; Helleu (20) 83; comte F. de Mun (18). 83; 24. Boulanger (14) 84; Ulmann (22)

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84; J. Pollet (22) 84; 27. R. Helbronner (9) 85; J. Bellon 18) 85; Roderer (13) 85; 30. P. Blooh-Levalois (14) 89; 31. Pol Krug (16) 91; 32. Dian (24) 96.

Ont également pris part à l'épreuve R. Chauchat, Y. Le Quellee, J. Bouchayer, Y. Comàr, Skefper, Gires.

Meilleur score brut: H. de Filiquier 81. Dames 1. Mlle Gondard (17) 76; 2. Mme P. Six (20) 77 (35 sur les 9 derniers trous); 3. Mlle Fauré (18) 77 (41 sur lès 9 derniers trous); 4. comtesse Lanskoy (15) 78; Mme P. Le Blan (18) 78; 6. Mme de Querezieux (14) 79; Mme Chardiné (14) 79; 8. Rime Bagues (9) 80; 9. Mme Derondart (18) 81; Mme Dupasseur (22) 81; 11. Mme H. Hirsch (13) 82; 12. Mme Vanontryvc (20) 83 Mme Tagnard (20) 83; 14. Mme R. Vitori. (20) 88; 15. Mme Gobin-Daudé (24) 92; 16. Mme J. Bouchayer (17) 93.

Ont également pris part à l'épreuve Mme R. Boulot, Mme Kiener, Mme Sirot, Mme Masquelier, Mme Thesmar, Mme J. Dubost, Mme Mottet, Mme F. G. Christophe, Mme DeVillë, 'Mlle Lesieur, Mme Maitrepierre, Mme Pierard, Mme Bernheim.

Meilleur score brut Mme Bagués 89.

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décliner le plaisir de votre invitation, mademoiselle 1

Anne s'éloigna d'un ou deux pas David et Péter Joël se trouvèrent seuls quelques minutes. Puis celui-ci reprit son long fusil noir appuyé au rocher, se coiffa de l'espèce de calotte qui lui moulait la tête, leur souhaita le bonsoir à tous deux et, après un nouveau salut destiné à la jeune fille, il se dirigea vers le Manoir Grondin. Sa sombre et funèbre silhouette paraissait grandir .à mesure qu'il s'éloignait.

A présent, Anne était toute frissonnante. Elle n'essaya pas de s'en cacher ·

Je suis glacée, dit-elle. glacée jusqu'au os. Je ne m'attendais certes pas, David, à voir un tel homme. un homme qui parle et agit avec tant de distinction. et pourtant il m'inspire plus de crainte que jamais En tout cas, vous vous êtes montrée très aimable envers lui, Anne, et je vous en sais gré Et dire qu'il parle de Dieu Quel sacrilège, de la part d'un homme dont les mains sont teintes de sang

r Vous vous trompez sur son compte, Anne. J'ai vu cet homme tirer un morceau de bois du feu parce que des fourmis, affolées, se promenaient dessus, et je l'ai vu se

CET APRES-MIDI, AU STADE P. DE COUBERTIN

Après le grand succès remporté par tes demi-finals de la Coupe des Nations, une question se pose. Où et comment se placeront les spectateurs qui vont, cet aprèsmidi, à 14 heures, affluer au stade couvert de la porte de Saint-Cloud?

Déjà vendredi, les tribunes exiguës étaient archicombles. Que sera-ce alors que la présence de la France en -finale et, la certitude d'assister à du Jeu de belle facture amèneront un public encore plus nombreux à accorder ses faveurs à ce régal sportif pour son plaisir dominical?

Au cours d'une réunion amicale, les membres du Golf de Saint-Germain ont offert, hier, un porto d'honneur, en témoignage do sympathie, à leur nouveau président Alexandre Bertrand.<̃ ̃«̃- Au Golf de Chantilly

Cuvelier.

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la détente des Français?. .dans la finale de la Coupe des Nations debasket-batt

L'activité sur les links Au Golf de Saint-Cloud

Championnat messieurs, premier tour. Jameson b. Aimond, 5 et 3 Nanoveano b. Pauchet, au 18e Y. Le Quellec b. Lounsberv 5 et 3 Michel b. comte de Montgomery, w.-o. docteur Lignac b. Kingsland, w.-o. J. Hirscher b. H. Delamare-Deboutte-

ville, ,4.l:.t 3.

Deuxième tour. Boulot b. major Anderson,.w.-o. R. Domange b. R. Lalou, 2 et 1 Jameson b. R. Fabry, w.-o. Le Quellec b. Nanoveano, 2 et 1 Michel b. docteur Lignac, 3 et 2 J. Hirscher b. Boissaye, 4 et 3 vicomte de Dampierre b. Desouches, 3 et 2 Mellor b. M. Gaveau, 4 et 2.

Au Golf de Fontainebleau

Coupe interclubs. 1. Chantilly, 451,5 2. Etretatj 464,5 3. Marly, 468^; 4. SaintRermaia, 476,5 5. Le Sart, 478 6. Fontainebleau, 487 7. Saint-Cloud, 510,5 h. Fourqueux, 514,5.

Au Golf de Saint-Germain

Tirage de la Coupe de Laversinè pour aujourd'hui dimanche 24 octobre Les départs auront lieu de cinq en cinq minutes. Premier départ 10 h. 20. Mlle Lévy-Torvel-A. Vargas, Mme Y. Berard-Y. Berard Mme G. Bechmann-G. Bouillon, Mme Derondart-R. Picot Mme H.. Van de Walle-R. Betolaud, Mme R. MidyE. Fauchier-Delavigne; Mme J. Morin-J. Morin, Mlle L. Bechmann-G. Bechmann Mlle Ch. Georgeson-Th. Claffey, Mme G. Stifter-G. Stifter Mme A. Thibaud-P. Thibaud, Mlle M. Lovenbach-F. Mathieu Mme L. Thalmann-Froment-Meurice, Mme M. Bloch-M. Caron Mme P. Borel de Kinkelin-F. R. Fenwick, Mme Ed. Sankey-Ed. Sankey Mme G. Davillier-Plisson, Mlle E. Sargent-R. d'Eichthal Mme Heftler-Louiche-R. Ducas, Mme Propper de Gallejond'Artemère Mme J. Legueu-X. Mme Tagnard-H. L. Archibald Mme Reiss-Pierre Dupas, Mlle R. Borel de Kinkelin-J. F. Gamburg Mme R. Sachs-L. Lindon, Mme R. Bechmann-R. Bechmann baronne de Prisse-A. de Seroux, Mlle G.-H. BechmannP. Cornély comtesse de Menthon-comte de Menhon, Mme Hubert Fabry-D. Vernier Mme R. Betolaud-R. Thibaud, Mlle J. Fleury-J. Bechmann Mme de QuérézieuxR. Latarjet, Mlle Corcuery Torvel-P. Uvrelabourne Mlle S. Vagliano-A. M. Vagliano, Mme N. Harrison-J. Léglise Mlle Y. Kapferer-R. Helbronner, Mlle C. de Rothschildcomte P. de Saint-Sauveur Mlle F. TollonG. de Rothschild, R. C. Aubliri-D. Caillet Mme A. M.-Vagliano-R. Thion de La Chaume, Mlle J. Carpentier-G. Lecoq-Vallon Mme Ch. Sebline-G. C. Miller, Mlle L. Vaglianovicomte de Saint-Sauveur ;JMme R. Thion de La Chaume-Ph. Berard, Mme LegrandP. Domange.

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Hom. autrichien, parl. angl., ital, valet de chambre. Longre, 2 s, Bd Bonne-Nouvelle. M. d'hôt.-val. franc., 48 a., 1 m. 85, pafl- an^l., styl., sob., sér., cap., dév., 20 ans réf. verb. Voyagerait. Mahet, 61, rue Passy.

priver de manger pour nourrir un chien.

Pourquoi alors s'affubler de la sorte. comme un être dont l'âme est si noire qu'il lui faille la cacher sous un accoutrement diabolique ? J'ai vu plus d'un de vos beaux seigneurs vêtus de noir quelle différence existe-t-il entre eux et un habitant des forêts ? Je ne comprends, pas, Anne, cette aversion que vous éprouvez pour lui ? Pourquoi cette frayeur ? Le Chasseur Noir n'a jamais commis un acte déshonorant. Même s'il faut vous croire comme je le dois et comme je l'entends j'ai de plus en plus l'impression que cet homme jette une ombre sur notre bonheur. Ne m'en demandez pas la raison, je serais incapable de vous répondre. Bien avant la fin de l'année promise, je compte revenir sur cette folle idée. Je l'espère bien, et avant même la fin de cette nuit, dit David en entraînant la jeune fille et en pressant le pas.

On croirait vraiment, fit-ellé, que vous avez hâte de vous défaire de moi pour courir le retrouver. Il me tarde beaucoup plus de vous faire entendre le message de ma mère.

Je hais les énigmes, dit Anne. Elle n'ouvrit plus la bouche jus» qu'à leur arrivée en vue de la fe-

Enfin les fervents de ce vrai sport amateur trop méconnu en France prendront le manque de confort avec bonne humeur. Sans aucun doute, leur nombre et leurs applaudissements créeront autour de la grande partie de la chaleur, de la sympathie, en un mot l'ambiance au milieu de laquelle méritent de se produire les brillants Joueurs qui s'efforceront de donner à leurs nations respectives la première place de ce grand tournoi.

L'équipe de France, l'équipe de Lettonie sont toutes deux composées de magnifiques athlètes, tous grands, puissants, rapides, résistants, dont la présentation constituera la meilleure réponse à ceux qui traitent encore le basket de « sport de petites filles»! La sûreté des Lettons, leur technique parfaite, leur précision se heurteront à la grande valeur athlétique, à la détente des Français en gros progrès de technique, par ailleurs. Le match sera donc très équilibré, et si nous faisons des Lettons nos favoris, seule leur grande adresse au panier peut Justifier notre pronostic.

En lever de rideau, l'Angleterre et la Belgique s'effronteront pour l'attribution de la cinquième place. Le programme comporte également un match dont l'équipe victorieuse, allemande ou suisse, sera classé* troisième de la Coupe.

C'est, aujourd'hui, une glorieuse Journé» pour le basket-bail, récompense des effort» des pionniers de ce Jeu en France. Espérons que ce succès aura pour résultat de donner à ce sport un stade digne de lui.

TENNIS

Le Calendrier international pour 1938

La réunion du Comité international du Calendrier s'est tenue hier après-midi, au siège dé la F. F. L. T.

La Fédération américaine de tennis ayant demandé à la Fédération internationale d'organiser la zone européenne de la Coupe Davis, il a été décidé que le Comité international du Calendrier serait la 'Commission d'organisation de ladite zone.

Cette commission a fixé comme suit les dates suivantes pour les différents tours de la grande compétition

Premier tour terminé le mardi 10 mai. Deuxième tour terminé le dimanche 22 mai.

Troisième tour terminé le mardi 31 mai. Les demi-finales seront disputées les vendredi, samedi et dimanche 22, 23 et 24 juin. La finale sera disputée les vendredi, samedi et dimanche 29, 30 et 31 juillet. Au cours de la même séance, le Comité international du Calendrier a homologué les dates suivantes pour les championnats officiels en 1938

Championnat de France sur courts couverts du ..12 au 20 février-

Championnat de Grande-Bretagne sur terre battue du 23 au 30 avril

Championnats de France sur terre battue du 2 au 12 juin

Championnat de Grande-Bretagne sur gazon (Wimbledon) du 20 juin au 2 juillet Championnat d'Allemagne du 8 au 17 juin.

BOXE. A Boston, Lou Brouillard a battu Roy Kelley qut, au cours des douz» reprises du match, fut deux fois knocked. down.

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Demandez. conditions d'inscription à ce concours, fixé le 15 novembre, au Sercice recrutement 68-104, quai de Passy, S à u h. et 14 à 17 h. 30.

Se présenter noms commençant par lettres A à D inclus 25 octobre; E à L le 26; M à Q te 27; R à Z le 28. Si empêchement absolu ou domicile province, écrire avec références.

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PETITES ANNONCES

nêtre de Marie Rock, où tremblotait la lueur blafarde d'une chandelle. Elle déclara alors

Maintenant, libre à vous de me quitter. Entre ici et la porte, personne ne m'enlèvera, soyez tranquille.

Vous quitter ? Et pourquoi ? Mais pour rejoindre votre Chasseur Noir. N'est-ce pas là votre intention ? ?

Ma foi, si cela ne vous déplaît pas trop.

Me déplaire, et pour quelle raison ? N'est-il pas convenu, dans notre marché mutuel, que je vous autprise à retourner vers lui ? Là-dessus, elle s'éloigna d'un air décidé, plantant là David qui resta un moment indécis, jusqu'à ce qu'il eût vu la porte s'ouvrir et se refermer sur elle.

Cette nuit-là, une chandelle brûla jusqu'à une heure avancée dans la chambre de Marie Rock. Elle y brûlait encore lorsque le Chasseur Noir et David s'en revinrent ensemble et allèrent se glisser dans leurs lits, sans faire plus de bruit que deux voleurs.

(A suivre)

James-Oliver Cnrwood.

(Traduit de l'anglais par Louis Postif)