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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-10-01

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 01 octobre 1937

Description : 1937/10/01 (Numéro 274).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4096297

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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LA VÉRITÉ

Devant les événements qui viennent de se produ i r e simultané- ment en Europe

d'une part, en Allemagne, la ma- nifestation de puissance des deux régimes « totalitaires », d'autre part,- à Genève, le plaidoyer perfide de M. del Vayo, dont chacun sait qu'il est l'agent, en Espagne rouge, de la Troisième Internationale, S. S. le Pape Pie XI, une fois de plus, vient de faire entendra le cri de la vérité et de la sagesse. Dans une encyclique qui a paru avant-hier encyclique toute religieuse, il est vrai, et consacrée au temps du rosaire, mais la coïncidence ne laisse pas, cependant, d'être frappante le Saint-Père, a renouvelé la condamnation qu'il a déjà prononcée de tous les excès contemporains: ceux du communisme et ceux des doctrines inverses qui, divinisant l'Etat, mettent « tous les moyens à son service ». Pie XI a rappelé à ce monde fumant de passions les principes sur lesquels repose la véritable civilisation.

Car -chacun invoque la civilisation. Chacun déclare qu'il prend sa défense, dans les discours qu'ils viennent de prononcer à Berlin, le chancelier Hitler et M. Mussolini se sont posés en champions des valeurs spirituelles de l'Occident. Dans le télégramme que le Duce a adressé hier au Führer, le chef du gouvernement italien a insisté sur la « solidarité « spirituelle » qui unit les deux peuples ce qui donne à sa visite ̃' eh 'Allemagne un caractère qui n'est plus seulement politique, niais idéologique.

Or, M. Mussolini croit-il sérieusement que ce soit dans le tintamarre des forges d'Essen que repose le foyer de la civilisation européenne ? Sans doute répondra-t-il que les forges d'Essen travaillent pour défendre la chrétienté contre le bolchevisme. Mais pourquoi l'Italie ne se sentelle appelée par cette « croisade » que depuis si peu de temps ? Car voilà vingt ans que le bolchevisme fleurit en U.R.S.S. et l'on peut même dire qu'il n'est plus rien là-bas, aujourd'hui, à côté de ce qu'il a été pendant dix-huit 'ans! ̃0F* durant ce mema laps de temps l'Italie n'a cessé d'avoir de bonnes relations avec les Soviets et jamais aucun propos agressïî a. leur égard ne fut tenu à Rome. S'il est vrai que la civilisation millénaire que nous avons reçue eh héritage est dangereusement menacée par les détestables poi- sons communistes, elle ne l'est pas moins par les risques de con.Qfegration que l'exaltation de la violence et les calculs de l'impérialisme font peser sur elle. La civilisation c'est, avant tout, le dé- véloppement de l'âme et de l'es- prit, le respect de la dignité hu- maine. Ni la mystique de la révo-,lution rouge, ni celle de la force divinisée ne peuvent s'en accom- moder.

La France a-t-ellé le droit, alors, de se dire qu'elle est en complète harmonie avec le SaintPère quand Il rappelle aux hom- mes ces vérités ? Oui et non. Oui, parce que tout le génie, toute l'âme, toute la con- viction de la nation française s'ac- cordent avec la parole pontificale. Non, parce que la scandaleuse complaisance que, pour de sordi- des opportunités politiques, les partis de gauche français ont eue j i envers le communisme souille l'attitude française. Seuls, dans toute l'Europe civilisée, ces partis de gauche ont pactisé avec le communisme. Lorsque des radicaux, voire des -socialistes, se posent i eux-mêmes,- comme ils le font ̃ tous les jours, en adversaires des t excès que le Pape vient de con- « damner et se réclament des principes éternels de la civilisation, on doit leur répondre « Vous n'avez plus le droit de parler ainsi. L'accord qui vous lie au com- munismer compromet votre sincé- j rite, ruine votre autorité de même qu'un bijoutier n'aurait pas le droit dé dire « Je vends des J pierres précieuses et je me livre à un commerce honnête », s'il J était associé à un faussaire. ̃ 1 C'est bien cette tache qui com- promet la position de la France dans le monde et lui enlève la for- ce de rayonnement qui lui est né- cessaire pour défendre, comme elle le veut et comme elle le doit, j i les vraies valeurs spirituelles que fa folie des temps fait rouler vers l'abîme. Quand donc le comprendra- t-on ?

Wladimir d'Ormesson.

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EN PAGE 5 SOI-MÊME-VEOETTE | I Par FRANCIS CARCO < âiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiifiittiiiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiiititiiiitiiiitiiitiiitii i EN PAGE 4

Le manifeste électoral il, du parti l

radical-socialiste 1

AVANT LA RENTREE PARLEMENTAIRE

'LE PROJET DE BUDGET POUR 1938 à la Commission des Finances

de la Chambre L'équiK'bre du budget ordinaire 1 de 1938 s'établit ainsi

Recettes 53.781.00C.OOO Dépenses 52.179.000.000 Excédent de recettes.. 1.602.000.000 Répartition des dépenses du budget ordinaire par catégories

Catégories Ministères

de dépenses civils inilit. (en

Detti pnbl. 13.625 » Dette viag. 10.501 » Personnel 7.755 5.945 Pouvoirs publics 143 » Matériel, fontionnement

des serv. 2.048 4.300 Travaux 1.113 16 Subventions 5.345 251 Divers 751 386 Totaux. 41.281 10.898

Soit 52.179

Compte des investissements en capital

Programma d'armement (en augmentatè5n de 1.760 millions sur

1937 11.260 Grands travaux (crédits de paiement et tranche 1938). 2.370 1 Total. 13.630

(Lire en page L'exposé des motifs et le compte rendu de la séance de la Commission des finances.)

LES JOURS SE SUIVENT

BERHIER iMR

DE SEPTEMBRE.

Dernier jour de septembre et cette fois, c'est bien la cassure entre notre été et ce qui va venir, qui est un achèvement d'année et un nouvel hiver. Les plages oà nous avons lézardé, les villes d'eaua: où nous avons joué au rajeunissement sont solitaires. Qu'est devenue la jeune personne qui nous vendait nos timbres et la libraire qui aimait tant Girau- doux, maintenant que les Parisiens ne sont plus pour acheter des Républiques à soixante-cinq centimes et des Juliettes à quinze francs? Avec qui bavardent-elles ? Avec quels « indigènes » vont-elles tromper l'été pour oublier l'hiver ? Je pense, en ce dernier jour de septembre, aux visages dont le miracle du souvenir ne conserve heureusement que les plus aimables. Les gros messieurs en caleçon de bain ont été emportés par la marée d'équinoxe et les dames hostiles, les bavardes, les trop lucides, les méchantes ont été enlevées par les premiers vents de l'automne. Plus rien d'eux, ni d'elles. Mais quelques apparitions délicates, jeunes filles en rôdage, une petite valaisanne joufflue qui servait du café près d'une gare, et une inconnue qui découvrait Venise avec une gentille naïveté, en dégustant une glace au Florian et dont il ne sera plus jamais question après ce dernier jour de septembre, commémoratif et doucement attendri.

Il n'a pas été déplaisant, ce dernier jour, avec son ciel bien lavé où tremblait encore de l'azur. « Il tremble de l'azur. » C'est le titre d'un poème de Francis Carco qui se situe précisément en un autre septembre Ce long après-midi de septembre qui [traîne

Je ne sais quoi de calme et d'amer avec

De calme, sans doute, mais point d'amer. Que la place Vendôme était belle avec un rayon doré sur ses facades altières 7 César sur sa colonne où il paraît tenir bien plus par un miracle de la gloire que par ses pieds de bronze (car on ne les voit pas et ce corps semble en suspens entre le ciel et cette colonne luisante), César regardait ces choses avec la sérénité de l'éternel. Que voulez-vous, ses en- trevues, à lui, ont été sans égales :I les empereurs accouraient à ses rendez-vous et il leur offrait Talma pour les divertir. Il n'avait pas besoin de parler à l'Europe ni de montrer ses armées on les connaissait. Lorsqu'il s'entretenait d'homme à homme, c'était avec Gœthe et c'était pour lui adresser le plus beau compliment qu'on puisse faire à un artiste. Cent mètres. Il n'a fallu que cent mètres de trottoir parisien pour que toutes ces choses deviennent présentes au promeneur pour que l'his- toire, et l'orgueil qu'elle suscite, efface l'actualité, se superpose aux souvenirs que cette fin de mois déposait en minces alluvions rêveuses sur un esprit. Comme il suffit de peu de chose pour agrémenter un jour, pour lui donner son envolée. Mais ces petites fêtes solitaires ont leur fin. Sur le dernier ciel de septembre se découpa soudain une jeune femme qui portait un chapeau de hussard de l'Empire et qui tormait, sans le vouloir, une transition comique entre Napoléon et la vie parisienne. Une rêverie s'évanouit en sourire. tes. /t Guermantes.

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LA- QUESTION DES FONCTIONNAIRES D'importants entretiens ont souligné hier

une tension politique M. Chautemps a conféré avec le président de la République, puis avec M. Georges Bonnet

millions)

ten millions) 5)

M. G. BONNET. M. C. CHAUTEMPS. M. ED. DALADIER.

Après s'être entretenu, dans l'après-midi, avec MM. Albert Sarraut et Vincent-Aùriol, le président du Conseil s'est rendu à l'Elysée, où il a été reçu par M. Albert Lebrun.

Les journalistes qui, en temps normal, n'auraient pas été intrigués par ces conversations ministérielles et la visite du chef du gouvernement au président de la République, s'émurent de ces allées et venues. Ils attendirent près de trois quarts d'heure à l'Elysée pour voir M. Chautemps remonter rapidement en voiture. Rentré à l'hôtel Matignon, vers 20 heures, il y trouva M. Georges Bonnet, qui l'attendait. Le tête-à-tête du président du Conseil avec son ministre des finances se prolongea jusqu'à 21 heures.

Bien entendu, M. Georges Bonnet, plus énigmatique que jamais, refusa, en quittant l'hôtel Matignon, de faire la moindre déclaration aux reporters qui le questionnaient.

Des interprétations diverses furent données à ce silence prudent. Si on ne peut nier une certaine tension politique, il semble en revanche exagéré de croire à l'impossibilité d'une heureuse négociation sur la question dé l'augmentation des traitements des f onctic- ̃ îiairès. A ce propos,

sjsrnalops. ane M- .Ç%B"?t«T«T's «'sît .'conféré. dans inatinéfi. avjjc. Ieg

délègues et le secrétaire generâlde a f ederation des lonctionnaires "éT du Cartel des services publics..•> On discute; les pourparlers continuent et rien ne permet de dire, à l'heure actuelle, s'ils aboutiront ou non.

Une chose est certaine contrairement aux bruits qui circulèrent tout l'après-midi dans les milieux politiques et parlementaires, aucun conseil de cabinet ne se tiendra avant la réunion des ministres, qui aura lieu demain matin, au château de Rambouillet.

Cette délibération sera-t-elle aussi importante qu'on le prévoit? '? Nous sommes à huit jours des élections cantonales.

= '%̃ Edouard de Vorney.

[lui.

LA CONFERENCE NAVALE a terminé hier ses travaux Il est probable que l'accord,

purement technique, ne sera pas publié Le ministère de la marine n communiqué hier la note suivante Les délégations navales britannique, française et italienne ayant terminé leurs travaux ont signé ce matin un accord à soumettre à leurs gouvernements respectifs. A l'issue de cette réunion, M. Campinchi, ministre de la Marine a félicité les délégations au nom du gouvernement français d'avoir, en resserrant les liens entre les trois nations, si heureusement travaillé pour la sécurité de la navigation et pour la paix.

Le texte de l'accord n'a pas été publié et ne le sera sans doute pas. Il ne faut pas oublier, en effet, que la conférence qui vient de se tenir à Paris était purement technique et que son seul objet était d'associer la flotte italienne à l'exécution de la convention de Nyon. Le texte qui est sorti de ses délibérations correspond, non pas à cette convention, qui est un acte diplomatique, mais aux arrangements qui ont été pris à Oran, il y a une dizaine de jours, par les amiraux anglais et français chargés d'organiser la police de la Méditerranée. Et ces arrangements n'ont

LA PREMIERE PHOTOGRAPHIE DE I/" ENDEAVOUR RETROUVE

Cet instantané, le premier parvenu hier à Paris, a eié pns par un officier du « Cheyenne », lorsque ce, pétrolier rencontra, à 200 milles des côtes d'Irlande, l'«,Endeavour» dont on était sans nouveiies depuis quatorze jours. Voici, à gauche le capitaine Alcock, commandant du «,Cheyenne», communiquant avec l'équipage du yacht au moyen d'un porte-voix. A droite: M. Allison, qui, le premier, aperçut l'« Endeavour » navigant au l'irge.. i

pas été communiqués à la presse, d'abord parce que leur publication ne présente aucun intérêt, ensuite parce qu'ils n'ont rien de rigide: si leur application pratique'faisait ressortir des inconvénients imprévus, il fallait que les deux commandants en chef pussent y apporter les changements nécessaires. L'essentiel, au surplus, ce n'est pas que l'on connaisse des zones d'action ou des effectifs de patrouille, c'est que les trois marines collaborent- étroitement pour assurer la sécurité dans la Méditerranée. Ce sera le résultat de laconférence qui vient de s'achever. A. T.

LE DOUBLE ATTENTAT DE L'ETOILE

Un témoin aurait vu les terroristes

quelques heures avant les explosions

Une des nombreuses indications que reçoit chaque jour la police judiciaire au sujet des attentats terroristes a retenu particulièrement son attention. Un automobiliste anonyme est venu déclarer que, dans l'après-midi du jour où furent déposées des bombes rues de Presbourg et Boisisère, il avait aperçu quatre.individus suspects.

Il était environ seize heures trente, a-t-il précise je me dirigeais vers Paris venant de Neuilly, lorsque, à la porte des Ternes, près du monument des Francs-Tireurs, je me trouvai soudain bloqué par une automobile G-7 dans laquelle se trouvaient trois hommes. Un quatrième apparut bientôt et chargea dans la voiture deux caisses en bois dont le volume m'a paru semblable à celui des caisses apportées rue de Presbourg et rue Boissière. L'individu qui 1 chargea les objets portait, autant qu'il m'en souvient, une veste et un pantalon de toile bleue.

Ce signalement correspond il celui fourni par le concierge de la rue de Presbourg. La police judiciaire prie donc le chauffeur de la G-7, s'il ne fut pas de connivence avec ses clients, de se présenter quai des Orfèvres. La discrétion la plus absolue lui est assurée. Tamburini n'a pas laissé de traces à Port-Vendres Perpignan, 30 septembre. Les inspecteurs de la police mobile ont procédé à Port-Vendres à diverses investigations pour trouver les traces du passage de l'anarchiste Tamburini. Ces recherches paraissent avoir été vaines.

On n'a pas trouvé trace non plus du télégramme déposé un jour par un inconnu qui, sur l'intervention d'une tierce personne, le retira avant que les postiers 1 l'aient enregistré et qui ne fut ainsi I jamais envoyé. 1

A LA MEMOIRE DE RAYMOND POINCARE

Ce monument sera inauguré le 15 octobre, à Sampigny.

)

Le lait coûtera

1 f r. 85

« jusqu'à nouvel ordre » Par décision du Comité national de surveillance des prix, le prix du lait, qui devait être fixé à 1 fr. 90 à partir d'aujourd'hui, sera fixé, jusqu'à nouvel ordre, à 1 fr. 85, le Syndicat de la crémerie parisienne s'étant engagé, auprès du Comité, à différer l'augmentation de 0 fr. 05 qu'il avait envisagée. Cette décision, ainsi que l'a d'ailleurs admis le syndicat, ne doit avoir aucune incidence sur les prix consentis aux producteurs agricoles.

ILS SONT 55.000

LES RÉFUGIÉS ESPAGNOLS RÉSIDANT EN FRANCE VONT ÊTRE REFOULÉS « L'hospitalité que nous leur accordons, déclare M. Dormoy,

nous coûte un million par jour. »

Le gouvernement vient de régler le 1 problème des réfugiés espagnols qui I commençait à inquiéter les pouvoirs publics .et les contribuables français. En effet, non contents d'être à notre charge, bien des réfugiés, fort exigeants, provoquèrent de nombreux incidents sur notre territoire. Après en avoir conféré avec M. Chautemps, le ministre de l'intérieur a donné aux préfets les instructions nécessaires pour refouler indistinctement, hors de France, tous les réfugiés espagnols, qu'ils soient miliciens ou phalangistes. Cette mesure générale, s'appliquant même aux femmes et aux enfants, ne comporte qu'une exception Elle n'intéresse pas les réfugiés espagnols qui peuvent subvenir à leurs besoins ou dont l'entretien est assuré par des œuvres ou des particuliers.

Interrogé à ce sujet, M. Dormoy a donné des précisions dans la déclaration suivante

La mesure que nous avons prise consiste simplement à envoyer en Espagne tous les citoyens espagnols qui se sont introduits sur notre territoire et qui restent entièrement à la charge de l'Etat ou des collectivités. Le nombre de ces réfugiés s'élt,ve à 55.000 et leur entretien nous coûte un milidn par jour.

Cette situation ne peut se protonqer, d'autant plus que nous entrerons bientôt dans la période d'hiver et

LE PROBLÈME DES VOLONTAIRES L'Italie formule des objections

jh prûjst frincorferitanniqu

de conférence tripartite

(De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 30 septembre. Malgré les objections que l'Italie vient de formuler au gouvernement britannique par l'intermédiaire de son ambassadeur à Londres; M. Grandi, l'invitation franco-anglaise au gouvernement de Rome d'examiner entre les trois grandes puissances le problème espagnol dans son ensemble et plus particulièrement au sujet des volontaires, sera adressée à peu près dans les mêmes termes que ceux qui ont été approuvés hier par le cabinet de Londres. Cependant il est improbable que ces négociations seront conduites comme on l'espérait dernièrement à Londres et à Paris.

Hier après-tfiidi, M. Grandi, se conformant aux instructions qu'il venait de recevoir de Rome, se présentait au Foreign Office et informa M. Eden que le gouvernement italien ne comprenait pas les raisons pour lesquelles l'examen du retrait des volontaires aurait lieu dans le cadre réduit d'une conférence tripartite. L'Italie, dit-il, ne s'est jamais opposée à ce que le comité de *on-intervention soit chargé d'étudier cet important problème, qui, d'ailleurs, est lié à d'autres questions, notamment la reconnaissance du droit de belligérance. Ainsi, c'est à Londres, en présence de tous les membres du comité de nonintervention et non ailleurs, que Je problème doit être traité.

LE GENERAL ALLEMAND MILGH

sous-secrétaire d'Etat de l'Air arrivera lundi au Bourget Le ministre sera l'hôte de l'armée de l'Air, visitera des bases aériennes et des usines et sera reçu par le chef de l'Etat.

Le général Milch, sous-secrétaire d'Etat de l'Air allemand, collaborateur direct du général Goering, sera l'hôte de l'armée de l'Air française et passera la semaine prochaine dans notre pays. Le général Milch arrivera lundi aprèsmidi au Bourget, dans son avion personnel, accompagné du major général Udet, l'as de guerre qui participa en France à de nombreux meetings et occupe outre-Rhin le poste de directeur des essais, du lieutenant-colonel Hanesse, attaché de l'air auprès de l'ambassade d'Allemagne à Paris, et du colonel de Greffier, attaché de d'air auprès de l'ambassade de France à Berlin. Cette visite, dont on souligne le caractère privé, doit permettre au général Milch de visiter l'Exposition. Mais elle sera l'objet de tant d'attentions officielles, qu'elle revêtira une importance exceptionnelle.

En effet, le ministre allemand, accueilli à sa descente d'appareil par M. Pierre Cot et par le général Féquant, assistera à une prise d'armes sur le terrain et sera l'hôte de la Garde aérienne, formation d'élite qui réunit les 34" et 54° escadres.

Le général Milch se rendra à la base de Reims et visitera diverses usines d'avions et de moteurs. Il 'assistera à des exercices auxquels prendront part plusieurs formations de l'armée de l'Air. Enfin, on laisse prévoir que le ministre auquel l'aviation allemande doit sa réorganisation et son développement, sera reçu, à l'Elysée, par le chef de l'Etat.

que dans certains cas le logement n'a pu être assuré que dans des conditions d'hygiène très précaires. Enfin des locaux scolaires doivent être récupérés pour la rentrée des classes. l,e ministre a ajouté qu'il avait attiré l'attention du gouvernement espagnol et de l'ambassade d'Espagne à Paris.

Je leur ai demandé, a expliqué M. Dormoy, s'ils voulaient payer l'entretien de leurs ressortissants, car (ton? l'état actuel de nos finances, nous Me pouvons continuer à assumer pareille charge.

Ils en furent convenus.

J'ai eu aussi l'occasion de voir M. Negrin, président du Conseil de la République espagnole et je lui ai posé la même question.

Nous nous sommes mis d'accord. Il est bien entendu que les rapatriés seront conduits à la frontière de leur choix soit celle des franquistes, soit celle des gouvernementaux.

Il est également bien entendu que seuls seront renvoyés ceux qui sont à la charge de l'Etat ou des collectivités.

Les réfugiés pris à charge par des groupements, œuvres d'assistance ou. particuliers, et qui, par suite-ne grèvent pas notre budget, ne sont pas visés par celle mesure.

De même les malades hospitalisés pourront continuer à résider sur noire territoire en attendant leur guérison.

Une autre des raisons qui amèneraient l'Italie à refuser l'invitation franco-britannique serait l'absence du gouvernement soviétique, qui est aussi responsable que l'Italie, sinon plus, de la situation actuelle en Espagne.

La Russie sera-t-elle invitée ? 1 M. Corbin fut aussitôt informé par le chef du Foreign Office de l'importante communication que venait de lui faire l'ambassadeur d'Italie. Des échanges de vues ont lieu à ce sujet entre les chancelleries de Londres et de Paris, et M. Eden conféra longuement avec M. Nçyille Chamberlain. La situation n'est pas encore éclaircie ce soir. On décida cèpendant d'envoyer la note franco-anglaise au gouvernement de' Rome. Il ne serait pas impossible que la Russie soit également invitée, mais il est improbable que le Comité de non-intervention soit saisi prochainement de la question, car à juste titre on redoute qu'il ne soit pas en mesure de trouver une solution rapide à un problème qui est devenu d'autant plus urgent qu'il dépasse maintenant le cadre de la non-intervention. Il se pose maintenant pour l'Angleterre aussi bien que pour Ieijouvernement français sur le plan de la sécurité en Méditerranée. Gérard IJoutelleau.

H ARRY BAUR EST SOUFFRANT

Mais son état n'inspire aucune inquiétude

Lille, 30 septembre. Les innombrables amis et admirateurs de Harry Baur n'ont pas manque d'être profondément émus par une information parue chez un de nos confrères du soir. Harry Baur se trouve depuis deux jours à Dunkerque, il doit tourner il bord du Bangkok, un gros cargo ventru, certains extérieurs de Molenard, sous la direction de l'auteur et metteur "en scène 0, P. Gilbert.

Harry Baur n'était pas, jeudi matin, au ̃ rendez-vous fixé, et on put lire qu'on l'avait trouvé, à son hôtel, abattu par une attaque d'apoplexie et hors d'état de reconnaître son entourage. Sa vie, disait-on, était en danger.

Que les amis d'Harry Baur se rassurent. Nous avons pu obtenir des nouvelles rassurantes. Lt vérité est beaucoup moins tragique. En fait, Harry Baur, grand travailleur, ainsi que chacun sait, doit 'se surveiller de très près l'attaque brutale de rhumatismes dont il .fut victime l'an dernier au cours d'une tournée; alors qu'il se trouvait à Bruxelles. Il y a quelque temps, il a dû se soumettre à une cure fort sévère qui a eu pour premier effet de le fatiguer beaucoup. Jeudi matin, l'acteur ne se sentant pas en état t jouer, fit venir un médecin dunkerquois. Celui-ci ordonna un repos complet de vingt-quatre heures. Ce matin donc Harry Baur reprendra ses occupations de. « capitaine » à bord du cargo.

iimimiimimiimmiiiniiiu iiiiiiiiiiimiiuimn

EN PAGE 7

BRILLANTE REPRISE

DU MARCHE DES VALEURS LA BOURSE FAIT UN PARI

îS"i- Par F.-F LEGUEU


fl®ârO"âCTMâllTES.

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HIER, LE CARDINAL VERDIER.

<a présidé la messe pontificale célébrée dans la chapelle de Sainte-Thérèse de Lisieux, rue La Fontaine, 4 l'occasion du 40. anniversaire de la mort de la sainte.

LES ECHOS

r,~ MMKNEE

fta Flamme.du Souvenir

A 18 11. 30, à l'Arc de Triompbe Amicale des Officiers de l'Ecole rie perfectionnement de Reuilly. ̃ Amicale des SousOrrleiers de l'Ecole de perfectionnement de fieuilly..

Conférences

A 17 beures, au Jlusée dé l'Orangerie des Tuileries « Rembrandt n, par Mme CobientC

Expositions

87. boulevard Malesherbes Exposition Brindeau de Jarny (Souvenirs du Ma-

roc).

;ëa!le des nouvelles écoles d'Orsay Association des Artistes de la vallée de Cuefrouse (L'après-midi).

64, rue La Boétie Salon des Artistes 4e àîbntraarire et du MontDarnasse.

Au jau de Paume des Tuileries Art lnternâtiOT)!! Indépendant.

A l'Orangerie des Tuileries Eauxfortes de Rembrandt.

Au pà-c des Expositions (porte de Versailles) Concours Lépine.

̃ 140,- rué du Faubourg- Saint-Honoré œuvres du Greco.

31, rua <l'Ulm Exposition péaaBO-

tique.

r «iquo. Au château de Sceaux Les environs de Paris d'autrefois (L'après-midi). A Galliéra Cent ans du Costume pari»leti. A E:hl1otMque Nailonale Exposi.

A !a Uiûllotheque Nationale Exposl-

îtor Ui'StMi'ies (prolongée durant les premiers jours d'pctobre). Les plus beaux manuscrits français à peintures du moyen

Q¡re,

ttt^ w au Tavillon des Salons (Esplanade des ^fealides) Sa!on d'Hiver. Salon des SPe'vtas fléoorat6urs.

•' En rési'.se Sainte-Odile, 2, avenue StêMallanai? Art sacré moderne, ^J=_, û Bâu&êe^j\rty«êtsbii«ll!s,. 5.117; rue $i£^ û' « Lo déeor-.de ia.-v4e. <de, :l:900 à B~t au' Pavillon national 'ttes'^Atti Jiveiwe du.,Président-WUson ClieJ's-d'œuvre d'art français. Clic

les' courais

-*?'• A 14 Ueures -Enghlen- ̃«- ̃-̃̃

Co.itrîbution à la petite histoire

d'Angleterre. pétité histoip#

L'avenue Victor-Emmanuel; alenfour Saint Philippe du Roule, a contra mardi et mercredi quelques instants d'uuer émotiqn délicieuse. Une magnifique voiture devant "une porte que gardaient deux agents en uniforme, deux'badauds les mains derrière le dos, qui S'avaient de l'air de 1-ieii niais dont l'indifférence en disait long, quelques concierges sur le frottoir, des passants intrigués et untjetihe femme qui, d'un pas égal, sorfc -fie l'immeuble et monte tran- quiMfement dans sa voiture. C'est la duchesse de Windsor.

Hier, à la même heure, la même scène se' répète au même endroit. Il 1 y avait de quoi intriguer les gens les moins potiniers. Renseignements pris,'O.I1-i.ut d'où sortait la duchesse de Windsor de chez son dentiste t parisien. Et comme elle souriait avec t Uosiàe grâce aux passants qui la

fetit guide du public- t pou r l 'Expo si tion Hriilntiiiiiiiilitiiiitiiiiiiiiiiiiiimiiuiittiiiimiiiiiiiiiiiiitiiiitiiiiifiiiiiiiitiiiiiiitiiifiiiiiiii, 'c. Aujourd'hui, cent trentième jour d'ouverture francs, de 9 h. 30 à 24 heures.

AUJOURD'HUI

15 b. et 21 h. Centre des Métiers, Pavillon de 1TJ.C.A.F. t -Les Marionnettes de Salzbourg.

15 heures Centre Femme, Enfant, Famille « Minutes heureuses », commentaires par Mme Madeleine Martenot 15 heures Club des Architectes Vernissage de l'Exposition de peinture et de sculpture. 16 h. à 18 h. 30 Au Centre des Métiers Concert en plein. Sir par l'harmonie de l'Exposition.

16 b. 45 à 19 h. Au Cloître du Pavillon Pontifical, les Petits Chanteurs de lu Croix de Bois.

21. heures Annexe Kellermann {Porté d'Italie) La Coupe enchantée », de La Fontaine, et Pierochole ou les Coquecigrues »̃> d'après Rabelais, par les Comédiens Routiers.

21 h. 30 Soirée de gala au Palais de là Découverte.

21 h. 30 Parc des Attractions (Cours Albert-1") Feu d'ar- tifiçe.

.21 h. 30 à 23 h. 30 Sur la Seine et au Trocadéro Fontaines

lumineuses. ̃ •-̃̃̃

DEM Ain J:)\ ;v ̃-̃•̃•.•; '̃'̃ –l

9 h. 30 à 24 h. Centre Rural (Porte Maillot) Semaine de i la Guyenne-Gascogne et Béarn.

16 h. à 19 h. Centre des Métiers, Pavillon de l'U.C.A.F. Ondes Martenot.

17 heures Annexe Kellermann (Porte d'Italie) Conférence de M." Léon Chancerel, « L'émouvante et laborieuse vie de Molière. 20 heures Feu de camp inter-fédéral. 21 heures Théâtre de i Marionnettes.

21 h. 30 Centre Rural (Porte Maillot) Fête régionale par le groupe folklorique de l'Armagnac.

21 h. 30 Sur la Seine du Pont de Passy au Pont des Inva- lides, ainsi qu'au Parc des Attractions (cours Albert-I") Grand gala lumineux (Fontaines lumineuses et feux d'artifice).

Pour téléphoner à un pavillon de l'Exposition ou pour tons renseignements. il suffit de composer EXP sur l'appareil automatique. GUICHETS DE CHANGE Dli LA BANQUE TRANSATLANTIQUE Entrée Concorde, Aima, Trocadéro. Pavillon de la Banque Transatlantique.

saluaient, on fut aussitôt rassuré sur son compte. « Le Roman du Malade ».

Louis jdé Robert, qui vient de mourir s'était d'abord destiné au théâtre, au Théâtre Libre, mais il avait renoncé tout jeune encore à la carrière de comédien pour écrire des romans. De santé fragile, il avait noté ses tourments dans un ouvrage le Roman du Malade qu'il apporta, il y a quelque vingt-cinq ans à notre collaborateur Emile Berr.

Hélas le Figaro tardait à le publier et Louis de Robert, souffrant dans le Midi, envoya à Gaston Calmette une lettre qui émut notre directeur. Le Figaro publia sans tarder le Roman du Malade. Un vif succès accueillit l'ouvrage. Louis de Robert devait heureusement survivre bien des années à cet ouvrage qu'il avait craint de ne pas voir paraitre.

Renvoyé à la Commission

du Dictionnaire

Le mot « barbier ̃» est désuet. Il y a beau jour que les « coiffeurs » ne le trouvent plus assez élégant. Avant la guerre, les coiffeurs chics s'intitulaient « hair-dressers ». Mais ,j cela sent un peu son mil neuf cent t

ÇlpSISg^S ̃••-• M(.'jM\m v,l»ift-JU».'« ̃̃. ,1

« !Uno*feiltelt>sëé'Bouh3gne-«m»*Sei»e ̃>

4 ':tf©.usi4Jdwieux.Sba:'£pseigne porte <

idjef mot ^.capildntisle.w!1:- <nenï .•.»:>.l .̃̃̃.̃̃.̃>

s,Le néologisme n'a qu'un défaut mo.-nJ il trahit une certaine fa- tuité. Mais ce n'est pas urï mot mal fait il n'est pas hybride. Ti sonne joliment. Sous réserve, hien ehteh- du, que l'Académie et l'office de In langue française lui donnent leur approbation. ,j Le veau le plus cher du monf!e Un éleveur, jugeant mai venu un jeu lie, pur-sang, propose, un, de ges amis, boucher da voisinage, de lui échanger son cheval contre un veau. Le boucher accepte. Or, il advint

que le veau mourut le lendemain de

l'échange, tandis que le jeune pur- sang, envoyé à l'entraînement, ga- gnail, quelques mois après, un. prix où il était à réclamer pour 30.000 francs. Il fut acheté, et le boucher, ayant empoché le montant du prix (8.000 francs), et le. montant de la réclamation (30.000), pouvait dire à juste titre

J'ai vendu le veau le plus cher du monde 38.000 francs. Il faudra que je calcule à combien ça met son escalope ?

Le Masque de Fer.

COURRIER DES LETTRES

l1li

Le jeudi académique

L'Académie française a désigné hier son nouveau bureau pour le dernier trimestre de 1937. M. Louis Bertrand devient directeur à la place de M. André Chaumeix, et M. Emile Mâle succède cojnrne chancelier à M. Abel Hermant. Xa réceprtlon dé l'amiral Lacazjr1 par M. Gabrfë} Hanotaux aura lieu, sur la demande de ce dernier, antérieurement à la réception de Mgr Grentc. On a fixé la date du jeudi 4 novembre. L'Académie a délégué M. Madelin pour la représenter à l'inauguration du monument Raymond Poincaré (œuvre du sculpteur Denis Pueeh), le 15 octobre prochain à Sampigny.

Les Immortels ont repris ensuite la révision du Dictionnaire. SI. Chaumeix qui, au cours d'un débat antérieur provoqué par M." 'Abel Hermant, avait reçu mission de trancher sur un exemple du mot actif que l'usage a consacré, mais ique le purisme aurait pu réprouver, a remis son verdict. Il donne droit de cité ::sàns .réserve à l'usage. Voici le texte de son décret de ratification « Dette active, en terme de droit, somme que Ton doit recevoir. », «Dette, passive, somme que l'on doit payer.; » L. C.

Hommes et bêtes

D'Axel Munthe, le célèbre auteur su Livre de San Michele, vient de paraitre en traduction française un petit ouvrage, certes mineur, mais qui suscite l'intérêt des lecteurs et surtout des Jectrjees attachées aux sentiments du riié/Jecin suédois xl'AuacaprL. .;̃ Hommes»- «f bêtes (Albin Michel éd,V

rpunit. dûs -fûiuis do tivoics t deç .Doub-

les, des chroniques- dont l'une, Quand [Tappio fut pendu, est du meilleur Munthe, et d'autres comme Sœur Philo/îïène ou Pour ~ceuœ' que u.Ciu&f*t i& musique,, sont intéressantes.

On verra dans ce volume encore qu'Axel Munthe aime les animaux contre les hommes ou, si l'on préfère, est un misanthrope de grande tendresse en faveur des bêtes. $on succès n'interdit ,pas qu'on le tienne pour un écrivain exceptionnel et tout à la fois médiocre.

II n'est pas trop tard pour signaler l'aimahle livre de Mme Lucienne Favre, Dans la Kasbah (Grasset). Un volume de luxe, avec de savoureuses illustrations.de Ch. Brouty, avait livré déjà, il y a trois ou quatre ans, « tout l'inconnu de la kasbah d'Alger ». L'édition courante qui vient de paraître en reprend quelques éléments. C'est un bon guide que publie Mme Lucienne Favre elle a le sens du trait pittoresque, elle a aussi le goût des vues solides. M. N. Petites nouvelles

Paul Saintaux publie un recueil de poèmes Par la main d'Ahtigone. et Jean Desthieux une suite d'Etudes méditerranéennees Femmes damnées. On annonce de Louis Guiral 06sédés (Ed. de France), un roman de la vie quotidienne.

Les Alguaziis.

A L'EXPOSITION

LE GALA LUMINEUX DE SAMEDI PROCHAIN Est-ce pour marquer le premier samedi d'octobre ou pour fêter son 131e jour d'ouverture que l'Exposition prépare pour la soirée du 2 octobre un gigantesque gala lumineux ? On lie sait. Qu'importent d'ailleurs les raisons, puisque l'on nous promet, du pont de Passy à celui des Invalides, une débauche de fontaines lumineuses et de feux d'artifice ? Le Parc des attractions ne sera pas oublié et dès 21 h. 30 le Théâtre d'Eau du quai d'Orsay frappera les trois coups.

Seule, la Tour'Eiffel sera privées, de son hebdomadaire feu d'artifice. Abandonnant le gigantesque chevalet métallique, les artificiers disposeront leurs engins tout au long du fleuve de l'Ile des Cygnes au Grand Palais, la Seine deviendra la voie triomphale du Feu et de la Couleur. Tout ce que la pyrotechnie moderne a inventé de plus chatoyant s'échappera de l'onde pour illuminer le ciel. L'eau, elle aussi, sera de la fête et dansera avec la lumière ses rondes féeriques. Eclos au cœur de Paris, un conte des Mille et Une Nuits enchantera un soir de l'Exposition.

Comme l'on comprend le sage avis dri commissariat général recommandant aux visiteurs d'utiliser de préférence, ce soir-la, une autre porte que celle du Trocadérb. Il en est de nombreuses et, par son étendue, le gala lumineux de samedi prochain ne doit pas provoquer l'encombrement. Aussi bien convient-il d'avoir ses aises pour goûter la beauté d'un pareil spectacle. P. H.

A propos de la reconduction `~ de l'Exposition 1937

Le ministère du commerce communi- que

Certains journaux ont fait allusion à des délibérations gouvernementales concernant la reconduction de l'Exposition. t Ces informations ne sont pas exactes. 1 L'état de la question est le suivant 1 le ministère du commerce fait étudier 1 les problèmes techniques, financiers, économiques et juridiques qui se posent à ce sujet, afin de pouvoir soumettre, le cas échéant, au gouvernement, tous les éléments d'appréciation susceptibles de lui '^permettre de prendre une décision en '{pute connaissance de cause.

tjCL. Il lo<Je et le^ ^wvckk^ o cuuûrtuuj jajux

s i i- M o u e tt e s au c h o ix

Laqueu-e l'emportera ? De la silIiouefte drapée, ou 1900, ou motlena,qeuse, ou romantique, ou Louis XIV, ou Directoire, pour citer les réminiscences ? De la silhouette « tube ou « haricot vert », pour confirmer l'apparition de celleci et la durée de celle-là ?

Il n'est pas sûr que l'hiver apporte à ces questions une réponse très nette. A moins que les femmes, à défaut des couturiers, ne forment une Ligue de la Mode (n'en vaudraitelle pas d'autres ?). Nous allons sans doute voir une impressionnante illustration des modes depuis l'anti-

LE CARNET DU « FIGARO »

AUJOURD'HUI

Cercles. i-i heures Réunion des membres (messieurs) dn Cercle Interallié. Deuils. 10 h. 30 Messe pour Mme Mlsu Bollntineanu (Saint-Honoré d'Eyl.au).

JO 11. 30 •Obsèques' de M. Guillaume

Vautier (Eglise Satiit-Germain-en-Laye). '11 heures: Obsèques de M. Henri Thieblin (Saint-Pûilippe du Roule). 'tiimiiimmiiiiiuuiimmiiinitiiiimiiiiiHHMiinuinitiiiilfiiiif 11

COURS

COURS v- ̃ ̃̃̃?.?̃̃

A l'occasion du troisième anniversaire de la naissance de la jeune Princesse Maria-Pia de Savoie, la population de Racconigi, en Piémont, les organisations du régime et les autorités de la ville de Coni se sont rendues en délégation officielle devant le château historique de Racconigi, où séjourne avec ses enfants S. A. R, la Princesse de Piémont, qui est apparue en haut du perron d'honneur, tenant par la main la Princesse Maria-Pia et le petit Prince de Naples et fut chaleureusement acclamée par la foule.

•– LL. AA. RR. l'Infant don Carlos de Bourbon et l'Infante Louise d'Orléans se sont.rendus de Saint-Sébastien à Tolosa pour assister à une messe de Requiem qui a été célébrée dans la chapelle du cimetière à la mémoire de leur fils, le' Prince Cfeios de Bourbon-Orléans, tombé au champ d'honneur.

,i '>- ~,tt"l~ s~

AMBASSADES A 1'pscjasj.an du .sèiour f- Çgfj| de ..Ml Wojcièch-Swietoslawski, ministre de l'instruction publique de Pologne, S. Exc. M. J. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne, a donné un déjpuner auquel assistaient

M. Jean Zay, M. Georges Huisman, directeur général des Beaux-Arts; M. Jean Perrin, membre de l'Institut; M. Sébastien Charléty, recteur honoraire de l'Académie de Paris M. Abraham, directeur du cabinet du ministre de l'éducation nationale: M Hosset, directeur de l'enseignement supérieur; le président Jean Gérard, M. Henri Mazeaud, directeur de l'Institut français de Varsovie; M. Rozier, chef du cabinet lu ministre de l'éducation nationale; M. Paul Cazin, M- Charles Terrasse

M. Pulaskij directeur de la Bibliothèque polonaise à Paris. M.. Lech Nieniojcwslu, commissaire général de la section polonaise à l'Exposition internationale: MM. Wislicki, Landau et Zamojski, délégués polonais au dix-septième congrès de chimie industrielle; M. Félix Frankowski, conseiller de l'ambassade M. Chowanice, M. Jan Librach, premier secrétaire de l'ambassade; M. Jan Lechon, MM. Sosnicki et W. Dàbrowski, attachés de l'ambassade.

S. Exc. l'ambassadeur de France à Bruxelles et Mme Jules Laroche ont convié à un déjeuner intime M. Paul Hymans, ministre d'Etat, et Mme Paul Hymans, à laquelle le gouvernement français vient de décerner la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Au cours de ce déjeuner, l'ambassadeur a remis à Mme Paul Hymans les insignes de la haute distinction dont elle vient d'être l'objet.

S. Exc, Mgr Valerio Valeri, nonce apostolique, est rentré à Paris jeudi matin, venant d'Italie, où il a passé son congé annuel.

Un inspecteur de la Compagnie du P.-L.-M. l'attendait à la descente du train, ainsi que Mgr Efrem Forni, auditeur de la nonciature.'

Parmi les personnalités venues saluer le nonce

Mgr Chappoulie, président à Paris de l'œuvre de la Propagation de la Foi; le H. P. Merklen, rédacteur en chef de la Croix; JIM. Alfred Michelin, administrateur de la Maison de la Bonne Presse, et Joseph Ageorges, secrétaire général du Bureau international des journalistes catholiques. Après avoir remercié avec son amabilité coutumière les personnes présentes, le nonce s'est rendu à l'hôtel de la nonciature, où il continuera à représenter avec autorité le Saint-Père et à servir, au milieu des difficultés actuelles, les grandes causes de l'Eglise et de la religion en notre pays.

MONDE OFFICIEL fc Un grand déjeuner a été offert hier, au restaurant du pavillon roumain, par M. Demetre Gusti, ancien ministre de l'éducation nationale, commissaire général de Roumanie, l'Exposition internationale de Paris 1937, en l'honneur de M. René Failliot, président du conseil municipal de Paris; M. Donesco, maire général de Bucarest, et des membres des conseils des deux municipalités. Les honneurs ont été faits par'Mme Gusti, le commissaire général étant légèrement souffrant, et par M. Jean Gheorghiu, chargé d'affaires, de Roumanie, commissaire général'adj oint.

Parmi les invités

M. Chapsal, ministre du commerce; M. Louis Marin, ancien ministre; le commissaire général de l'Exposition et Mme Labbé, Se président du conseil municipal et Mme René Failliot, le maire général de Bucarest' et Mme Donesço, le commissaire général adjoint de l'Exposition et Mme Pierre Mortier, le président du jury international et Mme François Carnol, ainsi que -de nombreuses personnalités françaises et rou- maines. •'•'•̃

Une réception a été donnée mercredi soir, au pavillon belge, en l'honneur des membres du jury international. S. Exc. l'ambassadeur de Belgique et la comtesse de Kérchove de Denterghem assistaient à cette brillante soirée.

quité jusqu'à nos jours drapés à la grecque, coulissés du moyen âge, paniers et plis somptueux du grand siècle, taille Récamier, gonflement romantique, frou-frou début dé siècle, ligne droite d'après-guerre (de planche elle est devenue tube) et jusqu'à cette ligne « haricot vert », déjà présentée ici comme l'expression la plus moderne d'une mode qui a, en somme, quelque mal à trouver sa vie.

A travers les lignes de ce divertissement carnavalesque, on pourra, si le jeu amuse, lire le caractère de celles qui vont s'y livrer. Il y aura

DANS LE MONDE

M. et Mme Paul Morand sont en ce moment les hôtes de S. Exc. l'ambassadeur de France et de Mme Paul Claudel au château de Brangues (Isère). BIENFAISANCE

L'Association belge de bienfaisance de Paris, constituée il y a quelques mois sur l'initiative et sous la présidence d'honneur de S. Exc. le comte de Kerchove de Denterghem, ambassadeur de Belgique, ouvrira les portes de sa permanence d'assistance sociale et de son dispensaire médical aujourd'hui, à quinze heures, 20, rue de Berri, à Paris. Les Belges nécessiteux domiciliés à Paris et dans la région parisienne qui désirent avoir recours aux services de l'Association pourront s'y présenter, munis de leurs pièces d'identité, aux jours et aux heures indiqués.

NAISSANCES

Le baron Bernard Chabert et la baronne, née Cécile Perret, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Colette et de leur fils Alain. Amphion, 7 septembre.

On annonce la naissance

De Marie-José Lefranc, de Pol de Ker-» moysan.'̃ ̃ -,̃.̃̃̃

FIANÇAILLES

|| I^T Qn^^|^s|a|ç|me^^4pi;:

-Dl..r.lJS. J~an- n:

Fischhof.

On âhhÔrtce les fiançailles De Mlle Pola Kleiff |vee M. Jacques Bacri. MARIAGES

En la petite église de Neuvic (Corrèze), vient d'être célébré dans l'intimité le mariage de Mlle Suzanne

Mlle Suzanne Queuille.

(Phot. Paris-France.)

Queuille, fille de M. Henri Queuille, maire de Néuvic, sénateur de la Corrèze, ministre des travaux publics, et de madame, née Gratadou, avec M. Jean Gallot, avocat à la cour de Paris, fils de M. Fernand Gallot, architecte D.P..L.G., et de madame, née Le Pelletier. Les témoins étaient, pour la mariée M, Pierre Queuille, son frère, et Mme Lucie Randoin, directrice de laboratoire à l'Ecole des hautes études, chevalier de la Légion d'honneur pour le marié M. Pierre Gasquiel et Mme Philippe Salmon-Mercier, sa sœur.

La bénédiction nuptiale fut donnée par le curé de Neuvic, qui prononça quelques paroles élevées avant de célébrer la messe.

Le mariage civil avait été célébré avant la cérémonie religieuse par M. Bediou, adjoint, qui adressa aux nouveaux mariés une allocution de circonstance. Ces jours derniers, en Saône-etLoire, a été célébré, en présence d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle Monique de Contenson, fille du comte de Contenson et de la comtesse,

Le Roi Boris de Bulgarie, que l'on voit ici dans une tranchée, suit les mouvements de ses troupes pendant les manoeuvres. Auprès du souverain se tient le Prince Cyrille.

les fantaisistes ou les volages qui sauteront d'un style à un autre, puis celles que leur fidélité à une ligne trahira les séveres, les gracieuses, les spirituelles, les vamps, et bien d'autres.

Il serait temps de choisir et de s'entendre. Il y a de l'agrément pour une femme qui se connaît à plier une mode neuve à sa personnalité. Il y en a beaucoup moins à revêtir des déguisements historiques. G. Clarence.

(Dessins de Régis Man.set.~i

née Lépine, avec le baron Ildebert d'Amarzit, lieutenant au 8" régiment de chasseurs, fils du général d'Amarzit et de la baronne, née La Celle, décédée. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Ruggi d'Aragora, de l'ordre des Frères prêcheurs, cousin du marié, que le Souverain Pontife avait daigné charger de transmettre sa bénédiction apostolique aux jeunes époux.

Mlle Monique de Contenson.

{Photo C. Uavtin-Lorelle.)

Les témoins étaient, pour la mariée .16 .çplpnel .Stanislas de Çpntenson, son .•onclëfet la* "baronne de Camas, sa tante; -.pc/nij/i^-VTnœrii» le colonel baron P.erez, comniandant Je 8"^ chasseurs, et;le comte Bertrand d'Amarzit, son frère.

Pendant la cérémonie reli2Je.nc*, l&o chants ont été interprétés avec un grand talent par la marquise de Barbentane et Mlle de Parseval.

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Xavier de Bourbon-Parme avaient daigné envoyer leurs félicitations et leurs vœux aux jeunes mariés.

La comtesse Max de Contenson a réuni dans une brillante réception les parents et amis des deux familles, pendant qu'un déjeuner était offert à tous les fermiers.

S. Exc. Mgr Houbaut, évêque de Bayonne, a béni mercredi, en l'église cathédrale, le mariage de Mlle MarieMadeleine Guntz, fille du général Guntz, commandant la 36° division d'infanterie, et de 'Mme Guntz, avec M. Max Heude, sous-lieutenant au 60e régiment d'infanterie, fils de M. et de Mme Paul Heude.

Mlle Marie-Madeleine Guntz.

Après une délicate allocution de l'évéque, la messe a été dite par le curé archiprêtre.

Le grand orgue s'est fait entendre pendant la cérémonie.

C'est sous une voûte d'acier formée par les épées des officiers que les jeunes mariés ont quitté la cathédrale.

NOTÉ SUR MON BLOC Marcelle Dormoy,

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solde ses robes vendredi 1er octobre, toute la journée. Vente strictement au comptant.

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est un magnifique manteau long en ` loutre dorée. Le bas légèrement évasé -est d'un effet très amincissant, particulièrement heureux. Il est signé

Fourrures Weil,

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présente actuellement, et jusqu'au vendredi 8 octobre, sa Collection Automne-Hiver, au cours d'un défilé de mannequins qui a lieu tous les jours dans ses salons, de 15 à 18 heures.

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INFORMATIONS

Au musée du Louvre, LL. AA. le maharajah et la maharanée de Nawanagar, ainsi que la princesse sa bellesœur, ont visité les salles d'antiquités éclairées, accompagnés de M. et Mme Willey Bosworth, de M. et Mme Haseltine, M. et Mme Poisson, M. et Mme J. Cartier.

Le maharajah et sa suite ont été reçus par M. Henri Verne, directeur des Musées nationaux, et Mme Henri Verne, et M. Alfred Merlin, de l'Institut, conservateur des antiques.

Le même soir, les salles éclairées ont accueilli les membres du premier congrès international des ingénieurs, qui ont été conduits par les conférenciers officiels des musées.

DEUILS

Nous apprenons la mort du docteur Cailleret, décédé subitement lundi dernier dans sa propriété de Vaucottes (Seine-Inférieure):

Chevalier de la Légion d'honneur, ancien médecin chef des prisons^ attaché à la Mission Rockefeller, médecin inspecteur des sanatoria de la Renaissance Sanitaire, le docteur Cailleret laissera son nom attaché au Conseil national de défense contre la tuberculose, dont il fut l'un des membres les plus actifs. On annonce la mort, à Saint-Germain-en-Laye (Seine-et-Oise), de HU~' Guillaume Vautier, consul de France, chevalier de la Légion d'honneur. M. Genaro Estrada, ancien ministre des affaires étrangères du Mexique, vient de mourir à Mexico à l'âge de cinquante-neuf ans.

Nous apprenons la mort, survenue à Taulignan (Drôme), de Mlle Marguerite-Josette Chauve, fille de M. Charles Chauve, ingénieur en chef des ponts et chaussées du département des AlpesMaritimes, officier de la Légion d'honneur, et de Mme Charles Chauve. M. Henri Rolland de Ravel a succombé à Kayes (Soudan). 41

La dépouille mortelle de S. Exc. le comte Joseph Sallier de la Tour, duc Calvello, ambassadeur d'Italie, décédé à Clermont-Ferrand le 20 septembre, est arrivée à Turin, où ont eu lieu les obsèques et l'inhumation dans le caveau de famille.

Nous avons annoncé la mort de M. SoulangeiBodin, ministre plénipotentiaire, officier de la Légion d'honneur, décédé à Paris à l'âge de quatrevingt-deux ans. Les obsèques seront céiébrées demain 2 octobre, à dix heures,. à Arcangues (Basses-Pyrénées). Le présent avis tient lieu de faire-part. On nous prie d'annoncer la mort 't de Mme Amédée Dufaure, pieusement décédée dans sa quatre-vingtième année, munie des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques seront célébrées le lundi A octobre, à dix heures trente, en l'église Saint-Philippe du Roule, sa paroisse. L'inhumation aura lieu ultérieurement' à Rueil. Le présent avis tient lieu de faire-part. Ni fleurs ni couronnes. On annonce la mort de Mme Maurice Gascheau, survenue à Saint-Brest (Eure-et-Loir).

De la part des familles Paul et Marcel Gascheau, Scudier, Mauret, Kupper, R. Durand-Raucher, Motte-Gascheau et André Déwavrin.

On nous prie d'annoncer là irjort de M. Maurice de Chacaton, chevalier d'honneur de l'ordre souverain de Malte, décédé le 29 septembre 1937, muni des sacrements de l'Eglise, en son domicile à Riom (Puy-de-Dôme).

On annonce la mort

De Mlle Obdulia Borja-Léon, à Paris; de miss Suzanna Green; de Mme Segris, née Mnrx Richard, à Angers, de Mme Elisée Sabatier, née Morève, à Neuilly; de M. Samuel Billette de Villeroche, à Concarneau. Valfleury.

Nous accordons à tous nos abonnés une réduction de 25 sur le tarif normal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAILLES, MARIAGES, etc.

PETIT CARNET

« Dunlopillo », douceur des nuits. Après leurs interprètes, les vedettes de la scène, voici que nos grands auteurs dramatiques ont à leur tour adopté le matelas «Dunlopillo», le matelas. dit l'un d'eux, qui transforme les nuits blanches en nuits roses.

Tristan Bernard, Sacha Guitry, Henry Kistemaeckers, fidèles à ce défenseur de leur repos, assurent qu'ils ne pourraient plus s'en priver. Témoignage éloquent d'une vérité qu'ont mise en valeur six années d'expérience par sa fraîcheur, sa souplesse, la docilité d'un équilibre élastique qui le rend indéformable, le matelas «Dunlopillo» s'est fait la providence du sommeil «îerveux et fragile des intellectuels. Grâces lui soient rendues.

Smart.


DEVANT SHANGHAI

DES CONTRE-ATTAQUES CHINOISES ARRETENT

L'OFFENSIVE JAPONAISE TOKIO A REPONDU A LA NOTE AMERICAINE

Shanghaï, 30 septembre. La troisième journée de grande offensive japonaise sur le front de Shanghaï s'est terminée par de violentes contre-attaques chinoises. La journée avait été peu active, les Japonais ayant renoncé pour le moment à poursuivre leur effort. Dans la soirée, les Chinois ont pris l'initiative des opérations et ont réussi à faire reculer les Japonais sur les positions d'où l'offensive était partie. lis ont notamment regagné le terrain perdu dans Chapeï. Les Japonais ont répondu en bombardant avec leur artillerie lourde les secteurs de Kiangwang et de Chapeï. Les batteries chinoises se sont fait entendre à leur tour et un duel d'artillerie s'est déroulé pendant plus d'une heure.

Pour la première fois depuis près de trois semaines, des avions de bombardement chinois sont apparus et ont bombardé les positions japonaises Mort d'an Français

Shanghaï, 30 septembre. Dans les débris incendiés d'une fabrique de Yang Tsé Pou, on a retrouvé les corns de plusieurs employés chinois et d'un Français, M. Victor Berlemont.

Au début des hostilités et malgré les conseils des autorités françaises et internationales, M. Berlemont refusa de quitter l'usine déclarant qu'il garderait jusqu'au bout les bâtiments 'avec les employés chinois.

Victoire japonaise

sur le front nord

Pékin, 30 septembre. Les troupes 1 japonaises ont remporté une nouvelle ç

Les pays de langue anglaise sont de plus en pius favorables à des sanctions économiques contre le Japon .1

Londres, 30 septembre. La campagne en faveur du boycottage des produits japonais s'intensifie dans la presse anglaise, qui relève l'impression faite par cette campagne sur le gouvernement britannique et relate l'information, déjà annoncée avant-hier, selon laquelle les députés travaillistes pourront demander la convocation anticipée de la Chambre des communes pour discuter de l'attitude de la Grande-Bretagne en face de la guerre sine-japonaise. Le rédacteur parlementaire du Times écrit:

On croit savoir que les ministres sont très impressionnés par l'indignation croissante de l'opinion anglaise contre les méthodes utilisées par les Japonais dans leur aventure en Chine. Ils reconnaissent que le mouvement en faveur d'un boycottage économique des produits japonais reçoit un appui chaque jour plus grand.

Tandis que le journal conservateur publie, à la page des éditoriaux, une lettre demandant « que le gouvernement rappelle l'ambassadeur à Tokio et. décide l'embargo, sur le commerce avec le Japon?, les journaux de gauche organisent de plus en plus leur campagne.

Le News Chronicle, notamment, organise à cet effet une manifestation monstre à l'Albert Hall de Londres, sous la présidence de l'archevêque de Canterbury, membre du conseil de la couronne d'Angleterre.

EN AUSTRALIE

Sydney, 30 septembre. Le Conseil du travail, organisation syndicale des Nouvelles-Galles du Sud, a prescrit le

LE GENERAL MILCH.

.-sous-secrétaire d'Etat à l'Air, adjoint I au général Gœring, sera lundi pro- jl· chain l'hôte de l'armée de l'air 1 française.

Actualités internationales

ALLEMAGNE. Sur l'ordre du Fuhrer, le général Goering, ministre de l'air, a créé une « Fédération de l'armée de l'air ». Cette organisation groupera les membres de l'aviation militaire allemande qui quitteront l'armée avec un certificat de bonne conduite.

ARGENTINE. La police aurait découvert les plans d'un complot communiste et le gouvernement aurait l'intention de décréter l'état de guerre pendant soixante jours. La Chambre s'est réunie en séance secrète pour examiner la situation.

BULGARIE, Les manœuvres militaires commencées le 26 septembre, dans les environs de Pofovo sont terminées.

ETATS-UNIS. M. Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis en France, est arrivé à bord de Normandie.

M. Hugo Black, juge à la Cour Suprême, dont la nomination a suscité les polémiques que l'on sait, fera une déclaration radiodiffusée ce soir, à 21 h. 30, à WashinctvT,

GRANDE-BRETAGNE. Le ministère britannique de l'air dément les informations de source égyptienne selon lesquelles des indigènes auraient attaqué dans la région d'Aden un détachement de la Royal Air Force et qu'un officier et quatre hommes de troupe britaiiniques auraient été tués. Le ministère de lair affirme que la situation à Aden est normale et que, par conséquent, il n'est nullement question d'envoyer des renforts aériens dans cette région.

Après la grève des 10.000 apprentis mécaniciens *s usines de Manchester qui vient d'être réglée, on annonce qu'un millier d'apprentis employés dans les usines de moteurs pour avions de Coventry, viennent de se mettre en grève,

grande victoire sur le front nord de la Chine.

Leurs premières colonnes ont atteint une ligne située à 24 kilomètres à peine de la frontière de la province du Chantoung. Elles se sont emparées des stations de chemin de fer de Nanshina et de Toung-Kuang, important point statégique de la ligne Tien-Tsin-Poukow. M. Cordell Hull

n'est pas satisfait

de la réponse nippone Washington, 30 septembre. Au cours de la conférence de la presse, M. Cordell Hull s'est refusé à commenter la réponse du Japon à la note du gouvernement des Etats-Unis. Il a cependant indiqué que la note était défavorable à l'attitude des Etats-Unis. A cette occasion, M. Hull a révélé, pour la première fois, que le département d'Etat avait déjà reçu, le 31. août, une réponse' à sa première note adressée à Tokio et dans laquelle le gouvernement des Etats-Unis rendait le Japon responsable des dommages aux propriétés et aux citoyens américains.

Dans, sa réponse du 31 août, le Japon refusait de se reconnaître responsable des dommages. La réponse reçue hier, a dit M. Hull, est conçue dans les mêmes termes que la précédente note et le Japon maintient son attitude négative.

boycottage des marchandises japonaises. lous les membres des divers syndicats ont reçu pour instructions d'arrên ter les importations et exportations entre les deux pays.

Le Conseil se propose d'autre part î d insister auprès du Congrès des TradeUnions britanniques pour qu'un boycottage analogue soit opéré à travers lEmpire.

EN NOUVELLE-

ZELANDE

Wellington, 30 septembre. Selon D une déclaration faite ce matin par le Premier ministre, le gouvernement de ^Nouvelle-Zélande envisage avec gravité la possibilité d'un boycottage des marchandises japonaises.

Faisant allusion à l'attitude récemment adoptée ipar les dockers d'Auckland, de Dunedin et de Lyttleton, qui avaient reçu pour instructions de leurs chefs de refuser de charger à bord des navires tout matériel pouvant être utilisé par le Japon comme matériel de guerre, M. Savace a déclaré

« Le gouvernement est le seul qualifié pour prendre une décision. Nous n'admettons pas que cinq ou six organisations nous dictent les pays avec lesquels nous allons faire du commerce. >

AUX INDES

Allahabad, 30 septembre. Le pandit Jawaharlal Nehru, chef du parti du Congrès, a fait une déclaration condamnant les activités japonaises en Chine et a fait allusion à la question d'un boycottage indien des marchandises nipponnes.

Il a ajouté que tous ceux qui sont indignés des souffrances endurées par la Chine doivent éviter d'acheter des mar- chandises japonaises, bien que cela ne doive pas tourner, a-t-il précisé, à l'avan- tage d'autres marchandises étrangères. Il a conclu en préconisant d'apporter le plus d'aide possible à la Chine. Les Etats-Unis envisageraient une très large coopération Washington, 30 septembre. On admet, dans les milieux approchant le département d'Etat, que ce départe- ment serait prêt à envisager favorablei ment une coopération sur une très laisi ge base qui viserait à faire officacement pression sur le Japon mais, avant de prendre la moindre décision, le gouvernement américain attend une ini- j c ttiative du comité consultatif genevois. 1 Si cette pression devait s'exercer dans r le domaine économique, les Etats-Unis r seraient susceptibles de s'y associer. Le président Roosevelt a été particu- ï lièrement frappé de constater, au cours du voyage qu'il effectue dans les Etats du Nord-Ouest, l'enthousiasme qu'il à soulève chaque fois qu'il parle de pré- server les Etats-Unis de la guerre et de ° tout engagement extérieur. d La politique de la S. D. N. et la poli- d tique américaine, dit-on, sont deux sys- t. tèmes qui fonctionnent et qui doivent o continuer de fonctionner séparément. li

réclamant une augmentation de trois shillings par semaine et revendiquant le statut syndical.

U. R. S. S. Le comité exécutif f central de l'U.R.S.S. a ratifié la nomination du chef de la direction politique de l'armée rouge, M. Petr Smirnov, au poste de commissaire du peuple adjoint à la défense de l'U. R. S. S.

LA DEMISSION

DE Mgr JAROUSSEAU

(Téléphone « Figaro »)

Cité du Vatican, 30 septembre. Nous avons annoncé que Mgr Jarousseau, vicaire apostolique en Ethiopie, venait de démissionner et avait été remplacé par le Père Léon de Caluso, curé de la paroisse de Saint-Laurent de Rome. S'il est naturel qu'un vicaire apostolique de 80 ans prenne sa retraite, on doit saluer très bas, au moment où il se retire, un grand missionnaire comme Mgr Jarousseau, qui pendant près de cinquante ans, se dépensa avec autant de zèle auprès des Abyssins. Comment également ne profiterions-nous pas de cette occasion pour avoir un mot de sympathie et de gratitude pour les vaillants missionnaires français, capucins et lazaristes, qui ont arrosé de leurs sueurs pendant tant de temps le sol de l'Ethiopie et qui, aujourd'hui où ce pays est devenu italien, l'abandonnent avec tant de désintéressement et d'abnégation à des missionnaires italiens, pour se conformer aux désirs du Vatican et aux stipulations du concordat entre le Saint-Siège et l'Italie. L'abbé Romain.

ROME A FAIT HIER

UN ACCUEIL TRIOMPHAL AM. MUSSOLINI >

Du haut du balcon du Palais de Venise le Duce a harangua les Chemises Noires (Par téléphone, de notre correspondant particulier)

Rome, 30 septembre. Ce fut une véritable voie triomphale du col du Brenner à Rome que le retour de M. Mussolini en Italie. Dans toutes les villes, le long du parcours, Vérone, Bologne, Florence, des délégations fascistes et une foule enivrée envahissaient les gares et l'ont acclamé interminablement. De sa résidence de Gandone, M. Annunzio, nouveau président de l'Académie d'Italie, est venu à Vérone donner l'accolade au Duce. Une escadrille d'avions a survolé pendant une partie du trajet le train présidentiel, qui roule lentement. Le chef de l'Italie fasciste n'aime pas la vitesse en chemin de fer.

CONGRATULATIONS

A LA GARE TERMINI

Mais c'est l'accueil de Rome qui couronne ce retour par des manifestations où l'idée du triomphe antique n'est pas absente. A 18 h. 30, le convoi arrive au ralenti à la gare Termini, pavoisée aux couleurs italiennes et nazistes. Sur le quai l'attendent les représentants diplomatique de l'Allemagne, de l'Autriche, de l'Espagne nationaliste, de la Hongrie et le haut personnel de leurs ambassades et légations. Saluts fascistes, congratulations. Le Duce monte vivement dans une auto découverte, se tient devant, debout, tandis qu'au fond prend place M. Starace, secrétaire général du parti. Lés autos fermées des ministres et du reste du cortège le suivent. Souriant, saluant à ;la romaine, acclamé par mille poitrines haletantes, le dictateur, qui a retrouvé son peuple, traverse la place de l'Esedra, dont J'ellipse se double de contingents de troupes massées autour de chars d'assaut. Deux panneaux s'incurvent le long des édifices de la place, reproduisant en caractères de trois mètres de haut la lapidaire formule romaine Roma domat (Rome domine). LE TORPEDO

A REMPLACE LE CHAR La foule, qui a attendu derrière les barrières depuis les premières heures de raprès-imidi, mangeant du raisin aux

n

Il L'OPINION ITALIENNE

est satisfaite de l'accord naval (De notre correspondant partie ulier, par téléphone)

Rome, 30 septembre. L'opinion romaine a accueilli très favorablement la nouvelle de l'accord naval conclu à Paris. On se réjouit ici sans réserve de la solidarité avec laquelle les travaux des experts ont pu aboutir en donnant une satisfaction essentielle à la demande fasciste de parité. On estime en effet qu'en attribuant à la marine royale une zone de surveillance qui s'étend de la Sicile jusqu'au Cap Bon, Paris et Lon- dres ont substantiellement reconnu la position privilégiée et les intérêts primordiaux de V empire italien- dans' ce

secteur.

Le sort de la conférence tripartite

Ce premir gage d'une volonté sincère de coopération des puissances occidentales avec Rome, incline naturelle- ment les esprits à un certain optimisme pour le développement ultérieur des né gociations. Et pour la première fois de- puis plusieurs jours le ton se fait moins décourageant en ce qui concerne le projet franco-anglais de conférence tripar- tite. Les observateurs diplomatiques se demandent même si sous les premières oppositions agressives et spectaculaires ne se cachait pas surtout un désir d'oh- 1 tenir les conditions les plus avanta- geuses pour une collaboration jugée de part et d'autre indispensable.

Londres a suivi avec intérêt les manifestations de Berlin (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 30 septembre. Les grandioses manifestations de Berlin, en l'honneur de la visite du chef italien n'ont pas manqué d'impressionner les milieux responsables britanniques qui, malgré un détachement apparent, n'ont jamais sous-estimé la puissance et la force que représente le bloc germanoitalien.

Au lendemain des entretiens HitlerMussolini, les ministres britanniques ont fait une mise au point scrupuleuse de la situation européenne. Si, à Londres, on accueille avec une grande satisfaction les assurances pacifiques qui ont été données publiquement à Berlin, on constate que le rapprochement qu'on souhaite si vivement entre l'Allemagne et l'Italie d'une part et les grandes puissances occidentales d'autre part est toujours soumis aux mêmes conditions, dont certaines sont inacceptables.

Les derniers rapports reçus d'Allemagne précisent, en effet, que des entretiens de Berlin on peut déduire qu'une entente avec Rome et Berlin ne pourrait être examinée que lorsque l'Angleterre acceptera de faire partie du front antibolchevique, ce qui, en un mot, veut dire qu'il ne saurait être "question d'entreprendre des négociations pour un accord occidental tant que se prolongera la crise espagnole. De plus, un tel rapprochement devrait être précédé de l'examen des revendications coloniales de l'Allemagne et du règlement des intérêts italiens en Méditerranée. En examinant dans l'ensemble ces conditions, auxquelles l'Angleterre oppose avec la même fermeté qu'auparavant le principe de l'unité européenne et de la liberté des régimes, les ministres britanniques en ont conclu que le

UN « COLLECTIONNEUR »

AURAIT DEPOSE DEUX OBUS. A L'ENTREE

DU TUNNEL DE LIMOGES Limoges, 30 septembre. A la suite de la découverte de deux obus de 67 mm. chargés, placés à l'entrée du tunnel de la gare de Limoges-iMontjovis, une enquête vient d'être ouverte par la police spéciale de Limoges.

Un officier du parc d'artillerie, chargé d'enlever les engins, a fait savoir qu'ils ne présentaient pas un gros danger, car, appartenant à la catégorie des obuSid*^ pénétration, ils ne pouvaient ex.plos?: que par percussion violente contre ûîi i~ corps dur.

La thèse officielle est que l'on se trouve en présence d'un « collectionneur », qui a voulu se débarrasser de souvenirs dangereux. i

kiosques pour se rafraîchir le siroco romain rend l'air assez irrespirable se met à agiter avec frénésie des branches de Jaurier;lonsque paraît l'auto du Duce. Celle-ci passe sous un arc-detriomphe figuré par un « M » gigantesque de bois doré et ourlé d'une bande de laurier. L'arc enjambe la via Nazionale, que couvre une jonchée de la plante du triomphe antique. La gare moderne a remplacé aujourd'hui les via Appia ou Cassia, par lesquelles arrivaient à Rome les grands vainqueurs d'autrefois. Là torpédo a remplacé le char. La nuit est tombée. Un traditionnel feu d'artifice trace dans le ciel des arabesques multicolores au-dessus du monument Victor-Emmanuel.

UNE BREVE ALLOCUTION M. Mussolini est bientôt arrivé au Palais de Venise. Quelques minutes plus tard, M. Starace paraît au balcon et annonce que le chef de l'Italie va parler. Celui-ci fait son bref discours devant la marée humaine habituelle qui hurle Duce, Duce et dans laquelle on entend quelques rares et peu convaincus Evviva. Hitler.

Chemises noires, dit M. Mussolini, j'emporte de l'Allemagne de mes entretiens avec le Fiihrér une impression profonde et des souvenirs ineffaçables. L'amitié italo-allemande, qui consacre la politique de l'axe Rome-Berlin est, ces jours-ci, entrée profondément dans le cœur des deux nations et elle y restera.

Les objectifs de cette amitié sont la solidarité étroite entre les deux révolutions, la renaissance de l'Europe, la paix pour tous les peuples dignes de ce nom. Cette brève allocution n'apporte pas d'élément nouveau à la situation diplomatique internationale. Le Duce, comme on le voit. s'est contenté de résumer les thèmes déjà amplement développés au cours de son voyage en Allemagne et dans tous les commentaires de la presse italienne. On a plutôt l'impression d'une sourdine apportée aux formules véhémentes employées à Berlin avec une

On n'affirme plus avec la même énergie, dans les milieux officieux, que l'Itàlie doit refuser son adhésion de principe à une réunion internationale limitée aux trois puissances méditerranéennes. Sans doute, la participation allemande est-elle jugée souhaitable et nécessaire. Mais on a l'air de se demander si, à défaut de présence réelle, le Reich ne verrait pas ses intérêts aussi sûrement garantis par des contacts étroits et des consultations permanentes de ses délégués avec ceux de d'Italie au cours des débats.

Lueurs d'optimisme

Au surplus, Roma se rend compte que le sort réservé au projet de conférence méditerranéenne préjugera sans doute de l'avenir de toutes les relations italobritanniques. Lord Perth, qui vient de rentrer à Rome après deux mois de vacances, passe pour avoir reçu toutes les instructions et les pouvoirs nécessaires pour engager enfin la négociation si vivement souhaitée et si impatiemment attendue par le Duce sur l'ensemble dit problème méditerranéen et sur la reconnaissance de l'Abyssinie.

Les dirigeants fascistese réfléchiront à deux fois avant de compromettre irrémédiablement, pour la seule question des volontaires, les chances d'un règlement

européen.

européen. Madeleine R. Anglès.

temps n'était pas venu d'entreprendre de nouvelles négociations en vue d'un accord général ou d'un rapprochement plus ou moins factice et qu'il valait mieux s'efforcer de résoudre des difficultés qui se présentent au jour le jour. C'est pourquoi les efforts de la diplomatie britannique vont se concentrer dès maintenant sur la question méditerranéenne en relation avec le problème italien.

G. B.

»

M. VON RIBBENTROP EST ARRIVE A LONDRES Londres 30 septembre, M. von Ribbentrop, ambassadeur du Reich à Londres, qui est arrivé cet après-midi à Londres, en compagnie de M. Bohle, repartira probablement dimanche pour Berlin. Le voyage à Londres de l'ambassadeur doit lui permettre de prendre contact avec les membres de son ambassade et i peut-être avec quelques personnalités i politiques anglaises.

UNE JOYEUSE LIBERATION

Rendus à la vie civile, les pompiers d'hier font une dernière sortie impressionnante et combien joyeuse

tendance à atténuer dans le domaine pratique l'intransigeance de certaines attitudes verbales.

Madeleine-R. Angles..

LE CHANCELIER HITLER ACCEPTE L'INVITATION DEM. MUSSOLINI.

Berlin, l°p octobre. Le chancelier Hitler a accepté l'invitation de M. Mussolini de lui rendre sa visite.

Cette nouvelle est annoncée ce matin en dépêche spéciale par le D. N. B. Le Fiihrer, déclare le communiqué, a accepté avec joie l'invitation infiniment aimable que lui avait adressée le Duce pendant son séjour en Allemagne.

LA GUERRE DESPAGNE Dans les Asturies,

les nationalistes s'emparent du sanctuaire de Covadonga Rayonne, 30 septembre. Le poste Radio Oviedo annonce que' les troupes carlistes ont occupé le sanctuaire de Covadonga, dans le secteur d'Onis.

Les miliciens qui avaient transformé le sanctuaire en forteresse ont résisté ¡J avec courage, mais ils ont dû finalement capitule*. Avant de fuir, ils saccagèrent le sanctuaire et emportèrent tous les objets d'art qui s'y trouvaient.

Dans Je secteur de Leon, la colonne

M. VON STOHRER.

.le nouvel ambassadeur d'Allemagne auprès du gouvernement de Salamanque, après avoir présenté ses lettres de créance au général Franco, répond aux acclamations de la foule. Au se'cond plan on reconnaît le chef des

&T-niées *iiàtîo'na\lt3tâe».

du commandant Oliva a occupé Cuerto Cercado et los JCeerns. Sur la muio Tarna, les requêtes de la cinquième brigade avancent lentement, la route étant tracée dans d'étroits défilés surmontés de pics de plus de 1.500 mètres. M. Krofta est l'hôte

du gouvernement français M. Krofta, ministre des affaires étrangères de tchécoslovaquie, arrivé hier soir à Paris, et qui vient en visite officielle, sera l'hôte du gouvernement français jusqu'à dimanche.

Vendredi soir, il assistera à un dîner offert en son honneur par M. Léon Blum, vice-président du Conseil. Samedi matin, il sera l'hôte du comité d'accueil de l'Exposition 1937 samedi soir aura lieu, au ministère des affaires étrangères, un grand dîner en son honneur, qui réunira les membres du gouvernement français ainsi que les représentants à Paris des pays de la Petite Entente.

Au cours de son séjour à Paris,le ministre des affaires étrangères tchécoslovaque aura divers entretiens politiques, notamment avec MM. Camille Chautemps, président du Conseil, et Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères. Une prochaine déclaration > polono-allemande

sur les minorités ?

Varsovie, 30 septembre. M. Beek, ministre des affaires étrangères polonais, est rentré aujourd'hui à Varsovie, venant de Venise, où il a passé quelques jours après avoir quitté Genève. Son retour a donné naissance à de nouveaux bruits au sujet d'une prochaidene déclaration commune polono-allemande sur les minorités. Cette question aurait déjà été traitée par la voie diplomatique pendant l'absence du ministre polonais des affaires étrangères. M. Szenbek, sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères, s'en serait entretenu plusieurs fois avec M. von Molkte, ministre du Reich à Varsovie.

A LA SOCIETE DES NATIONS

« L'Assemblée regrette l'existence d'une intervention étrangère en Espagne ».•. <

?.. déclare le projet qu'a adopté la 6e commission

Genève; 30 septembre. La commission politique.de l'Assemblée s'est réunie à 19 h. 15, sous la présidence de M. Santos (Colombie), pour examiner le projet de résolution sanctionnant le débat sur le problème espagnol.

Aussitôt la séance ouverte, M. de Valéra, chef de l'Etat irlandais, a posé comme condition à son acceptation la suppression du deuxième alinéa du paragraphe 7, paragraphe qui est ainsi conçu

« L'Assemblée constate que si ce résultat ne pouvait être obtenu à bref délai, les membres de la Société ayant adhéré à l'accord de non-intervention envisageront la fin de la politique de non-intervention. »

Ce passage constituerait, à son. avis, « une menace ».

M. Yvon Delbos a immédiatement riposté en déclarant que si l'accord s'était fait sur ce projet de résolution, c'est que précisément les membres du comité de rédaction pensaient que les événements n'obligeraient pas à renoncer à la politique de non-intervention.

Le ministre des affaires étrangères français a, d'autre part, précisé que ce texte n'impliquait pour personne l'obligation d'agir.

Après diverses interventions du délégué hongrois, du représentant de l'Autriche, de M. Litvinov, de lord Cranborne, de M. Pouritch' et de M. Sadler, après cinq interventions de M. de Valera, auxquelles MM. Elliott et Delbos durent répondre tour à tour, Ja commission politique a voté le texte de la résolution qui sera soumis à l'assemblée. Les représentants de l'Irlande, de ,l'Autriche, de la Hongrie et du Portugal ont déclaré s'abstenir, tandis que les représentants de l'Union Sud-Africaine et de la Bulgarie ont annoncé qu'ils devaient consulter leurs gouvernements et qu'ils réservaient leur attitude. M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, quitte Genève après la séance.

Les points principaux

du projet

Genève, 30 septembre. Voici les points principaux du projet de résolution adopté par la 6e commission de l'assemblée de la S.D.N. concernant les événements d'Espagne

LA POLICE RECHERCHE.. LE LIEUTENANT

TRONCOSO

II s'agirait du frère du commandant, qui se serait introduit en France, chargé d'une mystérieuse mission.

La Sûreté nationale vient d'adresser à toutes les polices du territoire une circulaire prescrivant des recherches immédiates afin de retrouver un certain lieutenant Troncoso, dont le degré de parenté avec le commandant Tron-*

)too» n'a -pia -jusqu'ici étxo exactvaiest*

déterminé, mais qui serait un àe ses

j détermine, mais qui serait ne 'Ses

frères. D'après l'enquête de la Sûreté, le lieutenant Troncoso, âgé d'une trentaine d'années, venant d'Hendaye. s'est clandestinement introduit en x rance voici quelques jours. Il était lorteur d'une forte somme d'argent et aurait pris, croit-on, la direction de Brest. Le commandant du C-2 assure qu'il refusa de lever l'ancre sans un ordre écrit

Brest, 30 septembre. Le commandant dn C-2, José Ferrando, en liberté surveillée à Brest, a fait devant le juge le récit détaillé du coup de main du 18 septembre. TI demanda à son camarade Las Haras, du C-4, un ordre écrit pour lever l'ancre ainsi qu'on le lui demandait. Ce fut alors que les assaillants passèrent à l'action. Le commandant Ferrando a parfai- tement reconnu le commandant Tron- ,] eoso comme l'un des civils qui firent irruption à bord. Mais il précisa qu'une photo manquait au dossier celle de l'homme qui, sur le pont, sortit le premier son revolver.

En quelques lignes. 1

UN JEUNE HOMME A ETE TUE, à r Alger, tandis qu'il discutait devant l'éta- t lage d'un marchand de légumes. Le com- r merçant a été arrêté. 1 LES INONDATIONS en Algérie ont 1 causé la mort de plusieurs personnes. q Des centaines de moutons ont été enle- f vés par les flots. 1 UN HOMME A ETE ABATTU, à Set- e kirch, par son gendre, d'un coup de fu- a sil de chasse. Il s'agit'd'un drame de 1, l'intérêt, la victime était en procès avec r le meurtrier. 1 UNE DEMI-FOLLE A DONNE LA r MORT A SON FILS Lucien, âgé de 16 t ans, également faible d'esprit, en lui q faisant avaler des cachets somnifères, q puis en lui plongeant la tête dans un baquet d'eau. Le drame s'est déroulé au Creusât.

UNE EXPLOSION A GRIEVEMENT s r BLESSE CINQ OUVRIERS dans un ate- g lier de récupération des corps gras, à g Tourcoing. On ignore les causes de la déflagration.

LA VIE RELIGIEUSE Le quarantième anniversaire de a d la mort de sainte Thérèse de v Lisieux a été solennellement p p célébré hier chez les orphe- « lins d'Auteuil. !II!

Une affluence extraordinaire emplissait hier la chapelle et les jardins des orphelins d'Auteuil. où se célébrait, sous la présidence du cardinal Verdier, le quarantième anniversaire de la mort de sainte Thérèse de Lisieux.

Un triduum fut, ces jours-ci, prêché avec succès par M. le chanoine Bouvet. Hier matin, le cardinal Verdier chanta une grand'messe à laquelle assistaient, notamment, S. Exc. Mgr Le Hunsec, NN. SS. Merio, Even et Cliappoulie, MM. les chanoines Hennebique, Bouvet, Brot, Chevrê, Expert, les RR. PP. Constantin, Durrieu, Sy, Merklen, Chardavoine, Duhil, M. l'abbé Henocque, etc. Un amical déjeuner réunit les per- sonnalités autour du cardinal Verdier, qui dit sa joie de se trouver dans cette maison des orphelins d'Auteuil, où N 2.000 enfants sont littéralement sauves 1 de la misère et de la boue. On en fait des hommes de devoir, de bons chrétiens et des artisans habiles.

L'après-midi, M. le chanoine Bouvet parla avec éloquence de sainte Thérèse 1 et la procession des reliques se déroula avec magnificence. P. L. A

K ̃

L'Assemblée :• •' 2° Affirme que tout Etat est dan» l'obligation de s'abstenir d'intervenir dans les affaires intérieures d'un autre Etat

3° Rappelle que des engagements ont été contractés par les gouvernements européens et le comité de non-intervention de Londres, a été constitué, dans l'intention des pays qui en ont pris l'initiative, afin de limiter le. conflit, espagnol et de sauvegarder la paix générale

4° Regrette' que, malgré les efforts de la plupart de ses membres, efforts aux- quels l'assemblée rend -hommage, non .seulement le Comité de non-intervention de Londres n'a pas réussi à assurer le retrait des combattants non-espagnols prenant part à la lutte en Espagne, mais qu'aujourd'hui il faut reconnaître l'existence, sur le territoire espagnol, de véritables corps d'armée étrangers, ce qui constitue une intervention étrangère dans les affaires d'Espagne

7° Fait appel aux gouvernements qui doivent avoir tous un égal souci du maintien de la paix européenne pour qu'un nouvel et sincère effort soit entrepris dans ce sens et constate que si ce résultat ne pouvait être obtenu, jt bref délai, les membres de la Sociétéayant adhéré à l'accord de non-jgtervention envisageraient la fin de !;» politique de non-intervention.

0

La Grande-Bretagne

convoquerait une conférence des Etats du Pacifique

Washington, 30 septembre. Bien; que le département d'Etat n'en dise rien, on pense généralement à Washington que les Etats-Unis donneraient suite à toute initiative britannique ayant pour but de réunir une conférence des puissances intéressées aux événements du Pacifique.

On croit savoir, dans les milieux biea informés que l'opinion officielle est favorable à tous les efforts qui seraient tentés pour ramener la paix dans le Pacifique.

r LE TIRAGE DE LA NEUVIEME TRANCHE DE LA LOTERIE

AURA LIEU DIMANCHE PROCHAIN A CARCASSONNE

Le secrétariat général de la Loterie Nationale rappelle que le tirage de la neuvième tranche de la Loterie 1937 sera effectué dans la cité de Carcassonne dimanche prochain, 3 octobre, à 15 heures. La cérémonie sera, radiodiffusée par la station de Toulouse-Pyrénées avec relais par le poste de la Tour Eiffel et par le Poste Parisien.

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LES CONFLITS SOCIAUX Les délégués du cartel des service. public réclament une indemnité: de cherté de vie mensuelle de 150 francs

Comme suite l'entrevue qu'il a «u« il y a quelques jours avec M. Bonnet, le Cartel confédéré des services publics, a été reçu par M. Chautemps.

La délégation a exposé au président du Conseil les revendications des fonctionnaires, des agents des services publics et concédés, des cheminots et des retraités. Elle a demandé l'attribution d'une nouvelle indemnité de cherté de vie de 150 francs par mois pour tous.les fonctionnaires, avec effet du 1" octobre 1937.

La semaine de 34 heures: pour les employés du gaz ? Les « Travailleurs du gaz de Paris1»' viennent de s'adresser à M. GeorgesLebecq, conseiller municipal, en lui demandant de poser par écrit une question au préfet de la Seine Quand auront-ils la semaine de trente-quatre heures ?

Mais oui, la semaine de trente-quatre heures (34). Le Bulletin municipal du 25 septembre est là pour authentifier le tait. 34 heures ? Le travail des travailleurs du gaz est, à coup sûr, insalubre ;t dangereux, mais ce ne sont pas ces irguments que développent led travail eurs du gaz. « Avant la loi des qua'ante heures, disent-ils, nous ne travailions que quarante heures. La loi, pouf ious, ne nous a apporté aucune réducion des heures de travail, c'est pourluoi, aujourd'hui, nous considérons lu'on nous doit une compensation. » Les chauffeurs routiers de l'Hé'ault ont repris le travail. Les ouvriers ioutireurs cessent, en conséquence, la ;rève de solidarité.

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CHEMIN DE FER DE PARIS A ORLEANS

L'assemblée générale extraordinaire, <pîi levait se tenir aujourd'hui, ne p«rt avoir ieu, faute de quorum. Elle est reportée- aa 'endredi 22 octobre. à 15 heures, dans l'hdel de la Compagnie, 8, rue de Londres, k 'ans.

CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO

BON W 9Ï|- ler OCTOBRE 1937

LUCEBER

COUTURIER MODERNE

présente sa collection à 11 h. et 15 tu Angle av. Montaigne et Clémcnt-Marot


UNE BANDE `

DE MALFAITEURS

EST CERNEE

DANS UN PAVILLON Â FONTENAY-SOUS-BOIS Tous sont italiens

et leur recéleur est russe A la suite du dramatique incident de la place de la Concorde, au cours duque le 21 avril dernier, à 5 heures du matin, Henrico Manzotti fut abattu par les agents, alors qu'il essayait de commettre un vol dans une voiture en station, l'inspecteur principal adjoint Maillehuau et ses collaborateurs se mirent en quête des complices du malfaiteur. Ceux-ci constituaient une bande qui opérait surtout dans la banlieue. Après une longue surveillance, un coup de filet a permis de capturer la plupart des malfaiteurs dans un pavillon de Fontenay-sous-Bois, transformé en arsenal. Il s'agit de « Marie » T urinl,à Milan de Mario Grisani, originaire de Milan de Renée Drubay de Virgilio Fattori, originaire de Pontirolo-Novo de Luigi Pachieri, originaire de Milan do Gina Cremaski, originaire de Crémone, et d'un receleur, Isaac Ingermann, originaire de Russie, brocanteur ambulant.

Un'autre complice, Giovanni Frontini, originaire de Milan et ayant demeuré à Paris, 48, boulevard de Charonne, a été appréhendé pour avoir participé, avec une partie de la bande, à un cambriolage commis à Grenoble, au mois d'août, chez M" Courtois, avocat à la cour de Grenoble.

Un des complices s'est échappé en escaladant plusieurs haies, menaçant les propriétaires des jardins de son revolver,

qw

LA LOI DE 40 HEURES EN JUSTICE Les samedis sans audience dans les «ours, tribunaux et autres juridictions ne commenceront que le 6 novembre, et non le 1" octobre comme l'avait annoncé une circulaire. Les convocations pour les audiences des samedis d'octoîij-a étant déjà lancées.

Nouvelles diverses

Un avion militaire italien s'é» crase sur un groupe de jeunes gens. 8 morts, 12 blessés Londres, 30 septembre. Un appa*rtiil militaire italien évoluait cet après.midi, à basse altitude, au-dessus de l'arsenal de La Spezzia, quand, pour une raison encore inconnue, il piqua soudainement vers le sol, s'écrasant au milieu d'un groupe de jeunes apprentis. Le choc fut épouvantable et, parmi les débris épars de l'appareil, l'on releva les corps du pilote et du mécanicien, tués sur le coup, ainsi que de six des malheureux jeunes gens écrasés par la chute.

Douze autres apprentis furent blessés dans cet accident, dont certains assez grièvement.

l'éloquence d'un escroc a raison de la sévérité d'un tribunal

La treizième chambre correctionnelle $. entendu, hier, une plaidoirie de détenu qui a porté sur le ministère public comme sur les juges puisque, méritant la relégation, il s'en- est tiré avec trois mois de urjson. Gaston Brochard, l'escroc de plus de; trois cents concierges, a, en termes choisis et mi. ;;urés, raconté sa vie

Elève de l'Ecole normale, instituteur à Paris, à vingt ans, en 1U14, il devient lieutenant; trois fois blessé, il rentre à Paris et trouve son foyer vide il abandonne le professorat et glisse dans le vice.

En 1U24, il est condamné au bagne, où il se ressaisit et où il est nommé greffier au tribunal de Saint-Laurentdu-Maroni, puis instituteur. Libéré en 1936, il revient & Paris. Ses mauvais instincts reprennent le dessus il se fait l'escroc des concierges.

Dans une vibrante péroraison, le coupable trouve des necents qui provoquent des, bravos, il jure sur le drapeau qu'il reviendra k de meilleurs sentiments et réussit à convaincre le ministère public, qui requiert une peine légère. Résultat truis mois de prison et le retour au bagne évité. Pour combien de temps ? LA SANTE DU RADIOLOGUE CHARLES VAILLANT

M. Charles Vaillant, qui est toujours l'objet de soins attentifs à l'Hôtel-Çiou après sa quatorzième opération chirurgicale, est dans un état satisfaisant. M. René Failliot, président du Conseil municipal, s'est rendu, hier, au chevet de l'éminept radiologue.

Il lui a adressé, au nom de la Ville de Paris, ses souhaits les meilleurs de guéri son et lui a renouvelé l'expression des sentiments de profonde sympathie de la population parisienne.

«.

COURS DE LA VÏLJLETTE Gros bétail s 2.215 amenés et 1.700 aux réserves; renvoi 98. (Au Wlo de viande

n^tte):

Bœufs extra, 10 60; première qualité, 10 fr.; deuxième, 8 80; troisième, 7 20. Veaux 1.390 amenés et 1.060 aux réser- ves f renvoi 48, (An kilo de viande nette) s Ext™, 14 30; première qualité, 13 30; i deuxième, 12 20; troisième, 11 20. 1

Moulons 6.021 amenés et 1,140 aux réâerve-rç renvoi 11, (Au kilo de viande 1

nette}

£xtr«, 17 30 première qualité, 10 10 J deuxième, 11 70.; troisième, 9 40.,

Porcs 1,381 jjinenés, C52 aux réserves et t 8.73S entrés directement. (Au kilo vif) J 'Extra, 7 00; première qualité, 7 30; deu- J xième, 7 fr.; troisième, C fr. <

JTM ~J1Î C~

'LESDATES RETENUES Lundi 4 octobre

NOCTAMBULES. En soirée, repétition générale de Riez

nour nous!

pour stousl Mardi g

<JOMEDlE-iF'RANr'AïSE, en soirée, première représentation de George Dandin et de II ne faut jurer de rien, dons de nouvelles mises en scène.

Msroredi e

BEUX-MASQUES. En soirée, réjje'tttipu générale de: Les Mouvais Anges.

CE SOIR

OPERA l'Opéra .-59-59). 20 h. Rigoletto (Mraes Solange Belni.is, Sçbunneberg, Duval, Hamy; JIM, José Beekjnans, Rouquaity, Bcrnagconi, CJaverts, Etcheverry, etc.). La Grisi (Mlle C. Bus, M, Serai; Peretii; Mlles Binais, Simoni, Barban, Lopez). Orcb. M. Fr. Ruhlmann. Demain « Faust ». COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 21 h. Chacun sa vérité (MM. Ledonx, Pierre Bcrtiu, Bacqué, Miirtiuelli, Debucourt, •Je Rigoult Mines Berthe Bovy, Andrée de Chauveroil, Caîlierino Fonteney, Henriette Barreau, etc.). £ lî' (M. Al(-XB)idij'e, Jean Meyer; Mmes Bortlie Bovy, Irène Brillant), Denuiiii i a Denise ».

#PERA-COMI'.}UE (Rich. 72-00), à 20 h. 15 La ToscV (Mme Bernadette Delprat; MM. Vergues, Louis Musy, îlorturier). Deusiimc Rhapsodie (Miles Byxanti, .ïuanina, M. C. Tcher.kas), Orcli. M. Jean Morel,' Demain u Lu Bohème », « L'Invitation à la Valse ».

«DEON (Unnt. 58-13), 20 b. 45 La Dame aux Camélias (Mme Suzy Priin; MM. Roger Clalrval, Wasley, Sejgncr, Raymond-Girard, Darras; Mm es Blanche Dars, Reynal, Mari.nier, Ouard, Vautler, Bolti, Simonot, etc.), Demain, en matinée Eugénie Grandet »; en soirée La Dame aux

Camélias ».

ATHENEE (Opéra 82-23), t 21 b. i Electre, de M. G. Giraudoux. (SIM. L<juis Jouvet, P. Renoir, R. Bouquet; Mmes Gabrielle Dorziat, Renée Devlllers, Madeleine Ozeray). GAITE- LYRIQUE (Arch 29-20), à 20 h. 45 Le Pays du Sourirt, de Franz Lehar. (MM. José Janson, Robert Allard, Ailain-Dliiutal; Mmes Hé&lna Ardantl, Céb.ron-Novbens, etc.). «~ Dimanche, matinée.

LACOMMISSION DES FINANCES DE LA CHAMBRE

a été saisie du projet de budget pour 1938

La commission des finances de la Chambre a été saisie hier de l'exposé des motifs du projet de budget pour 1938. Ce texte contient tout d'abord un résumé de l'œuvre financière du gouvernement. 11 rappelle tout d'abor4 les efforts tentés pour la défense de la mon.naie, « dont la valeur est conditionnéc par la situation réciproque des prix intérieurs et des cours mondiaux », et pour éviter des variations trop rapides des prix.

L'exposé des motifs rappelle ensuite comment le gouvernement usa de ses pleins pouvoirs pour se rapprocher de l'équilibre budgétaire, par dos économies et près de sept milliards de nouveaux

impôts.

Pour ce qui est de la trésorerie, le cabinet Chautemps dut faire face à une situation « angoissante ».

« A la fin du mois de juin, dit le document, les charges assumées par la trésorerie s'élevaient déjà et plus de vingt-deux milliards et les éualuations pour la fin de l'année atteignaient une somme analogue, non compris le remboursement du prêt anglais aux grands réseaux de chemins de fer. »

Le marché des capitaux donnant des signes d'épuisement, il fallut faire appel à la Banque de France pour une avance de 15 milliards. On put ensuite procéder à quelques émissions pour couvrir les échéances du second semestre, et notamment consolider pour 5.400 millions de bons 4 1/2 0/0 1934 déposés pour remboursement.

« H fallait à tout prix, dit le ministre, opérer sur ces dépenses des compressions séveres et ramener les besoins d'emprunt au niveau des capacités dn marché. De 1932 à 1936, le Trésor a emprunté 107 milliards, soit en moyenne 21 milliards par an. Ce chiffre ne pouvait 'être dépassé sans impliquer de nouvelles avances de la Banque à l'Etat et une nouvelle dépréciation du franc. » Les mesures prises pour réduire le déficit budgétaire et les dépenses extraordinaires ont permis de ramener à 18 milliards pour l'année 1938 les charges de la trésorerie propre de l'etut » L'exposé des motifs concerne ensuite le marché des rentes, soutenu désormais par un fonds que gère la caisse d'amartissement, puis la situation économique, Il y est noté que l'indice de la production, croissant dans la plupart des pays voisins, n'est que stationnaire en France

« Cet indice, qui était en mai 1936 de 102, n'est en juillet 1937 que de 101 et en août de 100. Encore faut-il tenir compte de l'importance que jouent dans notre production les commandes de l'Etat imposées par la nécessité de la défense nationale, et qui portent pi-incipalement sur l'industrie métallurgique. Si l'on ait, en effet, abstraction de cette industrie, on constate que l'indice du reste de la production, loin d'avoir progressé ni même de slêtre maintenu, est descendu en un peu plus d'un an de 90 à 80 environ. .L'économie générale lie pourrait que s'étioler si elle devait continuer de subir 1 un prélèvement supérieur à ses facul-

tés. » .̃••(

Sur le projet budgétaire lui-même, l'exposé des motifs présente lé nouveau classement par catégories de dépenses

programmé électoral

radical-socialiste

Le part! radical-socialiste vient de 1 lancer, en vue des élections eau tonales, un manifeste résumant sa doctrine. Ce document débute par les déclarations suivantes

Nous tenons à déclarer immédiatement que toute-notre action tend il conserver à la France un régime de liberté. Républicains avant tout, rtous sommes plus que jamais persuadés que le régime démocratique répand aux aspi- rations profondes des Français, Nous répétons, une fois de plus, que nous yoii/ofi» éviter une dictature, qu'elle soit d'un homme, d'une classe ou d'un parti. C'est parce que cette idée fondamentale de notre doctrine a été admise et approuuée par d'autres :<irtis, qui l'avaient jusqu'alors repoussée, que le Rassemblement populaire a pu se, former. Il lie, saurait subsister, s'il y était porté atteinte, La liberté

Le régime démocratique suppose la liberté pour tous. Nous sommes résolus la défendre dans tous les domaines Liberté de conscience, et de pensée Liberté de parole Liberté de presse Liberté de réunion Liberté de travail, 'ont pour nous les fondements du régime.

Si nous les voulons pour nous, nous voulons aussi en assurer l'e:rercice à ceux qui ne pensent pas comma nous L'ordre et le travail

Le parti radical déclare ensuite Nous voulons l'ordre partout. Nous entendons par le respect strict de la loi, assuré pur la seule autorité de l'Etat.

.Une nation doit d'abord assurer sa propre consommation par son travail. Si elle travaille mieux et à de meilleures conditions que sa voisine, elle lui vendra sa production et la dépassera en prospérité. Une nation qui ne travaille pas assez pour s'entretenir elle-même, et pour assurer ses échanges avec l'ex-

GYMNASE (Pro. 16.15), relâche pour répétitions. MADELEINE (Anj. 07-09), à 21 h. 15 Quadrille, conjédto de M. Sacha Guitry. (Mmes Gaby Morlay, Jacqueiine Delubac, Pauline Carton; M. Georges Grey et l'auteur).

MICHEL (Anj. 35-02), a 21 h. Super'Pause, revue de Dorin et Saint-Granier. (Mmes Marg. Deval, Parisysi MM. Tramel, Porin, Ed. Roze, Saint-Granier),

MICBODIERE (Rieh. 95-23), à 21 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Suzanne Henry, H. Bonvalet, etc.).)

MONTPARNASSE (Guston-Baty), à 21 h.: Madame Bavary. 20 tableaux, d'après Gustave Flaubert, adaptation de Gaston Baty, musique d'André Cadou. (Mlle Marguerite Jamois MM Lucien Nat, G Vltray, H. Beaulieu, Rolla-Norman, etc.).

ANTOINE, 21 heures Les Amants terriblee.

ATELIER, 20 h. 45 Volpone.

BOUF.-PAR., 21 h. Trois Valses (Yv. Printemps, P. JFresnay). CAPUCINES, 21 h. La Nuit du 7.

CHATELET à 21 h. Yana (Bach, Roger Bourdin), CCM. ÇH.-ELYSEES, 21 h. La Duchesse d'Amalfi. OAUNOU i7. rue Uaunou). 21 h. Pamplemousse. DEJAZET 21 n Irma, troisième ù gauche.

DEUX-MASQUES, 21 h. Boccace conte 19.

ETOILE, 21 h. L'Opéra de Quat'Sous.

GRAND-GUIGNOL, 21 h. Epouvante et rire,

HUMOUR, 21 h. 15 L'Honneur du Milieu.

MARIGNY, ai b. La Belle Saison (L. Boyer, Pllls, Tabet). MATHURINS-PITOEFF. 21 h. Abeilles eur le pont supérieur. NOUVEAUTES, 21 h. V'la l'travail!

PALAIS-ROYAL, 21 b, Madame est avec moi! rORTE-SAINT-MARTIN. 20 h. 30 Le Rosier de Mme Husson. RENAISSANCE, 20 h. 45 Mon Curé chez les Riches. SAINT-GEORGES, 21 h. 15 L'Ecurie Wataon.

SARAB-BERNHARDT. 21 b- La Mère.

THEATRE DES CH.-ELYSEES, relàche.

VARIETES, 21 n, Un, de la Cannebière (Alibert).VIEUX-COLOMBIER. 20 h. 15 Le Mariage de Fiff.ro,

adopté pop le, ministre. Il souligne la prudence des évaluations de recettes calculées à partir des recouvrements du premier semestre de 1937.

La séance de rentrée

de la commission des finances Pour sa séance dp rentrée, la commission, des Finances de la Chambre a réuni la moitié de son effectif. Elle a entendu tout d'ab >rcj uu aniple expo» sé du rapporteur générai, M. Jammy Schmidt, sur le projet budgétaire de 1938, dont on a lu l'autre part l'analyse.

M. Schmidt, ayant vu le matin M. Georges Bonnet, a confirmé que, aur l'excédent, budgétaire prévu poiu 1S38, un miliard serait affecté à une augmentation do la rétribution des fonctionnaires.

Sur le débat qui suivit, les commissaires out fourni peu de renseignements dans les couloirs. On commenta pourtant, à la commission, la situation monétaire. On effleura la situation politique, liée aux finances plus étroitement que jamais. Pourtant la commission paraît avoir tenu à ne pas compliquer en ce moment, par une intervention quelconque, la tâche du gouvernement. M> Duclos, par exemple, s'est montré particulièrement réservé en demandant seulement à connaître le résultat dos travaux de la commission chargée d'étudier une réforme fiscale. MM. Pomaret et de Tinguy ont réclamé des précisions sur les nouveaux rapports financiers de l'Etat et des chemins de fer, gérés désormais par une Société nationale. M. de Tinguy a souligné, en outre, la gravité de l'épidémie de fièvre aphteuse, qui touche 55 départements, provoque une hausse du lait et compromet les semailles si l'on ne prête pas' aux paysans des chevaux et des tracteurs pour remplacer leurs bœufs malades.

M. Baréty fit admettre que le ministre des finances serait entendu' par la commission, après les élections cantonales. Le député des Alpes-Maritimes a présenté des observations sur le taux de l'intérêt et l'accroissement de la dette publique,

La commission n'a pas fixé la date de sa prochaine réunion. Elle compte ne procéder à la discussion générale qu'après l'examen des dépenses.

î\ Camus.

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Amendements à la loi

de finances

M. Joseph Denais et ses collègues de la Fédération républicaine ont déposé une sério d'amendements à la loi de finances portant majoration au profit des mutilés, réformés, veuves de guerre et d'une majoration égale h celle qui sera accordée aux fonctionnaires et à diverses autres catégories d'assistés ou assurés.

Un amendement propose qu'à partir du 1" janvier 1938, remise sera faite aux propriétaires d'immeubles à loyer ou à ferme soumis à l'amputation de 10 de leur revenu brut par le décret- < loi de'juillet 1935 et jusqu'à l'abroga- tion de ce décret-loi du montant de c lenr cotisation à l'impôt foncier (part de l'Etat) jusqu'à concurrence de la < perte de recettes qui leur est infligée. )

lérieur, est vouée à la ruine. C'est en travaillant et en produisant que nous rétablirons notre balance commerciale, condition du maintien de notre monnaie". C'est en travaillant et en produisant que nous arrêterons l'ascension des prix et de la vie chère qui commence à seinerllangoisse dans les plus humbles >ijers.

Le contrôle de l'Etat Mois l'idée de propriété, poursuivent les radicaux, a pour nous des limites. De même que nous voulons, par esprit 'e justice, sa répartition entre le plus 'irand nombre de citoyens, de même nous pensons que son accumulation sans .mite dans de puissantes sociétés anonymes représente un danger pour l'Etat, 'lui risque ainsi de se voir égaler en autorité. C'est pour cela que nous voulons que le contrôle de l'Etat, seul gardien de l'intérét national, soit assuré, que la liberté du commerce et des "changes soit garantie pour tous. Les lois sociales

Le parti radical approuve les réformes sociales du Front populaire. U ajoute toutefois

Mais aucun parti n'a le droit de revendiquer pour lui seul le mérite de cette législation. Le mérite' en revient, en effet, à l'union des républicains dans une majorité cohérente que nous avons, pour notre part, longtemps réclamée en vain.

Rappelons, à cet égard, qu'un gouvernement radical qui venait, pendant neuf mois, de bien conduire le pays, fut renversé en 1933, après deux autres gouvernements de même composition, alors que, pour la première fois à la tribune de la Chambre, il soumettait au Parlement des lois sociales que le Rassemblement populaire a fait voter depuis. Des troubles, une guerre civile, une période de régression économique furent les conséquences de cette chute et du temps perdu pour la classe ouvrière.

LIS PROGRAMME -S~

LA LETTRE LAISSEE par le général de Miller était-elle authentique ? Le Président de la Fédération aurait été soupçonné

de « tiédeur »

L'enquête sur la disparition des généraux Miller et SkobJme n'a pas fait, hier, de grands progrès. Les familles du président de la Fédération des anciens combattants russes, ainsi que son fils, ont été entendus, sans apporter d'indications utiles-

Les documents saisis sont minutieusement examinés et font l'objet de multiples vérifications.

Les diverses « pistes », après avoir occupé pendant une semaine l'attention des enquêteurs, sont toutes abandonnées.

Une lettre acccusatrice

du général blanc

Anatole Fock ?

La Pravdci a publié une lettre du général russe blanc Anatole Fock, combattant parmi les nationalistes espagnols, lettre qui tomba aux mains des gouvernementaux et par laquelle le général Miller est accusé de tiédeur dans la lutte antibolchevique, d'incapacité et invité à quitter son poste « pour sauver l'Union de la désagrégation complète ».

La publication de c<5 document, qui attesterait de graves divergences au sein dp l'Union, a alimenté le doute qui avait pris naissance quant à l'authenticité de la lettre laissée par le général de Miller, avant son départ, à M. Koussonsky, et accusant Skobline. D'aucuns suggèrent qu'une expertise graphologique soit effectuée pou» lever ce doutp, si le manuscrit a réellement été versé au dossier.

.Mais il se peuÇ aussi que la lettre du général Focl;: soit, elle-même, apocryphe.

« La parole du général Koussonsky me suffit » déclare la fille du disparu -La fille du général de Miller a déclaré à un de nos confrères qui lui demandait son opinion

Je n'ai pas vu la lettre de mon père. Mais la parole de M. Koussonsky me suffit. Quant à la lettre du général Fock (vieil ami du général de Miller), je voudrais avoir la preuve qu'elle est elle-même authentique.

» Les membres de l'Union différèrent parfois d'avis sur la non-intervention dans lés affaires d'Espagne, que mon père, personnellement, observait en s'abstenant de recruter des hommes. Là se bornaient leurs « divergences », qui ne furent jamais graves. »

Et la fille du général de Miller persiste à soupçonner Skobline.

LES LIEUTENANTS

DE STEFAN!

SONT SOUS LES VERROUS Après une filature qui dura plus d'une semaine, )es inspecteurs de la Police judiciaire ont arrêté les membres de la bande de SWfanii qui s'étaient regroupés après la mort tragique <îe leur ohef et pratiquaient, de nouveau, le trafic des stupéfiants.

Tour' tour ont. été appréhendés Au-

toinc Morétti et Eniîlc Felcc, .dit « Mi-

n, l:f~1~1~¿t~"2H~¡

rations, et Jean Sabatier, qui servait J; d'intermédiaire, grâce à ses fonctions de

barman. •"•̃

Une vingtaine de. rabatteurs, identi-' fiés, sont activement recherchés.

La mystérieuse disparition de la petite Odette Lorant Vaines recherches autour de Sainte-Hélène

Rennes, 30 septembre. Malgré les investigations de la police mobile et de la gendarmerie, aucun fait nouveau n'est venu éclairer l'enquête sur la disparition de la petite écolière Odette Lorant, de Saint-Hilajre-des-Landes. Les journaux régionaux publient une note priant tous les automobilistes ayant stationné vendredi dernier entre 8 et 9 heures près de Sainte-Hélène, de se faire connaître,

Une dernière battue a été effectuée à partir de 15 heures, aujourd'hui, sous la direction de la brigade mobile et de la gendarmerie, afin d'explorer les moindres recoins des Landes, autour de Sainte-Hélène, mais sans résultat. L'ART ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT Nous fîmes hier notre visite de rentrée il la maison! des enchères. Bien nous en prit, car, dans un calme encore certain, des pièces intéressantes étaient offertes à un publie d'initiés. Les tendances paraissent excellentes, nous ont dit quelques autorités, qui s'en réjouissent, des dispersions importantes étant déjà décidées. M" Alph. Bellier, qui opérait, à la salle 1, pour « cause de départ de Mme la comtesse de R. pro- nonça ces quelques sentences rares, pour un début de saison Dix fauteuils cabriolets d'époque Louis XV, signés Pothier, 19.100 francs deux tabourets d'époque Louis XIV, 15.800 francs, et trois fauteuils à châssis d'époque Louis

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CASINO DE PARIS, 21 b. Paris en joie.

DEUX-ANES, 21 h. Dorin, Gabaroche, Bach, Tissot. La revue. DIX-HEURES, 22 h.; Martini, P. Colline. La Revue. LUNE-ROUSSE, 21 h. La Revue de la Lune-Rousse. LUNA-PARK i T. 1, j.. matinée et soirée Attractions. MEDRANO, 21 IJ, De l'Exposition 1900 à l'Expo 37. MOGADOR. 21 d. t Ca. c'est parisien! (Mistinguett). NOCTAMBULES 37, 21 b. Pourquoi s'en faire? PERCHOIR, 21 h. Touché!

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MONTE-CRISTO, 8. rue Kromentin (Trj 42-31) Cabaret-danc RON-RON (7, rd-pt Ch,-Elys.), 4 et 9 h. Danses, attractions. SHEHERAZADE Hachem Khan, Yolanda, Gerda Newman. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

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Horizontalement. I, Participant à mie guerre. H. Conifère des régions tropicales. III. Produit de la combustion des matières azotées dans l'organisme; Inter. jeetiou qui exprime le dépit; Article. •–IV, Suite de mouvements cadences du corps au son de la musique; Vendre. V, Mati'nalcnient; préfixe. VJ, Racine vomitive; Laps de temps; Abréviation anglaise. VII; Voiture a deux ou quatre roues où le cocher est placé derrière les occupants Animal vénéré comme l'ancêtre de la racij par certaines trilius de l'Amérique du Nord. -s-. VIII, Tissu d'osier à claire voie; Proiioni. Chiffre; Partie d'un mimologisme gai; Initiales d'un romancier et auteur

iimuAtiiMuûJraucnis J1SÏ8-1017) Peux let-

tre cle « rogTiarîîento »T– Du nom d'une station balnéaire Italienne; Parfumer avec U'essohce d'une ambellifève. XI. Qui ne sont pas droits; exister.

Verticalement. ̃̃ 1. Seigneur de Vaucouleurs, compagnon de Jeanne d'Arc. 2. Alla, ça et là; Préfixe exprimant l'idée d* nouveauté. 'i. Célèbre médecin Breton. inventeur de l'auscultation; Précède le non! d'un homme. Parcourues des yeux; Prison étroite et obscure. 5. Phonétiquement élever; Table de travail des menuisiers, 6. Sert à l'éclairage et qu chauffage; Bonne carte, 7. Emission par la houche de gaz accumulés dans l'estomac. 8. Ordre prescrit de cérémonies religieuses; Prénom féminin. 9. Fleuve côtlcr normand Abréviation religieuse. 10. Cheflieu d'un comté anglais sur la Soar. H Instrument qui sert il mesurer les températures,

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BONAPARTE 15 h. S., 21 b. Gueule d'Amour. CINE-OPERA s 14-20 b, S., 21 b. Gueule d'Amour. CESAR 14 b, à 1 h. du matin Gueule d'Amour. COLISEE ♦ 14 Il. à 1 h. La Bataille silencieuse. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Mademoiselle Docteur. GAUMONT la h. à 1 h, du matin L'Appel de ta vie. IMPERIAL 14 h à 1 n. Les Perles de la Couronne. LUTETIA ♦ 14 b. à minuit Nuit de Feu.

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LE "THEAYRE

Une belle attitude d'Ejidé Noréna, qui paraîtra mardi prochain à l'Opéra, dans « Othello», au cours du gala au profit de la Caisse de retraite du personnel.

UN GALA A L'OPERA Le spectacle de gala qui sera donné mardi- soir au profit de. la Caisse des retraites du personnel de l'Opéra promet d'être une des manifestations artistiques et mondaines les plus réussies de la période de l'Exposition.

On sait déjà que deux des vedettes internationales du Metropolitan Opéra de New-York MM. Giovanni Martinelli et Lawrence Tibbett, encadrant Mme Eïdé Noréma, qui reparaîtra à l'Opéra pour la circonstance dans le rôle de Desdemona, participeront à une unique représentation d'Othello de G. Verdi, que dirigera M. Philippe Gaubert. Il est bon de souligner que ces grands artistes ont spontanément accepté de prêter en la circonstance leur concours gracieux et absolument désintéresse leurs camarades français composant le personnel de l'Opéra, sans distinction de catégorie. Mme Kettie Lapeyrette, MM. «arçon, Chastenet, Cambon, Gourgues et Ernst représenteront, dans la distribution, les artistes du chant de la maison. M. P. Chereau a remis l'ouvrage en scène dans des décors adaptés au panorama, en utilisant largement lcs effets d'éclairages que l'on peut obtenir des nouvelles installations techniques de la scène. Le corps de ballet participera au programme en dansant les principales variations du Divertissement de Tchaïkowsky, avec, comme solistes, Serge Lifar, Camille Bos, Suzanne Lorcia, Serge Peretti, Paul Goubé, Chauviré et Solange Schwarz, sous la direction de M. J--E. Szyfer.

Plusieurs loges et un grand nombre de fauteuils ont été déjà retenus par des membres du coïps diplomatique, de hautes personnalités parisiennes et par la plupart des «bonnes qui ont usé pour cette représentation exceptionnelle de leur droit de priorité sur leurs places habituelles.

j.

LES3bouPs CE SOIR •̃'̃̃'

<+> théâtre de l'Humour, à 21 h. 15, réouverture et reprise de l'Honneur du « milieu », pièce en trois actes de M, Pierre Chaine, adaptée de Ganoven-Ehre, de Charles Rudolplu MM, les critiques et cour-

riéristes seront reçus au contrôle sur pré-

sentation de leur carte. ,aU cont¡'àle SIII' ¡¡ré-,

.4 Médrano, à 21 heures, première représenta tion du spectacle de tjalu rétrospectif De l'Exposition de 11)00 à l'Expo 37, Le service de première B pour Le

Mariage de Figaro (coupons dates du t<" oc»

tobre) sera reçu ce soir au Vieux-Colombier.'

SOIREES. Ce soir vendredi Chacun sa vérité, £ 12 i samedi De.nise dimunche Madame Sans-Gêne; lundi La Rabouilleuee mardi, mercredi George Dandin, Il ne

faut jurer de rien; jeudi Le Chande- lier, Un Caprice.

MATINEES, -t Dimanche! Le Simoun; jeudi Le Chandelier, Un Cepnce.

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PALAIS-ROYAL. Pour bien se porter, il faut rire, Pour bien rire, il faut aller voir « MADAME EST AVEC MOI ». MUSIQUE

Ce soir, à 2ï h.. Comédie des ChampsElysées Musique suisse contemporaine (premier concert).

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llïà LA DAME AUX CAMELIAS

mi u -̃̃«^̃̃•iiii I|M

Films parlants allemands

STUDIO DE L'ETOILE 14 h. 30, 10 h. 45, 21 h. Burgtheatb. Film parlant italien.

ERMITAGE 14 h. à 24 h. VEsçadro» M»nq, issues d actualité.

PARIS-SOIR 10 h,-l h. Radio; Revendications allem- Le signe ♦ signifie permanent.

r:utf:: ou ©tâira \\iu Artists and Models 15 h., 17 h., 22 h. Studio 28. Bataille silencieuse 14 33, 17 5, 21 52, 23 30.. Colisée. Burgtheater 15 h., 17 h. 15, 22 h. Studio de l'Etoile. Café Métropole 15 h. 13, 17 h. 28, 22 h. 10. Avenue. Carnet de bal 10 b., 12 l\. 10, 14 11. 25, 16 Il. 30, 18 11. 45. 21 h., 23 h. 4â. Marivaux Citadelle du Silence 10 Il. 15. 12 n, 25, 14 h. 40, 17 h., 1» twurea 10, 21 h. 25, 23 h. 40. Olympia. Dame de Mulacca Marisnan. Dernier Négrier 14 10, 17 5, 19 25, 21 50, 0 h. 15. Normandie. Double crime sur la Ligne Maginot 12 h., 13 11, 29, 15 h. 23, 17 h. 14, 19 h. 8, 21 h., 22 il, 51. Aubert-Palaçe. Douille 25.35 Marbeuf, Fauteuil 47 9 11. 50, 11 h. 35, 13 h. 25, 15 h. 45, 18 h., 20 h. 20, 22 11. 35, 0 h. 25. Paramount. Fin Mrs Cheney 15 h., 17 h. 15, 22 n. Ciné-Ch.-Elvsée», Gueule d'Amour 15 h. 30, 22 h. Bonaparte, Gueule d'Amour 14 II. 25, 1(1 h, 25, 18 h. 25, 22 h. Ciné,Opéra. Gueule d'Amour 14 30, 16 45. lu b,, 21 30, 23 30. Le César. Gueule d'Amour 15 b. 30, 22 b. Agriculteurs. Gribouille s 12 h. 45. 15 b.. 17 b. 19, 19 h. Sti, 21 b. 53, u h. 10. Madeleine. Légion noire: 14 10, 16 50, 19 30, 22 10, 0 50. Apojlo. Mascotte du Régiment 14 h. 35, 1« h. 55, 19 h. 5, 21 h, 30, 23 h. 15. Balzac. Nouveaux Visages 37 12 h. 10, 14 h. 30, 17 h-, 10 h. 25. 21 h. 50, 21 h. 15, Belder, Roi des Sports 10 h.. 11 h, 45, 13 h. 35,-15 b"2n, 17 la 15, 19 Il. 5, 21 h 10, 23 h. 45. Mai-Linder. Roman de Marguerite Gautier i 14 il. H, 17 il, «̃ 19 h. 18, 21 h. 30, 23 h. »6, » Pari» Six heures à terrt 14 h. 45, 17 11. 15, 22 b, Edouard- vil Super-Détective Marbeuf, Taxi 15 h. 30, 18 h. 10, 20 h. B0, 23 h. 35. Apoilo, Vie facile 15 h. 9, 17 h. 2X 22 li. (5. Miracles-I.nrd-Byrun,

paraît que. Une pièce sur Marie Stuart. M. Denys Amiel écrit, en collaboration avec Mille Marcelle Maurette, une pièce sur Marie Stuart. Mme Marcelle Maurelte, on (e sait, est l'auteur de Madame Capet, la pièce sur Marie-Antoinette qui sera sans doute, cette saison, montée par M. Gaston Baty, an théâtre Montijpurnasse. C'est la première pièce historique qu'écrit M. DenUs Amiel. Ce ne sera pas une pièce à grand specta* de, mais plutôt une étude psychologique, l'étude d'une « crise ».

« Les Chevaliers de la Table Ronde ci l'Œuvre

M. Georges Rollin, dont la création de Mercutio a été très remarquée dans Roméo et Juliette, chez Pitoeff, vient d'être engagé au Théâtre de l'ŒuvreII y tiendra un rôle très curieux dans la nouvelle pièce de M, Jean Cocteau, Les Chevaliers de la Table Ronde, qui sera présentée dans quelques semaines, Première à la Radio,

Les pièces nouvelles ne sont pas toujours créées au théâtre. C'est ainsi que Radio-Paris donnera dimanche 3 oc. tobre, à 16 heures, ta première de Descente au ciel, de Marcel Berger. La pièce qui évoque avec un réalisme saisissant les af fres de deux skieurs perdus dans la nuit sera créée par la troupe de Georges CoUin,

Médrano

1 LE CIRQUE DE PARIS J i CE SOIR, PREMIERE

!• une innovation gai», « parisienne » $

1 BOUM-BOUM! 1900 1 | La belle «cuyère ravit les cœurs I Le Cafce-Walk fait fureur 1 ) Les moustaches! les chignons | K Les valses et les flon-flons l | Les voltigeurs en maillot roae 1 ET DANS UNE MEME SOIREE. 1

1 RETOUR A MEDRANO 37 1

I Le Rythme, la Féerie, Jea Tour» de force, la Technique de 1937, et le CIRQUE | PLUS JEUNE QUE JAMAIS I

| i iiiii.i i i.i nui avec «MHHvmn | les spécialités des 2 époques 1 1 les vedettes, les costumes i S T. les 8. 21 h. Mat.; jdi, aam., dira., lundi I

PAVILLON DE L'ELYSEE ex-Langer Carré Marigny

A part, du l" oct, de 10 à 2 h, du «nat. ROBERT BURNIER présente

lyur Ml Ml >̃> révélation de l'année

Y' la révélation da J'!lnnée

LI iiC llnlH dan» le tour de chant,

UVQTIC UfATViyÇ the world'ii most

MVRIIE W~1~INS t\la world'a mapt

ITI I III LC nlllMllu fateinatin? artiat ÏOLAHUC IULUI et le se, appeal

et le sex apyeal

et le fameux orcheetre BILLY COLSON

040 -eioo

CE SOIR à 20 heures

Dîner de gala pv ouverture de LA MAI». SONNETTE DES ARTISTES RUSSES, 36, rue Vivie-nne.

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Greta Garbo et Robert Taylor dans «Le Roman de Marguerite Gautier», qui passe depuis hier au Paris.

La déification de Wi il Rogers

«))m-E~t6août~i935, à rexiBeme-nord

te-16 aoûtUL935, un l'exivèm&-na£d ij dans le. brouillard contre une i montagne de glace..Les esquimaux de Point-Barrow qui venaient d'accueillir à déjeuner les deux occupants ne purent dégager du fuselage que des corps déchiquetés.; Et ils apprirent au monde la mort de « deux touristes » l'un était l'as Wiley Post, l'autre l'ac,teur le plus populaire des .Etats-Unis, Will Rogers.

L'événement fit peu de bruit en France. Le deuil fut véritablement national aux Etats-Unis. Le colonel Lin d- bergh tint à diriger lui-même l'expédition de secours. Dans Broadway, des milliers et des milliers de New-Yorkais se pressèrent une nuit durant devant les écrans lumineux des journaux pour conpaître les détails de la catastrophe. Les émissions de T. S. F. furent- suspendues et des spectacles interrompus. Le président Roosevelt assista à l'un des services iunèbres célébrés à travers toute l'Amérique.

Will Rogers n'était-il pas. non seulement The Cow-Boy Humorist », mais aussi Le Cow-Boy Philosophe », nouveau Mark Twain ? Curieuse carï rière que la sienne il naquit en « territoire indien » à Oolagah en 1879 à treize ans, il dressait les taureaux et à quinze participait à ces rudes championnats d'adresse que se livrent les. cowboys. Trois ans plus tard, il est gaucho, part pour l'Argentine, conduit au Càp un convoi de mulets destiné aux troupes anglaises engagées dans la guerre 1 des Boers. A son retour, il monte un In spectacle équestre, « Texas Jack », qu'il promène à travers les principales villes des U. S. A., connaît le. triomphe avec ces sketches hippiques à Madison Square Garden et se voit finalement engagé aux Ziegf eld Follies. Ce qui, pour beaucoup

S~MM~~M

.-AU PARAMOUNT

M Le Fauteuil 47 » »

Ce- film, un prologue nous l'apprend

est celui des quatre vedettes. qui

sont cinq .Françoise Rosay, Raimu, Lefaur et Henry Garât, lesquels symbolisent les quatre pieds supportant tout le poids du Fauteuil 47, se sont t adjoint une « débutante », toute de grâce acide, Mlle Denise Bosc.

Ainsi formée, l'équipe se déploie et s'emploie pour étirer en film une oeuvre essentiellement théâtrale et qui souffre un peu de- son adaptation. Le cours de culture physique et le défilé à la sacristie de la Madeleine, les évolutions d'un voilier au large de Cannes et les démêlés de Lefaur avec un maître d'hôtel à la porte d'un cabinet particulier font gagner au réalisateur un bon métrage en pellicule, mais le dialogue, lui, n'y gagne que d'être écourté et c'est nous qui Il verdons.

Françoise Rosay se tire apec, esprit de chacun des rdles qa'e'le accepte 1* elle joue ici finement la jeune mère d'une trop grande ftile qui ne, semble pas-avoir, elle, le moindre lien de paTentéï Raimu discipline son accent so- nore, s'oblige à parler « dans, le masque et réussit à prendre une petite voix;mince, assortie à la moustache ci- rée que le maquilleur lui imposa. Lefaur est le barbon titré, riche et rhu1 matisant qu'il interprète, film après film, avec une bonne volonté méritoire. Henry Garat chérit tour à tour, aoec une. flamme égale, la mère et la -fille il réussit à placer, au cours du f ilm. deux.petits refrains de Scotto, dédiés au printemps de l'une, à l'été de. l'autre et qu'il chante adroitement, Et Denise Bosc peut se féliciter de sa chance d'entrer au cinéma au bras de Raimu,

couronnée de fleurs d'orangers, par

une porte inattendue celle de l'église de la Madeleine Jean ,-LïaNT3': JI

',̃•̃ Jean L;aury.

représentait l'apogée d'une carrière

n'était que le début de sa gloire. Il est

engagé à Hollywood, tourne une trentaine de films muets; écrit des livres Le Cow-Boy philosophe à 'la Conférence de la paix, Le Cow-Boy philosophe et la prohibition, collabore à deux cents magazines. Sa popularité s'accroit chaque jour. On voudrait susciter sa candidature au poste envié de gouverneur d'Oklahoma. Son élection est certaine. Rogers répond « Je ne connais qu'un gouverneur ma femme. » S'il méprise la politique, il multiplie les conférences satiriques, mordantes, vengeresses. En 1927, son livre II n'y a pas de costume de bain en Russie fait fureur et dès lors, dans ses films comme dans ses articles, Rogers est tout à la fois le symbole vivant de l'humour et de la bonhomie américains.

« Le Comité pour la mémoire de Will Rogers » vient de lui dédier un « Temple du Soleil qui est bien l'une des manifestations les plus curieuses de l'enthousiasme populaire. Au son de The Star Spangled Banner, l'édifice a été consacré au sommet du mont Cheyenne. un buste gigantesque de Rogers domine la tour centrale et, flamme du souvenir, un phare y brillera chaque nuit à cent vingt milles à la ronde. Le monument a été béni par le chef Peau-Rouge « Vue Perçante », de la dernière grande tribu cl'Oklahoma. Les fêtes durèrent trois jours. Une procession de savants, d'hommes politiques, d'aviateurs, d'acteurs célèbres défila pendant six heures. Elle était guidée par le cheval sellé de Will Rogers conduit à la main par le sénateur du Colorado. A l'instant où glissait le voile qui recouvrait le buste, soixante avions jaillirent du ciel. Will Rogers, le « Cow-Boy philosophe », entrait dans l'histoire des Etats-Unis.

André Robert.

A L'OLYMPIA

« La Citadelle du silence » Ceux-là qui ont pour mission de mettre hors d'état de nuire les éléments agités du pays mesureranf, 8 I'Olgmpia, les difficultés de leur tâche un seul revolver, manié par un prisonnier enchaîné, permet à ses complices de tenir en respect une garnison armée de, mitrailleuses 1 Nous sommes loin, en cette « citadelle du silence », de ses succursales américaines Sing-Sing, SanQuentin et autres villégiatures où trois gardiens amènent aisément à la raison leur troupeau insatisfait. Marcel L'Herbier illustre de belles images sombres une intrigue où s'opposent le devoir et l'amour, l'ordre et l'anarchie, la fidélité et le renoncement. Pierre Renoir tient majestueusement un rôle de premier plan qui ne comporte nulle compensation sentimentale. Annabella joue une jeune anarchiste aussi décidée que tendre elle comprime d'une main les battements désordonnés de' son- cœur et, de l'autre, manie la bombe fort lestement. Pour la chérir totalement, Bernard Lancret gagne un séjour en forteresse, et d'être fouetté nu; mais son sentiment est solide il continue de croire aux femmes, en fin de film.

Le talent de Larquey, garde-chiourme pitoyable, nous vaut l'une des meilleures scènes, dans le cimetière de la prison qui évoque celui d'Elseneur. Et l'office des prisonniers permet à des chants religieux de dissiper pour quelques instants une atmosphère de cau- chemar.

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LE THEATRE

et LES PROGRAMMES

Ann Sothern et Jack Oakie ont le sourire dans «Super-Détective», un film policier américain que l'on peut voir au Marbeuf.

Je veux faire

un film qui plaira.

Qu'entendez-vous par « un film qui plaira » .? M. le producteur.

«Le film qui plaira » ? C'est le film qui fera de grosses recettes.

C'est évidemment la seule vraie façon d'en apprécier, mais. comment se fait « le film qui plaira » ?

Tous les producteurs doivent penser comme mon interlocuteur, et, il est difficile de répondre à ma question. Un film coûte cher. < Le producteur court des risques.

Il est juste que le film après avoir couvert ses frais, rapporte des bénéfices. Il,est donc très normal que le producteur cherche avec soin le sujet qui fera « le film qui plaira ». Il doit le choisir en vertu de la mode du moment, du courant qui périodiquement s'impose. Lorsque le sujet est trouvé, tout est à faire, et à bien faire. mais hélas Où je veux en venir ?.. A ceci.

Que faut-il demander à un sujet pour qu'il puisse plaire à la grande masse du public, tant à Paris où il verra sa consécration, qu'en province, où il devra être à la portée de tous ?

Sans énoncer, comme le rapportait un journal français, la boutade d'un metteur en scène américain « Un bon film doit contenir des « pourcentages définis d'amour, de drame, de larmes, de gags pour faire rire, de coups de revol- ver, etc. », il faut un dosage nécessaire de tous ces éléments et de bien d'au- tres, mais « variable » avec chaque scénario, chaque metteur en scène, et plus encore avec les interprêtes qui seront chargés de lui donner la vie.

Le dosage est fonction de chacun des facteurs composant le film.

Tout ceci n'est pas nouveau. Tous les professionnels du cinéma le savent. Le sachant, beaucoup croient pouvoir « définir » péremptoirement ce qui fera du sujet qu'ils ont choisi « le film qui ( plaira ». C'est, si je puis employer un langage gastronomique, « la sauce » à laquelle on l'accommodera.

Alors, entre les producteurs, le metteur en scène, le scénariste, des discussions naissent à chaque scène, à chaque mot.

Ce qui est amusant, c'est que, pour préparer le film qu'ils vont tourner, tous ces collaborateurs opèrent comme toute une classe d'écoliers qui se réuni- rait pour faire, en commun une compo- sition française, sans qu'il y ait de professeur pour les corriger.

Alors qu'un architecte, un littérateur, un décorateur procède seul le plus souvent à l'élaboration de son oeuvre, ou avec un collaborateur qu'il a choisi, à peu d'exceptions près, et sans qu'il y ait unité de direction, l'élaboration d'un film s'opère comme je viens de vous l'exposer.

Chacun des confectionneurs a une idée très arrêtée de ce qui plaît au public. Chacun possède un argument solide basé sur la raison (qu'il s'est faite) du dernier film à succès. Que le sujet qu'il doit traiter soit différent, tant dans la forme que dans l'esprit, il faut assaisonner le sujet avec le même traitement que tel ou tel grand dernier film.

Cela peut être comparé à un méile-

M)!tM!E

·IIEIIIIIY/ ·IIE GHII~IIf I11L Par WEDEÏÏI m^ CARCO

T||||| E né voudrais désobliger pèr-

III sonne, mais depuis que nous JBÈ retrouvons, accommodées à toutes les sauces, les huit ou dix « étoiles » françaises que l'Amérique veut bien nous laisser moins en raison de leur talent que de l'impossibilité de les rendre internationales, nous risquons le pire. J'y pensais, l'autre soir, à la présentation du Messager. Je me disais qu'ou ne fait pas uniquement un film avec des vedettes, que ce serait trop simple. M. Rouleau qui vient, en quelques mois à peine, de nous fournir la preuve de sa double méprise, devrait se rendre compte qu'une œuvre d'art réclame du metteur en scène une plus subtile compréhension de son métier. Dans l'Homme du jour, M. Julien Duvivier avait commis la même erreur. Depuis, il a pris sa revanche et montré qu'il était capable de profiter si dures qu'elles soient des leçons de l'expérience. Nous ne saurions assez l'en louer.

;Auteùrs ou' interprètes, j'ai pour principes dé ne juger aucun de mes contemporains sur ses échecs c'est dans la réussite qu'on les voit, qu?on les comprend le mieux. Tou- tefois, il n'est point négligeable

cin qui ordonnerait à un maiade atteint de typhoïde, le même traitement qu'à un autre de ses clients atteint d'une entorse parce qu'il a guéri l'entorse. Tel sujet de film nécessite un dialogue étoffé. Tel autre sujet un dialogue preste, fusant, léger.

La puissance du verbe peut être contraite à la rapidité d'une action, au rythme des images ou bien, nécessaire à l'émotion, à l'intérêt psycliologi- que.

La qualité du dialogue est l'onction, du découpage, de l'envolée, du comique, de la profondeur des sentiments. Je dis ceci pour répondre à quelques personnalités du cinéma qui énoncent comme une nécessité première l'application du « dialogue cinématographique », sorte de langage télégraphique

Les Américains, qui font des films comme <c New York-Miami dans lequel tout est mouvement, action, font parler leurs personnages, pt cela ne gène pas le spectateur, parce que le dialogue est de qualité. Pour faire «le film qui plaira» il suf- firait que le producteur choisisse le scénariste qui ferait un découpage et un j dialogue adapté au sujet. Puis, qu'il j cherche le metteur en scène qui aime- ra l'oeuvre ainsi réalisée, et qui parlera le même langage que le scénariste. Que f là commence entre ces deux artistes une collaboration d'ajustement pour des audaces de réalisations cinématographiques, fort bien, et cette collabo- ration est même souhaitable. Je suis partisan de l'unité de direc- ] tion d'une œuvre. La sécurité pour les' producteurs est d'avoir: un bon découpage.

J'ai déjà dit que le découpage était la machine qui pouvait ou ne pouvait ( pas. faire le trajet qui sépare la sortie: J des capitaux de la rentrée de ceux-ci. Il faut un excellent metteur en scène qui soit le bon conducteur de la machine. Mais si la machine ne peut pas faire 1 le trajet, le mécanicien n'y pourra pas grand chose, eut-il un immense talent. 1 Ma conclusion est la suivante. < Il faut, pour faire le « film qui plai- l ra »

1) Un argument au goût du moment. 2) Un excellent décaupage, avec un dialogue « sur mesures ».

3) Un metteur en scène qui aime l'œuvre réalisée par le scénariste, et fasse corps avec son sujet.

Georges Kamké.

d'attirer l'attention des producteurs sur certaines fautes grossières et de mettre ces messieurs en garde contre l'abus des « têtes d'affiche » dans les distributions. Trois, six, neuf et Le Messager constituaient d'excellents sujets. Au théâtre, les deux pièces avaient été bien accueillies elles offraient même, commercialement, toutes les garanties' requises pour ramener en France des capitaux rapides à s'effaroucher. Malgré cela, « erreur, coupure, maldone », appelez les choses comme vous voudrez M. Rouleau a « loupé la commande » déclarerait Trignol, notre prof' d'argot.

En effet, ou ce metteur en scène se méfie de lui (et il détone dans la corporation) ou son autorité se heurte à celle des vedettes qu'il engage et qui semblent convaincues de l'irrésistible attraction qu'elles exercent sur le public. J'ai, été des premiers et il ne l'ignore pas à admirer Jean Gabin ses créations de La Bandera, de Pépé le Môk ,ô,de La Grande Illusion lui ont valu de légitimes succès. Quant à Mlle Gaby Morlay, qu'on aime ou qu'on n'aime pas, en raison de ses petites mines et de ses petits airs dolents, frileux, espiègles ou égarés, c'est une charmante comédienne de beaucoup de tact. Or, pas plus elle que son partenaire n'apportent au Messager le concours que nous étions en droit d'attendre. Ils n'étaient qu'eux je veux dire que, pas un instant, M. Rouleau n'est parvenu à les gagner à une

De gauche à droite Edward Arnold, Ray Milland et Jean Arthur, les; trois principaux interprètes de « Vie faciles aux Miracles Lord Byron.

CET APRES-MIDI

♦ Au Helder, à midi, première représentation de Nouveaux Visages 37. ̃^ An Marignun, à 14 heures, première représentation de La Dame de Malacca, film de Marc Allégvet, d'après l'œuvre de Francis de Croisset.

+ Hercule, le film de Carlo Rim, réalisé par Jean Grémillon, le metteur en scène de Gueule d'Amour, change de titre et s'appellera définitivement l'Incorruptible, du nom du journal dont Fernandel, dans cette comédie, devient directeur p<ar héritage. Les autres interprètes sont Gaby Morlay, Jules Berry, Pierre Brasseur, Henri Crémieux, Delmont et Poupon.

♦ Le mardi 5 octobre, à 21 heures, le Ciné Club des Cinq donnera sa première séance, à la salle de la Lloyd's, 92, avenue des Champs-Elysées, avec la Rue sans nom, le film de Pierre Chenal. La projection sera suivie de débats publics diriges par l'un des « cinq ».

♦ Nous avons reçu de bonnes nouvelles de Jean-Pierre Aumont qui pourra prochainement quitter la clinique. Dans le courant du mois, Jean-Pierre Aumont tournera dans Cheri-Bibi, dont il sera l'un des principaux interprètes.

Sur l'initiative et sous les auspices de notre confrère te Ruban Rouge, va être prochainement tourné un film qui, sous le titre La Légion d'Honneur, fera revivre à l'écran les scènes les plus caractéristiques de l'histoire de notre grand Ordre natio- nal depuis le Consulat jusqu'à nos jours.

GAUMO NT- PALACE malgré ses 6.000 places et les 50.000 spectateurs reçus, n'a pu épuiser le formidable succès de FERNANDEL M DANS

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qui passera exceptionnellement une 2e SEMAINE I AU MEME PROGRAMME i

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1 propos d'un film sur Saint- François d'Assise

En lisant le Figaro, j'ai appris der-

< nièrement qu'un pasteur anglais avait eu l'idée, pour remplir les églises londoniennes trop peu attractives à son sens, de les transformer en salles-de cinéma. Evidemment, on n'y donnerait que des films religieux, hautement moralisateurs, et une fois le temple rempli, on en profiterait pour « enchaîner sur le prêche et le service. L'astucieux révérend a reçu pour l'exécution de son projet non seulement la bénédiction de son évêque, mais tous les capitaux nécessaires d'un millionnaire à la foi agissante.

J'ai lu, en outre, les titres des productions déjà arrêtés et, au premier rang, La Vie de saint François d'Assise. Jusqu'alors, j'avais un peu souri à ce moment, j'ai tressailli.

Portée à l'écran, la-vie de saint François d'Assise mérite un meilleur sort que de servir de parade à la porte; d'un temple.

Il y a plusieurs années déjà, le hasard d'une étude sur le treizième siècle m'avait fait mettre le nez dans les ouvrages des premiers biographes de François et je ressentis aussitôt l'impérieuse nécessité de connaître mieux cet homme merveilleux et de lire, non pas tout ce qu'on avait écrit sur lui une vie humaine n'y suffirait pas mais les récits de ses contemporains, et d'aller aux sources mêmes de la littérature franciscaine, où brille le pur reflet de la plus belle figure qui ait jamais été.

cause supérieure où ils avaient, par- lie liée avec l'auteur et que, durant la projection, personne n'a pu confondre les interprètes avec les personnages qu'ils avaient mission d'incarner. Lorsqu'un film est réussi, on dit, comme pour La Bandera: l'œuvre de Duvivier. Pourquoi ne dit-on pas: Le Messager, de Rouleau mais Le Messager, de Henry Bernstein ? C'est injuste. M. Bernstein n'y est, vraiment, pour rien. Francis Carco.

CHANGEONS DE TITRE La comédie réalisée par Henri Chomette se devait appeler Jalouse. Ce titre était d'ailleurs celui de la pièce d'Alexandre Bisson, dont le film a été tiré, mais les distributeurs ont décidé de l'allonger sous une forme interrogative.

Etes-vous jalouse ? film doté d'un brillant dialogue, groupe une distribution de choix Suzy Prim et André Luguet, Gabrielle Dorziat et Charpin, Rosita Montenegro et Juvenet.

A Hollywooci

.A. :El:ol.ly"ÇVood.

Sally, Irène et Mary est une opérette filmée à grand spectacle dont Alice Faye, Loretta Young, Robert Young et Joan Davis sont les principaux interprètes.

♦ Bruce Cabot est actuellement dans l'Utah, où il chasse l'ours et le puma. Il avait parié avant de partir en vacances qu'il abattrait plus de gros gibier que Clark Gable. Gagnera-t-il ?

♦ Luise Rainer et Spencer Tracy sont les vedettes de Big City.

C'est la vie des pionniers du Far West qui sera évoquée dans The bad man of lirimstonc, dont Wallace :Beery est le protagoniste.

Judy Garland va tourner dans Swing Feuer, un film « loufoque qui groupera autour d'elle Allan Joues, Bille Burke et Reginald Gardincr.

Ce qui frappe chez François, plus que sa sainteté, c'est son humanité et le rôle social qu'il a tenu à son époque. Or, cette époque, le début du treizième siècle, ressemblait étonamment à la nôtre, à sept cents ans de distance. Comme aujourd'hui, des révoltes soulevaient les faibles, paysans et artisans, contre l'opression féodale, et malgré que l'Europe n'ait jamais été aussi morcelée sous la domination de cent tyrans divers, jamais il n'y eut, même aujourd'hui, une telle conscience vraiment européenne. Une véritable internationale unissait les peuples. L'idée de patrie, telle que nous la concevons, était presque ignorée au cœur des hommes du peuple. Un vent d'émancipation soufflait de toute part. Les petits, les opprimés relevaient la tête et faisaient front contre ceux dont les plaisirs étaient le fruit de leurs peines.

En 1202, François a vingt ans. Les nobles d'Assise sentent gronder la colère d'un peuple qui, ayant réussi quelques années auparavant à chasser Conrad de Souabe, a pris conscience de sa force. Ils ont peur et demandent secours à la cité voisine et rivale Pérouse. François, honnissant les traîtres, ïes félons, en appelle au peuple et à quelques compagnons restés fidèles. II veut défendre la liberté d'Assise. Héla6 le sort des armes lui est défavorable il restera une année en captivité. Libéré, son immense affection pour les déshérités ne fait que s'accroître il suit à la lettre la parole de Jésus « Si tu veux devenir parfait, via, vend tout ce que tu possèdes et le donne aux pauvres. Il ne garde même pas les vêtements qu'il a reçus de son père. En 1210, l'émeute gronde à nouveau. Aux carrefours, des meneurs haranguent le peuple, ils brandissent un poing menaçant et des lueurs mauvaises luisent dans leurs yeux ils excitent au pillage, au meurtre.

François paraît. La foule l'aperçoit et se rue vers lui. C'est son avis qu'elle demande. Il parle. Il condamne la haine destructive et vaine. Il exalte l'amour générateur. Puis il accepte d'être l'arbitre du conflit qui divise les petits et leurs maîtres, et il fait si bien que le 9 novembre, en grande pompe, sur la place publique, est signée par les deux parties en cause la « Chartra Magna », véritable contrat collectif dont, faute de place, je ne puis narrer ici le détail, pas plus que d'autres traits merveilleux de sa vie sociale.

En ai-je dit assez cependant pour expliquer ma phrase de tout à l'heure « La vie de saint François d'Assise mérite un meilleur sort que de servir de parade à la porte d'un temple » ? ? Elle doit faire l'objet d'un film magnifique, d'une actualité surprenante, d'une humanité émouvante. Elle peut apporter par l'image un réconfort, un exemple, un enseignement en ce moment précis où tant de démagogues, dans le but égoïste de réaliser leurs ambitions personnelles, allument partout la discorde. La ,grande voix de François clamant l'amour et la réconciliation entre les hommes serait bonne à entendre, et le spectacle réel sur l'écran de tant d'actes d'abnégation et de charité ferait sans doute au cœur de tous plus de bien que des discours, pour éloquents qu'ils soient

Il y a longtemps pour ma part que j'en ai la certitude aussi le scénario de cette Vie de saint François d'Assise est-il là, devant moi, tout prêt à être tourné, du point de vue technique et artistique approuvé comme il se doit, appuyé déjà de concours financiers, malheureusement encore insuffisants. Que n'avons-nous, de ce côté de la Manche, un mécène à la foi agissante ou, à son défaut, l'union de nombreuses bonnes volontés Et ne s'en trouvera-t-il pas à ce simple et sincère appel ? Marcel Pollet.

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LA TRAGEDIE

DEMARCH1ENNE

Après Passeurs d'Hommes, film français qui pourrait passer pour film national belge par le drame même et les souvenirs qu'il évoque, on annonce à Bruxelles les dernières prises de vues d'un film spécifiquement belge La Tragédie de Marchienne.

La mise en scène de M. Francis Martin relate quelques épisodes tragiques et émouvants de l'occupation allemande dans la région de Charleroi et, notamment, les fusillades de Marchienne.

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Mme EIGENSCHENCK, à Auxerre Mme FRANK, à Cires-xs-MelIo M. Eugène FROMAGEAU, à Nice Mme la baronne E. DE FOUGERES, au château des Fougères Mlle GACHET, à Saint-Mandé Mme GAIN, à Nantes M. GRAFTON-MINOT, à Azay-sur-Indrc Mme Jacques GAIRAL, au château de Cransac M. Albert GEROUDET, à Noyon Mme Jacques

Fenllleton du Figaro » du 1" Octobre 1937

IE

CHASSEUR

NOIR

ROMAN INEDIT

de JAMES4)LIVER CURWOOD CHAPITRE PREMIER

(Suite)

Et puis. et puis. conclut David de plus en plus découragé vo tre genre de vie, dans la grande ville de Québec, exige des ressour ces dont je n'ose vous donner ircme un aperçu:

Votre perspicacité, vraiment, "est étonnante! avoua de nouveau Anne baissant la tête pour dissimuler l'espièglerie de son regard. Eh bien, vous voyez!

>– Alors, David?

En ce moment même toute une troupe de jeunes seigneurs et de grandes dames viennent de Québec pour vous voir; l'intemlant du roi et sa suite, à son retour de Mon-

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tréal, est attendu ici, et avec eux se trouve ce Vaudreuil qui, dit-on, sera bientôt nommé gouverneur de toute la Nouvelle-France s'il ne depend que de l'intendant Bigot. En effet, du monde très distingué dit Anne avec une douceur irritante. Cinq des plus jolies fîTles de Québec, David! à me rendre jalouse de vous jusqu'à leur départ! David ne répondit pas.

Nancy Lotbinière, avec ses yeux bleus et sa chevelure rouge comme les feux de ce soleil couchant, a juré de me voler mon amoureux, poursuivit-elle d'un ton légèremen moqueur. Quant à Louise Charmette, Angéla Rochemontier, José- phine La Vallière et Caroline de Boulanger, elles meurent toutes d'envie de jeter les yeux sur vous Ce sont toutes filles de seigneuries des bords du Saint-Laurent, n'est-ce pas ? demanda David. t– Sauf Louise Charmette, qui est fille de négociant; c'est une coquette t' et je la redoute fort, répondit Anne. Mais revenons à votre corne à poudre vous ne m'avez pas tout dit à son sujet, David ?

Peter Gagnon affirme que l'intendant Bigot est le pire homme qui soit dans la Nouvelle-France, insista David, éludant la question. 1

Peter Gagnon doit être renseigné, car rien ne lui échappe. Mais

(3)

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Mme Maurice AUBERTIN, à Saint-Cloud Mme

l'intendant est aussi l'homme le plus puissant, après le roi.

Ce disant, elle releva la tête et le regarda avec des yeux d'un bleu si tendre, si profond, que les mots s'étranglèrent dans la gorge du jeune homme

David, j'ai écouté avec tant de patience tout ce que vous venez de dire, afin de trouver le courage nécessaire de vous demander cette corne. à poudre. Je vous en prie, offrezla moi Elle vaut plus à mes yeux que le plus précieux tableau de la chapelle des Saints

En un instant, il sentit la vanité de tous ses récents propos

Anne dites-vous vrai ?

En douteriez-vous ?

Ce n'est pas. rien que pour me faire plaisir. pour me rendre heureux. que vous parlez ainsi ? La jeune fille se pencha vers lui. sa joue flamboya et le bleu-violet de ses yeux s'approfondit au point de devenir presque noir

David, dit-elle, je préfère cette corne à poudre et ce que vous y avez gravé à toutes les écoles et à tous les grands seigneurs du monde. si du moins les mots que vous y avez inscrits sont vrais

Quand ils ne seront plus vrais, je souhaite que Dieu ne me permette pas de vivre un jour de plus sur terre

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cheuses et de denses forêts, unique voie de communication entre la Nouvelle-France et ses ennemis. Au delà on n'apercevait qu'une faible étendue de la Seigneurie de Saint-Denis (1) dont la majeure partie était cachée par un tournant du fleuve mais au Sud et à l'Est un monde moutonnant de forêts se déroulait à perte de vue, jusqu'à la courbe de l'horizon.

David prit la corne des mains d'Anne. Celle-ci, dans son empressement à ne rien perdre de ses explications, s'était blottie tout près de lui sa joue rose s'appuyait contre le bras du jeune homme et sa tresse soyeuse, sur laquelle se jouaient les mille feux tendres du couchant, retombait sur son épaule et sur la main de David. Il se baissa, posa sa lèvre sur la douceur veloutée de la tresse et l'y retint un long moment, puis il se redressa pour désigner du doigt à sa compagne la solitude bleutée qui se perdait dans le lointain. Là-bas, dit-il, les Anglais trament nuit et jour contre nous et ne rêvent que de notre perte; ils achè(1) La Seigneurie de Nicolas Saint-Denis, sur le Richelieu, quTl ne faut pas confondre avec la Seigneurie de SaintDenis des rives du Saint-Laurent, audessous de Québec, appelée maintenant la baie de Saint-Denis.

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Mme la vicomtesse DE HALGOUET, à Pleslin M. le capitaine HARTMANN, à Metz M. ISABELLE, à Bazas Mlle G. JUDEAUX, à Roubaix M. P. DE LA CROIX, à Limoges M. Jean LOIZILLON, au moulin de la Gau1dre Mme la baronne DE LESTRANGE, au château de Lancosme M. le baron DE LASTOURS. au château de Castelet M. le capitaine DE LA BRETESCHE, au château du Val M. Paul LOUBET, à Montélimar Mme R. LABEY, à Tassoultant Mme Maurice LAFAURIE, à Bordeaux Mme Paul LE BLAN, à Lambersart-lez-Lille Mme LAFFOXT DE LADEBAT, à Lunéville Mme Georges LAMARRE, à Levallois-Perret Mme André LEFEUVRE, à Nantes M. Henri LATREILLE, à Mantes-Gassicourt Mme la marquise DE LA MOUSSAYE, au château de Tencin Mme la marquise DE LA BEGASSIERE, au château du Bois Bily M. Georges LEMAR-

tent nos scalps aux sauvages comme de simples peaux de castors et il n'est pas un de nous qu'ils ne livre- raient aux Iroquois, pour être brûlés vifs s'ils le pouvaient v L'amertume qui perçait dans sa voix dès les premiers mots éveilla i une lueur d'inquiétude dans les yeux (, de la jeune fille. De ses deux mains elle lui pressa doucement le bras elle n'ignorait point que, chaque fois qu'il pensait aux Anglais et à leurs alliés indiens, il évoquait aussi une vision douloureuse celle de son père, torturé et égorgé par les sauvages.

.Oui, s'écria-t-il avec feu, je les déteste à tel point que j'ai répandu des petits démons sur toutes leurs terres, comme vous le pouvez voir sur cette corne.

Oui, je vois fit-elle en inclinant la tête, gagnée par sa colère, car du fond de l'âme elle aimait la Nouvelle-France.

Et ceci. tout ceci. est le fleuve, poursuivit le jeune homme en indiquant de son index la ligne finement gravée qui serpentait sur les contours de la corne. C'est l'unique frontière la seule piste qui nous sépare de nos adversaires. Voilà à pourquoi le roi a fait don aux hommes de guerre, comme votre père, de ces terrains qui bordent le Riche

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PETITES ANNONCES

CHAND, à Menthon-Saint-Bemard Mme la comtesse Jacques DE LA ROCHEFOUCAULT, à Juigné-sur-Loire Mme la vicomtesse DE LUPPE, à Arles M. le capitaine DE LA CHAPELLE, à Dijon ;Mme Jacques LAPERGUE, il Versailles M. Louis LORIEUX, à Guerandc.

M. Gabriel Marty, à Toulouse Mme Alphonse MAAS, à Maurs M.G. MARTY, à Brunoy M. G. MASSIOT, à Courbevoie Mme Jean MOUILLEFARINE, à Angoulême Mme Charles MICHEL-COTE, à Pont-st-Esprit Mme la comtesse DE MARCIEU BEAUFORT, à Fribourg M. MARTIN LAVIGNE, à Bourg-la-Reine M. le comte et Mme la comtesse H. DU MESNIL DU BUISSON, à Versailles Mme MESLIER, à Levallois-Perret M. Marcel MICHELIN, à l'Aya Mme la générale DE MARMIES, au château de la Champrosay Mme la comtesse DE NEUILLY DE LA PASTELLIERE, au château de la Boisderie M. Bernard NAVARRE, à SaintCloud M. Y. OLLER, à Berk-Plage

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lieu (1), afin qu'ils puissent arrêter l'envahisseur et repousser nos ennemis. Plus bas, où commence ce trait, sur ce lac appelé par nous le lac du SaintSacrement, et que les Anglais nomment le lac George, se dresse le premier des deux forts anglais que vous voyez là le fort Edward et le fort William Henry; et à chacun d'eux j'ai gravé un chien qui aboie, car ces chiens d'Anglais aboient toujours après nous, et nous mordent dès que l'occasion s'en présente. Secouée d'un léger frisson, la jeune fille se serra contre lui

Croyez-vous qu'ils nous tomberont un jour dessus et nous ferons tout le mal que nous veulent ces aboyeurs ? murmura-t-elle.

Non si vos beaux messieurs de Québec ont le courage de se battre.

« Mes messieurs ? Ce ne sor' pas les miens, fit-elle d'un ton de doux reproche.

1) Le fleuve Richelieu, le « sanglant cours d'eau », qui coule entre le Canada et les colonies britanniques et américaines, a reçu plusieurs noms depuis. Il a j été baptisé successivement le SaintI John, le Chnmbly, le Saint-Louis et le j Sorel.

(A suivre)

James-Oliver Curwood.

UTraduit de l'anglais par Louis Postif),


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

VIGOUREUX ~EJD~ESSEJ~E~nr DTJ- :MARCHE. .et notamment des rentes et valeurs françaises. La situation de la Banque de France. Hause du prix de l'or à Londres.

La Bourse fait un pari La Bourse, hier, a fait un pari. Elle a considéré que la position d'énsemble des affaires françaises devenait intenable et que, par conséquent, un changement était très pro- chain.

Quel changement ? Il ne! peut s'a- gir que d'un nouveau ministere. Plusieurs hypothèses sont possibles. Le marché a voulu retenir seulement celles qui lui paraissaient favorables. Après tant de malheurs, c'est bien son droit. Prolonger, rafraîchir ou recommencer l'expérience en cours, sous la forme qui lui a été donnée, c'est une entreprise vaine et qui serait, d'ailleurs, condamnée sans délai de grâce. Une politique excellente, un peu faible, un peu lente seulement, n'a pas rencontré d'opposition sérieuse, parce que les révolutionnaires y étaient associésPour cette raison même, elle n'a pas inspiré confiance et, malgré ses mérites, elle a échoué. Le coup a été joué. Il a été perdu. Au suivant de ces messieurs.

Comme les progrès du bon sens, depuis quelques mois,-ont été considérables, il n'est pas défendu aux financiers d'espérer l'avènement d'un gouvernement raisonnable. On essaierait alors de restaurer l'économie et les finances nationales dans un esprit pragmatique, sans mystique, sans « slogans », Ce ne serait pas facile, Mais, pour quelque temps au moins, les secours de la GrandeBretagne, voire des Etats-Unis, apporteraient une aide puissante à la conduite du dominion français. Sur ce point, aucun doute n'est possible. La finance anglo-saxonne s'imposera, sans marchander, des sacrifices énormes pour éviter que le système français, par l'échec irréparable d'un essai suprême de politique libérale, ne bascule dans le camp des Etats autarciques et ne transforme ainsi, par une révolution inouïe, les perspectives du monde économique. Le marché s'en est tenu à ces suppositions. Rien n'empêche de les juger valables. On a plutôt de bonnes raisons pour les croire probables. Tout de même, il n'est pas permis ̃d'exclure une hypothèse très différente celle d'un gouvernement qui serait trop faible ou trop révolutionnaire pour réussir le redressement national. Alors, ce serait la grande aventure. La Bourse a calculé qu'elle aurait tout le temps d'y penser et que ce redoutable danger pourrait être paré tel est son avis raisonné.

F.-F. Legueu.

-«•

© La tendance du marché s'est complètement retournée en cette séance de liquidation de fin de mois. l'as dès le début qui fut assez quelconque mais graduellement, en cours de séance. Celleci a été une des plus animées qu'on ait connues depuis plusieurs mois. Et, finalement, les gains sont importants dans tous les compartiments, et particulièrement sur les rentes et les valeurs françaises.

© Le fait est la fermeté du marché, s'appuyant sur un volume de transactions important. Un autre fait est que ces achats n'émanent certainement pas du public, qui reste à l'écart de la Bourse. Quant aux professionnels, s'ils ont suivi le mouvement, ils ne paraissent pas l'avoir provoqué. On a donc l'impression que ce mouvement est le résultat d'achats d'opérateurs initiés. © Seulement il est assez difficile de déterminer avec précision les raisons de ces achats. Sans doute les déclarations de M. Georges Bonnet dont le Figaro a fait état hier concernant l'équilibre du budget ordinaire, la conversion ou la consolidation intégrale des bons Germain-Martin venant à échéance le 5 octobre, et repoussant à nouveau la perspective du contrôle des changes ont fait bonne impression.

© D'autre part, comme on l'aura vu ci-contre, certains opérateurs ont manifestement joué la dislocation dit ministère et son remplacement par un gouvernement de caractère plus national. Le fait que Paris ait été la seule place animée hier renforce l'hypothèse que sa hausse a des causes locales. © Enfin, dans le domaine monétaire,

I Banque de France ne fait pas ressortir de changements importants, en dehors du gonflement du portefeuille commercial (+ 985 millions) en prévision de l'échéance de fin de mois. Ait passif, malgré une diminution de la circulation de 194 millions, les engagements à vue s'accroissent de 419 millions. Pourcentage de couverture 51,61 p. 100 contre 51,81 p. 100.

© Londres est en reprise sur la plupart des compartiments, mais sans grande activité. Sur le marché de l'or, le prix du métal jaune monte de 1 penny et demi à 140 sh. 7 d. 1/2 l'once, hausse qui a contribué aux rumeurs relatives à un décalage de la livre par rapport à l'or. © Métal Exchange encore irrégulier cuivre 10 sh., étain livre 1/7/6, plomb 5 sh., zinc 1 sh. 10 1/2. Tl x été traité 2,300 tonnes de cuiure, 250 tonnes d'étain, 900 tonnes de plomb et 1,500 tonnes de zinc. >'

© New.York est soutenu. La cote, qui est assez ferme au début de la séance, s'effrite pendant l'après-midi, le marché étant très inactif.La clôture s'effectue dans les cours de la veille, sur une note d'irrégularité. Total des transactions · 1.050.000.

© L'Association de l'automobile estime que la production américaine d'automobiles, pour l'ensemble de 1937, dé>passera cinq millions de voitures contre 4,616,000 en 1936. Le nombre des voitures vendues à l'étranger serait de 650,000, ce qui représenterait une augmentation de 30 p. 100 sur le chiffre de 1936.

d'aucuns envisageaient la possibilité d'un nouveau glissement du franc, tandis que d'autres croyaient savoir que ce glissement serait accompagné d'une dépréciation parallèle de la livre et du dollar sanctionné par un accord de stabilisation des trois monnaies, rafraîchissant en quelque sorte l'accord tripartite, Ces dernières rumeurs s'appuyaient sur différents articles parus dans ce sens dans la presse anglaise, au cours de ces derniers jours. C'est dire que leur base est assez fragile.

© Parmi les causes dit redressement brutal du riarché, on ne doit pas négliger le facteur technique. Le marché est actuellement très assaini. L'ampleur des positions sur le marché est relativement si faible que malgré la tension des reports sur les changes on a pu, eoter en liquidation de fin de mois des taux assez peu-différents de ceux des liquidations précédentes au Parquet 4,25 contre 3 7/8, en Coulisse 9,75 p. 100 contre 8,50.

© Dans un marché animé, les rentes gagnent des fractions très importantes, atteignant en moyenne deux points. Aux séries à garantie de change, le 4 p. 100 1925 prend un point et le 4,50 1937 s'enlève de 1,90. Valeurs du Trésor très fermes.

© Aux valeurs françaises, où le marché était devenu assez creux, on enregistre des plus-values qui vont jusqu'a 8 p. 100 dans certains cas.

© Aux internationales, fermeté des égyptiennes, des valeurs de matières premières et des mines d'or.

© La situation hebdomadaire de la

PARIS LONDRES mieux tenu NEW-YORK irrégulier

PRINCIPALES FLUCTUATIONS u*i cna« C|ôt Dern. v,,cmi Clôt. Dera. u.,c,,0<: Clôt. uern. Clôt. Dern.

PRINCIPALES FLUCTUATIONS VALEURS 1,"ÔÉ.1 .1 Dern. Il VALEURS 1 CIÔ~. 1 Dern. VALEURS 1 Clôt. lue. rn. Il VALEURS 1. Clôt. 1 Dern.

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4 0/0 1925 100 50+1 1 franc. 3 n 3/t 12 3/ 1 ;oldSelds.. 76/3 76,10Vi Amer Smal. 69 es 7;8 jatDsiryP 17 3/s 17 1.4

4 1/2 1932 A .T" 76 15 j- 1 85 4 ii 13 1;£ 13 's »a»d mines 16t> 157/0 Am. T.etl. 1G3 1/8 ,163 .lai. Blstil. 17 S, t 27 1/* 4 1/2 1937 ] 1U1 20 + 1 90 4}i(lai7j 12 i, 6 Ulll liartered 32/. 3l|9 Am.TobacB. 77 1/4 78 1,: .ï.-ï. Centr. 27 6,8 27 !/î Obi. Tr. 4 0/0 "Î9341 1 1 722 + 21 Arg. 4% 101 1,2 101 1/i Rioïinto.. 18 i/4 18 Anaconda.. 37 6/8 38 .lorthAmer 21 1,2 31 1/4 Banque de France. 6350 +280 Brési(i88.; 213,4 il if- rharsis 41/3 41/3 AtcUson.. 681/2 68./ ?ensylvan 30. 293/4 Banque de Paris 1169 + 89 »Mne4^ 91 1/2 91 ranganylka ji,s it,9 anad. fac. 9 3/8 9 1/! PoWioServ 37 7A ss 1/8 Crédit Foncier 2315 +215 Egypt.nnii 105 1/î 105 1.2 Anaconda.. 148/9 1E7,6 .ase 132 l/i 134 Radio 9 3, s io Foncier Egyptien 5240 +110 ïoung 40 3,4 40 1/i RoyalDutch «5,8 43 1,8 .cr.d.Pasco 52 1;2 53 1,4 aaynolds.. 49 i;2 i9 s/8 Suez 27210 +810 italien 3 a. 15. Sfcell a S/16 5 J/16 «hes.a.OWo 42 3/4 43 .r. Sears Reeh. 76 1/2 76. 1.

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Fr. des Pétr.. 853 lioyal Dtttch.. 4.579 ransanyik» 95.. 95 50 J. -ockeril 1835 1835.. Hew-Yori.. Décembre 10 56 1125

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BOURSE DU 30 SEPTEMBRE 1937 T

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4%1917. 68!O 706(j Bons6%janv.192.3. 460.. 462., Cred~tAlgerieD. 1390. Galeries Lafayette. ~l:ltoso

îo^îSSV-;rfi;Hi" S Â Hons6%Jui»J9». 470.. 463 crédit lndust. et Commerc. 267 T ,;•,£; P 24760T 2S500 4 $ ÎSS t? ÎJÎÏÏÏ? mw iônw Ohlis.6%1924. 482 48i Crédit Fon. d'AlBérie-IunI 430.. 432.. nouvelles Galeries Mo.. 308..

4 f925 C4ange). 89 50 109 5e 6, g Nonvellas Calertes. 808

îs'oWi» ma ?2îs Départ, de l'Aisne 7 K 1926 487.. 487 crédit Foncier Colonial 202.. 205.. $ïi*Uvnmi 127.. 132..

U^ÎSSt ?slo ??s. '&1927 519.. 518.. i.redit F. Indo-Cnine(part) 1240 126J AÏence Hav.s «5 47S

r,^l0Hn?î^iV«'™ ,2!5 50 7ÏÏ21 2L 6<192S 815.. 822.. ureditFonclerJJadaEascaf 8S Sidot Bottin 14Î5.. 1465..

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0b TV^1932«tn?t ?& MO de Me»rt.tV 6 4g.. 4M.. de Reports et Dépôts 435.. 440.. SJ^ic Hackeiié' i" 1510 1515

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LonsTr.al0ans4~619M 880.. 884.. -?b~1927.. 485.. 4U UniondesMines.o..o. 149 149 ,;ira B ea Français 33' 3JZ

I^Bïl i:: H" -»^*l&%l«i «:: ^2»- 730 ÎS a^S& S:: S::

B°nsTr.S-!D·f5ans5 a ~1935 962 8:i g^btpaq 465~ 4B6 ImmobiliànGerseillaiee. 2005 ·. 7Als ~cpatineat,C°m (Général° des), 317 310 ..·

~S:~0~ .927 929 7°5t927 465," 'Boa.. Immo)nl1ereMarselllalilc. 2005 201oa.o tuent, Compteurs à gaz a11. 3M.

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ompagnie Algérienne 831.. 93o.. I,1;d°rr'S1',A.1|"1'eils1921 VX a?|" Chemin Ouest-Algérien. 870.. a78 MARCHE EN BANOUE comptoir d'Eslompte 690.. 694.. A'fî™ 3\"S-V,y 223 la so Rosario à Puerto Belgrano 240.. al.. MARCBE m vanfUi crédit uommerc.de France Ç'O* 445.. 478.. iï,l"!fïI?,0,?,£"ÏÏi Tunisiens (chemins de fer) fer) 365 3S5 ̃ TERMi

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Foncierde France. 2100 2W5 Ï°"Ï?.J î0,1^907 sîs" Ma" ïram. de l'indo-Chine cap 5T9.. MS Albi 485.. 440..

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~uez. 0.. 'a~ 5%1909. 2900.. Vichy(EtabI.,thermal). 1684 1~JJ.. Bruay. 594.. 6ùJ': ·.

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Situation

de la Banque de France

au 23 septembre 1937 --]

ACTIF

En millions j

de francs Snc^isse-or 55.805 v Argent 421 + 8 A Comptes postaux. 573 44 Disponibilités à l'étranger.. 12 2 Avances sur lingots 1.099 » Effets escomptes 9.359 -f 985 f Effets agric 183 + 105 t Effets banques populaires.. 399 128 Effets négociables France.. 362 2 Effets' négociables étrang. 793 » Aviini'es sur litres 3.805 138 { Avances à 30 jours. 543 329 Bons Caisse autonome 5.637 » Avances provisoires snns in- V térêt S l'Etat _Jcouv. M

junTT93bT Art. 1 et 2 12.098 9 ̃' Art. 3 10.000 » cqjnv. 30 juin 1937 3.900 »

Divers. 2.993–137

Divers PASSIF 2.9U3 137

PiU»+« en plvrulaiion 88.645 194 Compte Trésor publia 74 + 4 Compte Caisse autonome 2.260 + 21 Coi.ij.ies cuuranis 17.069 -j- 599 Divers 2.673 111

Montant des engagements à vue 108.123 (.. Ratio 51,él 0/0 c. 51,81 0/0

LES CHANGES

Légère détente

Il semble que cette journée ait été moins onéreuse que les précédentes pour le fonds d'égalisation. On enregistre une légère détente. Au comptant, la livre revient à 144,53 contre 144,58, et le dollar-à 29,205 contre 29,25. A terme, où les cotations sont surtout nominantes, le report sur la livre à trois -mois s'abaisse à 9 1/2 environ à un mois, il est de 5. environ. On n'a pas traité d'affaires à terme en séance officielle. La presse financière anglaise reste inquiète sur l'avenir de notre monnaie. Le Financial Times écrit notamment Le problème fondamental de confiance n'est pas résolu par la dépréciation, et le franc est aussi vulnérable aux attaques de la spéculation à 150 qu'à 144.

Et ce journal poursuit

La situation devient si compliquée qu'il est difficile de voir comment elle pourrait être établie sans an moins un remaniement du gouvernement.

INFORMATIONS

Société commerciale

de l'Ouest-Africain

Une assemblée extraordinaire, tenue hier, a approuvé la décision du Conseil, d'augmenter le capital social d'une somme de 10 millions de francs par prélèvement sur le fonds de « réserve de prévoyance », et par la création de 40.000 actions de 250 frs a remettre aux porteurs de parts de compensation, en échange de ces parts qui seront ainsi totalement supprimées à partir du 15 octobre.

Cette assemblée a également autorisé le Conseil à procéder à une augmentation de capital de 50 millions.

L'assemblée ordinaire, qui s'est tenue à la suite, a approuvé les comptes de l'exercice clos au 30 Avril 1937, faisant apparaitre un solde bénéficiaire de 25.254.262 frs, y compris le report antérieur de 5.078.Î38 frs. Elle a fixé le dividende brut, à 25 frs par action, payable à partir du 15 octobre, et reporté à nouveau une somme de 4.667.843 frs.

MM. Léon Olivier et Henri Sigg, administrateurs sortants, ont été réélus.

Coty S. A.

Messieurs les actionnaires sont infor- més que le dividende de 20 frs brut dont It la distribution a été décidée par l'Assemblée générale du 9 juillet 1937, sera payable à compter du 10 octobre prochain soit aux guichets de la société, 13, boulevard te Versailles à Suresnes soit chez MM. Lazard et Cie soit aux guichets de la Société Générale pour favoriser le développe- ment du commerce et de l'industrie en France, à raison de

Pour les actions au porteur, 14 frs 96 pour les actions nominatives depuis moins de six mois et celles possédées par des personnes morales, 15 frs 20 pour les actions nominatives depuis, plus de six mois (personnes physiques), 1,7 frs.

Ces sommes seront payables pour les actions nominatives, sur présentation du certificat pour les actions au porteur, contre détachement du coupon X" 13.

Banque de t'Union parisienne Le conseil d'administration, en sa séance du 29 septembre, a nommé administrateur M. Jean Tannery, gouverneur honoraire de la Banque de France, et l'a appelé aux fonctions de président en remplacement de M. Charles Sergent.

M. Paul Bavière, ancien directeur général et membre du conseil d'administration, a été nommé vice-président-rléléguê.

M. Yvan Droz, administrateur-délégué de la Société Houbigant, a été nommé adminis.trateur.

RADIO

Vendredi l*r octobre, à 19 h. 55. à RadioCité, depuis le CINEMA NORMANDIE GALA DES VEDETTES

Qffert par le maitre-fourreur

BRUNSWICK K

avec LYS GAUTY

En première partie, MAX BLOT pré. sente le tirage au sort d'un RENARD ARGENTE offert à une des auditrices qui auront participé au

CONCOURS BRUNSWICK.

UNE CAUSERIE

DE M. GABRIEL COGNACQ Sollicité de donner soit opinion sur les moyens propres à remédier à la crise économique, Monsieur Gabriel Cognacq, directeur de la Samaritaine, parlera à la radio, sous les auspices de la Confédération Générale du Patronat Français, ce soir à 19 h. 30, au poste de la Tour Eiffel.

Samedi 2 octobre

9 h. 15. Radio-Cité Concert symphonique donné par PO. S. P. re.tr. de la Salle Pleyel Benvenuto Cellini, ouv. {Berlioz), Air des Troyens G. Thill Prélude, choral et fugue, de G. ̃Franck Prélude et mort d'Yseult (Wagner) Quatrième Béatitude. par G. Thill (Franck") La Walkyrie Siegfried Chant de Parsijal (Wagner), par G. Thtt.

20 heures. National Anglais Concert-promenade (Qucen's Hall), dernier' de la saison Elena Danieli,'soprano R. Llewellyn, baryton C. Curzon Le Carnaval romain, ouv. (Berlioz) Un bal masqué; récit et air (Verdi) Symphonie, concertante pour piano et orch. (Waltou) Roméo el Juliette, valse chantée (Gounod) Symphonie inachevée (Schubert) Parade de Londres (Box).

20 h. 30. PARIS P. T. T. Pelléas et Mélisande, drame lyrique en 5 actes, poème de Maeterlinck, musique de Debussy (actes III, IV, V). Mélisande Mme Teugels, Ynwld Mlle M. Gauley Pelléas M. Bourdin Golaud M. Etckeverry Arkel M. Médus Le médecin M. Hazart. Orchestre national sous la airection de M. Inih-Hbrccht.

ORCHESTRE

18 h. 20, XATIO.VAL AXGLAIS Orchestre B. B. C. Symphonie 4 en si bémol mineur (Cowen).

20 h., BRUXELLES Concert d'orchestre. 20 h. sO, BORDEAUX-LAFAYETTE Concert d'orchestre (Brahms, Saint-Saëns) suivi d'un récital d'orgue à la mémoire de L. Vierne.

21 h., SriS.SE ROMANDE Concert.

21 h., LUXEMBOURG Concert symphonique (Brahms, Mangeîberg, Berlioz. Schubert). 21 h. 40, LONDRES REGIONAL Orchestre B. B. C. (Schumann. Bach, H. Wood). 22 h. 30, DEUTSCHLAXD Concert. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 15 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies (Haendel, Strauss, Dalcroze).

16 h., RADIO-PARIS Pièces pour piano (Respighi, Zipoli, Debussy. Philip.

19 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies.

19 h. 45, RADIO-PARIS Pièces pour piano. par Mme R. Miclos.

21 h. 45, VIENNE Sonate pour violon et piano en la majeur (Ireland).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'hôpital.

15 h.. POSTE PARISIEX Retransmission de music-hall.

15 h. 30, RADIO-CITE Le Club des Loufoques.

16 h. 15, RADIO-PARIS Emission enfantine. 20 h., RADIO-CITE Gala des chansonniers. 20 h. 15, POSTE PARISIEN Le dernier salon où l'on cause, par Max Régnier et sa Compagnie. OPERA

19 h. 55, TOUR EIFFEL De ]'Opéra, Faust, de Gounod.

20 h.. BRUXELLES FLAMAND Depuis l'Opéra royal flamand, Lohengrin, de Wagner. 21 h., MILAX Emission théâtrale spirituelle du Vhéâtre « Morlacchi », de Perugia.

21 h., PRAGUE Cnéras de Mozart.

THEATRE

20 h. 30, LILLE P. T. T. La Comédie-Française Le Mariage de Figaro, de Beaumarchais. 23 Ir.. PARIS P. T. T. Le couvre-feu, de Boussac de Saint-Marc.

Voici donc les théâtres du « Cartel » ouverts aux micros officiels. On parle même d'une importante subvention, âprement discutée. Pour nous, étrangers à ces questions, nous nous contenterons de marquer notre déception. Nous pensions que Jouvet, Dullin ou Baty au micro c'était le développement sûr et harmonieux du théâtre radiophonique, la plus parfaite des mises en ondes. S'il ne s'agit que de la diffusion de théâtres nous ne comprenons plus. P.-D. T.

Vendredi 1er octobre

21 h., TOUR EIFFEL Concert de musique de chambre avec le Quatuor Ortamberl, Mme White, cantatrice, et de 3fme Pignari, pianiste Quatuor (Dalayrac) Mélodies, par Mme White. Pièces pour piano par Mme Pignari. Quatuor à cordes en la (Schubert).

22 h. 30, RADIO-CITE Relais du restaurant des Ambassadeurs de la soirée de gala à l'occasion du deuxième anniversaire de Radio-Cité La, revue à vendre de J.-J. Vital et Jean Granier. 23 h., RADIO-PARIS Concert de nuit- sous la direction de M. Rltené-Baton Concerto da Chicse n° 9 (F. Dall-Abaco), revision de RhenéBaton Largo, andante, allegro, e spiccato Sym~ phouie 29 en la majeur (W.-A. Mozart) Allegro moderato Andante, menuetto, allegro cons spirito Concerto pour piano et orchestre (Lato) Lento, allegro lento, allegro, soliste M. Doyen. Et pour commémorer l'anniversaire de la naissance de P. Dukas, La Péri (Dukas).

ORCHESTRE

13 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Orchestre philharmonique de Birmingham (Cimarosa, Bach, Dunhill).

20 h., LEIPZIG Concert symphonique (Reger, Brahms).

20-h. 20, LONDRES REGIONAL Concert-promenade (Queen's Hall). Symphonie n° 9 en ré mineur (Beethoven). Orchestre B. B. C.

21 h. SO, PRAGUE Concert (Jirak, Schumann).

22 h., VARSOVIE Concert (Schubert, Fauré, R. Strauss, Glinka).

22 h. 40, HAMBOURG Concert.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

16 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies.

17 h. 45 RADIO-PARIS Mélodies.

17 h. 45, LILLE P. T. T. Musique de chambre1 (Schumann. Grieg).

18 h., PARIS P. T. T. Mélodies, pièces pour piano.

19 h. 30, RADIO-PARIS Mélodies et pièces pour piano.

20 h. 20, NORD REGIONAL Quatuor (Haydn, Bach, Mozart, Debussy, Schumann, Schubert). 21 h. 15, BERLIN Pièces pour piano. 22 -h. 15, NATIONAL ANGLAIS Musique de chambre.

OPERA

14 h. 30, PARIS P. T. T. (Station coloniale) Le devin du village (J.-J. Rousseau).

A 19 h. 30 Causerie de M. Gabriel COGNACQ, directeur de la SAMARITAINE, sur « La crise et ses remèdes », sous les 'auspices de la C. G. P. F.

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118 mètres à la seconde 11 kilomètres à la minute 650 kilomètres à l'heure ♦♦.telle est la vitesse que l'automobiliste E. G,. Eyston veut, ces jours-ci, réaliser

Le capitaine G. E. T. Eyston, dont-on connaît la carrière dans le domaine automobile, a décidé de s'attaquer au record absolu de vitesse détenu depuis 1935 par son compatriote Sir Macolm Campbell, sur le kilomètre lancé, à la moyenne horaire de 485 km. 175. La tentative aura lieu sur la piste de Salt Lake Ciy, aux Etats-Unis.

Le champion anglais a, pour la circonstance, établi un véhicule qui, théoriquement et d'après les calculs des techniciens, devrait atteindre la limite extrême possible sur terre, soit 650 km. à l'heure, ce qui donnerait 11 kilomètres à la minute et 180 mètres à la seconde.

te schéma de la nouvelle voiture avec laquelle Eyston espère atteindre le moyenne horaire de 650 kilomètres, et qui a été profilée tout spécialement.

Cette voiture est, évidemment, un véritable monstre, pour lequel on n'a pas épargné ni la puissance, ni le poids et qui demeure un excellent exemple de machine spéciale n'ayant aucun rapport avec la construction courante. L'élément moteur est fourni par deux Rolls Royce d'aviation 12 cylindres à surcompresseur, d'une cylindrée totale de 73 litres 164, et d'une puissance de 6.000 chevaux (3.000 ch. par moteur). Ils sont installés côte à côte,.au centre d'un énorme châssis tubulaire, dans une position qui rappelle celle du moteur de la voiture allemande de course AutoUnion.

Chaque moteur conserve, en propre, son embrayage et la puissance est transmise par l'intermédiaire d'un arbre très court et d'une série d'engrenages à une boîte de vitesse normale la transmission est assurée, directement, à une couronne' dentée, qui commande l'essieu arrière à un différentiel suspendu indépendamment. Chaque arbre de transmission commande une roue jumelée. Alors que la puissance est transmise Jirdéùx roues et quatre pneus à l'arrière, HIPPISME

~t-~

A LA SOCIETE DES RALLIES DE CHANTILLY

Le dernier rallye de la saison a obtenu un très gros succès plus de cinquante cavaliers et de nombreux automobilistes étaient au rendez-vous. Le parcours tracé et galement mené par M. U. Lazard traversait la belle propriété du baron Kobert de Hotnscluld et se terminait au terrain d'oustacles .de Mine lteinach par un parcours en prix coupics. Cette épreuve a été gagnée par Mlle Odette Lazard (montant un ires bel alezan appartenant à M..M. Jlaimonj et M. français Délia Torre, nattant tie peu .Mlle r'. Heinach et M. llaniny Santerre deux très belles coupes oliertes par 31. Georges Norinand ont été remises aux vainqueurs par Mme Reinach. Un excellent déjeuner au « Urand Ceri »,' à Fleurincs, réunissait les assistants, parmi lesquels -Mme Dupont, baronne James de Roaisciiild et ses tilles, Mme tteinacn et ses enfants, M. et Mme Aiépée, M. et Mme U. Lang et leurs ïils, M. audrier, M. et Mme Ueiiesdin, M. Marcel Rousseau, comtesse de Casines, Mile î^ang, capitaine tle Samt-yuentm, aime, Mile et M. Robert banni, Mme Thii>ergien, comtesse de Marcé, Mlle Pannier, Mme Georges Lazard, M. et Mme liaiay, Mines André, Mme Dubreuil, M. et Mme Huuin, Mlle benoist, M. et Mme Lecœur et leurs emants, Mme P. Lainé et leurs eniants, Mme Bapst, docteur Four-mal, aspirant de Laurens, capitaine Petit, lieutenant et Mme Berger, MM. Robin, Vernhcs, Desmarais, Catoire, All'assa, Mme Robin Hjmtins, lieutenant Baschir, lieutenant des Rocnes de Chassayc, M. Lhermitte et madame, MM. Farou et Defeail, M. de Laveisslère, etc.

CYCLISME

RICHARD NE TENTERA DE REPRENDRE

son record du monde de l'heure

que Tannée prochaine La réussite du Hollandais Frans Slaats n'a pas modifié les/projets de l'ancien recordman du monde de l'heure sans entraineurs, le Français Maurice Richard qui, avant effectué le* vovage de Milan pour s'attaquer aux records des 50 et 100 kilomètres et en compagnie de Pecqueux au record de l'heure à tandem, s'en tiendra, parait-il, à ces records.

Archambaud et Girard, au contraire, effectueraient leurs tentatives aujourd'hui ils ont,, tous deux, convoqué les chronométreurs officiels, pour cet après-midi. Ils auraient tenté leurs chances hier, si la pluie et le vent n'avaient rendu tout essai impossible.

LA VOILE

VCV. Muids

bat C.V. Seine-Maritime

Le match retour réunissant les représen-

tants du C. V. Muids et ceux du C. V. Seine Maritime a été disputé par vent du sud très faible et irrégulier.

Une seule manche a été courue sur un parcours de trois miles, la deuxième ayant été annulée en raison du manque de vent. A la suite de cette épreuve, le trophée a été attribué au C. V. Muids qui, cette année, a enlevé le match par 41 points contre 21 points.

Voici le classement de la dernière épreuve du match, qui a été courue sur Canetons Pont (Mme et M. Perreau-Sausine), C. V. M.; Fanlavase (R. Jeuffrain-Mlle Cotchett), C. V. M.; Poucet (C. Valin-X) C. V. S. M.; Coin-Coin (E. Chesneau-Mlle Pons), C. V. M.; Raymonde (E. Hervouet-Mlle Hervouet) C. V. S. M.; Vert-Vert (M. et Mme Larroque) C. V. S. M.

Le Prix de la Présidente, organisé par le C. V. Muids, a été couru en trois épreuves. En voici le classement

1. La Belle Cane. 2 pts 3/4; 2. Kilikilikili, S Bt»; Fantou, 8 pts; 4. Bacchus, t1 pts; 5. Cotn-Coln, 13 pts 8/4; 6. Xïmbus et R'Paf, 15 pts; 7. S'cgiis, 18 pts. 8. Fanlair, 19 pts; 9. Canari et Fanlavase, 20 pts: 10. Gerry, 26 pts.

TOUJOURS PLUS VITE ï

la direction est assurée par quatre roues placées à l'avant du véhicule (dei de chaque côté) et ne portant qu'un seul pneumatique par roue. L'écartement àes deux paires de roues, ainsi constituées, est différent, le plus petit étant à l'avant. La première paire de roues avant à suspension indépendante est placée immédiatement sur la colonne de direction. Les freins, du système hydraulique, sont montés au centre du chassis.

La suspension est assurée par de longs ressorts transversaux et un système de freins ordinaires opère sur les roues arrières. Des fréins sur l'air sont également prévus.

Une carrosserie aérodynamique doit

épouser, strictement, la. forme du châssis. Les techniciens qui ont été appelés à la dessiner ont suivi, attentivement, au Jardin zoologique, les évolutions dans l'eau des poissons, afin de déterminer'la meilleure forme aérodynamique de permettre la plus grande vitesse. Ainsi la nature se révèle la plus utile collaboratrice de là technique.. Cette technique a, du reste, été appliquée à la réalisation du carrossage de la motocyclette du coureur allemand Henne, en vue des prochains records sur deux roues.

La voiture d'Eyston aura dnoc une allure nettement pisciforme elle sera entièrement fermée, sans aucune aspérité, d'une ligne offrant le moins de résistance à la pénétration dans l'air. Elle comportera le stabilisateur arrière habituel et une fente à l'avant, pour l'admission de l'air sur le système refroidisseur. Un ventilateur centrifuge dispersera l'énorme chaleur que pourra développer le freinage ainsi que la vitesse élevée.

Les roues tourneront à 2.600 toursminute, pour un régime moteur de 3.200 tours-minute et ce bolide de' 12 mètres de long, avec,, ses 6,000 chevaux devrait, nous l'avons dit, atteindre 650 kilomètres de moyenne horaire. ( Quelle différence enrégistrefa-t-dn entre la donnée théorique et la réalisation pratique ?

Georges Bonnet.

Le Congrès des combustibles, carburants et lubrifiants Le congrès des combustibles, carburants et lubrifiants métropolitains et coloniaux. ainsi que des appareils susceptibles de les utiliser, organisé par la ligue de défense des carburants français, aura lieu du 16 au 21 octobre.

Lés services des congrès de l'Exposition ont mis à la disposition de la ligue des salles de conférence à la Maison de la Chimie. Le congrès envisage de rechercher des réalisations pratiques, en même temps qu'à réaliser la coordination nécessaire pour aboutir à une intensification de l'utilisation des carburants nationaux.

Une place a été réservée spécialement en ce qui concerne les gazogènes, aussi a-t-on envisagé des réunions de constructeurs et d'usagers, afin de rapprocher les diffféreuts points de vues par une intime confrontation.

Pour l'organisation ou la participation au congrès, tous documents seront fournis par la ligue de défense, au secrétariat généml, 97, rue Saint-Lazare, Piris.

Le programme des épreuves du mois d'octobre dans la région parisienne

A Chantilly

Vendredi 1er. Coupe Vilmorin.

Dimanche 3. -Prix de Brantôme. Mercredi 6. Championnat de Chantilly, dames.

Jeudi 14 et vendredi 15. Prix Cadum, dames, offert par le baron E. de Rothschild. Ouvert.

Dimanche 17. Médaille.

Dimanche 24. Coupe de Laversine, offerte par le baron R. de Rothschild. Mixed foprsomes. Ouverte.

Dimanche 31 et lundi lor novembre. Prix Crudité. Double messieurs. Double da- mes. Ouvert. Offert par le baron Ed. de Rothschild.

A Saint-Cloud

Samedi 2. Médaille messieurs.

Jeudi 7. Médaille dames.

Vendredi 8. Prix des Quatre Vents, offert par le baron P. de Gunzbourg. Samedi 9. Coupe Lillaz. Double mixte. Jeudi 14. Coupe d'Automne. Dames. Samedi 16. Coupe d'Automne. Messieurs.

Jeudi 21. Goupe Boyden. Foursome dames. Ouverte.

Samedi 23. Coupe Portago. Messieurs, offerte par le marquis de Portago.

Samedi 30. Coupe Commission du Golf. Messieurs.

A Fontainebleau

Dimanche 3. Médaille.

Dimanche 10. Coupe Jay. Interclubs, mixte.

Dimanche 17. Prix Esmond, interclubs, mixte.

Samedi 23. Coupe Interclubs, messieurs. Medal play, 36 trous.

Dimanche 24. Médaille.

Samedi 30 et dimanche 31. Championnat de Fontainebleau. Messieurs et dames. Match play, scratch.

A Ormesson

Dimanche 10. Prix d'Automne, offert par M. Barloza.

Dimanche 17. Prix de Chennevières, offert par Mme J. Schmit. Foursome, mixte, première et deuxième série.

Dimanche <*4. Concours d'approche et de putting, offert par le' Comité.

Dimanches 31, 7, et jeudi 11 novembre. Prix de l'Armistice, offert par le Comité. Messieurs et dames, première et deuxième série.

A Marly

Dimanche 3. Prix des Dahlias, offert par Mme Semelaigne.

Dimanche 10. Prix Robert Chauvelot, dames et messieurs.

Dimanche 17. Prix des Chrysanthèmes, offert par MM. Schuhl et A. Fleur, dames et messieurs.

̃r .v .• r. v-V- ̃̃ RUGBY LA SAISON S'OUVRE DIMANCHE sur le Challenge Yves du Manoir

La saison de rugby n'est pas aussi chargée que celle du football et les rygbymen français ont le loisir de s'adonner pendant les mois d'été à l'athlétisme. La plupart d'ailleurs ne manquent pas de le faire, afin de conserver leur souplesse et leur souffle pour être prêts au début d'octobre à reprendre leur activité.

Comme chaque année, c'est le Challenge Yves du Manoir, qui ouvrira officiellement la saison et le premier tour en aura lieu après-demain, dimanche.

Ce n'est pas encore cette fois que cette intéressante compétition pourra prendre la valeur qu'elle devrait avoir. Pendant deux mois c'est à dire jusqu'à ce que commence le Championnat de France elle retient toute l'attention des grandes équipes qui, alors, lui portent un soin exclusif: aussi les rencontres auxquelles elle donne lieu sont disputées avec acharnement.Viennent les premiers tours du' championnat et voici le Challenge Yves du Manoir, relégué au second rang et intercalant ses ultimes phases, aux dates que veut bien lui laisser la compétition nationale. L'intérêt diminue sensiblement et ne se réveille un peu que pour la finale. Il est dommage répétons-le que le Challenge Yves du Manoir ne puisse avoir sa place bien distincte, c'est-à-dire, se dérouler avant que débute le championnat. Il paraît que le calendrier officiel ne le permet pas. ̃' ̃̃'•

Vingt quatre équipes seront aux prises dans le Challenge. Elles sont réparties en deux poules de douze; Si celle du S. C. Albi ne figure pas cette année, en revanche celle du R. C. Chalons et du ̃ St. Nantais, font leur entrée dans la compétition.

Voici la formation des deux poules Poule A S. V. Agen, Aviron Bayonnais,

Voici deux attitudes des gagnants de la Coupe de Propagande du « Figaro », qui montrent que ni Mlle Mercier, ni Thuillier ne manquent de technique»

NOUVELLES L'aviation militaire

♦ L'avion de bombardement Amiot Î43, bimoteur Gnome et Rhône n° 14, qui reconnaît l'itinéraire de, France à Madagascar, vient d'ei'fectucr le parcours FortLamy-Bangui-Stanleyville. Il poursuit sa route en direction d'Elisabethville. L'avion prototype de chasse Bloch 150, moteur Gnome et Rhône n° 14, a repris ses vols d'essai.

L'aviation sportive. j

A la suite d'une réclamation d'un des concurrents du rallye d'outre-mer, l'Aéro-Club de France vient de disqualifier à vie. Desbrun. Les résultats ont été homologués 'de la façon suivante

Région Afrique du Nord. 1. Pin,; 30.512 kilomètres voyageurs, avec quatre personnes. Prix 15.000 francs. Région. Madagascar 1. Lefèvre, 33.186 km. voyageurs avec trois personnes. Prix 15.000 francs. Aucun nouveau concurrent n'ayant pris le départ hier, clôture de la Coupe Zénith pour 1937, l'aviateur .Maurice Arnoux devient ainsi titulaire de la coupe pour cette année, ayant accompli le parcours le 24 septembre 1937, à. bord de son avion Caudron Rafale-Renault, à la moyenne de 250 km. 207 à l'heure.

g-O X-i F

Dimanche 24. Médaille. î Dimanche 31. Lundi 1< novembre et mardi 2 Médailles ̃ d'or.

A La Boulle

Samedi 2 Médailles, messieurs. Mardi 5. Médailles, dames.

Samedi 9. Coupe Edward Sassoon. Dimanche 10. Foursdhie de rentrée, double mixte.

Mardi 12. Prix d'Automne, dames, offert par Mme R. Sorbac.

Samedi 16. Coupe du Golf Club Argentino, messieurs. Prix de Villacoublay. Dimanche 24. Prix du Soleil-Levant, messieurs. Prix des Gonards..

A Saint-Germain

En octobre. Coupe de la Lombard 1ère, messieurs.

Samedi 2. Médaille dames, première et deuxième série.

Dimanche 3. Médaille messieurs, première série B..

Samedi 9. Médaille, messieurs, deuxième série.

Samedi lfi. Médaille, messieurs, première série A.

Dimanche 17. Prix Robert Lacroix, dames et messieurs.

Samedi 23 et dimanche 24. Coupe de Saint-Germain, offerte par M. Henry Bertrand, dames et messieurs.. A Fourqueux

Dimanche 3. Coupe Desprez. `

Jeudi 7. --Prix d'Automne, dames. Dimanche 10. Prix d'Automne, offert par M. J. Cross. Messieurs.

Jeudi 14. Médaille, dames.

Samedi 16. Médaille messieurs, première série.

Dimanche 17. Médaille messieurs, deuxième série.

Mercredi 20. Prix Paul Luchard. Dames, premier tour.

Samedi 23. Prix Paul Luchard. Messieurs, premier tour.

Dimanche 24. Prix Paul Luchard,'dames et messieurs, deuxième tour.

Samedi 30. Coupe Montgomery. Dimanche 31. Prix Paul Luchard. Finales, dames et messieurs. Rencontre Rouen-Fourqueux, à Fourqueux.

Au Lys

Dimanche 3. Médaille.

Dimanche 17. Coupe d'Automne. Double mixte, interclubs. ̃

A Elisabethville Dimanche 10. Coupe d'Elisabethville. Contre bogey.

A l'Ameriean C. C.̃•.

Dimanche 3. Médaille. ̃

Dimanche 17. ̃ Coiipe Lotus. 1 Dimanche 21. Médaille. •' I

C. A. Bè»les, Biarritz 01., St. Bordelais V. C., C.'A. Brives, A. S. Carcassonne, A. S. Montferrandaise, St. Nantais, R. C. Narbonne. R. C. France et St. Tarbals.

Poule B A. S. Béziers, C. A.. Sports Géneraux, R. C. Chalon, F. C. Grenoble, Lyon O.. U., Section Paloise, C. A. Périgueux, ̃U. S. A. Perpignan, St. Français, R. C. Toulon, St. Toulousain et C. S. Vienne. 10, 14, 16 et 17 octobre le Tournoi international

;• de l'Exposition

Le rugby devait avoir sa place dans les manifestations sportives de l'Exposition on la lui a donné, en mettant sur piecj un tournoi international où, pour faire nombre, on a invité, outre l'Allemagne la Belgique, l'Italie, la Hollande, et la Roumanie.

Le rugby hollandais et belge ne fait que débuter en Roumanie, il n'a pas encore atteint une bonne classe.

On sait la qualité du rugby allemand. La seule surprise peut venir du côté de l'Italie, 'qui présente, parait-il, une équipe jeune et pleine d'allant. Il sera intéressant de voir comment les fougueux athlètes transalpins'se sont adaptés à l'art difficile du ballon ovale.

Nous aurons l'occasion de revenir sur ce'tournoi dont voici le programme 10 octobre, (Stade Jean-Bouin) Roumanie contre Hpllande et Italie contre Belgique. '• 14 octobre (Jeàn-Bouin) France.contre Roumanie ou Hollande et Allemagne contre Italie ou Belgique;

16 octobre (Jean-Bouin) ;Match entre les perdants^ du' 10 et 'du 14 .octobre.

17 octobre (Parc des .Princes) Finale du

tournoi. du

tournoI. Maurice Capelle.

AERIEN INES I Comme le prévoit 'le règlement, l'aviateur Maurice Arnoux emporte définitivement le trophée mis en compétition, cet aviateur l'ayant 'gagné trois années de suite, d'abord eu, 1935, à la moyenne horaire de 276 kilomètres 838, puis en 1936, à la moyenne de 273 km. 161.

L'avion d'Arnoux était entièrement enduit aux produits Avionine de la maison Dreyfus frères, de Clichy. ̃ ̃•

NATATION

''̃̃̃ Précisons

Dans l'article publié hier sur l'homologation du record de Cartonnet, nous avons fait dire à M. Ernest Dufer En France, nous avons des nageurs, mais pas de dirigeants. » Une erreur typographique a transformé « à Toulouse » en France ». C'est bien volontiers que nous donnons cette précision.

PATINAGE. Voici l'hiver, la Patinoire Molitor, la piste de glace en plein air de Paris, annonce sa réouverture pour aujourd'hui vendredi, à 9 heures.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Entraînement à Bagatelle Le polo, à Bagatelle, continue à faire jouer au tennis, sur ses trois courts de championnat, jusqu'à lin octobre, et il ouvre à nouveau son centre d'entraînement au golf, largement accessible aux étudiants et aux joueurs. Les deux professeurs, Joseph et Jean-Baptiste Bombediac, seront' à leur stand dès le lundi 4 octobre. Le comité se réunira prochainement pour recevoir les nouveaux candidats, puis décider de l'ouverture d'un centre d'entraînement à l'équitation et à la préparation militaire: Une piste circulaire et une ligne droite de 275 mètres de longueur seraient à la disposition des élèves, des membres et de leurs invités. Au Golf de Morfontaine Coupe des Seniors, réservée aux membres de l'Association des Seniors golfeurs de

l'rance

Première série 1. R. Valentin, 4 up; 2. D' Hally-Smith, 1 up; 3. C. S. Lipseomb et F. Lacroix, 2 do\vu 5. major Anderson et M. Jacquault, 3 down.

Deuxième série. 1., A Guiot, 1 down; 2. Bénédic, 4 down 3. H. M. Blackmer, Troisième série. –ri. L. Wolff, 1 down; 2. Lawrence Jones et H. La Montagne, 4 down; 4. P. Clare, Marcel Héraud, )1. Morin et,A. A. Tunmer, 6 down.

Au Golf de Chantaco

Coupe Boum. Demi-finales M. Boulet (17) b. P. Mourgue d'Algue 5 et 4; F. Alvarez (24) b. miss Behn (28) :5 et 4. Finale Boulet b. F. Alvarez 4 et 2. Double mixte contre scratch 1. J. Vignes et Mme J. Vignes ail square; 2. Garrison et Mme S. Maneuyrier 2. down; 3. Mrs Uucliterlony et J. I. Blackbourne 3 down. Match contre par (messieurs) 1. J M. Thompson (18) 1 up; 2. F. Alvarez (22) ail square.

Dames 1. Mme J. Vignes (26), 1 up; 2. Mme- Goldschmtdt .(1&) ail square. Au Golf de Fourqueux

Rappelons que la Coupe Desprez, -ouverte aux joueurs dont le handicap n'est pas supérieur à 9, se disputera le dimanche 3 octobre, sur 36 trous, medal play.

La limite des inscriptions, fixée primitivement au jeudi 30 septembre, est prolongée jusqu'aujourd'hui 1er octobre, à 17 heures. Les engagements seront reçus au secrétariat du Golf de Fourqueux. Tel 6-17, SaintGermain..

Au Golf de Marseille-Àix

Coupe d'Automne. 18'trous, handicap contre Par, par points. .1. Pierre Digne, 35; 2. Guy Roubaud, .31; 3. L. H. Nouveau, 30 L. Pradon, 30.

i' A L'ETRANGER

An GolfTClub de Stocke-Poges

Percy Alliss, professionnel du Golf-Club de Templenewsan, vient de gagner le tournoi du « Xew-Wprld », doté de prix d'un total 'de 1.250 livres.

̃Per.cs- AUiss. a gagné ce tournoi avec la balle Silvier Klng. H. V.

La saison du «football américain» est reprise. Les acrobaties recommencent et voici, pour un début, un attaquant qui ne manque pas d'audace. C'est vraiment un sport charmant. ̃

LE CHAMPIONNAT l

DE FRANCEDE FOOTBALL sëtëIt sochaux en DANGER

Le, prochain tour du Championnat de France donnera lieu, dimanche, à 14 h. 30, aux rencontres suivantes, en première division

R.C.; Roubaix c. Red Star OI.

A 15 heures R. C. Lens c. F. C. Sète. U. S. Valenciennes c. F. C. Metz.

S. C. Fives c. A. S. Cannes.

F. C. Rouen c. 01. Marseille.

R. G. Paris (Pare des Princes) c. Excel-

sior R. T.

Antibes J. P. F. C. c. 01. Lillois.

R. C. Strasbourg c. F. C. Sochaux.

La lutte sera serrée dans plusieurs matches.' 11 est difficile, en effet, de prédire qui l'emportera du R. C. Roubaix et du Red Star, du R. C. Paris et de l'Excelsior, de. l'U. S.' Valenciennes et du F. C. Metz, du F C. Rouen et de Marseille et même du R. C. Lens et du F. C. Sète. Cependant, ce dernier joue une grosse partie en se déplaçant à Lens où, finalement, il ne serait pas anormal de voir l'un des « leaders » succomber. L'autre leader, le F. C. Sochaux, fait un déplacement difficile lui aussi, et Strasbourg pourrait fort bien lui faire mordre la poussière. Comme Rouen et Marseille peuvent très bien faire match nul, il se pourrait qu'on trouve, dimanche soir, si Lens l'emportait sur Sète, cinq ou six clubs de nouveau en tête du Championnat. En seconde division, les rencontres suivantes seront disputées

Groupe Est. F. C. Mulhouse c. A. S. Troyes S. S.; F. C. Nancy c. S. R. Colmar; St. de Reims c. U. S. B. Longwy.

Groupe Nord. U. S. Boulogne e. U. S. Tourcoing; 01. Dunkerque c. R. C. Arras; A. S. Hautmont c. R. C. Calais.

Groupe Ouest. St. Rennais U. C. c. Havre A. C.; C. A. Paris c. F. C. Dieppe. Groupe Sud. 01. Aies c. Nimes 01.; A. S. St-Etienne c. Toulouse F. C.; Girondins B. F., C. c. S. 0. Montpellier. BOXE

tartinez He Alfara,

Miasmick et Fenoy

vainqueurs à Wagram L'Espagnol Martinez de Alfara a battu hier soir à la salle Wagram l'Italien Liani, par arrêt, de l'arbitre à la 9mo reprise d'un match qui en comportait dix. Liani pro- fondément blessé à l'œil n'a rien perdu du fait de cette décision. IJ était battu aux points de toute façon. Martinez de Alfam, en forme brillante, a mené toute la rencontre et devant un adversaire qui accusait un poids sensiblement supérieur au sien G kilos il a réalisé une très bonne performance en dominant le plus souvent. Liani eut de dangereuses réactions et montra qu'il possédait de réelles qualités. Le combat d'hier soir aura été pour lui riche en enseignements.

Beslav, espoir poids-moyens, a été battu eux points .-en 10 reprises par Miasmick, autre espoir, qui fit un excellent combat. Intelligent, décidé et adroit, Miasmick sut éviter les redoutables attaques et porter des coups puissants à un adversaire dont la forme n'est pas, pour l'instant, la meilleure. En fin de soirée, l'Espagnol Camelo Fenoy battit aux points en 10 reprises le jeune Momont qui fit parfois mieux que se défendre. 1

«S»–

Le championnat de Belgique du cheval de chasse

Le championnat belge du cheval de chasse vient d'être organisé par le Royal Cercle Equestre Gantois, sous la direction du baron Braun. Douze cents mètres à l'allure minima de 400 mètres par minute, douze obstacles de 90 centimètres et drag de sept kilomètres.

Voici les résultats

Poids lourds, (chevaux portant plus de 80 kgs). 1) « Joë Kelly » à M. Bemelmans, monté par le capitaine Van Langhendonck 2) « Grey Hussar », à M. Toussaint, Poids légers, (portant moins de 80 kgs). 1) « Mother Superior », à M. Asse!berghs, monté par le capitaine Nossent 2) « Ma Barraca », à M. Bemelmans, monté, par Mlle Kauter 3) « Lighty n au capitaine Ganshof van der Meersch (propr.). Juniors.' 1) « Madame-Sans-Gêne », à M. Dumont de Chassart (propr.) 2) « Ramsey », à Mlle Van Acker.

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Non places Monarkie o4, Barboteur 00, Souna 54, Punta Planca 54i, Debria II 50, Le Zouave 52J, Aphrodite IV 49J. ? (1!2 long., ^1 long. 1/2, 2 long.) PRIX DU VAL D'ENFER

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