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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-08-26

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 26 août 1937

Description : 1937/08/26 (Numéro 238).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4095932

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Les Européens et là guerre de Chine

Carte de la Chine du Nord et du Manchukuo.

i^. L'Allemagne ne pa\^5j~3 raît pas enchantée de ce ^Sgft. qui arrive à ses intérêts,

comme aux intérêts des

autres Européens, en Chine. De son côté l'Italie, émue des pertes déjà subies par ses nationaux et des risques qu'ils courent en Extrême-Orient, vient de retirer d'Addis-Abeba le 1 bataillon des grenadiers de Savoie pour l'envoyer à Shanghaï.

Les détachements de quelques centaines d'hommes que les puissances blanches jugent nécessaire d'installer là-bas, se regarderont-ils en chiens de faïence pour agir chacun à sa guise ? Dans ce cas on peut prédire que bien-

Carte de la Chine (Sud-Est).

tôt ils ne protégeront rien du tout et recevront des camouflets qui, pour être séparés, n'en seront pas plus agréables.

La haute politique qui occupe les veilles de l'Occident s'oppose-t-elle à ce qu'un élément de « concert européen » reparaisse dans les mers de Chine ? Si chacun compte sur l'efficacité de son action particulière, l'attente sera longue et les dédommagements seront courts.

Il est vrai que l'ordre international, aujourd'hui, progresse à rebours. Ln un mois, dans la Méditerranée, quatorze navires non armés ont été attaqués sans visite préalable ni avertissement. Nous voilà revenus aux charmants usages des Barbaresques.

U est désormais probable, malheureusement, que la guerre de Chine durera longtemps.

Les opérations japonaises se développent selon un plan qui n'est incohérent qu'en apparence.

A Shanghaï, il s'agit d'abattre le prestige du gouvernement de Nankin et de l'empêcher de recevoir des armes, munitions et approvisionnements par mer. C'est, d'ailleurs, la volonté japonaise de tenir fermé l'accès de la Chine par Shanghaï qui explique l'échec du projet anglais pour en écarter les hostilités. Les opérations sont conduites par les autorités navales et le commandant en chef des troupes japonaises de Formose.

La question, du côté de la mer, est de savoir si le passage d'armes et d'approvisionnements pour la. Chine, devenu impossible par Shanghai, se fera par Canton. Auquel cas, les Japonais n'hésiteraient pas à bloquer la rivière de Canton. Ils ont construit, à quelques heures de là, une base navale et aérienne aux îles Pescadores. Grosse histoire en perspective le trafic de la rivière de Canton, c'est toute la richesse de Hong-Kong, citadelle et coffre-fort de l'Empire britannique en Extrême-Orient.

Mais la vraie conquête japonaise s'affirme et prend forme peu à peu dans la Chine du Nord.

'$'̃"̃'

Les plaines de Pékin et du Hopei étant inondées, les forces qui arrivent du Japon par Tien-Tsin ne descendent que lentement vers les troupes chinoises rassemblées autour de Paoting.

Cependant, la meilleure armée japonaise, venant du Manchukuo, ar-

rive aux portes de Kalgan. Par la Mongolie intérieure, elle fait un mouvement tournant pour fermer les issues de la Mongolie extérieure, qui est soviétique, et gagner l'accès du Shansi, pays des mines.

A mesure que cette armée avance, elle contraint les Russes à distendre leur couverture et à agrandir démesurément depuis Vladivostok jusqu'aux plateaux mongols, le demicercle dans lequel les Japonais disposent des lignes intérieures.

Lucien ROMIER.

LA LUTTE SE POURSUIT AVEC ACHARNEMENT AUTOUR DE WOU-SOUNG CHANG KAI CHEK

QUITTERA-T-IL NANKIN ? (Lire nos dépêches en page 3)

♦–

LES JOURS SE SUIVENT

DE WATERLOO BRIDGE AU PONT DES ÂRW

Les journaux anglais ont consacré de nombreuses chroniques au pont de Waterloo, dont le Conseil municipal de Londres a entrepris la reconstruction. La pensée qu'on ne verrait plus ses lourdes charpentes bleues enjamber la Tamise a fort ému les Londoniens. C'est que le Waterloo bridge est lié profondément à l'histoire de Londres, c'est qu'il a tenu une place importante dans la littérature romanesque anglaise la sentimentale et laventureus,e. Que de fois, les « héros des romanciers anglais se sont promenés sur ce pont, en proie à ces méditations qui décident d'un destin f Ce n'était pas d'ailleurs un rendez-vous arbitraire et ordonné pour le plaisir d'une description. Il est vrai que les ponts inspirent des pensées particuliéres. On ne touche plus terre on n'est point sur l'eau, et l'eau coule, entraînant dans ses reflets nos probisions de songe.

Quel pont parisien pourrait, jouer dans notre histoire romanesque le rôle de Waterloo bridge ? N'est-ce pas sur un pont que le « héros de /'Œuvre de Zola se persuade de son impuissance en contemplant l'horizon magnifique du Louvre, du PontNeuf, de la Sainte-Chapelle ? Et une légende veut que ce soit en contemplant la Seine du haut du pont des Arts que Villiers de l'Isle-Adam ait dit à un de ses amis ce beau mot de résignation et de désespoir: .4/i nous nous en souviendroits de cette planète

C'est sur ce même pont des Arts que Claude Debussy attendait le résultat du concours pour le prix de Rome auquel il avait participé. Il était sans émoi, a-t-il conte, regardant les irisations du soleil sur l'eau et jouissant délicieusement de la beauté de la lumière, de la liberté parfaite de sa journée. Un ami le rejoignit, lui frappa sur l'épaule et lui annonça joyeusement « Ça y est, tu as le prix de Rome. » Et Debussy ne connut aucune joie profonde. Au contraire, il eut le sentiment qu'on venait de lui ravir sa liberté, et l'accent même de sa jeunesse. Jamais il n'oublia cette station sur le pont des Arts, au-dessus de ta Seine aux reflets- printaniers. Son art (l'art des Préludes tout au moins) tient bien dans cette complicité contemplative ou s'animent tous les charmants, spirituels et fugaces génies de la nature. Par la suite, il s'est maintenu sans cesse dans l'atmosphère de cette station parisienne: « N'écoutez les conseils de personne, écrivait-il dans la Revue Blanche, sinon du vent qui passe et nous raconte l'histoire du monde. » On agrandit, on modifie, on embellit nos ponts comme on va faire de Waterloo bridge. Il faut obéir aux nécessités de son temps. Mais il serait à souhaiter qu'on nous gardât ce pont des Arts tel qu'il est, pont de piétons, pont de contemplations, pont où nous pouvons assortir nos rêveries aux belles couleurs de notre ville.

Guermantes.

'llllIltlIlUllllIlHIllllItllIMUIIlIfllHlIlllMlllllIllIlllllllllllHIIIIIIII EN PAGE S

LES JEUX

UNIVERSITAIRE v Victoire des épéistes français

LES DÉCISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES

POUR ASSURER LE REDRESSEMENT ECONOMIQUE

UNE VASTE ENQUETE SUR LES CONDITIONS DE LA PRODUCTION afin d'étudier les moyens propres à donner plus de souplesse à l'organisation actuelle du travail et à augmenter la production

En outre, les dispositions suivantes ont été arrêtées

1° Equipement industriel et commercial. x

Bonification d'intérêts pour les prêts destinés à améliorer l'équipement des entreprises industrielles' et commerciales.

2° Construction d'immeu-

bles

Bonification d'intérêts pour les prêts destinés à la construction d'immeubles et exemption d'impôts pour les constructions d'immeubles neufs. 3° Mobilisation des valeurs

d'Etat.

Facilités de crédit pour la mobilisation des fonds d'Etat et des effets du Trésor.

4° Fonds de commerce. Procédure de conciliation en matière de fonds de commerce et délais pour les débiteurs de bonne foi. 5° Le blé.

Le prix du blé est fixé à 180 francs le quintal à dater du mois d'août. Ce prix sera majoré de 1 franc par mois à compter du 1" septembre et de 1 fr. 50 à compter du 1er fé.

vrier 1938. HH-

L'effort est considérable Sera-t-il suffisant ?

est un bon paquet de décrets-lois. Il ne faut pas s'en plaindre. Les intentions sont excellentes, la C doctrine est pure. Si elle reçoit quelques légères atteintes, c'est pour essayer de gagner du temps. C'est le point le plus délicat. M. Georges Bonnet et son état-major ont leur opinion fixée sur les mesures propres à restaurer l'économie nationale et le crédit. Seulement, ils ne croient pas possible de la faire connaître. Et ils se fatiguent à trouver des détours. La vérité nue, ce serait de dire La loi des quarante heures, telle qu'elle a été appliquée, ruinera la France jusqu'à son dernier sou l'intérêt commun exige qu'elle soit réformée promptement voici la liste des dérogations immédiatement admises. Au lieu de ces déclarations catégoriques, le gouvernement prend le biais d'une enquête. Sous ses auspices, les conditions de la production en France vont être examinées en détail. Cette procédure, les ministres sont bien libres de la choisir à leur gré, si elle leur paraît la meilleure. Ne créera-t-elle pas des occasions de querelles ? Elle doit être «rapide». Ne sera-t-elle pas encore trop longue, beaucoup trop longue à mener ? Le doute est troublant, parce que la France est sérieusement malade. Pour le reconnaître, de vastes recherches ne sont pas indispensables. Le déséquilibre de la balance commerciale, l'évolution des changes, les réactions du marché financier tout concorde pour montrer la nécessité urgente, non pas d'une enquête, mais d'un remède. Le gouvernement doit se rabattre sur une thérapeutique de bric et de broc. De celle-ci, on ne veut pas dire de mal. On indique simplement qu'elle ne permet pas beaucoup d'illusions. Des bonifications d'intérêt vont être accordées aux entreprises et aux propriétaires d'immeubles. Qui les paiera ? Ce sera l'Etat. Avec quoi? Avec des impôts. Et qui paiera les impôts ? Les entreprises et les propriétaires d'immeubles. Le même raisonnement, qui est un peu décevant, s'applique aux dispositions calculées pour faciliter la mobilisation des fonds d'Etat et des effets du Trésor. Tout cela n'est pas mauvais. Mais c'est de la poudre de perlimpinpin. Le mieux que l'on soit fondé à espérer et ce n'est pas une mince espérance c'est que le redressement futur puisse être ainsi préparé par tout petits morc:.aux. A des ministres de bonne volonté, ce témoignage doit être rendu.

LES CADETS DE LA MARINE BELGE A L'EXPOSITION

Les cadets du bateau-école belge « Mercator ont visité hier l'Exposition. Ils forment sur la terrasse du Trocadéro un joyeux groupe qui manifeste avec entrain le plaisir que leur procure leur séjour à Paris.

Le nouveau régime des chemins de fer sera fixé sa-medi et mardi prochains

Les ministres sortant de l'Elysée, à l'issue du conseil.

Commentant les mesures prises M. GEORGES BONNET A DIT En contribuant à donner à la monnaie nationale une base ferme, en améliorant le crédit public, et en préparant l'abaissement du loyer de l'argent, nous avons travaillé à réunir les conditions fondamentales d'une reprise durable de l'activité économique. Mais cette activité est beaucoup trop réduite encore.

Qu'il s'agisse d'empêcher une hausse excessive des prix, de redresser notre balance commerciale ou de satisfaire aux besoins de la déf ense nationale sans nuire à ceux de la consommation il n'y a qu'un moyen d'obtenir les résultats nécessaires à la fois à la sécurité nationale et au main tien d'un niveau de vie élevé PRODUIRE PLUS ET MIEUX, ACCROITRE L'EFFICACITE DU TRAVAIL FRANÇAIS SOUS TOUTES SES FORMES. Le gouvernement vient de décider une série de mesures pratiques en ce sens. L'action qMS te so~cernement entend exercer n'a pas pour objet de donner à l'Economie une aide ..artificielle au détriment du Trésor, mais bien au ctintrair~ de mettre le pq"vs ei~ > xtte&ur e ii4~e,,qc ti- P~ *té ~ace!~gç 0, faire face à ses lourdes charges. ».

F.-F. Legueu.

monnaie d'échange politique Le conseil central de l'Office du blé n'en ayant pas pris la responsabilité, le conseil des ministres a fixé dans sa séance d'hier le prix du blé à 180 francs. La prime mensuelle de conservation augmentera ce prix de 1 franc jusqu'en février, et de 1 fr. 50 de février à septembre 1938, et comme ces primes se totalisent de mois en mois, le prix aura subi une plus-value de 15 fr. 50 en fin de campagne et sera au mois d'août de 195 fr. 50 au quintal. Il est considéré par les producteurs comme très en dessous de la rémunération à laquelle ils estiment avoir droit en se référant à l'article 9 de la loi du 15 août 1936. Il est certain que pour déterminer ce prix le ministre de l'agriculture n'a tenu aucun compte des éléments de calcul qui sont introduits dans ce texte, ni de l'impératif catégorique qui l'obligeait à les employer. Ce prix constitue donc une illégalité..

Du point de vue économique il suivra la courbe de notre redressement financier, car avec une monnaie flottante, il s'améliorera en proportion de la revàluation monétaire. Les paysans, en tant qu'électeurs, peuvent donc renforcer le pouvoir d'achat du prix du blé, et toute la question est là. II paraît que le prix du blé aurait donné lieu au conseil des ministres à des débats mouvementés, les radicaux le voulant plus élevé, les socialistes s'en tenant à celui qui a été fixé et qui concorde en effet avec les propositions faites au conseil central de l'Office, par les représentants de la C. G. T., pendant que M. Flavien, communiste, se contentait de 175 francs. Hier matin, une émission de T. S. F. indiquait le prix de 190 francs; un journal de midi parlait de 187 francs, et à mesure que la matinée s'avançait les renseignements portaient sur 182 francs, pour arriver au prix définitif de 180 francs. Enfin, le prix du blé, selon certains informateurs, aurait servi de monnaie d'échange pour l'ensemble des questions qui ont été traitées au conseil des ministres. Assurément aucune affirmation ne peut être apportée sur ce point, mais, selon le proverbe, il n'y a jamais de fumée sans feu.

LE PRIX DU BLE

R. de Passillé.

SANTANDER î aux mains des nationalistes

La population s'est soulevée contre les rouges qui se sont rendus

v Les troupes du général Davila

feront aujourd'hui leur entrée dans la ville

16 h. 50

Devant Santander, 25 août. Le commandement nationaliste devant Santander annonce ce qui suit

« Les autorités rouges, débordées, annoncent officiellement que la ville se rend aux troupes du général Franco.

» Les colonnes nationalistes activent l'allure pour entrer dans la capitale. »

17 heures

Devant Santander, 25 août. Le commandement nationaliste annonce que le soulèvement national à Santander a pris le dessus et qu'il est possible, étant donné la situation, que les troupes entrent à Santander ce soir même.

Le commandement nationaliste ajoute que toutes les forces demeurées encore à Santander et évaluées à 15.000 hommes se sont soumises.

21 h 15

Salamanque, 25 août. Le Grand Quartier généra] a émis à 20 h. 30 le communiqué suivant

Les légionnaires et les brigades de Navarre ont poursuivi leur brillante

"JE VEUX LA VOIR! SI ELLE NE ME REÇOIT

PAS, JE LA TUE IhttifîaiiWns TânticMmhre de MistinguëtT un admirateur trop ardent

La célèbre vedette nous conte,

tout émue, le sketch grandguignolesque d'ans lequel elle ne joua heureusement aucun rôle

Alors qu'elle était, hier. après-midi, dans l'appartement qu'elle occupe, 24, boulevard des Capucines, Mlle Mistinguett s'est trouvée aux prises avec un fou venu spécialement pour la voir de sa province Mais écoutez donc l'aventure telle que « Miss » a bien voulu nous la raconter peu de temps après une rencontre qu'elle n'oubliera pas de sitôt.

Ça n'a rien été, mais que j'ai eu peur Il pouvait être cinq heures, lorsqu'on sonna à ma porte. Dès que ma femme de chambre eut ouvert, il la bouscula, criant « Je veux la voir Si elle ne me reçoit pas, je la tue » Par bonheur, la rédactrice et le photographe d'un journal féminin se trouvaient alors dans mon salon. Le photographe s'interposa. On eut le temps d'appeler police-secours. Et l'individu qui « pour se venger de mon refus » persistait à vouloir m'attendre sur le trottoir, fut conduit au commissariat de la rue Taitbout. Outre le nerf de bceuf qu'il portait à la main, il avait sur lui un revolver chargé.

» Au cours de l'interrogatoire il pré-

LEGION D'HONNEUR

La prochaine promotion de l'Education Nationale

Un grand-croix M. Charléty.

Trois grands officiers: MM. Jean Perrin, Vial et Emile Mâle, Dix-sept commandeurs dont MM. Georges Duhamel, Desvallières et Robert Trébor.

La promotion de la Légion d'honneur du ministère de l'Education nationale paraîtra incessamment au Journal officiel. Elle comprendra le contingent normal et celui de fonctionnaires retraités de l'administration.

Ce dernier contingent comportera un grand-croix il. Charléty, vice-recteur de l'Académie de Paris deux grandsofficiers MM. Vial, directeur général honoraire de l'Enseignement secondaire, et Emile Mâle, ancien directeur de l'Ecole d'archéologie de Rome dix commandeurs. vingt officiers et soixante chevaliers.

Parmi les commandeurs figureront MM. Truchy, professeur de la Faculté de Droit de Paris Charles Gravier, professeur au Muséum Charles Fabry, professeur à la Faculté des sciences de Paris Paul Boyer, administrateur de l'Ecole des langues orientales Paul Jamot, conservateur des peintures, au Louvre.

La promotion normale comportera un grand-officier, M. Jean Perrin, ancien sous-secrétaire d'Etat aux recherches scientifiques sept commandeurs, vingtsept officiers et cent quarante chevaliers.

Parmi les commandeurs, citons MM. Georges Duhamel, homme de lettres président de l'Alliance française Desvallières, artiste peintre, président du Salon d'Automne Trébor, président du syndicat des directeurs de théâtres Guillaume-Louis, directeur de l'Ecole de médecine de Tours.

Au nombre des officiers figureront

La zone noire indique la partie de l'Espagne aux mains des troupes nationales depuis la chute de Santander. avance sur Santander et se trouvent en ce moment à courte distance de la ville, qui est virtuellement occupée. L'adversaire se rend et nous livre ses trmes.

Les forces qui maintiennent l'ordre à Santander, en collaboration avec les patriotes de la ville, ont hissé le drapeau blanc et ont délégué, ce matin, des émissaires au général Davila. Elles se sont engagées à maintenir l'ordre dans la ville jusqu'à l'entrée des troupes nationalistes qui aura lieu demain avec toute solennité.

Les forces légionnaires et les brigades de Navarre, qui ont brillamment combattu et défait avec tant d'impétuosité l'ennemi, concluront par leur entrée dans la ville la dernière étape glorieuse des opérations dans le Nord.

cisa qu'il s'appelait Marcel Delalonge, dessinateur, qu'il était venu spécialement de Rouen pour me voir et m'apporter des lettres. Ces lettres qu'on trouva dans sa poche étaient des déclarations d'avwur écrites dans un style baroque. Le commissaire a f ait conduire Delalonge à l'Infirmerie spéciale du Dépôt. Et voilà

Aviez-vous déjà été l'objet d'incidents analogues ?.

Comme tous mes camarades de la scène. Un autre fou, certain jour, déploya toutes sortes de stratagèmes pour être reçu par moi. Il se disait mon mari et avec une telle conviction que le commissaire finit par. intercéder pour que je le reçoive au moins une fois Mais je n'ai été victime d'une agression proprement dite qu'un soir, à la sortie du Moulin-Rouge,

Et jouerez-vous tout à l'heure, en dépit de cette émotion ?.

Avec plus d'entrain que jamais. Ne serait-ce que pour oublier ce sketch, un peu trop grandguignolesque à mon goût, et qui pourrait avoir pour titre « Ça. ce n'est pas Paris. »

Mme Brunschvicg, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'Education nationale MM. Marcel Ciampi, compositeur de musique; Caron, directeur des archives Benjamin Crémieu: homme de lettres Louis Jouvet, metteur en scène à la ComédieFrançaise Mme Germaine Dulac, cinéaste Henri Focillon, professeur d'art Mauprey, secrétaire général de la Société universelle du théâtre; Mme Pomaret, membre de l'Ecole supérieure des Beaux-Arts MM. Pierre Poisson, statuaire Guy de Pourtalès, homme de lettres Terracher, recteur de l'Académie de Bordeaux de Waroquier, artiste peintre Paul Verdier, inspecteur général des monuments historiques Dévigne, journaliste, homme de lettres. Parmi les chcvaliers, citons M'M. Aveline, maître de ballet à l'Opéra Jean Bastia. chansonnier Mme Berger, femme de lettres MM. Bertin, sociétaire de la Comédie-Française Gabriel Bouillon, professeur du Conservatoire de Paris Léon Deutsch et Florent Fels, hommes de lettres Le Corbusier, architecte notre collaborateur Raymond Lécuyer, critique d'art Charles Malfray, sculpteur Jules Meunier, organiste à Saint-Louis-des-Invalides Mme Adrienne Mônnier, femme de lettres MM. Cadou. directeur de la musique à l'Odéon Cordey, conservateur il la bibliothèque Mazarine r, Maurice Pesse, compositeur de musique Léon-Pierre Quint. homme de lettres Louis Ralland, professeur à la Faculté de Paris Yonnel. sociétaire de la Comédie-Française..

FIGARO -ACTUAllT

RECEPTION A L'ELYSEE DU CHEF DE LA COMMISSION DU NEPAUL Le Président de la République a reçu hier après-midi le commandeur Sir Kaiser Shermshere Young Badahur Rama, chef de la Commission du Népaul, accompagné du lieutenant-colonel Marayan et du colonel Suzendra, fils de S. A. le maradjah du Népaul.

LES [ECHOS

"C" LA 1OURNEE

Va Flamme du Souvenir

̃ t- A 18 B. 30, à l'Arc de Triomphe • ». N. C., section de Rosny-souS'-Bois.

Expositions

Dans l'eglise Sainte-Odile, 2,' avenue Stéphane- ^allurmé Art sacré moderne. • "• -4'8, avenue des Gobelins Exposition 'flô; belles tentures de la manufacture royale ̃*Jbs Gobelins (1662-1792).

'–Au Musée des Arts décoratifs, i07, rue de Rivoli: Le décor de la vie, de 1900 a 192S ».

A la Bibliothèque Nationale Expoïition Descartes. Les plus beaux manuscrits français à peintures du moyen âge. V w- au Pavillon des Salons (Esplanade des Invalides) Salon do l'Union des Femmes 'peintres1 et sculpteurs. Salon d'hiver. 6, quai d'Orléans « Frêûêrio Ctiõplji, George Sand et leurs amis ». •̃••_ Avenue du Presidetlt-Wllson. au Palais • Patlonal des Arts Chefs-d'œuvre de l'art ̃ fi-ançaib'. (De 10 à 19 heures et de 21 à

S3 heures).

•»- Au château de Bagatelle « L'histoire ̃du bots de Boulogne » (L'après-midi). Les oôurses

̃ ̃ A 14 heures Vincenneg.

La machine détraquée.

C'est celle qui totalise les entrées à l'Exposition, au bureau central, Le 5 août, 156.118 visiteurs ont été oubliés le 13, une erreur d'addition en supprime 40.000 le 16, nouvelle erreur, mais, seulement de 30.000 le 19, nouvelle omission des 156.616 visiteurs de la journée. Si l'on' tient compte que, le 22 août, la machine, définitivement détraquée,, totalise.. UW)û,iû&itëurs de .troï>; on arrivé au "chiffre de 3 81 -Î73 manquants soit, à la date du 24 août, fl.95l.073 au lieu de 11.569.339 annoncés par l'Exposition.

Mais alors, le dix millionième visiteur signalé passant triomphalejnent les guichets le lundi 16 août, vers 14 h..30» n'était qu'un usurpateur. Le véritable dix millionième a été le cent quatre-vingt-treize mille einq cent cinquante-deuxième visiteur entré le 15 août. A moins que la machine n'ait été déréglée en juin et juillet, ce qui vaudrait la peine d'être vérifié.

DR. de Berlin s'en va.

Auguste GroebIer, bourreau en chef de la Prusse, vient de prendre sa retraite, à l'âge de soixante-dix ans. Il est possible qu'avec lui disparaisse cet art de la hache dont il était un des derniers virtuoses. Il est en effet question en Allemagne de remplacer le billot par une guillotine, « à la mode de Paris », ce qui serait un hommage à une spécialité bien française.

Peut-être allons-nous vers une unification de la peine de mort, laquelle prend ces formes extrêmement variées suivant les climats. î*. v a notre célèbre machine, la chaise électrique des Américains, le gibet de l'Angleterre, le revolver des Russes. Et quant aux Esthoniens, ils emploient le poison.

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LA MORT DE W BOUCHER est une grande perte pour la Mission

Comment laisserai-je passer la mort de Mgr Boucher sans dire ici tout ce que je pense et tout ce que je sens ? Depuis dix ans, je le voyais fréquemment. J'ai vu presque jour par jour tout ce qu'il a fait pour les missions. J'ai maintes fois apprécié les grandes qualités de son coeur et de son intelligence. J'ai, en ces derniers mois, mesuré son courage, son abnégation chrétienne et la grandeur de son âme.

Il était arrivé à Paris il y a une quinzaine d'années, appelé par le cardinal Dubois qui l'avait connu et estimé alors qu'il était archevêque de Bourges et que Mgré André Boucher était directeur des œuvres de cet important diocèse. Le cardinal Dubois lui confiait à Paris la diction de l'œuvre apostolique qui, on le sait, fournit aux missionnaires tous les objets indispensables au culte. Mgr Boucher dirigea cette œuvre avec tant de distinction, de zèle et de dévouement que. lorsque la direction du Conseil central de Paris de l'œuvre pontificale de la Propagation de là Foi devint vacante par suite de la démission, en 1926, de Mgr Descamps, nommé vicaire général du diocèse de Lille, Mgr Boucher fut appelé à ce poste important. Son premier geste fut d'accomplir à travers l'Afrique occidentale et le Congo un voyage d'études. Appelé à s'occuper activement des missions, il voulait se rendre compte sur place des

besoins ,des.iimsiaunaires,,jderleur sittfa;-

tion, de leur :viel,po "voyage. doima îeson, action une autorité incontestable. Son intelligence remarquable. sa culture extrêmement étendue, son zèle sacerdotal, son activité inlassable firent le reste et lui permirent d'augmenter considérablement les ressources de la Propagation de la Foi, en même temps que, grâce à lui, les missiom conquéraient dans l'opinion publique une place intellectuelle beaucoup plus grande. Il les fit bénéficier de son prestige personnel.

Administrateur de premier ordre et excellent "organisateur, à la décision prompte et aux larges vues, on ne compte pas le nombre de cérémonies splendides qu'il organisa. Sa. plus belle réussite fut, en 1931, au moment de l'Exposition coloniale, la construction, avec le R. P. de Reviers de Mauny, du pavillon des Missions. Ce fut leur œuvre commune. Leurs deux noms y seront à jamais associés, et le succès si grand de ce pavillon a révélé à beaucoup l'œuvre héroïque de nos missionnaires.

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Le roman du jeune homme en dix morceaux

Le sol de l'Attique est si riche en antiquités que des paysans, clandestinement, se livrent à cette culture un peu spéciale et procèdent de nuit à des fouilles fructueuses. En 1932, une bande découvrit près d'Athènes, Anavyssos, une belle statue de jeune homme, de « Kouros x. Elle fut vendue, et bien vendue, à des négociants en archéologie, emballée, embarquée mystérieusement sur un voilier, et de là transbordée sur un vapeur. Et elle fut mise, par son acquéreur hellène, dans une cachette sûre. à Paris Mais cet acquéreur, un certain Michel Roussos, était repéré par la police grecque pour divers méfaits du même» ordre, et condamné, par défaut, à huit ans de prison et 82 millions de drachmes d'amende.

M. Metaxas fit le nécessaire. A la fin du mois de mai de cette année, ia police française arrêta Roussos. Mais vingtquatre heures plus tard, elle dut le relâcher le trafic illégal des antiquités n'est qualifié dans la loi française que de délit, et il n'y a pas d'extradition pour l'individu qui commet un délit. Roussos, toutefois, comprit qu'il valait mieux être accommodant. Après divers pourparlers, il remit à la légation de Grèce la fameuse statue de Kouros, morcelée en dix fragments et emballée dans trois caisses.

Ces précieux colis, dûment escortés, furent enfermés dans un wagon du Simplon-Express. Le 4 août, ils arrivèrent à Athènes, et la statue rapatriée vient, en grande pompe, d'entrer dans le Musée national, où elle va être reconstituée. Ainsi va se terminer triomphalement [e roman de Kouros qui, malgré son grand âge vingt-six siècles resplendit de jeunesse et de force. La muséographie

en Angleterre

A Manchester, un cours spécial pour la formation des conservateurs de musées a groupé quinze étudiants. L'instruction a porté surtout sur la préparation et la conservation des collections.

Ce cours est une préparation au diplôme de l'Association britannique des musées qui s'efforce de préparer scientifiquement un personnel qualifié. Un retable espagnol

dans la cathédrale de Rouen Le mobilier artistique de la cathédrale de ftouen vient de s'augmenter d'un retable espagnol du dix-septième

Le général Féquant, qui vient de remettre au général Houdemont (à droite) le» insignes de grand-officier de la Légion d'honneur, passe en revue, sur le terrain de Salon, les équipages des avions qui ont pris part aux grandes manœuvres aériennes.

Il y a près de deux ans, Mgr Boucher fut frappé de la maladie qui vient de l'emporter. Mal inexorable, douloureux et sournois. Avec un courage qu'expliquent seules sa foi et ses vertus chrétiennes, Mgr Boucher, dès le premier instant, regarda la mort en face. Il accepta de se prêter humainement à tout ce qui était nécessaire pour prolonger son exisence. Mais il ne se faisait intérieurement pas d'illusion. Et son premier souci fut d'assurer l'avenir de l'œuvre qui lui était si chère et qu'il dirigeait avec tant de maîtrise depuis dix ans. On sait qu'il demanda d'avoir comme successeur son secrétaire général Mgr Chappoulie, dont il appréciait tant les grandes qualités et qu'il savait mieux apte que quiconque à prendre en mains la direction de la Propagation de la Foi. Pour pouvoir lui transmettra ses pouvoirs et ses conseils plus aisément, il donna aussitôt sa démission. Le cardinal préfet de la Propagande se rendit aux raisons de Mgr Boucher et, sachant lui aussi les mérites de Mgr Chappoulie, accomplit le changement de président. Ce fut alors que S. E. le cardinal Verdier confia à Mgr Boucher les fonctions moins absorbantes, moins fatigantes de directeur de l'Union missionnaire du Clergé de France. Mgr Boucher fut heureux de pouvoir consacrer aux missions les dernières fqrces qui lui restaient. Il s'y épuisa littéralement. Il y a un mois, il mettait sur pied le congrès missionnaire dont j'ai, ici même, agiplerocffit rfndv compte. Le travail et 3a peine -qui! se donna alors l'achevèrent. Avec une force d'âme magnifique, il assista pendant trois jours à toutes les séances et à tous les repas. II y prit la parole; Ses médecins avaient fait ce qu'ils avaient pu pour l'en empêcher. Il ne voulut rien entendre. A l'issue de la dernière séance, il dut se mettre au lit. C'était le 29 juillet. Il ne se releva pas. On peut dire qu'il est mort sur la brèche et au service des missions.

Sa dernière joie fut la nouvelle de la prélature de son cher Mgr Chappoulie. L'Eglise de France vient de perdre un prélat de grand cœur à qui personne n'entendit jamais dire le moindre mal de qui que ce fût et nui laissera le souvenir d'une belle intelligence.

Les missions perdent un ami, un soutien, un défenseur, un de ceux qui, au xx' siècle, auront le plus fait et intelligemment fait en France pour elles. `, Paul Lesourd.

siecle. M. et Mme Bisset, qui ont offert ce retable, l'avaient acheté en 1907. Il provient d'une église désaffectée du nord de l'Espagne. Quatre colonnes torses, où des pampres s'enroulent, forment portique une niche centrale est ornée d'une Vierge et' toutt la composition est chargée de feuilles d'acanthe enroulées, retournées et contournées. Le- retable a été béni solennellement, ail cours de la procession du 15 août, dite du vœu de Louis XIII.

Les collections' d'armes du Vatican

Jusqu'en ces temps derniers, la salle des Papes et la salle des Sibylles au Vatican étaient ornées' d'armes du seizième, du djx.-septième et du dix-huitième siècle. Une partie de ces armes ont été récemment groupées dans « la Sala del Credo », que renferme la tour des Borgia. Un choix a été fait l'on n'a voulu conserver que les spécimens les plus intéressants et les plus caractéristiques, et qui permettent une étude rétrospective dé l'armement des troupes pontificales.

Soyez

le meilleur reporter

II vous est arrivé, bien souvent, en vacances, de voisiner avec quelques vedettes de l'actualité. Il s'agit pour vous de fixer sur la pellicule de piquants c instan- tanés » de ces personnalités et de nous les adresser. Nous ouvrons cet été, entre nos lecteurs, une compétition du « MEILLEUR REPORTER AMATEUR ». Les meilleurs envois seront récompensés. Le premier recevra un excellent appareil photographique de reportage. r

Tous les envoie devront être adressés au directeur du Figaro, 14, Rond-Point des ChampsEtysées» avant le 1" octobre. Aucune épreuve ne sera rendue.

LES MANŒUVRES AERIENNES SONT TERMINÉES

LE CARNET DU « FIGARO »̃

AUJOURD'HUI

Deuils. il h. 15 Obsèques de M. Ernest WalH (Cimetière du Père-Lachaise). 15 h. 30 i Obsèques de M. Henri Gateclout (Chapelle du cimetière Montparnasse).

COURS

Une messe anniversaire pour le repos de l'âme du Comte d'Eu sera dite le samedi 28 août, à dix heures, en la chapelle de la Compassion, boulevard Pershing.

S. M, le Roi Farouk d'Egypte a rendu sa première visite à sa fiancée et lui a offert une magnifique bague qu'il avait rapportée secrètement d'Europe. Le souverain, dans la petite voiture qu'il conduit lui-même, sortit en cachette du palais royal d'Alexandrie pour aller passer l'après-midi dans la famille de Zulficar bey, son futur beau-père.

Reconnu par la foule des baigneurs s et des promeneurs au moment de son retour, lé Roi fut acclamé et sa voiture entourée. Il se dégagea à grand peine pour regagner le palais.

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Kent ont visité Athènes hier dans le plus strict incognito.

MONDE OFFICIEL

• M. Max Hymans, .sous-secrétairè .d'JEtat ail tninistère du'cpmtnerce.,r:et "M.. Lâbbé, commissaire général de VÈx't position, ont offert, hier, dans un restaurant de l'Exposition, un déjeuner à l'occasion du passage à Paris de M. Lewald, ancien sous-secrétaire d'Etat aux sports du Reich et président du Comité olympique allemand. Y assistaient en outre

S. Exe» le comte de Welczeck, ambassadeur d'Allemagne à Paris M. Ruppel, commissaire général du gouvernement allemand à l'Exposition te sous-secrétaire d'Etat aux sports et loisirs et Mme Léo Lagralige, M. Kùhn, premier secrétaire de l'ambassade d'Allemagne j M. Brautigam, M. Massigli. ministre plénipotentiaire; M. et Mme Attenbach, comte d'Herbemont, chargé de mission au Comité d'accueil M. Armand Masaard, président du Comité olympique de France, et Armand Massard M. Bonvoisin, vice-président du Comité FranceAllemagne M. Degois, chef de cabinet de M. Max Hymalis M. Baudier, consul de France au ministère des attaires étrangères, etc. ̃̃

DANS LE MONDE

Ces jours dernier*, la marquise

LA SAISON HORS PARIS

L'Alcade.

A EVIÀN

Chaque année, le troisième dimanche

d'août) la pittoresque ptdce d'Allinges,

d'août, Ia pittores~ue plQce d'Aflinges;

au bord du lac, tevêt un aspect tout particulier et retentit des aboiements tes plus divers, depuis les jappements des jeunes chiots jusqu'aux grondements furieux des plus gros chiens de garde c'est, en effet, le jour de l'exposition canine.

Tous les ans, le nombre et la qualité des sujets exposés bat le record des années précédentes tous les ans, cette

A Èvian M. A. Boyer, gagnant du championnat professionnel de golf. manifestation attire à Kvian un nombre plus important de visiteurs aussi, poUr lu seixième Exposition canine, l'affluehee futaille considérable. Une foule nombreuse et élégante est venue de toutes parts admirer des chiens présentés aux juges chiens de luxe, tels que schnauiers, griffons, pékinois minuscules, élégants léliriers, caniches nains, choiv-chows, persans salukis chiens de garde on d utilité avec toute ta gamme des bergers, dogues allemands, saints-bernards chiens de chasse, etc.. Parmi les chiens les plus admirés, il faut réserver Une mention toute, spéciale aux magnifiques grœnendaels ou bergers belges gros succès de curiosité aussi pour lès zinguarnak, ou chiens de traîneau, qui prirent part

d'Armaillé a donné à Cannes un cocktail des plus élégants. Reconnu

S. A. R, la Duchesse de Moiitppnsier, prince et princesse Poniatowski, princesse Marguerite de Bioglie, M. et Mme Pol Roger, Mme Lopez, comtesse de Bertlel- de Sauvigny, M. et Mme Champin, M. et Mme David Weill, vicomte et vicomtesse de Richemont, Mlle de Merin, Mme Chauvin du Treil, Mrs et Mlle Crawshiv, M. et Mme Olivier, comte de Saint-Genys, comte Max de Loiigevialle, M. Baiachin, comte Le' Marais, comte Hubert de Rouvre, baron R. dé L'Espée, comte de Janzé, comte Alain de Léche, comte E. de Coiltades, etc.

La comtesse Adrien de Ribaucourt, aidée de ses filles, la comtesse Madeleine de Ribaucourt, Mme Jacques Montens d'Oosterwyck, Mme Antoine de Halloy, et de ses belles-filles, la comtesse Victor de Ribaucourt et la comtesse Adolphe de Ribaucourt, a donné une garden-party des plus brillantes en son château d'Ostemerée, à Anthée. Reconnu

Comtesse Adrien d'Ursel, comtesse de Laubespin, comtesse Charles de Hehiptiune, comte et comtesse de Plnto, vicomtesse de Baré de Comogi'e, comtesse de Vaux, baron et baronne de Royer de Dour et de Fraula, baron et baromie Raymond de Sèlys Longchamps, baronne de Graiid'Ry, baronne Joseph van Zuylen, baronne Gerh-ke d'Herwynen, baronne Albert van derStraten Waillet, baronne de Dorlodot, vicomtesse de Monge de Franenu, baronne Werner van der Straten Waillet. Mme Raoul de Meestef de Betzenbroeck, Mme de Wautier, baron et

M. Bruno Mussolini se faisant expliquer ,1e fonctionnement du clavier qui commande aux fontaines lumineuses de l'Exposition.

à l'expédition française ait Groenland, au cours de l'hiver 1936.

Parmi les visiteurs, nous avons noté la présence de

S. A. R. Madame la Duchesse de Vendôme, accompagnée de-Mine Brame, présidente de l'Exposition canine, de M. l'onchard, souspréfet de Thonon, et de il. Maurice Bei'nard, administrateur délégué de la Société des eaux d'Ëvian, et de Mme Bernard comtesse de Bruas, vicomtesse de Bugsleulx, marquis d'HavHneourt. M. Bernex, député d'Èvian marquis Costa de Beauregard. Mine Laure Albin GUillol, sénateur Armbruslev, comte de Matighy, marquis de Portagos, M. Pierre Girod, Mine Ph. Cruse, comte de Maugny, M. et Mme André Engel, vicomte de Simonay, etc.

Dans la soirée, l'abondant palmarès fut proclamé et la seizième Exposition canine s'achève sur un nouveau et complet succès pour la saison d'Ëvian. On nous signale d'autre part la présence, à l'Hôtel Royal, de

S. Exe. M. Corbin, ambassadeur de France à Londres Mme Henri Puerari, marquise de Montaiqu, marquis de Brémond d'Ars, S. Exe. M. A thon Romanos, ancien ministre de Grèce; M. et Mme Albert Wattine, comte Van der Strallen, marquis d'Agala-Valva, MM. A. et X. Petrizi, M. Vincent Delpuech, propriétaire du lJetit Provençal M. Maurice Pelsche, député des Hautes-Alpes, et madame.

A l'Hôtel Splendide sont arrivés récemment

M. et Mme Henri Bêraud, docteur et Mme Il. Jarvteot, sir Bernard et lady Halsey tiitcham, sénateur et Mme Bénard. docteur Woodburn Morrison, rie {'Institut du cancer â Londres professeur Gustave Barrier, an* cien président de l'Académie de médecine de Paris, et Mme Gustave Barbier, M. Jean Luchalre, directeur de Notre Temps, et Mtne Ltichaife, M. et Mme Paul Chapotin Millon, M. Louis Chetml, président de là Régie des chemins de fer; baronne de Moor, M. et Mme J. C. Lepage, d'Anvers 1 M. et Mme Charles Baudry, général et Mme Aitthotne, Dichy Bey, du Caire docteur Tyrrell, etc..

A DEAUVÎLLË

Pour marquer le summum de la grande saison tie Deaiiitille, le maire et Mme Robert fr'ossorièr ont donné samedi, dans les salons de leur villa, un cocktail à midi, qui a réuni un grand nombre de personnalités, parmi lesquelles nous citerons

La princesse Aga-Khan, comte et' conrtesse de Viel-Castet, comtesse de Mbntyoi mery, comtesse de Monlativel, comte et coin* tesse de Vampîerre, marquis de Ganay, Comte de Chavagitac, M. André de. Fou* qnllïes, lady Lutta et Mr Ceci! Lutta, M. dé Pqntavtce, vite Hocqtwrt de Tltrlot, M. Schwob d'Héricourt, comte de Gramédo, M. et Mme Jean Borotra, marquis et comté de lu Tour dit Pin, M. James ÎJennessyi M. et Mme Tristan Bernard, M. de Plument, M. et Mme Jean Fayard, M, Morèl d'Arleux, colonel Fresson, M. et Mme Bobert Fc;i" wick. Mme Albert Gillou, M. et Mme Broniy,

0 CUJUXTUaJ lAXtl

JajuL~J t\~

LA VIE EN ROSE

Ce ne -sera pas la faute de la mode, si cet hiver nous ne voyons la vie en rose. Cet aitttable coloris dont le « charme inattendu » associé au noir enchantait déjà Verlaine, domine toutes les nouvelles collections de sa tonalité douce ou acide, selon qu'elle évoque la dragée, la praline ou e papier buvard. Le plus nouveau' ton de rose est un rosé Tinia dans lequel se meurt un reflet mauve. Allié au noir, employé en vestes, eu noeuds, bouquets, passe-poils, doublures, ou composant de sinueuses robes du soir, ce rosé neuf, aigu, éclatant comme un mirliton ou un souvenir d'Orient, règne même sur les fards. Roses uifx, seront les lèvres et les ongles, tels des opalines sur quelque guéridon 1830, ambré comme les épidermes retour des vacances.

-̃ A Comtesse de S.

VU |T RETENU

dans les nouvelles collections Quelques séduisants détails ♦ Sur une robe ̃d'après-midi en velours noir, très simple, des manches brodées d'un long motif en soutaches bleues et rouges.

♦ Avec un fourreau de crêpe noir brodé de velours, des gants longs dans le même velours noir. Sur le poignet de l'un d'eux une fleur d'or mêlée d'argent.

♦ Avec une robe du soir en fin lainage marron, une veste en lamé argent,

baronne Robert de Roest d'Alkctûade, Mme Iwelns de Wavsans, baronne del Marmol, Mme vau Innis. baronne Charles Gilles de Pélichy, baronne Jean van Zuylen Van Nyevelt, baron et baronne Carlos van der Straten Waillet, Mine Bivord de La Saudée, M. et Mille Rollti, Mme Desdlée de Maredsous, M. Jean Montens d'Oosterwyck, baron et baronne Georges de Roest d'Alkemade, Mme Stas de Rlchelle, baronne Raphaël Gilles de Pélichy, M. et Mme Lejeune de Schiervel, Mme René de Pierpoht de Rivière, chevalier et Mme Emmanuel van Outl'yve d'Idewalle, Mme Adrien de Sauvage Yerconr, etc. A la fin de son séjour à ChâtelGuyon, Mme Lola Santaella de Cardenas a donné ces Jours derniers, au « Manoir Fleuri », un grand dîner fort élégant. NAISSANCES

Le capitaine et la comtesse Guillaume de ournetnire font part de la naissance de leur fille Sybille. Reims, 18 août.

Mme van den Broék d'Obrenan, née d'Estreux de Begugrenier.a heureusement mis 'au monde une fille Alix. Lausanne, 20 août.

Le comte de Guigné et la comtesse, née G.uébriant, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Michel. Annecy-le-Vîeux, 23 août 1937.

.tfmç Thibault, Mme fischaff, M. èt Mme Lenueiix, M. et Mute Heuzey, M. et Mme LarmepoUir, Ali et Mme Lemoine, Mi et Mme Geoi'ges Courtois, M. Valois, conseiller municipal de Cannes, etc.

A DfNARD

Les deux jodrhées de çoitcours hippique se .sont brillamment terminées en un somptueux gala dans la salle des fêtes du Casino municipal, à l'occasion de la rémise des coupes et des prix aux heureux concurrents.

M. Àndré de Fouquières avait quitté Deauville, le matin même pour venir présider ce souper qui, dit-il au cours d'une de ses jolies intprovisations, fétait la renaissance de uinard après plusicurs années pénibles et la célébrait sous le signe du plus élégant des sports. M, René Loyer, vice-président fondaleur dit Concours hippique de Dinard, et Mme René Loyer avaient réuni autour de deux grandes' tables agréablement fleuries, près d'une centaine d'invités, parmi lesquels nous avons reconnu S. Ai l.'le grantl^duc Kyrlll de Russie. S. A. I. la gi'unde-ttucltesse Kyra, S. A. I. le grand-duc Wladiniir, le duc d'Uiis,

l'uiniral ej Mine Guêprale, général d'Ar-

bonneaù et Mme ta générale d'Arbonneatti M. Ferréfsl consul dé OraiideBretagne, comte de Saiiy. président du Concours hippique, et comtesse de Saixu, nènéi'itl Vincklét', comte et comtesse de Pohtbriand, M. Laraque, ministre plénipotentiaire d'Haïti à Rome comte et comtesse de la Moite, comte et comtesse de Montfeirtër, picomte du Buenite de la Drienmris, commissaire général du Concours hippique, et Oiàomiésae du Bôuexic, M. Bollinger, M, Oliyru, secrétaire général du Concours hippique, vicomte et vicomtesse de Safilt-Gtrmain, M. Pollet-Tctnynck, président dit Club des habils rongés. Mme Hn^ cni'rf» colonel et Mme Reboul, M, et Mme de Bousquet, M. et Mme de itaisulilteuve, M. Robert StircoUf, etc.

CHAMONIX

Nouveaux joueurs reconnus ces jours*Ci sUi" nus links

Générât Cdtrollx et Mftte Cdttùuœ, professeur Cordier et Mme Cordtér, MM. et Mmes Wtittinne, Drieux, Glandaz; Cailloi, René Morel, Theodorac, P. Dotmeuil, C. Boi(lineau, P. Dargelos, R. Bader, I. Cotnarednu, W. Jacobi, Choltet, faut (/i, BedUa', R. PradeaU, V. Rozier, havêrefl, J, Perdredu, Cirtlrat, J. Perroy, P. Vetnudeait, H. Detésseûx, J. Pfeiffer; Mmes P. Baudet, Spira, Argod, RoHen1wald, Daguillion-Pujol, miss Harde, Mlles de Vauplune, Durivault, Engel, JV. Casanave, Y. Berliet

MM, Sigwalt, Visseaux, Le Metfe&lrel, Truest Toster, Arthur, Bush, Gratien et Gabriel de Ùràinont, ffbël Leech, Pierre Boulineau, -Renb)ud Gilltt, Knllmaiui, Spannagel,' André ÇomeT, pièce Maeght, P. Spebire,- eau, fîaa'engue,

Meyersbètô, RosélWittd, René Mathwat,

Nolke, J. Rubel.

doublée du même lainage. Sur le devaut de la veste, simulant des poches, deux dragons stylisés en application de broderie.

♦ Sur quelques robes du soir trèï sombres et très décolletées, des épaulettes de ruban clair et presque invisible.

♦ Un manteau d'après-midi en lai. nage noir, avec empiècement de renard argenté. Petit bonnet assorti.

♦ Avec un tailleur d'automne vert fonéé, une ceinture rouge. Blouse do flanelle à rayures rouges, bleues, vertes et violettes.

Une blouse de satin blanc incrusi tée en transparence de noeuds de deatelle noire, N Diane;

NOTE SUR MON ~~OC Les plus belles perles

de culture au monde

sont chez Técla,

2, rue de la Paix,Paris. $uÉx..

S lu zy..

VOIR EN PAGE 7

«LA MODE a ;V

INFORMATIONS î<

M. Hugo Krafft, directeur de l'Office national du Tourisme suédois; vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur au titre du ministère des affaires étrangères, en reconnaissance de ses efforts pour développer les échanges, touristiques franco-suédois. DEUILS .< -7 Nous apprenons la mort du marquis de la Mazelière, décédé subitement *t en son domicile, 40, rue Barbet-dè-Jouy-. Les obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité, demain vendredi 27 août, à dix heures; en l'église Saint-FrançoisXavier, où l'on se réunira. De la part du comte de la Mazelière, son frère; du comte et de la comtesse de Vésirts, sa sœur et son beau-frère.

La levée du ̃corps de M. Alexandre Israël, sénateur de l'Aube, ancien ministre, a eu lieu hier. Des fleurs, notamment une couronne du Sénat, avaient été envoyées au domicile mortuaire, où s'étaient réunies de nombreuses personnalités .•̃̃.•

MM, Herriot. Cha.utrmps, Léon Blum, Daladler, Yvon Delhos, Georges Bonnet, Albert Sarraut. Queuille, Dormoy, Zay, de Tessuii, Mario Roustah, le général Delalanle, Langerôiï, Ganducc, Piélri Mundelj ainsi que de nombreux journalistes parlementaires. Le deuil était conduit par Mme Alexandre Israël, veuve du défunt; Mme Renée Israël, sa- fille;- .M. et Mine Jean Astriic, M. et Mme Pierre As.truc, Vses beaux-frèrea et belles-sœurs. se Le corps a été transporté à Troyes, où les obsèques auront lieu aujourd'hui. Nous apprenons la mort, à Cherbourg, du lieutenant-colonel de cavalerie en retraite Georges Salmon, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, .fils du contre-amiral Salmon.

Le docteur Gustav Schlieper, membre du conseil d'administration de la Deutsche Bank und Diskonto Gesellschaft, a. succombé à. Baden-Baden. Chargé de la section des affaires avec l'étranger, il était une personnalité bien connue du monde bancaire international. f Nous apprenons la mort, à l'âge àt soixante-cinq ans, de M: Chartes Parvé, chef de division honoraire à- la préfecture des Vosges, qui fut, pendant plusieurs années, correspondant du Temps à Epinal.

On annonce la mort de M. Joseph Colin, professeur honoraire' au lycée Louis-le-Grand, chevalier dé la Légion d'honneur, décédé à Blâmont (Meurtheet-Moselle). _̃ .̃ -> •̃̃•– On annonce, de Bâstia, la 'mort du sculpteur Edgard Botttier, qui fut élève de Falgu.ière et qui collabora, à l'Exposition de 1900, à la décoration, de la ,porte mpnumerita"le,.de la place de ,1a Concorde. il était âgé de soixanté-quirtze

ans.̃'̃ ̃ ̃̃' ̃̃-•̃̃

Hier" est mort subitement i l'âge- de quatre-vingt-seize ans, à ̃ Ax-fesThermes, M. Ariste Passeriau, chevalier de la Légion d'honneur, doyen des journalistes français. Né en 1841 à Toulouse, avocat et journaliste, il collabora à de nombreux quotidiens et fut mêlé, pendant plus de trois quarts de siècle, à la vie de là presse quotidienne et aux luttes politiques et régionales. Il fut; durant quelque temps, conseiller municipal de Toulouse, mais le journalisme a toujours pris le meilleur de son activité.

Le jeudi 12 août ont été célébrées à Valence les obsèques du comte Robett Tabon de Montai, décédé à Bayonne}à la suite d'une longue et douloureuse maladie.

's

Nous avons annoncé la niôrt de Mgr André Boucher, protonotaire apostolique, chanoine de Bourges, directeur de l'Union missionnaire du clergé, décédé à Paris, dans sa cinquante-huitième année. Les obsèques seront célébrées le samedi 28 août, à dix heures, à Saulzaisle-Potier (Cher). Un service solennel aura lieu à Paris à une date ultérieure. Nous apprenons la mort de Mme M, Dimitfi, dêcédée à Paris, 10, rue Boileau. Le service religieux sera célébré le samedi 28 août, à onze heures précises, en l'église roumaine (9 bis, rua Jean-de-Beauvais). L'inhumation aura lieu à Bucarest.

On annonce, de Charente, la mort de Mme Georges Maze-Sencier. nés Rizat-Lateriere. pieusement décédée ie 17 août, à la Boussardie. De la part de M. Georges Maze-Sencier, son mari de M. et Mme René Maze-Sencier, de M. et Mme Jacques Maze-Sencier, du comte et de la comtesse Gabriel de Brosses, ses enfants.V" On annonce la mort: .̃-

De M. J.-P.-M. Barnlcf, à Nîmes. •'• Intérim.

Nons accordons â tout nos abonnés à l'année une réduction de 25 p. 100 sur le tarif normal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAILLES, MAJUAGES, DEUILS, etc.

LA GUERRE D'ESPAGNE v f A SANTANDËR

es partisans de la reddition prennent le pouvoir Les positions gouvernementales des Asturies vont se trouver privées de toute possibilité de ravitaillement.

Devant Santander, 25 août. Le Dernier épisode de la bataille^ s'est joué à l'intérieur de la ville même.

Gardes civils, gardes d'assaut et carabiniers, auxquels s'est jointe une partie considérable de la population, ayant eu connaissance de l'approche de l'armée, se sont soulevés contre ce qui restait de l'autorité gouvernementale et ont désarmé les miliciens, peu nombreux, qui n'avaient pas encore réussi !à prendre la fuite.

Les dirigeants qui tentaient' de s'opposer à l'insurrection ont été tués. }' Après le rétablissement de l'ordre et la substitution d'une autorité nouvelle À celle qui avait gouverné la ville de,puis le début de la guerre civile,, des 'parlementaires se sont rapprochés des lignes nationalistes et ont invité l'armée 4u général Davila et les forces légionnaires à entrer dans la ville. Les miliciens révoltés se sont emparés de l'aérodrome de Sardinero pour éviter que leurs chefs ne s'évadent. Un avion a été abattu par les nationalistes. Il avait à son bord cinq personnalités de Santander. D'autre part, deux navires transportant des chefs gouvernementaux ont été arraisonnés.

L'armée gouvernementale en déroute pourra-t-elle

gagner les Asturies ?

Bilbao, 25 aont. :• Les troupes nationalistes, situées au sud de Santander. accélèrent leur avance vers le noj-d, afin de couper à l'armée gouvernémentale 'la' retraite vers les Asturies. Depuis ce matin, une colonne nationaliste a pris position sur la route de Santander à Gijon, le long de la. côte. UneauÇre colonne a occupé le village de Barreda, à la jonction des routes de Santander à Burgos et Torrelavega.

'Les miliciens se rendent en masse, presque sans combattre. Le matériel conquis est considérable.

Le seul moyen de retraite pour les gouvernementaux reste à présent la mer, aussi, le commandement nationaliste a-t-il dépêché plusieurs navires de guerre pour empêcher les miliciens de s'embarquer pour les Asturies.

Les troupes nationalistes ont pris onze automobiles remplies de dirigeants gouvernementaux qui, abandonnant leurs hommes, fuyaient vers les Asturies.

Gijon, dernier bastion des républicains dans le Nord Sciant Santander, 25 août. Après Saint-Sébastien et Bilbao, Santander est la troisième ville importante du Nord de l'Espagne qui tombe au pouvoir de l'armée nationaliste. Elle comptait 150.000 habitants depuis la chute de Bilbao.

Les gouvernementaux n'occupent plus dans le nord de la péninsule que la province des Asturies, dont son chef-lieu Oviedo est relié à la Galice nationaliste par un mince couloir de quatre kilomètres de largeur.

Ua ville de Gijon,'petit port cantabrique et chef-lieu d'arrondissement, sera le [dernier noyau de résistance des gouvernementaux dans le nord de l'Espa,«ne..̃̃̃-̃̃

Toutefois, la chute de Santander priTe Gijon de ses dernières possibilités de ravitaillement.

Le trafic maritime est "en effet presque nul à cause du blocus -virtuel maintenu par la marine nationaliste. Malgré la ténacité légendaire des As-

VOYAGE DIPLOMATÏOUE

M. Summer Welles, collaborateur. de M. Roosevelt, qui vient de s'embarquer pour Paris et Londres.

Actualités internationales

ALLEMAGNE. Le nouveau diriteable « L. Z. 130 » sera terminé proéhainement. En ce moment on transforme le dirigeable de façon à pouvoir le gonfler à l'hélium.

Deux cents vétérans de la guerre de 1870 se .réuniront ces jours-ci en un sonores à Bad-Ems.

M. Krogmann, bourgmestre de Hambourg, a' été nommé président de la Société franco-allemande à'Hambourg et Brème, en remplacement de M. Schleier, chef du groupe régional du parti national-socialiste en France. Dix mille marks d'amende (environ 100.000 fràncs), ont été infligés, par l'Office de contrôle des prix du Wurtemberg, à un propriétaire d'une scierie à Hall (Wurtemberg), qui avait augmenté de 20 « 30 0/0 les prix de son bois de construction.

r CUBA. Une révolte des indigènes dirigée contre la colonie américaine d'Inaoua a éclaté dans l'ite Bahama. • DANTZIG. Le Sénat "dantzicois lyant donné l'ordre de transférer plũ lieurs écoliers polonais fréquentant des icoles polonaises dans des écoles où l'enieignement est fait en allemand, le comnissaire général de Pologne dans la îille Libre a protesté contre cette meure, contraire à l'accord polono-dantJicois de 1933.. HONG-KONG. 433 cas de choléra mt été signalés à Hong-Kong la semaine ilernière 173 cas ont été suivis de mort.

HONGRIE. M. Darangi, président du Conseil, est rentré à Budapest, venant d'Autriche, oii il a passé trois semaines de vacances.

PALESTINE. Le chef de la communauté anglicane indigène et maire de ^irzeit a été assassiné à Mazra, sur la toute de Jérusalem à Caïffa.

turiens, dont toutefois la résistance devant. Santander a été assez décevante, il semble difficile que la ville puisse résister, à n)oins que l'armée du général Franco néglige délibérément cet objectif pour porter' son effort vers d'autres fronts de l'Espagne.

Le président Aguirre se réfugie à Bayonne Baronne, 25 août. Le président du gouvernement basque, M. Aguirre, le conseiller aux Finances, M. de La Torre, et le conseiller à la Justice, M. Monzon, sont arrivés à Bayonne, venant de Santander.

Miliciens et réfugiés civils affluent

Bayonne, 25 août. ChaJutiers et vedettes se succèdent au passage de la Barre et remontent l'Adour jusqu'aux quais, en pleine ville. Aujourd'hui entre- 14 et 17 heures, cinq bateaux ont ainsi débarqué près de 400 miliciens, gardes d'assaut, gardes civils, femmes et enfants. Devant cette affluence de gens qu'il faut identifier .et vacciner les services de la police et les services de la santé, malgré toute leur activité et leur dévouement, sont. surcharges de travail. A Bayonne encore le centre des réfugiés espagnols est comble et les nouveaux arrivés vont sans doute être obligés de coucher dans les cours et les dépendances. L'ordre étant arrivé d'interdire aux miliciens de sortir en ville et d'éviter tout contact avec la population, des mouvements de protestation et des actes d'indiscipline. se sont produits hier au centre des réfugiés qui est gardé par la police.

Avec cet afflux de réfugiés, la ville est; comble et aucune décision n'étant encore prise concernant l'évacuation, cette situation au moment où la saison bat son plein sur la côte basque, né laisse pas d'être considérée comme délicate.

Des avions s'échappent

vers la France

D'autre part, dans la nuit, des avions venant d'Espagne et, croit-on, de Santander, ont survolé la côte basque, se dirigeant vers Toulouse.

Nouveau bombardement de Madrid

Madrid, 25 août. Après plus de deux semaines de tranquillité sur le front de Madrid, les batteries nationalistes ont recommencé cet après-midi le bombardement de la ville. Il y aurait une dizaine de morts et 25 blessés. En outre, une dizaine d'avions nationalistes ont survolé, au début de l'aprèsmidi, la capitale espagnole et lancé un grand nombre de bombes,sur les quartiers du centre.

M. NEVILLE CHAMBERLAIN S'ENTRETIENT

AVEC M. EDEN

ET LORD, HALIFAX

Londres, 25 août.: M. Neville Chamberlain, qui vient de rentrer à -Londres après vquelques semaines de repos en Ecosse et repartira demain sans doute pour Balmoral, a passé la matinée dans son cabinet de Downing Street, en consultatiou avec M. Anthony Eden et lord Halifax.

On confirme dans les milieux diplomatiques que ces conversations ont porté principalement sur les événements de Chine et sur les divers aspects de la situation en Méditerranée. Il semble que, jusqu'ici, la consultation entre les trois ministres ait comporté essentiellement la présentation, à M. Neville Chamberlain, des rapports préparés par les services du Foreign Officé, sur les questions que le chef du gouvernement souhaitait examiner.

Le nombre croissant .des attaques contre des navires marchands en Méditerranée a été pris en considération. Le gouvernement britannique se propose de maintenir présentement en permanence une force d'au moins une flottille de destroyers et deux bâtiments plus lourds dans le bassin occidental de la Méditerj ranée pour la protection de la navigation commerciale britannique.

I Cette force se montera en tout à onze vaisseaux, indépendamment des autres navires de Sa Majesté de passage dans la Méditerranée.

M. Anthonv Eden et Lord Halifax ont quitté Downing Street peu après 18 heures 30, après un nouvel entretien d'une heure et demie avec le premier ministre qui a pris, à 19 heures 40, le train que de ramènera en Ecosse.

PEROU. Un décret qui vient d'être publié arrête que « tout l'hélium contenu dans le sous-sol du territoire péruvien est propriété de l'Etat ». ROUMANIE. Le conseil permanent de la Petite-Entente se réunira lundi 30 août, à Sinaïa.

SIAM. On annonce, à Bangkok, la mort. à l'âge de 70 ans, du prince Jinavara, chef du boudhisme au Siam. SYRIE. L'agitation qui s'est manifestée ces dernières semaines à la suite d'un incident judiciaire local à Soueïda, a pris fin. Les communications entre Antioche et les environs sont rétablies. -r- YOUGOSLAVIE. Dans les milieux tpuçhant de près au gouvernement, on dément, de la façon la plus catégorique, tous les bruits' ayant trait à un prochain remaniement du cabinet Stoyadinovitch,

Un congrès panislamique examinerait

le problème palestinien

Jérusalem, 25 août. L'opposition arabe au projet de partage de la Palestine prend une forme active le moufti de Jerusalem organise un congrès panislamique, dont l'objet serait l'examen du futur statut de la Palestine et du mouvement collectif protestataire destiné à informer la S. D. N. avant que soit prise une décision définitive. Le Congrès, prévu pour le 8 septembre, se déroulerait à Damas. L'attitude de l'opposition progresse à l'étranger le moufti a reçu des télégrammes de solidarité, émanant "notamment des Musulmans hindous, du Comité de défense de la Palestine,, de La Mecque, etc.

LE CONFLIT SINO-JAPONAIS

AUTOUR DE SHANGHAI la lutte se poursuit avec acharnement

)" près fle WofrSoiinfl ,0"

Le gouvernement chinois abandonner a-t-il Nankin · pour se transporter à Tchong-King? ·

Fantassins japonais partant à l'assaut des positions chinoises, près de Peï-Ping.

Toujours beaucoup de nouvelles sur la lutte à Shanghaï et autour de Shanghaï, et toujours beaucoup de dépêches contradictoires.

La lutte paraît surtout se dérouler dans le delta du Yang-Tsé. Les autorités navales japonaises de Shanghaï ont déclaré que. 60.000 Japonais avaient été débarqués à Liou-Ho dans le delta, un peu au nord de Wou-Soung. Ces troupes descendant vers le sud se seraient heurtées aux Chinois et les auraient battus à Lotien, Le quartier général chinois dément cette nouvelle et affirme que les Nippons ont été repoussés de Lotien. En ce qui concerne les effectifs débarqués selon le correspondant de l'Agence Reufer un observateur étranger qui revient, de la région de Wou-Soung ne oroit pas qu'ils dépassent la valeur d'une division, soit environ 10 à 12.000 hommes. Ce chiffre, est confirmé par des télégrammes de Hong-Kong qui ajoutent que des transports japonais demeurent en face de Wou-Soung avec 40.000 hommes à bord.

5.000 JAPONAIS

EXTERMINES ?

Les Chinois ont annoncé que 5.000 des Nippons qui ont mis le pied sur le sol chinois sont tombés dans une embuscade et ont été exterminés après un dur combat, au cours duquel un brigadier-général et un chef d'escadrille japonais ont trouvé la mort. Les Chinois avaient miné le terrain et disposé dans des endroits propices des nids de mitrailleuses. Nous devons ajouter que cette nouvelle qui émane de l'état-major du maréchal Chang-Kai-Chek a été démentie par ^ambassade du Japon à Londres. ACTIVITE DE L'AVIATION ET DE L'ARTILLERIE

Ce que beaucoup de dépêches font ressortir,, de quelque source, qu'elles soient, c'est l'acharnement de la lutte. Sur presque tous Jes points.du front, les combats s'achèvent en corps à corps sanglants. On enlève les positions à la baïonnette.

"L'artillerie et l'aviation ne chôment pas non plus. Les canons chinois de Pou-Toung. sur la rive droite du WangPou, tirent de l'autre côté du fleuve sur le G. Q. G. japonais à Hong-Kéou. 50 civils nippons ont été tués et 200 blessés. En représailles, les autorités japonaises ont menacé les Chinois, si ce feu ne cessait pas, de déloger les trou-

NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE «AMIS DE VACANCES*

Parmi les nombreux envois qui nous parviennent cha que jour, voici ceux retenus par le jury en vue du classement 1. « Promenade en montagne», envoi de Mlle Odile Fay, château d'Allamand, Lugrin-Tourronde (HanteSavoie) 2. «Ils étaient trois bons compagnons », envoi de Mme Mathieu E. Weil, 60, avenue Paul-Doumer, Paris; 3. «Marée fraîche», envoi de Mlle Charlotte Le Roux, 8, rue Valentin-Hauy, Paris. Le règlement de notre concours sera adressé à toute personne qui nous en f era la demande.

pes du Pou-Toung et de bombarder Nantao, quartier chinois de Shanghaï, situé au sud de la tconcession française et qui compte 500.000 habitants. L'aviation nippone, de son côté, continue, du reste, 'de bombarder PouToung. Par ailleurs, elle exerce principalement son activité sur la banlieue de Shanghaï, où elle attaque les trains transportant les troupes chinoises. INQUIETUDES NIPPONES Un bruit court de nouveau. Il est toujours lancé par les Japonais. Le journal Asahi de Tokio annonce que le maréchal Chang Kai Chek est bien décidé à quitter Nankin et à établir la capitale à Tchong-King, dans la province de Se-Tohuan. Les nippons tiennent à faire ressortir que le chef du gouvernement central manifeste ainsi sa détermination de résister jusqu'au bout. Nous savons pas si Chang Kai Chek va se transporter à TchongKing. Mais pour le Japon, il importe toujours de préparer le pays à la dure épreuve en insistant sur la résistance chinoise. Il se manifeste dans l'opinion une certaine inquiétude qui vient d'être traduite par le Nichi-Nichi

« Le prince Konoye, écrit M. Tokntomi, doit expliquer quels sont les buts de la politique japonaise en 'Chine s'il désire conserver l'appui de' la nation le public est impressionne par le fait qu'il semble entraîné dans l'obscurité de précipices dangereux.

« Malgré l'héroïsme des troupes japonaises, il est difficile d'approuver le mépris que l'armée chinoise paraît inspirer aux experts militaires japonais qui considèrent la guerre actuelle, comme une' période de manœuvres: Dire la vérité sur les buts de la politique japonaise, c'est actuellement le premier devoir du Cabinet ».

Pour l'instant lé premier ministre, le prince Konoye a quitté Tokio pour Hakone où il aura aujourd'hui une en-, trevue avec le prince Saionji. Le dernier des Genros. doyen des hommes d'Etat japonais, est toujours consulté aux heures graves. M. B.

TSING-HAI

occupée par les Japonais Tokio, 25 août. Une dépêche de Tien-Tsin annonce que les troupes japonaises ont déclenché une offensive gé-

nérale sur tous les fronts de la Chine du Nord.. Les autorités militaires japonaises s'efforcent de hâter le dénouement du conflit sino-japonàis et ont renoncé à leur attitude passive préférant recourir à une action énergique.

Leurs effectifs, dans il zone comprise entre Tien-Tsin et Pékin, sont évalués à 130.000 hommes. Dans le même district, les forces chinoises comprennent environ 190.000 hommes. Cinq de ces divisions sont établies sur la ligne de chemin de fer de Tien-Tsin à Pou Tchéou. Aux dernières nouvelles, les troupes japonaises attaquant les forces chinoises, près de Tien-Tsin, ont occupé Tsing Haï. Les soldats chinois se sont repliés laissant sur le terrain 100 morts et de nombreux blessés. Les pertes japonaises ne sont pas mentionnées. La prise de Kalgan

par les Japonais

n'est pas confirmée

Shanghaï, 25 a«ût. Les milieux officiels japonais annoncent que les troupes nippones ont occupé la passe de Nankéou, mais ne sont pas affirmatifs en. ce qui concerne la prise de, Kalgan. Ils se bornent à déclarer que les forces japonaises sont dans le voisinage immédiat de cette ville. Les mêmes milieux précisent que les forces en présence à Nankéou comprennent quatre divisions chinoises contre une division japonaise. Nankin se protège

contre les raids aériens Shanghaï, 25 août. Selon des, témoins revenant de Nankin, la' défense antiaérienne' passive est parfaitement organisée dans cette ville dès que les sirènes signalent l'arrivée d'avions japonais, la population va se réfugier dans des abris bétonnés qui ont été soumis à l'épreuve des bombes. La nuit règne. l'obscurité la plus complète, trouée seulement par les faisceaux des projecteurs cherchant les avions. On annonce que des hydravions japonais ont exécuté un huitième raid sur Nankin hier à 21 h. 30, bombardant l'aérodrome et la banlieue de la capitale et détruisant un grand nombre d'avions chinois.

Un bataillon français

arrive à Shanghaï

Shanghaï, 25 août. Un bataillon colonial français, d'un effectif de 650 hommes, a débarqué hier à 17 heures sur le quai de France.

Un autre bataillon est attendu samedi.

Le total des troupes françaises à Shanghaï sera, à ce moment, de 2.000 hommes.

L'exode des métaux précieux Londres, 25' août. On mande de Hong-Kong à l'Agence Reuter « En proie à la panique, les commerçants de Canton expédient sur HongKong toutes leurs disponibilités de métaux précieux.

Plusieurs centaines de caisses, d'une valeur de 80 millions de dollars, sont déjà entreposées, et les vapeurs fluviaux apportent d'heure en heure de nouvelles quantités de métaux qu'une armée de coolies débarquent sous la surveillance de la police.

APRES ISTRES-DAMAS-PA RIS

Rome a fait hier soir aux aviateurs italiens un. accueil enthousiaste

Les équipages italiens victorieux dans la course Istres-Damas-Paris ont quitté le Bourget hier. à 14 h. 43, où ils ont été salués au départ par M. Cerruti, ambassadeur d'Italie, et le colonel Ercole, attaché de l'air.

Avant de quitter Paris, le colonel Biseo, commandant l'escadrille, a adressé le télégramme suivant

« Avant de quitter la France, les équipages italiens vous prient de bien vouloir interpréter auprès de M. le ministre de l'air leurs sentiments de gratitude, auprès de toutes les autorités pour l'accueil qu'ils ont reçu en France. » A vous et à tous vos camarades, notre meilleur souvenir et nos amitiés, » Sur l'aéroport du Licteur, à Rome, bien avant l'arrivée des aviateurs, une foule immense était massée, en tête de laquelle on remarquait M. Mussolini ainsi que les plus hautes personnalités fascistes et de l'aéronautique italienne. Il y avait également M. Garnie: représentant le chargé d'affaires de France, et le colonel Poupon, attaché de l'air français à Rome, venus féliciter les aviateurs italiens une nouvelle fois, au nom du gouvernement français.

A 18 heures, les sirènes annonçaient l'arrivée de l'escadrille italienne. Et quelques instants plus tard, quatre avions passaient en trombe au-dessus de la foule. Le cinquième appareil, qui avait été retardé au départ par des ennuis mécaniques, arriva vingt minutes après.

Au Vatican on doute de la restauration

du culte dans l'Espagne républicaine

Cité du Vatican, 25 août. L'Osservatore Rontano revient sur la question de la prétendue restauration de la liberté du culte privé dans l'Espagne républicaine, et publie à ce sujet un article en première page, sans signature. Dans cet article, l'Osseruatore non seulement fait des observations visant à ôter toute valeur à l'affirmation du ministre basque sur la prochaine restauration de la liberté du culte en Espagne, mais il s'occupe de la nouvelle d'une messe qui a été célébrée à Madrid, toujours dans une salle privée et sous la garde des miliciens, par le Révérend Lobo. Le journal du Vatican dit que la personnalité de ce prêtre explique suffisamment la situation. L'abbé Lobo est, en effet, depuis un an, au service de la propagande rouge espagnole. Etant allé à Bruxelles pour faire des conférences en cette qualité, il fut empêché par le cardinal-archevêque de célébrer la messe et par la police de faire ses conférences. « Ce prêtre, continue l'Osservatore, a déclaré à l'Agence Havas, qu'il vient d'être chargé par le ministre de la Justice de réorganiser le culte sur la base de toutes les confessions reconnues par l'Etat. »

L'organe du Vatican remarque qu'il est absurde qu'une telle place ait été confiée à un prêtre catholique et il ajoute que les prêtres catholiques ont été presque complètement supprimés dans l'Espagne républicaine. Il est donc évident que cette prétendue réorganisation du culte ne sert que ceux qui, dans un pays catholique, n'ont jamais inspiré de craintes aux persécuteurs. L'article de l'Osseruatore poursuit en illustrant ses affirmations par quelques épisodes de la persécution religieuse au Mexique et en Russie et il conclut en révélant ce qui est arrivé un jour à Barcelone Une personne de marque, maintenant réfugiée ailleurs, vit un jour un couple de femmes avec leurs livres de dévotion, sortant d'une église qui avait été fermée, et, derrière elles, un prêtre en soutane. Feignant l'indignation, cette personne s'adressa à un milicien et celui-ci, très tranquillement, lui montra, de l'autre côté de la rue, un opérateur cinématographique qui prenait la scène. « Bientôt donc, conclut l'Osservatore, nous aurons sur les écrans du monde entier la documentation de ce qu'est la liberté religieuse chez les rouges en Espagne, c'est-à-dire un spectacle cinématographique. »

L'abbé Romain.

LA GREVE PAYSANNE PROVOQUE EN POLOGNE DE GRAVES INCIDENTS On signale 20 morts

Varsovie, 25 août. A la suite de la grève de dix jours proclamée par le parti populiste uni des paysans, des incidents sanglants se sont produits dans de nombreuses localités de la PetitePologne.

Aujourd'hui, on signale vingt morts. Les bagarres ont été particulièrement importantes entre les paysans et la police dans la localité de Munin, dans la Petite-Pologne orientale, où plusieurs centaines de paysans armés de faux se sont rendus devant la prison de la localité et ont réclamé la mise en liberté des chefs paysans qui y étaient détenus. Au cours de ces bagarres, la police à fait usage de ses armes.

Dix-sept morts et trente blessés sont •restés sur le terrain.

A Brzesko (Petite-Pologne occidentale), deux paysans ont été tués au cours d'une bagarre avec la police.

A Kurow, près de Cracovie, la police a marché contre les postes de paysans gardant les issues de la localité, et au cours de la. bagarre qui s'est produite, un paysan a été tué.

D autre part, on mande de Cracovie que le mot d'ordre1 de grève de 24 heures lancé hier par le parti socialiste a été suivi, ce matin, dans toute la région.

LE REICH VA NOMMER des « attachés culturels » à l'étranger

Berlin, 25 août. Des « attachés culturels » vont être nommés par le Reich auprès des ambassades, légations et consulats allemands à l'étranger. Un communiqué précise que ces attachés devront répandre la culture allemande et jeter les bases d'une collaboration culturelle entre l'Allemagne et le pays où ils sont accrédités.

Les premiers attachés culturels seront nommés en Angleterre.

« L'ElytropIan » s'est écrasé à Toussus-le-Noble

Son pilote Darmentrias est tué Pans la soirée, le pilote Emmanuel Darmentrias, âgé de 30 ans, avait pris place à bord d'un nouvel appareil, dénommé « Blytroplan », inventé par M. de Rougé.

L'avion venait de quitter l'aérodrome de Toussus-le-Noble. Il se trouvait à une certaine altitude, lorsque, soudain, par suite d'une circonstance encore indéterminée, il vint s'écraser contre le sol. L'infortuné pilote fut tué sur le coup.

Une fois descendus d'avions, les aviateurs se rangèrent face au Duce, qui les félicita et termina sa harangue par ces mots

« Vous avez bien mërité de la patrit, du régime et des ailes fascistes. » M. Mussolini quitta aussitôt l'aéroport, cependant que la foule enthousiaste rompait les barrages et portait les aviateurs en triomphe.'

Après cette réception magnifique et leur séjour à Paris, qiu fut riche en réceptions de toutes sortes, la -belle aventure des aviateurs italiens est terminée.

Espérons qu'ils garderont de l'accueil de Paris accueil qui fut cordial et chaleureux le meilleur souvenir. Mardi soir encore, une grande fête était donnée dans l'enceinte de l'Exposition à l'occasion de la remise de la coupe à l'équipage victorieux. Cette cérémonie, présidée par M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à l'air, devant une nombreuse et brillante assistance, revêtit un éclat tout particulier. Les équipages, tous les équipages, italiens, britannique, français, fraternellement associés, furent acclamés chaleureusement, ainsi que les hymnes nationaux de chacune des nations participantes.

Ainsi, grâce à l'aviation, grâce au sport, peuvent disparaître bien des malentendus, bien des erreurs.

J Puissent tous ceux qui en furent les témoins en garder longtemps le souvenir 1

André Reichel.

L'AUTO AU SECOURS DE L'AVION

Un avion de faible puissance essaie de battre, aux Etats-Unis, un record de durée avec ravitaillement en vol. Le réservoir d'essence se trouve à bord d'une voiture rapide et le carburant est aspiré par un tuyau.

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Un incendie de forêts

fait à Morcens,

dans les Landes,

plusieurs millions de dégâts Mont-de-Marsan, 25 aoùt. Hier après-midi, un incendie de forêt s'est déclaré dans la région de Solférino, incendie qui devait, dans la soirée, prendre une grande extension.

L'incendie, favorisé par un vent violent, s'étendit en quelques heures sur une distance de dix kilomètres, et à 16 heures la voie ferrée BordeauxBayonne était coupée à deux kilomètres de Solférino, en direction de Morcenx. D'importants contingents du 14* tirailleurs sénégalais venus de Mont-deMarsan tentèrent de protéger la route nationale Bordeaux-Bayonne.

A 23 heures, l'incendie ne se trouvait plus guère qu'à un kilomètre de cette route. Le transbordement des voyageurs de la ligne Paris-Bayonne dut être effectué par autocars.

Malgré les contre-feux allumés, l'incendie s'est propagé dans la nuit vers le sud, en direction de Morcenx, sans que rien puisse l'arrêter.

Ce n'est que ce matin cfae le feu fut arrêté entre Darjuzanx et Arengosse. Bien que le sinistre puisse être considéré comme termine, les tirailleurs sénégalais et les habitants continuent à monter la garde.

On compte plusieurs milliers d'hectares détruits sur 35 kilomètres de front, et plusieurs millions de dégâts. D'autre part, on apprend qu'un autre incendie s'est déclaré à midi dans la forêt de Sabres. Des détachements de soldats ont été envoyés sur les lieux. La gendarmerie de Morcenx a appréhendé l'auteur de ce dernier sinistre, le nommé Lassale (Mathieu), 15 ans, cultivateur à Lesperon, qui aurait mis le feu à un bois de pins. Il a été écroué à la prison de Mont-de-Marsan.

SEPTEMBRE A TROUVILLE La saison de septembre s'annonce animée nombreuses sont les demandes de séjours de durée. C'est que Trouville, par auto-rails, n'est qu'à deux heures de Paris pour les voitures, une route autodrome délicieuse.

Trouville offre de multiples attractions sa piscine olympique sans rivale, son Casino avec théâtre, cinéma, dancing, où se donnent les galas sous la direction dynamique du maestro Fernand Bouillon tennis modèles, stade, jardins sur la plage, parc d'enfants. A Trouville, villas, hôtels et pensions de toutes classes partout prix modérés.

Une île des Philippines s'enfonce lentement

dans la mer

Manille, 25 août. L'île d'Alabat faisant partie des Tayabas, est secouée par de violents tremblements de terre et s'enfonce lentement dans la mer à l'allure d'un demi-mètre par jour. Une panique s'est emparée des 2.000 habitants de l'île, qui ont télégraphié aux représentants du gouvernement pour demander qu'on vienne à leur secours et qu'on procède à leur éva* cuation,

AU CONSEIL DES MINISTRES LES DECRETS

DE REDRESSEMENT E CO N O MI QUE

Toutes les mesures de redressement économique envisagées par nos gou- vernants n'ont pu être mises en discus,«ien et moins encore sous forme de décrets au cours du long conseil des .ministres tenu hier matin à l'Elysée de -dix heures à midi trente.

Deux nouveaux conseils des ministres ont été en effet officiellement annoncés à l'issue de la réunion gouvernementale. Ils seront tenus le samedi 28 août à dix heures et le mardi 1er septembre à dix heures également.

Réunis autour de la table des délibérations, les ministres ont, au début de la séance, écouté un rapide exposé sur la politique extérieure, fait par M. Yvon Delbos. On imagine aisément que 1'« affaire s sine-japonaise en occupait le premier plan.

M. Daladier a soumis ensuite, à l'approbatîon du conseil, la nomination du général de division Olry au commandement de la 15* région à Marseille celle du général Schweitzguth, sous-chef de t-major de l'armée, au commandement de la 8* région à Dijon, ainsi que celle du général de brigade Deutz, qui devient sous-chef de l'état-major de l'armée.

Promotions devenant effectives le 27 septembre 1937.

Le ministre des finances fit, à son tour, adopter un décret « portant réalisation d'un ensemble de mesures tendant à assurer le redressement économique du pays ». Décret que nous examinerons longuement d'autre part. La question, toujours épineuse, de la réorganisation des chemins de fer pour ne pas dire de leur nationalisation n avait guère avancé depuis la veille. Aussi n'a-t-elle été qu'effleurée.

Petit guide du public pour V Exposition

'Aujourd'hui, quatre-vingt-quatorzième jour d'ouverture 6 franc*, de 9 h. 30 à 24 heures

AUJOURD'HUI i

12 heures 30 et 20 heures Au Centre Régional 2* journée gastronomique de la cuisine normande.

15 heures Centre Femme, Enfant, Famille Représentation par c Les Marionnettes de Spaxton-Angleterre ».

17 h. et 22 h. Parc des Attractions (Cours Albert I") s Exhibition des skieurs nautiques.

21 h. 30 à 23 h. 30 Sur la Seine et au Trocadéro Fontaines lumineuses.

22 heures Sur la Seine (Pont d'Iéna) Fête de l'Eau et de la Lumière ̃«̃ Seine », musique de Loucheur.

DEMAIN i ̃̃' ̃ ̃ -̃- '̃ ̃•- /̃ ̃̃'̃;̃̃

9 h. 30 à 24 heures Centre Rural (Porte Maillot) Semaine du Berry, Nivernais, Bourbonnais. (Jusqu'au 27 août). 15 heures Centre Femme, Enfant, Famille Représentation par < Les Marionnettes de Spaxton » (Angleterre).

15 heures Ouverture des salles du « Musée des Monuments français » au Palais du Trocadéro.

17 heures et 22 h. Parc des Attractions (Coùrs^Albert-I^î Exhibition de skieurs nautiques.

21 h. 30 à 23 h. 30 Sur la Seine et au Trocadéro Fontaines Lumineuses.

Pour téléphoner à nn pavillon de l'Exposition on pour tons renseignements, il suffit de composer EXP sur l'appareil automatique. GUICHETS DE CHANGE DE LA BANQUE TRANSATLANTIQUE Entrée Concorde, Aima, Trocadéro.

Pavillon de la Banque Transatlantique.

RECEPTION

des boys-scouts roumains au pavillon de la Roumanie Avant-hier, les boys-scouts roumains qui avaient pris part au grand Jamboree de Hollande ont été 'reçus au palais de la Roumanie, à l'Exposition, par Mi Gusti, commissaire général.

Le détachement des boys-scouts comprenait 120 jeunes gens, dont cinquante chefs de légion, sous la direction du professeur Soimesco, chef des boysscouts de Roumanie, dont le roi Carol est le commandant suprême.

Dans l'après-midi, les boys-scouts roumains avaient été reçus au ministère des affaires étrangères, et hier au soir, on remarquait auprès de M. Gusti, M. Jean Gheorghiu, chargé d'affaires de Roumanie à Paris; M. Guerreau, secrétaire de la fédération des Eclaireurs de France; M. de Seguin et M. Saint-Martin, du ministère des affaires étrangères.

Après que les boys-scouts eurent chanté la Marseillaise et l'hymne roumain, M. Gusti souligna qu'en sa qualité dernière de ministre de l'éducation nationale il était heureux de recevoir de jeunes compatriotes « Vous avez, leur dit-il, la possibilité de voir au premier étage de ce pavillon la nouvelle organisation unitaire que notré roi a imprimée au mouvement de la jeunesse en Roumanie. Aucun des élans et des aspirations de la jeunesse ne sont étrangers à ceux qui dirigent les

FenMeton dn • Figaro du 26 Aoftt 1937 LE (21)

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CHAPITBE XVII

jUn message sur la montagne (Suite)

Colin Gray et son guide avançaient rapidement. Deux jours après la terrible aventure qui avait failli leur coûter la vie, ils atteignirent le sommet du dernier défilé qu'ils avaient à traverser. Par un heureux hasard, • le lepcha avait emporté une ample provision de tsamba qui, mêlée à des oignons sauvages, avait été leur ̃enle nourriture. Deux fois ils avaient traversé des défilés couverts de neige de plus de vingt mille pieds (l'altitude et avaient été assaillis par

»On sait d'ailleurs que les discussions politiques ne sont de mise qu'en conseil de cabinet.

Dans les textes présentés par M. Février à ses collègues, on remarque « divers décrets concernant les 40 heures ». S'agit-il de leur assouplissement. ou au contraire de leur extension à d'autres corporations 2 On pencherait plutôt pour la première hypothèse. Cellérci concorderait mieux avec le cadre de redressement national, que M. Camille Ghautemps et son ministre des finances se sont fixé.

M. Dormoy s'est levé à son tour pour présenter à M. Albert Lebrun le décret fixant la date des élections cantonales au 10 octobre 1987, pour le premier tour, et le dimanche suivant pour le scrutin de ballottage et décision dont les conséquences ne peuvent être encore mesurées un décret portant extension de la semaine Je quarante heures à l'Algérie.

Le ministre des pensions, qui présentait la défense des droits des pensionnés, a fait pour son compte adopter un décret-loi précisant et réglementant les conditions d'examen et de révision de certaines pensions de guerre.

M. Georges Monnet a fait approuver le décret-loi fixant le coût du blé, prix déterminé la veille en conseil de cabinet.

Les ministres dn commerce et de la justice ont, de leur côté, fait adopter des décisions destinées il faciliter la solution des litiges en matière de fonds de commerce. Nous en étudions la teneur d'autre part.

Tous les décrets soumis à la signature du Président de la République, au

destinées de mon pays. Toutes les forces et les esprits, chez nous, sont tournés vers l'avenir des nouvelles générations, et aucun sacrifice n'est épargné pour l'accomplissement de leur bonheur. » Ces paroles furent saluées de chaleureux applaudissements.

Ensuite, les boys-scouts, dont certains portaient le pittoresque costume de leur province, chantèrent et exécutèrent les plus typiques danses de leur pays. La réception prit fln au restaurant roumain où l'on apprécia, une fois de plus, la légendaire hospitalité roumaine. P. H.

A des tables différentes, hier matin, au déjeuner du restaurant Normandie, de la Compagnie générale transatlantique, on pouvait noter la présence de MM. Camille Chautemps, Yvon Delbos, Marc Varenne, Robert Trébor, Jeff Dickson, Devèze. La veille, on y rencontrait Codos, Jean Borotra, MM. Grebert eu Grover Whalen.

VERRERIE DE VENISE A côté des hortensias qui ornent le Restaurant du Pavillon Italien, on remarque sur les tables toute une série de verrerie de Venise. Vases à cols effilés ou animaux transparents forment une décoration du plus bel effet et rappellent à ceux qui ont longé le Grand Canal les courses chez les maîtres verriers vénitiens. D'ailleurs, du Restaurant du Pavillon Italien les soupeurs peuvent retrouver une perspective vénitienne.

une aveuglante tempête de neige. Gray ne se rappelait pas d'avoir eu aussi froid.

Le lepcha, en toussant, éveilla le jeune homme plongé dans un profond sommeil. Il se releva en s'appuyant sur le coude et regarda le soleil. Il devait être, jugea-t.il, environ dix heures.

Le petit lepcha, qui était en train de souffler sur le feu, releva la tête et lui adressa un salut respectueux en même temps qu'un sourire amical. Mais il savait que les lamas n'aiment pas qu'on leur adresse la parole avant qu'ils aient dit leur prière du matin, et il garda le silence. Gray fit quelques pas, leva son bras, entra et entonna la prière rituelle au soleil.

« H se lève 1. Om 1. Le Glorieux se lève 1. Om La déesse Marici! Om Maricinam Svaha 1. »

Quand il prononçait les mots de cet hymne vieux de plusieurs siècles, une violente émotion étreignait toujours son coeur, et il se disait que l'ancien culte du soleil était conforme à la raison et d'une beauté sans pareille. > Le lepcha s'approcha de lui,

Hlampo est là-bas, Rimpoche, dit-il en indiquant de sa main brune l'extrémité da plateau qui se dressait au bout du défilé.

cours de ce conseil des ministres, n'ont pas été publiés hier.

Certains, de moindre importance, seront rendus publics aujourd'hui. En ce qui concerne la suppression du prélèvement de dix pour cent frappant les coupons de rente de l'Etat, il ne semble pas à l'heure actuelle, contrairement aux bruits répandus dans la matinée d'hier, qu'il soit question d'éteudre cette mesure à d'autres titres.

LES DECRETS

Voici l'essentiel du décret signé hier matin par le Président de la République au cours du Conseil des ministres, relativement à l'enquête sur la production Article premier. II est institué auprès de la présidence du Conseil un comité chargé d'étudier les conditions ac.tuelles de la production française, compte tenu de la législation en vigueur, de proposer toutes mesures propres à améliorer cette production et, d'une manière générale, la situation de l'agriculture, de l'industrie et du commerce.

Art. 2. La tâche du comité sera répartie entre lei comités suivants 1° agriculture 2° alimentation 3° mines et carrières 4° métallurgie 5° automobiles, cycles, avions et petite mécanique 6" éclairage, eaux, force motrice, transports 7° bâtiment, bois, ameublement 8° textiles, habillement, cuirs et peaux 9° industries chimiques, produits céramiques 10° papier, livre, presse 11» spectacles, industries d'art 12° commerce, banques, assurances } 13° marine, ports, pêche, et un comité central qui assurera la liaison entre les comités, établira le programme des travaux les conclusions des divers comités lui seront soumises et il pourra prendre toutes mesures utiles pour permettre l'achèvement rapide de l'enquête.

D'autre part, le rapport présenté au Président de la République par les ministrès assemblés, dit en particulier dans ses trois premiers titres Titre premier. Enquête sur la production. Conformément à la loi du 30 juin 1937, lui accordant des pouvoirs en vue du redressement économique, le gouvernement a jugé indispensable d'établir, avec précision, la situation exacte de l'économie française après cinq années de crise, et de rechercher les causes de ralentissement qui pourraient être constatées dans la production et les échanges.

Il a semblé, en particulier, nécessaire de demander aux patrons et aux travailleurs d'examiner, d'un commun accord, les modifications qui pourraient être appliquées à l'organisation actuelle du travail, afin de lui donner plus de souplesse et d'accroître la production. Le comité institué par le projet de décret que nous avons l'honneur de soumettre à votre approbation s'attachera à étudier les conditions d'équilibre entre la production et la consommation, et proposera toutes mesures utiles pour améliorer la situation économique. Titre II. Adaptation et amélioration de l'outillage des entreprises industrielles et commerciales. Dans bien des cas, l'examen des moyens d'accroître la production française montrera qu'une adaptation de l'outillage est nécessaire, en raison notamment des transformations -profondes. .intervenues, dfini. les fpnditions du .travail. Cette adaptation sera possible dans des conditions satisfaisantes quand la politique de redressement financier aura porté ses fruits et que les capitaux nécessaires aux investissements pourront être réunis à bon marché.

Mais l'augmentation très rapide de la production est indispensable au redressement financier lui-même. Il est donc de la plus haute importance d'anticiper dans ce domaine, au prix d'un effort limité sur la baisse ultérieure du taux de l'intérêt.

Nous prévoyons en second lieu, sous certaines précautions destinées à sauvegarder les intérêts du Trésor, une diminution de moitié des droits de mutation à titre onéreux en ce qui concerne les acquisitions de bdtinzents destinés à être démolis et reconstruits et la prorogation jusqu'au ï°* janvier 1941 du délai d'achévement des constructions susceptibles de bénéficier de l'exemption temporaire de dix ans concernant l'imp6t foncier et les taxes locales. Titre III. Encouragement à la construction immobilière. Parmi les branches de l'économie nationale que la crise économique a le plus sensiblement touchées au cours des dernières années figure, au premier rang, l'industiie du bâtiment.

Un effort considérable a été fait pour développer les constructions au moyen de capitaux fournis directement ou indirectement par les collectivités publiques. Les sacrifices exceptionnels qui ont été ainsi consentis ont permis de remédier, dans une certaine mesure, à l'arrêt des constructions normales. Cependant, il est bien évident que seule l'amélioration des conditions générales de l'activité économique et du crédit, et notamment la baisse du taux de l'intérêt, permettra de compenser l'élévation du coût des constructions, et de pallier, dans une certaine mesure, les.restrictions particulières imposées par- la législation des loyers.

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C'est bien, dit Gray dans le langage du pays. L'abbé Samdad Chiemba te récompensera de tous les services que tu m'as rendus. Je n'ai pas besoin de récompense, Rimppche. Tu es un homme et un maître qu'on se plait à servir. Connais-tu bien le saint abbé ? Nous sommes de bons amis, répondit Gray. Lui aussi est un bon maître.

A six mille pieds au-dessous d'eux s'étendait un spectacle d'une beauté sereine et inimaginable.

Au centre de la profonde vallée ovale protégée de forêts de pins, se trouvait un lac d'un bleu si intense qu'il pouvait rivaliser avec le ciel d'été le plus pur.

Jamais Gray n'avait vu autant de cascades en un seul lieu, Machinalement il les compta. Il y en avait treize, longues, étroites, semblables, au lointain, à des voiles de gaze impalpable. Elles tombaient avec un bruit retentissant et Gray crut entendre les mots que Samdad Chiemba avait prononcés à Waldgrave Square « Connaissez-vous ce lieu, Chela?» avait-il dit. Si Gray ne le connaissait pas alors, il le reconnaissait maintenant II contemplait la vallée peinte sur la soie qui couvrait les murs de la salle souterraine.

LES MANŒUVRES AERIENNES UN ORDRE Du JOUR DU GENERAL FEQUANT (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Marseille, 25 août. Tous les généraux, parmi lesquels les généraux Houdemont, chef du parti bleu; Vuillemin, chef du parti rouge; Bouscat, directeur de l'arbitrage; Mouchard, inspecteur général de l'air; MM. Schrameck et Bergeon, sénateurs des JBouches-du-Rhône; Widman-Goirand, député de Paris le préfet maritime de Toulon, M. de Kerdudo et le contre-amiral Donval, commandant aérien de Marseille, ont assisté ce matin, à Salon-de-Provence, à une revue de clôture des manoeuvres aériennes du Sud-Est.

Le général Féquant, chef d'état-major général de l'armée de l'air, qui présidait à cette manifestation, a remis la plaque de grand officier de la Légion d'honneur au général Houdemont, commandant la 4" brigade aérienne, puis a passé successivement en revue l'infanterie de l'air massée devant les Potez 54, les équipages groupés devant les appareils Bloch 210, les Dewoitine de chasse et les petits Morane-Saulnier.

A l'issue de la revue, le général Féquant a adressé l'ordre du jour suivant à toutes les troupes ayant participé aux opérations dans le sud de la France « Le général Féquant, chef d'état major général de l'armée de l'air, viceprésident du Conseil supérieur de l'air, adresse à tout le personnel d'active et de réserve qui a pris part aux manoeuvres aériennes qu'il vient de diriger l'expression de sa haute satisfaction. Les commandants, les stats-majors et les troupes ont fait part. à tous les échelons, des plus beiljs qualités de conscience et de savoir professionnels tous ont témoigné d'un dévouement absolu tous ont rivalisé d'ardeur et d'allant, permettant aux opérations menées jour et nuit de façon continue d'atteindre sans incident une intensité qui fait honneur aux qualités d'endaurance et d'entraînement du perso uiel. Une fuis de plus, l'armée de l'air a coopéré étroitement avec l'armée de terre et l'armée de mer, et perfectionné les méthodes propres à assurer la défense aérienne du pays. Grâce à ces efforts communs, des résultats ont été obtenus dont tous peuvent être fiers. »

A midi, un déjeuner a réuni tous les officiers, puis le général Féquant est parti en avion en direction de Lézignan et de Toulouse, où il devait survoler les troupes qui, demain, regagneront leurs cantonnements respectifs.

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La générale Booth

chef de l'Armée du Salut sera-i-elle déposée ?

Londres, 25 août. L'histoire se répète. Il y a quelques années, le général Brammel Booth, âgé de 73 ans, fils du fondateur de la Salvation Army, fut déposé par le Haut Conseil, sur son refus de prendre sa retraite. Après cet incident, il fut décidé que la limite d'âge pour le général en exercice de l'Armée du Salut, serait 73 ans.

Or, la générale Booth, qui a succédé à son frere comme chef suprême, est menacée de subir le même sort que Brammel. Comme elle a atteint 73 ans et qu'elle a laissé sous-entendre qu'elle pourrait diriger pendant plusieurs années encore l'Armée du Salut, le Haut Conseil a fait savoir à la générale que, si elle ne se soumettait pas au règlement, elle serait déposée.

"•"

A propos de la ,fixation du prix du blé

Le ministère de l'agriculture communique

Le conseil central de l'Office du blé n'ayant pu réunir la majorité requise pour fixer le prix du blé, le gouvernement, réuni en conseil des ministres, a eu à procéder à cette fixation, conformément à l'article 9 de la loi du 15 août 1936.

Les renseignements recueillis par les services techniques de l'Office du blé, soit auprès des administrations publiques, soit auprès des organisations agricoles, artisanales, industrielles ou commerciales, soit enfin auprès des offices de comptabilité, ont déterminé les coefficients suivants

Coefficient d'augmentation du coût de la vie 6,06 Coefficient d'augmentation des salaires 9,62 Coefficient d'augmentation des s produits et objets d'utilisation courante 4,34 Coefficient d'augmentation d e charges pesant sur la production 4,98 Total 26 » Le prix moyen du blé des récoltes 1911-1912-1913, coté à la Bourse de Paris, étant de 27 fr. 717, la moyenne des quatre coefficients étant de 6,25, le prix du blé de la récolte 1937, tel qu'il résulte des indices, serait égal à 27,717 X6,25=173,23.

Toutefois, le gouvernement, sur la proposition du ministre de l'agriculture, a estimé qu'il y avait lieu de majorer ce prix de base pour tenir compte du fait que la récolte métropolitaine, d'après les renseignements fournis par les comités départementaux, ne s'élèverait qu'a 67.200.000 quintaux.

En conséquence, le gouvernement a décidé de fixer à 181 francs le quintal, à la date du 1" septembre 1937, le prix du blé de la récolte métropolitaine, pesant 76 kilos l'hectolitre.

Pour le blé de la récolte algérienne de 1937, le prix a été fixé, au Ier septembre, à 178 francs les 100 kilos, pour un poids spécifique de 78 kilos, les livraisons antérieures étant réglées sur la base de 177 francs.

Devant le monastère de Hlampo, il resta muet d'admiration. A quel- ques centaines de pieds au-dessus du niveau du lac et à cent mètres de lui, le grand gompa, avec ses toits chinois dorés et brillant au soleil, s'élevait en face de l'Est. Ses murs peinït en rouge, percés d'innombrables fenêtres, traversés par une vingtaine de larges galeries, montraient qu'il avait été bâti pour abriter sans doute dix fois plus de moines qu'il en contenait maintenant, à en croire Samdad Chiemba. Dans l'immense cour, sur la galerie et le long des rives du lac, on apercevait des cen- taines de silhouettes minuscules vêtues de rouge. L'éloignement faisait ressembler les lamas aux nains des Nibelung dans la légende de L'Or du Rhin.

Au centre du principal bâtiment, on pouvait voir un carré brun d'environ cent pieds de haut et de vingt-cinq pieds de large Gray savait que c'était un grand rideau en poil de yak suspendu devant l'entrée du Saint des Saints. Le monastère de Hlampo possédait, il l'avait entendu dire plusieurs fois, la plus grande statue de Bouddha qui existe dans le monde entier. Sans doute le dieu était assis derrière ce ri.deau et cette étrange paix, cette ae.reptation patiente mais froide <*•

Le mystère de la disparition de miss Jean de Koven augmente de jour en jour Le « jeune homme brun » a également liquidé

quatre travellers-chèques au nom de la jeune fille dans une maroquinerie

A mesure que se précise la personnalité de miss Jean de Koven, il apparait plus invraisemblable que la jeune danseuse américaine ait disparu volontairement pour amorcer un battage publicitaire autour de son nom, ou pour céder à un caprice amoureux. L'hypothèse d'un rapt semble donc à l'heure actuelle la plus digne de crédit. Néanmoins, il faut bien reconnaître que les circonstances de ce rapt sont très singulières. Le ou les personnages qui réclamèrent à plusieurs reprises une rançon à Mrs Sackheim, tante de la disparue, ne donnent pas l'impression d'être des gangsters expérimentés. Et la désinvolture dangereuse avec laquelle furent liquidés plusieurs travellerschèques au nom de miss de Koven est pour le moins étonnante.

Depuis le 23 juillet.

Récapitulons. Un jeune homme brun, d'aspect souriant et sympathique, parlant anglais avec accent allemand, Bobby X. qui avait lié connaissance avec la jeune fille (en présence de sa tante) dans le hall d'un grand hôtel, devait la revoir le vendredi 23 juillet, à 17 heures. C'est à partir de 17 heures, ce jour-là, que 1 on perd la trace de miss de Koven. Une fugue de sa part s'expliquerait mal, car sa tante la laissait assez libre. Depuis lors, les seuls indices recueillis par l'enquête sont les lettres écrites pour réclamer une rançon, les travellers*chèques portant de fausses signatures qui furent utilisés dans divers établissements parisiens par un jeune homme répondant au signalement de ce Bobby X. rencontré par la jeune fille dans le hall de l'hôtel.

Un nouveau témoignage A ce sujet, on vient d'enregistrer un nouveau témoignage. Mlle Jeannine Fournier, vendeuse dans une maroquinerie du boulevard des Italiens, affirme avoir reçu le 2 août, d'un client que sa description identifie encore avec Bobby, quatre travejlers-chèques signés Jean de Koven. Ses souvenirs sont particulièrement précis, car elle ignorait ce moyen de paiement et s'informa'avant de l'accepter. Elle ajoute que le dit client, très bavard, fit de son mieux pour se faire remarquer.

Détail curieux, tous les travellerschèques utilisés à ce jour n'ont servi à payer que des objets de luxe. La façon d'opérer peu banale des ravisseurs présumés pose donc un mystère

de plus.

Souhaitons que la police débrouille enfin cette affaire, qui semble devoir être autre chose qu'un futile fait divers.

En quelques lignes.

♦ SOUS LE TUNNEL DE LYON-MULATIERE, le cadavre d'un inconnu, pauvrement vêtu, et paraissant âgé de 35 ans, a été découvert. Des plaies sus. pectes à la poitrine font croire à la police qu'il a été poignardé dans une rixe et jeté sous le tunnel pour simuler un accident.

♦ UN VIOLENT INCENDIE A DETRUIT AU VILLAGE D'ALLONDAZ, à dix kilomètres d'Albertville, alors que la plupart des habitants étaient aux champs,, s$pt. maisons et leurs dépendances.

"♦ AYANT IbCHAPPE A LA SURVEIL. LANCE de son propriétaire, un singe s'est jeté sur un enfant de trois ans, Roger Klaudt, et l'a cruellement mordu au bas-ventre. L'état de l'enfant est très grave.

♦ UN CAISSIER LYONNAIS qui avait dérobé, depuis 1930, plus de six cent mille francs a été arrêté.

♦ POUR PROTESTER CONTRE LA LENTEUR DU TRIBUNAL à examiner une plainte contre un huissier qu'elle accuse d'avoir gardé la pension alimentaire qu'elle versait à sa mère, Mme Granier, 38 ans, habitant Saint-Genis-Laval (Rhône), fait depuis douze jours la grève de la faim.

♦ UN MONOPLAN APPARTENANT à l'armée lithuanienne s'est écrasé au sol près de Schaulen, alors qu'il participait à une manœuvre aérienne. Le pilote et un lieutenant observateur ont été tués sur le coup.

♦ ON A REPECHE à VILLENNES, les cadavres dés sœurs Trigeaud, qui s'étaient jetées dans la Seine, attachées par une ceinture.

♦ PARTI EN EXCURSION au MontBlanc, le 21 août, le baron de Golz, attaché à l'ambassade de Pologne à Paris, n'a pas reparu des recherches ont été entreprises.

5.000 personnes interpellées par la police

en quinze jours

400 ARRESTATIONS

Depuis une quinzaine de jours, sous la direction de M. Priolet, la police judiciaire s'est jointe aux opérations effectuées par les agents de la police municipale pour opérer des rafles sur la voie publique. De nombreux débits et hôtels mal famés des IX-, XVI» et XVIII. arrondissements ont reçu la visite des policiers, qui n'ont pas interpellé moins de 5.000 personnes. 3.600 de ces dernières ont fait l'objet de vérifications minutieuses qui se sont traduites par 400 envois au Dépôt pour délits divers.

l'inévitable qui caractérise de façon si mystérieuse chaque statue de Bouddha émanait de lui.

Sous le lac de la Queue du Paon, Rimpoche, dort un dieu qu'on appelle « celui qui étreint », dit le 1 lepcha. Il a le corps d'un serpent, I et il est si grand que s'il tenait sa 1 queue dans sa gueule il entourerait toute la vallée. On dit qu'un jour il s'éveillera et dévorera toutes les femmes du Thibet.

Les derniers mots du lepcha éveillèrent en Gray, avec une douleur poignante, le souvenir de Piers. Un aviateur forcé d'atterrir parmi ces pics déchiquetés et glacés ne pouvait survivre, et si la jeune fille avait été obligée de descendre et était arrivée jusqu'au sol saine et sauve, dans ce désert de neige'et de granit, sans nourriture, sans secours, elle n'avait pu prolonger longtemps son existence.

Mais le jeune homme avait une autre mission.. Bientôt tous ses plans seraient faits et il pourrait se mettre à l'oeuvre. Le destin lui avait envoyé, Samdad Chiemba et tous ses espoirs reposaient maintenant sur Samdad Chiemba.

Quel est le nom de ce lac ? demanda-t-il en indiquant du menton l'immense nappe d'eau contenue flans un bassin naturel formé par les

L'établissement de crédit victime de l'escroquerie des fausses lettres de virement dépose une plainte pour association de malfaiteurs Une plainte avec constitution de partie civile pour association de malfaiteurs a été déposée entre les mains de M. Roussel, doyen des juges d'instruction, par l'établissement de crédit dans les succursales duquel une trentaine d'individus ont été encaissé au moyen de fausses lettres de crédit plusieurs millions.

,Le colonel de La Rocque a été entendu comme témoin Sur commission rogatoire du Parquet de Saint-Malo, M. Beteille, juge d'instruction, a entendu, hier, le colonel de La Rocque, au sujet de l'attentat de Saint-Servan.

Le témoin a déclaré qu'il n'était pour rien dans cet attentat et qu'il l'avait appris par les journaux. Le juge a désire prendre connaissance des articles de journaux dans lesquels le colonel avait été très violent. Le témoin a fait remarquer qu'étant attaqué il avait répondu. Ses partisans ont pris sa défense; 11 ne pouvait abandonner les familles des personnes qui s'étaient compromises pour lui. 0

M. JeanZay

va se rendre en U. R. S. S. Répondant à l'invitation du gouverne- ment de l'U. R. S. S., M. Jean Zay, j ministre de l'education nationale, quit- j tera Paris, mardi soir. pour Moscou, où il assistera au festival du théâtre. M. Jean Zay sera de retour b Paris le 12 septembre.

Les armateurs

n'ont pas désarmé

les bateaux de pêche

Etant donné les mesures prises par le gouvernement pour aider 1 armement à la pêche, les armateurs ont décidé de ne pas procéder au désarmement qu'ils avaient envisagé.

Rentrés à Paris

M. Pierre Cot, venant d'Oslo.- est rentré hier à Paris, par avion.

M. Herriot, accompagné de M. Bollaert, a quitté Lyon hier soir pour Paris.

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montagnes, à plusieurs milliers de pieds au-dessus du gompa.

On l'appelle le lac du TigreDémon, répondit le lepcha. Il est si profond qu'on dit qu'il n'a pas dé fond.

Montre-moi la route par laquelle- nous devons descendre, dit Gray pensivement.

Il avait vainement cherché à apercevoir la fin de la piste presque in- distincte qui, semblable à un rouleau de cordes, descendait à pic et se perdait dans un labyrinthe de cimes titaniques et d'énormes rochers.

Une de ces cimes, extraordinairement étroite pour son immense hauteur s'élevait vers le ciel à une altitude d'environ quinze cents pieds. Le lepcha qui suivait la direction de son regard remarqua

On l'appelle la « Cheminée de l'Enfer », Rimpoche. Un jour elle se mettra à fumer, et alors la vallée aussi sera engloutie par « le dieu qui étreint ». La route ? La route fait le tour de sa base, Rimpoche. Gray ne l'entendit pas. Il contemplait la série d'éclairs aveuglants qui s'élevaient à mi-chemin de la montagne Chomolo couverte de neige.

L'allié de K. B. transmettait un message. ̃̃

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Désespérément Gray; chercha dans sa poche un bout de crayon et une feuille chiffonnée et les trouva juste au moment où une petite clarté brillait en réponse sur une montagne à environ soixante-quinze kilomètres de distance.

Alors comme Chomolo se mettait à parler, il griffonna la signification des signaux Morse au fur et à mesure qu'ils paraissaient.

« Suis prisonnier de Chorjieff. Timor Khan reprend commandement. Avertir Gray. K. B. » Quelques heures plus tard, Gray et le lepcha arrivaient au monastère de Hlampo

Les portes étaient fermées à clé. Le jeune homme frappa et dans la grande grille un guichet s'ouvrit et montra les yeux obliques du bossu. Sans un mot il referma le guichet et l'énorme portail fut entrebaillé. (A suivre.)

Mark Channinj;.

(Traduit de Vanglait

par Jeanne Fournier*Pargalreô

(Copyright by United Feature Syndicale New-York)

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DorviUe, Jean lissier et Pierre Blanchar dans «L'affaire Lesurques », dont Maurice Lehmann poursuit en ce moment la réalisation à Epinay.

ile Théâtre

Le «Théâtre d'Essai» f annonce^.

Le Théâtre d'Essai de l'Exposition (classes 4 et 70) semble sur le point de déplover une activité considérable. n vient en effet d'annoncer, d'un seul coup, six répétitions générales. En voiei, d'ailleurs, la liste détaillée -• 1° A la Comédie des Champs-Elysées Vendredi 3 septembre repétition générale de « Le Barbier de Séville » par les Compagnons du Théâtre Classique. Samedi 11 répétition générale de « Hécube de M. André de Richaud, par le Rideau de Paris.

Vendredi 17 répétition générale de La Duchesse d'Amalfi de B. John Webster adaptation de M. Fluchère par le Rideau gris de Marseille. Lundi 20 répétition générale de « L'inconnue d'Arras » de M. Armand Salacrou, également par le Rideau gris de Marseille.

2° Au centre des métiers du quai d'Orsay

Mercredi 15 septembre Répétition générale, de « La Coupe enohanfée » d'après La Fontaine, et de « Pïcrochole » on les Cpquecigrues, d'après Rabelais, par les Compagnons Routiers. Mercredi 22 répétition générale de « Ubu Enchaîné » d'Alfred Jarry, et de « L'Objef aimé a du mème auteur, par le Diable Ecarlate.

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LES3fcôuPs CET APRES-MIDI

♦ A l'Exposition (Pavillon de la Femme, l'Enfant et la Famille), à 15 heures, première représentation des marionnettes anglaises de Gair WWcinson Arlequinade, Sa Seigneurie s'en va. faire sa cour, Saint George et le Dragon, Pantalon à Paris et Drôlerie.

H n'y aura pas de répétition générale publique de L'Aiglon à l'Opéra. La critique musicale sera invitée à assister à la première représentation qui reste axée au mercredi .1» septembre. 'o' '♦ C'est Mlle Lycette Darsonval qui a dansé vendredi dernier Le Spectre de la Rose, avea M. Paul Goûté. Mlle Camille Bos ne fera, en effet, sa rentrée qu'au début du mois de septembre.

♦ L'état de santé de Mlle Marguerite Jamois qui avait retardé de quelques jours la réouverture du Théâtre MontparnasseGaston Baty est maintenant pleinement satisfaisant. Cette réouverture aura lieu le jeudi 2 septembre, en soirée, avec la reprise de Madame Bovary, troisième spectacle du Cycle. officiel de l'Exposition.

♦ Les Comédiens Routiers ont dressé

leur théâtre de toile au Ceptre de Jeunesse, à l'Exposition (annexe KeUermann, porte d'Italie).

Ils y donneront leur répertoire, dont la Jalousie de Barbouillé, de Molière, et quelques-uns de leurs meilleurs numéros, en plein air, les samedi 4, dimanche 5 et undi 6 septembre, à 16 heures et à 21 heures. Le spectacle sera gratuit.

PROGRAMME DES THEATRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 14 h. 30: Un Caprice (M. Maurice Donneaud; Mmes Gabrielle Robinne, Mony Dalmès). Le Légataire universel (MM. Ledoux, Jean Weber, Pierre Dux, Le Goff; Mmes Béatrice Bretty, Catherine Fonteney, ïlony Dalmès).

Même spectacle qu'en soirée

Châtelet, 14 h. 30; Palais-Royal, 15 heures.

EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), relâche. Demain Ariane ».COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h.: Le Simoun (MM. Dessonnes, André Brunot, Ledoux, Jean Martinelli, Aimé Clàriond, Dorival Mmes Marie Ventura, Lise Delamare, Denise Ciair). Demain.: « Le Simoun OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 30: Lakmé (Mlles J. Micheau, VUlette, Mattio, Gaudel; MM. A. Seguy, Claude Got, Rousseau. Danse Mlle Garnier). L'Invitation à la Valse. Orch. M. Jean Morel.

Demain Les Pécheurs de perles », « Reflets ». ANTOINE. relâche.

ATELIER relâche pour répétitions.

BOUFFES-PARISIENS. 21 h. Trois Valses (Yv. Printemps et P. Fresnay).

CAPUCINES. a 21 h. La Nuit da 1.

CHATELET. à 81 b. Yana (Bacb. Roger Bourdin). COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à 21 h. 15 Le Roi Cerf. DAUNOU (7, rue Daunou), 21 b. Pamplemousse. DEJAZET. 21 ii. Irma. troisième à gauche.

DEUX-MASQUES. à 21 b. Boccace conte 19.

GRAND.GUIGNOL, à 21 h. Epouvante et ri».

MARIGNY. à 21 h. La Belle Saison (L. Boyer, Pills, Tabet.) MICHEL, 21 heures Oscar Wilde.

PALAIS-ROYAL, a 21 h. Madame est avec moi! PORTE-SAINT-MARTIN, 21 b. Un de la Musique (Georges Milton).

RENAISSANCE, à 20 h. 45 Mon Curé chez les Riches. SAINT-GEORGES, à 21 h. 10 L'Ecurie Watson.

F. A D I O

Via Londres, voici, au Poste National Français, une émission américaine, échantillonnage de la radio d'outreAtlantique. On aimerait que les échanges d'émissions, par-dessus les frontières ou les océans, "fussent plus fréquentes. La semaine dernière, l'orchestre de la B. B. C. jouait un musicien français dédaigné ici un relais eût été le bienvenu. Ne serait-il pas bon, pour toutes sortes de raisons, de tisser un réseau compliqué de communications et d'échanges radiophoniques ? P-D. T. Jeudi 26 août

20 30, RADIO-PARIS Musique de chambre avec le Quatuor Amati, Mlle Le Michel du Roy, Mlle Ku/m, pianiste Valse pour piano (HchubertLiszf) Mélodies La Création (Haydn) La Truite (Sckubcrl) Le Secret (Schubert) Quatrième barccrolle, pièce pour piano (Fauté) Prélude (Debussy) Danse de la meunière (de Falla) Mélodies Hélène (Aubert) Les Roses d'Ispahan ÎFawé) Quatuor en si bémol op. 168 (Schubert). 20 h. 30, PARIS P. T. T. A travers les' Expositions, revue rétrospective (G. Girard), mise en ondes de G. Colin-

20 A. 30, STRASBOURG De Vichy ̃ Falstali. comédie lyrique en trois actes et six tableaux de A. Boiti, musique de G. Colin-

II A., VIENNE Soirée Claude Debvu* (H*

tirnivirsa'vé de sa aaissance) Acl~sahs~s,

anniversaire de sa naissance) Orchestre Kabastt,

chœur de femmes; Trois Nocturnes Prélude à ̃l'aprif~midi. d'un Hv". Ibérh.

Salzbourg a honoré

la mémoire

d'un compositeur français

Vienne 24 août Hier ont été posées, sous le portique du palais de la Résidence, à Salzbourg, des plaquettes commémorant le séjour, dans cette ville du compositeur français Georges Muffat, né à Sélestat en 1645 et qui fut appelé Salzbourg en 1675 comme maître de chapelle par le princeevêque.

L'inscription gravée sur une pierre de la cathédrale de Strasbourg a été remise par l'abbé Hoch, directeur de la chorale de cette ville.

A la fête d'hier assistèrent M. Gabriel Puaux, ministre de France; l'archevêque de Salzbourg, Mgr Waits, et le gouverneur de Salzbourg, le doc.teur Wehrl.

M. Puaux a rappelé dans son discours le rôle joué par Muffat dans l'évolution de la musique à Salzbourg. Elève de Lulli et admirateur de Corelli, il fut un agent de liaison entre les musiques française, italienne et allemande. Muffat, qui préconisa Salzbourg comme ville où tous.les amis de l'art et particulièrement de la musique devraient se réunir, créa ainsi, à Salzbourg, l'atmosphère musicale dans laquelle devait naitre Mozart.

M. Puaux releva *îa prophétie de Muffat, qui désigna Salzbourg comme le lieu fameux du Festival, désir que le gouverneur Wehrl sut réaliser. M. Wehrl, après avoir remercié M. Puaux, reçut la plaque commémorative et en souligna la valeur symbolique. Les chœurs de la cathédrale de Strasbourg, qui venaient d'arriver pour visiter l'Autriche, et l'orchestre mazartien de Salzbourg exécutèrent des compositions de Muffat et de Lulli, ansi que d'autres compositions françaises de leur temps.

Piérade vient de mourir C'était un charmant comédien plein de talent et de fantaisie. Il avait connu d'aimables succès sur les boulevards, notamment aux anciennes Capucines ̃ celles an regretté 'Apirïtraa-Beiithéz où il fut l'interprète fidèle de Rip, d'Yves Mirande et de bien d'autres auteurs également parisiens.

Il était venu au théâtre après sa sortie de l'Ecole des beaux-arts où il étudia l'architecture.

Ces dernières années, il s'était plus particulièrement consacré au cinéma. Dans de nombreux films il avait dressé de pittoresques silhouettes toujours empreintes d un humour très personnel. Almaviva.

CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. 30, en matinée YANA », l'opérette à grand spectacle. avec ROGER BOURRIN et BACH, DEVA-DASSY, MONIQUE BERT, ED. CAS.TEL, et l'extraordinaire danseuse acrobati.que BOBBE JOYCE.

Matinées jeudi. et dimanches, & 14 h. 30.

SAEAH-BERNHARDT, 21 h.: La Mme.

TH. DES CHAMPS-ELYSEES, relâche. C

KusioHalls » Chansonniers

Même spectacle qu'en soirée 1

Alcazar, 15 h.; Casino de Parie, 14 h. 46,

A.B.C., 21 h. La Revue du Rire. Marie Dubas et 10 comiques. ALCAZAR, à 21 h. Beautés de femme (revue nouvelle). CASINO DE PARIS. 21 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES. à 21 b.: Aneries 1937. revue.

TH. DE DIX-HEURES, à 22 h. Martini, Victor Vajlier, et la revue Les Huitres de la Couronne.

FOLIES-BERGERE, à 21 h. En Super-Folies.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

MOGADOR, 21 h. Ça. c'est parisien! (Mistinguett). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, S, rue Fronjentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. BAL DU MOULÎN-ROUGE 21 h. 30 Le premier spectacle Moulin-Rouge (Ray Ventura et ses Collégiens).

TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

CABARET DE MONSEIGNEUR. 94, r. d'Amsterdam (lï. 25-35): Skarjinsky, Saala, Seversky, Aza Ràzsadova.

CABARET DES FAMEUX TZIGANES. 4, r. de La Michodière. CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails. dîners dansants. SHEHERAZADE Hachera Khan, Yolanda, M. Wendling. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Direction Sartori. Salle réfrigérée. Un dlner dansant à prix fixe 30 francs.

LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

AU RON-RON (7, rd-pt Ch.-Elys.). 4 et 9 h. Danses, attract.

OROHESTRIE

15 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Orchestre mu.nicipal de Bournemouth (Mozart, Mendelssohn). 20 h., NATIONAL ANGLAIS Concert-Promenade de Queen's Hall. Festival Sibélius par l'orchestre de la B. B. C.

20 h. 30, BORDEAUX Concert d'orchestre (Messager. Haendel, Rimsky-Korsakov, Fauré, Rachmaninov).

20 h. 30, LILLE P. T. T. Concert d'orchestre. 21 h. 50, LUXEMBOURG Concert symphonique (Wagner. Berlioz, Brahms).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 18 h.. PARIS P. T. T Concert d'orgue (Cl. d'Aquin, Pierné, Vieme, Dupré, Langlais, Litaize). 18 h. 40. LONDRES REGIONAL Flûte, violon et piano.

19 h., KCENIGSBERG Concert Œuvres de Reger.

19 h. 15, BERLIN Musique de chambre (Hugo Wolt, Brahms).

20 h. 40, WEST Récital de piano (Schumann. Liszt, Brahms, Dohanyi),

21 h. 10, POSTF PARISIEN Concert avec Olga Luchaire et Pierre Foumier.

21 h. 15, STUTTGART Soirée Mozart. 21 h. 25, LUXEMBOURG Récital de piano Œuvres de Chopin et Debussy.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30. PARIS P. T. T. Emission enfantine 15 h. 30, PARIS P. T. T. De Vichy, concert de musique légère.

20 h., PARIS P. T. T. Demi-heure gaie. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Soirée lyrique Rhodope, opérette en un acte, musique de L. Ganne. 20 h. 33, POSTE PARISIEN Coco Aslan et ses quatre copains.

Sonja Henie et son fiancé, Tyrone Power, qui viennent de tourner pour la première fois ensemble dans «Thin Ice».

Est- il aujourd'hui plus difficile qu'autrefois de se faire jouer ? Projets d'auteurs et pièces nouvelles

Le 5 septembre je lirai à mes interprètes « Le Cap des Tempêtes»,

annonce

M. HENRY BERNSTEIN iHj, vec plaisir,' et en grande hâte, yU|!| je réponds â -vos questions. Je lirai, le 5 septembre, â mes brillants interprètes, une pièce nouvelle en cinq actes, Le Cap des Tempêtes, qui sera jouée'par 'Victor Francen, Janine Crispin, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucu Léger et BettyDaussmond. Trois décors, dont les maquettes sont de mon vieil et cher ami Bernard Boutet de Monvel. Dans la seconde partie de la saison, Judith sera représentée au Théâtre Français. Interprètes principaux Mmes Mary Marquet, Bretty; MM. Alexandre, Yonnel, Ledoux, Chambreuil, Vidalin.

Je mettrai ma pièce en scène. ioséMaria Sert»me-^ fait le-arand plaisir de créer les décors et les côitumês de Judith. HENRY BERNSTEIN.

« Les auteurs nouveaux ont la partie belle »,

estime M. EDMOND SÉE Excusez-moi d'avoir mis si longtemps à vous répondre, mais mon ami le chirurgien Sylvain Blondin m'ayant, avec une rare dextérité, débarrassé d'un appendice un peu menaçant, me prescrivait un repos complet de quelques jours. Me voici prêt, aujourd'hui, à vous renseigner.

EN MATINEE

EN SOIREE

THEATRE

14 h. 30, TOUR EIFFEL Emission dramatique Les Enfants Sans Soucy présentent une heure de comédie consacrée au 17e siècle Sganarelle, un acte en vers de Molière Le Souper mal apprêté, par Hauteroche, chansons de l'époque. Au clavecin, M. J. Doyen.

16 h., RADIO-PARIS L'Odéon La Jalousie du Barbouillé Les Fourberies de Scapin, de Molière.

Vendredi 27 août

19 h. 30, RADIO-PARIS Relais transmis par Londres de la National Broadsting Company des Etats-Unis. Emission « Fine hours back » ou ce que les écouteurs américains entendent ces soirs-là. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Depuis Vichy Concert symphonique.

20 h. 50, NATIONAL ANGLAIS Concert-Promenade dit Queen's Hall. Orchestre de la B. B. C. sous la direction de M. H. Wood Symphonie n" 7 en la (Beethoven).

23 h., RADIO-PARIS Concert de nuit sous la direction de n. R/iené-Baton The old Bachdor (Purcell) Concerto en ré mineur pour violon (Bach), M. Appia Quatre esquisses pour le piano pédalier (Schumann), orch. par CheviUard Scherzo (Lalo) Messidor, « La Cathédrale d'or » (Bru-

neau).

rleau). ORCHESTRE

15 h. 45, LONDRES REGIONAL Orchestre de la B. B. C. (Dvorak, Glazounov).

20 h. 10, KCENIGSBERG Concert (Brahms, Bartock, Smetana, Cornelius, Malipiero, Wunscb, Rimsky-Korsakov). 20 h. 10, LEIPZIG Concert (Mozart, Tchaikowski, Fiedler),

Des ouvrages « terminés au sens propre du mot, je n'en ai point. La pièce à laquelle Je travaillais, et qui est simplement jetée sur le papier, j'ai besoin de ta revoir, de la récrire, car je l'ai, pas mal négligée ces temps derniers, en raison de mes multiples occupations, de critique (et de président de la critique), de chroniqueur, de nouvelliste, de directeur du contrôle des films (durant l'Exposition, la production cinématographique n'a pas chômé, je vous prie de le croire). Les pièces de moi que vous entendrez, ce seront donc, vraisemblablement, celles de mon répertoire à la Comédie-Française (si cela plait, toutefois, à l'administrateur Edouard Bourdet, qui, cette année, m'a fait le plaisir de donner à l'abonnement Un Ami de jeunesse et La Brebis). Et je souhaiterais fort qu'il amenât la saison prochaine, à ce répertoire, Saison d'Amour, pièce pour laquelle j'ai un certain faible 1. Quant à vous fixer sur ce point Un auteur dramatique a-t-il plus de -mal; à se faire jouer aujourd'hui qu'autrefois ? vous me voyez fort hésitant. S'agit-il des auteurs nouveaux ou des vétérans ? Les premiers ont, me semble-t-il, la partie assez belle, et béné ficient d'une « cote d'amour » auprès de militants novateurs dramatiques comme Jouvet, Baty, Dullin, Pitoëff, Rocher de théâtres comme « L'Œuvre » de Paulette Pax et Béer, de maintes Compagnies de jeunes

Les vétérans, eux, sont peut-être plus « désavantagés », surtout ceux qui écrivent des comédies claires, directes, normales, humaines, auxquelles les directeurs et aussi la ouïe des snobs préfèrent de beaucoup des œuvres d'une originalité plus baroque, plus agressive et ostentatoire, plus tarabiscotée littérairement, vous ne l'ignorez pas 1. Je parle en me plaçant ici d'un point de vue objectif; car, pour ma pari, je n'ai guèrê trouvé, jusqu'à ce jour, de difficulté d me faire jouer (ça peut venir 1) et la Comédie-Française a toujours accueilli ou recueilli affectueusement presque toutes mes pieces

EDMOND SÉE.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MAEIGNAN

MADEMOISELLE MA MERE OLYMPIA.

TOSHIWARA

MOULIN-ROUGE

CINDERELLA

LE DIAMANT TRAGIQUE IMPERIAL

PERLES DE LA COURONNE FILM EN RELIEF DE LOUIS LUMIERE

20 h. 30, LILLE P. T. T. Concert par l'harmonie des Mines de Bourges.

21 h. 50, LONDRES REGIONAL Concert.Promenade de Queen's HalL Orchestre de la B. B. C. (Ireland, Mozart, Debussy).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 15, RADIO-PARIS Mélodies (Scarlatti, Gounod, Chabrier, Beydts).

18 h., DEUTSCHLAND Musique de chambre. 18 h. 30, KŒXIGSBERG Récital de piano Bagatelles et les adieux, de Beethoven.

20 h., SUISSE ROMANDE Mélodies (Debussy, Duparc, Xavier Leroux),

20 h. 30, LYON P.T.T. Musique de chambre. 21 h.. TOUR EIFFEL Musique de chambre (Lalo, Weber, Schumann, Fauré, Tomasi, Delmas). 21 h. 50, NORD REGIONAL Musique de chambre (Debussy, Schubert, Mozart, Beethoven). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30, PARIS P. T. T. (Station Coloniale) Les Eaux d'Ems, opérette de Léo Delibes, et les Deux vieilles gardes, opérette de Léo Delibes. 20 h. 15, POSTE PARISIEN Sous la lampe, de M. Diamant-Berger.

20 h. '30, RADIO-PARIS Les Ondes de Paris. 20 h. 30, BORDEAUX-LAFAVETTE Variétés. 21 h., POSTE PARISIEN Relais du Casino de Paris Paris en joie

THEATRE

14 h. 30, RADIO-PARIS Un Cœur et une maison, farce mélancolique en deux radio-reportages de P. Rolland et N. Jonquille.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Rends-moi ce service, comédie en un acte de G. Dorrez Le Réveil de Merlin, conte radioph. en un acte de Messis Mathilde, pièce radioph. en deux scènes de R. de Mackiels Le Métier d'amant, comédie en un acte d'Ed. Sée.

20 h. 30, STRASBOURG La Poupée, comédie en un acte de M. Geotges-Marie-Em. Bernados Vestale, un acte en vers de M. Th. Ronflard Gir boulées, comédie en un acte de MM. A. Karcber et Jeanne Un Client pressé, un acte de MM. Karchor et Fauconnier.

Les grandes manifestations cinématographiques

de l'Exposition

commenceront le 7 septembre

Les manifestations cinématographiques de l'Exposition commenceront le 7 septembre au soir, au Pavillon PhonoCiné-Photo, par un gala britannique. Après un diner officiel et une réception, un grand film anglais sera projeté en présence des principaux interprètes, des ,commissaires français et étrangers, des membres du corps dypJomatique et des personnalités du cinéma français.

Le 27 septembre, les Allemands présenteront, au cours d'une soirée de gala, leur grand film, Le Maître. Après quoi, deux soirées seront consacrées, l'une au film russe Pierre le Grand, l'autre au film italien Scipion l'Africain, qui comprend une imposante figuration hippique. parmi laquelle se gdissent de nombreux éléphants.

Enfin, le cinéma français aura sa soirée, que M. Charles Delac et ses collaborateurs souhaitent voir briller d'un vif éclat. Mais le film qui sera projeté n'est point encore choisi. C'est le jury du Grand Prix du Film Français de l'Exposition. lequel se réunira le 15 octobre sous la présidence de M. Louis Lumière, qui désignera. son lauréat en fixant ainsi le programme du Gala du Cinéma Français.

PRO GRAMME DES CINEMAS

Films parlants français.

BONAPARTE 15 h, 21 h. K«raeese héroïque, Le Nouveau Testament.

CINE-OPERA :♦ 14 à 20 h. Soir., 31 h. Jmi de la Lnnc Ademaï aviateur.

CESAR ♦ 14 h., 19 h. S., 2t h. 45 Pépé le Moko. J'.Uib une espionne.

DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 I/Etndi«mt pauvre, Un mauvais garçon.

GAUMONT ♦ De 15 h. à 1 h. du matin La Tour de Nesle, Rivaux dn Ranch.

IMPERIAL ♦ 14 h. à 1 h. L« Petits de la Couronne. LUTETIA :♦ De 14 h. à minuit Gtift» du. Hasard, Savoy Hôtel.

MADELEINE « 12 h. à 2 h. 40 Sarrati le Terrible. MARIGNAN 14 h. 25 à 23 h. 20 Mademoiselle ma Mère. MARIVAUX ♦ De 10 h. à 2 h. matin La Grande Illusion. MAX-LINDER + 12 h. à 2 h. m. Ignace.

MOULIN-ROUGE P. U h. 30-19 h. S, 21 h. CJndereUa, Le Diamant tragique.

MOZART 15 h., 17 b., 21 h. Grille du Haiard. Savoy.Hôtel. NOTRE-CINE 15 b., 17 h., 21 b. La Femme Idéale. OLYMPIA ♦ 10 h. à 1 h. 35 Yo«kiw«ra.

PEREIRE relâche.

RANELAGH 15 h., 21 h. Marin», Fanny.

REX ♦ De 12 à 2 h. 30 du matin La Dame de Pique, La troisième flèche tuera.

Films parlants anglais.

APOLLO :♦ 14 h. à 2 h. matin Cirque en folie. Justice des montasmes.

AUBERT 12 h. à 0 b. 45 L« Fusiliers marins débarquent Le Dernier hors-là-loi.

AVENUE ♦ 14 h. 30 et 19 h. Soir.. 31 h. 15 A vos ordres. Madame!

BALZAC ♦ 14 h. 30 à 20 h. S., 21 h. 15 Sa dernière chance. CAMERA 15 b., 17 h., 21 h. 42» Rue. Princesse à bord. CH.-ELYSEES ♦ 1 h. i30 a 19 h. S,, 21 h. 4S La fin de Mrs Cheney.

A vo» ordres. Madame! 15 b. 46, 18 b. 34, 22 h. 44. Avenue. A Paris, tous les trois 15 h. 15, 17 b. 20, 21 h. 55. Marbeuf. Avocat criminel 14 h. 45 17 h. 15, 21 h. 20. Panthéon. Kornéo 14 h. 25. 17 h. 28, 22 h. 48. CoIUée. Cavalerie héroïque 15 h. 46, 21 h. Colisle. Capitaines Courageux 14 47. 17 h. 19 13, 21 29 23 32. Paris. Cirque en folie 15 h. 40, 18 h. 20, 21 b., 23 h. 45. Apollo. Dernier hors-la-loi 13 9, 15 40, 18 14, 20 45, 23 20. Aubert. Dernier train de Madrid 9 h. 30, 11 h. 10s 12 h. 50, 14 h. 35, 16 h. 40, 18 h. 50, 20 h. 55, 23 h. 5, 24 h. 45. Paramount. Entreprenant M. Petroff 14 h. 30, 16 h. 40, 19 h. 10, 21 h. 45, 0 h. 15. Helder. Fin de Mrs Cheney 15 h., 17 h, 15, 22 h. Ciné-Ch.-Elysées. Fusiliers marins débarquent 12 h., 14 h. 31, 17 h. 5, 19 h. 36,

22 h. Il. Aubert.

Ignace^: 12 h. 25, 14 h. 40, 17 h, 19 h. 15, 21 h. 30, Ms'h'ls, 2i h- 30- Mai-Linder.

A CLAIREFOMTAINE

Le Grand Steeple-Chase Deauville, 25 août (de notre envoyé spécial). La journée du Grand Steeple-Chase de Deauville s'est déroulée sur le charmant hippodrome de Clairefontaine, par un temps idéalement doux et devant une assistance aussi nombreuse que choisie, car le spectacle en valait vraiment la peine. Les populaires couleurs de M. A. Veil-Picard se sont taillé la part du lion en s'adiugeant les deux premières places. Le vainqueur, Raisonnable II, s'est tenu constamment en tête, accompagné au début par Louxor, mais au deuxième tour il menait tout seul et ne devait plus être approché par la suite. Son compagnon Marchenoir venait à la fin prendre facilement la deuxième place à Saint Potin, celui-ci toujours en bonne place dans le parcours. A la rentrée aux balances, on félicitait chaudement l'êntraineur Glnzbourg, de même que les deux excellents jockeys Lock et Bonavejiture. Jean Trarieux.

PRIX DES MIS

(â vendre. 8.000 francs, 900 mètres). 1. (iénérality, 564 JA. Habbe) a. Il 56 (à M. Georges Propper) P. 6 » 2. Silencieuse II, 54J (Johnstone). P. 7 » Jumelé. 14 50 Non placés Reine de Picardie 50J, Transe II 58|, Mafizy 56J.

(1 long. 1/2, encol" 3 long.)

PRIX DE PENNEDEPIE

(10.250 francs, 1.200 mètres).

1. Velsheda, 56 (G. î>estan<feu)– G. 12 50 (« SI. A. K. Macomber) .P. 8 »

Une scène bien américaine d'un film gai qui passe depuis hier au Panthéon « Nouilles au bluff» («Meet the Missus»). A gauche Helen Broderick

LES FILMS NOUVEAUX

AU COLISEE

CAVALERIE HEROIQUE Une intrigue menue

magnifiquement illustrée De même que certains films amériricains situés sur un croiseur sont destinés à étendre la renommée de la (lotte de guerre des U. S. A., Cavalerie héroïque fut tourné dans le seul bat de nous faire admirer l'assiette des cavaliers italiens, la position impeccable de leurs mains et leur sang-froid sur l'obstacle.

Une chasse à courre groupe quelques fervents qui se tirent le plus cortectement du monde de tous les accidents de terrain. Des élèves officiers enlèvent leurs chevaux d'attnés' pat-dessus banquettes irlandaises, murs en terre et bull-finches. Enfin, des images documentaires du concours hippique permettent d'apprécier le style puissant des gros sauteurs.

En marge de ces exploits, une idylle rose et bleue fait se prendre des cœurs, puis se dénouer des mains. Des figurantes si pelles qu'on ne rit point de leurs larges chapeaux ni des volants de leurs longues jupes évoluent en costumes 1908. Un quadrille de lanciers ressuscite « la Chaîne des dames », révérences plongées et jeux d'éventails. Une image, enfin, termine le film et vaut à elle seule toutes les autres un lieutenant de cavalerie ramène, en travers de sa selle, un aviateur mort, et le peloton qui suit, masque en tête et lance au poing, imprime à cet épisode de la guerre moderne un peu du panache en honneur au temps de Murat.

BORNEO

Les mœurs du singe nasigue et du poisson grimpeur

Ce documentaire, réalisé par M. et Mme Martin Johnson, nous révèle les mozurs du singe nasigue, que son nez étonnant fait ressembler à Jimmy Durante et qui professe, à l'égard de ses pareils une indifférence voisine du snobisme

A Bornéo, il est d'autres étrangetés, encore des poissons amphibies qui grimpent aux branches aussi bien qu ils nagent entre deux eaux, et des huitres

COURCELLES 14 h. 30, 17 h., 21 h.: Obsession M. Craiff, Aventure s Manhattan.

EDOUARD.VII 14 h., 21 h.: Six heures à terre. ELYSEE-CINEMA ♦ De 14 h. à 24 h. Under two flags. ERMITAGE ♦ 14 h. à 24 h, Nick, gentleman détective. HELDER :♦ 14 à 2 h. du matin L'Entreprenant M. Petroff. LUX 14 h. 45, 20 h. 30 L'Or, Maison hantée.

MARBEUF ♦ 14 h. 45 à 19 h. Soir., 21 h. A Paris, tau

les trois.

MIR.-LORd'-BYSON « 14 h. 30-19 h. S., 21 h. La Fiancée s'enfuit.

NAPOLEON 15 h., 17 h., 21 h. Joe le boxeur, L'Affaire Garden.

NORMANDIE ♦ De 14 h. 30 à 1 du matin La Loi du milieu. PAGODE 14 h. 30-17 h. 30 Obsession M. Craie, Aventure à Manhattan.

PANTHEON ♦ 14 h. 30 à 19 h. 15. S., 21 h. 10 L'Avocat criminel. Nouilles au bluff.

PARAMOUNT ♦ De 10 h. à 1 h. du matin Le dernier train de Madrid.

LE PARIS ♦ 14 h. à 1 h. 30 Captain Courageous. SCALA ♦ 12 à 2 h. Le Roi et la Figurante. 7" District. STUDIO UNIVERSEL ♦ 12 h. à 24 h. Une Fine Mouche. STUDIO 28 15 h., 17 h., 21 h. Monnaie de singe. VICTOR-HUGO ♦ 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45 Théodora. Films parlants allemands

CESAR 15 h., 17 h., 21 b. Jeunes Filles en uniforme. STUDIO DE L'ETOILE 15 h., 17 h., 22 h. Première. Film parlant italien

CQLISEE ♦ De 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45 Cavalerie héroïque, Bornéo.

Film parlant russe

CESAR 15 h., 17 h., 21 b. Le Chemin de la Vie Salles d'actualité. •

PARIS-SOIR + 10 b.-l h. Marie Tudor.

Le signe ♦ signifie permanent.

L'HEURE DU GRAND FILM

Justice des Montagnes 14 b. 20, 17 h., 19 h. 40, 22 h. 20, 1 h. 5. Apollo. La Grande Illusion 10 h., 1? h., 14 b. 10, 16 h. 30, 19 h., 24 h. 20, 23 h. 50. Marivaux' La Loi du Milieu 14 h. 44, 16 h. 43, 18 h. 42, 20 h. 41, 22 h. 36, 24 h. 32. Normandie. Mademoiselle ma Mère 14 h. 45, 16 h. 55, 19 h. 5, 21 h. 20, 23 h. 30. Marignan. Monnaie de Singe 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. Sa dernière chance 15 h., 17 h. 20, 21 h. 55. Balzac. Nouilles au bluff 16 h., 18 h. 25, 22 'h. 35. Panthéon. Sarati le Terrible 12 h. 28, 14 h. 42, 16 h. 59, 19 h. 16, 21 h. 33, 23 h. 50. Madeleine. Six heures à terre 14 h. 45, 17 h. 15, 22 h. Edouard-Vil. Une Fiancée s'enfuit 14 30, 16 45, 21 15. Miracles-Lord-Byron. Yoshivara 10 20, 12 35, 14 50, 17 5, 19 15, 21 30..Olympia.

LES COURSES

2. Cresson, 56 (G. Delaurie) p. 9 50 Jumelé 12 50 Non placés Séville 54, Activité 56, Alvéole 54, Popl 54, Winie Winkle 53J. (Tête, 1 long. 1/2, 1/2 long.)

PRIX DE VARAVILLE

(12.400 francs, 2.000 mètres).

1. Cornet, 54 (N. Truin) G. 5 50 (à M. Xavier Licari) p. 550 2. Satinella 54^ (G. Deiaurie).P. 5 50 Jumelé 13 »

Non placés Saint Alain 48J, Priolo 51. (5 long., 2 long. 1/2, 8 long.)

PRIX DE L'ESTUAIRE

(handicap. 12.400 francs, 2.200 mètres). 1. Evolène, 51 (N. Truin) G. 1S » (à M. T. J. Champion).P. 750 2. La Rencontre, 56 (A. Rabbe) P. 9 ou 0 S. Saint Auvent, 59 (Lavialle).P. 19 50 Non placés: Sagar 60, Maffia 47, Mordieus 48, Ursus 54, Castel Gondolfo 49, Fa.rantl 41.

(Courte tête, 2 long., tête.)

GRAND STEEPLE DE ̃ DEAUVILLE (68.500 francs, 4.200 mètres).

Ecurie Veil-Picard G. 13 50 1. Raisonnable II, 62 (R. Lock) P. 24 » 2. Marchenoir, 66J (Bonaventure). P. 10 50 3. Saint Potin, 66§ (H. Gleizes) P. 12 » Non placés Dix pour Cent 60, Ange Pitou 74, Milan 71, Master of the Rolls 71, Leyland 68. Louxor 6lj, Silverîlne 61 î. (3 long., 3 long., 4 long.)

Le

CET APRES-MIDI

♦ an Balzac, à 14 h. 30, première ra présentation de Sa dernière chance. ♦ On va bientôt voir ppur la premier* fois ensemble dans le même film Kay Francis et Errol Flyn, le héros de La Char e de la brigade légère. Ce film, qui s'intitule La Tornade, passera prochainement à l'Apollo.

♦ Pierre Billon vient de terminer le découpage de Sarajevo de Joseph Kessel. Jacques Natanson en a écrit les dialogues. Alexandre Kamenka, le producteur, procède actuellement à la distribution des rôles principaux.

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1.1

savoureuses que l'on recueille sur des buissons. La capture d'un orang-outang termine le film sur une note cruelle laisser la vie sauve à certains captifs est moins humain, parfois, que leur donner la mort.

Mais pourquoi faut-il que ces belles images soient commentées par un speaker dont l'humour par trop. facile.. trouble la paix de la- jungle de la plu* inopportune façon,

Jean Laury

PRIX DES HELIOTROPES

(haies, handicap, à vendre. 8.000 francs. 2.800 mètres).'

1. Vertigineux, 61 (R. Bâtes) G. 14 » (à M. G. Pastré) ,P. 7 50 2. Borréca, 72 (N. Pelât) P. 7 » Jumelé. 19 59

(2 long. 1/2, 1 long., 1 long.)

A VINCENNES

Aujourd'hui, ù 14 heures Courses à Vincennes. Gagnants du Figaro Prix de la Gironde, King of Houdière, Kerrie.

Prix de la Sambre. Magdala, Moravie. Prix d'Ajuceio. Luna Parck, Léthé. Prix de Tours. Kazan, Etretat.

Prix du Mans. Marceau, Méridien. Prix de Bastia. Kalcèolaire, Le Roi du Blé.

Prix de Harlênc. Kalentln, Kelbia. A DIEPPE

Aujourd'hui; à 14 heures Courses à Dieppe. Gagnants du Figaro

Prix de Rouxmesnil. L'Alsacien IL. Naaman.

Prix Charles Laffite. Ibycus, Diable ea Bois.

Prix Rémy Mouquet. Ecurie Prince Aly Khan, Salieri.

Prix d'Amphitrite. Paix des Dames»

Sapotille.

Prix Laborde-Noguez. Buckingoam,

Craig le Pâtre.

Prix Bourbon-Chalus. Fiùrabras, Son of Troy,

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

INFORMATIONS

La mobilisation des fonds d'Etat et des marchés publics

Comme on l'a vu d'autre part, les nouvelles mesures prises par le gouvernement ont pour effet notamment de faciliter la mobilisation fj£s fonds d'Etat et des marchés

'publics. A ce sujet, le rapport au président

de la République s'exprime en ces termes Les dispositions prises en vue_dc régulariser et d'améliorer l'appréciation en Bourse des fonds d'Etat, peuvent être efficacement secondées par les facilités de mobilisation que les porteurs de ces titres sont susceptibles de trouver auprès de l'institut d'émistion.

Dans cet ordre d'idées, il est désirable de rendre plus aisée et plus rapide pour lés titulaires d'inscriptions nominatives- de rentes, françaises la possibilité d'obtenir des avances de la Banque de France.

-Les formalités exigées à l'occasion des transferts opérés au grand livre de la Dette publique entraînent en effet des délais et des frais notablement supérieurs à ceux que sont appelés à supporter, en pareil cas, les porteurs d'actions ou d'obligations émises par des sociétés.

Les valeurs du Trésor fout toujours l'objet de transferts réels, en toute propriété, qui donnent obligatoirement lieu à l'intervention

d'un agent de change et nécessitent de ce

faït des délais préjudiciables à l'intérêt des porteurs et des frais procuration et de courtage dont l'importance n'est nullement négligeable.

Au contraire, les transferts de- garantie effectués par les société dans les conditions prévues par la loi du 23 mai ÎSOU sont réalisés sans le concours d'agents de change sur la simple production des certificats souscrits par les propriétaires des titres ou leurs mandataires et certifiés par la banque sous sa. propre responsabilité, tant en ce qui concerne lidentité des signatures que la qualité et les pouvoirs des signataires.

Le texte du décret a pour objet de remédiér'-à ces difficultés et par là même de farciliter la mobilisation des fonds d'Etat auprès de Pinslitut d'émission.

D'autre part. le décret-loi du 30 octobre 1935 a institué un régime particulier destiné à faciliter .l'affectation- en nantissement des marchés publies.-

Il est apparu à l'usage que ce décret n'a pas eu toute -l'efficacité qu'on pouvait en attendre en particulier, le fait que la clause de nantissement doit être expressé.inent accordée à l'adjudicataire au plus tard a la date d^ l'approbation .du, marché a souyent gêné les opérations de financement. Certains titulaires de marchés, en effet, ont omis de demander l'insertion de la clause et, en raison des fluctuations des prix et des circonstances imprévues que fait'naîïrc. l'évolution de la vie économique et -sociale, nombreux sont ceux qui sont amenés par- la suite à demander des crédits dont ils ne.^ pensaient pas avoir besoin. Le fait que la clause spéciale ne figure pas sur leurs marchés rend leurs recherches difficiles, car l'affectation des marchés en nantissement dans les conditions du droit commun n'est pas entrée dans les habitudes commerciales en raison notamment des doutes- que suscite la validité d'une telle opération.

Dans ces conditions et: afin d'écarter toutes difficultés, il est apparu nécessaire d'édicter que, dans tous les cas, pour les marchés d'un ;montant supérieur à TiOO.000 francs, la clause de nantissement serait insérée de plein droit.

̃.Pour les .marchés déjà approuvés, il a semblé nécessaire de permettre exceptionnellement l'insertion de la clause de nantissement durant un délai qui prendra fin le 31 octobre 1937, afin de permettre aux entrepreneurs et aux fournisseurs que les variations \kT prix ont surpris de trouver les crédits nécessaires à la bonne marche de îç.urs entreprises.

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Nous priorïsITros-Afc«ntIreKn'dansi~ leur propre intérêt, de nous communiquer leurs demandes d'abonnements et de changements d'adresses 3 JOURS A L'AVANCE. Mme Henry' ALQUIE, à Millemont Jlroc ErBrit AJtPHOUX, au Havre 51. ASSEIilN, à Montdidier M. G." ARVEXGAS, à VittL-1 'Mme APERT, à Pougues-les-Eaux M. ABAD1E. à Vichy Mme la comtesse René D'ARGKNTRE, au château de la Bermondière M. le comte P. .JJÏARUNDEL DE COXDE, au château de Vcr'tifjoux Mme Yvon D'AUGUSTIN, au château <3t Palluau Mme René ARNAUD CAMPERT. à rViJtote M. Gérard BAUER, à Crans-sur-Sierrc il. X. BOXAPARTE-WYSE. à Aix-les-Bains ÎI. Gaston BINET, à Annonay >lme la baronne F. DE BLONAY. à Morane Mme BIOSSE pCPLAX, à Gountay-en-Bray Mlle B0i:DOU. a Evian Mme la générale BAQUET, à la Rochc-Posay Mme la baronne DU DARET DE LIME, à St. Guergue-wir-Xyon Mme DE BORDAS, â Jludaison M. F. BOXXASSEAU, i Xohant-cnGracay M. Léon BLOCH, à Strasbourg M. Louis BURTIX, au Trèport Mme Louis BOSCREDOX, à Castekarrasin lime Jean. B'JRNAV, au Lido de Venise M. Joseph OU BEAUJEU-. à Thiers Mme la baronne E. DE BEAUVERGER, Ru château de la Marsaudièrc M. André BALLĨJIAN, au diâteau de Haarzuylens M. le lieutenant colonel Gabriel CHARLES, i Trouville M. le lieutenant DE COURCEL, à Au:ierre M. le comte DU COLOMBIER, au Pctit-Montcil Mme Raymond COTTIN, à Parame M. le colonel CAUVIN, à Xice Mme la baronne CRELLF.T ;'DE L\ DEYTE, à Veauchc M. L. V. CAXTE, •i Utrecht Mme la générale CATROUX, au chàjfeau de Mondement Mme Caries DE CERJ.VT. *̃ Lausanne M. Léon CRETEL, à la Patache M. A COMTE, à Rochecorbon 51. Jean de ÇHAMERLAT. ap château des Guerin's M. Henri CHEVALIER, à Cannes Mme Edouard DIV\RY, à Aix-les-Bains Mme DIGUET, :.u Chesnay M. Raymond DESTHIEUX, au château de Fournoux M. 51aurice DAYVE, à SaintC.ervais-les-Bains Mme Paul DESCLEROS, à Ricey-Bas Mme A. DUPLAQUET, à Vittel 51. DEFRESNE, à Annecy 5Ime la duchesse DE DOTJDEAUVILLE, au château de Bonnetable M. îe docteur E. DAUZATS, à Ecoramoy Mme E. DUEKAS DEGUTIERREZ. à Saint-Moritz 51. 1. «t Mme DUTREIL. à Va|mondois Mlle Anne DEERADAS, â St-Placidc Mme Jean DUFFOUR,

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Reprise générale de tous les titres français. Nouveaux progrès des rentes. Détente sur les places étrangères sauf à New-York.

© Jfene considérer que, l'ampleur des fluctmkions, la séance d'hier, où furent d'aitletirs traitées relativement peu d'affaires, ne serait pas jugée aussi importante qu'il est possible de l'estimer. @ Ce qui lui donne un caractère particulier, c'est qu'elle semble le symptôme d'un changement de climat appréciable. Nonobstant les difficultés internationales latentes, le marché a attaché du prix aux décrets-lois approuvés par le conseil des ministres et a fait preuve d'une fermeté quasi générale.

Les Rentes françaises, en particulier, ont repris le collrs des progrès antérieurs' et -gagnent -.un demi-point 'en moyenne. Le 5 1920, resté jusqu'à présent en arrière des autres fonds d'Elai, prend 0,70.

© Heureusement influencées par cette allure des fonds publics, les valeurs françaises sont le plus souvent fermes. Les chemins de fer, en particulier, s'avancent d'une quarantaine de francs la décision finale escomptée ne serait donc pas défavorable aux Compagnies, c'est du moins l'avis des opérateurs. sB Les internationales, plus sensibles à l'aspect inquiétant des problèmes extér;ellrs, n'ont pas suivi régulièrement le mouvement ascendant. L'ensemble est néanmoins soutenu.

© /Observation économique du mois d'août conclut en ces termes- son étude approfondie de la conjoncture ̃: t Sans méconnaître que l'époque de l'année

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS ".̃̃-(. Hausse '̃

3 0/0 75 30 + 0 45 4 0/0 I!li7. '76 + 0 30 '4 O/O' 1918. 74 80+ 0 20 5 0/0 1920 98 40 .+ 070 4 1/2 1932 -A .̃ 79 30 -f «50

4 1/2 19:î2 B. 80 15 + 0 45'

Japon 5 0/0 1907. 1495 90 +135 0 4~ Banque de France 6775 +125 Lyon ..i. 731 -f 39 Midi 590' + 40 Xod 831 +43 Orléans 735 + 45" Lens' 283 +6 U Péchiney *1 1825 + 40 Rio 2849 + 69 Baisse '̃̃

4 0/0 1925 103 0 70 Lyonnaise des Eaux. 1240 -21 Tï-ainways Indochine. 640 30

PRINCIPALES TRANSACTIONS En f Tança de rente s x

8 0/B .i 400.873 4 1/2 0/0 33 3.0U31925

s o/e 4aD.s731 4 1/2 Dlo 323.Ots3:92~

C on 159.260 4. 1937. 745.777 4 0/O 18. 406.659 Ob. 3 4, 36 A 4.071.600 j 0/0 20 196.675 Ob. i% 36 B 2.333.100 4 0/0 25. 469.864

en tttrea t

Bons Trésor Lens -• 845 i 1/2 0/0 34 liali Ste Thér. 587 B. de France 54 Kuhlmann ,.Id 700 B. de Paris.. 899 Péchiney 539 B. Vn. Paris.. 204 B. Poulenc 343 C. Lyonnais. a 167 Saint-Gobain.. 114 Suez cap. 66 Air Liquide.. 553 Tr. Shanghaï. 1.347 Royal Dutch.. 672 Distrib. Klect 391 Terres R -578 Forges N.-Est 532 Young 5J% 30 462 Trélileries 130 Arg. il 1934 452 Courrières. 1.150 Canadian Pao. 3.870 Caoutch. Ind. 127* Rio.. 1.844 Distiller. Ind. ?9 Cr. Nat. 1919. 926 Indo Hévéas.. 291 Cr. Nat. 1920. 1.461 Say 253 Cr. Nat. 1923. 1.255

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à Gavarnie 5111c Germaine DESAILLE, au château Bosq 51. A DARTIGUENAVÉ, à PointisInard 51. D'WELLES, à Biarritz Mme Arlette DORGERE. à Cap-d'Ail M. Emile DOURON. à Nantes 51. Pierre DUCROT. à Dijon MI DENIZOT, à Orsennes Mme la cploDçHe DEPORT, à Neris-les-Bains 5Ime la comtesse P. DF, DURFORT, au château d'Arcerris-les-Bois ̃ Lady DAVIS, à Venise 51. Paul DALI51IER, à Montmorency M. G. DIEPPEDALLE, au Havre Mme Emile DUCLAUX,: à Fresna'y-le-Long Mme G. DRIN, à Montot Mme el 51. R. DUPUIS, au château de Scey Mme D'ESPÏNE, à Chatasnereaz-sur-Rolle -Mme'R. ESMFJUAX-. à Paris.: 51. le vicomte D'ESPIES, au château de Trohanet Mme J; EGER, â Aix-les-Bains 5ime Lucien FALLEK. à Courcelles-sur-Viosne M. E. FACQ, à Onglet 51. le lieutenant FEGER'. à Strasbourg M Jules FERAL, à St. Germain-en-Laye Mme 51auricc FAYÎ à -Marly-Ic-Roi 51. l'abbé Pierre Fouquet, à l'Abbaye de la Pierre qui Vire ;ColoneL FLEURET, à Gondrecourt 5Inje FLURY HER\RD, au château de Signy^le-Petit 5t. ie .lieutenant DE FROIDEFOND, à Tarbes 51. Pierre G1ZÀRD, à Biarritz 51 me' Ernest GUILLIERME, à Paris Mme André GOLDET, à Py!a-sur-51er M GO51EZ-QUINTERO, à Saint-Jean-de-Luz; M. Robert GÛICHAR-Di â Thorigny-sur-Oreuse 51me la baronne Robert DE GUNZBURG, à Karnlern 5Ime GUEYDAN,; à .Baden-Baden ̃ M.. André GRANGER, à Heurtevent M. Charles G\IAET à 51eudon 5tme la comtesse Gaston DE GONTAUT-0BIROX.: au château de Grigneusevillc 51. GOUSSAUXT, à Fonlain«bleau M. Robert GILLET,- à St. Raphael-Boulouris 51. le decteur GUEDON, à Verdun Mme Gastun GANIER. à Génille 51mé' la ciraUesse 51arcella GTAXOTTI, à Stresa 51. René GOBILLOT, à Chartres M. André GELLY, au domaine du Viala M. Louis GABREAU, à. Cpmpiégne Mme la baronne DE HAERSOtTF. au château d'Enghuizen Mme R. HACHE â Parmain Comte DE HENNEZEL D'OR:J|OIS, au château de Kervillc 5111c 51. HONORE. à Innsbruck 5tme Andrée HURAUL-T,' à Saint-Germain Mme Paul D'HANNONCELLES, au château de Hayes 5Ime Emile HALPHEN, à. la Roche: Posay Mme AIbert HERISSON,- à la Jonquière ;̃ M. René Paul HUET. à -Vernon 5Ime DE HALDAT DU LYS, au château de Rosnes M. JACQUOTTE, à Jussey M. le docteur JULIA, à Bue 5111e JUL-

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IDISFOSITIOITS in^VOie-À.BILiES

porte une partie de la resposabilité de résultats insuffisants, on ne manquera pas de conclure qu'il ne saurait être question, dans les circonstances présentes, d'Un redressement automatique et aisé de la balance com-

merciale.

© Les indices économiques hebdomadaires de la statistique générale de la France font ressortir une nouvelle hausse des prix de gros. L'indice général des 45 articles passe de 581 à 586 celui des denrées alimentaires de 546 à 557 celui des matières industrielles, en revanche, baisse d'un point, 610 contre 611. © Du très intéressant rapport présenté par M. Join-Lambert au Conseil des Administrateurs et Directeurs de la Caisse d'Epargne et de Prévoyance de Paris sur l'activité de cette institution au cours de 1936 '̃̃̃̃

« Les' Caisses d'épargne sont beaucoup moins atteintes par les crises économiques que par les crises de caractère politique. L'examen des faits qui caractérisent l'année 1936 confirme cette vérité. « Au cours de l'année 1936 le solde de nos opérations a diminue de 76 millions. »

LES CHANGES ,`

La livre fléchit légèrement à 132,81 contre 132,85.

Le dollar, soutenu vis-à-vis' du sterling, passe de 26,6325 à 26,6525. Les reports à 1 mois et 3 mois sur la livre sont i inchangés à 0,65 et'3,50. Les reports sur le dollar à 3 mois passent de 0,80 à 0,75, à A mois le taux est sans changement: 0,15.

LONDRES ferme

wnEHM Ciôt..IOCro, ~n~ Cers.

VALEURS Clôt. '1 Der". VALEURS 1 C!Ôt..1 Der"

VALEURS précéd cours ïAUUlib ppjcéd, cours

Cras. S }J.. 7*1/1 4 1/3 iWTB-MiB 13, 13 1/8 k% 107 1/2 107 5/8 ÏMtRand. 59,4}j W/Ma Warlo?B.. 100 7/16 100 1.2. oWald. 8 1/8 8 1/8 franc. 3% 13 1/2 13 1/2 CoUHelils « 4Ji 75/. 4< 15 Î|S 15 1/8 RjïdMima MO/. 140/. 4.(1M7) ̃ 14 1/4 '1/* Ourtered 35/2 S5J6 kr£. 101 1/4 1011/! RioTilto.. 21. 21 3/> Brési(18S3; 24. 24. Tïmis. 45/. 45/. Ckiiie4; 90 1/2 a»' Tanguylka Uil 13/6 Esjrpt. niif 103 103. Àoaconda.. 226/3 -Î33, 9 Y<ra5E 42. <Z RoytlDutoï 46 7/8 47. Italien 3 iS 13. Sïell 3 1/a 5 1/2 lap.«9) -43 1/J 47. Mex.Basle. l»/»Ji 14; î«rtiiB.S% 80 1/3 tO 1/2 A«Elo-Iran 86 7/8 88 1/8 »nsse(1906) OS/8 0 5/8 Glla. J8/9 37/6 Estas, cit. 40 .«. KsWi.Trast 37/9 38 11/2 Tire 7.J5.. ̃ M/4 • 3 |Malteei, 36-î -36/3 Hydro-Elec « 1/8 8 1/4 I Swilh 5 1/i 4S/9 Int.HoldIij j 8/16 2 5/8 Courtasias. i4/6 Ï5/. Imp.lobac. >s2/6 :15S/« Brlst.Celan ̃ i;9 ̃ 7/9 SJeeltorp. 113 1,2 as -3/8 Ifflî.çiiemlc .-37 3/i ;S 1/4 B«Bm«. 181/8 18 3/4 HlUmr1.. 42/9 43/6 Juersfo'nt. J i;i 31,2 «cMmb..1. 76 1/4 77. Brakpan 50/. 50/ Caïad. Pac. 11 1/2 11 1,2 2 Cont.Biiig; 21 3/4 22 3/« I""1» *«'• 1« .J «» •/• 1.

BRUXELLES en reprise

r,D_c Clôt. Oern. rnBBTiiiT ciot- Cern-

TERHE précéd. cours ll0»"»NI précéfl. cours

ER.E précéd cours precée. cours

Tlbil 207 50 215. a.B.3%2*a 91 76 91 75 7 SiJro 315 310 Binq.Brix. 882 900 Barc. Trac. 242 50 241 25 Banq.K.Bel. 1840 2840 BraitlTrac. 752 50 770. Caisse R. D. 1570 Boenos-Ayr 17050 174 50 Cr ABTert. 510 515 Heliopolis. 1630 1645 Soc. C.Bel. 4SC0 4S3C Nitr.Railw 381 25 385 Electrobel. 2085 2075 Banq.dePar 1355 -380 E.Rail (cp.) 1203 1205 àect. Seine 430 415 (fou.) 3440 3430 JEl.Gai N ord 430., 440.. Sotna 5600 9550.. Hetropolit. 1070., 1115.. Eydroona.. 302 50 M5 Tansaiiyika JC6 50 103 £0 1. Cockerill jo»5 Sl«o Ht-Iat(pr.) 4270 4315 Oigréé-«ar ̃ 1975 2000 (cp.) Asta.MInes; 2» v 2»2 50 (did.) Vieilje-Mon 3020 îoio Coneordia.. 120 124 Mauraje mpa :i700 ?etrolna.. 692 50 694.. Hord èkari 4200. 4160..

LIEN, à Courbevoic 51. JOUANNEAU, à 51artigne-Briaud. M.. Marcel KAPFERER, à Versailles" Mme A'. KLEIN, à' Vittel Mme Jacques LE COMTE, au château de Fontaine'-Chatil 51. LALIGAXT; à Gagnières -5111e- 51. LESTANG, à Bugeat 51. DE LA BELL.EISSUD, au 5Ioros Slme'la baronne DE LA CHEVRELIERE, au château de Chereperrine; 51. Xavier LASBORDES, à Labruguière 51. Hervé LE ROY, au château de Grentheville 51..Le docteur 5tarcel LAVERGNE, à Biarritz Mme" Marc' LANDOLT.' à Orgeval M. le (baron DE LASTOURS, au château de Lastours Mme Bernard LAFI.ECHE.. à Trebeurden 5ïme LOMULLER. â Aix-les-Bains :.M. le commandant DE LA BRUNIERE, à Chatel-Guyon Mme la,comtesse A. DE LA BRETESCHE, au château de Givenchy-lc-Noble 51. Henri uAGRANGE. à St-Germain-en-Laye' 51. Gérard LACAN, à Lyon 5iaie LABOURE, au domaine d'Erquirivillers 51. Jean LEVY, au château de Coulomnie Mme LACO51BE-RQUVEYRE, à Buttes-Noires M." LATOUR, à Grenoble M. le comte DE. LAPPARENT, à Vichy 51me Edmond NANTET. à Evian': 51. Gabriel 51ARTY, à Toulouse 51. Georges 5IAYER BLENEAl", à l'Alpe d'Huëz Mme DE 5IOLA1NG, au château de la Ribeautc 51. et Mme Maurice 5IERC1F.R, à Varcffgeville-*ur-5"ler ̃ M. 51AZET, à Vals-lesBains Mme Georges 51ASSY, à Saint-Cloud Mme Françoise 51AURY, à "Pontresina 51. le clranomc J.5IANCEAU, à Poitiers ̃ 51. E. 5IAUBANT, à Cacn-: Mme F. "51AZELLIER. â Boulogne 51.. MICHEL, à 5Iarseillo 5Ime la baronne DE 5IANDAT-GRANCEY, à la Maréche•Tessancourt ;̃ Mme Ja,cqueJ MAUTIN, à ,5IontISgnon 51. Victor 5IALOT. à .Danvillc Mme la baronne, Albert, DE.51OUGINS, ROQUEFORT, à Riom 51. 0. MORE AU NERET. àAubusson Mme Martin -DU,. NORD, à St. Palais-sur'Mer 51. le comte DE MIRIBEL. à Lancey Mlle' Véronique 51ARBEAU, à Florence M. Paul NADAR. à Veuléttcs 51. Jacques DE NEUVILLE, â Laffite-Bouan. 51. le comte Jean DE NOBLET, au château de St-Point Mme la générale vicomtesse DE NAYS CANDAU, à Pau Mrne Louis NADOT. à Attilly le comte DE PUYMAIGRE, à Ouchy-Lausanne Mme Paul PIERRET, à Eve M. Roger PILLIÔN-à à Rouen 51. Paul PERRIN, à St-Romans 5Ime. H. PRINGO, à Lausanne M. PEPIN LEHALLEUR, au château ,de' -Lausprelle 51. PRIGNET, à Pierry M. O. PUZENAT, au château de, Bourbon-Lancy

LES PETITES ANNONCES DU FIGARO BOI^T ^REÇUES DANS NOS BUREAUX ET F»AR TÉLÉPHONE [ÉLYSÉES 3O-86I JUSQU'A a MEURES

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© La Vigie .Marocaine du 20 août signale l'établissement, à Tanger, de sept sociétés nouvelles sur les vingt-quatre officiellement déclarées du 1" avril au 30 juin. En outre, sept sociétés du Maroc français ont transféré leur siège à Tanger. 1

Le journal marocain fait à ce sujet les remarques suivantes

Le fait est probant la fiscalité actuelle, les tendances à une fiscalité accrue, les incertitudes sur les conceptions prochaines de la propriété et du capital, une assimilation trop poussée vers une métropole qui compte plusieurs siècles de plus que nous, la domination progressive de l'idéologie sur les réalités de la vie font que nos capitaux du Maroc français cherchent une ville refuge et la trouvent ou croient la trouver à Tanger l'internationale.

© Londres est nettement ferme. Les industrielles britanniques, notamment, font preuve d'allant. Aux valeurs de pétroles, bien disposées, Mexican Eagle s'est signalé par sa fermeté.

© Métal Exchange assez bien disposé. Le cuivre est inchangé. L'étain à 232 £ 12/6 est en hausse de 2 £ 10. Le plomb perd 5 sA à 22 £ 0. 7 1/2, et le zinc 4 sft. à 23 £ 15. 7 1/2. Il a été traité 7 '00 tonnes de cuivre, 100 bonnes d'étain, 600 tonnes de plomb et 600 tonnes de

zinc.

© New-York est lourd. Marché excessivement calme. En baisse de 1 point sur toutes les valeurs.

Volume des transactions 500.000 titres.

NEW-YORK lourd

uiiciiik: Clôt- Oern- uiiniR<! CiôV Dern-

VALEURS Clôt. Dern. Il 1 Clôt. '1 Dern.

VALEURS préCéd. cours «»LEUR5 précéd. cours Air Red. in 69 1/2 69 1/2 Joins ManT JJl 1/S 132./ .f AlliedCiem 233 l 232 £e»Becott: 61 60 i/8 Amer. Cas 107 5/8 Montgome 61 5/8 61 1/^ Amer Smel. 51 1/2 9! 1/2 Kat.DairyF 20 1/4 20 ils AnLT.etT. 168 1/2 168 3/4 Rit. Dlsiil. 30 1/4 30.

Am.TokacB. 78 3/4 .78 3/4 K.-Y.Ceitr. 38 3/8 i7 7/8

Anaconda.. 58 i/ï 57 1/8 KortliAiner 25. 2C

"aco.da.. 68 1{2 57 1/B. i0rtidmer 25.{. 2C

Atchison.. 76 1/4 75!/2 P^nsylvan. 36. 36. -aiiad. Pac.. M S/8 11 1/2 PttMiaEen 41 41 j. Case 17i 172. Radjo 11 1/) 111/4 ^er.d.PaBeo 7! .7. 71./ Reynolds.. 513,4 52. Ches.a.Ohio '.9 7/8 49 5/8 Sears Roeb. 95 94 3,8 Com. Solven :3 5/8 13 5/8 3hell 26 1/8 25 7/8 oonsol.Edis 34 1/2 34 3/4 St. Srands. 11 7/8 11 1/S -oty. 8 3/8..8 1/4 it.OiloiNJ 67 1/: 66 3/4 uïrysler. 112 1/4 111 1/4 Texas Corp. $13/4 60 1/8 BuPOBt. 183 1/2.159. Texas GbU. 38 .3/4 38 1/2

Elec.B.a. S. 17 3/4 17 3/8 UnioBPaci. 119. 113 i.

Btec.B.a.S. f!3/t M3/9~niM?aci.:19.H3.

Coner.Elec. 55 1/2 55 1 8 Unit.AirCr 28 1/4 28. Oeier.Mot. 57 1/4 56 1/4 a. S. Smelt. 11 88. aioodjear.. 41. 40 1.8 D. S. Steel. 114 1/2 113 3/8

iBterHarT. 113 3/4 112 1/2 Wester.UB. 47 3/4 47.

iBterHick. 64 3/8 63 7/8 WestiBSÏ.. 152 1. 150 1/2 lBt.I.etIel 10 3/8 10 1/2 uroolworth. 47 i;î 47 1/8

MARCHES COMMERCIAUX

gr.E (prix Imposé dép.' culture :80

BLE Octobre 8/33/4 8,31/4 Ckicaco Sep embre 103./ 105 5/.> ̃ Décembre 107 107 3/8

AVOIRS Paris Août 125 1/2 125 2/5

septembre 129 !/2J 126 .i.

FARIKES Pan. 235 235

FARINES pan. zo:; "*i 235 .1,

uOlOK (SakilB) Alexandrie Novembre 16 07 16 13

̃– Janvier 16 05 16 14

Bow-Tork.. Octobre 9 60 3 33 Décembre 9 63 j 9 57 SUCRE. New-York.. Sep embre 246 247 Décembre 238 237 CAOUTCHOUC, fnméfenil..

Londres Disponible 8 11,16 8 3/4 CAOUTCHOUC New-York.. septembre 18 38 18 30 Octobre 18 45 18 37 CUIVRE (Stan.) Londres lomptant 55 19/4 55 19,4 4 Hew-York.. Septembre 12 81 12 82

Octobre 12 35 12 84

ETAIS Londres Comptant 260 2/6J262 12/6

PLOMB étrans. ComptaBt 22 5,7!j[22 o/7)2

ZINC Comptant 23 19/4J 23 15/7 ARGENT (bar.) ComptaBt 19 7,8 19 13/16 ORFIN. ̃ Comptant lS9/*Jàl 139,6

Mme PASSARGE, à Bade 51. Marcel PRUDHON, à Guerny Mme Albert PIGEORY, au château d'Azillc 5Ime la comtesse J. DE PUYSEGUR, à Baguoles-de-l'Ome 51. lean ROQUE, à Brivc M. REVEL, à Cannes 5Imc. Claude RICHARD, au château des Ranes 51. Emile REICHENBACH, à Strass-St. Gall Mme Marcel RAGON, à Oi-geval Mme RIEU- VILLENEUVE, au château de Chassagne Mme la comtesse RETAILLIAU, au château de la Haye Contigne 51. RAEKKEBO, à Saint-Jean-de-Luz Mme H. RATOIN. à Aubiac Guy DE SAINT-RE51Y', au château du Vivien M. R. (.. SAUSSE, à Casablanca 51. le comte B. DE SALVERTE, au château de Rouvres 51. René STERX, au manoir. de Lisors Mme P. SUYROT, à Chateaubriant 51. F. STEINDF.CKER, à Bagnoles-de-l'Orne; Mme A P SOBER\NO, à la Bourboule 51. Felix TRIPIER, à Amboise Mme JA51ES DE TRAZ, au château d'Hebertbt Mme JON THORESEN, à Biarritz 51. Emile U. ̃ TElfcSEIRE. à Mce

Madame h vicomtesse DE BUYSIEULX, 5t. Louis BEAU-PERE. Mlle BERNABO, M. Marc BRILl.AUD DE LAUJARDIERE, Mme Vve Henry BERTRAND. 51. 5iaurice Lron BEAUX, 51. Edouard BOYER. 51me la marquise DE BOISliELlX. 5Ime Raymond BLOCH LEVALOIS, 5Imc Edmond CAHEN. 5Ime CHEDAILLE. M. P, CESSOT. 5Iile Régine DU VAL. Mlle DURAXD1N. Mme 5Iarcel DOURDIN, 51. le docteur H. DIGUET. 51. Charles DE5IA1LI.Y. ̃5111e' 5farcelle DENYA. ,Mmes ES5IIEU et BOVE, M. Joseph FILHOL. Mme Philippe FARGEAUD, 51. Eugène FROMAGEAU, M. Georges FAIJKENBERG. 5Imc la comtesse DE FRANQUEVILLE, 51. GUSTI. M. le capitaine F. C. GORDON, M. Gilbert Gaillard, Mme Vve HOUDOIN, 51. ISABELLE, Mme Paul 1ST.EL. Mme Félix JACQUE5IIN. M.- Charles JAUR AND, Mme la comtesse- 51. DE JACQUELIN. Mme la vicomtesse Tony DE KERDREL, M. Jacques KAHN, M. J. KLOBB. Mme 1UNF.AU, 51. Paul LECLERQ, 5Ime Ernest LAXGROGNE. M. LEBOEUF-. 51. René LESEBLE. M. G. LACO5IBE. M. 51arccl EVY BORIS, Mme ia baronne B. DE LAVILLEON, Mme X LFA'AINVILLE, Mme Maurice MERY, M. A, MEYER, M. F.

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3% 1485 15 30 Bons l»(; 1922. 486.. 483.. Banque des Pays du Hord 233 Coty (Société Anonyme).. 209 » ̃̃ 4&19M 7570 16.. SÏÏJi, janv.1923. 461.. 48t.. crédit Algérien »29 Galeries Lafayette 39 50 « 4?o'1918 7460 74 80 Bons 6 <ain 1923 480.. 480.. Creditlndust. etCommero. 267. (jart). zsiou an™ •• S 1920 amortissable. 97 70 98 40 SSllY s %'MM 486 494 Crédit Fon. d'Aleérie-Tuni 438.. «8.. Nouvelles Galeries 302 »J 4?il92S(àcnanSe) 103 70 103.. Départ do l'Aisne 7 « 1926 499 50 493 Crédit Foncier Colonial «2. 192.. Printemps, ord 116 ™– h 4<;»(;i932A 7880 19 30 L i% 1927 540.. 544.. crédit F. Indo-Chine (part) 1245 1295 Agence Hayas «SS 1500 4!i%1932B 79 70 80 15 6c;i928 845.. 860.. CïeditFoncierMadaEasoar 88. mdot Bottin 1505 la» Oblig. du Trésor \\i% 1933 835.. 842.. de la Marne 6 « %'• ̃ 437.. 440.. S"Fran.deBan.etDépôts. 534.. 528.. Çtoix 853 -»m Oblig. du Trésor 4»J 1934. 765 769.. de Heurt.-et-M"6 V 430.. 438.. de Reports et Dépôts 415.. 419.. Librairie 'Hachette 1430 M» ObI.Tr:4!«1932out.nat. 770.. 175.. de Meuse §"> 1923 444.. 440.. soc; G'- Alsacienne de Ban. 427.. 427.. Afrique Occidentale (O). 1040 io« ObliE-du Trésor Suisse 128 50 128 65 du XordeVi&ï 489.. 432.. société Marseillaise. 474 Air Liquide (parts) 3110 3135 OWiB-te Trésor 4 »o 1936. loo S5 100 60 g-0 Kg 420.. 425.. Sous Comp. Entrepreneurs 302 •• *»•̃ Ber6ousnan. 540.. tm BonsTr.àlOans4'i%1933 927.. 924.. ?i? ?«?"*«. 497.. union des Mines «9.. 149.. Cirages Français 369.. ses Bons Tr. à 5 ans 5 1933 992.. 992 pas-de-CaUii ?5l926 495.. 495.. Foncière Lyonnaise «5.. 750.. Colonies (Générale des) 310.. su.. :· BonsTr.5-lO-15ans5%1934.982 982 _'au,$i927 485.. 493. immobilière Marseillaise. 1980 1985 Continent, Compteurs a gai 296.3g Bons Tr. 3-6-10 ans 4*i 1934 974 .973 50 5k'1929 803.. 815.. ACTIONS INDUSTRIELLES Beo Auer 242.- fîf

Caisseautonome" 782 786-" Sommo 61/0"1923 40\5..440.. 9S6 92 Maroe(Cic Générale da).. 409.. 908 ··

Banque de Fraau. 6650 6775 Ville d:ims26/J>, f827.. ~7 8~ Buenos,Ayr,es (che. de fer 916.. 12.5~ o. Tabac an Maroc 7600 7675

Banque de l'Algerie. 5040 5t2.0 Eglises dévastéel'6 0/ 19ii 4t& 418.. ~5s.s~S. Crédit Fonc; Franco-Canad. 3125 3160

BanquedeParisaPays-Bas'1216.. 1230 5'Ó~1928 830\ Chemln.Est.Algerien. 1251 1251 Sosnowicc. 297.. 292.

Transatlantique.. 560.. 550.. ijd Sucriére Fr 6 » 1927 422.. 424.. I»*o-Oiiiie et ïunnan. ik» 297

-de1'UniaaParisieaz t28 43\, 1 Iqdvstriets 1 AI '921 425 428 Maroc. 375 377 ·. É

CempagnieAIgérien.e 954' 876.. n ~s, r.e sacleos. 356 35\' Chomin Onest-AIgérien, 375., 3!7.. MARCK EN BANQUE

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51. Maurice BICKIXG, Mme Marcel BOYER. 51. BAUDOI.'IX, Mme BIEXAIME, Mme Henry BOUDONNEAU, 51. J. BORRY, 51. lieutenant de vaisseau et Mme Lionel BED1X. 51. BIN'GAXT. 51. CERF. 51: Pierre CORNEILLE. 51. Léon CARPENT1ER. Mme la comtesse DE CAST.RIE.Ol.' Gaston C.ELERIER: 51me CHA'lSEAIÀRTIX. -Mme CAÙDRELIER, 51. Paul COLIN, 51. Hugues DELOR5IE, 51. DEPELLEY. Mme Bernard DUBOIS née DE RICHE5rÔXT, 5t. A." ETIENNE; 5Ime veuve ERCKEXER. Mme Henri FRAXCASTEL, M. René GAUD1ER, 51..Maxime GUTMAXN, 51. et Mme Léon GAGEAT. M. Jacques GOUDART, Mme Paul GUIEU, 51. Paul HILLIER, 51. le comte A. HOCQUART DE TURTOT, 5Ime Luçienne JARDIN, Mme Armand JACOB, Mme Paul LECLERC, Mme LHOTE. 51mc- LANGLO1S, Mme la comtesse DE LEISS.EGUES DE PEXNAYEUN. 51. R. LECOUR. 1Illie LAFIK-BIGUET. 5Imc la comtesse. DE LAPEYROUSE VAUCRESSON, M. Robert DE LA 5IOTTE SAINT-PIERRE. Mme J', LANGWEIL. Mme Charles LOUPOT, 51. André MOCCAN'D, 51. 5IARJOUI.ET, M. 51UEL, 51. Adrien MARECHAL, 5.1. G. MARCILLE. M. Charles MAYER, 51 Marcel 5IESROBIAN. -Mme J.51.L.XICLAUSSE, Mlle 111. O'CONNOR, 51. Camille PIXEL. Mme la comtesse Jean PALLUAT DE BESSET, Mme Georges PRADE. 51: POL • VINOT, 51. O. P1ERSON. '5Il!e Yolande PORRI. 5tme 5Iar̃gueritc PAIN, M. Jean ROCHER. 51. André ROBINSON, M. G. Robert DUVILLIERS,51me Henri RHEIN, Mme la marquise DE RANGOUGNF. 5111e J. RICQUIER, Mme ROY, 5Iniî Charles SEGARD, 51. André SCH5IID, 51. et Mme Philip SOU.BRIER, Mme R. A. TRUCHOX.-M le général TARGE, Mme Henri TISSOT, 51.' Lucien WOLFF, 5t. Louis WALtER.' 51..Maurice^ ZEDET.

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PETITES ANNONCES

LA VIE RELIGIEUSE Une stalle d'honneur

pour le cardinal Baudrillart S. Exe. Mgr Rousseau a prié S. Em. le cardinal Baudrillart, de l'Académie française, recteur de l'Institut catholique de Paris, d'accepter une stalle d'honneur dans le Chapitre de la cathédrale du Puy.

Les états de service militaires de Mgr Gounot

Mgr Gounot, nommé coadjuteur de Cartilage avec future succession, a joué à la guerre un rôle particulièrement brillant. Témoin l'ordre du jour suivant (6° R. A. C., n° 360, 2 octobre 1917)

« Soldat très brave et d'une haute valeur morale. Versé, sur sa demande, d'une ambulance dans une unité combattante, s'est fait remarquer par son courage et son dévouement en toutes circonstances, notamment au cours des combats de Barleux et de Blaches, en septembre et octobre 1916. Venu dans l'artillerie comme brancardier, a fourni la preuve de ces mêmes qualités en aidant, en juillet 1917, au transport des blessés de toutes armes à travers un village violemment bombardé par l'ennemi..»

Nomination ecclésiastique Par décision de S. Exc. Mgr l'évêque de Meaux, M. le chanoine Fontaine, directeur de Saint-Aspais de Melun, est nommé supérieur des Ecoles Saint-Aspais.

Les pèlerinages

Le -pèlerinage-Congrès international des A. C., organisé à Vienne par. la PAC, sur l'invitation de M. le chancelier Schuschnigg et sous le patronage de S. Ein. le cardinal Innitzer, suscité en Autriche et dans les pays voisins l'intérêt le plus sympathique.

Hier soir.sont arrivés dans la capitale autrichienne les trains de pèlerins, et notamment les deux trains français venus de Paris et de Lyon.

Dimanche 5 septembre, le pèlerinage en l'honneur de saint Sulpice sera présidé, en l'église Saint-Sulpice de FaVières, par S. Exc. Mgr Richaud, évêque auxiliaire de Versailles. A 10 h. 15, messe pontificale. A 14 h. 15, Vêpres. Panégyrique par M. l'abbé Lacouture, curé de Breuillet. Procession des reliques dans les rues du village. Salut du Saint-Sacrement. Moyens de transport Chemin de fer sur route ArpajonEtampes. Cars de la place DenfertRochereau, ligne d'Etampes descendre à Torfou, route de Mauchamps. P. 0. gare Breuillet-Village.

< L'Association parisienne de NotreDame de Pellevoisin organise, comme chaque année, un grand pèlerinage au sanctuaire de N.-D. de Pellevoisin (Indre), pour le début de septembre, sous la direction de M. l'abbé Vincent, curé de Bois-Colombes, assisté du R. P. Jacquier. `

Départ de Paris en car'le samedi 11 septembre, du siège de l'Associatiop, 29, rue de Lourmel, à 7 heures du matin. Retour à Paris, le 12 avant minuit.

MOTS CROISES

Horizontalement. I. Se disent d'opératlons doublement intéressantes du point de vue de la mortalité et de la natalité.– II. Leur blancheur les fait tourner en dérision. III. Souvenir d'Angleterre. IV. Améliorer la surface d'un drap Passe pour recevoir beaucoup de coups d'épée inefficaces. V. Son récipient est, dit-on, très recherché par les -parlementaires Initiales d'un corsaire. VI. Sous une clé Certain nécessite l'emploi des aiguilles. VII. Fournit de sel la table d'hote ;.Arbre enrnbanné 'II avait du bonheur une conception très modeste, mais peu hygiénique. VIII. Résidence souvent fatale à la fidélité Devint Gaulois en 278 avant J.-C. et Romain en 25. IX. Numéro d'ordre d'un populaire Palois- A gauche, en bas et en haut Introduisit un mandrin à l'intérieur d'un rouleau. X. Réunion de convives Répété, réclame une petite voiture. XI. Innombrables dans certaine porte de l'Exposition Chevilles pour carrossiers. Verticalement. 1. Peu développée chez un serin. 2. Indiqués par une girouette Etoile qui devient plus brillante. 3. Ancien poilu jaune Epelé à l'école maternelle. 4. Finit au pont de l'Arche D'une parole qui-retint à. distance une pécheresse5. Passe-temps pour sous-préfet lettré Possessif. 6. Elle possède un -pavillon au bord de la Seine. 7. Futur chef militaire éventuel Embouchure élargie pour un Espagnol. 8. Refusa un aveu Annonce une division en deux parties égales Consolent les Suisses qui ne peuvent aller aux bains de mer. 9. Chef-d'œuvre d'un instituteur poitevin Sophocle a mis en scène sa folie furieuse., 10.. Nettoie les vignes et alimente les gourmets. 11. Célèbre auteur d'une Histoire de l'Eglise Certains sont de remarquables acrobates. a -Solution du N° 1387

LE FIGARO

3 mois 6 mois un an 34 fr 65 fr. 125 fr 60 » 115 » 150 > 60 » 11B » 220 a 85 » 165 D320 »

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Frais de changement d'adresse 1 fr. 50. Joindre-la bande d'abonnement à toute demande de renouvellement, changement d'adresse, réclamation, etc. à défaut de bande, rappeler le numéro d'inscription de l'abonnement et sn date d'échéance.

Gom^te de c/iéîûes postauS '̃ »" 212-53,

CLaec

NOUVELLES MILITAIRES

MUTATIONS

Service de santé

des troupes coloniales (Suite) Au 3e régiment d'infanterie coloniale Médecin-capitaine PROUST, médecins-lieutenants BINSON, BOUCHE, OUARY, AGGERY.

Au 21e régiment d'infanterie. coloniale i Médecin-capitaine PELLETEUR, médecinslieutenants PLANQUES, CROZAFON, DUCHESNES.

Au 23" régiment d'infanterie coloniale Médecin^lieutenant-colonel VOGEL, médecins-commandants CALBAIRAC, DURIEUX, médecins-lieutenants VEYRE, CHAUDE-, RON, ROUX.

Au régiment d'infanterie coloniale du Ma4 roc Médecins-lieutenants JOUANNIN, BORDENAVE, BONNIOL.

Au 4e régiment de tirailleurs sénégalais Médecins-lieutenants SIOEVUS, PELLEGRINO, CHAVENON.

Au 8» régiment de tirailleurs sénégalais Médecin-capitaine COURMES, médecins-lieutenants RICHARD, CHAUVIN, PRUVOST, BACHMANN.

Au 12» régiment i de tirailleurs sénégalais les médecins lieutenants CARDAIRE,' NAUD, OLLIVIER, FINANCE.

Au 14e régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine MARGAY les médecins lieutenants DE LOSTALOT DE BACHOUE, GENTILE, CAPDEVILLE, GUENON.

Au 16. régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine BERGOUNIOU les médecins lieutenants CARSUS, MARINKOVITCH, CHARRANÇON, DE BERAIL. Au 24" régiment de tirailleurs sénégalais le médecin capitaine MONTGRAND les médecins lieutenants PEYRON, BRETILLOT. JIOUBY.

Au 41° régiment de mitrailleurs d'infanterie coloniale les médecins lieutenants ROGER, DEPOUTRE, CAPPONI.

Au 42" bataillons de mitrailleurs malgaches les médecins lieutenants LASVALADAS, PÔYET.

Au 52° bataillon de mitrailleurs indochinois le médecin capitaine BEAUTES les médecins lieutenants AUDHUY, JAUBERTIE. Au ler régiment d'artillerie coloniale le médecin capitaine GUIARD les médecins lieutenants EON, VINCENT, GUILLON. Au 2e régiment d'artillerie coloniale les médecins lieutenants RAGUSIN, BOS, BAREILLE, GRIMAUD.

Au 3° régiment d'artillerie coloniale les médecins lieutenants GALLAIS, BELLON, KERNEIS, MINICONI.

Au 10" régiment d'artillerie coloniale le médecin commandant HASLE le médecin capitaine BEAUDIMENT les médecins lieutenants- GHAUiïAGrBfclNV- •̃ ~i

Au 11e régiment d'artillerie coloniale t.les

-médecins lieutenants »ÔïQNy 8RE*Ç!«J,<

'KERIGNARD. ̃̃ •- ̃ T T: Au 12e régiment d'artillerie coloniale le médecin capitaine DURON les médecins lieutenants FESQUET, BONIFACINO. Au groupement autonome d'artillerie co-^loniale de -Corse les médecins lieutenants RICHARD-NICOLAS, FAURE.

NOUVELLES DIVERSES

Un milliard

de demandes de prêts

Six millions d'escroqueries

M.Schnedeker, juge d'instruction, vient de renvoyer devant lé tribunal correctionnel MM. Jean et' Armand Leuchwander et Bélavoine, .directeurs de la Caisse générale du commerce et de l'industrie, rue Montmartre, ainsi que les démarcheurs Bignon, Steinnemetz, Magerditle, Glédines, Boucher, Boileau, Harasse, Blaie, Gaboriaux, Blanot, Hervey, Denisson et Maurel, inculpés d'escroqueries s'élevant à six millions. La Caisse générale offrait des prêts assez élevés, faisait signer des contrats aux postulants, et leur faisait verser 10 0/0 de la somme demandée. Les demandeurs, ne voyant rien venir, réclamaient on leur montrait alors le contrat qui ne prévoyait que des annonces dans des feuilles sans tirage, facturées 20 francs la ligne. Le magistrat a retrouvé pour nn milliard de demandes de prêts.

♦

L'affaire des Oustachis

M. Barrué, juge d'instruction, avait convoqué hier, à son cabinet, Radage-'vitch, victime d'un attentat rue Denfert-Rochereau et Nicolas Tzervintchitch, qui fut soupçonné d'être l'auteur de cette tentative de meurtre. Il a ouvert devant eux les scellés pratiqués à la suite de l'attentat, puis a confronté les deux hommes, qui ne se sont pas reconnus. Dans ces conditions, il ne reste contre l'inculpé Tzervintchiteh qu'un délit d'infraction à un arrêté d'expulsion.

DÉPART DE NAVIRES

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Champlain (dép. du Havre le 26, arr. le 2 sept.).

DEPART DES TRAINS. Champlain (dép. Saint-Lazare à 11 h. a. m. et 12 h. 3; p. m. le 26 août).

AMERIQUE DU SUD i

POUR LES ANTILLES Cuba (dép. le 29 août du Havre).

AFRIQUE-MADAGASCAR

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Foucauld (dép. de Bordeaux le 7 sep-

tembre).

POUR MADAGASCAR, LA REUNION 1 Ville-de-Verdun (dép. de Marseille le 26 août).

EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON 1 André-Lebon (dép. de Marseille le 3 septembre)..

POUR L'INDOCHINE Cap-Varella (dép. de Marseille le 27 août).

HAMBURG S'UDAMERIKANISCHE Prochains départs de Boulogne pour le Brésil. Montevideo et Buenos-Aires (avec escales à Lisbonne et Madère) CAP ARCONA 2 sept. CAP NORTE 19 sept. GENERAL ARTIGAS. 26 sept. S'adresser 2, square de l'Opéra, PARIS (Opé. 09-40). Cesarano, 4-A Via VittorioVeneto, ROME. Hans Melsa, Lowenstr. 71,

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un zeste de citron encore mieux Il

i 1-

ST RAPHAËL QUINQUINA

la vie £St belle!

Au centre de motorisation des troupes coloniales le médecin lieutenant LJUNGGREN.

Au centre de transition des troupes indigènes coloniales le médecin lieutenant BERNOS.

Au dépôt des isolés des troupes coloniales (Marseille) le médecin lieutenant; KA. Les pharmaciens lieutenants JACQUIER, LAFARGUE, SERVANT, QUERAN le médecin lieutenant OBERLE.

Au dépôt des isolés'des troupes coloniales (annexe de Bordeaux) le médecin coinmandant CHAMBON.

A l'hôpital militaire de Fréjus le médecin lieutenant-colonel FABRE le médecin capitaine PEU-DUVALLON le pharmacien capitaine GUENAFF le lieutenant d'administration DANEY DE MARSILLAC. DANS LA MARINE

Destination

à donner aux officiera

dont les noms suivent

Capitaines de frégate. Durranie, secrétaire de la commission d'essais d'artillerie de côte et D.C.A.

Capitaines, de corvette. Andrieu d'Aire», adjoint au capitaine de vaisseau, inspecteur des E.P.O.R. à Paris.

Lieutenant de vaisseau. Fourneron, stage à la C.E.P.A:C. à Toulon.

Enseignes de vaisseau de lr- classe. Jaume Raith, officier en troisième du sousmarin Vengeur Roure De Place; Bordeaux Rousselot Stoecklin, officier en troisième du sous-marin Iris Gehin, officier en second du sous-marin Danàé, à Cherbourg Bertrand, aviso colonial d'ïberville, à Lorient.

Enseignes de vaisseau de 2- classe. Samson, Estafette (mission hydrographique de Tunisie) Pignal, transport petrolier Var.

Ingénieurs mécaniciens principaux. Rumeur Ropers, croiseur Gloire, a Lorient; Pouget, école des Apprentis mécaniciens, à Lorient.

Ingénieurs' mécaniciens de lrfl classe. Le Toux, torpilleur Siroco Bertho, en mission au port de Lorient Kervern, sousmarin Pegase; Rousseau, sous-marin Agosta; Laspougeas, sous-marin Achille Bonthonneau Simon, sous-marin Beveziers Quemener, à bord du Cyclone Quiniou, à bord du Jaguar Le Brozec, Ecole 'des, Apprentis mécaniciens à Lorient.

Ingénieurs mécaniciens de 2- classe. Cavadini Lucas Le Maître, sous-marin Catman, à Brest Bres; sous-main Morse, à Brest.

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'Agriculture Est1 nommé chevalier M. Giacobbi Paul, président du syndicat d'électrifieation du centre de la Corse, domicilié à Venaco (Corse)..

Trente-quatre ans plus tard des tableaux volés

sont restitués à l'abbaye de Valloires

Amiens, 25 août. Jusqu'en 1903 l'abbaye de Valloires, située dans l'arrondissement d'Abbeville, fut occupée par des religieux, les frères de SaintVincent de Paul. Après le départ des frères, des œuvres d'art, dont certaines avaient une grande valeur, restèrent à l'abandon dans l'abbaye, en particulier dix tableaux de Boucher et de Cousin qui ornaient la chapelle, classée comme monument historique. Ces tableaux furent volés et, depuis trente ans, on les considérait comme perdus.

Or, la direction du préventorium qui occupe maintenant les bâtiments de l'abbaye, a reçu dernièrement un colis anonyme. Il contenait les dix toiles volées en 1904. Il a été impossible de déterminer d'où provenait le colis.

CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO «

BON N°55

26 AOUT 1937

ITALIAN LINES

C

PROCHAINS DEPARTS

POUR L'AMERIQUE DU SUD « OCEANIA »

de Trieste, le 2 septembre,

de Naples, le 4 septembre.

d'Alger, le 5 septembre.

de Gibraltar, le septembre. « AUGUSTUS »

de Gênes et VHIef ranche,

le 16 septembre.

de Dakar, le 22 -septembre.

farts s 49. Av. de l'Opéra.. Tél s Opé. 08-58. A Nice 10, Av. de la Vietoire h Canne» Casino Municipal La Crolaétte à Marseille s 38, Rue de la République.

INSÉPARABLES.

C'est le nom qui convient désormais à -certains

ensembles. Hier encore on se Plàis,ait,au jeu des combinaisons multiples auxquelles pou- vaient se prêter trois blouses, deux jaquettes, deux ;,r jupes et un manteau. Des juxtapositions heureuses de coloris, l'opposition du élair et dû." foncé, réàli-" sées alternativement avec l'une ou l'autre pièce du •̃̃ costume, permettaient de changer d'aspect au gré de son humeur, et des circonstances, ou bien d'apparaitre avec la même silhouette vue tantôt en négatif, tantôt en positif. Cela sera encore permis demain, bien entendu, car la mode n'abandonne pas si vite les bonnes formules. Mais elle en propose une autre, simplement plus sévère: la 'blouse, la veste et la jupe sont souvent associées de telle manière qu'elles forment un tout indissoluble. Ici ce sont, les revers de la jaquette qui semblent « continuer » la- blouse, dont ils empruntent le tissu, les ornements, ou dont. ils répètent les plis plats ou les fronces. Là ce sont des touches de broderies qui se répondent d'une pièce à l'autre, comme une marque ou un emblème. Et il devient de moins en moins rare de voir les gants, le sac, les souliers, le manchon et le chapeau arborer eux-mêmes certain, signe de rallie-, ment qui lejir impose de rester rigoureusement fidèles à l'ehsemtle qu'ils se sont choisi. Diane.