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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-08-22

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 22 août 1937

Description : 1937/08/22 (Numéro 234).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4095890

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PRENONS I&ÂRBE!^

Depuis un an il existait déjà un guêpier international. A présent, il y en a deux.

Or, a moins de surprise, il est probable que les événements de Chine vont durer. Pendant ce temps, nous continuerons à marcher sût des œufs.

/Deux risques s'offrent spécialement à la France. Le premier, c'est que nous soyons peu à peu entraînés dans des difficultés en Extrême-Orient où ne l'oublions pas nous possédons nous-mêmes un empire. Le second, c'est que une fois engagés dans ces difficultés ceux qui ne craignent jamais en Europe de pêcher en eau trouble profitent de la situation. Rappet'ons-nous toujours le processus des événements au cours de l'affaire d'Abyssinie. Celle-ci a éclaté en- octobre 1935. Pendant six mois l'Allemagne s'est montrée d'une sagesse exemplaire. Elle semblait marne, au début, blâmer l'intransigeance italienne. Puis, ayant attendu le moment favorable pour exploiter le grabuge général, le 7 mars 1936, elle fit sauter en l'air l'édifice locarnien. A l'heure actuelle, l'Allemagne se tient sur la même réserve à l'égard des événements de Chine. On dirait presque. qu'ils la gênent. Qui sait si elle n'attend pas simplement son heure, en observant les événements ? Si ces événements se développaient de telle façon que nous eussions de grosses difficultés-sur les bras en Extrême-Orient, soyez sûrs qu'un nouvel éclat ne tarderait pas à se produire en Europe, à propos de la Tchécoslovaquie, de l'Autriche ou de n'importe quoi.

Mais, dira-t-on, quel risque avons-nous d'éprouver des difficultés à propos de la guerre de Chine Notre gouvernement ne sera pas- assez fou pour ne pas rester neutre. ./Evidemment. Mais il y a neutralité et neutralité. N'allons pas nous aviser, n'est-ce pas sous l'influence de nos habituels énergmnènes de procéder à des exportations (même licites en regard du droit) de- matériel de guerre, notamment par l'Indochine Aujourd'hui, le « marchand de canons », c'est l'Etat. On l'a voulu. C'est fait. La conséquence de cette transformation (à laquelle on n'avait pas songé) c'est qu'en devenant ainsi fournisseur d'armes, l'Etat prend une attitude politique et se mêle à un conflit. Jadis, il pouvait désavouer les « infâmes trafiquants » Aujourd'hui, le « trafiquant », c'est lui. Si donc, en vertu du droit international, le camp adverse vient visiter les navires suspectés de porter du matériel de guerre à l'autre belligérant, les incidents qui peuvent surgir prennent de ce fait un caractère particulier d'Etat à Etat et peu- vent tourner mal.

D'autre part, il y a la Société des nations. Or l'on entend déjà les mêmes énergumènes récla- mer le recours à Genève en faveur de la Chine. C'est une af- frëusé- plaisanterie. D'abord, parce que l'expérience a prouvé que la Société des nations était incapable de s'occuper des affaires extra-européennes, qu'elle s'y cassait les reins. Si l'on veut donc achever sa ruine (ce qui serait une faute vis-à-vis de l'ém,pire britannique) on n'a qu'à la Uter contre ce mur. Ensuite, parce que ce serait précisément nous engager à coup sûr dans l'engrenage des difficultés extrême-orientales.

11 est remarquable de noter, d'ailleurs, que ceux qui poussaient le dogme de l'indivisibilité universelle de la paix jusqu'à l'absurde, comme les Soviets, se tiennent cois devant la guerre de Chine. Dieu sait pourtant que les circonstances leur offraient l'occasion d'accorder leurs actes avec leurs déclarations L'attitude actuelle de Moscou dans cette affaire est d'ailleurs sage et ce n'est pas nous qui nous en plaignons. Mais prions les Soviets, qui se montrent si réalistes chez 'eux, d'inviter chez nous leurs subordonnés qui tempêtent cha- que matin dans l'Humanité de faire preuve du même réalisme. Nous entrons dans une période de difficultés accrues. Partout des pièges. Partout des dangers. Le « gangstérisme » a remplacé la diplomatie. Personne ne contrôle plus ses nerfs (comme en témoigne l'incident tchéco-portugais, où des deux côtés on a commis des fautes).

Pour l'amour du ciel, que la France reste tranquille, qu'on ne pense qu'à lui rendre sa force et «on autorité. On n'exagère rien en affirmant que c'est là une question dé vie ou de mort.

Wladimir d'Ormesson.

M. B. Une erreur de transmission m'a fait écrire hier « considération des forces italiennes » au lieu de « concentration »..

TROIS AVIONS ITALIENS enlèvejnt brillamment

les trois premières places de la Coursé Istres Damas -Paris L'équipage Cupini-Paradisi à couvert 6.190 kilomètres à la vitesse de 353 kilomètres à V heure

Bonne performance des français Codos-Arnoux

Le colonel Biseo et le /lieutenant Bruno Mussolini, classés troisièmes, entourés, au Bourget, du commandant de faérogare et de M. Cerrutt ambassadeur d'Italie.

L'épreuve rstres-Damas-Paris est courue. Elle se termine sur un trïoijajyhe de l'aviation italienne, dont §es équipages Cupini-Paradisi, FlcjriLucchini et Biseo-Bruno Mussolini, tous trois à bord de trimoteurs jSavoja S.' 79,. prennent les trois premières places de cette'longue course: de 6.190-kilomètres. ̃ j L'aviation italienne gagne non. jseu-

LES JOURS SE SUIVENT

LES ABSENTES

J'écrivais hier que Parti 4tait plein d'étrangères, d'étrangères charmantes et tentées. J'aurais pu atoutér loquaces, car elles parlent d'ftbondance. dans les lieux où elles, sont réunies et si les rues sont calmes, du calme léthargique de l'été, lek restaurants, les bars et /es halls tf hôtel ne le sont pas et retentissent de voix anglo-saxonnes. Anglo-saxonnes ne veut rien dire, les Anglaises rf ayant pas la même façon de parler due les Américaines, les Américaihei; plaçant leur voix beaucoup plujs haut que les Anglaises, à un étage] supérieur du visage, dirais-je, et ùe menageant pas les vérités qu'elles ont à prononcer. Certes, elles nti; sont plus les mêmes (ni dans le, f même hôtel) qu'au temps où. M. Abi'.l Hermuiit écrivait les Transatlaptiques pour notre divertissement; nais il en reste néanmoins quelque ichpse une plaisante liberté de latiffage et cette voix haute, que les Américaines bon genre s'efforcent baisser d'un ton. Mais, vers une* Aeure et demie, avant le déjeuner, les cocktails, les cigarettes et la joie ]de- vivre collaborant; le naturel rpprënd le dessus et l'oit entend mots un concert de voix aiguës, cdmme en ce petit restaurant -NeuM-Yorfc les plus, jolies personnes j/é jeûnent coude à coude, a deux Hf eûtes dé l'après-midi, dans un brv^it de votière, et lestées de bijouzç tels que les Parisiennes n'en portent pas à l'Opéra. ̃ i L'anglais est en ce tnoment à Paris la seule langue en ksage ou à peu prés. Au gnill, le' mattre~ W hôtel m'a demandé,- en angUiiy, si j'étais seul ou deux et le- pharmacien français de la rue de la Paix m'a parlé avec un tel accent antfifds que. j'ai bien me rendre cantate qu'il faisait un effort. pour vendre ses spécialités. dans ma tangue. L'annexion manque un peu [de nuances signe jeles temps, car, dans ma jeunesse, je veux dire vers mes dixhuit ans, le tableau de&i étrangères à Parts était plus varié: Les ChampsElysées tes recueillaient alors presque toutes, dans cet [Elysée-Palace qu'une banque a remplace, et dans ce bar en sous-sol efipnt Toulét a chanté la tiédeur. C'était l'époque où il y avait des prlincesses russes et des comtesses allemandes. Et c'étaient, les unes et les Maires, de fort grandes dames, PI y a bien encore des comtesses allemandes, mais soit qu'elles n'aientiPfus les moyens de vogager, soit que}. M.. Hitler ne les laisse pas sortir cfe chez elles je ne veux pas écripe{ de chez lui nous sommes privés! de leur présence et de leur. ràifianesque. Elles se consolent en montant à cheval dans lés plaines de Prusse ou en se faisant masser à Bâtie. Quant aux princesses russes, eilés ont, hélas disparu sous l'apparence voyageuse. Elles étaient resplendissantes, le charme slave n'étaint pas. simplement une invention] de romancier, fumaient rêveusemeint, et buvaient des alcools (non rJpélangés) en pétrissant des sacs tae cuir parfumé, et en secouant la jpendre de leurs cigarettes dans la Bévue' de Paris. Je sens qu'à farcie de ressusciter des ombres, je vais, passer pour un esprit chagrin; meus 'il faut bien marquer les vides e^atour de la table où nous traitons Ses deux mondes.

otuermantes.

lement la course, mais encore là coquette somme de 3 millions de francs, dont le ministère de l'air français avait doté l'épreuve 1.59©.00<£. francs au premier, 1. million au second, 500.000 francs au troisième.

Le trois premiers classés ont couvert. la distance à la moyenne respective de 352: "kilomètres 789; -344 kilomètres 639 et .342 kilomètres 746. Bien que prévu,, ce succès est éclatant. Il souligne les progrès considérables réalisés de l'autre côté- des" Alpes; par une aviation qui s'est déjà

£E BILA!* DE L'EPREUVE ISTRES, 20 AOUT. 13 avions, quatre français, 1 britannique, 8 italiens prennent le départ entre 18 11. 25 et 22 h. 34.

DAMAS^ 21 AOtJT. Les Ï3' avions concurrents atteignent le but entre 4 b.37'et 7 h. 54. La moyenne la plus forte, sur ce parcours de 2.921 kilomètres, a été réalisée par l'équipage italien Fiori-Lucchini, qui a couvert la distance en 6 h. 53 m., soit à la moyenne de 424 kilomètres à l'heure. La meilleure moyenne des aviateurs français a été réalisée par le Bréguet « Fulgur », bimoteur Gnonie-Khône de Codos-Arnoux-Agnus 339 kilomètres-heure.

Un seul avion ne se pose pas le Farman, quadrimoteur Hispano, de Guillaumet et Larrata. Deux avions sont éliminés celui.dé Rossi qui, aux prises avec des difficultés mécaniques, doit abandonner, et celui des Italiens Lippi et Castellani, qui capftte -au décpllage..

Onze avions reprennent là. route. du Bourget, entre 5 h. 42 ai 6 h. 30. LE BOURGET, 21 AOUT. 4 16 h. 3 m. 45 s. 1/5, l'avion italien Savoia S 79, de Cupini-Paradisi, atterrit, ayant couvert les ̃ 6.190 kHbmètres de la course Istres-Damas- Paris (Le Bourget) én,17 h. 32 m., soit à la moyenne de 352 kilomètres 789 à l'heure. Deux équipages italiens viennent ensuite Fiori-Lucchini et Biseo-Mussolini. Le Britannique Gloustpn est quatrième. Les Français Codos-Àrnoux-Àgnus sont cinquièmes et premiers des Français. Les Italiens Tondi et Moscatelli sont sixièmes, le colonel François est

septième. ̃̃̃• ̃ r

SUR 13 PARTANTS 7 ARRIVANTS

Le Jclasseroent de la course s'établit ainsi ̃̃: 1. CUPINI-PARADISI (II.), en 17 h. 32 ni.45 s. 2/5. Moyenne horaire

352789.

2. FK>RI-LUeCHim (It.), en 17 h. 57 m. 1 s. 2/5. Moyenne horaire 344.639. 3. BISEOrMUSSOLINI (It.), en 18 h. 3 m. 35 s.. Moyenne horaire 342i456. 4. CLOUSTON (G.B.), en 19 h. 40 m. 59 s. Mayenne horaire 314.830. 5. COI)OS-ARNOUX (Fr.), en 21 h. 2 m. 57 s. 2/5. Moyenne horaire 294.161. 6. TONDÏrMOSCATELLI (It.), en 21 h. 34 m. 41 s. Moyenne horaire 286,978; .̃-̃̃̃•-̃ ••-̃•̃• 7. Cplonel FRANÇOlS-capïtaine LAURENT, en 22 h. 37 m. 32 s. Moyenne horaire 274.672.

Guill.aumet, gêné par un violent orage, a dû atterrir à Belgrade à 18 h..10. On pense qu'il gagnera Le Bourget aujpurd'hûi. Les trois avions italiens nianquant, et dont on est sans nouvelles, abandonneront vraisemblablement et ne rallieront pas Le Bourget.

Soyez le meilleur reporter Voici deux nouveaux ^envois de lecteurs du Figaro candidats à ce titre

A gauche S. Em. le cardinal Van RÏ»ey, archevêque de! Malines, Primat de Belgique, visitant une abbaye de Cisterciens, près de Liége. À droite M. Edouard Herriot visitant les fouilles du théâtre de Fourrière, à Lyon, est reçu par la Supérieure des Dames de la Compassion, propriétaires du terrain où sont effectuées tes fouilles..

Alpes par une aviation qui s'est déjà de brillants exploits sportifs. On prêtait aux Italiens l'intention d'accomplir, en -même temps qu'une brillante performance ce qui est fait -"une démonstration de masse et une impressionnante arrivée au Bourget en escadrille. Ce but.n'a pas été atteint. Quatre avions seulement sur huit ont rallié le but. j'un est resté à Damas, les trois autres .n'ont pas donné de leurs nouvelles, et tout porte à croire qu'ils ont regagné l'Italie. André Reichel. (Suite page .3, colonnes 1 et 2.)

LA GIGANTESQUE

ESCROQUERIE AUX LETTRES DE CREDIT

ATTEINDRAIT 2.175.000 JRANCS Dix arrestations ont été opérées

La Sûreté nationale s'est occupée hier de centraliser les informations qui lui sont parvenues sur l'escroquerie- aux fausses traites de virement, sans précédent, commise, ainsi que nous l'avons s signalé, au préjudice d'un,- grand établissement de crédit parisien:

Les commissaires Demartini et Barthelet, qui dirigent l'enquête, ont fait savoir hier que le montant des vols atteignait -.2.175.000 francs, les opérations des escrocs ayant réussi à Lille, Roubaix, Tourcoing, Maubeuge, Dunkerque, Valenciennes, Creil, Saint Quentin, Rouen, Saint-Brieuc, Elbeuf, Le Mans, Dreux,. Fiers, Lorient, Chartres, Châlons, CIermont-Ferrand, Annecy, Vichy, Avignon, Marseille, Béziers et Cannes. C'est plus de trois millions qui auraient été détournés si les fausses lettres de crédit avaient été touchées à Vierzon, Vernon,- Trouvilie, Orléans,- Sedan, Soissons, Nevers, Lisieux, Montpellier, Belfort, Bourges, Le Havre, Douai, Caen, Calais, Chartres et Chàteauroux, villes dans lesquelles les escrocs, ou bien se présentèrent et ne purent toucher, ou bien rie se présentèrent pas, bien que les banques aient été en possession d'avis de paiement, faux évidemment. (Suite page 3, colonnes 1 et 2)

LES SEPT ANS

DÉ LA PETITE PRINCESSE.

.Margaret '(k droite), la plus jeune fille du roi George VI, ont été fêtés hier, au château de Balmoral.

Les statistiques of ficielles accusent une hausse

des prix de détail très légère Les indices publiés par la Statistique générale de la France font ressortir les mouvements de prix suivants Les indices pondérés des prix de détail des 34 articles de ménage, à Paris, i sont pour l'ensemble, en juillet, à 600 contre 590 en juin, soit une hausse de 1,6 0/0.

Les denrées alimentaires passent de 599 en juin à 600 en juillet, soit une hausse de 1 0/0 seulement.

Ces indices, en dépit des modifications économiques et monétaires intervenues depuis un an, sont tous inférieurs aux indices de la période 1929-1930. La hausse très modérée des prix de détail durant le mois de juillet exclut une modification importante du budget type pour une famille ouvrière de quatre personnes.

Richard Strauss

est gravement malade

Munich, 21 août. Le célèbre compositeur Richard Strauss est tombé gra[vement malade. Il se trouve actuellement en traitement dans un hôpital ide la capitale bavaroise..

PLUSIEURS QUARTÏERS DE SHANGHAI

sont a proie des flammes

̃. ̃ ̃"̃ i ̃'̃ ̃ -;̃ ̃"̃'̃̃ ̃• ̃ f

̃̃ ̃ ̃ ̃ '̃'̃̃̃̃'

Des femmes et des enfants français ont été évacués a bord de I «Àramis» à destination de Saïgon j

Auto-mitràilleuse et fantassins japonais derrière les barricades défendant; l'entrée de la concession japonaise à Shanghaï.

La lutte se poursuit, toujours avec la même âpreté, à Shanghaï. Elle se déroule notamment dans les secteurs de Chapei, de Hong-Kéou, de Yangtsépou et aussi à Pou-Toung. Hier, dès l'aube, les navires de guerre japonais ont recommencé à bombarder cette position de PouToung, sur la rive droite du WangPou, en face de la concession internationale. Les Chinois se fortifient à Pou-Toung et creusent des tranchées. Ils ont répondu au tir des Nippons en envoyant à leur tour des

M. MUSSOLINI SE RENDRA-T-IL ANUREMBER6? 1,

Berlin, 21 août. La visite en Allemagne de M. Mussolini, dont on parle depuis le.dêbut de l'été, paraît se confirmer. Ni dans les milieux politiquES allemands, ni dans les milieux politiques italiens on ne dément les bruits circulant à cet égard. Certains prétendent que le Duce viendrait à Nuremberg pour assister au Congrès du parti national-socialiste. C'est de sa venue que dépendra, déclarent-ils, le nom que portera ce congrès « Congrès de l'unité », s'il ne vient pas « Congrès de la paix », s'il vient affirmer par sa préseence à Nuremberg la solidarité entre l'Italie fasciste et l'Allemagne nationalesocialiste pour le règlement des questions européennes.

Si M. Mussolini ne vient pas au Congrès de Nuremberg, on s'attend généralement à ce qu'il rende visite au Führer peu de temps après. Il viendrait d'abord à Berchtesgaden pour y mener les conversations politiques proprement dites ensuite, il se rendrait à Berlin pour donner à sa visite son plein caractère de démonstration de solidarité politique devant l'Europe.

De toute manière, d'impertantes personnalités fascistes assisteront aux assises nationales-socialistes de Nuremberg. Gn. cite en particulier M. Dino Alfieri, ministre italien de la propagande.

Marius G on in fondateur

des Semaines Sociales est mort

Marius Gonin, fondateur des « Semaines sociales », est mort hier à l'ombre de la primatiale de Lyon dont il n'avait pas voulu s'éloigner. Avec lui disparait une des plus fines ef ardentes: figures de la charité française, une. discrète mais indomptable force de secours pour les souffrances d'autrui.

D'origine un artisan d'art, il devint une sorte de génie de l'apostolat social. Sa foi intense, douce et instruite ne quittait jamais l'humain elle rencontrait ainsi, pour leur sourire; comme des compagnons familiers, les secrets de toutes les peines et de tous les doutes. Ne voulant que se dévouer aux autres, il refoulait. en lui des goûts qui le portaient à sentir ce que la nature et l'art peuvent offrir de plus raffiné. Sa modestie invincible lui donnait l'ingéniosité de ne jamais paraître dans ce qu'il faisait. Mais de son influence directe ou par ses œuvres il' a marqué d'innombrables hommes et jeunes gens pour la bonté.

iiinmmiiiiiiiiiniliiimiiiiiiimi iniiiiinnuinuiiiimiiuin EN PAGE 7 ̃

M. MONNET

fixerait à 180 îr. te prix du blé Le conseil central ne s'est occupé hier que des questions annexes Par R. de PASSILLE

QUAND LE KALEIDOSCOPE MONDIAL TOURNE.

Par C.-P. HOBBE

obus sur Hong-Kéou, au nord de la partie est de la concession.

Le ciel de Hong-Kéou a, d'autre part, été le. théâtre d'un combat' aérien.

(Suite page 3, colonnes -3 et 4.)! EN PAGE 3

Les dessous du conflit

sino- japonais

Par Roger LABONNE

BILLET DU PI M ANCHE FAITSÎLVERS i ET LITTERATURE

Si Flaubert avait vécu jusqu'à nos jours, il rirait bien de nos « slogans », car il avait pour les phrases toutes faites que nous appelons aujourd'hui slogans, à l'américaine, une inimitié particulière. Ir est regrettable, bu, si l'on préfère, plaisant, que peu d'écrivains aient plus que lui usé. de. "ces formules, qu'il faisait profession de détester. Qu'est-ce, en effet, qu'un slogan, celle-ci « J'appelle bourgeois quiconque pense bassement », et cette autre « Le bourgeois a la haine de la littérature » ? ?

On a toujours le droit de donner aux objets le nom que l'on veut, à condition de définir le terme qu'on a choisi, afin d'évïcer les méprises. Port-Royal nous autorise expressément à nommer chaise ce que le commun des mortels a coutume de nommer table, en faisant toutefois le nécessaire pour que la personne à qui l'on parle ne s'étonne pas de se voir invitée à s'asseoir sur la table et d'entendre le maitre d'hôtel annoncer, selon l'étiquette du grand siècle Madame, on a servi sur la chaise. » Mais c'est tout autre chose d'appeler chaise la table et réciproquement ou d'appeler bourgeois quiconque pense bassement.,Il ne s'agit plus d'une simple permutation de noms, il s'agit d'un jugement, qu'il faudrait au moins appuyer de considérants, d'une généralisation que l'on peut à première vue qualifier de téméraire. ̃" Quant à l'autre phrase « Le bourgeois a horreur de la littérature », elle a exactement le même sens et ni phis ni moins de portée que celle-ci, d'un autre auteur récemment défunt « Vous, soupirait-il, vous n'aimez pas ce que je fais. Flaubert appelait bourgeois quiconque n'aimait pas ce qu'il faisait. Elle n'est pourtant que trop réelle, et universellement répandue, la haine la littérature qu'il attribuait arbitrairement à la seule classe bourgeoise, et elle. est peut-être le. symptôme le' plus alarmant de la diminution de l'esprit. On osera citer deux vers bien connus de Boileau qui, en termes peut-être un peu naïfs, a su donner l'idée la plus juste et la plus intelligible du miracle littéraire 11 n'est pas de serpent ni de- monstre odieux Qui par l'art imité ne puisse plaire aux yeux. Nous avons cliangé tout. cela. Le serpent ne nous intéresse plus dès qu'il est « par l'art imité ». Nous voulons voir le monstre lui-même sans poète interposé. Presque tous les faits divers sanglants, répugnants ou atroces dont le public moyen demande chaque jour sa pâture à l'heure de la sortie des bureaux fourniraient d'admirables sujets de nouvelles ou de drames mais on ne lirait pas les nouvelles et on n'irait pas voir les drames on se jette sur l'information ou sur l'image. On ne veut pas de littérature on veut consommer brute la matière première de la littérature.' Qu'elle nous a semblé vulgaire et indifférente, cette histoire de vendetta qui a passionné les foules. la semaine dernière, et qu'elle nous aurait passionnés, nous-mêmes si elle avait été mise en œuvre par Mérimée Mais Stefani est pour les masses et, Colombe. pour les, happy fcw. ?

Abel' Hermanf,

de l'Académie française,

li,


JO ©â K;O â CJlIâ 11 ï I S

LE MARIAGE RELIGIEUX DE LA NIECE DE M. LEBRUN

M. Gabriel Lebrun, frère du Président de la République, et les jeunes époux après la cérémonie religieuse qui fut célébrée dans la petite église du village natal de M. Albert Lebrun.

Biff~fHff~~

(HE~ EI~M'

LA IOURBBEE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

Mettes, à 12 heures. A Saint-Antoine, Saint-Augustin, saint-Charles de Monceau, Sainte Clotlldc, Egnse espagnole, SalntEtienne dn Mont, Saint-Eugène, Saint-Eus- tache, Saint- François de Sales. Saint- FrançolS-Xavier, Saint-Germain des Prés, SaintHonoré d'Eytau. Immaculée Conception 'Saint-Jean l'Evang-êliste, Saint-Jean- Baptiste de ta Salle, Saint Marcel, Saint Médard, Saint-Nicolas des Champs, Notro-Datne a'AutfeUll, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre Dame de Boulogne, Notre Dame des Champs, NotierDame de Passy, Saint-Pierre de CûaUlot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Salnt-Sévertn, Saint-Sulpice, Trinité, Notre. Dame de Lourdes.

Messes, à 12 h. 15. Salnt-Denys du Saint-Sactement, Satnt-Lambert de Vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batĩgnolles, saint-Martin des Champs, NotreDame des Victoires, Saint-Paul-Saint-Louis, Saint-Jacque3 du Haut-Pas. Saint-Ambroise. Masses, à 12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre de Montreuse. Saint Roch, Saint- Pnilippe du Boule.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées

Etoile, 54, av. de la Grande-Armée (17«>,

10 h. 15.

Oratoire. 147, rue Saint-Honore, (ta), 10 b. 15.

Passy. 19, rue Cortambert (16*). 10 heu. res 15.

Saint-Esprit, 5, ruo Roquepina <S«). io n. is.

Pentemont. 106, rue de Grenelle <7?), 10 h. 30.

Valises tirtfiériënnes -==•= ̃– ̃ ̃̃– =-=

Redemptian, 16 r;ctt8~~@uc~~9~),

15. ~~ST ~.<

i Saint-Jean,* 14?;* rue de v Crénelle •• (7«),

110 n 15.

BMettés, 24, rue des Archives (4«), 10 h. 55.

Eglise évangéllque Baptiste

48, rue de Lille (7«), et: 123, avenue du •Maine <«̃«>, 10 h. 30,

CULTE ISRAELITE

Union libérale Synagogue, 24, rue Copernic, (16"> 10 1). 30, service spécial du dimanche.

Le Flamme du Souvenir

A 18 h.- 30, à l'Arc de Triomphe Association des A. C..de Contrexéville. U> î«. C. de Seine-et-Marne. U. N. C., sections de Rosselange, de Lagny et de Fé-

rolles-Cnevry.

Expositions

A Galllêra Cent ans du costume parisien.

Au château de Maisons-Lamtte L'art primitif catalan.

Au. Jeu de Paume des Tuileries Art International indépendant.

̃̃̃' 42, avenue des Gobelins Exposition île belles tentures de la manufacture royale des Gobelins (1662-1792).

Au'Musée des Arts, décoratifs, 107, rue de Rivoli: Le décor de ia vie. de 1900 à 1925 ».

A la Bibliothèque Nationale Exposition Descartes. Les-plus beaux manuscrits français a peintures du moyen âge. Au Pavillon des Salons (Esplanade des Invalides) Salon de' l'Union des Femmes peintres et sculpteurs, Salon d'hiver. 6, quai d'Orléans « Frédéric Chopin, George Sand et leurs amis ».

Avenue du President-Wilson, au Palais National des Arts Chefs-d'œuvre de l'art français.

Au château de Bagatelle « L'histoire au bols de Boulogne » (L'après-midi). 1.M courses

'-̃– 14 heures "Vïnceimes.

Deauville le Grand Prix.

%9S Héros de l'Exposition

Depuis quelque temps, vous croiseZ'Surle trottoir des jeunes gens et des hommes mûrs qui arborent fièrement, à leur boutonnière, un large ifcsigne bleu et blanc. Des adhérents à un nouveau « front' politique »̃ 1 Non. Ce sont là, ceux qui, solidement attachés, se sont jetés dans le vide du haut de la Tour des Parachutes de l'Exposition. En s'appro.chant d'eux, on voit que le bleu de leur insigne, c'est le ciel; le blanc, la coupole d'un parachute. Des héros.

Nombre d'entre eux, n'auraient sans doute pas tenté l'expérience, mais cet insigne a vaincu leur ap• préhension.

r; J

Entre les yeux

Puisque la chasse vient de s'ouvtir, il serait injuste de ne pas rappej 1er l'une des mésaventures les plus incroyables de Marius.

Donc ce jour-là Marius raconte à Olive

J'étais à l'affùt. Survient un lion. Une balle entre les deux yeux et je le tue. S'approche un deuxième lion. Une balle entre les deux yeux et le voilà mort- Arrive un troisième lion. Je le rate

'] Tu le rates ? Olive consterné.

Eh, pôvre Cette fois-là il y .avait deux lions, mais chacun fermait un œil.

Une invention qui en vaut bien d'autres

Aujourd'hui, le petit village meusien de Velaines-en-Barrois célébrera la mémoire d'un de ses enfants Perrin Lamothe, que ses compatriotes regardent volontiers comme un bienfaiteur de l'humanité. Perrin Lamotbé, cellerier du duc Robert en 1364, n'est-il pas l'inventeur de la confiture de groseilles '? La recette qui fit la renommée des'Barrois valait bien à son auteur une stèle. Ce sera, ce soir, chose faite.

Le Masque de fer.

LE 95 ANNIVERSAIRE D'EDWARD TUCK

On va célébrer, le mardi prochain, dans son château de Vert-Mont, à Malmaison, le quatre-vingt-quinzième anniversaire d'un des nobles vieillards de notre époque. II s'agit de M. Edward Tuck, le doyen de la colonie américaine de France, et parmi les amis intimes qui porteront à M, Tuck l'hommage de leur admiration et de leur affection se

M. Edward Tuck.

trouvera un autre grand Américain, le général Pershing.

Edward Tuck, on le sait, est « Citoyen de Paris » et c'est justice. Benjamin rranklin, « Citoyen de Paris > égale-

€C!!J!)RM!E!R M$ ARM L~jE~posttïo/3 des Femmes n.r~re~ moee.

Décidément l'été de 1937 détienle le record des inaugurations. Pas de trêve. On ne prête point attention aux émigrations massives des Parisiens. On inaugure, oiv inaugure encore, on inaugure toujours. Et hier l'on inaugurait un Salon, qui de coutume printanier s'est mue en Salon 'estival: celui des femmes ar- I tistes modernes.. Que les absents ne s'alarment pas I -Ils auront sans doute la possibilité -àc voir ce Salon retardé puisqu'il ne doit fermer ses portes qu'à l'automne. Quant aux visiteurs de l'Exposition il leur sera d'autant plusrf acile d'y penétror qu'il, occupe le fameux pavillon-hangar de l'Esplanade des Invalides.

L'exposition des Femmes artistes modernes, laquelle, cela va de soi, ne compte que des exposantes, est agréable et sans fadeur. Suzanne Valadon est présente et .aussi Marip Laurencin. La présidente, Mme Camax-Zœgger expose une toile qui semble d'actuaiité « Vacances ». Mêla Muter donne du grand architecte Perret une effigije réfléchie, compréhensive, solidement établie. On

UN, MONUMENT

JEAN MERMOZ

A RIO-DE.JANEIRO

Rio-de-Juneiro, 21 août. Sous les auspices du Comité Jean Mermoz, une conférence a été donnée par le professeur Garric, dont le bénéfice doit servir à l'érection d'un monument à Ja mémoire de l'aviateur disparu.

Un nombreux public y assistait, notamment M. d'Ormessou, ambassadeur de France, le ministre dés Travaux publics et des membres du corps diplomatique.

Soyez

le meilleur reporter

Il vous est arrivé, bien souvent, en vacances, de voisiner avec quelques vedettes de l'actualité. II s'agit pour vous de fixer sur la pellicule de piquants « instantanés » de ces personnalités et de nous les adresser. Nous ouvrons cet été, entre nos lecteurs, une compétition du « MEILLEUR REPORTER AMATEUR ». Les meilleurs envois seront récompensés. Le premier recevra un excellent appureil photographique de reportage.

Tous les envois devront être adressés au directeur du Figaro, 14, Rond-Point des ChampsElysées, avant le 1" octobre. Aucune épreuve ne sera rendue.

ment, lui donnera l'accolade à travers les années. La distinction insigne décernée à Edward Tuck, à la joie fière de tous ses compatriotes, lui est venue à l'occasion de son don à la Ville de Paris de l'impressionnante collection d'objets d'art qui occupe actuellement toute une aile du Petit-Palais.

Mais, si Edward Tuck est « Citoyen de Paris », il. est,. en même temps, Citoyen du Monde. Le même homme qui, tout le long de sa vie, a distribué à son aima mater de Dartmouth aux Etats-Unis des largesses qui ont fait de cette université une des plus célèbres et attrayantes de l'Amérique, est celui qui a fait reconstituer non pas restaurer aux bords de la Méditerranée, ce monument de la Turbie, connu comme « Le Trophée d'Auguste qui est, pour toute l'Europe, le symbole de sa civilisation. Avant que Edward Tuck s'en occupât il n'était qu'un amas amorphe de plocs de pierre jalonnants la route des cimes au-dessus de Monte-Carlo. Aujourd'hui, grâce à la science et au dévouement de deux hommes, Jules Formigé et Edward Tuck, le monument de la Turbie est une borne milliaire placée à un des plus importants carrefours de l'histoire. Le trophée d'Auguste commémore, en effet, les commencements d'une époque de paix dont les tristes humains du vingtième siècle ont la nostalgie. Cette époque a duré trois siècles. Les perspectives" àècdùverCéi" de la Tour d'Auguste s'étendent loin.

Edward Tuck est un homme singulièrement heureux il collabore avec les siècles. Du Temps, qui détruit tout tempus edax rerum a su avoir le dessus. Son nom sera attaché pour toujours, et pour tous les peuples, au fait glorieux d'avoir sauvé, au bord du dernier contrefort des Alpes, en face des flots étincelants de la Méditerranée, un édifice qui est un des plus suggestifs symboles du monde.

retrouva 3a généreuse palette de Jeanne Baraduc, lyrique avec discrétion et sincérité. Hermine David expose une .jolie Nativité, Louise Hervigu des notations frémissantes et justes. Il fait bon dans le « Salon rose » de Christiane Warnod, et le paysage d'Henriette Le Gi-ix est reposant. A 1a gamme de ses bleus nous avons reconnu de loin Madeleine Dayot qui a envoyé une marine romantique. Parmi les portraitistes Kate Mutzer, Odette des Garets, Sabine René-Jean retiennent l'attention. Qu'elle peigne des ascètes ou des personnages peu disposés à le devenir, T. de Lempicka demeure fidèle à son propre style. Préférez-vous la naïveté suspecte des modèles de Madeleine Lucka ou la perverse ingénuité des modèles d'Hélène Perdriat ? Citons encore Hélène Marre, Bessie Davidson, Chériane, Charmy, Andrée Bizet, et deux disparues Hélène Dufau, Zina Gauthier, Mmes Anna Quinquaud, Anna Bass sont des statuaires de talent, et lorsqu'elle quitte le pinceau pour l'embauchoir, Berthe Martinie conserve son heureuse fougue. L.

LE PREMIER CONGRES UNIVERSEL

DE LA VOIX

Dans le cadre officiel de l'Exposition 1937, du» 19 au 30 septembre, le Congrès universel de la voix tiendra ses assises sous les présidences 'd'honneur de M. Herriot, de MM. les ministres des Affaires étrangères, de l'Edu-; cation nationale et de la Santé publique.! C'est la première fois dans le monde et par l'initiative d' « Euphonia », association internationale pour le perfectionnement des arts vocaux, et dont le siège est à Paris, 92, avenue de Wagram, que se tiendra un congrès technique et artistique pour examiner le problème de la voix, dans tous les domaines.

Avec l'aide et l'assentiment du gouvernement français, toutes les nations et leurs groupements techniques et artistiques ont été priés, pour cette collaboration universelle de déléguer les plus avertis de leurs laryngologues et phonologucs, savants et techniciens, orateurs, compositeurs, artistes lyriques et dramatiques, cinéastes, radiophonistes, pédagogues, inventeurs, industriels et ingénieurs du son, architectes, chefs de chorales, dirigeant des sports, organisateurs des loisirs, sociologues, etc Nous donnerons prochainement le détail des séances, toutes les indications concernant les jours, les heures et les travaux du Congrès.

La cérémonie religieuse du mariage de Mlle Lebrun a été célébrée hier

à Mercy-le-Haut

Audun, 21 août. La cérémonie religieuse du mariage de Mlle Annie Lebrun, nièce du président de la République, a été célébrée ce matin dans la petite église de Mercy-le-Haut. Les nouveaux mariés et le chef de l'Etat ont été longuement acclamés. Le cortège s'est ensuite rendu à Bazaille où a eu lieu le déjeuner.

LA FETE DE LA MOISSON

Une vue du défilé qui eut lieu hier après-m idi du Centre Régional de l'Exposition à la Porte Maillot, et qui fut suivi, au Centre Rural, d'une fête champêtre, sur la « place de la Mairie» du village symbolique.

LE CARNET DU «FIGARO

COURS

S. M. le Roi Ferdinand de Bulgarie est arrivé à Lucerne (Suisse).

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester sont arrivés à Birkhall (Deeside) pour un séjour de plusieurs semaines.

S. A. le maharajah de Kapurthala et le prince Amarzit de Kapurthala sont arrivés à Carlsbad.

AMBASSADES

S. Exc. le ministre de France et Mme Armand Barrois ont offert récemment, à l'occasion du départ de S. Exc. le ministre de Colombie et de Mme Guillermo Cabrera un élégant dîner dont les convives étaient

S. Exe. le nonce apostolique, le docteur Rafacl Lopez, ministre de l'éducation nationale S. Exc. le ministre de Tchécoslovaquie, Mgr de Sanctis, conseiller de la nonciature; M. et Mme M. -Felipe Nuncz, M, Klammer, M. et Mme Warren Smith, le major et Mme Jurado, Mlle Marturet.

Avant le départ de Riga de M. Avenol, secrétaire général de la Société des Nations, qui quitte la Lettonie à destination ,de Tallinn, S. Exc. le ministre de France et Mme Tripier ont offert un déjeuner en son honneur. Y assistaient

Le ministre des affaires étrangères et Mme Munsters, les hauts fonctionnaires de ce ministère ainsi que les délégués français ,au congrès des historiens de la Baltique. MONDE OFFICIEL

Lord et lady'Baldyrin sont arrivés à Aix-les-Bains'ef ont reçu les visites de M. Campion, préfet de la Savoie, M.'Simond, adjoint au maire d'Aix-lesBains, et M. P.E. Laughton Bramley, vice-consul britannique.

LA SAISON HORS PARIS

AU POLO DE DEAUVILLE » Une tradition déjà longue rend la garden-party annuelle du Polo de Deauville particulièrement séduisante par son double caractère sportif et mondain. Aussi ne faut-il pas s'étonner qu'elle ait réuni .ventlredidernier, selon l'usage, une assistance de choix, élégante et nombreuse..

La fête d'élégance canine rassembla sur le grand terrain,, du Club de très nombreuses concuvxentes.

A la présentation de poneys de polo, les connaisseurs eurent une nouvelle occasion d'apprécier des chevaux admirables de vigueur et de finesse. Le jury (comte de Viel-Castel, Miss Helena Cotrea, capt. J. S. Collings) distingua, parmi les trois classes de chevaux présentés, le poney {solda, à AI, R. Schrccden, » à qui revint le .prix d'honneur offert par le club. Le match de la Coupe Kelly,- arbitré

Au Golf de. Deauville M. A. Prunet et Mme Legueu, gagnants de la Coupe Yvonne Cotnareanu.

par le capitaine de vaisseau Ivrd Louis Mountbatten, opposait l'équipe «Anvers (baron Schoeders, R. Lowenstein, B. H. Parry, J. S. Collings) à l'équipe e « Bagatelle » (Ui Menier, H. Couturié, J. Gonat, R. Gautier). Après un match très animé, les casaques rouges de l'équipe « Anvers » emportèrent la victoire par 6 buts 1/2 contre 4, et Mrs Helen Kelly, généreuse donatrice du Polo, de Deauville, remit les coupes aux vainqueurs..

Dimanche, après les courses, finale de la Coupe internationale.

Dans l'assistance M. Valois, conseiller municipal de Cannes marquise de Castéllane, comte et comtesse de VielCastel, Mrs Helen M. Kelly, marqùise et marquis de Boisgelin, M. et Mme Vigne, comte de Ganay, M. et Mme Fosserier, M. Bamberger, comtesse de Montgomery, vicomtesse Vigier, lord Mountbatten, M. et Mme'Bagge, prince 0. Hallin, Mme Didner, M. et Mme Charles Heuley, Mme de Margerie, comte Moustiers, M. A. Fauquet'Lemaifre, baron de Gunzburg, M. et Mme Rosdbelle, lieutenant-colonel et Mme W. Abraham, M. et Mrs David Hautes, M. et Mme Loiseuu, etc.

NAISSANCES

M. Jean de Latour et madame, née Cambon, font part de la naissance de leur fille Anne. Port-Fouad, 24. juillet. On annonce la naissance:

De Félix Salzac, de Miguel de Loureiro. FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Anne-Marie de Sèze, fille du comte de Sèze et de la comtesse, née Malet, avec M. Jacques Biosse Duplan, fils de M. Biosse Duplan et de madame, née Cartier-Bresson.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle France de Saint Guilhem, fille du comte L.-J. de Saint Guilhem et de la comtesse, née Poncet, avec M. Pierre d'Ornellas, fils du baron d'Ornellas et de la baronne, née Ponce de Leon. On annonce les fiançailles de Mlle Bernadette Le Courtois du Manoir avec M. Gérard Le Féron de Longcamp. On annonce les fiançailles

De Mlle Jeanne Dupuis avec M. Emile Cliéron de Mlle Yvonne Lambert avec M. André Petitjean; de Mlle Germaine Bittebierre-Perret avec M. Henri Hecquet. MARIAGE5

Ces jours derniers, en l'église de Bréville (Manche), a été béni le mariage de Mlle Françoise Peyre, fllle de M. Mar̃oel Peyre, vice-président à la cour d'appel de Paris, récemment nommé procureur général près la cour d'appel de Rennes, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Gagne, avec M. François Huber, sous-lieutenant au 33' régiment d'artillerie, fils du docteur Julien Huber, médecin de l'hôpital Hérold, officier de la Légion d'honneur,

Sur la plage, l'archiduc François-Joseph et la baronne Kohler font de l'équitation.

AU CAP D'ANTIBES

Les réceptions 1privées -du Mycca se succèdent. Après lecoéktail de 'M. Charley Drouilly à Cannes, le commodore et Mrs Louis Beaumont recevaient pour une « beach party » dans leur admirable propriété dEilen Roc, au Cap d'Antibes. Presque tous les invités étaient, venus par mer, avec leurs bateaux. On reconnaissait

Mme Henri Monchet, M. Darbou, sous- préfet de Grasse, le maire de Cannes et Mme Pierre Nouveau, M. Charles Buchet,' rédacteur en chef de J'Eclaireur de Nice et du Sud-Est S. A. R. le prince André de Gréce, le prince de Knlch, sir Geoffrey Archer, H. et Mme Boudeville-Lecomie, M. et Mme Robert Lallemant, M. et Mme Monteocol, M. et Mme Comoastet, M. et Mme Jeantet, Mme Béatrice Cartwright, If. et Mme Jean de Rouera, Mrs Franck Jay Gould, M. Aslangul, M. R. de Thomasson, comte Max de Pilaski, princes liabib c( George Loffallah, Mme Yvonne Jools, Benaij, M. et Mme ladimir Rachewsky, M. Tchilchinadze, M. Alfredo Colongo, M. Lucien Callebaut, sir Oliver Duncan. docteur et Mme Pascal, docteur et Mine Ribot. M. Arnold Ostertag, copt. B. Siekles, sir Hugo et lady de Bathe, M. Charley Drouillu," M. Léon Bailby. Mme de Wendel, Mine Philippe, Berîhelot, l'ambassadeur de France à Tokio et Mme Pila, Mme S. Rlum. M. Eddy Edmond Blanc, M. et Mme Violet, M. et Mme Malard, sir .Henry Lyons, hon.. lady Norman, M. et Mme Roland Coty, sir Duncan Orr Lewis, Mr, 3trs et Miss Townsend, M. et Mme F. OUI, Mme Savoire, M. et Mme Snauwàert, major S Morin, M. et Mme Martial Housez, Mrs Spencer

Brown, M. Pierre Bermond, M. Valenziani,

comte Merlin, comte de Maupàs. comtesse Gauthier Vigital, M. Mathis, M. Guy Bruix, major, et Mrs Hassan, comtesse Vera Mazzucchi, Mrs Corbett, Mr Pennington, M. Philippi, M. Sella, baron R. de l'Espée, M. Charles -Loeb, duchesse de Montpensier, Mr et Mrs Subker, M. et Mme Lucien Courtois, Mr et3irs Weiss, marquise de Rangoni, Mr Krug; etc.

Le lendemain, dans la nuit dit 19 ait 20, à quelques centaines de mètres de l'Eilen, Mrs Charles Aubrey Cartwright recevait trois cents personnes dans sa inlta Casa Estella, sons les pavillons (lit Mycca, pour une « inoon light par-

~jOL Mtx~e et <e~ ~Mjo<~ (7 (~JUUH~IUL~~d ~/UAt 1

LE JOUR DE LA SANTE

DE LA REGULARITE Quand le moteur de notre auto tourne rond, nous sommes bien tranquilles, les kilomètres s'avalent à belle allure. Je ne réalise pas très bien, par contre, un train partant chaque matin pour une destination identique, mais à des heures asse: variables.

La machine humaine n'est autre chose tout prendre qu'un assemblage de segments, un accouplement de rouages. Elle a son rythme ef, partant, sa régularité. La respiration augmente.t-elle de 2 ou 3 mouvements par minute, que l'essoufflement apparaît. Un pouls qui s'accélère cause de l'oppression une tension qui dépasse son chiffre habituel ou devient irrégulière provoque vertiges, maux de tête, angoisses, etc. Régularité devient vite ainsi synonyme de santé; irrégularité, de maladie. Ne vous imaginez' pas qu'il en soit autrement dans cette partie de notre organisme qui a nom le tubé diges-

tif.

Tout y est mécanique, tout y va en synchronisme. La moindre parcelle alimentaire, à peine introduite dans la bouche, déclenche le jeu de la sécrétion de salive. Puis, c'est le développement des contractions œsophagiennes, le passage dans l'estomac dont la sécrétion se réveille plus loin encore, la mise en marche de tout un jeu d'autres sucs, dont on ne peut qu'admirer la merveilleuse harmonie et la fine horlogerie. Concevez-vous que pareille mécanique puisse se mettre en route et jouer dans de bonnes conditions, si elle part à toute

croix de guerre, et de madame, née Fournier.

Les témoins étaient, pour la mariée le docteur René Legroux, professeur à l'Institut Pasteur, officier de la' Légion d'honneur, et le docteur Edouard Peyre, ancien chef de clinique à la Faculté de

Mlle Françoise Peyre.

(P/iof. Studio de France-)

médecine de Paris, ses oncles pour le marié: le colonel de Sinçay, commandant le 33° régiment d'artillerie, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et M. Marcel Brun, conseiller du commerce exté^eiHy eh.e,valier .de la Légion-, d.'honneuf son oncle.

Le 'service d'honneur était assuré par Mlles Nelly, Christiane et Jacqueline Peyie, Maggy Bourrellis, Brigitte, Guillemette et Blandinç Lepelley-Fonteny, Hélène Labey, Huguette Brun d'Arre et Marie-José Thibaud.

». La réception commença vers une heure du iwitin. Des chanteurs napolitains se fuient entendre Ambrose et son orchestre firent danser des projecteurs écœuraient les rochers et sur la mer, la tune, principale invitée de cette fête, juettuit ses rayons d'argent. Vers deux heures du matin, un magnifique feu d'aniifice fut tiré.

Nous avons noté à cette soirée Mme Caballctro de Bedoya,' marquis de Donegall, commodore et Mrs Louis Beaumont, M. Georges Darbou, sous-préfet de Grasse princetsse Marguerite de Broglie, sir Oliver Duncan, marquis et comte de La Falaise, prince Lotfallah, maharadjah de Rajbipîa, sii' Henry et lady Norman, lady Orr Lewis, prince Toumanoff, prince Troubetzkoij. lcia\j Phgllis Allen, itr et Mrs Arpel.i, Mr D. Bswlon, miss Sally Banbunj, commandant Bertoit de Barry, Miss Lydla de Boethu, baron et baronne de Baubignu, Mr et Mrs Browtilec, l'aviateur Jim Mollison, lady Jeun Mackinlosch, Mr Chrislopher Mackinlosh, Mrs Chadwiclt, Mr et Mrs Campbell Johnstoa, Mr Edward Cumming, Mr EUly'ed Curiven* Mrs Corbilt, M. et Mme Courtois, Mr Barrif Dicrks. Mrs Eric Davies, Mrs Marais DulyJ général Goiidine, M. litchard Gonzales Moreno, lord Howland, capt. et Mrs Ilarlman. Mrs V. Emmanuel, Mrs René Hansard, Mr Jack Heaton, Mrs Ueaton, Miss Heaton, Mrs Troivbridge Heaton, Mrs Kyra Hulton, M. «/ Mme Martial Houssez, Mr Edward JoIinsItoH, Mr Michael Knox, Mr et Mrs Kauffiman, major et Mrs Eric Loder, Mrs Sylvia. Wills, Mr Eric Harly, comte Alain de Léché, Mr Murrey, Mrs Eve Echman, Mrs John Moffat, comte Jean de Maùpas, Mr John Mac Mnllen, Mrs Simon Mark, Miss Ann Mitchell, M. de Mier, M. Morosco, Mrs Mac Evoy, Mr F. Mac Evoy, Miss Mathilde MàrSis, Mr et Mrs Villoughby Norman, Mr Frimt Otis, Miss Ursula Gibbons, Mr et Mrs Freddy Proctor, Mr W. Prendergast, comte Max de Pilaski, Mr et Mrs W. Payne, M. et Mme Raymond Patenôtre, comte Pariesnsle, M. Alfredo Colongo, Mrs Rubin, Miss Siheila Roche, Mme E. Rodrigue, comte et coiniesse Riccio, M. et Mme Rachewsky, docteur et Mme Ribo, docteur et Mme R. Pascal, Mr Richard Scheidius, M. René Seligman, M. Jean Eparvier, comte Sala, M. Saiti Suete\ il: Sqlvuni, Mr et Mrs Tanfield, prince Vlara, Mr Edward Vonles, prince Wolonski, iftnic Villa, Mr Richard Wnlkcr, Mr WHçoaj, Mrs M'ootcy Hrirl. M. et Mme 'ehcndrr, Mr.v Van den'Bcrg, capt. Casim, Mr Sawyer, t M. Yuijter, Mr Bessemyer, etc. »̃

heure et sans régularité aucune ? Mais, d'instinct, n'exécutez-vous pas chaque jour les mêmes mouvements, presque à la même minute parfois et sur un mode exactement invariable Ne remontez-vous pas votre montre, à Ui même heure, de façon identique ? Chaque détail de votre toilette ne réclamet-il pas chaque matin, et sans que vous vous en doutiez, les mêmes gestes ? Si vous pouviez les cinématographier, vous même en seriez surpris.

Toute mécanique doit être régulière;, votre tube digestif doit être mené avec régularité, lui aussi.

Cela veut-il dire que je vous ^conseille de consommer chaque jour une quantité invariable des mêmes,' aliments ? Pas le moins du monde. Mais qui sait si nos aïeux n'étaient pas capables de supporter leurs excès de tablé, pour la seule raison qu'ils s'y livraient. régulièrement.

Prenez vos repas à heures à peu prés fixes. Ça n'est pas possible », me direz-vous. Permettez les personnes les plus exactes sont habituellement les plus occupées.

Vidi.

NOTÉ SUR MON BLOC Les plus belles perles

de culture au monde

sont chéz Técla. 2, rue de la Paix, Paris.

̃ Suzy. <

Après la cérémonie religieuse, une brillante réception réunissait au château de Bréville les parents et amis des deux mariés.

DEUILS

On annonce la mort de M. Marîùs Gonin, directeur de la « Chronique sociale », décédé à Lyon. Ses obsèques auront lieu en la primatiale de Lyon, mardi, à neuf heures.

De Rio-de-Janeiro on annonce la mort de M. Victor Vianna, rédacteur en chef du Jornal do Commercio, membre de l'Académie brésilienne,

William Huntly Drummond, comte de Perth, proche parent de sir Eric Drummondy ancien secrétaire général de la Société des Nations, a succombé à Rouen, à l'âge de soixante-six ans.Le secrétaire général de la Société des Nations a le profond regret de faire part de la mort de son collaborateur M. Pierre-Henri Watier, directeur de la section des communications et du transit, survenue à Paris le 20 août. M. Armand Privé, qui fut maire de Troyes de 1929 à 1935, vient de mourir à Vichy.

Nous apprenons la mort du baron Darchis de Lantier, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, Distinguished Service Cross, décédé à SaintjMala.«i Jfâge de cinquante ans. M. Edmond Besancenot, premier adjoint au maire de Nuits, trésorier- du Souvenir français, secrétaire de la Société des lettres et beaux-arts, s'est éteint à l'âge de soixante-dix-sept ans. On annonce la mort du comte de Guerne, dont les obsèques ont été célébrées en la chapelle de la Providence, suivies de l'inhumation au cimetière de Passy.

On annonce la mort de la comtesse Jacques Ferrand, née Hélène de La Beraudière, décédée dans sa soixantedix-neuvième année au château de la Bernardière (Deux-Sèvres). Les obsèques auront lieu demain lundi 23 août, en l'église de Tessonnière, à dix heures. et demie. De la part du comte et de la comtesse Ferrand.

Le présent avis tiendra lieu d'invitation. -•

Nous apprenons la mort de Mlle Amélie Chatelet, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 20 août 1937, en son domicile, 139, rue du FaubourgSaint-Honoré. Ses obsèques seront célébrées demain lundi 23 août, à onze heures, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira.

L'inhumation de la comtesse Jacques de la Taille-Trétinville aura lieu au cimetière d'Authon (Loir-et-Cher),: le mardi 24 août, à treize heures trente, Mme Philippe Faure, M. Bernard Faure, les familles Couder, Faure, Petit et Morand font part de la mort de M. Philippe Faure, dont les obsèques ont eu lieu à Monéteau (Yonne). w

Nous apprenons la mort à Paris de M. Marcel Barraud, avocat à Shanghaï. ̃

On annonce la mort ̃ v.. De Mme Roger Haas. -'̃'̃

Intérim.

Nous accordons à tous nos abonnés à l'année une réduction de 25 p. 100 sur le tarif normal des avis de faire part des NAISSANCES, FIANÇAILLES, MARIAGES, DEUILS, etc.

PETIT CARNET 'i

Septembre à La Boule.. La saison à La Baule est entrée dans sa phase la plus active.

Une animation élégante, tant au Golf qu'à l'Hermitage, au Castel MartèLouise, au Grand Hôtel, au Royal Hôtel, au Cecil, au Splendide, à l'Hôtel de la Plage, assure de façon éclatante le succès de cette station qui, comblée de tous les dons la nature, affirme sa suprématie.

Septembre, au climat idéalement beau et pur, verra se dérouler de magnifiques fêtes mondaines et sportives. Septembre étant le mois le plus élégant et le plus attractif de la saison bauloise, parce qu'il est le mois de prédilection d'une élite qui, après un séjour sur les: plages du Nord, vient goûter, à La Baule, le charme exquis d'un été qui s'attarde. Au Concours hippique, prélude éclatant aux prochaines réunions de polo': Marquis et marquise de Nieul, vicomte et vicomtesse Curial, M. Grégoire et sa famille, M. Potez, Mlle Jane Aubert, marquis et marquise de Goulaine, M. et Mme Pierre Droz, comte et comtesse Roland-Gosselin, Mlle Cécile Sorel, comte et' comtesse H. de Montaigu, vicomte de Salignac-Fénelon, baron C.-W. Kruss, ministre de Danemark ̃̃ Mme Claudia Victrix, M. et Mme Goold; Mlle Véra Korène, M. et Mme Erstein, M. Pierre Dupuy, M. et Mme Mirabeaud, etc., et de nombreux membres de la gentry britannique.

Smart.


TROIS AVIONS ITALIENS gagnent la course

ISTRES -PAMAS PARIS

(Suite de la premiète page.)

Il serait peu sportif d'insister sur ce malheureux contretemps. D'autant plus que jamais on n'affirma de l'autre côté des Alpes vouloir réaliser pareille démonstratic/n et que -ceci resta toujours dans le domaine des suppositions. La victoire des trois équipages transalpins est suffisamment belle, leur démonstration est suffisamment probante et met en évidence une supériorité qu'il serait malséant de vouloir contester. Derrière les trois équipages italiens se classe le Britannique Clouston, à bord de son super-Comet. La

Les vainqueurs, les Italiens Cupini et Parodisi, saluant la foule qui les acclame.

performance de Clouston, qui pilotait un avion de sport, était escomptée.

Codos et Arnoux sauvent l'honneur

Et les 'Français ? .?

Deux appareils sur quatre au départ sont à l'arrivée. Celui de CodosArnoux, le Bréguet-Fulgur, bimoteur Gnome-Rhône et celui du colonel François-capitaine Laurent, le Bloch, quadrimoteur Hispano-Suiza.

Des deux autres avions, celui de Rossi n'a pas donné ce qu'on attendait. Vaincu par des difficultés d'ordre mécanique qui le retardèrent considérablement, Rossi dut abandonner à Damas. Celui de Guillaumet, qui devait accomplir le parcours total sans escale, a dû se poser à Belgrade, hier, en fin d'aprèsmidi, par suite d'un violent orage. Y a-t-il une leçon à tirer de ces résultats ? Elle a été tirée avant l'épreuve. On savait que nous n'étions pas prêts.

Des deux appareils spécialement commandes pour l'épreuve, un ,seul, celui du colonel -François, a rallié Le Bourget. Sa performance, en regard des performances italiennes, ne peut nous satisfaire et démontre simplement qu'il y a beaucoup à faire pour rivaliser avec nos concurrents étrangers.

Le seul motif de satisfaction de cette journée, c'est de trouver Codos et Arnoux en cinquième position. S'intercalant entre le Britannique Clouston et l'Italien Tondi, l'équipage Codos-Arnoux, à bord d'un avion commercial inscrit à la dernière minute pour parer à la défection du Couzinet, a, en quelque sorte, sauvé l'honneur. La moyenne, qui approche le 300 à l'heure, sur un parcours de 6.190 kilomètres, est intéressante à noter. Elle démontre de réelles, possibilités chez cet appareil qui figurait au Salon de 1934 et dont depuis trois ans on n'a pas su encore reconnaître les qualités. Signe des temps II y a mieux à faire

Cette maigre consolation ne peut pas nous suffire. On ne peut pas dire que nos avions n'avaient pas été prévus pour une courSe de ce genre, on ne peut pas invoquer non plus comme excuse que nous n'étions pas prêts. Après Paris-Saïgon, qui montra l'imperfection de nos méthodes, Istres-Damas-Paris confirme notre faiblesse. Cette fois, la chose est plus grave, car notre aviation est battue par des concurrents, amis certes, mais étrangers. Si nous ne sommes pas comçlèlement ridicules, c'est au cran, à la volonté, à la sportivité de nos pilotes que nous le devons. Ces hommes admirables, qui ont tout fait pour sauver l'honneur de l'aviation française, ces hommes qui veulent, avec des movens de fortune, rivaliser avec des équipages beaucoup mieux armés, ne méritent pas d'être sans cesse battus par un manque d'organisation. Est-ce donc si difficile de comprendre ? Et ne se décidera-

SUITE DE LA PREMIERE PAGE L'ESCROQUERIE AUX LETTRES DE CREDIT

Sept individus avaient dès hier matin été arrêtés Louis-Auguste Rappelin, 30 ans, né dans la Drôme, 3, rue Bouchardon, à Paris François Leandri, 28 ans, né à Sartène (Corse), 17, rue Fontaine, à Paris Jean Petit, 30 ans, né en Corse, 105, avenue d'Aulnay, à BlancMesnil (Seine-et-Oise), qui avaient opéré à Orléans Edmond Rappelin, 30 ans, né dans la Drôme et demeurant 90, rue de Bondy, à Paris, sous le nom d'Albert Mercadier, arrêté à Belfort Garcia Juan, 44 ans. alias Alfred Junot, demeurant 3, rue Frpchot, à Paris, arrêté à Lisieux Stéphane Sizet, 53 ans, alias Henri Merciei. 18, rue de l'Abreuvoir, à Paris, arrêté à Sedan Léon Galli, 51 ans, 26, rue Bleue, à Paris, arrêté à Vernon.

Mais, d'autre part, les gendarmes d'Alençon ont arrêté à la 'sortie de la ville une voiture américaine venant de Laval. Trois individus occupaient la voiture. Confrontés dans l'après-midi, au Mans, avec le caissier de la banque où fut payée la fausse lettre de crédit de 75.000 francs, le caissier a formellement reconnu l'un d'eux comme étant la personne à qui il remit les fonds. Tous trois, cependant, continuent à protester de leur innocence. Ils ont fourni les identités suivantes, qui vont être contrôlées Pierre Poggi, 37 ans, navigateur, 24, rue Rebeval, à Paris Maxime Lignée, 44 ans, commerçant, 3, rue de Calnis, et Lucien Rainerie, 26 ans, courtier d'assurances, 18, rue des Abbesses. Le nombre des arrestations est donc actuellement de dix. D'après les rensei-

t-on pas enfin à quitter cette nonchalance, ce laisser-aller qui nous portent un gros préjudice ? André Reichel.

L'ARRIVEE

AU BOURGET Dès les premières heures de l'aprèsmidi Le Bourget connaît l'animation des grands jours. Sur les nouveaux bâtiments de l'aérogare, une foule dense a pris place. Sur l'aire d'arrivée de nombreux spectateurs sont présents, sagements rangés derrière les cordons de police. L'armée de l'Air est brillamment représentée. Plusieurs compagnies sont là ainsi que la musique de l'Air. De nombreuses personnalités de l'aéronautique sont présentes. M. Albert Sarraut, ministre d'iitat, représentant le gouvernement M. Andraud, sous-secrétaire d'Etat à l'Air, représentant M. Pierre Cot, en déplacement à l'étranger M. Moulin, chef du cabinet civil, le général Janneaud, chef du cabinet militaire; M. Laurent Éynac, président de la F. A. F.; MM. Bossoutrot, Wateau, Haguenau, Foa, Mlle Suzanne Deutsch de La Meurthe, et de nombreux aviateurs civils et militaires.

L'attente est longue. On pensait voir arriver le premier appareil vers 14 heures. Ce n'est qu'un peu avant 16 heures qu'un premier avion est signalé dans le ciel. C'est un Savoia-rougc qui passe sur le terrain, celui de Cupini-Paradisi. Il est 15 h. 47.

Peu après, à 16 h. 08, l'avion italien se pose et vient se placer devant l'extrémité de l'aile droite de l'aérogare. Les gardes mobiles à cheval assurent aussitôt la garde de l'appareil au devant duquel se précipitent les commissaires de î'Aéro-Ciub de France chargés de vérifier les papiers de bord.

L'équipage saute à terre où il reçoit les félicitations du colonel Ercole, attaché italien de l'Air, et du général Picio, tandis qu'un tracteur a déjà tiré l'avion vers un hangar réservé.

Mais voici qu'un nouveau vrombissement se fait. entendre et un avion identique survole en vitesse le terrain, train d'atterrissage rentré. C'est l'avion de l'équipage Fiori-Lucchini qui arrive. Il est 16 h. 18. Cet équipage prend donc la seconde place.

C'est peu après un troisième avion italien, celui de Biseo et Bruno Mussolini, qui coupe la ligne d'arrivée. Cette arrivée donne lieu à de nouvelles ovations et les membres de la colonie italienne scandent sans arrêt « Duce 1 Duce Duce -Des mains se lèvent et les deux aviateurs répondent, eux aussi, par le salut fasciste en pénétrant dans l'aérogare.

Mais pendant que sont fêtés les héros de cette belle randonnée qui prend fin sous un soleil éclatant, voici qu'arrivent au-dessus de l'aérogare l'Anglais Cloiftton et l'équipage français composé de Codos et Arnoux. L'on hisse tour à tour le pavillon britannique et le pavillon français, tandis que retentissent l'hymna national anglais, suivi de la Marseillaise. écoutés en silence. « Le « Fulgur » est un avion commercial de classe » dit Codos à son atterrissage Tandis qu'il se restaure, Codos se prête aimablcment aux exigences de l'interview

«Il faut souligner, dit-il, que l'avion que nous pilotions était un appareil strictement commercial.

»Ayant approche de 300 à l'heure de vitesse de croisière, j'estime que c'est un beau succès, d'autant plus que ni Arnoux ni moi ne connaissions l'appareil.

» Vous savez que, .primitivement, je devais piloter l' « Amiot » en compagnie de Rossi. Le forfait de cet appareil, avec lequel nous aurions certainement pu nous défendre contre les Italiens et l'Anglais, m'a" amené à prendre le « Fulgur », et je dois au ministère de l'air d'avoir pu participer à la course. » Sur les 6.190 kilomètres, cet avion n'a perdu que trois heures trente sujç des appareils pourtant réputés extrêmement rapides.

» Le « Fulgur » s'est, du reste, très bien comporté et j'en ai obtenu le maximum de rendement en volant constamment à 330 kilomètres à l'heure. Les 294 kilomètres de moyenne dont je suis officiellement gratifié ne tenant pas compte, en effet, de l'escale effectuée à Damas. C'est un appareil qui peut encore être amélioré et qui, sur les lignes commerciales, rendra d'excellents services. »

L'arrivée du colonel François A 18 h. 25 apparaît au-dessus du terrain le gros quadrimoteur argenté du colonel François. Après un tour de piste, le train d'atterrissage est sorti et l'avion se pose délicatement sur le sol pour venir s'arrêter devant l'aéroport à 18 h. 27 min. 14 sec.

A sa descente, l'équipage du second appareil français, équipage strictement militaire, est reçu par MM. Andraud et Laurent Eynac. La musique de l'air joue la Marseillaise et c'est sous les applaudissements que les aviateurs en combinaison bleu de France gagnent la salle de réception où une collation leur est offerte.

L'équipage italien Tondi-Moscatelli se pose à 20 h. 02' 41" ayant mis 21 heures'34' 41" à couvrir le parcours imposé. 1

gnements d'ensemble parvenus à la Sûreté nationale des divers parquets une cinquantaine environ qui sont déjà saisis, les escrocs étaient repartis en une dizaine de bandes comprenant chacune un chef, un chauffeur, un encaisseur, et disposant également chacune d'une voiture automobile maquillée. La voiture des escrocs arrêtés à Orléans

appartenait à un garagiste parisien

François Leandri, Jean Petit et Louis Rappelin ont été écroués ce soir à Orléans, après avoir répondu à l'interrogatoire d'identité que leur a fait subir M. Morel, juge d'instruction. Ils ont refusé de s'expliquer sur l'affaire des fausses lettres de crédit hors de la présence de leurs avocats. Petit a déclaré choisir MC de Moro -Giafferri.

Rappelin avait déclaré hier que l'auto dans laquelle il voyageait avait été empruntée à un garagiste de la rue de Courcelles, à Paris. Le directeur du garage est venu à Orléans, où il a été entendu par M. Luccini, commissaire de police. Il a déclaré qu'il avait prêté sa voiture jeudi soir, pour quelques heures, à l'un de ses clients, M. Giantini, la voiture de celui-ci étant accidentée. On lui a présenté les trois individus arrêtés et il a reconnu Rappelin comme étant le chauffeur qui accompagnait son client Giantiai.

SUR LE FRONT DE SANTANDER

L'armée ridfiona liste occupe Villacorriedo

Elle menace ainsi de couper la retraite des Santanderois vers Gijon

Bayonne, 21 août. L'avance de l'armée Davila, retardée cet après-midi par le mauvais temps, a été pourtant jalonnée par l'occupation de ta ville de Villacorriedo, située, à vol d'oiseau, à 24 kilomètres au sud de Santander. Sur la gauche du front de bataille les troupes du général Franco ont également progressé, prenant notamment Moleda et menaçant Torrélavega, c'est-à-dire le principal passage de Santander vers Gijon et les Asturies.

Cette menace rend d'heure en heure plus critique la situation des Santanderois qui ont abandonné presque sans résistance les puissantes organisations défensives établies par eux. au col de l'Escudo.

Leur tactique paraît actuellement résider surtout dans la destruction systématique des ponts, des routes et même des chemins de montagne. Pendant le répit forcé que lui impose la pluie, l'armée nationaliste effectue les réparations nécessaires et se hâte d'amener l'artillerie aux nouvelles positions.

LE JAPON AFFIRME DE PLUS EN PLUS SA VOLONTE DE FAIRE LA GUERRE AU GOUVERNEMENT DE NANKIN

(Suite de la première pàgeO

Chacune des deux parties s'est assuré la victoire, du moins à ses dires. Il semble toutefois qu'un avion de chasse chinois a été abattu. Son pilote ayant pu sauter en parachute et atterrir sain, et sauf dans la concession britannique.

Les deux aviations continuent, il faut le souligner, à faire preuve d'une grande activité. Les Chinois attaquant particulièrement le quartier de Yangtsépou, et les Japonais l'arsenal de Kiang-Ouan.

PEU DE CHANGEMENTS DANS LES POSITIONS

DES FORCES EN PRESENCE II n'apparaît pas jusqu'à présent qu'il y ait un sensible changement dans les positions des forces en présence. Les Chinois tiennent toujours bon à Chapei. les Japonais' sont toujours les maîtres dans les zones de Hong-Kéou et de Yangtsépou. S'ils ne sont pas parvenus à réduire le saillant chinois dans Hang-Kéou, ils n'ont pas été repoussés jusqu'au Wang-Pou et ont pu maintenir la continuité de leurs lignes, contrairement à ce qu'avaient annoncé les Chinois il y a deux jours.

Ces derniers ont peut-être manqué de rapidité de décision et trop attendu. L'arrivée de leurs renforts a DES OBUS TOMBENT

DANS LA CONCESSION FRANÇAISE

De nombreux schrapnels des obus antiaériens retombent naturellement un peu partout. Dans la' concession française, on signale plusieurs victimes dans la population chinoise. Un obus est tombé sur le quai de France. L'Agence Havas annonce que des éclats ont traversé une des fenêtres de l'immeuble où se trouvent ses bureaux mais là il n'y a pas eu de victimes ni grands dégâts.

Malheureusement le feu étend ses ravages dans l'immense cité. A Yangtsépou, notamment, à la suite du bombardement des avions chinois, les entrepôts de l'Asiatic Petroleum et de la China Lumberco, deux compagnies britanniques, sont en flammes. On assure que c'est l'incendie le plus grave qui ait jamais sévi dans la ville.

été sans doute paralysée par les bombardements aériens de plusieurs voies ferrées. Tel serait du moins' 1

NOTRE GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE ^MIS DE VACANCES

Parmi les nombreux envois qui nous parviennent chaque jour, voici ceux retenus par le jury, en vue du classement à gauche «Deux bons amis », envoi de Mlle Denyse Basehy, Zetweg 62, Zurich (Suisse). A droite «Balayeur», envoi de Mlle Y. Marianne Gast, 26, rue Barbet-de-Jouy, Paris. Le règlement de notre concours sera adressé it toute personne qui nous en fera la demande.

Ce matin, l'aviation nationaliste a bombardé les positions dé Santander sur une longueur de 30 kilomètres. Elle a abattu deux avions gouvernementaux. Un S. O.S. de Santander à Valence

̃ Bilbao, '21 août. Le service de radio de l'état-major nationaliste a capté une transmission extrêmement importante du quartier général de Santander au ministère de la guerre de Valence, dans laquelle il était dit notamment « Les nationaux avancent d'une manière impressionnante vers nos positions et mettent en fuite nos hommes. Ceux-ci se replient et abandonnent nos positions. Il est impossible de lutter avec nos pauvres moyens. Nos pertes sont grandes et nous avons eu des prisonniers. Nous avons besoin de tout notre matériel des Asturies; sans cela nous ne pouvons plus améliorer notre situation et nous déclinons toute responsabi-

l'avis d'observateurs compétents de Shanghaï, avis que révèle l'Agence Reuter.

En ce qui concerne le côté diplomatique du conflit, la fin de non-recevoir qu'a opposé le gouvernement de Tokio au plan anglais, destiné à soustraire Shanghaï au danger de la guerre, a causé une vive déception dans les milieux politiques de Londres.

Le Japon juge surtout la proposition comme trop tardive. L'ouragan déchaîné dans la Chine du Nord a atteint Shanghaï et l'on sent de plus en plus la volonté japonaise de faire la guerre à la Chine. M. Hidaka, conseiller à l'ambassade nippone de Nankin qui, comme on le sait, a quitté il y a quelques jours son poste pour rentrer à Tokio, a déclaré que des négociations avec le « gouvernement militariste » de Nankin étaient maintenant hors de question. M, -g;

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L'EVACUATION

de la concession française Shanghaï, 21 aoùt. Les femmes et les emfants de la concession française qui ont évacué, ce matin, Shanghaï, à bord de VAramis, sont partis à destination de Saïgon.

Des scènes d'adieux émouvantes se sont déroulées sur le quai de France où rembarquement s'est effectué vers 7 heures 30. Les réfugiés sont partis sur des chaloupes qui les ont conduits à bord des avisos Savorgan de Brazza et Dumqnt d'Urville. Ceux-ci ont, à leur tour, descendu lentement le Ouang Pou jusqu'à l'estuaire du Yang Tsé où l'lramis était ancré.

Les avions japonais

bombardent de nouveau Nankin

Shanghai, 21 août. Le quartier général chinois sur le front de Shanghaï annonce que vingt-quatre avions de bombardement japonais, venant de Formose, ont fait un raid sur Nankin, NanShang, Yang-Tchéou et Peng-Pou. Deux appareils ont été abattus à YangCheou. Les vingt et un autres avions ont été contraints d'atterrir par suite du manque d'essence dans la région de Peng-Pou. Les aviateurs japonais ont détruit eux-mêmes leurs appareils. Au cours de ce raid, douze bombes sont tombées dans le voisinage de l'Académie militaire, résidence habituelle du maréchal Tchang-Kaï-Chck, ne lui faisant subir que peu de dégâts, mais détruisant par contre de nombreux immeubles voisins.

lité car les autorités syndicales militaires des forces asturiennes refusent d'obéir à notre commandement. »

EN MARGE

DE LA GUERRE CIVILE D'après une dépêche de Londres, le général Franco aurait adressé à la Grande-Bretagne une note annonçant son intention de couler, même en haute mer, tous les navires transportant des armes pour les républicains espagnols. Dans les milieux officiels anglais on n'a pu obtenir aucune confirmation de cette nouvelle.

Des dirigeants basques qui se trouvaient à Santander sont arrivés, par avion, à l'aérodrome de Parme.

UN MARIAGE PRINCIER

La princesse Marie de Bavière et le prince Henri d'Orléans-Bragance, dont le mariage vient d'être célébré dans la chapelle du château de Nymphenburg,- près de Munich.

(Photo Lucien Beaurjers.)

LE DIFFEREND

TCHECO-PORTUGAIS

Prague n'a pas été influencée par Moscou,

affirme le gouvernement ichécoslovacsHe

Londres, 21 août. Le gouvernement tchécoslovaque a tenu à informer le gouvernement britannique que son attitude à l'égard de la commande de matériel de guerre passée par le Portugal n'avait été en rien influencée par le gouvernement soviétique et à préciser qu'à aucun moment cette question n'avait fait l'objet d'échanges de vues entre Prague et Moscou.

Certains organes de presse indiquaient ce matin que des fabriques anglaises de matériel de guerre pourraient fournir au Portugal les armes dont il a besoin et que le gouvernement britannique donnerait son autorisation à une semblable transaction. Sans démentir positivement ces informations, les milieux diplomatiques anglais considèrent comme extrêmement douteux que les firmes britanniques, qui travaillent déjà à plein rendement pour satisfaire aux besoins (le la défense nationale, soient en mesure d'accepter des commandes portugaises.

Le «Voelkischer Beobachter» attaque M. Winston Churchill Berlin, 21 août. Le Yœlkischer Beobachter attaque M. Winston Churchill, au sujet d'un article publié par celui-ci dans VEvening Standard.

Le journal qualifie de grotesques les déclarations de M. Churchill sur l'activité de l'organisation du parti nationalsocialiste à l'étranger. Il accuse l'ancien ministre britannique de vouloir provoquer l'Allemagne en déclenchant une tempête d'indignation dans le Reich pour troubler les relations germano-britanniques mais, conclut-il, « nous ne voulons pas faire à M. Churchill ce plaisir. »

LES DESSOUS DU CONFLIT SINO-JIPONJUS

« La Chine tout entière unie contre l'envahisseur Pour la première fois peut-être de son histoire, le vieux pays des Hans courant aux armes dans un élan national » etc. Les journaux sont remplis de ces affirmations, comme si la lutte qui se déroule à Shanghaï comme hier à Pékin et demain peut-être à Canton pouvait avoir un rapport quelconque avec une guerre entre Occidentaux.

Nous sommes amplement sinon exactement renseignés sur ce qui se passe sur le théâtre des opérations. Cherchons à voir ce qui se trame dans les coulisses, aussi confuses et embrouillées que la scène.

L'unité de la Chine, quoi qu'on raconte, est encore une fiction. Plusieurs « warlords » ou gouverneurs de province et non des moindres, réservent leur attitude. Tel, celui du très important Shantung qui passe en cas de troubles pour décider du sort des révolutions. Han Fu Chu, son gouverneur, n'a pas encore « made up his mind », cristallisé sa décision. Son voisin du Shansi, notable seigneur de la guerre lui 'aussi, Yen Si-Shan, pas davantage. La meilleure preuve, c'est que, voici un mois, quand le canon tonnait autour de Pékin, le gouvernement de Nankin n'envoya pas de troupes, par le chemin de fer de Pukow-Tien-Tsin, qui emprunte le territoire du Shantoung, et qu'il évita aussi de les faire circuler sur la voie de Tai-Yuen-Fou, capitale de Shansi.

Les deux « strongmen » (comme on les appelle encore) )se comportent vis-à-vis de Nankin et de Tokio comme s'il s'agissait d'un conflit mettant aux prises deux partis rivaux dans leur propre pays. Ils attendent que le sort décide,, prêts à voler, s'il le faut, au secours du vainqueur. Et nul ne les blâme, pas plus qu'on ne blâme pas Chiang Kaï Chek de ne pas prendre le commandement des troupes contre ses anciens professeurs de l'Académie militaire de Tokio.

Le patriotisme existe en Chine, c'est certain, depuis une vingtaine d'années, mais il est infiniment plus nuancé que sous nos propres cieux, et chacun trouve normal qu'il s'accommode avec certaines exigences d'ordre personnel.

Quand on se 'battit dans le Nord, au mois de juillet, la 38° division chinoise demeura « neutre », après avoir tiré quelques coups de feu pour la forme, laissant la 29° armée seule aux prises avec les Japonais. Son chef, le général Chang Tsu Chung, est en même temps maire de Tien-Tsin, et bien entendu il ne tenait pas outre mesure, en cas de défaite, à perdre sa situation. On pourrrait noter nombre de faits semblables dans la lutte autour

Participez au GRAND CONCOURS MARTINI & ROSSI dont le règlement et la fiche de participation se trouvent joints à chaque Bouteille. (200.000 frs de prix).

Actualités internationales

ALLEMAGNE. M. Norman Ebbutt, correspondant du « Times à à Berlin, a quitté hier soir Berlin à 21 h. 35, par le Nord-Express.

L'organisation du parti nationalsocialiste à l'étranger tient son cinquième congrès, du 28 août au 2 septembre, à Stuttgart, « la ville des Allemands de l'étranger».

BULGARIE. La police a arrêté en province sept Macédoniens dont la plupart sont des anciens membres importants de l'organisation révolutionnaire michaïloviste.

ESTHONIE. M. Avenol, secrétaire général de la S.D.N., venant de Riga, est arrivé à Tallinn. Hier soir, M. Paets, président de la République, a donné un dîner en l'honneur de M. Avenol.

GRANDE-BRETAGNE. M. Robert W. Bingham, ambassadeur des EtatsUnis à Londres, a quitté l'Angleterre hier matin, à bord de l' « Empress-ofBritain », se rendant aux Etats-Unis il fera un court séjour.

La Grande-Bretagne vient d'annexer trois iles inhabitées du Pacifique, situées près de l'île de Pitcairn, à michemin entre la Nouvelle-Zélande et l'Amérique du Sud.

INDES BRITANNIQUDES. Le Dr Gilder, ministre de la santé de Bombay, a décaré, à la suite d'un examen de M. Gandhi, que la pression artérielle du chef indien s'était considérablement accrue. Il lui a recommandé de se reposer et d'éviter autant que possible les inter. views.

ITALIE. Le Duce et le comte Ciano sont arrivés hier à Rome en automobile, venant de Gaète, où ils avaient débarqué à 5 h. 15 du croiseur Pola.

de Shanghai. Le réalisme forme toujours le fond du caractère chinois, et c'est bien à tort qu'on stigmatiserait avec nos termes péjoratifs la conduite de ceux qui font passer leurs intérêts particuliers avant l'intérêt général. Personne ne nous comprendrait là-bas, pas' même le plus fougueux des jeunes kuo-mintang pas même ceux qui se font bravement tuer sur terre ou dans les airs à Chapei et Nau-Fao. AI. Hsiao-Lai, président de là chambre de commerce de Shanghaï, peut, après bien d'autres, affirmer que « la nation tout entière ne forme qu'un bloc et résistera jusqu'au dernier homme », cette résolution ne modifie pas le sentiment résolument pacifique du peuple chinois, pétri de qualités comme chacun sait, mais toujours impropre aux travaux de la guerre, quoi qu'en pensent les déclamateurs.

Du côté Japon, on relève des anomalies aussi singulières, mais d'un autre ordre, d'un ordre même complètement différent. Car,, ici, nous avons affaire à une nation belliqueuse jusqu'aux moelles, que son gouvernement est obligé de retenir au lieu d'exhorter à marcher sur le sentier cher aux anciens Sioux;. la Chambre des pairs faisant chorus avec le parti communiste de Shakhai Taishuto, les innombrables associations de réservistes avec lès paysans, les ouvriers et même les cinquante mille prisonniers de droit commun, pour qu'on déterre la hache de guerre, ou plutôt le sabre des Samouraïs et qu'on pourfende la Chine qui a osé défier le pays. Il y a là une exaltation et un mouvement d'ensemble dont le pathétisme étonne les impartiaux observateurs d'Angleterre et d'Amérique. Le peuple nippon est aussi persuadé de son bon droit que l'étudiant de Canton est certain de l'excellence de sa cause. Lui aussi pense qu'il ne se bat pas pour attaquer, mais pour se défendre, pour laver l'affront fait à son pays par la violation de la trêve commise le 11 juillet dernier à Tien-Tsin et les meurtres successifs de ses marins et commerçants en Chine.

Ainsi on a le spectacle de deux pays dressés l'un contre l'autre, sans que leurs gouvernements respectifs ne veuillent, au fond, en découdre. Xi Chiang Kaï Chek, ni le ministère de Tokio; l'un et l'autre font l'effet de piqueurs qui résistent de leur mieux et se laissent entraîner par leurs meutes.

Mais, tandis que l'équipage nippon tire à plein collier du même côté et avec ensemble, l'équipage chinois se disperse et les plus fins limiers suivent les voies qui leur plaisent, sans souci des appels de trompes, dût la piste choisie les mener jusqu'à Tôkio. Roger Iabonne.

Roger Labonne.

NOUVELLE-ZELANDE. M. Jones, ministre de la défense de NouvelleZélande, a annoncé que l'armée territoriale du Dominion allait être complètement réorganisée. Le système des volontaires continuera d'être en vigueur, mais l'instruction comprendra un maximum d'entraînement pour le service en campagne et insistera particulièrement sur la mécanisation.

ROUMANIE. Le président du Conseil tchécoslovaque, M. Milan Hodza, est arrivé hier à Sighetul-Marmatei, à la frontière roumaine, où M. Tataresco. president du Conseil roumain, était venu à sa rencontre.

La conférences des ministres des affaires étrangères des Etats de la Petite-Entente aura lieu les 30 et 31 août, à Bucarest.

U.R.S.S. Le comité central exécutif de l'U.R.S.S. a décoré de l'ordre de Lénine 11. Ulrich, président du collège militaire de la Cour suprême de l'U.R.S.S., et ses adjoints, MM. Matoulovitch et Nikienko.

On qualifie de pure invention à Moscou le bruit selon lequel les mécaniciens de l'aviateur Levanevski auraient été arrêtés.

NOUVELLES MILITAIRES Par décision mlnlstérielle du 19 août 1937< les mutations suivantes ont été prononcées s Corps de l'Intendance militaire. M. l'intendant général de 2e classe Baudson, 6° région, nommé, à compter du 8 sept<!jiibr« 1937, directeur du Service de l'Intendance de de la 2' région, à Amiens.

Etat-major général des '.rouncs coloniale*, M. le général de brig^do Roucaud, commandant dés territoires Nonï-Syrie, à Aïep5 nommé au commanditant supérieur des troupes de l'Afrique Ori.'iitile française, à Tananarive i


LES MANŒUVRES AERIENNES

A Marseille, 'la gare SaintCharles est détruite et les parachutistes de l'armée de l'air ont fait' sauter le pont de Miraheau,sur la Durance (De notre correspondant particulier.) Marseille, 21 août. Bien que des attaques puissantes aient- été aujourd'hui encore menées par le parti bleu Contre plusieurs objectifs fixes, dont les villes de Montpellier, Sèie et Carcassonne, les opérations aériennes des manœuvres du Midi se déroulent maintetant surtout en Provence. Marseille, notamment, a subi ce matin un violent bombardement, qui sans aucun doute se renouvellera lundi. La gare Saint-Charles a été la première attaquée par les hydravions des forces navales. Ceux-ci, cependant, ont nul fuir. poursuivis par les Dewoitinc de chasse du parti bleu, mais non sans avoir au préalable lâché tous leurs pois fumigènes,, qui remplacent les bombes du temps de guerre. Le port lui-même n'a pas été épargné, et les sapeurs-pompiers ont pendant quarante minutes fait fonctionner deux bateaux-pompes pour défendre du feu les bateaux ancrés dans les bassins de radoub. Pendant que bombardiers et hydravions des forces navales menaient ainsi le combat, d'autres formations rouges attaquaient le secteur du général Houdemont en un point particulièrement important. Là, une tactique nouvelle devait être employée, qui a fort bien réussi. Le pont de Mirabeau, qui, à 60 kilomètres de Salon. enjambe la Durance, a été virtuellement détruit. Cette action est due à l'intervention de quarante parachutistes d'infanterie, qui, massés dans une prairie il proximité du château de Gadaroce, ont réussi pan, surprise à tromper ia surveillance, des colo- niaux chargés de défendre le pont, situé à 150 kilomètres à l'intérieur des lignes du parti bleu. Cette opération présentait un intérêt spécial pour les officiers généraux arbitres et qui ont pu se rendre compte de l'utilité des nouvelles formations de parachutistes.

Enfin, et malgré un mistral violent, une formation aérienne rouge, équipée d'appareils de fort tonnage, a bombardé le terrain de Salon. La réaction de l'aviation légère a été immédiate et plusieurs Combats sérieux ont été engagés avant que les forces adverses aient pu rejoindre la côte.

Demain, les troupes seront au repos, et, lundi, le général Gamelin, arrive ce soir à Marseille, assistera aux manœuvres.

LE TIRAGE

de la huitième tranche de la Loterie Nationale aura lieu le 28 août

à Deauville

Le secrétariat général de la Loterie Nationale rappelle que le tirage de la tranche de la Loterie Nationale 1937 aura lieu le samedi 28 août courant, à 16 heures, sur l'hippodrome de la Touques, à Deauville.

La cérémonie sera radiodiffusée et'les résultats complets du tirage seront: retransmis entre 18 h. 30 et 19 heures, par la station de Paris P. T; T.

Fetîtguide du public pour V Exposition llItlItlilIlIlHIIIIIIIIIIIItfllIlllIllIlItlIlllllllllllllllllllItlIIIIIItlIIIIItIfllllllllllilIlllltflllllllIU Aujourd'hui, quatre-vingt-dixième jour d'ouverture 6 francs, de 9 h. 30 à 24 heures

AUJOURD'HUI ̃•

14 h. 30, 17 heures et 21 heures Grand-Palais, « Le Cirque des Cirques ».

De 14 h. 30 à 19 h. et de 21 h. à 23 £, au Pavillon de l'Ile de France, concert de Trompes de Chasse par le Rallye <z Quand Même » de Versailles.

15 heures. Pavillon de la Femme, l'Enfant, la Famille Les Marionnettes de Stuttgart « La véritable légende du .docteur Faust ».

A partir de 15 h. 30, au Centre Rural. Grand Bal sur la Place de la Mairie et Fête Folklorique Nivernaise.

17 heures Au Pavillon de la Champagne (Centre Régional), Concert par la Grande Fanfare Champenoise.

17 et 21 heures. Au Pavillon Pyrénées-Atlantique (Centre Régional), sur la place de pelote basque, chants et danses du folklore béarnais, exécutés par le groupe de « Lou Ceii de Paü », en costumes du pays. 21 h. 30 à 23 h. 30. Sur la Seine et au Trocadéro, Fontaines Lumineuses. DEMAIN

15 heures Centre Femme, Enfant, Famille Représentation par « Les Compagnons de la Marionnette ».

17 heures Sur la Place de Pelote Basque au Centre Régional Chants et danses du folklore béarnais.

22 heures Sur la Seine (Pont d'Iéna), Fête de l'eau et de la lumière « Fantastiques », musique de Vellone*

Ponr téléphoner à un pavillon de l'Exposition ou pour tous renseignements, il suffit de composer EXP sur l'appareil automatique. GUICHETS DE CHANGE DE LA BANQUE TRANSATLAJVTlQUli; Entrée Concorde, Alma, Trocadéro.

Pavillon de la Banque Transatlantique.

feuilleton du Figaro du 22 Août 1937 (17)

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CHAPITRE XIII

Un marché ¡

(Suite)

«_ Aujourd'hui le compte du Bengali a été réglé. Je vais à Hlampo en faire autant pour un autre, puis ce sera votre tour. Pour le moment, vous jouez mon jeu. C. »

Sans bruit il sortit de la cellule et gagna le corridor.

C'était maintenant ou jamais. Il devait interroger le bibliothécaire, fouiller sa cellule et prendre le chemin de Hlampo avant l'aube. Chaque minute était d'un prix inestimable. 11 allait frapper à la porte d'une cellule pour demander quelle direction il devait nrendrf quand la voix

La lettre collective des évêqnes espagnols 1- aux évêques du monde entier

S. Em. le cardinal archevêque de Tolède nous communique la lettre collective des évêques espagnols aux évêques du monde entier, à propos de la guerre civile dans la péninsule ibérique. Voici les passages essentiels de cet important document

L'incendie des temples à Madrid et dans les provinces en mai 1931,- les révoltes du mois d'octobre en 1934, spécialement en Catalogne el en Asturies, où l'anarchie régna pendant deux semaines la période turbulente qui va de février à juillet 1936, pendant laquelle furent détruites ou profanées 411 églises et furent commis environ .'S.O'OO graves attentats d'ordre politique et social, présageaient la ruine totale de l'autorité publique, qu'on a pu souvent céder à la force des pouvoirs occultes qui surveillaient son fonctionnement.

Notre régime politique de liberté démocratique fut ébranlé par les procédés arbitraires de l'autorité de l'Etat et par la coaction gouvernementale qui faussa la volonté populaire. en montant une machine politique contre la majorité de la nation, de sorte que, aux élections parlementaires dll mois de février 1936,, et avec plus d'un demimillion de voix de majorité sur les gauches, les droites obtinrent 118 députés de moins que le Front populaire et cela parce qu'on avait annulé arbitrairement les votes de provinces entières. Ainsi fut viciée, dès son origine, la légitimité du Parlement.

Voilà les faits. Confrontez- les avec la doctrine de saint Thomas sur la légitime défense par la force et sogez juges. Personne ne peut nier qu'au moment où le conflit éclata, l'existence même du bien commun la religion, la justice, la paix était gravement compromise et que l'ensemble des autorités sociales, ct des hommes prudents qui constituent le peuple dans

M. Albert Sarraut

préside la Commission

de coordination

des questions viticoles

La Commission de coordination des questions viticoles, a tenu, hier, à l'Hôtel Matignon, deux réunions sous la présidence de M. Albert garraut, ministre d'Etat.

Au cours de ces réunions, M. Bartlie, président de la commission des buissons de la Chambre, a procédé à un exposé détaillé de la situation de la culture qui a été accompagné des explications des différents ministères intéressés.

La commission de coordination a ensuite émis un vœu longuement motivé sur les mesures à prendre pour la défense du marché des vins. Il y est notamment déclaré que lc prix de base pour la prochaine campagne devra s'échelonner, de 14 fr. 75 à 16, fraiies le degré.

du Maître des Hôtes le fit tressaillir. L'âme du gardien des livres est partie pour un monde meilleur il y a une heure, disait le moine boiteux, d'une voix caverneuse.

Gray.le regarda fixement sans répondre. Cette nouvelle l'abasourdissait.

J'aimerais veiller un moment le corps, dit-il enfin.

Il savait que les lamas passent quelques instants en prière auprès du chevet des morts,

Notre amehi m'a demandé de rappeler notre bibliothécaire à la vie, s'il mourait, dit lentement le lama. S'il ne m'avait pas demandé cette faveur, j'aurais fait un masque de papier sur sa face et, en le brûlant, j'aurais invoqué un démon qui aurait répondu à certaines questions que je désire poser au sujet ries plans anglais contre le Thibet. Les morts qu'on rappelle à la vie ne peuvent donner qu'une seule réponse si l'esprit rappelé refuse de demeurer dans le corps.

Gray feignit l'indifférence. L'homme qui se trouvait devant lui était peut-être un ennemi. Il fallait donc procéder avec prudence.

Quand ferez-vous cette résurrection, ô grand magicien ? deraan- da-t-il d'un ton détaché.

"Priez pour que s'éteignent les haines.

son organisation naturelle et dans ses

sou organisatiou naturelle et dans ses I

meilleurs éléments, reconnaissaient le péril public. Quant à la troisième condition, que requiert le Docteur angélique, c'est-à-dire la conviction des hommes prudents sur la probabilité du triomphe, nous laisserons l'histoire en juger les faits, jusqu'à présent, ne la contredisent pas.

C'est une chose prouvée au point de vue documentaire que, dans le projet minutieux de la révolution marxiste qui se préparait et qui allait éclater dans tout le pays, si dans une grande partie de celui-ci le mouvement civico-militaire ne l'eût em.pêchée à temps, l'extermittation du clergé catholique et celle des gens de droite les plus en vue, était ordonnée, ainsi que la soviétisation des industries et l'instauration du communisme. C'est en janvièr dernier qu'un dirigeant,anarchiste déclarait au monde, par la radio « On doit dire les choses telles qu'elles sont et la vérité n'est pas autre que celle-ci les militaires nous ont devancés pour nous empêcher de déchaîner la révolution. ». Pour le moment, il n'y a pour l'Espagne aucun autre espoir de reconquérir la justice et la paix, et les biens qui en découlent, que le triomphe du muovement national.

La preuve la plus éloquente que la destruction totale des temples et le massacre total des prêtres étaient une chose préméditée, c'est le nombre épouvantable des victimes. Quoique les chiffres ne soient pas encore fixés, nous pouvons compter près de 20.000 églises détruites ou entièrement pillées. Le nombre des prêtres assassinés (en moyenne 40 pour 100 dans les diocèses dévastés, dans quelques-uns cela va jusqu'à 80 pour 100) s'élève, pour le seul clergé séculier, à environ 6.000. Qn les,chassa avec des chiens; on les poursuivit à travers les montagnes, on les traqua avec acharnement dans toutes les cachetés possibles. On les tua sans procès, le plus souvent sur-le-champ,

M. TZERVENTCHITCH NE RECONNAIT PAS EN RADAJEVITCH SON AGRESSEUR

A sa sortie de l'hôpital Cochin, hier matin, M. Tzerventchitch s'est présenté devant M. Roches, commissaire à la police judiciaire, à qui il a déclaré qu'il ne reconnaissait pas Radajevitch comme étant l'homme qui, descendu d'une automobile, avait tiré sur lui.

Questionne sur ses agresseurs possibles, M. Tzeryeiïtchitch déclara qu'il ne pouvait fournir aucune indication car il ne se connaissait pas d'ennemis. « Si je me suis rendu en Argentine, ce n'est pas pour fuir ces derniers, comme on l'a prétendu, mais parce que les affaires étaient très difficiles en France, et j'espérais me faire une situation en Amérique du Sud.

Il a ajouté que. depuis son départ de France, en 1932, il avait voyagé en Europe centrale où il avait fait quelques' affaires, mais peu fructueuses. Il sera entendu de nouveau demain et fournira peut-être de plus amples ex- plications à M. Barrué, juge d'instruction. f

~r~~i~~e~

lignes.

Î7.V VOL d ETE COMMIS dans l'appartement du comte Grandi, situé dans le quartier de la Porte-Latine, à Rome. Les malfaiteurs, profitant de l'absence du personnel, s'étaient emparés ,de toutes les décorations de l'ambassadeur et de plusieurs bijoux ils ont été arrêtés. ♦ LE TREMBLEMENT DE TERRE qui s'est produit à Manille a causé la mort d'une personne. Trente-trois autres ont été blessées. Les dégâts matériels sont importants.

S'ETAXT AVENTURE AU BORD D'UN RAVIN malgré la défense du gui- de, M. Jean Laborde, dix-huit ans, qui faisait une excursion avec treize per- sonnes dans la région du Cirque de Barroude, est tombé dans le vide et s'est tué.

UN HOMME IVRE A TUE à coups de revolver le propriétaire d'un café de la rue de Tocqueville, parce que celui-ci refusait de le servir. Le débitant, M. Jean Laberine, transporté à l'hôpital Beaujon a succombé sans avoir repris connaissance. Le meurtrier, Alfred Berton, a été ar- rêté.

LE YACHT « ETHEL » se trouvait désemparé hier matin, à environ quatre milles de la côte française. devant le cap Gris-Nez. Les trois passagers ont dû regagner la côte à la nage. Ce sont MM. Kenneth Charles Frisby, Gèrald Aschorof et Mlle Gladys Mary Kinnear, tous trois de nationalité anglaise. UN AVION S'EST ABATTU, hier, sur le territoire de la commune de SaintNazaire. Les deux occupants, qui avaient loué l'appareil, le sergent Germain Gay, du centre d'Orly, et le sergent Jean Cadiot, du centre de Nancy, ont été tués sur le coup.

Le lama fit un pas vers lui et approcha son visage jaune si près du sien que Gray pouvait voir dans sa bouche les dents jaunes et gâtées. Maintenant, chuchota-l-il. Si vous voulez m'enseigner la magie qui vous permet de faire sortir des voix d'une boîte, je vous montrerai comment on ressuscite les morts. Tous deux nous nous enfermerons ensemble et nous ferons cela Nous échangerons nos connaissances 1

II contempla avec attention le visage de Gray.

Colin Gray maudit K, B. qui s'était opposé à ce qu'il rendît visite au bibliothécaire avant de descendre sur la place du Marché.

J'aurais dû insister, pensa-t-il. Maintenant la proposition de ce lama, que Gray croyait fou, était apr paremment sa seuje chance. Peutêtre, pendant que le Maître des Hôtes ferait ses préparatifs, pourrait-il chercher le manuscrit. Et si par quelque hideux moyen le naljorpa rappelait le mort à la vie (il avait vu une chose de ce genre à Bénarès, le ressuscité expirant de nouveau quelques secondes après qu'une voix de ventriloque fût sortie de ses lèvres immobiles), il poserait une question au ressuscité avant que le lama eût eu le temps d'intervenir.

sans autre raison que leur fonction sociale de prêtres.

Cette révolution fut suprêmement cruelle. Le massacre revêtit des formes d'une barbarie horrible. En ce qui concerne le nombre, on évalue à plus de 300.000 celui des séculiers qui ont péri assassinés, uniquement pour leurs idées politiques et en particulier religieuses fi Madrid, et pendant les trois premiers mois, 'on en exécuta plus de 22.000. Presque pas un villagel'on n'ait éliminé les plus connus des gens de droite. Quant à ta « forme » ni accusation, ni preuves, la plupart du temps, pas de procès.

On a accusé l'Eglise de s'être défendue contre un mouvement populaire en se fortifiant dans ses temples, occasionnant ainsi leur ruine et le massacre des prêtres. Mous le nions. La ruée contre les temples fut soudaine, presque siniultanée dans toutes les régions et coïncida avec- le massacre des prêtres.

Quant à l'avenir, nous ne pouvons préjuger de ce qui se passera après la guerre. Oui. nous affirmons qu'elle n'a pas été entreprise pour édifier un Etat autocrate sur les ruines d'une nation humiliée, mais bien pour faire revivre l'esprit national. avec la vigueur et la liberté chrétiennes des anciens temps. Nous nous fions ù la prudence des hommes de gouvernement qui ne voudraient pas accepter de moule étranger pour l'Etat espagnol futur au contruire, ils n'oublieront pas les exigences profondes de la vie nationale, ni la ligne suivie par les siècles passés. Priez pour que, dans notre pays, s'éteignent les haines, se rapprochent les âmes et que nous redevenions tous une seule famille unie par la charité. Souvenez-vous de nos évêques assassinés, de tant de prêtres, de religieux et de séculiers êminents qui ont péri uniquement parce qu'ils constituaient la milice choisie du Christ, et priez le Seigneur de rendre fécond leur sang généreux.

Le prochain Conseil de Cabinet se réunira mardi prochain

On annonce officiellement que le prochain Conseil de Cabinet se tiendra à l'Hôtel Matignon, le mardi 24 août, à 17 heures, sous la présidence de M. Camille Chautemps.

Les audiences à la présidence du Conseil

M. Camille Chautemps s'est entretenu au cours de la matinée d'hier avec S. Exe. M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine à Paris, puis avec M. Gignoux, président de la Confédération Générale du Travail.

De son côté M. William Bertrand, sous-secrétaire d'Etat à la présidence, a eu un nouvel entretien avec les délégations ouvrière et patronale du- port de Dunkerque.

Les bourses

de la Fondation Lyautey La «Fondation Lyautey», au bénéfice de laquelle une souscription a été ouverte et une Journée nationale organisée l'année dernière, a pu, grâce à la générosité du public, réunir les premiers fonds nécessaires il l'exécution de son programme. Elle vient de recevoir la reconnaissance d'utilité publique.

Cette « Fondation », pour rester fidèle à l'esprit de Lyautey, se propose de stimuler l'intelligence et le labeur de la jeunesse française spécialement vers les oeuvres sociales et coloniales. A cette fin, elle distribue chaque année des bourses de voyages dans les colonies et à l'étranger aux jeunes gens les plus méritants des grandes écoles. Le choix des bénéficiaires est confié à un jury réuni sous la présidence de M. Paul Tirard, président de la commission exécutive, comprenant, avec le bureau du comité, les directeurs de quelques-unes de nos grandes écoles.

Tous les candidats choisis figurent parmi les premiers de leur promotion et justifient de mérites exceptionnels, eu égard à leur situation- particulière. Dix bourses viennent être attribuées de la façon suivante

Pour l'A. E. F. et le Congo belge M. Buchot (Ecole nationale supérieure des mines). Pour l'A. O. F. M. LapaduHargues (Ecole centrale des arts et manufactures). Pour le Maroc M. Chevalier (Ecole normale supérieure), M. Mireux (Ecole normale supérieure de Saint-Cloud), M. Jeannerod (Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr), M. Magniglier (Ecole nationale de la France d'outre-mer). Pour l'Algérie M. Vrinat (Institut national agronomique), M. Marchai (Ecole nationale des ponts et chaussées), M. Guionin (Ecole libre des sciences politiques). Pour Madagascar M. Merlin (Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne).

Le comité fait à nouveau appel à la générosité du public pour lui permettre de poursuivre l'œuvre entreprise, en donnant aux générations à venir le moyen de continuer dans la métropole et aux colonies l'œuvre féconde et multiple de Lyautey.

Prière d'adresser la correspondance au Secrétariat général du Comité, 23, rue Notre-Dame-des-Victoires, Paris (2e). Les versements peuvent être faits, à la Banque do France ou au compte Chèque postal du Comité Paris 192679,

Ce sera avec plaisir que je partagerai avec vous mes connaissances, dit Gray. Allons aussitôt près du corps.

Ils entrèrent ensemble dans la cellule du bibliothécaire. l'un désireux de troubler la paix du mort, l'autre dans l'intention de le voler.

La cellule avait deux portes l'une donnait sur la galerie extérieure, et l'autre dans la bibliothèque du gompa. L'immense salle contenant des milliers de manuscrits en feuilles de palmiers qui ressemblaient à 'des persiennes repliées.

La cellule elle-même, comme presque toutes tes cellules de lamas, était fort simplement meublée un étroit lit de planche! sur lequel le bibliothécaire était étendu immobile et livide, une table haute d'environ neuf pouces, un petit autel où se dressait une statue de Bouddha et c'était tout. A droite de la porte qui conduisait à la bibliothèque se trouvait une sorte de casier contenant environ trois ou quatre cents petits tiroirs pleins de livres et de manuscrits. L'attention de Gray se portait sur le neuvième tiroir à gauche du mur, le onzième de bas en haut. Dans ce tiroir était caché un important document secret écrit par ce démon insaisissable qui -avait nom Chorjieff.

Une sentence arbitrale règle définitivement le conflit de l'hôtellerie

Une sentence arbitrale vient d'être rendue par M. Huet, ingénieur des P. T. T., qui règle définitivement le conflit de l'hôtellerie.

Cette sentence accorde au personnel strictement hôtelier une augmentation avec effet rétroactif au 15 août 1937, atteignant pour certaines catégories de salaires 6 environ.

De plus. le surarbitre propose une augmentation, allant du simple au double du taux des allocations familiales.

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Cerné par les flammes

dans le phare de Surville, le gardien

est grièvement brûlé

Surville, 21 août. Le phare de Surville, situé dans l'île de Groix, a été détruit par les flammes. La bouteille de gaz destiné à l'éclairage du phare avait fait explosion alors que le gardien, M. Gouronc, la débouchait. Le personne! du sémaphore de Surville, alerté par le bruit de l'explosion, dépêcha, à bord du remorqueur Auroch, des pompiers, tandis que les flammes s'étendaient à la lande, aux taillis et aux bois environnants, cernant M. Gouronc.

Les sauveteurs découvrirent au pied du phare le gardien inanimé et profondément brûle. Son état est désespéré. Après cinq heures de lutte le sinistre a été maîtrisé.

MOTS CROISES-ENiGMES Problème du 22 août

Horizontalement. I. II ne prévoyait pas que la route prendrait sa revanche sur son invention. II. Entrées désinvoltes. III. Explorateur du Sénégal Fin d'infinitif. IV. Emprunté uu grec par beaucoup qui ne le savent pas Fervent d'une certaine culture. V. Phonétiquement, magnifique brandon de discorde Fait des lacets en Asie centrale. VI. JI a largement prouvé en répandant l'instruction que son sobriquet était injuste. VII. Contient beaucoup de bâtiments Damas ne les a pas retenus longtemps. VIII. Certaine injure à l'adresse de la police l'aurait rudement vexée Façons. IX. Abrégé d'un grade Aussi normand Fin de participe. X. Eprouves Chef-d'œuvre dramatique de M. J. Chénier. XI. Donne de. l'air a un bour. langer. XII. Longues portions de conduits d'évacuation Très efficace contre le lymphatisma. XIII. Elle fut souvent barrée ces derniers temps Ce qu'est tout épargnant aux yeux des communistes. XIV. Son vêtement se révéla vraiment trop chaud à celui qui en hérita Très à la mode pour lu lingerie.

Verticalement. 1. Complètement inaccessible aux coupeurs de cheveux en quatre. 2. Participe à d'importants approvisionnements Permet de constater sans plaisir qu'il y a à boire et à manger. 3. Sert à apprécier mathématiquement un travail Dans la direction d'un célèbre passage Les hommes n'y sont pas admis. 4. Chatouilles désagréablement l'odorat Faisait une soustraction Vers l'Occident, l'Orient et le Midi. 5. Employé pour exprimer la force d'une cavalerie peu encombrante (Euvre de maître. 6. Conjonction De plus en plus employé paries gens pressés. 7. Suivre le conseil suprême d'un boucher Ce que l'on fait dans un hammam. 8. Passa d'un lieu dans un autre En 1815, il tomba sous les coups de blancs sicaires. 9. Endosse bien des responsabilités Nom d'un os Produit d'iule culture qui est devenue ruineuse. 10. Désigne une victime propitiatoire Sur une boite de petits pois de qualité Chocolat. Solution du Problème du 15 août

ECLAIRCISSEMENT

Horizontalement. XII. (seul) « Vac soll »

Verticalement. 3. Ti symbole chimique du Titone. 7. Ice (-berg).

Enfin, les événements semblaient prendre tournuro

Puis il regarda le bibliothécaire mort.

Ce vieux visage rusé et voltairien semblait celui d'un homme qui durant sa vie était prêt à toutes les trahisons. Cependant Gray pensait que ses traits de cire étaient plus sympathiques que ceux de bien des vivants. Une expression cruelle et démente s'était répandue sur le visage jaune du Maître des Hôtes.

Le nécromancien qui examinait la gorge du cadavre soudain rapprocha les mâchoires du mort et se tourna vers Gray.

Je viens de me rappelé*!1, dit-il rapidement, qu'un messager est venu voici une heure et a demandé à vous voir, frère Il a dit qu'il reviendrait quand il aurait mangé et vous attendrait, aux portes du monastère. H doit être là-bas maintenant. Peutêtre vaudrait-il mieux que je sois seul pour accomplir mon acte magique.

Il regarda le visage du gardien des livres et secoua la tête. Sa langue est très courte. Gray se tourna vers lui. Un flot de pensées se succédaient dans son esprit. Seule la violence physique l'empêcherait d'assister à cet essai de la plus noire des magies noires.

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LES COURSES

AVINCENNES

PRIX D'ELBEUF

(monte. 11.000 francs, 2.250 mètres).

1. Madrus (Riaud) G. 53 » (à Mme Olry-Rœderer) P. 12 50 2. Majestic (A. Clioisselet).P. 6 » Jumelé 30 »

Non placés Mandataire, Minerve Il, Mnasidika, Mary Lou, Maxim. \V. PRIX DE BESANÇON

(attelé. 11.000 francs, 2.250 mètres).

1. Muscade G (R.-C. Simonard) G. 15 50 (à M. J. Semcillon) P. 12 50 2. Méridn WJlkes (E. Carré) P. 14 » 3. Mon Esm)ir II (C. Masson) P. 55 »

Non plaéés Mélik Williams, Marabout, MoKivle, Monza. Mi Fa Sol K, Meudin B, Myfniidate, Mardis, Maussade, Monarq. III, Ma Ketty D, Monsieur Mucbc, Merle M. PRIX D'ORANGE

(monté. 14.000 francs, 2.250 mètres).

1. Kadlchah III (E. Carré) G. 23 50 (à Mme Leplatre) .P. 10 » 2. Kermesse Cl (M. Dejan) P. 24 » 3. Kérenskv (H. Marie) P. 14 »

Non placés Josaphat Il, Jasmipo, Knffa li, Ingelburge, Klotercamp, Koquellcot, Kora, Konatry, Jocaste II.

PRIX DE CAEN

(attelé. 40.000 francs, 2.825 mètres).

1. Kairos (M. Çapovilla).G. 21 » 31. A. 1)omiceni).P. 10 50 2 Kozyr (H. Cêl@an-Iall lard). P. 8 3. IAlbardc (~I. Rousset) ,P. M

Klimey Franco, Kadé D, X. l'oulotte, HeKcekça II, Kirghiz III, Katalant, Kazan. PRIX DE BEAUVAIS

(monté. 20.000 francs, 2.600 mètres).

1. Lallgoiran (AI. Libeer),G. 11 » (à 11. G. Rouchet).P. 7 50 2. Lictor(Peribarg).P. 8 » Jumcle. 16. &

Non placés Lulu M, La Dives, Lydia 111, Levraut.

PRIX D'ARLES

(attelé. 11.000 francs, 2.250 mètres).

1. Lady Byrd (Chyriacos) G. 12 50 M. R. Michel) P. 8 » 2. Laos (A. Choisselet) P. 20 » 3. Les Btuets (H. Picard) P. 29 »

Non placés Le Rescapé, La Cnauvlère, Louvigny, Léda II, L'Orphelin, Le Roi du Blé, Latone, Le Bienfaisant, Le Lido, Lys. PRIX DE DAX

(attelé. 11.000 francs. 2.625 mètres).

1. Kamarade (R. Gayet) G. 13 » (à M. J. Grattou) i..P. 7 50 2. Keeu D (A. D'Haène) P. 10 50 3. Kadoré (Ed. Picard) P- 20 »

Non places lverouan il, namicny u, Kadet If, Kapi, Képi d'Or, Kate Wilkes, Kaposvar, Klaude.

A VINCENNES

Aujourd'hui, i* 14 heures Courses à Vincennes. Gagnants du Figaro Prix de Dreux. Lambesc, Le Canigou. Prix d'Autun. Maurico B, Mesnil Cher. Prix de Lyon. Josué, Kydia Il. Prix de liennes. Idaho, Jour d'Espoir VII.

Prix Xarquois. Marquis de Normandie, Méridien.

Prix- de Chambiry. L'Amazone B, Légère.

Prix d'IIérouville. Kilia III, Krach M. À DEAUVILLE

Deauville, 21 août (de noire envoyé spécial). Très belle veille de Grand Prix avec le l'rix Quincey et la Poule des Foals. Quelques incidents marquent les préparatifs du Prix Quincey Parsifal, Aziyadé et Esclavage désarçonnant leurs cavaliers et faisant le parcours en liberté. Repris, ils prennent part à la course mais ne peuvent plus y être que des figurants. L'arrivée se passe alors entre Skylight et Rienzo, la jument de trois ans de M. Vagllano l'emportant en lin de compte très facilement cependant que la favorite, Barberybush, en un mauvais jour, ne jouait aucun rôle. Quant à la Poule des Foals, elle nous réservait une fin de course magnifique entre deux nouveaux venus à Deauville, Trissino et Shrew; qui étaient les plus qualifiés du lot. Nous avons toujours beaucoup aimé le poulain sérieux de M. Stern, mais nous devons reconnaître que la pouliche de M. Esmond, occupant au départ une place défavorable, lui a livré un assaut terrible et il a fallu que Duforez recourût aux grands moyens pour conserver une courte encolure. Cela nous a permis du moins d'admirer à nouveau la régularité et le courage de Trissino, qui est, sauf erreur, le seul deux ans à n'avoir pas encore connu la défaite. J. Trarieux. I'RIX DE BLONVILLE

(15.000 francs, 1.200 mètres).

1. Miss Carrot, 56 (R. Brethès) G. 20 » (à M. M. Goudchaux) P. 7 » 2. Browning, 56 (Destandau) .P. 7 » ̃ Afistaiifliitn IL 56 (L. Toche).P. 8 »

Non placés Cresson 56, Cutie 56, Anaxo 56, Olympiade 56, Salangane 56.

(1 long. 1/2, 3/4 long., 1 long.)

PRIX DU MONT CANISY

(à réclamer. 15.000 fr., 2.000 m.). 1. Khorassan, 49 (Francolon) G. 29 » M. A. B. de Puchesse) P. 12 50 2. Fazulbhaï, 51 J (Villecourt) P. 21 50 Jumelé 184 50

Non placés Dilemijn II 60, Prince Rouge

60, Allumeur 513, Gay Recrult 58$. ~e Rouge (Courte tête, 3/4 long., 1/2 long;)

PRIX QUINCEY

(25.000 francs, 1.600 mètres).

1. Skvllglit, 17 (A. Chéret) G. 29 » (&!n. S. Vagtiano).P. 14 50 2.m<:nxo.5~(W.Johnstone).P. 19 50 Jumelé. 7750

Non placés Esclavage 51, Barbarybush

52i, Solmint 51, Parsifal 54, Aziyadé 53$. (1 long. 1/2, cncol., 1 long.)

POULE DES FOALS

(40.000 francs, 1.000 mètres).

1. Trissino, 54 (G. Duforez).G. 17 sM. Jean Stern).P. 7 o 2. Shrew, 53 (C,-H. Semblal).p. 650 13. Sv.-Mtnream.54<S)bbritt).P. 8 »

Non placés lier Flobert 54. Accius 54, Lieu 54, Insular 54, Elbrouz 54, Epicéa 54, Nuit de Longcltanip 53, Coronls 53. (Courte encol., 2 long., cncol.)

La Résurrection des Morts Pourquoi le messager désirait-il me voir ? demanda Colin d'une voix nonchalante.

Il prétend qu'un malade a besoin de vous auprès de lui.

C'était le messager de Samdad Chiemba Un point était établi il lui fallait maintenant rester dans la cellule en dépit des objections soudaines et inexplicables du nécromancien. K. B. avait dit que lorsqu'un moine était mort, le Maître des Hôtes fermait la porte à clé, mettait la clé dans sa poche et n'ouvrait qu'une heure avant l'enterrement. S'il en était ainsi.

Je vais aller voir si ce messager m'attend, dit-il. Mais puisque nous devons échanger nos connaissances magiques, je rapporterai la boite, à moins que l'amchi ne l'ait emportée. De nouveau, il parlait d'un ton aussi indifférent qu'il le pouvait. Le lama boiteux était maintenant pccupé à dévêtir le mort, il laissa retomber ses mains et tourna la tête. Apportez la boite! Vous pouvez assister à la résurrection. Le messager de Samdad Chiemba attendait n la porte.

PRIX DE SASSY

(handicap. 20.000 fr., 3.000. m.). 1. Castanelle 51* (F. Rochetti) G. 31 50 (à M. H. S. Gray) P. 11 50 2. Rhombe 54 (P. Villecourt) P. 15 » 3. Nappe 48£ (P. Francolon).P. 2U » A DEAUVILLE

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Deauville. Gagnants du Figaro Prix de la Potinière. Nitakrit, S'il vous plait.

Prix de Lessard. Alfredo, Mauritius. Prix de Sainl-Arnould. Flying Thoughts, Catherinette.

Grand Prix de Deauville. Khasnadar, Ecurie Rothschild.

Prix du Chemin de Fer. Jaraua, Vantour.

Prix de Clôture. Athéna, El Galgo.

BRIDGE

Bridge-Contrat

DECLARATIONS

A C B D 2 sans atout Passe 3 piques Passe '4 sans atout Passe Passe Passe Quelle est la meilleure attaque de C V SOLUTION DU PROBLEME H 153

iPEUS'I9ÈS)

HUBENS, 68, rue des Archives. Lustre en bronze à éclairage indirect et par la tranche des glaces, 6 lumières. Intérieur émaillé blanc. Panneaux en glace de Saint-Gobain, dépolis à bords clairs et polis. Hauteur: 0 m. 80. Diamètre 0 m. 45. Décor chromé ou tout autre.

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Il faut que je passe une heure en méditations, dit Gray à voix basse. Je ne puis pas partir avant Allez m'attendre auprès des huttes des ensevelisseurs.

Il retourna à la hâte à la cellule du bibliothécaire et la trouva vide. Quand il comprit qu'il était enfin seul dans cette cellule, Gray éprouva pour la première fois depuis de longues heures un sentiment de joie. Frénétiquement, il se mit à fourrager dans le contenu du tiroir que Samdad avait indiqué.

Une liasse de manuscrits était dans sa main quand brusquement le magicien revint,- portant les cinq pots de cuivre pleins d'eau sainte indispensable pour tracer un cercle magique. Gray cacha les documents en s'asseyant dessus. Pendant quelques minutes il dut rester assis dans une oisiveté qui était une torture, contemplant les préparatifs compliqué et écoutant les longues incantations préliminaires/

IA suivre^

Mark Channing,

('traduit cit l'anglais,

par Jeanne Founitcr-f'nrg<>ïn\) fC'<v~!ahthv!~ti!n~!r~S~'nfUc.i!f\ -i


LE SEJOUR A PARIS des artistes

Il du Théâtre d'Art de Moccou

En l'honneur des artistes du Théâtre Académique d'Art de Moscou, M. Hymans, sous-secrétaire d'Etat au Ministère du Commerce, a offert un déjeunea* auquel assistaient de nombreuses personnalités du monde artistique et littéraire parisien MM. Pierre Mortier, Commissaire-adjoint de l'Exposition; Chataigneau, Secrétaire général de.la Présidence du Conseil;' Cain, administrateur de la Bibliothèque Nationale Trébor, président de l'association des directeurs ¡ de théâtre, et le grand écrivain anglais Wells.

M. Herbert Wells, accompagné de SI. Nemirovitch-Dantchenko, directeur du Théâtre d'Art Académique de Moscou, et de M. Hirschfeld, chargé d'affaires à l'Ambassade de VU. R. S. S. à Paris, a visité le Pavillon soviétique et a consigné ses impressions sur le Livre d'Or des visiteurs.

Les artistes du Théâtre Académique d'Art de Moscou ont ensuite visité les musées et théâtres de Paris. Ils ont assisté, à la Comédie-Française, à la représentation du Misanthrope et à celle du Simoun, de M. H. R. Lenormand. Enfin, ils ont diffusé; par radio, des extraits de Résurrection et d'Anna Karénine.

LES3touPS + On annonce pour mercredi soir, au Vieux-Colombier, la première représentation ce théâtre) de Crépuscule du Théâtre, la pièce de M. H.-R. Lenormand, créée il y a guelques années au Théâtre des Arts, sous la direction de M. Rodolphe Darzens. Aujourd'hui dimanche, en matinée, aura lieu à 15 heures, au Théâtre de la Fondation Dranem à Ris-Orangis, un gala de music-hall dont le programme comportera dix attractions de l'Empire. Paul Dullac, de La Houppa, Priolet et Marthe Daumont, lyett Ronald et Haliaert prêteront en outre leur gracieux concours.

Est-il aujourd'hui plus difficile qu'autrefois de se faire jouer ? Projets d'auteurs et pièces nouvelles

« S'il veut « s'accomplir» tout à fait an auteur dramatique doit posséder « sa » Compagnie »

-i'*ty.t: déclare

M. RENÉ FÀUCHOIS

/ffNui, j'écris une pièce nouvelle.

""11111 UI, j'écris .une piéce nouvelle.

ti J Elle n'a pas de titre encore. J'ai beaucoup d'ouvrages terminés et je ne compte guère que sur le hasard pour les faire représenter la saison prochaine.

Il m'est impossible de répondre à votre question concernant les difficultés particulières qu'éprouvent, aujourd'hui, les auteurs dramatiques à se faire jouer.

Pour ma part, ces difficultés m'ont gêné toute la vie'. Mes meilleures pièces sont dans mes cartons. Je n'ai jamais été joué qu'après avoir été repoussé, même pour mes plus retentissants succès, tut grand jzombre de fois.

C'est un grand malheur pour l'art que te théâtre soit devenu une industrie comme une autre.

Une pièce ne devrait, pas être un objet de spéculation.' Je ne pense pas à gagner de l'argent qùand j'écris. Mais ceux de qui dépend le sort de nos ouvrages ne pensent qu'à

cela.

Cette situation pose des problèmes variés dont toutes les solutions sont bâtardes. prés de

Elle n'est pas neuve, ni près de finir.

Axiome « S'il veut s'accomplir tout à fait, un auteur dramatique doit posséder sa Compagnie.

Sinon. tant pis pour lui, et pour le public aussi peut-être. »

René FAUCHOIS.

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CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. 30, en matinée « YANA ». l'opérette à grand spectacle, avec KOGEK BOURDIN et BACH, DEVA-DASSY. MONIQUE BERT, ED. CASTEL et l'extraordinaire danseuse acrobatique BOBBE JOYCE.

Matinées jeudis et dimanches, à 14 h. 30.

~««~

POKTE-SAINT-MARTIN. Aujourd'hui, à 15 heures, le plus grand succès de rire UN DE LA MUSIQUE » (160"). avec GEORGES MILTON et tous les créateur». Matinée dimanche, à 15 heures.

PROGRAMME DES THEATRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 14 h. 30 Un Caprice (M Maurice Donneaud; Mmes Gabrielle Robinue, Mony Dalmès). L'illusion (MM. Dessonnes, Ledoux, André Bacqué, Pierre Dux, Aimé Clariond; Mmes Marcelle Gabarre, Lise ^Delamarre)

Même spectacle qu'en soirée

Bouffée-Parisiens, 14 h. 45; Capucines, 15 h.; Châtelet, 14 L heures 30; Comédie des Champs-Elysées, 15 h.; Daunou, la h.; Déjazet. 14 h. 45; Deux-Masquea, 15 h.; Grand-Guignol. 14 h. 45; Marigny, 14 h. 45 Palais-Royal, 15 h.; PorteSaint-Martin, 15 h' Renaissance, 14 h. 45; Saint-Georges, 15 h.; Sarah-Bernhardt, 15 h.

EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), relâche. Demain La Damnation de Faust », « Le Lac des Cygnes ».

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 heures Madame Sana-Gêne (MM. Alexandre, Jean Hervé, Lafond, Chambreuil, Aimé Clariond, de Iïrgoult Mmes Dussane, Gabrielle Robinne, Madeleine Barjac). Demain » Les Affaires sont les affaires ».

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 20 h. 15 Manon (Mlle H. Boni; MM. Paul Vergues, A. Gaudin, Claude-Got, Rousseau. Le Prin). Orch. M. Mariotte. Demain relâche. ANTOINE, relâche.

ATELIER relâche pour répétitions.

BOUFFES-PARISIENS, à 21 h. Trois Valses (Yv. Printemps, P. Fresuay).

CAPUCINES, a 31 tu La Naît du 7.

CHATELE1 A 21 b. Ysna (Bach, Roger Bourclin) COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à 21 h. 15 Le Roi Cerf. DAUNOU <7 rue Uaunoul, 21 b. Pamplemousse. DEJAZET. 21 11 Irma, troisième à gauche.

DEUX-MASQUES, a 21 h. Boccace conte 19.

GRAND-UUK.NOL. a 21 B Epouvante et rir«

MARIGNY, â 21 h. La Belle Saison Il n»ver Pills. labet.) MICHEL, relâche. Demain « Oscar Wilde ». PALAIS-ROÏAL. à 21 n Madame est avec moil P0RTE-6AINT-MARTIN. 21 b. Un de la Musique (GeoiflM Mllton).

RENAISSANCE, à 20 h. 45 Mon Curé chez les Riches.

« If n'est pas plus difficile de se faire jouer aujourd'hui qu'autrefois »,

M, ALEXANDRE ARNOUX Illf" xgusez-moi de ne pas avoir rér pondu plus tôt à votre enquête. IIII1U gn vacances dans les Pyrénées, j'ai fait une mauvaise chute, il y a une dizaine de jours, et je me suis cassé le bras en deux endroits. Je dicte ce mot pour vous.

Vous savez que Je ne suis pas, à proprement parler, un auteur dramatique, mais plutôt un écrivain qui pottsse parfois des incursions dans le théâtre. J'ai écrit nue pièce féerique, « Le Cavalier de fer », qui n'est pas très f acile à monter mais qui verra peut-ètre ie jour, la saison prochaine, si Dieu est véritablement grand. D'autre part, l'excellent compositeur Roland Manuel travaille actuellement à la musique d'un petit opéra-bouffe que je me suis amuse a imaginer. Nous mêlions fa dernière main, avec Richard Lewinsohn, auteur de si remarquables ouvrages sur le monde f inancier, à une assez singuliére comédie dramatique, qui se passe dans le monde de la spéculation et qui n'a pas encore de titre. Enfin, Pierre Barbier, l'adaptateur du Roi Cerf, vient de tirer de mon roman « Abisag ou l'Eglise transportée par la foi », un ouvrage que la Compagnie des Quatre Saisons représentera probablement au printemps prochain. Je ne pense pas qu'il soit plus difficile de faire représenter une pièce aujourd'hui qu'autrefois. Pour ma part, j'ai toujours reussi, avec un peu de patience, à caser les pièces qu'il m'a pris la fantaisie d'écrire. Et cependant j'avais en général choisi les sujets les plus difficiles. De tous temps, du reste, les véritables dramatiques ont adopté I la solution la plus simple, qui est de se faire soi-meme directeur de théâtre et de ne dépendre de personne. Mais il faut alors renoncer à toute activité qui ne soit pas strictement 1scénique. ALEXANDRE A.R,,oux.

ALEXANDRE ARNOUX.

SAINT-GEORGES, à 21 h. 10 L'Ecurie Watson. SARAH-BERNHARDT, 21 h. La Mère.

TH. DES CHAMPS-ELYSEES, à 20 h. Anna Karénine. TH. DES CHAMPS-ELYSEES, à 20 h. Liubov Iarovaïa. ittusic-Halls Chansonniers Cirques EN MATINEE

iWnie spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h. Alcazar, 15 h.; Casino de Paris, 14 h. 30 Cirque des Cirques, 15 h.; Deux-Anes. 15 b.; Folies-Bergère, 14 h. 45; Mogador, 15 b. ,or

A.B.C., 21 h, La Revue du Rire. Marie Dubas et 10 comiques. ALCAZAR, à 21 h. Beautés de femme (revue nouvelle). CASINO DE PARIS, 21 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). CIRQUE DES CIRQUES (Grand Palais), à 21 b. Courses de chars; grandes attractions.

DEUX-ANES, à 21 h.: Anerie» 1937, revue.

TH. DE DIX-HEURES, à 22 h. Martini, Victor Vallier, et la revue Les Huîtres de là Couronne.

FOLIES-BERGERE, à 21 h. En Super-Folies.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions. dancing.

MOGADOR. 21 h.: Ça, c'est parisien! (Mistinguett). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, S. rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-flano. BAL DU MOULIN-ROUGE 21 h. 30 Le premier spectacle Moulin Rouge (Ray Ventura et ses Collégiens).

TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

CABARET DE MONSEIGNEUR, 94. r. d'Amsterdam (Tï, 25-35) S SItarjinsSiy, Snala. Seversky, Aza Razsadova.

CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Michodière. CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, dîners dansants. SHEHERAZADE Hachem Khan, Yolanda, M, Wendling. AU FLOR1AN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Direction Sarturi. Salle réfrigérée. Un dîner dansant à prix fixe 1 30 francs.

LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

AU EON-RON (7. rd-pt Ch.-Elys.). 4 et 9 h. Danses, attract.

Georges-André Cuel

nous parle de

« Tamara la Complaisante » Depuis quelque temps déjà, il était question, dans les milieux cinématographiques, d'un film qui aurait été adapté de Tamara la Complaisante. Nous avons pu joindre l'auteur de ce roman, M. Georges-André Cuel, qui voulut bien nous donner toutes les précisions que nous étions venus lui demander. J'ai confié l'adaptation de Tamara la Complaisante à Félix Gandéra, nous dit-il. Nous avons collaboré tous les deux et je suis heureux de constater combien notre entente était- parfaite. Nous parlions la même langue » II y a un fait qui me navre en ce qui concerne parfois les adaptations cinématographiques. On s'empare d'une œuvre, on la coupe, on la remanie sans consulter l'auteur, et, ainsi mutilée, elle n'a plus rien de commun avec ce qu'elle fut avant l'adaptation.

» Félix Gandéra est un auteur de talent et un metteur en scène avisé. Avec lui, rien de tout cela n'était à craindre: il connaît son métier.

» Le cinéma est basé sur une idée il exige beaucoup de souplesse d'esprit. L'auteur écrit pour être lu et non pas pour être vu, voici pourquoi il doit exister une entente parfaite entre lui et le metteur en scène qui doit, lui, défendre une idée et en même temps la rendre imagée et complète à l'écran. » Le sujet de Tamara la Complaisante est neuf. Il dégage une atmosphère curieuse et âpre. C'est le grand drame de la jalousie entre des gens d'une civilisation et d'une race différentes de la nôtre. Le film ne peut pas traduire exactement le caractère tourmenté et sensuel des héros du roman, mais une action habilement menée et une interprétation parfaite ne déformeront pas mes personnages qui resteront tels que je les ai créés.

» Grâce à des circonstances dramatiques.de son existence, Tamara devient un être amoral, mais dont la séduction est grande. J'ai confié ce rôle écrasant à Véra Korène. Personne mieux qu'elle ne pourrait incarner cette femme au caractère si complexe.

» Victor Francen sera le héros de cette histoire d'amour qui se développe dans un pays où l'hiver est éternel et où il semble impossible d'éprouver de grandes passions et de nobles sentiments.

Avez-vous modifié votre roman pour les besoins du cinéma ? 2 Quelques transpositions ont élé indispensables ainsi j'ai transformé certains personnages. Au reste, ceci ne change rien au sujet. L'action se déroule de nos jours aux environs du lac Baikal. C'est d'ailleurs là que l'on tourna, l'hiver dernier, les extérIeurs de Tamara la Complaisante. » A. d'H.

affirme

EN SOIREE

JULES BERRY

SERA « BALTHAZAR » Le principal personnage du film que Pierre Colombier va réaliser d'aiprès la pièce de Léopold Marchand est un financier.

C'est Jules Berry qui incarnera cet étrange et fantaisiste roi de la finance. Les extérieurs de Balthazar sont d'ailleurs déjà commencés depuis quelques jours dans le Midi.

Pierre Colombier ne perd pas de temps

Les cameras au bal Tabarin René Pujol, qui réalise actuellement un film comique, intitulé Titin des Martigues, a transporté récemment ses cameras au bal Tabarin.

Cinq cents figurants garnissaient les tables autour de la piste évoluaient, en dépit de la chaleur suffocante, les célèbres danseuses de l'établissement. Dix vedettes interprétaient leurs rôles avec bonne grâce et bonne humeur et Paulette Dubost valsait avec Alibert sur un motif tournoyant de Vincent Scotto.

ZARAH LEANDER la grande artiste suédoise dans te nouveau film viennois

«PREMIERE» AU STUDIO de ÏETOILE 14, RUE TR.0Y0N (Etoile 06-47).

:FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

MADEMOISELLE MA MERE OLYMPIA

YOSHIWARA

MOULIN-ROUGE

CINDERELLA

LE DIAMANT TRAGIQUE IMPERIAL

PERLES DE LA COURONNE FILM EN RELIEF DE LOUIS LUMIERE

UN NOUVEAU CLUB dont les membres

sont autant d'étoiles Il s'agit du Club des Aristocrates qui pourrait s'appeler aussi bien le « Club des étoiles » le film de Pierre Colombier que nous verrons prochainement ne comprend pas moins de treize comédiens de l'écran dont les talents conjugués assureront le succès de cette production. Elvire Popesco y donne à Jules Berry une réplique savoureuse André Lefaur prête son flegme à l'étonnant baron Taillebourg Armand Bernard joue Alfred, un serviteur au zèle incomparable; Pierre Larquey et Charpin assument la tâche délicate de mêler leur godasses » de policiers à tant de souliers élégants. Nous verrons encore Viviane Romance et Lisette Lanvin, Florence Walton et Suzy Pierson, Marcel Simon, Jean Tissier, André Roanne et Réda Caire. Et l'intrigue tourbillonnante fait étinceler toutes les facettes de ces talents subtils et divers.

Petites nouvelles ̃+ Pooloo sera la plus authentique de3 aventures de la jungle, qui furent jamais filmées. Colin Tapley en est le seul interprète de race blanche.

Ce film est tourné en majeure partie a Singapour et en Malnisie il coûtera, pa- rait-il, un million de dollars. I

Margaret Callahan, Harry Carey et leurs partenaires dans « Le dernier hors-la-loi », qui passe depuis quelques jours à l'Aubert-Palace.

PROGRAMME DES CINEMAS

films parlants français.

BONAPARTE 15 h., 21 h. Kermesse héroïque, Le Nouveau Testament.

CAMERA 15 h., 17 h., 21 h. Voyage sans retour, Hélène. CINE-OPERA 14 à 20 h. Soir, 21 h. Jean de la Lune, Ademaï aviateur.

DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 L'Etudiant pauvre, Un mauvais garçon.

GAUMONT-PALACE De 15 h. à 1 h. du matin La Chevauchée de la liberté, Le Chemin du Paradis.

IMPERIAL 14 h. 4 1 n. Les Perles de la Couronne. LUTETIA De 14 h, à minuit Griffe du Hasard, Savoy Hôtel.

LUX 14 h. 45, 20 h. 30 Aux Jardins de Murcie, Le Capitaine Craddok.

MADELEINE « 12 h. à 2 h. 40 Sarrati le Terrible. MARIGNAN 14 h. 25 à 23 h. 20 Mademoiselle ma Mère. MARIVAUX De 10 b. à 2 h. matin La Grande Illusion. MAX-LINDER 12 h. à 2 h. m. Ignace.

MOULIN-ROUGE P. 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Cinderella, Le Diamant tragique.

MOZART 15 h., 17 h., 21 h. Griffe du Hasard. Savoy-Hôtel. NOTRE-CINE 15 h., 17 h., 21 h. La Femme idéale. OLYMPIA 10 h. à 1 h. 35 Yoskiwara.

PEREIRE relâche.

RANELAGH 15 h., 21 h. L'Amant de Mme Vidal, Tourbil.lon blanc*

REX ♦ De 12 à 2 h. 30 du matin Femmes marquées, Septième District.

Films pariants anglais.

APOLLO 14 h. à 2 b. matin Cirque en folie, Justice des montagnes.

AUBERT 12 h. il 0 h. 45 Les Fusiliers marins débarquent, Le Dernier hors-la-loi.

AVENUE 14 h. 30 et 19 h. Soir, 21 h. 15 A vos ordres, Madame!

BALZAC 14 h. 30 à 20 h. S., 21 h. 15 Charlie Chan à l'Opéra, Déjeuner gratU.

A vos ordres, Madame! 15 h. 46, 18 h. 34, 22 Il. 44. Avenue, A Paris, tous les trois 15 b. 15, 17 h. 20, 21 h. 55. Marbeuf. Bornéo Cotisée. Cavalerie héroïque Colisée. Capitaines Courageux 14 47, 17 b., 19 13, 21 29, 23 32. Paris. Crimes en haute mer 14 h. 45, 17 h. 10, 21 h. 20. Panthéon. Charlie Chan 15 h. 58, 18 li. 45, 22 h. 45. Balzac. Cirque en folie 15 b. 40, 18 h. 20, 21 h., 23 h. 45. Apollo. Dernier hors-la-loi 13 9, 15 40, 18 14, 20 45, 23 20. Aubert. Déjeuner gratis 14 h. 30, 17 h. 15, 21 h. 28. Balzac. Dernier train de Madrid 9 h. 30, 11 h. 11, 12 h. 52, 14 h. 33, 16 h. 41, 18 h. 49, 20 h. 57, 23 h. 5, 24 h. 40. Paramount. Entreprenant M. Petroff 14 h. 30, 16 h. 40, 19 h. 10, 21 h. 45, 0 h. 15. Hclder. Fin de Mrs Cheney 14 15, 16 20, 18 25, 22 h. Ciné-Ch.-Elysées. Fusiliars marins débarquent 12 h., 14 h. 31, 17 h. 5, 19 h. 36, 22 h. 11. Aubert.

D e. AP 1 coires

COTÉS

CRAN

-+ On vient de terminer le montage du nouveau film de Lucien Baroux, mis en scène par Berthomieu, Le Porte-Veine, qui sera présenté au Marignan le il septembre prochain.

La Fille de la Madelon, le filin de Georges Pallu, d'après nu scénario de A. Heuze et E. Arnaud, dont Henri Garât, Hélène Robert, Ninon Vallin, Jeanne Helbling, Pauline Carton. Camille Bert. Mady Berry. Jean Dax, Georges Prieur et Aimos sont les principaux interprètes, sera présenté le vendredi 3 septembre, à 10 heures du matin, au Normandie.

GAUMONT PAIACE~~ CHEVAUCHEE DE LA LIBERTE CHEMIN DU PARADIS

REX~~

FEMMES MARQUEES

SEPTIEME DISTRICT

AUBERT PALACE SS FUSILIERS MARINS DEBARCJENT, LE DERNIER HORS-LA-LOI

UJUbéb E-

BORNEO

CAVALERIE HEROIQUE

CH.-ELYSEES 1 h. 30 à 19 h. S., 21 h. 45 La fin de Mrs Cheney.

COURCELLES 15 h. 17 h., 21 h. L'Amour en première page, Saint-Louis Blues.

EDOUARD-VII 14 h., 21 h. Six heures à terre. ELYSEE-CINEMA De 14 h. à 24 h. It had to happen. ERMITAGE ♦ 14 h. à minuit La Baie du destin. HELDER ♦ 14 à 2 h. du matin 'L'Entreprenant M. Petroff. MARBEUF 14 h. 45 ù 19 h. Soir., 21 b. A Paris, tous les trois.

MIR.-LORD-BYRON 14 h. 30-19 h. S., 21 h. La Fiancée s'enfuit.

NAPOLEON 15 h., 17 h., 21 b. Joé le boxeur, L'Affaire Garden.

NORMANDIE De 14 h. 30 à 1 du matin La Loi du milieu. PANTHEON 14 h. 30 à 1!) h. 15. S.. 21 h. 10 Crime en haute mer. Jeune Fille délurée.

PARAMOUNT De 10 h. à 1 h. du matin Le dernier train de Madrid.

LE PARIS 14 h à 1 h 30 Captain Courageous. SCALA V> à 2 h. Napoléon.

STUDIO UNIVERSEL ♦ 12 h. à 24 b. Buffalo Bill. STUDIO 28 15 h., 17 h., 21 h. Monnaie de eince. VICTOR-HUGO ♦ 14 h. à 19 h. S., 20 h. 45 Théodora. Films parlants allemands

AGRICULTEURS relâche.

CESAR 15 h., 17 h., 21 h. Jeunes Filles en uniforme. STUDIO DE L'ETOILE 15 h., 17 b., 22 b. Première. Film parlant italien

COLISEE + De 14 h. à 19 h. S., 20 h. & Cavalerie héroïque, Bornéo.

Film parlant russe

CESAR 15 h., 17 h., 21 h. Le Chemin de la Vie. Salies d'actualité.

PARIS-SOIR 10 b.-l b. L'Invisible Ray, La Marche du Temps <n° 7).

Le signe signifie, permanent.

L'HEURE DU GRAND FILM:

-Ignace 12 h. 25, 14 h. 40, 17 h., 19 h. 15, 21 h. 30, 23 h. 55, 24 h. 30. Max-Linder. Justice des Montagnes 14 h. 20, 17 b., 19 h. 40. 22 h. 20, t h. 5. Apollo. La Grande Illusion 10 h., 11 h. 50, 14 h., 16 h. 20, 16 h. 40, 20 h. 50, 23 h., 1 h. 10. Marivaux. La Loi du Milieu 14 h. 44, 16 h. 43, 18 h. 42, 20 b. 41, 22 h. 36, 24 h. 32. Normandie. Mademoiselle ma Mère 14 h. 45, 16 b. 55, 19 h. 5, 21 h. 20, 23 h. 30. Marignan. Monnaie de Singe 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. Sarati le Terrible 10 h., 12 h. 8, 14 h. 16, 16 h. 27, 18 h. 35, 20 h. 43, 22 h. 54, 1 h. 2. Madeleine. Six heures à terre 14 h. 45, 17 b. 15, 22 h. Edouard-VH. Une Fiancée s'enfuit 14 30, 16 45, 21 15. Miracles-Lord-Byron. Une jeune fille délurée 15 h. 50, 18 h. 10. 22 h. 35. Panthéon. Yoshivara 10 20, 12 35, 14 50, 17 5, 19 15, 21 30. Olympia.

LES FILMS NOUVEAUX

A L'AVENUE

« A vos ordres, Madame » « La Lanterne verte »

Un film étrange aux allure. d'opérette. Un film policier d'un tour classique.

Le point de départ de A vos ordres, Madame, est d'un tour franchement jovial. Un souverain d'opérette, un confident de vaudeville, un prince héritier indiscipliné s'opposent dans l'un de ces riches décors encombrés que l'on édifie volontiers pour y installer des monarchies cinématographiques. Après quoi, l'amour entre en jeu sous les traits charmants de Rosalind Russel et l'action change (le rythme et de ton elle tourne au grave, voire au mystérieux, tout en maintenant une allure légèrement farce qui sied à ce genre de productions.

Robert Hontgommery, selon qu'il porte l'uniforme constellée on la redingote romantique, est futile ou tendre, alangui ou compassé. Franck Morgan assume avec esprit la tâche ingrate d'amortir les coups que porte son jeune maître et de limiter les dégâts qu'il commet. Rosalind Russel s'enroule de voiles épais et de brouillards factices jusqu'à ce que l'amour perce les nua-^ ges et la transfigure de ses rayons.

La Lanterne verte est à la fois le titre du film et l'enseigne d'une boîte de nuit ou les verres contiennent à parts égales des alcools dynamiques et des poisons violents. Un bras inconnu, qui frappe à coup sûr, abat comme jeu de massacre faute la famille Lampier la fille exceptée, parce qu'il fallait bien qu'en fin de film, celle-ci épousât un jeune reporter-détective docteur en droit, lequel s'est mêlé fort adroitement de ce qui ne le regardait pas Margaret Lindsay, coiffée à l'ange, pleure sans excès tous les siens massacrés et promène dans les dancings une mélancolie photogénique; sa robe légère qui lui sied à ravir se pourrait nommer « robe il danser pour soir de funérailles ».

Bruce Cabot lui donne une réplique émue; Joseph Calleia est le classique gangster demi-mondain qui ne se rend jamais au commissariat qu'en habit du soir et la boulonniètre fleurie. Et le dialogue est d'une vigueur et d'une verdeur qui achèvent d'imprimer au,film le rythme qui lui convenait. Jean Laury.

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Un singulier record

La région de Los Angeles, dans laquelle se trouve incluse Hollywood, la cité du cinéma, détient, sans conteste, le record des pensions alimentaires. On y compte, en effet, plus de cent mille divorcées qui reçoivent annuellement de leurs maris la somme astronomique de 12 millions de dollars, soit environ 300 millions de francs.

~M~

GRAND CONCOURS.DE PHOTOGRAPHIES

A l'occasion de la sortie, au cinéma L. Paris, du film Capitaines courageux », Metro-Goldwyn-Mayer organise, en collabo- ration avec la Société Kodak Pathé, uu grand concours de photographies de marine, dont voici le règlement

Règlement

1° Le concours est ouvert à tous, à l'exseption des photographes professionnels, des collaborateurs de Metro-Goldwyn-Mayer et de Kodak-Pathé

Les photographies soumises au jury devront toutes avoir obligatoirement la mer ou les gens de mer pour sujet

Chaque concurrent aura le droit de soumettre, au maximum, six photographies différentes. Chaque épreuve devra porter, inscrite au dos, l'indication du site ou de l'épisode représenté, ains que le nom et l'adresse du concurrent

Les envois devront parvenir le 21 août 1937, à midi, dernière limite. L'adresse devra être libellée ainsi « Concours photographique (Mer et Gens de Mer), Metro-GoldwynMayer, 37, rue Condorcet »

Aucun envoi ne sera retourné ï

Les décisions du jury seront publiées dans le « Figaro » du 21 août 1937 et seront sans appel.

Prix

1 Kodak n" 3, obj. 6X3, obt. Diomatic. 1 Kodak n" 3, obj. Kodak, obt. Kodtx. 1 Anca 10, obj. Nagel 6x8, obt. Pronto. 1 Pocket Kodak 2 C achrom.

3 Hawk-Eye, bottes BB.

3 Hawk-Eye, bottes CC.

50 volumes « Comment obtenir de bonnet photographies ».


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TLJme cfi^pairitioinL 3nniy'Bté]ri<BTiJise

Voici sur le quai de la gare quelques FEMMES BRUNES portant un BERET ROUGE sur la tête et une BAGUE avec une OPALE au DOIGT, qui se trouvaient dans le WAGON en QUEUE du TRAIN et qui semblent bien joyeuses d'avoir été retrouvées, grâce aux lecteurs du Figaro Eliane de la Grandière, Géraud de Fozières, Jacqueline Fragonard, Anne de Louvencourt, Béatrix de Lauzanne, Jean-Louis Hoog, François-Xavier Hoog, Pierre Hoog, Albert Archambault, Micheline et Jeanine Drumez, Charlotte de Fontenay, Christiane Gloux.

UNE DISPARITION MYSTERIEUSE

10 PRIX

Philippe de Villemandy, Viviane Ferton, Arnaud d'Hauteville, Rotelyne de Gary, François-Marie Rousseaux, Nicole et Maylis d'Aleman, Tony Candéli, An' dré Deriaz, Henri de Brye de Vertamy, Marc Pardessus.

Ont aussi envoyé de très jolis concours

Sylvie Buffet, Henri Perraud, Hervé de Talhouët, Béatrix et Eliane de Linarès, Jacques Marie, Françoise Gautier, Sabine Chavez, Marie-Thcrèse Clausier de Mannoury, Roselyne de Chantérac, Marguerite Guillaumet, Madeleine Guillaumet, Colette Lemaire, Pierre Bonneau, Jean Fidelin, Anne-Marie Fidelin, Christine Maurel, Françoise Sabatier d'EspeyTan, Odile Rigaud, Irène Sabatier d'Espeyran, Ghislaine Lefort, Xavier d'Elloy, Marie-Andrée Lemaire, Bernard Morris, Brigitte Prophetté, Jean Vincent, Paul-Marie de La Gorce, Thérèse de Miribel, Geneviève Perret. Marie-Hélène Salliard du Rivault, Henriette de Vareilles-Sommières, Chantal Franc, Micheline Piat, Chantal de Xanteuil, Chant:d Joly, Marie-Thérèse Doucerain, Thérèse de Felcourt, Bernadette de Felcourt, Monique Salomon, Isabelle de La Brosse, Gigi de Chavagnac, Michèle Martin, Bernadette Reboul Salze François Guéret, Chantal Beylier, Antoine de Vaubicourt, Xadine Béguin, Michel Lemaire, Marie-Thé- rese Mancin, Guy Clausier de Man-j noury, Yves Cocke, Jacques Vallet, Agnès Bourdon, Solange de Lipkowski, Paul de Buyer. Jean-Claude Prieur, Antoine d'Hennezel, Jean Le Hello, Chonchon Lafeuille, Corinne Simon. J. du Payrat, Hubert Douce- rain, Yolande de Maismont, Henri de Brosse, Guy Maze Sencier Edouard Bélorgey, Claude de Varine-Rohan, Janine, Ferrand, Claude de Chatelperron, Aude de Bardies, Dorine Jancoulesco, Henri Pépin, Marthe Feltin, Claude Debeau, Urbain Hue.het, Anne d'Etiau, Nicole Schlesser, Alexandre d'Orsetti, Eric Hennet de Goutel, Philippe Georgi, Hélène Girod de l'Ain, A. de Lichy, Patrick Morton, Monique Gibert, J-^n G'spard. Arnaud de Lédin» ghen, Pieri-e Daniel*

RÉCRÉATIONS ET JEUX

MOTS CROISES Solution du probléme paru le 15 août

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UN ROMAN D'AVENTURES EN PLEIN CIEL i

II existe à Londres un Club du Pari où se réunissent un certain nombre de milliardaires anglais dont la principale distraction est de faire entre' eu les paris les plus extravagants. Un jour M. Mac O'Niam, fit le pari d'obliger n'importe qui, même la personne la plus timorée du monde, à monter en avion et à faire un voyage de 3.000 kms. Le sort tomba sur l'oncle de l'intrépide Friquet (que vous connaissez tous), M. Pétale. Comment M. Pétale s'installe au Bourget. Comment découvre-t-il dans sa cave le fameux diamant blanc du Bouddha de Calcutta. Comment le remet-il au Maharadjah de Malaya.Comment Friquet le devancc-t-il eu Afrique et comment lui-même, pauvre M. Pétale, est-il contraint i le rejoindre en avion alors qu'il déteste ce moyen de locomotion. C'est ce que nous expliquèifl Jabouuc et Henri Kubnick, les spirituels écrivains pour la jeunesse, dans un^ roman en plpin ciel dont les péripéties. les épisodes tragicomiques se déroulent dans le monde si nouveau, si passionnant des avions, des aéroports, des lignes aériennes. Jeunes sportifs, dans FRIQUET PILOTE DE LIGNE, votre ami, l'intrépide Friquet a rédigé, une petite encyclopédie qu: vous S documentera d'une façon très complète sur l'agencement et Je pilotage des avions. Ce n'est pas là le moindre charme de ce livre qui relate les merveilleuses aventures d'un jeune passionné d'aviation, livre abondamment illustré par ERIK et qui ne coûte que 9 frs chez Ploa et dans toutes les bonnes librairies.

CHARADES

envoyées par Guillemette

et François de Nantois

Mon premier est une ville,

Mon second sert à porter l'eau, Mon troisième est une négation. Mon tout est un général du temps de [Napoléon.

Réponse Cambronne.

Mon premier est le contraire de dur, Mon second est le contraire de tôt, Mon troisième est une préposition, Mon tout est une épice.

Réponse Moutarde.

PROBLEME DE DOMINOS

Voici les dominos placez-les de façon qu'en additionnant les points VERTICALEMENT vous puissiez trouver dans chaque colonne le même nombre de points et HORIZONTALEMENT dans chaque rangée deux fois le chiffre dix-huit, soit trente-six,

CHARADES

envoyées par Paulette Ribeyre Mon premier est un animal quadrupède, Mon second est un pronon personnel, Mon troisième est un synonyme de faMon tout est un fruit délicieux, [tigué,

̃̃ ;v--c ̃•̃

Mon premier, on le met souvent comme [garniture,

Mon second est une jolie couleur, Mon tout est une ville arrosée .par la [Loire.

UNE BONNE LETTRE

A Pologne abrite beaucoup d'écureui ls. Ils sont très gentils et très doux, et il n'est 'pas rare d'en voir dans les parcs ou dans les jardins publics, descen-

dre, semblables à des oiseaux, des sommets où ils vivent, et traverser en trottinant une allée, cherchant ici ou là une noisette égarée ou un croûton de pain, sans se soucier des promeneurs qui (les écureuils en sont sûrs) ne leur feront aucun mal.

Or voici l'histoire que l'on raconte c'est celle des écureuils d'un de ces grands jardins, et d'un étudiant.

Il y avait en Pologne un étudiant dont les parents étaient très pauvres. Ceux-ci lui avaient dit de venir travailler à la ferme, car ils n'avaient pas d'argent à lui donner pour poursuivre ses études. Mais le jeune

garçon ne voulait pour rien au monde renoncer aux études qui lui étaient chères. Il voulait apprendre, s'instruire, devenir quelqu'un. Il résolut donc de travailler pour gagner sa vie et en même temps pour payer ses études. Et chaque jour, le cœur allègre, l'étudiant passait par le parc où vivaient les écureuils. Ceux-ci le reconnaissaient de loin et dès qu'il apparaissait., tout au bout de l'allée, ils venaient vers lui, l'entouraient et lui faisaient fête. C'est que leur ami l'étudiant ne venait jamais les mains vides. Il partageait avec eux ses maigres friandises. Il leur apportait soit des noisettes, soit du pain, soit du sucre. Souvent 1 hiver, il venait dans le parc, s'asseyait sur un banc malgré le froid qlacial, appelait tous ses amis écureuils et leur parlait pendant --l^s heures de ses ennuis, de ses tracas, de toutes les difficultés qu'il avait à surmonter pour continuer ses études. Les écureuils, assis sur leurs pattes de derrière l'écoutaient ou bien grimpaient sur son épaule et s'installaient tout près de sa tête, pour mieux comprendre ses pensées.

Le Coin DE LA Poeste L'AUBE 1-

""̃ :*• ̃ ̃ ̃ ̃ ̃' ̃ ̃'

Ecartant son mol édredon

De nuages éclairés d'or,

Le soleil qui somnole encor Bâille à se rompre le menton. Vraiment le Printemps exagère En tirant sur son pyjama

II n'est que sept heures moins trois Et le 'ciel est un frigidaire. Mais il risquera de jeûner S'il ne se lève en cet instant La lime passe en miroitant Croissant du petit déjeuner l Le Poète Pac.

Deux années s'écoulèrent ainsi. L'étudiant allait à présent à l'Université. Il venait de passer les examens d'entrée. Cela lui avait demandé beaucoup d'efforts, beaucoup de travail, et ses ressources diminuaient de plus en plus, car les livres coûtaient cher.

Une fin d'après-midi d'hiver, il vint s'asseoir sur son banc habituel où il fut aussitôt entouré par les écureuils. Son pauvre manteau était très usé, son pantalon montrait la corde et ses chaussures bâillaient tristement. Il parla aux écureuils et leur dit qu'il se sentait bien fatigué. Puis il rentra chez lui. Le lendemain il tomba si malade que le médecin lui ordonna de rentrer auprès de ses parents, car il avait besoin de beaucoup de soins et d'un très long repos.

L'étudiant voulut une dernière fois revoir ses amis écureuils. Il leur raconta tout et pleura pour la première fois. Les petits écureuils en avaient les veux tout brillants et leurs oreilles frémissaient, frémis-

saient comme si vraiment un grand orage passait.

Enfin l'étudiant leur dit adieu.

En rentrant dans sa petite chambre, il fut bien étonné de trouver sur sa table une lettre cachetée.

n la tourna longtemps entre ses doigts en se demandant d'où et de qui elle pouvait bien venir. Enfin il l'ouvrit. Voici ce qu'il lut

« Tu trouveras dans celte lettre l'argent nécessaire pour te soigner, te quérir et reprendre des forces. Puis, quand tu seras rétabli, tu pourras poursuivre et achever tes études. » Tes amis fidèles,

» Les Ecureuils du Purc. » L'enveloppe, outre ce mot, contenait une somme très importante qui allait permettre an jeune étudiant d-e réaliser tous ses rêves. Mais jamais il ne sut de qui venait ce'te lettre, car il ne connaissait personne, et il n'avait pas d'amis, aucun ami, sauf les écureuils.

RADIO Nous regrettions récemment le choix déplorable des disques par nos postes privés. Une heureuse exception vient encore aviver notre regret. Vendredi soir, Radio-Cité a consacré une demiheure à la musique d'orgue émission remarquable, aussi bien par les œuvres retenues (de Lachelbel et Froberger a. d'Aquin) que par les sonorités radiogéniques des instruments. Il est facile de trouver six disques d'orgue, mais il est plus malaisé d'en trouver six qui soient rares. Une bonne note à Radio-Cité. P.-D. T.

Dimanche 22 août

17 h. 20. NATIONAL ANGLAIS Musique de chambre le London string trio Contrapunctus XIII (Bach) Trio en sol (Haydn) Trio en ut mineur op. 9 No 3 (.Beethoven) Trio (Jean Franlaix) Miriam Licette, soprano, dans des lieder de Brahms, Jlarx, Wolj, Bantock.

20 h. 30. PRAGUE De Salzbourg concert de la cathédrale.

20 h. 30. TOUR EIFFEL concert symphiH nique sous la direction de M. Clergue causai» De M. Descaves Concerto grosso No 8 (HaendeL) j 1 Tasso (Liszt) Lenore (Duparc) Symphonie avec orgue (Saint-Saens).

20 h. 30. RADIO-PARIS Théâtre l'Odêon La petite chocolatière, pièce en trois actes de P. Gavault, près de M. Rey avec MM. Bryonne, Cusm. Anuot, Was'.sy, Bourdel, Sagaer, Darras, Duard, Durubert Mmes Reinhart, Vaultier, Courtal, Duard..

ORCHESTRE

15 h. 45 LONDRES REGIONAL Orchestre de ia B. B. C.'

20 h. BERLIX Concert de soli, chœur et orchestre (Kupper, Giordani, Humperdinck, Verdi, Fiedler, Wagner.)

20 h. FRANCFORT Concert (Beethoven, Liszt, Verdi, Rossini).

20 h. MUNICH Concert (Mozart, Bruckner, Weber, Berlioz, Schubert, Bizet).

21 h. BRUXELLES FRANÇAIS Concert du Kursall d'Ostende, sous la direction de M. A. Wolff.

21 h. 50. WEST Orchestre municipal de Bournemouth.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI Il h. 30. RADIO-PARIS Concert, d'orgue e (Saint-Saens, Bach).

14 h. 15. RADIO-CITE Récital de piano. 18 h. K.OENIGSBERG Musique de chambre (Buxtehude. Gluck)..

21 h. BRESLAU Concert (Dittèrsdorf, Wcber).

21 h. 30. STRASBOURG Mélodies.

21 h. 45. LONDRES REGIONAL Piano (Galuppi, Schumann, Weber, Debussy, Chopin). 21 h. 45. NORTHERN IRELAND Piano (Chopin, Albenitz, Scarlatti.) Mélodies.

22 h. 30. VIENNE Récital de sonates (violoa et piano), (Beetoven, Brahms).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

13 h. POSTE PARISIEN Quintette des chansonniers.

19 h. RADIO-PARIS Cirque avec Bilboquet et sa compagnie.

19 h. 30. RADIO-PARIS Dialogues des. oj».îxïs H. Paulus et Paulin.

19 h. 45. POSTE PARISIEN Pills et TabeU 19 h. 55. RADIO-CITE Gala des vedettes avec Wiener et Doucet.

20 h. 30. PARIS P. T. T. Soirée de variétés. 21 h. 10. POSTE PARISIEN L'heure des amateurs.

THEATRE

14 h. 30. PARIS. P. T T. ̃• Le Pacha, comédie en deux actes de F. Benjamin.

16 h. RADIO-PARIS Crainquebille, pièce en 3 tableaux d'A. Franc-

17 h. 30 PARIS P. T. T. L'Extra, comédie ea 1 acte de P. Weber.

19 h. TOUR EIFFEL La machine à calculer d'Elmer R. Rice, version française de Mme Proiï.

En écoutant, au Poste Parisien, aujourd'hui dimanche, à 21 heures « L'Heure des Amateurs de Byrrh », retransmise dé la Salle Marcellin-Berthôlotj tous pouvez; g&srher 1.000 fr. Les spectateurs et les auditeurs nuront le plaisir d'écouter :Lyne devers, le comique troupier Ouvrard fils et Gianini.

Lundi 23 Août

20 il. 30, PARIS P. T. T. Théâtre Mai 36 présente Le Mariage d'Hamlet, comédie eu trois actes et un prologue de J. Sarment, mise en ondes de M. Ruth.

20 h. 45, RADIO-PARIS Concert sympltoniquc du Casino de Vichy, sorls la direction de Sir Thomes Beecham Les Maîtres chanteurs, ouverture {Wagner) Symphonie en mi bémol (Mozart) Variations Enigma (Elgar) Nuit d'été sur la rivière (Delius) Symphonie en mi bémol majeur (Brahms).

21 h. 3, TOULOUSE-PYRENEES De Salzbourg. Soirée Mozart, orchestre sous la direction de Il. B. Baumgartner Marche en ré majeur ;i» 2 Baijner Symphonie en ré majeur Divertisse- ment en fa majeur Trois danses allemandes. 22 h. 20, LUXEMBOURG Fêtes de la lumière. Darius MHItaud La Musique J. Ibert Fêtes nationales.

ORCHESTRE

16 h., STRASBOURG Œuvres de J. S. Bach par l'orchestre, sous ia direction de M. Bour. 20 h. 10, DEUTSCHLAND Concert Œuvres de J. S. Bach.

20 h. 25, LONDRES REGIONAL ConcertPromenade (de Queen's Hall) Œuvres de Wagner, sous la direction de M. Henry Wood.

21 h., MILAN Concert,

21 h. 25, STUTTGART Concerto en ut mineur pour piano et orchestre, de Rachmaninoff. 22 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Orchestre de la B. B. C. (Mozatt, Verdi, Ponchielli, Chabrier). MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 16 h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue (Bach, Franck, Dupré).

18 h., PARIS P T. T. Mélodies.

21 h., ROME Récital de violoncelle.

21 h. 10, MUNICH Concert (R. Schumann, CI. et R. Schumann).

21 h. 40, SUISSE ROMANDE, Trio pour clarinette, violoncelle et piano, de Brahms. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

17 h., RADIO-PARIS Musique variée. 19 h. 30, RADIO-PARIS Demi-heure policière, de J. Cossii).

19 h. 55. POSTE PARISIEN La Table tournante, avec Oléo et Géo Poœel.

20 h. 15, POSTE PARISIEN L'Album de sou.venirs.

20 h. 30, LYON P. T. T. Chansons.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Variétés. OPERA

20 h. 10, LEIPZIG Le Barbier de Bagdad, opéra-comique, de Cornélius.

THEATRE

14 h. 30, RADIO-PARIS Oh Ah comédie en un acte, de Grenet-Dancourt.

21 h. 40, POSTE PARISIEN Un Drame rapide, de M. Diamant-Berger La Mort passe. CHEMIN DE FER DU NORD

Un week-end en Belgique Tarifs réduits

La gare de Paris-Nord délivre des billets d'aller et retour de fin de semaine,, à destination de Bruxelles et de Liège. Paris-Bruxelles et retour première classe, 22i fr.. deuxième classe, 156 fr.; troisième classe, 100' fr.

Paris-Liège et retour .première, classe, 272 fr.; deuxième classe, 190 fr.; troisième classe, 1 19 francs.

(Réduction pour les' enfants de 4 à 10. ans).

Trains autorisés

Les porteurs de billets de fin de semaine ont accès dans tous les trains du service régulier comportant des voitures de la classe correspondant à celle de leurs billets (<'i l'exception, pour les billets de deuxième classe, des trains rapides n°" 112 et 123, 134 et 193)

Validité

A l'aller. Départ les samedis et dimanches, avec faculté d'utiliser, dans la nuit du vendredi au samedi, les trains de 22 heures 45, sur Liége et de 0 h. 15, sur Bruxelles!

Au retour. Départ de Bruxelles ou Liège les dimanches et lundis, avec faculté d'utilise' dans la nuit du lundi au mardi, les trains de 23 h 44, au départ de Liège, et de 0 h, 55, au départ de Bruxelles. (Les jours fériés légaux, les veilles et lendemains de ces jours fériés sont assimilés respectivement -iux dimanche», simiodls cl .lundis, pour l'obtention et l'utilisation de ces billets).


La Sèmaîîïè Financière en France et a TEtrariger

QUAND LE KALEIDOSCOPE MONDIAL TOURNE.

L'allure déplaisante qu'ont pris au cours du dernier week-end les événements d'Extrême-Orient, Je. mépris des légitimes intérêts des Europeens et des Américains a Shanghaï affiché par le Japon, l'apparente impossibilité de la part, des puissances à assurer^ef ficacement la défense de ces intérêts, ont sérieusement ébranlé les. marchés mondiaux. L'ébranlement qui a affecté d'abord le compartiment d'Extrême-Orient de la Bourse de Londres lundi, s'est propagé à l'ensemble de la cote du Stock Exchange britannique, à Wall Street, à Bruxelles, puis mardi à Paris. Les marchés de matières premières, et notamment celui des métaux, ont ressenti le choc, par un phénomène de solidarité spéculative. Il convient d'ajouter, d'ailleurs, que les matières premières ont été, d'autre part, défavorablement impressionnees par la baisse du coton, qui a atteint à Liverpool son plus bas niveau depuis trois ans.

Paris est sérieusement touché

.De même à-Paris, le choc des événements d'Extrême-Orient qui n'eût dû nous toucher que dans une très faible mesure, s'est trouvé amplifié par les rumeurs de dissensions gouvèrnementales touchant les prochaines mesures de redressement économique' à arrêter et notamment la réorganisation des chemins de fer.

Seules les -rentes françaises se sont remarquablement comportées puisque, ainsi qu'on le verra ci-dessous dans la Revue des Marchés, elles ne cèdent d'une semaine, à l'autre que des fractions négligeables. Cette haute tenue, aussi satisfaisante qu'elle soit, n'est malheureusement pas attribuable au jeu naturel de la loi de l'offre et de la demande. Le fonds de soutien des rentes, adoptant en cela une politique assez comparable à celle du fonds d'égalisation des changes avant le régime du franc flottant, a fait barrage de toute sa masse à certains cours et a absorbé à carnet ouvert les réalisations souvent très considérables émanant de la spéculation ou de l'épargne.

Il n'en a pas été de même, malheureusement, du reste du mardhé et les valeurs françaises, notamment, ont payé à la baisse un tribut élevé. Seuls quelques valeurs ou .groupes de valeurs, comme le Sziez et les mines d'or, n'ont pas courbé la tête sous la bourrasque.

Mme C.-B. METMAN, à Ballan-Mire Mmei MILDE, à Saint-Raphaël M. Louis MADELIN, à Raon-LJEtape M. Noël MAYAUD, au Lysr Mme J. MARCHEGAY, à La Barre Mme la baronne A. DE MONTLIVAULT, au château de Logne- "Mme la comtesse DE MAILLE, au Touquet-Paris-Plage M. Jean MARRAULD, à Bordeaux Mme MAROZEAU, à Saint-Jean-deLuz Mme veuve Jean-Pierre MARTELLI, au Pecq -M. le comte DE MERLEMOXT, au château Merlemont Mme la baronne XIELLY, à Brest -M; l'amiral NIVET, à Givry ;.M. le commandant NOIRTOT, à Oran M.. Albert NEVE, à Gstaad Mlle Marguerite O'COXXOR, au château du Quesnoy M. Henry OUTREY, au château du .Petit-Bois M. Léon POLAK, à Montecatini Mme PEYRON AUBLET, à Moussac Mme Jean PENET, à Cerilly M. René PETHE, à Briey M. Maurice POIRIER, k Evian Mme Emile PINSON, au Cap-Ferrat M. Emile M. PUZENAT." au château de Vigneau M. le vicomte Ch. DU P£L0UX, à Chantilly Mme PERRÏAU DE LAÙNAY. au château de Bois-Soriri Mme Raymond PONTIER, à Pierrefort M. Emile PASCAL/ à Thonon-les-Bains. M. le lieutenant PARIStJN, au camp de MaiHy Mme PlTA\ IM>, à Villars-sur-Ollon M. Lucien PASTUREAU, à Perros-Guirec Mme Auguste PINET, à La Baule; Mme Jean EAYELLÏ, au Rayol M. le comte Jean DE PORET, à Cannes ;Mme PRUDHON, à LoridTO Mme Pierre REY-CATHALA au châ.teau Fourcas-Dupré Mme la comtesse RECOPE, à Saint-Lunaire M;. -le vicomte REGNAULT DE BEAUCARON, à Villers-s.-Mer ;'M. Marcel ROGER, à Brunnen M. le comte Edme DE ROHAN-CHABOT, an château de Saint-Martin- M. le capitaine DU ROSOY, à Agay' M. Victor ROYAUNEZ, à l'île -de Bréhat.; M. François REY, à Cournonsec Mme la comtesse Guillaume DE ROHAN-CHABOT, à Lourdes M; Marcel ROYER à Trouville M. Francis-Charles ROUA, à Genève'; Mme Maurice ROSENBAUM, à Chexbres Mme la baronne Pierre DE ROU VILLE au

château/dé'Fourdevïux sMm'è Alberf SALAMA.N,

à Pau Mme. la baronne DE. SEROUX, au château de la Wothe Jf. le comte G. DE SAINTGUILHEM, au mas de Bornier ^xeax Robert SOUPAUp, à Salburg M SAISON, au Mont-Dore M. le baron DE SEREVILLE, à Saint-Just-en-Chaussée; Mme la baronne Pierre SABATIE GARAT, au château de la Cipiere Mme SUMIEN, à Evian Mme la comtesse DE SAINT-SERNIN, à Limoges ;,M. le comte DE SAINTE-FOLX, à Gérardmer M. Louis SICOT, à Angers M. Pierre .SCARAMANGA, à Vienne Mme la comtesse DE SESSEVALLE, à Viareggo Mme la marquise DE SOLAGE; au château de la Cour Mme Roger DU SEIGNEUR, à Dieulefit'; le capitaine DE SOULTRAIT, au château des bûchettes M. Léo SIMON, à Zurich M. Carlo TOCHE, au château de Gourgue Mme la baronne Christian DE TÙRCKHEIM, à Cannes Mnie -la comtesse DE TERMOND, à Cannes Mme TOBLER-, à Badenwiter Mme la comtesse

DE TOURVILLE DE BUZONNJERES, aux E5ti-

vaüx Nlma TORDU, à Nice -Aime ,L.

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Normandie (dëp. du Havre le 25, arr. le 30).

DEPART DES TRAINS- -r- Normandie (dépi gare Saint-Lazare le 25 août, à 8 lj. 4o, 9 h. 8, 10 h. a. m.)

AMERIQUE DU. SUD

POUR LES ANTILLES Cuba (dep. le 29 août du Havre).

AFRIQUS-MAJUAGASCAK `

POOB COTE OCCIDENTALE D'AlfRlQUE Foucauld (dép. de Bordeaux le 7 sep-

tembre).

POUR MADAGASCAR, LA REUNION w Ville-de-Verdun (dép. de Marseille le 26 août).. EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE» CHINE ET JAPON t Andrè-Lebon (dép. de Marseille le 3 sep-

ten~bré)..

te?OlÎR; t'INDOCHÎNË Cap-Varella (dép. de Marseille îe 27 août).

vVisite du « Normandie », [e plus beau paquebot

̃̃̃̃ du monde

l Mairdi 24 août 1937

Prix forfaitaires 97 francs eu troisième classe (chemin- dé fer et (ni repas' comfrli) il francs en troisième classe chemin rie fer et 2 repas compris); lieiisfijrncz-voiis aux Burciiux de tourlsiiH: des entrains tic. fer de l'Etui gare 5;iiiit-l.ii7.iirc (Tri. l.ïih. 70-81); ;rarepfnii->*<c (tél. Lit. :)5-02).

Une assez vive tension s'est manifestée, d'autre part, sur le marché des changes à terme, qui n'est d'ailleurs pas sans relation, nous l'avons exposé dans une chronique journalière récente, avec la politique du fonds de soutien des rentes.

Le charme est rompu

En un mot, sur tous les marchés, le charme est rompu depuis le 16 août. Alors que l'on pouvait raisonnablement espérer que les perspectives à court terme des marchés restassent bonnes jusqu'à la fin de ce mois, l'affaire d'Extrême-Orient est venue défleurir prématurément la campagne d'été. Il faut même craindre qu'elle ne modifie les perspectives à moyen terme des marchés, qui n'étaient pas défavorables pour plusieurs d'entre eux, Londres et NewYork notamment.

Quant aux perspectives à long terme, dont nous nous proposions de parler aujourd'hui, la sagesse conseille de renoncer à vouloir les préciser aussi longtemps que l'on ne ,pourra formuler des prévisions vrair semblables sur l'évolution du séisme sino-japonais et sur ses répercus^sions, pas toutes défavorables peutêtre.^

Le coup de pouce

au Kaléidoscope mondial Le conflit sino-japonais est le coup de pouce donné au Kaléidoscope de la conjoncture mondiale, qui vient modifier entièrement l'arrangement des choses prévues. Avant que l'œil soit habitué aux figures nouvelles du Kaléidoscope, et que l'esprit puisse recommencer à lancer dans l'avenir les prolongements du présent sans se lasser jamais de l'écroulement fréquent de ces échafaudages il faudra encore quelque temps. C'est dire qu'au cours des semaines à venir, la spéculation internationale va se mettre en veilleuse.

Ce qu'on peut ajouter, c'est que toutes choses égales d'ailleurs, les pays qui souffriront le moins de cette nouvelle crise politique mondiale et qui retrouveront le plus vite leur équilibre, sont peux qui maintiennent leur économie et leurs finances, en parfait état 'd'entretien et de dynamisme. Nous sommes au regret de le dire, mais ce n'est pas encore le cas de la France.

G.-P. Hobbé.

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU "FIGARO

DE VILLEQUETOÛT, au -Mesnil Mme la marquise DE VIBRAYE, au château de Bazoehes-duMorvan-r Mme- la. comtesse DE VALON, à Chamant Mme la comtesse ARNAUD. DR VOGUE, au château de Pornic M. le général DE VASSELOT DE REGNE, à La GuîUotière M. le colonel VET1LLART, au château de Chassagnon Mme la comtesse Jacques DE VILLENEUVEALLIX, au château de Trinay M. le vicomte Robert DE VAULOGE, à Caux-sur-Montreux M. et Mme A. WESSBECHER, a Guenrouet M. Fritz WOLFF, à Crans-sur-Sierre Mme WATTINE, aux Junies M. Jean VVENCKER, à Deauville Mme Sophie WYROUBOFF, à Châteauneufsur-Cher.

Mme Philippe AUBERTIN, au château des Amerois M. le docteur AMEU1LLE, à Lalheue M. Hugues D'AUBAREDE, à Saint-Rambert-l'ileBarbe Mme la princesse Amédée DE BROGLIE, à Lamorlave M. Louis BENILAN, à La Ciotat Mme BONNEAU, à Toulouse Mlle M. T. DE BEAUREPAIRE DE LOUVAGNY, à Lourdes M. lé docteur H. BALLAND, au château de la Villate M. Charles BREDIN. à Bourbonne-les-Bains; Mme Robert BACQUE, à Amphion-les-Bains M. le capitaine BILLOT, Vichy Mme A.-M. BERL. à Evian M. Marcel DE BAECQUE, à Evian-les-Bains Mme BOURGEOIS, à Cabourg Mme S. Roger BARTHELEMY, à Berlin Mme Paul BRODARD, à Coulommiers Mme Jean BOISSONNAS, à Senlis Mme H. BOUTELOUP, à Dennevy Mme Guy BOUESSEL, à Saint-Servan-sur-Mer Mlle Adèle DE BLONAY, à Salzbourg Mmeia comtesse: DE BROISSIA, au château de Marigna.

Mme la marquise DES CARS, à Sauches Mme C VIT AND, à Lavans-lez-Saint'Claude M. le général DE CAMAS, au Havre Mme Charles DE CERJAT, à Salzbourg Maître C.-A. CASDAGLI, à Zurich Mme Robert DE COURCEL, à Vigneux-sur-Seine Mme Jacques CHAMEROY, à Salzbourg Mme DE CHABAUD LA' TOUR, a Sannerville M. CABIAC. à Préfailles Mme la comtesse Christian DE CHATELLUS, au château de Gravelles; M. COUDROY DE LILLE, à La Réole Mme Jules COLLET, à Cagnes-sur-Mer Mme René CHEREAU, à château.Gontier Mlle CARON, à Marles-en-Brie M.- COSTE SEYDOUX, au château de Clausonne Mme DE COURDOUX. à Dgmfront Mme CAHEN-FUZIER, à La Baule M. Daniel CORDIER, à Charleville Mme la baronne CALVET-ROGXIAT, à Prangey M. CHALOT, à Manciat Mme B. CARRE DE MALBERC, au château de Grunstein ̃ M. DE CHANTEMERLE DE VILLETTE, au château de Lagardiolle M Je commandant CONTAUSSE. à Epinal M. le baron Louis DE CANDE, à La Baule M. le marquis DE CHAMBURE, à Saint-Egrève.

Mme Edmond DUPONT, au château de Montigny Mme Paul DUPUY, au Pyla-sur-Mer 11. FERID DJEVDET BEY, à Marienbad .M. le lieutenant DELCOURT, à Grenoble Maître Camille DUCHEMIN, à Trouville M. J. DISSARD, à Evian-les-Bains Mlle DELAGE,. à Villerville Mme Pierre DELPEUCH, au château de Tourte! M Marcel DUCRUET, à Vendrangcs M. Francis DORVAULT, au château du Treil Mme la générale ETIENNE, au château de Bellerand M. le vicomte D'ESPIES, à La Jumcllicre Mme Henri FR\NCOIS-PONCET, à Seine-Port Mme Robert FERAY, à Dinard Mme Pierre FIGAROL, à Saint-Gervais-les-Bains Mme Robert FAUQUET, à Sahufes Mme DES FORTS, à Cauterets M. Henri FABRE, à Saignon -Mme André FALCHIER MAGNAN, au château de Saint-Léger M. le général Paul FAIN, au château de La Brosse-Raquin M. FAURE DURIF. à Marseille M. le docteur Ch. GAUTIER, à Saint-Pierre-deChandieu )f. Roger GRAND, à Kerverho Mme DE GOLDSCHMIDT, à Saint-Lunaire Mme veuve Victor GILLY, au château de Chavigny Mme la marquise DE GOULAINE. à Saint-Etiennede-Corcoue Mme GAUTRAT DE LOMPRE, à Saint-Jean-Cap-Ferrat Mme G. GAULLIER. à Ladon Mme GAMARD CLA1RIN, au château de la Cipière Mme GAIN, à La" Flocellière M. Edouard GIRARD, à Pornic M. Maurice GROSDEMOUGE. à Chatel-Guyon M. le docteur Georges GARNIER, à La Croix.

Mme la marquise D'.HAKCOURT, au château de Saint-Eusoge Mme Marcel HEIDSIECK, à Reims M. HARLEY GRANDVILLE-BARKER, à Films Mme HANIN". à Evian-le,s-Bains M. le comte D'HENDECOÙRT GONTREUIL, aux Houches Mlle M. HONORE; à Rotalier Mme Albert HAMEL, à Pierrefitte Mme la baronne DE JESSAINT, à Lourdes Mme Françoise JAUGEAS, à Nice M. Georges JACOB, à Fontainebleau Mile Mathilde JAVAL, à Bagnoles-de1'Orne Mme la comtesse Gaston DE JONQUIERES. à Villars-s.-Ollon M. JEANNEL, à Chamonix Mme Emile JUBERT, à Da*. Mme KR"iG, a Copenhague M. le baron Jules DE KCENIGSWARTER, à Versailles.

Mme Lucien DE LACOUR, à Trébcurden Mme Hélène C. LEFEBVRE, à Nîmes Mme Jean LOUSTE, née LOIR DE MONTES, à Thonon-lcs-

R E. V U Ë D E S MA R ÇH ES

PARIS |

Le marché des changes et le marché des valeurs sont secoués par la bourrasque venue d'Extrême-Orient. La remarquable tenue des Rentes. Alourdissement marqué des valeurs françaises- Résistance des pétroles et des mines d'or. Fermeté du Suez.

Le marché de Paris a été dominé cette semaine par les événements d'Extrême- Orient d'une part, par les bruits de tiraillement au sein du gouvernement touchant les projets économiques à arrêter avant le 31 août, et notamment la réorganisation des chemins de fer, d'autre part.

Le marché des changés a été particulièrement sensible à- ces nouvelles. Si, grâce à l'action du fonds d'égalisation, on retrouve au comptant la livre à ,132,85 contre 132,855 et le dollar à 26,6375 contre 26,6425, à terme les reports se tendent vivement. Sur ,la livre, on a atteint à trois mois 5 francs pour coter vendredi, 4,55 contre2,90 la semaine précédente. A un mois, la tension est moins caractérisée et. le report s'établit à 0,95 contre 0,80.

Il paraît manifeste que quelques sorties d'or se sont produites, comme conséquence de cette tension.

Les Rentes ne varient pas

Le marché des valeurs a été, lui aussi, fort atteint par la bourrasque, soit directem,ent soit par contre-coup de la mauvaise tenue des places étrangères, et notamment de Londres et New-York. Les Rentes, grâce- à l'action énergique du fonds de soutien, ont, malgré les offres considérables dont elles ont fait l'objet, gardé une tenue iinpecable.

C'est ainsi que le 3 se représente à 74,15 contre 74,60, le 4 1917 à 74,90 c. 75,10, le 4 1918 à 73,75 c. 74,05, le 5 1920 à 96,90 c. 97,20, le 4 1/2 1932, série A, à 77,65 c. 78,35, la série B à 78,60 c. 78,75.

Aux séries à garantie de change, le 4 1925, ex-coupon de 2 fr. 40, se représente à 103 contre 104,30. Le 4 1/2 1937 revient à 100,10 contre 103,85. Valeurs du l'résor résistantes. Recul des valeurs françaises Les valeurs à revenu variable "françaises qui n'ont pas la chance d'être soutenues par un fonds officiel, ont enregistré sans correction le choc des événements de cette semaine. Et, le marché étant relativement creux, elles ont dû céder dans la plupart des (cas un terrain appréciable.

Aux banques, on retrouve la Banque de France' â 6.55IÏ contre 7.050 la Banque de Paris et' des Pays-Bas (qui a quelques intérêts eu Chine), à 1.218 c. 1.336 la. Banque de l'Union Parisienne à 419 c. 459 la Banque Transat-

Bains M. LA>"FZ," à'Innsbruck. Mm«, la comtesse DE. LA RAVELIERE, à Cauteréte M. le comte DE LA *MAZÎLIERE. Vittel Si: LECLERCQ MASUREL, Roubaix M. l'ierfe.lEGRAND, au Vésinet Maître Pierre LEPAXY, à Spiez Mme DE LAOUTRE. à Venise Mme Maurice LE BRETON, i Weybridge M. Jacques Ï.EFEVRE, à Beaulieu-sur-Dordogne JIme G, LE SOURD, à Vals-les-Bains Mme Fernand LAUDET, aux Restanques Mme Henri LIEVIN DE WITE.-à Pornic M. le docteur et Mme P. LANGLADE, à Saint-Amand-les-Eaux Mme Arthur LEYMARIE, à La Celle-Saint-Cloud M. Robert 'LACAILLE, à Rouen Mme LAURENS, à Saint-Martin-d'Hyères Mme LACROUTS, à Lyon Mme Alfred LA VIGNE DELVILLE, à Vichy M.- le comte. Max DE LONGEVIALLE, à Noirmoutier.

Mme Bernard MARCILHACY. au domaine des Guilléux Mme MESNARD, à Samois-sui-Seine M. Jean MESSELET, à Bucey-les-Gy Mme la marquise DE MONTEYNARD, au château de Tencin JIme MANY, à Carlux M. Léonce MESSINESI, a Stresà M. Jean MILLERAND, à Belgrade Mme la baronne DE MONTAGNAC,' au château de Lamecourt M. Julien MAUREL, à Budapest Mme MUTHULAR,1 à Sils-Marla Mme MUEL, à Saint-Clouii Mme Marcel MAGES, àLique M. le comte DE MORTIMER-MEGRET. au château de Chamberet M. Robert DE MICHEAUK, à Lyon Mme MOUGIN, au manoir Saint-Louis M. le lieutenant DE MONTARDY, au château de Vaux Mme DE MIMONT, à Neuchatel M. Marius MOUREN, à Gérardmer M. Denis MAZARAKIS, à Lausanne.

M. le comte E. DE NALECHE, à Aix-les-Bains; M. le comte et Mme la comtesse G. DE NAZELLE, au château du Tremblais Mme NEMOURS TUFFIER, à Louveciennes Mlle S. DE NEUFVILLE, à Montreux M. Hubert DE PARSEVAL, à. Bagnoles-de-1'Orne Maître PRUVOST, à Sernhac ;M.. le docteur Jean PARIS, à Troyes M. Harry POWERS, à Valloire Mme la comtesse R. DE PRUNELLE, au château de Thomazin ̃ M. Marioh DE PROCE, au château de CoatDan Mme B. DE PEYERIMHOFF, an château de 'Medavy Mme PLANTET, à l'Hôtellerie de Fiée Mme Raymond QUENTIN,: à Corbuchet M. Henri RUAUX, à Viroflay Mme Einile RICARD, au château de Champdor Mme ROLLAND-D'ESTAPE, à Gournay-en-Bray M. le prince DE ROBECH, au château de il Morosière" Mme A. ROSAMBERT, au château de Trilport M. Henri REBOIS, à Nuces-de-Valady M. le lieutenant ROUVILLOIS, à Verdun.

Mme RIVET DE SABATIER, au château de Keraval M. Joseph SAHUC, au château de Bayssan-le-Bas Mme Léon SEGARD, à l'Aumône M SILL, à Fontenay-sous-Bois Mme la comtesse et Mlle DA SILVA RAMOS, à Lausanne Mme Louis SAUVEGRAIN, à Roanne M. H. SOULIER, à Villeurbanne Mlle SIRE, à Samolsss.-Seine M. SATILLAT, à Ouanne Mme E. STANLEY HENDERSON, à Morgins Mme Joseph DE SAVIGNAC, à La Roche M. E. DE SAINTBLANQUAT. à Saint-Michel-sur-Orge Mme SOUDRILLE-BARRES à La Chaldette Mme la comtesse DE THIOLLAZ, au château de Montpon Mme TERNAUX-COMPANS, à Deauville Mme A TINTANT, à Siaint-Cast Mme Pierre DE VAZELHES, au château des Essarts Mme Albert VIELLARD. à Morvillars M. Maurice VESCO, à Ollioules M. G. VALETTE, à Clichy Mme la comtesse Eugène DE VASSAL-MONTVIEL, au château de Saint-Maurice Mlle Michèle VERLY, à Bexhill-on-Sea M. WARNOD. à Langrune-surMer Mme L. WARNER, à Montana-Vermala Maître WATTRE, à Neufchatel-en-Bray M. D'WELLES, à Lourdes Mme WEIL-ALPHANDERY, â -Vittel M. Georges WEINSTEIN, à Œtz Mme WOIMANT DE LEZAACK, à Alles.-Semois.

Mme ALPHEN-SALVADOR, à Trouviîle. Mlle Stéphanie ANDRE, à Strasbourg M. Jean-Henri ADAM, à Poët-Laval M. Jean ALBERT-SOREL, à Turin Mme AUBIN DE SAUJEAN, à Beliagio M. André BARON, à Cannes; M. DE' BREMOND D'ARV. marquis DE MIGRE, â D.inard M.'Robert BRUSSEL, à Saint-Germain-enLaye Mme BARDSKY. à. Tessé-la-Madeleine M. Jacques BEJOT, au château de Marcolès Mme Auguste BAYARD, à Marck M. René BEJOT, à La Baule M. BAUDEZ, à Blonviile-sur-Mer Il. le comte A. DE BIEVILLE à Salzburg Mme la générale 0. BURCKHARDT. à Louhans M. E. BOUILLON, à Angers,; Mme la comtesse Pecci BLUNT, à Marcalto •; M..le comte J. DE BACIOCCHI, à l'île Rousse M. le médecin général BERGASSE, à Versailles M. H. BALEZEAUX à Clarens Mme Alfred CHAUVAC-CLARETIE, à Ecoublay M.. Paul COUVREUR, à Antibes Mme CROMBAC DE SWARTE. aux Sabléttes Mme René-Michel, CAHEN,. à Chantilly Mme G. CRUCHON-DLTEYRAT, à Saint-Cergue Mme la comtesse DE CATALAN', au château n> Villiers-le-Sec S. S. A. S. la princesse P. DE CROY. à Spa .Mlle CABRIE. à La Délivrande Mme V. CONTANIN. au Grand- Mrillard Mme la

lantique à 555 c. 560 le Crédit Lyon"nais à 1.391 c. 1.460 le Comptoir d'Escompte à 688 c.'698. le Crédit Comr mercial à 470 C..505 la Société Générate à 698 c. 701.

̃Aux •sociétés foncières, le Crédit Foucier, de France revient a .2.300 contre 2.40Ô, et le Crédit foncier de l'Indochine subit un recul assez important à 204 c. 230.

Les industrielles sont assez atteintes par la baisse.- Aux valeurs d'électricité, Compagnie Générale' (C. G'. E.) revient à 1.230 contre 1.300 Distribution (C. P. D. E.) à 597 c. 657 Electricité de, Paris à 545 c. 580; Electricité de la Seine à 371 c. lOi;' Electricité -et Gaz du Nord à 393 c. 420 • Lyonnaise des Eaux à 1,217 c. 1.300 Electricité: de, l'Indochine à 815 c. 890.

Aux métallurgiques, forces NordEst s'abaisse 731 contre 818 DenainAnzin à 1.375 c. l.ôlS Tréfileries du Havre à 832 c. 924 Creusa à 1.200 c. 1.265 Citroën B à 342 c. 558 Citroën N à 615 c. 638. Aux charbonnages, Lens s'inscrit à 271 contre 304 Courrières à 219 c: 240; Maries à 364 c. 390 Yicoigne â 416 c 450 -Béthune à 457 c'49O. Aux produits chimiques, Kuhlinann revient à 614 contre 656 Kali SainteThérèse, à 1.235 c. 1.392 r Péchincy à 1.748 c. 1.940'; Air Liquide à 999 c. 1.100. Irrégularité des Internationales

Parmi les internationales, les plus touchées ;ont naturellement été. celles qui sont directement intéressées aux événements d'Extrême-Orient. Heureusement, le marché de Paris ne compte qu'un très petit nombre de ces valeurs. Au Parquet, à terme, le Japon 5 1907 revient à 1.48» contre .1.775, les Tramways de Shanghaï "a" 773 .contre 937. Les mines métalliques sont défavorablement ihïpressionnéés par le recul des métaux à Londres, Rio Tinto revient à 2.825 c. 3.075 Ràqn Antelppe à 472 c. 505, Union .minJïjfe du Haut-Katanga (priv.) 3.970 c. 4.31» Tharsh à 310 0. 324, Penarroya à ;S79 c. 416. Caoutchoutières lourdes également Terres Rouges 523 contre 5/5, Caoutchoucs de l'Indoehine 665 c. 737 Caoutchoucs V 1.025 c.1 1.120 Cambodge 602 c. 661.

Les pétroles résistant d'une façon satisfaisante Royal. ,Dutçh 6.271 contre 6.320, Shell 744 c. 760. Toutefois, la Mexican Eagle, sur les exigences ouvrières au Mexique, revient à 95,50 contre 111,50, Canadian Eagle 100 c. 109. Le Suez, dont Je trafic est en progression, est une des rares valeurs qui'évoluent à contre courant. L'action de capital se représente à 25.650 contre 25.110, la Société civile à 6.620 contre 6.545.

Les mines d'or, qui avaient quelque peu rétrogradé les semaines précédentes, sortent avec honneur de la bourrasque de cette semaine Central Mining, 2.960 contre 3.000 \.Ge,duld, 1.100 contre 1.105 Crown Mines, 1.777 c. 1.784 Rand Minès, 923 à 942 Sub-Nigel, 1.340 c. 1.350.

comtesse DE CHAMBRUÎÏ, â \7arengeville-s.-Mer; M. Pierre CAEN, au Pouldu Mme COLOLIAN, à Bleneau M. le docteur Raoul COMTE, à Frosney-Réugny. .Mme. COLCOMBET-FAURAX, H Fontaines-les-Chalon Mme la baronne Gontran DE DOR'LODQT, à Senonches Mme Ed. DEGLOS, à La.Croix.; Mme Georges DONDENNE, à Cortina' d'Ampezzo Mme DANCEL. à San Pietro ̃Monterosso M. R. DUMATRAS, à Vçineuxles-Sablons Mme -G. DESGOMBES, au Cottage de la Verne. M. Paul DESNUES, au château de Saint-Médard Mme Robert DARBLAY. au château de Saint-Germain-lez-Corbeil Mme Emmanuel DERODE, à Marcilly-s.-Seine Mme Pierre DELBET, à Ouchy-Lausanne Mme Marcel DAVID à La Baule Mme D'EPINAY, au château de Vigny M. le comte.J. D.'ESGRIGNY, à Mou-, rillon-Toulon M. le lieutenant FAVERIS, à Verdun M. le chef de bataillon FREMIOT, à Cabourg Mlle Suzanne DE FIGIER, à Surgères M. André FREMOXT, à Condé-sur-Noireau Mme Charles GUILLEMOT, à Vittel M. A. H. DE GROSV1LLE, au château de Grosville M. le comte DE GUINAUMONT, au château de Mairy Mme la princesse Alexandre GAGARINE. i Bâle Mme la comtesse Hector DE GALARD BEARN. à Saint-Paul-de-Vence M. Jacques GUGGENHEIM, à Saint-Germain-en-Laye Maître GOUPIL, à Dinard.; M. Pierre. GAND Y, à Bordeaux •M. HUET DE PAISY, à Malbuisson Mme Paul HENRIET, à Bourbonne-les-Bains M. et Mme André JOIRE, à Coppet ;"M: Bernard JAC, à Carezza Dolomites M. André JUMELLE; à SaintBriac • M. Henry KISTEMAECKERS, à La Baule; Mme Maurice KELLER, née RAINVILLIERS, au château de Couchy-en-Cauche Mme LECHELLE, à Enghien-les-Bains Mme LE PRAT, à Trouville M. LAMBERT, à Evian-les-Bains Mme Andrée LEROY, à Brides-les-Bains Mlles LACROZE, au château de Courcelles-s.-Viosne M. Paul LIENARD, à Saint-Christol-les-Ales Mme Georges LE CERF, à Bagnoles-de-1'Orne M. Jean LA PORTE, à Pornichet M. Paul LAPEROUSE, à'Duingt Mme LEVESQUE-OVERLET à Verneuil-sur-Avre Mme la comtesse LE LOMEDE, à Formignèies Mme R.. LETOURNEUX, à.Bar.baste M, LE MASSON DE RANCE, à Aix-lesBains M. le lieutenant et. Mme LESUR, à Agon Mme la vicomtesse DE LA MOTTE-ROUGE, au château de Saint-Martin Mlle DE LARDKMELLE, à Menthon-Saint-Bernard Maître Emile LEDOUX, à Angers Mme la baronne LE PELLETIER,- à Da* Mme André- LEROLLE, à. Primel-Tregastel Mme LECOQ-VALLON, au château de la" Gondelaine Mme LANDRIN, a SamtCloud "• M. LOVENBACH, au Mont-Revard M. Gaston LEHMANN, à Vaucresson Mme la baronne DE LAPEYROUSE, à Aix-les-Bains Mme Maurice LAIR, au château de la .Comterte M. LEVESQUE, à Verneuil-s.-Avfe ï1- *̃̃}•$:RENTI, à Valenciennes M. François MAURIAC, à Argentière M". Jacques MABIRE, à La Croixille; M. le docteur Charles MOREL, à Aix-les-Bàins Mtne L. MAIL, à Hauteville-Lompnes Mme Henri 'MAYER, à La Ferté-Saint-Aubin M. le lieutenant-colonel MERCIER, au château d'Ecorchebeuf M. Auguste MASQUELIER, au château de Ranes M. L. MARECHAL, à Chamonix. M. Jean-Marie MASSON,. au Cateau Mme Robert MALLET-STEVENS, à Saint-Raphaël M. Pierre MOUCHEZ, au château de Samt-Martmde-Seignaux M. Louis MELETTA, à l'abbaye de Royaumont M. Emile MICHEL, à AbbeyiHe M. le,baron DE MENIL, à Broll1leY IL MONMARCHE à Locquirec M. Louis MAITRi., au château des Touches M. Jérôme MULLER, à Wi'hr-au-Val M. Louis -DE METZ, a Strasbourg 'M. Paul MOREAU, 3 Vittel Mme la marquise DE MAZAN, à Berno M. METTON, à Ai.x-lesBains Mme MOREL LEVY, à Amphion-Ies-Bains; Mme Roger NATHAN, à Treboul Mme la baronne NOURY, à Sainl-Fclicien M. André OUDARD, à Pau Mme Eric PELLERIN. au Gué-au_x-Biches -M. le comte F. PILLËT-WILL, au château de la Closnoye M. "M. PIEDSOCQ, à Cauterets M. Jacques PATTO, à Vittel M. le comte Jean DE PORET, à Gftethaiy Mme Hubert PLUMET, à Biarritz M. PINEL, à Roquecoiirbe Mme Paul ROMET, au château de Saint-Denis Mme. la comtesse DE ROSTAND, à Vichy Mme Juliette ROCHE, à' Cavalaire M. A. ROUSSEL, à Pontarlier Mme Théodore RODOCANACHI, à Cannes M. Francis ROUGET, à Cannes M. H. RITZ, a Pontresina Mme Georges ROY, à Nancy; Mme la comtesse DE SLADE, au château de la Garlaië M. Roger SPENGLER, à Bagnoles-del'Orne 'M. Jean SARRUT, à Vichy M. le major A.-M. SASSOON, à Londres Mme la comtesse' DE SPARRE,. â. Çiaritz Mme J. SORBE,- à Bordeaux ^Mme André SAtNT, au .château de Sainte-Mesme Mme la baronne Eugène DE TURCKEIM. à Kicntzheim M. Martial TRICAUD, à Vallières Mme Léon TEZENAS Brioni- ̃ M. Emmanuel THIEBLIN, à Paramé. Mmc: la comtesse DE VTLLERS GRIGNONCOURT, à Nancy M. Maurice VICTOR, au domaine de Bades Mlle VAUCHER, à Jfôeniiedorf: Mme la cointf-si- DK VOGUE, au château df

NEW- YORK

Recui des cours YORK marcliél

Recul des cours dans un marché

relativement calme. '1

Le marche de New-York s'est trouvé affecté défavorablement cette semaine par trois facteurs les événements d'Extrême-Orient, la baisse du coton qui tombe au-dessous de la cote d'alarme de 10 cents la livre, et le discours agressif qu'a prononcé M. Roosevelt qui laisserait supposer que le Président, dont, sous des apparences d'opportuniste, la mégalomanie, est connue, am- bitionnerait un troisième mandat présidentiel dans trois ans,

Les ventes n'ont été pressantes à au-

cun moment. Néanmoins^ le marché, a-

perdu un terrain appréciable. L'indice général du Xew York Herald Tribune ;100 actions), revient à 123,27 contre 125,64. Celui des industrielles s'abaisse à 158,71 c. 161,43. Celui dés die mi ns. de fer passe à 40,59 c. 42,13. L'indice! des obligations lui-mèmp montre quelque faiblesse et revient à 98,15 contre 99,06. '• -̃̃̃-••̃- ̃ ̃ ̃ Parmi quçlques cours caractéristiques, citons U. S. Steel ord, 114 1/4 4- 'contre 120 \ï,'Allied Chemical 235 c. 239 8/4, Du Pà'nt de Xemours 160 5/8 'c. 163 1/2, General Motors 56 1/4 c. '59 7/8, General Electric 55 3/8 c. 58, \ew York Central 38 3/8 c.' 41 '5/8, .Atchison TopeUa 76 1/2 c. 82, Piiblic Service bf .V. 40 1/2 c. 43, Consolidated Edison 35 1/2 c. 37 1/2, .liiaconda 57 1/4 c. 62 1/8, International Nickel 63 1/8 c. 66 1/2, Standard Oil ̃ o'f ,V. J. 66 1/2 c. 69

Comme on le voit, les dénivellations seront relativement peu importantes et eUes confirment la réputation dont jouit actuellement Wall Street de marche le plus sûr du monde.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Lourdeur générale et notamment du cpton. Un prêt de 12 cents par livre aux planteurs américains de coton. L'accentuation dé la baisse du coton, qui revient à 9,78 cents la, livre à N'cwYork, en recul de 62 points (à Liverpool, le coton américain perd 0,17 d. à 5,76 d. et le coton égyptien 0,17 d. également à 9,11 d.) a fâcheusement impressionné les marchés de matières premières.

La nouvelle d'offres importantes de blé russe, sur le marché de Londres notamment, a contribué d'autre part à déprimer cette céréale. Le blé perd 8 cents à Chicago (104 cents 3/4. le boisseau), 8 cents 3/8 à Winnipeg (122

cents 1/2), 2 d. 5/8 à Liverpool (8 sh.

4. d. 5/8 le ccntal).

Les autres céréales cèdent également des fractions importantes.

Les métaux à Londres sont relativement résistants cuiure -13/1 1/2 à L. 56/13/1 1/2 la tonne, étain -L. 2/15

Chauvry M. Louis VEDER, à Viareggio M. le baron DE WILDENBERG; au Puy.

M. TERREL DES CHENES, .à. Amiens. Mme Edmond AUBRUN, à Hossegor Mme L. J. D'AUBRY, à St-Palais-sur-mer M. le capi- taine A. P. AUBRY, à Bordeaux Mme ALAN ARRAGON, à Fontainebieau Mme Jean D'ALLEXS, à Saint-Cloud M. AI,QUIER, au Cap d'Amibes Henri AMY, à La Marguerette Mlle ALET, à La Mejanie Mme AUBERT, à Cormeilles-en-Parisis Mme Edmond BLOCH,. à Royat-ies-Bains M. le price Auguste DE BROGLIE REVEL, à Aix-les-Bains M. Maurice BLANCHARD, à Laffrey Mme BOISTAUX, à Compiègne M. Emile BOURCIER, à Viarmes M. Raymond BONXEFOUS, à Vittel Mme O. F. BERGER, à Saint-Cloud Mme la comtesse DE BRECEY, au château de benavent Mme BENAC, à Cauterets M. Paul BIGET, à Nantes Mme la comtesse L. DE BERTHIER DE SAUVIGNY, au château de Sauvigny M. BEREXGER. à Sonnay Mme Eugène BOS, à Le Grand-Lemps Mme Fred BOURLA, à Larroque-des-Arcs Mme. Suzanne BREZILLOX, à Vincenncs Mme Armand BERNARD. à Munich Mme DE BENGOECHEA, à Portotino-Marc M. BAUER, à Cranssur-Pierre M. BRODSKV, à Saint-Lunaire Mme la princesse Octave DE BROGLIE, à St-Honoréles-Bains M. Gabriel BOURSE, à Royat. M. le vicomte R. DE BOISSARD, au château de la Chauvière Mme Henri DE BOISSEL, au Pian Mme la marquise DE BROC, au château de la Ville au Tourier M. Patrick BATAILLE, à Sa-.hurs Mme Gaston BERTRAXD, a Doucier Mme l'amirale BOISSIERE, à Bonne-sur-Menage M. et Mme Joseph BAPST. à Menton M. M. BRELET, à Hyères M. Marcel COTY, à SaintAubin-Routot Mme CHARRIN, à Vevey. RENTREES A P.4RI5

Mme Raoul AARO.W- M. Georges APPIA, M. Raymond BALLUT, Mme L. BARAGUEY D'HILLIERS, Mme BARDIN, M. André BAUDET, Mme Lucien BAUMANN, Mme Ed. Bi-.NOIST, Mme BRET, Mme Jeanne BRIÊUX, Mme CARDON Mme la marquise DE CASTEJA, M. A. CAY\R, Mme 'Joseph CHANCEREL. Mme J. CH^RBONNEAUX. llme H. CHARPY, M. le comte DE CHILLY, M. CLEMENT-GRANCOUR, Mlle Antoinette DELAMOTTE, M. FLORAND, Mme Gilles BERTHELOT, M. L. GIRAULT, M. Georees GOYAU. M. Jacques GUERIN, M. André" HARTMANX, Mme Charles HOUTART, Mme la comtesse J. HUMANNGUILLEM1NOT, 31. Bernard JAC, M, André JUMELLE, M. J. S. KANDELAFTE, M. Lucien LACOURTE, Mme LAMBERT, M. LECOUPEUR, M. Maurice MANIER, Mme Frédéric MARTEL, M. Albert NAVARRE, M. Charles N-KENNEDY, M. Ph. PINARD, M. G. POISSON Mme la comtesse DE l'OSSEL, NI. Louis RIVIERE, Mme ROSAY, M. le baron G.-S. DE RQSENGKANTZ. M. 'Roger SCH ALLER, Mme 'L SEBLINE, Mme R. SEE, M. Maurice SEJOURNE, Mme Pierre THILLIER. Mme VALERE-MONIN, M. Albert WEBER-REYNOIRD. M Georges GUND, M. Lucien HESSE. Mme HENRION ESDERS. Mlle HKEREN, M. Paul DE HERICOURT, Mme A. HABERT, Mme Henriette HERVE. Mme HUSSON DE SAMPIGNY. M. ISABELLE, M. René JOURDAIN, "M \ndré JUNOT, Mlle DE JESSAINT. Mme François JAUGEAS, Mlle Mathilde JAVAL,. M. KOLB BERNARD DE FORGE, Mme Paul KOCH, M. Jean LAFF1LHE. Mme la baronne DU LIMBERT, M. Jean.LORIQT, Mme cointèsso DE LA REVELIERE. M. LEMARECHAL, M B LEON-DUFOUR; Mme Julien' LAVOLLEE, née DELAPORTE M. le vicomte DE ROHAN, M. Marcel LEROUX,. Mme DE LA FAUCONNERIE Mme Albert MARINONI, M. Edouard MAGNUS, M. Serge MEYER, M- H. H. MAC COLL, M. L. MARECHAL. M. le docteur G. M\JOR, 'M. Jacques MABIRE, Mme la comtesse Guy DE MAZENOD, Mme DE NELIDOFF. M. Jean ORNSTEIN, M. le commandant OUDARD, M. PARESYS, .M. PELLE, M. Luc Philippe ROUSSELLE. M. l'abbé RENWD Mme J. RICHARD. DESHAIS, Mme Jean RITCHER, M. Jean ROBERT, M. Jean RIVET DE SABATIER, M. L.-E. ROUVRAY, M. Alfred REDOU1N, Mme Michel SALVAGO, Mme STEVENS. M. L. SCHWOB M. A. SIRE, Mlle Emilie SILL, M. Louis SCHWABB. Mme Jean TREVES. M. Michel TRIPARD. Mlle DE V\LENZUELA, M. et Mme VANNI MARCOUX M. VAISSF- Mme René-Michel CAHEN, ̃ Mme.DE MANDIARGUES, M. QUIQUANDON. Mlle L.-M. BECKER. XI. André BAUR, Mw BOEGNEZ, Mme G. BIZET, Mme Jean DE B^RALLE. Mme BENAC. M. le comte R. DK BUYKR Mme Kami! HK CH VRB'INNIKRK.

/O à L. 264/10/0, plomb 10/t) à 22/ 8/9, sine –6/10 1/2 à L. 24/0/J 1/2. Aux dernières nouvelles, on annonce que le président Roosevelt aurait approuvé un projet tendant à garantir aux planteurs américains, un prêt par l'Etat ,de 12 cents par livre de coton. Cette mesure, lorsqu'elle aura été volée par le Congrès, devrait contribuer à raffermir les cours du coton au moins à court terme.

La régression du chômage Le nombre des chômeurs complets secourus le 14 août 1937 s'élevait à 310,592 pour 894 fonds de chômage en activité contre 312.173, la semaine dernière, pour 892 fonds. On constate donc une diminution de 1.881 chômeurs secourus au cours de la semaine dernière.

Le nombre des chômeurs secourus, au cours de la semaine correspondante de 1936 s'élevait à 418.293 pour 878 fohds de chômage en activité. Il v a donc, cette année, une diminution de 107.701 unités par rapport à l'anmic derni.èrp.- · Signalons, en outre, que si l'on, rap- porte le nombre de chômeurs secourus à" Ja, population couverte par les fonds de ehômage fcn activité, cette proportion, qui était J'année -dernière de 2,39 n'est pjus, cette année, que de 1,8.4, A l'unanimité

le Comité directeur

de l'Association générale des producteurs de.. blé

réclame la stricte application de (a loi pour la fixation du prix l' du blé

Le Comité directeur de l'Association générale des producteurs dé -blé, réuni le 19 août 1937, sous la présidence de M. Poin-' tler, a examiné les conditions dans lesquelles le- prix du blé de la nouvelle récolte doit être fixé demain par l'Office national interprofessionnel du blé.

Il Il constaté que l'application stricte de la loi faite impartialement sur la base d'une estimation modérée des 'frais de in production donne le prix do 197 francs. prix de base applicable à nue récolte moyenne.de 80 millions de quintaux. Le comité directeur de l'Association générale des producteurs de blé réclame pour la fixation du prix du blé l'application pure et simple de la loi du 15 août 1936 excluant i– conformément la volonté du législateur tout arbitraire dans la fixation du pçix.

-CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO

BONN" 51

22 AOUT 1937

Mme Germaine DURANDY, Mme Maurice ESCUDIE, M. Julien FABRE, M. FAURE DE CERIS, Mme la générale HUMBERT, M. DE L'ECOCHERE, M. Charles LEGRAND, M. le baron DE LA PLEIG-NIERE, M. Eugène LELEU. M. le médecin générai LAHAUSSOIS. M. MAUGARS, M. Eugène ÏIACRIS, M. Paul MOREAU, M F MOULIE, Mme la comtesse DE MARCiEU BEAUFORT, Mme J.-E. MEYER, Mme Louis NADOT, M. le docteur J. ODINET, Mlle PARIN, Mme la générale PAU. M. Jean RADIUS, Mme Fernand ROBERT. Mme Jules REIN, 'Mme REMOND, Mme Jean SIMON, Mme Jean DE TRINCAUD LA TOUR.

Mme Alice BLUM. M. le docteur O. ABT, M. Léon AMBROSELLI, M. le général BOIGUES, M. et Mme Y. Alain DE CIDRAC. Mme Magdelaine CL'CZEL, Mme Albert CAUCHOIX. M. Albert COLLETTE, Mme Jacques COLLEDEBŒUF M. DUMONT. Mme DUFOURMANTELLE, Mme Thérèse DREYFUS, Mme J.-A. FERNANDEZ, M. Maurice FESSARD, Mme Edouard GRAVELINE. M. le docteur L. GIRJiULT, Mme LE MORO. Mme DE LA CHAISE, Mme la vicomtesse DE LANTIVV DE TREDION, M. le docteur Simon MACHTOU. M. le commandant MICHELAXGELI. M. l'abbé Louis MULLET, Mme la comtesse DE NOINVILLE. M. R. PUJOS DU COUDRAY, M. QUENTIN. Mme ROLAND, M. RENOIR. M. le docteur Germain SEE, Mme SIROUY. Mme Jean SCHMIT, Mme M. SALOMON, M. Raphaël THIEBLIX. M. THOUVENOT, M. Georges VAU.DOYER-. Mlle Antoinette VVIELOWIEYSKA, Mme WIRIOT.

Mme At'GUSTINS, Mme Marie-Louis BARRAI", M. Je comte Etienne DE BEAUMONT, ,M. Phi-

"~v: .wv.,nrnwwa_«~eaessrah

Gastronomie normande

à l'Exposition

Après la glorieuse inauguration du. restaurant au I pavillon lyonnais, où M. et Mme Vettard, du Café Nettj,' point culminant de la gastronomie lyonnaise, pratiquent la pus exquise cuisine, ce fut l'ouverture du pavillon, où sous l'égide de M. Boucheron et de madame la Champagne, et le Champagne, connaissent la plus juste faveur pavillon où viennent d'avoir lieu le début des journées régionales proprement dîtes, avec le concours du grand chef Ménessier, de Saint-Remyles-Chevreuse, dont le succès confina au triomphe. Toujours sous le patronage de la « Classe de gastronomie », les prochaines manifestations régionales auront lieu les 25 et 26 août, chez M. Yalguer, au pavillon de Normandie, et seront confiées à M. Daniel Bondonnat, du Filet de Sole au Havre on sait que M, Bondonnat, qui a fait de sa maison une des plus grands relais de bouche, en France, lauréat des Purs-Cent et de l'A. G. R., e?t, par surcroît. commandeur de l'ordre du T&stevin, dignité dont peu de restaurateurs ont été honorés jusqu'alors.

Au cours de ces journées, M. Bondonnat, en quatre menus exécutes sous la direction de son chef, M. Charton (autre gloire culinaire) présentera, avec les mets célèbres de la Normandie, ses plus fameuses spécialités. Voici ces menus, dont nous sommes heureux de donner la primeur à nos lecteurs

Déjeuner du 25 août les Haies de l'estuaire, la matelote de la Bouille, le coq François 1er, champignons de Caumont aux fines herbes, poli, de canard de Rouen, salade, fromages, tarte normande.

Dîner soupc de poisson havraise, turbot braisé du Perey, la timbale de caneton Normarsdie avec les pommes en liards, la-côte de porc panée jroide, salade Cauchoise, fromages, fruits de saisons. Déjeuner du 26 les hôtes de l'estuaire, surmulets de Dieppe Belle-Meunière, la noisette d'agneau de l'Avranchin, haricots verts ait beurre d'Jsigny, le paté de canard de Rouen, salade, jromages, les douillons roitennais. Dîner crème de volaille, la sole, havraise, le coq François Ier, jonds d'artichauts Tante Ludivine, pâté de canard de Rouen, salade, jromages, tarte' normande a la crème.

Le couvert' 60 fr. service inclus, vim et liqueurs non compris. Est-il besoin de dire qu'il sera, pru-

dent' de retenir sa'tablo; au -pavillon de Normandie

(Centre régional) ou par té'éphonc: Invalides 41-13 cette manifestation astronomique devant être l'une ,V- r»lus rrmaronnh!r< ilr la -ni^in. C. L.

CHRONIQUE AGRICOLE Le conseil central

a poursuivi ses travaux

̃̃ » ̃»

Le conseil central de l'Office du blé à poursuivi hier ses travaux, mais contrairement à certaines. informations, il ne s'est plus agi du prix du blé qui, i Comme nous l'avions" annoncé, sera nxe dans un prochain conseil des ministres par le ministre de L l'Agriculture. En conclusion de conversations prêtées a M. Monnet, on affirme même sans doute d'une ̃ fa^i-- prématurée que ce prix serait de 180 francs au quintal. C'est celui auquel les représentants des

consommateurs, des coopératives -de

consommation et de la C. Or. T. ont don-

né leur adhésion donc rien d etoti-nant à' ce qu'il devienne une réalité. I Mais on ne peut s'empêcher de constater que l'Office a manqué à sa mission I principale, qui est la détermination du' i prix du blé, puisque voilà deux fois que son conseil central ne parvient pas à aboutir et que le gouvernement est-obligé de décider.̃ 1 Durant la séance d'hier, les délibérations ont porté sur des questions annexes, qui constituent, cependant un corollaire très important au prix du blé. Le conseil a fixé le poids spécifique qui, en raison de la qualité de la (récolte, a été porté à 75 kilograrames, limite au-dessus et au-dessous de laquelle il y aura des bonifications ou des réfactions. Il a également décide que-la prime mensuelle de conservation serait la même que l'année dernière, soit un franc pendant les cinq premiers mois, et de un franc cinquante durant les sept mois qui suivront, car cette mesure s'étendra au mois d'août 1938. Enfin, la marge de rétrocession à la meunerie est demeurée la même que précédemment elle sera donc de trois francs au quintal.

Voici l'office du blé entré dans sa seconde année d'exercice, mais il y entre sous la forme d'une taxation gouvernementale de notre céréale pamfiable. On cherche en vain les avantages I qu'il aurait procurés à la nation. M. Monnet a bien affirmé que l'Office est une transposition dans l'ordre national du jeu de l'offre et de la demande. PeutI être, comme en Russie, tous les commerces étant accaparés par l'Etat sont soumis évidemment à cette loi inéluctable, mais à l'exclusion des citoyens devenus des employés. Au surplus où réside, l'intérêt d'une transposition changeant un système ayant fait ses preuves sous toutes les civilisations, par un autre qui ne donne que des mé-

comptes ?

Par contre, on constate ses désavantages.. Le négoce des grains est supprimé puisque, comme l'a proclamé le ministre, ces commerçants sont devenus pour la plupart des ivgents des coopératives. Leur suppression enlève au Trésor une source importante de recettes, alors que les coopératives qui les remplacent coûtent plutôt qu'elles ne rapportent. Les producteurs ne paraissent pas satisfaits, puisqu'ils n'ont pas accepté le prix de conciliation proposé par M. Borgeot considéré par eux comme l'aboutissement d'un marchandage. Quant aux consommateurs, ne vont-ils pas trouver le pain trop cher ? Il n'y aurait donc de contents que les fonctionnaires de l'Office, et encore ce n'est pas sûr. R. de Passillé.

lippe BEURDÇLEY,- II. A 0\RU-\Or. LicuU.naiit-colon. I'. FOURRIER, Mlle FLEURY, M. le vicomte DE FARAMOND, Mme GOBERT, Mme G\DAX, Mme. Camille HtRWiXH, M. HEYRET, M. JOUET PASTRE, M. E. JENYRIN. Mme JACQUESSON, Mme KEMPF- BERTHELOT, M. LAXTZ. Mme Robert LHOMME Mme Lament MONNIER. M. MERCIER, Mme Jean MATHIEU, M. André ÎIARCY, Mme Louis XEUHAUS, Mme René XOUEL, Mme H. PIXTEL M Guy PETIT DE REIMPRE.-Mme RICARD née ROCHEGCDE, Mlle Maud ROPHI' M SEBIRE, Mme la vicomtesse DE SEILHA-C, M. Francisco José URRUTIA, Mme la comtesse DE VAUGRIXEUSE, M. Emile VASSEUR.

ALARELIGIEUSE-DEUILIMMEDIAT 2 Rne Tronchet. 32 Place de la M»del«to»

̃-i ̃̃ 4*-

Mouvements de bâtiments

Le cbntre-tof-pllleur Vuuban a quitté Santorin le 20 août, à destination de Rhodes, ou 11 est arrivé le même jour..

Torpilleurs. L'Adroit a quitté Agadir le 20 août pour Sali, oit il est arrivé le même jour, Il a appareillé le 21 août à destination de Casablanca le Fortune, venant de Tanger, est arrivé à Toulon le 20 août La Railleuse est armée 'à Tanger in 20 août le Fougueux a appareille de Cherbourg le 20 août ;̃̃ Forbin. venant de Valence, est arrivé à Barcelone le 20 août. Avisos. Le Vuuquois est arrive à \x Palliée lp 20 août la Dédaigneuse a quitté Port-Vendïcs le 20 août, à destination dé Toulon VAUetle. a quitté Ostende le, 20 août, il destination de Wersemiinde.

~#I.i####'###'#D#,##I"##~

a

LES PETITS PLATS ET LES GRANDS '.RECETTES DEMANDEES) Tarte alsacienne aux oignons Prendre des. oignons nouveaux avec leur verdure, Eplucher, couper le tout eh petits morceaux. Faire revenir au beurre, saler très légèrement. Retirer 'sur le coin du fourneau. -Ajouter 3 ceufs battus et un 1/2 décilitre de crème double. Mélanger le tout et verser dans un moulé à tarte garni de pâte brisée. Parsemer de petits rectangles de tard fumé blanchi. Mettre à cuire au four environ une 1/î heure. ̃ Crème algérienne

Mettre dans une casserole 4 jaunes d'oeufs, un peu d'eau de fleur d'oranger le zeste d'un citron haché, très fin, 25 gr. de farine, 5 gr. de sucre en poudre. Mélanger le tout, ajouter 1/2 1. de crème fraîche allongée d'un 1/2, déc. de lait. Faire cuire 1/2 heure. Laisser épaissir. Retirer. Incorporer je jus du citron et les .4 blancs, d'œufs battus en ncir ge. Verser dans un plat. Saupoudrer de sucre sucé. Mettre au four, pour, faire monter et placer..

fiiiiilliiit.itilMiiiiiillitMfHUUinîriiii.iiiiUHlMl.nlliiiililltlMfWII


Devançant l'inauguration solennelle des Jeux qui aura lieu cet après-midi à Colombes, les athlètes universitaires ont fait leurs débuts hier

Les Allemands obtiennent un triomphe à l'aviron, enlevant cinq titres sur sept. Les Français débutent bien en escrime mais succombent devant les Polonais en basket-ball,

Le Polonais R. Verey, deux fois champion d'Europe, après sa victoire, hier, dans le championnat du monde universitaire.

DANS LE BASStif DE SURESNES

Les rameurs universitaires allemands ont fait une ample moisson de titres Avec eux, les Polonais se sont signalés

Eulevant cinq épreuves sur sept quatre avec barreur, deux sans barreur, quatre sans barreur, double scnll et huit les rameurs allemands ont été les grands vainqueurs du Tournoi international disputé hier, sur le bassin de Suresnes, à l'occasion des septièmes Jeux universitaires, internationaux.. Déduction faite des deux victoires remportées en quatre sans barreur et en double seuil, victoires inévitables en raison de l'absence d'un adversaire, les universitaires allemands ont remporté trois victoires indiscutables, dans lesquelles ils ont accusé une supériorité manifeste.

Les adversaires les plus directs, des Allemands -ont été les Polonais, vainqueurs en skiff et en deux barré.

En skiff, la victoire de' Verey était généralement attendue mais cette victoire fut relativement facile, Westhoff, deuxième e favori de l'épreuve, n'ayant pas reproduit sa course d'Amsterdam.

En deux barré, Kuryllowicz et Manitius fournirent une très belle course, remontant les rameurs hongrois sur la fin du parcôurs et produisant un eulevagc fort applaudi.

Les Hongrois turent, du reste, les. meilleurs après les Polonais ils totalisèrent trois belles places d'honneur.

Les rameurs belges se défendirent courageusement. Verstraete, en skiff, réussit à prendre la troisième place, après une

L'Allemande von Wachter est championne de fleuret

Les fleurettistes furent les plus matinaux de tous les universitaires participant aux Jeux. Samedi matin, dès 8 heures, ils étaient déjà sur la planche, au Palais des Sports, à Grenelle, pour disputer les éliminatoires de leur championnat par équipes.. Les victimes de ce premier triage furent la Grande-Bretagne, le Danemark et la Hollande, qui n'étaient pas de force eh face des Egyptiens, Tchèques, Français, Italiens, Allemands et Belges.

Les Italiens sont, évidemment, les grands favoris de ce tournoi, puisque dans leur équipe ne figurent pas moins de trois membres de l'équipe championne du monde, Jes frères Nostini, Renzo, Juliano et Faldïni. Tambora est à peu près de la même classe que ses camarades, d'ailleurs.

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On

PREMIERE JOURNEE ET INAUGURATION

Une journée de sport seulement, et t déjà l'Allemagne a débuté de foudroyante façon elle compte déjà à Son actif cinq titres définitivement acquis par ses rameurs. D'autre part, si leurs footballeurs se sont fait battre d'un point par la Hongrie, ses escrimeurs l'emportent sur ceux des Pays-Bas par 9 à 0.

Les gens qui assistèrent à la cérémonie de l'Arc de Triomphe, quand les délégations s'en furent déposer des fleurs sur la tombe du Soldat inconnu, ne seront pas surpris de ces magnifiques résultats les blonds Germains, athlétiques et massifs, donnaient une peu banale impression de puissance disciplinée et pour tout dire (mais c'est le hic !) militarisée.

Leurs voisins, les Polonais, n'ont pas mal débuté non plus, puisqu'ils recueillent, en aviron, les deux titres que les Allemands ont laissé échapper, et puisqu'ils commencent ce tournoi de basket-ball par une victoire presque écrasante sur la France.

Le score, à l'intervalle, n'avait rien d'effrayant 15 à 8. Mais, le début de la seconde mi-temps vit l'écroulement des nôtres, qui parurent longtemps surclassés. A peine se retrouvèrent-ils un peu sur la fin, mais le résultat, 44 à 17, en dit long sur ces chances relatives des adversaires hier en présence.

Nos escrimeurs, plus heureux, ont bien commencé la semaine, puisqu'ils ont sans peine triomphé de ceux de la Grande-Bretagne. C'est une compensa-

course que ses partisans n'espéraient pas aussi bonne. Les rameurs français firent de leur mieux.

En quatre barré, l'équipe- de l'Université de Lïll fut classée troisième, dominée plus facilement en fin de parcours. Le deux sans barreur d'Enghien ne pouvait nourrir l'espoir d'inquiéter leurs adversaires allemands Danjes et Thên Berg au k gabarit impressionnant et à la forme excellente dominés, ils résistèrent de leur mieux.

En skiff, Ponsot dut se contenter de la dernière place de la finale.

Dans son éliminatoire, il avait fait mieux, centre Verey, que Verstraete contre Westhoff, cette honnête performance représentant une légère satisfaction 'd'amour-propre:

Il est permis de. regretter, une fois encore, le trop petit nombre de spectateurs ayant assisté à la réunion.

Alors que les rameurs français accusent une certaine détresse, quelques-uns d'entre eux et leurs dirigeants auraient fait montre d'un certain esprit d'à-propos en s'intéressant aux exploits des rameurs universitaires étrangers.

A l'exception nus universitaires, rameurs et dirigeants français n'étaient pas très nombreux, hier, à Suresnes; les uns et les autres, ils auraient pu retirer de leur déplacement un profit certain.

G. Dclpianque.

Les Français, vainqueurs des Tchécoslovaques de justesse, furent à deux doigts de devoir tirer un barrage. Les Tchèques réussirent presque à battre les Allemands, mais Kniese ramena l'égalité, 8-8, et son équipe l'emporta au nombre. de touches.

Forte sélection allemande au fleuret da- mes, où Mlles von Wachter, von Marbeck et Merzel menèrent la vie dure à la Danoise Olsen. Celle-ci, après avoir battu Mlle von Wachter, la retrouva au barrage. L'Allemande. nettement plus athlétique que la Scandinave, remporta une victoire indiscutable sur sa rivale, qui parvenait néanmoins à s'assurer l'accessit, devant Mlle von Merbeck. Les Françaises Ruffier et Perdrizet se défendirent de leur mieux, la première surtout, dans cette très rude compétition.

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tion qui, pour être escomptée, n'en est pas moins appréciable.

*1

Aujourd'hui, les athlètes observeront une sorte de trêve olympique, puisque les hostilités seront entièrement suspendues, pour permettre à la cérémonie d'inauguration dé Colombes de se dérouler dans toute son ampleur;

Cette parade de huit cents athlètes, représentant vingt-cinq nations, sera ce que l'on a vu de plus grandiose sur un stade français depuis les Jeux Olympiques, qui se déroulèrent sur ce même stade en 1924.

Devant les autorités sportives universitaires, après une brève allocution du directeur de l'.O. 1. S. U., le drapeau de la Confédération internationale des étudiants sera hissé au mât olympique, et l'athlète Raymond Boissat, agrégé des lettres et recordman de France, prêtera le serment de loyauté et de camaraderie, au nom de tous les athlètes, élite intellectuelle et sportive de la jeunesse de vingt-cinq pays.

Jean Dauven.

LES BASKETTEURS français ont été battus par les Polonais

1. f .L

Les Egyptiens, battus

par les Esthoniens, déposent Une réclamation

La première journée du tournoi universitaire a été marquée d'une forte déception pour les Français. L'équipe, qui avait à peu près tenu en première mi-temps, fut surclassée pendant là majeure partie de la seconde et termina, désemparée, sur un score de 44 à 17. No» joueurs valent mieux que cela. Pas énormément, peut-être, mais pourtant, il faut leur faire créait encore jusqu'à leur prochain matcli. La Pologne, qui compte dans ses sept joueurs quatre membres de l'équipe nationale, sera par beaucoup installée favorite du tournoi Kowalski est un marqueur comme il n'y en a pas en France et Rowlski es't bien près de le valoir.

Les Egyptiens et les Esthoniens sontrlls capables .de les tenir en échec? /Sur. leur partie d'aujourd'hui, il ne le semble pas pour l'Instant: La partie, gagnée (31-25) par les Nordiques, fut très rapide et disputée avec acharnement, les équipes n'ayant jamais, jusqu'à quelques minutes do lia fin. plus de quatre points' d'écart. une réclamation sur un point technique, déposée par les vaincus, peut d'ailleurs remettre tout en, question.

Footballeurs italiens et hongrois débutent victorieusement

Les footballeurs italiens, lettons, hongrois et allemands, qui ouvraient tournoi universitaire de football, ont bénéficié d'une température idéale.

Les Italiens, privés momentanément de leur gardien de but Rizzardi, se débarrassèrent néanmoins avec aisance de leurs adversaires, en 'l'occurrence les Lettons. La ligne des avants italiens fit merveille et Frossi, notamment, réussit à marquer trois buts sans grandement se fatiguer. Marcheroui en marqua deux et Camolese un, le tableau indiquant finalement 6-3.

Les joueurs lettons, tous de beaux gaillards, n'étaient pas de force en face de l'équipe transalpine qui part favorite dans ce tournoi..

Les Allemands, un team d'athlètes magnifiques, paraissaient devoir battre les Hongrois sans trop de difficultés. Le premier quart de jeu se déroule entièrement dans le camp'hongrois. Toutefois, si les Magyars attaquaient moins souvent, leurs incursions étaient généralement plus dangereuses. Du côté allemand, peu d'envois au but, chaque avant esquivant la responsabilité du coup de pied final, une fois arrivé en face des filets de Goda.

A la mi-temps, les Hongrois menaient par 1 but à 0. Après le repos, les Allemands faiblirent et les' Hongrois jouèrent mieux qu'en première mi-temps.

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Après leur victoire, les rameurs du « huit » allemand jettent leur barreur dans la Seine, en signe d'allégresse. A droite, le « huit allemand après l'arrivée.

A COLOMBES

LES ATHLETES

AMERICAINS

dans les Grands Prix de {'Exposition

La Fédération Française d'Athlétisme, aussitôt termine le défilé des universitaires, prendra possession du Stade de Colombes pour ses Grands Prix de l'Exposition, auxquels participeront les champions américains qu'on a vus dimanche dernier à Orléans.

Des adversaires de très grande valeur seront opposés à ces phénomènes et on verra s'employer à fond les Johnson, Robinson, Patterson, Kirpatrick et autres Carpenter, qui sont la fine fleur de l'athlétisme d'outreAtlantique.

L'Angleterre envoie, en tenant compte de la défection de Brown, qui se réserve pour le championnat des étudiants, une équipe redoutable, de même d'ailleurs que la Finlande, tandis que la Hollande, la Pologne, la Hongrie, l'Italie, la Suède ont toutes délégué des athlètes de grande classe. La Fédération a fait, pour renforcer l'intérêt, donner le ban et l'arriére-ban de ses athlètes. Cette réunion, qui ne comportera que des finales, permettra de voir en quelle condition se sont maintenus les athlètes des clubs non-universitaires, en attendant que les Jeux mondiaux nous révèlent la forme de nos étudiants.

HIPPISME

Le Tournoi de Deauville Nous avons déjà annoncé la brillante victoire du capitaine de Bartillat, sur Duplessis, dans la Coupe de Deauville. Nommons aujourd'hui les principaux lauréats des trois autres épreuves

Prix de la Plage Fleurie. 1. Danton, au duc de Valençay, monté par M. Clavé 2. Irish Quaker, à M. P. Lederlin, monté par M. Clavé 3. Gaston, à M. Bourey, monté par M. Boutté.

Prix du Gouvernement. 1. Espialz, au duc de Valençay, monté par M. Clavé 2. Jugartha 3. Danton.

Prix de la Fédération. 1. Espiatz ,•» 2. Irish Quaker 3. Jugartha 4. ex œquo Duplessis et Quel Amour, à M. Wallaert. Stick.- •̃

Résultats universitaires

AVIRON

Tournoi international

Quatre rameurs avec barreur. 1. Allemagne, 7 m. 32 s. 1/10 2. Hongrie, 7 m. 43 s. 5/10 3. France, 7 m. 53 s. 7/10 4. Belgique, 7 m. 57 s. 2/10.

Deux rameurs sans barreur. 1. Allemagne 8 m. 12 s. 6/10 2. France, 8 m. 49 s. 2/10.

Skiff. 1. R. Verey (Pologne), 8 m. 25 s 1/10 2. Westhoff (Allemagne), 8 m. 21 s. 2/10 3. Verstraete, 8 m. 42 s. 5/10 4. Ponsot (France), 8 m. 53 s. 3/10. Deux rameurs avec barreur. 1. Pologne, 8 m 30 s. 1/10 2. Hongrie, 8 m. 37 s. 9/10 3. Allemagne, 8 m. 51 s. 3/10. Quatre rameurs sans barreur. Allemagne, seule équipe engagée, 7 m. 50 s. 5/10. Double scull. Allemagne, seule équipe engagée, 8 m. 16 s. 2/10.

Huit rameurs avec barreur. 1. Allemagne, 6. m. 29 s. 7/10 2. Pologne, fi m. 38 s. 7/10 3. Hongrie, 6 m. 47 s. 2/10 4. Belgique, 6 m. 54 s. 1/10.

FOOTBALL

Tournoi international

Italie b. Lettonie 6-3 Hongrie b. Allemagne 1-0 BASKET-BALL

Tournoi international

Pologne b. France 44-17 Esthonieb. Egypte 31-25 ESCRIME

Championnat de fleuret

par équipes

Eliminatoires

L'Eeypte Younes, 3 victoires; A. Tewfik, 2 vict.; H. Tewffk, 4 vict. et Osman Ha-'fig, 3 vict., bat la Grande-Bretagne Turquet, 1 vict.; Parfitt, 2 vict.; Bartlett, 1 victoire et Campbell, 0 viet., par 12 victoires à 4.

La France Reichonbach, 3 victoires Lavaud, 2 vict. Dumout, 1 vjet. et Coutte, 3 vict., bat la Grande-Bretagne Turquet,

INSTITUTRICES

Emplois de bureau |

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L'ACTIVITÉ SUR LES LINKS

Au New-Golf de Deauville

Coupe Yvonne-Cotnareanu. Mixed Foursomes. 18 trous. Medal Play. Les 4 meilleurs scores en match play. Handicaps limités à 18 pour messieurs et 20 pour dames

1. Mlle C. Benoist et J. Charpentier (14), 70 2. Mme Legueu et A. Prunet (10), 71 Miss N. Gillespie et N. S. Sykes (13), 71 4. Mme Charpentier et J. Nouel (14), 72 Mlle Faure et P.-A. Faure (15), 72 6. Mlle Blin et M. Prunet (17), 73 7. Mlle Hermann et N. Zographos (13), 74 Mlle D. Blin et E. Pic-Mannheim (13), 74; 9. Miss A. Burrage et M. Wolf (19), 77; 10. Mme Bidault et A. Tunmer (19), 78 Mlle Fould et S. Zarifi (17), 78 Mme Manchoulas et M. Henrion (13), 78; 13. Mrs Galloway et A.-C. Galloway (15), 79 14. Mme Nouel et R. Boulot (7), 80; Mme Tiberghier et J. Legueu (18), 80; 16. Mme et G. Verdier (19), 81; Mme Latour et M. Appert (19), 81 17. Mme Laguerre et M. Wallaert (14), 83. Match-Play, 1/2 finales Mme Legueu et A. Prunet b. Mlle C. Benoist et J. Charpentier miss N. Gillespie et N.-S. Sykes b. Mme Charpentier et J. Nouel.

Finale Mme Legueu et A. Prunetb. miss X. Gillespie-N. S. Sykes au 20

Au Golf de Chamonix

Coupe-Challenge -du Mont-Blanc, offerte par le comte de Rougemont. Medal play, handicap. 1. Miss Busk (14) 68, 2. C. Simeonoglou (15) 68 (départagés sur les neuf derniers) 3. Mrs Nugent (14) 70 4. Miss Potter (19) 72 5. Mme Chollet (22) 73 G. Whitehead (8) 74.

Au Golf de Sarlabot

Prix Nallaby, offert par Mme et M. Hemebert. 4 halles, meilleure balle. Equipes composées à volonté 2 dames, 2 messieurs ou mixte. 3/4 handicap. 1. Y. Brunon (14)R. Boulot (7) 67 2. Mme J. Nouel (6)-R. Destombes (14) 69 3. Mlle J. Germain (28)-Dernis (24) 70, 4. Mlle D. Marais (24)P. Augé (18) 70, 5. J. Nouel (5)-R. Nouel (22) 70, 6. Mme R. Braun (27)-R. Braun (16) 70 (départagés sur les neuf derniers trous).

Au Golf de Pen-Guen

Goupe offerte par Mme Petit-Thureau. 1. A. Ternynck, 18e trou 2. Mme Mellows, parcours du 18e Johnston, parcours du 18e A. Htrscher, parcours du 18e. Coupe du Président. 1. F. H. Teal (9), 1 down 2. W. B. Paxton (8), 1 down 3. A. Herscher (14), 2 down C. K. Smithett (18),- 2 down.

2 vict.; Bartlett, 1 vict.; Parfitt, 8 vict., et Bell, 0 vict., par 9 victoires à 3. La Tchécoslovaquie Kakos, 4 victoires; Bellmann, 3 vict. Frass, 2 vict. KugeJ, 0 vict., bat le Danemark Hevegaard, 1 victoire Jôrgensen, 1 viet.; Larsen, 1 vict., et Ruben, 3 vict., par 9 victoires à 6. L'Italie Tambora, 4 victoires; Nostini .Tuliano, 4- vict;; Nostini Renzo, 3 vict. et Faldini, 3 vict., bat le Danemark Hevegaard, 0 vict.; Jôrgensen, 0 vict.; Larsen, 1 vict, et Ruben, 1 vict., par 14 victoires à 2. ̃

Le Danemark est éliminé.

L'Allemagne Schuchard, 3 vict.; Hasper, 2 vict.; Wiese, 2 vict. et Kniese, 2 vict., bat la Hollande Van Dam, 0 vict.; Van Bœtzelaer, 0 vict.; Van Sasse van Y, 0 victoire Van Walsem, 0 vict., par 9 victoires à 0.

La Belgique Stasse, 4 vict.; Toussaint, 4 vict. Dambois, 1 viet., et Valche, 4 vict., bat la Hollande Van Dam, 1 vict.; Van Bœtzelaer, 1 vict.; Van Sasse van Y., 0 victoire, et Van Walsem, 1 vlct., par 13 victoires à 3.

Demi-finales

L'Egypte (Abd el Hafiz, 2 v.; Younes, 3 v.; A. Tewfik, 2 v., et H. Tcwfik, 3 v.) bat la Belgique (Stasse, 2 v.; Valcke, 3 v.; Henrion, 1 v., et Toussaint, 0 v.) par 10 victoires à 6.

La France (Duval, 3 v. Rollet, 2 v. Coutte, 2 v., et Lavaud, 1 v.) b. la Tchécoslovaquie (Kugel, 0 v.; Bellmaiin, 2 v. Kàkos, v., et Frass, 2 v.) par 9 victoires à 7.

L'Italie (Pintou, 2 v.; Tambarra, 2 v. Faldini, 3 v.; Macerata, 2 v.) bat la Belgique (Stasse, 0 v.; Valche, 2 v. Henrion, 0 v., et Toussaint, 0 v.) par 9 victoires à 2. L'Allemagne (Schuchard, 1 v.; Wiese, 1 v.; Hasper, 3 v., et Kniese, 3 v.) bat la Tchécoslovaquie (Kugel, 0 v.; Bellmann, 3 v. Kakos, 2 v., et Frass, 2 v.) par 8 victoires à 8 et 68 touches à 53.

Championnat de fleuret dames 1. Mlle von ~\Vachter (All.), 6 v. ap. barr.; 2. Mlle Olsen (Danemark), 6 v. apr. barr.; 3. DUe von Merbeck (All.), 6 v. ap. bar.; 4. Mlle Helzer (All.), 4 v.; 5. Miss Bethell (Anglet.), 2 v.; 6. Mlle Majunkova (Tchèque), 2 v.; 7. Mlle Ruffier (France), 2 v.; 8. Mlle Perdriget (France), 0 v.

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Au Golf de Deauville

Prix offert par Mme la comtesse de Viel-Castel. Mixed foursomes, 18 trous. 1. Mlle Hélène Fould et Michel Prunet (15) 66 2. Mlle Monique Blin et Albert Prunet (11) 70. ç Au Golf de Chiberta

Coupe Chapon. Dames et messieurs. 36 trous. 18 trous par jour. Medal Play. Handicap. Meilleur score. 2 catégories Première catégorie 1. Ch. Boulart (5), 71, 78 149 2. Mme Laharrague (8), 75, 78 153 3. J. E. de Anchorena (4), 77, 78 155 4. A. Vincent (3), 75, 81 156 5. P. Van Ophem (10), 85, 77 162 6. M. Gates (6), 82, 82 164.

Deuxième catégorie 1. Mme Goldschmidt (25), 68, 65 133 2. Comtesse de Sangro (19), 72, 68 140 3. Mlle Misonne (18), Buvez BODEGA « Coronation » LE PORTO DU GOLFEUR

«fflo

LA VOILE

A DINARD « CACHALO » A GAGNE

LA COUPE DUFLOCQ Dinard, 21 août (de noire correspondant particuliei') Organisée par les dirigeants du Yacht Club de Dinard et disputée en deux épreuves, la Coupe Duflocq, courue pour la septième fois a été gaguée par Cachalo, à M. André Plé.

Voici le classement de cette épreuve qui, l'an dernier, avait été gagnée par Chathuteur, à M. Jacques Bcrthelot

Cachalo (A. Plé), 23 pts 1/4 2. Echalas (M. Zunz), 19 pts 3. Chasse-à-vent (M. de Lavalette), 17 pts 4. Chatlubert (M. Harinkouk), 16 pts 1/4 5. Chalonnet (Mme Mazella), 16 pts 6. Chat-comme-ça-UI (Mme Verger), 15 pts 7. Chapelure (Mme Salles), 12 pts 8. Chalutier (M. Mazella), LA COUPE

de La Désirade à Arcachon

Les trois premières manches de la Coup?, de la Desirade ont été disputées par forte brise noroît et mer houleuse. Eu voici les résultats

Coupe de la Désirade, série internationale des 6 mètres Première manche 1. Fou (A. Dewez), 2 h. 37 in. 25 s. 2. Coledonla (H. Loste) 2 h. :!7 m. 40 s. 3. Cormoran (Bonnin), 2 h. 38 m. 11 s. Deuxième épreuve 1. Silaiïs (Mme H. Goldet), en 2 h. 31 m. 2. Caledonia (H. Loste), 2 h. 32 m. 15 s. 3. Cormoran (Bonnin), 2 h. 32 m. 35 s.

Troisième épreuve .1. Fou (M. Dewez), 2 h. 31 m. 51 s. 2. Caledonia (H. Loste), 2 h. 32 ni. 28 s.; 3. Cormoran.

Coupe du Cercle Nautique de Chafou, série internationale des 6 m. 50 1. JeanMarie (Le Guilolu), 2 h. 52 m. 21 s. 2. Atalante (M. Ledueil-Le Long), 2 h. 55 m. 6 s. 3. To Oaaka (MM. B'ianchy, Austchisky, Loste), 2 h. 57 m. 10 s.

Victoire de l' « Oubanghi » au Cap Ferret

Organisées par les dirigeants de la Société de la Voile du Noroît, les régates courues devant le Cap Ferret ont été disputées par belle brise Nord-Ouest.

En voici les résultats

1. L'Oubanghi, à M. Tabat, 5!)' 3" 2. Yamilou, à M. Canteloube, 5!)' 23" 3. Viralou II, à M. F. Cassagne, 1 h. 8" 4. Louquandmème, à M. Meynurd, 1 h. 48" 5. Louta, à M. Voulgre, 1 h. 2' 37" 6. •oustic, à M. Duhault, 1 h. 2' 57".

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20, pi. des Vosges.

9, r. Jacques-Cœur.

S* 99. Bd Saint-Michel. 3, c. Linné.

11, Bd St-Germain.

55, r. Cardinal-Lemoine. 22, t. des Bernardins. 6* X2, r. Mons.-le-Prince. 13, r. de Médicis.

3, t. de l'Abbé-Grégoire. 88, Bd Saint-Michel.

2, rue de Fleurus.

î* 14, r. de Bellechasse. 72, Bd La Tour-Maub. 61, av. de Suffren.

161, r. de Grenelle.

65, r. St-Dominique.

57, av. de Breteuil.

17Ô, Bd St-Germain.

195, r. de Grenelle.

38, rue de l'Université. S* 59, Bd Malesherbes. 9, ?. de Moscou.

32, av. Marceau.

48, av. Marceau.

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CYCLISME

Grands favoris du Championnat du monde, les sprinters amateurs Pola et Georget ont gagné

leurs éliminatoires à Copenhague Les premières épreuves des Championnats du monde, organisés à Copenhague, :lesc éliminatoires du champ.onnat de vitesse dea amateurs ont été disputées, hier après-midi, sur la piste du Vélodrome d'Ordrup. Les deux favoris de la compétition, l'Italien Pola, qui fut champion du monde en 1931, et le Français Georget, ont gagné facilement leur série; mais le deuxième Français engagé dans le championnat, le jeune Courly, sur qui ses participants fondaient de gros espoirs, a été éliminé dans sa série par le Suisse Beaumann.

Si le Hollandais H. Ooms, le Belge Collard. le Hollandais Van de Vijver, le Britannique Helps et l'Italien Rigoni ont réussi il se qualifier, l'Allemand Ihbe, généralement considéré comme un adversaire dangereux, a été battu par Van de Vijver et Hendrickx, sa mauvaise place de troisième constituant une véritable surprise. Première série 1. Georget (France) 2. Loatti (Italie), à 3/4 de longueur. 200 m. en

12" 1/5.

Deuxième série 1. Ooms (Hollande) 2. Leisclier (Suisse), à 3 long. 200 mètres en

12" 3/5.

Troisième série 1. Pola (Italie) 2. Pirotte (Belgique), à 1 long. 200 mètres en

12" 1/5.

Quatrième série 1. Baumann (Suisse) 2. Courly (France), à 1 long. 200 mètres en 12" 3/5. '•>

Cinquième série 1. Collard (Belgique); 2. Gêné (Danemark), à 1 long. 200 mètres en 13".

Sixième série 1. Van de Vyver (Hollande) 2. Hendrickx (Belgique), à 1 long. 200 mètres en 12" 1/5.

Septième série 1. Hicks (Angleterre)

2. Ivarsch (Allemagne), à 3/4 de lone. 200 mètres en 12".

Huitième série 1. Hans Christian Nielsen (Danemark) 2. Kropmann (Hollande), à 1 long. 200 mètres en 12".

Neuvième série 1. Rigoni (Italie) 2. Hasselberg (Allemagne), à 3/4 de long. 200 mètres en 12" 3/5.

Au Belge Tersago

la première étape

du Circuit 4e l'Ouest

Disputée hier sur le parcours RennesCaen, la première étape du Circuit de l'Ouest, organisé par notre confrère l' « Ouest-Eclair », a été gagnée par le Belge Tarsago qui, à l'arrivée, a battu son compatriote Hermie par une dizaine de mètres.

Après quelques échappées de durée plus ou moins longue, Tersago et Clautier se sauvèrent avant Bayeux. Dès qu'il fut rat- 1- trapé, Tersago s'échappa en compagnie de Hermie et Demondt, celui-ci étant lâché dans la dernière côte du parcours. Voici le classement de cette première étape 1. Tersago, 205 kilomètres en 5 heures 32 m. 9 s.; 2. Hermie, à 10 mètres; 3. Demondt, 5 h. 32 m. 33 s.; 4. Clautier; 5. Dubois; 6. Loncke; 7. Van Open; 8. Gahy; 9. Somers.

La deuxième étape, Caen-Le Mans (190 kilomètres), sera courue aujourd'hui.

A

AUTOMOBILE

DEUX SUCCES FRANÇAIS A BERNE

Le Prix du Bremgarten, disputé à Berne hier comme prélude au Grand Prix de Suisse, qui sera couru aujourd'hui, a donne les résultats suivants

Catégorie course jusqu'à 1.500 ce. 1. Degrassanried (Masseratil, moy, 131 km. Plus de 1.500 ce. 1. Ruesch (Alfa-Roméo), moy. 143 km. 402, meilleur temps de la journée.

Catégorie sport jusqu'à 1.500 ce. 1. Bee.ker (M. G.), moy. 109 km.

Plus de 1.500 ce. 1. Bragadir (Talbot), moy. 120 km.

Catégorie tourisme 1. Hoenig (Bugatti). Les essais pour le Grand Prix Automobile de Suisse ont continué. Le meilleur temps a a été accompli par Carraciola sur MercedesBenz, en 2' 32", moyenne 172 km. 421.'

om

POLO

A BIARRITZ

Les équipes mixtes ont pris part à une partie amicale. Les Blancs ont triouiphp par 3 goals contre 1. Teams Blancs Lieutenant de Vallande, capitaine de Carrère, M. Peters, M. Foster Bleus ̃ Duc de SîontchellOj lieutenant Melin, lieutenant Darizeuren, M. Robert Smith.

9» 30, r. Drouot.

80, r. Saint-Lazare.

50 bis, t. de Douai.

75, rue Rochechouart.

10* 129, Fg Saint-Martin. 121, r. Lafayette.

11* 87, Bd Richard-Lenoir. 24. Bd Voltaire.

24, av. de la République. 4, Bd Fil.-du-Calvaire: 12e S7, av. Ledru-Rollin. 14* 12, r. Delambre.

15* 232. r. Croix-Nivert. 132, r. de la Convention 304, r. de Vaugirard. 5, r. César-Franck

3, rue Vouillé.

33, rae du Laos.

lô* 114, r. Lalontainc. 41, rue Fontaine.

69, r, Lafontaine.

2, r. Dufrénoy.

62, r. Boissière.

61, r. d'Auteuil.

100, r. Boileau.

7, r. de la Tour.

35, rue Poussin.

50, r. de Passy.

100 bis, av Kléber.

59. av. Mozart.

77. r. Chardon-Lagache. 40, r. de l'Assomption.

11, av:n. de Versailles. 139 bis, av. Versailles» 90, Bd -Murat-

17» 18, av. de Vilhers. 22, r. Gouvion-St-Cyr.

23, t. Poncelet.

120. Bd Berthier.

4, r. Ampère.

12, Bd Gouvion-St-Cyr. 214, r. de Courcelles.

n, r. Jouffroy.

54, r. Laugier.

19, rue Desrenandes.

18* 72, rue de Maistre. COMPIEGNE 52, me Sol. fèrino.

ENGHIEN-LES-BAINS 36, Grande-Rue.

FONT AIN EBLBAD te. 21, 106, rue Grande.

GARCHES 7, av. Joffre. MAlSONS-LAFFItTE 44, av. Loiigueil.

MEAUX 47, rne Saint-Nicolas.

NEUILLY 52, avenue de Neuilly.

NEUILLY s 34, rue de Chartres.

PUTEAUX 30. Bd RI. chard-Wallace.

Paris. imprimerie dn Pitoto.

Imprimeur-gérant DETOT.

14, Rond-Point des Champs-Elyséel R. 3.