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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-07-25

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 25 juillet 1937

Description : 1937/07/25 (Numéro 206).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4095618

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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FICTIONS.

të^e~3 Le Popolo d'Italia a

^S^Ja publié hier un article

^jpt appelé à un grand re-

eïb X. tentissement qui

bien qu'il ne soit pas signé est évidemment dû à la plume de Mi Mussolini. Lé Duce s'y élève, contre les « fictions » que l'on entretient dans la politique internationale et qui empêchent de voir les réalités en face. Il en cite un certain nombre d'exemples dans le passé, comme la querelle des réparations et celle des dettes interalliées, et dans le présent comîne la reconnaissance de jure de. l'empire italien d'Ethiopie, la belligérance du général Franco, etc. Et il se demande alors si l'Europe devra périr dans le suaire de ces' fictions ?. ":̃̃"̃̃ <

Sur bien des points, nous nous sentons en parfait accord, avec la thèse de M. Mussolini. Il est vrai que l'existence est surtout faite de fictions et que l'on arriverait vite l'anarchie totale si l'on voulait 'les briser toutes L'or, la monnaie, ne sont, somme toute, que des fictions. « La vie n'est qu'un rêve bien lié », disait Condillac. La civilisation aussi.

Il reste, cependant, qu'ilne faut pas en abuser et il est parfaitement exact que pendant des années l'on a fait une consommation ridicule de fictions. Le manque de réalisme avec lequel la plupart des problèmes légués par la guerre' ont été traités serait un sujet comique s'il n'était aussi pathétique. Car les désastres et les ravages ne furent pas, eux, des fictions. Notre sol le sait mieux que hout autre sol Après l'atroce épreuve, cependant, les esprits les olus sensés déraillèrent. Ils confondirent les finances humaines avec les mathématiques pures et 'es citadelles de papier timbré avec des défenses naturelles.

Tout le monde est responsable alors de cette aventure. L'Italie, elle aussi Nous ne voudrions pas faqi';ner M. Mussolini, mais quand il s'élève aujourd'hui contre la fiction de l' « universalité » de la Société des Nations, et Dieu sait au'il n'a pas tort nous pourrions lui rappeler qu'en 1930, lorsque Briand voulut précisément ramener la Société des Nations sur le terrain plus pratique et plus pressant des réalités européennes, M ne trouva pas de contradicteur plus véhément que M. Mussolini lui-même. A cette époque, le Duce défendait l'universalité de la Société des Nations avec la même ardeur qu:il met aujourd'hui à la critiquer. Après tout, les doctrines ne sont peut-être aussi que des fictions ?.

Pourtant, nous sommes entièrement d'accord avec le Duce pour estimer que la reconnaissance de jure de l'installation italienne en Ethiopie n'est qu'une fiction que l'affaire des « lettres de créances x qui laissent sans chef- notre ambassade à Rome n'est qu'une ficlion (et la plus stupide de toutes) et qu'il faut sortir au plus tôt de ces sottes impasses. Nous sommes encore d'accord avec lui pour déclarer et nous le disons depuis longtemps que la reconnaissance de belligérance au général Franco est une fiction, que le gouvernement « légitime » de Valence en est une autre et que ces deux fictions sont aussi détestables. Espérons que, de son côté, Duce conviendra qu'appeler « volontaires » les quelque 60.000 ou 70.000 soldats italiens qui combattent en Espagne représente également une fiction et que cette fiction est dangereuse puisqu'elle éveille des préoccupations internationales.

En définitive, si, en s'élevant contre tout cela, M. Mussolini a voulu dire qu'il était ridicule et insensé que les grandes puissances se querellent au milieu de tant de fictions, alors, qu'en revanche, tant de problèmes vitaux se posent pour elles et pour les peuples qui veulent la paix, nous ne saurions assez dire combien nous nous associons à ses paroles. C'est la honte de notre époque, qu'après les effroyables expériences que l'on a faites, l'on joue encore trop souvent ici et là avec des explosifs qui d'un instant à l'autre peuvent mettre le feu à la civilisation. Oui, il est temps, plus que temps, de revenir partout au sérieux politique qui est le réalisme par excellence.

Nous rejoignons là les nobles et utiles idées que le roi Léopold exprimait hier dans son message à M. van Zeeland.

1 Tomber d'accord, dans les afVfaires d'Espagne comme partout en Europe, pour assainir l'atmo- sphère empoisonnée que nous respirons et rechercher ce qui peut unir au lieu de se compiaire dans ce qui divise, voilà la résolution qui, pour tous les dirigeants et tous les peuples, ne devrait p^us être une simple « fiction ». Wladimir d'Ormesson.

miiliniiliniiilitm'iiiiiuiiiiiiniiiiiuiiimiminiinimiiHiiinui' EN PAGE 5

LA HAUSSE DES RENTES i Par C-P. HOBBE

LE CONFLIT DE LA CHINE DU NORD LESJAPONAIS Meaacent

de reprendre

les pstilités.

.si le 37e corps chinois n'évacue pas totalement

la région de Pékin

Le, conflit sino-japonais de la Chine du, Nord qui semblait, d'après les informations que nous avions reçues vendredi entrer dans la voie -de l'apaisement, va-t-il de nouveau donner les plus vives inquiétudes ?

Lfétat-major japonais de Tien-Tsin laisse maintenant prévoir une aggravation, de, la situation. Il accuse en effet les Chinois' d'avoir- « freiné.» leur mouvement de repli. La 37° division est en grande partie restée, affirme t-il, dans la zone du- conflit où, bien mieux, elle fortifie -ses positions, tandis' que Tïes troupes du gouvernement central de Nankin' arrivent dans le Hopeï, 'en violation: de l'accord de 1935.

En ce. qui concerne le repli ^de la 37" division, rappelons qu'il constitue l'un des points de l'accQrd conclu le 19 juillet à Tién-Tsin entre le chef de la garnison japonaise de la Chine septentrionale et le général Soung Gheh Yuan.

(Suite page 3. colonne 2.)

Le général Moto Sùgoyama, 'ministre de la guerre, japonais (à gauche),'et l'amiral :Mitsuntasa Yonai,'miriistre de la marine, quittant la présidence du Conseil à Tokio.- LES JOURS SE SUIVENT

WAM H FÛVLE

S'EN MÊLE

Les commissaires d'une course cycliste prennent des mesures réglementaires contre des concurrents et voilà la foule hurlante, le long des routes de France, injuriant les « officiels, » et. lapidant une équipe étrangère. On fait attendre des visiteurs venus à l'Exposition pour assister à l'élection d'une reine coloniale et les visiteurs irrités manifestent, brisent dès barrières et menacent de mettre le feu à l'Exposition. Il se peut que telles mesures aient été maladroites et que lé Tour de France de cette année .n'ait pas été soigneusement organisé il est, d'autre part, regrettable .qu'on ait entassé dans un pavillon plus de public qu'il n'en pou- vait ^contenir et il est non moins: regrettable qu'on l'ait fait attendre. Mais 'que dire de la. foule qui prend à' présent prétexté' du moindre incident pour en venir tout dë suite aux protestations violentes?Qne penser de cette attitude du public. qui, pour un désagrément, s'en remet tout de suite à la force, et prétend se faire justice liii-même en détruisant ce qu'il- venait admirer? Ce qu'il faut en penser c'est que notre pays traverse une crise facheuse de sens social et d'éducation.

Il faut appeler les choses et les gens par leur nom les manifestants qui ont jeté du poivre et des pierres sur les coureurs belges du Tour de France se sont conduits comme des voyous et les visiteurs de l'Exposition qui ont commencé, de détruire le pavillon qu'ils visitaient ont donné an détestable exemple. Mais il en est ainsi.dans trop de domaines de notre pays -la sanction de la violence est devenue un pli. des mœurs et le pire est-que ces mœurs s'imposent. On appréhende les cris de la foule, on lui cède et c'est en lui cédcmC qu'on perpétue, ses exactions. Il est inadmissible qu'on accepte de tels procédés et ,que; la communauté reçoive l'affront de ces désordres.

On aperçoit, d'une part, la faiblesse, des organisateurs, l'improvisatign, l'abus dés passe-droits distribués à tout venant et, de l'autre, on rencontre la licence, la menace, l'effronterie violente. Ce sont ces petits signes oui sont les plus graves. Une situation financière se redresse une moralité publique ne se refait pas en une saison parlementaire. Le peuple français, qui peut être si digne et dont on souhaiterait tant qu'il donnât l'exemple de la liberté bien comprise, la détruira-t-il au lieu de la sauver et justiiiera-t-il finalement ce mot cruel de Rivarol « Le peuple ne goùte de la liberté, comme de liqueurs violentes, que pour s'enivrer et devenir furieux » ? On redoute qu'il donne raison au moraliste tout en espérant encore dans le bon sens d'une race. ̃> u-.i Guermantes.

l^A JOLJRNBE A PAR!S

D'T;i'0'1..ÎL ,.J:O<,R. .D:

Le souverain; et son frère, le Comte de Flandre, après avoir déjeuné à l'Elysée, se sont rendus à l'Arc de Triomphe, puis ont visité l'Exposition Une brillante réception a été donnée dans la soirée au Pavillon belge

S. M. Léopold III, roi dès Belges, accompagné de -son'frère, lé prince, Charles comte de Flandre, est, hier, arrivé à Paris, à~12 h. 40, par train; spécial.. :̃̃ ̃̃• Le roi des Belges était accompagné: par le comte .Cornet, de .Ways Ruar t, grand maréchal du Palais le général van Cauberg; et.. le» .colonel Raquez, aide dp ,.can>9. A. la gare du Nord | Malgré pluie qui tôniHe, uhè' foule considérable est massée face à jare du Nord. ••- "̃"•' ̃̃ Dans le hall, qui n'est pas décoré, conformément au désir de.Sà Majesté, les honneurs militaires ne sont pas rendus, uh simple cordon de gardes républicains est rangé le long du quai. Accueilli par M. Delbos .et- par l'ambassadeur de Belgique ainsi que par de nombreuses personnalités, le- souverain se dirige vers sa voiture; Lorsque l'automobile, entourée d'agents de police à motocyclette,. quitte, la gare, une immense acclamation retentit « Vive le Roi » r A l'Elysée

Au palais de l'Elysée, les honneurs, militaires sont rendus au souverain et à- sa suite. Puis M. et Mme Albert Lebrun offrent un déjeuner auquel assistent les membres du gouvernement ainsi que les membres du corps diplomatique belge. A l'issue du déjeuner, le cortège royal se rend- à. l'Arc de Triomphe, où la foule ac-"clame avec ferveur le souverain de- la nation amie pendant que le: 1". régiment d'infanterie présente les arr mes et que la musique de la garde républicaine exécute « Au drapeau». Sa Majesté, qui est accueillie pa'r; le général Gouraud, s'avance vers l'Arc de Triomphe et, en chemin, s'incline devant le drapeau. La rmursique exécute alors la Brabançonne et la Marseillaise, puis le Roi dépose- une couronne sur la dalle sacrée: Il: se recueille pendant que la fanfare sonne « Aux Morts ».

Après avoir signé le Livre d'or, il regagne sa voiture pour se rendre à la Porte monumentale du Trocadéro. A l'Exposition

Reçu par M. Labbé, le cortège se rend pied du Trocadéro au Pavilr Ion belge.

Au seuil de ce pavillon, le Roi est attendu par le baron Vaxelaire, commissaire général, et par M. Jean .del Marmol, commissaire général adjoint.

LE GHAMfN^E-^

Dans le ,hall d'honneur, l'ambassa.dèur .de Belgique présente au souverain 'et au 'comte de Flandre- le personnel de l'ambassade et lès membres du.' commissariat général. C'est ensuitela visite du pavillon du Congo et'.de' là section du tourisme.. Le Rbi'éf le Prince s'embarquent, à;16 ;h.30,,à bord, d'une "vedette qui, après être 'descendue. jusqu'à ;l'èxtréinité i de l'Ile des> Cygnes, remonte jusqu'au 'quai de Tokio, devant les înjikiées. d'Art modejne, où se trouvent les représentftSts de la Ville de Paris. -• ̃•̃ ••̃ > /• :̃ A 16 h. 30, très acclamés par une foule.'enthousiaste;.le roi des Belges et; son frère idébarquënt ;de la vedette dèyant.les :mUsé.es d'Art' moderne. Au bas des marches du musée- de la Ville de Paris, le • Conseil- municipal sous la, présidence de M. Failliot, reçoit Sa Majesté et les personnalités qui l'accompagnent.

Le Roi visite les musées d'Art mo-dérné, puis, eh voiture, gagne, par l'avenue Victor-Emmanuel-III, le Palais, de la Découverte, où, vivement

F ~x.

ëELÏcèUPE

6A~)$

A WIMBLEDON Austin bat Parker 6-3, 6-2, 7-5

Budge bat Hare

15-13, 6-l> 6-2

SUR CINQ MATCHES A JOUER ANGIETERRE victoire ÉTATS-UNIS: 1 victoire v Lire en page S Le compte rendu- de notre correspondant particulier à Londres

intéressé, il pose de nombreuses questions aux savants qui dirigent chaque section du Palais. A 18 h. 30, le cortège est de retour au, Pavillon belge. Une heure plus tard,; M. <. et Mme Lebrun arrivent à leur tour et sont accueillis à Fentrée duhàll id'honneur par le Roi et par le-comte de Flandre. -• (Suites page 3, "colonnes T et 2)'

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LE COLON El GUILLAUME directeur de Choc

'.Jo 'J j,

victime

d'une agression- Le. colonel Guillaume, directeur de l'hebdomadaire Choc, a été victime, hier, d'une agression.

'̃Voici le récit qu'en donne son entourage

Le colonel Guillaume, en vacances dans sa propriété de Sâint-Servan, était en train de jardiner hier matin, vers 11. h. 45, quand un individu fort bien mis, béret basque, ganté, s'est présenté à ,Iùi en demandant le colonel Guillaume.

C'est moi, répondit le colonel. L'individu lui jtendit une enveloppe. Tandis que le colonel Guillaume ouvrait, le pli, son interlocuteur lui asséna un violent coup, de matraque sur la: tête. Le: colonel, surpris par cette agression, tomba évanoui. Un jardinier qui: se trouvait à une cinquantaine de mètres; de là, mais qui n'avait rien vu, caché- par des ibosquèts, entendit le bruit des coups croyant qu'il 's'agissait des enfants du colonel: Guillaume, il s'avança et vit l'agresseur s'acharner sur sa victime en le«frappant toujours avec sa matraque. L'agresseur, voyant le" jardinier, prit la fuite, eut le temps de quitter la propriété et.de monter dans une voiture qui stationnait non loin et où se trouvaient trois autres individus.

Le colonel Guillaume, ces derniers temps, avait reçu de nombreuses lettres.des menaces.; La secrétaire du journal avait elle-même été avertie que si certaines campagnes continuaient, le journal serait saccagé.

Le colonel Guillaume est dans un état grave et les médecins réservent ,1 leur diagnostic.

LES CHEMINS DE FER

SERONT-ILS REORGANISES ou nationalisés ?

Un Conseil des Ministres. en décidera cette semaine avant le départ de M. Lebrun Les ministres tiendront à l'Elysée un important conseil avant le départ du président de la République pour Mercy-leHaut, toujours fixé au 2 août. S'il est ainsi certain que cette réunion ministérielle aura lieu cette semaine, le jour exact n'en est pas encore arrêté et ne le sera que lorsque M. Queuille, actuellement souffrant, sera rétabli. En attendant, l'intérim du ministère des travaux publics est assuré par M. Campinerit, ministre de la marine.

La présence de M. Queuille à ce conseil des ministres est, en effet, indispensable, ce conseil devant être consacré à l'examen du projet de réorganisation des chemins de fer, qui sera opérée par décret-loi.

Problème délicat, aux nombreuses données techniques et. politiques. Cette réorganisation des réseaux, annoncée par M. Blum au congrès S. F.I.O. de .Marseille comme contre-partie de l'augmentation des tarifs de transport, est-elle, en définitive, une sorte de nationalisation déguisée des compagnies de chemins de fer ? C'est le grand point d'interrogation qui se pose aujourd'hui. Edouard de Vorney.

LA MORT

de M. Henry Simond

M. Henry Simond

Nous apprenons avec un vif regret la mort de M. Henry Simond, directeur de L'Epoque, tout récemment encore directeur- de l'Echo- de Paris.

Né à Paris le 19 septembre 1863, Henry Simond était entré en 1891 à l'Echo de Paris, journal que dirigeait son père, Valentin Simond, et qu'il avait fondé en 1884.. A la mort de ce dernier, ses deux fils, Paul et Henry Simond, se partagèrent la direction. M. Henry Simond devint, à la mort de son frère, en 1921, seul directeur du journal qu'il quitta le 31 mai dernier. Il fonda alors L'Epoque dont le premier numéro parut le 9 juin.

M. Henry Simond avait consacré une généreuse activité à des œuvres d assistance et aux organismes syndicaux de la presse française. Président de la Fédération nationale des journaux francais, il exerçait ses délicates fonctions avec autant de bonne grâce que de dévouement.

Il avait créé, en 1927, la Caisse générale des retraites dé la Presse française et s'était acquis ainsi un titre durable à la reconnaissance des journalistes.

Nous adressons à Mme veuve Simond et à nos confrères de L'Epoque nos bien vives condoléances.

L'EXPOSITION

sera-t=elle prolongée ? La prolongation de l'Exposition de Paria a été envisagée, cet après-midi, au cours d'un entretien entre M, Watson, commissaire général de l'Exposition Universelle qui aura lieu en 1939 aux EtatsUnis, et des personnalités françaises. On sait, en effet, qu'une commission spécialisée se préoccupe de la question. 'MiiiïinMiNiHnniitmm11111111"111'111111111111"11111111"^1"1"111 EN PAGE 7

Lire dans notre

supplément bi-mensuel L'ARMEE l'article de Jean Rivière « LE MALAISE TACTIQUE » et la liste complète

des mutations 1

LE CINQUIEME JAMBOREE MONDIAL

VA REUNIR EN HOLLANDE 30.000 SCOUTS ET ECLAIREURS i

Le Sonneur de la Paix, lord BadénPowell of Gilwell, fondateur et, chef mondial du mouvement scout, a rapporté de ses voyages dans le Sud-Africain un mot étrange, à la "sonorité claire et joyeuse: jamboree. C'est un terme zoulou qui signifie « grand rassemblement des tribus ». ̃. Aujourd'hui, il est employé par ;les éclaireurs du monde entier pour désigner leurs camps internationaux organisés tous les quatre ans. Et ce ne sont plus de lointaines tribus de peuples primitifs, mais des milliers et des milliers de jeunes garçons qui accourent de partout pour former pendant quinze jours un immense camp fraternel.

Après l'Angleterre en 1929 et la Hongrie en 1933, c'est, cette année, la. Hollande qui s'apprête à accueillir, du 29 juillet au 13 août, trente mille chefs et éclaireurs de quarante-quatre pays différents.

Le cinquième Jamboree mondial, placé sous le signe du bâton de Jacob (le sextant primitif des anciens navigateurs hollandais) aura lieu à Vogelenzang, près de Bloemendall, à quelque distance de Haarlem.

Pour permettre à une véritable ville de toile de s'ériger pendant deux semaines sur un terrain pittoresque. et sablonneux, il a fallu, on le conçoit, une préparation matérielle considérable. S. Sainderichin

(Suite page 4, colonnes 4 et 5JJ

BILLET DU DIMANCHE LES ARMES

DISCOURTOISES

La mode semble bien passée d'écrire des volumes de trois" cents pages àfin de démontrer par le raisonnement et par l'expérience que tous, les autres peuples de la terre sorit supérieurs à nous. Si nous sommes vraiment guéris de ce snobisme, tant mieux mais il ne faudrait pas non plus tomber d'un excès dans l'excès contraire, et de parti pris fermer les yeux aux désavantages que nous pouvons avoir dans da lutte des nations pour la vie. Le pire est notre répugnance naturelle à user des armes que j'appellerai' discourtoises.

Je sais que j'invente le mot et qu'à la fois je le force un peu. Au temps, non pas des équipages, mais des tournois, on appelait armes courtoises celles qui ne pouvaient causer aucune blessure, par opposition aux armes à outrance. Au temps des gaz, on est bien obligé de qualifier courtoises même des armes qui tuent, mais qui tuent proprement, et, discourtoises les autres. Il est avéré que les Français ne se résignent à les employer que quand ils ne peuvent pas faire autrement et en cas de légitime défense. Ils sont toujours en retard d'une lâcheté. Cela se paie.

Mais (puisqu'il paraît que nous ne sommes pas actuellement en état 'de guerre), la paix a aussi dans son arsenal des armes des deux espèces, courtoises et discourtoises, et nous éprouvons la même répugnance à user de ces dernières, dont la plus couramment utilisée, sinon dans les entretiens de la diplomatie, du moins dans les polémiques -de presse, est le mensonge. Les chancelleries préfèrent ne pas mentir ellesmêmes elles ont des menteurs de paille. Les Français ne savent pas mentir. Quand Hs essaient, parce qu'ils s'irritent à la fin d'être moins malins que les autres, comme on dit aux enfants: leur nez remue. Je répète que c'est pour leur politique étrangère un sérieux handicap. Mais on ne se refait pas. Sans exagérer l'importance et la signification des étymologies, on ne peut croire qu'ils aient pris arbitrairement, de facto et non de jure, pour leur nom propre, le mot qui désignait l'homme libre, que franchise, dont le premier sens fut liberté, soit devenu sans raison valable synonyme de franc-parler, et l'on ne conçoit guère un franc-parler qui mentirait. Les Français n'admettent pas plus le mensonge dans les relations internationales ou dans la politique intérieure que dans la vie privée. Ils ont'une fois pour toutes condamné la fameuse doctrine des deux morales, dont il ne faudrait pas, par parenthèse, toujours faire honneur, ou déshonneur, à l'inoffensif Désiré Nisard rendons à Machiavel ce qui appartient à Machiavel.

Il va de soi que, pour lui, mentir est le premier devoir du Prince, et il est assez curieux de noter ici un désaccord irréductible entre Florence et Kœnigsberg Kant ne souffrait pas le plus innocent mensonge, fût-ce pour sauver la vie à un ami. Nous ne sommes pas près de voir un axe Kant-Machiavel mais je crois que cela ne soucie guère les pasteurs des peuples, moins disposés que jamais à remplir le vœu de Platon et à confier aux philosophes la direction des affaires humaines.

Ceux pourtant qui pensent, avec trop de raison, que l'économique domine le politique, feront bien de méditer cette parole de Bossuet « Ce que les Perses trouvaient le plus lâche après le mensonge était de vivre d'emprunt. » = Abel Hermant, `

de l'Académie française.


LE NOUVEL AMBASSADEUR DU JAPON EN FRANCE. LA CELEBRE AVIATRICE FRANÇAISE MARYSE BASTIE. M. Yotaro Sugitnura, qui avait quitté Rome vendredi, est arrivé hier.matin que l'on voit ici, à gauche, accomplit actuellement un grand raid aérien en à Paris. Le voici, sur le quai de la gare de Lyon, à côté de M. Becq compagnie de Suzanne Tillier (à droite). Voici un instantané, pris quelques de Fouquières, directeur du protocole, représentant M. Yvon Delbos, ministre instants après l'atterrissage des deux aviatrices à Moscou. Au milieu d'elles des affaires étrangères. l'aviatrice russe Irène Vichevskaiz.

LES ECHOS

LA JOURNEE

CULTE CATHOLIQUE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI Messes à 9 heures, 10 Heures, il heures 12 heures au Pavillon pontifical de l'Exposition.

Messes, à 12 heures. A Saint-Antoine, Saint-Augustin, Saint-Charles de Monceau, Sainte Clotilde, ̃ Egnse espagnole, SaintEtienne du Mont, Saint-Eugène, Saim-Eustâche, Saint-François de Sales, Saint-François-Xayler, Saint-Germain des Prés, SaintHonoré d'Eylau Immaculée Conception Saint-Jean l'EvanfféUste, Saint-Jean-Baptiste de la Salle, Saint Marcel, Saint Médard, Saint-Nicolas dea Champs, Notre-Dame d'Au«euil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre Dame de Boulogne, Notre Dame des Champs, Notre-Dame de Passy, Saint-Pierre de Chaiilot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Saint-Séverin, Saint-Sulpice, Trinité, NotreDame de Lourdes.

Messes, à 12 h. 15, Salnt-Denys du Saint-Sacrement, Saint-Lambert de Vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolles, Saint-Martin des Champs, ïlotreDame des Victoires, Salnt-Paul-Salnt-Louis, Saint-Jacques du Haut-Pas, Satnt-Arnbroise. Messes, à 12 h. 30. A Saint-Ferdiuand des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre de Montrouge, Saint Rocn, Saint-Philippe du Roule.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées

Etoile, 54, av. de la Grande-Année (17«), io h. 15.

Oratoire, 117, rue Saint-Honore (1«), :iO h. 15.

Passy, 19, rue Cortambert (te*), 10 heures 15.

Saint-Esprit. 6, sue Rôauéjitee (8»),

^·d 0 h. t b.~

Pcntemont, 106, Tue de Grenelle (7«), 10 h. 30.̃ï ̃̃<-•̃•:• ̃̃•<.• ̃̃̃̃ ̃̃:̃̃ Eglises luthériennes

Rédemption, 16, rue Chauchat (0«), 10 h: 15.

Satnt-Jean. 147, rue de Grenelle U«), 10 h. 15.

Binettes,' 24, rue des Archives (4«), 10 h. 55.

Eglise évangélique Baptiste t

48, rue de Liile (7"), et 123, avenue du Maine (14«), 10 h. 30.

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe « La Moslcowa et l'Argonne » (113°, 313» R. I. et 39° R. I. T.). U. N. C, section de Blois. Amicale du 89» R. I. Les anciens du 20» R. I. T.

Cérémonies

A midi 15, dans la Sainte-Chapelle du Palais de Justice Audition de la « Cantorta » et de la musique des « maistres musiciens ».

Expositions ·

6, quai d'Orléans « Frédéric Chopin, George Sand et .leurs amis ».

140, Faubourg--Salnt-Honoré Exposition Greco.

A la Bibliothèque Nationale Exposilion George Washington.

A l'Orangerie des Tuileries Arts de la Chine ancienne.

11, rue Royale les maîtres populaires de là réalité.

Au château de Bagatelle Exposition de r « Histoire du Bois de Boulogne » (L'après-midi).

Au château de Sceaux Les environs de Paris d'autrefois » (L'après-midi). Avenue du Présldent-Wilson, au Palais National des Arts Chefs-d'œuvre de l'art français.

Au Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli « Le décor de la vie de 1900 11 1925 ».

Au château de Maisons- Laffitte Art primitif catalan.

36, avenue de l'Opéra Exposition régionale Provence-Côte d'Azur-Méditerranée.

Les courses

» A 14 heures Maisons-L&ffltte. Une heureuse naturalisatlon. Bien que n'intéressant que le monde de l'élevage et des courses, la nouvelle est d'importance. Le crack italien Donatello II devient français. M. Ed. Esmond, en effEt, vient de s'en rendre acquéreur, et telle est la sollicitude du nouveau propriétaire à l'égard de la gloire de Donatello que le cheval ne courra plus et sera immédiatement envoyé au haras. Cela nous privera du régal sportif qu'eût été une seconde rencontre entre le magnifique vaincu du Grand Prix de Paris et son incomparable vainqueur, Clairvoyant. Mais élevage français n'en devra pas

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Eléonore Kalkovska

vient de mourir

La oédèbre femme de lettres polonaise, Mme Eléonore .Kalkovska, épouse de l'ancien ministre de Pologne a Vienne, vient de mourir â Berne. Elle laisse, notamment, des recueils de nouvelles publiés en langue polonaise,' plusieurs volumes de poésies en allemand, ainsi qu'un drame intitulé Joseph, représenté en 1929 avec un très grand succès à Berlin. Presque toutes les œuvres de Mme Kalkovska ont été traduites en français et en anglais.

Une thèse

sur Louis Le Cardonnel

M. Frédéric Aldao, qui prépare actuellement une thèse sur Louis Le Cardonnel, serait reconnaissant aux personnes qui possèdent soit des lettres du poète, soit des documents relatifs à son œuvre de vouloir bien Jes lui communiquer. (M. F. Aldao, 188, avenue Victor-

Hugo.).

moins à M. Esmond une vive gratitude, une acquisition comme celle de Donatello étant de celles qui font époque dans les annales.

Mesures pour rien.

Les Jeunesses communistes ont pour chant particulier La Jeune Garde, un air assez menaçant qui annonce que « c'est la révolution qui commence ». Le refrain invite « les bourgeois, les gavés et les curés à à prendre garde à « la Jeune garde qui descend sur le pavé >. Mais la consigne étant de tendre la main aux catholiques, « les curés » ont été supprimes. Seulement les littérateurs du parti manquent d'imagination ils n'ont rien trouvé pour les remplacer. De sorte que les chanteurs, quand ils arrivent au passage défendu, font entendre maintenant une sorte de bourdonnement, comme si la mémoire leur manquait soudain.

M. Vaillant-Couturier, qui fut poète et même édifiant, voudra sans doute employer ses loisirs à réparer la strophe ébréchée.

Si le pourboire disparaissait. Dans un coin retiré de l'Exposition, il y a un restaurant â prix accessibles, où le pourboire est supprimé. Les additions sont majorées d'un -pourcentage dont le produit est versé à un fonds commun.

Un de nos amis qui, solitaire, dînait hier soir dans ce restaurant, parvint, bien que le service fût un peu lent, au bout de son dîner. Il avait bu son café, fumé une cigarette. Il demanda l'addition.

Vous ne prenez pas un petit verre ? demanda familièrement le garçon.

Merci, je ne prends jamais de liqueur.

Et il répéta

Apportez-moi l'addition.

Oh vous n'êtes pas si pressé. Restez donc encore un peu. II fait bon, vous êtes entouré de jolies.femmes. Pourquoi partir si vite? Mais quel intérêt avez-vous à me retenir ?

-T- Si vous vous en allez maintenant, il viendra un autre client pour occuper votre table. Et un nouveau client, c'est tout un boulot. Le couvert à mettre, la carte, la prise de commande. Il y en a pour un quart d'heure à se donner une suée. Tandis qu'avec vous, je suis tranquille. La résurrection

des collectionneurs. `

C'est une petite révolution qui s'accomplit en Russie soviétique, avec d'autres plus importantes les collectionneurs reparaissent. Des libraires, des numismates, des antiquaires ont reçu récemment plusieurs lettres de Russie leur demandant l'envoi de leurs catalogues.

Il existe donc désormais au pays de « l'Etat seul propriétaire » des privilégiés qui ont pu ou vont pouvoir reunir, pour la joie de leurs yeux, une collection d objets d'art ? 7 Comment les camarades communistes vont-ils nous expliquer ce retour aux traditions bourgeoises ? Comme une nouvelle conquête du régime sovétique probablement ? Le Masque de Fer.

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ROSE DESCAT Modes, 22, rue Royale

Soldera des chapeaux d'été le lundi 26, mardi 27, mercredi 28, à partir de cinquante francs. Vente strictement au comptant. v

« Les Amis de Rimbaud » M. Paul Claudel vient d'être nommé président des « Amis de Rimbaud », et M. Georges Duhamel, vice-président. L'état de santé de M. Edmond Sée L'état de santé de M. Edmond Sée, qui vient d'être opéré de l'appendicite par le chirurgien Sylvain Blondin, s'améliore graduellement et la guérison complète du président de l'Association de la critique n'est plus maintenant qu'une question de jours.

Les Alguazils.

t fo/I'H. H

LES avis concernant les naissances, fiançailles, mariages (aroec ou sans photographie), deuils, etc., sont reçus a) 14, Rond-Point des Champs-Ely- sées (Elys. 98-31 à 98-38).

b) Â l'Office spécial de publicité, 29, Boulevard des Italiens. Téléphone t Richelieu 69-31.

LOHENGRIN A BAYREUTH

Inaugurant une saison presque en tous points semblable à celle dont je vous ai parlé ici même l'an dernier avec quel. que détail, Bayreuth nous a donné hier un superbe Lohengrin un Lohengrin qui, pour bien des auditeurs, a paru une fois de plus rajeuni, et comme rénové. Pour accomplir cette tâche de redresse- ment nécessaire, et qui est une de ses raisons d'être, il lui a suffi de respecter ce que le génie de Richard Wagner a voulu, maintes fois indiqué avec sa pré- cision coutumière, et dont il est, hélas Il souvent trop peu tenu compte dans les représentations ordinaires des théâtres lyriques, même en Allemagne.

Lohengrin n'est pas, en effet, un opéra meyerbeerien, ni même weberien, mais avant tout une œuvre dramatique annonciatrice. Wagner s'y rend compte déjà de sa direction propre, de sa volonté de créer un drame musical obéissant à des lois nouvelles, dictées par la recherche de l'expression et le souci d'une haute poésie. L'action extérieure, qui se déroule sur le théâtre, l'action intérieure surtout, qui s'accomplit dans les cœurs d'Elsa et de Lohengrin, et d'où tout le 'e reste découle, doivent être sans cesse mises en évidence, tant par l'interprétation musicale que par la mise en scène, qui, au lieu de se figer dans d'académiques mouvements, doivent s'empreindre d'une vie intense et d.'une chaleur mouvementée conformes à l'esprit de l'ouvrage.

Je vous ai dit comment M. Heinz Tietjen, intendant général de l'Opéra d'Etat de Berlin et directeur de la scène à Bayreuth, s'était inspiré de ces féconds principes, avec l'aide de ses collaborateurs le peintre Preetorius et le nouveau chef des chœurs, M. Frédéric Yung. Je n'en veux pour preuve que ia façon dont sont réglés sur la Colline sacrée les grands ensembles des trois actes, débarrassés des déplorables coupures d'usage et particulièrement ceux du second avec des masses chorales douées de voix superbes et prenant part à l'action de façon aussi efficace et aussi ardente que les protagonistes. MM. Tietjen et Frédéric Yung ont su réaliser, au moment de l'arrivée de Lohengrin au premier acte, pendant le cortège et le finale si dramatique du second, et tout le dernier tableau du troisième, des mouvements scéniques à la fois spontanés et complexes qui sont des modèles d'intelligence et de compréhension de l'esprit véritable du texte. Même ceux qui trouvent que Wagner a eu raison de supprimer, dans sa partition définitive, la seconde partie du récit du Graal, qui fait peut-être double emploi avec des pages précédentes de l'teuvre, n'en ont pas moins pris un vif intérêt à l'entendre ainsi exceptionnellement au théâtre. S'il n'a sans doute pas toute la maîtrise de son prédécesseur le ténor viennois Franz Voelker, M. Marcel Wittrisch l'a mise en relief hier, ainsi que d'ailleurs tout le rôle du chevalier du cygne, avec une voix chaude, l'accent tour à tour mystique et passionné qui conviennent. Mme Maria Müller reste une Eisa exquise de sensibilité et de grâce naturelles. Mme Margarethe Klose, Ortrude vibrante et haineuse, mène le drame à souhait, et met son personnage au premier plan. MM. Jaro Prohaska et Ludwig Hoffmann, aux organes sonores, à la déclamation incisive, donnent leur pleine valeur aux silhouettes trop souvent conventionnelles de Frédéric de Telramund et du Roi Henri. M. Janssen lance avec autorité les appels du héraut. M. Wilhelm Furtwaengler, qui se réserve cette année pour l'Anneau du Nibelung et pour Parsifal, avait cédé, en l'occurrence, le bâton de direction à M. Heinz Tietjen, qui nous a donné de la sorte la mesure de sa ferveur wagnérienne, de la diversité de ses dons et du retentissement de l'œuvre sur son tempérament personnel.

Vous savez déjà les mérites singuliers des choeurs, tant au point de vue scénique qu'au point de vue musical. Citonsles à 1 honneur, ainsi que les cent vingt musiciens de l'orchestre, cachés à notre vue, mais dignes de notre gratitude, pour leurs élans spontanés, leurs subtils effacements, que servent fort bien l'acoustique incomparable de la salle et les bienfaits de la fosse souterraine, permettant vu les possibilités spéciales de prise de son, qu'on dirait prévues par Richard Wagner de réaliser une radiodiffusion qui fut un modèle, et servira, il faut le reconnaître, puissamment la cause de l'art allemand à l'étranger. Bayreuth reste malgré tout Bayreuth, et le génie du maître devenu d'un côté religion d'Etat, délaissé d'un autre au bénéfice d'un mozartisme intégral de fraîche date qui n'a, d'ailleurs, parfois qu'un rapport indirect avec le culte de Mozart, dont Wagner fut, et de loin, le précurseur, suivant la parole clairvoyante de notre Paul Dukas y jette ses feux avec une vigueur persistante qui défie l'injure des ans, et assure la pérennité de son glorieux destin.

Gustave Samazeuilh.

LE CARNET DU «FIGARO »

COURS a.

S. M. le Sultan du Maroc, qui a quitté hier matin Vittel, poursuivant son voyage vers Evian, a été salué à son départ par le préfet des Vosges et par le maire de Vittel.

AMBASSADES

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier matin S. Exc. M. Corbin, ambassadeur de France à Londres.

Le nouvel ambassadeur du Japon en France, S. Exe. M. Yotaro Sugimura, est arrivé à Paris hier matin, venant de Rome.

Sur le quai de la gare de Lyon, il a été salué par M. P. de Fouquières, représentant M. Yvon Delbos, et par MM. Uchimaya, chargé d'affaires du Japon Minoda et Nishimura, premier et deuxième secrétaires.

A l'occasion du séjour en France d'un groupe de juristes polonais, M. Félix Frankowski, chargé d'affaires, en l'absence de S. Exe. M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne, a donné, au Cercle Interallié, un déjeuner auquel assistaient

M. Alexandre Millerand, M. Alllx, doyen de la Faculté de droit; le professeur Basdevant, jurisconsulte du ministère des affaires étrangères professeu" Niboyet, professeur Truchy, professeur Mirklns Guetzevitch, M" Hauchard, Palewski, Jais, M. Henri de Montforti le pro-recteur Longchamps de Bérïer, M. Michel Potullcki," chef adjoint de la division juridique au ministère des affaires étrangères de Pologne; professeurs Uerezowski, Dembinski, Gwiazdomorski, M» Witenberg, M. Alexandre Mohl, premier secrétaire de l'ambassade; M. Sosnicki, attaché de l'ambassade; M. Jarkowski, secrétaire de l'ambassadeur.

S. Exc. M. Jackowski, ministre de Pologne en Belgique, a offert hier un déjeuner en l'honneur du comité du Mémorial interallié de Liège. Y assistaient Princesse Jean de Merode, M. Devèze, ministre d'Etat; général Biebuyck, général Deffôntaine, général Iserentant, général baron Greindl, baron de Troostembergh, capitaine Moiny, comte Szembek, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères; général Regulski, comte Eryk Kurnatowski, colonel Fyda, capitaine Glebocki, M. Litwinski, M. Nagoruy, M. Krasicki, M. Jankowski.

A l'occasion de l'inauguration du Mémorial à Liège, le président de la République de Pologne a conféré la croix de Mérite en or de première classe à la princesse Jean de Merode le grand cordon de l'ordre « Polonia Restituta » au général Biebuyck la croix de commandeur du même ordre au baron de Troostemberg, et la croix d'officier du même ordre au capitaine Moiny.

MONDE OFFICIEL

M. Roosevelt junior et Mme Roosevelt sont arrivés à Montreux, venant de France.

CERCLES

Rappelons que le mardi 27 juillet, à dix-sept heures trente très précises, au Cercle Interallié, aura lieu, sous le haut patronage de S. Exc. M. Stefan Osusky, ministre de Tchécoslovaquie, un concert au cours duquel se fera entendre la chorale des institutrices de Prague. Le vingtième dîner de l'Exposition du Comité France- Amérique a été donné en l'honneur de M. Cecilio Baez, ancien président de la République du Paraguay, recteur de l'Université d'Asuncion et délégué du Paraguay; de M. Emery Beaulieu, bâtonnier du barreau de Montréal; de M. Albert Guerard, professeur à Stanford University, et Mme Guerard, et de M. Alfred Tarut, secrétaire général du Comité France-Amérique de Montréal. Ce dîner était présidé par Mme Paul Templier, femme du vice-président du Comité France-Amérique, entourée de membres du bureau du comité.

L'Exposition George Washington, qui a été inaugurée par S. Exc. l'ambassadeur des Etats-Unis et le ministre de l'éducation nationale, est prolongée jusqu'à la fin de juillet. Miss Ann Madison Washington recevra elle-même, à la Bibliothèque nationale, mardi et vendredi après-midi, les visiteurs de cette manifestation francc-âniéricaine. `

NAISSANCES

Le comte du Passage et la comtesse, née Jacqueline de Vienne, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Sylviane. Frohen-le-Grand, 16 juillet 1937.

M. de Fôntenay et madame, née de Heusch, font part de la naissance de leur fils Yves.

Le capitaine de la Brosse et madame, née Chalus, font part de la naissance de leur fille Blanche.

M. Henri Daher et madame, née Josée Mougin, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Louis-Paul. MARIAGES

En l'église Saint-Julien, à Tours, a été célébré le mariage de Mlle Marguerite Cosson, fille du docteur Cosson, chevalier de la' Légion d'honneur, croix de guerre, décédé, et de madame, née Amiot, avec M. Félix Brillat, avocat à la cour d'appel de Paris, fils de M. Brillat et de madame, née de Murger, tous deux décédés.

Les témoins étaient, pour la mariée;

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LE JOUR DE LA SANTE

LES MEFAITS DU SOLEIL Vous savez l'engouement qui nous conduit sur les plages. En hiver, c'est le ski et c'est la neige l'été venu, nous avons la cure de soleil. Avant que de partir, laissez-moi vous souffler à l'oreille le seul mot de « prudence ». Voici pourquoi

II se produit un fait sur lequel s'accordent tous les médecins. Ne souriez pas. Depuis cinq ou six ans, ils constatent le nombre croissant de sujets en pleine évolution de tuberculose pulmonaire au retour de la mer. Ce sont surtout des jeunes femmes et des jeunes filles cela n'en est que plus pitoyable. Qu'ont-elles fait ? Rien de plus que de passer une trop grande partie de leur temps exposées au soleil.

Je reconnais volontiers que ce teint de Tahitienne vous va à ravir. Mais, dites-moi si vraiment ces reflets « bakériens » valent le prix d'une santé. Le soleil, me répondrez-vous, n'a jamais fait de mal à personne. C'est encore une invention de médecin. Ai-je l'air malade ? 7

Ce qui frappe précisément, c'est qu'îl existé maintes fois une sorte de discordance entre le peu de choses dont les « insolés se plaignent et ce qu'il est permis de constater chez eux, en les auscultant ou en les examinant aux rayons X. Ce qu'ils accusent ? Une fatigue assez grande, une perte de poids appréciable, un peu de mal à la gorge,

le colonel Jules Amiot, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle, et M. Maurice Amiot, son cousin; pour le marié M. Louis Brillat, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, attaché commercial de France en U. R. S. S., son frère, et M. Robert Barrault, avocat à la cour d'appel de Paris. La bénédiction nuptiale a été donnée par l'abbé Chambret, ami des familles. Hier, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, était béni le mariage de Mlle Marguerite Berger, fille de M. Louis Berger et de madame, née Robert, avec M. Henri Belleville, fils de M. Edmond Belleville, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Renard. Les témoins de la mariée étaient M. Jules Robert ingénieur des Arts et Manufactures, chevalier de la Légion d'honneur, et M. Jacques Violet, chevalier de la Légion d'honneur ceux du marié M. Raoul Sourdais et M. Jean Gouiet.

Le mariage de M. René Grenier avec Mlle Chédeville a été célébré en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

La bénédiction fut donnée par l'abbé Duhamel, directeur d'œuvres diocésaines de l'évêché d'Amiens.

En l'église de Merville (Calvados) a été célébré ces jours derniers le mariage de Mlle Anne-Marie de Lavaissière de Lavergne, fille du vicomte Alex de Lavaissière de Lavergne et delà vicomtesse, née de Lalande, avec M. Maurice Dognin, fils de M. Etienne Dognin -et de madame; née de Vaumas.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Louis Dognin, des Missions d'Afrique. S. S. Pie XI avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux. Après la cérémonie religieuse, une réception fut donnée par la vicomtesse de Lavaissière de Lavergne pour les parents et amis des deux familles.

En présence d'une très nombreuse

LA SAISON HORS PARIS

A VITTEL

Succédant au meeting de plat et d'obstacles, les courses au trot ont débuté par un soleil éclatant, devant un public élégant où l'on remarquait S. Exc. M. de Chlapowski, ancien ambassadeur de Pologne en France, et Mme de Chlapowska, S. Exc. Riffat Pacha, baronne de Dampierre, M. et Mme Firino Martell, M. Jean Bouloumié, M. et Mme Pupikofer, baronne Jean de Nervo, M. et Mme Yvon tielft, baron et baronne Gendebien, M. Lefèvre de Meaulle, Général et Mme Boëlle, Sénateur Potié,

Aux courses de Vittel Mme G. Bouloumié, le comte Charles Lepic et le comte de Chlapowski, ancien ambassadeur de Pologne à Paris.

comte et comtesse de Chatellus, Comte de Gouvion Saint-Cyr, Comte Charles Lepic et Mlle de Guibert-Lepie, Général Weiller, Mme Lechat, M. Decorio SaintClair Mme Appert, Mme Reynal de Jalla, Mme Wolf, M. Nordman, Mrs. Carter, Mrs M. Macfarlane, M. de Langlard, M. Nicolaidès, etc.

Sur le Mont Saint-Jean, tir aux pigeons et école de chasse se partagent les "faveurs d'excellents fusils parmi lesquels MM. Goudard et son fils, M. A. de Tinseau, P. Hinzelin, Dr Desplans, Monnoyer, Dr Jamain, R. Frisé, Durand, Oudin, etc. M. A. de Tinseau fut l'habile triomphateur du Grand-Prix. Animation soutenue au golf et vive émulation que l'heure du thé vient heureusement surprendre pour une détente reposante. Remarqué sur la terrasse de l'Ermitage et au Club House Baronne de Dampierre, Vicomte Bearsted, M. et Mme A. Glorieux, comte et comtesse J. de Polignac, M. et Mme J. Matossian, Comtesse Sampieri, Colonel et Mrs Simpson, M. Robert S. Rolo, M. Ch. Hornby, M. et Mme Adès, M. et Mme G. Guttinger, M. et Mme Toledano, M. J. Jaquet, Mme Huguette ex-Duflos, M. Collot, M. Midwood, M. et Mme C. Salvago, Mrs et Msses Ch. Morgan, M. et Mme Allizon, M. et Mme F. Moch, etc. Lys Gauty fut la vedette du dernier gala de Salle des fêtes. Noté autour des tables Baron d'Almeida, Comtesse de Ghoiseul-Tempez, M» et Mme Sehw&b

quelques quintes de toux. Faites aîîzn- tion à de petits mouvements de fièvre le soir.

C'est tout ça ? continuez-vous sceptique.

Oui, c'est tout ça. mais mon opinion est faite. Laissez là la cigarette que vous êtes en train de fumer avec un petit air narquois. Ecoutez-moi qui vous parle en toute amitié. Le culte du soleil est devenu une frénésie et c'est là qu'est le danger. Or, le bain de soleil doit se doser à la mer, comme il se dose au sana. N'allez pas me dire qu'il est autre à la Riviera qu'en Suisse le soleil est le soleil je ne sache pas qu'il y en ait plusieurs. Si vous avez été soupçonné de tuberculose, soupçonné, oui, pas davantage, redoublez de prudence. On connaît de nombreux cas où quelques jours d'insolation ont suffi pour réveiller une lésion qui sommeillait. Tout éclôt vite au soleil. Vous ignorez peut-être, par ailleurs, que moins on est habitué au grand air et au soleil, plus on est exposé à en subir les mauvais effets. Les congés paqés ont amené au bord de la mer une foule d'ouvriers d'employés, pour qui ces conditions de vie étaient nouvelles. C'est dans leurs rangs qu'ont été, les plus nombreux et les plus précis, les faits dont je vous entretiens. Il leur manquait l'entraînement.

» Tout cela se réduit, au fond, à une question de prudence, ni trop, ni trop peu, ne cesserai-je de vous redire. Usez, n'abusez pas. Vidi.

et élégante assistance vient d'être célébré, en l'église Notre-Dame d'Aix-lesBains (Savoie), le mariage de Mlle Georgette Cléret, fille du docteur François Cléret, chirurgien, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Chiron, décédée, avec M. Deschamps de Pas, capitaine d'état-major à l'armée de l'air, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre des T.O.E., fils de M. Joseph Deschamps de Pas, commissaire principal de la marine en retraite, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née de La Chaussée, décédée.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. Dom Laure, abbé de

A gauche Mlle Marguerite Cosson dont le mariage avec M. Félix Brillat vient d'être béni en l'église SaintJulien de Tours. A droite Mlle Marguerite Berger dont le mariage avec M. Henri Bellevillo vient d'être célébré en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

(Studio Alartin-Lorelie

et Phot. G.-L. Manuet.)

d'Héricourt, M. et Mme Silvio Pinto, Colonel et Mrs Lowther, M. et Mme David Wéill, M. et Mme Pérard Cazaubon, ill. et Mme Lerebours M. Grosdidier, Mme Guastalla, M. et Mme Zachos, M. et Mrs J. Morton, M. et Mme de Bianchi, M. Germain, etc.

M. Jean Giraudoux vient d'arriver à Vittel. L'auteur d'Amphytrion 38 est descendu au Grand Hôtel. LL. EE. Mgr Fettin, archevêque de Bordeaux et Mgr Girbeau, évêque de Nimes ont commencé leur cure annuelle. Parmi les dernières arrivées, citons le colonel Michel, commandant militaire du Palais-Bourbon, M. Lefeuvre, attaché commercial de France à Berlin marquis et marquise de Montcalm, Comte d'Ornano, Général et Mme Boelle, prince et princesse Vlora, Baron Pfgffer, Comte G. de Talhouët, Général Frank, M. et Mme Japy, M. M. Embiricos Générale Schweitzer, M. et Mme de Gournay, M. et Mme ®Aubogneau, Professeur Latarjet M. et Mme Bénin, Comtesse de Behault, M. J. Thiriez, etc.

AU TOUQUET

Commencée le 3 juillet avec les tournois de golf du « Bucks » et des « Brigands », ces deux cercles les plus fermés de Londres, la grande saison d'été du Touquet s'est continuée depuis lors par le tir aux pigeons, où les Belges se distinguèrent particulièrement; le concours hippique, qui groupa un nombre inusité de concurrents, la réouverture de Casanova, dans un décor modernisé de « nuits de Venise », œuvre du décorateur Scob, un dîner des grands vins de France, au Casino, dans le décor de Normandie, ef une réception des clubs de Rotary à l'Hermitage.

Actuellement, le Touquet est, tout entier, à la préparation de ses matches internationaux de polo, que dirigera Leslie Hartis, matches en vue desquels cinq équipes anglaises quatre militaires et une civile ont traversé, avant-hier, le détroit avec plus de cent ponneus. Tandis que le 9" lanciers va mettre en ligne des joueurs de la classe de Montagne Douglas Scott et du major C. H, M. Peto, le team des Royal Scott Greys aligne M. Trotter, le captain Colloingwood, le captain Findlag et le major Todd. Le Royal Dragoons a envoyé au Touquet deux équipes avec G. R. Fitz Patrick et R. Heathcoat Amorg. Le Inninskilling Dragoons Guards, deux autres. Un team de civils anglais a l'avantage de compter parmi ses « maillets » l'ex-champion international colonel Melville, bobby Lowenstein et J. Robinson.

Devant cette participation anglaise, équipes françaises, au nombre de quatre le 12e chasseurs à cheval, le Polo Club de Roubaix, l'équipe parisienne et les « Diables » auront à défendre nos couleurs. Leur meilleure chance s'annonce avec les « Diables x Teddg Rasson, Couturié, Galland. et Masurel, encore que ceux-ci ne jouent peut-être pas assez le jeu d'équipe.

Samedi prochain se déroulera un week-end aérien, et un grand gala costumé, « le guerrier et sa compagne à travers les âges dont le clou sera un sketch, écrit par l'ex-sous-secrétaire d'Etat à l'aviation Charles Delesalle, Dans la distribution, entièrement composée d'aviateurs et de personnalités mondaines touquettoises, M. Delesalle tiendra lui-même le rôle de compère en. dieu Mar*.

Académie des sciences nuples I et politiques

Un mémoire

du maréchal Moltke

M. Leclère, membre de l'Académie royale de Belgique, a analysé, hier, un mémoire du maréchal de Moltke daté du 26 février 1859. Moltke était alors général, chef de l'état-major prussien. On était à la veille de la guerre d'Italie. Le gouvernement de Berlin demanda à Moltke un exposé des mesures à prendre dans l'éventualité d'une guerre entre la Prusse et la France, « avec la participation active de la Hollande et de la Belgique » aux côtés de la Prusse. Dans son mémoire, Moltke envisage comme but essentiel de la guerre la conquête de l'Alsace et de la Lorraine comme moyen, l'invasion de la France à travers la Belgique. M. Leclère montra que les plans de concentration et d'opérations élaborés en 1859 par le chef de l'état-major de Berlin étaient semblables (sauf en ce qui concerne les effectifs) aux plans appliqués en 1914 par le neveu du maréchal, le général de Moltke.

Les hommes d'Etat prussiens avaient, en 1859, une conception spéciale de la neutralité belge qui pouvait, d'après eux, se concilier avec la faculté de se servir du territoire belge afin d'envahir la France.

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sont chez Técla.

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Notre-Dame de Hautecombe, qui prononça une délicate allocution et qui transmit la bénédiction spéciale qu'avait bien voulu leur donner S. S. Pie XI. Après la cérémonie religieuse, uNlunch réunissait en la propriété du docteur Cléret les nombreux parents et, amis des deux familles, et une réception suivit à laquelle de nombreuses person. nalités de la magistrature, de la médecine, du notariat, ainsi que le préfet de' la Savoie assistèrent.

Le 2 juin 1937, en l'église Saint» Philippe, à Marseille, a été béni le ma.riage de Mlle Mireille Charié-Marsaines* fille du capitaine Charié-Marsaines, mort pour la France, et de Mme Pierre Charié-Marsaines, née de Barbarin, petite-fille de Mme René Oharié-Marsaines, née de Gasquet, et de M. de Barbarin, avec M. Jean d'Azambuja, lieute.nant au 13e tirailleurs algériens, fils de M. Gabriel d'Azambuja, décédé, et de Mme Gabriel d'Azambuja, née GuibaL DEUILS

Nous annonçons, d'autre part, là mort de notre regretté confrère, M. Henry Simond, directeur de l'Epoque, président de la Fédération nationale des journaux français, président du conseil d'administration de la Caisse générale des retraites de la presse française, pieusement décédé dans sa soixantequatorzième année, en son domicile, 2, rue de la Ferme, à Nëûilly.

Les obsèques seront célébrées ,'ïèj mardi 27 juillet, à dix heures précises, en l'église Saint Jean Baptiste de Neuilly (158, avenue de Neuilly), sa pa.roisse, où l'on se réunira. Après la cérémonie religieuse, le corps sera dépos6 dans les caveaux de l'église.

De la part de Mme Henry Simond, sa veuve; de Mlle Andrée Récipon, de M. Paul Michelez, notaire à Paris, chevalier de la Légion d'honneur, et Mme Paul Michelez; de M. et Mme Guy Récipon, ses beaux-enfants; de M. et Mme Emile Michelez et leurs enfants, dé M. et Mme Jacques Viguerie et leurs enfants, de Mlles Antoinette, Christiane et Thérèse Michelez, de MM. Jean, Yves et Claude Michelez, ses petits-enfants et arrière-petits-enfants; de Mme veuve Faugère et ses enfants, de M. Louis Mollard, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, ses belle-sœur, beau-frère, neveux et nièces de M. et Mme Brossé et leurs enfants, de M. et Mme Gilles, ses cousins des familles Mollard, Lequime.

Le 20 juillet ont été célébrées, en l'église de Saint-Cyr-sur-Loire, les obsè.ques de M. Jacques Blot, décédé subi.tement à Bagnoles-de-l'Orne. De nombreuses délégations de la ville de Tours et de la commune de Souzay s'étaient jointes à tous ceux qui étaient venus rendre au défunt un dernier hommage. Les obsèques de l'abbé Mortier, curé de Saint-Antoine de Padoue, ont été célébrées en cette église.

La levée du corps a été faite et la messe dite par Mgr Touzé, vicaire général, archidiacre de Sceaux, directeur des nouvelles paroisses de la région parisienne; assisté, comme diacre et sousdiacre, de l'abbé Largier, curé de SaintNicolas du Chardonnet, et de l'abbé Gavard, curé de Saint-Rémy de Vanves. L'absoute a été donnée par S. Exe. Mgr Beaussart, évêque d'Elatée, archidiacre de Sainte-Geneviève, auxiliaire de S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris.

Les cordons du poêle étaient tenus par les chanoines Verdrie, curé de la basilique Sainte-Clotilde; Aubert, curé de Saint-Pierre du Petit-Montrouge Tronson, curé de Saint-Jean-Baptiste de Grenelle, et Semblanet, curé de SaintMandé.

Reconnu dans l'assistance

M. Bonneau, maire du quinzième arrondis.sement; l'abbé Faugère, curé de Saint-Christophe de Javel l'abbé Ditière, curé de SaintAndré de Montreull de nombreux membres du clergé de Paris et de la banlieue, des religieuses de diverses congrégations et de nombreux fidèles des paroisses de SaintAntoine de Padoue et de Saint-François d'Assise de Vanves.

On annonce la mort de M. Gaston Lelièvre, avoué honoraire, secrétaire permanent de la Fédération générale des avoués de France, chevalier de la Légion d'honneur, décédé, le 24 juillet, muni des sacrements de l'Eglise. Ses obsèques auront lieu le mardi 27 juillet, à onze heures, en l'église Saint-Augustin où l'on se réunira. De la part de Mme Gaston Lelièvre, née Pagès; de M. Jac. ques Lelièvre, juge au tribunal civil d'Auxerre; Mme Jacques Lelièvre et leurs enfants; de M. et Mme Pierre Lelièvre et leurs enfants, ses fils, bellesfilles et petits-enfants.

Nous apprenons la mort de l'inten.dant général de première classe des troupes coloniales Willotte, décédé à Paris le 22 juillet 1937. La cérémonie religieuse a été célé- brée dans la plus stricte intimité. 'Valfleury.

Nous accordons à tous nos abonnés une réduction de 25 0/0 sur le tarif normal des avis de faire part des NAIS-

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LA MARINE' ITALIENNE LANCE AUJOURD'HUI LE «VITTORIO VENETO SON PREMIER CUIRASSÉ DE 35.000 TONNES

En présence du roi et de la reine Italie, de M. Mussolini et de tous les membres du gouvernement, le cuirassé Vittorio-Veneto de 35.000 tonnes, sera lancé aujourd'hui à Trieste. De grandes fêtes auront lieu à cette occasion la première escadre, formée des bâtiments italiens les plus modernes, sera présente. Par décision spéciale du Duce, qui a voulu témoigner ainsi sa satisfaction aux ouvriers du chantier constructeur, c'est la femme d'un de ceux-ci, Mme Maria Bertuzzi, qui sera la marraine du cuirassé.

Le Vittorio-Veneto et son frère le Littorio (cé dernier sera prochainement lancé à Gênes) jnt été mis sur cales à la fin d'octobre 1934. Ils y seront restés près de trois ans et il faudra encore dix- huit mois pour achever leur armement et i en faire les essais. Ce n'est donc pas avant le début de 1939 qu'ils seront prêts à entrer en ligne. Mais ils seront alors les plus grands et les plus puis- i sants cuirassés existant dans le monde. Une décision

lourde de conséquences

j| L'Italie, en effet, a été la première i mettre en chantier des navires au ton nage maximum permis par le traité di Washington On se rappelle qu'après 1e t conférence de Londres de 1930, la Grande-Bretagne avait commencé de; négociations avec les autres puissances navales pour réduire les dimensions de; navires a construire dans l'avenir et lt calibre de leur artillerie. La France ne contenta pas d'appuyer ces propositions, elle donna l'exemple en construisant le JJunkerque et ic Strasbourg, qui déplacent 26.500 tonnes et portent des canons de 330 millimètre*, alors qu'ils auraient pu déplacer 35.000 tonnes et porter du 406.

L'Italie ne s'était pas montrée nettement hostile aux propositions anglaises, et l'on pouvait espérer qu'elle s'y conformerait avec nous. Mais, pendant que l'on discutait, les services techniques de Rome préparaient les plans de deux navires de 35.000 tonnes on apprit qu'ils étaient commandés au moment où la construction du Dunkerque était déjà bien avancée et où celle du Strasbourg allait être entreprise.

La raison oflicieusement donnée de cette décision, c'est qu'en construisant des bâtiments de déplacement inférieur on augmenterait par la même la valeur relative des grands cuirassés anglais, américains et japonais existants, qui vont de 30.000 à 34.000 tonnes on se classerait dans une catégorie inférieure de la hiérarchie navale, on renoncerait à l'égalité qualitative avec les grandes marines. « Un tel renoncement ne peut être admis par l'Italie fasciste. »

Il suffisait qu'une nation repoussât les nouvelles limitations pour qu'elles fussent abandonnées. L'exemple donné par la France n'a été suivi que par l'Allemagne, qui a tenu à posséder deux cuirassés, le Scharnhorst et le Gneisenau, tout à fait analogues au Dunkerque et au Strasbourg. Mais nous avons commencé en 1935 le Richelieu, en 1936 le Jean-Bart, tous deux de 35.000 tonnes. L'Allemagne a encore suivi avec deux bâtiments de même tonnage la GrandeBretagne en a inscrit deux à son programme de 1936, trois à celui de 1937 le Japon, qui garde le secret sur ses constructions, en a certainement au moins deux en chantier les Etats-Unis en commencent ces jours-ci il n'est pas jusqu'aux Soviets qui ne manifestent l'intention d'en faire autant. La décision italienne aura été lourde de conséquences.

Armement, protection, vitesse Le Vittorio-Veneto et le' Littorio, s'ils atteignent le maximum du déplacement, ne vont pas jusqu'au maximum de calibre. Ils se contentent de canons de 380 millimètres, dont les effets ne diffèrent d'ailleurs pas beaucoup de ceux de 406 l'obus pèse 300 kilos au lieu de 1.000, et quant à la portée, elle dépasse pour l'un comme pour l'autre les limites de la vue en mer dans les circonstances les plus favorables. Aussi, la France et l'Allemagne s'en tiennent-elles aussi au 380 pour leurs nouvelles constructions, tandis que le Japon, et à son imitation les Etats-Unis, y mettent du 406.

Les cuirassés italiens porteront chacun neuf de ces très gros canons, répartis en trois tourelles, dont une à l'avant et deux à l'arrière. Comme défense contre les torpilleurs, ils auront douze canons de 152 millimètres contre les avions, douze canons de 100 et une vingtaine de

SUITES DE LA PRFMIFRF PAGE LA JOURNEE A PARIS DU ROI LEOPOLD

Le Roi, le président de la République, Mme Lebrun, le comte de Flandre se dirigent vers la Rotonde, tandis que les invités prennent place, d'autre part, autour de tables dressées dans la salle des Marbres. On voyait dans l'assistance

Le général Braconnier et Mme, le général Tassin, le président du Conseil et Mme Chautemps, MM. Yvon Delbos, Jean Zay, Chapsal, Moutet, Hymans, de Tessan, Pierre de Fouquières, chef du Protocole le préfet de la Seine et Mme Villey, le .préfet de police et Mme Langefon, le président du Conseil municipal et Mme Failliot, le maréchal Pétain, le com- missaire général de l'Exposition et Mme Labbé, MM. Paul Leon, Pierre Mortier, commissaires généraux adjoints le général Gouraud, MM. Georges Claude, de l'Institut Huisman, directeur des Beaux-v\rts, et Mme, M. Laroche, ambassadeur de France à Bruxelles, la duchesse de Lévis-Mirepoix, le duc de Broglie, membre de l'Institut le comte de Kermaingant, le marquis de Montesquiou-Fézensac, la princesse Achille Murât, le prince J.-L. de FaucignvLucinge, le duc de La Force, MM. Carnot, Imbert, etc.

Le commissaire général du v gouvernement belge et la baronne Vaxelaire, le comte Cornet de Ways-Ruart, grand maréchal de la Cour le général Six, aide de camp du Roi le lieutenant-colonel van Cauberg, le général Blanpain, le commandant de Pret-Roose de Lapesberg, S. Exc. M. l'ambassadeur de Belgique et la comtesse de Kerkhove de Dénterghem, MM. de Radiguès de Chennevère, conseiller d'ambassade le colonel Raquez, MM. Jean del Marmol, commissaire général adjoint, et Mme Henry van de Velde, présidente du Comité technique M. A. Pierson, secrétaire général le comte d'Ursel, M. Hubert Carton de Wiart, secré- taire d'ambassade le comte Jacques 1 de Kerkhove de Dentenghem, le che- I valier de Schoutleete de Tervaerent, directeur du Pavillon belge lés architectes Eggericx, Verwilgen, Schmitz et Petit, l'ingénieur Paul Cé- lis, M. Goris, secrétaire du Comité technique MM. René Lyr et Bo- gaerts, directeur de la Presse et des ] Informations le comte Charles de s

pièces plus petites et de mitrailleuses Ils seront enfin munis de quatre avion! et d'une catapulte pour les lancer. Leur protection sera assurée par uni cuirasse de flanc ayant de 23 à 25 ccw timètres d'épaisseur, par plusieurs pont: blindés superposés et par un comparti- mentage extrêmement serré. Sans dout< n'existe-t-il pas de navires invu\néra' blés, mais il n'est pas douteux qui ceux-ci ainsi que les autres 35.00( tonnes, du reste résisteront longtemp; aux obus, aux bombes et aux torpille: sans que leur sécurité soit compromise Des turbines de 150.000 chevaux leui communiqueront une vitesse certainement supérieure à 30 nœuds (55 kilo.mètres à l'heure). Ils porteront 1.60C officiers et marins et seront naturellement pourvus de tous les perfectionnements techniques réalisables aujourd'hui. Grâce à eux, l'Italie prendra dans un avenir prochain une avance temporaire, mais sensible dans la course aux armements navals.

A. Thomazi.

LETTRES DU VATICAN Le cardinal Tisserant est sacré évêque

f| 'De notre envoyé particulier. ie Le sacre d'un cardinal français à i_ Saint-Pierre de Rome, par le cardinal i_ secrétaire d'Etat, est un événement qui îi n'a pas de précédent dans l'histoire. ,s C'est ce qui arrivera demain. Le cardi!s nal Pacelli sacrera, en effet, évêque le ;t cardinal Tisserant, secrétaire de la Congrégation pour l'Eglise orientale. Le cardinal Tisserant, avant d'être j membre du Sacré-Collège, appartenait L' la curie, où il était venu d'abord comme simple abbé, tout absorbé dans les études de ses disciplines orientales à la Bibliothèque Vaticane. Il avait parcouru là tous les degrés de la hiérarchie, jusqu'à celui de pro-préfet, d'où Pie XI le tira d'emblée le o juin 1936 pour le nommer cardinal. et lui confier la direction de la Congrégation pour l'Eglise orientale. Ce poste nécessite le caractère épiscopal, car ses fonctions font de lui l'interprète des instructions et directions du SaintSiège auprès des patriarches et des hiérarchies ecclésiastiques d'Orient.

l Le pape, en confiant au cardinal Tisserant la Congrégation orientale, met cet important dicastère pontifical entre les mains d'une remarquable compétence. Le cardinal Tisserant connaît en effet l'Orient comme peu de gens en Europe peuvent se flatter de le connaître. Il alla en Orient comme jeune étudiant, élève de l'école biblique dominicaine de Jérusalem, avant même d'être ordonné prêtre. Il y retourna, quand il parcourut, à cheval, plus de 4.000 kilomètres en Palestine et en Mé- sopotamie. Il y retourna encore pen- dant la guerre comme officier d'etatmajor français aux Dardanelles, puis en Palestine. On raconte même que lorsqu'il était venu à Rome en congé, 1 il fut présenté à Benoit XV par Mgr Ratti, aujourd'hui Pie XI, en ces termes « Voilà mon attaché militaire ». j ] Le cardinal Tisserant n'est que de- ] puis un an chargé de la Congrégation orientale, mais déjà son influence s'est 1 fait sentir. Il a pris maintes disposi- t tions très avisées, particulièrement pour { coordonner'et unifier, autant que possible, les juridictions ecclésiastiques d'Orient, et intensifier la vie monastique qui, en Orient, occupe une place si importante.

L'abbé Romain.

EN ALLEMAGNË~

LA METALLURGIE EST NATIONALISEE { Berlin, 24 juillet. Le général Gœ- c le ring, commissaire au plan de quatre d ans, a promulgué une ordonnance na- tj tionalisant la production du fer en Allemagne. 1 L'ordonnance annonce la fondation a. d'une entreprise nationale (Reichs- werke) pour les mines de fer et les ?, hauts-fourneaux.

L'entreprise reçoit la forme d'une so- d ciété par actions et s'appellera « Her- man Gcering ». Le Reich reçoit le droit de grouper des sociétés ou des partici- pations à des entreprises et d'y parti- l ciper lui-même. ti

a

Kerkhove de Denterghem, MM. de Gobart, M. Delhaize, président de h Chambre de commerce à Paris, el Mme Neef-Neujean, M. von der Heyden, Hauzeur, ets.

La soirée et le départ

A 20 h. 45, le Roi, le président de la République, Mme Lebrun, le prince Charles se rendent dans la Rotonde, en passant par le hall d'honneur, oit se sont rangés les invités à la réception.

M. Becq de Fouquières, chef du Protocole de la Présidence, et le grand maréchal de la Cour de Belgique présentent les personnalités appelées à cet honneur.

A 21 h. 35, du haut du balcon du Pavillon, les personnalités officielles assistent aux illuminations et au feu d'artifice tiré sur la Seine.

Puis le chef de l'Etat français prend congé du Roi et regagne l'Elysée. A son tour, S. M. Léopold III, son frère et sa suite quittent le pavillon et gagnent la gare du Nord où ils prennent place dans le train spécial qui quitte Paris à 22 h. 25.

LE CONFLIT

DE LA CHINE DU NORD Du côté chinois on continue à se plaindre de l'attitude intransigeante des Japonais qui envoient sur le théâtre du conflit de nouveaux renforts, alors qu'ils doivent, affirme-t-on, retirer simultanément leurs troupes. Mais les Japonais rétorquent que le récent accord n'a pas prévu une évacuation réciproque. Quoiqu'il en soit, hier à Pékin, le commandement militaire nippon a remis à Soung Cheh Yuan une protestation énergique contre l'arrêt de l'évacuation de ses troupes. Selon une information de source anglaise, les chefs japonais auraient même menacé le général chinois, s'il ne s'exécutait pas. d'une ouverture immédiate des hostilités et cela « sans avertissement ».

Pour corser tout cela, les Japonais de Changhaï fait courir le bruit que VU. R. S. S. a promis à la Chine, en cas d'hostilités généralisées avec le Japon, de lui învoyer des avions et des piiotes. Cette nde serait même sur le point d'être orïanisée. Les esprits, comme on le voit, sont assez surchauffés. B.

LA NON-INTERVENTION EN ESPAGNE

M. Mussolini précise ses sentiments à l'égard du conflit espagnol « Ne pas reconnaître la qualité de belligérant à Franco, écrit le Duce dans le Giornale d'Italie est un défi au bon sens. » De notre correspondant particulier, par téléphone

Rome. 24 juillet. Un article du Duce paru ce matin, dans le Popolo d'Italie, sous le titre La réalité et les fictions, ne constitue pas une simple manifestation de presse. C'est un geste de politique internationale eL tout le monde en Italie le considère comme tel. M. Mussolini recourt volontiers aux colonnes de son journal pour faire connaître sa pensée au dehors, de même que dans d'autres pays les chefs de gouvernement utilisent aux mêmes fins la tribune parlementaire. L'article a été signalé aux journalistes italiens et étrangers 24 heures à l'avance, et toutes les feuilles de la péninsule ont reçu l'ordre de le reproduire.

La pensée italienne se résume en un raisonnement simple et direct

( Reconnaissez Franco comme belligérant, dit M. Mussolini à l'Europe. Lui nier cette qualité est un défi au bon sens, un sacrifice à l'illusionnisme politique à l'aide duquel on essaye de gouverner le monde depuis la guerre. Inutile de chicaner sur des conditions préalables. Franco fait la guerre, il a une armée et une marine disciplinées, il gouverne et assure l'ordre dans les deux tiers de l'Espagne. Sur le problème des volontaires, on discutera par la suite, si d'ici-là il reste encore des

SUR LE FRONT DE MADRID DE VIOLENTS COMBATS SE DEROULENT SUR LE FRONT DE BRUNETE

les nationalistes déclarent qu'ils ont progressé

Rabat, 24 juillet. Radio-Verdad communique

Hier, la lutte a été particulièrement vive dans le secteur de Brunete. L'artillerie et l'aviation nationaliste ont pris une part active aux opérations, bombardant sans arrêt les positions ennemies, qui ont été entièrement détruites. L'aviation nationale n'a cessé de survoler les concentrations ennemies pour les mitrailler.

L'infanterie s'est lancée à l'attaque, et après de violents engagements au corps à corps a occupé des positions importantes. Des centaines de cadavres et une grande quantité de matériel ont été abandonnés.

Dans les autres secteurs de ce front, la lutte s'est également déroulée à notre avantage.

De nombreux miliciens, avec leurs armes, continuent à se présenter dans nos lignes.

Sur le front de Teruel, depuis le début de l'offensive nationaliste, les troupes ont avancé de 50 kilomètres en profondeur.

Les gouvernementaux

affirment ou.'ils maintiennent

leurs positions

Madrid, 24 illet. Dans le secteur de Brunete, les nationalistes ont déclenché ce matin une violente attaque. Après une intense préparation d ar;illerie et dès que le moment eut été luge opportun, les forces insurgées se ancèrent à l'assaut des lignes républi:aines. Toutes les vagues qui se succédèrent se heurtèrent d'abord au tir le l'artillerie et ensuite au feu des mirailleuses gouvernementales.

Toutes les tentatives pour entrer dans Brunete se soldèrent par des pertes ;normes pour les nationalistes, tandis lue les troupes républicaines se mainenaient fermement sur leurs positions. A midi, les combats se poursuivaient lans le secteur de Brunete avec la nême violence que dès le début. Le général Queipo de Llano innonce la prise de Brunete. Séville, 24 juillet. Dans son allosution d'aujourd'hui, après avoir longuement démenti les nouvelles des ralios gouvernementales, le général Queipo le Llano a terminé en s'écriant « Et maintenant, voici les nouvelles Iprès les incidents de la grève de l'hôtellerie

Le parquet a chargé M. Combeau, jue d instruction, de centraliser toutes ;s enquêtes concernant les entraves à liberté du travail, violences, rébelion, bris de clôture et coups et blessu2s commis le 14 juillet. Le juge donc ntendu, hier, quatorze inculpés, qui :>nt tous défendus par Me Emmanuel lans.

Tous les inculpés nient les faits qui sur sont reprochés. Onze d'entre eux nt été remis en liberté.

combattants étrangers dans les armée: espagnoles, c'est-à-dire si le conflit n'es pas terminé par la victoire de Franco Mais^commencez par accorder au gêné ralissime espagnol la qualité qui lui re vient de droit, c'est-à-dire laissez-h conduire en toute indépendance la lutt« pour la libération de son pays. Un avertissement

pour l'avenir des relations internationales

Cette invitation pressante paraît donc marquer l'étendue et les limites de la bonne volonté italienne dans les pourparlers en cours. M. Mussolini fait entendre que si on reconnaît à Franco le belligérance l'Italie sera prête à négocier et à collaborer en vue d'une entente internationale en Espagne et ailleurs. Sinon, semble encore dire le Duce, gare aux décisions italiennes à l'égard de toutes les formes de la coopération générale. Déjà mécontent de la Ligue sur la question d'Ethiopie, le gouvernement de Rome pourrait bien cette fois se retirer officiellement de l'institution genevoise. Du même coup, M. Mussolini se prémunit aussi bien contre

I tant attendues. Nos forces, après les durs combats de ces jours derniers, ont rompu ce soir les lignes ennemies. Brunete est en notre pouvoir et la boucle qui était formée dans ce secteur est complètement fermée. Des bataillons entiers y sont enfermés et ne peuvent plus fuir. Toutes les tranchées ennemies ont été occupées et nous nous sommes emparés d'une quantité énorme d'armes et de munitions. On calcule que l'ennemi a perdu 50 0/0 de ses effectifs. L'avance continue partout avec une force irrésistible. Nous avons fait des quantités de prisonniers. »

que les gouvernementaux ont ensuite repris en partie, assurent-ils

Madrid, 24 juillet.

Au cours d'une contre-attaque effectuée par les troupes républicaines, les forces de la 14e et de la lIe brigade ont repris une partie du village de Brunette, qu elles avaient dû abandonner à la suite d'une très forte attaque des nationalistes.

L'anniversaire de la mort du chancelier Dollf uss a été célébré en Autriche (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Vienne ?.1 juillet. « Sa missior fut la lutte, sa volonté la paix, sa vit un sacrifice et sa mort une victoire. >; Ces paroles sont gravées dans l'airain de 1 église consacrée à la mémoire de Dollfuss, Elles figurent aussi en tête de 1 émouvante brochure publiée à l occasion du troisième anniversaire de la mort du héros. L'Autriche se souvient, mais elle ne se souvient pas seulement dans les larmes; par un effort de tous les jours, elle est devenue consciente de sa force, elle entend être respectée. Certes, depuis trois ans, la question de l'indépendance autrichienne, a plusieurs reprises, angoissa encore l Europe. Cependant, comme le dit le chancelier Schuschnigg lui-même, ce problème a cessé d'être un problème pour devenir un dogme. Sans cesse, des rumeurs inquiétantes mettent en émoi les chancelleries.

Cependant, les cérémonies de la journée se sont déroulées sans incident La grand' messe a été célébrée à SaintEtienne, en présence du chancelier, des représentants du gouvernement. du front patriotique et du corps diplomatique. Nulle bagarre jusqu'ici, aucun acte hostile. Ce soir, après que les cierges eurent été allumés dans toutes les églises et que les cloches eurent sonné le glas en cette vigile de fête dont le caractère a quelque chose de religieux et de grandiose, le chancelier

une évocation possible de l'affaire d'Espagne à Genève au cas où les négociations de Londres seraient rompues. Madeleine-R. Angles.

UN ENTRETIEN

EDEN-VON RIBBENTROP

Le sous-comité de non-intervention se réunira dans les premiers jours de la semaine prochaine, si possible, dès lundi ou mardi, pour être saisi par le gouvernement britannique du document déjà élaboré par ses experts en vue de mettre un terme à l'impasse dans laquelle se trouve la non-intervention. On tient à maintenir, dans les cercles bien informés, où l'on donne cette nouvelle, que le document en question, dont la mise au point n'est d'ailleurs pas entièrement terminée, ne sera porté à la connaissance des délégations que lors de la réunion du sous-comité. Il n'en reste pas moins que M. Eden, qui avait reçu, hier soir, M. Corbin, avant son départ pour Paris, s'est entretenu, ce matin, avec M. von Ribbentrop, au Foreign Office.

Il se confirme que le projet en question consiste bien à demander par écrit, en les priant d'y répondre de même, aux gouvernements interressés de se prononcer, point par point, sur le plan transactionnel britannique du 14 juil-

let.

M. Corbin au Quai d'Orsay M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier matin M. Corbin avec lequel il s'est entretenu de la question espagnole. L'ambassadeur de France doit regagner Londres lundi.

L'ABOLITION

DES CAPITULATIONS AU MAROC

L'accord franco-britannique serait signé cette semaine L'accord franco-britannique qui abolit les capitulations au Maroc sera vraisemblablement signé cette semaine à Londres, par M. Eden, chef du Foreign Office, et par M. Corbin, ambassadeur de France à Londres.

Voici les principales stipulations qui viennent d'être paraphées

1° Suppression des privilèges de juridiction des citoyens et des protégés bntanhiques ceux-ci dépendront dorénavant des tribunaux français au Maroc pour leur statut personnel

La législations spéciale dont bénéficiaient les ressortissants britanniques est par suite abrogée sous réserve de leurs droits acquis

3° Une liste des Marocains, protégés britanniques, sera dressée, de façon limitative cette catégorie spéciale disparaîtra progressivement par extinction f La poste anglaise au Maroc est supprimee. v

Schuschnigg a pris la parole. Ce n'es pas un dictateur qui parle, c'est un Au trichicu ou, mieux encore, c'est la con science vivante de l'Autriche. A l'heur du danger, il s'empara de l'étendard qu laissait tomber la main du mourant. De puis, il n'a voulu être que le successeui le légataire spirituel de,Dollfuss. Il nou parle du héros défunt, il nous pari aussi de cette Autriche qui devra êtr forte et unie, qui devra lutter pour mé riter que se perpétue le miracle autri chien, pour prouver enfin qu'elle es allemande au meilleur sens du mot, al lemande comme celui qui mourut pouj la cause de l'indépendance de son pays Et, en cette heure émouvante, où la le çon du passé éclaire en quelque sorti la route de l'avenir, un double serment est prêté à l'œuvre de Dollfuss d'abord au chef vivant de l'Autriche, lie chance- lier Schuschnigg ensuite, qui défenc son pays avec la force et la foi des croi- sés.

Dominique Auclères.

L'élection du successeur du patriarche Varnavaprovoquera-t-elle la démission du cabinet Stoyadinovitch ?

Londres, 24 juillet. Selon des renseignements parvenus de Belgrade, le Saint-Synode de l'Eglise orthodoxe serbe a adressé un télégramme au princerégent, demandant que le concile électoral pour l'élection du nouveau patriarche ne soit pas convoqué avant que le gouvernement de M. Stoyadinovitch ne présente sa démission.

Le Saint-Synode considère, en effet, que M. Stoyadinovitch et les autres membres orthodoxes de son gouvernement ne pourront faire partie du concile électoral parce qu'ils ont porté gravement atteinte au prestige de l'Eglise orthodoxe par leur attitude dans la question du Concordat.

On apprend, d'autre part, que le ministre de la justice, M. Soubotitch, étant arrivé ce soir à la cathédrale pour s'incliner devant la dépouille mortelle du patriarche Varnava, la foule a proféré des cris particulièrement violents à son adresse, et c'est grâce à l'intervention de certains prêtres qu'il a pu quitter l'église sans être lynché.

L'EMOTION

EN YOUGOSLAVIE

Belgrade, 24 juillet. La mort du patriarche Varnava a provoqué la plus profonde impression dans le pays tout entier. Dans la capitale, toutes les maisons et les églises ont arboré des drapeaux noirs et tous les commerçants ont décidé spontanément de fermer leurs magasins.

Le successeur de Sa Sainteté le patriarche Varnava sera élu par le Concile :'lectora], conformément aux dispositions le la loi du G avril 1930. Le Concile sera convoqué par décret royal.

Le Concile vote à scrutin secret et. il loit élire trois candidats parmi lesquels e Régent choisira le nouveau patriar-

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LE VILLAGE EN ETAT DE SIEGE A M1TRY-MORY, avec les volontaires qui s'acharnent à la moisson

Mitry-Mory, 28 kilomètres au nordest de Paris. Deux mille habitants. Deux cents gardes mobiles.

Les deux cents gardes mobiles, mousqueton au dos, écoutent les instructions d'un commandant casqué, lequel étudie sur la carte la topographie de la commune.

Il pleut. Les cabarets ferment leur porte au nez des soldats. Pas de café chaud pour eux, ni de tabac, ni de cigarettes Résignés, les gardes se déploient en tirailleurs et tendent un cordon autour du champ à demi fauché.

Un autre détachement encadre une cinquantaine d'hommes qui piétinent lourdement sur la route boueuse. Les volontaires agricoles se rendent à l'ouvrage. Ils se sont mis en tête d'achever la moisson avant que la récolte soit irrémédiablement perdue. Cela leur a valu des injures, des coups et plusieurs blessés. Ils continuent à travailler. Le blé de France ne doit pas pourrir. Les tracteurs, réunis dans un parc pour être plus aisément défendus, commencent a ronfler. Les clercs de notaire, et les étudiants, et les intellectuels aux mains tron, blanches courent derrière les machines, rassemblent et nouent les gerbes.

Quand tout sera achevé ici, ils partiront dans l'Aisnè ou dans le Midi. Partout où la haine stupide des mauvais ouvriers se tournera contre la terre. C'est une sorte de croisade qui s'étend, sans bruit, à travers le pays. De temps à autre, quelques lignes dans les journaux apprendront au lecteur qu'une ferme a été prise d'assaut et que quelques cultivateurs improvisés ont eu le crâne ouvert. Mais la moisson sera faite.

Dans l'usine fortifiée

Les volontaires agricoles sont cent vingt à Mitry-Mory. Je les retrouve à midi, devant un ragoût d'aspect régimentaires. Les tables sont installées dans une salle de la sucrerie, en repos saisonnier, où ils sont logés. Il serait plus juste d'écrire retranchés. Car les chaînes, les échelles, les planches dressent des barrières devant chaque porte.

Le travail des champs ouvre l'appétit. On mange d'abord, en silence, presque religieusement. Puis vient l'instant des confidences.

Je viens d'achever. ma seconde année à Centrale, monsieur. Le Comité national des volontaires pour l'agriculture m'a envoyé à Miiry. Je me suis mis très vite à la conduite du tracteur. La vie ici est très saine. Et si vous saviez comme les « copains sont gentils

Les « copains » ?

Voici un chanteur à voix, qui reste discret sur ses succès artistiques, mais qui, paraît-il, n'a pas son pareil pour édifier les meules. Voici un ancien lieutenant de zouaves, que l'on appelle gentiment « le capitaine ». Ce collier de barbe ingénu appartient, bien entendu, à un élève des Beaux-Arts. Mais je n'aurais pas deviné le clerc de notaire dans ce solide gaillard, dont le soleil a pelé la nuque. Quelques terriens, venus du Nord, encadrent les citadins qui reçoivent leurs conseils avec déférence.

A la ferme du Mesnil-Amelot, ils ont un professeur de danse, monsieur C'est lui qui promettait, sur les affiches du métro, de faire un i)on danseur en cinq leçons Le danseur, en tout cas, a fait, en :inq jours, un excellent paysan. Et lorsque les communistes ont assailli a ferme il s'est servi de ses poings mssi bien que de ses jarrets. Confidences

On me montre, à présent, le doroir. Les rangées de lits sont alinées au milieu des chaudières éteines et des malaxeurs abandonnés. Il ôde sur cette chambrée un relent

été inauguré un buste de Georges I", qui fut roi de Grèce et qui, pendant vingt ans de son règne, vint chaque année, régulièrement, à cette station thermale. Ce buste est dû au ciseau du jeune sculpteur grec

M. Apartis.

L'aviatrice Maryse Bastié est arrivée à Krasnoyarsk •falBoof 3.tnsq) 'q jt ç sajAtajE }aos SDIja no ^sjB.CoasBJH Jnod ioa jnaj' sud jtio son» 'aiBsss ajanoD aun s?jdD 'no,p juiq -isoaok b pjoqstp J.U3HB tUO ssiik -sissriv ua oouuopunj .maj ap adeja aijaAnou aau Jarq jjaAuoo }uo JaiiIîX anu'ozns angBdinoo us la ai)SBa 3sa\ibjï '3|suto ap sapjBj

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PEUT-ON SE COUCHER IMMEDIATEMENT

APRES LE DINER ?

Beaucoup de travailleurs se levant tôt le matin, se couchent le soir presque immédiatement après le repas et dorment mal, car leur digestion est laborieuse. Comment faire ? Manger plus tôt ? Se coucher plus tard ? Ce n'est pas toujours possible. Heureusement, il est facile d'éviter l'insomnie en ne prenant, le soir, qu'un repas léger mais substantiel, où le sucre ne doit pas être oublié, puisque cet aliment est à la fois très nourrissant, rapidement digéré et très bien supporté par tous les tempéra-

ments.

w -v v v v -v -v ^w ^^r^w^^F^^

DINARD, Crystal-Hôtel 55 fr. Hôtel de la Mer. 50 fr. 1

Hôtel Michelet.. 45 fr.

PARAME, Bristol-Hôtel 45 fr. r

>~ VENDEZ vos BIJOUX <

VA

tenace de betterave et de graisse à machine.

Les volontaires, au repos, écrivent sur leurs genoux, assis sur leurs lits. Il y a un homme grisonnant, qui porte un béret de chasseur et une barbiche à l'impériale. Il sourit sous mon regard. Mais il a l'air triste. Il s'abandonne vite à l'amitié qui s'offre

J'étais directeur commercial dans une importante maison en province. Je suis venu à Paris. Quelques opérations malheureuses. Je suis à présent sans un sou. Et j'ai un» femme. Ici, nous touchons 25 francs par jour, et nous sommes nourris. C'est plus honorable, n'est-ce pas, que le chômage ?

Ce qu'il ne dit pas, c'est qu'il a conduit des tramways à Mulhouse, quand les extrémistes ont déclenché la grève et qu'il a déchargé des cargos au Havre avant de venir moissonner en lie-de-France. Une sorte de vocation. Un « briseur de grève », diraient les communistes. Tout simplement un brave homme, que choquent l'incohérence et le désordre.

Quand la moisson sera faite La nuit tombe. Le facteur a glissé le courrier sous la porte verrouillée. Des camarades courageux ont rapporté le tabac et le pain, acquis au prix de mille ruses, comme en pays occupé.

On s'écarte de la fenêtre par laquelle passèrent, l'autre semaine, trois gros pavés capables de tuer un bœuf. On se communique les nouvelles

Au Mesnil, la grève est finie. Les cégétistes n'étaient plus d'accord entre eux. Il y en a qui ont déchiré publiquement leurs cartes syndicales. Les volontaires du Mesnil partiront demain pour Saint-Quentin. Le calme reviendra bien aussi quelque jour à Mitry-Mory. Cette grève, qui dure depuis plus de deux mois, est vraiment trop absurde. Les ouvriers agricoles ne demandent pas d'augmentation. On s'entête dans une question de forme. Les fermiers veulent passer contrat directement avec leur personnel. La C. G. T., elle, ne le veut pas. Elle seule doit signer au nom des ouvriers, qu'elle met en tutelle Fatalement l,e moment viendra où, ici aussi, on déchirera les cartes rouges.

Alors l'étudiant, le chanteur, le clerc, l'ancien officier regagneront la ville. Peut-être même cesseront-ils de se comprendre et de s'aimer. ah qu'ils chantent ce soir sans y penser, d'une même voix, la vieille romance sentimentale, avant que la fatigue les jette sur leurs lits. Demain réveil à cinq heures. Il faut bien rattraper le jour volé par la pluie I

Georges Ravon.

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1 Une bagarre eclate

entre des membres du P. P. F. et des musiciens de Bobigny Hier vers 16 heures, rue Rennequin, à l'angle de la rue de Fourcroy, au moment où les membres d'une société de musique de Bobigny défilaient à l'occasion d'une fête organisée par le Comité du 17« arrondissement, plusieurs membres du Parti populaire français, qui tenaient une réunion dans un café de la rue Rennequin, ont salué les musiciens en levant la main droite et en criant « Vive la France! »

Une bousculade s'est alors produite. Les adversaires politiques se sont précipités sur les membre du P. P. F. et une bagarre s'est produite.

La police a dû intervenir pour réta.blir l'ordre.

Une lettre du personnel navigant de l' Atlantique-Sud

au ministre de l'air r

Les pilotes, radios, navigateurs, mécaniciens et chefs de base de la ligne aérienne de l'Atlantique-Sud ont adressé au ministre de l'air une lettre où ils signalent que c'est avec une « douloureuse surprise » qu'ils ont appris l'accord qui devait être conclu pour l'exploitation de la ligne de l'Amérique du Sud.

Ils précisent l'hostilité envers la France montrée ouvertement par les Allemands en Amérique latine et espèrent que le ministre de l'air ajournera sa décision.

Cette lettre, qui porte 62 signatures, a été -remise au ministre de l'air par Sadi-Lecointe.

Actualités internationales ALLEMAGNE. Joseph Michnia et Paul Matischek, condamnés à mort par le tribunal du peuple, sous l'accusation de trahison de secrets intéressant la défense nationale, ont été exécutés hier matin.

CUBA. Le tribual de La Hauane a ordonné la saisie d'un tiers des revenus du comté de Covadonga. Le montant de cette somme sera consacré au versement des mensualités dues à sa première femme, Mlle SampedroOcejo.

DANTZIG. Une escadre allemande de poseurs de mines a jeté l'ancre dans le port de Dantzig, où elle fait une visite officielle.

ROUMANIE. Aujourd'hui, auront lieu des élections municipales dans un grand nombre de départements.

U. R. S. S. Le 5 juillet, dans le rayon du poste-frontière de Slavutski, deux espions polonais ont violé le territoire soviétique et ouvert le feu sur un détachement soviétique, qui a ripos.;é, les tuant tous deux. L'ambassade de 'U. R. S. S. à Varsovie a reçu l'ordre de trotester.


Mgr PIQUET, EfEQUB DE CLERMONT confie au "Figaro" ses impressions sur la Semaine sociale qui s'est terminée hier

(Do notre envoyé spécial,

par téléphone.)

Clermont-Ferrand, 24 juillet. La Semaine sociale de Clermont est terminée. Elle s'est déroulée avec ordre, avec calme, sans aucun incident, en présence d'un auditoire de 2.000 personnes, dont l'attention et le recueillement furent remarquables. Dans cet auditoire, il y avait en beaucoup plus grand nombre que d'habitude des prêtres et des séminaristes. On a remarqué aussi la présence aux séances de plus de vingt archevêques et évêques de France, sans compter Son Exc. le Nonce Apostolique, qui ont tenu à marquer ainsi, d'une part, combien l'enseignement distribué par les Semaines sociales et l'exposé de la doctrine de l'Eglise correspondent aux points de vue de l'Eglise sur les problèmes -étudiés d'autre part combien l'action catholique compte trouver des auxiliaires et des appuis dans ceux qui suivent avec assiduité, et s'efforcent de mettre en pratique les leçons des Semaines sociales de France. Au soir de cette dernière journée, nous avons pensé à aller trouver Son Excellence Mgr Piguet, êvêque de Clermont, qui au cours de cette Semaine tant se prodigua, tant se dépensa, veillant à tout, ayant toujours pour chacun des mots aimables et bienveillants. Mgr Piguet a bien voulu nous confier ses impressions

Comment ne me fèliciterafs-je pas, nous dit-il, du succès de cette Semaine sociale. Comment ne serais-je pas ravi d'avoir entendu distribuer ici un tel sens social par de si êminentes personnalités, inspirées par la pensée chrétienne de l'Evangile et des Encycliques. C'est un honneur pour moi d'avoir présidé pendant une semaine un corps professoral de cette qualité. Comment ne me réjouirais-je pas également de cette atmosphère de curiosité intellectuelle, si vivante, qui fut celle de cette Seemaine? Cette amitié, cette joie, cette ambiance chrétiennes m'ont fortement impressionne. Que près de vingt nations puissent ainsi, sans la moindre note discordante, se rencontrer autour d'un tel problème, quelle consolation et quel espoir pour le cœur d'un êvêque J'espère vivement que les leçons de cette Semaine auront sur l'opinion catholique une influence réelle et bienfaisante, en l'éclairant chrétiennement et scientifiquement sur un des problèmes les plus importants de l'heure présente, dont dé multiples aspects ont été ici approfondis par des maîtres de la pensée. Enfin, j'ni confiance dans le rayonnement en France, et hors de France. du travail effectué au cours de la Semaine sociale de Clermont. La doctrine de vérité qui fut ici exposée le fut sans passion partisane, dans une haute et pure sérénité, en dehors et au-dessus des partis. Je suis convaincu ave cet enseignement aboutira à des realisations sérieuses, mesurées, qui ne courront pas, elles, le risque de créer un peu plus de désordre, car les solutions proposées par l'Eglise, à rencontre de quelques autres, sont positives et constructrices.

Ajoutons que Mgr Piguet adresse, ce soir, de publics remerciements aux professeurs et aux auditeurs, mais aussi à la population à la municipalité et au clergé, pour l'accueil fait par la ville de Clermont aux auditeurs de la Semaine sociale.

Ce que furent les leçons __jde_ia_jdernière journée Cette dernière journée a commencé par une leçon de M. Henri Guitton, chargé de cours à la Faculté de Droit de l'Université de Nancy, sur la personne et les régimes économiques.

Si la personne, dit-il, a été sacrifiée par la vie économique contemporaine, l c'est parce que l'économie pure, simple

Petit guide du public

pour l 'Exposition

iMiiiiiMiniiiiiiuiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiKiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiimiiiiiuiiiiiiiiiiiiiu

Aujourd'hui, soixante deuxième jour d'ouverture

6 francs, de 9 h. 30 à 24 heures.

AUJOURD'HUI

1? heures, 19 heures et 22 heures Parc d'attractions (Conn Albert-I") Exhibition des skieurs nautiques.

22 heures Sur la Seine (Pont d'Iéna) Fête de l'Eau et de la Lumière « Grandes Eaux », musique de Messiaen. DEMAIN ̃_ "•

11 heures Visite du Centre rural (Porte Maillot), par le Président de la République»

16 heures Inauguration de l'Auberge de la Jeunesse, de l'Exposition des Eaux et Forêts (près porte Alma, rive gauche). 21 h. 30 Au Palais de la Découverte, réception offerte aux Commissaires-généraux' et Présidents de groupes et classes. 22 heures Sur la Seine (Pont d'Iéna) Fête de l'Eau et de la Lumière « Rêve », musique de Jean Rivier.

Pour téléphoner à un pavillon de t'Exposition ou pour tous renseignements, U suffit de composer EXP sur l'appareil automatique. GUICHETS DE CHANGE DE LA BANQUE TRANSATLANTIQUE Entrée i Concorde, Alma, Trocadéro.

Pavillon de la Banque Transatlantique.

feuilleton du Figaro » du 25 Juillet 1931

(48)

La double

énigme

r.

̃̃•̃ .xi.

(Suite)

Sir Julien se leva et entra dans un petit réduit attenant à son cabinet de consultation. Lord Peter le vit qui allait et venait, mettait à bouillir quelque chose, écrivait enfin le savant revint tenant un papier et une seringue hypodermique.

Voici votre ordonnance. A présent, si vous voulez bien relever voter manche, je vais parer aux exigences du moment.

Lord Peter retroussa avec docilité sa manche sir Julien choisit une portion de son avant-bras et la badigeonna de teinture d'iode.

représentation de l'esprit, a insidieusement tendu à se réaliser. Mais malgré cette prétention des régimes, des faits ont pris naissance qui ont, à des titres divers, tendu à l'oppression de la personne. Ce qui importe avant tout, c'est de donner une âme aux régimes économiques. Il n'y a pas de doctrine automatique il n'y a pas de régime parfait tn soi la perfection d'un régime est à retrouver sans cesse par une synthèse vivante de l'homme économique et de l'homme moral.

M. Marcel Prelot, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Strasbourg, parlant ensuite des relations entre la personne et la Société politique, montra que, à son avis, c'est sur le terrain d'une démocratie corporative que peut s'effectuer le rassemblement personnaliste, auquel aspirent aujourd'hui tant d'esprits de bonne volonté. La dernière leçon de la journée de la Semaine sociale de Clermont fut celle de S. Exe. Mgr Mathieu, évêque d'Aire et Dax, l'un des membres les plus éminents de l'ëpiscopat français, un prélat de haute culture qui exposa avec autorité ce que représente l'harmonie de la vie personnelle et de la vie sociale de l'Eglise.

Comme, dit-il, nous naissons libérables plutôt que libérés, il apparient à l'Eglise de nous donner la sainte liberté des Enfants de Dieu, et, d'acclimater dans la Cité humaine les mœurs de la liberté chrétienne. L'Eglise fait plus encore elle nous appelle à être les coopérateurs libres de la Rédemption. Entre la vocatioit laborieuse de l homme dans le milieu temporel où il agit et sa volonté religieuse dans le corps mystique du Christ, au lien indissolu- ble doit être noué, et c'est l'objectif direct que l'Action catholique propose au monde de notre temps.

Après la lecture des conclusions de Ja Semaine sociale par Péniinent président Eugène Duthoit; une cérémonie religieuse en l'église Notre-Dame du Port termina la 29= session des Semaines sociales de France.

Paul Lesourd.

LA GREVE DE LA BATELLERIE Le mouvement s'amplifie

en province

Le conflit de la batellerie vient de reprendre en Champagne, sur le canal latéral de la Marne au Rhin, et le canal de l'Aisne à la Marne. Ce sont maintenant les petits propriétaires de bateaux qui se sont mis en grève pour protester contre l'application de la loi de.40 heures dans la batellerie.

A Reims, deux barrages sont établis au pont de Venise, et les bateaux en cours de déchargement ne peuvent repartir. De même 27 bateaux sont immobilisés au quai de Huon. A Vitry.leFrançois, huit barrages sont établis sur les trois canaux qui traversent la ville. D'autre part, des nouvelles parvenant de Gimouille-Grossouvre, Sancoin et Dun-sur-Oron, semblent bien indiquer que le mouvement des artisans mariniers s'amplifie dans le Cher et dans la Nièvre.

La navigation en France se trouve à l'heure actuelle à peu près complètement paralysée.

Certains industriels, dont les approvisionnements sont arrêtés, ont fait établir dés constats.

*rfrrfff ff~f~f~j

LE YACHTING ««»«<teT«Wo, entre lAlrlllimi ponts et ïéna Restaurant (Cuisine Ohatham) La plus belle terrasse pour les fôtes lumi.neuses. Thés Dîners dansants Orchestre Pouschine, le virtuose Kavaff et le fameux MAYAMBA.

Qu'est-ce que vous allez m'enfoncer là ? Des épingles ?

Le chirurgien se mit à rire.

Pas précisément.

Il pinça la chair entre le pouce et l'index.

On vous a déjà fait des piqûres de ce genre, j'imagine ?

Oh oui, dit lord Peter. (Fasciné, il observait les doigts calmes et la lente approche de l'aiguille.) Oui. et puis. vous savez. je n'aime pas beaucoup cela.

Il avait levé sa main droite, qui se referma sur le poignet du chirurgien, comme un étau.

Le silence fut pareil à un choc. Les yeux bleus ne bronchèrent pas, continuèrent de darder de haut leur regard brûlant sur les lourdes paupières pâles. Puis celles-ci se levèrent, les yeux gris rencontrèrent les yeux bleus, froidement, tranquillement, et se rivèrent à eux.

Quand des amoureux s'étreignent, il semble que nul son au monde n'existe plus, hormis leur propre souffle. Ainsi les deux hommes respiraient, face à face.

Comme vous voudrez, bien entendu, lord Peter, dit sir Julien, courtoisement.

C'est assez ridicule à moi, reprit lord Peter, mais je n'ai jamais

PRES DE LIMOGES

UN RESTAURATEUR

TUE SON PROPRIETAIRE LA FEMME ET LE FILS DE CELUI-CI

Limoges, 24 juillet. Un drame qui a fait trois victimes vient de mettre en émoi la calme banlieue de Limoges. Au lieu dit le « Mas neuf », près du Bois de La Bastide, M. René Delort avait loué en 1930, à M. Rabier, un café-restaurant, mais bientôt des questions d'intérêt divisaient propriétaire et locataire. Hier, à la suite dune discussion plus violenté, M. Delort s'arma de son fusil et fit feu sur M. Rabier et sur son fils qui s'écroulèrent. Affolée, Mme Rabier sortit. A son tour elle fut abattue. Grièvement blessée à l'abdomen elle succombait à l'hôpital.

Son triple geste homicide accompli, Delort revint chez lui, embrassa sa femme et sa fille, puis alla se constituer prisonnier.

LE CONGRES

DE L'UNION SOCIALISTE Le Congrès de l'Union socialiste s'est ouvert hier matin à Paris sous la présidence de M. Paul-Boncour. Le rapport moral a été présenté par le secrétaire général, M. Déat. Au cours de la discussion qui a suivi, M. Violette, qui, lors de l'élection de Sète, apporta son appui à M. Moch contre le candidat de l'Union, a été très vivement pris à partie par les représentants de l'Hérault. M. Frot s'est expliqué sur certaines infractions à la discipline de vote et s'est élevé contre la « déloyauté politique » qui fait qu'on « ment continuellement au pays ». La fusion éventuelle avec les socialistes unifiés était à l'ordre du jour. Plusieurs délégués ont estimé que l'heure n'en avait pas sonné.

Le Congrès continue aujourd'hui.

Contre la hausse illicite Quatre mille constats ont été enregistrés pour hausse illicite, en juin et juillet; 226 procès-verbaux ont été dressés, .et,- tout cela, pour aboutir à trois poursuites devant la onzième chambre correctionnelle,

Ils devaient être cinq, hier, mais, à l'appel, on s'aperçut que deux des délinquants avaient été irrégulièrement cités.

M. Mazurler, charcutier, premier interrogé, blessé de guerre et sourd, a déclaré qu'il a vendu 44 francs ce qu'il vendait 42 la veille.

J'aurais dû le faire depuis longtemps, dit-il. Vous me reprochez de n'avoir pas tenu compte du décret mais je n'ai pas le temps de lire les décrets et il y en a trop.

L'autre charcutier a élevé son prix d'un franc.

Mme Leroy, épicjère, a soutenu qu'elle ne gagnait même pas cinq pour cent.

Le jugement sera rendu mardi.

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« L'occupation »

du théâtre Sarah-Bernhardt Nous recevons le communiqué suivant '̃̃

Au sujet de l'occupation immédiate du théâtre Sarah-Bernhard, les Comédiens de Paris s'obstinent à envoyer aux journaux des communiqués qui contiennent des assertions erronées que le rapporteur des subventions théâtrales au Conseil municipal ne peut pas laisser publier sans y apporter les rectifications formelles quelles appellent. Jamais le Conseil municipal et sa quatrième commission, seuls compétents en la matière, lit le rapporteur qualifié, n'ont promis à qui que ce soit une subvention pour les Comédiens de Paris.

Il est exact que sur les instances pressantes de ces derniers,.et pour seconder leurs efforts malheureux des billets pour les représentations de' pièces classiques ont été achetés sur les fonds spéciaux affectés aux écoles de la Ville de Paris, selon une innovation instituée par le président Georges Contenot et mot-même et ratifiée par l'assemblée municipale. Mais il n'a, jamais été question du moindre acompte versé sur une subvention promise et il n'a jamais été promis de subvention. Il n'est donc pas possible de laisser s'accréditer des articulations mensongères, et ceux qui les formulent en vue de soutenir leur mauvaise cause ne l'ignorent point.

Armand Massabd,

La Fédération des Syndicats des Journaux français

proteste contre les élévations de taxe des télégrammes de presse

Le Comité exécutif professionnel de la Fédération nationale des syndicats de journalistes français, réuni hier, s'élève contre toute espèce, de taxation et de tarification excessives de nature k atteindre l'ensemble de la presse notamment dans l'ordre de la transmission de la copie des journalistes et ayant pour effet de porter atteinte aux intérêts matériels des professionnels et d'accroître leurs difficultés d'existence. Elle émet le vœu que soit sensiblement réduite la majoration du tarif des télégrammes de presse qui résulterait de l'application du paragraphhe 3 de l'article 94 du décret du 8 juillet 1937, que soit institué un tarif spécial de presse pour les transmissions téléphoniques.

Cet ordre du jour a été communiqué hier matin à M. Camille Chautemps, à M. Lebas, à M. Georges Bonnet, à M. Février, ainsi qu'aux présidents de la Fédération nationale des Journaux français et du Syndicat de la presse parisienne.

pu supporter ces petits trucs-là. J'en ai un qui est allé de travers, une fois, et qui m'a donné bien du fil à retordre. Cela me rend un peu nerveux. S'il en est ainsi, répondit sir Julien, il est certainement préférable de renoncer à cette piqûre. Elle pourrait provoquer un retour de ces sensations que nous sommes précisément désireux d'éviter. Vous vous conformerez donc à mes prescriptions, en tâchant, autant que possible, de détendre un peu votre effort actuel.

Oh oui, il me sera facile de m'y conformer, merci. (Lord Peter rabaissa, correctement sa manche.) Je vous suis bien reconnaissant. Si j'éprouve quelque malaise nouveau, je reviendrai vous voir.

C'est ça. C'est ça. fit sir Julien avec entrain. Seulement, une autre fois, prenez un rendez-vous. Je suis un peu débordé ces jours-ci. Madame votre mère va bien, j'espère ? Je l'ai vue l'autre jour à cette enquête de Battersea. Vous auriez dû y être. Elle vous aurait intéressé.

..̃̃ ̃̃̃ xn ̃̃̃̃• :•

Un brouillard humide et glacial vous racle la gorge et ravage vos yeux. Vous ne pouvez voir vos pieds.

1. LE CINQUIEME «JAMBOREE» MONDIAL v"' 30.000 scouts et éclaireurs seront réunis en Hollande du 29 juillet au 13 août (Suite de la première page.)

Donnons-en Un aperçu en mentionnant que l'on a aménagé sur l'emplacement du camp 56 ponts et passerelles, une arène de démonstration qui pourra contenir 13.000 spectateurs, un théâtre, enfin un marché, conçu selon le plan des vieux marchés néerlandais avec ses 45 boutiques, son bureau de poste, sa banque. Le théâtre et l'arène constitueront les centres attractifs du camp le marché en sera la « place publique ».

Les visiteurs seront admis au jamboree ils pourront assister à certaines démonstrations et à des feux de camp plus de 100 trains par jour, au lieu de 22, s'arrêteront à Bloemendall et les philatélistes pourront venir acheter sur place les timbres spéciaux émis pour la circonstance par les services postaux des Pays-Bas.

Les délégations étrangères Le chef scout, lord Baden-Powell, a promis de venir, si l'état de sa santé le lui permet. A l'âge de 81 ans, « B. P. », comme l'appellent ses éelaireurs, vient de présider le Jamboree Pan-Indien de Delhi. Tous ont donc le ferme espoir de le voir à Vogclenzans.

Les éclaireurs de l'Empire britannique enverront 8.000 des leurs au Jamboree. Les scouts japonais, en revanche, seront. sept. Mais pour venir en Hollande, ils auront parcouru environ 25.000 kilomètres. Et encore, ce n'est point là un fait si exceptionnel à la délégation britannique se joindront de nombreux scouts des plus lointains dominions. Aprsè le contingent anglais et le contingent français, lu. délégation des scouts américains vient numériquement à la troisième place elle comprendra 1,050 membres

Les 400 'éclaireurs suédois seront placés sous la direction efTective de S. A. R. le Prince Gustav-Ark/lph (le « prince scout), iïls aine de S. A. R. le Prince héritier de Suède.. La délégation française j Plus de 2.000 chefs et garçons des trois fédérations Eciaireurs Unionistes, I

M. Montigny

demande des éclaircissements sur l'emploi de l'emprunt de la défense nationale

M. Jean Montigny, député de la Sarthe, vient d'adresser aux présidents des commissions des finances de la Chambre et du Sénat une lettre où il dit « M. le ministre des finances a fait connaître le 30 juin, en prenant possession de ses services, que le Trésor ne disposait plus que de 20 millions, et il n'a pu assurer l'échéance de juin qu'en contractant un emprunt précipité à la Caisse des dépôts et en obtenant l'auto risation d'exiger de la Banque de France une nouvelle avance de 15 milliards. » Aujourd'hui il annonce qu'il est indispensable de réduire à l'extrême les charges incombant à la trésorerie, notamment les dépenses d'armement. » Une question qui paraît avoir été insuffisamment éclaircie par les débats parlementaires se pose les huit milliards souscrits lors du dernier emprunt de défense nationale ont-ils été affectés intéj*ralement~-à cette- •-destination, ou onl-iis été partiellement détournés pour subvenir, en avril, mai, juin, aux besoins d'une trésorerie aux abois ? Y » J'ai le souci de le savoir comme membre de la commission de l'armée et comme signataire de l'appel en faveur de l'emprunt. »

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LA SECONDE JOURNEE

du Congrès national

de la Confédération des syndicats professionnels français

La matinée de la seconde journée du Congrès a été consacrée à la lecture du rapport moral par M. Roger Vitrac, secrétaire général de la Confédération. Il a montré le succès des syndicats professionnels français. 11 a ajouté que dans l'élaboration des contrats collectlfs? les syndicats professionnels avaient su imposer leurs conditions. Il s'est ensuite étendu longuement sur les efforts de propagande des syndicats professionnels français.

« Toute cette propagande, a-t-il dit, est une preuve vivante de notre indépendance et de la haute conception que nous avons du rôle imparti au syndicalisme. »

A l'issue de la réunion de l'après- midi, la motion suivante a été adoptée « Le Congrès national de la C.S.P.F., réuni à Paris les 23, 24 et 25 juillet 1937, après avoir approuvé les rapports des cinq commissions sur les questions à l'ordre du jour, .recommande l'Union fédérale régionale il tous les responsables syndicaux, ainsi qu'à tous les adhérents de la C. S. P. F., de s'appliquer à observer strictement la discipline indispensable pour réaliser une parfaite unité dans l'action, d'observer dans l'action l'eutière unité de vues manifestée au congrès. »

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Radio-Cinéma « lock-oute » ses employés

Les employés de studios et laboratoires de l'industrie du film de la région parisienne avaient décidé, hier, de faire une grève de 45 minutes, afin d'appuyer leurs revendications. La direction de Radio-Cinéma prenant les devants a décidé de lock-outei* son personnel.

Vous trébuchez en marchant contre des tombes de pauvres gens. Le contact du vieil imperméable de Parker sous vos doigts vous réconforte. Vous avez connu des endroits pires. Vous vous accrochez à lui en ce moment, i de crainte d'en être séparé. Les silhouettes confuses qui s'agitent devant vous ressemblent à des spectres de Brocken.

Attention, messieurs, dit une voix jaillie des ténèbres jaunâtres, il y a une fosse ouverte par ici. Vous obliquez à droite et butez contre une motte d'argile fraîchement retournée.

Arrêtez, mon vieux, dit Parker. Où est lady Jacobs ?

A l'Institut médico-légal, avec la duchesse de Denver. Votre mère est merveilleuse, Peter.

N'est-ce pas ? fait lord Peter. 1 La vague lumière bleue d'un fanal qui nous précède vacille, puis s'immobilise.

Nous voilà arrivés, dit une voix.

Deux ombres dantesques surgissent, armées de fourches.

Avez-vous fini ? demande quelqu'un.

Presque, monsieur. (Les dénions se remettent a l'œuvre avec leurs fourches, non leurs pelles.)

Scouts de France, Eelaireurs de France se rendront au Jamboree sous la direction générale de M. Robert Lafitte, commissaire national adjoint des Eclaireurs de France.

En cette année de l'Exposition les scouts étrangers se rendront nombreux à Paris, un bel effort de propagande française est prévu Signalons la Maison « France », placée sous l'égide du hautcommissariat du tourisme et qui sera camping oblige une tente spécialement aménagée en exposition permanente.

Et puisque nous en sommes au chapitre des expositions, mentionnons celle qui sera présentée par Henri' Lhote, jeune explorateur de 32 ans qui appartient depuis plus de quinze ans aux Eclaireurs de France. Henri Lhote, qui, presque toujours seul, a effectué dans le Sahara quarante mille kilomètres de reconnaissance, dont trente mille à dos de chameau, trouvera un public de choix parmi tous les garçons épris d'aventure. La grande démonstration française interfédcrale, « jeu dramatique » symbolique et très spectaculaire, se déroulera sur le thème des Corsaires. Les célèbres Comédiens-Routiers des Scouts de France se feront applaudir au « Théâtre mondial ».

Dans le journal du camp, le Jamboree- post, paraîtra une page quotidienne française. Elle sera rédigée par des journalistes scouts sous la direction générale de M. Blanchon, commissaire national des Scouts de France.

Enfin, pour la première fois, des Eclaireurs de la Branche-Extension (sourdsmuets) se joindront au contingent français.

Le cinquième Jamboree, comme les précédents, mettra en lumière l'idéal de compréhension mutuelle et de fraternité internationale que s'est fixé le scoutisme, force de paix

S. Sainderichin,

chef du bureau de presse

des Eclaireurs de France.

Un déjeuner au Quai d'Orsay en l'honneur des délégués du Congrès International de l'enseignement primaire M. François de Tessan, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a présidé, hier, au Quai d'Orsay, un déjeuner en l'honneur des principaux délégués du Congrès international de l'enseignement primaire et de l'éducation populaire. Dans l'allocution qu'il a prononcée, il a fait ressortir la nécessité pour les Etats démocratiques de l'enseignement civique et de l'éducation basée, dès l'enfance, sur les principes libéraux qui doivent permettre aux divers Etats de former des citoyens désireux d'aboutir à l'entente entre les peuples.

M. Jean Zay, ministre de l'éducation nationale, assistait à ce déjeuner, ainsi que M. Abraham, directeur du cabinet du ministre de l'éducation nationale Hosset, directeur de l'enseignement supérieur Luc, directeur de l'enseignement technique.

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~1~ ~~rr.

LE CHAUFFEUR qui renversa, à l'Hay-les-Roses, une sexagénaire, puis la traîna sur trente mètres et l'écrasa une seconde fois, a été arrêté et écroué. ASSAILLI ET VIOLEMMENT FRAPPE à la téte par trois individus, le concierge d'un immeuble de la rue Nioiax'lùamei, M. Tonry, a été admis à l'Hotel-Dieu. La police recherche les agresseurs.

♦ AU COURS D'UNE ASCENSION aux aiguilles du Pic de Lauriole, dans le massif de l'Aspech, l'abbé Chibas a fait une chute. Son cadavre a été retrouvé au fonds d'un ravin.

♦ UN AVION DE TOURISME de cent chevaux, piloté par l'aviateur Duutricourt, ayant à bord une passagère, Mlle Delarue, a fait une chute hier matin, sur la route de Paris à Rambouillet. L'avion, parti de l'aérodrome de Billancourt pour un vol d'entraînement, a pris feu. en touchant le sol. Les deux occupants ont été carbonisés.

SORTI DE LA PRISON DE LORIENT LE MATIN, Jean Brigaud a poi.gnardé celui qu'il. accusait de l'avoir fait condamner, et a retrouvé sa cellule le soir même.

♦ AYANT TUE A COUPS DE BALAI, son père paralysé depuis deux ans, une démente, Marie Cheorel, habitant à la ferme de la Croix-Pigeard-enLasog, près de Rennes, a été arrêtée. UN AVION EST TOMBE hier à la mer, dans le golf de Cannes. Le pilote, M. Valette, blessé, a été repêché et transporté dans une clinique. L'appareil a coulé.

APRES S'ETRE EVADE, un mili1 cien basque. Juliano Garay Haramburu, prisonnier à Bernéo. s'est emparé seul d'un vapeur de pèche, amarré dans le port, et prit le large. Il est arrivé à Saint-J ean-de-Luz.

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un eternuement. Parker repère l'enrhumé et le présente.

M. Levett, envoyé par le ministre de l'Intérieur. Lord Peter Wimsey. Désolés de vous obliger à être dehors par ce temps, monsieur Levett.

Nullement, c'est dans l'ordre des choses, proteste M. Levett, tout enroué. Il est emmitouflé jusqu'aux yeux.

Bruit de pelles pendant plusieurs minutes, grincements de ferraille. Démons pliés en deux sous l'effort. Un fantôme à barbe grise, à vos côtés. Présentations Monsieur le Directeur de l'Asile des Pauvres. Une affaire bien affligeante, lord Peter. Vous me pardonnerez d'espérer que vous et M. Parker vous commettez une erreur. Je voudrais pouvoir l'espérer moi-même. D'une excavation dans le sol, quelque chose monte, péniblement hissé. Attention, les gars. Par ici. Y voyez-vous clair Prenez garde aux tombes, assez rapprochées par ici. Prêts '?

Oui, monsieur. Vous pouvez continuer votre chemin, avec la lanterne. On se débrouillera pour vous Buivret

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Un important dépôt d'armes est découvert à Marseille ltfarseille, 24 juillet. La Sûreté marseillaise était récemment informée qu'un dépôt d'armes et de munitions se constituait rue de la Loge, près de la mairie. Sur mandat de perquisition les policiers découvrirent d'abord un matériel significatif pinces, clés, bouteilles de gaz comprimés, chalumeau, « ponts a ouvrir les coffres-forts le tout voisinait avec des fusils Mauser. des mitraillettes, une quarantaine de brownings et 100.000 cartouches. Des indications recueillies amenèrent les enquêteurs dans un bar situé non loin de là, tenu par Mv Poggi. Ils y trouvèrent un appareil d'horlogerie pour bombe et des outils de rambrioleur tels que vilbrequins, mèches, pinces, etc. Poggi a été immédiatement arrêté. Son complice Puccini qui a disparu est activement recherché.

MOTS CROISES-ÉNIGMES

Problème du 25 juillet

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Horizontalement. 1. Baux pour locataires en vue du Faubourg Saint-Honoré. 1 II. Il rêve d'avoir un fil la patte. III. Sanctionnent dans certains milieux des écarts de langage Classification des vaisseaux. IV. Ses occupants pratiquaient bien malgré eux un sport nautique Chiffre. V. Fin de participe Dans un procès-verbal de gendarme, précède un nom féminin. VI. Mate démon. VII. Firent comme la puc«He îles Anglais. VIII. Tout y reposait à l'heure où de grands fauves chevelus apaisaient leur soif Préfixe. IX. Leurs os forment les hanches Sur une invention imparfaitement défendue contre les imitateurs. X. Permet l'embouteillage de Paris Le bœuf Apis dut la considérer avec sympathie quand elle aborda en Egypte Se dit d'un ballot. XI. Recom. mandai par écrit. XII. Renforce un oui ou un non Pronom Dans mainte prière catholique. XIII. Cachots romains. I XIV. Au.dessus du sol On lui compare une frimousse rubiconde.

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LES PETITS PLATS ET LES GRANDS

/.RECETTES DEMANDEES)

Filets de sole Bercy Lever à cru, les filets de soles moyennes et les disposer en long sur un plat largement beurré; sau- poudrer d'échalotes finement hachées, mouiller lëgè- jrçmcnî, moitié vin blanc sec et moitié eau salée, ajouter des coquilles de beurre et cuire au fout moyen, jO minutes environ, en arrosant fréquent- ment de façon que le poisson soit bien doré. Set- vir très chaud.

Compote de groseilles à maquereau

C'est l'époque de ce fruit qui n'est d'ailleurs t pas des plus savoureux, et dont voici la meilleure façon dc tirer parti. Pour 6 personnes Mettre en casserole 125 gr. de sucre, un verre d'eau et donner deux ou trois bouillons. Faire blanchir (passer à l'eau bouillante) une livre de groseilles « à maquereau », pas trop mures, et les rafraicbir à l'eau acidulée, ce qui les fera reverdir. Les retirer et les plonger dans If sirop, où on lés laissera bouillir quelques minutes. Dresser dans un compotier, faire réduire le sirop et le verser sur les fruits.

A ce propos, on sait que ces fruits se servent en purée pour accompagner le maquereau (dont ie nom lui est resté). Dans ce cas pocher le poisson, et le servir sur une purée, obtenue en cuisant les groseilles dans l'eau sucrée et en les passant au tamis. (Cuisine à l'anglaise)

Gastronomie normande

En ce troisième mois d'Exposition, les membres de la Classe de Gastronomie et leur président, lequel a marche vivant dans son rêve étiolé », se reprennent à espérer. En effet quelques restaurants du Centre Régional ont pu, récemment, allumer leurs fourneaux et couvrir tours tables. Déjà (!) le Berry-Nivemais, le Guyenne-Gascogne, la Champagne, dit-on, la Normandie, enfin, ont procédé à leur inauguration. La dernière eu lieu sous les auspices du Caducée Normand, association dont le titre seul nous dispense. Ces agapes médicales, pharmaceutiques et dentaires, organisées par leur fondateur M. A. C. Robine, et auxquelles assistait M. Roëdel, attaché au Commissariat de l'Exposition, permirent aux convives, tous gourmets avertis, d'augurer au mieux des destinées gourmandes du pavillon normand. Disons, à ce propos, que c'est en ce restaurant,

Des pas lourds. Vous saisissez à nouveau l'imperméable de Parker. ̃ « C'est vous, mon vieux ? Oh, par̃ don, M. Levett. Je vous prenais pour i Parker. a

Hullo, Wimsey, vous voilà î Encore des tombes, puis une pierre hors d'équerre qui se dresse obliquement un faux pas, une secousse, par-dessus l'herbe drue; le crissement du gravier sous vos pas. Par ici, messieurs, attention à la marche.

L'institut médico-légal. Briques rouges, et projecteurs de gaz qui sif.fient. Deux femmes en noir, accompagnées du docteur Grimbold. Une bière est déposée sur une table avec un grand bruit sourd.

T'as le tournevis, Bill ? Merci. Doucement, les planches sont min. ces.

Craquements divers et prolongés. Un sanglot. La voix de la duchesse, amicale mais impérieuse

Ne pleurez pas, Christine. Murmures. Départ des démons de Dante, de braves démons très dignes, en velours côtelé.

La voix du Dr Grimbold, froide et détachée comme s'il était dans son cabinet de consultation.

y oyons la lampe, Monsieur.

Les employés licencies

des Magasins Réunis

envahissent les locaux

où ils travaillaient

On sait qu'à la suite du différend surgi entre la direction des Magasins Réunis de la place de la République et son personnel, une partie des employés avait été licenciée. Ces derniers se sont introduits hier après-midi d'ans les magàsins, où pendant plus de vingt minutes ils se sont livres à une manifestation d'hostilité à l'égard de la direction et des employés qui avaient repris le travail. La police est intervenue et a expulsé les perturbateurs. Ceux-ci ont déclaré qu'ils renouvelleraient leur manifestation jusqu'à ce qu'ils aient obtenu la réintégration de tous les employés.

̃̃̃ mi Ml

Verticalement. 1. Hécatombes de fin de vacances. 2. Des chênes y furent célébrés en une de ses bourgades Archipel volcanique au nord de la Sicile. 3. L'être trop fait douter de votre honnêteté César le revendiquait pour ancêtre. 4. Passetemps de gangster Au bas d'une page de littérature étrangère Qui a rapport à certain tremblement. 5. Dans un mouchoir on dans un bidon Victimes d'un enlèvement. 6. Début d'interdiction Partis un peu Possessif. 7. Patrie de Dures Souvent appelé à la rescousse par les parents d'enfants indociles. 8. Pérore en Amérique du Sud Hommes d'outre-Mauche Siège auxiliaire d'un archevêché breton Permet de mesurer une immense murallle. 9. En vérité Roi d'Arménie. 10. Se dit d'une toile de valeur Fait avec un peigne.

Solution du 18 juillet-

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dirige d'aiUeurs par un Havrais, Que M. Daniel Bondonnat, le réputé traiteur du Filet de Sole au Havre donnera, très prochainement, ses journées :ulinaires, qui seront, sans nul doute, parmi les plus ïoutéès c'est bien ici le mot des manifeslations de cet ordre à l'Exposition,

On sait que, depuis plusieurs années, le restaurant de M. Bondonnat est chaperonné par l'A.G.R. (Association des Gastronomes Régionalistes de France) qui tint à donner au Filet de Sole, le ?rand diner qui suivit la visite de Normandie, ceux qui réunirent à la presse locale et parisienne, l'illustre Confrérie du Tastemn, au cours des fêtes lu Havre Goiirmwid qu'elle patronnait également, :elui enfin qui célébra l'inauguration de la Section Havraise de l'A. G. R. présidé, M. Raymond Brunet étant empêché, par S. D. Cur Iet, assisté du délégué général soussigné, et de M. Simon Arbellot lu Comité Central. Ajoutons que la grande assoûiation n'eut point à regretter ses soins, car ai Bondonnat a su classer et maintenir sa maison tu nombre des plus réputées, il est d'autre part, ievenu pour Ja Section Havraise d'A. G. R. le secrétaire le plus attentif, le plus agissant et le >lus dévoué ̃ ce aui valait d être dit.

Camille La Broue.

DANS SON JARDIN D'ETE

Le Grand Veneur, 6, rue Pierre-'Demours (les Ternes), Eto. 18-15, vous offre sa cuisine très soignée à des prix modérés. Nombreuses spécialités à 6 et 7 francs..

C

~B l~S~~O U 1,T~

Wingate ? Merci. Là, sur la table, je vous prie. Ne vous prenez pas le coude dans les fils électriques, monsieur Levett. Vous feriez mieux de passer par ici. Parfait.

Le rond brillant que projette soudain sur la table une lampe électrique. La barbe et les lunettes du docteur Grimbold. M. Levett se mouche. Parker se penche en avant pour voir de plus près. Le directeur de l'hospice regarde par-dessus sa tête. Le reste de la pièce baigne dans une pénombre lumineuse de projecteurs et de brume.

Chuchotements. Tous les fronts se courbent sur leur travail.

De nouveau,le docteur Grimbold, au delà du cercle de clarté.

I>«rothy Sayers.

(A suivreA

Traduit de F anglais par L. Seroicen. Copyright by D, Clairouin.


DIMANCHE _̃̃̃• 5

'J.U.25. JUILLET, 1937 l'" S" A"

~y%

M. Henri Rabaud a bien voulu accep-

en Noulu accep-

ter de participer à l'exécution des repré- sentations lyriques données actuellement à l'Opéra en venant y diriger mercredi soir

Uaronf, savetier du Caire, qu'interprétera

pour la première, fois, dans le rôle titulaire, le ténor Louis Aruoult, avec Mlle Marcelle Denya comme principale partenaire.

La reprise d'Hamlet, d'Ambroise Thomas, dans la nouvelle mise en scène et les décors projetés, reste fixée au samedi 31 courant, à l'Académie Nationale de Musique.

Le Syndicat d'initiative de Bôurbonl'Archambault donnera, le dimanche 15 août, en soirée, dans le cadre du château des ducs de Bourbon Bernant, avec Jean Hervé, sociétaire de la Comédie-Française, Roger-Vinpent, de TOdéon, Alice Leitner et Yvonne Desmoutins dans les principaux rôles.

̃+ C'est au Théâtre du Jorat, à Mëzières, près de Lausanne, que fut donnée la premiëre du Roi David, d'Arthur Honegger,

gui a commencé là sa carrière mondiale.

Le Théâtre du Jorat a présenté aussi d'autres œuvres d'Honegger, comme -Judith et La Belle de Houdon. Les 28 et 29 courant, au cours de la Semaine suisse, il donnera, au Théâtre des Champs-Elysées, ainsi que nous l'avions annoncé, La Servante d'Evolènç, de M. René Morax, musique de Gus- tave Doret.

l PROGRAMME DES THEATRES ,'1

LA SEMAINE DANS LES THEATRES SUBVENTIONNES ̃ OPERA. Lundi, à 20 h.: Ariane. Mercredi, à 20 h. 15: Marouf. savetier du Caire. Vendredi, à 20 h. 30 Rigoletto. Le Spectre de la Rose. Samedi, à 20 h. 30 Hamlet, Le Lac des Cysnes. i-

COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi, à 20 h. 30 Les Corbeaux. Mardi, à 20 h. 45 Madame Quinze. Mercredi, à 21 h. Madame Sans-Gêne. Jeudi, à 14 h. 30 Arlequin poli par l'amour, Bajazet; à 21 h. 11 faut qu'une porte soit ouverte on fermée. Le Gendre de Monsieur Poirier. Vendredi» à 2O.h.:45 Madame Quinze. Samedi, à 21 h. II faut qu'une porte soit ouverte ou fermée. Le Voyage de Monsieur Perrichon. Dimanche, à 14 h. 30 et à 21 h: Madame SansGêne. °

OPERA-COMIQUE. Mardi, à 20 h. 15 Pelléas et Mélisande. Jeudi, à 20 h. 15 Lakmc, Deuxième Rhapsodie. Vendredi, à 20 h. 30 La Tosca, La Rosière du Villaee. Samedi, à 20 h. 15 Carmen. Dimanche, à 20 h. 30 Mireille.

ODEON. Lundi, à 20 h. 30 L'Avare. Les Précieuses ridi.cales. Mardi, à. 21 h.: Le Rosaire. Merérëdi. à 20 h. 30 Andromaqne, Le Médecin malgré lui. Jeudi, à 14' h. 30 Le Jeu de l'Amour et du' Hasard. Le Malade imaginaire à,21 h.: La. Petite Chocolatière. Vendredi, à 21 h. La Dame aux Camélias. Samedi, à 15 h. Là Petite Chocolatière; à 21. h.: La Dame aux Camélias.

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 14 h. 30 Madame Sans-Gêne (MM. Alexandre, Denis d'Inès, Hervé, Bertin, Escande; Mmes Dussane, Robinne, Barjac, Brillant, etc.). ODEON (Danton 58-13), à 14 h. 30: La Petite Chocolatière (MM. Bryonne, Ilarry-James, Cusin, Baconnet Mmes Paulette Marinier, Rèinhart, Suzanne Courtal, etc.). )

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, à 15 h. Le Roi cerf. Même spectacle qu'en soirée

Antoine. 15 h.; Bouffes-Parisiens, 14 h. 45; Capucines, 15 h.; Châtelet 14 h. 30; Daunou, 15 h.; Deux-Masques, 15 h.; Grand-Guignol, 14 h. 45; Hoche, 15 h.; Marigny, 14 h. 45; Mathurins-Pitoéff, 14 h. 45; Palais-Royal, 15 h.; Renaissance, 14 h. 45; Saint-Georges, 15 h.; Théâtre de Paris, 15 heures,

EN SOIREE

OPERA (Opéra 59-59), relâche. Demain i Ariane ». COKÇEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. Madame SansGêne (MM. Alexandre, Denis d'Inès, Hervé, Bertin, Escande; ¡ limes Dussane, Robinne, Barjac, Brillant, etc.).

Demain « Les Corbeaux ».

OPERA-COMIQUE (Rieh. 72-00), à 20 h. 15: Manon (Mlles Boni, Ertaud, Secondi, Fenoyer; MM. L. Arnoult; Bouvier, Guénot. Hérent, Ravoux. Danse Mlle Byzanti, M. C. Toherkas). Orch. M. Cloez. Demain, relâche.

ODEON (Danton 58-13), à 21 h. La Petite Chocolatière (MM. Bryonne, Harry-James, J. Cusin, Bacolinet. Mines P. Marinier, Rèinhart, Curtal, etc.). Demain « L'Avare a. « Les Précieuses ridieulès ».

L a Semaine Financière en France et à l'Etranger

ta hausse des rentes

Quelles sont actuellement les perspectives sur les différents marchés du monde ? Suivant notre habitude, nous procéderons par analyse et synthèse pour répondre à cette question.

Excellente allure de New-York Le marché de New-York, baromètre de la conjoncture économique mondiale, parait depuis fin juin les deux mois de réaction ici prévu étant écoulé orienté à la hausse. L'indice général des actions du NewYork Herald Tribune tombé au plus bas à 118 en juin, contre 131 au plus haut en février, s'est relevé vers 125.! Plus de la moitié de la réaction de février-juin est donc en moyenne

rattrapée. Dans certains cas indivi- s duels, la proportion de reprise est plus grande encore. La United States Steel ord., la grande valeur de métallurgie, qui était tombée un moment à 92-93' dollars contre 125126 au plus haut, vaut maintenant 117 environ.

Techniquement, la ligne de tendance à la baisse décrite depuis février par le marché américain est nettement rompue vers la hausse. 1 Fondamentalement, le recul saisonnier de l'activité économique au cours de l'été, est très peu marqué beaucoup moins que l'on ne s'y attendait. L'activité des aciéries, supérieure à 80 0/0 de leur capacité, est aux environs de ses records des années de prospérité.

L'agitation ouvrière, si inquiétante au printemps, se calme depuis l'échec de John Lewis dans la grève de la métallurgie.

Echec au New Deal

Enfin, ces derniers jours ont apporté au marché un grand réconfort. Par un vote massif, le Sénat américain a « jeté par la fenêtre le projet de réforme de la Cour Suprême du président Roosevelt. Comme son homonyme français, le Sénat améri- cain a dit à l'administration au pou- I

Il paraît que. « L'Opéra de Quat' Sous nu théâtre de l'Etoile.

Comme nous t'avons annoncé, /'Opéra de Quat'Sous sera joué en septembre au théâtre de l'Etoile dans la mise en scène de M. Aufrich, qui diffère beaucoup de celle de Gaston Baty.

Le rôle de Maki tenu à Montparnasse par Lucien Nat et au cinéma par Albert Préjean sera confié à Raymond Rouleau. Yvette Guilbert sera Mme Peachum. Damia aura le rôle de la fille qu'avait Margot Lion et chantera la fameuse chanson La Fiancée du Pirate, car naturellement le texte sera accompagné de la partition de Kurt Weil qui fut un des principaux éléments du succès du film. Mais qui succédera à Marguerite Jamais et à Florelle dans le rôle de la fille de Mme Peachum ? 2

Repq&, du lundi.'

Yvonne Printemps ne prendra pas de vacances cette année pour ne pas interrompre les représentations de Trois Valses, mais pour lui permettre de prendre un peu de repos, le, théâtre des Bouffes-Parisiens fera relâche tous les lundis à partir de demain..

ANTOINE (Jeunes-Comédiens 37), 20 h. 45-: Macbeth,. Œdipe Roi.

ATELIER, relâche (Demain, Le Faiseur).

BUUFFES-PAKISIENS, a 20 h. 45 Trois valses (Yvonne- Printemps).

CAPUCINES. a 21 b. La Noit du ?.

COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES (Théâtre des Quatre-Saisons) Le Roi cerf.

CHATEl.E'l a 21 b. Yana (Bach. Roger Bourdin). DAUNOU (7. me Daunou), 21 h. Pamplemousse.

DEUX-MASQUES, à 21 h. Boccace conte 19. GRAND-GUIGNOL, à 21 11 Epouvante et rire

MARIGNY, à 21 h. La Belle Saison (L. Boyer, Pllls, Tabet:) MATHURINS-PITOEFF, à 20 h. 45 Kirika.

'MICHEL (EnKlish Players), à 21'h. Oscar Wilde. PALAIS-ROYAL, à 21 h. Madame est avec moi! 1

RENAISSANCE, à 20 h 45: Maud. habille-toi!

SAlNT-GEORGESi à 21 h. 10 L'Ecurie Watsoa. TH. DES CHAMPS-ELYSEES, relâche.

TH. DE L'ETOILE, 21 h., Ombarka.

THEATRE HOCHE, 21 h., Tabacan.

THEATRE DE PARIS. à.21 h. La Fessée.

Music-Halls Chansonniers

liême spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h. Alcazar,. 15 h,; Casino de Paris, 11 h. 30 Deux-Anes, 15 h.; Folies-Bergère, 14 h. 15.

A. B. C. La Revue da Rire. Marie Dubas et 10 comiques. ALCAZAR, à 21 h Beauté de Feinme (revue nouvelle). CASINO DE PARIS. 21 b. Paris en Joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, à 21 h.: Aneries 1937. revue.

TH. DE DIX-HEURES, à 22 h. Martini/ Victor- Vallicr, et la revue Les Huîtres de, la Couronne.

FOLIES-BERGERE, A 21 h En Super-Folles, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de il. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée .attractions, dancing. '̃

Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO. 8. rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. BAL DU MOULIN-ROUGE, relâche pour répétitions. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

BAGATELLE. 20. rue de Clichy (Trinité 79-33),

CHEZ SUZY SOLIDOR. 12, rue Sainte-Anne AttracUons. CABARET DE MONSEIGNEUR. 94. r. d'Amsterdam (Tï. 25-35) s Skarjinsky, Saala. Seversky, Axa Razsadova.

CABARET DES FAMEUX TZIGANES. 4. r de La Michodière. CLUB DES OISEAUX Thés, cocktails, dîners dansants. SHEHERAZADE Marianne Davis, J. Manet, Ilachem Khan. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Direction Sartori. Salle réfrigérée. Un diner dansant à prix fixe 30 francs.

LIDO Thés, dancing, soupers, attractions.

AU RON-RON (7, rd-pt Ch.-Elys.), et 9 h. Danses, attract.

voir « assez de réformes. youi allez aller trop loin »; Les démo crates eux-mêmes ont, en grand* partie, voté avec les républicain: contre leur propre chef. Le proje de^réforme de la Cour Suprême en, terré, c'est non seulement la pièc< maîtresse de la Constitution améri caine préservée, une sorte de révolution évitée, le particularisme de: Etats respecté, c'est encore et sur tout, du point de vue de Wall Street le A'eiv Deal, avec ses réformes dE structure de l'économie américaine stoppé.

L'opinion américaine pense qut l'on s'est assez préoccupé d'améliorer la répartition des richesses ces dernières années et qu'il faudrait

ionger sérieusement à leur production. Rien n'est meilleur pour Wall Street, et particulièrement pour ces compartiments tels que les valeurs de services publics qui ont tant souffert de l'ostracisme gouvernemental et de ses projets socialisants. La revanche des services publics est probablement très proche maintenant.

Pour des raisons à la fois psychologiques et mécaniques, la hausse de Wall Street devrait entraîner celle de tous les marchés mondiaux valeurs et matières premières.

Londres est réservé

Londres, toutefois, a son mot à dire. Et le marché de. Londres est encore fort réticent. Les fonds britanniques sont à leurs plus bas cours depuis plusieurs années. C'est que Londres, plus que New- York, est sensible aux troubles extérieurs. New-York est un peu le marché des pays neufs, producteurs de matières premières, tandis que Londres est celui des vieilles nations dont la prospérité repose sur des constructions compliquées que font vaciller le moindre souffle de guerre, la moindre crainte de complications diplomatiques.

Nous a'épiloguerons pas sur la ré.

I Le- nouveau Don Quichotte ».

1 Les pièces chotsies. par tlt. Raymond

Les pièces choisies par M. Raymond

Cogniat pour composer le spectacle du Théâtre d'Essai à l'Exposition seront, en attendant l'achèvement de celui-ci, représentées à la. Comédie des ChampsElysées à-la cadence d'une par semaine. Après te Roi Cerf qui passe actuellement, nous verrons jeudi prochain 29 juillet, un Don Quichotte adapté et mis en scène par M. Paul Alathos. Ensuite viendra un- spectacle présenté # par M. Claude Dauphin qui, avant d'être comédien, fut decorateur de théâtre.

Gaby Morlay à la Madeleine. Gaby Morlay créera, la saison prochaine, un des principaux rôles de la nouvelle pièce-de Saclia Guitry au théâtre de la Madeleine. En tête de la distributionr seront aussi Saclta Guitry tt Jacqueline Detubdc..

̃̃ ̃ ̃' Almaviva.

CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. 30, matinée de a YANA »,' .l'opérette à grand spectacle, avec, ROGER BOURDIN et BACH, DEVÀ-DASSY, MONIQUE BERT, ED. CAS- TEL; et J'extraordinaire danseuse acrobatique BOBBE. JOYCE.

Matinées jeudis et dimanches, à 14 h. 30.

##"II"##I##I####.

Aujourd'hui, 15 h., à St-Leu-Ia-Forêt WANDA LANDOWSKA Départ gare du Nord, à 14 heures.

EN MATINEE

EN SOIREE

serve de Londres. Nous nous borne-, rons à la constater. li La tenue de Paris

La tenue de Paris est d'abord la résultante de l'allure de New-York et de celle de Londres qui, nous l'avons vu, sont plutôt contraires. Toutefois, si les craintes de Londres se trouvaient injustifiées pour les mois à venir, l'influence de New-York ne tarderait pas à redevenir prédominante,

De plus, surtout depuis quelques années, lé marché de Paris dans ses compartiments de valeurs natio-i nales, et, mais dans un. sens généralement opposé, dans le compartiment de valeurs internationales reflète la. conjoncture intérieuçe.

La conjoncture intéreure, quelle est-elle ?

On vient de créer un fonds important de soutien des rentes, d'environ 7 milliards. Si l'on songe que la position acheteur sur les fonds publics est d'environ un milliard, on voit la puissance dont dispose ce fonds, à condition qu'il ne se heurte pas à un courant de ventes important et pratiquement inépuisable du public.

Un truc

Tout est là. M;' Georges Bonnet à trouvé un très joli truc faire monter les rentes, en vue de leur conversion et de la détente du loyer de l'argent, grâce à une inflation de 7 milliards.

Nous ne médirons pas des trucs. Beaucoup de choses s'arrangent dans la vie, grâce à des trucs. Le truc, c'est, si l'on veut, le défaut de l'armure du destin. Grâce à un truc à peu près semblable l'achat des rentes par la Caisse des Dépôts et Consi- gnations, Rouvier réunit, environ les années 90, à monter le 3 0/0 au dessus du pair. Mais ce serait une erreur de croire que tout s'arrange grâce a des trucs. Il y a des circonstances où il faut faire preuve de qualités plus simples, mais plus profondes, qui sont, comme dit Giraudoux, celles du pom- pier ou du dompteur. Nous ajoute- rons celles de l'homme d'Etat. Nous sommes précisément à ce moment. Une assemblée parlemen- j J tare, le Sénat, a manifesté opportu- j J nément le courage tranquille et l'é- f nergie sans habileté, qui, seules, peuvent sauver l'économie française 1 du désastre qui la menace, et dont, ] même vingt points de hausse sur les ] rentes ne la préserverait pas. ] Avant le 31 août. > Le problème français a été abordé f assez souvent dans cette rubrique et 1 dans ce journal Pour que nos lec- » teurs nous comprennent sans de J longs développements. Il faut qu'avant, disons le 31 août, puisque c'est à cette date qu'expirent les ° pleins poùvoirs, le gouvernement ait 1 le courage de dire aux Français 3 dans l'état actuel de l'Europe, avec ii l'effort de surarmement que nous £ devons faire, avec la charge écrasante de la dette publique et du bud- get, il n'est qu'un moyen d'éviter la

catastrophe financière, monétaire et

totale, c'est de travailler, Par un tra- l, vail opiniâtre, permettant l'abaisse- s s

Mme Suzanne Rouchaud, soprano, vient d'obtenir la première mention au grand Concours international de chant organise par l'Union des maîtres du chant français. Eile a chante admirablement le grand air du Freischûtz et arrive en tête des chanteuses françaises récompensées. Le baryton Ferval est son professeur.

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NUITS DE FEU

ment des prix de revient, le revenu national doit être élevé au niveau des charges que nous supportons. Sinon, notre ruine est certaine. Il n'y a pas d'autre alternative.

Il est donc possible et probable que le marché de Paris et notamment les rentes soient fermes au cours des prochaines semaines. Mais on peut prédire, sans grand risque de se tromper, que si, avant le

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

La tension persistante des changes. Bonne allure générale du marché des valeurs. Aux rentes, fermeté particulière du 3 p. 100 et des séries à garantie de change. Réveil des mines d'or.

La hausse presque continue des changes étrangers a été la principale caractéristique de cette semaine. Très sagement, le fonds d'égalisation n'a pas cherché à contrarier le mouvement fondamental de notre monnaie vers la baisse. Les quantités traitées n'ont pas été considérables. Néanmoins, la tendance manifestée par le franc est préoccupante.

Après avoir atteint 135 au plus haut, la livre est revenue vendredi à 133,30 contre 128,90 la semaine antérieure. Le dollar s'établit à 26,77 contre 25,95 et le florin à 14,8050 contre 14,30. A terme, les reports demeurent très tendus à trois mois, livre 6,50, dollar 1,35; à un mois, livre 2,75, dollar 0,55. Certains opérateurs escomptent que le franc pourrait trouver un niveau d'équilibre aux environs de 135-140 la livre, par suite des prises de bénéfice et des rentrées de capitaux. En admettant qu'il en soit ainsi, ce niveau ne saurait se maintenir que si les conditions de rétablissement économique indiquées ci-dessus se trouvaient réalisées à bref délai.

Les rentes

Comme on l'aura vu dans le graphique ci-contre, rentes, valeurs françaises et internationales se sont déplacées dans le même sens cette semaine, en fait le sens inverse de celui des variations de la monnaie. Toutefois, dans la plupart des cas, les cours hauts enregistrés au lendemain de la réouverture de la Bourse, au début du mois, n'ont pas été franchis.

Parmi les rentes les plus fermes, à signaler le 3 p. ] 00 à 72,60, le 4 p. 100 ]925 à garantie de change à 102, le 4,50 1937 à garantie et option de change, qui s'établissent précisément au niveau de leurs cours les plus hauts du début du mois.

Aux valeurs françaises, les métallurgiques et les produits chimiques valeurs dont les sociétés en question savent et peuvent généralement protéger la valeur-or sont les plus fermes. A signaler notamment l'excellente alJure des Forges et Aciéries du A'ord et de l'Est.

Internationales généralement très fer- mes aux pétroles, Royal Dufch et Shell Transport, aux cuprifères Union minière 1 du Haut-Katanga, aux diamantifères De Beers.

A signaler le réveil des mines d'or. Central Mining, Geduld, Goldfields, Crown Mines c! Sub Xig<?t montrent beaucoup d'allant.

Le bruiv. de la controverse sur la va-

leur de l'or est tout à fait apaisé et il semble que la baisse (en valcur-or) des

« La Fin de Mrs Cheney » au cinéma des Champs-Elysées C'est à partir de mercredi prochain que sera projeté sur l'écran du cinéma des Champs-Elysées La Fin de Mrs Cheney. Ce film réunit trois vedettes particulièrement appréciées du public: Joan Crawford, Robert Montgomery et William Powell.

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II PROGRAMME DES CINEMAS Il

tilme parlants <= fpanrni<: ERMITAGE 14 h. à minuit Le Destin se joue la nuit mms panants TrançaiS. GAUMONT P. 15 à 1 h. du matin La Patrouille perdue.

CESAR Pension Mimosa, Faisons un rêve. HELDER 14 à 2 h. du mat. L'Entreprenant M. Petroft. BONAPARTE Lac aux Dames. MARBEUF P. 14 h. 45 à 19 h. Soir., 21 h. A Paris, tons CINE-OPERA P 14 à 20 h. Soir., 21 h. Pension Mimosa, les trois.

Faisons an rêve. MOZART La Charge de la Brigade légère. DEMOURS 15 h., 17 h., 21 h. Boulot, aviateur. MIR.-LORD-BYRON 14 h. 30-19 h. S., 21 h. Madame ELYSEES-CINEMA 15 h., 17 h., 19 h., 21 h. Une Gueule poursuit Monsieur.

en or. NORMANDIE P. de 14 h. 30 à 1 h. du matin Le Chemin IMPERIAL P. 14 à 1 h. Nuits de feu. du retour.

LUX Toi c'est moi. Tumultes. NAPOLEON 15 h., 17 h., 21 v-- Ben Hur. f MADELEINE P. 12 à 2 h. 40 Troïka sur la piste blanche. PARIS: 14 h. à 1 h. iO Visages d'Orient. MAX-LINDER 12 2, 14 11, 16 4, 18 h., 21 15, 24 h. Ignace. PANTHEON P. 14 h. 30 à 19 h. 15. S., 21 h. 10 Crime »«Ât>¥^xT»v7 ii y. ̃>- à 23 h. on r «..i_. _“̃ de'la en haute mer, Jeune Fille délurée. Couronnne. PARAMOUNT 10 h. 5 à 0 h. 45 Le Fou des îles. MARIVAUX6': P: de 10 h. à 1 h. 10 La Grande Illusion. RANELAGH Au son des cloches.

MOULIN-ROUGE P. 14 h. 30-19 h., 21 h. La Danseuse RE~ v- 10 à 2t h. ««~̃»>î du Ranch. rouge. SCALA 12 à 2 h. Buffàlo Bill, Folie douce. NOTRE-CINE 15 h., 17 h., 21 h. 14 juillet. STUDIO UNIVERSEL 12 à 24 h.: L'Amiral mène la danse. + OLYMPIA P. 10 h. à 24 ,h. La Dame de Pique. STUDIO 28 15 b., 17 h., 21 h. Monnaie de singe. FERËIRE Boissière, Lieutenant Bobby. VICTOR-HUGO P. 14 à 19 h. S.» 20 h. 45 Imprudente

Jeunesse, Un Mauvais Garçon.

Films pariants anglais. Jennesse, Un Mauvais Gàrçon.

APOLLO 14 h., 2 h. matin Les Derniers Hors-la-Loi, Films parlants allemands

La Lumière verte. AGRICULTEURS 15 h., 17 h., 21 h. Jeunes Filles en AUBERT: P. 12 à 1 h. 57 Feu Jim Blake. P uniforme.

AVENUE P. 14 h. 30 et 19 h. Soir., 21 h. 15 Fantôme CAMERA 15 h., 17 h., 21 h. Jeunes Filles en uniforme. radiophonique, L'Enigmatique M. Moto. STUDIO DE L'ETOILE 15 h., 17 h., 22 h. Première. BALZAC P. 14 15 à 20 30. S., 21 45 Sur l'avenue.

CH.-ELYSEES P. 13 h. 30 à 19 h. S., 21 h. 15 Le Chant Film parlant russe

du Printemps. AGRICULTEURS 15 h., 17 3., 21 h, Le Chemin de la vie.

COTISEE"™ 17 h., 21 h. Quality Street. AGRICULTEURS 15 h. 17 21 h. Le Chemin de la vie. COURCELLES, 15 h., 17 h., 21 h. Trois jeunes filles à Salles d'actualité.

la page.

EDOUARD-VU 14 h., 21 h. Six heures à terre. 4 PARIS-SOIR 10 h.-l h. Baboona, Marche du temps, Les salles marquées du signe + donnent un spectacle entièrement permanent,

La Dame de Pique 10 h., 12 h., 13 h. 40, 15 h. 35, 17 h. 40, Le Chemin du retour 15 h. 13, 17 h. 27, 19 h. 41, 21 h. 55, 19 h. 45, 21 h. 45, 22 h. 55. Olympia. 24 h. 4.. Normandie. Madame poursuit Monsieur: 15 15, 17 22, 22 10. Mir-Lord-Byron. L'Enigmatique M. Moto 14 h. 30, 17 h. 30, 21 h. 20. Avenue Première 15 h., 17 h., 22 Il. Studio Etoile. Les Sept Perles de la Couronne 14 h. 25, 16 h. 35, 18 h. 45, A Paris, tous les trois 15 h., 15, 17 h. 15, 22 h. Marbeuf. 21 h. 20, 23 h. 20. Marignan. Sur l'avenue 14 50, 16 55, 18 55, 22 h. Balzac. Six heures terre 14 15, 16 30, 21 15. Edouard-VII. L'Entreprenant M. Petroff De 14 h. à 2 h. Helder. Le Fantôme radiuphonique: 15 h. 42, 18 h. 42, 22 h. 40. Avenue. La Grande Illusion 10 h., Il h. 50, 14 h., 16 Il. 20, 18 h. 40, Ls Fou des îles 10 h. 5, 11 h. 45, 13 h. 20, 14 h. 55, 17 h., 20 h. 50, 23 h., 1 h. 10. Marivaux. 19 h., 21 h. 5, 23 h. 5> 0 h. 45. Paramount. Chant du Printemps 13 30, 15 45, 18 h., 22 h. Ciné-Ch.-Elysées. Feu Jim Blake 10 h. 51, 12 h. 51, 15 h. 1, 17 h. 6, 19 h. 6, Jeune Fille délurée 15 h. 50, 18 h. 10, 22 h. 35. Panthéon. 2}, h. 16> 23 h" 20- Aubert. Monnaie de singe 15 h., 17 h., 22 h. 15. Studio 28. Troïka sur la piste blanche 12 h. 46, 15 h. 17, 17 h., 19 h. 34, Crime en haute mer 14 h. 45, 17 h. 10. 21 h. 20. Panthéon. 21 h. SI, 0 h. 8- Madeleine. Quality Street 14 h. 15, 17 h., 22 h. 45 Cotisée. Visages d'Orient 14 h., 16 Il. 33, 19 h., 21 h. 33. Le Parie.

31 août, le gouvernement n'a pas commencé de résoudre le problème économique français, nous irons au devant d'événements du caractère le plus grave.

La prospérité du monde entier ne nous retiendrait pas sur la pente fatale où nous persisterons à demeurer celle de la paresse et du sabotage. C.-P. Robbé.

C.-P. Hobbé.

mines d'or depuis six mois ait escompté les éléments défavorables de leur situation.

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NEW-YORK

Fermeté générale. La hausse des services publics.

On aura vu plus haut que Wall Street est très favorablement orienté.

Nous voudrions souligner ici l'amélioration des cours des valeurs de services publics. D'une semaine à l'autre, Consolidaled Edison passe à 39 1/2 contre 36 1/8, Public Service of N. J. à 43 1/2 c. 41 5/8, North American à 27 7/8 c. 25 5/8, Niagara and Hudson à 14 c. 12 7/8, Electric Bond and Phare à 20 c. 17 5/8, Electric Power and Light à 22 5/8 c. 19 3/4, Commounwalth and Southern à 3 c. 2 5/8, American Telegraph and Telcphone à 172 c. 169 3/4, Radia à 1/8 c. 9.

Aux valeurs d'équipement électrique, General Electric s'élève à 58 5/8 contre 56 5/8, Westinghouse Electric à 155 c. 148, Allis Chalniers revient à 68 contre 69 3/4.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Hésitation générale. Recul du blé et des céréales

Le recul du blé et des céréales a été la caractéristique principale d'une semaine assez médiocre pour les principaux marchés de matières premières. A Chicago, le blé perd 8 cents à 120 cents le boisseau. A Winnipeg, 8 cents 5/8 à 136 7/8. A Liverpool, 3 pence 7/8 à 9 sh. 3 d. 3/8 le ccntal. Les autres céréales sont lourdes également maïs 0,06 pesos à 6 pes. 67 les 100 kilos seigle 7 cents à 94 cents 5/8 Je boisseau (Winnipeg) avoine 2 cents 7/8 a 53 cents le boisseau (Winnipeg) orge 4 cents 7/8 à 63 cents 5/8 (Winnipeg).

La raison de la baisse des céréales a été des nouvelles plus favorables de la prochaine récolte.

Le coton, pour la même raison, est alourdi sur tous les marchés.

Pour la première fois depuis dé- r cembre 1936, le prix de la livre de c caoutchouc à Londres est tombée au- v dessous de 9 pence pour atteindre 8 d. 1 3/4.

Métaux alourdis, sauf le cuivre qui gagne 1/2/6 liv. à 5 6/13/9 Jiv. la tonne. t

INFORMATIONS

Caisse Autonome d'amortissjriient

Le Conseil d'administration de la Caisse t autonome df gestion des Bons de la Dé t fense nationale, d'exploitation industrielle 1 des tabacs et allumettes et d'amortissement de la Dette publique s'est réuni, le 22 juil- 1 let 1937, août la présidence de M. le cina- J

La Biennale de Venise 1

1 11 est définitivement confirmé que l'Egypte et l'Inde participeront à l'Éx- position de Venise avec quelques films des plus intéressants. La participation indienne est organisée par la « Motion Picture Society of India » de Bombay, qui est l'organe le plus représentatif de l'industrie cinématographique indienne. La production suisse sera, elle aussi, représentée par ses meilleurs films. D'autre part, la commission d'admission des films commencera ses travaux dès le 26 de ce mois, sous la présidence du comte Volpi.

La Chambre internationaie du film y sera représentée par le ministre d'Etat I docteur Lennich et M. M. Aboucaya, directeur de la Chambre internationale du film, représentant le président de la C. I. F., M. Georges Lourau. Ajoutons que cette commission com- prend, en outre, deux représentants des nations qui ne font pas partie de la C. 1. F., et quatre experts désignés par I la présidence de l'exposition.

loup

A HOLLYWOOD

\V. C. Fields tourne actuellement dans The Big Broadeast of 1938.

+ Between two Women, le nouveau film que George B. Seitz vient de réaliser est tiré d'une nouvelle de Erich von Stroheim.

L'HEURE DU GRAND FILM: `

f

teur Milan, pour arrêter les termes du rap port qui sera soumis au ministre des finan ces sur les opérations effectuées en 1936. Ce rapport montre qu'au cours de l'exer cice écoulé la Caisse a pu, malgré le res. serrement qui s'est produit sur le march. monétaire, assurer de façon satisfaisant! la gestion des bons de la Défense national. dont la circulation a été réduite à titre dé finitif d'un milliard elle a, d'autre part porté à plus de 11 milliards le chiffre de: amortissements qu'elle a réalisés depui! son institution.

En ce qui concerne l'exploitation du mo- nopole des tabacs et des allumettes, le rap. port dont il s'agit signale que, si la crisE économique, traversée par le pays depuit plusieurs années, a nécessairement entravé le développement de la consommation et si, par ailleurs, les charges sociales nouvelle, mposées à toute l'industrie française oni augmenté dans des proportions importantes le prix de revient des divers produits, la Caisse s'est efforcée de comprimer les dépenses d'exploitation dans toute la mesure du possible et de maintenir à un ni'veau élevé le rendement des services industriels confiés à sa gestion, en introduisant tous les perfectionnements susceptibles d'améliorer les conditions de culture, d'achat, de fabrication et de vente des produits du monopole.

Au cours de la même séance, le Conseil d'administration a donné son assentiment à la gestion par la Caisse d'amortissement, pour le compte et sous la responsabilité du Trésor, du fonds de soutien des rentes qui vient d'être créé.

New

LES CHANGES

Londres, 24 juillet. Paris 133 3/32 c. 133 25; Ifew-York chèque 4 96 3/4 c. 4 974375; New-York t. t. 4 96 3/4 c. 4 974375 Rio-de-Janeiro 3 15/64 c. 3 15/64; Buenos-Aires 16 46 c. 16 46 Montevideo 28 c. 28; Japon 1 sh. 1 31/32; c. 1 sh. 1 31/32 Shanghaï 1 sh. 2 1/4 c. 1 s. 2 1/4; Montréal 4 9 c. 4 97 5/8; Johannesburg 100 7/8 c. 100 7/8; Berlin 12 34 3/4 c. 12 36 3/4; Amsterdam 9 00 15/16 c. 9 01 3/8; Rome 84 42 1/2 c. 94 9/16 Madrid 76 c. 76.

BOURSE DE NEW-YORK Tendance ferme

New-York, 24 juillet. La tendance est ferme. Le marché est assez actif 510,000 titres en deux heures. Les services publics sont particulièrement favorisés, en hausse de 1 à 2 dollars.

Clôt cours Il '1 Clôt. 1 Dern,

VALEURS) |précéd cours VALEURS précéa _mm

Air Red. m 14 3,4 74. Joins Mam 134./ Kl 1/2 AlliedCicm 23S 1/3 238 KoBICCott 60./ 60 2/â Amer. lai. 107./ 107. Montçcme. M. 64 1/2 AmerSmeL 93 1/» 94 1/4 [iat.DairyP 20 7 /S il. i. Am. I.etT. :72 172. Hat. Distil. 30. 29 7/8 Am.TolacB. SI 1:2 *2 K.-Y. Ceatr. U 1/4 41 Aiaconia.. « 3/4 57 3/4 Sorti Amer 27 7/1 29 3/8 Atchisoa.. «3 5/8 M 1/i Pensjlran 39 3/8 39 1,2 -aaad. fac. U 1/2 1! S/< PaWic Stn 43 1/. 44 1/2 oase MO. jet 1/4 Radio 9 1/6 9 1,4 Ur.d.Pascc 75 1/2 Reynolds.. 51 5/s 51 1/4 Lhes.a.Ohit 5J 52 1/4 Stan Rwb. 94. S4 1, o -om.Sol«n 14 1/» 14 1/4 Shell 29 1,4 2». -oniol.Edls 39 3,4 41./ jt. «and». 12 1/2 12 S/4 .oty 7 3/4 7 1/2 it.OiloiNi 71 S, 4 72. uhrjslcr. "2 1/2 115 3/8 fexastorp. «i 1/3 Si 1/2 Diront. 162. 16». ïexasunll. 39 S/4 3j 1/ï

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ÇA ET LA

A l'occasion de l'anniversaire de Bolivar, libérateur de « l'Amérique la- tine », une messe a été dite hier à Pa- ris. en l'église de la Mission espagnole. Les assistants se sont ensuite rendus place Cliamperret au pied du monu- ment. J

Z~f~mwM Vu Jour aux Courses, le nouveau film des frères Marx, doit passer prochainement aux Miracles-Lord Byron.

Sarati le Terrible sera projeté sur l'écran du Madeleine Cinéma à partir de jeudi prochain 29 juillet.

Max Ttelnnarat aurait l'intention de réaliser Faust à l'écran. Il songe, en outre, à tourner Le Joueur de Dostoïewsky.

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CINÉMA

MADELEINE TROÏKA

SUR LA PISTE BLANCHE 1" 6*S* SEMAINE

CHRONIQUE AGRICOLE Quel sera le prix du blé au mois d'août ?

Quel sera le prix du blé durant la première quinzaine du mois d'août ? Les augures eux-mêmes ne vous le diront pas, car le blé n'ayant en France qu'un statut, la loi du 15 août 1936, modifiée par le décret-loi du 16 juillet 1937, ces textes demeurent muets sur cette question. D'une part, l'article 9 de la loi dispose « que dans la deuxième quinzaine d'août le conseil central examinera les propositions des comités départementaux et fixera le prix du blé à la production ». D'autre part, l'année céréalière se terminant administrativement le 31 juillet 1937, durant la période s]étendant du 1er août à la date de cette fixation (qui, en raison de la procédure à suivre, ne peut avoir lieu qu'à la fin du mois). le blé nouvellement récolté ne répondra à aucun prix légal. Ce n'est pas là un des moindres paradoxes de l'Office du blé qui, s'étant donné pour mission de stabiliser la valeur de cette céréale, en contre-sens d'ailleurs avec une monnaie flottante, la laisse pendant près d'un douzième de l'année sans prix légal.

Assurément, pour remédier à cette anomalie, le directeur de l'Office du blé, en date du 6 juillet, a envoyé une circulaire aux présidents des comités départementaux pour leur notifier des décisions attribuées au conseil central, mais qui, paraît-il, n'auraient pas toutes été soumises à sa discussion. Ce haut fonctionnaire fixe donc pour cette période un prix provisoire de 150 fr. par quintal de Me, en ce qui concerne les cinquante premiers quintaux vendus, et de 100 fr. en ce qui concerne les blés cédés en sus. Il détermine un poids spécifique de 70 kilogrammes par hectolitre, puis un taux d'impuretés à 5 p. 100. 11 entoure ces chiffres de ton-, sidérations de conditions et même de menaces en cas d'infractions à la présente circulaire, dont la valeur légale est cependant plus que contestable. Ainsi donc nos législateurs ont légiféré l'année dernière, durant des jours et des nuits, faisant succéder les amendements aux amendements, les navettes aux navettes, pour arriver à ce qu'un fonctionnaire fixe, à Jui tout seul, de iprix du blé pendant les trois premières semaines du mois d'août au nom d'un office interprofessionnel que le ministre affirme être indépendant. On peut se demander ce qu'il adviendrait s'il ne l'était pas.

Est-il possible de penser que de telles méthodes, qui gênent les transactions, favorisent la reprise des affaires ? Sous la révolution, la loi du maximum, qui avait plus d'un point de commun avec les procédés dictatoriaux imposés au blé et à ses produits de transformation a conduit notre économie au plus bas, Par contre, la liberté du commerce a déterminé son relèvement. Or, s'il est vrai que l'histoire se répète de siècle en siècle, ce n'est pas de l'Office du blé, des conventions collectives et de tous les éléments de l'expérience manquée qu'il faut attendre le rétablissement de la si* tuation.

R. de Passillé.

y~

La réforme des finances de la ville de Paris

M. Marx Dormoy a reçu M. Steeg, président de la commission chargée d'étudier la réforme des finances de la ville de Paris et du département de la Seine, ainsi que M. Louvel, inspecteur général des services administratifs, rapporteur de la commission. M. Steeg a remis au ministre le rapport concernant les travaux et les propositions de la commission. M. Marx Dormoy lui a indiqué iju'il proposerait de réaliser, par décretai, les réformes les plus urgentes.


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JL m Cil A w «Jpf fy

s. nuit s'achève. Les derniers vers luisants ont éteint leurs bougies. Il est t grand temps pour eux de se mettre au lit. Quatre heures du matin, déjà Ils sont en retard aujourd'hui.

Le jour se lève. Une fourmi mal réveillée astique déià le Dom.

meau de sa porte. Une

autre bâille encore sur sa descente de lit. (Elle a préféré dormir là pour être plus tôt levée.)

Quel jour est-ce aujourd'hui ? bourdonne une abeille.

Aujourd'hui, c'est Coquelicot, zizille sa voisine.

Coquelicot, c'est Dimanche, vous

avez deviné. Vous savez aussi que Jeudi c'est Marguerite et que Violette c'est Vendredi, en langage d'abeille. Tout le monde sait qu'il y a des jours où s'épanouissent mieux les marguerites, d'autres où ce sont les violettes qui dominent, d'autres où ce sont les coquelicots, comme les dimanches.

C'est pourquoi les abeilles ont choisi

pour chacun des jours de la semaine un nom de fleur. Il est d'usage que les jours Coquelicot tout le monde soit de ûonne humeur. Et même les guêpes, qui sont si susceptibles d'habitude, se laissent frôler par des moucherons, sans rien dire. uniquement parce que c'est Coquelicot

Mais personnage le plus gai et le plus joyeux de tous, c'est, sans contredit, la cigale. Jamais un mouvement d'humeur, jamais une fâcherie et toujours bon cœur. Ainsi vit la cigale tous les jours de la semaine et toutes les -serrjaihës de la "vie.

Maintenant (déjà-!) il est midi Avezvous remarqué que c'est de loin le dimanche le jour où le temps passe le nlns vitfi On rtf soir nas nnnnmni

~Jlm"u'IJUnU"IHI'UIJ'IIIJ,nl.q'III"n''ul''n'u"n'H"O'0'0"

CONCOURS DU LAPIN MYOPE SOLUTION

te lapin Frédéric vous remercie tous de l'avoir si gentiment aidé à trouver ce qu'il cherchait mais ne voyait pas un papillon, un poisson, une grenouille, une couleuvre et un hanneton.

PALMARÈS (Quinze Prix)

Paul-Marie de La Gorce, Monique Fery, Odile Rigaud, Hubert Doucerain, Bertrand de Coudier, Henriette de Montatembert, François Dupety, Eliane de La Grandiêre, Pierre de Ligonnès, S. H. Salerian, Bénédicte de Chanterac, Maurice Legris, Anne d'Hespel, Michel Hild. gen, Paille Zimmer.

Ont aussi envoyé de bous concours Patrice Wacrenier, Michel Arnoux, Françoise Sabatier d'Espeyran, Jacques de Sèises, Claudine Genet, Odette Fabre, André Desfargès, Thérèse de Gassart, Marguerite Brazibin, Jean-Marie d'Arjuïon, Marie-Louise Delarouère, Annie Lupatelli de Virel, Yves Cocke, Nicole Combier, Christine Maurcl, Gùraud de La Tour d'Auvergne, Guy Maze-Sencier, Claude Goldsehrnidt-Morreni, Christiane Deshayes, Monique Gibert, Françoise Versilie.

Elisabeth Guillaume, Antoinette de Miribcl, Maurice Champion, Claude Petitjean, Alain Mensier, Claude Zucacca.relli, Micheline Barelli, Micheline Ybaiv gueu, Lise Humbert, Michel Madon, Françoise Daveau, Ariane Marquison, M. Piccoli, Georges Mazuellc, Anne de Louvencourt. Sylvie Maugras, Denise Martin, Béatrice Hamelet, Marie-Anne Zarine, Guy de Wouters, Maguet Perret, Michèle Caillol, Claude de Chatelperron, Guy Bouchacourt, Mocique ïerle, René Laurenceau, Marie-Andrée de la Rivière, Co. lette de Chateaubrun. C. de Rasilly. Jean Ducos, Madeleine Fidelin, Gérard Flaa, Michel Giwdot, Michel Fournier,

Coquelicot Par JEAN SI N A IRE

J'ai soif, dit l'une.

Moi aussi, dit l'autre. Et pas une petite flaque d'eau, pas le moindre ruisselet. Aucun jet d'eau.

Voilà que passe, en complet jaune et cravate bleue, un beau papillon blanc. Holà lui crièrent les dames fourmis, n'as-tu pas aperçu quelque flaque par là-bas ? Tu navigues plus vite que nous et tu vois plus loin.

Non, dit le papillon, il n'y a pas une goutte d'eau aujourd'hui nulle part, ni partout ailleurs. Même les fleurs sont desséchées et font des mines alanguies, les mijaurées, pour attirer la pluie. C'est à n'y rien comprendre. On nous oublie.

C'est alors que vint à passer la cigale. Elle marchait à grands pas avec un joyeux bruit de crécelle. Elle chantait à tue-tête, en ayant bien soin d'éviter les endroits ombragés.

Toujours aussi folle et aussi bête, celle-là, grommelèrent ces braves dames de fort méchante humeur.

Hé mes braves amies, vous avez l'air bien mal en point par un si beau jour. Qu'avez-vous fait de votre sourire ? L'avez-vous aussi, par économie, rangé dans vos armoires, pour le ressorttr en hiver ? Ha ha ha

Il n'y a plus d'eau dans la région et bientôt nous mourrons tous de soif, belle amie, dirent ensemble les fourmis avec une amère satisfaction.

Ma cave est toujours garnie, dit la cigale.

Ah firent' les fourmis intéressées. Et où donc est^elle cette chère cave ? -Ici et là et partout. Mes barriques sont hautes et rebondies.

Deu$ moucherons, une abeille, un hanneton, une libellule, un papillon, également assoiffés, entendirent ces propos et entourèrent la joyeuse cigale. Venez, dit celle-ci, suivez-moi, mes amis.

Emmanuel des Courtils, Raymond Pueeh, Claude Martiu, Jeanine Moschini, Marie- Hélène Salliard du Rivault, Jean-Claude Veillon, Yvonne Zeugiu, Françoise Per» rier, Chantal Beylier, Ghislaine Lefort, Jean de Castellane, Simone Luy, MarieThérèse Lefèvre, Jean Le Hello, Maurice Leprevost, Pierre Bonneau, Hélène Girod de l'Ain, Marguerite Guillaumet, Espi- gat, Paulette Guérandel, Renée Pcycelon, Gérald Sarosoii, L. Maurise, Michel lier.- bout, Urbain Huchet. irène Canté. Agnès Bourdon, Gabrielle de Malartic,

Madeleine de Lestapis, Janine Ferrand,

Cchonchon Lafeuille, Roland Drevelle, Marguerite de Raemy, Hubert Flavien, Manceau, Jackie Bertrand, Michel Lemaire, Jacqueline Saintoin, Louis-Fran- çois Foulon-Granger, Philippe Exshow, Sabine Exshow, Odile de Lorgeris, MarieFlorise L. Dubreuil, Patrice Wacrenier, Thierry de Chabot, Marcel Dard.

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I IL PARAIT QUE.

î DIMANCHE PROCHAIN j 1 î COCHONNET VOUS RE. 1 I SERVE UNE GRANDE I | SURPRISE }j 1

3»nmuimiiiii«lHiiiiiimuaHiiMKHn«iimwiinnimiMmn£

La cigale au premier arbre s'arrête. Elle s'agrippe solidement au tronc et, crrrrr, crrrrr, elle enfonce sa vrille qu'elle tient toujours à portée de sa main. Une petite entaille est faite et la sève fraîche et parfumée s'écoule en gouttelettes claires vers toutes les bouches assoiffées.

Encore, encore, lui disait-on. Creuse plus profond.

La cigale s'efforçait, soufflait, poussait, enfonçait toujours plus profond sa vrille, pour faire couler de nouvelles gouttes, car elle voulait que tout le monde fût satisfait. Mais la pauvre cigale avait fait tant d'efforts que sa vrille resta coincée dans l'arbre. Elle ne pouvait pas s'en aller, elle n'avait plus assez de force pour la retirer. Les fourmis, leur soif étanchée, s'en allèrent les premières et sans dire merci. Puis les moucherons, les abeilles, les papillons et les libellules. Tout le monde sut dire au revoir, mais personne ne pensa à dire merci. C'était là une conduite bien étrange et pourtant ( cela se passa ainsi. Tout le monde s'en alla, tout le monde, sauf le gros père hanneton.

Bonne cigale, comment puis-je t'aider, tu t'es sacrifiée pour nous et personne ne t'en a su gré. Comment puis-je t'aider ?

Hélas dit la cigale, je ne pourrai plus m'en aller. Qu'importe Soyons gais tout de même Hanneton, quelle est ta plus belle chanson ?

J'ai toujours eu la voix un peu enrouée, mais sais danser, Je connais la valse de l'églantine, la ronde de l'œillet. Je fais aussi, mais moins facilement, le pas du muguet.

Le hanneton se mit à danser, et il était' si drôle et si maladroit r que. l'arbre- se mit à rire, la petite fente où était coincée ïa vi'ille' de la cigale s'élargit en un sourire et, cric la cigale se dégagea. Elle était libre Le vieux hanneton en nleurait de ioie.

Nous sommes heureux de pouvoir vous offrir aujourd'hui le plus récent portrait de notre ^minent collaborateur le Prof«s»#ur J?io.

~1-. LES DECOUVERTES DE THIERR' t.A M<UM€W!E

IMES-TU te mus»* que, Thierry ? 9

La niu»iqu« ? 1

Je ne gaie pas ce que c'est. d'abord. Quand tw vas

au bord du ruisseau, lu entends bien sur les cailloux une petite chanson ?

RÉCRÉATIONS ET JEUX Mots croisés (Solution)

1

DUKSEUI TRAIT II s'agît d'exécuter ces figures géométriques d'un seul trait de crayon. C'est-à-dire

1° Le crayon ne doit pas lâcher le papier tant que la figure n'est pas complètement terminée

2° On ne doit jamais repasser deux fois sur le même trait.

YYP ̃* > ̃̃̃ ~e ̃̃ ̃̃ ̃̃̃ ̃ -̃.

ENIGMES

Je réveille

A merveille

Appétit.

Que J'on mette

Bas ma tête,

En oiseau

Gros et beau,

Chose étrange,

Je jne change, ̃'̃

Je suis ce qu'en tons lieux bien du [monde aime à faire.

Jetez ma tête en bas, je suis tout le con[traire.

̃̃•̃

Même oonsonne à chaque bout Diphtongue au milieu et puis «'est tout.

Ou». p

Et ta aimes bien l'approcher do ruisseau tout doucement ? Et alors tu d écoutes, n'est-ce pas ? 3

Non. Mais je mets mon soulier pour qu'il se remplisse d'eau et après ie le' mets au' soleil pour qu'il sèche, ?t après il devient tout jaune et tout B raccorni, et après je reçois une claque le maman quand je reptre à la maison. c Maintenant je dois m'en aller, dit Thierry. t Oh vas-tu j C'est l'heure de mes fourmis. Et Thierry e'en v»i i 1 Sur un grand talus au bord de la t route il s'installe, il tire de sa poche sa boite à musique et, glidolyne-glido» lyn» glyruicglymie, il tourne la manivelle. Autour de lui des fourmis s'affai- rent. Mais au son de la musique, eUes s'arrêtent, interrompent leur course, et les voilà qui tournent par-ci, tournent por-là, tournent en rond. Thierry semble rêver. Pendant dix minutes, il t reste là, en tournant la manivelle. Puis e Thierry revient, sa poche gonflée par la boîte à musique* t II ne dit rien»

Le soir, Thierry m'explique que les r fourmis adorent la musique et qu'il suffit d'en faire & côté d'elles pour s'en convaincre. De même, les sourie et les oiseaux. '(

Et, me dit-il enfin qn doigt sur les î lèvres, je suis en train d'essayer avee 1 l'araignée, et je crois qu'eue m'entend 1 aussi.

Yves Landes.

MniimilMmiiHmtiMliuHiHHiiriMnHiiimtiiiuiHinMMliuimil t

~.f.

CHARADES

Réponses

envoyées par Jean-Louis Picavet Mon premier indique l'excès,

Mon deuxième est une lettre de l'alphabet, r

Mon troisième sert à la couturière, Mon quatrième rime avec mon premier, Mon font est dans l'Exposition. Réponse Trocadéro.

Mon premier est un article défini, Mon deuxième est une exclamation, Mon troisième n'est pas carré

Mon tout est une fable de La Fontaine. Réponse Le héron.

Mon premier est un adjectif qualificatif,

Mon deuxième est une lettre de l'alphabet,

Mon troisième est un pronom relatif, Mon tout est un pays allié de la France. Répons* Belgique,

Riyuo

Dimanche 25 juillet

J2 k. 2S, RADIO-PARIS Transmissioti, iePm l'église de la Madeleine, de l'audition donnée par la Chorale ie la Cathédrale ic Strasbourg, sont direction de j'abbé Uock,

19 b-, TOUR EIPFM. Querelles de mèntft. Farces du moyen ige U Purée du Pont-aufAm; L'Obstination des lemmes La Jalousie du Bat' btuil'é. larce de Molière ta Femme de Johann, de Catulle Menais La Ptw des coups. d4 Gw sot Çovrteline.

19 30. RAPIO'PARIS Des vietUet maHm vous tv'.ent, texte de Cita et Suzanne UtAwi; 14

M won da WalteoH, 49, rue du Cardina^Lemetm i

La Maison de CMstvbrfrnà, 4, #te« <fc Con-

carda.

?o'a, J0. TOUR &FFEI T/sHsmiakm. «te Fffftwi de Sahimurs- De h Cathédrale, som la direction de Joseph Meissncr Actus Iragicos, eog taie pour soli, chœur, orchestre et orgue de S. Beeh « Warum ht las Licht eegebtn den MMueligen », motsl pour chœur à six voix, de Bnlmi f Messe du Couronnement de Mozart,

20 h. 30. PARIS (•̃ T, T. La Franee W «**»• sons, présentée par Gilles et Julien, avec GermttttS Ux et Getirget M-ilton.

OROHE8TRE

11. |i. 45, VIENNE -.Fantaisie (Mozart) Sym.

phonie en ut mineur (Schubert) Us Mei* (Us**). 17 h., MUE:: -De Boulogne-sur-Mcr Œuw» de Franck, RapMtz, laJo, RlmsiyJ».afçakw. 19 h. 40, VIENNE Orchestre. a.

J0 h., KŒNIGSBÈRG Atlas niusicaJ. ?4 h,, STUTTGART :.«u»r«» <Je Bsçh.

MUSIQUE M eH AM»RC Wf SPM' e

U 1. 3O, RADIOrPARIS ̃ Concert d'wgw. ~ll

il .1>. aO, RAD. tM'AIÙS,' C_td'9fJll4' "lo.

1S ]i,, BRUXELtES FRANÇAIS i Sfert»

musique goeJennc.

IS b., B8UXEU.ES FLAMAND U Tm vtp ca! belge.

20 b. IS, KADIO-PARIS Mélodies.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES -` 10 h., P05TE PARISIEN Le dimanche àm

jeupes, ̃ ̃ l'

10 b., PARIS P. T. T. t'orchestre Victtf 10 h-, RADIO-PARIS i L'ordre Lucie*

Goldy.

14 h., RADIO.PARIS Radio-jeunesse. 14 h- RADIO-CITE Les enfants en liberté. 14 h. 30, PARIS P. T, Emission lyrique. 19 h., RADIO-PARJS Cirque.

19 b. 55, RADIO-CITE Gala des vedettes. OPERA

20 h. 30, LILLE De l'Opéra-Comique Ma» non, de MMseaet. TNBIITRE

THEATRE

16 h., RADIO-PARIS Drni Çulchott*, adapta, tion radiophonique de L--J Lespine.

17 h. 30, PARIS P. T. T. • Loulou, 4* Meilhaç et Ha'évy L'Anniversaire, de Alex Madis. ?0 h. 30. RADIO-PARIS Bérénice, de1 Racine,par la ComédieTÎ'raiiçalse.

LA PAROLE

U h., RADIO-PARIS L'Hostie. pourriture notre âme, par le R. P. de PsryillM.

AUX P. f. T. U h- 30, radiodiffusion (en premiére audition) d'an ouvrage lyrique Clair de Lune, du com-> positeur F. Godebski, sur un livret deH. AUorge d'après la nouvelle de Guy de Maupassant.

"H"¡;I"4"

Ecoute» anjpnrdiiDi Uimunchc h 11 h-

sur l'antenne de Hadio-Ci<é

Les Aventures <Hv Soldat ÔVPOI< « Dtins la chambrée »

avec PEB.NANDKli et «a Coropagnie. Cette présentation vom« e»t offerte par les

CHAUSSURES ANDOE

Ecoutez ce soir dimanche, de 19 h. 30 à 20 h. 30, à Itndio-Tonlooise.

BYRRH MUSIC-HALL.

qui vous offre vob vedettes préférées la fiintalslste M^rgiierite Gilbert le comique-troupier G. Ouvranl gjs et Jeun Tranchant

la vedette de la chanson

avec l'orchestre Fonlric

se»» la direction de Jacques Wrtelhen présentés par Oléo.

En écoutant un P«»te PArlittea aojonrcl'lini dimanche à ?1 heure»L'HEURE DES AIttAT»««S

DE BYRRH

retra.nsmise de la Salle Marcelin Ber. thfelot, vous pouvez gagner 1.000 tr. Les spectateurs et les auditeurs, Au? ront le plaisir d'écouter Nadia Mlrov» Claude PlngnnU, Serjins.

lundi 26 juillet

Lot titret de l'émission théâtraia 4é Paris P. T. T. sont à la fois charmants et candides; on n'oubliera pas les « rôles de comédiens interprétés par de» «comédiens », Sur les grandes ondes (Rji» dio-Paris et Luxembourg), transmi»» sions d'orchestres de Vichy, avec ua maître du clavier, Brailowsky; du Théâtre des Charops-Élysées, avec un sommet do la musique, la 0e symphonie. Enfin. par l'antenne de la Tour, te rouM» çien objet du dernier retour s, Verdi. P.-D, T.

19 TOUR EIFFEL Pc Sekbous Falttaff. de Verdi,

20 h. 30, PARIS P. T. T, Acteurs peints pat tmx-mlmet Quelques anecdote/ ds tkéîtr» race»» térs par MM. V. Boucher, Denis d'Inès, V. Fratt* cm, Vrban, G, ÇoUn Mines Mars. Moreng, Artetty, Matg. Deval Râles de commms ïntcrpréti* Par des comédiens Le Roi Çandaule, pièce If, MeUiac et Ludovic flqlévy, avec MM. Levesque, Urban, Drfon, Bénédkt, Dayle. André, Léonin, da l'Isle, gc/tiUey, Mines Vernay, ferntl, Lukus, Bisn* chiiti, Muret, Seraillon Les Mentons bleus, dQ (;. Courleline et D. Bonnalid, avec MM. ÇoUn, Créait, BUhepore, BénéUct mise en ondes de G- Colin, 20 A. 45, RADIÇhPARlS Concert fympkeniqm du Casino de Vichy, sous la direction de M. Fou-r resiier, avec M* Brailomsky Symphonie rlUnqwa {Sçhumoim) Concerto pmr piano et çrchtstru (Saint-Sains) Moitié (BondevMe) Danse ««• cabre pour piano et orchestre (.Liszt) Dapltnis .et Chloè, deuxième suite {Ravel).

21 h-, LUXEMBOURG Concert ie gale depuis le Théâtre des Champs-Elysées, orchestre et chœurs de Radio-Luxembourg sous la direction de M. Pensis Les -Equipées de TM Eulettspiei (R, Strauss) Trois nocturnes (Debussy), Nuag6S, Fêtes, Sirènes 9e Symphonie en ré mineur (Beethoven). Solistes s Mmes Delprat, BruJlex MM. Planel, Pauké. ORCHESTRE

18 h. 15, JÎIDLAND REGIOJJAI, Sameaa, Mozart, Buttenworth, Sibêlius,

20 b,, BRUXELLES FRANÇAIS Orc])«stre iymphonique,

21 b., ROÏIE Concert sympboaiQue (DalTAbacco, Tocb).

2t h. 15, FRANCFORT Symphonie ne î ea ré majeur op. 75 de Brahms.

U h., BUDAPEST Concert-orçhesfee de l'Opfta royal hongrois (J. S. Bach. Haydn, Schmidt). MUSIQUE DE CHAMBRE ET 601.1 14 h. 30, NATIONAL ANGLAIS Piano (Psdi, Griag, Baj).

15 h, 45, RADIO-PARIS Pièces pour pia*<>. 16 h,, PARIS P. T. T. Concert d'orgue (Frescobaldi, Bath, Langlais).

18 h., PARIS P, T. T. Pièce» pour piano. 19 b. 45, RADIO-PARIS Mélodies (Gluck, Giordani, Moreau, Brahms).

19 h. 20, BERLIN Quatuors (Rijnsky-Korsakov, Tchaikowsky).

20 h. 10, DEUTSCHLAND Musique de chambre.

21 h. 40, VIENNE Piano (Brahms, Chopin, Albeniz, Delibes).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 li, 30, PARIS P. T. T. (Station colon!»!») i Orchestre DeHmond.

17 h., RADIO-PARIS Musique variée. 19 b. 15, RADIO-PARIS Demi-heure policière et d'aventures.

19 h. 55, RADIO-CITE Le Crochet radiepho»

nique.

"Tîi b. 55, POSTE PARISIEN U TaWe tournantc.

20 h. 30, TOULOUSE-PYRENEES Le Barbier de Trouvire, opérette de leeocq.

20 b. 35, POSTE PARISIEN Le quart d'btu» de Paris.

TH£«Tne

14 h., RADIO-PARIS Un Mari sur weast, de Léry et d'Abzac..

21 h. 40, POSTE PARISIEN Ua Drame i*. pide, de M. D'amaat-Berger,

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CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE

DU «FIGARO*

BONN" 23 1 25 JUILLET 1937


̃̃-̃̃ -̃.̃' -̃̃̃̃. >̃-̃ r ̃̃ ̃̃- g mgt

r

Pour qui a suivi. depuis dix ans le mouvement des idées tactiques en France et à l'étranger, un mot -suffit à le caractériser-: malaise. La demiimpotence de 1918 menace de tourner aujourd'hui à l'impuissance. La valeur sans cesse, croissante du feu de défense provoque une crise .sans précédent du feu d'attaque.

Lassées des formes de guerre laryèes qui ont accordé vainqueurs et vaincus sur de monceaux de ruines, les principales armées du monde ont «herché les vôiçs d'un ^retour à la manœuvre, d'une conception mo. derne.de l'art militaire-classique. Tour d'horizon

Rationaliste, le Français; s'en; tient jusqu'ici aux solutions prudentes. Digérant les leçons du passé, il progresse à pas lents sur une route dif- ficile. Le futur, pour lui, n'est pas le futurisme. Il estime qu'entre la routine et l'aventure, il y a le progrès qui est la marche judicieuse du présent vers l'avenir.1 Souhaitons que dans le domaine social, les étapes nécessaires soient franchies avec la même sagesse. Il ne manque certes pas d'esprits audacieux, d'imaginations ardentes. le regrettons pas. Les prophètes sont: utiles, même lorsqu'ils se trompent. Ils secouent les esprits cristallisés et lés contraignent à la réflexion. Ce n'est pas déjà si mal, mais ce n'est pas non plus une raison pour s'abandonner au chant des^, sirènes. te point de vue britannique Marchand et banquier, l'Anglais, qui -possède au plus haut degré le sens économique de la guerre et aussi le sens de la guerre économique, veut qu'il n'y ait pas de guerre ou que, si elle vient à éclater, elle soit courte. Les vieilles ladies qui déclament dans les salons de Londres ont certainement à ce sujet un point de vue humanitaire. L'Amirauté et- le Foreign Office ont un point de vue plus utilitaire. La guerre, même victorieuse, ne peut être que fâcheuse pour le Royaume-Uni.

D'autre part, comme le réflexe anglais est toujours colonial, il n'est pas étonnant que nos voisins se soient, dès le lendemain des hostilités, attachés à développer la puissance mécanique, qui, dans leur esprit devait en même temps permettre de forger des instruments de pacification coloniale et d'intervenir de manière rapide et décisive sur le continent. En ce qui concerne le côté, colonial, ils ont vu juste. La combinaison auto-mitrailleuse moderne-avion constitue la plus admirable synthèse de forces qui soit pour maintenir dans l'obédience des masses de civilisation inférieure; C'est l'armement, moderne qui a a sauvé et qui tient les Indes. Mais en ce qui concerne l'intervention dans une guerre européenne, le succès apparaît moins brillant. Sous certains angles, on peut même parler de faillite. D'où l'importance pour la Grande-Bretagne d'une solide armée française. Nous n'utilisons pas assez cette valeur.

Ce que pensent l'Allemagne; les Etats-Unis et l'Italie Le cas de l'Allemand est le plus instructif de tous. Il s'est trouvé, au lendemain de la guerre devant l'impuissance réelle que représentait pour lui le Traité de Versailles. Pour réagir, il a d'abord créé une armée moderne imaginaire en attendant que les circonstances lui soient plus favorables. Il a exploité à fond les avantages de l'armée de métier, mais s'est empressé de'l'abandonner à cause de ses inconvénients dès qu'il en a eu la possibilité, au moment même, où, chez, nous, des auteurs séduits par les résultats obtenus outre-Rhin se mettaient à la préconiser. Aujourd'hui, les Allemands ressentent plus que tout autre peuple le malaise tactique. Dans leur concept éternel, une armée ne peut être qu'un instrument de guerre offensive. Or, comme l'offensive se heurte à des difficultés sans nombre, ils souffrent de trouver un mur devant leur épée flamboyante. Trop sages pour jouer les Don Quichotte, ils remettent pour un temps l'épée au fourreau.

Quant aux Américains, ultra-modernes et d'ailleurs tranquilles sur leurs frontières, ils expérimentent en hommes riches et publient sans réserve le résultat de leurs expériences. Mais de ce pays, qui est le

t

royaume de la science appliquée, ne sort cependant aucun outil de guerre qui puisse apporter la solution: du malaise tactique.

On peut dire que l'Italie est la nation dont les conceptions militaires se rapprochenf le plus des nôtres. Peut-être le génie latin y est-il pour quelque chose. Mais l'Italie et la France, mi-terrestres, mi-maritimes, sont tenues à des réflexes identiques. L'expérience d'Abyssinie a été mise à profit dans l'armée italienne pour une utilisation militaire judicieuse des moyens les plus modernes. Nos cousins cherchent, comme nous, leur voie dans une harmonieuse union de la qualité et de la quantité. ̃

Le découragement

des petites puissances

Les petites armées suivent avec passion et avec un sentiment de découragement la débauche de matériel à laquelle se livrent les grandes armées.. Elles sont bien incapables de les suivre sur ce chemin pour une double raison de finances et de possibilités de construction. Ce qu'elles peuvent faire de mieux est de se procurer quelques échantillons des matériels les plus récents, de les expérimenter, d'en apprendre l'usage, en gardant l'espoir qu'en cas de conflit sur leurs frontières les grandes puissances leur fourniront gratuitement les moyens qu'elles rie peuvent pas acquérir. ïl faut reconnaître sans malice que la guerre d'Espagne donne à cette solution du pauvre devant la vitrine la force de la vérité. ̃; ̃ ̃ '̃' Retour à la manœuvre

Pour revenir 'à la manœuvre, lé premier effort de rénovation doit de toute évidence porter sur l'infanterie, puisque c'est l'arme qui se heurte à l'impuissance pratique. Des auteurs voudraient-la supprimer parce qu'elle ne semble plus capable de remplir sa mission essentielle la conquête du terrain. Ces écrivains il en est de marque oublient que la guerre se fait avec des chefs commandant à des hommes, c'està-dire que la volonté du commandement doit reposer sur une arme ayant la faculté d'action permanente du mode statique ou dynamique. L'infanterie matérialise sur le terrain les beaux' traits de crayon sur les cartes. C'est la différence entre la guerre et la paix.

NOUVELLES DIVERSES

Quel chef est qualifié pour; diriger

r la guerre totale ? e Etudiant les aléas dont le haut 1 commandement eut à subir les contre-coups au cours de la Grande Guerre, le lieutenant-colonel Bugnet vient de publier un ouvrage très documenté qui, sous le titre Rue SaintDominique et G. Q. G. (1), éclaire d'un jour nouveau des épisodes assez peu connus du grand publie. s Nul mieux que l'ancien officier i d'ordonnance du maréchal Foch n'était mieux qualifié pour présent ter en de saisissants tableaux les vicissitudes par lesquelles passèrent les organes du haut commandement e de 1914 à 1918.

La véritable dictature, exercée de s fait par Joffre,. sous l'impulsion des s événements, sauva la France en des s heures tragiques mais ne fut jaà mais du' goût des parlementaires, 1 dont les intrigues amenèrent le remt placement du vainqueur de la Marne. s La dictature de la Chambre fut ensuite le point de départ d'une période trouble dont l'auteur présente une critique .sévère, mais étagée par le récit d'événements douloureux e hélas indéniables. Cette direction anonyme d'une assemblée émotive et e incompétente déprimait les énergies, ï. engendrait la mauvaise humeur de à nos alliés et menaçait de conduire le pays aux pires catastrophes. r L'autorité du grand vieillard qui rétablit la discipline, arrêta avec rapidité les campagnes défaitistes de l'arrière, rétablit la situation;' l'action personnelle de Clemenceau se substituant à celle des assemblées démontre avec éclat la nécessité de r concentrer entre les mains d'un seul if homme, mi jour du danger, les pou1 voirs permettant de prendre rapidement toutes les décisions utiles. l" Ce chef unique doit-il être un meme bre du gouvernement, convient-il,

Aussi les diverses armées se sontelles efforcées à la fois d'accroître 'le potentiel défensif de Itur infanterie, résultat obtenu au delà de toutes les espérances, et de doter la manœuvre offensive de moyens spéciaux et aussi puissants que possible. C'est ici que crise bat son plein. Il y a déséquilibre entre les deux efforts, l'un ayant pleinement réussi, l'autre hésitant et décousu, cause de déceptions d'autant plus cruelles que les espoirs ont été plus vifs. Même en admettant que le moyen offensif ait été trouvé qui rende à la manœuvre sa plénitude, il ne peut être qu'un moyen extrêmement coûteux. Dès lors, va-t-on sacrifier la vie économique normale pour se réserver le moyen d'attaquer son voisin avec tous les aléas que représente la guerre? Ou bien, sagement, va-t-on se borner à un armement défensif en se préparant à fabriquer en grande série si l'on vient à être attaqué ? Les belles phrases sont bien inutiles, à Genève plus qu'ailleurs. Vickers, Hotchkiss, Maxim, sans s'en douter, ont fait plus pour la paix que n'importe quel diplomate. Sans proposer ces honorables maisons pour le prix 'Nobel, on a le droit de constater qu'elles ont stabilisé par leurs mitrailleuses les clauses territoriales du dernier, traité de paix. Désarmement

Voici xlonc que la guerre tue ellemême la guerre. Si les nationsétaient sages, au lieu de faire traiter les questions de désarmement par des civils à qui il manque la notion essentielle de la question à traiter, la connaissance technique, elles enverraient à Genève leurs militaires. L'accord s'établirait vite entre eux, du moins l'accord sur la méthode à prendre, parce qu'ils parleraient la même langue. Ils n'auraient aucune peine à convenir que la seule manière d'éviter une nouvelle guerre européenne est. l'engagement réciproque entre grandes nations, de s'en tenir à un échantillonnage des moyens offensifs comme celui que pratiquent par force les petites nations.

Engagement réciproque avec contrôle bilatéral, bien entendu. Le désarmement organisé par les militaires, la mitrailleuse sauvant des millions d'hommes après en avoir tué tant, voilà ce qui pourrait s'appeler un progrès humain.

Jejm Rivière.

Concours pour le recrutement d'officiers de justice militaire Un concours pour emploi d'officier de justice militaire de troisième classe sera ouvert au cours du premier trimestre 1938. Les .épreuves écrites seront vraisemblablement subies au début de

janvier.

Pourront être autorisés à concourir 1° Pour l'emploi d'officier de justice militaire de 3° classe les officiers de toutes armes ou service ayant rang de commandant sans condition d'ancienneté, ainsi que ceux ayant rang de capitaine qui compteront, au 31 décembre 1937, au moins sept ans de grade et seize ans de service en qualité d'officiers 2° Pour l'emploi d'officier de justice militaire adjoint, les officiers de toutes armes ou services,du grade de.capitaine ou assimilés, sans condition d'ancienneté,, et du grade de lieutenant ou assimilés qui réuniront les conditions d'ancienneté nécessaires en 1937 pour être proposés pour l'avancement.

Les candidats devront être titulaires du diplôme de licencié en droit, et avoir accompli le stage pratique d'une année auprès du parquet d'un tribunal civil.

»

L'inauguration du monument de Montfaucon

M. Albert Lebrun présidera, le 1e' août. l'inauguration du monument de Montfaucon, élevé à la mémoire des soldats américains. A cette cérémonie, assisteront M. William C. Bullitt, ambassadeur des Etats-Unis le général Pershing et le maréchal Pétaih. Pendant qu'elle se déroulera, on entendra la radiodiffusion d'un discours que prononcera, à cette occasion à Washington, le président RooseveJt.

au contraire, de confier à un militaire des pouvoirs aussi étendus ? Question bien délicate, en vérité, à laquelle l'intéressant ouvrage du colonel Bugnet apporte des éléments d'appréciation permettant de tirer d'utiles conclusions G. de G. (1) Plon, éditeur.

1

M UTATION S ¡

Etat.major général r Etat-major de l'armée. Le général de llvlsion MARESCAUX. inspecteur de la Dé- I fense contre aéronef* de l'armée, nommé E •ommandant supérieur de l'artillerie dé doTense contre aéronefs, à Pari* le colonel PIQUET. nommé Inspecteur, par intérim, < lu 3e arrondissement de gendarmerie, à 1

Lyon.

Etat-major général des troupes colonia- r les. Le général de brigade ROUGIS, nom- 1 au commandement de l'infanterie de la r te division sénégalaise, à Toulon le colo- y nel d'infanterie coloniale breveté GIBERT, 1 nommé au commandement par lntérium des ¡ troupes coloniales du Maroc, à Rabat. Service d'état-major

MM. DE PERIER, lieutenant-colonel d'infanterie coloniale, affecté à un état-major t du Conseil supérieur de la Guerre BERLON chef de bataillon, nommé chef d'étatmajor de la 16« division BIERRE, chef de bataillon, professeur stagiaire à l'Ecole supérieure de Guerre DENYS DE BONNAVENTURE, chef de bataillon, état-major Ile région BRIGAUDET, chef de bataillon, état-major de la Région fortifiée de Metz NIVELLEAU DE LA BRUNIERE, chef de bataillon, état-major du vice-amiral, préfet maritime de Cherbourg BRISAC, chef d'escadron d'artillerie, il 1 étatmajor de l'armée BOUILLON, capitaine d'Infanterie, état-major 13e région DU FRESNE DE VIREL, capitaine de cavalerie état-major 2e division légère mécanique DE LA GRANGE, capitaine de cavalerie, état-major du département de Seineet-Oise BLANQUEFORT, capitaine d'artillerie, état-major de la Région fortifiée de Metz DOAT, capitaine du génie, étatmajor du Conseil supérieur de la Guerre. La mutation concernant le chef d'escadron de cavalerie BREUILLAC, parue le 10 avril, est annulée.

MM. BONDIS, chef de bataillon d'infanterie, commissaire militaire du Réseau des Chemins de Fer et directeur du Service des transports du Maroc SICARDON, capitaine de tirailleurs sénégalais, état-major du territoire d'Agadir DARCY, capitaine d'infanterie, état-major du commandement supérieur des troupes du Levant.

Infanterie

Colonels BERARD, commandant la 7e demi-brigade de chasseurs, maintenu en surnombre (Centre des hautes études militaires) DENIS, adjoint au général commandant le Groupe de subdivisions de Lyon- POTIER, état-major de la 20e région (service de la P.M.I.C.R.), à Nancy. Lieutenants-colonels BERENGER, commandant par intérium la 7e demi-brigade de chasseurs CHALIGNE, 171e de forteresse, commandant par intérim le régiment; TRINQUAND, 146° de forteresse, commandant par intérim le régiment.

Chefs de bataillon BAULIEUX, au 99° d'infanterie BRISCHOUX, 150e CHAPPUIS 65» DUFRENNE, 95e HIET, 8e JOLY, commandant le Centre de mobilisation 65 LACROIX 137e d'infanterie ROUSSEL, 57» TRÎMOUILLAS, inspection générale du matériel d'armement TROULLIER, état-major, 4e région (service de la P. M. I. C. R.), à Chartres VILLET, 99e.

Capitaines BOULANCOUR, 126e ENTREVAN, Centre de mobilisation 62, prendra le commandement du Centre au départ du titulaire HAILLOT, 13e ALLOIN, 26» BARBANNAUD, 71e BARJOU, 8e tirailleurs tunisiens BAUDRY, le' d'infanterie BERNARD, 4« bat. de chasseurs BLANDIN DE GHALAIN, 506e chars BONIFACIO 69e. BONNEFOY, zouaves CHARZAT, 1.17e CHO&NARD, 70e bataillon alpin de forteresse CLERY, 149e DANCRE, 24e DARRICAU, 81 • DEBRAIZE, Commission d'expérimentation de l'infanterie DESFONTAINES, 29e bat. de chasseurs DUCHATELET, 110» d'infanterie ESPESSON, 80e FRANCHI, 6e tirailleurs marocains DE GIGORD, 60e d'inf.; GILLOT, 39e GRINCOURT, 152' GUIGARD, 13e bat. de chasseurs HOMO, le' d'inf HUNOLD 11e tirailleurs algériens JANNOT, 146» d'inf.; LAFFAILLE, 24e bataillon de chasseurs LAMOURERE, 66e chars LARCHER DE LA VILLOSOYE, 25« tirailleurs algériens LAURENT, 2e bat. de chasseurs MANENTI, Centre de mobilisation 51 MASSON, 5» tirailleurs marocains MASSON, 43e d'inf. MORELLE, 135e de forteresse MOUFFLET, 38»; NEROT, 503e dhars POMMAREDE, 146" de forteresse PONARD, 70e bataillon alpin de forteresse PONSOT, Commission d'expérimentation du matériel automobile à Vincennes RAYNAUD, chef du Service d'Education physique de l'Aveyron ROGNON, lle tirail. algériens SEEL, 4e d'inf.; SIMONOT, tirail. algériens SOURD, ISe chasseurs DE STABENRATH, 35» d'inf.; TOUCHE, chef du Service d'Education physique du Lot-et-Garonne à Agen; DE TOUSTAIN DU MANOIR, les d'inf. VERSINI, chasseurs VIE, 22e tlrail.

algériens.

Lieutenants ASSIERI, 173e AUDIBERT, 1" étranger BAISE, 507e chars BALLET, Cours pratique de tir CALMOn, Ecole spéciale militaire CHALAUX, troupes du Maroc DATOIONT, 131e FAUGERE, 1C8» en congé LAJOIX, le' étranger LEROY, 63e d'inf.; MILLON, Ecole spéciale militaire NICOLAI, 70» bataillon alpin de forteresse POIRIER, Cours pratique de tir VIEL, le» étranger. Sont affectés

A l'Ecole spéciale militaire

Coudraux, chef de bataillon du Cabinet

du ministre,

Les capitaines GOURDIN, du 510» chars; LASSERRE, du 23» tirail. tunisiens; RUFFAT, du 65» d'infanterie OUSTRIC, du 28» tirailleurs tunisiens.

Les lieutenants BONAMY, du 8« zouaves CAILLON, du 31» chasseurs DESAULTY, du Service géographique

FAYARD, du 162e.

RCTIT?RDr du ~94» MONNIER, du 172e; RELIN, du 158e RENON, du 4e zouaves ¡ SCHLUMBERGER, du 72» bataillon alpin; VEXOT, du 27e WATEL, du le» tiraill. algériens.

2° A l'Ecole d'infanterie et des chars BLANQUEFORT, chef de bataillon du

131e

Les capitaines BUISSON, de la Direction de l'infanterie HARY, du 110©; PI-

RIOU, du 153e.

Les lieutenants AUDOUI, du, 57» BELHOMME, du 18e chasseurs Bt<JN du ° tirail. tunisiens CESSAC, du 38e i ÇHALANDON, du 27 chasseurs DUBOIS, du 20e JEGO, du 131e LEMAIRE, du 21' tirail. algériens MARTIN, du 11» chasseurs MENARD, du 153e MICHIN, du 67e ̃ MIREMONT, du 60» QUINCHE, du 151e SANDRESCHI, du 3» tirail. algériens; SONNOIS, du 43e.

Au Prylanée militaire

Les lieutenants BARRAL, du le' chasseurs BONNAUD, du 8e d'infanterie BRUNET, du 13»..

A l'Ecole préparatoire dhptnal BELLET, lieutenant du 81e.

Au Centre de perfectionnement des sous-officiers des Sables-d'Olonne ARGOUAC'H, capitaine du 171e BENOIT, lieutenant du 92».

Les affectations suivantes sont ratifiées Aux troupes dit Leuant

CHANDESRIS, chef de bataillon au 6e tirail. algériens.

Les lieutenants DELUY, du le' étranger au i" bataillon ESPER, 6e tiraill. 1. algériens GRIMALDI, le' étranger, au le? bataillon MARSOLLET, 1»» étranger, au le' bataillon.

Au troupes du Maroc

MUIRON, lieutenant-colonel, commandant le groupe de bataillons de chars du Maroc GORSE, chef de bataillon, au 4e

étranger.

Les capitaines COULLET, au 4e tiralll. marocains OLIVE, Service des chemins de fer et étapes du Maroc ROYER, adjoint nu commandant du groupe (le chars. Les lieutenants EVEN, étranger GL'EHIN, .2e tirail. marocains RAGOT, ;te étranger TORRI, -1° étranger.

Au troupes du Tonkin

FOURE, chef de bataillon, au 5e étranger. Les capitaines Hamilton, 1" étranger; LAROIRE. le' régiment.

Les iieu'.enanîs GAUCHER, étranger; AFFRE, 2e étranger RECHAD, 4» étranger.

Cavalerie

lieutenant-colonel AZAIS, an 3e hus-

pards, prendra le commandement par lnté- c lin du régiment. a Chefs d'eacadrona EBLE, an Ce dragons; r )E TRUCHiS DE VARENNE, au 1S« dra- if

~0I18., b

'"capitaines BEADLIED, cuir. DU- b tfOYER DE SEGONZAC, 4e cuirassiers (en S( ntrnombre), détaché au Centre d'études iratioues automobiles à Reims. j Lieutenants BENOIST, cadre de l'Ecole nilitaire et d'application du génie, a Ver- g (ailles LORCY, à la Commission d'expé- Si •imentation du matériel automobile, à Vin- d ;enne« MAKBLEW, 1» étranger de cavaerie, portion du Maroc DE RASILLY, au le chasseurs d'Afrique. a Troupes du Maroc (volontaire) ·

BERNARD, lieutenant au 81e dragons. j Troupes du Levant (volontaire)

CURE, lieutenant, du 4o dragons portés. u Affectation des sous-lieutenants ayant ter- a niné leur» cours à l'Ecole d'application j,cuirassiers DE LA LANCE, CARRE- LET DE LOISY. Ile cuirassiers CATAXJE. D dragons DE PRADEL DE LAMAZB. (j Se dragons DE BENOIST, D'USSEL. s

9' dragons PERRIN.

19° dragons PASSERAT DE StLANS. 1: 20e dragons AVRIL. t 30' dragons DE GALBERT. r 31e dragons BERTHET, LEVBSQUE. L chasseurs THIBAULT DE LA C CARTE DE LA FERTE-SENBCTERE. S 7. chasseurs BOSCALS DE REALS. e 6c chasseurs MIRIEU DE LAjBARRE.. f ll.^na«ieurs GAUCHEROT. DE O3JU

LAZ.

12e chasseurs JEVARDAT DB FOMBELLE. $AUSAAiANN.

18. chasseurs HAUSAMANN. w^Mn

le» hussards FILIOL DE RAIMOND. 3« hussards DE LENTAIGNE DE LOGIV1ERE.

4e hussards COMPAGNON.

spahie algériens DELERUE.

2e chasseurs d'Afrique DE TAFFANEL J DE LA JONQUIERE. <3 chasseurs d'Afrique ARGOU.

le» spahis algériens DE BUTLER POUGIN DE LA MAISONNEUVE.

spahis algériens BERTONI, KUEHN, DE LA VALLEE DE RARECOURT £ PI-

MODAN

3 spahis algériens BAZAUGEUR, BE-

NARDOU. Is a'

4e spahis tunisiens QUESNEL.

Artillerie

Le colonel HURAULT, commandant le 18(ie d'artillerie, est nommé directeur du Service géographique de l'armée.

Colonel MOUTON G., parc de Lyon (pour ordre), centre des Hautes études mi-

litaires,

Lieutenant-colonel JOGUET. parc de Bordeaux, commandant le parc.

Chefs d'escadron ASTOURY, section technique de l'artillerie CHIO, parc d'Oran TREDEZ, 66" régiment VINCENT, inspection du matériel de protection. Capitaines BARBOU DES COURIERES, parc de Vincennes ESTEBE, 20- régiment FORESTIER, 62» HERITIER, au 1^ 1» compagnie d'ouvriers MALÇUIT, ibi' MAURY, 15» DE LA MOTTE DE LA MOTTE-ROUGE, au 163» POUYET, préparation militaire supérieure, Paris SERVOL, parc de Verdun SIRE, au 196».

Lieutenants BERNAUDAT, au 4020 BE-

RO^^TboIe^aT^ Tc4â2ÔLL||;

402° EDEL Ecole d'application LE-

GRAND, a~2~CL'OT~MORE~

43» DE PORTALON DE ROSIS, Io4« THONNARD DU TEMPLE, Ecole d'application DE V RIES, Ecole d'artillerie. Génie

Chefs de bataillon NIEL, direction de .j Saverne BEAUDONNET, Ecole d'applica- 1 tton du génie DESITTER, 8* régt HARDY" p"rc régional région COLOMB, chef 1 du génie de Paris-Nord LACl-IA111BRE, direction de Metz-Est BEZAUT, centre de mobilisation 58; FROISSART, chefferie de

Bordeaux.

Capitaines MORAZZANI, commandant du parc régional, 15« région VENNAT t régiment RIVET, régt TERCINET, chefferie de Clermont-Ferrand TAJAN, ,] chefferie de Bordeaux RIMBAUD, comman-

dem.ent du génie 15° région RIGAL, ré-

~n~'BO~AMY:4~ROBERT:dr

rection de Grenoble REVIRIEUX, direction du matériel de transmission SERRE, cabi- net du ministre BONNETON, parc régional région BASTET, chefferie de Blida-Air; GRO1SELIER, direction de Lyon.

Lieutenants FORGEOT, centre de mobi- lisation 3 DAUMAS, chefferie de Gap FOURICHON, rgt RIEHL, 8» rgt GRAVIER, chefferie de Gap DIETRICH, régt. Officiers sortant de l'Ecole supérieure d'électricité LABOUERIE, capitaine, 1«» régiment PETIT (P.), capitaine, service électromécanique REBILLE, capitaine, chefferie travaux de fortification de Valenciennes TARDY, lieutenant, chefferie de Thionville BRILLAUD, lieutenant, chefferie de Metz-Sud.

Intendance

STEPHANT, capitaine d'administration, à Nantes LANNES, lieutenant d'administration, inspection générale des subsistances à Paris VIGNET, capitaine d'administration, rapatrié du Levant, affecté à Vanves. Service de santé

Médecins colonels ANDRIEU, médecinchef des salles militaires de l'hospice de Montpellier CHARPENTIER, de l'hospice d'Amiens, maintenu et désigné comme médecin-chef et président de Commission de réforme SALINIER, directeur du service de santé de la division d'Oran.

Médecins lieutenants-colonels GARDEY, médecin-chef des salles militairres de l'hospice de Perpignan et président de commission de réforme ŒNET, aux troupes du Maroc, volontaire.

Médecins commandants GRAND, aux troupes du Maroc, volontaire LENOIR, à la 9' garde mobile MARTINAUD, Ecole d'artillerie, Poitiers DE GARRIGUES, au 18» génie BLAZY, médecin-chef des salles militaires de l'hospice de Caen ADISSON, centre de réforme de Bordeaux.

Médecins capitaines BIZIEN, centre de réforme de Limoges REY, 80e d'infanterie; SARDA, au 20» dragons PROST, 38» d'infanterie GAUTHIER, au 72» d'artillerie. Médecin lieutenant FERRARI, au 33e d'artillerie.

Vétérinaires militaires

Vétérinaires lieutenants MM. BENAZETH, MIQUEL, FAURE, THERIEZ, DEVALIERE, sont aifectés aux troupes du Maroc.

Gendarmerie

NITHOLLON, capitaine à la 17* légion REDOUTEY, sous-lieutenant à la légion. Interprètes de langue arabe AXDREA, interprète-lieutenant à l'école d'application de cavalerie de Saumur RIEHL, interprète-lieutenant, affaires indigènes de Colomb-Béchar LESOURD, interprète-lieutenant, affaires indigènes du poste de Djanet CHARAVIN, interprète-stagiaire, affaire* indigènes du poste de Fort-Poiignac SENTIGNANT, interprète-stagiaire, affaires indigènes du poste de Tindeuf RENISIO, interprète-commandant, bureau régional de Fès SEBAUT, interprète-capitaine, affaires indigènes du Territoire de Ouarzazate CARBONNIER, interprète-capitaine, direction des affaires politiques à Rabat BENDJERBA, interprète-capitaine, au tribunal militaire de Meknès BASSAC, interprètecapitaine, affaires indigènes d'Agadir-Banlieue à lnezgane.

Les interprètes-lieutenants EVRARD, affaires indigènes du cercle du Moycn-Ouerrha, à Rhafsai CONDAT, au bureau régional de Marrakech BURGAY, affaires indigènes du cerrcle de Tahala CABOY affaires indigènes de Zoumi BALY, affaires indigènes de Zaian à Khénifra WIDENLOCHER, affaires indigènes du cercle de Missour BRUA, affaires indigènes de l'annexe d'Imi-n-Tanout GAUD, cercle des Ait Slorrhad à Goulmina DAM ON, affaires indigènes d'itzer.

Infanterie coloniale

En Chine Le capitaine PONSOT.

Eh Indochine Le lieutenant-colonel LOUVET les chefs de bataillon ARRIGHI, BAUDOT les capitaines ARMANI. ABEILLE. DE BALATHIER LANTAGE, RAVOUX, BOUTEILLE, MARC, BEYSSEN, BEN AYOUN, LE CORRE, ROUSSON, NICOLAS, MOIROUD les lieutenants CHARBONNEAU. LEPO1X, QUEINXEC. GARDON, VALAS, LAXGLOIS j les sous-lieutenants SANTONI, DELRIEUX. l A Madagascar Le capitaine PIVERT. '1 A la Côte des Somalis les lieutenants JACQUELET, BENETEAU le sous-lieutenant JOURDA. 1

En Afrique Occidentale ̃ Les capitaine!

/armée belge est prête à remplir son rôle

La visite du roi Léopold, faisant uite au festival des musiques miliaires belges donné la semaine dertière à Paris, attire de nouveau Intention sur l'armée de nos voisins

amis.

Etudiant la situation dans laquelle es événements diplomatiques ont ilacé son pays au point de vue miii- aire, le lieutenant-colonel Requette i publié voici quelque temps dans 'Indépendance belge son opinion sur es conditions dans lesquelles l'armée ( )elge pourrait utilement défendre ,on sol national.

Alors que la violation éventuelle iu Limbourg hollandais offrait na'uère bien des facilités à une agres- jion déclenchée de l'Est dans le but l'attaquer de flanc les défenses de a Belgique, la situation se trouve uijourd'hui totalement modifiée. Outre la mise en état de défense iu cours de la Meuse dont l'étatnajor néerlandais, justement alarmé, i entrepris l'exécution, le canal AIJert constitue aujourd'hui une barrière d'eau difficilement franchissable par surprise, et dont les points de passage peuvent être facilement surveillés. Retranchés derrière cette ligne,.et appuyés sur le puissant système fortifié de la région de Liège, des éléments relativement restreints de l'armée belge, dotés d'une puissance de feu importante, se trouvent en état d'arrêter, pendant un temps fort long les assauts d'un agresseur venant de l'Est

Rôle important des trùapes motorisées

Le corps de cavalerie, commandé par le lieutenant-général Van Stryionck, offre d'autre part des qualités

manœuvrières dont les progrès remarquables n'ont cessé de se manifester au cours des dernières années. Sa motorisation, poursuivie avec ardeur et méthode et servie par le développement d'un système routier très étendu, permet de considérer cette troupe comme l'un des types les plus perfectionnés de la cavalerie moderne.

La présence de cette masse de manœuvre à l'arrière des troupes de forteresse retranchées sur la frontière même, permettrait, le cas échéant, à l'état-major belge, d'intervenir utilement dans les plus courts délais, soit pour s'opposer à une manœuvre enveloppante, soit pour renforcer un point de la

DE GONZALES DE LINARES, FRALON le lieutenant CAVAIGNAC les sous-lieutenants DANIEL, ROUSSOT, SOMON, DUCHE DE BRICOURT. r h

En Afrique équatoriale Le chef de bataillon SAJOUS les lieutenants LE rouHOUER, D'ANDRE le sous-lieutenant CA-

PERANT.

Au Levant Le chef de bataillon MIL-

LIET M.-E., du 13» régiment.

Au Maroc Les capitaines LOUA ET, DULEYRIE, le sous-lieutenant FLICOTEAUX. En Algérie Le capitaine DE VILLOU-

TREYS.

En Tunisie Les capitaines LOTTE, GARNIER. ,̃'♦

Au 4* tirailleurs sénégalais Le lieutenant FARRET.

Au 21e d'infanterie coloniale Le capitaine CAVELIER DE CUVERVILLE. Au 23° d'infanterie coloniale Le capitaine LE NULZEC le lieutenant CARRON. Au dépôt des isolés Le lientenant-colonel LOUVET le chef de but ailloli SAJOUS. Artillerie coloniale

En Indochine le chef d'escadron SUCHON les capitaines GAIN, DE MONTAGNAC le sous-lieutenant MAES le capitaine TOMASINI le lieutenant BARON. Embarquement à une date fixée ultérieurement le chef d'escadron AMIGUET le capitaine GAUTHIER.

En Chine le lieutenant VIAL.

En Afrique Occidentale le capitaine GRISEL ;e le lieutenant YVEN le capitaine

AUBRY.

A Madagascar le lieutenant-colonel BALLIF le lieutenant SEGRETAIN le sous-lieutenant KERVIZIC.

A la côte dés Somalis les sous-lieutenants BARBE, LE LEON.

Embarquement à partir du 25 Septembre Le capitaine BLANC le lieutenant LE PETIT

\ù Maroc le chef d'escadron MOREL le lieutenant FOUCAULT.

Au Levant le lieutenant-colonel LABBh. le chef d'escadron ALECH le lieutenant GIAMPIETRI.

Affectations en France

Au t" régiment le chef d'escadron SU-

CHON.

Au 2' les lieutenants FOUCAULT. PUECH, VERNET.

Au 3° les capitaines DAVID, GALAND le lieutenant RIDOUX.

Au 10. le colonel GOUIN le lieutenant-colonel BALLIF le capitaine FIES-

cm.

\u 11« le lieutenant DESPLAT.

Au 12" les lieutenants GACHET. DE GUILLEBON.

Au groupement autonome de Corse les capitaines TILLOU, BOUCHET.

A l'inspection générale de l'artillerie le colonel HANCK.

Au centre de mobilisation 321 le lieutenant-colonel DUPONT.

A l'inspection générale des troupes coloniales le chef d'escadron BRECHET. Au ministère de la Défense nationale, direction des troupes coloniales le chef d'escadron VALANTIN.

Au parc régional de réparation de Versailles le lieutenant VERONIQUE. Au parc annexe de réparation de Toulon le sous-lieutenant CONTE.

A la chefferie du génie de Bordeaux le sous-lieutenant PASTRE.

Intendance des troupes

coloniales

En Indochine le lieutenant d'administration NICOLAS dit NICOLAY.

En Afrique Occidentale le lieutenant d'administration LACAUX.

En Afrique Orienlali' l'intendant niili- ;-1 (aire de classe HEL1E.

la Côte des Somalis l'intendant militaire de 3" classe NIQUET.

A la 1" intendance coloniale de Paris

le capitaine d'administration DESPOINTES.

A la 2e intendance coloniale de Paris le capitaine d'administration BIKAUB, dé- 1

ligne de résistance parriculièreifflent éprouvé.

Une agression débouchant de Rhénanie serait donc bien loin de rencontrer en face d'elle l'armée belge dans une situation analogue àà celle où elle se trouva aux jours tragiques ` de 1914. Il ne saurait plus être ques- tion pour elle d'envisager une retraite l'amenant à venir chercher refuge sous le canon du camp retranché d'Anvers.

C'est une bataille des frontières que les belles troupes du roi Léopold III seraient résolues, s'il le fallait, à livrer dans les conditions les plus favorables. Et ainsi que le souligne à juste titre le colonel Roquette « On chercherait en vain un précepte condamnant cette défense des frontières, qui aura l'avantage inestimable de donner à la grande majorité des Belges une chance sérieuse d'échapper à l'in* vasion.' »

Et dans le cas, assez peu probable, où la ligne fortifiée de la frontière viendrait à céder en un point quelconque, un repli stratégique de quelques kilomètres à peine, permettrait aux troupe de la défense d'occuper de secondes positions organisées sur des plateaux constituant de vastes glacis entièrement balayés par le fen des armes automatiques. La menace aérienne

Le danger aérien se révèle assurément plus redoutable, par le fait même que l'aviation allemande n'hésiterait pas très probablement à survoler le territoire belge pour se porter à l'attaque de notre région du Nord et des cotes britanniques. Et quand bien même l'Allemagne renoncerait-elle momentanément à

violer ouvertement la neutralité des frontières belges, il n'est pas jnyrai- semblable de supposer qu'elle mettrait à ce respect provisoire le prix d'un libre passage de ses escadrilles dans le ciel des Flandres. Nul doute d'ailleurs que la fierté belge n'oppose à un semblable ultimatum un refus catégorique, entraînant par le fait même d'immédiates hostilités. Un accord mettant en commun toutes les ressources aériennes anglo-franco-belges constituerait bien certainement la meilleure défense contre cette menace et serait de nature à faire renoncer l'adversaire à l'exécution de projet aussi téméraire. G. de Guilhermjr.

taché au ministère des colonies le Haute» nant d'administration RAUX.

A l'intendance de Brest l'Intendant militaire de classe ANDREANI le capitaine d'administration JACQUOT.

A l'intendance mixte de Bordeaux t Plutendant militaire de 3" classe ALLELY M capitaine d'administration SAMSON. Au ministère de la Défense nationale 8 l'intendant militaire de 1" classe PAGB, Service de Santé colonial

En Indochine. Le médecin commandant CREMONA, le médecin capitaine AMIGUE. Le pharmacien commandant FAUCHON. En Chine. Le pharmacien capitaine FEISSOLLE. ̃

En Afrique occidentale. Le médecin lieutenant-colonel JARDON, servira hors cadres le médecin lieutenant-colonel CLOUET, servira hors cadres le médecin commandant MAIGNOU, servira hors cadres le médecin capitaine PARFAITE, servira hors

cadres.'

Les médecins lieutenants LE GOUAS, BONNE, BROCHEN, NEEL, serviront hors

cadres.

En Afrique équatoriale. Le médecin commandant de GOUYON DE PONTOURAUDE, le médecin lieutenant PUYUELO, Au Cameroun. Le médecin capitaine MILOX, le médecin lieutenant GOURME* LEN, serviront hors cadres.

En Afrique orientale. Les médecins lieutenant MILLIAU et BASCHERI, serviront hors cadres.

A la Guyane. Le médecin capitaine FAGUET, hors cadres à l'administration pénitentiaire.

AFFECTATIONS EN FRANCE

Au 1er d'infanterie coloniale le méde^cin commandant BERTRAND, le médecin capitaine CANDILLE.

Au 2« d'infanterie coloniale le médecin commandant SALEUN, le médecin capitaine SUIGNARD.

Au 21° d'infanterie coloniale le médecin capitaine KERNEVEZ.

Au 23* d'infanterie coloniale les méde*cins colonels LE DENTU, BOURGAREL. Le médecin lieutenant-colonel CLOUET. Les médecins commandants LE ROUZIC, sera détaché au ministère des colonies; MARNEFFE le médecin capitaine MONr TALIEU, le pharmacien capitaine RUFFRET.

Au régiment du Maroc. Le médecin lieutenant-colonel BONNEAU, le médecin commandant GUEDON, le médecin capitaine BERGERET.

Au S' tirailleurs sénégalais. Le méde-< cin lieutenant CYSSAU.

Au 12» tirailleurs sénégalais. Le médecin capitaine CASTETS.

Au 14e tirailleurs sénégalais. Le mé-i cin commandant de GILBERT DES AUBINEAUX, le médecin lieutenant LARTIGAU. Au 16» tirailleurs sénégalais. Le médecin lieutenant VERPRAT.

Au 24e tirailleurs sénégalais. Le médecin commandant OTT, le médecin lieutenant CAILLARD.

Au 1er d'artillerie coloniale. Le rnéde-^ cin lieutenant LAGARDERE.

Au 2e d'artillerie coloniale. Le médecin lieutenant GOEZ.

Au 11" d'artillerie coloniale. Le médecin commandant AGENET.

Au 12» d'artillerie coloniale. Le médecin capitaine LOMBARD.

Au centre de motorisation. Le médecin capitaine BOUTAREAU.

Au centre de transition des troupes indl» gènes. Le médecin lieutenant ISOARD. A l'hôpital militaire de Fréjus. Le médecin capitaine CRENN.

Au dépôt des isolés à Marseille. Le médecin lieutenant-colonel GAFFIERO, le médecin lieutenant DAUPHIN, le pharmacien capitaine TRENOUS.

Au dépôt des isolés (annexe de Bordeauxif hv pharmacien capitaine DEMANGE, le pharmacien lieutenant POCHARD.

En Tunisie (séjour métropole). Le Médecin capitaine PELISSIER.

Au ministère des colonies. Le médecin commandant MARTIAL, le pharmacien ca- pitaine DANTEG,


LE CHALLENGE ROUND DECOUPE DAVIS A WMBLEDON

HM6LETEBBE ET ETIITS-DMIS COMPTEHT I ïiCTOlBE BPBES LES DEUX PBEHIEBS SIMPLES

H.-W. Austin bat F- Parker, 6-3, 6-2, 7-5 D. Budge, après avoir été mené par 3 jeux à 1 dans le 1er set, devant C.-E. Bare» triomphe de son rival par 15-13, 6-1, 6-2

QD® aaotre correspoxi.tS.a3at partioialier, paa? téléulxoaa»)

Londres, 24 juillet. Ces premières rencontres du Challenge round pouvaient difficilement se dérouler autrement que comme prévu. Les deux matches disputés cet après-midi furent lents et se déroulèrent sans incident. Il n'y y eut qu'une surprise la résistance que présenta Hare contre Budge dans le premier set qui se termina par le score 15-13. On doit féliciter le jeune Anglais d'avoir pu, grâce à son sang-froid, à son jeu combattit et aux premières bailes de son redoutable service, reprendre six balles de match et notamment, à 10-11, égaliser lorsqu'il était mené 0-40. Mais ce qui nous a surtout frappé cet après-midi, c'est le léger déclin de forme de Budge. qui est certainement surentraîné. Il est beaucoup plus lent à se mettre en train et dans le premier set il commit des fautes auxquelles ses précédents exploits nous avaient déshabitués, Avant de rencontrer Austin, Budge devra jouer un match difficile en double, et Austin, qui n'était pas suffisamment entraîné lors du tournoi de Wimbledon, est actuellement en grande forme.

« C'est probablement la dernière fois avant longtemps que la finale de la Coupe Davis se dispute, à Wimbledon », dit avec tristesse un de mes voisins. Je partage ses regrets. Ici les plus plus grandes rencontres passionnent encore et captivent comme un jeu, sans plus Pendant quatre ans, l'Angleterre nous a enseigné comment on conserve la Goupp Davis, Aujourd'hui ce public au rire naïf, qui applaudit le perdant, s'amuse la politesse d'un adversaire qui reeonnaît que les chances de ses favoris sont minimes, mais ne se désâle pas, ne montre peut-être pas comment se perd galamment un trophée. Cela demande quelque vertu.

Le capitaine américain a choisi Par-

LES CHAMPIONNATS DU MONDE D'ESCRIME AU PALAIS DES SPORTS

Une lutte épique. pour la finale du Tournoi tTépée par équipes

La France, près d'enlever le titre, doit disputer les barrages

Quelle journée pleine d'émotions que celle d'hier au Palais des Sports L'équipe de France d'épée semblait, a 18 heures, devoir remporter de haute lutte le titre de championne du monde. Elle avait nettement battu la Suède et la Suisse et les épéistes français avalent été si brillants que l'on ne pouvait songer à les voir mis en échec. D'autant que, causant une grosse surprise, la Suéde avait triomphé de l'Italie, après un match passionnant. Les Suédois, débutant avec succès, avaient totalisé 7 victoires, alors que les Italiens n'en obtenaient

que S.

Puis, avec un cran splendide, les Italiens remontèrent leur lourd handicap et ne turent plus distancés que par 8 à 7. Le dernier assaut entre Drakenbcrg et Ragno décidait de la victoire si l'Italien l'emportait, son équipe gagnnit au nombre de tou.ches, Maie c« fut le Suédois qui, remarquablentent, assura le triomphe de son team. Par ailleurs, alors que la Suisse avait « mené la vie dure » a l'Italie, la France avait élimine la Suisse avec aisance. Tout indiquait donc que l'équipe de France battrait celle d'Italie et s'adjugerait le titre sans qu'ou ait à recourir aux barrages.

es Italiens jouèrent leurs ultimes chances avec « l'uria u et sur le dernier match « arrachèrent » la victoire.

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NOUVELLES AERIENNES

L'aviation commerciale

Le Potez 63, avion d'accompagnement à la cliasso et de bombardement léger, bimoteur Hispano-Suiza, vient de terminer une série de tirs à Cazaux,

Le retour Cazimx-Villacoublay s'est effectué en 1 h, 35 m., soit à une vitesse moyenne supérieure à 300 km. à l'heure. Les usines Dewoitine de Toulouse ont actuellement en construction une vingtaine de cellules Dewoitine 338 destinées au renouvellement du matériel d'Air-France. Ces appareils seront achevés au début de l'année prochaine.

Le Dewoitine 338 est un avion de transport de passagers de gros tonnage; équipé de trois moteurs Hispano-Suiza à refroidissement par air. 11 peut être aménagé toit en- avion à 22 places pour les lignes continentales, soit en avion à 12 places pour les lignes coloniales.

Le prototype baptisé « Clémeuce-Isaure » assure depuis plus d'un an le service régulier de a ligne Toulouse-Dakar, exploi-

tée par Àir-France.

La Compagnie Air-France utilise uniquement sur ses réseaux terrestres l'hélice Hispano-Suiza comme hélice à pas variable. En particulier, les Potez 62, qui assurent le service régulier en Amérique du Sud et en Europe (principalement sur Paris-Marseille) sont équipés de cette hélice. Récemment, on en démonta plusieurs pour vérification après 750 heures de fonctionne-

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| ker au lieu de Grant pour la Challenge I round. Il n'a peut-être pas sélectionné le meilleur de ces deux joueurs, mais le- plus résistant, car cette suprême compétition demande un contrôle de soi tout autre que dans un tournoi individuel. Cet après.jnidi, Parker nous a donné l'impression de n'être pas encore un joueur moralement approprié à une finale de coupe Davis, et dès le début de son match contre- Austin le jeune Américain ne put, faire preuve de l'allant qu'il déploya par exemple contre Budge en demi-finale du tournoi Austin mène 2-1, puis 4-3 et 5-8 et, malgré deux sniashes manqués, enlève le premier set par 6-8, Austin joue presque continuellement au fond du court, mais avec une grande précision, il gagne les quatre jeux suivants en ne perdant qu'un point; puis 11 mène 5-1 et gagne 6-2. Le match est plus égal dans le troisième set. Parker, grâce à ses balles coupées, remonte un handicap de deux jeux; mais Austin, sur son ser- vice, et par de brillants pasiiing shots, reprend l'avantage et mène 4-2. Parker égalise, mais il perd son service. Aus- tin commet quelques erreurs. Ses volées au filet, bien que courtes, sont très faibles. H manque une balle de match. Le score est 5 partout. Mais Austin, après avoir enlevé le service de son adversaire, en quatre balles, gagne Le match malgré une double faute et deux orreurs au filet. La rencontre a duré 1 heure 15. Le match Harc-Budge durera-t-il aussi longtemps î

La résistance de Hare

Hare joue pour la première fois un match de Coupe Davis, mais il se montre autrement plus combattit que Parker, à tel point qu'il brise le premier service de son adversaire et mène 3-1.

Ainsi, à 20 heures, il fallut décréter qu'en soirée les équipes de France, de Suède et d'Italie disputeraient les barrages. Dur effort demandé aux escrimeurs gui firent preuve d'un courage magnifique en se livrant, malgré la fatigue, des assauts pius émouvants encore que ceux de l'aprèsmidi.

Voici les résultats de la matinée et de l'après-midi

France (Dulieux 3 v., Schmetz 4 vy Wolff 2 v., et Pécheux 1 v.) b. Suède (Granfelt 2 v., Ljunquist 1 v., Dyrssen 1 y. et Thol'elt 2 v.), par 10 victoires à 6.

Italie (P. Mangiarotti v., E. Mangiarotti 1 v., Battaglia 3 v., match nul. Ba§no 2 v.) b. Suisse (Duret 1 v., C, Hauert v., J. Hauert 2 v. et 1 match nul et Daei- weiller 2 v.), par 8 victoires et 1 match nul à 7 victoires et 1 m«rtch nul,

France (Coutrot 4 v., Schmetz 3 v., Pécheux 4 v. et Artigas 3 v.) b. Suisse '(Flt. ting 1 v., Ch. Hauert 0 v., J. Hauert 1 v.. et Daetwelller 0 v.) par 14 victoires à 2, Suède (Grandfelt 0 v,, Prakenberg 3 v., Thofelt 3 v., et Cervell 3 v.) b. Italie (D, Mangiarrotti 3 v., E, Mangiarptti 1 v., Bat.taglia 1 v., et Ragno 2 v.), par 9 victoires à 7.

Italie b. France par 9 victoires à 7.

L'aviation sportive.

̃+ La délégation à l'aéronautique de l'Exposition continue la série des manifestations associant l'aéronautique aux nombreuses organisations de l'Exposition Inter.nationale de Paris 1937.* M. Lauïent-Eynac a Invité les avions étrangers à un rallye dont l'organisation matérielle et sportive a été confiée à J'Aéro-Club de France. Tous les pays appartenant à la Fédération aéronautique internationale ont été conviés à cette manifestation dotée de 200.000 francs de prix, dont 100.000 francs pour le classement général et 100.000 francs pour le classement par pays,

La formule de classement est très simple les concurrents prennent le départ d'un aérodrome de leur choix, et ce, à partir du 30 juillet, ils empruntent l'itinéraire qui leur convient, sous la seule réserve de ne pas se poser deux fois sur le même terrain.

L'aviation privée

Un concours de modèles réduits (pluneurs et avions), doté d'une Coupe du Rassemblement universel pour la paix, d'une valeur de 1.000 francs, et de nombreux autres prix, sera disputé le 1er août, de 10 heures à 12 heures (formule libre) sur la grande pelouse située entre la Porte de Charenton et la Porte Dorée, près du lac Daumesnil. Engagements jusqu au 31 juillet à 18 heures, à la F.P.S.A., 65, avenue des Champs-Elysées, et sur le terrain jus-

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FiA^OS

Mais Budge n'a pas l'intention de se laisser ainsi mener. Il égalise en quelques minutes et mène 4-3. Hare égalise aussi. L'Anglais a vraiment de très brillants shots au filet mais il est certainement aidé par les nombreuses erreurs que commet Budge. Hare a une chance da prendre ce premier set. Mais le juge déclare mauvaise une de ses balles, à la surprise générale, et le jeu revient à Budge. L'Américain mène 6-5, puis 7-6 et 8-7, gagne facilement son service. Mais il est gêné par le jeu agressif, quoique très irrégulier, de Hare, et surtout par son service redoutable, et Hare, après avoir repris une balle de match, égalise. Budge mène bientôt 11-10 et Hare perd les trois premiers points de son service. Quelques maladresses de Budge et un peu de chance lui permettent de remonter ce handicap et de gagner le jeu, C'est une ovation. Enfin, 5 :14-13, après avoir manqué deux balles de set, Budge obtient cette première manche, qui a duré plus d'une heure. Le match ne pouvait se poursuivre à ce rythme. En réalité, Hare est un joueur lent, dont le revers est faible, Il ne peut se comparer à Budge, qui bientôt met un terme à ses fautes de service, prend son adversaire à contrepied chaque fois que ce dernier monte au filet, le promène d'un bout à l'autre du court et reprend comme il convient les plus forts services de Hare. En dix minutes, il mène 5-0, enlève le set 6-1; puis poursuit son avance, mène 4-0, 5-1 dans le troisième set, qu'il remporte 6-2. On ne peut toutefois s'empêcher de féliciter Hare pour sa belle exhibition au cours du premier set. S'il fait preuve mardi prochain, contre Parker, des mêmes qualités, il doit apporter un point qui pourrait être décisif pour l'équipe anglaise. Gérard Boutelleau.

Gérard Boutelleau,

Aujourd'hui 0

ESCRIME 4 heures et à 15 heures au Palais des Sports Eliminatoires et quarts-de-finale des Championnats du monde d'épée. (individuel)

CYCLISME A 13 heures, au Parc des Princes Grands Prix de demi- fond et arrivée du Tour de France.

NATATION: A 14 heures, aux Tourelies Gala au généfice de la veuve de G. Paulus. A 15 heures, à Persan-Baumont Championnat de Paris de grand fond.

PELOTE BASQUE A 16 heures, au Fronton de Paris ̃• Matches à pala et au grand chistera avec l'équipe de Mauléon et Chiquito de Cambo.

AUTOMOBILE

NOUVEAU DUEL

GERMANO-ITALIEN dans le Grand Prix d'Allemagne

La grande épreuve de vitesse qui aura lieu aujourd'hui, en Allemagne, sur le difficile circuit routier du Nurburg Ring, a réuni une très imposante participation. Tous les constructeurs italiens et allemands y prendront part avec les bolides répondant à la formule internationale. Les nouvelles Alfa Romeo 12 cylindres doivent y faire leurs débuts.

La liste des engagés comprend les noms suivants

Allemagne. Roseincyer (Auto-Union), Stuck (Auto-Union), von Dellus (AutoUnion). Hasso (Auto-Union), Muller (AutoUnion), Caracciola (Mercédès-Benz), von Brauchitsch (Mercédè.s-Benz), Iang (Mercé- dès-Benz), Seaman (Mercédès-Benz), K&utz (Mercédès-Benz), Pletsch (Alfa Romeo). France. Sommer (Alfa Romeo). Italie. Nuvolari (Alfa Romeo), Farina (Alfa Romeo), X. (Alfa Romeo), tous trois de l'écurie Ferrari, Conte Salvi (Alfa Romeo), Minozzi (Alfa Romeo), Balestrero (Alfa Romeo), Soffletti (Maserati), Teagno (Maserati), Cortese (Maserati), Severi (Maserati).

Angleterre, Evans (Alfa Romeo). Smsse, Ruesch (Alfa Roméo).

Hongrie. Comte Festetics (Maserati), Hartmann (Maserati).

La course comprend 501 km. Elle fut gagnée l'an dernier par Roaemeyer, sur Auto-Union, à la moyenne horaire de 131 km. son.

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NATATION

Le Gala Paulus aux Tourelles Cet après-midi, au Stade nautique des Tourelles, aura lieu un gala au bénéfice de la famille du nageur Georges Paulus. Nombreux sont les champions et les artistes qui ont répondu à l'appel de M. Edouard B. Cazalis, organisateur de la réunion, car ce festival comportera un programme sportif et une partie artistique. Citons notamment la présence de Jean Taris et de Thérèse Btondeau, Nakaehe, Miles Gardet, Letollier, Fleuret de Rigoulot, Deglane, Marcel Thil, Jean Traifchant, Georges Bastia, Maurice Chevalier, Chrysls de la Grange, etc.

Prix des places 10 francs.

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LES GRANDS MATCHES D'ATHLETISME L'Angleterre a baîfii la France par 66 points à 54

.“̃11 !̃̃̃ III .UU

DE BELLES PERFORMANCES ONT ETE REALISEES et V Angles Wooderson fut la vedette de la journée

Le match d'hier, au stade de Colombes, se solde, à notre détriment. par un deart de 12 points. C'ost à peu près ainsi que se sont terminés tous les France-Angleterre depuis six ans.

« Statu quo », par conséquent?

Que non!

Il ne faut pas oublier que l'équipe national* anglaise que nous avons vue «tait, sevèrement amputée de sept de ses meilleurs champions. Leur présence dans certaines épreuves n'eût rien changé, puisque, en tout état de cause, les insulaires s'y classèrent premier et second, mais, dans d'autres, elle eût eu sur le score une influence décisive Finlay eût reculé Mathiotte d'un rang VVebsten, à la perche, eOt sans doute gagné, et au poids, avec Hinks, a la hauteur aussi. Le classement eut probablement été modifié en notre défaveur.

Le destin, de surcroît, nous e»t bienveillant a égalité pour la première place au ut en hauteur et, pour la deuxième, à t percha, les barrages nous aont favorables. Ci 8 points, où ça aurait pu être 4. On dira que nous avons eu assex de malchance dans le passé pour que la veine nous sourie un peu cette fois. D'aocord, mais ne concluons pas, de ce que l'Angleterre est manifestement en progrès et de ca que l'écart de points ce maintient, que nous progressons nous aussi. Le réveil après de telles illusions serait trop amer.

Malgré cela, ce fut une après-midi de bien beau sport, avec d'éblouissants exploite. Le plus beau fut certainement le 1.500, de Wooderaon. Le petit Anglais, mis en con.fiance par la réputation de Normand et de Goix, s'embarqua crânement avec l'idée de faire passer un mauvais moment au record. Hélas il il ne trouva pas la résistance escomptée, Goix, puis Normand, écœurés en 8Q0 mètres, ne lui offrirent aucun etimulant, et le prodigieux Britannique dut continuer tout seuil. Il avait quarante mètres d'avance quand il partit au sprint et termina en 3 m, 51 s,, à 2 s. 6/10 en dessous du record de la rencontre et à 3 s. 2/10 seulement du record du monde de Love* locK.

Pour nous, dès aujourd'hui, notre siège est fait Wooderson montrera, un de ces jours, en battant le record du Néo-zélandais, qu'il eût AISEMENT gagné la finale du 1.S0O de Berlin.

Un autre exploit fut le 400 de Roberts. Sans avoir à lutter pour la première place, jl abattit la distance en 47 s. S/10. Dans 100 et le 200, l'étudiant Holmes fit très grosse Impression, de même que Handley

au 800. De plus, dans ahacuna de ces épreu-

ves, le second Britannique devançait confortablement les nôtres ce qui ne cessait de nous donner l'exacte mesure de notre valeur.

Les plus belles courses, bien sûr, en dehors du parcours volontaire de Wooderson, furent celles où un Français tint en échec le péril étranger. Dans le S.000, Lefebvre fut battu à son propre Jeu, II était encore

LE 31 TOUR DE FBANOE CYCLISTE prend fin cet après-midi au Parc des Princes L' AVANT-DERNIERE ETAPE

A ETE GAGNEE PAR PASSAT ET AMBERG If^ IEN de nouveau sous le soleil le Tour de France qui, dans ses premières années t f d'existence, avait déjà connu, une fois, un incident comparable à celui enre™ I J gistré dernièrement à Bordeaux, déclenche, une fois encore, une affaire à laquelle, fT dès son début, participent de nombreuses personnalités,

IV en Belgique, tous les dirigeants de la Ligue Vélocipédique belge, président, vice-présidents, secrétaira; M, Duchateau, député et bourgmestre de Wetteren, les uns et les autres apportant leur contribution à une souscription national en faveur de l'équipe belge, souscription qui, dès sa première liste, a produit un total de seize mille deux cent cinquante franos.

ln France, les organisateurs défendent, avec la meilleure bonne foi, leur manière- de voir.

M. Marquet, député-maire de Bordeaux, apporte, lui aussi, sa contribution au débat, en faisant tenir au créateur de l'épreuve une longue lettre dans laquelle, après avoir) mia hors de cause ses administrés, il s'efforce de faire rapporter une décision tendant, à « supprimer » Bordeaux de l'itinéraire du prochain Tour de France, avec l'espoir que. les « coureurs du Tour de France passeront, l'an prochain, par Bordeaux, qui leur a, toujours réservé l'accueil le plus chaleureux ».

Les dirigeants de la L, V. B. envisagent l'affaire sous l'angle du sport cycliste professionnel, qui affirment ouvertement « Nos coureurs, qui vivent du sport cyoliste professionnel, ont été privés, de manière peu sportive, d'une occasion de gagner leur vie. En attendant une réparation que nous nous efforcerons de provoquer officiellement, nous les dédommagerons du manque à gagner qu'ils ont subi en faisant respeoter dea droits qu'ils estimaiet logiques. »

Le résumé

de la dix-neuvième étape Disputée, en ligne, sur les 114 kilomètres du parcours' Rennes-Vlre, lit première moitié de la dix-neuvième étape, disputée hier, a été gagnée par Plissât, avec douze minutes d'avance sur Martano; il est vrai due Lapébie avait itê victime d'une crevaison à dix kilomètres du départ. Au cours de cette demi-étape, Vicini, victime d'une crevaison, a commis la grosse Imprudence d'accepter une roue que lui a donnée Romanetti; fort Justement, il sera pénalisé de deux minutes de "etard. Dans la seconde demi-étape, disputée contre la montre, Amberg: réussit le bel exploit df prendre deux minutes et demie à Bautz et Martano, classés ex ajquo, alors que Lapéble arrivait avant Vicini qui, & moins d'un Incident imprévu, ne pourra lui ravir le maillot jaune avant l'arrivée.

Les classements

de la dix-neuvième étape Première demi-étape, Rennes- Vire (114 kilomètres), en ligne,

1, R. PASSAT, 3 h. 21 m. 56 s.; 2. Martano, 3 h, 33 m. 51 s.; 3. Brackeveldt; 4. Egli; 6. Wengler; 6. Cosson; 7. Duoazeaux; 8. Chocque; 9, Lapébie; 10. ex aequo, 31 coureurs.

Deuxième demi-étape, Vire-Caen (69 kilomètres), contre la montre

1, Amberg, 1 h. 28 m. 36 s.; 2. ex «quo: Bautz et Martano, 1 h. 31 m. 5 s.; 4. Lapébie et Vissera, 1 h. 31 m. 46 s.; 6, Vioini, 1 h. 31 h. 58 e.; 7. Zimmermann, 1 h. 32 m. 6 s.; 8. Muller, 1 h. 32 m. 10 s.; 8. lYlarsaillou, 1 h. 32 m. 15 s.; 10. Delor, 1 h. 32 m. 22 i.

Le classement général

après la dix-neuvième étape 1. LAPEBIE, 131 h. 34 m. 6 s.; 2, Vioini, 131 h. 41 m. 23 s. 3. Amberg, 131 h. 69 m, 60 s.; 4. Camusso, 132 h. 59 s.; 5, Marcaillou, 132 h, 9 m. 42 s.; 6, Vissers, 132 h. 15 m, 15 s.; 7. Bautz, 132 h. 33 m, 48 s.; 8. Gallien, 132 h. 33 m. 48 s.; 9. Chocque, 132 h. 39 m. 25 s.; 10, Fréchaut, 132 h. 55 m, 20 s.; 11. Passât, 132 h. 59 m. 40 s.; 12. Thierbach, 133 h. 51 s.; 13, Muller, 133 h. 57 s.; 14. Laurent, 133 h. 1 m. 40 s.; 15. Berrendero, 133 h. 8 m. 54 s.; 16. Deloor, 133 h. 10 m. 9 s.; 17. uost>on, 133 h. 10 m. 37 s.; 18. Goasmat, 133 h. 11 m. 24 s.; 19. Ducazeau, 133 h. 15 m. 17 s.; 20. Braeokevetdt, 133 h. 18 m. 46 s. L'étape de demain

Voici l'itinéraire et l'horaire probable de la vingtième et dernière étape, qui sera disputée aujourd'hui

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dans la foulée da Ward, à la cloche, lui, l'homme au dernier tour foudroyant. Mai» ses foudres s'émousserent sur la vitalité du prestigieux étudiant qui répondit, rendit sprint pour sprint et gagna en 14 m, 48 J. 2/10. Lefebvre, avec 14 m. 48 a, 8/10, n'en avait pas moins -réussi un temps remarquable,

Mathiotte, lui aussi, arracha, en piongéant sur le fil, une belle seconde place au 110 halas mais quant à la première, Thornton était là, alors.

Nous «ans gardé pour la bonne bouche la victoire du tandem Cuzol-Galtet dans le steeple assej facile, au demeurant Les meilleurs Français après ces vainqueurs furent Drecq, qui anleva le poids (et on na l'avait désigné Que comme remplaçant l)i et Noël s'assura le disque avec un Jet qui rappela sa meilleure période. Mautran, enfin, commence sa carrière internationale par une victoire. II peut en être satisfait, mais noua aurions tort d'en dire autant. il faut beaucoup travailler ri nous ne voulons pas voir grandir encore l'espace qui noue sépare de la phalange d'acier forgée par Jack Crump, l'animateur du team britannique, auquel revient une bonne part du succès d'aujourd'hui. Jean Oauven. Résultats

ion m. 1, Holmes CA.) 2, Page (AJ s Stoltz (F.) 4. jQurdian. T. to s. 8, 200 m, t. Holmes (A.) j 2. Rtcbardson (A.) 3, Malfreydt (F.) 4. Bessonneaud (F.). T. 21 s. 5.

400 m. 1. Roberts (A.) 3. Wylde (A.); 3. Boisset (F.) 4. Marcillac (F.). T. 47 s. 5.

800 m. 1. Handley (A.) 2, Gollyer (A.) 3. Leitchman (F-) 4- soustre (F.). T. t m. 52 s. 5.

1.500 m, -r 1, Wooderson (A,) 2. Thomas (A.) 3. Normand (F.) j 4. Goix (F.). T. S m. SI s.

5.000 m. 1. Ward (A.) 2. Lefebvre (F,) 3. Poharec (F.) 4. Parker (A.) (ab.). T. M m. 48 s. 2.

110 m. haies, 1. Thavnton (A.) 2, Mathiotte (F.) 3. Wtv't« (A.) 4. Bernard. T, 15 s.

3.000 m. steepîe, 1. Cuzol (F.) 2. Uallet (F.) 3. Wylie (A.* 4. Suthcrland (A.). T. 9 m. 31 s. 4.

Saut en longueur. 1, Breach (A,), 7 m. 18 2. Paul (F.) 3 Joanblanc (F.) ¡ 4. Beattie (A.).

Saut en hauteur. 1. Mentrau ((F,), 1 m. 85 2. Newnian (A.), 1 m, 85 3. Puyforcat (F.) 4. Walker.

Saut à la perche. 1. Raroadier (F.), » ni. 85 2. Vlntouski (F.), 3 m. 75 S. Kinally (A.), 3 ni. 75 4. Gibson (A.). Poid's, 1. Drecif (F.), 14 ni, 50 2, Noël (F.) 3. Watson (A.) 4, Rowland. Disque. 1. Noël (F.), 47 m. 30 2. Wiuter (F.) i 3. Young -J. Bell.

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C'est avec une évidente satisfaction que Lapébie, leader du Tour, se désaltère d'une fraîche bouteille d'Eau Perrier.

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS AVIRON. Di.v-neuf Sociétés de la ré1 Rion parisienne participeront aux grandes fûtes nautiques' organisées, le 25 juillet, à Courbevoie. Les brevetés scolaires de nata- 1 tlon des localités voisines participeront éfralement h ces fêtes dont le programme sera 1 complété par des joutes à la lance et une grande fête de nuit.

TOURISME NAUTIQUE. Le Kayak-Club de France a mis sur pied une série de ma1 nifestations qui se dérouleront du 31 juillet au 7 août prochain, à l'occasion de la Conférence plénière Internationale de tourisme nautiaue.

Ces manifestations se dérouleront sur la Seine, dans le cadre de l'Exposition, au Boat House du Club, et sur la Manche, au Perreux, et à Bry-sur-Marne.

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nous nous plaisons à féliciter son entrai., neur Philidov, et d'une certaine imprudence, dont nous ne pouvons également féliciter le handïeapeujr te vieux Renard Argenté a gagné, avec V Prix BlaeWoçk» son quatrième handicap de suite. Nous croyons que c'est le record du genre, Nous croyons aussi que c'est une preuve nwni» feste de (Importance exagérée que nous attachons à quelques livres de plus ou de moins. Le hsndieapeur propose, mais c'est la forme qui dispose. Renard» Argenté au» rait encore triomphe hier, wèroe avec trois Kilos de plus. J, ïYwfeua;.

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o-,

Les recettes des- P. T. T. sont en augmentation

Le ministère des P. T. T, communique les renseignements suivants relatifs aux receltes dans les P. T. T.

Pour le mois de juin, les recouvrements ont été de

152 millions 1/2 pour la poste et les services financiers ç

17 millions 1/2 pour le télégraphe i 122 millions pour le téléphone

18 millions pour la radiodiffusion.

11 y a plus-value de 15 millions de francs (soit 15 0/0) par rapport aux évaluations et augmentation de 32 millions (soit 11 0/0) par rapport aux recettes du mois de juin 1936. Pour l'ensemble des recettes depuis le l«p janvier, la plus-value est de 79 millions de francs (soit plus de 4 0/0) et, par comparaison avec la même période de l'année dernière, on enregistre une augmenta- tion de 128 millions de francs (soit 7 0/0 environ).

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et ne déteint pas. l99C__JMMBM Mouvements de bâtiments Le croiseur Lamotte-Picquet, venant ip Wei-Hai-Wei, est arrivé à-Chefoo. Le contre-torpilleur MaUlè-Brézi fait route sur Valence.

Torpilleurs. La 6« division de torptk leurs venant de Brest est arrivée à Bor» ieaux le Forbin, venant de Bizerte, est irrivé à Toulon la Railleuse est arrivée â Casablanca,

Avisos. Bouqainville, venant de NosyMitsio, est arrivé à Diego-Suarez l'.4jicr«, venant du Havre, est arrivée à Saint-Malo | le Quentin-Roosevelt, venant de Queenstown, est arrivé à Glengariff.

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