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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-05-29

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 29 mai 1937

Description : 1937/05/29 (Numéro 149).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4095016

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'EURgPE

peut-elle retrouver du crédit ?

ah gggga On sait depuis quelques

^^p heures que le thème de ^TipL l'Exposition universelle

qui aura lieu à New-

Yoîk en 1939 sera tes échanges entre peuples et leur influence sur le progrès humain.

Ce thème, évidemment, reflète un des vœux du président Roosevelt. Il traduit, plus généralement, l'idée qui hante de nombreux esprits qu'il faut réagir contre la double course des peuples à l'isolement et aux armements.

.De cette idée le premier ministre de Belgique, M. Van Zeeland, tente de faire naître une conférence internationale. M. Mussolini vient d'y donner son adhésion de principe. Et M. Schacht laisse entendre que l'Allemagne regarde le régime de la vie close comme un bonheur dont oh se

lasse.

̃̃ ̃ ̃ ̃ r

Le plus; intéressant pour qui prend garde au. retour des choses, est sans doute que l'Amérique se déclare, aujourd'hui, patronne d'une vaste tentàtive pour la reprise des échanges internationaux.

On ne lui fait pas injure en rappelant que son attitude de sécession à l'égard de l'Europe, qu'il s'agît de l'immigration, du commerce ou des crédits, fut, avec la fermeture du territoire russe, qui représente le sixième des terres émergées, une des causes décisives du déséquilibre général depuis la guerre.

Le sentiment du président Roosevélt quant à la nécessité de corriger ce déséquilibre, n'est pas nouveau il l'exprimait avant même sa première élection. Mais, désormais, l'intérêt direct de l'Amérique agit dans le sens indiqué.

Le rêve des « isolationnistes » américains était de soustraire leur pays r àTinfluènce des fluctuations de prix ̃•• ^eHors, en libérant l'agriculture des Etats-Unis de la nécessité d'exporter son surplus et en contrôlant l'ensemble des .grands marchés de matières premières. L'effort tenté pour cela a -échoué. L'agriculture américaine ne. peut se passer de vendre au dehors, et la production des matières premières tend de plus en plus à déborder le contrôle américain. Par conséquent, les Etats-Unis ne sauraient échapper à l'influence de la misère ou de la gêne d'autrui sur leurs prix intérieurs.

Comme l'afflux de l'or et des capitaux aux Etats-Unis y produit une surabondance de crédits disponibles, le phénomène des ciseaux qui causa le gigantesque krach de 1929-1930, .–r hausse spéculative des valeurs, baisse du prix des denrées et matières, reparaîtrait bientôt si les Américains continuaient à se désintéresser des embarras des autres peuples.

̃'̃ '• i

Les circonstances ramènent donc une chance de crédit à portée de l'Europe. Cette dernière est-elle en me> sure d'en profiter ? 2

Le monde ne se refait jamais comme il fut une fois, et l'erreur la plus stérilisante consisterait à croire que le problème de rétablir les échanges ou l'équilibre des crédits pût être résolu, aujourd'hui, en ignorant les changements intervenus depuis vingt ans et même depuis dix ans.

Nos soucis particuliers et nos querelles immédiates gênent notre vue. Nous dissertons comme s'il s'agissait de la possibilité ou de l'impossibilité de substituer à la force de progrès matériel que représentent le capital et le crédit, des forces nouvelles aussi efficaces. A vrai dire, la question de fond est surtout de savoir si la force de progrès que représentent le capital et le crédit ne se déplace pas, s'éloignant définitivement de l'Europe vers d'autres continents, faute de trouver en Europe les conditions de son emploi.

Auquel cas. l'Europe entière sauf l'Angleterre rattachée à un système impérial d'ampleur universelle serait exposée au sort des Républiqùes italiennes et de l'Espagne des dix-septième-dix-huitième siècles, qui, après avoir joui d'un faste et d'un prestige restés fameux, furent peu à peu vidées de leurs richesses comme de leur puissance par le déplacement des courants de la fortune.

Aucun de ceux qui ont observé la vitesse avec laquelle l'Amérique du Sud, l'Extrême-Orient et l'Australasie développent leur outillage, ne peut douter que ce déplacement est commencé. ,:i*J

Encourageons les accords économiques ou douaniers. Mais je pense que Ton n'ira pas très loin en pre1 nant le problème par ce côté. Qu'il soit permis a un Etat d'introduire

chez son voisin quelques fromages ou quelques paires de bottes de plus, le fond de l'insécurité européenne, qui éloigne capitaux, crédit et, par conséquent, courants de fortune, n'en sera pas changé.

Le mal qui détermine tous les autres, est que la plupart des Etats européens, dictatures ou démagogies, appuient leur politique intérieure et extérieure sur des thèmes émotionnels. Ces thèmes émotionnels font de ta littérature plus ou moins bonne, maïs ils défont tout effort d'adaptation internationale aux nécessités présentés. Ils s'inspirent, à vrai dire, d'un état d'esprit et d'une manière de conduire les hommes exactement, contraires à la politique. Un des objets de la littérature est de mettre en valeur les passions et les situations dramatiques. L'objet principal de la politique est» au contraire, d'éviter le drame. Le jour où M. Baldwin se retire du gouvernement de la plus grande puissance du monde, après y avoir réussi par des qualités qui correspondent si peu à celles que les snobs prêtent aux Anglais, il importe de rappeler l'explication que feu Austen Chamberlain donnait de la carrière de son ami « C'est un homme de cœur, mais qui n'a rien de dramati-

que. »

LUCIEN Romier.

(Suite, paqe 3, colonnes 1 et 2)

EN PAGE 5

DANS LE

SUPPLÉMENT ` LITTÉRAIRE

MÉÇBMCETl

PAR

FRANÇOIS MAURIAC de l'Académie frïthçahç

LES JOURS SE SUIVENT

LE FESTIN PROVINCIAL Je n'ai jamais aussi bien compris que ce dernier jeudi combien l'Académie française était une conquête provinciale de Paris. Ainsi que de coutume, la salle était pleine, pleine comme un pâté (dirais-je pour être dans le ton de fa réception) auquel la Coupole faisait une croûte dorée de soleil. Et cette salle toute remplie l'était par nos provinces. Il faut que je me défende tout de suite de mettre dans .cette constatation aucune malice de Parisien. Je crois l'avoir déjà écrit ce n'est pas un avantage d'être Parisien et si j'avais eu le choix j'aurais sans doute préféré d'être né en quelque endroit où j'irais à l'automne surveiller mes vendanges, comme M. François Mauriac, ou mes moutons, comme M. de Pesquidoux. Il manque au Parisien un refuge, et de mêler ses pieds à la terre, et d'avoir, au bout de la vie, un véritable champ où dormir. Que voulez-vous, on ne change pas ces choses-là et quand on est né à Paris, ou ce qui est plus ingrat encore dans ses environs, il faut en prendre son parti. Mais je crois qu'il demeure toujours entre le Parisien et un certain aspect de la sensibilité provinciale, un espace qui ne peut se combler. J'ai compris parfaitement tout ce qui se disait à l'Académie française hier; je l'ai même envié; mais j'ai compris aussi que ce genre de fêtes qu'on décrivait n'était pas mon lot, que j'étais là un peu en intrus, tandis qu'on parlait métairie, pâturages, vignes et taupiers. Et lorsque M'. André Bellessort en est venu à citer les recettes gastronomiques de M. Joseph de Pesquidoux, lorsqu'il a décrit de sa voix solide, et gourmande, les foies gras, les confits, les pâtés d'Armagnac massifs, macérés dans la graisse d'oie et garnis de prunes du pays, quand cette assistance entière la tête levée, les yeux brillants, huma ces mets imaginaires, je me suis senti à l'écart du f estin. Car il y avait derrière ces visages de grandes cuisines carrelées, des bûches au pied des broches, des chiens et des chats guettant le rôti des réveils de complicités heureuses. Ces complicités créaient un sentiment unanime autour du récipiendaire et de l'écrivain aimable qui l'accueillait et ce sentiment était lié par la tradition provinciale. Je voyais que le bien manger, les évocations de bombance, de longues lippées réveillaient des appétits fraternels et posaient les mêmes rires sur les visages émerillonnés. Car à la gourmandise se mêlait une satisfaction joyeuse les vieilles plaisanteries montaient invisibles au-dessus de ce discours académique comme le fumet d'une tablée campagnarde.

J'avoue m' être rappelé alors que la seule fois j'ai eu l'honneur de déjeuner en compagnie de M. de Pesquidoux, il était au régime et mangeait une côtelette sagement grillée. Mais ce souvenir, qui en faisait presque an Parisien, ne m'a pas tout à fait consolé d'en être un.

Guermantes.

A L'HOTEL MATIGNON

LE Dr SCHACHT s'est entretenu longuement

avee JL^BLUI « Les négociations

commerciales

franco-allemandes sont

en bonne voie ». annonce un, communique

̃M. Léon Bruni, président du Conseil, a reçu hier, à 17 heures, à l'hôtel Matignon, le Dr Schacht, ministre de l'Economie du Reich.

L'entretien, qui. a été strictement privé, s'est terminé à 17 h. 55.

Le ministère du Commerce a communiqué? :• A la suite des entretiens qui ont-'eu lieu au cours de ces derniers jours entre le- Dr • Schacht et M. Paul Bastid jniriistre du, Commerce et de l'Industrie, les principales difficultés qui s'opposaient encore à la réalisation d'un accord économique entre la France et l'Allemagne ont pu être heureusement résolues. Les deux gouvernements considèrent avec satisfaction que les 'pourparlers qui se poursuivront pour la mise au point de certaines questions de détail et la rédaction des textes doivent aboutir dans un bref délai à la conclusion d'un traité qui permettra d'asseoir sur des bases stables les rapports commerciaux et financiers entre les deux pays. Dans ces conditions, l'accord touristique, dont le principe et les modalités avaient été adoptés il y a deux mois, entrera définitivement en vigueur à partir du l'r. juin prochain.

Une déclaration

die M. Paul Bastid

Recevant la presse pour lui donner lecture de ce communique, M. Paul Bastid, ministre du Commerce et de l'Industrie, a fait la déclaration suivante Le Dr Schacht est venu. Paris pour inaugurer le pavillon allemand de l'Exposition. Simultanément, les négociations franco-allemandes pour la conclusion d'un nouveau traité: commercial se poursuivaient au ministère du Commerce.

Je me félicite que ces négociations, qui se sont déroulées dans une atmosphère de très grande cordialité, aient abouti aujourd'hui, et je suis certain que l'accord de principe intervenu se traduira, d'ici tioissemaines environ, en ùh traité dont les dispositions seront essentiellement favorables au cojtimeixe des deux pays.

O

A L'EXPOSITION*

Trois nouveaux pavillons ont été ouverts au public

Le succès de l'Exposition s'affirme de jour en jour, à mesure que les pavillons s'achèvent. Hier, trois d'entre eux ont été -inaugurés Je Pavillon des PaysBas, le Pavillon Israël en Palestine et celui de la Solidarité.

Le Pavillon de la Palestine Situé dans les jardins du Trocadéro, le pavillon de la Palestine, avec sa façade décorée de vitraux et son patio, a été inauguré en présence de nombreuses personnalités. Chacune de ses salles porte le nom d'un des animateurs du sionisme.

iMM. Paul Bastid, Labbé, Justin Godart, président de « France-Palestine », et Weizniann^ président de l'arganisation mondiale sioniste, présidaient cette cérémonie. •̃'̃

Le docteur Goldmann, délégué de l'agence israélite auprès de la Société des Nations, a insiste sur la volonté de poursuivre et de consolider l'établissement d'intimes relations avec les peuples arabes.

(Suite page 3, colonites 1 et 2.) 4

Soyez bons pour les. arbres L'Exposition a respecté lès siens. Malgré les difficultés de construction, les feuillages des quais et des avenues enclos dans la vaste enceinte jettent sur les murs blancs des pavillons la gaite_ de leurs verdoyants reflets. Et cela crée dès aspects pittoresques donnant parfois l'impression que c'est pour abriter 1- ~1 un marronnier que l'on a construit une maison.

APRÈS LA DÉMISSION DE M. BALDWIN M- Neville Chamberlain a constitué le nouveau Cabinet britannique Mv Anthony Eden conserve. le portefeuille des Affaires étrangères

M. Neville Chamberlain arrivant hier matin à Buckingham Palace. (Lire, en 3° page, la composition du ministère.)

Celui qui s'en va Dans un cortège de louanges et de regrets d'une remarquable unanimité, M. Stanley Baldwin a déposé hier le fardeau du pouvoir qu'il a exercé pendant quinze années coupées de brefs intervalles.

On le loue de la sagesse dont il donne à ses contemporains une preuve nouvelle en s'éloignant de la scène politique à l'heure ou sa popularité a atteint son plus haut rayonnement; on le regrette parce que l'on se rend compte qu'il personnifiait, à un degré rare, les grandes vertus politiques et sociales du peuple britannique ses traditions, sa dignité, son flegme et son bon sens.

A notre époque décadente et tourmentée, une telle figure retient l'attention et impose le respect. Son départ semble clore un chapitre de l'histoire d'Angleterre M. Baldwin apparaît quand on jette un'coup d'ceil rétrospectif sur sa carrière ministérielle comme le dernier de la lignée des Disraeli, des Gladstone et des Salisbury. Il a commis, certes, des erreurs. Mais, avec quelque maîtrise, il les a réparées Il a cru aux idéologies de la Société des Nations, il a cru au mirage de la réconciliation des peuples, il a cru à la possibilité du désarmement. Mais quand il s'est aperçu que ce n'était qu'hypocrisie et intrigues, il a manœuvré supérieurement pour concilier la sauvegarde de la paix et les illusions de la jeune démocratie anglaise avec les nécessités impérieuses de la défense nationale. Il a été l'apôtre infatigable du ralliement autour d'un formidable budget militaire, de même qu'il fut le promoteur de cette union paradoxale des conservateurs, des libéraux et des travaillistes nationaux lorsqu'il fallut redresser les finances du Royaume à la veille

d'une catastrophe. Ces deux victoires eussent suffi à lui assurer la gratitude de la nation. Des circonstances imprévues allaient pourtant fournir à M. Baldwin l'occasion de se montrer une fois encore à la hauteur de la confiance que chacun plaçait en lui. Nous n'avons pas à rappeler ici le pénible souvenir de l'abdication du roi Edouard VIII, ni la façon à la fois délicate et magistrale dont le premier ministre, en cette circonstance, sut préserver le prestige de la Couronne en dénouant ce drame intime avec un tact et une dignité qui resteront une des plus belles pages de sa carrière. Aussi bien, l'on peut dire que sa popularité est due au fait que l'Anglais, à tous les degrés de l'échelle sociale, a reconnu en M. Baldwin sa i propre image qu'il est demeuré l'homme d'Etat de l'ère victorienne et qu'il a eu une conception très haute et très noble de la grandeur nationale. René Lara.

DES MAJORATIONS

fiscales en perspective ? Essence, tabac, postes, chemins de fer, eau, gaz, électricité et impôt sur le revenu

Le' président du Conseil a expliqué à la Chambre, le 7 mai, qu'un pays comme la France ne pouvait pas s'accommoder sans inconvénients majeurs des embarras continuels de ses finances publiques. Et il ajoutait, en conclusion logique de ces observations Il sera donc nécessaire de créer des ressources nouvelles, et nous serons conduits peut-être y serons-nous conduits avant la clôture de la session ordinaire à proposer la Chambre des rajustements, des mises à l'échelle de tarifs, de droits ou de taxes. De quoi s'agit-il au juste ? C'est ce que l'on se demande avec une curiosité légitime. Aucun projet détaillé n'est arrêté. Seules des esquisses plus où moins avancées sont à l'étude. On ignore quelles décisions finales seront prises. On ne sait pas non plus comment le Parlement et l'opinion accueilleront un programme de sévère pénitence. On ne veut pas davantage examiner la question capitale de savoir si le gouvernement est qualifié pour le proposer. Ce qui est certain, c'est, d'abord, que les mesures à prendre ne pourront plus être longtemps différées c'est, ensuite, que leurs principales dispositions sont déjà impérieusement déterminées par les faits. Toutes choses égales, d'ailleurs, avant quinze jours, le Trésor devra commencer à tirer sur son compte d'avances à la Banque. L'impression produite ne sera pas bonne. Elle ne sera pas meilleure s'il est nécessaire de relever le plafond de ces avances. Pour maintenir le change, il faudra annuler des craintes motivées. Comment ? Par la publication et par l'exécution d'un plan de redressement. Telle est la raison très probable des propos de M. Léon Blum.

F.-F. Legueu.

(Suite page 10, colonne 1.)

LA GUERRE EN ESPAGNE DEUX NAVIRES ANGLAIS

BOMBARDÉS A VALENCE Sept morts et huit blessés à bord de l'un des bateaux qui a coulé

Valence, 28 mai; Des avions nationalistes venant vraisemblablement de Palma de Majorque,' ont jeté une quarantaine de bombes sur Valence et le port.

Qùàtre'bomBessbht tombées à 80' mètres de l'ambassade de France, sur une petite maison' dé"1rois étages" qui s'est en partie effonflréei Cinq autres, dont deux bombes incendiaires, sont tombées près d'une grande place de la villerl'ùne d'elles a provoque un commencement d'incendie dans les .étages supérieurs d'une5 banque française.

De nombreuses maisons ont été détruites. On compte actuellement quarante-deux morts et plus de cent blessés. Des équipes. s'emploient à déblayer les décombres.

Au cours du bombardement, une torpille à ailettes est tombée sur le pont du navire anglais « Cadin » qui était ancré dans le port.

Sept membres de l'équipage ont été tués et huit blessés dont trois grièvement.

Le, bateau a coulé et, ayant touché le fond, émerge encore. On s'occupe actuellement de décharger toute sa cargaison-

Une deuxième bombe est tombée sur un autre bateau anglais, le « Pinzon ».

Le port de Valence.

DE TOUT UN PEU.

De RSnie d'Agoult au Florit populaire

L'autre nuit, dans,ce café du boulevard Saint-Michel qui a remplacé le « Soufflet », un groupe de révolutionnaires « intellectuels » conversaient. Devant les soucoupes noircies par la cendre éparse du tabac, l'un des plus loquaces consommateurs annexait successivement toutes les catégories sociales, qu'il ramenait au jour du fond du passé, au,« devenir » communiste. Soudain,. je dressai l'oreille davantage « Un Rousseau parmi les écrivains, un abbé de Mably parmi le clergé, une comtesse d'Agoult parmi les aristocrates figurent, au dix-huitième et au dixneuvième siècle, parmi les précurseurs dû républicanisme coïnmuniste. » Ainsi venait de se prononcer le discoureur nocturne de comité restreint. Avant, de réfléchir sur l'exactitude historique de l'assertion, j'éprouvai un instant de satisfaction. Il est harmonieux, salubre.et, à tout prendre, consolant, en notre siècle de musique mécanisée et d'images Standardisées, que des lieux ouverts au vagabondage de la pensée, même aberrante, et de la jeunesse, abritent toujours, sur les pentes d'une colline inséparable des annales du savoir humain, des controverses où reparaissent certains.' noms submergés par l'éloignement temps et de la défection des mémoires:

v L'àbbé de Mably, la comtesse e d'Agoult.

Mes voisins de guéridon avaient une trentaine d'années. Ils étaient six, attentifs devant le septième, du même âge, et qui poursuivait sa démonstration.

Rentré chez moi, j'ouvris les Mémoires de la < révolutionnaire » comtesse d'Agoult, amie et correspondante de Mazzini, et j'y-trouvai ô rencontre! au chapitre de sa visite chez Rousseau, cette remarque « Nous sommes allés aux Charmettes, ,petit jardin de curé, que les amours de Rousseau n'entourent pas d'assez de prestige. Un registre, y est ouvert où chaque imbécile s'empresse de déposer le témoignage de sa sottise., Ces sortes de registres me semblent comme une statistique de l'état intelleetaeldes masses, et Dieu sait quelle moyenne on obtiendrait par le relevé de tout ee qui s'écrit là-dessus de petitesses. »

Le. pire des maux, le pire des dangers, le pire des méfaits ne réside pas dans l'erreur en soi, puisqu'elle dépend du. péché, originel. Le méfait- réside dans le snobisme des théories réputées libérales, désavouées par le tempérament et l'éducation de ceux, qui les prônent. Cette. semence de reniements et de mirages est. à la base de tous les désordres: Les élections de 1936, avec leurs suites, viennent moins des conquêtes socialistes que de l'abandon de postes essentiels infidèlement occupés. 1 ̃ Gaétan Sanvoisin,

DANS UN TRAIN DE REFUGIES Jacqueline MICHEL

est retrouvee à Barcelone Ses parents, enfin délivrés d'une terrible angoisse

cherchent en vain,

à comprendre les raisons de cette fugue en Espagne Perpignan, 28 mai. Mlle Jacqueline Michel, la jeune lycéenne de quinze ans qui, lundi dernier, s'était enfuie du domicile de ses parents à Paris, a été retrouvée. Elle se trouve actuellement à Barcelone et sera remise aux autorités françaises, lorsque les formalités nécessaires auront été accomplies. C'est dans un train de réfugiés du Maroc espagnol que Jacqueline Michel a été découverte, entre Port-Bou et Barcelone. Elle était arrivée à Cerbère, mardi, et avait pu se lisser sans éveiller l'attention de la police dans la colonne des réfugiés qui venaient dé Marseille où ils avaient débarqué..

L'heureuse nouvelle a été apprise aux parents de Jacqueline Michel, hier, en fin d'après-midi par le commissaire Brun, et connue peu après dans le quartier. A l'angle de l'avenue de Versailles et de la rue Chardon-Lagache, où habitait la jeune fugitive des groupes n'ont cessé de se former jusqu'à 1'heure du diner commentant l'événement.

(Suite page 3, colonne 2.):

DEMAIN

PIERRE BRISSON

A PARTIR DU Ie JUIN

Tous les journaux seront vendus

40 centimes

La Commission exécutive de la Fédération nationale des journaux français, qui groupe les syndicats des journaux suivants syndicat de la presse parisienne, syndicat des quotidiens régionaux, syndicat des quotidiens départementaux, syndicat des journaux d'opinion, syndicat de la presse hebdomadaire française, syndicat de la presse périodique, syndicat général des périodiques et journaux illustrés français, syndicat de la presse technique, syndicat des directeurs de journaux sportifs, réunie le mardi 25 mai 1937, a pris la résolution suivante

A dater du l'r juin 1937, le prix de vente des journaux sera élevé de dix centimes (0 fr. 10).

Les quotidiens actuellement vendus trente centimes (0,30) porteront leur prix à quarante centimes (0,40). 1. Les tarifs d'abonnements seront augmentés en conséquence.

Cette mesure s'imposait déjà depuis plusieurs mois certains adhérents n'avaient point hésité à en prendre, seuls, la responsabilité devant leurs lecteurs, qui, du reste, ont, par leur attachement, approuvé la légitimité de l'augmenta-

tion.

Aujourd'hui, la presse tout entière est obligée de prendre une mesure d'ensemble imposée par les charges multiples qui se sont accumulées depuis le mois d'août dernier lois sociales, augmentation des traitements et salaires, des frais de manutention et de messageries de journaux, du prix xlu papier, et, d'une façon générale, augmentation considérable de toutes les matières premières. Le nouveau prix de vente à quarante centimes (0,40) rétablit à peine l'équilibre normal des entreprises, et ne leur assure même pas le minimum de sécurité dont elles ont besoin.

La Fédération nationale des journaux français a le devoir de rappeler au public que la vie de la presse intéresse des travailleurs et collaborateurs par centaines de milliers.

La disparition récente de journaux qui n'ont, malheureusement, pu supporter les profonds changements intervenus dans l'économie nationale, est un avertissement très grave. D'autres, à leur tour, sont menacés dans leur existence. La Fédération nationale des journaux français est sûre que le public comprendra les motifs impérieux de sa décision qui, du reste, laisse encore les journaux français à un prix de vente inférieur à celui des journaux étrangers.

Etant du nombre des journaux qui ont élevé leur prix de vente dès le moi.; d'avril, le « Figaro » est heureux que l'occasion' lui soit donnée ici de rendre un public hommage à la fidélité de ses lecteurs et de les en remercier. l!mill!IIHIlllIl*l"kfllllll!!IIIIIIIl!lll!lllll!(ltl>lliltl!llllll!IIIIIIII EN PAGE 9

LE FIGARO TENNIS


iiOAKO ACïUAUi JiS

LA NUIT DU DIRECTOIRE

De nombreuses boutiques et baraques du temps du Directoire seront érigées dans les jardins du Palais-Royal, à l'occasion de la grande fête de nuit organisée, le 18 juin prochain. Voici la maquette d'une boutique de ̃'̃; ̃ •̃̃. •̃• •' -̃. -.̃ frivolités." ̃ V' ,'̃

I~ s œ(ÇI};J@~

LA S@URS£EE

La Flamme du Souvenir

A 1S 11. 30, a l'Arc de Triomphe Association nationale des officiers combattants. E.P.O.R. et E.P.S.OR. de la Pépinière. Association des membres de la Légion d'honneur décorés au péril de leur vie. Association corporative de la Faculté des Sciences (Association de Jeunes). Amicale générale des 44» et 244« R. 1.

Conférences

A 17 11., à 'Institut de l'Art, 3, rue Michelet A propos de la poésie moderne », par M. Jacques Marltaln.

A 1D h. 45, ii. l'institut Catholique, 21, rue d'Ass'as « La Renaissance de l'Art chrétien à Byzance et en Orient », par M. Stefanescu.

Conférences-Promenades:

Visite des églises d'Ecoucn, de Montmorency et de Taverny. Départ dos autocars à 14 h. 15 place de la Concorde.

Vente de Charité

De 14 à 23 heures, 101, avenue des Champs-Elysées Parti Social Français. Concerts

A 16 h., dans la gralerie du château de Maisons-Laffitte Rameau, son temps, ses interprètes », organisé par les Concerts Historiques (Inauguration).

Bal

A S2 heures, au Pavillon Dauphine (porte Dauphine) bal de l'Aéronautique.

Expositions

Au Musée des Arts Décoratifs, 107, rue de Rivoli « Le décor de la vie de 1900 k 1925 ».

A Bagatelle « Le Bols de Boulogne » (l'après-midi).

Au Jeu de Paume des Tuileries Art autrichien.

Au Parc des Expositions de la Porte de Versailles Foire de Paris (clôture le 7. juin).

̃= A l'Orangerie des Tuileries Chine ancienne.

241, boulevard Raspail Salon do la T. S. F.

Les courses

A 14 heures Saint-Cloud.

Dédié à M. Léon Blum.

Après le magnifique débat qui a eu lieu au Sénat, sur la liberté, de la presse, M. Léon Blum, qui a été longtemps un partisan résolu de cette liberté, aura sans doute plaisir à relire ce que Thiers écrivait sur ce sujet

faut laisser tout dire, car le mensonge n'est jamais à redouter, quelque publicité qu'il acquière. Il s'use par sa violence.

Un gouvernement périt par la vèrrité seule, et surtout par la vérité comprimée.

Et M. Léon Blum nous accordera qu'il serait dommage que là seule compression risquée par son gouvernement soit justement celle de la vérité.

La formule de la paix.

« Unir ceux qui peinent ensemble pour l'honneur et le bon renom de la vie », telle est la noble ambition de M. Neville Chamberlain. La formule n'est pas de lui, mais de Rudyard Kipling. On la trouve, dans Bâtisseurs de ponts.

Un jour de 1928 que M. Neville Chamberlain était allé rendre visite à Kipling pour lui remettre un exemplaire de son livre La Paix à notre époque. les deux hommes en vinrent à parler du moyen d'assurer la paix. Et l'homme politique dit à l'écrivain

Ce moyen, vous l'avez défini dans un de vos ouvrages.

Il lui montra la phrase Unir ceux qui peinent ensemble. » Mais c'est aux hommes d'Etat

t€W!R!Mm ~II~Q 1~llt tllllllllllii (j 1~IIIIII~t (J 1\

Au profit des œuvres

de S. Exc. Mgr Chaptal

Le concert de gala donné pour le 20e anniversaire de la Schola du cours Saint-Louis et le 10° anniversaire de l'Alauda des Scouts et Guides de France, .a obtenu un succès qui ne restera pas sans lendemain Le grand nombre de personnes n'ayant pu trouver accès à la salle ce soir-là, faute de place, et la plupart des auditeurs privilégiés qui assistèrent à cette -soirée tiendront à la réédition de cette fête artistique qui sera donnée par ce bel ensemble de 400 exécutants sous la direction de M. Gustave Daumas, avec le précieux concours de l'éminente violoniste Denice Soriano, le 31 mai, en soirée, au profit des œuvres de Mgr Chaptal, à la salle Pleyel.

« La mère au foyer »

Un congrès international pour le retour de la mère au foyer aura lieu du 21 au 24 juin, à Paris. En voici le programme a

Lundi 21 juin. Visite des pavillons qui, dans l'Exposition universelle, intéresseront plus particulièrement les congressistes · Habitation, Hygiène, Centres ménagers et éducatifs, Loisirs ouvriers, Jardins, Pavillon Femmes, Enfant, Famille. A 21 heures Réception des congressistes par les membres de la section française du Comité international. Mots d'accueil par M. E. Duthoit, président des Semaines sociales de France.

Mardi 22 juin. A 10 heures Ouverture des travaux du congrès par illle Butillard, secrétaire générale du congrès. Conclusions du congrès de 1933 par Mlle Rosa Louis de Sainl-G«ll (Suisse). l'apports techniques sur les réalisations qui s'en sont suivies.

A 15 heures La mère au foyer pro-

qu'il appartient de la réaliser, lui répondit Kipling.

A 1 fr. 75

POSITION DE L'ANGLETERRE devant les problèmes mondiaux par ANTHONY EDEN

Ministre des Affaires Etrangères de Grande-Bretagne

sort du monde. (Flammarion, 1 fr. 75.)

Qu'est-ce donc que gouverner ? L'Académie des inscriptions et belles-lettres, dans sa séance d'hier, fut amenée à parler du mot gouverner ». M. Dupont-Ferrier rappela que ce verbe avait eu, suivant les époques, de nombreux synonymes tels que administrer, régir, conduire, exercer, maintenir, seigneurier. Quant au mot gouvernement, il a signifié police, état, pouvoir. s Voyez comme les tenips sqnjÇ. devenus difficiles, observa' un académicien. Aujourd'hui, gouverner, c'est tout cela à la fois, -f s Les Trois Quartiers et Madelios continueront provisoirement à rester fermés le 'dimanche et le lundi toute, la journée et prient leurs fidèles clientes de bien vouloir répartir leurs achats sur les autres jours de la semaine.

Les Trois Quartier^ et Madelios peuvent assurer leurs clientes qu'elles seront ainsi beaucoup mieux servies elles auront toujours à leur entière disposition la totalité d'un même personnel auquel elles sont habituées et dont elles apprécient le dévouement et la compétence. Cherchons Fortune.

Pour la Nuit du Directoire, qui se déroulera le mois prochain au Palais-Royal, les organisateurs avaient trouvé, très rapidement, plus de vedettes qu'il n'en fallait pour tenir, en robe de merveilleuse, les « baraques » de Nicolet, de Mlle Palmyre et des marchandes de frivolités. Seule restait à trouver l'interprète de « la Fortune »,"qui doit procéder au tirage de la tombola dans un costume allégorique, mais léger. Une blonde fantaisiste de music-hall posa enfin sa candidature.

La Fortune est nue, lui dit-on. Soit

Mais elle a un bandeau sur les yeux.

Ainsi, tout le monde me verrait nue et moi je ne verrais personne. Ce n'est pas de jeu.

Elle s'en fût et l'on cherche une autre « Fortune >.

Même mondial, par Mme Jean Camus, viceprésidente de la Fédération des associations de familles nombreuses. Rapports par lit. Witherby, il. A. d'Oxford (Gtande-Bretagne) Mme Lambert-MéUller, de Stockholm (Suède) Mme Svobodova, de Prague (Tchécoslovaquie), etc.

Mercredi 23 juin. A 10 heures Rapport général. Dans la civilisation moderne, la mère au foyer, recul ou progrès, par Mile Baers, secrétaire générale des Œuvres féminines belges, membre du Sénat, suivi de rapports techniques sur les résultats des

edquêtcs.

A 14 h. 38 Les remèdes économiques à préconiser pour faciliter la présence de la mère au foyer populaire, par M. Victor Couvreur, président de l'Union des syndicats de l'alimentation de la Confédération française des professions, et par M. G, Tessier, secrétaire général de la C.F.T.C., conseiller technique de délégués du gouvernement français a la Conférence internationale du Travail.

20 h. 30 Meeting à la Sorbonne sous la présidence d'honneur de Mme Albert Lebrun et la présidence effective de Mme Steenberghe-Engerlngh, de Hollande, présidente de l'Union internationale des ligues catholiques féminines. Proclamation des lauréats du Concours de roman et de monographie pour la Mère au foyer. Jeudi 24 juin. A 10 heures La préparation nécessaire à la meilleure ouvrière de progrès humain, rapport général par Mme Pinault-Lévélllé, présidente des Amicales féminines du Canada, suivi de rapports techniques.

A 14 h. 30 Nos législations et le foyer, par Mme Kwiatkowska, ancienne députée a la Diète de Pologne, suivi de rapports techniques par des personnalités politiques de diverses nations.

A 17 h. 30 Réception officielle à l'Hôtel de Ville do Paris, par M. Raymond Laurent, président du Conseil municipal. A 19 heures Banquet (par souscription 25 francs). ̃

A 21 heures Conclusions du Congrès. Déclarations d'organisations internationales.

DANS LES JARDINS

DU PALAIS-ROYAL

La Nuit du Directoire offrira des émerveillement nouveaux aux Merveilleuses

et aux Muscadins

La précision, la justesse, la force de ces pages atteignent à l'authentique g r a n d e u r. Voici les propres mots du maître du Foreign Office, au moment où la position prise par l'Aneleterre décide du

La « Nuit du Directoire sera le second thème sur lequel s'exercera, cette année, l'ingéniosité du commissariat des fêtes de Paris. Elle se déroulera, le 18 juin, dans les jardins et les galeries du Palais-Royal. Et comme on, y verra Bonaparte escorté de ses généraux et de ses mameluks, ouvrir le bal à son retour d'Egypte et mettre tout le monde au pas. de la trénls, les amateurs de spectacle militaire y trouveront leur compte.

Les amateurs de spectacle chorégraphique ne seront pas moins satisfaits, puisqu'il verront Serge Lifar danser sur un miroir d'eau, au cours d'un dîner costumé pour lequel le nombre des convives est fixé à 300 et le prix du couvert à 300 francs.

Le commissariat a demandé à la Fé- dération nationale des syndicats d'artistes et artisans d'art de prêter son concours pour la réalisation d'un décor rétrospectif restituant les vieilles enseignes, les théâtres, les cirques, les tripots, les restaurants et les cafés qui, à ce moment, occupaient des emplacements célèbres dans les jardins, depuis les baraquements connus sous le nom pittoresque de « Camp des Tartares » jusqu'aux fameuses «Galeries de Bois»»-- il a demattdc, à..l'Union- -des..artistes et- •à l'Association des comédiens combattants de faire appel à toutes les grandes. wdettes du théâtre et- du. cinéma pour l'animer.

Au cours de cette Nuit sous le Directoire, on verra donc- ressusciter les attractions alors à la mode dans le célèbre jardin bateleurs, danseurs, montreurs d'animaux, équilibristes, diseuses de bonne aventure, marchandes de frivolités et marchandes de plaisir. On verra un extraordinaire feu d'artifice et le lâcher d'une montgolfière. On verra Mme Tallien au bras de Barras, les curieux costumes. des membres du Conseil des Cinq Cents et du Conseil des Anciens, dessinés par David, se mêleront, dans un désordre pittoresque, à ceux des Incroyables et aux décolletés des Merveilleuses, juchées sur leurs hauts talons et abritant leurs visages masqués sous les grands chapeaux de paille serrés de rubans et décorés de fleurs.

Ces attractions seront accessibles â un plus large public puisqu'à partir do minuit et demi l'accès des jardins embrasés ne coûtera plus que 80 francs et donnera droit au masque de velours et au domino. Un bureau de location sera d'ailleurs ouvert. Enfin, tous les Muscadins et toutes les Merveilleuses d'un soir participeront à une loterie originale qui leur permettra peut-être de vivre vingt-quatre heures défrayés de tous frais, auprès de Mme Gaby Morlay ou de M. Tmo Rossi, selon leur sexe.

Les moins -favorisés devront se contenter d'une croisière, ou d'un lionceau, d'une robe ou d'une fourrure.

Le Masque de Fer.

Une exposition de bronzes chinois au Musée Cernuschi

En liaison avec la grande exposition chinoise de l'Orangerie et d'accord avec elle, le Musée Cernuschi expose jusqu'au 10 juin une série de bronzes chinois de très hautes époques prêtés par les collectionneurs suédois (collections Karlbéçk, Hellstrom et Lundgren) et apportées et présentées par M. Karlbeck. Cette exposition nous montre, à la lumière des dernières découvertes du sol chinois, l'évolution enfin établie des formes et du décor depuis le quatorzième jusqu'au troisième siècle avant J.-C. Entrée 3 francs.

Les cars nautiques «débiteront 1.800 personnes à l'heure » Les organisateurs du service de, vedettes, ou, pour parler plus exactement, de « cars nautiques qui dessert l'Exposition, ont offert, hier, à la presse française et étrangère, un voyage jusqu'à Saint-Cloud, afin de démontrer les qualités de maniabilité et de confort de leurs embarcations.

Les douze vedettes insubmersibles, construites en acier, sont équipées de moteurs développant une puissance do 170, chevaux. Leurs sièges élastiques, leur stabilité, leurs pimpantes couleurs leur assurent,un grand succès auprès des visiteurs.

Chaque bateau compte 140 places. La flottille effectue, sur la voie « triomphale » de la Seine, un parcours dé huit kilomètres en 50 minutes et aura un débit de 1.800 personnes à l'heure. Il y aura un départ toutes les cinq minutes.

La seule crainte qu l'on puisse concevoir, c'est que ce débit, aux jours d'affluence, ne se révèle insuffisant. Vous trouverez, quand vous voudrez, où vous voudrez, l'appartement que vous voulez par les annonces immobilières du FIGARO, rubrique < Ventes et locations », paraissant tous les jours, sauf dimanches.

<xi lllocte et XsA 'vwfyo^J- è cuuloxuuj tajux

Innover dans ta mode, cela est de/d

ellllll bien la chose n'est pas si faj cile. Présenter ses trouvailles avec esprit et dans un décor de choix. cela est de plus une fine courtoisie.

Elle ne nous a pas étonnés de la part de Jacques Ileim, lors de sa récente présentation d'été, sous le titre du Retour d'Arlequin car nous le, tenons pour honorer la couture française de beaucoup de grâae et de talent. Comme toujours,, le mondé et l'art, que l'on ne sépare jamais bien longtemps, s'étaient retrouvés dans la sllmpathique maison de Neuilly. Le retour d'Arlequin se fit parmi le soleil, les hortensias et les toiles de Dufy. Et qu'est donc cet Arlequin 1937 ? Un maillot de plage, ne vous en déplaise. Bleu, rouge, jaune, vert, noir, il est apparu dans ses multiples effets de losanges multicolores sur quelques jolies filles déjà roussies au soleil.

Arlequin, pour son retour, est descendu d'une corde à nœuds, dans une improvisation à la manière de la Comedia del' Arte (elle fut dite avec vivacité par Agnès Capri, parmi les vivants décors de Prima). Un petit orchestre napolitain animait encore cette présentation où l'on put constater que le « diaphéa », cette année, se porte court et toujours transparent sur le maillot Arlequin (il s'appelle alors « Colombine '»); que les robes de plage sont délicieusement courtes et d'inspiration paysanne qu'elles sont aussi

Dans ces nouvelles lettres patentes, S. M. le Roi George VI précise que* Je Due,. dev^Windso.r, .malgré l'acte d'abdication, jouira personf nellement du titre royal.

Georges Ravon.

ARLEQUIN 1937

LE CARNET DU « FIGARO

AUJOURD'HUI

V

'Mariages^ -Aille de Talleyrand avec le comte James de Potirtalès (Chapelle du couteau du Marais).

Réceptions. 17 h. M. Le Provost de Launny.

17 la. Mme Jacques Normand et comtesse de Miramon Fitz-James. 25! h. Bal chez Mme Jacques Fould.

Bienfaisance. Bal de l'Aéronautique au profit.de ses œuvres (Restaurant du Bois de Boulogne).

Deuils. 10 n. Obsèques de M. Joseph Lapeyre (Saint-Joan-Baptiste de Neuilly).

10 a. Obsèques de M. Henri Grange (La Madeleine).

10 h. 45 Obsèques du baron Gontran de Maret (Chapelle paroissiale de Saint-HOnoré d'Eylau).

iliiiiiiliimimiiiiiiinimi ulllill uiilIliiliiiliK COURS

Mrs Warfield, qui épousera, le 3 juin S. A. R. le Duc de Windsor, ne deviendra pas une Altesse Royale comme d'aucuns le croyaient. La London Gazette, ou Moniteur officiel, a fixé hier ce point une fois pour toutes. Les enfants issus du mariage seront également privés de ce titre. Telle est la teneur des nouvelles lettres patentes concernant l'application de ce titre, en vigueur depuis soixante-dix ans et remontant à la Reine Victoria.

-Le médecin de la Cour de Roumanie communique ce qui suit c S. M. le Roi Carol étant entré en convalescence, le médecin lui a recommandé un changement d'air. Le Roi prendra résidence à Sinaïa à partir du 29 mai. »

Autre communiqué

«Aujourd'hui, à quinze heures trente, le professeur Abrami et le docteur Mamulea, médecin de la Cour royale, se sont présentés à S. M. le Roi Carol pour le mettre au courant de l'état de santé de S. M. la Reine Marie. Après examen de S. M. la Reine Marie, les docteurs ont rédigé le bulletin suivant: » En examinant S. M. la Reine Marie, nous considérons qu'elle a besoin d'un repos prolongé à cause de l'anémie provoquée par la gastralgie dont elle a souffert le Il mars 1937, ainsi que par une légère phlébite à la jambe gauche, qui est, d'ailleurs, en voie d'amélioration. »

AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur d'Italie et Mme Cerruti ont donné, mercredi, un dîner auquel assistaient

S. Exe. l'ambassadeur de Pologne, le sénateur et la baronne de La Grange, le député et la comtesse des Isnards, prince et princesse Amédée de Broglie, le sénateur et la comtesse San Martino di Valperga, docteur et comtesse de Martel de Janville, M. Eugène Schneider, de l'Institut, et Mme E. Schneider; vicomte et vicomtesse d'Orlgny, Mme Paul Dupuy, M. et Mme Maurice de Wendel, Mme Georges Kohn, M. Guimier, don Orazio et donna Simone Sanjust di Teulada, général et donna Mara Piccio.

MONDE OFFICIEL

M. Chautemps, ministre d'Etat, et Mme Chautemps ont offert, hier, au Quai d'Orsay, un grand dîner en l'honneur de M. Schacht, ministre de l'économie nationale du Reich, et Mme Schacht.

Assistaient à ce dîner

S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne h Paris et la comtesse de Welezerk, le commissaire général allemand à l'Exposition et lïme.Rupel, le conseiller de l'ambassade d'Allemagne et Mme Forster, le chef de la délégation allemande aux négociations commerciales et Mme Hélnnieu, le conseiller de légation et Mmevoti Campe, le président du conseil et Mme Léon Blum, le ministre de l'économie nationale et Mme Splnasse, le ministre du commerce et Mme Paul Bastid, M. et Mme Henry Bérengcr, M. Sctipiui, député; le commissaire gé» néral de l'Exposition et Mme Labbé, marquis et marquise de Vogiié, comte et comtess Jean de Castellane, M. Tirard, le gouverneur de la Banque de France et Mme Labcyrie, le directeur du mouvement général des fonds et Mme Rueff, M. et Mme de Peyei'imhoff, M. Henri Lichténbcrger, le professeur Fouriicitu, M. Vermeil, professeur à la Sorbono* rie ̃professeur "a la Sorbonne et Mme Boucher, M. et Mme Jules Romains, M. et Mme Bonvôisin, M. et Mme de Brlùott, M. Blumcl, le directeur des accords commerciaux au ministère du commerce et Mnio Hervé Alphaiid, lit. Alexis Léger, S. Exe. l'ambassadeur de France à Berlin et Mme Françoisl'ôncet, M. Làbonne, directeur politique adjoint, et Mme Labonne; Mme de Fouquièrés,

Le, premier dîner officiel à l'Exposition a été offert avant-hier, au pavillon italien, par M. Bonomi, directeur général du tourisme italien, venu assister à l'inauguration de l'Exposition.

Dans la salle du restaurant très brillamment décorée, une superbe table couverte d'orchidées mauves ét de verreries de Venise avait été dressée; de gracieuses jeunes filles

adorablement longues, par ailleurs, et dans un tissu gitane qu'elles s'ouvrent presque toutes sur un slip assorti; que les robes du soir qui avaient fait à Arlequin l'honneur de leur escorte, s'apparentent, pour quelques-unes, au séduisant style des « robes pirates » chères à Jacques Heim que beaucoup d'autres, destinées aux fêtes de l'Exposition et de la Saison de Paris, sont en dentelle ou en tulle, ou en satin enrichi de broderies (les jeunes filles n'ont pas été oubliées dans cette élégante distribution) que des manteaux du soir en renards atteignent une discrète somptuosité que des costumes tailleurs, qui étaient aussi de la fête, ont l'aspect pittoresque de costumes de valet. Sans doute pour rappeler que les inventeurs de la Comédie italienne faisaient souvent porter au faquino le nom de son mattre.

G. Clarence.

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solde avant inventaire ses fins de séries à des prix exceptionnels Lundi 31 mai, Mardi 1" juin, Merc. 2 juin. Crêpes et Mousselines imprimés, Chemisiers Albènes. Coupes, coupons, dep. fr. 15. Suzy.

portant les costumes des différentes provinces italiennes complétaient le décor. Un orchestre italien se fit entendre au cours du dîner. Parmi les invités

Le commissaire général au tourisme et Mme Roland-Marcel, le conseiller d'Etat et Mme A. Rousselier, M. et Mme Donat, M. et Mme Martin du Gard,

Donat, M. et Mme Martin du Gard,

M. Rossi, M. Bernard Godefroy, vicomte de Bohan, et Mme René Mayer, M. et Mme Peyromaure Debord, M. Bordoni, etc.

DANS LE MONDE

Mlle Hélène Vacaresco recevra le jeudi, à dix-sept heures, sur invitations, et non plus le vendredi. BIENFAISANCE

« Au temps des menue plaisirs du Roi s>.

Aujourd'hui 29 mai, à quinze heures, s'ouvrira au château de Maisons-Laffitte, dans les appartements du dix-huitième siècle, une exposition consacrée au grand compositeur Jean-Philippe Rameau et au théâtre de son temps.

A la suite de l'inauguration officielle, à seize heures, la Société des Concerts historiques donnera, dans la grande galerie du château, un concert composé d'œuvres de musique de chambre du maître, avec le concours de Mme Bécheau La Fonta et de M. Jean Foucher, de l'OpéraComique, pour le chant; de Mlle Mgxquèt de Vasselot (flûte), de, Mme MarceUe de'Lacoùr (clavecin), de Mlle Violette d'Ambrosio (violon), de MM. Pierre et Louis Ruyssen (violes de gambe).

Ce concert est donné au profit de la caisse des Musées nationaux et de celle des Monuments historiques. CERCLES

Le rallye galons organisé par l'Automobile Club Féminin de France et l'Automobile Club de l'Ile-de-France s'est disputé en forêt de Fontainebleau sous un soleil radieux. Concurrentes et cavaliers, réunis dès dix heures du matin, rivalisèrent d'entrain et d'adresse jusqu'à l'heure du déjeuner, qui eut lieu dans le décor champêtre de Franchard.

NAISSANCES

MM. Paul Lancrenon et madame née Henri Chardon, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Henri-Christian-Patrick. M. et Mme J.-J. Le Tourneau sont heureux de faire part de la naissance de leur fils, Bertrand. 13, mai 8, rue Las-Cases.

M. Henri Magnin et madame, née Nardy, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils MichelHenri.

M. Jean-Paul Sallé et madame, née Françoise Cheysson, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Patrick. Paris, le 28 avril 1937.

On annonce la naissance De Rose-Mary Corbett, de Claire Huberty, de Jean-Claude Picard.

Le spectacle extraordinaire

du Gala du Commerce et de l'Industrie

Déjà nous avons donné de nombreux détails sur île Gala du commerce et de l'Industrie, par lequel Je Tout-Paris a réservé sa soirée du 9 jaiin chiffres, noms, heures, tout paraissait extraordinaire des loges dont on demande 10.000 fr. et qui trouvent preneur à 80.000 un programme qui revient à cent francs et qui pèse plus d'un kilo un spectacle qui commence à 22 h. 15 et qui finit à une heure du matin une revue inédite écrite par M. Sacha Guitry, en collaboratioti avec une demi-douzaine de beaux esprits une tombola pour laquelle l'exposition des objets offerts ressemblait à la présentation d'une corbeille de mariage les présents généreux que l'on doit faire aux généreux souscripteurs d'un fauteuil d'orchestre ces spectateurs d'élite seront invités à souper, à 3 heures du matin tout, dans les préparatifs de cette fête, était bien fait pour surprendre les Parisiens, habitués à une « monnaie de compte » beaucoup plus modeste. Quant au spectacle lui-même, au Théâtre des Champs-Elysées, il était observé, à son sujet, une réserve mystérieuse tout devait être gardé secret. Aussi grande a été la surprise, hier, lorsque M. Sacha Guitry nous a enfin avoué son titre Crions-le sur les toits 1

Ce titre lui-même, si claironnant qu'il soit, a besoin de quelques explications. On sait que les douze scenes de la revue ont été souscrites par des mécènes du commerce et de l'industrie, grâce à qui sont couverts tous les frais du spectacle, de sorte que la totalité de la recette brute du gala et de ses quêtes ira aux œuvres. En remerciement de ce geste généreux, lia revue, par d'ingénieux ar-

INVISIBLE ET PRESENT On a beaucoup parlé, jusqu'ici, des robes, des manteaux, des coiffures et des bijoux portés à la Cour d'Angleterre pour les Fêtes du Couronnement. Pourquoi laisserait-on dans l'ombre un des objets le plus recherché comme le plus indispensable à une femme son soutien-gorge.

Or, jamais elle ne l'a autant apprécié qu'accompagnant ses robes de cour, qui malgré la lourdeur des tissus somptueux, lui a conservé une ligne sculpturale, un décolleté impeccable, un port de reine.

Il était curieux de constater les différentes allures avec ou sans la véritable Corbeille Récamier car les plus jolis seins du monde ne conserveront jamais leur modelé s'ils sont rapprochés trop haut devant ou repoussés vers la taille ou sous les bras, ce qui alourdit le buste, donne le dos rond et nuit à la respiration.

Ou chuchotait que, parmi les divers modèles Récamier, Empire, avec ou sans bretelles, il y en avait un digne d'un Conte des Mille et Une Nuits serti de pierres précieuses et orné d'un pendentif fait d'une prodigieuse émerande taillée en forme de poire et creusée pour contenir un parfum d'essense rare. Cette pièce unique était l'oeuvre d'un maître joaillier et de Denise Ferrero sa Corbeille Récamier aura participé de la manière la plus secrète mais aussi la plus raffinée aux inoubliables fastes du Couronnement.

FIANÇAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Thérèse de Beaucourt, fille du marquis de Beaucourt et de la marquise, née Flavigny, avec le vicomte Armand de Noüe, ingénieur E. S. E., fils du capitaine Henry de Noüe, tué en service commandé, et de la vicomtesse, née Charnacé. On annonce les fiançailles De Mlle Colette Labcy avec M. René Depierre; de Mlle Odile DesmyttèreMuller avec M. Jean-Pierre Plichon. MARIAGES

Le mariage de Mme Miriam de Calderon avec M. Angelo Donati, président de la chambre de commerce italienne, commandeur de la Légion d'honneur, a été célébré dans la plus stricte intimité.

Vient d'être célébré le mariage

De Mlle Nicole Balas avec M. Gérard Billaudot.

On annonce le mariage

De Mlle Geneviève Roche avec M. Louis Alleau.

INFORMATIONS

Mlle Nadia Boulanger dirigera trois concerts de musique de chambre à la Comédie des ChampsElysées, 15, avenue Montaigne. Dans le comité de patronage: princesse Edmond de Polignac, princesse de Beauvau-Craon, comtesse Joachim Murat, Mme Loudon, Mme Millerand, Mlle Vacaresco, baronne Edouard de Rothschild, sir Mendl, duchesse de La Rochefoucauld, etc. Le premier de ces concerts aura lieu le mardi matin 1" juin, à onze heures quinze. Il reste encore quelques places (30 à 5 francs) chez Durand, à la Salle Gaveau et à la Comédie des Champs-Elysées. Le troisième déjeuner annuel des Drags aura lieu au George-V le vendredi 25 juin. Cette manifestation, comme les précédentes, sera parmi les plus importantes de la Grande Semaine, à laquelle assisteront des personnalités bien connues dans la société parisienne.

DEUILS

On annonce la mort de M. André Leneka, journaliste et auteur dramatique, ancien administrateur de la Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique. De Bruxelles, on annonce la mort de M. d'Arsac, rédacteur en chef du journal « Le Soir », décédé à Paris.

Nous apprenons la mort de notre ancien confrère M. Joseph Uzanne. Les obsèques ont été célébrées à Auxerre dans la plus stricte intimité.

Le comité d'Argonne du Souvenir français, sous la présidence du général Gouraud, fera célébrer, demain dimanche 30 mai, à dix heures quarante, en l'église SaintLouis des Invalides, un service so-

tifices, criera sur les toits les mérites des liqueurs, des chocolats, des pâtes, des vins et des huiles sortis des usines ou des magasins des souscripteurs. Et comme les scènes seront de Sacha Guitry, de Tristan Bernard, de Dorin. de Cami, la musique d'Honegger et de Borcha.rd, les décors de Guy Araoux, on peut estimer que les princes d'aujourd'hui ne sont pas trop mal servis par la Lyre.

Quand un auteur, nous disait hier Sacha Guitry, se permet de traiter un sujet commercial, il doit le « crier sur les toits ». Et moi qui, jusqu'ici, n'osais pas dire « Donnez-moi un verre d'eau d'Eviau » 1 Le 9 juin, je pourrai le crier

Les interprètes de ce spectacle surprenant seront, par ordre alphabétniefue Arletty, Victor Boucher, Boucot, Burnier Pauline Carton, Charpini, Jacqueline Delubac, Dorin, Sacha Guitry, Liîy Granval, Lefaur, Serge Lifar, Michel Simon, Morton, Saint-Granier, Cécile Sorcl. Ils joueront des scènes, de revue, des opérettes et des ballets, comme dans les divertissements de Versailles. La dernière sera Les fausses perles de la Couronne. II reste encore quelques places qu'il convient de louer sans délai, car on jouera, le 9 juin, à bureaux fermés. Lever du rideau 22 h. 15. Fin du spectacle 1 heure. Bal de 1 à 3 heures. A 3 heures, grand souper assis.

Ajoutons que la revue Crions-le sur les toits sera reprise, dès le lendemain, au Théâtre de la Made'leine pour dix représentations, au profit de dix œuvres. Mais la grande soirée d'élégance sera la première, celle du 9 juin, au Théâtre des Cliamps-Elysées.

René Richard.

ART. ET TECHNIQUE S'il y a vraiment un style « Exposition », il trouve une expression parfaite dans cette charmante robe de jeune fille de Lucien Lelong dont la jupe ample et transparente de. tulle bleu électric met en valeur un fin travail d'atelier, tandis que le boléro est fait de biais froncés de toutes couleurs.

lennel pour les héros français et alliés tombés en Argonne.

On annonce la mort de là marquise de Scey Montbéliard de Brun, née d'Aubigneu. Les obsèques et l'inhumation auront lieu à Buthiers (Haute-Saône) le lundi 31 mai, à dix heures trente.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Henri Grange, notaire honoraire, décédé muni des sacrements de l'Eglise. Les obsèques auront lieu aujourd'hui samedi 29 mai, à dix heures, en l'église de la Madeleine où l'on se réunira. De la part de Mme Henri Grange, de M. et Mme Pierre Grange, de M. et Mme Jean Grange et de M. Thibierge, notaire à Paris. Ni fleurs ni couronnes.

Nous apprenons la mort de Mme Léon Dubrujeaud, veuve de l'ancien président de la chambre de commerce de Paris. Les obsè- ques auront lieu lundi 31 mai, à onze heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot où l'on se réunira. De la part de M. Jean Dubrujeaud, son fils, et de toute la famille.

On nous prie d'annoncer la mort, dans sa cinquante-sixième année, du marquis de Maillé de La Tour Landry, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, maire de Tiercé, décédé au\ château,. de la Besnerie (Maine-et-Loire). Les obsèques auront lieu le lundi 31 mai, à dix heures trente, en l'église de Tiercé où l'on se réunira. De la part de M. Hardouin de Maillé de La Tour Landry et de M. et Mme' Robert de La Motte Saint Pierre, ses enfants.

Le présent avis tient lieu de faire-part.

Nous apprenons la mort de la baronne André Foy, née Hélène Sand, décédée le 27 mai 1937, au château de Guilguiffin, en Landu.dec (Finistère), dans sa vingt-neuvième année.

Les obsèques seront célébrées, en l'église de Landudec, aujourd'hui samedi 29 mai, à dix heures trente. L'inhumation aura lieu dans le caveau de la chapelle de Guilguiffin.

On annonce la mort de la comtesse de Castilleja de Guzman, décédée à Paris. Ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité, lundi, à neuf heures, en l'église Saint-Honoré d'Eylau.

Mme veuve Félix Henry vient de mourir dans sa soixante et onzième année, en son domicile, 5, rue des Beaux-Arts, à Paris. Elle était la mère de Mme Hélène Henry. Les obsèques et l'inhumation ont eu lieu dans l'intimité, à Lestiou (Loir-etCher). Le deuil était conduit par M. Joseph Van Melle, directeur de « Toute l'Edition », gendre de la défunte.

Nous apprenons la mort de Mme Ch.-Am. Lefebvre, née Sorré, épouse de M. Ch.-Am. Lefebvre, notaire honoraire. Les obsèques ont été célébrées dans l'intimité, en l'église de Clairefontaine (Seine-et. Oise) le 26 mai.

On annonce la mort t ·

De Mme de Vischer, née Viot, à Tours; dy M. Pierre Violette, à Bernay (Eure); de Mme veuve Lucrfuin, née Anne Cabuzet, à Paris: do Mme Bené Popot, née Marguerite Jobard, à Corbeil; de M. Léon Prégermain, à Paris; de M. Robert d'Hérouval, à Florence; de M. P.-A. Schmid, à Paris; de M. Lucien Weyl, à Strasbourg; de M. Antonius Fouilland, à Paris; de M. Louis Eudliz, à Paris.

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LA LUTTE RELIGIEUSE EN ALLEMAGNE

LE Dr GŒBBELS MENACE DEFAIRE COMPARAITRE DES PRELATS DEVANT LES TRIBUNAUX

(De notre correspondant Berlin. 28 mai. Le docteur Goebbels a prononcé ce soir à la Deutschlandkalle le grand discours anticatholique annoncé comme une réponse au cardinal Mundelein, archevêque de Chicago. Ce discours, d'une extrême violence, a été diffusé par tous les postes allemands. Le ministre de la Propagande rappela d'abord la position du national-socialisme à l'égard des églises catholique et protestante et ses griefs cent fois répétés. Il désire vivre en paix avec elles. Il ne s'occupe pas des questions religieuses qu'il abandonne aux théologiens. Ces luttes ont jadis causé la guerre de 30 ans qui empêcha l'Allemagne de devenir une grande puissance.

M. Goebbels accuse l'Eglise de viser à la domination politique, jadis tentée par le centre catholique, et de combattre le III" Reich. Les prétentions de l'Eglise à l'éducation de la jeunesse sont tout aussi inadmissibles, car il n'y a pas de géographie protestante ou de chimie catholique, et tous les jeunes Allemands doivent être élevés dans l'esprit national.

Au sujet des procès contre des religieux qui soulèvent de vives protestations à l'étranger, le ministre assure qu'ils révèlent une profonde décadence de la moralité de certains prêtres catho-

A coups de rasoir

un dément tue son amie et blesse l'enfant de celle-ci Saint-Etienne, 28 mai. Un drame qui ne peut être attribué qu'à la folie, vient de faire deux victimes. Un ancien ouvrier agricole, Auguste Saby, récemment sorti de prison où il subissait une peine a, dans une crise de démence tran- ché la gorge de son amie, Mme Chovet, puis se ruant sur l'enfant, âgé de 10 ans, l'a sauvagement frappé. Alertés par les cris des victimes, les voisins accoururent et retirèrent les blessés. Barricadé, le dément mettait le feu à la maison. On ne pute combattre le sinistre et Je meurtrier fut carbonisé. Mm Chovet mourut quelques instants après son admission à l'hôpital. L'état du garçonnet est très grave.

Il, EMILE ALLAIS.

le célèbre champion de ski, a épousé r hier à Paris Mlle Georgette Gstalter. Voici les jeunes mariés photographiés ̃ au moment où ils quittent la mairie du seizième arrondissement.

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE L'EUROPE PEUT ELLE RETROUVER DU CREDIT ?

La politique émotionnelle représente, par nature, l'instabilité, l'isolement, les soupçons, les précautions qui deviennent arbitraires, système, idée fixe, culte de mythes, revendications et ambitions paradoxales, peur incessante d'autrui et menaces tout s ce qui met en fuite l'esprit de collaboration, la confiance et, par conséquent, le crédit.

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Ce n'est ni par des marchandages douaniers, des prêts à la petite semaine ou des textes juridiques sans sanction assurée que l'on sortira de là.

Pour modérer, à la source, les courants émotionnels, il faut aborder

TROIS NOUVEAUX PAVILLONS ONT ETE INAUGURES

M. Edmond Labbé, commissaire général, répondit k ce discours. Il se félicita de voir ce pavillon, « symbole de travail et de paix », se dresser à côté des autres et que l'on aura plaisir à parcourir. MM. Justin Godart et Bastid prononcèrent également deux courtes alloîutions.

Le Pavillon des Pays-Bas Le Pavillon des Pays-Bas, assez voisin du précédent, épouse la forme de l'aile droite du Trocadéro. Dans ses salles, sont représentées toutes les grandes industries de la Hollande verrerie, céramique, textile, art religieux, art du livre. Les grands travaux, tels que ceux de l'assèchement du Zuyderaée, sont mis en valeur. Le pavillon entouré de tulipes repose sur les berges de la Seine. L'inauguration a eu lieu en présence de M. Paul Bastid, ministre du Commerce, de S. Exc. H. C. J. Gelissen, ministre du Commerce, de l'Industrie, de la marine marchande des Pays-Bas, de S. Exc. J. Loudon, ministre des PaysBas à Paris.

M. Crena de Jongh, commissaire général, M. Edmond Labbé, commissaire général de l'Exposition; M. Paul Bastid, ministre du Commerce, et S. Exc. Gclissen, ministre du Commerce des PaysBas, ont pris successivement la parole, puis S. Exc. Slotemaker de Bruine, ministre de l'Instruction publique, des Sciences et des Beaux-Arts, a déclaré le pavillon officiellement ouvert.

Un cortège s'est ensuite formé et a visité le pavillon dans tous ses détails. Le Pavillon de la Solidarité La troisième inauguration de la journée était réservée au Pavillon de la Solidarité, situé avenue Alexandre-III.

particulier, par téléphone) liques. Il a étudié les dossiers et constaté que les révélations de la presse étaient peu de chose auprès de ce qu'on pourrait dire. L'attitude de ces prêtres met en danger la jeunesse et si l'Eglise ne veut pas les ramener à l'ordre, l'Etat s'en chargera. Pour des délits analogues, on a fusillé soixante nationaux-socialistes le 30 juin 1934. Ce jour-là, le parti, en s'assainissant lui-même, a donné un exemple à l'Eglise.

Les accusations du cardinal-archevêque de Chicago ont porté contre la justice allemande qui ferait, d'après lui, des procès de tendance. Avec indignation, le Dr Goebbels réplique que la justice est obligée d'appliquer les lois aux religieux comme aux autres citoyens. Si ces procès ont été rendus publics, c'est parce qu'on a répandu le bruit à l'étranger que des prêtres étaient arrêtés en Allemagne pour des motifs d'ordre religieux.

Le Dr Goebbels termine son discours fréquemment interrompu par les cris d'une foule enthousiaste, par une menace à l'adresse des hauts dignitaires de l'Eglise. « Si les campagnes antiallemandes continuent, plusieurs prélats, seront, dit-il, cités devant les tribunaux et mis en demeure de témoigner sous la foi du serment.

Bernard Millot.

UNE ENIGMATIQUE AFFAIRE Arrestation

du « commandant »

Broquet de Matteï

Albert Broquet de Matteï, a été arrêté hier et amené au poste de police du quartier des Grandes-Carrières. Le commissaire, M. Gérardin, l'inculpa de port illégal de décoration. Le pseudo commandant, qui portait au revers du veston la rosette de la Légion d'honneur, était inconnu à la Grande Chancellerie.

Il fut, pour ce motif, envoyé au Dépôt.

D'autres faits plus importants, qui ne nous ont pas été révélés, motivaient cette arrestation.

Broquet de Matteï, qui porte toujours monocle, avait fait la connaissance, en octobre dernier, de Mme veuve Angalitcheff, dont le mari fut jadis consul général de Russie aux Etats-Unis, qui possède d'ailleurs une certaine fortune. Mme Angalitcheff avait écouté les propos de Broquet de Matteï qui lui avait promis de l'épouser, mais à la demande de sa famille elle avait remis son mariage à une date ultérieure. D'autre part, le pseudo officier serait, dit-on, mêlé à une importante affaire sur laquelle la discrétion la plus absolue est observée.

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Une lettre de protestation de la Chambre syndicale du Bâtiment

Le groupe des Chambres syndicales du bâtiment et des industries qui s'y rattachent vient d'adresser au président du Conseil :,une lettre dans laquelle il appelé son attention sur la situation angoissante des entreprises du bâtiment de la région parisienne, dont l'activité ne cesse de décroître depuis plusieurs années et pour lesquelles l'Exposition ne constitue qu'un palliatif insuffisant et provisoire. Quand l'Exposition sera terminée 25.000 ouvriers tomberont en chômage et le nombre des travaux neufs est en diminution constante. Aussi, les entrepreneurs, font-ils connaître au président du Conseil que le meilleur moyen d'annuler le chômage serait de développer les travaux d'entretien aux maisons d'habitation, travaux que les propriétaires ont abandonné depuis des années faute de ressources suffisantes.

de face le problème de la peur problème militaire qui ne peut être résolu que par des accords militaires avec garanties immédiates et visibles. Le reste suivra aisément. Autarchies, impérialismes fermés, concurrence pour les matières premières, épuisement artificiel des ressorts de vie, effroyable consommation de ressources matérielles et de réserves d'énergie dans des œuvres stériles, duperie des monnaies qui, faites pour l'échange, servent maintenant à l'empêcher rien de cela n'aura plus de raison décisive de continuer. Et l'Europe retrouvera tout le crédit qu'elle voudra.

LUCIEN Romier.

Le pavillon est constitué d'une galerie en forme de « S » ornée de sculptures exprimant toutes les formes de la misère. Dans de vastes travées sont dépeintes, à l'aide de graphiques les principaux fléaux de l'humanité.

Des dioramas et des fichiers montrent le fonctionnement des grandes oeuvres sociales.

Les mêmes officiels qui avaient inau guré les Pavillon précédents se regroupèrent. De nouveaux discours furent prononcés.

JACQUELINE MICHEL ETAIT A BARCELONE Nous ne savions rien de positif, nous a déclaré M. Michel II y avait bien le petit dictionnaire espagnol, les journaux communistes, l'uniforme, mais quels faibles indices Pourtant nous avions le pressentiment que Jacqueline avait été attirée par l'Espagne ce matin, encore, ma femme n'avait-elle pas trouvé une feuille de papier où ma fille avait tracé des mots espagnols de plats de restaurant i

Et rien n'est venu vous expliquer les raisons de ce départ depuis quarantehuit heures où nous sommes venus vous voir ? '?

Rien. Nous attendons son retour et nous espérons savoir enfin quelque chose. Comment mon enfant s'estelle procurée de l'argent ? Comment ces idées anarchiques sont-elles venues en tête à notre fille, nous qui sommes d' « affreux bourgeois a ? C'est ce que depuis des heures nous n'arrivons pas à comprendre,,

UN DISCOURS POLITIQUE DU Dr SCHACHT « On parte toujours te nos demandes, déclare le ministre de l'économie du Reich, mais on oublie nos offres»

Et il estime que l'Allemagne devrait être prête a entrer dans une Ligue des Nations qui serait un conseil- consultatif

Le Comité France-Allemagne a offert hier, dans un restaurant des ChampsElysées, un déjeuner au docteur Schacht. Une centaine de convives assistaient à ce déjeuner, parmi lesquels étaient le comte von Welczeck, ambassadeur d'Allemagne à Paris; M. François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin; M. Gharvériat, sousdireeteur d'Europe au ministère des affaires étrangères, et 1 nombre de notabilités françaises et allemandes.

M. von Papen

va-t-il quitter Vienne ? Les nazis estiment

qu'il n'a pas su soutenir leurs intérêts en Autriche (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Vienne. 28 mai. M. von Papen ambassadeur extraordinaire du chancelier Hitler à Vienne, est rentré depuis peu dans la capitale autrichienne, mais y poursuivra-t-il longtemps encore ses fonctions ? Des bruits annonçant son départ ont déjà couru à diverses reprises. Ils ont été démentis. On continue toutefois à affirmer, dans certains milieux généralement bien informés, que M. von Papen ne tardera pas à rentrer définitivement à Berlin.

Or, ce n'est pas le ministère des Affaires étrangères à Berlin qui reproche quoi que ce soit à l'ambassadeur extraordinaire du chancelier Hitler. C'est le parti nazi, en Allemagne, qui estime qu'il n'a pas su défendre ses intérêts en Autriche. Car quelles que soient les assurances officielles de l'Allemagne au sujet de l'indépendance autrichienne le « parti » n'a jamais cessé de considérer l'Autriche comme terre allemande et partant comme terre à conquérir. L'accord du 11 juillet fut un acte diplomatique que les véritables nazis réprouvèrent toujours, les progrès trop lents de la pacification intérieure, les atermoiements successifs que subit la nomination d'éléments nationaux au sein du Front patriotique ont lassé la patience des éléments nazis d'extrêmegauche que grossit la colonie des émigrants d Autriche. La question autrichienne ressortit selon eux à l'organisation des Allemands de l'étranger et non à la Wilhelmstrasse. Ils réclament donc un ministre d'Allemagne qui serve leurs intérêts à Vienne et proposent à cet effet deux hommes au choix. Le premier, Hermann Kriebel, l'un des plus farouches putschistes nazis, resté célèbre à Munich, l'autre. M. Bürckel, le redouté commissaire de la Sarre à la propagande duquel l'Allemagne doit à n'en pas douter le rattachement définitif de cette province frontière.

Si le parti obtient donc gain de cause, il faut s'attendre sous peu à voir revivre en Autriche une offensive virulente de l'Allemagne, à voir annulés les effets heureux qu'avait fait espérer l'accord du 11 juillet.

Dominique Auclères.

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE Une avance Nationaliste au Sud-Est de Bilbao

Baronne, 28 mai. Cinq bataillons de miliciens gouvernementaux ont contre-attaqué ce matin, dans la région d'Orduna, mais ont dû battre en retraite devant les mitrailleuses nationa- listes, en laissant sur le terrain trois cents morts, parmi lesquel les nationalistes ont trouvé quelques cadavres de femmes, revêtues de l'uniforme de milicien. Une partie des gouvernementaux atteignit pourtant la ligne ennemie, et un corps à corps meurtrier se produisit. On affirme, du côté basque, que le général nationaliste Solchaga a perdu quatre cents hommes dans ce combat. Le général Solchaga n'en a pas moins continué son avance sur les hauteurs qui environnent la vallée. du Nervion. 100 miliciens furent faits prisonniers et deux pièces de 75 tombèrent entre les mains des nationalistes.

AU COMITE

DE NON-INTERVENTION Le délégué de l'Italie proteste contre le bombardement d'un navire italien

Londres, 28 mai. On apprend que la séance plénière d'aujourd'hui de la commission internationale de non-intervention, qui avait été convoquée à l'effet de se mettre d'accord sur le texte de l'appel à adresser aux deux factions rivales espagnoles, en vue de l'humanisation de la guerre civile, a été assez animée.

Le comte Grandi, délégué de l'Italie, s'est en effet plaint de ce qu'un navire italien chargé du contrôle de la stricte application de l'accord de non-intervention avait été bombardé dans l'exercice de ses fonctions par un avion gouvernemental espagnol et que plusieurs membres de l'équipage de ce navire italien avaient été tués ou blessés.

Le Reich proteste à Valence Berlin, 28 mai. -Le commandant des forces maritimes allemandes participant au contrôle espagnol a adressé un avertissement au gouvernement de Valence, au sujet du survol des bateaux de guerre allemands par des avions gouvernementaux.

DEVANT LE CONSEIL DE LA S. D. N.

Le débat sur l'Espagne s'est engagé

hier à Genève

C'est hier après-midi, en séance pub1ique, qu'est venu devant le Conseil de la S. D. N., réuni sous la présidence de M. Quevedo, l'appel du gouvernement de Valence. Dans un très long discours, M. Del Vayo, délégué espagnol, rappela qu'en décembre dernier l'Espagne vint à Genève, apportant les preuves d'une intervention étrangère de plus en plus marquée. Depuis lors, déclara-t-il, l'intervention germano-italienne ne cessa

de s'intensifier pour aboutir à la bataille de Guadalajara. D'autre part, un système de contrôle, élaboré par le comité de Londres, n'entra en vigueur qu'après des retards funestes. Puis les théories connues sous le nom de « guerre totalitaire » provoquèrent la destruction de Guernica.

En présence de l'invasion de l'Espagne par l'Italie, ajouta M. Del Vayo, on n'a pas regardé le danger en face. Le délégué du gouvernment de Valence conclut alors en s'en remettant « avec sérénité aux décisions du Conseil.

M. Delbos, lui succédant, assura le Conseil des efforts du Comité de Londres pour circonscrire et hâter la fin du conflit. Il ajouta

« Quant au retrait des combattants étrangers, la question soulève, certes, des problèmes délicats, niais nous avons le ferme espoir que dans un avenir prochain, le projet dont vont être saisies les puissances pourra être accepté et mis en œuvre. »

Après une intervention de M. Litvinoff, adjurant le Conseil de porter assistance à l'Espagne républicaine, M. Edén, ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne adressa un appel solennel aux puissances pour coopérer entre elles, afin d'arriver à un règlement de l'affaire espagnole si l'on veut aboutir à un règlement général.

Le Conseil décida d'ajourner la discussion de l'appel espagnol à ce matin.

LE PAVILLON DES PAYS-BAS. 1-

.a été inauguré hier à l'Exposition. Voici une vue générale prise pendant la cérémonie. Au fond, le grand orgu».

Au dessert, M. Scapini, député, président du Comité France-Allemagne, salua le ministre du Reich et exposa le dessein du Comité, qui est avant tout d'éclaircir l'atmosphère dans laquelle se meuvent les rapports franco-allemands. Après, lui, M. Fernand de Brinon rappelle l'origine du Comité France-Allemagne, fondé par d'anciens combattants, et fait appel à la franchise et à la loyauté des deux peuples.

Le docteur Schacht se lève alors et avoue qui'l n'a pas préparé de discours. Il préfère l'inspiration à la préparation et il sent l'inspiration venir à l'aspect des jolis visages des dames qui l'entourent et aux sourires sympathiques de leurs compagnons. Exposant les buts-de son voyage à Paris, le docteur Schacht dit qu'il est venu pour inaugurer le pavillon allemand à l'Exposition, c'est vrai. Mais il est venu aussi pour faire ample connaissance de ses amis français et pour en gagner de nouveaux, afin d'aboutir à une meilleure entente entre Français et Allemands.

Puis le ministre du Reich aborde ce

LE NOUVEAU CABINET BRITANNIQUE (De notre correspondant particulier, par téléphone.)'

Londres, 28 mai. L'imprévu est toujours redouté en Angleterre. Les changements politiques sont minutieusement préparés et conduits avec une telle maîtrise qu'ils passent justement, lorsqu'ils sont importants, pour une simple formalité. L'Angleterre est gouvernée, à partir de ce soir, par un nouveau Premier ministre. L'événement n'est pas coutumier. Il est lourd de conséquences. Et pourtant la cérémonie s'est déroulée avec une rapidité déconcertante, à l'heure prçvue.

Le ministère Neville Chamberlain est composé de la façon suivante Chancelier de l'Echiquier sir John Simon, en remplacement de M. Neville Chamberlain ministre de l'Intéieur sir Samuel Hoare, en remplacement de sir John Simon ministre de la Guerre M. Hore-Belisha, ministre des Transports, en remplacement de M. DuffCooper premier lord de l'Amirauté M. Duff-Cooper, en remplacement de sir Samuel Hoare lord du Sceaux prive lord de La Warr, en remplacement de lord Halifax président du Board of Education lord Stanhope, en remplacement de M. Oliver Stanley ministre des Transports Dr Leslie Burgin, en remplacement de M. Hore-Belisha miaistre du Commerce M. Oliver Stanley, en remplacement- de~ M. «WaHer Rhjicîman lord président- do Conseil lord Halifax, en remplacement. de M. Ramsay MacDonald.

En dehors du cabinet proprement dit, deux changements sir Philip Sasseon

que l'on pourrai t appeler son programme .'̃̃̃"•̃.

On parle toujours,. dit-il, de nos demandes, mais on oublie nos offres. » Et il énumere ces offres la paix européenne, la rentrée de son pays- dans une ligue des nations qui serait un; conseil consultatif devant lequel,seraient portés les problèmes et les litiges; l'entente sur la mesure des armements qui nous urinent tous, et enfin, des conversations tendant à un accord sur les questions coloniales.

« Voilà, conclut-il, non pas les conditions de l'A'temagn mais les pensées de tous ses dirigeants. est donc le chantage dont ont parlé certains journaux ? »

Et l'orateur ajoute

e H faut forcer le monde à la, paixx pour que des désastres comme yeux de 1914 ne puissent pas se reproduire. » Et il conclut en affirmant sa conviction que le peuple allemand, pas plus que le peuple français, ne veut la (juîrrc Je vous assure, ajoute-t-il, que le peuple allemand veut s'entendre avec vous et avec tors ses voisins européens.»

devient, en remplacement de lord Stan- hope, First commissioner of works, et lord Wintèrton devient chancelier du duché de Lancastre, en remplacement de lord Davidson.

Un certain nombre de changements ont été opérés pour les postes de soussecrétaire d'Etat, mais aucune modification n'a été faite au Foreign Office dont la direction est toujours entre les mains de M. Anthony Eden, assisté de lord Cranborne et de lord Plymouth,' soussecrétaires d'Etat.

Il y a exactement aujourd'hui 14 ans que M. Stanley Baldwin devenait premier ministre pour la première fois et c'est au matin de cet anniversaire mémorable qu'il se rendit au palais de Buckingham, tête nue, la pipe à la bonche. Les « matineux » reconnurent sa silhouette derrière les vitres de sa voiture qui descendait Pall Mall. Il présenta officiellement sa démission au Souverain avec qui il s'entretint pendant 45 minutes. Avant 10 heures, il quittait Buckingham-Palace, emportant en souvenir les photographies du Roi et de la Reine. En revenant à Downing Street, il croisa M. Neville Chamberlain. Celui-ci ne resta qu'une demiheure chez le Roi qui, à 11 heures, donnait un lever à Saint-James. Avant de. -soumettre au .Souverain. la composition du cabinet, le nouveau premier ministre présenta uns « liste d'honneurs » destinée à être pubïlïée dans la soirée.

M. Baldwin prend désormais le titre héréditaire de comte de Baldwin of Bewdley. Mrs" Baldwin reçoit la grandcroix de l'ordre du British Empire. Une dignité a été également conférée aux deux secrétaires de Tf:ncien premier ministre. Le comte Baldwin of Bowdley quitte ce soir Downing Street pour Chequers, demeure qu'il doit également abandonner avant d'a.ler s'installer à Eton Square. Gérard Boutelleau.

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Actualités internationales GRANDE-BRETAGNE. Après une grève qui a duré presque un mois, le service d'autobus londonien a repris hier matin à 4 h. 2.

POLOGNE. Selon des informations de bonne source parvienues de Dantzig à Varsovie, le député socialiste Wichmann, qui a été arrêté mardi à Dantzig par la police politique, a été transféré en Allemagne.

TCHECOSLOVAQUIE. La Tchécoslovaquie a fêté hier le cinquantetroisième anniversaire de M. Edouard Benès, président de la République. L'AFFAIRE TILLESE

La police ne devra plus recevoir aucun « don » particulier, décide M Langeron

Le préfet de police a été saisi du rapport officiel du directeur de la police judiciaire concernant les déclarations faites par ce haut fonctionnaire au sujet de l'affaire Tillèse.

Pour éviter dans l'avenir toute suspicion ou interprétation fâcheuse, M. Langeron a décidé qu'aucun versement ou don de quelque nature que ce soit, émanent de particuliers, ne sera désormais accepté par son administration à l'occasion d'une affaire judiciaire.

LES CLOUS » DE L'EXPOSITION Ce que seront, au Centre des Métiers, le théâtre, les têtes

et les réceptions de l'Art français

Près la porte La Bourdonnais, j'aperçus mon ami le flâneur. Chapeau rejeté sur la nuque, mains jointes derrière le dos. immobile, il contemplait le pimpant décor qui a transformé en impasse l'extrémité de l'avenue.

Quelle chance est la mienne, me dit-il, vous allez m'accompagner je vais au Centre des Métiers. Je n'eus pas le temps de lui demander à quel titre il comptait pénétrer sur les chantiers que, déjà, le gardien le saluait d'un geste amical.

'Je viens souvent par ici, reprit-il le quai ombragé était, avant les travaux, ma promenade préférée et ia vue des vertes frondaisons du Garde-Meubles m'a toujours enchanté. Vous m'avez affirmé qu'elles seraient conservées. Je veux bien vous croire, mais je les surveille. Songez qu'une bonne douzaine de « mes arbres se trouve au milieu de l'édifice. Sur la vue aérienne que le Figaro a publiée le 30 avril, vous indiquez U.O.A.F.; que signifient ces quatre lettres ? '? Vous êtes en veine aujourd'hui, lui dis-je, car j'ai, ce matin même, interviewé l'actif président de l'Union Corporative de l'Art Français, M. Leblanc-Barbedienne, et je vais, en primeur, vous rapporter ses déclarations.

L'unité dans la diversité Formé de trois importantes fédérations Artistes créateurs, Métiers d'art de France, Fédération nationale du Bâtiment et des Travaux publics, c'est le groupement des activités qui font vivre l'Art et qui vivent de lui. Trente sociétés d'artistes. autant de chambres syndicales d'artisans et près de deux cents autres d'entrepreneurs constituent cette unité d'action qui seule fera la force de l'infinie diversité de nos arts et de nos techniques. L'Exposition est, pour l'Union, un immense espoir. Aussi y avons-nous ardemment'collaboré. Songez que l'avenir de beaucoup d'artistes et d'artisans français se joue sur les rives de la Seine, En de nombreux pavillons, ils prouveront qu'aucune incompatibilité n'existe entre le Beau et l'Utile, que l'originalité du concept, sa qualité de réalisation, demeurent un apanage national. Pour l'U. C. A. F., il s'agissait d'en glorifier la vitalité par des manifestations symboliques. Goût et génie français avaient besoin d'un cadre, l'architecte Paul Tournon leur élève un palais. à

Vous voilà renseigné, dis-je, à mon interlocuteur, et pour peu que nous parcourions ensemble ce vaste bâtiment, vous n'ignorerez plus rien du temple dont la dénomination à initiales vous avait intrigué.

Je me méfie un peu de l'enthousiasme de votre imagination, me répliqua-t-il si j'avais la bonne fortune de rencontrer ce M. Tournon. Mais je serais heureux de vous

LES GRANDES VENTES PROCHAINES

Boilly. «La queue au lait » (peinture). Collection Denise Boas. (Lire l'article à la rubrique « L'Art et la Curiosité», en 4e page.)

LES CONFLITS OUVRIERS

La grève des musiciens

v est évitée

A la suite des conversations qui ont eu lieu au ministère du travail, entre la délégation du Syndicat des musiciens et du comité intersyndical, les deux parties se sont mises d'accord sur les termes d'un nouvel arrêté réglementant l'emploi des musiciens étrangers dans les orchestres.

Cet arrêté, qui donne entière satisfaction aux artistes musiciens, a été signé par M. Lebas et promulgué au Journal officiel du 28 mai 1937. De ce fait; la grève qu'on pouvait redouter est 'évitée.

L'arrêté de M. Lebas

L'arrêté du ministre du travail publié hier au Journal officiel, fixe les conditions dans lesquelles certains établissements pourront être autorisés, pendant la durée de l'Exposition, à employer un pourcentage de musiciens étrangers supérieur au pourcentage ordinairement observé.,

Cette autorisation ne pourra, notamment, être accordée que si elle n'a pas pour effet de provoquer le licenciement des musiciens français employés dans le même établissement.

Les délégués de la C. G. T. ont expulsé les ouvriers de l'entreprise Elec- tricité-Vapeur qui travaillent au poste de transformation de la Maison du Tra- vail. Un constat d'huissier a été dressé. M. Verger, président de la Chambre syndicale de l'entreprise électrique, d'accord avec l'entrepreneur, demande d'application de la convention de solidarité, d'après laquelle il est entendu que personne d'autre que PElectricitéVapeur ne continuera ces travaux.

«_

Avenue des Gobelins

an membre du P. S. F. est frappé par deux inconnus

M. René Laurent, 23 ans, employé de banque, demeurant 112, rue Monge, a téé abordé, hier soir, avenue des Gobelins, par deux inconnus qui lui arrachèrent son insigne du P. S. F. et le frappèrent brutalement.

Blessé au visage et à la jambe gauche, il a été, après les premiers soins, reconduit à, son domicile. Ses agresseurs ont pu disparaître sans être inquiétés.

faire les honneurs de mon palaif nous cria, à point nommé, du haut d'une échelle, le providentiel architecte.

Ceinture de feuillages

Trouvant tout naturel ce nouveau coup heureux du hasard, mon ami me précédait déjà dans l'escalade. A la suite du maître de l'œuvre, nous passâmes du péristyle sur une terrasse ornée de fontaines lumineuses c'est un accueillant jardin construit à la hauteur des premières branches de la douzaine d'arbres dont nous nous inquiétions tout à l'heure. Leur feuillage forme un verdoyant diadème, telles des haies touffues bordant un parc.

Voici le hall d'honneur et le petit salon d'accueil, indiqua notre guide, en précisant que ce dernier mesurait tout de même 300 mq. 2. A gauche, le foyer, long de 40 mètres, véritable galerie des chefs-d'œuvre, sera décoré par les grandes arabesques blanches et rouges sur fond or qui symboliseront les métiers d'art. A l'entrée, le salon de la Pensée sera paré de quelques vitrines celui du président de l'Union, situé au-dessus, offre de ses baies vitrées' la vue sur le square précédant le Pavillon des Décorateurs.

Par les escaliers partant du-, hall d'honneur, nous atteignîmes la grande salle de réceptions, haute de 13 mètres.

C'est là qu'auront lieu des fêtes dignes du prestige de l'art français. 33 bannières, hautes de 8 mètres, évoqueront les corporations. Il suffira de les enlever pour que les murs puissent être utilisés comme écrans. Sur eux, du haut d'une passerelle, des projecteurs fixeront les éphémères décors du spectacle joué sur l'immense plateau constitué par le pourtour de la salle. Les spectateurs, eux, seront au centre. Ce sera le théâtre de l'espace. Imaginez, par un soir d'été, la chatoyante splendeur des toilettes dans cette pièce de 100 mètres de long sur' 25 de large, dont le toit mobile s'ouvrira à volonté. Alors que nous redescendions, je songeais à la féerique splendeur d'un ciel constellé formant le plafond de cette scène où s'agiteraient d'autres étoiles. J'entendis encore que le rezde-chaussée abriterait la section de* décors et costumes, un théâtre expérimental de deux cents places alternant les spectacles de Dullin avec ceux des marionnettes de Temporal. En fallait-il davantage pour convaincre mon compagnon de l'attraction éclectique que représenteraient à l'Exposition les énigmatiques lettres U.C.A.F. ?

Il nous avait quittés. L'ayant cherché des yeux, je le vis sur la terrasse-jardin, courbé sous les marronniers délicatement il ramassait les corolles blanches et roses qu'un échafaudages maladroitement manœuvré venait de faire choir des arbres en fleurs.

Paul Hermant.

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A propos d'une perquisition à l'Ecole Supérieure de Guerre Le bruit ayant couru qu'une perquisition avait été faite dans les bureaux de l'Ecole supérieure de guerre, nous sommes en mesure de préciser les faits suivants

Dans le courant de la semaine dernière, un officier général, désigné par le ministre de la défense nationale, se rendit, en effet, à la fin de la journée à l'Ecole militaire dont les portes furent spécialement surveillées.

Aidé dans son inspection par un colonel, le délégué du ministre se rendit non seulement à l'Ecole de guerre, mais dans les divers bureaux de tous les corps de troupe casernés en cet endroit. Le but de cette inspection inopinée, et qui se prolongea plusieurs heures, était de s'assurer de la stricte application de la récente circulaire ministérielle précisant d'enfermer chaque soir tous les documents, sans exceptions, portant la mention « secret ». Certaines négligences ayant été relevées à ce sujet, des sanctions disciplinaires ont été prises. Mais aucune fuite concernant la défense nationale, n'a été constatée, et le bruit fait autour de cette mesure de contrôle absolument normale, a été exagéré.

G. de Guilhermy.

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A LA CHAMBRE

La loi sur le renouvellement des baux commerciaux est adoptée

Hier matin, la Chambre avait à discuter Ift proposition sur le renouvellement des baux à usage commercial et industriel. Cette loi ne comporte qu'un article. La commission de législation représentée par. M. Guerret avait formule quelques réserves. Ainsi elle n'admettait ni le plafond maximum calculé sur les prix d'avant-guerre, ni l'indemnité d'éviction dans tous les cas. La commission du commerce, pour qui parlait M. Raoul Brandon, n'était pas d'accord avec l'autre commission sur l'opportunité de ces modifications. Elle se bornait a supprimer les dispositions relatives à la forclusion en cas de reprise du lieu. M. Garchery qui est l'auteur de la proposition la soutint vivement. Et après diverses interventions dont celle du garde des sceaux la Chambre adopta l'article unique du projet.

II dispose, notamment, que les locataires et sous-locataires qui voudront obtenir le" renouvellement d'un bail écrit, devront, neuf mois au moins et deux ans au plus avant l'expiration, signifier une demande au bailleur par lettre recommandée ou par acte extrajudiciaire. En cas de désaccord, le juge de paix sera compétent quand le loyer n'excédera pas 9.000 francs à Paris, dans la Seine et dans les villes de plus de 100.000 habitants.

Quand l'immeuble aura été construit avant le 1"' août 1914, le loyer ne devra pas dépasser au plus de 200 le loyer de cette époque et les charges 15 Le reboisement

L'après-midi, un petit nombre de députés se sont occupés du reboisement et du concours que l'Etat devrait lui donner. Celui-ci ferait reboiser les terrains incultes il aurait droit à la moitié de la valeur des produits jusqu'au I recouvrement de sa créance. M. Jaubert, pour la commission des finances, deman-

Le débat sur la presse s'est poursuivi au Sénat II reprendra mardi

Le Sénat en a terminé avec la discussion générale de la loi sur la presse. Des discours prononcés hier, cette idée se dégage nettement qu'il y a c'est M. Lisbonne qui l'a proclamé conflit grave entre les deux Assemblées sur une question brûlante. Cette question est celle de la juridiction. Trouvera-t-on un terrain d'entente On le cherche. M. Mario Roustan au cours du beau discours qu'il a prononcé la croit possible dans la constitution d'un tribunal mixte où siégeraient des magistrats et des représentants qualifiés de la presse. Tribunal d'exception, dira-t-on mais le journalisme n'est-il pas une profession exceptionnelle ? Pour M. François Labrousse, le remède est ailleurs dans une réforme de l'institution du jury. A son avis, c'est dans cette mesure qu'on trouvera la solution du problème, beaucoup mieux que dans la correctionnalisation ou l'institution d'un tribunal spécial.

M. Lisbonne, qui a longtemps hésité entre les deux juridictions, se déclare partisan d'un moyen terme un jury restreint. Il ne dit pas comment il devrait être composé.

M. Maulion, pour terminer le débat, laisse' luire l'espoir d'une conciliation qui permettra de réprimer la calomnie tout en sauvegardant l'indépendance de la pensée.

Les tarifs des hôtels

Au début de sa séance, le Sénat a voté Un projet de loi fixant les prix des hôtels et restaurants.

Le texte adopté par la Haute Assemblée substitue au contrôle et à la taxation obligatoire un régime plus libéral, permettant aux hôteliers de. conserver l'initiative de fixer leurs prix sous réserve de ne pas établir de prix excessifs. Dans ce cas, les sanctions prévues par les lois sur la hausse illicite entreraient en action.

M. Ouvré, rapporteur, émit en termi- nant son exposé, le voeu de voir le tourisme reprendre son essor dans notre pays.

Mais, dit-il, un tel résultat postule un état d'ordre et de paix. Nous demandons au gouvernement de faire régner cet état. H. B.

R il DIO

Samedi 29 mai

16 30, PARIS-P. T. T. Concert par l'Orchestre symphonique de Paris, sous la direction de Pierre Monteux Symphonie (Bizct) Deuxième Concerto (Hindemitli) Le Tricorne (de Falla) Mouvement symphonique Na 3 (Honegger) Joyeuse Marche (Chabrier).

20 /«. 30. RADIO-PARIS Concert de musique ̃italienne, direction Gian Lucca Tocclii Les Violettes (A. Scarlatti) La Vierge du Soleil (Cima.rosa) Air de La Servante titaitresse (Pergolèsc) Femmes volages (Paisiello) Divertissement pouf huit instruments (Gcrini Gitto) Historiette pour cinq instruments (Rocca" Ludovico) Chants da Strapacse (Gian Lucca Tocchi) Divertissement avec musique de Zipoli, Durante, Galuppi. 20 h. 30. TOUR EIFFEL Théâtre radiophonique Les Filles-Couleurs de Pierre Dcscavcs et Et. Gril Le Réveil du Mamamouchi, de M. Belviannet Suprême veillée, de L. Thomas Jurdan, mise en onde de Paul Castan.

23 II. 5, PARIS-P. T. T. Le J'emps est feu songe, de H.-R. Lenormand La Dette de Schmil, $A. Orna (Le GrouPe Mai 1936).

ORCHESTRE

15 h. 40, NATIONAL ANGLAIS Orchestre de la B. B. C. (Milford, Scarlatti, Mozart. Chabrier).

19 h. 55, SUISSE ALEMANIQUE Symphonie en ré majeur (Mozart).

20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE Concert, direction Gayral.

21 h., LONDRES REGIONAL Concerto grosso et ut mineur (Geminiani) Concerto en ré mineur pour piano et orchestre (Bach) Symphonie N° 8 ran).

21 h., NORTHERN IRELAND Orchestre B. B. C. (Bloch, Purcell, Sibelius).

21 h. 30. LUXEMBOURG Œuvres de _Wolf, Grieg, Brahms, Beethoven. Schubert. Fauré, de Falla, Beethoven.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

19 h., PARIS-P. T. T. Pièces pour piano. 20 h. 20, VIENNE Violon et piano.

20 h. 50, SUISSE ROMANDE Œuvres de E,-R. Blanchet pour piano.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14 h. 30. PARIS-P. T. T. La T. S. F. à l'Hôpital.

15 h., POSTE PARISIEN Spectacle de l'Em'T h. 30, RADIO-PARIS Orchestre Adison. 18 h., RADIO-PARIS Emission enfantine. 19 h. 55, RÀDIO-CITE Gala des chansonniers en liberté.

20 h. 30, PARIS-P. T. T. La Dame en décolleté, comédie musicale de Maurice Yvain.

21 h. 10, POSTE PARISIEN La Chanson du

tirgir

"Tir'b. 30, SUISSE ROMANDE Musique mlli.taire.

21 h. 40, POSTE PARISIEN Suivez le guide. à la Cité universitaire.

OPERA

21 h., ROME Ernani, de Verdi.

22 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Carmen. de Bizet (deuxième acte).

Ce soir aux Ambassadeurs, Radio-Cité présente le 25« GALA DES CHANSON.NIERS EN LIBERTE, offert par SAPONITE la bonne lessive économique, avec le concours de G. MONNELLY. J. MARSAC. R. SOUPLEX, J. SOURZA et G. CHARLEY, présentes par Mlle Saponite (Oléo) et une revue d'actualités ON TIRE A BLANC. Diffusion par RADIO,CITE à partir de 13 h. «.

da l'adoption du projet tout en l'amendant sur quelques points.

Répondant à M'M. Thiolas, Duval. Lachai, le sous-secrétaire d'Etat, M, Liautey, souligna qu'il faut aller vite pour fournir à la France le carburant forestier et la pâte à papier dont selle a besoin.

Deux régimes spéciaux sont prévus selon que le terrain appartient à une collectivité ou à un particulier. Nulle contrainte ne pèsera sur les particuliers. Rien ne les obligera à solliciter le reboisement par l'Etat et l'Etat, de son côté, ne sera pas obligé de faire droit à ces requêtes.

Quant aux baux de chasse, ils seront sous la surveillance des eaux et forêts. La question de l'assurance sera réglée par le règlement d'administration publique.

Sans aucun crédit nouveau, dix millions pourront être consacrés en 1937 à l'application de la nouvelle loi, selon un plan ratlonnel.

M. Robert Serot fit remarquer que la réduction des droits de mutation par décès aurait pour effet immédiat d'encourager le reboisement. L'augmentation de valeur des terrains reboisés compenserait vite la diminution de recettes. Intervinrent encore MM. Camel, Lucas, Charles Baron. Celui-ci insista sur la nécessité de produire en grande quantité Ie carburant tiré du bois.

Et à l'unanimité des 587 votants le projet fut adopté. Signalons parmi les modifications qui y ont été apportées, l'institution d'une redevance au profit de l'Etat au cas où il serait reconnu que les travaux effectués dans le bassin d'une rivière ou de ses affluents auraient régularisé la puissance des chutes concédées par l'Etat sur ces cours d'eau. Séances mardi à 9 h. 30 et à 15 heures (aménagement des dettes des commerçants). p:

« Des mots, des mots

et la glissade vers la ruine », dit M. Marcel Régnier

M. Marcel Régnier vient de faire à Moulins des déclarations importantes que voici

J'entends ou je lis de beaux discours. Tous nous promettent le respect des libertés républicaines, la prédominance de l'intérêt général, le rétablissement de l'autorité légale plus nécessaire dans une démocratie en évolution constante que dans tout autre régime. » C'est fort bien. C'est d'autant mieux que ces discours prononcés par le président du Conseil ou par les seuls ministres qui comptent dans son ministère parce qu'ils connaissent leur métier, c'est d'autant mieux, dis-je, qu'ils viennent après les constatations multiples et fâcheuses des pires désordres et des plus graves violations de la légalité et des libertés.

Ils les constatent pour les regretter et les blâmer et d'émontrent vigoureusement les dangers de leur prolongation. Ils font naître l'espoir, mais pas longtemps, car, tout de suite on s'aperçoit que rien n'est changé et que les' abus continuent et s'aggravent. »

Grèves sur le tas, violences tolérées contre les travailleurs, carence de toute autorité, impuissance de l'autorité,, viotation des contrats et des arbitrages, concessions, etc. « Nous glissons tous les jours vers la ruine et le chaos. » Et alors ?

« J'ose le demander à ceux dé mes amis politiques qui, membres du gouvernement, clament le danger et le laissent s'aggraver

» J'ose, en outre, affirmer que, par cette inertie, en face des forces de violence et de révolution, eux et nous assumons de lourdes responsabilités. » Les discours, si, beaux soient-ils, ne nous affranchiront pas de l'action. »

LES QUARANTE HEURES

ET LE PERSONNEL MUNICIPAL1 Le préfet de la Seine vient de prendre un arrêté fixant les conditions d'application de la semaine de 40 heures aux personnels des bureaux de la préfecture de la Seine, cinq jours de 8 heures et deux jours de repos consécutifs, soit le samedi soit le lundi, avec. le dimanche, selon un roulement à établir.

Dimanche 30 mai

Nouvelle émission dont le titre est plaisant à Radio-Paris. La, radio réussira peut-être avec les pierres ce qu'elle a tant de mal à atteindre avec les humains Autres émissions satisfaisantes Georges Colin, toujours actif, à la recherche du langage radiophonique Jean Clergue, toujours dévoué à la musique Gilles et Julien, toujours spirituels et enjoués. P.-D. T. 17 h., RADÏO-PAR/S Concert du Conservatoire sous la direction de Af. Philippe Gaubert. Benvenuto Cellini, ouverture (Berlioz) ̃ Symphonie concertante Otozfirt) Bataille de Huns (Liszt). Concerto pour violoncelle et orchestre (Lalo) Ronde burlesque (Schihitt).

19 h. 30, RADIO-PARIS Des vieilles maisons vous parlent, présentation de Georges Colin, texte de R. Davettay La maison de Yoltaire La Mai' son de Talleyrand.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Concert sous la direction de Jean Clerguc, avec Mme Leroux, pianiste et le quatuor vocal A Caméra. Mazeppa (Liszt) Concertino pour piano et orchestre (lanaeck) La Pétresse, de Korydvcn (Ladmiraldt) Chansons à quatre voix (Schtnitt) Vocero (Tomasi).

20 h. 30, RADIO-PARIS Théâtre radiophonique présenté par Georges Colin. Mateo Falcone, drame radiophonique par Pierre Luccioni et Louis Seigner, d'après Mérimée pemière audition. Les Langoustes pour le peuple, pièce satirique et radiophonique de Fieldmann, deuxième audition. 21 h., PARIS P. T. T. La France en chansons, présentation de Gilles et Julien, avec Mmes Mireille, Célis, Rainvyl MM. Tranchant, Lamy, Debert et Marjal.

ORCHESTRE

20 h., LEIPZIG Glinka, Smetana, Chopin, Berlioz, Strauss.

21 h. 50, NORTHERN IRELAND Ouverture en sol mineur (Bruckner) Nocturne (Dalway) ¡ Ma Mère l'Oye (Ravel).

MUSIQUE DE JHAMBRE ET SOLI 11 h. 30, RADIO-PARIS Concert d'orgue, par M. Langlais.

14 h. 30, RADIO-PARIS Chorale.

19 h., BERLIN Concert Mozart.

22 h. S. NATIONAL ANGLAIS Récital de violon.

22 h. 30. MUNICH Trio (Volknmnn). 24. h., STUTTGART Concert. r-

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 10 h.. POSTE PARISIEN Le Dimanche des jeunes.

10 h. 55, POSTE PARISIEN Trois personnages en quête d'auteurs.

17 h. 20, PARIS P. T. T. Orchestre Evrard. 19 h. 10, RADIO-PARIS Cirque.

19 h. 55, RADIO-CITE Gala des vedettes. 20 h. 30, STRASBOURG Concert.

20 h. 35, POSTE PARISIEN Festival André Messager.

21 h. 10, POSTE PARISIEN Heure des amateurs.

OPERA

14 h., PARIS P. T. T. De l'Opéra-Comique Lakmé (Delibes).

19 h. 45. STUTTGART La Fiancée vendue (Snietana).

21 h., MILAN Iris (Mascagni).

THEATRE

16 h. 30. RADIO-PARIS L'Homme qui n'est pas pariait. tic Lamïîort-Thibouot.

13 h., PARIS P. T. T. i la bonne mère, de Florian

J9 b., TOUR EtFFEI, Sud, Paluel Mamont.

20 millions

pour le rapatriement des Français d'Espagne Parmi les projets mis. en distribution hier, à la Chambre, figure le rapport de M. Archimbaud, approuvant le crédit de 20 millions demande par le gouveruemçnl pour le rapatriement, des Français d'Espagne.. L'exposé des motifs précise que les .10. initiions; votés .eivnmrs dernier ont été coiaplètument 'absorbés dès la fin d'avril. 11,329 citoyens français ont été rapatriés d'Espagne. Il y a encore dans ce pays à peu près 5,000 de nos compatriotes, sans compter les Français engagés volontaires dans les deux armées.

La reconduction

des conventions collectives Le projet de loi tendant à proroger globalement pour six mois toutes les conventions collectives du travail étabJies dans le cadre de la loi du 25 juin 1937 a été distribué hier aux députés. L'article 2 proroge jusqu'au 31 décembre 1937 l'autorisation accordée au gouvernement de fixer les procédures de conciliation et d'arbitrage.

Dès hier, le groupe communiste de la Chambre a déclaré que la reconduction des conventions collectives « doit être subordonnée, comme cela a été très nettement précisé par la C. G. T., à la prorogation des lois sur les conséquences monétaires de la dévaluation et sur la conciliation et l'arbitrage à l'adoption d'une loi réglementant l'embauchage et le débauchage ».

LE NOUVEAU SECRETAIRE GENERAL DE LA PRESIDENCE DU CONSEIL

M. Léon Blum vient de nommer M. Yves Chataigneau secrétaire général de la présidence du Conseil, en remplacement de M. Jules Moeh, promu soussecretaire d'Etat. M. Yves Châtaignier, qui est né en 1891 à Vouillé (Vienne), est professeur agrégé d'histoire et de géographie, licencié en droit et chef de section au ministère des affaires étrangères. Deux fois blessé et quatre fois cité, M. Chataigneau, spécialiste des questions slavistes, était depuis le mois de juin dernier chargé de missiou à la présidence du Conseil.

<»__

Les parlementaires d'Afrique du Nord s'élèvent

contre le projet Viollette La Ligue maritime et coloniale avait convié, hier, les parlementaires de -l'A-1 frique du Nord, présents à Paris, une: réunion, au cours de laquelle seraient étudiées les répercussions possibles du projet de loi Viallette sur le vote des indigènes algériens."

Au cours de la .séance, MM. RouxFraissineng, qui 'présidait, Morinaud, Outrey et Saurin ont souligné, tour à tour, les dangers que .présenterait l'adoption de ce texte.

La moindre concession, a déclarénotamment M. Morinaud, serait à présent une faute impardonnable. Dans ce pays, où l'élément indigène' entre dans la proportion de 6 à 1, nous serions, en octroyant le droit de vote aux indigènes, submergés et jetés à la mer dans un délai qui ne dépasserait pas dix ans. Tous les orateurs ont exprime la même conviction, trahi la même angoisse.

Tous 'les colons sont, chez nous, en état de panique morale. Tous veulent vendre leur exploitation et l'incertitude des lendemains lest si grande qu'aucun

ne .trouve -acheteur. •, ̃ ̃̃' ̃

A l'unanimité, les parlementaires ont décide, en conséquence, de rejeter purement et simplement le projet Viollette sans lui substituer, pour l'instant, aucun contre-projet.

Nouvelles diverses Une agression manquée

dans le rapide Paris-Brest Chartres, 28 mai. Au cours de la nuit du 26 au 27 mai, dans le rapide 505, qui part de Paris à minuit 50, en direction de Brest, deux bandits ont assailli Mme Napoli, demeurant à Villiers-surMarne, qui se trouvait seule dans un compartiment de 1" classe. Aux cris poussés par la victime, ils s'enfuirent et se réfugièrent sur les tampons où ils furent découverts par le contrôleur du train aidé par des voyageurs. Les deux malfaiteurs Marcel Blin, 23 ans, mécanicien à Versailles, et Pierre Fourestier, 23 ans, originaire de la Vienne, garçon de café, ont été remis entre les mains de la police de-Cbartres. L'éboulement d'un puits de mine au Mexique

provoque la destruction d'un village

33 morts, 28 blessés

Mexico, 28 mai. Par suite d'un éboulement au puits de la mine d'or Dos Estrcllos, les eaux d'un lac artificiel dominant lé village de Tlalpujaxua ont rompu leurs digues hier soir.

Un torrent mêlé de bouc et de sable s'est précipité dans les rues du village au moment où les habitants faisaient la sieste.

Un grand nombre de maisons ont été emportées.

Le maire de la ville a annoncé que soixante et une personnes étaient manquantes. On a retrouvé jusqu'à présent trente-trois cadavres. On compte 28 blessés.

La mine d'or et d'argent Dos Estrellos appartient à une société aux capitaux presque entièrement français, dont le siège est à Paris.

QO

GAZETTE DES TRIBUNAUX Une affaire financière

Devant la onzième chambre correctionnelle ont commencé, hier, les débats sur les poursuites intentées contre les anciens administrateurs de l'Electro métallurgie de Dives et de la Banque Syndicale de Paris, L'affaire a été longument instruite par M. le juge Vinas, avec M. Mulquin, comme expert, Les inculpés sont au nombre de six, dont un ancien sénateur.

L'accusation leur reproche de s'être servis des disponibilités dé « Dives » pour soutenir la banque qui a fait faillite.

En ce qui concerne la banque, ils sont accusés d'inventaires frauduleux, de distribution de dividendes fictifs et de publication de faits faux.

Six autres administrateurs sont poursuivis pour infraction à la- loi sur les sociétés.

Les accusés sont défendus par Me Asselineau, Etienne Caen, Joisson, Rosenmark, Pierre Masse.

Les parties civiles seront soutenues par le bâtonnier de Saint-Auban, Lema^ riquier et Léon Durand.

Les débats occuperont plusieurs audiences.

ÇA ET I^A iJ? Demain aura lieu. dans le domaine de la Cerisaie, à Eaubonne, la fête annuelle des Louveteaux de la région parisienne des Eclaircur» de -France.

L'ART ET LA CURIOSITÉ LES GRANDES VENTES PROCHAINES La collection de Mme Denise Boas

S'il s'agissait d'un récital ou d'un « vient de paraître », il serait inutile de ".présenter Mme Denise Boas» Aussi délicate poétesse que musicienne accomplie, son nom, connu de tous les fervents de l'Art, figure avec un égal bonheur en tête du programme qui ravissait hier les auditeurs de la Salle Pleyel, et au bas de plusieurs recueils de poèmes' ils sont l'image de son âme élevée, de son originale sensibilité. C'est en vers d'une réelle noblesse de pensée et de forme que s'exprime l'auteur de Reflets, Ailes d'airain, Le Bruit du silence. « Regardez cela disait d'elle Tristan Bernard, ••• sùbissez-en le. charme et la grâce, et n'en dites rien, ni du mal qui

COLLECTION DENISE BOAS. Pendule en marbre blanc sculpté de l'atelier de Falconet»

serail injuste, ni du bien qui ne serait' pas aussi bien. » Tout, chez cette artiste, est spontané elle glane dans la vie son inspiration, et son chant rvthmé s'exhale avec aisance.: C'est à un autre domaine, qu'aujourd'hui, s'applique- ce 'nom synonyme de talent. Comment s'étonner de le retrouver sur le catalogué d'une admirable collection d'objets d'art et d'ameublement du xvme ? Cet esprit éclectique, quoique imprègne d'un juste modernisme, était bien fait pour comprendre la séduction infinie d'Un siècle prodigue de richesses artistiqffes.

Les objets réunis ici, s'ils révèlent un goût prouvent aussi une compétence éclairée des choses rares, une connaissance approfondie des chefs-d'œuvre de l'art.

D'abord de très belles gravures, parmi lesquelles Le Menuet de la Mariée, La Noce au Château, par Debucourt de remarquables épreuves de Demarteau deux autres à toutes marges, d'après Hubert Robert, par Janinet, lequel nous charme encore avec L'Aveu difficile et Ha # le joli petit chien, d'après Lavreince. Effigies exquises de l'école anglaise, voici Amanihis et Félicia, par J. R. Smith, en de superbes épreuves. A ces quarante gravures s'ajoutent près de trente gouaches, dessins et tableaux. Délicieux petit-maître, J. B. Mallet, semble n'avoir jamais mieux réalisé les scènes aimables, comme cette Visite aux jeunes mariés, pour ne citer qu'une des cinq gouaches assemblées ici. Aussi bien le publie de l'art en reconnaltva-t-il certaines sans difficultés, car elles viennent de collections fameuses. Il fallait à ces oeuvres des compagnes dignes d'elles. En plaçant deux pages de Moreau-l'Aîné, Mme Boas ne pouvait mieux "choisir le gouacheur y montre la maturité de son talent, surtout en cette Cascade, de la collection Paulme, tant admirée à l'Exposition de 1922, en cette niême Galerie Charpentier.

Parmi les tableaux, si les amateurs de somptuosités florales s'attarderont devant ce bois que J. van Huysum a paré de corolles décoratives, les fervents animaliers s'intéresseront à ce splendide Pug Dog de Fr.- Desportes. De Boilly, une peinture en camaïeu gris La Queue au lait (reproduite en 3" page), caractérise bien la sûreté du dessin, la largeur de touche, avec lesquelles l'ob- servateur attentif fixait les scènes de la rue. Au Salon de 1796, figurait une composition similaire, et la lithographie a popularisé ce sujet cher au brillant artiste.

Des chinoiseries, si en vogue au xviu" siècle, voici un vase bleu turquoise et un paravent de Coromandel à douze feuilles. Les porcelaines de Saxe et de Sèvres voisinent avec des bronzes d'ameublement ou des girandoles, flambeaux, chenets, rivalisent de grâce avec des pendules. Celle que nous reproduisons ici, La Femme au chien, est une des plus éblouissantes créations de l'atelier Falconet.

L'ameublement est d'une exceptionnelle qualité. Parmi les sièges, c'est le triomphe du bois naturel, mouluré ou sculpté fauteuils de bureau, chaises à dossier mouvementé, banquette à pieds galbés, bergères garnies de soie bleue, petit lit de repos. A six fauteuils en acajou de P. Garnier s'ajoutent quatre fauteuils recouverts de Beauvais ancien, qui auraient été commandés pour Malmaison, au retour d'Egypte. Un ameublement de salon, garni d'Aubusson ancien, étale sa splendeur auprès d'une commode de Grevenich, une poudreuse en marqueterie de bois de couleurs, une table rognon de Roussel, deux consoles en bois de G. Jacob, d'autres tables de forme ronde ou tambour, un ravissant bureau capucin, un petit dos-d'âne, chef-d'œuvre de l'époque Louis XV, une liseuse de Leleu, une petite armoire marquetée. un secrétaire décoré de frises à bronze ciselé. Tout ce que les ébé-rnistes des rois ont créé de plus séduisant semble avoir été réuni pour la décoration raffinée de cet intérieur. S'il est encore un paravent en Beauvais du temps de Louis XVI, c'est, parmi les tapisseries, une suite de quatre panneaux de la manufacture royale d'Aubusson qu'il convient de mentionner tout particulièrement au centre d'un riche décor sur fond crème, se détacha un mé^daillon à sujet d'animaux.

Si l'on peut ainsi à grands traits définir cette collection, comment imaginer l'atmosphère de beauté qui s'en dégage ? Ce sera la magnifique surprise des visiteurs, lors de l'exposition prochaine chez Charpentier.

Paul Hermant.

Après expositfon-parficulière le 7, pu.

blique le 8, a la Galerie Jean Charpen-

tier, la Collection Denise Boas y sera vendue le mercredi 9 juin, par M* Etienne Ader, assisté des experts Max-Kann, Rousseau, Portier, Damidot et Lacoste. A L'HOTEL DROUOT

La collection Louis Deglatigny a produit 1.212.000 francs Une toile par Schall adjugée 100.000 franc$

La saison des belles manifestations d'art et de goût commençait, hier, à la galerie Jean-Charpentier, à l'occasion de la vente de ses aquarelles, dessins, gouaches, pastels, tableaux anciens et gravures de l'Ecole française du xviir* siècle, dépendant de la succession de M. Louis Deglatigny de Rouen, amateur des plus éclairés, qui au long d'une soixantaine d'années réunit un ensemble de premier ordre. La direction des enchères était confiée à Etiennc Ader, et le* estimation»; à MM. Ferai.*

Catroux,- Huteau et Maurice Rousseau. Cette séance confirma, une fois de plus, l'engouement consacré à Hubert Robert dont une série remarquable de dessins se trouvait là réunie.

L'adjudication capitale fut prononcée en faveur d'une charmante toile par Sehall La Soubrette, officieuse. Cette composition, exécutée en 1785, fut poussée a 100.000 francs, sur estimation de 80.000 francs. Parmi les toiles par Hubert-Robert Les Cascatelles de Tivoli, provenant de la collection du baron de Beurnonville, atteignit 75.000 francs Les Bergers d'Arcadie, 60.000 francs Le Lac, 50.000 francs, et La Voûte écroulée, 30.000 francs. Mentionnons encore Une peinture par Van Goyen Le Château, adjugé 33.000 fr. une autre provenant de la collection Pouyer Quertier Le Moulin au bord de l'eau, 50.000 francs une composition attribuée à Jacob Duck Le Musicien endormi, 29.000 francs une peinture attribuée à Van Ruysdael hameau de pêcheurs, 24.000 francs, et une agréable conception de Schall Le Chat favori, provenant des collections Ayerst et du marquis de Bailleul, 27.000 francs.

Parmi les dessins, les aquarelles et les gouaches.: Un dessin attribué à Fragonard Le Remède pour un conte de La Fontaine, fit 10.000 francs une gouache par Mallet Le Thé matinal, 30.500 francs une gouache par Moreau l'aîné La Pêche ail filet, 20.000 francs. Enfin, parmi les dessins d'Hubert-Robert Paysage avec ruines antiques, statue et figures, 14.000 francs L'Etude du dessin, 22.500 francs La Cour et la Chaumière, 16.000 francs Le Bassin dans le parc, 14.000 francs Escalier à la Villa d'Esté, 15.700 fr. et une série de neuf dessins pour les neuf aquarelles exécutées pour le chevalier de Coligny, exposées au Salon de 1781, représentant des monuments de l'ancienne Rome. 28.200 francs. Maurice Monda.

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APRES LA REVOCATION DEM.DORIOT

Le conseil munîcipal de SaintDenis adresse une protestation au chef de l'Etat.

Le conseil municipal de Saint-Denis a tenu, hier, dans la salle des délibérations, une séance publique ordinaire, présidée par M. Marscball, nouveau amirc. M. Jacques Doriot, démissionnaire, n'assistait pas à cette séance. 'M. Marschnll s'éleva au nom des dus contre la décision du ministre de l'intérieur. Il retraça ensuite le bilan de l'activité municipale et politique de M. Doriot. Il termina par un appel à l'u-

nion.

Aucun acte politique ne pouvant être voté en séance, sous peine d'entrainer l'annulation des décisions par le préfet, le conseil municipal a voté, hors séance, à l'unanimité, un ordre du' jour de protestation qui sera transmis à M, Albert Lebrun et au ministre de l'intérieur.

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Madeleine Fontange ` restera en prison

La chambre des mises en accusation, présidée par M. Doreau, a statué sur la demande de mise en liberté, formulée par M* Floriot, au nom de Madeleine Fontange qui, à la gare du Nord, fit feu il sur le comte de Chambrun, Considérant que M. de Girard, juge d'instruction, a presque terminé son information, le tribunal a décidé que l'inculpée serait maintenue en détention jusqu'à J'ofdonnance de renvoi devant la cour d'assises.

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Ils auront donc accès au Parc des Expositions, Porte de Versailles, jusqu'à 11 h. 30.


Méchanceté

1 Par François Mauriac de l'Académie française

RÉPONDRAI-je ? Ne répondrai-je pas ? L'auteur hésitant relit l'article qui l'éreinte et invoque la muse Indignation. En vain sa bile reste froide et ce lui est une raison de s'étonner, une fois de plus, de sa prodigieuse insensibilité aux injures des gens qui n'intéressent pas son cœur. Les êtres qu'il aime et ceux qu'il admire ont mille façons de l'atteindre un ̃mot leur suffit, un sourire, un silence. D'aussi loin qu'il se souvienne, il a délégué à' d'autres le pouvoir de le blesser. Mais c'est un pouvoir absolu qui ne souffre pas de partage avec les indifférents. J'ai remarqué que les caractères très susceptibles qui réagissent aux moindres offenses d'où qu'elles viennent, n'ont pas beaucoup de cœur. Les vrais passionnés agissent comme le Dieu de Jansénius ils mettent à part leurs élus, entretiennent avec eux un commerce souvent orageux, troublé, mais plein de délices, et laissent les autres hommes composer, dans les ténèbres extérieures, un grouillement confus, d'où il ne leur peut venir ni bien ni mal.

Tout de même, on assure à l'auteur que cette fois l'attaque est sanglante, qu'il y doit répondre, même sans colère, et que servi froid le plat n'en sera que meilleur. Sans doute. Encore faudraitil, pour se mettre en train, éprouver -'quelque irritation. Or, songe l'auteur, je n'en ressens aucune contre cet inconnu qui m'accorde beaucoup plus d'importance que je ne m'en suis jamais donné à moi-même, et dont chaque mot trahit l'idée exagérée qu'il se fait de ma fortune. L'envie que nous inspirons et qui est la forme d'admiration que nous avons lieu d'attendre des âmes un peu basses, ne me semble périlleuse que parce qu'elle nous incite à réciter la prière du pharisien et à remercier le ciel de nous avoir ïiah créature si admirable.

De quoi leur en voudrais-je ? .se demande l'auteur; Il n'est pas jusqu'à leur langage qui ne nous rende sensible le bonheur de n'être pas de leur bord. Lorsque M. Jean Cassou, par exemple, me ^menace d'être « cassé aux gages » par res gens de droite, je Seii$ WienTque ce %"« cassé aux gages », dépourvu pour moi de toute signification, qui exprime un -.geste auquel de ma vie fe n'ai eu recours, et dont je n'ai pu subir j.e risque dans un jtnétier où je ne veux connaître, à gauche comme à droite, que des amis et des "pairs, garde pour les gens en place une signification redoutable en dépit du triomphe de leur parti peut-être même à cause de ce triomphe. Ah nous devinons aisément pourquoi tous ces rats ont le fromage si mauvais SaintSimon dit du jeune abbé Fleury « qu'il suppléait souvent aux sonnettes avant qu'on en eût l'invention. » Les régimes changent, mais sous tous les régimes les gens qui suppléent aux sonnettes ont l'œil jaune et la bouche amère. v> Eh bien, nous leur tiendrons compte de leur fatigue. Je pense avec sympathie à celle de M. Jean Cassou, qui a commencé de servir sous mon confrère M. Léon Bérard, et qui sait, bien qu'il n'a pas fini de grimper. L'irritation est une forme de la lassitude et il s'abaisse, le pauvre homme, jusqu'à me traiter de Tartuffe. Tartuffe comme si ce n'était pas eux aujourd'hui qui; du haut de toutes les places qu'ils occupent, crient aux Français le vers de l'hypocrite démasqué

La maison est à moi, c'est à vous d'en sortir C'est parler un peu trop vite, mon cher confrère, du moins en ce qui vous concerne. Non pas toute la maison l'antichambre. Vous portez le collier un collier qui, en dépit des franches lippées, vous pousse à mordre. Quelqu'un qui vous a observés, vous et les vôtres, dans des commissions, m'assurait que c'était merveille de vous voir, tous en rond, faire les beaux et frémir, non pas même à la vue d'un de vos maîtres au simple énoncé du nom redoutable.

A seize ans, les jours de mélancolie, nous allions mes amis et moi contempler, au Jardin Public de Bordeaux, un petit canard rouge, dont l'allégresse était le spectacle le plus consolant du monde. Son entrain à frétiller du derrière, à barboter, à claquer du bec (non parce qu'il avait faim, mais parce qu'il était repu) suffisait à nous rendre courage « Il y a donc encore de la joie dans le monde ,1 » disions-nous.

J'ai longtemps espéré des gas de la Culture le même réconfort. La hargne de ces vainqueurs me déconcerte, je l'avoue. Non, ce n'est pas seulement leur cou pelé qui les brûle. Il doit y avoir autre chose. Qu'est-ce qui ne va pas ? Où se cache le pétale qui trouble leur sommeil ? Où le cheveu ? Il faut citer encore Saint-Simon « Mme de Maintenon, dans le prodige incroyable d'élévation où sa bassesse était si incroyablement parvenue, ne laissait pas d'avoir ses peines. » Qui nous dira les chagrins de nos révolutionnaires nantis ? Si jamais ils recommencent à mordre, nous nous amuserons de cette recherche petit jeu qui vaudra bien celui de découwir le nom des quarante académiciens. •̃ François Mauriac,

de l'Académie française.

UN CINQUANTENAIRE OUBLIÉ L'AfFAIRE MHNABElf

Le 14 avril 1887, M. Schnsebelé, commissaire spécial des chemins de fer à Pagny, sur la frontière de l'Est, reçoit de son collègue allemand d'en face, le commissaire Gautsch, la lettre suivante r Mon cher collègue,

Je désirerais vous causer pour vous transmettre des renseignements de la plus haute importance que je ne puis confier au papier. Je voudrais éviter d'être va par nos employés et les employés français. Je suis du reste très connu dans les environs. Pouvez-vous me donner un rendez-vous ? Veuillez ne causer à personne.

P.-S. N'envoyez pas la réponse par le « schaffner », car ce serait trop imprudent. Ecrivez-moi par la poste et recommandez la lettre.

Rien là d'extraordinaire, si ce n'est peutêtre ce luxe de précautions oratoires. Les rapports sont fréquents à la frontière entre policiers des deux pays et sont même nécessaires pour la bonne marche de leurs services. Au reste, il y a précisément alors un poteau-frontière abattu à remettre en place sans doute Gautsch a-t-il des renseignements à communiquer à son collègue francais sur cet incident. Schnsebelé lui répond donc en lui donnant rendez-vous àPont-à-Mousson.

Le 17 avril, deuxième lettre du commissaire allemand

Mon cher collègue,

Je suis empêché de me rendre demain à Pont-a-Mousson. Comme j'aurais à vous causer au sujet du poteau qui a été détruit, pourriez-vous venir un de ces jours à l'endroit où ce poteau a été détruit ? J'espère qu'avec les renseignements que j'ai, vous pourrez me mettre sur la trace des individus. Dans l'attente de vous serrer la main, recevez, mon cher collègue, mes bien cordiales salutations. Votre tout dévoué.

Le rendez-vous

C'était dont bien pour une affaire de poteau. Tout de même, Sçhnsebelé ira au plus tôt. Ce n'est pas au reste qu'ils soient en grande sympathie, ils ont même toutes les raisons pour ne pas s'aimer. D'abord, ils sont Alsaciens tous les deux, mais alors que Schnasbelé a opté pour la France, Gautsch a opté pour l'Allemagne un renégat, pense Schnsebelé, et il n'est pas le seul à le penser. Gautsch a trois frères, qui ont voulu, eux, être Français et ne lui ont pas caché leur sentiment.

De son côté, Schnsebelé est pour Gautsch l'ennemi un-espion, pense-t-il. Il le soupçonne de complicité avec les agents français de renseignements, soupçon qui a pris corps à la suite d'arrestations opérées à Strasbourg et à la suite desquelles, au mois de mars, les autorités militaires allemandes ont lancé un mandat d'amener contre le commissaire français.

,Mais ceci ne peut empêcher les relations de service, courantes sur la frontière. Le 20 avril 1887, donc, comme Gautsch lui en a exprimé le désir, Schnsebelé décide de régler l'affaire du poteau détruit et prévient son collègue qu'il le rencontrera sur place, exactement sur la route de Novéant. Il s'y rend au début de l'après-midi^et, le soir, la France apprend avec stupeur par le télégraphe que le commissaire français de Pagny a été arrêté à la frontière par deux policiers allemands. Le lendemain, le bruit se répand que l'arrestation a eu lieu sur territoire français.

On imagine l'effet produit sur l'opinion. Les mots sont impuissants à exprimer l'émotion générale.

Le gouvernement cependant garde tout son sang-froid et commence par se renseigner sur les circonstances exactes de l'arrestation. Voici, grâce à la déposition de deux vignerons français qui ont assisté à la scène de loin, sans d'ailleurs intervenir, ce que l'on apprend en gros.

Arrivé vers une heure et démie sur la route deNovéant que la frontière coupe obliquement, Schnsebelé s'est promené un instant, en donnant quelques signes d'impatience, regardant sa montre, frappant le sol de sa canne. Puis il s'est avancé sur là route, dépassant la frontière, regardant dans la direction de l'Allemagne comme qui, attendant quelqu'un, s'étonne et s'irrite de le trouver en retard.

Au moment où, pour la deuxième fois, il esquisse cette allée et venue, un individu en blouse qui est en territoire allemand le dépasse et se place entre lui et la frontière. Les vignerons voient Schnsebeïé interpeller celui-ci, puis l'homme lui saute dessus et l'attire violemment en arrière. Courte lutte, à laquelle prend part un deuxième homme en blouse, venu à la rescousse du premier. Le commissaire crie aux vignerons « Je suis Schnsebelé » II se débat toujours, son chapeau roule au pied du poteau français, preuve en tout cas qu'il n'en était pas loin. Puis les hommes le ligotent et l'emmènent vers Novéant. Le soir, il est en prison à Metz.

L'Enquête

Première question A-t-il été arrêté sur territoire français ? Cela semble impossible à préciser et c'est l'avis du ministre des affaires étrangères, M. Flourens, qui, le lendemain de l'incident, en instruisant notre ambassadeur à Berlin, lui dit en propres termes: « Cela ne -paraît pas vraisemblable. » La version la plus plausible, c'est que Schnsebelé a été attiré sur territoire allemand.

Mais l'enquête immédiatement entreprise change cette première opinion. On constate que si l'agression première a bien eu lieu en territoire allemand, en résistant Schnsebelé s'est dégagé et a regagné un instant le territoire français, qu'après un court moment d'hésitation ses agresseurs l'y ont repris et ramené de force de l'autre côté du poteau.

Il convient d'ajouter que lors de son interrogatoire à Metz, Schnsebelé n'a pas été affirmatif sur ce point

J'aurais juré, a-t-il déclaré, que je me trouvais de nouveau sur le sol français lorsque j'ai été arrêté. En présence des déclarations des témoins, je ne peux toutefois plus l'affirmer avec la même certitude je peux aussi m'être trompé. Dans un conseil des ministres restreint, le président Grévy avait fait observer justement que peu importait au fond l'endroit exact de la route où Schnsebelé avait été arrêté, que ce qui était grave c'est qu'il ne s'était rendu à la frontière que sur convocation de son collègue allemand et en raison de ses fonctions, donc, tout portait à le croire, qu'il avait été attiré dans un piège.

Cette opinion de Grévy, que le gouvernement allait faire sienne, nous est rapportée dans deux articles du regretté Camille Vergniol, parus en 1929 dans la Revue de France et qui sont à ce jour ce que l'on a écrit de meilleur sur l'affaire Schnsebelé. M. Vergniol avait eu à sa disposition des documents inédits et s'était appuyé encore sur la très importante publication du recueil de pièces diplomatiques allemandes intitulé Die Grosse Politik der Europaïscher kabinette. ,1

On peut aujourd'hui compléter son étude grâce à la récente publication du tome 5 de la première série du recueil similaire français Documents diplomatiques français, mis à jour par la commission de publication des documents relatifs aux origines de la guerre 1914.

Ce volume contient les dépêches échangées entre le gouvernement français et notre ambassade à Berlin au sujet de l'affaire Schnsebelé.

Il ne semble pas en les lisant que-l'affaire ait eu le tour grave qu'elle avait pris

L'agression au poteau-frontière.

devant l'opinion. La première impression est que c'était une affaire de police, dans laquelle les agents allemands avaient voulu faire du zèle.

Les premières démarches au Quai d'Orsay révélaient que Schnsebelé éta,it $.̃, açr. cusé de complicité dans des crimes de haute trahison pour s'être livré à des faits d'espionnage et à des actes ayant pour objet, de faciliter la désertion dans l'armée ». De part et d'autre, d'ailleurs, apparaissait un même désir de conciliation. Par courtoisie et pour éviter d'envenimer le débat, le gouvernement français s'opposait à la publication des lettres de Gautsch M. de Bismarck, de son côté, faisait savoir par son chargé d'affaires à Paris que si la violation de territoire était établie il n'hésiterait pas à demander la remise en liberté de Schnsebelé, fût-il coupable.

La production des lettres de Gautsch au comte Herbert de Bismarck fit une forte impression sur celui-ci. Il ne dissimula pas que c'était là un piège regrettable, mais ajouta que ces sortes de pièges pouvaient être de mise entre policiers qu'au reste Schnsebelé avait commis des actes plus répréhensibles « en cherchant à suborner à prix d'argent, au vu et au su du gouvernement français, des Alsaciens-Lorrains sujets allemands. »

LE CARNET D'ANDRÉ ROUVEYRE

M. le premier président Matter siégeant à la cour de cassatiun

Et comme M. Herbette protestait que le gouvernement devait être laissé en dehors de la question, le comte Herbert de Bismarck mettait en cause le général Boulanger. 11 devait revenir plusieurs fois à la charge sur ce sujet, et l'ambassadeur s'inquiétait de cette hostilité permanente contre Boulanger.

Sur l'affaire elle-même, il était moins inquiet. Dès le 28, elle était réglée officieusement, en ce sens qu'après approbation de l'empereur, Schnsebelé serait remis en liberté, étant données les circonstances de son arrestation, après convocation de son collègue. Le gouvernement français se disait, de son côté, disposé à prendre spontanément les mesures nécessaires pour que ses fonctionnaires se renfermassent dans la limite de leurs attributions.

« Au fond, dit M. Herbette, le chancelier ne considère pas l'incident actuel comme un fait de violation de frontière. Il y voit avant tout, un duel entre policiers. Pour lui, Schnsebelé n'est pas un

fonctionnaire. c'est un espion. » Et il ajoutait

« II y a certainement quelque chose de fondé dans l'observation que m'a faite tantôt le comte Herbert de Bismarck, à savoir ̃ qpe.1.le_ .gouvernement français sait depuis longtemps à quoi s'en tenir sur les actes de Schnsebelé, puisqu'il recevait ses rapports. »

Au reste, le jour même où il apprenait officieusement que l'affaire était réglée, soit le 28 avril, le gouvernement l'autorisait à faire connaître au gouvernement allemand son intention de déplacer Schnœbelé.

Celui-ci était mis en liberté le 30 avril. V. recevait aussitôt ordre de se soustraire à toute manifestation et de se rendre directement à Paris où, M. Vergniol a raison, il est à croire qu'il ne reçut pas que des compliments.

Il avait d'ailleurs été obligé de reconnaître, à Metz, qu'il était depuis deux ans en correspondance avec un des Alsaciens arrêtés par les Allemands.

Le, 16 mai 1887, il était nommé à Laon, sans avoir rejoint son poste à Pagny. En octobre, il avait droit à sa retraite et il y fut mis immédiatement. Il mourut à Nancy, en 1900.

Georges Girard.

AUX QUATRE VENTS

Le plaisir de se revoir

Quand, après le roulement du tambour, jeudi après-midi, à l'Académie française, M. Joseph de Pesquidoux vint prendre séance et que les Immortels eurent envahi à sa suite l'hémicycle, on vit M. Louis Madelin debout, face au public, jubiler un moment de tous ses feux « Comme on se retrouve, vieux amis » Et M. Louis Bertrand, sur la banquette, s'ébrouait joyeusement.

Après un an de sommeil, l'Académie renaissait. Ses rites reprenaient un petit air de nouveauté assez redoutable, c'est-à-dire adorablement « hors du siècle ».

Des membres des Académies des Sciences morales et politiques, des Beaux-Arts, des Sciences prennent l'habitude indiscrète de se placer dans la partie de l'hémicycle réservée ou qui devrait l'être aux Immortels et de se mêler à eux.

Une astuce des érudits et des savants de cabinet pour accrocher les regards des jolies femmes.

Comment s'appelle celui qui a la grande barbe; à droite d'Abel Hermant ? demandait une famille provinciale à son guide parisien. Et le guide parisien, humilié, ne reconnaissait pas M. Dupont-Ferrier, savant auteur des Institutions financières de la France au moyen âge.

A chacun ses goûts

Les académiciens sont venus en foule à la réception de l'écrivain du Livre de raison. On en a compté vingt-trois, total rare, car dans la maison une coquetterie traditionnelle fait volontiers éluder l'obligation de la présence ainsi que les fils fuient le salon de leur mère à son jour de réception.

Vingt-trois, et dix en costume le bureau où siégeaient le général Weygand, MM. Bellessort et Doumic, la délégation noblement disposée au premier rang où brillaient MM. Abel Bonnard, Claude Farrère, François Mauriac, le duc de Broglie et Louis Gillet.

L'Académie française prodiguait le vert et l'épée.

M. de Pesquidoux a offert, une variété au costume académique, d'ailleurs fort élégante. M. Louis Gillet porte l'habit fermé au cou. La plupart des Immortels l'ont fait ouvrir selon les appétits divers sur le plastron blanc, et l'habit de M. de Pesquidoux est de même, mais de plus, à la ceinture, ses bords s'évasent et découvrent un triangle de gilet blanc. Ce n'est pas sans charme. Le maître du Houga a montré qu'on peut être paysan et battre en < chic tous les Parisiens. Idylle pastorale Les grandes traditions se perdent.

Les discours académiques ne portent plus de traits à l'adresse du récipiendaire ou de quelque cible choisie. Ils n'empoignent rien, personne. Ils nous ouvrent une humanité réconciliée, sans divergence d'idées et quasi en uniforme. On loue de confiance. L'atmosphère est sucrée.

L'éloge de Jacques Bainville par M. de Pesquidoux avait du sérieux et le portrait de l'historien par M. Bellessort une vivacité familière et affectueuse qui a beaucoup plu.

PROPOS D U SAMEDI

Le lycée Alain-Fournier. Une plaque rue Cassini. Louis Mandin, poète de la nuit. Olympiades de la poésie et autres manifestations littéraires prochaines. Stendhaliens et bey listes. `

Sans doute est-ce la première fois que le nom d'un écrivain moderne est donné à un lycée. On ne pouvait, pour commencer, faire un meilleur choix que celui d'AlainFournier. Le Grand Meaulnes est un hymne à la poésie de l'enfance, du rêve et de l'évasion. C'est lé livre le plus émouvant qu'ait inspiré la vie scolaire. Tout cela a été certainement très bien dit l'autre jour

Une pneumatique d'Alain Fournier

à Bourges, par M. Marcel Abraham et le proviseur, devant la plaque qui consacre la nouvelle dénomination du lycée. Au lycée Voltaire, à Paris, où Fournier fit ses premières classes secondaires, au lycée de Brest, où il prépara Navale, au lycée Lakanal, où il prépara Normale, a-t-on pensé, samedi ou dimanche, à s'associer au lycée de Bourges par des lectures du Grand Meaulnes ?

Heureux lycéens de Bourges qui désormais « potasseront » d'un meilleur cœur sous l'invocation d'un nom jeune et charmant, quand il y a tant de lycées à dénominations austères et ennuyeuses, propres à rendre l'étude encore plus aride J'ai été dans mon très jeune âge l'élève d'un lycée qui s'appelait le lycée Henri-Martin. Ce nom aurait pu être celui d'un poète plein d'une grâce aérienne et enchanteresse. Le sort a malheureusement voulu que ce fût celui d'un historien de grande renommée en son temps, mais de peu de génie. Le dictionnaire nous apprend qu'il fut « un des membres les plus distingués du parti républicain, qu'il honora autant par modération que par la fermeté de ses principes ». Allez donc exciter l'émulation des lycéens avec un éloge semblable Par chance, le même dictionnaire me rappelle qu'il a existé, sous la Restauration

Des exigeants, cependant, sont restés sur leur appétit. L'œuvre, la carrière, le caractère de Jacques Bainville, que d'échappées vers de hauts débats! certains fort délicats, assurément, mais qui ne valent que plus d'honneur aux esprits qui ont la hardiesse de les aborder. Une prudence serve a enlevé à l' « Action française » beaucoup de la part à laquelle elle a droit dans la vie de Bainville. C'est une part considérable et qui prendrait une singulière beauté si on l'analysait librement. Dans la haute loge de gauche, sous la Coupole, un adolescent écoutait avec recueillement les discours Hervé Bainville à côté de sa mère. 11 a les traits et surtout le regard droit, le regard de prise vigoureuse de son père.

Deux orateurs

M. Joseph de Pesquidoux, mince, bien cambré, avec dans l'attitude juste ce qu'il faut de timidité, avait un « trac » certain, quoique assez bien contenu.

Seule, la voix parut, en souffrir: un peu assourdie avec des poussées chantantes, elle ne portait pas loin les propos. La Coupole est, d'ailleurs, d'une acoustique déplorable si l'on n'y apporte point des dons d'orateur et le fruit des leçons de diction.

Le nouvel Immortel tenait le plus souvent à deux mains ses feuillets deux mains fermes comme aux bras de la charrue. Et lorsque la gauche retombait, il y avait de quoi trembler elle frôlait dangereusement le verre d'eau sur la mince tablette. On a parfois rêvé de l'imminence d'un « tub » pour la vénérable tête que surplombait le verre.

Tout autre orateur fut M. André Bellessort, brillant, animé, professeur qui a jeté le bonnet doctoral par-dessus les moulins ainsi que l'ont fait des centaines de conférences applaudies et l'admiration des dames. Assis au bureau, aussi plein de chaleur et de débordement que M. Doumic, à sa gauche, apportait de ressemblance avec le Minos des lieux infernaux, M. Bellessort ne ménage ni ,sa peine ni ses charmes. Le buste en avant, convaincant, ardent, il offre au public des propos diserts comme le pélican ses entrai' 's. Et le public lui est reconnaissant.

Comment on les loue

Si, outre-Rhin, les faiseurs d'hymnes entrent volontiers en transe amoureuse sur le nom de M. Hitler, un peu plus à l'Ouest, les poètes officiels non plus ne se servent des pipeaux pour célébrer M. Staline

Et lui, dont la volonté est plus dure que l'acier Et dont la voix nous fait aller de l'avant, Notre chef,

Le cher, le bien-aimé Staline,

s'élève comme le soleil de la patrie. Il est dans nos pensées et dans nos chants, Un mot de lui, et le feu [Staline. Consume nos cœurs. STALINE est avec nous Sur le chemin de nos exploits.

Le soleil de la patrie, les cœurs consumés, quelle température

Il peut survenir bien des malheurs à la France. Nous avons déjà la consolation de douter que nos poètes fassent jamais aussi bien que leurs confrères allemands et russes. La Girouette.

et sous Louis-Philippe, un dompteur non moins fameux que cet historien et qui s'appelait comme lui Henri Martin « Il fut d'abord matelot, puis fit partie de plusieurs troupes d'écuyers en Italie et en Allemagne. Ce fut sur les chevaux qu'il exerça d'abord sa puissance de fascination. Martin ouvrit sa ménagerie à Paris le 3 décembre 1829 toute la capitale y accourut

et fut émerveillée de son adresse. Sa vogue était telle qu'on écrivit pour lui un drame. Les Lions de Mysore, dans lequel il jouait le rôle d'un prisonnier condamné aux bêtes. Au cinquième acte, un lion s'élançait sur lui et tout aussitôt, le reconnaissant, lui léchait les mains. » Je dédie ces lignes à mes jeunes camarades de notre vieux lycée Henri-Martin pour que, dorénavant, ce nom évoque dans leur esprit des images plus suggestives que celle du grave personnage dont la statue en bronze s'élève devant la porte de l'établissement. Le dompteur Henri Martin a inspiré une nouvelle à Balzac. Littérairement, ce titre l'emporte sur maints pesants tomes d'histoire.

Pour revenir à Alain-Fournier, il me semble que le principe de donner aux lycées des désignations humaines pourrait être étendu aux plus humbles écoles. Il est courant que nos grands hommes aient débuté sur les bancs de la communale. Une plaque sur la façade de celle-ci lui enlèverait, sinon de sa laideur, du moins de son anonymat administratif, la tirerait de la série, la ferait plus vivante et plus parlante. Il en serait de même pour les cours. les salles d'étude, les dortoirs des internats. M. Jean Zay a l'esprit jeune et ouvert.


Il peut par une simple circulaire rendre moins revêche l'atmosphère de nos établissements d'enseignement de toutes catégories.

Et pour revenir encore une fois à AlainFournier, disons que la Société des Gens de lettres s'honorerait de faire poser une plaque sur la maison qu'il habita, tout près du jardin où devait s'élever après la guerre l'hôtel de Massa, au n° 2 de la balzacienne rue Cassini. Ce geste de bon voisinage aurait t'avantage de démontrer à quelques personnes chagrines que l'illustre Société ne réserve pas son intérêt aux questions de tarifs, de radiodiffusion, de cinéma, que sais-je encore ?

A propos du prix Edgar-Poe que le comité de la Maison de Poésie vient d'avoir la bonne idée de décerner au poète Louis Mandin, je demanderai à notre ami Maurice Noël la permission de joindre mon hommage au jugement très pénétrant qu'il a porté mercredi sur l'auteur d'Ariel esclave. En couronnant ce poète et en lui donnant un, prix dont la dénomination offre un rapport si juste avec son œuvre, la Maison de Poésie a ajouté une raison d'être à celles dont elle pouvait exciper déjà.

Louis Mandin est une des figures originales de*, la rue de Condé, où elles ne manquent pas. Comme son collaborateur Paul Léautaud, il est Parisien de Paris, étant né rue de l'Hirondelle. Comment ne pas naître poète, lorsqu'on naît rue de l'Hirondelle ? Et comment ne pas le devenir lorsque, comme de Louis Mandin, la vie, la dure et sotte vie, fait de vous un clerc de notaire, puis un secrétaire de mairie au fond des provinces ? 0 esclavage d'Ariel

Louis Mandin a offert longtemps ce trait curieux et remarquable de n'écrire que des vers. Pour défendre Shakespeare contre M. Abel Lefranc et son école, il se résigna pourtant un jour à écrire en prose. Il le fit même avec une certaine àpreté. Quand on touche à la personne de Shakespeare, cet homme si doux et si courtois entre en colère. Shakespeare est sa passion. Pour le lire dans le texte, lui qui n'avait pas appris l'anglais en classe, il acheta une «̃ méthode », et il s'introduisit ainsi dans le commerce et l'amitié de tous les poètes d'outre-Manche et d'Edgar Poe. Cela lui donne évidemment le droit de n'être pas content d'entendre proférer si souvent que Shakespeare n'était pas Shakespeare.

Je disais l'autre jour que Baudelaire a été un poète nocturne et qu'il ne faut pas le mettre au Luxembourg où les jeunes gens ne pourraient pas ''lui rendre visite la nuit. Louis Mandin est aussi un poète nocturne, ce qui ne veut pas dire qu'il pratique le noctambulisme, je le crois au contraire de mœurs régulières et modérées, mais il a chanté les nuits et les crépuscules avec bonheur, si ce mot peut être employé à propos d'un poète dont l'inspiration distille un si puissant désespoir.

Je dirai encore que Louis Mandin a fait du vers de quatorze pieds un usage dont feu Henry Céard, l'auteur des Sonnets de guerre, aurait pu être jaloux. « II s'efforce de saisir l'insaisissable, a dit de Louis Mandin M. John Charpentier, pour en réfléchir la fallacieuse image dans sa langueur. De là, ce vers de quatorze pieds dont l'idée lui est venue peut-être en lisant Evangéline, mais dont l'harmonie fluide et prolongée convient si bien à son

MARCEL ARLAND Les plus beaux de nos jours "(Gallimard), LA VARENDE Nez de Cuir (Plon). Il se peut que lé dernier livre de M. Marcel Arland ait des parties de chef-d'œuvre. Il se peut aussi que son auteur soit sur le chemin de se casser le cou.

Imaginez un violoniste virtuose qui jouerait pendant plusieurs heures sur la chantelle, et dans le suraigu de la 'chanterelle, avec la moitié des notes en harmoniques, de façon à produire une mélodie d'une déchirante pureté. Mais cette mélodie ne prétendrait pas seulement à nous émerveiller par ce qu'elle aurait de dépouillé et de gracile. Elle aurait l'ambition de faire tenir le chant du monde dans ses notes éthérées, d'évoquer toutes les plaintes qui peuvent résonner dans des âmes humaines, par les moyens d'une musique qui se réduit à rivaliser avec le tintement du cristal. Il me semble qu'il y a là le thème d'une gageure, plutôt qu'un terrain très sûr pour le développement d'une œuvre littéraire. M. Marcel Arland tend cependant à se créer, dans cette direction, un domaine fort personnel, qu'il meuble de livres parfaits et fragiles. Il a commencé avec Antarès, continué avec Les .Vivants. Les plus beaux de nos jours poussent très loin l'accomplissement de ce genre qui n'est qu'à lui. Quel genre ? Des espèces de nouvelles que Ton pourrait appeler poétiques, si l'on voulait laisser entendre que la richesse de l'événement y cède presque toute la place à l'intensité de l'inspiration. Mais U faudrait aussitôt ajouter qu'il ne s'agit pas de poésie du langage, encore que l'art de M. Marcel Arland soit extrêmement subtil et raffiné. Non, ces nouvelles ne sont pas des poèmes en ftose* mais de» poèmes psychologiques.

lyrisme confidentiel, presque toujours chuchotant et comme assourdi ou voilé par la nostalgie qui l'enveloppe. »

La jeune Académie Mallarmé brûle de faire parler d'elle et d'affirmer sa vitalité. C'est de son âge. Il faut donc lui pardonner d'avoir accordé son patronage à une entreprise dont le titre avait pourtant de quoi la faire reculer les Olympiades de la Poésie. Cela donne le frisson.

Ces Olympiades' consisteront en une série de galas destinés à faire connaître au grand public la poésie de tous les pays. On nous fait entrevoir que les plus grands poètes et les plus grands artistes des cinq parties du monde y participeront. Ce serait magnifique. Il est à craindre, hélas que la réalité ne soit moins belle. Attendons. Cependant, cles Pen Club profiteront également de l'Exposition pour se mani- fester avec éclat sous la présidence de Jules Romains. Au programme de leur congrès sont inscrits entre autres problèmes le style de la littérature mondiale et l'avenirde la poésie. Celle-ci n'est oubliée nulle part. Elle est à l'honneur partout. Ah! ï qu'un jeune poète de génie serait le bienvenu A quel bon moment il tomberait Fernand Fleuret vient, dans Sillage, de consacrer un émouvant article à la poésie. « La poésie est le pain de la solitude, de l'amour et de la détresse », dit-il, et il compte sur une prochaine catastrophe sociale pour lui rendre son rayonnement. Diable Je connais beaucoup de gens qui, devant cette perspective, vont s'obstiner à préférer la prose.

Le congrès des Pen Club ratifiera-t-il le pronostic de Fleuret ?

Quant au congrès des Ecrivains de France, il se tiendra cette année â Rouen et s'occupera, comme il se doit, particu- lièrement de régionalisme. Mais d'autres sujets retiendront aussi son attention, celui-ci, par exemple « la page littéraire dans les journaux français », sur lequel Mme Géraldine a rédigé un rapport. Le Figaro littéraire tirera certainement des aperçus de Mme Géraldine de grandes et utiles leçons.

André Billy.

OCCASIONS LITTERAIRES

PHILOSOPHIE

SIMON FRANK. La Connaissance de l'être (coll. Philosophie de l'Esprit). Ce livre attachera tous ceux qui demandent à un philosophe de leur apprendre comment il conçoit la relation de l'homme avec l'absolu. (Aubier, éditions Montaigne, quai Conti, Paris, un vol. 36 fr.) TOURISME-VOYAGES

Dans l'Algérie de C. Alzonne, et le Maroc de R. THOMASSET (deux voluumes admirable,ment' illustrés) qui viennent de paraitre Sansrlâ collection :«̃ Pa.y£. *t 3Ç&és J&&ct.â». 'vous trouverez tout' ce "qui fait l'attrait' inépuisable de ces pays, ou 1$ vie. iMSUvialle a su respecter le passé et conserver intacts, dans des sites d'une réelle grandeur, le pittoresque indigène mêlé aux souvenirs des civilisations antérieures.

Chaque volume relié, 20 francs. (Fernand Nathan, éditeur. Paris.)

NOUVELLE REVUE FRANÇAISE (1" juin). FRANCIS Jammes, Feux MARIEANNE Comnène, La Haute Maison RAINER Maria Rilke, Lettre à un jeune poète (fin) CHARLES-ALBERT Cingria, Recensement JEAN Prévost, La Chasse du matin (IV) Documents. Chroniques. Notes. L'Air du mois.

A paraître prochainement Catalogue de beaux livres illustrés, modernes d'éditions originales et de gravures. Envoi gratuit sur demande. « Au Service du Livre », 3, rue Jacques-' Callot, Paris (6e). Odéon 35-12.

LA VIE L I T T É R AI R E

Une connaissance infiniment sensible et délicate des drames qui sont dans les cœurs, aux instants où la vie ne contient pas d'autres drames, fait toute la vibration de ces petits morceaux, tendus par le lyrisme intérieur jusqu'au point de se briser. Et chacun de ces drames invisibles est le frère de l'autre, sur le registre de la sensibilité qui en perçoit les coups. M. Marcel Arland pourrait répéter, au' sujet de ce nouvel ouvrage, l'avertissement qu'il a donné quand il a publié Les Vivants « Chacune des histoires qui composent ce livre fut conçue et écrite non pas seulement pour elle-même, mais par rapport aux autres, et selon la valeur qu'elle devait prendre dans l'ensemble. A mes yeux, aucune d'elles n'est donc complète en soi et tous ces épisodes me sont apparus comme les diverses phases d'un seul récit. » Appelons cela, si l'on veut, une petite suite én mineur sur des secrets d'âme.

Ces secrets sont pour beaucoup ceux de M. Marcel Arland lui-même, dont l'âme est passionnément attirée par l'impalpable, mieux, par ce que l'impalpable recèle de douloureux et de bouleversant. M. Marcel Arland, quand il considère la vie de son regard méditatif, ne se tourne pas vers les mille petits faits qui, presque chaque jour, nous donnent l'occasion de dire « On pourrait en faire un roman. » II choisit au contraire, dans l'écoulement des minutes, celles qui, même vides, même pauvres d'apparence, sont si lourdement chargées d'un poids inexprimable qu'on ne peut les laisser tomber sans soupirer « C'est la vie. »

J'avais noté, dans Les Vivants, ce bout de dialogue très caractéristique « Vraiment on vit on ne sait trop pourquoi.

» Elle soupira

» On vit parce qu'on en a l'habitude, voilà tout,

» Un peu plus tard, elle reprit » Tout de même, il y a des instants. »

Oui, il y a des instants où la vie semble dégager un extrait d'elle-même,

Vieille Allemagne

On apprend, le 18 mai, qu'un scandale a éclaté la veille au Reichstag. L'Empereur, au cours d'un récent voyage à Strasbourg s'est laissé aller à une de ces incongruités de langage dont il est coutumier. Il a menacé l'Alsace-Lorraine de l'annexer purement et simplement à la Prusse et ces paroles intempestives ont soulevé l'indignation dans les deux provinces et déchaîné au Parlement la colère de l'opposition.

M. Scheidemann, ancien vice-président de l'Assemblée, s'exprime en ces termes « Nous avons ici l'aveu important qu'une annexion à la Prusse est la punition la plus grande dont ont puisse menacer un peuple récalcitrant, qu'elle est une peine qui ressemble aux travaux forcés avec perte des droits civils une peine qui fait descendre celui qui en est l'objet au degré le plus inférieur des citoyens de l'Empire allemand, à celui de sujet prussien. »

Un instant plus tard, le député Ledebour s'écrie à son tour

« La voilà bien comme elle est cette Prusse dont un député du centre a pu dire qu'elle rendait honteux d'être Prussien. u

Que les murs du Reichstag aient pu entendre sans s'écrouler de telles aménités, les sujets du IIIe "Reich doivent aujourd'hui en rester confondus. Est-ce pour en avoir gardé l'écho que les vieilles pierres du palais ont été livrées aux flammes ? L'Allemagne de Guillaume II nous paraît aujourd'hui aussi loin de l'Allemagne hitlérienne que la vieille Allemagne de Gœthe. Nouvelle victoire du grand Georges Notre regretté Frantz-Reichel raconte, le 23, les péripéties du match qui la veille, au Cirque de Paris, a mis aux prises, devant une foule en délire, Georges Carpentier et Willie Lewis. Le combat a nécessité une vingtaine de reprises et notre champion a triomphé aux points du boxeur américain. « Le match fut, par l'acharnement et la science que déployèrent les deux fameux rivaux, le plus beau de tous ceux auxquels ont été, depuis neuf ans, conviés à Paris les, gens de sport. »

La grand'pitié du Théâtre*Français M. Paul-Boncour vient de publier le rapport qu'il présenta l'an dernier à la Chambre sur le budget des Beaux-Arts et il demande notamment qifon remette à la scène, au Théâtre-Français, certains ouvrages classiques qu'on ne joue plus ou pas assez. Déjà les comédiens de la Maison de Molière ne gagnent plus leur vie et l'on se plaint qu'ils abusent des congés et des tournées.

A ce -mal qui ne cesse d'empirer G.-A. de Caillavet croit avoir trouvé un remède. Il propose dans une brillante chronique qu'on dédouble la Comédie-Française, qu'on lui adjoigne une seconde scène où l'on jouera plus de répertoire que de nouveautés. « La troupe du Français, écritril, est bien plus nombreuse qu'il ne faut pour sufSre à deux théâtres. »

Reste à choisir la seconde scène « C'est l'Odéon, « l'Odéon perasif que célébrait Théophile Gautier, l'Odéon qu'Antoire porte comme Atlas portait le monde, qui a déjà fourni un merveilleux effort et dont la troupe pourrait, en partie, s'incorporer à la. troupe de Molière. »

^ette-<»iution renGoiîteerait- l'approbationunanime du public. L'Odéon n'est-il pas appelé déjà: çouvamment « le second ThéâtreFrançais »

Le souhait de G.-A. de Caillavet ne s'est jamais réalisé. Plusieurs années après sa mort, la double direction du Français et de l'Odéon fut néanmoins offerte à notre cher Robert de Flers qui refusa.

Entrées au répertoire

La Comédie-Française cependant accueille des œuvres nouvelles. Le mercredi, 22 mai, elle donne pour la première fois Poil de Carotte, en même temps que l'Iphigénie de Jean Moréas.

La comédie de Jules Renard est jouée par Mmes Leconte, Fayolle, Dussane M. Léon Bernard les rôles d'Iphigénie sont confiés à Mmes Bartet, Lara, Louise Silvain, Madeleine Roch MM. Silvain, Albert Lambert fils, Jacques Fenoux.

De telles interprétations, pourtant, ne manquaient pas d'éclat. 'f

Jacques Patin.

et comme son contenu à l'état pur. «* Les plus beaux de nos jours sont, aux yeux de M. Marcel Arland, ceux qui s'entr'ouvrent pour laisser apparaître un de ces instants où toute la vie de la terre paraît se condenser, comme toute la lumière du ciel paraît se déposer dans une goutte d'eau. M. Arland ressemble beaucoup à l'un de ses personnages, dont il dit « Une phrase du livre, une scène de la journée, un coin de terre aperçu [.J.cen était assez pour ranimer en lui toute sa vie. Confus ou précis, chaque souvenir était lié à une émotion particulière, qu'il faisait un instant renaître. Parfois l'émotion devançait le souvenir. »

Et parfois, je me demande si, chez M. Marcel Arland, l'intelligence de l'émotion ne devance pas l'émotion ellemême, avec une sorte d'émulation qui tient à ce que la poésie psychologique, comme la poésie tout court, se délecte d'une extrême connaissance de l'objet qu'elle chérit. Ainsi cet écrivain pousset-il très avant l'exercice d'un talent dont la délicatesse est le trait le plus caractéristique, à tous les sens du mot délicatesse une aiguille d'acier est un instrument délicat, non seulement parce que sa tige est mince, mais parce que sa pointe très fine est apte à atteindre des régions profondes et choisies.

Toutes les délicatesses composent, de leurs nuances et de leurs acuités, le charme de cet ouvrage tantôt avec des touches très légères, et d'une pénétrante douceur, pour suggérer un paysage, ou plus encore une atmosphère tantôt avec une lucidité qui ne recule pas devant l'atroce, pour déceler la cruauté latente au sein des minutes les plus innocentes de la vie. Ce sont d'ailleurs toutes les latences, toutes les virtualités de la vie, que M. Marcel Arland fait apparaître par transparence dans ses histoires de nos heures sans histoire. Et c'est par là qu'il nous touche le plus, en reflétant la. vie telle qu'elle le est vraiment. Il y a dans la vie beau- i coup plus d'histoires possibles que

CHOSES ET GENS DE LETTRES Eît rtOTJLS *P

A partir du 1" juin fonctionnera à l'hôtel de la Société des Gens de lettres un Centre "d'accueil aux écrivains étrangers, où les visiteurs littéraires que nous promet l'Exposition trouveront tous renseignements, aussi bien pour se débrouiller dans la vie journalière que pour s'initier à nos musées, bibliotheques, laboratoires et divers endroits de haute' culture. Idée ingénieuse, mais qui suggère aussitôt cette question « Et nous ? » Force est bien, en effet, de constater qu'après avoir montré, l'an dernier, une activité sans précédent, depuis janvier, sauf la préparation des élections, le Comité n'a pas fait grand'chose.

Ainsi, il va bientôt y avoir un, an que M. Zay, avec l'assentiment de nos commissaires, lançait le texte de son Statut de l'écrivain, contenant tant d'excellentes réformes, tel, notamment, le contrôle des tirages, si longtemps réclamé en vain. Eh bien qu'est devenu ledit projet ? Et quand arrivera-t-il devant les Chambres ? Même incertitude sur le sort de l'urgent projet de M. André Billy, visant à la réduction des scandaleuses charges fiscales qui pèsent sur nos auteurs. Ce projet a-t-il été agréé par le Parlement ? Et, si oui, qu'attend-on pour le discuter ?

Enfin, comment s'expliquer le phénoménal retard subi par le projet de loi accordant le recours en cassation aux ouvrages condamnés pour atteinte à la morale, innovation dont on sait quelle serait l'importance littéraire ? Et, quoique le rapport de cette loi soit achevé depuis quinze mois, pourquoi continue-t-il à végéter dans les cartons du Sénat ?

Autant de mystères (sans en citer nombre de similaires) dont le Comité paraît se désintéresser et dont les soins exigés par le Centre d'accueil risquent de détourner encore son attention.

Or, si louable que soit cette sollicitude de la Société pour les écrivains étrangers, il ne faudrait pas qu'elle lui fit oublier les nôtres, et que, sous prétexte de l'Exposition, on vît renaître, Hôtel Massa, le triste régime de vaines réceptions et de vains discours dont les comités d'hier masquaient leur farniente.

Fernand Vandérem.

NOUVELLES LITTÉRAIRES François Ambrière,

lauréat de la Bourse nationale de voyage

La commission de la bourse nationale de voyage littéraire, présidée par M. Léon Riotor, a procédé à l'élection du lauréat du Prix national de prose de 1937.

Au troisième tour de scrutin, M. Francis Ambrière, ayant réuni la majorité des suffrages, a été proclamé élu.

M. Francis Ambrière présentait à l'examen de la commission son ouvrage Le Favori de François I", l'amiral de Bonnivet. C'est un excellent essayiste que l'Histoire, heureusement, n'enlève pas complètement à la critique et à la vie littéraire.

A L'ACADEMIE DES INSCRIPTIONS Le Prix J. Schlumberger a été partagé de la manière suivante 15.000 francs à M. G. Deschamps, pour son livre Le Krac des chevaliers 10.000 francs à M. René Grousset, pour son livre Histoire des Croisades.' Le prix ordinaire de 2.000 francs pour 1937 a été décerné à M. Pierre Courcelle, d'Orléans.

VIENT DE PAR'AITR~

HENRY MALHERBE

PASSION DE LA

MAUBRAN

La plus grande cantatrice du monde, par le plus important écrivain musical d'aujourd'hui.

ALBIN MICHEL, ÉDIT, |

d'histoires qui arrivent à éclosion beaucoup plus d'adolescents qui rêvent l'amour, que d'hommes et de femmes qui vivent le miracle de l'amour beaucoup plus de haines enrobées dans l'hypocrisie que de haines à découvert et qui exécutent leur désir sinon les cours d'assises devraient être centuplées. C'est parce qu'il se contente de cristalliser dans ses récits des histoires virtuelles que M. Marcel Arland peut faire tenir un monde dans chacun d'eux un monde d'amours espérées, ou d'amours perdues et encore espérées malgré tout un monde d'occasions attendues, d'occasions évanouies, et de malheurs qui ne manquent pas leur coup. Et par-dessus tout cela, mieux, mêlé à tout cela, cet invincible sentiment du bonheur possible, qui doit persister dans chaque homme sans doute jusqu'au dernier souffle, ce sentiment qui fait que la vie se laisse vivre presque toujours. Un personnage de M. Marcel Arland exhale ce sentiment-là. C'est une vieille femme qui, depuis son enfance, attend son heure, comme elle dit, et qui finit par soupirer « Eh bien, voyez-vous, quand je pense comme ce soir à ce que me disait maman, je ne sais pas comment vous dire, c'est comme si je l'avais eue, mon heure. Quand? '? Je ne sais pas. le me dis que je n'ai pas su la voir, mais que tout de même je l'ai eue. » L'être humain regarde le monde tourner autour de lui avec un égocentrisme aussi fortement établi que l'attraction universelle. Et les plus beaux de ses jours sont sans doute ceux où il éprouve le plus vivement l'illusion que le monde tourne pour lui. C'est sur de telles perspectives que s'ouvrent les nouvelles qui dans ce volunie font figure de chefs-d'œuvre, scènes et dialogues d'avant la vie, comme Adolescence, d'après la vie, comme Veillée et Doucette, de pendant la vie comnie Enterrement de printemps et ri l'aube. Ce sont des pages comme cellesJà qui, par la perfection même qu'elles ont en soi, fout souhaiter qu'il ne leur manque rien. Que leur manquet-il donc ? C'est difficile à dire on

ROBERT FRANCIS LE GARDIEN

D'ÉPAVES

Adieu

aux Trois Belles

roman.

GUY DE POURTALÊS

LA PÊCHE

MIRACULEUSE un grand roman d'histoire

contemporaine

MOTS CROISÉS LITTÉRAIRE©

Problème 117 Y a

Horizontalement. 1. Fut placée très haut par un romancier moderne. 2. Ce que fit l'auteur de la Reine de Saba Phonétiquement dans le nom d'une œuvre de Jérôme. 3. Le puWic l'entend parfois décliner bruyamment son état civil. 4. Pieuse fille d'Austrasie Mère de personnages de La Fontaine et de Scribe. 5. N'est pas une utopie Quelques-unes furent définies par deux vers de Boileau. 0. Dans une expression de Virgile ayant trait aux grands poètes. 7. Sem ou Noé. 8. Article Comment la petite fille de l'Océan dut manifester son juste mécontentement. il, Sujets illustrés par Cicéron et Platon. 10. Ce que furent Daudet et Mlrbeau par Reboux et Muller Termine un hymne de joie, 11. Le doute lui devrait, d'après un Périgourdin, une exceptionnelle douceur Carco lui a donné un nom d'oiseau. Verticalement. I. Sentiment qui Inspira le père de Bertrand et Raton. II. Poète de la Mythologie Fait briller certains ouvrages. 11.

voudrait je ne sais quoi de moins abstrait, qui ferait que cette essence de la vie tendrait moins à s'évaporer sans laisser de traces. C'est un fait si'aiguë, si profonde, si vraie, que soit la poésie psychologique de M. Marcel Arland, elle effleure notre admiration plus qu'elle ne la saisit et la retient. On oublie très vite ses exquises, ses exactes subtibilités. Une comparaison s'impose au sujet de M. Arland, avec M. Jacques Chardonne à qui il a dédié son livre. L'un et l'autre de ces écrivains, évidemment, distillent l'humanité pour la mettre en alcool. Mais on pourrait dire qu'il n'y a pas d'eau-de-vie de M. Chardonne qui ne garde goût et parfum, même quand ce romancier moraliste s'évade dans un recueil de pensées, comme il fait ces jours-ci dans son petit volume, l'Amour c'est beaucoup plus que l'amour. Tandis que M. Marcel Arland, à mesure qu'il décante et purifie le genre où il excelle, fait craindre que l'alcool à quatre-vingt-dix degrés ne soit le terme de sa perfection. Le danger tient-il au genre lui-même, à ces fragments de substance romanesque qui suppléent à une absence de roman ? A égalité d'art, un roman c'est tout de même le monde qui vit, non le monde qui se regarde vivre. Mais si M. Marcel Arland a créé pour lui-même ce genre qui est bien à lui, c'est probablement qu'il en avait besoin pour exprimer sa nature. Sans doute ces petits cadres étaient-ils le mieux faits pour recevoir les confidences à soi.même d'un écrivain qui a le sentiment d'autant plus intense des hommes et des choses qu'il en semble, d'une certaine façon, assez détaché. II faudrait expliquer ce détachement-là. Remarquons que M. Marcel Arland évoque le plus souvent dans ses nouvelles des maisons de village et des coins de champs avec l'attitude d'un homme qui s'en est éloigné depuis longtemps. On dirait, à 'le lire, un terrien plus qu'à demi déraciné, qui renoue avec la terre par le lien d'un souvenir assez intellectualisé. Pour tout dire, la poésie que pratique Mi. Marcel Arland ne jaillit pas d'un contact de

TRISTAN DERÈME

LA TORTUE INDIGO

La suite du "Poisson rouge"

et de "l'Escargot bleu"

18 fr.

GRASSET

Hercule Ses délivra d'un cauchemar Dans Œdipe. IV. Rendent piqué tout ce qu'ils touchent Américain. V. C'est aussi un four Son geste causa la mort d'un dictateur. VI. Retourné dans un refrain révolutionnaire Egalent zéro. VII. Prénom d'une amie de Richelieu et de Voltaire Fait. VIII. Partie de la théologie qui fut combattue par Pascal. IX. Brut Couvre voiles. X. Intéresse le géographe, le géomètre et la cuisinière Qualité d'un solitaire. XI. Initiales de l'auteur des Villes tentaculaires Docteur à qui l'on doit une restauration. Solution du problème 116

COMMENTAIRES

Horizontalement. Neuf 2 Aère, synonyme d'aire."

Verticalement. Cinq Ajalbert fut conservateur de la Manufacture de Beauvais.

Sept 1 Niort, berceau de Fontanes.

Huit 3. La Lice et sa compagne.

tout l'être avec la nature et la vie. Elle émane d'un courant spirituel où circulent des émotions cultivées. Elle tire de là son prix, qui est rare. De là aussi vient probablement le danger que des dons de haute qualité ne produisent un éther très pur, mais très volatil.

̃̃?. .v

Truculent, pittoresque, haut en couleur, le héros de M. de la Varende, « Nez de cuir, gentilhomme d'amour », est de ceux dont on s'étonne qu'ils n'aient pas trouvé plus tôt une main amie pour qu'elle fasse sortir leur carcasse de la tombe.

Certaines provinces regorgent de telles figures. Les archives focales détiennent leur état civil. Les villages et les châteaux s'acquittent à qui mieux mieux de la tradition orale qui porte leurs aventures au degré d'embellissement le plus souhaitable. Le pays d'Ouche, à cet égard, semble être une mine d'histoires romanesques. Ce n'est pas la moins belle que celle de « Nez de* cuir », ce gentilhomme défiguré par la mitraille aux armées de Napoléon, et qui a su tirer du masque posé comme un loup sur son visage ravagé un surcroît de prestige auprès des belles de son pays la seule qui ait résisté à ce Don. Juan normand a succombé à la terreur quand il a découvert sa face. M. de la Varende sait trousser l'histoire et la légende de sa province pour mettre en valeur les amours conquérantes et les anecdotes à saveur de terroir. Il s'était fait la main l'été dernier avec un volume de nouvelles. Nez de Cuir ouvre maintenant la marche, n'en doutons pas, à un brillant cortège de cavaliers et de chasseurs, aussi braves que galants. Que M. de la Varende use lui-même de galanterie à l'égard de la langue française plus qu'il n'a fait jusqu'à présent, et ses héros poumai «ntrer dans la littérature.

André Rousseaux»


IPilRIB D'HIER ET D'AUTREFOIS

En 1867, 1 Exposition s'ouvrait et Offenbach donnait

"La Grande-Duch esse L'écrivain autrichien S. Kracauer a écrit une Vie de Jacques Offenbach

dont la traduction de l'allemand va paraître aux Editions Grasset. n y trou-

vera, autour du maître de l'opérette, le brillant Paris du Second Empire, et

les pages que nous publions ci-dessous ont, avec les semaines présentes, une

plaisante correspondance.

H..1867, l'année de l'Exposition.

Au Champ-de-Mars se dressait le Palais de l'Exposition, construction géante de fonte et de verre, en forme d'ellipse et d'une somptueuse lourdeur. Les contemporains l'avaient dénommé « le Colisée du Travail» ou « la Babel de l'Industrie » Quand, sous les vivats de ,1a foule à qui sa personnalité était restée sympathique, l'Empereur inaugura l'Exposition le 1" avril 1867, l'univers reposait encore dans ses caisses. Les nouveaux bateauxmouche par contre étaient déjà en service. Ils vous amenaient à l'entrée d'un tunnel qui débouchait sur les terrains de l'Exposition où se trouvaient un lac artificiel, de nombreuses attractions, et les pavillons des différentes -nations. Quant au Palais de l'Exposition, au milieu duquel avait été aménagé un jardin exotique, il comportait sept rangées de galeries concentriques dont la plus extérieure était aussi la plus haute elle abritait les machines. Théophile Gautier se fit hisser un jour, au moyen d'un ascenseur hydraulique assez rudimentaire, au sommet de cette galerie parvenu tout en haut, il s'imagina être transporté au temps des antiques arènes, rêvant que les gladiateurs faisaient leur entrée pour le combat et que les chars grondaient sur les toits. L'entreprise soulevait les commentaires les plus variés. Les exposants se plaignaient des loyers trop élevés, les idéalistes bourgeois s'exaltaient à la pensée de la fraternité des peuples et de la suppression des guerres. L'ivresse démocratique qui s'était emparée d'eux plongeait Victor Hugo dans des visions d'extase, Victor Hugo qui, en exil, avait perdu les notions d'espace et de temps «Au vingtième siècle, il y aura une nation extraordinaire », écrivait-il en 1867 dans -Paris-Guide, bréviaire de tous les visiteurs de l'Exposition « celte nation sera grande, ce qui ne l'empêchera pas d'être libre. Elle s'étonnera de la gloire des projectiles coniques et elle aura, quelque peine à faire la différence entre un général d'armée et un boucher. Cette nation aura pour capitale Paris et ne s'appellera pas la France. Elle s'appellera l'Europe». .1867, l'année de l'Exposition.

Sans perdre haleine, Offenbach faisait répéter aux Variétés sa dernière opérette, La Grande-Duchesse de Gérolstein, dont les débuts devaient coïncider autant que possible avec l'Exposition. Le peu qu'on arrivait à en savoir excitait la curiosité générale. On disait que la crainte de la censure avait seule conduit Meilhac et Halévy à placer l'action au dix-huitième siècle, et à s'évader vers ce petit Etat légendaire^d'une Allemagne qu'Eugène Sue avait imaginée autrefois dans les Must ères de Paris-, que la pièce visait en réalité les militaires qu'elle tournait en dérision la Cour de Russie et la Grande Catherine qu'elle fourmillait d'allusions politiques à l'actualité qu'il n'y aurait pas moins de dix-huit musiciens militaires sur scène que. bien d'autres choses encore. Le Figaro exultait.

les sanglots d'Hortense Schneider Hortense Schneider, dont le cachet s'élevait maintenant à-quatre mille cinq cents francs par mois, éprouva le soir de la générale une des plus grandes déceptions de sa vie. Elle avait mis toute sa fierté dans un grand cordon qui lui barrait toute la poitrine or, la censure, choquée précisément par ce grand cordon, en demanda la suppression Si les auteurs changèrent en un tournemain une phrase où le censeur voyait une allusion à la guerre austro-allemande, il leur parut infiniment plus pénible d'annoncer à Hortense la perte de son grand cordon. Elle sanglota ̃en apprenant l'épouvantable nouvelle et jura qu'elle ne jouerait plus mais à peine Offenbach eut-il donné à l'orchestre le signal d'attaquer les premières mesures que, déjà, elle avait séché ses larmes, retrouvé son sourire et repris le commandement de ses troupes. L'année suivante, les purent à loisir contempler au Salon un portrait de la grande-duchesse en grand uniforme et parée du grand cordon qu'avaient censuré les autorités. C'est ainsi qu'Hortense parvint, au moins par l'image, à assouvir sa vengeance.

Ecrivains, courtisanes, banquiers, diplomates et hauts dignitaires de la Cour, tout ce qui comptait dans le monde et le demimonde remplissait la salle des Variétés le soir du 12 avril. C'était un de ces publics comme les aimait Hortense Schneider. On allait s'apercevoir ce jour-là que le règne de la crinoline était définitivement passé; toutes les dames, la princesse de Metter-

Feuilleton du « Figaro du 29 Mai 1937

TRESORS CACHES 1 (NOUVELLE)

(Suite)

II formait avec le chien un groupe qu'on eût dit sculpté dans la matière du minerai environnant et sur lequél seuls le visage jaune du vieillard et les dents de l'animal faisaient des taches claires et leurs yeux rougeâtres et défiants, animés par la présence de l'étranger qui venait rompre leur solitude, se ressemblaient comme ceux de deux consanguins.

Est-ce vous le gardien ? Les propriétaires ne sont-ils pas ici ? demanda l'ingénieur avec douceur, ayant aussitôt compris à qui il avait affaire.

Le vieux répondit par gestfi am-

bigus

Oui. Non.

Le chien, de son côté, secoua la

nich en tête, apparurent en effet vêtu de robes plates. Le brun-havane à la mode de leurs toilettes, qu'on appelait cette année-là « la couleur de Bismarck», était rehaussé par le rouge éclatant des coraux qui émaillaicnt leurs coiffures, leur gorge, leurs oreilles et leurs bras. Quant aux messieurs du Jockey-Club, ils portaient des favoris à l'autrichienne, étalaient de larges plastrons et arboraient des monocles carrés.

La première représentation laissa une impression si confuse que les plus fins connaisseurs se demandèrent en vain si la pièce aurait du succès ou bien si ce serait un four. Le premier acte cependant avait rallié tout les suffrages, c'était un triomphe incontesté. Les tirades du général Boum firent beaucoup rire le Jockey-Club et lorsque, une casaque d'hermine jetée sur l'épaule, un bonnet de hussard sur l'oreille, une cravache à la main, Hortense entra en scène et attaqua son air Ah que j'aime les militaires.

la salle entière hurla d'allégresse. Cette atmosphère allait atteindre au délire avec la chanson du sabre

Voici le sabre de mon père.

et se maintenir encore au second acte. La première moitié de cet acte contenait des couplets tendres par lesquels .les demoiselles d'honneur donnent lecture des nouvelles du front et aussi la déclaration voilée de la Grande-Duchesse

Dites-lui qu'on l'a remarqué, distingué, qu'Halévy qualifiait de bijou. Quel succès pour Hortense Schneider 1

1867, l'année de l'Exposition. N'estce pas plutôt celle de La Grande-Duchesse ?

L'Empereur lui-même alla voir la pièce, le 24 avril. Il sourit en caressant la pointe de sa moustache aux talents stratégiques du général Boum, bien qu'ils évoquassent sans doute pour lui des souvenirs cuisants. Mais il fallait sauver les apparences. L'opérette fut d'autant plus appréciée de M. Thiers, adversaire politique de l'Empereur, qu'il était mieux placé que quiconque pour en goûter tout le sel. Le prince de Galles, jeune homme d'une parfaite élégance, qui portait une barbe blonde et unissait les vertus du père de famille anglais à celle de l'homme du monde parisien, arriva vers le milieu de mai dans la capitale. Comme les Variétés l'attiraient beaucoup plus que l'Exposition universelle et que les places étaient louées longtemps à l'avance, dès son' arrivée le prince s'adressa directement à Hortense Schneider qu'il ne connaissait d'ailleurs pHsrpoùr avoir une avànl-scène. Hortense Schneider fit le tour des différentes agences, mais, à son grand regret, ne trouva à lui offrir qu'une loge de balcon de côté. .1867, l'année de La Grande-Duchesse de Gérolstein.

C'est sous son règne que le monde fit route vers l'Exposition et y prit conscience de lui-même. Les Goncourt avaient le sentiment de faire « une promenade dans un songe ». Le songe était fait d'oripeaux, venus de tous les coins du monde. Des minarets et des coupoles dominaient des huttes scandinaves, le hiératisme solennel de l'Egypte se mêlait à la joliesse hollandaise, la Russie voisinait avec le Tyrol. Qu'il était beau de parcourir ce paysage de rêve, colorié comme un livre d'images A l'intérieur du Palais de J'Exposition la diversité du livre d'images le cédait à la rigueur du guide officiel et la fantaisie à un aperçu systématique de tous les produits de notre civilisation. Ils allaient des canons Rrupp à la lutte de la science contre les bactéries, des tableaux de Millet au plus nouveau et au plus léger de tous les métaux, l'aluminium. L'influence des tendances démocratiques était très sensible car le domaine du travail humain d'une part, et l'effort pour relever le standard de vie des classes inférieures de l'autre, avaient été l'objet d'une attention toute particulière.

Johann Strauss lancé par Le Figaro Comme pour dominer le bruit des machines, une succession ininterrompue de cafés et de restaurants qui s'étaient groupés autour du Palais de l'Exposition faisaient entendre des orchestres de toutes les nationalités et entre autres un orchestre prussien, qui, sous la direction de Johann Strauss, jouait des valses viennoises. Les valses de Strauss, encore peu connu du grand public, allaient se perdre dans ce brouhaha. Désireuse de venir en aide à son compatriote, la princesse de Metternich l'invita à l'ambassade d'Autriche

queue en fixant le visage de l'étranger comme s'il comprenait ses paroles.

N'y a-t-il personne autre que vous ici ?

Finalement, le gardien dit

Il faut aller au village qui se trouve là derrière et parler à la veuve et à la fille du propriétaire. L'ingénieur jugea alors inutile d'insister, mais le vieux, voyant qu'il s'apprêtait à repartir, le retint, Auriez-vous l'intention de traiter pour la mine et savez-vous combien les propriétaires en demandent? C'est justement ce qu'il faut voir, ainsi que bien d'autres choses. Lesquelles ? '?

Avant tout, la qualité du mine.rai, les excavations déjà faites, les résultats obtenus.

Le vieux eut une expression mauvalse

Les résultats ? Ils furent tels que le propriétaire se ruina et mourut de chagrin.

L'ingénieur, qui avait ramassé un fragment de schiste et l'examinait distraitement, fixa de nouveau de ses yeux francs ceux défiants du gardien.

Quand cela a-t-il eu lieu ? '1 11 y a déjà deux ans.

Et personne, depuis, ne s'est présenté pour acheter ly mine ? Avant tout, on ne suit pas encore s'il s'agit d'une mine, c'est.

à un bal auquel prit part le couple impérial, avec toute la suite princière de la Grande-Duchesse de Gérolstein. Les lumières tombaient de corbeilles de fleurs suspendues au plafond, une cascade ruisselait sur des rochers enfouis sous des roses et Strauss dirigeait. Il aurait eu du mal à percer néanmoins si Villemessant n'était un jour entré par hasard dans le café où il jouait, « Elle est bien bonne » avait-il dit suivant son habitude. C'était toujours lui qui donnait le ton il faisait des ascensions en ballon captif avec ses rédacteurs, mettait Baden à l'envers et animait à lui seul la vie mondaine naissante de la Riviera. Ce serait un jeu pour lui de lancer le Viennois compositeur de valses; quelques articles de réclame dans le Figaro et une soirée en l'honneur de son protégé, avec des invités tels que Flaubert et Tourguenev, et tout le monde se rua chez Strauss. Enhardi par ce premier succès, Strauss put alors faire entendre une valse intitulée Le Beau Danube bleu, qui n'avait guère plu à la Diana-Saal de Vienne. Elle suscita l'enthousiasme de Paris qui lui décerna le nom de Valses des valses. Cependant, la maison de la rue Laffitte semblait être une oasis au milieu de l'agitation que La Grande-Duchesse de Gérolstein ne faisait qu'accroitre. « On ne peut lire un journal sans y trouver la mention de banquets de toute sorte », dit un compte rendu de l'époque. Et Rochefort ecrivait « Paris, qu'on avait surnommé la tête de la France, n'en est plus que les jambes. » Que de jambes s'agitèrent au cours de la fête de nuit offerte au Bois de Boulogne au monde des viveurs par Cora Pearl et Giulia Barucci. Six cors de chasse saluaient l'arrivée de chaque dame avec la sonnerie de l'Hallali, la musique jouait sans arrêt les airs de la Grande-Duchesse, qui alternaient avec les valses de Strauss, et des feux de Bengale éclairaient le lac sur lequel les couples glissaient dans l'ombre. Ecorchés dans les restaurants, exploités par les prostituées dont le nombre avait augmenté de plus d'un tiers, les Gondremarck et les « Brésiliens » en avaient alors pour leur argent. Dédaignant les foules, la Païva se cantonnait dans son palais des Champs-Elysées où elle se croyait tenue de recevoir chaque jour à sa table des célébrités littéraires. Lorsqu'une lumière un peu trop brutale venait à tomber sur elle, de noirs sillons creusaient son visage poudré de blanc et elle prenait alors l'aspect d'une morte fardée. Tout se déroulait devant le décor grandiose de ce Paris d'Haussmann, dont les visiteurs ne se lassaient jamais d'admirer les perspectives et les monuments. Douze avenues rayonnèrent de- i'Arcdç- ̃Trionr- pfoe, deux beaux parcs embellirent les quartiers pauvres. Le 15 août, date à laquelle sur un ordre venu d'en haut, fut détrônée la Grande-Duahesse, politiquement indésirable, l'éblouissante façade du nouvel Opéra dont l'Empereur avait fait entreprendre la construction quelques années plus tôt apparut aux yeux du public. Bien d'autres choses n'étaient que •façades. Haussmann avait montré une telle prodigalité que l'acrobatie la plus audacieuse devenait indispensable pour masquer la ruine des finances municipales. Ni les douze avenues de l'Etoile, ni les deux parcs ne parvenaient à réconcilier les ouvriers avec l'augmentation des loyers et des prix provoquée par cette politique d'urbanismç.

Elle s'achevait, l'année de ïa GrandeDuchesse de Gérolstelii.

Dès septembre tous les princes du sang s'étant envolés Paris devint un lieu de plaisir pour les petites gens qui, par essaims, arrivaient de la province et de l'étranger. Ils écarquillaient les veux devant la momie plus de deux fois millénaire du pavillon égyptien.

L'heure était venue de dresser des bilans. Dix millions d'hommes environ étaient venus visiter l'Exposition universelle, dont cinquante-sept souverains et princes du sang. Les gens avertis en gardaient une certaine amertume. Un visiteur de l'Allemagne du Sud nota que les princes et les peuples d'Europe auraient vraiment pu observer durant leur séjour à Paris combien le gouvernement français était démoralisé et se laissait aller, et que la France commençait à s'agiter sérieusement. « Tout le monde a peur, sans trop savoir pourquoi » disait au même moment Mérimée. Etreint par cette angoisse, Michel Chevalier pensait que l'Exposition universelle avait passé 'comme un météore éblouissant sur l'horizon qu'un orage menaçait de déchirer.

dire quelle est la profondeur de la couche de plomb argentifère. C'est curieux. Mais je vois qu'il a été fait beaucoup de fouilles. Et le propriétaire.

Le vieux, se repentant d'avoir par. lé de cette façon, interrompit brusquement l'entretien. Il dit, en allongeant le bras vers le tournant du sentier

Le village est là, tout près. Allez-y pour vous informer. Demandez les dames Gilsi.

L'autre tenta une dernière ques. tion

Vous n'êtes pas de l'endroit ? Le vieux ne répondit pas et s'éloigna en secouant la tête, comme semblant se dire à lui-même « Quel drôle de type que cet étranger », tandis qu'en même temps ce dernier pensait « Il semble que cet, homme ait intérêt à ne,pas perdre son poste de gardien 1 y II attendit que le cheval eût fini sa ration d'orge et repartit. Il suivait maintenant la route taillée dans le roc pour le passage des chars. Ces travaux avaient dû coûter fort cher et l'ingénieur devinait la cause de la faillite de la mine et les très grandes difficultés d'exploiter celle-ci, faute de moyens de transport. Toutefois, il y avait encore beaucoup à tenter et il se rasséréna en voyant que le village était tout près, au tournant de la route, et que tout à coup la roonta-

11 1~, EVOCATION AU PAVILLON DE MARSAN Il-

LE DECOR DE LA VIE DE 1900 A 1925

S. Kracauer.

{Traduit de l'allemand

par Lucienne Aslruc.)

Une robe de Vionnet (1913)

1900-1925. Hier. Et que c'est loin déjà Aussi bien en ces vingt-cinq années-là, tout a profondément changé, le visage de l'Europe, la face du monde, les mœurs, les lois, les habitudes et l'humeur des Français. L'exposition qui vient de s'ouvrir au pavillon de Marsan est si ingénieusement faite et présentée qu'elle nous rend fort sensibles

les évolutions de la mode, du goût, de tout le décor de la vie pendant le premier quart du vingtième siècle, notre siècle. Avec -si peu de recul avoir su distinguer ce qui était significatif et caractéristique de ce qui ne l'était pas, cela suppose une belle jus-

Secrétaire par Fauconnet

gne changeait d'aspect le versant s'élargissait avec des pentes verdoyantes descendant vers une vallée au fond de laquelle courait un fleuve droit et uni comme une route pavée d'argent.

Le petit village, que les hommes de l'antiquité réfugiés là-haut, peutêtre au temps des incursions barbares, avaient construit dans une cuvette, à l'abri du vent, était entièrement composé de maisonnettes busses, en pierres noires, adossées les unes aux autres, avec de petites portes et des fenêtres semblables à des meurtrières on eut dit un pays naissant, encore informe et pelotonné dans le rude sein de la montagne. Au premier plan, la petite église blanchie de frais, avec son clocher maigre mais élaccé, tentait de le défendre, tandis que d'autre part, pour recevoir le voyageur harassé qui s'était aventuré si haut, elle l'accueillait avec un joli pré de lupin étalé comme un tapis devant les marches de la porte fermée, et la surprise d'un grand arbre dont chaque feuille se berçait dans la joie du soleil et du ciel bleu.

Très beau, dit l'ingénieur à haute voix. Et tandis que le cheval baissait la tête avec l'envie de se désaltérer à cette herbe plus frajehe que de l'eau, il observait que des branches les plus élevées de l'arbre pendaient de nombreuses boucles d'o-

tesse de coup d'oeil, une rare sûreté d'appré- ciation. La brillante équipe du musée des Arts Décoratifs vient de prouver une fois de plus son admirable expérience, et son tact.

Dès l'entrée, le visiteur est accueilli par deux panneaux de Vuillard, mats comme des tapisseries et le voici déjà dans l'ambiance.

Quatre alvéoles, quatre petites pièces. L'une est meublée avec des créations d'Eu- gène Gaillard, continuateur assagi du style de 1900. Une autre offre quelques échantillons de ce Louis XVI factice et tarabiscoté dont tant de gens faisaient leur bonheur aux environs de 1905. Puis c'est une chambre à coucher 1913, conçue par Paul Huillard et dont les meubles laqués sont décorés de peintures à l'huile dues à Charles Guérin. La quatrième cellule est remplie de créations de Paul Iribe, notamment de meubles délicats en bois d'amarante et en bois de sycomore, à marqueteries de fleurs, et une muraille est réchauffée par une étoffe aux généreuses harmonies dont Jacques Doucet avait demandé le carton à René Piot. Des toilettes mémorables, inventées par des couturiers illustres, les Worth, les Lan vin, les Vionnet, etc., animent ces intérieurs reconstitués.

D'autres chiffons précieux, des corsages aux savantes complications, des mantelets aux subtiles arabesques, et des chapeaux figurent dans les vastes vitrines de la salle suivante. Ah ces chapeaux, qu'ils vaudraient un chapitre ou plutôt un poème, chapeaux de 1905 avec leur cache-peigne en roses artificielles, chapeaux immenses d'avant 1914 en velours noir, bleu ou rouge dont de vastes plumes couronnaient l'or- gueilleuse architecture

Des toiles évocatrices nous entourent, presque toutes signées de peintres qui avaient promptement obtenu leur brevet de parisia-

J.-E. Blanche. Fin de soirée à bord d'un yacht. Dauville, 1913.

nisme. Le regard, en errant sur cete galerie d'élégances, reconnaît la princesse L. Murat par Jean de Gaigneron, Mme Hersant par La Gandara, Mme Madeleine Picard par Zuloaga, la princesse Bibesco par Boldini. Voici Mme Helleu par Helleu, la comtesse de Noailles par Forain, Jeanne Rolly par CaroDelvaille, Mme Errazuriz par Romaine Brooks. Le souvenir de Lantelme est deux fois rappelé une de ses effigies est de Boldini, l'autre de K. van Dongen. JacquesEmile Blanche, qui nous restitue la vision de Nijinsky et de Karsavina dans le ballet de Shéhérazade, se montre fidèle annaliste dans le portrait d'une « jupe entravée de 1913, ou dans la description pleine de verve d'une soirée à bord du yacht de M. Vanderbilt, au cours de l'été qui précéda l'été de la grande guerre.

Quiconque prend intérêt à évoquer les jours faciles et peut-être heureux de ces époques encore si proches et qui déjà semblent si lointaines, pourra trouver dans toute une suite de dessins de Sem et d'Albert Guillaume la chronique de la vie parisienne d'alors, telle qu'elle se déroulait, pour son personnel attitré, soit à Paris même, soit dans les villes d'eaux ou sur les plages qu'elle s'était annexées.

Des meubles de Follot, meubles de 1912 en bois d'amboine ou bois doré, de 1922 en bois noir et or des meubles de Dufrène de 1904, 1905, 1919 des fauteuils de Sue et Mare recouverts de tapisserie de Beauvais d'après Paul Vera, ou de tapisserie d'Aubusson d'après Mme Lassudrie et l'on arrive à Ruhlmann, l'un des triomphateurs de 1925, Ruhlmann qui aimait les belles matières et les lignes sobres.

reille de corail c'étaient des cerises

II lui fut ensuite facile de trouver la maison dès dames Gilsi, située justement derrière l'église, et qui n'était séparée de celle-ci que par une ruelle pavée ressemblant à une cour. Basse, noire comme toutes les autres demeures, elle se distinguait cependant de celles-ci par le petit portail à deux battants portant des écussons de cuivre et des fenêtres garnies de rideaux de mousseline brodés à la main. Dans le fond, à droite, par une petite porte ouverte, s'exhalait d'un four une chaude odeur de pain, et ce fut là, lorsque l'étranger eut frappé à la grande porte, que vint ouvrir une femme grasse, brune, ayant les mains blanches de farine.

C'est bien ici que demeure madame Gilsi ? demanda-t-il.

Madame Gilsi, c'est moi, répondit-elle en baissa sa grosse tête enveloppée d'un foulard noir.

On eût dit qu'elle avait honte de posséder ce nom distingué mais elle comprit aussitôt le but de la visite de l'étranger, et ses yeux défiants s'animèrent.

Veuillez entrer par là, dit-elle en indiquant la porte aux écussons; je viens tout de suite vous ouvrir. Elle disparut dans l'intérieur de la maisonnette pour se présenter aus.

Par RAYMOND LECUYER

sitôt devant le portail. Elle fit entrer l'homme dans une sorte de petit salon au fond duquel, contre le mur, un grand aigle empaillé, sévère et triste, évoquait l'idée d'un héros crucifié. Mme Gilsi avait de nouveau disparu, mais un instant après se présenta une jeune fille grande et forte, ayant des cheveux bruns coupés et des yeux tellement brillants que, au premier abord, on n'en distinguait pas la couleur elle portait avec élégance une robe noire qui amincissait ses formes arrondies. Sa présence réconforta l'ingénieur. « Voici avec qui il faut traiter », pensa-t-il tandis que la jeune fille lui disait avec une froide cordialité Asseyez-vous, asseyez-vous je suis mademoiselle Gilsi.

Il s'installa sur le vieux sopha, sous la garde de l'aigle, et parla aussitôt de l'affaire.

̃ Très heureux de faire votre connaissance, mademoiselle. Vous avez déjà deviné le but de ma visite. Je voudrais, avec un associé, acquérir la carrière (il fit exprès de ne pas dire la mine) qui a appartenu à votre père, et suis venu pour traiter l'affaire.

Elle s'était assise, compassée et un peu rigide, sur l'un des deux vieux fauteuils qui se trouvaient de chaque côté du sopha, et fixait, sans le voir, le visage de l'ingénieur, mais écoutant seulement ses paroles. Elle

Une toilette de Lanvin (1925)

Un dessin de Drian commémore la fine silhouette, le port et l'allure de Boni de Castellane. Des dessins rehaussés de Georges Hugo, des aquarelles gouachées de Max Jacob sont de précieuses et charmantes notations, de discrets instantanés. Lobre, Vuillard, Bonnard, apportent leur témoignage sur la vie de leur temps. L'existence libre et sportive d'après-guerre est suggérée par un tableau de Dunoyer de Segonzac. Fauconnet,- Picasso, Dufy, Marval, Utrillo, Modigliani, Luc Albert-Moreau, les artistes vivants, les artistes trop tôt disparus voisinent. Aux vitrines où est résumée la production de Sèvres, font face les vitrines où Decceur a placé de calmes chefs-d'œuvre, où Jean Dunand fait admirer sa maîtrise.

Un portrait de Mme Champsaur, les esquisses des bas-reliefs du théâtre des Champs-Elysées, un « Hercule à la biche » qui date de 1909, telle est la contribution de Bourdelle à la rétrospective. Près de petits bronzes de Maillol on n'a pas omis de montrer la « Phryné » de Théodore Rivière, ni sa « Salâmmbo », ni la précieuse statuette, où l'artiste a marié l'ivoire, l'onyx et l'argent, pour mieux exprimer son modèle, la comtesse Recopé.

Quand on a dit tout cela, l'on a encore beaucoup à dire il faudrait parler des affiches (il en est de célèbres), des livres (il en est de fort réussis), des reliures (il en est de très savamment composées), des étoffes (il en est qui peuvent rivaliser avec les plus belles productions d'autrefois). Contentonsnous d'indiquer l'attrait de certains bibelots, de certains objets que l'on considère avec un peu d'attendrissement et aussi avec un peu d'ironie parce qu'ils sont désuets et qu'ils ne sont pas encore anciens. boucles de ceintures où l'on a prodigué les ibis, pommes d'ombrelles où l'or ciselé s'accompagne indiscrètement d'agates et d'émaux peignes en corne blonde où surabondent les fleurs et les cigales bagues et pendentifs où le lierre, les chrysanthèmes, les roses et les plantes marines sont vraiment encombrants.

Raymond Lécuyer.

Fauteuil par Paul Iribe

demanda, grave et attentive comme un homme

Connaissez-vous déjà la mine ? Oui, je viens justement de là. Mais le gardien n'a pas voulu me donner d'explications.

Elle rit alors involontairement, et tout l'intérieur de sa bouche, meublée de fortes dents, étincela, mais ii y avait dans cet éclat de rire une vibration mauvaise qui surprit l'ingénieur la jeune fille elle-même s'en rendit compte, car aussitôt elle se ressaisit et devint sombre et triste. Elle baissa la tête, parut se souvenir, et, dans cette attitude, prit une étrange ressemblance avec l'aigle cloué au mur.

Puis elle se domina el, d'une voix apaisée qui prononçait les mots comme en les mesurant, elle dit r Je vous apprendrai une chose qui vous surprendra, mais patientez cependant et ne nous jugez pas mal. Ma mère et moi, nous sommes propriétaires indivis de la mine et dis:posées à nous en défaire pour un prix honnête, bien entendu, mais nous ne pouvons rien faire sans le consentement de mon grand-père paternel. C'est lui le premier et vrai propriétaire avec lequel il faut traiter et qu'il faut chercher à convaincre.

Grazia Deledda.

(Traduit de l'italien par Paule Regel.) (A suivre-) ~~n.


Z~ 7%

CET APJIES-MIDI

A la Comédie des Champs-Elysées, a 14 h. 45, répétition générale du spectacle d'opéra-bouffe L'Ecossais de Chatou, Vé- nitienne, La vcridlque histoire du Docteur,' La Poule Noire^ v CE SOIR <~ A l'Alcazar. à 21 heures, première représentation de Beautés de Femmes. RAQUEL MELLER chez « Monseigneur » Raquel Mcllcr a entrepris de chanter ehez Monseigneur toutes les chansons qu'elle a créées avec succès, même les plus anciennes. Elle apparait dans des costumes chaque fois différents et qui tous ont un grand caractère. Ce tour de chant ajoute à l'agrément d'une nuit passée chez Monseigneur à écouter l'or- chestre de Costa Barleaza, le cymbaliste Balogh et encore Georges Seversky à la voix prenante, Dima Dinovsky, le quatuor bohémien de Gana Merbrolevco, Lusitania, Fernande Saala, Doris et bientôt Ruby Halloday, dans lç somp-r tueux décor capitonné tout bleu avec des tentures pourpre sous les armes de « Monseigneur ». A. W.

SOIREES. Ce soir samedi A quoi rêvent les jeunes filles, Le Légataire univcrsel; dimanche £ 12, Boubouroche, La Vérité dans le vin: lundi U faut

qu'une porte soit ouverte ou fermée, L'illusion mardi et jeudi L'Impromptu de Versailles, Bajazet; mercredi L'Ecole des Maris, Le Chandelier vendredi £ 12, Chacun sa vérité.

MATINEES. Aujourd'hui samedi XIII" matinée poétique; dimanche et jeudi L'Impromptu de Versailles, Bajazet.

P R 0 G R A MM E DE S T A TRES

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 16 h. 30 13" Matinée poétique consacrée aux poètes contemporains avec MM. Brunot, Hervé, Yonnel, Pierre Bertin, Weber, Escande, Maurice Donneau; Mmes Segond-Weber, Delvair, Dussane, Andrée de Chauveron, Germaine Rouer, H. Barreau, etc.). ODEON (Danton 58-13, à 14 h. 45 Le Marin singulier, pièce en trois actes de M. Luc Durtain. (M. Henri liullan, Mlle Jeanne Boitel; MM. Soigner, Raymond-Girard, Darras, Murzeau; Mmes Mounct, Reinhart, etc.).

COMEDIE DES CH.-ELYSEES, à 14 h. 45 Spectacle d'opéra- bouffe (répétition générale).

Même spectacle qu'en soirée Deux-Masques, 15 h.; Grand Guignol, 15 h.; Nouveaùtés, 14 h. 45; Porte Saint-Martin, 15 h.; Variétés, 15 h.

OPERA (Opéra 59-59), à 20 h. 45 Fidelio (Mmes Germaine Lubin, Mahé, MM. Joualtc, Beckmans, Morot; Noré, Pactat, Medus, Gourgues). Oéchestre M. Ph. Gaubert. Demain relàche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 21 h. Le Légataire universel (MM. Ledoux, Weber, Dux, Le Marchand; Mmes Bretty, Fonteney, Casadesus, etc.). On comnumcera par A quoi rêvent les jeunes filles (MM. Denis d'Inès, Bertin, Echourin, Manuel, Berteau; Mmes Jeanne Sully, Casadesus). Demain, matinée L'Impromptu de Versailles, Bajazet; soirée £ 12; Boubouroche; La Vérité dans le vin. OPERA-COMIQUE (Rich. 72-UO), à 20 h. 15 Manon (Mlles Lillie Grandval, Drouot, Gaudel, Fenoyer; MM. Friant, Bouvier, Claude Got, Le Prin. Danse Mlle Juanina et M. C. Tcherkas). Demain, matinée Lakmé; Rhapsodie; soirée La Tosca; La Chambre bleue.

ODEON (Danton 58-13), à 21 h. Le Mari singulier (M. H. Rollan, Mlle Jeanne Boitel; MM- Seigner, Raymond-Girard, Darras, Murzeau; Mmes Mounet, Reinhart, etc.). Demain matinée et soirée La Tour de Nesle.

ATHENEE (Opéra 82-23), 21 h. Electre, de M. Jean Giraudoux. (Mil. Jouvet, Renoir, Bouquet, Adam; Mines Deviller, Dorziat. Madeleine Ozeray).

GYMNASE (Prov. 16-15), 21 h. Le Vayateif,.iid,q'ïH;: Héfter Bernstein. (Valentine Tessier, Claude Daupfciri, "Jean Wall, Lucy Léger, Pally).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 21 h. Victoria Résina (MM. Dubosc, Erwin, L. Brûlé, Sévërin, Jean Coqueliri! Mmes Gaby Morlay, Jeanne Lion, Henriette Moret, etc.). MICHEL (Anjou 35-02), a 21 h. Un Coup de rouge, de MM. Dorin et Saint-Granier. (Cécile Sorel, Parisys, Davia, les auteurs, Ed. Roze, Dulac, Brancato, la danseuse Julia Mareus, etc.).)

MICHODIERE (Hich. 95-23), 21 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bonvalet. etc.). MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), à 21 h. Faust (Marguerite Jamois, L. Xat, G. Vitray, Beaulieu, Suzanne Demars et J. Dumesnil).

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 21 h. Un de la musique, opéra-bouffe. (.Georges Milton, Florentie, André Noël, Béhar; Mmes A. Tissot, G. Charley, Sabine Andrée, etc.). ANTOINE, à 20 h. 45 Ceux de la Lésion.

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PHILADELPHIA Ballet Company Théâtre des Champs-Elysées, tous les soirs à 21 heures, et matinées jeudi et dimanche à 14 h. 30 du 1er au 6 juin, avec l'Orchestre Symphonique de Paris. Première représentation de gala mardi lL'r juin, au profit des œuvres « Les Amis des Enfants » et « American Hospital u. Places à partir de 5 francs. Location Théôtre,~Durand et Agences.

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Il paraît que. « L'Aiglon » à l'Odéon. L'Aiglon ua entrer au répertoire de l'Odéon. L'œuvre fameuse d'Edmond Rostand sera donnée sur la -scène du second Théâtre Français au cours de la saison.

L'Exposition et les théâtres. L'Exposition a subventionné les théâtres du Cartel pour qu'ils restent ouverts pendant cet été elle n'a rien fait pour les autres théâtres, mais peut-être ^erait-il élégant de ne pas tout à fait les oublier. C'est ainsi que sur certaines affiches, après les spectacles du théâtre des Champs-Elysées, organisés pour l'Exposition, on n'indique comme spectacle ouvert hors de son cadre que les théâtres du Cartel. Les autres sont en droit de se plaindre. Ils n'y ont d'ailleurs pas manqué.

DATES RETENUES `

Mardi 1" juin

Vieux-Colombier Elisabeth, la femme sans homme (reprise).

Th. des Champs-Elysées Gala pour les débuts à Paris des Ballets de Philadelphie (soirée).

Mercredi 2 juin n

Th. des Champs-Elysées t' Les Ballets de Philadelphie (première à bureaux ouverts et réception du, service

de presse).

Théâtre Ch. de Rochefort L'étrange croisière (rép. gén.).

Théàtre des Arts Fausse route (rep, gén.), en matinée.

ATELIER, à 21 h. Atlas Hôtel.

BOUFFES-PARISIENS, à 20 h. Trois valses (Yvonne Printemps).

CAPUCINES, à 21 h. La Nuit du 7.

CHATELET. il 21 h. Yana (Bach, Roger Bourdin). » COMEDIE DES CHAMPS-ELYSEES, relâche. DAUNOU (7, rue Uaunou), a 21 h. Pamplemousse. DEUX-MASQUES, à 21 h. 15 Le Dard.

ETOILE, à 21 h. Altitude 3.200.

GAITE-LYRIQUE, à 20 h. 30 Les Cloches de Corneville. GRAND-GUIGNOL, à 21 h. Epouvante et rire.

HUMOUR, relâche.

MARIGNY, à 21 h. Tovaritch.

MATHURINS, à 21 h. Six personnages en quête d'auteur. NOUVEAUTES, à 20 li. 45 V'la l'travail.

ŒUVRE, à 21 h. Un Homme comme les autres. PALAIS-ROYAL, à 21 h. Madame est avec moi! QUENTIN-BAUCHART (Elysées 05-68), 21 h. Ma Petite Amie. RENAISSANCE, à 20 h. 45 La Mère.

TH. CHAMPS-ELYSEES (Th. Nat. d'Oslo), à 20 h. 45: Maison de poupée.

THEATRE DE PARIS, à 21 h. La Fessée.

VARIETES, à 21 h. Les Gangsters du Château d'If (Alibert). VIEUX-COLOMBIER, à 21 h. L'Ennemie.

Music-Halls Chansonniers

EN MATINEE

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 15 h.; Empire, 15 h.; Folies-Bergère, 14 h. 30 Tria. non, 15 h.

EN SOIREE

A B. C. M. et S. Mistinguett, Cardini, Suz. Dehelly, etc. ALCAZAR, à 21 h. Beauté de Femme (revue nouvelle). ALHAMBRA, à 20 h. 45 La Belle Traversée, opérette. CASINO DE PARIS, 21 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, à 21 h. Aneries 1937, nouvelle revue. THEATRE DE DIX-HEURES, à 22 h. Martini, Jean Rieux, et la revue Les Huîtres de la Couronne.

EMPIRE (Et. 40-00), à 21 h. René Lefèvre, R. Gordy, Rose -Amy et Bobby May. 15 attract. (Matinées lundi, jeudi, '-•' ((Samedu ^dimanche) « FOLIES-BERGERE" 21 h. •JTEiCOTp|f-'F5ia8,r«VH5^gr5ind spectacle, en SU tableaux, de M. Maurice' Hermîte. (Jdscphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-'PAHK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, à 21 h. La revue, de Jean Marsac. LE PERCHOIR, 21 li. Exposons! (revue). Les chansonniers. TRIANON, 21 h. Montmartre expose, revue (Lys Gauty). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, S. rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

BAGATELLE, 20, rue de Clichy (Trinité 79-33).

CHEZ SUZY SOLIDOR, 12, rue Sainte-Anne Attractions. CABARET DE MONSEIGNEUR, 94, r. d'Amsterdam (Tr. 25-35) Raquel Meller.

CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Michodiere. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Dîners et soupers dansants.

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LA MUSIQUE

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« N'enchainons pas une Landowska devant son clavecin. Quelle admirable, quelle unique pianiste elle est également écrit André George. Personne ne retrouve ainsi ce que Mozart lui-même aurait fait le sourire d'un trille, une netteté bridante, une touche rapide" ou expressive, un art du cantabile enfin, et tout ce qui peut rendre à notre instrument d'aujourd'hui l'âme du piano-forte mozartien. » v

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CHATEAU DE MAISQK8-LAFFITTE (les Concerts historiques),, aujourd'hui inauguration de l'Exposition RAMEAU, à 15 heures, et concert à 15 h. 30.

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Ce soir à 21 h. GRANDE SALLE PLEYEL « Les Choéphores » avec le concours de Mmes Eve Francis,- Fanny Robiane, Mad. Clervanne, M. Lupoviéi, etc. Ondes M»rtenot et orchestre d'instruments à vent. Places de 5 a 40 francs.

<~M~M~M~~<«~<«SM~«~~

Mardi lfr juin, à 21 heures, Salle Gaveau, récital MICHEL IOUZBACHEFF avec ROGER PENAU, MAURICE HEWITT.

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CONFERENCES

VENDREDI 4 JUIN à 17 h. 30 HENRI DE KERILLIS «Les problèmes du jour » GRANDES CONFERENCES DES AMBASSADEURS

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LES FILMS NOUVEAUX

AU COLISEE Boissière. Cette adaptation garde intactt ̃' l'atmosphère du roman.

Ce ne doit pas être commode que d'illustrer cinématographiquement Pierre Benoit. Il convient d'être rapide, subtil, d'éviter le mélo, de respecter le mystère, de côtoyer l'invraisemblable tout en demeurant sur le plan humain. Avec Boissière, il importait en outre que le tact s'en mêlât pour situer un roman dont la soudaineté, la brièveté n'atténuent point le caractère anormal pour qûë le gros public admit l'amour qui met aux prises un homme très jeune, une femme vieillie dont les gros plans soulignent la lassitude. C'était là, photographiquement, psychologiquement, un écueil sur lequel on pouvait craindre que Rivers ne trébuchât mais qu'il a su éviter de justesse.

Mme Spinelly qui n'aime, de son propre aveu, que les rôles gais, nuance avec habileté un rôle dramatique elle adoucit la passion en y mêlant de la tendresse elle a toute la dignité et le courage qu'il faut pour vivre un présent fragile sans rien renier d'un long passé et elle évite avec un soin attentif tes grands gestes comme les petits cris. Serge Grave est le collégien tourmenté, dont la gaucherie fiévreuse est vérité émouvante. Lucien Nat passe avec aisance par toutes les formes de l'exaltation. Je regrette que.Pierre Renoir se soit cru tenu de dire quelques 7nots en allemand dans le but de créer l'atmosphère sa prononciation est à revoir. Et je regrette plus encore que dans ce texte revu par un académicien une phrase se soit glissée, comme un serpent Mme Spinelly réclame « ce qu'elle a besoin ». convient que lui soit refusé ce qu'elle demande si mal Jean Laury.

Passeur d'hommes sera une évocation historique et nous mènera sur les lieux où se déroulèrent les exploits des « passeurs », sur la lisière du Limbourg. Des troupes prendront part aux prises de vues, qui feront revivre d'angoissants épisodes de la grande guerre.

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Promenoirs 5 fr.

films parlants français.

AGRICULTEURS La Symphonie des Brigands. + AUBERT 12 h., 0 h. 45 Le Mystère de la Section 8. BONAPARTE, relâche.

MADELEINE 10 h. 44, 12 h. 46, 14 h. 57, 16 h. 56, 19 h. 1, 21 h. 1, 21 h. 6, 23 h. 11, 1 h. 13 L'Appel de la vie. MAX-LINDER 12 2, 14 11, 16 4, 18 h., 21 15, 24 h. Ignace. MARIGNAN 14 h. 25 à 23 h. 20 Les sept perles de la Couronnne.

OLYMPIA P. 13 h. à 1 h. La Danseuse rouge. PASSY Retour au Paradis.

+ PARAMOUNT, de 9 h. 30 à 2 h. du matin La chaste Suzanne.

Films parlants anglais.

4 AIGLON 14 h., 24 h. 30 Sylvia Scarlett.

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Le Mystère de la Section 8 12 19, 14 27, 16 45, 18 48, 21 1, 23 h. 1. Aubert. L'Ecole des Secrétaires 15 h., 17 h., 22 h. Ambassadeurs. Les Démons de la mer 14 h. 45, 16 h. 40, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h. 25, Oh. 20. Helder. Le Mystère Patterson 14 h. 30, 16 h. 30, 18 h. 10, 22 h.10 Panthéon.

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ERMITAGE 14 h. 30, 21 h. Pepe le Moko.

ELYSEE-CINEMA L'Ange du Foyer.

IMPERIAL Arsène Lupin.

GAUMONT 14 h., 24 h. 17 Police mondaine.

GR. CINE-AUBERT 14 h. 30, 20 h. 30 A nous deux Madame la Vie.

LUTETIA P. 14 U.-19 h., 20 h. 45 Pantins d'Amour. LUX Puits en flamme.

MARIVAUX 15 h., 23 h. 40 La Chanson du souvenir. MOULIN-ROUGE P. 14 h. 30-19 h., 21 h. Mademoiselle Docteur.

NOTRE CINE Mister Flow.

PEREIRE 15 h., 21 h. Femmes sans importance. RANELAGH Une femme sans importance.

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PARNASSE P. 14 h. 30-19 h. S., ?1 h. Savoy Hotel. Film parlant russe.

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ST. ETOILE 14,30, 16,45, 21 h., s.-t. fr. Escadron blane. Salles d'actualité.

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Francis de Croisset à l'écran C'est par une partie de bridge à bord d'un bateau. immobile. qu'a débuté la réalisation du film, La Dame de Malacca, tiré par Marc Allegret du roman de Francis de Croisset.

Pierre Richard Willm y apparaitra, sous les traits du prince, Sélim, brun de visage et de peau, parce qu'au cinéma, nulle carnation, nulle couleur n'est définitive. Et c'est Edwige Feuillère qui incarnera la ployante et touchante Andrey.

Une recrue pour le cinéma Adèle Astaire (.Lady Charles Cavendisli) sœur et partenaire de Fred Astaire, avait quitté le théâtre depuis 1932 pour vivre sur sa terre, en Irlande. On annonce qu'elle sera la vedette du prochain film de René Clair elle paraîtra aux côtés de Jack Buchanan.

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L'Allemand HENKEL

LES DERNIÈRES JOURNÉES DE LA GRANDE QUINZAINE PARISIENNE, Deux Français, un Anglais et un Allemand en demi-finales du simple

BOUSSUS DONNE UNE MAGNIFIQUE LEÇON A « L'ESPOIR » TCHEQUE CEJNAR

C. Boussus bat Cejnar 6-2, 6-2, 6-1.

xnrsTrea Hocssus n'a pas, encoré rettoncé à nous donner des· dntutions. 1'aici

CHnisTiA.v Boussus n'a pas encore renonce à nous donner des émotions. Voici

111111 qu'hier après-midi, il s'est de nouveau installé au premier rang des joueurs mj p/' français en éliminant et avec, quel brio le Tchécoslovaque Cejnar, « celui-qui-a-batiu-von-Cramm ». ̃– r~ ̃ -•" '-̃» -rv-Avaiit-hier, H. W.Auttin avait..donné une. leçon a Yves Pêtra, Bauisus a prouve qu'un joueur français pouvait (tus si étoc un pédagogue. 'Sous, ne croyons pas que Cejnar- a bien 'compris la leçon il attribue sa nette défaite à une défaillance passagère il croit moins en cet échec qu'en sa victoire sur voit Crumm il a tort. Ses progrès sont certainement remarquables mais son jeu, pour être pins régulier. manque de variété et d'agressivité. Si le jeu de Boussus n'avait pas été bien réglé, Cejnar eut mis son rival en légère difficulté, en te forçant à monier « la volée pour pallier aux erreurs commises. dans les échanges au fond du court. Mais lïoussus était parfaitement au point, les muscles répondaient bien, les coups étaient précis. Dès lors. Boussus put envisager des échanges assez longs il n'eut sans avoir trop à user ses forces qu'à varier la cadence et la portée de ses retours. Des grands revers croises, puis des répliques au milieu du court. des attaques rapides le long des lignes, puis des <c drop-shots », et Cejnar, complètement dérouté, commit des fautes. 11 lui falltit, en effet, pour gagner un point, prendre des risques importants viser les angles du court, monter à la volée, jouer surtout très loin toutes choses qui ne sont pas dans ses cordes. Il ne connaît surtout que les patients échanges cela, aidé par un physique très robuste, peut donner des victoires sur les meilleurs adversaires, lorsque ceux-ci sont hors de forme mais ce jeu simpliste ne peut rien contre d'authentiques champions en bonne condition.

Et nous .préférons un jeune «fou» comme Pétra qu'un jeune « vieux » comme Cejnar. Mais ce dernier peut changer sa méthode..

Voici donc Boussus qui de nouveau joue les vedettes. L'année 1937 sera-t-elle l'année Boussus ? En tout cas, il a fait remonter sérieusement, hier, les actions de la France pour son prochain match de Coupe- Davis contre la Tchécoslovaquie.

LES COUPS DU TENNIS

LE SMASH Le « lob » est la raison d'être du «smash». Si le premier n'avait pas existé, on n'aurait jamais eu besoin du second. Cette vérité est d'une si parfaite évidence, qu'elle frôle fortement le domaine de M. de La Palice.

Il faut savoir « smasher », c'est indispensable si l'on ne veut pas, à chaque «lob» de l'adversaire, se demander avec angoisse, les yeux au ciel s Comment vais-je le renvoyer »

̃Si vous avez un mauvais « smash, », l'accès du filet vous est rendu très difflcile, même si "vous avez par ailleurs une Volée excellente. Dès que votre adversaire se sera aperçu de votre infériorité, Il n'essaiera plus de vous «passer» autrement qu'en « lobs », et alors que, grâce à des réflexes prompts et à une détente rapide, vous bloquez aisément un drive ou un revers, vous vous trouverez impuissant devant ces balles hautes qui vous nargueront par-dessus votre tête. Un smash, plus qa'aucun autre coup, doit être agressif. Si •Cus ne finissez pas le point, vous vous mettez presque toujours en difficulté pour lé coup suivant.

Le mouvement du smash est sensiblement le même que celui du service, avec cette différence que, pour le premier, vous frappez une balle en mouvement que vous n'avez pas envoyée vous-même et dont la trajectoire et la vitesse sont, par conséquent, plus difficiles à juger. Dans le smash, il vous faut vous déplacer soit en avant, soit en arrière, soit sur le côté, ou bien encore sauter. Parfois vous êtes pris à contre-pied, vous n'avez alors qu'une ressource essayer de rattraper la balle au fond du court. Là encore, si ellc rebondit assez haut, vous pouvez exécuter un smash.

La place des pieds est essentielle. On n'a. malheureusement, pas le temps d'y penser Ne jamais quitter la balle des yeux est encore, et plus que jamais, une des condi- tions de réussite..

Pour donner au coup toute ta force et la précision désirables, il faut que, dans toutes les positions, le corps conserve un équilibre parfait, que le mouvement soit souple et puissant à la fois.

Il faut surtout éviter d'imprimer à la balle un effet quelconque, coupe ou «lift», vous lui feriez perdre de sa vitesse et augmenteriez la difficulté du coup, ce qui est, avouons-le, bien inutile.

Les joueurs qui possèdent un service plat ont donc plus de facilite pour smasher ils n'ont pas besoin de changer leur prise de raquette, ni leur mouvement habituel. Prenons des exemples Cochet, Borotra, Petra ne coupent pas leur service. Leur smash est excellent.

Tilden, Lacoste (celui-ci l'a écrit luimême dans son livre.. Tennis), Brugnon, Dcstremau donnent un effet quelconque à leur service leur smash est médiocre. Il y a naturellement des exceptions qui confirment ta règle, Von Cramm eu est une il « lifte son service, et son smash n'est pas à dédaigner.

Il reste encore un facteur de succès, et non odes moindres, dont nous n'avons pas encore parlé c'est la confiance. Si vous frappez la balle en pensant «Je vais la rater», neuf fois sur dix c'est vous qui aurez raison.

Alain Born*rd.

Deux Françaises également

dans les demi-finales du simple dames

Mme de La Valdène b. miss Scriven 6-2,1-6,6-2

Deux joueuses françaises accèdent aussi aux demi-finales du simple dames Mme Mathieu, qui s'est qualifiée jeudi devant Mlle Horn, et Mme de La Valdène qui a battu hier miss Scriven.

Bien souvent les matches féminins sont monotones, la régularité étant la qualité dominante des joueuses. 11 n'en a pas été ainsi pour la rencontre entre Mme de La Valdène et miss Scriven. La première, selon son habitude, se lança à l'attaque avec une décision remarquable, croisant ses retours et montant à la volée. Miss Scriven fut bien obligée de suivre cette cadence, sans cependant pouvoir prendre en défaut sa pétulante rivale. Celle-ci, après avoir gagné un set, accepta afin de se ménager de perdre rapidement le second et, attaquant de plus belle, enleva le dernier.

Mlle Jedzrejowska b. miss Jacobs 6-3, 6-4

L'Américaine njiss Jacobs, qui est encore classée première joueuse du monde, ne conservera plus longtemps son titre. Elle est en nette régression et sa défaite, hier, par Mlle Jedzrejowska le prouve.

Certes, Mlle Jedzrejowska tient une bonne

AUJOURD'HUI EN DEMI FINALES · 'i H. W. Austin contre Boussus Mme Mathieu c. Mlle Jedzrejowska Destremaucontre Henkel Mme de la Valdene c. Mme Sperling

La seconde Coupe

de Propagande du "Figaro" Ainsi que nous l'avons annoncé le 15 mai dans la premièrede nos pages.uniquement consacrées au tennis, «le Figaro » organise pour la. seconde fois et avec le concours de la Fédération de tennis, sa « Coupe de propagande ».

Réservée aux joueurs et joueuses français, non classés et n'ayant jamais été classés officiellement, cette épreuve a obtenu l'an dernier un très grand succès.

De nombreux clubs de stations balnéaires, de villes d'eaux, de centres touristiques nous ont déjà proposé d'organiser les tournois éliminatoires.

Rappelons que pour la plus entière diffusion du tennis; tous les clubs qui voudront nous seconder dans notre effort, en faisant disputer un de ces tournois, peuvent d'ici au 15 juin nous adresser leurs adhé-

sions.

sions. Xous leur ferons parvenir le règlement général de l'épreuve, règlement fort simple.

CLUBS, AIDEZ A CETTE PROPAGANDE DU TENNIS! JOUEURS ET JOUEUSES DISPUTEZ LES TOURNOIS ELIMINATOIRES DE NOTRE COUPE!

L'Anglais CE. HARE

HENKEL, EN VRAI CHAMPION, ELIMINE RAPIDEMENT L'ANGLAIS HUGHES

Henkel bat Hughes 6-4, • 6-4, 6-2.

lllllll ons'JlE. semaine dernière, tandis que les épreuves du simple débutaient à 11 peine, nous écrivions que Henkel, second jpueur d'Allemagne, puuvail être un

lllllll i nulsider » dangereux, nous ne pensions pas que cette apprériation serait

II confirmée avec autant de netteté ta'-nuunèi-e~~d&nt Uenkei- a -éliminé Mer l'Anglais G. P. Hughes en quart de 'finale'/1 est' tatfV "hrihntment remarquable. Il rie faut point dire ̃: « Hughes est, certes. :un bon joueur, mais es n'est pas un adversaire de grande classe. Sans être, évidemment; un des dix premiers joueurs du monde, Hughes est un rival extrêmement dangereux. Son ,Jeu est varié, son expérience est grande et ne laisse échapper aucune faute de son vis-a-vis. Une uicioire sur un tel « crocodile » est une performance qui compte une victoire en trois sets, par 18 jeux à 9, est un explo il qui classe son aiiteur. Henkel a fait une partie splendide:' confiant, à juste titre, en ses moyens athlétiques. il a mené l'attaque avec autorité à la volée, 'ses répliques ont été précises et fulgurantes ses « passing-shots » excellents il a. montré en toutes occasions nnc parfaite opportunité et a use d'une gamme de coups fort variée. De plus, ses volées hautes et son service furent exécutésmain de mtiitre. Il faut être diablement fort pour mettre en .échec, un rival aussi complet.

Hughes, certes, ne s'est pas surpassé .cependant, il n'a pas joué. mal il. s'est « accroché » à chaque point, a usé de ses balles les plus a travaillées » cela' en pure perle. Henkel reprenait tout avec sûreté et passait rapidement du râle d'attaqué à celui d'attaquant..

L'Allemagne, avec un premier joueur comme von' Cranim et ui2 second tel Henkel, peut émettre des prétentions dans la Coupe Davis. Sous ne -voyons, en tout cas, qui pourrait l'empêcher de gagner la finale de ta zone européenne. Cependant Destrcman, qui, .'celr après-midi, rencontrera Henkel, peut en triompher. Il lui faudrait pour cela jouer régulièrement et très long, en restant ait fond du court. Il perdra' -peut-être les deux premiers sets, mais pourra ensuite profiler de la fatigue et de la nervosité de l'Allemand.

̃̃̃•

place dans le classement féminin international elle a un coup droit qui est. une arme très redoutable et dont elle se sert avec précision. De plus, sa résistance phy-

sique est grande. Mais l'année dernière en-

core elle n'aurait pu battre le jeu varié et rapide de miss Jacobs. .Une championne est en train de disparaître. I ̃• •• Maurice Capelle.

La Coupe Stade-Racing

Résultats

Simple messieurs. Quarts de finale Vieillard b. Papillon; 0-1, (i-0 Frame b. Robertson, 7-5, 6-4 Combemale b. Derthet, 2-6, 8-6, 6-4 Kukuljcvic b. Langanay,

Simple dames. Quarts de finale Mlle Kovac b. Mlle Simon, 9-7, 6-1 Mme Yarin b. Mlle Maiizutto. 6-3, .6-4 .miss.; Weavers 1). Mme Planer, (i-4, 7-5 miss Andrus b. Mme Wolff, 1-6. 6-3, 6-3. Vétérans. Finale Kleinschrodt b. Sa-.mazeuilh, 4-6, 6-0, 7-5.

Les rencontres d'aujourd'hui c Miss Andrus c. miss Weavers, Combemale c. Frame, Vieillard c. Kukuljevic,: Mlle Kovac c. Mme Variu.

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«Et nous n'avons qu'une main!» Dans tous les championnats, il y a le match comique celui qui opposa le Monégasque Guleppe à l'Italien Georgio de Stefani fut de ceux-là. Sous un soleil accablant, Gateppe, comptant ses pas, promenait en embonpoint respectable auec le sourire.

Quelle malchance,: soupirait-il, jouer par une chaleur pareille et contre ira adversaire qui a deux maint. 1

Mais cela ne l'empêchait, pas de distiller de perfides « drop shots » que Stefani trouvait de fort mauvais goût..

Soudain, voici Galeppe qui se' met en boulé, rendre la tête dans les' épaules, te lance en avant et frappe un grand drive.' De Stefani, pris de 'vitesse par ce bolide, ne peut toucher la balle. Alors, Galeppe, triomphant, s'écrie

Et nous n'avons qu'une main l: Avant et après..

^"abandonnons pas Galeppe.

Avant son match contre de Stefani, il monte sur la bascule ̃ X kilos (soyons discrets).

Vne heure plus tard, après le match, il remonte sur la bascule î kg 500 de moins

Rigoureusement- exact.

Quelques instants aprés, on- pouvait voir Galeppe, assis nu bar, très occupe à reprendre ses trois livres perdues. avec quelques grammes en plus 1 -̃̃̃

Mme de la Valdène

n'a pas de chance.

Mme de lu Valdène habite .tantôt Londres, tantôt, Paris.

Quand elle joue les championnats de

France' à Roland-Garros,, l'a Fédération la compte comme Parisienne pas de frais de déplacement.

Quand il s'agit du tournoi de Wimbledon, elle est Londonienne pas de frais de déplacement

C'est tout bénéfice pour la caisse de lit, F.F.L.T. Mais il est probable que la péliltante Lily la trouve mauvaise i Pètra est sévère.

Sur te central, F éret Jouait contre Farquharson. Dans le': vestiaire, Petra, étendu sur une banquette, dormait.

Un joueur passe, réveille Petra, qui s'élire en bâillant.

t– Qu'est-ce que tu fais ?

TV vois, je dors

'Et il explique i.- J:ai regarde jouer Fént pendant dix minutes 1. ̃ Une roue vagabonde.

Mille hucette CaronÇulbert, roulant à vive allure dans sa Ford, rejoignait, l'autre soir, le golf de Foiirqueux où l'attendait un grand diner organisé par M. et- Mme Pierre Canivet. Soudain, voici qu'en passant devant le « Coq Hardi », une dès roues arrière de sa voiture se détache, heurte nii poteau télégraphique, rebondit sur le toit de l'hôte pour retomber en voltige au milieu d'an grçupe de promeneurs qui, affolés par cet aerplithe inattendu, .s'enfuient à, toutes jambes.

Par miracle; la roue ne touclta personne et s'arrêta enfin, sans avoir fait d'autres

degâtst

LE MATCH ANGLETERRE-FRANCE FEMININ A NEWHAVEN

Les joueuses britanniques l'emportent

par 6 victoires et demi à 2 victoires et demi

Neuthavcn, 28 mai. (De notre envoyé spécial.) Les joueuses anglaises ont battu les françaises, aujourd'hui, sur le parcours de West-Sussex, par 6 victoires 1/2 à 2 1/2. Malgré- cette défaite, attendue d'ailleurs, toute l'équipe française mérite des félicitations. Les matches ont tous été fort disputés.

Mme Barton et Mlle Kapferer ont brillamment gagné leur simple, la première sur miss Garnham, la seconde sur miss Wade. Mme Gaveau, en mauvais état de santé, ne put màlhreusement pas jouer.

En double, Mme Strauss et Mlle Kapferer réussirent le match nul avec miss Wademiss Newell. Les Françaises perdirent l'occasion de gagner sur le dernier « green » où elle prirent trois « putts ».

Mme Carton et Mlle L. Vagliano étaient également bien près de partager avec missGaron-miss Garnham, quand cette dernière rentra un « putt » de 15 mètres 1 1.500 personnes suivirent les matches, qui se .déroulèrent, par un temps idéal et avec une organisation parfaite.

Voici les résultats

Doubles. Miss P. Barton-Mrs Holm (A.) b. Mme Lacoste-Mile Toi Ion, .3 et 1 miss Wade-miss NaveH (A.) et Mme Strauss-Mlle Kapferer, ail square Mrs Garon-miss Garnham (A.) b. Mme Barton-Mlle L. Va-

gliano, 1 up.

Simples. Miss P. Barton (A.) b. Mme R. Lacoste, 2 et 1 miss Holm (A.) b. Mme A. Strauss, 3 et 1 Mme Barton (F.) b. miss Garnham, G et 5 Mrs Russel-Montgomery (A.) b. Mlle Tollon, 1 et 3 miss Corlett (A.) b. Mlle, L. Yagliano, 3 et 2 Mlle Y. Kapferer (F.) b. miss Wade, 3 et 2.

L'ACTIVITE SUR LES LINKS Eliminatoires de la Coupe du « Figaro demain à La Boulie Les 'éliminatoires masculines et féminines de la Coupe du •. Figaro » seront disputées demain dimanche à La Boulie.

Voici l'ordre des départs

10 h. 204 Mme Ijangucreau-Mmc Brion. 10 h. 25 Walkeuaer-I. P. Peugeot. 10 h. 30 R. Goldschmidt-L. Delalon. 10 h. 35 P. Verdé-Uelisle-M. Berard. 10 h. 40 baron de Rcutor-A. Strauss. 10 h. 45 Ionel .Cotnaraimj-C. S. Lipscomb. 10 h. 50 R. Chatenay-P. de Kerland. 10 h. 55 M. Levrier-L. Baer. 11 heures R. Comar-P. Dugardin. Il h. 5 J. G. Bernard-E. Adér. 11 h. 10 Boissonnas-M. Robarçl. 11 h. 15 (î. I.egrand-R. Mcynial. 11 h. 20 J. Rpnaudin-Ph. Baer. 11 h. 25 H. Perdreau-R. Gpmpei. 11 h. 30 C. Sorbuc-J. CahenSalvsdor. 11 h. 35 R. Waller-P. Adsr. 11 h. 40 H. G. Uoll-C. Talainon. "11 heures 45 R. E. Brlggs-A". Buffet. 11 heures 50 Schluinberger-M. de Haillancourt. 11 li. 55 E. Pic-Manheim-J. BonnefonLejean.

̃ 12 heures P. Boulangiu--C. Piccioni. 12 h. 5 G. Appia-L. Sauerbach. 12 heures 10 V. Coinar-J. Régnier. 12 h. 15 Mme L. Baer-Mme M. ltobard. 12 heures 20 Mme L. Saucrbuch-MUc Griolct. 12 h. 25 Mlle Oehs-Mme R. Sorbac. 12 h. 30 Mme Legrand-Mme Lehmann. 12 h. 35 Mme J. P. Peugeot-Mme P. VerdéDelislt. 12 h. 40 Mme L. Comar-Muio Talamon. 12 h. 45 Mme R. Cousin-Mlle M. Kapferer.

.Et à 1* American C. C.

A l'American Country Club auront lieu également demain dimanche des éliminatoires, dames et messieurs, de la Coupe du « Figaro ». Les départs seront donnés au fur et à mesure de l'aTrivée des joueurs.

TT -̃̃̃̃•

Rappelons que les prix offerts par le « Figaro » proviennent do la Maison Keller. Au. Golf de Morfontâine

Départ de la Coupe Archibald qui se jouera demain dimanche

10 heures B. S. Carter-comte de Gramont. 10 h. 5 F. Vagliauo-P. Dupas. 10 h. 10 comte H. de Gramout-conrte de Brémond d'Ars. 10 "h. 15 baron de Waldner-P. Clément. 10 h. 20. CiarkErembert 10 h. 25 Soânes-Hilluert. 10 h. 30 H. V. Jones-docteur Pertes. ̃– 10 h. 35 M. Mayer-E. Aimond. 10 h. il) Hargreaves-lithibi. 10 h. 45 de Vief,ville-G. Silva. 10 h. 50 Braun-SaulnierBlaèhe. 10 h. 55 Andemars-Delagrave. 11 h. H. Logeais-B. Jac. 11 h. 5 Montoux-Lyon. 11 h. 10 J. de YturbeWeinbach. 1

Le Français Yves PETRA

BORDEAUX-PARIS 0

CYCLISTE

NEUF COUREURS prendront le départ demain matin

Demain matin, à 15 h. 15 environ, entrainés par petites motos commerciales, neuf coureurs cyclistes R. Lapébie, H. Debenne, J. Sommers, F. Bonduel, G. Speicher, A. Auville, J. Noret, L. Thiétard et Benoit Faure quitteront Bordeaux pour s'efforcer de gagner Paris le plus rapidement possible. En se basant sur le résultat de l'an dernier, le premier arrivé au Parc des Princes aura « avalé les 571 kilomètres du parcours en moins de douze heures et demie, à une moyenne horaire supérieure à 45 kilomètres.

Ceux qui ne connaissent pas les « ennemis » d'un coureur cycliste la chaleur, le froid, le vent, la soif, la poussière ou la boue, les côtes, les crevaisons, les défaillances physiques et morales, tout ce qui constitue les difficultés du métier ne « situeront pas exactement la valeur d'un tel exploit. Pour ceux-là, nous donnerons cet exemple un cinq chevaux moderne, ayant à bord deux personnes, dont l'un serait un conducteur d'habileté « courante », ne réaliserait guère une moyenne supérieure. A l'époque où la course était disputée partie sans entraîneurs, partie derrière en- traineurs cyclistes, le vainqueur était, le plus souvent, l'un des grands favoris. Depuis 1931 et, plus encore, depuis 1934 parcours complet derrière petites mo- tos les vainqueurs furent « imprévus », Mithouard ou Chocque ayant provoqué de véritables surprises.

Une légende est maintenant établie Bordeaux-Paris ne peut être gagné que par un homme nouveau.

A première vue, Debenne, Bonduel, Noret et Benoit Faure devraient être écartés, Lapébie, Sommers,- Spcicher, Auville et Thié- tard restant les seuls postulants à la victoire.

Lapébie et Speicher, qui possèdent un palmarès bien fourni, manqueront peut-être d'un moral à toute épreuve que Sommers, Thiétard et Auville posséderont mieux parce qu'ils auront à cœur de posséder, brusquement, la grande popularité et de devenir de grandes vedettes et c'est parmi l'un d'eux que doit être choisi le vainqueur. Il rencontrera, très probablement, un concurrent dangereux en la personne de Thiétard et, aussi, de Debenne, toute règle possédant une exception. G. Delplanque.

«

AUTOMOBILE

Allemands et Italiens aux prises dans le grand Prixdel'Àvus

Le Grand Prix' de l^̃t^s se courra demain, en AHemagiïe, sur le circuit du Kurburg-Ring, dans l'Eiffel. I) 'est ouvert aux voitures de course, formule libre internationale. C'est ppurqnoi le lot "de participants sera restreint. il réunira -\v*i représentants <ic» marques allemandes et italleunes restées it (.km f s a ta course' et encv>ni ces dernières représentées uniquement par Alla Romeo, l'équipe Maserali n'étant pas décidée a courir.

Le contact entre les voitures allemandes et italiennes, surfout sur l'autodrome de l'Eiffel, ne peut se terminer que par une nouvelle défaite Italienne.

L'équipe la plus importante dans cette compétition sera celle de Mercedes Benz, avec Caracciolà, Brauchitsch, Seaman, Lang et Zehender. De son côté, Auto Union sera représentée par Rosemeyer, Delius, Fagioli et Hasse. Enfin, pour Ferrari, il y aura trois voitures, mais,- Nuvolari n'en pilotera aucune, les coureurs étant le comte Trossi, Blanco et Sofietti.

La course comprendra deux éliminatoires sur 135 km. 547 et une finale sur 154 kilomètres 833.

Il y aura une course pour voitures 1.5U0 cmc. qui a réuni 16 engagements. La tentative féminine

prendra fin aujourd'hui La tentative féminine qui se déroule de- puis le 20. à l'autodromc. de. Montlhéry et au cours (le Jaquelle des records interna- tionaux et mondiaux ont été abattus,, pren- dra fin aujourd'hui, à 10 heures, .après dix jours de randonnée.

A la .fin de la journée d'hier, l'équipe lémininr avait, à son actif, deux nouveaux records

iîU.uOO km., 212 h. 56 m. 57 s., moyenne 140 km. 801.

9 jours (216 heures). 30.41$ km. 229, moy.

140 tau. 860.

ATHLETISM E

Les championnats scolaires et universitaires

au Stade Pershîog

Les championnats scolaires et univï^ri taires de France auront lieu dimanche < Pershing.

Ils vont enfln nous donner l'occasion de comparer les scolaires de Paris à ceux (Je la province et de voir les étudiants sur qui nous pouvons compter pour porter les couleurs françaises aux Jeux Universitaires. En scolaires, ils donneront lieu à un beau Paris-Province Jourdian, Kouslcous, Blanc, Jourdan (100 m.), Silhol (800 m.), Nubourg, Rhebault (1.500 m.), Boyer (3.000), Fuchs (poids,' javelot), Lecomte (longueur), Manent (hauteur) seront les principaux tenants de la province, tandis que Firpo, Grosbois (100 m ), Marciilac, Gardien, Louis (400 m.), Lévêque (800 m.), Lalou (1.500 m.), Goy (3.000), Lemarié, Joris (haies), Leleu (poids), Régnier (disque), Doillon (javelot et disque), Weber (hauteur) porteront les espoirs de Paris.

En universitaires Cretaine, Faure, Mathiotte, Fitte, Charles et Dupin seront a l'honneur. Plusieurs recordstomberont on a beaucoup dit que celui du 400 était à la main de Marciilac. Celui des ,'i.OOQ universitaires sera, bien plus sûrement encore battu par Dupin qui se révélera, cette saison, comme un probable finaliste aux Jeux Mondiaux des Etudiants.

HIPPISME

Le Tournoi de Nantes Seize concurrents seulement se sont présentés au départ dans le. Prix du Cours Saint-Pierre.

Ils ont été classés dans cet ordre:

1. Gigolo, à M. de Busnel 2. Espiatz, au duc de Valençay, monté par M. Clavé 3. Irish Quaker, à M. Lederlin, monté par M. Clavé.

Le Prix des Juniors a été gagné par M. J. Tuat, sur Nénuphar, devant M. A. Houdet et M. A. Mevel sur Jaw et Dieuze.

Dans l'épreuve des sous-officiers de réserve, les premiers lauréats ont été MM. L. Drouin, Doullains et Torquat.

En fin de journée, la Rétrospective de la Vénerie française a obtenu un très grand succès. Stick.

TIR AUX PIGEONS Au Bois de Boulogne Le Prix d'Italie (10.000 francs, 1 pigeon, 27 mètres). Résultats

1. Gallagher, 17 sur 17 2. Strassburger, l(i sur 17 3.. Cavroy, 13 sur 14 4, vicomte d'Origny, 11 sur 13 5. de Lamaze et Miot, II sur "12.

Le Critérium a donné les résultats sui. vants

1. De Lamaze, l(i points 2. Strassburger. 17 points 3. Cavroy; 22 points.

La poule a été gagnée par M. Bouchy-Plcou, qui gagne l'objet d'art.

Lundi 31 mai, à 11 heures, Prix de la Pelouse de Madrid, 10.000 francs et une coupe en argent 1 pigeon, handicap,

NOUVELLES AERIENNES NO~~E~IE~ ~E~IE~~ES L'aviation sportive.

I.'Aéro-Club de France a homologué- les records battus par Madeleine Charnaux avec Mlle Mah'é et seule à bord avec un CaudronRafale-Rcnault.

Ces records sont vitesse sur 100 kilomètres avec passager 283 kil. 241 seule à bord 285 kil. 2U1 (multiplace et monoplace avions légers première catégorie). La Fédération aéronautique internationale a transmis à l'Aéro Club dé France l'avis de plusieurs homologations de record, parmi lesquels celui de MM. Doret et Micheletti, Paris-Hanoï, au chiffre de 128 kilomètres 982. Durée 71 h. 15 m. 2 s. LIewelyn a atterri hier au Cap à 10 h. 50 (G. M. T.). Il n'a pas réussi dans sa tentative de record, ainsi que nous l'avons dit hier, mais il compte repartir ce matin pour tenter le record en sens inverse 4 jours 20 minutes, par H. L. Brook.

L'aviation militaire Après différents essais effectués au Havre, les moteurs Gnome et Rhône K 14 équipant les hydravions tl'fxpïo ration -Bréguet-Bizerte en service dans l'uéroimutique militaire recevront, les nouveaux capotages étudiés par Gnome. ̃

L'avion prototype de bombardement lîiéguet 16-2 B-4, bimoteur Gnome et Rhône 14 1, commence également une série de vols à Villacoublaj, avec ses .moteurs équipés des nouveaux .~upotages Gnome.


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

DES MAJORATIONS fiscales en perspective ? Essence, tabac, postes, chemins de fer, eau, gaz, électricité et impôt sur le revenu

(Suite de la première page.) On vient de dire que ce programme était presque tout entier imposé. On ne voit donc pas par quelle magie il ne frapperait pas tous les membres de la collectivité française, sans exception. C'est ainsi que seraient majorés les taxes indirectes et les tarifs des services publics. En cette matière, chaque décision en commande une autre. Si les tarifs des chemins de fer sont augmentés, les taxes sur l'essence devront l'être dans une proportion correspondante. De même, d'après les règles fondamentales du régime, on ne saurait relever les prix du tabac, des timbres, des télégraphes et des téléphones sans augmenter l'impôt général sur le revenu. Bien entendu, les municipalités seront invitées à suivre l'exemple de l'Etat. Pour l'eau, le gaz, l'électricité, les transports en commun, selon l'expression très vulgaire, on la sentira passer. Et les rentiers ? S'ils ne passent pas dans la première fournée, leur tour viendra plus tard. On s'empressera d'ajouter que ces épreuves elles-mêmes leur ménageraient, enfin, un avenir meilleur. Tout cela, il ne faut le prendre que pour une première information. C'est pourquoi l'on se défend de vouloir apprécier d'aucune manière des textes qui sont encore dans les limbes. Au contraire, on croit faire œuvre utile en avertissant franchement l'opinion. A l'un des moments les plus sombres de l'histoire nationale, en avril 1815, un gouvernement dont la tâche paraissait impossible obtenait du pays des sacrifices démesurés en lui disant « Quets que pesants qu'ils soient, ils le- seront moins que te maintien d'un régime sans calculs et sans règles. » C'est ce que penseront, toujours, tous les bons Français.

F.-F. Legueu.

LA VOIE EST FERMÉE AU CONTROLE DES CHANGES Marché peu actif et irrégulier. Matières premières hésitantes. Les recettes des grands marasins en avril.

ttrdire, à limiter, à contrôler ou à suspendre les règlements en francs, en de.vises ou en or et, d'une façon générale, tous transferts de capitaux ou valeurs effectués à quelque titre que ce soif entre la France et les pays étrangers, réserve étant faite du fonctionnement des chambres de compensation existantes 3n aucune mesure visant à interdire, à limiter, à contrôler ou à suspendre le commerce et la libre cotation sur le territoire français des devises étrangères, ainsi que la libre disposition par les personnes morales ou physiques de valeurs mobilières étrangères ou de valeurs françaises qu'elles soient ou non à garante ou à option de change. © Cet amendement est extrêmement important. Il ferme la voie à toute institution du contrôle des changes par surprise. Nous avions déjà sur ce point, les déclarations réitérées du gouvernement. Mais dans ce domaine, deux assurances valent mieux qu'une.

© D'après nos informations, le chif1 fre d'affaires' global des grands magasins parisiens, en avril, aurait été supérieur de 10 p. 100 seulement à celui

@ Après la poussée de hausse de jeu- di, le marché retombe, en ftn de se- maine, dans l'inactivité.

© Si, à l'ouverture, les rentes manifestaient une certaine fermeté, elles subissent, en clôture, des dégagements qui les ramènent au niveau des cours de la veille.

® le 4 p. 100 1925 à garantie de change perd 25 centimes.

ffi On continuait à s'entretenir, en Bourse, des projets financiers du gouvernement, que nous avons signalés à nos lecteurs voici quelques jours déjà, et dont il est traité ci-contre. © Les recettes budgétaires d'avril n'ont pas encore été publiées. On s'é' tonne de ce retard anormal qui est contraire aux saines méthodes du crédit. © Les valeurs à revenu variable frunçaises ou étrangères comme les rentes, ne manifestent qu'un entrain modéré. Les décalages enregistrés sont de sens divers, mais de faible amplitude dans tous les cas..]jf

La commission des douanes de la Chambre a adopté un amendement de M. Laniel au projet de pleins pouvoirs douaniers déposé par le gouvernement. © Ce texte prévoit' qu'il ne pourra être édicté, sans une autorisation législative spéciale et préalable aucune mesure de tarification douanière s'appliquant soit à l'or en masses, lingots ou barres, soit aux monnaies et billets de banque, soit aux valeurs mabilières; 2° aucune mesure visant à in-

Les marchés américains seront clos aujourd'hui et lundi à l'occasion du Memorial Day.. Il

PARIS

PRINOIPALES FLUCTUATIONS Hausse

4 0/0 1917 64 35 + 0 35 4 0/0 1918 63 S0 -j- 0 10 Suez jouiss 21700 +400 Générale d'Electricité 1370 +20 Denain-Anzin. 1330 -r 20 Distilleries Indochine. 508 + 20 Tréfileries 870 +10 Haut Katanga priv 3315 +12a Crown Mines 1478 + Bor ord 2825 +60 Baisse

Crédit Foncier. 2375 25 Lvonnaise des Eaux 1317 36 Central Mining 2635 45 Rio 7 2350 40 Amsterdam Rubber. 3505 70 General Mining. 5B1 –11

PRINCIPALES TRANSACTIONS 1 En francs de rente t 1

S 0/O 233.350 4 0/0 17. 100.455 40/0 161.707 5 0/0 20 75.910 4 0/0 25. 64.632

4 |/2 0/0 82J.D01.427

4 1937. 652,175

Ob. S A SB A 2.131.»aO ~7"1 Ob. 4 30 B 2.054.300

en "tret t

Bons Trésor

4 1/2 0/0 34 8,087 B. de France 36 B. de Pari»., 3.390 U. Parisienue 1.341 C. Lyonnais.. 428 Suez cap. 73 Distrib. Elect 200 Forges N.-Est 1.484 Tréfileries

Courrières. 763 Lens 1.399 Maries 405 Nickel I-.TJ-, V> Hï9 Penarroya t, <i.o22 Fse Pétroles. 537 Kali Ste Taér. 1.S22 Kuhlmann ta-i i-192 Péoniney 891 Ir. Poulene »81

Saint-Gobaiu.. 701 Air Liquide.. 917 Citroën act.B. ,335 N. 222 Indo Hévéas.. 1.008 Peugeot 235 Say- 397 Terres K 1.922

Young 5J% 30 2.693

Canadian Pac- 21.289 Wagons-Lits.. 9.0B7 Central Mining 299 Gedufcï 681 Rio 2.724 Azote 533 Royal DutcJw 2.401 Axnsterd. Rub. 340 Cr, Nat. J919 735 Cr. Nat. 1920 990 Cr. Nat, 1923 1.376

LONDRES hésitant

un cime Clôt. Dem. 1! “« Clôt Oern.

VALEURS 1 Clôt. 1 Dam. ra VALEURS 1 Clôt cours-

VALEURS précW cours || VALEURS précW MUP3

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Tenue Clôt. Dern. fnltBT,iiT Clôt. Dern.

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précéd. cours iprêcdd cours

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LES CHANGES

Hausse de la livre

par rapport au dollar

Au comptant, la livre passe à 110,68 contre 110,64, tandis que le dollar est hésitant à 22,39 contre 22,3925. La parité livre-dollar s'établit à Londres à 4,94 5/32 contre 4,94 3/16.

A terme, le report sur la livre à 3 mois se maintient à 2 francs.

'j.

Aux Etats-Unis

Importations d'or. Les importations d'or à New-York, jeudi, sç sont montées au total de' dollars 2.500.000, en provenance d'Angleterre.

A San Francisco, dollars 5.234.000 d'or furent reçus du Japon et dollars 339.000 d'Australie.

Pour la semaine terminée le. 26 mai, les importations d'or ont été comme suit dollars 41.062.000 d'Angleterre; dollars 2 millions 208.000 du Canada, dollars 1.166.000 la Suisse et dollars 849.000 de l'Inde. Avances aux brokers. Les avances aux brokers pour la semaine au 26 mai se sont élevées à dollars 1.121.000, en diminution de dollars 3 millions sur la semaine précédonte.

BOURSE DU 28 MAI I 1937

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Obli5.duTrésor4~1933 770.. 775.. 6%1~8 S¡¡S.. 870.. c;ed.tFonclerMadag~S~ar 86.. Didot Bottia. 1870.. 1860.

Olillïfd» Trésor 4 ;i%«M "0.. 175.. de u Marne 6 54%. 464.. 462.. Fran. de Ban* et Dépôts «f «4.. ÇSjlx. "• •• j Jas

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Electricité et Oaj do Hord. «̃»*̃̃ SiiU-té S'fiMO » 15J» navraiso d Energie Ilect.. 770.. 570.. Equateur. 238.. «3..

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«uss«tonsol.l"rt2> série 13 50 1275 ISS' 1934 5 <" i" Xs" « Carmasx 520.. 520.. Bitteroise Force et Lumière 236

~,er.bleltt~¡.mOrt.i:iSab.1895 229.. 228.. \Emp.193"5~2% 85g.. &68.. c~rma1;i::W¡; 620.. 520.. BitteroiseForç(tctLv.miere 936..

sertit Amortissab. 1895 229.. 228.. |»>P- *5 «6-- SW ̃• Bourges 612.. 610.. |ou»jisieune d'Eclairage.. 1335.. 1350..

ÏWO 7 )4 »3; 266.. 264.. \S"}SSÎrîSî la SS »! 384.. Jardin, Renard, Concie. 1743 1100

Danque nation du Mexique 247.. 238. Bons 100 fr. 1888 7050 70 7 OstriMlirt n-i 9i6.. "ôrgês de la Providence. 12950 13050 Banque Ottomane 474.. 473.. ji,aco.Lorraine 5 1921 565 567 Algérie-Tunisie (Omnium). 1990.. 2100.. cieia(is 512.. 541..

.redit Foncier Egyptien.. 4035 403» Alsacc ^r™nB 3 & Jgj- »JJ bo? (Mines de) ord ..2165. 2»25 «J»m àonane 92. 89..

.réd.it.FOntler1:gYPtieu' 293 58 304 Alsacc..Lorrain.5%1921. 565.. "st2 AI5éfi.-Tuni5i.(Omnlum), 2765 2BL Steana v, ence. 92. S~100

uanadian taciflc 299 50 304.. 6 1933 667 670 Gttersonr art 1800 1945 ni-bel DJerissa cap 2200 2200.. Wagons-Lits ord 98 60 10160 60, 393 393 Molcta-el-Had. cap (déjà ins) 4*00 4400 oiasta et Mesloula. 1S.70 1725.. .ouïrai Mining 2690 2637igt s27 3zi Hydro-Carbures de St-Denis 410.. 415.. ïalcs de Lusenao 2315.. 2315,. sssïes;: il S » m= i I tsssaa» g g iSHar-s: s i

~t.'(N~)' 3336 Etat 5~ 1933: 675,. ~fi81., ¡,meBonnieresColomb.(in8) 380.. ·, 421 fpat.Schapped~¡'yo.,cap. 2370.. 5950..

Azok (Horvégienae) 4.5" .2" Lyon 30iJ 1855 2B1 290 50 Pccb.olb:onD. g25 924 YlscoseFranç~lse. 6000..5950..

̃SESS5;3;;S:; ?:fë~ s= -si=!=a5: 3: 3=

20rtuguese de ~C: 5~ 5~~? 6 i92i: 316 317 Elettro.Ch,inÜe Ugine 1083.. 139 Union 1120 280..

Portuguese de Tabacos 392.. 39150 li/Alx 676~" 673 Engrais d'Auby. «to Joo Bastos (fikàcs) 693.. 690..

bucrl~&Rainileriea'i::gy'~ 59U 691 6 5%1933. 364" 673. Engrais dAuby. 3380 3380 Hastos (Tabecs). 1120 ..¡1115

^̃mwnmt. 59o.. 69i.. H7di 65i1933: S:: S:: gïïïïSÛSwa FranceS fïK'Swiwïûwl w.. 20* comptant 'I: SS asaïïa*fc:"» SS Zl

FOIIDS D'ÉTAT 69"1933: 669:: 875:: Salnt-Gobain,Cbau.y. SA3D

FONDS D'ÉTAT -.tSS1?3?" «g- •• AjtlïcielU TtGivrt)" 1TOO.. 1100.. CHANGES

a»; Amortissable 63 65 63 70 Nord12?S| SS JS Soie Artificielle d'Isicux. »» •̃ ••

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8. 69 6*05 2 Ji série C 322 323 KSifSîgatïou I V. UW 1"O Londres 110 64 110 68

4 «i ?(, 1937 amortissable! 9346 9325 .rj^333 J?t S Teuage et Remo?,nage. 124.. 125.. Kew-ïork 223925 2239..

Obi' ci 1er Etat 4% 1912-14 301.. 302.. Orléans 6 MB.. 37a.. ,», en comoun. 537. 565.. Bruxelles 378 50. 378

dhl'Ch.terEt.t4%lM2-14 30t. M2.. 4 30k 303.. TraMp.rtSMC.mmm. M7 5gg Brux~l1es. 37850. 373

5%1919.. 320,. 320.. î i"'iàii 677 67« Bénédictine 5080.. 5995.. Madrid 2J7 25

PTT 5O/J92S Î5O0 410.. 409 ?/?,1933 Vn Damoy (Julien) 1020 1016 Rome 117 80 11790. 4t?"l929r.a406: 373!. Sa.. Ouest 2 ï-i 2" Distillerie cwenier 2465.. 2480.. Berne 513 50 sa 75. 5 i)o 1334-1935 750.. 755 BANQUES Distillerie de l'Indo-Cnine. 474.. 510.. Amsterdam 123175 1232.. ·. _>isseNàt.Cr.A6r.6ç-l933 920. «22.. Banaue Afrioue Occident.. 745 Entrepôt de Grenelle. 610.. 625.. LQHDRES 1~3¡ 75 1283 ,H% or 1921 (100 douar.) 2665.. 2664.. de l'ïndo-CWne. 3650 8855 Grand, Moul.de Corbell.or. 170 170 ""•» » <o513510513 lê&^Vniïây-™- MJS- SftgSSf-Sîï-SS" KÏÏSé" «5:: S:: feriv. ÎS.1? "loi?:

fndSne a" 1W >B 253 254 | I de SadalS?»: Isd lira OUda »W.. JIOS.. RiodeJaneiro s 3

miio-wiiw^jw. «».. ^j.. d,laMa»Uni 2S75.. 1575.. -part 7350 7310 Buenos-Ayres 1615. 1615 Madagascar 1MW905. 300.. aO9 de la Réunion 2545 2645 Potin (Félix) 87.. 86 new-YORK Û¡Í5: 16ÍS' Maroc 4 «' 1914 303.. 301 EuropeCeu.(Pays)or 337 Saint-Rapnael 62r," ~?X"

"ar "S.f918. 344 344 iriT. 32O GmletS Français 1649 1660 Paris 4463/4 4461/4

1 I nnns'^wo 2*2.: »> u. i.dw.dei-A(r.iiord 270 d.n»do-c.i«. 466.. 451.. uadte. 4941,8494./

LES COURSES

BRIDGE

SOLUTION OU- PROBLEME 141 (Peusthès)

I A C B DVariante 1

I 3 y 2 V 7 Y AV 2 4 y 5 y Of 8 y V r y 3 6 y 9 y ioy d y Voir variante N° 2 par suite du jeu de D 4 R -Hl 6 4- 2 4- A 5 A 5 4 4i R 6 R ♦(!) 3 A 6 7 2 5 P 7 8 2 6^» 8 D » 9 44 v. y 8 10 7 »(!) 7 4. 10 9 II 34. 9 4. D 8 Les 2 dernières levées sont pour A Variante 2

4 R 3 A •» 6 5 A » 6 4 R 6 2 5 D 7 7 2 6 8 DA 8 R 6 4. 2 4^ A 49 34. 7 4. D 4. 8 410 7 9 54. 8 Il 44- v y v •» 9

Les 2 dernières levées sont pour A. La tactique eût été semblable si, à Ut levée i* avait Jaissé maître le 8 de pique.

INFORMATIONS

Compagnie Française

des Mines de Bor

L'assemblée ordinaire, qui s'est tenue le 13 mai. a approuvé les comptes de l'exercice 1930, se soldant par 1111 bénéUce net de 51.040.S73 francs augmenté du report antérieur de 732.050 francs.

Le dividende voté ressort aux montants aets suivants actions de jouissance de priorité nominatives, 275 fr., 'JSfi fr. 97, 252 fr. 47 au porteur, 241 fr. 87; actions ordinaires anciennes nominatives. :!72 francs 3ti, 254 fr. 48, 2.">ll fr. 14 au porteur, 239 fr. 57 actions ordinaires « B » nominatives, 272 fr. 30 et 254 fr. 48. Déduction faite de l'acompte net payé le 15 décembre dernier, le solde sera mis en paiement à partir du 7 juin à raison de net au nominatif depuis plus de six mois (personnes physiques), 200 fr. autres actions nomimitives, 186 l'r. 47 actions an porteur, 178 fr, 17.

M. P. Mirnbaud, administrateur sortant, a été réélu.

Union des Mines

Le bilan qui sera soumis à l'assemblée oral nuire du 11 juin fait apparaître une extrême liquidité en contrepartie de l'ensemble des comptes créditeurs s'élevant à 425.05Û.530 fr. dont 253.101.5114 l'r. exigibles à vue, les disponibilités immédiates s'élèvent à 403.092.739 francs.

Le poste « Portefeuille titres et participations financières » a été ramené de 132 millions 170.260 fr. à 84.331.032 fr., les titres cotés étant évalués à un prix au plus égal au cours de bourse du 31 décembre 1930. Le solde bénéficiaire de l'exercice ressort à 3.352.109 fr. contre 2.813.799 pour l'exercice 1935.

Le conseil a estimé qu'il serait opportun, étant donné la persistance du malaise économique, de procéder à une réévaluation plus sévère de certains postes de l'actif. Il a décidé de convoquer à cet effet une assemblée extraordinaire qui se tiendra à l'issue de l'assemblée ordinaire et qui statuera sur une proposition de réduction de moitié du capital social, les réserves restant inchangées.

Il est. croyons-nous, dans les intentions du conseil d'user de la faculté prévue par l'article 0 des statuts en procédant prochainement à une augmentation de capital de Fr. 10.000.000, les titres étant émis avec une prime de 20 0/0. Cette opération, en même temps qu'elle permettra à certains adhérents d'accroître leur participation, facilitera l'entrée dans le groupe de nouveaux associés.

A ENGHIEN

PRIX DE SENS `

(Haies, à vendre. 7.500 fr., 2.500 ni.) 1. M. en l'Air 63 (P. Hiéroniraus).G. 26 50 (à AI. d'Okluiysen) P. 8 » 2. Melba 63 (R. Loch) P. 6 50 3. Hanxueuse 63 (R. Bâtes) P. 6 50 Non placés Phares 03, Indésirable 60, Mlle Deiri 63, Le Jourdain 63, Epi Byzant. 63, Girardière 63, Turmaire 60, Lady 60. (4 long., 3 long., 5 long.)

PRIX DU SEMUROIS

(Haies, liand. 10.000 fr., 3.100. m.)

1. Paris Nord 65 (R. Le Fur) G. 9 > (à M. Gaston Roussel) P. a » 2. Féticheur 67 (R. Trémeau) P. 7 » Jumelé. 22 50

Non placés Nicot 60, Beau Gosse 63, Vieux Colombier 61, Haltéa 61.

(2 long. 1/2, 2 long., 3 long.)

PRIX DE JOIGNY

(Steeple, à vendre. 7.500 fr., 3 400 m.) 1. Zirconium 66 (E. Mantelet) G. 19 50 M. J. Heitz-Boyer) .P. 11 ̃>. Jiicoby 72 (C. -Maubert) P. 13 » Jumelé 39 »

Non placés Mal-sac 69, Royal Condc 71, Joyeuse 09, Dark Story 66.

(6 long., 5 long., i long.)

PRIX DES JUNIORS

(Haies. 20.000 francs, 2.700 mètres) 1. Mousse). Fine 60 (M. Brunet).G. 15 » M. H. Blétry) P. 0 » 2. Quadi 62 (R. Bâtes) P. 8 » 3. Le Petit Savoy. 62 (R. Dubus) ..1». 7 s Non plaeés tharleroi 02, Bush Lady 60, Luciillus II 62, Maggio 62, Aqueduc 62, Godelurt-mi 62, Lucia II 60, Statuette 60, Equille 60.

(1 long. 1/2, 1 long., 1 long.)

PRIX DE L'AXJXERROIS

(Steeple, hand. 12.000 fr., 3.500 m.) 1. Minnehaha 60 (R. Lock) .G. 7(i 50 (à M. Ernest Ballero) P. 23 50 2. Cloclo 67 (N. Pelât) P. 21 50 3. La Louvière 631 (R. Trémeau).. P, 15 50 Non placés Allégorie Il 02, Roi du Jour 08, Calorina 63J, Dolce 05J, Timbale 63, Ariel II 61. Tracer 60, Jean de la Lune 60, Merloi fil, Gérard 60,J.

(2 long., 4 long., 2 long.) v

PRIX DE L'YONNE

(Haies. 10.000 francs, 2.800 mètres)

1. Pellegrino 02 (M. Lolliérou) G.. 44 » M. J. Hiriburu) P. 21 » 2. Pont Neuf 02 (P. Sentier) P. 24 » Jumelé. 11150

Non placés Organdi 00, Ange Gardien 67, Champvallon 67, Présent 03.

(2 long., 3 long., 0 long.)

PRIX DE VARSOVIE

(Inter., atlelé, hand. 10.000 fr., 2.000 m.) 1. Galibot (F. Devrecse) G. 90 50 (à M. A. Labalette) P. 29 » 2. Clausman (W. Geersen) P. 21 50 3. Imbattable (Chyriacos) P. 28 50 () Non placés Hai-ris, Joyeuse VII, Sakura Belwin, Jinney d'Or, Kamichy Il, Kaugor, Kind M, Orchid Lady, Guerrier II, Hachette, Jaffna. Haroun.

A SAINT-CLOUD

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Saint-Cloud. Gagnants du Figaro

Prix de Soisy. Pastel, Escalaïs.

l'ri xdu Manoir. Daiuéas, Glaneur.

Prix de Crennes. Turkish Delight, Prince Rouge.

Prix Miss (iladiator. One I Love, Rao Sahib.

Prix Le Mois. Tibi, Esclavage.

Prix Almauiva. Aquilon, Diable en

Bois.

L'EVENEMENT DU JOUR Le Prix Miss Gladiator

(Poule des Produits)

40.000 francs. 2.200 mètres

PARTANTS ET MONTES PROBABLES 5(i /<ao&'a/H& C; II. Semblat, 56 7{Ot</nPoj'/o. A. Lavia1Jc. 5<i.U/)H;ari<j. 1r, Rochctti, 56 One f Luuc. P. di Cicco. 56 ,ttan~ly. A. Dupuit.

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CA~E 11, de t'art~

S A0E=FEMME cJns u'it. "ÔutT tT^rè

Cot\su1t. toute heure

Pensionnaires toute époque. Grand confort M™, bl i- F. j 3. du Coiooel-Moll. Paris °* CnnstiiiB Ferrand Œtoiw g»iv ™-ts.

d'avril 1936. Si l'on tient compte de la hausse des prix, d'au moins 20 à 30 on conclura que ce chiffre exprime une contraction des affaires de ces élablissements, en volume, d'une année à l'autre. Pour rechercher les causes du ralentissement d'une des branches essentielles du commerce de détail, on tiendra compte que c'est en avril que l'on a commencé à appliquer la loi de quarante heures aux grands magasins. L'expérience a prouvé que l'on ne rattrapait pas sur l'activité des autres jours ouvrables le chiffre d'affaires perdu par suite de la fermeture supplémentaire imposée du fait de l'application de la Io i.

© Londres </st hésitant sur tous les compartiments. Le refus des compagnies de chemins de fer anglaises de rétablir les salaires de leurs employés sur la base de 1931 (et la menace de grève qui résulte de cette décision), la grève dans l'industrie pétrolière au Mexique et l'affaiblissement des matières premières sont responsables de cette hésitation. © An Métal Exghange, le cuivre perd 15 sh. à livres 60^7/6, l'étain cède une livre à livres 248/17/6, le zinc abandonne 2/6 à livres 22/11. Toutefois, le plomb gagne 5 sh. à livres 24/0/0. ® Jl a été traité 1,000 tonnes de cuivre, 140 tonnes d'étain, 400 tonnes de zinc et 550 tonnes de plomb.

© New-York est irrégulier. Le marché est très calme, 560.000 titres au total. La clôture s'effectue dans les cours de la veille. Céréales alourdies. Coton sou.tenu.

NEW-YORK irrégulier VALEURS précéd cours VALEURS précéd cours Air Roi. 711/2 72 5/8 Ichns Malt 129./ 130. AUledChem 2311/2 232. leueeott. 58 7/8 58. Amer. Can. 99. 99. Montfome SI 1/4 52 1,4 AmerSmel. 90. 80 1/4 Kat,BairyP 23. 23 1/4 Am. T.etT. 267 166. Rat. Distil. 30 3/4 311/4 Am.TobacB. 78 7/1 M K.-Y. Centr. 45 45 3/8 Anaconda.. 55. 54 3/4 HorthAmor 26 5/8 28 1/i Atcïiso».. 83. 83. Pensjlva». 42 1/2 42. Canad. Pue. 13 7/8 13 1/2 Public Sen 40 1/8 M> Ca« 164./ Radio 87/8 8 7/8 Cer.d.Pasco 68. 67 3/8 Reynolds.. 60 3/4 si 1/4 Ckes.a.Okie 55 3/4 57 7/8 Seari Roeb. 8e 3/4 86 7/6 Com. Solren 13 7/8 13 3/4 Shell 23 7/8 29 3/4 COMdl.Edia 35 li4 35 1/2 fit. Brands. 12 3/4 12 3/4 Cty 7 5/8 7 5/â St.OiloiHJ 67 3/8 67 1/4 Ckrjslcr. 113 1/4 113 3/8 CexasCorp. 59 1/8 59 1/4 BsFoat. 157 1/4 166 3.4 Teias Oulf. 38 3/8 36 1/2 Elec B a S 17 1/8 17. Union Paci. 139./ Oener.Elee 5S 3/4 53 1/8 oolt.AirCr 25 1/2 25 i/8 Oe»er Met 55 7/8 85 8/4 U. S. Soelt. 87 5/8 87. Ooodyear.38 1/2 38 3/4 U.S. Steel. 83 lis 100 3/4 InterHarv 108 1/4 109 3/4 Wester.Un. 58 1/4 5S Inter Kick. 60 3/8 60. Westingk.. 138. 140 1/: Int. I. et Tel 10 3/4 10 3/8 Woolworth. 46 46 1/2 MARCHES COMMERCIAUX

Cours Ocra,

précéd. cours

MU.. (wlïlBjesé iêt. culture 150.. 150 BLB. Mai 9/6. 9/7./ Chicago. Juillet 118 1/4 115 7/3 Septembre 116 7/s 114. AV0INI "•"•̃», $25 IZll

Juin 121 25 122 75

FARIHES lu. 230 230 CHQir'CMnl*) Alexandrie Juillet 19 36 19 58 novembre 19 48 19 54 Vew-Yerk.. Juillet fa 77 12 80 Octobre 12 69 12 74 SDCRE Kew-ïerk.. juillet 245 245 Septembre 245 240 CAODICHOtJC. luméfeail..

tendre». Disponible 10 3/16 9 5/16

CAOUTCHOUC.. Hew-York.. Juillet 20 59 20 88

Septembre 30 89 20

HIJVRï (Stu.) Londres. Comptani 612/6 60 7/6

«ow-ïoti; Juillet 13 07 12 99 Septembre II 05 12 sa

ÏTA1* Unirn. Cempta»t 24» 17/8 248 17/6

H.0MB étrang. Comptant 25 SB/. 24^. l,

21HC f CewpUut 22 17/6 15/.

AME»r0.ar,) co»pW «i/ti »w OJiriB. ̃ •̃BmptMt 140/JI t«/6

Exposition 1937 Dans les T.C.R.P. A dater du dimanche 30 mai 1937, la ligne

73 « Salnt-Ouen (Mairie) -Porte de Neuilly » sera prolongée au Trocud6ro. 39 « Geiinevilllers-Madeleine sera prolongée au Grand Palais.

26 « Cours de Vlucennes-Gare Saint-Lazare » sera prolongée au Grand Palais. 3 « Saint- Mandé- Louvre sera prolongée au Grand Palais,

N «Pré-Salnt-Gervaiï-Louvre sera prolongée au Grand Palais.

III « Saint-Maur-Louvre » sera prolongée à la Concorde.

91 ̃< Montparnasse-Bastille » sera prolong-éc au Champ de Mars.

Le service sur les prolongements des lignes ci-dessus sera assuré semaine et dimanche de 14 heures à 20 heures.

f~<<~<<~<~t~~<<~<<«~~<~<

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD

POUR NEW-YORK Queen-Mary (dép. de Cherbourg le 2, arr. le 7 Champtairt (dép. <iu Havre le 2, arr. Je 9).

'DEPARTS DES TRAINS (Gare Saint-Lazare) Queen-Mary, le 2, à 16 h. 14 CTuuiipluin. le 2, à 12 li. 3.

POUR LE CANADA Empress-of-Brilain (dép. de Cherbourg le 5 juin).

\MEKIUUK DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOSAIRES Massilia (dép. de Bordeaux le

9 juin).

POUR LES ANTILLES De-la-Salle (dép. Bordeaux le 10 juin).

AFlMUUE-MADAliASCAE s

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Rrazza (dép. de Bordeaux le 1" juin) Foucauld (dep. de Bordeaux le 18 juin).

POUR MADAGASCAR, LA REUNION Anaers (dép. de Marseille le 3 juin). POUR ALEXANDRIE ET BEYROUTH Palria (dép. de Marseille le 1er juin) Mariette-Pacha (dép. de Bordeaux le 8 juin). EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON André-Lebon (dép. de Marseille le 11 juin). POUR L'INPOCHINE Cap^Tourane (dép. de Marseille le 4 juin).

Du S9 mai aAU juin 1937, les chemins de fer de l'Etat organisent, Galerie Druet, 20, rue Royale, ù Paris, une exposition des peintres de Bretagne.

Avee des toiles de* grands disparus comme Renoir, Boudin, Claude Monet et des («uvres do l'Ecole de Pont-Aven, ou y admirera les récentes peintures des pins grands artistes contemporains parmi lesquels' on cite au hasard Utrillo et Mar- quer. Gromaire et. Botteras, Roland Oudot et Frlesis, Dries, Céria et Derain,

Vernissage samedi 29 mai, à 15 heures, sous la présidence de M. ï.uisman, directeur général des Beaux-Ans.- et en présence de M. Raoul Dautry, directeur gênerai des' chemins de fer de l'Etat.

Paris. Imprimerie du Figaro 14, Rond-Point des Champs-Elysées. ÛlmpTtmeur-gérant i Detot.