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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-05-16

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 16 mai 1937

Description : 1937/05/16 (Numéro 136).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4094889

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'EQUIVOQUE EMPOISONNEE

Dans le Peuple, organe officiel de la C. G. T. qui, soit dit en passant, est le seul journal

irançais qui se soit exprimé, à propos du couronnement, en termes injurieux à l'égard des souverains et des traditions britanniques, partant, à l'égard de la Grande-Bretagne elle-même M. Jouhaux écrivait avant-hier « Nous ne réclamons pas un monopole pour nos organisations. Nous sommes trop respectueux de la liberté individuelle pour jamais y porter atteinte. Comment, d'ailleurs, pourrions-nous penser à de telles pratiques de contrainte quand la force d'attraction de nos organisations suffit à faire comprendre aux travailleurs leurs devoirs et leur intérêt ? La preuve en est que, malgré toutes les manœuvres employées pour briser le développement de l'organisation syndicale celle-ci n'en continue pas moins son évolution triomphante. Non, qu'il en soit fini avec cette légen.deJ Nous ne réclamons pas de monopole, mais la liberté pour l'ouvrier de penser et d'agir comme il lui convient et le droit de rester fidèle à la solidarité prolétarienne. »

Voilà qui est parfait.

Mais, attendez

Hier, en passant devant les palissades de l'Exposition derrière lesquelles se prépare fébrilement la triomphale « victoire du 24 mai je voyais une affiche invitant les « techniciens, agents de maîtrise et employés du bâtiment» a à venir en foule, le 19 mai, au Palais de la Mutualité. Un meeting doit s'y tenir ce soir-là, précisément sous la présidence de M. Jouhaux. Et l'objet de ce meeting est ainsi défini « Sous le couvert de syndicats professionnels factieux ou chrétiens à leur solde, les chambres syndicales patronales du bâtiment ne visent plus qu'à désagréger la solidarité ouvrière entre travailleurs manuels et intellectuels et à capter la confiance des techniciens, ingénieurs et agents de maîtrise qui constitueht son dernier rempart. Le patronat, bernani ses salariés, les dirige vers ces syndicats de division. Il ne faut plus vous laisser pren- dre à ces manoeuvres. »

Autrement dit sus à tous les syndicats chrétiens et non chrétiens qui n'adhèrent pas à la C. G. T. La souveraineté de la C. G. T. < doit être exclusive. ( Ainsi, le même M. Jouhaux qui < entonne le matin un hymne à la liberté d'opinion et à la liberté syndicale du travailleur, couvre, le soir, de son autorité un appel qui ` excite les travailleurs contre cette liberté d'opinion et cette liberté syndicale. Et l'on a vu, au « Pa villon du Vin » de l'Exposition, J comme dans cent autres endroits, laquelle de ces deux manières fait école.

On se plaint que nous soyons méchants quand nous mettons en doute la sincérité des déclarations des dirigeants du régime. Mais non, nous ne sommes pas méchants Nous sommes simplement de ces gens dont l'infirmité intellectuelle est de penser que dire blanc et noir à la fois n'est ni une manifestation de sincérité ni un encouragement à la confiance. Une telle équivoque se retrouve du bas au haut de l'échelle. Récemment, un étranger s'entretenait avec un personnage qui touche de fort près au gouvernement. Ce dernier ne lui cachait pas que le propos de M. le président du Conseil et de ses amis politiques était' de préparer l'avènement d'une société où il n'y aurait plus ni capital ni, bien entendu, propriété privée, et où l'Etat se substituerait à tout ce qui incombe non seulement au patronat, mais au simple père de famille. « Il n'est pas actuellement possible de procéder d'un coup à cette révolution, expliquait le puissant du jour, parce que, au sein du gouvernement, il y a dix-sept ministres qui y sont favorables, mais dix-huit qui y sont hostiles. Il ne s'agit là, pourtant, que d'une question de temps. Déjà nous sommes sûrs de la victoire. »

L'interlocuteur étranger n'en croyait pas ses oreilles. Car il se faisait de M. Blum et du Front populaire une idée toute différente. Aussi me confia-t-il ses alarmes sur l'avenir de notre pays.

Je le rassurais, je lui rappelais que même s'il y avait dix-sept ministres contre dix-huit disposés à déraciner la France, il y avait plus de huit millions d'électeurs contre trois bien résolus à ne pas se laisser faire. « Oui, disaitil, mais il suffit d'une minorité pour tout saper. »

Peut-être pas pour tout saper, mais sûrement pour tout mettre en désordre et paralyser d'une équivoque mortelle la vie saine

d'un pays.

Vous pouvez alors parler finance, économie, commerce, envisager toutes les solutions techniques du problème français, vous en arriverez toujours à cette conclusion que le noyau du mal est dans cette équivoque.

Wladimir d'Ormesson.

1 E "TOUR PAMltlf AËRIf^l Vingt t avions de tourisme partent pour la Belgique

Chaque année, à l'occasion des fêtes de la Pentecôte, la Fédération des -S aéro-clubs du centre de la France organise un «Tour d'amitié» qui amène les participants en pays étranger. Cette année; c'est la Belgique qui est le but de cette promenade aérienne. Une vingtaine d'avions ont quitté hier matin leurs aérodromes respectifs pour rallier Le Bourget, première escale du voyage. Les voici après leur atterrissage.

MÊME SI LA COURSE N'EST PAS ANNULÉE. Les avions français qui doivent pjEœifazip&r à New=York=Pâ^s sont en panrter

On est toujours, à Paris, dans l'incertitude quant à la possibilité de faire disputer la course New-York-Paris au mois d'août prochain. L'opposition américaine ne s'est pas ralentie, au contraire, et l'idée que peut-être cette course pourrait provoquer des accidents qui nuiraient à la réalisation, toute proche, de la liaison commerciale Etats-UnisEurope, donne aux pouvoirs sportifs américains plus de force pour protester contre cette épreuve.

Cependant, à. Paris, PAéro-Olub de France, en accord avec le ministère, et s'appuyant sur 1e règlement, prévoit la possibilité de faire disputer la course avec départ du Canada. Les choses en sont là et nous n'avons pas l'intention de critiquer, l'attitude de l'Aéro-Chib de FTance.

•Mais par qui et comment l'aviation française sera-t-elle représentée dans cette épreuve importante ? 1

Il y a deux mois, nous rappelions le fâcheux précédent de Paris-Saïgon. et l'échec qui fut infligé à nos pilotes par suite du manque de préparation imposé par des retards sensibles dans la pro-

LES JOURS SE SUIVENT MUS TOUS, L'ÉQUIPAGE..

.le vois, aux papes d'annonces d'un magazine américain, une image de la French Line, où un cuisinier, gras et souriant, comme il conuient, présente une table de mets magnifiques à des voyageurs américains. Dans un médaillon, un matelot français se présente, la main au képi, en une attitude empressée. Bref, ce petit tableau vise à prolonger, auprès des Etats-Unis, une réputation de raffinement, de courtoisie, d'exactitude qui fut en effet la nôtre et que s'efforcent de justifier tant d'entreprises françaises. Pourquoi faut-il que de tels efforts soient contredits par des désordres et une humeur qu'il est impossible de masquer C'est une chose que de revendiquer un traitement pliis équitable du travail et une amélioration de sa condition, c'en est une autre de brimer constamment les intérêts d'un pays et d'en défigurer la physionomie. Le point de vue individuel (qui pourtant m'est cher comme à tant de Français) est subordonné, dans la concurrence présente du monde, à des obligations collectives. Dès l'instant que les Etats ont acquis la puissance où on les trouve, qu'ils s'affrontent en compétitions nationales, nous sommes tous solidaires de la réussite, Quand les ouvriers de l'Exposition considèrent l'Exposition comme une aventure bourgeoise qui se situe hors de leurs intérêts, ils commettent une pauvre erreur et ils la commettent contre eux-mêmes. L'Exposition n'est ni une aventure bourgeoise, ni une démonstration « fasciste », pas plus qu'elle ne pouvait être seulement une victoire ouvrière. Elle aurait dû être une {/rande démonstration française et je crois qu'elle saura l'être encore, mais non sans que nous ayons ressenti les uns et les autres de son' retard, et de tous les incidents dont elle a été le fieu, des humiliations réelles. On se saurait pas plus admettre le « Crève donc, société », prononcé par l'ouvrier maçon que par le marquis d'Auberive, en un moment où la société qui va « crever » est figurée par la communauté nationale. Je conçois, je partage l'inquiétude de ''ouvrier devant l'incertitude de son sort, devant tous les problèmes que Dosent les forces modernes mais je t'admets pas que cette inquiétude le conduise à aggraver d'un coup la si'uation d'un pays entier.

L'idée de patrie a peut-être pu oasser pour une entité métaphysique m sentimentale. Elle n'a jamais, autant. qu'aujourd'hui, été une réalité vivante. Le travail n'a plus de valeur)r que sous le, papillon auquel il appartient et nous sommes. tous in'éressés, quel que soit notre rôle, à 'a grandeur et à la'sécurité du na- rire.

Guermantes.

duction. Nous demandions qu'on ne renouvelât pas pour New-York-Paris la même erreur, émettant les craintes que nous inspiraient lés nouvelles de la production des avions commandés. Les craintes d'aujourd'hui se précisent au point qu'il est certain que l'avi.ition française ferait mieux de s'abbtenir- de participer à la course. Voyez plutôt

L'Amiot qui a quitté Paris par voie ferrée depuis quelques jours déjà, pour Islres, il -doit être monté et essajé, n'est pas encore arrivé. Il a subi, par malheur, un accident: Il devra être répare. Ses premiers vols ne commenceront pas avant quatre ou cinq semaines, soit vers le 15 ou 20 juin.

Le quadrimoteur Farman est en cours de montage à Toussus 1 Le Blorh est toujours à l'usine t Rappelons qu'il faut gagner l'Amérique 15 jours avant,la date de départ, soit le 15 juillet. Il reste donc pour les essais, en supposant que tous les avions soient prêts en juin, la mise au point, un entraînement indispensable, quelques petites semaines.

Dans ces conditions, c'est un tour de force qu'on demande à nos équipages. Aimant le risque et habitué à ces méthodes, sans doute ne s'en éinement-ils pas trop tôt. Toutefois, il est -vraisem- blable de penser qu'ils seront fortement handicapés aux côtés de certains de leurs concurrents •; nous pensons aux Italiens.

Est-il, dans ce cas, très habile de. persister et de courir le risque ainsi d'un cuisant échec ?

-André Reichel.

MfimiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiliiiiiHiiiiiiiiiiiiitiliiiiiMiiiiiiiiiiiiiiif, EN PAGE 5

CHRONIQUE

DES

SPECTACLES

V" ELECTRE"

de Jean Giraudoux par Pierre Brisson

Depuis 'quelques jours, ^les rives de la Seine présentent un aspect inaccoutumé. L'ouverture prochaine- de -l'Exposition nous a valu, en effet, l'arrivée de plusieurs bâtiments qu'il est rare de voir à Paris. Voici, amarrés entré le pont de la Concorde et le pont des Invalides, un morutier (1). un thonier (2) et un bateau-phare (3).

La mobilisation des «EÉras* n'a pas empêché lychee

de la grève

Quelques incidents ont marqué la journée d'hier

La grève des coiffeurs a marqué hier; en sa troisième journée, un nouveau recul. 80 polir cent des-ouvriers ont travaillé normalement. Les dirigeants syndicalistes avaient choisi les jours qui précédaient la Pentecôte pour déclencher leur mouvement afin de frapper davantage l'opinion publique, mais Jeur tactique était à double tranchant, car bon nombre d'ouvriers-coiffeurs se sont refusés perdre le bénéfice de journées qui s'inscrivent dans le calendrier des « salons s comme spécialement fructueuses.

,Hier donc, la plupart des boutiques étaient ouvertes et n'ont fermé, comme d'habitude, qu'à l'heure du déjeuner. Les -meneurs»<Je la grève, mécontents de voir leur grève s'éteindre, ont fait appel à ceuft qu'on nnelle, dans le mé-

tier, dés « i>;or5çjf«nts », c'est-à-dire des

« extras », et et sonl ces « corporanls » qui, dans divers quartiers de Paris, ont troublé dans la matinée J'ordre et out été dispersées par la policé.

Vitrines saccagées

et manifestations

Vers 11 li, 30, une centaine d'ouvriers coiffeurs en grève sortaient du syndicat de la rue Darboy. En passant dans l'avenue de la République ils ont saccagé la vitrine et pillé la devanture d'un salon resté ouvert. Les gardiens de la paix ont procédé à quelques ar- restations. Quelque temps après, ces mêmes grévistes,. qui se dirigeaient vers le boulevard Magenta, pour s'y conduire de la même manière, ont été dispersés par les agents.

Rue Michel-Lecpmte, une vitrine a été brisée et les flacons de parfum vidés. Vers 14 heures, une cinquantaine de garçons coiffeurs qui s'étaient groupés rue Daûnou, ont manifesté place de l'Opéra et furent énergiquement dispersés; par les agents. Malgré cela ils tentèrent de se regrouper rue de la Paix et -la police les éloigna alors définitivement.

A Bagnolet, les grévistes ont tenté de débaucher un ouvrier qui continuait à travailler. Une légère bagarre à éclaté.

(.Suite page 3, Colonnes 1 et 2.)

SOUS UN CIEL MENAÇANT LES PARISIENS sont partis en foule

Malgré la pluie et le temps incertain, les gares ont connu, hier, la grande animation joyeuse des départs.

Tout comme pour les fêtes de Noël, et de Pâques, la « densité des voyageurs a été bien plus élevée que lès annees précédentes. A la gare du Nord, plus de 80.000 personnes ont quitté Paris pour les plages du Nord et de la Manche, mais aussi. pour Compiègne et Chaatiliy. Â la gare de Lyon, on est parti vendredi vers la Côte d'Azur et la Savoie; hier, ce sont seulement les trains de la Bourgogne et du Morvan qui durent être triplés.

Le réseau de l'Etat a « expédié » les Parisiens à une cadence accélérée vers diverses destinations. En direction de Granville, Brest et de la Bretagne, le nombre des trains a été porté de 4,à 10. Il a été quintuplé sur la ligne de Cherbourj;, triplé sur la, ligne de Dieppe et trente-deux trains ont emporté les voyageurs vers Rouen et le Havre.

Quant à la, gare d'Orsay, elle a vu les amateurs de neige de printemps, leurs skis sur l'épaule, aller chercher vers les Pyrénées, ces champs blancs dont ils rêvent, ce qui pour r les profanes semble toujours un peu surprenant un 15 mai

L'O.N.M. hélas ne promettait ni soleil aux campeurs. ni froidure aux amateurs ^de skis.

UNE ÉVOLUTION POLITIQUE A VALENCE

Âpres avoir donné sa démission M. Largo Caballero cherche à modifier son gouvernement

désirerait former un cabinet qui s'appuyât sur les partis politiques et non plus sur les organisations syndicales

II se passe des choses tort intéressantes à Valence. L'Espagne gouver- i nementale évolue. A une, allure accélérée, elle effectue une véritable mué politique.

A Valence, à Barcelone, à Madrid, une révolution a commencé, le 18 juillet, en même temps qu'une guerre civile. Elle a suivi le cours normal des révolutions. Et après s'être lancée jusqu'à l'extrême gauche, elle revient vers des conceptions un peu plus modérées. te pendule a 'oscillé vers le pôle anarchique. Il oscille maintenant en sens inverse. Lé vent dé la contre-révolution souffle, sur toute la zone gouvernementale. C'est naturellement l'aile droite du camp gouvernemental qui profite de cette évolution. Et c'est autour de Valence qu'elle s'est cristallisée. L'influence anarchiste a d'abord été attaquée dans. la province de Valence. Puis, quand une force armée suffisante a pu être constituée par la fraction la moins avancée de la coalition gouvernementale, elle a livré bataille aux anarchistes, dans leur propre citadelle Barcelone. Cette lutte n'est pas -encore terminée. Mais les anarchistes, pendant les troubles qui viennent d'ensanglanter la capitale catalane, ont reçu un coup assez rude. De nouveaux détachements de gardes d'assaut sont d'ailleurs partis pour Barcelone. Et ils doivent pourchasser la Fédération anarchiste dans toutes les provinces catalanes.

Il était entendu qu'aussitôt que cette opération de c liquidation s> serait en bonne voie, une transformation ministérielle aurait lieu à Valence. La crise qui s'est déclenchée avant-hier, dans la nuit, par la démission du cabinet Largo Caballero, n'est donc pas une surprise. M. Besteiro, représentant de l'aile droite du parti socialiste espagnol, qui a fait un voyage remarqué à Londres, à l'occasion des Fêtes du Couronnement, n'aura probablement pas manqué de l'annoncer à ses collègues étrangers.

Il s'agit, dans l'esprit de l'aile droite gouvernementale, de constituer, maintenant que le cabinet Largo Caballero a accompli la tâche désagréable qui lui était assignée à Barcelone, de constituer un nouveau minis- tère, composé uniquement de membres des partis du « trente popular », à l'exclusion des anarchistes et des représentants syndicaux. Ministère de partis, par conséquent, au lieu de ministère de masses. M. Prieto, ministre de la marine et de l'air, qui vient d'éliminer, dans ses déparlements, tous les comités de contrôle qui y siégeaient, et qui a envoyé des bateaux de guerre à Barcelone et des avions de bombardement à Reus, l'occasion des récents troubles de Catalogne, est l'âme de la combinaison. Il; est possible, cependant, que la transformation prévue ne se fasse pas immédiatement et qu'une solution intermédiaire intervienne. La C. N. T., qui était sous l'influence anarchiste, semble évoluer actuellement vers la droite, 'et l'on ne voudra peut-être pas, en l'éliminant, couper cette évolution. M. Garcia Oliver, le ministre anarchiste, dont on a annoncé le, départ, pour Paris, .est également décidé à défendre sa cause. 3, l'eC 2) Georges Rotvand.

(.Suite page 3, colonnes 1 et 2)

]VIgr V J.\hERIOi]tJJ.fiE~I ioaee apostolique visite les travaux du Pavillon pontifical

Le pavillon catholique pontifical de l'Exposition est fort avancé. On aperçoit déjà de fort loin la tiare dorée du dôme surmonté de la croix qui brille au soleil. Et le campanile, qui aura 65 mètres de haut et qUi dominera la statue de Notre-Dame de France, sort de terre. Son Exc. Mgr Valèrfo' Valeri, nonce apostolique, est venu hier aprèsmidi visiter le chantier. Accueilli et guidé par le R. P. de Reviersde Mauny, commissaire général M. Toùrnon, architecte, et leurs principaux collaborateurs, S. Exe. Mgr Valeri, qu'accompagnait Mgr Fomi/ auditeur, de la nonciature, parcourut lès diverses parties du pavillon le baptistère, les salies où sera évoqué tout ce que l'Eglise fait pour les divers âges de l'humanité, de l'enfance à -la vieillesse, le cloître; avec ses eellulcs monastiques, la crypte, etc. Mgr Valeri admira beaucoup ta manière dont tout cela avait été. conçu et sera réalisé, tant au point de vue plan qu'au point de vue symboles.

Le sanctuaire, en particulier,-promet d'être très original et très beau avec son autel central offert par la France, ses chapelles latérales 'offertes par', douze grandes nations catholiques et au fond le trône pontifical. Des cérémonies grandioses sont déjà prévues en très grand nombre. Nous vivrons là réellement des heures fort émouvantes sous le point de vue catholique.

̃Paul- Lesourd.

LORD SNOWDEN. >:

.ancien chancelier de l'Echiquier, qui a succombé hier matin à une crise cardiaque dans sa propriété de Tilford (Surrey).

(Lire l'article en troisième page.)'1 'j' tlllllliltiiiiiiiîiiîiiiiitiitiiiiiiiiiiiuiimitiiiiiiiiiiiiititiiiiiiiiiiiin Les Guardians de Camargue ont rendu les honneurs. au taureau du Trocadéro ISiMES, 15 mai. Après la réception de Al. Raymond-Laurent, présiclent du conseil municipal de Paris, par la municipalité nimoise, a eu lieu, ce matin, à dix heures, l'inauguration. locale de la statue du Taureau, qui donna lieu à une manifestation régionaliste et se déroula en présence de nombreuses personnalités.

Les « guardians de Camargue et les « farandoleurs de Provence prêtaient leur concours à cette solennité, ad cours de laquelle deux discours furent prononcés l'un, par ie maire de Nîmes, M. Hubert Rouger, député du Gard l'autre par M.' Raymond-Laurent. L'après-midi eut lieu une fête aux Arènes. Les « guardians » participèrent i des jeux provençaux. Demain soir, M. Edouard Herriot fera une conférence.

mm

Les recettes et les dépenses les quintuplées canadiennes

1

Québec, 15 mai. Les « comptes » les quintuplées canadiennes traduisent ne enviable prospérité. Vingt-quatre contrats de publicité ont produit 5-73.700 lollars.:

En outre, les quintuplées sont rede'ables de 400.000 dollars au cinéma !5IOOO dollars à un marchand de jouets; 0.000 dollars à une marque de biscuits; 1.750 dollars à une marque de savons; .500 dollars à un fabricant de produits ilimentaires pour l'enfance.

Une fabrique de calendriers a versé 18.ÛOO dollars. Les dépenses s'élèvent à 15.900 dollars.

Les parents reçoivent 100 dollars par nois et le médecin 200 dollars.

iiMmiHiiiiiiiiiimifiiiiitfiiMiiiiiiiiniitiiiittifiHiiiiiiiiimiiiiiiif

EN PAGE 3

La traction électrique sera inaugurée samedi sur ta ligne Paris-Le Mans Par PHILIPPE ROLAND

APRES LE COURONNEMENT

I Traditions et symboles Par ABEL HERMANT,

de l'Académie française.

En écoutant les paroles rituelles, dis. crètement psalmodiées, un peu bredouil.lées par -l'archevêque, et les voix célestes des enfants qui du triforium lui répondaient, je ne pouvais me défendre de me rappeler le mot du prince d'Aurec « Un roi ? Je vous défie de le faire sacrer, on rirait. » En Angleterre, per.sonne n'a songé à rire, pas même M. Berj nard Shaw, qui s'est contenté de protester, non point, hélas par son silence, mais par son déplacement.

Je me suis rappelé aussi que, la veille de mon départ; un primaire m'avait dit « Moi, ça ne m'intéresse pas, ce n'est pas de notre temps. » Ces formules, dont l'identité n'apparaît peut-être qu'à l'analyse, expriment toutes deux également bien, mais selon les points de vue différents d'un aristocrate fatigué et d'un homme nouveau qui ne doute de rien, l'attitude ordinaire des Français vis-à-vis j de deux choses- socialement essentielles • j la tradition et le symbole.

La tradition est dans l'ordre de la nature, puisque seule elle peut assurer cette continuité du passé et du présent que la nature veut. Mais la nature veut aussi la continuité du changement et de la création. Elle veu,t donc que la tradition, toujours en mouvement, aide par sa vivante instabilité, par son adaptation perpétuelle, la création qui se-poursuit, qu'elle y contribue au lieu de l'arrêter, ou même seulement de la retenir, comme certains croient que c'est sa fonction. Si on la comprenait ainsi, elle aurait pour plus ardents zélateurs ceux que les Grecs appelaient « amis des choses nouvelles » et que nous appelons carrément révolutionnaires. Elle ne remettrait pas le soin de sa défense à ceux qui se disent ou se croient « conservateurs » et qui ne sont la plupart du temps que < réacteurs »..

Ils la défendent assez mal, par parenthèse. Ils s'obstinent à en méconnaître le dynamisme (comme on parle aujourd'hui) et ne l'admettent que statiquç. Ils honorent du beau nom de tradition toutes les mauvaises habitudes contractées par nos ancêtres, consacrées par une longue possession d'état, et que nous préférons souffrir plutôt que faitel'effort de les amender, toutefois en colorant notre indolence d'un prétexte de doctrine. C'est ainsi qu'ils sont arrivés à faire de la tradition la bête noire dés tommes que leur tempérament inclinerait plutôt à la religion,du progrès cette autre balançoire, disent familièrement les sceptiques. Avaient-ils voulu cela? Non, sans doute mais il est ordinaire, en France, que les extrêmes de droite fassent les affaires des extrêmes de gauche, qui ne se feraient pas toutes seules ni avec tant de facilité s'ils ne s'en mêlaient.

Quant aux symboles, ceux du moins de la politique, ils sont les figures des traditions, qu'ils élèvent à la dignité religieuse. Ils ont sur les simples, et même sur de grands esprits, une autorité que n'auront jamais les traditions toutes nues, si vénérables ou si raisonnables qu'elles soient. Socrate céderait peut-être à la prière de Criton et s'échapperait de sa prison la veille du jour fixé pour son'supplice s'il n'était empê.ché que par le scrupule de tourner une loi mais lorsque les Lois en personne et sous une forme humaine lui apparaissent et lui font une magnifique pro. sopopée, il connaît son devoir de citoyen, il demeure, pour mourir.

1. _L._1_-

Les symboles paraissent bizarres à ceux qui n'en pénètrent pas la signification profonde. Ils devaient, en effet, apprêter à rire à un "personnage aussi moderne que l'était (voilà tantôt cinquante ans) le prince d'Aurec. La critique en est aisée; mais, comme disait I Renan, à cette critique, qui n'est ni dans nos goûts ni dans nos aptitudes, Voltaire suffit. Nous dirions peut-être aujourd'hui Bernard Shaw suffit. 11 est regrettable que les Français, si vains de leur intelligence et probablement si capables d'interpréter le symbolisme, d'ailleurs élémentaire, des rites du couronnement, s'en tiennent pour la plupart à cette philosophie superficielle. Rien n'est si dénué de sens que le sens commun, surtout aggravé par l'humour d'un homme de talent, qui se croit à la page, et qui a toujours l'air de revenir de Tahiti entre les ombres supplémentaires de Bougainville et de Diderot.

Nous aurions plus de profit à essayer de comprendre l'enseignement qui nous est donné ici par l'image; car c'est vraiment l'apothéose delà tradition, mais de la tradition créatrice, comme dirait peut-être Bergson. Quelle leçon pour nous, Français, fils prodigues, qui passons les siècles à jeter par les fenêtres la monnaie dispersée de notre histoire, la plus riche et la plus belle histoire du monde! ̃-• -• Abel Hcrmant,

de P Académie française.

iiiitiimiiiiiiimiii,Uii,,uii!,i,llll,,1,1IIlllll,lllllllmmilmI111J


i '-s-. ̃'̃*̃̃̃•̃ LE JUBILE DU ROI DE DANEMARK *A son ai-rvée à Malmoe, le Roi Gustave V Suède est reçu par le /Roi Christian de Danemark, dont on fête actuellement les vingt-cinq années, de règne. On voit ici les deux souverains s'embrassant sur le quai.

11;s .@ tfJi(j)5'

LA JOURNEE

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

tHtt»»*, à 12 heures. A Suint- Amollie, Saint-Augustin, Saint-Charles de Monceau, Sainte Clotilde, Egnse espagnole, SaintEtienne ou Mont, Saint-Eugène, Saint-Eustache, Saint-l'rangois de Sales, Saint-Françols-Xaviér, Saint-Germain des Prés, SaintHonoré d'Eyiau Immaculée Conception Saint-Jean l'Evang-éliste, Saint-Jean- Baptiste de la Salle, Saint Marcel, Saint Médard, Battit-Nicolas des Champs, Notre-Dame d'Autfcuil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre Dame de Boulogne, Notre Dame des CUainps, Noire-Dame de Passy, Saint-Pierre de CuaiilQt, Saint-Pierre du Oros-Caillou, Salnt-SéveWn, Saint-Sutpice. Trinité, NotreDame de Lourdes.

Messes, « 12 h. 1S4 Satnt-Denys du Saint-Sacrement, Saint-Lambert de Vaugirard. Saint- Laurent, Sainte-Marie des Bâtignolles, Saint-Martin des Champs, NotreDame des Victoires,' Saint-Paul-Saint- Louis, Saint-Jacques du Haut-Pas. Sàint-Ainuroiâe. Masses, à 12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine, Snint-Pierre de Montrouge, Saint rtoch, Saint-PUiiippe du Roule.

CULTE PROTESTANT

E0lis«s réformée* s

Etoile, si, av. de la Oraude-Aiinêe (17«)< 10 h. 15 et 17 heures.

Oratoire, 147, rue Saint-HOnorfl (l")i 10 h. 15.

Passy, 1 8, rue Cortambert (te«). 10 heures-18.

Penteiuont, 106, rue de Grenelle (7»), 10 h, 30.

Saint-Esprit, S, rue Roquépltis <S«), .10 b. 15..

Foyer de l'Ame, 7 bis, rue du Pasteur- Wagrnêr t.M*). (0 h. 15.

Eglises luthériennes

Dllleiies, 2-i. rue des Archives <*•),

HO h. 15,

Rédemption, 16, rue Cnaucuat (9«>,

10 h. 15.

•Saint-Jean, 147, rue de Grenelle (70), 16 h. 15.

Eglise» libre»

Luxembourg, 58, rue Madame (6'),

16 h. 30.

LA Flamme du Souvenir

-»* A 18 h. 30. u l'Arc de Triomphe Association girondine des blessés du poumon, gazés et paludéens, section de Beglés. U. jN. C, section de PrOcy-sur-Olse. Expositions

Au Jeu de Paume des Tuileries Art ̃utrlclHen.

A la Bibliothèque nationale Œuvre d'André bunoyer de Ses-onzac.

̃– Au Musée do la rrance d'Outre-Mer (Porte Dorée) Société coloniale des Artis-

tes français.

125, boulevard Saint-Germain Ecûle d'art sacré.

A l'esplanade des Invalides Le Sa-

îen.

»- 241, boulevard Raspail Salon de la Ti S. s.

L«( course»

»*– A 14 Heures LonKcnamp.

Ofcussion d'outre-tombe.

Lord Snowden, qui vient de mourir, suit de peu d'années dans la tombe son contradicteur à la Conférence internationale de Spa, M. Henry Chéron.

Réflexions d'une Jeune Fille 1

TROP AVANCES

Il n'y a plu* d'enfants Cette phrase tant redite est devenue presque vraie, grâce aux petits prodiges de cinéma, aux lauréats des concours de beauté, aux premiers prix de ceci ou cela. La mort du petit garçon assommé hier par ses camarades, cette mort fut peut-être le yésultat d'un précoce esprit de parti. Eh dominant la violence, le premier geste dé représailles, on se découvre de la pitié pour ces misérables gamins. « Nous ne l'avons pas fait exprès !> a dû répéter chacun. d'eux. L'absurde et invariable excuse, la plus enfantine de toutes ils né l'ont pas fait exprès, ils n'ont pas su s'arrêter. Mais leur véritable enfance n'est-elle pas finie aujourd'hui avec cet acte démesuré, trop lourd de conséquences pour leur âge ? D'ailleurs, et d'une façon générale, le naturel des enfants s'en va ils perdent l'esprit de corps et de réserve vis-à-vis des atnés. De plus en plus mêlés aux grandes personnes qu'ils connaissent trop, ils apprennent tout de suite à juger, à intervenir, à discuter. Ils prennent part aux intérêts des grands. On à envie de leur dire « Mais gardez votre domaine spécial, construisez des barricades pour vous isoler davantage Ne laissez pas les opinions des autres ènvahir votre terrain, votre monde de jetiSi de découvertes et de bêtises. Soyez de l'âge où l'on s'amuse sans retenue, où l'on pleure sans honte, où l'on change sans vergogne. »

Cette participation à la vie des aînés eommunique plus ou moins de leurs ambitions ou de Jcurs craintes aux enfants. La mise en pratique de ce qu'ils ont vu, entendu ou compris trop tôt est inévitable ce qui se passera après l'action, ils ne l'ont pas voulu, ils ne l'ont jattiais, fait exprès!

Marie-Antoinette de La Torre. IES avis concernant les naissance$t fiançaitiéa, mariage. (avec au sans photographie), deuils, etc., sont reçu- s a) 14, Rond-Point des Champs-Ely tin (Etys. 98.31 à 98-38),

b) A l'Office spécial de publicité, 29, Boulevard des Italiens. Téléphone > mehelieu 69-31,

On se souvient qu'un jour, au cours d'une discussion entre les deux hommes d'Etat, AI. Snowden s'écria soudain « Ridiculous and grotesque », à la grande consternation de la Conférence.

Seul, M. Chéron n'avait pas bronché. Il savait que les deux adjectifs anglais ne s'adressaient pas à lui, mais à sa thèse, ce qui faisait déjà une nuance, et qu'il y en avait aussi une autre, parce que ces deux mots « grotesque et ridicule ». n'ont pas la même force en anglais qu'en français. Mais il y a tout de même peu de chance pour que les ombres de ces deux hommes d'Etat reprennent la conversation, aux Champs Elysées, au point où ils l'avaient laissée à Genève.

Une ceinture de deux jours. Les Halles seront fermées aujourd'hui, si ce n'ést pour les fruits et les légumes, ce qui fait, avec la fermeture du lundi, un entr'acte de quarante-huit heures dans le ravitaillement parisien en viande et en poisson. Comme tout le monde n'est pas végétarien, cette mesure provoque un vif mécontentement -dans la population. Si vif même qu'il faut espérer que les pouvoirs publics considéreront l'expérience du. dimanc'he' de la Pentecôte comme .concluante et qu'on reviendra au régime de l'ouverture normale pour tes dimanches à venir. Le «..Ventre, de Paris ne peut pas se mettre Une ceinture de deux jours.-

Un empereur espagnol.

L'Espagne en est à cette période funeste où l'on' essaye tous les régimes. Et, en attendant que l'un d'eux triomphe des autres, et devienne commun à toute la péninsule, chaque bourgade s'offre le sien. C'est ainsi qu'à Molins del Rcy, en Catalogne, le pouvoir n'est aux mains ni des anarchistes, ni des communistes, ni des républicains, ni des fascistes. Il est aux mains d'un habitant décidé qui s'est installé dans la plus belle maison de la ville et s'est proclamé empereur de Molins del Rey. Il détient toutes les armes et se fait remettre tous les produits agricoles qu'il distribue ensuite à son gré. Il a fait cadeau à sa femme de la couronne qui ornait le front de la Vierge de Molins, et l'impératrice, ainsi couronnée, va exercer chaque matin les pleins pouvoirs au marché. On assure d'ailleurs que l'Empereur se montre un prince débonnaire et ne fait presque pas fusiller*

Le Masque de Fer.

Les Concours Hippiques

Le Tournoi de l'Etrier

Hier, la Coupe de l'Etrier s'est disputée sur un parcours très sévère dé seize obstacles. Voici le classement 1. Ecullère, à MM. Plantier et Gudin de Vallerin 2. Gobe Mouche, à M. Plantier, monté par M. Briolle 3. Killearu, à AI. B. Santerre; 4. Ecarteli, à M. Ricard, monté par M. Gudin de Vallerin; 5. Fataliste, au baron de Foucaueourt; 6. Florence, au baron de Fôucaucourt 7. Irish Quaker, à M. Lederlin, monté par M. Clavé; 8. Franc Gascon, au baron de Fôucaucourt; 9. Hirondelle d'Avril, à M. Plantier, montée par M. Briolle 10. Le Bancale, à MM. Dupuy et Sàrlin 11. ex œquo Vatican, à M. Santerrc, et Ham, à MM. Mallard et Pages, monte par M. Grawity.

M. Gudin de Vallerin a reçu la coupe challenge offerte par le baron Empain il en devient propriétaire, l'ayant déjà gagnée l'an dernier. M. Santerre, comme premier membre de l'Etrier classé, s'est vu attribuer la coupe donnée par M. Hollier-Larousse.

Le Prix des Amazones a terminé la réunion.

1. Galmé (baronne Thicry) 2. La Marlerie (Mlle Lahellec) 3. Hill de Brosse (Mme Flornoy): 4. Elliott (Mme Gaillard) 5. Fortune U (Mlle Lahellec) 6. Titaïna (comtesse de La Forest-Divonne) 7. Batutat (Mme Cassan de Valry).

La coupe offerte par Mme Sarlin a été remise à la baronne Thiéry.

Aujourd'hui, à 17 heures, deuxième présentation de la « Rétrospective de la Vénerie », qui a obtenu jeudi un si grand succès.

CE SOIR

FETE A VERSAILLES Ce soir, à 20 h. 30, à Versailles, aura lieu une grande fête de nuit au bassin de Neptune, avec danses anciennes, ballets fantastiques de Loïe Fuller, grandes eaux lumineuses, feu d'artifice, embrasewent des bosquets, trompes de chasse dd « Bien-Ailé et du « Rallye QuandAléine ».

LES GRANDES MANŒUVRES EN TUNISIE

A l'issue des opérations qui viennent de se dérouler au camp de BouFicha, le général Hanote, commandant supérieur des troupes en Tunisie, félicite les soldats de la légion étrangère, 1

IL E CARNE TT E> W « FIGARO®

Réceptions. 17 heures Marquise de saint-Paul.

D«uîlt, 10 h. 45 Service annuel ûe l'A. E. N\. a la mémoire des anciens élèves de l'Kcole navale morts pour la France (Saint-Louis des invalides).

COURS

Accompagnés de leurs filles, les Princesses Elisabeth et Margareth, les souverains anglais ont quitté Londres pour le week-end, se rendant à Windsor.

Au moment de leur départ du palais de Buckingham, le couple royal a été longuement acclamé par plusieurs milliers de personnes qui s'étaient assemblées déjà depuis quelques heures devant le palais. Le jubilé de S. M. le Roi Christian de Danemark a été célébré avec un grand éclat.

Avant-hier étaient arrivés S. M. le Roi Haakon de Norvège, ainsi que de nombreux Princes et Princesses de Suède.

A huit heures, au château d'Amalienborg, a eu lieu la relève de la garde, en présence d'un grand concours de population, A neuf heures, une aubade a été donnée au Roi par lés chorales .Copenhague. -A dix

he4ir#feieseorté;.p,ari1uft.4é.ta;ehem6nt:

de hussards, le carrosse .tte-gala; dans-lequel se trouvaient le Roi-et la Reine de Danemark est sorti du château pour se rendre à travers les rues de la ville à la cathédrale, a eu lieu un service solennel. Après la cérémonie, le cortège s'est reformé et, sous les acclamations vibrantes de -la foule, a regagné la château.

Répondant à l'invitation du président du Reichtag danois, le Roi Christian s'est rendu à treize heures trente au Parlement, où il a assisté à une séance au cours de laquelle le président du' Folkëting a prononcé à son adresse un discours de bienvenue.

AMBASSADES

S. Exe. l'ambassadeur de Bel.gique et la comtesse de Kerchove de Denterghém ont donné, le 13 mai, l'ambassade de Belgique, un dîner auquel assistaient

S. A. R. la Princesse Sixte de Bourbon-Parme, S. Exe. l'ambassadeur ditàlié et Mme Cerruti, S. Exe. M. Loudon, ministre des Pays-Bas; comte et comtesse de Chambrun, marquis et marquise de Ganày, comte et comtesse Gabriel de La Rochefoucauld, prince et princesse de Bcauvau-Cràon, prince et princesse de Robech, prince et princesse Henri de Ligne, vicomte et vicomtesse CUrlal, baron et baronne de Vil.liefs-Tcrrage< princesse Amédée de Btolie, M. et Mme de Ambro, baron et baronne Albert le conseiller dé l'ambassade de Belgique et Mme de Radigues de Chennevierc, comte Jack de Kerchove de Denterghem, etc. L'ambassadeur de Belgique et la comtesse de Kerchove de Denter.ghem offraient hier, en l'hôtel de l'ambassade, un déjeuner auquel assistaient

S. A. ît. l'Infante Eulalie d'Espagne, S. Exc. le ministre de Finlande et Mme lïolma, S. Excï.ir. de Mârgcric, ambassadeur de France; S. A. la princesse de Ligne, due de Montmorency, comte et comtesse Louis .d'HaleoUrt, général et Mme LasSoii, comte dé SaJ've. baronne de Gaiffler d'Hcstroy, M. et Mme Romier, M. Chaumeix, de l'Académie française Mme Ternaux-Gompans, comte et comtesse de Dcinandolx, M. Edmond Hesse, Mrs Stanley Smith, M. Matl«t, Hubert Carton de Wiart, comtes Jacques et Charles de Kerchove de Den*terghem.

S. Exc. M. François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, qui est depuis quelques jours à Paris, a été reçu hier par le présl.dent de la République.

Goûter, le 20 mai, offert par S. Exc. le. ministre de Lithuanie et Mme Klimàs dans les salons de la légation, place Malesherbes, • MONDE OFFICIEL

Le président du Conseil a on*ert hier, à l'hôtel Matignon, un déjeu- ner en l'honneur du président de la Chambre xiés députés d'Egypte, M. Àhmed Maher.

Assistaient à ce déjeuner t

S. Exc. Fahkry pacha, ministre d'Egypte à Paris; Mahmoud Khatil bey, vice-président du Sénat égyptien; M. de Tessan, sôus-secrétairc d'Etat a la présidence du conseil, et Mme de Tessan; M. Viénot, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères! M. de Saint-Quentin,; directeur des affaires d'Afrique aux affaires étrangères, etc.

DANS LE MONDE

Parmi les prochaines récép» fions, signalons

Des goûters, le 19 mai, chez la comtesse Aymar de Dampierre et chez Mme de Ryckman de Betz, à dix-sept heures.

Le 20 mai; thé offert par l'ancien ministre du Pérou et Mme Cornejo

Stick.

en leur résiçlçncejjde la^ye de Courcelles, à dix-sept Mu/eg/ainsi qu'un goûter chez Mme Trônchin.

Thé chez la comtesse Georges de Villoutreys, le 21 mai.

Une heure de musique chez la marquise de Saint-Paul, le mardi 25 mai, à dix-sept heures trente.et non le 23, comme.J'îndiquent à tort les invitations.

Musique et bridge, le mercredi 26 mai, chez la cothtesse de Jumilhac.

Iville. ÎJeiji&e- JDuperrey dont Je- mariage avec M. Enuttanuél Çoatit vient d'être béni en l'église Saint;i-. –.Charles de Monceau; (Phot. Dûrys.)

Mme Batés Bàtcheller recevra le 27 mai en sa jolie résidence de Sàint-Cloud, à dix-sept heures. Goûter le 28 chez M. ti- Mme' Bernheim de Villers.

On dansera tfiéz Mme Jacques Fould le samedi soit 29 mai. Le 31 mai, dîner et soirée artistique (Comédie-Française) chez le baron et la baronne Tossizza. Même programme le mardi 2 juin, à dixsept heures trente.

Egalement le 2 juin, thé et musique à dix-sept heures chez Mme Jacques Balsan, pour l'organisation du gala de la Fondation Foch. Matinée musicale, le samedi 5 juin, chez Mme Archdeacon. Matinée musicale, le 9 juin, chez la marquise de Saint-Paul, à dixsept heures trente.

Goûter, le 11 juin, chez la comtesse de Percin.

BIENFAISANCE

Le jeudi 20 mal, à seize heures, sous la présidence de S. Exc. Mgr Valerio Valeri, aura lieu une grande cérémonie de charité à la Madeleine en faveur des œuvres missionnaires de Palestine organisée par les chevaliers de la lieutenance de France de l'ordre du Saint-Sépulcrè.

Le comité des dames patronnesses de la Société des médaillés militaires s'est réuni sous la présidence de Mme Ternaux-Compans pour l'organisation du gala qui aura lieu le mardi 1" juin, à seize heures et demie, au Cercle Interallié, au profit de l'orphelinat des médaillés. Y assistaient

Mme Râyitioiid Poincsrc, Unit la maréchale Jôttr«, Mme la maréchale

Le « Coronation dinner au Casino de Juan-les-Pins. C'est une magnifique soirée que la direc.tion du Casino de Juan-les-Pins offrit mercredi à la colonie anglaise de Juan-ies-Plns, à l'occasion des fêtes ducourortnement.

Après une sélection d'airs populaires britanniques, en quelques paroles émues, le célèbre artiste an.glais M. Sidney Howard, qui présidait ce brillant gala, convia l'élégante assistance à porter un toast à sa gracieuse Majesté le Roi George VI.

Puis vinrent les attractions la belle Adrina Otero dansa quelques pas espagnols avec toute la fougue du tempérament ibérique les Pierrotys, les célèbres acrobates humoristes qui font honneur au musichall français, remportèrent un triomphal succès. La danse reprit ensuite ses droits aux entrainants accents de l'orches.tre Ramo-Rossotti.

M. et Mrs Sydney Howard avalent à leurs côté» M. et Mrs A.^C. Shanklftttd, M. et W. F. Hoare Warâ, M. et Mrs P. W. Rueker, M. C. M. Woolf, M. John Woolf.

A la table de Mrs Martineau: baron et baronne Morpurgo, docteur et Mme Guy Beauchamp, major C. B .Ormerod. Lady Tempèst et lady Lygon et leurs invités.

Des robes de campagne.

L'une, en toUe blanche très fine à pois marine. Les poches et la ceinture sont bordés d'un croquet de fil blanc. Une petite fleur bleue à cœtir rouge est brodée dans le coin extrême des deux poches de poitrine.

L'autre robe de vacances se présente dans un lin imprimé de légères fleurs champêtres le .iécolleté carré est bordé de velours cerise et la ceinture n'est qu'un étroit et long ruban de velours, simplement noué.

A un cocktail

♦ Avec un costume sombe jaquette ajustée garnie de soutache, un petit canotier de paillasson orné d'une voilette à gros réseau de tulle bis enroulé autour de la calotte et formant longue écharpe en arrière.

♦ Une toque de fleurs blanches voilées de tulle noir noué en gros noeud en arrière avec une robe de satin noir et un boa de queues de renards blancs et noirs.

♦Un ensemble de cloqué bleu. marine et petite veste pincée, porté avec des sandales de cuir pourpre et un madras de mousseline enroulée également pourpre.

Un sac rond, des gants, une ceinture et un bonnet -flamand de piqué blanc, avec une robe-manteau de serge noire.

♦ Une robe droite en tissu bayadère noir et blanc, et un grand canotier plat à calotte blanche et bord noirci.

•Pétain, Mme Alexandre MUlerand, génêfàle Nivelle, générale GùlUaùmajU générale Lasson, générale Niessel, Mme Jacques Rouchc, Mme Moussât, Mme P. de Seynes, Mme Nénot, comtesse Horacc'de Choiseu], Mme Goenner, Mme Jean Balsan, Mme Pichard, Mmc.Garnler, Mme Coulleâud, Mme Cotnareanu, Mme Alexandre Singer, les présidentes des comités des dames patronnesses des sections de Paris et de la banlieue; M. Moussât, président du conseil central de la Société; MM. Pichard et Garnler, vice-présidents.

Le programme arrêté comprend" les noms les plus connus et ipplaUidis de nos artistes, auxquels on ne fait jamais appel en-vain.,Une tom<bola, qui comportera des lots sensationnels, sera tirée en fin du spëcï tacle.. ̃̃̃

On trouve des billets au prix de 30 francs au siège social de la Société, 22, boulevard Poissonnière; au Cercle Interallié et chez Mme Ternaux-Cornpans, 25, rue JeanGoujon.

Le baron et la baronne Tossizza, qui convient leurs amis pour le 2 juin prochain dans leur hôtel de la rue du Conseiller.Collignon, à une représentation des Trois Sul.tanes de Favart, tiennent à faire à la bienfaisance une large place dans cette fête.

Ils mettront donc à la disposition de diverses organisations charitables des invitations dont celles-ci p.oufrpny<djspOrSêp dans l'intérêt de

leurs' oeuvres.

Tous détails utiles seront publiés ultérieurement.

Le Service social de l'aide aux émigrants (391, rue de Vaugirard) organise, avec le généreux concours de'nos grandes compagnies de transports, une loterie fort originale. En prenant un billet, dont le prix est de vingt francs, vous pouvez gagner soit un voyage en Ecosse, ou en Grèce, ou au Maroc, ou en Corse, ou en Pologne, soit une croisière vers les Baléares ou vers les fjords de Norvège.

Versements au compte chèque postal Paris n° 2002-72, en spécifiant très lisiblement nom et adresse, et les billets seront envoyés par rétour du courrier.

CERCLES

Rappelons que Mlle Dynalix, de l'Opéra, exécutera quelques danses classiques pendant le diner qui précédera la soirée dansante du samedi 22 mai prochain, au Cercle Interallié.

La présentation de l'exposition de peinture française c De Manet à nos jours », organisée à Varsovie et à Prague par l'Association française d'action artistique, qui a eu lieu avant-hier 76, faubourg Saint.Honoré, avait attiré un public considérable figuraient de nombreuses personnalités parmi lesquelles nous citerons

M. et Mme Henri Bérenger, comtesse de Lévis-Mirepoix, marquis et marquise de Chaumont-Quitry, M. Jean Mistlcr, comte et comtesse Aymard de Dampierre. comte et comtesse Guy de Gontaut-Biron, Mme Pierre Goujon, ilme Georges Kohn, Mme Henri de Régnier, Mme Frantz-Jourdain, prince et princesse jDimttrl Galltzlne, M. et Mme Julien Cain, M. et Mme Gaston Gradis, M. «t Mme Marcel Ribièrr, Mme Paul de Molènes, M. Jean Marx, M. Rolf de Mare, Mme Fernand Halphen, M. et Mme J.-L. Vaudoycr, M. et Mme Florent-Schmitt, M. Paul Géraldy, marquis de La Tour du Pin, Mme Pierre May, MM. Paul Jnniot, Jean Guiffrey, Louis Gillet, Albert Marquet.

LA SAISON HORS PARIS

M. Hcnrich et Mme Erna Lauer, M. Hàns et Mme Elsé Brless, M. Frledl et Mme Hcrtâ Cratiêr étalent réunis. A table de Mr* Charles Mackintosh miss Kattélco Mackintosh, miss Bcckctt, M. L. Mass.

M. et Mme Raoul Lubcké étalent les invités de M. Ador de Saugy.

A table de Mrs Constance Mappin: M. et Mme Pierre Veuhevot, Mlle Keeser, M. et Mme Pcrth, Captain A. II. Curry et captiiin A. C. K. Taylor, Mrs P. Groves, comte Bariàtti. Mrs Oroutt, M. Phillip Groves, miss Gtoves, M. John SUtherlând, major et Mrs T. H. Gladstone, M. et Maie Lebecki, dona Luév et don Alfpuso Sauges, M»,Cliailes, M. et Mrs

Jjtiguès, Mrs Olive, M. Coljn Haines,

Mrs Ethel Usines, M. et 5Irs Dénis H. Scrifibuns, U. et Mrs Storitt dé Grawe. A la table de M. et Mrs Michael Hogan Mrs Dorrington, docteur et Mrs Arthur Thompson et captain Patrick Thompson.

A la table de M. et Mrs M. Jackson M. Charles Joseph, M. et Mrs Robert Young, Mlle Peeters, Mlle Molnmens, Mlle Chambon, Mme Brunot, M. et Mrs Simpson, M. Robert Walker, M. Richard Strauss, M. et Mrs Gutber Tate, M. Stan. ley R. RatellffÉ, M. et Mrs T. Wilkin, M. et Mme H. J. van Metteren, M. et Mme Gordon Rodney, M. J. Romçr, Mrs Ryan, M. Mussino, Mrs Wodrooiï, Mme Aalss, Mlle Louise Gautler-Favre, et le docteur Daninos, M. Georges Elkin, Mlle Louise Azgour, docteur et Mme G. W. Hûpst*de, Mrs et miss Tinker, M. et Mme de Béru, Mme 1. Kolesar et M. 1. A. I. Thurst, docteur et Mme Paul Wilhctm, miss V. Barnes, miss E. M. Olephant, Mrs Leslie, 51. et Mme Ramoin-Hogg, et Mme Paul Marsberg, M. Jean Chariot, M. Burnier, Mrs Gepta, MrsMac Bride, Mrs Hotner, M. et Mrs

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VU ET RETENU

Le 4 juillet super-gala de Flndependence Day.

Un chapeau breton de paille jaune orné d'un petit nœud de velours noir et d'une longue voilette cheniilée tombant jusqu'au menton.

Sur un manteau de drop noir, un grand col carré formant auréole, en renard blond très clair.

De multiples petits vêtements. ♦ Une jaquette en feutre blanc, courte et pincée la taille demi-manches, pas' de col, deux rangées de huit boutons blancs elle accompagne une jupe en lainage marine et une blouse de satin du même ton.

♦ Une jaquette très tailleur en jute de tapis rayée vert, noir et rouge, sijr une jupe marine.

Sur une jupe de flanelle gris bleuté, une jaquette en flanelle quadrillée rouge et bleu clair.

Un petit vêtement droit en flanelle jaune moutarde sur une jupe noire. Diane.

NOTÉ SUR MON BLOC Les plus belles perles

de culture au monde

de culture a mon--

sont chez Técla.

2, rue de la Paix, Paris.

Suzy.

NAISSANCES

M. Georges Hoppenot et madame, née Marie-Paule Brignon, ont l'honneur d'annoncer la naissance de leur fils, Didier. Tours, 12 mai.

On annonce la naissance De Ghislaine Civet, de Jean-François Gaulis, de Jean-Michel Parlange, de Régis du Rivau.

FIANÇAILLES

On annonce les flançailles de Mlle Thérèse de la Rochette d'Auger, fille du comte de la Rochette d'Auger, officier de la Légion d'honneur, et de la comtesse, née de Panebeuf de Maynard, avec M. Georges de la Bédière, fils de M. de la Bédière et de madame, née de Beaufort.

De Fécamp, on annonce les fiançailles de Mlle Madeleine Le Grand avec M. Fédia Julia, avocat stagiaire à la Cour d'appel de Rouen.

On annonce les fiançailles De Mlle Jeanne-Marie Sourdat avec Joseph Leroux-Hugon.

MARIAGES

^-rr.Le jeuîi '.f'3'. mat, eh l'igllse de la Houssoyè(Oisé), a éte célébré le mariage de Mlle Geneviève Le.percq, fille de M. Laurent Lepercq, 1 Industriel, croix de guerre, et de madame, née Ovigneur, avec M. Olivier Lenoir, fils de M. Pierre Lenoir, ingénieur en chef de l'aéronautique en retraite, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Sieber.

La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R. P. de Vauplane, ami de la famille du marié.

Les. témoins étaient, pour la mariée M. Maxime Ducrocq, commandeur de la Légion d'honneur, son grand-oncle; M. André Mennesson et M. Max Bordes, ses beauxfrères pour le marié: Mlle Solange Lenoir, sa sœur, et M. Camille Bériot, croix de guerre, médaille militaire.-son beau-frère.

Après la cérémonie religieuse, une brillante réception a réuni au château de la Houssoye les parents et amis des deux familles.

MUe Geneviève Lepercq, dont le mariage avec M. Olivier Lenoir vient d'être béni en l'église de La Houssoye (Oise).

(Studio dé France.)

Young, M. Flèche, M, Charles Watson, M. P. BMtolini, M. et Mme Cuzalet, M. de Meyrena, M. et Mrs Chglmers, M. et Mme Tivey, Mme Petci-o, M. et Mme Levânnlêr, Mme Novara, M. et Mme Schift, Mme Chagison, M. Pallanicini, M. Peace, M. et Mme Reid, M. Mac Ivor, Mme Théo-Uoridés, M. van de Puttc, Mme Prévost, M. Beveklian, Mme Ville, Mme Roubaud, M. et Mme Murcus, Mi et Mme Wibaut Mme liaunt, M. et Mme Scitier, M. et Mme Wright, M. Lchnian, M. Oppcnheimèr, Mme Lecomte, Mme Tcreilid, M. Ardoiho. Mrs Cathurry, M. Birckétt, M. Krings, Mllcs Hartley, M. et Mme Lefèvre-Despeaux, Mme. Bouisset, M. Lena, M. Lemprierre, M. Smyth, M. de Lcvïngne, M. Bricss, M, Wertheimer, M. et Mme Besslère, M. Shingleton, M. et Mme Abrhams, M. Capeleitt, M. et Mme Wilheim, M. et Mme Rucker, Mme Welsseman, Mme Bottegay, M. Thompson, M. Porgès, M. BroncOvcanu, M. Thollmrst, Mme Kolesur, M. Hamiyn, M. LaUer, M. et Mme Adami, M. et Mme Scribbens, Mme Sla-

«esco, etc.. été.

Du 19 au 25 mai, au thé et au dîner The Aurette Sisters, Nicolas et Dorey. Le 26 mai dîner de gala avec le réputé comique fran.çais Geo Dorlys et les execllentes danseuses Paradise Sisters.

En juin grandes manifestations à l'occasion de l'International Rotary Convention. Le. 30 juin: grand bal du 20' B. C. A.

LE COIN

DE

L'EXPOSITION

Hier, avant-dernier samedi» avant l'ouverture

de l'Exposition.

Les Parisiens auraient-ils perdu foi dans l'Exposition, ou bien les fêtes de la Pentecôte sont-elles seules cause dit nombre moins grand de curieur qui circulaient hier aux abords de l'Exposition ? Ce samedi était pourtant l'avant-dernier avant l'i,nauguration oftlcielle, On pouvait croire qu'une nuée d'ouvriers -allait envahir les chantiers, mettre en état les voies d'accès, achever les passerelles. Point. L'Exposition fait son honhomme de chemin vers la date de l'ouverture sans se: soucier, semble-t-il, de faire un brin du toilette

Pourtant, place du Trocadéro, l'activité était grande. La colonne symbolisant la Paix que fait dresser, sur la place, le Rassemblement universel pour la paix s'élevait, à moitié achevée, au milteu 'd'un véritable bouleversement du terrain. Les nouveaux palais du Trocadéro, encore revêtus de leurs échafaudages, la perspective du Ciampde-Mars, chaotique, laissent le regard et l'esprit stupéfaits.

Les officiels, lors de l'inauguration. pourront-ils passer sans encombre au milieu de ce fouillis ? On nous a répondu que quelques jours suffiraient à dégager le terrain.

Place de l'Aima, l'animation quotidienne. Les ouvriers s'employaient cependant plus particulièremcnt sur les passerelles de bois, à l'achèvement des escaliers.

Dans les pavillons

animation ordinaire ̃̃

Mais beaucoup de pavillons lais» saient encore apparaître leurs carcasses métalliques et, vus de l'extérieur, n'apparaissaient point comme ruches au travail. M.-P. Hamelet.

Vient d'être célébré le ma.riage

De Mlle Méchita (laideron avec M. Didier Merlin de Mlle Colette Dillemann avec M. Marcel Charlois.

DEUILS

̃ Vendredi, en l'église SaintThomas d'Aquin, ont été célébrées les obsèques de M. Léon Meunier du Houssoy, chevalier de la Légion d'honneur.

Le deuil était représenté par M. Robert Meunier du Houssoy, fils du défunt le marquis de Roquemaurel et le baron de Givré, ses gendres le comte G. Meunier du Houssoy, son frère le comte de Roquemaurel, MM. Guy, Aymar et Antoine de Roquemaurel et M. Pierre de Givré, ses petits-fils 4~ M. Gaston Meunier du Houssoy, M. Maurice Labouret, M. Victor Guichard, M. Fernand Himely, M. de La Fortest, ses neveux.

Du côté des dames par la marquise de Roquemaurel et la baronne de Givré, ses filles Mme Robert Meunier du Houssoy, sa belle-fille Miles Elisabeth et Ghislaine Meunier du Houssoy, Mlles Monique de Roquemaurel et Françoise de Givré, ses petites-filles; Mme Maurice Labouret, Mmes Fernand Himely et Mlle,Desçlosières, ses

•̃ niècesï" •-

ÔntàiMiôïipé '.la mort, surve-. nue entre Singapour et Saïgon, du commandant Jacques Langlet, qui commandait le paquebot « Porthos », des Messageries Maritimes. C'est une belle figure de la marine marchande qui disparaît. Capitaine au long cours, disponible à la marine au début des hos.tilités, il contracta un engagement volontaire à titre de lieutenant d'infanterie de réserve. Blessé en. 1915, il passa, sur sa demande, dans l'aviation et fut l'objet de brillantes citations à l'ordre de la brigade et de l'armée.

Le corps du commandant Langlet sera ramené en France à bord du « Porthos ».

Les obsèques de M. Paul PicI, industriel, conseiller municipal du quartier de la Porte-Saint-Denis, conseiller général de la Seine, ont été célébrées vendredi, en l'église Saint-Laurent.

De belles couronnes avaient été adressées par le Conseil municipal, le Conseil général, la municipalité du 10e arrondissement, le Parti Social Français, le Comité municipal de l'U. R. de la Porte SaintDenis, etc.

Le deuil était conduit par Mme Paul Piel, sa veuve M. et Mme Jacques Mautin, M. et Mme Jean Labey, filles et gendres du défunt conseiller.

Au nom du Conseil municipal, M. Bour, vice-président, a prononcé un discours.

L'inhumation a eu lieu au ci. metière de Montparnasse.

Le docteur Jacques Bandeline, commandeur de la Légion d'honneur, directeur général dé l'Union internationale contre le cancer, vient de mourir à Paris. II fut, avec M. Justin Godart, l'organisateur de l'Union internationale contre le cancer, qui groupe actuellement 47 nations.

Nous apprenons la mort, à Paris, de M. Gaston Bairet, officier de la Légion d'honneur, trésorierpayeur général à Blois, ancien chef de cabinet de M. Laurent-lynac aux ministères de l'air, du commerce et des travaux publics. On annonce la mort de M. Eugène Moreaux, maire de Château-Thierry, chevalier de la Lé.gion d'honneur.

On annonce la mort de Mme Etienne Photiadès, née Chorémi, survenue le 15 mai à Lausanne, où elle était en traitement.

Nous apprenons la mort de Mlle Jeanne Défontaine, décédée le 15 mai 1937, en son domicile à Auxerre. Elle était la fille du gé- néral Défontaine et de madame, née Noirot, décédés. Les obsèques auront lieu mardi 18 mai, à dix heures, en l'église cathédrale d'Auxerre.

On annonce la mort de M. G. Lecointre, survenue subitement à Arcachon, le 12 mai. Les obsèques seront célébrées le mardi 18 mai, à dix heures trente, en l'église de Saint-Germain-du-Corbeis (Orne). L'inhumation aura lieu au cime. tière Saint-Léonard d'Alençon. On annonce la mort

De Mme Alphonse Chervet, à Paris; de lime Georges Pruyost, à Paris; de Mlle Cécile Lambert, à Paris; du pasteur Maurice Savoy», à Lyon; de M. J. Stem, à Paris.

Valfieury.


LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE LE GOUVERNEMENT DE BURGOS DECLARE QUE LES NATIONALISTES N'ACCEPTERONT AUCUN COMPROMIS AVEC LES MARXISTES

Salamanque, 15 mai, Le général nationaliste Millan Astrav a donné cette nuit au poste Radio-National lecture d"une note officielle du gouvernement nationaliste, déclarant notamment « L'Espagne nationaliste n'acceptera jamais des interventions intéressées et ne consentira ni aux pays qui, indirectement, protègent les marxistes, ni à Genève, le droit de s'immiscer dans ses affaires. Les marxistes n'ont jamais remporté une victoire. Ils ont contre eux les populations des territoires qu'ils occupent. Nous avons dénoncé au monde leurs méfaits. Depuis quelque temps, une campagne de presse vise à préparer le terrain à une médiation.

» On a d'abord suggéré l'intervention des Etats-Unis qui s'y sont refusés et ils ont bien fait.

> On parle maintenant d'une interventton possible de Genève. L'Espagne nationaliste n'acceptera jamais de compromis avec ceux qui étranglent notre pays. Tout Espagnol qui, en Espagne nationaliste, oserait parler de pactiser avec nos adversaires ou de s'entendre avec les Etats qui les protègent, serait considéré, a conclu le général, comme traître à la patrie.

» Nous combattrons jusqu'à la victoire complète ou la mort. »

APRES L'EXPLOSION

DU « HUNTER »

Londres, 15 mai. h'Arjence Reuter publie cette dépêche de on correspondant à Valence

La commsision mixte espagnole et britannique enquêtant sur les circonstances de l'explosion du Hunter a recueilli les témoignages de plusieurs pêcheurs qui se trouvaient près du lieu de l'accident et dont quelques-uns déclarent avoir vu le périscope d'un sousmarnn dans le voisinage, au moment de I l'explosion.

» Le destroyer britannique, remorqué par VArethusa, est arrivé à Gibraltar. » D'autre part, les obsèques des trois marins britanniques, victimes de l'explosion, ont eu lieu à Almeria, au milieu d'un grand concours de population. >

LES OPERATIONS

MILITAIRES

Malgré l'arrivée d'importants renforts asturiens

l'avance nationaliste

continue en Biscaye

Bayonne, 15 mai. Suivant les dernières nouvelles du front de Biscaye, les torupes nationalistes, ont nettoyé et fortifié les secteurs occupés au nord-est de Bilbao. Elles ont repoussé de nou-

LA BALANCE COMMERCIALE

RESTE TRES DEFAVORABLE

Pour le mois d'avril 1937, les importations se sont élevées à 3,296,889,000 « francs; les exportations à 1,973,369,000 francs, soit en plus pour les importations 1,323,520,000 francs.

Pour, les quatre premiers mois de l'exercice en cours les importations se sont chiffrées par 13,524,567,000 francs au lieu de 8,149,553,000 francs pour la même période en 1936; les exportations à 7,279,608.000 francs contre 4,876 millions 898,000 francs.

Le déficit de la balance commerciale *• ressort ainsi à 6,244,959,000 francs contre 3,272,655,000 francs.

Les tonnages globaux ont été les suivants

Importations 19,663,000 tonnes métriques, contre 15,656,047;

Exportations 9,655,564 tonnes métriques, contre 9,772,488.

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE M. LARGO CABALLERO

MODIFIE SON GOUVERNEMENT M. Azana, président de la République, qui a multiplié ses consultations dans la journée d'hier, est l'arbitre. On sait qu'il n'a échappé que de justesse aux mitrailleuses des anarchistes en s'embarquant à Barcelone, sur un navire de guerre que M. Prieto lui avait envoyé. On verra bientôt quelles conséquences il tirera de son aventure. •> En dernière heure, on apprend qu'il a confié à M. Largo Caballero le soin de former un nouveau cabinet, et que le Lénine espagnol, abandonnant ses sympathies pour des combinaisons purement syndicales, s'est rallié aux préférences de l'aile droite pour un cabinet de concentration excluant les représentants des syndicats. L'on saura bientôt s'il réussira dans la mission que vient de lui confier M. Azana. Mais quelle que soit la solution de la crise en cours, elle constituera une étape de plus dans la transformation radicale qui a commencé il y a quelques semaines dans la zone gouvernementale espagnole.

LA GREVE DES COIFFEURS

Plusieurs plaintes ont été adressées au procureur de la République par quelques oatrons victimes des grévistes, pour coups et blessures, dépradations commises, violations de domicile. Un certain nombre de grévistes ont été con-

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velles contre-attaques au Biskargi et sur les pentes ouest du Sollube: Vingt mille mineurs asturiens seraient venus renforcer les défenseurs de Bilbao dans cette région. Les nationalistes n'en ont pas moins avancé de trois kilomètres sur la route de Bermes à Munguia.

_•

Un discours

de M. Mussolini sur l'économie italienne

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 15 mai. Le discours prononcé ce matin par M. Mussolini à l'assemblée générale des Corporations suscite des commentaires passionnés dans les milieux politiques dé Rome. On estime généralement que le Duce, tout en déclarant qu'il lui était impossible d'aban- donner l'autarchie, a reconnu qu'elle n'était pas, à l'heure actuelle, entièrement possible pour l'Italie.

Celle-ci a, en effet, besoin, dans la mei'leure des hypothèses, de recevoir environ 50 0/0 de ses matières premières du dehors. C'est seulement à coups d'expédients et de privations qu'elle pourrait se passer des fournitures étrangères et encore faudrait-il que ce soit pour une période relativement courte. La mise en valeur de toutes les ressources de la métropole et du nouvel Empire, ainsi que l'effort méritoire accompli depuis deux ans dans tous les domaines de la production apparaissent donc infiniment utiles en ce qui concerne l'équilibre commercial et la stabilité monétaire. Mais du point de vue des intérêts de la défense nationale qui reste l'objectif principal du régime autarchique l'entreprise est considérée comme à peu près irréalisable.

L'inévitable conclusion de cet état de fait, c'est que l'Italie sera amenée par la force des choses à envisager dans une large mesure une politique de collaboration avec les puissances occidentales et avec l'Amérique. C'est de cette politique que le comte Ciano, dans son discours d'avant-hier à la Chambre des députés, s'est fait l'interprète et le promoteur, M. R. A.

̃i'

M. ALBERT LEBRUN OUVRIRA Le 6 JUIN A NICE

LE CONGRES MONDIAL DU ROTARY Nice, 15 mai. Ainsi que nous l'avons précédemment annoncé, le congrès mondial du Rotary tiendra ses assises à Nice, du 6 au 11 juin 1937. Ce congrès, dit « Convention », sera le plus important qui se sôit tenu, à ce jour, en Europe.

On sait que ce Club international; créé à Chicago à la fin du siècle dernier, s'est rapidement étendu dans le monde entier, où il existe aujourd'hui plus de quatre mille clubs affiliés, comptant quelque 170,000 membres. Le 6 juin, M. Albert Lebrun ouvrira la Convention et apportera le salut de la France aux 70 nations représentées à ce congrès.

Des fêtes magnifiques seront organisées à Nice à cette' occasion.

POLOGNE. Le congrès des- médecins polonais, réuni à Varsovie, a adopté, par 140 contre 106 voix, le paragraphe dit « aryen », et l'exclusion des médecins juifs. Ces derniers, au nombre de 30, ont élevé une protestation contre cette résolution et ont quitté le congrès.

Georges Rotvand.

duits au commissariat et gardés jusqu'à vérification d'identité.

Un communiqué du syndicat patronal

Le syndicat patronal des coiffeurs a communiqué une note dans laquelle « il informe le public que parmi les grévistes, des éléments étrangers à la profession se sont mêlés au mouvement. « De nomb:eux ouvriers coiffeurs désirent travailler, mais ont été empêchés de se rendre aux bureaux de placement par des meneurs ».

La note précise en outre que la Chambre syndicale a l'intention d'intenter des poursuites contre ceux qui ont entravé la liberté du travail de même contre ceux qui ont créé des « salons volants ayant fait l'objet de constats d'huissiers. Car les petits artisans et commerçants considèrent que les ouvriers ne font plus une revendication de droit, mais un boycottage.

Une lettre

au président du Conseil La Chambre syndicale des maîtres" artisans coiffeurs de Paris et de la région parisienne, et le syndicat des coiffeurs de Paris se sont réunis, hier midi, et ont décidé d'adresser au président du Conseil une lettre où elle attire son attention de la manière la plus pressaute, sur les conséquences que peuvent avoir, d'une heure à l'autre, ces agressions dont les dirigents de la Chambre syndicale ont la preuve qu'elles se poursuivent selon un plan concerté.

Bien qu'aucune négociation n'ait été engagée avec les patrons depuis la rupture des pourparlers d'arbitrage, on considère que la grève ne sera pas de longue durée..

VERS UN COUP DE THEATRE

EN EURQPB CENTRALE La Hongrie serait sur le point de reclttstitiier son armée

Dès déclarations du ministre hongrois de la guerre Missent prévoir cette prochaine décision

qui aurait V assentiment de Rome et de Berlin De notre correspondant particulier, par téléphone

Rome, 15 mai. La presse italienne de ce soir met en vedette les déclara-" tions faites par le ministre hongrois «le la guerre au sujet du réarmement éventuel de son pays. Ces déclarations sont généralement interprétées à Rome comme l'annonce d'une décision officielle et imminente pour la reconstitution des forces armées magyares. Dans- les milieux' bien informés,- on rapproche l'attitude ainsi adoptée par le gouvernement de Budapest du voyage récent fait eh Allemagne par le général Rœderer lui-même.

On a. l'impression que c'est avec l'assentiment du Reich acquis au cours des conversations de Berlin, que la Hongrie s'apprête à réaliser à son profit l'égalité des droite militaires.

Quant à l'Italie, son adhésion semble LES CRIEURS DE JOURNAUX.

.devront désormais porter une médaille attestant leur profession. Cette obligation leur est imposée par une récente décision ministérielle

Mme Goering est arrivée hier à Venise

Venise, 15 mai. Mme Goc|ing est arrivée ce matin à huit heures, par Wagon spécial qui avait été accroché au train venant de .Florence. Elle a- été saluée à la gare par son mari, par :1e cpmte Çittadini, du palais Chigi, et;par le vice-préfet, qui lui a offert des gerhés, de fleurs au nom du comte Ciano.

t, Mort de Lord Snowden

ancien chancelier de l'Echiquier

Londres.^ 15' mai.' Dans' sa propriété de Tilford (Surrey), est décédé, ce matin, à quatre heures, d'une crise cardiaque, lord Snowden, ancien chancelier de 1 Echiquier.

Lady Snowden, qui avait assisté hier au bal donné par les souverains au palais de Buckingham et qui a passé la nuit à Londres, a été informée par téléphone de la mort de son mari et est immédiatement partie pour Tilford. L'ancien ministre était malade depuis longtemps, mais son état de santé s'était récemment amélioré et, hier, il avait pu sortir pour faire une promenade en voiture.

Rien ne faisait prévoir ce dénouement fatal.

Philip Snowden était né en 1864 et était entré dans le corps des fonctionnaires en 1886. Blessé dans un accident de bicyclette, il démissionna en 1893 et entra dans le journalisme. A la suite de son accident, il conserva toute sa vie une forte claudication. Bientôt, Philip Snowden se fit remarquer dans le mouvement socialiste et fut élu en 1903 président de l'Indépendant Labour Party. Battu aux élections de 1900 dans la circonscription de Blackburn, il fut <Mu en 1906. C'est cette année-là que le La-

LES MARINES ETRANGERES A LA REVUE DU COURONNEMENT

Outre la marine britannique, dix-sept flottes étrangères seront représentées à la revue que le nouveau roi George VI passera en rade de Spithead le 20 mai prochain. On y verra de vieux navires le croiseur grec « Averoff », le cuirassé russe «;Marat » (ex-« Petropavlosk »), qui datent respectivement de 1910 et 1911, et des bâtiments tout récents le croiseur allemand « Graf von Spee », entré en service l'an dernier; le sous-marin ̃ esthonien « Kalev », qui vient de terminer ses essais de recette le cuirassé français «Dunkerque». Celui-ci, le premier bâtiment, de ligne achevé dans le monde entier depuis dix ans, sera certainement l'objet d'une curiosité toute particulière. Et l'on remarquera l'absence de tout représentant de la marine italienne. (Tableau extrait du «Daily Telegraph »)

assurée d'avancé à cet acte politique, si l'on en juge par les réactions unanimement favorables qu'il provoque dans les journaux et dans les sphères responsables. ̃

Les éditoriaux rappellent le mot de M. Mussolini sur les traités « qui ne sont pas éternels et la nécessité réaffirmée par lui; dans son discours de Milan, de rendre justice à la Hongrie. L'approbation. italienne est si évidente que l'on se demande si la question n'a pas été déjà discutée et réglée entre les chancelleries, de Rome et du Budapest. On n'exclut pas que l'annonce du réarmement hongrois ne puisse, être faite au cours du séjour prochain des souverains italiens en Hongrie et comme suite aux entretiens que le comte Ciano aura à cette occasion avec M. Daranyi. En ce qui concerne les répercussions probables éventuelles de l'événement en Europe centrale, l'opinion italienne parait assez, optimiste. On considère que la Yougoslavie se trouve neutralisée par les- accords de Belgrade. Quant à la Roumanie, on espère que l'évolution de sa politique intérieure et le rapprochement envisagé avec Rome, permettront de

Autour du voyage à Rome du maréchal von Blomberg L'Allemagne donnerait des garanties à l'Italie en ce qui concerne la frontière du Brenner (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 15 mai. Le tout prochain voyage du maréchal von Blomberg à Rome montre que l'heure est venue où l'Italie et l'Allemagne envisagent d'étendre leur coopération aux questions militaires.'De toute évidence, les contacts qui vont avoir lieu entre le généralissime italien et le ministre allemand de la guerre, chef suprême de la Reichswehr, ouvrent la voie à des pourparlers destinés à coordonner la préparation et la conduite stratégique des forces armées dans les deux pays. Ainsi, malgré tous les démentis qui pourront surgir, la conviction des milieux bien informés reste acquise': désormais l'un des éléments constitutifs de l'axe Rome-Berlin sera la communauté d'action en matière, de défense nationale.

Il' semble que, de la part de l'Allemagne, des garanties aient été offertes pour la sécurité italienne sur la frontière du nord. Le fait, s'il est exact, entrainera une situation toute nouvelle en ce "q'ùi'concerne'Ja"poMtiqu6'~enëraie de défense italienne. Libéré de. ses préoccu-

bour Party devint une forte puissance dans la vie politique de l'Angleterre,et Philip Snowden a- joué un rôle important dans ce succès.

Il était un grand orateur ses discours étaient remarquables par leur sincérité, mais aussi par leur mordant. Lorsque, en 1924, le premier gouvernement socialiste prit le pouvoir, Philip Snowden fut nommé chancelier de l'Echiquier. C'est à ce titre qu'il participa comme représentant de la GrandeBretagne à la Conférence de La Haye pour la ratification du plan Young et son duel oratoire avec M. Henry Chéron, ministre des finances français, est devenu historique.

En 1931, il fut élevé à la pairie. Les condoléances

De nombreux télégrammes de condoléances affluent de toutes parts au domicile dz lord Snowden. En particulier, un message a été adresséNpar les souverains à lady Snowden.

Les obsèques de lord Snowden auront lieu mardi prochain, à midi, au Colombarium de Woking, près de Londres.

trouver le compromis adapté à la situation.

En fin de compte seule la Tchécoslovaquie serait laissée, à sa mauvaise humeur et à une attitude d'opposition stérile qui accentuerait son isolement. On admet, d'ailleurs à Rome, l'hypothèse que des compensations diplomatiques pourraient, en l'espèce, être réclamées par la Petite Entente, notamment en ce qui touche le traitement des' minorités nationales hongroises ou la suppression de certaines clauses de neutralité militaire- sur les territoires confinant à l'Etat magyar.

Mais le réarmement de la Hongrie apparait en Italie comme une étape vers une autonomie plus grande de la politique du gouvernement de Budapest en Europe cenrrale et vers la possibilité d'un remaniement plus vaste du système des traités. C'est pour cette raison que les revendications exprimées par le général Rœderer sont bien accueillies à Rome comme à Berlin et qu'elles seront vigoureusement soutenues par les diplomaties des deux pays autoritaires. Madeléine-R. Anglès.

pations dans le Tyrol, dégagé' aussi dans une large mesure vers la frontière yougoslave, en vertu des accords de Belgrade, l'état-major italien pourrait désormais porter tout son effort soit sur la frontière française, soit vers le sud, en Sicile et en Tripolitaine, sur les voies de communication de l'Empire britannique.

La combinaison est d'ailleurs probablement ̃ encore plus avantageuse pour l'Allemagne, puisque, dans l'hypothèse d'une guerre européenne, elle lui assurerait la neutralité !bienveillante de l'Italie et la situation d'août .1914 à mai 1915 se trouverait ainsi renversée au détriment des puissances occidentales.

Le seul inconvénient du système est la réaction qu'il risque de provoquer à Vienne. Une garantie allemande de la frontière austro-italienne du Brenner signifierait en effet que l'Allemagne considère l'Autriche comme définitivement soumise à son influence politicomilitaire, et lé- spectre ainsi dressé de l'Anschluss confirme les appréhensions déjà éprouvées à Vienne devant la nouvelle orientation politique de l'Italie. Mais il semble que cette dernière a déjà pris son parti d'une situation qu'elle a elle-même créée et le nouveau Locarno du Danube écarterait la seule objection grave que Rome puisse faire maintenant à l'expansion germanique en Autriche. M.-R. A.

Le général Vialle blessé dans un accident d'auto Marseille, 15 mai. Cet après-midi, vers 18 heures, une automobile conduite par le général Vialle est tombée à Avèze (Gard) dans la rivière de Glepe, au lieudit « Moulin d'Avèze », d'une hauteur de sept mètres. Le général Vialle a été blessé et, fort heureusement, un riverain, témoin de l'accident, s'est porté au secours du général qui, pris dans la voiture complètement retournée, aurait eu beaucoup de peine à se dégager.

Une cérémonie en l'honneur de Christian X

A l'occasion du jubilé des vingt-cinq ans de gouvernement du roi Christian X de Danemark, M. Helgc Wamberg, commissaire général du gouvernement danois à l'Exposition internationale de 1937, avait rassemblé, hier matin, à 11 heures, ses compatriotes architectes, artistes, exposants, ouvriers, occupés à l'Exposition.

Le commissaire général a prononcé une allocution en l'honneur de son souverain.

ECHEC A LA VAPEUR ° 5 1 La traction électrique sera inaugurée samedi v

sur la ligne Paris-Le Mans Par PHIUPPE ROLAND

La traction électrique sera inaugurée entre Paris et Le Mans, samedi prochain.

Le réseau de l'Etat qui n'avait élèctrifié que des lignes de banlieue va désormais posséder une grande artère ne de 211 kilomètres. Les caractéristiques générales de cette électrification sont identiques à celles réalisées sur le P.-O., le Midi et le P.-L.-M., c'est-à-dire que le courant utilisé sera à la tension de 1.500 volts (courant continu) tensionstandard des réseaux français alors que les lignes de banlieue, des chemins de fer de l'Etat ne fonctionnent que sous 650 volts. En outre, c'est par fil aérien que l'équipement des voies a été réalisé tandis que, les lignes de banlieue de l'Etat sont

Un des vingt éléments grande vitesse en acier inoxydable.

pourvues d'un troisième rail conducteur.

Les raisons

de cette électrification

M. Nicolet, ingénieur en chef adjoint du matériel et de la traction, des Chemins de fer de l'Etat, spécialiste des questions d'électrification on. lui doit notamment l'équipement à 3.000 volts de la ligne BôneGuelma des Chemins de fer Algériens de l'Etat a bien voulu nous fournir des renseignements inédits sur l'électrification de Paris-Le Mans. C'est parce que le trafic de cette artère, tronc commun des lignes de Bretagne et du Sud-Ouest croît constamment, alors que le trafic de Paris-Le Havre, est étale, que ParisLe Mans a été choisi. L'électrifica- tion de Paris-Le Havre n'aurait, de plus, pas permis de supprimer la traction à vapeur sur les lignes de banlieue de la gare Montparnasse. Paris-Le Mans dessert en outre un vaste hinterland et le département de la Sarthe est un centre d'attraction vers lequel émigreront de nombreuses usines « décentralisées » de la région parisienne. Des communications très rapides seront donc, avant peu, nécessaires. Enfin, cette électrification permettra de relier aux autres grands réseaux électriques de la France, une région quelque peu déshéritée à ce point de vue. Parallèlement aux travaux d'établissement de la traction électrique, le quadrùplement des voies entre Paris-Montparnasse et Versailles a été réalisé, permettant ainsi une séparation complète des services de banlieue et des'services de grandes lignes.

Des locomotives

de 4 000 CV.

Pour remorquer les trains rapides entre Paris et Le Mans, les Chemins de fer de l'Etat ont commandé 23 locomotives électriques 2-D-2, c'est-àdire à quatre essieux moteurs et deux bogies. Ces machines, qui développent 4.000 chevaux et peuvent atteindre 150 kilomètres à l'heure, sont analogues, à quelques détails près, à celles qu'utilise le P.-O., mais elles possèdent une silhouette plus moderne et plus aérodynamique, due à M. Pacon, l'architecte parisien, qui dessine depuis plusieurs années le matériel du réseau de l'Etat.

35'locomotives BB, à 4 essieux moteurs et adhérence totale de 2.000 chevaux Type Midi, mais non équipées de la récupération électrique, assureront le service des trains de marchandises à la vitesse maximum de 95 kilomètres à l'heure.

CE QUE DIT AU FIGARO

M. WILLY HEINEMAN Commissaire général du gouvernement norvégien

Elève de l'Ecole supérieure de commerce d'Oslo, M. Hcineman, commissaire général de Norvège, se signale à notre attention et à notre sympathie particulière, par ses glorieux services de guerre. Engagé volontaire en août 1914 aux régiments de marche de la légion, M. Heineman a gagné tous ses galons sur nos champs de bataille, et il est revenu de la guerre lieutenant, chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de cinq citations

Etabli à Paris depuis 1922, le commissaire général de Norvège est un industriel, spécialisé dans les questions de métallurgie. Ses qualités d'organi- sateur, et les sentiments dont il n'a cessé de témoigner vis-à-vis de notre pays, ont contribué à guider le choix du gouverneurnement norvégien, de la façon la plus heureuse.

Notre participation, me dit M. Heineman, a essentiellement pour but de donner une image, aussi complète que possible, de l'ensemble de l'activité de notre pays. Avant tout, ce sera une Exposition d'art, dans le cadre même qui nous était fixé, et, plus particulièrement, les arts appliqués, l'artisanat, pour lequel la Norvège fait de gros efforts. Depuis quelques années, un mouvement se développe de plus en plus, qui tend à encourager la formation d'artisans,' sur le modèle de ces véritables artistes qu'étaient leurs précurseurs du moyen âge.

» Nous voulons également insister sur nos œuvres sociales, montrer l'enfant, que nous suivons depuis sa naissance, à l'école et dans la pratique des sports.' Dans cet ordre d'idées, Oslo est une cité modèle, entourée d'établissements d'éducation physique et de récréation en plein air.

» L'industrie textile représentera la plus forte tradition de nos arts appliques. L'industrie du bois est évoquée schëmatiqùement, depuis la forêt jusqu'au dernier aboutissement des stades parcourus de papier. D'une façon générale, nous montrerons d'une façon compréhensible le développement de la technique moderne en Norvège, dont la structure géographique donne leur raison d'être à toutes nos industries. V électro-chimie, par exemple, a pris un essor considérable grâce à la houille Manche, pratiquement inépuisable dans1

La ligne électrifiée Paris-Le Màni verra disparaître, avec les locomotives à vapeur, les trains omnibus. Tout comme cela se passe sur ParisLe Havre depuis le 15 mai dernier, les voyageurs seront transportés par des trains express qui ne s'arrêteront que quatre fois entre Paris, et Le Mans dans des gares « têtes de section ». Là, ils quitteront ces express pour monter dans des -automotrices très rapides dites de « ramassage » qui feront la navette sur la section, en circulant à 120 kilomètres à l'heure et en desservant toutes les petites stations. Ces automotrices de « ramassage au nombre de 5, auront des accélérations très élevées 4 moteurs de 125 chevaux les leur fournissant aisément,

car leur poids ne sera que de 37 tonnes.

Comme sur les autres lignes des chemins de fer de l'Etat, le service de banlieue se fera par « zones >. Il y en aura trois Paris-Clamart Clamart-Sèvres Sèvres-Trappes et éventuellement Rambouillet.

Un matériel unique

au monde

Pour la seconde et la troisième zone, les Chemins de fer de l'Etat mettront en service un matériel qui n'aura pas d'équivalent en Europe et aux Etats-Unis des éléments comprenant deux caisses en acier Budd, acier inoxydable, léger et à très haute résistance, qui est employé dans la construction des trains automoteurs américains Zéphyr. Ces caisses entièrement soudées, sans rivets, seront supportées par trois bogies équipés de 6 moteurs de 200 chevaux. Pesant 65 tonnes, longs de 40 mètres, ces éléments automoteurs dont 20 exemplaires ont été commandés enlèveront 200 voyageurs à la vitesse maximum de 130 kilomètres à l'heure. Leur accélération leur permettra d'atteindre 100 kilomètres à l'heure en une demi-minute et leur freinage auto-régulateur empêchant l'enrayage des roues ce qui augmente le freinage leur procurera des arrêts sur des distances très réduites.

Le premier de ces éléments automoteurs vient d'être achevé. Il sera présenté par l'administration des Chemins de fer de l'Etat au Congrès des chemins de fer r;ui se tiendra prochainement à Paris ut nul doute que, tant par son aspéjt extérieur chromé et étincelant que par ses performances, il ne fasse l'admiration des ingénieurs étrangers qui assisteront au Congrès.

Ajoutons que le courant électrique sera fourni à la ligne Paris-Le Mans par treize sous-stations, équipées de redresseurs à vapeur de mercure, entièrement automatiques et dont la mise en marche s'effectuera à distance, lorsqu'une installation de commande centralisée aura été établie, vers la fin de l'année, dans le bureau du « dispatcher de la gare Montparnasse. Là, encore, cela sera la première fois que sera réalisé au monde un système de télécommande de sous-stations électriques sur une distance de plus de 200 kilomètres. Est-il, enfin, besoin d'ajouter que la signalisation de la ligne Paris-Le Mans a été totalement refaite et que le block-systcin automatique à signaux lumineux, seul dispositif pouvant assurer la protection efficace des trains aux grandes vitesses prévues, a été appliqua ?

Philippe Roland.

notre pays tout le long de notre I côte occidentale, d'innobrablcs chutes j d'eau tombent de centaines de mètres de hauteur dans nos fjords, où les plus grands vapeurs peuvent accoster le long d'usines, installées côte à côte avec les centrales de force. Dans l'est et le nord de la Norvège, les rivières ont un cours plus lent, et constituent le meilleur mode de transport pour le bois, depuis nos immenses forêts jusqu'aux usines transformatrices. » Bien que petite, la Norvège est une des plus grandes nations maritimes du monde, et notre flotte marchande, la plus moderne qui soit, sera naturellement évoquée dès l'entrée dans notre pavillon.

» La section tourisme comportera un hureau de renseignements pour les voyageurs désireux de visiter notre pays. Nous n'avons pas pu donner, à cette section, toute l'importance que nous aurions voulu, mais nous estimons que c'est surtout en exposant l'ensemble des éléments constituant la vie de notre pays, que nous pouvons espérer attirer les visiteurs.

» Au point de vue purement artistique, la section d'art religieux montrera deux vitraux de Frydis Haavardsholms, (église de la Trinité d'Oslo), ainsi que le portail de cette église, œuvre qui se relie à notre vieil art de la sculpture sur bois. Une collection de tableaux modernes soulignera l'imposante nature de la Norvège on remarquera les violents contrastes de lumière et d'ombre et la manière très osée de traiter les couleurs, qui caractérisent notre art. Une galerie de tableaux est réservée à Edv. Munch, notre grand peintre, qui a la même importance comme maître de la peinture qu'Ibsen, en littérature.

» Un restaurant, donnant sur un petit jardin, pourra, également être transformé en cinéma comme vous le voyez, nos visiteurs auront, à leur disposition, les agréments les plus variés

» Enfin, le Théâtre national d'Oslo donnera, avec le concours des Concerts Colonne, Peer Gvut et Maison de poupée, au théâtre des Champs-Elysées, du 26 au 28 mai. »

André Nède.


LECOLONEDELARaCQUE' OBTIENT LA RECUSATION DU CONSEILLER DUBOIS pour « inimitié capitale »

u

Grenoble, \o mai. On se. rappelle comment le 1,"> avril, au cours d'un procès eusafîê parle colonel de ta Roeque devant la Cour d'appel. le conseiller Dubuis a>ant critiqué la vie privée du chef du P. S. I- Mr Olivier deinaiida Ja récubiition de ce magistrat.

Réunie aujourd'hui à nouveau, la Cour prononcé un arrêt par lequel, constatant que le conseiller Dubois n'a pas ;,u se dépouiller de tout parti pris avant de rentrer à l'audience et a t'ait preuve « d'inimitié capitale 3. elle or- donne qu'il devra s'abstenir.

Toutefois les déjRjis onl été mis à la charge du colum-l de La Rocque. INFORMATIONS

It/fQ/lMA110NS

POUTIQVES Les élus des trois départe- ments recouvrés adressent un manifeste au peuple français contre la prolongation de là scolarité en Alsace et en Lorraine.

Strasbourg, 15 nyi. Les sénateurs, députés, et conseillers rjénéroiis du BasRhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, ainsi que les représentants des chambres de commerce et d'agriculture des trois départements se sont réunis pour discuter de la question de la prolongation de la scolarité.

La réunion était présidée par M. Michel Walter, député, président du Conseil général, qui a déclaré Trois mois sont passés et rien n'a diminué l'entente complète des populations lorraines et alsaciennes en face la question de la prolongation scolaire. Notre solidarité est aussi indestructible que nos cathédrales. Le temps n'a rjen fait contre elles et il ne viendra pas à bout de nous, car nous somnïes convaincus que notre.devoir est là, et notre devoir est notre loi.

Sur la proposition de M. Dahlet, dérputé, l?assemblée a décidé à l'unanimité d'adresser au peuple français un m an feste qui dit notamment

1 s Après six mois d'efforts, npus abau, donnons l'espoir de pouvoir convaincre le gouvernement de Ja nécessité de ré- parer J'erreur commise par le décret du 10 octobre 1936, qui prolonge jusqu'à quinze ans et au de!a la scolarité pour les garçons des trois départements re-

couvres. ̃ ̃

I. » Le gpiivernemeiH n'ayaTit pas cessé d'opposer a nos réclamations une fin de non-r«cevojr et refusant d'entrer dans la voie d'un simple examen du probleme, nous nous trouvons dans la nécessité de faire appel à l'opinion pu, blique et de faire juges de ce pénible conflit tous les Français sans distino

tion de parti. »

« H faut porter la pioche cf&ns le mur d'argent », dit M. Jouhaax Lapai, 15 mai: Le rasserhblernent populaire xiè la Mayenne avait, organisé aùjourd'ïitti liir'meetïng à Laval, au cours duquel on- entendit deux- orateurs locaux, ainsi que M. Léon Jouhaux. Après avoir fait l'apologie de l'œuvre accomplie par le Front populaire, M. Jouhaiis a parlé de la semaine de quarante heiires et dit que la C. Q, T. ne s'opposera nullement aux mesures destinées à en rendre l'application plus

souple. ̃̃̃̃̃ ̃̃

« Mftis, art-il ajouté, la classe ouvrière ayant la force, elle saura exiger le respect. absolu de la loi de quarante heu-

res. »

Parlant du « mur d'argent », rprar teur a. déclaré qu'il ne suffisait pas de se 'iàtnentér devant et qu'il convenait d'envisager d'y porter la pioche, notantr werit au moyen de la réforme du crédit- « Nous ne sommes pas le ministère des masses, a-t-îl- poursuivi, mais le re.présentant des masses. Nous savons reconnaître les résultats acquis par le gouxernêment de Front populaire, mais si, d'aventure, il se trompait, nous sau*rions aussi bien le lui dire. »

A la Fédération radicale indépendante r

de Seine-et-Oise

Le bureau de la Fédération radicale ïn>dépendante de Seine-et-Oise, qui compte parmi ses membres MM. Frank! mklilKBpuiilon et Cathala, anciens n>inis- tres," s'est réuni sous la présidence de Roger Sarret, ancien député de Mantes, afin d'examiner la situation politique dans le département de ,Seine-etpise, à l'approche des élections cantonales.

Fidèle à la politique d'union et de concorde républicaine, dont elle n'a cessé depuis dix ans de donner l'exemple, et qui constitue la condition même du redressement du pays, la Fédérstion consitlèris que dans le département où le parti communiste a pris un caractère particulièrement menaçant, un devoir de liaison, de solidarité et de discipline s'impose d'une façon rigoureuse à tous les républicains, sans distinction de nuances et -déclare être prête à collabo.rer avec tous les groupements anti- • Marxistes qui affirmeront leur volonté de barrer la route au communisme des.tucteur des libertés républicaines. L'activité de l'Alliance

démocratique

Au cours d'une réunion organisée à .Nantes par la Fédération départementale de la Loire-Inférieure, M. Michel Brille, député de la Somme, s'est atta*éhé à démontrer la faillite de la politique économique du Front populaire. D'autre part, rappelons que le 23 mai, t'issue du banquet de clôture d'un congtes régional. M. Flandin, président de r^lliançe, prononcera, Lyon, un im. portant discours.

'f.i.u.'u, ,̃; ̃̃'̃ -a>|i "u -"u-i .1.

Mouvements de bâtiments Transport d'aviation. Le Commandant-Teste, venant de Bizerte, est arrivé à Arzew.

•Croiseurs.– La Jeannc-d'Arc a appareillé de Staffa à destination de Thorshavn.

Contre-torpilleurs. Le Cassard a appareillé de Barcelone a destination de Majorque. Le Malin a appareillé de Lorient à destination de Brest. Le Terrible, venant de Saint-Jean-de-Luz, est arrivé k Brest. Le l^riomphanl, venant de LoTÎenf, est arrivé à Brest. Le Haillé-Bré• zé, venant de Barcelone, est arrivé à Toulon. Le Milan, YEpervier et le Cha.cal ont appareillé de Brest à destination de Pâuillac.

Torpilleurs. Le Cyclone, venant de ̃Tanger, est arrivé à Casablanca. L'jEnr seigne-Gaboldei venant d'Oran, est arrivé à Casablanca. L'Adroit, venant de Tanger, est arrivé â Casablanca. La '̃̃ Velpçmtne,- «venant de Meljlla, est ar̃ rivé h Oran. La Pomone, venant d'Oran, est arrivé à Nemours. La Railleuse, veiiaïit de Alhucemas. est arrivé à Tanger. Tempête, venant de Toulon, est arrive à Barcelone.

LES CONFLITS

OUVRIERS

Le préfet de la Meuse assigne, en référé

par directeurs

des brasseries de Bar-le-Duc Bar-lc-lhir, 15 mai, Les directions des Brasseries de la Meuse et tic la Croix de Lorraine ont assigné leurs grévistes devant le. Conseil des prud'hommes pour demander réparation dé leur rupture brusque et abusive des contrats de travail.

Le Conseil des prud'hommes a pronpiieé .contre les ouvriers une double condamnation paiement par eux à leurs employeurs d'une indemnité de congé égale a une semaine de salaire et condamnation de chacun dés grévistes à mille francs de dommages et intérêts.. ̃ ̃

D'autre part, les industriels ont tait sommation au préfet et aux ofliciers de la garde mobile d'évacuer les usines, lesquelles sont depuis-dix jours transformées en casernes.

Le préfet a été assigné en référé. Si le juge' des référés ordonne l'évacuation des lieux, c'est à la gendarmerie "ue serait fait commandement de chasser les gardes mobiles par la force. Un communiqué

de la municipalité de Lyon au sujet de l'abaissement des prix des hôpitaux

Lyon, 15 mai, Pour répondre à un appel adressé à la population lyonnaise par le syndicat du personnel municipal et des hospices civils de cette ville, la municipalité de Lyon a publié le communiqué elle dit qu'elle ne polémiquera pas avec son personnel, car quand elle cherche à faire baisser le prix de journée dés hôpitaux, vile remplit son devoir envers les malades et leurs familles. Quand elle évite les abus dans Vcxécutioîx loyale des réformes, elle défend non dés intérêts privés, mais les deniers des' contribuables assez chargés déjà poifr q\ie l'on travaille à leur éviter de nouveaux impôts.

L'annonce de fermeture des Halles de Paris

provoque des incidents au marche de Carpentras Çarpentras, là mai. -rrr La nouvelle de la décision prise ce matin par Doiv moy, ministre de l'Intérieur, et M. Georges Monnet, ministre de l'Agriculture, pour l'ouvertwe, demain, du marché des Halles, sections des fruits et légumes, n'étant pas encore connue, une vive effervescence se produisit ce matin au marché de Carpentras. lorsqu'on y apprit qUe lés Halles de Paris seraient fermées le jour de Pentecôte par ordre du préfet de police.

Cette décision eût, en effet, voué à une mévente certaine toutes les expéditions parties de Carpentras et des gares voisines pour être vendues dimanche a Paris l'annonce de cette fermeture provoqua aussitôt un arrêt des achats, alors qu'actuellement la campagne de ramassage et d'expédition des fraises commence à entrer dans là période d'activité. Il y avait en effet ce matin, sur le marché de Carpentras, près de 25.000 kilos de ce fruit. Devant la carence .des acheteura, les producteurs paysans se réunirent- aux abords -.du, marché, p_oiir manifester leur mécontentement, et une délégation se rendit auprès du préfet en Avignon pour annoncer que, désormais, les producteurs s'opposeraient au départ des trains de primeurs ravitaillant la capitale.

Les coiffeurs lyonnais

sont également en grève Lyon, .15 mai. Le syndicat des ouvriers coiffeurs annonce que 90 0/0 des ouvriers coiffeurs lyonnais sont en grève. Toutes les grandes maisons ont fermé, leurs portes-; d'autres travaillent sans personnel.

Des salons- volants ont été ouverts' au publie par les ouvriers coiffeurs pour satisfaire clientèle avec un service gratuit. La Chambre patronale se refuse toujours à toute discussion concernant les 45 heures.

Une convention collective de travail

dans la blanchisserie

Une convention collective de travail est intervenue entre le syndicat des blanchisseries de gros de la région parisienne et le syndicat des ouvriers et ouvrières de la blanchisserie.

LA VIE RELIGIEUSE

l

Journée missionnaire

des malades

C'est aujourd'hui, jour de la Pentecôte et fête de l'Apostolat Missionnaire que les malades du monde entier vont s'unir à l'appel du Pape pour offrir, dans un,e prière unanime, aux intentions des missions et des missionnaires, leurs journées de souffrance.

L'Union missionnaire du clergé, 5, rue Monsieur, Paris (7e), a mis et met encore à leur disposition une image, qui représente le poignant Ecce homo de Guido Reni.

Le souvenir de la conversion de Manzoni

Dans quelques mois, la conversion d'Alexandre Manzoni sera commémorée Paris, au cours d'une fête francoitalienne, par l'apposition d'une plaque de marbre a Saint-Roch.

C'est en effet dans cette église qu'en 1810 'le- célèbre romancier et poète fut touché par la grâce. Il faut que cette manifestation soit pour les deux grandes nations latines d'Europe l'occasion d'une compréhension intellcctuelle plus profonde. Enfin, il est juste que les catholiques célèbrent le souvenir de l'événement. sans lequel Manzoni ne serait jamais devenu l'un des représentants les plus éminents de la littérature catholique moderne.

Toutes ces raisons font espérer que l'appel lancé pour couvrir les frais de cette cérémonie solennelle sera entendu. Le comité d'organisation est ainsi composé président d'honneur, S. Em. Je cardinal Verdicr, archevêque de Paris président, M. le comte Dalla Torre. directeur de l'Osservatore liomano, commandeur de la Légion d'honneur. Membres le R. P. Gemelli, président de l'Académie pontificale des sciences ¡ le marquis Crispolli. sénateur du royaume d'Italie M. Giovanni Papini, Don Cesare Angelini, D. Sivio d'Amico, M. le chanoine Heuri Couget, curé de SaintRoeh M. Georges Goyau, de l'Acadéj mie française M. Louis Madelin, de l'Académie française, président du Comité « France-Italie » le Rme P.

Gijlet, maître général des Dominicains;

Mgr FonteneUe, chanoine de SaintPierre.

Prière d'envoyer les offrandes au secrétaire trésorier, M. l'abbé R. Jacquîn, 1, avenue de Longçhamp, à Boulpgner

sur-Seine.

Une page d'histoire religieuse du diocèse de Lyon

II va quelques il-lois se tint, à Lyon, une fort intéressante exposition catho-

lique mettant en relief la- multiple et

féconde activité des oeuvres de ce diocèse. M. Antoine Lastra, à qui nous devons déjà un excellent' hvre sur ]e Père Che-vrier,. nous donne aujourd'hui (Vit te, éditeur), sous le titre Une page d'Histoire religieuse en France non seulement ses impressions, mais un taIblcau vivant et complet de ce qui fut |pour Lyon, suivant tes expressions de Mgr Delay, un événement considérable. A travers livres et revues j ̃ Le R. P. Carré, U. P., réunit, en vo- Jume, sous le titre Regards de Jésus j (éditions de la Revue des Jeunes), les i causeries religieuses prononcées par lui au poste Radio-Paris. Le T. R. P. Padé en a écrit la préface et le R. P. Roguet l'avant-propos.

La Maison de la Bonne Presse public le compte rendu complet du magnifique congrès qu'elle a tenu à Rome au mois d'avril dernier.

La revue des Pères Blancs, Grands Lacs, qui chaque année consacre un numéro spécial à une région évangélisée par les Missionnaires d'Afrique du cardinal Lavigeric, publie un numéro spécial fort intéressant sur le Sahara. ̃ L'excellente revue médicale et ca* I tholique Les' Cahiers Laennec, publie ] l'adieu au R. P. Lauras du docteur Okinezyc. i Du R. P. Poucet, S. J.: Pour que notre dme respire (éditions de l'Art Ca- tholique). chapitre avant-coureur d'une! Mystique de la Terre en préparation; élude des correspondances entre la fonction respiratoire et les mouvements de l'àme, l'accord de la Prière et du Soupir.

La baronne de Pitteiws a extrait d'une correspondance spirituelle e du R. P. Vallée, 0. P., toute une série de pensées et de méditations se rapportant aux différents fêtes de l'année. Elle es | publie en un recueil intitulé: R. P. Vallée La volonté de Dieu, nourriture de l'âme, (Desclée. de Brouwer, éditeurs.) j

Dans «ne lettre-préface, S. Esc. Mgr j

Piichaud Une remercie « de procurer à Ja méditation catholique un aliment aussi i

substantiel ». |

CHRONIQUE DES CONCERTS I

Un mueicien français

Tandis que certains compositeurs bénéficient d'une large publicité parfois en désaccord avec leur mérite; d'autres accomplissent. dans un recueillement plein de modestie, une a-uvre souvent remarquable qui reste a demi ignorée du public- C'est le cas rlc Paul Le J'iem qui, oublieux de lui-même a partagé sa vie entre deux apostolats son enseirgncnient à la Schola Cantorum et. sa croisade pour la musique vocale ancienne à la tête des Chanteurs de Saint-Ger\ais. Une critique féconde en aperçus judicieux, a achevé d'aborder les minutes de cette existence uniquement consacrée au service de la musique. lil pourtant, pour la mieux servir encore, une œuvre forte et belle naissait de cette âme claire, de ce coeur formé au rythme de la mer et de la légende bretonne. On connaissait insuffisamment Aiicassin et Xicoleltc et la Symphonie, l'un des joyaux de notre littérature symphonique contemporaine. On ignorait ou presque la musique de chambre de ce compositeur qui n'a jamais eu le temps ou le goût de s'occuper de lui-même. Quelques-uns de ses amis, parmi lesquels il compte des interprètes de haute valeur, tels que Mme Madeleine Vitha, M. Benvenuti, M. René Beneditti, M. Maurice Vieux, M- Jean Vaugeois, M. André Proffit se sont chargés du soin de fixer sur son œuvré l'attention trop distraite du public et des musiciens.

La soirée au cours de laquelle ils ont accompli cette tâche entre toutes nécessaire, a été riche en enseignements. On y a pu constater ce que le bruit fait autour des uns cachait de talent profond chez les autres. La Sonate pour piano et violon, quelques mélodies, des pièces pour piano ont apporté à ceux qui l'ignoraient encore le témoignage du ta-

NOUVELLES DtVERSESI

Les bagues perdues par Mme Antonesco sont retrouvées. Un rnalfaiteur essayait de les

vendre 'a* vil ~t, ,d, ,ele:s

vendre à vit prix.

Varsovie, 15 mai. Durant la visite effectuée l'année dernière à Varsovie par M. Antonesco, ministre roumain des affaires étrangères, Mme Antonesco avait perd-u,en.ire.Lvov et Gracovie, deux bagues en brillants d'une valeur de 120.000 lei. Un individu a été arrêté^ au inonient il tentait de vendre des bagues pour la somme de 5 zloty. On a fait immédiatement connaître à -Mme Antonesco que aes bijoux allaient lui être restitués. »

Un aviateur se tue au cours d'un « vol sur le dos » Amiens, 15 mai. Le meeting aérien organisé à l'aérodrome de Montjoie, près d'Amiens, vient d'être marqué par un tragique accident. Vers midi l'aviateur Jean Vincent, spécialiste du vol sur le dos éffectuait des acrobaties. Il avait amorcé une vrille et se trouvait à environ vingt mètres du sol quand il fut projeté dans le vide et s'écrasa sur le sol l tandis que l'avion allait percuter â une vingtaine de mètres de là.

Le parachute n'avait pas eu le temps de se déployer. Le malheureux Vin- ) cent, relevé" effroyablement mutilé, suc- s coinia quelques instants après. » 'On- suppose :que,raviateur., n'a pas eu

la' possibilité de redresser son appà- j

> reil, une commande' étant restée coiài pée. Un intendant général est renversé par un motocycliste Sur un passage clouté, boulevard Ras? pail, l'intendant général de première classe; Nicolas Violle, demeurant 10, rue Oudinot, a été renversé par le motoey-r cliste Otto OhnstcHi, îfl ans. étudiant; de nationalité allemande, demeurant 102, avenue de St-Maurice, à St-Mandé. Le général sérieusement blessé à été i admis à l'hôpital du VaKde-Grâce. Les méfaits de Bienfé

s'élèvent à un million

Sur commission rogatoire de M. Friol, juge d'instruction, deux mandats d'arrêt avaient été délivrés, le 10 février et le 9 mars, contre le nommé Pierre Rieuf. Il a été arrêté hier, par des inspecteurs de ')q police judiciaire, à la sortie d'un café de la rue St-Denis.

Ancien directeur du cabinet Bréval (prêts à des fonctionnaires), il était l'objet de nombreuses plaintes pour escroqueries. Quatre fois condamné pour le même motif, il s'était réfugié sous le nom de fliehfé dans un hôtel, 27, rue d'Athènes. Auparavant il avait été i directeur d'un autre cabinet d'affaires qui consentait également des prêts à des fonctionnaires, 39 rue de Chàt'eaud'Eau. Les escroqueries commises par

lent sensible et personnel de Paul Le Flem. Le Quintette; sa production la plus remarquable, à montre tout ce que recèle de fraîcheur, de poésie, de chaleur lyrique cette nature sincère, spontanée et demeurée toujours fidèle à son idéal. Un grand succès, réconfortant et réparateur a salué cet acte de justice musical. Dans le souvenir

de Déodat de Séverac

L'Association des amis de Deodat de Severae et la Société internationale des Amis de la musique française viennent de donner un concert consacré la ùiêmoire du musicien du Cœur du Moulin. Soirée pleine de douceiïr et de mélancolie, oh est revenu un instant parmi nous un des compositeurs de notre temps qui a le mieux mérité le nom d'artiste et de poète. `

Après que M. J. Canteloube lui eut rendu un homniage pjusical, frais et sensible, M. Jean Louis Vaudoyer, dans une allocution émouvante et émue, pleine de nuances discrètes, vivante par le sentiment profond qu'elle reflétait et telle en un mot que l'eût aimée Séverac. évoqua les derniers jours, les dernières heures que vécut sur cette terre, parmi les paysages et les êtres qu'il Chérissait, le chantre de Cerdana-

Puis son ceuvre, présentée par des interprètes et des amis de choix, Mme Malnorv-Marseillac, Ricardo Vinês; Pierre Bernac, J. Canteloube, le fit revivre lui même, tel qu'il était, spontané, merveilleusement naturel et simple et parfaitement incapable de prononcer une parole, d'écrire une phrase inusica'Ie, d'exprimer un sentiment qu'il n'eût pas ressentis comme une chose nécessaire et vraie. Toutes les pièces ins>crites au programme sont connues et justement admirées En Languedoc, Cerdana, les mélodies (Jernps

Rieuf. dépassent un nfi'Uion. Après interrogatoire il a été' éerouè..

Un « défenseur de Bilba© » est assommé.

boulevard de Grenelle

Boulevard de Grenelle, à la hauteur du" 124, des gardiens de la paix ont trouve hier matin, à 2 h. 30, un homme étendu sur le trottoir. Il fut transporté à l'hôpital Necker.

Il s'agissait de Charles Jlairot, âgé de 30 ans, ancien milicien «espagnol, libéré en décembre dernier, employé sur les chantiers l'exposition. Vendredi soir, Mairot se rendit au vélodrome d'Hiver pour assister à une réunion cpmmuniste organisée par les «Défenseurs de Bilbao ». Il avait, pour la circonstance, revêtu son uniforme. Mais en sortant du Vel'd'Hiv', il se livra à de nombreuses libations et vers 2 h. 30 du matin rencontra boulevard de Grenelle une dizaine de jeune gens, en expédition punitive, qui lui reprochèrent d'avoir quitté les rangs et lui a/Jrninistrèrent une correction à coups de matraque, qui le laissa inanimé. ta mort de l'expert-comptable L'enquête se poursuit sur la mort de l'expert-comptable Dandé, dont le corps a été trouvé dans le canal de l'Ourcq, à Bondy. Il semble établi que Ja victime s'était rendue volontairement dans la région ou le crime a été commis et qu'elle avait pris soin de se ménager un alibi auprès des siens.

M. Lefèvre, cli«f-d«'la brigade monxlaine. s'est rendu hier matin à Bondy où il a procédé à diverses constatations. EN QUELQUES LIGNES GIRONDE. Guillaume Drouillard, 1^. cultivateur de Gaillan, meurtrier de sa mère, qui avait été condamné à mort, vient d'être gracié par le président de "la République.

ALLIER,llmé petite doinestiqtié

ALLIER. Une petite domestique

de ferme de e Saint-Angell, Eugénie Perrin, 13 ans, a mjstérieusement dis.paru au cours d'une randonnée à bicyclette.

PASSESrALPES. A MoutiersSainte-Marie, Thiaffredo Terleno, ma- çon italien a grièvement blessé, par jalousie, Mine Marre, ainsi que le mari de cette dernière, puis s'est donne la mort.

RHONE. •– A Venissieux, Roger Gaillard, entrepreneur de maçonnerie, membre du P. S. F. a été blessé d'un coup de revolver tiré par un inconnu à la fin d'une réunion du parti social français.

DROME. M. Bonnet, dit Rivet, gérant de « La Voix populaire », organe communiste hebdomadaire de la I)r6me et de l'Ardèche, a été condamné pour diffamation envers M. Joseph Pouzin, ancien député, principal animaleur du Rassemblement national populaire de la Drôme.

AUTRICHE. Un avion piloté par un étudiant autrichien et ayant à bord un étudiant hindou nommé Janset R. Tater a fait une chute, à Eblesberg près de Jviuz. Les deux occupants ont été tués.

GRANDE-BRETAGNE. Une explosion s'est produit à la mine de Pwllbach Ystalyfère, dans la du Swahsea; Deux hommes ont été tués et six autres blesses.

GAZETTE DES TRIBUNAUX Un ancien notaire poursuivi M. Le Sire, juge d'instruction, vient de terminer une information contre un ancien notaire de Vincennes, Alphonse Gilet, destitué par décision de là première Chambre de la cour. en décembre 1934, et arrêté le 3 décembre 1935 à la suite d'une centaine de plaintes pour abus de confiance s'élevant à 2 millions 300.000 francs. Il comparaitra le 26 mai devant la 13°, Chambre correctionnelle. Il passera ensuite aux assises pour faux et usage, de complicité avec un grec nommé Tsalpatouros.

Les séparations à l'amiable sont contraires

à l'ordre public

M. Niset, bijoutier, résidant à Paris, avait autorisé sa femme à habiter le midi, et s'était engagé à lui verser 750 francs par mois.

Jïlle partit donc au Cros-de-Ca^ne, reçut la mensualité pendant 2 mois, puis demanda la séparation de corps. Elle ne réclama pas de pension, obtint la séparation à son profit mais quand le notaire liquidateur dressa l'état liquidatif de la communauté, elle exigea qu'il fût tenu compte dans sa part [le communauté des mensualités dues par son mari en vertu de l'engagement. L'affaire vint devant le Tribunal qui donna gain de cause à la femme, l'engagement étant pris pour la durée du mariage et la séparation de corps ne mettant pas fin au mariage.

Mais la 5* Chambre de la Cour d'Aix, présidée par M' Jaubert, après plaidoiries de Jacqueline Bertillon, avocate à la Cour de Paris, pour M. Niset, et M* Bouttières, pour Mme Niset, a donné gain de cause au' mari en déclarant l'engagement de verser 750 francs

par mois, quand Mme Niset partirait

par quand Mme N¡selparhnllt

dans le midi, nul comme contraire à l'ordre public, puisqu'il organisait, à l'amiable une séparation de corps.

de neige est notamment, un saisissant tableau, un chef-d'œuvre d'expression, de couleur, de concision, de style). Seul le morceau de piano qu'a joue M- Canteloube, Les Xaïades et le Faune indiscret était inconnu. L'eau claire des fontaines qu'aimait Séverac, y coule, murmurante et frajehe.

Séverac était de la race, des Ghabrier, des Albeniz, des Chartes Sordes, les musiciens aimés auxquels il a dédié Sous les lauriers rosés' dé la race des musiciens-nés, tout près eneore de leurs origines et dont une civilisation raffinée jusqu'à la névrose n'a pu corrompre le génie. Lorsque Charles Bordes l'avait rencontré « repéré », recruté pour la Schola, il avait écrit à Paul Poujaud « .Te reviens de lever un sujet exceptionnel, présenté par Je docteur Çoyer, des Chanteurs de Saint-Gervaîs, un tout jeune garçon, petit noble de village, naturel, ingénu et éveillé, plein de race, de sons, musicien, artiste, poète, un pâtre, Tu verras et, comme moi, tu l'aimeras ». Un 'pâtre QueUe chanson. il allait moduler sur ses pipeaux rustiques Et lorsqu'il mourut, Paul Dukas, déplorant cette perte, rappelait que Séverac « nous promettait ce qui nous manque le p'ius en musique un poète ». fiélas t

L'activité saisonnière redouble d'intensité. Je devrais aujourd'hui rendre compte du deuxième et magnifique concert de la Philharmonique de Berlin, du bel hommage rendu à Hugo Wolf par M. Jean Mîstler.'la Radio d'Etat française et M- D.-E. Inghelbreolit, du dernier et très intéressant concert du « Triton », des récitals de Mme Sanzewitch et de M. Miguel Candela. Ce sera pour œa prochaine chronique. Robert Brussêl.

PRES D'ARGENTAN

QUATRE TUES ET BEAJX BLESSES -dans-un •̃.

accident d'automobile

Argentan ,15 mai. -r– La nuit dernière, sur le territoire de la commune d^s Anthieux-durPuit-s, non loin de Merlerault, deux automobiles sont entrées violemment en collision;* Deux occupants de la première, M. Piffard, charcutier a Paris, et sa petite fllle Je nuine, trois ans et demi, et deux occupants de la .seconde, M. Barré, de Paris, et Mme Cornet, femme du conducteur (un ingénieur chimiste parisien), ont été tués. Deux autres personnes ont été -blessées MM. Burin et Cornet.

Le parquet d'Argentan a ouvert une enquête.

«S»

LA CATASTROPHE

DU « HINPÉNBUIRG »

Le docteur Eckenër

a commence son enquête XeiUïYork, 15 mai, Dès son arrivée à Lakehurst, le docteur, Bckenef, qui avait établi les pians du « Hindenburg », s'est mis en rapport avec le, major 5chroeder, char-gé de l'enquête officielle du gouvernement ajipériçain au sujet de la catastrophe du dirigearble allemand. ̃

Le docteur Eckener a exainiBê les photographies et les bandes cinématographiques prise au moment de l'acci- dent et s'est fait- communiquer l#s, témoignages des survivants.

Un des passagers, M. Otto Erm>t,.âj;é de 78 ans, est décédé à l'hôpital des suites de ses blessures, reçues lors de la catastrophe.

Le total des morts s'élève niainter nant à 36.

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UN TRAIN DERAILLE

EN YOUGOSLAVIE

Six morts, plusieurs blessés Belgrade, 15 mai. Ai} moment il entrait en gare de Klatchinatz; un train mixte de voyageurs et de marchandises a déraillé; Ja locomotive et plusieurs wagons se sont renversés. On compte six morts et un certain nombre 'de blessés plus ou moins grièvement atteints.

T- r ̃ mm.

ÇA BTJUA

«ï Le ministre des colonies vient de demander au président du conseil d'intervenir auprès du ministre de l'intérieur pour qu'une concession graT tuite soit accordée dans un cimetière parisien à la veuve du gouverneur gé- néral Binger.

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STEI UCIË VANILLE EN POUDRE WmQros: 166, r. d*sBa$,Q£NH£YIU.IEft${$ain9)

LE NOÙUEiî.U CODE I -iV T E R NA T I ONA lu D U PMI DG B ;̃̃- he contract bridge et l&htïdeiçrplàiànâ

1 La Commission française du bridge vient de publier une édition du nouveau Code international du bridge (1). En réalité, cette publication réunit, en un seul volume, deux codes le code du contract bridge (paru à Londres et â New- York en 1935) et le Code du bridgeplafond. achevé tout récemment. Quoique différant par la lettre et par l'esprit, ces deux codes doivent encore être considérés comme internationaux, car ils sont, l'un et l'autre, agréés et promulgués par les trois organismes officiellement reconnus le Portland Club de Londres, le Whist Club de New-York et la Commission française du bridge. Cependant, l'unité réalisée en 1932 ne subsiste plus: De prpfundis Un seul code, pour tous les bridges, présents ou futurs, tel avait été l'objet des longs travaux qui aboutirent au code international de 1932, c'était trop beau Comment pouvait-on escompter un avenir durable pour ce qui ne s'était jamais réalisé que dans le domaine du bridge une entente universelle scrupuleusement observée ?

La responsabilité de cette, rupture retombe du reste entièrement sur nos amis des Etats-Unis. Ils ont voulu modifier la marque du contract bridge, et, sur ce point, on ne peut que les approuver. Mais cette modification n'aurait-elle pu se produire sans torpiller toute la juridiction ? Toujours est-il- que le code de 1932 fut bouleversé par le Whist Club, sans grande réaction du Portland Club, de fond en comble.

La Commission française du bridge se contenta d'entériner la chose. Mais, malgré les aimables suggestions qui lui futent faites, elle se refusa à accepter pour le bridge-plafond ce code, qui n'apportait pas, à ses yeux, un progrès suffisant, De son côté, le Portland Club maintint le Code de 1932 pour l'auction bridge. Personne, cependant, n'eût osé prétendre que le Code de 1932 réalisât la perfection. Et, en se référant, après une expérience de quatre années, à la jur

risprudence qui peu à peu s'était éta-

blie, en comparant le code du contract It de 1935 avec le premier code interna

tional, la. Commission française du bridge et le Portland Club ont estimé que, quels que soient les bridges envisagés, on pouvait encore simplifier, préciser et. améliorer les lois générales qui doivent les régir. D'accord avec le Portland Club et le Whist Club, la Commission française du bridge se mit donc à l'œuvre, dès 1935, pour édifier à son tour un nouveau code international du bridge-plafond. cet important travail a été accompli de concert avec le Portland Club, et, comme la C. F. B. l'avait fajt pour le code 1935 du controct, le Whist Club de New-Yprk s'est borné à entériner le code 1937 du plafond. D'ailleurs, en confrontant les deux nou- veaux codes internationaux, on verra facilement que celui du eontract est presque entièrement d'inspiration amérieaine, tandis que celui du plafond est exclusivement d'inspiration anglo-française, Souhaitons que ces travaux, entrepris, de part et d'autre, quoique sous des latitudes différentes, avec une grande conscience, puissent servir, le jour où lés jeunes générations de bridgeurs songeront à retrouver, dans un code unique, la belle unité qui a été perdue. D'ici !à, on ne saurait trop recommander aux bridgeurs français' de se conformer de bonne grâce aux règles, bien que cette docilité ne réponde, hélas ni à leurs habitudes, ni à leur tempérament. Sans doute est-il chevaleresque de pardonner une faute, mais il ne faut pas oublier que le bridgeur, en n'appliquant pas une sanction à laquelle il a droit, force son partenaire à prendre à son compte la moitié de cette générosité, et çeja, la plupart du temps, sans lui avoir demandé son consentement. n se- rait donc profitable et juste de méditer les sages paroles que les trois auteurs du Code •international ont, d'un commun accord, inscrites à son fronton « Pour permettre au jeu de garder tout son intérêt et toute son harmonie, il faut appliquer les règles, et les applirquer envers n'iiinportë qui et en toutes circonstances, >

Cl): Pion, éditeur-" POfier.

(1), 'Plon, aitéur.

LA RKTAUfiÀTION

é la oattiidrale # teiîns

est presque teriie

La restauration de la cathédrale de Reinis sera terminée d'ici quelques mois. On «e rappelle que; le li Tnai t^T, M* Herriot, ministre de l'instruction publique, entouré de M. Myron T. Herriok, ambassadeur des Etats-Unis, et de nombreuses personnalités, avait promis au cardinal Lucon la clef de la Basilique, et que le clergé avait pris possession de la partie restaurée s'ét*ndant du grand portail jusqu'au mur élevé à l'entree du transept. Depuis, grâce à la gériéBosité de M. Boçkfeller et de nombreux bienfaiteurs, le gros œuvre fut' refait, l'abside et le transept restaurés; le clocher a l'Ange, le carillop, les chapelles rayonliante.S. l'autel, le .choeur, le sanctuaire furent' reconstitués. ̃

Les travaux de la chapelle du SaintSacrement et du Maitre-Antel sont près d'être achetés et, en octobre, de grandes .cérémonies religieuses célébrer ront cette résurrection.

TOÇIMT10N ·

DE L'OPFÎCE DU TOURISME

Y~~G~~1~Y~

L'Office de tourisme yougoslave a été inauguré, hier matin, à 11 heures, avenue de l'Opéra, par SiM. Ppuritch, ministre de Yougoslavie en France, et Paul Bastid, ministre dx commerce. Parmi Je? nombreuses perspnnajités présentes, oa remarquait MM- Gargachevitçh, délégué du ministre du commerce de Yougoslavie; Blagoyevitch, inspecteur général des chemins de fer yougoslaves Tsouvaï, commissaire gé^ néral de l'inspection yougoslave à l'Exposition iriternationale Simitch, conseiller à la légation; Dunand, viceprésident de la Chambre de commerce f rancoryougoslave de Paris le général Henri?, délégué général- dés « Amis dé la Yougoslavie*, ancien commandant des forces françaises en' Orient Emile Dahard, ancien ministre de France à Belgrade, "etc. ''̃.̃ Le pouveau bureau touristique est dirigé par M- Markovitchi

Pe cordiales allocutions Soulignant la nécessité; de développer les échanges de visiteurs entre les deux pays ajnis ont été prononcés par MM. Pouritch et Bastid. '•̃

.»̃' mi.itm l.- "'̃'̃ "̃̃-̃

POUR LES PHILATELISTES Le timbre Descartes

sera mis en vente le 24 mai Afin de cosnniéimorer Je troisième centenaire du « Discours de la méthode », l'administration des P. T. T, a décidé l'émission d'un timbre-poste à l'effigie de Descartes..

€ètte vignette, éditée en grand format et imprimée en rouge; par le procédé de la taille-douçe, aune valeur de 0 ,fr. 90.

'Elle sera mise en vent$ dans' tous lés bureaux Je 24 mai. ̃ AUX HALLES CENTRALES Les paviOons des fruits et légiimes

^riront attjottrrtïi

Le- ministère de l'intérieur à eoierau-

niqué hier soir

« M. MarxDormoy, ministre «fe l'in-' tériéur et M. Georges Monn#t, ministre de l'agriculture, assistés de M. Langeron, préfet de police, ont reçu ce matin une délégation composée de M. Ba» thereau, secrétaire adjoint de C.G.T., MM. Raj'njond; secrétaire de l'Uaion des syndicats de la régjpp piarisienBe, Duchtmp et Patat, r-eprésienlant le syndir cat général de l'alimentation, section des Halles.

» Cette délégation a fait connaître çue pour affirmer la solidarité qui jjTjit les paysans" et les ouvriers et pour éviter toutes difficultés dans la venté des priineurs et produits maraîchers, déjà expédiés des régions productrices, le marché des Halles, section fruits et lçgumés, se tiendra le dimanche le mai, dans les conditions habituelles. x En conséquence, la section des Halles du syndicat général de l'aliinentàtion demande aux travailleurs de se rendre dang leurs lieux d-emploîs» comme à l'ordinaire/»'

tEGJON liloNNEUR

DANSL'ARMP `

Le Journal officiel publie aujourd'hui une longue liste de promotions et nominations'dans la Légion d'honneur, au titre de la réserve,

LES BILLETS POPULAIRES DE CONGE ANNUEL

II n'est pas sans intérêt de rappeler

les principaux avantages des bolets de

cVngé payé.

Les bénéficiaires de ces billets sont les ouvriers, employés, artisans, métayers, sur présentation à la gare dun carnet d'identité, valable 5 ans. Avec le titulaire du carnet peuvent voyager aux mêmes conditions sa femnie et ses enfants mineurs, ou, s il est célibataire, sa mère (à condition que celle-ci habite avec lui),

La réduction accordée.. en troisième classe correspond au prix de deux billets simples à place entière réduit d 40 L'itinéraire est réglé au gré du voyageur et peut être modifié en cours de

route.

""Ta6 validité du biHet est de 31 jours sans faculté de prolongation.

Enfin, Je minimum de parcours est de 200 kilomètres, retour compris, et je minimum de séjour à destination est de 5 jours: Le jour d'arrivée et le jour de départ comptent dans ce minimum. Depuis le 15 mai 1937, les billets ne sont délivrés que sur présentation d'up carnet d'identité valable cinq ans. Rappelons que les bénéficiaires du billet ont intérét à ne pas attendre le dernier moment pour demander ce carnet, car le délai normal de délivrance est de 2 mois. Les frais de confection sont de 5 francs. Au cas d'urgence, ce délai peut être ramené a 15 jours et ̃les frais de confection sont portes à 20 francs.

Pour obtenir ces billets, le dema»:deur doit être muni de pièces d'identité pour lui et sa famille (femme et enfants mineurs ou mère s'il est célibataire).. U doit demander à la gare qui dessert sa résidence, la formule de demande, la remplir et y joindre une photographie.. Enfin, 'il ne doit pas publjer de ̃ wgner le carnet.

Mais, avant de demander les billets, il est indispensable que le bénéficiaire soit muni des attestations patronales nécessaires. A cet effet, les ouvriers et employés devront faire remplir et signer par l'employeur l'attestation patronale du coupon en cours du carnet d'identité et faire légaliser la signatuie de l'employeur.

Les artisans devront joindre an carnet un certificat du contrôleur des contributions directes attestant leur qualité d'artisan.

Les métayers devront joindre au carnet un certificat de l'administration des assurances sociales attestant qu'ils sont immatriculés au titre métayers. Lorsque les membres de la famille ne rentrent pas de vacances ensemble, le demandeur devra déposer le carnet d'identité au guichet d'une gare quelconque qui délivrera le billet dans les mêmes conditions et pour les mêmes relations que les billets simples à Place entière.

Bien entendu, il est à noter que tout changement de situation du titulaire ou de composition de sa famille doit être signalé immédiatement à la gare qui a reçu la demande de carnet, avec les justifications utiles.

Enfin, les bénéficiaires de billet de congé payé sont informés qu'en raison de. l'affluenqe qui doit résulter de la création du billet populaire de congé, les réseaux se sont vus dans l'obligation d'interdire aux porteurs de ces ,billets, comme ils le font déjà pour les titulaires d'autres billets a prix réduits, l'accès de quelques trains particulièrement chargés. Es feront bien de consulter ces listes quelques jours avant leur départ.

MOTS CROISES-ENIGMES Problème du 16 mai _V;-

Horiiontalemeni. I. Elle éprouve la fidélité. II. Prise de possession Son ombre abrite souvent des lapins: III. Peut causer de dangereux éblouissements Contient quatre termes. IV. Chef d'une école vénitienne Partie d'une confédération. V. Pronom Coule en Sibérie. VI. Etats d'esprit, rr- VII. Niais. -r- VIII. Brillait au royaume des Pharaons Inséra sur. t- IX. Exigée de certains frères. X. Ville d'Al-

férie Gammés. XI. Vide de certaines

ouçhes Traverse en Irlande son homonynîel XII. Diminutif breton d'un prénom masculin Possessif, t– XIII. Désigne deux directions Manifeste son existence. XIV. Emancipés par Louis X Anneau de cordages.

Verticalement. ™ 1. Massacres de 1792. 2. Courbée chez un solliciteur Certaine fleurit dans l'eau de mer. 3. Dans les Côtès-dû-Nord Souvent imprimé dans un missel Répéter. 4. Temps arçc Symboje. >rr 5. Fumier éventuel Déguisements. 6. D'une célèbre recommandation du Christ b'ift Madeleine. 7. Héros poétique de Géraldy Figure dans un certain langage Guide la main d'un dessinateur. 8. Fin de verbe Cité poitevine. 9. Célèbre calife Se dit de boissons ou de cantates. 10. Chants funèbres Petites baies. Solution du problème du 9 mai

-L J À.À J I RVE I

nrVICHY– n

CELESTINS eau de table de régime


LE t THEATRE

DATES RETENUES

Mardi 18 mai

Théâtre Montparnasse- (Gaston Baty).: Faust, adaptation d'Ed. Flcg (ré. pétition générale).

Mercredi 19 mai

Nouveautés, en matinée, à 2. h. 30 .Vlà le. travail revue de MM. Rip et Vjllemetz (répétition générale). Daunou Pamplemousse, de M. André Birabeau (répétltion générale). Jeudi 20 mai

Deux-Masques Le Dard, de M Gatriel Marcel (première).

/<^r2\ SO-IREES. Ce soir /gv^TS&y dimanche Le Peintre exi/•w/icQfii^i géant, Chacun sa vérité \1\l°°U)q lundi:' Les Corbeaux; mat- \P> <&J di et jeudi La Vérité dans le vin, £ 12, Boubouroche; mercredi II tant qu'une porte soit, ouverte ou fermée, L'Illusion; vendredi A quoi rêvent tee jeunes filles, Le Légataire universel; samedi: L'Ecole des Marie. Le Chandelier.

MATINEES. Aujourd'hui dimanche: A quoi rêvent "les jeqnes filles, Le Légataire universel lundi L'Ecole des Maris, Le Chandelier; jeudi: Madame SansGêne..

A rOpérft-Comique

Mlle Renée Gilly et M. Ch.Friant seront demain, en matinée; les protagonistes de Carmen que dirigera M. Jean Morel. M. Bouvier y paraîtra pour la première fois dans le rôle d'Escamiilo et Mlle Gaudineau personnifiera Micaela.

Le soir, M. Louis Arnoult dans Rodolphe, Mme J. Rolland dans Mimij Mlle Maguy Gondy, MM. Lanzone, Rousseau, Tubiana; Payen, Hérent: chanteront La Bohème de Puccini que dirigera M. G. Cloez. Oii finira parle ballet de M. Florent Schrhitt ̃ Reflets.• Jeudi prochain, première représentation de La Chambre- bleue, de MM. Henri Prunière et D..Lazarus et reprise deGiVùini ScHchi, de Puccini.

Prise de daté

M. Charles de Rbchefort retient la date du mercredi 2 juin en soirée pour la répétition générale de L'Etrange Croisière, pièce d'aventures en -3 actes et 4- tableaux. 'de AnneMariel..

PROGRAMME DES THEATRES

LA SEMAINE DANS LES THEATRE8 SUBVENTIONNES OPERA. Lundi Faust. Mercredi, spectacje de ballets Le Roi nu, Promenades dans Rome, La Grisi, Salade. Jeudi La Tr avis ta. Le Spectre de la Rosé. Vendredi Alceste. Samedi Boris Gpdonnov.

COMEDIE-FRANÇAISE. Lundi,.2h.; 3»: L'Ecole des Maris, Le Chandelier; à 8 h. 30 Les Corbeaux.' Mardi, à 9 h;: La Vérité dans le vin, £ 12, Boubouroche. Mercredi, à 9. h.: Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, L'illusion. Jeudi, 2 h. 30 Madame Sans-Gêne à 9 h. La Vérité dans le vin, £ 12, Boubouroche. Vendredi, 9 h. A q«oi rêvent les jeunes filles, Le Légataire universel. Samedi, 13" matinée poétique à 4 h. 30; à 9 h. L'Ecole des Maris, Le Chandelier; dimanche, 2 h. 30 Madame Sans-Gêne; à 9 h. La Rabouilleuse.

OPERA-COMIQUE. Mardi, relâche. Mercredi: Le Barbier de Séville. Jeudi Gianni Scbichi, La Chambre bleae, Cavalleria rustieana. Vendredi soirée Irène Popard. Samedi Gianni Schichi, La Chambre bleue, Cavalleria rusticana. Dimanchei en matinée Werther, La Chambre bleue; en soirée Mireille.

ODEON. Lundi, 2 h. 45 et 9 h. Le Mari singulier. Mardi, 9 h. Le Mari singulier. Mercredi, 8 h. 30 L'Avare, Lés Pleideurs. Jeudi, 2 h. 30 Le Chemineau: à 9 h. Le Mari singulier. Vendredi. 8 h. 45 Le Rosaire. Samedi, 2 h. 45 et 9 h.: Le Mari singulier: Dimanche, 2 h. 45 et 9 h.: Le

Mari singulleir.

Msri EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 2 h. 30 Le Légataire universel (MM. Ledoux,.Weber, Pux, Le Marchand; Mmes Jeanne Faber, Bretty, etc.). A quoi rêvent les jeunes filles (MM. Denis d'Inès, Bertin,. Eohourin Mmes Madeleine Renaud, Jeanne Sully, etc.). OPERA-COMIQUÉ (Rich. 72iO0), 2 M. La Tosca (MM. Seguy, Claude Got, Morturier; Mmes Bernadette^ DeJprât):Orcli.

M. Cloez. ̃

ODEQN (Danton 58-13), 2.hl 45 Le Mari singulier H. Rollanj Seigner, Raymond Girard, Darras; Mmes Jeanne Boitel, Mounet, Beinhardt, etc.).

Même spectacle qu'en soirée

Antoine, 3 h.; Arts, 3 h.; Athénée, 3 h.; Atelier, 3 h.; BouffesParieienj. 2 h. 45; Châtelét, 2 h. 30; Daunou, 3 h.; Etoile, 3 h.; Gymnase, 3 h.; Grand-Guignol, 2 h. 45; Hnmoar, 3 h.; Madeleine, 3 h.; Marigny, 3 h.; Mathurins, 2 h. 45; Michel, 3 h.; Michodière, 3 h.; Œuvre, 2 h. 45; PalaisRoyal, 3 h.; Porte-Saint-Martin, 2 h.. 45; Théâtre de Paris, 3h.; Variétés, 3 h.; Vieux-Colombier, 2 h. 45. EN SOIREE

OPERA (Opéra 59,591, relâche. Demain.: « Faust ». COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 9 h.: Chacun sa vérité (MM. Ledoux, Bertin, Bacqué, Martinelli Mmes Berthe Bovy, Andrée de Chaùveron, Fonteney, etc.). Le Peintre exigeant (MM. Hervé, Lafon, Le Marchand Mmes Andrée de Chaùveron, Faber, etc.). Demain, matinée « L'Ecole des Maris », « Le Chandelier »; soirée « Les Corbeaux ». OPERArCOMIQUE (Rich. 72r00), S h, 1S Manon (MM. Burdino, Lanzone, ïuJbiana, lièrent, Mlle Elen Dosia, etc.). Orch.; M. Bigot. Demain, matinée « Carmen » soirée « La Bohème », » Reflets ».

ODEON (Danton 58-13), 8 h. 45 Le Mari singulier (M. H. Rollan, Mlle Jeanne Boitel; MM. Seigwr, Raymond-Girard, Darras, Murzeau;. Mmes Mounet, Reiphart, etc.). Demain, matinée et soirée Le Mari singulier ». ATHENEE (Opéra 82-23), 9 h.: Electre, de M. Jean Giraudoux. (Mil. Jouvet, Renoir, Bouquet, Adam; Mmes DevlUer, Dorziat, Madeleine Ozeray).

GYMNASE (Prov, 16-15), a a h. Le Voyage, de M. Henry Bernstein. (Valentine Tessier. Qaude Dauphin, Jean Wall, Lucy- Léger, Pally). Matinées: jeudis, dimanches, à 8 h. MADELEINE. (Anjou 07-09), à 9 b. Victoria Régina (MM. DuBosc, Erwin, L. Brûlé, Séyerin, Jean Coquelin Mmes Gaby Morlay, Jeanne Lion; Henriette Moret, etc.).\

FEUILLETON DU 16 MAI 1937 CHRONIQUE

L MS

SPECTACLES

ATHENÉE:.

« jEtE CTR~ » pièce en 2 actes de Jean Giraudoux M. Jean Giraudoux, cette fois, a -exigé de ses auditeurs un effort inhumain. Il y a surtout dans la seconde partie de la pièce un tel parti pris de dialogues-conférences, un tel foisonnement d'idées et d'images, une telle épaisseur de phrases brillantes, de morceaux littéraires et de parures, une lutte si constante du GiraudouxAstrée contre le Giraudoux-Giraudoux (celui que nous aimons), enfin un mélange si extraordinaire de supérieur tï de pire qu'on sort de là souffrant d'une sorte de tournis intellectuel et d'une menace d'indigestion verbale. ` Cela me gêne d'autant plus qu'on voit s'affirmer chez l'auteur de la Guerre de Troie, et dans cette Electre même, un sens des grands thèmes tragiques qui devrait annoncer un moment capital de la dramaturgie contemporaine. Giraudoux reste seul admis dans la vraie familiarité des dieux. Il apporte sur la scène une ironie dont les modulations s'élargissent et qui découvre tout à coup des horir zons graves. Il va au drame à travers l'humour avec une vigueur entièrement libre et débarrassée d'inquiétudes on sent la plénitude intellectuelle et je ne sais pas d'imagination aussi renouvelante que la sienne.

jl'y songeais l'autre soir en quittant

A L'ODEON

Suzy Pfim va jouer « La Dame aux camélias » Sur la place de l'Odéon; qui. par cette veille de fête est d'un calme provincial, nous voyous la charmante Suzy Prim qui descend allègrement, les marches de l'Odéon pour sauter dans sa torpédo blanche. La voici forcée de convenir que quelque chose se'trame en ces lieux dont

Suzy Prim, qui va jouer « Xa Dame aux Camélias » à l'Odéon.

il lui faut bien nous donner Ja pri-

meur. ̃ "̃̃

Je viens de 'signer, avec M. Paul Abram, pour une série de représentations. Et pour jouer quoi' ? Les Amants terribles ̃: ?. Iphigénie ?. ou L'Ëlectre, de Crébillon ?.

Je ne 'peux pas' le dire, c'est un secret% -•••.• ̃•.̃̃• Mais SU2;y Prim garde, mal Jes; se-

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. Un Coup de rouge. de MM. Dorin et Saint-Granier. (Cécile Sorel, Parisys, Davia, les auteurs, Ed, Roze, Dulac, Brancato, la danseuse Julla Mareus, etc.). ̃

MICHODIKRE (Rich. 95-23), à 9 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize. Georges Jamin. Suzanne Henry, H. Bonvalet, etc.). MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), relâche pour répétitions. ̃'

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 9 h. Un de la musique. opéra-bouffe. (Georges Milton, Florentie, André Noël, Béhar: Mme A. Tissot, G. Charley. Sabine Andrée, etc.). ANTOINE, 8 h. 45 Ceux de la Légion.

ARTS, à 9 heures Eblouissement.

ATELIER, 9 h. Atlas Hôtel.

BOUFFÉS-PARISIENS, 8 h. 45 Trois valses (Yvonne Printemps).

CHATELET. 9 h, Vana (Bach, José Janson)..

COMEDIE-CHAMPS-ELYSEES, relâche.

DAUNOU (7. rue Daunou), 9 h. Dame Nature. > DEUX-MASQUES, relâche' pour répétitions.

ETOILE. 9 h. Altitude 3.200.

GAITE-LYRIQUE, 8 h. 30 Les Cloches de CorneviUe. GRAND-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rire.

HUMOUR. à 9 h. L'Heur» a-

MARIGNY, 9 h. Tovaritch..

MATHURINS, 9 h. Lapointe et Ropiteau. Le Voyageur sans bagage (Matinée le dimanche).

NOUVEAUTES, relâche pour répétitions.

ŒUVRE, à 9 h. Un Homme comme les antres. PALAIS-ROYAL. 9 h. Madame est avec moi.

QUENTIN-BAUCHART (Elysées 05-68), 9 h. Ma Petite Amie. THEATRE DE PARIS, à 9 h. La Fessée.

VARIETES, à 9 h. s'. te» Gangsters du Château d'H (AJibert). «EUXrCOLOMBIER, 8 h. L'Ennemie.

Musfc-Halls- Chansonniers

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 3 h.; Alcazar, 3 h.; Alhambra, 2 h. 45; Casino de Paris, 2 h. 30; Deux-Anes, 3 h.; Empire, 3 h.; Foliea-Bergère, 2 b. 45; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Le Perchoir, 2 h. 45; Trianon, 3 h. 9,u

A. B. C. M. et S. Mistinguett, Gabaroche; 10 attractions. ALCAZAR. 9 H.: Vive Marseille! (revue nouvelle). 'ALHAMBRA, 8 h. 45 La Belle Traversée, opérette. CASINO DE PARIS. 9 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, 9 h. Aneries 1937, nouvelle revue. THEATRE DE DIX-HEURES. à 10 h.: Martini, Jean Rieux, Max Régnier, et la Revue.

EMPIRE (Et. 40-00) 9 h.: Les sœurs Schwarz, S. Fainsilber. 15 attract. (Matinées lundi, jeudi,, samedi, dim.). FOLIES-BERGERE. 9 h. En Super-Folles, revue à grand spectacJe, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, à 9 h. La revue, de Jean Marsac. LE PERCHOIR, 9 h. Exposons! (revue). Les chansonniers. TRIANON, 9 b. Montmartre exposé. revue (Lys Gauty). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO. 8, r. Fromentin '(Tri 42-31) Cabaret-dane. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

BAGATELLE, 20, rue, de Clichy (Trinité 79-33). CHEZ SUZY SOLIDOR. 12. rue Sainte-Anne Attractions. CABARET DE MONSEIGNEUR. 94, r. d'Amsterdam (Tr. 25-35) Raquel Meller.

CABARET DES FAMEUX TZIGANES, 4, r. de La Michodière. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Diners et soupers dansants.

le spectacle; puis le lendemain, en laissant décroître peu à peu dans le souvepir certains de ses bavardages, en regardant face à face et simplement le drame dépouillé de ses breloques envahissantes, le drame tout nu, tel qu'il existe, tel que Giraudoux l'a recréé et tel que je le vois au moment même où

j'écris.

C'est un drame magnifique, d'où la très vieille fable des Atrides surgit avec une force étrange et une poésie neuve..

La scène est entre les murs du palais de Mycènes. Depuis que Clytemnestre, soutenue par Egisthe, a égorgé Agamemnon, son royal époux, et dépuis qu'Egisthe a pris le pouvoir, vingt années se sont enfuies. Vingt années paisibles, prospères, fécondes. Le sang du crime s'est desséché ses traces ont disparu. La vie a retrouvé son rythme normal et la conscience des hommes glisse sur la pente naturelle de l'oubli. Egisthe veille à ce repos et préserve jalousement son peuple des redresseurs de conscience, de ceux qui se séparent de la troupe pour faire signe aux dieux. Il exige que les promontoires soient déserts, qu'aucune voix n'y retentisse, qu'auêun drapeau, qu'aucun f anal ne troublént la paix du ciel. Tout serait donc pour le mieux. Seulement, Electre est là.

Electre est là, solitaire, dans une des hautes chambres du palais d'où ses regards restent fixés sur le tombeau d'Agamemnon, son 'père. Non pas une Electre cheveux épars, visage de Gorgone, mais un petit être blanc et pur, fragile'et droit, avec un front obstiné et une âme intraitable. Depuis vingt ans, nous dit-on, elle amasse dans sa bouche un crachat fielleux. La vengeance se forme en elle, une vengeance obscure, dont elle ne connaît pas encore le but. Et c'est une des belles inventions de la pièce. Electre ignore le crime d'Egisthe et. de Clytemnestre, elle ne sait, de la mort d'Agamemnon, que la version officielle qui parle d'accident.- 'Nul ne lui a' rien révélé. Et pourtant elle porte dans son cœur, de.puis la première enfance, une certitude, une certitude invincible, une cer. titude affreuse c?est qu'elle hajt sa

UNE NUIT

A BAGATELLE

La' grande salle de la rue de Clichy que nous avons vue successivement camouflée en place du Tertre, en « Belle Epoque capitonnée et en intérieur de péniche a pris à présent l'aspect ravissant du château. de Bagatelle, grâce aux J décors stylisés de José de Zamora et de Max Spiro. Rien n'y manque. Le grand salon en rotonde aux murs gris I perle et aux rideaux d'un rouge vif, donne sur une roseraie. fleurie et qui offre à ceux qui s'installent là l'illusion d'être en plein air. On n'a qu'à lever la tête pour compter les étoiles émaillant la nuit bleue. On est dans l'escalier reçu par de grands laquais en jabot portant avec désinvolture l'habit rouge et les bas blancs. Une assemblée très élégante danse avec entrain sur la vaste 'piste' au son des orchestres des « Hay-Powers » et des « Gars de Paris ». On regarde danser pour lesapplaudir Rosita Monténégro, qui a de a fougue et de la grâce, Don Byrnes et Alice Swanson. \Et puis la piste se couvre de nouveau de danseurs çt des effets d'éclairage permettent de croire que la salle n'est plus éclairée que par la lumière de la lune qui entre par les fenêtres s'ouvrant sur un parc dessiné à la française. A. W.

crets. Ils s'évadent de sa bouche, de ses yeux, de ses narines qui se pincent en vain pour les retenir. Cinq minutes plus tard, nous savions que Suzy Prim paraîtra à l'Odéon. dans un rôle bien plus dramatique que ceux où l'on a coutume de ?l'applaudir, et. qu'elle allait être «:1a- dame aux camélias ».

C'est une chance, nous confie-t-elle, depuis mes débuts au théâtre, j'avais envie d'incarner un jour Marguerite Gautier. J'adore ce personnage et j'adore les camélias.

Puis elle nous quitte, sur 'ces camélias, pour, aller, soigner, ses roses dans son jardin de Maisons-Laffitte. "A.

EN SOIREE

mère, qu'elle doit la haïr, qu'elle a raison de la haïr et que cette haine est le souffle même de sa vie. L'aspect de son jeune visage fait peur. Les crimes endormis se réveillent à son approche. Pêcheuse nocturne, elle erre près des remparts, sous la lune, en quête d'invisibles proies, songeant à son frère Oreste, qu'elle croit disparu, provoquant des remous dans les eaux dormantes, agitant les vieux fonds de vase d'où vont s'exhaler des vapeurs pestillentielles. « A la voir, s'écrie un des personnages, je sens remuer les fautes que j'ai commises au berceau. » Egisthe comprend les désastres qui se préparent, il voit poindre la menace catastrophique de la justice intégrale. La vieille terre des morts bouge autour de Mycènes. Il faut réduire Electre, la réduire en la mariant, en la jetant dans les bras d'un homme simple, du premier paysan argien qui saurait l'emporter. Le temps presse. Quand le sommeil des coupables continue, après la prescription légale, à être plus agité que le sommeil des innocents, une société est bien compromise. Egisthe défend contre Electre cette nécessité impérieuse de l'oubli. Et le duel entre tout à coup dans sa phase aiguë. Electre portait en elle une vérité encore informe, cette vérité, lentement mûrie, va naître, va venir au jour en quelques heures. Nous allons assister à une délivrance, précédée d'une sorte d'accouplement mystique. Un étranger surgit aux portes du palais. Trois petites filles inconnues l'attendaient sur la route, l'accompagnent et voltigent autour de lui. Ce sont les Euménides, les petites Euménides, les jeunes Furies, rieuses, bavardes, médisantes, très frêles encore le destin enfant et qui vont grandir en même temps que la tragédie se développera. Ce bel étranger, bientôt reconnu, n'est autre qu'Oreste. Electre l'accueille. Leur union enfante le drame. Electre respire, haleite, s'anime, entre en piste. Elle commence à comprendre, à voir clair. Elle arrache les voiles un à un. Elle découvre les sentiments haineux de sa mère pour Agamemnon, elle découvre le rôle d'Egisthe et les amours coupables et les horreurs du forfait, et les traces de

ECHOS

<de théâtreRentrée de Lucien Brûlé M. Lucien Brulé, qui rentre de New-York, où il était allé tourner un film, a repris son rôle dans Victoria Regina, aux côtés de Gaby Morlay.

CHATELET. Aujourd'hui, à 14 h. 30, en matinée « YANA », l'opérette à grand spectacle, avec BACH et José Janson, DevaDassy, Rég. Ardenti, Ed. Castel, Luzia et Monique Bert.

Matinée supplémentaire demain.

Matinée! jeudis et dimanches, à 14 h. 30.

~M~~<s~

PORTE-SAINT-MARTIN. Aujourd'hui, à 15 heures, en matinée GEORGES MILTON dans le grand succès de rire '•< UN DE LA MUSIQUE » (100°). avec ALICE TISSOT.

Matinée supplémentaire demain.

Matinées à prix réduits: jeudis et samedis. AU GYMNASE. Aujourd'hui et demain, à 15 h., matinées de la ravissante pièce de M. Henry BERNSTEIN LE VOYAGE ». interprétée par tous ses admirables créateurs. TH. DE LA MADELEINE. Aujourd'hui et demain, à 16 h., en matinée a VICTORIA REGINE », d'André Maurois et V.. Vernon, avec GABY MORLAY.

M~~<~f~~<M~M~M<*<M~«~

TH. MICHEL. Aujourd'hui et demain, à 15 h. UN COUP DE ROUGE », de Dorin et Saint-Granier, avec Cécile Sorel, Pari.sys, Davia. Dorin, Ed. Roze. Scènes nouvelles.

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THEATRE DE LA MICHODIERE. Tous les soirs, à 21 h. et aujourd'hui dimanche, matinée, à 15 heures, de: « FRIC-FKAC », le grand succès de comédie de M. Edouard Bourdet, magistralement interprété par MM. Victor Boucher, Michel Simon et Mlle Arletty. entourés par une nombreuse et brillante distribution. Demain lundi 17 (Pentecôte) matinée supplémentaire.

VIEUX-COLO=IÈR (T~h."TR*î:né Ro=cher).

VIEUX-COLOMBIER (Th. René Rocher). Aujourd'hui dimanche et demain lundi (Pentecôte) matinée de « L'ENNEMIE ».

W

THEATRE DE DIX HEURES (Direction Roger Ferréol). Aujourd'hui dimanche et demain lundi (Pentecôte), .à*15 h. 30 matinées 'de gala' du- triomphal spectacle, avec Martini, Jean Rieux. Max Régnier, et la revue « OCCUPONS-NOUS », de Max REGNIER, jouée par Jeanne Fusier-Gir. avec les chansonniers et l'auteur. (Même programme qu'en soirée, à 22 h.). Louez 36, bd de Clichy. Tél. Mont. 07-48:

MUSIQUE

WANDA LANDOWSKA Saint-Leu-Ia-Forêt, à 15 heures.

Aujourd'hui dimanche (Pentecôte) CHAMBONNIERES, RAMEAU. COUPERIN. Demain lundi (Pentecôte)

MOZART SONATES AU PIANO

Dép. g. du Nord 13 h. 56. PI. Rés., 20 fr.; Deb., 8 fr. A l'entrée (Tél. Saint-Leu 114).

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE MARIGNAN

Les sept Perles de la Couronne OLYMPIA

ARSENE LUPIN

MOULIN ROUGE

Le Jardin d'Allah et LE MOT DE CAMBRONNE VICTOR HUGO

LE VANDALE.

et LE MOT DE CAMBRONNE

-0- ''TT~)fH'p<df'At'"

MADEMOISELLE DOCTEUR

I ELEPHANT BOY

GAUMON1 PALACb

L'AMOUR VEILLE

AUBERT ^ALACËi"iONO"G"rESJi"Ëi

~ï~S

CO U SE b V.BKJMO. 3».«£S.«f

I TUNDRA

sang au bord de la piscine. Son frère a passé la nuit près d'elle, bercé sur son épaule. Et cette chaste veillée nuptiale l'a faite femme et mère, avec des fu- reurs de louve. Elle traque le crime, elle oblige Clytemnestre aux aveux, elle arme le bras d'Oreste. Et'la guerre s'allume autour d'elle. Les Corinthiens, sans raison, viennent d'envahir le territoire. Des milliers de ïances émergent des collines. Des vagues humaines déferlent contre les murailles. Oreste poursuit sa mère, l'atteint, l'égorge; pourchasse Egisthe, le frappe, le tue. Les Euménides, devenues tout à fait grandes (on ne nous les montre pas, mais on devrait nous les montrer), cnt pris leur véritable aspect, avec des chevelures mêlées de vipères et des voix sifflantes. Le massacre est partout, le sang ruisselle. Electre a rempli son destin. Justice est faite. La ville brûle. La pièce est jouée. Voilà, en bref, le thème du drame, son ironie tragique, ses lueurs, ses beautés singulières et son profond désenchantement. Les consciences pures n'appellent que le malheur. Les Egisthe ont socialement raison contre les Electre. Les âmes exceptionnelles constituent un danger public. Nous le savions, et M. Giraudoux n'a pas tort. Et ce sont elles, pourtant, qui donnent un sens à l'aventure humaine.

Le débat se construit au cours d'un premier acte qui est du Giraudoux cent pour cent et plein de réussites étonnantes. On voit un jardinier d'opéracomique promis en mariage à Electre, un Oreste pareil à un bronze sportif, les trois charmantes et insultantes petites Euménides, qui rejouent les scènes des grands personnages en exprimant leurs sentiments vrais. Il y a encore le président du tribunal, sa barbe floconneuse, ses sentences, sa blonde épouse promise à tous les bras, et le mendiant qui tient le rôle du choeur avec une ivrognerie facétieuse et fleurie. Et soudain, non pas un changement mais un glissement de climat Electre et sa mère une alterpatîon presque sauvage. Clytemnestre, vieille belle, le teint fardé, la bouche mauvaise," toute gluante de venin, avec des frissons d'inquiétude, prête à tuer ce. petit

LE CI NI M A

LES FILMS NODYBAUX

AUCOLISEE

« TU:N:D,R A,»r,

Un homme seul avec des bêtes Un jeune docteur, perdu dans les « tundras » à la suite d'un atterrissage malheureux, adopte, pour compagnons de solitude, une paire de bébés-ours. L'oreille en feuille, l'œil vif, la patte preste, ces deux oursons tiennent l'écran avec une adresse de «star ». Ils sont câlins, voraces, voleurs, colères, rusés ils nagent dans les eaux claires pour u braconner du poisson .;liï$. narguent le danger pour le fuir ensuite à toutes pattes ils' livrent à un aigle un combat cornélien, mais redoutent les chiens de traîneaux ils ont des curiosités et des émois qui' stupéfient. Auprès de l'illustration, documentaire de leurs plus petites réactions, l'aventure inventée du docteur nous apparatt d'un intérêt fort mince.

Cependant, un amérissage entre deux banquises présente ceci de particulier que les ombres et les transparences de jouent de l'hydravion au point qu'il semble que celui-ci doive se fracasser contre la paroi lisse. La photographie, d'ailleurs, est excellente d'un bout a l'autre elle enregistre, tour à tour les glaciers qui s'effrangent, les torrents jaillissant du creux de la montagne et aussi un étrange printemps nordique qui resplendit en vain sur des sites déserts.

Jean Laijry.

Dr;s

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i.

4

PROGRAMME 0 ES CI NE M A S

Films parlants français-

4 AUBERT 12 h, 0 h. 45 Le Mr»%«'de!>la; Se«tion'.l. BONAPARTE, relâche. t CINE-OPERA P. 14 à 20. h. Soir-, 21 h. Renâee-ron». Champs-Elysées. CESAR 14 h. 45-lSrh. ;& Soir., 21 B. 15 Rendei.Tôus. Champs-Elysée». ERMITAGE: 14 h. 30, 21 h. Pepe le Moko. s IMPERIAL: Mademoiielle Docteur.

GAUMDNT P. 14 h.-2 h. L'Amour, veilljfc

GR. CINE-AUBERT 14 h. 30, 20 h. 30 L'Hommt de nulle HELDER La Danie de Vlttel. Tkxa* Rancera.. LUTETIA P. 14 K.-19 h., 20 h: 45 Le Vandale, Mot de Carabronne.

LUX La Peau d'un autre.

4 MADELEINE 10 h. 44, 12 h. 46, 14 h. 57, .16-. h. 56, 19 h. 1; 21 h- 1, 21 h. 6; 23 h.. 11, 1 h; 13 L'Ile des veuves. MAX-LiNDER 12 2, 14 11, 16 4, If h;, 21 15, ^4 h; Ignace. MÀRIGNAN i4»h.<25"àt23.h. 20 Le» sept perles de la Couronnne.

MARIVAUX U h. i 1 h. S8 t Marthe Richard. MOULIN ROUGE P. 14 h. 30-10 h., 21 h.: Le Jardin d'Allah. Le Mot de Cambrenae.. < ;•̃̃• NOTRE-CINE Miihilntontant.. ,• OLYMPIA P. 13 h. à 1 h. Arsène tnpin idétèctive.' PAGODE: 14 h., 21 "b.. 3 artilleurs «u pensionnat. PASSY: Monsieur Personne, La Dame de Vittel. PEREIRE 15 h., 21 h. Mwsieuri le» Ronds de Cuir. RANELAGH Tendre Ennemie. •̃•

REX 12 h. 2 b.'3O KJ«»h»nt Boy. VICTOR-HUGO 14; h. 19 :h.S.2O h. "45 -i~tA- Vandale, Le Mot de Çambronne. V

Films parlants anglais.. ;< AIGLON: 14:h., 24'h. 30; TTinterset. ̃-•:••

La» Mlle» marquées du signe donnent nn spectacle entièrement permanent. L'HEURE DU GRAND FILM

Tundr» 15 h., 17 h; 33, 22-h. 27. Cotisée. Au Seuil de la vie > s ,15 45, 17 12, 19 10, 21 28, 23 35. Paris. L'Ile des veuve» 10 h. 44, 12 h. 46..14 h. ,51, 16 h..55,19 h. 1, 21 h. 6, 23 h. 11, h. 13. Madeleine. Monnaie de singe 15 H., 17 h.; 22 ̃ h. 15,: 23 .h. "45." Studio if. L'Escadron blanc 15 h., 17- h.. Stndi» Etoile. Le Secret deStambsul U h. 45, 17 h. l,'19h. 7, 21 h..33, 23 h. 45. •̃̃•̃ • ̃•̃•••̃ ̃ Normandie. Le Mystère de la Section 8 12 19, 14 27, 16 45, 18 48, 21. 1, 23 h. 1. ̃ Aubert.. La Baie du destin 15 h., 17 h., 22 h.. ̃ Ambassadeurs. Les Démons de la mer 1* b. 45,- 16 h. 40, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h. 25, Oh. 20. Heldér. Croc blanc 14 30, 16 30, 18 10, 22:10. ̃ >Partthéon: Ignaee 12 h. 10, 13 h. 35, h. 5, 18 h. 15, 20 b. 45, 22 h. 35, 0 b. 10. ̃̃ ̃- Max-Linder.

̃ Jacqueline Laurent, et Georges Rigaud tournent actuellement dans «Sârratï le Terrible ».

DERRIÈRE L'ÉCRAN.

Robert Montgomery tente une audacieuse expérience Ce qui plait à Robert Montgomery dans son nouveau film Quand le soir descend (Night must fall), c'est qu'il n'y personnifie pas un homme heureux. ̃ < Un homme heureux est, toujours si ridiçule; explique le populaire jeune premier'.

v'cé' m'est pa[s le 'cas pour, une femme. La ff anime Méprise est comme auréolée dè^sàn1 amour r- elle .n'est qteplus sèduisakte,mais]l'hatnme sombre' complète-

ment dans ï'dbsUrde.

En: plus ;de 'cela, Montgomery tente une autre expérience. C'est lalpremiè're fô\s :dè sa carrière qu'il' joue un, rôle de ce ijénre. Au lieu d\être un héros séduisant, il incarne un dangereux maniaque', un assassin qui accomplit ses crimes avec' le plus 'grand sang-froid. Il amadoue, par ses manières charmantes les femtnes sans défense pour tes voler et les tuer ensuite.

Le JJpnjfno lilas est u,ne opérette grand spectacle, dont la -musique est de Cuyillier, et qui a obtenu un très grand succès à Londres. Ce* film sera; réalisé en France, par le producteur anglais M. Zelnick. Henri Garat etlrène de Ziiahy en seront les. vedettes.

AMBASSADEURS 14,30, 19 h. S., 21 h. La Baie dn-datia ̃ (Annabella).

APÔLLO 14 h., 2 h. Femmes marquées.. AVENUE P. 14 h..3O à 19 h. Soir. 21 h. 15 Amour «a

première paare.

BALZAC 14 h. à 21 h. 15 Nancy Steele a disparu. CAMERA Le Mystère de Mason Park.

COURCELLES P. 14 à 19 h. S., 21 h. Une fine mouche. CH.-ELYSEE8 13 h. à 21 h. 45 Les Horizons perdns. COLISEE P. 14 à 19 h. S., 21 h. Tnndra.

DEMOURS 14 h. 45 à 20 ht 45 Ménilmontant.

EDOUARD-VII 14 h., 16 30, 21 h. That Girl front Paria. ELYSEE-CINEMA Ramona. Georee VI (en couleurs). MARBEUF 14 à 21 h. 15 Boite postale 309, L'Homme no. NORMANDIE P. 14 h. à 24 h. Le Secret de Stamboul. MIR.-LORD-BYRON: 14,30-19 h. S., 21 h.: Three Smart GUI». NAPOLEON Les Hommes traqués.

LE PARIS 14 h. à 1 h. 30 Au Seuil de la vie. PARAMOUNT 9.h. 30 à 2 h. du mat. Bnffalo Bill. PANTHEON 14 h. 45 à 18 h. 45 Croc blanc.

PASSY Les Révoltés dn < Bounty ».

SCALA Dans la tempête. Carolyn veut divorcer. STUDIO 38 15 h., 17 h., 22 h. 15 Monnaie de sime. STUDIO UNIVERSEL Mon ex-femme détective,' Films parlants allemands.

PARNASSE P. 14 h. 30-19 h. S.. M h. Savoy Hôtel. g AGRICULTEURS 15 h., 21 h. Victoria, jeune reine. f,ù BONAPARTE, relâche. ify Film partant italien. ST. ETOILE: 14,30. 16,45, 21 h., n.-i. fr. Escadron blanc. Salles d'actualité.

> PARIS-SOIR 10 h.-l h. Angleterre 1900-1937. Pavlov*.

Les'Horiions perdus: 13 h., 15 55, 18 10, 21 45. Ciné-Ch.-Eiysées. Amour en première paee 15 h. 20, 17 h. 32, 22 h. 13. Avenue. Le» sept perle» de la Couronne 14 h. 25, 16 h. 35, 18 h. 45, 21 h. '20, 23 h. 20. Marignan. Arsène Lupin 13 15; 15 20, 17 25, 19 30. 21 35. 23 40. Olympia. Buffalo Bill 13 h., 14 50, 16 55, 19 5, 21 15, 23 25. Paramount. Marthe Richard 21 h. 10, 23 h. 25. Marivaux. Boîte postale 309, L'Homme nu 15 50, 17 20 et 22 h. Marbèuf. Rendez-vous. Champs-Elysées 14 h. 40, 16 h. 50, 18 h. 40, i 2? Jb. Ciné-Opéra. Victoria, jeune reine 15 h. 15j 17 h. 45, 21 h. 45. Agriculteurs Rendez-vous. Champs-Elysées 15 h. 15-17 h., 22 h. Le César. That Girl from Paris 14 h 35, 17 h. 5, 21 h. 50. Edouard- VII. Nancy Steele a disparu 14' h. 30, 19 h. 30, 21 h. 15. Balzac. 3' jeunes filles à la page 15 11,'17 24, 22 11. Mir.-Lord-Byron.

être obéissant Jet inaccessible. Et l'on voit se, rétrécir le cercle du drame et l'on devipe.la tragédie qui s'approche à pas feutrés. Reconnaissance d'Oreste, alliance du frère et de la sœur, leur sommeil, la voix du mendiant devient plus; grave Pacte s'achève dans la grandeur.

< Laissons--les. Moi» je vais faire un tour. Je les rëvëillerai. J'éternue fou]ours. trjoi&f oisequand la lune prend sa hauteur, et eterhuer dans ses mains c'est prendre un risque effroyaible. Mais vous tous qui restez, taisez-vous, inclinez-vous C'est le premier repos d'Electre C'est le dernier repos d'Orèstë » ¡ i Hélas! gueide: 'discours dans la secondé partie, que de méandres et quel encombrement Les choses excellentes se cachent dans des broussailles de texte qu'il faut laborieusement défricher. On éprouve, par instants, une sensation d'étouffement. Le drame prend un étrange plaisir à faire de longs sur-place et à exécuter des exercices d'acroba|je aérienne. Electre tombe dans lé style Rambouillet. « De ma joue contre sa joue j'ai appris la chaleur de mon père. Parfois le monde entier a juste la tiédeur de mon père. J'en défaille. Et je l'ai étreint de ces bras. Je croyais prendre la mesure de mon amour, c'était aussi celle de ma vengeance. »

Non, je ne supporte pas que l'Electre si neuve, si belle, que Giraudoux situe au premier acte s'exprime en si jolis termes, et lorsqu'elle se met à parler sur ce ton je ne puis l'entendre. Le lamento-tunnel du jardinier qui sert d'intermède me paraît non moins inacceptable et d'une préejosité gratuite dont il est difficile de se remettre. 1 A côté de cela, de puissants éclairs. Le double récit des meurtres par le mendiant est une « action » réaliste étonnante. Le drame reprend son sens et sa vérité. Et la très belle réplique finale

Conwiientv cela s'àppelle-t-il quand le jour se lève comme aujourd'hui et que tout est gâché, saccagé, et que l'air pourtant se respire, et qu'on a tout perdu.etque les innoceatss'entre-tuent^

Le cinéma anglais se défend Alors que la presse européenne s'entend pour accabler le cinéma anglais, celui-ci se défend auec lucidité humilité même, en reconnaissant ses torts.- C'est ainsi qu'il admet que te beau film, Henri VIII, fut un effort sans lendemain,' mais que la faute de ce ralentissement ment de ce que, ayant de penser à de nouveaux films, il fallut réaliser l'instrument pour'les forger :'les studios. ` Et l'on affirme que les studios -de Denham sont actuellement les plus 'modernes et lès mieux équipés' du monde et sel placent 'bien avant ceux de Hollgwood..̃'̃̃. •L'événement t saison L'ESCADRON BLANC ̃ d'après le célèbre roman ~i\

de JOSEPH PEYRE:

de JOSEPH PEYRE

Mise en scène d'Ausriurto GENINA AU STUDIO DE L'ETOILE 5ème mois de succès;

mais que les coupables agonisent dans un coin du jour qui se leve ?

Demande au mendiant, il le sait. Cela porte un très beau nom, femme Narsès, cela s'appelle l'aurore, Voilà le vrai ton du drame. ̃ Ce que je reproche, en déf initiée, M. Giraudoux, c'est de n'avoir pas respecté la tragédie telle qu'il l'avait conçue, telle qu'on la retrouve dès qu'elle émerge des dialogues.

Je n'objecte rien en soi, aux longues tirades, à ce désir de donner au théâtre du poids, de l'étoffe, de l'ampleur et de la densité. Mais je les condamne violemment dès qu'elles s'érigent en principe. «- ••, ̃ Le vrai tragique n'est pas lié «a (.un discours. si éclatant, si réussi qu'on l'imagine. Il naît d'une émotion et, tout est là. Cette émotion, M. Giraudoux l'éprouvait à coup sûr lorsqu'il mettait, 'l'an dernier, Hector et Ulysse aux-prises, lorsqu'il parlait de la guerre, de -ses horreurs et de ses fatalités. Et l'ayant éprouvée, l'ayant si bien traduite, il provoquait un long tressaillement dans l'auditoire.. Il a vu Electre. Il l'a même mieux comprise, mieux devinée qu'aucun autre. Il ne l'a pas vraiment aimée. Et l'abandonnant aux ressources de l'art et de l'intelligence, il l'a finalement rejetée dans la littérature. Que de louanges on doit à l'effort fourni par les interprètes. Véritable épreuve d'endurance imposée à leur foi. Côté femmes, Mlle Dev-illers est bien conforme aux indications du rôle, avec énergie, avec pureté, avec un peu plus de bon sens peut-être qiie de mystère. Mme Dorziat est une Çlytemnestre excellente, et son portrait d'Agameninon lui vaut un grand succès. Mlle Ozeray, ravissante dans un personnage épisodique. Côté hommes, compliments à M. Renoir, un peu moins de compliments à M. Paul Cambo, Oreste trop bellâtre mais les plus grands compliments à M. Louis Jouvet, qui tient le rôle du mendiant- avec un art admirable et marque d'une façon simple et profonde les moments .pathétiques de la pièce!

Pierre Brissorw


LE VOYAGE AU PAYS

LE DES J>ÔTRPNS=MINËTS

^g^M ussitôt dit, aussi

tôt. fait, ils en-

0- USS,J.T ÔT dit, aus'si-

^m^ ^e cirque se

^t^^r composait d'une partie de gradins

semi-circulaires où étaient assis des petites filles et des petits garçons de tous les âges et de toutes les conditions, qui formaient les habitants du pays des Polrons-Minets. Carafet les connaissait tous et, aussi bien, aurait-il pu appeler r chacun par son nom. Tl y avait Gracieuse et Percinet, Pauvre Blaise, Sophie Fichini, les petites filles Modèles, le petit Trott, la petite sœur de Trott, Donald le Canard, Bigoudi, le savant' Cosinus, Félix le Chat, Jean de la Lune, Mouche Bizardel, Berlingot, le professeur Nimbus, Brise-Bise, Escabelle, le Petit Poucet, Bécassine, Cochonnet, le Chat Botté, la Chèfvre de M. Seguin, les trois petits Cochons, le petit Chaperon Rouge, Peau d'Ane, le petit Roi des Neiges, Mickey Mouse est Minnie Mouse, Alice des Merveilles, David Copperfield, Sâgismond, Alfred le Pingouin, les Pieds Nickelés, Zig et Puce, Pinocchiù, Cadet Roussel, Babar l'Eléphant, Pierrot, la petite Schirley. etc., etc.

A l'arrivée de Pointetvirgule, il y eut des ovations sans fin. Tous les spectateurs poussèrent des hurlements de bienvenue et chantèrent en son honneur « l'Hymne des Potrôns-Minets ». Puis un petit garçon, haut comme trois pommes, avec un nez en pied de marmite et sept taches de rousseur sur la joue gauche, se leva. C'était Frise-Poulet, le président de la séance. A l'aide d'un haut-parleur, il proposa l'admission du prince Carafet. Elle fut votée à l'unanimité moins une voix, celle de Mistrigri, qui n'est jamais de l'avis de tout le monde. Les nouveaux vénus s'installèrent et la représentation. suivit- son cours normal.

;•:̃̃ >

La scène, qui se déroulait sur la piste complétant le demi-cercle formé par les gradins, se perdait dans l'infini' des cieux et dans la nuit des temps. A l'appel de leur nom, divers personnages historiques se présentaient docilement et répondaient à toutes lès questions que leur posaient les jeunes spectateurs. Napoléon arriva le premier; ayant perdu son chapeau, il avait mis sur sa tête le manchon de fourrure de Catherine de Russie. Puis ce fut Marié-Thérèse d'Autriche, qui tenait en laisse un animal mécanique de forme bizarre, poussant des cris perçants, dans lequel Carafet eut beau- coup de peine à reconnaître la Pragmatique Sanction. Sur un tricycle s'avança Vércingétorix, portant sur son dos

LETTRE

de Tante Margot Mes chers petits amis,

La bonne tante Pulchérie Nézénlair a pris un bon rhume dans les catacombes. Mais elle est très touchée de voir tous ces petits enfants partis sa recherche. Cochonnet est inconsolable de n'avoir pas pu la découvrir. Il a pleuré toute la semaine. H attend avec impatience dimanche prochain pour voir le résultat du concours. Il a fait des économies 'pour offrir à tanle Pulchérie, dès qu'elle sera retrouvée, un ficltu bien chaud et une bonne camo-

mille.

TANTE Margot*

Je voudrais bien savoir quel est le petit lecteur ou la petite lectrice qui a envoyé, il u a quelque temps, un petit dessin intitulé « Cochonnet a perdu son cerf* volant ».

PAR RETOUR DU COURRIER Colette Bargilliat. Je vous remercié de vos précieuses collaborations. Ne soyez pas fâchée, votre tour viendra.

.rt~

Nous prions instamment nos abonnéstonjourt joindre une ces dernières bandes à leurs demandes Je renouvellement, de clwiHjemeut d'adresse ou à leurs réclamât ions

m. «= LE Cirque d'histoire

Robespierre, qui portait sur son dos Nabuchodonosor, qui portait sur son dos Charles Quint, et tout en haut, nonchalammçnt posée sur un pétale de marguerite, se pavanait sous son ombrelle la reine Victoria. Projeté comme une 'bombe lancée du fond des âges. Jules César arriva en patins à roulettes, tenant sur son poing un vjeil oiseau déplumé, qu'on appelait la Guerre de Cent Ans et qui se nourrissait de ces graines en forme d'accent circonflexe, que produisent les Plantagenets. Bras dessus, bras dessous, dans leurs plus beaux atours, on vit descendre d'un carrosse doré Isabeau de Bavière avec Ganïbetta tenant son ballon au bout d'un fil, Blanche de Castille entre

Cromwell et Bavard, et enfin Elisabeth d'Angleterre, Cléopâtre et Catherine de Médidis, en conciliabule perpétuel avec une pnibre qui ne la quittait jamais, la Saint-Barthélémy. Louis XI, muni d'une boîte d'explorateur et d'un filet à papillons buta, en arrivant, dans la Guerre de Succession d'Autriche qu'il n'avait pas reconnue.* Il tomba, la iboîte s'ouvrit et l'on vit s'en échapper Charles le Téméraire. Louis XIV et Charlemagne entrèrent à toute allure poursuivant un cerceau dans lequel Frédcgônde, s'agrippant des mains et des pieds, tenait le plus gracieux équilibre.

Enfin, terminant ces entrées triomphales, accompagné du son des harpes et des mandolines, parut Attila, monté sur Soliman le Magnifique et tenant entre ses dents blanches un rameau d'olivier. Partout où ils passaient, fleurissaient aussitôt

Pop et Trip possédaient, sur la colline, un joli

pommier qui était, cette année-là, couvert de

̃ pommes. -̃"̃' ̃-̃̃ ̃-•̃"

des pétunias, des rhododendrons, des nénuphars et des artichauts.

̃•̃ *̃•'̃̃

-,•-̃̃̃̃̃.

Frise-Poulet se leva et dit Nous allons maintenant procéder aux interrogations d'usage Si vous le permettez, je vais poser la première question. Louis XIV, levez-vous. Et vous, qui avez fait tant d'histoires, de guerres, de traités et de paix aux noms extravagants, à des dates impossibles, dites-moi, je vous prie, le jour et l'heure de ma naissance

L'Etat, c'est moi, bredouilla Louis XIV.

Des hurlements accueillirent cette réponse fantaisiste. On vous supprimera une guerre de l'Histoire Asseyez-

vous. Catherine de Médicis, appela Frise-Poulet, dites-moi ce que le petit garçon, assis le quatrième en commençant par la gauche, sur le troisième gradin, a mangé le 30 mars 1937 pour son déjeuner ?

Bien taillé mon fils, maintenant il faut recoudre, répondit Catherine, qui préparait subrepticement dans le calice d'un artichaut épanoui auprès d'elle, où Attila venait justement de poser le pied, un philtre enchanté pour séduire Pépin le Bref absent. Très mal, dit Frise-Poulet, vous serez condamnée à ne plus paraître pendant trois jours à la représentation d'histoire. Napoléon, ajouta-t-il, si vous continuez à vider votre tabatière dans l'oreille de Cléopâtre, on vous enlèvera le soleil d'Austerlitz

Du haut de ces pyramides. commença Napoléon, quand un cri humain retentit.

Louis XI venait d'apercevoir

t) (J IIIIIIE'" i[) ~E u~P C 1

Charles le Téméraire caché sous la robe d'Elisabeth d'Angleterre et, croyant attraper le duc de Bourgogne, avait maladroitement coiffé la reine d'Angleterre de son filet à papillons. Celle-ci, dans son courroux, lui donnait tous les noms d'animaux de la création « petit singe. immonde scorpion, grands sauterelle. »

Attila, muni de son rameau

d'olivier, dut intervenir pour rétablir la paix. Malheureusement, comme il arpentait la scène en tous sens, partout où il passait les pétunias, les rhododendrons et les artichauts fleurissant impitoyablement, transformaient cette vision en une forêt vierge inextricable. On n'y voyait plus rien.

.;<.

Pointetvlrgule prit alors la parole et dit très lentement Si cela continue, vous serez tous supprimés de l'Histoire. Le monde n'aura plus d'Histoire et personne n'apprendra plus l'Histoire dé France, de l'Europe et d'ailleurs, et la terre tournera quand même. Vous pouvez disposer, pour aujourd'hui, de votre liberté.

Ces paroles ramenèrent instantanément le calme et Atti- la, marchant sur les mains pour éviter des accidents botaniques, ramassa piteusement ses pétunias et ses artichauts. C est alors qu'on vit apparaître, à cheval sur un manche à balai, un petit garçon qui pleurait. Il y eut un grand silence. C'était Louis XVII, le petit roi du Temple. Jean de la Luné se leva, toussota et prononça de sa voix mélodieuse les paroles suivantes:

Louis XVII, ne pleurez pas. On ne vous posera aucune question. Votre règne a ;<été trop court pour qu'aucun 'de nous vous en tienne rigueur. On n'a jamais vu un Potron-Minet mis au pain sec ou condamné 'à faire cent lignes à cause de vous. On ne sait pas très bien, d'ailleurs, si vous êtes mort ou vivant et si vous appartenez à l'Histoire ou à la Légende. Aussi, vous ne serez pas rayé de la liste des personnages célèbres, et, bien mieux, vous aurez à chaque séance trois tartelettes et une boîte de berlingots.

f*'

-f*V ̃̃

Mais dans le lointain une lueur incertaine aitnoncait l'au>be, et tous les personnages, pâlissant imperceptiblement, s'effacèrent.

II est temps de rentrer, dit Carafet.

Oui, je crois aussi, dit Pointetvirgule. Nous allons passer par les allées mélodieuses, c'est d'ailleurs notre chemin.

(A suirrre.) 1,'

(A suivre.) .•

Pierre Vacquin.

Mais c'est bien fatigant de cueillir tant de

pommes. Aussi Pop et Trip, qui étaient très

paresseux, demandèrent-ils poliment au petit No '̃̃')̃

de vouloir bien monter au pommier à leur place.

JEUX ET RECREATIONS

MOTS EN LOSANGE

1. Lettre légère.

2. Rongeur.

3. Pratiquer un sport. •

4. Petite lanterne.

5. Miroir de la santé.

fi. Viande cuite.

7. Lettre inamicale.

MOTS GARDES

1. Vêtement. 1,

2. Gros animal velu.

3. Partie du corps.

4. Infinitif latin.

MOTS CROISES

Solution

BONS MOTS

(envoyés par Françoise Piérard.) Ail patronage. Une dame catéchiste raconte l'histoire de Jonas

-Eh bien, Pierrot, dit-elle à On des plus petits, tu n'as pas l'air de trouver cela extraordinaire î

Oh non, madame. Ce serait bien plus extraordinaire si Jouas avait avalé la baleine.

Rectification. Comme ces deux enfants se ressemblent On dirait deux jumeaux.

Xon, madame, répondit l'un d'eux. Nous sommes deux garçons.

Précaution. Maman, c'est vilain de se fâcher, n'est-ce pas ? Oui, très vilain.

Alors, tu ne té fâcheras pas? J'ai cassé le vase qui était dans ta chambre.

Un Périgourdin' avait promis à l'un de ses amis de lui faire manger une dinde truffée.

L'ami le rencontre un jour dans la rue.

Et cette dinde, lui dit-il. Quand la mangerons-nous ?

Je ne sais pas, répond l'autre d'un ton contrit. Les truffes sont en retard cette année. Il n'y en a pas encore. Allons donc, reprend J'ami, c'est un bruit «lue les dindons font courir DEVINETTE

(Par Bernardette de Felcourt) (9 ans)

Quelle différence y a-t-ilj entre un avocat et une botte de cresson ? Réponse II n'y en a pas tous les deux poussent aux frais.

Et No, qui était très vaillant, accepta avec joie

et mit tant d'ardeur à la cueillette qu'en moins

de temps qu'il n'en faut pour lé lire, toutes les

pommes étaient sous le pommier. Mais Pop et

Trip étaient sous les pommes.

QUATRE CHARADES

Envoi de Colette Bettremieux,

I

Mon premier est un métal.

Mon deuxième est ce qu'on gagne à la loterie.

Mon troisième est aimé des enfants. Mon tout sert à marquer le temps. II

Mon premier sert à s'exprimer. Mon deuxième se fait au printemps. Mon troisième est une conjonction. Mon tout est le nom d'une fillette.

III

Mon premier est très agréable. Mon deuxième est une vilaine bête. Mon troisième est un pronom. Mon quatrième est ce que l'on obtient en nouant.

Mon tout est le! nom d'un célèbre général.

IV

Mon premier ..n'est pas intelligent. t. Mon deuxième est une interjection de dégoût.

Mon tout est; le nom d'une petite fille qui a eu beatiçdup de malheur.

o

On le sent, on l'entend, il vous accompagne sans qu'on puisse le voir. Il vous retient et il est libre. Il vous caresse et il vous renverse, vous fait vivre et peut vous tuer. De plus, sans avoir de jambes, il court plus vite que la vapeur.

Tout s'y trouve, bien et mal, grands et petits, richesse et misère.

Quant' à son nom, c'est celui d'un berger.

(Par Bèrnardéttê de Felcourt) (9 ans)

Mon premier est ce que dirent les Corses quand ils virent Napoléon. Mon second est ce que Napoléon dit quand il vit les Corses.

Mon troisième est ce que dit une mère à son enfant quand elle l'endort. Mon quatrième est ce que répond l'enfant à sa mère ?

Mon tout est une boisson.

CHARADES

Réponses

(Par Pierre de Montgon)

Des plumes du paon mon premier Prétendit un jour se parer.

Mon second est voyelle,

Avec rondeur elle

Se montre. Mon trois, fromage tentant, Connu et aimé de beaucoup d'enfants, Mon quatre, lettre, n'est pas consonne, A deviner elle se donne.

A l'aide de mon entier

Les pays terrestres vont s'étudier. R. Géographie (Geai-o-graff-i). Mon un est voyelle.

Barrez cette voyelle;

Alors mon deux est fait,

Et mon tout sur un lit apparait. R. Oreiller (o rayé).

PUZZLE DE LA CROIX

1 Découpez ces huit morceaux et essayez de recomposer une croix entière

RADIO

Dimanche 16 mai

16 h., RADIO-PARIS Théâtre. Fabliaux « farces, Le franc-archer de Bagnolct. La Farce du envier. La farce au colombier.

19 h., TOUR-EIFFEL Théâtre Sud, Ptcce en deux actes et quatre tableaux de Paluel-Marmont, avec MM. AMtbert, Marchat, d'Yd, Dumesnil, Varenne!, Richard, Parsy, Frcsnac, Lavialk, Villiers Bvmoitd, Hêral.

20 h. 30, TOUR-EIFFEL Concert sympfwmQue sous la direction de Jean Clerguc, Harold tu Italie (Berlioz) La Chasse fantastique (Etlanter) Transparences (Leleti) Divertissement sur un thème pastoral (Piernê).

21 h., MILAN-FLORENCE Symphonie 2 {.Brahms) Conctrlo pour piano et orchestre (V>vêdï) Concerto pour orchestre (Pdrsûst). ORCHESTRE

12 h. 30, RADIO-PARIS Orchestre dc.cha»bre Lamoùrcux. 15 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Concerto in la pour piano et orchestre (Mozart).

18 h., LEIPZIG Mozart, Bruckner.

20 h. 40, PRAGUE Concert.

20 h. 50, SUISSE ROMANDE CEuvrfa St Moïart, Ravel, Strawinski.

21 h. 10, HILVERSUM (1.875 m.) Cititite de la Pentecôte (Bach).

24 h., STUTTGART Œuvres dé Moi4rt et Schumann.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

Il h. 10, RADIO-PARIS Concert d'ûrgus. 18 h. 40, NATIONAL ANGLAIS Quintette avec piano (Bridge) Quatuor en fa (Bax). 20 h. 20, SUISSE ROMANDE Récital de piano.

21 h. 55, VIENNE Elisabeth Schumann, quatuor à cordes et piano.

22 h. 25, ROME Petit chœur polyphoniqu», MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

10 h., POSTE PARISIEN Le dimanche des

jeunes.

10 h. 55, POSTE PARISIEN Trois personnages en quête d'auteurs.

12 h., PARIS-P.T.T. Orchestre Fred Adison. 14 h., RADIO-PARIS Radio-jeunesse.

16 h. 30, PARIS-P.T.T. Concert varié. 19 h., RADIO-rARIS Cirque.

19 h. 30, RADIO-I'ARIS Demi-heure policière.

19 h. 55, RADIO-CITE Gala des vedettes. 20 h. 30, PARIS-P.T.T. Variétés.

20 h. 30, LILLE Rêve de valse, de Strsua». 20 h. 35, POSTE PARISIEN Le Quart d'Heure du 116«.

21 h. 10, POSTE PARISIEN L'heurt des amateurs.

21 Il. 15, LUXEMBOURG Jack Payne. OPERA

20 h., MUNICH Madame Butterfly, de Putcini.

20 h. 10, STRASBOURG De l'Opcra-CplBique Manon, de Massenct.

THEATRE

14 h. 30, PARIS-P.T.T. Feu la mère dé Madame, de Feydeau.

15 h., PARIS-P.T.T. Le haricot vert (Duvernois) Monsieur Trulle et le vicomte, de P. Veber.

LA PAROLE

12 h., RADIO-PARIS La conversion de saint Paul, par le R. P. Padé.

« LES AVENTURES D'IGNACE »

sont offertes chaque dimanche matin par LES CHAUSSURES ANDRE

au micro de RADIO-CITE,

avec le concours de

FERNANDEL L

Ecoutez aujourd'hui, à 11 heures « IGNACE, VOYANTE EXTRA.LUCIDE ».

Théâtre des Ambassadeurs & 13 h. 45 I av. Gabriel, Paris Dimanche 1 6 Mai Mademoiselle FLORALINE présente le cinquième gala. public des

"ENFANTS EN LIBERTÉ" (une production Rûdio-Cit* offerte par)

RIVOIRE ET CARRET Distribution de jouets à tous les enfants R»dlodlffu«ion par Radio-Cité de 14h.i14h.45

Dimanche 16 mai, 19 h. 55, de Radio-Cité 22e GALA DES VEDETTES

(Théâtre des Ambassadeurs)

offert par le maître-fourreur

BRUNSWICK

avec les COMEDIAN HARMONISTS En première partie, JEAN GRANIER pré. sente le tirage au sort d'un RENARD ARGENTE offert à une des auditrices qui auront participé au concours Brunswick.

En tfotttant an roSTE PAR·1SIEN Aujourd'hui dimanche à 21 heures.

L'HEURE

DES AMATEURS DE BYRRH retransmise de la grande salle Pleyel. Vous pouvez gagner 1.000 fr.

Les spectateurs et les auditeurs auront le plaisir d'écouter 1

DAMIA, Jean SORBIER. TRE-KI et le trio des danseurs-claquettes.

Lundi 17 mai

Repos inquiétant des émetteurs français. Le réseau d'Etat dans la torpeur, et les postes privés dans un humour qui se glace avec les semaines. Ecoutons, si nous pouvons la capter, l'émission de Suisse Romande, avec les très vieilles (et très jeunes de langage et d'inspiration) musiques anglaises du temps d'Elisabeth. Les trésors de la musique ancienne sont toujours intacts. A propos de Fauré, M. Jardillier rappelait récemment Costeley. Que ne nous fait-il entendre ses oeuvres P.-D. T.

20 k. 15, SUISSE ROMANDE Musique ancienne anglaise, par la Mcnestrandic. John Doibland, John Bull, Henri Purcell, William Byrd, Holborne Dancêries du temps d'Elisabeth. Œuvres pour clavecin, violes Œuvres vocales.

20 k. 30, PARIS P. T. T. Bloch de Chicago, quatre actes de Tristan Bernard, d'après « Aby Itisk Rose », de Nickols, avec Mil. Rosemberg, Stacquet, Rcytwlds, Florian, Périer, Brissac, Mutes Beylot, Dargcnt, Y von.

20 k. 30, STRASBOURG Une Fête de Printemps, soirée varice. L'orchestre de la station, Mlle Lehmann, MM. Buchcrt, Gilly, un ensemble vocal. Pot-pourri gai de musique printanière et Le Printemps, des Saisons, de Haydn.

20 h. 30, TOUR EIFFEL et LYON Concert sous la direction de M. Waerscgcrs, avec M. Trillat, pianiste Dolly (Faurê) Divertissement (Lalo) Danse macabre pour piano et orchestre (Liszt) Capriccio espagnol (Rimski-Korsakow) Concerto en si bémol (Mozart), pour piano et orchestre. ORCHESTRE

14 h. 15, LONDRES REGIONAL Haendel, Paradis, Bôyce, Rossini, Dvorak.

19 h.. MUNICH Orchestre à cordes. Œuvres de Purcell, Niemann, Grieg, Haydn, Boccherini. 21 h., NORD REGIONAL Concerto pour piano et orchestre n° 2 (Rachmaninoff).

21 h., LONDRES REGIONAL Bizet, Busoni, Constant Lambert.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 18 h. 20, LEIPZIG Œuvres de Schubert. 18 h. 30, RADIO-PARIS Pièces pour violon et mélodies.

20 h. 20, NATIONAL ANGLAIS Sonates pour piano et violon.

21 h., ROME Œuvres pour piano d'Ernest Kranek, par l'auteur.

21 h. 30, VARSOVIE Chefs-d'œuvre oubliés. Les Fils de J. S. Bach.

23 h., PRAGUE Toccata et fugue en ré mineur, pour clavecin, de Bach.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h., RADIO-PARIS Emission enfantine. 15 h. 30, RADIO-PARIS P. Bayle et J. Simonot.

16 h. 30, RADIO-PARIS Orchestre varié. 19 h., PARIS P. T. T. Mélodies.

19 h. 45, POSTE PARISIEN Lé disque que je te rapporte, avec les Frères jacasse.

20 h., PARIS P. T. T. Demi-heure gaie. 20 h.RADIO-CITE Le Crochet radiophonique. 20 h. 20. POSTE PARISIEN Max Régnier. 21 h. 25, POSTE PARISIEN Jean Sablon. OPERA

19 h. 25, VIENNE La Taxa (Puccini). 20 h. 30. RADIO-PARIS et NICE Lé Roi l'a dit (Delibes).

22 h. 15,. NATIONAL ANGLAIS La Wllkyrie (Wagner).

THEATRE

19 h. 25, PARIS P. T. T. Deux actes de Labiche.

1S h., RADIO-PARIS Les Amants, de Mirbun. 20 h. 30, MARSEILLE Durand bijoutier, de Léopold Marchand.

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CHEMINS DE FER DE L'EST î Les vacances gratuites. Une semaine dans tes stations mcrmaiê* de l'Est de la France en partiCipant an grand concours de l'Est-Thermal ouvert ft tous les visiteurs de l'Exposition dé* Stations thèrmsléi organisée a la gare dé l'Ett (hall grandes lignes), du 6 au 23 niai. Exposition ouverte tous les jours, de t i Heures à 20 heures.

Entrée gratuite.


Là Semaine Financière en France et à l'Etranger

COMMENT CELA FINIRA -T- IL ?

Nous avons commencé, la semaine dernière, l'examen des éléments de la conjoncture fooursière par la question de l'or. Celle-ci domine, en effet, de très haut l'évolution économique mondiale et, par conséquent, celle des marchés. L'expérience historique le prouve. le rythme de la production et de l'expansion économique dans le monde a toujours été intimement lié à la production de l'or, encore que les variations de cette dernière ne produisent leurs effets qu'avec un certain décalage. Du « boom de la production de l'or, depuis quelques années, nous avons conclu que les prix-or et l'activité économique du monde se trouvaient engagés depuis 1932-1933 dans un cycle de hausse d'une durée probable d'un quart de siècle environ. Nous avons été heureux de trouver la confirmation de nos vues dans les idées exposées par l'éminent économiste belge, M. Fernand Baudhuin, lors de la conférence qu'il a faite mardi dernier sous les auspices du « Centre polytechnicien d'études économiques ».

L'ordre logique dans lequel devrait se poursuivre notre examen serait maintenant celui-ci 1° étant entendu que nous sommes engagés dans un cycle de hausse, improprement appelé « séculaire », puisqu'il est d'une durée moyenne de vingttrois à vingt-cinq ans, quand se placera la prochaine crise cyclique, celle-ci intervenant généralement selon une récurrence de sept à huit ans à quel moment se placera, d'autre part, la « dent de scie » qui est de règle, simple ou double, dans un cycle de sept ans 1937 ne marquet-ij pas précisément cette « dent de scie et quelles conclusions boursières convient-il d'en tirer 2° le marché de New-York pouvant être considéré comme le baromètre de l'activité mondiale, quelles sont les indications données par Wall Street et l'économie américaine relativement à la probabilité d'une crise mineure en 1937 ? 3" enfin, mais seulement enfin, comment est orientée la conjoncture française et quelles pourraient être les interférences éventuelles de cette conjoncture sur les marchés et sur le marché français en particulier ?

Telle est la voie que nous nous proposions de suivre, en nous arrêtant soigneusement à toutes les stations.

Mais devant l'inquiétude dont un certain nombre de nos lecteurs nous ont fait part, concernant les affaires françaises, devant les interrogations angoissées dont nous avons été l'objet, nous avons pensé que nous devions couper à travers champs et commencer notre exposé par la fin, au risque de choquer les esprits car-

tésiens. <

Tout va très bien ?

Concernant les affaires françaises, il y a deux écoles. Celle de Jaço t Loti.} «cela finira mal », et celle

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU FIGARO

Mme XEPRIEUiR, 1 AlençOn Mme R. LAMGLOIS-ÉYEN, à Genève Mme la comtesse DE LA GRANDVILLE, à Mxmte-Cârlo Mme MACE DE i'El'INAY, à Nérià-les-Bains M. Honoré MILLET, au château de Coulounne Mme Léon TASQUIER, à Saint-Cyr-la-Rosière M. Edouard TETIOT, à Maupcrthuis Mme la comtesse DE PANËVINON. nu château de Baisnat M. le lieutenant PREVOST, à Kalhouss M. PECOURT, à ChaunKmt-sur-Tjuronne Mme PERRETTE, à Conflans-Saintc-Honoriné Mme J. RABIER, à Monaco M. Maurice RICOME, à Fontanès M. Ronald SEYDOUX, à Valcntigncy M. le baron Ch. DE TRUCHIS DE VARENNES, au château de la Durandière Mlle J. ZIEGLER, à Strasbourg.

EMISSION D'EMPRUNTS COLONIAUX

Le Journal officiel publie dans la rubrique du ministère des Colonies: 1. Un décret autorisant le Gouuernement général de l'Afrique Occidentale française k réaliser une sixième tranche de quatre-vingts millions de francs de l'emprunt de 1.690 millions autorisé par la loi du 22 février 1931 2° Un décret autorisant le Gouvernemedt général de Madagascar à réaliser une septième tranche do quaraiite-Cincl millions de francs sur l'emltrunt dé 735 millions de francs, prévu par la loi du 22 février 1931

3° Un décret autorisant le Gouvernement général de l'Afrique Equatoriale française à réaliser une tranche de 32 millions sur l6s emprunts autorises par les lois des 22 février 1931 et 2 août

1933

4" Un décret autorisant le Gouvernement de l'Indochine h réaliser une sixième tranche de 130 millions de francs sur l'emprunt de 1.3ÏÔ millions prévu pal- la loi du 22 février 1932 modifié par la loi du 20 janvier 1934.

qui, avec le temps, gagne des adhérents « tout va très bien. ». Nous dirons tout de suite que nous ne nous rangeons ni dans l'une ni dans l'autre, et que notre opinion est plus nuancée.

Nous voudrions d'abord faire justice du « Tout va très bien Sans doute, le gouvernement de « Front populaire » dure et, à mesure qu'il dure, il saisit un à un les leviers de commande, tout en attirant dans son camp quelques-uns de ses adversaires les plus distingués, et en mettant comme on dit beaucoup d'eau dans son vin. Bien des gens finissent par dire « Après tout, autant ceux-là que d'autres. ils commencent à avoir le sens des réalités ». On en vient à considérer que la IV» République pourrait s'installer en douceur, comme s'installa, au lendemain du Seize Mai, la IIλ République, qui venait d'avoir raison de la République des Ducs.

A ceux, de plus en plus nombreux, qui pensent ainsi, nous disons avec force « Non Tout, mais pas cela » Ce n'est pas, comme bien l'on pense, la passion qui nous fait parler. La rubrique économique et financière est celle de l'objectivité, car, dans ce domaine, la sanction de la subjectivité ne se fait pas attendre. Il est possible, et il ne nous appartient pas d'en juger, que socialement et politiquement, les choses soient à la conciliation, à l'évolution progressive. Mais, financièrement, la révolution n'est pas derrière nous, elle est devant nous. L'économie française nous fait penser à ces collines, apparemment solides, que l'on creuse par le dedans pour en extraire des matériaux. « Tout va très bien », jusqu'au moment où la colline étant littéralement vidée de sa substance, la croûte s'effondre avec tout ce qu'il y a dessus.

Le drame de l'après-guerre politique contre économique C'est que, par rapport à l'avantguerre, et nous le notons en toute objectivité, il y a une différence profonde. Dans un ouvrage justement fameux et quasi-prophétique, « la République des professeurs », Albert Thibaudet exposait qu'en régime démocratique, la politique a sa pente à gauche, car, qui dit démocratie, dit envie, c'est-à-dire contrôle, et répartition des richesses. Au contraire, note-t-il très justement, l'économique a sa pente à droite « L'économique est à droite dans la mesure très réelle où l'économique consiste d'abord dans la production, la production non contrôlée par le dehors, non contrôlée surtout par le politique ». Or, sous le régime que nous avons depuis 1878, tandis qu'avant la guerre le politique et l'économique ne s'étaient pour ainsi dire jamais heurtés, soit que le premier fût moins à gauche, soit que le second fût moins à droite, depuis la guerre fait nouveau d'importance

i Mme COUCHOT, à Conraze Mme M. CHERADAME, à Bayonne Mme Jeanne CONTAL, à Ouville-la-Rivière M. le comte Gaston DE CONTADES. au château de Bkt Mme André CAMU, à Cannes; Mme la marquis DE CHAUMONT-QUITRY, à Grasse.

Mme DAYTDO-LEON, à Pyla-sur-Mcr; Mme la comtesse DE FALETANS, à Baden-Baden; Mme Paul FORGET, à Laon.

Mme DE GUILLEBON, au château de SaintRimault.

Mme HENTCH, à Menton-Garavan; Mlle .T. I HATTO, à Roqûcmaure; Mme Roger HENRAUX. à Lausanne.

M. C. IZRASTZOFF. à Londres.

Mme la comtesse DE LA BARRE, Fontainehleau; Mme A. 1EMOINE à Saint-WandrilleRancon Mme la baronne DE LAVIGERIE, à Porilic; M. DE LAVALETTE, à Paramé. Mme Maurice MAUNOURY', à Luisant. M. le Marquis et Mme la marquise DE NOE, à Vichy.

M. P.-J. VAN OMMEREN, à La Haye; Mlle Dolorès D'ORNELLAS, au château de Thouars; M. Paul OSTIER, à Sàlnt-Gei'main-énLaye.

Mme Raymond PITHOIS, à Bézannes-les-Reines M. le lieutenant PREVOST, à Lunéville. Mme Paul ROUVIERE. à Marseille; Mme la comtèsfe DES ROYS. à Hummelo.

Mme Jacques SELIGMANN, à Garchès; M. le général Robert SCHUMBERGER, à Slllery; M. le docteur A; SOUQUES, à Servon; M. le Pasteur SAINT-ANDRÈ, à Tours.

Mme la marquise DE VOLPÈL1ËRES D'JÎSDE LA REGION DU NORD (S.T.A.R.N.) COM6RERAS, au château de MorthéfflMj M. J. VIEILLARD au château Larrieu-Tirrefort. Mlle V.-M. ZWILLER, à Juân-lej-Pins. SI. Elie ANCIAUX, au château de Soulet M. Jean BREART, à Verdun Mme BERNIS, au manoir de Mesnil-Glairi Mm* la baronne VON BOI-OROSDY, à Londres Mme BOURDEILLETTE, à Versailles M. Josef BREITBACH, à La Boiaièrê M. le général DE» BRANTÉS, à Authon Mine la marquise DE BROSSAKD-DëLEUZE, à Lunéville Mlle DE BOISLAVILLE, à Vlllervillc-sur-Mer Mme la barqmie DE BELLABRE. à Ford Edoiiafd BAUDUIN. au Pouligucn Mlle Adèle DE BLONAY, à Zurich M. G. DES CRANTES, à à Boulogne^ur-Seiiie Mme la comtesse Ugo CAHEN D'ANVERS, à Londres SW René CHARBONNEAUX, au chiteau de Courcelles Mme

capitale ils n'ont cessé d'être en opposition. Tandis que la pente du politique est de plus en plus à gauche, celle de l'économique est de plus en plus a droite. De ce divorce sont nées la plupart des catastrophes, petites ou grandes, des derniers vingt ans. Comme nous ne faisons pas ici de philosophie, mais que nous tenons à rester pratiques, nous ne rechercherons pas les causes de cette opposition. Nous reste'tons sur le terrain expérimental. 1926 a été l'illustration de ce phénomène. Nous ne voudrions pas, comme on dit, faire de personnalités. Mais nous trouvons le petit fait suivant tellement frappant, que nous ne pouvons pas ne pas la mentionner. Tandis qu'avant la guerre, un ministère Rouvier savait concilier la politique de gauche avec l'économique, on voit, en juillet 1926, s'affronter deux anciens attachés de cabinet du ministère Rouvier, deux anciens amis, MM. dé Monzie et Emile Moreau. C'est que, quoique de même origine politique, l'un représente l'économique, tandis que l'autre représente le politique. La crise est violente. Et elle coûtera à la France une monnaie dévaluée de plus de moitié que la seule liquidation de la guerre l'eût exigé et sept milliards d impôts nouveaux. Elle se dénouera à l'avantage de l'économique. Car la politique de M. Poincaré fut, à travers son génie propre, celle que lui dictèrent les techniciens de l'économique. Mais la victoire de l'économique ne devait avoir qu'un temps, d'abord parce que la crise mondiale est venue affaiblir ses positions, ensuite parce que l'on ne gouverne pas un pays avec les seuls intérêts économiques. C'est une formule qui a toujours échoué et qui échouera toujours. Le ministère Laval fut le dernier sursaut de l'économique.

En juin 1936, le politique prit une revanche éclatante. La démocratie et même la démagogie coulent maintenant à pleins bords. Le politique triomphe. Nous ajouterons, pas pour longtemps. Le même drame qu'en 1926 se prépare. Et combien plus violent!

1926.1937

Car, cette fois, le politique, exaspéré par le souvenir de la crise de 1926, est beaucoup plus raidi ou roidi comme disait Saint-Simon, tandis que l'économique sera, cette fois, beaucoup plus exigeant, tout en étant plus affaibli.

En 1926, la production française est en plein essor, le tourisme est florissant, notre balance-des comptes, déficitaire, se retourne avec une aisance prodigieuse, il suffit que Poincaré trouve sept milliards de recettes nouvelles pour combler le déficit de Trésorerie.

En 1937, la production française se tient à peu près au plus bas de la crise, le tourisme est moribond, le déficit de la balance commerciale est énorme. M. Léon Blum fait l'aveu officiel que les dépenses du Trésor sont presque deux fois supérieures aux recettes régulières du budget. Les techniciens chiffrent le déficit

L. V. CLARK, à Toulon M. J. DEPAILLAT, ¡ à Saint-Jean-des-Ollièrês Mme Thérèse DREYFUS, à Beauvâllon-Guerrêviellle Mme Paul DARCY, à Florence Mme Daniel EX3HAW, à Dax Mme Paul FOURXES, à Mec j Mme Pierre FOUGERON, à Orléans Mme FAUCHE, à Bordeaux Mme Edouard GAUTIER, Rome; M. le vicomte Pierre DE GASTINES, au château de Vase Mme Paul GlLtET-BLANCHET, à Lyon Mme Maurice GAKNE, à Croiety-surSeine Mme Henrt HABLÔT, à Hagiicnëau Mme Maurice MARLACHOL, h Cannes • M» DE L'ÊTOILLE-ROBERTS, à Château-d'Espagne; Mme I» comtesse DE LAGARDE. au château de la Bernardière M. DE LON'GCHAMPS, à Dinant-sur-Meufe Lady TIPHAINE LUCAS, à Winchester M. Jean LASSAIGKË, au Change M. G. LEMARQUIS. à Vichy Mme la comtesse G. DE LA GUERE, au château de Dame M. le lieutenant DE LAjRY DE LATÔUR, à Coetquidan Mme LE MENESTREL, à Carqueii2"i>e M. Gustave LESAGE, à Honfleur M. DE MÛLLIN'S, à Nevers Mme DE MAZENOD, au château du Plessis-à-Charts M. Henri MICMEl-DASSAC, à Ville-d'Avray Mme la comtesse Gabriel DE MORTEMART. à Saint-Vrain Mme la baronne DE NANTEUIL. à Nantes ̃ M. P.-J. VAN OMMEREK, à Baden-Baden Mme Philippe PICARD, à Panjas Mme PAGES POURTET. à Palau-del-Vidré Mme Stéphane FUSTERLE. à Avignon j M. L. POTEL, à Nice Mme ROBIN, à Dinard Mme veuve ROUX DE BRIGNOLLËS. à Marseille Mme la comtesse DE ROÛEZ-BËNAVENT, à Montagnac: M. le comte DE SOUAKCE. au château de Montdoucct M. lé comte DÉ SALVËkTE. au château de Rouves M. le lieutenant F. SCHNEI* DER, à Joigny Mme Albert THOMAS, à Seo»u--cn-Auiôis M. Emile U. TEÎSSEIRE à Nice j M. JOAVNIS THOMAS, à Agay M. Albert WÊBER-REYNOIRD, à La Motte-Beuvron. Mme Jeanne AUEERT-DELMAS, à Saint-AIbande-Montbcl Mme la comtesse Robert D'ANDIsne, à Bourbonné-les-Bains; Mme Gabriel AUHION, à Montpellier Mme Bruno LEYDET, i Londres M. le prince G. DE BROGLIE, au château de Guy Mme la marquise DE BELLOV, à Grenoble Mlle la baronne Paule DE BENOIT, à Touloust M* C. BONASSfÈS à La Gsrennp-Colômbes Mme CHENEVIERE par Ligny-lc-Châtel M, DE COURBON, à Londres ?.fe CAUDREHER, à Londres Mme Charles f.S£WUFR> au château de Corcelles Mme DEy&REtX, i Nice Mme J. DESURMONTMO tTE, au Touquet M. J. DUPUY à Sigean Mme Paul DELESAI.LE, i Amibes Mme G. DESPREZ, à Ch^tel-Guyoa Mme la baronne D'F.SNEVAL, à Boulogne M. k comte J. D'ESCRIGNY, à Nice M. Maurice FANET, A Marly-le-Roi Mme FIRINO MARTÈLL, au Le gis de Didonne Mme la baronne Arnold DE GRAFFEN'RIED-VILLÀRS. à Biscbeim-Strasbourg. Mm. GAMARD-CLATRIN, au château de Layalade; M. GOUPÏL DE BOUILLE, aux Ltvoirs: M. le comte DE GUINAUMONT, au canton de Matryj M. J. GRtlMBACH-VOGT, au canton dt Zurich M. HAMON. à Porl-Blanc-en-Penvenan Mme HENTiCM, à Nantes Mme JEANSELME, à Zuidwerfptèm Mme Louis JOMANET. à Dlvonn«-lé»-Baiiis M. le comte DE KEROUARTZ, au château de Kaujac M. le marquis DE LUSSAC, à Sainte-Catherine M. comte Xavier DE LA POYPE, au Mans M. Albéric LE MOlNË, à Deauville M. le comte DE LA TULLAYE, au château de L'Héraudière M. Félix LAURANS, au château d'Hermiily Mme Marcel MOUQUIN, les Baillis-Sandrancourt M. Henry MAILLARD. à Bazoches-sur-Hoéne M. Emile MIGUET à Cbstisé-Dieu-du-theii Mme C.-B. METMAX à Ballan-Mire Mme H. DE au château de La Troussayc Mme N. NEUMÀXN, à Florence Mme la baronne NIVIERE, au château de Menneval Mme Maurice NOËL, au Château de Bcllevillc M. Louis PIERLOT. à Nogentsur-Marne Mme PORCHER-LABREUIL. à Massay Mme la vicomtesse DE PENGUERN, à Renne M. PHILIPPE, à Sorrente M. le vicomte DE PLINVAL, à Gérardmer Mine QUENEDEY, à Chêrn«-Ê.-Montrêu* M. ROCHE DE LA RIGODIERE, à Lyon Mme la marquise DE RANCOUGNE. à Saint-Jean-Cap-Fcrrat M. Antoine ROUSSELLE, àu château de Monlmoyen Mme Jules RAGOT, à Rugles Mme Jacques ROPARTZ, à Sédastat M. RENAULT DE LA TEMPLE RIE. à Londres Mme la comtesse SABINI. à Londres Mme la comtesse DE SAINTBLANQUAT, à Londres M. le lieutenant-colonel SURRE, à Vichy Mme M.-A. TtSSEVRE, à Atcy-sur-Cure M. J**n TELlIEZ, à Honfleur Mme VERDQN, au chiWiu Vœu* Mme J. VAUQUELIN, au château de SaJnt-Madou Mlle V.M. ZWILLER, à Juan-les-Plas.

RENTREES A PdRI$

M. le capitaine DE BELLAIGUE DE BUGHAS, M. Philippe BERTRAND. Mme BOUQUET, M. H. BAZOCHE, Mlle F. BAZOCHE. Mme A.-D. CHAPON, Mme Alfred DE CI.AUSONNE, M. Lucien CORTAMBERT, Mme Raoul CaOÎXËT, Mme E. POIDEBARD, Mme PANNELUER, Mme Gaston PICARD, Mme DE PËLLEGARS-MALHÔRTIE. M. RENAULT DE LA TEMPLËRIE, M. le lieutenant-colonel DE SA1KT-VDCCENT, Mme Georges SKOUSES,

réel de Trésorerie entre quarante et cinquante milliards.

1926 niveau de la production in. dustrielle (S. G. F.) 130, déficit de Trésorerie 7 milliards, dette publique 300 milliards. `

1937 niveau de la production, 100 environ déficit de Trésorerie, 40 à 50 milliards dette publique de l'ordre de 500 milliards â la fin de l'année.

Sous l'angle économique, toute la différence entre 1926 et 1937 se trouve dans ces simples chiffres. Nous ne parlons pas des différences d'ordre politique. 'w

Contrairement à ce que pourraient faire penser certaines analogies, ce n'est donc pas en 1926 que nous sommes, mais peut-être en 1848, ou même en 1798. Comparaison très approchée, naturellement. Car, à la fin du dix-huitième siècle, la France avait devant elle la formidable expansion économique du dix-neuvième siècle, tandis que maintenant les perspectives paraissent un peu moins brillantes.

Le dénouement

Quand et comment se dénouera la crise ? 2 Nous ne nous hasarderons pas à le prédire. Talleyrand eût dit « Par hasard », et il aurait eu probablement raison. Nous souhaitons seulement que ce dénouement ne soit pas celui de 1926, car il nous préparerait inéluctablement un retombement analogue. D'ailleurs, comme nous venons de le montrer, la gravité du problème est telle que ce genre de solution paraît écarté ipso facto. Pour des raisons strictement économiques, nous ne croyons pas que la crise doive être longue, ni très violente, au moins en surface, Et pourquoi ? A cause d'un phénomène qui date de quelques dizaines d'années, le phénomène des masses. Si ce

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

Marché en recul. Résistance des valeurs étrangères sur les bas niveaux du 29 avril. Les rentes et certaines valeurs françaises « cassent » ces niveaux. Changes calmes.

D'un bout à l'autre de la semaine, la tendance du marché a été mauvaise, Toutefois, vendredi, en clôture, des rachats de vendeurs ont provoqué une reprise relative. Comme il est de règle, la tendance de la fin de la dernière séance de la semaine a été inverse de celle du reste de la semaine.

Le marché dans son ensemble, et c'est surtout vrai des valeurs étrangères, n'a pas « cassé » les cours bas de l'ouverture du 29 avril dernier. Cette résistance sur les bas niveaux est en soi un excellent indice. Toutefois, les rentes et certaines valeurs françaises ont fait exception et sont passées au-dessous de ces cours de résistance. Il y a 15, au point de vue technique, une dissociation assez intéressante et faut-il l'ajouter assez préoccupante même.

Rentes affaiblies

IJn fia.divs.cnia.ipe Je ,3. 0/Q.,s.e, retaouye, à 64,45 contre 66,3o la semaine précé-

Mme la comtesse SAB1NI, M. le comte DE VIBRAYE.

M. le ministre de Libéria, M. et Mme Georges ARON, M. Paul ABRAM, M. le lieutenant Bernard GAZELLES, Mme JL.-V. CLARK, Mme DE DIANOUS, M. Félix DESGRANGES, Mme Daniel EXSCHAW, Mme P. EMBERICOS. M. Pierre GUERLET, Mme Henri HABLOT, M. Louis LORIEUX, M. Eugène LEON, Mme Jules .̃ FORGES, M. Maurice ROUSSEAU, Mlle E. ROGERS, Mme Henri TOUSSAINT, M. VAILLANT, M. Charles VVORMSER.

Mme la marquise D'ANDIGNE, Mme BEAUSSENAT DE SEZILLE. M. A. BENITES ALVEAR, M. le comte Gaston DE CONTADES, Mme Pierre DE CATHEU, Mme TATIANA GOUROVITCH, Mme PauL GAUTHIER, Mme J. HACOT. M. Ch. HOLMANN-BLACK, M. André KERGALL, M. le vicomte DE LA METTRIE, M. le duc DE LORGE, M. Adrien MOLARD, Mine Juliette ROCHE, Mme Marthe STROHL, M. Alfred STAGNI, M. Arthur TOULOUSE, M. Léon TISSIER.

M. le comte DE BERTHOULT, Mme DE BOISLILE, Mme DE BLOIS, Mme la marquise DE BERULLE, M. 16. comte Robert COSTA DE BEAUREGARD, M. le lieutenant Bernard CAZËLLES, M. le colonel àviMéur DE CLERCK, Mme CORE, Mm» DEBQURG, M. ESMËRIAN, Mme la comtesse DE GÙILHEMANSON, Mme T. GAMSARAGAN, M. P. HUTET, M. André HARTMANN, M. le comte DE KERKOLAY, Mme F. DE LANDER, Mme LAMBIN, Mme la comtesse G. DE LIGNIVILLE, M. Raymond MULLER. Mme la marquise DE MONTAIGU, M. Jean MORIERE BERNADOTTÈ, M. le comte et Mme la comtesse DE MAGNY, Mme V. DE MARCE, M. Henri MOREUW, Mlle Suzanne ORDIONI. Mme veuve Léonce PERRET, Mme la marquise DE ROLLAND DALON, Mme la comtesse VAN ROBAIS, M. Edmond SPITZER, M. STRESSER PEAN, Mme Georges N, TAMVACO, Mme Ernest VELLY, Mme Tatiana GOUROVITCH.

Mme Emile AIDE M. le baron Bernard D'AVOUT, M. le corrite ARNAULD DORlA, Mme BOREL DE RHAM. Mme Hêtify DËLAUNAV., Mme Edmond DUPONT, Mme la vicomtesse D'ESPlliS, M. Robert FROÎDËl'OND. Mme GLADEL, Mme Paul D'HANNONCELLES, Mme JUlto HERRERA. M. le docteur JOUAUST, Mme la vicomtesse DE JANZË, M. lé colonel Horace JACCARD, Mlle Simone KRÂMËR, Mme 11 batonne Edward LËJËUNE, Mme Msrla Ttresa LOPEZ DE CEBALLOS,, Mme .a comtesse ODON DE LUBËRSAC, M. le comte DE MÈRLEMONT, Mme Jules MANHEIM. Mme la comtesse DE MONY-PAJOL, Mme Paul MARCOU, Mlle MARRAIT, Mme FLATFORD• RABY, M. lé comte B. DE SALVERTÊ, M. Robert THURET, Mriic la comtesse Maurice TREUILLE. Mme !a marquise DE VOLPÉLIERES D'ESCÙMBRERAS.

M. le baron Raymond AUVRAY, Mme Edouard ̃ BOURDËÎ, M. Paul COR8ÎN, M. Jacques CALLOT M. Max DELAGRAVE, M. Roland DE L'ESPEE, Mlle FUHRMAXN, Mme FIRINO MARTELL, Mme Georges HUMMEL, M. le lieutenant de réserve J. LEVY, Mme Jean LARIVIERE, Mme Jean LAPORTE, M. Robert LACROIX, Mme la comtesse DE MONTLAUR, M. le marquis D'ONCIËU DE CHAFFÀRDÛN, Mlle DE PIERRES, Mlle DE SAINT-EVRON, Mme SOURDEL, Mme DE SEGUIN, Mme DE

TREGOMAIN, M. le comte Louis DE VIBRAYE. I

Mm* E. BENJAMIN, Mme BERTHËLOT, Mme Jacques BAUVE. M. le duc DU CADAVAL, Mme la comtesse DE CROY, Mme Maurice DELMAS, Mme la baronne D'ESTREUX DE BEAUGRENIER, M. Pierre FLORAND, Mme Eugène HOUDART. Mme la marquise DE LUP'PE, Mme Alfred LA VIGNE DELVItLE, M. G. DE LA GALVTNIERE, Mme la comtesse C. DE MAQUILLE, M. Raymond NASENTA, Mme POINSINET DE SIVRY.

M. Daniel BROWN DE COLSTOUN, Mme BolTEL, Mme CHABOUD. Mme Paul CUNY, Mme René CHAUVET, M. COUBAND, Mme la comtesse DU DOÛNON. Mme Léon DEMOGE, M, FABRE-LUCE, M. OEMON, Mme la comtesse L. GARtDEL-THORON. Mme GLAIZOT, Mme la baronne Jean D'HUART, Mme HENRY-ROSIER, Mme marquise DE LA TOUR DU

PIN, Mme ia comtesse DE LA BOESSIERE-

THtENNES. Mme la comtesse DE MONTRICHARDi Mme MAX, Mme Charles MICHELCOTE, Mlle NIAUDÉT, M. le comte J. D'ON-

ÇIEU, Mme Alfred DE PlRËY, Mme Charles

RËBUFFEL, Mme E. René PUPIN, M. Raymond RECOULY, Mme Marc RATY. Mme la comtesse DE SAINT-SAUVEUR, M. le marquis DE SOLAGES, Mme Raymond SCHWOB, Mme Antoine DE SOUZY, M. le Très Révérend Pète SCHAFF, M. Louis VIDAL, Mme Victor VEE. M. Georges AURIOL, Mme Eugtne BRIEUX, M. Alec W. BARBEY, Mlle BARETTE, Mme BERTELLE, Mme DE BEISTEGUI, Mme J. CAItLAÛ-BERNADET, Mme CALDARA MONTI, M. le comte Hugues DE CORAL, Mme D. CLOUET DES PESRUCHES, M. le comte Gabriel DU DOUET DE GRAVILLE, M. CARLO DËLEUZE, Mme J. DAUCHÊZ DE BEAU.BERT, Mme la maréchale FOCH, Mme la baronne E. DE FOUGERES, Mme la marquise DE GALARD-TERRAUBE. Mme Tony GUlLHEMSANS, M. G»bri«l HANOTAUS, M. A. XOU-

phénomène a des inconvénients, il al aussi des avantages.

Pour illustrer notre conclusion, nous ne croyons mieux faire que d'emprunter les lignes suivantes à un autre prophète, nous avons nommé M. Lucien Romier (1) « Il est impossible de concevoir la réussite ou le maintien prolongé de formes de civilisation qui ne satisferaient pas les besoins essentiels des masses en tant que masses. L'évolution éenomique du monde ne pro-

met aucune. chance durable à la

« lutte de classes ». Il est impossible de gouverner longtemps les masses sous le couvert de doctrines ou de partis pris qu'elles auraient elles-mêmes acclamés, si, en pratique, leurs intérêts immédiats en sont lésés. Voyez l'affaiblissement et le déclin relatif des Etats dont la puissance ne s'appuie pas encore sur des masses économiques assez denses. Voyez l'Espagne. L'Empire des Tsars à sombré tout d'un coup dans la révolution, parce que les solidarités économiques n'y étaient pas assez fortes. »

C'est sur cette pensée consolante que nous terminerons. Il nous paraît, en tout état de cause, exclu que la France sombre dans l'anarchie à cause de la force, de l'étendue et de la complexité des intérêts des masses elles-mêmes. Pour prendre un exemple grossier, qu'on songe à ce qui arriverait si la population de la région parisienne était coupée, pendant quarante-huit heures seulement, par l'anarchie, de ses moyens d'approvisionnement. Quelle réaction un tel événement n'engendrerait-il pas 1

C.-P. Hobbé.

(1) « Qui sera le maître ? Europe ou Amérique ? », par Lucien Homier. Paris, 1927.

dente, le 4 1917 à 64,95 c. 66,95, le 4 1918 à 64,05 c. 66;20, le 5 1920 à 93,20 c. 93,95, le 4 1/2 1932 série A à 69,95 c. 71,70, la série B à 69 c. 70,60. La série la plus résistante est' le 4 1925 à garantie de change qui s'inscrit à 90,45 contre 91,15.

D'autre part, le 4 1/2 1937, introduit à terme pour les grosses coupures est bien tenu à 94,50.

Les Bons et Obligations du Trésor sont résistants.

Celles qui « cassent et celles qui ne « cassent pas

Comme nous l'avons dit, bon nombre de valeurs françaises cassent leurs niveaux du 29 avril. Certaines, toutefois, font exception. Citons notamment le Crédit Lyonnais, la Banque Transatlantique, les Mines de Lens, Bruay, Kuhlmann, Pechiney, Air-Liquide, les Chemins de Fer du Nord, la Lyonnaise des Eaux, l'Electricité de la Seine, la Compagnie Générale d'Electricité, l'Energie Electrique du Nord de la France. le Nord-Lumière, les Forges du Nord-Est, les Tréfileries du Havre.

Aux internationales, résistantes sur leurs bas niveaux du 29 avril, on remarque notamment, aux pétroles, Royal Dutch, Shell Transport et les deux Eagle, aux cuprifères, Rio, Tharsis et Xanganyika £VÎUU-Qn,Minière jl casse », aux valeurs diverses, Terres Rouges,

BET, Mme LIONEL LATHAM, M. le vicomte I. DE LA GRANDIERE, Mme la comtesse Jacques DE LA ROCHEFOUCAULD, Mme L. LAINE-CONDE, Mme Henri LIÈVIN, Mme la comtesse DE M1RANDOL, Mme Henry DE NISSOLE, M. NECOL, M. le colonel Virgile PIE,ROT, Mme la princesse DE SCEY-MONTBELIARD, M. le comte DE SEMALLE, Mme James SCOTT.

M. Pierre AUPHAN, Mme la comtesse DE BEHAGUE. M. Lucien BIOT, M. Carlos DE BEÎSTEGUI, M. l'ierre BAUBIET, Mme la marquise DE COURCY-XANTOIS, Mme la vicomtesse DE DURFORT, Mme Jacques FOUGEROLLES, Mme GINISTY-BRISSON, Mme la vicomtesse GROUVEL. S. A. Mme la princesse Etienne DE GALITZINE, M. le marquis DE LA VILLE-BAUGE, M. le marquis DE LA FERRONNAYS. Mme la comtesse DE LASTOURS. M. te comte DE MARLIAVE. Mme DE PEYERIMHOFF, Mme ROBERTET. Mme P. SOLENTE, Mme DE SAINT-RÏMY. Mme la comtesse DE VANSSAY, Mme ADO DE WARU, Mme DE WAILLY.

Mme la marquise D'ANDtGNE, Mme la marquise D'ARGENSON, Mme Alice BAMBERGER, Mme Jean BAZIN. Mme G. BILLAUDOT. M. leanMichel VAN BERCHEM, Mme BERTEAU-POlLANE, M. Georges BERR. Mme Bernard BLOCH-LEVALOIS, Mme Christian BOCCON-GIBOD. Mme la comtesse E. DE CAIX DE SAIXT-AYMOUR, Mme GAUDET, Mme la comte-se Arnaud DE GRAMONT, Mlle GAIN-JUSSËRAND, Mms la marquise D'HARAMBURE. Mme comtesse DE JOURDAN SAVONNIERES, Mme André JAMESON. Mme V. DE LANE, Mme A. LE BOÙRHlS, Mme là ma-quise DE MONTAIGU. Mme DES M\RES, Mnie Olivier NOYER, Révérend Pèrt NOBLE, Mlle ROUSSEL, M. Urbain F. ROULLIER, M, le comte Edme DE ROHAN-CHABOT, Mme la générale SABATIE. Mme DE SABOUL1N, Mme la baronne Pierre D'USSEL, Mlle VERSTRAF.TE. M. WESSBECHER. f,i. ChHrles BALAY, Mlle M.-T. DE BLOIS, M. François BARBIER. M. le comte Albert DE RERTIER, Mme DE BAfDF.L, M. Jacques BOUCHINET, Mme BOURLON DE SARTY, M. CHATOÎS, M. Jules CAUBËRT DE CLERY, Mme la vicomtesse Pierre DE CALAN. Mme CHAUMONOT, Mme la vicomtesse Gabriel DE CHËZËLLES, M. le Kériéfâl DUTEY, Mme la marquise DE FRONDEVILLE, M. Michel GOUDCHAUX. Mrrie Marcel GRANGE. M. Pierre GERLIER Mme Georges LAEDERICH, M et Mme Jean LOUSTRE. Mme Maurice LAÏR, M. Henri MAVËR. Mme Alberl MOLINA'RI, Mme Jeanne DE NEUFVILLE, Mme la comtesse DU tt.ËSSlS D'ARGENTRE.. M. P. RKNAUDIN. Mme Paul RKCLt'S, M. Tony REYMOND. Mme DH SILLAC, M. le baron DE SELLE DE RF.ACCHAM11, Mme J. SCHAEPKENS DE RIÉMPST, Mme Georges VALTIER.

M BËTZ Mme la baronne E. DE BASTARD, Arniand BERNARD. Mme André BACOT. Mme CAFFIN-EGROT, M. DUMONCEL, Mme CtvLIAN GOURY DU ROSLAN. Mme GIRCHE, M. le marquis DE GRAMMONT. Mme HENRIPATE, Mme Roger DE LA GIVERNAIS, M. Raymond LAZARD, Mme la marquise DE MI* R\MON, M. François MAURIAC, Docteur Claude MASSELIN. Mme la comtesse Jean MISSIESS\r. M. le docteur Arpad PLESCH. Mme Gcm'a ROSENTAL, Mme la marquise DE S\INT-PERIER, M. Ronald SEYDOUX, Mme la nrince»se DE WAGRAM. M. le comte Paul DE WARREN, M. Albert WEBER-REYNOIRD.

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Lits.

Lits. Le recul des mines d'or

Nombre de mines d'or ont encore accentué leur baisse cette semaine. Le pourcentage de baisse par rapport aux plus hauts cours de janvier dernier commence à être élevé. Plusieurs mines sud-africaines sont revenues à peu près à leurs cours d'avant la dévaluation d'octobre 1936, c'est-à-dire qu'en or, elles ont baissé, depuis six mois, de plus de 30

Les différences sont les suivantes Central Mining qui cotait, en janvier 1937, 3.300 vaut maintenant 2.385, Geduld qui valait 1.250 est revenu à 930; Cromii Mines, en Coulisse, est passée de 1.840 à 1.390, Goldfietds de 670 à 409 East Geduld de 1.160 à 912 Sab-Nigel de 1.565 à 1.085, Randfontein de 440 à 285.

Aux diamantifères, De Beers est ré. sistante à 1.994.

NEW-YORK

Prenant prétexte des nouvelles grèves, et notamment des, grèves dans les aciéries, Wall Street s'est affaibli sérieusement cette semaine. L'indice des industrielles du New York Herald Tribune, qui s'établissait vendredi à 153,96 casse ainsi nettement le creux de la « dent de scie » précédente, atteint fin avril. Parmi les valeurs directrices, la United States Steel est ainsi ramenée de 104 1/2 la semaine précédente à 95 3/8.

Toutefois, faits rassurants, les chemins de fer sont résistants. A 45,34 leur indice ne casse pas le creux de la dent de scie précédente qui était de 44,75.

«+.

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précéd. cours

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11 h. 16. Il donnera à Bar-le-Duc la correspondance pour Metz avec l'exprens quittant Paris 7 h. 15 (7 h. 5 actuellement). Les rapides quittant Paris à 17 h. 15 et à 18 h. 55 à destination de Bâle partiront respectivement à 17 h. 20 et 18 h. 50. A partir du 1" juin

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CHRONIQUE AGRICOLE L'EVOLUTION

de notre commerce extérieur agricole

On ne saurait trop mettre en évidence les travaux du Comité douanier agricole. Une brochure «La Politique française du commerce extérieur et de l'agriculture », rédigée par |M. Paul1 Moleux, secrétaire de ce comité, contient un exposé de l'évolution do notre commerce extérieur agricole, depuis le m'ois d'octobre 1936, où l'iiuteur détnontre que les produits du sol n'ont pas subi la revalorisation, dont fait état le ministre de l'agriculture. D'une part nos importations alimentaires, celles en provenance de la production agricole ont été, par comparaison avec les mois correspondants de l'année précédente, en augmentation en septembre 1936, de 103,000 tonnes; en octobre, de 119,000 tonnes; en novembre, de 125,000 tonnes. En décembre il n'y a pas de différence entre 1936 et 1935' mais en janvier 1936, l'accroissement de nos importations par rapport au même mois de l'année précédente, se traduit par un surplus de 54,000 tonnes et en février, de 57.000 tonnes. Assurément nos territoires d"outre-mer figurent dans ces importations, pour une part de 70 mais l'étranger compte pour le reste et nos marchés métropolitains des céréales et du vin souffrent, au total, de cet envahissement poussé à un rythme accéléré.

D'autre part on constate que le volume de nos exportations considéré d'une façon comparable, diminue continuellement, si on fait abstraction, pour cette année, de l'écoulement des pommes à cidre, dont la récolte a été particulièrement abondante. 11 faut aussi noter que la valeur de la tonne de pommes ressort à 300 francs à l'exportation, alors que la valeur moyenne d'objets alimentaires ressort à 2,477 francs, d'où il résulte que si il y a un équilibre apparent en volume, il se produit une perte en valeur absolue, sur la base du franc de 1928. Les produits agricoles en raison de leur faible revalorisation trouveraient un placement facile sur les places extérieures, s'ils ne subissaient la très forte hausse des prix de transformation, de manutention et d'emballage, ce qui fait que les paysans ont beau ne pas vendre cher, leurs marchandises à l'exportation sont grevées des prix de la main-d'œuvre industrielle.

L'auteur conclut « Si l'écart entre l'indice des prix de vente de nos producteurs agricoles et celui auquel ils achètent les produits industriels peut être considéré comme un des principaux éléments de leur pouvoir d'achat, il est grave de constater que depuis octobre, cet écart s'est élargi de 103 points, au préjudice de la production agricole ». M. Dessirier calcule, lui aussi, que le pouvoir d'achat de l'agriculture a baissé de 30 0/0 depuis la guerre, alors que celui des ouvriers urbains s'est élevé de 54 Voilà qui concorde. R. de Passillé.

m> ;̃̃ •'

Compagnie Générale du Gaz pour la France et l'étranger Le Conseil d'administration a l'honneur d'informer MM. les actionnaires qu'usant de la faculté prévue par l'article 53 des statuts, il a décidé la distribution, à partir du '11 courant, d'un acompte sur le dividende de l'exercice 1930-1937, de vingt-cinq francs par action, sauf déduction des impôts. Par action nominative (12 0/0) 22 ir. Par action noniiniiîlve (18 0/0) 20 fr. 50. Par action au porteur: 18 fr. 14.

Ce paiement sera effectué à In Banque de Paris et des Pays-lias, 3, rue d'Antin, à Paris, contre remise du coupon 95.

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Un des concurrents de la Coupe du Dauphin, disputée hier dans le bassin de Meulan, sous l'égide du C. V. Paris.

AU STADE ROLAND-GARROS LES JOUEURS FRANÇAIS

prennent ^e l'avance sur les Britanniques Ils mènent par S victoires à 3 1

ll)eût été hier malin, bien ;os_é (l'affirmer que la Grande Quinzaine parisienne de tennis allait s'ouvrir à l'heure prévue 13 heures 30 au Stade Roland-Garros. Comme chaque année, cette grande quin-aine débute par la rencontre entré Vlnternational Lawn Tennis Club de France et l'.I.L.T.C. de Grande-Bretagne, rencontre qui déroule ses fastes pendant trois aprés-midi. Jean Borotra, président de V1.I..T.C. de France, a composé avec te temps. à l'heure' dite malgré une matinée pluvieuse ̃ ô combien-^ Paul Féret et Nigel Sharpe, arriuaient sur le court central avec le premier rayon de soleil de la journée.

Paul'Fèrel, mis en bonne humeur par ce rayon doré, « sortit son jeu le plus régulier, le plus précis, le plus efficace. Sharpe courut, s'escrima, tenta de s'échapper de la cadence imposée par son rival, pour voir finalement que ses efforts étaient vains. Alors Sharpe dut se résigner ce qu'il fit d'ailleurs sans montrer grande tristesse. Première victoire anglaise .acquise par le Sud-Africain Kirby.

Pendant que Féret sur le central battait Sharpe, Jamain-le-Tenace s'attaquait sur le court n" à H, D. Wilde-le-Fongneux et la ténacité aidée il est vrai par un coup droit rapide et précis eut raison de la fougue, palliée par un défaut de régularité.

Mais voici que Vl.L.T.C. de Grande-Bretagne allait marquer un point grâce au Sud-Africain V. G. Kirby. Ce dernier se trouvait devant André Merlin celui-ci eut à courir après les balles de son rival et après une forme qui s'obstine à ne pas se laisser rejoindre, André Merlin attaqua et nous vîmes comment Kirby aurait pu être battu mais nous vîmes surtont comment,, par des fautes très nombreuses, dont, le. Sud-Africain savait profiter, que Merlin fut battu en deux sets,

M. Bernard débute lentement, Petra fait une découverte, Gentien s'essouffle, mais tous gagnent.

Une fois encore Marcel Bernard a été lent à se mettre en train, et H. G. N. Lee, qui a perdu peut-être un peu de sa résistance, mais a conservé sa régularité et ses réflexes, lui a soufflé le premier set. Mais quel remarquable second set joua Bernard Et, non sans avoir un peu sommeillé encore au début de la dernière manche, avec quelle autorité il remporta la victoire.

Yves Petra, à coups d'erreurs et de balles rapides, triompha d Olliff, mais il lui fallut un set ,pour s'apercevoir que son rival avait un mauvais coup' droit. Il eût fait cette découverte (?) avant qu'il aurait beaucoup plus vile ,«. empoché » le match.

Peetèrs et Gentien se sont joué des tours, non sans impunité, d'ailleurs, car après avoir couru pendant deux sets, l'un et l'autre que la belle jeunesse fuit se virent i court de souffle. Alors l'astuce de Genlien triompha.

Dans les doubles, la France perd deux points.

Les Anglais sont plus forts en double qu'en simple, surtout lorsqu'ils incorporent t a leur team l'équipe sud-africaine KirbyFarquharson. Celle-ci a mis en échec la « formation d'essai » Boussus-Petra. D'autre part, la redoutable association HareWilde a battu l'équipe Bolelli-Glasser, après un match fort plaisant.

Enfin, alors que Borotra et M. Bernard menaient devant Lee-Olliff, la pluie interrompit le match, qui sera repris aujour-

d'hui au point il fut laissé. Maurice

Capelle. point ù

Résultats

Simples P. Féret b. N. Sharpe. 6-3, 6-1; V. G. Kirfcy b. A. Merlin, 6-3, 6-4; M. Bernard b. 0. H. G. N. Lee, 3-6, 6-0, 6-3 Jamain b. F. H. D. Wilde; 7-5, 6-4; Y. Petra

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b. J; ;S. tOllif X 7-5, 6-2 A. Gentien b.;E. C. Peeters, 6-3, 4-6, 6-3.

France", ô victoires; Grande-Bretagne, 1 victoire.

Doubles Hare-NVildc b. Bolelli-Glasser, 13-11. 6-4; Farquharson-Kirby b. Petra-.Boussus, 4-6, 6-3, 6-4; J. Borptra-M. Bernard mènent devant Lee-Ollifr, '4r'&, 6-4, 4-3 (interrompu). France 0 victoire; Grande-Bretagne 2 victoires.

Les rencontres de cet aprèsmidi. j

Court central à partir de 13 h. 30 Sharpe c. 'Merlin; Hare c. M. Bernard; Lee c. Destremau Hare-Wilde c. Borptra-Bernard Olliff-Lee c. Boussus-Petfâ; Kirby-Farquharson c. Bolelli-Glasser.

Court n° 1 Avory ç. Goldschmidt et Olliff c. Jamain..

Court 2 Williams c.Rodel et Godfree c. Blanchy. »

LA COUPE DAVIS 1937 Belgique et Suisse victoire A Bruxelles Nayaert b. Ellmer, 3-12, 6-3, 6-3; Fisher b. Lacroix, 6-4, 6-2, 8-6. Tchécoslovaquie 3 victoires Pologne :0

A Varsovie, les Tchécoslovaques gagnent le double par: 6-1, 5-7, 6-1, 6-4.

j»J '̃.̃:̃

LA Voile

REGATES AU C.V; PARIS Les premières épreuves du Meeting de la Pentecôte, organise par Je C. V. Paris, ont été, disputées, hier,' sur "le bassin de Meulan-les-Mureaux..

En voici les résultats

Coupe du Dauphin. Série des « chats ». (parcours 8 milles). 1. Chat-Raban (J. Lebrun-H. Laverne), C. V. Paris, 1 h. 55 m. 2. Chatou-I (Ledeuil frères), C.-N: Chatou, 1 h. 57 m. 3. Kiki-la-Doucette (J. Peytel-de Piolenc),C. V. Paris, li. 58 4. Cachalot ô. Entrechat 6. Cat-as-Catch-Gan 7. Chapon 8. Chatou-ll, etc. '̃̃:•.

Coupe Ea. Série des « stars. », parcours 8 milles. 1. A-Dieu-Vat (M. Maas), 1 h. 36 m. 2. Vénus (de Kerpezdron) 3. C.-V.-Paris-37 (M. Perissol) 4. Izard (R. Bernheim), etc.

NATATION

Le SCUF remporte

de Challenge Roland-Lévy Le Challenge Roland-Lévy, créé par le SCUF' pour les nageurs juniors, est l'objectif de tous les clubs durant la saison d'hiver. Hier soir, le SCUF et le CNP, vieux ennemis, se retrouvaient pour la finale. Le premier l'emporta finalement après une lutte sévère, par 41 pts à 37. Yvonne Jeanne. Résultats

100 m. nage libre 1. Cavalero (CNP), 1 m. 4 s. 4/10; 2. Lambert (SCUF), 1 m. 6 s. 4/10. 200 m. brasse 1. -MercHez (SCUF), 3 m. 8 s. 2/10; 2. Faurie (GN'P), 3 in. 9 s. 4/10. 100 m. dos 1. Blanc (SCUF), 1 m. 17 s. 2/10; 2. Cavalero (CNP), 1 m. 19 s. 4/10. 400 m. 1. Cavalero (CNP), 5 m. 49 s. 3/10; 2. Morinicn (SCUF), 5 m. 50 s. Relais 5X50 1. CNP, 2 m. 25 s. 2/10 2. SCUF, 2 m. 27 s.

Water-Polo SCUF bat CNP par 7'buts à 3.

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APRÈS LE CONCOURS HIPPIQUE INTERNATIONAL DE PARIS L'ÉLEVAGE FRANÇAIS N'A RIEN A ENVIER A CELUI DES AUTRES PAYS MAIS IL FAUT QUE LE GOUVERNEMENT LU! APPORTE UNE AIDE FINANCIÈRE SUFFISANTE

Le Concours hippique international de Paris vient à peine de se terminer il a remporté un succès éclatant, succès mondain et succès hippique, mais avant qu'il ne soit plus pour nous qu'un souvenir, il nous parait intéressant de jeter un dernier coup d'oeil sur les belles manifestations auxquelles nous avons assisté et de voir comment s'est comportée la France dans ce tournoi. L'Allemagne a été victorieuse 4 fois Grand Prix, Coupe des Nations, prix de la Cavalerie italienne, Coupe par équipe de la Cavalerie française. La France, 3 fois prix Général-Blacque-Belair (puissance), prix Champsavut, prix Harment. La Roumanie, 1 fois prix des Vainqueurs. La Suisse, 1 fois, prix de l'Exposition. L'Irlande, 1 fois, Coupe individuelle de la Cavalerie française. L'on voit que le rôle- que nous avons joué sans être de premier plan a pourtant été des plus homorables, d'autant plus que nous avons obtenu de nombreux accessits, que nous étions bons seconds dans le Grand Prix 2e, 3e et 5' dans le prix des Vainqueurs Si certains de nos cavaliers les plus connus n'ont pas brillé d'un éclat aussi vif que nous pouvions l'espérer, nous avons constaté, avec plaisir, que de jeunes oficiers avaient fait des progrès remarquables et étaient devenus capables de lutter avec les meilleurs. Trois catégories de chevaux ont été mis en ligne par la France ceux préparés dans le centre d'instruction de Saumur. ceux entraînés dans les régiments ceux provenant d'écuries civiles. ̃ ̃ Les uns comme les autres ont fort bien couru. Saumur s'est montré très en progrès sur les années* dernières. Welcome, Français, D'Huis, Adriano, Olivette, Ckoquine, Castagiiefie, tous, à part Adriano, produits de notre élevage^ ont remarquablement bien figuré. Ils ont été montés par des officiers qui sont d!admirables cavaliers. Les chevaux des régiments ont eu moins de chance, mais n'est-ïl pas permis aux meilleurs d'avoir des défaillances, et qui dit déclin de forme, ne veut pas dire pour cela perte de qualité, et un Volant 111, malheureux à Paris, connaîtra certainement ailleurs de, nouveaux et brillants succès.

Quand aux chevaux civils, ils se sont vaillamment défendus, et Gobe Mouche et Wednesday peuvent certainement être rangés parmi les cracks actuels. Contre la France, une nation s'est spécialement distinguée. L'Allemagne et les cavaliers allemands sont, en ce moment au summum de Jeur forme. Mais il faut

AUTOMOBILE LES CONCURRENTS l DU BOL D'OR LUTTENT CONTRE

LE MAUVAIS TEMPS L'autodrome de Montihéry a retrouvé son air de fête. Depuis hier, dès le début de l'apics-midi, il a été occupé par les fanatiques de la motocyclette et ils sont plus nombreux qu'on le pense décidés à « te- nir » eux aussi, durant les 24 heures pour encourager leurs champions.

Maigre les difficultés d'accès et l'éloigne-

mént de la capitale, nombreux sont ceux

qui ont fait le déplacement, plus nombreux encore seront ceux qui viendront, aujourd'hui, pour les voitures.

Avec ces deux épreuves, il faut s'attendre à deux belles démonstrations et à la réalisation de jolies performances. Par contre, on doit envisager un certain déchet. Le circuit de 5 Jcilomètres, affecté au Bol d'Or, sera plus facile et, aussi, plus rapide, que le circuit de la Légion d'honneur, a SaintGermain, mais, par contre, il sera plus meurtrier. Les départs. trop vites pourront avoir des conséquences- fatales.

Le départ du Bol d'Or motocycliste a été donné hier à 15 heures à vingt concurrents, sur les 45 inscrits. Le. déchet important vient d'une manœuvre incompréhensible de la part de certains clubs pour lesquels les organisateurs font de leur mieux. Si le sport se trouve, lui aussi, atteint par cet état d'esprit qu'on déplore par ailleurs, c'est la fin des manifestations sportives qui ont bien du mal a.surmonter. présentement, les difficultés qui les assaillent.

HOCKEY

LES EQUIPES ETRANGERES débutent victorieusement à la Croix de Berny

Le Tournoi international de la Croix-deBerny a débuté hier. Voici les rés'ultats 1

R. C. Bruxelles b. U. S. Métro. 6-1 Berliner H. C. b. St. Français 5-1 1 St. Lausanne b. R. C. V. Alger. 2-0 Wiesbaden H.C. b. Golfer's Racing.. 3-0 Aujourd'hui seront disputées les rencontres suivantes'

U.S. Métro c. Wiesbadener T.H.C., Stade Français c. R. C. Bruxelles, Berliner H.C. c. Stade Lausanne, R.C. France c. Amster- 1 dam, R.U. Alger c. Golfer's Club.

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constater que ceu\ qui chez elle président aux destinées du sport hippique, trouvent des encouragements cl une aide qui malheureusement n'existent pas chez nous. Le gouvernement ne recule devant aucun sacrifice 'pour fournir à ses représentants les armes nécessaires pour trionipher. C'est-à-dire les meilleurs chevaux du monde entier. Une fois ces chevaux achetés, tout est mis en œuvre pour les mettre en valeur. Leur dressage est fait méticuleusement, et les officiers obéissent aveuglement à ceux qui les dirigent. Ces officiers, jeunes, allants, bien, en- selle, calmes, légers, se servent beaucoup des méthodes de monte employées en France il y a une douzaine d'années ils ont pris, chez nous, ce qu'il y.avait de meilleur, laissant'à à leurs chevaux, très réglés comme allure pendant le parcours, une grande liberté dans le saut. Tandis que nos cavaliers actuels, voulant faire de mieux em mieux, ont trop tendance à se substituer eux-mêmes à leur cheval et à essayer de .le^ « faire » sauter, quand ils seraient bien souvent mieux inspirés en le « laissant » sauter. Ce qui n'empêche pas nos officiers d'avoir un perçant, une initiative, une précision qui ont fait d'eux pendant longtemps et font encore d'eux les meilleurs cavaliers du- nioridé, çai*, ce que nous disions tout à l'heure pour les i -chevaux est: ëgaSernent vrai pour les hommes: une période de malchance est bien vite remplacée •par-une période. de grandes'. victoires. Nous sommes à une époque où. dans toutes les nations, il existe des cavaliers hors ligne, vouloir les classer, serait folie ̃ ̃̃̃ ils -ont leurs jours de gloire et leurs' jours de défaite. · Quand ils triomphent, il ne faut pas les considérer comme des sûr-hommes, et quand ils sont battus, ils méritejit bien souvent des circonstances atténuantes. A qualités égales, la chance, joue, souvent un bien grand rôle dans les concours Hippiques.

Le Concours international doit nous servir de leçon. Nous avons vu à quels excellents résultats peut arriver la -préparation méthodique des cavaliers et des chevaux. Nous n'avons qu'à faire de même. Notre élevage n'a "'̃ rien à envier .aux autres. Mais nous ne pouvons agir ainsi que si le gouvernement met à la disposition de chefs intelligemment choisis-des moyens financiers suffisants. A cette condition, mais: cette condition seulement, nous reprendrons la -première place dans les grandes competitions; internationales. Stick.

CET APRES-MIDI A PERSHING Des champions internationaux sur la piste de cendrée

Et un match entre des juniors parisiens et Bruxellois

Voir un Pennington, un Boithmejcr, un Harbig, un Thorton, un Mostert et un Ward en plein forme, voilà qui nous consolera aujourd'hui, au stade Pershing, de l'absence d'Osendarp et de celle dé, l'Allemand Voigt. 1 Que Pennington soit en parlaite cordrtion, aucun doute la-dessus, il vient, vendredi, d'égaler son record universitaire des 220 yards. Quant aux autres, "ls sont sjflis<imment soucieux de leur bonne réputation pour ne pas se produire à l'étranger sans être

sûrs de faire honneur à leur couleurs.

Du programme, bien rempli, nous retiendrons surtout

Les deux sprints (100 et 183 m) entre l'Allemand Borchmeyer, l'Anglais Pennington, le Hollandais Boermsa. les Français Dondelinger, Robert Paul, Coïette, Crevelier, Dessus, Te\iei, etc.

Les deux 800 m. L'un opposeu koix,

notre champion des 1.300 Normand, qui fit une si belle saison 1935 Fauns Lcitchnam et d'autres à une coalition germanobelge, Ha,rbig, Verhaert et GeraTt Le second nous li\ora, dans une evoine mesure, quant aux possibilités actuelles de Bertolino, Lévéque et Oicrmet spr la distance.

Le 110 haies ou, domines par l'Anglais Thorton (cinquième à Berlin, s'il vous plait !k les Parisiens Matthiotte et Bernard (H. et P.) reprendront ils l'ont laissée l'an dernier leur querelle de suprématie Quatrième larron éventuel le revenant Adelheim.

Le 3.000 mètres, où le Britannique Ward et le Belge Van Rumst repousseront avec moins de succès, les assauts de nos Rérolle, Solan, Lefèvre et consorts.

NOUVELLES AERIENNE Deux records battus

̃#• A Moscou, sur un avion quadrimoteur de 860 C.V. chacun, le capitaine Baidoukov a battu hier les records internationaux de vitesse en circuit fermé avec charge commerciale de 5 tonnes, sur 1.000 et 2.000 kilomètres, à une moyenne supérieure à 280 kilomètres-heure..

Les documents concernant cette performance ont été envoyés au bureau la Fédération aéronautique internationale, aux fins d'enregistrement.

̃+< A Varsovie, Mme Wanda Miodlokowska a battu, vendredi, le record du monde féminin de durée pour le vol à voile, avec 24 heures 15 minutes.

!3,r. de Médias. M I.edm-&o]Iin. tt, r. Jon6my:

^WitotGiégoire. ̃«:̃•». ̃•̃*££»* «'. r.JL°S: 88, Bd Saint-Michel. l* "• r< Deiambre. tg> rue Desreaande».

2., rue de Fleurus. t$' .a3a" r. Crob-NIVert.. 18. "a rue, de Maistre.

7', Bd La Tour-Maub .04, r. de Vaugimrd, Co, spsierue Ordwa: rue Sol.

61, av. de Suffren. 5, r. Césu-Franck E $2. rue Sol-

3, r. St-Philip -d.-Roule. 35, rue Poussin^ NEUILLÏ î 5», avenu» de 44 bis, r. Pasquier. 50, t. de Passy. Neailly.

86, t. Miromesnil. 100 Us; av. Kléber. NEHXLLV 34, rue de >6. av. Wagram. 59, av. Motart. Chârtre».

11, Bd de Courcella. 77, r. Ourdon-Lajiache. POTEAUX jo, Bd Ri- 60, rue Courcelles. 40, t. de l'Assomption. chard-Wallace. et par téléphone jusqu'à 6 heures (Elysées 30-86),

Stick.

Le match -P. U. C.-R. C.' Bruxelles: Cette rencontre de juniors qui, avec la Coupe des Jeunes, complétera la réunion, pourrait être celle qui nous vflille le plus de satisfactions, sinon le plus d'émotions. Les jeunes universitaiiM parisiens nous prouveront une fois de plus que l'heure est proche où Pou pourra faire appel eux.

LES ^OURSES A ENGHIEN

La belle victoire de Soysambu dans le Grand Steeple-Chase d'Enghien

la Société Sportive a reçu toute la ré-

compense méritée par sa journée du Grand Steeple-Chasc d'Enghien. L'adhésion publique a ete totale, et les deux épreuves capitales, le Grand Steeple-Cbase et la course au tiot, le Prix d'Euiope, ont offert un spectacle magnifique.

En outre; nous avouons être personnellement particulièrement, heureux de la victoire de Soysambu, la jument dont les couleurs de M. Veil-Picard sont redevables à son remarquable entraîneur, Ginzbourg, qui a toujours eu foi en sa pensionnaire et auquel l'événement a donné raison. Soysambu, merveilleuse sauteuse et pleine de classej n'avait contre elle que la longue distance de; l*épreuve, mais, -très bien montée -jpar Lock,- qui a eu le doigté nécessaire pour la tenir en troisième position pendant la' première partie du parcours, elle a fait allègrement les 5.000 mètres, et, dés le dernier tournant, son triomphe était acquis. Le seul adversaire qui aurait pu la menacer sérieusement aurait été Gna Koué, amené également par d'Okhuysen en superbe condition, si deux fautes successives au dernier tour, c'estrà-dire au moment psychologique, ne l'avait très sensiblement désace qui fait qu'il faut considérer comme extrêmement méritoire de sa part d'avoir réussi dans ces circonstances à Vassurer la seconde'place. Aimons de tout coeur ces belles courses, disputées de bout en bout avec âme par chevaux et cavaliers, et dont le résultat récompense les deux compétiteurs les plus méritants.

̃' '̃̃ J.Trarieux.

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L'équipe d'Italie qui dispute à Chantilly le tournoi international de golf et qui opposa hier une vive résistance à l'équipe de France. LE TOURNOI INTERNATIONAL DE GOLF A CHANTILLY La France remporte une première victoire flerant iltqlie L'Allemagne et Hoïldnçiie font match nuï

France bat Italie

par 5 victoires 1/2 à 3 172 Le tournoi international entre l'Italie, l'Allemagne, la Hollande et la France a commencé hier à Chantilly.

Les joueurs français ont brillamment débuté en battant les Italiens par 5 victôires 1/2 à 3 1/2.

Signalons le beau match de G. Luzzatto.et du prince E. Ruspoli en face de M. Carlhian-J. Léglise.

Les Italiens jouèrent si bien que nos deux champions durent s'incliner par 2 et 1. Les deux autres doubles revinrent aux Français^ Le comte de Bagneux et Y.< Le Quellec battirent M. Teppatti-M. Cora, et Ph. Boulart-vicomte J. de Saint-Sauveur firent subir le même sort au marquis Malaspina et à G. Ghislieri.

En simple, Michel Carlhian, en. belle- forme, battit G. Luzzatto après un match particulièrement intéressant.

M. Teppatti réussit à faire match nul avec le comte de Bagneux, tandis que M. Cora et Ghislieri rapportaient deux points à leur équipe. Le premier eut le mérite (le battre Le Quellec, et le second triompha de J. de Saint-Sauveur.

Voici les résultats

Doubles. G. Luzzatto-prince E. Ruspoli (I.) b. M. Carlhian-J. Léglise, 2 et 1 comte de Bagneux-Y. Le Quellec (F.) b. M. Teppatti-M. Cora, 3 et 2 Ph. Boulartvicomte J. de Saint-Sauveur (F.) b. marquis Folchetto Malaspina-G. Ghislieri, 4 et 3.

Simples. M. Carihian (F.) b. G. Luzzatto, 3 et 2 J. Léglise (F.) b. prince E. Buspoli, B et 5 comte de Bagneux (F.) et M. Teppatti ail square M. Cora ;It.) b. Y. Le Quellec, 1 up Ph. Boulart (F.) b. marquis Folchetto Malaspina, 8 et 6 G. Ghislieri (It.) b. vicomte J. de Saint-Sauveur, 1 up.

PRIX DE BERGEP>AO

(Steeple, à vendre. 7.500 fr., 3.700i m.) 1. Royal Condé 66 (R. Bâtes) G. 12 » (à M. Maurice Adèle) P. 8 » 2. Jean de la Lune 66 (M. Brunet).P. 14 » Jumelé 58 50

Non placés 3. Grand Seigneur 66, Zirconium 69, Tolède 66, Le Titien II 69. COURSE DE HAIES DU SWEEPSTAKE NATIONAL 1937

(Hand. 25.000 fr., 3.100 mètres) 1. Intrépide 74 (N. Pelât) G. 24 » (à Mme M. Chipault) P. 9 » 2. Clitandre 61 (H. Signoret) .,P. S 50 3. Northumbria 62 (M. Lolliérou) P. 13 » Jumelé 65 »

Non placés 4. Le Florentin UC, Cambolle 62, Essendiéras 63, Don Milo 65, Vive le Roi 61 i. Jumelé 65 ï PRIX DE POITIERS

(Haies, à vendre. 7.500 fr., 2.700 m.) 1. Maggio 63 (R. Bates) G. 10 50 (au vicomte M. de Rivaud) .G; 6 » 2. Revimonar 64 (J. Danesi) P. 9 » Jumelé 18 »

Non placés 3. Turmâire 66, Fille de Liège 63, Maïmou 63.

GRAND STEEPLE-CHASE D'ENGHIEN 250.000 francs, 5.000 mètres)

Ecurie Vcil-Picard G. 19 » 1. Soysambu 63 (R. Lock) P. 13 » 2. Gna Koiic 60 (S. Rochrl) P. 10 50 3. Eginhard 61 (R. Trémeau) P. 18 » PRIX DE LA VENDEE

(Haies. 12.000 francs, 3.000 mètres) 1. Paris Nord 60 G. 10 » Jumelé 12 50

Non placés 2. Icaria 64, Souna 60. PRIX D'EUROPE

(1" Prix du Sweepstake national du Grand Prix de Paris. International, attelé. 50.000 fr.; 2.800 m.)

1. Ion II (R. C. Simonard) .G. 28 » (à"M. A. Boudet) P. 10 » 2. Jeannette B (Vanlandeghem) ..P. 42 50

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14. Rond-Point des Champs-Elysées.

Allemagne et Hollande.

(messieurs)

match -nul. 4 vict. 1/2 à 4 1/2 Doubles. C. A. Hellmers-B. V. Nolcken (All.) b. jkr E.' Michiels Van VerdugnenSh'ill, 6 et 5- B. V. Limburgei,-J. Hage- dorn (Ail.) et A. Kerkhoven-O. V.. Zinnihcq Bergmann, partagé jkr A. Calkoen Van Limmen-M. Wetzselaar (H.) b. L. von Beckerath-H. E. Gaertner, 7 et 6.

Simples. A. Kerkhoven (H.) b. L. von Beckerath, up Shill (H.) b. J. Hagedorn, 4 et 3 -C. A. Hellmers (Ail.) b. jkr E. Michiels. Van Verduynen, 5 et 4 B. V. Limburger (AH.) b. jkr A. Carlkoen Van Limmen; 2 up M. Wctzselaar (H.) b. II. E. Gaertner; 3 et 2 B. V. Noleken (AU.) b. O. V.. Zinnincq Bergmann, 2 et 1.

Allemagne bat Hollande (dames)

par 5 victoires 1/2 à;3 1?2 Doubles. Mme Buma-Mmé: Fabius (H.) b. Mme Groos-Mme Lilian Wallraf, 1 up · Mme E. Sellschop-Mlle M. Landauer (Ail.) b. Mme Salberg-Mme Hyinans, 5 et 3 Mme Lydia Wallraf-Mlle U. V. D. Marwitz (Ali.) et Mme Schiff-Mme Dorhout, partagé. Simples. Mme Groos (Ail.) b. Mme Buma, 2 up 'Mme L. '\ValIraf (Ail.) b. Mme Fabius, 5 et i Mme Sellschopp (All.) b. Mme Salberg, 5 et '3 Mme Landauer (All.) b. Mme Hymens, 3 et 2 Mme Schiff (H.) b. Mlle. U.. V. D. Marwitz,. et 4 Mme Dorhout (H.) b; Mnio'.L..VVallrai, 4 et 2.

̃̃̃̃ ̃r*-v

Aujourd'hui': France contre. Allemagne, darfiés et (nessieuts, et Italie contre Hollande (messieurs).

3. Hardi Bouquet (R. Simonard) P. 11 50 Non placés: 4. Histoire de Rire VII, Etretat, Heia, Itâlus B, Incrédule, Jalicb, Kckcekça II, Galibot, Jàffna, Job, Jacky V, Jessie B, Imbattable, Calumet Edge. PRIX DU PERIGORD

(Steeple, hand. 12:000 fr., 3.600 m.) 1. La Captive 60 (A. Guérin) G. 26 » (à M. P. Wallon) .P. 8 50 2. Rose Reine 62 (A. Bâtes) P. 8 » 3. Cloclo 67 (K. Pelat) .P. 10 » Jumelé 38 »

Non placés 4. Nador 60, Bellovaque 60, Tracer 60, Dugreygall 68, L'Espoir 60.

AU BOIS DE BOULOGNE Aujourd'hui, à 14 heures, courses au Bois de Boulogne. Gagnants du Figaro Prix Blantjy Daméas, Actor.

Prix Pourtalis Loch Ness, Flying Thpughts.

Poule d'Essai des Pouliches En Fraude, Solace.

Poule d'Essai des Poulains Le Ksar, Drap d'Or.

La Coupe Toréador, Crète. ̃

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58 Colette Baudoche F. Hervé 58 Solace C.-H. Semblât 58 En Fraude A. Rabbe 58 Hibnik W. Johnslonc 58 Mistenflute A. Dupuit 58 Barberybush G. Bridgland POULE D'ESSAI DES POULAINS

100.000 francs. 1.600 mètres. M. P. Partants et montes probables

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