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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-03-30

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 30 mars 1937

Description : 1937/03/30 (Numéro 89).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4094418

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DU GOUVERNEMENT

Les « fascistes » français puisque le mot est entré dans le vocabulaire officiel se 1

sont livres dimanche à une manifestation importante. C'était à Creil. Les « Jeunes Gardes socialistes », brillamment sanglés dans leurs uniformes bleus à cravate rouge, ont défilé, par bataillons serrés, le poing levé, dans les rues de la ville mobilisée pour la circonstance. On s'accorde à reconnaître la belle allure militaire avec laquelle les- jeunes ligueurs pbéissaient aux coups de sifflet de leurs chefs et aux ordres des estafettes. Ils marchaient au pas cadencé en criant « A bas les deux ans » pour bien montrer l'unité du Front populaire et leur parfait accord avec M. le ministre de la Défense nationale. On entendait aussi s'élever de leur cortège le cri « Révolution. Révolution. » pour bien prouver également leur fidélité au récent appel, à l'union et au calme de M. le président du Conseil.

Les drapeaux rouges flamboyaient tandis que l'Internationale, la Carmagnole alternaient leurs couplets patriotiques. Et M. le ministre d'Etat Paul Faure, après avoir passé en revue les ligueurs, prononça un discours pour exalter l'union des grandes démocraties occidentales, chacun sachant bien, en effet, que M. Baldwin a l'habitude de lever le poing et de chanter l'Internationale et que M. Roosevelt se fait toujours escorter de drapeaux rouges.

Cette belle manifestation avait également une portée extérieure, puisque s'y mêlaient des Italiens exilés d'Italie et des Autrichiens indésirables en Autriche. Ainsi s'affirmait, en même temps que la cohérence de notre politique intérieure, celle de notre politique extérieure.

Cessons de plaisanter.

Les « Jeunesses patriotes » ont été ̃dissoutes, parce que ligue. Les «Camelots du roi » ont été dissous, parce que ligue.Les « Volontaites nationaux ont été dissous, parce que ligue, etc.. On interdit chaque jour des réunions de partis qui ne relèvent pas du « fasBasmé » de gauche. Bien plus, le 18 mars, l'œuvre « Travail et Loisirs » dont le docteur de Martel, gloire de la chirurgie française, est président, organisait au Palais de la Mutualité une fête qui devait grouper huit cents petits enfants, et cette réunion, évidemment « factieuse », fut interdite. Mais, à Creil, les « Jeunes Gardes » embrigadés, enrégimentés, défilent, poings levés et cris révolutionnaires à la bouche et cet exercice de ligue, et de ligue dirigée contre l'ordre établi, reçoit les encouragements officiels. Est-ce que ces scandales vont durer ?

Nous savions bien qu'il y avait deux poids et deux mesures dans la justice du Front populaire. Nous savions bien, depuis dix mois, que jamais on n'avait traité la vérité en France avec une telle désinvolture/Cependant, au lendemain du drame de Clichy et de la séance de la Chambre où M. le président du Conseil fut amené à faire les déclarations que l'on sait, la mesure de ce qui est tolérable dans l'hypocrisie gouvernementale a été dépassée dimanche à Creil. Et qu'on ne vienne pas nous dire que nous exagérons l'incident. La présence de trois membres du gouvernement à la manifestation de la Ligue des « Jeunes Gardes ne peut pas passer sans une protestation formelle. Quelle dérision Ainsi, voilà comment le récent appel de M. le président de la République est écouté Voilà comment les adjurations de M. le président du Conseil lui-même sont suivies Nous venons de dire Quelle dérision. Nous devrions écrire Quelle humiliation Car il est humiliant pour le chef du gouvernement de constater que son influence est évidemment nulle sur certains de ses collègues du Cabinet comme sur son propre parti et que ce sont ceux-là mêmes dont il est doublement le chef qui trahissent ses mots d'ordre.

De deux choses l'une. r

Ou le gouvernement veut réellement le calme,. la trêve des passions pour créer le, climat necessaire au redressement économique et au succès de l'Exposition. Alors qu'il prenne les même mesures v>s-à-vis de tout le monde.

Ou, capable de se montrer éner- jgique vis-à-vis de ses adversaires, il est incapable d'autorité vis-à-vis de ses amis. Alors qu'il s'attende j à ce que « Jeunesses patriotes -», < « Camelots du roi », « Volontaires i nationaux », etc., sortant leurs uniformes et leurs étendards, dé- ¡ filent demain en plein Paris au 1 nom d'un principe -de justice qui n'est pas encore mort, Dieu merci, dans l'esprit des Français. Quand on se montre impuissant à gouverner avec une équité ferme, l'on crée soi-même les conditions de la guerre civile.

Wladimir d'Ormesson.

AU LARGE DE CAP BRETON UN VAPEUR GOUVERNEMENTAL ESPAGNOL EST CANONNE v PAR DEUX CHALUTIERS NATIONAUX Le navire attaqué s'échoue à l'embouchure de l'Adour BAYONNE, 29 mars. Ce matin, vers 2 heures et demie, le vapeur espagnol Mar-Caspio, venant de Newcastle (Angleterre) avec un chargement de 2.000 tonnes de charbon pour le compte de la Société des Forge? du Boucau, a été attaqué dans les'eaux territoriales françaises en vue de Cap-Breton (Landes) par deux chalutiers insurgés qui lui lancèrent une quinzaine d'obus.

Atteint à hauteur de sa -ligne de flottaison, le Mar-Caspio, chassé sur la barre de l'Adour, vint s'y échouer, à la hauteur de la digue du Nord. ̃

Les Bayonnais viennent regarder le « Mar-Caspio » échoué. Un de ces deux navires insurgés, le. Galerna, qui .fut pris, il v a quelques mois, aux gouvernementaux par les nationalistes qui l'armèrent, se livra en même temps à un violent tir de mitrailleuses néanmoins, aucun des trente-quatre hommes d'équipage du Mar-Caspio ne fut atteint deux seulement ont été brûlés par l'éclatement de la tuyauterie des machines, mais leurs blessures ne mettent pas leurs jours en danger. ̃̃̃

Dès qu'il se fut échoué, le Mar-Caspio mit deux embarcations à la mer et le bateau de sauvetage du Boucau recueillit le reste de l'équipage On évalue à trois millions le total des pertes navire et cargaison. J^e bruit de la canonnade a été nettement entendu à Bayonne. Une foule énorme s'est rendue, cet après-midi, à la barre de 1 Adour, pour voir le Mar-Caspio échoué.

(Lire en troisième page les déclarations du 'capitaine du Mar-Caspio.)

RECONNAISSANCES PROVINCIALES

Ce lundi de Pâques, demi ensoleillé, demi nuageux, avec des courants d'air glacé au coin des rues désertes, aura eu un aspect particulier. Paris était vide des Parisiens et traversé de provinciaux et d'étrangers. Il était comme un qrand château historique dont les propriétaires, absents, auraient dit avant de partir « Vous laisserez visiter. Et les visiteurs étaient là, groupés dans les mêmes pièces et les mêmes avenues, tandis que de longs couloirs et des terrasses entières demeuraient vides. Les avenues remplies, c'étaient évidemment les abords de l'exDosition.

.o.J auu u.~ C WLrIVJft(V(A

La place du Trocadéro, champ de bataille assez impressionnant, recueillait évidemment soit succès. On considérait au delà du chantier cette ouverture par laquelle la rive droite contemplera dorénavant la rive gauche jusqu'à cet admirable édifice de Gabriel, l'Ecole militaire, qu'un pavillon va, hélas complètement masquer durant l'Exposition. La place de l'Aima, avec ses deux tours de bois babyloniennes, faisait lever beaucoup de têtes. Têtes paysannes, têtes provinciales. Et toutes ces têtes levées pouvaient apercevoir,, ait faite d'une des tours, urt ouvrier travaillant. Peut-étre n'en était-il pas besoin de deux à cet endroit le certain, c'est qu'il y en avait un. Un pour lxhonneur de la corporation et pour que l'espèce n'en paraisse pas complètement abolie Honneur à cet « un-», mon camarade qui, tout comme moi, travaillait, ce lundi de Pâques. Mais où cette foule provinciale était la plus empressée, c'était aux abords de l'esplanade, autour du « parc d'amusement ». Le « scenicrailway: s> pour l'instant animal préhistorique étendant autour du parc son long corps de bois courbe, le « scenic-railway » suscitait un intérêt lourd d'ivresses futures. On flairait aussi, à distance des bâtisses blanches, comme on eût respiré des odeurs de souk. Le vin blanc alsacien pétillait déjà dans les imaginations. Et les haut-parleurs, les pickup, grésillaient, dans les esprits audessus des bassines de saucisses et de fritures. Je n'exagère pas toutes ces promesses étaient aussi lisibles sur les visages tendus vers ces murailles que les malheurs de Babylone étaient inscrits dans les discours de Jérémie,

Pourquoi pas ? Cette exposition veut être un grand bilan des connaissances humaines. Les hommes devraient y apprendre s'ils sont capables ou non de dompter à leur profit ces forces qu'ils accueillirent en 1900 comme des jouets attendus depuis toujours. Oui, c'est à cela que f vise ce rassemblement. Mais, une ex- ] position, nous savons bien que c'est 1 avant tout un scenic-railway, des fê- ( tes de lumière, des bistros en plein ( vent, des danses plus ou moins du I ventre, des orchestres et un restau- ( rant élégant. Ces provinciaux, hier, tous montraient parmi les gravats le r chemin que nous prendrons tous. l r Guermantes. T

llllllllllllttlllfllllltllllllllllllllllllllllllllllllfllllllllllllllllfllllllic ] DEMAIN

REYNALDO HAHN

En page :'̃

Notre nouveau roman

12=13

Par GUY LORNAY

ittiiitiiiiitriiiuiiiiiiiiiiiiiiufiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

JOUETS

DE PRINCES La Reine Mary qui sait mieux que quiconque l'art d'être grand'mère a offert de nombreux cadeaux à ses petites-filles à l'occasion des fêtes de Pâques. Mais ont-elles jamais eu la curiosité d'entr'ouvrir certaine porte et de pénétrer dans une petite pièce perdue sous les combles du château de Windsor ? Elles n'y ^verraient que des jouets entassés dans un désordre charmant, et quels jouets

Des poupées habillées à la mode de 1930, des chevaux de bois étrangement harnachés, des soldats de plomb figés depuis des années dans des attitudes singulières. Il y en a d'éclopés il y en a même de décapités et qui attestent de la vivacité inconsciente de petjtes mains d'enfants. Qu'importe Fidèles à leur poste ces « horse guards » minuscules, ces matelots lilliputiens, ces belles dames en crinoline semblent attendre comme la Belle au Bois Dormant, qu'un jeune prince vienne les réveiller de leur torpeur pour les achever peut-être. Ils ont une histoire ces petits bonshommes, ils comptent des campagnes. Ils furent une fois les jouets de la Reine Victoria, puis d'Edouard VII avant de prendre leur retraite ils firent le bonheur du prince que l'on proclamait hier Roi d'Angleterre et Empereur des Indes.

Qui sait s'il ne reporte pas parfois pour un instant sa pensée vers ces humbles souvenirs d'un passé lointain, sur ces petits soldats dont la mort au moins, ne laissait de vides que dans une boîte de bois ? o L.

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BAGARRE POUTIQUE ATLEMCEN

J. 1 R

Un magistrat et plusieurs agents sont blessés

Tlemcen, 29 mars. Une bagarre a eu lieu hier soir entre des membres du Front populaire et de partis nationaux, près du café « Gambrinus ». Des pierres ont été lancées de part et d'autre, ainsi que des chaises provenant du café, dont la devanture et tout le matériel ont été endommagés.

Plusieurs personnes furent blessées, notamment M. Bordes, substitut du pro:ureur de la République, qui intervenait Dour rétablir l'ordre. Des agents de poice ont également été atteints.

Le calme revint cependant peu après. Les manifestants, chantant l'Interna'ionale,ont' continué à circuler dans les 'ues de la ville, où des barrages, de garles mobiles furent établis.

A CANNES

,~i. L

TÉNTÏTIÏE

DE CAMBRIOLAGE dans la chambre d'un collaborateur du colonel Beck

Bien que l'affaire

semble peu grave, la police procède à une enquête dans le plus grand secret (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

CANNES, 29 mars. La police a fait le plus grand mystère autour de l'enquête qu'elle mène depuis deux jours au sujet d'une tentative de vol avec effraction dont a été victime l'officier de police chargé d'assurer la sécurité du colonel Beck, ministre des affaires étrajijrèjres de Pologne, en villégiature a'lÇannes. Actuellement encore, commissaires et inspecteurs se refusent à donner le moindre détail sur cette affaire qui apparaîtrait de minime importance si l'on ne l'entourait de telles précautions. D'après les rares renseignements que nous avons pu obtenir, voici les faits

Le colonel Beck habite, au deuxième étage d'un palace de la ville, un appartement portant le numéro 94, et composé d'une chambre, d'un salon et d'une salle de bains. Au même étage, mais à l'extrémité du couloir, c'est-à-dire à une distance de vingt à^ trente mètres, se trouve la chambre 84, occupée par l'officier de police Galka, détaché pour la surveillance du ministre polonais.

Une valise déplacée,

une serrure faussée

Le samedi 27, au-soir, le colonel Beck, des amis et M. Galka étaient descendus pour dîner, vers 20 heures. Le colonel Beck avait laissé la clef de sa chambre sur la porte. M. Galka également. Quand l'officier de police polonais remonta dans son appartement, après le repas, il constata que sa valise qu'il avait laissée sur une table, avait été déplacée. En la regardant de plus près. il s'aperçut qu'on, avait esonyé de l'ouvrir enforçant la serrure, car celle-ci était faussée. Rien, cependant, n'avait étédérobé.

Espion ou rat d'hôtel ?

Cette tentative de vol, qui n'aurait peut-être pas eu de suite s'il s'était agi d'une autre personnalité, provoqua néanmoins une enquête de police. Le commissaire central fut averti et ordonna une enquête qui fut menée avec une extrême discrétion. Pendant quarante-huit heures, le secret fut parfaitement gardé. En réalité, il ne semble pas s'agir effectivement d'un cambriolage à des fins politiques. La chambre de M. Galka est trop éloignée de celle du colonel pour qu'un inconnu ait confondu l'une et l'autre et il semble peu vraisemblable que le policier polonais ait eu des documents importants dans sa valise. Il s'agit donc sans doute d'un rat d'hôtel qui, tenté par une porte ouverte et voyant une valise, a voulu voir s'il pouvait l'ouvrir et dérober l'argent qui aurait pu s'y trouver.

(Suite page 3, colonne 1.)

A L'INSTAR DE FREDERIC LE GRAND ADOLF HITLER AURAIT SON REGIMENT DE GEANTS Berlin, 29 mars. Les chefs de l'armée allemande envisagent la création d'un régiment spécial de gardes, dit régiment « Adolf Hitler », puur le 20 avril, à l'occasion de l'anniversaire du Fiihrer. Ce corps serait composé d'hommes sélectionnés pour leur prestance et leur haute taille et serait l'équivalent du fameux régiment de géants créé par Frédéric le Grand.

̃̃̃iiiiiimiiiiiMiiiii iiliiiiMiiiiiiiiMiiiniimi! iiiintiiii. En troisième page Londres estime que la situation internationale s'est améliorée

LE CAPITAINE ROSSI S'ENTRAINE A ISTRES

Le célèbre pilote met actuellement au point l'appareil avec lequel il vatenter de battre le record du monde de vitesse sur 5.000 kilomètres .• en circuit fermé.

LES CLOUS DE L'EXPOSITION Ce que Von découvrira au Palais de la Découverte Par» PAUL OAMUS

(Lire l'article en sixième page)

HIER LES VISITEURS

ONT AFFLUÉ SUR LES CHANTIERS

En haut la foule faisant queue pour s'engager dans le nouveau passage souterrain du pont d'Iéna. Au-dessous, sur le quai de Passy, près d'une des portes de l'Exposition.

UNE GRANDE ENQUETE DU FIOâRP 7 Éty EXTRÊME- ORj EIMT 7V 7

IMSULINDE

OU LA PROIE TENTANTE La vigilance britannique redouble

depuis la conclusion de l'accord germano-japonais Par LUCIEN ROMIER

Une nervosité, au premier abord surprenante, apparaît dans les colonies européennes et dans les milieux asiatiques, depuis le Siam jusqu'à l'archipel de la Sonde, à l'égard d'intentions possibles du Japon de causer, un jour, quelque surprise de ce côté.

Les Chinois qui ont fait fortune, en grand nombre, dans cette zone où ils profitèrent de la police et des commodités développées par les blancs, excitent naturellement tant qu'ils peuvent le sentiment ahti japonais. Mais aussi, depuis quelque temps surtout depuis la publication de l'accord germano-japonais la propagande britannique ne craint pas de favoriser un certain état d'esprit.,d'alarme, qui facilite l'effort des autorités pour: obtenir des contributions locales en argent et en hommes.

Alors que des stratèges autorisés déclarent invraisemblable l'iiypo- thèse où les forces japonaises s'éloigneraient si témérairement de leurs bases, pour porter très loin, au sud, une expédition qui risquerait d'être prise de flanc de toute part, il est curieux que les popu-

lations intéressées ne partagent aucunement cet optimisme.

Elles raisonnent, sur des faits et des éventualités que l'on doit au moins noter.

Sans doute, les Japonais ne, tenteront rien contre la presqu'île de Malacca.et l'Insulinde s'ils doivent se heurter à des défenses qui recevraient un soutien résolu de l'Europe et, probablement, de l'Amérique. Mais' si l'Europe elle-même est, en guerre, si l'Empire britannique est menacé sur plusieurs points à la fois de l'intérieur et de l'extérieur, et si l' « isolationnisme » américain, renforcé par des difficultés sociales, refuse d'accepter dés risques trop grands de l'autre coteau Pacifique ? Dans. ce. cas, évidemment, la Malaisie et l'Insulinde, qui sont aujourd'hui, avec lés Etats-Unis, le principal réservoir de matières premières du monde, offriraient, une proie tentante et assez mal protégée.

Le bruit a cour,u; d'ailleurs copieusement démenti, mais indice de la nervosité signalée ci-dessus, que l'accord germano-japonais avait été accompagné d'études secrètes pour une répartition éventuelle des zones d'expansion et de colonisation depuis la Chine jusqu'à l'Insulinde. Il' est certain, en tout cas, que les parties les moins exploitées, sinon les moins riches de ressources naturelles, de l'Insulinde, ont attiré l'attention aussi bien des Allemands que des Japonais.

Si un conflit général dispersait dangereusement les forces britanniques, la position de Singapour, avec les moyens qui y sont accumulés,, demeurerait assez forte pour résister très longtemps. Mais cette position, au cas où les Américains ne retiendraient pas ailleurs la puissance. d'action du Japon, serait facile à tourner, soit par les Indes néerlandaises, qui restent sans protection bien solide, soit par la région péninsulaire du Siam et l'isthme de Kra, où l'on parla longtemps d'ouvrir un canal et qui fut jadis le grand passage de l'Océan Indien à l'Indochine.

C'est pourquoi une partie très serrée, dont lés fournisseurs d'armes ne sont pas absents, se joue aujourd'hui autour de la défense éventuelle du Siam et des Indes néerlandaises. Lucien Romier.

wtfiiiiiiifiiiiiiiifiiiiiiifiiiiiiiHiiimiittiiiMiiiniiiiiiiiiiitiiiiiiii PAGES 3 ET 4 r

LÉS ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION

CHRONIQUE

FANTOMES

DANS UN CHATEAU Par PAUL MORAND

LE château de Candé quitte la L Touraine et fait aujourd'hui le tour du monde, à la première page des journaux. Ayant depuis quatre siècles abandonné toutes prétentions historiques, il doit être surpris d'apprendre qu'il va entrer en lice avec Windsor. Dans mon enfance et jusqu'à l'âge d'homme, j'avais coutume d'aller tous les ans à Candé, chez un camarade de collège, passer les vacances de Pâques et finir l'automne. J'y ai tué mes premiers (et mes derniers) lapins, j'y ai cassé mes premières bicyclettes, et les routes tourangelles m'ont vu passer dans les premières autos, des Delahaye qu'on mettait en marche par une sorte de roue de remouleur cachée derrière les brûleurs.

A l'est, le parc aboutissait à la route nationale, ce qui nous permit, en 1900, de regarder passer le» concurrents de la meurtrière course Paris-Bordeaux Panhard pareilles à de gros cafards ou Mors à tête de brochet dévalant la côte à soixante à l'heure, sous l'œil de la Vierge dorée de Montbazon. Au nord, la voie ferrée ParisHendaye coupe en deux les hectares de fermes dépendant du château. Sur une ligne droite de dix kilomètres, les locomotives prenaient un dernier élan avant d'entrer à Tours, et nous posions un sou de cuivre sur Je rail dans l'espoir de le retrouver, après le passage du train, élargi et métamorphosé en dix centimes.

A l'ouest, Candé domine là val- lée balzacienne de l'Indre. Cette rivière issue d'un Berri modeste, aux mares sauvages, aux étangs et aux landes déserts, descend vers Langeais, étonnée de tant de riches pâturages.

Au sud, enfin, une poudrerie nationale s'élevait, du côté de Monts les ouvriers de l'Etat qui lisaient Jaurès tout en fabriquant assez d'explosifs pour faire sauter le pays, ne laissaient pas d'inquiéter le propriétaire de Candé, père de mon ami et député d'une Touraine progressiste et agricole, dévouée au blême Méline.

Candé est un château-bijou, une de ces têtes-de-pont fortifiées qui ont éclaté comme des fleurs au soleil de la première Renaissance des chevaliers adoucis par l'Italie éventrèrent son donjon. carré, des prévôts ennoblis après de grasses opérations sur les changes transformèrent en balcons ses tourelles à encorbellement et abaissèrent sa herse. Au-dessus du petit perron qui. remplace le pont-levis, un saint Martin en faïences émaillées bleues partage avec un pauvre son manteau, en signe d'apaisement social.

Nous ne nous attardions ni au salon revêtu de boiseries au parchemin, au plafond caissoné, étoilé d'or dans le goût suave d'un Louis XII amélioré par Viollet-lc- Duc, ni à la salle à manger où les soins du repas retenaient assise notre enfance turbulente nous bondissions par l'escalier en spirale de la tour jusqu'à la chambre-auxmouches là, dans l'air étouffant des combles, nos pieds faisaient craquer un épais tapis de mouches sèches et nous nous hissions jusqu'à la lucarne d'où notre vue plongeante reconstruisait l'appareil défensif du château, empâté dans un bien-être louisphilippard, et s'élan-'çait jusqu'à la forêt de Chinon. Redescendus jusqu'au bas de la tour, nous nous enfoncions sous terre. D'abord la cuisine avec ses fours pour les glacés, les braisés et les entremets, d'où les pièces montées s'élançaient, tirées par des cordes, vers le théâtre de la salle à manger ensuite, l'étage des caves où dormaient dans des linceuls de toile d'araignée les crus de Candé, vins rouges frères du Bourgueil ou blancs, bouquetés comme du Vouvray. Enfin, les souterrains nous entrions en pleine obscurité archéologique sous les ogives brisées s'amorçait la descente vers la rivière là, au milieu d'échos sinistres, de soupirs cryptiques, nous nous préparions à torturer le fils du jardinier qui s'échappait des cachots en hurlant. Fantômes du temps perdu. Trente années ont passé. Le château a changé de maître un golf célèbre a fait pousser sur les prairies des cloques énormes Candé s'est anglicisé si demain le descendant des rois. d'Angleterre se réfugie e dans ses vieux murs, ils croiront voir un revenant Plantagenet.

Paul Morand.


Les fêtes ont amené au Touquet un grand nombre de touristes et de visiteurs, en majorité anglais. Voici 1. Miss Pallak et miss Rowell arrivant à bord de leur avion de tourisme. 2: L'animation à l'aérodrome. •<- 3- M. Henderson, fils de l'homme d'Etat britannique, descend de son appareiL 4. Le duc et la duchesse de Norfolk en compagnie de laddy Belf er. ̃ 5. Mme Piérard au Golf,

L E SE C HO S

LA fOURNEE

Il Flamme du Souvenir ̃

A 18 h. 30, à l'Arc de TriOmphe: Les A. C. des 134e et 334° R. I.

Expositions

252. Faubourg--Salnt-Honoré Exposition Pouekine.

Au Pavillon des Salons (Esplanade des Invalides) Salon des indépendants. Au Jeu de Paume des Tuileries Art eatalan du dixième au quinzième siècle. A l'Orangerie des Tuileries Exposition Degas.

Les Couraes

A 14 Heures Saint-Cloud.

%.e Havre embouteillé.

Le Havre s'est signalé par un afflux de touristes véritablement extraordinaire.

On évalue à plus de dix mille personnes les visiteurs du paquebot Normandie. Mais ce chiffre n'est rien en regard du nombre de gens qui n'ont -pu y entrer. Tous les hôtels refusaient du monde à ce point que les speakers du poste de T.S.F. ont lancé un appel désespéré aux Havrais qui avaient des chambres disponibles. Ils étaient suppliés de les déclarer au Syndicat d'initiative. On inventa un autre remède. Les chemins de fer de l'Etat laissèrent en gare des rames de wagons dans lesquels les voyageurs étaient autorises à passer la nuit et cela' n'empêcha pas nombre d'automobilistes de coucher dans leurs voitures. La saison s'annonce bien.

ANDRE TARDIEU

LA NOTE DE SEMAINE (1936)

Semaine par semaine, M. André Tardieu, au cours de cette année 1936, a tenu à noter les faits, à marquer les fautes et à indiquer les remèdes. Pas de « bilan», pas de « programme » qui vaille cet admirable livre, où ressuscite la

vie de douze mois et qui éclaire ie présent comme l'avenir immédiat.

Du football à la musique.

Le fameux « goal » espagnol Zamora a fait hier sa rentrée sur un terrain de football, au Stade de Paris, où il défendait les buts d'un club niçois. Son succès fut des plus vifs. On se rappelle en effet que Zamora avait été donné pour mort. On prétendait qu'il avait été fusillé à Madrid par les gouvernementaux. Il n'en était heureusement rien. Le célèbre joueur avait été cependant fort inquiété et il s'en fallut de peu qu il ne payât son tribut à la révolution espagnole.

Le tribut de Zamora. C'est justement le titre d'un des derniers opéras de Gounod, ouvrage aujourd'hui bien oublié.

Zamora doit se féliciter de l'avoir remis en mémoire à si bon compte. Pâques à Sévi Ile.

La semaine sainte et les fêtes religieuses de Pâques ont été célébrées à Séville avec le mêm3 éclat et aussi îa même vigueur que sous la inonarchie.

Une ordonnance municipale avait

LES VACANCES DE PAQUES AU TOUQUET

été affichée sur tous les murs. il était interdit de parler à voix haute sur le passage des processions. Sauf les pharmacies et les maisons vendant des objets de première nécessité, tous les magasins ont dû être fermés du jeudi au samedi et pendant les mêmes jours les voitures n'avaient pas le droit de circuler, à part celles des médecins. Toute contravention entraînait de fortes amendes.

Malgré cela, la population de Séville fut, paraît-il, heureuse de retrouver les vieilles traditions des ancêtres. Elle fit preuve d'une grande ferveur et de la plus belle discipline. La route jonquille.

C'est la saison des jonquilles dans les forêts de Compiègne et de Senlis. Les Parisiens, qui avaient besoin d'aller à la rencontre du- printemps, étaient allés en foule dans les bois cueillir des bouquets. A la fin de l'après-midi, de Compiègne à Paris, ce n'était qu'autos et que bicyclettes ornées comme pour une redoute fleurie, cependant que, sur les bas-côtés, les enfants du pays offraient, à ceux qui n'avaient pas participé à cette razzia printaniere, de grosses gerbes pour quelques sous. Et la route n'était qu'un long ruban safran. Le Masque de Fer.

Karol Szymanowski

La musique polonaise est en deuil. Tous les musiciens français partageront sa douleur. Karol Szymanowski, le plus remarquable de ses maîtres,dont l'Opéra représentait, il y a quelques mois, HarTiasie, un ballet riche de couleur et de rythme, vient de mourir, la nuit dernière, dans une clinique, à Lausanne. Il était né en 1882 et avait été l'élève de Noskowski. Son grand talent, doublé d'un grand savoir,' l'avait fait appeler, en 1926, à la direction du Conservatoire de Varsovie où il enseignait la composition. Mais son état de santé, qui donnait alors de vives inquiétudes, l'avait obligé, peu de temps après sa nomination, à résigner ces fonctions. Des soins attentifs et un long repos avaient cependant amené une guérison que les apparences permettaient de croire définitive. Les amis de Karol Szymanowski tout au moins ses amis parisiens ne soupçonnaient pas qu'à si brève échéance leur affection serait mise à une si douloureuse épreuve.

Szymanowski laisse une œuvre considérable des symphonies, des sonates pour piano et violon et pour piano, des mélodies, un concerto pour violon et orchestre, une pièce, la Fontaine d'Arethuse qui est au répertoire de tous les violonistes, un ballet, Harnasie, inspiré par la vie des montagnards des Tatra, deux opéras Hagith (1921) et le Roi Roger (1925), un émouvant Stabat Mater. La deuxième manière du compositeur révèle chez lui la libération totale des influences qui avaient marqué le début de sa carrière. La jeune musique européenne a perdu l'un de ses guides les plus admirés, les plus écoutés, les plus aimés.

Robert Brussel.

Lire en page 7

la glorieuse histoire du macaroni

RIVOIRE ET CARRET.

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D'UN LIVRE A L'AUTRE 1

Découverte

de l'Empiré français

M. Gaston Bergery. relate les impressions de son récent voyage dans nos possessions africaines, sous ce titre Air- Afrique, voie impériale. (Grasset.)

Il y a du nouveau en Afrique.. Il fallait, voici deux ans encore, trois semaines pour aborder l'Afrique Equatoriale Française. Aujourd'hui, avec la ligne aérienne, quatre jours suffisent quatre jours, parce qu'il y a des pauses ce sera bientôt en deux jours. Ne va-t-on pas en 22 heures à Dakar ?

Pourquoi ne pas imaginer que l'on fera bientôt aussi voyager obligatoirement les parlementaires dans l'Empire ? La plupart sont certes moins doués que M.. Bergery, et celuici nous désignait les bienfaits d'un voyage qui a mûri sa conception générale des colonies jusqu'alors très vague. Que serait-ce pour tels députés qui ne considèrent l'Empire que selon un système préconçu et apparente le problème colonial à la politique de l'arrondissement ?

M. Bergery a traversé les régions de Niamey, Zinder, Bangui, Brazzaville. Son volume livre des impressions directes un recueil de faits qui parlent.

UNE FEMME VOUS PARLE.

Les enfants des autres nous fatiguent très vite et nous intéressent peu. C'est un fait.

Pourquoi oublions-nous si facilement que nos enfants à nous fatiguent également très vite les autres et les inté- ressent peu.

Les mères, vraiment mères, sont touchantes et ridicules les mères qui ne sont pas mères paraissent toujours avoir beaucoup de tact.

Le problème est donc de rester mère et de ne pas tomber dans le < touchant » et le « ridicule ». Ce n'est pas si facile. N'abusons pas de l'oreille attentive qui poliment recueille nos propos admiratifs.

Quand l'enfant a fait correctement le tour du salon, ne le retenons pas. Sachons aimer nos enfants avec discrétion et ne pas imposer à nos amis la série des mots étonnants ou des faits héroïques du dernier-né.

Mais ne tombons pas dans l'excès contraire penchons-nous sur nos enfants. Ne laissons à personne d'autre le soin de découvrir qui est notre enfant. Ne laissons à personne d'autre le soin de le guider, de le développer harmonieusement.

Plaignons les mamans qui n'éprouvent pas le besoin de connaître dans toute sa plénitude la confiance de leur enfant. Et souvenons-nous que tout homme, toute femme, porte toute sa vie le poids de son enfance.

Etre heureux, rendre heureux, aux heures faciles de la vie, c'est à la portée de tous les hommes" de toutes les femmes. Pendant les périodes de crise, il est

Somme toute, son examen, avec des critiques de détail choquantes, par une sorte de désintéressement supérieur de l'auteur, et parfois des pointes d'homme politique, est loin de laisser une impression fâcheuse. M. Bergery flaire volontiers, chez les colons « très costauds », trés Français », ce qu'il appelle une indéfinissable expression Croix de Feu. Mais il ne ramène aucune lune ses observations ne le montrent pas prêt à voter une loi qui, sous prétexte de libérer les indigènes, déciderait l'évacuation des indigènes, ce qui est encore dans le programme officiel seulement du parti socialiste. On ne le voit pas mieux voter l'assimilation des indigènes aux citoyens français ce qui est en train pour l'Algérie. M. Bergery dessine comme but, au loin, à l'horizon, une formule de protectorat qui associera l'indigène à l'administration dans le cadre d'une Fédération française,

Un gala Jean Rameau à Sète Le Salon des Etudes poétiques de Paris donnera à Sété, le 3 avril, un gala artistique en l'honneur de Jean Rameau. Martin-Suint-René, président de séance, y parlera de « Jean Rameau, poète de l'Amour s>; des poésies seront dites et une partie musicale, sous la di- rection de M. Ramonet, directeur du Conservatoire, alternera avec la partie littéraire.

Les Alguazils.

autrement difficile de se maintenir en bon équilibre, de conserver sa bonne humeur, d'échapper aux pensées sombres.

Et pourtant, c'est à ce moment-là que le'sourire de l'être aimé sera plus particulièrement réconfortant, c'est à ce moment-là qu'il sera bon d'apporter des raisons d'espérer, de croire en des jours meilleurs.

Ne nous laissons pas absorber par la mélancolie ambiante, résistons aux propos pessimistes, préservons-nous de cette neurasthénie collective qui nous guette.

C'est à la femme, plus encore qu'à l'homme, qu'il appartient de veiller sur le « moral » de la maison, de la fortifier contre les vagues d'assaut des esprits sombres.

II faut savoir répandre autour de vous le goût du bonheur.

Trop de femmes, trop d'hommes se sont laissé aller à cultiver le goût du malheur.

Réagissons contre cette nouvelle formule de la « délectation morose & qui fut chère à nos mères.

Toute ombre a sa lumière, osons préférer la lumière.

Ch. Rabette.

Mort du R. P. Chauvin Le R. P. Dom Paul-Marie Chauvin, âg;é de 71 ans, prieur de l'abbaye des

Bénédictins de Sainte-Marie, résidant,

5, rue de la Source, passait boulevard de la Madeleine, hier après-midi, à la hauteur du numéro 22, lorsqu'il tomba sans connaissance. Un prêtre survint à ce moment et lui administra les derniers sacrements. Le R. P. Chauvin est décédé à l'hôpital Marmottan sans avoir repris connaissance.

Ça, lileoe éfc XjzA "xmjyv^d o oalutusuj vxxxx.

EN REGARDANT DEGAS. En regardant, l'autre matin, luire ou êtinceler d'un reflet habilement capté les ballerines et les femmes au bain, si vivantes et dynamiques de Degas, je me pris à chercher d'où venait mon plaisir de contempler ces femmes pas souvent jolies et même vulgaires dont les épaules expriment toute la féminité du monde.

Ainsi fus-je frappé de la certitude que mon plaisir venait de ce jaillissement vital offert par les aperçus de chair féminine que je contemplais, Ces épidermes veloutés, aux contours arron~dis, aux creux d'ombre bleue, sculptés merveilleusement par les lumières de la rampe ou la lueur tamisée d'un cabinet de toilette 1885, tenaient leur beauté de la qualité de leur peau, richement nourrie et triguée par un sang généreux.

Alors subitement me vint à l'esprit l'image de certaines femmes d'aujourd'hui, « professionnal beauties indiscutées, mais dont le décolleté parait terne et sans vie, et les nudités pauvres comme modelées dans quelque étoffe à bon marché

Le culte moderne de la ligne est un bien s'il se contente d'éliminer de la plastique féminine les excvs de graisse

LE CARNET DU «FIGARO»

AUJOURD'HUI Deuils. H lieures Obsèques du docteur Pierre Sassier ( Saint- Séverin).

uumiuiiutiiiuiiiiiiiiiimmiiiimiiimimmiitiiiiiiiim COURS

LL. MM. le Roi et ta Reine d'Angleterre, qui passent les fêtes de Pâques à Royal Lodge, à Windsor, ont donné, hier, un grand déjeuner auquel assistaient plusieurs membres de la famille royale. Dans l'après-midi, les membres de la famille royale se rendirent au château de Windsor. Le Roi George a pris lui-même la direction de son automobile pour conduire la Reine Elisabeth de Royal Lodge au château de Windsor. Après le lunch familial, le souverain a de nouveau pris place dans son auto auprès de la Reine, suivi par plusieurs voitures. Dans la seconde se trouvaient S. M. la Reine Mary, LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester, et dans la troisième LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Kent. Les souverains et les membres de ta famille royale furent chaleureusement acclamés par la multitude de personnes présentes sur le parcours.

S. M. le Roi Farouk I" d'Egypte a visité hier, à Genève, le Palais des Nations sous la conduite de M. Joseph Avenol, secrétaire général de la Société des Nationsret de M. Victor Stencek, chef des services intérieurs.

Le Roi était accompagné de la Reine mère, des Princesses et de Hassel Bey, chargé d'affaires d'Egypte en Suisse, et d'une suite d'une dizaine de personnes. Le Roi a tenu à parcourir tout le palais y compris les parties en construction, les installations électriques et de chauffage, etc.. Il a manifesté un vif intérêt pour tout ce qui lui fut montré et témoigné sa satisfaciton de voir qu'un des. plus chers désirs de son regretté père, Fouad I", était sur le point de se réaliser, par l'entrée prochaine de l'Egypte à la Société des Nations.

S. M. la Reine Elisabeth de Belgique a assisté aux offices du vendredi saint à l'abbaye du MontCésar, à Louvain.

LL. AA. RR. la Princesse Juliana et le Prince Bernhard, venant de Rome, sont arrivés hier à MonteCarlo par la route.

S. A. R. le Duc de Windsor a quitté Enzesfeld à destination de Saint-Wolfgand dans le Salzkam-

LA SAISON HORS PARIS

CANNES

A Cannes, pour ce lundi de Pâques, le vrai, le seul, l'unique soleil de la Côte d'Azur a bien voulu se montrer. Il a réveillé ce matin les plus paresseux, même ceux qui s'étaient couchés très tard après avoir assisté aux galas de la veille, tant aux Ambassadeurs de Cannes qu'au Casino de Juan-les-Pins. Sur la mer, les yachts qui prendront part à la fin de la semaine aux régates internationales, profitant d'une forte brise d'ouest, s'entraînaient. A mesure que les heures passaient, la ville, déjà si animée, se garnissait de Hongrois, de Tchèques, d'Autrichiens et de Suisses venus pour les fêtes romantiques en costumes somptueux étranges et violemment colorés, et sur la Croi. sette, la Parisienne, dans son petit tailleur de printemps, coudoyait l'habitante d'Innsbruck en costume tyrolien.

Naturellement, le sport ne perdit pas ses droits. L'après-midi, au Polo, fut jouée la coupe de ParisSoir. Ce fut le plus beau match de la saison. L'assistance était nombreuse et élégante. Les uniformes des officiers du Barham, le destroyer anglais au mouillage au golfe Juan, alternaient avec les uniformes du Cadre noir de Saumur ve. nus pour paraître demain aux Hespérides, aux fêtes organisées en leur honneur. Le team international de Cannes, composé de MM. W. Riley, M. Smith, W. et R. Balding, avait été renforcé d'un excellent joueur anglais, M. G. Pert, dont le handicap est de 8. Grâce à ce précieux appoint, l'équipe de Cannes fit une merveilleuse partie contre le 47° dragoon guards, composé du captain J.-A. Aizelwood, captain G.-L. Graig, captain Moulton Barrett et captain T.-G. Cooper. A la fin de la deuxième période, le team international de Cannes menait par 5 points à 2 il mena ensuite 6 à 5, puis il se fit remonter les deux équipes furent à égalité, 6 partout, puis 7 partout à la fin du temps réglementaire, et c'est finalement le Dragoon Guards qui marqua le but de la victoire et gagna ce match mémorable par 8 à 7. Les prix furent remis par Mme Pierre Nouveau, femme du maire de Cannes. Le soir, les délégations des pays d'Europe centrale Tachtengruppe Sissach, avec les tambours et les fifres Olympia de Bâle, les Tiroler National Sanger und Tanzer Truppe Mayer de Vienne avec la Wiltner

superflue, mais non pas lorsqu'il recrée auec un être dont le canon exige d'être ferme, éclatant 'et de courbes suaves, cette silhouette étriquée et misérable qui fend, à l'heure du bain, de ses jambes de faucheux triste, l'onde d'où elle est issue.

A celles qui ne parlent que massages, calories et protéines, je préfère une femnte belle et drue et qui ose parfois se nourrir d'un bifteck aux pommes 1 Comtesse de S.

DU COTE DES ENFANTS

NE RIEN EXAGERER. Je pense, en écrivant ces lignes, à une jeuue mère inexpérimentée dont la coquetterie aurait pu avoir de désastreux effets. Il y a quelques jours, pendant une de nos rares éclaircies, j'ai croisé sur les Champs-Elysées, une ravissante petite fille de deux ans, potelée à souhait, pieds nus dans des sandales découvertes, vêtue d'une petite robe de lingerie et d'un petit manteau vague en laine tricotée une véritable illusion contre le. vent ou un froid brusque. Un bébé de deux ans a besoin, certes, de s'aérer, et je n'oublie pas qu'en

mergut. En cours de route, il a visité la célèbre abbaye de Melk* au bord du Danube, et celle de SaintFlorian où furent créés les célèbres messes symphoniques d'Anton Bruckner.

Le Prince aurait l'intention de séjourner à Saint-Wolfgang durant tout le mois d'avril. Dans son entourage, on déclare qu'il se propose d'aller à Paris au début de mai et que ce serait en France qu'aurait lieu le mariage du Duc avec Mrs Simpson. Vers la fin de mai, le Duc reviendrait en Autriche pour se fixer au château de Wasserleonburg,enCarinthie.

S. A. S. le prince de Monaco, accompagné de sa petite-fille, la princesse Antoinette, est arrivé à Ouchy-Lausanne pour y faire un court séjour.

AMBASSADES

S. Exc. le comte de Martel, ambassadeur de France, haut-commissaire en Syrie, est parti hier à destination de Bagdad par la voie aérienne.

Bien que son séjour n'ait aucun caractère officiel, il sera cependant marqué par diverses réceptions, notamment un dîner à la légation de France.

Le comte de Martel rentrera à Beyrouth probablement mercredi. NAISSANCES

Ghislaine, Monique et Christiane Baroux sont heureuses de faire part de la naissance de leur petit frère Gérard. Sorgues, Châ.teauneuf-du-Pape (Vaucluse), 23 fé. vrier 1937.

M. Poncey et madame, née Billaudelle, directeurs des « Chaussures Barlett », ont la joie d'annon. cer la naissance de leur fils Claude. On annonce la naissance De Bruno Libei-t-Duplelx.

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles du duc de Rohan, prince de Léon, fils du duc de Rohan, mort au champ d'honneur, et de la duchesse, née Marguerite de Rohan-Chabot, avec Mlle Hélène de Liencourt, fille de M. J. de Liencourt, décédé, et de madame, née Marie Begouën. De Wilmington, on annonce les fiançailles de M. Franklin D. Roosevelt, fils du président des Etats-Unis, avec Mlle Ethel Dupont de Nemours. Le mariage est fixé au 30 juin prochain.

Schutzen Kapelle d'Innsbruck, le Bouquet de Perles de Budapest, les Fleurs de Tchécoslovaquie, la Société Alpina de Salzbourg, le ballet Hedy Pfundmayer de l'Opéra de Vienne et l'Alte Deutschmeister Kapelle, suivis de la musique de l'armée de l'air, soit en tout plus de sept cents personnes, firent leur entrée solennelle dans la ville sous les projecteurs qui inondaient les rues d'une aveuglante lumière. Jean Eparvier.

LE TOUQUET

Le séjour au Touquet pendant les vacances de Pâques, « Easter Holiday », est, depuis quelques années, entré dans les traditions de la gentry anglaise.

Les Imperial Airways durent quadrupler leurs services avec leurs gros « Scyllas » de 48 places et les bateaux de Folkestone ont déversé à Boulogne une foule qui rappelle celle des grandes périodes florissantes d'été.

Au lieu de freiner l'exode, les fêtes de la « Coronation semblent, au contraire, l'avoir activé. Sachant qu'ils seront retenus à Londres pendant deux mois par les cérémonies du couronnement, les Anglais de la société ont mis à profit ces vacances à la veille du « great event pour s'évader.

L'exemple, du reste, leur a été donné par Sa Grâce le duc de Norfolk, premier duc et premier comte du royaume, « earl marshal », c'està-dire grand maître de la cour, et, à ce titre, chargé d'organiser tout le protocole du couronnement. Le jeune maréchal de là cour est accompagné par la duchesse de Norfolk qui est actuellement la plus jeune duchesse d'Angleterre. Elle fêtait, en effet, son vingt et unième anniversaire le 22 mars et les journaux anglais affirment que c'est à cette occasion que lui fut offert par le duc, son mari, une « réunion de famille» au Touquet pour Pâques.

La duchesse de Norfolk a été précédée au Touquet par son père et sa belle-mère, lord et lady Belper. Le séjour du jeune couple et de sa suite doit se prolonger jusque mercredi ou jeudi.

Il est difficile de faire ici une énumération de la véritable cour qui a suivi au Touquet Leurs Grâces. Citons

Sir George EOiertou, sir Wiltred Graham-Moon, l'Hon. JHchael Scott, comte de Portarllugton, lord Hutchison

jouant et en courant il est facilement eii nage. Mais l'habillement que je vient de décrire était notoirement insuffi.sant. Le nourrisson, comme to.ut le monde sait, a besoin de chaleur le jeune enfant aussi.

Nous disposons actuellement, grâce à la mode, de toute une variété de sousvêtements qui jouent un rôle de protection indispensable. Ne les oublions pas ils permettent à la maison ou la température est surchauffée au dehors sous un manteau chaud, bien croisé, d'habiller les enfants avec des étoffes légères, des tissus lavables. Si on veut vraiment aguerrir nos enfants contre les rhumes, l'un des meilleurs moyens, sinon le seul, c'est de les habituer progressivement à dormir la fenêtre ouverte. Dans un préventorium de Normandie, on a tenté à ce sujet une expérience concluante un bébé de dix mois, après une broncho-pneumonie grave, n'a plus jamais couché que sous un aërium. Les deux précautions prises furent de couvrir le lit et ses couvertures d'une toile cirée et de rentrer le bébé dans la maison pour le langer. C'est maintenant un bel enfant de dixhuit mois, qui n'a pas eu an rhume de tout l'hiver. 1

Nurse Betty.

MARIAGES

Dernièrement, en la chapelle de l'Institut Saint-Ignace, à Anvers, a été béni dans l'intimité par S.A.S. le prince F. de Croy, aumônier de l'ordre souverain de Malte, le mariage de Mlle Marthe van den Bosch, fille de M. Léon van den Bosch, décédé, et de madame, née. Jacobs, avec le comte d'Aspremont Lynden-Maillen.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Paul van den Bosch, son frère pour le marié le comte Ch.-A. d'Aspremont Lynden, son frère.

S. A. I. l'Archiduc Othon de Habsbourg honorait la cérémonie de sa présence.

DEUILS

Nous apprenons la mort de M. Louis Sadoul, président de chambre à la cour d'appel de Nancy, chevalier de la Légion d'honneur, décédé à l'âge de soixantesept ans. Ecrivain érudit, M. Louis Sadoul était membre et ancien président de l'Académie de Stanislas à Nancy et dirigeait depuis la mort de son frère la revue régionaliste « Le Pays lorrain ».

Les obsèques de M. René Cagnat, secrétaire perpétuel de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, professeur honoraire au Collège de France, auront lieu en l'église Saint-Germain des Prés demain mercredi 31 mars, à onze heures. Ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu d'invitation. Les obsèques de Mme Albert Garnier, veuve de M. Albert Garnier, ancien résident supérieur en Indochine, ont été célébrées dans la, plus stricte intimité;. Une messe sera dite demain mVcreaî'31 mars, à neuf heures, en;l'église de la Madeleine. /̃̃ '"h

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Henry Caavain, née Marguerite Sohège, pieusement en. dormie en Dieu, munie des sacrements de l'Eglise, à Paris, en son domicile, 45, boulevard Suchet, le samedi 27 mars. Ses obsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité le lundi 29 mars à l'église Notre-Dame de l'Assomption. °I On demande des messes et des prières à ses amis pour le repos de son âme.

iOn annonce la mort

Du docteur Pierre Sassier, à Paris. Valfleury.

de Montrose, Ht. lion. Stuuley et Mrs Bruce, lady Helen Adare, M. Gilbert Barker, sir Hugh et lady Trevor DaWson, sir G. Marten, sir Frank Nelson, l'Hon. et Mrs Drogo Montagu, l'Hon. Mrs Stanhope Toliemache, lord et lady Willoughby de Broke, M. et Mrs S. A. Parawcllj vicomte l'orbes, sir Thomas et lady Barnes, sir William et lady Worthington Evans, colonel et Mrs Georges Parkinson, l'Hon. et Mrs Michael Scott, sir Arcliibald et lady Mitchelson, M. Dudley Tooth, M. et Mrs Tennyson d'Eyncourt, major et Mrs Hendrick Cooke, M. et Mrs GeoffJ-ey Akroyd, M. et Mrs W. Harding Anderson, M. et Mrs F. W. Douglas, captain et Mrs liyle, captain et Mrs Lonsdale, colonel, et Mrs Ralph Micklem, etc. Pâques 1937 sera marqué d'un caillou blanc dans les fastes du Touquet.

NICE

A Nice, tous les hôtels, du plus petit au plus grand, ont refusé du monde du matin au soir, et dans la journée d'hier, un palace de la promenade des Anglais a dû éconduire quatre cents clients les billards eux-mêmes étaient occupés. Cette nuit encore, les salles d'attente de la gare ont abrité de nombreux voyageurs demeurés sans logement, tandis que d'autres préféraient attendre l'aube dans les boîtes à la mode. Quant aux rues, c'étaient" de véritables garages en plein air.

Pour distraire ses hôtes, la Côte d'Azur leur offrit un choix varié de festivités. En cet éblouissant début de printemps, la fleur fut reine et ce ne furent partout que batailles parfumées plus brillantes les unes que les autres.

A l'hippodrome du Var, devant une assistance d'élite, Jemmapes II, à M. H. Amar, enlevait de haute lutte le grand prix de trot de la ville de Nice, tandis que dans la baie des Anges la coupe de Pâques de natation voyait la facile victoire du triton niçois Cenni. Au golf du Mont-Agel, Weston Webb et Mrs Austin triomphaient dans la coupe de la Barclays Ban, cependant que, au Country Club de Monte-Caïlo, la fameuse coupe Macomber de tennis débutait avec la participation de tous les espoirs français.

Dans la baie des Anges, les fins voiliers succédaient aux nageurs pour la coupe du Figaro et les régates internationales de Nice se terminaient en beauté, tandis que sur la promenade des Anglais pétaradaient lés concurrents de Paris-Nice motocycliste; qu'au Polo de Man- delieu la coupé de Paris-Soir connaissait un éclatant succès. Jean Rouillot.


VEXECUTION DU PLAN DE QUATRE ANS

GENERAL GOERING, après avoir mobilisé l'industrie, mobilise l'agriculture

II annonce une action énergique contre les « déserteurs » des campagnes

Le général Goering, chargé de l'exécution du plan de quatre ans, ne s'était jusqu'à présent occupé que des questions industrielles. Il vient maintenant de s'attaquer aux questions agricoles, et il a prononcé à cet égard un discours qui mérite d'être signalé. |i Au moment où les nationaux-socia- listes prirent le pouvoir, en 1933, ils confièrent à M. Darré, promu au rang de chef de la paysannerie allemande, le < soin d'intensifier la production agri-!i cole. Ce fut, dans la terminologie hitlé- rienne, la bataille de la production ». |< ( Le moins qu'on puisse dire est que cette bataille n'a pas été gagnée. Les i difficultés de ravitaillement de l'Aile- < magne sont considérables. L'abaissement des importations de denrées ali- mentaires et agricoles, voulu par les autorités du Troisième Reich pour éco- nomiser les devises, n'a pas pu être < compensé, à beaucoup près, par la pro- 1 duction intérieure. Certaines denrées 1 alimentaires sont fort peu abondantes i et le ravitaillement en pain, en particulier, est un objet de souci pour le ( gouvernement. En dépit des mesures prises, la disette de céréales a pris un i caractère aigu. i C'est pourquoi le commandement de la « bataille de la production » été c enlevé à M. Darré et confié aux mains i énergiques du général Goering. Et le i discours que vient de prononcer ce der- nier inaugurait son activité dans ce ( nouveau domaine. ( Le programme exposé par le président du Conseil prussien ne présente

La campagne pour l'élection du 11 avril à Bruxelles reprend avec ampleur M. Léon Degrelle annonce huit meetings successifs au Palais des Sports

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Bruxelles, 29 mars. La trêve pascale est terminée et, dès ce lundi, la campagne électorale a repris son ampleur. Notons que M. Léon Degrelle etson journal ont observé cette trêve, allant jusqu'à laisser inachevés certains placards publicitaires commencés dans la matinée de jeudi. D'autre part, certains éléments de gauche, qui soutiennent M. Van Zeeland, ont estimé qu'il s'agissait là d'une idée chrétienne périmée. Les journaux socialistes et libéraux, notamment, se sont exprimés en ce sens. Les tracts les plus pittoresques circulent. Le plus inattendu est, certes, celui qui est publié par un groupe de partisans de M. Van Zeeland et qui

REINE DES FLEURS

Mlle Sézille qui vient d'être élue « Reine des Fleurs de la Côte d'Azur pour 1937.

SUITE U

DE LA PREMIÈRE PAGE LA TENTATIVE

DE CAMBRIOLAGE DE CANNES

Pourtant, le colonel Beck, s'il affirme n'être venu à Cannes que pour se reposer, se livre cependant à une certaine activité politique. Il a eu, la semaine dernière, de fréquents entretiens avec M. Burkard de Reynold, haut commissaire de la Société des Nations à Dantzig, qui a séjourné dans le même hôtel que lui. Avanthier, il a reçu M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères français. Il est entouré en permanence de M. Lipski, ambassadeur de Pologne à Berlin, du comte Loubienski, directeur de son cabinet, et de MM. Starxenski et Siedlski, secrétaires d'ambassade.

De là à conclure que M. Galka avait dans sa valise des documents pouvant tenter un aventurier quelconque. Mais, dans l'entourage du colonel Beck, on minimise l'incident et, par un télégramme du comte Loubienski, l'ambassade de Pologne à Paris a été priée, dans la soirée, de démentir officiellement toutes les dépêches annonçant que l'appartement du colonel Beck avait été cambriolé.

Jean Eparvier.

Le démenti officiel

Voici le texte du démenti auquel fait allusion notre correspondant L'ambassade de Pologne à Paris dément catégoriquement les bruits relat-fs à un prétendu cambriolage dont aurait été victime un membre de la suite de M. Beck. »

rien de très neuf. Le général Goering prévoit de nombreux travaux d'amélioration du sol et de mise en état, un abaissement du prix des engrais, une nouvelle réglementation du prix des pommes de terre, un relèvement du prix d'achat du seigle, afin d'inciter les agriculteurs à se livrer à une culture plus intensive de cette céréale. Mais ce qui est surtout intéressant dans son discours, ce sont les passages qui ont trait au problème de la désertion des campagnes, redevenu particulièrement grave depuis que le réarmement du Reich a provoqué une énorme recrudescence dans la demande de main-d'œuvre industrielle.

Fuir la campagne, a dit le général Goering, c'est se dérober à son devoir; et il a annoncé que les « déserteurs » seraient appréciés et' traités en conséquence. Pour encourager les ouvriers agricoles à ne pas émigrer vers les villes, il leur a d'ailleurs promis d'améliorer leurs conditions d'existence. En somme, le discours du général Goering semble être un dernier avertissement à la classe paysanne d'avoir à se plier de bon gré au plan de quatre ans. Comme l'écrit la Gazette de Francfort, c'est la « mobilisation de l'agriculture ». Mais il est permis de se demander si l'agriculture allemande, même mobilisée sous les ordres du général Goering, pourra permettre au pays de vivre sur ses propres ressources. C'est plus que douteux.

Raymond Henry.

porte pour titre, sons le portrait du premier ministre « Cette canaille-là, j'en suis. » II s'agit d'un texte rédigé par le comte Eugène de Grunne, frère du comte Xavier de Grunne, qui est, lui, un des sénateurs rexistes les plus remuants. Plusieurs ministres sont partis en vacances pour Pâques. M. Van Zeeland est au grand-duché de Luxembourg, M. Spaak joue au golf au Zoute, M. Wauters se repose en France, M. Bovèze dans le Namurois, M. de Man en Ardennes. Mais on les verra bientôt reparaître dans les meetings annoncés pour cette semaine. Les ministres socialistes ont été autorisés par leur parti à parler à des réunions électorales où figuraient aussi des orateurs des autres partis, ce qui leur était formellement interdit auparavant. M. Degrelle, de son côté, annonce pour la semaine prochaine huit meetings suc- cessifs au Palais des Sports. 11 exposera j notamment les rapports entre le rexisme et les autorités religieuses. C'est là un des points délicats qui inquiètent certains catholiques. Il expliquera aussi son attitude à l'égard du nationalisme flamand, dont certains tenants furent condamnés après la guerre pour intelligence avec l'ennemi. Signalons enfin que les nationalistes flamands ont donné à leurs partisans la consigne de voter pour M. Degrelle, tandis que l'aile flamande du parti catholique a donné celle de voter pour M. van Zeeland.

« Nous devons marcher à côté de la France ». proclament en Roumanie les nationaux-paysans

Bucarest, 29 mars. A Husi, le 30° anniversaire de l'entrée de M. Lupu, vice-président du parti national-paysan, dans l'arène politique, a été céléûré par un grand nombre de leaders du parti et par un grand rassemblement paysan. Des allocutions ont été prononcées. M. Lupu, en répondant aux souhaits, a dit notamment

« On nous menace de mort. Je ne crains pas la mort, mais je donne un avertisement à ceux qui croient nous intimider pour un de nous qui tombe,! vingt de nos adversaires seront abattus. »

Parlant de la politique étrangère du pays, il a déclare

« On veut coloniser notre pays avec des Allemands. Nous n'avons que faire des Allemands. Nous devons marcher à côté de la France, parce qu'il s'agit de notre intérêt en tant que peuple. >

CJI

LE VOYAGE

DU COMIE CIANO A ANKARA

SERA-T-IL AJOURNE? II a été question d'une visite prochaine du comte Ciano à Ankara, mais on fait ressortir que les hommes d'Etat turcs ont des engagements pour toute la période allant d'avril à juin. Le premier ministre et le ministre des affaires étrangères turcs sont attendus à Bel- grade le 4 avril le général Inonu ira à Londres pour les fêtes du couronnement. M. Rustu Aras doit aller à Bagdad en juin pour signer un pacte entre la Turquie, l'Irak et l'Afghanistan.

On espère maintenant que l'Italie ne tardera plus à signer la convention de Montreux. Puisque la Yougoslavie a reconnu la conquête italienne de l'Abyssinie, la Turquie pourrait envisager la possibilité de faire un geste analogue, afin de mieux disposer l'Italie en faveur de cette signature.

Une nouvelle politique japonaise à l'égard de l'U. R. S. S. ?

Tokio, 29 mars. Le consul de France à Vladivostok, M. Sugishita, et le secrétaire de l'ambassade du Japon à Moscou, M. Kemeyana, sont arrivés à Tokio. Ils ont été reçus par M. Sato, ministre des affaires étrangères, auquel ils ont fait leur rapport. Peu apres, M. Sato a eu un long entretien avec les ministres de la guerre et de la marine afin de jeter les bases d'une nouvelle politique à l'égard de l'U. R. S. S., politique fondée sur la paix et la conciliation.

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APRÈS LA TRÊVE DE PAQUES Londres estime que la situation internationale s'est améliorée La tension produite par les récents evénements commence à se relâcher

Londres, 29 mars. La trêve diplomatique des fêtes de Pâques a permis, en quelque sorte, de faire le point. Si la situation européenne présente un caractère de gravité certaine, la tension qui s'était manifestée jeudi dernier entre l'Italie et la Grande-Bretagne d'une part, l'Italie et la France, d'autre part, ( s'est beaucoup apaisée. Ce week-end de réflexion semble avoir apporté un peu de calme, et les échanges de vues qui ont pu avoir lieu entre les chancelleries ont certainement été marques par des conversations où les preuves de bonne volonté réciproque ont réapparu. L'entrée en vigueur effective du projet de contrôle des côtes et des frontières d'Espagne, prévue pour aujourd'hui, n'aura vraisemblablement lieu que dans le milieu de la semaine prochaine. Ce retard est dû, d'après le rédacteur di-

La répartition des différentes flottes qui exercent depuis hier le contrôle naval au long du littoral espagnol.

Les Nationalistes espagnols déclarent qu'ils arraisonneront tous les navires transportant du matériel de guerre t

Lisbonne, 29 mars. Les .bateaux de commerce étrangers naviguant dans le détroit de Gibraltar, aussi bien que dans I le bassin méditerranéen et les eaux ocj cidentales de l'Espagne, ont capté aũ I jourd'hui des radiogrammes émis par des postes nationalistes annonçant que les navires de guerre nationalistes n'héI siteront pas à capturer sans préavis tous les bateaux étrangers transportant des armes et des munitions de guerre dans les ports contrôlés par les autorités gouvernementales espagnoles. Le capitaine du Mar-Caspio fait le récit de la poursuite Bordeaux, 29 mars. Le correspondant de la Petite Gironde à Bayonne a pu interviewer le capitaine du Mar-Caspio, qui lui a fait le récit suivant de 1 agression

« La nuit dernière, vers 2 heures du matin, nous marchions à environ un mille au large de Cap Breton, lorsque tout à coup, surgis de l'obscurité, deux petits chalutiers nous encadrèrent. Le premier, nous coupant de la terre, alluma brusquement ses feux, tandis que le deuxième, ses lumières éteintes, nous coupait de la haute mer. Aussitôt, comprenant qu'il s'agissait de navires de Saint-Sébastien, j'ai fait lancer des S. 0. S. successifs, poussé la vapeur et donné au illar-Caspio toute sa vitesse. » Et puis, la poursuite commença. Elle dura une demi-heure. A ce moment, comprenant que le cargo, plus vite qu'eux, allait leur échapper, les deux chalutiers ouvrirent le feu à la mitrailleuse. Toute la superstructure fut en un clin d'œli balayée par les balles, mais sans effet, car l'équipage était à son poste à l'intérieur.

» L'artillerie entra alors en action. Plus de vingt coups de canon furent tirés J de droite et de gauche à quatre ou cinq reprises. La coque encaissa les obus, mais nous approchions de la côte, sur laquelle j'avais mis résolument le cap, car pour rien au monde je ne voulais revenir dans les prisons où j'ai passé deux mois. Je me serais fait plutôt sauter la cervelle. » En nous voyant échouer brusquement à quelques encâblures de l'embouchure de l'Adour, les chalutiers nous tirèrent encore deux coups de canon, puis s'éloignèrent. »

Un vapeur anglais arraisonné au large de Santander

Bayonne, 29 mars. Avant-hier, le vapeur anglais Magdalena, de 5.000 ton-

LA SEMAINE SAINTE A SEVILLB

Tout comme les années précédentes, la célèbre procession du Vendredi Saint à Séville s'est déroulée en grande pompe. Voici, au premier plan, dans le cortège, le groupe des peniteuts.

plomatique de la Morning Post, à des divergences relatives à la nomination de certains contrôleurs. Mais, observe la Morninq Post, la tension produite par les incidents de la semaine dernière commence, à se relâcher- Le gouvernement britannique a accepté les assuranc-s italiennes que les éléments débarqués à Cadix le 5 mars étaient exclusivement composés de majors et d'infirmiers, disposant d'un matériel d'ambulances. « Jusqu'à ce que le projet de contrôle ait été mis à l'épreuve, il n'est pas question de proposer des mesures additionnelles pour faire respecter cet accord. » En ce qui concerne le retrait des volontaires, le gouvernement italien n'a fait aucun acte officiel depuis le refus du comte Grandi de discuter cette question, la semaine dernière. On s'attend toutefois à ce que l'affaire revienne sur

nes, venant de la Goulette (Tunisie) avec I un chargement de minerai, a été arraisonné par des navires insurgés espagnols et a essuyé un tir de 6 obus à 20 milles au large de Santander. Le Magdalena ayant interrompu sa marche et s'étant fait reconnaître, a été ensuite autorisé à poursuivre sa route. Le Magdalena est actuellement mouillé dans le port de Bayonne.

LES OPERATIONS MILITAIRES LES NATIONAUX

ANNONCENT

DES SUCCES LOCAUX Avila, 29 mars. Hier, à la fin de la soirée, les gouvernementaux ont essayé d'enlever la hauteur de la Cruz, aux environs immédiats de la route d'Aragon.

Ils avaient mis en ligne de nombreux effectifs pour enlever cette position qui leur aurait assuré un débouché facile sur la route d'Aragon et que les nationalistes avaient solidement fortifiées. La position fut simultanément atta- quée de face par plusieurs vagues d'assaut et sur deux côtés par deux colonnes comprenant des sections motorisées. 1 Les gouvernementaux

également (

Madrid, 29 mars. Le conseil délégué pour la défense de Madrid publie, à i c midi, le communiqué suivant « Sur le front de Guadarrama, les trou- pes républicaines ont occupé, au cours | d'une vigoureuse attaque, la position de f Casa Valiente, qui domine le village et « la vallée de San Rafael.

» Sur les fronts de Madrid et de Guadalajara, rien à signaler. »

Madrid subit

un violent bombardement « Madrid, 29 mars. L'artillerie natio- j 1 l naliste a violemment bombardé ce matin a les rues centrales de Madrid. r Un obus de gros calibre est tombé p dans la Gram Via où se trouvait un grand nombre de personnes attendant l'ouverture des magasins. II y a eu plu- sieurs tués et une quinzaine de bleSsés. J

le tapis lorsque le comité de non-intervention se réunira et l'on, a bon espoir de sortir de l'impasse. »

D'après le rédacteur diplomatique du Daily Telegraph, on a tout particulièrement insisté, pendant le week-end, dans les milieux officiels, sur le fait que1a Grande-Bretagne était absolument du même avis que la France pour estimer que s'il était prouvé que des « volontaires étrangers avaient de nouveau été envoyés en Espagne après l'accord de non-intervention, une situation très grave se trouverait créée. « Toutefois, écrit le Daily Telegraph, la Grande-Bretagne n'a pas la preuve que cet accord ait été violé. » Enfin, le rédacteur diplomatique du Daily Heiald (travailliste) écrit « II y a de bonnes raisons de croire que M. Mussolini a abandonné, du moins momentanément, toutes les idées qu'il avait pu avoir concernant des dérogations possibles à l'accord de non-intervention. > ̃̃•̃

Valence renoncerait

à réclamer une réunion delaS.D.N.

Tendres, 29 mars. Suivant un bruit qm court dans les milieux bien informés, de Londres, le gouvernement espagnol serait disppsé à retirer sa demande qu'une reunion spéciale du Conseil de la S. D. N. examine le problème de- la guerre civile espagnole.

Des avis qui lui seraient parvenus de sources très différentes auraient montré que la majorité des grandes puissances considère qu'un débat à Genève ne pourrait qu'envenimer le conflit et aggraver la situation.

LA GRISE CATALANE

M. Tarradellas

est chargé de constituer le nouveau Cabinet

Barcelone. 29 mars. C'est au premier ministre sortant, don José Tarradellas, que le président catalan Companys a confié la tâche de former le nouveau cabinet catalan. ̃

Recevant ce soir les journalistes, M. Tarradellas leur a confié qu'il se trouvait placé devant certaines difficultés et que sa tâche était délicate.

Un appel de M. Campanys à l'union du peuple catalan Cet après-midi, à 15 heures, une note a été remise à la presse, dans laquelle le président Campauys déclare «. Les difficultés actuelles doivent être surmontées par le dévouement des organisations, des partis et des hommes qui. sentent leur devoir et leur responsabilité dans ce moment extraordinaire.

» J'ai chargé le premier conseiller, M. Tarradellas, de tâcher de constituer rapidement un nouveau cabinet avec l'assistance des mêmes représentants qui composaient le cabinet antérieur et avec les éléments syndicaux et politiques qui ne voudront pas. dans ce moment, refuser ni marchander leur collaboration au gouvernement.

» J'ai l'assurance que les décisions prises seront soutenues et appuyées par un redressement unanime et impératif du peuple catalan. »

UN COMPLOT AURAIT ETE DECOUVERT A BURGOS Londres, 29 mars. Le rédacteur diplomatique du Manchester Guardian affirme qu'un complot a été fomenté contre la junte de Burgos

« La conspiration, écrit-il, s'est étendue à plusieurs villes situées en territoire insurgé et semble avoir été particulièrement formidable à Malaga. Son but était de libérer les prisonniers aux mains des rebelles et d'organiser une révolte armée derrière leurs lignes. Il semble qu'un certain nombre d'officiers de l'armée Franco aient été impliqués dans ce complot, qui fut éventé par le service d'espionnage allemand, déjà très bien organisé en Espagne avant même la guerre civile. Dix-huit meneurs au moins ont été exécutés. »

D'autre part, une dépêche de Tanger qui n'a pas encore reçu confirmation annonce qu'à la suite de la découverte d'un complot militaire au camp d'aviation de Tétouan, dirigé contre le gouvernement nationaliste de cette ville, une trentaine d'officiers, de soldats et de membres du personnel du camp ont été fusillés le 24 mars.

Des Italiens fusillés

à Algésiras ?

D'autre part, selon certaines informations de Malaga, une vingtaine de carabiniers et plusieurs sergents et caporaux appartenant au régiment italien de Pavie, actuellement à Algésiras, auraient été fusillés ces jours derniers pour avoir tenté d'organiser un complot contre les nationalistes espagnols.

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Deux mille ouvriers f ont grève aux usines d'armement de Glasgow

Londres, 29 mars. Près de deux mille ouvriers spécialisés employés aux chantiers navals et aux fonderies Beardmore Parekehead, à Glasgow, font grève depuis quelques jours, afin d'obtenir une augmentation de salaires. Les négociations n'ont pas toujours abouti et on craint aujourd'hui une extension du mouvement qui affecterait alors quelque cinq mille ouvriers. La situation est particulièrement sérieuse, du fait que la firme travaille nuit et jour à l'exécution du programme de réarmement du gouvernement.

Une réunion générale de tous les grévistes a été convoquée pour demain midi. La presse du soir commente la situation avec quelque inquiétude et prévoit une intervention du gouvernement si les difficultés ne peuvent être rapidement réglées.

ALLEMAGNE. A la chancellerie du Reich, on déclare n'avoir aucune connaissance d'un prochain voyage de M. Hitler en Rhénanie. U convient ce.pendant de faire observer que les déplacements du FUhrer-Chancelier sont fréquemment tenus secrets jusqu'au dernier moment.

BULGARIE. Les candidats gouvernementaux étant les seuls pour lesquels on pouvait voter, ont obtenu plus de 80 des suffrages dans les élections communales de la région de Sofia.

A L'EXPOSITION

UNE CERTAINE ACTIVITE FUT CONSTATEE HIER r sur les principaux chantiers Si les ouvriers sont pea pressés de terminer les travaux, c est par pear du chômage après l'ouverture., déclare M. Labbé.

Comme la veille, le jour de Pâques, le beu temps a incité hier après-midi un nombre considérable de Parisiens à diriger leurs pas vers les berges de la Seine pour se rendre compte de l'état d'avancement des travaux de l'Exposition. Du Cours-la-Reine au quai de Passy, au quai d'Orsay et sur le pont de l'Alma, en colonnes serrées, quatre à cinq de front sur les trottoirs ou envahissant un côté de la chaussée, des milliers de curieux ont contemplé les chantiers quasi-déserts. Sous le tunnel du Trocadéro des agents avaient été appelés pour canaliser les piétons vers l'étroit passage qui leur est réservé, afin de ne pas perturber une circulation déjà difficile mètre par mètre, à pas lents, comme dans un couloir du métro, les promeneurs ont gagné le pont de Passy pour regagner ensuite le Champde-Mars où les autobus furent pris d'assaut. Des provinciaux et des étrangers, appareils photographiques à la main, s'arrêtaient devant les bâtiments encore squelectiques et fixaient, pour l'illustration des keepsakes, le visage de l'Exposition quelque trente jours avant son ouverture.

Si, dimanche, l'absence des ouvriers était diversement commentée avec des accents de tous les terroirs, leur' présence, hier, sur les principaux chantiers ne l'était pas moins. Les métallurgistes allemands en chapeaux mous et les charpentiers en bois de la porte de l'Aima, faisant fonctionner leurs fraiseuses miaulantes, obtenaient un vif succès de curiosité, tandis que les ou-

Le projet Spinasse risque de ruiner l'hôtellerie,

dit un restaurateur de Nancy Nancy, 29 mars. Au cours d'une interview, M. François, directeur d'un des principaux hôtels de la ville! a déclaré

« Nous eûmes soudain connaissance du- projet Spinasse pour la fixation des prix de vente ou leur limitation. Nous nous sommes vus dans l'obligation de renoncer à poursuivre la discussion pour les salaires. Comment les régler, si nous ne sommes plus les maîtres de nos prix de vente ? P

» Le gouvernement a déposé, d'autre part, sur le bureau de la Chambre, un projet instituant des commissions trij partîtes qui détermineront les prix d'après une formule ayant l'aspect quelque peu rébarbatif d'une équation à résoudre. On- y parle notamment d'une augmentation de 25 plus un coefficient égal à la moyenne arithmétique entre le coefficient du coût de la vie et le coefficient du coût de la main-d'œuvre pour chaque département. » M. François considère qu'avec la nou- velle loi les salaires absorberaient environ 64 de la recette, par exemple, dans la maison qu'il dirige.

« Dans de telles conditions, dit-il, combien d'établissements sont-ils capables de résister ? » -1

DERNIERE HEURE

LES ACCIDENTS

DE LA CIRCULATION Au moment de mettre sous presse, des dépêches nous parviennent signalant cette nouvelle série d'accidents. SARTHE. Au carrefour des routes de Paris-Le Mans et Le Mans-Saint-Calais, deux automobiles se sont violemment heurtées. On compte huit blessés. M. Berthenet est le plus grièvement atteint.

MEUSE. Entre Pagny-ru-Meuse et Void, une automobile dans laquelle se trouvaient M. Baudry, député-maire de Montereau, sa femme et trois amis, a capoté. Les cinq occupants ont été blessés.

MEURTHE-ET-MOSELLE. A Thiébauménil, une automobile s'est écrasée contre un arbre. On compte huit blessés graves, parmi lesquels M. Foex et sa fillette, qui seraient tous deux dans un état désespéré.

GRANDE-BRETAGNE. Un autobus bondé de voyageurs, se rendant à un match de football à Newcastle, est allé se jeter contre un poteau télégraphique. Il s'est renversé, après avoir endommagé un tramway. On compte"28 blessés. Voir page 4 un grand nombre d'autres accidents.

UN COMPLOT

CONTRE L'EMPEREUR DU MANDCHOUKOUO Londres, 29 mars. On mande de Hsinking (Mandchoukouo) que les autorités auraient découvert un complot contre l'empereur Fu-Yi. Près de 200 personnes auraient été arrêtées. Plusieurs d'entre elles auraient été fusillées, les autres condamnées à de longues peines d'emprisonnement. Les arrestations remontent au mois dernier, mais les autorités japonaises n'ont rien révélé de l'affaire avant d'être sûres de connaître toutes les ramifications du complot dans lequel de hauts fonctionnaires, des magistrats, des professeurs sont accusés d'avoir coopéré avec des groupements chinois nationalistes.

AFFAIRE D'ESPIONNAGE EN SUISSE

Berne, 29 mars. L'Agence Télégraphique Suisse rapporte, d'après les journaux de Bàle, que la Sûreté de cette ville a arrêté un commis de 24 ans qui, depuis des mois, se livrait à l'espionnage au détriment de la France et pour le compte d'une centrale d'espionnage allemande établie à Ravensburg, en Wurtemberg. Il recueillait des renseignements au sujet des aérodromes militaires français d'Alsace et de la région frontière franco-suissee.

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vriers en bourgerons biens du pavillon de la C. G. T. avaient un parterre de spectateurs narquois ou admiratifs, tendant le poing fermé et sympathisant. Par les interstices des portes de planches mal jointes, la foule se glissait dans les chantiers, derrière les palissades «où il doit se passer quelque chose », et la passerelle d'acier qui épaule le pont de l'Alma fut officieusement inaugurée par des « civils » qui avaient trouvé le moyen d'y pénétrer jusqu'à ce que les agents vinssent les en chasser.

Ce que dit M. Labbé

M. Edmond Labbé, commissaire général de l'Exposition, qui se trouve dans sa propriété d'Yvetot, où il est parti passer les fêtes de Pâques, a déclaré au Matin que les difficultés dans les travaux de l'Exposition n'avaient pas pour cause, «comme on le croit trop souvent, la politique, le sabotage et l'antipatriotisme », mais simplement la crainte qu'ont les ouvriers les terrassiers et les cimentiers surtout d'être de nouveau en chômage, les travaux de l'Exposition terminés.

M. Edmond Labbé a ajouté que la date d'ouverture de l'Exposition était toujours fixée au .2 mai et que si l'on ̃embauchait dès à présent les ouvriers d'une façon formelle sur d'autres chantiers d'Etat, afin qu'ils aient la certitude de travailler dès la date d'ouverture de l'Exposition, on assisterait «en quatre semaines à un extraordinaire tour de force. a

LE TRICENTENAIRE

de deux grands explorateurs

La Monnaie de Paris vient d'éditer deux médailles, l'une à l'effigie de Cavelier de la Salle, l'autre à l'effigie du Père Marquette, les deux illustres explorateurs français dont. on va fêter le tricentenaire. Ces œuvres artistiques sont dues respectivement aux graveurs Lavrillier et Delannoy.

UN CENTENAIRE

En l'année 1837, il y a cent ans, GaGtan PICOX, distillateur, modestement établi dans la campagne algérienne dont la conquête se précisait chaque jour, créait, grâce à des mélanges de fruits frais et de plantes amères, un produit qu'il dénommait Amer Africain et qui devait, quelques années plus tard, prendre le nom d'Amer Picon.

Aussitôt que Philippeville sortit des ruines de l'ancienne Russicada, Gaëtan PICON établit dans cette nouvelle ville sa première Usine.

Tout le monde sait l'importance que la Société Picon et Cie et sa Marque mondiale ont prise dans le Commerce et l'Industrie française.

Cette Société célèbre cette année les fêtes de son Centenaire, celles-ci auront pour cadre l'Exposition de Paris 1937 où Picon et Cie réuniront Associés, Personnel et Représentants en des réceptions amicales et familiales, ces deux principes ayant toujours été la ligne de conduite des dirigeants de cette importante flrme.

Désireux de marquer le début de cet anniversaire par un geste de générosité et de reconnaissance envers la région ~l qui fut son berceau, la Société Picon et Cie a délégué spécialement Mme A. Ducreux-Picon, fille de Gaëtan Picon, inventeur, et un de ses administrateursdirecteurs, M. Louis Gonfreville, président du Tribunal de commerce de Bordeaux, pour remettre à M. le Maire de Philippeville un don pour le Bureau de bienfaisance de la Ville.

Cette remise a été faite par les délégués de la Société le 22 mars 1937, jour anniversaire, il y a cent ans, de la création de l'Amer Picon.

LA CATASTROPHE DE NEW-LONDON

Les conclusions de l'enquête Washington, 29 mars. M. Wallace, secrétaire de l'agriculture, a publié les résultats de l'enquête sur l'explosion de l'école de New-London.

Ce rapport établit que la catastrophe a été provoquée par l'explosion d'une nappe de gaz naturel qui s'était répandue dans les caves du bâtiment et à laquelle le feu a été communiqué par une étincelle produite par un moteur. i Le rapport ne dit pas s'il s'agit d'émanations souterraines ou d'un mauvais raccord de canalisation.


PAQUES ATTRISTÉES Nombreux accidents de la circulation

Les jours de fêtes, amenant sur les routes un nombre inusité de voitures, conduites souvent par des chaûffeurs-inexpérimentés, sont attristés par de multiples acciden ts de la circulation. 6e lundi de Pâques n'a pas fait exception à la règle.

Près d'Avignon, deux époux sont luis par un chauffard le bébé est blessé.

M. Gabriel Raibaut, électricien, âgé de 25 ans, et sa femme, née Albertine Aniel, 23 ans, revenaient d'un bal et rentraient à leur domicile au Pontet. Les jeunes époux poussaient devant eux une petite voiture transportant leur enfant, âgé de treize mois, lorsque, en arrivant sur la route nationale n° 7 ils furent renversés par une automobile. M. et Mme Raibaut ont succombé. Le bébé, arraché de sa voiture par la violence du choc, avait été projeté dans le fossé plein d'eau qui longe la route. Par miracle, l'enfant, évanoui et transi de froid, avait la tête hors de l'eau et respirait encore. Il a été transporté dans un état grave à l'hôpital Sainte-Marthe, en Avignon.

Le chauffard, qui avait pris la fuite aussitôt après l'accident qu'il avait cau,sé, été identifié et arrêté. C'est un nommé Louis Laffay, né en 1904, à Dijon, terrassier, employé dans une entre- prise de goudronnage des routes, à Sor- gues. Il avait emprunté, sans le lui dire, la voiture de son patron. Celle-ci a été retrouvée au garage, quelques heures après l'accident.

.Laffay a déclaré à la gendarmerie qu'il ne s'était pas rendu compte de ce qui était arrivé, et qu'il n'avait ressenti aucun choc. Or la reconstitution de l'accident, qui a eu lieu à 17 heures, a permis d'établir que les deux corps qu'il a

fauchés ont tordu te pare-choc et l'aile

gauche avant de la voiture.

Le chauffard a été placé sous mandat de dépôt et écroué en Avignon.

A Paris et en banlieue

PARIS. Boulevard Murât, Mlle Léonie Tournet a été renversée par une auto. Elle est morte peu après.

Avenue des Champs-Elysées, une àntp.a a renversé le motocycliste Louis Pavani. de la Garenne. M. Pavani a été transporté à l'hôpital Marmottan. SEINE-ET-OISE. Au. carrefour de ]a Grille de Maintenon, près de Rocqueneourt, une collision s'est produite entre ira autocar de la ligne Paris-Mantes et l'auto de M. Ridet, demeurant à Gallardon. Dans le choc, M. Ridet, sa fiancée, Mlle Mainguy, et M. Ridet père, ont été grièvement blessés et transportés d'urgence à hôpital de Versailles.

Les Parisiens sont revenus. mais nos visiteurs

ne sont pas tous repartis Hier, Paris appartint encore aux touristes étrangers et aux provinciaux de passage. d.

A la fin de l'après-midi, cependant, on observa dans les gares le premier « reflux » touristique. De nombreux Parisiens, leur congé terminé, rentraient de villégiaturé^, la plupart dé la proche campagne. Ceux qui, dans un laps de temps assez bref, avaient effectué de plus longs déplacements pour aller goûter aux joies du sport de montagne. avaient l'air de plpyer légèi-;m.».nt sous leurs sacs d'excursion et leurs skis bien rodés par la neige de printemps, mais leur souffle était enrichi de nouvelles provisions d'oxygène, et leurs joues roses.

Les étrangers, cependant, font repartis moins nombreux que nos concitoyens ne sont revenus, car leur itinéraire implique des vacances plus longues. Et Paris, aujourd'hui, battra peutêtre un record de population.

L'INAUGURATION DU MONUMENT A U MEMOIRE

DE M. PIERRE RAMEIL

Perpignan, 29 mars. M. Edouard Herriot, assisté de M. Gasnier Duparc, ministre de la marine, de M. Jules Jul- lien, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique, et de nombreux parlementaires, a procédé hier matin, à Céret, à l'inauguration du monument élevé à la mémoire de M. Pierre Ramei!, ancien député, ancien sénateur des Pyrénéès-Orientales et ancien sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, dont le président de la Chambre a prononcé l'éloge.

CIl'

PRES DE SARLAT

UNE FUSILLADE

ENTRE NOMADES Cinq blessés

Quatre arrestations

Sarlat, 29 mars. Une rixe s'est produite là nuit dernière, vers minuit, entre des nomades, en stationnement an lieu dit « Le Pré de Cordy » près de Sarlat.

Quelques instants plus tard, elle devenait une fusillade, au cours de laquelle plusieurs personnes ont été blessées assez grièvement.

Cette bagarre est l'aboutissement d'un différend qui existait depuis plusieurs années entre les familles Loustalot, Dour et Stenegri.

Jacques Lcustalot, âgé de 59 ans, a été blessé d'un violent coup de crosse à la tête; Antoine Dour, 29 ans, a reçu de nombreux plombs de fusil de chasse à l'omoplate, au bras et à la jambe gau-

che»

Stenegri aîné est blessé aux jambes et au bras gauche. Stenegri jeune a eu les jambes criblées. Marie Dour, femme de Stenegri aîné, a reçu plusieurs décharges.

Une vingtaine de douilles ont été ramassées sur le terrain par les gendarmes qui ont effectué l'enquête.

Le Parquet de Sarlat s'est rendu sur lés lieux et quatre arrestations ont été .1 opérées.

Une Dieppoise condamnée

pour avoir noyé son chren malade Dieppe, 29 mars. Une Dieppoise dont le chien était malade ligota l'animai et, l'ayant placé dans un carton, le jeta dans i'avant-port. Repêché par deux amies des bêtes, l'animal mourut peu après.

Saisi de cette affaire, le juge de paix de Dieppe a condamné la propriétaire du chien à 5 francs d'amende et à 1Ô0 francs de dommages-intérêts envers la Société dieppoise de protection aux animaux, partie civile.

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Trois voyageurs de l'autocar 'ont été également blessés.

A Montferineil, l'auto de M. Bruschet, instituteur, a renversé le cycliste Marcel Verstichlen; qui est décédé peu après.

A TRAVERS

LES DEPARTEMENTS

CHARENTE. En allant à Barbezieux, l'infirmier Beauvalhit est tombé de voiture et a succombé.

HAUTE-VIENNE. Traversant la voie ferrée, le contrôleur Nadaud a été tué par une locomotive, à Limoges.

ALLIEE. La voiture où avaient pris place M. et Mme Gobin ainsi que le colonèl Michel, commandant militaire du Palais-Bourbon, s'est renversée à SaintPrix. Les occupants soWt sortis à peu près indemnes de l'accident.

L'auto de M. Vincent a blessé très grièvement, à Montluçon, M. Baderre, charcutier.

SEINE-ET-MARNE. Une auto conduite par le marin René Beuloir, ébloui par les phares d'une autre voiture, a renversé près de Villiers-sur-Marne les époux Amelot et leur fils. MM. Amelot et fils ont été tués,' Mme Amelot a été contusionnée. Le marin a été arrêté. CHER. Près de Bourges, une auto a capoté. Trois de ses occupants, Mme Mallou, M. Gillot et sa fillette ont été blessés.

A Bourges, la voiture de la famille Chambon est tombée dans le canal. Des mariniers ont sauvé tous les occupants. MOSELLE. Dans une forêt près de Sierck, le cycliste Kron, voyant des sangliers, est allé se jeter dans un fossé. Il est assez sérieusement blessé.

HAUT-RHIN. Au passage à niveau de Brunstatt, une auto a été broyée par un express. Mme Blochér a été tuée, Mme Austett est dans un. état désespéré. Le jeune garde-barrière Zimmermann a été prié de se tenir à la disposition de la justice.

HAUTE-SAONE. A Bonboillon, une collision d'automobiles s'est produite. Mme Boeglin a. été tuée. M. Ponsot est dans le coma. On compte six blessés. A L'ETRANGER

ITALIE. Entre San-Remo et Vintimille, la voiture du coureur cycliste Mouton s'est écrasée contre un car. M. Mouton a été blessé.

L'AFFAIRE DE TRAFIC D'ARMES EN BELGIQUE PAUL JOUHAUX

SERAIT RECONDUIT A LA FRONTIERE `

Liége, 29 mars. A la suite du jugement du tribunal correctionnel de Liége intervenu dans l'affaire des trafics d'armes, tes prévenus qui sont en détention préventive, c'est-à-dire Paul Jouhaux, Rolland et Mme Orval, vont être, dit-on, reconduits à la frontière française.

Seul, Biaise restera détenu, mais sa libération est, croit-on, très prochaine. L'administration des finances, d'autre part, annonce qu'elle interjettera appel du jugement qui la déboute de son action.

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M. Hitler m viendra pas à Paris pour l'Expositioa

Pourtant il aurait « désiré w faire ce voyage. »

Berlin, 29 mars. « Ce sera très beau, cette exposition, a dit M. Hitler au rédacteur de la Weltwoche. Je ferai tous mes efforts pour que les Allemands y aillent en aussi grand nombre que possible. Je ne puis y aller moi-même et je le regrette; s'il y a un voyage que j'aurais désiré faire, c'est celui-là. Mais j'attendrai d'être retiré des « affaires ».

«o

Nouvelles diverses

Cambriolages à Paris

et en banlieue

Des cambrioleurs ont pénétré par effraction dans l'appartement de M. Thibaudet. 26, avenue du Bel-Air. Ils ont fouillé tous les meubles, mais on ignore le montant du vol, car le locataire était absent.

D'autres malfaiteurs, à l'aide de pavés. ont brisé la- vitrine extérieure d'un maroquinier. 24. boulevard Haussmanu, et dérobé une certaine Quantité de marchandises. Enfin. à Montrouae. des gardiens de la paix, alertés par les voisins, ont surpris vers 0 heure 30. hier, trois malfaiteurs qui opéraient au 248, de l'avenue Aristide-Briand. dans le pavillon de M. Berthier. actuellement absent. Pour échapper aux agents. les voleurs tirèrent plusieurs balles de revolver. Les policiers ripostèrent et blessèrent l'un des malfaiteurs. aui fut conduit à l'hôpital Cochin. Un deuxième, sautant par la fenêtre, parvint à s'enfuir. Le troisième. Emilio-Marie Diana. 41 ans. d'orîgine italienne, maçon, sans domicile fixe, a pu être arrêté et consigné à la disposition du commissaire de police de Montrouge.

EN QUELQUES LIGNES MARNE. Un drame s'est déroulé entre deux tribus de vanniers ambulants, près de Vitry-le-François. On compte cinq blessés. Huit arrestations ont été opérés.

BOIIGHES-DU-RHONE. Un excursionniste, venant de Romorantin, a été victime, dans un des plus grands hôtels dee la Canebière, d'un vol important. Un filon lui a subtilisé 3.000 francs-en billets de banque et pour 25;000 francs de bijoux.

TERRITOIRE DE BELFOItT. A la demande de sou avocat, Carpaneto, -le courtier en grains de Marseille, prévenu de complicité dans l'affaire de trafic d'armes, a étï mis en liberté provisoire par M. Cordier, juge d'instruction à Belfort. Carpaneto prétend toujours n'avoir accepté d'envoyer un mandat à son nom, destiné au paiement d'une livraison d'armes, que pour rendre service à son ami et co-inculpé, l'armurier Bertrand.

GRANDE-BRETAGNE. Plus de 800 écoliers et écolières, venant de toutes les parties de la Grande-Bretagne, ont quitté Londres, accompagnés de quel1 Ciucs instituteurs et institutrices, pour se rendre à Paris.

AUX ENVIRONS DE LILLE

Un gros chien ressemblait

au roi du désert Très féroce, ce faux lion a été justement abattu

Un automobiliste de Lille, M. Marchand, qui se rendait à Soclans, hier matin, à 9 heure;, vit tout à coup une bête énorme traverser la route etjjlenfuir à travers champs. M. Marchand se rapprocha de l'animal.

Pas de doute, se dit-il, sans être grand connaisseur, mais après l'avoir observé d'assez près, c'est un lion. Et, pressant l'allure, il s'en fut alerter la gendarmerie de Soclans. Les gendarmes reçurent sa déposition avec un certain scepticisme aucune ménagerie, aucun jardin zoologique n'avait signalé qu'un pensionnaire se fût évadé. Mais leur scepticisme ne dura pas longtemps de toutes parts des témoignages concordants arrivaient. Le fauve de Soclans avait été aperçu près de Thémy en cours de route, il avait attaqué en rugissant un attelage de deux chevaux dont le conducteur, terrifié, prit la fuite dans la plaine, il avait ondii sur un groupe de six jeunes filles en promenade qu'avait sauvées heureusement le coup de fusil d'un chasseur.

Les gardiens de l'ordre n'hésitèrent plus ils mobilisèrent toutes les brigades de la région. Dans chaque village des volontaires en armes participèrent aux battues.

On rejoignit le fauve près de Carvin, comme il allait prendre à revers un groupe d'enfants le fusil du gardechasse l'abattit. Il eut encore la force de fuir, laissant derrière lui des traces de sang. Il alla mourir dans un bosquet de Gondecourt.

Quand on retrouva son cadavre, on s'aperçut qu'il s'agissait. d'un chien. Mais ce n'était pas, à vrai dire, un chien comme les autres il avait une taille ""énorme, une véritable crinière, une robe fauve et son aspect était effrayant II n'appartenait à personne et devait être devenu enragé après avoir vécu longtemps à l'état sauvage Il ressemblait à s'y méprendre au roi du désert. Et ce n'était pas du tout un faux exploit que de l'avoir abattu.

L' «Internaticnale » provoque une bagarre à Fréjus

Toulon, 29 mars. Dans un bal, organisé par un café de Fréjus, des jeunes gens ayant demandé à l'orchestre de jouer l'Internationale, des militaires présents protestèrent. Il y eut une petite bagarre au cours de laquelle un sergentchef, malmené par un groupe, se servit de s.on canif et blessa au.ventre un jeune homme nommé Julien Bonnard. Le blessé a dû subir l'opération de la laparotomie. Son état est grave. Le sergent, qui manifeste un vif re- gret, déclare s'être trouvé en état de légitime défense.

Les derniers cambriolage?

de Bayonne et Bordeaux

ont élé commis

par d'anciens miliciens espagnols s Bordeaux, 29 mars. La Sûreté a arrêté trois Espagnols soupçonnés: d'avoir commis des cambriolages' à Bayonne et Bordeaux.

Il s'agit de Cyprien Acha, âgé de 25 ans José Guillermo Lesàca, âgé de 28 ans, et Pascal Portole, âgé de 23 ans, tous originaires de Bilbao. Ils ont dit avoir servi dans les milices gouvernementales.

Les confrontations effectuées ce matin ont été accablantes pour les inculpés.

BHH2^utNZA!MeoE juinhhBiI

BR][DGE Problème No 130 bls

A. REYNALD

Sans Atout

A joue et fait toutes les 8 levées" La solution paraîtra le 7 avril

Solution du problème 129 bis paru le 24 Mars

A. REYNALD

X" 0 joue cœur 0 C joue pique 2 B s> » 6 B » » 4 D » » 3 5° A » pique A A »• •» 2 C » » 6 2" C » » » 9 B » » 7 B » » 7 6<" A » » 8 D » » B. C » » 9 A » » i B » » 10 D » » A B » pique D A » pique 3 A » » 5 C » cœur 5 C s pique V B » »̃ 8 B » trèfle D 4° A » piqueR

A et B font toutes, les levées sauf l'As de Carreau..

A et B font ensemble 10 levées sur 13. DISCUSSION

C a en tort de soutenir D à coeur, d'abord à cause de leur vulnérabilité et ensuite parce que D aurait pu être tenté de déclarer 4 coeurs. Dans ce cas A aurait sans doute contré plutôt que de chercher la sortie à pique, et le contre aurait coûté cher à C et 1), qui ue peuvent jamais faire que 6 levées en tout, soit 5 cœurs et l'As de Carreau. D aurait agi plus sagement, C et B ayant passé, de faire de même, d'autant plus qu'en dehors d'un cœur assez joli mais court il n'a pas une levée sûre. Snvoir se taire, même avec une déclaration possible, est souvent une finesse.

RÉVEILLEZ LA BILE DE VOTRE FOIESans calomel et vous sauterez du lit le matin "gonflé à bloc"

H faut que le foie verse chaque jour on litre de bile dans l'intestin. Si cette bile arrive mal, vos aliments ne se digèrent pas, ils se putréfient Des gaz vous gonllent vous êtes constipé; Votre organisme s'empoisonne et vous êtes amer, abattu. Vous voyez tout en noir 1

Les laxatifs sont des pis-aller. Une selle foreée n'atteint pas la cause. Seules les PETITES PILULES. CARTERS pour le FOIE ont Je pouvoir d'assurer le libre afflux de bile qui vous remettra d'aplomb. YéÈétaîes, donces, étonnantes oour faire couler la bile. Exigez les Petites Pilules Carters pour le Foie. Tiss Pharmacies 9frs7S,

LES ESPAGNOLS retrouvés morts

sur nos côtes

avaient été jetés à l'eau

yiua~t.s

-q T

Nantes, 29 mars. On se souvient que te 31 janvier dernier, sur la côte de Xoirmoutier, des pêcheurs de la Guérinière découvraient un premier cadavre espagnol.

Les jours suivants, six autres cadavres devaient être pareillement rejetés par la mer, sur tes côtes de la Vendée et de la Loire-Inférieure. Tous étaient ligotés et mutilés.

Le Parquet général de Poitiers saisi, commit pour pratiquer l'autopsie des sept corps les docteurs nantais Maurice Bureau, Desclaux et Gauduçheau. Les médecins-légistes viennent de déposer leur rapport. Les constatations sont formelles les sept cadavres ont été ceinturés de la même façon par des cordes du même type, munies d'un poids pour chacun des hommes. Ces hommes étaient vivants lorsqu'ils furent jetés à la mer et leurs corps ont séjourné quatre mois et demi dans l'eau. La mort remonterait donc à la fin du mois d'octobre.

On peut penser qu'il s'agit d'otages espagnols retenus sur les bateaux-prisons d'Irun ou de Saint-Sébastien, et qui furent tués avant la prise de ces villes. Les traces de violences relevées marquent des mutilations subies alors que ces hommes étaient vivants.

Le contenu de l'estomac, précisent les praticiens, a montré ou'ils avaient reçu la même alimentation, ce qui indique, concluent-ils, une provenance. identique, et que ta mort est survenue pendant les heures qui ont s-ivi 1j repas. Il s'agit donc bien de prisonniers, et dont on s'est débarrassé hâtivement.

Le rappoi constate en outre, que la denture d= tous les -sujets^était soignée lûsïeurs dentre eux a. -aient des dents recouvertes de couronnés d'or. Aucun n'était tatoué.

Enfin les médecins ont examiné les débris de vêtements l'un des cadavres portait, cachée dans une manche de chemise, une somme de 800 pesetas en billets. Des restes d'habillement avaient gardé des marques de fabriques espagnoles.

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Les communications

avec la Haute-Savoie

sont presque entièrement rétablies

La région de Moutiers,. en Haute-Savoie, s'était trouvée isolée par une tempête de neige, et privée, momentané- ment, de communications, fait particu- lièrement gênant en cette période de vacances pascales.

Le nécessaire a été fait pour rétablir ces communications. Deux circuits téléphoniques de Moutiers ont pu être dès hier rétablis avec Lyon un sur quatre avec Chambéry; un avec Lyon. La liaison téléphonique de Moutiers ne reste donc plus coupée qu'avec Val-d'Isère et Bourg-Saint-MauTice.

Le service télégraphique a pu être re- ¡ mis- eh service entre Moutiers et Digne;! Quant au service postal, il -n'aura été arrêté- qu'une journée, et peut.. à nouveau fonctionner normalement.

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LES FILMS NOUVEAUX. AU MADELEINE

ANOÛSDEUX,

MADAME LA VIE

Le tout, quand on triche, c'est de gagner.

Ce film est parfaitement amoral il fend à prouver qu'on peut tricher, mais pour gagner. Les ennuis commencent dès que l'on s'avise de perdre. Trois personnages tiennent l'écran r un garçon sincère et matcIianceux, un débrouillard antipathique qui transforme en or tout ce qu'il touche et une femme qui déçoit l'un et profite de l'autre, et réussit à être ràrfailement heureuse en mettant ses scrupules et son cœur à !a raison.

La relation de ces trois destins emmêlés est prétexte à une série de clichés rapides qui donneront leur effet maximum dans les cinémas de quartier. Scrupules du jeune homme pauvre, cynisme d'un homme moins jeune qui entend arriver, chagrin photogénique, de l'héroïne, conseils un tantinet intéressés de la vieille maman. dévouement du compagnon de geôle, bonhomie rude e< bienfaisante de habitnéi d'un bistro de la zone, morgue des chasseurs de dancing, perfidie souriante des financiers aucun des ingrédients n'g manque, dont on dose les films mélo. André Luguet, tenu d'abandonner sa rondeur coutumière, s'essaye avec succès au rôle de cyclone dévastateur. JeanLouis Baxrau.lt, an physiq e ac victime, est écrasé d'un bout à l'autre par des destins contraires. Simone Berriau, pour fairi riche, couvre sn personne 'de paradis, de zibelines, de satins, de brocarts style 1900. Aimos use de l'argot de tric-trac au point d'être intelligible. Et Thérèse Dorny est miconnaissable, coiffée d'une frange à la chien de chien qui i apporte f

Jean Laury.

Barbara Stanwick est la principale interprète de « Carolyn veut divorcer ». Ce film passe au César.

*<M~t~<~

ILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

LE JARDIN D'ALLAH OLYMPIA

LA GRIFFE DU HASARD

MOULIN ROUGE

Trois artilleurs au pensionnat VICTOR-HUGO

NITCHEVO

IMPERIAL

Une Femme sans importance

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CINEMA

MADELEINE a nous deux, madame la vie un film d'Yves Mirande

l' PROGRAMME DES CINEMAS 1

Films partants français.

4 AUBERT 12 h., 0 h. 45 L'Homme à abattre.

COURCELLES L'Extravagant M. Deeds.

CINE-CFERA l'erm. 14 h à 2U h. Soir, 21 h César. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Les Ronds de Cuir. ELYSEES-CINEMA Messieurs les Ronds de Cuir. *• GAUMONT 11 h., 21 h. Prends la route.

GR. CINE-ATJBERT 14 h. 30, 20 h. 30 Paris. IMPERIAL 14,30, 23,30 Une Femme sans importance. LUX 14 h., 21 h. Loup solitaire; Les Réprouvés. LUTETIA 14 h, 19 h, 21 h. L'Assaut.

# MADELEINE 10 h. à 1 h. 30 A nous deux. Mme la Vie! 1 « MARIVAUX 13 b. 30. 2 h. Pépé le Moko

MOZART 14 h. 45, 20 h. 45 La Reine des Resquilleuses. 4 MOULIN-ROUGE 14 h. 50-0 h. 15 Trois Artilleurs au Pensionnat.

NORMANDIE 14 Il. 40, 2Z h. 32 Le Mot de Cambronne. + OLYMPIA 15 h. 25, 23 h. 35 La Griffe du hasard. + PARAMOUNT Les Dégourdis de la 11».. PASSY 12 h. 45, 20 h. 45 Espionne Eisa.

PEREIRE 15 h., 21 h. Josette.

RANELAGH 21 h. Guerre des eosses.

REX 12 h., 0 h. 30 Vous n'avez rien à déclarer. SCALA 12 h., 1 h. La Rebelle.

VICTOR-HUGO 14 h., 19 h.; soir., 21 h. Nitchevo, Faisons un veau. >.

Fitms parlants anglais.

AGRICULTEURS 15 h., 21 h L'Etrange Visiteur. 4 AIGLON 14 h., 24 b. 30 L'Heure mystérieuse. Une Femme qui tombe du ciel.

AMBASSADEURS 14,30 19 h. S., 21 h.: Lloyds de Londres. + APOLLO 14 h., 2 h. Héros à vendre et L'Irrésistible. AVENUE 14 h. 30, 21 h. 15 Loufoque et Ç".

Les salles marquées du signe donne:

1 L'HEURE DU GRAND FILM:

l, L'Amiral mène la danse 15,23, 17,29, 19,35, 21,43, 23,49. Paris. L'Audacieuse 14 b. 10, 17 h. 13, 21 h. 5. Balzac. L'Appel de la Folle 15 h., 17 b., 22 h. 15. Studio 28. A nous deux. Madame la Vie1 12 h. 46, 15 h. 2, 17 h. 21, 19 h. 37, 21 h 56, 0 h. 12. Madeleine. Beloved Enn'.my 11,15, 16,30, 18,45, 22,10. Champs-Elysées. Carolyn veut divorcer 15 h. 30, 17 h., 22 b. Le César. César 14 h. 15, 17 h. 13, 21 h. 15. Ciné-Opéra. Elephant Boy 15 h., 17 h. 33, 22 h. 27. Colisée. Gardons-les sous les verrous. 15, 16.45, 18,45, 31 h. Panthéon. Green Pastareo 14 h. 30, 17 h. 10, 22 h. Edouard-VII. Grande Barrière 15 h. 45, 18 h. 15, 22 h. 45, Marbeuf.

Au studio, à Hollywood, la jeune star Barbara Peppers promène ses chiens entre deux prises de vues.

Louis Lumière fêté à Bucarest On vient d'organiser, à Bucarest, sous le patronage d'Henri Doru, une semaine consacrée â Louis Lumière.

Un comité a été formé, que préside l'ambassadeur de France. Seront présentés, des films français et des écrivains compétents se sont inscrits pour des conférences sur la production française et sur la vie et l'œuvre de Louis Lumière. De grandes fêtes. sont annoncées, pour cette semaine française fixée au mois de mai fête que le roi Carol a promis d'honorer de sa présence. Voici, pour une fois, de la propagande bien comprise.

Les députés et le cinéma Pour entrer gratuitement au cinéma, les députés seront désormais priés de se munir d'une carte jaune de quarante centimètres sur soixante. Faute de quoi ils seront priés de payer leur place ou de rester sur le trottoir.

Oui, mais ceci se passe en Amé-

NOUVEAUX VISAGES.

Les temps qui viennent apportent dans l'industrie du cinéma, comme dans toute autre industrie, des innovations, des découvertes, des nouvelles figures et des nouvelles personnalités. Chaque nouvelle année nous apporte nn nouveau visage, qui, soit s'éclipse au bout de quelques mois, soit s'illumine de plus en plus, jusqu'au point de rayonner d'une gloire éclatante.

La plupart du temps, on découvre de nouveaux talents d'une façon tout à fait imprévue. Tantôt c'est uue petite artiste de théâtre qui s'impose soudain à l'esprit d'un grand magnat du cinéma, ou alors une. figurante et même une inconnue auxquelles on donne une chance. Ceci pour le hasard.

Mais, ainsi qu'on le sait déjà, il exis-

Harriett Russel et John Bohn dans « Le Crime du docteur Crespi ». Ce film passe actuellement au flelder.

BONAPARTE 15 h., 21 h. L'Etrange Visiteur.

4 BALZAC 14 à 20 h.; soir, 21 h. Tourbillon blanc, L'Audacieuse.

CAMEO 14 h., 23 11. Tartan s'évade.

CHAMPS-ELYSEES 14 h. 30, 21 h. 15 L'Ennemie bien. aimée.

COLISliE Eléphant Boy.

EDOUARD-VII 14 h., 16 h. 30, 21 b. Green PaMures.. ♦ HELDER 14 h. 30, 21 h Le Crime du docteur Crespi. LE CESAR 14,45, 16,45, 21,15 Carolyn vent divorcer. MARIGNAN 14 h. 30 à 23 h. 30 Le Jardin d'Allah. MAX-I.1NDEH Le Jardin d'Allah.

MARBEUF 14,45, 17,20, 21 11. La Grande Barrière. NORMANDIE 15,15, 17,50, 20,25, 23 b. Méprise.

NAPOLEON 17 h., 19 h. 30, 21 h. San-Francisco, Jeu- nesse en liberté.

M1R.-L0RD-BYR0N: 14,30-19 h. S., 21 h.: Three Smart Girls. I + LE PARIS 11 h. à 1 h. L'Amiral mène la danse. PANTHEON 15, 17, 21 h. Gardez-le» sous les verrous. PAGODE 3 h., 21 h. L'Extravagant M. Deeds.

STUDIO 28 15 b., 21 h.: L'Appel de la folle (Collège Holîdayj.

STUDIO UNIVERSEL Charge de la Brigade légère. Film parlant allemand.

PARNASSE Boccacio.

Film parlant Italien.

ST. ETOILE 14,30, 16,45, 21 b., s.-t. fr. Escadron blanc. Salles d'actualité.

CINEPHONE 10 h. à 1 h. Une Nuit à l'Opéra.

+ CINEPH. P. P. 10 h. à 1 h. Fantôme à vendre. CINEPH. CH.-ELYSEES: 19 h. à 24 h. Une Nuit à l'Opéra. # PARIS-SOIR 10 h.-l h. Presse filmée. Shirley Temple. nt un spectacle entièrement permanent.

Griffe du hasard 13 h. 25, 15 b. 25, 17 h. 30, 19 h. 30, 21 b. 35, 23 h. 35. Olympia.' Le Crime du Dr Crespi 14 11 45. 16 h. 40, 18 h. 35, 20 h. 30, 22 h. 25, 0 h. 20. Helder. Le Jardin d'Allah 14,50, 17 h., 19,10, 21,20, 23,30. Marignan. Le Mot de Cambronne 14.35, 17,10, 19,45, 22,20. Normandie. L'Escadron blanc 15 h., 17 h., 22 b. Studio Etoile. Les Dégourdis de la 11": 13 p., 14 h. 50, 17 h, 19 h. 10, 21 h. 25, 23 h. 35. Paramoant. L'Etrange Visiteor 15, h. 45, 21 b. 45. Agricnlteurs-Bonap.. Lloyds de Londres 15 b., 17 b., 22 h. 15. Ambassadeurs. Loufoque et Cie 15 b., 16 h. 45, 18 b. 45, 22 h. Avenu*. Three Smart Girls 15 11, 17 24, 22 11. Miracles-Lord-Byron. Tourblllon blanc 15 h. 28, 18 h. 31, 22 h. 23. Balzac

Derrière l'écran.

rique, et ce sont les parlementairea d, Oklahoma City qui seront punis de prison s'ils sollicitent des billets de faveur. Un galant homme

Robert Montgomery vient au secours d'une de ses admiratrices. L'acteur revenait des studios et traversait en auto une des rues d'Hollywood, lorsqu'une jeune femme, conduisant un cabriolet découvert, s'approcha si près de lui qu'il fui obligé de donner un brusque coup de volant et d'obliquer vers le trottoir. Il reprit cependant sa route, lorsque, à quelques centaines de mètres plus loin, la jeune femme recommença. Cette fois, Montgoïnerg comprit et arrêta sa voiture. Son admiratrice lui tendit aussitôt un recueil d'autographes qu'il signa. Survint un agent qui avait suivi les manœuvres imprudentes de la jeune femme. Il arriva. un petit carnet à la main. Robert Montflomery eut toutes les peines du monde à l'empêcher de dresser procès-verbal d la trop fervente admiratrice.

te à Hollywood une école spéciale, appelée L'Ecole des Talents, dans laquell< on forme de futurs artistes. De cette école sont déjà sortis de jeunes acteurs dont on a pu apprécier la valeur dans plusieurs films. Ma4s soucieuse de montrer au public l'utilité et la raison d'être de ladite institution, Radio-Films pro. duira incessamment un film qui ne serj interprété que par ces jeunes talents. Cette production s'intituléra Neu Faces of 1937.

II se peut que dans le lot de ces acteurs, formés et modelés par des mains habiles, se trouvent de grandes vedettes du lendemain, dont les noms resplendiront bientôt sur les écrans du monde entier.


« i-.es songe: d'uiwe tsjtjii' d-été a. l-odéon

Le Théâtre de l'Odëon présente ce soir «Le Songe d'une nuit d'été». Voici un des aspects de la nouvelle mise en scène de l'œuvre de Shakespeare.

AU '̃̃̃'̃̃

fAR r 7~ Ill

A.-P.ANTO.NE~

Avril 1929. Avril 1937. huit ans, déjà, depuis la création au Théâtre Antoine.

Je revenais alors d'un long voyage autour du monde, j'ignorais complètement que René Rocher avait reçu la pièce- eh mon absence. Un hasard, me fit dé'barquer à Paris, juste à temps pour les premières répétitions. Ah Ces répétitions, quelle joie elles m'ont donnée! Quel réconfort pour un jeune auteur inquiet

Rocher animait toute .'la mai-

Mme Line Noro qui va jouer `

«L'Ennemie » an VieuxrCplpmbrer.

P R 0 G R A M M E DES T A TRES

̃̃̃̃ '-̃̃̃• -WI «WTIWBE^ ̃ ̃̃

ODEON mant.: S8-13). 2 h. t'AVare (MM. Darras. Clairval. Raymoud-Girard, Harry-James Mmes Courtal, Rouvier. Simonot, etc.). Les Plaideurs (MM! Chàmaràt. Cusin, Darras, Harry-Jamesi Mmes Blanche Dars, Parry, etc.).

"•'• :EN 'SOIREE

OPERA (Opéra 07-^S), 8 h. Ariane (Mmes Germaine Hœrner, Màrisa Ferrer. Lapëyrette, Mahé.'Gërvais; MM. Jobln, Martial Singhcr. Claverle. Cambon; etc.). Danse Mlles Chauviré. Darsonval, M. P.' Goubé). Orch, M. F. Ruhlmann. Demain « Boris Godouhov »..

CpMEDIE-FKANÇAISE (Rich. 22-70), à 9 h. La Kabonilleuse (MM. Brunot, Alexandre, Denis d'Inès Mmès Devoyod, Mary Marquet, Andrée de Chauverôn, etc.).' Demain: «Le Peintre exigeant ». « Chacun sa vérité ».

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), S. h. 45 Le Testament de la tante Caroline (Mlles Mona Dol, Fanely Revoil, Sibille, Pocidalo, Liâny,; MM. Balbon, Hérent, GuénGt,' Rousseàu. Debrenne). Orch. M. H. Desormière. Demain, relâche. ODEON (Dant.- 58-13), 8 h. 30 Le Sonire d'une Nuit d'Eté (MM. Barencey, Roger Clairval, Parzy, Murzeau, Pascal, Gautier-S)'Ua, Mmes Duret, Marinier, Reunhart, Adam, etc.). Orchestre et chœurs sous la direction de M. A. Cadou. Demain, matinée « Le J3»lade imaginaire », « Le Jeu de l'Amour et du Hasard :-i: soirée « L'Enfant ». Un Caprice ».. •.̃

ATHENEE (Opéra 82-23); à Ô h. L'Ecele des Femmes (MM. Louis Jouvet, Romain Bouquet,; Maurice Castel, Jean Denyux, etc.; Mme Madeleine Ozeraj». La Scintillante. CAITE.LYRIQUE (Arch;, 29-30), à 8 h. 45 Hans. le jooenr de flûte (Mmes Duclos, Ginay, Deiimoges JIM. G. Moi-yn Chanel, Carpentief, etçl).

GYMNASE (Prov 16-15), à 9 h. Le Voyage, de M. Henry Bernstein (Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, hues Leger, Pally). Matinées jeudis, dimanches, à S h MADELEINE (Anjou 07-09) à 9 h.: Victoria Régina (MM. Dubosc. Erwin, L., Brqle, Séveriu, Jean CoqueMn Mmes Gaby Morlay, Jeanne Lion, Henriette Moret, etc.).

MICHEL < Anjou 35412), à 9 h. Un Coup de ronge (nouvelle version), de MM. Dorin et Saint-Granier. (Marg. Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Ed. Roze, Parisys et Sarat-Granier). MICHOD1KRE (Rlrh 9ôr2îi). à 9 h.: Fric-Frac de M bdouard Buur'Irt. iVl.tor Bout-her, ArleMy Mu-hel Simon, Andrée Guize (iforRes Jamm Suzaiinp Henry. H Bonvàlet. etc.). MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), relâche pour répétitions.

PORTE-SAINr-MÂRTIN-(Nor(I:37-53),8 h. 45 Un de la mnsi,qnc, oi'éra bouffe. (Georges Milton, Florentle, André Noël. Béliar; Mme A. i issot, G^ Charley, Sabine Andrée, etc.).

son de cette verve gouailleuse et nonchalante sous laquelle il dissimule, par pudeur, sa passion du théâtre..

Magnifiquement interprétée par Sylvie, André Lugu.et, Alibert et ce pauvre André Berley présentée par Rocher dans une mise en scène qui est restée, justement, célèbre L'Ennemie connut un succès de « générale > extrêmement flatteur.

J'étais content, mais un peu sceptique quant à la réussite commerciale. Comment le grand public prendrait-il cette histoire de fajritômes, ce drame ironique, beaucoup plus proche de l'humour britannique que de la vieille gaieté française ?

Plus de deux cents représentations consécutives me rassurèrent.

Successivement Germaine Dermoi, Marie Bell, Marie Ventura, Béatrice Bretty, Délia Col, plus récemment Jane Chevrel jouèrent là pièce en France ou en langue française à l'étranger, avec un succès qui s'affirmait.

J'entendis mon Annette parler anglais à New-York par la bouche d'Alice Brady, allemand chez Max Reinhardt à Berlin par celle de Lily Darvas, italien à Rome sous l'aspect de Marta Abba. J'ai connu et remercié des interprètes espagnoles, danoises; tchèques, hongroises, et j'en oublie.

J'ai longuement parlé de la piè?e avec le grand comédien Hans Albers, créateur, en Allemagne, lu rôle de l'amant, avec Reumert lui anima le même personnage ;n Scandinavie, avec Horbiger lui l'incarna à Vienne et qui doit i cette interprétation d'avoir ;onnu au cours des représentions une jeune actrice, alors

i

ANTOINE, 8 h. 45 Romance. ARTS. ait » heures Eblouissement.

ATELIER, à 8 h 45: Joie» César.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h: 45 Le» ATenturcs du Roi Pansole. CAPUCINES, relâche pour répétitions ̃̃̃̃.•

CHATELET, à 8 h. 30 Yana.

COMEDIE CHAMPS-ELYSEES, 8 h. 45 Rives «ans provision. DAUNOU (7, rue Daunou), a h.: Dame Nature.

DEUX-MASQUES, 9 h. 15: Troi» de la: police.

ETOILE, 9 h. Altitude 3 200. GRAND-GUIGNOL, 9 h Epouvante et rire. ·

HUMOUR, à 9 h. L'Heure H^̃̃̃

MARIGNY, 9 h. Tovaritch. ̃' MATHURINS, S h. 45 Amal et la lettre da roi, Le Voyaecnr sans baecee (Matinée le ùimanche, à 2 h. 45)^ MOGADOR, 9 h La Femme 'd'une heure.- M

MOULIN DE PARIS. 9 h. Echalote.

NOUVEAUTES, à 8 h. 45 Tout va trop bienf ŒUVRE, à 9 h. Un Homme comme les autres. r ••'• ̃ PALAIS-ROYAL, 9 h. Madame est avec mai, ̃:̃ SAINT-GEORGES, relâche pour répétitions. THEATRE DE PARIS, à 9 h La Fessée.

VARIETES, 9 h.: Les, Gangsters du Château d'If (Atibeft). VIEUX-COLOMBIER, relâche pour répétitions.

Music-Halls Chansonniers Cirques

A B.C.: M et S.: Max Dearly, Hug. Duflos, Gilles et Julien, etc. ALCAZAR, 9 h. Ça, c'est Marseille!

ALHAMBRA, 3 n et 9 h. -Music-hall. '̃"̃

CASINO DE PARIS, S h. Paris, en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, 9 h L'Impromptu de Montmartre, revue de Rip. THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Occupons-nous, revue de Max Régnier.

EMPIRE (Et. 40-00), 8 h. 45 Pills et Taljet. Ballet de Vienne. 15 attractions. (Matinées lundi, jeudi, samedi, dimanche). FOLIES-BERGERE, tf h. En Super-Folies; revue a grand spectac>, en 50 tableaux, de M..Maurice Hermite. (Joséphine Baker) Mat. samedis dimanches.

LUNA-1*ARK Tous les jours, matluée et soirée attractions, dancing.

LUNE-SOUSSE, à 9 h. La revue. LE PERCHOIR, à 9 h Flic-Flac, revue. Les ̃ rhansonniers TRIANON, 3 h. et 9 h La Revue de l'année (Geprgius) CIRQUE D'HIVER, 8 h 30 Le Courrier du Texas (opérette). Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, 8, r. Fromentin (Tri 42-31) j 1 Cabaret-danr- TABARIN La Joie de rivre. Attractions.

AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Ëlysées 14-70), Dîners: et soupers dansais ̃.>̃ CHEZ SUZY SOLIDOR. 12, rue Sainte-Aune: Attractions.' 1

Mlle Claude Genia '1

inconnue, titulaire du rôle de la jeune fille, qu'il épousa par la suite elle s'appelait -Paula Wesseli. Tous mes interprètes se déclaraient contents de leur texte. Ils me disaient la. réaction 'chaleureuse de leurs différents publics. Moi, j'étais de plus en plus inquiet.

Il me semblait que l'oeuvre était incomplète. J'avais le sentiment profond qu'elle n'était pas achevée, qu'il y manquait- quelque chose.. J'ai cherche longtemps. Je crois que j'ai trouvé. Ayant < trouvé, il ne me restait plus qu'à considérer ces premier

EN SOIREE

res séries de représentations comme une expérience •préliminaire et à me remettre au travail. C'est ce que j'ai fait.

Quand j'ai apporté à René Rocher la nouvelle version de L'En- nemie pour lui demander son y avis, j'étais -encore beaucoup plus inquiet. a

bien. ne m'a, pas dit que c'était

bien. C,~e',t.a,it

Rocher ne dit jamais qu'une chose est bien.

Seulement, il a monté là pièce presque aussitôt.

Evidemment cela me rassure. Et puis la pièce bénéficie d'une interprétation homogène, imprégnée de l'esprit de l'œuvre. Et puis le rôle d'Annette est joué cette fois par une très grande actrice, une des plus douées d'aujourd'hui, probablement la première de demain. Elle s'appelle LineNorOi..

Cela aussi me rassure.

Mme Silvie qui a créé « L'Ennemie » ̃; ̃̃' au théâtre Antoine. = r j Evidemment. Evidemment. -Pourtant, quand le rideau .'du Viêux-Colombiér se: lèvera dans quelques jours sur la répétition générale, je vous assure .'que je serai aussi ému qu'il y va huit ans, sinon davantage. ? Tel que je me connais, j?irai lâchement me terrer dans le premier cinéma venu pour y attendre, vers minuit, lès premières nouvelles de la soirée. > '• J'espère que je n'aurai pas déveine de tomber sur un de mes films, parce que, surtout si ie public s'y amusé, tous les ^défauts m'en sauteraient immédiatement aux yeux et je n'aurais plus qu'une idée refaire aussi le film!Oui. vpùs avez raison de penser que j'exagère. Je l'avoue humblement, j'ai la manie de la perfeçtion.

Quand on est affligé de cette maladie et que l'on compare ce qu'on a fait avec ce que l'on ^nrait voulu faire.

Alors évidemment il y a quoi être inquiet; A.?P. Antoine.

LE ''jn~ A TS)7?~~ F

En suivant IIS BATES de Genève à Montparnasse ̃ ̃ ̃ PAÏi H.-K. HWIOaMiUll)

Marguerite Jamois et Lucien Nat dans «Les Ratés » au théâtre Montparnasse.

C'est- une joie pour moi de voir Les Ratés sortir une fois de plus, grâce à Gaston Baty, du sommeil coupé de réveils éphémères qui est le :destin normal d'une pièce, envisagé sous l'aspect de la durée. Créée à Genève en 1920, par Georges Pitoëff, celle-ci fut transportée la même année à Paris, au théâtre des Arts. En 1922, Pitoëff la reprit au Grand-Théâtre des Champs-Elysées d'Hébertot. En 1928, Gémier et Paul Àbram t'inscrivirent au répertoire de rOdébn (mise en scène de Gémier). On ne l'avait donc pas. jouée à PariSidepuis sept ans. A l'étranger, elle a fait une carrière » dont j .'ai été le premier surpris Berlin, Vienne (où Max Rhejnardt la mit en scène), l'Italie, les Etats-Unis (théâtre Guild, à Nev^-York), l'Espagne, là Hongrie, la Tchécoslovaquie, là Grèce, ta Roumanie, la Norvège, le Mexique, les- pays du proche Orient, l'Amérique latine, la Chine (Shanghaï),? ont témoigne leur; sympathie au couple misérable et à son. cortège de déchus innocents dontU'bdyssée avait commencé, il y a; dix-sept ans, dans un faubourg; de Genève.

Les Ratés sont une pièce qui attend'un spectacle.

Sans ce spectacle, la pièce ne peut pas tout à fait respirer dans l'atmosphère qui lui est favorable. Je ne pense pas déflorer cette reprise en disant que le spectacle composé par Gaston Baty me paraît admirable. Une longue collaboration avec moi (Le Simoun, A !'ombre du mal, L'Amour magicien), lui a rendu familiers les problèmes que pose la réalisation le mes drames

Entre Baty et moi, la querelle, »i maladroitement engagée, de 'auteur et du metteur en scène ;st sans objet ni fondement. Si nés- pièces lui furent toujours relevables, d'un accroissement de eur;, potentiel d'émotion, elles l'eurent jamais à subir de sa part li mutilations ni amplifications isuelles intempestives. Que lui eproohe-t-on, en somme ? D'a-

Ce soir'

Odéon, -8 -h. 30 Le songe d'une nuit, d'été (service, de' répétition gén,). DATES RETENUES

Mercredi 31 mars

,Tb. Saint-Georges ̃ 3 et Une (répétition générale).

Jeudi 1" avril.'

–.Th., Montparnasse Les ratés, de M. H. Lénormand (répétition générale). Capucines La Fille aux Loups (répétition générale),

Vendredi 2 avril .Vieux-Colombier L'Ennemie, de M. André Paul Antoine (répét. générale):

Ce soir mardi <: LA RA-

S^ZS^ BOUILLEUSE mercredi fi&^$\ et samedi LE PEINTRE toArsnïÇl EXIGEANT. CHACUN SA ltIIb8UJ>l VERITE; jeudi MADAME I V>V-- ̃(&/ SANS -GENE vendredi, ^Z^L^S dimanche L'ECOLE DES DES MAKIS, LE CHANDELIER; lundi LE LÉGATAIRE UNIVERSEL; A QUOI REVENT LES JEUNES FILLES,

Mâtinées: jeudi, LE VOYAGE A BIAR- RITZ, POLYEUCTE samedi, 11* matinée poétique; dimanche I LE PEINTRE EXIGEANT, CHACUN SA VERITE.

voir poétisé le théâtre ? Or, le théâtre a failli mourir de s'être dépoétisé. On sait, d'ailleurs, que Gaston Baty n'est pas hostile au réalisme, quand l'ouvrage qu'il a choisi s'en réclame. Mais lé réalis-

n

Mlle Dubois dans « Les Ratés ». me de Baty est, comme celui de Stanislawrky, tout imprégné de lyrisme, et traversé, d'éclairs de beauté. Il ne s'agit pas, avec lui, de!. l'application d'un système ou d'une idéologie, mais de l'expression d'un tempérament d'artiste. Pour la reprise du théâtre Montparnasse, j'ai" composé quelques passades dialdguées destinées à renforcer les oppositions du comique et du tragique. Ces passades 'ont aussi pour but de donner plus de souplesse aux articulations du spectacle.

EGHO§ DE THEATRE

A l'Opéra-Comique. i C'est1 encore Mlle Mona Dol qui jouera ce soir mardi le rôle de Christine dans Le Testament de la Tante Caroline.

Jeudi soir, l'abonnement hebdomadaire étant suspendu, une représentation de L'Enlèvement au Sérail de Mozart sera donnée sous'la direction de M. Reynaldo Hahn. On finira par Lu Rosière du Village de MM. Guy de Téramond et H. Tomasi., Le centenaire d'Henri Becque. La Comédie-Française, poùr commémorer le centenaire d'Henri Becque, fera, dans le courant du mois d'avril, une reprise des

Corbeaux.

Après tes obsèques de Signoret. Mme Signoret, dans l'impossibilité de répondre à tous les témoignages de sympathie qu'elle a reçus lors du grand deuil qui l'a frappée, prie tous ses amis de trou- ver ici l'expression de sa tins vive gratitude.

A l'Opéra.

Boris Godounàv, de Houssorgsfcy, sera Interprété demain soir mercredi, dans sa nouvelle présentation scénique, par M. An- dré,Pernet, Mmes Lily Djanel, Lapeyrette, MMV Bottquetty, de Trévi, Froumemy, Hu-

Après Georges Pitoëff etÎMàirie Kalff, après Samson Fainsilber et Rachel Bérendt, après Germaine Dermoz et Jean Marchât, Marguerite Jamois et Lucien Nat vont 'incarner Elle et Lui. Toute la compagnie Gaston Baty les accompagne dans leurs courtes haltes'de rêve, d'amour et d'espoir, sons la verrière d'une cathédrale, parmi les salles d'attente, les chambres d'hôtel et les,couloirs des théâtres de province. t'

L'usage m'interdit de faire leur éloge, mais non de leur témoigner ma reconnaissance. -•/♦ Grave instant, pour un auteur, que celui où l'un de ses premiers ouvrages va revenir à la vie dé';la

scène. Quel visage a-Wl pris avec

les années ? Qu'éveillera-t-il chez des spectateurs si différents ;de ceux qui l'aimèrent jadis ? Certaines reprises n'ont servi ..qu'à pousser une œuvre théâtrale !visrs le cimetière des pièces mortes^ Il en était' pourtant, parmi 'ces ressuscitées éphémères, qu'on avait acclamées, saluées comme des chefs-d'œuvre et longuement représentées. Dix ans passent et l'indifférence succède à l'enthousiasme. Avant de prendre place dans le patrimoine littéraire d'une nation une place à laquelle' ne peuvent guère prétendre qu'une cinquantaine d'oeuvres dramatiques par siècle celles que lès reprises disputent à- l'oubli subissent, tout comme les êtres humains, des maladies elles traversent des périls, souffrent de crises de désaffection ou connaissent des retours de tendresse inattendus. Tout ce qu'un auteur peut espérer, c'est de savoir si, durant la première jeunesse de ses pièces une trentaine d'années elles offriront ou non des promesses de longévité. Pour le reste, ni lui ni, d'ailleurs, ses descendants immédiats n'en sauront davantage. C'est pour cela que son plaisir, devant une reprise, est forcément accompagné d'inquiètes méditations.

H.-R. Lenormand.

berty, Mmes Yvonne Gervais, Ricqmier, Montfort, dans lès rôles principaux, et -par le choral de l'Opéra, qui prend à l'action une part importante. C'est M..Philippe Gaubert qui, comme à la première représentation, sera au pupitre. Le Théâtre Quentin Bauchard. La salle de l'Elysée 79, construite panr y donner des représentations théâtrales, mais qui devint un cinéma, puis'unmuslehall, revient au théâtre sous l'enseigne de Théâtre Quentin-Bauchart. Son premier spectacle sera l'opérette de MM. Serge. VVebert et Van Parys, Ma petite amie, récemment 'créée au ,Bouffes-Parisiens. ̃ Pour la veuve d'André Bèrley. Le 19 avril, à l'Empire, à minuit, un gala dont Maurice Chevalier est 'le promoteur sera organisé au "profit 'de la veuve d'André Berley, On dit que la cantatrice allemande Marina Eggerth y'paraitra également. >i

Vous trouverez. quand vous' voùdret, oh vous voudrez, l'appartement que oous voulez par les annonces immobilises du FIGARO, rubrique « Ventes et locations », paraissant tous les jours, sauf

dimanches.


YVES PRIGENT le doyen des Français a reçu hier

la Médaille militaire Deux émouvantes cérémonies ont eu lieu hier après-midi à Port-Sail (Finistère), en l'honneur de M. Yves Prigent, âgé de 104 ans, dont notre collaborateur Georges Eavon a rapporté !es « souvenirs ». En présence de tous ses descendants et des autorités locales, M. Yves Prigent a reçu des mains de M. Chatehet, président de l'Association nationale d'entr'aide. à la vieillesse, le diplôme de doyen des Français.

Le contre-amiral Derrien, chef d'étatmajor du 1er arrondissement, représentant le ministre de la marine, a épinglé la médaille militaire sur la poitrine du vieux et brave marin devant un détachement de trente matelots des équipaKe$ de la flotte.

-or_,lu

ÏÂ"VIE RELIGIEUSE

LA VIE REUGIEUSE

Mgr Grente fait l'éloge

du Pape et de Mgr Ruch Le Mans, 29 mars. En remerciant, k la cathédrale du Mans, le Dominicain '1 prédicateur du Carême, Mgr Grente, de l'Âcadénjie française, lui a dit « Puisque vous retournez à Strasbourg, veuillez exprimer au vaillant évêque, toujours à l'avant-garde de l'Eglise et de la France, notre admiration pour sa défense intrépide de la foi des petits Alsaciens. »

Puis, exaltant Pie XI, qui prouve, par ses Encycliques récentes, scion le mot de Bossuet, qu'une âme courageuse est maîtresse du corps qu'elle anime, Mgr Grente a dit,

« Dans les circonstances actuelles, alors que l'autorité fléchit et que la plupart se taisent, craintifs du lendemain, quel exemple nous donne cet auguste vieillard de quatre-vingts ans, dont les journaux, il y a trois mois, annonçaient presque la mort, et qui se redresse pour faire entendre; sans peur et d'une voix souveraine, le verdict de la conscience à, tout ce qui se croit et se proclame la force invincible. »

L'œuvre admirable

des Sulpiciens au Canada La Compagnie de Saint-Sulpice a aceompliau Canada, et il Montréal en particulier, depuis le xvn* siècle, une œuvre admirable et fort importante, tant sous le point de vue reus^eux que sous le point de vue plus général de la civilisation.. L'Histoire de cette épopée religieuse ,'à'a pas encore fait l'objet du magistral travail d'ensemble qu'elle mérite. M. Olvier Maurault vient cependant de nous en donner un excellent aperçusous le titre Nos Dessieurs Autour de Saint-Sulpice) (Montréal éditions du Zodiaque). Les chapitres de ce livre sont si intéressants qu'on souhaite vivement que leur auteur se décide à entreprendre l'œuvre qui fera tant d'honneur à l'Eglise, à Saint-Sulpice, à la France-du xvu0 siècle et aux Canadiens. P.L..

Ils

Les instituteurs des lycées •'élèvent contre des réformes dangereuses

Les instituteurs et institutrices des lycées et collèges de France (nouveau régime), réunis en congrès à Paris afin d'examiner le projet de réforme de renseignement dans ses parties les concernant, à l'unanimité

Protestent contre la transformation éventuelle des classes, primaires des lycées et collèges en écolès'publiqûès .S'éjèvent avec force contre la création en septième d'une classe d'orientation

Demandent, pour la formation de l'instituteur, une solide base. primaire doublée d'une culture secondaire.

o

Le congrès des instituteurs secrétaires de mairie i

Le Congrès national des secrétaires de mairie instituteurs, qui s'est réuni à Rennes, avait à décider de l'affiliation du syndicat à. la C. G. T., directement on par l'intermédiaire du Syndicat national des instituteurs ce débat a été ajourné; à un prochain congrès national extraordinaire qui se tiendra à Paris, au çours de FÈxposition.

A Serrières en Chautagne Habîfâofs et soldats

lutteot oonlre la nouvelle

coulée de terre

Grenoble, 29 mars. A la suite de la nouvelle coulée de terre qui s'est produite hie raprès-midi à Serrières-enChautagne, de nombreux hommes de bonne volonté du canton de Ruffieux, qui est rattaché à Serrières, participent aux travaux de déblaiement, en coopération avec le service des ponts et chaussées.

M. Campion, préfet, a demandé l'envoi sur les lieux d'un détachement du 4e génie de Grenoble.

A l'aube, cinquante sapeurs sont arrivés avec leur matériel spécial.

ère

fenllleton du Figaro dn 30 Mars 193? ;̃̃ ̃̃̃̃̃•̃ (i)

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PROLOGUE

Décembre. une fin d'après-midi. A l'extrême sud de la Bourgogne. la route d'Igé à Cluny. Pas une maison la lande, puis la forêt.. Sous la pluie, sous le vent, une voiture puissante trace un sillage de boue. Une vitesse de démence l'homme au volant veut profiter des dernières clartés du jour.

Soudain, il aperçoit sur sa droite, à quelques mètres à peine, une masse confuse un fût déraciné obstrue en partie la route, Un brusque coup de volant et l'obstacle est évité de justesse. Mais aussitôt un choc, un cri étouffé. Freins bloqués, la voiture s'arrête en patinant.

Courbé sous les rafales, le conducteur se précipite vers sa victime, un vieillard ses cheveux. ses favoris sont entièrement blancs. Le meurtrier se penche, découvre le poignet le pouls a déjà cessé de battre, la mort dut être instantanée. Il retourne le cadavre, le fouille, puis se redresse, écoute pendant de longues secondes. Pas d'autre bruit que celui de la tempête. Aucun témoin. L'homme a 'retrouvé son calme. Il revient à: sa voiture d'un pas noncha-

LES "CLOUS" DE L'EXPOSITION

Ce que l'on découvrira au Palais de la Découverte Deux sphères géantes réaliseront une tension de cinq millions de volts qui permettra de faire progresser l'étude des atomes et de la radioactivité

Dures grenades enifouvertes s

Cédant à l'excès de vos grains

Cëdattt <i t'e-rcés de ~os graMM

Je crois voir des fronts souverains Eclater de teurs découvertes. »

Pourquoi cette vision valéryenne si peu scientifique nous hanté-t-elle l'esprit au bruit de ce pompeux Palais de la Découverte qui doit être la merveille de l'Exposition ?

Tout le monde sait aujourd'hui qu'on y montrera au peuple un générateur électrostatique d'une puis-

Schéma du dispositif permettant de charger électriquement la sphère creuse.

sance inconnue jusqu'alors. On sait moins comment fonctionnera cette machine et à quoi elle servira.

Les promeneurs parisiens qui flânent aux abords des chantiers ont été sérieusement intrigués quand ils ont vu, sur deux gros camions, deux énormes boules de cuivre. Les plus imaginatifs d'entre eux ont pensé qu'on tournait au voisinage quelque réplique de la Vie future » ou qu'on allait monter, dans le Parc aux attractions, un manège de ballons, Bien peu, voyant ces imposantes sphères creuses, de trois mètres de diamètre, ont pensé aux boules de cuivre des appareils d'électrostatique qui luisaient au siècle passé, dans les vitrines des cabinets de physique. C'est pourtant à notre cours de physique que nous reporte le gêné»rateur du Grand Palais, et c'est l'expérience de Faraday qu'on va refaire en beaucoup plus grand.

L'inventeur des courants d'induction fit le premier, rappelons-le, la démonstration suivante une sphère métallique creuse, posée sur un gâ%teau de paraffine qui l'isole électriquement et présentant un orifice à sa partie supérieure, peut se charger d'électricité par contact, par exemple, avec une petite boule de cuivre de 2 cm. de diamètre, fixée au bout d'un bâton -de verre, et elle-même électrisée à une source d'électricité. On introduit là petite sphère dans la grande. On touche la surface interne. La charge électrique se répand aus.sitôt sur la surface externe de la grande sphère. En approchant de celle-ci une pointe métallique, on en tire une étincelle qui révèle la charge. Si l'on recommence plusieurs fois l'opération, l'électricité s'accumule sur la grande sphère, et la longueur de l'étincelle témoigne que la charge électrique qu'elle porte est proportionnelle au nombre de petites charges qui lui ont été communiquées. Tout s'est passé comme si, à chaque opération, la petite boule avait déversé sa charge électrique à la surface de la grande. Chaque fois, la tension électrique, que les professeurs de physique appellent potentiel, s'accroît à la surface de la sphère réceptrice. Ainsi se trouve réalisée une machine électrostatique « d'addition ».

Une machine

électrostatique géante

Le générateur électrostatique du Grand Palais fonctionnera suivant ce principe. La méthode souffre toutefois quelques perfectionnements. La sphère qu'on va charger d'électricité est cette mappemonde de trois mètres de diamètre. Pourquoi si grande ? C'est qu'on veut atteindre nous verrons à quelle fin des potentiels très élevés. On n'y arriverait pas avec le dispositif de Faraday parce que l'électricité, arrivée à un certain degré de tension, s'évade à travers l'air ambiant qui devient conducteur par « ionisation » c'està-dire par effluves, phénomène d'ailleurs très visible dans l'obscurité puisqu'il s'accompagne d'une luminescence caractéristique. Les surfaces conservent d'autant mieux leur

lant, s'y installe bien à l'abri, et, éclairé par le tableau du bord, il compulse les papiers dont il vient de se saisir. Parmi eux, une inissive épaisse est cachetée d'un sceau armorié. La suscription ? « Pour mon fils » et un peu plus loin « Aux bons soins de Wilfrid ». Dans le portefeuille, une adresse sur un carré de papier quadrillé celle du destinataire, vraisemblablement. Sans la moindre hésitation, l'homme déca. chète la lettre.

Décidément, la trouvaille est bonne. Il sort de nouveau, écoute encore. A la lumière d'une lampe de poche, il examine avec soin l'avant de sa toiture le pare-choc est intact, le garde-boue gauche à peine incurvé. Il revient au cadavre qui ne porte aucune blessure apparente, ra- masse le chapeau, le parapluie, la petite valise usée qui gisent épars et les dépose dans la malle arrière. Puis il charge le corps sur son épaule et le tasse dans le coffre profond qu'il referme soigneusement. Un dernier coup d'oeil,- plus attentif que jamais, sur les lieux de l'accident rien, pas une trace. L'homme regagne son siège, allume les phares. La voiture reprend sa course, et le cône de lumière qui lui ouvre le chemin, peu à peu diminue, se ré- sorbe, disparait.

.r m ai « *<

.Marée haute. Sur mer, c'est la tempête. Les vagues viennent battre le pied de la falaise dont le sommet est giflé par le vent, la pluie, les embruns. La nuit est impénétrable. Pour pouvoir retrouver sa voit ire qu'il a laissée tous feux éteints sur

̃̃̃"̃' ̃"̃' '̃̃ ̃ ̃ par Paul C A M U S

électricité que leur courbure est plus faible, ce qui nous conduit pour atteindre les hauts potentiels, à des sphères de rayon de plus en plus grand.

Pour apporter rapidement à notre sphère une grande quantité d'électricité, les physiciens du Grand Palais ont imaginé le système suivant. La sphère est placée sur un pylône isolant, de 12 mètres de haut, construit en porcelaine, en bois imprégné et en papier bakelisé. Une ouverture, pratiquée au pôle sud de la sphère, permet le passage d'une courroie sans fin, faite de coton recouvert de caoutchouc, qui vient passer, comme .un trottoir roulant, sur un tambour fixé à l'intérieur de la sphère, puis la quitte par le même orifice. En bas cette courroie passe sur un tambour semblable. C'est sur cette courroie mobile que vont être déposées des charges électriques, qui passeront instantanément à la surface de la sphère. Ni pour la charge, ni pour la décharge, il n'y aura contact. On utilisera le phénomène d'effluves rap- pelé ci-dessus, qu'on nomme aussi « effet de couronne ou « effet corona » en face de la courroie, à un centimètre d'elle, à la hauteur du tambour inférieur et parallèlement à son axe, est disposé un fil de platine iridié de un dixième de millimètre de diamètre. Une tension continue de 10.000 volts est appliquée entre le tambour et le fil. Celui-ci s'entoure d'effluves. En passant devant le fil, le caoutchouc de la courroie se charge d'électricité (on explique le fait en disant que sa surface se couvre d'ions échappés du fil éleetrisé) et les charges sont portées à l'intérieur de la sphère. Là, un dispositif analogue, mais fonctionnant en sens inverse, permettra de les faire passer de la courroie à la surface extérieure de la sphère.

Moyennant certaines précautions, notamment contre l'humidité, la grosse boule pourra de la sorte s'électriser jusqu'à concurrence, espère-

:f.?'m~G-?¿3:0H;>&8'»J.W~$~O:

Une des deux sphères traversant la place de la Concorde, lors de son transport au Grand Palais.

t-on, de deux millions et demi de volts. Si l'on installe tout à côté d'elle, une autre sphère identique sur un support symétrique, mais élec- trisée au même degré en sens contraire il est clair que la différence de potentiel entre les deux boules atteindra cinq millions de volts. Toujours la pierre

philosophale

Les savants sont-ils de grands enfants qui ont construit ce somptueux joujou pour faire de belles étincelles ?

C'est plus grave que cela

Ils ont toujours en tête la pierre philosophale. Depuis la découverte du radium, la transmutation des élé.ments a fait plus de progrès qu'elle n'en avait fait en mille ans. La radioactivité, qui projette dans l'espace les produits de désintégration de l'atome,, a en effet permis d'étudier la struc- ture de celui-ci. On n'est pas encore « absolument fixé sur la constitution « des atomes, mais on tient déjà quel- J ques certitudes, et l'on sait comment ¡ un corps radioactif, comme le radium, se détruit par radioactivité. Il se 1 change en un gaz, appelé radon, qui se transforme lui-même, ses atomes 1 ,perdant une partie de leur substance, 1 en un nouvel élément, et ainsi de 1 suite, de cascade en cascade, jusqu'à 1

la route, l'homme déroule une pelote de ficelle dont il a fixé l'extrémité à la poignée de la portière. Il avance lentement, courbé sous son fardeau, en comptant ses pas.

Enfin, voici l'endroit qu'il a repéré pendant la journée au bord de la falaise. Il s'arc-boute solidement, et, d'un seul coup, fait basculer dans l'abîme l'objet volumineux qu'il portait. La tempête a tout caché. La pluie effacera jusqu'à la trace de ses pas dans l'herbe.

• • •• ». »• *j •• •• «4 •• w

Trois jours plus tard, au début de l'après-midi. Maintenant, c'est une Citroën d'un type démodé qui suit la route en direction d'Igé. Le conducteur, un homme à barbe grise, vient de dépasser le fût déraciné. A quelques pas sur sa droite, un petit chemin bifurque. La voiture s'y engage. Le sol est raviné, couvert par endroits d'humus et de brindilles. Une côte assez raide, puis un virage. Un mur percé d'une grille à deux battants. « Propriété privée. » Aucune construction en vue. L'homme a fait fonctionner la serrure il y laisse la clé dont il s'est servi. Il poursuit maintenant sa route. Bientôt, les arbres sont plus clairsemés et la voiture débouche sur une vaste esplanade que borde un château aux murs compacts percés de rares meurtrières.

Une vieille femme de charge accueille le visiteur.

Le comte de L'Argue, auprès de qui j'ai une mission à remplir, peut-il recevoir le messager de son fils ?

Mais l'hôte du château ne reçoit

un terme qui n'est plus radioactif et que son poids atomique identifie au plomb. L'uranium est également la souche d'une seconde famille radioactive. Le thorium en commande une troisième.

La radioactivité consiste essentiellement en une émission de corpuscules, chargés ou non d'électricité, et qui étaient avant leur fugue des constituants des noyaux d'atomes du corps radioactif. Lorsqu'un autre corps est soumis dans certaines con-

La courroie mobile se charge d'électricité en passant devant un fil de platine à haute tension.

ditions à ce rayonnement, c'est-àdire lorsqu'il subit le bombardement de ces corpuscules, il se produit parfois des phénomènes bien intéressants. D'abord, ce corps peut à son tour émettre des corpuscules prélevés sur ses propres atomes, qui changent alors de masse, donc de catégorie chimique. Dès lors, la transmutation est acquise. Ainsi le glucinium se transforme en carbone sous un bombardement d'hélions. L'aluminium devient radiophosphore, et le radiophosphore silicium. Le bore se transforme en azote.

Les «radio-éléments »

artificiels

Un autre phénomène, mis en lumière il y à trois ans par M. et Mme Joliot-Curie, résulte aussi de ces bombardements par poussière atomiques, pourvu que le bombardement soit assez fort. On peut refaire une ra- dioactivité à des corps qui ont' perdu la leur depuis les origines du monde. C'est la radioactivité artificielle le bore, l'aluminium,' le magnesium, lorsque le bombardement a cessé, conservent ainsi une radioactivité plus ou moins durable. Depuis lors, d'autres radio-éléments ont été dé;•: celés. :̃•̃̃ .̃-̃ i-. -> Nojis avons dit su le bombardet.ment est assez fort, c'est-à-dire si la vitesse des corpuscules émis et leur force de pénétration sont assez grandes. C'est ici que nous rejoignons l'appareil électrostatique du Grand-Palais.

On a trouvé, en eff et, qu'on pouvait accélérer de plus en plus l'allure des particules atomiques en promenade en leur faisant traverser un champ électrique de plus en plus puissant. C'est ainsi que nous en venons, en 1937, à faire des machines de cinq millions de volts.

Le champ électrique situé entre les deux boules sera le lieu de multiples démonstrations ou d'expériences nouvelles, de transmutation, de dissection des atomes, et aussi, vraisemblablement de production en quantité plus importante que jusqu'à présent de radio-éléments artificiels, qu'attendent, on le devine, de nombreux emplois.

Telle est l'utilité de ces deux grandes boules « à faire peur aux gens ». Paul Camus.

Une vache échappée

de la Villette

renverse deux personnes Une vache, qui s'était échappée vers 4 h. 30 du Marché aux Bestiaux, aux abattoirs de la Villette, a parcouru le quai de la Loire. A la hauteur du n° 6, elle a renversé MIFélix Guillot; 20 ans, marinier à bord de la péniche Loup amarrée au port de la Bastille. Rue de Crimée, J'animal a renversé un enfant de quatre ans, Roger Gaffin, 3, rue de l'Oise, qui a été blessé au visage.

Finalement, la bête a été capturée et ramenée aux abattoirs.

L'état des blessés est sans gravité.

| pas, ordre formel du médecin. L'homme doit insister

Dites à votre maître que c'est grave et qu'il faut qu'il m'entende. Enfin, le visiteur est introduit le comte le reçoit à son chevet. Puisque vous venez de la part de mon fils, soyez le bienvenu, monsieur, dit-il avec effort. Lambert, laisse-nous, tu attendras avec Thierette que je vous sonne.

Dans un angle de la chambre, un homme à favoris blancs s'est levé et se dirige vers la porte. A ce moment, le visiteur tressaille. Un frisson ?. Il fait si froid dans ce château

C'est Gérard qui vous envoie ? 7 L'homme incline la tête.

Je vous écoute, monsieur. Je ne sais si je dois. si je puis. balbutie le visiteur. Gérard ne m'avait pas dit que vous étiez si ,mal. Wilfrid, lui-même, ne croyait pas. Je n'ose vraiment.

Le malade s'est soulevé sur ses oreillers. Il veut savoir ce que cachent ces réticences.

Il a lu ma lettre?

Oui.

Il a vu Wilfrid ? 7

Oui.

Il sait que dans un mois il sera le seul possesseur de ce château et de tout ce qu'il contient 9

Oui. Alors pourquoi n'est-il pas ici ? crie presque le comte.

Il refuse de venir, répond le visiteur d'une voix sèche.

Son fils unique qui résiste à son suprême appel, c'en est trop Le maladerelombe sur sa couche en râ-

RA D I ©

Mardi 30 mars

19 h. 45, LOXDRES REGIONAL Concert symphonique Sinjonia en si bémol {.C. Bach) Concerto en ut mineur pour piano et orch. (Delius); Hamlet, jant., ouverture (Ticliaikowsky).. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Concert symplsonique sous la direction de M. Tomasi. avec Mm Turba-Rabier, cantatrice Mlle S. Béer de Ttcrique, violoniste Le Prophète Marche du Sacre (Meyerbeer) V Enlèvement au sérail air de Blandine (Mozart) Thésée, air de Vénus (Lulli). La Servante maîtresse, air de Zerliiie (Pèrgoièse) fragments poétiques (Godard) Hatnlet, ballet {Thomas) Vocero, poème symphonique (Tomasi); Paraphrase sur un Negro Spiritual pour violon et orch. (Cliquel-Pleyel) A Travers Paris (Beydts) Ouverture (Tailleferre),

21 h., RADIO-PARIS De la Salle Chopin, concert organisé par l'Ass, des journalistes parlementaires. Musique de Folklore avec le concours de Mme Marg. Soyer, de l'Opéra MM. Robert Krettly, violoniste André Navarra, violoncelliste Marcel Briclot, pianiste Suite sur des chants, bretons. (Vuiliermoz, Jean Étiré, Reynaldo Bahn, Manuel de Falla. Canteloube). Les chansonniers du Chat Noir à nos jours, causerie par M. Pierre Varenne, avec MM. Vincent Hyspa, Stella. Mauricet, Raymond Souplex et Mlle Yvonne Guillet. 21 h. 40, NATIONAL ANGLAIS Miserere mei Deus. motet pour double chœur, cordes et orgue (Lully). ORCHESTRE

ORCHESTRE

19 h., SUISSE ROMANDE Concert (Sibéiius, Liadow, Rimsky-Korsakov).

19 h. 30, KŒNIG3BERG Concert (Schubert, Bach, Wagner, Brahms).

19 h. 30, SCOTTISH REGIONAL Concert (Mozart, Stepheu, Smetana, R. Strauss).

19 h. 40, MIDLAND REGIONAL Concert (Mozart, Eigar, Grleg, Wall).

20 a'. 15, NORTHERN IRELAND Symphonie en ré n» 38 (Mozart). 20 .h. 45, NICE-CORSE P. T. T. (Montpellier Concert (Beethoven, Dupont, Scarlatti, Saint-Sàënî, i Hubay, Gaubert. Aibeniz, Poulenc, Prokofiev). 21 h. 30, LEIPZIG Concert (Œuvres de Beethoven).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 16 h., LYON P. T. T. Musique de chambre 1 tirangère (Etats-Unis),

17 b. 30, RADIO-PARIS Pièces pour violon et mélodies.

18 h., LEIPZIG Musique autrichienne. 19 h. 38, PARIS P. T. T. Pièces pour violon. 21 h. 20, VIENNE Pièces pour piano (Beetho' ven,, Lisit).

22 b. 15, NATIONAL ANGLAIS Violoncelle et piano (Sammartini, Granados, De Falla et Brahms).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

11 h. 45, STRASBOURG a Vient de paraî- tre », musique nouvelle de genre et de danse. 18 h., RADIO-PARIS Demi-heure dramatique. 19 h. 25, POSTE PARISIEN Vou!ez:vous faire du théâtre, par CI. Dauphin.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Variétés « Le Printemps ».

20 h, 30, LYON P. T. T. Variétés avec l'Orchestre jazz hot Melody Swing.

20 h. 45, RADIO-CITE Quart d'heure 4'humour.

OPERA

19 h. 10, HAMBOURG L'Ivrogne corrigé, opéra-comique de Giuck.

20 h. 3, MILAN La Damnation de Faust, de Berlioz.

"o°b. 45, LONDRES REGIONAL Le Soldat de chocolat, opéra-comique d'Oscar Strauss. THEATRE

20 h. 30, R. P. T. T. NORD Le Réveil, trois actes de Paul Hervieu, de l'Académie française. 20 h. 30, TOULOUSE PYRENEES L'Ami Fritz, pièce d'Erckmann-Chatrian.

21 h. 10, POSTE PARISIEN Jadis, était un amoureux. Bonaparte. Evocation radioph. de André Karquel et Alfred Tirard, réal. Allchaut. 21 h. 15, LUXEMBOURG Du Théâtre des Arts Eblouissement.

Mercredi 31 Mars

Voici la version adoucie (et amoindrie) de Boris Godounow, transmise de l'Opéra. M. Inghelbrecht peut dormir tranquille, sa version et son exécution sont meilleures. Notre chef national est ce soir sur l'onde de Strasbourg, où il accueille un maître contemporain et un débutant. P-D. T.

19 h. 55, RADIO-PARIS De l'Opéra <( Boris

Godounow », opéra en quatre actes de Moussorgsky.

Orchestre sous la d.rection de M. Ph. Gaubert. 20 k., NATIONAL ANGLAIS Concert relayé d'Vsher Hall Edimbourg. Orchestre B. B- C. sous la direction de M. Aarian Boult La Flûte enchantée de Mozart Symphonie «° 5 (Beethoven) Concerta plàlharmoitique (Hindemith) Fantaisie sur un thème de Tallis, pour double orchestre (WiUliants) D&phnis et Chipé, fragments symphon'.ques de; Ravel.

̃ '20 h'. 30, STRASBOURG Concert synipjtonhue par l'Orchestre national sous la direction de M. Inihelbrech't Symphonie$(Schumann) Personnages (Passant), sous la direction de fauteur Con- certino du Printemps pour violon (Darius Milhaud), eol.ser Yv. Astruc Iberia (Albciùz).

21 h. 30, PARIS P. T. T. ̃: Musique de. chambre avec le Quatuor .lmati (Mme 5traurs. ¡or "ia. lon MM. Farcano, 2" violon Stecket, altiste Duptty, violoncelliste Mme Pascal, altiste, et Mlle

O

La Justice

déclare les « parasites » contraires à la loi

Condamnation d'un Dieppois dont le moteur gênait

les auditeurs de T. S. F.

Dieppe, 29 marc. Les sans-filistes de la rue de Sygogne, à Dieppe, se plaignaient d'être gênés par les parasites provenant du moteur d'un garage, ainsi que l'établit une enquête des

Le garagiste fut prié de mettre son appareil en règle avec la loi. Il tarda à le faire et fut attaqué devant Je tribunal correctionnel par Mme Goust, une auditrice, dont l'avocat, W Robert Dumaine, demanda un franc de dommages-intérêts, en déclarant que les auditeurs, soumis à une taxe, ont le droit absolu de ne subir aucun troubla de jouissance, trouble îéprimé par la loi.

Le tribunal, considérant que le garagiste n'avait pas muni t'es appareils appropriés le moteur de son appareil de gonflage, ni l'enseigne au néon de son immeuble, et que l'existence d'un parasite radiophonique, occasionné par les appareils fonctionnant au garage de la rue de Sygogne, avait été constatée sur une longueur d'onde de 1400 mètres, a condamné !e garagiste à 16 fr. d'amende et a accordé un franc de dommages-intérêts à la partie civile.

lant. Ses mains, sur le drap, s'ouvrent et se referment comme s'il essayait de retenir quelque chose qui le fuit. II veut parler encore. L'homme se penche pour lui voler ses dernières paroles.

Gérard. Gérard. il fallait ve.nir. je t'aurais dit. Ah prends garde. Jason. les trois cercles. les trois cercles de l'enfer.

Puis deux soubresauts et tout est fini.

Aussitôt, le visiteur s'affaire. Il ouvre la porte, appelle

Vite, venez, votre maître se trouve mal. Y a-t-il un docteur dans les environs ? Son nom ? Son adresse ? Je le ramènerai en voiture. Après plusieurs heures d'attente vaine, le vieux Lambert prit le parti de se rendre lui-même chez le médecin celui-ci n'avait pas reçu la visite promise.

PREMIERE PARTIE

Qui m'emporte,

̃• De ça, de là,

Pareil à la

Feuille morte.

CHAPITRE PREMIER

Mr. 0. K., Investigateur De père en fils, les Kerduff étaient marins. Depuis l'ancêtre Jérôme, le Malouin, compagnon de Jean Bart, jusqu'à Pierre, commandant de VI sis, le steamer des Messageries Maritimes, en passant par Yves Kerduff, 1 seul maître après Dieu de l'une des frégates de Dupleix, et Jean-François qui faisait la contrebande des armes

corizey, caji-atric-e~. t~-ut,res a,, ~~iozarr, acnumann.

Vorney, Rameau. ouvres as Mozart, venumann.

Schubert, Rameau. Ravtl. Chausson, Roussel.

ORCHESTRE

12 h., RADIO-PARIS Orchestre de chambre de l'Orchestre symphonique de Paris.

14 h. 30. TOUR EIFFEL (Pote Colonial) Concert sous Ja direction de M. Tomasi iMonteverde, Mozart, Schubert, Mendeishonn, d'Indy, Auric, Ibert, Honegger).

15 h. 15. LONDRES REGIONAL Concert symphonique (Rameau, Mozart, Massenet, Dvorak). 18 h. t5. BERLIN Concert Haydn..

19 h. 45, DEUTSCHLAN'D Concert par la Philharmonie de Berlin (Weissmann,, ̃ Wagner. Dvorak).

20 ji., BRUXELLES FRANÇAIS Orchetre. MUSIQUE DE JH4MBRE ET SOU 16 h., RADIO-P. T. T. NORD Musique ût chambre (Saint-Saëns, Lekeu).

16 h. 45. RADIO-PARIS Pièces pour piano et

mélodies.

18 h.. PARIS P. T. T. Pièces pour piano (E. Satie. Cliquet-PIeyel) et mélodies.

21 h. 30, FRANCFORT Concert (SammartiniBeethoven),

22 h. 5, RADIO-CITE Musique de chambre Quatuor 5 de Weilesz.

23 h., STUTTGART Concert varié. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30, PARIS P. T. T, La Radio atu aveugles.

18 b., RADIO-PARIS Demi-heure des jeunes 19 h. 55. POSTE PARISIEN Les cinq minute d'humour avec Claude Dauphin* et Babylas. 19 h. 55. RADIO-CITE Music-baii des jeunes. 19 h. 40, KŒNIGSBERG Mélodies d'opérettes de Strauss.

20 b. 30. RADIO-P. T. T. NORD Vieux sufrcès de la chanson française. }l h. 5. POSTE PARISIEN En confectionner de M. Diamant-Berger. 21 b, 50, LUXEMBOURG Musique viennoise. OPERA

18 h. 25. VIENNE L'Etudiant pauvre, opéracomique de Millocker.

20 b., ROME Les Vêpres siciliennes, de Verdi. THEATRE ̃

20 h. 30, TOUR EIFFEL L'Epervier, de Francis de Croisset.

quo

IN FORMAI ION S FINANCIERES NEW.YORK

New-York est alourdi. Le marché-est sans affaires. 870.000 au total. La cote, qui est soutenue au début, s'ef frite et la clôture est en baisse de 1 dollar. Caoutchouc très ferme en hausse de 50 points.

clôt. Dern. ,;t.[:,m<- Ctôt. Cern.

VA 1 Clôt. OerB. Il 1 Clôt. 1 Oern,

VALEURS lf|récé(| com VALEURS précé(1 cours

AirBeci. av 72 3/4 72 1J2 'ohns Mant 14* 143 AllicdCiem 243. 243. Sennecott 6" 62 J/S Amer. cas 107 3/4 107 TS tfontgome 60 3/4 60 8/8 Amer Smd. 94 7/8 93 1/4 Hat.SairyF 24 1/2 24 1/4 Am. I. et T. 69 1/2 170. Jat. Distil. 33 3 8 33 5/J Am.TobacB. 82 1/2 84.1.-Y. lentr. Si w £0 7/9 Anaconda.. 63 1/4 63 1/8 .VorthAmér 27 3/4 27.7. Atchlson 80 S/8 81 1/2 bensylTan 47 47 1/4 vanad. Pac. 14 7/8 14 7/s Paille Serv 45 4S Case Radio. 111/4 11 Cer.d.Pasco 79 1/6 "S. Reynolds.. 511/2 52 3/8 Ches.a.Ohio 58 1/2 59 S/8 Sears Roei. 90. 90 1/8 Corn. SoIved 18 3/8 18 1/4 Shell 30 7/8 311/4 Consol,Edis 40 39 5,8 it. Brands. 15 14 7/8 Coty 8 1/2 9 i/2 Jt.OlloiKJ 71 70 3/4 Chrysler. 125. 124 1/8 foxas Corp. 59 3,4 60 1/8 Du Pont. 161. 157 1/2 fexasGulf. 40 3/8 41. Elec. B.a. S. 23 1/8 il 1/8 Union Faci. 1411/2 142 1/4 Guer.Elec. 57 3/8 56 3/8 Unit.AirCr 30 1/2 30 1/8 Gêner. Mot. 63 5,8 62. U. S. Smelt. 96 1/2 98 1/2 Goodyear.. «3/4 42 5/8 a. s. Steel. 118 1/4 118 3/8 InUrHar». 103. 102 7/8 «rester.Un. 72. 71.

InterMiik. «9 1/4 69. Westinsh.. 1413/4 140 1/2

Iat.I.etIel 12 7/8 13 Woolworth. 53 1/2 53 1/2

MARCHES COMMERCIAUX

Cours I Dern.

précéà. cours

BLÉ (prix imposé dép. culture 147 147 BU* Liverpool. Mars ChicaRO. Mai l'i 7/B 143 i Juillet 11» 7/8 12» 1/2 AVOINE Paris Mars 113.. Avril 120 50 «>CABINES pan. 229 -S GOTOmSalielB) Alexandrie. Mal as M *-9 ̃ Juillet ait»

r- 8ew-Yort.. «ai 14 1S 14 18

1, Juillet 13 S6 14 05

SO6HE HewOTorè.. Mal 259.; Î60..

Juillet 25« 156

CAOUTCHOUC, fume feu! Ju'lIet :158.. 1:¡Qi..

Londres Disponihle

CAOUTCHOUC.. New-ïork.. Mâi 34 «4 26 69 JuiUet 24 87 I 28 82 CUIVRE (Stal.) Londres. Comptant* 73 8/81

New-York.. Mai 1S 48 18 88

Juillet 15 45 15 SJ EIA1B .Londres Comptant 302 10, PLOMB étrans. Comptant 3115/ 15/. ZWC Comptant 33 11, '3 ARGEKT (iu.) Comptant 20 9/16 oa PIN -»- Comptant 142/4

MOTS CROIS ES

Horizontalement. I. Sur un pli qui ne peut être ouvert par tout le monde. IL Du verbe avoir Adverbe de lieu Triompha d'Israël. III. Patrie de Rubens Charpente. IV. Dit qu'une chose, n'existe pas Second fils de Priam et d'Hécube, V. Etat de ce que l'on peut toucher. VI. A précipité plus d'une succession. VII Conjonction. VIII. Commencèrent un chant. IX. Donnèrent une seconde façon aux terres et aux vignes. X. R'squer Choix. XI. Fleuve d'Irlande Passages 1 étroits. 1

aux rles-sous-le-Vent, jamais dans la famille l'attachement à la mer ne s'était démenti.

Il est vrai que tous portaient des prénoms de vrais Bretons et d'authentiques marins. Les patronymes ont sans doute, eux aussi, leur destinée ? `?

Dès sa naissance, le fils unique du commandant Kerduff sembla vouloir rompre avec les traditions de famille. Sa mère, Provençale, lui transmit ses yeux noirs et la teinte de ses cheveux ne put jamais dépasser la nuance châtain. De plus, elle le prénomma Olivier. Et pourquoi pas Olive ? Ce nom de galéjade dans une famille de marins bretons C'était tenter le sort.

Le sort se vengea Dès sa plus tendre enfance, Olivier témoigna pour l'eau d'une violente hostilité. Alors que chacun sait que ce liquide n'est acceptable que salé et que son utilité ne se conçoit que sous la quille d'un navire, Olivier Kerduff, rompant d'un seul coup avec les traditions de la famille, ne connut de la mer que le mal qui porte son nom (ce qui lui fit prendre en horreur cet instable élément), et poussa l'esprit de nouveauté jusqu'à admettre l'eau non salée, liquide incolore, Inodore et insipide pour l'usage interne, à titre de boisson ordinaire. Les mânes des Kerduff en frémirent Son père en mourut de chagrin. à moins que, comme l'insinuèrent certaines bonnes langues, sa mort prématurée n'ait été due à l'action conjuguée du whisky et du soleil au cours d'une sieste intempestive en rade de Rio, après boire. Le digne

LES COURSES A-,t

AU TREMBLAY

La belle victoire de Chuchoteu? dans le Prix de Pâques

C'était la Société de Sport de France qui bénéficiait, cette année, de la journée di) lundi de Pâques. Elle n'eut pas à s'en plaindre, nous non plus, car le succès publie fut très vif et le sport de premier ordre.

Le Prix de Pâques, en particulier, réalisa à nos yeux la course parfaite. On y vil gagner un cheval qui avait tout pour lui 1 a sagacité de ses engagements, la façon supérteure dont il est entraîné, la science et la décision de son cavalier. Le vicomte de Chambure connaif son programme, l'entraineur Wllly Cunnington présente ses peusior-ires dans un état qui n'appartient qu'à lui, et le jockey Semblat nous a depuis longtemps donné tous nos apaisements. Oserons-nous dire cependant que celui-ci nous a paru hier s'être surpasse ? Sur les 1.600 métrés de la petite piste, on était parti excessivement vite, et Chuchoteur n'est pas un animal qu'il faille bousculer. 51 bien qu'à l'entrée de la ligne droite le favori était encore avant-dernier. Venir en oehors ? -Impossible. Il y avait nécessité de passer par le plus court, l'allure du vieux Bilbao qui était en tête n'autorisant plus aucune perte de temps. Alors. avec le cran de là jeunesse et le sang- froid de l'expérience, lé vétéran Semblât se lançait résolument au travers du..peloton, et, sans bousculer personne, se frayait son chemin. En temps voulu, il était dégagé. Dès lors se trouvait réglé te sort de Bilbao. Pouvant utiliser à son plein rendement la vitesse finale dé: Chuchoteur, Semblât s'assurait allègrement la demi-longueur de la victoire. Encore une fois, ce fut le modèle du genre. Les gens qui savent regarder une course et n'en point perdre un seul détail, ont eu, pendant une minute quarante-sept secondes deux cinquièmes, loisir de se régaler. 1. Trarieax.

PRIX DE CHENNEVIERES

vendre. 14.500 francs, 2.000 mètres). 1. Champvallon, 57 1/2 (L. Lyne). G. 10 50 M. Henry Penton). P. 8 2. Charente,, 51 1/2 (A. Rabbe) P. 21 50 Jumelé. 90 »

Non placés La Bagatelle, 57 1/2 Melba, 48 Girardière. 51 1/2 i Attacus, 55. (Courte encolure, 4 long.)

PRIX DU PERREVX

(24.000 francs, 2.150 mètres).

(Première épreuve du pari double)

1. Drap d'Or, 56 (A. Dupuit) .G. J6 50 (à St. Jean Prat) ..P. 8 » 2. Crète, 56 (G. Duforez) .P. 8 » 3. Fitz, 56 (G. Bridgland).. P. 15 50 Non placés Osman Bey, 58 Mandy, 53 Saint Alain, 56 Cheick Bamou. 56 El Galgo, 56 Bonavico, 56 Mordfcin, 56 » Orly, 49 1/2 Mauritius, 50 1/2 Carillon, 52 1/2.

(1 long. 1/2, 10 long., 3 long.)

PRIX DE JO1NVILLE-LE-PONT

(32.000 francs, 1.400 mètres).

1. Triana, 54 (R. Brethès) G. 54 » (à la princesse de F.-Lucluge). P. 23 5.0 2. Via Média, 54 (A. Dupuit).P. 12 » Jumelé 140 50

Non placés Sapotille, 54 Figue Fleur, 54 République, 56 Serène, 56 Hobal Morga, 56.

(3/4 long., 3 long., 3/4 long.) ,̃̃ > PRIX DE PAQUES :1

(160.000 francs, 1.600 mètres).

1. Chuchoteur, 58 (C.-H. Semblat). G. 16 50 (au vicomte de Chamburc).P- fl » 2. Bilbao IV, 58 (F. Rochetti) P. 21 » 3. Paris Nord, 58 (A. Rabbe).P. 33 50

Non places Durazzo, o» ;,Le Due, 58 Pitou, d8 Ambrose Light, 58 Verjus, 58 Sirtam, 58 .Monarkle, 56 1/2 Arquebuse, 56 1/2.

1/2 long., 1/2 long., 1 long.)

PRIX DE NOGENT-SUR-MARNB ;•' (handicap. 64.000 francs, 2.300 inètres). (Deuxième épreuve du pari double)

1. Sagar, 56 1/2 (L. Toche) .G. 158 » (à Si. Léon Rénier) P. 37 50 2. Signoretto, 56 (G. Duforez).^ ..P. 9 30 .3 Treignac, 55 (F. Hervé) .P. 38. 50 Double 548.50

PRIX DE CHAMPIGNY

(32.000 francs, 1.400 mètres).

1. Tout Soulcou, 54 (P. Di Cicco). G. 48 50 1.M. L. Volterra) P. 24 »

;\L L, Yolt<;rra). P. 34 a

2, Escaut, -54 (W, Johnstone) P. S2 » Jumelé.200 s

Non placés 3. Sadfk Shah, 5'4 Aqueduc, 56 Prince Pales, 54 Palos, 56 Mlno, 54. (1 loug. 1/2, 1 long. 1/2, courte ençol.) (', A SAINT^LCHLJp ̃̃• Aujourd'hui, à \i heures Courses i Saiut-Cloud. • Gagnants du Figaro

Prix de Brunoy. Canathos, Reine de Picardie,

Prix Liane. N'appe, Wissïinï. •̃ Prix de L'Hautil. Côte Basque n, Olm- belle.

Prix Mon Talisman, Iladid, Et M^rs. Prix de Beautnesnil. La Rencontre, :Quick.

Prix Quintette. Diable en Bois, Pa»i«f

Percé.

Verticalement. I. Abondante, «-r t. Re-

fusa d'admettre. 3, Profit éventuel. 4. Romancier populaire s Deuïj lettres de « Garonne » Département. 5, Converse sur. 6. Possessif Fera sauter quelqu'un en. l'air sur une couverture. 7, Lettre grecque Arbre vert Fin de verbe, t 8. Diamètre d'un cylindre creux. 0. Donné pendant que les gens se placent; Nom d'un chien Greffe. 10, En supposant Au milieu de. II. Disparaitre Fin de participe.

homme ne put jamais trancher le différend, et pour cause

Sa femme le suivit de près dans la J; tombe et, à. vingt-quatre ans, Olivier Kerduff se trouva orphelin à la tête 1 d'une honnête fortune, venant de terminer son service militaire avec le grade de sous-lieutenant d'aviation et pourvu d'un certain nombre de diplômes universitaires, parmi les- quels celui d'ingénieur chimiste, de j licencié ès sciences et de docteur en droit, Plusieurs carrières s'entre- s bâillaient devant lui, car, à cette a époque, il est malséant d'affirmer qu'elles peuvent encore franchement s'ouvrir.

Olivier Kerduff n'en choisit aucune un esprit d'indépendance bien constitué et J'amour df J'aventure, qu'ij tenait de ses ancêtres, lui firent embrasser la profession ? d' « investigateur » mentionnée en toutes lettres sur ses cartes de visi- te, sur la. porte de son appartement ? de Passy et même sur l'annuaire des -4 téléphones, après un échange de lettres aigres-douces avec les P. T. T. Le dernier des Kerduff était tenace comme ses pères (d'aucuns diraient têtu) et il avait un caractère d'une acidité telle qu'en comparaison une nèfle verte semble le plus sucré des lokhoums. II le fit bien voir et obtint finalement gain de cause. Gomme^ chacun peut s'en assurer, l'annuaire* des téléphones, partie Professions, possède une rubrique « investiga- teurs » (avec une « s » ) sous laquel- î le ne figure qu'un seul nom O'Kennedy, 6, #wn«e Mozart, Paris (W). j Guy Lornay.

(A suivre.)


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Elysées 30-86 le texte de leurs

PETITES ANNONCES


tffaSPORTS

L'équipe du Languedoc-Roussillon gagne la première Coupe Nationale de Rugby, en battant la Côte Basque pan opte à 5

Jeu élégant chez les Basques, plus athlétique chez tes vainqueurs. Au total, une bélte finaïe pour une belle' épreuve.

UNE OUVERTURE SIGNÉE LOMBARD. ..demi de l'équipe du Languedoc-Roussillon. Cette «ouverture» "est' ..••*̃ exécutée dans le meilleur style.

I"L n'y avait pas fa grande foule, hier après-midi, au Parc-des-Princes, où était disputée la finale de la Coupe nationale. La perspective de voir aux prises tes deux meilleures équipes régionales n'avait «éduit que 7 ou 8.000 spectateurs c'est honnête, mais ce n'est que cela.

Et lès réminiscences d'abonder avec leur cortège de regrets, et de rappeler ces matches d'antan entre l'équipe de France et ceiles du Royaume-Uni, Angleterre, Ecosse, Irlande, Pays de Galles; et de Juger l'action des joueurs d'aujourd'hui selon des souvenirs qui avaient gagné en vieillissant.

Rendons justice aux pessimistes sur le fond le rugby français n'est plus aussi brillant, aussi varié que ce qu'il était lorsque l'Angleterre -le mit en quarantaine. Les joueurs français ont une technique inférieure à. celle de leurs aînés. Arrêtons-nouset' élevons-nous contre lés exagérations notre rugby est encore bien vivant et nous ne manquons pas de joueurs capables, avec une meilleure direction et l'expérience de quelques matohes contre les Britanniques, de valoir ceux de la grande époque. Ayant délaissé les rencontres de rugby, les gens sont nombreux qui Jugent mal aujourd'hui ce sport. Nous le vîmes hier, lorsque la:foule vibrait devant le: « Jeu en dentelle des Basques et restait passive devant l'effort ordonné des avants languedociens et leur sévère défense. Le rugby est fait de ces diversités la ruse, la vitesse et la force y doivent être étroitement mêlées. -Les huit avants ne sont pas sur le terrain pour Jouer les rôles de figurant et laisser aux demis et trois-quarts les premiers rôles, il y a autant de beauté dans l'attaque en force du groupe d'avants, où le terrain est gagné rudement, que dans l'élégante offensive « aérienne » d'une ligne ,de trois-quarts. Le jeu effectif du Languedoc-Roussillon a force la victoire L'équipe du Languedoc-Roussillon a triomphé par deux essais et un drop-goal à un essai sa victoire est très Juste. Le rugby qu'elle a offert s'appuyait sur des bases plus solides que celui de l'équipe de la Cote basque. Plus athlétiques et plus ardents, les avants languedociens ont « foncé sans cesse dans les rangs adverses, cherchant à avancer pour réduire le pluspossible le chemin de leurs trois-quarts. ces derniers sont passés à l'offensive, sans fioritures, mais avec une volonté remarquable. En défense, les uns et les autres ont tenu leurs places avec sobriété, mais •ans. jamais avoir la moindre hésitation.

Et derrière ces avants et ces trois-quarts, il y avait un homme qui, sans défaillance, avec une adresse extraordinaire, un sens de la place parfait, garda les buts: l'arrière perpignanais Porrical. Ce dernier a fait parfois pour son club des parties ternes; hier, il se montre un arrière de très grande classe.

Nous ne voulons, à part lui, citer d'autres noms dans l'équipe victorieuse. Ceci pour, rendre hommage' au jeu d'ensemble fournr. par les joueurs qui, à aucun moment. ne recherchèrent l'exploit individuel. Disons simplement que chacun tint son rôle avec compétence et a une part égale .dans le sueccès de l'équipe.. C Le « rugby en dentelle » de l'équipe de la Côte basque Avec Celhaye, Bergèze, Ellssalde et Cunnibert, de I!Aviron Bayonnais, tes amateurs d'attaques claires et rapides étaient surs d'être bien servis. Aidés de OuilhemJouan et de Sabin, de Dax, ces joueurs réalisèrent à l'envi du « rugby ailé ». Mais, loit maladresse, soit rigueur d'une défense adverse, soit même souvent manque d'esprit incisif, ils ne purent conclure qu'une fois. Tous n'étaient pas, il est vrai, dans un très bon Jour et rarement' les efforts de l'un ne trouva pas de répondant chez les autres. Il ne faut pas rejeter, la faute des nombreuses offensives tôt arrêtées sur les avants, de, la Côte basque.- Pour être moins athlétiques, moins rudes, moins acharnés à la défense que leurs vis-à-vis, ils se montrèrent plus subtils et parvinrent, au début et à.la fin du match surtout, à contrôler le ballon dans les mêlées et à la touche, servant constamment teurs demis et leurs trois-quarts.

On ne peut leur en vouloir si parfois, et notamment au début,de la seconde mï-. temps, ils furent déroutés par l'action endiablée des Languedociens tant d'efforts et de subtilité dépensés sans succès les avaient « refroidis ». Ils se reprirent «'ailleurs, fort bien.

Deux fois après que l'équipe de la Cote basque eut acquis S points, sur tes 10 qu'avaient sa rivale, les trois-quarts basques furent en excellente position pour marquer deux fois un excès d'individualisme fit perdre l'avantage.

Et bien souvent encore des dégagements au pied, qui relevaient plus de l'affolement -que de la tactique, empêchèrent des attaques :qui eussent eu chance d'aboutir. Du Jeu clair et rapide, des passes nettes et des gestes harmonieux, voilà qui; est bien; mais il faut, de plus, du perçant et de ta cohésion. Le « rugby en dentelle » des trois-quarts basques fut mis en pièce par les robustes languedociens. Quelques lignes d'histoire

La marque pour le Languedoc-Roussillon fut ouverte par un essai de Raynal sur passe de Vals. Sur sortie de mêlée, à dix mètres des buts basques, Lavail réussit ensuite un drop-goal. A la mi-temps 7 à O. Lavail, sur passe de Picot, augmente le-score de 3 points. Enfin, le team basque, sur une cette percée d'Elissalde, qui passe à Malherbe, marque un essai, et le but Mt réussi Maurice Capelle.

LESREGATES

internationales de Nice Nice, ̃ 29 mars. (De notre correspondant particulier.) Les dernières épreuves des Régates internationales de Nice ont été disputées, aujourd'hui, par une belle mer et une excellente brise sud-ouest.

ÊriJ voici les résultats

Prix du « Figaro », yachts de 8 mètres. 1. France (M. F. Rey, barré par le propriétaire) 2. AUe-Vl'Qi. B. Revillon, barre par le propriétaire) 3. Hu<jel-lV (M. H. Jauffret, .barré par M. Marnac) 4. Helen (M. T. C. Glen Coats, barré par M. B. Al]an) 5. Pierrot (M. D. Villétorte, barré par le propriétoire). Ea-ll abandonne. Yachts de G mètres. 1. Thehna (M. E. Corte) 2. Miranda-II (M. C. Ciampi) 3. Eole-ïl (M. E. Piquerez) 4. Silèiie-lV (MM. Borel, Saladin et il. dé Libran) 5. Grazia-Il (M. L. Bruzzonc) e. Eole-l (M. H. Piquerez) ;̃ 7. -Qu'importe Y. Cotnareanu) 8. Cobra (M. d. Loeaiir).

Classement réservé: à la suite de réclamations:' Yachts de 6 m. 50. 1. Pâquerette (M. B. Augier) 2. Ariette (M. J. Uarberis) 3. Lucie (M. E. Rainaut) 4; Moana (Mlle d'llliers) 5. Phi-Phi ()I. P. Giordano). Paula abandonne.

Stars. 1. Sabipa, (M. 3. de Millo) 2. Liza (G..Haxton) 3. Petite-Atalante (M. de Kuyper) 4. Iris (docteur E. E. Elt) 5. Aie-Aie Aie (Mlifi Chaiuloir». Bécassine, tjnncipg-Llady et Cabri abandonnant. Jeun

mmok

LA VOILE

LESREGATES

de Villefranche-sur-Mer Villefranche-sur-Mer, 29 mars. (De notre correspondant particufier.) Voici les des Régates internationales -de Villefranche-sur-Mer, qui ont été courues aujourd'hui •̃ Yachts de huit mètres.: 1. Helen (M. T. C. Glen Coats) -2, France (M. Rey) 3.;Mucjuel-IV (M. Jauffret) 4. Ea-11 (M. Piquerez). Yachts de six mètres. 1. Qu'Importe (Mme Y. Cotnareanu) 2. Grazzia-ll (M. Bruzzone) 3. Cobra (M. Lacour) 4. Tlielma (M. E. Coite) 5. Bole-l (M. Piquerez) 6. Eolè-It (M. E. Piquercz) 7. Silciie-lV (MM. A. de Libran et H. Borel).

Yachts de six mètres cinquante. 1. Pailla (C. N. N.) 2. Arlette (M. Bàrbcris) 3. Pâquerette (M. Augier).

Stars. 1. Dancing Lady (M. ïrevor) 2. Petile-Alalante (M. de Kuyper) 3; Sabipa (M. J. de Millo) 4. Bécassine (cap. Woodcoek) -5. Iris (docteur L. C. Elt) 6. Aie-Aie-Aie (Mlle Chaudoir). J. R.

SPORT UNIVERSITAIRE Les Etudiants parisiens battent les Allemands en rugby A Berlin, hier après-midi, l'équipe universitaire de Paris a battu celle dès Universitaires de Berlin, par 24 points à 14, après un match excellent.

UN "DÉPART EN FORCE" SIGNÉ ÇUNNIBERT. demi de niêlée de l'équipe de la Cote Basque, et qui fit une partie courageuse Mer au Parc des Princes.

MtO 3ÉI3b BE§ SPCIKTS

Progrès à rebours Le .bilan de notre saison international de football se décompose c'est bien le mot comme suit

Gagné contre la. Yougoslavie. 1-0 Perdu' contre l'Autriche ,0-1

Perdu; contre la Belgique 0-3

Perdu contre le Luxembourg 0-1 Perdu contre l'Allemagne 0-4

Soit un. but pour Jet neuf contrée f>i l'on- néglige, le match contre le Grandduché du, Luxembourg, qui <f ut joiié par l'équipe B, on remarque gué les- résultats vont de mal en pis-. ̃ ̃; •Pourtant, adepte sans doute de la méthode Goué; M. Bjnict, président de la F.F.A.A., a déclaré à" un confrère que « nous progressons y.

Le seul progrès sensible étant dans la quantité de balles que notre gardien de but va rechercher dans ses filets, la

perspectiver du prochain match France-

Ifàhe deeieat e#fray,arite si pro,qrés

Italie devient effrayante si le progrès

continue à ce train, nous pouvons nous attendre un oon petit cinq:à zéro à notre détriment. ,,• Premiers pas.

Voici deux photographies, 1 1 qui prqur vent (au choix) que bon chien chasse de race et que là valeur n'attend pas le nombre des années ̃: l'une relativement ancienne nous montre le petit Jean-Pierre Brunet, fils des champions olympiques de patinage, lors de ses débuts dans Fart brillent ses parents, l'autre illustre les. premiers pas sur la glace de Alain Lambert, héritier AUtOM<3B!~ Les « « Paris-Nice »

ont brillamment terminé leur randonnée

iVicc, 29 mars. (De notre correspondant particulier.) Les concurrents du Critérium de tourisme motocycliste Paris-Nice sont arrivés cet après-midi au terme de leur randonnée. Cette dure épreuve de régularité de 1.100 kilomètres s'est disputée .en une étape avec contrôles ̃ à Chagny, Bourg, Grenoble et Digne. Elle fut rendue assez difficile par. l'intense, circulation qu'ont-eonnue les routes en ces jours .de fête. Partis 50 de Paris, -40 ̃ concurrents sont arrivés à Nice sur la Promenade des An- glais. ̃ ̃ ̃ -• ̃'̃.̃̃ ̃ ̃ Après p.ointagé, voici le classement de -l'épreuve :-̃̃'̃̃ r 175- cmc.' ̃ 1. Crétin (Monet-Goyon) et Bourquin (Monet-Goyon).

250 cmc. 1. !Bà}Ilet (Terrot) et Quercy. 3S0 cmc. l.! Lliuissier (Motoconfort), Dubuét.-Guasco, d'Hougier, Savoiye efFoiir-

najour.

500 cmc. 1. Onda (Magnat-Debdn),'Maisonneuve (MagnatrDebon), Pahin (Peugeot), Narcy (Peugeot), Gauthier (Motobécane), Barthélémy (Motobécane) Pâsset (Motoiécane) Jean (Motobécane), Chapelle (Terrot),- Jarrot (Monet-Goyon), Chevalier (Monet-Goyon), Guillaumet, Perrodou (Teçrot). 750 cmc. 1. ïeanneret :(Gnome-Rhône), Nass (Gnome-Rhône), Bénard(Gnome-Rhône). Sidecar a50 cmc. 1. Richard (F. N.), Poulet (Motobécane) Simard(Dotto (Motosacoche) et Marmonner.

Sidecar -600 cmc. 1. Vanderschrick (F, -.S.), Jardin! (F. N.),. Bivort, Gillet et Bertin (Motobécane), Bernard et Halnoute (Motocôrifort),Bernardet et: Despland (Motobécane), Haller et Jacques (Motobécane) et. Roy.̃ '••'̃̃' Sidecar 1.000 cmc. l.Brugière, Baecler et Mulhouse.

L'attribution des coupes sera connue demain. -J; Rouillai.

NAVIGATION AUTOMOBILE

Le Critérium

des hors-bords à Monaco Le comité des fêtes et des sportis de Monaco organise, avec le concours du Yacht Moteur Club -de Monaco un Critérium international des hors bords qui sera disputé les 9, 10 et 11 avril.

Deux challenges seront mis en compétition le Grand Prix.de la Ville de Monaco, réservé aux-hors bords de la classe X et doté de 40.000 francs de prix.

Enfin le Prix de -la Société des Bains de Mer, réservé à la classe Cet doté de 13.000 francs <le prix en- espèce.

du sympathique gurflicn de but de l'équipe de •France de hockey. Ajoutons que si Brunet Il ne parait pas encore complètement maitre de ses patins,, Lambert junior, bien que plus heureux, puisqu'il garde la position verticale, ne semble pas encore, avoir assimilé un principe primordial pour .le hockeyeur débutant la crosse est,' avant tout, destinée à étayer son porteur. Un avertissement d'en haut L'autre soir, Marcel Thil opérait, par la voie du music-hall, une timide rentrée pugilistique à Paris.

Avant son apparition, la petite danseuse Béa Zollana faisait, son numéro. Dans le cours de celui-ci, elle accomplit .un tour de force peu. courant qui conTENNIS

Les Juniors français mènent devant les Italiens

par 6 victoires à 5

La troisième journée de la :rencontre: France-Italie juniors, à Gènes, qui devait êtré la dernière, n'a'pù se terminer en raison de la nuit.

Après que les Italiens aient enlevé, chacun leur simple, l'équipe française de double J. Sauglier-Abdesselani réussit à marquer un sixième point pour l'équipe de France, cependant' que l'équipe B. Destremaù-J. Jamain ne put terminer son match ;.elle.meriait par deux jeux à un. Elle continuera son match; .«Icnlâin. .( A l'issue de cette Journée, la France .mène. par six victoires à cinq. Résultats Simples. t– Reinanqui (It.) h. J. Sanglier <Fr.), 1048,"6-2; Sco'tti (lt.) -b'. Aidesselaiu (El-.), "6-2,. 6-2., ̃

Doubles. 3. Sanglier-Abdesselam (Fr.)

b. Seotti-Rossi, 6-1, 6-4, 4-6, 1-6, 6-1.,

:ra.CTi f ̃ f i s;u r i EiT;i}i!ts^

Ph. Bouïard

et -J. de Saint-Sauveur r

gagnent la Coupe

Royal Blackheat

Hossegor,, 29 .mars. (De notre, correspondant particulier.) Disputée ̃aujourd'hui Hossegor, la Coupe Royal Blackhealh a eu lés résultats suivants •" Premier' tour. Y. Le Quellec et R. Le Quellec b. G. de Rothschild et R. Thion de La Chaume A: Le Quellec et F. du Vivier b. de Saint-Sauveur et Wattinne P. Le Blan et Heilbronner, w.-o. J. Lëglise et Strauss b.: Lévrier et Quennouelle ;Bérard et Vaglianob. J. P. Serret et Ch. Boulard. Glandaz et Bkrdfley b. G. Pastré et M. Boulard comte de Bagneux et J. P. Boucheron b. H. Delcliingen et Fàbry. ̃ ̃ ̃ • Deuxième tour. .T. de Saint-Sauveur et ̃Pi". Boulard b. Le Quellec et B. Le Quêllee, 2 et 1 A. Le Quellec et comte du «Vivier b. P. Le Bien et Helbronner, 6 et 4 J. Léglise et Strauss b. Bérard et Vagliano, 5 et 4 de Bagneux et Boucheron b. Glandaz et Barfley, 5 et 4. Demi-f inalds. .T. de Saint-Sauveur et Bbulai-d b. Le Quellec et du Vivier, 3 et 1 de Bagneux et J. Boucheron b. Léglise et Strauss au 19°.

Finale. J. de Saint-Sauveur et Pli. Boulard b. de Bagneux et J. Boucheron, S et;7- Au. Go]f de Marly

Coupe de Pâques, Eclectic. Dames 1. Mme LOw (5) 75 2. Mme Senifilaignc (7,5) 80,5 3. Mlle Rabau (10,5) 82,5. Messieurs 1. Lefebvre (6) 69 2. Prieur (5,5) 69,5 3. B. Mure (3,?) 70,5 4. Seine-,laîgne (0,5) 72;5 5. Rabau (6,5) 73,5 6. Wcinberg (9) 74, de Souza (lï) 74 8. Glover (7,5) 74,5 9. Pardo (9) 75, Tunmer (11) 75 11. De Goëje (8,5) 76,5 12. Low (10) 77,; 13. Brault (7) 78, Benedictus (12) 78, J. Fried (13) 78.

Le golf sera fermé aujourd'hui..

Au Golf de La Bonlie Sweepstake de Pâques. 1. J. André (12) 70 ;<2 Y. Comar (12) 70 3. Mme F. Auban (18) 71, R. C:ha-tenay (5) 71 5.. Pic-Manheim (8) 72, J. Weiss (19) 72 7. R; Comar (7) 7:s 8. h. Baer (S) 74,' C. Pjccioni (11) 74 Kl M! Ciiolft (12) 75, Mme R. Comar (20) To V.. U: Unilliviicyiirt (12) 77 ;13.H..

siste, à tomber en grand' écart et, dans cette position, à rebondir d'une façon qui évoque assez bien une poupée en caoutchouc qu'on n'arriverait pas à Cette particularité frappa fort un loustic des populaires qui, dans la salle à moitié vide une salle de Vendredi Saint conseilla, d'Mne voix forte Faudra montrer ton truc à Marcel Thil, qu'il sache quoi faire la prochaine fois qu'on l'enverra au tapis

Le « truc » en question avait récolté quelques bravos, mais cette remarque déchaîna une véritable salve.

Essayez donc, pour voir. Un confrère hebdomadaire donna aux dames des leçons « pratiques a de culture physique.

Voici l'un des mouvements- 2" Couchée sur le côté, pour mieux prendre en main- le contrôle de- votre respiration, cultivez la respiration d'un seul poumon limiter l'expansion d'une des moitiés latérales de votre torSe en vqus couchant par terre sur lé côté, côtes et abdomen tenus ^serrés, le bras le long du corps, l'autre moitié de, votre thorax distendue et emplie d'air au maximum, le bras supérieur étendu conIre l'oreille.

Expirer en élevant, le bras verticalement et en l'abaissant le long du corps, l'expiration étant d'abord abdominale, puis costale inférieure, puis costale supérieure. L'inspiration sera accompagnée de l'élévation du bras -avec expansion latérale du thorax.

(Dix fois de chaque côté:) °

Quant m nous, après avoir assimilé une telle méthode, a seule façon, qu'il nous reste de respirer, c'est de faire « Oh/ » -.• i

Le' professeur qui dispense ces enseignements s'appelle, modestement, lé docteur Cybèle. Cybèlc. et si,compliquée

Perdreau (12) -78, V.: de Vilmorin (12) 78 15. Mme M. Languereau (14 l/2)! 79 1/2 16. L. Delafon (6 1/2) 82 1/2 17. Mlle Ochs (12) 83 18. J. Bonnefoy-Lejéau (10 1/2) 83 1/2 19. H. Dubsky (12) 84 20. Mme Kempf (20) 89.

Au Golf de Fourqueux

Prix de Pâques. Eclectic. -1. Wessel (6) 71 X L. Nitssif (2 1/2) 72 1/2; 3. T. Parsbns (4,1/2) 74 1/2; 4. W. Parsons (1 1/2) 75. 1/2 5. Bernheim (11) 76, Pearson (3) 76 7. H. Law (3 1/2) 76' 1/2), M. Delesalle (6 1/2) 76 1/2 9. Mme Otlet (8) 77 10. Delamarj-e-Deboutteville (1 1/2) 77 1A 11. Biraben (5) 78, Chevalier (11)1 78, H. Grun•wàld^ (8) 78, Levalois (7) 78 15. Sudreau (1 1/2) 7S 1/2.; 16. Dernis (10) 79;Gust. Luzzatto (10) 79 18. Pli. Coquillon (3 1/2) 79 1/2 19. Brassard (10) 80, Max Jean (6) 80 211 Getting (5 1/2) 80 1/2 22. Semelaigne (7 1/2) 83 1/2 23. Otlet (11) 84 24, De'Raëmy (8 1/2) 84 1/2 25.; Didisheim (11) 85^ 2G..Pardo. (10) 90 27. Dr Fourcade, (9) 92 28. Parent (11) 98.

Ont également pris part à l'épreuve M- et Mme Lévy-Haussmahn, Goldmann, Ldmarié, Michal,; C: Salllard, de Souza, Va-

rene.

Au.Gblf de Chantilly^ •̃

> .Coupe.de Chantilly.. 1. H.de^Filiquier, 4 iip- 2. T. Parsons, up 3. G. Chabrier, 4 up. (après barrage) 4. Van de Wynckele, 3 up 5. J. Bechmarin, 2 up 6. M. Gaveau, François, R. Betolaud, 2 down 9: F. R. Fenwlck, D. Caillet, Y. Brosselin, L. Dubar, A. Gôbert, 3 down 12. J. Weinbach, J. Nahman, .T. P. Alfassa, 4 down 15. F. Gondard, G. W. Beadel, B. Mure, R. Carlliiaii, 6 down.

Ont. également pris part à l'épreuve M. Gondard, W. Parsons, F. Mathieu, R. Becliroann, G. Sciania, P. Maunoury, R. Thibaud, J. Thierry, R. C. Aublin,' G. Bechmann, P. Thibaud, A. Fleury, F. tWoytl, H. ̃Jean; Au Golf de Fontainebleau

Coupe de Pâques. Demi-finales G. Lecoq-Vàllon b. Mlle Y. Faure-Beaulieu, 6 etl B. Fabry b. W. Kovitsky, .3 et 2. Finale G. Lecoq-Vallon b. R. Fabry, 5" et 4. ̃̃'̃̃

Au Golf de Chiberta

Mixed foursomes gieensomes. 18 trous medal play, Ijandjcap.. 1. Mlle S. Vagliario (12)" et Ch. -Boulait: (9) 7.4 1/8 2. Mme Derondart (18) et R. Le. Quclloc (2) 75 4/8 3. Mrs Crawley Boevey (23) et major Boevey (4) 75 7/S ;• 4. AUle Y.Kap-

UN "ARRlT" SIGNÉ ZAMORA. .ex.écuté d'une seule main, sur une détente précise: tout à fait la ~-F ,(\ manière du goal espagnol.

Dans les buts de PO, G. C. Nice, le célèbre "goal" espagnol a joué hier à Samt-Ouen LE RACING A ÉTÉ BATTU PAR la t)

N match amical opposait hier à Saint-Ouen le Racing C. P. dans- l'équipe T--T- duquel on notait cinq remplaçants et 1-0. G. C. Nice. Ce club a passé I un contrat avec le" célèbre gardien de but espagnol Zamora, pour que ce dernier joue eu quelques matches aîuicaux. Installé à Nice avec sa famille, Zaniora a accepté, mais il a réfute les nouvelles qui signalaient son engagement définitif par un club français. Six mille spectateurs étaient venus hier pour voir Zamora. Celui-ci a ele vivement applaudi, mais l'enthousiasme du public n'a guère" eu l'occasion de se manifester, car bien rares furent tes situations difficiles pour le «goal » espagnol. En effet, devant une équipe du Racing privée de ses éléments, habituels, l'équipe de Nice eut l'avantage et, partant, ce fut le gardien des buts du Racwg, qui' eut le plus souvent à intervenir. ̃ Le match fut agréable, sans toutefois ètr.e passionnant, sur la fin, cependant, les phases furent plus animées, les attaquants du Racinj, jouant, avec plus d'ensemble et plus d'ardeur.

Enfin, on était venu voir Zamora en action on le vit peu, mais suffisamment tout de même pour se rendre. compte que ne l'avait point trop diminue et qu'il avait conservé une très belle détente et une sûreté proverbiales. ;On vit .aussi un jeune ailier, dans l'équipe du Racing, qui est plein cl© promesses de Ker'iven.Un junior de classe. A. L.

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS

ESCRIME. La. finale du Chaileng-e Jean- Louis, organisé -par la Sociôt6. u'Entralnement au Fleure!, a été gagnée 'par l'équipe de aainbre-ct-JIeu.se (.Taillandier, Guiliani, Mortegroutte) qui a battu l'équipe A du GolCer's Club (Paretti, G..Lùvy, de Bernl). FOOTBALL. Voici quelle sera la formation de l'équipe suisse qui rencontrera l'équipe de Hongrie le 11 avril, à Bile Schlegruel; Minelli, Gobet; Guincùard, Vernatt. Loertscner; Bickel, Paul Aebi. Ruff. Xam Abegslen, Georges Aebi. Bizzozero, A. Lehmann, Liniger et Karcher sont remplaçants. ̃

LUTTE. Au programme de la réunion qui sera organisée demain, à 20 h. 30, à l'Elysée-Montmartre, figurent les cinq combats suivants Michel Leone-Tony Baer, 1wuller-Dannie, Rivolier-Bonneville, CharfFreymond et Bob Gregory, champion d'AnIleterre 1934, 1935, 1936-Black Butcher Johnson.

A partir du mardi 13 avril, les réunions de lutte de l'Elysée-Montmartre seront données le mardi. Les seules réunions devant être organisées le mercredi seront celles de demain et du 7 avriil.

NAVIGATION AUTOMOBILE. A Poole Harb.our, tes pilotes toi taniiiqu.es H. C. Notley et K. M. but, battu tes records du monde dos :i. 6, .9 et 12. heures, -de la catégorie 800 kilos. ̃'

ferer (2) et duc d'Elchingén (11) 76 1/8 5. Duchesse de Vivoiine1 (24) et M. Ollivier (18) "76- 2/8 6. Mme Salinson 13) et A. Le,Quellec (7). 76 4/8 ;-7.- Mile M.-Kapferer (16)et H..de.Làmazc,(17) ,77 2/8 S. Mlle L. Vagliano (5) et Ph. Bo.ulart ̃.(;!) ,78 9. Mrs Carbutt (8) et M. Carbutt (10) 79 2/8 Mrs A. Wattinne (9) et -M." A. Wattinne (fl) 79 2/S': 11. Mme Legraud (18) et J. P. Boùcheroni (5) ,80 3/8 12; Mme Dupuy (9) et comte du Vivier (11) 82-1/8. 13. Mme et M. da Silva Ramos (24 et 10) 83 2/8 14. Baronne et baron Roger (24 et 17) 83 5/8 w 15. Mrs Emèry (24) et duc de Vivoniie (14) 86 6/8-; 16. Mme Galtier (12) et-M. Boutet (17) 91; 1/8.

Mrs- et M. A. D. Priée, Mme Laharrague et F. de lit- Gandara, Mrs et M. A. dé Pinna, Mrs et M. Cru.tchley ont également pris part à l'épreuve. Au Golf de Valescure

Prix offert par sir A. Walker. 1. Mrs Wolfsou (8 1/4) 36 1/4 2. Mme Van Stolk (19-1/2)" 34 1/2 ̃; ,3.. M. Amy (9) 35 Miss Harbord (15) 33 M. de Laboulaye (18) 33 6. M. D. Batsholts (9 3/4) 32 3/4. Au. Golf du Mont Agel ..•

Barclay's Bank Cup. Messieurs 1. R.B. Westoii Webb, 36; 2. A. Lampard, 35 1/2; 3. J: J. Walsh, 35 1/4; 4. sir Walter Huggard, 34 3/4; 5. J. B. Walsh, 34 1/2; .6; major C. B. Ormerod, 33 3/4; 7. J. R. Me Cosh, 33 • 8. X. ,(i. Hunt, 32 1/2; 9. A. J. Garlaiid, 31 3/4; 10. Péter Hicks, 31 1/2; R. G. Pain, 31; 12. H. Spencer, 30 1/2; M. li. Zographos,- 30 1/2; 14. J. Rawle, 30; 15,'GX. Hœntschel, 29 1/4; 16. E. Terrien, 2S; 17. E. Œlsmer, 28; capt MUir, 28; major byer, 28; 20. C. Watson, 27; 2V. col. C: Crooksliunk, 26 1/2; 22. N. W. Robinson, ,2(5; 23. capt.! Rattigan, R. N., 24 3/4; John Watorworth, 23 3/4; 25. c:<pt Frank Cowell, 23; 20. W. G. Morris Stewart, 20. '~U.'

Dames. Mrs Austin, 36 1/2 2. miss Evans, 29 3. Mme M. Eloy, 28 3/4 4. Mrs Lambert, 27 1/2 .5. Mrs Oelsner, 27; 6. Mrs Latimër, 26 3/4; 7. Mis E.M. Graham, 26 1/2; 8. Mi-s Hope Johnsfon, 26.; 9. Mrs G. N. Hunt, 25 Mrs Simons, 25 Mrs Nicol, 25 12 .Jtfrti-'N. W. Robiuson, 22; 13. Mrs W. Wilson, 21 1/4; 14. Mrs J. B. Walsh, 20. J. E. ̃ A l'American Ç. C.̃̃.

Etlectic 3 jours, moitié, du handicap. 1. H. Stewart Beers (10) 59 2. S. H. Kuhn (4) 61 3. Y. Mercier (12) 62 4: S. P. Jourdain (7 1/2) 64 1/2 5. Mlle M. Join ('J 1/2) 66 1/2 6. C. E. Manteau (9) 67 J. J. Cook (13) 67.

En: douze heures', ils ont totalisé i'JO kilomètres 300. après avoir couvert 130 kilo« .mètres 3 5 0 ̃ dans les, trois premières -heures. POIDS ET -HALTERES. -lœ poids lourd allemand Joseph- Manger .a battu le record qu'il avait établi à Berlin, sur les trois mouvement:» olympiques.Manger a totalisé 450 kilos contre 410, ancien record.. TIR. Le Cliallenge de la Presse sera tiré le samedi 1er mai, de 9 à 12 heures et de 14 heures à 18 li. 30, et le dimanche 2 mai, de 9 heures à "heures, 39, avenue Victcir.-Emmanuel-III, Paris.

Chaque journal choisira quatre de -ses*. tireurs, qui tireront

un carton.de 6 balles au Lebel (tir réduit), à la distance de li mètres (Carton G. R., mouche- comptant 7" en son- en-i lier)

Une silhouette1 de 6 balles au -pistolet ̃de combat, au visé, à la; distance do as mètres (Tir aux points);

Une silhouette de 6 balles au pistolet automatique, a. la distancu de 2-5 -mètres (Tir de vl tt-ssb," 'es ^6' Jja'lïos tirées en moinb de 15 seconde.)') ;;• un Un concours- individuel, seçi- tirs Iîs 83 et 2-i avrils le .9 'à'. 12. licui-S3.et.de.. 14 i 1S lï. 30. i ̃

LE P^GWyWME

des épreuves de golf de la semaine

'X- Saint-Gloud d 5 H

A Saint.Cloud,

,ieiidi: 1" avril. Médaille, dames.:

Samedi 3 avril. ̃ Médaille,' mtssiuurs. A, Fourqueux

Jeudi 1" avril. Médaille,. dames. .Dimanch». 4 avril. Médailles,, messieurs, première et deuxième série. ̃

A Fontainebleau

Samedi 3 avril, -r-' Prix du Printemps, offert par L. V. Puifoi-cat. Ouvert à toute joueuse membre d'un golf affilié' ..à la. F, F. "G: Foursomes, dames, greénsoines. Meilal play, handicap,. 18. trous..

Handicap limité à 21., ̃ Dimanche 4 avril. -Coupe L. V. Piu- forcat. Offerte par M. L. V. Puiforcat. Pour messieurs et dames. Concours par coups, (Medal pla'yl.' Handîcâj, 18 tr.OBs. Les'dames partiront des départs -des messieurs avec handicap plus 4. ̃ Handicap, limité, à 18 pour les messieurs limité à 24 pour lès daines. A Saint-Germain

Samedi 3' avril. .IMedaille,- messieurs, première série A. Dimanche 4 avril. Médaille, messieurs, première série B.'

A Chantilly

Dimanche 4 avril. Coupe Challenge franco-américaine. Messieurs, foùrsomes. Handicap o par coups ». Medal play,- 18 trous. Chaque écfiilpe devra être composée d'un, joueur français et d'un joueur étranger. Ouvert à tout membre d*uii golf .affilié à la F. F. G. ou reconnu par elle.

A Morfontaine

Dimanche 4 avril. Médaille, dames et messieurs.

Au Lys Dimanche 4 avril. Médailles,. A Marly,

Dimanche 4 avril. Médaille.. A Ormesson

Samedi 3 et dimanche 4 avril. Coupe des Cinq. Dames et messieurs, première et deuxième série.

A l'American C. C.

Dimanche 4 avril. -Médaille.,