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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-02-27

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 27 février 1937

Description : 1937/02/27 (Numéro 58).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409409x

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'AXE

ROME-BERLIN

Un article inspiré du Giornale d'Italia vient de nous apprendre que M. Mussolini refusait

tout appui à la cause légitimiste autrichienne. Au lendemain des incidents de Vienne, cette prise de position sera très commentée. Elle ne modifie d'ailleurs pas les faits. Personne ne pouvait penser sérieusement qu'une restauration allait se produire du jour au lendemain en Autriche.

Il est certain que le Duce n'est pas et n'a jamais été favorable aux Habsbourg. Il s'agit là d'une question de personnes, plus encore que d'une question de régime. « Si les Autrichiens veulent un roi, je n'y vois pas d'inconvénient. mais pas de Habsbourg » a souvent murmuré M. Mussolini à la cantonade. Boutade plutôt que propos, car l'éventualité d'une autre dynastie en Autriche n'est pas dans la réalité politique. Mais boutade qui indique une vieille prévention. L'ombre de l'aigle à deux têtes n'est pas effacée de la mémoire italienne.

Pourtant, le Duce a toujours évité de se prononcer ouvertement sur la question. Il laissait flotter sur elle une certaine équivoque, favorable aux jeux alternés de sa diplomatie. Sans doute même se réservait-il de jouer cette carte s'il devenait évident qu'elle serait la dernière capable de résister à l'Anschluss.

Aujourd'hui, M. Mussolini l'écarte du moins momentanément, car toujours et « jamais sont des mots qui n'existent pas en politique. Pourquoi ? D'abord parce qu'il ne veut pas créer un conflit avec l'Allemagne: Le moment serait particulièrement mal choisi. La pacification de l'Abyssinie ne va pas toute seule (et comment pourrait-il en être autrement ?). D'autre part, l'Italie est, de beaucoup, la puissance Jguïftis engagée en Espagne. Enfin, M. ibisholmi tend visiblement à mettre en œuvre une grande politique dans les Balkans. La crise que traverse la Petite-Entente lui apparaît comme une occasion, propice. Il escompte l'affaiblissement de l'influence française en Yougoslavie et en Roumanie sensible depuis quelque temps; bien plus sensible depuis que les élections du 3 mai ont donné au pacte franco-soviétique le sens détestable d'un accroissement du communisme en Europe. Il vise à supplanter la France dans ces positions danubo-balkaniques. Or la question des Habsbourg est précisément celle qui pouvait le plus contrarier cette politique. En prenant position contre elle, M. Mussolini compte faire progresser son action à Belgrade et à Bucarest.

Enfin l'axe Berlin-Rome constitue le levier sur lequel la politique italienne compte par-dessus tout pour tenir la France en échec, inquiéter l'Angleterre et retirer, de ce jeu, un maximum de profits. Il est remarquable d'observer que ce fameux « axe » n'est pas mis en vedette avec la même importance à Berlin et à Rome. A Berlin, on n'y fait allusion qu'avec prudence et presque du bout des lèvres. A Rome, on le brandit à chaque instant. Cela signifie que l'Italie a encore fortement besoin du « brillant » premier. La reconnaissance de la souveraineté italienne en Ethiopie n'est pas encore réglée sur le plan international et elle ne le sera pas avant l'assemblée de la S.D.N. qu'on réunira en mai ou juin pour l'admission de l'Egypte. Même à ce moment-là, d'ultimes intrigues peuvent se produire. En prévision, l'Italie entend garder ses atouts. Il est d'ailleurs probable qu'en recevant la visite du chancelier von Sehuschnigg, M. Mussolini se montrera moins net dans ses conversations privées sur les vertus autrichiennes de l'axe Berlin-Rome. Il reste ,qu'il joue une partie risquée et que si l'accord germano-italien a pour conséquence finale d'installer en sourdine le IIIe Reich à Vienne, M. Mussolini aura simplement germanisé l'Europe Centrale et perdu la guerre.

Tout cela est intéressant à observer. Il est regrettable que la France soit la seule à ne pas le faire sur place, selon son rang. On peut vraiment dire qu'en touchant à M. de Chambrun avant que la question d'Ethiopie ne fût définitivement réglée, M. Léon Blum a eu la main heureuse. Wladimir d'Ormesson.

""liiiininiimiiimiiiii.iiiniiimmiimimm, Stabilisation à 105 ou à 112? Lire en page 10 l'article de

F- F T.F.fH'ïU7

P A R 3 -V~-0 X CO N T RE 2 09

P A Ft 361 VO 1 X CO N TUE 2®9

LA CHAMBRE APPROUVE ta politique générale DU CABINET BLUM M. P.-E. Flandin a fait de la gestion économique et financière du gouvernement une critique rigoureuse à laquelle s'est associé M. Paul Reynaud »

D'autres orateurs ont, certes, fait preuve de talent, mais l'événement d'hier fut, comme on l'avait prévu, le dialogue de MM. Flandin et Blum. Où nous mène le gouvernement ? L'ancien président du Conseil l'a dit sans embages. « Il conduit le pays à la catastrophe ». Et M. Flandin en a apporté avec une rigueur émouvante la démonstration. « L'optimisme gouvernemental est fait d'illusions ou d'erreurs. La faillite monétaire entraînera la disparition des classes moyennes qui mène à l'anarchie. Cependant qu'en ses discours, M. Blum continuera d'exciter la haine. » Tel fut le bilan de la gestion du cabinet Blum dressé par M. Flandin avec une sorte d'immobilité oratoire qui rendait plus saisissants ses froids raisonnements et ses chiffres.

A lui comme à M. Paul Reynaud, M. Léon Blum répondit. Le fond de son discours ne diffère guère de ceux de Saint-Nazaire et Nantes. Il fit cependant aux radicaux, un peu oubliés en Loire-Inférieure, leur part et promit de ne point repartir, après la pause, sur un nouveau programme, sans les avoir consultés.

Aux arguments techniques de ses contradicteurs, le chef du gouvernement répondit comme avec ennui, avec fatigue. Quand il arriva à la partie politique, il eut des accents de colère pour affirmer son optimisme. Il ne changera rien à sa politique. Il a foi dans le Front populaire. La souveraineté du peuple a donné le pouvoir au Rassemblement. Le Rassemblement est souverain. Il demeurera. M. Léon Blum ne dit pas tout à fait que, s'il tombait, « la rue se soulèverait », son langage est plus mesuré. Mais il avertit que s'il se retirait, « la démocratie se sentirait trahie et les institutions se verraient exposées à des périls. Et quelle allure, ajouta-t-il, prendraient les conflits nationaux »? Le prési-j dent du Conseil, qui ne veut pas de l'Union nationale, ne cherche pas, dit-il, la division. Mais il donnait à l'auditoire l'impression que la maison gouvernementale appartenait au Front populaire, et que c'était' aux autres partis d'en sortir. Au reste, après lui, le déluge.. Henri Vonoven.

Page 4 Le compte rendu de la séance par Roger Dardenne.

LES ELECTIONS RADIOPHONIQUES o 1.

Votez aujourd'hui

pour la

Liste Nationale

Ce soir, il sera trop tard

LES JOURS SE SUIVENT

DE T ROP. Ah mesure, précieuse mesure, que nous en manquons, en tant de choses après en avoir tant possédée Vous avez lu qu'on avait mis en liberté provisoire le contrôleur Veyrac, détenu à ta suite de l'assassinat d'une voyageuse dans le train qu'il convoyait. Rien n'est plus pénible pour un homme que d'être accusé s'il est innocent, et l'on doit approuver cette libération, étant données l'obscurité de l'af faire et les inconséquences de l'instruction. Il n'est pas de raison pour maintenir plus longtemps en prison un homme arrêté sur des présomptions f ragiles mais que cette libération devienne un triomphe public, ne trouvez-vous pas que c est vraiment manquer de mesure ? Or, je lis dans un journal du Midi que pour son arrivée à Avignon, M. Marius Veyrac a été attendu à la gare par trois cents camarades qui l'ont porté en triomphe et l'ont fait ainsi défiler dans la ville précédé d'un drapeau rouge. « En chantant l'Internationale, le cortège a parcouru le cours de la République jusqu'à ta rue Boussingault ou habite Veyrac. Le cortège s'est disloqué dans cette rue parmi les embrassades et les fleurs. », précise la dépêche circonstanciée d'un reporter. Que M. Veyrac .se réjouisse d'être rendu à sa famille, à ses amis et inversement, nous trouverons tous cela fort naturel mais que ce retour se produise précédé d'un drapeau rouge et au chant de l'Internationale, cela devient un peu surprenant. Quels rapports entre cette libération et ce chant, entre cette entrée en Avignon et le drapeau rouge ? Tout cela est bien un peu absurde (très Ubu-Rouge) et c'est cette absurdité qui me gêne plus encore que, le symbole révolutionnaire. Comment ne sent-on plus ces choses-là ? Et que signifie ce triomphe pour ce malheureux garçon devenu soudain une manière de héros ? Ce n'est tout de même pas Sylvio Pellico et, en tout état de sa cause, on ne saurait affirmer que le train qu'il était chargé de garder l'était bien puisqu'on y endormait, sans qu'il s'en aperçût, une dame qui ne devait plus se réveiller. Comme on passe facilement ta mesure, à présent! Mme de Genlis, personne sentencieuse, mais éducatrice accomplie, raconte dans ses souvenirs une gentille anecdote sur un enfant qu'elle avait connu. Ayant été mené dans un bal de jeunesses, ce petit garçon échappa à son précepteur, courut au buffet et demanda des gâteaux. « Co. ibien faut-il vous en donner ? » interrogea le valet. « De trop » répondit ce petit garçon. Je pense souvent il ce « De trop » en ce temps-ci où tes hommes se conduisent vraiment comme des enfants des enfants terribles. De trop 1 C'est bien l'exigence commune. Et tout lé buffet y passe,

Guermantes.

A LA SUITE D'UNE PANNE D'ESSENCE UBERT ET D£NIS ont tait un atterrissage forcé dans Laos

Pas plus heureux que leurs prédécesseurs, André Japy et Marcel Doret, Libert et Denis, après avoir accompli les deux tiers de leur randonnée dans des conditions satisfaisantes, ont dû interrompre leur raid Paris-Tokio prématurement. C'est alors qu'ils volaient d'Akyab à Hanoï, au passage de l'Indochine, comme Doret, que les deux aviateurs, pris dans la brume et manquant d'essence, ont été contraints de se poser. Voici d'ailleurs la dépêche officielle transmise hier soir par le ministère de l'air

L'équipage Denis-Libert, qui tentait.la liaison rapide Paris-Tokio, a été con- traint de se poser à court d'essence, à ̃ trente kilomètres au nord de Thakhek, • sur le fleuve Mékong, province du Laos (Indochnie française).

Denis et Libert ont fait aussitôt parvenir au résident de France à Thakhek, un message qui dit en substance 1 « Avons été pris dans la brume en arrivant à Hanoï ce matin. En panne i essence après neuf heures de vol, obligés atterrir près du fleuve. Personne ne parlant français, vous prions envoyer aide. Avertir aviation Hanoï et prévenir familles, ainsi que ministère Air, Paris.» Les autorités locales et l'inspecteur de la garde indigène se sont immédiatement rendus sur les lieux.

i Les aviateurs sont indemnes Poitiers, 26 février. Selon les renf seignements reçus de Limoges, où haf bite Mme Denis, l'avion de l'équipage Libert et Denis est intact et les aviateurs en excellente santé.

,j Cette photographie prise au cours de la récente et d'ailleurs impuissante offensive des rouges contre Oviedo 1 '1 montre un des douloureux épisodes de la guerre civile une femme et ses enfants contemplent les ruines de JJ) leur maison détruite par tes bombardements.

MV P.-E. Flandin

M.P.-E.Ftandin

'(pu par Gramberl.)

Les difficultés de ravitaillement en essence ne permettront probablement pas aux avjâteurs de poursuivre leur raid, tout ajtt moins dans les limites de temps prévues. f

Pris dans la brume et à cours d'essence, Libert et Denis, qui volaient d'Akyab à Hanoï, ont fait un atterrissage forcé. La croix indique le point d'arrêt de leur rîindonnée, à trente kilomètres au nord de Takhet. ttitiiiiiiiMiiilinlutiiMiiuiiiiHiiiiiiiipiitiiiiuiiititiiniitnniiiuijt DEMAIN -r

PIERRE BRISSON

«Nous respecterons l'intégrité

et la neutralité de la Suisse»

1 déclare

solennellement

M. Adolf HITLER

Behne, 26 février. Le président de la Confédération suisse, M. Alotta, exposé au Conseil fédéral, dans sa séance de ce matin, que M. Schulthess, ancien conseiller fédéral, avait saisi, d'entente avec lui, l'occasion d'un voyage privé à Berlin pour avoir une entrevue avec le chancelier du Reich, entrevue qui a eu lieu le 23 février écoulé.

Au cours de cette entrevue, pendant laquelle le chancelier du Reieh a affirmé, à nouveau, sa sincère volonté de paix, il a, dans une forme très nette et avec une grande énergie, fait une déclaration qui se résume comme suit au sujet des relations de 1 Allemagne avec la Suisse

« L'existence de la Suisse répond à une nécessité européenne. Nous désirons, en bons voisins, avoir avec elle les meilleures relations.

« En parlant, dans mon récent discours au Reichstag, de la neutralité de deux autres Etats, j'ai intentionellement, omis de parler de la Suisse, parce que sa neutralité traditionnelle, toujours pratiquée par elle et toujours respectée par les puissances, donc aussi par nous-mêmes, est hors de toute question. En tout temps et quoi qu'il arrive, nous respecterons l'intégrité et la neutralité de la Suisse. Je l'affirme catégoriquement.

» Jamais je n'ai fourni l'occasion de faire naître une opinion contraire.

» Je vous autorise à communiquer cette déclaration à votre gouvernement pour que le peuple suisse le sache. »

Le Conseil fédéral a pris acte de cette déclaration avec satisfaction. Les assurances du chancelier Hitler sont reproduites par tous les journaux allemands.

LES PROCHAINES SURPRISES

DU GALA DE L'UNION DES ARTISTES

Le gala de l'Union des artistes est chaque année une des fêtes parisiennes i les plus courrues et les plus amusantes. On sait que la tradition veut que cette nuit les comédiens et comédiennes, chanteuses et chanteurs d'Opéra et d'opérettes exécutent des prouesses dans un genre qui n'est pas le leur et deviennent artistes de cirque, acrobates, écuyer, trapézistes ou clowns.

Le gala aura lieu samedi prochain 6 mars, à minuit trente, au Cirque d'Hiver. C'est une date à retenir. Quelles sont les surprises que les artistes préparent en grand mystère? Nous avons entendu parler de quelquesunes;

D'abord cette représentation de cirque est située sous le règne du roi LouisPhilippe qui y assistera avec toute sa famille et toute sa cour, sa garde et ses hussards. Saint-Granier à cette occasion reprendra le nom de son aïeul Granier de Cassagnac.

Sur la piste, Maurice Chevalier tien- dra le rôle de M. Loyal et présentera des chevaux savants. Victor Boucher domptera je ne sais quel bête féroce, mais son numéro est réglé par Pezon lui-même. Il y aura des clowns Pierre Brasseur et Claude Dauphin; des écuyers les sœurs Guy un illusionniste Sessue Hayakawa, assisté par Mme Christiane Isola, et encore. Mais nous en avons déjà trop dit. Ajoutons cependant que I M." Joseph Prudhomme (Pauley) recevra ses amis de la façon qu'ont imaginée I Régis et Willemetz et que la fête se terminera par la Descente de la Courtille avec Escande en Mylord l'Arsouille. Et Max Dearly sera le chef de musique de la garde qui jouera les airs préférés du Roi.

Et il y aura encore bien d'autres surprises.

André Warnod.

SUR LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION ON NE TRAVAILLERA NI AUJOURD'HUI NI DEMAIN Les ouvriers du bâtiment affirment leur volonté de maintenir le

contrôle syndical de l'embauche

Après la nouvelle « circulaire Labbé », quel est l'état d'esprit des syndicats ouvriers du bâtiment ?

Au cours d'un meeting qui s'est tenu hier en fin d'après-midi, au gymnase Japy, la question de l'embauchage syndical a été débattue. mais pour être renforcée

Un orateur a déclaré que ce contrôle des syndicats sur l'embauchage était une revendication déjà ancienne de la C. G. T., et qu'il ne fallait pas l'abandonner au moment même où les ouvriers avaient gain de cause. « A 1' fin de vos réunions, s'-est-il écrié, n'oubliez pas de voter une motion affirmant ce droit strict des syndicats ouvriers. » Les « syndicats ouvriers ce sont, n'en doutez pas, les syndicats de la C. G. T. Il est vrai que dans cette corporation du bâtiment les ouvriers noncégétistes sont rares. Le monopole de l'embauchage sur les chantiers de l'Exposition (demain sur tous les chantiers) apparaît comme un moyen pour faire rentrer au bercail les derniers récalcitrants.

Ainsi donc, si les patrons continuent de penser légitimement que le droit à l'embauche demeure l'élément essentiel de leur autorité, et s'ils sont prêts, comme ils l'affirment, à maintenir intégralement ce droit principal, l'avenir de l'Exposition parait menacé. D'autant que le travail du samedi et du dimanche, absolument nécessaire si l'on veut faire l'ouverture le 1er mai, ne paraît pas encore sur le point d'être réalisé. Deux syndicats du bâtiment, celui des cimentiers et celui des charpentiers, s'y opposent toujours énergiquement et exigent, en contre-partie de leur acceptation, qu'on leur donne l'assurance qu'une exécution plus rapide des travaux en cours ne les ramènera pas plus vite au chômage. A cette question le gouvernement seul peut répondre. Aussi les syndicats ouvriers sontils d'accord pour demander l'ouverture immédiate de grands travaux.

Nouvelles revendications ouvrières.

En attendant, il est fort probable que les chantiers de l'Exposition continueront à être désertés le samedi et le dimanche, malgré les fortes majorations de salaires (35 et 50 pour cent) qui sont prévues. (Mais les ouvriers demandent

100 %.)

100 Les %.) ouvriers du bâtiment posent d'ailleurs d'autres revendications. L'indemnité horaire d'un franc accordée aux travailleurs de l'Exposition, vient d'être

MAINMISE DE LA C. G. T. SUR LE SOL Voilà où mènent

les conventions collectives du travail agricole

Le collectivisme agraire se poursuit et il s'agit maintenant à la Chambre, qui en a terminé avec les conventions collectives de vente et de transformation, du débat sur les conventions collectives du travail en agriculture. Si cette loi était votée dans la teneur de son projet, ce serait la mise en tutelle par la C. G. T. du travail agricole. Qu'est-ce donc, si ce n'est d'obliger les exploitants à traiter non pas avec leurs propres ouvriers, mais avec les représentants de ces derniers ou, plus exactement, avec ceux de M. Jouhaux. C'est ainsi qu'un syndicat betteravier de la région parisienne, où l'on discutait dernièrement de l'emploi des ouvriers étrangers, a été informé que le binage et l'arrachage des betteraves ne se feraient plus, dorénavant, qu'à un prix imposé de 60 fr. par jour. Ce prix déterminerait l'arrêt complet d'une culture d'où dépend celle du blé, ou bien la hausse effrénée du prix du sucre, car les conventions collectives du travail telles qu'elles sont conçues par le ministre de l'agriculture, peuvent se faire dans le cadre national ou régional, c'est-à-dire modifier complètement l'économie d'une production.

C'est contre cette uniformité dans les salaires que se sont élevées les chambres d'agriculture, uniformité à laquelle M Toussaint, le rapporteur de la question à l'assemblée des présidents de chambre d'agriculture, objectait les différences de la nature du sol, de la diversité des productions, des modalités de la vie paysanne, des modes d'exploitation et des mœurs rurales. Et si dans un cadre local cette assemblée acceptait la convention collective du travail telle qu'elle est admise d après les termes de la loi de 1919, elle proscrivait radicalement l'intrusion de toute personne étrangère à l'exploitation, autrement dit d'action cégétiste qui, comme l'a déclaré dernièrement M. Jouhaux, cherche à s'exercer en agriculture en vue de rendre à la collectivité le sol et le sous-sol de la France. C'est contre quoi également les orateurs qui ont pris la parole à la Chambre, depuis M. Gras jusqu'à M. Montigny, se sont également élevés.

Que le travail en série ^ratimie dans l'industrie soumette aux mêmes salaires des ouvriers qui sont les anneaux d'une longue chaîne humaine, on peut encore le concevoir. Mais couinent 1 accepter dans une profession qui doit viser à la qualité des produits et par conséquent à celle du travail, dépendant elle-même de la valeur in.iiulduei'.e '? Impossible donc de mettre sur la même ligne tous les laboureurs, tons les charretiers, tous les domestiques d'étables, tous les bineurs de betteraves, qui' diffèrent par leur degré de capaci.e et qui doivent être payés d'après une échelle correspondante.

Mais ce qu'il y a de plus grave, c'est qu'il s'agit là surtout de la conquête du sol par la C.G,T. et, par suite, de la confiscation des libertés paysannes. R. de Passillé.

étendue, par décision du surarbitre, à tous les ouvriers du bâtiment. Ces derniers réclament, maintenant, en même temps que la baisse du coût de la vie, un « salaire hebdomadaire de garantie,. » remplaçant le salaire horaire habituel. Verrons-nous les terrassiers payés au mois 1

Enfin, une troisième revendication la révision des conventions collectives de travail.

Comme on le voit, les ouvriers du bâtiment ne s'endorment pas sur leurs lauriers.

40.000 chômeurs,

déficience d'ouvriers qualifiés! Combien y a-t-il actuellement d'ouvriers sur les chantiers de l'Exposition? Les services d'architecture du commissariat général nous ont répondu « A la date du 25 février, il y avait 14.648 ouvriers travaillant sur les chantiers. Le 1" mars leur nombre aura atteint 15.000.» »

M.-P. Hemelet.

(Suite page 3, colonne 1)

LA SEINE continue

de monter

Cotes enregistrées

et cotes prévues

au pont d'Austerlitz

̃̃̃̃̃̃̃̃

Avant-hier. 4 m. 28 Hier matin 4 m. 49 Hier soir '4m;- SS Aujourd'hui 4 m. 75 Dimanche 4 m. 90 Lundi 4 m. 95 Mardi 5 m. 30

(Lire les informations page 3.)

DE TOUT UN PEU.

LA CARICATURE HORS LA LOI

La satire n'aura-t-elle plus droit de porter ses armes dans la cité future? Sans doute. Les caricaturistes viennent d'éprouver la vraisemblance d'un tel pronostic. Roger Roy, annonce le Petit Bleu, s'est vu refuser un dessin au Salon des Humoristes et, dans un music-hall, fut récemment saisie, par un commissaire de police, « sur l'ordre du gouvernement », dit M. Georges Suarez dans VAmi du Peuple, « toute une collection de silhouettes et de « faux tableaux » signés de Sennep ». Quand un système politique devient tellement chatouilleux sur le chapitre de la polémique en croquis, les signes d'une nervosité débilitante apparaissent. S'il est des règles de protocole et de bienséance, de tenue nationale aussi, auxquelles doivent se soumettre ceux qui détiennent le privilège d'exprimer publiquement leurs opinions, du moins un gouvernement se montre-t-il élégant et, dans la juste application du terme, libéral en tolérant à ses censeurs espiègles une marge d'action confiée à leur générosité et à leur tact.

Nos aînés, au temps de l'affaire Dreyfus, avaient, au milieu d'une des plus terribles bagarres qu'ait connues le régime, ménagé aux dessinateurs une zone qui, maintenant, prend figure d'exemple. Caran d'Ache et Forain publiaient le Pss't, pamphlet hebdomadaire, cependant que, dans le camp adverse, Ibels et Hermann-Paul répondaient, trait pour trait, dans le Sifflet. On ne les traquait point. Peu avant, le déchaînement des « illustrés » de l'époque contre Clemenceau n'avait pas amené sur les lèvres du Tigre la moindre parole amère; ami et laudateur éclairé des artistes, des vrais, l'admirateur de Degas, le compagnon de Monet ne s'inquiétait pas d'un bruit de crayon. Combes lui-même, « le petit père Combes », s'amusait des charges innombrables répandues contre lui dans la presse et en composait soigneusement la collection. Chez M. Chiappe comme chez M. Léon Bérard, pour ne citer qu'eux, les portraits dérisoires de l'un et de l'autre sont mis en vedette. Une formation de « masses » qui s'est agglutinée au nom du pain, de la paix et de la liberté est-elle décidée, vraiment, à proscrire le dernier terme d son trinôme ? Elle s'y romprait 1. dents. Champfleury a montré, dans s( Histoire de la caricature antique, ql les plus fiers dominateurs romains fure criblés de graffiti prodigués sur les mur, Louis-Philippe, dont l'effigie était inter prétée sous la forme du fruit que l'on sait, riait de ses familiers qui n'osaient, en sa présence, parler de poires. La surveillance, impossible à main. tenir du côté des caricaturistes, s'impose plutôt parmi ceux qui se croient leurs victimes..Car c'est aux caricaturés à ne pas faciliter des ironies dont la cruauté précède, parfois, le jugement populaire. (iaëlan Sanvoisin.


S= î© JMt O A'C ï P AU TE "S

1i POUR LES PETITS MALHEUREUX AUX SPORTS D'HIVER A Budapest, les enfants des écoles viennent eh groupe, chaque matin, déposer dans La Princesse Marie de Savoie, fille des souun centre d'assistance, des paquets et des dons divers destinés aux petits camarades verains italiens, photographiée à Sestrières qui souffrent des rigueurs de l'hiver. où elle a séjourné plusieurs semaines.

£JES ECHOS

7: •*̃ -̃̃

LA 1OURNGE

La Flamme du Souvenir

A 18. h. 30, à l'Are de Triomphe Les Médaillés militaires, siège central et sections de Paris et de la Seine. Les Médaillés militaires de Villers-Cotterets. Groupement amical des A. C. du 2i« R.l.T. « Trench- and Air »,. Amicale des Officiera' aérostiers.

Fiâtes. i '̃̃

2 bts, avenue d'Iëna Fête -annuelle de l'Ecole supérieure de l'âéronaiiticiuë.sul-vie d'un bal' de nuit: .̃̃

Bal»,

Dans les salons du « Figaro Bal. du Conservatoire: S. place Saint-Augustin Bal du Cer*le Militaire, en présence de M. Albert Lebrun.

3, rue Castlgitone Bal annuel de l'Ecole des Travaux publics. Conférences

A 17 n. 30, à la mairie du XVIe « Descartes », par M. Rey, professeur à la Sorbonne..

-r1- A 18 heures, 88, avenue Paul-Doumer, ̃au Cercle Jacques- Bainville Causerie de. M.LêonTPaul Fargue.

Cérémonies

A 19 n. 45, M", rue Saint-Lazare Dîner dit Cercle de' La Tour du Pin, sous la. présidence de M. Abel Bonnard.

A 15 heures, dans les jardins du Tro-' cadéro Pose de la première pierre du Pavillon de l'Espagne.

Expositions ristes1. 11, rue Royale: Salon des- Humo-

ristes'.

3;, boulevard Saint-Germain Salon des Artistes de la Basoche.

Au Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli Co/istantia Giiyo. Au Musée Xiàïiléra Le tabac, l'art et Ja curiosité. Les course» '̃' A ïi heures Enghien.

Flèiirs de février. •̃̃̃̃

Dans les couloirs de la Chambre, on commentait avec bonne humeur la. mésaventure de MM. Pierre Cot et Léo Lagrange, les deux ministres sauvés de l'avalanche.

On les félicitait d'ailleurs chaleureusement et un surnom fut lancé, qui obtint un vif succès.

On les appelle maintenant les j»erçè-neige.

Poésie.

Après Bagueneau, Je rôtisseur poète, voici le confiseur -élégiaque. Le premier chantait les tartelettes amandines, le second chante la confiture dans des stances soigneusement calligraphiées et exposées dans une vitrine d'une grande rue du centre, sur un piédestal de pots multicolores. Voici les fruits du bel été

Tout frais sous l'électricité.

Le verger est en survivance

Et c'est à se mettre à genoux. Ne mangeons que les fruits de France, Les confitures de chez nous

Telles sont les rimes. Mais on avoue que les confitures sont excellentes.

La soupe à l'oignon.

Les Humoristes, bien inspirés, ont organisé cette année une « rétrospective » de l'oeuvre d'Henri Avelot. Henri Avelot, curieux homme, était un dessinateur et un écrivain plein de verve et d drôlerie. Il racontait lui-même qu'en Hollande on lui avait fait visiter un jour une merveilleuse exposition de tulipes. et d'oignons de tulipes qui, comme le •* Semper Augustus » par exemples, valaient, parait-il, des milliers de florins.

Le soir, il va dîner avec un ami dans un brasserie et commande une soupe à l'oignon. Mais aussitôt après il se ravise

Non, non. ne la commandez pas 1 Elle me ruinerait 1

Un avis au public.

Tous les Parisiens connaissent la station de sauvetage « Lùtétia », au pont Saint-Michel, et le vétéran médaillé qui en est le titulaire. Hier après-midi, le bateau était le point de mire d'innombrables badauds car, profitant de la crue qui l'isole du monde, il procédait au nettoyage général de son esquif et, par mesure de précaution accordée au goût du 'jotuv: avait -placé cette inscription, pa lettres énormes, bien en éviden;e L'équipage est en grève. Prière "fene pas se jeter dans le baquet. Le Masque de Fer.

GRAND CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE

D'HIVER du FIGARO

« La plus belle chute à ski »

JB O IV 1/

27 FEVRIER 1/

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1 -Il

Son Exc. Mgr Chollet,

archevêque de Cambrai dit à ses diocésains

comment S. S. Pie XI supporte ses souffrances En tête de sa lettre pastorale de Carême consacrée au caractère ^social de la nature liumaine, S. Exe. Mgr "Chollet, archevêque de Cambrai, qui revient de Rome donne à ses diocésains les détails suivants sur la manière'dont S. S. Pie XI supporte héroïquement ses' souffrances II offre ses souffrances pour le monde,* pour toutes les âmes, quï souffrent, avec lui,» qui prient pour lui. Son grand souci est de souffrir en Pape, •c'ést-à-dire généreusement, allègrement, surnaturellement. Il demande que nos prières lui obtiennent cette grâce. » II ne consent pas a subir les piqûres dont l'unique objet est' dé supprimer la douleur, car il veut boire tout le calicè.

» Il ne consent pas à interrompre son travail. S'il a dû- suspendre ses audiences, il garde en main très ferme le gouvernail de la Sainte Eglise. Nous avons vu les épais dossiers qui chargent la table placée a droite de son lit, et Nous avons appris de la bouche de Son Eminence le cardinal Pacelli, que chaque matin il se fait rendre compte des affaires arrivées à la' Secrétairerie d'Etat ou dans les Congrégations. A cha- cune vïl«*-céï.a'ft'afîres*ilJ apporte la] mêjne attention çj.up jadjs. 11 les résauiS avec la même décision -et la'Tïieine net-t

teté. ;7: ̃ ̃ :•̃

» Nous-même avons soumis à son jugement plusieurs affaires importantes et avons constaté comment Pie XI les traitait avec son habituelle prudence et précision.

» Admirons le grand exemple de cou- rage surnaturel qui nous est donné. Sui- ¡ vons-le à l'occasion. >

Le vice-amiral Burand-Viel passe au cadre de réserve Le vice-amiral' Durand-Viel, atteint par la limite d'âge de 62 ans, passe au cadre'de réserve car il n'y a pas, pour les membres du Conseil supérieur de la marine, de prolongation d'activité comme pour les membres du Conseil supé- j rieur de la guerre. •̃

AI. Gasmer-Dunarc, ministre de la marine, a tenu hier à le recevoir pour le remercier des éminents services qu'il a rendus au pays pendant les quarantecinq ans de sa brillante carrière et, en particulier, pendant la période de 1931 à 1937 où il a rçmpli les hautes fonctions de chef d'état-major général de la marine. C'est la première fois que ce poste a été si longtemps occupé par le même amiral, et une telle stabilité est sans doute pour beaucoup dans la valeur des résuttats obtenus. Mais on ne diminuera pas le rôle des ministres ils sont cinq, sauf erreur qui se sont succédé rue Royale au cours des six années, en reportant sur leur collaborateur immédiat une grande partie des éloges qui leur ont été décernés. Dans la reconstitution de.la flotte de ligne, dans le rajeunissement de la défense des côtes, dans la constitution des approvisionnements de combustibles liquides, dans l'impulsion donnée à l'entraînement des forces navales comme dans beaucoup d'autres questions dont on ne peut pas parler sans indiscrétion, l'influence de l'amiral Durand-Viel a été considérable et l'œuvre accomplie lui donne droit à la reconnaissance des bons Français. Le vice-amiral Darlan, qui lui succède, a la même période d'activité devant lui. Et le flambeau qu'il recueille de son prédécesseur est. en de bonnes mains. A. Thomazi.

LE COIN

DE

L'EXPOSITION v

Les fêtes diurnes et nocturnes On a donné, hier, des précisions sur ;les fêtes diurnes et nocturnes qui se déI rouleront au cours de l'Exposition. Les deux plus, importantes seront la" Fête du Travail, le 1e' mai et celle du 14 juillet.

Pour la première fois, les ouvriers de toutes^ les corporations défileront surdes chars imaginés par Paul Colin. La seconde sera inaugurée par un défile militaire, une grande démonstration aérienne et une retraite aux flambeaux monstre, la plus grandiose qui ait jamais été organisée: en France. L'eau, la musique et la lumière seront les principaux éléments de la soirée qui suivra.

Deux cents fêtes se dérouleront encore. Il y aura des défilés nautiques, des concours Bhippiques, des manifestations enfantines, des floralies, des fêtes du vin, des cortèges.

Au cours de la dernière conférence de presse, M. Edmond Labbé souligna que des églises figureraient à l'Exposition. Il y en aura une, dit-il, au village savoyard, une autre dans la section de la vallée moyenne de la Loire et une encore au pavillon des Etats Pontîfieaux.

j Un recueil de sermons de M. le chanoine Chevrot M. le chanoine Chevrot, curé de SaintFrançois-Xavier, publie (Bloud et Gay, éditeurs) un recueil de '24 sermons prêches dans son église sur Simon-Pierre. On y retrouve l'éloquence, la doctrine sûre et pratique, les considérations surnaturelles et actuelles, les enseignements clairs et opportuns, le zèle et l'amour passionné des âmes qui ont fait le succès si grand, la réputation si étendue de M. le chanoine Chevrot et qui rassemblent chaque dimanche des foules si compactes au pied de sa chaire. Cérémonies et réunions

La cqnférence que le R. P. Pinard de La Boullaye prononcera demain à Notre-Dame sera consacrée à montrer que le Christ se sert des chefs de son Eglise comme d'intermédiaires visibles pour agir sur les âmes.

Le Congrès de l'Union nationale des fonctionnaires catholiques se tiendra au Sacré-Coeur de Montmartre, le dimanche 7 mars, sous la présidence d'honneur de S. Em. le cardinal Verdier. ̃ ̃ -Une journée de N.-D. de Lourdes aura lieu demain à Paris, sous la présidence, de S. Exç. 'Mgr Gerlier, évêque de Lourdes. Le matin, à 8 h. 45, dans la chapelle de Notre-Dame de Salut, 8, rue. François-I", Paris (8e), messe célébrée par S. Exe. Mgr Gerlier, évêque de Tarbes et Lourdes. Allocution de Son Excellence. Le soir, à 14 h. 30,; réunion i solennelle jsqus la' présidence de S. Exç. i|AIgr -Gerlier,- au centre Marcelin-lierthélot, 28, rue Saint-Domnique<i(parÈs.' M gare des Invalides).

'Une grande journée d'actions « pour" un ordre social chrétien » aura lieu demain à N.-D. de Vincennes. L'après-midi à 15 h. 30, Ml le chanoine Thellier de Poncheville fera (35, rue Mirabeau, Vincennes) une conférence sur le retentissement de l'Evangile dans

la vie sociale.

la vie sociale. Paul Lesourd.

1 M. Georges Bonnet

a présenté ses lettres

de créance

au président Roosevelt

Washington, 26 février. M. Georges Bonnet, le nouvel ambassadeur de France à Washington, a présenté aujourd'hui ses lettres de créance au président Roosevelt en même temps que les lettres de rappel de son prédécesseur, M. de Laboulaye.

A cette occasion, M. Georges Bonnet a prononcé une allocution dans laquelle il a dit entre autres

« La France est convaincue en particulier que le retour à la liberté des échanges de marchandises est la condition suprême de sa!ut d'une civilisation fondée sur la division du travail entre les hommes et les peuples. Elle s'est réjouie de la participation des Etats-Unis à l'accord monétaire tripartite de l'automne dernier, ainsi que de la conclusion avec le gouvernement américain d'un traité de commerce que j'ai moimême eu le rare privilège de négocier. i>

Une nuit au Louvre

pour les fouilles de Delphes L'ouverture nocturne de 22 heures à une heure des nouvelles salles de sculptures du moyen âge, de la Renaissance et des temps modernes, sera l'occasion, lundi, d'une soirée de gala, honorée de la présence de S. A. R. le prince Nicolas de Grèce.

Le bénéfice des entrées (à cinquante francs) sera consacré en partie aux familles de Delphes, que des inondations viennent d'endommager gravement, et en partie à la caisse de secours aux artistes français.

Cette grande « première » d'art réunira un public élégant, à qui il est demandé de porter la tenue de soirée. Les richesses de la sculpture seront admirablement mises en valeur par l'éclairage, diffus et atténué et dont l'installation a profité de la leçon fournie par l'expérience de l'illumination des salles antiques. U faudra voir l'effet hallucinant produit par la lumière sur tel cahaire moyen âge et la valeur que prennent, dans cette atmosphère, les Pleureuses du tombeau de Philippe Pot. La'soirée de lundi sera donc très courue et très élégante. R. R.

Ce soir, bal du Conservatoire C'est ce soir, nous le rappelons, qu'aura lieu, dans les salons du Figaro, le bal du Conservatoire, au profit des caisses de secours et de retraites de l'Association des anciens élèves, sous le haut patronnage du président de la République et avec le concours de « l'ensemble'de danses » de Mme'Chasles.

Il «Le Masque

de Beauté porcelaine » Voir, page 9

LE.CARNET. DU « FIGARO»

Perreau-Saus.<iitne avec M. Guy Lefeb-

vre-Dibon (Saiiije-Madeleirie).

Réceptions. 18 heures .Mme Ersteiu.

Bienfaisance. -r- 22 heures Bal des Arts décorai ifs (Centre Murcelin-Ber̃thelot, 28 bis, rue Saint-Domlntque). Cercles. 22' heures Bal du Cercle Militaire (Place Saint-Augustin). Deuils. 9 Heures Obsèques de Mme Brlncard (Saint-Pierre du Gro.sCaillou).

10 U. 30 ::Me.sse pour le 'repos de l'âme du marquis de Nlcolay (SaintPierre du Gros-Caillou).

11 heures' Obsèques de M. Victor Besso (Saint- Philippe du Roule). 11 heures: Obsèques de M. Pierre Baldenweck (Chapelle du Sud. 4, bonlelvard Edgar-Qulnet).

•iimiiim iiuiiiiiiiiiiiittiii inmmiitiiii COURS

S. M. le Roi Léopold de Belgique est attendu ce matin à Stockholm, où il rendra visite aux parents de la regrettée Reine Astrid. Au passage du Roi à Copenhague, la sœur de la Reine Astrid, S. A. R. la Princesse Margaretta, et son mari, S. A. R. le Prince 'Axel de Danemark, se sont joints à lui pour rendre visite à leurs parents. LL.: AA. RR. le Duc de Windsor et le Duc de Kent ont rendu visit&hi.er. matin, au président Miklas, avec lequel Tissent. eu MB entretien des plus cordiaux.: Après avoir été consulter le professeur Neumann, spécialiste des maladies des oreilles, les deux Princes ont consacré leur aprèsmidi à la visite des musées historiques et des beaux-arts.

On assure que, selon toute probabilité, c'est un cardinal de curie, muni d'un mandat spécial du Pape, qui procéderait, au baptême du Prince de Naples, cette cérémonie devant, on le sait, avoir lieu à Rome.

On ajoute que le haut prélat désigné à cet effet par le Souverain Pontife sera le cardinal Pacelli luimême secrétaire d'Etat du Vatican. S. A. R. l'Infant Alphonse d'Espagne, comte de Covadonga, est de nouveau gravement malade à la Havane.

Le Prince, après une hémorragie, a dû subir, hier, une opération, puis les médecins ont procédé à une transfusion de sang. Le malade est très faible. Une autre transfusion de sang est envisagée.

Le comte de Covadonga est soigné par les mêmes médecins que l'an dernier, les docteurs Ricardo Nunez, Portuondo Castillo et Alberto Recio.

AMBASSADES

En l'hôtel de l'ambassade d'Ijalie, le jeudi 25 février, un dîner a été donné par S. Exe. l'ambassadeur et Mme Cerruti. Les invités étaient

Le président du conseil et Mme Léon llluin, le ministre de l'ugricuiture el Mme Georges Monnet, le préfet de la Seine et Mme Villey-Desmeserets, S. Exe. le ministre plénipotentiaire et Mme Paul Bavgeton, S. Esc. M. von Kiihlmann, S. Exe. M. de Gama Ochoa, ministre du Portugal; Je directeur général des beaux-arts et Mme Georges Huisman, l'adniinish'atour général et .Mme Julien Cain, Mme Boas de Jouvenel, M. Jacques Rueiï, directeur du mouvement général des fonds; baron von Lersner, M .et Mme Jean Chauvel, le sénateur comte di San Murtino di Valperga, comte et comtesse de Billy, comte et comtesse délia Porta, Mlle Salata.

S. Exo. l'ambassadeur du Brésil près le Saint-Siège et Mme Luis Guimaraes ont offert, ces jours derniers, en leur somptueuse résidence du palais Rospigliosi, un grand banquet en l'honneur du maréchal Badoglio et de la duchesse d'AddisAbeba.

En plus de l'ancien vice-roi de l'Ethiopie et' de sa femme, étaient présents

Le commandant de lu place de Rome et la comtesse Siciliani, le ministre d'Italie et la marquise Paulueei dei Calboli Barone, M. Domeuîco Canonica, de l'Académie royale d'Italie; te député, ancien sous-secrétaire d'Etat; et Mme, l'ilippo Pennavaria, Ie-baron et lu baronne di Giura, le marquis et la marquise Bichi Ruspoli, le marquis et la marquise Antici Mattei, M. et Mme Giorgio Misrachi, le ;comte -et la comIkssc Macchi di Cellere, le commandant cl Mme de Onro^Prcfo, le capitaine et Mme Atcnthiet, la comtesse l-'abrie-otti, le capitaine et la.comtesse Morealdi, le.: conseiller de l'ambassade du Brésil près le Saint-Siège et Mme Gulvao

Bueuo.

Après dîner, Mme Olga Praguer Coelho, la charmante artiste brésilienne, a chanté avec un éclatant succès des chansons brésiliennes, françaises et italiennes.

A l'occasion de l'escale dans la rade de la Guaira du croiseurécole Jeanns-d'Arc et des deux sous*U J marins Poncelet et Persée, S. Exe. le ministre de France et Mme Ar-

Surréalisme ferait mieux. mais serait impropre. On met le mot fi toutes les sauces, depuis quelque temps, et te plus souvent hors de propos. Le surréa-

>un n'a pas oublie ces petits tailleurs tout simplets, dont les poches étaient semblables à des tiroirs, avec leurs poignées. En tirant la pochettetiroir en haut à gauche, on amenait le cœur. Passée cette timide apparition.

c'est bien an réalisme que les robes et les chapeaux d'aujourd'hui font appel. Au réalisme le plus anodin, avec humour et gentillesse. Xous l'avons déjà signalé pour les tissus imprimés.

AUJOURD'HUI

1b~'

Mariages. Midi Mlle Monique

Rarement fête de bienfaisance. fut aussi .réussie et -aussi- brillante que: le 'Gala franco-russe, "organisé- f et; présidé par S. A. I. et R'. "là Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de Grèce, qui eut lieu jeudi soir au restaurant des Ambassadeurs, à Cannes.

La couleur imposée était le blanc. Sur ce thème, les variations les plus simples ou les plus ingénieuses avaient été réalisées tant pour la décoration que pour les toilettes. Plus de cinq cents personnes dînèrent et applaudirent les attractions, dont Vera Nemtchinova et Anatole Oboukoff étaient les vedettes.

S. A. I. et R. la Princesse Nicolas de Grèce avait à sa table

LL. MM. le Roi et la Rein.- de Danemark, S. M. le Roi de Suède, le préfet des Alpes-Maritimes et Mme Mouchel, prince et princesse Gagarine, le maire de Cannes et. Mme Pierre Nouveau, vicomtesse Lentsheere, Mme de Komstadius. M. Darbou, sous-préfet de Grasse; Mlle de Scliested, Mlle de Pontoppidan, colonel comte Trampe. comte Guy Clemansin du M-uin'e, comte Hamiiton. On reconnaissait, en outre, aux autres tables

LL. AA. RR. le Prince et la Princesse Gennaro de Bourbon-Siciles, le consul général de Grèce à Bruxelles, M. Oelsner, lady Florence Trent, duc d'Atholl, vicomte et vicomtesse de Vaulogé, S. A. Abbas Hilmi, ex-khédive d'Egypte marquis et marquise de Boisgelin, M. et Mine Louis Hachette, comte et comtesse de Portalington, sir Duncen Orr Lewis, sir Stuart Coats, sir Arthur et lady Crosfield, sir SaintClair Thompson, sir Pomeroy et lady liurton, M. Sommerset Maugham, comtesse Saapary, M. et Mme Gruss-Gallieni, baronne Baudé, sir Harold Glllies, prince et princesse J. Sasodia, prince et princesse Ouroussof, Mlle de Demies, sir Percy Greenaway, comtesse de Madro, sir Malcolm et lady Mac Alpine, lady E. Lyle, sir Pierce Duncan, sir et, lady liamilton Condon, lady Mombwell, sir et lady Joseph, lady liobinson, baron Otto Parnegg, Mme Tamvaco, Hon. Alice Wcmmyss, M. Eddy Edmond-Blanc, prince Toumaroil', M. Jucques Claretie, etc. Jean Eparvier.

Une vente de charité au profit des œuvres de la paroisse du Bon Pasteur aura lieu, 181, rue de Charonne, aujourd'hui samedi, de quatorze à dix-huit heures, et aprèsdemain dimanche 28 février, de neuf heures à midi et de quatorze à dixhuit heures.

Le 6 décembre dernier, la paroisse du Bon Pasteur a célébré le dixième anniversaire de sa fondation.

En dix ans, c'est tout un réseau d'œuvres qui s'est fondé autour de la nouvelle paroisse patronages, colonies de vacances, scouts, louveteaux, dispensaire, etc.

Il a fallu acheter des terrains, des locaux, les aménager.

Pour cela, il a fallu contracter des emprunts dont les intérêts grèvent le budget déjà si chargé d'une paroisse pauvre. Aussi est-il fait appel à la générosité. de tous pour aider à faire face à cette situaiton difficile.

On peut envoyer son offrande à C. p. Paris 690-24, abbé Forget, curé du Bon Pasteur.

Le. vernissage de l'exposition des cent lots offerts par les cent principaux artistes contemporains pour la loterie du dispensaire des artistes peintres, sculpteurs et grar veurs (9, rue de Chazelles), présidé par Mme Robert-Guillou, aura lieu sous ia présidence de M. Huisman, directeur général des beauxarts, et M. Darras, directeur des beaux-arts de la Ville, le 1" mars, à quinze heures, dans les salons du Figaro, 14, rond-point des ChampsElysées. 1

<xi lllooe &zà ^wuxie^ d cujlcnvui \axxx.

A E U AU REALISME

lisme est passé directement d e s galeries confidentielles aux caricatures an g l o saxonnes, où l'on voit des daines replètes qui bolvent du thé dans d e s coquillages, coiffées de pains de six livres et assises sur des rochers d'où sortent des mains. Il n'a fait qu'effleurer la mode.

mand Barois ont donné un grand bal à la légation, à Caracas, qui a été honoré de la présence du président de la République et Mme Eleazar Lopez Contreras.

A cette soirée, où étaient conviés plus de cinq cents invités, assistaient les membres du gouvernement, le corps diplomatique, le commandant et plusieurs officiers du croiseur britannique Apollo, les commandants et un grand nombre d'officiers et d'aspirants de nos unités.

MONDE OFFICIEL

M. Paul Bastid, ministre du commerce, a reçu hier matin la visite de S. Exc. M. Cesiano, ministre de Roumanie, qui est venu lui remettre les insignes de grand'croix de l'Etoile de Roumanie.

DANS LE MONDE

La marquise de Saint-Paul recevra pour la dernière fois dimanche prochain 28 février, à partir de dix-sept heures.

Bridge, le 4 mars, à vingt et une heures, chez M. et Mme Raymond Drouet.

BIENFAISANCE

A ce chapitre, l'élégance masculine elle-même n'est pas oubliée nous avons sous les yeux une soierie pour cravates que Jiianehini vient de créer pour le chemisier David, c'est iin lourd satin noir, dans lequel apparaissent, en un léger brochage gris argent, vert et rouge, des journaux plies (Daily Mail,, Xew York Herald et. Le Figaro), des cigares et des cigarettes.

c'est surtout dans les détails et les accessoires qu'on montre de l'audace. Les robes sont jonchées de touffes et de grappes de vraies fleurs artificielles. De vrais oiseaux naturalisés s'y accrochent, sur des broderies qui figurent les fils du télégraphe. Aux boucles des ceintures, on voit des couronnes de mariées sous leur globe, des cachets de cire, des bonnets écossais, un plan de Paris (avec monuments en argent), les emblèmes de la coronation (Rose d'Angleterre, Chardon d'Ecosse et Trèfle d'Irlande).

Un couturier a joliment fait exécuter des boucles d'oreilles qui sont de fins et précis motifs d'or une caravelle, une colombe, les balances de la justice, un lustre à cinq branches, avec bougies en émail.

Il est d'ailleurs amusant de constater (la rencontre, cela va sans dire, est fou-

Rappelons que le tirage aura lieu le 6 mars, à quinze heures, et qu'il ne reste plus de carnets, car chaque carnet de 150 francs gagnera une œuvre. Contre un chèque ou mandat adressé au dispensaire des artistes, 9, rue de Chazelles, on reçoit un carnet chez soi recommandé.

CERCLES

L'Automobile Club Féminin de France a visité, tout récemment, les plus beaux pavillons de la Cité universitaire et le très intéressant hôtel particulier moderne de M. et Mme de Nicolas du Plantier, à Boulognesur-Seine. A l'issue de cette visite, lady Clerk voulut bien recevoir ellemême les membres de l'A.C.F.F. à l'exposition « Janet Clerk et quelques peintres français ».

La Société philanthropique de la Haute-Marne a inauguré vendredi, en présence de M. Feraton, représentant le ministre des beauxarts, et de M. F. Dupont, député du septième arrondissement, l'exposition régionale « La Haute-Marne », organisée par M. L. de MandatGrancey et placée sous le patronage de M Haag, préfet de la HauteMarne. Le général Henrys, le général Serrigny et les membres du comité entouraient M. de Borssat, président. r "Reconnu dans la très élégante et nombreuse assistance

Duc, duchesse et princesses de Iiauff'renioiit, duc de Choiseùl, duc de Polignac, général et- Mme Rëmoni, vicomtesse de Salignac-Fénelon, générale Serrigny, 'Mme de Boi'ssat. baron G. de Mandat-Grancey, Mme de Vaux, comte et comtesse L. de Rongé, M, et Mme Lercuil, Mme Emile Humblol, comte et comtesse de Obidos, M. Duvent, M. et Mme Prinet, Mme E. Schribaux, M. Paul Décharné, Mme J. de Beaumont, comte et comtesse de La Brûlerie, vicomte et vicomtesse de Véricourt, comtesse de Gouvion Saint-Cyr, comte Trotti, Mlle de Kadale de Saint-George, M. et Mme Bellement, M. et Mme Chumard-Bols, comte des Roys, M. de Grésigny, Mme René Frlzac, baronne d'Etigny de Sérilly, M. et Mme Quillard, M. et Mme de Bonchouv de Montalel, docteur et Mme Ronot, M. et Mme Plat, M. et Mme Tresse, Mme Dolllnn-Toulousc, Mlles de Tuault, d'Esterno, de Chanlaire, de Grall'enried de Villars, de La Rüe, Bertrand Maillefer, Thierry; comte Bertrand de Castéja, comte C. de VorSes, MM. Paul de Montaignac, Donald T. Hartog, Charles Jeannel, J.-P. Houssel, François de Vaux, Jean Weisgerber, etc.

Mlle Marie-Antoinette AndrieuxKoechlin dont le mariage avec M. Eric de Bary a été béni dernièrement en l'église de l'Etoile.

Le grand bal du Cercle militaire sera donné aujourd'hui samedi 27 février, à vingt-deux heures, en présence du président de la République, des hautes autorités militaires et des attachés militaires étrangers. La musique et les trompettes de la garde républicaine se feront entendre au cours de cette fête, dont le service d'honneur sera assuré par cent cavaliers de la garde en grande tenue de gala.

On peut se procurer des cartes au secrétariat du cercle, place Saint.Augustin.

NAISSANCES

Le baron de Bernon et la baronne, née Drouët de Montgermont, sont heureux d'annoncer la naissance de leurs fils Regis et Erick. 1" février.

Le baron de Villequier et la baronne, née Lucie Colmet de Santerre, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Bertrand. La comtesse Jean-Louis de Castelbajac, née Françoise d'Esterno, a heureusement mis au monde un fils Michel. Paris, 19 février. M. Provost de la Fardinière député du Calvados, et Mme Provost e de la Fardinière sont heureux d'annoncer la naissance de leur fils Armand. Paris, 22 février.

le fortuite), que Vidée était dans l'air en 1874. Sur le plan de la fantaisie, s'entend. Ainsi qu'en témoignent les images reproduites ci-contre et qui sont extraites d'une chronique de mode humoristique parue à cette époque dans la « l'ie Parisienne ». ^1 ces suggestions dessinées, l'auteur de l'article en ajoutait quelques autres « un baromètre Lotiis XV », « un jeu de quilles ave-c sa boule », « cadenas ef un trousseau de clefs », « un nid dont les a'ufs sont en perles fines, l'oiseau en diamant », etc., etc. et même « un rat grignotant le Figaro ».

Catelan.

VU ET RETENU

Une robe à danser en piqué blanc incrusté de médaillons de dentelle noire, selon un semis décoratif.

Des gants de tulle noir brodés, sur le dessus de la main d'un petit bouquet de fleurs pailletées.

♦ Deux papillons de cellophane, retenant les boucles de la chevelure. Une veste de drap noir entièrement clouté de petits clous dorés, et des souliers de ville en chevreau noir. également cloutés sur le dessus du pied. Une. nappe de guipure noire posée sur un fond de lamé or, avec un service de porcelaine dorée, une verre rie rubis et des flambeaux de vermeil aux bougies roses.

♦ Pour l'appartement, une robe de chambre en drap rose vif boutonnée par des boutons dorés, et des pantoufles à la poulaine en même drap, à talon d'or.

Diane.

On annonce la naissance

De Marie-Claude Depelley, de MarieClaude Béguin. d'Annick Durand.

MARIAGES

Dernièrement a été béni dans l'intimité, en l'église de l'Etoile, le mariage de Mlle Marie-Antoinette Andrieux-Koechlin, belle-fille et fille de M. et Mme Oscar Cambefort, avec M. Eric de Bary, fils de M. et Mme Gérard de Bary.

M. et Mme Armand Singer sont heureux de faire part du mariage de leur fille Claude avec M. Pierre Louis-Dreyfus. Le mariage a été célébré dans la plus stricte intimité.

On annonce le mariage

De Mlle Geneviève Dupont de Dinechin avec M. Jean Caubère.

INFORMATIONS

Aux élégants déjeuners du Meurice, parmi les invités de M. André David, reconnu

S. A. la Princesse Christian de Hesse, S. Exe. le ministre de Hungrle et la comtesse Khueii Hedervary, princesse d'Arenbcrg, M. et Mme Paul Reynaud. marquise de Ludre-l'rolois, comtesse de Monlgomery, baronne Eugène de Rothschild, Mme Francis de Croisset, M. et Mme Raymond Patenôtre, Mme de Coudekerquè-LambiTcht, comte et comtesse A. de Contades, Mme J. Lecomte du Nouy, Mme Ulam, baron Maurice de Rothschild, Mme Kraus-Blam, Mme Oulova, M. et Mme Paul-Louis Weiller, M. et Mme Antoine Fraissc, MM. PIcsh, John Mallet, L.-G Guerdan, Alain d'Eu-'deville, Serge Lifar, Klihansky, Philippe de Croisset.

DEUILS

On annonce la mort, à l'âge de soixante-quinze ans, de Mgr Virleux, prélat de la Maison de Sa Sainteté, archiprêtre de SaintMaurice, à Lille; directeur diocésain des pèlerinages à Lourdes, membre de la commission historique du département du Nord.

Pendant la guerre, le prélat fut pris comme otage par les Allemands. La médaille de la Reconnaissance française lui avait été décernée.

M. Ralph Walter, directeur du Times, vient de mourir à l'âge de soixante-cinq ans. Petit-fils de John Walter III, l'un des fondateurs, il était le représentant actuel de cette famille associée à l'activité du grand journal britannique depuis cent ans.

On annonce la mort du comte de Dormy.

Les obsèques de M. Victor Besso, administrateur-directeur de la Compagnie d'assurances « La Concorde », auront lieu aujourd'hui samedi, à onze heures, en l'église Saint-Philippe du Roule, où l'on se réunira.

Nous apprenons la mort du baron de Chabaud la Tour, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, maire de Thauvenay (Cher). Ses obsèques auront lieu à Thauvenay, le lundi 1" mars, à onze heures. Le présent avis tiendra lieu de faire-part.

On annonce la mort

Du commandant Victor Messein, à la Vauve, par Palaiseau (Selne-et-Oise) de M. Isidore Sues de M. Alphonse Batton, à Paris; du pasteur Donald Bruce, à Amiens; de M. Georges GérauIt-Carion, à Paris.

Valfleury.

PETIT CARNET

Fernandel, le populaire Fernandel, a, pour bien dormir, adopté le matelas « Dunlopillo ». Le matelas « Dunlopillo » est fabriqué par Dunlop à Montluçon. Salle d'exposition 62, rue de Lisbonne, Paris.

Aujourd'hui, à La Grande Maison de Blanc, place de l'Opéra, unique journée de soldes avant inventaire consacrée au Trousseau' pour Hommes.

Chemises fileté blanc, 25 fr. Chemises nuit, 29,50. Chemises popeline, de 35 à 59 fr. Caleçons courts, 13,90; longs, 19,75. Pyjamas, 59 et 75 fr. Robes de chambre beau lainage, 129 fr. Cravates, de 10 à 18 fr. Mouchoirs pur lin, 34,50 la dz. Gants, 17 fr. Chaus. settes fil d'Ecosse, 9,90 et 11,90. Gilets fil d'Ecosse, 15 et 18 fr. Caleçons, 22 francs.

A la suite d'une sévère revision, solde des soldes dans les rayons de Linge de Table et de Maison, Couvertures, Maroquinerie, Ganterie, Articles pour Enfants. Nombreux coupons.

Magasins fermés de 12 h. 30 à 14 heurt». ̃

Smart.


LA CHAMBRE VOTE Tordre du jour de confiance déposé par les radicaux

(Suite l'e la 4e page.)

À la reprise, M. Pinelli parle de la situation des fonctionnaires. Quelle attitude le gouvernement compte-t-il prendre exactement envers eux. M. Tixier-Vignancour évoque à son tour les incidents de l'Exposition. Les partisans du drapeau international et ceux du drapeau tricolore se compteront, dit-il, au scrutin.

Lecture est donnée de l'ordre du jour signé de MM. Campiuchi, Février, Duclos, Lafaye et Renaitour et qui est ainsi conçu

« La Chambre, approuvant les déclarations du gouvernement, confiante en lui pour poursuivre la réalisation de son programme de rénovation économique ..et de réformes sociales et, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour. » M. Flandin répond à'M. Blum Dans une courte improvisation, le principal interpellateur répond au président du Conseil « Vous avez montré, lui dit-il, dans votre discours, un sens des réalités politiques qui est du meilleur opportunisme. Vous reconnaissez que yous avez besoin du crédit et de la confiance. En même temps, vous voulez, dites-vous, persévérer dans la voie où vous vous êtes engagé. C'est affaire entre vous et votre majorité, de même qu'en ce qui concernerait un remaniement ministé-

riel; ̃̃

» Vous ne voulez pas, avez-vous dit, d'une formule d'union nationale ? Nous non plus. Nous nous félicitons de vous avoir amené à circonscrire votre politique dans.certaines; limites. Nous sommes fondés à penser que vous ne faites JJas vôtres les déclarations de M. Jouhaux à Nantes. Pour nous, nous conti-

LEGION D'HONNEUR Ministère des pensions

Est promu au grade d'officier

M. Edmond Fleg.

Ministère de la guerre

Au grade de commandeur

M. Brun, conseiller-maître à la Cour des cpmptes.-

Au grade d'officier

;.̃ MM.1 Dupout, Duportal, Rapetti, Visser. Au grade dé «hvalier

MM. Bonet, Desjacques, Jules Gaubert, Hennequin, Jourdan, Linas, Marquer, Massin, Megnan, Mosse, Moulin, Prévot, Robert, Rodella, Salomon, Tricard-Graveron.

v AU QUAI D'ORSAY

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu hier matin M. Vollgrüber, ministre d'Autriche à Paris, et dans l'aprèsrmidi, M. Burckhardt, haut commissaire de la Société des Nations à Dantzig.

i Une conférence

de Sebastien fàiire

provoque de violents incidents :Saint-Brieuc, 26 février. Une conférence faite hier soir, en la Maison du Peuple, à ,Saint-Brieuc, par Sébastien Faure, a été marquée par de violents incidents; ̃̃.̃

L'oratçur put commencer à s'expliquer. Mais le tumulte ne tarda pas à devenir indescriptible. Des coups furent échangés entre des adhérents du Parti social français et des membres des partis d'extrême-gauche.

Le commissaire de police a dû dissoudre la réunion.

On ne. signale pas de blessés graves, et le service d'ordre n'a pas eu à intervenir.

Le « Llandovery-Castle a a été amené à quai

à Port-Vendres

Port-Vendres, 26 février. Après qu'il eut été amené à quai, les ingéniéurs et scaphandriers ont visité la coque du Llandovery-Castle et ont constaté sur tribord avant une brèche de cinq mètres de hauteur sur cinq mètres de large au-dessous de la ligne de flottaison du navire.

Les travaux nécessaires pour permettre au navire de reprendre la mer dureront une douzaine de jours.

L'accident va faire l'objet d'une enquête des autorités anglaises compétentes.

Les négociations en vue d'un nouveau Locarno

Londres insiste pour obtenir les réponses

de Rome et de Berlin

On apprend que le gouvernement britannique a fait récemment rappeler aux gouvernements de Rome et de Berlin par l'intermédiaire de ses ambassadeurs dans ces capitales, que ces deux puissances n'avaient toujours pas répondu aux mémorandums britanniques du 4 et du 19 novembre sur les négociations relatives à un accord locarnien. Le gouvernement britannique aurait exprimé le désir qu'une réponse fut faite à ces deux documents.

SUITS, ̃ -y.. a

DE LA PREMIÈRE PAGE SUR LES CHANTIERS DE L'EXPOSITION

Quant aux ouvriers spécialisés, le recrutement en province se poursuit, mais on nous demande de signaler que ce recrutement à été effectué seulement après que tous les ouvriers en chômage inscrits au'bureau de placement départemental dé' la Seine eurent été embauchés.

Une centaine de charpentiers ont été jusqu'ici embauchés en province. Les effectifs dans cette catégorie sont maintenant au complet pour la constitution des doubles et triples équipes. Mais le recrutement se poursuit en ce qui concerne les monteurs et monteurs-levageurs. ̃>.•

Une amère constatation s'impose lorsqu'on sait qu'il reste encore dans la région parisienne 40.000 chômeurs du bâtiment^ Parmi eux, pas uu ouvrier qualifié 1 Le « métier» s'en va; le « ipa-.nœuvre» abonde.

Cgést peut-être ce qui explique en

partie rai-nitê de% luttes. sociales.

"Uichel-P. Hamelet.

nuerons à veiller au respect des règles fondamentales, du régime républicain. » On entend ensuite M. de Chappedclaine, qui croit que la déception prochaine de la classe ouvrière sera très grande. M. Petsche s'étonn qu'on opte pour le libéralisme en faisant preuve de tant de rigueur d'autre part. M. Gérente ne partage pas l'optimisme du gouvernement. Au contraire, le groupe de l'Union socialiste, que représente M. Gounin, apporte une adhésion sans réserve.

M. Campinchi lit une longue déclaration, au nom du groupe radical. L'œuvrc sociale accomplie est définitive. Elle était nécessaire. Cependant, elle gagnerait à certains ménagements. En particulier, i 1 faudrait s'inquiéter davantage des classes moyennes. En tous cas, le parti radical s'estime lié par la parole donnée.

Sur un ton humoristique, M. Colomb exprime sa méfiance dans le gouvernement. Mais, dit-il, qu'il ne parte pas trop tôt pourtant afin de ne pas pouvoir dire que ses successeurs sont responsables de la situation.

Le communiste Duclos assène ensuite à la Chambre la lecture d'un gros paquet de feuillets.

Et enfin après une dernière intervention de M. Joseph Denais, l'ordre du jour pur et simple est mis aux voix. L'ordre du jour pur et simple est repoussé par 361 voix contre 211. On vote alors sur l'ordre du jour de confiance accepté par le gouvernement. Il y a de nouveau lieu à pointage. L'ordre du jour de confiance est adopté par 361 voix contre 209.

L'EXPOSITION DE 1937

Le Prince Nicolas de Grèce a posé hier là' première1 pierre du pavillon de la Grèce à l'Exposition.

LES RELATIONS

austro-allemandes

Berlin, 26 février. Le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reich, a adressé au docteur Sçhuschnigg, chancelier d'Autriche, ainsi qu'au docteur Guido Schmidt, secrétaire d'Etat autrichien aux Affaires étrangères, des télégrammes de remerciements pour la « réception amicale » qui lui a été faite à Vienne et exprimant l'espoir que les « conversations qui se sont déroulées dans 1e meilleur accord, seront d'un profit durable pour des rapports toujours plus cordiaux entre les deux pays ».

On mande d'autre part de Vienne que les membres allemands de la Commission des affaires culturelles austroallemandes, dont la création a été décidée lors du séjour à Vienne de M. von Neurath, sont arrivés dans la capitale autrichienne.,

AU THEATRE SAINT-GEORGES

«Une Femme d'un autre âge» Comédie en quatre actes, de MM. Louis Verneuil et Georges Berr

Ce n'est rien-que de rajeunir un visage décrépi. Il suffit de décoller le cuir chevelu suivant une ligne circutaire qui va d'une oreille à l'autre, puis de diminuer la peau du visage et de la retendre dans la région des tempes, en lui imprimant un mouvement de bas en haut, tandis que la peau du cou sera tirée d'avant en arrière et raccrochée au cuir chevelu au niveau de t'occiput. C'est un jeu. Nous espérions y assister, puisqu'on nous avait dit que la pièce de MM. Berr et Verneuil était sur la chirurgie esthétique. Mais ceuxci ont négligé tout ce qui était la technique opératoire. Ils ne se sont attachés qu'à la philosophie de la beauté reconstituée. Reconstituée extérieurement et qui cache une &me attardée à son âge véritable. Voilà le drame, et Gabriette Brévanes qui, pour retenir un mari trop jeune, s'est fait rénover le visage et replacer les seins dans la région pectorale. A peine est-elle ainsi transformée, que son mari, avec ses quarante ans, lui paraît un barbon. Elle le quittera pour un gigolo. Mais. au bout d'un an, son cœur a retrouvé son âge qui n'est plus celui d'une gamine. Elle épouserait volontiers son ex-beau-père, qui était naguère anwureux d'elle, mais celui-ci a horreur des tendrons. Après avoir poursuivi la beauté, Gabrielle poursuit son âge et soupire « Qui me rendra mes cheveux blancs ? Mais tes auteurs veillent sur elle. Ils tes lui rendront à minuit.

Mme Gabrielle Dorziat, jonglant avec le temps, tantôt en avant de lui et tantôt en arrière, fait preuve d'une virtuosité remarquable. On applaudit, à ses côtés, Mmes Paule Andral, Alice Fietd, Blanche Denège, MM. Lecourtois, Marcel André, Arnaudy, Seller. Mais chacun. pensait qu'il est, plus facite de rajeunir les femmes que le théâtre. ̃̃ ̃ ̃ ̃̃ .̃̃ -•.

DESACCORD AU SEIN DU GOUVERNEMENT DE VALENCE

M. Largo Caballer6 songe à se démettre parce que ses collègues veulent

traiter avec le général Franco

Sérieuse agitation politique à Valence. Les symptômes de décomposition se multiplient dans la zone gouvernementale. Le découragement augmente. Un très gros effort a été tenté ces jours-ci par les rouges, à Oviedo comme à Madrid. D'énormes quantités d'hommes ont été lancées dans la bataille. L'échec a été sanglant. A Madrid, la contre-offensive a dû être arrêtée, après 6 jours de bataille, sans que la moindre position ait pu être enlevée. A Oviedo, les communiqués1 gouvernementaux a-vouent- que l'offensive est également arrêtée. Les premiers drapeaux blancs apparaissent sur les maisons de la capitale

Rien d'étonnant,: dans ces conditions, que le parti de la transaction prenne de plus en plus de force dans le camp gouvernement aux dépens du parti de la résistance outrance.

M. Prieto, chef de la tendance socialiste modérée, est rentré en scène. Et il est parti pour Madrid, avec le ministre de la justice et le ministre des travaux publics de Valence. Officiellement, il s'agit de mettre sur pied un grand plan d'aménagement et de travaux publics pour employer les chômeurs de Madrid. L'idée, alors que la capitale est sur le point d'être encerclée, peut paraître cocasse. En fait, il s'agit de hâter l'évacuation. Les travaux publics ne sont qu'un prttexte, d'une part pour occuper ceux des extrémistes dangereux qui refusent de partir au front, d'autre part, pour évacuer de force la population civile habitant dans des quartiers que l'on va soi-disant « aménager ». L'entrée en jeu de M. Prieto, en qui certains voient l'homme susceptible de, négocier avec les nationaux, a évidemment été accueillie avec une amertume indignée par son rival, M. Largo Caballero, partisan de la résistance à outrance.

A la suite d'un Conseil des ministres

LA RUSSIE NE PARTICIPERA PAS au contrôle naval des cotes de l'Espagne A la suite du retrait de l'U. R. S. S., le Portugal se retire à son tour

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Londres, 26 février. La Russie et le Portugal ne feront pas partie du contrôle des côtes d'Espagne et c'est finalement le projet des quatre puissances qui sera appliqué le 6 mars, c'est-à-dire que les zones qui étaient réservées pour ces deux puissances seront contrôlées par la France et par l'Angleterre. Cette décision a été volontairement prise pas les gouvernements de Lisbonne et de Moscou qui sont satisfaits d'avoir obtenu en principe le droit de faire partie, du contrôle au même titne que le» autres puissances, droit qu'ils. pourront d'ailleurs exercer ultérieurement s'ils le désirent.

Le représentant de l'U.R.S.S. a déclaré, au nom de son gouvernement, que l'accord ayant maintenant été réalisé en principe sur le droit de tout gouvernement partie à l'accord de' non-intervention de participier s'il le désire au

ACTUALITES INTERNATIONALES

ALLEMAGNE. Selon le D. N. B. », le nombre total des Allemands arrêtés en Russie sous l'inculpation de propagande hostile à l'Etat soviétique, est actuellement de 44.

AUTRICHE. Le duc de Windsor et le duc de Kent ont rendu visite, à Vienne, au président Miklas, avec lequel ils ont eu un entretien des plus cordiaux.

CITE DU VATICAN. La santé du Pape se maintient stationnaire. Le Souverain Pontife a reçu le cardinal Pacelli pour son rapport quotidien, le cardinal-vicaire Marchetti Selvaggiani, ainsi que quelques prélats, et le père Vladimir Ledochovski, général des Jésuites. ETATS-UNIS. Le président Roosevelt a signé la loi ouvrant un crédit de deux cent mile dollars pour la participation des' Etats-Unis à l'Exposition de Paris..

Le. secrétaire du Trésor américain, M. Morgenthau, a formellement démenti la nouvelle d'après laquelle es Etats-Unis auraient conclu un accord avec la Grande-Bretagne, tendant à limiter l'entrée des capitaux britanniques dans le pays. -r- GRANDE-BRETAGNE. Les communistes ne présenteront pas de candidat aux élections municipales du comté de Londres, le 4 mars prochain. Le parti recommande à ses membres de voter pour les travaillistes.

HONGRIE. Les mineurs de la mine Thomen, à Pecs, ont accepté de remonter à. la surface et de cesser la grève. On espère qu'un accord interviendra bref délai..

ITALIE.– Le roi a reçu au Quirinal le comte de Broqucville et les autres membres de la mission spéciale belge venus présenter au souverain les

UN NAVIRE ANGLAIS HEURTE UNE MINE

Le paquebot « Llandovery-Castle », qui a heurté. une mine flottante au large du Cap Creus et dont la coque a subi des avaries, entre dans le port de Port-Vendres.

orageux, le Lénine espagnol a publié, hier soir, ù ne déclaration dans laquelle il menace de se retirer sous sa tente. Nos ennemis, dit-il notamment, ont su semer le trouble dans la conscience de bien des gens. C'est ainsi que, de l'autre côté de la frontière, on parle maintenant d'intervention pour arrêter la lutte en Espagne.

Certains gouvernants appartenant à des pays ayant des intérêts opposés à ceux des puissances fascistes, déclarent que notre guerre doit se terminer. Mais on n'ajoute pas qu'elle doit finir sur notre victoire. On veut nous faire répéter la scène des embrassades de Vergara des guerres carlistes. Les bras de celui qui est aujourd'hui président du Conseil ne s'ouvriront jamais pour étréindre lés traîtres à leur patrie, les serviteurs des puissances qui sont un terrible danger pour la paix de l'Europe et pour l'avenir du prolétariat. Le 6 mars, on doit commencer à mettre en pratique le contrôle organisé par le Comité de non-intervention. Nous allons alors vivre le moment le plus délicat de la guerre. Nous devons prendre des résolutions définitives. Je. ne resterai pas à la tête du gouvernement si ma position n'est pas ferme. Je crois qu'elle l'est. Mais si tout le monde ne pense pas comme moi, je ne serai pas un obstacle.

La crise est ainsi virtuellement ouverte. Elle ne peut^que s'aggraver. Une séance extraordinaire du Conseil de la Généralité catalane a été convoquée d'urgence hier. Un communiqué anodin a été publié. Mais la réunion semble avoir été entièrement dominée par les nouvelles provenant de Madrid et de Valence. La ligne d'action qui s'est dégagée de ces délibérations est la suivante Si Valence

plan de contrôle naval, le gouvernement soviétique ne désirait pas pour le moment user de ce droit n'ayant pas intérêt, au point de vue politique ou autrement à envoyer des forces navales dans la Méditerranée ou dans l'Atlantique à une grande distance de leurs bases navales.

Le représentant portugais a rappelé au sous-comité que son gouvernement avait toujours été en faveur de l'exécution du plan de contrôle naval par les quatre puissances Royaume-Uni, France, Allemagne et Italie, et que dans ces conditions, il ne désirait pas participer au pianotant qu'il serait exécuté seulement par ces quatre puissances.

Dès le début de la semaine prochaine, certains décrets seront probablement votés par les gouvernements représentés au comité, afin que l'on puisse mettre en vigueur le 6 mars les contrôles navals et terrestres des côtes d'Espagne. Ces contrôles ne seront pas vraiment effectifs avant un mois.

félicitations et les vœux de la Cour de Belgique pour la naissance du prince de Naples.

POLOGNE. M. Arthur Greiser, président du Sénat dantzicois, qui est arrivé à Varsovie, est reparti pour Bialowieza, où une chasse présidentielle aura lieu samedi et dimanche. M. Greiser n'a eu aucune entrevue durant son passage à Varsovie.

ROUMANIE. Le conseil des ministres a approuvé deux projets l'un réduisant l'autonomie des universités, l'autre supprimant de nombreux foyers d'étudiants.

Le ministre des finances a déposé sur le bureau de la Chambre le projet de budget pour l'exercice 1937-1938 dont les recettes et les dépenses s'équilibrent à 25.048.155.5000 lei.

YOUGOSLAVIE. M. Jardillier, ministre français des P.T.T., est arrivé ri Herzegnooi, dans les bouches du Cattaro, à bord du vapeur français Ampère.

L'aviateur Llewellyn tente de battre le record

Angleterre-Le Cap

II a atteint Tunis

L'officier britannique LIewellyn, qui tente de battre le record Angleterre-Le Cap, a quitté Croydon hier matin, à destination de Tunis, où il est arrivé après un vol sans escale, hier, à 17 h. 30. Son itinéraire, par la suite, passera par Le Caire, Kisoumou, Broken Hill, Kimberley et Le Cap. Son appareil n'est pas muni de la T. S. F.

s'écroule, la Catalogne « Fara da se ». C'est de plus en plus rapidement que l'Espagne rouge se désagrège. Georges Rotvand.

Des tracts nationalistes sont lancés sur Madrid Séville, 26 février. L'aviation nationaliste a de nouveau lancé, sur les divers secteurs madrilènes, des tracts invitant les miliciens à se rendre. Dans ces imprimés, le général Franco fait appel au patriotisme des Madrilènes et leur promet la vie sauve. Les avions nationalistes ont repéré un trafic important sur les routes d'Alcala de Henares, vers Cuencas. De nombreux camions font le trajet Alcala de Henares-Valencia, via Cuencas. Un convoi compose de soixante camions a été bombardé par les avions nationalistes.

Calme sur le front madrilène Le calme s'est étendu à tout le -secteur de la Jarama, sauf au sud de la route. de PEstramadure, où l'ennemi a tenté de déclencher une attaque et a été repoussé, perdant 150 tués. De nombreux miliciens ont profité du combat.pour passer dans nos rangs. L'armée rouge se repose Bayonne, 26 février. On mande de Bilbao « Les nouvelles provenant des Asturies signalent que lés troupes républicaines ont pris un repos bien mérité. »

A la recherche de responsables Salamanque, 26 février. On annonce que le général Villalba, défenseur de Malaga, est emprisonné à Valence.

Cet après-midi, le sous-comité a examiné comment seraient recrutés les 1,000 agents qui seront répartis sur les deux frontières espagnoles et dans les ports neutres. N'ayant pas de pouvoir exécutif, ils auront une tâche fort délicate pour collaborer loyalement avec les fonctionnaires des pays où ils seront désignés. L'Amirauté a déjà préparé une liste d'anciens officiers et marins qui seraient disposés à devenir agents. Deux sents personnes ont déjà été sélectionnées. La majorité des agents qui auraient mission de contrôler la frontière francoraspfagnalé serait de nationalité hollandaise.

Gérard Boutelleau.

Mi VON rIbBENTROP AU FOREJGN OFFICE Nouveau sondage

ou visite de courtoisie ? (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 26 février. M. von Ribberitrop, qui n'avait pas vu M. Eden depuis son retour de vacances, s'est rendu cet après-midi au Foreign Office pour annoncer au secrétaire d'Etat son prochain départ pour Leipzig. Car c'est l'ambassadeur d Allemagne à Londres qui aura la tâche d'inaugurer la foire de Leipzig par un discours de politique extérieure.

Aucun changement ne peut naître de ces conversations rapides entre deux voyages. M. von Ribbentrop n'a d'ailleurs rien ajouté à ce qu'il avait dit à lord Halifax, bien qu'il ait affirmé le désir de l'Allemagne de collaborer avec l'Angleterre.

Dans les milieux diplomatiques anglais, on croit que M. von Ribbentrop, à la veille de son départ pour Berlin, a surtout voulu démentir l'intention que l'on avait pu lui prêter d'appuyer ses efforts diplomatiques sur certains membres du cabinet anglais, à l'exclusion de M. Eden lui-même.

Le problème colonial.

Il n'en est pas moins probable que M. von Ribbentrop considère en même temps comme expédient de replacer sans cesse au premier plan de l'actualité ce problème colonial que la majorité de 1'opinion britannique tient au contraire à ignorer.

M. Eden rappela au .confident d'Hitler que le fameux questionnaire britannique était toujours resté sans réponse, puis il aurait soulevé la proposition de neutralité offerte à la Belgique par le chancelier du Reich.

et celui de la neutralité de la Belgique

Des conversations diplomatiques ont lieu en effet actuellement entre Londres et Bruxelles au sujet de l'avenir de la politique extérieure de la Belgique. Le gouvernement belge chercherait, semhle-t-il, à obtenir des trois puissances une garantie formelle de neutralité, quelle que soit la destinée du fameux pacte occidental toujours en discussion. G. B.

La déclaration

du Führer au sujet de la Suisse

Mais quelles sont

les intentions du Reich à l'est et au sud?

se demande-t-on à Londres Londres, 26 février. Les milieux diplomatiques et politiques anglais ont accuellli avec intérêt la déclaration faite cet. après-midi au Conseil fédéral suisse et rapportant que le chancelier Hitler avait affirmé son intention de respecter l'intégrité territoriale de la Suisse. On y a vu une suite aux précédentes déclarations du chancelier sur l'intégrité de la Hollande et de la Belgique. Quoique ces assurances soient enregistrées ici avec une certaine satisfaction, on estime généralement qu'elles n'apporteront un véritable apaisement en Europe que lorsqu'elles auront été complétées par des affirmations semblables à l'égard des voisins méridionaux et orientaux de l'Allemagne.

Socialistes et communistes fusionneront=ils en un parti prolétarien unique ?

Cet aptes-midi, M. Maurice Thorez exposera ° le point dé vue du parti communiste

M. Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste français, exposera cet après-midi, devant les cadres du parti, la position du parti communiste. Cette assemblée apportera-t-elle une indication nouvelle sur la tactique du parti communiste ? Nous ne le croyons pas. Le porte-parole du Comité central du parti s'attachera surtout a marquer la volonté d'union du parti communiste avec le parti socialiste S.F.l.f. Du côté socialiste, le climat ne semble pas très favorable à l'unité pour deux raisons essentielles.

Il y a d'abord, dans l'ensemble du parti socialiste, une nette tendance antistalinienne. Il y a plus. Il a à à l'intérieur même du parti une fraction à forte idéologie trotskyste, c'est-à-dire adhérente au principe de la « Révolution permanente ».

On prétend que le parti socialiste est passé de 120.000 membres en décembre 1935 à 202.000 en décembre 1936. Ces chiffres sont cités dans le Populaire par M. J.-B. Séveràc, qui affirme que le recrutement se ppursuit à la cadence moyenne' de 1.000 adhésions par jour. Les socialistes espèrent donc, vers la fin de l'année 1937, opposer au parti communiste des effectifs égaux.

Du côté communiste, la propagande

LES GRANDES VENTES PROCHAINES

JH Fragonard. Paysage avec terrasse à l'italienne (vers 1756-1767) COLLECTION DOISTAU.

(Lire l'articlé en rubrique « L'Art et la Curiosité », en 4* page.)

LE CALME EST REVENU A SIDI-BEL-ABBES

Plusieurs pelotons de 'gardes mobiles sont arrivés en renfort Oran, 26 février. Le calme est. revenu à Sidi-Bel-Abbès. Durant toute la nuit, la ville a été gardée militairement. Des patrouilles, ce matin encore, parcouraient les voies principales. Le préfet d'Oran a pris ce matin un arrêté interdisant, pendant quinze jours, toute réunion et toute manifestation publiques dans le département. Plusieurs pelotons de gardes mobiles ont été mis par le gouvernement général à la disposition des autorités municipales pour le maintien de l'ordre. De son côté, le Parti populaire français a lancé à ses adhérents un appel qui se termine de la sorte

« Cette agression a soulevé parmi vous une légitime colère. Mais en ces circonstances graves, conservez plus que jamais votre sang-froid. Attendez avec calme et confiance les décisions de nos dirigeants. L'Algérie ne se laissera pas soviétiser. e

LA SURVEILLANCE

DE LA FRONTIERE

ESPAGNOLE

Un camion de pommes de terre qui portait des cartouches Perpignan, 26. février. Un gros camion, immatriculé 4.406 R. K 8, venant de la région parisienne et se dirigeant sur Cerbère, a été arrêté par les gardes mobiles à l'entrée du pont situé à la sortie du village d'Elne. Les conducteurs, deux Belges, ont déclaré se nommer Vink et Flug et transporter uniquement des sacs de pommes de terre destinés à l'Espagne. Les explications des deux hommes n'étant pas suffisantes, les gardes mobiles ont fait convoyer le camion jusqu'à Argelès-sur-Mer où la douane a procédé à la vérification du chargement. Dans les sacs, on a découvert, un millier d'amorces pour engins explosifs.

00

GAZETTE DES TRIBUNAUX Une mauvaise application coûte 7.000 francs à son auteur On se souvient du procès plaidé la se- maine dernière devant la 6e Chambre du tribunal, par cette Américaine venant réclamer 50.000 francs de dommages-intérêts à son coiffeur. parce qu'elle avait eu une dermatose généralisée, à la suite de l'application d un produit de teinture, lequel coiffeur avait à son tour appelé en garantie le fabricant du produit.

Après plaidoiries de M" René Idzkowski pour la victime de cet accident de Me Jean Dailly pour le coiffeur, et de Me Victor Meunier, pour le fabricant de teinture, le tribunal a retenu la responsabilité du coiffeur Gou et l'a con- j damné à payer 7.000 francs de dommages-intérêts. Une des affaires Alexandre Il s'achève par trois acquittements La 9e Chambre de la Cour, présidée par M. Girard, a rendu hier après-midi son arrêt dans l'une des affaires Alexan- dre, dite du Groupement national des débitants de tabac..

On se rappelle que dans ces affaires, la 11e Chambre correctionnelle avait condamné Alexandre à trois ans de pri- son Adolphe Cahen à dix-huit mois de prison, et Jean-Marie Brun, ancien receveur des Contributions directes, à un an de prison avec sursis.

Cahen et Brun avaient fait appel, j Après de longs débats et plaidoiries de Me Abrami pour Alexandre, et de Mcs Maurice Ribet, René Idzkowski et Coreil pour les deux appelants, l'avocat-général Cassagniau, ayant conclu à l'odoption de la thèse juridique soutenue par la défense qui prétendait qu'aucun délit ne pouvait être reproché aux prévenus, la Cour a acquitté Alexandre, Cahen et Brun, ce qui n'empêchera pas Alexandre de purger trois années d'emprisonnement.

en faveur de l'unité organique des deux partis s'intensifie chaque jour pour des raisons inverses. Sur le plan électoral, les communistes sont en nette regresI siou, comme le prouvent les résultats des élections partielles qui accusent un déchet de 30 environ sur les résultats des dernières élections législatives. D'autre part, le recrutement des membres du parti qui atteignaient 285.000 il y a quelques mois semble être stationnaire.

Donc, la fusion des partis socialiste et communiste est subordonnée à une question de vitesse les socialistes faisant une course d'attente et les communistes une course de vitesse.

Mais le principal obstacle à cette fusion reste l'adhésion du « parti unique du prolétariat éventuel à la III" Internationale.

C'est donc du pouvoir attractif du chef du Komintern que dépend le sort de la fusion.

Là, nous devons nous poser un point d'interrogation. Depuis plus d'un an, aucun étranger n'a pu approcher l'énigmatique Staline, que les uns ou les autres, pour le besoin de leurs thèses, continuent à faire parler, comme une table tournante.

Gaston Servent.

LA SEINE

CONTINUE DE MONTER Le niveau de la Seine a encore monté hier. Les quais sont entièrement recouverts par les eaux. La ligne du chemin de fer d'Orléans est depuis plusieurs jours au-dessous du niveau des eaux, mais MfcJie constate cependant aucune infiltrSSSSn et le trafic se poursuit normalement.

On prévoit pour aujourd'hui la cote de 4 m. 75, cote à laquelle la navigation devient impossihle. Dimanche et lundi, la Seine continuera encore de monter et l'on envisage pour mardi la cote de 5 m. 30.

La crue de la Marne

Les affluents de la Seine sont en crue. La Marne était hier à la cote de 3 m. 55 au pont de Château-Thierry elle atteindra le maximum dans la nuit de lundi à mardi avec 4 m. 10. Pour l'Oise, on enregistrait hier matin la cote de 5 m. 52 et l'on prévoit celle de 6 mètres environ pour demain. La navigation sera interrompue aujourd'hui.

Trente bateaux de sauvetage sont préparés à Brest

pour être envoyés à Paris Brest, 26 février. En prévision des secours qui pourraient être demandés pour Paris, en raison de la crue de la Seine, trente petits bateaux ont été arrimés dans des wagons, et une centaine. de quartiers-maîtres, de manœuvres et de gabiers ont été désignés pour armer ces embarcations.

Ce détachement ne quittera Brest qu'aprsè en avoir reçu l'ordre du ministère.

La Loire* et ses affluents sont également en crue. Tours, 26 février. Depuis hier soir la Loire a envahi les nuais de Tours. Le Cher monte également d'heure en heure. La route de Tours à Rochepinard est coupée, l'Indre est complètement sortie de son lit. A Chinon, !es eaux de la Vienne charient des arbres. JJhI6dIIN~

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LE GRAND DÉBAT sur l' interpellation de M. P.-B Flandïn

«Je suis convaincu que vous nous conduisez à la catastrophe », déclare l'ancien Président du Conseil.

Il n'est pas besoin de dire que le débat d'hier après-midi avait fait salle comble. L'issue prévue lui enlevait le caractère dramatique et les auditeurs pouvaient, en toute liberté, goûter les jeux de l'éloquence.

Dès l'ouverture de la séance, M. Herriot donna la parole à M. Pierre-Etiende Flandin.

Le discours de M. Flandin L'ancien président du Conseil parla dit ton posé qui lui est habituel et l'indignation bien artificielle dont témoignèrent les communistes à certains moments le laissa parfaitement calme. La fin de son discours fut empreinte d'un accent plus chaleureux que d'ordinaire et qui accrut l'impression. Mon interpellation est peut-être devenue inutile, dit d'abord M. Flandin. A Saint-Xazaire, M. Blum a déjà répondu. Il juge qu'il est dans la bonne voie et il ne s'arrêtera pas. La pause si pause il y a sera courte. Et d'ici le mois de mai, époque du congrès socialiste, un nouveau contrat liera, pour une nouvelle marche en avant, les membres du Front populaire.

» Du programme du Rassemblement populaire, il ne reste que trois projets à réaliser fonds national de chômage, assurances contre les calamités agricoles, retraites des vieux travailleurs. » Le fonds-national Simple transfert de crédits, sans doute, des collectivités locales à l'Etat. Pour les deux autres, les recettes seront fournies, sans doute, par le monopole des assurances. » M. le président du Conseil a proclamé que le programme du Rassemblement populaire ne ferait que préparer l'exécution du programme socialiste. Il prépare donc l'étape de mai avec son art consommé qui ne laissera à ses prisonniers que bien peu de possibilités de s'échapper. »

Seulement, voilà les circonstances permettront-elles au gouvernement d'attendre le mois de mai ? Non, répond M. Flandin.

Pourquoi ? Je vais le dire, et vous dire pourquoi je suis convaincu que vous nous conduisez à la catastrophe. Un sombre panorama financier La Trésorerie est en proie à un grand embarras. L'Etat est en retard pour tous ses paiements. Le gouvernement négocie un emprunt à l'étranger. Mais 11 ne trouve plus de prêteurs.

Il n'a pas osé émettre un emprunt à long terme un quart des souscripteurs des bons Auriol n'ont pas accepté la consolidation qu'on leur proposait, et les porteurs d'or n'ont pas répondu aux offres exceptionnellement avantageuses qui leur étaient faites. Deux des plus grands établissements anglais ont refusé de souscrire, malgré la garantie d'or,'

Le bilan de l'expérience dressé par M.Fëf nand^tâiifêtit

Et voici à la tribune M. FernandLaurent vif, clair et acerbe. Dès ses premiers mots, un incident. Comme il indique que, d'après le Times, les arrivages d'or français se produisent à la cadence d'un milliard par semaine, M. Vincent Auriol dit « Ce n'est pas exact »

Je propose, répond M. FernandLaurent. qu'une délégation de la Commission des Finances vérifie mon assertion.

Du coup le ministre se fâche.

Je repousse la nomination d'une commission d'enquête. Le fond d'égalisation des changes est secret. De ce secret dépend la sauvegarde du franc. Suivent des phrases enflammées où il est question de « régents découronnés », de « joueurs contre le pays » et de fonctionnaires qui trahissent.

Votre tirade est magnifique, réplique M. Fernand-Laurent, mais sans fondement. Je me suis borné à citer le Times.

Puis le député du 16e s'élève contre la circulaire récente qui ordonne l'embauche exclusive d'adhérents à la C.G.T. à l'Exposition.

Va-t-on diviser les Français en deux catégories, dont l'une aura tous les droits et l'àutre sera condamnée à mourir de faim parce qu'elle ne veut pas se soumettre à l'obédience de ta C. G. T. ? Il faudra que M. le président du Conseil réponde par oui ou par non.

Il faut que dans les quelques jours

La réponse du Président du Conseil

M. Léon Blum monta alors à la tribune qu'il allait occuper pendant près d'une heure et demie.

Il s'efforce d'abord d'atténuer l'incident de l'Exposition. En réalité la quasitotalité des ouvriers du bâtiment appartiennent aux syndicats confédérés. S'il en existe d'autres, ils n'ont qu'à s'adresser à la commission tripartite.

Répondant ensuite à MM. Flandin et lteynaud, M- Léon Blum déclare qu'il ne croit pas du tout à la catastrophe qu'ils prédisent. Quant à lui il juge la situation meilleure le pays revient à la santé économique. Qu'on dise, si l'on veut, que ce changement est précaire, mais on ne peut le nier.

Il v a en France'uen sorte de transfiguration morale le peuple a retrouvé la confiance en lui-même et le goût du travail.

Les raisons de la « pause » Alors pourquoi donc parler de c pause» t

c J'ai entendu par là que pendant un certain laps de temps il y avait lieu d'introduire dans l'exécution du programme gouvernemental un esprit de prudence et de ménagement.

» Pourquoi ? Parce qu'après une phase d'extrême activité, il y a toujours opportunité à souffler un peu, » H y a d'abord les prix. Leur hausse n'est pas inéluctable. La marge de pro.fit est parfois excessive.

Une période de stabilité est nécessaire pour arriver à la normalité des prix. Des mesures spéciales seront nécessaires. Il faudra user de la répression et aussi do jeu des tarifs douaniers et des contingents.

Mais ces mesures seraient inefficaces, si la production subissait de nouvelle» secousses électriques. Voilà du point de vue économique le sens de la pause. D'autre part, il faut tenir compte de la situation financière. Elle oblige a s'adresser à l'épargne.

La crise ne sera vaincue que lors- nue les capitaux thésaurises ou expor. tés rentreront dans le courant éeono»mique, ainei que leur intérêt le leur

coînmandç.

Les propriétaires de ces capitaux ne manqueront pas de compr 're l«nr il>» térêt. mais le gouvernemert aurait tort de les inquiéter.

Le gouvernement n'a pas dépense ea

à la dernière émission des chemins de fer. Dira.t.on qu'on se heurte aussi, à Londres, au mur d'argent ? OZ

On sait pourtant quelle est dans la Cité, la cote d'amour de M. Blum. Pourtant on invoque des signes favorables. Mais qu'il s'agisse des excédents de dépôts dans les caisses d'épargne, des plus-values fiscales, des recettes de chemins de fer, aucun ne résiste à un examen sérieux. En revanche, les dépenses de chômage dépassent les prévisions et la hausse du coût de la vie entraîne la hausse des salaires.

S'il veut faire face aux charges de la Trésorerie, le gouvernement sera bientôt acculé à revenir aux avances de la Banque de France.

Vous n'en savez rien, interrompit, de mauvaise humeur, M- VincentAuriol. Mais Flandin ne s'arrête pas à l'interruption.

La conjoncture monétaire est aussi grave que la conjoncture financière. Le fonds d'égalisation des changes a épuisé «es facultés de prélèvements d'or à la Banque. Si d'autres prélèvements de- vaient avoir lieu, la défiance à l'égard du franc serait gravement augmentée. Le déficit de la balance commerciale est d'ailleurs, hélas une réalité qui se traduit par des sorties d'or. Il ne cesse de s'aggraver et personne n'espère qu'il s'atténue. Au contraire, la hausse mondiale des matières premières que nous sommes obligées d'acheter ne peut que l'accentuer encore

On fait état de l'afflux des touristes étrangers qui vont venir à l'Exposition. Je le souhaite de tout cœur, mais si deux millions d'étrangers y viennent et qu'tis laissent chacun deux mille francs en France chiffres optimistes cela fera quatre milliards, moins qu'il ne faudra pour remboureser en fin d'année l'emprunt de Londres.

Les bilans de la Banque de France n'ont cessé d'accuser la baisse de notre encaisse 7 milliards de francs Poin.caré avant la dévaluation 7 milliards du francs Auriol depuis. Voilà la mesure de cette baisse.

Simultanément, le gouvernement devra faire face aux crises du Trésor et de la monnaie. Il ne pourra le faire que par l'inflation et le contrôle des changes. Il s'en défend de bonne foi. Mais de bonne foi aussi, il se défendait de faire la dévaluation

Le contrôle des changes nous aliénerait les deux démocraties dont l'appui est pour nous la garantie de la paix. A mauvaise politique,

mauvaises finances

Et M. Flandin glisse ici sur le plan politique. J'avais espéré que M. Blum, à Saint-Nazaire, aurait changé de ton.

qui viennent le gouvernement fasse quelque chose de nouveau. Que sera-ce ? Il n'est plus de remède technique. On n'attend plus qu'un choc psychologique. En fait de choc psychologique, le pays n'a connu que les discours de M. Jouhaux et de M. Thorez.

Le « Times écrit que le discours de Saint-Nazaire a causé une vive réaction sur les rentes. M. le président du Conseil partage, avec M. Jouhaux, le privilège incontesté de faire baisser les rentes.

Quant à la reprise, duperie, s'écrie M. Fernand-Laurent.

Le nombre des faillites diminue 7 C'est que la loi rend impossible l'exécution des débiteurs. Le nombre des wagons chargés augmente Cela témoigne simplement de 1 importance de nos importations.

Le nombre des chômeurs paraît avoir diminué de 70.000 par rapport è l'an passé mais nous avons 70.000 hommes de plus sous les drapeaux.

Et si la production sidérurgique s'accroit, c'est à cause de l'effort pour la défense nationale.

La seule reprise incontestable sous le gouvernement du Front populaire, c'est celle des affaires des marchands de canons 1

On entend ensuite diverses observations de M, Laniel sur l'état des finances locales aggravé -par l,i politique du

vain. Ce ne'st pas en pure' perte qu'il a injecté des capitaux au pays. Mais le gouvernement a besoin de crédit et il écarterait le pays s'il donnait l'impression qu'il gère les deniers publics avec insouciance.

Le crédit public comme le crédit privé ont besoin, pour se refaire, d'une phase de tranquillité relative. M. Léon Blum ne dissimule pas qu'on peut reprocher de nombreuses contradictions à l'action de son gouvernement. Mais, dit-il, le rôle de la politique est de résoudre ces contradictions et de s'en accommoder.

Faut-il faire l'union nationale? Cette pause, se demande ensuite M. Blum, n'exige-t-elle pas l'union nationale ? » Non répond-il aussitôt. Le gouvernement n'a aucune raison de dévier de son but.

Après la pause on repart, dès que le bienfait du repos est acquis, vers l'achèvement du programme ministériel, qui est le programme du rassemblement populaire.

Par conséquent, toute inodifleation de ce programme devrait être soumise à l'assentiment prélable du Rassemble.ment populaire.

Le gouvernement

doit rester ce qu'il est

On a dit aussi qu'un remaniemeut gouvernemental seratt utile à la pause. Si je croyais qu'il fût nécessaire de constituer un gouvernement d'union nationale, je le ferais on je m'en irais. Mais je ne crois pas possible de transformer mon gouvernement en gouvernement d'union nationale et je ne m'en vais pas. Je suis convaincu que, dans l'intérêt public, la formation gouvernementale actuelle doit demeurer.

Assurément, Blum convient que si l'union nationale se réalisait, les rentes monteraient, les capitaux afflueraient. Mais cela lui parait de peu de poids. Car il estime que Ion gouvernement, à condition de rester ce qu'il i?$t, est mieus à même que tout autre d'assurerla paix civile et la cohésion nationale devant Je péril extérieur.

8i le gouvernement se wtir*it, la démocratie se sentirait trahie et les ins- titutions démocrutiques se verraient ex?

Il n'en a rien été. Il a affirmé qu'il ne c demanderait pas l'aman au capital ». Il faut l'implorer ? interroge avec une aigre vivacité M. Léon Blum. Ce n'est pas moi qui gouverne, répond M- Flandin souriant.

Et la critique va devenir plus âpre. Le marxisme remonte toujours aux lèvres du président du Conseil. Il l'oblige a déclaré la guerre au capital. Ses amis vont encore plus loin. M. PaulFaure réclame la conscription des for- tunes. M. Thorez annonce l'installation à bref délai du régime soviétique. On va donc s'engager dans la voie des contraintes sur les biens, puis sur les personnes. Il faudra aller jusqu'au bout comme en Allemagne où l'on fait ouvrir les cercueils qui passent la frontière.

On ira ainsi jusqu'à la dictature politique.

Le gouvernement a contre lui un préjugé défavorable. Pense-t-il le vaincre en présentant l'Exposition comme une victoire du Front populaire sur le fas- cisme ? 7

Aucune soltion de la crise n'est possible sans l'union des classes.

Il ne saurait être question demain de brimer la classe ouvrière. Mais on ne peut pas non plus rançonner la classe paysanne et dépouiller les masses capitalistes, car on oublie aussi que les épargnants forment une masse. La prospérité est impossible sans l'union nationale

Le gouvernement a confondu l'élévation des salaires et l'amélioration du sort des travailleurs. La hausse des salaires a entraîné celles des prix. Mais parce qu'un manœuvre embauché à six francs à l'Exposition reçoit onze francs le samedi. ou il ne veut pas travailler, le chômeur souffre-t-il moins ? Le pain promis manque encore sur beaucoup de tables, malgré les quarante heures, l'Exposition, les grands travaux et les commandes d'armement.

Flétrir l'injustice, exciter la haine, c'est peut-être exécuter les désirs des masses populaires. Est-ce la mission du gouvernement ? Non, il n'est pas là pour exécuter les désirs des masses avec tout ce qu'ils comportent de matérialisme sordide. 1

Ces deux mots déchaînent les protes- tations de l'extrême-gauche qui feint une grande colère.

Si vous m'aviez laissé finir ma phrase, dit M. Flandin, vous auriez vu qu'elle s'appliquait à toutes les classes sociales. Et il conclut très applaudi II faut cesser une politique de désunion, la prospérité nationale ne peut naître que de l'union de tous les Français groupés sous l'égide d'un gouvernement affranchi de la lutte des classes et des partis.

gouvernement. Et la parole passe à M. Paul Reynaud.

La situation s'est transformée depuis l'alignement monétaire. Les prix haussent l'occasion était magnifique pour rendre à la France son équilibre économique. Mais depuis des mois, il a tiré des chèques sur les résultats éventuels de la dévaluation. En décembre dernier, les prix-or français étaient déjà supérieurs aux prix-or anglais et belges. Depuis, les causes permanentes de la hausse des prix continuent à jouer et dans quelques semaines, quand les stocks seront vendus, ce va être subitement un bondissement des prix de détail.

Ce qui est dangereux, ce n est pas la hausse illicite, mais la hausse licite. Déjà l'Angleterre estime que la France s'engage dans la voie de l'isolement économique. La pause n'est pas un remède. Les événements ne font pas la pause. Il ne suffira pas de changer de climat politique pour modifier les faits. Il est vain de menacer le capital. En face des problèmes actuels, les notions de classes doivent s'atténuer, parce qu'il n'y a pas une thérapeutique de droite et une thérapeutique de gauche. Ainsi, de même qu'il n'y a pas de dévaluation de gauche et de dévaluation de droite, mais une dévaluation qui réussit et une dévaluation qui se renouvelle, de même pour la politique, il y a celle qui sauve le pays et celle qui le perd.

posées à des périls. Il serait impossible d'arrêter le développement des conflits sociaux. Le gouvernement actuel, qui réunit tous les éléments avancés de la démocratie, est, à l'heure présente, le seul possible, et que c'est en restant gouvernement de Front populaire qu'il demeurera pleinement gouvernement national.

Au surplus, M. Blum affirme, ce qui ne va pas sans protestations, que son gouvernement n'a jamais été un gouvernement de parti cherchant à semer la division. Il croit avoir toujours agi et parlé comme le gouvernement de la France. Il vit au milieu de propagandes qui ne sont pas toujours bienveillantes. Sa réponse est qu'il « pense que le concours de toutes tes bonnes volontés permettra de perfectionner la condition humaine dans la justice, la liberté et la paix. s

La majorité applaudit longuement et la séance est renvoyée à 20 h. 30. Roger Dardenne.

LA SEANCE DU MATIN La lentille qui se vend mal Au début de la matinée, la Chambre était saisie d'interpellations' de MM. Thiolas et Monte! sur la mévente de la lentille. Le ministre de l'agriculture leur promet de s'employer à trouver des débouchés pour cette céréale et d'encourager les producteurs il l'organiser. Enfin il a prié les administrations d'Etat d'acheter quelques milliers de quintaux de lentilles.

On reprit ensuite le projet sur l'organisation par conventions collectives des rapports entre employeurs et employés dans lés professions agricoles. Le rapporteur.M. Lafaye, et le ministre demandèrent à la Chambre d'adopter la loi. M. Reille-Sou.it insista pour que le jeu de chaque convention soit limité à une production et à une région déterminées. Les différents articles furent adoptés sans grand débat. Au moment du vote définitif, des critiques furent apportées par MM.fl Prosper Blanc, Cadie, TixierVignancour. Finalement, l'ensemble fut adopté par 400 vois contre 114. (Voir la séance du soir è la troisième page.)

LES CONFLITS OUVRIERS Une grève générale dans l'industrie alsacienne des produits chimiques.

Mulhouse, 26 février, La grève générale a été déclenchée, ce matin, parmi les ouvriers des trois plus importantes usines de produits chimiques de Mulhouse et de l'usine de produits chimiques Rœsler, à -.Morsch'willer. Les grévistes demandent t'application immédiate de la semaine de quarante heures, promise pour avril. et une augmen. tation des salaires de 20 p. 100. Les employés parisiens

réclament deux jours de congé par semaine

Les employés parisiens ont tenu hier soir à 21 heures, une réunion au Vélodrome d'Hiver pour obtenir l'application des 40 heures en 5 jours dans leurs professions. Ils se sont élevés contre le projet qui tendrait à introduire dans le décret concernant le commerce de détail, une distinction entre les localités où la loi serait appliquée et celles où elle ne le serait pas. Ils ont déclaré notamment qu'ils n'accepteront jamais que les employés du commerce français puissent être divisés en deux catégories. Autres conflits

A Lyon, la grève de la verroterie con.tinue et elle intéresse environ 300 ouvriers. Les techniciens et les employés du bâtiment et des travaux publics ont demandé l'arbitrage pour l'établissement du contrat collectif. Une convention a été signée dans les cuirs et peaux. Enfin, le personnel des forces motrices du Rhône a demandé un relèvement de salaires. *>

A Bolbec, le personnel de la Centrale d'électricité s'est mis en grève et a occupé l'usine. Toutefois, le service fonctionne.

y.

IM0RMA110NS POLHIQVES

–î

CONSEIL DES MINISTRES MARDI Il a été décidé officiellement que le prochain Conseil des ministres aurait eu mardi matin à l'Elysée, ainsi que nous l'avions annoncé officieusement hier. `

La Commission du suffrage universel se montre défavorable au projet conférant le droit de vote aux indigènes d'Algérie. °

La Commission du suffrage universel de la Chambre a procédé, hier, à la nomination d'un rapporteur du projet relatif à l'extension des droits politiques à certaines catégories d'indigènes d'Algérie.

M. Baréty, pressenti, a déclaré que s'il admettàit l'octroi de certains droits politiques aux indigènes dans le cadre du statut musulman, il ne saurait rapporter favorablement Je," projet gouvernemental qui incorporerait des indigènes non naturalisés dans le cadre électoral français.

M. Larguier, socialiste, également candidat au rapport, ne s'est pas rallié sans réserves au projet. Estimant la question fort grave, il a seulement suggéré que le projet, sans être considéré comme un bloc intangible, pouvait servir de base de discussion.

En dépit de ces concessions, la Commission, par 13 voix contre 6, a désigné comme rapporteur M. Baréty, hostile au projet.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ LES GRANDES VENTES PROCHAINES La collection Doistau

« Portraitiste, paysagiste, peintre de style et de genre, décorateur, illustrateur, miniaturiste, aquafortiste, Fragonard était tout cela chez Walferdin ». Ainsi s'exprimaient les Goncourt, en parlant de l'étrange collectionneur dont le logis de l'Ile Saint-Louis, transformé en véritable musée, devait fournir aux célèbres critiques une si précieuse documentation sur l'art prestigieux du Frago. C'est de cette collection que provient le Paysage avec terrasse à l'italienne, dont on trouvera la reproduction en troisième page ce tableau date de la période où l'artiste, véritable magicien de la lumière, s'il se montrait régal des Hollandais, savait aussi ajouter toute l'exquise poésie de son âme méridionale. A ce chef-d'œuvre, M. Doistau marquait sa prédilection, semblant prendre la suite de cette « passion mystique » que Walferdin avait vouée au « maître du songe ». Cette préférence n'a pas, en cette galerie, créé d'exclusive s'il est encore une délicieuse composition non signée, mais marquée d'un tel esprit et d'une fantaisie si personnelle que son attribution a Frago ne peut faire de doute d'autres tableaux retiendront les connaisseurs une très belle esquisse de Boucher un important por-

A L'HOTEL DROUOT La collection d'un amateur Cette vente se poursuit, dans de superbes conditions, sous la direction de M* Henri Baudoin, assisté de MM. les experts G. Guillaume, B. Dillée et A. Portier. La journée d'hier, consacrée aux objets de vitrine, aux bronzes, aux lustres, aux meubles et aux tapisseries, provoqua des luttes ardentes,' non seulement de la part des amateurs mais aussi de celle des antiquaires, ce qui est un indice des plus significatifs. L'adjudication ca- pitale a été prononcée en faveur du n° 119 Pendule dont le cadran est flan'qué Se deux figurines en porcelaine de Chine polychrome, d'époque Louis XV. Sur départ à 12.000 francs, ce ravissant objet fut acquis moyennant 58.100 fr. par M. Fabre. Citons encore (n° 110), un cartel, d'époque Louis XV, 10.200 fr.; (n° 139), deux appliques da xvtu*. 8.000 francs (n° 235), une table de chevet, époque Louis XV, 11.200 france (n° 238), une petite table travailleuse, époque Louis XV, 17.100 francs (n° 239), une petite table à écrire, estampille de Roger Vaudescruse, 20.500 francs (n° 248), un bureau bonheur da jour, estampille de Dubut, 9.050 francs (n° 269), un commode, estampille de Dautriohe, 16.500 francs, et (n° 297), ane tapisserie d'Aubusson da xvm" d'après Huet, 18.600 francs. Le total des deux premieères fournées dépasse largement 600.000 francs.

Etienne Ader et M. Edouard Pape

RADIO

Samedi 27 février

20 LONDRES REGIONAL The London Mozart Ochestra Suite de danses (Ane) Sinjoniella (Britten) Prélude choral (Bock); L'Epreuve d'amour, musique de ballet (.Moiart).

20 h. 30, TOUR EIFFEL Retransm. du Concert organisé par l'Assoc. des Journalistes parlemen- taires. Musique française des 17* et 18» siietes avec MM. J. Doyen, A. Navarra et Crunetle .Orchestre sous la direction de M. R. Krettly Ouverture de M. de Pàurceaugnac (Lully) Pièce en concert pour violoncelle solo et cordes (Couperin) soliste, M. Navarra Air da ballet des Indes galantes L'Agaçante, menuet L'Indiscret (.Rameau'), pour violoncelle, flûte et clarinette Orpkée, Jcjne des Champs Elysies Armide, gavotte (Gluck) Ouverture du Devin du village (J.-J. Rousseau) Cha- conne et Rigaudon (Montigny) Sicilienne et Allegro Spirituoso (Dalayrac) Yvette GuUbert chantera des chansons de l'époque Georges Chepjer dans son répertoire France Martin dans son répertoire. Allocution de M. Jean Zay.

20 h. 45, RADIO-PARIS Concert sous la direction de M. E. Bigot avec la chorale Raugel La Légende de sainte Elisabeth, de Liszt. Oratorio en deux parties, avec Mmes Martmelli, Whita, MM. Etcheverry, Lovano. Rousseau.

21 h. 20, VIENNE Alexandre Borovsky, piano, et orchestre Kabasta Concerto pour piano et orchestre (A. Roussel) Concerta en si bémol tour piano et orchestre (TckaikowsH)

ORCHESTRE

9 h. 30, RADIO-PARIS :Depals la Salle du Conservatoire, concert sous la direction de M. Gaubert, avec M. Merckel (Gaubert, R. Casadesus, Marc, Salnt-Saën», d'Indy).

15 h., LONDRES REGIONAL Concert syra-

pbonique,

P t6lTC30, PARIS P. T. T. Concert Poulet-Sioban (Bach, Busser, Honegger).

19 h. 10, LEIPZIG Concert.

20 h., VARSOVIE Concert d'orchwtre symphonique sous la direction de M. Fitelberg (Bach, Wagner, Rossini. Czysciecki).

21 b. 15, LUXEMBOURG Concert symphonique (Schumann, Mozart, Laaari, Koîller). MUSIQUE OE CHAMBRE ET SOU 17 h. 15. BERLIN Suite pour violon et piano de' Réger.

20 h., RADIO-PARIS Chansons de Folklore et pièces pour violon.

20 h., BRUXELLES Rédtal de chant et de piano (Borodine).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. i l'H6pital.

17 h. 30. RADIO-PARIS Danses par te jaas Henriquez de Sou».

18 h. 10. VIENNE L'Homme au trois femmes, de Iulius Bauer, opérette.

19 b. 55, RADIO-CITE Gai» des chansonniers

en liberté.

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trait de M. G. Capet, mentionné par l'écrivain distingué Arnauld Doria dans son ouvrage un panneau dans le goût de Téniers par Watteau de Gille, présenté dans un cadre Louis XV d'une grande richesse un puissant portrait d'homme de Gêricault une Visite impériale, précieux document par Girardet, voisinent avec un portrait de la célèbre Lola Montes par N. T. Charlet. Parmi les acmarelles, cinq œuvres de S, J. Rôchard et une de Lami, sont d'une qualité qui confirmera le flair et la compétence du collectionneur. En deux dessins de l'époque Directoire, on reverra le « Boulevard », près des Bains Chinois et du Pavillon de Hanovre, et aussi les Tuileries, où se presse la foule des visiteurs, heureux d'inaugurer la manifestation de l'an IX, ancêtre de nos grandes expositions parisiennes.

Paul Hermant.

Après exposition le 4 mars, à la salle 1 de l'Hôtel Drouot, cette collection sera vendue les 5 et 6 mars, par M" Henri Baudoin et Etienne Ader, assistés des experts Guillaume, Dillée et Georges Bernard.

ont noté (n° 18), deux bouteilles en porcelaine de Chine, époque Kang-Shi, 3.800 francs (n° 23), un plat en porceaine de Deruta, 2.500 francs, et (n° 146), un guéridon, en partie du xviii', 3.300 francs.

M* Edouard Giard et M. G. Andrieux ont obtenu (n° 341), La Princesse de Clèves (1704), en reliure ancienne, 5.850 francs (n° 392), Les Contes de La Fontaine (1795), 1.800 francs, et (n° 310), Un manuscrit de la Chevalière d'Eon, 1.450 francs.

Nous parlerons demain des autres ventes et en particulier de celle que dirigeait M' Albinet.

Maurice Monda.

Deux importantes vacations M0 Roger Glandaz, continuant la dispersion de la succession de M. X. vendra, les 5 et 6 mars, salle 12, auprès exposition le 4, des gravures, des tableaux, parmi lesquels des décorations, des céramiques, des sculptures, des sièges estampillés Courtois, Gaillard, G. et H. Jacot, des tapisseries. (Experts MM. Ferai, Catroux, Rousseau et Bourdariat.) Vente d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle 6. Vente. Collection d'un amateur parisien. Céramiques de la Chine et du Japon. Meubles et paravents en laque. Tapis chinois. MI Henri Baudoin, commissaire-priseur M. André Portier, expert.

20 h. 45, RADIO-CITE Surprise-party de Radio-Cité.

OPERA

20 h., MILAN Fédora, opéra de Giordano. 20 b. 30, PARIS P. T. T. De l'Opéra-Comique La Vie de Bohème, de Puccini La Rosière du village, ballet de Tomasi.

THEATRE

20 b. 30. TOULOUSE-PYRENEES Les plus beaux yeux du monde, comédie de Jean Sarment. LA PAROLE

13 h. 50; POSTE PARISIEN Entraide, chronique d'informations de la vie sociale, par Antoinette Soulas.

Dimanche 28 février M. Jean Clergue ranime ses concerts, qui languissaient depuis quelques semaines. Lorsque la technique de la Tour Eiffel s'améliorera, tout sera parfait. A Radio-Paris, la version « parlée de Pelléas et Mélisande, dont nous avons dit plusieurs fois qu'elle était plus radiogénique que la version debussyste. On pense, en particulier, à certaines scènes supprimées par Debussy.

19 h. 40, STUTTGART Concert Concerto pour piano et orchestre en la mineur, op. 54 (Schumann) Symphon.e «° 6, u Pastorale » (Beethoven).

20 h. 30, TOUR EIFFEL Concert symphonique, sous la direction de M. Clergue Suite top. corse (Martetti) Les petits métiers (Rosenthal), première audit. Pastorale d'été (Honegger) Suite p. orch. i cordes (Bréro) Nuits dans les jardins d'Espagne (de Falla) pianiste Mme Guilbert. Le Jour (Jaubert) Escales Uberl),

20 h. 45, RADIO-PARIS Théâtre Pelléas et Mêllsande, pièce en cinq actes de Maeterlinck, avec M. P. Fresnay, Mme Maeterlinck, M. Alexandre, M. Romuald loubé Mme Després, Mme Gire. 21 h. 5. LONDRES REGIONAL Orchestre Struensee, ouv. (Meyerbee) Rwsia, poème sytttphonique (Balakircv) La Promenade au jardin de Paradis (Delius) Symphonie (Walton). ORCHESTRE

14 h., RENNES BRETAGNE Concert par la Société des Concerts populaires d'Angers (Mendelssohn, Schumann, Glazoqnoff, Schmitt). 14 h. 10. HILVERSUM Orchestre du Concertgebow, sous la direction de M. Bruno Walter (Molart, Ravel, Beethoven).

15 h., STRASBOURG Du Concervatoire de Nancy concert d'orchestre.

17 h., PARIS P. T. T. Concert Pasdeloup La Création de Haydn.

19 h., HAMBOURG Concert (Schumann, Reger, Bruch, Grieg, Strauss, etc.)

20 h. 30, LYON P. T. T. Concert (Beethoven, Wagner, Rameau, Bach).

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PAQUES 1937 Voyage en Tripolitaine

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Problème IV° 12Q

C ayant attaqué 3 cœurs

A et B font 3 piques

SOLUTION DUYrÔBLEME H' 128 (Peusthès)

j On tombe dans les précédentes com- binaisons, en se servant du pique pour repasser la main au mort. Î NOTA. Nous rappelons la signification des abréviations typographiques

bien joué ? mal joué f forcé

m ï lineillew.

Le tiret soulignant le coup d'un joueur indique que celui-ci reste maître de la levée.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h.. RADIO-PARIS Concert d'orgue, par Mme Bracquemont.

17 h. 15 STRASBOURG Musique religieuse. 17 h. 50, HAMBOURG Concert (Haydn, Bohm, J.-S. Bach).

18 h., BERLIN Sonate pour piano eu fa min., op. de 5, de Brahms.

19 h. 40, VIENNE Récital de piano (Cimarosa, Scarlatti, Bartok, Kodaly.

19 h. 40, SUISSE ROMANDE De l'Eglise Saint-Joseph Concert de musique italienne. MUSIQUE LEGERE ET VA«S!ETE8

11 h. 30, RADIO-CITE Le Club des Loufooues, par P. Dac.

16 h., PARIS P. T. T. Lischen et Fristchen, opérette, 1 acte d'Offenbach.

19 h., RADIO-PARIS Guignol, par Bilboquet et sa troupe. 19 h. 40, RADIO-PARIS Le tour des cathédrales, Bordeaux.

19 h. 40, MILAN Fleur d'Hawai, opérette de Paul Abraham.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Variétés.

21 h. 10. POSTE PARISIEN Heure des amacears.

e*2l" h. 35, NATIONAL ANGLAIS Concert. OPERA

14 h., PRAGUE La Tosca, opéra de Puccini. 14 h. 30, ROME Le Mariage secret, opéracomique de Cimarosa.

18 h. 45. LEIPZIG Obéron, opéra de Weber. 20 h. 10, R. P. T. T.-NORD de l'OpéraCom:que, Lakmé, de Léo Delibes Reflets, ballet de FI. Schmitt.

THEATRE

14 h., PARIS P. T. T. II Poverello, quelques tableaux de la vie de saint François-d'Assise, par Françoise et Bruno Bonal.

16 h., RADIO-PARIS La Belle de Bagueneau, pièce en trois actes de J. Variou

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LES ÉCRIVAINS ï

ET LA GRÈCE Par JACGUES DE LACRETELLE de l'Académie française.

Le comité France~Grèce a donné,

mercredi soir, un brillant diner, auquel assistaient de nombreuses personnalités du monde des lettres et J des arts. M. Paul Valéry, qui présidait, a pris la parole, et M. Jacques de Lacretelle lui a répondu par une allocution dont voici les principaux passages

Paul Valéry a pu dire, dans de remar. quables entretiens consacrés à Goethe, qu'il était quatre sujets qui revenaient toujours à la mode, quatre sujets que chaque génération d'artistes et de penseurs réinventait à sa guise. Et ces points cardinaux sont, d'après lui la nature, la Grèce, Napoléon et Goethe. Eh bien, je dirai que, de ces quatre points, la Grèce est probablement celui qui attire-et réunit le plus d'esprits fran-

çais. v

Toutefois, elle les réunit d'une drôle «le manière. L'amour de la Grèce n'est pas du tout, pour nous, un thème d'école qui se répète indéfiniment sur le même mode. Au contraire, on se dispute pour elle, on ne veut être le disciple de personne, chacun entend l'admirer mieux et autrement que ses devanciers. En somme, le territoire entre les Thermopyles et Sparte est resté un champ de bataille celui des intellectuels.

Ai-je besoin dé citer ces noms et des exemples ? Sans remonter très loin, il y a eu Renan et puis il y a eu Barrès. Il y H eu Maurras, et aussitôt après Louis Bertrand. Devant les paysages et les mo.moments grecs, chacun d'eux a élevé un chant distinct et même rival.

C'est sans doute parce que ces paysages, où flottent tant de grandes leçons et tant de belles légendes, ces monuments où un architecte jouait sa destinée, et cette lumière aussi, nous obligent à faire le point en nous-mêmes, à débrouiller nos sensations, à préciser notre caractèreet nos idées. Ce spectacle met tout artiste en présence de sa patrie intérieure. Il faut qu'il s'exprime, qu'il vide son sac». Voyez, plus près de nous, Jean-Louis Vaudoyer, Jacques Boulenger, Maurice Bedel. Tous ont donné, dans, les pages qu'ils ont écrites sur la Grèce, la mesure même et la nuance de leur art. Et je me garderai d'omettre André Bellessort, dont vous connaissez le magistral ouvrage sur le théâtre grec.

Pour ma part, je dois beaucoup à la Grèce. J'y suis allé pour la première fois à l'approche de la quarantaine. Est-ce l'âge où, comme certains le prétendent, il est loisible à l'homme de considérer les deux versants de sa vie, de se sentir engagé à conserver amoureusement les choses tout en étant agité encore par l'impatience de la jeunesse ?. Je ne sais, c'est possible. En tout cas, cette étape mémorable, cette minute heureuse s'est confondue dans ma destinée avec la découverte de la Grèce.

Je me rappelle qu'avant mon voyage quelqu'un, qui a malheureusement peu écrit sur la Grèce, mais dont on ne niera pas l'affinité avec l'esprit attique, m'avait dit des fameuses collines d'Athènes < Vous verrez, c'est une architecture. » Qu'il me soit permis d'apprendre à Abel Hermant, auteur de ce propos, que j'ai vérifié la justesse de l'image et qu'elle a même été pour moi comme la clef du miracle grec.

Sur l'Acropole, j'ai eu le sentiment d'être au centre d'une véritable compost.tion de la nature avec l'homme. L'œuvre humaine, avec ses tiges renflées, avec son marbre pareil à la pulpe d'un fruit, semble avoir transposé les formes et l'essence de la nature, tandis que la nature, par ses arêtes volontaires et ses creux modelés, a subi comme l'ébauche de la plastique.

Et partout, en Grèce, j'ai ressenti cette alliance. Partout les monuments, temples ébranlés, colonnes décapitées, ont des racines qui tiennent au sol. Ils prolongent le site, ils lui empruntent ses lignes et son volume.

De cet accord évident, j'ai tiré un enseignement moral. Je me suis dit que nos actes les plus valables, nos jugements les plus précieux, sont ceux qui tentent d'unir la sensibilité et la raison. La réussite en art, comme le bonheur dans la rie, est le produit de cette harmonie. Les Grecs ont-ils atteint cet équilibre ? Je l'ai cru, je l'ai dit. Il m'a semblé que, dans cette civilisation où le culte de la nature avait donné naissance à la religion et à l'art, où le libre jeu du carpe avait été associé à la pensée philosophique sans que l'équilibre de l'esprit et de la matière fût rompu, U m'a semblé que l'humanité avait trouvé, pour un temps, ces point de perfection. i Jacques de lacretelle, j

de P Académie française. [ j

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Le père d'Adolf Hitler était le fils illégitime d'une pauvre paysanne. Il s'appetait Alois Shlckhegouber, et il n'adopta le nom de Hitler que quarante plus tard, par suite d'un legs. Son étrange personnalité se reflète en grande partie dans le caractère d'Hitler. A l'âge de treize ans, le père du futur Führer partit de chez lui. Il erra dans Vienne où il devint savetier. Mais il était ambitieux. Il voulait être « quelqu'un x. A vingt-trois ans, il devint un fonctionnaire de la douane.

A quarante-cinq ans, il se maria. Sa femme, Anna Glael-Horerj était de quatorze ans plus âgée que lui. L'union ne dura pas longtemps. EUe fut dissoute bientôt, et, peu après la séparation, la femme mourait.

Le mois suivant, il se mariait de nouveau. Au bout d'un an, il perdait sa seconde femme,

Cette. fois, il attendit dix mois avant d'épouser sa troisième femme, Keara Polzl. Elle avait vingt-trois ans de moins que lui.

Le 20 avril 1889, elle donnait le jour à son premier enfant, Adolf.

Le père avait alors cinquante-deux ans. Celui-ci se dit bientôt qu'il avait assez travaillé, et, à cinquante-six ans, il prenait sa retraite. Il acheta une modeste maison près de la ville de Linz, dans la HauteAutriche, et y vécut avec sa famille. Alois était prétentieux et têtu. Il s'attendait à être appelé « herr par les villageois. Il vint à' se quereller avec tous et fut bientôt haï de ses voisins, qui ne voulurent rien avoir de cbmmun_avee le stupide « ,i lierr L'homme se trouvait sans rien avoir à faire. II. n'avait 'pas d'amis, pas de vie sociale. Tout naturellement, il consacra son énergie à gouverner sa famille.

Il établit une sorte de dictature domestique. Quand il ayait à voir Adolf, il appliquait ses doigts à ses lèvres et se mettait à siffler. Adolf devait venir et se présenter, à quelque endroit qu'il fût. Il fallait qu'il prêtât attention à ce qu'allait dire « monsieur son père et qu il prit ses ordres. « Je respectai mon père, mais j'aimais ma mère », a écrit Hitler dans Mein Kampf, à propos de ses sentiments à l'égard de ses parents. Mais. en réalité, il dépendait entièrement de sa mère.

C'était une paysanne simple et sans instruction. Elle travaillait dur, faisait la cuisine pour la famille, prenait soin de la maison et des enfants, s'occupant de tout puisqu'il n'y avait personne pour l'aider.

Le caractère et les habitudes de son père et de sa mère exercèrent la première influence sur la vie d'Adolf.

L'enfant vivait constamment dans une atmosphère tendue.

Il alla ensuite à l'école au village, qui était assez éloigné de l'endroit où ils habitaient.

En rappelant son enfance, Hitler écrit « Ma vie ardente et mouvementée en plein, air, le long chemin que j'avais à suivre pour me rendre à l'école et mes rapports avec des petits camarades du type le plus robuste (qui inquiétaient parfois ma mère) firent de moi un compagnon ennemi de la vie sédentaire et de dévoreur de livres. Si, à cette époque, je ne songeais guère à la profession que j'adopterais un jour, il n'était pas moins clair que je n'avais déjà aucune sympathie pour le métier qu avait adopté mon père. Je crois que, même à cette époque de ma vie, j'exerçais et je développais mes dons oratoires par des discussions et des arguments plus ou moins intenses avec mes camarades d'école. J'étais devenu une sorte de petit boute-en-train qui n'apprenait pas moins ses leçons très facilement et très bien, mais qui, à d'autres égards, était plutôt difficile à manier.

» Les champs et les forêts étaient les lieux où nous nous mesurions entre camarades d'école. »

L'aveu est significatif.

Hitler était fier d'être un petit chef de bande. Il aimait la lutte. Et finit par se soucier peu de ses classes et de ses devoirs.

Les rapports de son maître d'études se lisent ainsi « Adolf est distrait. Il ne cherche pas à apprendre et rêve pendant les classes, bien qu'il soit intelhgent et qu'il pût progresser s'il voulait. Mais il est paresseux. »

II cherchait à suivre quelque chose de plus intéressant que ce qu'on apprend à l'école. Il fit partie bientôt du chœur du monastère voisin et apprit à chanter. La pompe et la splendeur des cérémonies religieuses l'impressionnèrent fortement. « Rien de plus naturel que l'état d'abbé ne soit apparu comme comportant le plus haut idéal qui puisse être atteint », a-t-il avoué plus tard.

Adolf Hitler n'eut qu'un désir, celui de devenir abbé, de porter de magnifiques vêtements, de célébrer la messe, d'être le centre de tout un apparat.

Mais bientôt ce reve s'effaça et disparut. « Le penchant vers l'état ecclésiastique comme profession ne fut qu'une phase, à laquelle succédèrent des espérances plus en accord avec mon tempérament », a-t-il déclaré. Et ses opinions changèrent soudainement du tout au tout. Et ce changement fut dû à ce fait qu'il trouva parmi lu livres de son père deux volumes illustrés sur la guerre franco-prussienne de 1870, .Ces volumes-* devinrent sa lecture favorite. Elles J'impressionnèrent prodi-

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gieusement et eurent une influence décisive sur sa vie.

« Ce grand conflit héroïque me remua profondément. A partir de ce moment, je devins de plus en plus enthousiaste de

1. La mère d'Adolf Hitler. 2. Son père. 3. Hitler enfant.

tout ce qui avait trait à la guerre et aux choses militaires », a-t-il dit.

Adolf rêva d'une vie héroïque. Il ne pensa qu'à la guerre, aux combats, et en vint à négliger complètement son école. IJ s'insurgea contre l'autorité paternelle. Son père voulait qu'il étudiât S'il l'avait écouté, Adolf serait devenu fonctionnaire. Mais Adolf refusait d'étudier. « Je n'avais aucun désir de devenir un fonctionnaire, non, je ne le désirais à aucun prix. J'étais malade à la seule idée d'avoir à m'asseoir dans un bureau, privé de liberté, de ne pas me sentir maître de mon temps et de passer ma vie à remplir des formes », a-t-il avoué.

(Voir la suite page 6.)

LE CARNET D'ANDRÉ ROUVEYRE

M. André Maurois parle da couronnement de George VI à la Société du Conférence».

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BIBLIOTHEQUE HflTIONRLt

i La protection ministérielle

Le ministre de l'éducation nationale a été timide.

M. Jean Zay n'est pas un Richelieu mais a, tout de même, déposé son petit cadeau dans le berceau de l'Académie Mallarmé la jeune compagnie des poètes septuagénaires aura son siège officiel à la Bibliothèque nationale. Cela s'est fait sur la proposition de M. Julien Cain et voilà, du même coup, l'Académie Mallarmé introduite si petite que soit la porte au rang des institutions.

En restera-t-on là ? Auquel cas la France n'aura jamais la rayonnante Académie des poètes qu'on lui souhaite.

Il y. faut des honneurs, de l'or, des rubans. Un ministre a tous ces biens dans ses tiroirs. Qu'une dotation soit prise annuellement sur le budget, qui y trouverait à redire ? La Ré- publique se doit d'apporter aux poètes une juste compensation aux malheurs qu'elle leur a créés en supprimant la royauté, la cassette royale et les princes protecteurs.

Enfin qu'on songe aux ressources de l'ordre de la Légion d'honneur. S'il est entendu qu'il n'y aura pas moins que « le macaron » pour un membre de l'Académie Mallarmé, les ambitions prendront de la vigueur.

L'épreuve des élections

Pourquoi pas moi ? Je ne crois pas avoir fait de plus mauvais vers que X. ou Z. On dit cela avec une assurances polie d'être la seule étoile qui compte au firmament. Ah les poètes sont bien agités par la naissance de l'Académie Mallarmé 1

La critique étincelle chez les allaités des Muses Des « copains » de Dujardin, voilà ce qu'est cette Académie Et Gide, un poète illustre, n'est-ce pas ?.

Ce sont les Godeau, les Gombauld, les Giry, les Malleville, les Habert qui se réunissaient en 1630 rue des Vieilles-Etuves la fortune de l'Académie française en a-t-elle été moins belle ?

Deux ou trois poètes sont parmi les plus torturés. Il y a des alternatives vraiment cruelles. Ils aspirent depuis longtemps à un fauteuil sous la Coupole. Mais, n'est-ce pas ? espérer et tenir font deux. Ne vaudrait-il pas mieux se contenter des lauriers de la Bibliothèque nationale ? Mais, en ce cas, adieu l'habit vert, car les Quarante risquent de se montrer om- brageux

Ce- n'est j;af » ^t jœçhprjçtie des donneurs.

c..). s.

L'Académie Mallarmé procédera, à l'automne, aux quatre élections qui doivent la compléter. Ce sera son épreuve cruciale.

Si elle cède à la camaraderie, elle aura droit à l'auréole d'un groupe d'habitués dans un café de Saint-Germain-des-Prés.

Les poètes ne manquent pas. qui sont dignes de la lavallière mallarméenne: Léon-Paul Far- gue, Henry Michaud, Jean Cocteau, Patrice de La Tour du Pin, Philippe Chabaneix, Charles Maurras, Audiberti, Marie Noël, Jules Supervielle, Francis Carco, Benjamin Péret, FrançoisPaul Alibert, etc.

Toutes les écoles et tous les âges.

Car c'est une hérésie que de souhaiter aux septuagénaires l'exclusivité de l'Académie. La raison la plus simple est toujours la meilleure passe une épidémie de grippe, passe une rafale de mortalité. et la compagnie risque de s'éteindre.

LE LIVRE EST-IL EN DANGER ? Un appel de M. Georges Duhamel

Le livre français entre-t-il dans une crise grave ?

Les difficultés devant lesquelles les maisons d'édition se trouvent placées depuis les lois nouvelles, l'augmentation du prix du papier, des travaux d'impression et de brochage vont-elles porter atteinte au livre, donc à la pensée française ? ?

Nul n'était mieux qualifié que M. Georges Duhamel pour répondre à cette question puisqu'il est à la fois écrivain et directeur du Mercure de France.

Je le trouve assis à son modeste bureau directorial de la rue de Condé.

Tout de suite nous entrons dans le vif du sujet.

« Votre question, me dit-il, ne me prend pas au dépourvu. Je vais publier, en mai, un livre sur ce sujet Défense des lettres. J'y traiterai de la situation du livre et, plus généralement, de l'imprimerie considérée comme véhicule de la culture. » Ne nous dissimulons point que la situation est critique. On publie beaucoup moins, on vend beaucoup moins. L'édition se défend, mais elle agonise.

» De mois en mois, les difficultés grandissent. Le marché extérieur est fermé. Le marché intérieur va doucement vers l'extinction.

» Certes, le livre ne disparaîtra pas. Il y a perte d'hégémonje. Ce n'est plus le premier instrument de culture.

Alors, l'avenir de la pensée française.

Les difficultés économiques et sociales autorisent certaines craintes. Le livre était déjà chancelant, comment résistera-t-il à ces difficultés! Les optimistes pensent « Tant pis On se débrouillera toujours » Bien sûr. Entre le rv° et le xrv* siècle, le monde s'est « débrouillé ». dans l'ignorance et la barbarie et puis, tout est reparti. Mais l'homme qui songe à la postérité aimerait de lui épargner certaine misère. Comment lutter?

Nous établissons une Alliance nationale du livre.

Les Anglais ont fait quelque chose d'analogue avec leur « National Book Council ». Nous avons eu une première réunion du comité directeur. Ce comité comprendra des représentants des auteurs, des éditeurs, des libraires, du public, des imprimeurs, plus un certain nombre de personnalités qui peuvent assumer la liaison avec certains ministères. Nous voulons rechercher, comme on l'a fait dans plusieurs pays, les moyens grâce auxquels on peut lutter contre la désaffection du public pour le livre. > Je m'occupe cfë cette alliance avec fer- veur parce que je suis à la fois auteur et que j'ai aussi des vues particulières sur les difficultés du métier d'éditeur.

» Je suis aidé dans cette tâche par Mlle Choureau, présidente du Syndicat des librai- res de France.

» Tous les gens qui ont foi en la culture devront adhérer à l'Alliance nationale du Livre. Elle n'a aucun sens politique. Elle se dévouera à la cause de la civilisation, la seule qui compte aujourd'hui dans le désordre du monde. »

PR OPOS DU SAMEDI

Que l'astronomie est une belle science. La grande pensée d'un grand savant. La cabane et la pelouse. Toujours à la recherche de la jeune poésie.

C'est une belle science que l'astronomie. Ses adeptes la proclament sublime, et non sans raison. Elle est le point de rencontre de toutes les autres disciplines scientiiiques. Outre qu'elle nous éblouit par les merveilles qu'elle nous découvre, elle est aussi une science pratique. Sans elle, la navigation serait impossible. Elle est inséparable de l'étude si utile de la physique du globe terrestre. Grâce à elle, l'univers nous apparaît comme un laboratoire fertile en prodiges toujours nouveaux. Les astronomes ne devraient marcher qu'environnés de la véné.ration générale. Le premier d'entre eux, le directeur de l'Observatoire de Paris, devrait être honoré à l'égal de Kocheou-King qui, pendant soixante ans, fut à Pékin président du Tribunal des Mathématiques. Notre Kocheou-King s'appelle aujourd'hui M. Esclangon. Je n'ai pas l'honneur de l'avoir jamais aperçu, mais je me le représente très bien actionnant avec agilité les manivelles de ses coupoles et de ses télescopes, puis, assis sur un tabouret, considérant longuement quelque étoile ou quelque planète par l'orifice de l'équatorial. A quoi pense-t-il à ce moment-là ? Aux astres dont il a la surveillance en chef ? Pas toujours. Devant le fourmillement innombrable des soleils, il lui arrive de songer que les écrivains sont des voisins bien gênants, mais que, dût-il y perdre sa place, il ne leur céderait pas un pouce. C'est, dit-on, au cours d'une merveilleuse nuit toute scintillante d'étoiles, toute bruissante de la silencieuse musique des sphères, que M. Esclangon eut l'idée géniale de placer dans le jardin qu'il partage avec la Société des Gens de lettres un cabanon en bois de l'aspect le plus disgracieux, dont l'utilité devait être triple 1 ° il déparerait le jardin que les Gens de lettres ont directement sous leun fenêtres et où ils se promènent quand il fait beau 2° il affirmerait par sa seule présence les droits de souveraineté que l'Observatoire garde sur cette petite partie du terrain naguère concédé à l'hôtel Massa reconstitué 3* il aurait enfin la suprême utilité de ne servir à rien par lui-même il resterait vide, absolument vide, comme

Après avoir entendu l'émouvant appel de M. Georges Duhamel, je suis allée chez M. Bernard Grasset. L'aimable M. Brun, lui, n'est pas pessimiste, malgré ce qu'il me permettra d'appeler la « mélancolie des chiffres ». Car nous avons beaucoup parlé « chiffres ». Et les chiffres ont une éloquence indiscutable.

Si nous prenons simplement le prix du papier, nous découvrons ceci

Le papier coté 225 francs au mois de juin est passé à 245 francs.

Le papier coté 245 francs est passé à 275, puis à 310 francs.

Et la loi de quarante heures n'a pas encore « joué sur ces prix.

Les travaux d'impression avaient subi en juin une hausse de 14,34 En octobre, cette hausse était de 25 Au 1" février, elle atteignait 64

Les travaux de brochage avaient subi en 'juin une hausse de 30 Au 1" octobre, elle était de 45 Au 1" février, elle atteignait 78

D'autre part, l'application du contrat collectif a augmenté considérablement les frais généraux des maisons d'édition, 20 de l'ensemble des traitements. Et M. Brun de constater

Un livre tiré à 5.000 exemplaires revient actuellement à 40.000 francs à la maison d'édition.

» De ce chef, fatalement, le jeune auteur a beaucoup de difficultés à trouver un éditeur. L'éditeur ne pourra plus s'offrir, que de loin en loin, le luxe de perdre de l'argent sur un jeune auteur.

» Pourtant, ne soyons pas pessimistes. On lit plus que jamais

???

Oui. Une pâture « bon marché > qu'apporte l'hebdomadaire. Mais cet hebdomadaire peut tout de même être un moyen de diffuser la pensée française, d'amener le public, petit à petit, à des lectures de choix. » L'hebdomadaire a porté un coup terrible au livre, c'est vrai, mais qui sait, peutêtre va-t-il amener un nouveau public au livre ?

» Et puis. ne dramatisons pas. Il y a encore, il y a plus que jamais des bibliothèques. Les bons auteurs seront toujours lus, même si leurs livres coûtent cher! Le prix du livre n'est pas un obstacle. Le livre cher se vend bien.

» Le roman n'est plus en vogue ? Le public a été sursaturé de romans il boude. Son goût le porte en ce moment vers le livre d'histoire ou d'aventures ou le livre à tendances. politiques.

» A nous de restreindre notre programme. De choisir les meilleurs livres, de nous écarter "dës^ séductions ïàciles, Notie fonds » n'augmentera pas malgré les 6 » Permettez-moi de vous signaler en passant que le livre est une des choses qui ont le moins augmenté en France.

» En Angleterre, en Allemagne, le livre présenté cartonné, il est vrai coûte beaucoup plus cher que chez nous. » Malgré ces paroles rassurantes, je ne peux pas oublier la « mélancolie des chiffres » et toutes les menaces qu'elle contient.

Ch. Rabette.

IA suivre).

les espaces intersidéraux si toutefois les espaces intersidéraux sont vides, ce qui n'est nullement démontré, et ce vide rendrait la brimade d'autant plus plaisante. Un cabanon sordide au milieu d'un beau jardin, c'est drôle, mais que ce cabanon soit vide et ne serve à rien, c'est plus drôîe encore. La contemplation du firmament n'exclut pas l'humour, comme vous voyez. On a beau être un grand savant, on n'en est pas moins un homme, doublé d'un fonctionnaire, et la conscience d'un fonctionnaire cache parfois de très singuliers replis. Il y grouille d'étranges larves.

A vrai dire, les Gens de lettres ne protestent pas seulement contre la présence de l'horrible petite baraque. Ils sont choqués par l'état d'incurie où le savant M. Esclangon laisse de parti pris la portion de jardin dont il garde la responsabilité et qui n'est séparée de la pelouse de l'hôtel Massa que par une frontière idéale, à peu près comme, dans l'hémisphère austral, la Coupe est séparée du Corbeau. La pelouse des écrivains est propre et verte. Celle des astronomes est pelée, galeuse, parsemée de caillasses et de détritus, dont l'éparpillement rappelle, en moins lumineux, il est vrai, la disposition irrégulière. des astres sur le fond insondable du ciel.

M. Esclangon s'obstine donc à mainte. nir son inutile cabane et à interdire aux écrivains l'accès de sa pelouse. Pensez donc Ils seraient capables d'y venir avec des bêches et des râteaux, de la retourner et d'y semer un beau gazon, de telle sorte que la vue qu'on a de leurs fenêtres deviendrait agréable et digne. C'est précisément ce que M. le directeur de l'Observatoire ne veut pas M. le directeur de l'Observatoire veut au'contraire que la Société des Gens de lettres ait auprès de ses visiteurs une réputation d'incurie et de malpropreté. Pourquoi ? On croit deviner que M. Esclangon ne pardonne pas à la Société sa présence à l'ombre de ses augustes coupoles.

M. Esclangon s'obstine, mais il devra céder bientôt, car les écrivains vont finir par se fâcher. L'Exposition approche, ils


ont ]!i|i§nïi6!ri_c|e donner chez-«uVc!es Têtes et d'y recevoir des célébrités étrangères que la présence de la cafianë et de la caillasse intriguerait de façon fâcheuse. Ils ont aussi l'intention d'élever dans leur jardin un monument leurs morts. Pour ces raisons; ils demandent au ministre de l'Education ^nationale de leur concéder la paîtiede leur jardin restée contre tout bon sens et toute logique dans. la, dépendance de l'Observatoire. Qa tient pour peu vraisemblable que M. Jean. Zay ne fasse pas droit à leur requête. Dès lors, l'histoire de l'astronome,, de sa cabane et de sa pelouse galeuse ira grossir la tradition des brimades et des chinoiseries administratives dont il faut espérer ̃q'ifi*uh'érudif nous 'donnera un jour uno aiUho.logic.

'7.C'

53 C3 D

Dans une revue qui s'intitule l'Effort clartéjsAe et. se dit l'organe du darléisme, école fondée « pour combattre l'obscurisme de pensée et de forme qui dépare tant d'œuvres contemporaines, et pour défendre la langue française » mais le. premier devoir de l'école ctartêisle, ^i: elle; est résolue à défendre notre, langue,, ne serait-il pas .d'adopter une désignation moins hideuse ? le poète Ernest Prévost. r,bmpt contre moi une nouvelle lancè-en fav.eur de lapoésie contemporaine. J'ai' dit-, 'j'ai répété que, si nous avons beaucoup. de poètes, nous n'avons plus de poésie, en ce sens que depuis la guerre la; poésie française ne se renouvelle plus et qu'il serait impossible de donner de notre jeune production poétique une définition sensiblement différente de celle qu'on en aurait donnée en 1920. M. Ernest Prévost croit, ou feint de croire, que j'appelle de mes vœux une poésie genre T. S. F. ou genre cinéma. Maisnon, mon chef confrère. Ce serait là 'une poésie futuriste, et le futurisme est mort aussi Je n'envisage pas davantage une poésie sociale, bien qu'à tout prendre ce soit de ce côté, que les poètes à venir ont le plus de chance de trouver des thèmes féconds d'inspiration. M. Prévost a peutêtre -tort de faire fi de la poésie sociale.- Je n'en mettrais pas ma main au feu, mais je suis parfois tenté de penser que la poésie de demain et d'après-demain sera sociale de quelque façon, ou né sera pas. M. Prévost persiste à compter sur le moi du poète. « C'est le mordu poète, ses vibrations intérieures, ses plus intimes et spontanées impulsions qui inspireront et renouvelleront la poésie.» Voilà précisément le point qui I nous divise, et. mon excellent confrère ne m'a. pas encore convaincu d'un renouvelle-; ment que je n'aperçois nulle part. Si nous avions- une jeune poésie, une poésie nouvelle^ ça se saurait, comme dit l'autre. Les Cahiers de Radio-Paris publient une conférence de M. Abel Bonnard sur la poésie. Je l'ai dévorée en un clin d'oeil," avec l'espoir d'y découvrir un indice quelconque de ce que je cherche. Hélas, les grands poètes vivants cités par M. Bonnar,d sont Paul Valéry, Francis Jammes, Edmond Haraucourt, Fernand Gréghs, Mêi Larguiër, Paul Geraidy, Tristati "Derème; et, par manière de concession au vers libre, Jules- Supervielle. La moyenne d'âge de cette liste doit être d'au moins soixante ans. Les enquêteurs d'il y a trente et quarante ans, et ils étaient nombreux, et le travail I ne leur manquait pas, demandaient « va la poésie nouvelle ? » De nos jours, c'est d'abord elle se cache qu'il serait logique de rechercher. Mes remarques ne, visent nullement.à à dénigrer la jeune poésie, comme on me l'a reproché çà et là, mais au contraire à l'exalter, si toutefois elle consent à montrer le bout de son nez. André Billy,

LA V I E L 4 T T E R AI R E

ANDRE MAUROIS "i i Histoire d'Angleterre ( Fayard ) I

« L'Histdiréi;;a écrit un four M. Paul

Valéry., ayant pour matière la quantité

des événements ou des états' qui, dans le passé, ont pir tomber sous le sens de quelque témoin,? la sélection, la classification, l'expression. des faits qui nous sont conservés ne nous ont pas été. imposées par la nature des choses elles devraient résulter d'une analyse et de décisions explicites elles sont pratiquement toujours abandonnées à des habitudes et à des manières traditionnelles de penser ou de parler dont nous ne soupçonnons pas le caractère. accideMel oir:ivrbih;:iire.\»; JEt-, Jacques Bainville, qui cite ce texte dans ses Lectures, ajoute « Autrement dit, l'histoire dans la mesure où elle est une science, n'est pas conjecturale comme le croyait Renan, mais subjective. » M. André Maurois, en écrivant pour le grand public français une Histoire d'Angleterre; a voulu être aussi peu subjectif que possible. On pourrait même lui reprocher, à- première vue, de n'avoir point donné à Clio une de ces étreintes vigoureuses par lesquelles un historien ïourt les chances et les risques de transfigurer la réalité. On le pourrait, si l'on ne voyait pas tout de suite à quelles difficultés il s'est heurté. Sa tâche était la même que celle de Bainville, quand celui-ci a écrit l'Histoire, de France qui a paru dans la même collection tâche que l'on pourrail appeler de vulgarisation supérieure, en éloignant du mot vulgarisation toute tendance péjorative. Les deux nations, française et .anglaise, appellent d'autre part irrésistiblement des tableaux d'histoire parallèle, qui correspondent à leurs vies de nations parallèles les deux plus anciennes nations P-Europe, les deux nations qui ont possédé jusqu'aujourd'hui

la plus durable grandeur." Seulement,-

la làelic de -'l'historien de l'Angleterre

L'ENFANCE D'ADOLF HITLER

· (Suite de la cinquième page.)

Mais le père n'entendait pas de cette ori'ille. La volonté paternelle était la loi. Il fallait s'y soumettre. Adolf dut aller à l'école secondaire à Linz. Le père se montra inébranlable sur ce point.

Adolf Hitler se prit alors à songer sérieusement. Il songeait à l'avenir et décida de devenir un artiste, un peintre. Hardiment, il alla voir son père et lui lit part de ce projet. Mais le père répondit avec brusquerie « Un artiste Jamais Janiais,-tailt que je vivrai

Le vieillard s'entêta, ne démordant pas. Adolf Hitler resta ferme et déclara qu'il n'apprendrait rien si on lui refusait la

Une aquarelle d'Adolf Hitler faite en 1910. joie de devenir arliste. Et il tint parole. Il devint cancre à l'école. A la fin de sa première année, il resta parmi les derniers de ses camarades et fut astreint à faire une nouvelle année dans la même classe. Les seules bonnes notes obtenues par Adolf étaient pour la géographie et l'histoire. Dans les autres sujets, il s'était montré très faible. Par exemple, pour l'histoire, il se révélait enthousiaste. Son maître, le docteur Fetsch, était un ardent nationaliste allemand, qui « ne se bornait pas à fasciner la classe avec une brillante éloquence, mais l'entraînait ». Fetsch critiquait sévèrement la maison régnante de Habsbourg et exaltait les exploits des Hohenzollérn et de Bismarck et l'avènement glorieux du nouvel empire allemand. « Tous les Autrichiens d'esprit national ne souhaitaient que l'union avec l'empire allemand. Ils considéraient avec envie le bien-être économique des Allemands. Ils ne demanderaient pas mieux que la dissolution de la monarchie austrohongroise et l'union de ses éléments allemands avec l'Allemagne. » Telles étaient les idées que le docteur Fetsch faisaient entrer, comme à l'aide d'un marteau, dans le cerveau de ses élèves. Et ces idées revivent aujourd'hui dans le cerveau d'Adolf Hitler.

Pendant ces leçons d'histoire, Adolf devint, comme il l'a dit plus tard, « un révolutionnaire ». C'est à cette époque qu'il eut, pour la première fois, les idées fondamentales de ses convictions politiques. Ces leçons d'histoire l'influencèrent

'd-uné'façon-*4écistve. ̃̃̃̃

A l'âge de treize ans, Adolf perdit son père. Il eut alors l'espoir de ne pas pour-

Collection de lord Aldenham

Les 45 superbes manuscrits eulumïriés français, flamands; ef italiens des ,xiye et- xve siècles, provenant" de^ la collection, de lord Alclenham;i-gpilverjiieur de la Banque d'Angleterre (1819.-1 907), seront vendus aux enchères chez Sotheby, à Londres, du 22 au 24 mars. Les amateurs français- auront la primeur d'une exposition à. Paris, du 1er au 6 mars, chez Maggs Broè, .93-95, rue La-Boétie, le catalogue illustrée; est- en consultation.

était beaucoup plus difficile. Bainville pouvait dresser sa synthèse en sousentendant l'occasion des, faits connus de to"ns.: Maurois, sachant que le Français, s'il, ignore la géographie; ne sait guère plus ijhisttiiijei élr-angère; der* vait tout raconter. Le récit y\mv et simple tient nétessaireriient: dans son histoire une place- çonsidéi'ab^le,. _Et comme l'histoire d'Angleterre est étroitement mêlée "à: des événements ^notoires de l'histoire 'de France, le moins connu y côtoie nécessairement, le très cbn- nu. Maurois" doit '̃'̃ retracer, la vie'deWilliam Pitt,f niais dire aussi que Wellington a vaincu .Napoléon à Waterloo. Il était dans l'obligation de nous donner, plutôt qu'une véritable synthèse, une vaste composition analytique. Il l'a fait de façon remarquable. Une division parfaitement ordonnée en livres, chapitres, paragraphes, qui pourra faire penser soit à l'architecture littéraire de Tacite, soit aux bonnes habjtud.es qui assurent la victoire au Concours" général, fait de son ouvrage un chef-d'œuvre de clarté. Cela est cheville de main d'ouvrier. On sent derrière ce grand travail la présence d'une nombreuse lecture, tant anglaise que française, à laquelle M. Maurois emprunte, avec une intelligence constructive,. tout ce qui peut préciser ou éclaircir les méandres et les ténèbres de l'histoire. C'est d'abord dans ce sens, dans la mise en valeur du détail significatif, que son talent s'exerce avec bonheur. Aux formules qu'il choisit et qu'il cite, il en ajoute lui-même d'innombrables qui vont de l'évocation du détail pittoresque ou psychologique à la suggestion du moraliste, nuancée de sagesse et. d'ironie

Mary Tudor, en épousant Philippe d'Espagne, « satisfaisait son or- gueil de princesse espagnole, sa foi de catholique romaine et ses désirs de vieille fille ardente ».

Le '̃ traité Methuen, avec le Portugal, « donna aux Anglais l'amitié de la cour de Lisbonne, le goût du vin de Porto et la goutte héréditaire ».. La démence de George III, « en faisant de lui le plus constitutionnel des -monarques, lui avait assuré une po- pularité sans réserve ». ̃

suivre ses études. Mais, cependant, sa mère ne lui permit pas de quitter l'école secondaire.

Une maladie lui vint en aide. Il eut les poumons atteints, et le médecin recommanda à sa mère de ne pas l'envoyer à l'école pendant quelque temps. > Adolf Hitler resta chez lui pendant un an. Mais il lui fallut pourtant retourner à l'école. Cependant, le travail qu'il fournit était si peu satisfaisant qu'il dut changer d'école. Cette fois, il alla à Steyr. Et les choses vinrent à prendre fin, car Adolf n'apprit rien à cette nouvelle école où il se trouvait. La mère comprit qu'il valait mieux le retirer tout à fait. se disant bien que c'était là une pure perte d'argent. Et c'est ce qu'elle fit.

Adolf avait, enfin, réussi !`

Il resta chez lui, se mit à rêver, aidant cependant aux occupations de la maison, et se trouva satisfait pendant quatre ans et demi. Et il aurait continué. vivre ainsi si sa mère n'était pas morte.

Adolf fut contraint de gagner sa vie par lui-même. Il avait près de vingt ans. Il alla à Vienne pour faire « quelque chose ».

Les années d'insouciance de l'enfance étaient à leur terme.

Stefan Lorant.

{Copyright by Carlis Brown.)

CHOSES ET GENS DE LETTRES

UN DOUBLE EMPLOI

Voici la fin des délais pour adresser au. fisc les déclarations de revenus et. au moment où paraitront ces lignes, tous lg» contribuables se seront probablement mis en règle envers leur contrôleur. Pourtant, parmi eux, une catégorie de citoyens qui me sembleraient devoir être exemptés de cette formalité, ce sont les littérateurs. Et en l'honneur de quoi ? Mais tout bon-: nement parce que dix autres se sont déjâ: chargés d'informer le fisc de ce que nos auteurs ont gagné dans l'année et que,; par conséquent, les déclarations de ceux-tei forment double emploi. avec celles de leurs dénonciateurs. ̃• < ̃ Depuis deux mois, effectivement, il ne s'est -guère passé. de semaine sans que nos écrivains reçussent une missive à peu près conçue en ces termes « Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance que le montant de vos droits (ou de votre pension) pour l'année s'élève à x francs x centimes et que nous aurons à déclarer cette somme à l'administration des contributions directes. »

Avertissements pleuvant de partout des éditeurs, des journaux, des revues, de la Société des Auteurs dramatiques, de la Société des Gens de lettres, et notant, à un liard près, ce que chacun de nous a touché, dans les douze mois, pour ses livres, ses pièces, le moindre bout d'article.

Alors, lesdits, relevés étant seuls à. compter officiellement devant le fisc et étaat:; sévèrement opposés aux nôtres, s'il y a désaccord^ .pourquoi., n.e pas nous dispenser d'écritures superflues qui, en cas d'erretir de nôtre -pamr^^aiarwfttvcommê' "résut tat que de nous faire inculper de fraude ? 9 Dispense d'autant plus juste qu'aucune! autre profession n'est soumise à une telle police. Dans les autres métiers,; les déclarations sont tenues -pouc sincères sans/cer- tificats du dehors. Et ne serait-ce donc pas le moins que, si on considère les nôtres comme suspectes, on seConteiite des çhifjfres de nos employeurs?

Cependant, me direz-vous, comment les acceptent-ils un si humiliant contrôle ?; Et comment, n'en ont-ils pas réclamé l'abolition ? Mais, cela, ce n'est pas à moi qu'il "faut le demander. C'est! aux soiciétés qui nous régissent et, qui tolèrent comme naturel un pareil traitement' d!exception," » ..̃:̃

Fernand Van dérent.'

« IPfaut Yiotër" que l'Angleterre, pays du monde où les sciences étaient le moins enseignées dans lès écoles, est celui qui a produit quelques-uns des plus grands savants du dix-neuvième siècle. Peut-être l'àllégenient des pro• grammes y préservà-t-il la fraîcheui"'dt} génie x A propos de Gronnvèll ? « $out rebelle intelligent qui. arrive âu-pôu-Voif devient 'homme' de gouvernement. » Je ne cite là que quelques-uns des traits qui peuvent être détaëhés. On appréciera encore plus, au cours <le?ce.s sept cents pages, ceux qui scintillent dans la trame en même temps qu'ils la soutiennent comme une fine armârture métallique. Certains détails de mise en œuvre méritent d'être élevés audessus de l'habileté technique, comme l'entrée en scène de Cromwell, par exemple, dans l'armée de la guerre civile « Quelques-uns des chefs. ont commandé sur le continent. D'autres comme un certain Olivier GromwelT, ont lu des stratèges. »

Les grands portraits, quand ils se dégagent de cette trame, ne déçoivent pas l'attente que donnait au lecteur le souvenir des succès de M. André Maurois dans l'art de la biographie. Le chapitre des Tudor est, à cet égard, dans 1 opéra de l'histoire anglaise, l'acte des grands airs. M. Maurois les chante très bien. Il ne prolonge pas la note. Il reprend vite son lecteur dans le lacis serré de ses petits chapitres, de ses divisions, de ses conclusions. On le regrette un peu d'abord. On comprend ensuite. On finit par comprendre merveilleusement. Cette objectivité pulvérulente n'était pas seulement un moyen d'intelligibilité. Elle était peut-être le moyen d'une œuvre d'art le moyen que le récit de l'histoire d'Angleterre correspondît le plus fidèlement à l'histoire de l'Angleterre. Car c'est une histoire où l'on ne trouve pas une institution qui ne soit « non une conception a priori, mais l'œuvre du temps, du hasard, du compromis et du bon sens ». C'est une histoire où les lois déV coulent de la mosaïque des faits par l'élimination des impossibilités et la solution des contradictions. Quand on a fini "de lire le livre de

LES SOUVENIRS DE LA COMTESSE DE CHAMBRUN

|}uand Clara Longworth, aujourd'hui la comtesse de Chambrun, était une toute petite fille, elle avait juré que jamais elle ne se ..marierait. C'est qu'elle avait comme camarade un merveilleux grand-père qui s'était emparé doucement de son imagination. Il lui racontait les plus belles histoires du monde. Il lui avait fait connaître les preux et les héros de Scott et de Shakespeare et, dans l'âme vagabonde de i'eîjfan.t, il éveillait des rêves romantiques que rien de banal désormais ne pourrait satisfaire. Elfe se croyait prédestinée à une vie de haute aventure.

l.'n jour il vint à Cincinnati, la petite Clara poussait en déracinée comme tant de nous autres Américains, nourris de la littérature de l'Europe un charmant petit Anglais. Ralph Walter était fils du propriétaire du Times de Londres. « II n'y a si parfaite beauté, dit le grand Bacon, qui n'ait pas quelque étrangeté dans ses proportions. L'« élrangeté » de Ralph avait vite séduit la petite Clara et le jour où il célébrait son septième anniversaire à la lisière des bocages du domaine aristocratique qui encadrait l'enfance de Clara. les deux enfants se sont voué un". éternel amour. Et puis, tout à coup, l'idylle s'est évanouie. Le pauvre Ralph n'avait pas de chance. Les Walter rentraient à Bearwood. Quant à Clara, elle l'avait échappé belle. Nous aussi, car, sans la rupture de ces fiançailles enfantines, la France n'aurait pas connu cette comtesse de Chambrun qui a joué le grand rôle que tout Paris, tout le Maroc, tout Londres savent. On peut se demander même si la savante dame qui a renouvelé les études shakespeariennes aurait jamais existé ? En tout cas, ce qui devait arriver a heureusement cu lieu. Et la comtesse de Chambrun a aujourd'hui bien fait de nous raconter comment cela s'est fait. Dans tin livre pétillant d'humour et, de prime-sautière bonne foi, Shadows like mi}self, nous pouvons suivre maintenant les étapes de sa marche à l'étoile.

..« Il n'est pas trop difficile, dit Mme de Chambrun, pour un enfant de mêler des idées qui n'ont aucun rapport entre elles, et "celui qui aime les livres et la poésie éente dans une autre langue développe en lui une seconde ou même une troisième nationalité, d'après ses aptitudes et ses sympathies. La lecture transforme remarquablement l'ardeur patriotique et fait naître de l'enthousiasme pour d'autres pajs, sans cependant porter préjudice à l'amour du sol natal. Nos lectures à nous arrivaient de l'étranger. Il. y avait peu de nourriture spirituelle à cueillir dans les productions indigènes et il aurait été bien difficile de trouver la moindre allusion au Monde Nouveau dans des livres populaires comme les Contes d'Andersen, les Féeries de Grimm ou Alice in Wonderland. Parmi les classiques aimés des enfants américains, où trouver la moindre trace d'ambiance américaine ? Lorsque Dickens parlait de notre continent, il devenait offensif. Quant à Thackeray, quand il voulait traiter de l'hémisphère occidental, il était si peu convaincant que même le lecteur le plus disposé fermait The Virginians et retournait à Vanitif Fair. Dans mon époque, nous étions obliges de lire des livres etrangers ou..de mourir de, faim. En dehors d'Irving, Coopère Nathanael Hawthorne, Bret Harte, Mark._Twain.s- et. comme les critiques de l'Est se gaussaient de lui vers 1880 -it-h'y- a:vairr;vFâiîïïen't-:pàs une littérature américaine digne d'être mentionnée. (Ah madame, comment avez-vous pu oublier Eniierspn ?) Car, même si vous êtes bien attiré VérsrHa\vthorne, qu'est-ce qui reste, après tout, lorsque vous avez fini The Sçgrlet Letter <et The Wonder Book, à comparer avec l'énorme production de l'auteur de Waverley ? Ce serait vraiment -triste .si, pour rester patriote, les lecteurs devaient- abandonner Scott, Shakespeare, Corneille et Molière pour The Villag& Blacksmith ou des choses analogues. Voilà donc l'état d'âme dans lequel Clara Longworth abordait l'Europe et commençait la conquête des salons de Paris et des milieux des académies. Elle était prête à tout comprendre, sans rien perdre •de l'essentiel de sa personnalité américaine.- Il faudrait la plume agile de notre

Maurois, on s'aperçoit que l'histoire d'Angleterre est sans doute celle où il faut .le plus s se garder d'expliquer, si l'on ne veut pas trahir l'esprit même de l'Angleterre. (Ce qui fait qu'en définftfve Maurois avait à entreprendre une tâche contraire à celle que Bainville s'était donnée, plutôt qu'une tâche 'parallèle.) C'est peut-être une histoire il n'y a presque rien à dire, mais des millions de choses à raconter. Rien à dire parce que tout est dit quand ont; a énoncé que l'Angleterre est une îlé'^et que des hommes y ont vécu. Des millions de choses à raconter parce que rien, ne se perd^de ce qui tombe dans cette île au cours des âges. Tout y prend une place, une valeur, y devient •quelique chose qui dure, qui se mélange, se combine, se transforme sans jamais mourir tout à fait, sans jamais, non plus, grossir et s'enfler au point d'emplir toute l'île et de risquer de la faire sauter. L'Angleterre est un merveilleux récipient pour l'utilisation des choses par les hommes des choses, bien plus que des idées. Avec, dans les actes humains, le maximum d'efficacité, mais peut-être le minimum d'importance.

Devant un tel tableau, où est peinte l'histoire d'une nation, l'intérêt du lecteur se fixe bientôt sur une question comment et pourquoi cette nation s'estelle faite et a-t-elle vécu ? D'où est-elle sortie? De la volonté de quelques hommes"? Du désir du peuple ? De la nature des choses ? C'est la recherche de l'explication majeure, de l'explication essentielle. C'est aussi celle que l'histoire de l'Angleterre laisse le moins donner. Dans l'histoire de France, l'explication que la France a été faite par un certain nombre d'hommes c'est celle de Bainville s'impose dans toute discussion. Il suffit d'évoquer des noms comme ceux de saint Louis, Jeanne d'Arc, Richelieu, Louis XIV, Napoléon, pour faire voir que les valeurs personnelles ont dans l'histoire de France une évidence qui a même quelque chose de spectaculaire. Rien de tel en Angleterre. Les grands premiers rôles de son histoire,, un Henry VIII, par exemple, ont besoin d'être soutenus par le pittoresque, la truculence, l'anecdotique, pour ne rien perdre de leur importan-

ancien directeur, Robert de Flers, pour révéler ici au lecteur, avec charme, l'infinie variété et toute l'originalité piquante de l'attrait du livre dans lequel Mme de Chambrun raconte gaiement, librement et avec esprit la toujours divertissante histoire de ses sensations d'exilée devant allégeance à deux drapeaux. Robert de Flers fut, du reste, un des premiers gentilshommes de France qu'elle a rencontrés, et je sais l'estime qu'il ressentait, d'abord pour la fiancée, ensuite pour la femme de son ami, le jeune lieutenant Aldebert de Chambrun, qui préparait justement, à cette époque avec le sourire que nous connaissons et qui masquait le stoïcisme que ses camarades seuls devinaient sa fameuse randonnée à la suite du grand de Brazza, son parent, à travers un Sahara alors si inconnu.

« Nous étions environ quarante à déjeuner, écrit Mme de Chambrun, et j'avais la bonne fortune d'être la voisine de Robert de Flers, dont la seule ambition, alors, était pour la politique, mais qui i est devenu bientôt un des plus spirituels des dramaturges, des journalistes et des académiciens en France. Son esprit, ce jour-là, fut un grand délice. Je n'étais pas peu flère d'avoir découvert ses qualités exceptionnelles, qui étaient totalement méconnues à cette époque, dans son pays natal d'Auvergne. On voyait que les autres jeunes gens le trouvaient suffisant et qu'il avait la langue un peu trop bien pendue. Mais plus tard, comme rédacteur en chef du Figaro, le marquis de Fiers savait bien mettre à leur place les jeunes comme les vieux. »

̃̃;

Le livre abonde en rapides et vivants croquis comme celui-là, burinés avec une sûreté qui aurait ravi Marcel. Proust. Dans la liasse de lettres, ici conservées, écrites en Afrique par le jeune officier que Clara Longworth devait épouser, le comte Aldebert se peint lui-même oh sans le savoir et c'est un tableau que son aïeul au royaume des ombres, le grand Lafayette, scrutera avec orgueil. Mais, à côté du comte Aldebert, il y a tout un monde pittoresque, typique, de la meilleure France et de la bonne Amérique Casimir-Perier, président Harrison, colonel de Castries, le jeune Lyautey, Savorgnan de Brazza, sénateur de Las Cases, Edith Wharton, présidents Roosevelt et Taft, Jules Jusserand, Myron Herrick,. Emile Legouis, le pacha de Fez, que dis-je,une centaine d'autres portraits dessinés vraiment de main de maître. C'est une galerie inoubliable.

Mais ce qui fait, après tout, la rare- importance du livre de la comtesse de Ghambrun, c'est autre chose. C'est sa valeur comme document. Nous avons bien peu d'aussi francs et objectifs témoignages que .1 les siens et, en même temps, d'une espièglerie qui désarme, des réactions créées dans l'âme cultivée étrangère, pendant ses contacts répétés avec le système social de la France. En présence de la richesse et de ce qui est presque toujours la justesse de cette documentation, je me sens confus de l'impossibilité de relever, dans les colonnes peu élastiques d'un journal, les innombrables fines remarques sur les mœurs comparées des deux sociétés, celle,

de la France et celle des Etats-Unis, Des

observations si pénétrantes sont semées, si abondamment à travers ces pages que l'on finit par se figurer que si: l'auteur en tirait une anthologie composée de ses plus intelligentes observations, elle briguerait assez facilement l'honneur d'être appelée un La Bruyère cosmopolite. Et, avec cela, je n'ai rien dit des chapitres charmants sur ses recherches shakespeariennes, qui l'ont placée, non seulement en Sorbonne, mais dans tous les pays anglo-saxons, parmi les plus érudits des étudiants de la période élisabéthenne. Je m'excuse donc de ce qu'il y a d'inadéquat dans ce rapide compte rendu d'un très intéressant livre. Ce petit article n'est, en réalité, qu'un placet adressé à Mme de Chambrun pour qu'elle nous en donne, sans retard, une traduction en français, en offrande indiquée aux mânes de son vieil ami, Robert de Flers.

W. Morton Fullerton.

ce. Encore n'arrivent-ils pas sur le plan où les personnages que nous venons de dire entrent dans la classe internationale des grands meneurs de peuples, avec les Frédéric II, les Pierre le Grand, les Catherine II, les Bismarck. Un seul Anglais pourrait faire exception, Pitt, dont M. Maurois nous dit « Le cas de Pitt est un de ceux il semble que la fermeté d'un seul homme ait détourné le cours de l'histoire. Que fût-il arrivé sans lui ? Mais oh peut penser que cette question ne se pose guère qu'une fois dans toute l'histoire anglaise. Encore est-ce une question. Ce qui est une certitude, c'est que les deux plus grands règnes de cette histoire ont été deux règnes féminins, celui d'Elizabeth et celui de Victoria, où les qualités féminines d'habileté et de prudence jouèrent un plus grand rôle que la force dont les hommes ont l'apanage. Ce n'est pas seulement dans l'économique que le « laissez faire » offre d'ingénieuses ressources à l'histoire britannique. On pourrait observer aussi qu'au cours de l'histoire l'entité Angleterre domine les personnes qui l'honorent et qui la servent. Dans la guerre avec Louis XIV et avec Napoléon, il ne viendrait pas à l'esprit de nommer Guillaume' III et George III comme antagonistes des souverains français. C'est l'Angleterre, et ce nom suffit, qui est tout entière et à elle seule la personne que l'on affronte ou que l'on apaise, et que l'on voit vivre en face de soi.

Ainsi M. André Maurois la voit et nous la fait voir. Il ne faut pas perdre une ligne de son minutieux exposé, si l'on veut que prenne corps sous nos yeux cette réalité complexe, faite de caractère saxon et d'empreinte puritaine, de formations politiques locales qui datent du moyen âge et d'adaptation à des situations universelles dans tous les temps. Rien ne s'explique, à vrai dire, mais tout se justifie. On n'explique pas un bloc de marbre, mais on contemple le réseau de ses veines. M. André Maurois identifie les veines du marbre Angleterre, et il en indique le parcours à travers le grain de l'événement que ces veines s'appellent squires, famille Cecil ou impeachment. Cela est infiniment compliqué, infiniment souple, ir-

IL FAUT LJRËL. RELIGION

M. J. SILVAIN Entretiens Intérieurs (coll. Vie Intérieure.) Dès que nous tournons le dos au monde pour nous recueillir, nous entendons notre âme s'entretenir avec elle-même, sur son destin, sur ses devoirs, sur ses possibilités de bonheur. Un vol. 15 fr. (Editions Montaigne, 13, quai Conti, Paris.) LITTERATURE

Le « cas William Blake est lumineusement expliqué dans William Blake, Mysticisme et Poésie, de PiERRE BERGER, un des monuments des études anglaises en France, dont une nouvelle édition à tirage limité vient de paraître chez Didier. (Un vol. in-8° de 500 pages, 75 francs.)

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LA NOUVELLE REVUE FRANÇAISE (1" MARS)'. C. F. RAMUZ Besoin de grandeur PIERRE JEAN JopvE Récitatif MARCEL ARLAND Le Chant intérieur Vl. Nabokoff-Sirine Pouchkine JEAN PréVOST La Chasse du Matin (1) Textes égyptiens, par J.-C. MARDRUS.

~t<~<~f«~t~<<f~«~~<~««*~<~<~

PLOM

I Jérôme et Jean

J THARAUD

Cruelle

ESPAGNE

«Connaissant l'Espagne de longue date,

ils ont ramassé çà et là des fleurs mira-

culcusement préservées. Et, de cette

chasse hardie et authentique, ils sont

rentrés avec un livre tout palpitant le-

plus simple et en même temps le plus

complet qu'on puisse lire en ce moment

̃ sur l'Espagne, sorte de breuvage- brûlant

qu'on avale d'unt trait et qui contracte

la ̃ gorge ̃-».̃ ̃"

Jacques de Lacretelle (L'Ami du Peuple)

l vol.. 15 I.

Gênez al 11

DEBENEY

LA GUERRE ET LES HOMMES

RÉFLEXIONS D'APRÉS-GUERRE A la lumière de ses souvenirs et de son expérience, l'un des grands chefs de la guerre, l-e vainqueur de Montdidiert dégage le côté humain de la guewe moderne, guerre de matériel

l, Unvo!.in-S~(40!;M) &0f,

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Un vol. in:8» (40x56) Ofk f

avec 61 gravures hors-texte '•

régulier-.et naturel comme un corps organique, solide comme la vie elle-même. S'il avait pu manquer un trait ce tableau, l'aventure d'Edouard VIII est venue à point ppur fournir à M. Maurois un épisode final, au moment de donner le bon à tirer..

De cette longue histoire toute pétrie de résultats humains, M: André Maurois a raison de dégager peu d'idées celles seulement qui s'imposent, et il n'y en a pas beaucoup. Bainville dit que Sainte-Beuve a montré, par ses portraits d'histoire, à quel point l'histoire est de la psychologie. Cela encore est surtout vrai de l'histoire de France, ou du moins de l'histoire dirigée par de grands hommes. Mais si l'on voulait creuser. la psychologie dans l'histoire d'Angleterre, il faudrait faire la psychologie de la multitude, c'est-à-dire se jeter dans le hasard ou dans l'imposture. L'histoire psychologique de l'Angleterre est faite surtout de psychologie nationale, de psychologie collective, partant elle doit être l'objet d'une esquisse prudente et sommaire.

De ce point de vue elle offre un grand enseignement au lecteur français. L'histoire d'Angleterre démontre la sottise qu'il y a pour les autres peuples à aller chercher des idées en An-1 gleterre, attendu que c'est un pays qui, vit, sinon sans idees, au moins à l'abrides idées. Il y a dans le livre de M. Maurois quatre lignes que je voudrais voir imprimées en capitales dans ious nos manuels de littérature, à la tête du chapitre sur les philosophes du dixhuitième siècle. Les voici « Le philosophe des Whigs, John Locke, allait devenir le maître de tous les philosophes européens. Son but était d'opposer au droit divin des Stuart ce qu'il appelait le droit naturel. » Ainsi, ce qui était,.au fond, une tactique de parti, un joli coup comme un Anglais en trouve pour renverser un ministère faire une passe au rugby, est devenu le point de départ d'une, philosophie qui a reinué l'Europe et qui, en par|joulier ». sur la vie, française, a eu les plus graves effets. L'histoire d'Angleterre est vraiment une lecture, salubfe pour les Français, ces hommes qui se croient si intelligents parce qu'ils ont si volontiers des idées.

v André Rousseaux.


J9t2-1937

IL. V A

YINGT-CINQ ANS. a

Le Carnaval n'était pas mort en l'an de grâce 1912 et pas un village de France qui, le mardi 20 février, ne l'eût joyeusement fêté. A Paris, une foule énorme s'est répandue du Bois de Boulogne à la place de la République, de l'Observatoire à la gare de l'Est" et la bataille de confetti et de serpentins s'est poursuivie, par une journée, de printemps, jusqu'à la nuit « pleine d'étoiles ». Néanmoins, l'implacable statistique le démontre la vente des confetti est en baisse. Vont-ils disparaître d'eux-mêmes, eux qu'on prétendait interdire!

La danse nouvelle

On danse en attendant. Et sans soupçonner encore ni le shimmy, ni la java, ni la rumba, l'on danse « la Crapulette » que Max Dearly et Mistingùett viennent de lancer « magistralement » aux Variétés et qui fait fureur.

Ironique mais résigné, « Le Masque de fer note

« La Crapulette est à la fois le clou, le symbole, la philosophie de l'art chorégraphique dans les salons de 1912. »

Les duels

II y en eut trois dans la semaine, dont un Entre des maîtres d'armes et deux le même jour, 25. Ce matin-là, MM. Jacques Boulengèr et Hehri Marmottan ont échangé deux balles sans résultat, tandis qu'à l'épiée MM. Léon Daudet et Pierre Mortier engageaient un combat acharné. M. Pierre Mortier s'en est tiré avec une blessure profonde au bi-

ceps. ̃•

la loterie

M. CausSe, rentier, 92 ter, boulevard Pois- sonnière, est le dernier millionnaire qu'elle ait fait. La Loterie de Bienfaisance sans profit pour l'Etat est en effet prohibée. Et te Figaro adressé un Billet ai M. le ministre dé l'Intérieur. On y lit

« Non, la loterie n'est pas immorale. La loterie c'est de l'espérance à la portée de tôùtes tes bourses.

» On a même remarqué qu'en Espagne il y a toujours à rapproche du tirage une diminution de la criminalité. On ̃ vole moins surtout. Les petits délits sont plus rares. Ciest que le pauvre Espagnol a dans sa- poche un billet qui peut-être va le. faire riche. Il attend.

» Rétàblira-t-on les loteries au nom de la vërtu ? »

Pas tout à fait. Au nom de la République, oui. ̃ v

Le théâtre

M. Jules Claretie annonce que M. Le Bargy donnera sa représentation de retraite le 17 mai.̃.

Mais l'événement de la semaine, c'est, à l'Athénée, le mercredi 22, la générale du Cceur dispose, de Francis de Croisset, avec Ytasaine de Bray, A. Brâlé; Àhdrë Dubosc et

Hâxry Baur.

Harry Baur..

Jtfee date en outre dans les annales du tHé|tre, car pour la première fois une avia* trice, Mlle .Charlier, paru sur une scène., Son costume est ;«' en toile peau de suède kâKi, orné d'un petit col de linon brodé ». Même dans là pièce, pas question pour elle évidemment de traverser l'Atlantique dans cette tenue.,

L'aviation

H lui pousse des ailes cependant. Vendredi 23, Védrines a battu le record du monde de vitesse sur un monoplan de 140 H.P. Il a frànchi les distances suivantes 100 kil. en 37' 58? 2/5.

150 kil. en 56' 41" 2/5. w

200 kil. en 1 h. 15' 20" 4/5.

Moyenne à l'heure 159 kil. 300»

Partis de Biskra et volant à 300 m. environ, les lieutenants Laffargue et Rimbert ont effectué les premiers vols au-rdessus du Sahara. .< A leur vue, les Arabes, frappés de stupeur, se jetaient à terre et se cachaient la tête dans le sable. »

Jacques Patin.

EDOUARD JULIA

L'ETAT, CE NÉANT.

GRASSET }

,r'8fr- [ Un livre écrit pour vous bourïqeois libéraux. l

Femlleton du « Figaro »dn 27 Féwier 1937

.7. l(34).

TROIS BONNES

DAMS LA NEIGE

CHAPITRE XIV

Le, coup de foudre

(Suite)

Ecoute, laisse-moi la paix avec tes stupides femmes, ordonna Edouard en se tournant du côté du aiur. Bonne nuit, mon garçon Ce n'est pas pour une stupide femme, dit Fritz sévèrement. Elle est étonnamment jolie. Et intelligente i Elle a de l'humour. Et je crois que je lui plais aussi.

Tu as là folie des grandeurs t irrarniura Schulze. Laquelle esfcce ? La Mallebré ou la Circê de Brème ? Laisse-rnioi tranquille- avec cel-

M PRET E T P011TItSi:M|îiMfK

•̃•̃̃̃IlillllMIIIIIIIIIIMIIMIMIIipil

j Le grand poète employai! un code secret

pour chanter en vers Napoléon et la liberté

Les chiffres ou codes secrets ont toujours été utilisés pour les besoins diplomatiques ou commerciaux, mais, depuis Bacon qui s'en servait, parait-il, fréquemment, on ne connaît pas de poètes utilisant ce moyen pour noter leurs œuvres trop personnelles. Cependant, il parait que le grand poète Pouchkine, dont le centenaire a été célébré dans le monde entier le 10 février, se servait d'un code secret tout personnel, qui n'a été déchiffré que récemment il notait la moitié d'une strophe sur le côté gauche d'une page, et l'autre moitié à l'extrémité du côté droit pour le reste, il entremêlait les fragments des vers avec un texte quelconque. Pouchkine devait avoir recours à ce code secret, malgré sa situation privilégiée en ce qui concerne la censure. Cette censure, qui à cette époque était dans tous les pays fort tracassière, avait déjà causé à Pouchkine maints déboires. Aussi l'empereur Nicolas I", j estimant à sa-juste valeur le talent du poète et l'honorant d'une bienveillance toute patemelle, avait déclaré vouloir être son seul I censeur pour éviter son protégé des ihtervventions intempestives.

II. était d'ailleurs difficile de juger à quel point le poète libre penseur appréciait cette sollicitude en tout cas, une autre faveur de l'Empereur l'avait, parait-il'froissé c'est lorsqu'il avait été nommé gentilhomme de la chambre de Sa Majesté. Ce premier titre de cour était décerné ordinairement à des membres de la noblesse au début de leur carrière. Pouchkine considérait donc comme blessante pour un homme d'âge mûr et ma- I rié, une distinction accordée généralement à des jeunes gens.

Les méchantes langues, disaient que Nicolas Ier, grand amateur du beau sexe, avait octroyé cette dignité au poète pour permettre à sa femme; la belle Nathalie Pouchkine, de paraître et de briller aux bals du palais Anitchkoff.

La surveillance de police

La surveillance de la police

Les'bolcheviks, dans leur désir de noir- cir « l'infâme régime tzariste », ont prétendu l' que Nicolas Ier était l'amant de Nathalie Pouchkine et responsable moralement de la mort du poète, survenue à la suite d'un duel avec le baron d'Anthès. Ce fait n'est aucunement prouvé, mais, ce qui est exact, c'est que la police était parfaitement informée de l'endroit et de.l'heure du duel et, malgré l'ordre formel de l'Empereur de l'empêcher, n'entreprit rien pour cela des policiers furent sciemment envoyés à la recherche des combattants dans une direction opposée. Est-ce parce que Pouchkine avait, comme on l'a dit, des ennemis puissants dans l'entourage de l'Empereur ?

Malgré sa, situation privilégiée, le poète jouissait, en fait, d'une liberté fort limitée. Aussi, pour dissimuler ses pensées les plus intimes, A. S.. Pouchkine fut obligé de re- courir à des procédés compliqués de chif- I frage. Incontestablement, il avait de l'affection pour l'empereur Nicolas I01,. dont il admirait et respectait le caractère noble et che- l, valeresque.

Par contre, le prédécesseur de Nicolas Ier, son frère ainé Alexandre I", avait inspiré à Pouchkine une violente antipathie. Sous liempire de ces sentiments, il écrivit des vers qu'une prudence élémentaire l'obligea de masquer sous.des artifices cryptographiques. Certains de. ses vers ont été récemment déchiffrés. Leur texte nous fait comprendre

-Ci.t.,Ó;<" .°' '¡.t"l,~1'

On sait que M. Andrew Mellon, le grand financier américain, qui fut- antbas- de tableaux, évaluée dix-neuf millions de dollars, à la nation américaine.. Elle sadeur des Etats-Unis à Londres, vient d'offrir son incomparable collection se compose de 70 toiles et sera exposée dans les salons du musée de Washington.

les-là! s'écria Hagedorn furieux. C'est une 'nouvelle' Et puis, elle n'est pas mariée Elle ne le sera que quand je serai son mari Il y a aussi une tante. Et qui s'appelle Julotte.

Schulze avait fini par se réveiller pour de bon.

Tu es un débauché, dit-il. Attends au moins à demain pour te marier Vas-tu t'amouracher d'une oie qui, flanquée d'une tante du nom de Julotte, va à la pêche aux maris Nous saurons bien te trouver quelqu'un.

Hagedorn se leva.

Edouard, je te défends de parler sur ce ton de ma future épouse 1 Elle n'est pas une oie. Et elle n'essaie pas de pêcher un mari. Est-ce que, par hasard, j'ai l'air d'un bon parti?

Pour sur que non, dit Schulze. Mais elle aura naturellement entendu dire que tu es un prince héritier 1 Mais il est ̃ impossible qu'elle ait entendu parler de cette bêtise. Puisqu'elle arrive à l'instant de Berlin i

Eh bien, c'est simple.. Je ne: le permettrai pas, déclara Schulze -ca-

tégoriquement. Je fais fonction de mère auprès de toi. Je te le défends! Un point, c'est tout! Je saurai bien te choisir un beau jour la femme qu'il te faut.

Mon très cher Edouard, dit Fritz. Vois-la d'abord. Quand tu la verras, cela te coupera la respiration..

Hagedorn s'assit dans le. hall.et ne quitta pas des yeux l'ascenseur et l'escalier. Pendant qu'il attendait impatiemment la jeune fille et l'avenir, son enthousiasme du début céda à un profond abattement. Il s'était rappelé subitement que, pour se marier, on a besoin d'argent et qu'il n'en avait pas. Autrefois, quand il avait gagné de l'argent, il avait rencontré les demoiselles qu'il ne fallait pas. Et à présent, où il aimait la nièce de tante Julotte, il était sans situation, et on le prenait pour un prince héritier

Vous avez un air comme si vous vouliez entrer au couvent, dit quelqu'un derrière lui.

Il .sursauta. C'était la nièce de tante Julotte. R bondit sur/ ses pieds; Elle s'assit. et. demandai-:

sans difficulté les précautions prises' par, le poète. Si ces poèmes étaient parvenus ai la connaissance de Nicolas Fr, même. la bienveillance toute particulière que .'lui témoignait l'Empereur ne l'aurait pas sauvé des pires désagréments.. .̃'•••• Il est malheureusement impossible de relidre en traduction la saveur de ces fragments Pouchkine est considéré, avec juste raison, comme intraduisible. "Ces vers entre les mains de personnes malveillantes auraient signifié pour lui la disgrâce, l'exil, ou peut-être pis encore.

Effectivement, dans certaines de'ses œuvres récemment découvertes, il parle d'Alexandre I" dans des termes assez désobligeants. Il en fait le tableau suivante Nous l'avons connu tout modeste ̃ f

quand (après Auslerliiz) < des marmitons étrangers >

plumaient nos aigles

devant la tente de Bonaparte.

Et plus loin, dans un autre de ses ,'poèmes, il oppose Alexandre Ier à Napoléon-: Alexandre, chef reconnu' de la Sainte- Alliance, maître du monde, infatué dé sa- victoire, rêve à l'Europe pacifiée après la tourmente révolutionnaire. Dans le calme de -la nuit, Napoléon, mystérieusement, lui apparaît. Non pas vaincu, vieilli, usé par le supplice de Vinaclion 4 1

auquel la volonté des souverains V avait' condamné dans la solitude.de l'océan.

Mais il lui apparut dans sa gloire victorieuse '• C'était- ce messager de la Providence,

exécuteur prédestiné J'ordres mystérieux ce chevalier devant qui les rois courbèrent leurs têtes. ce maître disparu dans l'ombre de la nuit. Il resplendissait comme un dieu delà guerre, Dans la force de la santé et de la vaillance, le maître de l'Occident apparut au maître du JVor^ tel il fut, quand dans les plaines d'Âuslerlitz, sa main victorieuse pourchassait les bataillons enne*[mis.

Et devant J'apparition du vaincu, le vainqueur baissa les yeux. Pouchkine avait une haute conception de sa mission de poète et refusait de freiner spn inspiration poétique et de se soumettre aux vexations et aux exigences, souvent mesqui- nes, de la censure.

Dans son « Monument », parlant de sa mission de poète, il dit

Tu es un roi. Sois solitaire. [esprit. Va par les chemins ouvertsle dirige ton libre Plus loin, il parle de son.monument 11 élève son faite insoumis plus haut que la colonne [d'Alexandre.

Pour éviter toute équivoque, Pouchkine prétendit qu'il avait en vue la colonne d'Alexandrie. Mais la censure, qui ne se laissait pas facilement berner, remplaça' « colonne d'Alexandre par « colonne de Napoléon », sous-entendant celle de la place Vendôme. En réalité, Pouchkine voulait parler de la colonne érigée sur la place du Palais d'Hiver à l'Empereur Alexandre 1°', en mémoire de la défaite de Napoléon en Russie. Ami de la liberté ,1

A l'esprit autocratique de la Sainte-Al- '1 liance, Pouchkine opposait la puissance créa- 1 trice -des- la démocratie, ̃̃ introduite dans le

\J~e~ 'i(.-

Saint Martin et k Pauvre,- par le Greco.

Mais que 'vous arrive-t-il 'donc ? Il la regarda, si longuement: qu'à la;fin elle, baissa les paupières.. Il I) toussa et dit

A; part'. M. Kessélhuth! et, Edouard, personne ne le sait; encore à l'hôtel. Mais à' vous, il faut que je le dise. On me- prend pour un millionnaire, ou bien, comme le. prétend d Edouard, pour le prince héritier d'Albanie.' Conunent ça ? Je n'en sais rien. En réalité, je suis un ancien étudiant sans situation.

Mais alors,.pourquoi n'avez-vous pas dissipé le malentendu ? demanda-t-elle. ̃

N'est-ce -pas'? fit-il. J'aurais dû le faire Et-même, je voulais le faire. Oh quel âne je suis M'en voulezvous beaucoup ? C'est que Edouard était d'avis de-ne pas rectifier. Sur- tout à cause des trois chats- siamois. Parce qu'il'. aime tant à. jouer avec e-ux. '•••

Mais 'enfin," qui est-ce donc que cet'Edouard'?demanda-t-elle. Edouard ,'ef moi 'nous: avons gagné un" concours. Pour cela, nous avons ici la pj tan ce- gratis. J'ài.vu cexonçqurs dans-le.jourpal, remarqua-t-elJe.'Il's'agit-diKcon-

'monde par'le génie de Napoléon, produit de la Révolution française..

Pouchkine était un, admirateur passionné de la. liberté et ami des premiers constitutionnalistes les « décembristes ». Il ne prit, aucune part à.ce.coùp, d'Etat manqué de décembre 1825, mais ses amis les plus intimes en. furent les: promoteurs et'les victimes. ̃

Il était, 'd'autre part,, très préoccupé de. ses rapports avec les souverains. Dans une lettre à son fils, il donne à ce dernier ce conseil « Sacha, tâche de rester toujours:en bons termes'avec les tzars. »

D'autre. part, il avoue avoir maintes fois glorifié et approuvé même Alexandre I", lorsqu'il le. trouvait 'digne '.d'éloges, et répondant 'aux reprochés -de certains de ses amis,

il' écrit ̃

Non, je ne suis pas un- vît: flatteur quan d

je chahte'des' louahges'bénévoles au Tzar. J'exprime libremeni'mes. sentiments,

et c'est le langage de mon- cœur.

Et -il- termine ̃<

Malhew.au, pa^s ̃'̃̃:

où le irône est entouré «

d'esclaves, et de vils, flatteurs,

où le\poele élu des cieux

doit se taire,

Enfin, dans la magnifique poésie « Mon Monument », le grand poète écrit ouvertement ces strophes Dans mon siècle cruel v ̃ y ̃ r.:

j'ai chanté la liberté. ̃'

Ainsi qu'on le voit, dans le caractère de Pouchkine, il y avait des contradictions. D'une «part, il est imbu de libéralisme inspiré de Voltaire et de J.-J. Rousseau, dont .étaient teintés tous les écrivains de cette époque. D'autre part, il tient énormément à la descendance noble de sa famille. Il souligne que lès signatures de quatre de ses ancêtres' se trouvent sur un document- officiel de Jean le Terrible au seizième siècle. « Insipide est celui quine s'intéresse pas à l'histoire de sa famille », dit-il. C'est un noble, il vit parmi la noblesse et en son cœur il est, en réalité, attaché à la monarchie et à la Russie.

Actuellement, Staline fait honorer Pouchkine comme le plus grand poète russe, et de grandes fêtes sont. ordonnées en son honneur. Evidemment, Pouchkine appartient à tous les Russes mais Marx et le bolchevisme qui en découle sont tout à fait opposés à son génie.

Sa glorification actuelle en U. R. S. S. n'est-elle pas le premier pas vers la résurrection d'une idéologie véritablement russe, dans laquelle. le passé et l'avenir sont intime- ment liés et où le bolchevisme n'a pas de place.

Staline et ses acolytes 'ont profité de cette cryptographie du poète pour souligner son opposition à l'autocratie des tzars et pour en faire un précurseur du bolchevisme. C'est évidemment une idée tendancieuse et parfaitement erronée. La liberté d'esprit de Pouchkine est d'une autre époque et d'une tout autre inspiration et s'explique naturellement par son. génie, adversaire de toute restriction.

'̃••4. Hélène, Yocrievitch.

:?l · ,w

cours des usines Tobler, n'est-ce pas? Il fit oui.

̃ Alors vous; êtes -le docteur Hagestholz ? .̃̃

i Hagedorn, corrigea-t-il. Mon prénom est ;Fritz.

Ils'se turent. Puis ei!e rougit.- Enfin,' elle dit

Je m'appeile Hildegard.

Très heureux, répondit-il. Le' plus beau nom que je connaisse. Non, iléclan-t-elle d'un ton décidé; Fritz me plaif davantage

Des prénoms féminins,- veux-je

dire. ̃' I

Elle sourit

Alors, nous sommes l'accord. Il saisit, sa main, puis confus la lâcha, en disant

Ce serait merveilleux.

Schulze débarqua enfin de l'ascenscur. H.agedorn lui fit des signaux dès qu'il t'aperçut et annonça à la nièce de la-tante, Julotte

Voilà Edouard 1

Elle ne se retourna pas;

Le jeune homme alla à la rencontre ;de son-ami et ̃ lui -glissa dans

l'oreille ¡

t. C'est. elle: ̃

Pas possible,' répliqua -Schuke

77 TÂûxY, Quatre Vents

L'historien au cinéma

M. Louis Madelin a commencé « l'œuvre de sa,vie », celle quel'on offre comme le meilleur de soi-même. A soixante-huit ans: magnifique vitalité

C'est une monumentale Histoire de Napoléon en douze tomes. Le premier vient de paraître: La Jeunesse de Napoléon, d'une lecture de premier intérêt.. En signant ses exemplaires du service de presse, M. Louis Madelin fait des confidences Vous souvenez-vous d'un film d'Abel Gance ? Une image montrait le jeune Bonaparte quittant la Corse en barque dans la tempête et aussitôt celle d'une séance fort agitée à la Convention. Puis les deux images se superposaient les vagues de' la mer en furie peu à peu submergeaient les têtes des députés. Ce symbole a cristallisé en moi l'idée qui est le fil caché de mon premier volume, à savoir la correspondance fatale de la route de la Révo- j lution et de la route Bonaparte vers l'Empire Ainsi un bon historien peut-il s'inspirer d'un mauvais film. Rosàmund Lehmann à Paris La romancière de Poussières et d'Intempéries vient de faire- un séjour à Paris ,–̃ fort recherchée, passant des thés aux dîners et pourtant paisible devant les mille témoignages absorbants de J'admiration de ses. lecteurs français.

Le visage est jeune sous ta chevelure grise

̃ ̃ L^-yQ'^yZZZ

Mme ROSAMUND LEHMANN

Dessin de J. de Gaigneron.

et blanche dont l'ondulation évoque -le dessin d'un coquillage marin. Sa fraicheur nacrée re. çoit du sourire une merveilleuse animation. Rosamund Lehmann est grande avec une certaine majesté songeuse et parfois suave. 'On l'admirait tandis que, du fond d'un fauteuil, les mains croisées, sage et sans gestes, elle éludait les questions sur son œuvre. La Girouette.

sur un ton moqueur. Je pensais que tu en serais déjà à la suivante. Il s'approcha de la table. La jeune tille leva la tête, lui adressa un sourire en disant

Voilà. certainement votre ami Edouard, monsieur Hagedorn. C'est bien ainsi que je me le représentais. Hagedorn fit joyeusement signe que oui.

Parfaitement, ça c'est Edohard. Un cœur d'or sous une écorce rude. Et ça c'est une certaine demoiselle Hildegard.

Schulze faillit tomber à la renverse il espérait être en proie à une hallucination: La jeune fille l'invita à prendre place. U obéit, complètement égaré, et pour un peu il se serait assis à côté de la chaise. Hagedorn se mit à rire.

Ne sois donc pas aussi bête, Fritz, dit Schulze grognon.

Mais Fritz continua de rire Mais qu'as-tu donc, Edouard? Tu as l'air d'un somnambule qu'on vient de réveiller brusquement. La comparaison n'est pas mau.vaise, fit la jeune fille.

Bile' récolta un regard foudroyant de ̃ Schulze. •• ••• ̃

̃H !«' MARS B^BMI

REVUE DES ~I

DEUX MONDES I ROGER VERCEL So«s le pied de l'Archange EMILE MOREAU

t.e reléveittent financier de la France <i»«6-l»*S) Général DUCHÊXE fj'altaifue brusquée

Akti> <T«« « Par» !20 fr. Dénr" 126 fr.

2dU rarc~

LE SCARABEE A TRAINE Roma'n

nar HELENE ELIAT

Qui ne connaît ces couples d'insectes le mâle, après la pariade, demeure soudé à la femelle qui continue sa vie, traînant derrière' elle le corps de son malheureux compagnon? La femme, étrange et fascinante, que nous peint

ici Mme Eliat, n'est-elle .pas l'équivalent humain de ce «scarabée à traîne» ? Lisez ce roman très vivant, d'une audace subtile et d'une rare franchise, qui aurait pu s'intituler: « Pitié pour les hommes ».. (Albin Michel, un vol., 15 francs.)

rav.~wrarHrr~

MOTS CROISES LITTERAIRES Problème N" 104

Horizontalement. 1. Xom qui rappelle uno défaite d'Annibal. 2. Ne doivent pas Jeur réputation d'adroits tireurs au drame fameux où brilla Frederick Lemaître. 3. Grand romantique italien Abréviation du calendrier. i. Auteur français (anagramme) Ce que prennent d'abord ceux qui volent. â. Fait par la Dame aux' Camélias et î\'ana Certaine ne frappa tin futur empereur que par son exiguïté. 6. Fut la vietime de Mahmoud Généralement atteint par une bonne pièce; ".D'un pays où l'on constate que les radicaux s'agglomèrent -sans -fusionner z Précisé un détail. 8. S'observe sur la planche ou sur le pré Berceau de Nag, Darzee et Chuchundra. 9. L'un de ses héros porte un nom d'urticacées Dans la bouche d'un personnage de Pagnol Hebdomadaire. 11). Phonétiquement fut Où un liors-d'œuvre peut être un chef-d'œuvre. 11. Empêche un accident que, dans un autre cadre, a depeint André Chcnicr. Verticalement. I. Défenseur de l'ordre dans un pays cher à Loti et à Farrère. II. I.e que perdit J'auteur du Paradis perdu Ancien roi Anei«n roi. HI. Figaro leur est nécessaire. IV. Insectes II ne reste aux victimes de sa conversion qu'à répéter la fin d'un beau vers de Polyeneie. V. Nom qui rappelle une victoire d'Annibal. VI. Dans Bourgpt Fait une certaine unité dans les pays du Nord Initiales d'un cinéaste. VII. Fait partie d'un ensemble qui demande en vain réparation Où le public peut apprécier Je détail des bonnes es VIII. Son mari avait un emploi funèbre et son fils une bien mauvaise tête Privatif Prénom d'une actrice qui, comme, son illustre homonyme, quitta Je pays du sourire pour les sentiers de la vertu. IX. Initiâtes de l'inventeur du baromètre La proposition qu'it fit à un pêcheur converti le rendit parrain d'an crime Voyelles. X. Qui ont des facultés absorbantes. XI. L'Espagne et le Portugal ont chacun la leur.

Solution du problème N° 103

'i a m n v vr vn m k x m

COMMENTAIRES

Horizontalement. Cinq 1. Hébert et Lenormand. Sept 2, Claude Terrasse. Dix 3. Xuma Roumestan. Onze 1. Le Sourd ou l'Aubergc pleine.

Verticalement.. Deux 2. a Fais dodo, Colin mon petit frère », été. Trois 1. Le lit de justice. Quatre 2. Benjamin Rabier. Huit X. Pelouze. Onze. « J'étais seul l'autre soir au Théâtre-Français » (Une soirée perdue,)

Hagedorn, effrayé, se dit « Ça promet Et il se mit à parler, sans presque reprendre haleine, du bal d'apaches, de l'échec de Schulze au concours de costumes et de la première leçon de ski de Kesselhuth, et de Berlin d'une part, et de la nature de l'autre il annonça que sa mère avait écrit pour savoir s'il y avait des avalanches à Bruckbeuren, et. Je t'en prie, mon bon, rendsmoi un service, dit Schulze. Et va me chercher dans ma chambre la petite bouteille de valérianate 1 Veux-tu ? Elle est sur le lavabo. J'ai des crampes d'estomac.

Hagedorn bondit, fit signe au garçon de l'ascenseur, et monta au haut de l'hôtel.

Vous avez des crampes d'estomac ? demanda la nièce de tante Julotte.

Ferme ton bec ordonna le conseiller furieux. Es-tu devenue subitement folle Que viens-tu faire ici ? *?

Erich Kaestner.

{A suivre)

Traduit de l'alUmanS par- Ë, Rickmen.


L E T H £ A T R E

Maurice Chevalier et Joséphine Baker baptisent le jeune éléphant Auguste.

Comment lut baptisé l'éléphant Auguste

Nous avons dit hier que c'était une chose fetite ei que le petit éléphant Auguste était baptisé. Voici comment les choses se sont passées. Il était venu beaucoup de inonde, mais Auguste pécherait par orgueil s'il oubliait que son baptême était précédé d'un gala de music-hall avec un programme unique organisé riu profit de « La Piste » par la presse du music-hall.

Ce gala rapporta près de 50,000 fr. On applaudit successivement tés sœurs Schwarz et Marie Dubas, qui lança Je le ferai demain, chanson qui sera vite célèbre. Alfred Court et ses fauves, un ensemble impressionnant d'athlètes et de girh « Force et Beauté ». qualificatif co.nvenanl aussi aux exercices de Christiane de Lagranae et de Gaby MaruS; le numéro de i'akana, dont nous reparlerons :jeudi, et bien d'autres numéros qu'annonçaient; Miarka Laparcerie et Mauricét. ̃

Enfin parut le troupeau d'éléphanls des frères Amar et Félix Paquet annonça le baptême d'Auguste.

Le petit Auguste arriva avec sa mère, orné d'un beau collier de raf fia. Il était

Le Testament Tante Caroline à l'Opéra-Comique.

ht Teslçanent de la lunte Caroline, de MM. Nind'et Albert Roussel, qui doit passer la semaine prochaine, est la première des œuvres inédites parmi celles <|ue te comité consultatif de l'Opéra-Comique a retenues. Mlle Suzanne Uelielly, l'entraînante interprète de Xormaitdh', a été spécialement engagée pour créer le voie de Christineelle pourra mettre en valeur

PROGRAMME DES THEATRES

k: :• EN'MATINEE 7' •.

ODEO.fl)nnt'r)S-i:)), 2 lj. 15 Lck tilù» beaux' >-cnx du monde (M. Jean Sannenf, .Msne Marguej'itc. Valniundi .)Dt. IJucleii l'ascnl, Geôrycs Cusin. Mme JludeJeine Ijrosy). COMPAGNONS DU THEATRE (Th. Micheli, 2 h. 30 Huis dos, Ruban bleu (Première).

Même spectacle qu'eu soirée 5 Grand-Guignol, 3 h.; Humour, 3 II Nouveautés, 2 h. 4t»

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d'humeur joyeuse, folâtrant entre les jambes de sa mère et cherchant à faire des niches à son parrain, Maurice Che- valier. Il voulait absolument lui voler son chapeau de paille. Il allait faire l'ai- mable avec sa trompe près de Joséphine Baker, qui ne paraissait pas rassurée du tout.

Comprit-il ce qui lui arrivait lorsqu'il reçut sur la tète le contenu d'une bonteille de champagne ? En tout cas il accepta très bien cette douche et sa petite trompe en trompette il s'en alla en gambadant, comme il était venu. La marraine chanta alors une belle chansou et le parrain détailla les couplets d'une chansonnette de circonstance consacrée aux éléphants.

Naturellement, on ne le tint pas quitle, on réclamait Prosper.. Alors Maurice eut ce mal charmant.

Je redoutais, en même temps que j'espérais que vous demanderiez Prosper, alors, à tout hasard, j'ai apporté la musique de Prosper.

C'est ainsi que, l'autre nuit, le jeune Auguste fut baptisé. A. \V.

ses irrésistibles dons de comédienne, aux eôtés de Mlle Fanny Revoil, appelée également en représentation salle Favart pour tenir le rôle de Lucine dans cette grande opérette que .met en scène II. Pltoëff, A l'Opéra.

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Le doigt qui accuse Un film terrible, horrible Ce jeune procureur qui a envoyé. plus d'un coupable à la chaise électrique, risque de s'y asseoir lui-même, bien qu'étant parfaitement innocent. H est sauvé de justesse alors qu'un garde commençait à fendre sort pantalon et que les essais de courant zébraient la prison d'éclairs sinistres.

La joie de vivre rend le rescapé généreux s'étant avisé, dans sa cellule, que rien, la mort exceptée, ne méritait d'être pris au tragique, il rend à sa fiancée la parole que rclle-c.i pensait, d'ailleurs, à lui reprendre et la jette incontinent, en manière de remerciement, dans les bras du policier auquel il doit d'avoir sauvé sa peau Un gentleman doit payer. » Jamais, depuis certain film, où Bancrofl, condamné hilare, semblait mourir de rire dans le fauteuil fatal, nous n'avions vu documentaire d'un réalisme aussi fascinant. Celui-ci se, déroule presque d'un bout à l'autre derrière les barre'atix, et les réactions de chacun sont enregistrées avec: un soin minutieux' le révolté, le. nvjsti<tue, l'amoureux ̃–̃̃ celui que' le souvenir d'une femiite tourmenté, 'celui que Dieu console et le cri- minel crapuleux révèlent en .gros plans, leurs iiltimeS an'goïsse& Vil jeûné homme défait inarche 'an supplices échappe ûu .ihstant ses bùiirreau» ei s'accroche à la vie qu'il ne veut pas quitter en même temps qiiaux solives dit.

plafond. ̃

-Cependant des' sénateurs discourent, sur la peine de mott- et sur l'opportunité de la -rayer des, lois. Mais leurs vains propos, .légèrement tendancieux, sont noyés dans l'horreur dont est baigné ce

f ilm Jean Laury.

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CONCERTS PASDELOUP <2Kk Auj. sant.27, 16 h. 30 ouv. «Freyschiitz», Weber; « « Symph. concertante, violon, cello, hautbois, basson et orch. », Haydn (solistes de l'orch.) Rastellt, quatuor saxo, piano et orch., P. Ve)lon«s :X1" aud.) Quatuor de saxophonfe&,4&3lr,&.ris* « La Perî », Dukas « Concerto piano, :o'reh^, », Ravel JEAN DOYEN; « Le Chemineau », (nrél.), Leroux.

Chef d'orch. M. THEODORE MATHIEU. .y5^»!^ POULET SIOHAN

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Auj: sam. il fêv., à 16 h. 30, Salle Pleycl FE RAI HA VIF» <A- HONlïGGER), avec

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Concerts du Conservatoirec'onsîVvnu.ue Demain dim. 28 fêv.. à 15 h., avec M. HENRY MERCKEL

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LUX 14 h., 21 h. Secret du Coffre, Un Mauvais Garçon. LE CESAR. Perm. 14,30 à 19,30. Soir, 21 h. Un grand amour de Beethoven.

4 LUTETIA 14, 19. 21 h. 27, rue de la Paix. 4 MADELEINE 10 h. à 1 h. 30 Vous n'avez rien à déclarer? + MARIGNAN 14 h., 1 h. 30 François I".

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MOZART 14 h. 45, 20 h, 45 Port- Arthur, Le Rescapé. MAX-LINDER 12 h.-2 h. Cargaison blanche, NORMANDIE 14 h. à 24 h. L'Ange du Foyer. 4 OLYMPIA 13,10, 15,15, 17,20, 19,25, 21,30, 23,40 L'Homme du jour.

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PETITES ANNONCES


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On ne répétera jamais assez que la beauté d'une femme est avant tout une affaire de peau, L'éclat du teint et la fraîcheur r du visage sont les qualités premières de la séduction féminine, aussi convient-il, pour conserver à ce visage malmené par la vie et les intempéries, sa beauté normale, de savoir soigner son épiderme avec des produits intelligemment sélectionnés.. Ces produits, pour être efficaces, doivent pénétrer en profondeur dans les couches dermiques où se forment sans cesse les nouvelles cellules et non se contenter d'un simple traitement en surface. Ils doivent activer les sécrétions naturelles des glandes cutanées et entretenir la vitalité des cellules, base de la santé de la peau. Parmi ces produits, il n'en est aucun qui soit aussi parfaitementau point que le « Masque Porcelaine » offert par la Maison Caron, avec l'aide et les conseils de médecins spécialisés.

Ce masque doux, fortifiant, astringent et dépuratif, répond aux trois nécessités d'une peau en bon état, à savoir adoucir, épurer et tonifier. Rien n'est plus simple que son utilisation à laquelle chaque femme peut à loisir, dans le secret de son boudoir, s'adonner aussi fréquemment qu'elle le désire. Le masque porcelaine se présente sous forme d'un tube argenté contenant une crème à peine rosée comme un pétale de fleur. Avant de s'en servir, on le trempe la tête en bas, pendant quelques minutes, dans un bol d'eau très chaude pour amollir convenablement son contenu. Ensuite, en ayant soin de tenir la tête légèrement renversée en arrière, afin que les traits du visage remontent naturellement, l'on étendra aussi régulièrement que possible une épaisse couche de crème devenue fluide sous l'effet de la chaleur, en ayant soin d'insister sur l'épaisseur des bords, le long des cheveux, et du menton, ceci afin de faciliter par la suite l'enlèvement du masque. Selon les besoins, le masque sera étendu sur tout le visage' ou seulement en application partielle.

Au bout d'une demi-heure, qu'il est préférable de passer allongée bien à plat sur un divan, dans une détente absolue, la crème se durcit et devient dure comme une pellicule de cire, tandis que se retendent doucement tous les petits muscles qui retiennent l'architecture délicate des traits féminins.

Pour retirer le masque, il suffit de soulever doucement ses bords tout autour de la figure, puis de le ramener vers le milieu du nez dans un mouvement bref et régulier après quoi, il n'y a plus qu'à le soulever complètement à l'instar d'un loup vénitien, pour apercevoir dans la glace, un teint propre,. éblouissant de fraîcheur, où la circulation sanguine activée, restitue aux joues cet incarnat naturel, apanage du jeune âge.

Des ablutions et des compresses froides mises sur le visage pendant quelques instants, achèvent le bienfait du masque en éteignant la sensation de chaleur et en resserrant les pores débarrassés de toute impureté. Puis, après avoir très soigneusement séché la peau, l'on étend un soupçon de crème spéciale dont le but est de nourrir en profondeur l'épiderme nettoyé par le masque en pénétrant jusqu'aux glandes sébacées.

Ensuite, sur un visage clair, à la chair raffermie et au grain uni, il ne reste plus qu'à procéder au maquillage habituel et à se faire une beauté en utilisant lagamme des poudres« Madame Peaufine,» dont les tons qui s'étendent depuis l'albâtre jusqu'au hâle clair ou foncé, en passant par le blé mur, le mystérieux, le naturel et le rose thé, permettent aux tonalités de peau les plus rares, de trouver leur parfaite correspondance.

Une imperceptible touche de fard poudre, corail, pêche forcée, soleil rouge ou rose pourpre, posé sur les joues déjà soigneusement f poudrées avec une souple patte d'hermine, accentue enfin l'éclat naturel que la simple recette d'un masque de jouvence a ressuscité, sur les visages pâlis parla fatigue et l'ennui.

Ainsi, avec une beauté neuve qui n'emprunte à l'artifice qu'une aide quasi invisible, chaque femme pourra affronter son destin quotidien, sûre de conserver sans rides comme un beau ciel, le visage uni de sa jeunesse en fleurs

Comtesse de S.

CARON

1> W. POUR CONSERVER LA PEAU LISSE

Mettre le tube la tête en bas haut ou le bas du visage le masque masque è

MeuTrrXrfê^Tbas v hou. ou. le bas du visage ^eZ! eV^rftrZl

pendant dix minutes dans un '• mais touiours des deux côtes par le bas et en le ramenant

bo^eaurèT chaude Tenir à la fois. Conserver le masque touiours vers le m..eu du

pot a eau ires cnauae. lenir rP^nnt nnnnnée «t U visage. Compresse fro de r

̃: ^sSuVe^îûcKaîs e '• troits détendus ou moins pen- deux secondes. Bien essuyé,.

̃̃̃'̃'̃ S? ?éauHôre sur le vfsaae dant une demi heure Retirer & étendre ta crème masque

t^i^^e^U M- k..jT £>. J\ 1* 'If ̃ |* if X *F Q. fi 1 -S ™" Joute la nui».

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MASQUE PORCELAINE

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LA COUPE DE SKI DU ROI D'ITALIE A SESTRIERES

L"

LE CHAMPION ITILiEN GHIERONN1 victime d'un accident, doit abandonner LES TRANSALPINS MENENT TOUJOURS mais René Lafforgue se rapproche d'eux

DU HOCKEY SUR GLACE A L'AVIATION

LE PRINCE CANTACUZENE DONNE AU "FIGARO quelques détails sur son projet de tour du monde aérien IDe rxotre envoyée spéciale J*_A-CX-iIZLSTE B-RO"W3^T

Sestrières, 26 février. La quatrième épreuve de la 'Coupe du Roi, disputée aujourd'hui sur le parcours Col Triplex-Sauze d'Oulx, a bouleversé le classement général de la compétition.

Chieronni, le champion italien, à qui la victoire finale semblait assurée, a été victime de sa témérité. Ayant pris le départ à une vitesse folle, il fit une chute grave et fut relevé avec une luxation du genou. Le voici forcé de passer le flambeau à ses

compatriotes.

J. Sertorellj continue à courir, mais après son élimination dans la première épreuve où il cassa un ski, ses performances ne sont plus comptées pour le classement général. L'abandon de Chieronni donne à René Lafforgue des chances de victoire; l'excellent skieur français a fait aujourd'hui une très bonne course.

Au classement général des dames, Paola Wieainger reprend avec autorité la première place que lui avait momentanément enlevée 1'Anglaise Miss de Cosson, qui, par suite d'une chute, a perdu de nombreuses seconde* en' cette quatrième descente.

Les classements

Quatrième épreuve. Messieurs 1. Jiacinto Sertorelll (It.), 5 m. 0 s'. S/5; 2. Camilio Passct (It.), 5 m. il s. 1/5; 3. Zertanna (It.), 5 m. 23 s. 4/r>; 4. Hené Lafforgue (Fi1.), 5 m. ~'fi s. 2/0 5. Haaiies (Nfjrv.), D m. 34 s. ii/D; 6. S.eigjenr .( Pr. ) 5 m. 35 s. t'/5; 7. Bui'iiet (Fr.), 5 m. 36 s.; 8. S. Sertorolli (It.), 5 m. 41 s. 2/5; -0 Garg-f.iHi (It.), 5 m. -12 s. 3/5 10. Huswlrtcù (suisse), 5 m. 54 s. 1/5.

Dames. 1. Mlle P. Wiesinger (It.), 7 m. 15 s.: miss Tompkinson (G.-B.), 7 m. 2-3 s.; 3..Mlle Seghi (It.). 7 m. 35 secondes 1/5.

Classement général. Messieurs 1. Zertana (It.), 357 pts 27; 2. Carailio Passel (It.), 356 pts 76; 3. Stepliano Sertorelli (II.), 334 pts 17; i. René LalTorgue (Fr.), 331 pts 45; 5. R. Burnet (F)1.), 331 pts 20; 6. Francesco Passet (It.), 323 p, 97; 7. Pariiini (It.), 319 pts 11; 8. Gargenti (It.), 311 pts 22; o. Haanes (Norv.), 309 pts i'. 10. Guiot (It.), 30S pts »8. Dames. 1. Wiesing-er (It.), 392 pts 85; 2. de Cosson (G.-B.), 38S pts 23: 3. Segfti (It.), 375 pts 52; 4. Tompkinson (G.-B.), 363 pts 22; 5. Fricla Clara (It.), 371 pts 39.

Londres, 26 février. C'est en déplorant d'avoir des choux cuits à l'eau à chaque repas que nous nous mimes à parler aviation, le. prince Cantacuzène et moi

J'apprends qu'en Roumanie on ne sait souvent pas qui est le prince Constantin Cantacuzène, mais tout le monde sait qui est« Bffis », surnom donné au pilote fameux.

«Bzz» est à -Londres, car il est capitaine de l'équipe, roumaine de hockey sur glace mais son départ est imminent car il retourne à Paris et à Istres pour poursuivre son entrainement et les essais sur son Caudron-Renault Typhon, le seul bimoteur monoplace au moude, avec celui de Hossi.

En général, me dit « Bzz », je déteste le battage d'avance. J'aime que la presse me soit attentionnée, mais seulement quand j'ai réussi 1

HOCKEY SUR GLACE LE CANADA

est champion du monde II bat la Grande-Bretagne par 3 buts à 0

Londres, 26 février (de notre envoyée spéciale) a

le Canada, qui a pris l'habitude de détenir le titre de champion du monde de hockey sur glace, fut, l'an dernier, aux Jeux Olympiques, désagréablement surpris •n se faisant déposséder de son bien coutumier par la Grande-Bretagne.

Les Canadiens, après avoir ruminé leur vengeance pendant une année, ont trouvé Jiiér sotr Londres l'occasion de prendre leur revanche.

Devant une foule énorme, à Harringay Arena, ils ont rencontré leurs rivaux anglais. Ces derniers, malgré une résistance magnifique, alliée à une technique remarquable, n'ont pu mettre en échec la splendide cohésion unie aussi à une belle virtuosité de l'équipe canadienne, rapide, scientifique, aussi sOre dans la défense que brillante dans l'attaque. Cette finale des Championnats du monde fut telle que la souhaitait la multitude des spectateurs, qui montrèrent d'un bout à l'autre de la partie un enthousiasme fort compréhensible.

Ajoutons qu'encore que le titre soit acquis au Canada, les dernières rencontres du Championnat seront Jouées ce soir. J. B.

TENNIS

Les Français sont éliminés dans la Couse Butler

FOOTBALL

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE

SOCHAUÏTet ROUEN seront demain en présence Le vingt-deuxième tour des Championnats de France sera (lispiité demain. Le match vedette de la première division opposera, à Rouen, le F. C. Rouen au F. C. Sochaux. Ces deux clubs sont seconds du classement général à un point des leaders, le R. C. Paris et l'Olympique Lillois. C'est dire que Soçhaliens et Rouennais vont se livrer une bataille sévère sur l'issue de laquelle il est difficile de se prononcer. Certes, le F, C. Sochaux est en progression, alors que Rouen vient de subir plusieurs défaites. Mais, sur son terrain, l'équipe normande peut opérer demain le redressement que ses supporters attendent.

Les leaders i2'auront pas des parties aisées à disputer s l'Ol. Lillois va rencontrer « à domicile » le C. S. Met?, adversaire redoutable, Le R. C. Paris se rend à Roubaix où le Raciag Club local est peu disposé à se laisser battre t les Houbalsiens sont réputés pour faire, chez eux, des matches transcendants.

Ainsi peut-on s'attendre a voir le classement général quelque peu modifié à la suite de ce vingt-deuxième tour,

Signalons, en seconde division, la rencontre importante que livrera le R. C. Lens, classé en tête, à l'A. S. Saint-Etienne. Voici le programme de la journée Division nationale C. S. Metz c. 01. Lillois, F. C. Sète c. A. S. Cannes, F. C. Rouen c. F. C. Sochaux, R. C. Roubaix c. R. C. Paris, Antibes F. C. o. 01. Marseille, St. Rennais U. C. c. Excelsior R. T., Red Star 01. c. R. C. Strasbourg, S, C. Fives c. F. C. Mulhouse.

Division interrégionale A. S. Troyes S. S. c. 0. G. C. Nice, F. C, 0. Charleville c. U. S. Valenciennes, Amiens A. C. c, S. 0. Montpellier, 01. Dunkerque c. 01. Aies, R. C. Calais c. S. M. Caen, A. S. Saint.Etienne c. R. C. Lens, F. C. Nancy c. St. de Reims, C. A. Paris c. Havre A. C.

Division régionale U. S. Pontoise c. F. C. Dieppe, R. C. Arras c. U. S. Tourcqing, R. C. Epernay c. S. C. Abbeville, A. S. Hautroont c. S. C. Csudry.

Monte-Carlo, 26 f carier. .(De notre correspondant particulier.) Les fervents de tennis, qui se pressaient aujourd'hui en foule au Country Club de Monte-Carlo pour suivre le grand tournoi international, furent vraiment comblés de tous côtés les sollicitaient des matches passionnants qui réunissaient l'élite des joueurs européens. Dans les demi-finales du « Butler Trophy », les Français Boussus et Brugnon furent écrasés par les Allemands von Cramm et Henkel, qui commirent un minimum de fautes, alors que nos représentants accumulaient les erreurs. Les jeunes Petra et Pelizza furent plus brillants devant les Anglais Hughes et Hare, mais ils ne purent cependant entamer l'iioniogénité de l'équipe britannique.

Dans la « Beaumont Cup », les Françaises Mme Mathieu et Mme Boëgner, tenantes du titre, et les Anglaises miss Yorke et miss Ingram accédèrent à la finale.

« Butler Trophy ». Demi-finales Von Cramm-Henkel (AH.) b. Boussus-Brugnon (Fr.), 6-2, 1-6, 6-0, 6-0 Hughes-Hare (G.-B.) b. Petra-Pelizza (Fr.), 2-6, 6-2, 6-2, 6-3.

« Beaumont Cup ». Demi-finales Mme Mathieu et Mme Boëgner (Fr.) b. miss Hardwick et miss Dickin (G.-B.), 3-6, 11-9, 6-3 miss Yorke-miss Ingram (G.-B.) b. Mrs Satterthwaite et Mrs Peters (G.-B.), 6-1, 6-3. Simple messieurs. Quarts de finale Henkel b. Ellmer, 6-3, 6-3 Boussus b. Peters, 6-2, 6-4 Von Cramm b. Vodicka, 4-6, 6-2, 6-4 Palmieri b. Schroder, 6-4,

Simple dames. Demi-finales Mme Mathieu b. Mme Boëgner, 6-1, 6-3 Mme Sperling b. senorlta Lizana, 6-0, 6-4. J. Rouillot.

LE TIRAGE AU SORT du Tournoi du Sporting Le tirage au sort des épreuves du Tournoi du Sporting Club de Paris a eu lieu hier. Les joueurs et joueuses suivants ont été. désignés comme têtes de série pour le tableau final.

Simples P. Petra, H. Bolelll, G. Troncin, Weiss, Berthct, P. Pellizza. Mercier (Suisse) et P. Féret.

Simples dames Mlle Neufeld, Mlle Mellerio, Mme Lebailly, Mme Varin, Mme Morel-Deville, Mme M. Bernard, Mme Spéranza, Mlle Pannetier.

GOLF

La Coupe Puiforcat débutera demain

Le premier tour de la Coupe Puiforcat aura lieu demain et opposera les clubs suiTants

A Saint-Germain Fourqueux c. Le Sart au Lys Fontainebleau c. Morfontaine à Saint-Cloud Chantilly c. Bordeaux à Fontainebleau Saint-Germain c. Marly à Morfontaine Ormesson c. Compiègne. Les départs commenceront le matin, à 9 h.vlô'; pour les doubles et l'après-midi à 13. h.. 15 pour les simples.

Dans le haut du tableau, exempts du premier tour, se trouvent Saint-Cloud c. La Boûlie et dans le bas Lyon.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

L'ampleur des oscillations boursièdes s'est encore amortie. Cette séance de réponse des primes, située à la fin de la semaine, précédait, d'autre part, un grave débat parlementaire. La Bourse s'est donc tenue sous la réserve. Elle s'est contentée de relever un peu le cours des rentes. Certaines séries, comfime le 5 p. 100 1920, gagnent jusqu'à 85 centimes.

© Les valeurs françaises sont inactives, mais soutenues.

© Au Parquet, les valeurs de matières premières sont hésitantes. En Coulisse, l'Union minière du Haut-Katanga et la De Beers poursuivent sans débrider leur progression.

Si La réponse des primes s'est faite il l'avantage des acheteurs de valeurs de matières premières. Par contre, les primes sur les rentes, snr la plupart des valeurs françaises et sur les mines d'or ont été abandonnées. C'est la consécration du divorce de ces diverses catégories de valeurs depuis un mois. & On a l'impression qu'on aborde la liquidation de fin de mois avec une position de place un peu allégée et que, dans ces conditions, les taux de reports pratiqués ne seront pas supérieurs aux précédents, ainsi qu'on avait pu le craindre un moment.

® Aux changes, le dollar accentue sa progression à 21,505 contre 21,5025, tandis que la livre revient à 105,125 con-

~w.,¢

tre 105,18, A terme, les reports se détendent légèrement.

© L'Allemagne modifierait-elle sa politique kg9tl4t)tt~De ? Une information de Berlin tpndrait à h faire croire. On annonce qu'à la prière du docteur Schact il aurait été dieidé de consacrer une partie de fond» de devises destiné à financer les achats de matiires premières nécessaires au réarmement à accroitre les importations de matières premières pour la fabrication des produits d'exportation. Le général von Blomberg aurait donné son assentiment à ce projet. Sous la pression de la nécessité et, en particulier, par suite de la hausse des matières premières, l'Allemagne commencerait donc d'abandonner les industries de guerre pour les industries de paix et préférerait les compétitions commerciales pacifiques aux jeux de Mars. Mais cette évolution n'eslelle pas une apparence destinées à trompper les démocraties anglo-saxonnes ? © La revenu national canadien est passé de 4,094,000,000 de dollars en 1935 à 4,520,000,000 en 1936. Le budget ordinaire est en excédent de 51,500,000 dollars contre 250,000 ;7 j/ a un an. Le déficit de la Trésorerie est de 87,500,000 dollars, contre 160,000,000 en 1935, portant le montant de la dette nationale à 3,093,500,000 dollars. Le capital de la dette nationale est donc inférieur au revenu national de l'année. Heureux pays l

ffi A la Chambre des communes, M.

PARIS LONDRES irrégulier NEW-YORK assez ferme

PRINCIPALES FLUCTUATIONS nir,m Clôt. oem. Z7Z ciôt ôêTT RS ciôl ô^ Z7Z ciôt De^ïT

PRINOIPALES FLUCTUATIONS VAlEURS récéd 1 Dern.,Il VALEURS 1 Clôt. Gera. VALEURS Glât. 1 Dern. Il VALEURS 1 Clô~. IDe, rn,

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4 0/0 1917 7170+ 0 25 »«". !%̃̃ 78 3/4 77 8/W Crowa-Min « 15. AirRed.n» 74 1/2 73 7/8 JolinsHan» 137 1/2 136.

5 0/0 1920 94 05 + 0 85 4% 108 3/4 3/8 EartRand. 77/9 77/6 AIHedChem 23S 228.. Kennecott 63. 63 5/8 4 (1/0 1925 95 20 + 0/0 Warloan.. 10! 9/16 18J 7/a Oednld. 10 1/4 10 1/4 Amer. Can. 107 1/4 107 1/8 Bonteome 62 1/2 62 8/8 Bons Tr. 5 0/0 1934 943 -J- 6 Franc. S 16 5/8 16 s/» ColdSelds 111/10)4 111,3 Amer Smel. 86 1/4 85 3/4 Nat.DairyP 23 3/4 Î4 1/4 /,t CrMU Fnnrlcr 2850 -i-20 4 M- HS/tBiaittini 169 17 1/3 Am. T.etl. 175 1/2 17o 1/4 Hat. Distil. 29 3/8 30 7/8 Klertrlrité de Paris 678 +17 -*K(«17) >«•»/» 16 3/4 Chartered 41/6 42/. Am.TohacB. 95. 95 3/8 u.-Y.Centr. 44 1/8 45. i. Haut-Katanga prlv. 4881 +8» ./̃ 100 3/8 Rio Unlo.. S0 29 3/4 Anaeonda.. 64 1/S 64 5/8 HortnAmer 30 5/8 30 1/8 Vie Sllf Montagne 2685 +57 »ré«i<t»S9) n .1. 27 Tharsi. 72 /6 71/3 Atcilson.. 74 1/2 75 7/3 Pensylvan Ml/2 43 7/8 De Beers ord. 2400 + 70 CM»e4!é.. 103 1/4 103 1/4 langanjika 30/» 20/9 Canad. Pac. 17 3/8 17. PnWieSer. 48 lit 47 3/4 ue »eers oiu -̃• t Egyot. ïnil i<8 3,4 104. Aaaconda.. 27 1/3 262/6 Case. 163. 160 1/4 Radio 115/8 111/2

Baisse ïmns 41 1/J 411/4 HoyalBatch 49 9/4 49 1/2 Cer.d.PîJM 74 3/4 76 3/8 Reynolds.. 55 3/4 65 1/4 jtaijeasii 18 18. Snell 7 1/8 7 5/32 Cnes.a.Olio 65. 65 1/2 SearsRoe». 89. 89 5/8

Tréfileries 980 –20 Jap-4J«'(99) 60 1/4 60. Méx.Easlt. 27.7J6 W 4 1/2 Coffl. Solien 18 1,4 18 3/8 Skell 34. 33 3/4

Penarrov? 457 7 9 *•*«».»» « •/• O ̃/̃ HiWm « 40. Consol.Edis »3 43 st. Brands. U 3/8 15 1 /a

Port du Rovaris 0220 –60 9 *w»e(180() »/4 0 3/1 Gala. m/V,i «"̃ Coty 7.1. 7 st.OiloiHJ 72. 72 1/8

romnteurs à Bal 865 –30 S»»as.«t. 47 « ./̃ tatt-Imt «/«« 43/4JJ ttrjitor. US «s 1/2 TeauCorp. 515/8 M.

Sïïoi à gaz. «65 –25 *mi% » 3/4 2 3/4 Malacoa. 50/. 50,. Dn Pont. 170 1/4 170 1/2 Texas Onlf. 411/4 41 1

Peugeot 665 -25 TM.7~ !3/< 23/.4 ala_ 60/. M,. t),.p.,t.HOt/tt70t/2TMMM{. 41 1/4 41f;8

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Jag«r«<ont. 3 3/4 9J4 2 3,4 AtcMsen. Î6 1/2 76. y. InterHIck. 70 7/8 71. Westing».. 153. 15S

1 Btaipan. 62/6- 61 10l<; Oanad.Pac. 17 S/8 17 1/2 Int.T.etïel 13 5/8 13 5/8 Woolwortli. 57 8/8 517/8

PRINCIPALES TRANSACTIONS -«•–•«.«*• En francs de rente MARCHES COMMERCIAUX

3 0/0 1 329.110' 5 0/0 20 ..t 152.280 cniiYCT I ce .«–JAi; Cours Déni.

4 0/0 17. 63.930 4 0/0 25. 140.220 BRUXELLES affaibli p,.écél) cours

4 U/0 18. 63.9:10, 4 0/025. SZ 140.220 a 1 l, ours cours

4 0/0 18. 249.810 14 1/2 0/0 32 1.833.100 I

6n titres TERME 1 Clôt, 1 Dern. Il COMPTANT 1 ClÔt. Cern. Bl,É ,(pri"impose.ep. culture 145 sa 145 50

M "t'es: TERME rêcéd cours COMPTANT p«a fi| ~y. ^PST bt^™ .f-S

Obllg. du Tré.or PécWney 1.113 > = ""«I» ̃ • Mai \J,\ }g \>*

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4 W » Air Liuuide 2.059 sidro 385.. 363.. Eanq.Bru.. 1045 1020 FARihes pan. 225.. 225.

Bons du Trésor Citroën "'82 Barc. Trac, 297 50 282 so Bang..N.Bel. 1955 1905 ooTOH (Sakels) Alexandrie Har« 18 41 18 39 4 1/2 0/0 33 810 Peugeot 'Y. 428 StaiilTm. 905.. 878 75 Cal««R.D. «10 28*0.. N.w70rt Mai 1! 82 a 14 5 0/0 1934. 2.002 Say 926 8«enos-*yr 237 50 220 Cr. tavers. S».. $00.. Kew-Yort Bars 12 82 1». 14

4 1/2 0/0 34 7.:i7B ïe?res fi 0.B5:! S«HopoUi. 1815 1800 SocO.Bel. 5325.. 5350.. SBCRB7 Kew-Xork Sîrs 255.. 252.

B. de France 142 Young 5i% 30 1.003 Hltr.Rail» 4W 437 50 Eleetroiel. M0..I3M».. –Mal 258 257.. B de Paris 1.895 Turc 683 Banq.dePar 2140.. 2100.. Elect. (cap.) 1315 1 1305 CAOUTCHODC. fuméfenil. U Parisienne 1.036 Central Mining .,2 Eleet.seine 590.. m.. (fon.) 3870 SS60 Londres. Disponible 21 86 21 k C. Lyonnais.. «2 Geduld 1.321 B.Ga« Hor« 627 60 «20 Sonna 1Î475 12300 «âOBIŒOBC. *«w-ftw.. Mars 2186 21 82 Suez cap K>5 Bio 5."i34 Metropolit, 1560 Hydroflua.. 405.. 395.. CBivre (stan.) Londres. Comptant 690/7I4 ;6i»/ <!j Dtstrlb Elect 138 Azote 393 Tanganyika "4.. 168 90 J. Cocterill 1750.. H60 Mew-ïork Mars 14 00 i 14 rpns ̃> i'/(j Royal Datch.. 2.277 Ht-Kat(pr.) 6610 6700 Ongrée-Mar 2025.. 2200.. Mai 14 95 14 80

~ct" L063 Amsterl. Rub. M7 (c. P.) fi800. '6600., ASID'l4lno. 370.. 375.. JTA1,tL, LODdrcs. 'omptant "14&to/ ~3

Penarroya :726 Cr. Nat. 19111 1.331 6m _541.. VI.IIl. 8845.. at88 étrans. Comptant 31 2s 16/.3

Penarroya X726 Cr. Nal, 191» 1.331 «H,) «sm mm vieille.*» «45 3730 ^B ««"*̃̃ comptant w 29 îs/|. Kali Ste Thér. 1.3U5 Cr. Nal. 1020 1.698 Coneor-ia.. 163 50 158 50 Manrase 1O7O0 10750 arGEHT (bar.) Comptant "20 1,'S 20 3,16

Kiihluiaiiu 1.966 Cr. Nat. 1923 1.152 PetroSna 880.. 867 50 Nord C.arl.| 3200 I 3J75 OR FIN Comptant i 142/2}. 142/3

STABILISATION A 105, OU A 112?

RÉPONSE DES PRIMES AU BÉNÉFICE DES ACHETEURS DE VALEURS DE MATIÈRES PREMIÈRES

Rentes bien tenues. Fermeté de l'Union Minière et de la De Beers. Modification de la politique économique allemande ? Les finances canadienne».

Contre la stabilisation brusquée du franc, les arguments se pressent en foule; et ils sont plus forts les uns que les autres. Tous se ramènent à ceci qu'il s'agit d'un expédient. Et après ? Le choix est exclusivement entre des expédients, tous onéreux et tous dangereux. Celui de la stabilisation n'est pas le pire, et il a, de surcroît, cette chance d'être, de beaucoup, le plus facile. Une fois ménagée sa part à l'imprévu, qui joue un grand rôle en ces temps-ci, il est à penser que cette double considération emportera la décision en suspens.

A supposer qu'il en soit ainsi, deux questions annexes, l'une principale, l'autre accessoire, restent à traiter. Cette dernière se rapporte aux subterfuges à employer pour conserver au Trésor les bénéfices substantiels de l'opération. La loi les ail'ecte expressément à l'amortissement. Il faudra donc la tourner. Elle ne lixe pas de date pour l'apurement de ces comptes. On pourrait le reporter à la Saint-Glinglin. Peut-être le Sénat ne. se tiendra-t-il pas pour enchanté par cette ingéniosité. Ce sera une passe délicate.

Au contraire, le Parlement n'a pas à être consulté sur la stabilisation elle-même. Il s'est dessaisi, sans y penser apparemment, de ses prérogatives à l'égard de la monnaie. Entre les cours de 98 et de 112 pour la livre sterling, prise comme base, le gouvernement est entièrement libre de fixer le franc à sa guise. L'hypothèse d'une revalorisation du cours actuel de 105 jusqu'à 98 ne parait pas à retenir, pour le moment. Le cours de 105 consacrerait une situation de fait. Il obligerait la spéculation, dans la mesure où elle n est pas négligeable, à subir des pertes importantes. En revanche, une masse considérable de capitaux ne rentreraient pas, parce qu'ils attendraient, à tort ou à raison, une prime plus forte. Enfin, il n'est pas certain que ce niveau du franc soit celui que permette de tenir l'évolution de I'jëconomie nationale.

̃La stabilisation à 112 aurait des avantages et des inconvénients opposés. La prime de change serait plus forte, par définition. Mais il serait difficile de faire entendre à l'opinion que cette retraite stratégique est une victoire. D'autre part, la pression des prix serait encore augmentée.

Il est certainement trop tôt pour pousser plus avant l'étude de ce dossier. Mais on notera que, dans les nombreuses discussions privées et publiques dont il fait l'objet, c'est toujours la livre anglaise qui sert de pivot. Tout se passe comme si elle était devenue l'étalon de mesure eks s valeurs. En France, on n'avait j;nais rien vu de pareil, depuis la lin de la-Tierre de Cent ans.

F.-F. Legueu.

BOXE

Peter Kane battra-t-il Pierre Louis avant la limite ?

plus ou moins fragiles. Cette fois, le Jeûna phénomène d'outre-Manche rencontrera le champion de France des poids mouche Pierre Louis, lequel, après avoir donné bien des espérances, a quelque peu déçu les sportifs qui lui avaient fait confiance. Que vient faire Pierre Louis dans cette galère où il ne semble pas qu'il ait la moindre chance ? Pense-t-il, par son jeu stérile, « stopper son redoutable adversaire? Espère-t-il, en embrouillant les Jeux, enlever la décision?

Le Jeune Peter Kane se doit, croyonsnous, de confirmer ses beaux débuts à Paris en emportant sur Louis une victoire décisive. Roi du K.O., Peter Kane doit triompher avant la limite et donner ainsi à cette rencontre un intérêt de premier plan qui lui fait défaut jusqu'à maintenant. En second combat, le Grec Christoforidis rencontrera Marti nez de Alfara. Le jeune « Christo prétend reoueillir la succession de Marcel Thil et se voit déjà possesseur du titre de champion du monde. Nous n'y voyons pas d'inconvénients. Cependant, il affirme 6tre invaincu jusqu'à ce jour et le meilleur poids moyen européen! Oubliet-il la défaite que lui infligea Tenet, certain soir à Wagram, et range-t-il ce même Tenet dans le magasin aux vieilles lunes? Qu'il batte donc, lundi soir, Martinez de Alfara! A. L.

Peter Kane reparaltra lundi sur le ring du Palais des Sports. Réjouissons-nous de revoir ce fin pugiliste en action sur l'un de nos rings. Par la façon magistrale dont Peter Kane l'a emporté sur Angelman, on a pu Juger des grandes qualités du Jeune champion britannique, dont le palmarès est riche sur 32 matches disputés, 32 victoires, dont 26 par K. 0. La puissance de Peter Kane est donc remarquable et s'est affirmée aux dépens de quelques mâchoires

LES COURSES

» Pour mon raid autour du monde, j'ai dû, pour obtenir l'argent, aller contre mon désir. Car c'est une souscription publique qui a été nécessaire et, en quelque sorte, touchante. Du plus grand au plus petit, en toute la Roumanie, on a donné et mis sa confiance en moi. S. M. le roi Carol, MM. Titulesco, Irimesco, actuel ministre de l'air, le prince Marinesco, préfet de Bucarest, M. Renault, le constructeur français, M. Antonesco, ministre des affaires étrangères, ont été les principaux dona-

et de pilotage sans vision le reste, en vol ordinaire.

» Je vol beaucoup avec mon oncle le prince Bibesco, et c'est moi qui le pilote dans tous ses déplacements. Et avec lui, on part de nuit ou de jour et par n'importe quel temps I

» Mon Caudron-Renault aura toutes les installations scintifiques modernes de vol céleste. »

A l'animation, au feu avec lesquels le prince « Bzz » me parle, je sens qu'il est décidé et confiant.

Allez-vous établir une performance, un record nouveau avant votre tour du inonde ?

Chut laissez-moi d'abord ranger mes crosses de hockey et mes patins Mais nous voici bientôt sortis de table je n'en saurai pas plus long, car le prince « Bzz » préfère parler des mille riens qui animent toute conversation mondaine.

Je parle négligemment de photos, i sans avoir l'air de rien, et c'est ainsi que j'obtiens le document que le jeune pilote a voulu dédicacer aux lecteurs du Figaro.

Le public du trot et les courses Le public de Vincennes, particulièrement populaire, témoigne depuis quelque temps de la plus fâcheuse nervosité. Il y avait t déjà eu de petites manifestations regrettables. Celle qui éclata, hier, après l'arrivée de la seconde course, dénota, par sa violence, un état d'esprit contre lequel le devoir de toute la presse est de s'élever avec force. Nous espérons être encore quelquesuns à être résolus à ne pas tolérer que la voyoucratie établisse aussi son règne dans le domaine sportif.

Depuis qu'ils sont en fonction, les nouveaux dirigeants de la Société du Uemi-Sang ont fait leurs preuves de compétence et de fermeté. Ils sont dignes de la confiance de tous, et, le jour où le public entendrait se faire justice lui-même, il n'y aurait plus qu'à fermer les portes des hippodromes. 11 faut certes veiller à ce que le sport soit sincère. Cela a toujours été notre préoccupation. Mais ce serait tourner le dos au but poursuivi que de renverser les rôles, et il n'appartient qu'aux commissaires de prendre les sanctions utiles. J. Trarieux. A VINCENNES

PRIX DE GENETS Il

(monté. ÎS.OOO francs, 2.600 mètres).

1. Lanaoiran (Gamet) .G. 18 » SI. G. Rouchet) P. 7 50 2. Lais (Neveux) P. 27 » 3. L'Inédit (R.-C. Simonard) P- 8 30 PRIX D'ANGERS

(attelé. 12.000 francs, 2.250 mètres). 1. Ksar II (H. Masson) G. fil » (à Mme veuve A. Forcinal) P. 22 » 2. Infante (Bertho) P. 5U » 3. Klonklon (P. Forcinal) P. 9 50 PRIX DE CHALLANS

(attelé. 10.000 francs, 2.625 mètres). 1. Lutin sans Suite (A. Forcinal). G. 159 » (au comte G. de Boiagel) P. 26 » 2. Le Canigou (H. Masson) P. (S HO 3. Lauréat (G. Chéron) P- 18 50 PRIX PRESBOURG

(monté. 30.000 francs, 2.800 mètres). 1. Karnac (Neveux) G. 5 50 (à M. A. Bézière) P. "i 50 0 2. Kabyle II (E. Marie) P. 13 50 Jumelé. 47 »

PRIX DU MERLERAULT

(attelé. 40.000 francs, 2.800 mètres). 1. Los Angeles (R.-C. Simonard). G. 22 » (à M. A. Gouin) P. 9 » 2. Labarde (Sourroubille) P- 8 » 3. Lancelot (A. Morel) «. P. 33 50 PRIX DE COULOMMIERS

(monté. 15.000 francs, 2.250 mètres). 1. Josaphat II (Ed. Picard).G. 111 50 (a Mme M. Goupillot) P. 20 SI) 2. Jarretière Rosé (AI. Libeer).P. 3fl 50 3. Jaux D (A. Bastlen) .P. 9 50 PRIX DE CHATELLERAULT

(attelé. 10.000 francs, 2.625 mètres). 1. Ksar M (M. Roussel) .G. 23 » (à Mme Lucie Moreau) P, 11 » 2. Kahéna III (R. Journot).P. 13 » Jumelé 59 50 A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Enghien. Gagnants du Figaro Prix d'Amiens. Zirconium, Belle Bleue II.

Prix de la Somme.- Denver, Son of Troy. Steeple-Chase de Février. Ange Pitou, Jacoby.

Prix d'Abbevtlle. Carpia, Namouna. Course de Haies de Quatre Ans. Djeff, Siklos.

Prix Passeport. Etretat, Igor II. Prix Nemrod. Kozir B, Keesmy.

TIR ^UX PIGEONS

A Monte-Carlo

Monle-Cmlo, 2G février. Prix de la Condamine, 71 tireurs. 1. R. d<: Hemplinne, comte Draskovitch (21) ni.), Mcrouze (26 mètres 25) 15 sur 15 -1. Laurentz (21 m.), Dora Sandor (29 m.), Naegely (29 m.) 14 sur 15 1. comte Piovène, Lanlranco (26 mètres 25) 12 sur 13.

Poule gagnée par A. Manfredi et Lawton.

CYCLISME. Les Six Jours cle Rotterdam ont i-Xà gagné»1 pur l'équipe belge Buysse-Iîilliet, avec 477 pts, devant Scliœn. Peilenàars, 231 pts.

Les autres équipes terminèrent à un, deux, quiiti'e et neuf tours.

ESCRIME. Organisé par la Société d'Entrainement au Fleuret, et disputé sur les' terrains du Tennis-Banville,, le Cliulleng-e d'Ezpeleta a été gagné par André Uaxdéie qui, en finale, a battu son frère Edward tiardère, par 10-8. Buttesti et Lemoine avaient été élinihiés en quarts de finale.

RUGBY

DEMI-FINALES DE LA COUPE NATIONALE à Perpignan et à Bayonne Le second des trois actes de la Coupe nationale de rugby sera joué demain, dans deux villes du Sud de la France. A Perpignan, l'équipe du Languedoc rencontrera celle de Guyenne-Gascogne à Bayonne, la sélection de la Côte Basque sera opposée à la sélection de Pyrénées-Bigorre. Les dirigeants des Comités régionaux intéressés ont dû apporter quelques modifications aux équipes, par suite de l'indisponibilité de certains joueurs de premier plan. Mais les couleurs de chaque région seront tout de même défendues au mieux. Bénéficiant de la rentrée de Desclaux, l'équipe du Languedoc peut prétendre s'imposer sur sa rivale, encore que celle-ci ait prouvé qu'à défaut d'étincelantes individualités elle alignait des joueurs décidés à pratiquer un jeu d'ensemble et à sacrifier toute action personnelle au succès de l'équipe, ce qui bien souvent conduit à la victoire. La sélection de Pyrénées-Bigorre se présente d'une excellente manière les meilleurs joueurs des grands clubs de la région ont été choisis selon leur forme actuelle et on s'est attaché à réunir dans chaque ligne des hommes d'un même club, ce qui donnera à l'ensemble beaucoup de cohésion. Cette cohésion sera nécessaire, car la tâche est ardue, d'aller lutter dans son fief contre la brillante équipe de la Côte Basque, oti les vedettes abondent. Cependant, Haget ne pourra tenir sa place à l'arrière, c'est une légère infériorité, certes, mais il reste tant et tant de champions dans le team.

Voire, pourtant, si tant de champions ne seront pas mis en échec par l'homogénéité des Pyrénéens et Bigourdans.

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. La nouvelle perturbation d'ouest traverse la France. L'amélioration relative qui la suit sera d'assez courte durée, car une autre perturbation aborde déjà, le soir, la Bretagne. Les régions méditerranéennes; sont encore épar* gnées..

Le prince Cantacuzène à bord de son avion Caudron « Typhon » Renault. leurs. Cette souscription atteint près de 2.500.000 francs français

Et pour quand ce grand raid ? Pour le mois de juillet. Avant, j'ai tout un programme de préparation du matériel et d'eatrainement personnel. Le premier entraînement a été mon vol Bucarest-Paris.

Votre itinéraire est-il secret ? Pas pour vous Départ du Bourget. Je prends la route Nord. La Sibérie, l'Alaska, le Canada, New-York et Paris. » Pour le moment, je n'ai pas encore mon permis de survol sur la Russie; niais en décembre je fus invité par VAêro-Club d'U.R.S.S. et j'ai toutes les promesses à ce sujet.

» Vous voyez, chez moi on a confiance en moi et je ne suis pourtant pas un vieux pilote j'ai trente ans et demi et deux mille heures de vol, réparties ainsi 700 heures de vol acrobatique et 300 heures de vol de nuit

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BOURSE DU 26 FEVRIER 1937

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5 %1920 amortissable. 93 80 94 «5 EnjIftlgUlM» m.- «J.. Crédit Indust. et Coraraero. 372.. 374.. galeries Maystte 56.. 55..

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Bon» Tr.ÏB ans S M MSJ- Bf7 NI K jS» 8 îsîT: 454.. 454.. société Marseillaise 520.. 5jo Air liquide (parts) 3Sao 3949

Bon«Tr.5,1!M5an65;ii;»83* 937.. S»l Z 6%1923.. 446.. 440.. Son» Coup. Intrepronenrs. 364.. S71 Bergougiian i 680. 675..

BonsTr. 3-6-10 ans 4 «1034 173. ̃ Un ̃̃ i%\ni.. 469.. 498.. Union des «ine». 182.. 187 Cirages français I 458 451.. Caisse autonome* >3% 7<j* Jf" -,Pas.ô«^i»UU7»,'J»M 4.98.. 49».. Foncière Lyonnaise 102Î.- 685 Colonies (Générale des). j 445.. 442..

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Tram. de Sanghaï. 1076 SA78 i: Egypte ~~Ivlleglee.1.. fi a" Electri ue (Glu) 530. 560.. Crown M1U~S. 16G. 1803

Eauxettclairage(Lyon)..11518.150Z..¡IHalti5,1910.d. tH.. Bner g 746.,i ~2~ 2~

Distr parisien d'Elcctric 1109~ .1090.. Maroc 5 ~910. 4AA ;91 fi d Rh'n .d. "17 De Bcers Or(!i~airc. :2~30., 2400..

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Vicoitnes et Hœu «» W4 lîS»!'î^«*t & is *»**«mière prior 123 121 Malacca, ord 277 278 50 50lt°: 1545.1540 S lSÎJ?feS52îî Si" S?" jouissance. 1275 1300 ..[jMexicanEajrleOilord. 14J50I1S1.. ï"*c' 466 457 » î%!Ïlb%Mi ÎÎ2-- SI' -Téléphones 309. 305 Michelin (part) 1750.. 1750..

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Caoutchoucs de l'Indochine. JjJ •• 714.. 1935504,1015.. «sj 865 Acétylène* Electro-Métal. 530,. 534 ̃ pointe-à-Pitre 460 467 467

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Amte(tforvegtenBe).14M.5.. 5 1839.. 6M A)6trte-'[Mtttt(Om!tt*m).~00..290J.0~staetMMlOtta. ti,65.. 2000..

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5 o~ 19344S35 765.. 761.. ra!I"'1'' 2" Bénédictine 6605 i CS75 ..] Amsterdam 1177 50J 1177 50 1178

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< )i'v; or-1921 (100 dollars)! 2630 2640 de l'Wo-Chine. 4425 ,.l 4410 Distillerie de l'Indo-chine. i60.. 56J i! Paris 103 13. Uo5 135

i (,ê or 102§ 1921 A0 dol7ars) ..I 2630 8970 ..1 de 11..<>ëOhlne. 1 H.5 ..1"10 I '1 D¡.tlll~rle de 1 lado.C,hlne., .60 '1 d00 pa, ',10> 13.1105 1331.

1 or 1S24 (100 dollars) i 3370 3370.. de la Guàielonpe.. i 2305 Entrepôt de Grenelle j 814.. S00 Hew-York 48081. 4 90 4

AJriqueOccidenl.Franc.3v 328.. 331..] de la Guyane i 2950 2930 i Grand» Moul. de dorbeil.or" 1 191.. 195 Rio de Janeiro 3 3.

indo-Chine 3% 1909 275.. 285 i de Madagascar. i 443.. 440 ij Nicotas 453.. 440 i Buenos-Ayres 16 15 16 15

SKW1S1S. 2S9.. 297.. de la Martinique. 2850 2850 Hossi-Bé 865 890 |l ».WTm,r .¡13"1" Madagascar 1803-1905 327.. 327. de la Réunion 2810 2810 i Olida i 3790 3600 j Il HEW-Ï0RK

^aroc 4 1914 31550 316..j EuropeCen.(Pays)or ] »6 327 Poti» (Fél(x) [116.. 118 ..| Paris 465 1/41464 7/8

Sf.lîj! 365.. 365 pri».| 315.. 310 | Saint-Rapluël .i6900.. 6870 londres 489 i486 3,4; 001'

S6S.. J I 1 ;| ̃ i !|!

Neville Chamberlain s'est défendu contre le reproche, pourtant justifié, de faire da l'inflation de crédit par /<• moyen des emprunts de réarmement, 11 a prétendu que h gouvernement britannique pourrait emprunter sur une échelle beaucoup plus forte et il a dé' claré que la crédit de la Grande'Breta* gne restait excellent, ae qui est vrai. © A Londres, les fonds britanniques, stimulés par les déclarations du chan- celier de l'Echiq uier, accentuent leur reprise. Caoutchoutières et diamantifères fermes. Les valeurs de métaux sont l'pbjet de prises de bénéfice, l'étrolifères, indécises. Mines d'or négligées,

© New-Yqrk est soutenu, A ToBvertU' re le marché «gt plus faible, mais à la clôture la tendance se raffermit. I<es chemins de fer sont fermes et terminent avec un gain de 1 à S point*. Céréale* en reprise. Total rie* transactions i 1,780,000.

© Au Métal Exchange, te cuivre f/ffv glle encore 8 sh. '9- tf.*?#"»»re.s 69/9/4 1/'2. Plomb en légère hausse. Elain et dnç hésitants. Le caoutchouc gagne 1/Ki. © Les avances aux brokers pour la semaine se sont élevées à 1,053 millions de dollars, en augmentation de 44 ;i»7lions de dollars sur la semaine précédente.

© Le nombre de wagons charges sur les réseaux américains pendant la semaine terminée le 20 février est de 714,884, soit 23,266 de plus que la semaine précédente.