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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-02-17

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 17 février 1937

Description : 1937/02/17 (Numéro 48).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409399q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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FAUTE D'HIER, SAGESSE

DE DEMAIN

Ainsi c'est le 21 février 1

que les puissances in- f

^ÉR téressées mettront en { jtj X. œuvre des mesures )ratiques pour interdire tout en'oi de « volontaires » en Espagne. .a décision prise par le Comité le Londres est heureuse. Elle n'a {u'un défaut c'est d'intervenir ivec sept mois de retard. Si, dès e début de la guerre d'Espagne, 'accord de non-intervention avait ité scrupuleusement respecté par a es parties si, en violation directe n indirecte de cet accord, on n'a- t .ait pas engraissé les deux camps r espagnols de véritables armées t étrangères, soixante-dix à j I soixante-quinze mille soldats ita- r iens et allemands encadrés, d'un s :ôté peut-être autant de militai- { :es russes et de mercenaires de j ous les pays (dont vingt à vingt;inq mille Français) de l'autre, 1 est probable que les événements d'Espagne auraient pris un tour différent. Il est certain, en tout sas, que cette guerre civile, déjà j l suffisamment atroce, eût coûté £ moins de vies humaines, de ter- r reur, de destructions. 1 Quand la catastrophe a éclaté £ en Espagne, les grandes puissan- J ces n'avaient qu'un devoir réel à t son égard mais ce devoir était k impérieux. Il s'agissait de tout s imaginer, de tout mettre en œu- vre pour en limiter les ravages. ( On aurait pu y parvenir en éta- 1 blissant, par exemple, de larges i zones d'abri et de protection pour < la population civile. Comme cer- ̃ tains agents diplomatiques et con- 1 sulaires l'ont fait en des points déterminés, de leur propre initia- tive (et, ce faisant, ils se sont grandement honorés), les puissances auraient pu, auraient dû combiner leur açticÉi dans ce sens. Or, non seulgmentrelles n'en ont rien fait, malgré les soucis d'humanité dont elles se ^vantent glorieuse ment, mais elles ont fait le contraire. S'excitant l'une l'autre, elles ont alimenté le brasier espagnol en y jetant chaque jour leurs fagots. Elles ont choisi l'Espagne comme laboratoire d'expériences, comme champ d'observation. Certaines d'entre elles ont fait servir la tragédie espagnole à des fins personnelles suspectes.

Cette façon d'agir pèsera sur elles. Il nous est pénible, pour notre part, que par la faute du « Front populaire », des vociférations de tels de ses éléments qui déguisent leur soif révolutionnaire sous des préoccupations nationales, par la faute surtout de la faiblesse gouvernementale, la France porte une part indirecte de responsabilité dans cette déraison collective.

Un seul pavs a les mains nettes, car il a adopté l'attitude honnête que nous n'avons cessé de réclamer ici pour le nôtre c'est l'Angleterre. Elle s'est tenue à l'écart de la bagarre. Elle a spontanément accordé ses principes de non-intervention avec ses actes. Aussi est-ce elle, en définitive, qui recueillera tous les avantages de l'aventure espagnole. Quoi qu'il arrive en Espagne, la Grande-Bretagne n'éprouvera aucune difficulté à ajuster sa position aux faits. Elle a conservé la liberté nécessaire. Et si, comme c'est à peu près certain aujourd'hui, les forces nationales l'emportent définitivement, l'Angleterre se trouvera dans une situation excellente pour traiter avec elles.

Il n'est peut-être pas encore trop tard pour que nous rectifiions nous-mêmes notre attitude à cet égard et puisque l'accord d'avant-hier est une reconnaissance pratique de la belligérance des deux parties pour que cette double belligérance soit enfin admise de notre côté. Si notre gouvernement s'entêtait à ne pas le faire, s'il ne prenait pas à temps les dispositions destinées à mettre la France à l'abri d'une défaite diplomatique qui serait grave, qu'il prenne garde Nous aurions peut-être des comptes sévères à lui demander bientôt pour avoir sacrifié à une partisanerie éphémère, lès- intérêt» permanents du pays. Wladimir d'Ormesson.

EN PAGE 5,

CHRONIQUE

MUSICALE

par

Reynaldo HAHN

BlimmiM.nmuiiiiiMHiiii miiiiiiiiiiiiiinmiiiuiH" LE TIRAGE DE LA LOTERIE NATIONALE (Lire Ia liste complète des numéros gagnants «n 3e page.

IA LUTTE DU GOUVERNEMENT CONTRE LA VIE CHERE

3 ANS dTpRISON, des amendes

de 100.000 francs aux commerçants. qui n'appliqueront pas les barèmes des prix

institués par le projet de MM. Spinasse et Dormoy Le dernier Conseil des ministres avait chargé MM. Spinasse et Dormoy de préparer un projet de loi tendant à stabiliser les prix et à réprimer de la manière la plus rigoureuse la hausse illicite. Les ministres de l'économie nationale et de l'intérieur viennent de terminer la rédaction de ce projet, dont le texte sera soumis, pour approbation, au prochain Conseil de gouvernement, jeudi ou vendredi.

Un tribunal spécial sera créé à Paris

Ce projet, qui s'inspire en grande partie des dispositions de la loi de 1916, fait revivre, en leur donnant des pouvoirs étendus, les fameux comités départementaux de surveil- lance des prix. En dehors d'une aggravation des peines, la seule innovation véritable réside dans la création à Paris d'un tribunal spécial, composé de hauts magistrats (membres de la Cour de cassation, du Conseil'd'Etàt, de la Cour d'appel), devant lequel seront déférés les négociants en gros n'ayant pas observé les prix imposés. Les sentences devront être rendues dans des délais extrêmement courts; ils seront sans appel et presque immédiatement applicables.

Pour les commerçants détaillants délinquants de Paris et de la province, ils seront traduits devant le tribunal correctionnel, dont les jugements seront également sans appel. Les peines prononcées seront très sévères, puisqu'elles pourront aller de un mois à trois ans de prison, en dehors d'amendes excessivement fortes. jusque ljOO,QOO, francs, par

xeittple, pour les grossistes recon-

-exemple, pour ïesgrossistesre~on-

nus coupables Enfin, l'affichage des jugements à la porte des boutiques des commerçants sera ordonné. Edouard de Vorney.

(Suite page 3 colonnes 1 et 2) nmiimiiinimiiiiiiimumnniilllMUmiiiiiiii iiiiitiinnliii» DEMAIN

GEORGES DUHAMEL iiimimiii iiiiiiii n nu iniiiiiiiiiiiiiiii» ̃ LES JOURS SE SUIVENT

LA FOLIE DU SAGE H est émouvant d'entendre quelqu'un parler de l'objet même de sa vie quand il vit passionnément ce qu'il accomplit et je connaissais cet émoi, hier, en écoutant M. Louis Jouvet parler de Molière, à l'Université des Annales. Et certes M. Louis Jouvet ne pensait pas, en faisant cette causerie, à se comparer à Molière et cependant l'identité de la tâche créait, de l'un à l'autre, la complicité d'esprit, la sympathie, établissait ce lien qui réunit, alors même qu'elles ne se sont pas connues et ne pourront se joindre, les âmes du même ciel. il. Louis Jouvet y a insisté il a dit qu'étant acteur comme Molière, il possédait, vraiment, ce qu'il fallait pour le comprendre. Et nous avons bien senti qu'il n'y avait nulle vanité dans son propos, mais la ferveur des compagnons qui ont travaillé au même établi.

M. Louis Jouvet a défendu les personnages de Moliére contre un parti cris de naturel bourgeois dont on '.es a, parait-il, accablés. Ils ne sont pas ces hommes de tous les jours qu'on a pu croire, ces hommes que nous croyons être ou que nous croyons qu'était Molière. Aux yeux le l'interprète d'Arnolphe, qui a beaucoup vécu avec eux,les personnages de Moliére sont des fous. Oraon Arnolphe, Alceste, ce sont des fous. « Ils sont fous comme sont fous les poètes, ils sont fous comme le sont, sublimement, les fous et les poètes, les seuls êtres d'ailleurs qui soient intéressants. », s'est écrié M. Jouvet avec une vraie conviction. Et j'entendais bien ce qu'il voulait dire. Leur excès de sincérité, leur rêve particulier, les élèvent ou les jettent dans un monde d'isolement comme Don Quichotte. Mais est-il que ces entêtés de vérité, d'illusion ou d'amour dans Molière ? Et Chrysale ? pensais-je. Mais à peine y avais-je pensé que j'apercevais en effet sa folie. Il est un sage, un homme raisonnable, qui a compris qu'on doit composer avec la société, des l'instant qu'on y vit et s'y établir dans des commodités de tact et de prudence. Mais il a proprement une folie, qui est celle de vouloir convertir Alceste qui est inconvertible. S'il était un vrai sage, il ne chercherait pas un seul moment à persuader son ami de la déraison de son attitude, et des difficultés qu'elle lui prépare s'il était un vrai sage, il se tairait. Mais il est fou.

C'est d'ailleurs notre folie à tous. Nous croyons tenir la sagesse et parfois, en effet, nous la tenons. Alors nous voulons tout de suite persuader le voisin que la sagesse est de penser comme nous, tandis qu'il croit précisément que c'est agir comme il agit lui-même. Nous ne tenons aucun compte des inconciliables, des folies d'autrui. Nous devenons fous à notre tour et le vrai désordre commence. Guermantes.

L'ACCORD DES PUISSANCES SUR L^NTERDICTION DES ENVOIS DE VOLONTAIRES EN ESPAGNE

LA RATIFICATION DEMEURE SUBORDONNEE A L'ADHESION DU PORTUGAL Lisbonne demande que le contrôle soit confié <' à des commissaires britanniques

(De notre correspondant particulier, par téléphone.) LONDRES, 16 février. Les représentants des vingt-sept puissances qui constituent le comité de non-intervention ont accepté en principe, à l'unanimité, les importantes décisions prises hier à la Conférence des Ambassadeurs. Ces décisions n'ont pas pu être ratifiées, parce que six représentants, qui d'ailleurs n'ont pas joué un rôle important dans les négociations, n'avaient pas encore reçu l'autorisation de leurs gouvernements. La séance fut courte, formelle et, après les déclarations de chaque représentant, lord Plymouth convoqua le sous-comité..

L'embargo: sur les volontaires est donc chose décidée, mais si toutes les puissances se sont engagées à ce qu'on mette en vigueur, le 6 mars, le projet de contrôle naval et terrestre, celui-ci peut d'ici là subir de nombreuses modifications. Actuellement, il est inapplicable. L'ambassadeur portugais n'avait toujours pas reçu les instructions de son gouvernement. Il est vrai que les communications entre Lisbonne et Londres ne,sont pas faciles. Il est juste aussi de reconnaître que l'attitude d'extrême réserve adoptée ici par le gouvernement portugais peut être quelque peu justifiée par des considérations de politique intérieure, et que le gouvernement portugais ne voulait pas passer aux yeux de son peuple, naturellement beaucoup plus sensible que les autres sur la question d'Espagne, pour être sous la tutelle du Comité de non-intervention, où jusqu'ici le délégué des Soviets faisait entendre une voix autoritaire.

Certains milieux diplomatiques sont très sceptiques sur la réponse du Portugal que l'on espère recevoir jeudi matin. Nous pensons au contraire que le Portugal tiendra compte'des démarches que vient de faire récemment, à plusieurs reprises, le Foreign Office à Lisbonne, et qu'il accepterait le principe de contrôle réduit, à condition par exemple que les agents soient de nationalité anglaise. Lord Plymouth ne se montra pas cet après-midi si pessimiste. La proposition russe d'étudier dès à présent le moyen de contrôler les côtes d'Espagne sans le Portugal, c'est-à-dire d'étendre le contrôle naval. aux .côtes portugaises, a été repoussée. Gérard Boutèlleau.

EN TROISIEME PAGE

L'organisation du contrôle naval se heurtera >'

à de nombreuses difficultés

-<" .p.~ A~ TI~O1VIA2I,

QUE pensant les fonctionnaires de l'appel de M- Mlum ? Quelques impressions recueillies par le Figaro

Va-t-il y avoir divorce entre le gouvernement et les fonctionnaires ? Le discours de M. Léon Blum a-t-il ébranlé la confiance que ces derniers ont mise dans le front populaire ? Les fonctionnaires sont gens prudents et si beaucoup, individuellement, se montrent peu satisfaits de faire les frais de l'expérience économique en cours, le corps syndical a donné son adhésion à l'argumentation du président du Conseil. Non sans humour, certains nous ont fait simplement remarquer que de' budgétivores » ils étaient devenus, depuis samedi, les « collaborateurs de l'Etat républicain. » L'un d'eux s'écriait « Pourquoi pas nous demander tout de suite d'en venir les débiteurs ? » A la Fédération générale des fonctionnaires

Sur un problème qui touche d'aussi près la collectivité, il fallait avoir un avis officiel. Nous sommes allés le demander à la Fédération générale des fonctionnaires. La réponse qu'on nous y a faite danne bien le « climat de la situation.

1- LE BROUILLARD SUR LA MANCHE CAUSE PLUSIEURS SINISTRES

Le chalutier « Joseph-Michel », du port de. $ouloane, qui 'naviguait avant-hier au milieu d'un brouillard-

~!S:J°~S~SLt~ à la pointe de Gris-Nez. L'équipage ppt ` SS ..S mais le navire,que 1'on v.oit iei. dans une position critique, est considéré comme perdu.

Depuis quelque temps, nous a-t-on déclaré, les militants fédéraux se trouvaient devant un véritable problème de conscience d'un côté, affirmer des revendications dont la légitimité n'est plus à prouver, de l'autre, tenir compte du fait qu'une agitation prématurée ou des demandes trop volumineuses, auraient assurément pour effet de perturber les passages de l'étape de la reprise économique à l'étape du redressement financier.

Vous vous attendiez donc aux paroles prononcées samedi par M. Blum ? ̃ Nous avons expliqué toutes nos difficultés à nos camarades, et, d'ailleurs, nous avons rendu compte minutieusement des discussions qui ont eu lieu entre le gouvernement et nous, discussions au cours desquelles il a été fait un recensement complet de toutes les difficultés qui s'opposent à la réalisation immédiate de nos revendications. Certains de nos camarades, dans leurs écrits ou dans leurs paroles, ont insisté particulièrement sur la nécessité de temporiser.

M.-P. Hamelet.

(Suite page 3, colonne 2.)

LES AUTORITÉS fédérales suisses veulent en finir avec

le communisme Les fonctionnaires

sont mis en demeure de quitter toutes les organisations d'extrême gauche

BERNE, 16 février. On sait que le Conseil fédéral a décidé, depuis le 2 ̃ décembre, que les communistes seraient exclus de tous les services publics. Cette mesure vient d'être étendue à diverses organisations d'extrême-gauche, telles que « Amis de l'Union soviétique », « Secours ouvrier international », « Secours Rouge international », « Section des syndicats rouges internationale » et « Section des Sports rouges internationale ».

Le Conseil fédéral a accordé un délai de quatorze jours aux fonctionnaires faisant partie de ces organisations pour les quitter. Passé ce délai, les mesures d'exclusion prévues seront prises contre eux. Genève et Neuchâtel

proposent l'interdiction des moscoutaires

Genève, 16 février. Le gouvernement du canton de Genève vient de décider de soumettre prochainement au Grand Conseil un projet de loi interdisant le parti communiste. Une décision analogue vient d'être également prise par le canton de Neuchâtel et au congrès du parti radical et démocratique et du parti libéral vaudois réuni à Lausanne.

LES ÉLECTIONS RADIOPHONiQUES Les listes régionales contre Radio-Liberté, y"

Nous continuons, aujourd'hui, la pu-

Wcation des listes- régionales, nationi

les nul nous ont été' réclamées par de nombreux lecteurs. C'est sur -les noms des candidats qui figurent ci-dessous que les auditeurs de 1 S. F. doivent concentrer leurs votes pour faire échec à Radio-Liberté.

Strasbourg-Brumath

(Auditeurs des départements' de la Meuse, de la Meurthe-et-Moselle, de la Moselle, du Bas-Rhin, des V osges. du Haut-Rhin, du Territoire de Belfort, de la Haute-Saône et du Doubs.)

MM. Hoch (l'abbé), Barbier, Christophe, Belangle, Delor, Dollfus, Hocquar, Millet, Munch, Streisguth.

Limoges P. T. T. a

(Auditeurs des départements. de la Creuse, de la Corrèze, de l'Indre, de l'Indre-et-Loire, de la Vienne et de la Haute-Vienne.)

MM. Chauvigné (Gaëtan), Dartout (Gabriel, Dauriac (André), Duris (Charles), Jorrand (Camille), Lacoste (Joseph), Maret (Hiïaire), Memeint (Pierre), Meynier (Jean), Viollet (Eugène).

M. FRANÇOSS-PONCET CHEZM^JEURATH Berlin,' 16 février. M. FrançoïsPoncet eu aujourd'hui une longue entre.vue avec M. von Neurath. ministre des affaires étrangères du Reich. La plus grande réserve règne, tant du côt» français que du côté allemand, au sujet de cet entretien qui, croyons-nous. a porté principalement sur le problème espagnol, et les décisions prises par le Comité de Londres, au sujet de l'interdiction des. envois de volontaires et de l'application du contrôle.

AI François-Poncet a, d'autre part, signé au nom de la France, la convention réglant le transport international des corps de combattants de la guerre de 1914-1918.

SOUVENIRS DE Il MILLIONNAIRES

DEUX TENTATIVES DE RECORDS ONT FAILLI COUTER LA VIE A FAVREAU

L'héroïque aviateur nous raconte

avec sérénité ces coups durs

Après Durmon, voici Favreau. S'il en est un qui est sympathique particulièrement sympathique dans le milieu des pilotes de ligne, c'est bien Favreau.

II n'est pas millionnaire, m'a dit M. Flitcroft, directeur de l'Exploitation du réseau continental au Bour- get, mais c'est tout comme. Il lui manque quelques centaines de kilomètres et Favreau sera millionnaire demain

En attendant, le voici légionnaire, coupe son camarade Laulhé, millionnaire authentique, celui-là, qui a roulé sa, bosse aéronautique sous toutes les latitudes.

Un pilote jovial

décidé et consciencieux Nous sommes dans le bureau des pilotes de ligne au Bourget. Favreau, grand et fort, est le type parfait du garçon jovial et décidé. Il sourit, heureux, de voir qu'on a su enfin reconnaître ses mérites et lui accorder la Légion d'honneur. Il est de ceux qui aiment ce métier, le font avec conscience et précision.

Ses débuts dans « la commerciale » datent de 1919. Il a 18 ans de métier, mais « il a fait un crochet » au cours de ces dix-huit années pour aller chez Potez où il est resté six ans.

A ma question

Quel est le souvenir le plus émouvant que vous gardez de votre carrière de millionnaire ?

Laulhé répond

Ce sont des histoires que vous voulez ?

Interrogez donc Favreau. Il en a plein son sac et des belles.

Les histoires de Favreau sont des histoires de records. Il a gardé, en effet, des tentatives contre les records de distance en circuit fermé ou en ligne droite avec Tarascon ou

DÉFICIT

aëia;tiâîânce commerciale en janvier 1.546 millions

L'évolution du commerce extérieur continue d'être défavorable. Le déficit de la balance commerciale est habituel. Il est même normal pour un Etat comme la France. Mais il prend des proportions préoccupantes. D'une année à l'autre, en janvier, la différence constatée entre les importations et les exportations a augmenté de 700 millions.

Voici 'les chiffres. En janvier 1937, les importations montent à 3.319 millions de francs. Les exportations ne dépassent pas 1.773 millions. Pour les valeurs, le déficit est donc de 1.546 millions de francs. C'est un record. En poids, les statistiques ne sont pas plus encourageantes. Les importations de janvier s'élèvent à 4.753 milliers de tonnes. Les exportations restent à 2.403 milliers de tonnes. Dans l'augmentation des entrées. "as achats de charbon étranger corr ont, à eux seuls, pour plus de 700.00u tonnes. Tel est le prix incalculable que coûte la loi des Quarante heures. D'un point | de vue général, le point essentiel est que le développement du commerce extérieur est beaucoup plus faible en poids qu'en valeur. L.

AU SÉNAT

M. Rucart est questionné sur les suites judiciaires de l'affaire Formisyn et de quelques autres.

A LA CHAMBRE M. Monnet défend son projet sur les conventions collectives dans l'agriculture.

Les pouvoirs douaniers sont accordés au gouvernement.

(Lire page 4 les comptes rendus par H. Beaurain et Roger Dardenne.)

!Il

Une enquête parlementaire en Algérie '*̃

La commission de l'Algérie de la Chambre a chargé une sous-commission de se rendre dans les trois départements algériens pour y mener une enquête sur la situation politique, économique, sociale et administrative des populations indigènes. Cette sous-commission partira le 2 mars et reviendra dans la première quinzaine d'avril.

avec Lionel de Marmier des souvenirs pittoresques qu'il conte avec un large sourire, une simplicité et une bonhomie étonnantes

Un jour, me dit-il, on me demanda d'accompagner Tarascon dans une tentative contre le record de distance en circuit fermé. Nous décollons à peu près normalement, bien qu'il ait fallu insister pour enlever l'appareil. Et la ronde commence. Ce n'est pas drôle de tourner en rond. Nous avions, en prévision d'un vol qui devait être long, embarqué fine et champagne. Dès les premières heures, l'une et l'autre avaient disparu

La nuit vint, nous tournions toujours. Lorsque tout à coup, les conditions atmosphériques devinrent difficiles, puis pénibles. Nous volions dans la crasse à une époque, il faut le souligner, où nous ignorions tout du pilotage sans visibilité à l'aveuglette et j'eus alors l'impression très nette qu'il fallait « laisser ça là ». Nous tournions toujours, nous rapprochant du sol, attendant que ceux d'en dessous nous fassent comprendre, par un signe lumineux, feu d'essence ou autre, qu'ils avaient compris notre insistance et notre désir de nous poser.

Cela dura ainsi plus de deux heures Nous continuions à -voler dans la brume, lorsque j'aperçus une tumière. Enfin, me dis-je, ils ont compris. Le temps de regarder, puis de jeter un œil sur les instruments de bord, la lumière avait disparu. Il fallait remettre ça et tourner toujours aussi désespérément. Je me décidai toutefois à un atterrissage. Il eut lieu percutant Les deux plans sectionnés. le feu se déclarant aussitôt.

André Reichel.

(Suite page 3 colonnes 1 et 2)

APRES LA DISQUALIFICATION DE LOU BROUILLARD <

LE FIffllÛ MATCH ne laisse aucun doute sur le coup bas

L 'Ir

« Un coup porté au-dessous de la ceinture est irrégulier. Il entraîne la disqualification de son auteur ».

nous dit M. PAUL ROUSSEAU, président de la Fédération

française de boxe.

L'incident malheureux qui a préma| lurément terminé le troisième match Thil-Lou Brouillard va-t-il soulever des polémiques aussi violentes que celui qui mit fin au précédent match, il y a un an ?

On pourrait Je croire, les avis étant assez partagés. Cependant un élément d'appréciation existe aujourd'hui le film, qui n'existait pas il y a un an. Xous avons vu hier, avec M. Paul Rousseau, président de la Fédération française de boxe, SI. Jcff Dickson, organisateur de la réunion du Palais des sports Marcel Thil et Alex Taitard, son manager, et nos confrères de la | presse sportive, au Ciné l'Auto, la projection du film en question.

Trois choses sont évidentes après la j vision de ce film 1° l'indiscutable avantage de Marcel Thil 2° la tendance marquée de Lou Brouillard h boxer irrégulièrement 3° à la sixième reprise, Brouillard porte un coup nettement au-dessous de la ceinture.

Ici semble devoir s'ouvrir la discussion.

Les uns prétendent que ce coup n'était pas si violent qu'il ait dû entraincr la chute de Marcel Tliil. Les autres l'admettent comme irrégulier, et, de ce fait, suffisant pour amener la disqualification de son auteur. Ceux-ci ont raison et la réglementation du coup' bas doit être précisée. u coul

C'est pourquoi nous nous sommes adressé à M. Paul Rousseau, président de la F. F. B.

C'est une erreur de croire, nous a dit M. Paul Rousseau, qu'un coup bas ne. pouvait être jutié irrégulier que si l'adversaire ainsi frappé s'écroulait sur le ring. La réglementation de la boxe comporte divers chapitres où les coups irréauliers sont précisément cités. Il appartient aux juges d'en décider. Un coup porté au-dessous de la ceinture, qu'il soit violent ou pas, s'il est vu par les juges, doit entraîner la disqualification de celui qui le porte. Les protections aujourd'hui utilisées par les boxeurs sont d'ailleurs faites de telle façon qu'il apparaît difficile île porter utt coup bas avec, quelque efficacité, si j'ose dire. C'est donc uniquement aux juges qu'il appartient de décider en la matière. C'est ce qu'ils ont fait lundi soir. Marcel Thil, consulté il la sortie de la salle de projection, nous a confirmé avoir été touché un peu au-dessous et à droite du nombril. Il regrette vivement cet incident qui le prive d'une victoire qu'il sentait plus que jamais il sa portée, et qui aurait consacré magnifiquement son retour au ring de combat après un an d'absence.

A CHAMONIX

LE NORVEGIEN

BERGENDAHL

gagne l'épreuve de fond sur 18 kilomètres

Voir les détails

dans notre page spécifie « Ski et Sports d'Hiver »


HGâttQ-iICT- U â\ O T I S

LA POPULARITE DU MARECHAL GRAZIANI Le vice-roi d'Ethiopie, au cours d'une tournée d'inspection, est porté en triomphe par ses soldats.

£ES ECHOS

̃. •̃•

LA IOURNÊE

La Flamme du Souvenir

A 1S 11. 30. à l'Arc de Tr-iompl)e Fédération nationale des volontaires de guerre bclifes. La Légion du Feu (groupement belge des titulaires de la Carte du l'eu). ̃ I;nion nationale des officiers de réserve belges (section de Erance). Cérémonies

A 10 h. 30, a l'église du Saint-Sacrement, 232, Faubourg-Salnt-Honoré Messe pour l'anniversaire de Molière. Allocution du R. P. Glllet.

Banquets

A midi 30, au Cercle Républicain, 5, avenue de l'Opéra Déjeuner, sous la présidence de M. Marcel Régnier.

Conférences

A H 11- 30, 71, avenue Henri-Martin « La peinture s'ous Louis XIII », par M. L. Hourticq.

A 21 heures, 5, rue Las-Cases « L'insomme et son problème », par le docteur L. Neuberger.

Expositions

Galerie Gérard, i, avenue de Messine Exposition «' Autour du monde », peintures par HenriK Ripszam.

76, rue du Faubourjr-Saint-Hoiioré OEuvres de MUe Marie Teyssler « Paysages et types de Tunisie ».

Au Jeu de Paume Exposition féminine internationale.

4, avenue Gabriel, au Cercle de l'Union artistique Peintures et sculptures. Les courses:

A 13 heures Vincennes. >

II faut qu'une porte reste ouverte. Une brillante reprise de faut qu'une porte soit ouverte o« fermée accompagnait la nouvelle « première » de L'Hlusion, Mais tandis que Mlle Germaine Rouer et M. Pierre Bertin se montraient sous leur meilleur jour, la porte, qui est le troisième personnage du proverbe, ne commettait que des impairs. Quand on la laissait ouverte à dessein, elle se refermait. M. Bertin est un comédien plein de sang-froid. Il allait tranquillement ouvrir la porte de nouveau. Et cela était si bien fait que bien peu de spectateurs s'en aperçurent.

Moins d'un, franc par personne. Un bon plat de pâtes La Lune, au beurre, revient à moins d'un franc par personne.

Pour se" régaler, voilà qui n'est pas cher.

Et songez qu'il n'est pas d'aliment plus nourrissant et plus digestible que les Pâtes La Lune, fabriquées par Bozon-Verduraz.

Protectionnisme.

Il y eut, hier matin, à la Chambre, une belle émulation entre députés pour obtenir les faveurs de la protection douanière. C'était à qui trouverait un produit à entourer de soins.

Ma région, disait l'un, produit surtout des petits oignons. Et leurs cours se sont effondrés.

'–C'est à pleurer, fit un auditeur. Le Masque de Fer.

QUEL SOUCI

est épargné à une maîtresse de maison en confiant à l'hôtel de Grillon, dans un cadre unique. l'organisation de ses réceptions, thés. cocktails-parties, lunches, dîners du plus simple au pius somptueux.

La loterie du Dispensaire des Artistes

Nous avons annonce que le Dispensaire des Artistes, pour continuer a poursuivre et à intensifier son action, a décidé d'orgapiser une loterie avec une œuvre des cent principaux artistes contemporains (peintres, sculpteurs, graveurs, céramistes. Leurs œuvres seront exposées au Figaro, du 1er au 6 mars, et le tirage aura lieu le 6 mars, à 15 heures. Nous rappelons que chaque carnet de billets gagnera une oeuvre, et que le carnet ne coûte que 150 francs. Contre un chèque ou mandat de 150 fr. adressé au Dispensaire des Artistes, 39, rue de Chazelles, Paris-17», vous recevrez chez vous, recommandé et par retour, un carnet de dix billets.

n n'y a que cent carnets.

IJîS avis concernant les naissances, fiançailles, mariages (avec ou sans photographie), deuils, etc., sont reçus a) 14, Rond.Point des Champs-Elysées (Elys. 98-3,1 à 98-38).

b) 4 l'Office spécial de publicité, 29, Boulevard des Italiens. Téléphone Richelieu 69-31.

GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE D'HIVER du FIGARO « La plus belle chute à ski

BOIN

17 FEVRIER

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Lumières

sur David-Herbert Lawrence Le Rampion d'Aldous Huxley, moins encore l'essai de Middleton Murry ne répondent à toutes les curiosités que se crée le lecteur de D.-H. Lawrence quel homme était-ce et quelle fut sa vie que ce prophète d'un nouveau règne du corps et de l'harmonie des instincts humains avec la nature ?

Tout législateur de mœurs dans l'ordre littéraire nous vient avec un mystère. On connaît un Genevois qui a écrit l'Emile et qui jeta ses enfants à l'Assistance publique. Plus d'un curieux et je me souviens qu'Eugène Marsan exerçait volontiers son esprit sur ce cas s'est demandé si D.-H. Lawrence, législateur de l'amour, n'offrait pas dans son domaine un cas parent de celui de Rousseau. Les législateurs gagnent les sommets, tout libérés des usages et des nécessités de la plaine. Ils sont volontiers désinté- ressés.

L'intimité de Lawrence ? Les souvenirs de Mabel Dodge, l'amie tumultueuse et nerveuse, ont ouvert l'horizon sur la vie conjugale de Lawrence. On l'a devinée âpre et agitée. Or, voici un document capital et qui va passionner les amateurs de psychologie amoureuse. Il paraît aujourd'hui, en français, les souvenirs de Frieda

Réception au Figaro des concurrents du Concours Gabriel Fauré (PRIX HENRY DE JOUVENEL)

Le Figaro recevait hier dans ses salons les jeunes pianistes qui se présentent aux épreuves du Concours Gabriel Fauré (Prix Henry de Jouvenel), insiitué sous son patronagè par la Société des Amis de Gabriel Fauré.

Nos invités ont été accueillis par notre directeur, M. Pierre Brisson, et par notre administrateur général, M. Edouard Calmette.

Notre éminent collaborateur, M. Reynaldo Hahn, a souhaité, au nom du Figaro, la bienvenue à nos hôtes. Il a rappelé le rôle que le maître de Pénélope a joué dans l'évolution de la musique française contemporaine, la place qu'il occupe dans l'histoire de notre art musical et les souvenirs ineffaçables qu'il a laissés dans cette maison où sa mémoire est pieusement conservée. Il a souligné, enfin, toute l'importance de la belle initiative de Mme Henry de Jouvenel qui, en fondant la Société des Amis de Gabriel Fauré, a voulu servir la cause d'un des plus grands poètes de la musique en perpétuant la pensée du grand homme d'Etat dont le souvenir est demeuré si cher à tous ceux qui l'ont approché. De cette émouvante allocution, nous détachons les lignes suivantes

.Derrière le sourire de Fauré, se cachait ta mélancolie du grand poète qu'il était. Elle se révèle dans sa musique et se mêle sans cesse à la grâce, ait charme, à l'élégance qui l'animent. C'est elle, c'est cette mélancolie, cette notion de la vanité des choses, de la fragilité de l'amour, de la tristesse de la vie, qui met dans sa musique un accent si profond, si prenant, et c'est grâce à elle que son ceuure adorable traversera les âges. .Un jour viendra ou, las de ne penser qu'a ce qui est urgent, pratique, fructueux, on reprendra goût à bien des choses « inutiles », superflues, maix exquises et nobles, au plaisir de penser, de sentir, de rêver; ce jour-là, les poètes retrouveront leur prestige, leur puissance, et redeviendront les amis, les confidents, les conseillers secrets de ceux qui sont faits pour les comprendre et les chérir. Ce jour-là, Fauré reprendra la place qui est la sienne, l'une des premières, car il fut, sachez-le bien, l'un des plus grands artistes de son temps. Et c'est précisément parce qu'il fut un grand artiste, parce que son art est d'un raffinement suprême, qu'il échappe aujourd'hui à la foule. Aussi, appartient-il à une élite, à un cénacle fervent, d'entretenir et de perpétuer la flamme fauréenne, afin que le jour venu il se trouve des initiés pour initier à leur tour les adeptes futurs.

Ce premier groupement d'admirateurs fidèles, soucieux de servir la mémoire de notre cher Fauré et d'étcajer sa gloire, c'est Mme Henry de Jouvenel qui l'a constitué. En fondant la Société des Amis de Gabriel Fauré, elle a pqs,é la première pierre d'un édifice de piété, de loyalisme et d'amour. Il lui a fallu pour cela, comme chaque foin qu'il s'agit de former un faisceau de bonnes volontés, bien du courage et de la persévérance. Nul doute qu'elle les ait puisés non seulement dans sa ferveur envers Fauré, mais encore dans le souvenir de l'homme éminent et sensible qui fut son mari; dans la conviction qu'elle continuait sa pensée et qu'il n'aurait cessé de stimuler ses efforts.

De nombreux concurrents français et étrangers, les membres du jury où figurent d'importantes notabilités

LE CONCOURS GABRIEL FAURE

Hier, le « Figaro a reçu dans ses salons les concurrents du concours Gabriel Fauré (Prix Henry de Jouvenel). A gauche, un groupe d'invités entourant Mme Henry de Jouvenel. A droite, M. Reynaldo Hahn prononçant son allocution.

Lawrence, la femme du grand romancier, sous le titre Lawrence et moi. (Gallimard.)

M. Francis de Miomandre qui, avec Mme Claude Morestel, a traduit l'ouvrage de l'anglais et le connaît bien, nous livrait hier son avis sur des souvenirs qui fuient parfois la lumière

Ce livre est écrit par une femme apaisée. Mais son sujet est évidemment une bataille de l'amour, la bataille du couple. Quel contraste déviesuré dans ce couple Lawrence, petit, chétif, devant Frieda aux hautes épaules, solide, carrée, l'Allemande dans toutes ses splendeurs. Qu'arrive-t-il ? Dans l'ordre spirituel, c'est lui qui règne et qui protège dans l'ordre physique, c'est elle. La bataille si l'on peut employer ce terme, car l'on perçoit une entente maternelle et tendre ne fut pas, comme certains le croiraient, d'essence amoureuse. Elle met en opposition la fme de l'officier prussien et le fils du mineur, la femme qui a des goûts « bourgeois » et l'idéologue qui, dans sa volonté de retour à la nature, voulait faire d'elle une paysanne et l'obligeait aux gros travaux de ménage. L'essentiet, c'est que Frieda a renâclé toute sa vie à être une « femme de la nature ».

On imagine assez l'effort intime du théoricien qui se révèle dans Défense de Làdy Chatterley et dans les Lettres choisies (Plon) et la répugnance que peut éprouver une femme i se faire cobaye. M. N.

musicales avaient répondu à notre invitation.

Parmi les personnes présentes Mme Henry de Jouvenel, Mme Philippe Fauré-Fréniit't, M, et Mme Emmanuel Fauré-Frémiet, Mme Jacques Durand, Mme Marguerite Long, Mme Marguerite Haselmans, Mme Jacques Ibert, M. et Mme Max d'Ollone, lime René Domina ngc, M. et M tue Maurice Emmanuel, M. et Mme Paul Bertrand, M. et Mme Emile Vuillermoz, Mme Robert Brussel, M. Lazare Lévy, Mlle Yvonne Lefébure, Mme Robert Gasadesus, M. Gustave Doret, M. Charles Tournemire, M. Louis Aubert, M. Gustave Samazeuilh, M. Paul Locard, M. Gustave Bret, M. Gabriel Groylez, M. Armand Ferté, M. Motte-Lacroix, M. J. Morpaiu, M. Henry de Curzon, M. Maurice Imbert, M. V. Davico, M. Carol Bérard, M. et Mme Henri Barrautl..

Mme Henry de Jouvenel nous parle

du Concours Gabriel Fauré nue Férou, l'hôtel construit vers 1725 par Talleyrand pour Dorothée Luzy, est silencieux, encore tout imprégné d'une récente douleur.

En ce ravissant salon de musique gris et blanc, où dans un coin, une epinette semble attendre pour accorni:*i$ner la soubrette du répertoire qui fut Mlle Luzy, je trouve Mme Henry de Jouvenel auprès de son orgue, seule à seule avec la musique, unique compagne désormais.

Mon mari et moi étions des admirateurs passionnés du grand maître Gabriel Fauré. Nous avions fait depuis longtemps des projets pour que la musique de l'auteur de Pénélope et de tant de chefs-d'œuvre pianistiques fût révélée à de plus nombreux auditoires. C'est en vivant sous le charme de ce magicien, que inon regretté mari et moi eûmes 1 idée de créer, avec le précieux concours de Marguerite Long, Robert Brussel et E. Vuillermoz et tant d'autres fervents de la pensée fauréenne, une « Société des Amis de Gabriel Fauré » qui s'efforcerait de propager son œuvre. En même temps, un prix a été fondé (Fondation Henry de Jouvenel), destiné au pianiste qui exécutera avec le plus de vérité et de compréhension, le fi' Â'ooturne du grand compositeur. Ce concours commence aujourd'hui. Je veux espérer que parmi les concurrents venus de tous les pays le jury découvrira des artistes dignes de répandre cette admirable musique qui fait partie du patrimoine artistique de la France » On lie peut qu'approuver la nohle idée de Mme de Jouvenel, Nous devons tqnt à des compositeurs tels que Gabriel Fauré. Sans eux, sans le baume qu'ils versent aux cœurs meurtris, comment sup»porterions-»nous la grande tragédie hu-

maine?

La cérémonie commémorative de la mort héroïque

du colonel Driant

Le vingt et unième anniversaire de la mort du colonel Driant et des chasseurs à pied des 56" et 59" bataillons tombés au bois des Caures les 21 et 22 février, 1910, sera commémoré à Verdun, samedi 20 février, sons les auspices de la Sidi-Brahim de Verdun et du général d'.Arras, coromaBdîinf la V brigade légère motorisée.

AUJOURD'HUI Cours. 0 heures: Messe anniversaire pour S. M. le roi Albert de BelR-iquc (Chapelle do la Compassion, boulevard Pershlng').

Réceptions. 16 heures: Mme Georges Kohne. °

5 6 heures Mme Jacques Le Bas. 17 heures Mme Kingsland. 17 li. 30 Marquise de SaintPatil

Bienfaisance. 13 h. 30 Concert de l'Union des femmes professeurs et compositeurs (Interallié).

Deuils. al heures Obsèques de M. Paul Triquet (Saint-Philippe du Roule).

11 1 heures Obsèques de M. André de Labrouhe de Laborderie (Eglise de l'Assomption).

11 heures Obsèques de Mme Tainturier (Saint-Ferdinand des Ter-

nes).

COURS

LL. MM. le Roi et la Reine de Danemark, accompagnés de leur suite, sont arrivés hier à Cannes. Les souverains ont été salués par M. Mouchet, préfet des Alpes-Maritimes M. Darbou, sous-préfet de Grasse; le maire de Cannes, le général Olry, commandant la 29e division d'infanterie, et de nombreuses personnalités.

Acclamés par la population, les souverains, se, sont rendus ensuite à l'hôtel où des appartements leur ont été retenus.

LL. MM. le Roi George VI, la Reine Elisabeth et la Reine Mary, LL. AA. RR. la Princesse royale,*le Duc et la Duchesse de Kent et les autres membres de la famille royale ont inauguré hier matin, à l'Olympia, la Foire des industries britanniques.

C'est en présence de S, M. le Roi Alphonse XIII qu'a été baptisée, lundi, en l'église catholique d'Ouchy, la petite Princesse ThérèseMarie-Françoise-Dorothée de Bourbon, née à Lausanne ces jours derniers, fille de LL. AA. RR. l'Infant et l'Infante Alphonse de Bourbon, née Princesse Alice de BourbonParme.

On annonce que LL. AA. RR. le Prince héritier Frédéric et la Princesse Ingrid de Danemark représenteront officiellement leur pays pendant les cérémonies du couronnement de S. M. le Roi George VI. S. A. I. et R. la Princesse Nicolas de Grèce, Grande-Duchesse de Russie, a quitté Paris hier soir pour Cannes.

La Princesse, ainsi que chaque année, séjournera à l'hôtel des Anglais et va organiser au profit de ses œuvres, le jeudi 25 février, un diner de gala, suivi de soirée, au Casino municipal.

AMBASSADES

Accompagné de S. Exç. Mgr Dutoit, évêque d'Arras, S. Êxc. Mgr Valerio Valerj, nonce apostolique, s'est rendu lundi matin NotreDame-de-Lorette, pour y visiter le cimetière national.

Après une visite à l'ossuaire et à la chapelle, le nonce a regagné Arras, où il a été reçu par M. Delansorme, maire, qui lui a fait visiter les salons de l'hôtel de ville. Mgr Valerio Valeri est reparti pour Paris après avoir fleuri le monument aux morts.

S. Exc. M. Ponsot, ambassadeur de France en Turquie, et Mme Ponsot ont quitté Stamboul, se rendant Paris.

S. Exe. le ministre d'Haïti à Rome et Mme Laraque sont de passage à Paris, venant d'Haïti, oit ils ont passé quelques semaines avant de se rendre à Rome, où le ministre doit rejoindre son poste.

En l'honneur de S. Exe. le ministre de Suède et de Mme af Wirsén, qui doivent prochainement quitter Berlin pour Rome, S. Exc. l'ambassadeur de France en Allémagne et Mme François-Poneet ont offert, le vendredi 12 février, un dîner auquel assistaient

S. Exe. le ministre de Norvège et Mme Scheel, S. Exe. le ministre de Suisse et Mme Dinicliin, S. Kxc. le ministre du Venezuela et Mme de TovaivLanffe, S. Exe. le ministre eJ'Estlîoîile el Mme Toter, Mme faille, le con-

seiller de lu légation de Norvège, Mme

cl Mile Staiijj, le conseiller de la légation de Suède ej Mme Pouselte, l'attu* elle naval de Suéde et Mme von Muli!, comtesse von Franclien»5iersdorpir, Mme Gronvold, baronne von der Heydl, M. Colot, commandant et Mme Tracou, M. et Mme Conty, M. et Mme Dnjean, baron de Juniac, M. Romieu, M. Vaidie. MONDE OFFICIEL

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a offert, hier, au Quai d'Orsay, un déjeuner en l'honneur de Djemil bey Mardam bey, président du conseil de la Ré-

M. Bernard.

Avec Paris pour fond C'est le privilège du genre « tailleur » de faire partie du pansage parisien pas un seul des nouveaux tailleurs de Creed qui, rencontre au cours d'une rue de Parts, ne stiit capable de vous mettre de bonne humeur.

Non que les silhouettes en soient recherchées. Elles sont aimables et simples, et strictement de 1937, comme l'Exposition. Taille normale, épaules un pen élargies, jupes droites, jaquettes cintrées on « short jackets ».

Mais votre œil connaisseur s'accrochera sûrement à quelque trait inat' tendu et très actuel, et s'y attardera complaisamment.

A des touches de couleurs fraîches, douces on acides, où dominent le beige et le jaune. Et à leur combinaison bien concertée, sur les différentes pièces de l'ensemble (jupe noire, jaquette jaune, blouse prune). A des matériaux nouveaux, ou employés de façon nouvelle peau de suède, tussor, mhipcord, feutre, cheviote des marins, gros-grain rappelant le cossu poult de soie de nos aïeules, ulilisé pour de sveltes redingotes. Enfin, curieux alpaga de verre.

A la disposition, aussi, des éléments classiques du tailleur. Et c'est ici, sans doute qu'on aura le plus de surprises, car il n'est pas précisément facile de faire de l'imprévu avec des revers, des poches, des boutons et des boutonnières. Surtout en évitant la vaine fantaisie. Creed a cependant parfaitement réussi cette gageure. En ce qui concerne les revers, parfois en les escamotant, tout simplement. Ou bien en les développant, en les dessinant (très pointus, ou très arrondis), en leur donnant une couleur contrastant avec celle de l'ensemble. En

LE CARNET D>U « FIGARO

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Rappelons également que le samedi 20, au cours du diner, seront données quelques attractions de danse. Bal à vingt-deux heures.

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publique de Syrie. Les autres convives étaient

Aï. Léon Blum, président du conseil; M. Saadallah Djabri, ministre do l'intérieur de la République de Syrie M. Viénot, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères; M. Lucien Hubert, sénateur, ancien ministre; S. Exe. SI. Léger, ambassadeur de France, secrétaire général du ministère des ait'aires étrangères; S. Exe. le comte de SaintQuentin, ambassadeur de France M. Négib Arma nazi, directeur du cabinet du président de la République syrlenne; M. Lagarde. ministre plénipolentiaire; le comte de Caix, M. Moyrier, secrétaire géneral du haut-commissariat en Syrie; At. Pierre Alype, directeur de l'Offlee du Levant; l'émir Ali Abd el Aziz, délégué supérieur à l'Qf~tice du Levant,

Le ministre du commerce et Mme Adrien Bastid et le commissaire général de l'Exposition et Mme Edmond Labbé ont donné, hier, un dîner au ministère du commerce en l'honneur de S. Exc. l'ambassadeur de Grande-Bretagne, de S. Exc. le ministre du Canada et des représentants de l'Australie.

Mlle Simone Cailliette, dont le mariage avec M. Jean Bourguignon a été béni hier en l'église Saint.Ambroise.

(Studio de Paris.)

DANS LE MONDE

Le comte et la comtesse de Obidos ont donné, ces jours derniers, un dîner des plus élégants en l'honneur de S. A. I. le GrandDuc Boris et de la duchesse Boris. Le comte et la comtesse de Montale, qui sont revenus dernièrement des Etats-Unis, donneront, dans leur hôtel de la rue du Conseiller-Collignon, un cocktail, de dix-huit à vingt heures, le mardi 23 février.

BIENFAISANCE

L'assemblée générale de l'œuvre de la Bouchée de pain (chèque postal 915-2}), qui a distribué cette année cinq cent mille rations de pain, soupe et bouillon, aura lieu aujourd'hui mercredi 17 février, à dix-sept heures trente, au siège social, 13, rue des Filles-du-Calvaire, Paris.

CERCLES

Sous la présidence du gouverneur général Carde, ancien gouverneur général de l'Algérie, le Comité France-Amérique a donné, à la Maison des Nations américaines, une grande réunion au cours de laquelle le docteur Pierre Vernier, médecin de l'hôpital de Versailles, a présenté un grand film inédit montrant les paysages les plus pittoresques et les plus typiques de l'Algérie. Reconnu parmi les personnalités présentes

Mme Carde, M. Jacques Bardoux, de l'Institut, et Mme Jacques Bardoux le ministre plénipotentiaire et Mme Le Mallier, le ministre plénipotentiaire et Mino André Gilbert, marquis et marquise de Suint-Mars, Mrs Mae I.ane Cropper, marquis de Créqui-Montlort, M. et Mme Hobert David, vieonitesse de Saligiiae-Fénelon, comte et comtesse de Hoelwmbeuu, baron de Mandat-Grancey, comte et comtesse Xavier de Korhembeau, M. E. Roume, comtesse de Laguubc, Mme Siuion Henri-Mailin, M, Cheput, Mme J. GtiitTrey, commandant Damoms Mme Kdmond Philippar, M. et Mme Francis Jaques, Mme E. Simon, eomlcssc de J>stèrps-Iîeauvais, M. et Mme 1£. de "Fontaines, baron et baronne d'André, docteur V. l'inai'd, M, Raspilaire, commandant Pinault, etc. Rappelons que demain jeudi 18 février, à dix<-sept heures, aura lieu la matinée cinématographique mensuelle du Cercle Interallié. Au programme Les Carillons, documentaire sur les carillons de Belgique, réalisation Henri Storck La Grotte de Fingal, film en couleurs Lorraine, reportage de Loisis Cuny.

les bordant aussi de passepoils et de dépassants multicolores ou unis. Pour les poches, en les inclinant, en leur trouvant une place inédite, ou en les groupant comme des jumelles ou des « triplées ». Pour les boutons, en les multipliant puisque nombre de vêtements, grands ou petits, et sévèrement croisés, en présen. tent deux rangées serrées et purallèles. ,4 moins qu'ils ne s'ouvrent sur des gilets qui en sont solidaires.

Catelan,.

Mlle Chaumonot, le jour de son mariage, portait cette double auréole de cellophane brodée ivoire. Création Hélène Sorbier.

NAISSANCES Le lieutenant Jacques Chabalier et madame, née de Saint Léger, sont heureux d'annoncer la naissance de leur Elle Yvonne. 13 février.

Le docteur J.-B. Buvat et Mme Buvat, née Cottin, annoncent la naissance de leur fille Agnès. On annonce la naissance De Philippe de Moussue, de Philippe Sengès, de Patrick Fromageot, de Monique Ckiurlier, de Marcel Diligent, de Claudine Buiret, de Monique da Silva. FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Odette Hussenot.Desenonges, fille du lieutenant colonel Louis Hussenot-Desenonges et de madame, née Bourceret, avec M. Jean de Decker, fils de M. Joseph de Decker et de madame, née de Lespinasse.

On nous prie d'annoncer les fiançailles de Mlle Denyse Caplain Saint André, fille de M. André Caplain Saint André, juge au tribunal de commerce de la Seine, et de madame, avec M. Robert de la Rivière, fils de M. et Mme Charles de la Rivière.

Nous apprenons les fiançailles: De Mlle JLueienue Gortciian .avec te docteur Jacques Weill,

MARIAGES

Hier, en l'église Saint-Ambroise, a été célébré le mariage de Mlle Simone Cailliette, fille de M. Paul Cailliette, avec M. Jean Bourguignon, ingénieur des Arts et Manufactures, fils de M. Bourguignon et de madame, née Lejeune. La bénédiction a été donnée aux jeunes époux par l'abbé Delcour, cousin du marié.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Daniel Serruys, grand officier de la Légion d'honneur, directeur honoraire au ministère du com.merce, et M. Henri Chausson, chevalier de la Légion d'honneur, son parrain; pour le marié M. Fernand Lejeune, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle, et M. André Gottraux, ingénieur civil des Mines.

Mlle Françoise Crivelli, dont le mariage avec M. Jacques Gernez vient d'être célébré en l'église Notre-Dame d'Auteuil. (Studio de Projicf.)

En l'église Notre-Dame d'Au*teuil vient d'être célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Françoise Crivelli, fllle de M. Daniel Crivelli, juge au tribunal de commerce de la Seine, directeur général de l'Agence Lebeuf, et de madame, née Lesage, avec M. Jacques Gernez, fils et beau-fils du docT teur Léon Gernez, chirurgien des hôpitaux de Paris, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, décédé, et de madame, née Pierard. Les témoins étaient, pour la mariée M. Georges Simonet, ancien président de chambre au tribunal de commerce de la Seine, et M' Pierre Lesage, son oncle pour le marié: M. Paul de Labpulaye et M, Georges Maury, ses cousins, La bénédiction nuptiale leur a été donnée par l'abbé Courtade, ami de la famille, qui transmit aux nou>veaux mariés la bénédiction qu'avait daigné leur envoyer S, S. le Pape Pie XI.

INFORMATIONS

Le yacht tutty-Sark, battant pavillon britannique et appartenant au duc de Westminster, est entré hier dans le port de Bayonne. A Nice, différents grands galas ont eu lieu à l'hôtel Ruh! du.rant la saison, notamment le bal Je la Goutte de lait, réunissant l'élite de la société niçoise et étrangère le bal de la Legion d'hon-

LE COIN

DE

l'EXPOSITION

On a posé la première pierre du pavillon de la Champagne De nombreuses personnalités ont assisté, hier matin,. 4 la cérémonie de la pose de la première pierre du pavlll -n de la Champagne, à l'angle du quai d'Orsay et de l'avenue de Suiïren.

La cérémonie était présidée par M. ilarehamieau, ancien ministre, député, maire de Reims.

Après les allocutions de MM. Jactat et Labbé, M. Marchaiidcau s'est réjoui de voir la Champagne participer à une manifestation où s'affirmera Vif --génie, de notre race. JI a levé son verre un verre de Champagne au succès de l'Exposition.

Le pavillon algérien

des beaux-arts et des vins Indépendamment de- son important^ participation à la section de la France d'outre-mer, à l'ile des Cygnes, participation qui sera inaugurée le le' mai, le commissariat de l'Algérie fait édifier au Champ de Mars, en bordure de l'avenue Pierre-Loti, un pavillon consacre aux beaux-arts et à la dégustation des

vins.

Les chantiers de construction -de ce bâtiment viennent d'être ouverts en présence de M. Félix Fâlek, commissaire de l'Algérie. Par opposition au style barbaresque dix-huitième siècle du pavillon de l'ile des Cygnes, ce pavillon des beaux-art$ sera latin, c'est-à-dire, traité dans le caractère des édifices romains de l'Afrique du Nord.

neur; le grand gala « Au pays, des Tulipes », dont la décoration a été particulièrement admirée.

Actuellement, le Concours international de danses attire un public extrêmement empressé et élégant. De très belles manifestations mondaines et artistiques sont annoncées.

Parmi les personnalités résidant à l'hôtel Ruhl

Baron cl baronne Cassel, M. ï'ino Rossi, les sénateurs italiens Énrieo Scajini et Visoechi, M. et Mme 1). HamImrger junior, M. Armand Bernard, Mlle Renée Divine, Aille. Mairelle Bordas, sir George et lady -Mitelieson,. le jonkheer Antoine Hoell, etc.

DEUILS ̃ Nous apprenons là mort du comte de Lesseps, administrateur de la Compagnie du Canal de Suez, décédé à Lausanne (Suisse).

Les obsèques auront lieu en l'église Saint-Honoré d'Eylau, le vendredi 19 février, à onze heures,. Le présent avis tient lieu d'invita.tion.

On annonce la mort à Paris de M. Jules Roquigny, maire de Saint-Martin-aux-Buneaux (SeineInférieure). De son mariage avec Mlle de Larminat, il laisse trois enfants IVU Pierre Roquigny, Mme Yves des :Frarifes et Mme Paul d'Ai» gnaux.. ̃' ̃ y. Nous apprenons la mort de la- vicomtesse de Villiers de La Noue, pieusement décédée en son domicile de la rue La Trémoïlle.

On annonce la mort, survenue à Coutainville-Plage, de M. Emile Boissel-Dombreval, ancien député et ancien maire de Coutances, ancien président du conseil gé. néral de la Manche.

M, Boissel-Dombreval avait siégé au Palais.Bourbon de 1910 à 1935. M. Godefroy de Blônay, de Grandson (canton de Neuchâtel), vice-président et ancien président du Comité olympique international, qui faisait un voyage en Afrique, a succombé à Biskra, à l'âge de soixante-neuf ans.

Sœur Nazaire, religieuse de la congrégation des Sœurs du TrèsSaint-Sauveur, ancienne supérieure de l'orphelinat Saint.Henri de Fontenay-sous-Bois, vient de mourir. Nous apprenons la mort de ̃• la comtesse Pierre de Cossé Brisgsc née Seillière, décédée en son hôtel, 45, rue Dumont-d'Urville. Elle était la sœur du baron Ernest Seillière, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences morales. et.politiques. Ses obsèques auront lieu le vendredi 19 février, à neuf •heures précises, en l'église SainNPier-re de Ghaillot, où l'on se réunira. Ni = fleurs ni couronnes. ̃

-=̃ On nous prie d'annoncer la mort de Mme N. Metzger, décidés à Neuilly dans sa quatre-vingtsixième année. De la part de M. et Mme Ch. Metzger et leurs enfants, de M. et Mme E. Lenormand. Le service religieux a été célébré le 15 février, en l'église Saint-Jean de Neuilly.

Nous apprenons la mort de la vicomtesse de Sugny, née Louise de Jouvencel, pieusement décédée, munie des sacrements d.§ l'Eglise, à Paris, le 15 février-, EHe était la mère du vicomte .Henri. d,e. Sugny, du vicomte Olivier de Sugny, du vicomte Jean-Marie de Sugny. La cérémonie religieuse aura lieu demain jeudi 18, à dix heures, en l'église de Souternon (Loire). } Nous apprenons la mort de Mme Jacques Monroe, veuve du général Monroe, ancien commandant du 15" C. A. Elle était la mère' et la belle-mère du commandant et de Mme Henry Monroe et de M, et Mme Jean Monroe, de M. et Mme René Barih et de M. et Mme Che-. vallier-Ruflgny.

Les obsèques auront lieu à Marseille le 19 février, à neuf heures trente, et l'inhumation à Perreux (Loire), le 20, à dix heures. Nous apprenons la mort, sur- venue Clermont-Ferrand le 14 fé- vrier, de Mlle Odette de Hrémesnil, fille du colonel et de Mme dé Pré- mesnil. Elle est décédée après quel-. ques jours de maladie, à l'âgé :de vingt ans, munie des sacrements de •• l'Eglise. Les obsèques auront lieu le samedi 20 février, à dix heures quinze, en l'église de Loyat (Mor- bihan) réunion à l'église à -dix" heures quinze. •.̃ On annonce la mort 'i

Du commandant île ̃ Saint-Viilfi'uii. il Ponî-Aullion (iùirct <ic .Mme Anselme Bouliié, à Paris; de Mme AlfiM-d ,I)hïi-

ziger, à Clermont-FeiTîuul Ile -'lïliiR-

Bauiuer, à f«ri«.

Valffeury.


LA LOTERIE NATIONALE

1' XRAMOHE

Tirage du 16 Février 1937 Le tirage de la première tranche de la Loterie Nationale a eu lieu hier soir, à 21 heures, à la Salle Pleyel, avec le cér^-nonial ordinaire. Voici les numéros gagnants Le billet portant le numéro 0.250.744 ·

tagne trois millions.

Les billets portant les numéros suivants gagnent 1 million

0.179.722 0.821.647

0.337.369 0.777.986

.Les billets portant les numéros suivants gagnent 500.000 francs 0.830.947 0.259.072

0.109.677 z 0.619.717

0.306.976 z 0.471.622

Tous les billets dont les numéros se terminent par

42.299 gagnent 100.000 francs 78.276 gagnent 100.000 francs 6.318 gagnent 50.000 francs 938 gagnent 10.000 francs 958 gagnent 5.000 francs 37 gagnent 1.000 francs

10 gagnent 500 francs

9 gagnent 100 francs

LOTS DE CONSOLATION Chacun des 56 billets dont les numéros reproduisent, à un chiffre près, celui du billet gagnant trois millions de francs, gagne

30.000 francs.

Chacun des 224 billets, dont les numéros reproduisent, à un chiffre près, ceux des 4 billets gagnant un million de francs, gagne 10.000 francs.

Chacup des 336 billets dont les numéros reproduisent, à un chiffre près, ceux des 6 billets gagnant 500.000 francs, gagne

5.000 francs.

Le billet gagnant trois millions a été vendu à Paris

par les « Gueules cassées » Le billet portant Je numéro 0.250.744, qui gagne le lot de trois millions de francs a été vendu à Paris en dixièmes par les Gueules cassées ».

L'Union. des blessés de la face a d'ailleurs été, cette fois encore, particulièrement favorisée par la chance. Elle totalise en effet dix-huit millions de lots, dont un lot d'un million, deux lots de 500.000 francs et deux millions de lots de consolation.

M. HARRY BAUR

EST SOUFFRANT

A BRUXELLES

(Téléphone « Figaro a)

Bruxelles, 16 février.- SI. Harry Baur, qui était en tournée en Belgique, a, été pris de malaise à Bruxelles et n'a pu paraître dans les théàtres de Gand et d'Anvers où il figurait à l'affiche. L'état de santé de M. Harry Baur fut un moment jugé assez grave. Des spécialistes furent appelés en consultation à son chevet. L'artiste est extrêmement affaibli. Néanmoins, les médecins déclarent que son état est plus satisfaisant. M. Harry Baur serait atteint de rhumatismes aigus compliqués d'un commencement de congestion pulmonaire.

SUITES DE LA PREMIÈRE PAGE ` SOUVENIRS DE « MILLIONNAIRES »

Je suis peut-être resté une minute dans le « coma » Je me suis remis, les flammes mangeaient ma combinaison. Je tirais Tarascon, qui ronflait comme un sourd, nous étions sauvés. C'est un rude souvenir! J'en ai un autre. Il se termina moins tragiquement, mais il aurait pu être aussi catastrophique. C'était nu cours d'une tentative contre le record de distance en ligne droite avec Marmier. Nous atteignions Tunis lorsqu'il nous fallut faire un atterrissage. La nuit encore nous avons tourné en vain pendant 45 minutes pensant qu'on allait nous voir et nous indiquer le terrain. Rien Las d'attendre nous décidâmes de nous poser dans un champ que nous avions jugé autant que cela puisse paraître la nuit propice à notre atterrissage. C'est alors qu'en descendant nous sommes passés entre une ligne de force à haute tension et les lignes

LE PROJET GOUVERNEMENTAL CONTRE LA HAUSSE DES PRIX

Il y a lieu d'observer que ce contrôle dictatorial des prix qui doit, dans l'esprit du gouvernement, sinon arrêter complètement, du moins ralentir considérablement l'ascension du coût de la vie, ne portera que sur les denrées nécessaires à l'existence quotidienne, comme la viande, le beurre, le lait, les œufs, les huiles et savons. La liste de ces quinze à dixhuit articles sera dressée par les soins du ministère de l'économie nationale. Les producteurs de ces produits ou denrées devront justifier devant les comités départementaux de surveillance des prix du bien-fondé de toute hausse des cours. De leur côté, les comités de surveillance auront les pouvoirs d'enquête nécessaires pour rechercher et établir les charges réelles supplémentaires qui incombent aux commerçants par suite de l'application des récentes lois sociales et de la dévaluation monétaire.

Afprès avoir entendu Jes producteurs intéressés, les comités départementaux, se basant sur les résultats de leurs investigations, auront désormais le droit de fixer eux-mêmes les barèmes des prix des quinze ou dixhuit articles de première nécessité. Telle est l'économie de ce projet qui, avant d'être définitivement voté par le Parlement, subira certainement bien des modifications, dans son texte et dans son esprit. Mais ce n'est malheureusement pas en agissant seulement sur une douzaine et demie d'articles, même essentiels à l'existence quotidienne, qu'on freinera la hausse du coût de la vie en France. Est-ce la raison pour laquelle le gouvernement songe à agir d'une manière plus générale sur les prix par l'abaissement de certains tarifs douaniers et la modifi-

L'AVION FANTOME DE VIENNE

n'est toujours pas identifié

Vienne, 16 février. Le mystère de cet avion qui vint vendredi et lundi derniers tracer des signes troublants dans le ciel viennois, n'est toujours pas percé.

On a cru un instant qu'il s'agissait d'un avion autrichien chargé de faire de la publicité aériennes pour un film antisoviétique qui doit être présenté prochainement à Vienne.

L'enquête n'a pas confirmé cette version. Un communiqué officiel remis à la presse indique, en effet, qu'il n'existe en Autriche aucun avion qui soit muni d'un appareil produisant des vapeurs destinées à tracer des inscriptions dans le ciel.

Un drame à bord du cargo espagnol « Aluna-Mendi » Invention d'un fou

assure le capitaine

La Rochelle, 16 février. Le cargo espagnol Aluna-Mendi est entré dans le port de la Rochelle avec un chargement de charbon. On sait que les nombreuses allées et venues de ce cargo dans l'Atlantique avaient été mises en rapport avec la découverte sur nos côtes de mystérieux cadavres. Interrogé par le commissaire central, le capitaine Iturrizaga, qui Commande le bateau, déclara que les informations publiées devaient traduire les propos tenus par un milicien atteint de démence qu'il avait débarqué à SaintNazaire.

Nouvelles diverses

Un fonctionnaire du Haut-Rhin est révoqué pour détournements Colmar, 16 février. A la suite d'une enquête administrative, M. Rouillon, secrétaire général adjoint au Comité départemental des mutilés de guerre, a été révoqué. Le préfet du Haut-Rhin .i déposé une plainte contre lui pour faux, usage de faux et détournements de deniers publics. Le fonctionnaire a été laissé en liberté provisoire.

Une explosion

dans une mine anglaise fait sept morts et quatre blessés Londres, 16 féurier. Sept hommes ont été tués la nuit derniers par une explosion dans un puits de South Normanton, moins d'un mois après l'explosion de Markham-Ducmanton, près de Chestei-field, qui fit le 21 janvier neuf morts et deux blessés.

En outre, quatre blessés sont soignés à l'hôpital de Mansley.

Les causes de l'accident n'ont pu être encore établies.

Deux avions s'accrochent et tombent près d'Oran. 2 morts Oran, 16 féurier. Deux avions militaires sont entrés en collision au cours d'une manœuvre de tir près d'Oran. Les deux appareils, tombés à l'eau, se sont abimés dans ia vase. -Les deux pilotes ont pu sauter assez- tôt avec leur parachute. Les deux mitrailleurs, le sergent Vaquero et l'adjudant-chef Escrime, ont été tués.

EN QUELQUES LIGNES MAROC. Le vice-amiral de Laborde, commandant en chef de l'escadre de l'Atlantique, est venu saluer, à Rabat, le général Noguès, résident général.

téléphoniques qui couraient au-dessous. Nous avons arraché ces dernières et évité providentiellement l'autre.

Lorsque le lendemain, nous avons vu par où nous étions passés et ce que nous avions évité, nous avons béni la nuit qui nous avait permis de réaliser ce tour de force que nous n'aurions même pas tenté de jour Et, à la réflexion, je ne sais ce qui nous prit de -nous poser à l'aveuglette avec une lourde charge d'essence alors qu'il était si facile 'd'attendre le jour en vidangeant notre carburant et pour nous poser sans douleur.

Favreau a conté tout cela avec calme. Les « coups durs » les plus invraisemblables n'ont pas prise sur cet homme souriant, optimiste à tous instants dont rien ne peut ébranler la belle confiance et la sérénité.

cation du régime des contingentements '? Ceci pose des problèmes délicats. Pour l'instant, ce n'est qu'un projet. oratoire dont l'étude technique n'est pas encore commencée. Edouard de Vorney.

QUE PENSENT

LES FONCTIONNAIRES DE L'APPEL DE M. BLUM ? On se souvient, en effet de l'article de M. André Delmas dans L'Ecole Libératrice. Le Figaro l'a reprcduit le premier. Au dernier congrès fédéral, fin décembre, M. Lacoste, l'un des secrétaires, avait déjà insisté sur les difficultés financières qui se présenteraient devant le gouvernement « La grande question qui se pose dès lors devant nous, avait-il déclaré, c'est d'établir un synchronisme aussi rigoureux que possible entre nos revendications et les possibilités qui se dégageront du redressement progressif du pays.

Le discours de M. Léon Blum, continue mon interlocuteur, n'a donc pas surpris les fonctionnaires. On ne sait pas encore exactement comment il a été accueilli. Cependant, les réunions de militants responsables qui ont eu lieu en province dimanche ont montré qu'il avait été compris et qu'il avait reçu une approbation unanime, sans doute à terme. Car l'approbation ne saurait signifier que les fonctionnaires sont disposés à temporiser bien longtemps. Ils espèrent le dépôt prochain d'un projet de loi. En règle générale, on les sent disposés à pousser le gouvernement dans la voie d'une politique financière et économique plus hardie et plus énergique lutte contre la vie chère par des mesures répressives et d'économie dirigée sauvegarde de la monnaie par le contrôle des changes notamment.

C'est un sursis que les fonctionnaires ont accordé au gouvernement.

LES CHASSES DE BIALOWIEZA

Arrivé hier matin à Varsovie, le général Goering a eu déjà d'importants entretiens avec le président du Conseil polonais et le maréchal Smigly Ridz

Varsovie, 16 février. Le général Hermann Gœring, arrivé ce matin dans la capitale polonaise, a pris, à 23 heures, le train spécial qui l'a conduit à Bialowieza, où il doit prendre part à une grande chasse dans les forêts domaniales polonaises.

Le président de la République, M. lloscicki, est parti à 11 heures pour Bialowieza, où il sera rejoint demain par le général Gœring.

Parmi les personnalités polonaises qui doivent assister à cette chasse, on cite le général Fabrici, inspecteur de l'armée polonaise, qui a déjà participé aux chasses précédentes, et le fils du président de la République, M. Michel Moscicki, ancien ministre de Pologne à Tokio.

Il n'est pas certain que M. Beck rentre de Monte-Carlo avant la fin du séjour du général Gœring. Une agence of-

LE GENERAL MOUCHARD.

.inspecteur général des forces aériennes, vient d'être chargé d'assurer la liaison entre l'armée de l'air et l'armée de terre

M. VAN CÂUVELAERT souligne la nécessité

d'une politique extérieure « exclusivement belge » (De notre correspondant particuliér, par téléphone.)

Bruxelles, 16 février. La Chambre des Représentants, après un début de séance mouvementée au côrti's 3*S* laquelle un député rexiste tenta de créer un incident au sujet des félicitations à l'occasion de la naissance du prince italien, a repris l'examen du budget des affaires étrangères. M. van Cauvelaert, ministre d'Etat et chef de la droite flamande, souligna la nécessité d'une politique extérieure exclusivement helge et déclara notamment « La droite toute entière approuve la politique extérieure du gouvernement. Ceux qui disent que rien n'est changé dans la politique extérieure belge se trompent. Il y a du neuf. L'accent est mis sur la politique d'indépendance et'il faut donner à ce mot toute sa signification. »

Parlant de la S. D. X., il a déclaré qu'il convenait de soutenir cette institution, ajoutant « Mais il n'est pas sans danger de vouloir s'appuyer sur un bâton cassé. 1I faut être prudent et le gouvernement doit regarder à deux fois avant de s'engager dans des obligations prises par la S. D. N. »

II a terminé en déclarant que si la Belgique était attaquée, elle retrouverait la même unité qu'en 1914 « Nous ne sacrifions l'intérêt ni des Flamands ni des Wallons, il n'y a qu'une politique belge. » V. P.

La décision du Fùhrer de doter d'une nouvelle constitution

VEglise évangélique allemande. .mettra-t-elle fin aux querelles religieuses ? (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Berlin, 16 février. La décision du Führer de faire élire un synode pour donner une nouvelle constitutio nà l'Eglise évangélique, provoque des réactions diverses dans la presse allemande. La majorité des journaux se contente de louer le décret du Führer et d'exprimer l'espoir qu'il mettra fin aux querelles ecclésiastiques. Les organes nationaux-socialistes ont une attitude assez ambiguë et plus ou moins menaçante, ils déclarent que la situation actuelle se produit par la faute de l'Eglise qui s'est perdue dans de mesquines disputes théologiques et n'a pas suivi depuis quatre ans l'évolution du peuple allemand. En octobre 1935, les pouvoirs de l'évêque du Reich avaient été remis à un comité ecclésiastique composé de représentants des diverses tendances et chargé de les concilier. C'est parce qu'il a échoué dans sa tâche que le Führer doit prendre aujourd'hui une mesure

L'iNCiOEHT DIPLOMATIQUE DE BUCAREST

M. Tataresco annonce

l'ouverture d'une enquête Bucarest, 16 février. Répondant a la Chambre à l'interpellation de SI. Calinesco, qui, au nom du parti nationalpaysan, lui demandait quelles mesures le gouvernement comptait prendre au sujet de l'incident soulevé par la participation de représentants de nations étrangères à la cérémonie d'inhumation de deux légionnaires de la Garde de Fer tués en Espagne, M. Tataresco a déclaré

Le gouverement a t'ait ouvrir une enquête sur ces incidents. C'est sur le résultat de cette information qu'il fondera son action future.

» Toutefois, avant toute autre chose, je tiens_ à déclarer, au nom du gouvernement, que nous considérons comme une transgression grave à tous les principes diplomatiques le fait que des diplomates étrangers aient participe à une solennité religieuse sous l'égide d'un parti politique, solennité qui fut transformi'i: en une manifcslatinn politique. »

ficieuse polonaise mande aujourd'hui que M. Beck a donné, hier, un déjeuner en l'honneur de M. Anthony Eden, et que les deux ministres se sont entretenus longuement des questions internationales en cours.

La journée du ministre

allemand

L'homme d'Etat allemand, qui était accompagné notamment du secrétaire d'Etat Kœrner, et suivi d'un chien-loup, a été salué à son arrivée par le voïvode de Varsovie, le chef du cabinet de M. Beck et le chef du protocole diplomatique. Le public était fort peu nombreux, la presse n'ayant publié ni la date ni le lieu de l'arrivée.

Le général Gœring a rendu visite, dès ce matin, au président du Conseil, le général Slawoy Skladkowski, avec leque il s'est entretenu pendant trois quarts d'heure. Puis il a déjeuné chez le comte Jean Szembek, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. A 18 heures, il a été reçu par le maréchal Smigly-Ridz, en même temps que l'ambassadeur d'Allemagne. L'entretien a duré une heure, environ.

A Rome, la nouvelle de la prochaine visite de M. Schuschnigg en Italie

est accueillie avec satisfaction (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 16 février. La nouvelle de la prochaine visite de M. Schuschnigg en Italie a été accueillie avec une vive satisfaction par l'opinion romaine. On constate qu'à unc heure délicate pour son gouvernement et. pour son pays, le chancelier ait besoin de se concerter avec le chef de la grande nation alliée qui a été et qui reste le champion de l'indépendance autrichienne.

On assure cependant que M. Schuschnigg ne viendra pas jusqu'à Rome et que son voyage n'aura aucun caractère officiel. Comme les années précédentes, il ferait à Florence un séjour au cours duquel il rencontrerait M. Mussolini à moins qu'il ne se rende en visite au chàteau du Duce, en Romagne, à Rocca delle Caminate.

Il n'est pas douteux que la question de la propagande nazie à Vienne sera examinée par les deux hommes d'Etat, et aussi celle de la restauration éven-

LE LIVRE BLANC

BRITANNIQUE

SUR LE REARMEMENT. .a été publié hier à Londres (Téléphone « Figaro »)

Londres, 16 février. Le Livre Blanc sur le réarmement, qui vient d'être publié ce soir, précise que le programme d'armement pour les cinq prochaines années ne coûtera pas moins de un milliard 500 millions de livres. Nous l'avions évalué l'autre jour à un milliard 200 millions. C'est dire que le gouvernement sera obligé en plus de l'emprunt de 400 millions d'élever le chiffre des impôts pour combler un déficit de 150 millions de livres.

Le Livre Blanc ne nous apprend rien de très nouveau. Nous relevons cependant, comme nous l'avions indiqué, qu'au cours de l'année 1937-1938, trois capital-ships seront mis en chantier deux sont déjà en construction, ainsi que sept nouveaux croiseurs et deux vaisseaux porte-avions, ce qui porte respectivement à quatorze et à quatre le nombre des croiseurs et des vaisseaux porte-avions en construction. G. B.

plus radicale. L'Eglise, en réformant sa constitution, ne devra pas oublier qu'elle est là pour le peuple et qu'elle doit tenir compte des aspirations populaires. Que signifie ce langage, les aspirations soi-disant populaires ne seraient-elles pas celles des « chrétiens allemands », ce parti nouveau que le national-socialisme introduisit dans l'Eglise évangélique en 1933 et qui du premier coup sut y conquérir la majorité ? Ce parti ne va-t-il pas se représenter devant i'électeur protestant sous son ancien nom ou sous un masque nouveau ? Il est sûr en tout cas qu'il y aura au synode des candidats soutenus par le national-socialisme et qu'ils bénéficieront de ce fait d'un appui considérable.

Bernard Millot.

LA GUERRE CIVILE

EN ESPAGNE

NATIONALISTES

ET GOUVERNEMENTAUX RASSEMBLENT

LEURS FORCES

Taluvera de la Reina, 16 février. Hier, malgré un temps magnifique, l'activité a encore été réduite sur le front de Madrid.

La situation au sud-est de la capitale est restée la même que la veille. Les troupes sont toujours devant Arganda. La route de Valence reste coupée au même endroit qu'il y a trois jours. L'aviation et l'artillerie nationalistes ont bombarde violemment des rassemblements adverses au nord et au sud de ce secteur.

Une très grande activité est signalée sur les arrières, de part et d'autre. D'autre part, pour accentuer leur pression et forcer les gouvernementaux à dégarnir certains points du front, les nationaux exeercent maintenant une pression sur le front île (ïuadalnjara et sur la Sierra.

Au cours de ses déplacements en ville, l'automobile du général Gœring est précédée et suivie par une voiture' de la police et flanquée de side-cars chargés de policiers.

Le ministre du Reich a donné ce soir un dîner à l'ambassade d'Allemagne. M. Greiser est aussi

de la chasse.

.Mais il dément qu'on doive y parler de Dantzig

Varsovie, 16 février. Le président du. Sénat dantzieois, M. Arthur Greiser, a déclaré à l'organe nazi Vorposten « Pour la quatrième fois, je me rends à l'aimable invitation du président de la République polonaise à la chasse présidentielle de Bialowieza. Aucun entretien politique n'est prévu au cours de mon séjour en Pologne car, dans les grandes lignes, toutes les questions intéressant la Pologne et Dantzig ont été réglées à Genève. Pour les questions de détail, elles seront, dans un esprit amical, réglées par les organismes compétents.

tuelle des Habsbourg. Le point de vue des milieux politiques italiens sur ce problème, c'est qu'il reste d'ordre purement intérieur pour la République autrichienne. Autrement dit, l'Italie ne ferait vraisemblablement aucune objection s'il était décidé par un plébiscite. A signaler les notes envoyées par les correspondants italiens de Paris sur la correction de l'attitude française. En la circonstance, tous les journaux de la Péninsule soulignent l'accueil plutôt sympathique fait, même dans les organes français de gauche, aux déclarations du chancelier.

M.-R. Anglès.

Ils refusent de se raser

Certaines usines sont encore en grève en Amérique. Voici un groupe d'ouvriers promenant une pancarte sur laquelle ils annoncent leur intention de ne plus se raser tant qu'ils n'auront pas obtenu satisfaction.

Dernière heure théâtrale

« Amal et la lettre du roi » Comédie de Rabindranath Tagore,

traduite par M. André Gide « Le voyageur sans bagages » Pièce en 5 actes,

de M. Jean Anouilh

Dans une 'pièce récente, M. Jean Anouilh nous avait raconté l'histoire d'un voyageur qui rentrait chez lui après vingt ans passés dans une île déserte. Cette fois, son voyageur aborde la vie de famille après vingt ans d'amnésie. Il ne voit surgir de son passé que des images déplaisantes, et les siens ne l'ont retrouvé que pour renouer le fil d'anciennes discussions. Alors, l'amnésique préfère renoncer à ce foyer, qui était te sien, pour un autre qui est une intposture. Ce n'est pas tout à fait le voyageur sans bagage. C'est le voyageur qui choisit parmi les bagages.

Il est évident que M. Jean Anouilh est attiré par ce thème de la rupture avec soi-même, bien que sa carrière dramatique témoigne au contraire d'un étonnant esprit de continuité. Mais les aventures qu'il lui suggère sont d'une psychologie si sommaire qu'elles sont tout à fait incroyables. Imagine-t-on des gens qui, se retrouvant après vingt ans, n'auraient que i de mauvais souvenirs à se rappeler ? Notre mémoire est ainsi faite qu'elle | ne garde que ie meilleur des choses i dw passé. C'est un crible à travers lequel tes mauvais souvenirs ne passent pas. Usons-en dès ce soir avec l'auteur, pour ne plus voir que les quelques passages plaisants de sa pièce. Le spectacle commence par un acte, qui est la version hindoue de La Chèvre de M. Seguin. Il est du grand j poète Rabindranath Tagore et adapté par M. André Gide, qui nous a paru i revenir de bien plus loin que l'U.R.S.S. Ces deux œuvres sont jouées au mieux par M. et Mme Pitoëff et leurs compagnons habituels, lesquels sont excellents. Troupe vivante et pleine de cohésion, qui s'est enrichie de deux recrues de choix avec Mme Nadine Picard et Madeleine Milhaud. I J. C.

POUR EMPÊCHER LES EN VOIS DE VOLONTAIRES EN ESPAGNE L'organisation du contrôle naval se heurtera à de nombreuses difficultés

Deux semaines s'écouleront, du 20 février au 6 mars, entre la mise en vigueur de l'interdiction des départs de volontaires pour l'Espagne et celle du système de contrôle qui doit empêcher ie passage de ces volontaires, en attendant qu'il arrête aussi celui des armes et des munitions pour l'un ou l'autre des deux partis espagnols.

C'est que l'organisation de ce con-

Répartition actuelle des forces navales étrangères devant les principaux ports espagnols, Barcelone, Palma, Valence, Malaga, Tanger, Vigo, Bilbao. Sur cette càrte, les territoires occupés par les nationalistes sont indiqués par des hachures.

trôle n'est pas simple, et, bien que préparée par les réunions nombreuses de la commission de non-intervention, qu'elle demande du temps. Non point sur la frontière terrestre, autant du moins que le Portugal n'est pas en cause, puisqu'il s'agit seulement des régions exiguës et faciles à garder qui avoisinent Hendaye et Port-Vendres, et que la contrebande possible par les sentiers de montagnes ne saurait porter sur de grandes quantités. Non point par la voie des airs, où le trafic sera aussi de peu d'importance, et dont la surveillance complète serait si malaisée qu'on renoncera sans doute à l'exercer pratiquement. Mais il en va tout autrement de la voie maritime, par où l'Espagne nationaliste et l'Espagne gouvernementale s'approvisionnent depuis huit mois.

Le contrôle à l'arrivée

Dès Je début de la guerre civile, les marines militaires française, anglaise, italienne et allemande ont envoyé des navires dans les ports espagnols pour protéger leurs nationaux quand c'était possible et les aider à quitter le pays. Tous les étrangers qui l'on voulu sont t rentrés chez eux depuis longtemps. Les navires de guerre continuent cependant de se relayer tout autour de la péninsule, en relations continuelles avec leurs consuls respectifs. Les occasions ne leur ont pas manqué de voir ce qui s'y passe et ils ont eu tout le loisir d'étudier les conditions où pourrait s'exercer ce contrôle international dont il est question depuis si longtemps.

Ce ne peut évidemment pas être au débarquement dans les ports il faudrait escompter, de la part des autorités locales, une complaisance à laquelle personne ne s'attend. On ferait naître des drames en prétendant installer un contrôle étranger sur les quais de Barcelone ou de Cadix. Ce qui sera arrivé à l'entrée d'un port ira forcément sans obstacles dans l'intérieur du pays. Or les ports d'Espagne sont innombrables. De Fontarabie à Tarifa sur l'Océan, d'Algésiras à Rosas sur la Méditerranée, il y a sans compter le Maroc près de 2.500 kilomètres de côtes que l'on peut aborder en venant de toutes les directions. Pour les surveiller effectivement, de jour et de nuit, ce ne serait pas trop de toutes les forces navales européennes. D'autre part, ce littoral est battu par des tempêtes fréquentes, aussi bien au nord qu'à l'est et à l'ouest. Et il n'y a pas besoin d'un vent très fort pour rendre impossible l'accostage d'un navire, au large, par le canot du bâtiment contrôleur.

Le contrôle au départ

II sera donc de toute nécessité, d'abord, qu'on divise la côte d'Espagne en zones, dont chacune sera confiée l'une des nations participant à l'accord ensuite, qu'on désigne les ports qui resteront ouverts au trafic extérieur et ceux qui lui seront fermés enfin, qu'on limite à de simples vérifications éventuelles, dans des cas exceptionnels, l'action des navires de surveillance. Ce n'est pas en pleine mer, c'est dans des ports de départ qu'il y aura intérêt à assurer le contrôle normal.

Mais ces ports, eux aussi, devront être choisis pour les commodités qu'ils présentent et en assez petit nombre pour qu'il soit possible d'y installer des missions internationales de contrôle. Les bateaux qui se rendent en Espagne s'arrêteront dans l'un d'eux, se feront visiter et recevront un sauf-conduit. Par T. S. F., les navires de guerre seront avisés de leur arrivée prochaine et de l'endroit où ils se présenteront. Ceux qui seront annoncés ainsi passeront sans enconibre, les autres auront à se soumettre à la visite. Il est à souhaiter, pour le bon fonctionnement général, que ceux-ci soient aussi rares que possible. La bonne volonté nécessaire Ce fonctionnement ne sera satisfaisant, d'ailleurs, qu'à une condition c'est que tout le monde y apporte beaucoup de bonne volonté et une entière bonne foi. Qu'un bateau de commerce se présente devant Barcelone ou Cadix sans sauf-conduit, le croiseur ou le torpilleur de garde lui intimera par signaux l'ordre de s'arrêter. S'il n'obéit pas. on lui tirera un coup de canon de semonce. Mais s'il poursuit encore sa route, ouvrira-t-ou le feu sur lui pour de bon ? A supposer

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qu'il soit accompagué d'un navire de guerre espagnol, insurgé ou républicain, que fera le commandant du bâtiment contrôleur ? L'action de contrôle pourrat-elle s'exercer dans les eaux territoriales, ou seulement en dehors de leur limite ? S'occupera-t-on des relations entre la péninsule et le Maroc sepagnol ? 2 Il faudra que les conventions internationales à intervenir aient prévu tous les

cas qui peuvent se présenter et ils sont nombreux pour qu'ils ne risquent pas d'engendrer des incidents dont les suites pourraient être sérieuses. A. Thomazi.

Le renforcement de la surveillance à la frontière des Pyrénées peut empêcher tout passage clandestin La décision du gouvernement, d'em-.pêcher l'envoi de volontaires en Espagne, comporte des mesures de surveillance qui vont être mises eu application à la frontière [l'Espagne.

Les postes frontières seront, on le sait, renforcés par l'envoi d'importants effectifs de gardes mobiles chargés d'interdire, d'une manière absolue, la sortie de France en tous autres points que ceux où un contrôle sévère des passeports sera effectué.

Il y a lieu de rappeler à ce propos s que les gardes mobiles sont des militaires dépendant uniquement du ministère de la guerre et mis à la disposition des préfets pour cette mission bien déterminée.

A l'heure actuelle, le visa des passeports et l'examen des pièces d'identité sont effectués par des inspecteurs de la Sûreté nationale.

Le trafic le plus intense a lieu par la route. Le trajet d'Ax-les-Thermes à Puigcerda, bien qu'assez difficile en hiver, constitue l'un des principaux passages frauduleux entre le « Pas de la I Case » et « Bourg-Madame », et doit I faire l'objet d'une surveillance intense. Sur le versant ouest, le cours de la Bidassoa offre assurément des facilités de passage clandestin, ainsi que ia route qui, de Saint-Jean-Pied-de-Port, monte au col de Ronce-veaux, mais cette partie du territoire espagnol est entre les mains des nationalistes. Un cordon de surveillance doit néanmoins y être maintenu.

Quant au contrôle des voyageurs empruntant la voie ferrée, il est d'une facilité dérisoire "de l'exercer tant à Hendaye qu'à Urdos ou Cerbère.

La garde mobile constitue donc un élément capable d'interdire tout passage irrégulier, si elle en reçoit l'ordre formel. G. de G.

Un conseil des ministres prendra cette semaine

le décret interdisant les envois Un conseil des ministres se tiendra selon toute vraisemblance, à l'Elysée, jeudi ou vendredi. Au cours de cette délibération les ministres, après avoir discuté le projet contre la vie chère, s'occuperont du décret qui doit être pris en conseil, relatif à l'interdiction des enrôlements en France et du départ des volontaires pour l'Espagne, à partir du 20 février.

M. Dormoy s'est déjà préoccupé avec les services intéressés de la Sûreté nationale des mesures à prendre à ce sujet. D'autre part, les bureaux de recrutement clandestins, dont les sièges sont connus de la police, seront surveillés, quoique l'activité de ces officines deviendra inutile dès que le fermeture de la frontière empêchera le passage des enrôlés. Seules quelques individualités pourront, en effet, gagner l'Espagne, soit par avions, soit avec la complicité de contrebandiers, mais leur nombre sera infime.

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UN VILLAGE NIPPON EST BALAYE PAR UNE AVALANCHE

On a déjà dégagé 75 cadavres Tokio, 16 février. Une masse considérable de neige s'est détachée de la montagne de Morioka, dans le district d'Iwate, et a englouti une vingtaine d'habitations légères et une école. On croit qu'une centaine de femmes et d'en-' fants ont péri. D'ores et déjà, on a dégagé 75 cadavres.

Le procès de la Banque d'Alsace et de Lorraine Strasbourg, l(i février. Ce matin, M. Peyrussan, ancien directeur général, a commencé la défense de sa gestion. Il a parlé pendant deux heures et a continué son exposé cet après-midi. Il critiqua longuement la gestion de son prédécesseur et parla des démarches faites pour trouver les concours nécessaires afin de sauver la banque et d'éviter la fermeture des guichets.

M. Peyrussan précisa qu'il a tenu les membres du conseil au ciuiranl de toutes ses démarches.


A LA CHAMBRE

M. MONNET DEFEND SON PROJET sur les conventions collectives dans ragricnlture

M. Alexandre Duval soutiendra, demain, un contre-projet

La discussion de ce projet a été reprise" hier après-midi. Elle a surtout été marquée par un discours du ministre, M. Georges Monnet.

Quel est, dit le ministre de l'Agriculture, le but de loi Fixer les marges nécessaires de bénéfice pour les intermédiaires, mais interdire les profits excessifs. Or, la loi va mettre acheteurs et producteurs à égalité de pouvoirs.'Donc, le jeu de l'offre et de la. demande sera correct.

On ne saurait accuser les conventions collectives de cristalliser le marché, car elles seront conclues pour des durées relativement courtes. Il ne s'agit pas d'imposer le contrat aux productions qui n'offrent des produits homogènes. De même on ne saurait les appliquer aux ventes conclues sur les foires et marchés.

Pourquoi prévoyons-nous l'extension obligatoire des conventions dans certains cas. C'est pour empêcher quelques dissidents de jeteç le désarroi sur le marché. Le ministre est d'ailleurs persuadé que les agriculteurs comprendront l'intérêt qu'ils ont à s'associer et qu'un grand mouvement coopératif va se produire.

La loi ne portera aucune atteinte à la liberté des coqpérateurs, déclare M. Monnet. Les décisions ser<vnt prises par la majorité des intéressé et il nest pas question d'imposer à ceux-ci la votante du gouvernement.

-i– J'aurais souhaité, dit encore le

Par 365 voix contre 217

Les pouvoirs douaniers sont accordés au gouvernement

La Chambre a tenu, hier matin, une longue séance tout entière consacrée à discuter un projet qui accorde au gouvernement une délégation de pouvoirs en matière douanière.

Après M. de Clermont-Tonnerre, qui demande l'assurance formelle que les produits agricoles continueraient à être protégés, M. Elbel se déclara pleinement favorable au projet où il voit la meilleure arme contre le « dumping » que certains pays pratiquent contre nous. Favorable lui aussi-, M. Cayrel voudrait pourtant savoir quel usage le ministre entend faire des pouvoirs qui vont lui être remis. La politique, jusqu'ici suivie, n'échappe pas, en effet, à la critique. Notre balance commerciale reste déficitaire..Si nos importations ont augmenté de 19 nos exportations ont monté que de 5 On pouvait espérer pourtant qu'à la suite de la dévaluation, les prix français étant portés à la parité des prix mondiaux, un circuit d'échanges internationaux en serait créé. Cela ne s'est pas produit. Si le désarmement monétaire est fait, observe M. Cayrel, il n'en est pas de même du désarmement économique. Notre pays peut-il mettre en concordance sa politique économique et sa politique monétaire ? Sans doute, mais à condition de n'être pas débordé par une iiausse dès en contradiction avec la dévaluation.

Il y eut ensuite un défilé d'orateurs dont chacun venait demander aide et protection pour un produit qui l'intéres-

Âu Sénat M. Charles Reibel a interpellé sur l'agression

dont ht victime M. Formisyn

Revenant, hier, au Sénat, sur l'odieuse agression dont fut victime à Soissons M. Formisyn, M. Charles Reibel interrogea le garde des sceaux sur les instructions qu'il a données aux procureurs généraux en vue d'assurer la répression rapide et énergique d'attentats de ce genre. Il souligna l'intérêt qu'il y a à réprimer avec énergie les bagarres violentes qui troublent trop souvent le

pays,

Il s'agit sans doute des Croix de feu, interrompit M. Bétoulle ? 2

Je ne sais, répliqua M. Reibel, s'il s'agit des Croix de feu, mais j'ai lu dans les journaux qu'un coiffeur parisien s'étant permis de couper les cheveux d'un client à un tarif inférieur au tarif syndical a vu sa maison saccagée. » Est-ce ainsi que l'on rétablira 1 ordre et la confiance dont M. le président du_ Conseil lui-même a reconnu la nécessité »

L'interpellateur cite ensuite une série de faits deux jeunes gens appartenant à un syndicat catholique sauvagement attaqués par un groupe d'indivi-

dus.

Quelles sanctions ont été prises 2 A Ville-Parisis, un communiste fut blessé d'un coup de revolver. On fit grand tapage sur cette affaire. La victime dut avouer à l'instruction qu'elle s'était blessée elle-même.

Quelle est la suite donnée à cette affaire 1

Le 6 novembre, le garde des sceaux regrettait au Sénat qu'une solution ne fût pas intervenue dans l'affaire Formisyn. Cette .solution, on l'attend encore. `

Eh bien 1 dit l'orateur, il est inadmissible que de telles mœurs s'instaurent dans le pays.

M. Rucart déclara qu'il ne pouvait donner de renseignements sur des affaires judiciaires en cours, mais il affirma qu'une solution ne tarderait pas a intervenir. Par ailleurs, il n'a pas cru devoir donner des instructions aux membres des parquets qui accomplissent leur devoir et il assura que « la France est le pays où l'on concilie le mieux la liberté et la sécurité ».

Et le garde des' sceaux déplora qu'il existât tant de licences dans l'exercice de la propagande politique.

Par des menaces constantes, dit-il» par des appels à la haine, à défaut d'arguments doctrinaux il semble qu'on s'applique à déshonorer les personnes. » S'il est des instructions à envisaiger, ne considérons pas les magistrats. » Tournons-nous plutôt vers ceux qui j* livrent à des excitations de langage » Et de divers points de la salle des «ris partirent

Paul Faure 1 Paul Faure l

J'enregistre avec plaisir, répondit M. Reibel, l'appel de A. le garde des sceaux contre la violence. Je déplore moi aussi l'atmosphère de haine que l'on entretient dans ce pays. Mais je pense que les vrais responsables des faits de Suissons et de ".artrouville sont ceux qui organisent les phalanges de communistes qui sèment la terreur. Il ajouta

Quant à votre appel à l'apaisement, monsieur le ministre, j'espère que von» le répéterez au sein même du ministère. Déjà, M. Desjardins avait observé 4 C'est à vos collègues qu'il faudrait 4lre d'être plus modérés dans leurs pro-

©0*. »

^–Cest inutile, répondit le ministre,

ministre, que les consommateurs eussent une place dans la commission prévue par la loi. Ils sont, eux aussi, hostiles aux bénéfices des intermédiaires. Je désire créer un lien de solidarité entre producteurs et consommateurs. Le discours de. M. Monnet, assez indécis dans l'allure générale, ne parut pas faire une très forte impression sur rassemblée.

Et tout de suite M. Silvestre s'inquiéta de l'application de la loi à la viticulture. Répondant aussi à une remarque du ministre, M. Ponsard s'étonna qu'on pût dire que la loi de l'offre et de la demande jouerait sous un régime de conventions collectives.

Le projet est d'inspiration soviétique. Nous le repoussons.

Au début de cette même séance, M. Armand Dupuis avait apporté son adhésion à la loi, réserve faite de quelques amendements qu'il y a introduits d'accord avec la Confédération des betteraviers. Cette satisfaction des planteurs de betteraves fut d'ailleurs mise en doute par M. Saudubray.

M. Fauchon pense qué la loi est mal faite et qu'il faut 'la remettre sur le chantier.

M. Brachard la trouve, au contraire, acceptable.

Le débat continuera demain. M. Alexandre Duval soutiendra un contreprojet qui permettra de reprendre la discussion générale, close en principe.

sait plus particulièrement. M. Inizan plaide pour l'iode, M, Cadic pour les pommes de terre, M. Pebellier pour les oeufs, M. Fusch pour le textile alsacien, M. Mairie pour les fourrages, M. Oberkirch pour les primeurs. Il faudrait, suggéra M. Heid, reprendre les pourparlers à propos des avoirs bloqués en Sarre. M. Daille se fait l'avocat des fabricants de chapeaux de paille. M. Dadot déplore qu'on veuille réserver à des « privilégiés la consommation de la viande de cheval Protégez, réclame M. Brunet, protégez les denrées coloniales. Quand chacun eut, de son mieux, défendu les intérêts de sa circonscription, le rapporteur, M. Taudière, expliqua que la large délégation de pouvoirs accordée par le projet au gouvernement ont leur contre-partie dans les conditions mises a la ratification des décrets et qui permettront un contrôle effectif du Parlement.

Le ministre, M. Bastid, confirma les explications du rapporteur et s'employa à démontrer que la loi lui permettrait de défendre efficacement l'économie nationale. Il ne convainquit pas tout le monde puisque le projet ne fut adopté que par 365 voix contre 217.

Les magasins à prix unique La Chambre décida ensuite, à l'unanimité, la prolongation jusqu'au 22 mars 1938 de la loi interdisant l'ouverture de' nouveaux magasins à prix unique. Roger Dardenne.

le gouvernement est solidaire jusque dans des déclarations telles que celles que je viens d'apporter à 1:. tribune du Sénat.

Au milieu des rires et des applaudissements, M. Reibel répliqua de nouveau

Alors cela annonce un changement complet dans la politique du gouvernement et je ne puis que m'en réjouir. Je ne dépose pas d'ordre du jour comme sanction à ce débat que je considère comme se suffisant à lui-même. Sur ces mots l'incident fut clos. Le garde des Sceaux semblait ravi que l'engagement eût été si bref. Le projet sur la clause-or est adopté

On se souvient que, dans le dernier collectif, la Chambre avait introduit un article tendant à modifier l'article 6 de la loi monétaire du 1" octobre visant le contrat-or de certains emprunts. Le Sénat décida de disjoindre cet article, estimant, justement, qu'un projet de cette importance méritait un débat spécial et approfondi. C'est dans ces conditions que la question fut examinée hier.

Les deux commissions législation et finances ont accepté le texte présenté par le gouvernement. Le Senat l'adopte lui aussi en y apportant pourtant quelques modifications.

A l'article 2, deux mots sont supprimés qui permettent les paiements en monnaie étrangère. L'article 3 disparait.

Tous ces changements sont acceptés par le ministre des finances. L'ensemble du projet est adopté.

Une interpellation

sur la Tunisie

M. André Daher, député des Bouchesdu-Rhône, demande à interpeller le gouvernement sur « l'agitation qui règne actuellement en Tunisie ».

Le banquet

de la propriété bâtie Les membres de l'Union de la propriété bâtie de France ont donné hier soir leur diner annuel sous la présidence de M. Charles Ramarony, président de l'association. Assistaient à cette réunion diverses personnalités, notamment de nombreux parlementaires, parmi lesquels MM. Marin. Pernot, Gaston Gérard, etc., ainsi que M. Larmeroux, président de l'Union internationale de la propriété.

Au dessert, M. Romarony proclama que la propriété privée ne peut être collectivisée. « La propriété, dit-il, est le meilleur gage de l'ordre et de la liberté. Notre pavs ne peut se sauver que par l'individualisme et par la liberté de notre patrimoine. »

M. Pernot, prenant ensuite la parole, affirma que « la défense de la propriété se confond avec l'intérêt général du pays et s'oppose aux droits nouveaux que prétendent nous imposer les hommes acceptant l'occupation des lieux dont Us ne sont pas propriétaires ».

LES CONFLITS OUVRIERS

Les ateliers d'une horlogerie bisontine sont occupés par les ouvriers.

Besançon, 16 février. Une grève générale, avec occupation des ateliers, a été déclenchée ce soir, à la fabrique d'horlogerie Lip, à Besançon. Les 350 ouvriers et employés de cet établissement avaient réclamé un relèvement de 15 p. 100 de leurs salaires.

En attendant la désignation d'un surarbitre, la direction offrait aujourd'hui un relèvement provisoire de 8,50 p. 100, mais cette prpoposition fut rejetée par les ouvriers.

A NANTES

Les ouvriers du bâtiment n'acceptent pas la sentence du surarbitre. x

Nantes, 16 février. Les ouvriers du bâtiment de Nantes sont à nouveau en grève.

M. Porché, conseiller d'Etat, surarbitre, ayant fait connaître sa sentence, les ouvriers ont trouvé que l'augmentation qui- leur était proposée était insuffisante. Us ont défilé à travers les rues de Nantes au chant de l'Internationale.

UN MAIRE EST SUSPENDU DE SES FONCTIONS

Par arrête préfectoral en date du 15 février, M. Daniel Çlondet, maire de Barret (Charente), a été suspendu de ses fonctions pour un mois. Il est reproché à ce magistrat municipal d'avoir montré, dans ses devoirs envers l'école laïque des négligences coupables et d'avoir apporté des entraves telles que l'inspection académique avait été amenée à fermer l'école. Il avait eu, en outre, une attitude « incorrecte » à l'égard de l'instituteur.

A LA FEDERATION

DES JOURNAUX FRANÇAIS La commission executive de la Fédération nationale des journaux français, dans sa réunion du 16 février, a pris connaissance de la démission de l'un de ses vice-présidents, M. Gustave Bourrageas, directeur du Petit Marseillais, éloigné de ses fonctions par l'état de sa santé.

A l'unanimité les membres de la commission exécutive ont exprimé tous les regrets que leur causerait le maintien d'une telle décision et ont tenu à faire connaitre immédiatement à M. Bourrageas leur désir de le maintenir dans le poste qu'ils lui ont confié.

RADIO

Mercredi 17 février

15 h., PRAGUE Du Théâtre allemand « Le Baiser d, opéra de Smetana.

20 h., VIENNE Concert symphonique. Orchestre philharmonique dirigé par Félix Weingartner Symphonie en sol mineur (Alozart) S'ymphonie pastorale (Beethoven).

20 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Concert symphonique (Queen's Hall). Orchestre B. B. C., soliste J. Sàgeli, sous la direction de M. A. Boult; Roi Arthur, enacmne (Purcell) Symphonie n" 6 igBaxY' r-Gonterio Lit four vtyl<Sq- et orchtslri tProkojiev) Le Sacre du Printemps iSiràvinîky) 20 h. 15, RADIO-PASIS- (Bordeaux Lajayettc) Œdipe-Roi, tragédie lyrique en 3 actes et 4 tableaux de Sophocle (traduction de Marie-Joseph Chéner), musique de P. Bastide, présentation et commentaires de M. Caujolle.

ORCHESTRE

14 h. 30, RADIO-PARIS (poste colonial) Concert sous la direction de M. Tbmasi (Bach, Debussy, Brahms, Inghe.brecht, Ladmirault). 19 h. 45, BERLIN Soirée Richard Wagner. 20 h. 30, STRASBOURG Concert symphonique par l'Orchestre municipal de Strasbourg, fous la direction de M. Paray.

20 h. 45, RENNES-BRETAGNE Concert de l'Ecole nationale de musique de Saint-Brieuc. 21 h., TOULOUSE PYR. Concert du Conservatoire de Toulouse.

21 h. 50, LUXEMBOURG Musique belge. 23 h., STUTTGART Concert (Bach, Beethoven, Liszt, Meïichar).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU 1 16 h. 30, RADIO-PARIS Pièces pour piano (Bach,, Debussy). -P. T. T. Mé!odies par Mme

16 h. 30, PARIS-P. T. T. Mélodies par Mme Simon.

18 h. 10, KŒNIGSBERG Quatuor à cordes en la mineur de Brahms.

20 h., Pièces pour piano (Chopin, Sauguet, Poulenc).

20 -h., LEIPZIG Concert (Spohr, Schubert, Beethoven, Mozart, Strauss).

20 h., LONDRES REGIONAL Charles Pansera (Franck, H. Duparc).

20 h. 45, VARSOVIE Divertimento n" 17 en ré majeur pour quatuor à cordes et deux cors de chasse (Mozart).

21 h. 30, MUNICH Récital de piano (Paradis, J.-S. Bach, Schumann).

21 h. 30, PARIS P. T. T. Musique de chambre avec Quatuor Reitiinger.

22 h., MUNICH Musique de chambre (Mozart, Dvorak).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. 30, PARIS P. T. T. La Radio aux aveugles.

18 h., RADIO-PARIS Demi-heure des jeunes.

20 h. 30, PARIS P. T. T. Chansons par J. Clément.

21 h. 20, POSTE PARISIEN En correctionnelle. de M. Diamant-Berger.

OPERA

20 h., MILAN Ginevra degli Almieri, opéra de Peragalio.

THEATRE

20 h. 30, TOUR EIFFEL L'Odéon La Vie de Bohème, de H. Murger. ̃*

Jeudi 18 février

Le Poste Parisien se signale à l'attention des auditeurs par une série d'heureuses innovations. Max Régnier est revenu (avec un esprit mo.ns heureux, semble-t-il) on nous annonce de courtes émissions de M. Diamant-Berger, qui possède le sens de la radio. Enfin, de « grands » littérateurs ou de « grands » auteurs dramatiques apporteront leur voix au Studio de l'Avenue des Champs- Elysées. Tous les émetteurs français ne s'endorment pas. P.-D. T.

19 h. 55, H1LVERSVM Orchestre du Concert Geboim, sous la direction de M. Bruno-Walter Chœur, Annie Woud (alto) Concerto grosso en sol mineur de Haendel Troisième symphonie de Mahler.

20 h., PRAGUE Concert. Chant héroïque, potme symphonique pour grand orchestre, op. 111 (Dvorak) Le Retour de la Guerre, chants avec orchestre (Vomacka) Le Camp de Wallenstein, poème symphonique, op. 14, de Smetana. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Le Singe velu, comédie de tous les temps en 8 tableaux. d'E. O'Neill, version française de M. Bourgeois, mise en ondes par G. Colin.

20 h. 36, POSTE PARISIEN Causerie sur l'Amour, par M. Sacha Guitry. Trois scènes d'amour, avec Jacqueline. Delubac, Jacqueline Francell et Arletty.

20 h. 45, RADIO-PARIS Musique de chambre avec le Quintette des solistes de la Garde républicaine, Mme Lise Daniels et Mile Rollet. Sonate, L'Absence et le Retour (Beethoven) C'est toi ma chère divine (Schumann) Nuit de printemps (Schumann) Divertissement (Roussel) Deux pièces (Roparls) M.rages (Pauré) Cygnes sur l'eau. Reflets dans Veau, Jardins nocturnes, Danseuses, Deux pièces (Jbert).

LEGION D'HONNEUR

Ministère de l'intérieur

Au grade d'officier s M. Fourmer (Marc).

Au grade de chevalier Mme Ferreyroljes (Françoise), en religion sœur Françoise de Saint.Vincent de Paul, supérieure de l'hôpital civil et militaire de Moulins (Allier), soixante-dix ans de dévouement aux œuvres charitables et hospitalières.

L'ART

ET M CURIOSITE

A L'HOTEL DROUOT

La bibliothèque d'Albert Thibaudet a produit 280,000 fr. La quatrième vacation de cette vente a pris fin hier, sous le marteau de Me Etienne Ader, assisté de M. L. GiraudBadin. Nous croyons savoir qu'un nombre important de volumes avait été vendu antérieurement dans d'autres conditions. La dernière séance a donné d'excellentes enchères, confirmant le succès total de cette dispersion. Mentionnons (n° 601) Evangile selon saint Luc (1932), 4,900 fr.; (n° 602) Evangile selon saint Mathieu (1928), 2,850 fr.; (n° 627) Les Amours de Psyché et de Cupidon, de La Fontaine (1930), 2,100 francs (n° 628) Quelques fables de La Fontaine (Cent Bibliophiles 1927), 8,150 francs; (n° 640) Les Essais de Montaigne (1934-1936), 6,050 fr.; (n° 656) Sonnets pour Hélène, de Ronsard (1927), 3,100 fr.; (n° 659) Marsiho, de Suarès (1931), 2,700 fr. et (n 739) La Pléiade françoise (1866-1898)), 2;950 fr. La vente des monnaies d'or que dirigeaient avant-hier MI Etienne Pruvost et M. Ciani a produit 196,000 fr. Citons: (n° 20) une couronne d'or de Philippe VI de Valois, 12,000 fr.; (n° 38) un écu d'or de Henri II. 4,900 fr.; (n° 63) un double louis de Louis XIV, 3,550 fr.; (n° 99) un essai de 5 francs de Louis XVIII. 6,900 fr.; (n° 139) un double thaler de Guillaume I" de Wurtemberg, 12,000 francs, et (n°182) 100 pesetas d'Amédée I" de Savoie, 8,050 francs. Des lettres de l'amiral Nelson vendues 210,000 fr.

C'est à Londres que ces lettres de l'amiral Nelson à l'amiral Duckworth ont été adjugées. Dans une de ces lettres, l'amiral Nelson faisait allusion à Napoléon, il le traitait de cheval fou se livrant à des cabrioles.

Maurice Monda.

Collection de dessins

d'un amateur

Après exposition le dimanche 21 février, Me Alph. Bellier, assisté de M. Jacques Mathey, expert près le tribunal civil, dispersera le lendemain, à la salle 11, une intéressante collection de dessins. Mentionnons ces pièces principales croquis de Rembrandt, aquarelles sur ivoire de Goya, œuvres de Cambiaso, P. del Vaga, le Corrège, da Sesto, Van Goyen, Van Ostade, Van Huysum. Parmi les maîtres français Lancret, G. de Saint-Aubin, Huet, Ingres. Enfin, un superbe Corot et quatre dessins de Victor Hugo complètent cet ensemble rare, qui dénote de la part de celui qui le constitua un éclectisme peu commun. M. M.

Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n° 1. Vente. Succession de M. X. Objets d'art, principalement du Second Empire. M8 ROGER GLANDAZ M. Schœller et Bourdariat.

HOTEL DROUOT. Salle n° 11. Vente. Collection de M. L. G. Porcelaines anciennes de Sèvres. Veilleuse du dix-neuvième siècle. M" Etienne Adeb M. Lucien et Raymond Lévy.

+*̃»*

DANS LES T. C. R.P. A dater du jeudi 18 février 1937, en raison du prolongement de la ligne métropolitaine n" 11 à la mairie des Lilas: 1" Le terminus intermédiaire des lignes 95 A et 95 B, actuellement, fixé Porte des Lilas (boulevard Mortier), sera reporte à la Mairie des Lilas, boulevard de la Liberté

2° L'itinéraire de ces lignes, direction banlieue, sera modifié comme suit, entre le carrefour « avenue Gambetta-rue des Tourelles, à Paris », et le carrefour « rue de Paris-rue de Bagnolet, aux Lilas »

Dans Paris avenue Gambetta, avenue de la Porte-des-Lilas.

Dans Les Lilas rue de Paris, boulevard de la Liberté, rue de Bagnolet, rue de Paris.

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DEPART DES TRAINS (Gare Saint-Lazore) Paris, le 17, à 10 h. Queen-Maru, le 17, à 12 h. 29.

AMERIQUE DM SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO ET BUENOSAIRES Astnrias (dép. de Cherbourg le 19). POUR LES ANTILLES Colombie (dép. du Havre le 25).

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POUR COTE OCCIDENTALE D'APRI QUE Asie (dép. de Bordeaux le 19 février). POUR H MA IIAliASt.AH. LA HELN1UN Condé (dép. de Marseille le 24).

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Problème 124 bis

A. REYNALD

Sans atout

A joue et fait 9 levées sur 10

La solution paraîtra le 24 février Solution du problème n" 123 bis paru le 14 février

A. REYNALD

C joue carr. D 1 B » » a 7 6

B » i. R D » 6

A » pique 3 A » pique 5 2° B » cœur 10 B » iœut 8 D » » D B » carr. A A » R A»pteV v 3» A » » A B » carr. 3 B » » 2 A » cœur 3 D » » 6 A » pique R 4° A » » V B » cœur 9

Les 5 levées restantes sont faites par A et B.

A et B font grand chelem.

Discussion B étant chicane à pique a bien fait de déclarer le 7" cœur. Quant à C, s'il a contré c'est qu'il pensait avoir une levée sûre à pique, et dans le cas où l'as de pique serait coupé peut-être pourrait-il faire un carreau.

A Cannes se disputera jusqu'au 22 février, le grand tournoi international de bridge de la Coupe Miramar, actuellement détenue par l'équipe anglaise cette compétition aura lieu sous le patronage de la Fédération française du bridge.

L'Angleterre, l'Autriche (champion d'Europe 1936), la Hongrie, la Hollande, la Belgique s'y rencontreront. La France sera représentée par une équipe de la F.F.B., sous la conduite du baron Robert de Nexon.

En même temps se tiendra un congrès de bridge présidé par le comte de Chambure. V

MOTSJJEOISES N» 1260

Horizontalement. I. Percale lustrée. II. Lettre grecque Démolit. III. Plantes grasses du Mexique. IV. Deux lettres de Yédo On y voit une magnifique église gothique. V. Fait avec peu de simplicite. VI. Briller. VII. Il est dl.ttrile de comnter les pulsations d'un tel fiévreux. VIII. Affronta Poisson. IX. Qui a reçu une certaine couronne (fêm.) Article étranger. X. Conforme au sujet (fêm.) XI. Appris En matière de Obstacle aux réformes.

Verticalement. 1. Peuvent être sans chaînes. 2. Etat de ce qui est tendu. 3. Mot de la fin Plaisanteront. 4. Grosses cordes d'étoupe. 5. Corps sim- ples. 6. Mesure agraire 2 lettres de Chartres. 7. Dépouillés Sorte de fu- taille. 8. Symbole chimique Certaines routes le sont. 9. Prélixe privatif Note 2 lettres de « Ebre ». tO. Issu de. Affirmation Parcouru de nouveau. 11. Pronom personnel Personnes chauves.

Solution du 1250

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POUH INDOI.HINE. CHINE El JAPON Chenonceaux (dép. de Marseille le 19). l'o. L'INDOCHINE

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Une exposition d'art publicitaire photographique

Hier, dans son immeuble de la place Vendôme, devant une nombreuse assistance, la Société Kodak-Pathé a inauguré sa deuxième exposition d'art publicitaire et photographique.

M. Shilton, administrateur délégué de Kodak-Pathé S.A.F. présidait cette cérémonie, assisté de MM. Wilsdon, directeur pour la France; Derveaux, directeur des services de publicité; Soulat, directeur du studio de démonstration. Ceux qui ont visité cette exposition, qui comporte plus de 300 œuvres, ont été émerveillés par la variété des réalisations. Ils se sont rendu compte que la photo montre une éclatante supériorité sur tous les anciens moyens de démonstration et que les recherches effectuées en vue de la reproduction photographique des couleurs et de l'interprétation en relief éclairent d'un "jour nouveau l'avenir de la photographie au service de l'industrie et du commerce.

L'originalité, la haute valeur publicitaire des œuvres présentées à l'Exposi:ion Kodak-Pathé, visible jusqu'au 20 mars, méritent une longue visite.

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LE T H E A T R E

Il paraît que.

Le doyen dans les airs.

A la générale de l'Illusion à la Comédie-Française, ce n'est pas sans surprise que l'on vi traverser-la scène, dans les airs, juché sûr un oiseau magique, M. Dessonne, le doyen.

Mânes de Got, de Mounet-Sully, de Silvain, augustes doyens, n'avez-vous pas tressailli ? 7,

Musique magique.

Pour donner un air surnaturel à la musique qui accompagne l'Illusion, ce ne fut pas chose facile. On installa tout exprès un dispositif perfectionné qui, par un système de haut-parleurs permet d'intensifier ou de réduire le son a volonté. L'appareil fait merveille pour donner l'impression d'une troupe qui s'éloigne ou s'approche, pour donner aux instruments des sonorités surprenantes, pour faire éclater en tonnerre des coups de cgmbale on de gong.

M. Raymond Charpentier a devant^lui le tableau de bord qui le rend maitre de toute cette sonorisation. Le spectacle est nouveau de voir un, chef d'orchestre battant la mesure d'une main et de l'autre jouant sur le clavier qui lui permet de régler l'intensiité des sons émis par les instruments de ses musiciens. Les Classiques au Vieux-Colombier.

M. René Rocher prépare un nouveau spectacle classique qui comprendra Les Fausses Confidences de Marivaux et Les Précieuses Ridicules de Molière. Ce spectacle sera présenté le jeudi 4 mars et sera donné en matinée le jeudi et le samedi pendant tout le mois de mars.

« La Liberté ».

Il se pépare un. spectacle « nènaurme », comme aurait dit Flaubert, une torte d'évocation de l'Histoire de France, qui aurait pour titre Liberté, et sera le fruit de la collaboration d'auteurs dramaliques et de musiciens de qualité. Marcel Achard écrira le tabieau relatif à l' « affaire Dreyfus », Denys Amiel le tableau de « Tartuffe », JeanJacques Bernard la « Jacquerie », Tristan Bernard « La Commune », Lucien Bénard les « Journées de 48 », Jean-Richard Bloch « La première du Mariage de Figaro », Jacques Chabannes a 1830 » Henri Clerc « La Charte d'Amiens », Edmond Fleg « Jeanne d'Arc », Henri Jeanson « Rabelais », H.-R. Lenormand « Les Communes », Charles Méré « Le Serment du Jeu de Paume », Romain Rolland Le Serment du 14 Juillet 1935 », Pierre Seize « Jacquard et la naissance de l'Industrie », Maurice Rostand « Jaurès », et Charles Vildrac Les Bâtisseurs de cathédrales ». La partie musicale sera confiée à Georges Auric, Marcel Delannog, ArthurHonneger, Jacques Ibert, Marcel Landowski, D. Lazarus, Roland Manuel, Darius Milhaud et Rosenthal.

Ce. spectacle sera présenté tel" mai prochain.

THEATRE SCARAMOUCHE. Petits et grands, allez demain, en matinée, à la1 COMEDIE DES CH. ELYSEES, applaudir « L'OURS ET LE PACHA l'amusant spectacle d'H. PASCAR et CH. VILDRAC. Places de 6, à 20 francs.

PROGRAMME DES THEATRES i ̃ .̃̃̃ ̃ ̃ ̃" .:•.̃̃̃̃ :• ̃-•̃̃

OPERA (Th. Champs-Elysées), 8 h. 45 Le Lac des Cygnes, Elvire, Icare, Divertissement (Mlles Camille Bos, Lorcia, Chauviré, Darsonval, Solange Schwarz; MM. Serge Lifar, Serge Perefti, Goubé). Orch. MM. Fr. Ruhlmann et Szyfer.

Demain, relâche.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 9 h. L'Illusion, de Corneille. Mise en scène nouvelle de M. Louis Jouvet. (MAI. Dessonnes, Bacqué, Dux, Martinelli, Dorival; Mlles Jeanne Sully, Delamare, etc.). Orchestre sous la direction de M. Raymond Charpentier. Il faut qu'une porte soit ouverte ou fermée, d'Alfred de Musset. (M. Pierre Bertin, Mlle Germaine Rouer). Demain, matinée et soirée « L'Illusion ». « II faut qu'une porte soit ouverte ou fermée ». OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche. Demain « Ifi Pie borgne », « L'Enlèvement au sérail ».

ODEON (Dant. 58-13), 8 h. 45 Eugénie Grandet (Mme Després, Mlle Jeanne Boitel MM. Wasley, Raymond-Girard, Chamarat, Harry James; Mmes Courtal, Brosy, etc.). Demain, matinée « Tristan et Iseut » soirée « Eugénie Grandet ».

ATHENEE (Opéra 82-23), à 9 h. Le Château de Cartes, de M. Steve Passeur. (MM. P. Renoir, M. Bernard, Bouquet Mmes Marthe Régnier, Çavadaski, Servilanges, etc.). GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), 8 h. 30 Hans le joueur de flûte, de Louis Ganne: (Mme G. Duclos, Binois; MM. Gilbert-Moryn, Chanel, Marcel Carpentier, Nelson, Robert Allard, etc.).

GYMNASE (Prov 16-15), à 9 h. Le Voyage, de M. Henry Bernstein. (Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Pally). Matinées: jeudis, dimanches, à 3 h. MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 h. Jeux dangereux, de M. H. Decoin. (Mlles Danielle Darrieux, M. Daulboy, Colin; MM. Fernand Fabrê. Glory, Laval et Marcel Delaître). MICHEL (Anjou 35-02), à 9 h. Un Coup de rouge, revue de MM; Dorin et Saint-Granier. (Marg. Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Edmond Roze, Parisys et Saint-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 9 h. Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bonvalet, etc.). MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), à 8 h. 45 Madame Bovary, d'après Flaubert, (Marguerite Jamois, Georges Vitray. Nat, Beaulleu, Rolla Norman, Suz. Demars, etc.). Musique d'André Cadou.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à 8 h. 30 Le Trompeur de Séville. de M. A Obey (MM. Blanchar, Cahuzac, Seigner; Mmes Daste. Sicard, Anderson, Garcia, etc.). ANTOINE, 9 h. L'Enfant de l'Amour.

ARTS, à 9 heures Eblouissement.

FEUILLETON DU 17 FEVRIER 1937 CHRONIQUE MUSICALE

Avant

« L'Enlèvement au Sérail » Mozart avait vingt-cinq ans lorsqu'il composa L'Enlèvement au Sérail. C'était en septembre 1781, à Vienne. Il était alors dans le premier feu de son amour pour Constance Weber, pour cette personne si médiocre qui devait, un an après, devenir sa femme.

Le 1" août, il écrivait à son père « Stéphanie le jeune m'a donné avanthier un livret qui est tout à fait bon. Le sujet est turc, et la pièce s'appelle Belmont et Constance ou l'Enlèvement au Sérail. Je composerai en musique turque, l'ouverture, le chœur du premier acte et le chœur final. » Ces mots naïfs « en musique turque » signifiaient qu'il emploierait dans son orchestration, et parfois simultanément, des instruments à percussion, timbales, grosse caisse, cymbales et triangle, dont la sonorité évoque, en effet, une turquerie e brillante et gaie. Mais dans ce chœur des Janissaires, il y a un détail d'harmonie, une de ces petites trouvailles géniales comme il en avait constamment (oh pas grand'chose un ré bécarre au lieu d'un ré dièse, voilà tout !) dont l'effet singulier donne évidemment une impression « d'ail-

M. MARRAST

Architecte en chef des beaux-arts, qui a dirigé les travaux de transformation de l'Opéra.

ECHOS DE THEATRE

Rentrée de Mlle Camille Bos. Mlle Camille Bos, première étoile du corps de ballet de l'Opéra, complètement rétablie de l'indisposition qui l'avait éloide la scène depuis deux semaines, fera ce soir une brillante rentrée dans Divertissement, au cours du spectacle de ballet.

Coup de rouge ou coup de blanc.

Devant le succès de Un coup de rouge, M. Robert Trébor et les auteurs, MM. Dorin et Saint-Gran'er ont décidé de donner, à l'occasion de la 200e, une nouvelle version de cette revue.

Au cours de cette soirée, fixée au mardi 23 février et strictement sur invitation, seront présentées les nouvelles scènes. A Pissuè de cette présentation, directeur, auteurs et interprètes offriront au bar, à leurs invités, un coup de rouge. ou un coup de blanc.

La- distribution de Hans le joueur de flûte.

Voici la distribution de Hans le joueur de flûte que la Galté reprend ce soir. Principaux interprètes Mmes Germaine Duclos, Monette Dmay, Blanche Delimoges, MM. Gilbert-Maryn, Raymond Chanel avec Marcel Carpentier, Gustave Nelson, Descombes, Alfred Mainart, Loche, Charles Richard et Robert Allard.

Ballets réglés par Robert Quinault. Orchestre dirigé par M. Gressier.

Les critiques et courriéristes seront reçus au contrôle.

La distribution de Deux de la Police.

La distribution de Deux de la Police, de MM. Pierre Chambard et Marcel Dubois, dont la répétition générale aux Deux-Masques reste fixée au 25 février, comprendra MM. Marcel Vallée, Maxime-Fabert, Balder, Freschar, Henry Vérité, Yves Gladine, Simonnet et Guérini, Mme Simone Lambert et Marinette Perrin.

EN SOIREE

ATELIER, à 8 h. 45 Jules César.

BOUFFES-PARISIENS. 8 h 45 Ma Petite Amie (opérette). CAPUCINES, 9 h. Le Crime du boulevard Haussmann. CHATELET, à 8 h. 30 Yana.

COM. CH.-ELYS., 8 h. 45 On ne badine pas avec l'amour. COMEDIENS DE PARIS (Th. Sarah-Bernhardt), à 8 h. 45: Chanson d'Asie.

DEUX-MASQUES, à 9 h. 15 L'Etrange nuit de Rockland. ETOILE, 9 h. Altitude 3.200.

GRAND-GUIGNOL, 9 h. Les Cadavres vivants. HUMOUR, à 9 h. L'Heure H.

MATHURINS, 8 h. 45 Amal et la lettre du roi, Le Voyageur sans bagage.

MOGADOR, 9 h La Femme d'une heure.

NOUVEAUTES, à 8 h. 45 Tout va trop bienl

ŒUVRE, à 9 h. Un Homme comme les autres. PALAIS-ROYAL, 9 h. Madame est avec moi.

SAINT-GEORGES, 8 h. 45 Ma liberté.

THEATRE DE PARIS. à 9 h La Fessée.

VARIETES, à 9 h. Les Gangsters du Château d'If (Alibert). VIEUX-COLOMBIER, 9 h. L'Appartement de Zoïka. Music-Halls Chansonniers Cirques EN SOIREE

A. B. C., 3 h., 9 h. Les sœurs Schwarz, Georgius, V. Hyspa. ALCAZAR, 9 h. Ça, c'est Marseille!

ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall.

CASINO DE PARIS, 9 h. Paris en joie (Maurice Chevalier). DEUX-ANES, 9 h. L'Impromptu de Montmartre, revue de Rip. THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Occupons-nous, revue de Max Régnier.

ELYSEE-79, à 3 h. et 9 h. Music-hall. Paul Colline, etc. EMPIRE (Etoile 40-00). Direct. Amar, à 9 h. Grete Vemon. La Paix dans la jungle. Mat. lundi, jeudi, sam., dim. FOLIES-BERGERE, 9 h. En Super-Folies, revue à grand spectacle, en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Mat. samedis, dimanches.

LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractione, dancing.

LUNE-ROUSSE, à 9 h. La revue.

LE PERCHOIR, à 9 h.: Flic-Flac, revue. Les chansonniers. TRIANON, 9 h. Prospérité 3*7 (P. Dac-Fréhel). CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30 Spectacle varié. Cabarets Dancings

MONTE-CRISTO, 8, r. Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-danc. TABARIN La Joie de vivre. Attractions.

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leurs ». Ce souci de couleur locale était excessivement rare à l'époque de Mozart qui, là encore, s'évadait de son temps et devançait l'avenir. « Je me réjouis tant, ajoute-t-il, de composer sur ce livret que déjà le premier air de la Cavalieri, celui d'Adamberger et le trio qui termine le premier acte sont achevés. Il lui avait donc suffi de quarante-huit heures pour composer ces trois morceaux importants Le troisième est un chef-d'œuvre de réalisme et de mouvement scénique dans l'air de Constance, le retour, au milieu des passages de bravoure, de la cantilène touchante par laquelle il débute, est merveilleusement amené quant à l'air en la de Belmont, c'est un des chants d'amour les plus ravissants que Mozart ait exhalés.

On projetait de donner cet ouvrage en septembre à l'occasion de la visite qu'un grand-duc de Russie devait faire à l'empereur d'Autriche. Il fallait donc se hâter. Or, Mozart devait déménager, son père ayant exigé qu'il ne demeurât plus chez les Weber, à cause des racontars auxquels pouvaient donner lieu les sentiments de son fils pour la jeune Constance.

« On prépare la chambre où je dois m'établir. De ce pas, je vais aller emprunter un piano car je ne puis habiter cette chambre "avant quil ne s'y trouve un piano, ayant pour le moment beaucoup à composer et pas une minute à perdre. » On le voit, il aimait à se servir de piano pour composer. Nous savons pourtant qu'il s'en,passait facilement. « Je vais manquer de bien des commodités dans mon nouveau logement surtout pour les repas. Ici, dès que j'avais, de toute nécessité, à écrire, on attendait aussi longtemps que je voulais pour servir je pouvais continuer à composer sans faire toilette et

Aujourd'hui

Casino de Paris, 3 h. Paris en joie, revue (répét. générale A). Etoile, 9 h. Altitude 3.200, de M. J. Luchaire (répétition générale). Gaîté-Lyrique, 8 h. 30 Hans le joueur de flite, de Louis Ganne (première à ce théâtre).

DATES RETENUES

Jeudi 18 février

Petit-Monde (salle d'Iéna), 14 h. 30: Mickey au Far-West (rép. gén.). Théâtre de l'Accueil (64, quai d'Orsay), à 21 h. 30 La rue Miracle Promotion à l'Olympe Atlantic Queen. Dimanche 21 février

Opéra Gala pour la réouverture du Palais Garnier.

Mardi 23 février

Michel Un coup de rouge (nouvelle version).

Jeudi 25 février

Deux Masques Deux de la Police, de MM. Chambard et M. Dubois (répétition générale).

Empire Gala de la presse du music-hall.

Vendredi 26 février

Saint-Georges La Femme d'un autre âge, de MM. Louis Verneuil et Georges Berr (répétition générale). Samedi 20 février

Compagnons du Théâtre (Théâtre Michel), en matinée Huis clos Ruban Bleu.

e Aujourd'hui mercredi,

jeudi samedi, dimanche

c, et mardi: «IL FAUT T

QU'UNE PORTE SOIT OU-

VERTE OU FERMEE».

« L'ILLUSION »; vendredi:

« L'ECOLE DES MARIS »,

LE CHANDELIER » lundi « UN CAPRICE », « L'ILLUSION ».

En matinées, jeudi et dimanche « IL FAUT QU'UNE PORTE SOIT OUVERTE OU FERMEE», « L'ILLUSION ». Samedi. 8° MATINEE POETIQUE.

VIEUX COLOMBIER théâtre rené rocher Une suite de tableaux saisissants sur

la vie en Russie Soviétique L'APPARTEMENT

de

Z O I K A Jeanne Provost Henri Rollan Alcover

Claude Génia

Paul Oettly Ky-Duyen Jacques Lerner

M DIMANCHE MATINEE H

Au GYMNASE. En raison du triomphe sans précédent de l'œuvre nouvelle de M. HENRY BERNSTEIN, « LE VOYAGE », il sera donné une matinée supplémentaire demain jeudi, à 15 heures.

La même et éblouissante interprétation que le soir Valentine Tessier, Claude Dauphin, Jean Wall, Lucy Léger, Georges Gally.

n'avais qu'une porte à ouvrir pour aller manger, le soir comme à midi. Dorénavant, si je ne veux pas dépenser d'argent en me faisant apporter mes repas dans ma chambre, je perdrai au moins une heure à m'habiller (ce qui était auparavant l'occupation de l'aprèsmidi) et il faudra que je sorte, surtout le soir. Vous savez que je compose ordinairement jusqu'à ce que j'aie faim or, les bons amis chez qui je pourrais souper mangent dès huit heures et ici, nous ne nous mettions pas à table avant dix, heures » Tous ces détails sont intéressants et même passionnants quand on s'est accoutumé à situer Mozart, cet être supra-terrestre en dehors de l'humanité ils nous le montrent vivant comme un simple mortel, et ce qu'il y a de surnaturel en lui apparaît d'une façon plus saisissante encore au milieu des circonstances vulgaires et banales de l'existence quotidienne. Le 8 août, il écrit « Je viens de terminer le chœur des Janissaires. Adamberger et la Cavalieri sont fort satisfaits de leurs airs. J'ai dîné chez la comtesse Thun et je lui ai fait entendre ce qui est terminé. Elle se porte garante que cela plaira. »

Tout en travaillant, il cherchait un logis, car la chambre en question ne lui convenait pas. Il finit par en louer une sur le Graben, au n° 1175. (Cette maison porte maintenant le n° 8.) Pendant ce temps, son père s'étonnait qu'il ne lui envoyât pas d'argent mais il n'envoyait pas, ce père insupportable, les vêtements que Wolfgang avait laissés à Salzbourg. Il lui fallut donc s'en faire faire d'autres. « Je ne pouvais circuler dans Vienne, écrit-il, déguenillé comme un pauvre. Mon linge fai'sait pitié pas un valet, ici, dont les chemises ne fussent moins grossières que les miennes, et c'est certainement ce qu'il y a de plus affreux pour un

CONFERENCES

M. Georges Duhamel parie de Descartes

M. Georges Duhamel, parlant de Descartes, fit jaillir avant-hier, à l'Université des Annales, le poème de la raison. La raison d'un homme plein de rêves, et qui mit sa passion à s'évader de ses songeries, par la sagesse, dans un temps où toute pensée qùî s'écartait de la stricte orthodoxie était sévèrement frappée. La rencontre de Descartes et de Biaise Pascal fut un des épisodes admirables de cette conférence ] raison et la foi face à face, la raison .et la science en lutte. Le public écoutait dans une sorte d'émerveillement patin-tique. Jamais, peut-être, sujet ne fut traité avec plus de noble simplicité. De quelles touches l'éminent conférencier marqua le caractére de Descartes soulevé d'orgueil et pourtant s'exerçant à l'humilité Car Descartes savait qu'il travaillait pour l'avenir. « Que le pays de Descartes ait longtemps la chance et l'honneur de rester un. pays libre où la raison travaille », conclut M. Duhamel, qui fut acclamé et partagea son grand succès avec Mme Blanche A'lbane, dont tout le' monde sait qu'elle lit à merveille.

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UNIVERSITE DES ANNALES. Salle Gaveau. Aujourd'hui mercredi. 3 h. « Notre destin prochain et la place des Lettres dans le monde par M. PAUL VALERY, de l'Académie française. Audition de Mme Suzanne DESPRES.

Demain jeudi, 2 h. 45 et 5 h. Gala de musique Chansons et mélodies, par M. REYNALDO HAHN. Concert par Mme NI:NON VALLIN et r AUTEUR. Chœurs Raugel. « CONFERENCIA » publie toutes les conférences.

SOCIETE DES CONFERENCES, 184, boulevard Saint-Germain.

Aujourd'hui, à 2 h. 45 cours de M. René DOUMIC, sur « La comédie de moeurs moderne Emile Augier. Les comédies en vers « Le Gendre de M. Poirier ».

MUSIQUE

I

CONCERTS COLONNE a/e, Sam. 20 février, à 17 h., avec MM. DARRIEUX « SYMPH. 8 », Beethoven; « EFFET de NUIT », Sylvio Lazzari; BALLADE, violon, orch. », A. Bachelet « TILL EULENSPIEGEL ». R. Strauss; « FANTAISIE BASQUE, violon, orch. », G. Pierné « ROI D'YS » <ouv.), Lalo.

Dim. 21, à 17 h. 15, avec Mlle REINE GIANOLI a SONGE D'UNE NUIT D'ETE n, Mendelssohn; « CONCERTO, piano-orch. », Schumann « SYMPH. FANTASTIQUE », Berlioz. Dir. M. PAUL PARAY.

Maria Muller, la vedette des Opéras de New-York et de Berlin, qui a obtenu un brillant succès l'année passée à Paris, à l'Opéra, dans Les Maitres Chanteurs, sous la direction de Furtwaengler, a accepté de prêter son concours au Festival Wagner organisé par la Société Philharmonique de Paris, le 25 février, dans la grande salle Pleyel, sous la direction du chef anglais Sidney Béer.

MUS!C-HALLS

Le u Caf Conc' surprise ». Au Moulin de la Galette, dont le nom est cher aux vieux Parisiens et aux Montmartrois, on, applaudira chaque jeudi de grandes soirées de Caf' Conc' surprise. La première nura iieu demain jeudi 18 février, à 20 h. 45.

Le programme, présenté par Mme Marthe Marthine, comprendra la danseuse. mexicaine Lydia Sirria, Marcel Liévin et Janine Quirin, la benjamine de la dause Floridor, qui fut la coqueluche des spectacles 1900 a l'Alèàzàr de Paris, accompagnée de sa mère Célestine Ba Arona, Moustic et l'orchestre de tam-tam africain Ruquet, et le Chœur du Moulin de la Galette. Enfin, Agnès Capri fera ce soir-là sa rentrée au music-hall.

n y aura bien d'autres surprises.

Constance Bennet que nous verrons prochainement dans « Evasion ». Ce film passe au Marbeuf

homme comme il faut. » De plus, sa seule élève était absente. « Je vois dans vos lettres que vous croyez que je ne fais que m'amuser. En ce cas, vous vous trompez joliment. Je puis dire que je n'ai aucun plaisir, à part celui de ne plus être à Salzbourg. » Ce fameux Salzbourg qui est devenu La Mecque de nos récents mozartistes

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Par suite d'empêchements divers, il fut décidé qu'on ne donnerait pas L'Enlèvement pendant le séjour du grandduc et Mozart remit à plus tard la composition du deuxième acte. Il le termina au mois de mai de l'année suivante, et la première représentation eut lieu le 16 juillet (1782). Elle provoqua l'enthousiasme, .malgré la malveillance d'une partie du public. Pourquoi cette hostilité de quelques-uns ? Sait-on jamais la raison de ces choses ? Des ennemis, des grincheux, des routiniers qui ne veulent pas qu'on change leurs habitudes, sans compter cette catégorie de gens que l'approche du I génie suffit à mettre en défiance. On lit dans le Journal du comte de Zinzendorf, un « fin connaisseur » comme il y en a tant « Ce soir, au théâtre, L'Enlèvement au Sérail. La musique est un ramassis de choses volées. » Et il ne mentionne même pas le nom du compositeur. Cette omission n'a pas beaucoup d'importance pour qui sait que quelque temps après Wolfgang écrivait à son père « Mon opéra a été j redonné hier à ta demande de Gluck. Il m'en a fait beaucoup de compliments. Je dîne chez lui demain. »

La seconde représentation fut plus tumultueuse encore que la première la cabale encore plus virulente. Pendant le premier acte, les cris de protestation 1 se mêlaient sans cesse aux bravos. Mo-

L E C I N E M A

Comment Augusto Genina a tourné «l'Escadron Blanc» Augusto Genina est de passage à Paris il vient de Berlin, où il a tourné un film avec Magda Schneider. Hier, il assista à la présentation du film L'Escadron blanc, qu'il réalisa d'après l'oeuvre de Joseph Peyré, et aujourd'hui il retourne à Rome, où il a l'intention de tourner un film sur la vie de la Malibran.

C'est Joseph Peyré qui a adapté son roman à l'écran, nous dit-il il a également écrit les dialogues. Quant à moi, j'ai fait le découpage et la mise en scène. Le film a été presque entiè- rement tourné dans le désert, à six cents kilomètres au sud de Tripoli. Les indigènes et les méharistes ont été de précieux collaborateurs. Fosco Giochetti et Ceuta, anciens officiers de carrière, vécurent des semaines dans le désert avant de commencer le film. L'Escadron blanc est un film authentique les inter- prètes sont des inconnus qui comprirent comme moi que le principal intérêt du film était le désert. Le seul rôle féminin est tenu par une femme du monde de Rome cachée sous un nom d'emprunt. » Voyez-vous, j'ai des idées très précises sur le cinéma. Je considère qu'il y a deux manières de réaliser un film la manière facile et la manière difficile. J'ai choisi la dernière la première est basée sur le dialogue, le théâtre filmé; la seconde est basée sur le rythme, l'image et la musique. Dans l'Escadron blanc, vous» verrez la marche dramatique dans le désert, la soif, le soleil, la fatigue tout ceci est plus éloquent que les paroles.

» Pour le moment, j'ai beaucoup de projets en Italie, où le cinéma prend une très grande expansion grâce au commendatore Freddi, directeur de la cinématographie italienne. Sous peu,. nous aurons, près de Frascatti, une cité cinématographique égale à Hollywood, et notre production augmente de jour en jour.

» Le maréchal Balbo, lui aussi, s'intéresse au cinéma. C'est lui qui m'a donné l'idée de tourner L'Escadron blanc. Comme il a eu raison > A. d'H.

Le déjeuner de l'Association .professionnelle

de la Critique cinématographique L'Association professionnelle de lu Critique cinématographique, pour fêter le ruban rouge de Marcel Achard, critique cinématographique de Marianne, a

CINEPHONE

PROGRAMME DES CINEMAS

Films parlants français.

AGRICULTEURS 15, 21 h. Un grand amour de Beethoven. 4 AUBERT 12 h., 0 h. 45 Une femme qui se partage. BONAPARTE 15, 21 Û. Un grand amour de Beethoven. CINE-OPERA 14 h. 21 h. 15 César.

COLISEE P. 14 h.; soirée, 21 h. Prends la route. DEMOURS 14 h. 45, 20 h. 45 Trois. Six. Neuf. ELYSEES-CINEMA 15 h.. 17 21 h. Trois. Six. Neuf EXELMANS 14 h. 45, 20 h. 45 Jeunes Filles de Paris. 4 GAUMONT 11 h., 21 h. Les Demi-Vierges. GR. CINE-AUBERT 14,30, 20,30 Mystère de l'allée caval. IMPERIAL 13 h. 30, 1 h. Faisons un rêve.

LUX 14 h., 21 h. Aventure à Paris.

LE CESAR 14,30, 21 h Un grand amour de Beethoven. 4 LUTETIA 14, 19, 21 h. Le Coupable, Poursuite d'un cœur. + MADELEINE 10 h. à 1 b 30 La Dame de Vittel. + MARIGNAN 14 h., 1 h. 30 François I".

+ MARIVAUX 13 h. 30, 2 h. Pépé le Moka.

MOZART 14 h. 45, 20 h. 45 Le Coupable.

MAX-LINDER 12 h.-2 II. Cargaison blanche. NORMANDIE 14 h. à 24 h. Les réprouvés.

OLYMPIA 13,10, 15,15, 17,20, 19,25, 21,30, 23,40 MM. les Ronds de Cuir.

+ PARAMOUNT 13 h., 1 h. Hula, la fine de la Brousse. PASSY 12 h. 45, 20 h. 45 Les Amants terribles. PEREIRE 15 h., 21 h. Hélène, Radio.

RANELAGH 21 h. Hélène.

RECAMIER 14 h., 24 h. Mon père avait raison. 4 REX 12 h.-O h. 30 Nitchevo.

SCALA 12 h 1 h. Les Bas-Fonds.

VICT.-HUGO 14 h.-19 h. S., 21 h. Le Coupable, Poursuite d'un cœur.

Les salles marquées du signe donnent un spectacle entièrement permanent.

La Brute magnifique 14,15, 17,15, 21,15. Ermitage. Escadron blanc 15 h. 27, 22 h. Studio Etoile. Cargaison blanche 12,29, 14,37, 17,6, 19,15, 21,41. Max-Linder. Cerveaux de rechange 15,40, 18 h. 15, 22,45. Marbeuf. L'Hôtesse de Broadway 14,30, 16,55, 19,15, 21,35, 0,5. Apollo. François I" 14,35, 16,45, 18,55, 21 h., 23,30. Marignan. La Dame de Vittel 10 h. 40, 12 h. 43, 14 h. 49, 16 h. 55, 19 h. 1, 21 h. 4, 23 h. 10, 1 h. 13. Madeleine. Evasion 14,30, 17 h., 21,30. Marbeuf. Fine Mouche 15,11, 17,41, 22,4. Miracles-Lord-Byron. Hula 13, 14,50 17,5, 19,15, 21,25, 23,35 Paramount. Les réprouvés 14,44, 17,15, 19,46, 23,38. Normandie.

Robert Montgomery et Madge Evans dans «Jim l'Excentrique». Ce film passé à l'Avenue.

organisé hier un déjeuner auquel assistalent la plupart des membres de l'Association, notamment Mmes Régis Leroy, Jean Laury, MM. Emile Vuillermoz, Georges Champeaux, Pierre Bost, René Lehman, Paul Brach, Henri Jeanson, Serge Weber, Pierre Humbourg, Robert de Beauplan, René Jeanrive, Jean Vidal, Roger Régent, Pierre Ogouz. André Rivollet et Paul Achard.

Au dessert, le président de l'Association, notre confrère Paul Achard, en félicitant le nouveau légionnaire, a rappelé que Marcel Achard, avant d'abor der le théâtre, fit de brillants débuts dans le journalisme. Le spirituel auteur dramatique répondit en déclamant avec humour un touchant poème de François Coppée. et tout finit par des chansons.

,m: ##11,###

1{% PU klircnoe de 10 à. 19 h. AllLKY^'AY (H. Llod)

36, Ch.Elysé'es de '1'9 àa 1294 .-BULL IDOG (H. Llod)

JO, tn.tlySeeS de 19 a li h. BULL DOG DRUMMOyND

6, Bd. Italiens MEURTRE DANS LA MARINE 5, Bd. Montmartre CODE SECRET (W. Powell)

Films parlants anglais;

AMBASSADEURS 14,30, 19 h. S., 21 h. Winterset. + AIGLON 14 h., 24 h. 30 L'Intruse.. APOLLO 14 h., 2 h. L'Hôtesse de Broadwayi AVENUE 14 h. 30, 21 h. 15 Jim l'excentrique. 4 BALZAC 14,40, 17,30, 21,10, 22,4 Ramona, Charlie Chan. CAMEO 14 h.. 23 h. Joyeux Bandits.

CHAMPS-ELYSÉES 14 h. 30-21 h. 15 Le Vandale. COURCELLES 15 h., 21 h. Roméo et Juliette.

EDOUARD-VII 14 h. 30, 21 h. Green Pastures. ERMITAGE: 15,28, 17,38, 19,43, 22,19: La Brute magnifique. + HELDER 14 h. 30, 21 h. L'Extravagant M. Deeds. MARBEUF 14,45, 17,30, 21 h. Cerveaux de rechange, Evasion.

NAPOLEON 17 h., 19 h. 30, 21 h. Caïn et Mabel. MIR.-LORD-BYRON 14,30-19 h. S., 21 h. Fine Mouche. 4 LE PARIS 14 h. 30 à 1 h Tarzan s'évade.

PANTHEON 15 h., 17 h., 21 h. Mystère Mason Park. PAGODE 3 h, 21 h. Roméo et Juliette.

STUDIO 28 15 h.. 21 h. St Louis Blues.

STUDIO UNIVERSEL Swing tine.

F-lms parlants russes.

PARNASSE 2 h. 30, 19 h. S., 21 h. Doubrovsky. Film parlant italien.

ST. ETOILE 14,30, 16,30, 21,30, st.-t. fr. Escadron blanc. Salles d'actualité.

CINEPHONE 10 h. à 1 h. Meurtre dans la marine. 4 CINEPHONE P. P. 10 h. à 23 h. Code secret. CINEPH. CH.-ELYSEES 19 h. à 24 h. Milky Way, Bull. dog Drummond.

4 PARIS-SOIR 10 h.-l h.: Presse filmée, L'Aluminium franc.

L'HEURE DU GRAND FILM

MM. les Ronds de Cuir 13 h. 10, 15 h. 15, 17 h. 20, 19 h. 16, 21 h. 22, 23 h. 39 Olympia. Pépé le Moko 13,30, 15,25, 17,30, 19,30, 21,30, 23,40. Marivaux. Le Vandale 14,15, 17,20, 22,15. Champs-Elysées. Prends la route 14 h., 16,18, 21 h. Colisée. Ramona 15,45, 18,40, 22,25. Balzac. St Louis Blues 15 h., 17 b., 22 b. Studio 28. Tarzan s'évade 15,12, 17,16, 19,28, 21,40, 23,44. Le Paris. The Green Pastures 14,40, 17,5, 22 h. Edouard-VII. Jim l'excentrique 15,12, 17,37, 22,7. Avenue. Un gr. amour de Beethoven 15,45, 21,45. Agriculteurs-Bon. Un grand amour de Beethoven 14,30, 17 h., 21,45. Le César. Winterset 15,15, 17,15, 22,10 Ambassadeurs.

zart, nerveux, comptait sur le trio final. Mais le malheur voulut que Fischer (qui chantait Osmin) se trompât. Aussitôt, son camarade Dauer perdit pied, et tout l'effet fut manqué Adamberger seule demeurait inébranlable, mais que vouliez-vous qu'il fît contre deux ? Mozart était au comble de la colère et déclara qu'il ne laisserait plus jouer l'ouvrage sans exiger chaque fois des chanteurs une petite répétition préalable de ce trio. Il est, en effet, d'une grande difficulté d'exécution, d'autant plus qu'il faut le chanter en jouant avec la plus vive animation. C'est une dispute, une rixe, durant laquelle les chanteurs n'ont pas le temps de regarder le chef d'orchestre, et il suffit de la moindre erreur de mesure pour faire crouler tout l'édifice.

̃Stf

Il y aurait beaucoup à dire sur l'importance de L'Enlèvement au Sérail au point de vue de l'évolution de la musique au théâtre en Allemagne. Que Mozart ait eu ou non l'intention d'inaugurer, avec cette œuvre, une nouvelle forme, nous n'en savons rien. En tout cas, il n'en est pas question dans ses lettres. On a dit qu'il avait voulu imiter les Italiens dans leurs productions, mêlées de chant et de parlé. Pourtant, le 26 septembre 1781, il écrivait « Le premier acte commençait par un monologue (parlé) j'ai prié M. Stéphanie d'en faire une petite ariette, puis de mettre un duetto après la chanson d'Osmin, au lieu de faire bavarder ensemble les deux personnages », ce qui prouve que l'intervention du parlé étail le moindre de ses soucis. Ici se place, dans la lettre, une chose burlesque « Nous avons destiné le rôle d'Osmin à M. Fischer qui a une excellente voix

L'ESCADRON BLAN( Une des plus belles pages

du cinéma, dédiée au désert pleine de soleil et d'héroïsme d'après

le célèbre roman de J. PEYRE jLrMise en scène de A. GENINA au « Studio de l'Etoile » Version italienne, sous-titres français Location Etoile 06-47

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FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

MARIGNAN

FRANÇOIS 1<*

OLYMPIA

MESSIEURS LES RONDS de CUIR VICTOR.HUGO ET LUTETIA LE COUPABLE

POURSUITE D'UN CŒUR IMPERIAL

FAISONS UN REVE

de basse, bien que l'archevêque m'ait dit qu'il chantait trop bas pour une basse. » C'est là un de ces mots inefl'ablement stupides qu'on entend dès qu'il est question de musique. J'en pourrais citer des centaines qui m'ont été dits, mais je m'en abstiendrai, car on ne me croirait pas. « Sur quoi, ajoute plaisamment Mozart (qui en avait entendu bien d'autres !) je lui ai affirmé qu'il chanterait plus haut à l'avenir. » L'Enlèvement fut représenté quatorze fois en 1782 et resta au répertoire pendant cinq ans. On le joua un peu partout du vivant de Mozart, et à Paris en 1798 et en 1818. En 1830, on en donna des représentations allemandes à la salle Favart le jugement du public fut imprécis. Mme Schrôder-Devrient supprima, l'air « de bravoure » de Constance. Etrange idée, surtout de la part d'une artiste comme celle-là, d'une cantatrice qui ne reculait devant aucune difficulté, pour qui le grand air de Fidelio n'était qu'un jeu J'avoue que ce second air de Constance est long, très long même, d'autant plus qu'il est précédé d'une sorte de Concerto grosso pour flûte, hautbois, violon et violoncelle, en manière de préambule. D'habitude, on y fait une grande coupure, à laquelle Lilli Lehmann elle-même avait adhéré. Mais Mme Ritter-Ciampi, que j'aurai demain soir l'honneur d'accompagner à l'Opéra-Comique, ne veut rien entendre elle le chante sans la moindre coupure, accomplissant ainsi une prouesse vocale des plus ardues qui soient.

Je m'arrête, ne voulant pas que cet article, en quelque sorte documentaire, soit considéré « comme une avant-prcmière » et me réservant de revenir, la semaine prochaine, sur différents détails de la partition.

Reynaldo Hahn.


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

LE MARCHE DES RENTES PEUT-IL ETRE REDRESSE ISOLEMENT

Pour la dixième fois peut-être, depuis l'automne, les pouvoirs publics 'prennent conscience de l'aviei-tissement que leur. donnent les cours des rentes. Quand la signature d'un grand pays se paye au tarif où se capitalisent les rentes françaises, c'est que son crédit est malade. Pour éviter le pire, il faut agir. Sur ce point, l'unanimité est acquise. Le diable est de savoir quelle action entreprendre. « Si je savais ce que je dois faire, je le ferais tout de suite. Seulement, je ne le sais pas. » En l'occurrence. un diagnostic raisonné ne serait pourtant pas difficile à établir. Le crédit public a été •accablé par une cascade d'emprunts. De cette cascade, l'épargne ne voit pas la fin. Oii ne la lui montre pas. On ne fait rien pour la lui promettre. L'autre jour, dans VHoinme Libre, M. Frossard écrivait très bien « A quoi bon se saigner aux quatre veines pour souscrire 30 milliards, si l'on ajoute, entre temps, d'autres milliards à l'addition ? » C'est toute la question. Pour la traiter, une pause, par définition, ne peut être d'aucune utilité.

Quant aux capitaux thésaurisés, dont la masse est grossie sans mesure, mieux vaudrait n'en pas parler. On les retrouvera après que le problème posé aura été résolu. En attendant. Us sont comme ce zouave qu'un grenadier autrichien se flattait d'avoir fait prisonnier, le soir de Palestro. « Amène-le, dit son lieutenant. Je ne peux pas, fut la réponse il ne veut pas me lâcher. » A défaut des remèdes auxquels il faudra bien, un jour, se plier, seuls sont utilisables, pour l'instant, des expédients douteux. Le marché des rentes peut-il être « travaillé » ? Assurément. Mais les chances, même temporaires, d'un truquage, sont faibles pour trois raisons majeures 1° La masse à remuer est colossale les 4,50 p. 100, seuls, forment un capital supérieur à 80 milliards 2° La situation technique est mau- vaise. Un découvert important à la hausse s'est formé sous l'œil complaisant des autorités. La position vendeur est négligeable. Depuis Rouvier, nul ne paraît plus comprendre, rue de Rivoli, que le meilleur soutien des cours ce sont les vendeurs à terme

3° La solidarité des taux de l'intérêt est invincible. Aussi longtemps que les reports se paieront entre 10 et 14 p. 100 sur les changes et 8 p. 100 au Parquet, toute entreprise deVedressement durable des rentes est barrée d'avance.

Au total, on se donne ainsi beaucoup de peine pour ne pas aborder le problème unique, qui est de savoir si les capitaux entrent ou sortent et, dans ce cas, seul à considérer présentement, pourquoi ils sortent. t. .F,F.,Legueu.

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BBPRISE DES RENTES EN CLOTURE Alourdissement de la plupart des valeurs à revenu variable et notamment des internationales, à l'exception des métallurgiques, ^es cuprifères et de la De Beers. Forte hausse du cuivre à Londres.- Les fonds anglais restent hésitants.

w L'émotion causée par la hausse du taux de l'argent s'est quelque peu calmée hier. Toutefois, la spéculation locale a poursuivi ses dégagements sur les valeurs à revenu variable. Par contre, elle a paru s'engager, d'une façon encore timide, sur les rentes. L'ensemble du marché présente donc une physionomie irrégulière et généralement alourdie. Le groupe espagnol, les cuprifères et la « De Beers restent cependant très fermes.

̃© Pour la première fois depuis longtemps. Paris s'est trouvé, hier, vendeur de valeurs étrangères. Les cours de celles-ci ont été soutenus par leurs places d'origine. Dans les cas des hausses ont été enregistrées, dans celui du Rio Tinto ou de la De Bcers, par exemple, elles ont été le tait de l'arbitrage. @ Irrégulières à l'ouverture, les rentes se raffermissent progressivement jusqu'à gagner en clôture de 35 à 75 centimes. Le 4 1925 à garantie de change fait exception à cette tendance et cède une fraction. Les Valeurs du Trésor, sont très soutenues.

® A l'exception de la Banque de Paris, bien tenue, le compartiment bancaire reste hésitant.

ffi Aux industrielles françaises, on note Quelques reculs assez importants. Par contre, les métallurgiques se réveillent et certaines d'entre elles progressent vivement.

© La hausse du cuivre et l'améliora-

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

0/0 7390+ 0 40 4 0/0 1917. 73 20 0 4~) 50/01920. 95 75" 0 75 C 1I2 1932 A. 76 65 050 Crédit Foncier. 2925 5 +45 Forges Kord-Est. 1* 718 + 33 Denain-Anzin 1514 64 Boléo 22t30+1650 Penarroya 484 +14 centra] 3üning~ 3190 + 58 Rio. 2850 +110 Tharsis. 395 + 750 Haut-Katangapriv. 40ji0 + 70 CrownMfnes. 1745 +24 De Beersord. 2120 +37 gatsse

Foncier Egyptien. 4420 78 Suez. 27500 -300 Santa-Fë 1090 24 Nord-Lumière 925 35 Saint-Grobain. 2281 69 Banque'd'Egypte 4560 -135 Sub.Nlgel 1352 22

PRINCIPALES TRANSACTIONS

En francs de rente i

3 0/0 .| 345.0M 5 0/0 20 135.430

4 0/0 17. 77.690 4 0/0 25. 110.310 4 0/0 18.i 316.520 4 1/2 0/0 32 1.676.070 En titres

Oblig. du Trésor i Péctiiney 783 4 1/2 0/0 33.. 1.183 R- .p?»le™. }•*<>? a o/o 34 1.065 Saint-Gobain.. 1.09a

Hons du Trésor Air Liquide.. 1.806

Bons du Trésor Citroën, 204 4 1/2 O/O 33 532 Peugeot 522 5 0/0 1934 1.393 Say 1.160 4 1/2 0/0 34 6.237 Terres R 2.211 B. de France 140 Young &},% 30 1.363 B. de Paris.. 1.57i) C. Paciûc. 15.672 U. Parisienne 3.604 Central Mining 220 C. Lyonnais, 813 Geduld 1.219 Suez cap 169 Rio 8.359 Distrib. Elecl 585 Azote 392 Lens 2.237 Royal Dutch.. 1.082 Nickel 1.151 Amsterd. Rub. 167 Penarroya 11.186 Cr. Nat. 1919 1.164 Kali Ste Thér. 1.719 Cr. Nat. 1920 1.542 Kuhlmann 2.23t Cr; Nat. ,1?23 1.587

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tion de la situation des nationalistes en Espagne conjuguées provoquent un vif démarrage du Rio- Tinto, activement traité ferme et à primes. Cette valeur clôture à 2.870, cours record depuis de nombreuses années. En seconde séance, elle se tasse légèrement à 2.850, En Coulisse, la Tharsis et l'Union Minière du HautrKatanga progressent également. Pétroles et caoutchoiitières calmes. La De Beers, sur la perspective du paiement de l'arriéré des dieidendes des actions de préférence, et peut-étre du paiement d'un dividende aux actions ordinaires, atteint un nouveau record à 2.120. Mines d'or irrégulières. Sub-Nigel s'inscrit en nouveau recul. Le groupe égyptien est lourd. ffi « Pour avoir une bonne Trésorerie, il faut avoir une bonne Bourse », écrit M. J. Piersat dans « Paris-Midi », qui se demande

Après l'avertissement d'hier à ta spéculation sur les actions, essaiera-t-on de mettre )a spéculation avec soi, pour une hausse des rentes ?

Dans la « Liberté du Cantal », M.

LES CHANGES -t -1~

Légère détente

Au comptant, la livre revient à 105.12 contre 105,13 et Je dollar à 21,4675 contre 21,4825.

A terme, on note également une légère détente sur les reports.

LONDRES irrégulier

ï»LtUKS précé|j Der II VALEURS précéd cms

Dricéù, cours il Ipr,écéd. cours

Cous. 2'i.. 50 1/8 79 7/8 Crown-Min 16 t/4 16 3,16 109 1 /S 100. EastlUnd. sa 16 80 /S WarUui. 102 1/4 102 1/8 Geduld 10 7;8 10 7/8 Franc. 3 s 17. 16 3/4 |Coldfields.. 117,. 116/8 ̃ 18 1/4 1S Raml Mines 182/6 1S2/6 4^(1917) 17 1/4 17 1/8 Chartered 41/ 40/7K Arg. 4, 100 3/4 101 RioTinto.,1 26 1/8 27 3/s" ?rési(1889J 28. 2». TharsiS.| 72/6 72/6 /6 Cliine4; 103 1/4 103. Tansanyikaj 19/. 19/3 Esypt. unii 103. 105. Anaco.ila 225/. 234(4<j Yonne 40 1/4 41 1/4 RoyalDutcti 48 3/4 49 Italien 3 !j 18. 18. Shell 7 7 3/16 7 1/4 Ja;. 4^(99) 60. 60 3/4 Mci.Eagle 29/4^ 29,. Portos. 3% 81 3 4 81 3/4 Anglo-Fran 116 ;3 115,7!; Eusse(19O6) 0 3/4 0 3/4 Gu!> 58f9 88/9 Espas. ext. 47. 47. RuU. Trust 42/ S 42/1 '.j Turc7!3.. 3. 3.1. Malacca. 50/. 50/. Hydro-Elcc 113/4 12 1/8 Sennan 49 /4!i 49/4 Int. Holding 3 11/32 3 9/16 Courtaulds. 54,3 55/. Imp. Tohaç. 160 7Ji 159/4!3 Brist. Uelan 10/3 10,4 Steel Corp. 109 3/8 108 3/4 Imp.Chemic 40 1/2 40 3,8 De Beers. 7/8 20 1/8 Unilever.. 44/3 44/. Jagersfont. J 3/8 3 3/8 AtcUson. '8 1/2 78. Brakpan. 63/1^ 31/10 Ja Canad. Pao. 17 16 7/8 Cent.Minig 30 1/4 29 5/8 Dnion ïaci. 135/1/2! 134/-

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Lasvergne estime que pour restaurer définitivement nos finances, il faut *«) Rattacher le franc à l'or sur la base de la parité inférieure prévue dans ia réeeiile loi monétaire

bj Rendre la liberté la plus entière au commerce de l'or

cl Proclamer que l'on n'abordera !a réalisation d'un nouveau programme de réfor- mes sociales qu'après que les réformes en cours auront été « digérées » par l'ensemble de l'économie du pays.

ffi Revenant sur la situation économique française, M. Baudhuih écrit dans 1a « Libre Belgique »

Ainsi q'on le voit, l'évolution, française, n'a rien de particulièrement rassurant. Le retournement tant attendu ne se manifeste pas il ne sera possible que le jour où le sentiment de l'insuccès sera suffisamment répandu dans le grand public. Actuellement, ce sentiment n'est partagé, en dehors d,es -milieux économiques, que par quelques menilires du gouvernement et un certain nombre de parlementaires plus clairvoyants que les autres.

© A Londres, les cuprifères et surtout Rio et Rhokana sont en grande faveur, ainsi que le groupe espagnol. Les fonds britanniques restent hésitants. Les mines d'or sont lourdes.

ffi .4a Métal Exchange, le cuivre standard fait un bond de £ 2 1/16, le plomb gagne 3/8 et le zinc 3/4. Etain 7/8. © New-York est irrégulier. Les cuivres, les caoutchoucs et les services publics sont fermes. Les aciers alourdis. Le total des transactions s'élève à 2.220.000. Céréales en baisse de 2 points. Coton en réaction.

NEW-YORK assez ferme

U4IFIIR"! C'°l- Dern- II UilCIlOC C'Ôt- I De™-

VALEURS Clôt. "1 Dern. Il 1 Clôt. cours

mtUKS précéd. cours VALEURS précé(j cours

Air Red. nv] 78 75 1/2 JohnsManvI 147 1/2 147 AlliedChein 137 3/4 233 1/2 Kennecott 60. 613/4 Amer. Can. 107 3/4 107 1'2 Hontsome 63 1/4 62 1/2 Amer Sine!. ?! 3/4 92 3/4 Hat.DairyP 24 3/4 24 3/4 Am. T. et T. 1813/4 180 1/4 Bat. Distil. 27 5/8 27 1/2 Am.TokacB. 93 1/2 95 1/2 N.-Ï.Centr. 43 7/8 44 Anaconda.. 531/2 5S 3/4 North Amer 30 1/2 30 3/4 Atchison 74. 74. Pensyltan 42 3/4 43, 1. Canad. Pac. 16 1/2 16 3/4 Public Serv 50 1/2 50 1/4 Case 168. 168. Radio 115/8 111/2 Cer.d.Pasco 69 3/4 70 3/8 Reynolds.. 55 3/4 56 1/8 Ches.a.Chio 65 63 1/4 Sears Roeo. 89 1/4 69 7,3 Com.Solven 18 7/8 18 7,8 Shell 311/4 82 3/4 Consol.Edis 44 1/2 44 S/8 St. Brands. 15 3/4 15 1/2 Catg. 7.1. 7 3/8 St.OilolNJ 72 5/8 73 1/8 Chrysler 130 1/4 132 1-2 Texas Corp. 54 1/8 54 1/8 DnPont. 178 5/8 173. Teias Oulf. 407/sl 40 3/4

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précéd. cours

3 »«–̃"̃̃• 7S 50 73 Crédit National 5 «; 1919.. 490.. 490 Banque Franco-Japonaise.. 90.. 85.. de l'Indo-Chine. -06.. 509.. ··

J* ™S Hf. cr.Nat.oblir.SOO'5%1920. 471.. 470.. Ban. Nat. p. le Corn, et l'Ind. 553.. 557 pohet t Çhau3son(part). 6700.

î^îîîï Ï?5S Sn? Bons6%1922 416.. 486. Banque des pays du Hord.. 273.. 275 Bo» Marolie,2fe 221..

<«" ..̃•̃ J},10 J?Çe Bons6%'janv.l923: 4J2 4J3.. Crédit AIEérieu 1839.. 1819., Coty (Société Anonyme). 220.. 212

S ,?! Î2?S amortissable 95 7o Bnns e 4 juin 1923. 496.. «5 Crédit Indust. et commère. 360. Galeries Lafayette 60 5j5o

i'Y, 9; 19,2S (3. change). 97 80 97 6S Hens 6 °\) Jata 1928. 486 ·. f95 Credit Indast. et Cpmmerc. 360 Galeries Lafayette. 60 · 5B 6D

î^^oSî g) ?J?S Vzâ obliE. e%\m. 500.. 501.. CreditFon.d'AIgérie-Tunis. 520.. 514.. (part).. 39508 39000 Il- 'îSît ZS ÎH Z;63 Départ, de l'Aisne 7 1926 497.. 499.. Crédit Foncier Colonial. 196.. 180.. Printemps, ord 21j 210.. 41, 19S2B. 7645 77.. >_ b? 1927 655.. 5S3 CreditFon.Indo-Chine(part) 2295 j 2215 Ajence Havas -S?-" ,f« Oblis. du Trésor 4 h% 1933 830., 834.. 6«j2i 8>0.. 880.. Crédit Foncier Madasascar 30 | Didot Bottin 2091.. 2125.. Oblis. du Trésor i% 1934. 732.. 7S3 50 de la Marne 6'°/ 459 45' S'" Fran de Bain etlépôts 469.. 467 I Chaix. 1670.. 1675..

OW.Tr.4i!ir.i932outnat> 747.. 752.. ^tS^Mt%4' *̃'̃ ™- -dé Reports et Dé?Sts 540.. 540 I -Librairie Haobette 1JS3.. 1850

BonsTr.a1Oans4K%1933 907.. 809.. SS M-aae 6 <i %1823 453.. 455 Soc. G'- Alsacienne de Binq. 493.. 495.. Afrique Occidentale <C*«).. 2875 2838

BonsTr. a 5. ans S 1933. 9S9.. 969.. J" gOrd 6 »| 192l" 452.. 4SI.. Société Marseillaise 524.. 524.. Air Liquide (parts) 4175.. 4140.. Bons Tr. 5-10-15 ans SK 1934 348 946 fi 6 « 1923. 455 4S4 Sous Comp. Entrepreoears. 399 399 Bergougnan 692 692 BonsTr. 3-6-10 ans 4 1934 976 50 976 50 70/1927 498.. 407 Union des Mines 204.. 195.. cirajes Français 480 ··

Caisse autonome 4 770 773 p_âe-Cal«is7 o?i_j 493.. 606 Foncière Lyonnaise 1060.. 1030.. Colonies (Générale des). 470.. 470..

Caisse de France. 6500 773 -Pas.âe..Calais,79~1926 f9A 506 ..1 Foncière,Lyonnaise, 10fi0 ..j1030.. Colonies (Générale des). 470.. 470

Banque de France 8500.. SUS. fas « 7^«™ m 496 Immobilière iïarseillaise 2«0 2450 Continent, Compteur, à Ga« 512.. W

Banque de 1 Algérie 6480.. 6050.. no'îoïo 840 825 Bec Auer 255.. 256..

Banque de Paris Pays-Bas 1532 1524 garnie v'o/niï 455 458 ACTIONS INDUSTRIELLES Maroc (d- Générale du) 580.. 570..

de .l'Unlon Parlsienne 658. M2,. Vlll.e de ~eims, 6 1927 884. Buenos..A res chem de f 1260 1275 Tabac au Maroc. 17860 35i5..

ConrpafnïïSe' ,SS JS V] ISSXŒS&'if»* ̃̃ SgttSS&Si»!?. ig V. "l ^jtFo, Franco Canad; 3,00 ». œtiSZFT*ï US:: Î5:: !;£»~ ÎS SSS.S^ï_r»: .|ig" ==__= 393.. 381.

gïïïu^î_îSI! Z^t" »." i. &««;| «:: marché en banqbe

Société Générale 736.. 731.. udo-CMne 1899-1905 250.. 230 50 Rosario a furli iBelsrrano. ^7.. 342.. I! TERME Rente Foncière 558.. 558.. Tunis 3 K 1902-1307 264.. 260.. Tunmens (chemin de fer). 424.. 413.. 5M m Sue2 27800.27500. Tunisie 4 »,i 1831 626.. 639 | Tram, de l'Indo-Cnine cap. »» ••,SS" ïanque »»t onaicdvEfy.U' 4693.. 4560.. Suez (part de fondateur). 24740.24425. Allemasnei824,DaweirlO0L 5000 4800 ..1 Magasins Oener.. de Paris. •• »^ •̃ I J«rceio""lrïct(oB 240.. 239..

S~ez (clvde) (cfnquteme),. 6130., 6720 Angieterre2ltiû~:······.87T0~11470~I,Eans(Cenp.Cénéralesdes)1399..1500.. '1 Bar~elona Traction. 240 :39..

SueMcivileXcinquIéme, 6730.. 6720. A geterre^ .gg «g ^enera,es des, «| ̃- >| 333.. 331..

597., 594. Belgique 3 189S.19051r" 1 6623 6625 Vichy(~abl. Thermal). 7844. Cambodge. 555.. Sf9..

Nord. 761.. 760 5?., h 1934. 820.. BOA Eaux êlect..tndcKihine. 1735.. 1730 Ganadian Ea£:,l~ 1f650 145

SS!1_ S:: _î.Ui:: g:: ?:: KM^ | g:: £!£«-; S50 ^50 Santa-lé#;fr.Ch.ferProv.) 1014.. 990 Chili 6 Ml Atort-M Malrare 237.. 240 266SO

Màtrop.ntat..d<:P..ris..)t63.M55. CM.e<Ki9M. MO.. 2t50.. 610.. Mo..C'tyDMp. 267.. 286150

SÏÏe^ 'JS" 'ÎS:: ffiS^'S* g" g" &ggju^ js::| gg_2: |50 J"

P.<r:sieMCtndMtne. <06. 40).. C<.wo<.M.4.190t. 7095 7127 E'SS~d~ t5M !l510.. M"mbia. 2H.. 205..

Tram. de s.nehai. i094. t03).. 488. fA8 Eaergie Electri ue G 60] 590 CrownMtMS. 172t.. t745..

Se?eEcsSS|l<Lyoni:: & & v. Slffil ^r": « :«:: S|S^ S" I KS: 'S:: 'ÏS:: Distr. Parisien. d'Electre. 1134.. 1130.. Maroc 5 1910 480.. 4(9.. Eners e du Maroc "g- •• B, Beers ordinaire 20S3 2120..

mt-ctr.f.tfdtparit 74$.. 74!.Potosn<!7Mi927.SO;).. 1800 Energ-ie du Min. De Beers préférence 20&1.. 2120..

œSSï. ÏS:: IS:: ÎS_T_V^_«. îg::îg:: Sê^t: g:: •»̃: L^»^ 'ÎS:: 'SS:: Electricité et Ga*iu Nord. 480.. 464.. Roumanie 4 1.922 Bons "4.. 140 Est-Lumiere «"̃• •̃ i East Geduld 1076.. 1082.. Electricité (C'Générale d') 1603 1603 Unifiée 4 »» ̃ ••••̃ Forces Mot. AEoût 760.. 766.. Elrtera ..262.. 25S

EnergjeLittoralMéditerr. 640.1639,. 7%1929. 666. 636. 'Hau~Rhi~ 383" 38o"II~asie~n.u. -262.. 268..

Energie Littoral Méditerr. 640.1639.. 7 1929. ̃ ̃ 6«-- Haut-Rhin. 383.. 380.. Ia,t aa»d 433.. 431..

Energie Elcct. Nord-France 405. 402.. 7 !;j «31 ,fS",Mo" Ju Rhône 69 > 709.. E,natenr 300.. 298.. Nord-Lumière 960.. 925.. Santa-Fe 5 »,, 1910 13B.. 13W.. delaTruyère. 645.. 631.. Franco WyomiUE 424.. 420 Télégraphie sans Fil 602.. S34 Serbe 5 1913 ,ïs îsS de la Vienne. 253.. 250.. General Mining. 650.. 647..

Tnomson-Houston 221.. 320.. Suisse l»03 ̃ ̃ Havraise d Energie Elect.. 903.. 88 6 | ooldnelds 642.. 638..

Union d'Electricité 499.. 502.. OBLIGATIONS .2535..2535 Hydro Electrique Auvergne g»J •• Jg| ̃ ̃ i Gula Kaiumpong 320.. 316 50 Dollfus Mieg 6080.. 6050.. ïœ 362 Indochinoise Eloctr. (cap.). 652.. 660 | Kotchkiss .1255.. 1215.. For.» Acier, du Nord et Est 685.. 716.. · îgi' ? g>. ÏS" «7" Marocaine Distribution ||f ̃ 593.. Huanchaca 137 30 13350

Schneider (Creusot) 1440 1440 ÎSS 2 S 45? S5" Nantaise d'Eclairage 396.. 392.. Hydro-cère 121.. 119..

TreBleries et Lam.du Havre 975.. 980.. 2£as i? IV ̃ Si" *iï Ouest Parisien 76o 765 Johannesburg 507.. 511..

Courriercs 297.. 294.. "|? ?.£," ^i" 215 ̃pyrénéenne d'Energie Elec. 1203 1180 Langlaagte 117.. 119 50

Lens 368.. 353.. Î2Î,!? j!" ?es 266 Radio-France 407.. 415.. L()ndon Tin ord 63.. 61.. Vicoigncs et Nceux 623.. M! S }S | S? »« m" Secteur Rive Gauche 242.. 242.. MamrMt m w9

B~leo. 200"1221501-= 1899 2 qi~~Mét. 2t3 251 ,ISud-Lunllorepnor. 12. 130..111141 d 48. ~79..

Boléo 203-- *>» »> S ÎMH I i? Met 243" ™" S«*-l»»lereprior ,*2S «0 jaalacca, oi-a 270., 267..

Nickel. 1527.. 1558.. 2 lïoîi'o'Mét 221 22?" jouissance. 1350 1430 Mexlca» Eagle 011 ord 160 50 1S3 30

Penavroya 470.. 484. {S! f o~t "> *et gj 216 » «lépKones 315.. 310.. Michelin (part) 1810.. 1790..

Ind. et Corn, des Pétroles.. 143.. 1W..IP ;«? 3 »' 23?" 23" vo"ï)iise Tram, et Distr. 619.. uw Minière des Crands Lacs.. 925.. 930..

Ind. et Cûm. des Pétroles.. 82fi,. HO.. ¡'II 11919120 33 736.. 232t! Vers~i1l:1il"è T~am~ et DI~tr' 619:: (;OO:i 1810.. 1790..

Kuhlmann 826.. 821.. u !»̃ 729 729 m>iifn< Mi>r ̃ 6043 6040. Moteurs Gnome 804.. 786

Phosphates de Gafsa 958.. 855.. S Ji» 4 <'V •" 715" 715 IndS^rl?» iKtiiéi IBirt" 1* »52 I Mozambique 66 25 66.. Prod chim.d'AlaisFroses. 2099 2071 g ÎÎS 4 »' ̃' Si" 67S SdSsS e Te/tile ( 390 370 Naragata Tin 138 50 135..

Rhône-Poulenc 1310 1290 S S Lots 666 668 Permchies 525 I 500 j Nationale Viscose 658.. £48..

Saint-Gobain 2350 2281 JS? î »' m 651 cêït?aled'Eclàirare(£.hinl 1670 lt>70 P»«anS 705 700

Chargeurs Réunis "••̃«»•̃ fi Fo'Aincàtions" S»' IS I ffinèn"e 'duG?/. 1031 i 1074 *<*rnod 2068 2090 S™«ïiïK oiiimï»' 5400 É 5400 Vil.Parisl9324! vjlots 711 713 j Franc. d'Eclairage par Gai. «J» ̃ ̃ | «!» ̃ | Pkospnates de Conslaitine. ,08 50 408.. Brasserie Quilmes "ïïïï ̃ °ïïï 1934 5 lots S90.. 881 Gaz de Paris 286.. I85 ̃• Phosphates Tunisiens 140 140 50 caoutchoucs de l'Indochine. «. 695.. 1M5 s jr/j* ,69.. ses Acétylène Electro-Métal. 586.. «™ ̃• Polnte-à-Pit™ m V. in r«n«fr.?.°ïr» «44 940 Com. 1879 2 60" 552.. 559 j Aciéries de Lonswy 470.. 459.. Randiontein 372.. 367..

Compteurs a Gai «« •̃ 8M-- /F,nc. 1879 3 « 555 de Micheville. 749.. 745.. RaadHines S8O m

nTd /com 18»03»s 540.. 545.. Atel.etChantiersdelaLoire 549.. 545.. RoaIld Antelape 433 437

Peugeot 08! 679.- Fonc. 1883 3 K 249.. 240.. Const.NorddelaFranco 512.. 525.. ae'l Transport 780 778

Raffineries etSucreriesSay 765.. 764.- 1885260% 273.. 275.. Chantiers de Saint-Naiaire ,?“̃ Springs Mines. 213.. 212 50

Terres rouges 529.. 538 h Com. 189-1 3 « 230. 252 Chatillon-Commeatry ^ÎJ Sab Higel 1374 1352

Union Européenne 938.. 922 g 1892260" 302.. 308.. Fives-Lille 837.. 83S.. TailBanyika M5 «450

EstSSi 301.. 307.- < Fonc. 1J95 2 80 !• 306.. 309 For. Acier. Huta-Bankova 226.. 230.. Thlrsls 387 s0 M5

Lyon 3?,; Fusion nouv. 286.. 286.- £ Com. 1899260% 280.. 280.. Marine et Homeo 525.. 528.. Townshys (South African). 118.. 117.. Midi 3% 289.. 279.- Fonc. 1903 3 290.. 288.. Jeumont .S«"«bS" Tra»slr"l Land 370.. 366.. Nord 3 i' ancienne S19.. 313.- a Com. 1906 3 286.. 282.. Mediterranee(Fors.Chant.) 1075 J050 Tubiie 231 50 227.. 0rléans3% 315.; 311.. Fonc. 1909 3 147.. 145. F. Belge Mat. Ch. de Fer Jf*° ̃ }|S ̃ ̃ Union Corporation 1153.. 1160.. Ouest 3 nouveau 282 290 Com. 1912 3% 14550 145 50 Denain-Anzin .• 1503 1-uo –Minière Haut Katangapr. I 4010 4080. Allemagne 5 'A PI. Young 402.. 404 I 3 Fonc. 1313 3 302.. 300.. Matériel deCh.deFer(C«Fr) |00 .695 cap 3345 4002..

Belge Extr. 5 1934 1510 1515 g 1913 4% 437.. 433.. Métaux (C" Française). 2645 2566 yjejUj Montatrne 2420.. Î425

Russe Consol.l"et2» séries 16 75 16 50 C Emp. 1926 7 557. 5S7 Senelle-Maubouge Î2;5X'" vins et Spiritueux 352.. 348 Serbie 4 yu Amortissab. 1895 218.. 218.. t- Com. 1927 7 494.. 494.. Béthune (C'< de) nouv ftnc I ÎS^ West San(i 207 50 209..

Turc 7 !j 1933 280 276.. S Com. 1930 4" 626 625 il Charbonnage du Tonkin 350S.. 3*'».. West Sprlngs 311.. 305..

Banque Nation, du Mexique 314.. 314. Com. 1931416 681.. 649 I Commentry-Fourchambault 539.. g" ̃̃ ,= 207~O 209.. Banque Ottomane 573.. 575.. g Com. 1931-32 4 'i «66.. 665., Dombrowa(Houil!ere)parti t25.. 515.. L0MPTANÏ 311.. 305.. Crédit Foncier Egyptien 4498.. 4420.. ·. Emp. 1933 4 681.. 680.. Bontrambert et la Beraud. 610 601 Canadian Pacific 369.. 370 50 Emp. 1933S», 743.. 738.. Amche (Mlnea d') 'lïï-'iS" B'tterl"seFo"eetLttmiére 290.. 287.. Wagons-Lits ord 140.. 135.. Emp, 1934 5 1. 910.. 902 Anzin 630.. 615 Roubaisienne d'Eclairage 1645.. 1630..

uentral Mining 3178 3113 Bons 100 fr. 1887 68 25 68 25 Blaniy 670.. 670 | Bardin, Renard, Couche 1510.. 1495..

Geduld 1173 1170 Bons 100 fr. 1888 65 50 S».. Canaaux 651.. 658 Forges de la Providence. 11400 H4O0 bStEISÎ" ̃ 27Îo"28;7ol" Aisace-L,rrai». 5 «21. s».. 598.. SSS51. S:: «S ::|-«_,« _»:• S" m"

Ri0·Tinto. -A)sMe-LerratM5%lMt. 590..593. I Marle9. 525.. 505..MeactRMMa. 102 109

Azote (NorvégienneV lilo" îîio:: :"1 ihy&- B- _g- ^ui^n. U??- ^̃̃!ïjebïII)i"lss,a"ï 25«:: »«>»

Patronna 626 626.. 5 ;.o 1933. 674.. 6«3.. Algérie-Tunisie (Omnium). |267o 2580 ouasta et Mesloula 1945.. 1850..

Royal Dutch (dixièmes) SWS^UnO.. Est 386.. 385 Bor (Mines de) ord i 2755 1 ;825 Talcs de Luzenac 2500.. 2590.. Portuguese de Tabacos. 406.. 403 50 *.V,,7 J1* J1J oaersour art 19jO 19bO Hutchinson 1860.. 1Î70

sucr>« S Raffinerie d'Egypte 700.. 691.. ï '*> 2m f2* 312 •̃ | Mokta-el-Kad. cap (déjà ins) 5535 5545 Filât. Schappe do Lyon, cap. 3150 J140

408.. 403 5%1«33 681.. 683 Hydro-Carbures de St-Denis | «70.. 470 i Viscose Française 8550.. 8650 Sucr"'&Rffi 'd'E t Etat 5K1933 688.. 693.. FM111!,i.. it. »it™i,, I 890 900 Brasserie Comète act. anc. 2500.. 2450.. COMPTAI ^i^ HJ:: g^-ÎSïïr;) g. «̃- %t^«™<*™™: »•• «••

3; 7340 W60 5««» 681.. 685 l^^f^g^^] \lu Y. \rat^'i'tiit.Vma.UAt) al Y. "? 50 3 Amortissable 75.. 74 90 »'4> *>• 359.. *"•̃ Engrais d'Auby. 172.. 168.. 2575.0 3 Amortissable 36 90 J 317.. 320.. Gia6ces da Hor/de |a yrance { 4350 4280 =

4 «1917 7250 7310 **••̃ Jg ̃̃ I Kali Sainte-Thérèse. 1680.. 1660.. "1 CHANGES 4"U1918 7150! 71 80l I?»1?3?-- 686.. 630 L Rj {j ( 2660 2625 «_»«_̃_̃» 5% 1920 Amortissable. 94 951 95 80! "«d 6 «“ série F 410.. «» ̃ N ïJiJt/Gobii Chaiiiy 2346.. 2261.. 4" 1925 (change garanti). 97 60! 97 85 | »? «J e E 376 376 « Artifi? elle (ÔFvei) H50 3615 PARIS 4fe*193S5 ?i!S SS = *| fs'lrfec: S:: _5:: b?^MId!6 1SÏ" 'm- "?̃̃; "»« «»« _i;>Ji!! | S; H^= | | ^Sg^ifSi; W=W^

P,T.T.5%1~2Sr,à500. t21.. 424 ~6. 9fA 8t7'TAuxllia,rte"llaVigation. 1390..1.381.. ia':fri/13Ô21251"

4.?Ó1929r.a400. 400. 388.. 28¡J 5%1.933. 6A9 6~ Trartspotfs en Comman. 154. i53.. Il · 489 70. 4A9 5751488 625

Caisse Nat, Cr, Agr. 5% 1933 S:: S. &=; 7400.. 725. Amsterdam"" f:~17~O" 419 375, ~69 825

s ii or 1917 (100 dollars) 34O0 Banque Afrique Occident.. SSO.. 850.. Distillerie Cusenier, 2878 '2660 I LOKDRES 7 !»"“ or 1921 (100 dollars) 2660 2650 de l'Indo-Chine. 4600.. 4585.. Distillerie de l'Indo-Chine. 599^ 585.. paris ,0513 105 îs5

7% or 1924 (100 dollars).. 3430 3440 de la Guadeloupe.. 2620.. [2590 Entrepôt de Grenelle 850.. 869.. New-Yorï 4 9081 4 mT

f,'I»?v0,C,C'Sdo11V^allS-3Î0 ™* ?«• îel»O»y"e 2630. GrandsMoul.deCorbeil,or. 200.! 198 i SK Janeiro: Y. 3 t S0/4' Indo-Ume 3 1909 279.. 276.. de Madagascar. 490.. Nicolas 450 450 Bueuos-Avr»* «« \c'ik 3;jVe'l»13. 290.. 28S de la Martinique.. 2993 1 2950 Nossi-Bé. 970 932 m«"»-A'"s « « 1 1615 Madagascar 1903-1805 321 de la Réunion 3200 3195 I Olida J860 3850 NEW-YORK 16'15 16'15' .'u_

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PETITES ANNONCES


LOUANGES

(D'un de nos envoyés spéciaux, ANDRE REICHEL.)

Chamonix, 16 février. Les championnats du monde de la F.I.S. qui viennent de se dérouler à Chamonix resteront sans doute dans l'esprit des sportifs français comme un événement qui doit faire date dans les annales de notre sport. D'une part par les incomparables succès d'Allais, dont les louanges ont déjà été faites dans ces colonnes, de l'autre par la façon magistrale dont fut assurée l'organisation matérielle de ces jeux. Une organisation exemplaire

C'est un point sur lequel il n'est pas mauvais de s'arrêter. N'a-t-on pas dit souvent et en France surtout que les Français étaient de mauvais organisateurs ?

Les étrangers présents à Chamonix et ils étaient nombreux auront compris que cette réputation n'était pas méritée.

M. Georges Blanchon, secrétaire général de la F.F.S., a réussi un véritable tour de force en assurant à la satisfaction de tous officiels, concurrents, spectateurs et journalistes, une vaste organisation dont certaines parties pourront être citées en exemple.

Je note ainsi l'arrivée de la course de descente aux Houches, dont le judicieux emplacement se prêtait à un merveilleux spectacle que la tempête de neige ne parvint pas à compromettre. Je cite encore le slalom dames et messieurs, dont le parcours tracé par Reussner sur la piste d'Argentières, en bordure du torrentueux Arve, était accroché de telle façon à la montagne que les champs de neige vis-à-vis se prêtaient admirablement au spectacle et constituaient une tribune naturelle appréciée. Les milliers de sportifs qui étaient accourus pour suivre les péripéties de cette épreuve toute d'adresse, de souplesse et de force à la fois, se régalèrent du matin 9 heures au soir 16 heures en suivant du départ à l'arrivée ces champions merveilleux, lancés à corps perdu à la conquête d'un titre de champion du monde. Le soleil était de la fête. Dans un ciel méditerranéen il brillait de tous ses feux et rougissait les faces des jolies spectatrices aimablement installées dans là neige Parmi d'autres motifs de satisfaction je choisis ces deux là. Ils montrent qu'on a su penser à tout. Réserver la part du sport et assurer le spectacle, sans nuire au premier. C'est bien, c'est parfait même et nombre de ceux qui étaient là ont noté ce résultat à l'actif des dirigeants du Ski.

Emportés par le désir de bien faire, tous ont travaillé au succès de l'entreprise.

Les chemins de fer du P.-L.-M. ont réalisé un tour de force quotidien en transportant sur voie unique, en quelques heures, plusieurs milliers de personnes. Je veux bien qu'il y eut de malheureux à-coups. Ainsi dimanche soir au retour des Bossons, après l'épreuve des sauts, des spectateurs attendirent plus de 35 minutes le départ du train pour Chamonix. Cela se situait entre 16 h. 45 et 17 h. 25. Or, l'horaire des trains spéciaux, édité pour la circonstance, portait dans ce laps de temps, quatre trains! Entre les graphiques des ingénieurs qui proposent et les circonstances qui disposent. une légère différence

Les grincheux se sont plaints du manque d'éclat de certaines cérémonies officielles. Des critiques violentes

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d'un de nos confrères sportifs valurent mêmq à celui-ci de faire connaissance avec l'ire des skieurs. Si les critiques formulées dépassaient quelque peu la limite, l'attitude de certains skieurs emportés par un courroux excessif et voulant faire eux-mêmes leur justice, dépassa également les bornes. La suite des événements, heureux par bonheur, qui apportèrent à la France la belle victoire d'Allais dans la descente, mit un terme, à tous ces excès et remit automatiquement les choses en ordre. C'est parfait.

Mais il faut redonner certaines précisions utiles. Le défilé d'ouverture aurait pu être grandiose si les promesses faites avant les jeux aux organisateurs avaient été tenues. Ces choses ont déjà été dites. Elles peuvent être répétées. Je ne pense pas être éloigné de la vérité en disant qu'on était allé officiellement jusqu'à promettre 1.300.000 francs aux organisateurs afin qu'ils .donnassent à ces -jeux tout l'éclat désirable. Sur cette somme importante 60.000 francs ont été versés. auxquels vinrent s'adjoindre 15.000 francs nécessaires à l'invitation de tous les participants au banquet officiel de lundi dernier. Dans ces conditions tous les à-côtés de l'organisation devaient être négligés. Ils auraient même dû être abandonnés. Le « Je veux, je ne peux » n'est pas digne de la France. Dans l'impossibilité de faire quelque chose d'éclatant on pouvait ne rien faire du tout en matière de processions et d'ouverture solennelle. Le reste de l'organisation nous l'avons dit a suffisamment démontré ce que certains dirigeants sont capables de faire.

Une cérémonie intime quotidienne Chaque soir sur la place Jacques-Balmat, devant la foule des hivernants et des Chamoniards intéressés, a lieu la simple mais émouvante cérémonie du saiul aux drapeaux des vainqueurs de la journée. La fanfare du 27e B.C.A. prête son concours à cette cérémonie et joue les hymnes'des pays victorieux. Après quoi aux lueurs des feux de bengale l'enthousiasme se déchaîne et les champions du jour emportés sur des épaules vigoureuses parcourent les rues de la cité sous les acclamations. Cette fête quotidienne a un petit air familial et cordial qui lui va à ravir, d'autant plus qu'à deux reprises différentes nous avons entendu la Marseillaise saluant les victoires d'Emile Allais. Nous n'en attendions pas tant

A ce concours de louanges et de satisfecits peut-on donner quelques notes moins enthousiastes. Signalons, sans insister outre mesure, que la municipalité chamoniarde n'a pas trouvé mieux .qu» de choisir pour l'évacuation de ses ordures ménagères les bords de l'Arve, à proximité de la place Balmat, au centre même de la ville!! Faut-il préciser que cette maladresse est peu goûtée des hivernants français et étrangers ? ?. Légère erreur

L'annonce des résultats a été faite en français et répétée en allemand. Bien. Mais il eût été judicieux de les répéter en anglais et en italien. Etait-ce si difficile ? 1

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LE-II.NORVEGIEN BERCENDAHL EST CHAMPION DU MONDE DE FOND De notre envoyée spéciale MARCELLE BAUDRY

ChamonixMont-Blanc, 16 février. Bergendahl a gagne la course de fond en grand coureur et dans un temps remarquable.

Bergendahl, jusqu'à mi-course, n'était qu'en sixième rang, mais il a fait sa course tout concentré, ne pensant pas aux rivaux, mais à hien conduire son propre parcours.

Voici un tableau rapide de cette course faite par le meilleur peloton de coureurs de-fond d'Europe. Parmi eux se trouvent plusieurs des coureurs de Garniisch. Mermoud part en tête, il donne de suite l'impression de sa puissance et monte en force la première pente qui conduit au chemin forestier où les coureurs sont visibles du départ pour la foule.

Bergendahl qui a tiré le second numéro monte en longues foulées très glissées; au plat, sa foulée s'allonge encore et à peine à 600 mètres, il a déjà près de dix secondes sur Mermoud. On imagine la difficulté d'un homme qui va être en tête pendant 18 kilomètres sans être à aucun moment dans la piste avec un concurrent devant lui pour le dépasser ou le suivre.

Valiiieii, le Finlandais, bien que très blessé à la cheville, est parti derrière lui c'est non seulement un acte de solidarité sportive qu'il accomplit, mais un acte d'énergie peu commune. On vit dès le départ qu'il ne glissait pas avec son aisance coutuinièrc.

Et M/IRCE IIDIlEi EHREUWES

Le « mur des larmes »

Les Italiens ont débaptisé le fameux passage que tous les skieurs appellent le « mur des épines » parce que, l'an dernier, cette dénivellation très inclinée était recouverte d'églantiers et les skieurs devaient se faufiler dans les ronces. C'est, me dit Chierroni, « le mur des larmes » Ce serait mal connaître le caractère italien que de croire qu'ils veulent donner, par là, un caractère douloureux au passage le plus. épineux de la descente. Simplement, comme le coureur plonge et prend une vitesse terrible, un phénomène bien connu des skieurs se produit, les yeux se mouillent, on est aveuglé, pour peu qu'il neige ce sont de vraies larmes qui coulent sur le visage et souvent les lunettes même sont sans effet.

Mesdames, choisissez

vos idoles

A l'arrivée de la descente des championnats du monde il y avait plusieurs cameras et l'état-major traditionnel des tourneurs de manivelle, opérateurs, etc. Une grande firme d'actualité avait en-

Kurikkala, Je meilleur, part dans un véritable sprint et monte en danseuse la côte très rapide.

Enfin le redoutable Dalquhist, dès les premiers mètres, allonge son pas au maximum.

Niemi, le troisième des Jenx Olympiques, démarre juste devant Gindre, notre meilleur, et c'est pour ce dernier une chance, car il va le tirer dès le départ, mais malheureusement pour peu de temps.

Je vois encore partir Roen, un redoutable lévrier, et, 30 secondes à ses trousses, le prodigieux Jalkkalen, qui, 12" à Garmisch, va se classer triomphalement deuxième ce matin, derrière Bergendahl.

Après quinze minutes de course, on sait que Bergendahl passe au premier contrôle des Praz et Mermoud à deux minutes derrière lui. Pendant ce temps, Gerardi fait un départ impressionnant de style, et lui et Memetz seront parmi les triomphateurs de cette épreuve. Dematz part, et il suffit de le voir aborder et accomplir sa première montée pour constater que lui et son camarade sont arrivés à la perfection de technique des Nordiques. Leur performance a été peutêtre le fait le plus révélateur de cette course de fond.

Après les deux leaders passent au Praz Berger, le Suisse, puis Valonen, qui bientôt sera vaincu par la souffrance et abandonnera, mais aura lutté jusqu'à la limite de ses forces. Aux Bois

voyé son meilleur personnel recruté parmi les plus malins et les plus hauts en verbe, de ces Parisiens gouailleurs qui souvent ont des trouvailles réjouissantes. Allais, à peine arrivé, fut à moitié écrasé par ses camarades dont la joie ne se contenait plus. Dans les tribunes, des femmes hurlaient « Vive Allais, vive notre Emile ». Alors, l'un de ces Parisiens se tourne vers elles, et levant les sourcils « Mesdames, il faut choisir. Alors, sera-ce maintenant Emile Allais on Tino Rossi ? » y

L'enfant gâté

C'est Chierroni, le bûcheron. A table, on ne peut pas l'empêcher de faire des boulettes de mie de pain qui partent au hasard si je m'approche de la table pour parler il Gasperi ou au signore Sacomini, il me lance des bourrades ou des coups de tête; si je veux le mettre en colère, je lui dis ceci « Cela n'a pas d'importance, Chierroni esl un bébé ». Le « bébé » m'a surpris, hier, après la course. Son entraîneur était un peu mélancolique de voir son meilleur poulain au rang; cependant splendide, de 6°, côte à côte avec le grand champion von Allmen. Chierroni muet, doux, un peu tendre l'avait pris par le cou et lui murmurait des excuses et des consolations, lui le bruyant, le rienr, l'insupportable Chierroni

Le Thibet dans là neige

Le docteur Artaud est un excellent acteur qui connaît à fond la science du théâtre et l'art du déguisement. Revenu,

il y a quelques mois, d'une expédition

« l'Hymalaya, il est commissaire dans presque toutes les courses et s'est composé un costume qui peut difficilement passer inaperçu salopette énorme et tirebouchonnanie en toile rouge écarlate, pipe du genre calumet de la paix, enfin un chapeau thibétain en cuir tout rehaussé de broderies en or. A la descente, quelqu'un lui cria « Ecartezvous, Rominger arrive, vous savez qu'on l'appelle le Taureau, il va vous écharper. »

ELOI 1 ou la Bernard Technique du Bonheur I <V>ALAN « Un grand roman de neige. » (Marcel Berger)

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passent Hanson, puis Dalquhist en 18 minutes 13", suivis par Kurikalla en 19 minutes et Bergendhal et Jalkkalen en 19 minutes 30".

Au contrôle du Mont, à 12 kilomètres du Start, Bengendhal passe en tête cinq inimités après, il brûle le contrôle des crêtes sa vitesse est constante et son avance se maintient. Aux Gaillande, à 13 kilomètres de l'arrivée, Bergendhal est toujours en tète il a mis 1 heure 2' 30", et Mermoud le suit à 8 minutes. La course est gagnée pour le Norvégien qui a maintenant une minute d'avance sur Salkkalen et la conservera jusqu'à la fin. La joie du camp norvégien éclate en exclamations gutturales. La course étant finie, on apprend que Poulot et Berthet ont abandonné, étant blessés aux pieds par leurs chaussures. De cette journée il faut conclure qu'actuellement les Norvégiens sont quasi imbattables, si ce n'est par les Finlandais et les Suédois, mais que les Italiens les rejoignent et que d'ici deux ans la lutte entre les quatre nations sera épique. La place de Gindre, premier Français est excellente, car il ne faut pas voir la place dans ce lot qui représente un lot nombreux de coureurs nordiques incomparables, mais le temps. L'écart entre lui et Bergendhal n'est que de neuf minutes. Après la course, j'ai eu le plaisir de rencontrer Bergendhal au milieu de l'équipe norvégienne qui prend le thé à la table voisine de la mienne c'est

Orgueil nordique

Le ski de fond est gloire nationale en Xorvège, et la rivalité millénaire entre Finlandais et Xorvégiens sur les pistes plates. A Chamonix. la Xorvège, grâce à l'exploit de Bergendahl. a lavé l'affront de Garmisch où Salkkalen l'avait dépassé à quelques mètres seulement du finish. On raconte que la plus affreuse défaite qu'ait subie la Xorvège date de deux cents ans. Un marin américain mesurant 2 mètres et capable (le briser du fer avec, ses doigts, arrive un malin de. concours en Xorvège avec son bateau. Pour s'amuser il prend des skis à un un spectateur, se met à courir comme un fou, sans lâcher sa pipe et son béret, sans gl.isser, sans farter, simplement parce qu'il était fort comme un turc, auec des poumons grands comme des armoires, il arrive « plusieurs minutes du meilleur spécialiste.

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un milice jeune homme aux traits menus, qui n'est que finesse et délicatesse; les mains sont étroites, le regard très doux dans une orbite creuse les chevilles remarquables de finesse. Bergendhal me raconte son étonnement de tout ce qui est français, qui lui semble un peu comme un conte de fée, car c'est un paysan d'une famille de quatre enfants, possédant une ferme à Sorkedalen, aux environs d'Oslo. Là-bas, il est sur ses skis d'octobre à avril et il est tout surpris de voir les Européens soignés comme des vedettes, avec entraîneurs, etc. Il a vingt-huit ans et il accomplit sans aucune fatigue ses courses de 50 kilomètres, comme celle qu'il courra après-demain. Jamais il ne sent qu'il atteint sa limite, et ses pulsations à l'arrivée le prouvent elles ne dépassent pas 115, ce qui est l prodigieux.

Je lui demande pour finir ce qui l'a a frappé le plus à Paris, qu'il a traversé vingt-quatre heures en venant de Norvège. Il me répond sans me regarder Je suis allé chez les nudistes, une boîte de nuit, vous savez, et j'ai vu une chose extraordinaire une femme complètement nue, qui tenait un chapeau devant elle pour tout vêtement. Et qu'avez-vous pense ? lui dis-je. J'ai pensé Bergendhal, si- tu as une défaillance sur la piste, tu t'imagineras que cette femme est devant toi et tu iras beaucoup plus vite.

LES CLASSEMENTS

1. Bergendahl (Norv.), en 1 h. 11 m. 21 s. 2/5; 2. Jalkanen (Finl.), 1 h. 12 m. 37 s.; 3. Niemi (Finl.), 1 h. 13 m. 48 t.; 4..Hanson (Suède),. 1 h. 14 m..8 s.; S. Kurrikkalla (Fini.), 1 h. 14 m. 21 s. 4/5; 6. Dahlquist (Suède), 1 h. 14 m. 34 s. 7. Roen (Norv.), 1 h. 15 m. 4 s.; 8. Demeti (It.), 1 h. 17 m. 1 s.; 9. Gérardi (H.), 1 h. 17 m. 7 s.; 10. Hagglund (Suède), 1 h. 17 m. 39 s.; 11. Zakrisson (Suède), 1 h. 17 m. 41 s.; 12. Ryen (Norv.), 1 h. 17 m. 55 s.; 13. Berauer (Tchéc), 1 h. 18 m. 10 s.; 14. Kaarby (Norv.), 1 h. 18 m. 46 s.; 15. IWusil (Tchéc.), 1 h. 18 m. 47 s.; 16. Karpinen (Fini.), 1 h. 19 m. 30 s.; 17. Scilligo (1t.), 1 h. 19 m. 33 s.; 18. Stridmann (Suède), 1 h. 19 m. 38 s.; 19. Freiburghsus (Suisse), 1 h. 20 m. 15 s.; 20. Fredriksen (Norv.), 1 h. 20 m. 38 s.; 21. Oindre (Fr.), 1 h. 20 m. 48 s.; 22. Klànenik (Youg.), 1 h. 21 m. 10 s. 23.- Berger (Suisse), 1 h. 21 m. 11 s.; 24. Mermoud (Fr.), 1 h. 21 m. 18 s. 1/5; 25. Limacher (Suisse), 1 h. 21 m. 25 s.

Il y a eu sept abandons, dont ceux des Français Berthet et Buffard. La France n'ayant qu'un engagé, Berthet, pour le combiné (fond et saut) ne sera donc pas représentée demain dans le saut combiné. Classement par nations

1. Finlande, 3 h. 40 m. 46 s. 4/S; 2. Norvège, 3 h. 44 m. 20 s. 2/5; 3. Suède, 3 h. 46 m. 21 s.; 4. Italie, 3 h. 53 m. 41 «.; 5 Tchécoslovaquie, 3 h. 58 m. 50 s.; 6. Suisse, 4 h. 2 m. 51 s.; 7. France, 4 h. 5 m. 1 s. 1/5; 8. Yougoslavie, 4 h. 8 m. 27 secondes.

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LES COURSES

A AUTEUIL

Réouverture intéressante, bien que mouillée

L'agréable événement parisien que constitue la réouverture de l'hippodrome d'Auteuil n'a pas eu un temps propice. Aussi 4-t-il fallu nous contenter de l'intérêt sportif, qui, par bonheur, a été d'excellent ordre.

L'entraînement André Adèle junior poursuivi le cours de ses succès, gagnant deux courses avec Kislar et Rallye Puisaye, tous deux à II. Jules Fribourg, et ne perdant le Prix Bougie avec Larringçs que d'une encolure contre le gros poids nochy Condé, très à son aise dans le terrain lourd et que le jockey Dunn monte avec une belle énergie. De son côté, le cavalier de Larringes, Kislar et Rallye Puisaye, Bonneau, fait montre d'une forme remarquable, et nous né lui ferons qu'un léger reproche, inhérent à notre immuable principe, celui d'être un peu trop pressé.

Le bon cheval Le Négus a fait, en demicondiMon, une rentrée qui nous a beaucoup plu. C'est le gagnant prochain d'une épreuve valant la peine. Trarieitx. PRIX D'OUVERTURE

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Feuilleton du Figaro du 17 Février 1937 (24)

TROIS HOMMES DANS LA NEIGE

| CHAPITRE X

f

Les agitations de M. Kesselhuth (Suite)

11 faut malheureusement que je m'en aille pour retrouver mes amis. Nous continuerons cette conversation une autre fois.

Elle lui tendit la main. Ses yeux se voilèrent. t.

Dommage que vous partiez déjà, cher Monsieur Hagedorn. J'ai une très grande confiance en vous. Il se tira de là et se mit à chercher Schulze pour se soulager. Il cherchait Schulze et trouva Kesselhuth. Celui-ci lui dit:

"H est peut-être dans sa cham-

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A VINCENNES

Aujourd'hui, à 13 h. 15 Courses à Vincennes. Gagnants du Figaro Prix de Vienne. Le Chevalier des Touches, L'Ormeau.

Ils se rendirent donc au cinquième étage. Ils frappèrent. Comme personne ne répondait, Hagedorn tourna la poignée de la porte. Elle n'était pas fermée à clef. Ils entrèrent. La chambre, était vide. Qui habite ici '? demanda Kesselhuth.

Schulze, répondit le jeune homme. C'est-à-dire que l'on ne peut pas appeler cela habiter. Mais c'est là qu'il gîte. H vient tard le soir, met son manteau, son bonnet de laine rouge et se couche.

M. Kesselhuth se tut. Cela passait sa compréhension.

Enfin, repartons conseilla Hagedorn.

Je vous suis dans un instante répliqua l'autre. La chambre m'intéresse.

Quand le jeune homme eut disparu, M. Kesselhuth se mit à ranger. La' mallette d'osier se trouvait par terre, ouverte. Le linge y trainait pêle-mêle. Le manteau était posé sur le lit. Et sur la table s'amoncelaient cravates, manchettes et chaussettes. Il n'y avait pas d'eau propre dans le pot à eau. La cuvette n'avait pas été vidée. Johann avait les larmes, aux yeux.

Au bout de vingt minutes tout était {

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. ha perturbation signalée hier s'est développée vers le sud en même temps qu'elle se creusait. Elle Intércssera par suite toute la France aujourd'hui, Une amélioration passagère la suivra. La température s'abals'scra pendant 48 heures, par suite d'arrivée d'air polaire (vent de nord-ouest).

Aviation. Visibilité, assez bonne., diminuant pendant les précipitations et nulle' sur les hauteurs; dans les nuages'.

frije.de Carhaix. Jéricho. V, Jarnac V. Prix du Début. Miranda, Marceau. Prix de Tarbes. Jina Port, Josué. Prix de Montmiban. Karoly II, Kairos. Prix d'Yvetot. La Puce, Langrune. Prix de Doznlé. King of Farchat, Koulisse.

̃en ordre. Le valet de chambre prit un étui dans la poche de son élégant veston et posa trois cigares et une boite, d'allumettes sur la table. Puis il redescendit rapidement, fouilla ses armoires et ses ualles et revint, en se glissant par l'escalier de service, dans le galetas. Il était chargé d'une serviette-éponge, d'un cendrier, d'une couverture en poil de chameau, d'un vase avec des branches de sapin, d'une bouillote en caoutchouc et de trois pommes. Après avoir distribué et arrangé ces différentes offrandes, il promena autour de lui un regard scrutateur, prit quelques notes dans son agenda et retourna, toujours par l'escalier de service, dans sa belle chambre. 11 n'avait rencontré personne. Hagedorn ayant poursuivi ses recherches à travers les salons de correspondance et de bridge, le bar, le salon de lecture, et même jusqu'au bowling, se trouva finalement au bout de ses ressources. L'hôtel était désert. Ses habitants n'étaient pas encore rentrés.

Il alla dans le hall, demanda au portier s'il n'avait pas une idée où pouvait se trouver M. Schulze. Il est sur la patinoire, Monsieur

Nouvelles de tous les sports BILLARD. Sans' avoir subi aucune. dêfaite au coors'de la compétition, le Français Félix Grange a gagné le championnat du monde au cadre de 45/1. devant E. Derbier. Van Lccraput. H. Drost, H. Weiss, L. Klein et L. Hanson.

CAMPING. Le Camping-Club de France organisera, pour les S0 et il février 1" Une sortie-camping en forfit d'Halatte, commissaire M. Bourgue. Rcndes-vous sUmedi. gare du Nord, à 15 heures: sortie dominicale de Chantilly i Creil; commissaire, M. Cher, Rendez-vous dimanche, gare du ;ord, à 5 li. i0.

FOOTBALL. D'accord avec tes diriI géants du Sparta. Kaymond Bruine jouera désormais au Berschoot A. C. et les joueurs du Sparta disputeront deux matches en Belgique, l'un contre Je Bersrhoot et l'autre contre les Diables Rouges, dont les recettes I seront versées dans les caisses du Sparta. Le minimum garanti de recettes a été fixé à IT.'i.OOO francs belges.

POIDS ET HALTERES. L'Allemand Josef Manger a battu le record du monde de l'arraché à deux bras, soulevant 140 kilos contre 139 ancien record il a battu également le record des trois épreuves olympiques, avec 420 kilos contre 410.

TENNIS. La rencontre France-Norvège comptant pour le deuxième tour de zone européenne de la Coupe Davis serait jouée, au stade Roland-Garros, les S, 9 et-10 mai prochain, si les dirigeants de la Fédération norvégienne acceptaient ces dates, proposées par les dirigeants de la Fédération

française.

Désignées' pour le premier tour de la zone européenne de la Coupe Davis, la Clîine et la Nouvelle-Zélande seraient opposées, les 30 avril, l»tot 2 mal, -au stade Roland-Garros.

Hagedorn, répondit l'oncle Polter. Derrière la maison.

Le jeune homme quitta l'hôtel. Le soleil se couchait. Seules les cimes les plus hautes étaient encore éclairées. La patinoire se trouvait sur les terrains de tennis. Mais personne ne patinait. La glace était couverte d'une couche épaisse de neige. Deux hommes armés de pelles étaient occupés à l'enlever à l'autre extrémité delà patinoire. Hagedorn les entendait causer et rire. Longeant le haut i grillage, il fit le tour du terrain. Quand il fut à portée de voix, il leur cria

Excusez-nioi, n'avez-vous pas vu un grand monsieur d'un certain âge qui voulait patiner '1

L'un des deux ouvriers cria à son tour

Parfaitement, mon cher Le grand monsieur d'un certain âge est en train de déblayer la neige. Schulze ? demanda Hagedorn. Est-ce vraiment vous ? Est-ce que vous déraillez ?

Nullement, répondit Schulze avec sérénité. Je pratique de la gymnastique de compensation.

Il avait son bonnet rouge sur la

tôle et des couvre-oreilles noirs, et

CAMPING

ET DROIT

DE PROPRIETE Dernièrement, les revues L'Escargot, organe des campeurs du Îouring-Club de France, et La Rivière, organe du Canoë-Club de France, ont fait un appel aux touristes pédestres ou nautiques, pour leur rappeler les règles de bienséance lorsquils se livrent à leurs sports favoris. Il n'est cependant pas inutile de répéter que le fait de monter une tente sur le terrain d'autrui n'est pas un « droit », mais seulement une « tolérance ».

Beaucoup de citadins supposent (la réflexion a été entendue) que parce que les champs, les bois, ne sont pas clôturés, ils peuvent en user librement et à leur guise. C'est là une erreur, et si de sages conseils sont formulés, il n'est pas sans quelque intérêt de connaitre les motifs pour lesquels ils sont donnés.

N'oublions pas d'abord le sport le plus populaire et le plus étendu en France la chasse. Depuis quelques années, dans un très grand nombre de communes, les propriétaires fermiers se sont réunis pour faire garder leurs territoires par un garde assermenté. Le campeur risque de s'y voir chasser, car camper, faire du feu non loin de couvées peuvent être une perte pour le propriétaire, tes œufs étant susceptibles d'être abandonnés.

Prenons maintenant la législation rujrale le fait d'allumer un feu de camp 'corrobore à la prise de possession du terrain d'autrui, dont le principe n'est pas admis dans notre législation, et le ramassage du bois mort constitue une matérialité délictueuse de plus en fai veur du propriétaire, plaignant éventuel. Ajoutons que les dits propriétaires ne sont tenus de l'obligation de placer des écriteaux indiquant au public que Je passage, la chasse, le droit de stationnement sont interdits. Charbonnier restant maitre chez lui. Il en est de même pour les chemins sans clôture traversant les champs.

Campeurs, si vous souhaitez ne pas i planter vos tentes uniquement sur des | terrains réservés, comme en Angleterre ou en Hollande, si vous désirez que les propriétaires n'usent de leurs droits, demandez les autorisations, soyez polis, respectueux du bien de chacun, et n'ou- bliez pas surtout que vous usez toujours de l'hospitalité bienveillante d'auitrui. i.

Jacques Jubert.

AUTOMOBILE

QUINZE CONCURRENTS participeront dimanche au Grand Prix de Pau Le Grand Prix de Pau, qui aura lieu dimanche, sur un circuit tracé en pleine ville, à l'instar du Grand Prix de Monaco, a vu la clôture des engagements prononcée sur un lot de coureurs tout particulièrement brillant.

En ouvrant la saison de vitesse les dirigeants de l'A.C. Basco-Béarnais ont voulu mettre sur pied une épreuve remarquable. Eii fixant leur choix sur quinze coureurs pris parmi les meilleurs de ceux qui se sont spécialisés dans les compétitions courues sous la formule « sport », on a entendu donner à cette manifestation son véritable caractère.

C'est un grand succès pour les défenseurs de la formule « sport » d'avoir pu réunir un lot de coureurs aussi brillants et ce nous est une véritable satisfaction d'y relever bon nombre de coureurs français. Voici, dans l'ordre où ils sont parvenus, la liste de ces engagements

Sommer (Talbot), Divo (Talbot), Brunet (Delahaye). Prrrot (Dclabaye), Schell (DeIsihayc), Dreyfus (Delahaye), Carrière (Delahaye), Wimille (Bugatti), Paul (Dclabaye), de Sauge (Bugatti), Bira (Delahaye), Maillard-Brune (Delahaye), Chabot (Delahaye), Jannin (Delahaye), Raph (Delahaye).

TENNIS

Le Tournoi du Beaulieu de Nice

Xice, 16 février. (De notre correspondait particulier.) Le grand tournoi international du Beaulieu L. T. C. a vu aujourd'hui la plupart des vedettes entrer en lice. La Championne du Danemark, Mme Sperling, deuxième joueuse du monde, a notamment fait des débuts victorieux sur la Côte d'Azur.

Résultats

Simple messieurs. Schroeder b. Ralli, fi-0, 6-0 Ellmer b. Gouin," 6-0, 6-1 Henkel, w.-o. Robertson b. Riehardson. 6-0, 6-1 Brugnon, w.-o. Butler b. Burel, 6-0, 6-0 Hecht b. Crawshay Williams, (>-t>, li-2; Cejnar b. lord Charles Hope, C-U. (!-2. Simple dames. Mme Spcrliiig b. miss Stein, 6-0, 6-1 miss Ingram b. Mme Rivière, ti-4, 6-1 senorita Lizana b. miss Abet, 6-0. 6-1 Mme Deutsch b. Mrs Semmence. 10-8, 6-0 miss Hardwick b. miss Sheppheard, 6-0,. 6-0.

TIR AUX PIGEONS A Monte-Carlo

Monte-Carlo, 16 février. Prix de Marchais, série, 79 tireurs 1. Charbonnier (29 m.), 15 sur 15 2. Comte Zzecheny (26 m. 1/1), Lamarche, docteur Langlois (24 m.), 14 sur 15 3. Girelli, Hassclbach, Zanone, Laurent* (22 m.), Naegely (29 m.), Valeri (24 m.), G. Galdi (26 m. 1/4), comte Hadik (24 m.), de Lamaze (26 m. 1/4), Flory (29 m.), Manc'mi, Marcel Lefebvre, Despeaux, comte Vuu der Straten (26 m. 1/1), comte Mittrowsky (29 m.), 11 sur 12. Poule gagnée par Goeldel, Strassburger, baron de Schosberger, Stevenart, Zanone.

avait mis de gros gants tricotés et deux paires de mitaines.

Le portier a fait appel à mon concours technique.

Hagedorn s'aventura d'un pas hésitant sur la couche de glace découverte et s'avança prudemment vers les deux hommes. Schulze lui serra la main.

Mais enfin, cela n'est pas possible fit le jeune homme troublé. Quelle insolence Il me semble que l'hôtel ne manque pas d'employés. Sepp, jardinier et gardien du hangar aux skis. cracha dans ses mains, continua à déblayer et dit Naturellement. Ça doit être une chicane qu'on lui cherche là. Cela ne me paraît pas exact, déclara Schulze. Je pense que le [ portier se fait du souci pour ina santé.

Venez immédiatement, dit Hagedorn. Je lui flanquerai des gifles jusqu'à ce qu'il en crève

Je vous prie, mon cher, encore une fois, répliqua Schulze, de ne pas vous mêler de cette affairé. Y a-t-il une autre pelle ? demanda le jeune homme.

Ça oui, répondit Sepp. Mais la moitié de la place est nettoyée. Pour le reste,- je le ferai bien tout seul.

« J'étais sûr Qu'Allais triompherait, c'est un excellent spécialiste du ski sans visibilité »

nous dit Etienne BUNAU-VARILLA Etienne Buuau-Varilla, après des mois et des mois de souffrances, de soins, des périodes de découragement t puis d'espoir, est de nouveau parmi les skieurs. Sa jambe est bien « recollée », il a une mine magnifique, un entrain de jeune homme, il retrouve ici l'atmosphère qu'il aime par-dessus tout la grande fièvre qui préside aux compétitions internationales de ski. Sa joie était grande après la victoire d'Allais qu'il a toujours, lui aussi, considéré comme un très grand skieur, un skieur qui a reçu un véritable don, en plus de ses qualités d'homme des montagnes, solide et sain, bien adapté au climat du ski.

Allais devait gagner la descente, me I dit-il: et je vais te dire pourquoi. I Allais est toujours en « vorlage » (en avant), Allais comme fous les skieurs pourra, à un moment donné, être pour un temi>s infime de secondes en perte d'équilibre, soit pareeijiftt arrive sur une bosse sans l'avoir repérée, ou parce qu'un bourrelet de neige ou un obstacle résiste dans un virage. Mais jamais Emile n'est en arriére. sa position foudamentale, naturelle, instinctive est d'être en avant. C'est pour lui un avan-

tage énorme dans une descente l'on

sent le terrain par les genoux; sans le voir. /( encaisse les bosses comme ses rivaux car tons ces hommes sont maintenant* des skieurs en « caoutchouc », mais il ne tombe jamais car il n'arrive jamais à être dépassé par la vitesse, étant penché, soutenu par elle. Emile est un skieur unique pour ces raisons il possède le cran, l'équilibre, la tête, la force et la finesse. Il possède surtout cet angle par rapport à la pente qu'il ne quitte jamais. Il ne peut donc pas,

en principe, être vaincu par le terrain en

cas de non-visibilité, il l'épouse, naturellement, sa position est inimitable. Marcelle Baudry.

Mlle de La Fressànge qui a participé pour la première fois aux championnats de France de ski.

CHAMPIONNATS

et brevets scolaires au Mont-Revard

Le Ski Club Lycéen du lycée de Cbambéry, dont nous avons déjà eu l'occasion de montrer la belle activité sportive, fera dis- puter demain, au Mont Revard, son premier concours de ski au cours duquel seront aussi attribués les premiers brevets de skieur scolaire de la Fédération. C'est là une belle initiative dont il faut louer les dirigeants sportifs du lycée, car il faut bien avouer qu'on ne s'est encore guère occupé du ski scolaire et c'est pourtant par là qu il faut commencer si l'on veut que nous ayons un jour une grande quantité de très bons skieurs où les Fédérations pourront trouver de quoi constituer facilement de grandes équipes de France.

Il V a plusieurs mois déjà que l'Ecole de ski du Mont Revard (à qui revient le mérite d'avoir créé le diplôme de moniteur de ski et d'avoir formé les moniteurs français pendant quatre ans) avait organisé des cours du jeudi pour les lycéens. Plus de cent élèves avaient répondu immédiatement à son appel, parmi lesquels se trouvent d'excellents éléments

Voici le programme des épreuves De 9 heures à 10 heures Brevet de skieur scolaire.

A 11 heures Championnat scolaire de ski et Challenge du Club des Sports du Mont Revard.

Les brevets seront attribués suivant quatre catégories

Petits (moins de 12 ans) Minimes (de 12 à 15 ans) Juniors (de 15 à 18 ans) Seniors (plus de 18 ans).

Auparavant auront lieu des démonstrations d'ensemble et, dans l'après-midi, aura lieu un match de hockey sur glace qui opposera le Club du Revard à l'équipe du tycée de Chambéry, nouvellement formée elle aussi.

Emile Allais va disputer la Coupe du Roi à Sestrières Le champion du monde de ski Emile Allais participera, avec l'équipe du Ski-Club de Paris, qui comprend aussi Allard, Seigneur, R. Morand et Cotton, à la Coupe du Roi d'Italie, qui se disputera, à dater de mardi prochain, à Sestrières, sur six descentes et dans laquelle s'aligneront également les meilleurs descendeurs autrichiens, italiens et américains.

Vous n'avez qu'à filer, monsieur Schulze.

Vous ai-je retardé, demanda le monsieur d'un certain âge.

Sepp se mit à rire

Plutôt Ça se voit que vous n'êtes pas un spécialiste.

Schulze rit aussi. Il fit des adieux confraternels en glissant quelques sous dans la main de l'autochtone, posa ses outils contre le grillagé et traversa le parc avec Hagedorn pour retourner à l'hôtel.

Demain je patinerai, dit-il. Mais je me demande si je saurai encore. C'est rnnuyeux qu'il n'y ait pas auprès de In patinoire une baraque pour se réchauffer. C'est toujours le plus beau dans le patinage. Ça me fâche, avoua Hagedorn. Si vous ne faites pas de potin maintenant, vous laverez les escaliers après-demain au plus tard. Réclamez au moins chez le directeur. Mais le directeur est de mèche. Ils veulent me dégoûter d'ici. Je trouve ça palpitant.

Schulze passa son bras sous celui du jeune homme.

C'est une de mes marottes. Ne grognez pas Peut-être me comprendrez-vous plus tard.

Je n'en crois rien, répondit

GOLF

LA QUATRIEME EPREUVE DU C. Au E. FEMININ aura lieu demain

à Fontainebleau

SKI

La quatrième épreuve du concours annuel t]"entr:iint;mcnt féminin aura lieu demain jeudi 18 "février, au Golf de Fontainebleau.

Voici l'ordre des départs

12 h. 45 Mme P. Canivet, -Mme Nouel. 12 h 51) Mlle M. l"ay, Mme A. M. Viigliano. 12 h. 55 Mlle C. de Rothschild, Mlle L. Vagliano. i:t heures .Mme Sebline, Mlle O. Fa y. 13 h. 5 Mlle F. Tullun, Mme Florand. 13 h. 10 Mme Dreyfus, Mme Marquisan. 13 h. 15 Mme R. Barbier, Mlle \v. Kaplerer., 13 h. 20 Mme Y. Le Qiiellec, Mme MuulerGaveau. 13 h. 25 Mlle Griotet, Mme Mottet. 13 h. 3(1 Mme Perlés, Mme Masmiclier. 13 h. X> Mme A. Gaveau, Mine Ral'fai-d. 13 h. 40 Mme Gonse-lioas, Mme Franck. 13 h. 45 Mlle Lesieur, Mlle C. Murât. 13 h. 50 Mme Gautrat, princesse Lanskoy. 13 h. 55 princesse Murât, comtesse de Menthon. 11 heures Mme Logeais. Mme Jacquault. 14 heures 5 Mme Piat, Mlle C. Benoist.

L'activité sur les links Au Golf de La Boulic

Coupe du Prinee Hi-Gin. éliminatoires. 1. Mme M. Languereau (Î5). 87 2. JIme Talaiuou (21). 8S 3. JIme F. Auban (22), S9 -I. Mine Brion (22), 93.

lin demi-finales Mme Languereau rencontrera Mme Brion et Mme Auban Mme Talumon.

Ont également pris part à l'épreuve Mme Cousin et Mme Wiener.

Au Golf d'EIisabethville

Coupe Oxeda, contre bogey. 1. Mme S. Bradford, 2 tlown 2. Bliss, 5 down. Ont aussi partieipé à cette épreuve S. Bradford, Dobby, Dclainarrc, Fougère, Ma;1rueron.. Hell'er, Des.i:irdius, Petitdidier, Kahn. Zivy, Schmoll, Mmes Bliss, Fougère. La Coupe mensuelle du mois de février a été reportée par suite du mauvais temps au 21 février.

AVIATION

Maryse Bastié a été fêtée hier chez Renault

Le bel exploit réalisé au-dessus de l'Atlantique par Maryse Bastié pour la plus grande gloire des ailes féminines françaises, vaut à l'héroïne de ce vol audacieux au-dessus de l'Atlantique Sud de nombreuses manifestations de sympathies et des éloges mérités. Après avoir été reçue et complimentée comme elle le mérite par ses camarades aviateurs de l'aérodrome d'Orly, elle était hier fêtée, au cours d'une réunion intime et cordiale, dans les magasins de la Société des Automobiles Renault, avenue des Champs-Elysées. f

Nombreux furent ceux qui vinrent apporter leur tribut d'admiration et d'éloges à notre grande aviatrice.

Nous avons noté, réunis autour de l'héroïne de cette fête, Maryse Bastié et i¥!. Lehideux, administrateur de la Société des Automobiles Renault, MM. René Caudron, constructeur de l'avion, et Roremegour, directeur des usines Caudron; puis MM. de Jonchay, chef de services d'aviation; Serre, directeur technique; Albert, ingénieur des moteurs d'avion; Sabatier, de Saint-Pierre, Giraud, des usines Renault, et de nombreux pilotes, dont Guy Eart, moniteur de Maryse Bastié; Rossi, Arnoux, Delmotte, Laoombe, Brabant, Paulhan, Mainguet, Dreyfus, Bernard, etc.

On commenta longuement la beauté de l'exploit accompli avec audace et maitrise, on félicita comme il se doit celle qui, souhaitons-le, mettra encore à son actif des performances aussi sensationnelles, et tout le monde s'accorda à reconnattre les mérites de Maryse Bastié mis en évidence, dans des conditions exceptionnelles, grâce au matériel impeccable Caudron-Renault. Tout heureuse et émue, Maryse Bastié dit combien elle était sensible à la réception qui lui était réservée.

NOUVELLES AERIENNES L'avion Ville-âe-ïûonteviieo bien que prive d'un moteur a traversé l'Atlantique

La Compagnie A ir-Franve annonce que l'uvit^n quadrimoteur Yille-df'-Moiiteviaeo, qui s était trouvé ce matin en difficulté audessus de l'Atlantique Sud, a atterri dans de bonnes conditions à Xatul, « li heures, ayant traversé VAllanlique Sud en m lieures ,'M au lieu de H> heures. L'incident en question a privé l'avion d'un de ses moteurs sur les quatre dont il disposait* Avec trois moteurs, le Vilïe-de-Montevideo a fait sa traversée. La preuve eut ainsi faite s'il en était encore besoin qu'un mttltimoteur est à l'abri des incidents les plus graves.

L'aviation privée

̃+̃ Au cent rc-tk' oie tic ton ri mi h- ;it;riua d'Orly.

Vols de Ja semaine du 7 au 1! février En double commande, sous le contrôle de M. Bernard Coveo, chef pilote, directeur de l'école MM. "Ribarl, Girardin, de Schonnen, Jaussoin, Perricr, Mcllot. Métier. En deuxième degré JMM. Lambert, Laugce, de Rochetaillêe, Lépicier, Margheritti- En perfectionnement sur les divers appareils à ailes surbaissées de l*écolc MM. Dutheil, de Krcuznach,Frciche-Prlm, de Catfurelîi, Cavalin, Bac, Ollicr, Leylavergm-, Hau Hères, Kophe, Panhard, de ClermonlTonnerre. Cui nier. De vaux, Glass, de La- thu>\ Dollinger. Houdaille, Keim, Potel, Defruios, Weil et Mme Delaunay.

En pilotage sans visibilité MM. Mautin, Kaudin, Lépicier, Dutheil, Marino, Lambert et Léon Gérald.

Hagedorn. Vous êtes trop bon. C'est bien pour ça que vous n'êtes arrivé à rien dans la vie.

L'autre ne put s'empêcher de sourire.

C'est exactement ça. Tout le monde ne peut pas être prince héritier d'Albanie. (Il rii.) Et maintenant, racontez-moi un peu vos histoires d'amour Que vous voulait donc la beauté brune qui est venue sur la terrasse veiller sur votre sommeil '?

C'est une Mme de Mallebré. Et il parait que je dois la sauver à tout prix. C'est une de ces femmes qui prennent le niveau de l'homme, quel qu'il soit. dont elles s'éprennent. C'est ainsi qu'elle a contracté une frivolité dont elle voudrait enfin se débarrasser. Pour cette cure, il lui faut sur-le-champ un homme d'une culture et d'une spiritualité élevées. Et cet homme. c'est moi

Malheureux dit Schulze. Si seulement cette personne n'était pas si jolie.- Eh bien, et la blonde de Brème, veut-elle être sauvée, elle aussi ?

Erich Raesfrner.

(4 suivre)

Traduit de l'allemand pur 'i. lliclanars.