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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1937-01-03

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 03 janvier 1937

Description : 1937/01/03 (Numéro 3).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4093532

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Perspectives Financières et Economiques en France et à l'Etranger

Les marchés au seuil de l'année Par C.=P. HOBBE

PARIS. 1936 a été l'année du « boom » des valeurs de matières premières. 1937 verra-t-elle la revanche des rentes et des valeurs industrielles françaises ?

Alors qu'en 1935, les valeurs de matières premières et la plupart des industrielles françaises avaient été également favorisées par la hausse hausse de prédévaluatiou, pour ces dernières, nous le signalâmes l'année dernière en 1936, les premières ont nettement distancé les secondes. L'explosion politique et sociale provoquée par les expériences antérieures de déflation, malheureuses parce que mal conduites et fragmentaires, l'aventure commencée avec 1 arrivée au pouvoir du gouvernement de Front Populaire, entraînèrent au printemps et à l'été de 1936 une baisse assez profonde des valeurs françaises, tandis que les valeurs de matières premières, pour des raisons intrinsèques et par suite des achats inspirés par les craintes monétaires, maintenaient ou accroissaient leurs cours. La dévaluation du franc, à la fin de septembre 1936, si elle provoqua une vive reprise des valeurs françaises, ne corrigea leur retard par rapport aux valeurs internationales que d'une façon très partielle, car celles-ci, libellées en monnaies étrangères, s'ajustaient presque automatiquement à la dévaluation de la monnaie. Au cours des dernières semaines, on vit même ces dernières poursuivre leur hausse, tandis que les valeurs françaises subissaient des réalisations, sauf ces tout derniers jours, où les valeurs nationales ont repris quelque vigueur et quelque allant.

Le bilan de 1936

̃" En gros, nous retrouvons les valeurs nationales un peu au-dessus de leurs niveaux de la fin de 1935, en francs-papier, et un pou au-dessous en francs-or. Certaines catégories, comme les valeurs d'électricité ou les actions de chemins de fer français, sont particulièrement désavantagées et, en or, elles ont perdu un terrain considérable par rapport à l'année passée. Alors que les valeurs de matières premières, pétrole, cuivre, métaux divers, caoutchouc, gagnent, en or, des fractions qui vont jusqu à 100 0/0 et même davantage dans certains cas, par rapport à leurs cours de fin 1935. Quant aux valeurs à revenu fixe françaises, après des fluctuations assez vives, nous les retrouvons au début de 1936 sensiblement aux mêmes cours qu'en janvier 1935, c'est-à-dire que leurs porteurs n'ont trouvé, pour l'instant, on capital, aucune compensation à l'amputation monétaire.

Le graphique ci-contre, qui représente trois valeurs-type pour les valeurs à revenu fixe françaises, le 4 1/2 1932 A, pour les valeurs à revenu variable françaises, la Banque de Paris et des PagsBas, pour les valeurs de matières premières, la Royal Dutch schématise l'évolution que nous venons de décrire et qui fait que 1936 restera dans la mémoire des boursiers comme l'année des valeurs de matières premières.

Pour autant qu'on puisse le conjecturer, que sera 1937 ? Cette année verra-t-elle la revanche tant attendue des valeurs françaises, rentes et actions ? En essayant de répondre à ces questions, nous établirons par là même les conclusions de notre enquête de ces dernières semaines « Que faut-il faire de son argent ? s- (1).

Que sera 1937 ?

Une chose semble certaine les thésauriseurs, de billets èt,jnêjnen Â'j>r seront perdants en 1937 comme ils l'ont été en 1936. Dans le monde, la hausse dés prix et la reprise de l'activité économique et des échanges internationaux ne paraissent pas avoir atteint encore leurs limites. En France, surtout si, comme certains le pensent, le franc est menacé d'un nouvel ébranlement, la position du thésauriseur est plus absurde que partout ailleurs. Cette affirmation a été le fondement même de notre récente enquête et nous ne nous lasserons pas de la répéter.

Une autre chose parait. probable 1937 sera, boursièrement, une année mouvementée. Comme le relève le der- nier éditorial de la revue anglaise The Economist, si l'optimisme est permis au l point de vue économique, s'il semble ] que le capitalisme pousse des bour- < geons et même des fleurs nouvelles, <

(1) Voir le Figaro des 22 et ?9 novembre, 1 des 6, 13, 20 et 27 décembre 1936. 1 t

L'EVOLUTION DU MARCHE DE PARIS EN 1938

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promesses de récoltes abondantes, les plus grosses inquiétudes sont permises quant à la politique. Le problème posé par la présence en Europe occidentale d'un grand Etat dont l'éthique et l'économique évoluent suivant des thèmes ̃ diamétralement opposés aux principes sur lesquels repose la civilisation occidentale, ce problème devra probablement être, sinon résolu, du moins abordé cette année. De même, le retour de la France à des conditions d'équilibre, social, économique et financier, risque de poser des problèmes infiniment délicats. Dans un cas, comme dans l'autre cas connexes d'ailleurs jusqu'à un certain point les solutions ne s'obtiendront peut-être pas sans heurts. Une troisième chose paraît pouvoir être affirmée si la France réussit à arranger ses affaires, le compartiment français sera même internationalement un des plus intéressants pour la spéculation et l'épargne. Les grandes affaires françaises, qui, à la différence de certaines entreprises étrangères, n'ont jamais, à aucun moment de la crise, été en difficulté, qui supportent d'une façon étonnante l'application de l'expérience de Front Populaire, ont grâce à leurs réserves, à leurs immobilisations, aux progrès techniques accomplis, un dynamisme qui se révélera le jour où l'Etat, ayant mis lui-même ses comptes en ordre, cessera de suspendre sur leurs têtes la menace de l'avilissement de la monnaie, de la fiscalité confiscatoire, de la nationalisation et de l'anarchie sociale. De même, surtout après la déva• luation de la monnaie et l'inflation faite ces derniers temps, les ressources du marché monétaire français sont plé- thoriques. Il suturait de la confiance pour les mobiliser.

Hausse des fonds d'Etat et des valeurs à revenu fixe françaises au voisinage du pair, multiplication des cours des actions des entreprises nationales par un coefficient d'un ordre élevé, tels seraient vraisemblablement les effets rapides d'un apurement sérieux de la situation de l'entreprise « France et de l'installation d'un conseil d'administration consciencieux et énergique. Conclusion

Notre conclusion générale sera donc celle-ci orientation probable du marché de Paris en 1937, la hausse probabilité de dents de scie nombreuses et accentuées intérêt considérable des rentes et de% valeurs françaises au cas 'où l'avènement d'un gouvernement d'or,dre aurait lieu dans un délai pas trop long et sans secousses trop accentuées. En dehors de cette éventualité, il est impossible de concevoir des chances sérieuses de progrès de nos fonds d'Etat et de hausse réelle des actions. Ce qui ne veut pas dire, qu'entre temps une hausse de défiance monétaire n'aurait pas lieu sur ces dernières. Mais, même importante, celle-ci serait sans doute fort précaire.

Quant aux valeurs des matières premières et aux industrielles internationales, leur intérêt se trouverait sans doute éclipsé par une reprise saine des valeurs françaises, mais, en attendant, ce sont les seules valeurs dont la progression puisse être considérée sans

arrière-pensée. .•

LONDRES. La hausse des prix posera en 1937 le problème de l'augmentation des salaires et des prix de revient et risquera de compromettre l'équilibre financier de la Grande-Bretagne.

La reprise britannique s'est poursuivie depuis 1932 à une cadence régulière et dans des conditions entièrement satisfaisantes, du point de vue de l'orthodoxie financière. Cette année a marqué une nouvelle et importante étape dans le redressement de la Grande-Bretagne. Production industrielle, activité bancaire, échanges avec l'étranger, rendement des impôts, chômage ont atteint les chiffres les plus

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COMMENT SE DEVELOPPERA LA REPRISE DE L'ECONOMIE MONDIALE?

s C'est peut-être un jeu audacieux que ê de vouloir tracer les perspectives d'une e année qui commence dans la plus trouhlante confusion; mais c'est aussi une g entreprise utile, si elle peut servir à s fixer quelques repères certains. L'an dernier, à cette place, en me proposant la même recherche, j'avais cru devoir insister sur deux faits deminants Le premier était la reprise de l'économie mondiale; le second définissait la position française pour participer à la renaissance de la production et des échanges internationaux, des 1 conditions nécessaires n'étaient pas remplies; il était à prévoir qu'elles ne le seraient pas, sans qu'aient été subies des épreuves sévères. Aujourd'hui, la situation absolue et relative de la France et du monde économique est à peu près identique. D'une part, le phénomène principal de reprise s'est confirmé avec éclat. D'autre part, en dépit d'épreuves plus sévères et plus prolongées qu'on ne pouvait le craindre, la France n'est pas encore en mesure de suivre cette impulsion favorable.

C'est donc un nouveau diptyque qui i est à considérer.

La crise est finie

Les difficultés constantes de la vie 1 française ne permettent pas une observation commode de l'amélioration qui s'est produite dans la conjoncture internationale. Celle-ci est pourtant hors de toute discussion. Pratiquement, la 1 crise est finie à peu près partout dans le monde.

C'est ainsi que le commerce international dont la dépression et la stagnation étaient si préoccupantes est à son tour en progrès. Du moins, est-ce l'indication que donne le réveil des exportations britanniques. « Il reflète, écrit l' « Observation Economique », l'animation plus grande du marché mondial et les conséquences du redressement économique dans les pays producteurs de matières industrielles et de denrées

favorables depuis 1928-29. Dans certains cas, la situation est même plus satisfaisante qu'a cette époque et l'on retrouve les conditions de l'avantguerre.

Toutefois, dans ce tableau enchanteur des ombres se dessinent. Le réarmement de la Grande-Bretagne, la constitution de stocks de sécurité pour la défense nationale, enlèvent à la reprise observée quelque chose de son caractère sain et, la conjoncture mondiale aidant, provoquent une hausse des prix de gros qui risque, à la longue, de se répercuter sur les prix de détail et de lancer l'économie britannique dans un véritable cycle d'inflation. L'abondance des disponibilités monétaires du marché de Londres ne favoriserait nue trop le développement d'un tel processus. Or, le déroulement d'un processus inflationniste entrainerait l'augmentation des salaires, la hausse des produits anglais d'où surcharge imposée à l'industrie des exagérations boursières et finalement le déséquilibre financier et économique, amenant vraisemblablement des élections, travaillistes et une crise grave pour la Grande-Bretagne. Tout ceci est encore partiellement hypothétique, mais l'on voit déjà poindre ces dangers. Et cela suffit pour que, sous des apparences d'optimisme, la Cite commence à s'inquiéter. Ce sont ces inquiétudes sans doute que reflète le fait que les fonds britanniques terminent l'année- un peu au-dessous de leurs cours de fin 1935, et, en tout cas, très au-dessous de leur maxima du début de 1935.

Le Consolidé 2 1/2 s'inscrivait au

NEW-YORK. L'administration démocrate s'attaquera-t-elle cette année aux problèmes fondamentaux de l'économie américaine le déséquilibre de l'agriculture par rapport à l'industrie, l'excès de protection douanière, le chômage, le déficit budgétaire ?

Encore que le marché de New- York n'ait pas monté autant en 1936 qu'en 1935, la reprise économique américaine a fail l'année dernière un large pas en avant. Surtout pour les industries lourdes telles que la sidérurgie, le progrès réalisé est considérable. Les aciéries travaillent maintenant à environ 75 de leur capacité totale. Cette activité correspond à celle de 1929 environ. Les dividendes distribués par les sociétés ont atteint en 1936 un chiffre record. Il est vrai que leur distribution à été stimulée par l'imposition de la taxe sur les réserves des sociétés.

Précisément parce que l'Amérique a retrouvé la prospérité, nombre d'esprits éminents outre-Atlantique jugent le moment venu pour accomplir les réformes saus lesquelles, dans un avenir pas très éloigné, les Etats-Unis risquent de retomber dans les folies de 1929 pour subir ensuite une crise plus terrible que la précédente. En, 1933, en 1934 même, on était pressé par la nécessité de remettre en marche la ma-

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agricoles, qui, de leur côté, bénéficient directement d|s besoins en voie d'accroissement rapide des pays industriels. Par conséquent, le mouvement de reprise, d'abord local ou national, tend à se généraliser et les échanges, alors, se restaurent automatiquement. C'est là un processus normal de rétablissement. Il s'en faut malheureusement que tous les aspects de l'économie internationale soient également favorables. Pour ne signaler que deux causes majeures d'incertitude, voire d'appréhension, je rappellerai à l'attention, d'abord, le rôle joué dans l'Europe industrielle par la course aux armements, et, outre-Atlantique, la persistance d'un résidu énorme de chômage.

De ce dernier problème, il n'est pas défendu d'envisager la solution avec op.timiame. La prudence oblige pourtant à ménager une place aux expériences que tenteront peut-être les Etats-Unis. Si riches qu'ils soient, l'addition à payer commence d'être lourde. A la longue, elle pourrait devenir gênante. Mais, pourvu qu'elle ne soit pas aveugle, la confiance est raisonnable.

Quant à la fin de la course aux armements, j'avoue humblement ne pas la concevoir. Aussi bien le débat n'est-il pas financier, mais général. Tous ceux qui s'occupent de crédit, sont enclins à l'espérance. Pourquoi l'écarter systématiquement ? Ce serait absurde. Seule.ment, il ne serait pas moins bête de supposer que l'Europe et le monde passeront en douceur, et sans convulsion, d'une position de pré-mobilisation avec hostilités localisées en Espagne à un régime d'embrassade et de paix. Au travers de ces troubles, dont il est évidemment impossible de supputer la forme, on gardera l'esprit fixé sur le dénouement de la crise mondiale. Le capitalisme continue.

La France en retard

L'observation s'applique naturellempnt à la France elle-même. On l'a vue aller jusqu'au bout de la contradiction qui

31 décembre 1936 à 84 5/8 contre 86 7/8 au 31 décembre 1935, le Consolidé 4 à 112 13/16 contre 114 7/8 et le Wai Loan à 105 1/2 contre 106 1/8 l'année précédente.

De même, il semble que les autorités monétaires anglaises aient actuellement les plus grandes difficultés à maintenir bas les taux de l'argent à court terme. Enfin, le coût de la vie monte et les demandes d'augmentation de salaires se font plus nombreuses et plus pressantes depuis quelques mois.

Or, taux d'argent très bas, stabilité du coût de la vie et des salaires, matières premières à bon marché sont les conditions indispensables de la continuation du succès de l'expérience entreprise en 1931, lorsque la livre abandonna l'étalon or.

Comment, en présence de la menace que constitue pour sa prospérité future la vive hausse des prix des matières premières ces derniers mois, réagira l'Angleterre ? L'intérêt proche et lointain du marché financier britannique dépendra de la réponse que l'on donnera à cette question. Etant donné l'expérience, la perspicacité, les vues à longue distance farsighted des hommes qui contrôlent les affaires de l'Angleterre, on pourrait avoir des indications sur cette réponse dès ces prochains mois.

Il ne serait pas impossible alors que la solution envisagée fût d'ordre monétaire. Ce problème étant trop complexe pour être traité en quelques lignés, nous reviendrons sur ce sujet dans une prochaine Semaine Financière.

chine américaine bloquée par la déflation et de rendre le goût de vivre à un peuple démoralisé. Ce fut là l'œuvre de M. Roosevelt. PrltnUm uivere. Mais maintenant, il (ist permis de philosopher, d'examiner les points faibles de la méthode de redressement suivie jusqu'à présent, et de définir une politique plus saine, plus conforme aux nécessités fondamentale» de l'économie américaine.

Deux points surtout retiennent l'attention des hommes responsables le problème du chômage et la menace de l'Inflation. Ces deux problèmes sont connexes. En elfet, si l'on continue à alimenter la reprise américaine par les procédés du New Heal, c'est-à-dire en mettant toujours davantage de signes monétaires entre le!! mains des consommateurs, tout en conservant 8 millions de consommateurs hors du circuit de la production et en réduisant la durée du travail des autres, la hausse des prix est inévitable. La quantité de biens produits ne croissant pas comme

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opposait sa doctrine monétaire libérale et sa politique économique; et elle n'a pas eu lieu de s'en louer. A la complexité d'un problème que les charges de la Défense nationale rendaient singulièrement difficile, une série prolongée de contre-sens a surajouté des dépenses énormes; et, ce qui est mille fois pltfs grave, toute la vie morale de la nation a été détraquée.

Bien qu'elle fut odieuse à la majorité des Français, la dévaluation frayait la vole au redressement espéré. Dès que son dispositif a été connu, je me flatte d'avoir écrit ici-même que l'opération était mal engagée. De ce propos, on m'a fait de vifs reproches. Je les regrette. Mais je ne songe pas pour autant à changer d'avis. Au contraire, chaque jour qui passe ne fait qu'ajouter à ma conviction.

L'an dernier, la disparité des prix français par rapport aux prix extérieurs était faible et très lentement déclinante. A présent, elle est au moins aussi forte, et croissante. C'est-à-dire que, sur le papier, tout est à recommencer. Il importe même d'être plus sincère les épreuves de 1936 ne comptent guère en comparaison de celles qui s'annoncent inévitables. De quoi s'agissait-il ? D'une correction, d'un ajustement, d'une adaptation. De quoi s'agit-il ? D'un renversement. Il n'est que trop facile de lancer un grand pays dans la ronde infernale des salaires et des prix. Pour rompre l'enchantement néfaste, des peines et des sacrifices sont certains, dont la monnaie risque elle-même d'être atteinte une fois de plus.

Pas un instant je m'imagine que l'on puisse mettre en doute les chances futures de la France. Elle renouera le fil embrouillé de ses grandes destinées. Mais plus elle attend, et plus le nœud sera difficile à trancher. L'optimisme béat était agaçant depuis longtemps. Il est devenu insupportable. Plutôt que de fermer les yeux, il faut au contraire les lever pour discerner, pas très loin peutêtre, mais au delà du désordre actuel, un avenir meilleur.

la quantité de signes monétaires mi: en circulation, le prix de chaque objel ou service devra augmenter. D'où infla.tion, et finalement réduction du pouvoir d'achat réel des individus, et, pal conséquent, crise.

Une des premières mesures qui parait s'imposer, si l'on veut éviter ce cycli infernal, c'est de mettre en équihbri le budget fédéral, en réduisant ]es dé penses de travaux publics et en accroissant les impôts Ensuite, il faudrait sans doute empêcher les prix industriels de monter, en abaissant la protection douanière. Ceci oermettrait cr même temps des négocia'ions en vue de traitements de réciprocité de la part des nations étrangères, ouvraut notamment des débmehés aux produits agricoles américains.

Ces mesures, si on avait le courage de les prendre, auraient sans doute pour première conséquence de la mauvaise humeur à Wall Street puisqu'elle tendraient à freiner la hausse des prix, à diminuer les subsides de l'Etat à cer- taines industries privées et à accroître la fiscalité.

Mais elles paraissent être le -seul moyen de' résoudre durablement le déséquilibre américain, et notamment de résoudre le chômage. Tout autre procédé, y compris la diminution de la durée du travail journalier, ne ferait que hâter lc boom menaçant. Pour résumer, on peut dire que si l'administration démocrate prend des mesures de redressement fondamental

MATIERES PREMIERES. L I sement de la consommation sidérable des prix en 1936.. 1936 a été l'année de la hausse des J: matières premières, comme 1930 avait été l'année de leur effondrement. Le 1 tableân suivant donnera une idée de la. reprise accomplie l'année dernière 1

Cours au Cours au

31 dëc. 11)35 31 dé.c. 1U3B

Blé ;.̃ Cliicagn $1,01 l,3.r. Coton New- York c. 11,34 12,10 Sucre c.222 303 Cuivre Londres £ :i5/3/9 49/7/0 Plomb £ 15/15/- 28/10/'/Am: £ 14/11/3 19/17/ li Etain £218/5/- 233/15/Caoutchouc.. d. 6 9/16 10 1/4

Cette hausse des matières premières s'est accompagnée d'une réduction considérable des stocks ainsi que le montre le graphique ci-contre. De sorte que, malgré des cours plus élevés, la position statistique des principales matières se trouve assainie.

Techniquement, la hausse des matières premières devrait donc se poursuivre cette année, d'autant plus que, dans tous les pavs, la reprise se développe. Eu particufier, avec la reprise de la production de biens durables dans la plupart des nations, la consommation de métaux devrait augmenter

Mais il importe de voir que la hausse des matières premières repose en partie

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L'agriculture en 1937

1

1 '1~, Par R. DE PASSILLE

Les prévisions sur l'avenir de notre agriculture durant l'année 1937 ne comportent de probabilités que jusqu'au mois d'août après le monde agricole, entrera dans la dépendance de la nouvelle récolte, dont une petite fraction végète déjà. Cependant, si l'on envisage aujourd'hui la production du blé dans l'univers, ou peut prévoir qu'elle sera t supérieure à celle de l'année qui s'éteint, puisque les emblavnres se sont accrues et que d'une façon générale le déficit engendre toujours un excédent comme la raréfaction engendre la surproduction. La vigne conserve son se- j cret jusqu'aux vendanges et la produe- tion animale réagit selon les prix. En France, l'année agricole s'ouvre sous le signe de l'économie dirigée, ce qui empêché les paysans de profiter du relèvement des cours qui se manifeste dans le monde. Ils sont donc victimes pour le blé tout au moins de la politique du rassemblement populaire. En marche libre, le quintal de blé vaudrait, compte tenu du droit de douane, 185 fr. ¡ le quintal. On sait que le gouvernement tente de réaliser un office du sucre dont l'étude se poursuit, dit-on, dans l'en- j tourage immédiat du ministre de l'agri- } culture et dans certains bureaux du ministère des finances. Il s'agirait de la suppression du marché à terme, d'une taxation du sucre et de sa distribution par le ministère de l'économie nationale. I. Au surplus, le projet de loi sur les ¡ ententes professionnelles obligatoires. s'il est voté tel qu'il est conçu, suffira

LES STOCKS DE MATIERES PREMIERES

l'économie américaine, il pourra en résulter un flottement temporaire à Wall Street. Mais les perspectives lointaines du marché deviendront beaucoup plus saines.

Sinon, et si l'on prend des mesures antiéconomiques comme l'adoption de la loi de 30 heures, le boom redouté ne tardera pas a survenir. Mais alors, gare, la crise qui suivra 1

La réduction des stocks, l'accrois* a ont provoqué une hausse conA-t-elle chance de s'accentuer ? jsur des éléments artificiels ou malsains: le réarmement du monde et la restriction volontaire de la production, dans le cas du coton américain, du cuivre, de l'étain, du caoutchouc et même du pétrole.

De sorte qu'à moins d'accroissement très considérable de la production, il ne semble pas qu'il y ait des chances de voir les prix des matières premières dépasser très sensiblement et durablement les niveaux actuels.

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à lui seul à inféoder l'agriculture au, marxisme. Quant à celui relatif à la propriété cuïturale, il achèvera de ruiner la propriété foncière. Mais il n'est pas impossible ttne les excès même de cette politique ne provoquent tin revirement en faveur de l'économie libérale à laquelle sont revenus et reviennent les pays qui ont fait l'expérience que hors poursuivons actuellement. Il atfcparaît peu probable que la base de 140 francs, prix de l'office, soit maintenue jusqu'à la récolte, surtout si les salaires et les traitements subissent une augnaen[ tation. Il sera bien diflicile au gouverI uement de tout accorder aux uns et de I tout refuser aux autres. Mais une augmentation du prix du blé commande une augmentation du prix du pain et par suite une élévation du prix de la vie, qui, à son tour, détermine un accroissement des salaires, engrenage infernal, qui ne pourrait aboutir qu'à une aonvelle dévaluation de la monnaie. Après le mois d'août, tout dépendra sies réactions politiques de la nation. Si nous vivons sous le régime des offiees et des coopératives, la France agricole se trouvera, pour ses prix, dans l'étroite } dépendance du pouvoir et les industries et les commerces qui en sont le prolongement économique seront eux-mêmes dans la dépendance des coopératives agricoles. Le marxisme régnera sur la France en ruine. Mais si la loi de l'offre et de la demande reprend sa place dans l'économie, pourquoi n'asststerions-nous pas à un retour à la prospérité ? g

LES CHANGES 7

Londres. 2 janvier. Chances sur Paris, 105 13 (Inchangé) New-York, 4 '9093 contre 4 9118 Amsterdam, S 11625 contre 8 i»BB2 Berlin, 12 !»."> contre 12 20 Bucims-Ayrc», 10 05 (inchangé) lUo-de-

Jant'lro, 2 15/10 (incivilité».

BOURSE DE NEW-YORK Tendance lourde

Xew-York, 2 janvier. Le jnar;'i:é est lourd. Sur Ja nouvel j-le des grèves dans l'industrie automobile, la cote est assez faible dès l'ouverture et l'on termine avec une perte de 1 à 3 points. Tutal des transactions (590.000.

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