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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-12-20

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 20 décembre 1936

Description : 1936/12/20 (Numéro 355).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409339n

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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1 DEFENSE

NATIONALE

Les nécessités de la Défense nationale ont été invoquées par le gouvernement pour justifier

?on intervention dans le conflit de la métallurgie de Lille.

Notre confrère M. André Pironneau ne craignait pas d'écrire, hier, ceci « Toutes nos fabrications d'armement sont actuellement compromises, et les programmes de livraisons de matériel, pour toutes les catégories, grevés de retards qui se chiffrent par plusieurs mois. »

Le tragique de cette information, dans les circonstances actuelles, ne laisserait indifférents que des gens frappés d'inconscience.

Sans y ajouter aucune révélation, on peut souligner quelques remarques qui n'apprendront rien à l'étranger. Les écrivains militaires de tous les pays sont d'accord pour ranger la rapidité, la discipline et le rendement de la mobilisation industrielle parmi les facteurs les plus décisifs dans un conflit éventuel.

Les études militaires allemandes reconnaissent qu'à cet égard, trois grands pays européens, l'Allemagne elle-même, l'Italie et la Russie, sont déjà organisés et travaillent comme en temps de guerre. L'Allemagne,-en cas de conflit, n'aurait presque rien à ajouter aux dispositions industrielles déjà en vigueur. L'Italie n'aurait à changer que peu de chose. Quant à la Russie, les spécialistes allemands estiment que son industrie donne tout l'effort possible, avec certains résultats considérables, mais'que, faute de moyens de transport suffisants dans un pays immense, le matériel n'arriverait en quantité massive sur les lignes menacées qu'après de longues semaines.

Restent l'Angleterre et la France. L'Ang'eterre possède, sans doute, le plus puissant outillage pour servir, en cas de besoin, aux fabrications d'armement. Mais cet outillage devrait répondre à des besoins très différents et très dispersés. De récents débats à la Chambre des Communes ont appris à tout le monde ce^que l'on- pouvait déjà lire dans les publications militaires allemandes à savoir que la mobilisation industrielle de l'Angleterre demande un fort travail de mise au point.

Les mêmes publications allemandes, qui proclament en général la haute valeur de notre armée active et d'une partie de notre matériel immédiatement disponible semblaient douter, bien avant le trouble actuel, de la promptitude avec laquelle tous nos moyens industriels pourraient être mobilisés et ajustés dans chacun de leurs éléments.

Or, ce n'est pas un secret que pour les stocks; pour l'entretien et le renouve!1ement de l'outillage, comme pour la liaison des industries, sans parler du rythme même des fabrications, les événements de ces derniers mois ont aggravé les difficultés. Lucien Romier.

AU CONSEIL GENERAL LA MISE EN REGIE directe des transports est repoussée

Toute la séance du Conseil général de la Seine a été occupée hier par un nouveau débat sur les transports.

Il s'agissait de se prononcer. une fois de plus sur le régime à appliquer Régie directe réclamée par les élus de gauche et d'extrême-gauche, ou continuation de la régie intéressée actuelle, mais avec modification au cahier des charges. La discussion fut longue et le ton s'en éleva fréquemment très haut, d'autant plus que les porte-parole des communistes firent des efforts désespérés pour faire adapter les conclusions présentées par M. Lenrarchand en faveur de la régie directe, c'est-à-dire de l'exploitation du service par le département. Ils en ont été pour leurs frais d'éloquence. Au scrutin par appel nominal à la tribune, la régie directe a été repoussée par 61 voix contre 59. C'est la troisième fois que cette aventure lui arrive.

Mais la bataille n'est pas terminée. Elle reprendra mercredi prochain, quand viendra en discussion le rapport de M. Georges Prade sur les modifications au cahier des charges actuellement en vigueur.

afllllllMIllIUHHII""1""1"1"11111""111111"11""1111111""1""111 LE TEMPS PROBABLE Région parisienne. Beau tenipi1, momentané peu nuageux, brumeux le matin. vent du secteur ouest modéré à assez fort. Température en baisse. Maximum 9». Visibilité médiocre le matin (brume) moyenne ensuite.

Manche. Temps ass'ez beau le matin. se couvrant par l'Ouest l'après-midi avec pluie. vent du secteur Sud-Ouest fort à très fort.

'Mer agitée puis houleuse.

Sud-Ouest. Temps' médiocre et très brumeux le matin, s'améliorant progressirement ensuite. Température en baisse. Mer peu agitée puis houleuse.

Sud-Est. Temps dég-ag-é, mais' avec mistral assez forl. Température en baisse

forte.

Mer très agitée

Aines, Pyrénées. Beau temps peu nuageuxV Température en baisse assez forte. (Votr i'èvointion générale et la carte du temps à la page des Sport*.)

LES ROIS D'ARMES et hérauts de la Cour ont de nouveau parcouru

la Cite de Londres

Ils ont annoncé au peuple que le roi George VI

et la reine Elisabeth

seraient couronnés le 12 maiLondres, 19 décembre. Sous un ciel pur et par une température de printemps, la proclamation de la date du couronnement du roi George et de la reine Elisabeth a été lue solennellement cet après-midi au palais de Saint-James, à Chàring-Cross et à Temple Bar.

La proclamation, rédigée en langue archaïque, était presque identique à celle lue au printemps dernier pour annoncer la date du couronnement du roi Edouard, mais elle annonçait cette fois le couronnement d'une reine « notre épouse très aimée. » Elle maintient la date du 12 mai 1937 et nomme à nouveau la même commission, à ceci près que le duc dé Gloucester y remplace le duc d'York, chargée de veiller au couronnement.

A 14 h. 30, une fois de plus, sir Gerald Wollaston, roi d'armes de la cour d'Angleterre, a lu la proclamation du balcon du palais Saint-James. Autour de lui étaient groupés les autres rois d'armes et hérauts dé la cour.

Quelques instants après, le cortège a descendu le Mali, allant vers Charing Cross. En tète venaient la première division des Life Guards, puis, dans son carrosse, le haut intendant de Westminster, suivi des sergents d'armes, portant leur masse. Ensuite les poursuivants, avec à leur tête « le poursuivant au manteau bleu ». Enfin, les rois d'armes, les trompettes et, fermant la marche, la seconde division des Life Guards.

De Charing Cross, le cortège a gagné la « barre du temple » qui marque l'entrée de la cité de Londres. A ce moment, une cordelière rouge a été tendue au travers de la rue pour en-barrer symboliquement l'accès, Une fanfare s'est fait entendre, à laquelle ont répondu les trompettes :du lord-maire, sir George Broadbridge.

Alors la cordelière a été retirée et le poursuivant au manteau bleu à été conduit par le maréchal de la cité jusqu'au carrosse du lord-maire. Il lui a remis l'ordre en -conseil établissant la proclamation. Tout le cortège a pénétré dans la Cité et, à l'angle de Chancery Lane, la proclamation a été lue une troisième fois.

LES JOURS SE SUIVENT

'REFLETS DANS

DES VITRINES

L'ingéniosité. serait d'ignorer le calendrier et de,ne pas remarquer ce, qui revient avec son déroulement, et ce qu'il nous propose le long de sa monotonie rituelle. (Je parle de l'ingêniosité du chroniqueur.) Et pourtant, comment y échapper ? On se promène et les annonces scandent les fêtes aux balcons du ciel JOUETS, Etrexnes et l'on voit combien de visages d'enfants embués le long des vitrines. Et combien de visages dé femmes tentées Et combien d'ingéniosités, d'inventions, de nouveautés qui sont là pour nous affirmer que la vie continue dans ses intimités de tous les jours, dans ses relations où la tradition et la tendresse se relaient pour s'efforcer de donner une grâce à l'existence Il me semble est-ce illusion ? que l'ingéniosité, le désir de varier nos désirs n'ont jamais été aussi vifs. J'admire les gens qui trouvent, après des siècles de civilisation et de pratique, une nouvelle forme, un nouvel objet, une nouveau jouet et augmentent ainsi le trésor de- divertissement des hommes. Je sais tout ce qu'on peut reprocher à tant d'inutilités de n'être qu'illusions, de se ternir bien vite et d'augmenter bientôt ce qui succombe autour de nous, 'qui nous apparut agréable et se flétrit, qui nous a charmé un instant et n'a plus de pouvoir. Mais c'est cela la vie. Les esprits jansénistes se contentent de l'essentiel et réduisent 'à quelques utilités les présences de leur existence. Mais c'est peut-être cela vieillir. Ne plus être tenté.

Dans ce jeu délicieux et pervers qui va se jouer durant dix jours encore devant toutes les- vitrines du monde, il me semble trop, à présent, que je suis de l'autre côté du désir et qu'il me serait plus agréable, si j'en avais le pouvoir, d'être quelqu'un de ces objets désirés qui regardent défiler, impassibles, toutes les tentations. Il y a ainsi, dans une fable de Franc-Nohain, une locomotive qui regarde les près et les v aches et jug qu'il serait bien agréable de ne pas avancer toujours, époumenée* pressée par l'horaire, et qu'il ferait bon de s'immobiliser à son tour, en contemplant des vaches qui passeraient. Sans doute est-ce un beau sort d'être çe qui sera choisi, et ne sait pas par qui il le sera. et d'être l'objet qui fera plaisir, jusqu'au moment inévitable du délaissement.

Voilà bien des banalités sur de petites choses. C'est que le chroniqueur a moins de ressources que l'artisan, qui, tut, sait -trouver chaque année de quoi varier son étalage. Dès qu'une fête revient, avec nos mots toujours les mêmes, notre trousse si mince de ré flexions et de sentiments, nous ne savons plus offrir que du

déjà lu dans du papier bientôt

croisse. Guérmaute~

l Uucrmantei.

LE CONFLIT DE LA METALLURGIE LILLOISE Nombreux entretiens pour obtenir un accord sans porter atteinte au principe d'autorité Le sénateur Mahieu et le préfet Caries ont présidé aux négociations

qu'on espère voir aboutir

Lille, 19 décembre. Une entre- i vue a eu lieu à la préfecture du n Nord, à 16 h. 45, entre M. Mahieu, sénateur, président du; Conseil gé- y néral du Nord, et les représentants de la chambre syndicale patronale de la métallurgie. Celle-ci était re- présentée par. MM.. Legrand, prési- dent; Descamps, Michel et Valdelièvre, secrétaire général.

M. Pierre Thiriez, président de la' chambre de commerce de Lille, convoqué par M. Mahieu, assistait à la réunion. L'entrevue s'est poursuivie pendant une heure un quart environ. A 19 heures, M. Mahieu s'est entretenu alors avec M, Caries, préfet du Nord, et a' gagné Paris par le rapide. Aucun communiqué n'a été publié à l'issue de ces entretiens. Néanmoins, on a pu savoir que les industriels demandent avant tout le respect du principe d'autorité.

M. Mahieu s'est employé à rechercher le moyen de ne pas brimer ce droit essentiel. Peut-être ses efforts seront-ils couronnés de succès ? La chambre syndicale

patronale

exige l'évacuation totale des ateliers et bureaux

La chambre syndicale métallurgique a voté cet après-midi l'ordre du jour suivant

« La chambre syndicale patronale métallurgique de Lille et environs approuve, à l'unanimité, l'aoceptation de principe donnée par son conseil à la proposition d'arbitrage de M. le président du conseil.. » La condition de reprise préalable du travail proposée est justement la condition à laquelle elle a toujours tout subordonné.

» Elle déclare qu'elle subordonne POUR LWOSmON DE 1937

_~i

Paris commande des gondoles

à Venise

Venise, 19 -décembre. Les chantiers vénitiens de construction de barques ne chômeront pas pendant quelque temps le commissariat gé- '1 néral de l'Exposition de 1937 leur a ,l commandé quarante gondoles. Ces gondoles, destinées à un lac de l'Exposition de Paris, seront de trois types les unes seront ordinaires, d'autres seront luxueuses, d'autres seront de grand luxe.

En revanche, Venise envisage la mise en service d'un nouveau modèle de bateaux à moteur sur le Grand Canal.

Les lampadaires géants de la Place de la Concorde n'ont pas, hier soir, rallié tous les suffrages

Le nouveau dispositif d'éclairage de la place de la Concorde au moyen de dix «chenilles» lumineuses supportées par des pylônes télescopiques de grande hauteur a eu hier soir son «essayage général ».

Une corde attachée à quatre arbres, à l'angle des Champs-Elysées, dessinait assez bien un ring de boxe dans lequel, vers 9 heures, une cinquantaine de membres du Conseil municipal, d'ingé-

niéurs et d'architectes se trouvèrent réunis. Les désillusions de l'assistance commencèrent en présence de la « petite borne décorative» où le mât devait s'éclipser, et qui se révéla comme ayant deux mètres de haut et les dimensions d'un blockhaus. Puis une équipe de gaziers, leur perche sur l'épaule, partit étendre les 212 réverbères de la place, tandis qu'un électricien, en faisant jaillit- des étincelles mauves, envoya des

l'arbitrage à la libération totale des ateliers et bureaux.

» Lareprise du travail se fera progressivement dans la mesure des possibilités, le réembauchage n'étant pas soumis à l'arbitrage. Elle constate que _si la procédure acceptée par le conseil diffère de celle prévue à

la convention, collective, ce n'est que

sur l'initiative et sous la responsabilité des pouvoirs publics. ». Les conditions

de «embauchage

Lille, 19 déeembrj. La chambre syndicale métallurgique communique à la presse la note suivante « Afin d'éviter tout risque de désordre et par déférence pour M. le président du Conseil, la chambre syndicale métallurgique prévient le personnel que le réembauchage se fera après accord préalable sur la date avec les pouvoirs publics, et après libération de tous établissements. Elle fait d'ailleurs remarquer que cette libération n'était pas effectuée au cours de la journée du 19 décembre. »

(Suite page 3, colonne 2.)

Tchang Kai Chek n'est toujours pas remis en liberté CHANGHAI, 19 décembre. L'agence chinoise Central News se fait l'écho de la profonde déception, causée à tout le peuple chinois, par la non-arrivée à Nankin du maréchal Tchang Kaï Chek.

La inort.de, M. Çhao Yuang Hsung, collaborateur du maréchal Tchang Kaï Chek, déjà annoncée depuis plusieurs jours, et qui avait été démentie par un télégramme du maréchal Tchang Sueh Liàng, a. été confirmée. Il a été assassiné à Sian-Fou le, 13 décembre. Ce démenti mensonger est considéré comme grave dans les 'circonstances actuelles.

Les hostilités

contre les rebelles reprennent aujourd'hui

1 Nankin*, "19 décembre. Le maréchal Tchang Kaï Chek étant toujours retenu prisonnier, le gouvernement central a décidé de reprendre demain matin les hostilités contre les rebelles de Sian-Fou.

Di. Soong est parti pour Sian-Fou, malgré l'avis contraire des dirigeants de- Nankin, maïs à-titre personnel, en qualité de beau-frère du généralissime.

ampères vers les chenilles aériennes. Et la lumière fut.

Comme c'est triste dit quelqu'un. Oui, mais les automobilistes ne sont plus éblouis!

Peut-être. Mais l'ordonnance de la place n'existe plus. C'est impossible. Nous ne-pouvons tolérer cela. Au centre de la place, les officiels discutent.

Mais enfin, messieurs, dit un ingé-

nieurt. admettez- vous que les réverbères et les colonnes rostrales puissent être enlevés sans nuire à l'esthétique? Vous aimez ces boules ?

Certainement. Ah! cette lumière blafarde. Je. suis aveuglé.

Le vicomte de Rohan arrive fort à propos et offre très aimablement l'hos«talité sur la* terrasse de 4'Automobile Club..

Exade vers la rue Royale, Six étages. >

Maryse Hilsz

sauvée grâce à son

parachute

Son avion lancé à 400 kms à l'heure lorsqu'elle le quitta s'est abattu dans an étang L'aviatrice souffre de

blessures graves, mais qui ne mettent pas sa vie en danger ̃ Maryse. Hilsz a échappé hierr à un grave accident." Alors qu'elle s'attaquait, à Istres, au record du. ûionde féminin de vitesse, son avion, pour une cause inconnue, s'est abattu, entre Fos-sur-Mer et 'Istres, dans l'étang de l'Estomac, où il' repose par trois mètres de fond. Maryse Hilsz eut cependant le temps de sauter en parachute et d'éviter un accident, grave. Elle souffre toutefois de contusions multiples, mais, (tux derniéres nouvelles, sans- gravité. Les détails de l'accident ISTRES, 19 décembre. Le matin même, Delmotte avait fait un vol d'essai et tout, dans l'appareil, avait admirablement fonctionné. Maryse Hilsz, quelques minutes après avoir pris le départ, était déjà en bonne vitesse, environ 400 kilomètres à l'heure, et elle volait entre 100 et 150 mètres. Soudain, on la vit hors de la carlingue, son parachute se déployant. L'avion poursuivit un moment sa marche, piqua de l'avant et, par deux fois; vint ricocher à la surface de l'étang pour, ensuite, couler à "pic.

Maryse Hilsz, cependant, descendait doucement. Elle toucha l'eau non loin de la rive, mais ne s'y enfonça qu'à demi. Le parachute la maintenant à la surface, mais l'entraînant en même temps à une vitesse assez forte vers l'autre rive. Le parachute, en effet, gonflé par le vent, formait voile. Des ouvriers de l'usin de ciment près de laquelle l'aviatrice avait touché l'eau montèrent en barque et se lancèrent 'au secours de Maryse Hilsz. Mais leurs efforts furent vains.

Pendant une dizaine de minutes, l'aviatrice fut entraînée vers Fautre bord de l'étang. C'est tout près dé la rive que les pécheurs purent enfin la saisir et détacher la ceinturé du parachute.

Maryse Hilsz n'avait pas perdu connaissance, mais elle était exténuée et glacée par ce bain forcé. « Maryse Hilsz a dû être projetée hors de son appareil », dit Michel Détroyat.

« Maryse Hilsz, a déclaré Détroyat, avait pris le départ dans des conditions tout à fait favorables un bon vent et un bon appareil qui a fait ses preuves.

» Expliquer l'accident est chose difficile. Il y a tout lieu de présumer que l'aviatrice a été arrachée de l'appareil par un « coup de tabac » dont la violence s'explique par la vitesse de 400 kilométres a laquelle marchait l'avion.

(Suite page 3, colonne 2.)

Non, c'est impossible, reprend quelqu'un. On ne voit même pas le support de ces lumières.

Ce serait laid.

Dessinez quelque chose de, beau. On a rallumé les réverbères et l'on a éteint- les pylônes gratte-ciel. Ah!

Regardez la place elle; est deux fois plus grande.

En fait, c'est exact. La plàce de la

Concorde n'est plus « étouffée par ce cercle de lumière qui tombe du ciel le pont de la Concorde, les quais, les Tuileries, les Champs-Elysées réapparaissent.

La cause semble entendue. L'éclairage de la place de la Concorde sera modifié, mais les chenilles lumineuses télescopiques n'auront vécu qu'un soir. Philippe Roland.

DEVANT LES REVENDICATIONS COLONIALES ALLEMANDES 1 LES ÉTATS-UNIS ONT DES RESPONSABIUtEl r ENVERS L'EUROPE y

Ils peuvent, ils doivent f aider ^y v.. ` Par WLADIMR D'ORMBSSQN

Nous disions hier que la question des « débouchés coloniaux » et des « matières premières » sur laquelle la propagande allemande, et notamment l'action du Docteur Schacht; porte depuis quelque temps avec une insistance significative, ne mettait pas seulement en cause la France et la GrandeBretagne, mais également les Etats-Unis. Voici pourquoi. Les Etats-Unis n'ont certes pas retiré de profit matériel sensible dans le règlement de comptes de la guerre mondiale. Ils en ont retiré une immense autorité politique qui s'est fait sentir dans les négociations de paix (pas toujours dans un sens heureux, car le président Wilson ne connaissait pas l'Europe). Mais, dans le domaine territorial par exemple, ils n'ont rien acquis de la défaite des empires centraux. Aussi peuvent-ils dire aujourd'hui que la question des débouchés coloniaux et des « matières premières » soulevée par le Reich ne les regarde pas et concerne uniquement les Etats qui ont pris en compte les colonies allemandes. Il semble même que c'est parce que le Dr Schacht a tablé sur cette réaction de l'opinion américaine qu'il s'est efforcé de poser,le problème colonial devant cette opinion et de la prendre comme une sorte d'arbitre. Or, rien ne prouve mieux la petitesse des conceptions contemporaines que de croire qu'un problème aussi considérable, aussi vaste, aussi « international » dans le vrai sens du mot que celui de la répartition des grandes sources de production mondiales pourrait se réduire à la rétrocession de quelques territoires africains à l'Allemagne.

Nous sommes convaincu, â'aON RASE

A L'AUDIENCE

Le Président le fait bien voir à un inculpé que lès témoins ne reconnaissent pas à cause de ses moustaches

José Pegna, milicien espagnol, qui a comparu hier devant la 16. chambre correctionnelle, avait fait la connaissance, au Maroc, du soldat Mignol Barruco, dont les parents habitent 14, rue des Cailloux, à Paris il vint voir ces derniers et leur vola 30.000 pesetas, des francs et divers bijoux.

Dés le lendemain du vol, il se faisait ouvrir des comptes à la Banque des Pays-Bas et dans une banque belge. Le président, M. Séngence, lui demande

D'où venait cet argent ?

R. Du Frente Popular de Barcelone.

D. Quelle était la destination de cette somme ? 2

R. Ça, c'est un secret d'Etat. Les témoins ne reconnaissent pas le voleur.

Il n'avait pas de moustaches af. firme une dame.

Qu'à cela ne tienne, dit le. président. Y a-t-il quelqu'un qui sache raser ?

Rivière, l'appariteur de la 14* chambre annonce le greffier. Qu'on aille chercher Rivière L'appariteur se présente, muni d'une trousse complète de barbier, et rase l'inculpé.

Quand l'opération est terminée, à la grande' joie de l'assistance, José Pegna se lève..

C'est, lui C'est lui I Le voleur l s'écrient en choeur les témoins. Le président lui inflige six ans de prison, car il a déjà un casier judiciaire chargé. Je ne remercie pas le tribunal, déclare le condamné, non sans humour, mais je dois avouer que je n'ai jamais été aussi bien rasé.

iniittiitittiiiifiiiimittiiiiiiiiiiittitiiiiiiiiiniiiiifniuiiniiiiitniii' Que faut-il faire de son argent? Lire en septième page l'article de C. P. HCBBB

ninmiiiniiiiiii:miimmiiimiiiiiiiiiiiiilimliiiimiHimimiim EN 4- PAGE

Le Stade municipal

multisports et le projet à retardement

Lettre ouverte à M. le soussecrétaire d'Etat aux Loisirs et aux Sports,

Par ARMAND MASSABD.

bord, qu'une telle rétrocession soulèverait de la part de l'Angleterre et des Dominions, par exemple des difficultés à peu près insurmontables 1. Nous croyons ensuite que cette rétrocession ne réglerait rîén. Nous croyons enfin- et voici le plus important que ce n'est en aucune façon sous 1 aùgïe terrirtorial. et colonial c'est-à-dire sous lin angle qui appartient ;dëjà à une époque virtuellement révolue que ce problème doit être envisagé. Il faut, eh effet, le considérer de beaucoup plus haut. (Suite page 3^ -colonnes f et '2.) iilliiiliiiiiiiiiiiitiiitiiiniMiiiiiimitiititiiiiiniifiimntiiiiiitiiiin EN PAGE 5: 3, y- v'

Ó. j.

CHRONIQUE ̃̃DES :yyy:

SPECTACLES

paï Pierre Buisson

iinnnmmiiiiiiiiiiiKiiiiliiiiiiiiiiiiiiiiinmiiiiniiiiinriiiiiitnHi 8 1 L L E T DU DIMANCHE LESYMBOtE

lsI 1

En sortant de leur bureau, les pacifiques expéditionnaires, et leurs collègues de l'autre sexe se jettent sur les jour. naux du soir. S'ils n'y trouvent pas leur content de crimes affreux, ils croient, comme Titus, mais pour d^autres ..raisons, avoir perdu leur journée. <?'4st l'heufs tranquille ou ces lions vont boire. Combien nous devons nous réjouir de -cettf soif de sang, si Aristote a dit vrat dans son chapitre de la purgation .!̃;̃

Je ne me flatté d'apprendre à persottne que -le Stagyrite appelait ainsi une curé homéopathique des passions de l'âme par lé spectacle de passions semblables (similia similibus) qui ont bouleverse le coeur et les sens des personnages de la fable ou des héros de la tragédie^ Pourquoi cette doctrine; si elle était vraie du temps d'Aristote, ne le serait-elle" pas encore aujourd'hui ? Mais il faut ï'adfiîter. A notre réalisme d'abord. De simples personnages de faits divers, mais que nous ne connaissons, comme on dit, ni d'Eve ni d'Adam, ne sont-ils pas, pour l'homme dans la rue, imaginaires près.que au même titre qu'Atrée ou Thyeste pour les contemporains d'Aristote, et ne peuvent-ils avoir le même pouvoir curatif ? Sans doute, nous avons beaucoup perdu en descendant du grand art à l'information, au .reportage; mais il en faut prendre son parti et, entre nous, il est douteux que la tragédie, jouée comme elle. l'est. de nos jours, puisse encore purger personne.

Cet effet dérivatif échappe d'ailleurs entièrement à ceux qui le subissent et ils ne cherchent, par la lecture quotidienne des c horribles détails », qu'à satisfaire leur férocité naturelle, sans se douter qu'ils lui donnent le change. Puis, ce qui les fait surtout frémir agréablement, ce n'est pas le récit des crimes qu'ils auraient aimé à commettre eux-mêmes si un plus hardi ne les eût devancés ce sont plutôt les attentats dont ils pourraient être, le cas échéant, les victimes il ne faut pas chercher d'autre explication au succès je dirai, en anglais, tremendous au succès formidable de publicité remporté par le meurtre du rapide Strasbourg- Vintimille. Je n'ai pas besoin de dire que, respectueux de la loi, je ne préjuge pas la culpabilité du contrôleur. Il est accusé, il doit être tenu innocent jusqu'à preuve du contraire mais la loi ne peut rien contre l'imagination qui prend peur. Le contrôleur! Songez au pouvoir sans limite et c'est bien cas de le dire au pouvoir sans contrôle de ce petv sonhagc. Vous pouvez, une fois dafis votre wagon, vous défendre contre les indiscrets, les raseurs, sans, parler des assassins (mais les raseurs sont pires), vous n'avez qu'à pousser un verrou.: il n'est pas de verrou pour le côntfptçaïj car il possède la clef magique qui porte ce nom familier et peu rassurant :• passe-partout A toute heure de nuit, il entre chez vous. sans frapper à quoi bon ? le bruit du train ne vous permettrait pas de l'entendre. Tantôt, c'est pour introduire l'inspecteur qui vérifie les passeports, et tantôt le douanier qui vous demande: < Vous n'avez rien à déclarer ? » ̃ '̃̃̃. y'/ Mais il peut aussi bien venir tout seul, un masque imbibé de chlorure d'éthyle à la main. En ce cas, il revêt la dignité d'un symbole. C'est celui qu^ étant fait pour vous protéger, vous dévalise. On dirait l'Etat. Il pourrait dire: c L'Etat c'est moi. > y.

Abel Hermant,

de l'Académie française.

DEMAIN ̃̃ •• .-S

GERARD D'HOUVILLE


CES ECHOS

̃ ̃-̃̃V- ♦̃̃ V i

Les grévistes et les chômeurs. Un membre du gouvernement, :uaire d'une ville importante, avait eu des difficultés avec ses employés municipaux qui se mirent en grève. Ceux-ci manifestèrent une telle exigence que le ministre, excé,dé. fit embaucher 500 chômeurs, tequels assurèrent les services publies sous la protection de la police.

Les 500 grévistes, alors, se firent très doux. Ils demandèrent à reprendre le travail.

Le ministre-maire savourait déjà sa victoire. Hélas! Maintenant, les 500 chômeurs ne veulent plus céder la placer

Toujours la R. P.

Partisans et détracteurs de la R. P. viennent enfin de se réconcilier par devant quelques prestigieux flacons bourguignons, à" la R.eine P,ëdauque, au 6 de la rue de la Pépinière, à Paris. La R. P. a été reconnue intégrale, accueillante et nectarique.

Sapins.

Le marché des sapins de Noël qui viennent surtout de l'Aube et de la Marne bat son plein à la Madeleine, quai aux Fleurs, aux Ternes, place de la République. et dans les grands magasins. Ce sont les Alsaciens émigrés après 1870 qui, à Noël, mirent les sapins à la mode, en peu d'années, et c'est le marché de la Madeleine qui les leur fournit. C'est encore là, aujourd'hui, qu'on trouve le plus grand approvisionnement.

Un vrai coin de Suisse, remarquait un passant.

Le Suisse de la Madeleine y reste d'ailleurs étranger.

Le Masque de Fer.

-«.

UNE CONFERENCE DE P.-B. GHEUSI

sur «Gambetta intime»

M. P.-B. Gheusi a fait, avant-hier, une conférence des plus intéressantes sur e Gambetta intime ». Notre éminent confrère est, on le sait, apparenté à la famille de l'illustre tribun auquel il a déjà consacre un volujne. Il possède des documents et des souvenirs inédits qui lui ont permis d'évoquer dans toute sa saveur la grande figure de l'organisateur de la défense nationale au lendemain des revers de 1870. M. Gheusi, dont un auditoire nombreux saluait hier avec une visible satisfaction le retour aux lettres, a retracé avec une chaleureuse éloquence la vie mouvementée de Gambetta sa vie sentimentale surtout. Il a détruit d'absurdes légendes et montré sous son véritable jour la personnalité intime si méconnue de l'un des fondateurs de la troisième république.

Le conférencier fut vivement applaudi.

COURRIER ^ESl^TTRES

A la Société Chateaubriand La Société Chateaubriand a tenu récemment, sous la présidence du docteur Le Savoureux, sa 27° réunion de travail chez Mme M.-L. Pailleron.

La comtesse de Durfort présenta des documents inédits relatifs à une société financière formée en 1811 par des parents et des amis de Chateaubriand, pour constituer à celui-ci, pendant dix ans, une rente lui permettant de se consacrer à son Histoire de Frarice. le docteur Le Savoureux, trois lettres inédites de Chateaubriand à Choiseul-Goùffier; M. Amédée Outrey, deux lettres inédites qui apportent de nouvelles précisions sur le séjour de Chateaubriand à Athènes; Mlle Daremberg, une étude où elle démontre que l'exil de Chateaubriand à Dieppe, én 1812, est imaginaire M. Aubrée, des documents imprévues sur le mariage de Lucile de Chateaubriand avec le chevalier de Caud.

Le prix de la meilleure thèse Le jury chargé de décerner le « Prix de la meilleure thèse de Lettres vient de se réunir, à la Sorbonne, sous la présidence de M. Joseph Bédier, de l'Académie française, administrateur du Collège de France. Parmi les thèses soutenues dans toutes les Facultés de France au cours de l'année scolaire 1935-1936, il ,a fixé son choix sur celle de M. Maurice Levaillant, Chateaubriand et Madame Récamief. ̃ Dîner littéraire

En l'honneur de Mme Yolande Foldès, lauréate du Grand Prix International du Roman de 300.000 francs, pour son livre La rue du Chat-qui-Péche, l'Association artistique et intellectuelle internationale Porza organise un dîner et une soirée qui auront lieu à l'Hôtel Lutétia, le lundi 21 décembre, à 19 h. 45, sous la présidence de S. Exe. le comte Khuen-Hedervary, ministre de Hongrie, assisté de M. Jean Vignaud, président de la Société des Gens de Lettres. L'auteur parlera de son oeuvre, et Mme Paulette Pax, directrice du théâtre de l'Œuvre, lira des fragments de la traduction française.

Inscriptions au secrétariat de l'Asso'ciation artistique et intellectuelle internationale Porza, 14, rue de l'Assomption, Paris 16° (Auteuil 73-69).

Les Alguàziis.

Fenîlleton dn Figaro du 20 Décembre 1936

(26).

ÙOMBRE

SM LE MUR CHAPITRE XII

L'affaire du petit singe

(Suite.)

̃ Mon cher garçon Elle ricana, comme embarrassée vous êtes si bizarre Je ne sais jamais avec vous ce qui va s'ensuivre 1 Oh oui, peut-être, fit vaguement Reggie. Et alors ? Qui est-ce ? Non, répondit fermement la vieille dame. Vous êtes dans l'erreur et je n'accuse personne.!

Elle semblait avoir mis de côté sa pose juvénile, et son attitude était

iïéven'ué simple. -̃'

LA ̃¥IE FÉMININE ET 'MONDAINE

AUJOURD'HUI

Bienfaisance. 15 5 heures Représentation da « Julie Postel », de Debout, par Art et Foi. (Au profit de l'Union d'aide aux Russes).

Deuils. 10 1, 45 Messe pour les morts de F.I.D.A.C. (Saint- Louis des inva:;des).

iiiiiûiiiiiii iiiiimiiiiitiiiiuiimiiiimiiimiia

COURS

S. A. R. la Princesse Juliana et S. A. S. le prince de- Lippe-Biesterfeld ont signé hier, à l'hôtel de ville de La Haye, les bans de leur mariage, qui, on le sait, sera célébré le 7 janvier. Pour marquer la cérémonie, un feu de joie a été allumé dans un des districts de La Haye et brûlera sans arrêt jusqu'au jour du mariage.

LL. MM. le Roi George et la Reine Elizabeth, rétablie de son attaque de grippe, ont quitté le 145 Piccadilly hier après-midi, pour se rendre a Royal Lodge, Wjndsor, où ils passeront le week-end.

S. A. R. le Prince héritier d'Italie est arrivé à Cassel, où il est allé rendre visite à sa sœur la Princesse Mafalda, et à son beau-frère, le Prince Philippe de Hesse.

Son séjour à Cassel durera quelques jours.

On se rappelle combien la regrettée Reine Astrid aimait à s'incliner avec une douceur et une bonté inoubliables vers les humbles, en ajoutant aux objets remis son ineffable sourire.

N'est-il pas infiniment touchant d'apprendre que les petits Princes vont renouveler ce geste légendaire en inaugurant la distribution des jouets et bonbons de l'arbre de Noël des stations de plein air ? `

Alors que Leurs Altesses Royales se rendront seules à une fête enfantine, on se réjouira de songer combien opportunément et malgré leur jeune âge ils y vont non pour recevoir, mais pour donner, avec cette charité qui ne connaît pas de frontières, puisqu'elle s'adresse à plus de trois mille enfants venant de cent soixante écoles communales et libres, et qui ont fréquenté les parcs des stations de plein air l'été dernier. Cette fête aura lieu aujourd'hui, au grand manège du palais d'Egmont.

^NS_JJS__AMBASSADES S. Exe. M. Charles Corbin, ambassadeur de France à Londres, est à Paris, pour un court séjour au George-V. S. Exe. l'ambassadeur de France et la vicomtesse de Fontenay ont donné une très belle réception en leur hôtel, à Versailles, pour fêter l'élévation à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur de M. W. Nelson Cromwell, l'éminent juriste américain.

Ce grand ami de notre pays pratique non seulement une admirable philanthropie, mais voue à la France une amitié profonde depuis qu'il fut témoin, pendant la guerre, des épreuves supportées par le peuple français et de son héroïsme. Il 'a manifesté ses sentiments de la façon la plus efficace dans d'innombrables circonstances.

Au cours de la réception, te maître Adolphe Borchard a joué plusieurs œuvres de Chopin et Liszt avec son talent bien connu.

S. Exe. le ministre des Pays-Bas et Mme Loudon ont offert, Mer, en l'hôtel de la légation, une réception à l'occasion de la signature des bans du mariage de S. A. R. la Princesse Juliana et de S. A. S. le prince B. de Lippe-Biesterfeld.

La colonie hollandaise au grand complet assistait à cette réception; Des hymnes furent chantés en l'bonneur des fiancés royaux et de charmantes allocutions contenant de respectueux et vibrants souhaits de bonheur à l'adresse de la Princesse royale et du prince Bernard furent prononcées.

Le ministre et Mme Loudon faisaient les honneurs de la réunion avec leur bonne grâce habituelle.

BIENFAISANCE.

Aujourd'hui dimanche, à seize heu- res, au Salon de l'Enfance, 11, rue Royale, représentation des petites élèves de la Centrale d'Art dans leurs danses et musique, au profit de l'œuvre Sauvons les mères et les bébés, reconnue d'utilité publique. Goûters gratuits pour les enfants. Entrée 2 franc?.

̃ •' JT

CERCLES ï

L'Union Littéraire présidée par M. André Tatiegrain, assisté du comte de Griffon-Sénéjac, chancelier, et du docteur Le Noble, vice-chancelier convoque ses sociétaires pour demain, à quinze hetffésV" "168, faubourg Sâint- Honoré, afin d'entendre ia Conférence de M. Maurice Donnay, de l'Académie française, sur « Le rire, le comique et l'es- prit.» Mme Albert Lebrun, présidente d'honneur de l'association, honorera cette réu- nion de sa présence.

Un cocktail de fin d'année a été donné, au George-V, par MM. Jacques et Henri-Bernard de Puybélle, directeurs du Palmarès des Sports. Parmi les nombreuses personnalités sportives qui assistaient à cette brillante réunion M. Becq de Fouquières, directeur du Protocole; M. Armand Massard, président du Comité olympique français M. Maxime Ducrocq, président du Conseil international de ln chasse; M. François Edmond-Blanc, M. Marcel Léser, Mme Irene Popard, M. René Fiquct, M. René Lacroix, M. Marcel Aube, président du Ski-Club de Paris M. Tristan Bernard, le comte Antoine de La Chevasnerie-Libault, M. Krikor Agathon, le baron

C'est une chose horrible et que je ne comprends pas. Je vous ai prié de venir pour découvrir ce que cela signifie. Je suppose que je puis vous traiter en ami 1

Je ne suis ici que parce que vous me l'avez demandé, madame, et si vous voulez savoir ce que tout cela veut dire, il faut que vous m'aidiez, vous Rappelez-vous que lorsque j'enquête sur un crime je n'ai pas d'ami et je ne suis pas un ami. Elle le dévisagea, vaincue.

Seigneur Comme vous prenez les choses au sérieux fit-elle pour cacher son trouble. Que voulez-vous que je vous dise ? 2

Votre version de l'affaire est que le singe a été tué par un poison narcotique introduit dans une banane, poison plutôt' violent. La première question qui se pose est celleci Qui a pu empoisonner la banane ? Les domestiques C'est ce qui semblerait le plus naturel. Qui sont-ils ? 2

Mais c'est absurde Qs sont chez moi depuis des années. Et Graves elle fit, une, grimaçe en nommant son dévoué maître, d'hôtel les dirige à -meryeiUe, Vous lte con-

G. Pacquement, le général Gombeau, le coJo- ¡ nel de Savy, le commandant Goujeon, M. et 1 Mme Pierre Brunet-Joly, M. Drigny, M. Roche d'Eàtrèz, M. Bernard Schmetz, M. Raoul-: Louis Heïdé, M. Fétix Ayat, M. Léopold Muscat, etc.

Le Club de la Jeune Fille de France est fermé jusqu'au début de l'an nouveau et rouvrira en janvier 1937.

•s*

NAISSANCES

M. Marcel de Marchêville et madame, née Marie-Magdeleine de Montbel, sont heureux de vous faire part de la naissance de leur fille Marie-Christine. 30, rue Spontini.

jt.

MARIAGES

C'est en présence d'une assistance nombreuse et des plus élégantes qu'a été célébré, hier, en l'église Notre-Dame de Griice de Passy, le mariage de donna Valdetta Grifeo di Partanna, belle-fille et fille de M. Chédeville, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et de Mme Chédeville, née Ruffo di i Calabria, avec le baron de Schonen fils du baron de Schonen, décédé, et de la baronne, née Felcourt.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le chanoine Chenesseau, professeur à l'Institut catholi.que, qui prononça une très belle allocution.

S. M-fe-Hèine de- Portugal -s'était fait .représenter, par Mme Bo.uriat de. Randal, sa -dame d'honneur. Les témoins de la mariée étaient le prince Ruffo di Calabria, le comte Ruffo di Calabria, ses oncles, et le général marquis de Brantes pour le marié S Exe. lé comte Ch. de Chambrun, ambassadeur de France; le comte Rœderer, ses oncles, et le baron Jacques de Serrigny son beau-frère.

Après la cérémonie religieuse, une très belle réception a été donnée par Mme Chédeville pour les parents et amis des jeunes mariés.

Hier 19 décembre a été célébré, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Anne-Marie Lemaresquier, fille de M. Charles Lemaresquier, architecte en chef des bâtiments civils, commandeur de la Légion d'honneur, et de madame, née Ribaucour, avec M.'Michel Debré, auditeur au Conseil d'Etat, fils du professeur Robert Debré, professeur à la Faculté de médecine, médecin de l'hôpital Hérold, membre de l'Académie de médecine, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née DebatPonsan, décédée. -̃'•

Les témoins étaient, pour le marié •. M. Jules Jeanneney, président du Sénat; pour la mariée: M. Joseph Lemaresquier, officier de la Légion d'honneur, capitaine de frégate.

On nous annonce, de Bruxelles, le mariage de Mme Annette Philippson, fille de ;M. Maurice Philippson et de madame, née Wiener, avec le major de l'aéronautique Luigi Gagliani; attaché de l'air à l'ambassade d'Italie, fi's du général Francesco Gagliani et de madame, née Buffo.

En l'église Saint-Etienne, à Mantes (Seirie-et-Oise), a été béni hier le mariage de Mlle Colette Limnander de Nieuwenhove avec le comte René d'Ercêville, ingénieur civil de l'aéronautique, sous.lieutenant de l'armée de l'air. Les témoins étaient, pour là mariée: le baron Raoul Limnander de Nieuwenhove, chevalier de l'ordre de Léopold, croix de guerre, son oncle, et le baron Armand Limnander de Nieuwenhove, son frère pour le marié le comte B, de Lévezou de Vesins, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et le comte R. Bernard de la Frégeolière, chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, ses oncles.

naissez, du reste, il ne commet jamais d'erreurs

Bon, acquittons la domesticité. Il reste donc vous et Miss Lynn. II fit une pause et Lfady Rosnay roula des yeux effarés. Et les invités. qui habitent en ce moment au château. Qui sont-ils ? '1

Il y a une demi-douzaine *de personnes Sir Bingham Wilton et sa femme, les Hammets et Simon Osmand. v

Oh Osmond 1. Mais ce. n'est pas tout. Et les joueurs de golf ? 2 Vous les avez vus ? Les Harlèy et les Darett, je .suppose 1

Une dame Harley je crois et le jeune Darett jouaient avec Miss Lynn et Osmond.

Mais ils ne comptent pas. Ils ne demeurent pas ici et viennent seulement jouer au golf. Alix m'a dit que les Harley ont une propriété dans les environs et je crois que les Darett passent le week-end chez eux. Je ne les ai pas encore vus ni les uns ni les autres.

Donc les Harley-Darett," absents de Langton jusqu'après la catastrophe, sont éliminés. R/este vous, Miss Lynn, les Wilton et lés Ham-

 gauche*: Mlle Madeleine Languin dont le mariage avec M. Pierre Veilhomme a été béni hier en l'église Saint-Jean-Baptiste de la Salle. A droite. Mlle Christine de Berc dont le mariage, avec le vicomte François de Rafelis de Broves a été célébré hier en l'église de la Madeleine. (Studio îlartin-Lorelle et Phot. Dorys.) iiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiitiiiiiiiiiiiitiiiiiiiitiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Le mariage de Mlle Alouis Szilard avec M. Jacques Boistel vient d'être célébré, ainsi que nous l'avons annoncé, en l'église de la Madeleine, en présence d'une nombreuse et élégante assistance. La jeune mariée portait une.très belle robe signée Worth.

'itimimiitiiiiimtiiijmiuiiiniiiimmiiuuMUitfMuniiiHHMMk

A gauche Mlle Liliane Barthélémy dont te mariage avec M. Jean Galippe vient d'être béni en l'église NotreDame de l'Assomption. A droite Donna Valdetta Grifeo di Partanna dont le mariage avec -le baron de Schonen a «te célébré hier en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy. (Studio Martin-Lorellè.)

(tiiiiiiiiiittiiiiiiiiitlltliiiiililtimiMiimiiwmiiiiiitiiiiiiiiiiiiim DtUlLb

Les obsèques de la marquise de Versainville-Odoard, née Marie Grandin de l'Eprevier, -pieusement décédé dans sa quatre-vingt-dixième année," ont été célébrées le 17 .décembre en l'église, de Versaînville.

Le deuil était conduit par le marquis de Versainville-Odoard, fils de la défunte le capitaine de frégate de La Rochefoucauld, le duc de La RocheGuyon et le comte Jacques de La Rochefoucauld, ses petits-fils; MM. Alfred, Georges, Charles et Gilbert de. La Rochefoucauld, Pierre et Jean-Dominique de La Rochefoucauld, ses arrière-petitsfils le marquis de Triquerville, le comte Pierre d'Oilliamson, conseiller général du Calvados, ses neveux du côté des dames, par la marquise de Versainville-Odoard, sa belle-fille la duchesse de La Roche-Guyon et la cointesse Jacques de La Rochefoucauld, ses petites-filles Miles Monique et Charlotte de La Rochefoucauld, Mlle Geneviève de La Rochefoucauld, ses arrière- 1 petites-filles la marquise de Triquer-

met Osmond aussi. comme meurtriers possibles de Cupide. Et alors ? 1 Ne soyez pas macabre. Wilton et Hammet, impossibles à mêler à cela.

Eliminons-les donc, ces innocents. Ce qui nous laisse Osmond, Miss Lynn et. vous 1 Un des trois, Lady Rosnay 1

̃>– Comment pouvez-vous ?. Sa voix s'étrangla.

Curieuse affaire, commenta Beggie. Au fait, pourquoi Osmond est-il ici? .̃• ̃̃[''̃] •̃ -y Que voulez-vous dire ?.

Nous n'avançons guère, fit Reggië en souriant. N'êtes-vous pas de mon avis ? Et cela, parce que vous ne dites pas la vérité.

Monsieur Fortune Dans cette exclamation,, la grande dame reparut en elle un instant puis elle se décida à reprendre son attitude railleuse. Mon cher garçon ne jouez pas l'homme supérieur 1 Vous êtes ridicule 1

Je ne suis ni l'un ni l'autre, répliqua Reggie. Je vous conseille seulement de faire appela votre bon sens. Vous avez à m'expliquer antre i chose que la mort du singe. Ce n'est

(ville, la comtesse Henri de Bouillé, la i comtesse Guillaume de Bouillé et la comtesse Pierre d'Oilliamson, ses nièces. ̃

M. Robert Trébor, président du syndicat des directeurs de théâtres de Paris, vient d'avoir la, douleur de perdre sa mère. Mme Alfred Fleurieau, née Louise Giguet, décédée accidentellement dans sa quatre-vingt-cinquième année- Les obsèques seront célébrées demain lundi 21 décembre, à onze heures précises, en la chapelle Saint-André d'Antin, 24 bis, rue de Petrograd. Réunion à la chapelle.

II n'a pas été envoyé de lettre de faire part, le présent avis tient lieu d'invitation.

Nous apprenons la mort de Mme Pierre-Clément Pardieu, décédée à Paris le 18 décembre.

Elle était la sœur de MM. Jacques et Paul Brach.

Les obsèques seront célébrées demain lundi 21 décembre, à onze heures et demie, à Juvigny-sous-Andaine (Orne). M. Henri Tréchot, commandeur de la Légion d'honneur, président de sociétés coloniales, membre du conseil supérieur de la France d'outre-mer, vient de mourir.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Abel Sayve, décédée en son domicile, 9, rue de Noailles, à Versailles, où les obsèques auront lieu demain lundi -21. décembre, à dix heures, en l'église Sainte-Elisabeth. De la part de M. et Mme. André Péan de Saint-Gilles et de \M. et Mme Jean Péan de. SaintGilles, ses enfants et petits-enfants. On se réunira à la maison mortuaire, à neuf heures trois quarts. Ni fleurs ni couronnes. Cet avis tient lieu de fairepart.

Nous apprenons la mort de Mme Charles de Billy, née Courtois. Les obsèques se feront demain lundi 21 décembre au temple de l'Etoile, 54, avenue de la Grande-Armée, à onze heures précises. Prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes. Le présent avis tient lieu de faire-part.

On annonce, de Montréal, la mort, survenue à l'âge de soixante et onze ans, de M. Richard Smeaton White. membre du Sénat canadien depuis 1917 et propriétaire du journal « Montréal Gazettes.

On annonce la mort

De Mme Henri Cournault, née Drouet, à Nancy; de M. Pierre Maron, à Nice; de Mlle Moniaue Babron de M. Jacques Lefebvre, à Paris; de M. Raoul Videau, à Bordeaux; de M. André Placé, à Connerré (Sarthe) de M. Frédéric Herrenschmidt.

PETIT CARNET

La semaine de Noël dans les Grands Magasins du boulevard Haussmann. Pour faciliter les achats de leur clientèle, les Grands Magasins des Galeries Lafayette et du Printemps resteront exceptionnellement ouverts le mardi 22, le mercredi 23 et le jeudi 24 décembre, jusqu'à dix-neuf heures trente. Les fleurs suffisent au bonheur. A toute occasion, pour la joie de vos amis et de vous-même, demandez à la maison Moreux de vous en faire une choix subtil et délicat 72, avenue Victor-Hugo. Passez joyeusement la nuit du Réveillon à l'Hôtel Lutetia. Souper dansant. Attractions. Surprises. Prix: 95 fr. taxes comprises. Retenir sa table. JVoè7 et Nouvel An à Monte-Carlo

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pas que je m'en moque. mais enfin

Vous êtes cruel 1 cria-t-elle. C'est que je pense à la mort d'êtres humains; Vous m'avez invité à votre bal et un accident étrange a eu lieu (vous ne m'avez du reste pas dit la vérité à ce sujet). Luttrell est mort subitement chez vous le même soir, et, une jeune fille, 'également présente à votre soirée, a été trouvée morte l'autre jour. Maintenant votre singe meurt et vous me demandez de venir constater cet événement. Vous voulez que je croie à un' attentat commis contre vous. Mais êtesyous sincère ? Je n'en sais rien 1 Luttrell 1 prononça-t-elle avec mépris. La mort de Luttrell n'a rien à faire ici.

Reggie ne répondit pas.

Et' Molly Marne ? Pourquoi la mettez-vous en avant? Tout le monde sait qu'elle prenait de la morphine Ah oui, on le savait ? Tiens Tiens Et le singe ? Se droguait-il aussi Et tout le monde le savait-il ? 'l Est-ce pour me dire cela que vous m'avez convoqué ?

Ojile vous êtes cruel encore une

La Grande Maison de Blanc, Place le l'Opéra, ouvrira exceptionnellement ses magasins lundi matin à 9 heures 15. Grand choix de Mouchoirs, Services i Thé, Cravates, Sacs, Lingerie. Les plus jolis Jouets du monde. Du goût, des prix très étudiés. La marque e La Grande Maison de Blanc fera double- ment apprécier vos cadeaux. Les Grands Magasins du Bazar de l'Hôtel de Ville, du Palais de la Nouveauté et de la Samaritaine s'excusent auprès de leur clientèle de ne pouvoir, en raison du retrait de l'autorisation antérieure, rester ouverts aujourd'hui dimanche, ainsi qu'il avait été annoncé.

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répond au désir de la fidèle clientèle du Colisée et ne fait pas de prix fixe. Aussi, pour le Réveillon, vous trouverez des spécialités préparées à cette occasion et aux mêmes prix que tous les jours. Ouvert toute la nuit.

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La Journée

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SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

Messes, à 12 heures. À Saint-Antoine, Saint-Augustin, Saint-Chartes de Monceau, Sainte CloMlde, Eglise espagnole, SaintEtienne du Mont, Saint-Eugène. Saint-Eustache, Saint-François de Sales, Salnt-Françols-Xavler, Saint-Germain des Prés, SatntHonoré d'Eylau Immaculée Conception Saint-Jean l'Evangéliste, Saint-Jean- Baptiste de la Salle, Saint Marcel, Saint Médard, Saint-Nicolas des Champs, Notre-Dame d'Auteuil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre Dame de Boulogne. Notre Dame des Champs, Notie-Dame de Passy, Saint-Pierre de Chalilot, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Salnt-Séverin, Saint-Sulpice, Trinité, NotreDame de Lourdes.

Messes, à 12 h. 15. Saint-Denys du Saint-Saotement. Saint- r.ambert de vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolles. Saint-Martin des Champs, NotreDames des Victoires, Saint-Paul-Salnt-Louls, Saint-Jacques du Haut-Pas. Saint-Ambroise. Messes, à 12 h. 30. A Saint-Ferdinand des Ternes, la Madeleine, Saint-Pierre de Montrouse, Saint Roch, Saint-Philippe du Roule.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées

Etoile, 54, av. de la Grande-Armée (4 7»), 10 h..15. ,ï, Oratoire. 'HT, rue SalntrHonorô (i">. 10 h. -15.̃̃̃• ̃ ̃ ,'̃

Passy. 19. Tue Cortambert (r6«). 10 hen-i res.is..

Pentemont, 106, rue de Grenelle <7«). 10 b. 30.

Saint-Esprit. S, rue Roquéplne (8«). 10 h. 15.

Foyer de l'Ame, 7 bis, rue du PasteurWagner (lt«), 10 b. 15.

Eglises luthériennes

Hillettes, 24. rue des Arcblves (4*), 10 h 15.

Rédemption, 18. rue Chaucbat (9«), 10 h 15

Saint-Jean, 147. rue de Grenelle (7*). 10 h. 15.

Eglises libres c

Luxembourg. 68, rue Madame (6*), 10 Il. 30.

La Flamme du Souvenir

A 1S b. 30. à l'Arc de Triomphe A 0 R. P des 3". 13». 14» et I5« arrondissements. U. N. O. R. des 3», 13», 14*et 15« régions.

Conférences

A 10 heures, fi !'U. S. I. C., 18, rue de Varenne La question des loisirs », par M. Bonvolstn.

A 17 heures. 195, rue Saint-Jacques Aux Açores, à la recherche de l'Atlantlde (avec proJections), par M. Paul Le Cour.

Réunions c

A 9 h. 30, dans la cour des Invalides Rendez-vous des anciens des 147e et 347» R. I.

A 10 heures. a rentrée de l'hôtel des Invalides Réunion pour la visite du Muséel'Armée, sous la présidence du général Mar|aux.

Expositions:

A la Bibliothèque Nationale Pierre Corneille et le théâtre de son temps. A l'Orangerie des Tuileries Rubens et son temps.

A la gare Salnt-Lazore Quelques métiers de Fiance.

Au Parc des Expositions de la porte de Versailles Salon des Echanges. 44, rue La Boétle Exposition orga.nisée par les blessés de l'Ateiter Lachenal 6, rue Garanclére Exposition des cotefes de l'Ile-de-France, du Dauphlnê et de la Touralne.

Les courses

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fois 2 Je vous ai appelé parce que j'avais peur.

Oui, cela, je le crois, répartit Reggie avec un accent de satisfaction et de soulagement. C'est naturel. et parfaitement justifié Pourquoi êtes-vous si dur avec moi ? se plaignit Lady Rosnay ? 2 Pourquoi êtes-vous fâché ? 2

Je ne suis nullement fâché, répondit placidement Reggie, mais je ne puis vous offrir aucune sympathie. Vous êtes entièrement dépourvue de sentiment et vous voulez tirer votre épingle du jeu toute seule. Je ferai de même, voilà tout

Je ne comprends pas ce que vous voulez, murmura-t-elle encore. Je veux la vérité riposta Reggie, et je l'obtiendrai Le singe m'aura été utile, pauvre bête C'était cruel mais ingénieux, comme le sont beaucoup d'épisodes du drame que nous vivons. Et la cruauté attire mon attention car je ne l'aime pas.

Lady Rosnay le regardait fixement, et sous son rouge les rides de son visage décharné se creusaient. Cher petit Cupide, gémit-elle, il était si mignon, mais je ne yois pas

ÇA MODE.

JX.

LA PREMIERE

DES AMBASSADEURS Le nouveau spectacle des Ambassadeurs a offert la vision d'une salle éblouissante et ultra parisienne. Les toilettes féminines et les habits composaient un parterre comme il g a longtemps qu'une « première n'avait permis d'en noir. Le corps diplomatique c'est tout naturel aux Ambassadeurs était brillamment représenté. Dans la pénombre, les fesses pailletées luisaient comme des joyaux précieux. Des diadèmes de plumes couronnaient torieusement des têtes exquises et frêles. Et que de bijoux. que de colliers dont plus d'un avait une longue histoire 1 Bien entendu, aux entr'actes on discutait ferme autour des élégances de la pièce et l'attention se portait sur' les robes de Marguerite Pierry, vêtue successivement d'une robe d'après-midi blanche et d'un déshabillé exquis qui auraient dû retenir son mari. Comtesse de S.

De la scène à la vie

C'est un parterre singulièrement élégant qui s'est ému, vendredi soir, de l'étrange aventure de l'épouse de Charlie dans Le Pélican. Mais si le sort de Marguerite Pierry n'apparaissait guère enviable, par contre les robes qu'elle porte allumaient J'envie dans bien des regards une robe d'après-midi en crêpe blanc, aux larges manches incrustées de lamé vert et or, et un déshabillé de phosphore rosé d'une ligne très Directoire. Deux créations de Bruyère.

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PRESENTS DE FIN D'ANNEE Avez-vous vu les créations de SADDLER qui présente actuellement ses nouveaux modèles de SACS, NECESSAIRES de voya- ge et articles en cuir pour CADEAUX SADDLER 17, av. Victor-Hugo (Etoile) PARIS

SAMARITAINE: Un arrêté supprimant les dérogations au repos dominical accordées aux Grands Magasins fin décembre, la SAMARITAINE, contrairement à son annonce de la semaine dernière, ne pourra pas ouvrir aujourd'hui. Elle s'en excuse vivement auprès des foules qui profitaient, chaque année, de ce dimanche pour venir faire à la SAMARITAINE leurs achats de Noël et de Jour de l'An.

Les prix du concours littéraire de l'Office international du vin A la suite du concours littéraire organisé pav l'Office international du vin, les *>rix suivants nnt été. décernés s ̃;̃ Premier prix de mille francs à M. Emile Roudië pour le manuscrit de sa pièce lyrique Bacchus.

Prix de cinq cents francs à M. Rispal pour son livre de poésies A la gloire de la vigne.

Prix de 250 francs à MM. Andrieu, Icart, Moussat et Willemet.

Aitllllllllllllltlflllllllttlllllllllfltlltllllltllltllllllltltlllllll I GRAND CONCOURS I PHOTOGRAPHIQUE f D'HIVER du FIGARO ï « La plus belle chute à ski »

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| 20 DECEMBRE

-sri votre Oïl CHANCE d'aujourd'hui

DIMANCHE I 'Y..

^"Vn dirait qu'un sort mattcteux choisit tout exprès un dimanche pour faire naître les aspects discordants ou s'exhulte le Front populnJre.Conjointe à Saturne, op. posée à Saturne, la Lune est propice aux passions tes moins désirables des foutes. Elle annonce des discordes intimes entre l'aile gauelie et l'aile droite du Front. Un favorable aspect à Mercure n'est pas, en ce cas, rassurant. II indique que ceux dont le goût et aussi te profit personnel est de jouer de cet orchestre epér ctal y réussiront à merveille. Je ne souhaiterais pns diriger la clhsse des enfants qui vont naître. Intelligents, sournois, sans scrupules, ils auront dans leur «ne mille tours, une Imagination endlnblée. Hommes faits, ils chercheront n'importe 4>u les aliments d'une ivresse peu^ saine. Les femmes risquent de se plaire à la drogue, ou même, «i l'on ose tout dire. aimeront à s'embarquer pour Lesbos.

LE SAGITTAIRE.

pourquoi vous êtes si monté contre moi. J'aurais pu mourir comme lui. et je vous ai tout dit, mon cher Oh 1 non, non. Pendant le bal, on vous a frappée et jetée à terre et vous m'avez dit que vous ne saviez pas qui vous avait attaquée. Quelqu'un a pris votre diadème et vous prétendez qu'il ne vous a pas été volé Vous ne voudriez pas que maintenant j'ajoute foi à vos paroles! Eh bien je vous ai pourtant dit la vérité, fit-elle avec un regard moqueur. Je ne sais pas du tout corn.ment je suis tombée. Si on m'a frappée, comme il faisait noir, je n'ai pas pu voir l'agresseur. Quant au diadème, je ne porte jamais mes vrais diamants dans une pareille cohue. Celui que j'avais n'est qu'une copie en strass j'ai pris cette habitude depuis des années, depuis que l'on a volé les bijoux de Kitty Clare à l'Albert Hall.

Il. C. Bailey.

(A suivre.) '̃;̃[

Texte français de

Simova Saint-Clair.

{Copyright by Simone Saint-Clair 1936) f


SUITES DELA PREMIERE PAGE LES ETATS-UNIS ONT DES RESPONSABILITES ENVERS L'EUROPE

Qu'ils le veuillent ou qu'ils ne le veuillent pas, les Etats-Unis portent deux responsabilités, dans la crise dangereuse que traverse l'Europe. Beaucoup de gens en Amérique, comme ailleurs, disent volontiers que cette crise tient tout entière dans la mésintelligence franco-allemande et que le sort de l'Europe, celui de la paix, en dépendent. On nous permettra d'affirmer qu'aucune vue n'est plus courte ni plus erronée. Qu'il y ait entre la France et l'Allemagne un conflit d'ordre psychologique, dont les raisons s'expliquent d'elles-mêmes, c'est ce qu'on ne peut nier. Mais ce conflit est, malgré tout, superficiel. Le fond du problème n est pas franco-allemand. Il est européen. C'est le problème de l'Allemagne et de l'Europe ou plus exactement de l'Allemagne en Europe. Disons alors parce que c'est vrai que l'un des éléments les plus importants de ce problème est d'ordre démographique et économique. C'est là que la responsabilité des Etats-Unis est en cause. Cette responsabilité joue d'ailleurs, dans les mêmes conditions, vis-à-vis de l'Italie.

'Pendant plus d'un siècle, les Etats-Unis ont été formés en effet par l'immigration européenne. Leur population n'est que le prolongement de notre population continentale. Peu à peu, ce courant s'est ralenti. Puis il s'est arrêté. Les Etats-Unis ont fermé leurs portes. Il est naturel qu'ils aient fermé ces portes. On les comprend d'avoir agi ainsi. Mais se rendent-ils compte, alors, qu'ils ne peuvent pas eux qui sont sortis des entrailles de l'Europe refuser de comprendre à leur tour la gravité des accidents. congestifs que cette décision a provoqués? Se rendent-ils compte qu'ils'n'ont pour ainsi dire pas le droit moral de tenir pour fastidieux, pour ridicules, pour in- supportables, des phénomènes de surexcitation politique qui ne sont, en réalite, que des phénomènes de surcompression démographique ? C'est trop vite fait de se moquer du « panier de crabes » européen, quand on a mis soimême le couvercle sur le panier Les Etats-Unis oublient-ils qu'ils n'ont que seize habitants au kilomètre carré ?

JL/ACaDENT

-DE MARYSE HILSZ » Les pilotes hommes, en raison de leur poids, de leur force, encaissent plus facilement que les aviatrices ces réactions t/ès dures. Maryse Hilsz peut dire qu'elle revient Ae loin, s

Les blessures de l'aviatrice Une ambulance vint prendre Maryse Hilsz à Fos-sur-Mer et la conduisit avec d'infinies précautions à la clinique Bouchard à Marseille, où elle fut examinée à la radiographie par le docteur Dupeyrac.

Une luxation de l'épaule et une fracture des fausses côtes ont paru, au pre.mier examen, être les seules consé-

.-• MARYSE HILSZ

quences de l'accident. C'est un chirurgien, M. de Vernejoul, qui va s'occuper de la réduction des fractures. Mme Maryse Hilsz a fait preuve de beaucoup de courage, mais n'a pu fournir sur les

DANS LE TRAIN ALLANT

D'ANGOULEME A BORDEAUX Un voyageur

est grièvement blessé à coups de revolver

par un inconnu

Angoulême, 19 décembre. Entre ̃Montmoreau et Chalais, d,ans le train allant d'Angouléme à Bordeaux et passant à Coutras à 16 h. 30, un attentat a été commis contre un voyageur qui a été grièvement blessé de deux coups de revolver par un, inconnu. Celui-ci, a tiré la sonnette d'alarme et, profitant du ralentissement du convoi a sauté sur la voie et disparu.

L'assassin, dont le signalement était connu, a été arrêté à Saint-Christophede-Chalais.

A LYON

Trois vendeurs

de l'Emancipation Nationale sont blessés

> par les communistes (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Lyon, 19 décembre. Trois membres du Parti populaire français, MM. Iinbert, Piaymqnd, et un troisième dont on ignore le nom, vendaient cet après-midi des numéros de l' c Emancipation Natioontés sur des bicyclettes

nale »,. Survinrent des communistes, monijés sur des bicyclettes, .qui les roué-

L'autre responsabilité est moins directe. Mais elle est considérable tout de mênie. Le génie propre aux Américains, et les conditions même des terres qu'ils avaient à civiliser, ont fait de ce peuple l'extraordinaire propulseur du machinisme dans le monde. Le verbe -« s'américaniser » répond à tout un ordre de faits. Les Américains avaient même une tendance à tourner en ridicule, à humilier ceux qui se montraient réticents devant ces formes mécaniques de la civilisation. Ils ont fait perdre ainsi la tête à bien des gens, à bien des pays notamment à l'Allemagne. De ce fait, leur responsabilité se trouve aussi engagée. Elle l'est d'autant plus que les circonstances que nous venons de décrire se sont aggravées, lés unes par les' autres. La contagion américaine a « supermachinisë'» l'Europe rendant ainsi des millions de bras inutiles au moment même où les Etats-Unis se fermaient à l'immigration. Double raison pour plonger l'Europe dans une crise inextricable. Crise, qui peut la conduire les antagonismes psychologiques aidant à une catastrophe.

Des lors, les Etats-Unis peuvent-ils aider l'Europe, sinon à guérir,- du moins à rendre cette crise moins dangereuse ? Nous le croyons. Et nous croyons même, pour les raisons que nous venons de dire, qu'ils sont moralement tenus à le faire. Mais aider l'Europe, comment ? Sur le plan politique Non. Nous ne le leur demandons pas. Nous comprenons que les habitants de l'Arizona ou de l'Idaho se refusent de mettre le doigt dans des imbroglios qu'ils ne peuvent saisir. Mais il ne s'agit pas d'imbroglios politiques. Il s'agit d'un immense, d'un colossal problème économique et démographique dont l'un des termes est posé en Europe, dont l'autre s'est transposé en Amérique et qui a un siècle et demi d'existence. Dépouillant alors ce qu'il y a de superficiel et de tracassier dans ce problème, les Etats-Unis refuseront-ils de considérer ce qu'il contient d'essentiellement humain ? Refuseront-ils d'essayer de lui apporter une solution avec nous ?

Wladimir d'Ormesson.

circonstpnces mêmes de l'accident aucune indication.

Les nouvelles sont finalement rassurantes. L'aviatrice Maryse Hilsz n'est pas en danger.

Dans tous les milieux de l'aviation, à Marignane, à Istres et à Berre, on a accueilli avec joie cette nouvelle. M. Pierre Cet télégraphie à Maryse Hilsz =

Dès qu'il connut l'accident, M. Pierre Cot, ministre de l'air, a adressé à Maryse Hilsz ses vœux de prompt rétablissement et l'expression de la sympathie de toute l'aviation française.

LE CONFLIT

DE LA METALLURGIE LILLOISE

Le syndicat ouvrier

ne veut pas accepter

de sanctions

Les délégués du syndicat ouvrier de la métallurgie se sont réunis à 14 heures à la Bourse du Travail. Ils ont examiné les conditions que les patrons ont pposées dans leur lettre du préfet du Nord, et ont jugé qu'ils ne pouvaaient accepter des sanctions contre ceux sur lesquels ont été relevés des faits d'en| trave à la production, d'indiscipline ou jde violence. Les délégués s'en tiennent à l'acceptation intégrale des propositions de M. Léon Blum pour la reprise du travail. Ils ont décidé maintenant d'attendre que les patrons modifient leur position.

1 La situation à Maubeuge Maubeuge, 19 décembre. A l'issue des entretiens que M. Jossier, sous-préfet d'Avesnes, a eus avec les délégations ouvrière et patronale du bassin de la Sambre, un texte a été élaboré par les ouvriers acceptant le principe de l'évai cuation des usines contre la reprise complète et immédiate du travail. La chambre syndicale patronale n'ayant pu délibérer ce soir, se réunira lundi' après-midi pout- examiner, en séance plénière, cette proposition qui mettrait fin à la grève, par arbitrage sur la convention collective, et qui serait soumise, par ailleurs, au premier président de la Cour de cassation.

rent de coups et les blessèrent assez 1 grièvement. Néanmoins, les trois vendeurs réussirent à s'échapper et gagnèrent le proche bureau du Parti populaire français. Les communistes essayèrent d'envahir le local mais les agents intervinrent et les repoussèrent. D'importantes forces de police ont stationné, au cours de la soirée, au siège du Parti populaire français, place des Cordeliers, car on craignait que les communistes ne voulussent tenter de pénétrer par force dans les locaux.

Le mouvement

d'agitation paysanne La grève des maraîchers continue

Deux mille maraîchers se sont réunis hier, à Saint-Denis. Ils ont proclamé la nécessité de continuer la grève jusqu'à complète satisfaction de leurs revendications. Puis, pour démentir le dessein qu'on leur prête « d'affamer Paris s, ils ont fait une distribution gratuite de légumes aux chômeurs de la capitale.

A Thionville, trois mille maraîchers ont manifesté leur solidarité envers leurs camarades parisiens.

Perquisition

au « Cri du Sol »

Sur commission rogatoire de M. Demay, juge d'instruction, un commissaire aux délégations judiciaires a effectué, hier matin, une perquisition 20, rue de Liège, au siège du Cri du oSl, organe de M. Dorgères. De nombreux documents ont été saisis et remis à l'instruction.'

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE

Le discours de M. Eden aux Communes suscite un vif intérêt en Italie.

Ton s'attend à de nouvelles propositions franco-britanniques

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 19 décembre. La nouvelle déclaration de M. Edën devant la Chambre des Communes suscite comme les précédentes, un cif intérêt dans les milieux' politiques, italiens. Particulièrement digne d'attention apparaît l'affirmation de la volonté britannique d'insister sur les initiatives de renforcement de la non-intervention ,et de médiation entre lés belligérants. Une allusion dans le même sens avaiti d'ailleurs été déjà retenue après le discours précédent du chef du Foreign Office: On stime à Rome que les paroles de 51. Eden font prévoir à bref délai de nouvelles, propositions, franco-anglaises comme suite aux réponses: déjà faites à la note du'4 4 décembre par les gouvernements intéressés, et l'on suppose. que cette démarche tiendrait compte ded réserves et objections déjà formulées dans les réponses italienne et allemande c'est-à-dire qu'elle' marquerait un effort important pour concililer les points de vue opposés. ̃ Dans les sphères ordinairement bien informées, on laisse entendre que les nouvelles' suggestions seraient examinées avec le désir sincère' d'aboutir à une entente On rappelle à ce. propos que l'Italie a déjà fourni une preuve de sa bonne volonté en proclamant officiellement son désintéressement, territorial et stratégique dans les choses d'Espagne. Cette affirmation' qui est à la base du tout prochain accord ̃ méditerranéen avec l'Angleterre peut également servi.- de point de départ à un rapprochement des positions internationales dans le conflit espagnol.

D'autre part, le compromis que Londres'et Paris envisagent en ce moment sur le problème éthiopien devrait/ également toujours selon l'opinion romaine favoriser ta détente européenne que M. Mussolini a annoncée dans son discours de Littoria.

La conquête effective par1 les troupes italiennes des territoires éthiopiens encore insoumis semble avoir eu une profonde répercussion et avoir favorisé la révision des points vues tant de la part des grandes puissances ex-sanctionnistes que des peptits Etats.

M. RQOSEVELT PROPOSERAIT UNE TREVE

DES ARMEMENTS Londres, 19 décembre. On mande de Washington au News Chronicle Le bruit a couru ici d'une' intervention prochaine du président Roosevelt en faveur de la paix. On ignore la forme exacte que prendrait' cette déclaration. Mais le président proposerait, croit-on, une trêve des armements. Son projet est fortement appuyé- par d'influents groupesprivésqui font pression sur le président pour qu'il tire parti de son prestige afin de détourner les préparatifs de guerre.

Depuis sa visite à Bùènos-Aïres, le président Roosevelt désirerait voir, diton, se resserrer de plus en plus le contact entre les chefs d'Etat. On fait valoir le plaiddoyer .qu'a fait M. Roosevelt à Buenos-Aires en faveur de la démocratie, plaidoyer qui a montré sa résolution de resserrer les liens avec la Grande-Bretagne et la France.

Dans les milieux qui touchent de près le président, ds EtatsrUnis, on observe que M. Roosevelt, se. rappelant de l'échec de la Conférence économique, désire être sûr de son terrain avant de proposer une réunion de la nouvelle conférence.

LE PLAN QUADRIENNAL EN ALLEMAGNE Le général Goering aurait proclamé la nécessité immédiate

d'une mobilisation industrielle

Berlin, 19 décembre. ̃• Bien que la grand? réunion convoquée jeudi aprèsmidi par le général Gœring dut demeurer confidentielle, on a appris que trois cents personnes, venues de tous les points du Reich, s'y étaient assemblées pour écouter les déclarations du général Gœring et du führer. Un communique officiel a annoncé, en effet, que de-

vant « trois cents. hommes, de 1 écono-

mie, le général Gœring et le chancelier Hitler avaient parlé pendant: quatre heures du plan de quatre ans dans le cadre de la communauté nationale. La publication de ce communiqué n'a pas empêché les commentaires d'aller leur train. On fait remarquer tout d'abord que, contrairement à ce que l'on observe généralement dans ces document officiels, le communiqué n'indi- que pas, par la moindre allusion, quels étaient ces « hommes de l'économie », personnages de marque par conséquent. On ne précise pas non plus si les hautes personnalités dirigeantes de la Banque,, et' de l'Industrie allemande assistaient à la réunion.

En revanche, on tient pour établi que le docteur Schacht, ministre de l'économie du Reich et président de la P.eichsbank, qui, à ce double titre, aurait dû s'intéresser aux directives éco-

l LES MEFAITS DE LA TEMPETE I

Rdme-flui désire se montrer conciliante à l'égard dé M. Eden set verrait en même temps d'un bon œil un niveau d'entente avec Paris malgré sa méfiance à l'égard du gouvernement actuel conçoit fort bien qu'a une session extraordinaire de la S. D. N., réunie au plus tôt, lui soit, donnée une première satisfaction morale. On estime qu'il faut arriver degré par degré à liquider au total une situation délicate. Le jeu nuancé de la politique italienne ne cherche pas aujourd'hui à brusquer les

solutions..

M.-R. Angles.

.=

1JE DISCOURS

DU SECRETAIRE D'ETAT AU FOREIGN OFFICE EST MAL ACCUEILLI EN ALLEMAGNE

Bérlin, 19, décembre. Le discours de M. Eden à la Chambre des Communes est très mal accueilli en Allemagiie. Certains milieux politiques vont même jusqu'à dire qu'il a causé une « véritable stupeur » à Berlin. On n'arrive point à comprendre que M. Eden ait pu, pour ainsi dire, mettre sur le même « banc d'accusation s> l'Allemagne et l'Italie aux côtés de l'Union soviétique,

6.500 VOiONT AIRES ALLEMANDS AURAIENT DEBARQUE A CADIX

Londres, 19 décembre. Le correspondant du Daily Telegraph à Gibraltar annonce que dés renforts étrangers pour l'armée du général Franco continuent à arriver à intervalles réguliers dans le sud-ouest de l'Espagne après avoir débarqué dans des ports placés sous la protection des navires de guerre nationalistes.

Selon cet envoyé spécial, 6.500 Allemands auraient débarqué secrètement à Cadix au début de cette semaine. ce qui porterait à 12.000 ou 15.000 le nombre total d'Allemands se trouvant actuellemen en Espagne.

Un nouveau contingent

quitterait prochainement l'Allemagne î

Par ailleurs, le Daily Telegraph et le Manchester Guardian, donnent sur le recrutement en Allemagne des volontaires pour l'Espagne les précisions suivantes

De nouveaux contingents de volontaires nazis, évalués à' environ 2.000 hommes, quitteront prochainement l'Allemagne à destination de l'Espagne. Ces volontaires auraient été recrutés dans les diverses organisations nazies en Bavière et comprendraient des membres des S. S. et du corps motorisé, ainsi que des mitrailleurs et des tech-

niciens.

L'Angleterre interdira-t-elle à ses nationaux

d'aller combattre en Espagne? Londres, 19 décembre. Les milieux diplomatiques anglais confirment que le « Foreign Etilistment Act », qui interdit aux sujets britanniques de com-

nomiques, qui ont fait l'objet des discours du führer et du général Gœring, n'assistait pas à la réunion.

On dit, d'autre part, qu'au cours de la réunion, le général Gœring aurait pro.clamé la nécessité d'une mobilisation industrielle immédiate de l'Allemagne, déclaration qui aurait provoqué dans l'assistance une vive surprise.

Dans son exposé, le général Gœring prit durement à partie les industriels présents. Il leur reprocha de la mollesse à mettre en œuvre la grande idée du plan de quatre ans. « Ce plan, aurait-il dit en substance, fait appel à l'initiative de chacun au nom du devoir patrioti_ que qui s'impose à lui. C'est la fin qui domine' tout il s'agit de mettre l'Allemagne- en état de soutenir la grande épreuve.

Le général Gœring souligna également que, dans l'ordre des besoins, c'étaient lels matières premières nécessaires aux armements qui primaient tout.

En terminant, il aurait fait allusion aux événements d'Espagne et marqué la volonté absolue des dirigeants nazis de voir la présente guerre civile se terminer dans le sens désiré par eux.

alors qu'il n'a eu pour là France que des paroles cordiales.

La Deulsche Allgemeine Zeitung écrit

« Il faut dire avec toute la netteté nécessaire que des affirmations aussi unilatérales que celles faites vendredi à la Chambre des Communes tie sont pas de nature à préparer une politique commune des grandes puissances dans le conflit espagnol. A Londres, on se sert de deux poirs et de deux mesures pour juger les événements aussi longtemps qu'il en sera ainsi, on ne pourra pas avoir confiance dans une initiative anglaise à laauelle M. Eden a fait allusion. M. Eden poursuit méthodiquement sa politique de rapprochement avec la France et, dans le cadre de cette politique, il se laisse toujours entrainer à des incartades à l'adresse de l'Allemagne et de l'Italie. ».

VAngriff reproche à M. Eden de paraître oublier la récente lettre de M. Fernando de Los Rips, publiée par le Messaggero.

« Voilà, de nouveau, où mène l'amour irréfléchi, déclare la Berliner Bœrsen Zeitung. Pour des raisons d'opportunité politique, le ministre britannique des affaires étrangères veut ménager la « chère France ». Les expressions particulièrement chaleurerses consacrées à la fin de son discours à la cordialité des relations étroites entre la Grande-Bretagne et la France permettent de comprendre pourquoi M. Eden a complètement oublié de parler des énormes li- vraisons d'armes de la France aux bclchevistes espagnols. »

battre dans une guerre à laquelle leur pays ne participe pas, pourra s'appliquer au conflit espagnol. En conséquence, le gouvernement britannique pourra faire état de cet acte pour interdire l'envoi do volontaires en Espagne.

On précise toutefois qu'avant de prendre une décision sur ce point l'Angleterre devra être assurée qu'elle sera suivie par les autres gouvernements. Importante attaque

nationaliste

sur le front de Madrid Salamanque, 19 décembre. Le communiqué offcie Idu grand quartier général signale, à 20 heures, que sur le front de Madrid, une importante attaque a eu lieu sur VU'anueva de la Canada et les positions nevironnantes, qui ont été occupées après de très violents combats, dans lesquels les rouges ont abandonné de nombreux morts et quatre mitrailleuses.

M. MARIUS MOUTET A BRUXELLES

Brua·éIles, 19 décembre. M. Marius Moutet, ministre des colonies, qui est venu à Bruxelles pour répondre à l'invitation du Comité franco-belge d'études coloniales de la Chambre de Commerce de Bruxelles et de la Chambre de commerce française, a prononcé un discours au banquet organisé en son honneur, sous la présidence de M. Carton de Tournay, séanteur, ancien ministre.

Actualités internationales ALLEMAGNE. Par décision du baron von Neurath, ministre des affaires étrangères du Reich, le livre de M. Adolf Hitler, « Mein Kampf », devra être remis par les consuls d'Allemagne à l'étranger, à chaque couple allemand qu'ils auront marié.

BELGIQUE. La note de fa Belgique en réponse à la dénonciation unilatérale par l'Allemaqne des clauses fluviales du traité de Versailles, sera remise probablement demain.

LES CONFLITS SOCIAUX Le référendum

« d'information » sur la grève d'Asnières-sur-Oise

concluerait à la reprise immédiate du travail

Le referendum organisé, à titre de renseignements, par MM. Billecard, préfet de Seine-et-Oise, auprès du personnel de l'usine de caoutchouc Delaporte, à Asnières-sur-Oise, a. e ulieu hier après- midi.

Aucun résultat du scrutin n'a été publié celui-ci, en effet, ayant eu pour but de fournir à l'administration responsable de l'ordre, les indicatisns sur les volontés du personnel. Mais, d'après les renseignements que nous avons pu obtenir, il semble que le vote donnerait une majorité pour la reprise immédiate du travail.

Les petits loueurs de taxis fermeront-ils leurs garages ? Les petits loueurs de taxis, qui possèdent environ 6.000 voitures, se plaignent depuis longtemps déjà des lourdes charges que leur imposent les lois sociales. Ne pouvant obtenir un relèvement des tarifs, ils demandent aux pouvoirs publics un allégement de leurs charges et notamment une détaxe sur l'essence. La Chambre syndicale des petits patrons loueurs voudrait que la question fut définitivement réglée avant le 1" janvier 1937. En effet, les loueurs de voitures doivent renouveler leurs contrats d'assurances et ils veulent être fixés à cette époque sur le nombre de voitures qu'ils peuvent mettre en circulation.

Des pourparlers sont engagés au ministère des finances. Si un accord n'intervient pas bientôt, les loueurs fermeront leurs garages. Les chauffeurs, en revanche, semblent décidés à sortir les voitures malgré tout.

Quoi qu'il en soit, le conflit peut éclater d'un jour à l'autre et Paris risque de se réveiller un matin sans taxis.

Gargarisme pour les enfants et même. pour les grands Le gargarisme, d'après le dictionnaire, est une «liqueur». On ne le sait pas, ou bien on l'oublie, et l'on emploie souvent des liquides irritants. Un des meilleurs et des plus actifs gargarismes est le suivant qui a, en outre, l'avantage d'avoir un goût agréable dans un demi-verre d'eau bouillie, un jus de citron et quatre morceaux de sucre. C'est un adoucissant en même temps qu'un désinfectant, et les enfants ne feront plus la grimace

L'ASSASSINAT DE Mme GAROLA

Le contrôleur Vayrac a repris son sang-froid Tandis qu'une perquisition à son domicile d'Avignon décevait les magistrats

(Par téléphone « Figaro D)

Nice, 19 décembre.- II y' a ce soir quarante-huit heures que Marius Vayrac est arrêté et séjourne dans le cabinet du juge d'instruction sous «l'inculpation de meurtre et de vol, sans que ces deux journées de vérifications aient permis à l'accusation de marquer un seul ,point. L'enquête faite à Avignon et à Marseille, parmi les familiers de Marius Vayrac. a donné des résultats favorables à l'accusé, que tout le monde s'accorde à représenter comme un excellent époux, un ouvrier modèle et un bon camarade. Au surplus, les notes fournies sur lui par la Compagnie du P.-L.-M. sont bonnes. Cependant, le juge d'instruction nous a déclaré ce soir que. les enquêtes à Avignon et à Marseille étaient loin d'être terminées et, au début de l'aprèsmidi, une nouvelle commission rogatoire a été envoyée, dont le juge attend avec impatience les résultats. Quant aux contradictions entre les déclarations de Vayrac et celles des autres témoins de la découverte du crime. lé contrôleur du P.-L.-M. affirme qu'elles ne tiennent pas. Il s'est affolé avant-hier, nous a

Sur un terrain voisin de Millau six faux « inspecteurs »

dérobent trois avions

et mettent !e cap sur l'Espagne (Téléphone, « Figaro »)

Millau, 19 décembre. Pour la prémière fois car le départ précipité de e Drouillet, « le pilote du Négus », ne saurait constituer un précédent des avions ont été dérobés, sur un aérodrome, en présence des gardiens, sans aucune intervention policière efficace. Le vol a eu lieu ce matin, vers 9 heures, au terrain d'aviation de Millau-Larzac, se trouvaient quatre avions appartenant à l'aérp-club de' J'Aveyron. Le gardien, M. Ferréol, étéait prévenu, par téléphone, vers huit heures un quart, pai' lIe chef pilote Aldias, qu'une Commission du ministère de l'air se rendrait ,au camp pour visiter les .appareils et inspecter les installations. Le chef-pilote demandait que toutes facilités fussent accordées aux divers membres de la délégation. La communication était à peine terminée que six personnages, élégamment vêtus, se présentaient comme les envoyés de M. Pierre Cot. Ils s'enquirent tout ,d'abord du fonctionnement de l'école de pilotage, de l'état du terrain, des possiblités d'un terrain plus rapproché Millau, et procédèrent à l'examen des appareils. Ils ne paraissaient nullement pressés. Au cours de la conversation avec le gardien, qui est également mécanicien, ils convinrent d'effectuer un vol aux abords immédiats de Millau, afin de rechercher le terrain d'atterrissage qu'ils désiraient pour l'aérp-club.

Inquiétude.

Les appareils sortis et mis en marche, ils prirent place dans lels trois avions et s'envolèrent dans la direction de l'ouest.

Ce n'est qu'une heure plus tard que le gardien, alerté d'ailleurs par un des dirigeants de -l'aéro-çlub, comprit que les monoplans ne reviendraient plus. Vers l'Espagne.

Des trois appareils volés, deux sont des Potez 58 'et' le troisième un Potez 43. Il ne reste sous le hangar qu'un Caudron 59, réformé de l'armée, qui en avait fait don à l'aéro-club.

Dans la région, cette affaire provoque force commentaires. On s'accorde généralement à penser que les trois appareils subtilisés avec cette audace étonnante ont gagné l'Espagne, sans idée de LEGION D'HONNEUR

̃

Ministère de l'intérieur

Est promu au grade d'officier: Mgr Pelt (Jean-Baptiste), évêque de Metz (Moselle). Chevalier du 24 décembre 1926.

Est nommé chevalier (à titre posthume) M. Tournier (Edmond), lieutenant au corps de sapeurs-pompiers de Lyon (Rhône). Décédé victime de son devoir, le 18 décembre 1936.

Demain le prix du litre de lait sera augmenté de 0 fr. 10 La Fédération des coopératives et syndicats laitiers de là région de Paris, représentant 50.000 producteurs, vient de décider que le prix de vente du lait au détail à Paris serait porté de 1 fr. 50 à 1 fr. 60 le litre, à dater du lundi 21 décembre 1936. s

Le prix, ainsi fixé définitivement pour la courte période hivernale, tient compte de la situation économique générale, du renchérissement. des frais de production, et également de toutes les nouvelles charges sociales imposées dans le cycle du traitement et de la distribution du lait.

L' hiver L

sans grippe /7P \?

> oui. > â vçc du & c^>ym RHUM ̃ c-^rM^

KECRITA

̃ RECONNU LE MEILLEUR!

déclaré M" Cotta. son avocat, qui représente M" Henry Torrès, sous l'avalanche des questions du juge. Il a perdu la tête, qu'il n'a point très forte, du reste. Attendez le prochain interrogatoire et vous verrez si tout ne sera pas éclairci. » La venue à Nice de sa femme et de son beau-père, arrivés ce soir, l'a beaucoup encouragé il a repris toute son assurance. s

Reste le témoignage de la femme mystérieuse qui, dans le rapide de Strasbourg-VVintimille, reçut, une nuit de juillet dernier, la visite d'un vilain monsieur qu'elle croit être Marius Vayrac. Celui-ci ne redoute pas cette confrontation, pas plus que celle qui doit avoir lieu avec le couple qui lui aurait signalé que dans le compartiment se trouvait, auprès du cadavre de Mme Garola, un tube de verre brisé. Ce couple ne s'est pas encore présenté à la justice. Les présomptions de culpabilité qui sont pour l'instant entre les mains de la justice semblent donc bien fragiles, et celle-ci n'a pas dit, croyons-nous, son dernier mot.

Jean. Rouillot.

Au déjeuner de la presse diplomatique, MM. Antonesco et Yvon Delbos célèbrent l'amitié franco-roumaine La presse diplomatique française a offert hier un déjeuner en l'honneur des journalistes roumains qui ont accompagné M. Antonesco dans sa visite à Paris. Le ministre des affaires étrangères de Roumanie et M. Yvon Delbos avaient bien voulu accepter d'assister à ce déjeuner..

Le syndic de la presse diplomatique française, M. René de Valfori, a souhaité la bienvenue à ses hôtes. MM. Antonesco et Yvon Delbos ont répondu en des toasts cordiaux célébrant l'amitié francoroumaine.

M. Antonesco a déclaré notamment « Ma visite en France apporte un complément indispensable aux prises de contact que j'ai eues à, Belgrade, à Prague et à Varsovie. La France étant l'alliée, des Etats de la Petite-Entente, ainsi que de la Pologne, il était nécessaire que je vienne discuter et mettre au point à Paris les questions qui se posent, non seulement au sujet des relations francoroumaines, mais aussi au sujet des relations de la France et de ses différents alliés avec les autres pays.

» Je crois pouvoir dire que les entretiens que j'ai eu l'honneur d'avoir avec les membres du gouvernement français ont été utiles et fructueux.

» M. Delbos et moi avons décidé de continuer dans l'avenir, de façon suivie, nos échanges de vues sur toutes les questions intéressant la situation européenne et en particulier celles concernant les relations de toute sorte entre nos deux pays. La prochaine session ordinaire du Conseil de la S. D. N. de janvier constituera une première occasion de reprendre un contact qui vient de s'avérer si cordial et si efficace. »

A son tour, M. Yvon Delbos a, au cours d'une brève improvisation, célébré d'abord l'amitié franco-roumaine qui, à la suite des conversations de Paris, apparait plus forte et plus solide que jamais. Au cours de l'après-midi^M. Antonesco a assisté la réception offerte par M. Yvon Delbos en l'honneur des correspondants des journaux étrangers et de la presse française. Le ministre des affaires étrangères de Roumanie s'est entrétenu ensuite avec M. Pierre Viénot.

Le détournement

du wagon de poudre Un cheminot de Xarbonne, le mécanicien Lacombe, vient à son tour d'être inculpé dans cette affaire.

Lacombe, qui tenait des propos le montrant très averti des détails de machination, avait, de plus, orienté dans la gare de Xarbonne ceux qui, lors du passage du wagon, le 14 novembre, étaient venus s'assurer de sa direction.

Lacombe .a néanmoins été laissé en liberté provisorie.

P4101p*~

Académie des Beaux-Arts L'Académie des Beaux-Arts a désigné comme vice-président pour 1937 M. Pontremoli, directeur de l'Ecole des BeauxArts.

La belle orfèvrerie à des prix très étudiés est ^k. m poinçonnée

US


Informations politiques

La réforme fiscale au Sénat Le rapport de M. Abel Gardey Mardi viendra. en discussion, devant le Sénat, le projet de loi sur la réforme fiscale. Dans son rapport qui vient d'être distribué, î&. Abel Gardey, après avoir rappelé que le projet de réforme fiscale a été conçu par le gouvernement afin de' réduire tout d'abord le fardeau qui pèse sur la production et la circulation des richesses, d'établir ensuite une discrimination équitable entre les diverses catégories de revenus,enfln de demander à la richesse acquise une contribution plus large que par le passé aux charges de la nation. M. Abel Gardey signale que la Commission des finances tient à marquer sa volonté de ne pas placer la réforme envisagée sous l'inspiration de telle ou telle conception politique ou sociale.

Au sujet de la refonte des tarifs de l'impôt général sur le revenu, M. Abel Gardey enregistre avec satisfaction la simphfication apportée au calcul de cet impôt par la fusion des deux barèmes actuellement existants.

En ce qui concerne le renforcment du contrôle proposé par le gouvernement, M. Abel Gardey estime que si le contrôle doit être minutieux et précis, il ne doit être ni aveugle, ni tracassier. Quant à la réduction de la charge fiscale grevant la production et la circulation des richesses, celle-ci consiste essentiellement dans la substitution à la taxe actuelle sur le chiffre d'affaires d'un impôt une fois perçu au dernier stade de la production. A cet égard, M. Abel Gardey redoute que la réforme proposée ne se traduise momentanément par une perte de recettes pour le Trésor, mais considérant que les charges pesant sur les denrées périssables et sur les transports de marchandises ont été sensiblement allégées, il se montre favotable à la mesure.

En ce qui concerne la plus large contribution demandée aux gros revenus et à la fortune acquise, le rapporteur général fait observer que la Commission des finances ne se refuse pas à priori à examiner des dispositions tendant à accentuer la place qu'occupe dans l'ensemble de nos contributions, l'impôt personnel équitablement progressif.

C'est dans ces conditions que la Commission a pensé qu'elle pouvait accueillir, en dehors de toute pensée politique, un appel supplémentaire à la fortune, à condition que celui-ci fût prudent et modéré, et en quelque sorte compensé par plus d'équité dans l'assiette de l'impôt.

La Commission a accepté le texte adopté par la Chambre en ce qui concerne. 1 impôt général sur le revenu, mais elle a limité le taux réel de l'impôt à 30 0/0 au maximum. Par contre, il lui a semblé nécessaire de disjoindre la disposition augmentant les tarifs de l'impôt sur les successions. Elle a estimé tout d'abord que des taux aussi élevés que ceux qui étaient prévus ne pouvaient manquer d'accentuer la fraude successorale et l'évasion des capitaux et, d'autre part, que du point de vue social le barème proposé aboutirait à ruiner complètement les familles s'i7 venait à être appliqué à intervalles rapprochés à un même actif.

Le budget devant

la commission sénatoriale des finances

La commission sénatoriale des flnan#*s a tenu hier deux séances.

Elle a adopté les budgets des Monmaies et Médailles, de l'Imprimerie nationale, du Travail et des Colonies avec de notables réductions.

Une discussion s'est instituée sur les conséquences de la réforme administrative des assurances sociales et mandat a été donné au rapporteur spécial, M. Valadier, d'insister sur les retards et sur les abus qui étaient constatés, ainsi que sur la nécessité d'une rapide mise

an point.

La commission a ensuite adopté, sous réserve, d'assez nombreuses diminutions de crédits, les budgets de la Santé publique, des Poudres, de l'Enseignement technique et Ecole Centrale, des Travaux publics 1" section et travaux publics Mines, ainsi que de la présidence du Conseil et Economie nationale. Elle a, en outre, jugé nécessaire d'exiger pour la création des nouvelles fonctions administratives demandées par le ministère de l'Economie nationale l'intervention d'une loi spéciale fixant le mode de recrutement et le statut de tous les agents. A titre provisoire, la commission a autorisé l'inscription des crédits jugés nécessaires pour le bon fonctionnement de ce département ministériel.

Le scrutin sur l'ensemble du projet de budget

Chiffres rectifiés

Les chiffres du scrutin annoncés hier matin à la Chambre sur l'ensemble du projet de loi portant fixation du bud- get général de 1937, étaient de Pour l'adoption 489; contre 106. Or, après vérification, ces chiffres iont les suivants

Pour l'adoption 484; contre 73. Au Congrès des maires

de France

M. Marchandean, député-maire de Reims, a pris la parole hier au Congrès des maires, à Tours. L'orateur a fait l'éloge de la fonction de maire.

« Là où est l'autorité, a-t-il dit notamment, doit rester l'autonomie. Elle évitera l'anarchie qui, sans elle, serait à craindre et qui ébranlerait l'édifice de l'Etat tout entier, l'autorité du maire doit demeurer intacte dans le cadre de la loi et personne ne doit y porter atteinte. »

La propagande

des républicains nationaux Le congrès annuel des cours de conférenciers et de documentation des républicains nationaux s'est ouvert hier -"matin à Tours, en présence de M. de Monicault.

Au banquet des Syndicats médicaux

M. Henri Sellier, ministre de la santé publique, a présidé hier soir, au Palais d'Orsay, le banquet de la Confédération des syndicats médicaux. Le ministre a prononcé un discours sur les moyens de conserver à la profession médicale son caractère social.

A l'Union interparlementaire Le groupe français de l'Union interparlementaire a offert un déjeuner aux membres du comité exécutif de l'Union interparlementaire. M. le comte Carton de Wiart, ancien président du Conseil et ministre d'Etat de Belgique; M. Bergmann, sénateur de Suède; le général baron Lang, de Hongrie; M. Makovski, président du Sénat de Pologne; M. Estebrich, député aux Cortès d'Espagne, et M. Boissier, secrétaire général de l'Union.

M. Vincent Auriol, ministre des hnanets, avait accepté de présider le déjeujser, auquel assistait également M. Bastid, ministre du commerce.

UNE PROPOSITION <

DU PREFET DE LA SEINE Deux emprunts pour équilibrer le budget

de la Ville de Paris Pour les gager, les contribuables seraient frappés

de 14 centimes additionnels

La Commission du budget du Conseil municipal de Paria s'est réunie, hier, à l'Hôtel de Ville. Les deux préfets assistaient à la séance.

M. André Puech, rapporteur général du budget, a proposé de prendre en considération le désir exprimé par le ministre de l'intérieur de ne pas recourir dès maintenant à un relèvement des tarifs. Mais il a fait toutes réserves sur la méthode qui consiste à suppléer à des recettes normales et justifiées par des avances de Trésorerie de l'Etat, méthode qui ne peut être admise qu'à titre tout à fait exceptionnel et temporaire. La Commission du budget a approuvé cette manière de voir.

Pour faire face à l'insuffisance de recettes du budget de 1936 et à l'excédent de dépenses du budget de 1937, le préfet de la Seine a proposé deux emprunts gagés par 14 centimes additionnels. La commission du budget a envisagé de faire subir aux demandes de crédits présentées par l'administration de très importantes réductions, et de demander comme gage 10 centimes additionnels seulement. La Commission a décidé d'inclure dans les propositions de dépenses celle résultant de l'augmentation de 600 unités de l'effectif des gardiens de la paix. augmentation réclamée par le préfet de police comme urgente et, Indispensable.

NOUVELLES DIVERSES

L'affaire Serge Lifar

est renvoyée

L'affaire Serge Lifar a été appelée, mais, en l'absence motivée de M* Garçon, elle a été renvoyée aux premiers jours de janvier. ri L'affaire Dorgères

Sur commission rogatoire de parquets de province, M. Demay, juge d instruction, a fait opérer par la police judiciaire plusieurs perquisitions dans Paris. Il s'agit d'informations judiciaires ouvertes contre M. Dorgère et tous autres pour délits d'attroupement et délits connexes.

Le « Voltaire de Houdon est mis sous scellés

A la suite de l'incident soulevé par M. Wahl à la vente Coty, au sujet du « Voltaire de Houdon, des plaintes avaient été déposées par M" Lacan, au nom de M. Roland Coty, Me de MoroGiafferri au nom dé Mme Saurin et par M* Virotte au nom de deux commissaire-priseurs.

Le Parquet, à la suite de ces plaintes, a chargé M. Normand, juge d'instruction, d'ouvrir une information pour entraves à la liberté des enchères. Les- avocats plaignants, auxquelss'était joint M° Toulouse pour M. Moulin, liquidateur, se sont rendus chez le

Avis aux porteurs de titres du nouvel Emprunt

Le ministère des finances communique II est précisé que les obligations 3 1/2 0/0 (catégorie A) et 4 0/0 (catégorie B) émises en application du décret du 17 décembre 1936 sont admises dès maintenant en règlement des droits mutation par décès quelle que soit la date d'ouverture de la succession ou la date de déclaration de l'actif successoral.

En attendant la délivrance des titres, les débiteurs de ces droits pourront présenter à l'administration de l'enregistrement le reçu qui leur aura été délivré au moment de la souscription.

Les délais de règlement afférant aux droits susceptibles d'être acquittés par remise des titres souscrits seront suspendus jusqu'à délivrance de ces titres.

Toutefois, les intérêts moratoires prévus par le code de l'enregistrement continueront de courir pour tenir compte de ce que, aux termes de l'article 5 du décret susvisé les obligations des catégories A et B sont reprises à 140 francs pour 100 francs de valeur nominale, plus la portion du coupon couru au jour de la remise des titres.

Certificats d'or

Dès demain 21 décembre et jusqu'au 14 janvier 1937 inclus, les certificats négociables au porteur délivrés par la Banque de France, soit sur présentation des récépissés de cession d'or, soit à l'occasion des nouvelles cessions d'or, seront admis aux négociations officielles, au comptant, à la cote à titre spécial.

Ces certificats représentent le droit, reconnu par l'article 6 du décret du 16 décembre 1936 aux porteurs de récépissés de cession d'or à la Banque de France et aux détenteurs d'or, de souscrire aux obligation du Trésor 3 1/2 010 1936 catégorie A, émises en application du décret précité. Les cours cotés correspondront au droit à la souscription d'un capital nominal de 100 francs des obligations du Trésor 3 1/2 0/0 1936 catégorie A, étant rappelé qu'en raison des quotités de coupures prévues pour lesdites obligations (200, 500, 1.000, 10.000, 100.000 fr.) les souscriptions ne sont admises que pour des multiples de 100 francs d partir de 200, le muliple 300 étant excepté.

Exceptionnellement, les livraisons consécutives à ces négociations devront être effectuées le 15 janvier au plus tard.

MOTS CROISES=ÉNIGMES

Problème du 20 décembre

Horizonfaiement. I. Vente a un seul acquéreur par des copropriétaires. II. Le bourguignon est particulièrement estimé. 10. Sert de clé Annonce une importante partie Fin de participe. IV. Abonde dans une forêt après l'orage Pronom. V. Modes d'inflorescence. VI. Considérés. VII. Sert à préparer la matière de la soie. VIII. Ce qui donne naissance à des objets semblables Ville de Prusse. IX. Au-dessus de l'écu Elle débute généralement bruyamment. X. Compagnie Jugé inutile par les nudistes. XI Le contraire d'un camée. XII. Caractère de ce qui est étrange. XIII. Supprimés dans un certain langage. XIV. Permet de bâtir des châteaux à l'étranger Milien où un fait se produit.

Marguerite Couret na pas tué

les deux fillettes confiées à sa garde Un transport de justice a eu lieu hier matin, à neuf heures, rue des Pyrénées, dans la maison où deux fillettes ont été asphyxiées, le 3 novembre dernier, par le gaz.

Dès le lendemain du drame, tout le quartier accusa la bonne de l'infirmière Ohereaux d'avoir volontairement asphyxié les deux enfants.

M. Larricq, le juge d'instruction, a voulu se rendre compte par lui-même et sur plac? du degré de culpabilité de la bonne, Marguerite Couret.

Cette dernière, assistée de ses défenseurs. MI Raymond Hubert et Wilhem, a été extraite de la prison de la PetiteRoquette et. amenée rue des Pyrénées, où se trouvait la mère, Mme -Chereaux, partie civile. assistée de M' Pierre Weill. Des confrontations, constatations et témoignages, il résulte que tout le quartier a subi comme une espèce d'autosuggestion contre la bonne. Ji parait définitivement établi qu'elle n'est pas une criminelle et qu'une partie des circonstances se sont tournées contre elle. Mais si elle n'est pas coupable d'un double meurtre, elle reste gravement responsable d'imprudence et de négligence.

Quand elle fut incommodée par l'odeur du gaz, elle aurait dû ouvrir la fenêtre et fermer la porte de la cuisine. Si elle avait inspecté cette cuisine, elle aurait vu que le robinet n'était pas fermé si le robinet avait été fermé, le tuyau mal fixé n'aurait pas sauté sous la pression du gaz.

Elle aura donc à répondre devant la justice de sa négligence.

juge et lui ont demandé de mettre sous scellés le « Voltaire acheté par le comte de Charvières, ce qui a été fait. M. Normand a délivré une commission rogatoire à la police judiciaire aux fins d'enquête.

Rème voulait encore s'évader Georges Rème. que ses évasions ont rendu célèbre, a été interrogé, hier, par M. Gloria n, juge d'instruction, en présence de M" Henry Torrès et Doubossarsky, au sujet du vol du quai d'Orsay. L'inculpé a déclaré que tout ce qu'il avait dit à la police était de la fumisterie et qu'il avait menti pour se faire offrir un voyage à Montparnasse, afin d'en profiter pour s'évader à nouveau. Mais son plan, mûrement réfléchi, a échoué.

Un chômeur martyrisait

des enfants

Le tribunal des enfants, présidé par M. Lhuilier, après plaidoiries de M" Georgie-Myers et Mouarge, a condamné à six mois de prison le chômeur Louis Herisson, qui avait martyrisé son fils et les deux enfants d'un premier lit de sa femme ils étaient âgés de 18 mois, 7 et 11 ans.

Le mystère de la poudre verte A la suite d'un dernier interrogatoire, en présence de M°" Isorni et Ribeyrol, le pompier Fauveau n'a pas paru en possession de tous ses moyens. M. de Girard, juge d'instruction, a chargé le docteur Claude d'examiner l'inculpé au point de vue mental.

GAZETTE DES TRIBUNAUX L'affaire de l'Electro-Câble La 11° chambre correctionnelle, présidée par M. Contersein, s'occupe depuis le 27 novembre de l'affaire de l'ElectroCâble, dans laquelle sont inculpés M. François-Marsal comme président du conseil d'administration. et M. Gérard, directeur.

La société dut déposer son bilan à la suite de la révolution espagnole, qui arrêta les travaux des chutes du Tage, et de la crise mondiale.

L'instruction, qui dura quatre ans, amena l'inculpation de dividendes fictifs à propos de la Société d'équipement des voies ferrées.

M. le substitut Patin a reconnu qu'il existait des circonstances atténuantes. Après la partie civile, M" Raymond Rosenmark prit la parole au nom de M. Gérard. Sa plaidoirie s'attacha essentiellement à dégager le rôle de M. Gérard, à démontrer sa bonne foi, à marquer l'injustice qu'il y aurait à confondre tous les administrateurs ou directeurs de sociétés, à ne point distinguer entre les entreprises sérieuses et les habituels clients de la section financière. Il a rappelé que le mouvement d'opinions qui a déclenché l'ère stawiskienne avait été animé contre les escrocs de carrière et que, aujourd'hui, dans le calme retrouvé, personne ne comprendrait plus que les mêmes rigueurs s'exerçassent à l'égard de personnalités qui, comme M. Gérard, ont donné à une industrie un essor prodigieux.

Mo Rosenmark a discuté un à un les griefs de l'accusation, démontrant qu'on ne relevait contre M. Gérard aucun faux dans les bilans, qu'on lui reprochait seulement des erreurs. »

M" Rosenmark continuera le 24 dé.cembre.

Verticalement. 1. Elles précipitent la défaite des rouges. 2. Langue de terre Fin de participe. 3. Deux cents Sacrifice. 4. Celles de Barbier sont célèbres Eprouvé Le peuple y porte ses idoles, 5. Agréments dans l'exécution d'une œuvre musicale Etat pas du tout brillant. 6. Phonétiquement pas jeune Pronom Se foule moins depuis qu'il y a des chalands à moteur Mousse dans la patrie d'Alfieri. 7. Un futur soldat s'y appuye Initiales d'une colonie française Prénom masculin. 8. Précède de peu un pieux départ Poète anglais ami de Byron. 9. Est pour certains l'occasion d'un retour à la sagesse Pronom. 10. Un traité qui y fut signé donna la Franche-Comté à la France Elles sont dangereuses quand elles sont nues. Solution

du problème du 13 décembre

SUR UNE PISTE

Le Stade municipal multisports

et le projet

ettejMJet

à retardement

Lettre ouverte

à M. le Sous-Secrétaire d'Etat aux Loisirs et aux Sports Par ARMAND MASSARD.

Vous ne serez pas surpris, monsieur le ministre, de me voir recourir à des procédés identiques à ceux employés par votre entouraqe direct. L'un de vos conseillers techniques les plus of ficiels n'a-t-il pas mis à profit l'organe auquel il collabore pour combattre un projet soumis à l'aréopage que vous avez créé sous le nom de conseil supérieur de l'éducation physique et auquel il appartient lui-même ?

Au titre de conseiller plus municipal et général que technique permettez-moi donc de vous signaler, en toute objectivité, une erreur de manœuvre, dans laquelle ie prends bien volontiers ma part de responsabilité. Si je la prends d'ailleurs, c'est à l'effet de la mieux dégager.

Au cours de débats souvent animés, que vous présidiez, parfois avec une patience mise à rude épreuve, et à laquelle on ne peut que rendre hommage, la question du f utur stade stade multisports de la porte de Saint-Cloud a été l'objet de controverses ardentes"' voire trop passionnées.

Pour ma part, je me suis efforcé d'y apporter le maximum d'esprit de conciliation dont j'étais capable. C'est ainsi, vous avez pu le constater, que je n'ai nullement combattu un projet de dernière heure (ayant un peu l'air apporté dans le seul but de faire échouer une réalisation déjà bien tardive pour pouvoir être utilisée dés l'ouverture de l'Exposition de 1937) et qui consistait à faire incorporer une piste couverte de course à pied dans les stades destinés à abriter des pratiquants de sports trop longtemps déshérités, et rescapés grâce aux généreux concours offert par un sport plus fortuné, le tennis.

Je m'étais rallié à ce projet, parce que je le croyais utile et parce que le président de la fédération intéressée avait acquiescé à sa nécessité. L'insistance de l'auteur de ce prnjet « à retardement (qui est lui aussi l'un de vos conseillers techniques), a failli tout faire échouer. En définitive, qrâce à l'esprit,conciliateur déployé par tous, et plus spécialement par M. le directeur du Plan de Paris, on a pu scinder les deux projets l'utile (aux sportifs) et 'l'agréable (à l'entourage ministériel) et le résultat définitif n'aura pour conséquence fâcheuse, après votre jugement rendu à la manière de Salomon, que de priver le stade municipal multisports d'un million retiré au bénéfice de la piste couerte si âprement revendiquée fe extremis.

Or, j'apprends aujourd'hui que le président de fa Ligue parisienne d'athlétisme, mon excellent et sportif f collègue André Boulard qui se re- gimbe d'ailleurs de n'avoir pas été consulté conteste complètement l'utilité d'une telle création, et qu'une personnalité dont la compétence fait autorité en la matière, abonde dans le même sens, dans une argumentation oue je me permettrai de placer sous vos yeux dans un prochain exposé. f 't ..t' t

J'ai pensé que ces faits méritaient d'être divulgués, et je veux croire que nous partagerez cette opinion, monsieur le ministre, avec l'assurance de ma sportive considération. Armand Massard.

DANS LA BANLIEUE

BORDELAISE

Un jeune médecin est abattu par un mari jaloux

Puis le meurtrier se donne la mort

Bordeaux, 19 décembre. II y a un an environ, le jeune docteur Jean Capsec, ancien interne des hôpitaux, installé dans la banlieue bordelaise, à Gradignan, connut, au cours d'une visite cnez des amis, Mme Dubreuil, pour laquelle il concut une vive sympathie, qui devint bientôt un amour réciproque. Mme Dubreuii avait eu, parait-il, de multiples deboires conjugaux et, il y a quelques jours, elle quittait son domicile, en annonçant à son mari, représentant de commerce, qu'elle se retirait dans sa famille à Rueil.

En réalité, Mme Dubreuil rejoignit à Gradignan le docteur Capsec qui, estimant que son état de nervosité justiliait quelque inquiétude, la conduisit, peu après son, arrivée, dans une maison de repos du quartier du Couryneau, à Talence.

Jeudi, le docteur Capsec rendit visite à Mme Dubreuil, avec laquelle il déjeuna. Mais hier, M. Uubreuil vint chez le docteur Capsec, dont il connaissait l'adresse contenue dans des lettres qu'il avait interceptées.

Je ne sais si ma femme est ici ou ailleurs, dit-il au docteur, mais je suis assuré que vous connaissez sa retraite. Je vous tue comme un chien si vous ne me conduisez pas auprès d'elle. » Et sortant de sa poche un revolver, il menaça le docteur Capsec et l'obligea à monter avec lui en automobile Au moindre geste d'appel, je vous tue », ajouta M. Dubreuil.

« On ne m'échappe pas, si près `^ du but »

Le médecin obéit, non sans avoir de-, mande pour son amie la vie sauve. L'automobile franchit alors rapidement les six kilomètres qui séparent Gradignan de Talence. Devant la grille d'entrée, le docteur Capsec voulut prier M. Dubreuil de le précéder, mais ce dernier ricana

Non, non, dit-il, on ne, m'échappe pas si près du but. »

Une légère bousculade aurait eu lieu à ce moment entre les deux hommes. Le docteur ayant franchi d'un pas rapide la cour qui précède le pavillon de la maison de repos pénétra, le premier dans le vestibule. Il n'avait pas fait deux pas que quatre coups de feu retentissaient le docteur Capsec, atteint par tous les projectiles que venait de tirer M. Drubreuil, s'affaissa. Son état est désespéré.

Tournant ensuite son arme contre luimême, le meurtrier se tira un coup de revolver dans la tempe droite. Il a succombé.

L'ART ET LA CURIOSITÉ

Le manuscrit. des Complaintes de Laforgue adjugé 30.000 fr. La vente des autographes et des manuscrits, que dirigeaient hier, à l'Hôtel Drouot, M" Edouard Giard et Etienne Ader, assistés de M. Pierre Berès, avait attiré les collectionneurs les plus passionnés. La lettre de M. Léon Blum, écrite à Pierre Louys en 1890, dont les journaux ont cité des extraits, fut poussée à 1.100 francs par M. B'ioch, sur départ à 630 francs deux poèmes du même auteur furent adjugés 250 et 390 francs. Mentionnons, parmi les enchères les plus importantes (n° 18), Un poème autographe d'André Chénier, 4.450 francs (n»' 19, 20 et 21), les manuscrits de Claudine en ménage, de Claudine s'en va et de La Retraite sentimentale de Colette, 39.000 francs Une correspondance du comte de Gobineau avec Ch. d'Héricault, 3.125 francs (n° 56), le manuscrit de Messaline, de Jarry, 3.300 francs (n° 87), le manuscrit de Bubu de Montparnasse, de Ch.-L. Philippe, 18.000 francs (n° 91), celui de Marie Donadieu, 7.500 francs (n° 93), Une correspondance de Proust, 6.500 francs (n° 112), le manuscrit des Trois Impostures, de Toulet, 3.400 fr., et (n° 122), un manuscrit de Villiers de l'Isle-Adam, 2.400 francs.

M" Henri Baudoin et Robert Bignon, assistés de MM. Pape et Max-Kann, ont obtenu, au cours de la vente de la succession de Mme X. (n° 13), une peinture par Cuyp La Chasse aux canards, 35.550 francs (n° 14), une, toile attribuée à Drouais, 7.600 francs, et (n° 126), six fauteuils d'époque Régence, garnis de tapisserie au point, 11.000 francs. M* Etienne Ader et M. André Schœller, dispersant des tableaux modernes, ont obtenu (n° 27), un pastel, par Guirand de Scevola, 3.500 francs (n° 58), une toile par Boudin, 6.200 francs (n° 91), une toile par Forain, 4.500 francs (n° 116), une peinture par Gustave Moreau, 8.500 francs (n° 145), une toile par Ziem, 5.000 francs, et (n° 160), un buste de Jean-Paul Laurens par Rodin, 7.000 francs.

Maurice Monda.

Le catalogue de M. Marcel Lecomte Nous venons de recevoir cette intéressante plaquette, qui offre aux amateurs des estampes originailes des xix'

~JI

Problème 11 B bis

A. REYNALD

Carreau A R6 6

Trèfle R D V ̃>

Cœur R » 2

Carreau V 10 4 B Carreau 9 8 Trèfle 8 7 6 C Trèfle A 10 9 Pique A c Pique 0 Cœur 6 t a Gœur 0 10 9 Carreau 0 S 3 2

Pique 3 2

Cœur V 8 7

Atout Carreau.

'A joue et fait toutes les 9 ̃ levées. La solution paraîtra le 23 décembre Solution du problème 114 bis paru le 10 décembre

A. BBTNAIiD

i" D joue cœur R A » » 3

C » » 5

B » » 2

3" D » » A A » » 4

C » » 7

B » pique 5

B » » R A » » 3

C » » A

4° C joue cœur D B » oarr.6 6

A » pique 8

A » » V C » » 2

B » » 7

6° A » » 9 C » »

B > » 10

7»B » » D A » trèfle 9

C s pique 6

A et B font encore 2 carreaux et 4 trèfles. Discussion C avant l'as de plmie et rien qu'un trèfle a bien fait de pousser à 3 cœurs. Quant à D, la déclaration de 4 trèfles, après que A avait soutenu B à pique, lui fait peur et il n'ose plus aller à 4 cœurs, qu'il aurait d'ailleurs faits d'après la disposition des cartes.

A et B font 5 levées à pique et ils en auraient fait autant à trèfle, mais du moment qu'un Chelem ne se dessinait pas d'après les déclarations Ils ont agi sagement en se limitant à la simple sortie. Notons d'autre part que si D avait attaqué par un trèfle et non par un cœur A et B auraient fait tout juste leur contrat.

«^ Ai Ai a.

Le catalogue général des disques ODEON

1936-1937

EST PARU

Le réclamer dans toutes

les bonnes maisons ou au siège 11, Fbg Poissonnière, Paris (9e)

Les délices de la tablé

LES PETITS PLATS

ET LES GRANDS

(Recettes demandées)

FLANICHB

Ayex 750 gt. de fromage gras. an peu nié et apprêté depuis une dizaine de jours. Maniez-le sur la planche à pâtisserie, avec les mains, afin de le réduire en pâte onctueuse ajoutez même quan- tité de beurre, un peu de sel et 8 œufs. Etendez cette pâte, détrempez-la avec un verre de lait, et lorsqu'elle sera de la consistance d'œufs battus, incorporer, peu à peu, les 2/3 de 4 litres de farine. La pâte étant bien liée, saupoudrez-la d'un peu de farine, maniez-la à plusieurs reprises, doucement, au cours d'une demi-heure, puis étendez-la avant d'en faire une masse. Laissez-la reposer 1/4 d'heure, roulez-la en long coupez-la pour en former vos Flaniches (petits flans) de l'épaisseur de 2 doigts mettez sur du papier beurré dont vons façonnerez les bords, faites cuire 30 minutes à four moyen. (Cuisine flamande.)

FRUITS RAFRAICHIS

Prendre des fruits de saison poires et pêches bien fondantes, abricots et bananes pelés et émincés. Ajouter fraises (petites ou grosses), frambboises, groseilles blanches et rouges, égrappées amandes fraîches mondées, etc.

Disposer ces fruits dans une timbale reposant t dans la glace, en les mélangeant bien les arroser avec du sirop à 30 degrés, parfumé au kirsch ou au marasquin, selon le goût, et les laisser macérer pendant une heure ou deux, en les sautant fréquemment.

GASTRONOMIE HAVRAISE Prélude, voulons-nous croire, au renouvellement des festivités de l'an dernier, de plaisantes manifestations gastronomiques ont eu lieu, ces jours derniers, dans la ville de François Jer. Aucun de ceux qui s'intéressent à l'art du bien-manger, ne sera surpris d'apprendre qu'elles furent l'œuvre de MM. Georges Lefèvre et Daniel Bondonnat, tes-

et xx' siècles, un choix considérable de lithographies de Daumier, de beaux lalustrés romantiques et modernes et une série superbe d'ouvrages sur les beauxarts. Appian, Buhot, Bracquemond, Chasseriau, Corot, Daubigny, Delacroix, Doré, Forain, Gavarni, Goya, Isabey, Jongkind, Manet, Meryon, Millet, Nanteuil, Raffet, Steinlen, Rodin, Lautrec, Whistler, Zorn, etc., figurent dans ce recueil que l'on peut se procurer, 18, rue de Seine.

Objets d'art anciens

Après exposition le mardi 22 décembre, M* Michel Bivort et M. Ed. Pape disperseront le mercredi 23, à la salle 10, de beaux objets d'art, tableaux, miniatures, sièges, meubles, tapis et tapisseries du xviii*' siècle. Catalogue chez M. Michel Bivort, 3, avenue du Coq. Expositions d'aujourd'hui GALERIE JEAN CHARPENTIER. Exposition après décès. Ecrin de Mme N. Bijoux ornés de brillants, émeraudes, rubis, saphirs et perles. M* Etienne ADER MM. Cartier, Falkenberg, R. Linzeler et H.-D. Fromanger.

HOTEL DROUOT. Salle S. Exposition après décès. Tableaux. Porcelaines. Objets de vitrine. Argenterie. Etains. Sièges et meubles. M* Raymond Oudahd, commissaire-priseur; M. Pierre Lamy, expert.

HOTEL DROUOT. Salle n* 6. Exposition publique. Collection d'un amateur. Objets d'art de la Chine. Gravures anciennes. Porcelaines et faïences anciennes. Bronzes. Meubles. MI LÉON FLAGEL et ETIENNE Ad'eb MM. Maurice Rousseau, Max-Kann, Portier, Damidot et Lacoste.

HOTEL DROUOT. Salle 11. Exposition publique. Succession de M. C. Tableaux anciens. Objets d'art et meubles des époques Louis XV et Louis XVI. Importante collection de cadres anciens. M" Henri BAUDOIN, com- missaire-priseur MM. Guillaume et Dillée, experts.

HOTEL DROUOT. Salle n" 12. Exposition publique. Objets d'art et d'ameublement, principalement du dixhuitième siècle. M' Etiennb Adeh M. Pape.

RADIO Dimanche 20 décembre 17 h., LYON P. T. T.: Concert de la Société

des Grands Concerts de Lyon {direction M. Wit-

ski avec Mme Balguerie, cantatrice et Mlle Lejébure, pianiste Ouverture du Songe d'une nuit d'été (Mendelssohn) Concerto pour piano et orchestre (Beethoven) Les Prières {Caplet) Soii de piano La Sulamite (.Chabrier).

20 h. 30, STRASBOURG (Orchestre dit Abbé Boch) Oratorio de Noël (Saint-Saens) Vieux Noël allemand, Concerto en si bémol pour harpe et orch. d'archets (Haendel); Deux Noëls français Entre le bœuf et l'âne gris (harm. p. Reysz) Qu'en un instant (Debousset) Jésus de Nazareth (Gounod); Schlummerlied, Wiegenlied (Brahms); Andante p. flûte, harpe et orch. d'archets (Mozart); Soli de violon Andantino (Martini) Chanson Louis XIII et Pavane (Coitperin) Lerchengesang (Mendelssohn).

,20 h. 30, PARIS P. T. T. Sophie, opéra-comique en trois actes, livret de Tiercelin, G. Docquois et Aubert, mus, de Levadê. Orchestre et chœurs, dir. Rosenthal.

Lundi 21 décembre

La Tour Eiffel, grâce à M. Robert Honnert, avait su réunir la musique et la poésie dans une même émission. Le symbolisme, 'évoqué ce soir, semble moins heureux le concert, s'il est bien choisi, est lourdement chargé. A Paris P. T. T., deux émissions successives à retenir, pour des raisons fort différentes. Suisse Romande conserve toujours son goût pour la musique des plus contemporaines. P.-D. T.

19 h. 35, SUISSE ROMANDE Concert de musique contemporaine Trio pour hautbois, clarinette et basson (P.-O. Ferroud) (In Mémoriam) Les Sérénades, petite cantate sur des textes romantiques pour soprano, alto, hautbois et violoncelle (Paul Hindemith) Concerto pour voix, harpe, violon, alto et violoncelle (création) (H. Meyrorawiez). 20 h., PARIS P.T.T. Demi-heure des compositeurs Florent Schmitt Les Barques (poésie de R. de Montesquiou) Musique sur l'eau (poésie de A.-Samain) Chant Mlle Chalende au piano, l'auteur Sonatine en trio, M. Lefèvre et Mme Corradlna Mola Trois danses pour piano par Mme Gordon-Bocane.. 20 h. 30, PARIS P.T.T. Théâtre La Petite scène Le Critique, de Sheridan, traduit par Detacre, mise en ondes par Mlle Marie-Ange Rivain. Les Fêtes de Bacchus, un acte de Schniltzer, traduit par Anna Clauser.

20 h. 45, TOUR EIFFEL Concert symphonique (direction M. J. Clergue), avec Mme Branèze, cantatrice, M. Bonnert, M. Verroust et la Chorale de Mlle Gouverné, Mme Hildebrand et M. A. Rivain. « Poésie et musique ». Le « Symbolisme », causerie par Ed. Dujardin.

ORCHESTRE

13 h. 15, RADIO-PARIS Orchestre de chambre Poulet.

17 h. PARIS P.T.T. Orchestre de chambre de l'O. S. P.

20 h. 30, VARSOVIE Concert du Conserva- i Mire.

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pectivement président et secrétaire général de ce Salon gastronomique, par quoi la grande cité maritime prit enfin sa juste place dans l'armoria! culinaire. M. Lefèvre, qui tient « bureau de haulte chaircuiterie », avait eu l'ingénieuse idée d'aménager une de ses vitrines en ferme alsacienne et d'y installer, pour le plus vif agrément du public accouru une accorte spécialiste ès « gavages » d'oies, ta cordiale Marie, laquelle opérait en grand costume et non sans grâce, à la grande satisfaction, semblait-il, de ses pensionnaires. En effet, Pélagie, Philomène, Pulcherie, Radegonde, Victoire et Zénaïde (tels étaient les noms des palmipèdes reconquis) paraissaient bien considérèr le maïs cuit entonné, comme un simple amuse-bec, et dès que replacées dans leur box, séchaient de la plus généreuse émulation une seconde pâtée dont l'ingestion était laissée à leur bénévole appétence. Après avoir contemplé à souhait ce spectacle entre tous encourageant, nombreux furent ceux qui, abandonnant la rue Victor-Hugo pour la rue de Paris, se rendirent Hôtel de Normandie, au restaurant du Filet de Sole, où M. Daniel Bondonnat avait organisé des journées alsaciennes, au cours desquelles on put déguster de véritables mets d'origine cochonailles authentiques de Colmar, tarte aux oignons, boudin de langue, roulades aux pistaches, bœuf salé et fumé, cervelas en salade, avec les choux rouges et le raifort le potage à la moelle, le brochet farci, le civet de lièvre aux nouilles, le boefielpastetlas, le essen-im-beekenoff, les eierkueh les lewerknephle, le kafferkrautz enfin, le populaire kougelhopf, sans omettre le familial

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EXPOSITION

INTERNATIONALE

DEsARTS'IPES

TECHNIQUES

dans la vie moderne

PARIS-1937

NOMBREUSES MANIFESTATIONS

ARTISTIQUES, SCIENTIFIQUES,

LITTÉRAIRES ET SPORTIVES

MAI-NOVEMBRE W

20 h. 45, RADIO-PARIS Concert par l'A. des Anciens élèves du Conservatoire.

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 16 h., PARIS P.T.T. Concert d'orgue par Mlle Roget.

20 h., COLOGNE Musique de chambre. 20 h. S, RADIO-PARIS Mélodies par Mlle Samson.

20 h. 15, STRASBOURG Concert d'orgue par M. Rich.

20 h. 30, NATIONAL ANGLAIS Sonate en ut op. n° 3 de Beethoven.

21 h., BORDEAUX-LAFAYETTE Concert (Quatuor Calvet et Marcel Ciampi).

21 h., STRASBOURG Musique de chambre i Le Quintette instrumenta) de Paris.

21 h. 50, POSTE PARISIEN Quintette de Brahms.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 19 h. 30, LONDRES REGIONAL Rapsodies par l'Orchestre B. B. C.

20 h. 32, POSTE PARISIEN Demi-heure d'hu-

mour.

21 h. 30, BRESLAU Noël, dans le mode bavarois et tyrolien, avec chants, chœurs et orchestre.

OPERA

19 h., VIENNE, Obéron, opéra de Weber. 20 h., BRUXELLES FRANÇAIS Andromaque, tragédie en 5 actes de Racine, musique de scène de Saint-Saëns.

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schwowebrtdel, m peu en avance sur Noël, cette année. C'est dire qu'on était au sein même de l'Alsace gourmande, et bien loin de ces menus approximatifs, dans lesquels le jambon d'industrie et la choucroute de conserve prétendent, le plus sou- vent, à représenter une des grandes provinces de gueule française.

Il sied de dire que S. D. Cur I", prince élu des gastronomes, assisté de son Grand Aumônier soussigné, tint à présider ces agapes, bien faites pour séduire Son Honnêteté Gourmande, après avoir été saluer, sur le terrain de ses exploits, l'experte spécialiste, dont le doigté, si nous en croyons Frère Jehan Lepovremoine, fait du « gavage » non plus un supplice, mais une caresse.

Camille La Broue.

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Les gourmets vont à l'Auberge Jean, parce que Jean fait sa cuisine lui-même, attentif à tous les détails il n'emploie que des produits de choix, car Jean satisfait les plus difficiles. Pour vos réceptions, téléphonez-lui, car il livre tous ses plats à domicile. Spécialités coq au vin, foie gras frais, toute l'année. 8, rue des Volontaires. Suf. 39-72.

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LE THEATRE

91 patuûi que.

Charles Dullin va mettre en scène « Chacun sa vérité ».

Le premier spectacle que montera Charles Dullin à la Comédie-Française sera Chacun sa vérité, de Luigi Pirandello. Lapiece, reçue en 1935, ne devait passer que plus tard, mais, en raison de la mort de l'auteur survenue récemment, M. Edouard Bourdet a décidé d'en avancer la date dans le dessein d'honorer la mémoire du célèbre dramaturge italien. M. F Administrateur reçoit. Nous avons dit quelle brillante assemblée était accourue, l'autre soir, à la Comédie-Française, pour assister à la présentation du Chandelier, dans la mise en scène de Gaston Baty.

On avait vraiment l'impression que la Comédie-Française reprenait sa place de premier théâtre de Paris. La réception qui suivit confirma cette impression. Il y avait là tout ce que Paris compte de plus marquant dans la société et le monde des lettres et du théâtre. A ceux qui avaient assisté à la représentation se joignirent beaucoup d'autres invités, en particulier des comédiens et des comédiennes qui avaient joué sur d'autres scènes.

Le président de la République resta près d'une demi-heure parmi les invités de M. l'Administrateur et de Mme. Edouard Bourdet.

La fête se prolongea très tard dans la nntt, sans rien perdre de son éclat, et tout était mis en œuvre pour

PROGRAMME DES THÉATRES

LA SEMAINE

DANS LES SUBVENTIONNES

OPERA. Lundi, à 8 h. 30 Le Bar. bier de Séville. Mardi, à 8 h. 15 Gala annuel de la Caisse des retraites. Mercredi, à 8 h. Salomé, Gi.selle. Jeudi, à 8 h. Faust. Vendredi, à 8 h. 45, spectacle de ballets Coppelia, Le Roi nu. Promenades dans Rome. Samedi, à 8 h. Lohengrin. COMEDIE FRANÇAISE. Lundi, à 8 h. 30 Esther, Les Plaideurs. Mardi, à 8 h. 45 L'Ecole des Maris, Le Chandelier. Mercredi, à 9 h. Denise. Jeudi, à 2 h. 30 Corneille et Richelieu. Le Cid; à'8 h. 45 L'Ecole des Maris, Le Chandelier. Vendredi, à 2 h. 30 La Rabouilleuse; à 8 h. 30 Corneille et Richelieu, Le Cid. Samedi, matinée poétique à 4 h. 30 à 8 h. 45 L'Ecole des Maris. Le Chandelier. Dimanche, à 2 h. 30 L'Ecole des Maris, Le Chandelier; à 9 h. La Rabouilleuse.

OPERA.COMIQUE. Mardi, à 8 h. 30 Le Roi d'Ys. La Pantoufle de Vair. Jeudi, à 8 h. 15 Carmen. Vendredi, à 1 h. 30: La Bohème, La Rosière du Village; à 8 h. 30 Mignon. Samedi, à 8 h. 30 Les Contes d'Hoff.mann. Dimanche, à 1 h. 30 Manon; à 8 h. Lakmé, La Pantoufle de Vair. ODEON. Lundi et mardi, relâche. Mercredi, rép. gén. de Le Jour de Gloire. Jeudi, mat. Tartuffe, La Bonne Mère; soir. L'Epervier. Vendredi, mat. L'Epervier; soir. Le Jour de Gloire. Samedi, mat.: Le Jour de Gloire; soir. L'Epervier. Dimanche, mat. L'Epervier; soir. Le Jour de Gloire.

EN MATINEE

COMEDIE. FRANÇAISE (Rich. 22-70). à 2 h. 30 Le Chandelier (MM. Brunot, Bertin, Escande, J. Bertheau Mmes Mad. Renaud, Casadesus, etc.) L'Ecole des Maris (MM. Dessonnes, Lafon, J. Weber, Mmes J. Sully, Delamare, etc.) OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 1 h. 30: Werther (MM. Luccioni, Lanzone; Mmes R. Gilly, Rolland). Orch. M. Tomasi. La Rosière du Village (Mlle Bysanti, M. Constantin Tcherkas). ODEON (Dant. 58-13), à 2 h. 30: Le Cid (MM. L. Pascal, Wasley, Seigner; Mmes Silvaln, Cnurtal, etc.) Louison MM. Raymond Girard, Baconnet Mmes Marinier, Ronvier, etc.)

Même spectacle qu'en soirée

Ambassadeurs, 3 h.; Antoine, 2 h. 45; Arts, 3 h.; Atelier, 3 h.; Athénée, 2 h. 45; Bouffes-Parisiens, 3 h.; Capucines, 3 h.; Deux-Masques, 3 h.; Etoile, 3 h.; Gaité, 2 h. 30; Gd-Guignol, 2 h. 45 Gymnase, 2 h. 45 Hu- mour, 3 h.; Madeleine, 3 h.; Mathu- rins, 3 h.; Michel, 3 h.; Michodière, 3 h.; Montparnasse, 2 h. 45; Nouveautés, 2 h. 45; Œuvre, 2 h. 45; PalaisRoyal, 3 h.; Pigalle, 3 h.; Porte-SaintMartin, 2 h. 30; Renaissance, 3 h.; Saint-Georges, 3 h.; Théâtre de Paris. 3 h.; Variétés, 3 h.; Vieux-Colombier, 2 h. 45.

FEUILLETON DU 20 DECEMBRE 1936 CHRONIQUE DES

SPECTACLES

Comédie-Française LE CHANDELIER, d'Alfred de Musset, mise en scène nouvelle de M. Gaston BATY.

Deux pièces anglaises au Théâtre des Arts et aux Ambassa-deurs. Que la nouvelle Comédie-Française bénéficie de la plus grande faveur parisienne nul n'en saurait douter après cette première Baty-Musset. Sous plastrons blancs et robes de bal une assemblée se trouvait réunie dont le cinéma pouvait seul jusqu'à ce jour et pour ses plus grandes vedettes former l'espoir. Le chef de l'Etat garnissait la loge élyséenne. Après L'Ecole des Maris, très brillamment au point et enlevée de pleine verve, une attente excitée échauffait les couloirs. « Connaissez-vous Le Chandelier ? Avezvous déjà vu Le Chandelier ? » Musset vraiment faisait ses premières armes. Le rideau à peine levé sur la construction décorative de M. Marty, une rafale d'enthousiasme crépita tout soudain. Elle se renouvela de sortie en sortie jusqu'auterme du spectacle. « L'auteur,

retenir les invités le plus longtemps possible. Il y a toujours un moment dans une fête où. l'on sent qu'elle va bientôt se terminer. C'est alors, que parut un orchestre tzigane qui redonna un nouvel élan et contribua à donner au dernier convive la sensation qu'il partait avant la fin de la fête. M. Edouard Bourdet traita ses hôtes en grand seigneur.

tm

Henriette Pascar

fonde le théâtre Scaramouche Henriette Pascar va fonder le théâtre Scaramouche.

Le théâtre Scaramouohe jouera, en matinée, aux Mathurins, pour la première fois le 24 décembre et durant presque toutes les fêtes de Noël et du jour de l'an. Théâtre pour les enfants, soit, mais tout aussi bien pour ces enfants-prolongés que sont les hommes et les femmes. dignes de ce nom. Son premier spectacle comprendra l'adorable chef-d'œuvre que sont les Enfantines de Moussorgsky, scènes mimées et chantées, et adaptées à la scène française. (J'entendais quelqu'un comparer cette réalisation à celles de Balieff. Mais non; c'est encore autre chose !) En plus l'Ours et le Pacha de Scribe, gentille piécette dont Henriette Pascar, associée avec Charles Vildrac, fait un miracle de bouffonnerie et de style.

Aux entr'actes, nous apprécierons les « Marionnettes de l'Arc en Ciel ». Les décors, les costumes, les danses seront une fête des yeux et de l'esprit. Le deuxième spectacle du théâtre Scaramouche est déjà annoncé. Ce sera le fameux Tom Sawyer, de Mark Twain. M. B.

EN SOIREE

OPERA (Th. Ch.-Elysées), relâche. Demain « Le Barbier de Séville ». COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70). à 9 heures Madame Sans-Gêne (MM. Alexandre, J. Hervé, JT Bertin; Mmes Dussane, Robinne, Y. Duclos, etc.). Demain « Esther », « Les Plaideurs ». OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 8 h. 30 Mireille (MM. Gérard, Musy, Got; Mmes Lille Grandval, Mattio). Orch. M. Morel. Demain, relâche.

ODEON (Dant. 58-13), à 8 h. 50 L'Epervier (MM. A. Brulé, Clairval, Baconnet Mmes Lély, Courtal, etc.). Demain, relâche.

ATHENEE (Opéra 82-23). à 8 h. 45 La Scintillante, de M. J. Romains. (Mlle J. Neels, M. Romain Bouquet, Adam, Bogar, Castel, etc.). L'Ecole des Femmes (MM. Louis Jouvet, J. Bertheau, Bouquet, M. Castel; Mmes Mad. Ozeray," Raymone, etc.)

GAITE-LYRIQUE (Arch. 29-20), 8 h. 45 Paganini, de Franz Lehar. (Mmes Danièle Brégys, Lucy Debret, Reynès, Dulysse; MM. Le Breton, Jean Quillet, Gustave Nelson, Loches, Descombes, avec Robert Hasti et Robert Allard).

GYMNASE (Provence 16-15), à 9 h.: Espoir. de M. Henry Bernstein. (MM. Victor Francen, Claude Dauphin Mmes Gabrielle Dorziat, Simone Rnat. Lucy Léger, Salina). Matinées: samedis et dimanches.

MADELEINE i Anjou U7-09). à 9 h. Geneviève (MM. Sacha Guitry, G. Dubosc. Drain, Jevenet; Mlles Jacqueline Delubaç, Ed. Favart, etc.) Le Mot de Cambronne (M. Sacha Guitry; Mmes Mai'g. Moreno, Jacqueline Delubas et P. Carton).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures Un Coup de rouge, revue de MM. Dorin et Saint-Granier. (Marg. Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Edmond Roze, Parisys et Saint-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 9 heures Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher. Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bonvallet, etc.) MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), à 8 h. 45 Madame Bovary, d'après Flaubert. (Marguerite Jamois, Georges Vitray, Nat, Beaulieu, Rolla Norman, Suz. Demars, etc.) Musique d'André Cadou.

PORTE-SAINT-MARTIN ( Nord 37-53 ), à 8 h. 45 Napoléon unique, pièce en 3 actes de M. Paul Raynal. (Annie Ducaux, Henri Rollan, Jacques Copeau. Jean Périer et Véra Sergine). Mai. jeudis, samedis et dimanches. VARIETES (Gut. 09-02). à 9 heures Christian, de M.,Yvan Noé. CMM. Harry Baur, Christian Gérard, Valbel Mmes Madeleine Lambert, Jeanne Lion, Rysor, S. Prévillè, etc.) AMBASSADEURS, 9 h. 20 Le Pélican. ANTOINE, 8 h. 45 Quand on a 20 ans. ARTS, à 9 heures Eblouissement. ATELIER, à 9 h. Le Faiseur.

BOUFFES-PARISIENS, à 9 h. t Normandie s.

l'auteur » s'écrièrent un certain nombre de voix délirantes lorsque la dernière scène fut achevée. C'est M. Gaston Baty, cela va de soi, qu'elles réclamaient ainsi. Il eut le bon goût de ne pas entendre.

Faisons comme lui. Ramenons les choses à leur juste proportion. Lorsque M. Bourdet qui devait souffrir, j en suis sûr saura obtenir du public une attitude moins éperdue et moins violemment ovatiomste, lorsqu'il aura réussi à faire écouter une pièce d'une seule haleine sans explosions interruptrices, sans extases votives des amis de chaque acteur, on lui devra la réforme la plus salutaire dont puisse profiter la Maison.

En attendant ce lointain bonheur, la troupe, après un vigoureux changement de pied, se met au travail. Suivons-la dans ses efforts. La représentation qu'elle vient de nous offrir honore hautement la Maison et satisfait ses vrais amis.

Sur le principe du texte intégral (en ce qui concerne Musset), j'approuve tout à *fait M. Baty. Musset n'avait consenti au retaillage de ses pièces que par obligation. La technique actuelle permet de respecter leur liberté première et de retrouver leur force vive. Aucune discussion possible c'est bien cela qu'il faut faire. Certaines longueurs peuvent s'accuser. Dans Le Chandelier notamment, il y a beaucoup de bavardages. Tant pis. J'ai du moins l'œuvre elle-même sous les yeux telle que l'auteur la voulut, la rêva, telle qu'il la fit courir sur le papier au gré de sa jeunesse, telle qu'il 1 aima sûrement avec ses désordres, son éloquence, ses faiblesses et sa grâce tendre. Curieuse pièce Aucun crime ne s'y commet (je songe au cadavre de Cœlio) et elle arrive au bout du désenchantement. Figures de vaudeville dont l'aven- ture répand un parfum mortel, demi- bouffonnerie autour du visage pas- sionné de Fortunio. Le Chandelier nous apporte dans l'ordre de la fantaisie ce que George Dandin nous apporte dans 1 ordre comique un accommodement des choses humaines d'une cruauté irréparable. Il est vrai que Musset prête à Jacqueline, vers la fin, l'appa-

DATES RETENUES

Lundi 21 décembre

Comédie des Champs-Elysées On ne badine pas avec l'amour (rép. gén.). Châtelet Yana, opérette (prem.). Mardi 22 décembre

Opéra Gala au profit de la Caisse des retraites.

Les Comédiens de Paris (Théâtre Sarah-Bernhardt) Le Bourgeois Gentilhomme.

Palais-Royal Le Train de 8 h. 47 (reprise, en matinée).

Alcazar Ça, c'est Marseille, revue. Mercredi 23 décembre

Odéon Un jour de gloire, de M. A. Bisson et Mme Meg Villars (répétition générale).

PORTE-SAINT-MART1N. Aujourd'hui, à 14 h. 45. en matinée « NAPOLEON UNIQUE », avec A. Ducaux, J. Copeau, H. Rollan, J. Périer et Véra Sergine.

Matinées à prix réduits jeudis et samedis.

Matinées supplémentaires vendredi 25 décembre et vendredi 1er janvier.

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THEATRE DE LA MICHODIERE. Tous les soirs, à 21 h. et aujourd'hui dimanche, matinée, à 15 heures, de « FRIC-FRAC », le grand succès de comédie de M. Edouard Bourdet, magistralement interprété par MM. Victor Boucher, Michel Simon et Mlle Arletty, entourés par une nombreuse et brillante distribution. Vendredi 25 (Noël), ma.tinée supplémentaire.

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THEATRE DE DIX HEURES (Direction Roger Perréol). Aujourd'hui dimanche, à 15 h. 30 matinée de gala du triomphal spectacle, avec Martini, Jean Rieux, Max Régnier, et la revue « LA SEMAINE DE DIX HEURES », de MM. Jean Rieux et Georges Merry. (Même programme qu'en soirée, à 22 heures). Louez, pour le Réveillon de Noël 36, boulev. de Clichy. Téléphone Mont. 07-48.

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A l'Opéra-Comique.

On annonce pour mardi soir, sous la direction de M. Eug. Bigot, Le Roi d'Ys, le beau drame lyrique d'Edouard Lalo, qui n'a pas été affiche depuis plusieurs semaines. Le spectacle sera complété par La Pantoufle de vair, de M. Marcel Delannoy.

CHATELET, relâche pour répétitions. CAPUCINES, à 9 h. La 13» enquête de Grey.

DEUX-MASQUES, à 9 h. 15 L'Etrange nuit de Rockland.

ETOILE, à 9 h. Bouche en cœur. GRAND-GUIGNOL, à 9 h. Epouvante et rire.

HUMOUR. à 9 h. L'Heïre H. MATHURINS. à 9 heures Angclica,' Quand vous vons voudrez.

NOUVEAUTES, à 8 h. 45 Tout va trop bienl

ŒUVRE, 9* h. Un Homme comme les autres.

PIGALLE, 9 h. L'Auberge du ChatCoiffé.

PALAIS-ROYAL. à 9 h.: Tout le monde descend.

RENAISSANCE, à 8 h. 45 Un homme est venu.

SAINT-GEORGES, 8 h. 45 Ma liberté. TH. DE PARIS. à 9 h. La Fessée. VIEUX-COLOMBIER, a 8 h. 45 Elisabeth, la femme sans homme,

MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS

CIRQUES

Même spectacle qu'en soirée

A.B.C., 3 h.; Alcazar. 3 h.; Alhambra, 3 h.; Casino de Paris, 2 h. 30; DeuxAnes, 3 h.; Elysée-79, 2 h. 30; Empire, 3 h.; Folies-Bergère, 3 h. 45; Théâtre de Dix-Francs, 3 h.; Théâtre de Dix-Heures, 3 h. 30; Le Perchoir, 2 h. 45; Trianon, 3 h.; Cirque d'Hiver, 2 h. 30.

A.B.C., 3 h. et 9 h. Figaro 36. ALCAZAR, 3 h. et 9 h. Nus de femmes. revue américaine.

ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall. CASINO DE PARIS. à 8 h. 45 Tout Paris qui chante.

DEUX ANES, à 9 h. L'Impromptu de Montmarte, revue de Rip.

THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Martini. Jean Rieux, Max Régnier. La revue.

ELYSEE-7?, 2 h. 30 et 9 h. Music-haU. EMPIRE (Etoile 40-00), à 9 h.: Lys Gauty, 5 vedettes et 15 attract. Mat. lundi, jeudi, samedi, dimanche, à 3 h. FOLIES-BERGERE, à 9 h. En SuperFolies, revue à grand spectacle en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker) Mat. sam., dim. LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing. LUNE-ROUSSE, à 9 h. Du soleil dans la lune.

LE PERCHOIR, à 9 h.: Flic-Flac, revue. Les chansonniers.

TRIANON, 3 h. et 9 h. Music-hall. CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30: Spectacle varié.

CABARETS, DANCINGS MONTE-CRISTO, 8, rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-dancing.

TABARIN La Joie de vivre. Attract. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). Elysées 14-70). Dîners et soupers dansants.

rence d'une passion sincère. II désire qu'ayant quitté Clavaroche, elle soit prise d'un véritable amour pour Fortunio. Il obéit en cela aux voeux de son propre cœur incapable d'ironie trop soutenue. Mais cette rédemption finale reste si fragile et si peu sérieuse qu'elle s'entoure de chansons et s'inscrit en scène dans un Jéger tableau d'opérette. Pour suivre les allées et venues de la comédie, M. Baty a fait construire sur le plateau la maison même de maître André dont il démasque certaines parties. Jolie maison à deux corps avec ses treillis de bois, ses volets verts, son perron, et la cour où se dresse le vieux platane cerclé d'un banc. A gauche, en rez-de-chaussée, première alvéole, qui nous découvre l'étude où les trois clercs usent leurs manches de lustrine audessus, en premier étage, la chambre de Jacqueline, son lit à baldaquin mauve, ses fauteuils d'acajou, le placard-refuge de Clavaroche.

Ce système constructif a des inconvénients. Le décor prend une extrême importance et diminue les personnages. Les scènes capitales qui se jouent dans la chambre de Jacqueline sont suspendues au bord d'un gouffre. Un tremblement de terre semble avoir soudain privé la maison de son quatrième mur. Mlle Madeleine Renaud, perchée làhaut, paraît défier le vertige. La dis- tance réduit encore ses dimensions. Elle ressemble à une poupée une bien charmante poupée dans un chalet joujou. Lorsque le dialogue se transporte ailleurs dans la cour notamment ces chambres béantes et vides gênent l'attention. Pourquoi ne pas les clore par une toile peinte en mur lorsqu'elles cessent de servir ? Ce serait un palliatif. Ce vaste édifice truqué donne un aspect opéra-comique dont Musset ne se souciait certainement pas. La généralisation du système conduirait à de graves erreurs. Mais un goût si sûr préside à la plupart des détails que les inconvénients s'atténuent. On éprouve le plaisir d'une comédie changeante où les personnages bougent sans jamais s'interrompre, vont, viennent, soupirent, s'égaient, pleurent et disparaissent comme les marionnettes d'un songe dans un décor magique. Je demande seulement à M. Baty

ECHOS DE THEATRE L'Union fédérale des syndicats professionnels français.

Les artistes dramatiques, lyriques, cinématographiques soucieux de leurs intérêts professionnels, sont informés que l'Union fédérale des syndicats professionnels français ouvre une branche qui est spécialement réservée à tous les artisans du spectacle.

Ce syndicat est formé dans un esprit absolument indépendant et dans un but de défense uniquement professionnel.

Toutes les revendications légitimes que les artistes pourront formuler seront étudiées afin d'être réalisées au plus tôt. S'inscrire au secrétariat 66, rue La Boétie, tous les jours de 10 à 12 heures et de 14 à 19 heures, où .tous les renseignements seront donnés. Les artistes se trouvant éloignés de»Paris peuvent s'inscrire par correspondance.

A l'Opéra.

Voici la distribution du Barbier de Séville, donné demain soir, en représentation exceptionnelle, dans la version italienne Mlle Margherita Perras (Rosine), Mme Lapeyrette (Berta), MM. Manurita (Comte Almaviva), Ponzio (Figaro). Vanni Marcoux (Basile), Huberty (Bartholo), Morot (Fiorello), MM. Madlen, Forest et Delmont. L'orchestre sera sous la direction de M. Fr. Ruhlmann.

A la leçon de chant, Mlle Perras chantera le grand air de Don Pasquale de Donizetti. Aujourd'hui, dernières du Palais-Royal.

Aujourd'hui dimanche, en matinée et en soirée, deux dernières de Tout le monde descend. Lundi relâche. Mardi, en matinée, ù 3 heures répétition générale de l'opérette Le Train de 8 h. 47, trois actes de M. Léo Marchès, couplets de M. André Barde, musique de M. Charles Cuvlllier. En soirée, à 9 heures, première représentation.

M.Vallée, G. Roger, Slm-Viva Hieronimus, Armontel, A. Bonheur

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MUSIQUE

Aujourd'hui, en matinée, à 17 h. 15, Salle Pleyel LISA DUNCAN et son ECOLE DE DANSE.

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Théâtre

Auj. dimanche 20 décembre, à 17 h. 30 Avec M. JACQUES THIBAUD a) « CONCERSTUCK », b) « INTRODUC.TION ET RONDO CAPRICCIOSO » (SaintSaëns) « CONCERTO » (Beethoven), violon et orch.; « FIANCEE VENDUE », ouv. (Smetana) « PSYCHE » (Franck); e TILL EULENSPIEGEL » (Strauss).

Direction M. PAUL PARAY.

Salle Gaveau

CONCERTS 45,r.ln Boetle

Auj. dim. 20, à 16 h. 45 Ouv. « Gde Pâque russe » (R. Korsakoff) « Concerto » (Brahms), violon G. BOUILLON a La Mer » (Debussy) « La Valse » (Ravel). Direction M. EUGENE BIGOT.

Auj. dimanche 20 décembre, à 17 heure. ALFRED CORTOT

« Symphonie inachevée » (Schubert) « Con.certo ut min. », piano et orch. (Saint-Saëns) « Pavane » (Fauré) « Variations symphoniques », piano et orch. (Franck) « Le Chasseur maudit a (Franck).

Chef d'orch. M. ALBERT WOLFF. Après avoir organisé les trois concerts des « Petits Chanteurs de Vienne », les bureaux de concerts A. et R. Félix et A. et M. Dandelot annoncent la venue à Paris de la célèbre chorale de « La Cathédrale de Strasbourg », qui compte 150 exécutants. C'est la seule chorale française qui s'est rendue cette année à Salzbourg et a Vienne où elle a remporté un succès considérable. Le concert de Paris sera donné le dimanche 31 janvier, en matinée, à 17 heures, à l'église Notre-Dame. La célèbre chorale sera dirigée par M. l'abbé Hoch, maitre de chapelle de la cathédrale de Strasbourg, directeur de la chorale.

FILMS RECOMMANDES Exclusivités PATHE

PORT-ARTHUR

LE MORT EN FUITE VICTOR-HUGO

FANTOME A VENDRE

LES FILMS QUE NOUS VERRONS Une grande figure évoquée à l'écran

Un des mérites du grand film Les Hommes nouveaux, que Marcel Lherbier vient de réaliser d'après le célèbre roman de Claude Farrère, sera d'évoquer, dans plusieurs scènes, la prestigieuse figure du constructeur d'empire que fut le maréchal Lyautey.

On ne pouvait, en effet, réaliser ce film dédié à la gloire de ceux qui firent la France plus grande en pacifiant d'abord, puis en organisant l'empire marocain, sans faire revivre leur chef à tous, un des plus nobles que notre siècle ait connu Lyautey.

Mais à qui demander d'assumer la lourde responsabilité d'évoquer cet inoubliable conquérant, ce remarquable administrateur ?

C'est à Signoret que Marcel Lherbier demanda cet effort. Et c'est une composition hallucinante de vérité, de tact, d'autorité que réussit cet éminent artiste.

Dans ce même film, Signoret interprète un autre personnage, celui de M. de Tolly, inspecteur des travaux publics et confident du Résident.

On imagine ce que ce double rôle exigea d'efforts, de travail, de précision. Mais le succès qui attend Signoret le récompensera de la haute conscience professionnelle dont il témoigna. Le public sait reconnaître les vrais, les grands serviteurs de l'art.

C'est l'Olympia qui présentera ce film à partir du 23 décembre.

Quelle tendre histoire d'amour que celle qui nous est contée dans l'œuvre immortelle du grand Shakespeare Et quel déploiement de luxe, quelles difficultés à vaincre pour réaliser, grâce à une mise en scène unique et somptueuse, ce chef-d'œuvre de l'art qui a nom Roméo et Juliette.

Norma Shearer désirait depuis longtemps incarner le rôle de Juliette. Aussi est-ce dire qu'elle a vécu son rôle, réalisé tout entier son personnage. A ses côtés, Leslie Howard sait être un fougueux Roméo. Ajoutons que le célèbre metteur en scène George Cukor, qui s'est illustré dans Davi Copperfield et maints autres films, a réalisé la direction artistique de cette production. Roméo et Juliette paraîtra prochainement au cinéma c Les Miracles-Lord Byron ».

L'un des plus grands films américains de l'année sera présenté la semaine prochaine sur l'écran du cinéma des Champs-Elysées. Il s'agit de Come and get it, Le Vandale, une production de Samuel Goldwyn avec Edward Arnold, Frances Farmer et Joel McCrea dans les principaux rôles.

Les péripéties de ce film se dérouleront au cours de deux époques. La première vers 1884, date à laquelle le déboisement des forêts par des pionniers vandales fait des ravages en Amérique du Nord. Dans le fracas des arbres abattus et conduits au « flottage », une action puissante se nouera. La seconde période se déroulera dans le cadre désuet de l'époque 1907-1910. Edward

THEATRE PIGALLE L'Auberge du Chat Coiffé DORVILLE

Aujourd'hui matinée

MARIGNAN

IMPERIAL,

AGRICULTEURS (8, r. d'Athènes): César, de Pagnol, 14 h. 30, 21 h. Sam., dim., fêtes: 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h.15. CINEPHONE PETIT PARISIEN: L'Impératrice rouge. Perm. de 12 à 24 h. AUBERT-PALACE, 34, bd des Italiens): Les Demi-Vierges. Perm. de 2 à 13 h. CINE.OPERA (av. Opéra): César, de Pagnol, 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h. 15. EDOUARD-VII Green Pastures. Passe à 14 h. 55, 17 h. 25, 22 h.

G AUMONT PALACE: Les Gaités du Palace. Perm. de 1 h. 30 à 23 h. IMPERIAL: Le Mort en fuite. A 13 h. 50, 16 h., 18 8h. 25, 20 h. 40, 22 h. 50. LE HELDER L'Extravagant M. Deeds. MADELEINE-CINEMA (bd Madeleine): Nitchevo. Passe à 12 h. 33, 14 h. 50, 16 h. 57, 19 h. 24, 21 h. 41, 23 h. 56. MARIVAUX (16, bd Italiens) Le Roi. Perm. de 14 h. à 1 h. 30.

MAX-LINDER Les bas-fonds. 12 h. 35, 14 h. 40, 17 h., 19 h. 12, 21 h.30, 23 h.30 OLYMPIA Le Belluaire. 13 h., 15 h. 5, 17 h. 15, 19 h. 20, 21 h. 30, 23 h. 40. PARAMOUNT Le Général est mort à l'aube. Passe à 12 h. 55, 14 h. 45, 16 h. 55, 19 h. 5, 21 h. 20, 23 h. 30. REX (1, bd Poissonnière) Mister Flow. Perm. de 1 h. 30 à 23 h.

SCALA Un Mauvais Garçon (D. Darrieux, Garât). Perm. de 12 h. à 2 h. du matin.

d'achever la pièce sur la dernière phrase du texte « Chantez donc, monsieur Clavaroche », de ne pas la prolonger par un petit jeu d'orchestre et par un arrosage de fleurs électriques qui n'ajoute rien à Musset.

Mme Madeleine Renaud m'a ravi (songez qu'il y a peu de temps encore l'emploi était réservé à Mme Robinne !). Sa Jacqueline semble oublier toutes les traditions d'apparat et de coquetterie qui empesaient le rôle. Nous donnet-elle une petite femme vivante ? Non. Ce n'est pas tout à fait cela. Un essai de réalisme trahirait d'ailleurs le personnage. Elle nous offre mieux et d'une façon plus fine elle nous offre une forme très humaine, mais qui respire dans un univers de comédie. Ses rires, ses insouciances et ses manèges, les reproches dont elle abreuve le pauvre maître André, ses blotissements dans les bras vaniteux de Clavaroche, ses fausses confidences à Fortunio, la tirade « L'amie c'est moi, le confident c'est vous la bourse est là au pied de la chaise », toutes ses légèretés la situent dans une atmosphère irréelle. La malice de ses regards nous ramène sur terre. On pense à une figurine de chanson qui connaîtrait la vie. Elle faiblit vers le dénouement, lorsque Musset, touché par la passion de Fortunio, exige de Jacqueline la chaleur qu'il éprouve lui-même. Mlle Renaud s'apitoie, puisqu'il le faut, mais le cœur manque. Elle se retrouve, un verre en main, narguant Clavaroche, dans l'épanouissement d'un nouvel adultère. Et sa création, finalement, reste délicieuse. M. Julien Bertheau, engagé récemment, n'est qu'à moitié Fortunio. Il a de l'âme et de la gracilité et cet égarement de l'esprit qui, aux yeux de Musset plus que de tout autre romantique, est l'expression même de l'amour. Ses joues/pâlissent, ses mains tremblent lorsqu'il aperçoit Jacqueline et il gravit son monologue comme un calvaire, avec toute la foi possible. Il creuse un peu trop la passion du rôle. Il ne s'agit plus du frémissement d'un premier éveil, mais d'un grand malheur. Entre Fortunio et Chatterton, il y a un abîme. Nous n'avons ici qu'une anecdote tendrement modulée. Ce qu'on retrouve dans le texte, c'est surtout l'ex-

L E C i N E M A

« Roméo et Juliette »

à l'écran

̃ y M

Arnold persopnifiera un être brutal et inhumain.

Le Vandale marquera les débuts. d'une artiste appelée aux plus hautes destinées. Il s'agit de Frances Farmer, dont le nom sera bientôt populaire. Etudiante à l'Université de Washington, elle dut, pour subvenir à ses besoins, accepter les emplois les plus divers. Elle fut tour à tour servante dans un restaurant, dactylo, ouvrière d'usine et chanteuse de beuglant. C'est d'ailleurs dans ce rôle que nous la découvrirons dès les premières images du film. Elle fait preuve d'un abatage, d'une assurance et d'un talent incontestables. Son Eminence le Cardinal Verdier à Joinville

Après avoir présidé une messe pour les cinéastes défunts, S. Em. le cardinal Verdier déjeuna, il y a quelques jours, aux studios de Joinville. Après le déjeuner qui réunissait autour de lui de nombreuses personnalités de l'écran, Son Eminence assista à une prise de vues du film Une nuit de feu. il voulut bien qu'on lui présente les principaux interprètes du film Gaby Morlay, Signoret, Hector Francen, Georges Rigaud, ainsi que le metteur en scène Marcel L'Herbier. Ensuite, furent projetés, pour Son Eminence, L'Appel du Silence et quelques fragments du documentaire Cloîtrés. Son Eminence se montra très satisfaite.

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)L AU STUDIO DE L'ETOILE T «JULIKA» *avec PAULA WESSELY

« On ne saurait être artiste de façon plus pnre pins sobre et plus spontanée.

Tous les autres protagonistes de ce chef-d'œuvre sont excellents. » j ^f J. FAYARD (Candide). I

^> Loeat. » Etoile 06-47 l

PROGRAMME DES CINÉMAS

MONTMARTRE OPERA

BOULEVARDS

trême sympathie de Musset pour le personnage, une invincible pitié mêlée de dérision et aussi une certaine grâce écolière qui retient l'aventure sur la pente du drame. Ah ce n'est pas commode La rencontre du point juste entre la fadeur et le sérieux tiendrait du miracle. Le vrai Fortunio n'existe guère. M. Bertheau s'en tire selon ses moyens avec chaleur et conviction. M. Escande, en Clavaroche, manque un peu d'épaules. Il a de l'entrain. M. Brunot tient solidement et jovialement son maître André.

Nous examinerons de plus près, aux premiers loisirs, chacun des personnages.

L'ensemble vit. Certains moments ont une qualité rare. Musset et M. Gaston Baty continuent à faire bon ménage. On quitte la vieille Maison avec un cœur plein d'espoir.

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Deux pièces anglaises, curieuses l'une et 1 autre et presque au même titre, mais avec des valeurs très différentes, se jouent actuellement au théâtre des Arts et aux Ambassadeurs. Pièces qui mettent en scène un groupe humain qu'on laisse vivre sous vos yeux. Cette conception du théâtre que les Scandinaves illustrèrent les premiers et où leur esprit se meut si parfaitement à l'aise, s implante fortement dans les habitudes anglo-saxonnes et a prévalu contre les anciennes ,méthodes françaises très usées ici même. La pièce, étroitement articulée, avec une courbe bien nette, bien visible préparation, crise et dénouement, scènes d'approche, scènes culminantes, conclusion, tout cet appareil de construction systématique tend à disparaître. Les vieilles règles de la composition se disjoignent, se relâchent, s'ouvrent davantage. Théâtre descriptif, théâtre à replis qui donne le bras au roman russe et rejoint Proust à travers les Anglais si j'ose ainsi dire. La pièce du théâtre des Arts (Eblouissement, de M. Keith Winter, adaptée par Mme Constance Coline), de beaucoup la plus intéressante, nous en offre un exemple frappant.

Aventure sans imbrications, sans en-

~))ES3)t~

MUTER! FLOW 1 UN GRAND FILM FRANCAIi 1 ATTRACTIONS | ORCHESTR.E |

CLAPK

STUDIOS

STUDIO UNIVERSEL (31, av. Opéra) Les Temps modernes. Perm. de 12 h. 50 à 0 h. 30.

STUDIO 28 (10, rue Tholozé) Mionsic Folies-Burlesques 1937). Passe à 15 h., 17 h., 21 h.

STUDIO-ELITE (42, rue Washington) L'Homme sans domicile. Perm. de 14 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 h. 15. RIVE GAUCHE

BONAPARTE (pl. Saint-Sulpice) César. de Marcel Pagnol. 14 h.' 30, 21 h. Sam.. dim., fêtes 14 h. 15. 17 h. 15, 21 h. 15.

PAGODE La Femme et sa dactylo. PANTHEON Femmes en révolte et Terre sans pain. 14 h. 45, 16 h. 40, 18 h. 45, 21 h.

STUDIO RASPAIL: Son plus grand succès, La Fiancée imprévue (Vers, or.) Mat., 2 h. 30; soir., 21 h.

CHAMPS-ELYSEES ETOILE L'AVENUE (5, rue du Colisée) Theodora devient folle.

BALZAC It's Love Again. A 14 h. 9, 17 h. et 21 h. 25. Trafic d'armes, 15 h. 30, 18- h. 30, 22 h. 45.

CINEPHONE (36, av. Ch.-Elysées): Kaspa fils de la Brousse. P. 10 h. à 24 h. COLISEE (33, av. Ch.-Elysées) Mon père avait raison. A 14 h. 20, 17 h., 22 h. (Métro Marbeuf).

grenages ni contre-chocs. Une jeune femme étrange, Marielle, surgit à la campagne, dans une famille, les Linden. Elle vient d'épouser un des frères, Henri, elle va séduire et s'éprendre d'un autre frère, David. La femme de David (Judith) se tuera. Marielle et David s'uniront. Cette intrigue qui se trouve dans la pièce n'est pas la pièce elle-même. Elle naît en quelque sorte au hasard des rencontres tandis que les Linden vivent devant nous. L'existence collective des Linden voilà le sujet de la pièce. Les crises que peuvent traverser les personnages prennent, de ce fait, une allure particulière. Le drame se noue, se joue entre des phrases qui ne le concernent pas, qui vont leur chemin tout droit sans aucun souci de concentration ni d'analyse. La méthode allusive s'accentue. Les personnages éveillent un intérêt très spécial. Une part d'énigme subsiste constamment en eux. Ils se livrent, non par décision d'auteur, mais dans la mesure où la conversation qu'ils engagent les y oblige. Autour d'eux l'animation continue. Remous qui les enveloppe, les submerge et au milieu desquels leurs physionomies demeurent douteuses. Marielle et Judith, l'une triomphante, l'autre vaincue dans le désordre et la fantaisie primesautière de cette famille Linden, éveillent des résonances.

Il y aurait beaucoup à dire sur cet art que menacent des artifices de remplissage, mais dont l'attrait est évident. L'interprétation du théâtre des Arts (principalement Mmes Lucienné Bogaert, Yolande Laffon, Marcelle Géniat, et M. Jean Servais) le met particulièrement en valeur.

L'autre pièce (Le Pélican, adaptée par M. Francis de Croisset, d'après Somerset Maugham) tombe dans des effets beaucoup plus accentués et frise le vaudeville. Mais, ici encore, le comique prend de la saveur lorsque le groupe s'anime. Il y a quelques scènes entre parents et enfants qui seraient pleines d'indication si elles évitaient la charge. Mme Thérèse Dtirny, MM. Alérme, Luguet et M. Gilbert Gil y trouvent du moins de brillants prétextes. Pierre Brisson.

Cinéma pour les Enfants CENDRILLON, 33, avenue des ChampsElysées, salle F. I. F., présentera aujourd'hui 20 décembre, à 15 heures Symphonie de la Montagne, Facteur Express, Animaux nos amis, Mickey fait un rêve, Aspirateur en folie, Le Joueur de flûte. Grand concours de récitation avec distribution de nombreux prix.

Matinée enfantine à 11 heures, Cinéma Champs-Elysées Comédies, Mickey, Dessins animés en couleurs, Documentaires. Distribution de ballon à chaque enfant.

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LE SOURIRE

SPECT. PERM. de 14 h.à 1 h.du mat. Exception. on peut louer pour les SOIREES de REVEILLON 1

Cinéma de l'Avenue 5, Rue du Colisée, 5

Elysées 49-34

« THEODORA DEVIENT FOLLE » est, et restera sans doute, an modèle du genre, dépassant même, par ses gags et la manière caricaturale dont est présentée l'action, « L'Extravagant M. Deeds » et « My Man Godfrey ».

PARIS-SOIR.

Aujourd'hui dimanche, S matinéee s 14 h., 16 h., 18 h.; soirée 21 h. 15.

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COURCELLES La Femme et sa dactylo.

CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES (118, av. Ch.Elysées). (Tél. 61-70): La Vie privée de Dodtworth. Soirée, 21 h. 15. Sam et dim., perm. de 14 h. à 24 h. CINE-PARIS-SOIR (Champs-Elysées) Presse filmée. Le Chant des Iles, etc. STUDIO DE L'ETOILE Paula Wissely dans Julika. 14 h. 30, 16 h. 30; soirée, 21 heures.

ELYSEES 79 Ciné-music-hall. MoscouShanghai (Pola Negri). Perm. de 2 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 h.

ERMITAGE Aux Jardins de Murcie, C'était le bon temps. Passe à 14 h 25, 16 h. 25, 20 h. 40, 22 h. 50.

LE CESAR (6), Ch.-Elysées): César, de Pagnol, 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h. 15. LE PARIS San Francisco. Perm. de 2 h. 30 à 1 h. du matin.

MIRACLES-LORD-BYRON Rembrandt. Perm. 2 h. 30 à 19 h. Soir., 21 h. 15. MARIGNY Avec le sourire (Maurice Chevalier).

MARBEUF Le Général est mort à l'aube (Vers. orig.). 14 h. 15, 16 h. 15, 18 h. 15, 22 h.

MARIGNAN ( 27, Champs-Elysées ) Port-Arthur. Passe à 14 h. 20, 16 heures 40, 19 h., 21 h. 20, 23 h. 40. VICTOR-HUGO Un Fantôme à vendre. pt de 14 à 19 h.; soir., jusqu'à 0 h. 30.


Cette page a é*té entièrement rédigée et illustrée par des enfants.

ATTENTE. .;· Dessin d'ANNICK DU CREST (10 ans).

Rêve de Noël

Par CHANTAL BEYLIER (11 ans).

C'était la veille de Noël. Dans mon lit bien chaud je m'endormis et

je dus rêver, car je ne sais com-

ment je fus transportée dans

un grand bois le vent faisait violence. Un murmure confus bourdonna à mes oreilles, puis ce bruit se fit plus distinct, je perçus des mots, des phrases et enfin j'entendis un grand chêne murmurer Oh! que j'ai froid, que j'ai froid! Et moi donc dit le hêtre.

Le vent ne prend guère pitié de bous cria le merisier.

Nos branches s'en vont, nous ne savons pourquoi grondèrent les buissons.

Les corbeaux s'abattent sur moi. en me griffant pleurnicha le bouleau. Mes noisettes sont dévorées par des oiseaux ronchonna le noisetier. Le vieil avare chuchotèrent les arbres.

Dessin de MARGUERITE GUILLAUMET /̃,• ''•• •' (7 ans) ̃̃ ̃̃

Dessin de JEANNE DE BLOIS (14 ans) 1

La poule Brr. il fait un froid de canard 1

Le canard (vexé) En effet, cela n'en donne la chair de poule 1

Seul, le sapin ne disait rien, il supportait le froid sans une plainte. Tout à coup, les arbres se turent et se redressant vers le ciel, ils dirent ensemble

Nous avons oublié.

Je levai les yeux et je vis un: ange lumineux descendre doucement, doucement. Arrivé à terre, il leur dit Oui Vous avez oublié mes pa-

rôles de. l'an passé Celui qui se plaindra le moins pendant toute l'année, jusqu'à Noël, sera récompensé. Vos murmures ont été entendus le sapin a su demeurer silencieux à lui je décerne la récompense. Je me réveillai en sursaut Tim-Gad, le petit chat, avait attrapé une mouche. Mais ma surprise fut grande en voyant devant moi. devinez un sapin couvert de jouets.

MONSIEUR BLANC-BLANC EST SEVERE 1.1 Il Il Par MAURICE DE CASTRIES S (10 ans).

Encore un acrobate

Berceuse de Cochonnet 1 Par ALIX DE CASTELLA (11 ans).

Cochonnet du Figaro fais do do Des petits lecteurs tu es ado *"é Oublie le moulin ton grand enne nu Les gros rats dont, tremblant, tu triom (phas) fa La méchante fermière qui dort sur le sol Tes frayeurs tu les as toutes laissées la Derrière les nuages la lune dort aus Sans alarmes Cochonnet fais do do Tu feras de jolis rêves ain 'si Histoire, Géographie, laisse ce la Une musique en tes songes, do, mi, sol Te bercera doucement, mi, ré, fa Vois qui s'avance c'est Noël, ton a mi Qui t'apporte joyeux ton jouet dési ,r« Sans alarmes Cochonnet fais do do

AVENTURES D'UN PETIT ROITELET Conte et dessins d'ADRIENNE MILCENT (12 ans).

Il était une fois un petit roitelet, qui vivait heureux entre son papa, sa maman, sa petite sœur Babillette et son grand frère Criqui.

Il habitait, avec :sa,nombreuse famille, dans une jolie petite maison, au sommet d'un vieux chêne centenaire. Un jour, Tirili entendit son papa qui disait à sa

maman "« Tu sais, ma petite oiselle, la grande armée des coucous est en guerre contre nous, et leur chef est le méchant hibou Croque-Mitou. Il va falloir

Regardez-moi- ça, ça. tourne ça vire i

Hop Une vrille un looping un tonneau

que nous partions demain, Criqui et moi, pour défendre la vaillante armée des roitelets.

Le lendemain donc le papa et le grand frère de Tirili partirent pour la guerre. Tirili était

trop petit pour y aller, mais, dans sa petite tête, il forma le projet d'aller tuer le vilain Groque-Mitou. Et, sans demander la permission à personne, il se releva quand tout le monde fut couché, alluma une bougie, s'habilla, enveloppa avec soin quelques affaires dans un grand mouchoir, prit sa petite canne,

v accrocha son baluchon et le voilà parti sous le ciel étoile. Quelques jours après, le brave petit oiseau étant en train d'espionner les coucous, fut fait

Aucune prudence Ça ne regarde même pas où ça va 1

Mon petit bébé Par JANINE REQUILLART (8 ans)

J'ai un beau petit bébé; il est si t petit, si petit qu'il n'est pas plus grand que le pouce de mon papa. Il lui arrive beaucoup de malheurs un jour je l'ai perdu dans le sable à la mer heureusement qu'une petite fille l'a retrouvé et me l'a rendu, mais j'ai eu du chagrin. Un autre jour ma sœur l'avait caché et m'a fait croire qu'elle l'avait perdu mais le lendemain je suis entrée dans sa chambre et j'ai retrouvé mon bébé j'étais bien contente. Une autre fois, pour revenir de vaces on l'avait mis dans la malle et j'en étais privée pendant deux ou trois jours. Maintenant il est le petit gâté de tout le monde. On lui fait toutes sortes de costumes, il y en a un en velours bleu. Je lui ai fabriqué un petit lit en mécano et mon frère lui a fait une armoire dans une boîte à cigares avec un tiroir et une planche. Il a aussi un costume tricoté pour la mer et une robe de chambre.

Une histoire

de guerre

sous Napoléon (Histoire vraie)

Par JACQUELINE RUFFIEUX (9 ans)

JI' 1

Un officier de l'Empire eut un jour nn plat d'argent. C'était au moment de la campagne d'Espagne. L'officier alla trouver son tailleur et lui dit « Faitesmoi une cuirasse de ce plat d'argent. Bien. monsieur, répondit le tailleur. » Le lendemain,' l'habit arrangé, l'officier partit au front. Impossible de sauter les haïes- Tandis" qu'il essayait d'en sauter une, il se sentit projeter de l'autre côté, et il entendit un Espagnol murmurer v « Ces Français ont des fesses de fer. » L'Espagnol avait cassé sa lance contre le plat d'argent. Le tailleur s'était trompé, il avait mis le plat d'argent dans le pantalon au lieu de la tunique.

prisonnier. Il eut tellement peur qu'il s'évanouit. Les coucous l'emmenèrent au plus vite dans leur camp et, quand il se réveilla, il était couché sur la terrb numide d'un vilain petit cachot. En voyant cela, Tirili se mit à pleurer. Il avait faim et soif. Tout à coup, il entendit un grincement et une porte qu'il n'avait pas vue dans l'obscurité s'ouvrit, un hibou au regard méchant entra. Il tenait à la main un couteau. Tirili n'eut pas de peine à reconnaître le général Croque-Mitou. Alors, prenant tout son courage, Tirili s élança. Ce ne fut pas long. En deux vigoureux coups de bec il lui creva les deux yeux, puis, arra– chant le poignard que le hibou tenait, il le lui entra résolument dans la gorge. Le hibou s'effondra sur le sol. Il était mort. Tirili le dépouilla alors de ses insignes et s'en revêtit. Puis il se précipita au dehors et arriva dans la salle où les officiers ennemis tenaient conseil. Il les salua et leur dit « Messieurs les oiseaux, je viens de la part de votre admirable général vous donner l'ordre de décamper au

Ainsi parlait M. Blanc-Blanc.

plus vite. Le général est mort. Il m'a confié ses insignes avant de mourir et m'a dit que les roitelets préparaient un plan de bataille formidable et que la courageuse armée des coucous serait sûrement vaincue. Signez le traité de paix qu'ils vous proposeront, aussi désavantageux qu'il soit pour vous. Adieu »

Et, légèrement, notre roitelet s'envola et alla rejoindre son

camp. Il raconta tout à son père et au général qui le fêtèrent. Tirili est maintenant un vieux grand-père-oiseau, qui raconte souvent à ses petits enfants l'histoire du petit roitelet qui sauva son pays.

La Révolte du Lapin

FABLE

Par CLAUDE DU CREST (11 ans). J'avais un petit lapin marron

qui était tellement gourmand

que je décidai

de lui enlever

tous ses choux et tous ses navets 'c.

et de le priver de dîner.

Le lapin marron voulut se révolter

et, mes deux pauvres doigts furent grignotés..

LES CHEVEUX DB LA PRINCESSE Par MONIQUE SALOMON (%O ans).

1 y avait une fois un roi et une reine Iqui avaient une fille, la jolie princesse Lisiane. La princesse Lisiane avait des cheveux blonds merveilleux. Tous les jours, l'on venait la coiffer. Une servante la brossait et la peignait, une autre lui présentait la jolie glace entourée de pierres précieuses et une dernière lui faisait ses nattes et les attachait avec des rubans. Mais la princesse Lisiane était méchante et ne voulait pas se laisser faire. Un jour où, à l'heure habituelle, on commençait à la coiffer, la princesse se déclara de mauvaise humeur. La première servante la brossa plus doucement que d'habitude, mais la princesse était si méchante qu'elle lui arracha la-brossé des mains et la jeta par la fenêtre. Elle fit de même du peigne et de la glace, en s'écriant

Je voudrais que mes cheveux soient si longs qu'on ne puisse plus les coiffer 1

PETITE ERREUR Par BRIGITTE DOMERGUE (10 ans)

II était une fois une fermière qui avait un petit garçon un jour, la fermière appela son petit garçon et lui dit:

Va porter ce petit- cochon de lait à M. le curé, à l'autre village. Et sa mère lui recommanda- de dire à M, le curé « Bonjour, monsieur le curé, je vous apporte un petit cochon de lait que ma mère, vo,us envoie: ». ̃-̃"̃'̃ Le petit garçon partit et, pendant tout le trajet, il se répéta ce que sa mère lui avait dit. Arrivé au presbytère, il sonne, le curé lui ouvre la porte et l'enfant lui dit

Bonjour, monsieur le petit cochon, je vous apporte un petit curé de lait que ma mère vous envoie.

Eh bien, soit, l'on ne pourra plus te coiffer s'écria un merle qui était apparu sur le balcon.

A partir de ce moment, les cheveux de la princesse poussèrent tellement qu'il fut impossible de les peigner. Alors le roi convoqua tous ses ministres et tous ses sujets et demanda si quelqu'un connaissait un remède. Une sorcière se présenta et dit que la princesse guérirait si elle faisait une bonne action. Les cheveux de ta princesse continuaient à pousser, et on en coupait tant qu'on les mettait dans des caisses au fond du parc. La princesse Lisiane languissait. Elle passait ses journées sur une chaise longue Un jour qu'elle- était allongée près d'une fenêtre, elle vit la reine distribuer de la soupe à des pauvres. Elle voyait une fillette de- son âge la regarder avec tristesse; alors instinctivement elle dit J'aimerais que tous les cheveux' que l'on m'a coupés deviennent des vêtements chauds pour ces pauvres gens. A partir de ce moment ô merveille les cheveux de la princesse cessèrent de pousser et elle put se lever pour aller distribuer les vêtements qu'elle trouva dans les caisses. A partir de ce jour, elle devint bonne et aimable et elle se fit aimer de tout le royaume.

̃–

LES OIES

Par JACQUELINE PELLETIER D'OISY (9 ans)

Ta-

Le jar en tête,

Les oies caquettent

Et vont par le sentier

Bordé de noisetiers.

Elles tendent leur cou blanc

Et s'avancent en rang.

Elles arrivent au petit champ

Se bousculent en se fâchant.

Quand s'ouvre la barrière de bois Elles s'élancent toutes à la fois, Et tondent la luzerne fleurie

Sans se préoccuper de Marie

Celle-ci sons Un vieux pdmmier Tricote à gestes réguliers.

Regardait toutefois,

S'il ne prendrait aux oies

D'aller chez la voisiné

Brouter l'herbe fine.

J_ «»

Entre hâbleurs Par ELISABETH GUILLAUME (13 ans)

Ma fille m'a brodé un tapis représentant des fleurs, et elles paraissent si naturelles qu'on croit en respirer l'odeur.

Et la mienne, pour ma fête, m'a fait un fauteuil en tapisserie où figure une guirlande de roses si bien imitées que, quand je m'y suis assis pour la première fois, les épines.m'ont piqué.

Dessin de

MARIE-HELENE SALLIARD DU RIVAULT (11 ans)

Que ce petit bouleau a l'air bête à côté de ce grand peuplier 2


La Semaine Financière' en France et à l'Etranger

QUE FAUT-IL FAIM DE SON ARGENT ? V (l) Dans la bonne fortune, comme dans la mauvaise, le sort des valeurs de matières premières est étroitement lié à la conjoncture mondiale.

Les valeurs de matières premières, constituent une branche importante des valeurs à revenu variable, qu'on oppose souvent aux valeurs dites industrielles. En réalité, les valeurs de matières premières sont également des valeurs industrielles, mais elles représentent des industries extractives tandis que les secondes représentent des industries transformatrices.

Manque de souplesse

La caractéristique principale des inJ 'stries extractives est leur manque de souplesse propre. Ne produisant généralement qu'une matière, à l'état brut, et la vendant la plupart du temps à l'étranger, ces in-

dustries dépendent étroitement des 1 conditions du marché international. Les producteurs de cuivre, de plomb, de zinc, d'étain, de minerai de fer, de caoutchouc, de pétrole, n'ont pas, comme les producteurs d'objets semifinis, finis ou de luxe, la possibilité d'adapter leurs produits aux goûts différents de^ clientèle, ,aux conditions modifiées, du marche, ou la ressource de réclamer de l'Etat la protection de leurs débouchés. Seules, peut-être, les mines de charbon ont, d'une part, sorcé à donner plus de variété à leurs produits et, d'autre part, obtenu des gouvernements la protection douanière. Néanmoins, on -voit que les houillères du pays de Galles, trop dépendantes, pour leur prospérité, de 1 exportation, sont encore dans le plus profond marasme. Sensibilité extrême

aux criaea et aux reprises économiques

Dans la bonne fortune, comme dans la mauvaise, les industries extractives sont donc liées à la conjoncture mondiale. Plus exactement que les valeurs dites « industrielles », les valeurs de matières premières épousent la courbe des prix de grosor et de la production mondiale.

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Leurs bénéfices dépendent en effet de trois facteurs le prix de vente de la matière, son prix de revient et le tonnage vendu.

Au moindre signe de crise, les va- leurs de matières premières faiblissent car, d'une part, le prix des matières s'abaisse et, d'autre part, les industriels, escomptant la chute des cours tirent sur leurs stocks et évitent de passer des commandes nouvelles.

La meilleure période pour les valeurs ch matières nremières est celle des sorties de crise les prix de gros montent, les stocks épuisés doivent être reconstitués, et, les prix de détail étant en retard sur les prix de gros, ni les salaires, ni les

'prix de revient ne s'élèvent. Toute hausse du prix de la matière, tout accroissement de la production provoquent une augmentation plus que proportionnelle des bénéfices, à cause de la stabilité des prix de revient, stabilité d'ailleurs provisoire. A côté de leur manque de souplesse qui peut présenter de graves inconvénients, les valeurs de* matières premières ont un avantage non seulement elles ne souffrent pas des dépréciations monétaires, mais elles en bénéficient. En eff t, tandis que la valeur-or de leur produit ne change pas puisqu'elle dépend du marché international, leurs prix de revient s'abaissent en valeur-or au moins pour un temps. En période de crise monétaire, davantage que les industrielles, les valeurs de matières premières représentent une valeuror.

Ces considérations expliquent pourquoi, après un effondrement spectaculaire dont les origines remontent pour certaines valeurs à 1926 et même à 1920, les valeurs de matières premières connaissent'de- puis quelques années et surtout, depuis quelques mois, une vogue considérable. En moyenne, ce sont probablement les valeurs qui ont le plus monté depuis la fin de la crise, à

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New-York comme à Londres et à Paris. Certaines d'entre elles ne sont plus très éloignées de leurs cours de 1929, en dollars ou en livres, dépréciées de 40 0/0 il est vrai. Est-il encore temps

de les acheter ?

L'ampleur de la baisse des prix de gros-or dans le monde entre 1920 et 1934, le fait qu'on soit revenu en moyenne aux niveaux de 1895, la production d'or poussée à un nouveau record, la reprise de l'activité industrielle mondiale depuis 1932, incitent à conclure que le cycle de baisse commencé après la guerre a fait place à un cycle de hausse, et que, par conséquent, il y a encore de beaux jours pour les valeurs de matières premières.

Mais il importe de voir que la reprise des prix des matières premières n'est pas entièrement naturelle et saine, tant s'en faut. D'abord, des accords entre les producteurs ont volontairement mais artificiellement mis un terme à la surproduction des principales matières. A partir de 1932, des accords de restriction se sont succédé sur l'étain, le cuivre, le caoutchouc, le pétrole, etc. De tels accords, tôt ou tard, deviennent caducs, soit qu'un des participants les rompe, soit que de nouveaux concurrents surgissent, soit qu'une nouvelle matière se substitue à celle dont le prix est maintenu trop élevé. Déjà le pétrole et le caoutchouc synthétiques.

En second lieu, l'accroissement de

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

Les excellentes modalités de l'emprunt du Trésor provoquent le raffermissement du franc sur le marché des changes. Alourdissement des Rentes et des Valeurs du Trésor. Faiblesse des valeurs d'électricité. Valeurs de matières premières et internationales résistantes.

L'annonce de la nouvelle émission du Trésor a fait la meilleure impression sur le marché des changes, où une dé.tente très nette s'est manifestée en faveur du franc.

Si le cours de la livre reste immuablement fixé à 105,15 par le contrôle du fonds d'égalisation, le dollar revient à 21,41 contre 21,4425, le franc belge s'abaisse à 3,6225 c. 3,6275, le franc suisse perd également une fraction à 4,92 c. 9,93.

Par contre, le florin est plus forme à 11,72 contre 11,6775.

A terme, la détente est plus sensible encore, surtout par rapport aux reports élevés cotés au début de la semaine. Le 3 et les 4 1917 et 1918 à leurs plus bas cours

depuis la dévaluation

Le marché des Rentes n'a pas encore répondu nettement aux déclarations «orthodoxes» de M. Vincent-Auriol ni aux conditions bien calculées de l'emprunt du Trésor, si ce n'est par une accentuation de sa réserve.

Le 3 ex-coupon de 0 fr. 675, il est vrai, revient à 75,25 contre 77,15, le 4 1917 s'abaisse à 74,15 c. 75,95, le 4 1918 à 74,20 c. 76, le 5 1920 à 97,50 c. 98,90, le 4 1/2 1932 série A à 79,70 c. 80,95, le 4 1/2 1932 série B à 78,30 c. 79,45.

Le 4 1925 même s'affaiblit à 92,60 contre 93,85.

Les Obligations du Trésor sont en recul comparativement plus important, de l'ordre de 3 à 3

Les Bons sont alourdis également. Par suite de l'affaiblissement de cette semaine, les 3 et 4 1917 et 1918 sont à leurs plus bas cours depuis la dévaluation de la monnaie.

Alourdissement des valeurs

françaises

Les valeurs à revenu variable françaises n'ont fait preuve que d'une activité très modérée et se sont généralement affaiblies.

Aux banques, la Banque de France revient à 7.855 contre 8.100, le Crédit

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la consommation des principales matières, considérable depuis deux ans, est dû en partie au réarmement mondial. Sans doute, nous répondrat-on que, les armements se démodant plus vite encore que le chapeau d'une jolie femme, il y a des chances que la demande de matières premières née du réarmement ne cesse pas de si tôt. Mais les finances -des Etats résisteront-elles longtemps au rythme actuel des dépenses militaires, sans accident social ou diplomatique ? On ne peut le penser. Nous savons bien que les cyniques diront qu'une « bonne guerre sur un point de la planète ne ferait qu'accélérer la hausse des matières premières et qu'à ce moment la production risquerait même de ne plus satisfaire la demande. Mais n'est-ce pas là une bien courte vue, et que deviendrait ce qui reste du capitalisme en cas de nouveau conflit ? '?

Enfin, les cours des valeurs de matières premières ont été fortement poussés ces derniers temps sur tous les marchés, comme ceux, d'ailleurs, des matières elles-mêmes. Ne fautil pas craindre une Réaction ? Techniquement celle-ci est plutôt probable.

Toutefois, il y a des catégories de valeurs de matières premières, qui paraissent en retard par rapport aux autres. C'est le cas des caoutchoutières, et notamment des caoutchoutières indochinoises.

(1) Voir Le Figaro des 22 et 29 novembre, des 6 et 13 décembre 1936.

Lyonnais à 1.585 c. 1.655, le Comptoir d'Escompte à 780 c. 834, le Crédit Commercial à 587 c. 617, la Société Gênérale à 722 c. 755.

Aux banques d'affaires, la Banque de Paris et des Pays-Bas s'inscrit à 1.330 contre 1.385, la Banque de l'Union Parisienne à 535 c. 560 la Banque Transatlantique se distingue par sa fermeté à 495 contre 460.

Le Crédit Foncier s'inscrit à 2.675 contre 2.865.

Parmi les industrielles, les valeurs de métallurgie et de produits chimiques sont relativement résistantes, mais les valeurs d'électricité, inquiétées par les déclarations nationalisatrices de M. Jouhaux et l'obligation pour les sociétés d'électricité de déposer le montant des cautionnements à la Caisse des Dépôts, sont franchement lourdes. Plusieurs d'entre elles s'inscrivent à leurs plus bas cours depuis la dévaluation. C'est le cas également des actions de chemins de fer, faibles, d'ailleurs, depuis de nombreuses semaines.

Les charbonnages sont également assez mal tenus. Cette industrie est très affectée par l'application de la loi de quarante heures.

Internationales irrégulières

Les valeurs de matières premières, fermes au début de la semaine, perdent des fractions au cours des derniers jours.

Aux pétroles, la Royal Dutch s'inscrit finalement à 4.740 contre 4.720, la Shell Transports à 663 c. 656, la Canadian Eagle à 102 c. 98, la Mexican Eagte à 170 ç. 161,50, la Française des Pétroles à 710 c. 748, la Française, Ind. et Cam. des Pétroles à 94,25 C. 98, la Petrofina à 512 c. 528, la Concordia à 77,75 c. 83,75.

Les cuprifères sont irrégulières j si Roan Antelope à 355, l'Union Miniere du Haut-Katanga (priv.) à 3.325 demeu- rent relativement fermes, le Rio Tinto à 2.158 et surtout la Tharsis à 327 sont hésitants.

Au comptant, l'action Mines de Bor, ex-droit, se négocie aux cours suivants: ord. 5.575, prior. 5.590. Le droit de souscription pour 3 actions ord. ou de prior. cote d'autre part 3.780 francs.

Parmi les mines métalliques diverses, Penarroya vaut 329 contre 337, VielleMontagne 1J07 c. 1.695, Guergour, 1.520 c. 1.535.

Aux mines de potasse, Kali SainteThérèse, nouvellement introduite à ter- me, s'inscrit à 1.000 c. 1.113.

Caoutchoutières fermes ou soutenues: Caoutchoucs de l'Indochine 699 contre 709, Terres Rouges 471 c. 472, Cam- bodge 507 c. 510, Caoutchoucs V 867 c. 878, Hévéa 401 c. 386, Eq uateur, 255 c. 263, Cuba 276 c. 264, Kuala 302,50 c. 321, Malacca 247,50 c. 239.

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Mines d'or un peu alourdies.

Aux chemins de fer étrangers, ou exploités à l'étranger, Tramways de Changhaï, affecté par les événements de Chine, revient à 912 contre 979, Santa-Fé est alourdi à 725 c. 734, Canadian Pacific est hésitant à 297 c. 306. Valeurs égyptiennes soutenues. Le Suez passe à 26.000 contre 25.800. Valeurs argentines alourdies Brasserie Quilmés 4.395 contre 4.540, Brasserie Sehlan 410 c. 43, Brasserie Palermo 796 c. 825.

Aux fonds étrangers, l'Emprunt Young est en nouveau recul à 362 c. 378. NEW-YORK

Affaiblissement du marché en fin de semaine.

Soutenu au début de la semaine, Wall Street s'est nettement affaibli au cours de la séance de vendredi. Les moyennes des industrielles et des chemins de fer sont revenues au voisinage de leurs' plus bas niveaux des semaines antérieures. La moyenne des obligations, elle-même, a faibli et s'inscrit à 103,64 contre 104,05 la semaine précédente (Indice du New-York Herald Tribune).

A peu près seuls, les services publics et les valeurs de pétrole sont résistants. Cette réaction est provoquée par le fait que les perspectives économiques des prochains mois ont peut-être été escomptées trop fortement ces derniers temps et que, d'autre part, il semble que l'administration démocrate obligera les sociétés à faire un effort sérieux pour résorber les 10 millions de chômeurs qui subsistent. Cet effort ne sera pas sans retentir défavorablement sur leurs possibilités de bénéfices. En outre, le marché s'émeut, sans doute à tort, des projets du président Roosevelt, tendant à empêcher les capitaux européens de s'employer à Wall Street.

MATIERES PREMIERES CEREALES

Nouvelle et forte hausse du blé. Fermeté des métaux. Le caoutchouc à 10 pence la livre, pour la première fois depuis octobre 1929. e fo

Les marchés de matières premières ont subi une vigoureuse poussée de hausse cette semaine.

Sous la pression des achats européens, de Grande-Bretagne, d'Allemagne et d'Italie, dont les récoltes sont insuffisantes et qui se constituent des stocks de guerre, ainsi que nous l'avons rapporté la semaine passée, les cours du blé ont réalisé un nouveau bond. A Chicago, cette céréale s'inscrit à 133 cents 1/2 le boisseau, en hausse de 10 cents. A Winnipeg, la hausse est de 11 cents 1/8, portant le cours' de l'échéance de mai à 126 cents 5/8. A Liverpool, le blé gagne 6 pence 1/8 et atteint 8 sh. 11 d. 5/8.

Les autres céréales sont très fermes également l'orge s'avance de 20 cents 3/8 à Winnipeg, pour atteindre 109 cents 1/2.

Il convient de noter que l'un des facteurs de la hausse du blé est la majoration des frets. En septembre dernier, le prix de transport du blé de la côte du Pacifique à Liverpool était de 18 sh. la tonne, il est mamtenant de 31 sh. la tonne.

On estime, d'autre part, que le fait que les récoltes de l'bémisphère sud (Argentine, Australie) sont normales pourra freiner la hausse des céréales. Une autre caractéristique importante des matières premières est la hausse du caoutchouc, qui atteint à Londres le cours de 10 pence la livre contre 9 d. 1/16 ia semaine précédente. Ce cours est le plus élevé qui ait été enregistré depuis octobre 1929, en livre-papier naturellement.

Les métaux poursuivent leur ascension à un rythme accéléré. A Londres, le cuivre atteint £ 46/11/3 (+£ 2/0/0), le plomb passe à £ 26/10/0 (+ S, 1/16/3), le zinc s'inscrit à £ 18/11/3 (+ £ 1/2/6). L'étain est soutenu à £ 234/7/6 la tonne.

BOURSE DE BRUXELLES Marché du terme. Nitrate Railways, 405 c. 398 75 Banque de Paris. 1.850 c. 1.860 Electricité de la Seine, 445 c. 452 50 Electricité et Gaz du Nord, 557 50 c. 560 Tanganyika, 128 50 c. 128 Un'on Minière Haut-Katanga (cap.), 4.315 c. 4.310 (div.), 4.290 c. 4.295 Concordla, 108 c 107 j Pètrofina, 710 c. 707 50.

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1 -otbo

actionnaires et obligataires des chemins de fer français L'.4ssociation des actionnaires et oblijataires des chemins de fer français a tenu son assemblée générale, sous la orésidence de M. Georges de Linière. Après lecture et discussion du rapport sur l'activité de l'Association, présenté par M. Piessès, secrétaire général, l'assemblée vota à l'unanimité une motion de protestation contre les nouvelles mesures fiscales qui les visent et applaudit M. Germain-Martin qui avait bien voulu venir traiter devant elle de « la situation des épargnants en France depuis 1936 ».

Voici les passages essentiels de cette motion

A) En ce qui concerne les projets financiers actuellement en discussion au Parlement

Dénoncent le caractère abusif, vexatoire et contraire aux engagements contractuels de l'Etat, des mesures fiscales et administratives qui visent les porteurs de titres de chemin de fer, et protestent notamment Contre l'aggravation du taux des taxes sur les réserves des sociétés par actions prévue pour celles de ces sociétés qui sont conces-

sionnaires d'un service public telles tes

compagnies de chemins de fer, lesquelles sont, ne serait-ce que par les règles résultant de leurs conventions et de leurs statuts, dans l'impossibilité absolue de commetre les abus qui ont servi de prétexte à l'institution desdites taxes;

Contre le projet de taxe spéciale de 50 sur les produits et revenus du domaine privé des compagnies de chemin de 1er. Contre la non-extension aux actions et obligations de chemin de fer de l'abrogation du prélèvement de 10 proposée pour les rentes et valeurs de l'Etat, bien que les valeurs de chemins de fer aient été assimilées aux rentes quand il s'est agi d'instituer ce

prélèvement;

Contre la proposition tendant à limiter les droits des actionnaires dans le choix de leurs représentants aux conseils d'administration des compagnies.

B) En ce qui concerne la situation administrative et financière des grands réseaux o

Dénoncent l'entière responsabilité de l'Etat dans le déficit des chemins de fer; Rappellent qu'en réalité, le déficit n'est qu'apparent puisque depuis l'application de la convention de 1921 jusqu'en 1935, l'exploitation des chemins de fer a procuré au budget national 33 milliards de recettes et d'économies contre 11 milliards de dépenses (y compris les charges des déficits), soit 22 milliards de bénéfices, et que c'est seulement depuis 1935 que l'Etat subit une perte en raison des charges accumulées des déficits annuels

Et sont résolus à recourir, le cas échéant, à la justice du pays pour faire respecter leurs droits contractuels.

Quant à l'exposé de M. Germain-Martin, il peut se résumer de la manière suivante

Au respect des droits des créanciers, on substitue, de plus en plus, le régime de libération du débiteur, et comme l'Etat est le principal débiteur, il ne cesse de multiplier les interventions qui portent atteinte aux contrats.

Ainsi l'Etat opère sans cesse un transfert de richesse qui dépouille l'individu qui eut le mérite d'épargner.

La situation nous impose le devoir de l'union en vue de l'action. Union, non point clandestine et honteuse, mais ouvertement organisée entre tous les éléments actifs et sains de la nation.

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CHRONIQUE AGRICOLE Le vœu du conseil central de l'Office du blé p

Le conseil central de l'Office du blé s'est réuni le 16 décembre pour examiner entre autres questions, le relèvement du prix du blé et la rétrocession aux semouliers d'une fraction des droits de douane sur les blés durs importés. Après les déclarations de M. le ministre de l'agriculture au Sénat et à la Chambre, on devait s'attendre à ce que le relèvement du prix du blé n'ait pas lieu, mais ce qui a surpris, c'est que le voeu du conseil adopté par 29 voix, fut celui de M. Flavien, communiste, pour lequel les fonctionnaires membres du conseil n'auraient, paraît-il, pas voté.

Ce vœu s'exprime contre et pour le relèvement du prix du blé contre, puisqu'il rend hommage à la politique de M. Monnet, qui se réclame de la stabilité pour, en engageant le ministre « à garantir les intérêts vitaux de la production agricole et en particulier celle du blé et cela dans les délais les plus brefs ». Ce vœu se ressent de la politique du parti communiste, qui cherche à la fois à embrigader les électeurs ruraux et doit obéir au Front populaire, qui en raison de sa politique monétaire, ne peut laisser monter le prix du pain. Nous avons écrit, ici même, que les paysans seraient les principales victimes de la dévaluation ils le sont.

Que M. Monnet, membre d'un gouvernement ayant dévalué la monnaie, ne veuille pas entendre parler d'un relèvement du prix du blé, rien de plus naturel. Il joue son rôle de ministre, en subordonnant l'activité agricole à la réussite du plan monétaire, qui commande en ce moment les destinées du pays. Il en va tout autrement pour le conseil central de l'Office, organisme soi-disant indépendant et où les producteurs sont en majorité. L'attitude qu'il vient de prendre démontre qu'en sacrifiant les paysans, il s'est mis à la dévotion du ministre au lieu de défendre les intérêts dont il a la charge. S'agit-il des blés durs importés dont la rétrocession d'une partie des droits de douane doit être faite aux semoutiers, pour que le prix des pâtes alimentaires ne dépasse pas un certain niveau d'élévation, que la majorité des trois quarts des membres présents n'ayant pu se dégager, comme le veut la loi, il incombera au ministre de l'agriculture de prendre la décision.

Enfin l'Association générale des producteurs de blé nous prie de signaler la protestation de son comité directeur contre les déclarations du ministre de l'agriculture à la Chambre des députés relativement au prix du blé, dont ce comité directeur réclame à l'unanimité le relèvement.

R. de Passillé.

LES CHANGES

Paris, le 19 décembre 1936. (Clôture officieuse). Changes sur New-York, 21.4175 c. 21 41 Londres, 105 15 (inchangé) Berne, 4 9245 c. 4 92 Amsterdam, 11 7275 c. 11 72.

Londres, 19 décembre 1936. Changes sur Paris, 105 13 (inchangé) New-York, 4 9106 contre 4 9156 Amsterdam, 8 967 c. 8 9975 Berlin, 12 205 c. 12 215 BuenosAyres. 16 05 (inchangé) Rio-de-Janeiro, 2 15/1C (inchangé).

BOURSE DE NEW-YORK Tendance lourde

New- York, 19 décembre. Le marché est lourd. Les aciers, les automobiles et les chemins de fer sont en baisse de ï à 3 points. Les cuivres sont fermes et les services publics assez soutenus. Total des transactions 1.210.000 titres.

VALEURS CISt' Oern II VU FI1RH I C1St Oern-

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UNE ENQUETE,DU FIGARO SUR LA NORMALISATION DES PARE-CHOCS

L'adhésion des assureurs consultés est unanime

Voici encore l'avis de deux directeurs de compagnies d'assurances sur la question qui intéresse à la fois les usagers de l'automobile et le problème de la circulation.

Ces réponses viennent confirmer l'opinion déjà émise dans ces colonnes par le directeur de « La Foncière ». Elles s'opposent donc au principe généralement admis par tes constructeurs (Français) qui sont, eux, partisans de pare-chocs légers, n'offrant qu'une résistance de principe si l'on peut dire aux coups du sort.

Le directeur général de la Compagnie d'assurances générales expose en ces termes son point de vue, qui n'est pas particulièrement tendre pour les initiatives de l'administration

Vous avez bien voulu me demander mon opinion sur la question des parechocs.

Il est certain que si les pare-chocs étaient placés pour toutes les voitures d la même hauteur; bien des accidents, dans les villes surtout, seraient évités ou considérablement atténués, et à ce point de vue la question n'est pas dépourvue d'intérêt ponr les assureurs. A défaut d'une intervention de V Ad-

FOOTBALL

Trente deux équiues aux prises aujourd'hui pour la Coupe de France Les trente-deuxièmes de finale de la Coupe de France de football seront disputés aujourd'hui. C'est le premier tour de la compétition proprement dite qui met aux prises les clubs qui se sont qualifiés au cours des premiers tours éliminatoires et ceux qui sont exempts de ces tours.

Les trente-deux rencontres suivantes seront donc disputées

Nord. R.C. Calais c. U.S. Tourquennoise R.C. Arras c. Amiens A.C. Oiym'pique Dunkerque c. F.C. Dieppois S.C. Fivos c. U.S. Pontoise U.S. ValenciennesAnzin c., Stade de l'Est R.C. lloubaix c. U.L. Moyeuvre-Grande.

Nnrd-Ëst. Stade de Reims c. A.S. SainteBarbe Oigniës A.S. Troyes-Sainte-Savine c. A.C. Amboise F.C.O. Charlcville c. A.S. P.T.T. Paris.

Lorraine. F.C. Nancy c. R.C. Strasbourg.

Alsace. A.S. Strasbourg c. C.S. Metz, à 13 h. 30 F.C. Mulhouse c.. Ass. S. SaintDizier-Marna val.

Normandie. Havre A.C. c. S.C. Albert F.C; Rouen c. Stade 01. Est.

Paris. S.C. Choisy-le-Roi c. R.C. Lens; C.A. Montreuil c. U;S. Boulonnaise C.A. Paris c. Excelsior R.T. R.C. Paris c. Stade Bélhunois Red Star Olympique c. U,S. Xormandie Colombelles.

Ouest. Stade Levallois c. 01. lillois F.C. Lorientais c. St. Malherbe Caennais A.S. Brestoise c. Ass. S. Chcrljourgeoise Stella St. Rennais U.C. e. U.S. Servannaise. Bourgogne-Franche-Comtè. F.C. Sochaux c. Stade Déodatien.

Auvergne. A.S. N'éris c. A.S. Saint- Etienne, à Montluçou.

Luonnain. U.S. Annemasse c. Antibes

J.L.P.F.C.

Sud-E.qt. R.C. Agde c. 01. Alésien O.G.C. Nice c. St. Raphaélois A.S. Cannes c. St. Sainte-Barbe Grand'Combe 01. Marseille c. C. Dcïportiva -Espanol Bordeaux F.C. Sète c. A.S.A. Vauzelles.

.Midi. F.C. Saiut-Gaudinois c. S.O. Montpellier.

Une seule rencontre mettra aux prises deux clubs amateurs l'A.S. Brest et la Stella de Cherbourg qui firent parler d'eux déjà en Coupe de France, à des titres divers. Sur les soixante-deux autres équipes en présence, vingt-quatre formations amateurs seront opposées à des formations professionnelles, tandis que quatorze équipes professionnelles seront aux prises entre elles.

Le fait qui frappe dans ces trente-deuxièmes de finale c'est que les clubs amateurs sont totalement sacrifiés. Combien auront réussi ce soir à passer ce cap difficile 2

CROSS-COUN TRY 1.200 COUREURS

seront au départ du Cross de «L'Intransigeant» Demain au Bois, près du champ de courses d'Auteuil, douze cents coureurs à pied prendront le départ pour les huit kilomètres du cross de l'Intransigeant. Une telle foule de maillots bariolés en mouvement, c'est un coup d'oui qui vaut la peine d'être vu, et comme tous les braves qui s'élancent à la conquête de la « breloque-souvenir » délivrée à tous les arrivants sont des amateurs, l'effort mérite d'être encouragé. ̃ Parmi les compétiteurs, une foule de débutants en tous genres, dont certains ne courront jamais plus, mais dont quelquesuns, peut-être, seront attirés vers le crosscountry avec quoi il leur restera à faire entière connaissance, car ce sport d'équipe n'a que peu de points communs avec l'épreuve individuelle qui aura lieu demain. Celle-ci n'en sera pas moins passionnante car une demi-douzaine de concurrents peuvent émettre des prétentions à la première place Lonlas, vainqueur l'an dernier Rochard, revenu, grâce à un régime alimentaire normal, à une meilleure condition physique Lecuron, qui fit si bien sur cinq kilomètres à France-Japon Leitchnam, dont la saison d'athlétisme sur 1.500 mètres fut excellente; Beaudoin et Guiomar, enfin, deuxième et troisième du dernier national.

La lutte entre eux devrait être sévère et la victoire sera sans doute débattue entre Lécuron et Lonlas, car ou assure que Rochard, touché par la grippe, n'est pas dans sa forme optimum. Outsider Leitchnam. 'l'outefois, des athlètes comme Sicard, de ha Rochelle Vigneron, du C.A.F., et Anivouche sont capables de se classer aux places d'honneur, bien que le premier rang leur paraisse, cette saison, inaccessible.

NOUVELLES AERIENNES

Un monument

à la mémoire de Mermoz L'Association des officiers de réserve de l'armée de l'air communique

« Les membres de l'A.O.R.A.A. ont tenu leur assemblée générale aujourd'hui 19 décembre. Au cours de la séance, ils ont dejnandé à leur président, le colouel Heurteaux, de prendre, au nom de l'Association, t'initiative de toutes actions et démarches aux fins de faire élever un monument à la mémoire de leur vice-président, Jean Mermoz. Ce monument devra également glorifier les camarades disparus avec lui et, d'une façon générale, tous les aviateurs de ligne dont le sacrifice a contribué à la sçloire des ailes françaises. »

Les souscriptions peuvent être envoyées, d'ores et déjà, uu trésorier de l'Association, 16, quai de la Mégisserie, Paris (Ier). L'aviation commerciale

Les membres de l'Aéro Club de France sont priés de bien vouloir assister ù l'hommage qui sera rendu le lundi 21 décembre, à 17 h. 30, en la grande salle de i'Aéro Club de France, G, rue Galilée, a lit mémoire de Mermoz et de ses héroïques compagnons de la Croix-du-Sud.

̃+ Deux nouveaux hydravions Lioré et Olivier 242, quadrimoteur Gnome et Rhône 7 lid, sont en cours de montage dans l'usine d'Argenteuil. lis sont destinés à Air-France pour ses lignes de la Méditerranée. La mission d'information que M. Pierre C*t, ministre de l'air, a désignée, comme il est de iègle après tout accident, pour enquêter sur la disparition de la Croix-du-Snd, a quitté Paris hier soir. Cette mission est composée de l'inspecteur Rénéral Dumanois et de l 'ingénieur de première classe Desbruères.

L'aviation sportive

Maryse Bastié, qui va tenter le record de la traversée de l'Atlantique Sud. il bord de son avion Caudron-Renault-Si-

ministration, sur laquelle il ne faut pas compter, une entente entre constructeurs serait souhaitable et je ne crois pas qu'il existe de difficulté technique susceptible de l'empêcher d'aboutir.

Je ne peux donc que m'associer à l'heureuse initiative que vous avez prise à ce sujet.

D'autre part, voici ce que nous a écrit lé directeur général de « La Préservatrice »

Nous partageons entièrement votre point de vue et sommes persuadé comme vous qu'une réglementation de la hauteur des pare-chocs serait extrêmement utile.

Nous ajoutons même, qu'outre la question hauteur, la question solidité se pose, tout au moins pour la circulation dans les agglomérations importantes, car cette question devien plus secondaire lorsqu'il s'agit de la circulation en rase campagne.

Ayant ainsi réuni les éléments les plus divers pour une enquête que nous souhaitons voir aboutir à une réalisation effective et prompte, il ne nous restera plus qu'à rassembler les arguments publiés et à conclure. Nous n'y manquerons pas. Arm. M.

RUGBY

Le Championnat de France d'Excellence

débutera cet après-midi La série des rencontres pour le Challenge Yves du Manoir s'interrompt aujourd'hui et ne reprendra pas avant un mois l'ère du Championnat de France d'excellence s'ouvre, suivant de huit jours le début de celle du Championnat national d'honneur, dont le second tour sera disputé aujourd'hui également.

Plusieurs des grandes équipes françaises assisteront en spectatrices aux premières luttes du Championnat d'excellence, ce qui revient à dire que l'intérêt de ces matches sera moins vif que lors des dimanches qui suivront.

Rappelons la formule nouvelle qui régit cette compétition. Huit poules de cinq clubs ont remplacé, cette année, les sept poules de six clubs formées l'an dernier. Le club vainqueur dans chaque poule sera qualifié pour les huitièmes de finale les seconds et troisièmes de chaque poule se rencontreront en un tournoi de barrage, dont les gagnants viendront compléter les huitièmes de finale. A partir de cet instant, les matches seront directement éliminatoires. Beaucoup des équipes engagées dans ce premier tour de la compétition n'ont disputé jusqu'à présent que des rencontres peu importantes, au cours desquelles elles ont surtout mis au point leurs formations. Il devient dès lors particulièrement difficile de comparer les chances de chaque adversaire et c'est surtout sur leur réputation que nous choisirons nos favoris. Nous indiquons ceux-ci en les plaçant les premiers dans la liste des matches que voici Poule A. Stade Bordelais c. St. Pézenas U. S. Tyrosse c. F. C. Oloron. Poule B. Racing C. F. c. A. S. Soustons, A. S. Bort c. A. S. Tarbes.

Poule C. A. S. Bézlers c. F. C. Lyon, F. C. Grenoble c. F. C. Auch.

Poule D. C. S. Vienne c. U. A. Llbourne, U. A. Gujan-Mestras c. F. C. Lézignan.

Poule E. St. Français c. A. S. Bayonne, Lyon 0. U. c. R. C. Chalon.

Poule F. St. Tarbais c. C. A. Périgueux, Bbucau Stade d. St. Poitiers; Poule G. St. Toulousain e. C. A. Sports Généraux, S. V. Ageir c-U. S. Thuir. ̃.• Poule H. Biarritz Oh c. C. S. Lons-lSaulnier, C. A. Bègles c. St. Nantais. Ajoutons qu'un de ces matches sera disputé au Stade Jean-Bouin il mettra en présence le Racing C. F. et l'A. S. Soustons. La victoire devrait revenir aux Parisiens, malgré l'énergique jeu défensif des Soustonnais.

Aujourd'hui FOOTBALL. A 13 Ji. 45, pour la Coupe de France Racing C. P. contre St. Béthunois (à Colombes) Red Star contre U. S. Normande Colombelles (a Saint-Onen) R. C. Lens contre S. C. Choisy (à Choisy) C. A. Paris contre Excelsior Roubaix-Tourcoing (à SaintMandé) C. A. Montreuil contre U. S. Boulogne (porte de Montreuil).

RUGBY. A 14 h. 30, au Stade JeanBouin Racing C. F. contre A. S. Soustons (championnat de France d'honneur) ù Pantin A. S. P. Police contre Touristes Elebeuviens à la Croix-deBernu U. S. Métro contre U. S. Monilucoh.

CROSS-COUNTRY. A Il heures, au Bois de Boulogne Cross de /'Intransigeaut.

TENNIS. Au Sporting C. P., rue Saussure Tournoi de Noël.

CYCLISME. A 14 h. 30, au Vélodrome d'Hiver Match Kaërs contre Gérardin et rentrée de Letourneur. AUTOMOBILE

EN SOUVENIR

de Chambost et Lehoux On se souvient du double et douleureux accident qui attrista le Grand Prix Automobile de Deauville et coûta la vie aux deux excellents conducteurs qui étaient Lehoux et Chambost.

Dans le but de perpétuer leur souvenir, par souscription de leurs nombreux amis, une dalle de marbre sera fixée aux endroits même où ils tombèrent en course. Envover les souscriptions notre confrère Roger Labric. rédacteur en chef de L'Auto, 79, Champs-Ëlvsées, Paris, qui a bien voulu se charger de les rassembler.

moun, est arrivée à l'aérodrome de Dakar, hier après-midi, à 13 h. 13, terme de son voyage terrestre.

4^ Laurent, Touge et Lenier, qui ont quitté Marignane, hier matin à 4 h. 10, ont fait une courte escale à Tunis, à 9 h. 35. Matériel Farman 190, moteur Lorraine

« Algol s.

La commission sportive de l'Aéro Club de France a homologué, à la date du 18 décembre, les résultats du « Prix Georges Dreyfus de l'aviation légère D qui a eu lieu le 4 octobre 1938, à Orly.

Ces résultats sont les suivants »

Premier prix (12.000 francs), au pilote Ridray deuxième prix (6.000 francs), au pilote Doré troisième prix (3.500 francs), au pilote Bart quatrième prix (2.500 fr.) au pilote Blazy cinquième prix (1.000 fr.), au pilote Clément.

L'aviation privée

Activité de la station Potez aéra-service d'Orly du 12 au 18 décembre 1936. Se sont entraiués sous la direction des pilotes moniteurs Bouwens, Heure, et du directeur de la station Sauvageot En double commande Buffon, de Preniorel, Seguin, Peclet, Peteul.

En vols seuls ou avec leurs passagers Mines Huleux, J. Belvia et Tillier, Mlle Lafont, MM. Lormier, Marino, Destival, Defrutas, Pollet, Brunet, Lavocat, Legall, Postiaux, Giolat, Bardez, Forrer, Liotard, Fumey. Vinsonneau, Dùhayon, Villette, Hollande, Bardin, de Cossette, Linais, de Guyancourt, Lelohe, Vayeux, P. Chocheprat, Petit, Faivre. Goron, Apion, Renaudon, Bretillon, Simiau, Grand, Lecœur et Regy. A signaler Marino est breveté premier degré, Brétillon est breveté deuxième degré. Sorties des propriétaires d'avions à 1 entretien à la station docteur et Mme Bloch, Bloeh, Hirsch-Ollendorf.

Déplacements de la semaine Sauvageot et Postiaux à Méaulte, Postiaux à Tours. Brtillon à Orléans, Tours, Chartres, Etam-

pea-

FOOTBALL. Au Mans, l'équipe de Beo- gradsky a bahu celle rte.l'L'. S. du Mans, I par 6 but» à i.

LES GOLFS DE LA COTE D'AZUR LE GOLF DE VALESCURE

Ce n'est pas sans raison que le Golf de Valescure voit croître, chaque année, son succès auprès des joueurs.

Tracé' au milieu d'une magnifique forêt de pins, dominant la merveilleuse baie de Saint-Raphaël, sa situation est sans doute unique sur toute la Riviera. Son parcours. qui ést eu ce moment en excellent état, peut être coin par aux meilleurs. Ajoutons que c'est un des seuls golfs possédant sur son terrain même un hôtel de premier ordre. Le secrétaire du Golf est M. Alex Fellowes. Un excellent professeur, François Pasquali, est à-la disposition des joueurs.

Voici le proarramme des compétitions pour la saison 1936-1937

Toutes les épreuves sont handicap. Lundi 28 décembre Coupe Plumon, 18 trous, Mcdal play, dames et messieurs. Mardi 19 et mercredi 20 Janvier: « Hotels' Cup », 18 trous, Medal play chaque jour. Dames et messieurs.

Mardi 26 janvier « Town Bowl », match play (messieurs)), 1 tour par jour. Engagements clos le 25 janvier, à 11 heures. Mardi 2 février « Town Cup », match

LECANNES GOLF CL,UB

^Le Golf Club de Cannes, fondé en 1891, H situé à La Napoule, conunune de Mandelieu, jouit à juste titre d'une réputation mondiale pour la beauté et l'excellence de son « parcours » qui borde la Méditerranée et se déroule sous de magnifiques pins parasol au milieu du plus merveilleux des paysages.

Etabli sur terrain sablonneux et ondulé, ce parcours est praticable par tous les

temps. ·

Il comporte 18 trous et sa longueur est de 6.038 yards, soit 5.500 mètres environ. Des services réguliers d'autorail et d'autobus rendent les communications très faciles avec Cannes (9 kilomètres), soit par le bord de mer, soit par la route nationale intérieure.

En plus du « Championnat Omnium de la Côte d'Azur », que l'on s'occupe d'organiser, de nouveau, pour les 16 et 17 mars prochain, d'intéressantes compétitions auront lieu sur les links du Cannes Golf Club au cours de la saison. En voici la liste. 30 décembre. Coupe Challenge Castle Wemyss, messieurs, handicap, 18 trous, « par coups ».

B janvier. Coupe Challenge Colonel Cragg », dames, handicap, 18 trous, par coups '->.

30 janvier. Coupe Challenge « Gordon Bennett, », doubles mixtes; handicap, 18 trous, « contre bogey ».

17 février. Coupe Challenge « Doubrovitz », messieurs, handicap, 18 trous, contre « bogey »

24 février. Coupe Challenge Ville de Cannes », messieurs, handicap, quatre balles addition, 18 trous, par coups ». Concours du Printemps

Ouvert seulement aux membres permanents, à la saison, ou au mois.

9. mars. Coupe Challenge « Grand-Duc Michel », messieurs, handicap, 18 trous, par coups. ̃

9 mars. Coupe Challenge Comtesse Torhy' », dames, handicap, 18 trous, « par coups ».

LA VOILE

A FUnion des Sociétés nautiques françaises Voici le calendrier des Régates internationales de la Côte d'Azur pour l'hiver 1937, et qui seront organisées sous les règlements de 1'Union des Sociétés Nautiques Françaises du 9 au 13 mars Menton (S. C. Menton) du 15 au 19 mars Monaco (S. R. de Monaco) du 21 au 27 mars Nice-Villefranche (C. N. Nice et S. R. Villef ranche) du 29 au 31 mars Antibes-Juan-les-Pins (C. N. d'Antibes) du 2 au 8 avril Cannes {S. R. Cannoises).

Voici le calendrier des principales compétitions internationales, qui seront disputées l'étranger en 1937

22, 23, 24 février, Coupé d'Italie, pour 8 m. J. I. (R. Y. C. Ifaliano-Gênes) 27, 28 février Coupe del Tirreno, par teams de deux 6 m. (R. Y. C. Italiano) juillet Coupe Culnberland pour 8 m. à Ryde (Angleterre) Coupe du C. V. Paris, à Gotteliorg (Suède), pour 6 ni. J. I. Coupe de France (du Yatch Club de France) en Angleterre, 8 m. J. I. Août, Championnat d'Europe sur monotype à Attersee, Haute-Autriche 28 août. Coupe d'Or des pays Scandinaves, pour 6 m. J. t., à Oyster Bay août Coupe Seawanhaka pour 6 m., aux Etats-Unis d'Amérique.

BOXE. Bob Pastor, classé' dixième sur la liste des meilleurs poids lourds nouveaux. a été mis K. O." par Ray Impellettère, qui l'envoya deux fois h terre avant de le mettre dehors, pour le compte, au septième round.

A Syracuse, ,Toe,; Lynck a été battu par Babe Rlsko, qui l'a mis K. 0. au Imitiême i-oiutd,

play (dames), 1 tour par jour. Engagements clos le février, à 11 heures.

Mardi 9 février: « Casino Clip », contre bogey, par pointa. 18 trous (dames et mes-

sieurs). ̃ ̃ »“

Jeudi 11 février ̃> Beau-Rivage Cup », double messieurs, match play. Engagements clos le 10 février, à- 11 heures.

Mardi 16 février Prix- Tennis et Golf •, 18 trous, Medal play (dames et messieurs). Lundi 22 février Coupe de l'Hôtel Windsor. Eliminatoires sur 18- trous, Medal play. Les deux meilleurs scores dames et les deux meilleurs scores messieurs seront qualifiés pour jouer en match play.

Mardi 2 mars Brooke Cup », double mixte, match play. Engagements clos le i" mars, à 11 heures.

Mardi 9 mars Prix du Capitaine, contre bogey, par points, 18 trous (dames et messieurs).

Mardi 16 mars « Coirier's Cup », match play, 18 trous chaque jour. Simple dames et messieurs. Engagements clos le 15 mars, à 11 heures.

Mardi 30 mars Prix du Golf Hôtel, 18 trous contre bogej; (dames et messieurs).

10 mars. Messieurs, handicap, 18 trous, « par coups ».

10 mars. Dames, handicap, 18 trous, « par coups ».

11 mars. Doubles mixtes, handicap, 18 trous, « par coups ».

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TENNIS

Le Tournoi de Noël

au Sporting Club de Paris

Les premières rencontres du Tournoi de Noël ont été disputées hier sur les courts couverts du Sporting Club de Paris. En voici les résultats

Simples. Tableaux éliminatoires. Premier tour A. L. Bréaud b. da Costa, 8-6, 6-1 Halt'f b. A. L. Bréaud, 6-4, 6-1 H. Toupet b. Fath, 3-6, 6-4, 6-3 Fitzpatrick b. J. d'Humières, 6-0, 6-1 P. Huvelin b. J. W. Bacot, 6-0, 6-0 P. Harismendy b. G. Ulmer, 6-2, 3-6, 6-3 Mimerel b. G. Valaud, 6-2, 6-4 J. Perreux b. G. Souffront, w.-o. L. Symours b. J. Perreux, 6-2, 6-3; Charpenet b. Paquet, 6-1. 6-3 J. Uran b. M. Lagarde. 6-0, 6-1 Prat b. E. Jossua A. Payot b. P. Cabanes, 2-6, 9-7, 6-1; Babulaud b. Simonot, 6-2, 4-6, 6-2; E. Lasserre b. Pedelaborde, 6-1, 6-1. Les rencontres d'aujourd'hui 9 h. Schwarz c. Canovas, M. Blondel c. Schneger, Gaste c. Huvetin, Souffront c. C. M. Boutin 10 h. Corne c. Drion, Viéuot c. Prat, P. Vignon c. C. F. Monteux.R. Raton c. Couvreur 11 h.: R. de Beaurepaire c. A. Royer. Leonoris c. Bertheraud, Pernet c. Payot, Page c. L. Mlllot 12 11. M. Bivort c. Lafontau, Delcanip c. David ou de Villeneuve, A. Bergougiioux c. Reuter 13 b. R. Jamain c. E. Bérard ou Lubovitch, Hure c. Ulmer ou Harismendy 14 h. Fitzpatrick e. Wittenstrom, Blonde c. de Beaurepaire ou A: Royer, Caramanian c. Corne ou Brion, P. Granet c. Boutin ou Souffront 15 h. R. Guerdan c. Mimerel, J. Hollier-Larousse c. Page ou Millet, Foulard c. Raton ou Couvreur 16 h. H. Joba c. Delcam ou David ou de Villeneuve, J. Burel c. Charpenet, J. Richard c. Tandonnet ou Bayard 17 h. J. Brunon c. Babulaud, R. Hirsch c. Lasserre ou Pedelaborde, M. Marret e. J. Hillén ou M. Burel.

` SKI

Les épreuves de sélection de la Fédération

Agnel gagne la course de descente

Chamonix, 19 décembre. Au cours de la seconde journée des épreuves de sélection de la Fédération de ski, le junior Agnel gagné la course de descente qui se disputait sur le parcours col de Voza-Les Houches.

Chez les dames, Mlle Martlneau arriva première en 6 secondes. Voici les résultats 1. Agnel, 3 m. 53 s. 4/5 2. René Laforgue, 4 m. 2 s. 3. Folliguet, 4 m. 7 s. 1/5 Berthet, 4 m. 8 s. 5. Burnet, 4 m. 11 s. 3/5 6. Allard, 4 m. 15 s. 7. Seigneur, 4 m. 18 s. 8. Beckert, 4 m. 23 s. 9. Salvin, 4 m. 37 s. 1/5 10. Cotton; 4 m. 46 s. 1/5.

NAVIGATION AUTOMOBILE

M. E. Piquerez partipera au meeting de Détroit En vue de sa participation au Meeting qui sera disputé à Détroit en septembre prochain, M. Emile Piquerez fait étudier, actuellement, la construction de deux racers de la catégorie des 1.200 kilogs. Il piloterait l'un de ces bateaux l'autre serait conduit par M. Vasseur.

Il est probable que M. Schœller, président du Yacht Moteur Club de France, se rendra en Amérique pour assister au Meeting de Détroit.

NAVIGATION AUTOMOBILE. MM. René Schoeller, Maurice Vasseur, Alfred Buysse, Maurice Pauwaert, le comte Théo Rossi, le comte Bonaccoss'a, le comte Michael Andrassy et le comte Antoine Czapary ont été nommés vice-présidents de l'American Power Boat Association.

019>

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. Les perturbations du large vont momentanément passer plus au nord que la semaine dernière. Elles n'intéresseront, demain, que le littoral Nord. La température s'abals'sera fortement en toutes réglons (gelée blanche dans la moitié Nord).

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Non placés 4. Liancourt D, Le Rescapé, Le Kentucky, Lustv, Louis Onze, Linder, Laurier, Lauréat W."Louli, Léman P. PRIX DU BEARX

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2. Laurier Rosé H(Simonard).P. 8 » 3. Leroy (Riaud) '0" .l': 1: >r

Non placés 4. Longpré, Lethê, l,urmenu, Le Chevalier des Touches, Léon, Le Marquis Alb., Lotus d'Or, Képi VII,'Loucé, Lambesc, Linet.

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(attelé. 10.000 francs. 2.250 mètres).

1. Klostercamp (Neveux) G. 41 s »M. Andrieu) P. 10 50 2. Kairos (M. Capovilla) P. 7 50 3. Koumac D (Carré) P. 22 »

Non places: 4. Kabylie V, Kruger 1), Knock Out V, Kainichy II, Kainakoura, Kodak, Kyrielle IV, Kertys, Keen D, Khazaria T, Klonkion, Kerria, Kind M, Kalçéolaire.

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(monté. 30.000 francs, 2.250 mètres).

1. Knox II (Pétra) G. 63 50M. P. Forcinal) .P. 18 50 2. K. Poulottc (Simonard) P. 18 » 3. Kcbir II (A. Choisselet) P. 21 »

Non placés 4. Kanar, KerensKy, na-noqui, Kénitra, Kops de Jute, Kypris, Korrigan, Kiss Lulu, Keepsake.

PRIX D'EGOUCHE

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1. Jéeun (R. C. Simonard) G. 15 50 (à Mme B. Mosès) P. 7 » 2. Jentil Voisin (Bottoni) P. 8 » 3. Ipeu (R. Céran-Mail).P. 8 »

Non placés 4. Inter Ii, Indorc, Joyeuse Valeur, Imprenable II, Infante, Kalentin, Kent Wilkes, Jessika, Iris, Isotta, Isigny G, Indécis, Ineuf, Ivan 'P, Igor II, Idaho. PRIX DE CHAMPAGNE

(monté. 12.000 francs, 2.800 mètres).

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Aujourd'hui, à 13 heures Courses à Vlncennes. Gagnants du Figaro

Prix de Brive. Joyeuse Commère, Jarnac'V..

Prix du Bourbonnais. J'Arriverài IV, Junon.

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