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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-12-18

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 18 décembre 1936

Description : 1936/12/18 (Numéro 353).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409337w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DEBAT

FINANCIER

Le ministre des Finances a indiqué hier ,que toute l'Europe, et non pas seulement la France,

souffre de difficultés financières et budgétaires.

Quelqu'un aurait pu ajouter même que les périodes où les Etats ne souffrirent pas de telles difficultés, paraissent assez rares. Celle que nous nous rappelons, marquée par la présence de feu M. Chéron aux Finances, passe pour avoir détérioré irrémédiablement notre équilibre financier trop de bonheur est difficile à porter. Mais il y a des espèces et des degrés.

On peut ne pas avoir tout l'argent que l'on souhaiterait, et ne pas être ruiné. On peut avoir peu d'argent disponible, et jouir d'un bon crédit. On peut aussi ne manquer de rien en apparence, et être marqué du signe de la faillite. On peut, enfin, comme certains fils de famille, tomber dans l'extrême pauvreté, mais en gardant l'espoir d'un bel héritage. Une situation financière se définit, pour ceux qui ne spéculent pas dans la quinzaine, par son avenir plus que. par son présent. C'est pourquoi la période d'invraisemblables plus-values dont se réjouissait M. Chéron, parut, au contraire, grosse de risques financiers et sociaux à tout esprit soucieux de l'avenir. De même le danger de notre situation présente est moins dans les difficultés immédiates que dans le caractère que donne à ces difficultés une incertitude générale de l'avenir.

En matière de finances, seules les thoses simples sont vraies.

Un Etat n'a de recettes durables que celles que lui procurent l'activité et les gains également durables des particuliers.

Toute politique budgétaire qui ne raisonne pas sur des éléments économiques de stabilité relative et de durée, est condamnée, même si elle montre des plus-values momentanées. Inversement, une- politique budgétaire qui raisonne sur des éléments économiques de durée est sûre de réussir, même si elle souffre, pour commencer, de graves déficits.

C'est la certitude d'un effort fondé sur des éléments de durée qui suscite le crédit. Et le crédit élargit la base favorable, multiplie les moyens. Après les troubles, innovations et improvisations de ces derniers mois, tout le cadre économique a besoin d'être rajusté pour un équilibre de rendement durable. C'est la tâche urgente et dominante. Quoi que l'on imagine, fasse ou dise, notre avenir budgétaire et celui de tous les intérêts particuliers ou généraux qui y sont attachés, ne pourront que refléter notre bonne ou mauvaise condition économique.

On discute parfois comme si nous avions le choix entre deux absolus l'absolu des formules libérales et l'absolu des formules totalitaires. L'absolu des formules libérales n'a jamais été réalisé. Quant aux formules totalitaires, elles résultent, non d'un choix, mais d'une sorte de désespoir elles sont sans autre issue, pour ceux qui les adoptent, que de reconquérir un jour, par pression sur autrui, la liberté de mouvement dont elles signifient la perte.

Nous n'avons pas besoin d'absolus. Nous avons besoin de ces biens relatifs sans quoi aucun progrès, en aucun lieu, ne fut jamais possible le souci de l'ordre et le sentiment de la sécurité.

LUCIEN ROMIER.

EN PAGE 3

Comment le Dr Schacht conçoit la solution

du « problème colonial a allemand

pmmmhnnunnnmnuuuenunnnunuunuunomumunm

LE BAROMETRE BOURSIER

LONDRES hésitant. BRUXELLES en recul. NEW-YORK irrégulier. Livre 105, 15.

Dollar 21.3925 contre 21,415.

Lire en page 6 « LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER »

miiimiiiiliiitmiiitiniiMiiiiHiimiii» niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii LE TEMPS PROBABLE R6gion parisienne. Temps Instable, alternativement très nuageux ou couvert avec pluies et dégagé. Vent du secteur Sud-Ouest fort; rafales.

Température stationnaire. Maximum 10». Visibilité médiocre a assez bonne.

Manche. Comme dans la région pariBlenne, avec tempête en mer.

Mer très houleuse.

Sud-Ouest. Partie Nord, couvert et pluvieux. Partie Sud, beau nuageux, se couVrant; pluie le soir.

Mer très houleuse.

Sud-Est. Partie Nord, couvert, piule faible. Partie Sud, beau temps nuageux. Température stationnaire.

Mer belle.

Alpes. Comme dans le Sud-Est.

Pyrénées. Comme dans' la partie Sud tu Sud-Ouest.

(Voir l'évolution, générale et la carte du lempt d: ta page des Sports.)

LES ENTRETIENS DE M. ÂNTONESCO AVEC LES

ministres français Vers un renforcement de l'entente

f ranco-roumaine

Les entretiens de M. Antonesco avec les membres du gouvernement français se sont poursuivis hier pendant une grande partie de la journée. Ils ont débuté dans la matinée par une importante conversation entre le ministre des affaires étrangères de Roumanie et M. Yvon Delbos. Après avoir assisté au déjeuner offert en son honneur à l'Elysée, et dont nous rendons compte ailleurs, M. Antonesco s'est entretenu successivement avec le ministre de l'air et avec M. Daladier, et l'on a constaté que sa visite au ministre de la guerre avait été fort longue comme elle avait été précédée d'une conférence avec le général Gamelin, il est permis d'en conclure que les problèmes militaires intéressant les deux pays ont été l'objet d'un examen approfondi.

Ajoutons que M. Antonesco a reçu, à la fin de l'après-midi, M. Lucasiewitch, ambassadeur de Pologne, et M. Pouritch, ministre de Yougoslavie, qu'il a mis au courant de ses pourparlers avec le gouvernement français.

Bien qu'une réserve compréhensible s'impose au sujet de ces entretiens tant que les deux chancelleries n'auront pas jugé opportun d'en préciser la portée, on croit savoir qu'ils ont contribué à resserrer, sous une forme tangible, les liens d'amitié et de confiance mutuelle entre la France et la Roumanie, résultat dont on appréciera toute la signification, au moment où la propagande allemande ne cesse d'intensifier son activité dans les Balkans. L.

4&

UNE ESCADRE ALLEMANDE fait relâche à Douarnenez Brest, 17 décembre. Aujourd'hui est arrivée, dans la baie de Douarnenez, une, escadre, .aiM.ejnAB.d3, £om£osép *4i croiseur Nurnbérg, battant pavillon de l'amiral commandant en chef, et de quatre torpilleurs.

L'amiral allemand a fait connaître au vice-amiral Devin, préfet maritime, que ses bâtiments avaient dû faire relâche pour réparer des avaries causées par la dernière tempête.

LES JOURS SE SUIVENT

LES AGES ENNEMIS Un ouvrier verrier, âgé de quarante-cinq ans, marié et père de deux enfants, chômeur depuis huit mois, s'est présenté dans trois usines l'on embauchait. Dans ces trois usines, on lui a fait même réponse « Vous êtes trop âgé. Nous voulons des manoeuvres de trente à trentecinq ans. » Et cet ouvrier, écrivant à son journal, qui n'est pas un journal révolutionnaire, demande « A quarante ans, faut-il donc mourir? »

La question donne froid et soulève un des problèmes contemporains parmi les plus éprouvants. « A quarante ans, faut-il dont mourir? » Un des personnages de la nouvelle pièce de M. Francis de Croisset, Le Pélican, jeune homme de dix-huit ans, fournit la réponse à cette interrogation. « Moi, dit-il, je trouve qu'à quarante-cinq ans, tous les gens devraient prendre une bonne dose de véronal I. » « Et si c'était ton père? », demande une jeune fille en fleurs. « Evidemment, c'est ennuyeux. ̃», réplique-t-il un peu gêné.

Prenez-y garde l Ce fossé que creuse la légitime ambition de vivre des générations nouvelles est en train de couper les sociétés en deux; et les décisions des chefs d'industrie comme celles que cette lettre signale ne sont pas faites pour adoucir la position tragique et l'amertume des gens qui n'ont plus vingt ans, ni même quarante. Nous avons vécu durant longtemps sous des gérontocraties. Les gens en place gardaient leur place tant qu'ils le pouvaient et, agrippés à leura privilèges, faisaient injustement marquer le pas à la Jeunesse. Les dictatures ont bousculé cette tradition. Elles se sont appuyées sur l'impatiente jeunesse et y ont recruté leurs bataillons sacrés. Elles ont créé une prime particulière à l'égard de cet état essentiellement fugitif qui consiste à avoir vingt ans. Elles savent que les gens âgés ne se révoltent pas elles les sacrifient.

Ce sacrifice est peut-être une nécessité* de la future organisation sociale; mais tant que cette organisation n'est pas établie, n'aggravons pas par des initiatives personnelles ou des modes d'esprit l'antagonisme des générations et ne jetons pas le « Vieillard, va-t'en donner mesure au fossoyeur », a des hommes de quarante ans et même davantage. Chaque cas demande réflexion. N'oublions pas que c'est à près de quatre-vingts ans que Gœthe a achevé le Second Faust.

Personnellement, j'aime ce qui est jeune et je plains la jeunesse d'aujourd'hui de s'avancer au-devant d'une société qui a su si incertainement organiser les rapports des hommes et a été incapable de bâtir leur paix. Mais la jeunesse, si dure que soient ses débuts, ne doit pas être dressée contre ses aînés. Ce ne sont pas les âges qui sont ennemis, ce sont les esprits mal ensemencés et les égoïsmes, qu'il faudrait réduire.

Gncrmantefl..

LONDRES E T ROME NÉGOCIENT au sujet

de V Espagne

,a 1

Quelle sera l'attitude

de la France devant

l'accord escompté

des deux gouvernements ? Les conversations qui se sont poursuivies depuis quelques semaines entre Londres et Rome semblent sur le point d'aboutir. Depuis quelque temps déjà, l'on a pu noter, à Londres comme à Rome, le désir d'adopter .une attitude réaliste devant la situation espagnole. Ce désir s'est traduit en échanges de vues, échanges de vues qui étaient d'autant plus nécessaires que l'Angleterre et l'Italie voulaient examiner A fond leurs rapports réciproques en Méditerranée. L'Italie a tenu à rassurer l'Angleterre, notamment en ce qui concerne les Baléares, et à la convaincre que sa sympathie à l'égard du général Franco n'était pas accompagnée d'une volonté de modifier à son profit le statu quo méditerranéen. Les déclarations que M. Eden a faites hier aux Communes montrent que ces assurançes ont effectivement dissipé les inquiétudes de l'Angleterre..

Du moment que l'Italie ne poursuivait pas en Espagne des intérêts personnels ou du moins pas d'intérêts inconciliables avec ceux de l'Angleterre, une ligne d'action parallèle des deux pays ne devenait-elle pas possible? La question est examinée avec d'autant plus de soin que ni l'Angleterre ni l'Italie n'ont intérêt à l'établissement d'une Espagne communiste, pas plus qu'elles n'ont intérêt à l'irruption, en Méditerranée, d'influences nouvelles, qu'elles soient allemandes ou russes. Cela explique suffisamment les échanges de vues italo-anglais.

Mais l'Allemagne s'est aussitôt rendu compte de la situation. Puisque Rome et Londres parlaient de l'Espagne, une conversation sur le même sujet, s'est-on demandé à Berlin, ne pourrait-elle s'établir entre Londres et Berlin. Et pour avoir, dans tous les cas, dans les mains une monnaie d'échange, Berlin à aussitôt entrepris une campagne de revendicahons coloniales. Si l'Allemagne avait voulu dire à Londres « Donnez-moi des colonies, et je me désintéresserai de, l'Espag4e. », elle n'aurait pas agi autrement.

Du reste, en Angleterre, les chefs politiques ont aussitôt aperçu la manœuvre. Et l'on apprend que demain, aux Communes, M. Mander, député libéral, demandera à M. Eden de préciser que la Grande-Bretagne n'est pas en mesure de donner satisfaction aux revendications allemandes. 11 Georges Rotvand.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.)

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LA PREPARATION DES RECORDS DE VITESSE A ISTRES

DELMOTTE

essaye l'avion deMaryseHilsz Raymond DeJmotte et Maryse Hilsz sont actuellement à Istres, en vue de faire des tentatives contre les records du monde de vitesse masculin et féminin. Raymond Delmotte a volé hier avec l'avion que pilotera Maryse Hilsz. Il a exécuté deux passages sur bases dont la vitesse a été ainsi enregistrée le premier face au nord à 482 kilomètres 142 à l'heure le second face au sud à 509 kilomètres 90.

Le record que doit battre Maryse Hilsz est de 445 kilomètres 028 par la regrettée Hélène Boucher, le 11 août 1934.

Quand le loup fiscal se fait bénin

Le Petit Chaperon Rouge est bien étonnée de voir comment sa mèregrand était faite en son déshabillé. « Que vous avez de grands bras, ditelle. » « C'est pour mieux t'embrasser », répond le loup, en se cachant sous la couverture. Et le dialogue continue, jusqu'à la fin. que l'on sait.

C'est à quoi l'on réfléchit, en observant qu une politique fondée sur la libre circulation des capitaux ne s'articule pas du tout avec les expériences qui, comme la loi des Quarante heures, impliquent l'autarchie. L'objection est d évidence. Elle n'est pas faite pour décourager de commencer par leur commencement les réformes nécessaires. Remanier et diriger dans le bon sens l'action financière, ce serait déjà beaucoup. Précisément, il serait indispensable que le statut des capitaux fût mis en harmonie avec les irréprochables doctrines, qui viennent d'être proclamées. L'épargnant n'est pas méchant de nature. Il se défend seulement quand on l'attaque. Victime de traitements injurieux, il a de sérieux motifs pour craindre le pire. Aussi a-t-il été heureux d'apprendre que lés pouvoirs publics renonçaient expressément à la tentation de le soumettre à des épreuves nouvelles et plus dures. Est-ce assez ? On a peine

île croire.

â'le F.-F. Leguen.

(Suite page 6, Colonat 1.)

LE SENAT RECHERCHE UNE TRANSACTION au sujet de l'arbitrage lia renvoyé le projet a ses commissions qui, le rapporteront dès aujourd'hui A la Chambre, dernières discussions avant ie vote du budget f

On exagère quand on dit qu'au Sénat il n'y a que des assauts d'escrime avec sabres de bois. Les escarmouches d'hier matin furent piquantes même on trouva que M. Léon Blum était « allé un peu fort » dans la riposte à l'attaque de M. Alexandre Millerand, à propos du projet d'arbitrage en discussion.

On aurait voulu que le président du conseil précisât exactement sa pensée sur les piquets de grève et la neutralisation. « Nous n'avons jamais employé, ce rnotïîfe ,•<?..̃.&&' dit M. Marx Dormoy. « Peu importe le mot, répondit M. Fourcade. C'est la chose qui nous préoccupe x. « La neutralisation est à envisager », déclara M. Léon Blum. Et ces mots ne ramenèrent pas la bonne humeur.

Cette maussaderie n'est que pour une part dans le renvoi du projet aux commissions prononcé l'après-midi. Au texte Reynaldy (texte de la commission du commerce), qui a rempla- cé le texte gouvernemental, M. Mau- lion, au nom de la commission de législation, en opposait un troisième. Car tout le monde est d'accord sur le principe de l'arbitrage. Mais les divergences de vues sont multiples sur le mode d'application et notamment la composition et le fonctionnement des comités de conciliation. Divergences telles qu'à la demande de M. Bienvenu-Martin, le Sénat se décida soudain à inviter ses deux commissions à trouver ensemble un texte transactionnel. M. Blum, qu'on avait un peu oublié, demanda à être entendu par ces commissions qui se réunissent ce matin.

LU FRANCE VA SUIVRE L'EXEMPLE DE L'ETRANGER

037 VERRA NAVIRE

la S. F. par Téléphone La « radiodistribution » permettra aux abonnés de V automatique d'écouter les concerts transmis par les ondes

La main de mon interlocuteur s'étendait vers une petite boîte noire où se trouvaient quatre interrupteurs de couleurs différentes. D'un doigt, il fit disparaître l'un d'eux et des sonorités d'orgue montèrent, aussi pures que sous les -voûtés d'une cathédrale. Radio-Paris, tout simplement, me dit M. Godfrein, le jeune ingénieur qui dirige,. rue de Grenelle, les services techniques de la radiodiffusion. Voici maintenant les P. T. T.

Un autre interrupteur fut enfoncé un soprano se mit à chanter une mélodie russe. Je n'avais jamais encore entendu musique reproduite aussi parfaite pas la moindre distorsion, un respect absolu des timbres.

Quel merveilleux appareil de T. S. F. ne puis-je m'empêcher de dire. Il ne s'agit pas de T. S. F. La musique que vous entendez là la modulation, disons-nous dans notre jargon de technicien n'atteint pas ce haut-parleur, portée par une onde, l mais tout bonnement en suivant un fil

SCOUTS ROYAUX

Les nouveaux souverains britanniques, le Roi George VI et la Reine Elisabeth, lorsqu'ils visitent un camp de scouts.

Elles adopteront peut-être une proposition de résolution de MM. Jacquier et Dumont, tendant à proroger pour un an et à étendre les pouvoirs accordés au gouvernement par la dernière loi monétaire. En vertu de ces pouvoirs, celui-ci a 'charge d'organiser par décret les procédures de con-, ciliation et d'arbitrage. « L'ordre, la légalité, la paix sociale, cela concerne l'autorité », font observer les promoteurs de ce texte, dont l'adoption est bien tentante pour le Sénat. M. Blum l'acceptera-t-il ? Peut-il se plaindre que la Haute Assemblée lui marque trop de confiance.

A la Chambre, cependant, grand gala financier. On veut achever le budget, à n'importe quelle heure Et ces dernières séances de jour et de nuit sont consacrées aux grands discours, ceux de la discussion générale qui est un prologue, un prologue-finale. Citons parmi les orateurs le matin, M. Denais l'après-midi, M. Piétri, très en forme. Après dîner, on eut M. Paul Reynaud.

Enfin, M. Vincent Auriol. Amené à parler de l'emprunt, il ne put s'empêcher d'adresser aux épargnants quelques paroles inquiétantes que M. Piétri releva.

La fête dure encore à l'heure où nous écrivons ces lignes.

Henri Vonoven.

Lire en page 4 Le compte rendu des débats des deux Assemblées.

téléphonique qui part d'ici pour aboutir à notre centre de distribution de la modulation, rue des Archives. A ce centre se trouvent, en effet, les:amplificateurs et les répartiteurs qui dirigent vers les différentes antennes des postes d'Etat les courants recueillis aux microphones. Rien n'était plus simple, pour le ministre des P. T. T., que de se faire envoyer directement cette modulation pas de parasites industriels, pas de troubles atmosphériques, pas de fading. Quant à la pureté des sons, vous l'avez jugée vousmême.

Voilà qui ferait bien l'affaire de nombreux sans-filistes

-Aussi avons-nous pensé à leur offrir tous ces agréments. L'an prochain, la radiodistribution des concerts par fil fonctionnera en France, pour les abonnés au téléphone, comme elle fonctionne déjà en Suisse, en Allemagne et en Hollande.

Philippe Roland.

(Suite page 3, colonne 2.)

EST-CE L'ASSASSIN

DE Mme GAROLA ?

Le contrôleur VEYRAC

est arrêté

Ses réponses ont paru

suspectes

au juge d'instruction

L'inculpé était monté dans le train à Avignon

et non à Marseille

(De notre correspondant particulier) NicE, 17 décembre. Un coup de théâtre, prévu d'ailleurs, s'est produit aujourd'hui dans l'instruction du drame du rapide Strasbourg-Vintimille. Après un interrogatoire et des confrontations qui ont duré six heures, M. Giacomoni a arrêté, ce soir, à 20 heures, dans son cabinet, le contrôleur du P.-L.-M. Veyrac, sous l'inculpation de meurtre et de vol.

D'étranges contradictions entre e les déclarations de Veyrac et celles des premiers témoins avaient été relevées par les enquêteurs. Elles se sont aggravées au cours de la confrontation. A dire vrai, il faut le souligner, aucune de ces contradictions ne constitue une preuve de culpabilité, mais leur ensemble forme un faisceau de présomptions singulièrement troublantes qui a permis au juge d'inculper le contrôleur, en dépit de ses dénégations.

Six heures d'interrogatoire Dès 2 heures de l'après-midi, M. Giacomoni, qu'assistait le commissaire Martin, de la brigade mobile de Marseille, avait commencé l'audition des témoins. Il interrogea sucessivement M. Gauthier, contrôleur du P.-L.-M., qui était de service dans le' rapide 1759, entre Lyon et Marseille le contrôleur Veyrac, qui effectua le parcours Marseille-Vintimille et découvrit le crime en compagnie de M. Antoni Cacavelli, convoyeur des P. T. T., qui se trouvait dans le wagon tragique; M. Paulet, loueur d'oreillers et couvertures en gare de Nice M. Denizet, chef de station à Cap-d'Ail, et son homme d'équipe, M. Marcel Gallet.

Premier point établi Veyrac -ntonv ta dans le rapide à Avignon et non à Marseille, oit il prit son service. Ce point a son importance, puisque le crime, d'après les médecins,, est antérieur à Marseille.

On ne me l'a jamais demandé, je n'avais pas à le dire, rétorque Vey rac.

Deuxième point la découverte du bâillon. Veyrac, à Nice, constate, en la secouant, que la voyageuse dort toujours d'un sommeil singulièrement.profond..Il en informe Cacavelli qui s'approche du compartiment, mais sans y entrer. Veyrac, qui ne touche pas, cette fois, à la voyageuse, sort en disant

Je crois qu'elle est morte! (Suite page 3, colonne 1.)

Le "Mouton satisfait", trophée attribué

par les usagers,

a été décerné

au Réseau de l'Etat

Le «Mouton satisfait», que ses créateurs assimilent au Ruban bleu des navigateurs et au Prix Goncourt des romanciers, a été décerné, hier, pour la première fois, par la Ligue du public. Le « Mouton satisfait doit témoigner symboliquement de la reconnaissance des usagers envers les fonctionnaires qui les ont servis, dans l'année, avec le plus de diligence, de dévouement et de bonne grâce. Ce sont les agents du réseau de l'Etat qui, réunissant tous ces titres, se sont vu attribuer le trophée. Entouré de caméras et de micros, un superbe bélier mérinos, le poil touffu, les cornes frottées d'or et enrubannées de tricolore, mollement couché sur un lit de paille fraîche, a donc été remis solennellement à une délégation de chefs de gare, de cheminots et de porteurs, dans la salle des expositions de la gare Saint-Lazare.

Les débats et le vote qui précédèrent la cérémonie avaient été très animés. Le docteur Javal qui, récemment, plaida en vers devant les tribunaux, avait aligné quelques alexandrins pour défendre la candidature. des haras nationaux. Probablement à cause de Pégase. Les agents de la circulation avaient, eux aussi, obtenu quelques voix. Ils échouèrent cependant, parce qu'ils avaient, paraît-il, « refusé de porter les gants blancs réclamés par les automobilistes, pour n'avoir pas à laver ces parures liliales ».

Pour consoler les gardiens de la paix de cet échec, les jurés proposèrent d'acclimater en France la coutume chère aux automobilistes anglais de déposer des présents, le jour de Noël, aux pieds des policemen méritants.

Et, maintenant, la lutte est ouverte entre nos administrations pour le hérisson et la tortue qui seront disputés l'an prochain.

Georges Ravon.

ARRESTATION

ARRESTATION 1

DE ~I. DORG~:RES

DE M. DORGERES

Vers 22 h. 45, hier soir, M. Henry Dorgères et son secrétaire, M. André Ronas, qui se trouvaient au milieu d'un groupe de grévistes, ont été arrêtés rue des Lavandières-Sainte-Opportune.

Ils ont été conduits au poste central du premier arrondissement.

CHRONIQUE

PETITES IMAGES DE LONDRES

Ji 1

Par JULIEN GREEN

IL y a quelque mérite à travailler près d'une fenêtre si cette fenêtre donne sur une des rues les plus passantes de Londres et si, d'autre part, on est par nature un peu badaud. Ces deux conditions étant remplies, dans mon cas, au delà de ce qui est raisonnable, je me demande comment j'arrive au bas d'une page. A Paris, j'écoute toujours avec plaisir le racommodeur de porcelaine et son petit discours plein d'assurance sur la faïence, le marbre, le fer, le verre, le cristal. Raccommoderait-il aussi bien la phrase qu'il vient de briser net et que je suis obligé de refaire ? De même, je pose ma plume sans dépit, lorsque j'entends au loin l'aigre cornet de la rempailleuse. Qu'elle m'annonce qui elle est, la brave dame nasillarde, qu'elle me le dise trois et quatre fois, jusqu'à ce qu'elle ait complètement saccagé dialogue et description, tant pis Elle remue au fond de moi trop de souvenirs d'enfance pour que je lui en veuille.

A Londres, mon indulgence est encore plus grande et je me sens complice de tout ce qui me distrait, car ici tout m'est nouveau. Le cri le plus banal, et me voilà le nez dehors. C'est d'abord un marchand de journaux qui promène un placard sur lequel se lit en lettres énormes « Hitler says he wants Russia. » Avec cette phrase étonnante dans la tête, allez donc écrire un roman 1 J'essaie pourtant. Je me rassois, je trace une ligne que je biffe. Qu'estce que c'est que cette sonnette et le moyen de ne pas aller voir quand la poignée de la fenêtre est à la portée de la main ? Tout près du triste oratoire catholique, le propriétaire d'un guignol a monté son petit théâtre. L'intraitable bise de Londres malmène le jupon blanc et rouge qui dissimule les tréteaux, et le pauvre bouledogue de Punch grelotte sur son escabeau, sa bonne tête féroce prise dans une humiliante collerette à godrons. Mais aux déboires de Polichinelle, j'ai la faiblesse de préférer les mésaventures de mes personnages, et me voici de nouveau installé à ce bureau anglais où je ne retrouve aucun des objets que j'aime à manier en cherchant une phrase, un couteau d'ivoire, ou une petite boîte de buis que je retourne entre mes doigts et que j'ouvre sans cesse, comme si, à la milliè.me fois, il allait en sortir je ne sais quoi de merveilleux, un papillon royal, par exemple. Est-ce pour cela que je travaille si difficilement, ce matin ? Mais aussi, avez-vous jamais essayé de rassembler vos pauvres idées pendant qu'on chante sous vos fenêtres ? Une fois de plus, je remonte la vitre et me penche au-dessus de la rue. Un Breughel s'avance vers moi, six aveugles qui

se tiennent pas le bras, leurs cannes blanches grattant le sol devant eux, leurs faces levées vers les nuages. Ils chantent. Qui n'a pas entendu un chœur d'aveugles à Londres ignore ce que c'est que la mélancolie. Tout s'écarte sur leur chemin. Un petit harmonium portatif règle de son mieux leur plainte assourdissante, et ils vont avec lenteur, dans un long beuglement de tristesse. La vue d'une telle misère dans la ville la plus riche du monde est si gênante que pour apaiser ma conscience (qui se met à crier aussi fort que ces pauvres gens) je cherche un penny dans ma poche. Le temps de l'envelopper dans un bout de papier et voilà la reine Victoria qui vole dans les airs.

Un moment plus tard, les aveugles ont disparu et le calme revient. Mais aimez-vous la cornemuse ? Dans ce cas, ne soyez pas surpris de me revoir à la fenêtre un Ecossais en grand costume passe devant la maison. A la vérité, ce n'est qu'un petit homme grisonnant, au profil de'coq, à la jambe sèche, mais on ne porte pas plus bravement le bonnet national, ni la veste de velours noir, ni le kilt vert et rouge où s'étale un vaste sporran à barbe de chèvre, ni surtout ces admirables guêtres blanches où l'œil chercherait en vain la moindre trace de boue. Du bag-pipe enrubanné il tire de jolis airs sautillants et naïfs que je connais bien et qui m'attendrissent d'une manière absurde. Il s'interrompt tout à coup et tend son bonnet. Se peut-il que cet élégant vieillard demande l'aumône ? Donnons-lui quelque chose

(Suite page 3, colonne 1.)

iiiiiiiiimiitiiminiiiiiiiiiitiiiiiiiuiiimimiiimiiiiiiiimlimMiii DEMAIN

LE FIGARO LITTERAIRE


£ES ECHOS

C~S ̃̃̃ ̃̃̃: ̃

Le jury et son tapis.

L'examen annuel de danse s'est fait hier à l'Opéra. C'est une cérémonie purement scolaire, où la critique n'est pas admise. On peut révéler néanmoins qu'après s'être abstenus durant quelques années, les egrands sujets eux-mêmes ont de nouveau concouru et que, pour la première fois, le jury, logé aux fauteuils d'orchestre, s'est fait installer une sorte de table pour pouvoir écrire plus aisément, une table avec un tapis vert.

Le tapis vert c'est précisément le titre d'un ballet étranger qui a fait sensation.

Entre confrères.

A là porte de Versailles, hier matin. Un des exposants du Salon des Echanges ayant laissé sa voiturette sur- un emplacement interdit, voit l'agent du proche carrefour lui dresser une contravention en bonne et due forme.

Lé peintre ne se démonte pas Pour une contravention, je donne une sanguine.

L'agent fronce le sourcil.

Une aquarelle Une nature morte ?.

Alors, le policier

Filez, mon ami, et plus vite que ça! Sans ça, c'est la c tentative de corruption. »

Et quand le délinquant a disparu, tourné vers le public

Qu'est-ce que j'en aurais fait de son tableau ? Je suis médaillé du Salon des fonctionnaires.

Nouvel insigne. 'I

Certains militants s'étonnèrent, au même comité radical, que M. Camille Chautemps n'eût pas pris place au bureau.

-Je l'en ai prié, dit M. Daladier. Mais il a préféré rester à deviser dans un cercle d'amis, en fumant sa pipe.

Et M. Daladier ajouta

La pipe fait maintenant partie de l*ùniforme radical.

Traditions.

II n'y a pas de crise dans les traditions françaises, car elles sont lois du cœur et obligations de principe Par là se justifie la vogue croissante des créations pour étrennes de La Jlarquise de Sévigné, précieux écrins de ses incomparables friandises. 11, boulev. de la Madeleine, Paris. Le Masque de Fer.

M. Louis Madelin

prononce sous la Coupole l'fiege rituel jleja vertu .Illustré par d'abondants témoignages

Définir la vertu sous la Coupole où l'éloquence académique lui donna tant de visages différents, tous d'ailleurs fort ressemblants, n'est certes pas un devoir facile.

A l'occasion de la séance publique anHUÇ.Ue__ ^d.ç l'Académie française, hier

ajjrès-midi, M. Louis Madelin, dirècjcijr

ca exercice, assuma ce devoir traditionnel.

ÎTout d'abord on ressentit un peu de crainte. M> Madelin donna l'impression tfu'ï) voulait se dérober subtilement. ï! est oiseux, dit-il, de disserter sur la vertu. Il paraît superflu de la définir ». Et il nous renvoya à la dernière édition du Dictionnaire, comme pour résbudre son embarras en prenant une référence, que nul en ce lieu n'oserait contester. Que disait le Dictionnaire ? M. Madelin nous le remit en mémoire « disposition ferme, constante, de l'âme, qui porte à faire le bien et à fuir le nÏ3l- ». Allait-il tourner la page et se tenir quitte ?

îJon point. Le rapporteur, au contraire, n'avait lu ce texte officie] crue pour Ife parachever. Une « disposition », la wtu/ ? « Elle est action, et si diverse que toute définition qui, hier, semblait excellente, est en ce jour insuffisante s. M. Madelin se disposa même & fournir un critère. pour la mesurer, et rendre possible une juste élaboration du palmarès annuel: 1

« Elle est certes dans les résultats, observe-t-il. Mais elle est plus encore dans les efforts nous avons à lutter contre nos instincts qui sont sinon malfaisants, du moins égoïstes; dans fa vie.toire que nous remportons sur eux réside la vertu. »

En effet, la vertu est « action et action diverse le palmarès de 1936 l'atteste une fois de plus.

Lorsque, nous conte la Bible, Jahvé annonça à Loth qu'il allait anéantir Sodome chargée des plus affreux péchés, le patriarche fléchit un instant la résolution du Seigneur « Qu'il trouvât sept Justes, et la cité serait sauvée » Loth ne les trouva pas.

Grâce à Dieu, conclut M. Madelin, sans vouloir dire toutefois que notre pays rappelle aujourd'hui Sodome, la France présenterait, pour désarmer le Seigneur beaucoup plus que sept justes. Auparavant, M. René Douinic, secrétaire perpétuel, avait donné lecture de son rapport substantiel sur les prix littéraires de l'année. Et ce fut la preuve, non moins réconfortante, que les vertus de l'esorit demeuraient vivaces comme celles du cœur.

Louis Chauvet.

La Journée

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe Société amicale des anciens sapeurs de chemin de fer. Anciens du srênle.

Réunions

A 16 heures, au Cercle. Militaire, place 'Saint-Augustin Assemblée générale de la « Fondation de la victoire ».

A 20 n. 45, 184, boulevard Saint-Germain Réunion du Groupe Combat.

Oonférences

A .17 h. 3û, au Cercle Républicain, 5. avenue de l'Opéra « Cambetta intime », par M. P.-B. Gneusi.

A 21 heures, au Cercle Militaire, place Saint-Augustin Jeunes filles sans uniforme », nar M. José Germai», «pus la présidence du général weysrand,

i– A SI heures, 105, rue Saint-Jacques L'humanité dans lu guerre », par le cololie! VoucKen et M. de La Fradefle.

Expositions

Dans1 les salons du « Figaro » Expo-

sition du Soroptlmis't-Club.. » Eypo.

A lu Porto de Versailles fialon des Echanges

A la gare Saint-Lazare Quelques métiers de France,

V-5S, boulevard Haussraann Petits tableaux < L'après-midi).

̃ A l'oraiifc'urle -des Tuileries Rubens et son temps.

44, rue La Bottie Exposition, organisée par les Blessés de l'atelier Lacheual. A la Bibliothèque nationale Pierre Corneille et le théâtre de s'on temps. Bats

2S bis, rue Saint-Dominique Bal de la Uenalssancu française.

uïmiiiMimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiimmilliimiiuiiiiiiiiiiiiuiiiui, Vous trouverez, quand vous voudrez, oit vous voudrez, l'appartement que vous voulez par les annonces immobilières dit FIGARO, rubrique « Meubles et /m* meubles

M. Rouché, directeur de l'Opéra, a présidé hier te concours annuel réservé aux danseuses du corps de ballet. Voici deux instantanés des concurrentes exécutant des figures d'ensemble devant le jury. '̃

IL il ¥ÏE FÉMININE^ET MONDAINE

AUJOURD'HUI

Cerclas. 21 heures Galas du Gardénia (au Théâtre du Châtelet et au Théâtre Saint-Georges)

Deuils. 10 heures Messe de bout de l'an pour la marquise de Vlrleu (Saint Honoré d'Eylau).

10 heures Obsèques de Mme Debray.Chapron (Saint-Honoré d'Eylau).

10 ueui-es Obsèques de M. Armando de Veligollechea (Notre-Dame de Versailles). il heures Obsèques de Maurice Foulon (Saint-Philippe du Roule). 11 heures Service à la mémoire de M. Emile Dupuy (Saint-François de Sales, rue Brêmontier).

11 h. 30 Obsèques de M. Francis H. welles (Eglis'e américaine, 65, quai d'Orsay)

IIItlIlllllilimillllllilHlIIlllIllllllluullHMIIIIIllItlIlfllllllllHllIlt COURS

L'état de santé de S. M. la Reine Elisabeth continue à s'améliorer. LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester, qui séjournent au pavillon royal d'Aldershot, sont aussi en bonne voie de guérison.

JfI

A L'ELYSEE

Le Président de la République et Mme Albert Lebrun ont offert hier un déjeuner en l'honneur de S. Exc. M. An. tonesco, ministre des affaires étrangères de Roumanie, et de Mme Antonesco. Les invités étaient

S. Exe. M. Cesiano, ministre de Roumanie; M. Cretziano, ministre pleipotentiaire M. Joanid, chef de cabinet de M. Antonesco M. Gheorghiu, conseiller de la légation de Roumanie le président du Sénat et Mme .Teanneney M. Herriot, président de la Chambre des députés .le -Président du Con. seil et Mme Léon' Blum M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères Mme Adrieu Thierry, M. Léger, ambassadeur de France, etc..

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DANS LE MONDfc

Soirée de musique dans l'intimité, chez la princesse Edmond de Polignac, demain samedi 19 décembre.

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BIENFAISANCE,

L'Entr'aide coloniale féminine, que préside Mme Maurice Rondet-Saint, organise, sous le haut patronage du mi.nistre des colonies, une vente de charité fixée à demain samedi 19 décembre, de 10 het'res à 19 heures, à l'Agence économique de l'Indochine, 20, rue La Boétie.

Les médaillés militaires, assemblée générale des dames patronnesses. Etaient présents

Mme la maréchale Joffre, Mme la maréchale Focb, Mme la maréchale Lyautey, la générale Nollet, lu générale Nivelle, la générale fiuillaumat, la générale Sorel, la générale Brécard, la général Niessei, la générale Pan, Mme Tcrnaux-Compans, présidente des dames patronnesses Mme Pierre de Seynes. Mme Quentin-Bauchard, Mme Nenot, Mme Moussât, Mme Jacques Rouché, Mme de Corcelle, comtesse H. de Choiseul, comtesse René de Beaumont, Mme Pichard, Mme Goenner, Mme Gantier, Mme Girod de l'Aiu, Mme Gérard, Mme Descôurs-Desacres, Mme Méry, M. Moussât, président comte René de Beaumont, M. Chevuis, M. Garnier. La grande fête annuelle au profit de l'orphelinat des médaillés militaires aura lieu au début de juin, au Cercle In- terallié.

CERCLES

Au ballottage d'hier au Jockey Club, le prince de Bitetto, présenté par le comte de. Gramont et le comte de Viel-Castel, a été reçu à titre temporaire. La seconde réunion de la saison du Chapitre Rochambeau, D.A.R., a eu lieu hier, chez la comtesse de Rochambeau, mère de Mlle Chantal de Rochambeau, membre du chapitre.

Le professeur Fortunat Strowski, parla du théâtre américain contemporain. Mrs Eliot Watrous, régente du cha.pitre, présida et présenta le conférencier, et Mrs Bates Batcheller,; fondatrice et régente honoraire du chapitre, insista sur l'intérêt que présentèrent pour le professeur les Universités de Harvard et de Radcliffe, partie féminine de Harvard. M. Pierre Mortier, président honoraire de la Société des Gens de Lettres, a fait mardi, à la Fédération française des artistes, une conférence pleine de charme, de finesse et d'esprit sur c Le prince de Ligne ». L'érudit conférencier fut chaleureusement applaudi par une assistance choisie.

Reconnu

Duchesse d'Harcourt, duc et duchesse de Blsaceia, baron Herry, conseiller de l'ambassade de Belgique duchesse de La Mothe-Houdancourt, comtesse Mclchior de Po- lignac, baron et baronne R. Snoy, vicomtesse Curial, marquise d'Arcangues, comtesse Pierre de Segonzac, Mme Edgar de Sinçay, marquise de Hanst de Salnt«Brisson, vicomtesse du Peloux, Mme Achille Fould, comtesse Gabriel de Lustours, Mme RiieflC, vicomtesse de Buysieulx, vicomtesse T. de Kerdrpl, Mme Jacques Kulp, comtesse lîalny d'Avricourt, Mme Georges lioha, comtesse Chundon-Moët, vicomtesse de Nantais, Mme Paul Crémieux, Mme Robesco, Mme Uebray, Mme Jules Cayron, Mme Pierre Contant, Mlle G.-A. Fould, MUe M. Saint-Ptre, Mme Louis de Kœnlgswartêr, baron P. d'Estreux de Beaugrenïèr, M. Edmond Hesse, etc.

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NAISSANCES

̃– ̃ M; Pierre Rogue* et madame, née Nandétte Bertrand; sont heureux de faire part- de la naissance dê leur fille Catherine. Le' 7 décembre.

i

MARIAGES

S. Em. le cardinal Verdier, arche. vêque de Paris, a béni, hier, en la chapelle de l'archevêché, dans la plus stricte intimité, le mariage de Mlle Geneviève de Lasteyrie, fille du comte de Lastéyrie, ancien ministre, député de la Seine, décédé, et de la comtesse, née Poiret, avec le comte Henry de Pimodan, enseigne de vaisseau de première classe, fils du comte Charles de Pimodan, dé.cédé, et de la comtesse, née de La Gran. dière.

Son Eminence prononça une allocu- tion des plus touchantes et des plus élevées.

Les témoins étaient, pour la mariée: Mme Maurice de Chergé, sa tante, et le comte Louis de Lasteyrie, son cousin pour le marié: l'amiral de Ruffi de Pontevès et le comte François de Pimodan, lieutenant au 1" hussards, son frère.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Françoise de Lasteyrie, Henriette et Jacqueline de La Grandière, Amélie d'Aligny, Marie-Bonne de Viel-Castel et Geneviève de Fontenay, accompagnées par MM. Robert de Lasteyrie, Pierre de Pimodan, Guy et Louis de La Grandière, le lieutenant de Bony et M. Pierre. Etienne de Viel-Castel.

Le jeune Claude d'Harcourt portait la traine de la mariée.

Hier a été célébré, en l'église de la Madeleine, le mariage de Mlle Ellen Szilard, fille du professeur B. Szilard, chevalier de. la Légion d'honneur, décédé, et belle-fille et fille de M. et Mme Louis Bognar, avec M. Jacques Boistel, diplômé de l'Ecole des sciences politiques, fils de M. Lucien Boistel, chevalier de la Légion d'honneur, et de Mme Lucien Boistel.

Les témoins étaient, pour la mariée: M. Jean-Jacques Compère-Morel, son oncle, et, pour le marié M. Henri Gal. Le service d'honneur était assuré par Mlles Janine, Jacqueline, Colette et Mi. cheline Boistel, Denise Lion et Martine Compère-Morel.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par l'abbé Audouin, cousin aermain du marié.

Dans l'intimité vient d'être béni, ces jours derniers, par S. Em. le car.dinal Verdier, archevêque de Paris, en la chapelle de l'archevêché, le mariage de Mlle Marguerite Cabanes-Delf, fille de M. Paul Cabanes-Delf et de madame, née Garié, avec le lieutenant de vaisseau Jean Demanche, fils de M. Maurice Démanche, notaire honoraire à Paris, et de madame, née Hennecart. Les témoins étaient, pour la mariée: M. Georges Hofmann, officier de la Légion d'honneur, et M. Henri Garié, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle pour le marié: le docteur Hennecart, chevalier de la Légion d'honneur, et le lieutenant de vaisseau Hamelin, chevalier de la Légion d'Honneur, ses cousins.

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INFORMATIONS

En ce moment séjournent au Ritz: S. Exe. M. Victor Antonesco, ministre des affaires étrangères de Roumanie, et Mme Antonesco M. Nicolas Joantd, chef de cabinet du ministre S. fec. M. Alexandre Cretjiano; ministre plénipotentiaire, directeur politique M. Niclolas Hiott, secrétaire de légation Londres M. Moschuna-Sion, secrétaire de légation, chef de cabinet du ministre.

tijitiiitti)iiiiiiiiiuiiifiiutiiiitiiiiiiiiiûriiiitfi(iiiiii4iii>ut|j>i>titUMiiatitfiiiiiiifsiitiiiiw»ifiiiii|iiiiiiiiitjiiiu»iiitiiJiiiiii)iiMiiiiMiiiii>tii-iiitiii(uiitti>iiiii]iiiiiiiittiit}iiitiiiitiiittiiiiiitiitiiiiitiijiifiittJi M. Paléologue remet au comte Charles de Chambrun les insignes de grand-officier. de la Légion d'honneur

Réunion intime, mais de la plus belle qualité de cœuç et d'esprit, hier, chez le comte et la comtesse Charles de Chambrun. M. Paléologue, ambassadeur de France, membre de l'Académie française, remettait, au nom de M. le président de ta République, les insignes de grand-officier de la Légion d'honneur à son au.cien collaborateur, devenu son collègue, le comte Charles de Chambrun, hier encore ambassadeur à Rome.

A cette occasion, M. Paléologue prononça l'allocution suivante

L'attention que vous avez eue de me proposer à M. le Grand-Chancelier pour vous conférer la dignité de grand-officier dans la Légion d'honneur, m'a touché profondément. Elle m'a soudain ramené à l'époque où nous collaborions tous les deux sur les bords de la Neva.

C'est alors surtout que j'ai appris à connaitre vos rares qualités de cœur et d'intelligence; car nous avons vécu, en Russie, pendant la guerre et la révolution, des heures graves, je dirai même tragiques. Et, dans ces heures-là, on voit les caractères à nu.

Ce que j'appréciais le plus en vous, c'était votre esprit alerte et souple, votre compréhension rapide, votre mémoire impeccable, votre sentiment toujours si élevé de l'intérêt national, enfin la délicatesse et ta constance de votre amitié.

Pour être tout à fait sincère, je ne vous cacherai pas qu'une de vos qualités m'inquiétait un peu je remarquais souvent chez vous certains enthousiasmes fougueux, certaines impulsions généreuses et chevaleresques, où Je discernais sans peine l'a*tavisme de votre Illustre aïeul La Fayette. Mais j'avais tort de m'inquléter. Devenu chef de poste, vous vous êtes fait vousmême lo plus sévère critique de vos opinions et de vos actes. Aussi, je ne sache pas que vous ayez manqué jAmais de prudence ni de perspicacité. Sous ce rapport, vous évoquez en moi un souvenir, qui ne vous désobligera certes pas,. le souvenir de notre grand Lyautey, II venait d'être nom-

M. et Mme de Ambro ont donné également un très élégant déjeuner au Ritz, dont les convives étaient S. Esc l'ambassadeur d'AUenjagne et la comtesse de Welczecfes «S» Exe. M; VoHftrùber, ministre d'Antriche la marquise de Ludre, M. et Mme Simon du Perron, la baronne Gevers, M. et Mme Wllson, M. André de Fouquières.

A gauche Mlle Etlen Szilard dont le mariage avec M. Jacques Boistel a été béni hier en l'église de la Madeleine. A droite Mlle Micheline Glarner dont le mariage avec M. Jacques VilIars vient d'être célébré en l'église Saint-Jean-Baptiste de Neuilly (Studio de France et Mot. Dorys.)

jillililitiijijijiliuiMnn^iiuiuiii.iiiujijiimiuiiiilililii.miiiiiiiliii, DEUILS /̃"̃'̃" ;v^y:.{; Les obsèques de notre confrère Louis Delaprée, envoyé spécial de ParisSoir à Madrid, qui a trouvé la mort dans les circonstances tragiques que nous avons relatées, ont été célébrées hier et furent un émouvant hommage rendu à sa mémoire.

Dans le wagon, transformé en chapelle ardente, où s'amoncelaient, à côté des floraisons d'Espagne, les fleurs de France, la dépouillé mortelle de Louis Delaprée arrivait en gare d'Orléans aux premières heures du jour. Une garde d'honneur était aussitôt formée par ses camarades de Paris-Soir.

A huit heures trente, M. Raoul Aubaud, sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur, déposa sur le cercueil un coussin sur lequel était épinglée la croix de la Légion d'honneur.

Ensuite, précédé d'un char spécial, sur lequel avaient été placées des couronnes adressées par Paris-Soir, diver. ses associations de presse et plusieurs journaux, le cortège funèbre se rendit à la basilique de Notre-Dame des Vie. toires où eut lieu la cérémonie religieuse en présence d'une .assistance nombreuse et attristée.

La levée du corps fut faite et l'absoute donnée par le chanoine Jourdain, curé de la paroisse.

Le deuil était conduit par Mme Louis Delaprée, sa veuve, entourée de ses quatre enfants.

Dans l'assistance

M. Raoul Aubaud, sous-secrétaire d'Etat ¡ à l'intérieur, au -nom du gouvernement un repx'ésentant du président du Conseil M. Raymond Laurent, président du Conseil municipal un délégué de l'ambassade d'Espagne le représentant de la généralité de Catalogne, M. Miravllles MM. Pierre Lailtle, président du conseil d'administration Prouvost, directeur général les membres du conseil d'administration, la rédaction, le

mé résident général au Maroc; j'étais moimême directeur des affaires politiques. Un I jour que nous traitions un problème des plus dangereux et que j'avais l'ingrate mission de tempérer son zèle, je le vis tout à coup éclater en propos violents, impétueux, d'ailleurs magplfiques. Et comme je m'efforçai» de le calmer, il me dit simplement « Oh rassurez-vous; je ne m'emballe jamais dans l'action 1. » En effet, aussitôt qu'il était pris dans l'action, il devenait admirable de sang-froid, de prévoyance et de pondération.

Lorsque, peu après moi, vous avez quitté la Russie, vous avez beaucoup vagabondé. Il faut vous chercher successivement à Londres, à Washington, à Constantinople, à Paris, à Athènes, a Vienne. En 1928, vous êtes accrédité' comme ambassadeur auprès de l'homme extraordinaire qui s'est fait le maitre omnipotent et le rénovateur de la Turqule, auprès du glorieux Kèmul Ataturk. En If 3.3, vous êtes transféré à Rome. Et voua voici en contact direct, permanent, avec un homme non moins extraordinaire, non moins glorieux, avec le Duce Musso-

lini.

C'est là, dans ce Palais Farnèse, où je fus jadis un simple secrétaire, c'est là que vous déployez au maximum toutes vos belles qualités. J'imagine que c'est là aussi que vous avez dû connaître au plus haut point ce qu'il y a de fortifiant, d'exaltant, a pouvoir se dire, sous le poids d'une responsabilité lourde « En ce moment, je représente la France 1 »

Mais. si Je rends toute justice aux fructueux résultats de votre dernière ambassade, je dots atténuer quelque peu votre mé-

rite. Car, sous les lambris du Palais Far-

nèse, vous n'étiez pas seul vous aviez auprès de vous la compagne qui aura été le charme, la prédilection et la fierté de votre existence, une merveilleuse ISgérJe, une admirable ambassadrice. Je suis sût que vous ne m'en voudrez pas si je reporte sur elle, une grande part, de vos succès romains.

Le comte Charles de Chambrun répondit en ces termes

Quelle récompense d'être décoré de vos

Le Salon des Echanges a été inauguré hier à la Porte de Versailles. On voit ici une visiteuse troquant son manteau de fourrure contre une peinture.

personnel et les équipes de Paris-Soir'; le commandant Cahuzac, ancienne attaché de l'air à Madrid Mlle Louise Londres, au nom de Mme et de Mlle Albert Londres MM. Jérôme Tharaud, Valmy-Baysse le président et le secrétaire général du syndicat national des journalistes de très nombreux confrères M. Louis Giorgi, président du syndicat des informateurs parisiens les correspondants de guerre de 1 agence Havas, amis et camarades de Louis Delaprée. L'inhumation a eu lieu dans l'intimité au cimetière d'Arcueil.

Hier, en l'église Notre-Dame de Grâce de Passy, ont été célébrées les obsèques de M. Pierre Launay, conseiller d'Etat, inspecteur général des ponts et chaussées, directeur des Forces hydrauliques et des Distributions d'énergie électrique au ministère des travaux publics, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, décédé accldentellement à Sestrières (Italie).

La levée du corps a été faite par le chanoine Hennebique, curé de la paroisse, et l'absoute donnée par l'abbé Boucard, premier vicaire de Saint-Sulpice.

Le deuil était conduit par M. Raymond Belin et M. Roger Belin, beauxfils du défunt; M. Henri Baudot, M. René Janet, M. André Janet, M. Pierre Le Varlet et M. Jacques Roger-Vasselin, ses beaux-frères; du côté des dames, par Mme Pierre Launay, sa veuve; Mme Belin et Mlle Belin, ses belles-filles Mme Félix Launay, sa mère; Mme Lé i Janet, sa belle-mère; Mme Henri Baudot, sa sœur Mme Le Varlet, Mme Roger-Vasselin et Mme André Jane*, ses belles-sœurs.

s Après la cérémonie religieuse, le i corps a été placé sur le parvis de l'église où un discours a été prononcé par M. Paul Ramadier, sous-secrétaire d'Etat des mines, de l'électricité et des combustibles liquides.

L'inhumation a eu lieu dans le caveau de famille, au cimetière Montmartre.

M. Henri Moreau, ancien président du conseil d'administration de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique, a succombé dans sa soixante-treizième année.

NOus apprenons la mort de Mme Georges Urbain, née Jeanne Privat, épouse du professeur Georges Urbain, membre de l'Institut.

M. Emile Bourdon, conseiller ho.noraire à la cour de cassation, commandeur de la Légion d'honneur, vient de mourir dans sa quatre-vingt-unième année.

Les obsèques de M. Goupil de Bouillé ont été célébrées à Bourgueil le vendredi 11 décembre au milieu d'une très nombreuse assistance.

L'absoute a été donnée par le vicaire général Danviray, représentant S. Exc. Mgr Gaillard, archevêque de Tours. Le deuil était conduit par M. René Goupil de Bouillé, M. André Goupil de Bouillé, M. Jean Goupil de Bouillé et M. Yves Goupil de Bouillé, ses fils, et M. Charles-Amédée de Mangou, son gendre, et, du côté des dames, par Mme Goupil de Bouillé, sa veuve Mme Charles-Amédée de Mangou. sa fille, et Mmes André Goupil de Bouillé et Jean Goupil de Bouillé, ses belles-filles. On annonce la mort de M. Louis Digard, conseiller du commerce extérieur de la France, chevalier de la Légion d'honneur, médaille militaire, croix de guerre, décédé le 16 décembre 1936 en son domicile, 61, boulevard Saint.

mains, et quel honneur Le temps qui passe nous rapproche aujourd'hui. Je suis heureux, au moment où s'achève ma carrière à travers le monde, de retrouver à Paris, notre port d'attache, l'ambassadeur qui m'a appris les détours capricieux de la diplomatie et nous a montré que la magnificence au service du pays est une forme de la générosité.

Plus tard, quand la guerre que vous aviez prévue, éclata, je n'oublierai jamais votre audacieuse autorité dans les heures sanglantes et glissantes que nous avons vécues ensemble sur le quai de la Neva. Votre courage ne fléchissait pas, tandis que sombraient, sous nos yeux inquiets, un Empire et une société dont votre mémoire prestigieuse a retracé, avec quel talent, la tragique histoire.

Que de souvenirs partagés, que de liens auxquels s'ajonte celui. de ma gratitude pour. ia. bienveillance que vous me témoignez aujourd'hui 1

Assistaient à cette cérémonie, où la diplomatie se mêlait aux lettres (mais ce n'étaient plus des lettres de créance. ) S. Exe. l'ambassadeur d'Italie et Mnic Gerniti, le comte Volpi, le prince et la princesse Ruffo, la comtesse M< Pozzo di Borgo, Mme Philippe Berthelot, princesse Edmoud de Polignac, vicomte et vicomtesse de Rohan, marquis et marquise de Chambrun, général et comtesse de Chantbrun, comtesse Joachim Murât, M. le chanoine Mugnier, comtesse F. de Castries, comte et comtesse Stanislas de Castellane, prince et princesse de Beauvau* Craon, M. Arsènè-flenry, ambassadeur de France et Mme Arsène-Heury, comte et comtesse Wladinijr d'Orinesson, marquis et marquise de Chàsseloup-Laubat, prince et princesse Achille Murât, comte et comtesse G. de Moustier, M. et Mme de Basily, M. Taiguy, M. Raymond Recouly, M. Pierre Lyautey, M. Fabre-Luce, M. Jules Sauerwein, etc., etc.

Michel, à l'âge de soixante-deux ans. Les obsèques auront lieu demain'19 décembre, à dix heures, en l'église Saint.Etienne du Mont où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu de faire-part. M. Henri Delamotte et Mlle Antoinette Delamotte ont la douleur d'annoncer la mort de Mme Henri Dela.motte, née Alice Gargam. Un service sera célébré en l'église Saint-François de Sales, rue Brémontier, demain samedi, à onze heures.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme La Boual de BoisgaiUard, née de la Forest Divonne, en son domicile, 194, rue de Courcelles. La levée du corps aura lieu demain samedi 19 décembre, à quatorze heures quarante-cinq. Les obsèques seront célébrées à Saint-Ferme (Gironde). Le présent avis tient lieu de faire-pt.. t.

On annonce la mort

De Mme Hervet, à Paris du marquis de Corberon, à Paris de Mme Eugène Kuentz, née Coquery, au château de Lesart, à Corseul (Côtes-du-Nord); de Mme Paul KcehlerJundt, à Belfort; de M. Emmanuel Col lin, à Romorantin de M. Charles llolitor, à Bruxelles de M. Emile Leblond, à VilleniOnblc.

Valfleury.

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L'élite élégante qui se pressait ces derniers soirs aux concerts Toscanini nous persuadait une fois de plus que « les parfums, les couleurs et les sons se répondent ».

Dans la vaste salle rouge et or, les belles écouteuses apparurent l'une après l'autre, parées des plus récentes créations des couturiers. La dentelle arachnéenne, paradoxalement tailléc comme une blouse d'écolière, composait de nombreuses et ravissantes robes, le lamé multicolore formait des fourreaux dignes des mille et une nuits, et des tuniques plus persanes que nature. Beaucoup de femmes étaient en blanc, strict tailleur militariste sur les unes, ou tongue tunique de Mélisande à manches flottante s sur une autre. Le cloqué et le sattn luttaient courtoisement entre eux et les paillettes dorées ou irisées luisaient un peu partout, à la taille, sur les épaules, en boléros ou en calottes de pages couvrant tout juste le crâne sous une auréole bouclée.

Une grande femme aux cheveux gris bleu portait une robe de panne noire sur laquelle une écharpe rouge enroulée en bandoulière exaltait e ton du verni des ongles, celui des sandales et celui des rubis, dont son cou était strictement encerclé. Des panaches de plumes sur certaines têtes évoquaient les fastes des ballets de Lulli et ceux à venir du couronnement anglais, tandis que de petits bouquets odorants, ronds et sagement couronnés de feuilles verte, en gardénias, l'oses rouges, ou amaryllis, ressuscitaient subitement aux mains de quelques jeunes femmes des gestes parfaitement adaptés aux méthodes shubertiennes. L'élégance n'est-elle point le parfait synonyme de l'art? Y,

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se marierait

dans quelques jours

Londres, 17 décembre. D'après un correspondant, M. Winston Churchill et sa femme auraient retiré leur opposition au mariage de leur fille, miss Sarah Churchill, avec Vie Oliver, l'artiste américain d'origine hongroise. Le mariage aura lieu la semaine prochaine et les jeunes époux s'embarqueront pour l'Europe à bord de la Normandie le 26 décembre.

Une cérémonie aux Invalides à la mémoire de l'équipage de ia « Croix-du-Sud » M. Pierre Cot, ministre de l'air, a décidé qu'une cérémonie en l'honneur de Mermoz. Pichodou, Cruveilher, Lavidalie et Ezan aura lieu le 30 décembre dans la cour d'honneur des Invalides. Cette cérémonie, à laquelle participeront d'importants détachements de l'armée de l'ail-, sera suivie d'un défilé aérien.

BOUCHERON

Clip d'oreille brillants ronds et baguettes

Actuellement exposition des dernières créations de BOUCHERON

26, Place Vendôme

*+**

VOIR EN PAGE 6

« LES ENFANTS »

GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE D'HIVER du FIGARO « La plus belle chute à ski »i BQ M

18 Décembre

VOTRE CHANCE d'aujourd'hui

11,

f^, arautérisée par un seul aspeet, favorable d'ailleurs, de lit latine à Murs, cette journée apparatt iimuralc. « Audente» fortima juvat », dit l'adauc latin. Muis ces audacieux peuvent être ausml bleu des mnlfaitenrx que d'humbles héros, des détrouaiteuns de banques que den serviteur» de la société, ceux qui se Jettent à l'eau, par exemple, pour fcauver quelqu'un qui se noie.

A quelle clnwse appartiendront ceux qui naissent? Probablement à l'une et à l'nutre, selon l'heure où Ilx seront nés. Une forte édttcutton, dans leur vas, sera spécialement Héeessuire; qui oriente vers des buts acceptables n«e énergie, en soi, déréglée.

LE SAGITTAIRE.


LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE LÀCTIVITÈ RENAIT sur le f ront de Madrid

Casablanca, 17 décembre. Le poste Radio-Tétouan a communiqué, à midi, les renseignements suivants

« Ralentissement de l'activité gouvernementale dans le secteur d'Aragon. » Devant. Madrid, l'activité de nos forces a repris.

» Au cours de nouvelles attaques dans la région de Boadilla del Monte, nous avons consolidé nos positions et occupé les hauteurs qui dominent cette ville. » Nous avons pris un important matériel à l'ennemi qui a laissé 80 morts sur le terrain. »

Un nouveau cabinet

a été constitué

à Barcelone

Barcelone, 17 décembre. Un nouveau cabinet catalan a été constitué aujourd'hui sous la présidence de M. Tarradellas, membre du parti républicain de gauche.

Trois des portefeuilles ont été attribués au parti républicain de gauche, quatre à des membres de la Confédéra-

SUITES DE LA PREMIERE PAGE 1..

PETITES IMAGES DE LONDRES

Mais combien donne-ton à un per- sonnage aussi digne vêtu avec ce soin et cette recherche? Ses guêtres seu- les m'éblouissent et m'intimident. Je fouille dans ma poche mes doigts hésitent entre un penny comme celui de tout à l'heure et une petite pièce d'argent, une pièce de six pence. Et du diable si ce n'est pas la pièce d'argent qui saute par la fenêtre Honte Tu laisses tomber du billon dans le chapeau de l'aveugle et parce qu'un homme se promène habillé de rouge et de vert, de blanc et de noir, tu n'oses lui offrir le sou que tu réserves au loqueteux.

Voilà ma matinée perdue, car il ne -me reste plus qu'à courir après mes six aveugles et à les enrichir chacun d'un shilling. Après quoi, j irai me promener à Hyde Part, où la mendicité est interdite.

Julien Green.

LE CONTROLEUR VEYRAC EST ARRETE

Peu après, à Beaulieu-sur-Mer, il parle au cîief de gare d'un bâillon. Ensuite, à Cap-d'Ail, il dit. au chef de station

Le contrôleur Veyrac, du rapide Strasboufg-Vintimille, qui découvrit le cadavre de Mme Garola, a été entendu hier par le juge d'instruction.

Il y a une voyageuse qui dort ou qui est morte, je n'en sais rien.

Bizarre attitude, vraiment. Comment Veyrac a-t-il eu connaissance de la mort et de la présence d'un bàilion, puisqu'il n'a pas rabattu la couverture qui couvrait Mme Garola ? Et pourquoi, à Nice, le loueur d'oreillers qui parcourut tout le train ne remarqua-t-il pas la dormeuse ? Le compartiment n'aurait-il pas été fermé à clef ?

Une déposition fit se troubler Veyrac, c'est celle d'une femme qui, le 21 juillet dernier, dans ce même rapide Strasliourg-Vintimille, fut témoin dans son compartiment de gestes obscènes auxquels se livrait devant elle, tout en proférant des paroles incohérentes où le mot chaîne revenait souvent, un contrôleur du P.-L.-M. qui ressemblait étrangement à Veyrac.

Je ne parlerai plus

Assailli -de questions insidieuses, Veyrac finit en fin d'après-midi par perdre de son assurance.

Vous me croyez- coupable, je le vois. C'est bien, dit-il. Je ne parlerai plus

LONDRES ET ROME NÉGOCIENT AU SUJET DE L'ESPAGNE

M. Edcn n'aura probablement aucun mal à répondre à cette question. L'on n'a aucune raison de croire que Londres soit sur le point d'accepter le marchandage allemand. D'autant moins que 3'on n'ignore pas, en Angleterre, où l'on est bien renseigné sur les choses d'Espagne, que les pressions que le Troisième Reich avait tenté d'exercer, ces derniers temps, auprès du général Franco, ont créé chez celui-ci de fortes appréhensions.

Le général Franco n'a jamais caché que son espoir était de Téaliser un mouvement national eu Espagne. Il a répété à plsieurs reprises, avec tous les accents de la sincérité, qu'il n'aliénerait da souveraineté de l'Espagne en faveur <le personne. Or, voyant le retard que l'appui massif dont les Soviets avaient fait bénéficier ses ennemis causait à la réalisation de son plan d'attaque, l'Allemagne aurait offert, en autorisant le départ de volontaires allemands en Espagne, de compenser l'appui en hommes due reçoivent les rouges de Barcelone et de' Madrid. Mais elle aurait posé des conditions que le général Franco n'accepterait, certainement que s'il était acculé à.le faire. Jusqu'à présent, le chef nationaliste a préféré fournir des efforts plus grands et réaliser une avance plus lente autour de Madrid que d'accepter ces propositions.

L'on a ainsi pu se rendre compte, à Londres, d'une part, que le général Franco n'avait rien promis à l'Italie qui put empêcher la conclusion d'un accord italo-angjais, d'aatre niant, qitfil

tion générale du travail, trois à l'Union des travailleurs et un au parti paysan. Le plan de contrôle du Comité de non-intervention

Une adhésion de principe du gouvernement de Valence Londres, 17 décembre. On annonce, dans les milieux officiels, que le gouvernement de Valence accepté en principe le plan de contrôle des «points d'entrée » du territoire espagnol qui lui a été soumis par le gouvernement britannique au nom du Comité de monintervention.

D'autre part, les milieux officiels précisent que l'acceptation « de principe » du plan de contrôle par le gouvernement espapgnol n'a pas encore été communiquée au chargé d'affaires de Grande-Bretagne et que ce dernier en a lu le texte officiel dans les journaux espagnols.

qu'en présence de mort avocat. Il désigna aussitôt pour sa défense M" Henry Torrès. C'est alors que M. Giacomoni se détermina à placer le contrôleur sous mandat de dépôt, sous l'incupation de meurtre et de vol.

On le voit, les présomptions de culpabilité sont minces, même si l'on ajoute le fameux mouchoir marque il., trouvé dans le compartiment, alors que le prénom de Veyrac est Marius. Aussi, ne serions-nous point étonnés que demain ne surgisse un indice convaincant qui fournirait à l'accusation des bases solides et que le magistrat intructeur n'aurait pas voulu livrer encore ce soir à la publicité. Faut-il ajouter que cette arrestation a fait sensation sur toute la Côte d'Azur qui se passionne depuis un mois pour la recherche de l'assassin de Mme Garola î

Jean Rouillot.

1937 VERRA NAITRE

LA T. S. F. PAR TELEPHONE Anticipations

Il y a deux systèmes possibles de radiodistribution, reprend M. Godfrein 1 l'un à basse fréquence l'autre à haute fréquence. Ils ont chacun leurs avantages et leurs inconvénients, et nous les appliquerons sans doute l'un et l'autre. Dans le système à basse fréquence, l'abonné branchera la prise pick-up de son poste de T. S. F. à une petite boîte placée sur son appareil téléphonique. Pour avoir Radio-Paris, les P. T. T., ou les postes de province, il n'aura qu'à composer avec le cadran automatique du téléphone certaines combinaisons de lettres. L'inconvénient de ce système est que l'audition des concerts est automatiquement interrompue lorsqu'on appelle l'abonné ou lorsque celui-ci décroche pour demander un numéro. D'ailleurs, est-ce vraiment un inconvénient ? ?. s> Dans le second système à haute ïïequîence la iborne-antenrie et là borne-terre du poste de T. S. F. seront reliées également une petite boîte placée sur l'appareil téléphonique et qui contiendra un « filtre » séparant les courants téléphoniques ordinaires des courants porteurs de modulations. Le choix des émissions s'opérera en accordant le porte de T. S. F. sur certaines fréquences voisines de celles des émetteurs à ondes longues. Rien n'est donc plus simple. J'ajouterai que la radiodistribution ne fera pas tort à la radiodiffusion elle la complétera. Il est certain qu'elle sera la bienvenue dans les régions de la France où la réception des concerts de T. S. F. est difficile, en Bretagne par exemple, et partout où des parasites irréductibles viennent hacher les auditions.

L'été prochain

quand l'administration. > Techniquement. le problème est donc résolu. Les équipements ne nécessiteront pas de mises de fonds considérables un crédit de l'ordre de 500,000 francs, prévu au budget des P. T. T., nous permettra d'entreprendre les premiers essais l'an prochain. Quand pensez-vous que la radiodistribution pourra fonctionner ? Il faut résoudre le problème « administrativement ». Ce n'est pas ma partie, mais je crois la question assez compliquée malgré cela, je pense que vers le milieu de 1937 la radiodistribution fonctionnera, à titre d'essais, à Paris certainement, mais aussi dans une grande ville de province. Quant à vous donner une date précise, c'est, aujourd'hui, bien prématuré.

Et vous espérez un succès commercial ?

Nous avons de bonnes raisons de croire que le public « mordra » la radiodistribution, système économique. Pour 150 à 200 francs tout au plus, les abonnés au téléphone qui n'ont pas de postes de T. S. F. pourront acheter de petits amplificateurs munis d'un hautparleur dont la « musicalité sera bien supérieure à celle ne n'importe quel poste de T. S. F., parce qu'ils n'auront pas besoin d'être sélectifs ». La radiodistribution, parce qu'elle exige des fils, ne doit donc pas être considérée comme une régression,' Elle est un progrès. Philippe Roland.

ne voulait pas se résoudre à faire à l'Allemagne des promesses qui- auraient équivalu à un abandon de sa souveraineté.

Il ne fallait plus que l'attitude impardonnable du délégué de Valence à Genève, où il a soulevé toutes sortes d'objections à une action humanitaire dont les Anglais souhaitênt ardemment la réussite, pour cristalliser ces sentiments. Du reste, la. froideur de lord Cranborne â Genève, à l'égard de M. Alvarez del Vayo, a été fort commentée. Toutes ces circonstances font que l'on considère, dans beaucoup de milieux politiques, qu'une conversation pourrait être utilement entreprise avec le général Franco.

En même temps, l'on laisse entendre, à Londres, que 1 idée d'une consultation populaire en Espagne est apparue comme peu pratique et qu'une solution pacifique pourrait éventuellement être recherchée dans une formule qui tiendrait compte d'une part de l'appui populaire dont le général Franco jouit certainement dans la zone qu'il occupe et d'autre part de certains mouvements autonomistes qui se sont manifestés soit à Bilbao, suit en Catalogne. C'est dans ces circonstances que Paris et Londres vont, si nos renseignements sont exacts, entreprendre des échanges de vues sur les modalités que pourrait comporter une action pacificatrice en Espagne, afin de soumettre ensuite ces modalités aux autres puissances intéressées.

(icofges Rot*a«L.

COMMENT LE DOCTEUR S6HAGHT

conçoit la solution

du problème colonial allemand Dans un article publié par une revue américaine, le ministre des Colonies expose les exigences minima du Reich

Berlin, 17 décembre. Dans un article publié par la rervue américaine Foreign Affairs, le docteur Schacht, ministre de l'économie du Reich, pose les conditions suivantes à la solution -du problème colonial allemand

L'Allemagne doit pouvoir produire des matières premières sur un territoire placé sous sa propre administration; 2° La monnaie allemande doit avoir cours dans ce territoire colonial. Le docteur Schacht expose notam-

ment

Le Japon et l'Italie sont sortis des rangs des nations non satisfaites et sont entrés dans les rangs des nations possédantes. Seule, l'Allemagne reste la grande puissance non satisfaite. Aussi longtemps que le problème colonial des matières premières n'est pas résolu pour l'Allemagne, cette dernière reste un foyer de troubles (Unruheherd), mal.gré tout son amour pour la paix, qui ne lui fait pas renoncer à l'espoir de résoudre te problème colonial par des voies pacifiques et d'entrer ainsi dans les rangs des « possédants ».

Un commentaire du « D. X. B. » con- clut

« Cet article contient, pour la pre- mière fois, les conditions fondamentales des exigences minima pour une activité coloniale du peuple allemand. Il offre une plate-forme pour une discussion objective. »

Commentaires américains New-York, 17 décembre. Commentant l'article publié par le docteur Schacht dans la revue américaine Foreign Affairs, le Xew-York Sun, dans un éditoria], écrit

« Le ministre de l'économie du Reich cherche à. revendiquer l'appui de l'opinion américaine, sous prétexte que le cinquième des quatorze points du président Wilson aurait permis à l'Allemagne de croire que ses revendications coloniales seraient prises en considération. Evidemment, les. Etats-Unis ne neuvent accepter cette responsabilité, car ils ont refusé de signer le traité qui a réglementé la question dse colonies. Le docteur Schacht se trompe lorsqu'il déclare que le peuple laméricain « a refusé avec raison de ratifier le traité de Versailles, parce qu'il était immoral ». En réalité, le Sénat a refusé de le ratifier, parce que cette ratification aurait obligé les Etats-Unis à faire partie de la S. D. N. »

Commentant ensuite la suggestion du docteur Schacht de confier à l'Allemagne l'administration de ^certaines colo-

LES ÉVÉNEMENTS DE CHINF

Des combats se déroulent entre les troupes de Nankin et les rebelles au sud du Shensi

Changhaj, 17 décembre. M.. Ho Ying -Chin, ministre la guerre du gouvernement de Xankin, est arrivé à Lo-Yang pour diriger l'expédition puni,tive contre le. maréchal Tchang Sueh Liang.

On annonce que des combats se déroulent entre les troupes centrales et celles de Tchang Sueh Liang à Huah Sien au sud du Shensi. Trois divisions du maréchal Tchang Sueh Liang se conceutrent à Toung Kouan, à la frontière du Shensi et du Honan.

Les combats se poursuivent également à l'est de Sian Fou, aux, environs de Houasian, entre les troupes du gouvernement et celles de Tchang Sueh Liang qui tentent de s'opposer à l'avance de leurs adversaires dans l'axe chemin de fer de Lunghai.

De nombreuses escadrilles gouvernementales survoleraient Sian Fou, tandis' que l'étreinte des armées de Xankin se resserrerait autour de la ville.

TCHANG KAI CHEK

ET TCHANG SUEH LIANG DEMANDENT LA CESSATION DES HOSTiLITES

Changhaï, 1? décembre. On apprend de bonne source que le maréchal Tchang Sueh Liang a télégraphié à M. Ho Ying Chin. ministre de la guerre, pour lui demander de cesser les opérations militaires et de ne pas bombarder Sian Fou. Cependant. les mouvements de troupes se poursuivent en vue d'encercler Sian Fou.

On déclare, d'autre part, que Tchang Kaï Chek a télégraphiquement donné ordre au gouvernement central de cesser les hostilités contre le maréchal Tchang Sueh Liang.

LES NEGOCIATIONS

POUR LA MISE EN LIBERTE DE TCHANG KAI CHEK SE POURSUIVENT

Nankin, 17 décembre. Les négociations pour la mise en liberté de Tchang Kaï Chek n'ayant pas abouti, un nouvel effort sera tenté non plus par les intermédiaires du gouvernement de Nankin, mais par M. Soong, directeur de la banque de Chine. M. Soong est arrivé- ici aujourd'hui et s'est entretenu avec sa soeur, Mme Tchang

LE « MOUTON SATISFAIT >

La Ligue du Public, désirant récompenser l'administration qui, au cours de l'année, a le mieux servi les intérêts des usagers, a offert hier un mouton, dhunneur à la Compagnie des chemins de fer de l'Etat..

nies, le Xew-Yojk Sun écrit

« Est-ce/là une 'allusion délfea te à une autre Ethiopie qu'il .serait possible de piller

De son côté, le Xeiv York Herald Tribune constate que-le docteur Schacht insiste sur:l'aspect économique. plutôt que politique de la question coloniale et pose: ainsi les bases possibles' d'une ouverture éventuelle de négociations, mais ce' journal souligne que le docteur Schacht fait allusion à la satisfaction obtenue par l'Italie à la suite de.la conquête, de l'Ethiopie et déclare à ce pro-

pos .̃.

«:H semble :que l'Ethiopie serait une contribution insignifiante à la solution des vrais problèmes économiques de l'Allemagne, mais si les Allemands se déclaraient satisfaits d'un don ausi stérile, un accord colonial en tant que moyen dé diversion et d'apaisement en trerait dans le domaine des possibilités. » ̃ ̃

On a inauguré hier, à Neuilly, une plaque commémorative à la mémoire du docteur Jean Charcot. Cette inscription-souvenir a été placée sur la maison où naquit le regretté commandant du « Pourquoi-Pas ? »

Kaï Ghek,' et avec son beau-frère, M. Kung, ministre des finances et premier ministre intérimaire.. On annonce aussi officiellement que l'un-des officiers d'état-major du maréchal Tchang. Kaï Chek, Tchang Ting Wen, qui avait été fait prisonnier avec son chef par les rebelles, a télégraphié de. SianrFou, annonçant qu'il avait été libéré et qu'il se rendait par la voie des airs à Nankin, .porteur d'une lettre du maréchal Tchank Kaï Chek.

w

Un arrangement commercial franco-soviétique pour 1937 II a été procédé hier soir, au ministère des affaires .étrangères., :àla signature d'un n arrangement renouvelant, pour J'ànnce '1937, l'accord commercial franco-soviétique .du. fi janvier 1936. Cet arrangement s'inspire des dispositions qui avaient été prévues pour l'année 1936. Il comporte toutefois certains aménagements nouveaux susceptibles de favoriser le développement des échanges entre les deux pays. Les dispositions antérieures concernant le paiement comptant des commandes soviétiques en France ont été maintenues.

Actualités internationales GRAXDE-BRETAGXE. La proclamation de la date du couronnement aura lieu à Londrc demain, avec le cérémonial traditionnel. La proclamation aura lieu une première fois au Palais de Saint-James, puis à Charing Cross, à Temple Bar, et enfin dans la Cité devant le Royal Exchange.

Lors Brownlow, ancien Lord-inWatting d'Edouard VIII, qui avait ac- I compagné Mrs Simpson de Londres à Cannes, est arrivé à Londres, après avoir rendu visite du duc de Windsor au château d'Enzesfeld en Autriche. ITALIE. On mande d'AddisAbeba que le ras ïmmrou a été fait prisonnier par des éléments de la colonne Malta, partis de Bong Le ras, surpris à proximité du fleuve Godjeb, a été capture avec ses guerriers.

M. MOTTA. EST ELU

Préadent

de la Confédération Helvétique

Berne, 17 décembre. Ce matiu,' l'assemblée fédérale, c'est-à-dire les deux Chambres, s'est réunie pour procéder à l'élection du président de la Confédération et du vice-président.

Au scrutin secret, M. Motta, chef du 'département politique, a été élu pour la- cinquième fois durant ses vingt-cinq années d'activité au Conseil fédéral, en qualité de président pour l'année 1937. La proclamation du vote a été vivement applaudie. Le président du Conseil national, M. Troillet, a félicité le nouvel élu en rappelant que seuls trois des devanciers de M. Motta, MM.. Schenk, Welti et Deuchcr, ont siégé pendant -vingt-cinq ans au Conseil fédéral. Après l'élection, un grand bouquet de Heurs aux couleurs suisses, rouge et blanc, a été déposé sur le pupitre de M. Motta.

M. Motta a d'abord remercié son prédécesseur à la présidence du Conseil fédéral, M. Meyer.1 Puis il a exprimé sa gratitude pour ses collègues au Conseil fédéral et pour les Chambres. M. Motta fétera le 29 décembre son soixante-cinquième anniversaire.

LA TCHECOSLOVAQUIE SERA-T-ELLE LE THEATRE D'UN COUP DE MAIN

HITLERIEN ?

Londres, 17 décembre. L'attitude de l'Allemagne et la possibilité d'une surprise de la part du chancelier du Reich dans le domaine de la politique extérieure, continue de préoccuper la presse anglaise, dont les rédacteurs diplomatiques cherchent à discuter quel sera le prochain « terrain d'action du dictateur ».

De même qu'hier, le Manchester Guardian, le Morning Post estime aujourd'hui que la Tchécoslovaquie pourrait être le théâtre d'un coup de main. Mais, -de même que son confrère provincial, il pense que le danger immédiat est passé pour le moment, grâce à l'opposition de l'état-major allemand. » Une attaque allemande en Tchécoslovaquie, écrit le rédacteur diplomatique du Morning Post, ne saurait manquer de provocjuer l'intervention de la Russie et de la France.

.«.

Dernière heure théâtrale THEATRE PIGALLE

L'Auberge du Chat Coiffé Comédie musicale en 3 actes, de M. Alfred Lavauzelle Couplets de M. André Barde. Musique de M. Joseph Szulc Toutes les ressources .de la machinerie du Théâtre Pigalle ont, cette fois, été utilisées, pour que se suivent, dans le minimum de temps, les douze tableaux de la pièce. Ces douze décors, d'Emile Bertin, dans lesquels passent et repassent comédiens et figurants en brûlants costumes moyena-

'géu'£."i: v''1' *̃̃̃' •̃'̃•-•'̃ •̃-

On sait que cette comédie musicale a été tirée par Alfred Lavauzelle de son roman, par l'entremise d'André Barde, et la musique, de J. Szulc, est joyeuse. On y voit Vallée en pape et Dorville en truculent bonhomme. Hieronimus en galant amoureux. Sim Viva en aimable soubrette. Alice Bonheur en gaillarde dame de compagnie, et Germaine Allix en jeune fillette qui chante à ravir. On y voit des personnages par dizaines, des costumes, de belles étoffes, des armes, des panaches. M. Quinson a monté en mécène ce spectacle somptueux. A. W. Les Escholiers

fêtent leur cinquantenaire Les Escholiers, fondé en novembre 1886, ont fêté hier soir leur cinquantenaire. Ce fut une fête extrêmement brillante et d'une élégance très parisienne, donnée au Cercle Interallié. Au cours du dîner, présidé par le président des Escholiers, M. Paul Abram, de nombreux discours furent prononcés. On entendit même la voix des absents, grâce à des disques, en particulier celles de Marie Dubas, qui fit ses débuts aux Escholiers de M. Georges Bourdon, un des fondateurs, et de M. Francis de Croisset. A l'heure où nous écrivons ces lignes, les convives dansent joyeusement. Tout à l'heure^, le spectacle va commencer. Composé tde diverses attractions, Myno et Destra et le jongleur de Laurin de la représentation de Plaisir de rompre, de Jules Renard, interprété par Suzanne Dantès et Pierre Bertin. M. Sacha Guitry lira une page de Jules Renard, et la fête se poursuivra par le traditionnel arbre de Noël. Nous en parlerons demain. A. W;

LES SIRENES INTEMPESTIVES Les Parisiens du Tiuitième, du seizième et du dix-septième arrondissement ont eu hier un début de matinée assez désagréable. Des sirènes installées boulevard Exelmans pour être actionnées en cas d'alerte ont fonctionné, non pour un bref essai, mais pendant dix minutes, sans que rien ait justifié leur appel. Renseignements puisés aux sources officielles, il s'agissait d'une erreur, imputable, parait-il, à un employé de la Compagnie parisienne d'électricité. C'est la deuxième fois que pareil cas se produit, le précédent ayant eu pour « auditeurs » les neuvième et dix-huitième arrondissements, surtout, à ouze heures du soir.

D'aussi intempestifs signaux d'alarme, non annoncés, impressionnent inutilement et fâcheusement la population. En outre, ils dénotent, dans les services compétents qui requièrent un sens particulièrement rigoureux de la méthode des inadvertances déplacées là plus que partout ailleurs.

L'EXPOSITION DE 1937 On a posé la première pierre du Pavillon monégasque La cérémonie de la pose de la première pierre du Pavillon monégasque, qui s'élèvera, dans les jardins du Trocadéro, à l'extrémité de l'aile de Passy, a eu lieu hier.

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la boîte "ASTARTÉ" 1 aux chocolats CYCLOPE vêtus d'or

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LA GREVE DES MARAICHERS continue

Ce fut hier le quatrième jour de grève des maraîchers de la banlieue parisienne. Les producteurs de la région nantaise ont maintenu presque tous leur attitude de solidarité. La capitale n'a reçu de cette région qu'une tonne de légumes au lieu de quinze.

M. Roncin, président du syndicat des maraîchers d'Indre-et-Loire. a déclaré que jusqu'à présent les adhérents de son groupement n'avaient pas suspendu les envois de leurs produits. Ils définiront leur position au cours d'une prochaine assemblée générale.

UNE AFFICHE

La « Ligue des Paysans » nous communique

« L'ordre de grève a été envoyée ce soir et l'affiche ci-dessous a été apposée dans toute la banlieue parisienne » En dehors de toute préoccupation politique et uniquement pour des motifs graves de défense professionnelle pour

LES CONFLITS DU TRAVAIL Le président du Conseil a soumis hier aux industriels de la métallurgie et aux ouvriers un projet de règlement immédiat des conflits. Le président du Conseil et le ministre de l'intérieur ont reçu hier après-midi, à l'hôtel Matignon, une délégation de la fédération des métaux, à laquelle la procédure que voici pour la liquidation des conflits de la métallurgie a été proposée

1. La reprise du travail sera immé- diate et totale pour tout le personnel employé lors de la cessation du travail, sauf retard possible techniquement nécessité par la remise en route des ateliers.

2. Tous les conflits seront soumis à l'arbitrage du premier président de la Cour de cassation, qui aura mandat formel d'arbitrer tous les points litigieux, sans exception.

3. Dès samedi, un effort maximum sera fait pour reconstituer la production normale indispensable.

4. Un examen des dossiers par l'ar- bitre commencera dès samedi.

D'autre part, M. Léon Blum a envoyé des télégrammes aux m-éfets du Nord et de la Meurthe-et-Moselle en leur demandant de soumettre ce projet aux patrons des usines en grève. « Je compte sur vous, a dit M. Léon Blum, pour une action pressante et solennelle, afin que cette solution soit acceptée dès demain vendredi par les patrons et les ouvriers. ».

Dans ces télégrammes, le président du Conseil fait savoir que le gouvernement s'associe pleinement au souhait émis aujourd'hui par le Sénat, sur l'intervention du sénateur Mahieu, quant au règlement rapide des conflits métallurgiques dont les répercussions sont des plus fâcheuses pour notre défense nationale.

La continuation de la grève r à Maubeuge

sera-t-elle plébiscitée ?

Maubeuge, 17 décembre. Sur l'intervention de M. le chanoine Dienne et de plusieurs personnes, émus par la détresse des familles et des ouvriers métallurgistes en grève à Maubeuge, les directions des usines ont accepté de payer aux ouvriers les salaires acquis, à la condition que les usines soient complètement libérées des piquets de grève qui en défendent encore l'accès. Le comité de grève se réunira ce soir pour examiner cette proposition.

D'autre part, un ingénieur de la métallurgie, M. Dutard, propose qu'un vaste référendum soit organisé dans toutes les usines et qu'il porte sur les deux questions suivantes

1° Partisans de la reprise du travail aux conditions patronales;

2° Partisan de la grève jusqu'à un accord définitif.

M. DORIOT A LYON

Manifestations et arrestations Lyon, 17 décembre. Plusieurs centaines de manifestants sont demeurés massés aux abord de l'immeuble, rue Gentil, où M. Jacques Doriot a organisé des réceptions.

Des cris hostiles ont été proférés à l'adresse de M. Doriot par les éléments adverses.

Des groupes de manifestants ont brisé des glaces des automobiles en stationnement.

Un certain nombre d'arretations ont été opérées.

A 23 heures 15, la manifestation continue.

LA VIE UNIVERSITAIRE La séance de rentrée de la Faculté de Droit C'est au milieu d'une assistance nombreuse que la séance de rentrée de la Faculté de droit a eu lieu hier aprèsmidi. Au cours de la cérémonie ont été décernées les récompenses des concours de licence et de doctorat.

Un important discours

du doyen

Le discours de rentrée a été prononcé par le doyen, M. Allix. Après avoir retracé la vie de la Faculté durant l'année scolaire écoulée, l'orateur en a défini le rôle et a dégagé l'esprit de l'enseignement qu'on y donne.

M. Allix a tenu ensuite à souligner fortement l'indépendance du corps professoral « La diversité des tendances qui s'accusent dans nos enseignements en est la preuve, car si, Dieu merci, nous ne sommes pas des hommes de parti, il y a chez nous des hommes de tous les partis, et prétendre le contraire en donnant cours à je ne sais quelles absurdes légendes est parler de nous sans prendre la peine de nous connaitre. »

Une brillante réception offerte par le doyen et Mme Allix réunit, à l'issue de la cérémonie, tous les amis de la Faculté de droit.

M.-P. Hamelet.

INTERRUPTEURS HORAIRES, MHMtJTERIES SYNCa RÉVEILS ELECTRIQUES caimoguê er «ttssestfaos* société coma. 3. sus porîaus. j>aris

le droit à la vie des cultivateurs et maraîchers de la région parisienne: » Les Unions de syndicats de Seine et Seine-et-Oise et de l'Ile-de-France, le syndicat des maraîchers primeuristes, groupant la totalité des producteurs de la région parisienne, ont décidé la grève pour faire aboutir les revendications légitimes et raisonnables qui peuvent seules sauver les maraîchers de la misère, sans brimer ni léser les consommateurs. »

La nuit aux Halles

Aux Halles, hier soir, la situation fut la même qu'au cours des nuits précédentes. La petite banlieue sud, dite de l'Arpajonnais, effectua, cette fois encore; ses livraisons habituelles. D'après les représentants du Comité de défense pavsanne, le mouvement se serait amplifie en province, et les pouvoirs publics auraient fait augmenter de 50 p. 100 les envois de légumes étrangers.

DERNIERE HEURE

La discussion du Budget à la Chambre

(Suite de la quatrième page.)

A son tour le ministre se félicite des signes de reprise. Il ne croit pas que les emprunts aggraveront le déficit, car la caisse d'amortissement fournira des ressources nouvelles. Le déficit d'ailleurs était déjà chronique avant la guerre et depuis 1928 les dépenses ont toujours oscillé autour de 50 milliards.

M. Auriol fait l'éloge du bon qui va être émis et qui sera « court, sûr et mobilisable ». Pui il part en guerre contre « les hommes d'ordre, les professeurs de confiance et de patriotisme qui affolent le pays. Et il s'écrie

Si demain il était prouvé qu'il y a incompatibilité entre les intérêts des' porteurs de capitaux et les volontés de la démocratie, alors c'est toute le problème de la légalité républicaine qui serait posé ? °

Cette phrase soulève un violent tumulte. M. Becquart, qui veut protester, est hué par les communistes.

Mais M. Piétri intervient avec son flegme habituel

Je craignais depuis un moment une parole imprudente. Vous venez de la prononcer.

Désarçonné par ce coup droit, M. Vincent Auriol met un moment à retrouver le fil. Il termine pourtant en se défendant de vouloir ]a spoliation et la contrainte, en dénonçant la course, aux armements et en montrant la nécessité de la solidarité européenne.

Divers amendements sont ensuite repousses.'

Un communiste réclame un peu d argent pour certains ouvriers de l'Etat. M. A'uriél se fâche « Est-ce que vous trouvez que nous n'avons rien fait, s'écriet-il '? »

L'article. 49 et l'état annexe sur les créations d'emplois étant adoptés, on aborde le budget particulier du ministère des finances. (Il est une heure du matin.)

On n'aura pas fini avant 2 heures d'ici. El le vote sur l'ensemble n'est pas douteux.

Maurice Chevalier, coiffé d'un fez, est reçu joyeusement à son arrivée à Alexandrie.

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Ier JANVIER

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Le projet d'arbitrage obligatoire est renvoyé devant les commissions

Après la discussion complète qui eut lieu mardi sur l'arbitrage obligatoire, on avait annoncé que la discussion générale était close et qu'on commencerait l'examen des articles. Or, cette première séance fut consacrée à une nouvelle discussion générale. Elle naquit d'uh contre-projet de M. Pierre Chaumié. Ce contre-projet porte surtout sur deux points composition du jury d'arbitrage et sanctions applicables aux patrons comme aux ouvriers.

Il faut, dit-il, assurer l'exécution d-.s lois. Il est mauvais de laisser croire que l'Etat peut reculer devant des hurlements de groupes ou de bandes. M. Duroux, président de la Commission du commerce, combattit le contreprojet. M. Chaumié n'insista pas. Comme représentant du département du Nord, M. Mahieu attira l'attention sur le conflit brutal qui s'est élevé dans les usines travaillant pour la défense nationale.

Le Mot et la Chose

L'intervention du ministre de l'Intérieur a abouti, dit-il, à une surprise douloureuse à l'occupation s'est substituée la neutralisation.

M. Dormoy assura qu'il avait prêché à Lille la conciliation, faisant ressortir la nécessité d'un accord pour la défense nationale.

Le Sénat, dit M. Millerand, serait heureux de connaître les instructions données par vous au préfet du Nord en ce qui concerne les occupations et la neutralisation des usines.

-Le gouvernement, comme il l'a déjà dit, répondit le ministre de l'Intérieur, considère les occupations comme illégales. Quant à la neutralisation, il n'a jamais employé ce mot.

Peu importe le mot, répliqua M. Fourcade, c'est la chose qui nous préoccupe. A-t-elle été tolérée ?

C'est le président du Conseil qui, cette fois, répond.

Nous sommes disposés à faire cesser les occupations et nous emploierons tous les moyens possibles avant d'en venir à la contrainte.

Quant à la neutralisation des usines,

La Chambre doit terminer cette nuit lè vote du budget

la Chambre a commencé hier matin la discussion générale du budget, qu'elle avait décidé de reporter après les crédits des divers départements ministériels et au moment où arriverait le budget. des finances.

Le premier orateur, M. Bardoul, serait curieux de connaître l'importance exacte du déficit, et comment on compte le combler. M. Auriol informe M. Bataille qu'il a demandé des crédits pour les retraités de la Caisse pour la vieillesse. Le déficit des chemins de fer va augmenter, dit M. Pomaret, du fait des lois sociales et de la dévaluation. Il faudrait une refonte complète du régime des chemins de fer. Mais l'Etat ne doit pas envisager le rachat des réseaux quelques années avant la fin des concessions. M. Denais répète que l'union des Français est nécessaire pour sortir des embarras financiers.

M. Gaston Gérard a d'heureuses formules « On ne plie pas sans risques la relativité de la vie à l'absolu des doctrines. » « L'expérience russe ne vous a-t-elle pas convaicu qu'on ne peut se passer du capital ? Critiques de M. de Tinguy du Pouët « Vos méthodes sont mauvaises. » « Qu'allez-vous faire pour les petits épargnants ? » interroge M. de Lestapi.

Et la Chambre s'ajourne à l'aprèsmidi.

M. Georges Potut

Devant un assez grand nombre de députés, M. Georges Potut, au début de la -deuxième séance, traduit l'inquiétude qu'on ne peut pas ne pas éprouver devant l'ampleur d'un déficit sans précédent dans notre Histoire financière et qui doit atteindre de 20 à 30 milliards. Les besoins de la Trésorerie s'élèveront à 40 milliards environ en 1937. Le marché financier pourra-t-il les fournir? Il faudra pour cela un « climat ̃» propice. Certaines paroles officielles sontelles propres à les créer ? N'aurait-d pas fallu aussi commencer un peu plus tôt, en ce qui concerne l'or, la politique qu'on a annoncée hier ?

L'épreuve des faits montrera que les techniques ne sont pas modifiables au gré.de nos commodités.

M. Baréty

M. Baréty déplore les trop fréquentes modifications du taux des impôts et les créations multipliées d'emploi. Comme M. Potut, lui aussi souhaite pour le crédit du pays un climat favorable. Mais il ne peut exister que si le gouvernement assure l'ordre et la sécurité.

Long discours du communiste Duclos sur le « slogan » habituel « Faites payer les riches »

Le ministre fait observer que le prélèvement sur le capital, destiné, prétendent les communistes, à faire face aux dépenses de la Défense nationale, donnerait, une fois pour toutes, sept milliards. Il en faut davantage. Et on aggraverait la crise économique.

Au 1er janvier, ajoute le ministre, le gouvernement étudIera le problème de l'impôt sur le revenu. Il appellera à cette étude tous les groupes du parlement et les diverses organisations du pays. Il prendra des mesures pour qu'on le déclare régulièrement, et que régulièremenf on le page.

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il faudra en venir à l'envisager quel que soit le nom qu'on lui donne.

Puis, s'adressant à M. Millerand, M. Léon Blum lui rappela que son projet de 1900 rendait obligatoire la grève décidée à la majorité.

Le gouvernement ne peut faire cesser les violations de la loi, dit M. Millerand, parce qu'il réclame l'appui des communistes.

Vous me reprochez, répliqua M. Léon Blum, l'accord avec les communistes. Or, en 1900, vous faisiez partie d'un gouvernement qui était appuyé sur l'alliance de tous les socialistes d'alors, de tous les révolutionnaires d'alors laissez-nous nous inspirer de l'exemple que vous avez donné dans une période de votre vie politique que nous considérons comme vous faisant le plus d'honneur.

Les socialistes de 1900 auraient protesté, répondit M. Millerand, s'ils vous avaient entendu les assimiler aux communistes.

Le président du Conseil mit fin à cette polémique en faisant appel à M. Mahieu pour l'aider, de toute son autorité, à l'apaisement dans le Nord. Un contre-projet

On commença la discussion des articles au début de la séance de l'aprèsmidi. Mais il était dit qu'on n'arriverait pas à examiner cette loi. A propos de la procédure de conciliation, M. Maulion, au nom de la commission de législation, entreprit une critique serrée du projet auquel il en opposa un autre.

Finissons-en avec les poings ten_dus. Seule l'union montrera à l'intérieur comme à l'extérieur le vrai visage de la France. Cette œuvre de pacification c'est le gouvernement qui peut la réaliser.

M. Duroux, au nom de la commission du commerce, repoussa le contre-projet de M. Maulion.

M. Bienvenu-Martin, devant ces deux solutions présentées, demanda aux deux commissions de s'entendre pour arriver à un texte d'accord.

Il en fut ainsi décidé. Les deux commissions vont se saisir des différents textes et les étudier dans une commune réunion.

Elles vont se trouver en présence d'une nouvelle proposition émanant de

M. Piétri

M. Piétri prononce ensuite un discours écouté avec la plus grande attention. On assiste aujourd'hui, dit-il, à un changement complet dans la doctrine budgétaire. Si la politique de déflation pouvait n'être pas entièrement approuvée, la politique du pouvoir d'achat est encore plus critiquable.

Cette théorie perd singulièrement de sa force dans un pays où la fortune est aussi disséminée qu'en France elle engendrera des désillusions. Elle donnera plus de satisfaction aux électeurs ,qu'au budget.

Si on frappait d'un impôt de 100 0/0, c'est-à-dire si l'on confisquait tous les revenus supérieurs à 200.000 francs, on trouverait en tout 4 millards de revenus.

La formule « les riches paieront » nous coûterait aussi cher que la formule « l'Allemagne paiera ».

La théorie du pouvoir d'achat risque de conduire à la faillite.

En réalité, il y a, poursuit M. Piétri, une notion fondamentale la confiance. Le gouvernement est-il en état de l'obtenir ? Il lui faudrait ne pas multiplier les contradictions.

Or, on se dit partisan de l'étalon-or, et on permet la détention de celui-ci. On tient les exportateurs d'or pour de mauvais Français, et on fait appel à leurs capitaux. On accable les spéculateurs, mais on maintient le marché des valeurs. On maudit les deux cents familles, mais on respecte l'édifice qui les abrite. On veut faire une Exposition, mais on tolère les troubles qui risquent d'empêcher les visiteurs de venir en France. On renforce la Défense nationale, mais on laisse les propagandistes tenter de démoraliser l'armée. On laisse M. Marceau Pivert tenir à Lorient des propos délictueux. On base le budget sur la propriété individuelle, et on y porte atteinte. N'est-ce pas miser sur les deux tableaux ?

Car enfin, la mainmise sur une usine est-elle différente de la mainmise sur la petite maison d'un humble retraité ? Le gouvernement ne trouvera de l'argent que chez ceux qui considèrent comme intangible la petite propriété avec le droit d'en user en tonte liberté.Si certaines' nationalisations annoncées à grand fracas sont faites, ce sera peut-être le budget en équilibre, ce sera aussi la révolution.

Le besoins de la Trésorerie sont énormes. J'espère, conclut M. Piétri, très applaudi, que la sagesse du gouvernement aura raison des tendances de ceux qui l'entourent.

Le rapporteur- général, M. Jammy Schmidt, affirme ensuite que le budget a été établi avec le plus grand soin. Mais comment établir un équilibre parfait quand la Dette générale exige une annuité de 23 milliards à laquelle il faut ajouter 19 milliards pour la Défense nationale. M. Jammy Schmidt a confiance dans la reprise économique et il prédit un grand succès à l'Exposition de 1937, à laquelle 46 nations participeront, dont cinq vont dépenser chacune 50 millions pour construire leurs pavillons. M. Lafaye présente t ensuite t. diverses observations.

Il demande notamment au ministre des

MM. Jacquier et Charles Dumont dont voici le texte

Les pouvoirs accordés au gouvernement par l'article 15 paragraphe 2 de la loi du 1er octobre 1936 pour organiser par décret des procédures de conciliation et d'arbitrage obligatoire sont étendus à tous les conflits du travail, quelle qu'en soit la cause ces procédures ne pourront avoir effet que pour une durée d'une année.

Ceci correspondant « au vœu exprimé par M. Maulion que le gouvernement use de son pouvoir pour ramener le calme. » M. le président du Conseil, avait dit M. Maulion, a toujours déclaré qu'il ne gouvernerait pas sans la classe ouvrière. Cela suppose que cette classe lui fait une confiance absolue et qu'il a sur' elle toute l'autorité nécessaire. Il ne suffit donc pas que M. le président du Conseil dise ici que les occupations d'usines sont illégales il faut qu'il dise aux ouvriers qu'elles doivent cesser et cesser immédiatement. Là est la condition de l'apaisement social. Les pouvoirs seraient donnés à M. Léon Blum pour agir. Il est possible que l'amendement de MM. Paul Jacquier et Charles Dumont se transforme en proposition de loi et se substitue au texte actuellement en discussion.

HOMMAGE A MERMOZ et à ses compagnons

Sur la proposition de M. Paul Benazet et d'un grand nombre de ses collègues, le Sénat a adopté à l'unanimité la proposition de résolution suivante « Le Sénat, partageant l'émotion du pays et son admiration pour l'héroïsme de l'équipage de la Croix-du-Sud, disparu en accomplissant son devoir, adresse un suprême hommage à Jean Mermoz, Pichodcu, Lavidalie, Ezan et Cruvellier, qui, par leur existence toute d'abnégation et de calme courage, donnèrent au monde un nouvel et éclatant exemple des impérissables vertus françaises. »

M. Pierre Cot, s'associant à cet hommage, tint « à envoyer, au nom ,du gouvernement, sa pensée aux familles angoissées et à tous les amis des disparus. »

finances de ne pas oublier l'engagement qu'il a pris d'alléger les charges fiscales qui pèsent sur le spectacle. La séance est alors renvoyée à 21 heures 30.

̃'̃••̃ Roger Dardenne.

LA SEANCE DE NUIT II faut changer de politique dit M. Paul Reynaud

L'Etat, cons*at«^a'tord-«.Paiii:rftejnaud,qui prend la parole .dès' l'ouverture de la séance de nutt, va avoir à emprunter 40 milliards environ. Pourra-t-il les trouver ? Es existent assurément. Mais le problème est de décider l'épargnant à souscrire aux emprunts.

L'échec de l'expérience Léon Blum première manière a été complet. Depuis la dévaluation, il n'est pas douteux qu'il y ait une sérieuse reprise, mais elle n'est pas aussi importante qu'on était en droit de l'espérer, et elle porte surtout sur les produits de consommation. On aurait dû assister à la reprise des affaires dans tous les domaines. Or, l'industrie du bâtiment est en régression et si le nombre de chômeurs a diminué, c'est que la loi de deux ans vient de jouer. Quant au revenu net des agriculteurs, il n'est guère supérieur au coefficient 4, par rapport à l'avantguerre, d'où une désharmonie entre les différentes catégories de citoyens qui peut avoir de graves conséquences. Les capitaux ne sont pas rentrés de façon satisfaisante les rentes n'ont pas atteint le cours qu'on escomptait. » La cause profonde de cet insuccès, c'est que les prix de détail ont presque autant monté que les prix de gros. De cette hausse provient tout le mal le pouvoir d'achat de l'ouvrier, du fonctionnaire, de l'épargnant, n'a pas augmenté en conséquence, les premiers réclament des augmentations de salaires ou de traitements, le second reste inquiet. Aussi, dans un discours d'une orthodoxie parfaite, M. le ministre des finances s'est-il efforcé de rassurer l'épargnant. Il offre au porteur d'or le suspect d'Jlier une prime avec le titre de bon citoyen. Il ne s'oppose plus à la sortie des* capitaux. Tout cela est courageux, mais un peu incohérent. Et ces promesses d'hier ne touchent pas au fond du problème.

» Ce n'est pas tout le déficit de notre commerce extérieur ne cesse de s'accroître. Cette politique met la monnaie en danger. Or, rien ne serait plus contraire aux intérêts de la classe ouvrière que de porter atteinte à la monnaie. N'oublions pas que l'accord tripartite d'alignement serait rompu par une nouvelle dévaluation.

» Il importe, dit M. Paul Reynaud, de changer de politique.

» II serait criminel, en effet, d'agir de manière à rendre nécessaire une nouvelle dévaluation. Une politique sévère et hardie s'impose. La dévaluation, ce n'est pas la facilité, c'est la sévérité. » M. Vincent Auriol

défend son budget

Depuis huit jours, on se plaint, dit le ministre, de l'insuffisance du crédit pour beaucoup de matières. C'est donc que le gouvernement n'a pas gaspillé les deniers publics. Si le gouvernement avait écouté toutes les propositions, il lui aurait fallu inscrire 10 ou 12 milliards de dépenses supplémentaires. Ce qu'il veut, c'est que le pays soit riche, que l'activité se développe. L'équilibre budgétaire doit être fonction de l'équilibre économique.

47 milliards 900 millions de dépenses

Le total des dépenses permanentes réelles de l'exercice 1936 s'élève à 44 milliards 500 millions et le déficit réel du même exercice, à 6 milliards 500 millions.

C'est ce chiffre de dépenses que le gouvernement actuel a pris pour base. Il a ajouté le coût des lois votées depuis juin, les arrérages des emprunts, les dépenses de la défense nationale et enfin les dépenses résultant des lois antérieures. Le total s'élève ainsi à 47 milliards 900 millions.

(Voir la suite en troisième page:) EN PAGE 7

Ventes et Locations

CHRONIQUE DU Dr G. LIEVRE

S QUFFRIR

Entre tous les médecins, le radiologiste est, sans conteste, celui qui est le plus près de la douleur humaine. A lui le triste privilège de recueillir les malheureux qui, ayant tout essayé, viennent le consulter en dernier ressort. Depuis les névrites banales jusqu'aux, douleurs si angoissantes de l'angine de poitrine, en passant par les rhumatisme, cette maladie vieille comme le monde et que nous connaissons si peu, c'est à lui que les malades viennent demander, sinon la guérison, du moins le soulagement qui rend la vie possible. Son arsenal, déjà riche des courants continus faradiques, statiques et de haute fréquence, vient de s'enrichir depuis peu de la d'Arsonvalisation à ondes courtes. Ce sont des oscillations électro-magnétiques qui doivent à leur proche parenté avec les ondes de T.S.F. de pouvoir être appliquées sans contact direct avec le malade.

Sans que le' patient ressente aucune douleur, elles permettent d'atteindre directement des organes jusque là inaccessibles à toute thérapeutique physique inoffensive, et pénètrent les tissus les plus intimes de l'organisme humain.

r

Cette arme puissante et inoffensive a-t-elle répondu aux espoirs que les médecins avaient mis en elle Une rapide revue des affections dans lesquelles elle fut appliquée va nous permettre de répondre à cette question.

Il est tout'd'abord une catégorie de maladies dans lesquelles le succès des ondes courtes ne saurait être discuté. Tous les médecins documentés connaissent aujourd'hui les succès de l'ondothérapie dans le traitement des salpingites, des ovarites et des métrites. Les cas ne se comptent plus de femmes qui semblaient vouées à l'opération et qui furent sauvées par les ondes courtes. De même le succès est presque certain quand il s'agit de lutter contre la douleur si violente des fissures anales, du tenesme hémorroïdaire ou des prostatites. Presque toujours efficace aussi dans la douleur des otites, des sinusites, des orchites ou de la cholécystite chronique, le traitement par les ondes courtes, qui se montre particulièrement indiqué pour combattre les douleurs du furoncle et de l'anthrax, donne aussi de remarquables résultats dans les douleurs de l'artérite et de l'angine de poi-

Toute maîtresse de maison doit avoir sur sa table une corbeille de fruits signée: F A XJ O H O 3>T

PLACE DE LA MADELEINE.

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L'ART ET LA CURIOSITÉ

La deuxième vente

des collections François, Coty Dans les salles 9 et 10 réunies de l'Hôtel Drouot commençait hier, en présence d'une assemblée très nombreuse, la dispersion de la deuxième partie des objets dépendant de cette remarquable collection. M" Henri Baudoin et Etienne Ader dirigeaient les enchères, en compagnie de MM. les experts François Max-Kann, André Portier, Albert Bourdariat, P. Damidot, J. Lacoste, Auguste Blaizot et fils. La vacation commença par la mise en vente d'un très beau Livre d'Heures du début du xv° siècle, à l'usage de Besançon. Sur départ à 15.000 francs, M. Chamonal l'acquit moyennant 28.500 francs. Mentionnons, parmi les adjudications principales (n° 6), une aquarelle par Fortuny Le Char de Vénus, 4.200 francs (n° 27), un portrait de jeune homme, attribué à Mignard, 5.200 francs (nO 35), deux paravents à deux feuilles en laque, 8,000 fr. (n° 73), un tabouret, en partie d'époque Louis XV, garni de peau de panthère, 5.100 francs (n° 80), une chaise-longue cannée en bois sculpté, 20.100 fr. (n° 81), nn ameublement de salon, en partie d'époque Louis XVI, garni de médaillons de soie, 20.200 francs. La séance prit fin sur la mise en vente d'une très belle série de tapis d'Orient, qui atteignirent des prix très satisfaisants. La vacation produisit 216.000 francs. On vendra aujourd'hui les objets d'art, les bronzes, les lustres, l'argenterie, les meubles, les étoffes et les rideaux. La vente

de la collection Brouwet Les six mille autographes de l'époque napoléonienne, dépendant de cette collection considérable, viennent d'être vendus à Londres. La municipalité de Versailles acquit le journal de Lazare

Société de la Légion d'honneur L'assemblée générale de la Société d'entr'aide des membres de la Légion d'honneur aura lieu le samedi 19 décembre, à, 15 h. 30, dans les salons de la Grande Chancellerie (entrée 64, rue de Lille), sous la présidence d'honneur du grand chancelier et la présidence effective de l'amiral Le Bris.

La Société a reçu jusqu'à ce jour plus de 80.000 adhésions. Elle a créé une maison de retraite près de Saint-Germainen-Laye, organisé des colonies de vacances, un service médico-chirurgical, un comité juridique et institué des bourses d'études supérieures. Pour son service d'entr'aide, elle dépense environ 600.000 francs par an.

Le devoir de tous les légionnaires est d'en faire partie on peut dire que c'est également leur intérêt.

Pour tous renseignements s'adresser au siège central, 64, rue de Lille, Paris ,7e arrond.).

-♦

Etablissement du sens unique de l'Aima à la Concorde A partir du vendredi 1S décembre, l'avancement des travaux de l'Exposition 1937 nécessitera la mise à sens uiiique du Cours Albert-Ier et du Cours-la-Reine de la place de l'Alma vers et jusqu'à la place de la Concorde.

trine. Là-dessus, tout le monde est d'accord.

Mais c'est dans les cas où la douleur est maîtresse, dans les cas où elle semble constituer à elle seule toute la maladie, que la question est plus délicate. Alors que les statistiques des spécialistes de tous les pays s'accordent pour reconnaître l'action presque constante des ondes courtes dans les maladies que je viens de citer, ces mêmes spécialistes annoncent des résultats différents, et quelquefois contradictoires, quand il s'agit des résultats obtenus dans le traitement des algies proprement dites. Alors que les uns annoncent 75 p. 100 de résultats favorables, les statistiques des autres tombent à 50 p. 100 et même au-dessous.

J'ai déjà eu l'occasion, dans des chroniques précédentes, d'exposer mes idées sur la nécessité d'adapter à chaque cas particulier la longueur d'onde qui lui convient. Je persiste à penser qu'il ne faut pas chercher ailleurs les succès annoncés par les uns et les échecs que déplorent les autres. Ajoutez à cette nécessité du choix judicieux de la longueur d'onde la diversité des techniques employées par chaque spécialiste, et vous aurez l'explication des différences de résultats acquis.

Prétendre obtenir une action bienfaisante en plaçant n'importe quelle partie d'un nerf entre les électrodes d'un générateur à ondes courtes, c'est s'exposer le plus souvent à un échec certain. Le traitement des névralgies, des névrites et des migraines, comme aussi celui des rhumatisnies et des arthrites, n'est pas une chose simple. Tout doit concourir au succès la disposition du champ, son intensité, la situation des électrodes, sont, avec la longueur d'onde, autant de problèmes délicats dont la solution heureuse ou malheureuse donnera aux uns le succès et aux autres l'échec.

Dr G. LIEVRE,

ancien chef du Laboratoire

de radiologie de la Faculté

à l'hôpital Beaujon.

N. B. Les médecins et malades que -cette question intéresse peuvent s'adresser directement à l'Ondorium Français, 28, rue de Villejust, Paris (16e), qui leur fournira tous les renseignements désirables.

Hoche, composé de 152 pages, dont 53 feuillets de la main du général, ainsi que la correspondance échangée avec le ministre de la guerre Bouchotte et les généraux qui commandèrent les armées de la Révolution.

Maurice Monda.

Expositions et Ventes

d'aujourd'hui

EXPOSITIONS

HOTEL DROUOT. Salle n" 6. Exposition publique. Succession de Mme X. Gravures. Tableaux anciens des Ecoles française et hollandaise. Belles porcelaines de Saxe. Sièges et meubles des époques Louis XV et Louis XVI. M™ HENRI BAUDOIN et ROBERT BtGNON, commissaires-priseurs MM. MaxKann et Pape, experts.

HOTEL DROUOT. Salle n° 12. Exposition publique. Tableaux modernes. Aquarelles. Dessins. Sculptures. Me ETIENNE Adeh M. André Schœlier.

HOTEL DROUOT. Salle 1. Vente après décès. Tableaux. Bronzes. Sièges et meubles de style et d'époque, dont un salon estampillé N.-L. Mariette. Tapisseries Flandres du xv. et Aubusson du xviho. Piano. M0 RAYMOND OUDARD, commissaire-priseur M. Pierre Lamy, expert.

HOTEL DROUOT. Salles n" 9 et 10 réunies. Vente. Collection de M. François Coty (2e vente). Tableaux et dessins anciens. Objets d'art. Porcelaines. Argenterie. Sculptures. Bronzes. Pendules. Lustres. Sièges et Meubles. Tapis d'Orient. M" HENRI BAUDOIN et ETIENNE ADER, commissairespriseurs MM. Max-Kann, Portier, Bourdariat, Damidot et Lacoste, experts.

DATES RETENUES

Samedi 19 décembre

Châtelet Yana, opérette (pre-

mière).

Lundi 21 décembre

Comédie des Champs-Elysées On ne badùie pas avec l'amour.

Mardi 22 décembre

Opéra Gala au profit de la Caisse des retraites.

Les Comédiens de Paris (Théâtre Sarah-Bernhardt) Le Bourgeois Gentilhomme.

'Palais-Royal: Le Train de 8 h. 47 (reprise, en matinée).

~~<~M<«~<~<«~««~<~<~M~M~M«

OPERA (Th. des Champs-Elysées) MARDI 23 DECEMBRE

GRAND GALA ANNUEL Au Profit de la Caisse des Retraites

LA DAMNATION DE FAUST (en concert)

Germaine Lubin G. Jouatte A. Pernet Narçon

Orchestre M. Ph. Gaubert Serge Lifar

dans de. fragments de PRO.HEÏHEE FAUST (Nuit de Valpurgis) par les Artistes du Chant et le Corps de Ballet

Prix ordinaire des place»

«

VENTES

THEATRE

L'Assemblée générale des auteurs dramatiques Les nouveaux statuts votés à l'unanimité permettront d'augmenter les salaires du personnel et d'exclure les membres coupables de fautes professionnelles La Société des Auteurs et Compositeurs s'est réunie hier après-midi en assemblée générale extraordinaire. La première des questions examinées était le relèvement des salaires du personnel employé à la Société.

Il faut, a ce sujet, insister sur le fait qu'aucune réclamation, aucune menace de grève n'a été faite les employés de la Société ont fait confiance à ceux qui les employaient.

Ils n ont pas à le regretter.

L'article qui porte sur une retenue sur les droits de chaque auteur pour l'augmentation du fonds social, a été voté à l'unanimité. Cette retenue est assez considérable puisqu'elle passe de 3 à 5> pour Paris, et de 7 à 10 pour la province.

Le geste des auteurs, répondant au geste de leurs employés, est une preuve vivante de la solidité et du libéralisme de la Société, et de la confiance qui y règne.

Un autre article, voté aussi à l'unanimité, renforce les raisons de la confiance que doivent avoir les uns pour les autres les membres de la' Société. Jusqu'à présent, en effet, un membre était exclu lorsqu'il avait commis un « crime ou délit » condamné par les tribunaux. Dorénavant, l'exclusion pourra être prononcée contre les membres coupables de fautes strictement professionnelles, telles que le plagiat ou autre délit de cette sorte, même lorsque l'affaire ne sera pas traduite devant les tribunaux. L'accusé sera jugé par ses pairs. Il pourra faire présenter sa défense par un membre de la Société, qui l'assistera comme le ferait un avocat. André Warnod.

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ET SON ECOLE DE DANSE

La célèbre danseuse Lisa Duncan dansera Dimanche prochain 20 décembre, en matinée, à 17 h. 15, à la grande salle Pleyel, avec son Ecole de Danse. Les places sont fixées à prix populaire 5, 10, 15 et 20 francs.

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SOCIETE J. S. BACH. Ce soir (vendredi), à 21 h., à l'Eglise de l'Etolle, l'ORATORIO DE NOEL de J. S. Bach, par la Société J. S. Bach, sons la direction de M. Gustave BRET.

PROGRAMME DES THEATRES

EN SOIREE

OPERA (Th. Ch.-Elysées), à 8 h. 45 Soir de fête, Icare, Le Roi nu, Promenades dans Rome (Mmes Lorcia, Simoni, Hughetti, Kergrist; MM. Serge Lifar, Peretti, Goubé). Orch. MM. Ph. Gaubert, H. Busser et J.J3. Szyfer. Demain « Le Coq d'or ».

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), à 8 h. 30 Le Chandelier (MM. Brunot, Bertin, Escande; Mmes Madeleine Renaud, Casadesus, etc.). L'Ecole des Maris (MM. Dessonnes, Lafon, Jean Weber Mmes Jeanne Sully, Delamare, etc.)

Dem. mat. p. la Caisse des retraites; soirée « L'Ecole des Maris », Le Chandelier ».

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche.

Demain: « Le Sicilien », « Les Pêcheurs de perles ».

ODEON (Dant. 58-13), à 8 h. 50 L'Epervier (MM. A. Brulé, Clairval, Baconnet Mmes Mad. Lély, S. Courtal). Dem., mat. et soir.: « L'Épervier ». ATHENEE (Opéra 82-23). à 8 h. 45 La Scintillante. de M. Jules Romains. (Mlle J. Neels, M Romain Bouquet, Alfred Adam, Robert Bogar, Maurice Castel. etc.) L'Ecole des Femmes (MM. Louis Jouvet, J. Bertheau. R. Bouquet. M. Castel; Mmes Madeleine Ozeray, Raymone. etc.» 1

GYMNASE (Provence 16-15), à 9 h.: Espoir. de M. Henry Bernstein. (MM. Victor Franeen, Claude Dauphin Mmes Gabrielle Dorziat, Simone Renat. Lucy Léger, Salina). Matinées sumedls et dimanches.

MADELEINE Anjou 1)7-09), à 9 11. Geneviève (MM. Sacha Guitry, G. Dubosc. Drain, Jevenet; Mlles Jacqueline Delubac, Edmée Favart, etc.) Le Mot de Cambronne (M. Sacha Guitry Mmes Marguerite Moreno, Jacqueline Delubac et Pauline Carton). MICHiiL (Anjou 35-02), & 9 heures Un Coup de rouge, revue en 20 tableaux, de MM. Dorin et Saliit-Granier. (Marguerite Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Edmond Roze, Parisys et Saint-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 9 heures Fric-Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Guize, Georges Jamln, Suzanne Henry, H. Bonvallet, etc.) MONTPARNASSE (Gaston Baty) (Danton 89-90), à 8 h. 45 Madame Bovary. d'après Gustave Flaubert. (Marguerite Jamois, Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu. Rolla Norman. Suzanne Demars, etc.) Musique de scène d'André Cadou.

PORTE-SAINT-MARTIN Nord 37-53 ), à 8 h. 45 NaDoléon unique, pièce en 3 actes de M. Paul Raynal. (Annie Ducaux, Henri Rollan, Jacques Copeau. Jean Périer et Véra Sergine). Ma.. jeudis, samedis et dimanches VARIETES (Gut. 09-021. à 9 heures Christian, de M. Yvan Noé. (MM Harry Baur, Christian Gérard, Marc Valbel Mmes Madeleine Lambert, Jeanne Lion, Renée Rysor, S. Préville, etc.)

AMBASSADEURS, à » h Le Péllcu.

CONFERENCES Une conférence de M. G. Bauër Le gala de musique de l'Université des Annales s'intitulait hier « Les Poètes du piano » et jamais titre ne parut plus approprié. C'est en poète que M. Gérard Bauër fit resentir à son auditoire la délivrance d'un enfant de génie du dix-neuvième siècle, qui, s'arrachant de l'influence de Wagner créa avec les symbolistes une esthétique nouvelle. Si Debussy s'évada de la dictature claissique, comment ne pas lui en être reconnaissant lorsque, interprété par M. Braïlowsky, il rejoint, au sommet de l'art, les maîtres précurseurs. Acclamé également dans les œuvres de Ravel et de Falla, M. Braïlowsky remporta un des plus brillants succès de sa prodigieuse carrière d'artiste.

L'admirable conférence de M. Gérard Bauër paraîtra prochainement dans Conferencia.

UNIVERSITÉ ANNALES Sait. Gavas* CONFERENCIA «• <«* publie toutes les conférences

Vendredi

18 déc.

à 3 heures

EDivicE FAVART L'Enfant Chante

Auditions de M"- EDMÉE FAVART et d'Elèves du Cours Musical SILLIOL

Loc. 5, r. La Bruyère Trinité 00-60 ̃MM RIVE GAUCHE ̃̃NOM

Studio Bonaparte Place St-Sulpice t

Studio Bonnpnrte Plnee St--Snlpic~e

Aujourd. Vendr.

18

Décemb.

à

17 h. 30

CONFERENCE DE

Alfred FABRE-LUCE « Pas de théorie,

des hommes »

Pr. des pl. 15 et 10 f. Etudiants 3 f. t j Loe. par téléph. à Etoile 56-60 t

W#I~'##I######"##~#######A

Grandes Conférences des Ambassadeurs, aujourd'hui, à 17 h. 30 « Communisme non; Nationalisme non; Seus national oui », conférence par 111. Albert Sarraut.

« De notre carrière, nous n'avoue entendu saluer un Directeur de théâtre par une ovation semblable à celle qui a accueilli M. René Rocher au théâtre du Vieux-Colombier. La salle entière le remerciait. Surtout, on le remerciait d'avoir trouvé, choisi et osé cette pièce. » L.

L. DBBEDH (Candide).

-EMPIRE-

Succès. Triomphe. DES MOTS Le public demande. DES NOMS En voici

LYS GAUTY MAURICET

BARBARA LA MAY LES RIVELS

MIS TAMARA

LE TRIO GOMEZ

LES LIONS s

de M. AMAR Jeune 1S grandes attractions

<

Mat. lundi, jeudi, samedi, dimanche LOC. ETO 40-00

ANTOINE, à 8 h. 45 Quand on a vingt ans.

ARTS, à 9 heures Eblouissement. ATELIER, à 9 h. Le Faiseur.

BOUFFES-PARISIENS, à 9 h. « Normandie ».

CHATELET, relâche pour répétitions. CAPUCINES, à 9 h.: La 13a enquête de Grey.

DEUX-MASQUES (Théâtre d'aventures), à 9 h. 15 L'Etrange nuit de Rockland.

ETOILE, à 9 h. Bouche en cœur. GAITE, à S h. 45 Paganini.

GRAND-GUIGNOL, à 9 h. Epouvante et rire.

HUMOUR. à 9 h. L'Heure H. MATHURINS, à 9 heures Angeliea, Quand vous vous voudrez.

NOUVEAUTES, à 8 h. 45 Tout va trop blenl

ŒUVRE, 9 h. Un Homme comme les autres.

PIGALLE, 9 h. L'Auberge du ChatCoiffé.

PALAIS-ROYAL, à 9 h.: Tout le monde descend.

RENAISSANCE, à 8 h. 45 Un homme est venu.

SAINT-GEORGES, 8 h. 45 Ma liberté. TH. DE PARIS, à 9 h. La Fessée. VIEUX-COLOMBIER, à 8 h. 45 Elisa. beth, la femme sans homme.

MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS

CIRQUES

A3.C, 3 h. et 9 h. Figaro 36.

ALCAZAR, 3 h. et 9 h. Nus de fem.mes. revue américaine.

ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall. CASINO DE PARIS, à 8 h. 45 Tout Paris qui chante.

DEUX ANES, à 9 h.: L'Impromptu de Montmarte, revue de Rip.

THEATRE, DE DIX-HEURES, à 10 h. Martini*. Jean Rieux, Max Régnier. La revue.

EMPIRE (Etoile 40-00), à 21 heures Lys Gauty, 5 vedettes et 15 attractions. Matinées lundi, jeudi, samedi et dimanche, à 15 heures.

FOLIES-BERGERE, à 9 h. En SuperFolies, revue à grand spectacle en 50 tableaux, de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker) Mat. sam., dim. LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, à 9 h. Du soleil dans la lune.

LE PERCHOIR, à 9 ̃ h. Flic-Flac, revue. Les chansonniers.

TRIANON. 3 h. et 9 h. Music-hall. CIRQUE D'HIVER, à 8 h. 30 Spectacie varie.

CABARETS, DANCINGS MONTE-CRISTO, 8, rue Fromentin (Tri 42-31) Cabaret-dancing.

TABARIN La Joie de vivre. Attract. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). Elysées 14-70). Dinera et soupers dansante.



GAZETTE DES TRIBUNAUX La Cour de cassation a cassé l'arrêt condamnant Soclay à mort

La' Cour de cassation a casse,' hier hprès-niidi, l'arrêt de la cour d'assises de la Haute-Marne, en date du 3 octobre 1936, condamnant à mort Gabriel Soclay, pour le rapt et l'assassinat de la petite Nicole Marescot.

Le conseiller-rapporteur Saillard et l'avocat général Lyon-Caen avaient, en effet, adopté le principal des deux moyens développés, dans leurs conclusions, par les avocats de la défense, M"s Christian Talamon, Le Cesne et Ramel. Ceux-ci avaient soutenu qu'au lieu de désigner nommément la personne sous l'autorité de qui se trouvait placée Nicole Marescot au moment où elle fut enlevée, le président des assises avait .posé, au jury, de façon abstraite et théorique, la question concernant l'enlèvement de la fillette. Or, le jury ne doit pas avoir à résoudre un point de droit, mais ne peut répondre qu'en fait.

Les suites d'un raid

Le 4 octobre 1933, l'équipage Assolant-Lefèvre partait d'Oran pour tenter de battre le record du monde de distance en ligne droite. En survolant le golfe Persique, les deux aviateurs ne purent continuer leur route faute d'essence ils revinrent dony en France.

Dix jours après, leur appareil était confié à un autre équipage.

Assolant, qui avait fait léserais du raid, a réclamé au constructeur le remboursement de ses dépenses.

La première chambre civile a accordé à l'aviateur les soixante mille francs qu'il a dépensés et et vingt mille francs de dommages-intérêts.

M. Dorgères interrogé

Hier, M. Dorgères, qu'assistait Me Varinot, a été interrogé sur le fond. L'inculpé a affirmé qu'il n'était pour rien dans l'affaire de Magic-City et qu'il n'avait provoqué ni hausse artificielle ni attroupement.

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Ouvrent du 24 Décembre au 4 Janvier

CHASSES à COURRE au CERF, les 24, 27 et 31 décembre. GRAND BAL TRAVESTI, le 26 décembre (Noël AU TEMPS DE Dickens).

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chimique. 3. D'une recherche exagérée (fém. plur.) 4. Camp Terme de civilité. 5. Se dit des personnes par mépris. 6. Périssoire Note. 7. Richesses On y fabrique un saucisson très apprécié. 8. Sur le même ton Fin de participe Dieu de la tempête. 9. Du verbe avoir Patriarche Sur une pierre tombale. 10. Met le gros lot à la portée de tous Marchandises destinées à la consommation. 11. Mélancolie habituelle.

solution du ïf° 121« î

UN MARI TACITURNE

MOTS CROISES

La faute en est à son estomac dérangé

Si votre mari s'irrite pour un rien, s'il manque d'appétit ou s'il se plaint de votre cuisine, il est presque certain que son estomac est dérange.

Un estomac douloureux rendra de mauvaise humeur l'homme le plus aimable du monde. La douleur est l'avertissement de laNature de l'existence d'un mal qui, faute d'être soigné, pourra conduire à des complications graves. Pour que votre mari se mette à table avec plaisir, donnez-lui de la Magnésie Bismurée qui neutralise l'excès d'acidité et rend la digestion saine et normale. Finies les douleurs, la flatulence, les brûlures et les sensations de lourdeur après le repas. Votre époux vous complimentera sur vos plats qu'il pourra facuement digérer; il en assimilera sans difficulté toute la valeur nutritive. La Magnésie Bismurée rend tous les jours une bonne digestion à des milliers de personnes souffrant de leur estomac. Elle se trouve dans toutes les pharmacies, en poudre et comprimés.

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Horizontalement. I. Causes une surprise vive et désagréable. n. Fait parfois l'objet d'une réduction Entre le crépuscule et l'aube. III. Cependant. IV. Préfixe. V. Accumulés en soi. VI. Qui manquent d'ardeur Du veribe être. VII. Ne se livra pas Epoque, VIII. Disposer pour prendre une proie En matière de. IX. Livres de prières pour l'office du dimanche. X. Plein épanouissement Prénom féminin. XI. placées Partie au tennis.

Verticalement 1. Qui ont rapport au sentiment du beau. 2. Note Symbole

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER Il

QUAND LE LOUP FISCAL SE FAIT BENIN

(Suite de la première page.)

Insouciante et sollicitée diversement, l'opinion parisienne ne se préoccupe pas très vivement de la prochaine carte d'identité fiscale. Peut-être ne la prend-elle pas très au sérieux. A Saint -Rémy-sùr-Deule, et dans d'autres centres plus importants, des réactions sont fort différentes. Les avis des banques locales et des notaires concordent pour donner à penser que le contrôle par précompte, à supposer qu'il fût possible, serait accepté plus facilement. Au lieu que l'obligation de tirer sa carte officielle pour gérer le plus petit bout d'avoir exaspère littéralement la foule immense des possédants.

Ont-ils tort ? En se cachant sous sa couverture, le loup fiscal se fait bénin, bénin. Sans mettre en doute ses bonnes intentions, on ne peut douter, à le regarder, que ses bras, 1 ses jambes, ses yeux et, surtout, ses dents, ne soient étrangement grands. F.-F. Legueu.

-quo-

INFORMATIONS

Caisse d'amortissement de la Dette publique

Le conseil d'administration de la Caisse d'amortissement, réuni le 16 décembre 1936, sous la présidence de M. le sénateur Milan, a fixé la proportion dans laquelle le paiement des droits de mutation par décès pourra être effectué en obligations 1936 de la Défense nationale. Cette proportion a été arrêtée à 30 en ce qui concerne les obligations 3 i à 3 ans et à 20 en ce qui concerne les obligations 4 à 9 ans. Pour éviter toutefois que cette mesure n'entraîne une diminution des disponibilités de la caisse au cours du prochain exercice, la convention passée le 4 novembre 1936-' avec le ministre des finances et relative à l'amortissement contractuel a été modifiée par un avenant aux termes duquel les charges résultant pour la caisse de cette convention i seront réduites d'une somme égale au montant des droits de mutation par décès qui seront acquittés dans les, condition» prévues ci-dessus.

Notre commerce extérieur Les chiffres du commerce extérieur de la France, en novembre 1936, se traduisent par un ensemble do 2.707.120.000 francs d'importations et 1.719.716.000 francs d'exportations, soit un déficit de 987.404.000 francs dang la balance commerciale pour le mois. Dans ces conditions, les importations des onze premiers mois de l'année se sont élevées à 22.384.700.000 francs et les exportations, à 13.816.622.000 francs, d'où un excédent des premières sur les secondes de 8.568.078.000 francs.

Compagnie Générale du Gaz pour la France et l'étranger L'intérêt semestriel des obligations de 1.000 francs 5 0/0 (jouissance janvier-juil!et) nos 1 à 100.000, coupon n» 18, sera pavé à partir du 1er janvier prochain, sous déduction des impôts et du prélèvement de 10 0/0, à raison de 22 fr. 50 par titre nominatif, 21 fr. 30 par titre au porteur, à la Banque de Paris et des Pays-Bas, 3, rue d'Antin, à Paris au Crédit Lyonnais, à Paris et dans ses succursales de province. Coupons annoncés

21 décembre. Mines d'Anichc 15 fr. 21 décembre. Chapeau Massant s « fr. 88.

11 décembre. Entreprise Générale Industrielle 15 francs.

34 décembre. Docks de Elois s fr. 32. M décembre. Union Economique de Iwrovais 4 fr. 40.

VALEURS -A. KE"V-E3STTJ ^TjL.^iXJLSXJE AFFAIBLIES Rentes et Valeurs du Trésor en progrès. Le franc est demandé sur le marché des changes. La position de place..

© Les rentes mises i part, le marché a été médiocre tant par son activité que par sa tendance, qui a été faible. Seules, quelques rares valeurs internationales ont fait preuve de résistance.

© Nous l'avons dit et répété la hausse qui a en lieu ces dernières semaines sur les valeurs à revenu variable françaises est principalement une hausse de défiance monétaire. Du moment que, grâce à l'emprunt en cours, le franc se trouue consolidé pour quelque temps encore, le principal soutien de la plupart des actions françaises s'efface. © Comme d'autre part la position acheteur se trouve à un cltiffre très élevé et que la position vendeur est inexistante (sensiblement moins du dixième de la position acheteur), il est à craindre que des réalisations importantes, au cas où elles viendraient à se produire, ne trouvent pas une contrepartie empressée.

© Telles sont les considérations qui ont déterminé hier la faiblesse relative de la plupart des valeurs françaises et de quelques valeurs étrangères, dont les cours ont été gonflés ces derniers temps par des craintes d'ordre monétaire. © Bien entendu, cette vue est purement technique. Elle ne tient pas compte des faits nouveaux qui peuvent soit aggraver la tendance techniquement baissière des marchés, soit au contraire la contrecarrer radicalement.

® Les grandes séries de Rentes ont été solidement tenues en main et, quoique tenues, ne terminent pas aux plus hauts

cours de la journée, elles gagnent finalement des fractions de l'ordre d'un quart de point à un demi-point.

© A l'inverse de ce qui s'était passe la veille, le marché des Bons a été coordonné avec celui des Rentes. Les Bons et Obligations du Trésor gagnent des fractions non négligeables.

Situation'

de la Banque de France au 11 décembre 1936

ACTIF

un mimons

de francs

Encaisse-or M.358 Monnaies d'argent t. 571 + 59 Comptes postaux 666 10 Disponib. à vue à l'étranger 6 + 1 Avances sur lingots 1.103 » Effets escomptés 6.631 237 Effets agric 552 34 Effets réescomptés des ban-

ques populaires 4(i4 + 88 Effets négociables France.. 293 .4. 6 Effets négociables étranger. 1.442 » Avances sur titres 3.573 64 Avances à 30 jours. 516 319 Avances à l'Etat, art. 1 et 2 12.298 » Avances à l'Etat art. 3. 1.500 + 800 Divers. 2.600 9 PASSIF

BlUets en circulation 86.778 493 Compte Trésor public. 138 + 21 Compte Caisse autonome. 1.947 + 81 Comptes courants et dépôts 9.581 + 925 "vers 2.520 228 Montant des engagements à vue 98.512 Ratio 61 27 0/0 c. 61 0/0

PARIS 1

PRINCIPALES TRANSACTIONS I En francs de rente 1 1

3 0/e «««.. 338.790

4 0/0 «77.. 186.210 I

4 0/0 J~Y"r 180,210

4 0/0 18. 443.610

5 0/0 20. 154.740 4 0/0 25. 150.040 41/2 0/0 32.. 2.736.600

j En titre* a

Oblig. du Trésor 4 1/2 0/0 93.. 3.116 4 0/0 34 1.688 Bons du Trésor t 4 1/2 0/0 33 2.126 5 0/0 1934. 1.453 4 1/2 0/0 34 14.219 B. de France 75 B. de Paris.. 1.593 U. Parisienne 734 C. Lyonnais.. 441 Suez cap. 310 Distrib. Elect. 951 1 Lens 1-876 Nickel 328 Penarroya 3.643 Kuhlmann 2.744 Péchiney 784

R. Poulenc. 928 Saint-Gobain.. 156 Air Liquide. 963 Citroën »..EBi 1-216 Peugeot 747 Say 1-069 Terres R. 3.098 vOung5J%30 737 C. Pacific 7.161 Entrai Mining S97 Geduld 1.587

Rio .». » 908

Azote 826 Royal Outch.. 1.808 Amsterd. Rub. 568 Kali Ste-Thér. 1.531 Cr. Nat, 1919 1.504 Cr. Nat. 1920 1.897 Cr. Nat 1923 1.583

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse t

S .Jm. 76 + 0 45 4 1918 74 70 + 0 25 5 1920 98 25 + 0 40

4 i 1932 A 80 15 4- 0 40

Obi. Tr. 5 1935 836 + 6 Bons Tr. 4 | 1934 971 4- 12 Banque Transatlantique 490 + 10 Amsterdam Rubber 3562 + 27 Hotchkiss .[« 1080 + 15 Mexican Bagle 175 + 9 Bor. ord. ex-dr. 1875 L+. 220

1 Baisse

Banque de Paris 1382 26 Métropolltain 926 22 Suez. S5S50 440 Distribution. "0: 981 19 Tréfileries 842 18 Lens. 301 1 14 Vicofgne. 426 M Penarroya i35 15 Kali Stè~Thérèse 1006 54 Péchincy 1751 -·. 20 Mo.M. 9190 40 Azote. 1275 27 !l1\\lt~KlltanJlII. 3306 49 De Beers pr~f. 2075 23

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VALEURS }p,iliM.| M, VALEURS \tmt

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LES ENFANTS

L'HIVER i L'Hiver, avec ses rigueurs et surj tout ses sautes de température, est l'ennemi des enfants chacun sait cela. Raison de plus pour envisager les précautions à prendre pour neutraliser des offensives, dont les adultes souffrent, et dont les tout-petits pâtissent4 bien davantage. Un programme d'hiver

Voilà ce qu'il faut établir, en faisant intervenir le bon sens, pour assurer à nos jeunes compagnons la chaleur qui leur est nécessaire, habillement et régime alimentaire appropriés. Au sujet de la chaleur, je ferai remarquer qu'il importe moins d'entourer les enfants d'une forte chaleur que de maintenir autour d'eux une température moyenne. L'usage du chauffage central, en se généralisant, y pourvoit pour nous, mais on fera bien de veiller à l'aération. Il est, en outre, essentiel de maintenir un certain degré d'humidité dans l'air, en plaçant des alcarazas sur les radiateurs c'est l'atmosphère viciée de nos appartements, chargée de toutes sortes de poussières nocives, qui est la cause de quantité de rhumes, au moins autant que le froid humide sur lequel on rejette tant de méfaits! Un habillement bien compris doit permettre de sortir un enfant, quelque temps qu'il fasse. Principe qui nous amène à poser la question suivante qu'est-ce qu'un habillement bien compris ?

Par une température rigoureuse, point n'est besoin d'accumuler des sous-vêtements, ou d'emmitoufler exagérément les enfants avec des cachenez, des pardessus épais, etc. Il ne faut jamais qu'un enfant soit 'gêné dans ses mouvements, au point que sa circulation en souffre. Donc, lui choisir des vêtements amples, en tissu souple. La chaleur ne tient pas dans l'épaisseur d'une étoffe.

ennemi i

= des Enfants Le régime alimentaire doit être plus riche en matières grasses, en sucre, en aliments frais, tels que fruits et jus de fruits. Au goûter, pris au retour de la promenade, ou pour les collégiens pendant la récréation de quatre heures, il faudra ajouter une boisson chaude, d'un effet tonique qui a son importance, telle qu'un thé léger. Atteindre le printemps

.sans de trop gros ennuis, c'est-àdire sans longues interruptions pendant les études, sans ces rhumes qui préparent le terrain aux éruptions, c'est affaire d'hygiène et d'une surveillance constante de l'état général. Agir par à-coups avec des fortifiants a souvent l'inconvénient de fatiguer l'estomac.

Mais, quelle que soit sa belle apparence, l'enfant est à la merci de la maladie.

En hiver, on se trouvera bien, après avis du médecin, de recourir à l'Emulsion Scott, qui protégera les deux points faibles de l'enfance, les tissus de la gorge et des bronches, et grâce aux Vitamines A et D et aux hypophosphites de chaux et de soude qu'elle renferme, assurera aux enfants la quantité de calories dont ils ont besoin.

Recourir à la montagne

Pourquoi pas ? Ce n'est plus chose compliquée comme autrefois, maintenant que tant de « homes > d'enfants, d'écoles à l'altitude se sont installés dans nos stations de sports d'hiver les plus réputées, comme Megève, Chamonix, Villard-de-Lans, etc. Les'enfants y sont soumis à un régime où l'hygiène, la cure d'air et de soleil tiennent la plus grande place. Et pourtant, le programme fait aussi une part aux études, qu'il s'agisse des classes élémentaires ou secondaires.

Nurse Betty.

L'un des beaux enfants auxquels la PHOSPHATÏNE FALIERES a donné la force et la santé.

Extrait du Livre d'Or de la Phosphatine Falières, la première farine de Bébé. LES ENGELURES

ture du.sang. Tout ceci reste encore cependant dans le domaine des hypothèses. Une notion seule est précise, c'est que l'hérédité exerce une indéniable influence. L'engelure se présente sous la forme de petites taches arrondies, de couleur rouge vif, devenant violacée, qui s'efface à la pression. Les doigts atteints sont épaissis, infiltrés, boudinés et froids. On peut avoir des engelures également sur le nez, les oreilles, les talons. Elles provoquent des picotements désagréables appelant le grattage, surtout à l'occasion de passages brusques du froid à la température élevée d'un appartement ou en se couchant dans un lit chaud.

Cette incommodité disgracieuse et gênante doit toujours être traitée. Parmi les innombrables traitements préconisés, deux sont efficaces le séjour au lit, -l'habitat dans un climat chaud. Quelquefois, quarante-thuit heures de séjour au lit suffisent à guérir des engelures ulcérées qui traînent depuis des mois traitement bien simple à recommander pour les enfants et les collégiens.

Docteur J. Brizard.

ENGELURES 21Z* guéries en 5 Jours, sans rien mettre dessus, par les GOUTTES ANTIGEL, remède interne, Inoffensif, à base de plantes. F° mand. 13,60. Lab. DEPRUNEAUX, 18, r. deBeaune, Paris-7*

Ceux qui ont l'habitude d'exercer leur ironie sur le corps, médical prétendent que la médecine, malgré ses acquisitions nouvelles, reste encore désarmée devant les affections les plus simples. Ceci est en partie exact mais ce que le grand public ignore, c'est que le rhume de cerveau ou l'engelure, ont souvent des causes fort complexes. L'engelure est une maladie de la seconde enfance ou de l'adolescence. Elle est rare chez l'enfant jusqu'à trois ans, car il est emmaillotté, plus couvert et plus surveillé. Elle est également relativement rare chez les soldats cependant si exposés au froid, mais ayant par contre une vie physique très active. Le froid en est en effet la cause la plus évidente. Il n'est pas nécessaire qu'il soit très rigoureux un froid humide et brumeux autour de 0° prédispose beaucoup plus que des températures plus basses dans un climat sec..Le fait d'exposer trop directement les mains et les pieds à la chaleur des foyers, de passer ensuite an froid et surtout de se chauffer en rentrant du dehors provoque sûrement l'apparition des engelures. Toutes les Classes sociales, toutefois, sont touchées, car en dehors du froid dont l'influence est plus importante, il existe des prédispositions. Tout le monde sait que les lymphatiques, les scrofuleux, les tuberculeux torpides y sont particulièrement prédisposés.

On a tendance aujourd'hui à admettre que ces manifestations relèvent soit de troubles glandulaires, de la glande Hjyroïde notamment, soit- d'altérations de vaisseaux on de nerfs, ou de la struc-

LE PORTIQUE s Villard-de-Lans (Isère), 1.100 m. d'altitude reçoit jeunes gens de 12'à à 17 ans, dont la santé réclame un séjour à la montagne et qui pourront y poursuivre leurs études normales. Surveillance médicale par docteur et infirmière diplômée. Installation très confortable, beau pare. --1" ̃: 'Ecrire :£Ch. Juillet, LB'iHBKÏ^lili'ViUàra^frîSMr'

Les valeurs frànçaises, relativement soutenues au début de la séance, clôturent en recul parfois sensible par rapport aux cours de la veille. Valeurs d'électricité et de charbonnages assez faibles.

© Aux internationales, quelques dégagements en Suez, en cuprifères, en mines d'or, en diamantifères, en caoutchoutières même. Aux pétroles, la Mexican Eagle poursuit ses progrès. © Le franc est demandé sur le marché des changes le doUar s'abaisse à 21,3925 contre 21,415 le franc suisse revient à 4,91 7/8 contre 4,92 3/8 et le franc belge s'abaisse à 3,62. Le florin, par contre, est demandé à 11,69 contre 11,6675. Livre immuable à 105,15. A Terme, la détente des reports s'accentue. © Dans la situation hebdomaire de la Banque de France, on relève une augmentation de 800 millions des avances provisoires de la banque à l'Etat. La ratio revient de 61,59 0/0 à 61, 27 0/0. © Londres reste peu actif, et sa tendance est irrégulière. Néanmoins, les pétroles et les caoutchoucs restent fermes. « Meta! Exchance » alourdi. © New- York est alourdi. Au début de la séance, le marché est assez ferme, mais la cote baisse vers la clôture, qui s'effectue en dessous des cours de la veille. A l'exception des aciers qui sont fermes, en hausse de 1 à 2 points. Total des transactions 1.950.000. Céréales fermes, coton alourdi.

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Electricité et Gar dn NDrd. §09 408 7%19!9.SM.. St: -dntuS.. 54? MO: ~t~d" 249 BO 246

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FOOTBALL

Entente Racing-Red Star bat Beopdski

'Après le match France-Yougoslavie, il était intéressant de revoir eu action les footballeurs yougoslaves. L'occasion nous en a été donnée hier après-midi au Stade de Paris, l'équipe de Beogradski et 1' Entente « parisienne » Racing-Red Star se rencontraient.

Par 4 buts à 2, l'Entente l'a emporté, après une partie animée et plaisante à suivre, au cours de laquelle les joueurs yougoslaves ont affirmé de brillantes qualités.

Mais l'équipe parisienne plus homogène dans son ensemble, sut mieux tirer parti des occasions qui lui étaient offertes et c'est pourquoi, après avoir été dominée en première mi-temps, elle parvint à s'imposer dans le cours de la seconde période et à gagner.

La leçon à tirer de cette rencontre c'est que le football parisien obtient un succès grâce à l'appoint de ses joueurs étrangers. La présence de Jordan au centre des demis fut d'un précieux appoint pour l'Entente. Hiden dans les buts s'il a les deux buts sur la conscience peut aussi revendiquer d'en avoir arrêté quelques-uns. Zescovitch, à l'avant-centre, fit une partie exemplaire. Enfin, à l'aile droite, deux joueurs sudaméricains, venant de Barcelone; se sont révélés l'ailier droit Quesada notamment comme des joueurs de grande classe. Si l'on note enfin qu'en seconde mitemps l'Italien Miltone remplaça Dupuis blessé, on constate que l'Entente parisienne comptait six joueurs étrangers sur onze.

Un succès obtenu dans ces conditions perd quelque peu de sa valeur au point de vue français.

BOXE

Kid Tunero remplacera

E. Tenet devant Ken Overlin Au cours de son entralnement en vue de son match avec Overlin, Edouard Tenet a été blessé à l'œil de telle façon que le docteur lui conseille un repos d'un mois. En conséquence, Tenet ne pourra pas se présenter devant l'Américain Ken Overlin lundi soir, au Palais des Sports.

Kid Tunero le remplacera. Cette rencontre nous permettra de juger Overlin à sa Juste valeur. En cas de victoire, Overlin sera opposé ensuite à Ohristoforidis, puis, plus tard, à Tenet ou à Thil.

La même soirée de lundi comportera les demi-finales et finales des deux compétitions de « Paris-Soir » celle des poids légers et celle des poids lourds internationaux.

AVIATION

Les fêtes aériennes

de Vincennes

auront lieu en 1937

Le polygone de Vincennes, théâtre de tant de manifestations, si familier aux Parisiens amateurs de fêtes d'aviation, sera le théâtre, en 1937, de nouvelles fêtes aériennes. Le ministère de l'air, en effet, vient de décider que le 25 avril sera consacré à une fête aérienne dont le bénéfice irait au Comité d'union des œuvres sociales et de bienfaisance de l'aéronautique.

L'organisation de cette fête est confiée à MM. Dravet et Ganneau qui, à différentes reprises, ont su faire du meeting de SaintGermain, de celui de Villacoublay ou de celui de Vincennes une manifestation intéressante pour la propagande aéronautique. Le programme de la prochaine fête de Vincennes n'est pas encore arrêté. Il est certain, dès maintenant, qu'il comportera des épreuves réservées à l'aviation populaire et, notamment, des courses internationales pour les petits appareils de sport et de tourisme.

NOUVELLES AERIENNES L'aviation sportive

Maryse Bastié, arrivée mercredi à Casablanca, est repartie hier matin, à 7 heures 30, de Casablanca, à bord de son Caudron-Renault 220 CV, à destination de Villa-Cisneros, où elle est.arrivée à 13 h. 35. Les aviateurs Laurent, Touge et Lénier, qui tentent une liaison aérienne ParisMadagascar-La Réunion, n'ont pu repartir hier de Marignane, en raison du mauvais temps.

Ils comptent pouvoir partir ce matin et poursuivre leur voyage vers Tunis. L'aviation privée

̃^ Centre Ecole de tourisme aérien, aérodrome d'Orly. Tél. 15 Orly

Sous la direction du chef pilote Bernard Coyco, un grand nombre d'élèves et de pi- lotes se sont entraînés à l'école de pilotage d'Orly.

En double commande Strzelesky, Ribart, Speicher, Belot, Frauziol.

Brevet premier degré de Clermont-Tonnerre.

Brevet deuxième degré Cavalin. de Caffarélli, Freiche.

Pilotage sans visibilité Cail, Gérald Léon, Forrer, Riottot, Mautin.

Entraînement en vol, seuls ou avec passagers Mme Delaunay, MM. Bac, Cavalin, l>utheïl, Freiche, Weil, Culnier, BrouantVandelle, de I-athuy, Naudin, Ollier, Quintue,- Keim, Laugée, Rophe, Régis, de Rochetaillée, Potel, Margheritti, de Kreuznach. Vols sur campagne Hirsch sur son Per-

COMBUSTIBLES

en

TOUS PEINTRES MAZOUT

Représentant sur d.em.5i:n.a.e

Feuilleton dn Figaro ̃ dn 18 Décembre 1936 (25)

L'OMBRE

SU R LE MUR (Suite.)

81 "'l

CHAPITRE XII

L'affaire du petit singe

Tandis que Reggie fixait, d'un œil solennel, le corps de la petite bête, Lady Rosnay, elle, regardait Reggie. Vous êtres un vrai ami, lui ditelle enfin moitié riant, moitié pleurant.

Est-il mort sur ce lit ? demanda Reggie.

Non, dans mon boudoir, je l'ai apporté ici pour être tranquille et seule, vous comprenez ?. Mon préeieux petit trésor I.

Le calendrier des épreuves officielles pour 1937 La Fédération française de golf a établi comme suit le calendrier des épreuves officielles pour l'annéc 1937.

14 et 21 février. COUPE MOUCHY. à Fontainebleau.

28 février. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DE FRANCE (COUPE GOUNOUILHOU) ler tour, parcours suivant tirage. 7 mars. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DE FRANCE (COUPE GOUNOUILHOU) 2= tour, parcours suivant tirage.

13 mars. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DE FRANCE (COUPE GOUNOUILHOU) demi-finales, parcours à désigner.

14 mars. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DE FRANCE (COUPE GOUNOUILHOU) final, parcours à désigner.

27 mars, etc. COUPE ROYAL BLACKHEATH, à Hossegor.

31 mars, etc. CHAMPIONNAT NATIONAL OMNIUM, à Chiberta.

3 et 4 avril. A. P. G. F., au Biarritz Golf Club.

7 avril. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DAMES (COUPE DU GOLFER'S CLUB) premier tour, parcours suivant tirage. 14 avril. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DAMES (COUPE PU GOLFER'S CLUB) deuxième tour, parcours à désigner. 18 avril, etc. COUPE DE FOURQUEUX, à Fourqueux.

21 avril. CHAMPIONNAT INTERCLUBS DAMES (COUPE DU GOLFER'S CLUB) finale, parcours à désigner.

25, 26 avril, etc. CHAMPIONNAT NATIONAL AMATEURS et COUPE GANAY, à La Boulie.

29 avril. COUPE FEMINA, à Morfon-

taine.

6, 7 mais, etc. CHAMPIONNAT NATIONAL DAMES et COUPE GAVEAU, au SaintCloud C. C.

9 mai. COUPE ESMOND, à La Boulie. 9 mai. COUPE CARLHIAN, à La Boulie. 29 niai. MATCH FRANCO-BRITANNIQUE (Dames) au West Sussex G. C., à Pulborough (Angleterre).

8 et 9 juinf CHAMPIONNAT -INTERNATIONAL OMNIUM, au Saint-Cloud C. C. 12 juin. MATCH FRANCE-ANGLETERRE (Messieurs), au Saint-Cloud C. C.13 juin, etc. CHAMPIONNAT INTERNATIONAL AMATEURS, à Morfontaine. 17 juin, etc. COUPE SAINT-GERMAIN, à La Boulie.

19 et 20 juin. COUPE CACHARD, au Saint-Cloud C. C.

ler juillet, etc. CHAMPIONNAT INTERNATIONAL DAMES, à Saint-Germain. 10 juillet, etc. COUPE THION DE LA CHAUME, au Touquet.

1" octobre. COUPE VILMORIN, à Chantilly.

10 octobre. COUPE PIERRE MANEUVRIER, à Morfontaine.

I

Principaux handicaps

officiels des dames

Voici la liste des principaux handicaps officiels des dames au 15 décembre 1936, de plus 2 à 10.

+ 2 Mme R. Lacoste.

+ 1 Mme Munier-Gaveau, Mme A. Strauss.

1 Mlle M. Fay, Mlle F. Tollon. 2 Mme J. Barton, Mlle 0. Fay, Mlle Y. Kapferer, Mme R. Thion de la Chaume. 3 Mme G. Decugis.

4 Mme J. Florand, Mlle D. Lavigne, Mme A. M. Vagliano.

5 Mlle C. de Rothschild, Mme Ch. Sebline, Mlle L. Vagliano, Mme R. de Vilmorin, Mlle C. Fairbanks.

6 Mlle R. Barbier, Mlle Darrieux, Mme

H. Marquisan, Mme J. Nouel, Mlle A. de Vaussay, Mme Waddel.

7 Mme P. Canivet, Mme D. Drevfus, Mme Y. Le Quellec, Mlle M. Petin, Mlle J. Rheims.

8 Mme R. C. Aublin, Mme Coutant, Mme P. Regnauld.

9 Mme R. Bechmann, Mme J. Legueu, Mme H. Monier-Ballian, Mme R. Sorbac, Mme A. Wattine, Mme Dupuy, Mme Gund, Mme J. de Rothschild.

10 Mme Baguès, Mlle C. Benoist, Mile J. Carpentier, Mme L. Courtois, Mme Dedeyn, Mlle E. Durand, Mme Lhomme, princesse Murat, Mme Perlès, Mme Relss, Mme A. Scellier, Mlle C. du Soulier, Mme A. Wisner, Mlle Massy.

cival Véga Gull,. de Souza-Dantas sur son Percival Gull.

Voyages Coyco sur Percival Gull à Bordeaux, de Chàteaubrun à Besançon.

Elle caressa le petit front d'une main qui tremblait.

Reggie attendit qu'elle eût retiré sa main et approcha le singe sur le bord du lit. L'animal était encore chaud. Un examen minutieux ne révéla aucune trace de blessure, aucune cause apparente ayant pu déterminer la mort. Fortune souleva les paupières, examina les yeux. Tiens, tiens, fit-il en se redressant. Et, se tournant vers Lady Rosnay « C'est pour cela que vous m'avez fait venir »

Mon cher s'écria-t-elle en lui saisissant le bras, je veux savoir de quoi Cupide est mort 1

Oui, c'est compréhensible, vous éprouviez pour lui une véritable tendresse.

Reggie la regardait, rêveur.

Je ne puis, pour le moment, vous donner de réponse définitive. Comment est-ce arrivé ? 2

Vous allez voir

Lady Rosnay sortit précipitamment de la chambre en ajoutant Oh fermez la porte, qu'il soit tranquille, le pauvre ange i

Reggie la suivit dans un salon aux murs tendus de soie rose et aux

GOLF

TENNIS

Au tournoi de Noël A. Merlin vengera-t-il X Borotra en battant Schrœder ?

Un gros succès d'engagement pour le S. C. Paris

La grande épreuve sur courts couverts qu'est le Tournoi de Noël, organisé par le Sporting Club de Paris, va débuter demain par les éliminatoires des simples. Près de six cents matches seront disputés durant cette compétition, qui comprend les cinq épreuves classiques. On note dans le simple messieurs '180 engagés et dans le simple dames 70 concurrentes ceci montre le succès remporté cette fois encore par le Tournoi de Noël.

Jean Borotra, qui souvent triompha au Sporting, n'a pu s'engager son vainqueur de l'an dernier, le Suédois Schrœder, ne pourra pas lui offrir sa revanche. Mais Schrœder inscrira-t-il son nom pour la seconde fois consécutive au palmarès de l'épreuve ? V

C'est aux joueurs français qu'il importe de résoudre cette question à Marcel Bernard ou Jean Lesueur en premier lieu, à Merlin ou Féret en finale. Nul doute que si André Merlin est en bonne forme et que l'honneur lui échoit de venger Jean Borotra le Suédois éprouvera de grosses difficultés à conserver son trophée.

Du côté féminin, l'ultime bataille semble devoir opposer Mlle Pannetier ou Mme Gorodnitchenko à l'excellente joueuse anglaise miss Yorke.

Le tirage au sort effectué hier par le juge arbitre Jean Foucault présente ainsi les tableaux finals

Simples messieurs. Premier quart Féret, Jones, Lacroix et Petra.

Deuxième quart Merlin, Van Swol, Jamain et Œtsberg.

Troisième quart Pellizza, Kho-Sin-Kie, Glasser et M. Bernard.

Quatrième quart Brugnon, Lesueur, Shayes et Schrœder.

Les vainqueurs probables des seize tableaux éliminatoires sont dans l'ordre Roux, Nystrom, de Galéa, Vieillard, d'Welles, Goldsehmidt, Guillemot, Polès, Bolelli, Papillon, Weiss, Rouget, Dessair, Combemale, de Borman et M. Tenaille.

Simples dames. Première moitié Mlle Pannetier, Mlle Horner, Mme Auber et Mme Gorodnitchenko.

Deuxième moitié Mme Kleinadel, Mme Michel Bernard, miss Yorke et Mlle Goldschmidt.

Mrs MOODY-WILLS

disputera le prochain

tournoi de Wimbledon

Une information digne de crédit nous est parvenue de New-York, assurant que la championne américaine Mrs Moody-Wills disputerait de nouveau le Tournoi de Wimbledon en 1937. Elle tentera d'inscrire son nom au palmarès du simple dames pour la huitième fois, ce qui constituerait un record magnifique. e.

Elle s'est déjà entendue avec Donald Budge pour disputer le double mixte. D'après les amis de la championne qui suivent son entrainement régulier sur courts couverts, Mrs Moody Wills joue à présent mieux qu'elle n'a jamais joué.

ESCRIME

Assaut de gala universitaire Sous l'active impulsion de M. Franc de Barros aura lieu demain à la salle de la Chimie, un grand assaut de gala d'escrime placé sous la présidence de M. Armand Massard.

Ce programme, très éclectiquement composé, comprendra des matches de fleuret et d'épée dont les principales rencontres opposeront le champion Edouard Gardère au célèbre professeur R. Servetti Revello, Mme Reuche et Mme Le Breton, et, à l'épée, le champion Pécheux au capitaine Oliva, équipier olympique du Mexique.

Le programme comprendra en outre une partie artistique avec Mlle Odette Courtiade et un ensemble de son école de danse. Bref, très belle soirée en perspective.

LA VOILE

AU GRE DES VENTS Au cours de leur dernière assemblée générale, qui a été tenue sous la présidence de M. Lory, les membres de la Fédération des Sociétés Nautiques de la Bretagne Sud ont ainsi constitué leur bureau pour 1937 président, M. Lory vice présidents M. de Kerviller et Levainville secrétaire trésorier, M. Franck; membres MM. Samzun, Julien Binet, Buguel et Babin.

Voici comment a été établi le prochain calendrier de la Fédération Bretagne Sud fin juin, S. N. de l'Ouest, à tantes 4 juillet, Saint-Nazaire 11 juillet, Douarnenez 13-<14 juillet, Brest 18-19-20 juillet, Benodet 24-25 juillet, Concarneau 1" août, iLorient 8-9 août, Le Pouliguen 12 août, Belle^Ile 14 au 17 août, La Trinité et Vannes 21-22-23 août, Pornic 29 août, Le Croisic première semaine de septembre, La Baule.

♦ La concession du guidon du Yacht Club de France a été donnée au yacht BelleEtoile, yawl à moteur, 13 tx 77, à M. Roger Estrade.

M5VALTAT

'JY

27-29, RUE SAINT-FERDINAND, PARIS. TÉLEPH. ÉTOILE 15-41

meubles lourds datant du règne de la reine Victoria. Devant une table, dans l'embrasure de la fenêtre, une chaise en bois doré était placée contre un fauteuil. Sur la table se voyaient une assiette, un couteau et une fourchette en argent à côté de tranches de bananes dépouillées de leur peau.

Lady Rosnay se laissa tomber dans le fauteuil, Fortune prit la chaise. La vieille dame eut un rire étouffé. Oui, nous étions justement ainsi, dit-elle. Cupide s'asseyait toujours où vous êtes en ce moment, et moi ici, pour son déjeuner que voilà 1 Ce disant elle montra du doigt le fruit.

Je vois, répondit Reggie froidement en examinant la banane. C'était une véritable cérémonie que ce repas entre vous et le singe ?

Je le faisais toujours manger, riposta la dame, il n'aimait pas que ce fût personne d'autre, même Alix. Il était si exclusivement jaloux. Et son déjeuner se composait toujours d'une banane ? 2

Oui, à peu près. Quelquefois d'autre chose, mais rarement. Un

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS

BoXE. John Henry Lewis, champion du monde des poids mi-lourds, aurait décidé de ne plus défendre son titre et de boxer désormais dans la catégorie poids lourds.

Il fera ses débuts dans cette catégorie le 4 janvier prochain, à Philadelphie, contre AI. Ettore.

La décision de John Henry Lewis, n'aurait-elle pas été prise après celles de l'Association Nationale de Boxe et du Comité du District de Columbia, qui ont suspendu le champion?

Considéré comme un futur champion du monde des poids mi-lourds, après sa victoire par K. 0. sur Seellg-, Harry Balsamo vient de se faire battre par Solly Krieger, un inconnu. qui a-gagné, par K. O., au cours de la septième reprise:».

Krieger avait pris l'offensive au cours de la troisième reprise. Et, après avoir boxé dans un style très pur, envoya cinq fois son adversaire au tapis, la dernière fols pour le compte.

Dans la salle de l'Elys'ée-Montmanre, le 15» Gala de boxe amateur se déroulera ce soir. Quatre combats en quatre rounds de 2 minutes serviront de préliminaire à la rencontre Ribola-Hanen, en trois rounds de 3 minutes.

Puis, en six rounds de 2 minutes, les adversaires suivants seront aux prises Tôurnel'ier c. Leboucq jeune (mouches) Deworklno c Nialori (mouches); Arnold c. Abramovicz (coqs); Rousseau c. Faucompé (welters') et Galli c. Rameau (moyens). ATHLETISME. Jesse Owens débutera comme professionnel le 26 décembre, à La Havane, au cours de la mi-temps d'un match de rugby; il disputera un cent mètres. RUGBY. On annonce la mort du capitaine Nelson Moura, arbitre de rugby connu. Excellent joueur de rugby lui-même, Nelson Moura avait débuté, tout jeune, à l'U. S. Montalbanaise. Après la guerre, il se dévoua avec enthousiasme à la cause sportive comme membre du Comité des Pyrénées et comme arbitre.

TIR. Chez Gastmne Rêiiette. Cours Saint-Louis. ( Carabine automatique ). Anciens i. Carlhlan; 2. Capendu et E. Jean. Jeunes': 1. Rossignol; 2. Delavenne 3. Delbet et de Plinval. Lebel (anciens) i. Delorme; 2. Carlhian et Murat. Jeunes 1. Rossignol; 2. Delamain et Delavenne. Pistolejt de combat (anciens) i Polatllon; 2. Carlhian et Serville. Jeunes I. Delbet et Rossignol; 3. Lacaille. Classement final. Anciens' 1. Capendu et Carlhian; 3. Polaillon et. Serville. Jeunes 1. Delbet et Rossignol; 3. Delamain et Delavenne

CAMPING. Le Camping-Club de France, 3. rue de Villersexel, organisera Le 17 décembre, à 20 h. 45, salle du Musée Social, 5, rue Las-Cases', une séance de projections présentée par M. J. Loiseau « En Norvège ». Les 19 et 20 décembre Une sortie camping conduite par M. Chatel. Départ le samedi de ParisP.-L.-M.. à 15 h. 50 (camp a 10 kilomètres). Emporter ravitaillement complet 2° Une sortie dominicale de Thomery à Fontainebleau, par le Long Rocher. Rendezvous gare P.-L.-M., à 7 h. 45. Commissaire M. J. Bousquet. Pour tous renseignements et inscriptions à ces deux sorties' le jeudi 17 décembre, à la séance de projection, salle du Musée Social, où tous les soirs, de 19 heures à 19 li. 30, au siège social du C. C. de F., 3, rue de Villersexel, Paris (7«).

NATATION. Au cours' d'un* réunion organisée, hier, à la piscine Hébert, le record de France des 250 mètres relais 5 nageurs cadets a été battu par l'équipe du S. C. U. F., qui détenait déjà ce record avec 2 m. 28 s. 4/10. Mlle Canal, des Mouettes, a établi, en 36 s., 1e record de France des' 50 mètres nage libre cadette; l'équipe scolaire de Voltaire a échoué dans sa tentative contre le record des 250 m. relais scolaires, et Jesum a réussi à approcher d'un dixième de seconde le record de France des' 50 mètres cadet, détenu par Beryii, de Tourcoing, avec 28 s. 1/10. TOURISME NAUTIQUE. A l'issue de l'assemblée générale du Canoé Club de L'abondance des matières nous oblige à différer notre enquête sur la NORMALISATION DES PARE-CHOCS.

LES .COURSES A VINCENNES

PRIX DE BRIANÇON

(attelé, à vendre. 10.000 fr., 2.825 m.) 1. Jean de la L. IV (GougeonY G. 37 50 (à M. A. Angué) P. 11 50 2. Henné (R. Simonard) P. 9 » 3. Iras tu ill (Leeomtc) P. 20 »

PRIX D'AUTEUIL e

(monté. t2.000 francs, 2.250 métres) 1. Lulu (A. Bastien) .G. 32 50 (a M. G. Josse) 'P. 10 50 2. Laissez moi pa. (R.-C.Simonard)P. 8 » 3. Lyncëe(Hazet).P. 750

PRIX DE BAR-LE-DUC

(attelé. 10.000 francs, 2.625 mètres) 1. Légende (P. Vie!) G. 28 » M. P. Gamare) .P. 12 50 2. La Douceur (H. Picard).P. 36 » 3. La Mouche (E. Visa) P. 37 50

Non places Leonie II, La Chauviere, La Roque, La Crau, Lune de Miel, Louvigny II, Légère, Lélia Wilkes, La Gasconne, Lolotte, Lampito, L'Ady Belle II, La Nivernaise.

PRIX DE DUNKERQUE

(monté. 30.000 francs, 2.250 mètres)

1. Jean sans Peur (Chrétien) G. 9 » (à M. P. Gamare) P. 6 50 2. José G (H. Marie) P. 9 50 3. Jules César II (A. Libeer) P. 1S »

PRIX DE FONTAINE-HENRY

(attelé. 10.000 francs, 2.825 mètres)

1. Kamala (E. Carré) G. 26 » (à M. A. Ren.-Manceau) P. 8 50 2. Klem B (Bottoni) P. 10 » 3. Kakophonia (P. Vieir P. 6 » 3. Kérouan II (L. Forcinal) P. 750

Non placés Kappa, Kérlmann II, Kozir B, Katil, Keesmy, Krall Kribi, Kerwin, Kaius, Kadjar, Kara M, Kali M, Kaolin, Kati II, Kinet III, Kômos.

PRIX DE QUIMPER

(monté. 12.000 francs, 2.800 mètres)

1. Karinette (A. Marie) G. 32 » M. L. Lhérondel) P. 13 » 2. Kirghiz (Hazet) P. 15 50 3. Kermesse G (M. Dejean) P. 13 50 Non placés Kara, Kana, Kapile, Knox, Kerlouis, Kiva Là.

domestique l'apportait et je venais ici la lui donner.

Ob Et vous en mangiez aussi ? 1 Souvent C'est ce qui est terrible, voyez-vous

Elle ouvrit les yeux tout grands. Vraiment ? demanda Reggie. Et pourquoi ?

Le précieux trésor gémit-elle. Cher petit Cupide Il m'a sauvé la' vie, j'en suis sûre.

Vous croyez ?. Réellement ? 1 murmura Reggie.

Mais, mon cher, c'est la raison pour laquelle je suis si bouleversée. Et c'est aussi pourquoi je vous ai demandé de venir m'aider C'est trop affreux

Expliquez-moi comment cela s'est passé, demanda encore Reggie. Le pauvre petit avait l'habitude de déjeuner quand nous avions fini à la salle à manger. En bas, il allait parfaitement bien, il était aussi gai qu'insupportable. Ensuite je l'ai monté ici et nous nous sommes assis devant cette table. Il était si joli. Il me grondait parce que je n'allais pas assez vite. J'ai pelé la banane et je l'ai coupée en tranches, faisant semblant d'en manger. Oh! mon

France, le président, M. Jean Jaubert, a procédé à la remise des prix et challenges pour 1936.

Prix des récits de croisières: MM. Leygues et A. Béchu, pour un ouvrage sur les Gaves.

M. Alfred Rouan, le promoteur de' la pagaie simple en France se voit décerner le mémorial Blanchet-Radius.

La Coupe du Commissariat général au tourisme est attribuée à M. Charretton, le Challenge Jubert à la section du Forez (président. M. Jean Favier, à Firminy), pour son activité, et son organisation.

NAVIGATION AUTOMOBILE. Une e épreuve importante de hors-bords Qui pourra être considérée comme un véritable championnat du monde sera disputée, le 25 juin prochain, en plein centre de l'Exposition, en face du Trocadéro. Elle sera ouverte aux canots pesant moins de 400 kilos. Organisée par le Comité de l'Exposition et le Yacht Moteur Club de France, cette épreuve sera courue sur deux heures. POIDS ET HALTERES. Organisé par le Comité de Paris, le match annuel PartsNormandie sera disputé, dimanche, au gymnase Jean-Dame, rue Le Brun.

ESCRIME. La prochaine réunion mensuelle de la Société d'Escrime à l'Epée de Paris sera organisée le dimanche 20 décembre 1936, à 9 h. 30 du matin, au lycée Carnot, boulevard Malesherbes. 145. Au cours de cette réunion, seront disputées les dernières demi-finales et la finale du Challenge Ivanovltch.

Tireurs qualifiés pour les dernières demifinales'

MM. Alphonse, Artlgas, Berkès, Bonvalot, Galle, André et Edward Gardère, commandant Gougeon, Guérin, Mersschaut, Monal, Morlsseau, Pécheux, Pionne, Piot, Roubert, de Staszewich, Tavaux, Trtncot, Walcke. La nouvelle épreuve « Avenir » (deuxieme année), réservée uniquement aux escrimeurs des' Cours du soir et des Corporations, membres de la Société, se disputera le dimanche 17 janvier, à 9 h. 15. au lycée Carnot.

Les inscriptions sont reçues dès à présent, au siège de la Société (M. Emile Gelssenhorrer) et jusqu'au 14 janvier. au plus tard.

Epreuve au fleuret et à l'épée disputée par addition de points, le Prix Henri Picot, réservé aux universitaires, a été tiré sous la présidence du donateur du challenge, M. de Barres. En voici les résultats 1. Bismut, 3. Coutte, 3. Jacquet, 4. Chaumet, 5. de Lestrange.

Une équipe hongroise se propose de visiter plusieurs grandes villes d'Europe pendant le mois de janvier elle participerait éventuellement à une grande soirée parisienne.

Cette équipe comprendrait Mme Illona Elek, championne olympique, MM. Endre Kabos, champion olympique, Paul Dumay, champion d'Europe, Endre Palocz, champion universitaire, et Dr Bêla Arvay, champion junior.

Championnat de Grande-Bretagne, le Miller Harlet Cup, disputé à Londres, a été gagné par l'escrimeur français Fernand Soille, qui enleva la finale par dix victoires sur onze rencontres, devant trente épéistes britanniques, autrichiens, belges et suisses.

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. La série de perturbations se poursuit elle se succèdent avec de très courts intervalles entre elles. La température restera stationnaire et assez élevée en toutes réglons.

Avtatton. Visibilité extrême sua, assez bonne. Ailleurs, variable (médiocre à assez bonne).

CHEMIN DE FER DU NORD

CHEMINS DE FER BRITANNIQUES

FÊTES

DE NOËL Et

du JOUR DE L'AN EN ANGLETERRE

ET EN ECOSSE

0 SUtlTiO^tlICURSIOMS

17 JOURS

dtMvtiù tu 22. 23, 24. 26,

27, 28, 29, 30 rr

31 DECEMBRE 1936

IULLETS DE on DE SEMAINE

fcan^iki.bel^ou bciiafuviqutâ)

POUR IDUS RENSEIGNEMENTS OU BROCHURES S'ADRESSER CMflwu M Fef Britanniques. '3' b' Madeleine. P»na ̃ Tet o»ft* 014a

Cneircn Fa ou Nord. S~ Publicité, la. rue ce Dunkerque. Pari* ̃ Ihj»*),»

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cher Et j'en ai réellement grignoté un morceau. Il aimait tant que je le taquine ainsi

» Mon pauvre Cupide Il m'a arraché la seconde tranche que j'allais avaler. Il l'a mangée, puis une autre; puis, il s'est arrêté subitement, a craché et a regardé autour de lui comme s'il ne voyait pas. Puis il a étendu sa petite main pour ressaisir le morceau, mais il n'a pas achevé son geste et.il est tombé de côté sur sa chaise comme s'il voulait dormir. Je l'ai pris dans mes bras, je lui ai parlé mais il ne bougeait pas. Je l'ai secoué, et alors, mon cher, j'ai vu qu'il était mort 1

C'est très triste, marmotta Reggie. Et vers quelle heure aviez-vous commencé ce repas de banane ? Vers deux heures environ ?

Oui, les autres allaient au golf, vous savez.

C'est vrai, je les ai vus. Mais vous m'avez téléphoné à trois heures. Et le singe était déjà mort ? C'est plutôt rapide.

Mon cher garçon, il s'est éteint en un instant 1

Reggie la regarda sous ses paupières mi closes.

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CÏRAPHÀEr K/ OUIN Q U I N A LE GRANDVIN DE FRANCE

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Chemins de fer de l'Est

Pendant la période d'hiver, les relations par W. L.' avec -l'Oberland, l'Engadine et le Tyrol seront assurées comme suit Du 18 décembre 1936 au 16 mars' 1937, trois fois par semaine, par le rapide « Arlberg-- Orient-Express »

Les lundis, mercredis, vendredis, au départ de Calais, Boulogne et Paris; Les' mardis, Jeudis, samedis, au retour de Salzbourg, Innsbrlick, Coire et Interlaken.

Du 19 décembre 1936 au 1" mars 1937, 1es quatre autres jours de la semaine, par le train dénommé « Tyrol-Express », déjà mis en marche l'hiver dernier, et qui suit

GROS et DÉTAIL

1 m

Banlieue et Province par wagons et camions A PARIS, SERVICE RAPIDE DÉPUIS 50 KGS

A quoi pensez-vous ? cria-t-elle. Que cela n'a pas du être aussi prompt, murmura Reggie.

Mais si affirma-t-elle d'une voix aiguë. Je vous le répète quand je l'ai pris dans mes bras, il était mou et sans forces. Je n'ai jamais pu le réveiller de cette torpeur. Il s'est éteint comme un souffle. Elle fit une pause, dévisageant Reggie qui, lui, demeurait impassible, le visage dénué de toute expression.

Mon cher garçon, je vous raconte les choses comme elles se sont passées. Vous ne me croyez pas ? Je ne nie pas les faits, répondit Reggie, le singe est bien mort. Je dis seulement que sa fin n'est pas survenue tout à fait comme vous la décrivez. Il était probablement dans le coma quand vous m'avez téléphoné et il n'est mort que plus tard, peu avant que j'arrive.

Vous voulez dire qu'il vivait quand je l'ai cru mort Mais c'est affreux 1

» J'aurais pu tenter quelque chose pour le sauver Oh mon cher, je ne suis qu'une créature inutile et sans cœur 1

Je même horaire que r « Arlberg;- Orient-: Express' » Les mardis, Jeudis, samedis et dimanches, au départ de Calais, Boulogne et Paris

Les mercredis, vendredis, dimanches et lundis, au retour de Salzbourg, Innsbrûck. Coire et Interlaken.

Au cas d'abonnement combiné au FIGARO illustré, prière de spécifier nettement si le changement doit être observé également pour l'envoi du FIGARO illustré, qui s'effectue au début de chaque mois.

Non, je ne dirais pas cela, reprit Reggie tout aussi froidement. J'ignore si on aurait pu le sauver. Quelle est votre idée sur les causes de sa mort ?

Mais il a été empoisonné cela ne fait aucun doute E' -lar la banane. C'est certain, n'est-é4 ^«âs ? On le dirait, oui. et par quel poison ?

Par quelque chose qui l'a d'abord endormi. Oh mon cher, a-t-il souffert ?

Probablement pas. Quoi qu'il en soit, pourquoi, diable, un poison narcotique a-t-il été administré à votre singe ?

Il devait m'être destiné, fit Lady Rosnay à voix basse. `

Vous croyez ? Quelqu,'un se sertil de méthodes indirectes à votre égard ? Et qui est ce quelqu'un, Lady Rosnay ? Reggie se fit plus pressant Qui est-ce, dans votre esprit ? 2 H. C. Bailey.

(A suivre.)

Têmt* français de

Simone Saint-Clair.

(Copyright bu Simone Saint-Clair 1936)