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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-11-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 novembre 1936

Description : 1936/11/13 (Numéro 318).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409302z

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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DEMAGOGIE 1 ET FINANCES

é^. La Délégation des Gau-

^iStjH ches, qui règle l'attitude

^|H. des membres de la ma-

dsaV, jorité non seulement pour les séances publiques de la Chambre, mais pour les travaux des commissions, a examiné hier la réforme fiscale et le budget.

En fait, quant au fond des choses, la. question est moins compliquée qu'il semble.

Contrairement à l'opinion répandue dans certains milieux, un budget qui se. présente avec le déficit que l'on sait, ne laisse aucune marge à des fàntaisies.

La marge que prendraient des exercices de pure démagogie devrait être compensée, en définitive, par une nouvelle chute de la monnaie, autrement dit par une nouvelle amputation de l'épargne et des revenus réels de la masse.

Les hommes politiques et leurs électeurs ne peuvent ignorer, après lés expériences qui ont été faites depuis dix ou quinze ans, que les petites 's gens paient toujours la rançon des mauvaises finances d'un Etat.

Aujourd'hui les risques sont clairs et les possibilités d'y échapper étroites. Le désicit paraît en lui-même accablant. La charge non couverte qu'il représente, si elle n'est pas atténuée relativement par un retour de vigueur à l'économie générale et par l'amélioration durable du marché financier, suffirait à ruiner encore la monnaie. Pour que cette charge devienne tolerable, trois conditions au moins doivent être remplies. Il ne s'agit pas de conditions théoriques ou d'école, qu'un opportunisme puisse négliger provisoirement..Il s'agit de conditions immédiates et pressantes de physique financière.

La première est que le déficit apparaisse, comme un maximum fermement arrêté. Aux chiffres où nous en sommes, des prodigalités de surcroît donneraient au public français et étranger l'impression d'une menace £jg.y|épenses indéfinies. Cette impres» r~ sîon -produite; la situation deviendrait aussitôt irrémédiable.

La deuxième condition, maintes fois expliquée, est que l'Etat emprunteur trouve, sur le marché, des capitaux en abondance et à bas prix. Par conséquent, toute mesure tendant à molester ou faire fuir les capitaux gêne non les capitaux en question, lesquels restent hors d'atteinte à l'étranger, mais l'Etat lui-même qui a un urgent besoin de leur concours. La naïveté consistant à punir les gens quand ils rapatrient leurs capitaux ou les « déthésaurisent pour les placer, suscite à notre égard, de la part des experts étrangers, un étonnement mêlé de moquerie.

La troisième condition est que les affaires puissent se développer. Or, de nombreux signes indiquent qu'elles se développeraient très vite si les entreprises avaient la sécurité du lendemain.

Quant à s'en remettre aux bons offices d'autrui, en particulier de l'Angleterre et des Etats-Unis, pour le soutien de nos finances et de notre monnaie, il n'y faut pas songer. II faut d'autant moins y songer que la livre'et le dollar semblent devoir de nouveau entrer en dispute à bref délai.

LUCIEN ROMIER.

La C. G. T. devient-elle

un paravent

du parti communiste ?

900.000 syndiqués

sont « contrôlés »

f par les, communistes

dans la région parisienne

(Lire page 3 la suite

de V enquête de M. P. Hamelet.)'

LE BAROMETRE BOURSIER

LONDRES irrégulier. BHU&t.L.LjiS clôture ferme. NEW-YORK alourdi. Livre 105,15, inchangée.

Dollar.: 21,5425 contre 21,o725.

Lire en page 6 LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER »

Mniimimiimii"»"11"" >"̃»"•

LE TEMPS PROBABLE

.t

Région parisienne. Temps plus froid, nuageux avec éclaircies assez belles'; averses ou giboulées. Vent Ouest fort.

Température en baisse. Maximum 9 degrés.

Visibilité bonne.

Manche. Temps Instable nuageux, averses et grains s'améliorant le soir. Tempête de Nord a Ouest faiblissant le s'ohy

Mer grosse puis houleuse.

Sud-Ouest. Même temps que dans la région parisienne.

Mer bouleuse.

Sud-Est. Pluie nocturne suivie d'averses et de grains, puis d'éclaircies l'aprèsmidi. Vent Ouest fort.

Mer agitée puis houleuse.

Aloes, pyrénées. Temps couvert avec pluie (neige à haute altitude), devenant Faprès-nMdi nuageux avec éclairclet M quel-

mi"'S gt'U'iiS.

̃ Température en baisse faible.

(Voir l'évolution générale et la carie du · temps à la page des SporttJ

LE FRONT POPULAIRE divisé au sujet

de la réforme fiscale

̃

M. Vincent Auriol accepte l'ajournement de son projet au 23 novembre

La délégation des gauches s'est réunie hier après-midi, afin d'examiner les difficultés qui retardent le vote du projet de réforme fiscale à la commission des finances.

Audition du ministre

des finances

On entendit tout d'abord M. Vincent Auriol.. Tout en rappelant combien il tarde au gouvernement de voir voter son projet de réforme fiscale, le ministre des finances reconnut qu'il rie pouvait plus espérer ce vote par la Chambre avant la session des conseils généraux. Il se réserve donc de demander l'inscription de la réforme fiscale à l'ordre du jour de l'assemblée le lundi 23 novembre. Immédiatement après le vote de ce projet et pendant que le Sénat l'étudierait à son tour, la Chambre discuterait le budget. Celui-ci, dit-il, pourrait, moyennant trois séances par jour, et si tout allait bien, être voté avant le 31 décembre on éviterait les douzièmes.

Là-dessus, la délégation des gauches se'montra unanime.

Sur le fond de la réforme fiscale, les quatre groupes représentés à la délégation demeurent divisés. Les communistes maintiennent leurs réserves. Ils jugent insuffisante la contribution demandée aux classes possédantes, et encore trop lourde la part des taxes indirectes. Les explications de M. Vincent Auriol ne les ont. donc pas convaincus.

Nouvelle manœuvre

des communistes

contre la politique

de non-intervention

Ils ont saisi l'occasion de cette réunion pour attaquer de nouveau, en la qualifiant de « lâche », la politique de non-intervention en Espagne. Il n'en fallut pas plus pour faire éclater la discorde au sein de la délégation des gauches. Les communistes apportant dans le débat des affirmations .audacieuses sur des différentes puissances dans le conflit espagnol, et des pronostics du dernier optimisme quant à l'imminence du succès des gouverneLES JOURS SE SUIVENT

CITOYENS,

FAITES VOS JEUX

De nombreusès cargaisons de chevaux ont été embarquées ces jours-ci, de Newmarket, à destination de la Russie. L'U.R.S.S. s'approvisionne de pur sang, non point tant pour ses besoins militaires que pour ses besoins sportifs. Le gouvernement soviétique veut en effet ouvrir des hippodromes dans toutes les grandes villes. L'entrée en sera gratuite mais le pari ne le sera pas car c'est contraire à sa nature. Sur les quelques hippodromes de l'Union soviétique ou l'on court présentement fonctionne un pari mutuel, le « tote », dont la cagnotte assure les frais de l'entreprise et la rémunération des prix. Nous connaissons cela. La différence est qu'il n'y a qu'un seul propriétaire: l'Etat; avec des centres et des haras divers qui doivent, je suppose, porter chacun leurs couleurs. Mais au bout de la réunion, les résultats ne sont pas différents de ceux des pays capitalistes. Il y a des gagnants il y a des perdants et l'Etat a mis quelques pécunes de plus dans ses coffres. Tout cela me semble assez immoral du point de vue de la pure doctrine. Je lisais naguère le règlement d'un concours dans un journal socialiste, et notre confrere écrivait, au chapitre des récompenses « Nous ne vous verserons pas des prix en argent, ce qui serait immoral, mais des prix en nature. » Sourions de cette délicatesse mondaine. ïl faut voir là la survivance d'une vieille idéologie marxiste, et bien un peu romantique, sur l'immoralité de l'argent, la malf aisance de l'or. L'or n'existe plus, du moins, point dans nos poches mais les signes de l'argent survivent (et se reproduisent même d'une façon parfois inquiétante), parce qu'ils sont nécessaires à toute transaction. Si donner de l'argent à ses lecteurs qui ont gagné un prix est immoral ,qu' est-ce donc de les faire jouer ? Que va dire M. Trotski ? Quel argument supplémentaire à sa Révolution trahie, quelle occasion de dédaigner amèrement ses successeurs, leur « césarisme hy- pocrite x et leur « hystérié 6ureau-~i,

cratique »

Que voulez-vous les passions humaines et, plus simplement, le besoin naturel des distractions sont forts. Ils sont une source sans cesse rejaillissante d'inéqalité. Je me souviens de trois lycéens, auxquels leurs parents avaient donné pour leur sortie, certain dimanche de la fin de l'autre siècle, la même somme d'argent. Au départ ils représentaient une'égalité absolue. Or, il y en avait deux qui étaient joueurs et qui jouèrent entre eux partie de leur pécule. L'un perdit, l'autre gaqna. L'un fut plus riche, l'autre moins. Et le troisième, je me rappelle fort bien, qu'ému par les grâces de la sœur d'un de ses camarades (elle était ravissante), il lui donna une partie de sa richesse. Cette jeune sirène l'accepta. Une ruine et une fortune commencaient. L'histoire du monde, tous les jours et qui sera bien difficile à changer. Gaermantes.

mentaux, on décida, pour s'infor- mer, de faire une démarche auprès du président du Conseil.

MM. Campinchi et Manent (rad.soc.), Duclos et Ramette (communistes), Frot et Gounin (Union socialiste), Février, et Lùssy (S.F.I.O.), et M. Hymans, secrétaire général de la délégation, se rendront donc aujourfi' hui auprès' de M: Blum pour obtenir de lui des précisions sur les événements d'Espagne.

La délégation des gauches se réunira éventuellement ce soir en séance de nuit, pour entendre le compte rendu de ses envoyés.

Les radicaux critiquent la réforme fiscale `

Le groupe radical-socialiste de la Chambre avait tenu dans la matinée une réunion préparatoire à celle de la délégation des gauches. Plusieurs membres du groupe ont vivement critiqué -le projet de 'réforme fiscale, signalant, qu'ils recevaient de province de nombreuses lettres' de protestation émanant notamment des Chambres de commerce.

L'une des dispositions du projet les plus discutées au sein du groupe parait être celle 'qui oblige à compter, dans le revenu déclaré, le montant de l'impôt général payé l'année précédente.

Certains radicaux, M. Malvy par exemple, redoutent assez les répercussions des mesures proposées pour demander que la réforme fiscale soit ajournée et qu'un examen approfondi des incidences des modifications projetées soit entrepris au préalable. ̃'̃̃

L'INTERPELLATION

SUR L'AFFAIRE SALENGRO La Chambre a décidé, hier matin, de discuter cet après-midi l'interpellation de M. Becquart sur la situation militaire de M. Salengro.

Une nouvelle vague

de conflits sociaux ?

MENACE.

DE GREVE GENERALE DANS L'ALIMENTATION Lire nos informations

en page 4.

AU GRAND PALAIS M. ALBERT LEBRUN inaugure ce matin le Salon de l'Aviation

L'Exposition internationale de l'Aéronautique, qui débute ce matin au Grand Palais, sera inaugurée officiellement, à dix heures par M. Albert Lebrun, président de la République .Le public est admis dès aujourd'hui à parcourir cette vaste exposition, qui présentera à ses yeux émerveillés quelques-unes des plus récentes productions de la technique française. Bien qu'immobiles, les grands oiseaux pour ta plupart avions-militaires se présenteront sous un aspect intéressant pour les visiteurs, tels ces impressionnants et puissants avions de bombardement, tel cet avion de chasse rapide sa vitesse est de l'ordre de 500 kilomètres à l'heure qui est l'espoir de notre armée de l'air tel ce mastodonte de quarante places, avion confortable destiné à la ligne ParisLondres, sur laquelle il sera en service dans quelques mois. '<̃

Toute l'aviation française est là, ainsi que certaines productions étrangères parmi les plus récentes. Toutes les,formes de l'activité aéronautique sont représentées. Air-France tient une place importante avec un stand bien aménagé et riche en renseignements de toutes sortes.

André Reichel..

(Voir la suite'en rubrique sportive.)

1 quo

LE PRIX NOBEL

DE LITTERATURE est décerné à l'écrivain américain O'Neill

STOCKHOLM, 12 novembre. Le prix Nobel de littérature a été décerné à l'écrivain américain Eugène O'Neill.

Eugène Gladstone O'Neill est né à New-York en 1888. Il exerça diverses professions, notamment celles d'acteur et de reporter 11 fréquenta ensuite l'Université de Harvard et s'adonna à la littérature. Il reçut divers prix, notamment en 1920, pour sa pièce Beyond the Horizon en 1922, pour Anna Christie, et, en 1928, pour Strange interlude. On peut citer de lui, en outre, The Great God Brown, une de ses pièces les plus mystiques Marco Millions et Jazarus Tanghed.

Sa trilogie théâtrale sur la guerre des Etats-Unis avait été jouée récemment à Stockholm avec le plus vif succès.

Quant au prix de Littérature, réservé depuis 1935, il sera ajouté au fonds Nobel.

AVIENNE, l

.=-

La Conférence italo ùustrohongroise

est terminée

Les trois Etats sont d'accord sur le principe `

de l'égalité des droits

_d~.I'éga]itéd.es,dro. its 1

en matière d'armements

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Vienne, 12 novembre. ;-t. Une. représentation de gala à l'Opéra suivie d'un souper intime, du secrétaire d'Etat des Affaires étrangères M. Gui- do Schmidt, termine ce soir la conr̃féren-oe-tripartite de Vienne. Demain. matin, le comte Ciano et le ministre hongrois de Kanya partiront. pour Budapest.

Les délibérations de la journée ont abouti, à un ensemble de résultats consignés dans un communiqué .officiel publié, ce soir et aussi dans un" proces-yerbal ïas:-r ̃îp.ute plus complet. Erieff et; le communiqué qui t'ait ressortir essentiellement le complet' accord de vues des trois capitales n'énumère qu'un certain nombre des points précisés

Les excellents effets, notamment dans le domaine économique, des protocoles de Rome, la satisfaction de l'Itàlie et de la Hongrie en face de l'évolution des rapports austro-allemands depuis 'l'accord du 11 juillet, celle de l'Autriche et de la Hongrie devant l'accord italo-allemand, au sujet de la région danubienne, l'accord de vues des trois Etats sur le principe de inégalité de droits en matière d'armements, la reconnaissance de l'empire italien d'Ethiopie par l'Antriche et la Hongrie et la promesse de leur participation à l'exploitation économique de l'Abyssinie, enfin, le choix de Budapest pour la prochaine conférence tripartite. M.-M-

TROIS NOUVEAUX ÉLUS

A L'ACADÉMIE FRANÇAISE

..AL'ACAOÉMIE.FRANÇAISE

L'ÀmRÀLLACAZË,Mgr GRENTE, M. JACQUES DE'LACRETELLE L'élection au fauteuil de Me Henri-Robert

a été ajournée après 4 tours dé scrutin

Le.cardinal Baudrillart faisait dans la cour de l'Institut, avant deux heures sonnant, une haute confidence et il avait justement le ton de ces princes: idè l'Eglise qui ont chevauché sous l'armure

Nous sommes capables de tout. Et puis survint M. Georges Lecomte, que l'on vit se poster devant les photographes, la canne à l'épaule comme un lebel il incarnait, sous le lorgnon, l'héroïsme de la reine des batailles..

Faux, espoirs .Fumées de fausse guerre. Les élections de ce. jeudi 12 novembre ont considérablement manqué de passion. Elles ont répondu aux pronostics, ce qui est le signe

,En haut Mer Grente gauche) et M. Jacques de Lacretelle (à droite). Au-dessous l'amiral Lacaze.

même d'uiie entreprise désintéressée. Lorsque, d'une marche d'escalier, l'on proclama élu l'amiral Lacaze, un journaliste prit à témoin l'assistance « Je l'ai écrit ce matin. » Il avait écrit aussi que l'élégant évêque du Mans s'avancerait d'un pied souple' dans l'Immortalité. Et quand le nom de M: Jacques de Lacretelle surgit dans le rayonnement de ses vingt et une voix la plus belle élection de la journée–ce fut un plaisir général. Le public attaché aux événements académiques montre volontiers une faiblesse pour la littérature, dont l'Académie française, dans sa salle de vote, sait se .défendre avec une énergie efficace. `` <

L'événement électoral sous la Coupole, fort important, puisqu'il nous propose une élite intellectuelle, eut hier des aspects touchants. Je défie bien que l'on ne s'émeuve pas quand, dans le discours des prix de vertu, un académicien dévoile avec art et fait

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE Les Nationaux annoncent la phase finale

de la bataille de Madrid La ligne de défense des miliciens de l'Escurial à Guadalajara

est de plus en plus menacée

CASABLANCA,' 12 novembre. Le poste de Radio-Tétouan, après avoir donné, à 16 heures, le communiqué officiel de Séville, a ajouté que les nouvelles parvenues cet après-midi, du, quartier généra] nationaliste, indiquent que toutes les, zones conquises par les nationaux autour et dans Madrid sont maintenant nettoyées. «.Ceci, ajoute Radio-Télouan, a retardé notre avance, car nous ne voulons pas de noyaux de résistance sur nos arrières. Notre matériel lourd estarrivéà pied d'oeuvre, le ravitaillement est prêt pour une lutte sans njerci. L'action va reprendre, dès que l'ordre d'assaut sera donné, avec la puissance de tous nos moyens. La lutte entrera alors dans une phase finale. »

Un violent duel d'artillerie RABAT, 12 novembre. Aux termes d'un communiqué publié à midi par la Junte de défense de Madrid, toutes les attaques nationalistes auraient été repoussées par les gouvernementaux à l'ouest et au sud de la capitale. Ceux-ci auraient même prorgressé en direction de Villaver-

'•lllMilMMIlIlHIIIIIIIIIIIIIIIItlIIIItlIttlIlllllllilIttlIllIlKMIXMIHIItl

LAVÀISE

D'EUROPE CENTRALE Par WLADIMIR, D'ORMESSON (Lire l'article en troisième page)

briller des mérites ignorés Par ses choix nouveaux, l'Académie n'a révélé aucun mérite, mais elle leur a rendu la fraîcheur. L'œuvre de M. Jacques de Lacretelle est illustre. Par contre, des garçons qui, en 1916, traduisaient Cornelius Nepos au collège, tandis que l'amiral Lacaze dépensait une volonté sagace et heureuse à contrecarrer la guerre sous-marine des Allemands, s'étonneront aujourd'hui que ̃ l'Académie française eût attendu vingt ans pour reconnaître de tels services. Et beaucoup de dames n'ont su qu'hier avec quel art Mgr Grente avait édité les sermons de Fléchier. Elles les reliront et seront édifiées c'est œuvre pie.

Ce fut aussi la journée des pères. Certains candidats naissent par miracle à l'Immortalité, portés par une gloire déjà acquise ou par le consentement unanime. A d'autres, il faut des soins paternels. M. André Chaumeix s'était attaché à l'illustration de l'amiral Lacaze, et ses confrères furent heureux de le satisfaire. Il a suffi aussi au cardinal Baudrillart d'exprimer le désir de voir à ses côtés l'évêque du Mans pour que nous ayons le prochain plaisir d'admirer dans l'hémicycle la robe de violet soyeux. C'est pourtant M. Abel Hermant qui a le plus vivement exprimé les joies de la paternité dès que les vingt et un suffrages de M. Jacques de Lacretelle furent 'sortis d'urne, trente votants lui ont pris avec émotion les mains.

.L'écrivain des Courpière venait de donner à l'Académie son benjamin d'âge. M. N.

(Voir'les scrùtins en page 2.)

de au cours de la journée d'hier. D'autre part, le communiqué madrilène dément la prise de la gare du Nord.

Suivant une dépêche de Madrid, les rouges auraient repris la plus grande partie du parc de la Casa del Campo. Seule une troupe de Marocains qui est encerclée tient en- core.

Le duel d'artillerie est toujours très violent.

Les gouvernementaux

auraient eu trois mille morts en deux jours

Salamanque, 12 novembre. -–Les rescapés de Madrid ont rapporté que l'artillerie rouge placée dans les parcs qui environnent Madrid a beaucoup souffert des récents bombardements effectués par l'aviatio 1] nationaliste.

Le nombre des morts dans les rangs gouvernementaux dans les journées d'hier et d'aujourd'hui, dans le secteur de Madrid, est estimé à plus de trois mille.

L'avance des nationaux vers Guadalajara.

Gibraltar, 12 novembre. RadioSéville signale que l'avance de la division Soria vers Guadalajara fait peser une grave menace sur les milliers de miliciens tenant position sur la ligne Somosierra-Guadarrama-Escurial-Madrid. Aussi l'ennemi a-t-il recherché une compensation et une diversion sur le front de Guadalajara où il a procédé, à la faveur du brouillard, à une attaque de nos positions d'Almadrones, récemment occupées, appuyée par l'artillerie tourde et des chars. Cette attaque a été repoussée et l'ennemi a été poursuivi dans sa retraite.

L'EXATDE SANTÉ DU PAPE

donne des inquiétudes

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 12 novembre. Depuis quelques jours, il semble que le Saint-Père soit en proie à un état de faiblesse qui ne laisse pas de donner quelque inquiétude à son entourage. Bien que Pie XI, dans un grand effort de volonté, persiste à donner presque quotidiennement ses audiences, des bruits circulent au Vatican au sujet d'une petite attaque qu'aurait eue dernièrement le Souverain Pontife et qui lui aurait occasionné une enflure assez pénible des jambes. On est maintenant obligé de le transporter avec ménagement lorsqu'il se rend de ses appartements au salon d'audience. Dans les jardins, il ne sort qu'en automobile. Déjà pendant son séjour à Castel Gandolfo, Pie XI n'a guère pu profiter des grandioses jardins de sa résidence d'été. Il a passé la-bas des mois de repos aussi complets que le lui permettait sa charge pontilficale. Le Pape n'a jamais cessé de travailler avec son secrétaire d'Etat. Son énergie fait l'admiration de tous ceux qui l'approchent. M.-R. Angles.

L'AFFAIRE POSTHUMUS prend figure judiciaire

Une information est ouverte contre X et Trotsky sera partie civile

Après plusieurs jours d'hésitation, le parquet du procureur de la République ayant reçu les rapports de police concernant l'enquête préliminaire relative au vol des documents dérobés, 17, rue Michelet, a signé un réquisitoire introductif d'instance contre X. pour vol au préjudice du docteur X. W. Posthume, dit Posthumus, domicilié à Amsterdam, 72, Apollo-Laan. mais ayant un bureau à Paris.

Ces documents consistent, comme nous l'avons dit, en un certain nombre de lettres de l'agitateur russe Trotsky et de coupures de journaux collationnés par lui.

Ils ont été remis à M. Nicolajewski, collaborateur du docteur Posthumus, par M. Léon Sedow, fils de Trotsky, élu.diant en sciences politiques, pour servir à une histoire sociale, en cours de rédaction.

Le réquisitoire du parquet a été remis, pour information, à M. Barrué, juge d'instruction, avec le dossier constitué par l'enquête préliminaire de police.

Sans préciser, cette enquête attribue la soustraction à des éléments étrangers, lesquels ont exécuté le cambriolage d'une façon qui dénote la main de policiers plutôt que de vulgaires malfaiteurs.

M. Barrué va entendre comme témoins le docteur Posthumus qui confirme sa plainte MM. Léon Sedow, Boris Nicolajewski, Seborowski, Mme Lydia Eskine et une vingtaine de Russes ou autres étrangers.

Ajoutons que M. Sedow a chargé M°" Dclépine et Gérard-Rosenlhal de ses in- térêts et de ceux de son père.

Les deux avocats se rendront aujourd'hui au cabinet de M. Barrué pour se porter partie civile au nom de M. Trotsky dans l'information contre X. Quant aux résultats que donnera l'instruction, ils paraissent des plus problématiques, les coupables ayant sans doute mis depuis le jour du vol la frontière entre eux et la justice française.

CHRONIQUE x

ACADÉMISME

Par JACQUES DE LACRETELLE, de l'Académie française.

LE paot a un sens péjoratif, il serait vain de le nier. Aux 111.1. J, Beaux-Arts comme au Conservatoire, l'Académisme, c'est produire suivant des règles, et même des poncifs, au détriment de la libre inspiration. Dans les lettres, c'est l'excès de soin et l'observation des convenances.

Je me garderai de faire, aujourd'hui surtout, l'éloge de l'académisme. Pourtant qu'on m'accorde qu'il peut aller de pair avec quelques qualités, et notamment celles-ci, qui me semblent très fécondes pour un artiste la familiarité des œuvres belles et le souci, du perfectionnement.

En ce qui concerne la première, je vais faire un aveu, au risque d'être à jamais marqué d'infamie pour quelques-uns de mes confrères j'écris parce que d'autres ont écrit avant moi.

Si, devant un paysage, ou une œuvre d'art, ou un conflit du cœur, j'ai envie d'exprimer ce que je sens, c'est que d'autres l'ont fait et m'ont ouvert la voie.

Il ne s'agit pas de copier, ni Je plus souvent, hélas de rivaliser, mais bien de communier avec des esprits qui, devant des phénomènes analogues, ont ressenti la même émotion et le même désir, depuis l'homme primitif qui ne savait que balbutier jusqu'à celui d'aujourd'hui qui sait couper les cheveux en quatre.

Le choc initial vient du paysage ou du drame, cela est sûr, mais l'excitation créatrice m'est donnée par cette rumeur immémoriale qui a grossi d'âge en âge et se fait entendre à mon oreille comme l'appel de la mer au fond d'un coquillage. Quant au souci du perfectionnement, est-ce, ainsi que certains le prétendent, l'excuse des tempéraments pauvres ? C'est possible. Toujours est-il -qu'-on Fa de naissance et qu'on ne l'acquiert jamais ce qui prouverait que cette maudite infirmité n'est pas nécessairement un privilège de l'académisme. L'académisme est aussi, ai-je dit, l'observation des convenances. Assurément cette précaution peut mener loin dans la platitude et l'hypocrisie. Mais le réalisme et la brutalité d'expression peuvent aussi entraîner très loin de l'art. Si beaucoup d'écrivains les fuient, ce n'est pas toujours par culte de l'académisme, mais plutôt pour « jouer la difficulté ». Ils ne veulent pas ignorer ce qui est et se refusent à peindre faux délibérément. Ils acceptent volontiers la hardiesse du fond. Mais reproduire crûment les choses les ennuie autant que copier les moulages d'école. Ils préfèrent sous-entendre, suggérer, marier l'ombre avec la lumière.

A mon avis, l'académisme le plus dangereux est cette ankylose qui nous envahit presque à notre insu en nous faisant l'esclave de nos propres préjugés et de nos habitudes. Se réserver un seul champ d'observation, se cantonner dans son petit lopin de terre littéraire, voilà ce qui rétrécit notre inspiration ejt fige notre personnalité. Et, par exemple, le romancier qui ne s'intéresse pas aux « histoires de salonnards » me paraît aussi entaché d'académisme que celui qui refuse de lire un livre dont les personnages sont nés à Belleville.

Car il est bien faux de croire que l'académisme ne se rencontre que sur le pont qui relie le Louvre à l'Institut, ce fameux pont où qui donc l'a prétendu ? les idées ne circulent pas plus que les voitures. En réalité, il fleurit partout. Il y a l'académisme du débraillé, qui arbore la cravate Lavallière et la bouffarde. (Comme si Barbizon n'était pas une école pareille aux autres !) Il y a l'académisme d'avant-garde, qui s étiole dans les studios et prend chaque saison une forme différente, sans pour cela se renouveler.

Il y a l'académisme de l'anachorète, représenté par l'écrivain qui refuse tout, honneurs, échanges d'esprit (par peur des influences), camaraderies confraternelles, sans s'apercevoir que cette intransigeance lui impose de terribles œillères, bannit de sa vie la fantaisie et fait de lui tout le contraire d'un homme libre.

Enfin, il y a l'académisme de l'originalité à tout prix, qui professe l'horreur du chef-d'œuvre et méprise la beauté consacrée.

(Suite page 3, colonne 1.)

ntiiiiiiHiiiiiiniiliiiiitiiiiutiitiiitiiiiilttiiiiitiiiiiiiltiiiiiiiiiiiiin DEMAIN

LE FIGARO LITTERAIRE


CES ECHOS

-5 ~C1~~S

r; ̃̃ ̃

L*amiral Lacaze et Edouard VII. L'amiral Lacaze, qui n'écrira jamais ses mémoires, a un extraordinaire patrimoine de souvenirs. Il se plaît à raconter celui-ci

Au lendemain de l'Entente cordiale, j'entendis Edouard VII prier notre ambassadeur à Londres de porter à Paris ces paroles « Soyez » forts. Si vous êtes faibles, l'ôpi-' » nion publique de l'Angleterre n'ira » pas vers vous, quelque conviction » qu'elle puisse avoir de votre bon » droit. Si vous êtes puissants le jour > le danger paraîtra, l'Angleterre, » qui sait bien que, commençant par > vous, il peut déferler, sur elle, se > rangera vite à vos côtés. » «II n'y a rien à changer maintenant à ces conseils royaux.

M. Jacques de Lacretelle

enquêteur.

L'auteur de La Bonifas aime les enquêtes psychologiques et a le goût des résurrections.

Quel écrivain du dix-neuvième siècle ,jréféreriez-vous voir revenir parmi nous pour juger notre temps ? 2 dejoiandait-il récemment.

Et comme quelqu'un répondait Baudelaire.

Oh dit M. de Lacretelle, ne croyez-vous pas que ce grand visionnaire artiste refermerait vite les yeux sur le spectacle offert par le monde présent î

EDITION REFONDUE

ET AUGMENTEE DE LA

VIE DE JESUS

par FRANÇQIS MAURIAC

de l'Académie française

V « a c t u a 1 i t du Christ », elle est dans tes grands morceaux inédits ajoutés par Mauriac à cette nouvelle édition. Ne montre-t-il pas les « multitudes harassées et sans pasteur. qui piétinent derrière les oriflammes couleur de sang.» ? (Flammarion, 15 francs.)

Actualité.

Le gouverneur Binger, qui vient de mourir, fut le grand explorateur de la Boucle du Niger et le fondateur de notre colonie de la Côte d'Ivoire. Jadis, au retour de sa belle randonnée du Niger au golfe de Guinée, il I apporta le récit de son voyage au directeur d'un important hebdomadaire. Celui-ci, hanté sans doute par les voyages de Livingstone et de Stanley, répondit sans même prendre connaissance du manuscrit Monsieur, l'Afrique n'est plus

d'actualité.

Militarisation.

Les panneaux artistiques qui, dans les vitrines- de l'Office du tourisme espagnol, vantaient les sites ibériques, viennent de disparaitre. Dans les cadres laissés libres, on admire actuellement des escouades de miliciens et miliciennes en martiales postures. u .;•:

Sous un imensê drapeau républicain, le communiqué officiel de 'Ma? l, drid est affiché chaque jour et les •̃groupes s'arrêtent sur le trottoir pour discuter les opérations. r Derrière la porte vitrée, un fonctionnaire ne tire les verrous qu'après un minutieux examen.

Cependant l'inscription appelant les voyageurs dans « l'Espagne en toute saison » conserve, au-dessus de cet appareil guerrier, sa tragique ironie.

Le Masque de Fer.

La fournée La Flamme du Souvenir

A 18 h. 3 0 il l'Arc do Triomphe Les Gueules Cass'ees, union des blessés de la face.

Cérémonies «

1-i h. 30, boulevard Joui'tlun Présentation ïi la presse de la Maison Internationale de ta Cité Universitaire.

Réunions

21 h., an Vélodrome d'Hiver Réunion du Parti Populaire Français: discours' de M. Dorlot.

Conférences

17 h. 30, 173, boulevard Salnl-Germalri La géopolitjque de la Méditerranée. », par 'M. André Tibal.

20 h. 45, 19, rue Blanche Exposé de M. U. Serruys sur les « problèmes techniques et sociaux de la production ». 21 h., 10, avenue d'Iéna « Sur les pas de Duveyrier », par M. René Pottier. ai 11., 28 bis, rue Saint-Dominique .«-lia. chevelure de Samson", par M. R. chasies.

Expositions:

v Al'Orang-erie des Tuileries exposition de l'Aquarelle.

-–10 h., au Grand Palais Salon de l'Aéronautique (Inauguration par le président de la République).

3, avenue delà Porte-d'Auteuil Exposition des chrys-antlièmes. (Clôture le 15 novembre).

Au Muséum Exposition de cactées. Au Parc des Expositions de la Porte de Versailles Exposition' nationale d'aviculture. (Clôture le 15 novembre).

Les Course*

A 13 heures Enghien.

CALENDRIER ASTROLOGIQUE (WnsREl VOTRE |O CHANCE ly d'aujourd'hui

WEMWEDl| £

JOl It.Vr.K aécidément favo-

rable aux combinaisons ingé-

nieuses, comme à la pensée réfléehie et à l'intuition elle-même. Les gens les plus dissemblable» peuvent en profiter, l'ingénieur comme l'homme de lettres, le banquier vomuie le pnilosopHe, le sportif connue le Journaliste. Les opérations foncières, en particuter. devront 6tre bonnes. A tous. il pourrait bien advenir de légères déceptions sentimentale». Les enfants nés ce jour auront des dons multiples, seront aptes à beaucoup de carrières. Leur principal écueil, celui de Chantfort, serait un excès de facilité. II «u est de plus redoutables. Quelque chotx qu'ils fassent plu» tard, le sucefts leur semble promis. La vie du cneur, importante pour eux, seule ne sera point sans îinngres.

Qu'ils se rappellent la formule chinoise « Souhaitez un peu d'omtoe » votre soleil. »

LE SA«ri"i'AlftB.

LA ¥IE FÉMININE ET' MONDAINE

M. Labbé, en présence de nombreuses personnalités, a posé hier la première pierre du pavillon de la Presse qui sera situé au pied de la Tour Eiffel à l'Exposition de 1937.- En haut: la maquette de ce pavillon.

AUJOURD'HUI

Réceptions. 16 h. Mme L« Corbeillier.

16 h. 30 Mme P. Delbet.

Cercles. 21 h. Gala du Gardénia (Théâtre Michel).

Deuils. 9 h. Obsèques' du R. P. Lauras (Saint-Lambert de Vaugirard). 9 h. Obsèques de M. Henri Garnler (Chapelle du Cimetière Montparnasse). 10 b. 15 Obsèques de M. Henry Rogier (Saint-François de Sales', rue Bréraontier)'.

11 li. Obsèques du docteur SaintCène (Saint-Philippe du Roule).

COURS

S. M. le Roi Edouard VIII a quitté Londres mercredi, par train spécial, pour se rendre à Portland, où il doit passer I en revue la flotte britannique. LL. AA. RR. la Princesse Alexandre de Grèce et la Princesse Alexandra, sa fille, sont parties hier soir pour Athènes, où elles assisteront à la cérémonie funèbre du transport et de l'inhumation des cercueils royaux du Roi Constantin, de la Reine Sophie et de la Reine Olgo, ainsi que nous l'annoncions hier.

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A L'ELYSEE

M. Albert Lebrun a reçu, hier après-midi, M. Pierre Alype, directeur de l'Office des Etats du Levant sous mandat français, qui lui a remis les insignes de grand'croix de l'Ordre libanais au nom de M. Edde, président de la République libanaise,

DANS LES AMBASSADES r S- Exc. M. Charles-Roux, ambassadeur de. France près le Saint-Siège, à offert, en l'honneur de S. Em. :ie cardinal Verdier, un diner auquel assistaient ` S. Em. le cardinal Tisserant, NX. SS. Mignen, Pizzardo, Tardini, Costuntini, Giannini, Evreïnofl', Lehunsec. dullien; les Pères Gervais, Qucnard, Hiou, Honoré; les Frères Victor Jumien, supérieur des Frères de la doctrine chrétienne, et Salmon; les Pères Deboyne et Frey; NN. SS. Boucher, de la Propagation de 'la Foi de Paris; Arthaud, de la Propagation de la Foi de Lyon; Flaus et Dul'resne.

Le ministre des affaires étrangères de Grande-Bretagne et Mme Eden ont donné, à Londres, en l'honneur de M. Beck, ministre des affaires étrangères de Pologne, un déjeuner auquel assistaient

S. Exc. J'ambassadeur de Pologne et la comtesse Ilaczynska, M. A. Jazdzewski, comte Potocki, comte Lubienski, M. S. CrzymalaSiedlecki, le chancelier de l'Echiquier et Mme Chamberlain, lord du sceau le ministre de la guerre et lady Cooper, lord et lady Mountbatten, vicomtesse d'Abcrnon, le haut-commissaire pour l'Australie et Mme Bruce, sir Austen et lady Chamberlain, M. Winston Churchill, M. et Mme P. Churchill, sir Philip Sussoon, le field-marshail sir Cyril et ludy Deverell, Mlle Clizalet, M. et Mme Wigram, M. et Mme Harvey, major Ci'ankshaw, etc.

Une brillante réception a eu lieu à l'ambassade de Pologne,. mercredi, à l'occasion des fêtes de l'armistice. S. Exc. M. G. Lukastewicz, ambassadeur, entouré de ses collaborateurs, a accueilli les nombreux membres de la colonie polonaise, auxquels s'étaient joints des amis français de la Pologne. Le commandant Aymard de Senneville, attaché militaire depuis cinq ans à la légation de France, a quitté Budapest mercredi.

Son successeur, le commandant Paul Donnat, a été reçu par l'amiral Horthy et a immédiatement pris ses fonctions. S. Exc. M. Louis-Alberto Cariola, nouvel ambassadeur du Chili près le Quirinal, est arrivé à Gênes et va rejoindre son nouveau poste.

S. Exc. le ministre des Etats-Unis à Bucarest et Mme Leland Harrison viennent d'offrir un élégant dîner dont les convives étaient

M. et Mme Alexandre Cretzeano, M. et Mme Boxshall, M. et Mme Georges Cretzeano, princesse Catherine Stirbey, M. et Mme Wachner, Mlle Wanderbruek, miss Hudson, Mlle Go/iigette Lakcman, MM. Jean Lahovary, José Filip Alcover et Constantin Soutzo. S. Exc. M. C. Parra-Pérez, ministre de Venezuela à Londres, s'est embar- qué pour l'Argentine, où il va assister, en qualité de délégué du Venezuela, à la conférence panaméricaine pour la paix, qui se réunira à Buenos-Aires le 1" décembre.

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MONDE OFFICIEL

M. van Zeeland, premier ministre de Belgique, a accepté l'invitation de lord Luke de participer au déjeuner du comité national britannique de la chambre internationale de commerce, qui aura lieu à Londres le 27 novembre.

Le résident général en Tunisie et Mme Armand Guillon ont offert un déjeuner à la Maison de France en l'honneur des membres du Grand Conseil de Tunisie.

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DANS LE MONDE

La réception que donnera, demain samedi, Mme Will Gordon sera honorée de la présence de S. A. R. la Duchesse de Vendôme.

Avant son départ pour les Etats. Unis, Mme Siegman a donné un élégant déjeuner au Ritz. Les -invités étaient: S. A. R. l'Infante Eulalie, S. Exc. le comte de Malevllle, ministre de Monaco; S. Exc. le ministre d'Haïti près le Quirinal et Mme H. Laraque, comte et comtesse O'KelJy de Uallagh, sir et lady Cahill, Mrs Burke Roqlie, comte et comtesse de Oljidos, comtesse de Portugal de Faria, Mme M.-L. Freetuau,

M. et Mrs Ersteln, Mme J. Herrera, M. Henri de Bernard, comte et comtesse de Montale, comte de Jametel, Mme R. Amador, M. et Mme J. Pebrel, M. C. Gronkowski, M. G. van der Hcyden, Mrs G. Dixon, Mrs Walter Russel, M. A. Pannaker, etc.

Avant de s'envoler au Kenya, dans sa propriété de Nairobi, l'aviateur Gabriel Prudhomme a donné un diner d'adieu auquel assistaient

Comte et comtesse M. Costa de Beaure gard, M. et Mrs Cavendish Bentinck, Mrs F.-B. Hoffman, colonel Watteau, président de l'Aéro-CIub baron Fouquier.

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BIENFAISANCE

C'est le mardi 17 novembre et non le samedi 14, ainsi qu'il a été annoncé qu'aura lieu, à dix-sept heures trente, au Phare. de France, l'inauguration des plaques commémoratives à la mémoire de Mrs C. Hewitt, présidente, et de Mrs Berry Wall, vice-présidente du Phare de France, les regrettées bienfaitrices de l'œuvre.

En l'hôtel de la marquise de SaintPaul, 3, rue Nitot, vont avoir lieu, ainsi' que nous l'avons annoncé, trois confé-:rences du plus haut intérêt, données au profit de l'Œuvre des enfants d'artistes. La première de ces réunions aura lieu le vendredi 20 novembre, à quinze heures précises, et comportera une conférence de M. Ad. Boschot, de l'Académie des beaux-arts, sur « Le vrai Mozart », précédée d'une partie musicale qui comprendra un duo pour violon et alto par MM. René Bas et Pierre Grout, du Quintette instrumental de Paris. Pour terminer, chantés par Mme Péchenard, l'air de Suzanne des Noces de Figaro; Dans un bois et un lied (Unbekannt). Au piano, M. Max d'Ollone. Billets pour une conférence, 25 fr,; pour les trois, 60 fr. On les trouve 3, rue Nitot et à l'Œuvre des enfants d'artistes, 37, rue Boissy-d'Anglas.

Les Sœurs de Saint-Vincent de Paul (49, rue Bobillot) ont un vestiaire et habillent les familles nécessiteuses, très nombreuses dans ce quartier. Tout est reçu avec reconnaissance. On peut déposer' les colis 1 bis, avenue FrancoRusse, avec cette mention Pour le vestiaire de la rue Bobillot. On prend aussi à domicile. Téléphonez Gob. 02-13.

LQXELEY XXe SIECLE HISTOIRE VÉRIDIQUE DE LEONE -PHILIPPA- MARIE, BARONNE DE WAGNER-LORRAINE, EX-LADY ASHLIN

TROISIEME PARTIE

EMOTIONS D'AMERIQUE SUITE

XX

LES AGITES

Il portait sur l'avant-bras un tatouage qu'il décou- vrait volontiers. Cette œuvre d'art représentait une femme nue, dont le corps au-dessous de la ceinture disparaissait dans les flots d'une ample chevelure. ` C'était le poirtrait de sa première femme, la fameuse princesse de Chimay, née Clara Ward, de Détroit. Ils étaient alors divorcés.

Sa seconde femme, cousine de Clara Ward, était d'une jalousie folle. Rigo ne pouvait jouer tranquille que si elle ne se trouvait pas dans l'établissement, et que s'il était sûr qu'elle n'y surgirait pas soudain. Aussi, quand il sortait, prenait-il soin d'enfermer chez lui sa femme à double tour. Il portait la clef dans sa poche et la montrait parfois.

Je ne ressemblais pas le moins du monde à Clara Ward. Mais quand je fis mon entrée à la « Petite Hongrie », Rigo, par déformation professionnelle de galant homme, se récria sur notre ressemblance. Il me pria à danser, me fit la cour, joua pour moi mes airs préférés.

Par la suite, chaque fois que j'apparaissais dans le cabaret où il. se produisait, il interrompait le morceau en cours et me saluait de la célèbre valse Amoureuse, dont je raffqlais.

Rigo était alors déjà âgé mais, dans son genre, il était demeuré beau. Ses mains restaient merveilleusement racées et fines.

Rigo, Valentino. Ne trouvez-vous pas significatif le rapprochement de ces deux noms ? L'un qui résume les folies de l'avant-guerre l'autre, les folies de l'après-guerre. Etrange rencontre, curieux présage pour une jeune mariée au soir de ses noces. A l'heure qu'il est, depuis dix ans, ces deux hommes sont morts.

La vie pour moi, à partir de mon second mariage,fut une succession de fêtes, une bombe continuelle. Maurice m'adorait. Il aimait l'effet que je produisais partout. Quand je faisais mon entrée dans les restaurants et les boîtes de nuit, il donnait l'ordre aux orchestres d'attaquer un de mes morceaux préférés. Le projecteur venait sur moi et m'accompagnait jusqu'à ma table, mettant en valeur mes toilettes, mes fourrures, mes bijoux.

On me photographiait sans cesse. Je me retrouvais sur les hors-textes des magazines, dans les chroniques et les échos. Le cher Snow White avait sa part dans cette publicité. Le grand photographe animalier Haas faisait de lui des portraits innombrables. Je changeais de toUette cinq et six fois par jour. Nous vivions avec frénésie, comme si un instinct secret nous eût avertis qu'il fallait jouir de chaque minute, comme si nous eussions compris qu'en effet les jours nous étaient comptés.

La fin de la guerre arriva.

I Entre temps, nous avions voyagé. Nous avions rendu visite aux deux sœurs de mon mari, qui habitaient Washington. Nous avions demeuré tour à tour

CERCLES

Après la représentation de ce soir vendredi, au théâtre Michel, qui sera précédée d'un dîner rapide au Ritz, le Gardénia se rendra, le vendredi suivant 20 novembre, au théâtre de la PorteSaint-Martin, pour une représentation de Napoléon unique, à laquelle il apportera l'éclat de son élégance.

Le 27 novembre, c'est vers le théâtre des Bouffes-Parisiens qu'il dirigera son public. L'opérette Normandie convient aux jeunes filles. Aussi la représentation sera-t-elle suivie d'un grand souper Gardénia, servi selon les règles de l'art et du bon ton.

1 Au scrutin de ballottage du Cercle de l'Union artistique, hier, ont été reçus à titre permanent

M. Olivier SenD, présenté par MM. Pierre Mirabaud et Maurice Schlumberger, ainsi que M. Horace Vernet, présenté par le comte de Korff et M. Michel de Cazotte. Le Club de la Jeune Fille de France est présidé par la princesse Béatrix et la princesse Jacqueline de Broglie, qui viennent.de combiner pour la saison un programme varié et brillant comportant d'abord un cocktail dansant, fixé au samedi 21 novembre, de dix-huit à vingt et une heures, au Club du Grand Pavois, 52, Champs-Elysées, uniquement réservé aux membres du cercle et à leurs invités.

Nous indiquerons très prochainement les réunions suivantes.

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NAISSANCES

M. Paul de Thomassoh et madame, née Thureau-Dangin, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Anne. 31 octobre.

Le comte Jean d'Hérouville et la comtesse, née Henriette de Boisanger, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Catherine. 3 novembre 1936.'

M. et Mme Jv-r^icol font part de la naissance de leur fils François. Saint.Germain-en-Laye.

A gauche: Mlle Lilette Loir de Montés dont le mariage avec M. Jean Louste a été célébré hier en l'église SaintFrançois de Sales. A droite Mlle Madeleine Goulard de Lacam dont le mariage avec M. Yves-Charles Lambert vient d'être béni en l'église Saint-Ferdinand des Ternes.

(Studio de France et Studio de Paria)

M. Philippe Gintz et madame, née Hélène Plocque, ont le plaisir de faire part de la naissance de leur' fille Mar- tine. Paris, le 2 novembre 1936. M. Jacques Estignard et madame, née de Pleignes, font part de la naissance de leur fils Michel. Paris, 7 novembre.

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FIANCAILLE5

On annonce les fiançailles de M. Jean Hauchard, fils de Mme René Hauchard, avec Mlle Jeanne Rousseau. Elbeuf.

La fête

à Baltimore, la ville natale de Maurice, à Chicago, à Jacksonville, en Floride, à Palm Beach, à Miami, à Philadelphie, où nous nous trouvions le jour de l'Armistice, au milieu de l'enthousiasme général. Mais c'était toujours à New-York que nous revenions, car c'était là que nous nous amusions le mieux. Nous avions un appartement au Claridge. Ce fut l'éblouissante période de l'après-guerre. Des fortunes fantastiques s'édifiaient. Des personnages bizarres sortaient tout à coup de l'ombre, se montraient en pleine lumière, s'évanouissaient. On fréquentait sans le savoir, ou même en le sachant, des aventuriers de grande ou petite envergure.

Quelques noms et quelques types bien représentatifs de cette époque folle me reviennent à la mémoire. Le comte palefrenier

Le comte Grégory, par exemple, qui possédait des chevaux de selle et d'attelage incomparables. C'était un petit homme ridé, marqué, parfumé et qui ne quittait jamais son monocle. Il portait un melon gris perle et une redigote très longue, qu'ornait toujours un œillet rouge à la boutonnière. On se pressait chez lui. Les snobs en raffolaient. Jusqu'au jour où l'o,n apprit qu'il avait roulé un Vanderbilt et'que ce n'étaient pas ses chevaux, mais bien lui-même, qui sortait des écuries de l'empereur François-Joseph.

'Plusieurs années après, je lus dans un journal la fin de l'ancien palefrenier, dont New-York avait tant admiré l'aristocratie. On l'avait incarcéré à Berlin pour de nouvelles escroqueries, et il était mort en prison. «

Autre figure curieuse le docteur Karl Graves, que l'on appelait « l'espion international ». Un homme mùr, un peu épais, chauve, d'allure plutôt prussienne qu'américaine, avec l'air énigmatique. Il m'offrit le volume qu'il avait écrit sur sa propre vie. Un beau jour, il disparut. Aucun de nous ne sut jamais ce qu'il était devenu.

Et encore Diamant Jim Brady, noceur richissime et roi de l'acier. Sa seule passion était pour les diamants d'où son surnom. Il- en portait en bagues, en épingles, en boutons de manchettes et de plastron, sur ses étuis à cigarettes, sur ses montres. Il ne buvait jamais et n'avait jamais bu. Mais il aimait faire boire. Dans les cabarets, il offrait volontiers du champagne à des assistances entières.

Des artistes aussi. Caruso qui, peu de temps avant sa mort, m'apprit à faire les spaghettis authentiques. Il habitait au « Knickerbocker ». Le matin, à peine éveillé, il se mettait à chanter à tue-tête. Tous les clients de l'hôtel ouvraient leur porte, s'assemblaient dans le couloir, s'offraient Caruso pour rien. Parmi nos bons amis, je retrouve aussi Jackson Gourand, dont les perles noires, arborées à son plastron, étaient célèbres. Et l'agent exclusif du Champagne Murnnj, George Kessler, homme très grand, très populaire dans les boîtes. D'autres encore. Sans compter le sénateur Ollie James, un géant. Sa voix de stentor, du haut d'un dixième étage, pouvait dominer le vacarme de la cinquième avenue. Il en faisait le pari, se mettait à la fenêtre, ouvrait la bouche. Et les gens, dans la rue, levaient la tête et s'arrêtaient de marcher. Il refermait la fenêtre, enchanté, ayant gagné son pari.

(A suivre.)- ` Philippe Hâriat. (Copyright by Philippe ̃Bêriat.~193S$

Le président de la République inaugurera, aujourd'hui, à la Cité Universitaire, la Maison internationale de la jeunesse. Voici la façade principale de l'édifice.

Nous apprenons les fiançailles de Donna Valdetta Grifeo di Partanna, belle-fille et fille de M. Edmond Chédeville et de madame, née princesse Ruffo di Calabria, avec le baron de Schonen, fils du baron de Schonen, décédé, et de la baronne; née Felcourt.

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MARIAGES

L'abbé Girod'de L'Ain a béni, hier, en l'église Saint-François de Sales, en présence d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle Lilette Loir de Montès, fille du docteur Adrien Loir, corresponddant de l'Académie de médecine, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née de Montès de Isnajar, avec M. Jean Louste, diplômé des sciences politiques, fils du docteur Achille Louste, médecin des hôpitaux de Paris, décédé, et de madame, née Perrier.

Les témoins étaient, pour la mariée la comtesse Clauzel, femme de S. Exc. l'ambassadeur de France à Berne le professeur Leclainche, de l'Institut, commandeur de la Légion d'honneur, et le capitaine de Montès de Isnajar, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle pour le marié M. de La Boulay, son oncle; M. Pierre Joly, avoué près le tribunal civil de la Seine, commandeur de la Légion d'honneur, et M. Gillet, avoué près le tribunal civil de la Seine, commandeur de la Légion d'honneur. Le service d'honneur était assuré par Mlles Madeleine Louste, Nicole de Montés, Titiana et Donatella Allatini, Catherine de Vaubernier et Yvette Gauthier,. Un petit page, Jean-Claude Kuhnmann, précédait la mariée.

S. S. le Pape Pie XI, avait daigné envoyer sa bénédiction aux jeunes époux, Ces jours derniers, en l'église Saint-Ferdinand des Ternes, était célébré le mariage de Mlle Madeleine Goulard de Lacam, fille du colonel Goulard de Lacam, officier de la Légion d'honneur, et de madame, née Demazure, décédée, avec M. Yves-Charles Lambert, fils de M. Charles Lambert, ingénieur des Arts et Manufactures, décédé, et de madame, née Bertrand.

La bénédiction nuptiale a été donnée aux jeunes époux par le Révérendissime

Dom Demazure, abbé de Sainte-Anne de Kergonan, oncle de la mariée.' Les témoins étaient, pour la mariée Mlle Demazure et le commandant Brouaux, chevalier de la Légion d'honneur pour le marié M. Léon Lequin, conseiller du commerce extérieur de la France, et M. Louis Herlin, ingénieur F. C. L.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Françoise Demazure, Marie-Claire Coursier, Elisabeth Herlin, Ghislaine Serot Almeras-Latour, Nicole de La Perrière, Monique de Noblens, Françoise Brouaux et Viviane Wood Thomas. Yves Goulard de Lacam et Xavier Herlin précédaient les mariés.

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INFORMATIONS

Le baron Hervé de La Bouillerie s'est embarqué récemment pour BuenosAires, où il compte faire un assez long séjour auprès de ses parents.

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DEUILS

La Mission France-Luxembourg, sous le haut patronage de S. Exc. Mgr Chaptal, évêque auxiliaire de Paris, fera célébrer, le dimanche 15 novembre, à onze heures, en l'église de la Mission Saint-Joseph, 214, rue Lafayette, à Paris, un service solennel à la mémoire des soldats luxembourgeois, engagés volontaires au service de la France, tombés au champ d'honneur, 1914-1918. L'absoute sera donnée par Mgr Beaupin, directeur des Amitiés françaises à l'étranger.

Les membres de ta légation grandducale à Paris assisteront à la cérémonie. ̃ 1 >

De Londres, on annonce là mort de sir Robert Kennedy, qui eut une butlante carrière diplomatique.

Nous apprenons la mort de l'abbé Jules de Belleguy, curé de Maurecourt (Seine-et-Oise).

Mgr Lucien Chosson, vicaire général des évêques de Valence depuis quarante ans, est décédé en son appar.tement de l'évêché, le 11 novembre. Mgr Chosson était protonotaire apostolique depuis 1912.

Les obsèques de M. Binger, gouverneur général honoraire des colonies, auront lieu demain samedi 14 novembre, à dix heures, au temple de l'Oratoire, rue de Rivoli.

Nous apprenons la mort de Mme Jules Clavaud, mère et belle-mère du colonel et de Mme Clavaud et de Mme Georges Le Poittevin. Ses obsèques auront lieu le samedi 14 novembre, à neuf heures, en l'église Saint-Pierre de Chaillot.

Une messe solennelle pour le repos de l'âme de Mme Argentina, chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre d'Isabelle la Catholique, sera célébrée le mercredi 18 novembre, à midi précis, en l'église Saint-Pierre de Neuilly (avenue du Roule).

Dans l'impossibilité jusqu'à ce jour, en' raison des circonstances, de rendre un dernier hommage à l'illustre. artiste prématurément enlevée à l'affection des siens et à la ferveur publique, la famille et les proches de Mme Argentina prient ses amis et admirateurs de se joindre à eux et de venir prier pour elle en ce jour qui marquera le quatrième mois de sa disparition.

Nous apprenons la mort °

De Mme Léon Boursier, à Leuze (Belgique); de M. Henri I.cnfunt, à Cha raient ray (Seineet-Marne) de Mme Marcel Baudot, nce Chatln, à Lyon; de M. François-Michel Kerneis, à Morlaix; du docteur Michel Parvu, à Paris; de Mme Jacques Asséo, à Paris; de Mme Maurice Wolf, à Paris; de M. Simon Koch, à Paris.

Valfleury.

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DU COTE

DES ENFANTS

GOUTER A 4 HEURES J'ai assisté, il g a quelques jours, à un goûter d'enfants. il n'y a pas de spectacle plus raffraichissant.

Pourquoi faut-il que les jeux qui suivent ce goûter aient été empreints d'une gêne évidente et d'un manque d'entrain affligeant ? Après réflexion, J'ai constaté que le mal venait d'un excès de somptuosité dans les atours de ces moins de dix ans. Trop de satin coulissé, de taffetas bouillonné, de costumes de faille et de culottes de velours, trop de vêtements salissants et fragiles, dont le.port avait été précédé d'un déluge de recommandations (ne te salis pas, ne te traite pas à terre, etc.)

Le résultat immédiat de cet « endimanchement était une évidente entrave a la merveilleuse liberté des gestes enfantins.

Puissent les mères ae souvenir que leur zèle d'enjolivement va à l'encontra du but cherché, rien n'étant plus laid qu'un bébé guindé dans ses mouvements et gêné dans ses jeux.

Les frais tissus lavables, les ensembles qui vont à l'eau chaque soir, sont bien plus seyants aux grâces potelées de l'enfance que les tissus nobles qui les engoncent et les ennuient.

Comtesse de S*»

M. Jacques de Lacretelle l'amiral Lacaze `

et Mgr Grente

entrent à l'Académie française

«'

Election blanche

au fauteuil Henri-Robert

Trois nouveaux académiciens ont été élus hier

M. Jacques de Lacretelle a conquis, au troisième tour, par 21 voix, le fauteuil Henri de Régnier. Voici d'ailleurs la physionomie des scrutins

ler t. 20 t, 3v t.

J. de Lacretelle. 12 15 21 Alfred Poizat 6 1 1 EmiteRipert. 2 0 0 Edmond Pilon 11 0 a Fernand Gregh 7 10 fi François Duhourcau. 4 4 0 Albert Tastes 0 0 0 Jules Esqnirol 0 0 0 Bulletins blancs 0 1 a

Au fauteuil Jules Cambon, l'amiral La. caze a été élu, dès le premier tour, par 16 voix contre 8 à M. Charléty, 6 à M. Paul Morand et un bulletin blanc. C'est également au premier tour que Mgr Grente a été choisi pour succéder à Pierre de Nolhac. Il a obtenu 18 voix. M. J.-L. Vaudoyer, 8 voix. 5 bulletins blancs.

La compétition autour du fauteuil Henri-Robert a donné lieu à une élection blanche, dont voici le détail

1" t. t 3" t. «• t.

Louis Artus S 5 4 7 Octave Aubry 3 1 7 2 ` Jaunies Boulenger. 5 4 1 1 Albéric Cahnet C 3 3 S Henri Massis 2 8 9 10 Bené Pinon 6 9 5 4 Bulletins blancs. 1- t a 4 L'êlectioDiià" éfé ajournée.

i

M. Jacques de Lacretelle,M. Jacques de Lecretellc est né en 1888, à Cormatiu (Saône-et-Loire). Il débuta dans les lettres en 1920, par La Vie inquiète de Jean Hermelin. Avec Silbermann, qui parut deux ans plus tard, il obtint le prix Femina.

U publia, par la suite La Mort d'Hippolyte (1923), La Bonifas (1925), Les espagnoles (1926). Apartà, Colère (1927), Etudes (1928), Histoire de Paola Ferrani, Nouvelles (1929), L'Ame cachée, Le Retour de Silbermann (1929). L'Académie française lui décerna le Prix du Roman en 1930 pour Amour nuptial.

Parmi ses ouvrages les plus récents, il faut signaler surtout les Hauts-Ponts. Ce titre désigne et relie entre eux une série de romans dont le dernier paru est La Monnaie de plomb.

M. de Lacretelle a réuni, dans un volume L'Ecrivain public, des portraits, récits de voyage et divers articles se rapportant à la littérature et à la poli-

tique.

L'amiral Lacaze

L'amiral Lacaze est né en 1860, à Pierrefonds (Oise). En 1899, capitaine de frégate, il devint le collaborateur de l'amiral Merlaud-Ponty. Par la suite, Delcassê, ministre de la marine, le désigna comme chef de son cabinet. Lorsque la guerre de 1914 éclata, il était chef d'une division de l'escadre de la Méditerranée. M. Briand lui confia le portefeuille de la marine dans son ministère, le 29 octobre 1915.

L'amiral Lacaze contribua pour une large part à l'organisation de la lutte contre les sous-marins. Ce fut grâce à lui Que l'armée serbe put être ramenée de Corfou à Salonique.

11 fut nommé vice-amiral et préfet maritime de Toulon en 1917. Lorsqu'il atteignit l'âge de la retraite, il était vice-président du Conseil supérieur de la marine.

Il est membre libre de l'Académie des beaux-arts et membre de l'Académie de marine.

Mgr Grente

1 Mgr Grente, évêque du Mans, est né en 1872, à Percy (Manche), où son père fut, jusqu'à sa mort, maire et conseiller général.

Brillant élève de l'Institut catholique,, il fut choisi, en juillet 1914, comme recteur de l'Université catholique de Lille, par les évêques protecteurs, mais la guerre l'empêcha d'inaugurer ses fonctions.

Nommé évêque du Mans en janvier 1918, il ne tarda pas à s'affirmer l'un des orateurs de la chaire dont l'éloquence est partout appréciée, un conférencier dont la parole contribue au rayonnement de la France à l'étranger Rome, Bruxelles, Anvers, Jérusalem, Beyrouth, Constantinople, Bucarest, Chicago, Montréal, l'ont entendu, ainsi que les fidèles de la plupart des eathé-!drales de France.

Envoyé en mission avec le cardinal Dubois et Mgr de Llobet par le gouvernement Clemenceau, visiter les établissements de la France en Palestine, en Egypte et dans les pays balkaniques, il en a donné le récit Une Mission dans le Levant, bientôt suivi du Beau voyage des cardinaux français aux Etats-Unis et au Canada.

Mgr Grente a publié, en outre La composition et le style, principes et conseils sur l'art d'écrire Semailles et semeurs, propos d'éducation Vies de saint Pie V et de sainte Marie-Madeleine Postel aux parents Les vices de l'éducation familiale CEuvres oratoires et pastorales, six volumes parus Fléchier (collection Les Grands Coeurs); Rayons de France.

L'Académie française lui a décerné le prix Vilct ci» 1924.


POLITIQUE EXTÉRIEURE ;i

LA VALSE D'EUROPE CENTRALE

Par WLADIMIR D'ORMESSON

Il est assez piquant d'observer que jamais il n y a eu tant de conciliabules en Europe centrale, que jamais on n'y a tant fait de déclarations, que jamais on n'a tant affirmé dans ces déclarations que la situation générale se trouvait plus claire et que cependant jamais non plus cette situation n'a reposé sur autant d'équivoques. Songez, plutôt. Le roi Carol de Roumanie se rencontre à Prague avec le président Benès. La Petite Entente célèbre une fois de plus son unité. On insiste d'ailleurs sur les bonnes dispositions qui l'animent vis-à-vis de l'Italie. Un courant italophile se dégage très nettement à Bucarest. A Prague également, on se montre très prévenant à l'égard de Rome. Et le lendemain, M. Mussolini assène un vigoureux coup de poing à la Petite Entente en se posant ce qu'il n'avait pas fait depuis des années en défenseur véhément du « révisionnisme hongrois ». Du coup, la Hongrie est transportée d'aise. Le chef de son gouvernement adresse au Duce un télégramme vibrant de gratitude. Le voyage de l'amiral Horthy à Rome se prépare dans l'enthousiasme. Pourtant, il ne semble guère que l'attitude de M. Mussolini à l'égard des revendications hongroises dépasse, en fait, les limites dé la rhétorique diplomatique. Sans doute est-ce pour cela que le discours de Milan a été si bien reçu à Belgrade ? Et déjà l'on déchante à Budapest.

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Le comte Ciano se rend à Berlin. Il scelle avec le chancelier Hitler et ses lieutenants un étroit accord germano-italien. Il semble que l'amitié entre les deux dictatures soit parvenue au pinacle. Mais dès la semaine suivante, ou presque, reprenant son jeu de bascule, M. Mussolini reçoit le chef du parti légitimiste autrichien et il lui confie qu'il est partisan de la restauration monarchiste austro-hongroise, dont Berlin ne veut, paraît-il, à aucun prix. Des gens bien informés prétendent même en dépit des démentis officiels que ce projet de restauration est beaucoup plus poussé qu'on ne le croit. Il s'accompagnerait, dans l'esprit du Duce, d'un étroit accord économique avec la Tchécoslovaquie et LE PRIX NOBEL

DE LITTERATURE

L'écrivain américain Eugène O'Neill à qm vient d'être attribué le prix Nobel de littérature.

SUITE DE LA PREMIERE PAGE ACADÉMISME

On se rappelle le dialogue que Baudelaire eut avec Villemain lors.qu'il alla lui demander sa voix. Le magister toise le poète et lui dit « Il paraît que vous êtes un écrivain original. Or, moi, Monsieur, je ne suis pas original. » Et Baudelaire de répondre doucement « Monsieur, qu'en savez-vous ? » Eh bien, j'ai eu grande envie, un jour, d'employer la réplique à rebours, au cours d'une conversation littéraire avec un confrère. Après m'avoir exposé des vues critiques très tranchées, il parla voyages. Aller en Italie ne le tentait pas du tout, et connaître Rome était, à son avis, absolument inutile. Pourtant il témoignait une curiosité par.ticulière pour la petite ville de SanMarin, vous savez, cette enclave géographique qui n'a aucune raison d'être. Oui, c'était un endroit qui l'inspirait, où il aimerait à travailler. Quant à la Grèce, peut-être s'y rendrait-il un jour, mais à l'intérieur du pays, sans s'arrêter à Athènes et sans, bien entendu, re-

DEMAIN dans le FIGARO LITTERAIRE Souvenirs- de la jeunesse de Jacques de Lacretelle Par PAUL BRAOH

A Vêvêché da Mans, le jourMonseigneur devient Immortel Par PAUL, LESOURD

L'AMIRAL LACAZE, MINISTRE DE LA MARINE DE 1917

Par A. THOMA2I

se couronnerait d'un mariage royal.

En attendant, le comte Ciano est à Vienne. Il s'emploie brillamment à resserrer les liens qui unissent déjà l'Italie à l'Autriche et à la Hongrie. Sur le plan économique, on ne voit guère ce que l'Italie pourrait faire de plus pour ses alliés danubiens, car elle leur sacrifie déjà beaucoup. La visite du ministre italien à Vienne n'a aucune portée économique. Elle n'a qu'une portée politique. Elle tend à prouver que l'accord austro-allemand du 11 juillet n'a nullement constitué un succès pour l'Allemagne, que l'Italie n'admet pas plus aujourd'hui qu'hier la v hitlérisation » de l'Autriche et qu'elle est résolue à défendre à Vienne ses positions avancées. Une telle attitude répond aux vœux des dirigeants autrichiens qui n'entendent pas se laisser accaparer par le IIP Reich. Beaucoup d'Autrichiens sont d'ailleurs déçus par les résultats pratiques de l'accord du 11 juillet. Celui-ci n'a pas amené autant de touristes allemands ni, surtout, autant de commandes qu'on l'espérait. L'Autriche se rend compte que le IIP Reich en dépit de son alléchante propagande par T.S.F. est bel et bien un pays ruiné. Et l'Allemagne ne participe pas aux conversations tripartites de Vienne.

Comment suivre alors, sans être essoufflé, cette valse tourbillonnante qui se poursuit au long du beau Danube bleu ?. Qui croire? Que croire? L'Italie soutient-elle le « revisionnisme » hongrois ou cherche-t-elle à se gagner l'amitié yougoslave? Veutelle conjuguer sa politique avec celle de Berlin, ou combattre l'emprise allemande en Autriche ? Bien malin qui s'y reconnaît dans ce dédale de visites, de toasts, de communiqués qui se contredisent les uns les autres.

Et pourtant, la vérité est sans doute assez simple. Car, sous la mobilité superficielle, les positions permanentes ne changent pas. «Vous savez bien qu'il ne se passe jamais rien », répondait I Philippe Berthelot aux importuns qui 1 accablaient de questions. Il y avait beaucoup de sagesse dans cette boutade. On ne déplace ni le cours des fleuves, ni le cours de l'Histoire. C'est ainsi que, même en jouant au plus fin, rien ne fera que la question d'Autriche ne subsiste pas entre-l'Al- 1 lemagne et l'Italie et qu'elle ne l constitue pas entre les deux pays un perpétuel sujet de frictions, ou, dans l'hypothèse la plus favorable, d'équivoques. Rien ne fera non plus que l'Italie puisse à la fois agiter le « revisionnisme » hongrois et se concilier tel ou tel Etat de la Petite Entente. Tout cela, malgré tout, reste incohérent. Le seul lien capable de cimenter ces positions contradictoires, c'est nous qui l'offrons avec nos étouderies: le front commun contre le communisme. Répétons-le. Une seule politique était capable d'assurer vraiment, sans équivoque, la stabilité de l'Europe centrale et d'y faire renaître la prospérité économique c'était l'accord étroit de la France et de l'Italie pour garantir l'indépendance de l'Autriche dogme qui doit rester intangible en Europe et, grâce à cet accord, le rapprochement si désirable de l'Italie et de la Petite Entente. Une telle politique serait d'ailleurs encore réalisable. A la condition que la France se retrouvât. Wladimir d'Ormesson.

garder le Parthénon. Et comme il me voyait sourire, il reprit « Que voulez-vous, je ne suis pas académique. » ̃•̃•

Monsieur, qu'en savez-vous ? Je souriais précisément parce que je voyais se dessiner devant moi l'académisme du néant.

Jacques de Lacretelle,

de l'Académie française.

M. Ch. Spinasse expose par sans fil Faction économique

du gouvernement

II menace les industriels

qui résisteraient

Le ministre de l'Economie nationale, M. Spinasse, a exposé hier par T.S.F. les mesures prises par le gouvernement pour ramener l'activité nationale. « Elles n'ont pu porter ent-^e tous leurs fruits », reconnaît-il. Ma»" il est optimiste. Quelques « puissants u dustriels » veulent résister. « La puissance publique fera triompher la volonté nationale », déclare le ministre.

APRÈS LA CONFÉRENCE ITALO-AUSTRO-HONGROISE

A Rome on est très satisfait des entretiens de Vienne

(De notre correspondant particulier, 1 par téléphone.)

Rome, 12 novembre. On se montre, I ce soir, extrêmement satisfait du nou- veau précédent diplomatique créé par la reconnaissance austro hongroise de l'empire italien d'Ethiopie. D'ores et déjà, on annonce que, comme contrepartie à ce geste sympathiquement apprécié, les avantages économiques prévus aux protocoles,de Rome seront étendus aux relations commerciales des deux petits Etats avec les colonies d'Afrique Orientale.

De même que l'Allemagne, l'Autriche et la Hongrie auront donc en Abyssine une situation privilégiée correspondant à leur priorité dans l'adhésion juridique à la thèse du fait accompli.

LA DEFENSE

CONTRE LA TUBERCULOSE

f ~É1£~ ~ï~l~.ia~a, F;qW 6

Le 1" décembre s'ouvrira, dans toute la France et dans les colonies, la dixième campagne nationale du timbre antituberculeux. Voici la vignette du timbre qui sera mis en vente. Elle est due au maître Abel Faivre.

M. Winston Churchill critique les mesures prises par l'Angleterre en matière de détense nationale

Londres, 12 novembre. Au eouns du 1 débat parlementaire d'aujourd'hui sur l'adresse en réponse au discours du trône, M. Winston Churchill, ancien ministre, a vivement reproché au gouvernement de n'avoir pas pris les mesures convenables pour activer le plus possible la mise -en application du programme de réarmement de la Grande-Bretagne, et il a demandé la nomination d'un comité parlementaire qui serait chargé de faire une enquête à ce sujet.

L'orateur souligna tout d'abord qu'il était à peu près certain que, durant l'année 1937, l'armée allemande deviendrait beaucoup plus forte que l'armée française et plus efficace qu'elle ne l'est actuellement, et que, par ailleurs, il apparaît que les forces aériennes allemandes seront dans les années à venir nettement supérieures à celles de la Grande-Bretagne.

« Les mesures prises actuellement par le gouvernement en. matière de défense nationale, dit M. Winston Churchill, ne MALGRE LA TEMPETE

LE ROI EDOUARD VIII INSPECTE LA FLOTTE METROPOLITAINE

Londres, 12 novembre. Le roi Edouard VIII a commencé ce matin à Portland son inspection de la flotte métropolitaine.

U était accompagné de l'amiral Sir Roger Backhouse, commandant en chef, de Sir Samuel Hoare, premier lord de l'Amirauté, de l'amiral de la flotte, Sir Erule Chatfield, premier lord de la mer. Une violente tempête sévissait dans la baie de Portland la vitesse du vent atteignait par moments plus de 120 kilomètres à l'heure. Plusieurs rues de la ville ont été inondées, ainsi que la gare maritime et les docks où la voiture du souverain faillit rester en panne, l'eau dépassant les moyeux de son automobile.

Durant la nuit, la tempête était si violente que plusieurs contre-torpilleurs qui devaient être inspectés par le souverain durent momentanément quitter le port de Portland pour chercher refuge dans la baie de Weymouth.

Malgré le gros temps, le roi a suivi le programme strictement tracé relativement à la revue navale.

L'inspection se poursuivra cet aprèsmidi et demain.

LA TEMPETE SUR LES COTES FRANÇAISES

Depuis plusieurs jours le vent souffle en tempête sur l'Europe. En France, nos côtes n'ont pas été épargnées et, en maints endroits, on signale des ravages importants. Voici, à Boulogne-sur-Mer, la voie du 1. tramway de Wimereux complètement envahie par les eaux.

Le groupe itcào-ausbto-hongrois ne reconnaît pas la Petite-Entente. A, ¡

En ce qui concerne les relations économiques avec d'autres pays de l'Europe centrale, les milieux po.litiques romains continuent à les proclamer extrêmement souhaitables. Ils rappellent à cet égard que le groupement danubien auquel préside l'Italie est tout le contraire d'un bloc fermé et que son extension a été prévue dans les actes mêmes qui ont présidé à sa formation. Toutefois, on pose en principe dans les sphères responsables, que Rome et hostiles au systèmes des blocs, ne traises alliés, justement parce qu'ils sont teront jamais avec la Petite Entente considérée comme unité politique. Les nouveaux accords, s'ils se réalisent, seront conclus séparément avec chacun des pays voisins, compte tenu de leur situation géographique et de leurs intérêts économiques particuliers.

L'Italie refuse en somme de reconnaître, même sous une forme indirecte, les tenants du système de sécurité collective dans le bassin du Danube. Le réarmement de la Hongrie et les embarras italiens Le gouvernement italien, parait un peu préoccupé aujourd'hui des conséquences possibles d'une proclamation officielle du réarmement magyar à laquelle il va sans doute s'associer' demain.

L'organe officieux du palais Chigi, le Giornale d'Italia, énumère ce soir les différents actes internationaux d'après guerre dont les clauses militaires ont été annulées sans créer de difficultés européennes. Il cite le^réarniement allemand malgré Versailles, le réarmement autrichien malgré Trianon, la remilitarisation des Détroits contrairement aux stipulations de Lausanne. Il conclut que tout acte de représailles contre l'affranchissement militaire de la Hongrie serait injuste et mal .fondé. Il envisage notamment à cet égard une dénonciation possible par les Etats de la Petite Entente des clauses de protection des minorités magyares, ce qui serait en contraste, écrit-il, « avec le mouvement général en faveur de la paix et de l'apaisement politique dans toute l'Europe ».

Il est facile de discerner sous ces considérations certaines inquiétudes de la

AUX COMMUNES

répondent pas du tout à la situation du moment.

» Je ne prétends pas un seul instant que l'Allemagne ait l'intention d'attaquer la France ou la Grande-Bretagne, mais nul ne peut ignorer maintenant que l'Allemagne a dépensé en deux ans 800 millions de livres sterling en préparatifs t militaires. » J'hésite à me livrer à une prophétie quelconque. Je ne veux pas provoquer la panique ou le désespoir, mais tout le monde doit reconnaître que le, gouvernement anglais n'a pas pris les mesures qui convenaient pour accélérer son programme de réarmement. » La marine britannique est et continuera à être incomparablement la plus forte en Europe.

» Certes, l'armée française sera, pour plusieurs mois encore, supérieure en expérience et aussi puissante en effectifs que l'armée allemande.

» Sans me hasarder à prédire quoi que ce soit, il me semble que si les démocraties de l'Europe occidentale coopèrent étroitement entre elles elles seront relativement en sécurité pour un certain temps.

» Mais en sera-t-il toujours ainsi l demande M. Winston Churchill. Je ne le crois pas. »

« Le pays tout entier

est décidé, assure M. Baldwin, à poursuivre son effort »

Le premier ministre, M. Stanley Baldwin, déclara au nom du gouvernement que, par suite du développement de l'arme aérienne moderne, les problèmes relatifs à la défense étaient devenus extrêmement compliqués. --onvaineu,

« Je suis plus que jamais convaincu, dit-il, que la Grande-Bretagne devrait, en premier lieu, faire tous les efforts possibles, soit par la voie diplomatique, soit par l'orientation de sa politique étrangère, soit par tout autre moyen, pour s'assurer le maintien de la paix en Europe et, en second lieu, devrait être prête dans le cas où la paix serait rompue. »

Le premier ministre reste convaincu qu'en dépit des divergences de vues concernant l'application du programme de réarmement, le pays tout entier est bien décidé à poursuivre jusqu au bout l'exécution de son programme, afin de pouvoir faire face, le cas échéant, a tout danger qui pourrait se présenter. Il ne saurait y avoir de paix en Eu- rope, dit en conclusion M. Baldwin, aussi longtemps que tous les pays étrangers n'auront pas la certitude que nous sommes prêts à la guerre.

diplomatie romaine et l'embarras qui résulte de la position équivoque prise par l'Italie entre le maintien du statu quo et la porte ouverte au revisionnisme.

M.-R. Angles.

LE 18 NOVEMBRE AU GRAND CONSEIL FASCISTE.

:M. Mussolini commentera les accords de Berlin

et de Vienne

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 12 novembre. C'est mercredi prochain 18 novembre que se réunira le grand conseil fasciste, organe suprême à la fois consultatif et délibératif du régime où siègent toutes les personnalités dirigeantes du parti.

On fait savoir officieusement, que cette session revêtira une importance particulière du fait des circonstances intérieures et extérieures dans lesquelles elle se déroulera.

M. Mussolini'y fera, au sujet de la situation internationale, un grand exposé au cours duquel il précisera la nouvelle position italienne en Europe centrale et occidentale. Il commentera les accords récemment conclus à Berlin et à Vienne et adressera sans doute à l'Angleterre un nouvel appel en faveur d'un accord méditerranéen.

On dit aussi que le Conseil passera en revue les résultats de la politique militaire italienne, particulièrement au point de vue de la préparation de la jeunesse. Il rendrait publics les résultats éclatants déjà obtenus en ce qui concerne la défense nationale par l'entraînement intensif auquel sont soumis depuis deux ans les citoyens de tous les âges et de toutes les classes.

Le titre de Duce d'Italia

serait officiellement

conféré à M. Mussolini

II est enfin possible que le Conseil s'occupe de la réforme constitutionnelle dont on a déjà souvent parlé. La Chambre des députés ferait place à une assemblée corporative unique et le titre de Duce d'Italia serait officiellement conféré à M. Mussolini avec des prérogatives qui dépasseraient celles d'un chef de gouvernement. M.-R. A.

La déclaration de M. Boldwin fut lon- guement acclamée.

L'amendement libéral à l'adresse en réponse au discours du Trône fut ensuite mis au vote et rejeté par 337 voix contre 131, et l'adresse fut votée sans scrutin.

LE CASQUE DES AGENTS

Les agents de police parisiens viennent d'être dotés d'un casque qu'ils utiliseront en cas de troubles graves. GRANDE MANIFESTATION ANTIREVISIONNISTE

EN ROUMANIE

Bucarest, 12 novembre. Le gouvernement et le parti libéral au pouvoir ont tenu aujourd'hui à Oradea-Mare, près de la frontière, une grande manifestation antirévisionniste, au cours de laquelle les ministres, MM. Nistor, Lapedatu, Inculetz et Valer Popp, ainsi que M. Bratiano, chef du parti, ont pris la parole.

Actualités internationales ALLEMAGNE. Le gouvernement du Reich a chargé l'ambassadeur d'Allemagne à Moscou de protester auprès du gouvernement soviétique contre l'arrestation récente de citoyens allemands à Moscou.

IRAK. Le général Sidkg bey, a démenti qu'il ait l'intention d'établir une dictature en Irak.

POLOGNE. Quarante-neuf Allemands, dont huit femmes, accusés d'action dirigée contre la sécurité de l'Etat polonais, comparaissent devant le tribunal de Tarnowskiegori, en Haute-Silésie.

La défense aérienne

du Nord de la France Une conférence s'est tenue hier, à la mairie de Lille, sous la présidence de M. Salengro, en présence de M. Cot et de ses collaborateurs.

Il fut d'abord entendu que l'aérodrome de Ronchin demeurerait un centre pour l'aviation de tourisme. Les travaux de l'aéroport des quatre villes Armentières, Lille, Roubaix, Tourcoing, seront, d'autre part ,entrepris et menés de telle sorte que leur achèvement est dès maintenant prévu pour le printemps de 1938. La dépense atteindra 24 millions et sera répartie ainsi Etat. 12 millions département, 5 millions autres collectivités, 7 millions.

Répondant à une intervention de M. Salengro, le ministre de l'air a déclaré que toutes mesures sont dès maintenant prises en vue de protéger le Nord contre une attaque aérienne.

DU HAUT DE CETTE BOUTEILLE UN SIÈCLE DE RENOMMÉE VOUS

Il CONTEMPLE!

LA C. G. T. DEVIENT-ELLE UN PARAVENT DU PARTI COMMUNISTE l (1)

900.000 SYNDIQUES sont "CONTROLES" par les communistes dans la région parisienne Par MICHEL-P. M A. M E L, E T.

Chaque industrie se forme, sur le plan national, en une Fédération dont les secrétaires siègent à Paris, à la C.G.T. Les services du 211, rue Lafayette représentent donc le sommet de la pyramide syndicale, le « cerveau central », avons-nous dit. Mais les décisions importantes se prennent souvent à la base et, plus naturellement encore, au sein des unions régionales, siégeant dans les Bourses du Travail. Le bureau de chaque fédération est un organisme centralisateur et de contrôle. Il suit ses troupes plus qu'il ne les précède.

Recensement

des forces communistes

Cependant la composition de chacun de ces bureaux de Fédération donne une indication assez précise sur la force des communistes dans le pays. Parmi les grandes fédérations d'industrie, voici celles à obédience communiste Fédération des métaux (la plus puissante 70.000 adhérents) Fédération du bâtiment (400.000 adhérents) Fédération des produits chimiques, Fédération des cheminots (260.000 adhérents); Fédération de ta verrerie.

Il faut ajouter à cette liste le syndicat de la batellerie (50.000 adhérents environ) qui constitue une enclave communiste dans la Fédération des ports et docks.

Les grandes Fédérations indépendantes intéressent le sous-sol, les Fonctionnaires, tes Transports routiers, tes Employés, l'Habillement, les Ports et Docks.

La Fédération du Textile est « douteuse ». Celle de l'Alimentation, en principe indépendante, est, en fait, sous l'influence communiste.

Mais nous avons vu comment, dans les syndicats où ils sont minoritaires, les communistes entendent conquérir la majorité ou, tout au moins, exercer un contrôle et une pression sur les décisions à prendre.

Dans la région parisienne Il faut entrer à la Bourse du Travail, rue du Château-d'Eau, écouter le piétinement continu qui roule, d'étage en étage, par la cage de l'escalier, comme un grondement d'orage; il faut pénétrer dans les bureaux de l'Union des syndicats de la région parisienne où règne une animation de ruche pour se faire une idée de la puissance syndicale.

Deux hommes, deux communistes, mènent le jeu MM. Hénaff et Raynaud. Les 900.000 syndiqués de la région parisienne, dont 240.000 dans la

Le mauvais temps

en Angleterre et en Belgique

r l1li

Une passagère de l'Europe est grièvement blessée

La tempête qui sévit depuis hier soir sur les côtes d'Angleterre n'a pas diminué d'intensité et le vent souffle à la vitesse de 100 km. à l'heure. Le service par ferry-boat a dû être arrêté entre Douvres et Dunkerque.

Dans le sud de l'Angleterre, de nombreuses routes sont devenues impraticables et les services routiers sont désorganisés. I

A Cherbourg, une passagère de l'Europa, la comtesse Harriett Lehndoref, qui avait été projetée sur le pont du paquebot, pendant un violent coup de roulis, a été débarquée et transportée dans une clinique où son état a été reconnu grave.

A Brest, le paquebot Kerguelen, des Chargeurs Réunis, a heurté le baliseur Georges-de-Joly, dans la coque duquel une voie d'eau s'est déclarée.

Un message de détresse du vapeur grec Paneromeni a été capté à Brest. Les remorqueurs de sauvetage ont immédiatement appareillé.

Dix-sept blessés

à bord du « Mongolia »

Londres, 12 novembre. La tempête continue de sévir sur les côtes d'Angleterre avec une violence croissante. Le paquebot Mongolia, qui. est arrivé aujourd'hui à Plymouth, venant d'Australie, a été sérieusement endommagé à son entrée dans la Manche et dix-sept passagers et membres de l'équipage ont été blessés, dont quatre grièvement. Des digues se rompent

en Belgique

Bruxelles, 12 novembre, Des digues ayant cédé entre l'Escaut et la Dunne, des polders ont été inondés à Waesmunter. Le roi Léopold s'est rendu sur les lieux.

métallurgie, 150.000 dans l'alimentation, exécutent sans le savoir, souvent, leurs mots d'ordre, c'est-à-dire, en définitive, les mots d'ordre du parti communiste.

J'ai vu M. Hénaff lors des grèves de juin. Il suffisait à lui seul à mille besognes.

Ce dynamisme est le seul secret de sa puissance. Derrière lui, les militants communistes des cellules mettent le même entrain dans l'accomplissement des tâches plus obscures. Du manœuvre de « chez Renault » à M. Hénaff lui-même, les communistes font la chaîne.

Et c'est là que réside la véritable force des communistes 4.000 militants communistes aux usines Rernault, sur 30.000 syndiqués Par le jeu des cellules, par le noyautage continuel et la valeur de l'action personnelle de ces militants, cette grande usine est « contrôlée par les communistes.

Maîtres de la Bourse du Travail, ils peuvent opérer une pression très forte sur la vie économique de Paris et de la région, sur le bureau même de la C.G.T., sur les congrès nationaux de telle ou telle fédération.

Ils connaissent leurs « capacités > et ne les dissimulent pas. Un délégué du bâtiment s'écriait l'autre jour Nous déclencherons la grève quand nous le jugerons bon ». Il précisa même « Quand la poire sera mûre. » Et il ajouta « Maintenant c'est nous qui choisissons le jour J et l'heure H. »

Conclusion

En face de cette action syndicale asservie aux directives d'un parti politique et lequel s'ébauche une action qui revendique l'indépendance du syndicalisme. Soulignons-le sur le plan révolutionnaire peu de chose les sépare. Confédérés et unitaires veulent la suppression du salariat, la fin du régime capitaliste. Seul un goût authentique de la liberté semble être l'apanage des premiers.

L'affirmation du Père Laurent « Les communistes sont les maîtres de la C.G.T. » se trouve ainsi vérifiée par notre enquête. Vérifiée et précisée Ils ne sont pas numériquement les maîtres, mais sont les animateurs. Les 300.000 militants du parti communiste français ne peuvent, en effet, prétendie au « contrôle » des 5.000.000 de syndiqués cégétistes, que dans la mesure où on leur en laisse complaisamment ou par faiblesse, le loisir. Michel-P. Hamelet.

(1) Voir le Figaro des 9, 11 et 12 novembre.

Dix nouvelles inculpations dans l'affaire des grenades clandestines de Lyon

Lyon, 12 novembre. M. Pinguely, juge d'instruction, a procédé à de nouvelles inculpations. Dix industriels lyon.nais MM. Vinay, Petermann, Gautheron, Prudhomme, Delage, Meunier, Walkusson, Riffat, Buttet et Ponce, convoqués par lui, ont, après un long interrogatoire, été priés de se tenir à la disposition de la justice.

Le nombre des inculpations, qui s'élève actuellement à vingt-cinq, serait, si l'on en croit certaines rumeurs, très prochainement augmenté.

GRAVE COLLISION

Quatre morts, deux blessés

La Rochelle, 12 novembre. Ce soir, à Aigrefeuille, une collision s'est produite entre un autocar allant à SaintJean-d'Angély et une automobile pilotée par M. Landron, industriel à Surgères, dans laquelle avaient pris place Mme Landron, Mme Giraudon, femme d'un médecin de Surgères, et son fils, âgé de six ans.

M. Landron et Mme Giraudon ont été tués sur le coup. Mme Landron a succombé à l'hôpital de La Rochelle. Le*petit Giraudon est blessé à la tête. Une voyageuse de l'autocar a été tuée sur le coup. Le chauffeur est grièvement blessé.

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APRÈS MODIFICATIONS PAR LE SÉNAT I LE PROJET DE LOI

SUR LES FINANCES LOCALES est définitivement adopté

V Au Sénat

Le Sénat en a terminé avec la loi sur les finances départementales et communales. Sans entrer dans le détail de la discussion, bornons-nous à indiquer les principales modifications apportées nu projet.

L'article 2 ouvrait aux communes un crédit minimum de 350 millions, disait la Chambre le Sénat spécifle que ce chiffre sera un maximum.

L'article 4 est disjoint n autorisait la Ville de Paris à majorer le taux des propriétés bâties et non bâties. L'article 11 est également disjoint il mettait à la charge de l'Etat diverses prestations fournies aux sociétés de secours mutuels.

De même est disjoint l'article 12, donnant une affectation aux taxes perçues sur les compagnies d'assurances. La loi de finances donne une affectation à ces taxes. Question de principe sur laquelle la Haute Assemblée ne veut pas transiger. On trouve un accommodement sous la forme d'un crédit spécial ouvert aux communes.

Enfin, les derniers articles sont adoptés avec des modifications de forme. La séance est suspendue tandis que le projet s'en retourne à la Chambre. 2° A la Chambre

C'est à 20 heures, après deux séances infructueuses, que la troisième, annoncée pour 18 h. 30, est reprise. Le rapporteur, M. Masteau, expose que le Sénat a ratifié sur trois points le texte de la Chambre.

D'abord, à l'article 2, qui prévoit une contribution supplémentaire de l'Etat de 350 millions pour les dépenses d'assistance, le Sénat a divisé la. somme en deux fractions 335 millions d'une part,

LA COMMISSION DE L'ARMÉE se montre soucieuse de conjurer une nouvelle invasion de la France

On a procédé hier, à la commission de ( _J'arraée de la Chambre, à un échange d'impressions sur les déclarations faites, l'autre semaine, par M. Daladier.

Le quorum n'étant pas atteint, le débat fut renvoyé à la prochaine séance. La commission aura alors à statuer sur trois tnotions

La première, soutenue par le socialiste Lazurick, préconisera une organisation de l'armée conforme à la conception jau•résienne de la « nation armée » et, comme première conséquence, la réduction du temps de service.

D'autre part, MM. de Polignac, Quenette, Fernand-Laurent et des Isnards ont déposé l'ordre du jour suivant La commission de l'armée, prenant acte des déclarations faites par M. le ministre de la Défense nationale, à la séance du 4 novembre dernier, lui expri- me son entière satisfaction pour l'effort accompli à ce jour en ce qui concerne Ja défense nationale. Elle lui demànded'assurer au maximum la défense de. nos frontières. Elle lui demande, en outre, d'envisager, en accord avec la défense de nos frontières, tous les moyens susceptibles d'éviter qu'un conflit futur se développe sur notre sol, lui faisant confiance pour assurer le respect de la discipline

INFORMATIONS POLITIQUES

Une lettre des communistes aux socialistes, à propos des affaires d'Espagne

Le secrêtariat.du parti communiste a t adressé hier à la C.A.P. du parti socialiste une lettre où il rappelle que le récent Conseil national de ce parti a déclaré faire siennes les: résolutions de l'Internationale ouvrière socialiste et de la Fédération socialiste internationale, en ce qui concerne les affaires a cspagne.

Persuadés, disent-ils, que M. Léon Blum « n'a pas manqué de tirer de cette résolution les conclusions pratiques qui s'imposent», les communistes demandent quelles démarches ont été- entre- prises par le gouvernement de M. Blum, «initiateur de la politique dite de neutralité auprès des divers Etats, en vue de rétablir la liberté de commerce avec l'Espagne républicaine »'. `

Dès à présent, les communistes demandent que nos frontières soient ouvertes à tous les volontaires français et étrangers qui veulent se rendre en Espagne et pour qu'une action commune avec la C.'G. Ti empêche le ravitaillement des rebelles.

Désirant aller vite, les communistes demandent aux socialistes de tenir avec eux une réunion dès aujourd'hui. Ils voudraient aussi que leurs propositions fussent ratifiées solennellement dans une grande soirée commémorative. Les radicaux restent hostiles à toute intervention

Le bureau.du comité exécutif radical a tenu hier sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Daladier. Le communiqué publié à l'issue de la séance dit Les membres du bureau ont procédé à un échange de vues sur l'attitude du parti radical en face de celle du parti communiste. Ils ont été unanimes se déclarer adversaires à toute politique d'intervention en Espagne et ils ont été d'accord pour donner leur entière confiance au gouvernement pour sa politique extérieure..

Le Sénat et la politique

extérieure* j

La commission sénatorîilc des affaires étrangères a tenu hier une séance concernant la situation européenne et la politique extérieure de la France en face de cette situation. M. Henry Béren- ger, président de la commission, a donné à ses collègues connaissance d'un projet du questionnaire détaillé qu'il avait 1 fait parvenir au ministre des affaires étrangères sur sa demande. 'I.

Ce projet a été approuvé à l'unanimité. Aujourd'hui M. Yvon Delbos sera

entendu.

La commission a nommé M. Le Troe<mer rapporteur de la proposition de résolution de M. Henry Haye tendant a dénoncer ou tout au moins à « reconsidérer » te pacte franco-soviétique. Le président a soumis à la commission de l'enseignement quelques dqcuments visant la loi et les décrets récents sur les mises à la retraite des :iecnctionnaire8..

puis 15 millions pour les départements recouvrés. Il a surtout modifié les conditions de répartition ou intervient un jeu de barèmes fort compliqué. La commission d'administration générale propose que les 335 millions soient répartis selon les barèmes en vigueur avant le décret dn 31 octobre 1935, 15 millions restant acquis aux départements recouvrés.

A l'article 12 (allocation spéciale pour le service de défense contre l'incendie), le Sénat ouvre un crédit dans la limite des taxes perçues sur les compagnies d'assurances, mais qui ne pourra dépasser 10 millions.

La commission voudrait que le crédit correspondit seulement au produit de la taxe perçue dans le pénultième exercice.

Enfin, une modification de forme est apportée à l'article 18, afin d'appliquer la loi aux seules colonies où existe l'organisation municipale.

M. Sellier, ministre de la santé publique, appuyé -par M. Vincent Auriol, demande à la Chambre d'adopter le texte du Sénat, car celui de la commission serait, dit-il, inapplicable. La Chambre écoute le gouvernement et adopte le texte du Sénat.

M. Vincent Auriol reprend aussi le texte du Sénat à l'article 12, qui est adopté, la divergence de vues de la commission n'étant que de doctrine. Adopté enfin l'article 18. et l'ensemble est ratifié à l'unanimité.

Séance aujourd'hui, à 15 h. 30.

3° Au Sénat

Le Sénat, réuni à 10 heures, n'a eu qu'à entériner le projet revenu de la Chambre. Il s'est ajourné ensuite au 27 novembre.

absolue et pour en bannir la politique sous toutes ses formes. »

M. Frot, de son côté, proposera mercredi un ordre du jour pareil, mais ne comportant pas d'allusion à la politique dans l'armée.

La soviétisation de l'armée Au cours de l'échange de vues d'hier, les communistes ont remporté un vif succès de curiosité, en suggérant° que les syndicats ouvriers fussent admis à participer aux travaux du Conseil supérieur de la Défense nationale 2° que les organisations ouvrières fussent chargées de l'éducation pré-militaire des jeunes gens, lorsqu'une prochaine loi l'aura rendue obligatoire 3° que l'organisation des foyers du soldat fût confiée à des cercles ouvriers. M. Fernand-Laurent, soulignant la nouveauté de ces propositions, demanda au président de la: commission, d'en saisir au pluSjtôt; le ministre de là Défense nationale et de recueillir son avis, _t M. Daladier a fait savoir, dans la soirée, qu'il viendrai aujourd'hui devant la commission de l'armée et lui demanIderait le vote d'un ordre du jour de confiance.

Le règlement des dettes commerciales

Au cours de sa séance d'hier, la commission du commerce de la Chambre a décidé d'attirer l'attention du gouvernement sur l'urgence des dispositions & prendre, non seulement pour proroger la loi du' 21 août 1936 tendant à accorder des délais aux commerçants, industriels et artisans, mais encore pour aménager, par un texte d'ensemble et définitif 'le règlement des dettes commerciales (fonds de commerce, loyers commerciaux, prêts hypothécaires, etc.) Le Fisc et la Famille

Le groupe de la Famille, qui compte à la Chambre 291 membres, a examiné le projet de réforme fiscale et a constaté avec regret que, contrairement aux promesses du gouvernement. et contrairement aux indications de l'exposé des motifs, la fiscalité nouvelle serait plus dure ef plus injuste encore pour les familles nombreuses. Le groupe a donc arrêté le principe de plusieurs amendements qui seront déposés en son nom devant la commission des finances.

Une session spéciale

du conseil général

Le conseil- général de la Seine est convoqué en session spéciale, le 18 novembre prochain, à l'effet de délibérer sur deux mémoires préfectoraux relatifs à l'exploitation de la S. T. C. R. P. et à l'aménagement des transports en commun en vue de leur coordination. M. Paul Faure

ne sera pas candidat

On sait que la Fédération socialiste S. F. I. 0. de l'Allier a proposé, il y a quelques semaines, à M. Paul Faure, d'être son candidat à l'élection partielle qui doit avoir lieu en remplacement de ̃fa. Barbier, député S. F. l. 0.. démissionnaire.

Nous croyons savoip que M. Paul Faure se proposerait de décliner cette offre de candidature.

Deux élections municipales auront lieu après-demain à Paris

Après-demain dimanche, 15 novembre, ont lieu à Paris deux élections municipales.

Dans le quartier de la place Vendôme CI" arrondissement), il s'agit de remplacer M. A. Lefébure, décédé. Il n'y a pas moins de dix-neuf candidats, parmi lesquels on peut citer MM. Taittinger, député de Paris, U.R.N.S.; Villette, rép. ind. Chédeville, act. minist. et nation. Levée, ancien conseiller municipal, rép. ind. de Condé, rép. ind. un. naU etc. Dans le quartier Saint-Ambroise (XVe arr.), le siège qui était occupé par M. A. Lallement, décédé au mois de juillet dernier, est brigué par 25 candidats, parmi lesquels MM. P.-A. Clavaud, rép. de g. Duriez, Fédérât, rép. Péricaud, rép. .ind. Guyot, rép. Rivière, All. dém. Besset, ancien député, soc. ind. Gardette, corn. Vernon, rad. soc. Farbmann, S.F.I.O, etc.

UNE NOUVELLE VAGUE DE CONFLITS SOCIAUX ? MENACE DE GRÈVE GÉNÉRALE DANS L'ALIMENTATION. Le mouvement affecterait 150.000 travailleurs dans la. région parisienne

Depuis le 24 octobre, les ouvriers des Comptoirs Français à Pantin sont en grève. Jusque ce jour, aucune solution n'a pu être apportée au conflit, malgré les efforts de la commission départementale de conciliation. Une certaine nervosité commence à se faire sentir dans la corporation et il ne serait pas impossible qu'une grève générale de l'alimentation fût la conséquence de la seule grève des Comptoirs Français. Les Comptoirs Français, dont les entrepôts sont à Pantin, sont une organisation de vente d'alimentation à succursales multiples et peuvent être comparés aux diverses sociétés coopératives qui ont pris une grande importance en province et dans la banlieue parisienne. L'immobilisation des dépôts d'une telle entreprise ne va pas sans gêner le ravitaillement des magasins de détail qui sont tenus .par des gérants. Ces gérants se plaignent également ils prétendent que les lois sociales ne leur sont pas appliquées et ils manifestent leur mécontentement par des menaces de grève. Naturellement, les entreprises similaires s'agitent. Les employés de la maison Félix Potin ont tenu une réunion à la Bourse du travail ils ont écouté les orateurs de la Fédération de l'alimentatiori et ils ont manifesté leur intention de se solidariser avec leurs camarades des Comptoirs Français. Pendant ce temps, une délégation des ouvriers des Comptoirs Français, conduite par M. Racamon, secrétaire adjoint de la C.G.T., s'est rendue au ministère du travail, où elle a été reçue par M. Lebas. M. Racamon a montré au ministre combien la prolongation du conflit du Comptoir Français était lourde de conséquence. La nervosité des ouvriers risque de faire déclencher une greve générale de l'alimentation d'un moment à l'autre cette grève aurait des conséquences désastreuses, elle affecterait dans la région parisienne 150.000 travailleurs. Elle aurait en outre une répercussion sur le ravitaillement de la capitale et de sa banlieue.

Cette agitation que l'on sent prête à se déclencher avec un mouvement conjugué des ouvriers du bâtiment et de à métallurgie, semble être le prélude d'une nouvelle vague de conflits sociaux qui pourraient éclater dans les semaines à venir.

P. C.

NOUVELLES DIVERSES'

Les ravisseurs de la jeune fille d'Avignon sont arrêtés

à la suite d'un accident

de voiture

Uu garagiste de Neuves Maisons ayant eu à s'occuper de la réparation d une automobile accidentée à Vilterne dans la nuit de lundi à mardi, fut intrigué parles allures suspectes des occu. pants de là voiture, Il avertit la gendarmerie de Xancy.

L'enquête permit d'établir qu'à la suite de l'accident de Viterne, un Algérien nommé Kacem ben Nadu IsmaU avait été admis a l'hôpital central de Nancy avec des blessures peu graves. Il fut identifié aussitôt comme étant l'un des auteurs de l'enlèvement. .La gendarmerie découvrit dans un hôtel la jeune Maria Serviole, qu'accompagnaient l'Algérien Messaoud ben Salai» et la femme Suzanne Krobb. La jeune fille a été confiée aux sœurs de l'hospice de Saint-Stanislas. Messaoud ben Salah et Suzanne Krobb nient le rapt. Ils ont déclaré que la jeune fille les avait suivis de son plein gré et avec le consentement de sa mère.

Un avion polonais s'écrase au sol Quatre morts

Varsovie, 12 novembre? Un avion militaire qui faisait ses essais s'est brisé sur le sol à Raszin, près de Varsovie. Les occupants deux ingénieurs |nintaires polonais et deux officiers roumains ont été tués.

L'accident de Roccagorga a fait vingt morts

Rome, 12 novembre. Le nombre des victimes de l'accident d'aviation qui s'est produit à Roccagorga s'élève à 20. L'avion, alors qu'il volait à 3.000 mètres d'altitude, a été surpris par une tempête de neige.

Les quatre hommes qui étaient restés à bord ont trouvé la mort. L'appareil est tombé sur un groupe de trois maisons. Ce n'est qu'au moment où toute

GAZETTE DES TRIBUNAUX Les dangers de la procédure A la simplicité du tribunal correctionnel, André Juge et Louis Danet, deux malfaiteurs, préférèrent la solennité de la Cour d'assises Ils soulevèrent donc l'incompétence de la juridiction correctionnelle, et la Chambre e des mises en accusation les renvoya devant les jurés parisiens.

Ces deux malfaiteurs, qui opéraient avec la complicité d'un troisième, nommé Alès, avaient formé le dessein de dévaliser un débitant de vins de la porte de Montreuil, M. Bourg. Ils furent interrompus au moment ou ils braquaient un pistolet automatique sur le négociant en train de les servir. Ils tirèrent sur les agents et furent bientôt arrêtés.

Pierre Alès, lorsqu'il comparut en correctionnelle, ne souleva point l'incompétence du tribunal. Bien lui en prit, car il se vit infliger une peine légère deux ans de prison. Contre ses deux acolytes, hier, de lourdes peines ont été prononcées quinze ans de travaux forcés et la relégation à Juge dix ans de bagne et dix ans d'interdiction de séjour à Danet. Alès, cité comme témoin, se félicita de s'être modestement contenté de la correctionnelle.

Les responsabilités judiciaires d'un accident d'avion

Angouléme, 12 novembre. Le 13 août dernier, la jeune Colette Loup, seule à bord d'un avion, s'écrasait sur l'aérodrome de Bel-Air.

L'enquête permit d'établir par la suite que M. Clotaire Aupy, 32 ans, entrepreneur de transports à Saint-Michel, n'avait pas pris les précautions nécessaires alors qu'il remettait l'appareil en marche et celui-ci s'était envolé, ayant seulement à bord la jeune passagère. M. Aupy fut donc déclaré responsable de l'accident et se vit, par décision du ministre de l'air, retirer son permis de pilote. Il a comparu aujoujd'hui devant le tribunal correctionnel, p*mr homicide par imprudence, et'a été condamné, après des débats mouvementés, à six. mois de prison avec sursis, cinq cents francs d'amende et 34.534 francs de dommagesintérêts

Les usines Lebaudy-Sommier « sont toujours occupées » L'expertise ordonnée par un récent jugement aux usines Lebaudy-Sommier ayant été exécutée, la direction, aussitôt après le départ des experts, a demandé le départ du piquet de grève qui n'avait pas cessé de se tenir à la porte des usines. Mais tes délégués ouvriers ont refusé. La direction de l'usine a alors publié un communiqué dans lequel elle dit notamment

« Les; établissements Lebaudy-Sommier sont toujours occupés. Contrairement aux engagements pris par les représentants du personnel ouvrier après l'intervention de M. Marx Dormoy, les ouvriers qui assistaient à l'expertise, après avoir confirmé devant les experts leur accord de laisser à la société la libre disposition de l'usine, se sont opposés dès le départ des experts à l'entrée du personnel désigné par la direction, » D'autre part, les délégués ouvriers allèguent le refus de la direction d'établir avec eux une liste du personnel de maîtrise admis à aller et venir sans contrainte dans l'usine.

Les ouvriers du bâtiment qui feront grève aujourd'hui seront considérés comme ayant rompu leur contrat Le groupe patronal des chambres syndicales du bâtiment communique « Le 9 novembre, une délégation ouvrière du comité régional des syndicats ouvriers du bâtiment a, pour la première fois, saisi de la question du conflit des monteurs électriciens le président du groupe des chambres syndicales du bâtiment de la région parisienne. » A la suite de cette démarche, le président du groupe, dans le but d'éviter l'extension du conflit, a, dès le 10 novembre, transmis une proposition tendant à soumettre la question à M. le secrétaire général du conseil national économique.

» Les organisations ouvrières n'ont pas donné-suite à cette proposition. Elles

la population était accourue sur les lieux de l'accident que les 3.000 litres d'essence contenus dans les réservoirs se sont répandus et ont pris feu. Les habitants du village ont été ainsi enveloppés par les flammes. Seize d'entre eux, grièvement atteints, ont succombé. Une trentaine d'autres ont été plus ou moins Sérieusement brûlés.

Trois vieillards brûlés vifs dans «n mcendte ..u

Brest, 12 novembre. La population de Saint-Pôl-dé-Léon a été éveillée en sursaut par le tocsin. Une pension de Pempoul, appartenant à la famille Grall, ~Grall, était en flammes.

La tempête faisait rage. Et malgré les secours des sauveteurs qui ne disposaient que de moyens insuffisants, tout l'immeuble a été détruit.

Trois vieillards MM. Jean-Marie Grall, 73 ans, Laurent Grall, 70 ans, ei Mme Cécile GraH, 70 ans, ont péri carbonisés. L'aîné de la famille, M. Hippolyte Grall, 82 ans, a pu être arraché aux flammes.

Dans un musée bruxellois, un échafaudage s'écroule s quatre ouvriers blessés,

un Rubens détérioré.

Bruxelles, 12 novembre. Un échafaudage installé au musée des BeauxArts et qui servait à l'installation de la lumière électrique s'est écroulé cet après-midi.

Quatre ouvriers ont été blessés assez sérieusement. L'immense et célèbre toile du peintre Paul Rubens représentant le martyre de saint Liévain, touchée par des poutrelles en bois, a été détériorée.

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ont maintenu leur décision d'interrompre le travail dans tout le bâtiment le 13 novembre, décision prise avant même de connaître la proposition conciliatrice du groupe patronal.

t> Celui-ci, en présence de cette attitude, a décidé que les ouvriers qui cesseront, le trvail aujourd'hui seront considérés, conformément à la jurisprudence, comme ayant rompu leur contrat. >

Les électriciens en grève occupent douze établissements et se proposent de continuer Les ouvriers monteurs électriciens qui avaient décidé pour hier une grève de 24 heures se sont réunis à la Maison des Syndicats, rue de la Grange-auxBelles. Au cours de leur réunion, ils ont constaté que près de 95 0/0 des ouvriers monteurs avaient obéi à l'ordre de grève et que douze établissements étaient occupes.

Ils se sont réjouis <H la décision de leurs camarades du bâtiment qui feront aujourd'hui une grève de solidarité et ils ont décidé de prolonger leur grève de 24 heures pour assister à un vaste meeting organisé cet après-midi, à 15 heures, par lès Syndicats du bâtiment, au Vélodrome d'Hiver.

La grève charbonnière

de Roubaix

La grève des charbonniers de Roubaix-Tourcoing se poursuit sans changement. L'occupation des chantiers continue.

Les arrivages de charbon, plus importants après une journée de trêve, ont aussitôt été distribués dans les usines de Roubaix et de Tourcoing, par les soins de la troupe.

Grève minière à Raismes De nouveau les ouvriers de la fosse Lagrange, des mines d'Anzin, à Raismes, se sont mis en grève dans la matinée.

La fosse n'est pas occupée.

Le travail est normal partout ailleurs.

LES PRIX NOBEL

de Physique et de Chimie Stockholm, 12 novembre. Le Prix Nobel de physique 1936 a été partagé entre le professeur Hess, de l'Université d'Innsbruck (Autriche) pour sa découverte de la radiation cosmique, et le docteur Cari David Anderson, qui assiste dans ses travaux M. Millikan, qui fut lauréat du Prix Nobel en 1923. au Californian Institute of Technology, a Pasadena (Etats-Unis). M. Anderson est ^récompensé pont sa découverte du positrone.

Les parents de M. Anderson sont tous deux originaires de Suède.

Le Prix Nobel de chimie a été décerné au Hollandais Debye, professeur à Berlin.

Au Comité de surveillance des prix

Pas de hausse

des produits pharmaceutiques Le Comité national de surveillance des prix s'est réuni hier matin..

Au cours de la semaine précédente 288 délinquants ont été convoqués devant les comités départementaux, 146 avertissements ont été infligés et transmis aux Parquets.

En ce qui concerne les produits pharmaceutiques, il est établi dès aujourd'hui qu'une hausse, quelle qu'elle soit, ne doit, en l'état actuel des choses, les atteindre.

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Un hommage aux agents du Métropolitain

morts pour la France

A la station « Rtchelieu-Drouot », devant le monument élevé à leur mémoire, la Compagnie du Chemin de fer Métropolitain de Paris a rendu un fervent hommage à ses 083 agents (sur 5.200 mobilisés) qui sont tombés au champ d'honneur

Elle a été représentée par M. Pierre Laroze, président du conseil d'administration, assisté de Paul Martin, administrateur délégué, directeur général: Eugène Glnot, secrétaire général; Pornin, Fauconnier, Devlllers et Normand, directeurs des tpg-enleurs en chef et chefs de service de la Compagnie; de M Gonnet, président de l'Association des anciens combattants du Métropolitain, avec son comité; de M. Bellefnix. président d'honneur, ainsi que des présidents' et membres des diverses sociétés. Une gerbe de fleurs a été déposée au pied du monument par le président Pierre l.sroze et M. Gonnet.

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THEATRE 91 pahjaii qust.

« Faust » à D~ontparnasse.

L'été prochain, Gaston Baty montera un spectacle qui comptera dans sa carrière de metteur en scène Faust, dans une traduction d'Edmond Fleg.

C'est Marguerite Jamois qui sera Marguerite: Les costumes et les décors s'inspireront de vieilles gravures de Dürer et de Cranach et la musique sera faite de vieux airs allemands du temps de la Réforme réunis par Cadou.

On peut imaginer déjà tout ce que Gaston Baty pourra tirer de tels éléments.

Cocktail «'Bouche en Cœur ». Hier après-midi, au théàâtre de l'Efoile, cocktail donné par M. et Mme Choisi] pour faire entendre à quelques amis de la maison les principaux airs de Bouche en cœur, l'opérette qui passera ce soir en générale. Après l'audition autour des tables du bar les girls en petit maillot de travail et jambes nues, Sylviono, faveur de la musique, d la

Ce soir

Odéon, S h. 30 Le Conquérant, de M. Jean Mistler (répétition générale). Théâtre de l'Etoile, 9 h. Bouche en cœur, opérette de. MM. Darieux et Léglise (répétition générale).

DATES RETENUES

Lundi 16 novembre

Variétés Christian, de M. Yvan ;Noé (répétition générale).

Mardi 17 novembre

Renaissance lin homme est venu (répétition générale).

Mercredi 18 novembre

Saint-Georges Ma liberté, de M. Denys Amiel (répétition générale). Vendredi 20 novembre

Œuvre Un Homme comme les autres, de M. A. Salacrou (rép. gén.).

PROGRAMME DES THEATRES I

EN SOIREE

OPERA (Th. Sarah-Bernhardt), à 8 h. Hérodiade (Mmes Marthe Nespoulous, Renée Gilly, MM. Georges Thill, J. Beckroans, Froumenty, Cambon, Mme Hoinay). Orchestre M. Fr. Ruhlmann.

Demain Alceste.

COMEDIE-FRANÇAISE (Rich. 22-70), 8 h. 45: Le Secret, de M. Henry Bernstein (MM. Roger Monteaux, Yonnel, Pierre Dux, Mmes Marie Veutura, Madeleine Renaud, Jane Faber).

Demain Matinée poétique; soirée La Rabouilleuse.

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), relâche. Demain Mireille.

ODEON (Danton 58-13), à 8 h. 45 Répétition générale du Conquérant, pièce de M. Jean Mistler, partition de M. Darius Milhaud (MM. José Squinquel, Paul Amiot, Chamarat, Baconnet, André Wasley, Georges Cusin; Mmes Madeleine Silvain, Suzanne Courtai, Odette Brianne, etc.).

Demain Matinée L'Acheteuse; soirée L'Acheteuse.

ATHENEE (Opéra S2-23), à 8 h. 45 La Scin. tillante, de M. Jules. Romains. (Mlle J. Neels, M Romain Bouquet, Alfred Adam, Robert Bogar, Maurice Castel, etc.). L'Ecole deoo Femmes (MM. Louis Jouvet, J. Bertheau, R. Bouquet, M. Castel; Mines Madeleine Ozeray. Raymone. etc.)

GYMNASE (Provence 16-15), à 9 heures Le Cœur, de M. Henry Bernstein. (MM. Victor Francen, Claude Dauphin. JeanPierre Aumont; Mmes Hélène Perdrière, Lucy Léger et Suzet Mais).

MADELEINE (Anjou 07-09). à 9 heures Geneviève (MM. Sacha Guitry, G. Dubosc, Drain, Jevenet; Miles Jacqueline Delubac, Bdniée Favart, etc.) Le Mot de Cambronne (M. Sacha Guitry; Mmes Marguerite Moreno, Jacqueline Delubac et Pauline Carton)..

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures Un Coup de rouge, revue en 20 tableaux, de MM. Dorin et Saint-Granier. (Marguerite Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Edmond Roze, Parisys et Saint-Granier),

MICHODIEKE (Rich. 95-23), à 9 heures Fric Frac, de M. Edouard Bourdet. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Gulze, Georges Jamiu, Suzanue Henry, H. Bonvallet, etc.)

MONTPARNASSE ( Gaston Baty ) (Danton 89-90). à t h. 45 Madame Bovary, d'après Gustave Flaubert. ( Marguerite Jamois, Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, Roila Norman, Suzanne Demars, etc.) Musique de scène d'André Cadou.

PORTE-SAINT-MARTIN (Nord 37-53), à. 8 h. 45 Napoléon unique, pièce en 3 actes de M. Paul Raynal (Annie Ducaux, Henri Rollan, Jacques Copeau, Jean Périer et Véra Sergine). Mat. jeudis, samedis et dimanches.

PROGRAMME DES CINEMAS

MONTMARTRE OPERA BOULEVARDS AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) César, de Marcel Pagnol. 14 h. 15, 21 h. 15. Sam., dira., fêtes 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h. 15. CINEPHONE PETIT PARISIEN Notre pain quotidien. Perm. de 10 h. à 1 h.

AUBERT-PALACE (34, bd des Italiens) 27, rue de la Paix.

CINE-OPERA (av. Opéra) César, de Marcel Pagnol. Perm. de 14 h. 30 à 2 h. 30 du matin.

EDOUARD-VII La Tendre Ennemie. Passe à 15 h. 20, 17 h. 45, 22 h. 35.

GAUMONT PALACE (p-1. Clichy) L'Amant de Mme Vidal.

IMPERIAL Les Loups entre eux. LE HELDER L'Extravagant M. Deeds. MADELEINE-CINEMA (boutev Madeleine) La Guerre des gosses.

MARIVAUX (16, bd des Italiens) Le Roi. Perm. de 14 h. à 1 h. 30.

MAX-LINDEK Le Mioche. Passe à 12 h. 30; 14 h. 45, 16 h. 55, 19 h. 5, 21 h.. S, 22 h. 40. OLYMPIA L'Heure mystérieuse (Vers. originale). avec Loretta Young et Franchot Tone.

PARAMOUNT Au Service du Tsar. Passe à 13 h., 14 h. 45, 17 h., 19 h., 21 h. "25, 23 h. 35

REX (1, bd Poissonnière) Le Lys brisé. STUDIOS

STUDIO UNIVERSEL (31, av. Opéra) Club de femmes.

STUDIO DE L'ETOILE (Eto. 06-47) La Neuvième Symphonie et Jeunesse U. R. S. S. Vers. orig., sous-titres franc.). 14 h. 30; soirée, 21 h.

STUDIO 28 (10, rue Tholozé) Folie douce. 15 h., 21 h.

STUDIO-ELITE (42, rue Washington) Château de Flandre (Martha Eggerth). Perm. de 14 h. 30 à 19 h. Soirée. 21 h. 15. RIVE GAUCHE

BONAPARTE (pi. Saint-Sulpice) César, de Marcel Pagnol. 14 h 15, 21 h. 15. Sam. dim., fêtes 14 h. 15. 17 h. 15, 21 h. 15.

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LA PORTE DU LARGE Marcelle Chantai

Victor Francen, J.-P. Aumont IMPERIAL

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LES LOUPS ENTRE EUX I/UTETIA

LE ROMAN D'UN TMCHEUR

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fois prix de Rome et le compositeur de Faubourg Saint-Denis, de Miss, Jacques Darrieux, Léglise, Nazelles, les auteurs du livret et des lyrics, et. puis les interprète Jeanne FusierGir, Robert Burnier, Camille Fournier, Janine Roger, Max Meyer, Charles Cardi, l'homme photogénique de la pièce et son photographe Maurice Asselin, car l'opérette qui commence dans l'atelier d'un photographe, se termine à Melbourne, après un acte passé sur un paquebot. « Deux Pigeons ».

M.' Jean Sarment vient de terminer Sur les marches du Palais, la pièce qu'il jouera avec Mme Marguerite Valmond.

Tl travaille à une pièce qui aura pour titre Deux pigeons, thème que traita La Fontaine et aussi Tristan Bernard quand il composa cette fable express

Deux pigeons s'aimaient d'amour tendre. Moralité

L'un d'eux s'ennuyait au logis. Almaviva.

MUSIQUE

Ce soir, Salle Gaveau, Récital du cé61>ve pianiste Marcel CIA MPI. CETTE NUIT. MONTE CRISTO

CABARET DANCING Grand prog-r. artistique GERMAINE SABLON JACQUES ZAROT"

avec orch. TZIGANE Souper après le théâtre

8, r. Fromentin Tél. TRI. 42-31

ANTOINE, à 8 h. 45 Quand on a vingt ana. ARTS. 9 h. Les Innocentes..

ATELIER, à 9 h. Le Faiseur.

BOUFFES-PARISIENS. 9 h. Normandie ». CHATELET, 8 h. 30 Nina-Rosa.

CAPUCINES, 9 h. La Mystérieuse Lady. DEUX MASQUES (Théâtre d'aventures), à 9 h. 15 Que personne ne sorte!

ETOILE, 9-h. Bouche en cœur.

GAITE. 8 h. 30 Un p'tit bout de femme. GRAND-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rire. HUMOUR, 9 h. L'Heure H.

MATHURINS, 9 heures Angelica, Quand vous voudrez.

NOUVEAUTES, 8 h. 45 Tout va trop bienl PIGALLE, 9 heures Bichon.

PALAIS-ROYAL, 9 h. Tout le monde descend.

RENAISSANCE, 9 h. Mon Gendre est un satyre.

SAINT-GEORGES. 9 h. La Femme en fleur. VARIETES, relâche pour répétitions. VIEUX-COLOMBIER, à 8 h. 45 Elisabeth, la femme sans homme.

MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS.

CIRQUES

A. B. C. 3 h. et 9 h. Chansonniers. ALCAZAR, 3 h. et 9 h.: Nus- de femmes, revue américaine.

ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall. CASINO DE PARIS, 8 h. 45 Tout Paris qui chante.

DEUX-ANES, à 9 h. Et ran. tan. plan. revue. Clara Tambour, Dorin, R. Souplex. G. Charley, J. Marsac, etc.

THEATRE DE DIX FRANCS, 9 h. Les Garçons sont pour les Filles.

THEATRE DE DIX-HEURES, a 10 h. Martint, Jean Rieux, Mas Régnier. La revue. EMPIRE, à 9 h. Florelle, Vision arctique, Georgel; 15 attract.; Mat. lundi, jeudi, samedi, dimanche.

FOLIES-BERGERE, 9 h.: En Super.Folies, revue à grand spectacle en 50 tableaux de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker) Matinées samedi et dimanche.

LUNA-PARK fous tes jours, matinée et soirée, attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, 9 heures Du soleil dans la lune.

MOGADOR, 3 h. et 8 h. 45 René Lefèvre, Raymond Cordy, Maxudian; 15 attractions. LE PERCHOIR, à 9 h. Bobardisons, revue. Les chansonniers.

TRIANON. 3 h. et 9 h. Music-hall. CIRQUE D'HIVER. 8 h 30 Spectacle varié CABARETS, DANCINGS TABARIN La Joie de vivre. Attractions AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Diners et soupers dansants. LA COUPOLE MONTPARNASSE thés dansanls, diners, soupers dansants; dancing toute la nuit. Orchestres réputés, le Ricos Creole Band et le Tango Tano Genaro.

PAGODE Les Temps modernes.

LUTETIÀ Le Roman d'un Tricheur. PANTHEON Les Amies. Perm. de 14 b. à 20 h. 30; soirée, 21 h

STUDIO RASPAIL Coleen, La Forêt pétrifiée (Vers, orig.), Mat., 2 h. 30; soir., 21 h. GAITE-PALACE (b. r. d. 1. Gaité) L'Homme sans domicile et Croquinolles.

CHAMPS-ELYSEES ETOILE

AMBASSADEURS Swing Time (Ginger Rogers, Fred Astaire). Passe à 15 h., 17 heu- res 12, 22 h.

L'AVENUE, 5, rue du, Colisée Sing Baby Sine.

BALZAC Two's Company. Alerte. Passe 14 h., 16 h. 20, 18 h. 50, 22 h. 35. CINEPHONE (36, av. Ch.-Elysées) Le Crochet cinématographique.

COLISEE 133, avenue des Champs-Elysées) Hélène. Passe à 14 h. 20. 17 h, 22 h. (Métro Marbeuf).

CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) (Tél. 61-70) Dodtworth. Soirée, 21 h. 15. Sam. et dim., perm. de 14 h. à 24 h.

CINE-PARIS-SOIR (Champs-Elysées): Presse filmée. Les Hommes oubliés.

ERMITAGE Les Jumeaux de Brighton. Passe à 14 h. 25. 16 h. 25. 20 h. 40, 22 h. 50 LE CESAR (63, Champs-Elysées) César, de Marcel Pagnol. 14 h. 15, 17 h. 15, 21 h. 15. LE PARIS Mister Flow. Perm, de 2 h. 30 à 1 h. du matin.

MIRACLES-LORD-BYRON My Man God frey. Perm. de 2 h. 30 à 19 h. Soirée 21 h 15.

MARIGNY Tabor. Passe à 14 h. 45, 16 heures 45. 18 h. 55, 21 h. 40, 23 h. 45.

MARBEUF Teias Ranger'». Permanent de 14 h. 45 à 19 h.; soirée, 21 h.

MARIGNAN (27, Ch.-Elysées) La Porte du large. Passe à 14 h. 25, 16 b. 35, 18 h. 45, 21 h., 23 h. 10.

VICTOR HUGO Club de Femmes, Le Faiseur. Perm. de 14 'à 19 h. 30; soirée, 20 h. 45.

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LES ENQUÊTES BU FlGflRQ" Pourquoi la musique dans les tilms est-elle le plus souvent m^acrel EN dépit du talent de nos compositeùrs, la musique dans les films Bt j~ est le plus souvent médiocre. Cela tient à la mauvaise exécu~~II~1.11_ll y tion de la partie orchestrée et la faute en incombe aux produc-~LI–~<f teurs qui méconnaissent volontiers l'importance de la musique dans un film ils font penser à ces cuisiniers qui emploient du mauvais beurre pour accommoder un rôti et qui espèrent qu'on n'y verra rien. ̃̃ 1

Les producteurs ne veulent plus payer. Un éditeur célèbre, soucieux d'éditer. le plus, ( de films possible question de droits à percevoir eut un jour « une idée » ;il proposa aux producteurs de considérer comme nul le prix de revient de la musique dans leurs films ce qui enchanta tout le monde les compositeurs exceptés. Depuis lors, le plus souvent, le producteur traite gratuitement avec le musicien, lequel traite à son tour avec son éditeur, lequel engage à bas prix un orchestre quelconque. Il faut faire vite.

Dès qu'un film est monté, producteur et coinpositeur discutent ensemble des scènes ou des paysages à accompagner d'une musique de fond. Le compositeur chronomètre exactement la longueur.de ces scènes il en écrit la partition, la fait exécuter, enregistrer on procède, enfin, au « mixage », qui relève du truquage technique dont nous avons parlé vendredi dernier* Mais, pour ces opérations successives, et qui apparaissent secondaires au producteur, le temps est compté au plus juste. « Quand ehregistrezvous ? N'oubliez pas que nous sortons; à telle date », recommande invariablement le produc- teur, qui pense sans doute que l'on accroche des notes autour d'un film avec la facilité méca- nique du travail en sérié. •'

Les économies de l'éditeur

L'éditeur, soucieux de laisser une marge importante entre ses frais et ses droits d'édition, met le plus souvent un orchestre médiocre, composé de musiciens rarement payés au tarif syndical, à la disposition du compositeur. Celuici est donc tenu de s'en contenter et la sono-

u~w.w.vgvv. "p~

ci est donc tenu de s'en contenter et la sono-

risation s'avèrera détestable ou. bien, s'il désire donner du relief à sa partition, il paiera de sa poche quelques exécutants de choix. ce que la rigueur des temps ne lui permet plus guère f

Le remède ̃; ̃̃ t ̃• Y- '•

M. Marcel Lattes, auquel nous devons la musique-de nombreux films Lucrèce Borgia, Monsieur Albert, Hélène, les Adémaï et qui voulut bien nous documenter avec précision, juge 3ue. chaque producteur, en établissant le budget de son film, devrait consacrer une somme de 25 à 30.000 francs à la musique de ce film en fin de compte,, chacun y gagnerait les compositeurs, les producteurs et le cinéma français.

Innocence. Y :y; ..y ̃ 'x' '̃'̃

Et M. Marcel Lattès évoque un souvenir. dont je ne sais s'il lui est personnel un compositeur demandait à son éditeur de grouper dans l'orchestre qu'il mettait à sa disposition quelques premiers violons et deux seconds violons. Et l'éditeur, ne songeant qu'à réduire ses. frais, d'objecter « Pourquoi ne pas prendre uniquement des seconds violons ce serait moins

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LE CINEMA

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Une nouvelle Symphonie eh couleurs de W. Disney AU PAYS de la MUSIQUE

un chef-d'œuvre du genre Les Spectateurs pourront grâce à un -procédé ingénieux et, breveté, crocheter hors de l'écran, les ama- teurs qui leur auront déplu.

LE CROCHET I

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LES FILMS NOUVEAUX

AGRICULTEURS, BONAPARTE, CINE-OPERA César

Tout est bien qui finit bien, IL est rare de voir un conflit entre gens du même sang se dénouer rapidement et sans que les uns et les autres aient échangé des propos agressifs qu'ils regrettent dès que tenus. Ce film qui réconcilie, après vingt ans, Marius et son père César, ne pouvait manquer de durer le temps normal d'une scène de famille deux heures trois quarts d'horloge, environ Et que de mots inutiles échangés là par des êtres qui ne peuvent davantage se résoudre à reconnaître leurs torts réciproques qu'à continuer à vivre separes. La psychologie de Pagnol s'avère, une fois de plus, l'une des plus subtiles qui soient.

Alors que Marius et Fanny, venus du théâtre à l'écran, gardaient leurs allures de pièces, César eût gagné à n'être qu'uu roman. Trop de nuances encombrent l'action et la retardent, qui eussent fait tout le prix d'un livre cette étude minutieuse de sentiments divers n'appelait point l'illustration, tant le texte coloré suppléait à l'image. Marcel Pagnol s'est attaché, pourtant, à « faire cinéma s> et jamais, peut-être, la photographie n'a atteint à cette vérité dans la simplicité. Les scènes d'intérieur sont tournées, non pas au studio, mais dans un appartement sur le Vieux Port de Marselile, et dans ce cadre étroit, rien ne se perd, des expressions, des mots et des gestes. La distribution est égale à ce qu'elle fut, depuis huit ans, au cours du déroulement, tant à l'écran qu'à la scène, de ce roman peuple et attachant.

Raimu est la vedette incontestée de César il donne la note émue et la note comique avec une même justesse de ton. Orane Demazis joue simple et vrai, avec

COMMENT

LES STARS

SE MAQUILLENT Les conseils de Jeanne Harlow pour l'écran et pour la ville Ex vous maquillant, recherchez toujours le naturel.

Les cosmétiques, si vous en abusez, sont les pires ennemis de la beauté, car n'oubliez pas que le maguillage doit faire ressortir votre beaute naturelle, mais non vous créer un visage nouveau.

Je crois donc que le maquillage doit toujours suivre les traits et les contours naturels de votre visage. S'il est facile, pour être avantagée à l'écran, de diminuer une bouche ou d'agrandir des yeux, ceci est rarement, si jamais, d'un effet plaisant à la- ville.

J'emploie rarement ctu rouge pour les joues durant la journée, je trouve qu'il est indispensable pour le soir. Et la meilleure façon de savoir comment on doit l'appliquer est d'observer le visage après des exercices vigoureux, lorsque le sang afflue au visage, et d'appliquer du rouge où il y en aurait naturellement.

Et soyez certaine de suivre la ligne naturelle de vos lèvres lorsque vous les fardez: Si vous avez une grande bouche, n'essayez pas de la masquer. Car si vous ne mettez du rouge qu'au centre de vos lèvres, votre visage aura une apparence fatiguée. Et une bouche agrandie par le fard est tout aussi désastreuse.

Suivez les lignes dont'la nature vous a dotée et vous ne vous tromperez pas. Et si, après avoir terminé votre maquiltage, vous n'êtes pas satisfaite des résultats, enlevez un peu de la poudre, du rouge de vos joues et de vos lèvres. Vous ne gagneriez rien à. en ajouter. J. H.

«~<~t~<~<«~*«~~«~*<«~*<«~*

H~P'PfiH e

fly^SS^ PIERRE ^g

HfRICHARD- WILLmJI

des hésitations maladroites de femme sincère, des accents qui ne trompent pas. Pierre Fresnay, guéri de rêver aux Iles sous Vent, manie les clés anglaises avec des gestes adroits et porte un « bleu de mécano avec une aisance étonnante. Autour du guéridon où l'on joue la manille, Maupi, Paul Dullac, Valtier sont restés pareils, pleins de cette gaieté sonore qui colore leurs moindres mots. Seul, le jeune André Fouché force le ton de son rôle il fallait qu'il apparaisse différent des siens mais qu il rie leur fût point étranger. Or, il. n'est le.fils, ni de Panisse, ni de Marius, ni de personne de Marseille il n'a point été touché au front par ce soleil de la Provence qui' fait que, partout, on reconnaît ses fils.

MARIGNY Tabor.

« Miarka, la fille à l'ourse », la faucille et le marteau.

L' a propagande soviétique ne perd t jamais ses droits. Elle entend prouver ici que les tziganes euxmêmes, ces libres errants, en viendront à cultiver la terre, gentiment et sans' bruit, à renoncer voler, à mentir, à se battre, pour peu qu'un camarade du Kolkhose. les en prie. Mieux vaut ne point discuter l'esprit de ce film lequel, d'ailleurs, n'est: pas discutable. et ne s'attacher- qu'aux images.

Elles sont fort belles, d'une qualité analogue à- celles des «Marins -de Cronstadt. L'action, pour se dérouler en pleine nature, n'en garde pas moins ce caractère violent qui caractérise, dans tout film russe, jusqu'aux idylles. Qu'il s'agisse de la fêle des moissons ou de la guerre, du débarquement d'un, bataillon arjné;ou de la traversée dîun fleuve par une tribu, tzigane,- les mouvements de foule ont toujours des airs d'émeute. Et puis, il y a '.Je blé russe; ,'ce blé

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dont on parle d'autant plus qu'il y a peu et qui sert à tout. qui sert de toile de fond, de premier plan, que les garçons mâchonnent et dont les filles se coiffent pour aller danser. Tout cela qui tient du procédé et de la formule, n'empêche point Tabor d'être un film magnifiquement illustré.

Mais je défie tout cœur sensible de ne point s'émouvoir de la mort affreuse d'un cheval étique, précipité dans un torrent avec sa voiture et, son harnais et que l'on voit se débattre, quelques

si coudes.

A rloll>^vood, l'on n'eût pas fait mieux 1

MAX-LINDER Le Mioche. Un film très public.

Ès présentation de ce film, voici quelques semaines, nous en avons signalé toutes les qualités c'est une œuvre saine, sincère, bien jouée, bien illustrée et point mélo. Lucien Baroux, en nurse improvisée dont le cœur se prend, se montre excellent le « mioche » fait le reste.

Pauvre mioche. pauvre petit, tantôt exposé tout nu aux courants d'air des stirJios,' tantôt couvert comme un Esquimau pour affronter les feux tropicaux des' « sunlights ». Ici, il pleure. et l'on n'ose penser aux moyens employés pour'faire se plisser,, jusqu'à 1* douleur, son petit-visage. Là, il rit aux éclats,, et l'on s'émerveille de sa bonne humeur, dans ce brouhaha De quels cauchemars les cuits du « mioche » furent-elles- peuplées, où le metteur en scène que Léonide Mogny me pardonne devait .jouer le rôle de l'ogre I Au gala organisé par notre confrère Paris-Soir, quelques mères se concertaient quelques pères aussi et tout en rendant justice aux qualités du film, ils s'étonnaient que des parents aient pu consentir à transformer ainsi leur petit en vedette. Quelqu'un les renseigna « C'est un enfant de l'Assistance publique. »

Si c'est vrai, c'est encore plus affreusl Jean Laury.

QUAND GRETA GARBO ESSAIE DES ROBES

Le corridor de l'immeuble des garderobes, aux studios, est toujours un lieu très fréquenté quand Greta Garbo a un essayage..

Comment la nouvelle en est connue est un de ces mystères qu'il est inutile de vouloir approfondir. Peut-être est-ce la présence révélatrice de la limousine, qui est stationnée 'au bord du trottoir. ou' peut-être cet air d'attente qui fait pressentir. un événement important. En tous les cas le: corridor devient soudainement un endroit très populaire. Les employés, au lieu d'être assis à leur table, se tiennent debout au comptoir. Mais jusqu'à ce jour, même les plus fortunés n'ont pu avoir d'elle qu'un aperçu fugitif.

Elle marche d'un pas allongé et égal, ne regardant ni à droite ni à gauche. Elle est toujours, vêtue de lainages un tailleur de tweed et un raglan, un chapeau de feutre dont le large bord ombrage son visage et ses yeux sont protégés par des lunettes fumées. Elle frappe deux coups brefs à la porte d'Adrian, tourne la poignée et entre'avant d'avoir reçu une réponse. «Combien de temps reste-t-elle d'habitude ? »̃ demande une femme plus hardie que les autres à la jeune fille qui est au bureau d'information.

Cela dépend, répond celle-ci évasivement.

Tout le monde écoute attentivement, puis, las d'attendre, les petits groupes se dispersent. M; G.


Un observatoire qui comptera les télescopes

les plus modernes

sera édifié dans la région de Forcalquier

M. Jean Perrin, sous-secrétaire d'Etat à la Recherche scientifique, après accord avec M. Jean Zay, ministre de l'Economie nationale, vient d'obtenir la signature d'un arrêté organisant un service national d'astrophysique.

Ce service, rattaché à la caisse nationale de la Recherche scientifique, sera administré par M. Cavalier, directeur de l'enseignement supérieur. Son comité de direction, qui comprendra des astronomes et des physiciens vient, dans sa première réunion, de décider la création d'un observatoire moderne, équipé de télescopes et de lunettes perfectionnées. Sur rapports des savants qui, depuis dix ans, ont cherché il déterminer le meilleur emplacement pour une station d'observation, le comité a fixé son choix sur la région de Forcalquier, en raison de l'habituelle limpidité de l'atmosphère.

Le comité de direction a décide égatement la mise en exécution d'un télescope dont le miroir mesurera deux mètres d'ouverture et dont ces dimensions en feront le second du monde.

RADIO

Samedi 14 novembre

Sélections (sic) d'opéras de Rameau, avec Mlle Marthe Chenal et Pierre Lalo. Sur, l'onde régionale anglaise, une formule plus actuelle pour des œuvres également classiques. Paul Castan oppose, dans une meme émission, les grâces du dix-huitième siècle et les marivaudages d'un autre ordre du vingtième siècle. Le micro n'est-il pas solide P.-D. T.

19 A. 30, LONDRES REGIONAL Musique ie Couperin Flûte, violoncelle et clavecin Extraits du Troisième concert royal Deuxième concert royal ;Clavecin L'Artiste Les barricades mystérieuses.

20 h. 30, TOUR EIFFEL Les classiques ou.bliés du 18" siècle. La Gageure imprévue, comédie de Sedaine (1719-1797). Le théâtre moderne. Je ne suis par pour vous, un acte de Constantin Brive avec MM. Castan, d'Yd, Férat, Arvel, Hiéronimus, Dauviller Mme d'Yd, Hemery et Bo-

nelli.

20 h. 45, RADIO-PARIS Festival Rameau, très, de Pierre Lalo Castor et Pollux, sél. avec tlM. Endrèze, Lapelleterie Mlles Chenal, Corncy, Hippolyte et Arkie, sél. avec MM. Endrèze, Mlle Chenal, MM. Lapelleterie, Lovauo. Chœur et erch. Dir. M. E. Bigot.

21 h., LONDRES REG'ONAL The Haigh Marshall String Orchestra Concerto grosso en ut mineur (Corelli), Deux mélodies (Grieg), Cinq pièces (Hindemith), Divertimento en(Mich. Haydn). ORCHESTRE

17, h., PARIS P. T. T. Concert Colonne (Dir. M. P. Paray).

19 h 42, NORTHERN IRELAND Orchestre de la E.B.C.

18 h., LONDRES REGIONAL Orchestre régional.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE Concert (Beethoven, Debussy, Schmitt, Ravel),

21 h., SCOTTISCH REGIONAL Orchestre. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI

13: il. 50, PARIS P. T. T. Pièces pour piano 14 h. 10, PARIS P. fi. T. Pièces pour vio-

1enèelle.

16 h. 10, PARIS P. T. T. Vieilles chansons du dix-huitième siècle.

17 h. 5, COLOGNE Quintette.

18 h., KOENIGSBERG Concert (Brahtss, Reger).

18 h. 30, BERLIN Quintette en ut mineur pour flûte, hautbois, clarinette, cor et basson (H. Blume).

20 h., RADIO-PARIS Mélodies.

21 h. 30, DEUTSCHLAND Concert.

22 h., LUXEMBOURG Musique ancienne et moderne.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

14 h., POSTE PARISIEN La demi-heure de la Jeune fille de France.

14 h. 30, PARIS P. T. T. La T. S. F. à l'hôpital.

» h. â», PARIS P. T. T. Soirée de Caba-

let.

il h., POSTE PARISIEN La Chanson du Tiroir, prés. J. Nohain et J. Delettre.

THEATRE

20 i., BRUXELLES FRANÇAIS Depuis le Théâtre Royal de la Monnaie; Saint François d'Assise, légende musicale, un prologue, 2 actes et 8 tableaux. Poème de G. Nigond. musique de Gabriel Pierné,

Ce soir, 19 heures, VARSOVIE, Magda Tagliafero et l'Orchestre de la Philharmonie, dir. Hamilton, Harty.

ÇA ET LA

Jt Demain et après-demain aura lieu, salle Wagram, l'Exposition spéciale des chiens de bergers de Brie, organisée par le Club du Briard.

;jt Sur la demande de M. Rivière, ministre des pensions, M. Langeron, préfet de police, a décidé de prolonger jusqu'à a dimanche soir l'autorisation de quêter sur la voie publique, accordée le 11 novembre, aux Associations d'anciens combattants et victimes de la guerre.

PHOSCAO

LE PLUS PUISSANT DES RECONSTIT-UANTS Le Phoscao constitue l'aliment idéal pour le premier repas du matin. Le thé et le café ne font que donner un coup de fouet à l'organisme, tandis que le Phoscao nourrit, fortifie et stimule sans fatiguer l'estomac; il convient à tous les tempéraments et son régime est conseillé par les médecins aux bien-portants comme aux malades, aux convalescents, aux tuberculeux, aux anémiés, aux vieillards, aux nourrices, aux dyspeptiques et à tous ceux qui digèrent dancilement la nourriture ordinaire.

A, DARDANNE & FILS, Docteurs en Pharmacie, i. Rue François-Iw. PARIS-8»

i

LE PLUS EXQUIS DES DÉJEUNERS

ENVOI GRATUIT D'UNE BOITE -ÉCHANTILLON

DANS LA MARINE Tableaux d'avancement

pour l'année 1937

Corps des officiers de Marine Pour le grade de capitaine de vaisseau, les capitaines de frégate Trolley de Prévaux, Falvre, Maistre, Hameury, Meese- maecker, Krantï, Dillard, Bard, Goybet, du Tour, l,oudes, Cliomel. Ronarc'b, Dubois, Dupré, Fay, de Corbière, Aubert, Bouan, Uuttet, Missolfe, Seguin, Hamon.

Pour le grade de capitaine de frégate, les capitaines de corvette Vittu de Kerraoul, Pignault, Plumejeaud, Serres, Rajot, Guiot, Estienne, Grange, Kraft, de Badens, Deprez, Murgue. Tisserand, Moëvus, Frichement, Glotin, Sanson, Bourgeois, Gizard, Archambeaud, B)r, Lacroix; Morin. Derrlen. Pour le grade de lieutenant de vaisseau, les enseignes de.vaisseâu de première classe: Madec, Camard,. Combes, Jabet, Sevestre, Cozlc. Herman, Georgeiln, Marraud. Desmonts, daboldc, Libiot, Soclet, Brugerolle, Trcnienibcrg, Bourgois, Blanchard, Le Roux, Degoy, Péri*. Laniiot, Meynier, Normand, Hichùrd. Biunand, Monconduit, Hervé. Pelletier, Vautherin. Picard-Destclan, Corda, tiardies, Chutel. Bauer. Lamoitier.

Pour le grade de capitaine de vaisseau de résidence fixe, les capitaines de frégate «. Salaun, Houette.

Pour le grade de capitaine de frégate de résidence fixe, les capitaines de corvette de Fout-Reaulx, Vaslot, Mengin-Lecreulx. Corps des ingénieurs mécaniciens Pour le grade d'ingénieur mécanicien en chef de première classe André.

Pour le grade d'ingénieur mécanicien en chef de deuxième classe Le Gall, Carabeeuf, Jaine.

Pour le grade d'ingénieur mécanicien principal Le Puth, Fauveder, Faux, Arrighi, Quinio.

Pour le grade d'ingénieur mécanicien de première classe Metillon. Jusot, Jolly, Couprie, Chabert, Didier. Riser.

Corps des ingénieurs du génie maritime

Pour le grade d'ingénieur en chef de pre- mière classe Nègre, Rougeron, Sornein. Pour le grade d'ingénieur en chef de deuxième classe Colin de Verdière, Leborgne, Barthélémy.

Pour le grade d'ingénieur principal Bureau du Colombier, Nantes, Chevalier, Gisserot.

Pour le grade d'ingénieur de première classe Bastide, Pelllon, Julliend.

Corps des ingénieurs d'artillerie navale

Pour le grade d'ingénieur en chef de première classe Jean. Bartoszewski, Court. Pour le grade d'ingénieur en chef de deuxième classe Bonnaric, Pedelmas, Sarrère.

Pour le grade d'ingénieur principal t Pierre.

Pour le grade d'ingénieur de première classe Mesnil, Garrigue.

Corps des ingénieurs hydrographes Pour le grade d'ingénieur en chef de deuxième classe Legrand.

Pour le grade d'ingénieur principal Couillault.

Pour le grade d'ingénieur de' première classe Vantroys.

Corps du commissariat de la marine Pour le grade de commissaire en chef de première classe Carreau, Alessandri. Pour le grade de commissaire en chef de deuxième classe Suquet, Le Divellec, Sartre, Moret, Jullien.

Pour le grade de commissaire principal Brissaud, Buffetault, Imbert, Letrosne. Pour le grade de commissaire de première classe Schloesing, Kornprobst.

Corps de santé

Pour le grade de pharmacien en chef de première classe Salle.

Pour le grade de pharmacien en chef de deuxième classe Bouffard.

̃

Nouvelles militaires

Etat-major général de l'armée Le général de division Fontaneï, inspecteur du matériel de protection, a été placé dans la deuxième section (réserve) du cadre de l'état-major général de l'armée.

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Visitez « NORMANDIE » le plus beau bateau du monde Orgueil de notre' Marine nationale Et goûtez la joie d'un départ pour l'Amérique. pour 380 francs. Départ de Paris pour Le Havre les mercredis 18 novembre et 2 décembre, ainsi que le vendredi 18 décembre.

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Inscriptions limitées. 1

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LA CONVALESCENCE, Le régime du Phoscao s'impose dans les convalescences, les crises d'anémie, lés maladies de langueur où la suralimentation est impérieusement commandée, soit pour prévenir, soit pour combattre les déchéances vitales, et cela, sans imposer de nouvelles fatigues à l'estomac. Le Phoscao est un aliment aussi riche que la viande en principes nutritifs et qui peut suffire à assurer largement les besoins de l'organisme. Son usage prolongé n'amène jamais la sensation de satiété ou de dégoût.

L'EXPOSITION DE 1937 Pose de la première pierre du. Pavillon de la presse La, pose de la première pierre du Pa- villon de la presse a eu lieu hier matin à U, heures, en présence de M. Villey, préfet de la Seine. M. René Baschet, président de la «classe 16» de l'Exposition, vice-président de la Fédération nationale des journaux français, prononça une allocution. Il souhaita que cette première pierre fût « la dernière jetée dans le jardin de la presse», et conclut en disant qu'il convenait de travailler pour la « trêve de l'Exposition ».

M. Edmond Labbé, commissaire général, prit ensuite la parole

« Messieurs, dit-il, votre fonction d'informateurs vous met à même de détruire bien des préjugés, bien des légendes, bien des calomnies.

» Aidez-nous donc à détruire tous ces faux bruits, toutes ces nouvelles erronées que l'on met en circulation au delà de nos frontières. Aidez-nous à affirmer que les amitiés françaises paient bien les autres en intensité, en profondeur !» MOTS CROISES

MOTS CROISES

11»8

Horizontalement. I. Tout à fait. II. Doué de vie. III. Phonétiquement tentative Arrose Evreux. IV. Permet de relever rapidement la topographie d'un terrain. V. Nettoyèrent en lavant et en frottant. VI. Durée d'une révolution Fin de verbe. VII. Attachements opiniàtres à une idée. VIII. Ouvrage régulateur Liée; Possessif. IX. Ancienne capitale des ducs d'Auvergne. X. Fleuve de Toscane; Sans détour. XI. Pronom personnel Supprime Département.

Verticalement. 1. Troubleras. 2. Plus mauvais. 3. Sentiment d'horreur extrême. 4. Qui 'est de plusieurs couleurs; Petite lettre. 5. Symbole chimique Préposition Dévêtu. 6. Pronom Nymphe de la mer. 7. Note Formule de politesse. 8. Réduire en petits morceaux Fin de participe Coup de baguette. 9. Sans souillure (fém.) Mieux que rien. 10. Décorées Abréviation officielle. 11. Un magnifique château y fut élevé pour Diane de Poitiers Changement subit dans le vent régnant.

Solution du IN»

Mouvements de bâtiments Le crolseur La Galissonnière, venant de Palma, est arrivé à Toulon.

Le contre-torpilleur Albatros a appareillé de Toulon à destination de Barcelone. Le contre-torpilleur Vanban, venant de Casablanca, est arrivé à Tanger.

Le contre-torpilleur Valmy, venant de Casablanca, est arrivé à Malaga. Il s'est ensuite rendu à Carthagène et a appareillé de ce port à destination d'AHcante.

Le transport Golo a appareillé de Batavia à destination de Diego-Suarez.

La Légion d'honneur dans Fàrmée 1

Le Journal officiel va publier une liste de promotions dans la Légion d'honneur concernant des mutilés de guerre à 100 0/0. Cette liste eompi-tend

3 commandeurs MM. BJocu, capitaine de réserve à la 17» compagnie de i'uir Mplhommè, apeien sous-lieutenant au .5" d'infanterie Têtard, ancien lieutenant du 72'd'infanterie. -•

13 officiers, 88 chevaliers.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

LA CHASSE A LA CONFIANCE Beaucoup de bons Français parlent de leur monnaie avec une légèreté incroyable. Une fraction importante de l'opinion croit, dur comme fer, que le franc sera encore une fois dévalué. Ce n'est pas ici que l'on se permettra de considérer des hypothèses aussi graves pour le crédit. On a simplement noté, dès Je premier jour de la dévaluation de septembre, que l'opération était mal engagée. La suite des événements ne conduit pas à réformer ce jugement, ou bien ce serait dans un sens défavorable.

Le fait est que les rentrées de capitaux ont été étonnamment faibles. Les jeux d'écritures passés entre la Banque et le Fonds ne peuvent créer aucune illusion à cet égard. La raison immédiate est qu'un système vraiment stupide et inique de réquisition a réduit au minimum les cessions d'or. Depuis le milieu d'octobre, environ, le marché des changes est de nouveau en déséquilibre constant. On y observe des demandes régu- j lières de devises étrangères. Les offres sont peu nombreuses, et presque négligeables..

A quoi tient cette dissymétrie ? iD'un côté, c'est le manque de conifiance qui est à considérer l'évolution du franc, à cet égard, est toute pareille à celle des rentes. D'autre !part, la balance commerciale fran- j caise reste lourdement négative. En- j fin, la thésaurisation des billets pa- irait rompue et une partie d'entre jeux s'investissent en valeurs étran- Igères ou en devises dans les deux cas, le résultat est le même.. Outre la raison rappelée plus haut, cette situation tient principalement à des facteurs politiques ou généraux j dont le renversement soudain n'est pas impossible. En l'absence d'un tel revirement, Iq position présente du franc ne sera pas tenue indéfiniment. Que se passerait-il ?

Le Fonds de stabilisation dispose d'une certaine masse de manœuvre. Il peut faire retraite jusqu'à la limite inférieure de variation que lui per- met d'atteindre la loi. Le risque est malheureusement certain que cette manœuvre soit très mal interprétée. Surtout, aucune des données fondamentales du problème ne serait changée.

Alors ? Sans avoir la prétention de percer le secret des doctrines, toujours mouvantes et souvent contradictoires, du gouvernement, on est fondé â penser qu'après un essai caricatural de libéralisme monétaire il entreprendra une expérience de monnaie contrôlée.

Ce serait comme le bouquet de sa politique de crédit. F.-F. Legueu.

^b~

Situation de de la Banque de France

au 6 novembre 1936

ACTIF

OEn millions de l'r.)

Encaisse-or 64.35g » Monnaies d'argent 529 11 Comptes courants postaux 703 +298 Disp. à vue à l'étranger .4 » Avances sur lingots. 1.176 + 60 Effets escomptés 6.033–868. Effets agric. 475 -j- 105 Effets réescomptés des ̃<̃• banques populaires il3. + ̃ 3b Effets négociables France.. ,t.'0 14 Effets négoc. étranger ?-«J 3 Avances sur titres ^.578 f 131 J Avances à 30 jours «g + 32 Avances à l'Etat, art. 1 et 2 12.dO2 » Avances à l'Etat, art. 3 » » Divers, 2.685 14b

PASSIF

Billets en circulation 86.718 478 Compte Trésor publlc 1.33» 789 Compte Caisse autonome.. 1.8.i9 + 15 Comptes courants et dépôts 9.805 + 660 Divers 3.148 + 98 Montant des engagements vue 99.846 Ratio 64,46 0/0 c. 64,09 0/0

Comment le gouvernement révalorise les produits du sol Trois cas concernant respectivement les céréales secondaires (avoine, seigle et orge), la vigne et le blé peuvent être mis en comparaison à propos du régime auquel les circonstances et l'idéologie politique ont soumis la production et la vente de ces produits.

Les céréales secondaires jouissent encore de la liberté commerciale. Leurs producteurs ne subissent aucune restriction, ni dans l'étendue de leur culture, ni dans leur faculté d'écoulement. Or, voici les -derniers cours du, marché libre avoine, 111 fr. seigle, 112 fr.; orge, 130 fr. Ces prix sont payés nets et les transactions s'accomplissant sans le secours d'aucun •-fonctionnaire, ne coûtent rien aux ••-contribuables. Le vin. relève d'une législation très sévère, mais ne portant que sur des surfaces plantées et des quantités récoltées. Comme l'a déclare M. Barthe. le libre jeu de l'offre et de la demande est respecté. La situation des vignerons est la suivante ils ont connu les cours de 5 et 6 francs le degré ils refusent parfois aujourd'hui 13. et 14 fr., cours enregistré depuis la dévaluation. En raison des circonstances économiques, les cours du vin ont gagné 100 pour 100. Le blé, soumis à la réglementation de l'Office, demeure la seule denrée agricole dont le gouvernement a entrepris la revalorisation. Son prix théorique est établi sur la base de 140 fr., soit l'équivalent de 19 fr. d'avant guerre, mats voici une facture d'une coopérative de la région de Paris qui indique le prix réel auquel il est vendu. FACTURE

100 quintaux de blé à 141 fr. (poids spécifique 71 k. 900).. 14,100 Caisse de garantie:

Q fr. 50 par quintal. 50

Taxe à la production:

4 fr. par quintal.. 400

Provision pour frais:

10 fr. par quintal. 1,000

Capital 1 fr. 25 par “̃

quintal 125

1,676 1,575

Solde créditeur. 12,525 Escompte à retenir (sera

remboursé par l'Office).. 118 40 Net à payer 12,406 60

Donc, au lieu de 140 fr., le producteur reçoit, pour un quintal, 124 fr. Que conclure de ces trois cas Dans le premier, le vendeur libre de céréales secondaires est payé immédiatement an cours du jour. Vend-il de l'orge, il touche même 6 fr. de plus que son collègue vendant du blé, malgré la différence de valeur de ces deux grains. Le vigneron, dans son armature professionnelle, a vu les cours de son vin doubler. Maitre de sa vendange, il peut la conserver et lui attribuer une valeur or. Reste le producteur de blé, dont le ministre de l'agriculture a pris un soin tout particulier. Sa production appartient à l'Office. Il est requis d'en faire des livraisons mensuelles à un prix fixé dont on lui retranche, au moins provisoirement, une partie. Il ne lui reste qu'une consolation celle d'être un précurseur dans une France marxiste et d'incarner la grande idée du ré- I gime. R. de Passille.

1 1* PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse 1

Foncier Egyptien 4476 + 111 Suez, Société civile 5395 4- 170 Denain-Anzin 1110 + 40 Tréfileriez ̃ -.«42 + 18. Péchiney 1848 + 51 Canadien Pacific :t33 + 9 Goldflelds 570 + 13 De Beers ord. 10«0 + 7S Jagersfonicin 267 + 19

Baisse

4 0/0 ]9n. 78 40 OS5 9 0/0 7918. 77 3G 065 5 0/0 ]920. 9!'05– 1 4 1/2 1932 A. 81 35 il, 75 Crédit Foucier 28111 OU Généraie d'Electrjcité 1470 40 () PenarroYa. 378 1 (i

Xcstic 5760 1;1.1

Rio MM –tU.') Royal Dnkh 472:1 Si 7 KoanAntetope. 33. 14

Tharsis 378 20 50

ffaut=Ratanga priv. 3390 1-t~

l, PRINCIPALES TRANSACTIONS

En francs de rente

3 0/0 379.160 | 5 0/0 20 210. 100 4 0/0 1917.. 155.110 14 0/0 25 384.380 «0/0 18. 401.740 141/2 0/0 32. 3.135.560

1 En titres

Oblig. du Trésor R. Poulenc. 3.741 a 1/9 ii/n 33 *> ksm Saint-Gobaiu. lîtiO ?«.??:. 558î -«- î:j»ï

8ons du Trésor Citroën" i.U:~i

Bons du Trésor Peugeot". 2.901 U 1/2 0/0 33.. 1.252 Say 2.944 5 0/0 34 1-957 Terres R 4.278 8 l l'a 0/0 34.. 6.509 Young. 1.901 ». (le France.. 164 C. Pacific 49.491 B. de Paris.. 6.377 C. Mining. 588 Union l'firis. 5.214 Geduld. 1-720 Lyonnais 2.297 Rio. 4.919 Suez cap. 3(>6 Azote 420 Distrib. Elect. 2.237 Royal Dutch.. 3.437 Lens 4.240 Amst. Rubber 531 1 Nickel 1033 Kali-Ste-Thér. 2.tu4 ̃ Peuarroya, 5.132 Cf. Nat. 1919.. 2.743 iCUtilmànn 8-461 Cr. Nat. 1920. a-080 Béchiney 4.500 Cr. Nat. 1923. 4.934

BOURSE PU 1g NOVEMBRE 1936 VALEURS p&jSl Il VALEURS p^d,[ *,?, [ VALEURS p&,| S | VALEURS ^j

VALEURS précéd, cours VALEURS précéd. cours VA LE S précêd cours précéd,! cours

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3% 7765 7740 ï^ït .Wis Ws SS *M 47S.. Ban.Hat.p. le ComV«t l'Ud. 635.. 534.. Bon «arehe. 200.. 201 4»5iàl7 7906 « CrJ*B0M sS-4ï82i:.°.™ Banque des Pays du Hord.. 238 ..̃̃̃- Coty (Société Anonyme). 125.. 125..

4Sil918 1»-- b«m s ;>“ 1922 493.. 495.. Crédit Algérien 1800.. 1880.. Galerie» Laisyette. 54 55..

5b 1920~amarttseaDte. SOO0.5 %OS H°asfi°°·l022"·.w. 493.. 495.. CredItAtgérlen. lB00.. 1fi60.. (part) 3=

5%1920amortisiabl. 10005 9905 B()M 6 jatv. 1923. 489 490 crédit Indust. et Commerc. 345.. 349.. (part). 30400 55025.

4»Il925(acnange) 93 85 93 40 Bons8% juin 1923. 489.. 480 crédit Fou.d'Algtrie-TuiiH. 519.. 542.. Printemps, ord. 215. 4^«1932A 8210 8135 oH1 g^J19j4 w5.. 496.. Crédit Foncier Colonial. 128 132 ABenc.{I«MS W0 740.. 4!|&1SS2B S095 S0 20 Dé.art. de l'Aisne 7 5S 1926 490 485.. CreditFon.IndO-CWne(?art) 1530 1576 BHttBOttte 2216.. 2105..

ObliE.duTrésor4K%1933 867.. 862.. t 7 «1927 540.. 540.. Crédit Foncier JJadarascar SO

Oblis. dn Trésor 4 1834. 804.. 800.. 6%1928 860.. 870.. Fra». de Banq. et Dépôt» 428.. 427.. ohaix 1200 Obl.Tr.4M%19J2out.nat 9. 4,1. Marne 6 «% 460.. 456.. de Reports et Dépôts 440.. «40.. Librairie H.cnrttB 1770.. 1775

BonsTr.àlOans4«%1933 935.. 92S do Meurt.t.M?6 440 440 | sacV AlMclenned.B.nq. J8S 487.. Afrique Oceldwtal. (C«).. 2370 2375

Bon» Tr. à 5 ans 6 1933.. 9S2.. 9tO d, M,ase e « K 19a 46S | 469 I Société MarselU.Ue 543.. 543.. Air liquide (part») 3850.. 4000.. BonsTr.5-10-15an»5%1934 951.. 949.. du Sord 6 1921. 448 ..| 442 Sous Comp. Entrepreneur». 390.. 372.. BerroUBW 680. BonsTr.3-«-10ans4&1934 967.. 967.. 6 1923. 449 448 Union des Mines 164".l7?" «rases Français 348.. 3».. caisse autonome 4 H %.•• t06-- '9S ̃• 1% 1927. 490 488 Foncière Lyonnaise 1020 1051 colonies (Générale de»). 385.. 402.. Banque de France. 8900.. 8800.. pas-de-Calais 7 1926 485 483 Immobilière Marseillaise.. 1975 2005 continent, Compteurs à Gu 704.. 730.. Banque de l'Algérie 5880 5775 c( W27. 480 480 ACTIONS IltDUSTRJELLES Bec Auer 205.. 217.. Banque de Paris i Pays-Bas 1433.. 1415.. 5% 1929. S30 836 Suenos-Ayres (cbom.de 1er) 570.. 569.. Maroc (C Générale du). =00 488.. Transatlantique. 460.. 462.. somme 6 «/% 192! 456 461 1 Dakar à &iat-Loui« .1400 Tabac au Maroc 1949.. 7975.. de l'Union Parisienne 562 Ville de Reims 6% 1927. 855 844.. cnemin Est-Algérien 32s" Crédit Fonc. Franco-Canad. 5075 compagnie Algérienne. 1297.. 1280 Egll,M dévastées 6 1928 427 430.. w iido-Cnine et ïunnan 1740 1SO0 soanowice 368.. 3*5.. Comptoir d Escompte 850.. 848.. 5 1928 825 835.. Maroc 475

Crédit Commerça. France. 551 595 indus. Sucrier. Fr. 6% 1927 «31 428.. chemin Ouest-Algérlon. sss" 392. MARCHÉ EN BANODE Foncier de Frano. 2900 2840.. Industri.ls Alsaciens 1921 434 434.. Rosarto à Puerto Belsrano. 191 187 ̃*«'n» M »*"««« Lyonnais 1715. 1725 Alscrie 3 1902 327.. 330.. Tunisiens (chemins de fer) 405 «06. TÏRMB société Général 775.. 769.. indo-Cnine 1899-1905 286 Tram, de l'Indo-Cbine cap. 690 695.. Al»! 500 492.. Rente Foncière -XL" -SL" Tunis 3 1902-1907 293.. 295.. MaBa8iO8 Qénér. de Paris. 2470 2494 Banque National» d'ïgypte 4445 4430., suer 25905 ..06000 Tunisie 4 1931 679.. 680.. Eaux (Comp. Générale» des) 1200 1225 Barcelona Traction. 204 200.!

Sum (part de fondateur).. 23200. 23000. Anemagn.l924,Dawe. 100 L 4390 Eaux d'Evian ioo 300 Brakpan 304. 309 50

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,3 or 1924 (100 dollars).. 3035.. 8055.. de la Guadeloupe.. îioo 1 Nicolas 450.. 435 New-York. 4 87 6S 48781

Afrique Occident. Francis 369.. 357.. d. la Guyane. 2450 '2410" Mo»s'-Be ̃•• 955.. «65 RiodeJa»eiro 2 7/S 2 7/8 l.do3:iUn.3ytlBO9. SOO.. 290.. d. Madagascar.2^ 4" •' Midi. 3975 38?5 Buenos-Ayr« 17 55 17 55 3%%m% 332 de Martinique.. 2550 2600 Ï»J>Î iF""x); «» ̃• 125.. HEWTORK

Madacaicar 19O3-WO5 337 i, la Réunion hxw T_ Sti»t-Rnh.«l.. 5850 6850 HEW-TORK

Htroc4%1814 389 E»rop.Cen.(Pays)or 260 «menti Français. i960 2060 «ris 464 464 1/8

&n* 881.. 377.. priv. 300.. 4e l'Indo-Chin. «5 «S.. Londres 488 1/» 487 1/1

Début de séance alourdi. Clôture en reprise. Fermeté des produits chimiques et des dia- ` mantifères. Lourdeur des fonds publics. La hausse des prix de gros.

© L'approche de la réponse des primes qui a lieu aujourd'hui a provoqué quelque flottement sur le marché. De nombreux professionnels acheteurs de primes ont préféré, en effet, assurer dès hier leur bénéfice et ils ont fait largement la contrepartie de la clientèle. En outre, certaines valeurs de matières premières ont été offertes par leurs places d'origine. Les cuprifères notamment ont assez sensiblement régressé sur la baisse du métal à Londres. Malgré les facteurs défavorables, le comportement des valeurs à revenu variable est, dans l'ensemble, techniquement satisfaisant. Quelques-unes comme Tréfileries du Havre et Péchiney, aux valeurs françaises, Canadian Pacifie, De Beers et Jagersfontein aux internationales, poussent des pointes nouvelles.

© On ne saurait se montrer aussi satisfait de la tenue de nos fonds publics. i Les Rentes, après une ouverture lourde, [esquissent, en séance, une reprise, mais ne tardent pas à retomber aux environs de leurs niveaux du début. Finalement, les grandes séries perdent de 65 centimes à un franc. Les valeurs du Trésor sont médiocrement tenues.

© Parmi les valeurs françaises, les banques, à l'exception du Crédit Commercial et de la Banque Transatlantique. perdent des fractions. La Banque de J'Union Parisienne, malgré sa vive hausse des jours derniers, est résistante. \El!e ouvre à 579 contre 575, se replie un moment à 555 pour terminer à 562. © Les valeurs d'électricité, favorites t il g a deux jours, s'alourdissent assez

LONDRES irrégulier

Clôt. | Dern. Il V«L eurs ci5V |Oern-

VALEURS 1 C!ô~, 1 Dern. Il VALEURS C.lô~ I ceurs

VALEURS préc§j | mr! || VALEUR:. pricM |CD||r5

Cous 2 <4 ss 7'le s5 7'!6I -rown-Mi» » 13/JS1S 15/16

_'4O' 11515/16 115Î5/!6| East Raid.. 76/6 17/9 15/16 WatLoaa" 106 5/SJ06 9/16 Ged»ld.lO 7/8 10 15/J6

Franc »b ly* Is l1''1 Goldfields 103,9 105

4 '<̃ 19 3/8 19 3,5 Raud Mines H7.6 187 ;6 -i «(1917) ls 3/4 1S 3ii aartered.. 38/. i7 16

Lrg. 4 (1917) 18 3/4 18 3¡~ ':hartered..1 381, Sjlfi 29 1J2

Ars *4 H l/2 9S *<»*•.• 2i ''16 a il2

Brésil(1889) 18. 13 1/4 Iharsis 72/6 72,6 Chine 4M 101 1/* 10! 1/'j lansànyika. 16,7^ M/7J; Ecypt uïii 102 1/2 103 Anacoada M I- 214/45i Yonne 43 3/' i'1\ *°yal Sutch *4 7'8 1/2 t

ttalienïiï' »' •/• !7 Shell 5 31/^2 3 29/32

Jap Wo(99) 65 *'2 65 !'2 Mer. Easle. 32 /4), 32 /3 Portus 30.0 "M M »<4 Anslo-lran. 95/ 7)s 95 TO Rosse(lS06) 1 •/• 1 ./• Gnla 43/9 43/9 Espac ext 56 •!̃ 56 RuM>. Trust 38 /9 3S /i 18 TureïJà. î3/* 2 3/8 Malacca: 38 /7!» 40. Hydro-Llec. 9 5/' 9 7/6 iennan iS /9 38/9 Int. Holding 2 3/8 5/16 -ourtaulds 5J/9 58 Imp. lokac. 172/6/. 172/6 crist. Ulan. 9/9 9/6

SteeKorp.. '9 1/î 78 5/s! imp.Chemic. 42,6 41 10'j

DeBecrs. 3/t is 9,1b Unllener 42/ 41/9 Jagorsfont 2-j 2 5/16 Atohison ̃ '9 1 /2 79 1/2 Brakpan 5S /7;s| 56/3 ^anad.Pae.. 14 5/8 14 7/s Gent.Miaing 27 \/ï\ 11 1/. union îacif.l 145 140

BRUXELLES clôture ferme

I Clôt. Dern. Il nnMDTiuTl Cl'1- Dern.

TERME Iprécéd. cours j C0MPTAWT| précéd, cours

précéd, -cours Il pr€céd, cours

Intise 193.. 195.. K.o.a% 2-s t 8! 25 8125

sidro 357 50 352 50 I ïanq. trui. 8:0 6».. aarc. Trac. 27125 269 Banq. K.Bel. 17S5 1'S0 ̃̃

sraiiiTrac. 547 50 545 laisse K.D.. 2470 2500..

Buenos -A yr 15150 163 50 jcr. Anvers.. 500 500.. deliopolis.. 1560 1570 Soc. G. Bel. 41'0 *> •̃ Kitr. Railm «S.. 431 25 aeetwbel.. 2240.. 2300.. ·· uanq.de Par. 1925 1930 zlcctr.(cap.) 1140 '5 ilect. Seine. 520 522 50 (fon.) 3450 3480 tl.GazNord 640 640 SOBna 10925 10925 Mctropolit.. 1315 1330 KydroOna. 2S7 50 2" ̃• Tansanyika 148 50 146.. J.jickerill. 1210.. 1225.. Ht-Katlpr.) 4765 4580 Ougrée-Mar. 1220 1240 ̃ (cp.) 4650 4500 Astnr .Mines 240 356 (dvd.) 4615 ..4495 Vieille-Mon. 2425 23f5 concordla 124 122 50 Maarase. 9200 9125 Patronna. 750. 737 50 Nord ,harl 2425 2375

H/LJ±TZCttŒb AC3-ITÉ

sensiblement hier. Il est bien évident'

sensiblement hier. 1! est bien éuideat 1

que ce compartiment est, dans les circonstances actuelles, essentiellement spéculatif. 1

© Dans « l'Intransigeant », M. M.-G. Mitzakis se penche sur l'énigme que constitue la hausse ininterrompue et considérable des valeurs à revenu variable comparée à la tenue médiocre de fe nos fonds publics

On peut se demander, évidemment, pourquoi le compartiment qui symbolise le cré- dit public est l'objet, en ce moment, d'un pareil ostracisme. Il n'y a qu'une raison profonde il cet état d'âme, c'est l'absence d'une confiance véritable du grand public. Lu chose est triste à dire, mais elle est réelle. En dépit de ses louables efforts, malgre ses déclarations rassurantes, on a tendance à croire maintenant que le gouvernement ne dit plus la vérité qu'au comptant 1 LES CHANGES

Livre stable

Alourdissement du dollar Si l'on en juge par les fluctuations des cours, au comptant, la tendance du marché des changes est plutôt favorable au franc. La livre demeure fixe à 105,15 et les autres monnaies se replient légèrement. le dollar notamment à 21,5425 contre 21,5725.

A terme, il n'en est pas de même. Les reports se tendent un peu et atteignent plus de 3 francs pour la livre à trois mois.

NEW-YORK alourdi

imiciicx: 1 Clôt- I Oern. Il »., n,<.c 1 Clôt I Oern.

VALEURS C!Õ~ Oern. II VALEURS C.IÕ~ 0ern.

tftUURS I précéd. | cours || >AI-EURS | prècéd. cours Air Red nv 86 1,2! 84 ̃/• 1 Joins Manv. 140 1/4 137. S/S AlliedChem i40 3/s| MO l/2!:Kennecott 611/8 1/2 Amor.can 128 1/2! "S l/8i;MontSomerj 64 3/4 64 7/8 Amersmel loi 3/4 '-00 7/6 iH.t.DairyP, 26. 25 3/4

!,7 188/ It2 1/4 Hat. Bistil. 30 6/8 30 i/S

A»' Tobao i loi J. »0 5/8 H.-Y. wentr. 45 7/i 3/S Anâcond. 53 1,2 SI S/8 sorti Amer. 30 7/8 30 3/4 Atcnison 77 1/8 75 1/2 hr-eaiyteui. 43 3/4 43 3/8 *d p H 1/4 H 1 2 [' Public Serv. 46 1/4 45 3/4 ..se 162 1/2 «S Radio 1U/2 113/8 lier.dPasco 13. 70 5,8 Reynolds. 59 7/8 SS 3/i .nés a Onio 76 1,4 76 l/4jUears Roel.. 98 8 100 1/4 Com.SoIven. 16 3,4 16 7/81^.11 26 3; 4 i«. ..onsolEdis 44 1/2 44 1 ,-8 j jt. Brands.. "1/8 16 3/4 oty 6 1/2 >> 3/8 i A uiloiMJ 68 5/8 67 3/S àrysler" lis 7/8 137 1/2J «xas uorj 49 5/8 «1/2 Du Pont 180 3/4 180 1/21 Iwa» Gulf.. 41 7/8 « 1/2 Elec. B.a.E. 20 3,6 20 .j Jnion îacil. 138. 139. Gêner Elec 52 5,8 52 1/4! dnit.Air n 15 24 Gêner Mot 75 !/t 14 1/4! s. Saelt *<" ̃/• 96 1/4 Ooodyear. 27 1/t 26 l/|o. à. Steel.. ;/8 '5 5,8 Inter Harv loi '.| 100 l/2i|western Bn. 92 1/2 82 1/8

Inter. Mick. 64 7,81 64 Westingh. 145 1/i 144 1,2

lnt.T.etTe! 13 1/4J Woolworth. 63 3/4 63 3/i

II

MARCHES COMMERCIAUX

Cou. prst. lier, cours

BLE (prix impose dép. culture 142 142 BLÉ t.iverpooi.. Décembre 7 11 1/4 7 11 7/8 Cnicago Décembre 115 1/8 115 3/S Mai 112 3/4 113 1,8 AV0IKE Paris Novembre 121 122 60 Décembre 123 123 7S FARIHES pan. Î14 214 oOION (SaMlsj Alexandrie, Novembre 18 76 18 83 Janvier 18 19 18 31 New-York Décembre il 80 11 66 Mars 11 75 11 52 SUCRE Sew-ïork.. Novembre 270 273 Janvier 269 266 uAOUTCHOUC. lumèfeuil..

Londres Disponible S 11/16 8 9/16

CAOUTCHOUC.. Kew-ïork.. Décembre 17.43 17 58Mars 17 55 17 JU1VRE (Stan.) Londres. comptant 43 8/3 43 3/S --` Kew-York.. Décembre 958 Mars 9?0

ETAIS Londres. Comptant 235 16/ 237/15

PLOMB étrant. Comptent 21 20 16/3 asa*f. Comptant 15 15/ 15 16/ U f. ARGENT (bar.) Comptant 121 7/16 20 13/lS OR PIM. Comptant 12/5JJ 142/6

© Pour la semaine du 1" au 7 novembre, l'indice général des prix de gros français s'établit à 459 contre io-i la semaine précédente. La hausse est imputable surtout aux produits importés dont l'indice passe à 402 contre 391, tandis que celui des produits nationaux passe de 486 à 491.

© Sur la hausse des prix et la politique gouvernementale, le «Bulletin quotidien a de la S.E.I.E. présente cette remarque

Si on vent bien tenir compte de la lenteur avec laquelle réagissent d'ordinaire les prix agricoles et de l'abaissement massif des droits de douane sur certains produits, on avouera que cette hausse est quelque peu inquiétante. Le gouvernement n'avait-il pas fait annoncer par ses membres les plus qualiiiés que la dévaluation monétaire ne « devait » pas avoir influence sur le prix des denrées alimentaires?

Si Londres, dont la liquidation coïncide à peu près avec la nôtre, procède à de nouveaux allégements. L'ensemble du marché est alourdi, à l'exception de valeurs comme Rolls Royce, Canadian Pacifie, Crown Mines, Sub Nigel et De Beers.

© Au Metal Exchange, l'étain gagne- encore £ 3 5/8, mais le cuivre standard perd 13/16, le plomb 7/16 et le zinc 5/8. L'argent métal cède 1 d. 5£8.

© New-York est alourdi. Le marché est assez actif. 2.580.000 titres au total, mais la tendance est faible et dans l'ensemble la clôture s'effectue au-dessous des niveaux de la veille. L'argent, à Montréal, baisse de près de 300 points. Céréales soutenues, coton alourdi.


La 302 Peugeot, dotée de toutes les magnifiques qualités. delà- 402, ne coûte que 19.500 francs, en,conduite inté-. ̃̃ rieure 5 places; elle consomme 10 litres aux 100, kms. et dépasse aisément le 105. A prix équivalent, la 302 est sans concurrence.

Une curieuse vue de la 750 c.c. X. civil Gnome-Rhône, qui dénote un grand souci d'exécution. De multiples perfectionnements ont été introduits dans.la réalisation de toutes les machines, qui en facilitent "la conduite et assurent un confort, et une sécurité absolus.

La 750 ce. X. civil est une des dernières et remarquables réalisations de Gnome-Rhône qui justifie et légitime l'emploi de motocycle, lorsque sa construction, différente de la majorité de celle des promoteurs, rompt .^délibérément avec certaines conceptions. C'est le cas pour Gnome-Rhône qui solutionne sa fabrication, grâce à un outillage perfectionné, à l'emploi d'un matériel moderne, de matières premières sélectionnées, à celle de l'automobile. A juste titre, Gnome-Rhône a conquis une importante clientélé et a amené de très nombreux adeptes à la motocyclette, qui permet de belles randonnées aux meilleures conditions de confort et d'économie.

Feuilleton dn Figaro « du 18 Novembre 1936 (66)

Le châtiment d'Ivan Hurd

L CHAPITRE XXVII

> (Suite) i

H était stupéfait de la vitesse avec laquelle le torrent les emportait. Une lueur d'espoir jaillit en son cerveau. Son bras gauche entourant toujours la taille d'Antoinette, il' dégagea son bras droit et essaya de remonter à la surface, il fui brusquement saisi par un courant qui le fit tournoyer comme une toupie et l'inalemehUe sou-

î

AirrttfJIghiLE

APRES LEURS VICTOIRES EN EUROPE

Les Segments `

AMEDEE BOLLEE remportent le

tkmi ,J Prix i Amérique (Coupe Vanderbilt)

Avec Nùvolari premier

Brivio troisième

Sommer quatrième

Tous trois sur ALFA-ROMEO Cet éclatant succès remporté outreAtlantique n'est-il pas la consécration" de l'excellente qualité des segments d'étanchéité et racleurs à' trous, type D. R. T. Amédée Bollée.

C'est cette qualité régulière qui fait que les Segments Amédée Bollée sont adoptés par ta majorité dés constructeurs et des coureurs et qu'ils leur don- nent satisfaction.

Les Segments Amédée Bollée vous satisferont aussi.- '• •• .̃̃

leva tel un fétu de paille; en plein centre du tourbillon.

L'air frais le, frappa au visage d'une profonde aspiration il emplit ses narines et ses poumons, puis il fut de nouveau attiré par, le courant inférieur. Il étendit son bras libre, sentit filer un objet à sa portée et s'en empara c'était un tronc de jeune sapin dépouillé de son écorce, mesurant à peine. quinze centimètres de diamètre et un mètre cinquante de long un simple crayon dans ce déluge mais, grâce à lui, il put regagner la surface et sortir sa tète, ainsi que celle d'Antoinette,. 'hors de l'eau. La jeune fille suffoquait, à demi étouffée par le manque d'air, mais son état n'était pas grave, et ses yeux grands ouverts te regardaient, Clifton.

A cet instant, il fut possédé par cette même indicible force qui avait poussé la jeune fille à le rejoindre. Il la sentit sourdre en lui et dissiper le chaos dont le -fracas lui martelait

POUR LA SECURITE ROUTIERE

La Lumière sélective jamie est obEgatirire

Une décision importante a été prise,

que nous avons soulignée comme elle, le ïnéritait c'est celle qui rend obligatoire l'emploi de la lumière sélective jaune dans la circulation routière nocturne. C'est Je triomphe du bon sens et on ne. peut s'étonner que d'une chose, c'est que cette- mesure, ait tant tardé à être prise, surtout si l'on tient compte que l'intérêt général est en cause. On sait quels sont les dangers qui assaillent l'automobiliste sur ïa route par suite de l'éblouissement on connaît, hélas le nombre des victimes qu'il y a lieu d'imputer à l'excès de faisceau lumineux envoyé en pleine figure du conducteur lors d'un croisement, pour approuver la mesure qui vient .d'être prise et dont l'application est acceptée avec soulagement par la majorité des automobilistes.

En apportant une réduction très sensible et très appréciable du terrible éblouissement, les créateurs de la lumière sélective jaune ont rendu la marche nocturne sûre et facilité dans des, proportions extraordinaires la sécurité routière.

La lumière «élective jaune n'assumera pas à elle seule. i'1 faut bien le dire, la responsabilité de cette sécurité, elle demandera à' être coordonnée et mise en harmonie avec les obligations imposées par le code de la route et l'emploi de phares réglés, conformément aux prescriptions précises du règlement sur d'éclairage.

Il va de sol que; même avec- remploi de la lumière sélective jaune, les conducteurs devront continuer à agir avec prudence et réserve, et il est à souhaiter qu'ils conservent tous cette bonne habitude prise du salut classique au passage en mettant les phares à l'éclairage code.

La logique et le bon sens viennent de triompher dans des conditions fort bien accueillies par les usagers on' ne'saurait trop souligner l'unanimité enregis- trée entre les fervents de la route sérieux,, prudents, sages et pondérés, et la décision des savants et techniciens qui ont prôné l'emploi de la lumière sélective jaune et ont appuyé son'obligation du poids de leur autorité. La lumière sélective jaune constitue un progrès d'une valeur très élevée et imposer son emploi est une ceuvre de grande sagesse.

~,j,~M~~f~fffftffffffffff-

Amateurs de bibelots et de trouvailles, le, « Coin du Chercheur » qui parait deux fois par, semaine (jeudi. et dimanche), dans les- «Petites Annonces » du FIGARO, vous indiquera l'adresse que vous désirez.

la tête au milieu même- de ce cataclysme, malgré ses quatre-vingt-dixneuf chances sur cent de.mort, 'son cœur et son âme bondirent de joie à la seule.vision de la sublime récompense qui l'attendait. L'avenir, l'avenir avec Antoinette! Elle l'aimait, elle avait accouru vers lui à l'heure où tout espoir' semblait perdu, pour mourir avec, lui.

A présent, il savait que tous deux survivraient Les troncs ne pouvaient les- broyer, ni les eaux les noyer. En une fraction de 'seconde, il entrevit, fixes sur .'lui, les yeux d'Antoinette qui flambaient dans ce visage blême encadré des remous et des bouillonnements de l'eau. II se souleva d'un pouce ou deux hors de la surface liquide et se rendit compte qu'ils avaient frôlé la mort de bien près. La violence de propulsion du courant inférieur les avait projetés, à travers une embrasure dans la masse de bois flottante, dans une sorte de petit étang

UNE VIEILLE HISTOIRE

11 Se résoudra-t-on enfin Î

à supprimer 1^ examen

du permis de conduire

pour les motocyclettes 2 |

Le Salon de l'automobile ramène chaque année l'attention sur les grandes questions qui intéressent à la fois le monde de l'automobile et celui, plus restreint mais cependant intéressant de la motocyclette.

Au nombre de ces questions importantes figure tout spécialement la suppression de l'examen du permis de conduire pour les motocyclettes.

Il y a des années déjà qu'avec tous les dirigeants de l'industrie motocycliste nous réclamons ce changement de régime indispensable au succès de la motocyclette.

Une descente vertigineuse La preuve a été faite depuis longtemps de l'erreur commise par les pouvoirs publics qui s'entêtent à maintenir un examen dont les conséquences sont désastreuses pour le pays, sur le plan social, industriel et militaire.

Expliquons-nous.

Rappelons d'abord' par les chiffres l'effondrement de la production motocycliste en France,'ces dernières années. Production (immatriculation en France, plus exportations) en 1930 109.596 motocyclettes. En 1935 20.266 motocyclettes, soit une diminution de 83 diminution qui sera plus sensible encore en 1936, puisque, pour les sept premiers mois de l'année, on enregistre 11.787 immatriculations. au lieu de 12.841 l'an dernier.

Graves conséquences

Les conséquences graves de cette obstination dans la mauvaise voie sont multiples.

Dans le plan industriel et social, fié.'chissement de la production, augmentation du chômage.

Dans le plan militaire à une époque où la motorisation s'amplifie et doit être amplifiée réduction du nombre 'e des motocyclistes suceptibles d'être des éléments intéressants pour la défense nationale.

L'exemple de l'étranger

Cependant, ""des pays voisins ont réalisé ce que nous demandons.

L'Allemagne a supprimé l'examen pour les motos de 200 cmc. depuis 1927. L'Italie a décidé la suppression pour toutes les motos depuis 1933.

Ici et là, la production s'est développée. Ainsi, en Allemagne, la production, a été de 111.177 motocyclettes en 1935. Ces chiffres, en regard des 20.266 motos françaises ne posent-ils pas un problème angoissant que les pouvoirs publics doivent s'attacher à résoudre rapidement ?

D'autant plus rapidement qu'au jourd'hui la motocyclette est un facteur important de la défense nationale.

3 litres 100 aux 100 kilomètres Au concours du Bidon de 5 litres, sous le contrôle de l'Automobile Club de l'Ouest, cinq Sunca-Cinq de série ont e consommé moins de 4 litres aux 100 kilomètres. La première bat le record général de plus de 52 kilomètres, en couvrant 160 kilomètres 460 avec 5 litres, soit 3 litres 100 aux 100 kilomètres.

que l'amoncellement des troncs tout autour de lui avait providentiellement formé '.dans l'eau libre et qui était large de sept mètres tout au plus. Il s'aperçut aussi que leur petit tronc de sapin était un bout dehors de bateau tiré par une chaîne fixée à quelque objet en avant d'eux. Il réfléchit et fit de rapides calculs. Cette ouverture dans la masse ne pouvait guère durer plus de quelques minutes seule, la position,accidentelle de quelques poutres en maintenait le cadre. un changement de courant, une diminution de profondeur,,une modification du lit du fleuve, quelques rochers en saillie, ou une vingtaine d'autres facteurs de ce genre pouvaient disloquer l'encadrement de cette fenêtre, qui se refermerait sur eux en les écrasant. Tout d'abord, il se hâla le long du mât, puis le long de la chaine, en prenant soin de conserver la chaine sous son aisselle Antoinette aidait en agrippant la chaine de sa main

Une- décision, à prendre

d'urgence

Or, la direction des fabrications d'armements en France préconise la suppression de l'examen.

Et nous répétons que cette suppression ne présente aucun. inconvenient, mais uniquement des avantages. La disparition des formalités, démarches, frais, etc.. particulièrement gênants pour les gens des classes moyennes qui constituent la grosse clientèle de la motocyclette, assurera un nouvel essor à l'industrie.

Aucun argument ne peut désormais être retenu contre la suppression de l'examen du permis de conduire devenu inutile, puisque le motocycliste toujours ancien cycliste sait monter à moto et connaît le Code de la route. ̃Enfin, la suppression du permis ne nuirait nullement à la sécurité tant de fois agitée comme une raison de maintenir l'état de choses, actuel car le motocycliste pourrait être tenu d'avoir, contre versement d'un droit à fixer, une carte de circulation qui serait retirée en cas d'imprudence.

Attendra-t-on encore longtemps avant de prendre une décision que les circonstances actuelles ont rendu désormais inévitable ?

André Reichel.

Les' spécialités SPEED

Lecot, dans son fameux raid de 400.000 kilomètres, avait «muni son moteur d'une culasse « Speed » construite en alliage spécial Alpax question de rendement. A ses spécialités si intéressantes, les Etablissements Brissonnet et Cie viennent d'adjoindre deux appareils étonnants par leurs nouveautés techniques et lés économies qu'ils permettent de réaliser.

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Un autre très curieux appareil est accouplé à ce carburateur, c'est le « Détendeur régulateur « Speed » à contrôle par dépression », qui permet d'éviter toutes les surpressions causées par les pompes d'alimentation et même régularise les niveaux en sens inverse de ce qui a été fait jusqu'à présent, c'est-à-dire, ntveau haut dans les périodes de, reprises et grands réaimes et niveau bas au ralenti. il permet l'admission d'essence _sn carburateur, non' pas en fonction du régime d« la pompe, mais d'une façon logique.

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libre. Il parvint ainsi, en moins de deux ou trois minutes, à gagner le bord du'radeau improvisé que formaient les troncs d'arbres. Il s'y hissa, et tomba épuisé, à bout de souffle, mais toujours avec Antoinette étroitement serrée sur sa poitrine.

Un certain temps ils restèrent sans bouger, sans parler, recroquevillés en un seul tas et tout ruisselants, leurs coeurs battant l'un contr.e l'autre.-Puis le visage pâle blotti dans les bras de Clifton se leva vers lui deux bras lui encerclèrent le cou, deux lèvres cherchèrent les siennes et les embrassèrent.

Alors Clifton, se relevant, attira à lui Antoinette et la serra tendrement dans ses bras. Le mont Sandstone, avec ses flancs déchiquetés et à pic, avait disparu derrière eux. Ils apercevaient les rapides qu'ils venaient de franchir, et dont les eaux bouillonnantes étaient parsemées de troncs d'arbres bon-

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L'emploi de la culasse en aluminium, facteur de rendement.

De tous les perfectionnements dont fut doté, ces dernières années, le moteur à explosion, en vue d'accroître son rendement, l'un des plus récents et des plus importants, est l'emploi, pour la constitution de la culasse, de l'aluminium ou de ses dérivés. On comprend, immédiatement, quel peut être l'avantage de. cet emploi.

En effet, le rendement volumétrique d'un moteur est fonction du taux de compression adopté, étant entendu que plus ce taux de compression est élevé, meilleur est le rendement.

Malheureusement, avec l'essence comme carburant, on se trouve limité très rapidement dans cet accroissement, par suite de l'apparition du phénomène de détonation, facteur d'usure prématurée des organes. Tout remède tendant à reculer, cette limite, au delà de laquelle apparaît la détonation, aura donc pour conséquence un gain appréciable sur le rendement.

dissant, plongeant, chevauchant l'un sur l'autre comme une bande de dauphins prenant leurs ébats. A droite et à gauche s'étendait une épaisse forêt. L'eau était plus calme, mais vitesse avec laquelle le courant: entraînait les débris de bois indiquait à Clifton que ^inondation at-_ teindrait bientôt son paroxysme. Leur chance de salut était du côté du rivage, Le gagneraient-ils à temps ?

Antoinette regarda de nouveau Clifton. Maintenant que ses yeux n'étaient plus voilés par l'eau et les embruns, elle voyait devant elle un homme qui était sorti en chancelant de sa pirogue avec Delphis Bolduc. Toute dureté avait disparu de son visage. Il lui sembla voir, soudain revenu, le joyeux Clifton Brant qui, d'un geste cordial de la main, l'avait saluée. sur la route de Brantford, l'allègre compagnon de Joe et Bi J qui ne voyait de la vie que le côté plaisant. Car il souriait en ce mo-

Or, on a remarqué qu'une des principales sources de production de la détonation provenait de la présence, sur la paroi de la culasse, de points portés à une température excessive, par suite de l'inégalité de l'écoulement de la chaleur de l'explosion à travers la culasse. Supprimer les points chauds équivaut à supprimer une des causes de détonation et, à cet égard, la culasse d'aluminium joue un rôle de régulateur d'écoulement calorifique particulièrement efficace. Mais faut-il encore que cette fabrication soit assurée par des spécialistes qualifiés, sa réalisation étant des plus minutieuses.

L'emploi de la culasse en aluminium permet d'accroitre le taux de compression, partant, d'augmenter le rendement et d'avoir, ainsi, une plus grande puissance d'utilisation pour les mêmes calories. On réalise donc une économie notable.

ment, sans crainte aucune, plein de cet admirable confiance en lui contre laquelle, s'était d'abord révolté son-, orgueil de femme qui, à présent, l'incitait à rendre grâce à Dieu d'en avoir été l'inspiratrice,

Elle s'écria, dans un élan de passion, en lui caressant le visage Oh Clifton, je vous aime, je vous ai toujours aimé depuis l'instant où je vous ai vu dans le bureau de Hurd Et si même vous deviez m'accabler de votre mépris, qu'importe! pourvu que je meure dans vos bras, si notre destin est de disparaître ensemble. Je n'ai pas peur 1

Dans l'excès de son allégresse, Clifton lui embrassait les lèvres, les s yeux, et les cheveux ruisselants. James Oliver Curwood.

(A suivre.)

̃ Ttéi&it de l'anglais

par Louis Postif.

Copyright bxt Louis Postif. 1936.


RU GRAND PALAIS LE SALON QUI S'OUVRE ce matin

est un salon d'actualité est surtout consacre

aux avions de guerre

de conception récente

(Suite de la première page)

Mais c'est à l'exposition du ministère de l'air, qu'a dirigée l'ingénieur Pitois, que revient le mérite d'avoir présenté l'installation la plus complète, la plus brillante et la plus intéressante de toutes celles qu'il nous avaient été donné de voir précédemment.

Nous aurons l'occasion de reparler de cette exposition. Notons qu'elle est divisée en trois groupes principaux celui de l'armée de l'air, réunissant les avions militaires, l'aviation maritime et l'aviation coloniale celui de l'aviation populaire, avec ses sections de vol à voile et de modèles réduits, ainsi que son œuvre de propagande auprès de la jeunesse celui, enfin, de la technique, qui s'étend jusqu'à la navigation, la météorologie et l'infrastructure, pour lequel il a été fait un effort particulier montrant l'importante collaboration de cette institution avec les industriels.

Le tout est heureusement présenté et retiendra l'attention des spécialistes, comme celle des profanes, par des renseignements clairs et précis judicieusement placés en regard de chacune des catégories d'objets exposés.

AVIATION ET CINEMA

COURRIER SUD a franchi allègrement sa première étape

Partis il y a quelques semaines du Bourget ainsi que nous l'avons déjà signalé les interprètes de « Courrier-Sud », le film tiré du roman de Saint-Exupéry, sont rentrés à Paris après avoir tourné en plein désert, au sud de Mogador, les extérieurs de ce film dont Pierre Billon est le réalisateur. Aimablement conviés à voir cette première réalisation, les membres de la presse ont pu apprécier hier la qualité de certaines prises de vues qui sont de bon augure pour suite de ce film. Saint-Exupéry, retenu à Casablanca, n'assistait pas à la projection, mais il a surveillé la mise en scène et, avec sa connaissance du métier de pilote j qu'il a exercé longtemps sur la ligne, il a su tirer de son œuvre un film vivant et intéressant dans lequel apparaît de nouveau l'esprit de décision, l'abnégation, la conscience professionnelle de ces hommes qui, avec leur seul courage, ont fait cette ligne de l'Atlantique-Sud, aujourd'hui une des gloires de notre aviation marchande. Il nous fut donné hier d'assister à quelques prises de vues d'intérieur et, groupés autour de Pierre Billon, les invités et les principaux interprètes se retrouvèrent devant un buffet pour célébrer 'cette première étape de « Courrier-Sud », première étape allègrement franchie.

Parmi les invités nous avons noté Son Exc. Si Kaddour ben Ghabrit, représentant du sultan du Maroc des pilotes en renom comme Michel Détroyat, Mlle Maryse Hilsz, le lieutenant Fleurquin, Jean-Pierre Aumont, le lieutenant-colonel Cochet et le capitaine Paquier, du ministère de l'air; M. Aaron, l'un des producteurs du film, puis les interprètes Mmes Gabrielle Dorziat, Marguerite Pierry, Jany Holt, Pierre Richard Wilm, Pierre Serjol, etc.

Ob

Les Amateurs

à l'Elysée-Montmartre Le 10» gala de boxe amateur se dérou- lera ce soir, à l'Elysée-Montmartre. Voici les combats inscrits au programme. En 6 rounds de 2 minutes Cadoret c. Dez Bruno (mouches), Deworkine c. Villard (coqs), Fonteix c. Hanen (légers), Silva c. Rousseau (welters) Auclair c. Oustinoff (moyens) et Bernard c. Soukoff (lourds). Quatre combats en 4 rounds de 2 minutes complètent cet intéressant programme.

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BOXE

AIR FRANCE possède un bureau de passages moderne Ces nouvelles installations, étant donné le développement de l'aviation commerciale, étaient indispensables

Air-France se transforme et se modernise. Tandis que se poursuivent, rue Marbeuf, d'importants travaux qui vont faire de l'immeuble de la grande compagnie un « building moderne avec toutes les installations indispensables à une société de cette importance, le bureau des passages vient d'émigrer. de la rue Aubert a la rue Scribe.

ici aussi l'installation a été prévue de façon à satisfaire la clientèle, de plus en plus nombreuse, qui utilise l'avion.

Air-France, avec son réseau continental et intercontinental, relie Paris aux grandes capitales dans la journée et assure une liaison quotidienne dont le développement nécessitait une organisation plus forte, plus complète susceptible de donner rapidement satisfaction tous ceux qui l'utilisent. Les nouveaux bureaux plus spacieux, mieux conçus, ntieux aménagés que les anciens, répondent il ce désir. Chaque direction a son guichet et dès l'entrée le passager voit vers quel guichet il doit se diriger. La poste aérienne a son bureau et les usagers de cette branche importante de l'aviation commerciale sont à même d'être utilement renseignés.

Le tout. œuvre de M. Marrast, architecte des palais et musées nationaux, est clair, cordial et sympathique. C'est une heureuse réulisation à l'actif de la compagnie AirFrauce, qui possède aujourd'hui l'installa.tion complète indispensable à une grande entreprise qui traite, en grande partie, avec une clientèle étrangère, ù même d'établir avec d'autres installations des comparaison.s qui, ce jour, n'étaient pas toujours favorables notre pays.

Il n'en sera, plus ainsi demain.

Celle inauguration était présidée par M. Allègre, directeur commercial d'Air-France, aux c6tés duquel nous avons noté la présence de MM. Gauchet, Foa, Charvet, Serre, Bureau, Chitry, Toulouse, Renvoisé, Porquel, Vivent, Gallandou-Diouf, Wibault, etc.. A. R. 1

NOUVELLES AERIENNES L'aviation privée

•+ Activité de l'Aéro-Club de l'Ile-deFrance. du Î.1 octobre au 7 novembre. Instruction en double-commande, sous la direction de Gaudiu, chef-pilote de Gauthier de Poix, Lucien Gaudin, Duplantier,

Veysseix.

Maurice Dondelinger a été lâché et poursuit seul son entraînement. Hochet et Tar- l>ouriech s'entrainent pour le brevet. Sur les environs, vols de Régnier, Hervé Lauwick, Grosset, Diétrich, Ginhac, Maillard, Gaston Dondelinger, Toutin, Dagnaux,

Laflïneur, Chilot, Vernesse, Gondard, Guil-

laume. Barlant, poursuivant ses études pour j le compte du Muséum d'Histoire Naturelle, j effectue de nombreux vols à la recherche ( d'insectes, en compagnie de Mlle Jourjon,' pilote.

L'aviation commerciale

̃^ La Compagnie belge de transports aériens S. A. B. E. N. A. signale que deux de ses moteurs Gnome et Rhône, en service sur ses lignes, le Titan N" 5147, compte 3.069 heures de vol, et le K. 9 9.149, 967 heures 7 de vol.

AUTOMOBILE

Pour la sécurité routière A "11 heures, demain, place de la Concorde, l'Automobile Club de l'Ile-de-France e présentera et inaugurera son nouveau service de vérification gratuite des organes mécaniques des véhicules.

Cette présentation sera présidée par le vicomte de Rohan, président de l'Automobile-Club de France, et de la Fédération nationale des Clubs automobiles' de France. C'est un événement d'une importance qu'il est inutile de soullgrier; Il marque le début d'une nouvelle politique de défense contre les accidents.

Félicitons l'Automobile-Club de l'Ile-deFrance de son initiative importante et souhaitons.' que cet exemple soit bientôt suivi par tous les autres clubs automobiles pour le plus grand bien de tous.

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AVIATION

e >, GOLF

la 2e épreuve de l'Alliance amateurs et professionnels est gagnée par Grumbach et J.-B. Loth

La deuxième épreuve de l'Alliauce amateurs-professionnels a été disputée hier au Golf de Fourqueux. Malgré le mauvais temps, Grumbach et J. B. Loth terminèrent à 0 m. 4S du 19° trou et ne gagnèrent malgré cela, que de quelques centimètres, Let'èvre-Hausscguy étant seconds à 1 m. 30, Bouchayer-A. Loth à 3 m.. Deligny-Lamourette à «10 mètres, Zographos-P. Hirigoyen

à 25 mètres, et Goldman-F. Cavalo à 30 mè-

tres.

On voit que la lutte fut particulièrement serrée entre ces équipes.

Voici les résultats

1. Grumbach-J. B. Loth, 0 m. 48 du 19 2. Lcfèvre-Haussrguy, 1 m. 30 du 19 3. Bouchoyer-A. Loth, à 3 m. du 19 4. Deligny-Lamourette, à 10 m. du 19 5. Zograpo'hs-P. Hirigoyen, à 25 m. du 19 6. Goldman-F. Cavalo, à 30 m. du 19 7. Blackmer-Dallemagne, au trou du 1S Holle-R. Golias, au trou du 18 9. Semelaigne-Jathière, 1 m. 50 du 18 10. Canivet-R. Leclerc, 0 m. 50 du 17 Pourtalé-P. Bombediac, 0 m. 50 du-17 12. Sciama-Philippon, au 17.

Dames. 1. Mme Bidault-J. Orengo, à 40 m. du 19» 2. Mme Ducas-Ch. Hirigoyen, à 5 m. du 18 3. Mlle ïol!on-duc d'Elchin- gen, à 10 m. du 18 4. Mme Semelaigne- Kohl, à 115 m. du 18 5. Mme LogeaisMlle Le Derff, à 60 m. du 17 6. Mme Lovenbach-Michal, à 100 m. du 17.

La troisième épreuve de l'Alliance aura lieu le mercredi 18 novembre, à Marly, i balles, greensomes.

Les engagements devront parvenir à P. Hausseguy, Marly. Clôture le dimanche 15, à 17 heures.

L'activité sur les links

Au Golf de Morfontaine

Prix des Chrysanthèmes, demain samedi 14 novembre. Départ 1. 12 h. 30 M. Mayer-Monleux, Gompcl-Carlebach 12 h. 35 de Viel'villc-Queunouelic, Audemars-Lbgeais 12 h. 40 R. Zivy-Braun, Leclerc-G. Stifter 12 h. 45 M. Jacob-R. Jacob, docteur Perlés- Lyon; 12 h. 50 Taff-J. de Yturbe, comte du Bouzet-R. Picot 12 11. 55 Ainsworth-Y. Le Qucllec, Holl-Hally Smith 13 h. Watkins-Erembert, Lithiby-ïicomte de Saint-Sauveur 13 h. 5 Pli! Clément-F. Vagliano, J. Wein- bach-comte P. de Saint-Sauveur 13 h. 10 A. Benedic-A. de Gramont, Delagrave-Saul- nier-Blache 13 h. 15 G. Sciama-L. Lin- don. R. Ducas-X.

Dames. Prix des Bruyères. Départ 10. 12 h. 55 Mme L. Perlès-Mme Lo- geais, Mme Cahen-Mlle Cahen 13 h. Mme F. Weinbach-Mme Wisner, Mme Zivy-Mme !e Ducas 13 h. 5 Mme Delagrave-Mme Thi- baud, Mme Sée-Mme J. Helbronner 13 heures 10 princesse A. Murat-Mme SaulnierBlache. Mme Dreyfus-Mme Y. Le Quellec 13 h. 15 Mlle Monteux-Mme Lyon.

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Classement final 1. Bovet; 2. Rledberger; 3. Bernard.

CYCLISME. C'est demain soir, a Anvers, que Jean Aerts doit faire, à nouveau, ses débuts de stayer.

RUGBY A TREIZE. Voici quel est le classement actuel du Championnat de France 1. Treize Catalan, 12 pts; 2. ex aequo: R.C. Roanne et R.C. Albigeois, 11 pts 4 ex aequo: Bordeaux Treize et Dax Treize, 10 pts; 6. Villeneuve, 9 pts; 7. U.S. LyonVilleurbanne, 8 pts; 8. Paris XIII, 6 pts; 9. Pau XIII, 5 pts; 10. Côte Basque. 2 pts.

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Au fil des sports

Une erreur.

mais pas un scandale

Chaque fois qu'il y a une rencontre importante au Tennis Club de Paris, la sortie des spectateurs par la rue de Civry se fait très lentement. Ceci parce que la porte n'est qu'à demi ouverte un des battants ne peut être poussé, sa tige de fermeture étant rouillée et cassée.

Il i] a plusieurs années qu'il en est ainsi et, certes, c'est une erreur de ne pas avoir fait cette peu coûteuse réparation. Mais, tout en reconnaissant qu'il n'est guère agréable de piétiner dans la boue et sous la pluie, nous n'irons pas donner raison à ce spectateur qui, récemment, ameutait tout le monde en secouant le battant clos et en criant « C'est un scandale, un vrai scandale l » N'exagérons pas.

Une fausse sortie

de Jean Borotra

Pour satisfaire aux exigences des arrêtés préfectoraux, une sortie a été aménagée au fond du court central du T. C. Paris. La porte, à deux vantaux, est semblable à celle de certains bars elle s'ouvre, d'une poussée, vers l'intérieur ou l'extérieur.

Mercredi, Jean Borotra, essayant de rattraper un balle, fut emporté par son élan et fonça sur la porte, qui. lui livra passage, à la joie de l'assistance. Et trois secondes après Borotra effectuait une rentrée sur le court, très applaudie.

L'Autriche n'a pas de veine.

L'Autriche aura, cet hivei-, bien du mal à conserver l'excellent rang qui fut toujours bien en fait de patinage artistique.

Après Karl Schaefer qui, cet été, fut brûlé par le flambeau olympique au point de mettre ses jours en peril, voici que sa petite partenaire, Hedu Stenuf est perdue pour le sport autrichien elle s'en va en Amérique rejoindre son frère, et sitôt là bas, elle deviendra Américaine par voie de naturalisation. Si l'on veut bien se rappeler que, l'an dernier, Liselotle Landbeck, championne d'Autriche, reprit tout à coup la

nationalité belge de son père, et qu'il y y

a irois ans la précédente détentrice du titre mourut à dix-neuf ans, on reconnaitra que la malchance s'acharne de '.façon impitoyable sur nos amis Vien-

nois qui ont, par ailleurs, vu passer

professionnels deux autres de leurs vedettes Hartmann et Mellita Bronner. De quoi décourager les plus opiniâ~tres I 8

Mme Ducas et le professeur Ch. Hirigoyen, l'Alliance, hier, au Golf de Fourqueux.

CUISINIERES

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Un connaisseur.

Annonçant une soirée de lutte libre où les hommes torts auront la vedette, un confrère de Montréal (Canada), met en tête de son article ce titre engageant

Huit pachydermes sur le tapis de l'Aréna, ce soir

parait que les lutteurs canadiens sont très flattés de ce compliment. Nous ne conseillons pourtant à personne d'en adresser un du même ordre aux pensionnaires du Palais des Sports.

Max Baer s'en va.

Max Baer, qui avait entrepris une tournée d'exhibitions et de simili-combats à traders les Etats-Unis et le Canada, vient de l'interrompre sous prétexte qu'il avait le mal du pags et, en réalité, parce qu'il ne faisait pas ses frais.

Dans la dernière où il s'est montré, à Toronto, il a eu les honneurs d'attirer l'attention du premier ministre de la province.

Celui-ci a déclaré que le combat de Baer avec un adversaire fant6me du nom de Dutah Weimer, étai « une farce susceptible de discréditer le sport. »

Et dire qu'il y a à peine plus d'un an le « beau Max » était champion du monde et la coqueluche de New-York. lis sont trop

Les dirigeants de l'Union Vêlocipédi- que de France ont publié, récemment, la liste des coureurs professionnels classés hors série pour l'année 1937.. Cette liste comporte les noms de vingtquatre routiers et « pistards » que voici: Archambaud, Paul Chocque, Diot, Faucheux, Gérardin, Grassin, Guimbretiére, Ignat, Lacquehay, Lapébie, Leducq, Le Grevès, Lemoine, Letourneur, Antonin Magne, Michard, Paillard, Charles Pé- lissier, Ragnaud, Richard, Speicher, Terreau, Aug. Wambst, Georges Wambst. Il est difficile de discuter les titres de quelques-uns des coureurs ayant bénéficié de la. générosité des dirigeants de l'Union Vélocipédique de France mais il semble bien que de nombreux bénéficiaires ne méritent pas le titre de coureur hors série.

Pour l'année 1937, en cherchant bien, peut-être pourrait-on en trouver une bonne dizaine, sans tenir compte de ceux qui ont été oubliés.

des joueurs britanniques La Fédération anglaise vient de publier le classement des joueurs et joueuses pour 1937. Ce classement, qui tient compte des performances réalisées au cours de l'année 1930, débute évidemment par F. J. Perry. Mais celui-ci, devenu professionnel, c'est Austin qui, en réalité, est maintenant le joueur numéro un de Grande-Bretagne. Voici la liste composée par la Fédération britannique

Messieurs. 1. F. J. Perry 2. H. W. Austin 3. G. P. Hnghes 4. E. C. Hare 5. H. G. N. Lee 6. R. Tuckey 7. Peters 8. Butler 9. N. Sharne 10. H. D. Wilde. Dames. 1. Miss Round 2. miss Stammers 3. Mrs King 4. miss James. TIR. Chez Gastinne-Renette. Sous-ornciers de réserve. Carabine 1. Robinet. Pistolet de combat 1. Robinet. Revolver t. Robinet. Classement général 1. Robinet 2. Chaussis et Duboi»; 4. Couanet et Freyssinge.

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Pour le ski scolaire LE STADE FRANÇAIS

ET LE CLUB ALPIN

élaborent, pour cet hiver, de nouvelles épreuves

Nous avons parlé des desseins du Ski Club de Paris concernant .'activité de l'hiver qui vient.

Aujourd'hui, nous voulons dire quelques mots sur le programme de deux grands clubs, grands par le nombre de leurs adhérents, grands aussi par leur but principal qui est d'atteindre la masse des jeunes gens et les scolaires. Ce sont bien eux que le sport peut former avce toute la plénitude dont il peut combler de jeunes tempéraments, encore malléables et plus réceptifs que ceux des hommes faits.

Le Club Alpin n'a, pas plus que le Stade, besoin d'être présente à nos lecteurs. Ce sont des clubs qui existaient déjà du temps de nos parents et grands-parents et leurs couleurs sont bien connues à I étranger. Le Stade Français a voué toute son âme aux scolaires et organise pour eux spécialement des déplacements au cours de l'hiver, dans la neige, et plus spécialement encore une « vacance de 12 jours réservée aux scolaires de 15 à 18 ans, sous 1 "égide de moniteurs spéciaux. Toutes les fois que nous le pourrons, nous donnerons dans notre rubrique de ski les déplacements et projets de ce club. Le Club Alpin entreprend avec un égal succès l'organisation des compétitions printanières qui sont devenues une de ses « spécialités » grâce à son réseau de beaux refuges situés a haute altitude, particulièrement dans la région du Mont Blanc..

Cette année, 11 étendra encore son champ d'action, et voici ce qu'il veut faire, qui répond, à notre avis, à une urgente et criante injustice du sort. Il veut, en effet, être un des premiers à s'intéresser au dé-

veloppement des petites stations encore peu

veloppement desJ'eUtes stations dotées peu

connues du grand public et qui, dotées des aménagements convenables, seraient en mesure d'offrir au skieur vraiment sportif toutes les joies de la montagne hivernale. En 1935, la première école fut créée sous la direction d'un moniteur de Hannes Schneider, Toni Marth, et son succès fut considérable. Cet hiver, à Valloires, le S.C.A.P. organise sa seconde école appelée à un très grand avenir, étant donné sa situation exceptionnelle. Cette école sera dirigée par Daniel Dewulf, excellent disciple de la méthode qu'enseigne Marth. Souhaitons à ces clubs de réussir dans leur but qui est de développer le goût du sport chez les jeunes gens et ainsi les vertus de courage et de décision nécessaires aux bons skieurs. M. Baudry.

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POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIOUE Brazza (dép. de Bordeaux le 20). POUR MADAGASCAR, LA REUNION S Bernardin-de-Saint-Pierre (dép. de Maro

seille le 19 novembre).

POUR 'a.T^D^E E'. BEYROUTH 1 Jean-Laborde (dép. de Marseille le 20). EXTREME-ORIENT

POUR INDOCHINE. CHINE ET JAPON 1 Chenonceaux (dép. de Marseille le 27). POUR L'INDOCHINE Cap.-Padaran (dep. de Marseille le 20 novembre).

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CHEMIN DE FER DU NORD

Les 14 et 15 novembre

à l'occasion de la

Foire Gastronomique de Dijon les Provinces de Flandre,

d'Artois, de Picardie

et de l'Ile-de-France

rendront visite à la Bourgogne Un train spécial assuré par la Rame-Radio du Chemin 'de fer du Nord-* sera mis en marche au départ des gares de Tourcoing, Roubaix, Lille, Douai, Arras, Amiens à destination de Dijon.

Ce train prendra à la gare de Parts-Nord les voyageurs qui désireraient profiter des conditions avantageuses consenties pour cette visite.

Prix du billet aller et retour au départ de Paris-Nord 54 francs seulement.

Départ le 14 vers minuit. Retour dans la nuit du 15 au 16.

Renseignez-vous à la gare de Paris-Nord (Téléphone Trud. 70-00).

MENAGES

AUTOMOBILES (8 francs la ligne)

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Paris Imprimerie du Figaro.

imprimeur-gérant DE 101

14, Rond-Point des Champs-Elysées.

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