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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-10-24

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 24 octobre 1936

Description : 1936/10/24 (Numéro 298).

Description : Note : supplément littéraire illustré pages 5 à 7.

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409282d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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APRES UN MOIS

Un mois est passé depuis la dévaluation. Comment apparaîtelle aujourd'hui ?

t'our qu une dévaluation réussisse hors du fonctionnement régulier de la •convertibilité, te] est notre cas, quatre conditions principales sont à réaliser

II faut que les prix de détail ne suivent qu'avec retard et dans une mesure restreinte la hausse des prix de gros;

Il faut que le taux d'intérêt baisse, autrement dit que l'argent soit abondant, que les cours des rentes et. des valeurs montent;

II faut que le budget soit, sinon en équilibre, du moins en voie d'amélioration très sensible et soumis à des prévisions stables;

Il faut, enfin, que le fonds de manoeuvre des changes soit employé sans autre intention que .d^ejrfgulariser jet guider le marché.

t Vu les circonstances où fut faite la récente dévaluation, rien de tout cela ne semble aisé à atteindre. Mais on n'échappera à un nouvel accident monétaire que si l'on agit résolument dans le sens des conditions indiquées. Et cette action ne peut progresser que si ces mouvements sont coordonnés et clairs.

Jusqu'à présent ce qui a été obtenu, c'est que les prix de détail enregistrent le moins possible le décalage monétaire. La plupart des hausses auxquelles nous assistons, proviennent non de la dévaluation, mais des nouvelles charges sociales, de la diminution du rendement industriel et des stocks sous l'influence des troubles, de la poussée internationale sur 'les matières premières et des médiocres récoltes.

Remarque capitale. Il en résulte que pour un très grand nombre d'eñ treprises, les prix de vente étant comprimés tandis que les prix des fournitures montent sous des influences qui -sont étrangères ou antérieures à la dé.valuation, l'effet ~xle cette dernière, surchargeant encore les prix des fournitures, menace d'écraser tout profit et, par conséquent, de déterminer une paralysie. Auquel cas, pour soulager l'économie, il faudrait laisser filer les prix de détail et entrer dans le cycle de l'inflation.

Cette perspective, précisée par les imprudences commises ou annoncées autour des « quarante heures > est une des causes principales du retard constaté dans l'afflux ou le ra- patriement des capitaux. Sans parler d'autres craintes, les capitaux ne voient pas de profit assuré, mais voient un risque d'inflation.

Dès que le calcul du risque en cause s'est imposé aux spécialistes français et surtout étrangers, la hausse des rentes et des valeurs a subi un violent coup de frein.

Bref, toute l'affaire de la dévaluation évolue aujourd'hui autour de la possibilité de sauver une marge de profit dans les différentes branches de l'économie faute de cette marge et à moins d'arrêter les entreprises. les prix échapperaient à n'importe quel contrôle et déchaîneraient l'inflation. Pour le budget, il faut attendre les propositions de M. Auriol.

Quant au maniement de notre fonds d'égalisation des changes, la collaboration franco-anglo-américaine existe-t-elle ? En tout cas, depuis quelques jours, Londres et New-York paraissent un peu surpris de nos méthodes.

Lucien ROMIER.

Hiiiiiitiiitiiiitiiiiniiiifiiiiiiiiiiiiiiiiitiiiiiiitiiiiiiiifiiiiiuiitiiuii

« Les Nouvelles Officielles »

Supplément bi-mensuel du « Figaro », paraîtront dans notre numéro de demain dimanche.

linillllllItlMIllIItlUIllllIItlHtltlIIIIIlilIlIlllllllUHUIllllMHlini» LE BAROMETRE BOURSIER

LONDRES irrégulter. BRUKELLES bien orienté. NEW-YORK bien disposé. Livre 105 15 contre 106 05.

Dollar 21 51 contre 21 66.

Lire en page 4 « LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER »

tlllIllfltlinillllHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIItHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIHlIU* LE TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps Instable, nua- g-eux avec éclaircies l'après-midi; quelques ondées; brume matinale. Vent sud à ouest

modéré,

Température stationnaire. Maximum 15°. Visibilité mauvaise ou médiocre le matin. assez bonne l'après-midi.

Manche. Temps instable, nuageux avec éclaircies. averses. Vent sud-ouest modéré. Température stationnaire.

Mer agitée.

Sud-Ouest. Temps assez beau, nua•s-eux avec belles éclaircies, brumeux le matin. vent sud-est modéré. Temps stationnatrc.

Mer peu agitée.

Sud-Est. Comme dans le Sua- Ouest. Mer peu agitée ou belle.

Alpes, Pyrénées. Beau temps De* «Mgeux Température stallonnalre.

(Voir l'évolution tjcnârale et la carte dit temps à lu page des Sports.) ̃

POUR TORPILLER RACCORD de non-intervention en Espagne LES SOVIETS FONT

LA POLITIQUE BU PIRE Tout en restant dans le Comité de Londres, ils se sont déclarés hièr^soir déliés de leurs engagements

Une grande manœuvre de désordre intéressé Par WLADIMIR D'ORMESSON Les Soviets, qui interviennent 2n Espagne depuis des années Lénine, dans son testanfent, avait désigné ce pays comme étant le champ d'expérience le plus favorable à la révolution bolcheviste les Soviets qui, par leur propagande, leurs tracts, leurs cellules, leurs agents, leur or, ont semé à pleines mains le désordre et la haine chez nos voisins et préparé le lit de l'atroce guerre civile qui les ensanglante (entre les élections de février et le déclenchement de l'insurrection Franco, on compta 113 grèves générales, 218 grèves particulières, 170 églises, 69 clubs, 10 bureaux de journaux réduits en cendres, 284 autres bâtiments mis en feu, dont 251 églises, et une moyenne de' vingt assassinats par jour je détache cette statistique officielle du livre du professeur anglais.Peers, homme de gauche, sur The Spanish Tragedy); les Soviets qui depuis trois mois que dure le conflit, n'ont cessé, directement ou indirectement, de ravitailler les communistes et les anarchistes d'Espagne les Soviets, enfin, dont l'ambassadeur à Madrid joue le rôle que l'on sait dans des affaires intérieures qui ne le regardent pas, ont fait hier, à Londres, une singulière manœuvre pour torpiller le Comité de contrôle et l*âccâra~cïe nonintervention réalisé sur la suggestion du gouvernement français. Pourquoi ont-ils fait ce geste ? Est-ce vraiment pour reprendre leur « liberté d'action » devant les infractions à la règle de neutralité qui se produisent ici et là ? Plaisanterie.

L'accord de non-intervention est une façade diplomatique dont l'objet essentiel était d'écarter les complications internationales que le choc dès idéologies et des intérêts pouvait faire naître en Espagne. Si l'Italie, si l'Allemagne, si le Portugal n'en observaient pas les termes avec rigueur, l'U.R.S.S. les respectait encore moins. Nous l'avons déjà dit. S'il est un pays qui devrait avoir la pudeur de se taire en matière de neutralité espagnole, c'est bien la Russie bolchevique. Il semble d'ailleurs que l'Angleterre ait commencé dès hier à le lui faire comprendre nettement. Ainsi, la décision de, Moscou ne changera les faits ni d'un avion ni d'une grenade. Elle ne fera pas que les forces nationales du général Franco entreront une heure plus tard dans la capitale au milieu de l'enthousiasme d'une population qui vit sous la terreur. Elle ne fera même pas que le sort de la Catalogne soit retardé d'un jour, car contrairement à ce que l'on croit les paysans catalans n'en peuvent plus, eux non plus, de la domination communo-anarchiste, ils en ont assez d'être payés de leurs produits en assignats et ils attendent les troupes antirévolu-

LA MARCHE DES NATIONAUX SUR MADRID

Avant de quitter Valladolid pour se joindre à Farinée qui marche vers la capitale espagnole, un contingent de cavaliers nationalistes reçoit la bénédiction.

tionnaires comme des libérateurs. Sur le théâtre des opérations espagnoles, la résolution de Moscou ne changera donc rien.

Alors pourquoi les Soviets essayent-ils de torpiller l'accord de Londres ? La réponse est claire. Pour créer du grabuge en Europe et en France. C'est une grande manœuvre de désordre intéressé qui commence.

Grabuge en Europe, parce que le gouvernement de Moscou compte évidemment que son attitude provoquera une nouvelle tension diplomatique et achèvera de couper le continent en deux. Grabuge en France, parce que l'un des grands arguments du ministère Blum vis-à-vis de ses alliés communistes était de se réfugier derrière la « neutralité soviétique » comme si la France n'était plus assez grande pour pouvoir se permettre d'avoir une attitude à elle toute seule.

Les Soviets se trompent pourtant sur les réactions françaises. Le peuple de France a assez de bon sens pour ne pas « marcher » dans la voie où Moscou entend le conduire. La France a pu conclure un pacte, dans le cadre de la S. D. N., pour consolider la paix. Elle n'a conclu aucun pacte pour fomenter la révolution et se battre pour des anarchistes dont les excès sont la honte de l'humanité. Si les Soviets veulent faire la « politique du pire », la France s'en désolidarise totalement. La collusion franco-bolchevique nous a déjà fait trop de mal depuis le 3 mai. elle a déjà, accumulé trop de ruines dans notre position extérieure pour que la manœuvre de Moscou ait le moindre effet sur nous. Sûre d'être d'accord avec l'Angleterre, la France maintiendra sa neutralité absolue vis-à-vis de la guerre d'Espagne et ceux qui chez nous, soit par lucre soit par folie, tenteraient de nous entraîner dans une cause pourrie qui est, en outre, une cause perdue se heurteraient à la volonté des quelque quarante millions de Français qui ont encore leur tête sur leurs épaules. Wladimlr d'Ormesson.

A Londres, un sous-comité examinera aujourd'hui la lettre du représentant de l'U. R. S. S.

(Lire en 3* page la dépêche de notre correspondant particulier.)

SUITE DE L'ENQUETE DU FIGARO SUR LA RÉGLEMENTATION DES CUMULS Un cas typique de l'injustice des projets celui d'un officier subalterne père d'une famille nombreuse en bas âge. (Lire page 3 l'article de notre collaborateur François Vitry).

LE COMTE CIÉNO A BERUR

L'Allemagne et l'Italie

sont d'accord pour établir un front

antisoviétique

Les décisions essentielles porteraient sur les quatre points suivants

Reconnaissance d'un gouvernement national en

Espagne.

Opposition à la constitution d'une république

communiste en Catalo-

gne.

Exclusion dm VU. R. S. S. d'un nouveau Locarno avec la France et l'An-

gleterre.

Entente au sujet de l'Autriche.

(Lire en page 3 notre dépêche particulière de Rome.)

Le secrétaire du Parti communiste d'Avignon écroué pour détention clandestine d'armes Il en recélait de quoi emplir trois camionnettes

Avignon, 23 octobre. A la suite de la découverte d'un important dépôt clandestin d'armes dans un bar du Rhône, dit « Bar de la Marine », situé quai de la Ligne, à Avignon, le tenancier de cet établissement, Auguste Belle, âgé de 45 ans, secrétaire du parti communiste à Avignon, a été arrêté et écroué.

L'opération judiciaire a été mise en train par une lettre anonyme. L'inventaire des armes saisies n'est pas encore terminé en raison de la multiplicité des genres et des provenances. Trois camionnettes ont été nécessaires pour en effectuer le transport au greffe du palais de justice.

Parmi les' armes de guerre figurent plusieurs fusils mitrailleurs français modèle 1919, avec leurs chargeurs, dont on ignore la provenance. Les autres armes sont des fusils allemands Mauser, des pistolets 92, des revolvers et des couteaux de tranchée.

QUATRE MILLIONS DE LIRES POUR LE FILM

« SGIPION L'AFRICAIN» »

Rome, 23 octobre. Par décret en date du 13 octobre, publié dans la Gazette officielle, une somme de quatre millions de lires sera avancée au consortium constitué pour la réalisation du film Scipion l'Africain, en raison de l'intérêt et de la valeur nationale de ce film.

NOUVELLES MANIFESTATIONS ANTICOMMUNISTES AU CONGRES RADICAL-SOCIALISTE

M. EDOUARD HERRIOT ADJURE TOUS LES FRANÇAIS DE S'UNIR contre la guerre civile et la guerre étrangère

Le Congrès, qui l'acclame longuement, avait institué auparavant une controverse passionnée sur les finances ainsi que sur la politique extérieure (IDe zioti-e envoyé spécial, par téléphone)

L'événement de cette seconde journée par ailleurs fort intéressante est le discours de M. Edouard Herriot qui la termina.

Réclamé par l'assistance, le président de la Chambre prend la parole dans le débat sur la politique étrangère. Il exprime d'abord l'émotion causée par la proclamation de la neutralité belge. Il déplore que les petites nations paraissent s'éloigner du principe de la sécurité collective. Quant à lui, il serait assez porté à voir l'origine de cette désaffection dans le conflit éthiopien et son règlement.

Un tour d'horizon

M. Herriot insiste sur la nécessité de l'accord entre la France et l'Angleterre, qui sont deux grandes nations complémentaires.

Il souhaiterait que l'entente monétaire intervenue avec les EtatsUnis pût être étendue à la politique. Puis, passant aux rapports avec la Russie, il rappelle le rôle qu'il a joué dans ce rapprochement et s'élève contre tout ce qui pourrait isoler la France.

Quant à l'Allemagne, il n'a, dit-il, aucun préjugé contre elle, mais sur cette question grave du rapproche-

PLUSIEURS PARTIS NATIONAUX SE GROUPERONT-ILS AUTOUR DE LU N, C. ? Ils devraient suivre l'exemple du Parti Social Français,

nous déclare M. Jean Goy Le Parti Social Français ayant fait connaître qu'il avait conclu une entente avec l'Union Nationale des Combattants, M. Jean Gov, président de l'Union Nationale des Combattants a bien voulu nous fournir les précisions suivantes « Pour comprendre exactement la signification de l'accord conclu entre le Parti Social Français et l'Union Nationale des combattants, le meilleur moyen est de reprendre les faits dans leur ordre chronologique. Emu à juste titre du caractère révolutionnaire de l'action déclenchée par les communistes, depuis l'avènement du Front populaire, considérant d'autre part qu'il y avait de toute urgence nécessité d'envisager une action commune pour assurer la sauvegarde des libertés individuelles, l'indépendance nationale et le respect de la notion de propriété, j'ai pris l'initiative, en plein accord avec le bureau de l'U. N. C., de lancer, au mois de juillet, un appel à tous les groupements ou partis qui, par tracts, par affiches, par articles ou au cours de meetings et de réunions ont dénoncé le péril communiste. Pouvez-vous me citer quelquesuns de ces groupements ?

Le Parti Social Français, évidemment, mais aussi parmi les plus importants le parti populaire de Jacques Doriot, les Jeunesses patriotes, le Parti Socialiste indépendant de Marcel Déat et le parti radical. On m'a dit a Vous faites fausse route quant aux radicaux. » yoyez, à Biarritz, on chante la Marseillaise. Je ne m'étais pas trompé. Il est impossible que tant de Français, quelles que soient leurs opinions politiques, puissent accepter sans réagar ce complot: la bolchevisation de la France. Pouvons-nous donc espérer, dans des jours prochains, voir d'autres partis annoncer également leur accord avec l'Union Nationale des Combattants ? J'ai reçu un nombre considérable de réponses favorables. J'ai les accords tacites de beaucoup d'entre eux, mais comprenez qu'il ne m'appartient pas de révéler leurs noms. Ce sont eux qui doivent le faire et l'exemple du colonel de La Rocque sera sans doute suivi. Ce que je tiens à faire savoir, c'est qu'il n'y a a et ne peut y avoir dans le Rassemblement français, question d'inféodation réciproque. Toutes les organisations qui ont accepté de collaborer à notre œuvre de salut public conserveront leur entière liberté d'action quant à leur propagande particulière et à leur activité personnelle dans tous les domaines. Ph R.

LIRE PAGE 3, NOS DÉPÊCHES PARTICULIÈRES

POUR MANIFESTER DIMANCHE,

les rexistes

affluent déjà

dans Bruxelles

ment franco-allemand, il estime qu'il faut, de part et d'autre, agir avec une entière sincérité.

« Je n'admets aucune

intervention dans la politique

de la France. »

J'ai toujours été, dit-il, partisan du rapprochement des peuples, mais j'estime aussi que chacun doit rester chez soi et que la France doit rester maîtresse de ses destinées. Quand je travaillais au rapprochement avec la Russie, j'étais convaincu gue celleci viendrait vers nos idées et que ce n'est pas nous qui irions vers les siennes. En tout cas, je n'admets aucune intervention dans la politique de la France.

» Pour l'Allemagne, elle a aujourd'hui conquis l'égalité des droits, elle l'a conquise par des procédés un peu « brutaux » qu'attend-elle maintenant pour le rapprochement, si elle en a véritablement le désir ? Quoi qu'il en soit, travaillons encore s'il le faut pour amener cette entente et pour la paix. Mais épargnons-nous les faux semblants, les fausses paro-

LES JOURS SE SUIVENT

LES BRAS A U CIEL!

Il y aurait sans doute d'autres sujets D'autres sujets dont les journaux seraient moins remplis. D'autres sujets qui auraient plus de grâce mais auraient-ils la même saveur imprévue ?

Or, le congrès radical vient d'innover Il a inventé un nouveau salut, un nouveau signe de reconnaissance. Vous avez lu que, le jour de l'ouverture, une partie de l'assemblée avait tendu le poing, tandis que l'autre saluait la main ouverte ce qui a dû, malgré tout, surprendre un peu M. Mussolini. Mais c'est ainsi, et les photographies l'attestent les mains étaient ouvertes, bien ouvertes, comme à Rome, jadis et aujourd'hui. Cela n'était évidemment qu'une réplique instinctive, un geste immédiat, mais sans nouveauté, et qu'il fallait laisser à ceux qui l'avaient repris à leurs ancêtres. Les jeunes radicaux ne pouvaient pas saluer comme les chemises noires. On dut y aviser en une nuit. Heureusement, il y avait une autre anguille sous roche écrirai-je sans nulle allusion à mon distingué confrère de la République. Et les jeunes radicaux, opposés aux poings tendus, sont arrivés, hier après-midi, en levant les deux mains au lieu d'une, et en les joignant au-dessus de leurs têtes. Il faut attendre les belinogrammes pour voir l'ef fet produit. En tous les cas, jusqu'à plus ample informé, cela me semble un excellent exercice, ,notamment pour les dames radicales qui voudraient maintenir leur poitrine à la hauteur des circonstances. Les beautés des FoliesBergère n'en usent pas autrement. Trève d'ironie. Parlons sérieusement. Dans cette douce (douce est un mot) folie qui agite les peuples, dans cette débauche de gestes et d'insignes, on pouvait croire que les radicaux seraient épargnés. Ils représentaient cetfe catégorie de bourgeois français, issus du voltairianisme, descendants plus ou moins fidèles de la bourgeoisie du Second Empire, rationalistes, quelquefois primaires, mais strictement bourgeois dans leur tenue. Une chaîne de montre, une décoration, un parapluie, un chapeau haut de forme aux poils hérissés pour les cérémonies voilà quel était leur vieil uniforme. Cette tenue est balayée. Vous allez les voir défiler têtes nues et levant qui l'eut dit ? les bras au ciel. Ce soir. ce doux soir d'automne, je pense à M. Loubet, à M. Waldeck-Rousseau, à M. Fallières. S'ils voient cela d'où ils sont. Guermantes.

Guermantes.

EN ESPAGNE, l'aviation

des nationaux commence

à bombarder Madrid

les, les engagements qui ne serviraient à rien. >

V 'union pour la sécurité

Et, glissant sur le plan de la politique intérieure, l'ancien président du Conseil déclare que nos divisions ne doivent jamais compromettre la sécurité du pays. Il ajoute Le parti radical ne veut ni la guerre étrangère ni la guerre civile. Il veut que le pays travaille dans l'ordre et le respect de la loi. Lutter contre les dictatures et les fascistes, selon le sentiment républicain, ce n'est pas du tout les défier, c'est montrer que la discipline d'un peuple libre est supérieure à toutes les disciplines commandées. Quant à nous, radicaux, nous irons jusqu'au bout. Une ovation salue la péroraison de M. Herriot, et au milieu d'un vif enthousiasme on adopte un ordre du jour résumant et approuvant le rapport de M. Mistler.

Vive la République s'écrie M. Sarraut.

Et la séance est levée aux accents de la Marseillaise et du Chant du départ.

Mais reprenons le récit chronologique de cette journée.

Roger Dardenne.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.)

LA RENTREE DES CHAMBRES AURAIT LIEU LE 3 NOVEMBRE

M. Léon Blum prononcera ce soir, à Toulouse et demain, à Narbonne, deux discours, le premier, de politique intérieure, le second

de politique extérieure

M. Léon Blum prononcera, ce soir, à Toulouse, et demain, à Narbonne, deux importants discours politiques qui constitueront comme une préface à la prochaine rentrée du Parlement. H semble se préciser, dans les cercles gouvernementaux, que la convocation des Chambres aura lieu dans les premiers jours de novembre, et vraisemblablement, ainsi que nous l'avions laissé pressentir la semaine dernière, dès le 3 novembre, pour la discussion, « avec procédure d'urgence » de la réforme des finances départementales. Le gouvernement espère obtenir le vote du projet avant le 16 novembre, date d'ouverture des Conseils généraux. L'examen du budget viendrait à la fin du mois.

A Toulouse, M. Blum traitera spécialement des questions de politique intérieure, tandis que, le lendemain, à Narbonne, devant ses électeurs, il définira surtout la politique extérieure de la France.

Les deux discours du président du Conseil seront, bien entendu, radiodiffusés.

Pour gagner du temps, M. Blum a décidé de se rendre par la voie des airs à Toulouse. Il prendra place à bord d'un avion, piloté par le commandant Rossi, qui s'envolera cet après-midi, à 14 h. 30, de l'aérodrome de Villacoublay. Le président du Conseil sera accompagné dans son voyage par Mme Léon Blum, MM. Monnet, ministre de l'agriculture Fontanier, ancien député, chargé de mission à la présidence du Conseil, et Rosenfeld, rédacteur en chef du Populaire.

De Toulouse, M. Blum se rendra, dimanche matin, à Narbonne, où il prononcera son second discours. M. Léon Blum restera la journée de lundi dans sa circonscription. 11 sera de retour à Paris mardi, pour le Conseil de cabinet, qui se tiendra à 10 heures, à l'hôtel Matignon. Edouard de Vorney.


LA VIE FÉMININE ET MONDAINE

£ES ECHOS

ta « Marseillaise» de Biarritz. Le succès, désormais historique, de la Marseillaise, entonnée dès le début du Congrès de Biarritz, suscita chez d'avisés Biarrots une idée ingénieuse. Tout un lot de vieilles gravures et de chromos populaires représentant Rouget de Lisle chantant l'hymne célèbre, fut rapidement constitué et vendu aux congressistes sur des étalages de fortune. M. Daladier acheta une lithographie encadrée et on le vit, un instant, se promener en compagnie de « militants » avec l'image symbolique sous son bras.

A 2 francs

dans « Select Collection »

LE ROMAN DU MALADE de LOUIS DE ROBERT

Jamais on n'a parlé ,de la maladie. et de l'amour avec tant de mélancolie poétique et tendre. Ce chef-d'œuvre, qui ne pouvait être jcrit que par un romancier ayant voyagé luimême aux portes de la mort, le voilà à votre

portée. pour 2 francs. (Flammarion.)

Indulgence.

Dans un magasin de chaussures du quartier de Belleville, une maman fait un achat pour son petit garçon. Elle arbore sur son manteau l'insigne communiste. Son choix arrêté, elle demande le prix.

Mais ça a augmenté protestet-elle.

Et elle prend à témoin une autre cliente, assise à ses côtés. Celle-ci l'écoute et réplique

Que voulez-vous, avec toutes ites grèves.ï.

La cliente communiste ne répond mot. Elle paraît désarçonnée. Puis, tout à coup, d'un air détaché Oh vous savez, dit-elle, à la réflexion, ça n'a pas tellement augmenté. C'est une question d'habitude.

Un misanthrope.

Sir Basil Zaharoff, que l'on dit très malade, fut toute sa vie d'une méfiance extraordinaire et n'accepta jamais de cadeaux, «certain, disaitil, de les payer trop cher »

Un jour, un de ses interlocuteurs lui offrit un cigare, qu'il prit après une légère hésitation. Et, comme l'autre lui demandait aussitôt N'auriez-vous pas une allumette ?

Ah dit-il froidement, je savais bien qu'il était impossible que l'on m'offrît quoi que ce soit sans me demander ensuite quelque chose. Le Masque de Fer.

CALENDRIER ASTROLOGIQUE

OCTOBRE 2_ ~SA~IEDI

VOTRE CHANCE d'aujourd'hui

LE Soleil est entré uniourd'hul dans le signe dangereux du Scorpion. Le mois de novembre commence. L'influence belliqueuse de Mars ejitcc&de aux douceurs de Vénus. Il est à craindre que les passions politiques n'en soient point apaisées au contraire. Ce premier jour n'offre pas, au surplus, de configurations redoutables si ce n'est pour la circutation publique. La Bourse devrait être bonne, les affaires devraient réussir, spécialement en fin de journée.

Enfants nés ce jour fort Intelligents, mais avec une chance médiocre. Ils devront fortement se méfier des accidents d'avion ou d'auto.

LE SAGITTAIRE.

LE COIN DES CHASSEURS Notre concours de la meilleure histoire de chasse: MORT D'UISI CHASSEUR

Ce jour-là, le fils de Claude, le vieux guide savoyard, revenant de chercher le bétail après l'alpinage d'été, annonça qu'il avait relevé les traces d'un chamois autour de la source du Morel. Longtemps il avait guetté dans les massifs d'argousiers et de rhododendrons, et avait fini par le voir, il s'agissait d'un vieux solitaire magnifique. A ces mots, les yeux du vieux chasseur brillèrent du regard il suivait la bête en imagination, il la traquait, la chassait, l'abattait et revenait triomphant. Mais soudain il s'assit, découragé « Je ne peux plus monter au Morel, c'est trop loin. et pourtant, que je voudrais refaire une chasse, encore une, avant de mourir. » J'intervins « Et si je vous menais en auto jusqu'à Mussillon ? « Comme cela, oui, je pourrais. s-

II fut décidé que nous partirions le surlendemain, bien avant l'aube. Je montais.aussi vite que possible, sur la route en épingle à cheveux, et pourtant 1a nuit piquée d'étoiles allait plus vite que mot. Quand nous arrivâmes au sommet de la vallée, l'ombre craquait de toute part et le jour pointait. Je sautais de voiture, grisé déjà par cet air glacé, si pur, qui vous saoule mieux qu'une verte absinthe; d'ailleurs, l'atmosphère était saturée du parfum des armoises d'argent, mêlé à ceux du génépi, des alchéniilles et des serpolets; 1a lumière était aiguë et splendide. Claude, pendant ce temps, étudiait les empreintes. « Nous arrivons trop tard, monsieur, il est déjà venu boire; mais nous le retrouverons. 2

II tourna longtemps, silencieux, autour de la source; puis, d'un geste, nous fit signe de le suivre.

Il allait, étudiant le vent, de ce pas au rythme régulier, qui ne fait point de bruit, malgré la lourde chaussure, et tout d'un coup je poussai un cri; là, à portée d'un jet de pierre, le chamois était devant nous, mais ce fut l'espace d'un éclair, déjà il avait fui. Le vieux Claude me jeta un regard de reproche Pour l'avoir, maintenant, ce sera une belle danse. » Et la danse se poursuivit, acharnée, mais le chasseur s'obstinait; pour son ultime chasse, il ne voulait pas revenir bredouille. IL allait, il allait, on l'eùt dit libéré de ses soixante douze ans. Enfin le chamois, acculé contre une pente abrupte, fit tête, et tomba d'un seul coup de fu-

Au cours de la soirée organisée en son honneur par l'ambassadeur d'Italie à Berlin, le comte Ciano donne des autographes. Derrière lui, on reconnaît M. von Neurath, ministre des affaires étrangères du Reich.

AUJOURD'HUI

Mariages. Midi Mlle Van de Velde et M. Frantz Penel (Saint-Louis des Invalides).

-Midi Mlle Geneviève Goudchaux et M. Christian Boccon Gibod (Eglise de Villed'Avray).

14 h. 30 Miss Elisabeth Andrey Tebbitt et M. Cecil Miles (Eglise anglaise, rue d'Aguesseau).

Bienfaisance. 13 heures Second et dernier jour de la vente Valentin Hauy, peur les aveugleg, (56. Faubourg-Salnt-HOnoré).

Cercles. 17 heures Réception des Amis de la Pologne, en l'honneur de S. Exe. M. Lukasiewicz, ambassadeur polonais (Cercle de la Renaissance).

Deuils. 11 heures Obsèques de M. Jean Richefeu (Saint-Honoré d'Eylau). il heures Messe pour M. Eugène Bonnet.

Midi Obsèques de M. Georges Suquet (Saint-Pierre de Neuilly).

COURS

S. S. Pie XI a reçu en audience spéciale au Vatican, hier matin, le maréchal Pietro Badoglio.

Des valets de pied en tenue violette et leur doyen attendaient dans la cour Saint-Damase le maréchal, qu'ils ont accompagné dans la salle Clémentine, où un détachement de la garde suisse rendait les honneurs militaires.

Le maréchal, qui portait le grand uniforme noir et, en sautoir, le collier da l'ordre de l'Annonciade, a été' reçu à l'entrée des appartements pontificaux par Mgr Callori, qui remplace actuellement le maître de chambre.

Introduit en la présence du Souverain Pontife, il s'est entretenu avec lui pendant plus de quarante-cinq minutes, puis il lui a présenté son fift.

S. M. l'Empereur du Japon a quitté Yokosuka à bord du croiseur Hiyei, pour Kobé, où il dirigera les grandes manœuvres navales à l'issue desquelles il passera la flotte en revue, le 29, au large de Kobé et Osaka.

On ne précise pas dans quels parages doivent se "dérouler les manoeuvres navales. ••̃'̃ .'̃"•-̃ -̃̃

LL. AA. RR. le Prince héritier Frédéric de Danemark et la Princesse Ingrid ont été reçus hier par S. M. le Roi Edouard VIII à Buckingham Palace.

DANS LES AMBASSADES

4_

A l'occasion de la fête nationale turque, S. Exc. l'ambassadeur de Turquie recevra la colonie turque le jeudi 29 octobre, de dix-sept à dix-neuf heures, en l'hôtel de l'ambassade.

S. Exc. l'ambassadeur de France au Brésil et la marquise d'Ormesson ont donné, quelques jours après leur arrivée à Rio-de-Janeiro, une réception en l'honneur de M. Georges Duhamel, de l'Académie française, et de Mme Duhamel. qui, revenant de Buenos-Aires, ont passé une semaine au Brésil.

Parmi les personnalités brésiliennes et françaises venues à l'ambassade pour rencontrer l'éminent écrivain

MM. Miguel Osorio de Almeida, Afranio Peixoto, Aloysio de Castro, Austregesillo,

Rodrigo Octavio, Claudio de Souza, Filinto

de Almeida, membres de l'Académie brésilienne M. de Pimentel Brandao, secrétaire général du ministère des relations extérieures M. Guimuraes Gomes, Introducteur diplomatique M. Acetoly, ministre plénipo-

sil du vieux Claude. Nous revînmes à la source du Morel, pour la curée. Il était midi. Un souffle de brise nous apporta les sons de l'angélus. D'un geste solennel les chasseurs retirèrent leur chapeau de feutre et récitèrent à haute voix la salutation de l'Ange.

Puis le vieux chasseur réclama de porter le chamois. D'un vigoureux coup de rein, il chargea la bête, qui pesait bien cent livres. Un instant je le vis osciller sur ses vieilles jambes, mais, se retournant, il s'accota au rocher, je le vis se redresser, puis s'immobiliser. « Allons, nous partons ? dis-je. Je ne reçus point de réponse et, me retournant, je vis Claude raidi contre le roc, debout, immense. mais en regardant son visage si fortement sculpté il m'apparut livide, et ses yeux grands ouverts fixaient sans regard l'immensité du paysage.

Le vieux chasseur était mort. Son der- nier chamois l'avait tué.

Le fils, comme tous les terriens, savait porter la douleur. Simplement, il s'agenouilla auprès de son père. Pour moi, je descendis au village, afin de chercher du renfort pour redescendre l'homme et la bête, qu'on ne pouvait séparer. Quand nous pûmes remonter, déjà le jour déclinait. Jamais je n'oublierai ce spectacle. Il faisait étrangement calme, sur ces cimes apaisées, après l'exaltation folle de la lumière tout devenait silence dans le recueillement de la terre et du soir. Le vieux Claude, mains jointes, reposait, la tête posée sur le col du chamois. Son fils priait toujours, agenouillé près de lui. Des bergers, des bergères de la montagne, coiffées de la frontière d'or, étaient venus se joindre à lui. Ils récitaient leur chapelet d'une plainte monocorde à laquelle répondait la source. Ils avaient tressé en guirlandes les dernières fleurs de la saison gentianes, crépides dorées, linaires et soldanelles violettes, et ces pensées des cimes au violet si intense. Le chamois en avait ses cornes tout emmêlées. C'était la plus étrange des veillées funèbres, à laquelle les premières étoiles, blanches encore dans le ciel glauque, servaient seules de luminaire.

En silence, nous descendîmes en lente procession.

Ce fut ma première et ma dernière chasse au chamois.

1 M..J. Péthellax.

tentiaire, Mme et Miles Accioly; Mme Moniz de Aragao, la comtesse de Bret, Mlle da Cunha, Mme et Miles de Barros Morelra, M. Herbert Moses, président de l'Association brésilienne de la presse, et Mme H. Moses; M. et Mme Cardim, M. Leitao da Cunha, recteur de l'Université de Rio; M. Franklin Sampaio, le général et Mme Noël, ainsi que les officiers de la mission militaire française au Brésil; les professeurs français d'université détachés à Rio-de-Janelro, les présidents des sociétés françaises de Rio, M. Barthes, directeur de l'Agence Havas, et Mme Barthes M. et Mme Jean Duvernoy, M. Gueyraud, conseiller, et M. Le Génissel, secrétaire de l'ambassade de France; M. Malzac, consul de France; M. Fallourd, attaché commercial, et Mme Fallourd, etc.

Jt

DANS LE MONDI:

Mme Dagny-Bjcerson-Sautreau a offert, à l'occasion de l'arrivée à Paris de M. C.-R. Pusta, ancien ministre d'Estonie à Paris, ancien ministre des affaires étrangères, un dîner auquel assistaient

MM. Paul Bastid, ministre du commerce, président du Comité franco-baltique; Labeyrie, gouverneur de la Banque de France M. Malaterre et Mme Malaterre-Selller, déléguée à la S.D.N.; MM. A. de La Pradelle, professeur à la Faculté de droit, président de l'International Law Association; le professeur Victor Basch, président de la Ligue pour les droits de l'homme Henri de Montfort, secrétaire général de l'Institut de France; Francfs Delaisi, B. Brilloth, directeur du Swedish International Press Bureau à Stockholm; Arvid de Bodisco et Mme Aïno de Bodlsco, née Mlle Pusta; MM. Paul de La Pradelle, professeur de droit; Arne Bjœrson-Lange, etc.

La baronne Josse Allard, de Bruxelles, est de passage à Paris, au Meurice.

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MARIAGES

En l'église Saint-Honoré d'Eylau a été célébré avant-hier le mariage de la baronne Josette de Vivario, fille du baron

La baronne Josette de Vivario, dont le mariage avec M. Albert Merle d'Aubigné a été célébré avant-hier en l'église de Saint-Honoré d'Eylau. (Studio Martin-horelle.)

Maurice de Vivario et de Mme Gisèle Mouton, avec M. Albert-Henri Merle d'Aubigné, fils de M. Henri Merle d'Aubigné, décédé, et de madame, née van Goothem.

Les témoins de la mariée étaient le major C.-D. Young, son oncle, et M. Henri Ducout, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre pour le marié M. Charles Merle d'Aubigné, son oncle, et M. Maurice Merle d'Aubigné, son frère.

A l'issue de la cérémonie, un lunch donné par Mme Mouton a réuni les amis des deux familles.

En présence d'une nombreuse assistance a été béni, en l'église paroissiale d'Ampuis (Rhône), le mariage de Mlle Marie-Thérèse Rouvière, fille de M. Henry Rouvière et de Mme, née Fustier, avec M. Jean Rousset-Rouviëre, fils de M. Edouard Rousset-Rivière, notaire honoraire à Marseille, ancien président de la Chambre des Notaires de Marseille, et de Mme, née Rouvière. La bénédiction nuptiale leur a été

L'Exposition générale d'horticulture a été inaugurée hier par le président de la République. Voici une jolie Parisienne admirant une espèce rare de chrysanthème qui enrichit un des nombreux stands, tous si harmo.nieusement fleuris.

ionnée par M. l'abbé François Fustier, :ousin de la mariée.

Les témoins était pour la mariée, M. Henri Thevenon, son frère; pour le ma•ié, Mme Thézenas du Montcel, sa tante, et le commandant Casai.

La jeune mariée était précédée de ses neveux et nièces Jacqueline Rouvière, Jeanne et Thérèse Fleury, Jacques et Jean Laplane, Edouard Fleury, Denis, Raymond, Henry et André Rousset-Rouvière.

Ces jours derniers était béni dans l'intimité, en l'église de Chas (Puy-deDôme), le mariage de Mlle Lucienne Jambon, fille du Dr Albert Jambon, chevalier de ta Légion d'honneur, et de Mme, née Escot, avec M. Jean Alziary de Roquefort.

Les témoins étaient pour la mariée, le docteur Fleury Rebatel, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle, pour le marié, le lieutenant Maurince Gerin.

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FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle Liliane Barthélemy, fille de M. et Mme André Barthélemy, avec M. Jean Galippe, fils du docteur et de Mme Galippe. Nous apprenons les fiançailles de Mlle Claire Zuber, fille de M. Yves Zuber, ingénieur, et de madame, née Picot, avec M. Erik Durand-Gasselin, lieutenant de vaisseau, fils du pasteur Charles Durand-Gasselin et de madame, née Grégory.

On annonce les fiançailles de Mlle Simone Legrand. avec le docteur Th. Laennec.

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NAISSANCES

M. et Mme Noël de Coulhac Mazérieux sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Odile. 6 octobre 1936.

M. Jean Gaston-Breton et madame, née Françoise Lesieur, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Hubert. 11 octobre.

je

NFORMATIONS

Un Gala du Gardénia

au Théâtre Montparnasse On eut hier la mesure de la jeune autorité du Gardénia, lors de la représentation de Madame Bovaty au Théâtre Montparnasse. A l'appel du marquis de Fraysseix, une chambrée très brillante était réunie et le mot d'ordre qui avait été donné « tenue de soirée » était observé à toutes les places avec une exactitude séduisante. La preuve est donc faite qu'avec un peu de discipline sociale, il est possible de rendre aux spectacles parisiens leur aspect traditionnel de belle tenue.

Nous avons remarqué comte et comtesse Jean de Castellane, comte et comtesse Hubert de La Taille, comte et comtesse de Leusse, M. et Mme Porges, comte et comtesse de Warren, comte et comtesse de Contades, M. et Mme Rodocanachi, prince Hahile Lotfallah, comte et comtesse de Nadaillac, comte et comtesse de Lesseps, comte Régis de Villèle, Mlles de Sereville, de Clairval, Rodriguez, princesse Ouronsoff, M. André de Fouquières, marquis de Fraysseix, baron Chaulnier, comte et comtesse de Realcamp. R. R. ̃̃

Très brillante assistance au gala du jeudi, au Ritz

S. A. le maharajah de Kapurthala. Mrs Calyburgh avait convie quelques amis à dîner baron et baronne Lombardini miss Harrison, miss Clayburgh, comte de Chambrun, M. Belin, M. Zissu, M. Hoffman, M. Audigier, M. English.

La marquise Sommi Piccenardi avait à sa table princesse Cplonna, marquise della Porta, Mrs James Corrlgan, Mrs D. Armstrong Taylor, baronne Lo Monaco, comte Armand de La Rochefoucauld, M. Pierre Lyautey, comte de Gaigneron, comte de Frijs, M. F. Vogel.

La comtesse Gaston de La Rochefoucauld recevait S. A. R. la Princesse Alexandre de Grèce, comtesse Pierre de Béarn, comte de Cambaeérès, comte Olry de Saint-Sernin, comte Labid.

Les invités de M. Kuragulian étaient S. A. I. le Grand-Duc et la duchesse Boris. Mrs Winthrop Aldrich avait invité baron et baronne de Lagrange, Mrs Rogers, M. Mordicay.

M. Carlos Mendez Gonçalves offrait également un dîner auquel assistaient marquise de Polignac, Mme Joséphine Unzue de Cobo, comtesse Mejorada, vicomte S. de La Rochefoucauld, Mine Maria L.-U. de Aldao, M. et Mme Jorge Max Rohde, M. Luis P. Canas, M. Fernandez Anchorena, M. Luis Mariano Zuberbuhler, M. Gonzales Moreno. Reconnu en outre: duc et duchesse d'Ayen, marquise de San Carlos, Mrs Simon Brand, M. Pierre Ovar, comtesse J. de Salverte, M. et Mme René J. Naville, M. E. de Kalbermatten, vicomte Max de Rivaud, miss Pearl White, Mlle de Lovez, M. J. Azemar, docteur Salim, M. Basia, etc.

DEUILS

D'innombrables lettres et de nombreux télégrammes, parmi lesquels ceux de Monseigneur le Duc de Guise, de S.M. la Reine Amélie, de S. A. R. la Duchesse d'Aoste, de S. Exc. M. Mussolini, de la Princesse Murat, sont venus apporter des témoignages de sympathie au sculpteur Maxime Réal del Sarte, à l'occasion de la perte si cruelle qu'il vient de subir en la personne de son fils Philippe.

Ne pouvant répondre immédiatement et directement à tous ses amis connus et inconnus, M. Real dei Sarte les prie de trouver ici l'expression de sa vive gratitude.

On annonce de Guéret, où il s'était retiré il y a peu d'années, la mort de M. Paul Poujaud, l'un des plus remarquables amateurs d'art de la génération

E/t^MODE

je

DINER A NEUF HEURES On va répétant, de ci, de M, que'la vie de Paris décline, et que nulle mondanité n'éclaire ses nuits. Il n'en est rien cependant, la discrétion seule voile l'éclat des réceptions où se retrouve le tout Paris élégant. Il me fut donné, l'autre soir, d'être priée par un aimable et cosmopolite amphytrion à un dîner charmant où le nombre des convives fut le double de celui des muses. Une Altesse Royale authentique présidait, auec le maître de la maison, à ce diner où se retrouvaient les plus jolies femmes et les plus spirituels des hommes, autour d'une longue table renaissauce éclairée par une multitude de bougies rases fichées en des candélabres d'argent. A droite se trouvait une altière italienne et à gauche la plus parisienne des muses 1 La chère fut amusante, gibier relevé de compote, la conversation étourdissante et les sourires se reflétaient dans le bois de la table et' les reflets des assiettes, noires et vernies comme des coupes d'onyx. Par une sorte d'inconscient mimétisme, toutes les femmes étaient en uelours noir relevé sur les unes par un sautoir de perles et un immense mouchoir vert, sur les autres par un boa de tulle point d'esprit ou des créneaux ajourés sur la peau.

La lumière était douce, les tapis couleur de châtaigne mûre, et la plaisante soirée se termina par une joute entre amateurs de « bridge et de « backgammon », tandis que notre hôte contait aux non-joueurs ses souvenirs de Java.

Finir la journée dans une atmosphère où l'élégance s'alliait si bien à l'esprit me permet d'affirmer que le mois d'octobre 1936 ne le cède en rien, à Paris, à tous ceux qui l'ont précédé. Comtesse de S.

Nos aimables lectrices ont certainement remarqué la belle annonce parue dans notre page consacrée à l'enfance. La brochure L'Enfant est en vente au Studio de la Beauté, 163, rue du Faubourg-Saint-Honoré et dans tous les Centres Phebel, moyennant la somme de 3 francs elle est également envoyée contre remboursement, moyennant la somme de 3 francs en timbres-poste. Veuillez adresser vos demandes à Marceline Sebalt, 163, rue du FaubourgSaint-Honoré, Paris.

qui s'éteint. Il fut un des plus ardents soutiens des mouvements utilement novateurs de son temps. II encouragea les débuts de maints musiciens, devenus des maîtres, comme Paul Dukas, dont il avait, dès 1890, compris t'exceptionnelle valeur, et qui resta jusqu'à sa mort son frère spirituel le plus proche. Mme Leullier, née Maria de SaintGermain, mère de M. Robert Leullier, ancien préfet de police, vient de mourir à Warlus (Somme).

Une messe basse pour tous les défunts, sans distinction de corps ni de grades, ayant appartenu à la marine militaire sera dite à la crypte du séminaire des Carmes, 70, rue de Vaugirard, le samedi 31 octobre, à huit heures, par l'abbé Pierra, ancien aumônier de la marine.

On annonce la mort de Mme de Grandseille, pieusement décédée le 22 octobre à Paris. Les obsèques seront célébrées le lundi 26, à onze heures, en l'église Saint-Thomas d'Aquin, où l'on se réunira. Inhumation à Blamont (M.-etM.), le mercredi 28, à dix heures quarante-cinq.

Nous apprenons la mort de M. Jean Richefeu, décédé accidentellement le 22 octobre 1936, à l'âge de trente-sept ans, 6, rue de l'Amiral-Courbet. Un service aura lieu aujourd'hui samedi 24 octobre, à onze heures précises, en l'église Saint-Honoré d'Eylau, où l'on se réunira. Un second service, suivi de l'inhumation, sera célébré le lundi 26 octobre, à dix heures, en l'église de Louerre (Maineet-Loire). Le présent avis tient lieu d'invitation.

De Londres nous apprenons la mort de M. Hubert Bourke-Borrowes, ancien officier de la marine britannique. Il était le père et beau-père de M. Dermot Bourke-B'orrowes, de M. Cécil BourkeBorrowes et Mrs, née Casenave, et de M. et Mrs Wyndham Clark.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Maurice Gripon, ingénieur E.C.P., croix de guerre, vice-président et administrateur délégué de la Société frigorifique et brasserie de Tunis, décédé accidentellement à Tunis, muni des sacrements de l'Eglise. De la part de Mme M. Gripon, M. Georges Gripon, Mlles Denise et Muriel Gripon, Mme Raoul Gripon, Mme Louis Guinon, Mme Georges Gripon, M. et Mme Jean Thiébaut, le docteur et Mme Jean Levesque. Les obsèques seront célébrées ultérieurement à Limours (Seine-et-Oise).

Mme Bonneville de Marsangy douairière, née Girard de Cailleux, est pieusement décédée à Villeneuve-sur- Yonne, où ses obsèques auront lieu le, lundi 26 octobre, à dix heures trente. Un service sera célébré à Paris ultérieurement. Le présent avis tient lieu de faire-part.

M. Frédéric Mallet, dans i'impossibilité de répondre aux nombreuses condoléances reçues à l'occasion de la mort de sa fille, Mlle Isabelle Mallet, prie tous ceux qui lui ont donné des marques 3e sympathie d'agréer ses excuses et sa profonde gratitude.

On annonce la mort

Du général Beving, à Nice; de Mme Tristan Delcassé d'Huc de Monsegou, au château de Lauraguel (Aude); de Mme Bonet-Maury, à Paris; de M. Jules Séverin, à Vineuil; de Mme Max Cohn, à Paris; de M. William Douglas Logan, à Reims. Valfleury.

PETIT CARNET La mode du velours

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A L'EXPOSITION

D'HORTICULTURE

La « courge d'ornement )) dispute la vedette

aux cyclamens et aux lis

Sous un pâle ciel d'automne, toutes les fleurs de France, jusqu'aux plus délicates, se sont épanouies hier, le long d'un quai de Paris, par un miracle annuel, auquel se fit un devoir de présider M. Albert Lebrun. Cette symphonie paradoxale et magnifique de la couleur et du parfum mériterait qu'on la chantât par un poème. Contentons-nous d'évoquer, par la noblesse de leurs noms, ces personnages majestueux de l'épopée florale qui, dans le seul ordre des chrysanthèmes, s'appellent Hygie, Gallia, Oméga et Ménélas.

Et rendons un nouvel hommage en passant au lis aristocratique, au cyclamen, pensif, aux orchidées blanches et mauves, pour lesquelles on a construit un temple spécial, où nos amateurs des jardins pénètrent à la queue leu leu, religieusement, presque sur la pointe des pieds.

Mais il n'y a pas que des fleurs à cette exposition. Il y a, par exemple aussi, des « fruits forcés ». Des fruits qui, j'imagine, s'exercèrent de toutes leurs forces à rivaliser avec leurs gracieuses rivales en beauté pure certains (pommes ou poires) y réussirent merveilleusement.

Enfin, n'oublions pas les trésors potagers la scorsonère noire et la chicorée frisée, le concombre, la carotte et le chou-fleur. L'effort artistique que dans leur humble domaine ont accompli certaine « courge d'ornement et telle citrouille décorative pour se rendre dignes d'entrer dans les salons, ne doit pas être découragé.

1 i

Le congrès des conseillers du commerce extérieur examine l'organisation du tourisme

C'est à Lille, et sous la présidence de M. Laurent-Eynac, que se tient le congrès national des conseillers du commerce extérieur. En ouvrant la séance, M. Laurent-Eynac a déclaré que, pour conquérir la clientèle étrangère et lui faire retrouver le chemin de la France, deux mesures sont indispensables la revision des charges fiscales de l'hôtellerie et la dotation du Crédit national hôtelier. Il faut aussi, a-t-il ajouté, que notre pays revienne à la douceur de vivre et mette un terme aux désordres et aux violences.

Le quatrième groupe a travaillé hier sous la présidence de M. Queuille. Puis, M. Roland-Marcel, haut commissaire au tourisme, arrivé à Lille à 11 heures, a pris part aux délibérations.

L'assemblée s'est préoccupée des principales questions suivantes

1" Négociations pour faciliter les voyages des étrangers en France sortie des devises, passeports, etc.; 2° Introduction d'une clause touristique dans nos accords commerciaux · 3° Organisation de la propagande et de la publicité Il l'étranger;

4° Amélioration des conditions daccueil douane, hôtel, etc.;

5° Facilités à accorder aux étrangers en France transports, hôtels, carte de séjour, circuits touristiques, voyages collectifs, prix de l'essence, taxe de séjour, etc.;

6° Collaboration des C. C. E. avec le Centre national d'expansion du tourisme, du thermalisme et du climatisme.

Valfleury.

Les causes

de l'explosion des Aucrais demeurent inexpliquées Les obsèques des victimes ont eu lieu hier

Falaise, 23 octobre. Le hameau d'Urville, situé à quelque 200 mètres de la carrière des Aucrais, était, un peu avant 15 heures, le lieu de rendezvous de la population des environs, venue en grand nombre rendre un dernier hommage aux victimes de la catas-

trophe.

Mgr Picaud donna l'absoute. Il prononça ensuite quelques mots émus de condoléances à l'adresse des familles des victimes.

On entendit ensuite M. Rouer, directeur général des usines Simon, et M. Piton, préfet du Calvados, celui-ci au nom du gouvernement.

Les représentants du Parquet enregistrèrent alors quelques explications techniques, mais tous s'accordent à ne trouver aucune explication scientifique à l'explosion.

MANIFESTATIONS INTERDITES M. Doriot devait présider au Palais d'Hiver, à Montpellier, une réunion privée organisée par le parti populaire français. Une contre-manifestation étant à craindre, le maire vient de prendre un arrêté interdisant cette réunion, ainsi que toutes les manifestations susceptibles de troubler l'ordre.

Le rassemblement antisoviétique d'Amiens avait convié ses adhérents à une réunion qui devait se tenir au cirque municipal dimanche, à 15 heures. Le préfet de la Somme, estimant que cette manifestation est susceptible d'occasionner des incidents, vient de prendre un arrêté pour J'interdire. Par le même arrêté, il interdit, le même jour, sur toute l'étendue du territoire de la ville, tous cortèges, rassemblements ou manifestations sur la voie publique.

La Journée

La Flamme du Souvenir

A 18 b. 30, à l'Arc de Triomphe 321» R. 1. U. N. C., sections de Vlllierssur-Marne et du Plessls-Trévtse. Fédération meusienne des' A. C. et victimes de la guerre.

A l'Institut

A 14 heures Séance publique annuelle des cinq académies.

Cérémonies officielles

A 15 heures (en amont du pont d'iéna, côté du quai de Toklo) Pose de la première pierre du Pavillon ï)ortug-ai.s\ A 15 h. 30, à la Sorbonne Gala organisé « & la gloire de nos culonles », par la Ligue maritime et coloniale. A 17 heures, a la Renaissance Française, 6, rue Garancière Réception de S. Exc. l'ambassadeur de Pologne. Expositions

A l'Orangerie des Tuileries Cent cinquante aquarelles du seizième au dixneuvième siècle, tirées du cabinet de dessins du Louvre.

Orangerie du Luxembourg, de 9 heures à 17 heures Exposition de produits variés. (Fruits, fleurs, miel).

Galerie Bernhelm-Jeune, 83, FaubourgSaint-Honoré Bruno Beran (Peintures d'Espagne).

Les courses

A 13 h. 30 Auteuii.-

L'abondance des matières nous oblige à remettre à demain la suite de notre roman Le châtiment d'Ivan Hurd Par JAMES OLIVER CURWOOD

'OUR LES GRANDS TRAVAUX

DANS LA REGION PARISIENNE

Plus de 3 milliards seront répartis sur les années 1937, 1938 et 1939

Le Conseil municipal de Paris et lo Conseil général «le la Seine se réuniront la semaine prochaine en session spéciale pour discuter le programme des grands travaux dans la région parisienne.

En vue de cette discussion, M. A. Villey vient de faire distribuer aux membres des deux assemblées un mémoire où sont prévues les conditions dans lesquelles Paris et de département de la Seine pourront bénéficier de ces dispositions.

Le mémoire préfectoral comporte trois grandes divisions 1° Accélération des opérations inscrites au plan Marquet et qui avaient été prévues pour 1.740 millions, plus 687 millions pour la part de l'Etat (écoles, métropolitain, distribution d'eau, assainissement, ports, ponts, auto-routes, etc.) et dont le détail a été fréquemment évoqué depuis deux ans 2° Programme complémentaire de travaux distribution d'eau (250 millions), assainissement (250 millions), métropolitain (ligne 7 jusqu'à Ivry 70 millions), travaux de voirie (300 millions), casernes de Paris (100 millions), défense passive (130 millions). au total 1.110 millions en outre, il serait prévu 200 millions pour les écoles de Paris et 75 millions pour celles du département, ainsi que 170 millions pour les habitations à bon marché soit 1.600 millions environ pour le proî-amme complémentaire 3° Etude du financement de ces vastes opérations. Sur ce dernier point, le préfet de la Seine déclare que l'on aura recours à des emprunts, mais dont les conditions de réalisation restent à déterminer. « Le gouvernement, ajoute-t-il, a toutefois donné l'assurance que le Trésor ferait les avances nécessaires pour permettre les paiements en temps utile. » C'est, en résumé, un effort de plus de trois milliards de travaux qui seraient répartis sur les années 1937, 1938 et 1939.

Le document préfectoral ne manque pa: de faire état des répercussions des récentes « lois sociales » sur les dépenses et qui ne seraient pas inférieures, d'après les premières estimations, à 290 millions de francs.

L. C.

Demain se déroulera

à Rennes

une grande manifestation nationale

Sous le patronage de l'Alliance Nationale de l'Ouest, un grand rassemblement national aura lieu à Rennes demain dimanche.

Tant au meeting qu'au banquet, prendront la parole les personnalités suivantes MM. Philippe Henriot, député de Bordeaux G. Roulleaux-Dugage, député de Domfront Victor Perret, viceprésident de la Fédération républicaine de France F. Boux de Casson, député de la Vendée le marquis de la Ferronnays, député d'Ancenis, président du Conseil général de la Loire-Inférieure Félix Grat, député de Laval le docteur Joly, député de Rennes, etc..

Rappelons que deux autres rassemblements nationaux se tiendront le même jour en Alsace, à Mulhouse, et en Lorraine, à Nancy.

Une importante délégation d'anciens combattants

et mutilés français

va se rendre à Rome

Une importante délégation de mutilés et combattants français prendra part à l'inauguration de la maison-mère des mutilés qui aura lieu à Rome le 4 novembre prochain. Toutes les associations d'anciens combattants français se- ront représentées avec la Confédération nationale.

Parmi les personnalités françaises qui figureront à la cérémonie, on signale MM. Rivollet et Désiré Ferry, anciens ministres Georges Scapini, député, président des aveugles de guerre français Desmonds, Marcel Héraud, Jean Goy, président de l'Union nationale des combattants Châtenet, président de l'Union France-Italie, et Trochu, conseiller municipal de Paris, président de l'Association des officiers combattants.

REQUIEM DE VERDI AUX INVALIDES Dimanche 1er et lundi 2 novembre, fi 16 h. 15, exécution du Requiem de Verdi, par les artistes de l'Opéra-Comique, Concerts Colonne et Lamoureux. Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois prêteront leur concours le lundi. Vente des billets au profit du Foyer des Invalides, à l'église et chez Durand.

VIE RELIGIEUSE

Cérémonies et congrès

S. Em. le cardinal Verdier bénira demain, au Mans, en présence de S. Exe. Mgr Grente, évèque du Mans, la nouvelle salle paroissiale de N.-D. de la Couture.

&

Un nouveau bureau

de tri postal

a la gare Saint-Lazare Des travaux sont actuellement en cours au coin des rues de Petrograd et de Berne. Il s'agit de l'édification d'un bâtiment destine à l'administration des postes, élevé sur un terrain loué par r le réseau des chemins de fer de l'Ouest et dans lequel se fera le tri postal.

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ÇA ET LA

\jt Des écrivains, journalistes et ap*tistes portugais, en très grand nombre et parmi les plus notoires, ont décidé d'envoyer une protestation à l'Institut de coopération intellectuelle de la Société des nations, au sujet des crimes et violences dont la Pensée et l'Art sont victimes en Espagne, soit dans la personne de leurs figures les plus représentatives, soit dans les œuvres de la plus haute valeur historique et traditionnelle.

J& On nous prie de préciser que le communiqué des Forges et Aciéries de la Marine d'Homécourt, que nous avons publié dans notre numéro de jeudi, n'éma-" nait pas de la direction.

vSt Par décret du ministre de la Justice, est nommé procureur général près la Cour d'appel de Paris, M. Senebier, procureur de la République à Lyon.

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans leur service, nous prions ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 31 de ce mois de bien vouloir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvellement.

La date d'échéance est indiquée sur la bande d'envoi.


SUITES DE LA PREMIERE PAGE ">' LE CONGRÈS DE BIARRITZ

(De notre envoyé spécial,

par téléphone.)

Matin calme

II n'y aurait à pen près rien à dire de la séance du matin, où M. Salomon Hirsch rapportait sur les questions économiques et le général Brissaud-Desmaillet sur les questions militaires, s'il n'y avait eu, en marge de la séance publique, la réunion de la commission de politique générale, Un débat interminable sur les occupations d'usines, que le président Métayer, député de Rouen, prolongea comme à plaisir, aboutit au vote d'urie motion recommandant l'arbitrage des tribunaux. Quant au général Brissaud-Desmaillet, il se tailla un succès en préconisant le service militaire pour les femmes à J'imitation de l'Allemagne.

Contre le communisme

et contre l'illégalité

La réunion de la commission de politique générale fut, nous dit-on, animée, mais sans violence excessive. Cependant, M. Dominique y montra de la véhémence contre les communistes, et M. Emile Roche ne fut pas moins net sur la nécessité de n'avoir aucune confiance dans « les hommes de Moscou ». M. Maulion, parlant en juriste et au nom des sénateurs, se préoccupa des occupations d'usines, « véritables attentants contre le droit », dit-il, et si faciles à éviter si on le voulait bien. «Radicaux, que faites-vous? » demande M. Alb. Milhaud En revanche, M. Bayet se fit le tenant du maintien rigoureux du Front populaire. M. Emile Roche lui répliqua assez vivement et M. Albert Milhaud développa après lui quelques remarques qui reçurent l'assentiment de beaucoup de ses auditeurs.

A quoi bon, dit-il, se perdre en discussions sur les origines du Front populaire. Actuellement, on se plaint de la carence du gouvernement devant les troubles. Mais vous, radicaux, qui avez la majorité du pays et des administrations, que faites-vous ? Si les institutions sont en péril, c'est parce que l'autorité est défaillante. Le pays a horreur du vide et de l'aventure. Jouez donc votre rôle, reprenez votre place. Pour ma part, je désire conserver le bénéfice des avantages acquis depuis cinq générations successives et ne pas faire de saut dans l'inconnu.

» Le parti radical doit être le support de ce pays, d'autant plus que le régime syndicaliste ou autre que l'on veut substituer au régime actuel n'est pas encore en état de fonctionner. » La commission s'ajourna ensuite à l'après-midi, après avoir désigné M. Jacques Kayser comme rapporteur provisoire en remplacement de M. Campinchi, absent.

A LA DEUXIEME SEANCE

Manifestations patriotiques La salle est comble quand s'ouvre la séance de l'après-midi. Et tout de suite une manifestation Relate. Certains délégués ont inventé un salut nouveau: ils élèvent au-dessus de leur tête leurs deux mains enlacées en réplique, quelques poings fermés se tendent des cris de « A Moscou 1 les contraignent à se baisser et la « Marseillaise », chantée par la grande majorité de la salle, s'élève. Comme elle s'achève, M. Herriot fait une entrée applaudie et de nouveau l'hymne national retentit. rt x

Dernière heure théâtrale NOUVEAU THEATRE ANTOINE « Quand on a vingt ans » Opérette de Raoul Praxy, musique de Michel Emer C'est un spectacle aimable et plein de gentillesse, une opérette dans la bonne tradition, La partition de M. Michel Emer ne consiste pas seulement en danses et en chansonnettes mises bout à bout. La musique s'épanouit en rythmes légers et commente l'action. Le finale de chaque acte est un divertissement et les chansons ne doivent -rien au jazz la gaité en est plus fine, convenant bien aux couplets de Max Eddy.

Quant au livret de Praxy, c'est une petite comédie bien charpentée. On y voit un ministre et un préfet de cinéma pris pour de vrais représentants de la République dans une petite ville de Provence. Ils arrivent chez une star, également de cinéma, et qui se faisait passer pour une dame patronnesse. Après mille aimables foLies, tout s'arrange pour le mieux.

La pièce est montée avec goût en douze tableaux et une figuration nombreuse. Carette, en faux préfet, est très drôle Louis Blanche est une pittoresque ganache et Lestilly chante avec agrément Eliane de Creus chante et joue très aimablement Nina Myral est pleine d'entrain et Mado Mailly d'une jeunesse et d'une gaieté charmantes. ANDRÉ Waenod.

LE FEU

a la Maison centrale de Nîmes

Nîmes, 23 octobre. Un incendie s'est déclaré à la maison centrale de Nimes, dans un petit réduit où étaient entreposés des bidons d'acétone servant à la confection des vernis cellulosiques. Le feu se propagea rapidement et gagna l'atelier de confection des cages oiseaux.

Vers 20 heures, le sinistre n'était pas complètement enrayé, mais tout danger paraissait conjuré.

«op

Hier s'est déroulé, à l'Ecole centrale, le « chahut » traditionnel des «Bizuth ». Le sujet du « chahut traditionnel de l'Ecole centrale était, cette année: « César et Cléopàtre à l'Ecole centrale ». Soldats romains et égyptiens, esclaves enchaînés traînant, en guise de bonlets, des ballons d'enfants, et même une délégation de « guerriers gaulois aux longues caboches », s'étaient réunis, hier, dans la cour de l'école pour faire un cortège bruyant et joyeux à ses hôtes de marque.

La mascarade commencée, à 13 h. 30 les « bizuth », ou nouveaux promus, défilent sous les huées de leurs anciens. Ce sont ensuite les discours, et le directeur de l'Ecole centrale, M. Guillet, membre de l'Institut, clôture les réjouissances par une spirituelle harangue qu'il prononce en qualité de « grand ancien ».

Léon Blum s'entretient avec M. Potemkine

M. Léon Blum a eu, hier après-midi, k l'hôtel Matignon, un long entretien avec M. Potemkine, ambassadeur de l'Union des républiques soviétiques en France.

M. Mendès France développe ensuite son rapport sur la question financière. Partisan du Front populaire, M. Mendès France approuve le gouvernement d'avoir fait la dévaluation et il ne dissimule pas qu'elle se présente dans des conditions délicates.

C'est, au contraire, un véritable réquisitoire contre la politique financière du gouvernement que va prononcer Il. Potut, député de la Nièvre. La dévaluation, dit-il, est contraire à la doctrine radicale, aux déclarations du gouvernement et à l'unité politique. M. Potut critique sévèrement les discours de certains ministres qui ont effrayé les capitaux. 11 reproche au gouvernement d'avoir fait appel au crédit puhlic dans le même temps qu'il préparait l'amputation monétaire. Très appuyé par la majeure partie du Congrès, et malgré quelques interruptions, M. Potut décrit les dangers de la dévaluation pour les classes moyennes, le commerce et l'industrie. II montre que la lutte contre la hausse des prix sera à peu près illusoire et il conclut que le succès de l'opération dévaluât rice ne sera possible que si elle s'accompagne, comme ce fut le cas dans les autres pays qui ont dévalué, d'une sévère déflation et si l'on revient à de saines méthodes budgétaires.

Pour l'instant, le budget est en déficit de 20 à 30 milliards et l'hypothèse d'une dévaluation nouvelle n'a rien d'invraisemblable.

Après quelques observations de M. Dupuis, député de l'Oise, le débat est clos sans qu'un ordre du jour soif proposé au congrès.

La politique extérieure Et l'on passe à la politique extérieure. A ce moment, M. Yvon Delbos, fort applaudi, prend place au bureau. Puis M. Albert Sarraut prononce une courte allocution où il appelle l'attention sur la gravité de l'heure en même temps qu'il il approuve la politique du cabinet, notamment dans l'affaire espagnole.

M. Jean Mistler développe ensuite devant une affluence qui s'est encore accrue si possible, les conclusions de son rapport. Avec clarté et élégance, le jeune président de la commission des affaires étrangères de la Chambre étudie le problème franco-allemand et les conditions d'un pacte, d'un nouveau « Locarno de l'Est ». Il s'attache surtout à justifier la politique de non-intervention en Espagne, dénonçant le danger des « croisades idéologiques ».

Après avoir esquissé une défense de la S. D. N., M. Mistler indique les conditions d'une politique extérieure profitable il faut d'abord que la France soit forte. Il faut aussi lutter contre une propagande qui a défiguré le visage de notre pays. Et la meilleure réponse à cette propagande ce sera la sagesse dont feront preuve les citoyens français. Le succès de M. Mistler est très vif. L'assistance réclame ensuite que M. Herriot prenne la parole. Nous avons donné plus haut son discours.

Roger Dardenne.

Contre le projet

sur les cumuls

Sur l'initiative de M. Rigollet, de la Fédération de la Seine-et-Marne, une réunion a été tenue hors séance, qui s'est occupée du sort des fonctionnaires et des projets divers les concernant. Cette réunion a finalement voté un texte demandant entre autres choses que la loi d'avril 1924 sur les retraites soit rétablie et, d'autre part, que le projet sur les cumuls ne comporte, en ce qui concerne les rémunérations privées, aucune disposition qui porte atteinte à la liberté individuelle ,et à la, liberté du travail.

Le général Goering affirme que le plan de quatre ans sera réalisé coûte que coûte Berlin, 23 octobre. Le général Goering a promulgué aujourd'hui sa première ordonnance pour l'exécution du I plan de quatre ans dont il a été chargé par le rer. Dans ce document, le général Goertng affirme que le plan sera réalisé malgré «toutes les difficultés et tous les obstacles », et il ajoute que les collaborateurs qu'il aura choisis seront responsables « vis-à-vis de lui » de la tâche qui leur a été confiée. Le général Goering décide en outre de faire appel, pour les décisions de principe, à la collaboration d'un conseil « des ministres techniques ». Le Dr Lammers, chef de la chancellerie du Reich, et l'ingénieur Keppler feront partie de ce conseil en qualité « d'experts généraux pour l'organisation des matières premières allemandes ».

Le secrétaire d'Etat Kœrner, qui a été nommé représentant permanent du général Goering pour le plan de quatre ans, participera également au conseil.

Lors de sa visite à Londres le colonel Beck

aura d'importants entretiens avec M. Eden

Londres, 23 octobre. La visite que doit faire prochainement en Angleterre le colonel Beck, ministre des affaires étrangères de Pologne, est considérée, tant dans les milieux britanniques que polonais, comme revêtant du point de vue politique, une importance considérable..

Malgré le caractère privé qu'a cette visite, il est permis d indiquer qu'elle permettra à MM. Beck et Eden de passer en revue les nombreuses questions d'ordre politique actuelles.

l' Un meeting

au Vélodrome d'Hiver

pour l'intervention

en Espagne

Un meeting « en faveur de l'Espagne rouge s'est déroulé hier soir, au Vélodrome d'Hiver, devant un public composé de militants anarchistes. De nombreux orateurs espagnols venus de Barcelone développèrent les raisons, déjà connues, qui, d'après eux, font un devoir au prolétariat français de fournir des avions et des canons aux miliciens de Madrid.

M. Jouhaux prit l'un des premiers la parole. Quelques huées l'accueillirent mêlées aux applaudissements. Le secrétaire général de la C. G. T., dans un discours assez bref. affirma pour apaiser le courant hostile, qu'il croyait pro"fondément à la nécessité de porter secours, par tous les moyens, au Frente Popular. x

M. Zyromski traduisit ensuite son espoir de faire venir, avant peu de jours, le Front populaire français à une plus juste compréhension de sa thèse qui, chacun le sait, est celle de l'intervention.

Enfin, M. Marceau Pivert, attaché au cabinet de M. Blum, s'efforça visible| ment de créer l'impression que l'entourage du premier ministre ne pouvait être suspecté de tiédeur à l'égard des camarades espagnols.

Le meeting s'acheva au rythme allègre des « Sardanes », joué par la Cobla de Barcelone.

LA VISITE DU COMTE CIANQ A BERLIN

L'ITALIE ET L'ALLEMAGNE SONT D'ACCORD POUR ETABLIR UN FRONT ANTISOVIÉTIQUE

Les deux gouvernements décidés à combattre V influence communiste dans la politique internationale

s'opposeraient à l'établissement de tout régime socialiste en Espagne

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 23 octobre. Rome est dans l'attente du communiqué officiel relatant les conclusions de la conférence berlinoise. On assure que ce document sera publié simultanément dimanche matin dans les deux capitales. De sa teneur probable, la Stampa dont le directeur accompagne le comte Ciano dans son voyage donne d'intéressantes précisions. Il s'agirait avant tout de 1 affirmation d'un principe de solidarité et de ses applications successives aux principaux problèmes européens Espagne, Locarno, Genève, le bassin du Danube. Le tout serait exprimé en des protocoles séparés à peu près conformes dans leurs lignes générales aux indications que nous avons déjà données hier. Les informations de la Stampa corroborent également le fait que l'entente actuelle aurait été longuement mûrie entre chencelleries, le voyage du comte Ciano n'étant que la phase finale des pourparlers engagés depuis de longs mois.

LE FRONT ANTISOVIETIQUE On insiste à Rome sur le caractère nettement antisoviétivue des directives ainsi définies, Vitale, qui, le 2 septembre 1933, s'est liée pour une durée de cinq années avec l'U.R.S.S. par un pacte de «neutralité et de non-agression », considère aujourd'hui cet instrument diplomatique comme périmé, en tant qu'il aurait été violé dans son esprit par les manœuvres diplomatiques de la Russie à Genève, par les accords franco-russe et russo-tchèque d'assistance mutuelle, enfin par l'ingérence du Komintern dans 'les affaires espagnoles. Rome accuse Moscou épousant ainsi pleinement la querelle de Berlin de travailler contre la communauté européenne, et il accepte de combattre résolument l'influence communiste dans la politique internationale.

En Espagne, cette action commune ilalo-allemande tendrait à s'opposer à la reconnaissance éventuelle du gouvernement de Madrid lorsqu'il sera trans-

LA GUERRE CIVILE EN ESPAGNE

L'aviation des nationaux

commence à bombarder Madrid

(De notre envoyé spécial en Espagne, par téléphone)

Bombes et obus, dans un bruit assourdissant, se sont succédé sur le front de Madrid. Entendant au loin le son du canon, les vitres de leurs fenêtres tremblant à la suite des déflagrations causées par les grosses bombes lancées par les avions nationaux, les Madrilènes ont vécu dans une atmosphère anxieuse et surexcitée leurs premières heures de siège.

Comme nous l'avions annoncé, une impressionnante démonstration d'aviation et d'artillerie a été effectuée par les troupes du général Franco. Et aussitôt après ces bombardements d'enfer, l'attaque. Après les colonnes du sud et de l'ouest, les détachements de l'armée du nord se sont ébranlés à leur tour. Naves-del-Marques a été enlevé. Cherchant au loin, au bout de leurs jumel'es, le point du gratte-ciel de la « Telefonica », premier point visible de Madrid, les officiers nationaux ont lancé les légionnaires et les réguliers vers la capitale. Les troupes sont arrivées, près de Mostoles, devant la dernière ligne de fortifications des rouges. Quant aux

La question de la non-intervention

A Londres, un sous-comité examinera aujourd'hui la lettre du représentant de VU. R. S. S.

(De notre correspondant particulier, par téléphone)

Londres, 23 octobre. La Russie n'a pas encore quitté le comité international de non-intervention. Cependant, selon les termes de la lettre du gouvernement soviétique à lord Plymouth, « l'accord n'étant plus qu'un chiffon de papier vide de sens en fait, il a cessé d'en avoir », le gouvernement soviétique ne se considère pas plus lié par cet accord que les autres membres du comité.

La signification de cette note parut 1t obscure au comité, qui décida de convoquer pour demain le sous-comité, afin d'en examiner le sens. L'ambassadeur

POUR MANIFESTER DIMANCHE MALGRÉ L'INTERDICTION

LES REXISTES COMMENCENT A AFFLUER DANS BRUXELLES

Bruxelles, 23 octobre. Pour déjouer les ordonnances de police, les rexistes qui participeront à la grande manifestation de dimanche, interdite par le gouvernement, ont commencé à s'infiltrer cet après-midi dans Bruxelles, en prenant des trains ordinaires et sans porter d'insigne. La police ne peut donc pas les reconnaître.

Les milieux rexistes estiment à 15.000 les manifestants qui seront ce soir dans la capitale de la Belgique et logeront, selon leurs moyens, soit à l'hôtel, soit chez leurs amis. Demain, à midi, il y en aurait 45.000. Des billets de logement leur ont été distribués depuis plusieurs jours par les organisations locales. UN MANIFESTE DE REX ET DES NATIONALISTES FLAMANDS

Bruxelles, 23 octobre. M. Léon Degrelle, le chef rexiste, a réuni la presse, en présence de son allié, le représentant du chef des nationalistes flamands, et iui a remis un manifeste « contre la dictature*'».

Après avoir déclaré inconstitutionnelle l'interdiction qui frappe la réunion de dimanche, « Rex » et son allié, le parti nationaliste flamand, déclarent « Renié par l'opinion publique, le gouvernement provoque une situation révolutionnaire en s'efforçant de réduire par la violence des mouvements populaires qui n'ont jamais outrepassé les libertés constitutionnelles et sont décidés à ne pas le faire davantage à l'ave-

féré à Barcelone et par conséquent à l'établissement d'un régime socialiste en Espagne sur quelque'partie du territorie que ce soit.

Traité dans le même esprit, le règlement locarnien devrait exclure toute liaison avec le système oriental de sécurité. Ainsi l'ingérence russe trouverait la route résolument barrée par le front de deux puissances dans le secteur rhénan comme en Méditerranée.

UN PLAN NOUVEAU

DE COLLABORATION

EUROPEENNE

Cette attitude pose naturellement des problèmes délicats pour la politique française (Rome et Berlin feignent volontiers de confondre les tendances intérieures actuelles avec les intérêts nationaux permanents). La Stampa, après avoir accusé nettement les dirigeants de Paris d'être à la remorque de Moscou, profère d'obscures menaces pour le cas où cette orientation serait destinée à durer. On assure, d'autre part, que la note allemande remise récemment à Londres préconise comme condition sine qua non du pacte rhénan l'abandon par la France de toutes ses conventions directes d'assistance mutuelle en Europe centrale et orientale.

Dans les entrevues de Berlin, au contraire, sur les instances de l'Italie, on envisage de faire une exception en faveur de l'alliance franco-polonaise comme un sacrifice nécessaire à l'ancien système de sécurité. C'est dans ce sens que serait préparée la nouvelle édition revue et corrigée du Pacte à ffuatre, devenu un début de pacte à cinq par la participation de la Pologne il la future conférence locarnlenne.

Enfin, pour rassurer les alarmes possibles de la Petite Entente, on envisagerait sérieusement la prochaine convocation à Rome de la conférence danubienne prévue par les accords franco-italiens du 7 janvier 1935 et destinés à élaborer une formule définitive pour la reconstruction de l'Europe centrale. C'est dans cet ordre d'idées que les conversations italo-allemandes tenteraient de dresser un plan général de collaboration européenne. Le système,

redoutes et aux blockhaus construits en toute hâte dans les faubourgs mêmes de la ville, ils ont été bombardés par l'aviation.

Immanquablement, le plan du gêneral Franco se poursuit. Son aboutissement n'est plus qu'une question de jours.

Au point de vue international, l'horizon reste sombre. Mais le gouvernement nationaliste espagnol a voulu montrer clairement qu'il ne craint pas une intervention étrangère. D'où la note rendue publique à Burgos, annonçant que la Junte nationale avait donné à la flotte des nationaux des instructions en vue de l'arraisonnement des navires soviétiques, première manifestation de force de l'Espagne nouvelle.

Les embarras diplomatiques du gouvernement

Largo Caballero

En revanche, les ministres qui restent encore à Madrid ont actuellement, au point de vue diplomatique, certains embarras. Nous avions indiqué la démar-

des Soviets assistera, demain, à cette réunion.

L'impression des milieux officiels est que nous sommes en présence d'une manoeuvre politique russe de très grande portée et qu'elle se dessine lentement. D'autres estiment que, devant les accusations très précises des autres puissances contre les Russes, la manoeuvre soviétique ayant échoué, Moscou se trouve obligé d'adopter l'attitude très ambiguë que présente son document. Les Russes ne sont pas seulement accusés par l'Italie et par l'Allemagne, mais par l'Angleterre elle-même. Dans son discours d'ouverture de séance, lord Plymouth reconnut que plusieurs parties étaient en faute. Il dressa trois accusa-

nir, aussi longtemps que ces libertés demeureront garanties à tous les citoyens. »

Le manifeste proteste ensuite assez longuement contre l'accusation, formulée contre « Rex » par M. Van Zeeland, de souhaiter la dictature dans un Etat autoritaire et totalitaire.

Le manifeste dit encore

« L'allance Rex-V.N'.V. ne se justifie pas uniquement par une attitude commune à l'égard des conceptions sociales et politiques nouvelles, elle proclame l'entente des Wallons et des Flamands en vue de mettre fin à la méfiance et l'hostilité mutuelles devenues intolérables. x

Le document se termine par cet appel: « Ouvriers, agriculteurs, classes moyennes, intellectuels.

» La main dans la main, invincibles. » Aujourd'hui la lutte, demain la victoire. »

LA CONSIGNE

EST DE VENIR SANS ARMES Le chef rexiste a complété son manifeste en disant que le rassemblement de dimanche n'aurait pas lieu à l'endroit primitivement désigné, les masses de police rendant désormais impossible l'accès du parc de Wynggard et que les consignes seraient données à la dernière minute. Il a déclaré que, tandis que les rexistes ne seraient pas armés, les chefs communistes avaient décidé de faire circuler des agents provocateurs portant l'insigne « Rex » qui tireraient à blanc pour provoquer des désordres.

s'il devait rencontrer l'agrément de la France et de l'Angleterre ce qui est infiniment douteux viserait non seulement à éliminer la Russie du concert des grandes puissances mais à rebâtir l'ensemble des rapports internationaux sur des bases entièrement nouvelles. -1 M. R. Angles.

LE COMTE CIANO

CHEZ LE Dr GOEBBELS Berlin, 23 octobre. Le comte Ciano a visité ce matin l'Ecole supérieure d'aviation de Gatow, ainsi que les nombreux établissements de l'aviation militaire installés dans cette localité. Cette visite, qui a eu lieu sous la conduite du général Milch, sous-secrétaire d'Etat.au ministère de l'air, a duré deux heures. A dîner, il a été l'hôte du docteur et de Mme Goebbels, au ministère de la propagande. Parmi les invités se trouvaient notamment le maréchal von Blomberg, les secrétaires d'Etat Dyeckhoff, Meissner, Laminers, Funk, un certain nombre de hauts fonctionnaires de la Wilhelmstrasse et du ministère de la Après le repas, le comte Ciano a eu une conversation longue et animée avec le docteur Goebbels, qui revenait le matin même de Berchtesgadeu, où il avait vu le chancelier Hitler. A BERCHTESGADEN

CHEZ LE CHANCELIER HITLER

Berlin, 23 octobre. Le comte Ciano a quitté Berlin ce soir avec sa suite, à destination de Berchtesgaden où il sera reçu, dès demain matin, par le führerchancelier.

UN COMMUNIQUE

SERAIT PUBLIE

DEMAIN MATIN

Berlin, 23 octobre. C'est dimanche, a 9 heures, que le communiqué final de la visite du comte Ciano en Allemagne sera donné aux journalistes. Il sera lu Ii une réception de la presse à Munich.

ohe entreprise par les Etats sud-américains, l'Argentine notamment, pour réclamer du gouvernement madrilène le droit d'asile. Aucune réponse précise n'étant parvenue, le ministre des f affaires étrangères d'Argentine, actuellement t à Paris, a insisté a nouveau. On m'âffirme qu'un coup de téléphone a été donné à Madrid, annonçant à M. Alvarez del Vayo, ministre des affaires étrangères, que des avions étaient prêts pour aller chercher les 180 réfugiés de l'ambassade d'Argentine à Madrid et lui demandant de répondre avant demain s'il était disposé à donner l'autorisation pour leur départ. En cas de réponse négative, l'on parle d'une rupture des relations diplomatiques entre certains gouvernements sud-américains et le cabinet Largo Caballero.

D'autre part, tes autorités anglaises, émues par le massacre d'otages qui a eu lieu ces jours derniers à Carthagène, ont insisté à nouveau pour le respect de la vie des prisonniers. Des navires anglais, croisant près des côtes espagnoles, se seraient offerts pour transporter les prisonuiers en lieu sûr.

Georges Rotvand.

tions précises contre la Russie 1° Il y a quinze jours, le bateau espagnol Canteshe a débarqué à Carthagène des canons, des mortiers, des grenades, des fusils et des munitions de provenance russe 2° le bateau russe Stari-Bolcheuik débarqua récemment à Carthagène dixhuit aéroplanes démontés, quinze tanks et un certain nombre de caisses de munitions 3" le bateau russe Chrushni a tout récemment débarqué à Alicante 85 camions militaires de fabrication russe.

Lord Plymouth réfuta les accusations russes contre le Portugal, déclarant qu'il n'y avait aucune preuve que les Portugais aient envoyé du matériel de guerre aux armées du général Franco. La séance du comité commença à 4 heures de l'après-midi et se termina à 9 h. 30.

Au préalable, M. Corbin avait eu dans la matinée un entretien avec M. Eden. Le principal secrétaire du Foreign Office et notre ambassadeur avaient, devant la possibilité du départ des Russes, envisagé certaines décisions. L'étroite collaboration franco-anglaise trouvera prochainement au sein du comité l'occasion de s'affirmer une fois de plus. Après le discours de lord Plymouth et après la lecture du document russe, le comité procéda à l'examen de la réponse allemande qui fut jugée suffisante, sauf sur deux points sur lesquels on demande de nouvelles précisions à Berlin.

La réponse italienne, remise hier soir très tard ne sera pas examinée avant la prochaine séance du comité qui aura lieu mercredi prochain, cette réponse réaffirmant point par point les accusations présentées par M. Grandi au cours de la séance du comité du 9 octobre. La réponse du Portugal envoyée spécialement de Lisbonne ce matin par avion, n'est parvenue à Londres qu'à 9 heures du soir et n'a pu ainsi être étudiée par le comité.

Selon les termes du communiqué, la séance d'aujourd'hui a été des plus cordiales. ••,

Gérard Boutelleau.

Actualités internationales BELGIQUE. La police judiciaire de Liège a arrêté dans un hôtel du centre plusieurs étrangers qui, croit-on, étaient venus à Liège pour acheter des armes. Parmi les individus arrêtés, se se trouve tin sujet français. Les autres étaient des sujets espagnols.

TCHECOSLOVAQUIE. Le doyen de la Faculté de droit de l'Université allemande à Prague a décidé, à la suite de nouvelles manifestations antisémitiques des étudiants contre le professeur M. Kelsen, la fermeture de ta Faculté jusqu'à nouvel ordre.

L'ENQUÊTE DU FIGARO SUR LA

REGLEMENTATION DES CUMULS

Un cas typique de l'injustice des projets: celui d'un officier subalterne

père d'une famille nombreuse en bas âge

En soumettant pour avis aux différents ministères les projets de la commission des cumuls, le ministère des finances avait, par une lettre en date du 19 septembre, tenté de justifier le texte visant le cumul de pensions et de traitements. Il déclarait ce texte inspiré par la nécessité de dégager, conformément au désir du législateur, le plus de disponibilités possible sur le marché du travail

« « Il n'est pas admissible, disait la circulaire ministérielle, que le titulaire d'une retraite suffisante pour assurer son existence, et dont la famille se trouve, le plus souvent, élevée, prenne la place d'hommes jeunes toujours chargés d'enfants. D

Or, nos lecteurs ont vu hier, dnas les déclarations qu'a bien voulu nous faite M. le doyen Barthélemy, que cette inspiration, pour louable qu elle soit, est fausse, et qu'on eût dû s'inspirer davantage des intérêts de l'administration, qui priment tous les autres.

Quoi qu'il en soit, ce principe, le texte l'applique au cumul avec une ension publique, d'un traitement publie, mais aussi à celui d'un traitement privé. Et la circulaire avoue avec candeur que cette disposition, « qui répond à un souci d'équité évident, a donné lieu, dans la commission, à une discussion prolongée », à la fois parce qu'elle était nouvelle dans notre réglementation et parce que ses applications, malgré les précautions prises, n'apparait pas sans difficulté. `

Le rédacteur de la circulaire n'ayant pas pris la peine de développer sa pensée sur ce point, nous n'hésiterons pas à le fairer à sa place, et à mettre en pleine lumière l'injustice d'un système d'ores et déjà condamné par l'opinion publique.*

Le cas de l'officier

ayant quitté l'armée

par anticipation

Prenons l'exemple d'un officier chargé de famille, et constatons d'abord que le projet gouvernemental ne tient aucun compte du nombre d'enfants, pas plus que de leur âge. C'est parfaitement inique Nombreux sont les officiers qui, sortis du rang ou rengagés comme sousofficiers, ont passé leur jeunesse aux colonies, où ils ont vaillamment servi la France. Or, aux colonies, dans la brousse, JI leur était difficile d'entretenir un foyer ils étaient donc' restés célibataires. Certain joui-, approchant la quarantaine, ayant conquis au feu les grades de lieutenant et de capitaine, malades ou blessés, ils sont, suivant l'expression consacrée, « admis à faire valoir leurs droits à une retraite », même

NOUVELLES DIVERSES

PARIS

entre 'il

Une bagarre entre grévistes

et non-grévistes

A la compagnie d'assurances « Le Soleil », 53, rue Saint-Lazare, une partie du personnel, la moitié environ, se trouve en grève. L'autre moitié continue d'assurer le service et ne veut nullement cesser le travail. On en a eu la preuve hier, au début de l'après-midi, lorsque les employés grévistes se présentèrent aux portes des bureaux pour tenter de débaucher leurs camarades. Une bagarre éclata, au cours de laquelle le personnel, pour repousser les assaillants, utilisa les tuyaux de secours contre l'incendie. Un car de Police-Secours du 9" arrondissement arrivait sur les lieux et le calme fut rapidement rétabli. DEPARTEMENTS

Le vol de cartouches

d'Aix-en-Provence

Une camionnette stationnait, la nuit. près de la caserne

Aix-en-Provence, 23 octobre. La police mobile de Marseille, en collaboration avec celle d'Aix-en-Provence, a poursuivi aujourd'hui ses investigations propos des soixante caisses de cartouches dont la disparition a été constatée à la caserne Forbin.

Un soldat, qui avait quitté illégalement la caserne dans la nuit de lundi à mardi, a fait connaître qu'il avait aperçu, à proximité du mur qu'il venait de franchir, une camionnette que plusieurs individus entouraient. L'un d'eux, auquel il s'était adressé, lui avait porté au visage un violent coup de poing. Ce militaire avait eu la présence d'esprit de relever le numéro du véhicule. D'autre part, il est établi qu'il y a un mois environ, la clef fermant le dépôt de munitions a été volée, et que ce sont ceux qui en avaient la responsabilité qui, pour s'éviter une punition, en avaient, à leurs frais, fait confectionner une autre.

Le fou des Lardiers

est mort carbonisé

Draguignan, 23 octobre. Les recherches entreprises depuis trois jours pour retrouver Paul Yori, dît Ughetto, ou Girard, le fou meurtrier des Lardiers, ont été couronnées de succès. Le criminel a été retrouvé. Il s'est donné la mort au moment où ses poursuivants allaient mettre la main sur lui.

Une battue avait été organisée avec 90 gardes mobiles, la gendarmerie et les volontaires du pays.

Elle a fait découvrir Ughetto dans une ferme inhabitée, à 1,500 mètres du village de Lardiers.

Après avoir cerné la ferme, ils y mirent le feu. Mais l'homme ne sortait toujours pas. Finalement, quelques gendarmes pénétrèrent à l'intérieur et découvrirent le cadavre carbonisé de Paul Yori. L'assassin s'était fait sauter la cervelle d'un coup de fusil.

EN QUELQUES LIGNES PARIS. Dans sa salle de bains, M. Charles Richefeu. 38 ans, homme de lettres, demeurant 6, rue de l'Amiral-Courbet, a été trouvé inanimé. Malgré les soins d'un médecin-major des pompiers, il'est décédé.

SAONE-ET-LOIRE. Ernest Replat, dentiste à Roanne, qui tenta de tuer Mme Moyon, femme du préfet de l'Aube, vient de quitter la clinique de Paray-leMonial. Après, un interrogatoire sommaire, il a été placé sous mandat de dépôt et conduit à la maison d'arrêt de Mâcon.

HAUTE-GARONNE. Un incendie, dont les causes sont encore inconnues, a détruit une grande partie du château historique de La Bastide-Beauvois, à 25 kilomètres de Toulouse. Les pompiers ont réussi à préserver l'aile gau- che du château.

VAR. C'est ce matin qu'aura lieu, à Draguignan, l'exécution capitale de Manuel Rodriguez, qui assassina, en avril 1935, à Besse, le fermier italien Luca Zurletti.

prématurée et maigre. Ils pensent trouver, et ils trouvent effectivement, un emploi dans la vie civile. Puis ils se marient et ont des enfants. Or, c'est à ces gens-là que l'Etat s'avise de vouloir interdire dorénavant le cumul de leur petite retraite avec leur traitement privé Le « pensionne proportionnel s et le « retraité à l'ancienneté » sont donc gravement menacés par les projets de la commission, d'où peuvent sortir avant le 31 octobre des décrets en bonne et due forme.

L'officier que serait le plus atteint par ces projets est le capitaine, retraité a l'ancienneté, comptant 30 années de service, sans campagnes. Sa pension est d'environ 13.000 francs. Supposons qu'il occupe dans une affaire privée un emploi modeste 10.000 francs par an. Cet officier s'est marié à 40 ans, en a aujourd'hui 50, avec cinq enfants en bas âge. Avouez qu'il a bien besoin de ses 23000 francs pour élever sa famille 1 Eh bien l'Etat estime que c'est encore trop et, du fait que ce total est compris entre 15.000 et 25.000, va prélever une retenue égale à la moitié de ses émoluments privés, soit 5.000 francs, ce qui ramènera le total des sommes encaissées annuellement par cet officier s 18.000 francs.

Prétention inadmissible et qui sera espérons-le abandonnée au moment de la rédaction définitive des décrets.

La mise à la retraite des pères de familles `~ nombreuses

Cette question des retraités pères de familles nombreuses, auxquels nos législateurs s'intéressent si rarement, à provoqué de la part d'un de nos lecteurs une suggestion que nous reproduisons ici, bien qu'elle n'ait pas un rapport direct avec notre enquête.

Il s'agit de la mise à la retraite de ces pères de familles nombreuses. Avant la loi du 20 août 1936, la limite d'âge était, pour eux, reculée de deux ans. Cette prolougation de services a été réduite à un an par la loi. Or, pour les mises à la retraite à partir du 1" octobre .1936, il n'est fait aucune différence un père de famille nombreuse ayant dépassé à cette date l'âge de 62 ans est mis à la retraite à dater du 1er octobre comme un fonctionnaire du même âge et sans enfants. Ne serait-il pas de la plus élémentaire équité d'accorder aux pères de familles nombreuses un modeste délai de cinq mois jusqu'au 1" avril 1937 Nous nous faisons volontiers l'écho de notre correspondant, en priant le ministère intéressé d'accueiljii' cette suggestion avec toute la bienveillance désirable.

François Vitiy.

LES CONFLITS SOCIAUX

Des chômeurs occupent

une mairie

près de Marseille

Marseille, 23 octobre. Pour protester contre la décision du Comité du fonds départemental de chômage, qui avait prononcé certaines radiations, les chômeurs d'Eyragues ont occupé les locaux de la mairie.

La grève des charbonniers de Roubaix-Tourcoing provoque des incidents et l'arrêt de nouvelles usines.

Lille, 23 octobre. La grève des charbonniers de Roubaix-Tourcoing menace d avoir des conséquences très graves pour de nombreuses usines les réserres de charbon s'épuisent. A Roubaix, quatre nouvelles usines, occupant quatre cents ouvriers, ont été contraintes de fermer leurs portes et de licencier leur personnel. On compte actuellement quatorze usines arrêtées occupant 1.700 ouvriers,

En banlieue de Roubaix, des incidents assez sérieux se sont produits. A Hem deux camions ont été arrêtés par une patrouille d'une trentaine de grévistes et ont été renversés"

Des ouvriers de la Manufacture de Beauvais occupent un atelier.

Beauvais, 23 octobre. Cent ouvriers de la Manufacture française de tapis et couvertures de Beauvais ont cessé le travail et occupent l'atelier de la Chanille. Les autres ouvriers travaillent normalement. Les grévistes déclarent être lésés par l'application du contrat collectif.

oc>

GAZETTE DES TRIBUNAUX Encore un écho

de l'affaire Stavisky

Devant la 11° chambre correctionnelle présidée par M. Contenein, est venue hier l'affaire de la S.A.P.I.E.N.S., l'une des sociétés fondées par Stavisky, et dans laquelle Bonnaure, député du 3° arrondissement de Paris, était administrateur.

Avec l'ancien député, déjà condamné à un an de prison avec sursis, comparaissent MM. Jean Delorme, président du Conseil d'administration de la S.A.P.I.E.N.S., qui fut aussi président du comité électoral de Bonnaure Charles Gross, administrateur-édélgué le général de brigade du cadre de réserve Eugène Génie et l'assureur-conseil René de Kerpendron.

Après entente entre le tribunal et les avocats de la défense, M" Flach, Saillard, Dollman, IBoch et Toulouse, les débats ont été fixés au 15 janvier 1937.

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LE CONSEIL NATIONAL 1 ECONOMIQUE

S'EST REUNI HIER

MM, Léon Blum et Spinasse ont défendu la politique économique et financière du gouvernement

te Conseil national économique s'est réuni hier matin, sous la présidence de M. Léon Blum. Assistaient à la séance MM. Spinasse, Ramadier, Cahen Salvador, secrétaire général, et Parodi, secrétaire général adjoint.

M. Léon Blum prononça une allocution dont voici le principal passage .Les lois que le gouvernement que je préside a fait récemment voter ont été animées par le même esprit que celui que manifeste votre assemblée elles tendent, comme votre assemblée elle-même, à créer l'efficacité du travail commun par la collaboration, par le contact et par l'intelligence réciproques.

Puis M. Spinasse, ministre de l'économie nationale, fit un discours important sur la vie économique, la vie industrielle, le syndicalisme patronal et ouvrier il démontra l'excellence des accords Matignon, des conventions collectives, du relèvement des salaires, de l'institution des quarante heures, qui doivent, dit-il, « réaliser les conditions sociales nécessaires à une reprise de l'activité économique ».

Le ministre aborda ensuite la question financière et s'attacha à justifier la dévaluation opérée par le gouvernement.

Après le discours de M. Spinasse, l'assemblée a procédé à la nomination de ses vice-présidents. Son choix s'est porté sur MM. Joseph Faure, Jules Gautier, Dalbouze, de Peyerimhoff, Léon Jouhaux, Sainte Lague, Marchandeau, Poisson, Charles Rist.

m ̃

INFORMATIONS POLITIQUES

Interpellations

LES INCIDENTS DE TOURY Deux interpellations ont été déposées hier, l'une à la Chambre, l'autre au Sénat. La première émane de M. Triballet, député d'Eure-et-Loir. Elle est relative aux incidents de Toury: quelles mesures prend le gouvernement pour mettre un terme aux agissements des faùteurs' de guerre civile.

LES VISITES DE M. BLANCHO L'autre interpellation a pour auteur M. J--L. Dumesnil. Il juge intolérables « les exhibitions auxquelles vient de se livrer, au chant de L'Internationale, dans plusieurs ports et arsenaux de la marine militaire, le sous-secrétaire d'Etat». M. J.-L. Dumesnil demandera aussi s'il est exact que le même soussecrétaire d'Etat ait offert un congé payé par les contribuables au personnel de l'arsenal de Brest à l'occasion d'un meeting révolutionnaire. un

La semaine de 40 heures Le Comité central des Chambres «Syndicales, l'Alliance syndicale du commerce et de l'industrie, considérant que la mise en vigueur de la semaine de 40 heures entraînera une lourde surcharge des prix de revient, demandent de la façon la plus pressante que son application soit reculée jusqu'à ce que l'économie nationale ait retrouvée un équilibre stable.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

COMMENT SE PRESENTERA LE BUDGET DE 1937

II est difficile de prendre une vue d'ensemble du prochain budget, pour cette raison première, que l'on ne s'entend pas bien sur la définition même de ce mot. Si l'on veut placer côte à côte les recettes et les dépenses globales de l'Etat, telles qu'on peut les prévoir pour 1937, on trouve entre elles un écart de l'ordre de 27 milliards.

L'équilibre est certainement impossible. Est-il permis de s'en rapprocher ?

Du côté des recettes, l'espérance d'une amélioration .n'est pas défendue. Il serait imprudent de se former à l'avance de trop belles illusions à son sujet. Le rendement de l'impôt est fonction de l'activité économique. Peut-être que la reprise est pour demain. Jusqu'à présent, elle n'est pas très sensible, et ses résultats fiscaux seront, en tout cas, négligeables avant longtemps. On sait d'ailleurs qu'une réforme du système des impôts est annoncée. On souhaite qu'elle ne serve pas de prétexte à certaines majorations, dont le dommage réel risquerait d'être supérieur au produit théorique. Dans le cas où elle serait bien calculée, ses avantages, du point de vue budgétaire, n'apparaîtront pas tout de suite.

Quant aux dépenses, leur énormité provient, d'une part, des frais du réarmement, et, d'autre part, de l'action engagée depuis le mois de juin à l'encontre de la politique antérieure des économies. Qu'elles soient imposées par les circonstances, ou qu'elles expriment les conceptions du gouvernement, ces charges créent un déficit qu'il faudra fractionner, pour que son total, en cessant d'être visible, cesse d'être impressionnant. La méthode, qui est classique, CQnsiste à établir un budget ordinaire dont l'équilibre, ou même l'excédent, est facile à obtenir, parce que le montant en est déterminé d'après les revenus prévus. Tout le reste forme un budget extraordinaire qui, en l'occurrence, devra lui-même faire l'objet de subdivisions. Par exemple, les dépenses militaires pourraient être dites « exceptionnelles », la dette viagère passerait, en partie, à une Caisse des pensions, pour la Dette, en attendant des conversions, une aide supplémentaire serait demandée à la Caisse autonome les chemins de fer, enfin, se 'débrouilleraient comme ils pourraient. A quelques variantes près, cette présentation est à peu près obligée. Il serait désobligeant d'avoir à ajou1er que le problème n'est pas traité: au contraire, seule est masquée l'absence de toute solution.

F.-F. Legueu.

COUPONS ANNONCES

15 octobre. Etablissements Sellier frères 14 francs 31.

15 octobre. Etablissements Goulet-Turpin 25 fr. 69.

15 octobre. L'Huilerie Nouvelle 200 francs.

19 octobre. Fagaz « Société pour la fabrication du gaz » 22 fr. belges SO. 31 octobre. Forges de la Providence (Belgique) 500 francs belges.

Après une ouverture lourde, les internationales regagnent du terrain en clôture. Fermeté des valeurs françaises. Les chargements de wagons aux Etats-Unis.

© Le raffermissement du franc, d'une part, la manifestation patriotique du Congrès radical, d'autre part, ont produit une impression favorable qui s'est traduite à l'ouverture par une reprise sensible des Rentes et des Valeurs nationales et par des réalisations sur les valeurs internationales. Si ces bonnes dispositions n'ont pas entièrement persisté durant toute la séance, la clôture n'en consacre pas moins un redressement sensible de nos fonds nationaux et des valeurs à revenu variable françaises.

© Les Rentes, d'abord réalisées après l'ouverture, se retrouvent en clôture, grâce à une reprise dans la seconde partie de la séance, sensiblement à leurs cours d'ouverture, c'est-à-dire en progrès de 25 à 65 centimes sur la veille. Nos fonds publics regagnent ainsi environ le tiers de leur recul de la journée précèdent. A noter que l'activité des échanges sur ce groupe a été inférieure, hier, à ce qu'elle avait été jeudi. ® Les Bons et Obligations du Trésor sont, en général, simplement soutenus. © Aux valeurs nationales, on note la fermeté de la Banque de Paris, qui passe à 1.160, et la reprise des valeurs d'électricité.

© Aux internationales, le Suez, la Royal, le Rio et, d'une façon générale, les valeurs de matières premières et les mines d'or sont l'objet de réalisations. Toutefois, sur ces groupes, la

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

30/0 7735+ ?25 4 0/0 1917 7805+ 065 -) 50/01920. 97 + 065 40/01925. 8655+ 050 4 1/2 1932 A. 8090+ 040 4 1/2 1932 B. 7990+ 065 OM.Tr.41/2m33. 852 + 7 Banque de Paris 11 HO + 37 Crédit Foncier. 2775 j- 9;> Foncier Egyptien 4HO +130 Gënerah-d'KIectricitë. 1290 + 37 Tréfileries du Hune. 81:1 + 24 Ugine 1465 +40 Pechiney 1:,3î +20 Sucreries d'Egypte. 567 +14 De Beersord. 133)i +22 2 Bor, priv 4720 +60 8nisse

Suez 24750 -250 Say 522 34 Le e 1125 25 Rio 2C57 17 Ropa1 Dulcb· 4727 91

PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de renre

3 0/0 619.230 j 5 0/0 20 397.040 4 0/0 1917.. 414.800; 4 0/0 25 252.02U «0/0 18 653.750 141/2 0/0 32. 3.577.1»0

En tare* i

Oblig. du Trésor H. Poulenc. 3.305 ~7) i 1 /•> iwn vi 3.161 Saint-Gobain. 658

îu/0%4 HS£ Air Liquide. 2.106

4 0/0 di 1Jli Citroën 401

Citroën" 4U1

Bons du Trésor Peugeot.

Bons du Trésor i Peugeot

4 1/2 0/0 33.. 1.089 Say 2.707 6 0/0 34 1-892 Terres R. 2.735 ( 1/2 o/o 34.. 6.130 Young 2.179 li de France.. 168 Turc. 264 B. de Paris.. 8.392 C. Pacific 15.090 l'nuin l'nris. 1.271 C. Mining. 972 Lyonnais 1-B16 Geduld 2.983 ouez cap. 404 Hio 4.149 Uistrib. Elect. 626 Royal Dutcb. 5.693 Lens 2.717 Amst. Rubber 204 Nickel. 3.135 Kali-Ste-Thér. 641 l'enarroya 2.H85 Cr.*Sfat. 1919 2.138 Iviihlnsano 3.217 i Cr. Nat. iB20. 2.291 IPêeniney 1.375 Cr. Nat. 1923 -310

L'ART r I

ET LA CURIOSITE A L'HOTEL DROUOT La succession

de M. Félix Rainbeaux

C'est sur le total inespéré de 655.000 francs qu'a pris fin, hier, la vente des objets dé!pendant de la succession de M. Félix Ranbeaux, fils de Firmin Rainbeaux, grand écuyer de l'empereur Napoléon III. Jusqu'au dernier numéro du catalogue, les enchères dirigées par M* Henri Baudoin, assisté de M. Pierre Foury, ont été d'une animation remarquable. Le musée de Pierrefonds a acquis de nombreux souvenirs napoléoniens, qui augmenteront de façon intéressante notre patrimoine national. Citons, parmi les adjudications les plus élevées le Portrait équestre de M. Firmin Rainbeaux, en tenue de grand écuyer de l'Empereur, par Détaille, 3.700 francs le buste de Napoléon, f ils aîné de la reine Hortense, marbre par Cartellier, 4.300 francs le buste de Napoléon III en Chalcédoine orientale, d'après Iselin, 6.900 francs deux nappes et vingt-quatre serviettes provenant du service Tuileries, 2.600 francs un har- nachement de gaia pour le cheval de Napoléon 111, 3.000 francs, et une selle. son tapis, ses fontes, ses étriers en argent. destinés au cheval de Napoléon III, 2.700 francs.

Bibliothèque de M. L. D. Me Edmond Petit et M. Pierre Briquet ont commencé la dispersion de cette intéressante bibliothèque, en présence d'une assemblée nombreuse. Ackermann's Repository of Arts (180a-1828), fut payée 3.500 francs. Un manuscrit sur vélin du xv" Horaé latinae, 1.655 fr.; Les Contes de La Fontaine (1795), 1.900 francs, et Le Rommant de la Rosé (1538), 1.530 francs. La vente continue aujourd'hui.

La bibliothèque

de M. Jules Couët

La deuxième partie de cette bibliothèque, présentée par M" René Boisgirard, assisté de MM. Bosse et Giraud-Badin, a produit 46.000 francs. L'originale d'une Raillerie de l'Amour, de Desbordes-Valmore, avec envoi à Mme Récamier, fut adjugée 3.000 francs, et celle de l'Introduction à la méthode de Léonard de Vinci, par Paul Valéry, avec envoi à de Heredia, 1.500 francs.

̃' Maurice JMonda.

La succession

de M. Albert Besombes (Ancien libraire)

Les livres anciens et modernes, provenant de la succession du regretté li- braire-expert Albert Besombes, mort prématurément il y a quelques mois, seront dispersés les jeudi 5, vendredi 6 et samedi 7 novembre 1936. à la salle 9 de l'Hôtel Drouot, par les soins de M" Edmond Petit et René Boisgirard, assistés de MM. Auguste Blaizot et fils et L. Giraud-Badin. Les volumes des xv', xvie, xvii' et xviii" siècles, sont exposés jusqu'au 31 octobre, à la librairie Giraud-Badin, 128, Bd Saint-Germain les ouvrages, albums, almanachs et reliures du xixc siècle, à la librairie A. Blaizot et fils, 164, faubourg SaintHonoré. Le catalogue de ces volumes, composant la première partie de cette succession, est en distribution chez MM. les commissaires-priseurs et MM. les experts.

Ventes d'aujourd'hui

HOTEL DROUOT. Salle n" 7. Vente. Objets d'art et d'ameublement. Tapis. Livres. MI HENRI BAUDOIN, commissaire-priseur MM. Ricard et Bosse, experts.

HOTEL DROÛOT. Salle 10.

LES COURSES A MAISONS-LAFFITTE Le Chari gagne le Prix Eclipse Le Prix Eclipse 1936 a eu l'honneur d'inaugurer le pari jumelé sur un hippodrome français. Nous souhaitons de tout cœur que ce nouvel attrait arrête l'exode de nos chevaux et fasse surgir une couche neuve de propriétaires, dont les courses ont un besoin pressant. Toutefois, nous nous permettrons de dire que nous aimerions mieux, à cet effet, le simple rétablissement du pari à cote fixe.

Quant à la course, Le Chari l'a gagnée, ainsi qu'on le prévoyait. Mais il ne l'a pas gagnée sans peine. La brave Cour d'Honneur s'est défendue de la façon la plus honorable. Tant et si bien qu'il ne faut pas surfaire sur ce succès le mérite de Le Chari, bon poulain de second ordre, sans plus. Pour punir sans doute le handicapeur du Handicap Libre des Deux Ans de l'excès d'estime (ou de sévérité) dont il avait fait preuve à son égard, le récent vainqueur Polydor s'est offert le luxe de finir cinquieme sur cinq. Cela ne cadre pas, au point de vue papier, avec la ligne de May Wong vis-à-vis du même Le Chari. Qu'en pense notre ami, le handicapeur en question. J. Trarieux.

PRIX DE MAURECOURT

(à vendre. 6.000 francs, 2.100 mètres) 1. Masterful 56 i (J. Rosso) G. 28 50 M. Arthur Manby) P. 11 » 2. Réaumur 55 (J. Magnier) .P. 10 » 3. Mondicourt 52 (N. Truin).P. 9 » GRAND STEEPLE-CHASE CROSS-COUNTRY NATIONAL

(25.000 francs, 5.000 mètres)

1. Duaneder 70 (M. J. Nodet) .G. 536 » (au comte R. Dillon) P. 106 50 2. Jeampterre 65 (M. Gassiat) .P. 21 » 3. M. là Dessus II (M. Boileau) P. 24 50 PRIX DE CRECY

(à vendre. 6.000 francs, 2.000 mètres) 1. Pérou 50i (G. Saustier) G. 168 50 (à M. Antoine Monnat) .P. 29 50 2. Arbois 56 (C. Bouillon) .P. 8 » 3. Mimyoneta 51 (C. Peirs) P. S 50 PRIX ECLIPSE

(25.000 francs, 1.200 mètres)

1. Le Chari 52 (C. Bouillon) .G. 10 50 (au baron E. de Rohschild) .P. 7 » 2. Cour d'Honneur 50J (A. Rabbe) P. 7 50 Jumelé 16 »

PRIX DE LASTOURS

(welter-hand. 10.000 francs, 2.200 mètres) 1. Hadid 55 (F. Rochctti) G. 36 50 (à M. G. Malossian) P. 14 30 2. Cambolle 52 (G. Destandau) ..P. 18 50 3. Thankful 49 (G. Kimpe) P. 50 » PRIX DE LONJUMEAU

(à vendre. 6.000 francs, 1.200 mètres) 1. Hue Cocote 55J A. Rabbe).G. 18 » (à M. Jean Galezowski) .P. 8 » 2. Lightning 48 (N. Truiu) P. 12 oO 3. Corflote a2 <\V. Johnstone) P. 8 oO PRIX DE LA RAPEE

(12.000 francs, 2.500 mètres)

1. Corne In 54 (A. Lavialle) .G. 9 » (à M. M. Goudchaux) P. 5 50 2. Padichah 51 (L. Lyne) P. 9 » 3. Bilbao IV 47 (A.-J. Russell) ..P. 650

A AUTEUIL

Aujourd'hui, à 13 h. 30 Courses à Auteuil. Gagnais du Figaro

Prix de Saint-Germain. Château Chinon, Espalion.

Prix Le Nageur. Baron d'Urfé, Rochy Condé.

Prix Congress. Un Grisard, Empressor. Prix Montgeroult. Mercenaire, Crsus. Prix Chalet. Ecurie de Rivaud, Grandjour.

Prix Vieux Rouen. Larringes, Commandeur.

Vente. Bibliothèque de M. L. D. (Deuxième partie.) Livres anciens. Réunion d'ouvrages de Restif de la Bretonne. Edmond PETIT, commissaire-priseur M. Pierre Briquet, expert.

VILLA GEROME, 9, quai Boissy-d'Anglas, à Bongival (Seine-et-Oise), à 13 h. 30, vente pour cause de départ de M. C. Objets d'art et d'ameublement. Gravures. Tableaux. Céramique. Sièges. Meubles. Tapisseries anciennes. Me G. FERREY, commissaire-priseur à Versailles MM. Damidot et Lacoste, experts à Paris,'en présence de MI Etienne Ader, commissaire-priseur Paris.

REPRISE IDES RENTES

clôture n'a pas lieu au plus bas la Royal, par exemple, ouvre à 4.715, venant de 4.818, tombe à 4.690, remonte à 4.743, termine en première séance à 4.731et en seconde séance à 4.727. Les valeurs égyptiennes et la De Beers ont été fermes d'un bout à l'autre de la séance.

® La Bourse, manifestement, ne paraît pas avoir attaché une grande importance à la réunion à Londres du Comité de non-ingérence dans les affaires espagnoles et au retrait éventuel de la participation russe à cet organisme. Aux Pays-Bas, les souscriptions à l'émission de Bons du Trésor 2 1/2 et LES CHANGES

Recul de la livre et du dollar L'action du fonds d'égalisation avait permis au franc de remonter sensiblement dès jeudi soir.

Hier, en séance officielle, le recul de la livre et du dollar s'est trouvé confirmé la livre s'inscrit à 105,15 contre 106,05 la veille, et le dollar cote 21,51 contre 21,66. De même, à terme, les re- ports se détendent sensiblement. A trois mois, sur la livre, on cote, 1,50 environ contre 1,75 la veille.

Florin, franc suisse et franc belge reculent parallèlement.

Dans la soirée, New-York transmet les parités suivantes dollar 21 fr. 50, livre 105 fr. 135.

LONDRES irrégulier

VALEURS '1 C!Õ~. .cours 11 VALEURS et cours

précdd.l cSGrg II précéd c5urs

'mis 2 « M ait !'4 Crown-Min 15 1/1 « 1/4 4 S" 115 3/VU5 :l/l EastRaad.. n /6 ] 74/3 War Loa» 15/1 )0T' 1lt <S«dnld 0 3/16 IlO 1/2 Fr»w 3 la »>ll 1S i'î Goldfields t00 100/ 4 Z 19 il* » !/♦ Ra»d Mines 180 181 /3 -414(1917) 1S iii 1S 1/I|C!iarUred.. 33/6 34/3 KIS' i u, H- 1/2 Rio linto. 19 1, '2 IS 5,8 Brésil (1883) «»/* «3/* Ikarsit 62/6 62/6 Shioe *«£ 101 101 Tansaayik». 14 | !♦/» E-ypt nnif 10* > 1M •/̃ Anaconda U9,4',i l«8/l>i

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(dOd')13S15.. BslD Vieille, 1750 1760

ConcoTdïa.. 95 50 97.. Maurage. 8550.. 8600.. îetrofiaa; 651 50 MO ..tiatrdUtarl 2925 2250

RADIO Dimanche 25 octobre

A la demande générale, comme on dit, Manuel Rosenthal dirige à nouveau la Chauve-Souris. Quel dommage qu'une musique aussi étincelante soit ireinee par un texte devenu vieux. Si les partitions doivent être réorchestrées pour le micro, que dire des livrets On a recommandé l'Heure des amateurs, au Poste Parisien, pour son atmosphère bon enfant, et pour les talents ignorés qu'elle révèle. P.-D. T.

18 h 30. LONDRES REGIONAL Concert dominical Orchestre de la B. B. C., dirigé par José Iturbi Le Barbier de Sévdle, ouv. (Rossmi) Symphonie n" 2 en ré (Beethoven) Don Juan de Maraina (Grossens) Trois scènes de Petrouchta

(Stravinsky).

iS7ot!kIo; PARIS P. T. T. La Chauve-Souris, opérette. en trois actes d'après illeilhac et Halevy. livret de Ferrier, musique de J. Strauss, avec Mlles Delprat, Denys, Faroche MM. Lapedletrie, Rousseau, Gtténod, Balbo», Dorlini, Guénot, de Creus (orchestre et chœurs, dir. M. Rosenthal). 21 h., POSTE PARISIEN L'heure des ama- teurs, présentation de M. Â.-S. Girard.

ORCHESTRE

11 h., RADIO-PARIS Orchestre de chambre Pasdeloup (dir. M. Gressier).

14 h. 45, RADIO-PARIS Concert symphomque par l'Orchestre National.

16 h., NATIONAL ANGLAIS Concert Eric Croates, orch. B. B. C. ~.j.

17 h., RADIO-PARIS Concert Pasdeloup (dir. M A. Wolff).

20 h. 45, TOUR EIFFEL Concert Liszt. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 12 h., RADIO-PARIS Concert d'orgue. 17 h BERLIN Concert G. Schumann. 17 h. 45 HAMBOURG Lieder de Schumann. 18 h." 10, VIENNE Récital de piano.

18 h. 15, RADIO-CITE Sonate en la (P. 0.

Ferroud).

FT9OUhd)i5, BRUXELLES FRANÇAIS Récital de

chant.

20 h. 40, BRUXELLES FLAMAND Récital de piano.

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

17 h 10, PARIS P. T. T. Cocktail 36 Scènes pastichées des grands Maîtres de la musique, présentées par Betove.

20 h., RADIO-PARIS Images d'Epinal, dialogues romancés sur l'Histoire de France.

21 h 30, POSTE PARISIEN Suivez le guide. de MM. Diamant-Berger et Nohain.

OPERA

13 h. 30, PARIS P. T. T. De l'Opéra-Comique, Lakmé (Delibes).

20 h. 25, NICE-CORSE P. T. T. L'OperiComique Mignon (A. Thomas).

THEATRE

16 h., RADIO-PARIS Le Comte de Boursoufle ou Mademoiselle de La Cochonniere, comedie-bouffe en trois actes en prose de Voltaire. 17 h. 30, PARIS P. T. T. Chabichou, comédie en un acte de H. Duvernois Le Chevalier Canepin, comédie en un acte de H. Duvernois. 20 h. 35, RADIO-PARIS: ̃LesraaBs'Sieî.fceaiïtine, comédie en trois actes de A. Capus.

3 qui a eu lieu jeudi, se sont élevées à 66.996.000 florins pour 40 millions offerts.

© Londres est irrégulier. Les fonds britanniques perdent des fractions, ainsi que quelques valeurs locales. Après une ouverture hésitante, reprise en séance des pétroles et des mines d'or. Nouvelle avance des diamantifères. © Au Metal Exchange, le cuivre progresse de 11/32, le plomb perd 1/8 et le zinc 1/4. L'étain regagne £ 1 1/8. Hausse de 1/16 sur l'argent métal. ® II a été vendu, sur le Marché libre de Londres, 100 barres d'une valeur de 284.000 livres sterling environ, au prix de 142 sh. 2 pence et demi par once, soit une hausse de 1 penny et demi sur la veille. Ce prix, basé sur la parité du dollar à 4,89, ne comporte aucune prime. New-York est bien disposé. Le marché est assez ferme et dans l'ensemble la clôture est légèrement mieux que la précédente. Total des "transactions = 1.510.000.

D'après le bulletin hebdomadaire de la Federal Reserve Bank, le montant des auances aux brockers ressort à 1.001 millions de dollars contre 971 millions pour la semaine précédente. © Le nombre des wagons chargés aux Etats-Unis pour la semaine terminée le 10 octobre atteint un total de 826.155, soit 5.960 de plus que la semaine précédente.

NEW.YORK bien disposé

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MARCHES COMMERCIAUX

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londres. Disponible 7 7/8 17/8

CAOUTCHOUC. Sew-ïort.. Octobre 16 38 16 4> Décembre 16 4! 16 54 CB1VRÏ (Staa.) Londres. tomptan. 42 1/3 42 6/3 New-ïork.. Décembre 898 905 mars 909 «6 EÏA1H toadres. i-omptant 187 10/ >3f. PLOMB étrang. Comptant 18 10/. 18 10/ ÏISC CompUat 15. 15 1/3 ARGENT (bar.) ComptMt 19 7/8 19 1»,'16 OR PXK ̃ Comptant 142/1 H2/2!i

Un jardin ensoleillé

dans votre appartement Un jardin chez soi, si minuscule soitil, peut devenir aussi beau, aussi riche qu'en pleine nature.

Est-ce possible ?. Mais oui C'est le miracle que permet d'accomplir aisément de nouvelles lampes électriques à « lumière intégrale » qui, en éclairant, diffusent les bienfaits du soleil sur les plantes et les fleurs en appartement.

Vous en verrez la saisissante démonstration au pavillon enchanté « Lumière: vie de la fleur », que présente le Salon de la Lumière, à l'Exposition d'horticulture, quai d'Orsay, du 23 octobre au 2 novembre.

CHEMIN DE FER DU NORD

Fête de la Victoire

Billets à l'avance

La Compagnie du Chemin de fer du Nord Informe le public que, pendant la période du 27 octobre au 1 novembre. inclus', des billets de toutes classes peuvent être délivrés à l'avance, la veille ou l'avant-veille du départ, aux guichets de la rare de ParisNord.

Bien indiquer aux guichets, lors de la demande des billets', la date exacte du départ.

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FAILLITES

Jugements des 20 et 21 octobre Liquidation Judiciaire. Barberis et Neveux, Sté an. au cap. de 1.020.000 fr. Articles de chaudronnerie. Paris, 9, av, du BelAir. M. Groc, juge-com.; M. Craggrs, syndic. Sur dépôt de bilan. Legreay (Auguste). Boulangerie, Paris. 6. rue des Haltes. M. Aubin, juge-com.; M. Héreil syndic.

Sur requête. Judazko (David), marchand forain en confections, Boulogne, rue Jules-Ferry, 3. M. Bataille, juge-com.; M. Planque, syndic. Procédés « Burns », Sté à R L au cap. de 25.000 fr. Appareils et jeux d'adresse, 21, rue de Berri, Paris. M. Raulet, juge-com.; M. Germain, syndic. Nolot (Charles), soldeur de chaussures, à Neuilly, 18, rue des Poissonniers. M. Léon, juge-com.; M. Albert Lenoir, syndic. Résolution de concordat. Sur assignation. Roux (Georges), à Paris, 10, rue des Fermiers, ancien membre de la Sté en N.G. Georges Roux et Cie (en liq.). Opérations de banque et de Bourse, à Paris, 23, rue Le Peletier. M. Kula, juee-coin.; M. Guinot. syndic.

Au cas d'abonnement combiné au FIGARO illustré, prière de spécifier nettement si le changement doit être observé également pour l'envoi du FIGARO -illustré1, hqui '^effeçAuef^n début de chaque mois. .t,. ̃

BOURSE DU 23 ®O'i'®B~iE '1936 VALEURS 1 Clôt .Dern.l 1\ VALEURS 1 Clôt 1 Dern'II VALEURS Clôt. 1 Dern'II VALEURS 1 Clôt 1 Dern.

VALEURS précéd. cours VALEURS Iprécéd. Goms VALEURS Iprécéd. cours précéd, cours#

TERME~d~~S-5~919: 410 302. 302 20 520 ~'1~ ;33S.

TIfO Tf95 Crédit lIational 5 1919.. 470 ~71.. Ban, Nat, p. le Com, ot l'l.d. 520. 520.. (Par!). 600 625

3% '1'/10 '1'/3 Cr.llat,ohlig.500f5%1920 \5050 5i L53 Banque des Pays dullord.. 236. Ban Mare6é. !9S.. '197..

~%1917. 1740 7S05 Bous6%1921. 510 510., Credit Algérien, 1800.. :n40:: '49: 4~i9t6 76 70 71 2Q BMs6%1922. 485.. 477.. Credit Indust. et Commerc. 344 Gelerles Latayette. oi9.4950

5 1920 amortissable 9B 3B 91.. ]lODS 6 janv.1923. 465 es Credit FOD.d'Algcrie.Tunis. 0\98.. 480 26M

41925 (à change) 8615 8655 55 Bons 6 juin 1923. 4W 465 CredH Foncier Cn1onial. 89 81, 180.173..

41932 k. 8060 8090 90 obUg.6%192.4. h16., -i'18.. CreditFon.Iado-CAioe(Part) 7 750.. Agel1ceHavas.o.735.735~.

~9 B: 439.~ 491J Credit FoncIer Madagascar 80. Didt Bottin 1945 Ô78 Ohfl~dtTr.Mr4KMM33 845. 8S2.. ,~1927 535.. 625 Sa Pran. de 8anq, et Dâpôts 404 404

Ob1i;. du Trésor ori.% 193-i. 193.. 799 de 6 °s l97e 370 871 d Reports et Dép6ts 445 Chaif. ItTS 1135

Obl.Tr.4.}2%1932o~t.nat. 85r Sil 852 ·, Ma 463. 463.. Soc.G~sAISaciennedeBanq. ~"8.. ·· 47B LibrairIe Hachette. 1555..1560..

B021STr.~10an.I9S3 9~ SfL deldeart.-et-16. 6 440.. 44U Société Marseillaise 560 Afrique Occidentale (Ci&).. 1995 1940

Bons Tr. à 5 ans 5 965m a6465 Sous Camp. Entrepreneurs. 372.. 3 Air Liquide (parts) 2325 2275 0

BonsTr.6-~0.15aDs5791199~ se du Nord 61921. 447 436" Union des Mines 145.. 143.. Bar,an 6a an. 518.. 485

JonsTt'.S"'&'10ans" on; 55850 61923. UO.. 436 Foncière Lyonnaise 922.. 914 Cirages Français. 300.. âG6

Caisse autonome 4 70 8~ ?9B 7 1927. 481 479 Immobilière Marseillaise.. 1836 · · 1900 Colonies (Générale des). 215.. 275 ·,

Bauque de ~ru~e" 5200" 2CO Pas-de-Calais 7 1926 482 4B5.. ACTIOIIS IIiDUSTRIELLES Coutbeut, Compteurs à Gaz 686 696

Banque de 1 Algerle. 2co 7% 1927 185 '<80.. ACT10N5 INDUSTRIELLES 4i2 988 Sec Auer ,180.. las

Bal1quedeParis&P.ays-BaS 1123 1160 ~6~' 835.: 826 BuenDs-~ Yre!5 (chom. de fer 4U 0136.. 425 435

Tran5:atlantlq~e. 43!a.. 455.. Somme 6 1829. t70.. '*63.. Dakar a Salnt.I,~uis Li00 Tabac au Maroc. 7G00 ·· 7550

de Transatlantique Ia6.. 9°·6 ·· Somme 6 l91~ i70 i63 Hakar à Se!nt.I,aata 956.. 335., Tabac an 6taroc. 7550

l'union Parisienne 1425.. Ikss Ville de Reims 6 1927. 892 880 Chemin Est-Algérien. 336 335.. Crédit Fonc. Franco-Canad. 4575 o. ;$50

Compagnie Algérienne 080 135 1065 738 Eglises dévastées 6 1928 485. 433 Indo.Chlue et Iunnan. 128. 1300

comptoir d'ESCOMpte 135.. 7 738.. à1928 882.. 867 Maroc. 471.. 480..

US.. 478.. Indus.Suc:OièreFr.6%1921 435.. 438.. Chemin Ouest-Algérien il' 41i. MARCHE M BMQCE

Foncier de Frauce" 2740"2175,, ludustriels Alsacieus 1921 W!" "B.. Ro.arlo à Puert.c lu 14, liARCHÉ EN BANQUE

1509 1519 ·· ~adastriele Alsacieas 1921 ~1B ·· 93B Rosario à Puerto Belgrano. 416 TMME

Lyonnais 1589 ·· 1519 Algérie 3% 1902" 340 348 Tunisiens (chemins de fer) 416.; 416, TERME

société Générale ,13., 720.. ~~i'~s9919M" 2M 281 Tram. da l'Indo-Cnine cap. 632. Albi 463 4M.. 1\enteFoncjère. 2~2.O" Tunis 3% 1902-39D7. 305 2.97.. MasM~ Hé~r.. te Farts 2~ 8anqna Hatianele ·d'Pgypte 4:95 4500

Suez. 25000 24750 31« BB3 1B7 biagasins Géaér. de Parls. 2360 7390 Banque Nationale d,Egypte 4295 4500

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Tram.deSanghai. 711.. ,35.. Eg1~tePYlVi1egll~e. 2(\70.. 2.0t1.. Energ!ednMa~c. 133" 130 alonte 2î33245 e

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Electricite de Paris. 656.. SGO Pol9gne 9 1977. H90.. 1':t50.. Est Lumlere. 491" 500 500 Durban 342 392 348..

HeetriGitedoParis. 37è 32B ,°~t3:ri.70S. 1700 Forcas Aiot. Agadt · · 22p 2E0 EattEed~lOti..t074..

Etectric~deIaS.tM. 393 399 Roumanie 4 75 Forces Mot. Agout. 2.2D" 2;.0.' Eastern. 1081 ..10n~0

Electricité et Gaz du Bord. 393.. 399.. Roumanle4%~922Bons.. 77 7050 alut-Rhin 4\0" 460" Eastern. 151.. 15e

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Electricité (~'GMera)ed')'2M. Unifiee 4% 475. du ta Trière. S9B 495.. E~ate~r. 39350 M5SO

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HnergieLittoralHéditerl. 7 )ÿ ro 1931. SBB 203 de la vienne.. 210 214 FrMMWyemi~ 199 195 50

Energie Elect.Nord.France 320.. 328.. 5 N 90 1931. ",06.208.. da ta. Vienne.. 1'. 778" Franco Wyoming as SiS 5

EnergieElect.Mord.FracM 801..210.. S, 12~U.. 1:50..HaTraised'EMrsioEteet.. ~8~" 900 G4noral Minins 6t3. 61 12

Télégraphie 415 92! ~°hE5~tM3" fa9 126 HpdroE!eclriqueAUVergne G70 620 Gold6elde. 5M.. Ht.

Té]éErap)iteMMFi). 'Í1~ ~2; Sd~be5%1913.0"" 2450 ..2465.. Hydro~.e~trl.queAuvergue 610" 620'. 6n)aKa!e.mponE. "5.. t57..

Thomson-Houst.o~o. 19i 15..SO Sp S\\15501903. 2..tt50.. 2~6~ Indochl~OlS&,tae~tr.~cap.). 550:. 526 526:: GulaKalu.mpong. 185 o. ta7.~

Thamaon-Honston. ~M n..Tr.Tm,.< Mareca:ue Distribntion. 526.. H.tchki.s. 937.. 9!2..

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Le poète sur la terrasse de Hauteville-House

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Les Feuilles d'automne ont infléchi la courbe nouvelle, la ligne se continue unique et droite dans les trois autres recueils, jlJes Chants du crépuscule, Les Voix intérieures, Les Rayons et les Ombres. Ce sont les quatre parties d'un même poème, les quatre articulations d'une même vie. Dans Les Chants du crépuscule, tonnent sur Paris, à travers les tours ajourées de l'ode, les cloches civiques, nationales, humaines. Aucun autre recueil de Hugo, si ce n'est Les Châtiments, n'a plus la figure d'un recueil politique. Les premières pièces d'amour à Juliette y mêlent leur cloche d'argent, mais le futur pair, émule de Lamartine, le poète proclamateur et prophète a pris toute sa stature.

Ce poète proclamateur et prophète, à partir des Voix intérieures, il reçoit un nom nouveau, il s'appelle Olympio. C'est dès 1835 que Victor Hugo conçoit l'idée d'un grand livre de vers qui s'appellerait les Contemplations d'Olympio, et dont l'acte de naissance s'étale dans le dialogue du 15 octobre 1835, qui s'appelle A Olympio, placé exactement dans le recueil des Voix intérieures (tous les recueils de; Hugo ont des titres magnifiques, mais "très" justes) parce qu'il est fait, comme La Vigne et la Maison,, de deux voix intérieures alternées, celle du poète homme et du poète prophète, du poète actuel de Paris et du poète futur de Guernesey.

Voix pareille à la sienne et plus haute pourtant,

Comme la grande mer qui parlerait au fleuve.

Comme La Pente de la Rêverie, c'est là, dans les quatre recueils des années trente, un poème cardinal, un poème-gond, sur lequel roule lentement la porte de la destinée hugolienne, et que paraphrase, par ailleurs, la préface du dernier recueil, de celui dont une pièce a popularisé le nom d'Olympio, dont le titre lui aussi indique un thème de dialogue inégal entre le passé et l'avenir Les Rayons et les Ombres. Ce portrait du poète idéal, tracé dans cette préface, le 28 avril 1840, c'est déjà le portrait même de l'auteur des Contemplations, le portrait du poète de Guernesey.

« Il aurait le culte de la conscience comme Juvénal, lequel sentait jour et nuit un témoin en lui-même, le culte de la pensée comme Dante qui nomme les damnés ceux qui ne pensent plus, le culte de la pensée comme Saint Augustin, qui, sans crainte d'être appelé panthéiste, appelle le ciel « une créature intelligente ». Juvénal et Dante sont de ces pré-Hugo qui se réincarneront dans l'exil de 1851, et dans William Shakespeare. Saint Augustin est désigné ici comme un génie précurseur du théologien de la Bouche d'Ombre et de Dieu. Ce poète composé de Juvénal, de Dante et de saint Augustin, quelle sera sa mission poétique ? La trilogie épique de Guernesey. « Ce que ferait ainsi dans l'ensemble de son œuvre, avec tous ses drames, avec toutes ses poésies, avec toutes ses pensées amoncelées, ce poète, ce philosophe, cet esprit, ce serait, disons-le ici, la grande épopée mystérieuse dont nous avons tous un chant en nous-mêmes, dont Milton a écrit le prologue et Byron l'épilogue le Poème de l'Homme. »

Les Rayons et les Ombres donnent leur ouverture musicale à ces Contemplations d'Olympio, dont le destin alors inconnu exigeait la complicité de la solitude et de l'exil. La pièce liminaire des Rayons, Fonction du Poele, ce sont les Mages moins la joaillerie des noms propres, la deuxième, Le Sept Août 1829, c'est le dialogue éternel des deux majestés, le roi et le poète. Même dans la troisième, Regard jeté dans une mansarde, le poème populaire et sentimental monte sur le trépied voilà la guerre de Hugo à Voltaire, du siècle prophète au siècle critique, de l'homme de Dieu à l'homme du diable. 11 y a par ailleurs un peu de remplissage, préposé au rôle d'Ombres, et même les fameuses Guitares, mais tel qu'il est et dans sa variété même, le recueil paraît celui des quatre qui, plus près des Contemplations, leur ressemble le plus, fait le mieux sentir l'unité profonde du poète, telle qu'il l'exprime encore dans la décisive préio.a « Rien de plus divers en apparencç

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par ALBERT THIBAUDET

que ses poèmes, au fond rien de plus un et de plus cohérent. Son oeuvre, prise dans sa synthèse, ressemblerait à la terre des productions de toutes sortes, une idée première pour toutes les conceptions, des fleurs de toutes espèces, une même sève pour toutes les racines. »

On sait comment la sève parut tarir entre 1843 et 1851. La chute des Burgraves, la mort de Léopoldine, l'option pour une carrière politique raréfient la veine lyrique pendant huit ans, au cours desquels il n'y a guère qu'une reprise poétique, l'automne de 1846, où le poète écrit les pièces de Pauca Meae, ainsi qu'Aymerillot et Le Mariage de Roland.

En novembre 1849, sortant d'une séance de l'Assemblée, c'est sous le titre et dans le tutoiement A Olympio qu'il note Parmi ces hommes fous et vainement sonores, Grave, triste, et rempli de l'avenir lointain, Tu caches ou tu dis les choses du destin Car le ciel rayonnant te fit naître, ô poète, De l'Apollon chanteur et de l'Isis muette. Admirables personnifications, comme celle de Proserpine dans Les Contemplations Entre cet Apollon du poète et cette Isis du penseur, auxquels l'exil donnera leur structure et leur profondeur, il y a un hiatus, il y a l'absence d'un médiateur, d'un liant, d'un troisième terme, de ce qui eût fait à l'Assemblée l'orateur, dans le lyrisme familier le Lamartine, au théâtre le Dumas l'absence de la Vénus charmeuse et du Mercure insinuant. Mais quel Apollon que celui de la Légende, quelle Isis que celle de Dieu

Les dix mille vers des Contemplations équilibrent dans l'œuvre lyrique de Hugo les dix mille vers des quatre recueils 18301840. C'est à elles qu'on accorde généralement le haut du pavé, mais cette supériorité pourrait se discuter, et la tétrade des années trente, après tout, les vaut poétiquement. Leur place unique vient de leur fonction de Journal ou de Mémoires poétiques, répartis sur près d'un quart de siècle. Sous leur forme brisée, elles correspondent à des Mémoires d'outre-tombe ou à des Conf idences. Les pièces d'Autrefois ne sont antidatées que pour combler des vides, pour restituer par la mémoire imaginative certains moments du passé, et aussi pour arranger ces moments de manière à répandre sur la vie politique de l'exilé de Guernesey une unité qu'elle ne comportait pas. De là des poèmes de critique littéraire comme La Réponse à un acte d'accusation, et surtout politique comme L'Ecrit en 18'16 de 1854, des vers d'amour qui sont des bouquets envoyés de Jersey à des beautés d'autrefois, et puis lé poète qui devient le prophète, Jérusalem qui devient Patmos.

Si j'appelle Rouen, Villequier, Caudebec, Toute l'ombre me crie Horeb, Cédron, [Balbeck.

Le poème à deux tours, la Notre-Dame de l'exil, qui s'achève par Ce que dit la Bouche d'Ombre et A celle qui est restée en France, apporterait en somme le même message que le poème à quatre tours des années trente, si tout de même deux éléments nouveaux, inattendus, excentriques, non donnés dans les destinées de 1840, n'étaient- intervenus à Jersey, pour leve^ cette poésie au-dessus d'elle-meme, la situer, dans la vie même, sur un seuil surhumain analogue à celui que Hugo, avec Les Burgraves, avait cru trouver dans la scène la mer et les morts.

A cinquante ans, Hugo passe du climat de terre au climat marin. II vivra dix-huit ans dans deux iles. Révolution physiologique, d'abord. Jusqu'alors, c'est un urbain, un Parisien pur, et on ferait volontiers de Boileau, de Baudelaire et de lui les trois grands poètes de Paris. Tout ce qu'il écrit est écrit à Paris. Pendant ses courtes vacances à la campagne il se repose. Le contraire de Lamartine qui n'écrit à peu près rien à Paris, et à qui toute son oeuvre poétique est dictée par les automnes de Bourgogne, ou les êtes de la mer toscane. Brusquement, la santé, la vie, la poésie et la pensée de Hugo épousent, d'un consentement profond, le climat du sel et de l'iode, de l'espace et de la tempête. Devant l'élément avec lequel il va cohabiter dix-huit ans, le poète prend conscience et possession de son 'monde intérieur comme d'un élément aussi. Cette pente de la rêverie qu'il avait suivie vingt t ans auparavant aux Champs-Elysées, elle e quitte sa nature de pente sur la terre pour devenir un lit sans bornes sous la mer. Du visionnaire par accident la solitude fait un visionnaire ordinaire. L'état mystique de La Pente de la Rêverie s'amplifie, s'approfondit, touche aux enfers et au ciel avec Ce que dit la Bouche d'Ombre. Et Coré qui devient Proserpine, symbole de cette poésie transfigurée, c'est une pièce des Contemplations.

(Voir la suite page 7.)

AUX QUATRE VENTS

M. André Gide chez les Soviets Une rumeur alarmante court la ville André Gide est revenu désappointé., troublé de son voyage en Russie, dit l'un. Et l'autre d'ajouter

Gide s'isole à Cuverville. 11 ne veut voir personne. Les rédacteurs en chef des revues et journaux staliniens comme Commune, comme Vendredi l'ont supplié de leur abandonner quelques pages, quelques notes sur ses impressions soviétiques. Ils se heurtent à la porte close. Gide s'enferme dans un mutisme redoutable.

A Saint-Germain-des-Prés, il y a même une version pathétique de l'aventure gidienne < Gide était à Moscou dans les jours qui ont précédé le procès et l'exécution de Kamenev et de Zinoviev. Il est parti précipitamment en avion. »

Ce sourd tohu-bohu n'est pas un passetemps de chapelle. L'attitude intellectuelle de l'écrivain de l'Immoraliste garde une influence considérable sur des milieux de la jeunesse littéraire.

Un petit livre va « sortir »

Nous n'avons pas nos petites entrées à Cuverville. Mettons cependant un peu de baume dans le trouble de nos malheureux confrères et concitoyens.

M. André Gide a, en effet, regagné précipitamment Paris, mais n'était-ce point pour prévenir la famille d'Eugène Dabit avant que la funèbre nouvelle fût répandue par les journaux ?. Et s'il refuse de la copie à Vendredi, ne serait-ce pas qu'il se réserve de faire connaître ses impressions par un livre ?

De fait, le petit livre du c Voyage de Moscou est terminé. Il paraîtra prochainement avant la mi-novembre.

Sera-ce une surprise ? Une source de polémiques ou une occasion de redressement ? Tout est possible avec l'écrivain de Si le grain ne meurt. Un changement d'opinion lui fait moins de peur qu'un déni de sincérité. M. Gide a été accueilli à Moscou avec branlebas de séduction et de fête, ce qui dispose une âme à la sympathie aveugle. On sait qu'il était accompagné d'amis parisiens qui, comme M. Jacques Schiffrin, connaissent la langue russe. Aussi a-t-il pu bénécier peut-être d'une meilleure vue que les voyageurs ordinaires.

En tout cas, nous saurons bientôt s'il considère toujours avec la même avidité les palmes du martyre en faveur du plan d'industrialisation soviétique.

Naissance d'un poète national Le 18 octobre 1936 comptera dans les biographies futures de C.-F. Ramuz.

Ce n'est pas tant qu'il ait reçu ce jour-là la plus haute récompense littéraire de la Suisse le grand prix de littérature de la Fondation Schiller (qui correspondrait au Grand Prix de l'Académie française si ce dernier etatr attribué avec un! rigoureux? discernement). ̃ ̃ .-•̃̃*̃ •'̃ ̃-̃̃̃̃ L'éclat de l'événement est ailleurs. Dans la salle du Grand Conseil vaudois, à Lausanne, l'apparat officiel, la présence des conseillers fédéraux et des conseillers d'Etat, les discours ont désigné M. Ramuz pour ce qu'il est un écrivain national, c'est-à-dire cet être miraculeux qui donne une expression spirituelle accomplie de son pays.

Pour nous Parisiens, l'œuvre de Ramuz a des aspects d'exotisme. Le pays de Vaud et, en fait, la Suisse romande viennent de se reconnaître en elle.

Pour la première fois dans l'histoire, elles ont leur grand écrivain. Pourquoi si tardivement quand de petites nations comme la Hongrie et la Grèce moderne ont eu il y a longtemps leurs interprètes ?

Tous les Vaudois éclairés le disent C'est la faute de la France. Nous avons été trop étroitement. tributaires de Paris au point de vue culturel. Mme de Staël, Benjamin Constant sont des écrivains français Ramuz est écrivain suisse.

Que les délicats ne se plaignent pas de la syntaxe de Ramuz, puisqu'elle traduit une autonomie nationale.

LE CARNET D'ANDRÉ ROUVEYRE

M. Michel Simon dans Fric-Frac de M. Edouard Bourdet.

A Là guerre à Buenos-Aires Le Congrès international des Pen-Clubs, qui s'est tenu à Buenos-Aires il y a quelques semaines, a laissé après lui des âmes bouleversées.

On vit avec une certaine quiétude en Amérique Latine, et Buenos-Aires s'apprêtait à montrer à ses visiteurs, tous éminents écrivains de différentes nations, un amour des lettres vraiment vivant.

Or, le sujet a tourné au tragique. A la tribune du conseil municipal, enceinte où se déroulaient les débats, M. Emil Ludwig a lancé un cri d'alarme qui devint celui de tous les congressistes

Je puis assurer qu'une nouvelle guerre est imminente.

M. Jacques Maritain n'exprima pas un autre avis. M. Jules Romains fit voter par l'assemblée « un appel solennel à la sagesse des gouvernements et au sang-froid des peuples ». Les journaux ont fait office de haut-parleurs et le souffle d'un péril grave a passé sur les citoyens d'un continent heureux. Les plaisirs des auteurs

La guerre de Troie n'aura pas lieu va être représentée à Berlin. Elle le sera aussi à Vienne.

Mais non pas dans la même traduction. La pièce de M. Jean Giraudoux a l'honneur d'occuper deux traducteurs l'un, berlinois, qui est aryen, et le second, viennois, qui ne l'est pas.

Le discours d'Hector et ses démêlés avec le redoutable juriste Busiris attendriront-ils les Berlinois ?

r*

Deux jeunes femmes très brillantes de la société parisienne font, cette saison, leur entrée officielle dans la littérature romanesque avec deux volumes l'un, paru, Pieds nus, par Hélène de Montagnac l'autre annoncé, Dix ans sur terre, par Marie Laure. Les signatures ne constituent pas tout à fait des pseudonymes.

M. Gaston Rageot, membre du jury international chargé d'attribuer un prix de trois cent mille francs institué par des éditeurs associés de différents pays, nous fait savoir que le choix du jury vient de se porter sur un manuscrit intitulé La Rue du Chat-qui-pêche, œuvre d'une jeune romancière hongroise, Mme Yolande Foldès.

Le retour d' « Ulysses »

On vient d'éditer pour la première fois en Angleterre l'Ulysses de James Joyce. L'ouvrage était demeuré interdit outre-Manche depuis sa première publication à Paris en anglais. Il avait été d'abord condamné aussi aux Etats-Unis, puis autorisé à la suite d'un procès.

L'éditeur anglais reproduit le jugement qui leva l'interdit en Amérique

« Ce livre, déclare le juge, est un effort sincère et honnête. Les mots dont les critiques disent qu'ils sont choquants sont de' vieux mots anglo-saxons, connus de presque tous les hommes et, à mon avis, de beaucoup de femmes. Ce sont des mots qui peuvent être naturellement et habituellement employés par le genre de personnages dont Joyce a tenté de décrire la vie physique et morale. » Il reste à souhaiter que ce second retour d'Ulysses dans sa patrie ne soulève pas une nouvelle révolte de partisans.

Un manuscrit de « Thaïs »

On a pu lire ces jours-ci dans le Corriere della Serra qu'en procédant au classément de la bibliothèque laissée par l'auteur dramatique Dario Nicodemi, à Livourne, on a découvert, entre autres autographes, un%manuscrit du roman de Thaïs, d'Anatole France. On suppose qu'il s'agit d'une première version, car les pages sont couvertes d'additions et de très nombreuses corrections.

On sait que le manuscrit définitif de cette œuvre célèbre a été légué à la Bibliothèque nationale par Mme A. de Caillavet. Il renferme quelques pages qu'Anatole France a supprimées du récit et qu'il a pris soin de faire connaître lui-même, en avril 1894, dans un article de l'Univers illustré.

La Girouette.

CE QU'ON LIT SUR L'OBELISQUE

En somme l'Obélisque, c'est quelque chose comme l'Arc de Triomphe de Ramsès II. Il est si bien intégré dans notre décor parisien qu'on en oublie qu'il est d'abord égyptien. Immense fleur de granit transplantée du désert en notre asphalte, l'Obélisque, comme son jumeau de Louqsor, chante la gloire de Ramsès II en même temps qu'il règle la circulation et les aérodynamiques auxquelles il indique le sens giratoire rendent sans le savoir hommage au divin Amon-Ra. C'est, en effet, Amon-Ra, le dieu de Thèbes, qui figure sur le bas-relief du côté des Tuileries et du côté de l'Etoile, face à la Madeleine et face à la Chambre. Assis sur son trône, il reçoit l'offrande du pharaon vainqueur des « impurs », les barbares venus d'Asie pour conquérir son royaume, ceux qui rasèrent Memphis, ceux qu'il rejeta par delà l'Euphrate et le pharaon pour le remercier lui donne deux flacons de vin.

Je te donne la santé parfaite, répond le dieu, je te donne la vie, la stabilité et le bonheur durable.

Et il le traite encore de dieu resplendissant, gardien des vigilants (cela, du côté des Tuileries) cependant que, du côté de la Madeleine, il fait planer sur sa tête le vautour, emblème de la victoire.

A vrai dire, ils sont deux pharaons glorifiés sur la place de la'Concorde. Il y a non seulement Ramsès II, mais encore Sésostris.

PROPOS D U SA MEDI

Les cinquante ans d'Alain Fournier. Son échec au Prix Goncourt. Du travail pour les historiens chômeurs. « Lamartine et les chemins de fer. « Lamartine champion de l'étatisme.

Né en octobre 1886, Alain Fournier,' l'auteur du Grand Meaulnes, aurait cinquante .ans Pour ceux qui l'ont connu, qui l'ont aimé, qui ont ressenti jusqu'à la veille de sa mort tout ce qu'il restait en lui d'adolescence, de fraîcheur, de pureté, de juvénile rigueur, les cinquante ans d'Alain Fournier sont impossibles à concevoir. S'il avait vécu, comment serait-il au-'jourd'hui ? Je le vois avec des tempes grises, mais nullement alourdi, nullement empâté, et toujours aussi discret, aussi réservé, aussi sage.

L'aventure littéraire posthume d'Alain Fournier donne le plus éclatant démenti au préjugé romantique et rimbaldien en vertu duquel les enfants sages seraient guettés par un sort médiocre. C'est une histoire merveilleuse que celle du Grand Meaulnes, et qui mériterait une analyse minutieuse. On y verrait comment se forme la destinée de certains livres privilégiés. On y rechercherait quelle part en revient au génie de l'auteur, quelle part aux circonstances, quelle part aux commentateurs et au public. II est certain que la mort d'Alain Fournier a influencé la destinée de son livre. Une cristallisation s'est faite, dont ce serait l'affaire de l'historien de décomposer le processus. Cela n'enlèverait rien au Grand Meaulnes, au contraire. Il n'en deviendrait que plus exemplaire. Il mérite sa légende et on peut le relire il est délicieux. Il n'en est d'ailleurs qu'au commencement de l'immense traversée pour laquelle il est parti, sur la mer sans bornes où les générations de lecteurs se suivent comme des vagues.

Les cinquante ans d'Alain Fournier m'ont donné envie de remettre le nez dans de vieux papiers où j'ai eu la chance de retrouver une carte pneumatique de l'auteur du Grand Meaulnes. Elle porte dans le cachet postal la date du 7 novembre 1913. A cette époque, tous les amis que Fournier comptait dans le journalisme littéraire travaillaient à lui faire obtenir le prix Goncourt. Voici donc ce qu'il m'écrivait « Jeudi soir., Mon cher ami, comptez sur moi pour mardi. On m'a rapporté ce que vous avez dit l'autre soir chez Rey devant X. (ici le nom d'un des Dix). Cela m'a beaucoup touché. Voire ami, ALAIN FOURNIER. »

Il n'eut pas le prix Goncourt. Après dix tours de scrutin, dont le dixième lui avait donné quatre voix, il fut lâché au onzième tour par tous ceux qui avaient voté pour lui et le prix fut donné au Peuple de la Mer de Marc Elder, dont le nom n'avait pas été prononcé jusque-là.

Dédié aux candidats actuels du prix Goncourt pour les préparer à l'amère déception qui les attend tous, sauf un.

Les Etats-Unis viennent de retrouver l'oncle Sam, ou plutôt sa tombe. Car l'oncle Sam a réellement existé. Il s'appelait Sam Wilson et il avait avec d'autres émigrants fondé en 1790 la ville de Troy, où il est enterré. Mais, à mon avis, le plus curieux n'est pas le fait de cette découverte. Le plus curieux, c'est qu'elle ait été l'oeuvre d'une commission d'écrivains chômeurs que le président Roosevelt avait spécialement chargée de mener à bien les recherches nécessaires. Ne voilà-t-il pas un exemple à suivre ? Nous ne manquons en France ni d'écrivains chômeurs ni d'énigmes historiques qui ne piquent pas tous au même degré l'intérêt national, mais qui n'en sont pas moins passionnantes. Pourquoi, par exemple, M. Jean Zay ne con-

C'est Ramsès II qui a fait extraire l'obélisque des carrières de Syène, qui l'a fait transporter à Thèbes et trois des faces de cet obélisque, aujourd'hui parisien, sont consacrées à son souvenir. Sésostris a couvert de son. nom l'autre face, a fait rajouter des inscriptions le concernant, à côté de celles de Ramsès.

La face de Sésostris, c'est celle qui regarde le pont de la Concorde. L'inscription précise qu'il est le fils préféré du roi des dieux, que son nom est aussi stable que le ciel, la durée de sa vie égale à la durée du disque solaire. Il est enfin dit « chéri de la déesse Saté » et proclamé « l'engendré du roi des dieux pour prendre possession du monde entier ». Sésostris est beaucoup moins modeste que Ramsès II, son frère, auquel il succéda vers 1565 avant Jésus-Christ. Ce qù'il proclame à là face de la Chambre des Députés n'est déjà pas mal mais ce n'est rien à côté de ce qu'il jette à la rue Royale, où il s'annonce comme « seigneur des victoires qui » a dirigé la contrée entière et qui est très aimable ».

Est-ce donc si aimable que d'ajouter sans transition qu'il est aussi « le prince des » grands, jouissant du pouvoir royal comme » Thmon et que les chefs des habitants de » la terre entière sont sous ses sandales ? » Georges Girard.

fierait-il pas à une commission d'érudits chômeurs le soin d'éclaircir l'affaire Louis XVII et celle du Masque de fer ? Et il y en a bien d'autres l'affaire des Poisons, l'affaire Fualdès, l'affaire Lafarge, l'affaire du chevalier d'Eon, l'affaire Lesurques, l'affaire Gambetta. Je cite au hasard de la plume. Il y aurait du travail pour beaucoup de monde. Qu'on ne m'objecte pas l'inutilité certaine de recherches faites sur des données déjà passées au crible cent et mille fois Ce qui importerait le plus ne serait pas en effet d'aboutir à des découvertes sensationnelles du genre de celle de la tombe de l'oncle Sam ce serait de fournir du travail, et donc du pain, à des chômeurs que rien n'obligerait à déposer leurs rapports avant la fin de la crise.

A ce propos, on ne nous dit pas ce que sont devenus les écrivains chômeurs du président Roosevelt depuis que leurs recherches ont abouti. Ont-ils entrepris un autre travail ou sont-ils retombés en chômage ?

o a a

Arles, ville aimable et belle, se propose d'élever une statue à Lamartine pour le remercier d'avoir par ses démarches obtenu des pouvoirs publics que la grande ligne du P.-L.-M. passe par Arles. Il avait d'abord été question de la faire passer par Aix. Attendons-nous à voir un de ces jours Aix élever une autre statue à Lamartine pour le remercier de lui avoir épargné le passage de la grande ligne et ainsi conservé son prestige de ville ancienne, retranchée dans son passé.

C'est au cours de la grande discussion de 1838 que Lamartine prononça son discours sur les chemins de fer. Je l'ai relu. Je ne le regrette pas. Il est bien intéressant. On y voit Lamartine se faire l'apôtre de l'étatisme et se proclamer l'adversaire de la féodalité économique « Si l'association, s'écria-t-il, a ses droits, son utilité, ses services, faut-il méconnaître à ce point les attributions du gouvernement, que de lui retirer ce qui appartient essentiellement à l'Etat, c'est-à-dire la direction, le domaine, la surveillance, la détermination des grands ouvrages ? Et pourquoi donc exclure le gouvernement, qui n'est que la nation agissante, des œuvres que la nation a à accomplir ? Pourquoi cette clameur dès qu'on prononce le mot de gouvernement dans une entreprise quelconque ? Pourquoi ? C'est qu'en France, depuis vingtcinq ans, le gouvernement est hors la loi c'est l'ennemi commun il faut se liguer contre lui, nier ce qu'il affirme, affirmer ce qu'il nie, se passer de lui partout, le déclarer incapable, embarrassant, impuissant en tout, le séparer de la nation, le condamner à un ostracisme politique, commercial, industriel qui le mette en dehors de tout ce que le pays veut faire lui dire Nous ferons tout sans vous, ou nous ne ferons rien, et ne le laisser exister au I sommet de la nation que comme une grande et coûteuse inutilité, destinée seulement à décorer notre impuissance et à servir de but à tous les reproches, à toutes les insultes, à toutes les épigrammes dont vit une envieuse popularité. »

De l'ostracisme dont, au dire de Lamartine, l'Etat souffrait en 1838, il a pris sa revanche depuis. Les épigrammes continuent, mais l'Etat n'en est plus à les craindre. Il a si bien gagné la partie que Lamartine lui-même trouverait probablement qu'il exagère.

André Billy.


Le cinquantenaire de la statue de la Liberté et Bartholdi caricaturiste

Le" 25 octobre prochain, des Américains par centaines de mille et des délégations distinguées de la France et des Etats-Unis célébreront, dans le port de New-York, la 1 êtç de la femme la plus fameuse de l'univers.

Il s'agira, en effet, de l'anniversaire de cette statue de la Liberté, la plus grande statue du monde, dont le bras, élevant fièrement une 'torche vers le ciel, salue, depuis cinquante ans, avec un noble geste d'espé-"rance, tous les pèlerins venus de la vieille Europe.

Offerte aux Etats-Unis par la France, comme un symbole éternel d'amitié, la statue de la Liberté est devenue plutôt, en réalité, pour cent quarante millions d'Américains, le symbole de l'idéal représenté par leur propre pays. Ce qu'a écrit l'autre jour un des meilleurs correspondants français aux Etats-Unis, M. Jacques Fransales, est tout à fait exact « Lorsque les Américains rentrent d'Europe, ce qu'ils cherçhent à voir d'abord, c'est la statue géante de bronze vert, brillamment illuminée, qui, dans la nuit, est visible de fort loin. Dès qu'ils l'aperçoivent, un sentiment instinctif les émeut. » J'ai fait moi-même vingt fois la traversée de l'Atlantique, et je peux corroborer le témoignage du journaliste français. Dès que le bateau entrait dans la baie, j'ai entendu cent fois, tout autour de moi, la même phrase « Où est-elle ? » On faisait un point d'honneur d'être le pretnier à La voir.

L'histoire de l'origine de la grande œuvre symbolique vient d'être racontée dans un

Henri Saintin, peintre d'histoire (1846-1899) (Caricature de Bartholdi.)

article de la Revue Franco-Américaine. C'est le grand-père de l'actuel ambassadeur de France à Washington, le célèbre jurisconsulte Laboulaye, qui en a eu la première idée. Laboulaye avait a dîner, un jour d'été, en 1865, quelques amis, parmi lesquels un jeune sculpteur alsacien, Bartholdi. On devisait au sujet des alliés de la France et Laboulaye appuyait chaleureusement la, thèse que les sentiments qui unissent la France et les Etats-Unis sont indestructibles. Il émit l'idée que si on suggérait aux deux peuples de collaborer à l'édification d'un monument qui commémorât pour toujours l'idéal qui les 'unit, l'idée aurait du succès. Son éloquence fit la plus profonde impression sur Bartholdi qui, après la guerre, se rendit en Amérique pour tâter le terrain. Mais ce ne fut que dix ans après le dîner chez Laboulaye que son superbe projet prit corps Ce ne fut qu'en novembre 1875 qu'on décida à Paris d'ouvrir une souscription nationale et que Bartholdi put se mettre au travail. Je me souviens moimême de mon ébahissement -d'enfant devant les proportions gigantesques du bras solitaire de la statue envoyé par le sculpteur à l'Exposition de Philadelphie de 1876. Cependant, même l'existence d'un morceau si titanesque de la statue promise ne dissipait pas tout à fait le scepticisme des Américains au sujet des intentions françaises. Mais j'avoue que, quant à moi, l'image de ce bras énorme est à peu près tout ce que

Henri Massis Notre ami Psichari (Flammarion). Francis Jammes 'Le Pèlerin de Lourdes (Gallimard). '11

La vie fulgurante et merveilleusement dense d'Ernest Psichari exerce sur ceux qui l'ont connue, ou mieux, partagée, une fascination dont ils ne se déprennent pas. M. Henri Massis, en particulier, garde à cet ami de sa jeunesse, à ce frère spirituel de sa vingtcinquième année, une fidélité constante, ardente, active, qui lui fait reprendre la plume sans cesse à son sujet. Il avait déjà écrit une Vie d'Ernest Psichari, il y a vingt ans, et il lui a consacré deux ou trois chapitres de ses souvenirs. Il détache aujourd'hui quelques morceaux de ces livres anciens et y ajoute des pages nouvelles pour en faire ce livre, Notre, ami Psichari, qui, nous dit-il, est avant tout un témoignage c'est-à-dire, sans doute, un ouvrage qui veut nous apporter à la fois l'expérience vivante d un contact humain et le haut exemple d'un destin incomparable.

Car la vie d'Ernest Psichari, si elle n'est pas une vie de saint (quoique son directeur lui répétât « Vous devez être un saint ») est à tout le moins une vie de héros. Mais c'est un héros d'une espèce particulière, issu de la vie intellectuelle. Les deux choses s'accommodent généralement assez mal. Barrés disait de sainte Thérèse d'Avila « L'héroïque Thérèse n'est pas une intellectuelle. » Et il admirait ,en elle le robuste bon sens avec lequel elle descendait des nues pour manier la poésie humaine. L'élan d'Ernest Psi-

je trouve dans ma mémoire lorsque je songe à l'Exposition de 1876.

Le Figaro est à même de pouvoir participer à sa façon au glorieux anniversaire

Théophile Roussel, de l'Académie de Médecine et de l'Académie des Sciences Morales (1816-1903)

(Caricature de Bartholdi.}

de la statue de la Liberté. Il faut savoir que le sculpteur Bartholdi était également un caricaturiste d'une verve souvent étourdissante. L'ambassade américaine à Paris possède, parmi les richesses de cette collection Wallace que l'historien de l'ambassade, le colonel Beckles Willson, a formée, la série complète des dessins comiques où Bartholdi a buriné les traits des éminents membres de la délégation officielle française qui l'accompagnait pour l'inauguration, en 1886, de sa statue. Grâce au colonel Beckles Willson, nous avons pu nous procurer des photographies de ces dessins dont on voit ici deux reproductions.

MOTS CROISÉS LITTÉRAIRES

1- Problème N° 88

Horizontatement. 1. Par quoi un livre frappe l'œil avant de charmer l'esprit. 2..Fut sei-v e par un latin et réchauffée avec esprit par Molière. 3. Certaine nous intéressait au sort d'une pioche parente Pierre fine. 4. Fit entendre la voix de conquérants qui fournirent un titre à Chateaubriand. 5. Au premier comme au dernier Causa la mort d'une héroïne de Marmontel. 6. A des ponts dans les îles de la Loire Nom qu'une tle a changé pour celui de sa capitale. 7. Roman moderne qui pourrait s'intituler a Une Soirée perdue » Contrée où se plaisent les Viennois. 8. Au bord de l'eau Qualifia l'un des ornements capillaires d'un ancien consul Sa patrie est peut-être celle d'Homère. 9. Tel était Javert Initiales d'une reine que Hugo mil en scène. 10. A la cave Servit deux fois de décor à Offenbach. 11. Ce qu'était Monsieur de Silhouette.

Verticalement. I. Cahier. II. Population étudiée par Maeterlinck Famille qui protégea le Tasse et l'Arioste. III. Précéda Monsieur Ver-

LA V I E L I T TER A I R E

chari, au contraire, a pris naissance dans l'atmosphère d'une sorte de surhumanisme éthéré, d'intellectualisme sublime l'atmosphère que le génie de Renan prolongeait parmi les siens. M. Henri Massis a très bien fait d'emprunter à ses propres souvenirs les pages qui évoquent ce climat moral. Il retrace avec bonheur cette vie posthume de Renan dans sa propre maison, cette vie « de demi-dieu dont nul mortel ne pouvait approcher sans sacrilège, pur esprit qui avait passé sur notre planète en n'y laissant qu'un sillage de pensées et de songeries merveilleuses ». Ce pur climat spirituel est celui d'où Ernest Psichari est parti pour sa grande aventure religieuse. Mme Henriette Psichari l'a fort bien indiqué dans le livre qu'elle a publié sur son frère, il y a trois ans. C est là que s'établit avec une belle fidélité la filiation de Renan à son petit-fils. Leurs deux crises spirituelles ne sont pas en opposition, mais en réplique. Ce sont celles de deux âmes également passionnées de foi et de vérité, qui aspirent avec une sincérité absolue à trouver la vérité qui satisfasse leur foi. Péguy l'avait discerné, quand il dit à Ernest Psichari « J'ai cessé d'écrire sur Renan quand je vous ai connu et que j'ai vu où était la vraie filiation. » -`

Seulement, du point de vue littéraire, même tout génie d'écrivain mis à part (il n'est pas question de comparer celui de Renan à celui de son petit-fils), la situation de Renan est plus favorable. Quand il s'est fait le grand prêtre d'une religion sans objet, il lui reste à remplir le temple vide avec de la littérature. Il le fait magnifiquement. Et c'est pourquoi il a tant de pouvoir sur les esprits qui, comme Barrés, sont plus obsédés par la nostalgie de la,religion que possédés par sa certitude. Mais pour un Psichari, qui a retrouvé Dieu, tout va se passer entre Dieu et lui, et de façon d'autant plus absolue qu'il s'agit, pour ainsi parler, d'un tête-à-tête tout spirituel. Née dans l'atmosphère que nous avons dite et jaillie d'une conversion, la religion d Ernest Psichari n'a pas dans la vie humaine ces racines et ces ramifications qu'on lui

CHOSES ET GENS DE LETTRES v LE CAS DES AUTRES

Quoique, par endroits, un peu emphatique, il est très bien ce manifeste du Comité des Gens de Lettres contre l'absurde projet de décret prétendant interdire aux auteurs ex-fonctionnaires de cumuler avec leur retraite l'exercice de leur métier. Même si cette interdiction éventuelle ne nous privait pas d'autant de chefs-d'œuvre que le prévoit la Société, elle n'en constituerait pas moins une atteinte caractérisée aux droits de l'écrivain, et contre laquelle toute la littérature se doit de protester soit « solennellement » comme le Comité, soit, au besoin, sans solennité.

Puis, ce point réglé, espérons que la Société apportera bientôt non moins de feu à soutenir pareillement contre le fisc ses milliers d'autres adhérents. Car, il faut bien le dire, ceux au secours desquels elle vient de voler ne forment dans les lettres qu'une minorité, et j'ajouterai une minorité privilégiée, auprès de l'immense masse des écrivains qui, n'ayant vécu que de leur plume et n'ayant jamais servi l'Etat, ne reçoivent de lui nulle retraite. Or, si digne de sympathie que soit le cas des premiers, celui des seconds me parait aussi intéressant, voire même plus pressant. J'ai dit souvent ici, on a dit souvent ailleurs, les sévices dont les littérateurs sont victimes de la part du fisc. Taxés doublement comme salariés et comme producteurs, contraints à d'humiliants contrôles que ne connaît aucune autre profession libérale, n'ayant obtenu que des augmentations d'émoluments infimes par rapport à celles dont ont bénéficié les corporations manuelles ou administratives, le régime fiscal auquet sont soumis les écrivains réalise pis qu'un paradoxe une véritable monstruosité. Ce que d'ailleurs n'ignore pas la Société, puisqu'un de ses commissaires, notre ami André Billy, a précisément rédigé un projet de loi pour obvier à ces injustices. Eh bien, il me semble que, ce projet, il y aurait urgence à en hâter la discussion, et qu'après avoir si énergiquement défendu contre le fisc les auteurs touchant de l'Etat une retraite, la Société devrait sans retard le même zèle aux auteurs n'en touchant pas.

Fernand Vandérem.

dier Remplacèrent désavantageusement, après la métamorphose, certains charmes d'une princesse. IV. Ce que sut faire Iris pour son écharpe L'un d'eux dut regretter d'avoir soumis son cas à un chat-fourré. V. Initiale et finale d'un personnage de Schiller Maniait à Florence le burin et le pinceau. VI. Furent pratiquées par Chénier et Barbier Son père passe pour un illettré, mais sa mère eut une lueur d'éloquence. VII. Afflrmation étrangère Sur la Nitza passèrent les Turcs. VIII. A l'entrée d'un temple ancien · Animalier anversois. IX. Fait le même trajet qu'une héroïne de Xavier de Maistre Phonétiquement titre de Géraldi. X. Mis en pièces. XI. S'oppose à nous Priver de défense. Solution du problème N° 87

COMMENTAIRES

Horizontalement. Onze. Mademoiselle Lenormand, diseuse de bonne aventure.

Verticalement. Deux 2. Le roi de Thulé. Trois 2. Paul Valéry. Neuf 1. Noël-Noël.

trouve chez les chrétiens de naissance et d'éducation. Il lui faut la solitude avec Dieu. Quand il est revenu du désert, il aspire au cloître. Sa religion tend invinciblement à s'abstraire de la '1 vie temporelle. Sa mort, aux premiers is jours de la guerre, apparaît comme dictée par la logique divine, quand elle le précipite de la jeunesse dans l'éternité.

Le livre de M. Henri Massis épouse le rythme de cette vie, détachée de la terre comme une flèche lancée vers le ciel. Il est bref un livre sur Ernest Psichari ne saurait l'être trop. Quand il a épuisé les souvenirs qui évoquent moins le visage de l'homme que-son âme même, il a surtout recours aux témoignages et aux aveux de cette âme sur sa propre vie. Ce sont là des écrits intimes où la littérature est la dernière chose qu'il faut chercher. Quand il s'en trouve, elle n'est pas fameuse. « L'agenda noir » d'Ernest Psichari porte la trace d'ingénuités de néophyte, qui voit dans l'air du temps des miracles à son intention, et aussi d'euphories où « la volupté d'être seul avec Dieu » s'accompagne d'un certain esthétisme religieux. La célèbre chapelle de la rue Monsieur ravit cette âme sensible et dévorée.

Ce sont là les petits côtés d'une grande chose, que dis-je, d'une vie dont la trajectoire infiniment directe a quelr que chose de miraculeux. M. Henri Massis a écrit sur ce sujet peu littéraire, extralittéraire, le seul livre souhaitable. Il a dépouillé toute tendance à philosopher ou à commenter, pour faire une sorte de poème spirituel et vivant, qui porte en soi-même son élan et sa force et qui se rapproche autan que possible d'un hymne dont Psichari serait le héros.

f*v l

Non, vraiment, lé miracle n'est pas un bon sujet littéraire. Notez bien que je dis le miracle, et non la présence du surnaturel dans la nature, qui inspire au contraire les plus grands livres, quand il se trouve un écrivain capable de répondre à cette inspiration. Pensez au Journal d'un curé de campagne de

LA GLOIRE DE FLAUBERT est-elle en hausse ou en baisse?

j

p w s

Les écrivains de 1936 nous donnent leurs opinions

n

Georges Duhamel

M. Georges Duhamel s'est trouvé, à son retour d'Amérique, surchargé de travail. Le Mercure l'accapare tout entier. Aussi ne peut-il me répondre qu'en style télégraphique

Relisez-vous Flaubert ?

Oui.

Sa « cote » vous paraît-elle en hausse ou en baisse ?

Peux pas dire.

Le donneriez-vous comme modèle de style ?

Oui.

Quel est son meilleur livre ?

Madame Bovary.

Son moins bon?

Je n'obtiens aucune réponse.

Francis Carco

M. Francis Carco relit régulièrement Flaubert et Stendhal. Ce sont les deux auteurs qu'il emporte dans sa valise.

Je suis même très fier, précise-T-il, d'avoir un exemplaire sur hollande de L'Education sentimentale.

» J'ai l'impression que l'on comprend mieux Flaubert aujourd'hui qu'autrefois. Le côté « scolaire», si je puis dire, est dépouillé, il n'y a plus autour de lui de snobisme, il a atteint le gros public.

» Quant à votre question sur le style. Je ne comprends pas bien que l'on cherche un modèle. Un écrivain trouve en lui-même, sa forme, elle ne peut venir que de lui. On ne peut pas suivre un modèle.

Son meilleur livre ? ?

Incontestablement, L'Education sentimentale.

Le moins bon ?

Il n'y en a pas de moins bon! 1

Francis de Miomandre

Relisez-vous Flaubert ?

Non. Jamais. C'est un écrivain qui ne m'intéresse pas.

» Le cas de l'homme est pathétique, certes, mais l'œuvre est complètement morte. Et son style ?

Je le considère comme le comble de l'artificiel. C'est un style « canonique »; je veux dire un « style pour leçons » mais l'écrivain ne doit-il pas trouver son style en lui-même ?

» Le style d'un écrivain, c'est le reflet de son rythme intérieur.

» Flaubert a un « style professeur ». Quel est, selon vous, son meilleur livre ?

Bouvard et Pécuchet. Là, au moins, il s'amuse; il ne s'occupe pas trop de « style ». Son plus mauvais livre ?

Salammbô, c'est le plus artificiel. On ne peut pas s'émouvoir devant une telle oeuvre

Emile Henriot

M. Emile Henriot, qui vient de consacrer un bel article aux «Brouillons » de Mç^vrne Bovary dans le Temps, était tout particulièrement désigné pour répondre à notre enquête.

Mais sûrement, je ,relis Flaubert, et mon admiration n'a pas décru. Votre curiosité, d'ailleurs, tombe à pic je viens de reprendre Madame Bovary, de bout en bout, à l'occasion des beaux volumes d'Ebauches et fragments inédits où Mlle Leleu, chez Conard, a reproduit les divers états des manuscrits et des brouillons originaux. Excellente occasion de s'initier, en le suivant de phrase en phrase, pas à pas, au prodigieux travail d'invention, de serrement de pensée, d'écriture et de « dégraissage » de style, au labeur de ce noble écrivain. L'Education sentimentale est moins réussie que la Bovary; mais c'est encore un maître livre tout de même. Et La Tentation constij tue une somme superbe de lyrisme et de connaissance.

» Laissez-moi ne pas répondre à votre question, sur la cote en hausse ou en baisse des chefs-d'oeuvre cela n'implique aucune augmentation ou diminution de leur valeur cela n'engage que la mode et ses variations. Et cela n'est rien.

1 » Maintenant, le style de Flaubert est-il

M. Georges Bernanos. Mais quand le surnaturel domine de son pouvoir suprême la nature humaine, il ne reste à l'homme que de s'abîmer dans le silence. Joie, joie, pleurs de joie. Le Pèlerin de Lourdes de M. Francis Jammes me confirme dans cette opinion. Je ne connais pas de livres sur Lourdes qui m'enthousiasme. Je me demande même quel livre sur Lourdes pourrait être excellent. Et je veux parler d'un livre de foi, qui n'esquiverait pas la difficulté de donner la réplique avec la voix du pécheur à la voix de l'Immaculée. Peut-être faudrait-il un livre de bonne volonté, qui offrirait à Dieu la vision poétique des foules de Lourdes, avec non seulement leurs grandes douleurs et leurs misères tragiques, mais leurs petites laideurs, leurs médiocrités, etiam peccata. Ce que M. Francis Jammes a fait pour une part, d'ailleurs. Mais, comme presque toujours dans ses livres, il a centré sa vision de Lourdes sur un seul personnage, sur un seul pèlerin, qui lui ressemble comme un frère. M. Francis Jammes nous suggère l'image de l'un de ces donateurs qui faisaient figurer leur portrait, en dévote posture, dans un coin de la Nativité ou de la Mise au Tombeau. Mieux encore, il est un « santon » de la Crèche, le plus récent et le plus pittoresque que la piété populaire ait imaginé. Tel il doit se placer entre les bergers dans la nuit de Noël, avec sa barbe blanche et ses guêtres de chasseur (avec l'âne de Clara d'Ellébeuse, aussi, à qui une place est évidemment réservée entre l'âne et le bœuf de l'élable), tel il apparaît devant la grotte de Lourdes sous les traits du bonhomme Jean Escuyot, personnage qu'il a pu créer sans qu'il lui coûte un grand effort pour se détacher de lui-même. Jean Escuyot est venu à pied à Lourdes, de son village de Tournay, humble village, dit M. Francis Jammes, « qui n'a d'autre mérite que de m'avoir vu naître ». (Mais chacun sait que c'est là un mérite d'importance.) C'est un pèlerin modèle, qui honore sincèrement Dame Pauvreté, qui a le goût de la pénitence, qui se mêle avec ferveur aux fastes publics du pèlerinage, mais qui

un modèle ?. Il n'y a pas de modèles à imi- ter, sauf à tomber dans le pastiche. Ce qui est à imiter, dans Flaubert, c'est sa vertu, la dignité de sa vie littéraire, ses scrupules, et l'amour de la beauté littéraire, à quoi il a tout sacrifié. A ce titre, je le tiens pour un saint. Saint Gustave styliste

» Son meilleur ouvrage? Je ne sais. Il y a des choses magnifiques dans ses œuvres de jeunesse, Novembre, par exemple. Il y en a d'incomparables dans Salammbô. Comme roman, Madame Bovary est, à mon sens, sa réussite la plus complète. Mais j'entends ne rien m'interdire et ne pas me limiter dans mes lectures excusez-moi de ne pas choisir. Et n'oublions pas la Correspondance, chef-d'œuvre du genre, et qui devrait être le bréviaire de tout écrivain. Tout l'homme est là ses passions, ses rêves, sa culture, son intelligence, son besoin de savoir, son respect de sa plume, et sa dévotion à son art. Une leçon à chaque page »

Jean Prévost

A mes questions, M. Jean Prévost répond avec précision

Je relis Flaubert les dédains de notre temps pour les écrivains de la seconde partie du dix-neuvième siècle sont une sotte mode, et qui passera.

» Mais il faut, je crois, reclasser l'œuvre de Flaubert elle est inégale surtout sa vraie beauté n'est pas celle que Flaubert tentait d'atteindre. Salammbô, avec ses efifets plastiques et son décor, est pour moi une œuvre morte, dont je ne goûte que quelques passages vingt pages au plus. A la seconde Tentation, je préfère la première, où il y avait plus de Flaubert et le cochon. Je relis L'Education sentimentale plus volontiers que Madame Bovary, mais encore mieux Bouvard et Pécuchet. Là, sous la vulgarité du décor, se développe une ampleur digne de Faust, et Flaubert nous balance d'une illusion à une autre avec un rythme macabre, une sûreté dans la destruction, où il égale Swift et n'est dépassé que par Candide.

Est-il un modèle de style ?

Il ne faut pas de modèles de style. Flaubert serait le pire. On n'acquiert pas ses vrais dons: violence du rêve éveillé, violence de l'amertume. Et son lourd mouvement, où l'on sent toutes ses ratures, où la syntaxe semble plus raide que celle de nul autre grand écrivain, ne convient qu'à lui. Chez tout autre, ce serait un défaut impardonnable.

Philippe Hériat

On me trouvera peut-être naïf je m'avoue stupéfait que l'on puisse se poser ces questions, que surtout des romanciers puissent se les poser. Le roman ne serait pas dans son état actuel si Flaubert n'avait pas existé. Je conçois mal un auteur de romans exerçant actuellement son métier sans relire tous les trois ou quatre ans La Princesse de Clèves et Madame Bovary. Les deux œuvres me semblent aussi monumentales l'une que l'autre, chacune dans son siècle.

» Ce que j'admire dans Flaubert, ce n'est pas son art d'écrivain, c'est son art de constructeur, la clarté de ses plans, la rigueur de ses équilibres. Et derrière la façade, quel monde Comment peut-on trouver L'Education sentimentale privée de musique intérieure? Le snobisme du travail improvisé, l'influence mal digérée du surréalisme et des écoles anglaise, allemande et scandinave ont gâté le goût. Beaucoup de gens croient qu'un certain degré de subtilité psychologique commande le flou, le vague, le contour noyé dans l'impropriété des termes, dans le relâchement de la syntaxe et l'abondance de la matière. C'est une erreur de paresseux.

Madame Bovary et L'Education, je trouve cela à la fois clair et profond. Et, j'aurai toutes les audaces, pas ennuyeux une seconde. s

Terminons par cette réponse. Toutes les autres n'ont pas été aussi résolument admiratives. Mais il résulte en somme de notre enquête que Flaubert n'entre pas dans le domaine public avec une gloire diminuée.

Ch. Rabette.

sait trouver aussi, au cœur de la nuit pyrénéenne, des occasions de piété solitaire et profonde.

C'est aussi un modèle de pèlerin pour l'évocation littéraire, bonhomme et truculent, plaisant à l'œil, avec son nàlon et son vieux chapeau, un pèlerin pour image d'Epinal, qui parle un langage simple et robuste (encore -fu'il dise « solutionner »), qui chante à tue-tête sur la route, tantôt les strophes du Juif errant, tantôt les strophes du cantique de Lourdes, Ave, ave. l\ chante nu-ine des hymnes de son cru, et il semble qu'il ait emprunté au cantique de Lourdes cette simplicité absolue qui ne veut rien devoir au charme poétique, afin de se laisser traverser sans résistance par l'élan des voix et des âmes. Voici le genre de tableautins sur lesquels M. Francis Jammes peinturlure l'histoire de Bernadette

Le moulin de Boly,

ai a sur ses palettes

Des mousses verdelettes

Et de l'argent qui rit,

Vit naître Bernadette.

La nourrice au cœur d'or

Rappelant Bernadette

Quand elle fut grandette

Lui confia le trésor

D'un troupeau d'agnelettes.

J'hésite à porter quelque jugement sur cette poésie. On serait tenté d'abord de voir un acte d'humilité dans cette platitude raffinée. Et puis ces vers sont peut-être en accord avec le joli chapitre de prose que M. Francis Jammes a intitulé « Amende honorable au mauvais goût de Lourdes ». Il y relate une discussion qu'il eut avec M. Paul Claudel, devant les affligeantes œuvres d'art qui s'élèvent sur les rives du gave. Claudel fulminait. Jammes, qui ne songe pas d'ailleurs à comparer l'art de Lourdes à Fra Angelico, objectait qu'<;n cette matière l'efficacité spirituelle compte avant tout. C'est bien pourquoi, quand un conflit s'élève entre les Muses et la Grâce, l'arbitrage de la critique est impossible.

Mais Claudel au fond pensait sans doute comme Jammes. Et il a écrit dans

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Positions et Propositions une page qui me fournit tout juste le commentaire dont je souhaitais d'honorer le cantique de M. Francis Jammes. Qu'on me permette de citer tout au long ces lignes pertinentes et savoureuses « II me » vient, dit Claudel au cours d'une » Note sur l'Art chrétien, un scrupule » et un doute. Toute cette infanterie » de Saint-Sulpice, tous ces soldats du » Christ que leurs mères ont faits avec » du sang et de la chair, que la Grâce » a refaits avec du feu et la Rue Bona»* parte avec du beurre, tous ces Saint» Josephs à la noix de coco et ces Sain» te-Thérèses standardisées, combien » de prières ferventes n'ont-ils pas en» tendues, combien de piétés naïves » n'ont-ils pas charmées, combien de » solitudes n'ont-ils pas consolées, de » combien de repentirs et de sacrifices » n'ont-ils pas été occasions et témoins, » de combien de saints entretiens les » intermédiaires, de combien de grâ» ces les instruments ? Ni le curé » d'Ars, ni la Petite Fleur, ne parais» sent avoir eu un goût esthétique bien » distingué. Le missionnaire qui de» main va se faire arracher pour sa » foi les ongles et la peau de la tête » serre dans ses bras et arrose de son « sang une statue du Sacré-Cœur dont » le mieux qu'on puisse dire est que » nous n'aimerions pas la posséder » dans notre salon. Faut-il penser que » ces statues impersonnelles, si elles » ne rassasient pas la dévotion, du » moins elles ne lui font pas d'obsta» cle, elles n'interposent pas entre » Dieu et nous la gênante personnalité » de l'artiste ? a

J'arrête ici la citation. Il ne peut être question de mettre en cause la personnalité de l'artiste quand il s'agit de M. Francis Jammes. La place que f poésie tient dans la littérature conterr poraine est considérable. Il a raison ( s'indigner quand certains semblent Ir méconnaître aujourd'hui. Et s'il lu' arrive d'immoler son génie poétique à sa piété, la page de Claudel que nous venons de transcrire survient fort à propos pour lui dire allez en paix. André Rousseaux.


Le Phare d'Eddystone v

(Dessin de Victor Hugo. 1866)

(Suite de la cinquième page)

Hugo sent son élément intérieur assez puissant pour tenir tête à l'autre élément, dialoguer avec lui, l'écouter, lui répondre, l'interpeller. La mer, en fortifiant sa cage thoracique, lui donne l'habitude de ce dialogue rugissant. On se moque souvent du poème Ibo, de la prétendue contradiction entre l'idée et le rythme, du délire prophétique qui y roule. Bien à tort Ecrit au dolmen de Rozel, Ibo est encore un poème-gond, le poème d'une transfiguration, et dans l'énergie ramassée de sa courte strophe, le moment même où la figure de Hugo passe de David d'Angers àRodin:

.̃- ̃̃̃̃̃ ̃̃ •̃ ;'̃•

Tirai lire la grande biblej

J'entrerai nu .•

Jusqu'au tabernacle terrible

De l'inconnu, ̃̃

Jusqu'au seuil de t'ombre et du vtcte, Gouffres ouverts

Que garde la meute livide

Des noirs éclairs,

Jusqu'atix portes visionnaires Du ciel sacré,

Et si vous aboyez, tonnerres, Je rugirai.

Chez l'auteur des Châtiments, ce n'est pas une gasconnade, puisque Les Châtiments ont fait entrer le rugissement dans la poésie, et que ce rugissement de Jersey a pour basse et pour contrepoids le rugissement de la mer. Quelques pièces des Châtiments ont été écrites à Bruxelles. Mais leur torrent prophétique et leur temÎ)ête, leur nature physique, le volume de leur cri n'existeraient pas sans le dialogue et la lutte de la voix humaine et de la mer, pareils au dialoguent à la lutte, de lacôb* avec l'ange. L'exil a fait un Hugo plus ou moins manichéen, a imposé à l'au.teur de La Bouche d'Ombre, de La Fin de Satan, des Misérables, la présence du mal comme celle de la mer, ainsi que d'un élément encore, d'un élément qu'incarnent pour l'exilé le régime de Decembre, la force au service du crime politique, le règne de Bonaparte, et devant les cris duquel l'exilé se sent les poumons assez forts pour rugir le bien. Le thème cosmique et métaphysique d'Ibo élève au carré le thème politique des Châtiments, la force du rugissement qui répond à la clameur aboyante.

L E TU E A T R E

"§ï pahaîl jCjiiG.

Le père.

Quand Georges Pitoieff, à la fin de Angelica, vint annoncer, en pleurant, le nom de l'auteur, une partie de la salle se tourna du côté de la loge se dissimulait, cachant mal son émotion, Guglielmo Ferrero, le père de Leo Ferrero. Il attendit, pour sortir de la salle, que le public s'en soit allé. Quelques-uns de ceux qui avaient été les amis de Leo Ferrero l'entouraient, sa femme pleurait. Lettres anonymes.

Hier soir, au théâtre de l'Œuvre, après la représentation de Halte où

PROGRAMME DES THEATRES

EN MATINEE

ODEON (Danton 58-13), à 2 h. 30 Le Cid (MM. Roger Clairval, Gautier-Sylla, Paul Amiot, André Wasley, Lucien Pascal Mmes Madeleine Duret, Suzanne Delaur, Madeleine Romani, etc.) Les Plaideurs (MM. Chamarat, Georges Cusin, Darras, Lucien Bryonne, Guy Parzy; Mmes Blanche Dars, Gisèle Parry, etc.)

Même spectacle qu'en soirée

Etoile, 3 heures Gymnase, 3 heures Grand-Guignol, 3 heures; Humour. 3 heures Nouveautés, 2 h. 45; Porte-Saint-Martin, 2 h. 30; Variétés, 2 h. 45.

EN SOIREE

OPERA (Théâtre Sarah Bemhardt ) (Opé- ra 15-59), à 8 heures Le Barbier de Séville (Mme Solange Delmas, J. Montfort MM. L. Arnoult, Ponzio, A.-Pernet, Huberty, Morot, Madlen, Lejeune). Orch. M. Fr. Rahlmann. Suite de danses (Mlle C. Bos et M. Peretti). Orch. M. Busser. Demain relâche.

COMEDIE FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 9 heures Madame Sans-Gêne (MM. penis d'Inès, Roger Monteaux, Jean Hervé, Escande, Chambreuil; Mmes Dussane, Germaine Rouer, Yvonne Ducos, Madeleine Barjac, Jeanne Sully, Henriette Barreau,

etc.)

Demain, matinée « Ruy Blas s; soirée « Denise ».

OPERA-COMIQUE (Rich. 72-00), à 8 h. 15 Manon (Mmes Bernadette Delprat, Drouaut, Gaudel, Fenoyer; MM. G. Lugo, A. Gaudin, Carlton-Gauld, etc.) Danse Mme Solange Schwarz et M. Constantin Tcherkas. Orch. M. G. Chez.

Demain, matinée « Lakmé »; soirée « Mignon ».

ODEON (Danton 58-13), à 8 h. 30 L'Achetense (Mme Simone, M. Jean Max; MM. Louis Seigner, Baconnet, Lucien Pascal, Jean Barratier Mmes Suzanne Stanley, Suzanne Courtal, Gisèle Parry).

Demain, matinée et soirée « L'Acheteuse », « Le Chapeau chinois ».

ATHENEE (Opéra 82-23), à 8 h. 45 La Scintillante, de M. Jules Romains. (Mlle J. Neels, M. Romain Bouquet, Alfred Adam, Robert Bogar, Maurice Castel, etc.). L'Ecole des Femmes (MM. Louis Jouvet, J. Berttteau, R. Bouquet, M. Castel; Mnwa Madeleine ûzeray, Raymone, «taj

Avec la mer, les morts. En 1853, quand Hugo vient de terminer Les Châtiments, Delphine de Girardin, en visite à Jersey, initie la famille Hugo aux tables tournantes. La première voix d'outre-tombe qui leur parle est celle de Léopoldine. Les morts de l'histoire suivent et mènent pendant des mois leur dialogue, en milliers de vers hugoliens, avec Hugo. La conscience de Huno faisait les questions, son inconscient, télépathiquement, par l'intermédiaire de Charles et des siens, répondait. Cette explication naturelle, la vraie, paraîtra aussi surhumaine que l'explication surnaturelle. Les poèmes du sousproduit hugolien, attribués par Hugo aux tables, sont un phénomène unique dans l'histoire de la poésie, même de l'humanité. Hugo, lui, ne s'est jamais arrêté à une explication naturelle. S'il a mis fin aux séances et aux dictées, crainte de révolutions intérieures trop violentes (peutêtre songeait-il à son frère mort fou, et à ses enfants seule, une folle, la filleule de Sainte-Beuve, devait lui survivre), il n'a jamais douté que les morts, que les voix de Dieu, que Dieu lui-même, ne lui eussent parlé. Il a écrit lui-même sur des photographies extatiques de lui Victor Hugo causant avec Dieu. D'où les échos de ces causeries dans ses poèmes, le second tome des Contemplations, de Pauca Meae à Au M bord de l'Infini, livre de la mort et des morts. Le poète visionnaire est maintenant un poète habité, un poète-monde. Ses poèmes comme ses romans prendront, à son image, figure de mondes. Sa triple épopée et Les Misérables seront des mondes. Comme la dernière pièce des Feuilles d'Automne posait, prenant date, le premier jalon de la poésie satirique, Les Burgraves, les poèmes épiques de 1845, avaient bien posé les premiers jalons de la poésie épique. Mais comment croire qu'elle eût percé, cette poésie, après 1853, tant de routes dans l'espace sans ce renfort, sans cette découverte et cette présence de la mer et des morts ?

D'où les années extraordinaires de Jer- sey et de Guernesey, jusqu'en 1860 environ. A ce moment, toute la génération du siècle est morte, comme Balzac, s'est tue comme Vigny, ou bien, comme la plupart des autres, dans un monde qui n'est plus le sien, se survit par une production périmée avec Michelet, entasse de la copie avec Lamartine. Alors, de cet aliment des géants qui fut le partage de la génération romantique, de la génération unique, il semble que tout l'héritage aille à Hugo, comme les héritages de l'Europe allèrent à Charles-Quint, et que Guernesey devienne le lieu d'une monarchie universelle (contre laquelle n'ont pas manqué de jouer les vieilles réactions françaises), qu'en quittant en 1850 la tombe de Balzac sur laquelle il avait prononcé un magnifique discours, Hugo ait emporté pour l'ajouter à la sienne la part cosmique de ce génie. La production poétique de Hugo pendant ces neuf ans représente à peu près le double de celle qui avait. précédé .et qui suivra Les Châtiments, les Années funestes, la plus grande partie des Contemplations, La Fin de Satan, Dieu, La Légende des Siécles, Les Quatre Vents de l'Esprit, la plus grande partie de Toute la Lyre et d'Océan.

II faut y ajouter Les Chansons des Rues et des Bois publiées en 1865, mais presque toutes écrites en 1859, l'année de cet Orphée aux Enfers, qui va donner leur style aux dix dernières années de l'Empire, le style où l'on s'amuse, où les dieux de l'Olympe s'amusent. Hugo a toujours été extrêmement attentif aux courants lit-

allez-vous ? de Gerber, an débat s'est ouvert, organisé par le Faubourg, sur le geste des critiques ayant quitté la salle, le soir de la générale, avant la fin du spectacle.

̃Mais une autre affaire est parallèle à celle-là.

Au cours des répétitions, tout sembla mis en œuvre pour brouiller comédiens, auteur et metteurs en scène. Tous ont reçu des lettres anonymes venimeuses conseillant à Pierre de se méfier de Paul, et réciproquement. Gerber, Lugné-Poe, André Girard ont reçu de ces billets, écrits à la machine et non signés.

Il serait intéressant de savoir qui

GYMNASE (Provence 16-15), à 9 heures Le Cœur, de M. Henry Bernstein. (MM. Victor Francen, Claude Dauphin, JeanPierre Aumont; Mmes Hélène Perdrière, Lucy Léger et Suzet Mais).

MADELEINE (Anjou 07-09), à 9 heures Geneviève (MM. Sacha Guitry, G. Dubosc, Drain, Jevenet; Mlles Jacqueline Delubac, Edmée Favart, etc.) Le Mot de Cambronne (M. Sacha Guitry; Mmes Marguerite Moreno, Jacqueline Delubae et Pauline Carton).

MICHEL (Anjou 35-02), à 9 heures Un Coup de rouge, revue en 20 tableaux, de MM. Dorin et Salnt-Granler. (Marguerite Moreno, Pauley, Dorin, Davia, Edmond Roze, Parisys et Saiut-Granier).

MICHODIERE (Rich. 95-23), à 9 heures Fric Frac, de M. Edouard Bourdét. (Victor Boucher, Arletty, Michel Simon, Andrée Gulze, Georges Jamin, Suzanne Henry, H. Bonvallet, etc.)

MONTPARNASSE ( Gaston Baty ) (Danton 89-90), à 8 h. 45 Madame Bovary, d'après Gustave Flaubert. ( Marguerite Jamois, Georges Vitray, Lucien Nat, Henri Beaulieu, Roila Norman, Suzanne Demars, etc.) Musique de scène d'André Cadou. PALAIS-ROYAL (Rich. 84-29), à fl heures Tout le monde descend de M. J. Guitton. (Mmes Denise Grey, Christiane Delyne, Luce Fablole Andrée Champeaux, Rexiaue; MM. A. Bervil, Bertic, Temerson, Legoux, etc.)

ANTOINE, 9 heures Quand on a vingt ans. ARTS, 9 h. Les Innocentes.

ATELIER, à 9 heures Le Camelot (Georgius).

BOUFFES-PARISIENS, 9 h. « Normandie ». CHATELET. 8 h. 30 Nina-Rosa.

CAPUCINES. 9 h. La Mystérieuse Lady. DEUX -MASQUES (Théâtre d'aventures), à 9 h. 15 Que personne ne sortel

ETOILE, à 9 h. Trois. six. neuf. GRAND-GUIGNOL, 9 h. Epouvante et rire. HUMOUR, 9 h.: L'Heure H.

MATHURINS, 9 heures Angelica, Quand vous voudrez.

NOUVEAUTES, 8 h. 45 Tont va trop bien! ŒUVRE. 8 h. 45 Haltc.là. où allez-vous T PIGALLE. 9 heures Bichon.

PORTE-SAINT-MAKTIN, 8 h. 20 Cyrano d« Bergerac.

RENAISSANCE, 9 h. Mon Gendre «t Un

Mftyt*.

VICTOR HUGO

téraires, et le poète de l'exil et du rocher, si la politique eût tourné autrement, quel poète de la présence il eût fourni à Paris 1 De l'œuvre de l'exil, on peut dire que, tandis que le pourâna épique se rattache au mysticisme de 1848, la poésie proprement Second Empire ce sont Les Châtiments de l'absence, Les Chansons de la présence. Parmi l'œuvre poétique de Hugo, Alphonse Daudet, qui est resté jusqu'au bout l'ancien secrétaire de Morny, le délégué des Vingt ans en 1860, n'admettait et n'aimait que ces deux livres, ces deux versants de la poésie impériale.

Mais au regard du massif et .de la substance de Hugo, Les Chansons ne sont qu'une excursion, moitié voyage à Cythère, moitié voyage à Paris, les deux voyages, au temps de La Belle Hélène et de La Vie parisienne, n'en faisant d'ailleurs qu'un. Le Hugo de l'exil, le Hugo rivé à la solitude, à la prophétie, aux mers, aux morts, aux mots, on le verrait pris dans l'image des quatre vents de l'esprit, des quatre chevaux du soleil, au carrefour de quatre mondes qui répondent également à son idée d'une monarchie universelle et d'un rayonnement illimité le monde des mots, nourri de lyrisme le monde des visions, matière, épique le monde philosophique, lieu dramatique d'une lutte entre la lumière et les ténèbres le monde politique, qu'a étrangement labouré en lui le génie satirique. La royauté des mots, nul ennemi ne la lui conteste. Hugo en France est aux mots ce que Descartes est à la raison ou Voltaire à l'esprit, ce qu'ailleurs Michel-Ange est au marbre, ou Rembrandt à la lumière. Il en obtient pour sa pensée tout ce qu'il veut, et ils en obtiennent pour leur beauté tout ce qu'ils veulent. Jamais cette souveraineté des mots n'est plus absolue, moins limitée que dans ces années cinquante. On pense à Louis XIV après Nimègue, à Napoléon en 1811. Le lyrisme de Stella, des Mages, à' A celle qui est restée en France est Lrasillant de mots comme d'étoiles un ciel d'été. Le poème de Dieu, qui a marqué sans doute le point maximum du gigantisme hugolien, en devient effrayant. Si les triangles avaient un dieu, dit Montesquieu, ce serait un dieu triangle. On voit littéralement dans ce poème le maître des mots faire Dieu avec les mots

Car le mot c'est le Verbe, et le Verbe c'est Dieu. Le verbe de saint Jean, c'est le Logos, non le mot. Mais Hugo seul avait droit à ce contre sens et à ce calembour. Il lui donne l'être, comme le Christ à Petrus petram.

Et cela' n'irait pas bien loin si l'auteur de ce calembour n'était :cèluT de La Pente de la Rêverie, si le maître des mots n'était le maître des visions, si la Vision d'où est sortie ce livre qui ouvre La Légende des Siècles n'était une vision vraie, si la vie poétique proprement hugolienne, ce n'était le mariage, l'exogamie inattendue, de ce Verbe et de la Chose vue. Hugo n'a pas créé la vision épique, mais il a créé l'épopée visionnaire. Le Sacre de la Femme, Le Petit Roi de Galice, Eviradnus, Le Satyre, La Rose de l'Infante, autant d'équilibres entre deux forces, la force inépuisable des mots et la force sans défaillance et sans artifice de la vision évpcatrice. A

ECHOS DE THEATRE Nécrologie.

Nous apprenons la mort de Mme Félix Boutet de Monvel, femme de l'administrateur du Théâtre des Variétés. Le service funèbre aura lieu lundi prochain 26 octobre, à onze heures, en l'église Notre-Damede-Lorette. On se réunira à l'église. L'Union des Artistes et la C. G. T.

Le Syndicat des Artistes de Théâtre avait organisé, comme nous l'avons dit, une réunion hier après-midi, au théâtre de la Renaissance, pour éclaircir certains points avant l'entréc de l'union à la C. G. T. En réalité, rien n'a été éclairci, au contraire, la seule décision prise a été de continuer à discuter.

a écrit ces lettres anonymes. Mais, en tout cas, Gerber, pour ses débuts dans le monde du theâtre, a été bien servi 1

SAINT-GEORGES, 9 h. La Femme en fleur. THEATRE DE PARIS, 9 h. Le Chant des Tropiques.

VARIETES, 9 h. Un de la Canebière (Alibert).

VIEUX-COLOMBIER, à 8 h. 45 Elisabeth, la femme sans homme.

MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS.

CIRQUES

Même spectacle qu'en soirée

A. B. C., 3 heures; Alcazar, 3 heures; Al.hambra, 3 heures; Empire, 3 heures; Folies-Bergère, 2 h. 45; Mogador, 3 heures; Trianon, 3 heures; Cirque d'Hiver, 2 heures 30.

A. B. C. 3 h. et 9 h. Chansonniers. ALCAZAR, 3 h. et 9 h. Vive le Nul ALHAMBRA, 3 h. et 9 h. Music-hall. CASINO DE PARIS, 8 h. 45 Tout Paris qui chante.

DEUX-ANES, il 9 h. Et ran. tan. plan. revue. Clara Tambour, Dorin, R. Souplex, G. Charley, J. Marsac, etc.

THEATRE DE DIX-HEURES, à 10 h. Martini, Jean Rleux, Max Régnier. La revue. EMPIRE, à 9 h. Ray Ventura, Pierre Brasseur, Marguerite Gilbert.

POLIES-BERGERE. 9 h.: En Super-Folies, revue à grand spectacle en 50 tableaux de M. Maurice Hermite. (Joséphine Baker). Matinées samedi et dimanche.

LUNA-PARK fous les Jours, matinée el soirée. attractions, dancing.

LUNE-ROUSSE, 9 heures Dn soleil dans la lune.

MOGADOR, 3 h. et 8 h. 30: Music-hall. P. Colliiie, Lucile Page. 10 attractions. LE PERCHOIR, à 9 h. Bobardisons. revue. Les chansonniers.

TRIANON. 3 h. et 9 h. Music-hall. CIRQUE D'HIVER. 8 h. 30 Spectacle varlé. CABARETS, DANCINGS TABARIN La Joie de vivre. Attractions. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Diners et soupers dansants. LA COUPOLE MONTPARNASSE thés dansants, diners, soupers dansants; dancing toute la nuit. Orchestres réputés, le Ricoa Crpoie B»nd et le Tango Tano (Hami

la science innée des tours, des raffinements, des doublets, des étymologies, d'une langue à son zénith de puissance virile, Hugo unit la vision nue, la vision des prophètes bibliques. De Jérémie et d'Ezéchiel à saint Jean, l'épopée de Guernesey ne comporte pour Hugo qu'un précédent, la Bible. C'est pourquoi La Légende des Siècles ne doit être prise que pour un volet d'un triptyque, dont les deux autres, qui lui sont antérieurs, relèvent directement des prophètes La Fin de Satan et Dieu. Le Jésus-Christ de La Fin de Satan aura été mis très haut quand on aura dit qu'il reste en français la seule transposition supportable, et belle, de l'Evangile. Mais Hugo a-t-il gagné la gageure qu'est Dieu ? 2 A-t-il rendu sensible au lecteur ce qui était certainement et profondément sensible à lui-même ? Il semble qu'ici, entre les mots et la vision, l'équilibre, maintenu ailleurs, soit rompu en faveur des mots, que les mots « ce corps aéré de la voix », accumulent tragiquement et passionnément leurs corps pour exprimer 1 incorpore'. II y a dix ans que Hugo a renoncé au théâtre, renoncé à projeter ses visions sur la scène qui n'a pu porter la vision des Burgraues. Mais, dans les iles, c'est luimême qui devient un théâtre, c'est son monde intérieur qui devient un monde dramatique. Comme le dernier mot de Napoléon avait été Armée, Hugo eut dans son agonie de mai 1885 pour dernier vers

Cest ici le combat du jour et de ta nuit.

Ce combat dramatique, ce dialogue manichéen, cet effort de Dieu contre la matière, de l'âme contre le poids, du bien contre le mal, de la vie contre la mort, ce Noir et blanc proprement hugolien, cela devient à Guernesey la pensée de Hugo, la pensée du penseur c'est la conscience de ce combat qui lui compose une philosophie. Le bien et le mal ne sont pas des idées claires, les points d'interrogation abondent dans la conscience de Hugo, ce monde intérieur et poétique ne vit, n'obtient sa troisième dimension que par le clair-obscur. Mais si la réalité est esprit, si Dieu ne se réalise ou ne réalise ses fins qu'avec difficulté, si le problème du mal existe, si la matérialité est un poids à soulever, si les religions, de l'Orient à l'Occident, et si les philosophies, d'Anaximandre à Bergson, ont en effet senti et pensé qu'il en est ainsi, s'il y a là un résultat de l'expérience interne de l'humanité, comme les lois physiques sont un résultat de son expérience externe, si Hugo a vécu dans la méditation et dans l'expression de ces vérités, s'il leur a donné un langage, un poids, un corps glorieux, si, évidentes ou probables qu'elles sont pour les philosophes, il les a rendues sensibles à ceux qui ne sont pas philosophes, si les philosophes les ont avouées et admirées chez lui, comment méconnaître dans son dialogue solitaire, dans ces tempêtes ou dans cette mer sous un crâne, dans cette présentation de Dieu et du monde, la réalité de la pensée et la dignité du penseur ?

Enfin l'exilé de Décembre, l'auteur des Châtiments, prend sa définitive stature politique. Le premier Empire avait lait son père général et comte, la Restauration lui avait donné l'investiture officielle, Louis-Philippe l'avait élevé à la pairie. L'ingratitude même de Louis-Napoléon

MUSIQUE CHOPIV par UNINSKY, Grand Prtx Chopin (Varsovie) Grande Salle Pleyel, mardi 21 h. Prix populaires 5-10-15 fr.

Société des Concerts du Conservatoire. Demain Dimanche, 25 Oct. 1936. Au Conservatoire, à 15 heures. Concert avec le concours de Koubltzky. La Symphonie Héroïque de Beethoven, direction Rhené-Buton.

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envers le poète de Napoléon mit 'Hugo plus haut encore. Un portefeuille refusé sépara de l'ingrat le vindicatif, de Lycambe Archiloque. Ce n'est pas grand, mais c'est humain. Et à cet, humain succéda immédiatement le surhumain qui était dans la nature poétique de Hugo et qu'il transporta dans ses proclamations politiques. Sa poésie en bénéficia quand c'était en vers. La gloire de Hugo n'en souffrit que quand c'était en prose.

Les années'miraculeuses sont à peu près terminées en 1860. Le quart de siècle qui reste à vivre à Victor Hugo compte pour son prestige, pour sa gloire, pour la fortune de son nom plutôt que dans son œuvre. Il compte, et aussi il pèse. Si Hugo était mort vers 1860, en exil, laissant en somme derrière lui presque toute son œuvre poétique actuelle, si les obsèques de 1885 avaient été un retour des Cendres en 1870, Hugo rentrant mort, avec la République, à l'heure même où il est rentré vivant, et la tombe tenant le serment de Jersey, aurait-il aujourd'hui des ennemis ? Pareillement, si l'un des fusils braqués sur lui avait abattu Lamartine en 1848, sur les marches de l'Hôtel de Ville, pendant le discours pour le drapeau, quelle fabuleuse mémoire il eût laissée Pour l'un et l'autre la soixantaine fut sinon le cap périlleux, tout au moins le cap inutile.

Que te sert, 6 Priant, d'avoir vécu si vieux ? 7 Il est puéril de se demander si Hugo est ou non le plus grand poète de la langue. Mais on peut bien l'appeler, dans tous les sens du mot, le plus grand phénomène de notre littérature. Sa situation présente reste probablement, avec celle de Balzac (et pour les mêmes raisons, leur qualité de porteurs de mondes, leur figure d'atlantes, de pâtres promontoires au chapeau des nuées) la plus haute et la plus solide du dix-neuvième siècle. Son avenir

LE Ci N E MA

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PERRIÈRE L'ÉCRAN.

Qand Josette Fernandel reçoit. Josette Fernandel a dix ans, de grands yeux noirs pétillants d'esprit et l'accent de son père. Voici quelques jours, elle recevait, avec une aisance surprenante pour une enfant de son âge, les membres de la presse cinématographique venus l'interviewer à l'occasion de son premier film, Josette

Ce f ilm sera mon premier et mon dernier, dit-elle, car papa ne veut pas que je continue. Un dans la famille, cela suffit. J'aime mieux rester chez nous à Marseille. On s'y amuse bien avec ma maman qui est si brave (avec l'accent et la mimique à l'appui), et la tia qui est si bonne, et tonton et mémé qui me gâte tant. Non, vraiment, je préfère rester chez nous. Mais ce film fait plaisir à papa. Je ne peux pas lui refuser cela.

PROGRAMME DES CINEMAS

MONTMARTRE OPERA BOULEVARDS AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) Les Grands (Gaby Morlay, Ch. Vanel). 3 h. et 9 h. Sam., dim., fêtes 2 h. 30, 5 h., 9 h. C1NEPH0NE PETIT PARISIEN Bout de Choux. Perm. de 10 h. à 1 h.

AUBERT PALACE (34, bd des Italiens) Rigolboche.

CINE-OPERA (av. Opéra) Les Grands. Perm. de 14 h. à 20 h. Soir., 21 h. EDOUARD-VU Marie Tudor (parlant anglais). 14 h., 16 h. 30; soirée. 21 h. Samedis, dimanches, à 23 h. 45.

GAUMONT PALACE (place Cllchy) Les Mariages de Mlle Ltry.

IMPERIAL Les Loups entre eux. LE HELDER Les Amants terribles. MADELEINE-CINEMA Iboulev. Madeleine) Jenny (Françoise Hosny).

MARIVAUX (16, bd des Italiens) Les Gais Lurons. Passe à 14 h. 50, 17 h.. 19 h. 5. 21 h. 30.

MAX-LINDER Un de la Légion. Perm. de 14 h. à 23 h. 40.

OLYMPIA Furie. Passe à 13 h., 17 h. 10, 19 h. 15, 21 h. 20, 23 h.. 30.

PARAMOUNT Au son des guitares. Passe à 13 h. 15, 15 h., 17 h. 10, 19 h. 26, 21 heures 35, 23 h. 45.

REX (1, bd Poissonnière) Le Roman d'un tricheur.

STUDIOS

STDIO UNIVERSEL (31. av. Opéra) Le Petit Lord Fauntleroy. La Neu-

STUDIO DE L'ETOILE (Eto. 06-47) La Neuvième Symphonie. Vers. orig., sous-titres franç.). 14 h. 30; soirée 21 h.

STUDIO 28 (10, rue Tbolozé) Folie douce, 0'1 lai., 21 h.

STUDIO-ELITE (42, rue Washington) Château de Flandre (Martha Bggertb). Passe 15 h., 17 h., 22 h. 15.

RIVE GAUCHE

BONAPARTE (J»1. Sf-StllpW> Rr»nd«

Fantaisie d'Orient

(Dessin à la plume. 1837)

sera en partie commandé par le morceau de paysage littéraire que le vingtième si£de, quand il se sera écoulé, aura ajouté au massif du dix-neuvième siècle et des précédents, quand auront prix figure les modifications du rivage, les nouveaux promontoires et leurs nouveaux chapeaux. Ronsard a été déclassé au dix-septième siècle non seulement à cause de 1 évolution de la langue, mais parce que le dixseptième siècle avait la force de faire autre chose, de le faire aussi bien, et que la méconnaissance, la perte de Ronsard, comme il y la perte du Rhône, étaient une condition de cette réussite un demisiècle après la mort de Ronsard, se levait le Cid. Mais rien depuis un demi-siècle n'a menacé Hugo de ce bienheureux déclassement. Rien n'en menace le dix-neuvième siècle. André Gide a mis beaucoup de sens et de bon sens, dans le « Victor Hugo, hélas » par lequel il répondait à une enquête sur le plus grand poète français. Opinion nuancée, juste et sincère d'un écrivain de la génération à laquelle il incombait d'obscurcir Hugo, comme la génération de Corneille avait obscurci Ronsard, et dont, en 1935, nous devons reconnaître, elle doit reconnaître, qu'elle ne l'a, hélas pas obscurci. Albert Thibaudet.

LIBR. LEROY et FILS, 37, rue Taitbout, Paris (Tri. 59-86), nouv. catalogue (¥), livres et autogr., en distr. grat. s. dem.

LIVRES DE LUXE Editions originales, grands papiers a l'état de neuf, EN VENTE D'OCCASION L'ARGUS DU LIVRE, 1 bis rne Montaigne (8*) ̃̃̃ Catalogne mensuel gratuit HHssr

Le photographe enlevé Josette Fernandel la regarde d'un œil attendri.

C'est une nature, cette petite I

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PAGODE Bons pour le service.

LUTETIA Vertige d'un soir (G. Morlay), Vanel.

PANTHEON Les Amies. Perm. de 14 h. 20 h. 30; soirée, 21 h.

STUDIO RASPAIL Klondike Annie (Vers. orig.), et Vingt ans de fiançailles. Mat., 2 h. 30; soir., 20 h.

CHAMPS-ELYSEES ETOILE

AMBASSADEURS Swing Time (Ginger R«gers, Fred Astalre). Passe à 15 h., 17 heures 12, 22 h.

L'AVENUE, 5, rue du Cotisée Marie Stntrt, reine d'Ecosse.

BALZAC Sa Majesté est de sortie. (Ver», orlg.). Passe à 14 h. 18, 16 h. 30, 18 h. 50, 22 h. 10.

CINEPHONE, 36, av. Ch.-Elysées Lycie, Pa.pillon, Courses de lévriers.

COI.1SEE (33, avenue des Champs-Elysées) I Hélène. Passe à 14 h. 20, 17 h., 22 h. (Métro Marbeuf).

CINEMA DES CHAMPS-ELYSEES (118, avenue des Champs-Elysées) (Tél. 61-70) L'Extravagant M. Decds. Soirée, 21 h. 15. Sam. et dim., perm. de 14 h. à 24 h. CINE PARIS-SOIR (Champs-Elysées) La presse filmée. East of Java.

ERMITAGE · L'Empereur de Californie. Passe à 14 h. 25, 16 h. 25, 20 h. 40. 22 h. 5U. LE PARIS Sous deux drapeaux. De 2 h. 31» à 1 h. du matin.

UIRACLES-LORD-BYRON t M? Man Godfrey. Perm. de 2 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 h. 15.

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MARBEUF Texas Rauger's. Permanent de 14 h. 45 à 19 h.; soirée, 21 h.

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DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES

Le Club en, déclin nous dit Mme J. H. Domon, présidente des "Mouettes" nous n'avons jamais été aussi fortes

Voici octobre, période des transferts en natation, période où tout nageur peut librement changer de club, sans difficulté aucune.

On annonce, de part et d'autre, soit des départs sensationnels, soit des « rentrées » non moins sensationnelles Nakache a quitté, le Racing C.F. pour aller au C.N.P., avec Taris; Talli et Desbonnets auraient quitté le T.O.E.C. pour un autre club toulousain. Les Mouettes auraient perdu trois de leurs meilleurs éléments, trois championnes de France Françoise Letellier, la brasseuse, qui passe au Racing, et les sceurs Blondeau, dont l'une prend licence individuelle, et l'autre, Thérèse, qui devient professionnelle par suite de l'application d'un règlement îcdéral qui dit que « tout professeur libre d'éducation physique est professionnel. en natation » (Si l'on est professeur d Etat, on n'est pas professionnel.)

Certains voient dans ce triple départ l'indice de « dissentiments qui existeraient aux Mouettes, et aussi une preuve de déclin.

Il n'en est rien. Nous avons été voir Mme J.-H. Domon, l'active présidente des Mouettes. Nous l'avons trouvée à la Butte-auxCailles, un mardi soir. prodiguant ses conseils et ses directives à une nuée de jeunes filles de tous âges.

Te Club en déclin Mais nous n'avons jamais été aussi fortes Chaque jour, nous avons de nouvelles adhérenles. Voyez toutes ces enfants, de là viendront les nageuses de l'avenir. C'est sur les jeunes qu'il

Le neuuième tour des championnats

L'OLYMPIQUE LILLOIS REMPORTERA-T-IL A SÈTE SA NEUVIÈME VICTOIRE ?

L'invincible leader du championnat, l'Olympique Lillois, s'en va demain à Sète où le Football Club local s'apprête à le recevoir. La question se pose chaque dimanche de savoir quel est le club qui sera le premier à faire mordre la poussière à l'Olympique. Sera-ce le F.C. Sete Certes les Sétois mettront à profit l'avantage de jouer sur leur terrain et devant leur public mais les pronostics restent tout de même en faveur des Lillois, dont la technique sobre et sûre, la cohésion et la valeur athlétique, n'offrent que peu de prise aux contingences.

Le R. C. Strasbourg, second du classement, aura lui aussi une partie difficile à soutenir à Roubaix contre l'Excelsior. Et nous pensons que la victoire des Alsaciens n'est pas courue d'avance les joueurs de l'Excelsior peuvent être les héros de la journée et apporter au classement quelque perturbation.

Le C. S. Metz et l'A. S. Cannes se livreront bataille à Metz. Metz défendra sa troisième place au classement Cannes essayera de la lui prendre les chances sont égales, sévère combat'en perspective.

Enfin, parmi les matches les plus en vue de ce neuvième tour, citons encore celui qui. à Sochaux. mettra en présence le R. C. Paris et le F. C. Sochaux. Actuellement Sochaux est en troisième position le R. C.

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faut porter toujours son attention et, en sport, c'est une vérité première. Voyez-vous, on ne jamais souhaiter posséder des champions dans un club, car c'est par même qu'on perd ce club le champion est souvent désobéissant et d'un mauvais exemple moral pour ses camarades. On devrait, la première incartade, le rappeler à l'ordre, et le punir, mais on est faible avec ceux qui font briller les couleurs du club. Pourtant, lorsqu'un champion s'en va, un autre vient. Regardez, quand -Rose Nougaret est partie, Solita Salgado s'est révélée, Les Blondeau quittent leur club de toujours ? D'autres viendront, qui seront meilleures encore. Mais, pour cela,, il faut travailler et ne pas se laisser rebuter par les difficultés que l'on rencontre sur son chemin. Pour l'instant, portons nos efforts sur les jeunes, les scolaires, qui disposent de temps pour S'elatrainer. Bientôt, les nouvelles etoiles de la natation française auront nom Françoise Smith, Yvette Canal, Jacque.line Preetzmann, Mayanne .Jouvenel. » Il y a si peu de dissentiments aux Mouettes. ajouta Mme Domon, que des anciennes, qui nous .avaient quittées reviennent. Et tes « vieilles tiyes s s'agitent, se groupent, afin de reformer une équipe de water-polo. Nous allons pouvoir répondre aux invitations qui nous sont adressées fréquemment d'Angleterre ou de Hollande. » Ne quittons pas Mme Domon sans lui adresser nos félicitations pour sa nomination au Conseil supérieur des sports. Yuonne Jeanne.

FOOTBALL

Paris est derrière lui. Les joueurs de ce dernier club, après maintes hésitations, sont parvenus à un meilleur jeu d'ensemble. Ceux de Sochaux ont effectué ces temps-ci un notable redressement ni les uns ni les autres n'entendent perdre leur élan. Le public de Sochaux va assister à une rencontre dont le spectacle satisfaira les plus difficiles mais nous, ne nous risquons pas à un pronostic.

r*V .̃̃̃̃

Voici la liste des rencontres qui seront disputées dans chqaue division Division nationale. F. C. Sète c. 01. Lillois. F. C. Rouen c. R C. Roubaix, F. C. Sochaux c. R. C. Paris, C. S. Metz c. A. S. Cannes, Excelsior R. T. c. R. C. Strasbourg, S. C. Fives, c. 01. Marseille. Antibes J. P. F. C. c. Stade Rennais U. C., Red Star 01. c. F. C. Mulhouse.

Division interrégionale. F. C. Nancy c. S. 0. Montpellier, C. A,. Paris c. 01. Dunkerque, 0. G. C. Nice c. Amiens A. C., U. S. Valenciennes c. Ol. Alès, U. S. Boulogne c. A. S. Saint-Etienne, R. C. Calais c. F. C. 0. Charleville, R. C. Lens c. Havre A. C., St. de Reims c. S. M. Caen.

Division régionale. S. C. Caudry c. S. C. Albert, F. C. Dieppe c. U. S. B. Longwy, A. S. Hautmont c. U. S. Pontoise, S. C. Abbeville c. R. C. Epernay.

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CONCIERGES

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HOCKEY SUR GLACE LES « TORONTO DUKES » ET CECILIA COLLEDGE CE SOIR A PARIS

Une grande soirée de gala, la première de la saison, se déroulera ce soir au Palais des sports à l'occasion des débuts en Europe de la fameuse équipe des Canadiens de Toronto qui rencontrera celle du Rapid de Paris.

Les deux équipes seront constituées comme suit

Toronto Dukes.– But Me Question arrières Grand Bradd, Sutcleff, Mepham

Cecilia Colledge s'est entraînée hier au Palais des Sports. La voici, entre deux glissades, parlant technique avec le fameux hockeyeur Farquharson. avants P. Allen, Heron, Metz, C. Allen, Corrigan, Robinson.

Rapid de Paris. But Johny Lascelle arrières Léonard Gaudin, Dollard Belhumeur, Lionel Lafontaine avants Paul Armand, Laurent Laframboise, Richard Proulx, Maurice Gérin, Urich TendreaU, François Cadorette.

La réunion commencera par un match comptant pour le Championnat franco-anglais et qui opposera les Volants et les Monarchs.

En dehors de ces deux grandes rencontres, la grande attraction de cette soirée sera les débuts à Paris de miss Cécilia Colledge, championne d'Angleterre de patinage artistique et seconde des Jeux olympiques derrière Sonja Henie.

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de F A.S. Léopold Bellan Mme Putz emporte

La finale du simple dames, a donné lieu, hier, sur les courts Saint-Didier, à une intéressante partie entre Mme Putz et Mlle L. Bernard. Mme Putz, joueuse plus expérimentée que sa rivale, sut fort bien fournir aux moments opportuns l'effort nécessaire pour ne pas avoir à disputer les avantages de jeux. Les deux finalistes ont fait preuve, durant tout le tournoi, de solides qualités, qui laissent prévoir pour l'avenir de nouveaux succès.

Voici les résultats de la journée Simple dames. Finale Mme Putz D. Mlle L. Bernard, 6-4, 6-4.

Double messieurs. Quarts de finale Patin et Mirkine b. Lagoutte et Perrin, 6-1, 6-2 Bernuau-de La Crouée b. Lesprit et Reynier, 6-3, 6-2 de Castellane-Lamber- jack b. Rival et Strauss, 5-7, 6-2, 6-2 1 Richter et Renevey b. Lambert et Perez, 6-8, 6-4, 6-2.

Double mixte. Quarts de finale Mlle Pelletier-Bertherand b. Mlle Friedel-Lam- bert, 6-2, 4-6, 6-2 Mlle Lapidouze-de La Crouée b. Mlle Mock-Lefebvre-Dibon. 6-0, 6-3 Mme Palicot-Renevey b. Mlle WoogWoog, 7-5, 8-6 Mlle Rerelle-Richter b. Mme Cor-Guerdan, 8-6, 6-4.

Les rencontres d'aujourd'hui 17 h. 30. Finale double mixte Mme Palicot-Renevey c. Mlle Pelletier-Bertherand ou Mlle Lapidouze-de La Crouée.

Suivie de la finale dn simple messieurs 1 Guerdan c. Moulin.

NOUVELLES Maryse Bastié est arrivée à Casablanca <+̃ L'aviatrice Maryse Bastié est arrivée hier à 17 heures à Casablanca, venant d'Ifni, où elle avait été retenue durant deux jours par les autorités espagnoles.

L'accueil le plus courtois lui fut d'ailleurs réservé aussi bien à Ifni qu'à VillaCisneros.

de « Créons des aérodromes » est parue L'utile ouvrage de M. R.-P. Courtheonx, j intitulé « Créons des aérodromes », a connu un "tel succès que la Fédération aéronautique de France vient de faire éditer une seconde édition qui pourra permettre à tous d'étre au courant des différentes formalités nécessitées par la création de terrains d'aviation et sans la connaissance desquelles il est très ardu de pouvoir sortir,des divers textes de lois et décrets régissant la navigation aérienne.

L'auteur a du reste remis son ouvrage sur le chantier en vue de l'harmoniser avec les plus récentes dispositions législatives, de telle sorte que chacun peut ainsi être instanément fixé de façon précise sur tout ce qui l'intéresse concernant les servitudes, les collectiuités, propriétaires d'aérodromes, le règlement général d'exploitation visant la police des terrains, le contrôle de la circulation, les taxes d'utilisation, le gardiennage, etc..

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12 heures Mme X. -comte P. de Saint- Sauveur, Mme Perlès-Aimond, baronne P. Prisse-baron P. Prisse, Mme R. C. AublinM. Chavez, Mme A. Scellier-R. Deshais, Mme A. Clément-Ph. Clément, Mme H. Fabryduc d'Elchingen, Mme Hcftler-Louiche-E. Fould, Mme Lhomme-C. Fantauzzi, Mme Ta- gnard-J. Weinbach, Mlle V. Gallay-G. Froment-Meurice, Mme Robert-Sachs-L. Lin-

don.

12 h. 30 Mme A. Meyer-M. Jacob, Mme Ballian-Monier-P. Teissier, comtesse \Valeska-comte Waleski, princesse Murat-Straus Leemans, Mme M. Robard-A. Y. Mouchet, Mme A. Thibaud-G. Stifter, Mme Richard Deshais-comte de Guichen, Mme Sée-C. Stifter, Mme M. Cahen-R. Jacob, comtesse Lanskoy-R. 'Bouchayer, Mme Ch. Guggenheim-R. Carleback, Mlle R. Borel de Kinkelin-M. Eknayan.

13 heures Comtesse de Menthon-comte de Menthon, Mlle E. Sargent-R. d'Eichthal, Mme Heftler-Ducas, Mlle S. Sargent-Th. Claffey, Mme Gautrat-J. Logeais, Mlle Vassal-Chabrier, Mme M. Bloch-G. Blad, Mme G. Bouchayer-J. Nahmann, Mme Kienermarquis d'Aulan, Mlle L. Guggenheim-R. Grunberg, Mme X.R. Picot, Mme L. Thalmann-X. Mlle Zygomalas-W. Novitsky, Mlle S. Pannier-A. Gallagher, Mlle C. Georgeson-P. Thibaud.

L'aviation privée

Les élèves pilotes Duhuy, Laroque, Mlle Prost, Robin, Weinbach, inscrits à la section d'aviation légère de l'Aéro-Club de France, continuent leur entraînement en vue de l'obtention du brevet de pilote d'avions de tourisme premier degré, sous la conduite du chef pilote Blot. Carré a obtenu récemment son brevet.

̃+- Les membres de l'Aéro-Club MaximeLenoir, 8, rue de l'Isly, Paris (8e), nous I prient d'annoncer que, le dimanche 25 octobre, à 11 heures, aura lieu, dans la crypte de la Madeleine, un service à la mémoire de l'aviateur Maxime Lenoir, tué en combattant, le 26 octobre 1916.

Les membres français de l'Institut des Sciences aéronautiques des Etats-Unis recevront à déjeuner, aujourd'hui 24 courant, à l'Aéro-Club de France, M. Lester D. Gardner, secrétaire de l'Institut, ancien président de la Chambre syndicale des constructions aéronautiques, de passage à Paris, à son retour d'Allemagne et d'Italie.

L'aviation militaire

̃+ L'avion français du commandant de Castel, qui effectue le raid Paris-Saïgon et retour par petites étapes, à bord d'un Amiot 143 bi-moteur Gnome-Rhône, est arrivé à 12 h. 5, au Caire,.venant de Benghazi. Il est reparti du Caire à 12 h. 45, à destination de Damas.

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Un grand champion est mort ZIMMERMAN

Arthur Auguslus Zimmerman, qui vient de disparaître subitement, enlevé par une crise cardiaque, peut être considére comme un véritable phénomène du cyclisme, Si son palmarès comporte une double victoire sur un kilomètre et sur dix kilomètres dans le Championnat du monde, en 1893, alors qu'il était encore amateur, le « Flying Yankee » fut un prestigieux spécialiste du handicap, à l'époque où Mac Farland, Kimble et quelques autres étaient redoutables dans ce genre de course. De tous les exploits de l'Américain, le plus merveilleux fut celui qu'il réussit dans un handicap couru au Vélodrome de la Seine, sa dernière course en France, en 1894. Après avoir couru et gagné une course scratch sur un kilomètre et un match de dix kilomètres avec entraineurs, Zimmerman prit le départ dans un handicap à courir sur un mile, 1.609 mètres 32. Seize concurrents lui étaient opposés, parmi lesquels Mercier, Louvet, Cottereau, Jacquelin, Baras et Wheeler.

Au dernier tour, Zimmerman était encore en queue du peloton mais, dans la ligne opposée, il démarra, dépassa tous ses concurrents, à l'exception de Mercier qui, dans le dernier virage, s'assurait dix mètres d'avance.

A l'arrivée, Zimmerman précédait Mercier de trois longueurs et battait le record du mile, en 2 m. 9 s. 1/5.

Zimmerman montait un vélo dont la multiplication était de 5 mètres 08; il abattait, cependant, les 200 derniers mètres en 12 secondes 1 J. D.

NOUVELLES DE TOUS LES SPORTS LES VAINQUEURS OLYMPIQUES A L'HOTEL DE VILLE. La municipalité parisienne recevra, cet après-midi, à 16 heures, à l'Hôtel de Ville, les lauréats des Jeux olympiques de Berlin et des Jeux d'hiver, qui seront présentés par M. Armand Massard, président du Comité olympique fran-

çais.

HOCKEY SUR GLACE. Pour la Coupe franco-anglaise, les Tigers » ont battu les « Faucons par 5 buts à 4, et les « Monarclis » ont triomphé des joueurs du « Rapid » par 4 buts à 1.

Ces deux matches ont été joués à Londres'.

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. La partie méridionale d'une perturbation qui s'étendait hier de l'Ecosse au large de l'Espagne, balaiera le nord-ouest et le nord-est de la France. Ailleurs, marge de ce phénomène.

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Inauguration de la plus grande piste artificielle en France v

Poursuivant leur effort pour l'apprentissage du ski, les Etablissements Saint-Didier ont installé cette année une piste artificielle dé dimensions imposantes 100 mètres de long, 9 de large, 20 m. de dénivellation.

'Sous le patronage de l'Intransigeant, Inauguration de cette remarquable installation a été faite hier soir, devant une grande foule de curieux, par des skieurs de renom Tony Ducia, Emile. Allais, R. Berthet, R. Àllard, Bradl, H. Reinl, G. Holl, Rominger, Vuillemier.

Ces champions évoluèrent sur cette piste avec autant d'aisance et de sûreté que sur la neige, accomplissant parfaitement les divers mouvements de'la technique du ski. Il y eut niêrne. un concours de sauts, puisque un tremplin permet de se livrer à cet exercice. Enfin plusieurs jeunes skieurs disputèrent une véritable compétition. Il convient de féliciter Saint-Didier d'avoir vu grand sur une telle piste, on peut apprendre complètement l'art du ski, d'autant que les cours. qui dureront du 15 novembre au 15 février seront faits sous la direction de Tony Ducia.

Signalons encore que des démonstrations, semblables à celle'd'hier, seront faites chaque jour en matinée et en soirée, par les même champions. C'est sans aucun doute un spectacle attrayant et utile pour ceux qui aiment le ski, le pratiquent ou rêvent de s'y adonner. M. Capelle.

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