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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-08-27

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 27 août 1936

Description : 1936/08/27 (Numéro 240).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4092243

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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VISITE

3DE3

M. SCHACHT

W.ep^ M. Hjalmar Schacht,

\|ç||Ij~9 le D' Schacht comme

jiK. nous avons pris l'habi-

tude de dire, grand

maître de l'économie, de la finance et des monnaies allemandes, est à Paris.

II passe pour le plus ingénieux des financiers vivants. Les Allemands eux-mêmes ont fini par faire une légende de la fertilité de son esprit en expédients. Les prêteurs le connaissent surtout comme un débiteur extrêmement séduisant, mais pour qui nécessité n'a pas de loi.

"Au vrai, c'est un des rares cerveaux, parmi les grands dirigeants de notre époque, en qui se rencontrent une puissante imagination, un sens aigu des réalités et une connaissance laborieusement éprouvée des rouages les plus subtils de l'économie contemporaine.

Grâce à lui, l'Allemagne a pu accomplir, dans les conditions les plus paradoxales, le tour de force de son réarmement. Sans lui, la machine, soumise à un .tel effort, eût été vite épuisée ou rompue. En ce sens on a dit qu'il était l'homme de la Reichswehr. Comme si tout patriote allemand n'était pas l'homme de la Reichswehr 1

Le premier, il semble avoir fait mentir le vieux proverbe-: « L'argent est le nerf de la guerre. »

En réalité, l'a-t-il fait mentir ?' L'Allemagne construit un monstrueux appareil de guerre. Mais, dans l'état présent des choses, si elle a résolu le problème du financement de la préparation à la guerre, elle n'a pas résolu, certes, le problème du financement éventuel d'une guerre longue. Parmi les moyens qui restent de faire reculer le spectre d'une guerre plus ou moins prochaine, dessiner la possibilité d'une guerre longue devant les yeux de l'Allemagne serait certainement efficace.

Mais les divisions et agitations présentes de l'Europe ne dessinenteiles.pas, au regard de l'Allemagne, une possibilité précisément contraire la possibilité d'une guerre courte ?. M. Schacht s'est moqué agréablement, hier, de ceux qui voulaient le faire parler de la situation internationale « Je ne m'occupe pas de politique, jamais. Je ne comprends pas la politique. Est-ce que vous comprenez la politique, vous ? »

Il vient officiellement rendre une visite de politesse et, sajis doute, régler quelques détails des relations commerciales ou financières entre ia France et l'Allemagne. Peut-être aussi donnera-t-il son avis, avec un secret humour, en pensant à son ami M. Montagu Norman, gouverneur de la Banque d'Angleterre, sur l' « alignement des monnaies », sujet cher à nos financiers officiels. Mais, bien sûr, derrière les rideaux, on ne lui épargnera pas la grande question Que signifient les nouveaux armements de l'Allemagne ?

A quoi il répondra certainement ce qu'il a toujours répondu « Je ne suis qu'un économiste. L'Allemagne a trop de machines et trop de chômeurs. Si vous voulez qu'elle n'emploie pas ses machines à faire des armes et ses chômeurs à faire des soldats, ouvrez-lui des marchés. » Explication comme une autre. Mais qu'il ne convient pas de discuter le revolver sur la table.

Lucien ROMIER.

VOIR A LA RUBRIQUE SPORTIVE 1 L'ENQUETE DU FIGARO SUR LA REORGANISATION DU SPORT EN FRANCE

JE SUIS PARTISAN D'UN SPORT MOINS EGOISTE

déclare FERNANDEL, le célèbre fantaisiste.

LE BAROMETRE BOURSIER

IOXDRES ferme. BHVXKLLES sfiutenu en clôture. NKW-YOlUi très câline.

Livre 76,43 1/2 c, 7G.42 1/2. Dollar 15,19, inchangé.

Lire en page 5 « LE FIGARO

EOONOMIQUE ET FINANCIER

LE TEMPS PROBABLE Région parisienne. Beau temps iiuneanx, hiîllps firlulreios, mal»' brumeux durant la matinée. Vnnt est faible a modéré. Température en hausse faible. Maximum:

S'j dtfréft.

V'isipHHé médiocre h moyenne.

Manche. Assez bnrju temps nuageux, bulles éelalroips. Vent es'l modéré. Température stiitiolinairc.

M«i" peu agitfio.

Sud-Ouest. Brru tnitips clair et clmiid. vêtit variable faible. Température station; ntilrc'

Mer belle. ̃ ̃

Sud-Est Comme dans le Sud-Ouest. Mer belle.

Alpea, fryrénée». Ilotiii H'tiips rinlr ou pru nùuf?eil.Y. Vynl est- faibli;1 a mouerc. Température smiioimiiire.

{Voir l'évolution générale cl la carie «a temps à la paye des. Sports.)

L'ALLIANCE

FRANCO-POLONAISE

LE GÉNÉRAL RYDZ-SMIGLY compte arriver à Paris dimanche prochain

VARSOVIE, 26 août. Cet aprèsmidi, à 16 heures, a été publié le communiqué officiel suivant « Le vendredi 28 du mois courant, l'inspecteur général de l'armée, le général de division Edouard RydzSmiglg, partira pour Paris. Il sera accompagné par le chef de l'étatmajor général, le général de brigade Stachievicz, ainsi que par le chef du bureau de l'inspectorat général des forces armées, colonel Strzelecki, et deux aides de camp, les capitaines Vacqueret et Horoch.

» An cours des quelques jours qu'il passera en France, l'inspecteur général des forces armées assistera aux grandes manœuvres de l'armée française. »

Les milieux intéressés croient savoir que le général. Rydz-Smigly sera dimanche à midi à Paris et effectuera son voyage par Vienne.. Le général Gamelin

et le général Rydz-Smigly passeront trois divisions en revue, le 3 septembre, à Nancy ` J

On sait qu'à l'issue des entretiens que le général Gamelin eut à Varsovie avec le général Rydz-Smigly, inspecteur en chef des armées polonaises, celui-ci accepta l'invitation de venir en France assister aux grandes manoeuvres.

Cette visite sera marquée par une revue importante des troupes de la 20" région militaire, sous les ordres du général Requin, à Nancy, place Stanislas.

(Suite page 3, colonne 6.)

A PROPOS DU SÉJOUR A PARIS DU GOUVERNEUR DE LA REICHSBANK UN ÉCHANGE DE LETTRES ENTRE MM. THOREZ ET LEON BLUM

M. Maurice Thorez, secrétaire général du parti communiste, a adressé à M. Léon Blum la lettre suivante Cher camarade,

Je lis en première page du Populaire de ce matin qu'à 1 occasion de la venue à Paris du Dr Schacht, envoyé du Führer, un déjeuner lui serait offert, auquel assisteraient de nombreux ministres, dont M. Delbos et vous-même.

II était déjà permis de s'étonner que le nouveau gouverneur de la Banque de France ait accompli à Berlin son premier voyage à l'etranger, alors qu'il eût pu commencer par Londres.

Mais au moment où Hitler précipite la course aux armements menaçant gravement la .paix du monde et la sécurité de la France, il ne nous semble pas conforme à la dignité de notre peuple et à la cause de la paix que des honneurs particuliers soient rendus au directeur de la Reichsbank.

Ce serait d'ailleurs trop souligner par contraste la réserve de ministres qui, cédant aux campagnes des fascistes de l'intérieur et de l'extérieur, s'abstiennent de participer aux manifestations populaires en faveur de l'Espagne républicaine.

Persuadé que les préoccupations qui me font vous adresser cette lettre sont les vôtres, je vous prie de croire, mon cher Bluin, à mes sentiments les meilleurs.

Le président du Conseil a répondu

Mon cher Maurice Thorez,

II est exact que M. le Dr Schacht, directeur de lu Reichsbank, a rendu à M. Labeyrie, gouverneur de la Ban-

Ouel est l'objet des entretiens?

L'Allemagne .mouffle successivement le froid et le chaud. Lundi elle portait à deux ans la durée de son I service militaire. Avant-hier soir le docteur Schacht, ministre de l'économie du Reich et président de la Reichsbank, arrivait à Paris pour apporter à la France un rameau d'olivier.

Hier matin, à 11 heures, le ministre allemand a conféré avec M. Labeyrie, gouverneur de la Banque de France. Retenu à déjeuner au siège de notre Institut national d'émission, il a causé avec MM. Léon Blum, Yvon Delbos et Vincent Auriol. Le soir, au dîner de l'ambassade d'Allemagne, il s'est entretenu de nouveau avec le ministre des affaires étrangères et le ministre des finances, ainsi .qu'avec d'autres personnalités françaises, notamment MM. Spinasse, Bastid, Léger et Bargeton.

Il est certain que la visite du financier allemand n'est pas une simple visite de courtoisie. M. Schacht n'est pas venu à seule fin de rendre à M. Labeyrie la visite que celui-ci lui a faite récemment à Berlin.

« Politique générale. » Le ministre de l'économie du

Reich est chargé de communiquer

à la France des propositions.

OFFENSIVE VIOLENTE DES BLANCS contre Irun et Béhobie LA BATAILLE A FAIT RAGE TOUTE LA JOURNÉE Après une première avance, les insurgés attaqueront de nouveau ce matin

(De notre correspondant particulier, par téléphone, du front d'Irun. )

Aux premières lueurs de l'aube, les blancs ont déclenché une violente offensive contre Irun et Béhobie. A 4 heures du matin, l'ordre d'attaquer a été donné. Pendant toute la journée, la fusillade n'a pas arrêté une seconde. Durant seize heures, toute la vallée de la Bidassoa a résonné du crépitement ,des balles dont les monts se renvoyaient l'écho. Puis, l'obscurité est tombée sur cette scène de tuerie. Depuis 8 heures du soir, un lourd silence pèse sur Irun. Mais, de temps en temps, le bruit sourd du canon résonne dans la nuit. Des hommes casqués, courbés en deux, se glissent le long des crêtes de sapins. Nous vivons, depuis ce matin, au milieu du crépitement des balles et des sifflements des obus, une bataille qui aura, pour le résultat de la, guerre civile espagnole, une importance décisive.

Nous avions dit hier que l'offen- sive contre Irun était imminente et nous nous étions demandé si nous ne verrions pas une bataille entre les tanks blancs et le train blindé rouge. C'est précisément par cette bataille que l'attaque a commencé. L'heure H avait à peine sonné qu'un tank, venant d'Endarlaza, se mit en marche vers Béhobie. Quelques minutes plus tard, un duel à la mitrailleuse entre le tank et le train annoncait le début de la bataille. Derrière le tank s'avançaient quatre chars blindés. Sur les plaques de tôle, « Viva Espana » était écrit en immenses caractères blancs. Un drapeau bicolore flottait sur le premier char. Ce duel était en quelque sorte symbolique. D'un côté, « Viva Espana », de l'autre, sur les tôles du train blindé, était écrit

que de France, la visite que celui-ci lui avait faite à Berlin.

Il est exact que M. Labeyrie a convié M. le Dr Schacht à déjeuner aujourd'hui et il est exact que qua-, tre membres du gouvernement et moi-même venons de nous rencontrer à la Banque de France avec M. le Dr Schacht.

Vous exprimez la crainte que cette rencontre, d'ailleurs prévue depuis plusieurs semaines, ne soit pas conforme à la dignité de notre peuple et à la cause de la paix.

Je ne partage pas votre sentiment. Soyez-en bien sûr, le gouvernement de Front populaire ne laissera porter aucune atteinte à la dignité de la France. Il a pris et prendra toutes les mesures nécessaires pour garantir sa sécurité. Il n'oublie pas et n'oubliera pas que toute nation qui s'abandonne s'expose et qu'elle compromet, par cet abandon, la paix générale.

Mais le gouvernement sait aussi que la volonté de paix est une des formes de la dignité française, que l'organisation de la paix est une des conditions de la sécurité française. C'est pourquoi, à aucun moment, il ne veut désespérer de la paix, à aucun moment fût-ce au lendemain de la décision qui a prolonné la durée du service militaire en AIlemagne il ne veut se refuser à des conversations qui, soit. sur le plan économique et financier, soit sur le plan politique, puissent faciliter un règlement général des problèmes européens.

Je suis persuadé, mon cher Maurice Thorez, que ces préoccupations sont aussi les vôtres, et je vous prie de croire à mes sentiments amicaux.

A-t-il demandé à ses interlocuteurs français de renoncer au pacte franco-soviétique moyennant d'importantes concessions '? L'hypothèse n'est pas exclue et le ton extraordinaire employé par M. Thorez dans sa lettre' publique à M. Blum est révélateur.

Quant à la réponse du président du Conseil, elle indique suffisamment l'importance, non seulement économique et financière, mais encore politique, de la visite du président de la Reichsbank.

Les dirigeants du Reich ont, comme Bismarck, le cauchemar des coalitions. Ou rappelle que le docteur Schacht, dès le 2 avril 1919, posait un dilemme « Dislocation par Je bolchevique ou collaboration internationale. » Ce thème faisait l'objet d'un article qu'il publiait dans le lierliner Tageblatt.

Or, à la date d'hier, le même journal conflrme que «le Dr Schacht <*t M. Labeyrie ont exsiminp to situation politique générale de l'Europe » et que notre hôte «aura l'occasion d'exposer en détail le point de vue allemand à nombre de personnalités économiques et politiques »*

Gaétan &anvoisin.

(Suite page 3, colonnes 6 et T.).

« Union des Frères prolétariens ». Les nationalistes et les prolétaires étaient aux prises.

A 4 heures du matin

Puis, de tout côté, les fusils et les mitrailleuses claquèrent. Mais, avant de décrire la bataille ellemême, résumons la situation telle qu'elle se présentait à 4 heures du matin et indiquons les objectifs des blancs.

Les rouges avaient concentré des forces très importantes et certainement supérieures à celles des attaquants à Irun et à Béhobie. Ils avaient camouflé des mitrailleuses à gauche d'Irun, près du fort de la Guadalupe, devant la ville, au mont de San Marcial.DM\ii>es étaient camouflées tout autour de Béhobie, dans les bois, derrière des sacs de sable, sur les mamelons. Sur la route d'Endarlaza, des barrages avaient été élevés. Des miliciens, protégés par le train blindé, occupaient une position avancée près de la Bidassoa, à environ trois kilomètres en avant de Béhobie. Enfin, une batterie était placée aux portes du village. Quant aux blancs, ils avaient occupé, pendant la nuit, des positions avancees le long de la Bidassoa,' à droite, et à mi-chemin entre Renteria et Irun, à gauche. A quelques mètres de la frontière, dans les champs de maïs, une section carliste s'était disposée en tirailleur. Enfin, le gros des troupes étaient massées, d'une part à Vera et, d'autre part, à Erlaiz, où s'était. installé l'état-major. L'attaque contre Irun devait se faire par trois directions. Une colonne de carlistes et de phalangistes devait tenter de percer en flèche jusqu'à la route d'Irun à Saint-Sébastien et prendre, une à une, à la grenade, les tranchées rouges étagées entre Irun et cette position. Les légionnaires, partant d'Erlaiz, devaient foncer en ligne droite contre Irun. Enfin, des détachements de miliciens, des légionnaires et des grenadiers devaient, protégés par les tanks et les chars blindés, marcher sur Béhobie, après, avoir enlevé les derniers monts qui dominent la ville.

L'attaque

Nous avons, toute la journée, suivi l'attaque contre Béhobie. Avant de la décrire, résumons les nouvelles qui nous parviennent des autres colonnes blanches. Celle de gauche, après une avance foudroyante, est tout près de la route. Elle a subi des pertes assez sérieuses. Celle qui se dirigeait contre San Marcial n a pas

Conversation avec DEUX FIANCÉS ESPAGNOLS

en quête du Sacrement (De notre envoyé spécial en Espagne.) Je venais d'adresser mes compliments à ce jeune homme, rencontré par hasard dans une rue de Madrid, qui m'avait annoncé récemment son mariage. Il me fit cette réponse inattendue

Je suis en effet marié légalement. Toutefois, j'ai l'honneur de vous présenter. ma fiancée.

Puis, ayant savouré ma surprise, il m'expliqua

C'est tout simple. Nous nous sommes présentés devant le magistrat municipal le 19 juillet au matin. A peine la cérémonie civile était-elle achevée que les premiers coups de feu retentissaient dans la capitale. Une heure plus tard, il était impossible de faire dire une messe dans aucune église des régions « gouvernementales ». Or, vous savez qu'en Espagne, pour un catholique, la cérémonie religieuse a plus de valeur que les forma- lités civiles. N'étant pas unis devant Dieu, nous avons repris chacun notre célibat.

Et, depuis lors, aucune indulgence officielle. ?

Depuis lors, on ne se marie plus dans la péninsule qu'entre libres-penseurs (par exemple, sur le front, quelques miliciens ont épousé des miliciennes d'après le rite. anarchiste). » Autant dire que la statistique des mariages est tombée très bas. Le même scrupule, en effet, se manifeste chez les gens du peuple je pourrais vous citer maints exemples de jeunes femmes des faubourgs, sympathiques à la révolution « rouge », qui pourtant se dérobèrent, le jour dit, parce qu'elles n'avaient pû recevoir la consécration du prêtre.

Et croyez-vous qu'elles persisteront, même si la guerre doit durer. cent ans, comme certains le prédisent ?.

En ce qui nous concerne, je vous donne ma parole que nos fiançailles se prolongeront aussi longtemps que l'exigera le salut de la famille espagnole. D'ailleurs, les épreuves que nous vivons sont de nature à rapprocher mieux encore, plutôt qu'à lasser, deux êtres qui s'aiment.

Mon noble ami, sur ces belles paroles, donna, à son « épouse morale », un baiser par lequel s'exprima, non seulement l'amour mais la dévotion.

Et voilà pourquoi les « Sans-Dieu » commencent à se demander si, même vainqueurs, lorsqu'il faudra reconstruire l'Espagne, ils ne devront pas reconstruire les églises de leurs propres mains.

Louis Chauvet.

pu prendre le mont. Les miliciens lui ont opposé une résistance farouche. De peur d'atteindre la France, les blancs n'ont pas voulu se servir de leur artillerie contre le mont. C'est sans préparation d'artillerie et protégés par de petits mortiers de tranchée, que les blancs se sont lancés contre les mitrailleuses rouges. Malgré des pertes sensibles, ils ne se sont pas repliés et préparent une nouvelle attaque pour demain matin. Quant aux légionnaires, ils ont nettoyé toutes les collines situées en droite ligne devant Irun. Poursuivis par les avions de chasse blancs, les avions rouges ont cependant bombardé intensément tout le secteur 4'Erlaiz. Les légionnaires, pourtant, d'après les dernières nouvelles, n'auraient presque pas eu de pertes. Tank contre train blindé

Enfin, dans notre secteur, la bataille a fait rage toute la journée. Champ par champ, maison par maison, crête par crête, les blancs ont avancé vers Behobie. Mitraillé par le tank, le train blindé avait reculé vers sa base. Aussitôt la caravane des chars s'est avancée. Mais un gros trou de mine a arrêté cette avance. Cependant, les blancs se sont lancés à l'attaque des miliciens en cotte bleue, la tête casquée, un pnquet de grenades à la main, des réguliers en kaki, des légionnaires avec des fusils-mitrailleurs, reconnaissables à leurs calots, quelques volontaires qui n'avaient même pas eu le temps de se changer et qui couraient vers Behobie en veston, un fusil de chasse à la main. Pendant qu'un premier groupe avançait le long des sapins qui surplombent la région, un deuxième groupe, protégé par des miliciens couchés dans les maïs, a fait une course en zigzag, dans les champs, et enlevant tour a tour plusieurs groupes de maisons, sont arrivés, ce soir, à moins de deux kilomètres de Behobie.

Georges Rotvand.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.)

Le triomphe

du béret basque Une manifestation régionaliste a lieu à Cauterets pour la glorification d'un objet vestimentaire le béret, coiffure traditionnelle du Béarn et du pays basque. Les montagnards des Alpes ont aussi le leur, de format plus important, et qui a été adopté par nos chasseurs. Depuis une vingtaine d'années, le béret basque aura connu une vogue extraordinaire. On ne l'avait vu à Paris que sur la tète des marchands de lait de chèvre. Il fut découvert, vers 1916, par les blessés du front envoyés en convalescence dans les Pyrénées ceux-ci le rapportèrent dans leurs pays respectifs, et la silhouette du mutilé coiffé de son petit béret devint bientôt populaire. Le glorieux béret alpin suivait une autre destinée lors d'une attaque allemande, où pour la première fois les gaz asphyxiants furent employés par l'ennemi, les chasseurs, suffoqués, le baissèrent sur leurs visages, pour atténuer l'effet du nuage mortel.

Le béret basque fut-il jugé plus commode ? On l'adopta un peu partout, son succès n'a fait que grandir, et il n'est pas rare de voir toute une famille, père, mère, enfants, filles et garçons, coiffés d'un béret de même couleur. Rarement une mode fut suivie avec un tel ensemble. Le petit béret basque s'est introduit, en immigrant, dans nos provinces il a porté un coup terrible au bonnet de coton normand, et la toque fourrée des Alsaciens a reculé devant cet audacieux rond d'étoffe. Les sportifs l'ont conduit à la renommée il est inséparable de l'uniforme des gymnastes. Les prêtres eux-mêmes le portent avec une sorte de crânerie. Seuls les boys-scouts ont conservé leur feutre un peu gênant mais le béret finira bien par s'introduire dans le scoutisme.

Enfin le béret basque a tué, à Paris, la méprisable calotte, dont les petits rentiers, de Saint-Mandé à Asnières, couvraient leur calvitie. Les concierges ont banni cette « toque et donné la préférence au béret. Les étudiants, qui portaient naguère encore le béret large des Alpins, orné de l'insigne de leur Faculté ou de leur Ecole, sont peu à peu venus au modèle minuscule des Pyrénéens. Lorsque le béret basque aura vaincu la casquette si vulgaire des faubourgs parisiens, son destin sera accompli, il régnera sur la France entière. Nous avons cherché la raison de cette préférence général, qui vaut au béret basque une diffusion si prodigieuse et nous croyons l'avoir trouvée. Le béret basque est peu embarrassant et toujours seyant.

La ville de Cauterets a donc bien fait en célébrant la coiffure des montagnards, dont le chant connu élève une pensée reconnaissante au béret. Les montagnards sont toujours là, le béret en tête et le cœur sur la main le personnage évoqué par Edmond Rostand est toujours là, lui aussi, au fond du paysage de Gascogne

C'est le val, la lande, la forêt, Le petit pâtre brun sous son rouge béret. M. B.

LE PRESIDENT ROOSEVELT suggérerait la réunion

d'une conférence de la paix :Lire nos informations à la 3e page).

SIGNATURE à Londres du traité

anglo- égyptien

LONDRES, 26 août. Dans la salle de Locarno du Foreign Office, les représentants des gouvernements britannique et égyptien ont signé ce matin le traité d'amitié et d'afliance militaire.

Les signataires britanniques ont été M. Eden, ministre des Affaires étrangères lord Halifax, lord du Sceau privé sir John Simon, ministre de l'Intérieur M. Macdonald, lord président du Conseil, et sir Miles Lampson, haut-commissaire britannique au Caire, qui a négocié le traité.

Du côté égyptien, Nahas pacha et les douze autres membres de la délégation du Caire ont apposé leurs signatures au bas du document, dont le texte ne sera publié que plus tard. La cérémonie fut des plus simples. Elle fut radiodiffusée à l'intention des foules qui attendaient impatiemment, dans toutes les villes d'Egypte, la signature de cet important instrument, qui donne à l'Egypte l'indépendance de fait.

Une nouvelle phase

des relations des deux pays Dans le discours qu'il prononça avant la signature du document, M. Eden déclare que le sentiment grandissait en Grande-Bretagne, aussi bien qu'en Egypte, que les intérêts des deux pays étaient maintenant inséparablement liés.

« On a souvent dit, poursuit M. Eden, que ce traité marque la fin d'une époque dans les relations anglo-égyptiennes. Je préfère le considérer comme marquant le commencement d'une nouvelle phase de nos relations, étant donné qu'il est la garantie même de notre future collaboration. »

(Suite page 3, colonne 6.)

LA LOTERIE NATIONALE

Tirage de h 7e Tranche 1936 Le tirage de la septième tranche de la Loterie nationale 1936 a eu lieu, hier soir, d Vichy.

Voici les numéros gagnants Le billet portant le numéro 0.714.010

gagne trois millions,

Les billets portant les numéros suivants gagnent 1 million

0.143.060 0.452.231 0.891.594 0.955.037 0.397.395 0.030.477

Les billets portant les numéros suivants gagnent 500.000 francs

0.786.400 0.133.038 0.027.218 0.051.137 0.196.985 0.595.452

Tous les billets dont les numéros se terminent par

1.306 gagnent 100.000 francs 5.011 50.000 4.771 25.000 1.305 25.000 999 10.000 68 1.000 3 100

Pour la seconde fois,

le gros lot est gagné

par des Mulhousiens

Mulhouse, 26 août. Pour la seconde fois consécutivement, le lot de trois millions de la Loterie nationale est gagué par des Mulhousiens.

Dix garçons de café s'étaient partagé le gros lot de la sixième tranche. Cette fois-ci, ce sont dix employés d'une entrenrise de Mulhouse qui sont les heureux gagnants.

PETIT BILAN OLYMPIQUE

LETTRE A UN DOCTEUR allemand francophile

Mon cher docteur,

La cordialité et la spontanéité de nos relations, nouées à Berlin au cours des derniers Jeux, la francophilie que vous y avez toujours affichée, avec une sincérité qui donnait à nos entretiens, à bâtons rompus, un réel caractère d'intimité et de loyauté, m'autorisent à poursuivre ces conversations, où chacun parlait sans réticences.

Voilà donc le feu olympique éteint. Puisse sa flamme être ranimée à moins de frais à la chaleur d'enthousiasmes où l'amateurisme sportif trouve davantage son compte. D'autres ont dressé le bilan de cette gigantesque opération, prodigieusement réalisée grâce à l'application et à la méthode germaniques, au bénéfice de votre propagande nationale, et avec une telle mise de jeu que le but essentiel de la saine émulation sportive se trouvait volens nolens dé- passé par l'inévitable commercialisa- tion spectaculaire.

A cet égard* on ne pourra jamais faire mieux dans le grandiose. On a pu chercher pouilles aux organisateurs sur l'éloignement trop considérable des divers stades et du village olympique, ceux-ci sauront invoquer leurs excuses ils se sont efforcés de remédier à ces inconvénients par la mise en service de cars fréquents, et ils ont surtout créé du dé»

Le Conseil National de l'Office du Blé se réunit

aujourd'hui

Le Conseil national de l'Office du blé, ainsi qu'il a été institué par la loi du 15 Août, se réunira aujourd'hui à 14 heures.

Une contradiction entre les suggestions départementales et l'avis du ministre

Ce Conseil sera le rouage prépondérant de l'Office du blé. C'est lui qui doit fixer le prix. Cependant, rappelons que cette détermination doit se faire en tenant compte des propositions des conseils départementaux, puis en multipliant les prix de 1911, 1912, 1913 par un coefficient dont les indices du prix de la vie, des charges nouvelles de l'agriculture et des prix de revient sont les principaux éléments. Si le prix n'est pas déterminé par les trois quarts des membres du Conseil, les quatre cinquièmes étant présents, le ministre a le droit de fixation, mais, pas plus que le conseil, il ne doit se départir des règles indiquées ci-dessus.

Il convient de compléter la liste des propositions de prix émanant des 23 conseils départementaux que le Figaro a déjà publiées. Voici Allier, 143 fr. 50 au quintal Ariège, 150 fr.; Aube, 158 fr.; Aveyron, 160 fr.; Calvados, 158 fr.; Charente, 170 fr.; Charente-Inférieure, 165 fr.; Cher, 160 fr.; Côtes-du-Nord, 145 fr.; Doubs, 135 fr.; Eure, 155 fr.; Gard, 166 fr. Ille-et-Vilaine, 150 francs Indre, 150 fr. Isère, 150 fr. Loire, 220 fr. LoireInférieure, 165 fr.; Loiret, 145 fr.; Maine-et-Loire, 155 fr.; Manche, 150 fr.; Marne, 160 fr.; Puy-de-Dôme, 1(50 fr.; Haute-Saône, 140 fr.; Saôneet-Loire, 142 fr.; Seine-Inférieure, 150 fr.; Sein-et-Marne, 157 fr.; DexixSèvres, 145 fr.; Somme, 152 fr.; Tarn, 150 fr.; Haute-Vienne, 180 fr.; Vosges, 155 fr.; Yonne, 165 fr. Tel est le plébiscite du monde agricole. Ajoutons que l'Allier a émis le vœu que le coefficient de majoration soit 5,5 le Loiret, 4,60. Un de nos confrères du soir prête au ministre de l'agriculture l'intention de proposer le prix de 130 fr. R. de Passillé.

(Suite page 3, colonne 7.)

M. WILLIAM BULLIÏÏ» le nouvel ambassadeur des Etats-Unis

Nous avons annoncé, hier, que M. Jesse-Isidor Straus, ambassadeur des Etats-Unis à Paris, avait donné sa démission au président Roosevelt pour raison de santé. Il sera beaucoup regretté chez nous, car il s'était fait de très nombreux amis.

Son successeur, M. William Bullitt qui n'arrivera en France qu'après l'élection présidentielle de novembre est actuellement ambassadeur à Moscou.

Après avoir débuté dans le journalisme, il est entré dans la carrière diplomatique, ce qui lui a valu de faire partie, en 1919, de la délégation américaine à la conférence de la paix. Mais il démissionna bientôt, car il était partisan de la reconnaissance des- Soviets, et ses vues ne furent pas, à l'époque, partagées par ses collègues.

Il ne rentra dans la carrière qu'après l'élection du président Roosevelt, dont il soutint la candidature. Il fut d'abord désigné comme assistant au Secrétaire d'Etat, et c'est en cette qualité qu'il prépara le rétablissement des relations diplomatiques de sou pays avec la Russie soviétique, précédemment rompues. En 1934, il fut nommé ambassadeur à Moscou.

M. William Bullitt a la réputation d'être un économiste de mérite; Il a beaucoup voyagé en Europe et aime la France, 11 n'en faut pas davantage pour qu'il soit assuré de trouver à Paris le meilleur accueil.

finitif en vue d'utilisations ultérieures.

.Dans leur propagande, avant et pendant les Jeux, vos compatriotes ont excellé.

J'ai lu récemment que notre tourisme défaillant songeait à se revigorer par l'institution d'une monnaie spécialisée, à l'image de votre « marktouriste ». Les, vôtres ont réussi à en tirer le maximum d'avantages. Par un relèvement approprié, les prix n'avaient-ils pas ramené sensiblement ce « mark enregistré au pair ?

Dans les hôtels, surtout, cette astuce ne risquait guère de porter préjudice à vos compatriotes, les Berlinois ayant leur propre domicile, et vos provinciaux ayant continué de loger chez l'habitant.

Pour bien situer cette revalorisation, rendant la dépréciation tout illusoire, me permettrez-vous de vous signaler par exemple que le blanchissage d'une chemise était facturé 1 mark 35, soit, en comptant le mark au cours normal, une somme approchant de 9 francs 1

Ceci dit, en passant, et surtout pour répondre à l'acpusation trop colportée outre-Rhin des tendances hôtelière* de notre pays.

Armand Mawsard.

{Lire la suite Cil rubrique sportive.)


Les Echos

Le docteur Schacht.

et Leconte de Lisle.

On ne s'attendait guère, sans doute, à apprendre que le docteur Schacht préfère, à tous les poètes français, Leconte de Lisle. Ce goût pour un de nos compatriotes l'un des plus célèbres entre les Parnassiens a une explication.

Leconte de Lisle a écrit un poème célèbre intitulé Le Cœur de Hi/almar. Or, ce prénom^ extrêmement peu répandu, est celui du docteur Schacht, qui est ainsi reconnaissant à l'auteur des Poèmes tragiques de l'avoir associé au vol des Muses..

A Venise. T

Il parait qu'on songe, à Venise, à rétablir les jeux, qui y firent fureur, comme on sait, au dix-septième et surtout au dix-huitième siècles. A l'époque de Casanova, la maison principale de jeu, située rue SanMoisè, et appelée le Ridotto, était toujours pleine et patriciens et bourgeois y gagnaient et y perdaient des fortunes dans un silence continuel. ,Si bien que le Grand Conseil ferma le Ridotto le 27 novembre 1784 au désespoir de tous les Vénitiens. Va-t-on le rouvrir ? On destinerait, nous dit-on, le produit des jeux à [€ embellir la ville »..

C'est par là que le projet est'inquiétant pour tous les fervents de Venise.

A 3 fr. 75

Dans « Hier et Aujourd'hui » HISTOIRES DE POLICE ET D'AVENTURE

par G. LENOTRE

de l'Académie française

A travers bulletins de

a police ou correspon-

dances secrètes, le passé

jS^wSr ^W^> surgit, plus extraordi-

aTiS ff naire que le meilleur

if v7 roman d'aventure. Ce

` jK Q livre nous tient haleN\JL tants. C'est, hélas le

dernier qu'ait écrit Le-

notre.

(Flammarion, 3 fr. 75).

Histoire de saison.

Sur cette plage normande, une jeune dame avise sa femme de chambre paradant avec son propre maillot de bain elle s'écrie ̃'

C'est un peu fort Qu'est-ce que mon maillot fait sur votre dos ? 7 Et la soubrette, très calme, 'répartit

Mais. madame. il sèche

Le Masaue de Fer.

L'ETAT DE SANTE D'EUGENE MARSAN Une brusque aggravation de l'état de •ftnté de notre excellent et distingué collaborateur Eugène Marsan a nécessité, la nuit dernière, une intervention chirurgicale d'urgence. Le docteur Stanislas de Sèze, médecin des hôpitaux, et le docteur Sylvain Blondin, qui soignent le malade, ont transmis ce communiqué: « Nuit assez calme. Pouls 100, irrégulier. :S> s-

Ajoutons qu'hier soir une légère ameioration semblait s'esquisser dans l'état d'Eugène Marsan, pour lequel nous formons nos meilleurs vœux' de prompte guérison.

.»_-

Sir Samul Hoare s'est embarqué à VHIefranche-sur-Mer, pour Malte et Gibraltar Nice, 26 avril (De notre correspondant particulier). Sir Samuel Hoare, premier Lord de l'Amirauté britannique, venant de Londres, via Paris, est arrivé ce matin à 11 heures, par le train bleu, à VilIefranche-sur-Mer. Il était accompagné de Lady Maud Hoare, de l'amiral Royle, premier secrétaire de l'Amirauté, et de deux attachés de son cabinet. Sir Samuel Hoare s'est immédiatement embarqué à bord de VEnchantress, le yacht de l'Amirauté britannique, qui était mouillé depuis samedi en rade de iVllefranehe-sur-Mer. Après avoir salué le ministre d'une salve, l'Enchantress a aussitôt appareillé pour Malte, où Sir Samuel Hoare se rend en tournée d'inspection.

Je recevrai là, nous a-t-il dit, des instructions de mon gouvernement et j'entreprendrai sans doute ensuite une croisière en Méditerranée. »

Travail ou plaisance ? That is the question. Jean Rouillot.

La Journée

La Flamme du Souvenir

18 li. 30. à l'Arc de Triomphe U. N. C, section de gannois.

Expositions

Au -Musée des Arts décoratifs, 107, rue de Rivoli La Viscne et le Vin dans l'Art. Au Petit Palais: « Gros, ses élèves et ses disciples ». (Clôture le 15 octobre). Les courses

A 14 Heures Vincenne^.

LES avis concernant tes t naissances. fiançailles,

mariages (avec ou sans

photographie), deuils, etc™. ̃ont reçus t4. Rond-Point des Champs-Elysées (Elys. 9S-31 à 9S-38) et à l'Office spécial de Publicité, S9, boulevard des Italiens. Tél.: Richelieu 68-31

Au Touqùet, la « Fête des Fleurs » l'un des dix-sept chars, représentant le. roman « L'Equipage ».

L A \T I E MININ E E T

AUJOURD'HUI Deuils. 9 heures Obs'èques de Mme Amédée Madelin (Notre-Dame d'Auteuil).

COURS

S. S. Pie XI, qui se trouve actuellement en sa résidence d'été de Castelgandolfo, a reçu hier en audience privée S. M. l'Impératrice Zita.

S. M. le Roi d'Angleterre a débarqué à Phalère mardi. Les autorités helléniques et M. Melas, directeur du ministère des affaires étrangères, ainsi que sir Waterlow, ministre d'Angleterre à Athènes^ étaient montés sur le yacht royal afin de présenter leurs hommages au Roi.

Une foule énorme a acclamé frénétiquement le souverain sur tout le parcours de Phalère à l'Acropole, puis jusqu'à la légation de Grande-Bretagne. Malgré le strict incognito dont s'entoure le Roi, la ville est pavoisée, ainsi que les collines, aux couleurs anglaises et grecques.

L'Acropole a été illuminé le soir. Le souverain quittera probablement la rade de Phalère aujourd'hui.

S. M. le Roi d'Italie est arrivé à Naples par train spécial, venant de Rome. Après avoir été salué à la gare par les autorités locales, le souverain est reparti pour San-Giorgio.

Une messe de Requiem sera célébrée en l'église cathédrale de Luxembourg, à la mémoire de la Reine Astrid, le samedi 29 août.

Une messe anniversaire de la mort de la Reine Astrid sera également célébrée samedi prochain, à dix heures, en la cathédrale Sainte-Réparate, à Nice.

M. William Bullit, ambassadeur des Etats-Unis à Moscou, qui doit remplacer à Paris M. Jesse Straus, démissionnaire.

DANS LES AMBASSADES

M. Pierre Bressy, chargé d'affaires de France à Varsovie, a donné, le 21 août, en l'honneur- de M. Bossoutrot, président de la commission aéronautique de la Chambre, et des députés qui l'accompagnaient, MM. Andraud, Roche, Thivrier, Wiedeman-Goiran, Hymans, ArbélLtier, le comte de Clermont-Tonnerre, MM. Costes, Robbe et Naudin, un déjeuner auquel assistaient de nombreuses personnalités polonaises et françaises. La commission aéronautique de la Chambre, qui était arrivée à Varsovie le 21, à bord d'un avion piloté par Codos et Burello, est repartie le 22 en direction de Moscou.

S. Exc. M. Mamoru' Shigemitsu vient d'être nommé ambassadeur du japon à Moscou, pour succéder à S. Exc. M. Ota.

DANS LE MONDt:

M. et Mme Axel Wenner-Gren ont donné un dîner dans leur beau château de Haeringe, près de Stockholm. Parmi les invités

S. Exc. M. Roger Maugras, ministre de France; S. Exc. le prince de Croy, ministre de Belgique; duchesse de Lévis-Mirepoix, comte Clarenee von Rosen, ccuyer de la Cour royale, et comtesse von Rosen; le chambellan de S. M. le Roi de Suéde et la baronne Beunet, Mme August Belmont, M. et Mme Howart Cole, M. et Mme Serge de Chessin, baron von Blixen-Finicke, M. Gest, M. et Mme Curman, M. et Mme Tetrich, etc. La princesse Jean Callimachi, née Vacaresco, vient de rentrer en son domaine de Mariesti (Roumanie), après un intéressant voyage d'études en Vénétie.

BIENFAISANCE

La soirée de gala donnée au Ca- sino de Trouville, au bénéfice des œuvres du comité de la Croix-Rouge (S.S.B.M.) de cette ville, a obtenu le plus vif succès. Air programme, très éclectique, on ap- plaudit l'incomparable pianiste Mlle Monique de La Bruchollerie, qu'on ne se lassait pas d'entendre. Gros succès aussi pour Mlles B. Lasserre et R. Piat, le comte de Mareüil, M. G. Weyer, M. Devernay.

Après la représentation du Captif, la spirituelle comédie de M. Tristan Bernard, l'élégante assistance applaudit et reprit en chœur de joyeuses chansons villageoises.

Mme du Mesriil, née Maigret, présidente du comité, faisait les honneurs avec.Mmes Ch. Desjardins et de Lannoy, ilIlliiiiiimmiiiiH1"1"11"1111""11111"1"1""1"1"1""

-NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE 1936

Le règlement de notre concours sera adresse à toute personne qui, nous en fera là demande. L_ _r.iw»»>*fe»BaBa'a*ai«*B*l*aHltllllllllllf tff tltlt It 11111111111111111111111111111111111111

vice-présidentes, et le commandant Lau-j Tent-Champrosay; président. Reconnu:

Àmirale de Bon, Mme et Mlle R. Fould, M., Mme et Mlle Watel-Dehaynin, lieutenant et comtesse Aymar de Dampierre, docteur Ebrard, conseiller général, et Mme Ebrard; M., Mme et Mlle Dupleix, capitaine et baronne L. de Castelnau, comtesse et Mlle de Saxcé, comte et Mlle de Ronseray, comtesse Le Couteulx de Caumont, Mme de Bray, doc-, teur et Mme Léo, baronne Le Vert, Mme et Mlles Tavernier, Mme Bouchat de Eareins, M. etMme Dubois de La Sablonnière, capitaine et Mme Wcyer, capitaine et Mme de Lannoy, vicomte et vicomtesse de" Poste! lieutenant et Mme de Vaulx, etc.

-.ï, ̃;̃ .-̃:̃̃̃'

NAISSANCES

M. Didier Bacot et madame, née de Roux, sont heureux de faire,part de

U ODYSSÉE mi ÇIRL fAT 'i^/•̃̃:̃̃ÊE^FA^AEU:x BATEAU gorsaire; ;V V racontée par son capitaine

̃̃• '̃•'SX. •.•

Tous trois se penchèrent' avec ensemble pour çorh sidérer ma trouvaille.

Diable, murmura Harris, où as-tu bien pix^les ramasser? Ils sont tombés. du ciel. •, ~|? Presque. je les ai découverts par hasard dans le garde-manger. '̃:̃̃'

Aussitôt, les uns et les autres nous nous mimes a l'œuvre pour nous assurer qu'il n'en restait plus et, après de minutieuses recherches, nous avions augmenté notre'provision de quelques unités. Nous collaborâmes tous à la confection d'une soupe dans laquelle nous mîmes cuire notre miraculeuse pâture.

Soupe un peu claire et point trop abondante, certes, car il y en avait juste assez pour emplir quatre petites assiettes mais qui est probablement la plus savoureuse que j'aie eu l'occasion de manger au cours de toute mon existence.

Les requins `

Après ce simulacre. de repas,, je me sentis beaucoup mieux et je crois qu'il en allait de même pour mes compagnons car ils semblaient avoir" retrouvé une nouvelle énergie. Pendant toute la soirée, nous devisâmes presque gaiement en fumant des cigarettes. A chaque minute dés paroles telles que « quand nous arriverons en vue de la terre. », «quand nous débarquerons. » revenaient dans notre conversation. De tels propos nous eussent paru impossibles quelques heures plus tôt.

Jimmy alla même chercher les magazines américains qu'il avait emportés et se mit à les lire. Il y avait bien des, jo.urs qu'il; ne s'était pas livré à cette occupation..̃̃,

La lune éclairait, le pont du GM Pat d'une lueur claire et douce et nous nous sentions tous calmes et optimistes.

Je trouve aujourd'hui, lorsque, je repense aux heures singulières que nous avons vécues, qu'il est étrange que la lune joue un aussi grand rôle dans la vie des régions tropicales. Tout le, monde parle du « coup de lune qui accable parfois les hommes dans ces régions mais la lune eut sur nous une influence tout à fait contraire car elle nous rendit la joie et la confiance.

Pendant presque toute la nuit, nous nous tînmes sur le pont, bavardant et fumant et parfois l'un de nous disait, en désignant le disque lumineux G'est drôle tout de même de penser que c'est précisément la même lime qui est en train de luire à Grimsby. '•.

Et nous avions alors l'impression d'être moins perdus, moins seuls. Cette pensée nous empêchait de songer aux requins qui infestaient ces parages et

la naissance dé leur fille -'Odile/– Paris, le 5 août. îi'ÎJLf ;•

M. et Mme Louis Truchon sont héûreiax d'annoncer la- naissance de leuri fille Prançoise. Epernay, 20 août.; On annonce la naissance r

De Brigitte Nocton, de François de Béthune, de Marie-Bernadette Dumas-Vorzet, de Pierre d'Ursel,de Jean-Claude Marcoghet, de Bernard Cosset.

'̃̃-̃̃̃* ̃̃̃̃̃̃-̃'

FIANÇAILLES

On annonce les fiançailles de M. François Colrat de Montrozier, fils de M. Maurice Colrat de Montrozier, ancien garde des sceaux, et de madame, née Delaune, avec Mlle Luvgarde de Bruyn, fille de M. et de Mme Jean de Bruyn. ••

dont d'innombrables bandes suivaient sans trêve le Girl Pat.

Parfois, lorsqu'il s-approchaient assez près, on ,pouvait distinguer leurs silhouettes inquiétantes. Jour et nuit, les ailerons noirs ^coupaient les. vagues autour du chalutier. Chaque fois qu'on se tenait sur le pont, on pouvait les apercevoir et, même lorsqu'on ne les voyait pas, on « sentait » leur présence, on « sentait la présence de ces êtres avides, comme s'ils avaient deviné que notre bâtiment était, d'avance, condamné.

La mort semblait rôder autour de nous. Sur le pont dont les planches, chauffées par le soleil, étaient brûlantes, nous avions peine à marcher. Pas un souffle d'air. L'atmosphère était étouffante, chacun de nous se sentait oppressé, comme pris à la gorge par la chaleur lourde, insupportable. Jimmy, Ginger et moi-même nous demeurions étendus sur le pont, couchés sur le dos côte à côte dans le petit carré d'ombre que projetait la grand'voile. Le plus petit mouvement exigeait des efforts atrocement pénibles. Nous restions immobiles, gagnés peu à peu par une torpeur, par une indifférence absolue à l'égard de l'avenir, à l'égard de tout ce qui pouvait désormais nous arriver.

Je me sentais de plus en plus mal, mes paupières enflées me faisaient atrocement souffrir et je me sentais à peine la force de' ramper sur le pont pour aller boire quelques gorgées d'eau. J'entendais, à côté de moi, là respiration hatelante de Ginger il semblait, lui aussi, fort mal en point.

Harris se tenait à la barre je pouvais l'apercevoir, cramponné aux poignées de bois de la roue du gouvernail, il semblait avoir peine à se tenir debout. Nous savions, les uns et les autres, que chaque minute qui se passait nous rapprochait de la mort mais cette pensée avait cessé de* nous causer la moindre angoisse, la mort ne nous effrayait plus; bien plus, nous attendions avec une sorte de curiosité le moment de sa venue. Notre agonie serait-elle longue ?

Ce n'est pas difficile de mourir la seule torture normale,,c'est l'attente de la mort. Pour nous, cette attente revêtait une forme particulièrement doulou-.reuse. Amaigris, épuisés, nous nous traînions sur le pont, priant Dieu de mettre un terme à nos souffrances, songeant même parfois à avancer nousmême l'échéance fatale plutôt que de supporter plus longtemps les tortures de la famine. Cauchemar, folie. •̃ .̃• ̃ (A -suivre;); Capitaine Osborne. (Copyright Opéra Mundi.) '̃̃' i

MONDAINE

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Billy Meunier avec M. Robert ^SulvXïdiréeiéarà la Banque d&OTiidochine. t ,y

̃̃ ..j», •̃•.̃̃̃;̃̃ •.

DEUILS v

Les obsèques du commandant Ferdinand Bret, officier de la Légion d'honneur, président du syndicat d'initiative de la ville de Cannes et vice-président de la Fédération des syndicats d'initiative de la Côte d'Azur, ont été célébrées samedi, en l'église Notre-Dame de BonVoyage, à Cannes, en présence d'une affluence considérable et émue. La messe, a été dite par l'abbé Boiteau. La levée du corps a été faite et l'absoute donnée par l'abbé Sempé, directeur de

Le calvaire du « Girl Pat »

l'Institut Stanislas, assisté de l'abbé Morello, curé de la paroisse.

Le catafalque était entouré d'une profusion de superbes couronnes offertes par S. A. I. et R. la Grande-Duchesse Hélène de Russie, Princesse Nicolas de Grèce la ville de Cannes, le syndicat d'initiative, le comité Cannes Bains de Mer de Cannes, le syndicat des hôteliers de Cannes et des environs, l'Automobile Club de Cannes, l'Association des sousofficiers de réserve de Cannes, etc. Le deuil était conduit par Mme Ferdinand Bret, veuve du défunt; par ses enfants et les autres membres de la famille.

A l'issue de la cérémonie religieuse, plusieurs discours furent prononcés: par M. Borgeal, vice-président du syndicat d'initiative M. Tiranty, au nom de la Fédération des Essi de la Côte d'Azur et de la Corse; M. Perréard, président du syndicat des hôteliers; le commandant Destelle, au nom de la Société de la Légion d'honneur, et le capitaine Bourdon, au nom de la Réunion des officiers de réserve; M. Andrau, secrétaire général de l'Automobile Club; M. Pierre Nouveau, maire de Cannes.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Fréjus, dans le caveau de famille. Mme Ferdinand Bret et ses enfants, profondément touchés des nombreuses marques de sympathie reçues à l'occasion de leur deuil cruel, prient tous leurs amis de trouver ici leurs remerciements émus.

On nous annonce la mort de la comtesse Henri Keller, née Sardou, décédée à, Paris après une courte maladie. Nous apprenons la mort de M. Marcel Remoissonnet, architecte D. P. L. G., chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, décédé en sa propriété à Epône (Seine-et-Oise), le 23 août 1936. Ses obsèques auront lieu demain vendredi, en l'église Saint-Jacques du' HautPas. Réunion à onze heures en son domicile à Paris, 84, rue Claude-Bernard. Inhumation au cimetière de Gentilly. On annonce la mort

De la comtesse de Hercé, née Viennay, à Saint-Cyr-le-Gravelais (Mayenne); de Mme Honoré Centurie, née Augustine Marcel, à Nice; de M. Joseph Lorain, à Soncourt-surMarne de M. Jean Guesné, à Rennes; de M. Paul Jouglar, à Nice.

Intérim.

̃XWSfffff?^.

PETIT CARNET

S Soldes annuels

chez Jean FarelL

261, rue St-Honoré et 14, rue Cambon les 27 et 28 août.

LA SAISON HORS PARIS

VITTEL

La saison de Vittel se poursuit des plus brillantes. Une série d'élégants déjeuners ont l' réuni à la table de M. et de Mme G. Bouloumié il

S. A. le maharajah de Kapurthala, S. Exc. le ministre de France au Caire et Mme de Witasse, prince et princesse de BeauvauCraon, amiral Darlan, diercteur du cabinet militaire du ministre de la marine; M. et Mme SaUerwein, brigadier-général Clarke, sirdar Mathra Dass, comtesse de Roussy de Sales, comte Félix de Vogué, baron et baronne de Courcel, Mme Michou, MM. J. et P. Aguillon, M. et Mme G. Laederich, M. Saint-Marc, etc.

Au Polo, la finale du championnat militaire de France s'est jouée en un match tournant entre le 12° chasseurs, ̃le 2e hussards et le 30" dragons. L'équipe du 12° chasseurs, dirigée par le capitaine Ethuin, surclassa nettement ses adversaires grâce à son extrême mobilité, sa cohésion et sa précision sur la balle. La Coupe de France reste donc entre les mains de la valeureuse équipe de Sedan, gagnante du championnat pour la quatrième fois consécutive. La coupe fut remise officiellement par S. A. le maharajah de Kapurthala accompagné du prince de Beauvau-Craon. Le lendemain, la Coupe du Président fut gagnée par le 1" chasseurs d'Alençon, à qui la princesse de Beauvau-Craon la remit à l'issue de la partie.

Remarqué dans la très nombreuse assistance qui se pressait à ces réunions

S. A. le maharajah de Kapurthala, prince et princesse de Beauvau-Craon, S. Exe. le ministre de France au Caire et Mme de Witasse, amiral Darlan, baron I. van Woorst tot Voorst, général de division, aide de camp de S. M. la Reine de Hollande, et baronne van Woorst tot Voorst; comtesse de Leusse, Mme G. Bouloumié, amiral et Mrs L. Stiagge, Mme G. Menier, baron et baronne de Courcel, général et Mme Taufflieb, vicomte et lady Fitz Alan, M. J. Bouloumié, M. et Mme Charles Dichl, Mme de La Motte SaintPierre, M. Fitz Gerald, sir Faudel Philips, marquis et marquise de Rochemonteix, docteur Paul Le Tellier, Mme J. de Traz, M. et Mme Martin Vogel, général et Mme Massiett, M. Roblot, préfet du Bas-Rhin; marquise de Lambertye, M. et Mme Daher, brigadiergénéral et misses Clarke, professeur et Mme Lambret, professeur Richard, général et Mme Segonne, M. et Mme E. Mayer, Mme de Champvallier, M. et Mme Fernand Moch, sir et lady Cadman, général et Mme Wimpfen, docteur et Mme Isemain, Mme Lesne, général et Mme Frotié, Mme Musso, lieutenantcolonel et Mme Varaigne, M. et Mme Stagni, M. et Mlle J. Luchaire, Mme Bazaille, Mme Bouhet, M. Paul Marx, M. et Mme Zivy, docteur et Mme Georges Bourgeois, M. et Mme Anhoury, M. Alquier, M. et Mme A. Goweu, docteur et Mme Arloing, M. Paul Jozon, etc.

Au Casino, les soirées de comédie sont toujours suivies par un public fervent. Gabaroche et Eliane de Creus ont déchaîné les rires avec Faites ça pour moi. Une belle chambrée était réunie pour applaudir Jo Bouillon et son orchestre de jazz, dont le programme original et prodigieusement varié fut vivement goûté.

Le gala « Or et Argent », donné à la salle des fêtes, fut particulièrement réussi tant par le cachet de la décoration artistement réalisée que par l'entrain et la gaieté des participants. Parmi les attractions se distinguèrent Alice Méva et Rimels, le comique Ouvrard fils, les fantaisistes américains Dare et Yates.

min iiiiiiiiiiuiiii iiiiiiiiiiiiiiiiimiiHiiiimiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiuiiHiiiiiiiMii i

A Arcachon au cours des régates, un virage disputé entre « Enchantement, à M. Meiffre, et « Cupidon-Prudence », à M. Ph. de Rothschild.

Élégances

LES ROBES

JD'AVTOMNE

CHEZ

GERMAINE LECONTE Les manteaux de cette maison nous enchantent plus que jamais; Que ce soit «Fantasio» » en lainage j~al noir à bouclettes de mohair, si confortable pour le voyage grâce à sa grosse doublure écossaise verte et noire, ou « Rendez-vous », long manteau d'auto en antilope no;r, aussi riche que sobre. Ce vêtement aux harmonieuses découpes se double de soie noire ouvragée et accompagne une robe de drap noir soyeux que rehaussent de fines nervures.

Les beaux lainages garnis de velours, les velours unis chargés de découpes de fourrure donnent une grande diversité de costumes de ville. Dans cet esprit, « Noix de coco», en lainage marron, cherche son originalité dans des arabesques en application, des parmentures, poches et cravate en velours du même ton. «Attendu», en lainage marron, montre son vêtement trois-quarts à longue basque garnie de castor d'une tonalité claire. Un boléro facultatif en même fourrure et une blouse en jersey « coq de roche» complète ce bel ensemble. Plus loin, la jaquette découpée en habit, d'une toilette élégante d'aprèsmidi en velours noir, se surcharge de bandes, d'astrakan au bas de la basque du dos, tandis que le col droit formant écharpe se double du même satin jaune que la blouse gilet.

On pourrait citer ainsi tous les ensembles riches de détails et charmants de jeunesse. Mais la magnificence' des robes du soir, l'éclat des coloris, la diversité de présentation. demandent une mention spéciale. Voici la robe de dîner en crêpe noir, allongeante grâce à ses panneaux plissés soleil, et gracieuse avec ses manches plissées, son dos à étroit crevé, son décolleté carré à larges revers en lamé or. Quant à l'ensemble du soir en cloqué lamé vert à reflets or, il nous charme par sa richesse. La jaquette à parmentures de zibeline, ajustée jusqu'à la taille, s'évase en longs godets, tandis que la robe se termine en traîne majestueuse. Diane.

VOIR EN PAGE 6

AUTOUR Il«

DE LA MODE

Smart.

D'amples distributions d'accessoires de' cotillon, une tombola, des concours variés accrurent encore l'enthousiasme de cette soirée, qui se prolongea ensuite au cabaret de nuit, dont le succès est toujours très vif. Le gala où parurent Florelle et la célèbre danseuse 'hindoue Nyota Ynioka fut aussi des plus bril-

lunts. ̃̃̃•̃̃

VICHY

La grande station thermale connaît toujours une affluence considérable de baigneurs et-de visiteurs, et c'est devant une foule énorme qu'a eu lieu, sur la terrasse du Casinôi ̃••le 'tirage de la septième tranche de 4a Loterie nationale. Au théâtre du. Grand Casino, après «le splendide gala de danses donné avec le concours des étoiles de l'Opéra Mlles Bos et Lorcia, MM. Serge Lifar, Serge Perreti et Efimoff, et la très belle audition dn Requiem d'Hector Berlioz avec deux cents exécutants sous la direction de M. Louis Fourestier, premier grand prix de Rome, on annonce une représentation de la Vie de Bohème avec le ténor Martinelli, du Metropolitan Opéra de NewYork, et, d'autre part, un festival consacré à La musique suédoise moderne, sous la direction de M. Kurt Atterberg, chef d'orchestre de l'Opéra royal de Stockholm. Enfin, signalons pour le 3 septembre une nouvelle représentation de Parsifal, de Richard Wagner. Dans le domaine sportif, les coupes du Casino et Hally-Smith, disputées par un temps splendide sur les links verdoyants du Golf, ont été remportées dans un très beau style par M. j.-p. Boucheron, du S. C. Vichy.

Cette semaine se dispute sur les courts de tennis du Sporting Olub un grand tournoi international qui met aux prises les meilleures raquettes.

Parmi les hautes personnalités actuellement en saison à Vichy, citons Prince Mofakham, S. Exc El Mokii, grand vizir de S. M. le Sultan du Maroc; S. Exc. M. Laptew, ministre de Roumanie à Londres; M. Mitro, ancien ministre; princesse de Montholon, marquis et marquise Luis de La Pena, comte H. de Montaigu, député de la Loire-Inférieure; le sénateur de l'Aude et Mme Rainaud, le sénateur de l'Aude et Mme Lesaché, M. René Renoult, sénateur du Var, ancien ministre de la justice; M. Donon, sénateur du Loiret; le sénateur et Mme Vincent, le sénateur de la Vienne et Mme Maurice Georges, le député de la Réunion et Mme Auguste Brunet, M. Lagrosillièrc, député de la Martinique M. Dignac, député de la Gironde; M. Tranchand, député de la Vienne. Sont encore les hôtes de Vichy ou viennent d'y séjourner

Comte et comtesse Arnaud de Contades, le consul de France aux Açores et Mme Bulcao, sir George Sutton, M. et Mrs W. Miller, M. Cotterell, consul de Belgique à Fort-dcFrance Mme Albert Sarraut, femme de l'ancien président du conseil; M. et Mrs Talmadge, général Mougins, comte et comtesse de Brinon, baronne de Guernes, général Jeanpierre, général Vix, général et Mme Lorin, comtesse' Colonna d'Ornano, M. Pierre Vièljeux, le préfet de la Vienne et Mme Baffrey, M. Blllecard, préfet du Loiret M. J. du Roy de Blicquy, M. A. Labrousse, secrétaire du Sénat; M. et Mme Tinardon, Mme Marcel Flury-Hérard, comte et comtesse d'Hespel, comte H. de Bastard, comte G. de Sparre, contre-amiral Muselier, général Appiano, M. et Mme Granger, professeur Cerati, docteur G. Lakowski, comte A. de Roehefort, M. J.-J. Dumoret, comte H. Cagninacci, M. et Mme R.. Werner; docteur Abrevaza, député d'Istamboul; M. et Mmo Marrel, etc.


J- A GUERRE CiVIL-E EN ESPAGNE

« Les nationaux l'emporteront )) déclare le fils de l'écrivain BLASCO IBANEZ

Rome, 26 août. M. Siegried Blasco tbanez, le fils de l'écrivain espagnol connu, a fait des déclarations au Giornàle d'Italia à son arrivée à Gênes. Interrogé sur la situation de Valence en particulier et de l'Espagne en général, M. Blasco Ibanez, après avoir raconté qu'il s'était enfui en se cachant dans la cale d'un vapeur allemand, a dit « Il s'agit moins d'une lutte de partis que d'une épouvantable épidémie de vengeance qui inonde de sang ma pauvre ville. Si cette guerre durait encore quelques mois, à Dieu ne plaise, la partie la plus importante de la population civile espagnole cesserait pratiquement d'exister.

» Les nationaux l'emporteront. La plus grande partie des provinces sont entre leurs mains. Ils finiront par enfermer la Catalogne dans un étau. » Ce qui arrive dans ma ville est épouvantable. Héritier de l'œuvre politique et de l'idée de mon père, et fervent militant du parti républicain autonomiste, nettement antimarxiste, je vois dans ce qui arrive actuellement la suggestion néfaste de Moscou. »

M. Blasco Ibanez, après être venu à Rome, est reparti pour Perpignan, où se Irouvent sa femme et ses enfants. Séville et Grenade

bombardées

Malaga, 26 août. Des aviateurs gouvernementaux ont bombardé Séville et Grenade où ils ont mis le feu à des dépôts d'essence.

Deux avions rebelles ont été détruits à Grenade. Un troisième a été contraint d'atterrir.

A Antequera, une colonne rebelle a été battue par les miliciens et a dû abandonner sept cents têtes de bétail. A Grenade, la situation des rebelles est désespérée.

La flotte gouvernementale bombardée dans le port de Malaga

Londres, 26 août. On mande de Gibraltar à l'agence Reuter

« Le bruit court que la flotte gouvernementale ancrée dans le port de Malaga a été bombardé, dans la soirée, par des avions insurgés, qui ont survolé Gibraltar cet après-midi, en direction de Malaga. »

Les mines du Rio-Tinto sont occupées par les insurgés Londres, 26 août. On mande de Gibraltar à l'agence Reuter

Le poste de Radio-Séville a annoncé ce soir que les forces anti-gouvernementales se sont emparées, sans rencontrer de résistance, des mines britanniques du Rio-Tinto, près de Huelva. D'autre part, on a reçu cet aprèsmidi confirmation de cette nouvelle au

Offensive violente des blancs contre Irun et Béhobie

1

(Suite de la première pagé.)

La résistance des TOuges^a/êté acharnée. Pendant qu'un barrage était effectué par les miliciens cachés dans la montagne et que les mitrailleuses balayaient la région, l'aviation et l'artillerie harcelaient les positions blanches, A 9 heures du matin, un avion rouge a bombardé une première fois les blancs. Vers une heure, un autre avion rouge, volant très haut, a lancé une dizaine de bombes sur les lignes. Le bruit était 1 assourdissant. Une bombe est tombée dans la Bidassoa, l'autre sur la berge, du côté français, toutes à moins de cinq cents mètres à vol d'oiseau de la frontière. Elles n'ont pas atteint leur but. Toute l'après-midi, en revanche, un canon rouge a bombardé, le long de la Bidassoa, les positions des blancs. Les obus sifflaient et parfois le toit de tôle d'une maison vibrait, tant le tir était rapproché. Les fumées blanche et brune des schrapnels, les entonnoirs des obus, la fumée brune que les bombes d'avions soulevaient en éclatant sur la montagne, tachetaient tour à tour le paysage. Après avoir canonné sans succès un monticule où les blancs avaient installé une mitrailleuse, parmi les pommiers, la batterie rouge s'est acharnée contre une ancienne école, située au bord de la route, et où un détachement de blancs était retranché. Une vingtaine d'obus percutants creusaient leurs entonnoirs autour de la maison. Dans les champs, des plaques brunes, comme des tonsures. Un obus, ricochant sur la colline, est

L'ESPIONNAGE ALLEMAND EN BELGIQUE

L'enquête sur le vol du fusil-mitrailleur

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Bruxelles, 26 août. Le parquet de Verviers, au cours de la descente qu'il a faite aujourd'hui au camp militaire de Beverloo, a fait prendre plusieurs photos des locaux affectés au logement de la troupe ainsi que de la casemate où se trouvait le fusil-mitrailleur volé par le sergent Messens.

On se rappelle que deux tentatives furent nécessaires aux espions avant qu'ils arrivent à s'approprier l'arme. Le sergent Messens avait toujours dit que c'était par la faveur d'un contre-appel nocturne que le fusil avait été volé. Interrogés, les soldats occupant les casemates ont déclaré qu'aucun contre-appel n'avait été sonné depuis longtemps. Il semble donc que Messens ait menti. On se demande si ce n'est pas dans le but de protéger un complice. L'enquête se poursuit.maintenant dans la région frontière et les espions ne seront plus interrogés avant vendredi.

Le chauffeur qui conduisit les espions dans son'taxi au camp de Beverloo prétend n'avoir eu connaissance en aucune façon du rôle joué par ses voyageurs.

Meurtre de deux journalistes japonais en Chine

Changhal, 26 août. A la suite du

meurtre de deux journalistes japonais par la populace chinoise à Chang-Tou, la canonnière japonaise Hira a été envoyée d'Ichang à Chungking, capitale du Sé-Tchouen. Le consul nippon s'est rendu chez le gouverneur de la prcvince et lui a demandé la suppression immédiate de la « loi de la populace » dans s le Sé-Tchouen.

<*

ITALIE. Le Roi et le Duce ont en un entretien qui a duré une heure et demie, dans le train royal qui stationne en gare de San-Giorgio,^ dans la région où se déroulent les manœuvres. Selon des information de source britannique parvenues à Londres, M. Uussolini songerait à prendre prochainement le titre de « chancelier de l'empire italien ».

siège londonien de la compagnie RioTinto.

Aucun dégât sérieux n'aurait été causé à l'exploitation.

La terreur révolutionnaire Barcelone, 26 août. Dans diverses villes catalanes ont commencé à fonctionner des tribunaux pour juger les rebelles.

A Lerida, le tribunal populaire a condamné à mort le député traditionnaliste Casimir Sangenis, qui était accusé d'avoir participé au mouvement fasciste et chez qui ont avait trouvé des armes. Un étudiant fasciste a également été condamné à mort. Les deux sentences ont été exécutées hier.

D'autre part, à Novales, huit fascistes ont comparu devant un tribunal populaire, qui a condamné trois des inculpés à mort. Ceux-ci ont été fusillés. La situation

dans l'île de Majorque Hendaye, 26 avril. Les nouvelles sur la situation militaire à Majorque sont nettement contradictoires. Le poste blanc Radio-La Corogne fait savoir que la colonne. gouvernementale qui avait débarqué dans l'île est maintenant complètement anéantie.

Par contre, une dépèche de Barcelone reproduit un message du capitaine d'aviation Dayo, chef des gouvernementaux opérant à Majorque, annonçant que l'action de ses troupes se poursuit favorablement.

Les officiers du « Jaime-Ier » auraient été attachés

par groupes

et jeté» dans la mer

Rabat, 26 août. Dans son émission de 13 h. 15, le poste de Radio-Séville a fait le récit suivant

Lorsque le croiseur Jaime l" est arrivé à Cathagène pour réparer les graves avaries qui lui avaient été faites par un bombardement aérien, les comités rouges ont demandé que les officiers de marine qui s'étaient déclarés en faveur du mouvement national et étaient détenus sur le ponton, leur fussent livrés.

Indécises, les autorités locales ont consulté le gouvernement de Madrid qui s'est réuni sous la présidence de M. Azana. Le gouvernement a donné l'ordre, à l'issue de cette réunion, de remettre les prisonniers aux rouges.

Cinq cents prisonniers, parmi lesquels de très nombreux officiers de marine, ont été conduits en haute mer, attachés par groupes et jetés à l'eau.

tombé au delà de la frontière, mais ,n|a heureusement pas fait de dégâts. Enfin, rectifiant son tir, la pièce rouge a lancé trois obus sur la maison même, que les carlistes, portant leurs blessés, ont dû évacuer. la, dans la nuit, la maison brûle. La lueur rouge de l'incendie monte lugubrement dans la montagne, éclairant un champ de maïs, au coin duquel des carlistes blessés sont étendus.

L'offensive va reprendre Maintenant les blancs, qui ont avaneé sur toute la ligne de quelques kilomètres, préparent une nouvelle offen- j sive contre Irun et Béhobie.

Des deux côtés l'on s'est battu avec acharnement et avec intrépidité. Nous avons vu des carlistes installés au mi- lieu des pommiers qui ne bougeaient même pas quand de grosses bombes éclataient à moins de 20 mètres de distance. Nous avons vu un gardien d'un poste rouge contre lequel les blancs dirigeaient leur artillerie se dresser bien en vue sur la montagne pour voir les points de chute des obus qui tombaient autour de lui. Mais après cette bataille, au milieu de laquelle nous avons passé cette journée, l'on ressent surtout une impression de tristesse, provoquée par ce spectacle d'hommes du même pays qui sont engagés dans

une lutte à mort.

une lutte à Georges Rotvand.

Un télégramme de M. Delbos à M. J.-L Straus

M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a adressé aujourd'hui à M. Jesse-Isidore Straus, qui va quitter d'ambassade des Etats-Unis à Paris, le télégramme suivant

« J'ai reçu mission de M. le président de la République et du gouvernement français de vous faire part des sentiments de très vif regret avec lesquels votre décision a été connue.

» Puisque des motifs de santé ont commandé votre détermination, nous formons les voeux les plus sincères pour que votre activité recouvrée bientôt dans sa plénitude vous permette de reprendre votre labeur au bénéfice de votre pays. » Soyez persuadé que la France conservera fidèlement le souvenir reconnaissant de la haute mission accomplie ici par vous pendant quatre années et demie, avec tant de distinction et de bonheur. Vous avez su représenter dans notre pays la grande démocratie américaine, dans des conditions qui répondaient à l'idéal commun des deux pays, et votre ambassade laissera une trace durable dans les rapports diplomatiques des Etats-Unis et de la France. » Je me permets, en vous priant, en mon nom personnel, d'accepter mes souhaits les plus sincères et les plus chaleureux de prompt rétablissement, de traduire mes propres sentiments et ceux des amis si nombreux que vous laissez en terre française, en vous demandant d'accepter ce très amical témoignage d'attachement. »

«.

La Hongrie rétabliera-t-elle le service militaire

obligatoire ?

Varsovie, 26 août. Selon des informations recueillies de bonne source, l'entrevue récente entre le chancelier Adolf Hitler et l'amiral Horthy, régent de Hongrie, aurait porté particulièrement sur la prochaine proclamation par la Hongrie du service militaire obligatoire. La Hongrie se libérerait ainsi des clauses militaires du traité de Trianon.

ALLEMAGNE. Un conseil des ministres se tiendra à la fin de la semaine prochaine sous la présidence du chancelier Hitler, à Berchtesgaden. Le docteur Schacht se rendra directement de Paris la résidence estivale du Führer.

Les pourparlers se poursuivent à Hendaye en vue d'humaniser la guerre

Londres, 26 août. On déclare, dans les milieux officiels, que les pourparlers en vue d'une humanisation de la guerre civile espagnole sont activement menés entre les membres du corps di- plomatique de Madrid qui se trouvent à Hendaye.

L'ambassadeur de Grande-Bretagne a reçu des instructions lui enjoignant de prendre en considération, avec ses col- lègues, les moyens susceptibles de don- ner effet, dans le plus bref délai, à des mesures en vue d'atténuer la cruauté de la guerre.

Les autres ambassadeurs sont en communication avec leurs gouvernements respectifs.

L'Angleterre intervient

à Lisbonne

en vue de la neutralité Londres, 26 août. On indique, dans les milieux diplomatiques britanniques, qu'une nouvelle démarche a été faite hier auprès du gouvernement portugais par sir Charles Wingfield, ambassadeur de Grande-Bretagne à Lisbonne, pour obtenir que ce gouvernement mette le plus tôt possible en application le principe de non-intervention en Espagne, auquel il s'est rallié, et prenne dans le plus bref délai des mesures effectives dans ce sens.

On précise que cette démarche s'est appuyée sur le fait que le Portugal et l'Angleterre entretiennent des relations particulièrement étroites, précision qui semble impliquer que la démarche en a fait état pour avoir un caractère assez pressant.

L'adhésion de la Turquie Ankara, 26 août. Le ministre des affaires étrangères a notifié au chargé d'affaires de France que le gouvernement a décidé, dans un but d'apaisement, d'adhérer au projet de déclaration de non-intervention dans les affaires d'Espagne, précisant cependant que son attitude, motivé par la situation exceptionnelle qui règne dans ce pays, ne doit être considérée, ni comme un précédent, ni comme une règle concernant l'aide à fournir éventuellement à un gouvernement légal, qui en ferait la demande.

La tentative 'de médiation américaine

Buenos-Aires, 26 août. M. Saavedra Lamas, ministre des affaires étrangères, a répondu au gouvernement uruguayen qu'il n'acceptait pas que Buenos-Aires soit choisi comme siège de la réunion des représentants des pays de l'Amérique latine en vue d'une médiation en Espagne.

Des subsides du Labour Party pour les gouvernementaux Londres, 26 août. Le Labour Party Indépendant britannique annonce qu'il a envoyé à Barcelone une députation qui a pour mission de remettre au comité travailliste espagnol des secours financiers pour lui permettre de mener à bonne fin la lutte contre les fascistes espagnols.

Démission de l'ambassadeur d'Espagne à Tokio

Tokio, 26 août. M. Santiago Mendez de Vigo, ambassadeur d'Espagne à Tokio, vient de publier un communiqué dans lequel il annonce officiellement avoir rompu toutes relations avec le gouvernement de Madrid.

Le conseiller d'ambassade et le consul d'Espagne ont également donné leur démission.

Dans son communiqué, M. de Vigo ne tarit pas d'éloges sur les généraux rebelles, qu'il qualifie « patriotes ne cherchant qu'à assurer le bien-être du peuple espagnol et la gloire de la patrie », tandis que le gouvernement de Madrid a manqué, selon lui, « au devoir et au droit sacré de l'humanité, de la civilisation et de l'ordre, « en laissant dicter la volonté des anarchistes et des communistes ».

et du ministre à Sofia Sofia, 26 août. M. de Miranda, mi'nistre d'Espagne à Sofia, a fait part au ministère bulgare des affaires étran-

L'ALLEMAGNE avait prévu de longue date rétablissement du service de deux ans

Berlin, 26 août. Certaines indications recueillies dans les milieux alle- mands permettent d'affirmer que le service militaire de deux ans faisait partie du plan primitif de réorganisation de l'armée allemande.

De toute manière, il devait être décrété à temps pour ère mis en application au 1er octobre de cette année, avant la libération de la classe actuellement sous les drapeaux.

Les armements russes mis en avant, tardivement du reste, par la presse allemande ne sont donc qu'un prétexte. Une taxe militaire

Berlin, 26 août. Le nouvel effort militaire que le gouvernement nationalsocialiste vient d'imposer à l'Allemagne par le service de deux ans se traduira vraisemblablement par la nécessité de nouveaux impôts.

Dès maintenant, le bruit court qu'une taxe militaire (Wehrsteuer), analogue peut-être à celle qui existe en Suisse, va être introduite en Allemagne.

Cet impôt obligerait tous les ressortissants allemands à participer à l'effort militaire du pays.

En seraient dispensés seulement ceux qui satisfont personnellement à leur devoir militaire en servant dans l'armée. Le taux de la nouvelle taxe militaire n'est pas encore arrêté, mais on croit généralement qu'elle sera calculée d'après l'impôt sur le revenu, de même que l'impôt d'église et la taxe civique municipale qui existent déjà.

La Belgique

songe à sa défense

Bruxelles, 26 août. La commission militaire mixte a tenu ce matin sa 26e séance, sous la présidence de M. Hubin.

La commission a discuté le problème financier soulevé par la nécessité de poursuivre l'outillage et l'armement de l'armée, à la suite des nouveaux et récents armements effectués à l'étranger. M. Devèze a expliqué le rôle de l'armée de campagne et a souligné la nécessité de la coopération internationale pour la défense et le ravitaillement en munitions du pays. 11 a donné des indications intéressantes sur la coopération militaire des alliés éventuels de la Belgique. Il a dit les conditions dans

gères de sa démission, en ajoutant qu'il se met à la disposition du général Franco.

Un avion s'envole de Belgique Bruxelles, 26 août. (De notre correspondant particulier, par téléphone.) II y a quelques jours, un Français, appelé Lombard, achetait à Bruxelles un avion équipé d'un moteur de 420 CV. Cet avion était un appareil réformé par l'aéronautique belge. Lombard avait chargé de la révision de cet avion un ancien pilote du groupe de chasse de Nivelles, appelé Autricque. Cet Autricque, du rang de sergent, était redevenu caporal, à la suite de diverses frasques. Mercredi après-midi, Autricque fit le plein d'essence, se mit au poste de pilotage et s'envola avant que quiconque ait pu intervenir.

Le signalement de l'avion et du pilote a été transmis dans toutes les directions. Autricque uarait dit à certains amis, avant de décoller, qu'il allait se rendre à Barcelone, pour livrer l'avion aux gouvernementaux.

Deux bateaux espagnols ont quitté subrepticement le port de Marseille

Marseille, 26 août. (De notre correspondant particulier.) Le paquebot Darro, appartenant à l'armement Pinillos, et assurant le service régulier entre Marseille et Santa-Cruz de Ténériffe, était depuis le début de la révolution espagnole bloqué à Marseille, où ses consignataires l'avaient fait saisir. N'étant pas sûrs de l'équipage, ils avaient fait enlever au navire plusieurs pièces essentielles sans lesquelles il lui était impossible de naviguer. Tranquilles de ce côté, ils ne se méfiaient pas. Aussi quelle a été leur surprise, hier matin, en s'apercevant que le Darro n'était plus à son poste d'amarrage, à la bouée n° 2 des bassins. En effet, recherché dans tous les ports, le bateau espagnol resta introuvable.

D'autre part, presque au même instant où l'on s'apercevait de la disparition du Darro, on constatait celle du Cabo-San-Antonio, appartenant à la Compagnie Ybarra, dont le siège est à Séville. Ce paquebot était immobilisé à Marseille par sa compagnie, depuis le 20 juillet, alors que revenant de Gênes il devait, après escale dans notre port, se rendre à Barcelone, Cadix et en Amérique du Sud.

Un avion acheté par l'Espagne avant la révolution

est livré au gouvernement de Madrid

Perpignan, 26 août. Un avion Caudron, acheté à Perpignan par la Compagnie de navigation aérienne espagnole avant la révolution, et consigné depuis lors à Perpignan, a été remis à l'aviateur anarchiste Farre, qui est venu prendre l'appareil sur l'aérodrome de Perpignan il a atterri à Barcelone. M. François de Tessan

enquête à Perpignan

sur lès affaires d'Espagne Perpignan, 26 août. M. François de Tessan, sous-secrétare d'Etat à la présidence du Conseil, est arrivé à Perpignan en automobile. Le ministre, qui vient enquêter personnellement sur les affaires d'Espagne, a eu un entretien avec le préfet et diverses personnalités. L'odyssée du trimoteur

« Savoia-Marchetti »

Casablanca, 26 août. Le trimoteur Savoia Marchetti qui avait atterri dans les circonstances que l'on sait à Saidia, va être prochainement amené par la voie des airs à Meknès, où il attendra, tout comme un objet trouvé, d'être réclamé.

Depuis deux jours, l'équipage d'un Potez de la base de Meknès, composé du lieutenant mécanicien Crosnier et de l'adjudant-chef Ratel, s'occupent activement de la mise au point définitive des moteurs du Savoia Marchetti et de la revision de tous ses organes essentiels.

lesquelles cette coopération se produirait.

M. Devèze a procédé à un examen critique des dépenses extraordinaires proposées, réserve faite des délais nécessaires de répartition des stocks de munitions à constituer. Il a approuvé toutes les propositions formulées par lee chef de l'état-major général cela pourrait réduire sensiblement les dépenses à engager.

M. Dèveze a insisté sur la nécessité de faire porter l'effort sur l'aviation, la défense terrestre contre avions, le développement des armes automatiques, la défense antichars.

Il a estimé que les crédits demandés répondaient aux nécessités de l'heure. Signalons qu'à partir du 31 août et jusqu'au 25 septembre, tout le corps des chasseurs ardennais exécutera des exercices et des manœuvres dans la zon qu'il aurait à défendre au début d'une campagne.

Un conseil des ministres extraordinaire à Varsovie ? Varsovie, 26 août. Le bruit court dans les milieux politiques qu'un conseil des ministres extraordinaire se réunirait cette semaine, en vue de préciser le point de vue du gouvernement polonais au sujet de la prolongation de la durée du service militaire en Allemagne et de prendre éventuellement des décisions relatives aux effectifs de l'armée polonaise.

Les audiences de M. Delbos M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a reçu successivement, hier après-midi MM. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie à Paris Gheorghiu, chargé d'affaires de Roumaine; Simitch, chargé d'affaires de Yougoslavie; Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne. De son côté, M. Viénot, sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, a reçu MM. Lloyd Thomas, chargé d'affaires de Grande-Bretagne à Paris.

Nous croyons savoir que toutes ces visites ont été relatives au rétablissement, pour l'AIllemagne, du service de deux ans.

STALINE RECOMMANDE

A L'ARMEE ROUGE DE SE TENIR PRETE

à combattre l'ennemi

«qui se prépare

à attaquer les Soviets » L'Evening News annonce en première page, sur deux colonnes et en gros caractères, que Staline, parlant hier matin, devant le micro, a adressé à l'armée rouge un appel spécial, dans lequel il lui a recommandé de se tenir prête à combattre à tout moment contre l'ennemi « qui s'apprête à attaquer les Soviets ». Nous donnons cette information sous toutes réserves, n'ayant reçu aucune conf irmation de Moscou.

Staline aurait notamment déclaré « Camarades des forces rouges, nous sommes à la veille d'événements importants. A tout moment on peut maintenant faire appel à vous pour que vous donniez vos vies dans la défense du pays où naquit le prolétariat. L'heure que vous attendiez est arrivée et votre patrie s'attend à ce que vous accomplissiez votre devoir. Je ne doute pas que vous le ferez, de même que je suis convaincu que vous ne doutez pas de vos chefs. Les ennemis se mettent en position, aussi soyez prêts. Que ceux qui veillent sur la frontière de notre grand patrimoine redoublent de vigilance. Tout ce que l'argent pouvait acheter, tout ce, que le génie de l'homme pouvait inventer et tout ce que l'ouvrier aimant son travail pouvait produire a été mis entre vos mains pour assurer la défense et la gloire du territoire soviétique. »

L'Evening News déclare que l'appel de Staline fut relié soudainement et sans préavis par les stations russes dans toutes les casernes soviétiques.

Le journal anglais affirme qu'après l'appel de Staline, ce fut au tour de Vorochilov, commissaire à la Défense nationale, de prendre la parole. «

Allocutions

de chefs militaires

Vorochilov s'exprima très énergiquement. Après avoir souligné que la situation actuelle en Europe était maintenant beaucoup plus grave qu'elle ne l'avait jamais été depuis 1918, et avoir déclaré qu'il n'y aurait pas de manœuvres militaires d'automne cette année, Vorochilov aurait déclaré

« La plupart d'entre vous sont déjà bien entraînés pour écraser l'ennemi. Soyez prêts; conservez intact votre bon moral, car, à tout moment, on peut faire appel à vos services. Je sais comment vous répondrez à cet appel. »

Le maréchal Tukhatchewsky, chef de l'état-major général soviétique, succéda à Vorochilov. Pendant dix minutes, affirme l'Eveninq News, il s'adressa aux officiers soviétiques pour leur faire ressortir combien la situation était actuellement sérieuse et pour souligner aussi le besoin d'une action immédiate.

Enfin, M. Alksnis, chef des forces aériennes soviétiques, s'adressa aux officiers placés sous son commandement.

« C'est sur vous, aurait-il dit, que le gouvernement soviétique place la plus grande tâche. Les événements marchent rapidement. Veillez à ce que tous les appareils soient dans un état de fonctionnement parfait. Il ne doit pas y avoir la plus petite anicroche dans les préparatifs pour l'heure H. L'heure approche de prouver votre amour de la patrie. ̃»

Démenti de Moscou Londres, 26 août. On mande de Moscou à fa Agence Reuter » « Les autorités soviétiques démentent catégoriquement que MM. Staline, Vorochiloff et le maréchal Toukhachewski aient radiodiffusé des discours à l'armée soviétique, comme font annoncé certaines informations de Londres. » Personne à Moscou n'est au courant d'une telle radiodiffusion. »

Le président Roosevelt suggérerait la réunion

d'une conférence de la paix New-York, 26 août. Le New York Times annonce,que M. Roosevelt songerait sérieusement, s'il était réélu en novembre, à convoquer une réunion des chefs et présidents de tous les Etats du monde, parmi lesqn ls M. Lebrun, président de la République française Sa Majesté le roi Edouard VIII d'Angleterre M. Hitler, chancelier-président du 'Reich M. Mussolini, chef du gou- vernement italien M. Staline, chef du gouvernement soviétique le Mikado, etc. afin de permettre à ces chefs d'Etat de proclamer solennellement à la face du monde qu'ils useront de toute leur influence personnelle pour éviter une nouveille guerre mondiale.

On ne donne

aucune information

au Département d'Etat

Washington, 26 août. Dans l'entourage du département d'Etat on déclare ne rien savoir au sujet de l'information publiée ce matin par le New York Times, selon laquelle le président Roosevelt songeait à convoquer une conférence de tous les chefs des principaux Etats, afin de discuter du maintien de la paix.

Un haut fonctionnaire américain a déclaré aux journalistes que si le président Roosevelt avait une telle intention, il n'en avait certainement pas fait part au département d'Etat.

« Personnellement, ajouta ce haut fonctionnaire américain, je crois que l'idée d'une telle conférence me paraît chimérique. Le moment actuel est certainement moins opportun pour une conférence de ce genre que lorsque le président Roosevelt fit, il a a quelque temps, certaine suggestion en vue du désarmement mondial, suggestion, d'ailleurs, qui fut accueillie assez fraîchement. »

UN CHAMPION SE TUE ACCIDENTELLEMENT Le champion Jean Collotte s'est tué accidentellement, en faisant une chute de bicyclette, à Chalon-sur-Saône.

QU'EST VENU PROPOSER LE DOCTEUR SCHACHT?

(Suite de la première page)

Ce que M. Schacht est surtout venu proposer à Paris, c'est une entente économique. Il flatte ainsi le penchant de M. Blum, dont la préoccupation, visible dès son discours à l'American Club, est, au fond, d'être un chef de gouvernement économiste. M. Spinasse partage cette manière de voir.

« Des marchés

et des débouchés »

M. Schacht a dit en substance à ses interlocuteurs français « Vous en voulez à l'Allemagne d'avoir porté à deux ans la durée du service militaire ? Eh bien, raisonnons.

» En établissant le service de deux ans, nous n'avons pas voulu menacer la France nous avons voulu combattre le chômage en Allemagne. Tout soldat de plus fait un chômeur de moins. (Peut-être a-t-il repris à son compte le propos « Un soldat coûte moins cher qu'un chômeur. » ) » Sans doute, résorber le chômage de cette façon n'empêche pas notre situation économique et financière de rester très grave. Mais notre industrie militaire est lancée. Nous ne pouvons plus la démobiliser. A moins que.

» A moins que la France nous offre des marchés et des débouchés. » Dans ce cas, le cercle infernal serait brisé. Nous n'aurions plus à

LE SEJOUR en France

du général

Rydz-Smigly

(Suite de la première page)

La manifestation revêtira un éclat inusité. Il faut remonter bien avant la guerre pour évoquer, en effet, une cérémonie à laquelle prennent part trois divisions.

En raison de son ampleur, la revue, qui aura lieu le jeudi 3 septembre prochain, a motivé un long entretien entre le docteur Camille Schmitt, maire de Nancy, et le général Requin.

Un bataillon de chasseurs avec drapeau se tiendra devant l'hôtel de ville, sur la place au centre de laquelle s'érige la statue du roi Stanislas Leczinski.

Les Nancéiens rappellent avec émotion que, peu de semaines avant l'armistice, le général polonais Haller, qui commandait en Lorraine une division, vint exprimer, au nom de .ses compatriotes sous ses ordres, le serment solennel de combattre à nos côtés pour «le droit, la justice et la liberté ».

Le général Gamelin sera-aox côtés du général Ridz-Smigly. Les deux chefs voisineront dans un cadre unique pour y recevoir le salut de nos troupes.

Le défilé provoquera, sans nul doute, à l'égard de notre hôte, un témoignage cordial des sentiments qui animent la Lorraine.

.*»

LA SIGNATURE DU TRAITE

ANGLO-EGYPTIEN (Suite de la première page)

De son côté, Nahas pacha, premier ministre égyptien, déclara que le nouveau traité pouvait être considéré comme un symbole que la Grande-Bretagne et l'Egypte se présentaient désormais devant le monde en- qualité de puissances égales, amies et unies, sous le signe de la coopération libre et de l'alliance sincère.

a L'Egypte, dit aussi Nahas pacha, met sa main dans la main d'une grande Angleterre libre, et le traité ouvre une nouvelle ère dans les relations existant entre l'Orienet et ItOccident. »

Les Bourses du Caire et d'Alexandrie étaient fermées à l'occasion de la signature du traité, qui a été saluée par une salve de vingt et un coups de canon.

Le général Kamenef

est mort à Moscou

Moscou, 26 août. Le commandant d'armée de premier rang, chef de la défense aérienne, Serge Ramenef, vient de mourir. C'était un ancien général tsariste. Il joua un rôle important pendant la révolution, dont il commanda en chef les armées et dont il assura la victoire dans différentes circonstances. L'armée soviétique perd en lui un grand chef, formé à l'ancienne école et qui'fit ses preuves.

Le meilleur aux meilleurs prix

Ne pouvant se consoler de la mort de sa femme, un boucher lance son auto dans un canal et se noie avec deux de ses enfants. Béthune, 26 août. De l'Echo du soir ce matin, au lever du jour, des personnes passant à Cuinchy, le long du canal, ont aperçu le toit d'une voiture automobile qui dépassait de quelques centimètres au-dessus de l'eau. Les gendarmes de Cambrin, prévenus, ont reconnu que la voiture était celle de M. Auguste Dupont, boucher à Annequin.

M. Dupont avait perdu sa femme en juin dernier, et depuis lors paraissait inconsolable. C'est, croit-on, ce qui l'a amené à se donner la mort.

M. Dupont a été aperçu pour la dernière fois hier, vers 21 h. 30. Très peu de temps après il a pris la route du canal et, longeant pendant plus d'un kilomètre le chemin de halage, il est allé jeter sa voiture dans l'eau, au lieudit « Le Déversoir », entraînant dans la mort ses deux petites filles, âgées de six ans et demi et cinq ans. M. Dupont laisse encore une fillette, Thérèse, née le 3 juin dernier.

armer fiévreusement pour remédier à la crise économique et à augmenter la crise en armant. » Une idée de 1924 rénovée M. Schacht a-t-il été jusqu'à proposer une limitation quantitative des armements ? C'est probable. Il est venu sur les bords de la Seine avec des desseins d'apaisement, liés à un plan tendant à la création d'un outillage international. Le mécanisme de ce plan, aux fins pacifiques, selon lui, s'inspirerait de l'idée, propre au Dr Schacht, de la Banque internationale des paiements, qui date du comité Dawes mais ne fut réalisé qu'en 1930, pour l'application du plan Young. Ne négligeons pas qu'une taxe militaire (Wehrsteuer) va être établie en Allemagne pour compenser les charges résultant de la nouvelle loi militaire.

De toutes façons, M. Schacht n'a rien à perdre dans sa négociation. S'il réussit, ce sera un grand succès pour son pays s'il échoue, il pourra dire à l'opinion mondiale que l'Allemagne a, une fois de plus, tendu en vain la main à la France. L'intérêt personnel que le chancelier Hitler porte aux entretiens engagés est prouvé par ce fait que le Dr Schacht se rendra directement de Paris à Berchtesgaden, pour participer à un conseil des ministres prévu.

G. S.

LE CONSEIL NATIONAL DE L'OFFICE DU BLE se réunit

aujourd'hui

(Suite de la première page)

La composition du conseil Le conseil de l'Office du blé se compose de 51 membres, dont 29 représentants des agriculteurs, Onze sont délégués par les chant' bres d' agriculture

MM. Patizel, Le Leannec, Gindre, Corbedaine, Paul Ponzin, Boulangé, Thureau-Dangin, Edouard Bernard, docteur Guilhem, Parel, Yagnon (Algérie).

Dix-huit représentent les coopéra'tives

MM. Girard, à Bertrandfosse, par Plailly (Oise), et Adrien Coursimault, à Ruan, par Droué (Loir-et-Cher), de la Confédération nationale des associations agricoles Jean Flavien, à Voué, par Monsuzain (Aube), et Rémy Sédillot, à la Grande-Barre, par Illiers (Eure-et-Loir), de la Confedération générale des paysans travailleurs Adolphe Pointier, à la CroixMoligneaux (Somme), et Paul Caffin, ferme de Poney, par Poissy (Seineet-Oise), de l'A. G. P. B.; Jacques Benoist, à la Bouillère, commune de Boutigny (Eure-et-Loir), et Marcel Astier, à Soyon (Ardèche), du Comité national d'entente et d'action agricole Borgeot, à Clix, par Navilly (Saône-et-Loire) Châtelain, à Sigournais (Vendée) Martin, à Thieux (Oise), et Morin, ferme de Beauclair, par Grigneville (Loiret), de la Fédération des coopératives de stockage, de vente et de transformation de céréales Alain du Fou, à la Brulaire, par Gesté (Maine-et-Loire) Jean Viaux-Cambuzat, ferme du Château, à Hauterive (Yonne); Maurice Gibert, à Villeblin, par Champeaux (Seineet-Marne) Raymond de Laulanié, la Reynière-Ligugé (Vienne), de l'Union nationale des coopératives agricoles de vente et de transformation de blé Gauthier, maire d'Orbeil (Puy-de-Dôme), et Calvayrac, à Fonsorbes (Haute-Garonne), de la Confédération nationale paysanne. Neuf défendent les intérêts des consommateurs

MM. Poisson et Prache, à Paris, et Cozette, 50-52, rue de Beauvais, à Amiens (Somme), de la Fédération nationale des coopératives de consommation VieuUle, de la Fédération nationale des familles nombreuses Racamond, Rius et Bothereau, de la C.G.T. Jules Zernheld, de la Confédération générale des travailleurs chrétiens Tailledet, de la Confédération générale de l'artisanat.

Neuf représentent les industries de transformation et le négoce MM. Prosper Convert, à Vonnas (Ain) Prodhomme, à Rennes, et Lucien Mayer, à Paris, pour la meunerie Périer, 4, rue du Pré-aux-Clercs, à Paris (7e), et Guillée, 7, quai d'Anjou, à Paris, de la Confédération nationale de la boulangerie française Vincent, de la Fédération des pâtes alimentaires Barbaro, secrétaire général du syndicat de la semoulerie Pierre Lombrez et André Strauss, de la Fédération française des syndicats des grains et graines.

Enfin, quatre fonctionnaires sont délégués par les ministères de l'agriculture, des finances, de l'économie nationale et de l'intérieur. M. Mathonet serait nommé, dit-on, directeur de l'Office.

R. de Passillé.

Arrestations à Varsovie Varsovie, 26 août. Cinquante-trois perquisitions ont été opérées, ces jours derniers, à Varsovie, dans les milieux communistes, ainsi qu'au siège de la Ligue des droits de l'homme et du citoyen. Soixante-douze arrestations ont été effectuées. Les noms des personnes appréhendées sont tenus secrets et d'autres arrestations sont envisagées.

!936 === GRAND CONCOURS PHOTOG RA PH IQUE: DU «F 1 G AR 0 »

BON

27 AOUT


COMMENT LE COMMUNISME SE SERT DU SYNDICALISME POUR ARRIVER A SES FINS

M. Léon Jouhaux, le 23 août, parlant devant plus de cent mille syndiqués, a annoncé que la C. G. T. était aujourd'hui forte d'environ cinq millions d'adhérents. Voilà un chiffre impressionnant. L'intérêt du syndicalisme s'affirme de jour en jour et on peut mesurer exactement, à l'occasion des mouvements grévistes de juin 1936, l'importance qu'il a pris dans toutes les manifestations de la vie politique et éconounique du pays.

Sur un autre plan et dans un autre pays en Espagne nous avons vu avec quelle autorité les syndicats étaient devenus la structure d'un ordre nouveau et avec quelle rapidité ils avaient constitué et organisé d'une part des éléments de combat les milices ouvrières et, d'autre part, des éléments de production nationalisation des usines. C'est dans la province de Catalogne en Espagne que la propagande syndicaliste avait fait le plus de progrès c'est dans cette province que l'esprit collectiviste s'est épanoui le plus rapidement. On constate, après un mois de guerre civile, que la province de Barcelone s'est installée dans le collectivisme et le communisme sans réaction locale.

Le Comintern, c'est-à-dire le communisme international, et, par conséquent, le communisme français, n'ignorent pas l'influence des syndicats sur l'esprit des travailleurs. Après la scission de Tours, le mouvement syndical français avait suivi l'exemple du mouvement politique et deux C. G. T. se disputaient « la masse » des ouvriers.

Dans la C. G. T. dominait l'influence « menchévik ou minoritaire, tandis que la C. G. T. U. n'était qu'une ramification de la III0 Internationale.

Les accusations communistes contre M. Jouhaux

Les communistes accusaient M. Jouhaux, qui présidait aux destinées de la C. G. T., dêtre, suivant l'expression de Lénine, le leader de « l'opportunisme et du social-chauvinisme ». Ne quittant ja- mais des yeux leur but la'conquête du pouvoir les communistes menaient contre les syndicats de la seconde Internationale une lutte impitoyable. Cependant vint le moment où, toujours sous l'impulsion de Lénine, les communistes entreprirent de modifier leur tactique, de ne plus heurter de front les syndicats de la C. G. T., mais au contraire de s'y infiltrer.

Lénine, posant la question suivante « Les révolutionnaires doivent-ils mili.ter dans les syndicats réactionnaires ? », répond lui-même « Il faut savoir consentir à tous les sacrifices^ user même en cas de nécessité de tous les ̃ stratagèmes, user de ruse, adopter des procédés illégaux, se taire parfois, céler parfois la vérité, à seule fin de pénétrer dans les syndicats, d'y rester et d'y accomplir, malgré tout, la tâche communiste. »

Se conformant rigoureusement à ce mot d'ordre, les communistes se sont attachés à l'union de la classe ouvrière et ont réparé leur erreur tactique de la scission pour faire la fusion des deux C. G. T.

Les conflits du travail

en province

La situation dans le Nord Lille, 26 août (par téléphone, de notre correspondant particulier). Au cours de la journée, la situation s'est tendue davantage dans le textile de la région lilloise. Les pourparlers ont été rompus entre délégués patronaux et ouvriers.

Nous apprenons ce soir que les délégués ouvriers, avant d'envisager avec leurs commettants, demain à 18 h. 30, à la Bourse du Travail de Lille, les mesures à prendre, ont demandé une fois de plus l'intervention du préfet du Nord. Ce dernier recevra donc demain matin les délégués patronaux et ensuite, au début de l'après-midi, les délégués ouvriers, pour une dernière tentative de conciliation.

Par ailleurs, on signale dans la région de Lille comme conflits nouveaux ceux des maraichers et des ouvriers de champignonnières.

La grève à la sucrerie Béguin et Thumery est terminée. Les 1.800 ouvriers ont repris le travail.

Des délégués grévistes

séquestrent onze personnes pendant onze heures

près de Rambouillet

Rambouillet, 26 août. Au mois de juillet, la fabrique de chaussures Brinon, à Pussay, avait été occupée par les ouvriers en grève, qui n avaient consenti à quitter les lieux, le 13 août, qu'après intervention des pouvoirs publics avec l'assurance que l'usine ne tarderait pas à rouvrir ses portes. Ce matin, vers 8 h. 30 M. Jacques Brinon, directeur de l'usine, était occupé à procéder, avec dix de ses employés, à l'inventaire, lorsqu'une quarantaine de délégués grévistes ont pénétré dans les lieux. Ils voulaient obtenir la certitude que le travail reprendrait immdiatement. M. Jacques Brinon leur a demandé un délai de réflexion. Devant cette attitude, les grévistes ont séquestré le patron ainsi que les dix employés qui sont restés enfermés -dans les bureaux de 9 heures ce matin jusqu'à 20 h. 15 ce soir.

Ce ne fut que sur l'intervention de M. Henri Brinon père, venu spécialement d'Orléans, et d'un délégué du préfet de Seine-et-Oise, un accord de principe ayant été conclu, que les grévistes ont consenti à quitter les lieux.

Grèves qui finissent

et grèves qui commencent Seine-et-Oise. Les ouvriers maraîchers en grève ont repris le travail, même ceux de Pierrelaye.

Charente. Les ouvriers des garages d'Angoulême sont en grève.

Rh6ne. La grève est presque totale chez les inspecteurs et les employés d'assurances de Lyon.

Oise. A Beauvais, 130 ouvriers du service de la voirie et des ponts et chaussées se sont mis en grève et occupent le chantier.

Territoire de Belfot. Le conflit du bâtiment, qui intéressait 2.500 ouvriers, a pris fin à la suite de la signature d'un contrat collectif.

Isère. A 11 h. 30, cinq mille ouvriers métallurgistes ont manifesté à Grenoble devant la préfecture pour protester contre la longueur des pourparlers relatifs au contrat collectif. M. Lebas, ministre du travail, recevra demain jeudi, à 15 heures, les délégations ouvrière et patronale. La menace d'une grève immédiate affectant le département de l'Isèe tout entier est écartée. Dr6me. La grève continue dans les usines de moulinage de la soie à Valence et dans la région.

Moselle. 1.700 ouvriers des faïenceries de Sarreguemines ont décidé la reprise de la grève.

Cette fusion qui semblait un abandon des « bolchéviks », d'autant que M. Jouhaux tant de fois dénoncé par Lénine restait le secrétaire général de la C. G. T. unique, était en réalité la première réalisation de la politique d'infiltration du parti communiste.

A peine la fusion des deux C. G. T. était-elle réalisée, que les communistes se trouvaient à pied d'oeuvre pour coin- j mencer leur politique « du cheval de Troie », Ils avaient à leur disposition un terrain préparé pour y semer la doctrine marxiste. Les militants communistes se mirent aussitôt à déployer leurs efforts pour faire prévaloir leur influence avec patience, ils devinrent les dirigeants des syndicats unifiés avec méthode, ils en furent les animateurs.

Au moment des grèves, et après l'accord Matignon, le, prestige de la C. G. T. et des communistes grandit aux yeux des ouvriers et l'on vit la montée en flèche des adhésions à la C. G. T. on vit dans les mêmes moments, et dans les mêmes proportions, augmenter le nombre des membres du parti communiste. Formation de syndicats

indépendants

Pour lutter contre l'influence collectiviste des syndicats affiliés à la C. G. T., d'autres syndicats, se sont formés particulièrement dans les banques et les grands magasins. On a pu remarquer que les syndicats cégétistes et que les communistes ne les ont pas ou presque pas combattus.

Ils savent, en effet, qu'ils n'auront aucun mal à pénétrer dans ces nouveaux syndicats, d'abord par éléments séparés, ensuite en nombre, pour y diffuser adroitement la parole marxiste. On le voit, au fur et à mesure que le syndicalisme étend ses ramifications sur les différentes formes de l'activité politique et économique du pays, chaque fois qu'il prend de l'influence soit par son action, soit par le nombre de ses adhérents appliquant le principe essentiel du communisme, « travailler nécessairement où est la masse », les communistes en tirent un profit immédiat.

Les syndicats fondés à l'origine pour défendre uniquement des intérêts corporatifs, qui ont manifesté même à un certain moment un caractère conservateur, sont devenus de véritables centres de propagande du communisme. C'est pourquoi, loin de s'effrayer de l'influence de la C. G. T., qui pourrait ternir ou éclipser l'étoile du communisme, !le parti communiste s'en réjouit. L'exemple de la Catalogne est là, le syndicalisme a hâté l'avènement du collectivisme.

Penchés sur les textes de Lénine, comme sur un bréviaire, les dirigeants communistes ont appris que « le parti, par ses nouvelles méthodes, doit s attacher à l'éducation des syndicats, à les diriger, sans oublier, en même temps, qu'ils restent et resteront longtemps l'indispensable école du communisme. l'école préparatoire des prolétaires pour la réalisation de leur dictature ». Gaston Servent.

LA VIE RELIGIEUSE

Fête et solennité de Saint-Louis en l'église Saint-Louis-en-l'Ile, Comme chaque année, au cœur de Paris, dans l'lIe merveilleuse aux charmants vieux hôtels, la fête de saint Louis, patron de 'la France, sera célébrée avec éclat en la somptueuse église que l'art français le plus pur lui a élevée.

Le vendredi 28 et le samedi 29, prières du Triduum, offices et sermons comme le mardi 25.

Le dimanche 30, clôture du Triduum et solennité de Saint-Louis à 10 heures grand'messe solennelle en musique, allocution par M. le curé à 14 h. 30, vêpres, sermon par le R. P. Dubois, procession des reliques et salut solennel du T. S. Sacrement.

Chaque jour, après les offices, vénération des reliques.

Durant toute la semaine, en dehors des offices, visite des magnifiques ornements provenant de l'antique abbaye de Longchamp fondée par la bienheureuse Isabelle, soeur de Saint-Louis. Ce sont les plus anciennes broderies du trésor français.

La Pédagogie

du National-Socialisme

La Semaine catholique de la Suisse romande, qui se publie à Fribourg, en Suisse, à publié récemment une étude importante sur La Pédagogie du National-Socialisme. Elle a pour auteur M. le chanoine Eugène Dévaud, recteur de l'Université de Fribourg et professeur de pédagogie, bien connu pour ses travaux en cette matière.

En voici les conclusions

« Fils d'un même Père et Créateur de tous les hommes, frères par adoption du Christ qui les a rachetés tous dans son sang et qui, de la croix aux bras étendus, les attire tous à lui, nous ne saurions admettre qu'il y ait des différences de races et de sang, ni qu'une race ait reçu la mission d asservir les autres par le fer et le feu, s'il le faut. Cette divinisation du sang conduit au paganisme, de fait, est un paganisme. Une nation trouve son unité non dons le sang, mais par l'esprit, par l'intelligence du bien commun convenable à tel peuple et par le vouloir vivre ensemble qui en est la conséquence de résolution et d ac-

tion. »

M. le chanoine Dévaud, ces remarques faites, s'empresse de reconnaître, avec tous les philosophes et tous les théologiens catholiques, « que les races et les peuples sont des faits voulus par Dieu, que chaque race, que chaque peuple a sa destinée providentielle et sa tâche à remplir dans la chrétienté »̃ Dès lors, « au lieu de la diviniser, soumettons à Dieu la race et la nation ». « Cherchons donc, achève-t-il, à rendre nos jeunes capables de remplir les tâches de leur vocation personnelle, mais dans la nation à laquelle ils appartiennent, non pas pour servir les intérêts nationaux à rencontre de la justice et de la charité, mais pour aider leur patrie à réaliser ses tâches propres dans le monde et le temps. L'éducation ne saurait mieux correspondre à ce qu'on attend d'elle qu'en collaborant avec la Providence dans ses desseins de miséricorde et d'amour, à l'égard de cet enfant dans son peuple, à l'égard de ce peuple parmi les autres peuples, sous le signe de la Croix. »

Nouvelles missionnaires

Un rédemptoriste, apôtre des lépreux, meurt au Brésil. Sao Paulo (Brésil). Le R. P. Forner, rédemptoriste, qui contracta la lèpre tandis qu'il travaillait parmi les pauvres de Goyaz, est mort dans la léproserie de Santo Angelo à Saint-Paul.

Entré dans la léproserie en 1928, sa présence provoqua un renouveau de vie religieuse parmi les 700 malades les 35.000 et 10.000 communions annuelles dans la section des femmes et des hommes en témoignent avec éloquence. Le zèle du prêtre lépreux ne se limita pas à sa léproserie, il obtint l'autorisation de prêcher dans d'autres léproseries les progrès de la maladie lui fi-

LES MANŒUVRES AERIENNES

1

LES OPERATIONS se déroulent

SUR UN FRONT de quatre cents kilomètres

'/attente d'un raid nocturne Bourges, 26 août (de notre envoyé -.pécialj. Lorsqu'à six heures, ce main, dans un ciel radieux, les avions •éprirent leur essor, tout eut contribué i faire envisager sous les auspices les îlus favorables la continuation des maiceuvres, qui n'avaient suscité aucune îonvelle alerte pendant la nuit. Mais me pénible émotion nous étreignit lors- jue l'état-major du général Pujo communiqua la nouvelle de l'accident survenu pendant la nuit. Alors que les mesures de précautions judicieusement appliquées avaient protégé Troyes d'un bombardement nocturne, un appareil 31och-200, par suite de perte de vitesse, était venu s'écraser au sol vers minuit, dans la Haute-Marne, causant la mort d'un sous-officier mitrailleur appartenant à la 15' escadre du camp i'Avord. Mais l'héroïque entrain de nos aviateurs, coutumiers d'incessants périls inhérents à leur magnifique carrière, n'était pas abattu par ce coup du destin, et l'une après l'autre les unités du parti rouge prenaient l'air au-devant des bombardiers ennemis s'efforçant en vain d'atteindre la gare de Vierzon, victorieusement défendue.

Les avions bleus durent renoncer a l'attaque, dès neuf heures.

Nous avons rendu visite au quartier général de la défense, établi à l'aéroport de Bourges. L'état-major du général de Marancourt y est installé dans les bureaux de la compagnie des avions Hanriot, merveille d'organisation moderne et centre d'instruction groupant actuellement plus de cent cinquante élèves pilotes, civils et militaires. Et, tandis qu'un officier d'état-major nous fait suivre sur la carte le vaste plan d'opérations qui, sur plus de quatre cents kilomètres, se déroulent de Metz à Tours, les légers appareils de chasse, se cabrant après un départ foudroyant, s'envolent dans un vrombissement formidable, et disparaissent au-dessus des troupeaux de moutons paissant dans la plaine du Berry. C'est une allée et venue continuelle durant toutes les heures de l'après-midi. Régulièrement, les postes de guet échelonnés bien loin en direction du Nord transmettent le résultat de leurs observations. Des renseignements ainsi reçus et de ceux apportés par les escadrilles de reconnaissance, il semble résulter qu'aucune attaque imminente n'est à redouter avant la tombée de la nuit. Toutefois, le haut commandement, ayant lieu de s'attendre à des raids nocturnes, vient de prescrire des mesures de défense de vaste envergure, qui s'étendront à plus de quatre départements. L'extinction des lumières sera rigoureusement effectuée au cours de la nuit prochaine sur tout le territoire du Cher, du Loir-etCher, du Loiret, de la Haute-Marne, de certains cantons de l'Yonne, et tous les moyens de défense active ou passive seront prêts à entrer en action. C'est dire que le sommeil de tous sera bien léger dans l'attente d'une alarme subitement déclenchée par les postes d écoute et de repérage.

Le général Denain, ancien ministre de l'Air, ainsi que le général Armengaud, inspecteur général de notre aviation de défense, sont depuis ce matin les hôtes du général Pujo, directeur des manoeuvres.

G. de Guilhermy.

Un accident mortel

Chaumont, 26 août. Cette nuit, un accident mortel s'est produit au cours des manœuvres aériennes.

Vers une heure, un bimoteur de bombardement, appartenant à la 15" escadrille d'Avord, se trouva en difficultés mécaniques. Cet avion était piloté par le sergent-chef Marchand. Il avait à bord le capitaine Biron, le lieutenant Basset, l'adjudant Carie et le sergentmitrailleur Schaller. Le pilote chercha un terrain d'atterrissage. Il n'en trouva pas et l'avion, après avoir fauché un iuisson, toucha le sol, à proximité du village de Choignes, à deux kilomètres de Chaumont.

Au moment où l'avion ne se trouvait plus qu'à une dizaine de mètres du sol, le sergent-mitrailleur Schaller sauta en parachute, mais celui-ci ne s'ouvrit pas et le sergent se fractura le crâne en arrivant au sol. Il fut immédiatement transporté à l'hôpital où il succomba à ses blessures, quelques heures plus tard. Il était âgé de vingt-cinq ans.

Les autres membres de l'équipage sont indemnes.

L'avion a son train d'atterrissage fortement endommagé.

Les manœuvres en Haute-Savoie LE GENERAL MITTELHAUSER passe une revue générale Annecy, 26 août. Les manœuvres militaires en Haute-Savoie ont subi, aujourd'hui, un temps d'arrêt. Après avoir supporté les fatigues inhérentes il la région particulièrement accidentée, les unités accueillirent le repos avec satisfaction, mais ce repos fut relatif, puisque l'autorité militaire décida une revue générale qui a été passée ce matin sur a route de Taninges à Samoens, au lieudit Verdevent.

A 9 h. 30, le général Mittelhauser, membre du Conseil supérieur de" la guerre, accompagné du général Garchery, commandant le 14° corps d'armée, chef de l'armée des Alpes, fut reçu par les généraux Labordère, commandant le groupe fortifié de Savoie; Cartier, commandant la 53" brigade d'infanterie alpine, et Hartung, adjoint au gouverneur de Lyon, cependant que les clairons sonnaient « Aux champs et que la musique du 99° d'infanterie jouait da Marseillaise.

Après avoir salué les drapeaux et tanions, le général Mittelhauser procéda, selon le cérémonial habituel, à la remise des insignes de commandeur de la Légion d'honneur au général Labordère. La cérémonie terminée, ce fut un imposant défilé de toutes les unités participant aux manœuvres chasseurs, infanterie alpine, artillerie et génie, précédés des musiques, fanfares ou cliques. Demain matin, à six heures, les unités ayant gagné leurs positions respectives, commenceront les manœuvres de division sous la direction du général Labordère.

Les manœuvres de Haute-Savoie se termineront dans l'après-midi de vendredi.

rent perdre la voix en 1935, mais ne l'arrêtèrent pas dans son apostolat il continua jusqu'à sa mort à organiser des missions et des retraites parmi les lépreux, secondé dans ce noble apostolat par ses frères en religion.

Une religieuse à l'honneur. Dakar (Afrique occidentale française.) Le gouvernement français vient de récompenser, en lui conférant la Légion d'honneur, le dévouement de sœur Raymonde, de l'Immaculée-Conception de Castres. La religieuse, durant ses longues années d'apostolat au Sénégal, s'est toujours consacrée, avec un très grand zèle, au soin des malades, ne reculant pas devant les cas les plus dangereux de fièvre jaune.

INFORMATIONS POLITIQUES

1 Un programme

l'organisation de la défense aérienne du pays

Le ministère de l'air communique M. Pierre Cot, ministre de l'air, char- par délégation permanente du gouvernement de la coordination des mesures de défense contre les attaques aériennes, établit, d'accord avec le ministre de la défense nationale et de la guerre et avec le ministre de la marine, un programme méthodique d'inspection de l'organisation aérienne défensive du territoire.

Afin de se rendre compte de 1 état d'avancement des principaux travaux déjà en cours, ainsi que de la situation des différentes formations de défense, le ministre a décidé de se rendre successivement dans les différentes régions aériennes.

Après l'inspection des divers organes de défense, il réunira en conférence, sur place, les chefs de service intéressés, puis recevra les parlementaires et les corps élus qui auraient à soumettre leurs suggestions. Il pourra ainsi définir les améliorations à apporter au système actuel de défense aérienne de la France et de l'Afrique du Nord.

Les groupes de la minorité de la Chambre

demandent la convocation des Commissions de l'armée et des Affaires étrangères Un certain nombre de députés appartenant aux groupes de la minorité se sont réunis hier après-midi, dans les couloirs de la Chambre, pour examiner la situation créée par l'établissement en Allemagne du service de deux ans. Après une brève délibération, 1 assemblée a publié le communiqué suivant

« Les représentants des groupes de la minorité se sont réunis à nouveau aujourd'hui, sous la présidence de M. Creyssel, député de la Loire.

» Ils ont examiné les conséquences de l'augmentation des forces militaires de l'Allemagne et l'orientation que doivent prendre, en conséquence, la diplomatie et la politique militaire françaises ils ont, à leur tour, affirmé la nécessité d'une convocation des Commissions des Affaires étrangères et de l'Armée appelées d'urgence à connaître les mesures que compte prendre le gouvernement, afin d assurer la sécurité du pays. Ils se sont, par ailleurs, émus de l'insuffisance d'une protection effective pour les nationaux français résidant en Espagne et de l'absence de protestation officielle contre les meurtres de plusieurs de nos compatriotes. n Ils ont élevé une vive protestation contre l'accaparement de la radio des postes d'Etat par la propagande du Front populaire et, notamment, par les communistes. Ils appuient la réclamation qu'adresse M. Baudouin, député de la Moselle, au ministre des P. T. T., au sujet du refus d'autorisation opposé à la radiodiffusion de la commémoration de la bataille de Morhange. »

M. Louis Marin interpellera sur la protection des Français en Espagne

De son côté, conformément à la décision prise par lui à la séparation des Chambres, le groupe de la Fédération républicaine a tenu, hier après-midi, sa

NOUVELLES DIVERSES

Un malfaiteur « en chômage » attaque le contremaître d'une entreprise

et lui vole 65.000 francs A la porte d'un chantier du mét o, boulevard Victor, hier après-midi, un ouvrier en chômage se présentait pour demander du travail reçu par M. Sylvain Pillot, contremaître, qui se tenait dans sa cabane, il se jeta sur lui, le frappa d'un coup de poing américain, et lui déroba son portefeuille renfermant une somme de 65.000 francs destinée à la paie des ouvriers. Ce malfaiteur prit la fuite, jeta le portefeuille rue Saint-Charles après avoir empoché le contenu et -sauta dans un taxi en criant au chauffeur « Conduisez-moi à la gare de l'Est », mais le chauffeur amena cet étrange client au commissariat de

Javel.

Le voleur, Louis Vauclard, 27 ans, habitant à Pantin, a été écroué. Le contremaître, sérieusement blessé au visage, est soigné à son domicile. L'argent lui a été restitué.

EN QUELQUES LIGNES ALLEMAGNE. Frieda Gley, 27 ans, qui avait tué son enfant âgé de deux mois, et qui, condamnée à mort par le tribunal de Koslin, devait être décapitée à la hache, vient d'être graciée par décision du Fuhrer. La peine est commuée en celle de quinze ans de travaux forcés.

U. R. S. S. On mande de Krasnoïarsk qu'un accident d'aviation s'est produit dans la région du fleuve Yénissei. L'avion est tombé dans le fleuve et a coulé à pic. Onze personnes ont été tuées, trois grièvement blessées. Seul, un passager est indemne.

HAUTE-MARNE. Un audacieux cambrioleur s'est introduit dans l'église de Lanty-sur-Aube et a dérobé un reliquaire d'une grande valeur.

BELGIQUE. La police judiciaire de Middelkerke a arrêté Arthur-Albert Roudil, quarante ans, poursuivi pour avoir détourné à son patron, mandataire aux Halles de Paris, une somme de 96,000 francs. Roudil a été mis à la disposition du parquet de Bruges en attendant son extradition.

GAZETTE DES TRIBUNAUX

L'Allemand et la caissière On se rappelle que le 12 août, dans un restaurant de l'avenue de la GrandeArmée, un ancien secrétaire d'Etat allemand sous le chancelier Bruning, tira cinq coups de revolver et blessa légèrement la caissière, Mme Bayer, qu'il courtisait.

Les deux acteurs du drame ont été confrontés hier par M. de Girard, juge d'instruction, en présence de leurs défenseurs, M" André Berthon et Thérèse Bernheim.

M. Ludwig Seelig, le réfugié allemand, a affirmé 'qu'il avait voulu se tuer. Mme Boyer a déclaré qu'elle a bien été visée par l'inculpé.

La scène s'est terminée par une demande de mise en liberté qui a été aussitôt accordée.

Le pompier Fauveau est inculpé M. de Gjf ard, juge d'instruction, qui a procédé hier soir, à 18 heures, à l'interrogatoire d'identité du pompier Robert Fauveau, l'a inculpé d'homicide volontaire et l'a fait reconduire à la prison de la Santé. Il l'interrogera sur le fond à la fin de la semaine, dès que l'avocat désigné aura pris connaissance du dos-

sier.

Fauveau a demandé un avocat d'offke.

réunion hebdomadaire, sous la présidence de M. Camille Blaisot.

Un certain nombre de questions extérieures et intérieures ont été passées en revue. A propos de l'établissement du service militaire de deux ans en Allemagne, plusieurs assistants ont souligné l'activité déployée actuellement par le Reich en Europe centrale.' Les événements d'Espagne ont fait l'objet d'un échange d'observations qui ont abouti à une demande d'interpellation que le président du groupe, M. Louis Marin, sera chargé de déposer pour la rentrée. En attendant, M. Baud, président de la section du groupe pré- posé au contrôle de la protection des Français à l'étranger, a été saisi de nombreux documents sur la situation précaire dans laquelle se sont trouvés placés, par la révolution, de nombreux Français séjournant en Espagne. Une démarche auprès de M. Yvon Delbos a été décidée.

La persistance

des occupations d'usines

Par ailleurs, plusieurs membres du groupe ont apporté à leurs collègues des informations sur les occupations d'usines, qui se poursuivent en dépit des promesses gouvernementales. Le groupe interviendra auprès des ministres de l'intérieur et du travail pour qu'il soit mis fin aux entraves à la liberté du travail dont les grévistes trouvent habituellement le prétexte dans le renvoi de certains de leurs camarades. En outre, le groupe juge contraire à la loi une circulaire interprétative de M. Lebas concernant les syndicats chrétiens. Cette circulaire doit être, suivant l'avis unanime du groupe, déférée au Conseil d'Etat.

Conseil L'épuration

Par ailleurs, les députés de la Fédération républicaine ont constaté le caractère extrémiste des premières mutations de fonctionnaires. Ils ont regretté l'emploi de certains procédés indirects, tels que la création d'un secrétariat général au Maroc et le caractère partisan de certaines mesures, comme l!envoi en Indochine qu'il ignore du gouverneur général Brévie, après trentecinq ans d'Afrique Occidentale, ainsi que les nominations cumulatives M. Léon Jouhaux, notamment, comme administrateur de l'Office du Niger. Enfin, le groupe a étudié les mesures urgentes qui pourraient compenser, au moins partiellement, les charges nouvelles imposées à certaines industries et empêcher la fermeture d'entreprises. Le groupe fera, à ce sujet, de nouvelles démarches, notamment en faveur des industries de la chaussure, du textile et de l'imprimerie.

Relèvement des allocations de chômage

D'accord avec les ministres du Travail et des Finances, M. Léon Bluni, président du Conseil, a soumis au président de la République un projet de décret relevant les taux maxima de l'allocation de chômage entrant en compte dans la subvention de l'Etat. Le taux de l'allocation du chef de ménage est augmenté de un franc, la majoration pour chaque enfant de 0 fr. 50, ainsi que celle du conjoint ou de toute autre personne de plus de seize ans à la charge du chômeur.

D'autre part, un autre projet de décret admet au bénéfice des subventions de l'Etat les allocations de chômage accordées aux travailleurs mis en chômage non payé, pendant la fermeture des établissements lors des congés payés.

La tranquillité sur l'avenue des Champs-Elysées

et les services d'ordre

.L III

A une question écrite de M. Charles des Isnards, conseiller municipal, publiée dans le Bulletin municipal du 14 août 1936, relative à l'avenue des Champs-Elysées, le préfet de police vient de repondre dans les termes suivants

« La préfecture de police désire plus que quiconque n'avoir pas de service d'ordre à assurer aux Champs-Elysées. Elle les a réduits ou supprimés dès qu'elle a pu le faire. Elle souhaite qu'une des plus belles promenades de Paris ne voie pas le retour d'incidents qui, pas plus que les services d'ordre qu'ils rendent nécessaires, ne favorisent son attrait touristique ni son activité commerciale. »

FAILLITES

Jugements du 25 août

Liquidations Judioiaires. Mouckvoz (Wolf), « Rubis-Tailleur », Paris1, 3, rue de Belleville. M. Cresttn, juge-com.; M. Coutant, liquiU. Lebrun (Paul). Engrais et semences, Paris, 28, rue de Trévise. M. Qutntin, juge-com.; M. Plssavy, llquid. Limacher (Pierre). Peinture, à Vanves, rue Gabrlellle-d'Estrées, 3. M. Carlguel, jugecom. M. Coutant, liquld.

Sur requéta. PlcHard (Fernand). « Garage Français' », à Montroug-e; 71 et 73, route de Chatlllon. M. Kula, juge-com.; M. Corbasson, syndic. Feu Delarue (André). Sacs en toile, à Vitry-sur-Seine, 5 et 7, boulevard Lamoureux. M. Soulé, juge-com. M. Regnard, syndic.

Sur assignation. Lamoureux (Charles). Alimentation, à Paris, 61, rue de la Chine. M. Farré, juge-coin.; M. Guinot, syndic. Hirschler (Fernand). Publicité, à Paris', 57, bd de Strasbourg. M. Carlguel, jugecom.; M. Coutant, syndic. veuve Fontanier. Hôtel, a Clichy (Seine), 10, rue du Landy. M. Carlguel, juge-com.; M. Germain, syndic. Terrasson (Robert), coiffeur, Paris, t2, rue Caumartin. M. Soulé, juge-com.; M. Aimeras, syndic. Legay (Marcel), Paris, l, rue Mondctour. Légumes et fruits. M. Quintln, juge-com.; M. Lopicard, syndic. worthelmer (Ladislas). « Etabllss. Vertex », Palis, 20, Faubourg-Saint-Denis, M. Armingcat. juge-com.; M. Barthélémy, syndic. Carrière (Louis) et Cie, Sté à R. L. ait capital de 421.000 l'r. « Aux Galeries Turbigo Paris, 40, rue de Turlngo. M. Faire, juge-com.; M. Rempler, syndic Friedman (Heisch). Confections, à Paris', rue des Ecouffes, 13. M. Crestln, juge-com.; M. Lenoir, syndic. Delbrassine (Rodolphe). Cycles, 10 bis, route de Flandre, La Cournouve. M. Cariguel, jugecom. ̃ M. Barthélémy, syndic. Gaillard (Claude). Alimentation, à Vincennes, rue de Fontenay, 52. M. Crestln, juge-com.; M. Lenoir, syndic. Hébert (Jean). Enseignes et appareils' automatiques, à Asnlères, 28. r. Prony. M. Cariguel, juge-com.; M. Corbasson, syndic.

Sur demande de liquidation. Jammes (Léopold). Epicerie, Paris, 127, rue de La Tour. M. Mitjaville, juge-com.; M. Corbasson, syndic.

Résolution de concordat. Sur, assignation. Dame Perreau, épouse séparée de biens. Confections lingerie, Paris, 13, rue Mandar. M. Quintin, juge-coin.; M. Lenoir, syndic. Roret (Maurice). Coussins pour automobiles, à Suresnes, rue Carnot, 7. M. Armingeat, juge-com.; M. Corbasson, syndic, Dame Champeval (Colette). Maroquinerie, 6, bd Saint-Martin, Paris. M. Soulé, jugecom. M. Pissavy, syndic.

La cure uvale à la gare de Paris-Quai d'Orsay

Le 28 août aura lieu, à 11 heures, la réouverture de la station uvale de Paris-Quai d'Orsay.

Désireux de témoigner tout l'intérêt que portent à la station les pouvoirs publics, le ministre de l'Agriculture a accepté de présider la séance inaugurale à laquelle assisteront par ailleurs les dirigeants du P.-O.-Midi et de nombreuses personnalités appartenant aux milieux professionnels intéressés. Le succès de cette station placée sous le patronage du P.-Û.-Midi et de la Fédération française des stations uvales va en s'af-firmant chaque aans«.

LES COURSES Le Grand Steeple Chase de Deauville

Le Grand Steeple Chase de Clairefontaine, qui porte par déférence le nom de Grand Steeple Chase de Deauville, s'est couru par un temps splendide. Il avait réuni un lot de dix concurrents dont la plupart avaient déjà pris la mesure des obstacles de l'hippodrome. Mais la victoire n'était pour aucun d'eux. Un nouveau venu, Ingre, a brûlé dès le départ la politesse a tout le monde, et nul n'a jamais pu le menacer. Rarement vit-on un cheval faire 4,200 mètres en steeple avec un aussi étourdissant brio. On ne peut que vivement féliciter le cheval, son propriétaire, son entraineur Ginzbourg et son jockey Bonaventure. Les bonnes maisons

sont en tous lieux de bonnes maisons

J. Trarieux.

A CLAIREFONTAINE

PRIX DES IRIS

(à vendre. 8.000 francs, 900 mètres)

1. Nayette 51 (H. Kaiser) G. 9 oO (à M. Louis Marchât) P. i 2. Corflote 52 (G. Destandau) P. 6 » 3. Reine de P. 5-1 ̃ (G. Delaurie) ..P. 6 »

Non placés Mai-onde ob, wnerta va ̃

Brémen 46, Magie Grey ôfi i, Philaine 52.

'(1/2 long., enool., 1/2 long.)

PRIX DE PENNEDEPIE

(10.000 francs, 1.300 mètres)

1. Atlas II 56 (G. Delaurie) .G. 19 oO (à M. Henri Blétry) P- 9 o0 2. Sa Payse 56 (P. Villecourt) ..P. 12 »

Non placés Fioretti .->6, Mandataire al p Tristesse 54,Grotte aux Fées 52£, Ispahan ou. (1/2 long.. 2 long., 3 long.)

PRIX DE VARAVILLE

(12.000 francs, 2.000 mètres)

1. Faraud 56 J (M. Allemand) G. 8 aO M. Henri Coulon) P. 6 » 2. Prodiké 55 (C.-H. Semblât) .P. 7 »

Non placés Traclas 55, Canteck ai A. I (1 long. 1/2, 1 long., 3 long.)

PRIX DE L'ESTUAIRE

(hand. 12.000 francs, 2.300 mètres)

1. Sagar 53 1 (G. Delaurie) G. 56 50M. Mon Rénier) P. 19 50 a. Heau Gosse 53 (A. Lavialle) ..P. 12 » 3. Montmirail 52 (A. Rabbe) .P.- 11 » Xnn nlarés Blanzac 60. Padichah o9 J,

Thèbes 52, Gouyaté 58, La Bergeronnette 46. .(2 long., 1 long., 1 long. 1/2)

GRAND STEEPLE-CHASE DE DEAUVILLE (02.500 francs, 4.200 mètres)

1. Inaré 66 1 (M. Bonaventure) 14 50 .1 M. A. Veil-Picard) .P. S 50 '0 2. liast. f the R. 64A (H.Bonneau) P. 2U 50 3. Harrar 61 i (C.. Maubert) 13 »

Non placés Horizon 72 J, Commandeur 64 J, Pitchourikian 64 î, Maslionaland 72 1~ Espoir V, Deucalion 69 J, Certitude II "06 î.

(4 long., 6 "long., 1 long.)

PRIX DES HELIOTROPES

(haies, handicap, à vendre.

8.000 francs, 2.800 mètres)

1. Pantin IV 61 (R. Le Fur) .G. 12 » (à M. Gaston Roussel) P. 7 50 2. Azoni 60 (A. Kalley) P. 13 »

Non placés Mlle d'Argagnon ba 4. Aluntandin, 65, Petite Princesse 60.

(a long., 6 long., 10 long.)

A DIEPPE

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Dieppe. Gagnants du Figaro

Prix de Rouxmesnii': Compiègne et Lolotte.

Prix Lavorde-Noguez. Falstaff et Dark

Ring.

Prix Charles Laffitte. Haltéa et Castagnette.

Prix d'AmpIdtrite. Ecurie J. Stern et Trêve des Confiseurs.

Prix du Sweepstake National du Grand Prix de Paris. Ecurie Veil-Picard et Monsieur Fernand.

Prix de Canteleu. •– Ecurie Taquet et Honey Moon II.

A VINCENNES

Aujourd'hui, à 13 h. 45 Courses à Vlucénnes. Gagnants du Figaro Prix de Cambrai. Lémont et Le Lido. Prix de Saint-Uandé. Kairos et liérimaii.

Prix de Buxas. Le Rescapé et Lilium. Prix de Tours. Kenaï et Keltype.: Prix de Normandie. Lord Williams et Labarde.

Prix de Toulon. Gare à Toi et Jules César II.

Prix de l'Allier. Joyeuse VU et Jaca.

Une manifestation hippique Le dimanche 30 août, chez le duc de Valençay, sous les ombrages du château de Valençay, se déroulera un concours hippique doté de 27.000 francs de prix offerts par le gouvernement de la République, le conseil général et la ville de Valençay.

C'est beaucoup pour répondre au désir de la ville de Valençay que se courront dans un cadre unique ces belles épreuves, auxquelles prendront part les meilleurs cavaliers de France. Pour renseignements, s'adresser au château de Valençay (Indre) téléphone n" 6.

ÇA ET LA ̃<ât Le général Hirschauer, sénateur de la Moselle, présidera, le 30 août, à 15 heures, à l'inauguration d'une plaque commémorative sur la maison familiale des colonels Renard, à Lamarche (Vosges).

4k-

La « Normandie » est partie hier pour New-York

Elle emporte 1.825 passagers Le Havre, 26 août. Le paquebot Normandie est parti cet après-midi pour New-York.

Il emporte, au total, 1.825 passagers, dont 743 de première classe. C'est son chiffre record pour les premières clasÀrrivé de New-York le 24 août à 14 heures, la Normandie appareille le 26 août à 14 heures. Cette arrivée et ce départ de quarante-huit heures constituent également un record. Il faut, en effet, nettoyer à fond les emménagements, examiner les locaux, procéder aux réparations de détail inévitables, et une fois ce travail accompli approvisionner à nouveau le navire en vivres, en matériel divers, s'occuper au besoin du remplacement partiel et de l'instruction rapide du personnel, etc. Bref, avoir tout terminé quelques heures avant le départ, pour laisser les passagers s'embarquer et s'installer sur un navire en ordre, paré, des ponts aux cales.

VENTES ET LOCATIONS Paraît tous les jours sauf le Dimanche VENTES 15 frs la ligne LO0ATIONS.. 10 frs la ligne

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R A P I O

Jeudi 27 août

20 h LONDRES REGIONAL Oratorios (Compilation' d'oratorios de Mcndelssoka à J. Lewis)

Symphonie ne 3 (Bax).

SyT0H%n*sm?SE ROMANDE Concert symphonique. Passacaille en ut mineur (Bach) .-Variations sur un thème de Haydn (.Brahms) Obéron ouverture (Weber) Tante Simona, ouverture

(Dohnanyi) Soir à la eampagne; danse de ber-

gers (Bartok) Divertirneno (Rajter) Carnaual

humoresgue (Weiner).

hUT%qUASWRÏD?O.PARlS Théâtre. Le Faux savant comédie en deux actes de Du Vaure, par le Groupe « Les Relais ».

21 h. 45, RADIO-PARIS Concert symphomque par l'Orchestre National, sous- la direction de Jean Morel. Le Roi Etienne, ouverture {Beethoven) Concerto pour piano et orchestre (hebvreLongeray) Suite pour petit orchestre (Ducasse) Le Carnaval des animaux (Saint-Saëns) Valses no- bles et sentimentales (Ravel) Cançumk Florent Schmitt).

ORCHESTRE

19 h. 50 HILVERSUM Œuvres de Beethoven. 21 h., BRUXELLES FLAMAND Œuvres de

Chabrier.

Cbn"b' 35, LUXEMBOURG Euryanthe, ouverture (Weber) Concerto pour piano et orchestre en sol mineur (Saint-Saëns) Le Chasseur maudit (Franck).

22 h. 10, VIENNE Concert Mozart.

22 h. 30, BUDAPEST Œuvres de Weber, Ravel Weiner, Grieg, Goldmark.

24 h., STUTTGART Symphonie (Haydn) Nocturne (Schubert) Suite romantique (Reger). MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

11 h RADIO-PARIS Musique variée. 14 h., PARIS P.T.T. Emission enfantine.

L'Ile déserte.

19 h^ls', PARIS P.T.T. Mélodies et pièces

pour piano.

19 h. 45, POSTE pARISIEN Jea]] Wiener. 20 h. 30, PARIS P.T.T. Son Altesse Royale, comédie musicale en trois actes d'I. Caryll. 20 h. 30, RADIO-P.T.T. NORD Concert varié- OPERA

19 h. 55, TOUR EIFFEL De l'Opéra. Rigoletto (Verdi) Coppélia (Delibes).

20 h. 10, FRANCFORT Le Braconnier (Lort-

zing),

20 h. 55, MOTALA Fanal, de Kurt Atterberg. THEATRE

17 h., RADIO-PARIS Le Joueur, de Régnard. 20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE Pour la Couronne, de François Coppée.

20 h. 30, STRASBOURG La Comédie-Française. Le Secret de Polichinelle, de Pierre Wolff, avec MM. Brunot, Ledoux, Weber, Echourin, Mmes Fontenay, Nizan, Marquet, Brou, Faber, Roussel.

Vendredi 28 août

II semble qu'une impulsion heureuse dirige les programmes des postes d'Etat. On s'était plaint que les émissions mt fussent, jusqu'à 20 h. 30, que du remplissage il n'en est plus toujours ainsi. Paris P.T.T. le matin (sans grands efforts) et Radio-Paris l'après-midi, méritent d'être recommandés. Le soir, un solide concert de musique de chambre à la Tour et une émission fédérale remarquable, P.-D. T.

Il h., PARIS P.T.T. Relais de Salsbourç. Concert sous la direction de Toscanini. Symphonie n" 7 {Schubert) Symphonie eu ré majeur (Haydn) i La Moldau (Sniftana).

16 h., RADIO-PARIS Musique de chambre anglaise par le Quatuor Mangcot. Œuvres de Jcn~liins, Viard. Locke, Purcell, Goosscns.

20 h. 30, PARIS P.T.T. Emission fédérale. Anniversaire de la mort de Gœthe Egmont, drame de Gœthe, adaptation radiophonique de Jean Variot et Théophile Gautier, avec la Comédie-Française (MM. Alexandre, Hervé, Dorival, Balpetré, Valcourt, Le Gojj, Lehmann, Mmes Devoyod. Delvair, Delamare)

20 h. 30, TOUR EIFFEL Musique de chantbre avec le quatuor Capelle, Mlles V cimier cl Petitbon. Sonate pour deux violons, violoncelle et piano Air de la Passion Saint-Mathieu (Bach) Canzonetta (Scarlatti) Carnaval (Schumann) Mélodies de Bréville, Fauré, Fêla, Gallon Deuxiime quatuor (Borodine).

ORCHESTRE

17 h., PARIS P.T.T. Orchestre de chancre sous la direction de Jean Clergue.

20 h., NATIONAL ANGLAIS Concert-Promenade (Egmont, Adélaïde Concerto pour piano et orchestre en mi bémol, de Beethoven).

20 h., BRUXELLES FLAMAND Œuvres de Haendel et Bach sous la direction de François Rasse. z,~

20 h. 10. j:1RANCFORT5: Beethwc», Mozart, Anders, R. Strauss.

21 h., KŒNIGSWUSTERHAUSEN Œuvres de Mozart. t.

21 h., VARSOVIE Concert.

21 h. 30, LEIPZIG Symphonie n° 1 (Bra«kner).

22 h. 45, RADIO-PARIS Concert de nuit, direction Gaillard (Weber, Schubert, Franck, Godard, Bruneau, Moussorgski, Debussy, Satie, SaintSaëns, Chabrier).

MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU

20 h.. RADIO-PARIS Récital de violoncel!» par M. Maréchal.

20 h. 10, BRESLAU Œuvres de Beethoven et Chopin.

21 h., LUXEMBOURG Œuvres de Liszt pour

piano.

21 h. 35, LONDRES REGIONAL Violon. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

11 h., RADIO-PARIS Musique variée. 19 h. 55, VIENNE Concert militaire.

20 h., BERLIN Concert gai.

20 h. 10, POSTE PARISIEN Sous la lampe. 20 h. 30, STRASBOURG La Teresina, opérette de Strauss.

20 h. 45, RADIO-PARIS Concert par l'Association des auteurs et compositeurs anciens combattants.

OPERA

19 h. 55, NICE-CORSE Roméo et Miette (Gounod).

Le « vol sacré » d'un avion à propos des fêtes

de Jeanne d'Arc à Rome Nous avons déjà signalé l'intérêt que présentent les grandes manifestationsqui auront lieu à Rome à la date du 14 septembre en présence des plus hautes personnalités franco-italiennes pour la remise de la statue de Jeanne d'Arc offerte à la ville de Rome par le sculpteur Real del Sarte.

Nous apprenons qu'un avion de raid aux performances célèbres aura la pieuse mission de transporter à Rome un peu de. terre de France prise à l'endroit du bûcher de Jeanne et au cimetière italien de Bligny, unissant ainsi par un heureux symbole le passé glorieux aux grandes conquêtes de l'époque moderne.

Ajoutons que, dès cette nouvelle counue) plusieurs aviateurs sont déjà preRPsés pour faire ce vol d'honneur.

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L'ACTUALITE PAR L'IMAGE

LES TROUPES MAROCAINES A BURGOS. Woù elles ont été reçues avec enthousiasme. En haut leur défilé à travers les tues de Burgos. Au-dessous le générai Cabanellas interrogeant un gradé indigène.

̃4'

LA VISITE DU Dr SCHACHT A M. DE LABEYRIE de Labeyne (à gauche) et le docteur Schacht, photographiés au cours de l'entrẽ% tien qu'ils eurent hier matin dans le cabinet du gouverneur.

A BOURGES, LES MANŒUVRES DE DÉFENSE PASSIVE.. .«ont permis de mettre au point la collaboration des services civils et militaires. v Ci-dessus un appareil de repérage par le son.

LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

L'OR MYSTERIEUX

On admet généralement que la prochaine situation de la Banque fera apparaître une nouvelle perte d'or. Selon toute vraisemblance, elle sera, comme la précédente, d'un montant négligeable. Mais elle n'aura pas moins une signification qu'il est utile de dégager, autant que possible, d'un double mystère.

Le premier est celui qui enveloppe les déplacements mêmes de l'or. Depuis une quinzaine de jours le dollar est presque continuellement au point d'or. Il en est de même pour les devises convertibles de l'Europe. La livre sterling est équilibrée dans des conditions exactement semblables. Cependant, les arbitragistes de Paris restent pétrifiés, et pas un d'entre eux, sauf erreur, ne se hasarde à prendre un lingot à la Banque, selon les obligations fondamentales de son métier. L'opération, en l'absence de laquelle le change du franc baisserait, est abandonnée à la diligence des banques étrangères. On ne voit pas très bien l'avantage qui en résulte pour la communauté française. En revanche, on se forme ainsi une vue instructive du système actuel de la convertibilité du franc. On le trouve décrit, avec une peinture fidèle des nuances les plus subtiles, dans L'Aiglon. L'archiduchesse demande « Le duc n'at-il donc pas toute sa liberté ? » Et, reprenant l'explication embarrassée de Dietrichstein, le duc montre qu'il est, en somme, « un pas-prisonnier mais ». En l'occurrence, on ne saurait mieux dire.

Ce régime avait été établi par l'ancienne Banque de France. Sans manquer au souvenir qu'on lui garde, on osera ajouter que èette page n'est sans doute pas la meilleure qu'elle ait écrite. Sa justification était qu'il s'agissait alors d'une position provisoire la tâche de trancher le nœud monétaire revenait de droit à la Chambre qui allait être élue.. A présent, les autorités du Front populaire persistent dans les mêmes mesquineries. Qu'est-ce qu'elles attendent ? C'est le second mystère. La technique habile du ministre des finances lui a procuré presque trois mois de tranquillité sur le marché des changes et, du même coup, sur le marché monétaire. Il ne dépend pas de lui que ce succès puisse être beaucoup élargi. L'examen des reports sur le franc à terme montre que la spéculation ne tombera pas au-dessous du faible minimum où elle a été ramenée. La manœuvre, de bonne guerre, dont les avoirs à l'étranger ont été le pivot, a découragé l'exportation des capitaux, bien plus qu'elle n'a provoqué leur rentrée. Par-dessus tout, le tas de lois informes dont s'enorgueillit le gouvernement ne laisse aucune chance visible d'équilibrer sa balance des paiements.

En telle sorte que, si l'on désespère de percer le mystère de l'or, on se tient pour assuré qu'il ne tardera pas très longtemps à s'éclaircir. F.-F. Legueu.

LES CHANGES

Peu de variations. La livre s'établit à 76,43 1/2 contre 76,42 1/2. Le dollar reste bloqué à son gold point de 15,19. Franc suisse 495. Florin 1.031. Le report sur la livre à 3 mois reste à 2,80 ou 2,90.

Coupons annoncé.

26 août. Aciéries du Nord remb. des primes d'émission, 78 fr. 69.

25 août. Vinicole de Champagne remb. capital par groupe de 5 actions, 50 francs.

25 août. Française des Applications de la cellulose < en liquidation) 4" et dernière répartition action privée, il fr. 67. 25 août. Etablissent. Brusson jeune 31 fr. 95.

25 août. Omnium d'Entreprises actions (exercices 1933, 1934, 1935, 72 fr. parts, 15 fr. 77.

25 août. Comptoir Général Bordelais 6 francs.

25 août. Lorraine de Charbons pour l'Electricité 5 francs.

25 août. Grands Moulins de Paris remb. capital, action libérée, 100 francs. 25 août. Eastern Rubber 6 pence. 25 août. Banque Industrielle du Japon 4 fr. 22593.

25 août. L'Alsacien (Edition de la Basse-Alsace) 5 0/0.

25 août. Charbonnages Bonne-Espérance et Bonne Fortune 200 fr. belges. 25 août. Société Foncière du Mexique (en liquld.), répartition dollar mex. 1,50. 25 août. Forces blotrlces de l'Agout action libérée, 30 fr. act. non lib., 7 fr. 50. 25 août. L'Epargne (Alimentation) 20 francs.

25 août. Compagnie Française Auxiliaire des Mines 4 fr. 06.

26 août. Industrielle d'Eclairage 85 francs,

25 août Lilloise d'Assurances et de Réassurances 4 0/0.

25 août. Eaux de la Banlieue de Paris action capital, 10 fr. 403 action jouissance, 6 fr. 965.

26 août. Immobilière et Commerciale de Deauville 5 fr. 175.

1" septembre. Papeteries de Gascogne bon décennal 8 0/0, 2e remb., 100 francs. 1er septembre. Etablissement Métallurgique du Rhône 6 francs.

9 septemb. Banque Nationale d'Egypte 8 shillings.

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Abonnements au numéro Pendant les vacances, le Figaro pourra servir à ceux de ses lecteurs qui le désireront des abonnements d'une durée quelconquc, commençant n'importe quel jour et finissant au gré de l'abonné. Le prix en sera de 0 fr. 40 par numéro pour la France et de 1 franc pour l'étranger le montant de l'abonnement ovrn Mrc îoint h In dornnnrïo.

SÉAWCE ACTIVE ET IFEieiMIIE:

Avance appréciable des Rentes et industrielles françaises. Légère hausse des prix nationaux

© Pour la première fois depuis plusieurs semaines, la séance a été, à la fois, active et ferme. Le mouvement des cours ne s'est pas fortement accentué. Mais la reprise s'est régulièrement développée de l'ouverture à la clôture.

© Parmi les caractéristiques à noter, on signalefa d'abord le raffermissement des Bons du Trésor, dont les hésitations, lundi et mardi, semblaient être de mauvaise apparence.

© En second lieu, les progrès des industrielles françaises ont été remarquables et la même observation vaut, aussi bien, pour les valeurs en banque. © C'est ainsi que la Banque de Paris, le Crédit Lyonnais ont été l'objet de demandes répétées, de même que la Parisienne d'Electricité, la Compagnie Générale d'Electricité et l'Union d'Electricité.

© De cette bonne allure du marché, plusieurs raisons, de valeur inégale, ont été proposées. C'est ainsi que l'on a échafaudé, autour du voyage du docteur Schacht, des suppositions fort ingénieuses, dont le Figaro a déjà parlé et au bout desquelles on apercevrait la stabilisation des monnaies et la prospé- rité de l'Europe. Ces hypothèses ne ré- sistent pas à un examen objectif. ® La troisième et dernière caractéristique de la séance est une indécision relative des internationales.

© Le Suez, notamment, a subi des ventes qui l'ont fait reculer de 500 fr. Toutefois, les titres de matières premières restent sans changement.

© Selon toute vraisemblance, le marché a eu une réaction favorable parce

PARIS

PRINCIPALES FLUCTUATIONS Hausse

3 66 15 + D 30I 4X1918. 64 65 + 0 65 4X1825. 7325+ 1 75 Banque de France 5700 + 50 Banque de Paris. M6 + 11 Crédit Foncier. 1920 + 30 Crédit Lyonnais. 1125 + :!9 Ugine 1008 + 48 Saint-Gobain 1140 + :!5 H. V. A. 14650 + 100 Baisse

Suez 18920 495 Foncière Lyonnaise. 665 12 Ouest-Lumière 450 0 25 Pontgibaud. 830 30 Carvin. 912 38 Oiida. 2522 128 Est Asiatique Danois. 3405 75

PRINCIPALES TRANSACTIONS En francs de renrt t

8 0/0 182.100 | 5 0/0 20. 69.230 4 0/0 1917.. 64.100 14 0/0 25. 255.060 4 0/0 18. 93.830141/2 0/0 32.. 1,182.650

En titre* i

Obllg. da Trésor R. Poulenc. 703 4 1/2 0/0 33.. 1.358 Saint-Oobain. 46» 4 0/0 34 i.375 Air liquide. 2.181 du m Citroen 12a Bons du Trésor Peugeot 365 4 1/2 0/0 33.. 596 Say 479 5 0/0 34 2.147 Terres R 417 4 1/2 0/0 34.. 5.64S Young 1-244 B. do France.. 71 Turc. 427 B. de Paris.. 820 c. Pacific l-888 Union Paris. 391 C. Mining 234 Lyonnais 644 Geduld 674 Suez cap 207 Hio »29 Dlstrib. Elect. 99 Royal Dutch.. »32 2 Lens. 977 Amst. Rubber 205 Nickel 1.388 Kali-Ste-Thér. 137 Penarroya 941 Cr. Nat 1919. 1.456 iluhln-.ann 1.25!) Cr, Nat. 1920. 836 Péchiney 979 Cr. Nat. 1923. 1.117

VALEURS Clôt. Dern. CIIDC Clôt. Oern. Il c-mcc Clôt. Dern. VALEURS Clôt, Déni.

VALEURS ppécéd. cours VALEURS pPécéd cours || VALEURS précéd cours VALEURS précét|. cours ̃PERME Tunis 3% 1892 263.. 269.. Banone Franco-Japonaise.. 69.. 69.. Follet t Chausson 210.. 210.. ̃ crédit National 5 1M9.. 450.. 450..1 Bar.Nat.p. le Com.tt Hnd. 473.. 476.. (part). 2040 •• »5S îl\l Cr.Nat. obllB. 50016^1920 425.. 425 Banque des Pays du Kcrd.. 341 Bon Marché 160.. 155.. 4%1917 6490 ?»40 Bons6%1921 505.. 50350 I Crédit Alsérien 1390 139S Cotjr (Société Anonyme). 85.. 82.. of 4%1918 »4.-Bons6%1922 4M.. 450.. Crédit Indust. et Commerc. 345 Galeries Lafayette 28.. 28.. s 1920 amortlMable «7 20 87 «0 jons 6 janv. 19J3 4)5 443 Crédit Fon.d'Alïérie-Iunis. 449.. 449.. (part). 12630 ̃i 1925 (a change) 7150 73 25 1 Bons 6 juin 1923. 450.. 450.. Crédit Foncier Colonial. 50.. 48 50 Printemps, ord 10=.. 103.. 4K%1932A 6950 70 | oiiig. 6 1924 «68.. 465.. Crédit Fon.Indo-Chinetpart) 409.. 415.. Agence Havas 665.. 665.. 4)5 96 1932 B ,055 IJ °5 Départ, de l'Aisne 7 "\11926l 487.. 486 Crédit Foncier Madagascar K> Dldot Bottin 140O..140S.. Oills. du Trésor 4 «% 1933 763 770.. L 7%1927 M7 518.. Fran. de Banq. et Dépôt» 28».. 293.. Le Figaro -3 50

Oblie- du Trésor 4% 1934. j 633 699.. sg19M ,95.. 796.. de Report! et Dépôts 404 Chair 1299..

Ig. u1/slor ont. ï 99' 50 TOS de Ia Marne 6% 1928 795.. 424.. de Reports et Dep!)ta fi5.. 44g.. Chalx. 1199..

Obl.Tr.4«%1.932out. nat. 699 50 701. de la Marne 6 K 424.. 424.. Soc. Gl« Alsacienne de Baïq. 445.. 446 LibrairieHachette. 1325 ..1270..

Bons Tr.al0ans4};i?i; 1933 860 863.. de Meurt.-et-M. 6 407.. 406.. Société Marseillaise SOI.. 502., Afrique Occidentale (&̃).. 1322.. 1325.. Bons Tr. a 5 ans S% 1933.. 943.. 939.. de Meuse 6 K.?i 1923 424.. 424.. Sous Comp. Entrepreneurs. 277.. 275.. Air Liquide (parts) 1720 ..1740.. BonsTr.5-lO-15ans5%1934 916 915 du Nord 6% 1921. 411.. 407 Union des Mines 117.. 117.. Bergouinan.. 350.. 350..

Bons Tr. 3-6-10 ans 4 1934 957 958 50 6%1923. M5 405 I Foncière Lyonnaise 6T0 660.. Cirages Français %& -• M7 ••

)JI r. ans4/i~ ÕJ 6 1923. 405.. 405.. Foncière 1yonnaise. 6'J0.. MO.. Cirages Français. 259.. 257..

Caisse autonome 4 7S7 50 742 7% 1927. 487.. 485 Immobilière Marseillaise.. 1861 1S23 Colonies (Générale des). »3-- ls0-- Banque de France 56=0.. o70a Pas-de-Calais 7 ?/“ 1926 KO.. 479.. ACTIONS IKDDSTRIELLFS Continent, Compter) a Gai 488-- 4S9- Banque de l'Algérie i54O.. 3=25.. 7 0/ ]92, «6 479 ACTIOHS INDUSTRIELLES BeeAuer 190 180

Banque de Paris Pays-Bas 025 636.. 50/1929 757 766 Buenos-Ayres(chcm. deier) 261.. 255.. Maroc (C" Générale diii" 305.. 300..

Transatlantique. 309.. 310.. somme 6 «/ji 192?' 420 428 Dakar à Saint-Louis !l»0 1180.. iakac au Maroc •̃•• 6150 de l'Union Parisienne 231 237.. ville de Reims 6 1927. 796.. 796.. Chemin Est-Al6érien 265.. 264. crédit Fonc. Franco-cànàï 385° •• 3825 Compagnie Algérienne 924.. S4o.. Egiises dévastées 6 1928 395 395.. Indo-Chine et ïunnan -862.. 862.. S6apawice. 256 Comptoir d'Escompte 640 643 §\y jg28 835 826 Maroc S90 Crédit Commerc de iFrance. 361 366.. Indus. Sucrière Fr. 6 1927 397.1 399.! Chemin Ouest-Algérien. 0 358.. M4BrH* pw Foncier de France.. 1890 1920.. industriels Alsaciens 1921 415 412 50 Rosario a Puerto Belgrano. '9 50 7j M/IKLUL t[V BAlVJUfc -Lyonnais 1086.. 1125.. Algérie 3 1902 305.. 305.. Tunisiens (chemins de fer) fSB 357., ÎERME Société Générale 613.. 620.. ]ndo-Chine 1899-1905 24i 247.. Tram, de l'Indo-Cnine cap. 500.. 5°s.- Bonté Foncière. 30S ?08.. Tunis 8 1902-1907. 258.. 258.. Magasins Génér. de Paris. 19»° ̃• ̃••̃̃̃ Banane National'. 'vi~,X* vSk. «» Sues 19415 18920. TMi,|,î'oiiMi b35.. 634.. Eaux (Comp. Générales des) ««.830 &?ona T°rfi.n &ÏP ÎSI loi

SS|SS^(ÎSÏSa,ffl?.: l£5.: »SW^ SS SS:: *?»: «:: K:: g- |30 g::

Guez (clVJle) (ciuquleme).a70.. 8850.. Angleterre2'h .6730.. 6~ ~~°; 2t5.. 2"" Bra pan. _0. Z01..

,.t.4.00.. 1530.. E~e'indo~ lgg0 1409 rusy 20i 50 2gs 50

LYOD. G~D.. gis Belgique3%1895w19051r1S 42.. Air comprIme. 1205.. U75.. Caoutch (Fiaanc ord. 59505923

as: g:: g:: "-«"iSirsr- 5:: 720:: %&£& K: ESy5-: j 50

fe:Si:: Si:: SSfVr.1" S." S" MS^^ua^an. »:: ÎS:: g| ̃'̃ S50 S S SanU-Fé(Ci«fr.Ch.ferProv.) 286.. «l chine 4^ 1908 i!! 1495 1430 Electricité de StrasbourB. «S» •̃ »«» •• Colïmb" JS" "7 S 59 Métropolitain de Paris. 703 Co»ï« obi. 4 1901 250.. 242.. Energie Electrique (G'.). S82 399.. crown Mines ,.« ,,60

Parisienne Industne 212.. 218.. Eg/pte Privilégiée 1530.. 1515.. Energie du Maroc 1003 1005 5™JJifïJ'- «I «SÎ

Tram, de Sanghai 478.. 488.. H|*ti 5 9/ 1910 438 Energie du Rhin iO5 •• 102.. «L-i j ftS ??! ïaux et Eclairage (Lyon).. S55 974.. 5arocV% mo 450 | Eneriie Sud-Ouest *̃« De Beers ordiaaire 660 .659 Bi,tr. Parisien d'Electric. 627.. 638 ?oalo°/ne « 192V. W:] 1100 1080 V. Est-Lumière JB.. 152,. dS"0"06 12«--1?42- Electricité de Paris 375.. 376.. Portugal 3 « 1" sérié 1215 1215 Forces Mot. Agoût «12 Sait rjni/ 5£>" ™î Electricité de la Seine. 212 50 215 ES e laâ £,« 6450 «1 tout-Rite. "J if-- Itftrn 8256 Electricité et Gaz du Nord. 240 213.. Unifiée 4 y 8350 8350 du Rhône 317.. 324.. S"JJ;y ,*| 25 ..°? w Electricité^ Générale d') 898 910.. »' «'j* £ aim de la Truyere. "0.. 340.. S*11 ?»•• i* ̃̃ Energie Littoral Méditerr. 469 •. 470.. ,«5^931 197 1S6" de la Vienne.. «<>̃̃ ""̃• ffiînw.Wi î£ îlî Energie Elect. Nord-France 2,9.. 240.. Si^.Té s mo ..V.:] 805 V. toi Havraise d'Energie Elect.. «B- 609.. SneSl^Ite?»'^ lll

N~t'Lum~ere 615 g90 Serbe 5% 1913. 128.. 132., HydroE~ectrîqueAuvergne 681.. 650 Goldfield InIDg. 916 §74

ffiSSïïïr.™F«:S3:: S:: SA^/913 &~ &̃̃ ÏÏZSŒtSfàJZZS! R:: S: $*

Thomso~-Houst.o~ 10150 102.. OBLIGATIONS 2275 2270 MarocaIne Eiectr. (cap.). (¡l8.. '.tU ..1 Hotchk,lumpong · "·· '°", cO 10550

Unland'Electricité.304.. 3t2" OBUGAT~S- MaracaineDistribntioa. iSB·· §58,. 10550 8

Union d E!eetrlclte. 304.. 3.L2.. 1 Nantaise d'Eclairaga. 281.. 27J Huanc~ 802.. 5g 50

DellfusMieg 3120 ,18713% 356.. 337.. Ouest Parisien «5.. 450.. 5ï3î?ï.ca S ° S « For.* Acier, du Bord et Est 246 50 260.. /l»7»4% 415.. 412.. Pyrénéenne d'Energie Mec. 675.. 689.. SA^ ,•̃ « M

Schneider (Creusot) 790.. 825.. 1876 4% 407.. 410.. Radio-France 325.. 325.. ;°SneJÎurêr 323 ~k 32? J-

TréaieriesetLam.duHavre 420.. 445.. 1892 1 211.. 209.. <°" f»; "f! «J °» ?8

courrières 136 50 140. 1894-1896 2 ils. 213.. Secteur Rive Gauche "7 mÏÏXÏ} ,S ik Âl Â

Lens 19650 204 18982% 256.. 255.. Sud-Lumière nrior 93., 80.. f Rcet ̃ 367 50 363 » 50 ïicoignes et Nteux 280.. 286.. 5 1899 2 Met 238.. 239.. fn'Uiiu ̃ 10" i™ ̃ 5fla,ÏÏ"' ? "l'ï-Vi *S *SS » Boléo 64.. 64.. g 1904 2«%Mét 234.. 235.. Téléphones J°""ance- u, 187 ..««' fagleoil ord. 9975 9950

Nickel 638.. 662.. 1910 2 Met 218., 218.. VersailWs'eTram.'éibïstr. 430 K^tÀ" V Sîî" ?â"

Nlckel. 63g., 662" 1910 2 /0 Met. 218., "18.. YersaillaiseTram.et8istr. iBB·· w ..1 M'" d'P rt). 616"1 62.7..

Penarroya 134 50 137.. g 1910 3% 20r 206.. Dollfns-Mie- 3120 Minière des Grands Lacs.. 433 ..i 438.. Ind. et Com. des Pétroles.. 6i 50 64.. l" 19123% 225.. 224.. industries feitilm (Oio 570.. 562 "?* Gnome *!»•• 5^ Kuhlmann 430,. 441 S 1928 5 707,. 701.. Industrie ïextllé «0.- »» •• »iaffllVÏ<'«.- *S 25 25 75 Phosphates de Gafaa 878 382.. 3 1929 4^1% 682 684.. ïerenchies 148 148.. S*??'™ 37 •• 3' « Prod. ehim. d'Alais ïroges 1010 1042 P 1SM 4 ..684.. 677.. centrale d'Eclair'àge(Leion) 163 165 ?i"°""le vls0M« "> J'S •• Bhône-Poulenc 700.. 730.. 1930 4 Lots 635.. 639.. Continentale du Gaz 6:5 «15 ..££"£ 22° ̃ ,«!

Saint-Gobain 1108.. U40 19314% 626.. 629.. Franc. dXclairaEepir Oai «'2.. «52.. li ""?̃ v v 1070.. 1094..

Chargeurs Réuni» 176.. 180.. i Fortifications «05.. 607.. gm Pars 214.. 205.. "osphates de Çoututiie 19150 192.. AirLiquide 772.. 738.. Vii.parl«l93l4'i%lots 6W 686.. o^ |i?»pli*te« Tunisien» 44 2s 45.. Brasseïie Cullmés 2330.. 2335.. 1934 5; lots 840.. 835 ..I Acétylène i Electro-Métal. Jfj 260.. Pointe a p,tre 159. lbl Caoutchoucs de l'Indochine. 260 265.. Com. 1879 2 60 616.. B2S I Aciéries de Longwy 16S U0 Randfontein 292 50 300..

Citroen B 252 257 fiw 18793" SX ?S de Micheville 314.. 300.. Rand Mines 698.. 635..

Compteurs à Ga. "jiso." 1138 /côm 1«W 1 '<° tu" sîo" Atel. t Chantiers de la Loire 385 370 Roand Antelape 166 aoj 1S8

Ford .3:60 3150 f£?c 1883 3^ -Il" 231 conrt.Bord de la France 25° ihell Transport 40s.. 407 50

Ford 0 GO 3150 1885 Irai' 2S <S" Chantiers de Saint-Hauire 503.. 503 Spri.g. Mines 15750 15850

1685260'2M" -M" C)tantiersdeSain~.Na.aire!.03.. 503..Spri.~Mine. tMMIMM

Peugeot 400 410 L com 18913"'° 2a« Caàtillon-Commentry 748.. 730 Sub Nigel 941.. 940.

Raffineries et Sucreries Say 405 408 g 1892 2 60 J; 305 ^99" rives-LiUe 434.20.. Tanganyita 42 751 43 50 ïerros Rouges. 209" 210 S Fonc 1895 2 80 0- 5s" -m" For- Aclér. Huta-BtnltoTa 7a.. THanij. 193.. 179.. union Européenne 5?ï sîï g 'SU 2 IS ft. m V. m" T »" E™=° «' S" %£$£ Sï? AfHcan)- ,|f 50 ,î? S

Est 3 9X a**) 347 rn-p tan* « a/ tac 101 Jeumoat ^50 «B îransvaai i.and 23S 23* 50

Lyon fjiïusionnoiV. loi" tm g co£ SI "î" m" Méditerranée (Fore. Chant. 5^5 SJ5 ̃ ̃ ;«»'«• M 25 55.. Midi3% 327 324 Fonc 1009 3»° 140 F. Belge Mat. Ch. de Fer ll«s 1245 Union Corporation 711.. 712.. Nord 3% ancienne 379!' 380 SS cîm 1912 3 r m" Îm Denain-Anzin 6io 650.. -Minière Haut Katangapr. 1498 1510 Orléans1% w 3?5 g Fo?c. 1813 î %V 2S0 280 Matériel de Ch.deFer(CFr ;»̃•,»»•• f..illB «»• •• *™ •• Ouest 3 nouveau 321 321 £ 191349! o. 422 416 Métaux (C^ Française). 1«« •̃ "|J •• Vieille Montagne 143.. 748.. Allemagne5J.«30Pl.YounB 306 lia S Emu 1926 7% S37 lia" Senelle-Maubeuge. 262.. 262.. Vlu et Spirituenx 192.. 193 50 Belge &tr. 5 «i 1934 .ioio 1010 Com 1927 7 465 464" Béthune (C de) non» 2745.. 2770.. West Rand 13550 134 50 Russe consol.l" et 2< séries 1575 16 E c°m 1930 4 Û 603 606 Charbonnages du Tonkin 1750 1S10 West Spnngs 180 50 178.. Serbie 4 amortissab. 1895 127 131 S Com 1931 4 «2 tas" «34" Commentry-Fourchambault 282.. 292..

Turc 7 fc 1933 I3S5o 182 g corn! 1931-32 4 Vil" 621 Dombrowa(H<>ulllère)»arti 1S3. ·. COMPTANT Banque Nation, du Meïique 1S6 137 u Emp. 1932 4 yA.°.. 645.. eso" Montramhert et a Beraud. 407.. 418.. Bmi]rof For! Bt tlIm; 162 ,M ?S2iï>iï£iï?Ê-« JS9 2Ë- E«P- 1933 5 'fe° 707.. 701.. *?i??e ̃Mines d > Jg- Roubai.ienne d'Eclairage loïo llfo V. ÏÏSÎilJ. pa"l«?WÏ tie"2«35 2875 Emp. 1934 5 00 B30 825.. *»•»• JJf ̃ JjJ Bardiu, Renard, Couche. 890.. 890.. Canadien Pacific i83.. 4aj Bons 100 fr. 1887 63.. 63.. l~SUi Yak Forges do la Providence. 5350 6000 Wagons-Lits ord 36 36.. (Bons 100 fr. 1888 61 66 Çarmaui 408.. •̃̃ Cl0jad2 251 Sriï*B 1952- "S8" Alsace-Lorrain. 5^1921 615 616 giEg» SJ |S" steaia Roman, 2850 ?550 Montec'atïnï ?25 S 1921. 230 228 "ic'urt «5 «33 Djebel DJerissa cap 922.. 950.. RfiiuU1*.1. ,îfl- El .-z B«19M- «»•• ™- ^Zk^ii^H*)..Ho îafcistadjtIi£.'iîcla i^

A.ote(No"élieaae). 79"" 807" ~0:- 378.. ~r~~°"07"~0" Sy'~a~r~deSt-Den.s '253:

Pêtrofipa. :1995Õ 807 3~ 338.. Guergour act. 607 530 llydro-Carhuresde St-Denls 2.53.. 2-1..

Royal Dutçh (dixièmes). 2939 2"40 2 70' 3~h.. 321.. M~c.pfd.jain,) 2485:: 2~0:: H~t~hinsol1. 680" 663"

IX?^Sos!| | gt îj&a:g:: g:: îS5SStSRîaiî!rî «::«:: SJK& S £

Sucr'&Raflneried'Eg-ypte 37'1" S80" Etat 5 1933. 678.. 618.. LiUeBonnieresCoJomb.(ins) 195.. 185 Viscose.Française. 3850.. ~876..

sucr.^R,aneried'ECTpte^ g g* \h Jg Zv ^Soir5001™11-0"5' S" ÎS" 2ïïSiîôi3Srïit.-«. S tm V.

COMPTANT S" !B9.. Dpnamita(SaciétiCentrale) 940.. 920:: Unton9pcriéredel'Aisae. 235.. 220..

comptât z :§»: S:: S:: aœasse^ ». «! SSS" S"

FO~DS D'ETAT -S%1933. 670.. 677.. ~S~~ ~"Mm9~5~ 650.

3%fokds.d:e.ia! 65,5 ..io -Td, |!933: S:: tSv. ^.fd»d'»dëiaFVanc.2J^50^25 &&<%££:><&««*> ÎS:: i«::

3~ 6575 6610 MidI6; ·· g65., 357.. Glaces du Nord de la Frauce 2390., 2500.. Paris dEd.t. (Olfonstadt) 161.. 161..

3 Amortissable 69 BO 63 60 T ̃ 330.. 326.. mu Sainte-Thérèse 416.. 425..

3 Amortissable 9395 ;?' 315 316 LeRipcIin, jouis 1385 1405 ..I

4MM17 6485 65 35 -.|5» *?!3; "*̃• f75 Saint-Gobin, Chauny 1093 1140 | CHANGES 4JÎ18J8 639s 6450 "erd 6 série t 420.. 410.. scie Artificielle (Givet) 1215 ..1201.. 6% 1920 Amortissable. 86 90 «750 !i°""e5 *16 ̃̃ wa •̃ Soie Artificielle d'Isieui.. 3Sii.. 375. 4 1925 (change garanti). 7130 73 J »«? ? 386.. 391.. salins du Midi 360.. 360.. PARIS 4)a%193ÎA 6940 69 95 1 î fa ¥> 5*r|e C 32!l •̃ s6° ̃• Port du Rosario 3125 3115 I Londres 76 42 76 44 76 435 3 70 45 7035 5 » «33 669.. 668.. Auxiliaire Navigation 4M.. 438. Hew-ïork .1519.. 1519 Obi. ch. fer Etat 4% 1912-14 322 324 | Orléans 6 35».. 357., louage et Remorquage. 91.92 Bruxelles 1 256 375 ] 256 375 256 50

5%1919. 325" 325 ;$• 337 ̃• 337 •• Transports en Commun.] 489 Madrid 20723!

P.T.T. 5 1928 r. i 500.. 426 426" A?» 19S3 «'« *'• Bénédictine I 3801 3950 Rome .1 119 45| 119 45

4>j %1929r. à«K>. 370 369" Oll"t 2 'a °« 291 •̃ 293 jamoy (Julien) 1015 ..U010.. Berne |495 .f 4»5

Bons du Trésor 7 1926 533 50 533 50 BAHfiUES ·~ 1 Distillerie Cusenier 1754 1 1752 Amsterdam 1031.. 103125 1031..

Caisse Nat. Cr. Agr. 5% 1933| t88 888 j Banque Afrique Occident.. 476 '485. Distillerie de nndo-chlne.i 1781 .1S5O ..| lokdbp? .8&

5 'i "u 'or 1917 (100 doIlarsiJOOO ·~ de l'imlo-Chinc.. 1830 1«00 i Entrepôt de Grenelle 1 390.. 390 ..1

7 h or 1921 (100 dollars)a310 2500 I de la Guadeloupe, i 1380 Grand» Houl.de corbeil, or.; 97..1 87 ,| Paris '7641. 7641 7 ;"u or 1924 (100 dollars) }22ï I | de la Guyane. 1950 I960 Nicolas j 359. 365 i Now-ïorï |8 03 12Î5 03 12 Afrique Occident. Franç.3!V 336 | 336" de Madegascar. J 390.: | Nossi-Bé I 441 .J Rio de Janeiro j2 23/32Î2 liS/32

Indo-Chine s 1S09 | 280 I 280 |i de la Martinique..1 Î210 2225 I Olida 1 J650 ,.| 2522 ..| Suenos-Ayres I7W |7H

î*ï 1913 294 | 290 I| de la Réunion I247S.. 2450.. Potin (Félix) ( 78 «-

Madagascar 18O3-J905 307.. 305 il I»repeCen.(PayB)or 203 Saint-Raihael 1 4400 4450 J «ÏW-T0KK Maroc 4 1914 315 313 ii priv. 244 h ciments Français îoao 1060 1 pSrii ̃ «58 3/8 i 658 3/8 *Jiil»ll W..JMI..U IiHu.4el'Alr,««ii| 210 216 ,.| <• IllWUii. ̃ 211 Londre jSOJ .so3

BOURSE PU 26 AOUT 1936

que, techniquement, il est à peu près à bout de course. Quant aux événements extérieurs, pour graves qu'ils soient, ils ne fournirent à la Bourse, malheureusement, aucune crainte nouvelle. © Aucun mouvement de grande amplitude ne se développera, d'ailleurs, à Paris aussi longtemps que le nœud gor- dien de la monnaie et des prix n'aura pas été tranché.

S En attendant, les indices ne sont pas favorables. Du 15 au 22 août, l'indice des prix passe de 391 à 393, et celui des denrées alimentaires de 421 à 426. Toutefois, on signale une reprise importante de l'activité des grands magasins.

© Les certitudes que donnent, sur le problème économique l'examen des chiffres n'arrêtent pas M. Jules Moch. En éditorial du Petit Méridional, il s'exprime en ces termes

Les comptables peuvent aujourd'hui 's'arracher les cheveux et maudire la politique r.ouvelle. Bannis du pouvoir, ils restent maîtres de leurs livres. Ils v constateront bientôt une amélioration des comptes, dictée non plus par leur volonté, mais par la réalité des faits.

On ne demande qu'à voir.

S> L'évolution du marché de Londres a été la même qu'à Paris, avec, relativement, moins d activité. Mais les internationales et les mines d'or ont été aussi fermes que les fonds d'Etat anglais. Le Métal Exchange a été également ferme. © Le marché de la Bourse de NewYork a été très calme. Léger tassement en clôture sur toute la cote.

© L'Echo de la Bourse, de Bruxelles, écrit

LONDRES ferme

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Turc 7}». » 1/2 2 1/2 Halacoa. -5,71,1 28 ;T.i-

gydro-Hec. 7./ 6 7/8 Sennah 28/9 28,9 Ini. Holdlns 1 5/8. 1 5/s | ùourtauldï 51/. 52/6 Imp. Tobao. IM/IJ3I 168 l}j Brist. (.élan, u/, 11/ Staël Corp.. 67. 67 1/2 irap.Chemic. 39/6 39/9.. DeBeers. 8 5/8 8 8/16 unilever. 34,3(34/3

Jasersfoni 11/8 13/16 Atcïison. 78 1,2 77.

Brakpan. 53 1 )3 53 1»;; Canad.Tac. il 1/2 111/2 Ccst.Miuing 25 1/2 25 3,8 | Union Pacif. 137 12 138

BRUXELLES soutenu en clôt.

TERME précéd. j cours || COMPTANT précéd. cours

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Au demeurant, à Wall Street, tout mouvement dans le sens de baisse doit être considéré comme momentané et comme le prélude à une consolidation des progrès réalisés au cours des mois précédents, ce qui permettrait ainsi de jeter les bases d un nouveau mouvement de progression ulicrieure.

S Les ventes des grands magasins ont dépassé dans la première quinzaine d'août, à New-York, de 6,8 p. c. celles de la période correspondante de 1935. L'augmentation avait été de 13,1 p C. dans la première quinzaine juillet. S La dernière revue de la National City Bank, donne d'intéressantes précisions sur l'amélioration de la situation des railroads. Elle souligne, notamment, les progrès notables intervenus dans l'exploitation il en coûtait dot. 10,78 en 1921 pour déplacer une tonne de marchandises de 1.000 milles. il n'en coûte plus maintenant que dol. 6,75 et ceci a été réalisé en dépit du niveau très élevé des salaires. Des appréciations provi- soires relatives aux résultats de juillet font état d'une augmentation de 28 p. c. des bénéfices bruts de 1933 et de 134 pour cent des bénéfices nets.

© En juillet, la production automobile américaine s'est chiffrée par 372.4000 voitures et 6S.(i00 camions contre 376.640 et 77.850 respectivement en juin.

S* D'après la revue technique Stce!, l'activité des aciéries, la semaine dernière, s'est avancée au niveau le plut élevé constaté depuis 1930. Tout porte à croire qu'il n'y aura pas de ralentissement saisonnier bien important d'ici la fin de l'été.

NEW-YORK très calme

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Am. Tobacï 101 1/1 102 | 5.-Ï. Cantr. 40 5,8! 40 !/<

Anaconda.. 37 3 4 37 1/2 j Nortn Amor. S! 1/4J 30 5;: Atctilijon 77 5,8 76 1/2 1 PensylTïnia 37 l/2: 37 3'!

CanaJ. Pac. il 1,2 11 1/4J! Pnilio Serv. 451,41 4s.

Case 152 1/2 149 1/2 1| Radio 101/2! it>3,< Cer.d.Paico 02 1/8] Reynolds 553/41 56. oies. a. OWo 65 3/ s 65 1 /4 1 Sears Roeb si 1,2 s; Com.Solven. 16. 15 7/8j!Si>eU 18 3/8 ll> i/l çonsol.Edis. 415/8 41 I! St. Brands.. 151,4 151/1 Coty 5 3/Sj 5 1/41- St. Oil 01 NJ 62 5,8 64 3/' ttrysler. 111 1/8 110 .ijTeias Corp 3s.i 37 1/1 Du Pont. 158 .,7 155 s/l| IeiasSttlJ..| 33 g/1| 3B i/.

Elec. B.a.S. 21 3,4 21 Onlon Pacif. 138 j,2j 13s 1/'

Gêner. Elec.i 46 1,4 45 5jt|, Unit. Air « 25 1,8! 24 1/i 5encr. Mot. 65 1/2 64 1/tlj 0. S. Smelt. 76 7/6: 76 1/: Goodyear. 23 23 i/s|: u. s. Steel..] 67 1/41 66 3," InterHarT. 78 3/4 77 3,4| Western Un. se 1/2 S6

Inter. Mick.| 52 7/8 53 i Westiufli 135 1/4 133 1/:

Int.I.etIel' 13. 12 5/8;WOOlwortn. 53. 5S 1/1

Int.T.et et Tefl 13 72 5/81¡WOOlworth. 59 .J. 5b 1l7

MARCHES COMMERCIAUX

Cou. prêt. îler. tours

BLÉ LiTerpool. Octobre 7 2 1/2 7 15/8 Chicago Septembre 110 7/8 111 1/2 Décembre 110. 110 1,8 AVOINE Paris Août 85 75 87 75 Septembre 8G 75 85 50 FARINES pan. oOTOK (Sakels) Alexandrie. Novembre 16 91 janvier 16 28 New-York Octobre 11 48 48 11 43 Décembre U 52 52 U 51 81 SUCRE Hew-ïork.. Septembre 271 273 Novembre 267 CAOUTCHOUC., famée feuil.

Londres. Disponible 7 9,16 7 5/8

CAOUTCHOUC.. New-York.. Septembre 16 06 16 22 Décembre 16 27 CUIVRE (SUB.) Londres Lomptant 38 2/6 38 7/6 New-York.. Septembre Si! 845 Décembre 832 857 ETAIK Undres. Losptaai 183 7/6 183 15/. PLOMB étranj. Comptant 17 1/3. 17 6/3 ÎIHC Comptant 13 8/9. 13 11/3 ARGSMT (bar.) Comptant 19 1/2. 19 9/16 ORFI» Comptant 138 2 },; 138 /2..


Feuilleton du Figaro du 27 Août 1936 ̃' (51)

LE GRIME

DE

TRilFflliGRRSQUflRE

f

CHAPITRE XVII

L'arme empoisonnée

(Suite)

C'était comme s'il lisait le roman d'une vie, beaucoup plus vivant qu'aucun livre mais dont les chapitres se suivaient sans ordre. A la fin, cependant, tout s'arrangea clairement, s'ordonna avec méthode et précision. Son intelligence supérieure lui avait acquis un grand pouvoir sur les Indiens. Il était le conseiller de leur chef et ses avis faisaient loi comme ceux d'un oracle. Cependant, le souvenir de son passé lui était revenu, il voulut retrouver l'endroit où Sandressen avait laissé les provisions du voyage et, surtout, les objets d'or et d'argent trouvés dans le temple Inca. Il prit avec lui des honnies et fit de minutieuses recherches, sans aucun résultat. Les

herbes et ronces avaient tout envahi et le trésor était bien perdu.

Après avoir séjourné. encore quelque temps parmi les Indiens, il les quitta et retourna parmi les hommes blancs. Il remplit d'ingrates besognes et, lentement, graduellement, améliora son sort. Il porta de nouveau des habits de civilisé et l'on cessa de le traiter en .sauvage. Il était obsédé, dit-il à Creydon, par le désir de retrouver sa femme qu'il avait toujours aimée si tendrement. Quand il eut de l'argent, il fit faire. des recherches à Para, mais on ne put trouver aucune trace de sa bien-aimée Leite. Il conçût alors des soupçons. Il n'avait jamais cessé d'en avoir. Il partit à Callao, pour y faire lui-même son enquête, sut' par quel bateau sa femme avait quitté cette ville et découvrit enfin, à Colon où il se rendit, qu'elle était partie pour New-York, mais le manque de ressources le contraignit à abandonner sa poursuite.

Alors il se remit au travail, économisant farouchement et rêvant au jour où, suffisamment riche, il pourrait voyager à travers le monde comme Sandressen et Kahl, comme le senor Creydon .lui-même. Mais chaque fois qu'il essayait, par la spéculation, de grossir sqn pécule, là fortune lui échappait et il perdait ce qu'il avait aventuré. Ce fut une lutte longue et désespérée. Enfin la chance tourna. Le jour vint dix il put

quitter le Sud-Amérique et partir pour New-York. C'est là qu'il apprit ce qu'il redoutait sa chère Leite avait eu l'imprudence d'épouser l'illustre Dr Sandressen et se trouvait dans la situation anormale d'être la femme de deux maris. Et voici que lui, Cazaro, était maintenant à Londres, pour conclure un accord. Oh un accord à l'amiable, tout à fait sensé Le senor Creydon pouvait en être sûr. Lui, Pascual Cazaro, avait bien changé. N'en donnait-il pas la preuve par son attitude vis-à-vis de son excellent ami et compagnon d'autrefois ? Le pauvre Creydon n'était rien moins que rassuré. Il avait plus que jamais peur de Cazaro mais ne pouvait confier ses inquiétudes à la police, étant donné les ennuis très graves que les Sandressen auraient à souffrir. Son premier soin fut de découvrir où,se trouvait le docteur. Il lui écrivit en hâte une lettre qu'il envoya par avion aux Indes. Sandressen répondit qu'il rentrait par le Kashgar et demanda s'il était certain de l'identité de Cazaro. La réponse de Creydon fut le radiotélégramme envoyé au Kashgar où il affirmait que la preuve de l'identité était formelle. A la réception de ce message, Sandressen décida de quitter le paquebot à Naples, de rejoindre Londres par la voie des airs et de tirer la situation au clair avant que sa femme n'eût appris qu'il se passait quelque chose d'anormale

Pendant ce temps, Creydon s'était mis en rapport avec Othmar Kahl et l'avait informé de tout. Kahl et Creydon furent d'accord pour cacher à Mrs Sandressen la résurrection de Cuiaro, mais en attendant l'arrivée du docteur, ils ne surent à quoi se résoudre. Creydon suggéra de demander conseil au professeur Bastion, Kahl insista toutefois pour que l'on ne fit aucune démarche sans l'approbation, de Sandressen. Cazaro envoya à Creydon un nouvel appel. L'homme s'impatientait. Creydon, pour le tenir tranquille, lui dit que Sandressen était aux Indes. Que pouvait-il faire ? Si Cazaro voulait partir pour aller là-bas trouver le docteur.

Vous semblez avoir peur de moi, cher ami, dit Cazaro. Vous n'avez rien à craindre. Je suis très aimable, comme vous le voyez. Si je voulais vous tuer, rien ne me serait plus facile. Avec ceci! Et il montra le poignard et sa rainure où pouvait couler le poison. Il lui en expliqua le fonctionnement. Creydon avait déjà vu cette arme. Cazaro en était fier et la portait toujours sur lui. C'était celle qu'il avait en mains quand, des années auparavant, il s'était jeté sur Sandressen. Il ne l'avait jamais perdue. Mais maintenant, expliqua-t-il à Creydon, le venin qu'il fallait était dans un petit tube caché dans le manche, venin qui faisait de ce poignard un véri-

table crochet de serpent. C'était une curiosité, une arme très ancienne exécutée par un des vieux conquistadores ou sur son ordre.

En l'entendant parler ainsi du poignard et de son emploi, Creydon conclut que l'homme était fou et que l'arrangement à l'amiable qu'il désirait si fort n'était rien de moins que la mort du Dr Sandressen. Mais Creydon avait prévenu celui-ci et l'avait même mis en garde contre le danger qu'offrirait pour lui une visite à Purdon, Cazaro songeant très probablement à guetter ses allées et venues.

Sandressen se souciait plus de la tranquillité de sa femme que de sa propre sécurité. Il vint en secret à Purdon pour examiner la situation avec son ancien compagnon de voyage. Il fut décidé, comme Sandressen en avertit Othmar Kahl, que l'on demanderait conseil au Dr Bastion, Creydon écrivit à celui-ci et Sandressen mit la lettre à la poste le soir même. Il pensait que l'on pourrait acheter Cazaro en y mettant le prix. En tout cas, il fallait agir au plus vite. Bastion pourrait indiquer un homme qui s'occuperait activement de l'affaire, un homme qui ferait peur à Cazaro et le rendrait inoffensif. Parler de poignard était une chose, s'en servir en était une autre et Sandressen connaissait 'la cupidité de leur ennemi. Il était certain, en ce qui le concernait, de pouvait

A cette période des vacances, un stade finit, un autre va donc lui succéder. J'entends que, jusqu'à maintenant, l'ambiance générale était dominée par l'attrait du départ, d'une vie différente, où l'on a fait une large place aux plaisirs et distractions, et admis même que la liberté serait pres- que complète.

Or, depuis quelques jours, presque partout, on sent, à des riens mais qui vont se multipliant que quelque chose ne va pas.

Mettre de l'ordre

dans la maison

Remarquons, en passant, que la période des vacances est la période par excellence pour étudier fructueusement les enfants, petits et grands. La discipline, moins stricte, a permis plus de spontanéité l'ambiance joyeuse a favorisé des épanouissements, procuré des plaisirs et engendré des camaraderies, qui ont fourni quantité d'occasions aux caractères de se montrer. Ils ne se sont pas toujours révélés, convenons-en, sous leur jour le plus favorable. Les vacances sont une épreuve de vie sociale les uns se sont montrés coléreux et violents, les au-

tres autoritaires, ceux-ci mous et boudeurs, ceux-là paresseux jusque dans leurs jeux. Et c'est tant mieux Nous bénirons ces symptômes, qui doivent nous amener à rectifier, à corriger, nous conduire à une connaissance plus approfondie de nos enfants.

Créons l'atmosphère

Le retour à Paris, un changement de villégiature, ou simplement l'approche de la rentrée, qui impose la reprise du joug léger de quelques devoirs de vacances, sera une occasion précieuse de ressaisir d'une main ferme les rênes du pouvoir.

C'est alors que nous mettrons à profit nos récentes et fructueuses remarques.

Il est d'ailleurs fréquent que l'amour du changement, si fort chez les enfants, provoque spontanément une certaine joie à reprendre les exercices scolaires, et cette discipline souple, qu'il faudra leur imposer avec doigté et adresse. Il faut que cette discipline ensoleillée du dernier mois de vacances soit en quelque sorte souhaitée par eux et qu'ils l'accueillent avec enthousiasme.

Savoir s'occuper

Comme je l'ai précédemment ex- posé, c'est par une ingénieuse organisation des loisirs que nous atteindrons le double but moral et physique que nous recherchons. Car, ne' l'oublions pas, le désœuvrement apparaît bien souvent après six semaines de vacances, et c'est alors que nous pouvons adroitement intervenir, en donnant l'aspect d'une nouvelle recréation à

se protéger en cas d'attaque. Par mesure de précaution, il irait à sa maison de Highgate, se munirait de sérum anti-venimeux. Il connaissait le genre de poison employé dans les forêts, de l'Amazone il était sûr d'en neutraliser l'effet en ajoutant certaines substances à son sérum. Sandressen n'eut pas un seul instant l'idée que Cazaro pouvait chercher une autre victime que lui. Il le dit à Creydon pour le rassurer. Néanmoins celui-ci eut des crises de nervosité insupportables. Tantôt il sentait que Cazaro ne lui ferait aucun mal aussi longtemps qu'il pourrait lui être utile. Tantôt il ne'vivait plus que dans la crainte d'une attaque imprévue. L'arrivée de Sandressen l'avait alarmé car il eut peur que Cazaro ne vint à Purdon, mais l'entretien qu'il eut avec le docteur le calma. Ils se séparèrent avec l'espoir que l'on trouverait un moyen de traiter avec cet individu si dangereux. Le lendemain, dans la soirée, le premier coup fut frappé. Ce fut l'assassinat de Trafalgar Square. On ne saurait jamais ce qui s'était passé dans l'esprit de Cazaro. Oth-'mar Kahl eut cette conviction que le rêve insensé de vengeance auquel l'homme s'était abandonné comportait, dès le début, le meurtre de Creydon. Ce qui était également certain, c'était que le scélérat était résolu à en finir de même avec Kahl.

Cazaro savait que Creydon serait

ces travaux manuels que j'ai recommandés dans une récente chronique (1).

Aux familles qui habitent encore la campagne, je conseille de mettre bravement dans les mains de leurs garçons des outils de jardinage, et de les envoyer se rendre utiles, l'arrosoir ou le rateau à la main. (Il en résultera sans doute quelques déprédations dans vos espaliers, mais n'en ayez pas de regrets excessifs, cette cure de fruits fait partie de notre programme).

Quant à vos filles, l'ère des confitures et des tartes est ouverte pour elles. Drapées dans de grands sarraux blancs, elles mettront la main à la pâte et éprouveront, soyezTen sûrs, une grande dignité à seconder la cuisinière, qui, je le crains fort, ne partagera pas leur satisfaction. Divertissements en commun Une tradition charmante met à l'honneur les jours de pluie, les proverbes, les tableaux vivants et les comédies.

Vos armoires et vos greniers seront, bien entendu, mis au pillage, mais je sais bien des aïeules qui ouvriront el-# les-mêmes d'antiques commodes pour

bien là une grande soeur ou une jeune tante, prête à donner, au moment voulu, un judicieux conseil ou un coup de main secourable mais nous préférons de beaucoup laisser aux enfants la joie de l'initiative et la fierté de leurs responsabilités.

J'ajoute, au surplus, que la mémoire, la diction et le goût y gagneront autant que l'adresse manuelle de nos apprentis décorateurs et électriciens et de nos costumières improvisées..̃

Nurse Betty.

(1) Voir « l'Enfant, savoir s'occuper», page mode du 6 août.

à Londres le jeudi ou le vendredi, un troisième rendez-vous ayant été arrangé entre eux. Il a dû attendre Creydon à l'hôtel le jeudi soir, l'a suivi au théâtre, attendu la fin du spectacle et l'a rejoint à la sortie. Est-ce à dessein qu'il a dirigé les pas de sa victime vers Trafalgar Square? Cette conversation qu'il eut dans la forêt et où le nom de cette place fut évoqué l'a-t-il inspiré dans la réalisation de son crime? Kahl n'avait là-dedans aucun doute. Arthur Creydon avait survécu aux périls sans nombre de la forêt pour mourir à Trafalgar Square.

Le sort de Creydon étant joué, Cazaro rasa sa barbe et songea à sa prochaine victime.

Ce fut une pure coïncidence si Othmar Kahl passa à Londres la soirée du jeudi. Il s'y était rendu pour y dîner avec un ami américain de passage. Il rentra à Ambleton le lendemain matin et n'ouvrit le journal qu'une fois rentré chez lui.

Gavin HolL

M suivre.)

̃ Traduit de rèiigtatt

Par Chari.es GrolleaUç

Copyright bg Curtis Brown.


LE T H E A T R E

VNE ENQUÊTE DU FIGARO C Quels sont vos projets ? t Quelle doit être l'orientation du théâtre ?

ECHOS DE THEATRE A-' l'Opéra. ̃ •̃ "̃"•• -̃̃̃̃• ̃•' •.̃= .Pemsjn soir vendredi reparaîtront dans Rpinéo et Juliette Mile H. Gatti et M. R, Jobin, fort bien entourés comme précédem- ment par MM, Narçon, Fromnenty, Clavère, Medu?, Chastenet et Mlles Mahé et BacWllat dans les l'ôtes principaux, sous la direc- tion du maître Fr. Huhlmann. Le grand ballet 'du guiltrlrme acte sera dansé par Mlle Larpbi>l|e, ÎJ, S. Peretti, les grands sujets et le corps de ballet.

Comédie-Française.

M. Ledoux jouera pour la première fois Je rôle du baron Lebourg dans La Rafale, liiuiiinrlie prochain en «oirée, ainsi que Mme Dussane qui itttetpvéteim pour la pyemiers fois celui de la baronne Lebourg. Au Théâtre de la Madeleine. MM, Pobei-t Trobpr et André Brillé,, d'ac* cord uvec M. Siicha Guitry, retiennent d'ores et déjà la date dit 1e' octobre pour la répétition générale du nouveau spectacle de

M. Sacha Guitry,

PROGRAMME DES THEATRES EN MATINEE

C0MEDÎ6.FEANÇAISP (Riclielieu 22-70), à ̃2 heures Le Malade imaginaire (SJM. Croué, Ledoux, Dorivul, de HiKoult, Le GqJT; Milles Pi|ssa»e, Giitii'irlli Kubiniir, Marcelle (Jabarre, etc.) Le Dppit omuureui (MM. Pierre l>ux, Jean M.HtmelJj; Muni, îs'izaji, Jane Faber)..

Même spectacle qiL'en sojuc

€l>«t«i«t, 2 11. 3ft; Pslais-Uaj-al, 3 h. EN SOIREE

©PESA (Théâtre SnroJi-Wixuliardt) (Opéra 15-59), à S heures «igolçtto (Mnies S, Delnjus, Almoila, B»cli))lat, fluitjy, Irlande ¡, MM. Becjimans, Chastenet, Morot, Clayerie, jBtchwtrry, Mtidlen, Emst, Forest), Cop* -Délia (Mlles C. Bos, Spiltzo; M. Raymond)- Oivh. M. H. Biisser.

Demain « Ileméo et Julfette».

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Dimanche prochain 30 août, en matinée à 2 -h. 45, au Théâtre, de Pont-aux-Dames Léopolçl le bien-aimi, comédie en trois actes de Jean Sarment, avec le concourt de M, Raoul Marco dans !• rôle de Léopold qu'il a joué deux cents fois à Paris Mme duliette Verneuil, du Théâtre National de l'Odéon j M. André Carnège, du Théâtre National de l'Odéon, et Mmes Artette Gletze, Liliane PonzJo.

La retraite de Félix von Wein» gartner,

On apprend que Félix von Weingartner, le chef d'orchestre et compositeur bien connu, vient de donner sa démission de directeur de l'Opéra de Vienne, JI se retire à l'âge de 73 ans, sans cependant se désintéresser de l'Opéra de. Vienne dont Luyii» Kuber prend la direction avec la collabora-, tion de Bruno Wslfer,

Toprhée. ̃ >:l ̃

M, Roger-Vincent vient de présenter, aux casinos de PougHés et de Pourbon-l'Arcbam-, bault, Lu Femme nouvelle, comédie en trois actes, remarquablement interprétée par l'auteur, M. Roger-Vincent, et par Mlle Alice I-eitner, entourés de Mme ¥<vonïie Desmqulins et de MM. Robert Décombe, Nertal et

Çimber, '•

La réouverture de Medrano. llledrano fera sa réouverture vendredi 4 septembre, a.pj'ès. une clôture annueue qui fut utilisée a la fois pour d'importan- tes modifications du cirque montmartrois, pour l'heureuse continuation de la première grande toiiruée de 'Medrano-Voyageur, en(jn, et comme de coutume, pour de lointains voyages de recherches d'attractions. Couimi1 de coutunic (̃g.ûrment, c'est le son niêmi' de t'ouverture que Mme et M.

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CINE-VIVIENNE clôture annuelle, EOOUABP-VII i L'Ombri; du doute. 14 h, à 16 h. 30; soirée, SI h, et 23 h. 30. GAUMONT-PALACE (pi. Clichy) Le Faiseur, L'Ecole des Journaliste».

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« CHARLES BOYER tournera en France » Afin de mettre au point les différentes informations parues dans la Presse à ce sujet, la Société P4RIS*STUDIOSCWEMA-PRQDUCTIONS noua fait par' venir le communiqué suivant.

Etant donné la brièveté du séjour « Paris de M. Chartes BOYER et devant l'imposaibilùmatérielle de réaliser en si peu de temps un film de l'importance de « SECRETS », la Société PARIS'SWDIQS-CINEMAPRODUCTIONS et M. André DAVEN, en parfait accord avec M. Charles BOYER, ont décidé de remettre au printemps prochain le film qu'il devait tour- ner dès son arrivée en France. D'autre part, la Société PARIS STUDIOS-CINEMA-PR0- DUÇTIONS s'est assure concours exclusif dè}M, Charles BOYER en France pour les années J 937 et 1938. °

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AU MADELEINE

Les amants terribles

On peut féliciter la direction du Madeleine Cinéma .d'avoir su donner une aRrpable compensiititm h ceux qui n'ont pas encore déserté la Ville-Lumière, dans un moment où tant d'autres salles font relâche ou gardent leujcs pièces à succès pour la nouvelle saison. Le film est tiré de la pièce de Noël Coward Les Amants terribles; nous connaissions déjà le sujet et avions pu l'apprécier à sa juste valeur, mais, vraiment, en cette occasion, le cinéma a démontré une fois de plus qu'il n'avait rien à envier au théâtre et qu'il pouvait même par certains côtés lui être supérieur. 1

Je ne vous retracerai pas par te détail l'amusante histoire de ces grands enfants elle nous prouve que si les injures et les sévices mènent souvent un ménage au divorce, ils n'empêchent cependant pas ses sentiments mais en tout cas. je vous l'affirme, le scénario est vivant, plein d'entrain et ne laisse jamais faiblir l'intérêt du spectateur dont il entrefient l'hilarité par l'imprévu des situations et d'amusants

quiproquos.

On doit rendre hommage à l'interprétation magistrale de ce bon film, qui contribuera pour une grosse part au succès qu'il remportera auprès du pu,bile, Gatiy Morjay et André Luguet, ces« amants terribles », savent se jeter à lu tête injures et vaisselle :mee. une. violence passionnée, et se"déchiTei–avee amour et transports.

Steffl Dura et Charles Collins «ont les vedette» du film «Valses Bleues». Ce film passe à partir de jeudi 27 au Paris,

Au Paris

Aujourd'hui, a 2 h, 80; auront lieu au Paris les premières 'représentations in grand film en couleurs IJuneiinj

Pirate (Valses bleues).

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V BBNEE .'SAINT-CYB est la vedette féminine du'film « Les loups entre eux» que nous verrons au début du mois de septembre à l'écran à un cinéma des Champs-Elysées,

Je n'en dirai pas plus long, car vous irez sûrement ce soir compléter vous-

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pular et les ri-belles se la disputent. 8.

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Qui existe vraiment Fils d'Euée, 9.

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PETITES ANNONCES


PETIT BILAN OLYMPIQUE

LETTRE A UN DOCTEUR. ALLEMAND FRANCOPHILE

(Suite de la première page) Autre point. Si notre service de propagande était aussi agissant que le vôtre, il n'aurait pas manqué de renforcer, dès l'origine, la protestation formulée par notre Comité olympique, et ses délégués, contre la méconnaissance de la langue diplomatique et olympique qu'est encore, sauf erreur ou abolition, la langue française, dans les communications diffusées dans le Stade.

Après réclamations, deux traductions suivirent les proclamations, la première en anglais et la dernière en français..Dans les banquets, pour les discours, on suivit le même ordre, non conforme au statut international. Pourquoi ?

Il n'y a pas de petits abandons, surtout à une époque où notre prestige risque de connaître à l'étranger un si fâcheux déclin

Pourquoi me faut-il encore vous signaler une coïncidence regrettable, ressemblant à s'y méprendre à une abstention concertée, et que nos compatriotes n'ont pas relevée sans amertume.

Jamais votre Führer-chancelier, qui fut présent cependant dans le Stade avec une louable constance, ne s'est trouvé dans sa tribune lorsque la musique eut à sept reprises l'occasion de jouer notre hymne national, pour la consécration" de nos sept victoires olympiques.

La plupart du temps, Adolf Hitler apparaissait juste à l'instant où venait de s'éteindre la dernière mesure de la Marseillàise.

TENNIS

LES CHAMPIONNATS DES ETATS-UNIS

Brugnon et Destremau battus Petra et Pellizza vainqueurs Une seule équipe française reste qualifiée aux championnats double des Etats-Unis à Longwood. Petra-Pellizza se sont qualifiés pour te troisième tour en battant Davenport-Kelleher par 2-6, 6-3, 6-4,-9-7. Moins heureux, Brugnon-Desfremau furent éliminés par Mac Diarmid-H. Surface par 8-6, 6-2, 5-7, 6-3. D'autre part, en double Dames, Mme Henrotinet, Mrs Andrus se sont aisément qualifiées.

Voici les résultats double Messieurs Budge-Mako battent Hendrix-Mulloy 6-0, 6-4, 6-0 Jones-Law battent TowerAbbott, 6-3, 6-0, 6-1 Parker-Mangin battent Hunt-Mac Elvenny 6-1, 6-2, 6-4 Mac Diarmid-Surface battent BrugnonDestremau 8-6, 6-2, 5-7, 6-3 AllisonVan Rynn battent Smith-Carr 6-2, 2-6, 6-1, 6-4 Bieker-Burgess battent HalfGrant 6-2, 4-6, 3-6, 6-0, 6-2 RiggsSabin battent Clothier-Robertson 3-6, 8-6, 4-6,-6-3, 6-2 Petra-Pelizza battent Davenport-Kelleher 2-6, 6-3, 6-4, 9-7. Double Dames :,Miss Hélène JacobsMirie Palfrey-Fayau battent KallosDean 7.-5, 6-3 Stammers-Marble battent Taubele-Blackman, 2-6, 6-2, 6-2 Van Rijn-Babcoclj battent Camërôn-Jènnings 6-3, 6-1 Osborne-Raegner battent Workman-Bundy, 6-3, 6-3 Mmes Henrotin-Mrs Andrus battent miss Butlermiss Edwards, 6-3, 6-1.

DE TOURNOIS EN TOURNOIS A Bayonne

Le tournoi de Bayonne a donné les résultats suivants: ~T~m~

Simple messieurs. Canton b. D'Welles,

IO-3, 6-4.

Simple dames. Mlle S. Iribarne b. Mlle

J. Peyré, 6-2, 6-1.

Doublé messieurs. Blanchy-D'Welles b. Canton-Cazaumayou, 6-3, 6-0.

A Royan Mme Mathieu et Journu, gagnants du double mixte

A. Gabourg

Les finales des simples du tournoi de Cabourg ont été gagnées par A. Merlin et MHe A. Neufeld. Résultats

Simple messieurs (Coupe J.-P. de Ven-

loo) A. Merlin b. Poulalion, 6-2, 6-0, 6-2. Simple dames (Coupe J.-P. de Venloo). Mlle A, Neufeld b. Mme Aubert, 1-6, 6-4,

13-11.

Double mixte (Coupe Toutmain). Mme Aubert-Poulalion b. Mlle A. Neufeld-A. Mer-

lin, 7-5, 6-0.. T

Juniors simple (Coupe Rohmer). J. Sanglier b. A. Casanova, 6-4, 6-4.

Mme Pfister, qui a participé au Tournoi de Royan.

Un certain jour, où il n'était point présent, c'est votre Reichsport-Führer qui assistait aux « cérémonies protocolaires », consacrant des victoires allemandes. A peine l'un des nôtres gravissait-il l'estrade d'honneur pour être couronné des lauriers symboliques, que votre chef des sports s'éclipsait, laissant la tribune vide d'officiels. Or, grâce à votre souci d'organisation, nul ne pouvait ignorer la'cadence de ces cérémonies, inscrites au programme quotidien dans un ordre déterminé et horairement fixé.

Ne pensez-vous pas que ces constatations aient un peu contribué à estomper l'impression si favorable des ardentes ovations saluant le défilé de notre délégation dans le Stade, le jour inaugural ainsi que le reflet des conversations individuelles où, d'Allemands à Français, éclatait le désir d'un rapprochement et d'une entente souhaitable ?.

Nos caractères sont, nous ne l'ignorons ni les uns ni les autres, assez dissemblables, surtout si l'on s'en tient aux apparences.

En maintes circonstances, notre promptitude exacerbée s'accommode mal de la lenteur réfléchie d'un peuple à qui sa grammaire, par le rejet du verbe, a imposé d'attendre la fin de la phrase pour en saisir le sens. Certes, ce ne sont point des obstacles insurmontables, pour peu qu'après les avoir démasqués, on veuille s'entraîner à les franchir, ou à les I supprimer, avec le même élan de sincérité.

Et, puisque aujourd'hui je puis en- core vous parler aussi librement que nous le faisions là-bas, laissez-moi ',i vous confier encore quelques légères déceptions, simples erreurs de touches 1 dans un tableau magistralement exécuté.

Dans un décor aussi soigné et aussi élégant que celui des joutes équestres, 1 entre autres, certains ont été surpris de voir confier le soin de rapetasser le tapis de verdure écorché par les sabots des chevaux, par une armée de robustes matrones, vêtues d'un triste sarrau bleu et le chef enserré dans une sorte de torchon, s'activant à ce travail avec l'allure de femmes de ménage occupées à leur besogne matinale.

Vous avez affirmé en tout et par tout un tel souci du détail, que cette petite erreur étonnait et détonnait. Enfin, si dans l'admirable sursaut que vient de connaître votre jeunesse galvanisée, nous avons beaucoup à retenir et à envier, votre public a, lui, encore des progrès à faire pour affirmer dans ses manifestations d'enthousiasme en faveur des vainqueurs un éclectisme authentiquement sportif. Mais nous aborderions là l'un des points délicats de la réalisation des Jeux olympiques.

Il est loisible de comprendre que dans l'oeuvre de redressement entreprise chez vous, ce sont surtout les résultats directement nationaux qui vous ont préoccupé bien plus que la stricte observance de l'esprit de la charte olympique; '-J- Déjà vous avez réussi le miracle de nous « sortir de prodigieux athlètes, en moins d'une olympiade, et vous avez rendu à vos compatriotes une exaltation puisée dans la foi en ses destinées.

D'ici Tokio, avant les 12es Jeux olympiques, nous aurons le loisir d'évoquer ces problèmes bien complexes.

En attendant, veuillez croire à la sympathie de votre

Armand Massard.

CYCLISME

LE CIRCUIT DE L'OUEST Grysolle enlève la 4° étape avec cinq minutes d'avance Disputée, hier, sur les cent quatre-vingttrois kilomètres du parcours Les Sablesd'Olonne-Saint-Nazaire, la quatrième étape du Circuit de l'Ouest a été gagnée par Grysolle qui, à l'arrivée, devançait Carini, son suivant immédiat, par près de cinq

minutes.

Après un début de course assez rapide, un fort peloton fut contrôlé à 63 kilomètres de l'arrivée mais, avant Nantes, une attaque de Grysolle jeta un certain trouble dans le cortège.

A Nantes, Grysolle passait seul, suivi, à plus de trois minutes d'écart, par une vingtaine de coureurs, parmi lesquels, Favé, Cloarec et Deltour.

Dans l'obligation de rouler seul pendant plus de soixante kilomètres, Grysolle passait au Temple avec près de six minutes d'avance sur un peloton comprenant les meilleurs hommes de la course. Et, malgré les efforts de ses poursuivants, il arrivera à Saint-Nazaire avec près de cinq minutes d'avance sur Carini qui, au sprint, règlera une dizaine d'adversaires.

A la suite de sa victoire, Grysolle occupe la première place du classement général actuel, avec plus d'une minute d'avance sur Galateau.

Résultat

1 Grysolle, 5 h. 20 m. 53 s. 2. Carini, 5 h 25 m. 6 s. 3. De Caluwé 4. Galateau. 5. Lucas, 6. Granier, 7. Blanchon, 8. Hucheloup, 9. Muller, tous même temps que Carini 10. ex-œquo, un peloton d'une. dizaine de coureurs.

La cinquième étape sera courue aujourd'hui sur le parcours Saint-Nazaire-Lorient, 184 kilomètres.

AVIATION

Les premières qualifications pour la Coupe

Deutsch de la Meurthe

Les avions engagés dans la Coupe Deutsch de la Meurthe doivent pour être qualifiés accomplir, avant le 31 août, un circuit de 500 kilomètres à 350 kilomètres de moyenne minimum.

Six appareils ont déjà gagné Etampes, la Coupe sera disputée le 13 septembre, et Lacombe a qualifié le Caudron-Renault qui gagna l'épreuve l'an dernier. Il a couvert les 500 kilomètres en 1 h. 20 m. 14 s., soit à la moyenne de 373 kilomètres 905 à l'heure.

NOUVELLES AERIENNES L'aviation commerciale

La Compagnie Air-France a transporté, pendant la période du 11 au 21 août 1936, y compris les lignes en pool 2.308 passagers, 36.149 kgs de bagages, 44.867 kgs de fret, 5.407 kgs de poste, nécessitant la mise en service de 331 avions.

Le Ville-de-Rio-de-Janeiro qui avait quitté Natal lundi à 23 h. 50 (G.M.T.) est arrivé à Dakar mardi à 17 h. 45 (G.M.T.). L'hydravion qui est équipé de quatre moteurs Hispono-Suiza, type N. B. R.. de 650 SC transportait le courrier d'Air-France à destination de la France.

Son équipage était compose de Guulaum-i, EsiiHnlier, Adnm, Thomnsset et Roux. Le Ville-de-Montevideo, Farman quadrimoteur Hispano a effectué la traversée en sens inverse.

Au Golf de Vichy, voici, de gauche à droite baron Raymond de Luze, Mlle de Fleuriau.^Mlles G. et G. deAU G°K foncera/, M.' et Mme Herdhebaut, du Golf d'Hardelot, M. de Ronceray, Mme Monnery.

L'équipe de France victorieuse des équipes de Hollande et d'Allemagne enlève le tournoi tria plaire de Baden-Baden

Baden-Baden, 26 août. (De- notre correspondant particulier.) Le tournoi triangulaire disputé à Baden-Baden entre la France, la Hollande et l'Allemagne, a été remporté par l'équipe française composée de Michel Carlhian, Y. Le Quellec, G. Huet, comte L. de Montgomery, R. Charrier, J.: Léglise, A. Le Blan et Balezeau, capitaine.

Les Français» remporterent une nette victoire sur les Hollandais, par 8 à à 1.

L'équipe de France victorieuse à Baden-Baden. De gauche à droite A. Le Blan, R. Charrier, G. Huet, J. Leçlise, Balezeaux, (capitaine), Y. Le Quellec, M. Carlhian, comte L., de Montgomery.

Les trois doubles furent gagnes ,par _A. Le Blan-G.' Huet, M: Galhian-J. Leglise et Y. Le Quëllec^comte L. de Montgomery.- '> j

En simple,, seul comte de- Montgomery perdit son match.

Les Allemands se révélèrent des adversèrent beaucoup plus dangereux que les Hollandais, et /ne s'inclinèrent que par quatre victoires contre cinq. Contre toute attente, Michel Carlhian perdit ses deux matches, en double,

L'ACTIVITÉ SUR LES LINKS

Au Golf d'Evian,

Hier, championnat professionnel, concours par coups 36 trous. 1. Dallemagne, 134 2 Auguste Boyer, 136; 3. J.-B. Loth, 137 4. André Loth, 137 5. André Ghintran, 138 6. Fournier, 139 ̃ 7. Saubaber, 140, 8. Firmin Cavalo, 143 9. Charles Hirrigoyen, 152. -emier '̃̃

La coupe pour le premier amateur fut gagnée par Hudson, 146.; ̃; Alfassa,- 153 duc de Nemours, 166.

Au Golf de Pen-Guen

Concours au drapeau. 1. Jacques de Peyerinihoff, à 30 m. du 20° trou 2. C. Vandenbussche, à 35 m. du 20» trou 3. G. de Braux, green du 19» 4. R. Helit, parcours du 19e.

Dames 1. Mme Lévy-Rueff, parcours du 19» 2. Mme A. Meyer, a 1 m. du 18« 3 Mlle Robert, parcours du 18e.

Prix de Pen-Guen. 1. André Herscher (13) 76 après barrage 2; J. de;Peyerimhoff (21) 83 après barrage 3. James (24) 70 4. G. de Braux (16) 72.

Dames 1. Mme James (16) 73; 2.:Mme^ A. Meyer (18) 79. ̃

Coupe Sorrento. 1.' C. Vandenbussche (17) 66 2. R. Helft (18) 68 ;:3. G. de Braux (16) 69.

Au Golf d'Evian

Course au drapeau, prix offerts par Mme Cruse. 1. Van Biema (15), parcours du 19 2. R. Lalou (4), à 3 m. du trou du 18 3. T. A. Scott (19) et Thierry Mieg (11*, avant-green du. 18.

Dames 1. Mme Tandonnet,- bord du green 18 2. Mme Ed. Bourdon, parcours '.1 du 18 3. Mme Michelon, dans le trou du 17, ̃̃ ̃ ̃ Au Golf de Granville- ,.1

Coupe de Ganay, .36 trous, medal play, handipap 1. Briault, 72, 71 ̃: 143 2. G. Desheulles, 73, 76 149 3. M.; Lepoivre, 83, 90 173. -.̃ Ont encore pris part à la compétition » R. Collot, J. Lévy-Haussmann, P. Neville.

Au Golf -de Divonne-Ies-Bains .,1

4 balles, aggregate.t handicap. 1. 5L et Mme Bérard,.79, 77 156 2. Mlle E. Sarfent-Mme de la Maisonneuve, 81, 81 162 Sellers-M. Jéhnson, 87, 78 165 ;.4. M. et Mme de Week, 82,87 169 Gpmpel-Mme Languereau, .83, 86. 169..

Ont pris part à la compétition M. et Mme Snively, M. Goudard et Cogniet, F. Goudârd et Mlle M. Goudard. « Zig-Zag », 12 trous, handicap. l.-Sel1ers, 54 1/3 2. F. Goudard, 55 2/3 ;,3. Mme de Week, 57 4. Snively, 58 2/3 5. Mme de la Maisonneuve, 59 1/3 6. M. Goudard,

59 2/1'

Ont 'pris -part à la compétition Gomar, Ch. Gravitz, M. et Mme Johnson, Mme Languereau, Mlle Gravitz, Mlle M.. Goudard. Au Golf de Sarlabdt >

Prix de la Closerie, offert par M.' Auge. Medal play, dames et messieurs. 1.- Mlle Marais (28) 72 2. Mme d'Amigny (19) 79 3. Mme Bernard' (20) 81 4,. Mme R. Boulot (24) 81 5. Mlle de Vanssay (28) 83 6. Mme Viguier (28) 83.

Messieurs 1. Glandaz (8) 75 2. Brosselin (11) 76 3. Y. Brunon (23) 76 4. de Brunhoff (20) 77 5. Rumeau (20) 78 6. Sée (16) 78.

Au Golf de Ghantaco

Prix du Président. 1. P~.de Cayeux (24), E. Gillon, (19), ail square 3.' J. Bourin (2) et P. V. Rodot (6), 2 do.wn.. Concours drapeau. Première catégorie 1. P. V. Rodot (6), 20 m. du20" 2. C. C. Law (4), 230 m. du 20e.

Deuxième catégorie 1. J. M.- Thompson

avec J.-Leglise, et en simple, il fut battu par le jeune Beckerath qui s affirme très en progrès. ,,<

D'autre part, en double, Y. Le Quellec et le comte de Montgomery furent vainqueurs, tandis que R. Charrier et G. Huet partageaient.

En simple, Y. Le Quellec (qui gagna tous ses matches), comte de Montgomery et R. Charrier remportèrent chacun une -victoire, J. Lcglise partagea et

G.:Huet:fut.battu.. Jusqu'au .dernier moment le résultat demeura, indécis, la victoire de la France fut acquise d'un souffle. ̃̃̃'•̃ ,,̃ Auparavant, l'Allemagne avait battu la Hollande par 6 à 3. Le. classement final s'établit donc ainsi- 1' Fraice,^2. Allemagne, 3. Hollande. ,-̃ ̃̃̃

Michel Carlhian et J. Leglise prennent part' actuellement au'Grand Prix des Nations, dispute en ̃ medal play, sur 72 trous. ̃'̃̃

(18),' ,1 m." du- 20e: 2.- Miss B.: Behn (30), 200 -m.; du 20e.

Foursojpes, à balles,, meilleure balle v. par. Messieurs 1. Darrieux (7), A. Le Ouellec (13) 7" up 2. J. Bamarony )12), G'. Rozès (24), 6 up. ̃

-Dames: 1. -Mme S. Léglise (9),Mlle< Misonne (16). 3 up'; 2. Mlle Darrieux (6), Mme Maxwell (20), ail square.

Gymkhana. Driving longueur, messieurs 1. B. H. Garrisson, 231 mètres. Dames 1. Miss P. England, 172 mètres. Point inconnu, messieurs 1..J. R. Micking. Dames 1. Mme P. Luehard. Putting, messieurs 1. Michel Boulart, 15. Dames 1. Mrs Davidson, après ex œquo avec, Mme René Lacoste.

Parapluie, messieurs 1. J. R. Me Micking, après ex œquo avec B. H. Garrisson. Dames ̃: 1. Mrs Davidson, après èx aequo avec Mme René Lacoste.

Bunker target; messieurs l.D. J. 0. Sinclair, 555. Dames 1. Miss P. England,. 305. Basin, messieurs 'l.« E. Gillon. Dames Miss P. England, après- ex aequo avec Mlle D. de Cayeux.

Au Golf de Ghantaco Mlle Denise i de- Gayjeux de Sénarpont.

Au-Gblfrde::Chamonix:

Coupe du Mont-Blanc- (challenge), offerte par, le comte de Rougemont. Medal play, handicap. 1. Miss Potter (20) 71 (gagne sur tes 9 derniers trous) .2. Mrs Nugent (17) 71 3. M. Mitai (4) 73 4. M. VignonCarret (20) 74, 5. Mme Sachs (14) 77. Ont également pris part au concours Mmes Vignon-Carret et .Holls, miss Nugent, miss Bus Mlle Anderson, MM. Simoueoglou, Otto, comité de Zogheb, Haguenauer, Roux, P. Rolo, Anderson.. Le 29 août aura lieu la Coupe de la Ville de Chamonix. Le matin professionnels, 18 trous, medal play, prix en espèces. L'après-midi Amateurs-professionnels (formule alliance), ,18 trous, 4 balles la meilleure balle, medal play, handicap. Le 30. août '̃̃: Prix du Président de la République, .36 trous,, medal play,; handicap

GOLF

;MUe Elissalt, du Golf de Chantâco, >et 'M. Delmas, du Golf de Royan, '̃̃ ^au Golf de Viichy,.

TI R AUX PIGEONS

Le septième championnat du monde aura lieu à Rome Voici le programme des différentes épreuves qui seront disputées à Rome, du 21–ootobre au 5 -novembre,, au cours du championnat du monde qui. sera organisé, pour la septième fois,.par tes dirigeants de la Fédératipn .internationale de tir aux armes de chasse et de Ja Fédération -italienne de.tir.au vol, sous le patronage du prince- de Piémont.. 21-22 octobre 1. Grand Prix (1 pigeonhandiçap de 24 à 28 mètres). .23-25 octobre" 2. Grand Prix (1 pigeon-handicap de 23 à 29 mètres) 26-28 octobre 3. Grand Prix (1 pigeon-handicap de:22 à 30 -mètres). 29' oçti-'l" novembre 4. Grand Prix VU» Championnat du monde (20. pigeons à 27 mètres^ Championnat du monde individuel, et par nation). 2-4 novembre :5. Grand Prix (1. pigeon-Handicap de 20 à 31 mètres). -•

NATATION

Mlle Smith a gagné y !a C~pe de nuit ''Hier soir, rà'la- piscine' de la-; des Sports, avait lieu une réunion féminine de natation qui s'est déroulée; avec ̃ le plus grand sucçè.s. ̃•̃̃ Les nageuses des Mouettes' ont dispate la Coupe de Nuit et on a eu le < bonheur d?appiaudir les nageuses japonaises, de p'pï>sage'à~Paris, qui avaient représenté leur j'ays aux Jeux Olympiques de Berlin. i'M. Satoh, ambassadeur du Japon, accomp8gi>ë,;de Mme et de Mlle Satoh, avait'bien voulu honorer cette fête de sa présence. Résultats :• Coupe de Nuit 1. Mlle Smith (MouSttes), 3, m. 21 s. 2/10-; 2. Thérèse Blondeàu (Mouettes), 3 m. 21 s. 4/10 3. Lily, Motto (G. N. P.), 3 m. 23 s. 4. Paulette Jqbert (Mouettes), 3 'm. 28 s. 4/10.

Nouvelles (le ta les Sports WATER-POMV ̃ Les' Championnats de France seront disputés les. et 6 septembre, la finale de la compétition devant être jouée, à Cannes, dans. 'la. piscine de, Palm-

Beach. ̃̃.

CYCLISME. Ferdinand Le Drogo, qui fut champion de France sur route en 1927 et 192'8, et se classa second dans -le Championnat du monde de 1931, a déclaré qu'il ne '.disputera plus aucune course sur route. PATINAGE. Voici le programme des Championnats du monde et d'Europe de la prochaine saison -Cham plonnat

30 et 31 janvier, à Davos1: 'Championnat d'Europe de- patinage de vitesse hommes et Championnat du monde de vitesse dames. 6 et' 7 février, à Praguo" Championnat d'Europe- de patinage artistique hommes' et dames.

̃ _t3et 14 février,/à Oslo: Championnat du monde de patinage de vitesse hommes. 13 et 14 février, à. Vienne Championnat du monde de patinage artistique hommes. 20. et 21 février, à Amsterdam Championnat d'Europe de patinage artistique pat couples, r

1»"- au 3 mars, à Londres .Championnat dû-monde de patinage artistique dames et par couples. ̃

ATHLETISME. Alors qu'il avait été question d'annuler cette rencontre pour des raisons financières, le match. France-Finlande sera'disputé le 20 septembre..

limite à 18. Prix au gagnant, ̃ un vase de Sèvrés; au meilleur score brut .Prix Pomrnery et Greno, un double magnum. Au Sporting Club de Vichy

Coupe du Grand Casino. Quarts de finale J.-P. Boucheron bat Borel de Bitche, 1 up M: Héraud "b. Mme Thibaud, 1 up MUe Elissalt b. C. M. Glover, 3-2 P. Herdhebaut b. R. Chauchat, 6-5. Demi-finales J.-P. Boucheron b. M. Héraud, 4-2 ̃̃̃ P. Herdhebaut b. Mlle Elissalt,

4-3.

Finale ̃ J.-P. Boucheron b. P; Herdhebaut; 3-2.

Approche et. putting (3 départs).– 1. J.-P. Boucheron, 17 2. R. Bettemont, 17 3. A. Baumann, 18, 4. P. Herdhebaut, 19 Boyer Vidal, 19 6. F. H. Searl, 20 p. M.. Glover, 20 8. J. Oller, 21 9. F. Delmas, 22 J. Le Grix, 22 11. Van den Berg, 23.

Concours au drapeau. Messieurs 1. R. Chauchat, bunker du 19° green 2.. A. Boucheron, à 80 cm. du 18" trou. Dames 1. Mme Thibaud. fairway 19 2. Mme Gonze-Boàs, green 18; 1

Coupe Dewar (36 trous). 1. R. Chauchat, 69, 70 139 2. Mlle Elissalt,- 72, 75 147 R Behar, 73; 74 147 4. Mine Thibaud, 74,76 150 5. Mme Gonze-Boas, 79, 75 154. 6.!Boucheron, 80, 76 :'156» 7. M. Héraud, 81, 78 .159.

Coupe Hally-Smith (meilleur score- brut de la semaine) est gagnée par -J.-P. Boucheron, avec ,75-

UNE ENQUÊTE DU « FIGARO»

JE SUIS PARTISAN D'UN SPfMTT moins égoïste.

Et quelques opinions de lecteurs

La fin de notre enquête est en vue. ivant de donner la parole à nos leceurs, puis de conclure, nous publions ̃ncore la. réponse du populaire fantai;iste Fernandel. Elle vient la dernière, jarce que le créateur d'Angèle était en voyage. Mais cela est à sa place aux approches de la conclusion.

La voici et vous allez voir qu'il m'est tel que les « comiques pour parler des choses sérieuses

Les vedettes sportives

se doivent à la collectivité Oui, l'Etat doit encourager le sport. Il se doit d'organiser, à ses frais, une propagande qui éveillera les vocations, stimulera tes enthousiasmes et donnera à de jeunes athlètes l'occasion de se révéler.

Les sports à encourager sont, selon moi, la nage, l'aviron., la course à pied, et, naturellement. le vélo.

Ce qui m'a le plus frappé au cours de mes voyages à l'étranger ? C'est surtout, en Allemagne, la façon intense dont la jeunesse pratique tous les sports -et, en particulier, la marche. Je ne vous cacherai pas que je n'ai pu me défendre d'admirer la façon dont ces jeunes sportifs. marchent comme un seul homme, mais. que, pourtant, cela m'a a fort donné à réfléchir, et t'on ne peut s'empêcher d'être un peu inquiet sur notre propre avenir, à nous, Français, quand on voit comment, chez nous, quelques vedettes pratiquent le sport, avec le seul souci de leur propre agrément ou d'en tirer un profit personnel. Le. dévouement à la collectivité et à la cause sportive me paraît un sentiment plus salutaire. Je ne dis pas que c'est lui, exclusivement, qui anime la jeunesse allemande, mais c'est celui dont je voudrais voir se pénétrer la jeunesse française..

Le sport, école d altruisme, quoi de plus naturel ? C'est du sport qu'est né « l'esprit d'équipe ». En développant le sport, on développera aussi l'abnégation, le sentiment de la discipline et celui de la solidarité.

Trois belles qualités, grâce auxquelles la grande équipe « France », dont nous faisons tous partie, retrouverait peut-être cette homogénéité qu'elle a perdue.

Opinions de lecteurs t

Le sport doit faire partie des études

Cette enquête nous a valu un important courrier. Unanimes à reconnaître le besoin d'une réorganisation du sport en France, nos lecteurs approuvent notre initiative, même lorsqu'ils ne sont pas d'accord sur les détails. Par exemple, la verve avec laquelle M. Paul Mo-

LE GALA DU YACflT CLUB DE DINARD

Dinard, 26 août (de notre correspondant particulier). Les dirigeants du Yacht Ciub^ie Dinard ont organisé hier,; au Casino Salneum, une soirée de gala, tpn compor- tait une importante partie cinématographi- que- sur les cBosès de la mer.

La projection de films de croisière d'escadre, prêtées gracieusement par le ministère de la Marine, fut suivie avec un grand intérêt par les nombreux spectateurs présents.

M. Jean Houet, membre du comité du Yacht Club de Dinard, présenta un film dont il est l'auteur Un jour à Dinai'd, qui fut très applaudi.

Dans ce film très intéressant, le comique alterne avec de très jolies vues de Dinard, et les personnages filmés surent donner à cette projection l'entrain et l'allure nautiques indispensables à ce genre de film. Par ce beau film de propagande en faveur du yachting dinardais, M. Jean Houet a mérité les remerciements de tous ceux qui s'intéressent à cette importante question.

A la suite de cette partie artistique, un souper de cent couverts fut servi dans la magnifique salle des fêtes du casino Balneum, où l'entrain et la galté régnèrent jusqu'à une heure très avancée de la nuit. L'organisation de cette soirée parfaitement réussie est due au travail discret mais combien efficace de M. le comte de Langle, vice-président du Yacht Club de Dinard.

Eliminatoires `

pour le Championnat

de France en double

Dinard, 26 août (de notre correspondant particulier). Deux équipes représentant l'une la Voile de Perros-Guirec et l'autre le Yacht Club de Dinard, étaient en présence. Voici le classement obtenu après les deux épreuves sur le parcours n° 1 Première épreuve. 1. M, et Mme Berthelot, sur Chalutier 2. MM. Thiebert et Hérefort, sur Chatonnet.

Deuxième épreuve. 1. M. et Mme Berthelot, sur Chatonnet 2. MM. Thiebert et Hérefort, sur Chalutier. M. et Mme Berthelot sont designés, a la suite de ces éliminatoires, pour représenter la Fédération Nord-Brètagne dans les championnats de France en double pour 1937.

Chasse-à-Vent

gagne la Coupe des Juniors Dinard, 26 août (de notre correspondant particulier). La Coupe des Juniors a été disputée aujourd'hui sur le parcours 1. Sept chats prirent le départ par beau temps, brise fraîche d'est, nord-est, mer agitée (heure de départ 10 h. 10. Voici le classe-

ment

1. Chasse-à-Vent, à M. Houet Michel (heure d'arrivée 11 h. 3 m. 10 s. 2. Echalotte, à M. D. Kieffer (11 h. 4 m. 38 s) v; 3. Chat-L'Heureux, à Mlle Fauran (11 h. 5 m. 53 s.) 4. Chalula, à M. Jouet (11 h. 6 m. 10 s.). Chat-Lubert. Chasse-en-Vain, Chat-O-Brillant ont abandonné.

La Coupe Mona

Dinard, 26 août (de notre correspondant particulier). La Coupe Mona a été courue à 15 h. 10, sur le parcours n» 4, par un vent très frais de la partie est et mer très agitée. Les concurrents en présence ont eu un certain mérite à participer à cette intéressante épreuve, par temps légèrement forcé pour les chats, et elles doivent être félicitees pour cette belle course. Voici le classement

1. Chasse-à-Vent, Mme Draeger, arrivé à 15 h 48 m. 30 s. Challenge, Mlle Bar- thélémy (15 h. 41 ni. 44 s.) 3. Chat-Lubert, Mme Harinkouk (15 h. 42 m. 48 s.) 4. Chat-Pelure, Mme Salles (15 h. 43 m. 41 s.) 5. Chasse-en-Vain, Mlle Bourgeois (15 h. 44 m. 41 s.). Chalutier et Chamois ont abandonné, En raison du temps qui force *de plus en plus la deuxième épreuve est annulée et la première épreuve constitue le classement définitif.

<fc

SPORT

HIPPIQUE

Réunion remise

S'associant au deuil qui frappe les artistes sportifs et atteint le monde du cheval, oùle regretté Koval n^ comptait que des amis, « Pour le Cheval remet sa prochaine réunion. En conséquence, le rallye-paperrelais qui devait avoir lieu mardi prochain 25 août, se courra le mardi 29 septembre, à Saint-Germain.

.déclare FERNANDE!. le célèbre fantaisiste '̃̃ /<

rand critiquait l'éducation ïamiliale, t fut sévèrement réprouvée par certains. Mais d'autres attirent notre attention sur des points que notre consultation n'a pas mis en lumière et, en. regrettant de ne pouvoir les citer plus amplement. nous nous permettons d'en publier des extraits.

M. Klingelhoefer golfeur bien connu précise fort judicieusement que c'est à l'école que se forme le goût de l'athlétisme. Dans tous les pays, sauf la France, la pratique du sport est obligatoire des après-midi entiers lui sont consacrés. Ce sont les professeurs de clases qui le dirigent. En France, actuellement, c'est impossible.

A défaut des professeurs, ce rôle pourra être tenu par des moniteurs exJoinvillais, etc. à qui on donnerait toute l'autorité nécessaire pour exiger la présence obligatoire des élèves aux séances où ils pratiqueront, en tenue de sport, les jeux d'équipes football, basketball, culture physique, athlétisme. Le tout avec attribution de notes comptant au même titre que les études. l'ant que le grand public n'aura pas appris à aimer l'athlétisme à l'école, le sport en France continuera à être empoisonné par les épreuves professionnelles.

Seul un gouvernement stable.

M. de la Fregeolière, président de la Fédération internationale de bobsleigh, incrimine l'étiolement de la race, dû à l'alcoolisme,. aux maladies vénériennes, à la débauche précoce, mais plus encore l'absence de culture morale, due à la prédominance de la politique.

Voilà, écrit-il, le point crucial la question du sport en France est avant tout politique. Des dirigeants du club à ceux de la Fédération, de la Fédération au gouvernement, en passant par te maire, te député, le sénateur politique. En parodiant le baron Louis, on peut affirmer « Faites-moi de la bonne politique et je vous ferai de la bonne éducation sportive. »

Pays à pouvoirs centraux, forts,, stables, organisés, responsables, que ceux qui conquièrent les couronnes olympiques culture physique, préparation militaire enseignee par des maîtres dévoués, au nom des vertus fondamentales de l'humanité. Chez nous, instabilité gouvernementale, désordre, discorde. Certes, un programme étendu comme celui qu'exigerait qu'exigera, car il faudra bien qu'on y vienne la réorganisation du sport, ne peut être mené à bien que par un gouvernement stable, débarrassé des soucis de la politique. Mais la définition d'un tel gouvernement dépasse quelque peu le cadre de notre enquête, et même celui de notre rubrique.

Jean Dauven.

LA VOILE

AU CERCLE DE LA VOILE D'ARCACuON r

Les régates disputées mardi devant Arcà« chon ont été favorisées par une petite bris» nord-est.

En voici les résultats

Coupe Armand Esders, série internatio* nale des 6 m. 50 (première manche). « 1. Isbana II (Delesvaux), 2 h. 47 m. 32 s. 2. Tessa (Dewez), 2 h. 49 m. 50 s. 3. Musard (Le Guillou), 2 h. 54 m. 18 s. 4. Gisou (Prud'homme), 2 h. 54 m. 29 s. 5. Blliken (Sudry), 2 h. 54 m. 49 s. 6. Beiua (Beaumaine), 2 h. 55 m. 15' s. 7. Altair (Manset), 2 h; 55 m. 45 s. 8. Titave VI (Gonfreville), h. 55 m. 46 s. 9. Boxer (Corte), 2 h; 56 m. 35 s. 10. Marion V (de Nabias), 2 h. 56 m.' 44 s. 11. Zou-Bi (Léon et Germain), 2 h. 57 au 50 s. 12. Phoque (Morenne), 2 h. 58 m. Série des Loups, première manche, coupe Mayaudon. 1. Loupe (Barrière), 2 h. 11 iu. 45 s. 2. Yamilou (Canteloube), 2 h. 13 m. 16 s. 3. Zoulou (Tabouret), 2 h. 14 nu 19 s. 4. L'Outa (Voulgré), 2 h. 14 m. 50 s.; 5. L'Oublié (X.), 2 h. 15 m. 30 s. 6. Lou Pepe (Bauchet), 2 h. 15 m. 45 s. 7. Master Lou (Lelong), 2 h. 15 m. 45 s. 8. L'Oubangui (Labat), 2 h. 16 ni. 15 s. 9. Clou (Goudchaux et Manheimer), 2 h. 17 m.; 10. Loupiot (Calvé et Métayer), 2 h. 19 m. 10 s. 11. Loustic (Duault), 2 h. 20 m. 15 s. 12. Zoulouyui (Villadère), 2 h. 26 m. Série des monotypes, coupe du C. V. Arcachon (première épreuve). 1. Mon Type (Bordessoulles), 1 h. 36 m. 2. Mas Aimé (Hamelle et Guiraud), 1 h. 37 m. 28 s. 3. Goéland (Bienabe), 1 h. 41 m. 50 s. 4. Mickey (Du Vivier et Vernes), 1, h. 45 m. 58 s. 5. Geneviève (Courtaigne), 1 h. 46 m. 1 s. 6. Kimono (Negrevergne), 1 h. 52 m. 30 s.) j 7. Miramar. (Villadère),.2 h.

La concentration nautique de Ouistreham

Vingt-cinq yachts britanniques et fran.çais ont répondu à l'appel des dirigeants du Touring- Club de France, qui avaient organisé à Ouistreham, et avec le concours de la Socléfé des Régates de Ouistreham, une importante concentration nautique. M. Edmond Chaix. président du Touring Club de France, souhaita la bienvenue aux yachtmen le samedi 22. Il était assisté de' M. Georges Thierry, président de la Société des Régates de Ouistreham et du Syndicat d'Initiative. Ensuite, il inaugura, sur la plage de Riva-Bella, une table d'orientation offerte par le Touring Club à la ville de Ouistreham. Un gala bleu et blanc au Casino et un feu d'artifice tiré sur le canal de Caen à la mer terminèrent brillamment ces festivités nautiques.

A la Société des Régates de la Dive

Voici les' résultats des régates disputées le 25 août, dotées de prix offerts par la marquise et le marquis de Montebeilo. Les régates furent courues par beau temps et bonne brise soufflant du. NordEst. Résultats ̃-

1. Floc (Mlle Mollié et C. Desclers) î 2. Pif 3. Pitchoun (MM. A. Larmoyer et A. Anselme) 4. Mie-Mac (Mme et Mlle N. Truchy) 5. Pan (Mlle Schwob d'Héricourt et M. Truchy).

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. En dehors d'une zone de brume qui couvre le nord de la France et se désagrégera sur place, le temps restera beau sur toute la France. La température s'élèvera dans le Nord, restant stationnaire ailleurs.

BEAU TEMPS

NuA&ei&c r»Tf BEUES EOAIRtlfe

Aviation. Visibilité quart Nord-Estj médiocre (brume). Ailleurs, bonne.