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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-08-19

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 19 août 1936

Description : 1936/08/19 (Numéro 232).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409216h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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VUE

D'ENSEMBLE

». Us- A travers des nouvelles

non moins fragmentaires

^jji que tendancieuses, est-il

œlaV possible de se faire une idée d'ensemble de la situation présente des forces qui déchirent l'Espagne ?

L'insurrection militaire fut conçue, évidemment, pour agir comme une explosion, démoralisant l'adversaire et immobilisant ses réflexes en quelques heures ou quelques jours sur les points essentiels. Pour cela, il eût fallu que l'explosion atteignît efficacement d'abord les positions maîtresses de l'adversaire à savoir les Asturies, la Catalogne et les principaux ports de la côte méditerranéenne, de Barcelone à Malaga.

Or, sur ces points, précisément, l'explosion ne put se produire à cause, en partie, de la défection de la flotte. Au contraire, la menace y provoqua tine violente décompression des éléments les plus intraitables, révolutionnaires ou anarchistes, qui prirent le contrôle effectif des pouvoirs et moyens locaux. 1

Dès lors, la guerre civile, reflétant à peu près la géographie politique et électorale de l'Espagne, allait scinder le territoire en deux zones d'étendue sensiblement égale l'une, la zone rouge, penchée sur la Méditerranée, l'autre, la zone blanche, couvrant presque tout l'ouest depuis Gibraltar jusqu'à la Navarre, sauf les ports des Asturies et du golfe 'de Gascogne.

Cela fait, des deux côtés, le thème réel de la lutte devenait, suivant 'e vieux mot espagnol, la « reconquête ̃».

Mais, comme il arrive presque toujours après une vaste explosion de guerre civile, les parties adverses, en dépit de communiqués belliqueux, semblent avoir eu, d'abord, pour. principal souci de s'assurer du terrain occupé, de détruire les résistances partielles, d'exécuter ou de terroriser les suspects, de garantir les liaisons vitales, de réduire les possibilités de surprise et d'assembler des forces. i Pour les « rouges do Madrid 4^. problème fut tout de suite d'empêcher l'irruption de colonnes d'insurgés de la vieille Castille par les cols de la sierra de Guadarrama qui menacent les accès de la ville et son approvisionnement en eau. Un autre problème, non moins urgent, fut d'improviser un nouveau système de ravitaillement pour la capitale, désormais coupée de l'Andalousie, de l'Estremadure, de la vieille Castille et de 1* Aragon. Cela ne put être fait, par des moyens de fortune, qu'en mettant le ravitaillement de Madrid dans la dépendance complète des villes de la côte méditerranéenne, de Barcelone à Malaga, villes presque toutes aux mains d'extrémistes divers. Dépendance qui a enlevé naturellement à Madrid toute autorité effective sur ces villes elles agissent à son égard comme de petites républiques, révolutionnaires alliées, mais faisant sur place ce qui leur plaît. Le fait est particulièrement visible à Barcelone. Du point de vue stratégique, les « rouges ont essayé en vain de dégager Saragosse dont l'occupation par les blancs empêche les relations directes par voie ferrée de Madrid avec la Catalogne de sauver la province de Badajoz, grenier à blé, sortie sur le Portugal et brèche entre les insurgés du Nord et ceux du Sud enfin, par la résistance ou l'agressivité des groupes des Asturies et dés ports du golfe de Gascogne, de fixer les forces insurgées du Nord pour qu'elles ne puissent refluer sur Madrid.

Les insurgés ont fait l'effort inverse pour garder Saragosse et pour enlever Badajoz. Ils tentent en ce moment de faire tomber les villes de la côte atlantique et d'abord SaintSébastien faute de quoi leur marche éventuelle sur Madrid risquerait d'être menacée par derrière, sans parler d'une menace de flanc de colonnes qui viendraient de Barcelone. En réalité, la guerre de décision n'est pas commencée si décision il peut y avoir, vu qu'un démembrement de l'Espagne se dessine peu à peu. Redoutable guêpier

Lucien ROMIER.

VOIR PAGE 5

LE FIGARO-TENNIS LE TEMPS PROBABLE Région parisienne Beau, brumeux le matin, nuageux l'après-mldl. vent nordouest faible,

Température en faible hausse. Maximum t7 degrés.

visibilité médiocre à assez bonne. Manche. Brume matinale, se désagrégeant. Vent nord-ouest modéré.

Mer peu agitée.

Sud-Ouest. Brume matinale puis beau temps. Vent nord-ouest faible.

Mer belle.

Sud-Est. Beau, nuageux. Vent nord faible.

Mer belle.

Alpes. Assez beau, rares orages locaux après brume, le matin. Même tempé-

ntur..

Pyrénêea, Brumeux, très nuageux le matin; belles éclaJrcics l'après-midi. Mémo 'température.

(.Voir l'évolution .générale et la. carte du, temps à la page des Sports.).

LE PROJET i

DE NON-INTERVENTION

La journée

diplomatique d'hier

L'activité diplomatique qui se développait jusqu'ici en marge des événement d'Espagne tend à passer désormais au premier plan. Il serait vain de se dissimuler qu'une partie sérieuse dont on ne peut prévoir l'issue est engagée autour du carnage espagnol. Il s'agit pour l'instant du fameux accord de non-intervention suggéré par le gouvernement français et dont la conclusion s'est heurtée à des objections et à des réserves qu'expliquent à la fois la bruyante sympathie du Front populaire français pour les anarchistes de Madrid et de Barcelone et la répugnance des puissances dites « fascistes à laisser sur les rives occidentales de. la Méditerranée s'élever une nouvelle citadelle du bolchevisme. La France dans son attachement au gouvernement de Madrid risquerait d'être totalement isolée si l'Angleterre, qui se préoccupe des lendemains ne se demandait si la victoire définitive des nationaux en Espagne n'aurait pas pour conséquences de fournir éventuellement des points d'appui à l'Italie dans le bassin occidental de la Méditerranée. Aussi la froide raison de Londres exploite-t-elle les passions politiques de Paris et apporte-t-elle à la proposition de non-intervention un concours actif. Sous quelle forme se manifestera ce concours ? On assurait hier que le retour de M. Eden au Foreign Office coïnciderait avec une note assez énergique que le cabinet de Londres adresserait à celui de Rome afin de hâter la réponse que l'on attend du palais de Venise le retour précipité de M. Mussolini à Rome donnait une certaine créance à ces rumeurs. Il paraît plus vraisemblable que l'Italie insiste sur les garanties qu'elle entend obtenir de la France avant de signer l'accord qui lui est soumis l'Allemagne y met également des conditions qui sont connues. Atermoiements évidemment fâcheux car le temps presse. Atermoiements auxquels le malencontreux discours de M. Salengro et le voyage suspect de M. Jouhaux ont fourni prétexte. Résultat une défiance réciproque est la base des pourparlers actuels.

En réalité, l'Europe est divisée en deux camps chacun d'eux a misé sur un différent tableau. Dans ces conditions, une entente, si elle se réalise, ne pourrait être qu'éphémère et superficielle.

Telle était l'impression qui se dégageait hier des entretiens diplomatiques.

René Lara.

LE BAROMETRE BOURSIER

~S~

V RENTES J WfRANCAISK/WtiONAiW LONDRES irrigulier. BRUXELLES lourd. NEW-YORK calme.

Livre 76 37 contre 76 31.

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Lire en page 6 « LE FIGARO

ECONOMIQUE ET FINANCIER

LES INGÉNIEURS DEVANT LES EVENEMENTS L'homme le plus important d'aujourd'hui l'ingénieur Enquête par MAURICE NOËL

ïir

Un ingénieur chef de service dans une grande entreprise me dit Oui, je ressens le besoin de me lier à une organisation. Mais où aller ? A part la C.G.T., nous avons trois syndicats libres

L'Union des syndicats d'ingénieurs français, 16, rue Condé, la plus vieille, fondée en 1918, et je crois qu'elle a un certain esprit de gauche. Elle a 4.00Q adhérents.

Le syndicat des ingénieurs salariés, 18, rue de Varenne, né en juin de l'Union sociale des ingenieurs catholiques qui, ayant dans ses rangs des patrons, ne pouvait être admise dans la négociation des conventions de travail. La S.I.S. (8.300 adhérents) a une doctrine sociale et m'intéresse à ce point, mais elle est d'obédience catholique. Or je suis protestant.

Le syndicat professionnel des ingénieurs diplômés français, 23, avenue Victor-Emmanuel (8.000 adhérents) qui me semble sous l'influence patronale. Or je crois que les ingénieurs doivent être d'esprit libre devant le patronat.

« Minces empêchements, poursuit mon ingénieur. Le plus grave est que ça ne colle pas dans leur grande masse, ces syndicats réunissent des camarades qui n'ont pas les mêmes intérêts que moi. »

De grâce, que les éminents techniciens, MM. Boucherot, Mille et Godefroid qui sont à la tête des trois syndicats ne m'adressent pas de lettres de rectification Je vais détruire aussitôt les nuances distinctives de mon interlocuteur pas « d'esprit de gauche •», pas d' « influence patronale et le syndicat des ingénieurs salariés compte quelques protestants.

Attention à la coupure. Mais voilà un trait alarmant la subtile coupure qui s'établit dans le mouvement d'organisation des techniciens entre l'ingénieur de responsabilité, de création et l'ingénieur

SAINT-SÉBASTIEN, QUE LES INSURGES CONTINUENT DE BOMBARDER, MENACE DE FUSILLER DES OTAGES

̃ s

Les gouvernementaux font usage de gaz de combat (De notre correspondant particulier, par téléphone, de la frontière espagnole.)

La guerre civile espagnole a franchi aujourd'hui, dans l'horreur, un degré de plus. Après les incendies des églises et des couvents, les profanations de cimetières, les exé.cutions sommaires de prêtres et de civils, les bombardements par avions de villes ouvertes et de po.pulations sans déf ense, après les exécutions des otages, un nouvel échelon a été franchi. Une dépêche d'allure officieuse de Madrid, conf irmée d'ailleurs par les nouvelles qui nous parviennent de Burgos. annonce que les rouges ont inauguré Femploi des gaz.

Les premiers__essais ont été effectués sur le front de Guadarrama, et le commandant Fuenter, qui a procédé à cette inauguration, aurait précisé, pour expliquer son initiative, que la seule usine capable de produire des gaz asphyxiants se trouvait à Madrid. Evidemment, le fait que les adversaires n'ont pas de gaz est une excellente raison pour les asphyxier.

L'avertissement `~

du speaker de St-Sébasfien A plusieurs reprises, d'autre part, la radio de Saint-Sébastien a annoncé des exécutions d'otages. Vers 4 heures de l'après-midi, le speaker a annoncé que la ville aurait été bombardée et que des civils auraient été tués. Et il a ajouté que quatre personnes qui se trouvaient aux

Le discours de M. Salengro à Lille est sévèrement jugé en Allemagne

(De notre correspondant particulier, par téléphone)

Berlin, 18 août.– C'est seulement cet après-midi que le gouvernement du Reich, conformément à son habitude, a fait publier dans la presse le contenu de sa réponse à la proposition française de neutralité, connue dans les milieux diplomatiques depuis bier soir.

Cette réponse n'a rien qui puisse surprendre. Les réserves qu'elle formule au sujet de la vente privée des armes et du recrutement de volontaires pour l'Espagne rappellent celles qui furent déjà exprimées au sujet de l'avion commercial allemand confisqué par le gouvernement de Madrid et dont on demande, à Berlin, la restitution. On maintient ici qu'il était destiné au transport des

d'exécution ou de contrôle. Différence d'esprit ce dernier désire des garanties de stabilité à la façon des ouvriers; l'autre a un souci de carrière, car il tient de hauts postes ou bien il veut les atteindre; il désire non pas consolider sa fonction présente, mais s'élever. Voyez aussi la différence de rémunération 3.000 francs ici; 6.000 là.

Cet ingénieur chef de service vat-il donc rester isolé ? Ce serait un malheur.

Il doit ressentir déjà un point de communauté corporative. Par exemple la convention collective de travail de la métallurgie et de la mécanique récemment signée, défini pour l'ingénieur comme meilleur minimum au bout de huit ans, un salaire de 2.750 francs. Lui est loin de compte avec ses 6.000 francs. Mais il le voit bien la convention comporte aussi des indemnités de renvoi dont il va bénéficier. Auparavant, si important que soit son poste, le chef de service sans contrat personnel avait de la peine à obtenir une indemnité dépassant le montant de son salaire mensuel. Aujourd'hui la convention lui fixe trois mois de préavis (en pratique, d'indemnité) et en plus un cinquième de son salaire mensuel par année de présence. Mais qu'est-ce cela auprès du devoir de l'ingénieur qui nous frappe, nous témoins des événements, au delà de toute expression ? Va-t-il rester indifférent dans la situation révolutionnaire présente ou s'inscrire à un parti politique comme un simple citoyen ? Ou bien ira-t-il à ses syndicats et aidera-t-il à les libérer d'un rôle de simple défense des intérêts, puis les amener à la puissance d'un organisme d'abitre pensant dans la vie nationale ? La C.G.T. ouvrière qui prétend aujourd'hui à la direction ne proposet-elle pas un programme national ? Ce que font les délégués de leurs ouvriers, les ingénieurs qui sont les cerveaux de leurs ouvriers, ne sauraient pas le faire ? Dans l'ébranlement présent, ils seraient une corporation déchue ? On ne me le fera pas croire.

Maurice Noël.

(Suite page 3, colonnes 6 et 7.).

mains du comité de guerre seraient immédiatement jugées et fusillées si une autre bombe tombait dans la ville. Nous avons pu noter trois de ces quatre noms. Il s'agissait de M. Honorio Maura, de M. Padilla, fils d'un ancien ambassadeur d'Espagne, et du comte de Romanonès, qui avait été pendant la grande guerre le champion de l'intervention de l'Espagne aux côtés de la France. Vers 5 heures, les navires blancs, embossés devant Saint-Sébastien et à la pointe de Fontarabie, ont re.commencé à tirer sur les forts qui surplombent ces localités. Nous pouvions voir les jets de flammes sortir des canons, suivis peu après par le bruit sourd des détonations. Et la sinistre menace du speaker. de SaintSébastien nous résonnait encore dans l'oreille.

Le comte de Romanones

menace

Est-ce que le comité rouge de Saint-Sébastien a hésité au dernier moment ? S'agissait-il d'un bluff, comme le donnerait à penser une nouvelle qui nous parvient à l'instant et d'après laquelle le comte de Romanonès, qui s'est refusé à quit- ter l'Espagne et qui s'était installé dans une villa à Fontarabie, s'y trouverait toujours et aurait même vu hier un diplomate de marque ? f Toujours est-il qu'à 9 heures, Radio-Saint-Sébastien a réitéré sa me-

réfugiés allemands à Alicante et à Malaga. La Frankfurter Zeitung fait remarquer que le gouvernement fr.ait» çais s'est employé à régler cet incident et que le relâchement des personnes arrêtées a déjà produit une certaine détente.

Malheureusement, un autre' incident provoqué par le discours de M. Salengro à Lille, menace de remettre en question tout le problème de neutralité et même quelques autres. Ce discours suscite en Allemagne les plus vives critiques, bien que la presse, certainement sur un ordre d'en haut, LES JOURS SE SUIVENT

AU BOVT DU QUAI

Avant de nous embarquer nous avons été, fort classiquement, ou banalement (comme zl vous plaira), dîner dans un petit restaurant du vieux port à Marseille. Pourquoi faut-il que sur le même quai on ait bàti un building de huit étages en ciment armé, matière d'autant moins harmonieuse qu'elle s'oppose à de vieux matériaux ? Qu'en pense Eugène Montfort, qui a bataillé pour la sauvegarde de ce paysage marin, de cette porte séculaire ouverte sur tant d'espérances ? Et combien doit s'attrister l'ombre d'Emile Sicard, poète de ces fameux pontons

Tous les rivages greffés

Dans le creux de ce rivage

Font de Marseille un corsage

Magnifique et dégrafé

Le corsage est toujours dégrafé; mais les pièces nouvelles qu'on lui pose le déparent. Grâce au ciel,cependant, et au naturel d'une population, l'atmosphère demeure intacte. L'oursin brille et l'algue luit toujours sur les « planches noires », chères au poète; et des bars répandent encore sur le quai les odeurs de friture et de coquillages. L'un des derniers à se présenter of fre sous son enseigne provençale un refuge plaisant. Quelques Marseillais avisés et des Parisiens attentifs le connaissent bien. M. de Saint-Exupéry s'y est assis entre deux vols et le comte de Chambrun entre deux ambassades. La soupe aux poissons est odorante et onctueuse dans ce bar; et vous pouvez prolonger votre repas en écoutant depuis l arrière-salle les bruits du port et aussi en conversant avec le patron qui a « navigué a. vous racontera de belles histoires. Il a à peu près couru toutes les mers et accepté tous les métiers. Ni les îles du Pacifique, ni celles de l'océan Indien, ni l Amérique, ni l'Océanie ne lui sont étrangères. Il en parle en s'enchantant un peu de ses souvenirs et comme il est de Marseille et qu'il y vit, il s'interrompt de temps en temps pour assurer l'auditeur de la vérité de son dire. Et il ajoute « Je ne suis pas comme le « capitaine de Marius, moi, je suis parti. » Il est revenu et il y a six ans qu'il cuisine au bout du quai

Je demandais naguère aux gens de mon pays un peu de bonne humeur. Cet homme en remplit sa maison. Il figure, en traits accentués, un type aventureux et sympathique' que la littérature a quelque peu banalisé et que les sociétés modernes voudraient détruire. Mais ce type-là sort du fond des âges et ne s'effacera pas. Quand toutes les frontières seront fermées et toutes les libertés détruites, les hommes de cette race passeront à travers les mailles, rétabliront l'aventure et garderont son sel à ta vie.

j Guermantes.

nace, ce qui prouve au moins qu'il n'avait pas encore été exécuté. On affirme que des bombes sont tombées, à Saint-Sébastien, non loin du consulat de France..

Georges Rotvand.

(Suite page 3, colonnes 1 et 2.) PROTESTATION auprès de la Croix-Rouie contre l'emploi des gaz Burgos, 18 août. Par une démarche diplomâtiqùeTTâ 'Junte instituée par les insurgés informera, dans la soirée ou la matinée de demain, les gouvernements étrangers et le bureau de la Croix-Rouge de Genève de l'utilisation de gaz toxiques par les forces gouvernementales.

Interrogé à ce sujet, le général Mola a déclaré

« Cette monstruosité doit être constatée. Il faut qu'on sache aussi que nous également nous avons des gaz, mais que nous n'avons jamais envisagé une seconde leur emploi contre des Espagnols. »

L'indignation est générale à Burgos, où les milieux responsables déclarent que le bombardement par les gaz est une nouvelle preuve que le gouvernement de Madrid est aux abois et que les insurgés mènent une véritable croisade contre la barbarie.

le prenne sur un ton relativement modéré. On déclare que la France n'a pas besoin de se donner tant de mal pour faire aboutir une politique de neutralité vis-à-vis de l'Espagne lorsqu'un de ses ministres parle précisément dans le sens contraire. Mais l'allusion de M. Salengro à la « libération » de l'Allemagne et de l'Autriche est un véritable désastre. On ne manque pas de rappeler l'attitude scrupuleusement correcte de la presse allemande au moment de la formation du gouvernement de Front populaire. On s'était alors interdit, à Berlin ou plutôt le Führer avait interdit de critiquer les nouvelles tendances de la politique française, aussi bien que la personne de ses nouveaux dirigeants. Son principe maintes fois affirmé est que le national-socialisme n'est pas un article d'exportation et que l'Allemagne ne s'occupe ni du régime ni de la politique intérieure des autres pays.

Ce qui frappe les Allemands de l'incartade de M. Salengro, c'est l'incroyable ignorance de ce ministre vis-à-vis de la situation de l'Allemagne. L'immense majorité des Allemands ne songe aucunement à se libérer de M. Hitler, qui lui-même a libéré son pays des chaînes de Versailles. Pourquoi vouloir faire le bonheur des Allemands malgré eux? Bernard Millot.

(Voir, en troisième page, notre correspondance particulière de Rome.)

CE QUE. NOUS DIT M. LEON JOUHIUJX EN SORTANT DE LA BANQUE DE FRANCE

Le conseil général de la Banque de France avait attiré hier un nombre considérable de photographes et de cinéastes. A leur sortie, les nouveaux régents ont été croqués et filmés en haut de l'escalier, sur les marches, dans la cour, presque dans la rue.

Comme M. Léon Jouhaux sortait, le chapeau mou en bataille, nous lui avons demandé ses impressions de voyage.

Le secrétaire général de la C. G. T. nous a fait des déclarations que nous rapportons en toute obiectivité

L'impression que je rapporte d'Espagne est très favorable, en ce qui concerne l'état d'esprit du peuple qui, toutes conditions sociales réunies, lutte pour sa liberté et pour le régime qu'il a institué..

̃» Dans une situation de cette nature, les décisions militaires n'ont pas une valeur totale.

» Le peuple espagnol est résolu jusqu'au bout à se défendre et à défendre le régime qu'il a librement établi.

» Le temps permet à la fois d'adapter, d'éduquer, de coordonner et de discipliner des forces qui, venant toutes du peuple, n'avaient pas les qualités requises au départ. Ces qualités, le peuple est en train de les acquérir. Du fond de lui-même, il donne une adhésion totale.

L'amertume de» « rouges » » Il est certain que ce peuple se demande pourquoi on l'a placé sur le même plan que les rebelles, lui qui défend sa liberté et le régime qu'à une énorme majorité il a librement institué.

» Ses réflexions sont plutôt amères

LE PROCES des « trotskistes » commence aujourd'hui à Moscou

Le fantôme c

de la IVe Internationale semble servir en France et en Russie des desseins précis C'est aujourd'hui que le « complot ̃» trotskiste découvert en U. R. S. S. sera examiné par le collège militaire du tribunal suprême des Soviets. L'affaire remonte à l'an dernier et d'aucuns estiment que sa soudaine évocation en ce moment correspond à certains besoins de la politique russe ou, plus exactement, de la stratégie stalinienne. Dans quelle mesure sont exacts les bruits venus' de Russie d'après lesquels Staline serait en opposition avec des éléments administratifs et militaires ? Il est impossible de le savoir puisque les procédés de la Troisième Internationale, du Komintern et de la Guépéou s'accordent pour maintenir une dictature de la ruse. On dit beaucoup que Staline, agissant en ceci comme les dirigeants du Front populaire en France, s'attache à agiter sur sa gauche un épouvantail qui lui permet de se couvrir d'une apparence bourgeoise rassurante. Mais si l'on prend le soin de lire la presse soviétique, et notamment l'édition de Paris du Journal de Moscou, on y peut voir aussi que les préoccupations de l'U. R. S. S. à l'égard de l'Allemagne grandissent chaque jour. De là à établir un lien entre l'instruction ouverte contre Zinoviev, Kamenev, Endokinov, etc. (ils sont quinze), et les attaques contre l'hitlérisme, notamment contre la Gestapo, il n'y a qu'un pas. Une campagne d'une violence inouïe s'est déclenchée à la fois dans la presse et dans les émissions radiophoniques moscovites, accusant Trotsky et ses comparses d'être à la solde de la police du Reich. Les instigateurs de cette campagne n'hésilent pas à faire écrire que le « complot ̃» aurait été ourdi pour la restauration du capitalisme en U. R. S. S. Tout de même.

Cette mise au point préalable est nécessaire pour comprendre, un peu, les faits.

Gaëtan Sanvoisin.

(Suite page 3, colonnes 6 et 7.) Le Congrès radical et radical-socialiste se tiendra à Biarritz les 8, 9,10 et Il octobre

Les convocations ont été lancées pour le prochain Congrès du parti radical et radical-socialiste qui sera tenu à Biarritz les 8, 9, 10 et Il octobre.

Cette assemblée revêtira une grande importance politique, du fait que le parti radical se réunira pour la première fois depuis que le gouvernement de Front populaire est au pouvoir. C'est M. Daladier, ministre de la Défense Nationale, qui présidera le Congrès, auquel assisteront naturellement tous les ministres et sous-secrétaires d'Etat radicaux.

A l'ordre du jour de ce Congrès figure un débat sur les statuts du parti dont la revision a été demandée par de nombreuses fédérations. M. Milhaud, dans L'Ere Nouvelle, a laissé pressentir que le Congrès pourrait exercer une grosse action sur la politique gouvernementale, sinon sur la formule du pouvoir actuel.

en ce qui concerne le ravitaillement intensif par les Allemands et les Italiens, et la circonspection exagérée manifestée, d'une part, envers un gouvernement qui, au point de vue international, est en droit de réclamer le soutien qu'il réclame, et, d'autre part, envers les rebelles qui n'ont aucun droit au ravitaillement, puisqu'ils luttent contre le gouvernement, et qu'ils ont leur point de départ dans une région qm ne dépend pas de l'Espagne seulement, mais aussi des gouvernements signataires de l'acte d'Algésiras. »

Nous avons prié M. Jouhaux de nous dire quel avait été l'objet de son voyage en Espagne

Je suis allé, nous a-t-il répondu, me rendre compte de la situation voir quel était l'état d'esprit et parler à mes camarades des organisations ouvrières, au sujet des positions prises.

» La position prise, indépendamment de toute considération particulière, c'est la défense du regime républicain. Henri Charliat.

Henri Charliat.

(Suite page 4, colonne 2)

VOIR EN RUBRIQUE SPORTIVE s L'ENQUETE DU FIGARO SUR L'ORGANISATION DU SPORT EN FRANCE « Ne faites pas du sport un monopole d'Etat »,

déclare Maurice FARMAN

« Distinguons entre encourager, et organiser »,

précise André SALMON

M. ALBERT LEBRUN co -prince tf Andorre pense-t-il

à sa principauté ? La situation

de cette petite République est tragique

Parmi les répercussions de l'efïroyable guerre civile qui déchire, dévaste et désole l'Espagne, on semble avoir complètement oublié celles qui atteignent la petite République d'Andorre dont M. Albert Lebrun est^-co-prince avec l'évêque espagnol d'Urgel. Située au milieu des montagnes entre la France et l'Espagne, cette principauté ne peut se ravitailler que par la France et l'Espagne. La frontière espagnole étant fermée, le commerce ne peut se faire qu'avec la France. Or, nos marchandises sont, paraît-il, beaucoup trop chères pour elle. A l'un des envoyés de notre confrère La Croix un commerçant de San Julia de Loria disait « Le vin d'Espagne nous coûtait quatre sous le litre et nous le revendions huit. Comment voulez-vous que nous puissions le faire payer deux francs et même deux francs cinquante en raison des frais considérables de transport 5 > Le ravitaillement

ne sera bientôt plus possible Pour peu, en outre, que le calme ne soit pas revenu en Espagne au mois de novembre, les neiges bloquant le col de communication avec l'Ariège, la République serait isolée et dans l'impossibilité absolue d'être ravitaillée, sauf par avion.

D'autre part, la plupart des commerçants ont leur argent placé dans des banques espagnoles. Non seulement ils ne peuvent pas le retirer, mais ils risquent d'être complètement ruinés. La situation est donc doublement tragique.

La République

n'est pas défendue

D'autant plus qu'à ces soucis d'ordre financier et matériel s'ajoutent les préoccupations au sujet de leur sécurité. La République d'Andorre n'est pas défendue. Aux six hommes commandés par un brigadier qui en temps habituel assurent sa défense on a, paraît-il, ajouté ces jours-ci six policiers supplémentaires. Qu'est-ce en temps de troubles comme ceux que nous vivons ? Des individus suspects rôdent, dit-on. Des menaces d'anarchistes espagnols sont arrivées à l'adresse de l'évêque d'Urgel, S. Exc. Mgr Guittart y Vilardebo, qui, pour ne pas donner de prétextes aux communistes espagnols, a préféré quitter sa principauté.

La parole est à M. Lebrun L'un des deux princes d'Andorre s'avouant incapable d'assurer l'ordre et de garantir la tranquillité, il appartient à M. Albert Lebrun, co-prince d'Andorre, de veiller à la sécurité de cette République qui ne demande qu'à vivre en paix et qui ne veut surtout pas être l'objet de représailles ou le théâtre de massacres.

Trois cent cinquante grévistes occupent. l'Office des habitations à bon marché

Une visite

rue du Cardinal-Lemoine Rue du Cardinal-Lemoine, auprès d'un ravissant petit hôtel qui porte sur son fronton triangulaire deux coursiers hennissant soutenant un blason, l'Office public d'habitations à bon marché de la Ville de Paris il est des cas où l'on comprend l'emploi immodéré des initiales dresse ses murs blancs et son architecture cubique.

Les grilles, depuis hier matin, sont closes. Deux agents font les cent pas devant l'immeuble. Pas le plus petit drapeau rouge. Pas la moindre Internationale. Cependant 350 ouvriers et employés font la grève « sur le tas » et occupent depuis lundi matin les locaux de l'O.P.H.B.M.

N'étaient le tronc désormais traditionnel et les quêteurs, rien ne signalerait au passant ce nouveau conflit. L'occupation, semble-t-il, a perdu tout caractère révolutionnaire et toute exubérance. Elle semble entrée dans les mœurs et l'on s'en acquitte comme d'une formalité, sans fièvre.

Le directeur et le gardien de nuit

Avant d'entrer, lisons la pancarte, soigneusement calligraphiée qui prend le public à témoin, sans violence d'ailleurs, et sans l'ornement d'aucune faucille ni d'aucun marteau.

« Depuis le 9 juin, nous attendons.

En effet, après les accords Matignon, le principe d'une augmentation de salaire aurait été admis par la Ville de Paris. Un nouveau barème aurait été mis à l'étude. Il y serait encore et les pourparlers continuent. Une avance de 100 francs sur ces augmentations devait permettre au personnel de prendre patience. Cette mesure n'a pas semblé suffisante au personnel, qui a décidé de reprendre immédiatement la grève. En juin, elle ne dura que vingt-quatre heures. Une entrevue des délégués avec le préfet de la Seine n'ayant donné aucun résultat, hier matin, il semble que l'occupation doive, cette fois, être plus longue.

Georges Ravon.

(Suite page 4, colonne 1.)


Les Echos Une première à la Banque

dè France

Les nouveaux' « responsables » de la Banque de France firent, hier, connaissance des lieux. Plusieurs eurent un recul quand on leur montra la médaille commémorative de la fondation de la Banque, car elle porte le profil lauré de Napoléon « empereur et roi ». C'était trop pour un seul front, et presque de la provocation Mais nul ne proposa la frappe d'une médaille commémorative du nouveau régime commencé à la date du 18 août 1936, car, au fond, les occupants promus par le Front populaire sont flattés d'avoir su que Napoléon fut le premier actionnaire. GENERAL LUDENDORFF

LA GUERRE TOTALE

« La guerre reviendra elle est imminente elle commencera sans déclaration. » Telle est la pensée qui se dégage du livre de l'ancien chef d'Etat-Major Général des armées allemandes, dont les directives animent peutêtre encore tout le système militaire du Reich.

yui se sentirait le aroit ae termer les yeux devant ces effrayantes perspectives ?

Journalistes d'autrefois.

II y a soixante ans, le 20 août 1876, mourait à Bâle Auguste Nefftzer, qui avait fondé le Temps en 1861. Ce fut une grande figure du journalisme. Edmond de Goncourt, qui le connut aux diners Magny, le présente « avec son gros et formidable rire de la Socrate, sa parole malignement mordante sous son épais accent alsacien. »

Le 9 novembre 1870. Goncourt et Nefftzer buvaient de la bière dans le sous-sol du café Frontin, et le romancier fait ce portrait du journa= liste

Dans le café devenu obscur, envahi par les ténèbres, de cette grosse face jordanesque, rougeoyante sons la lumière crue de la chandelle, qui en fait saillir la chair épaisse par moment incompréhensible, de cette parole rétive, qui sort comme d'éructations, s'échappent des pensées pleines de profondeur, des ironies, des paradoxes, presque de génie. »

Ce fut Hébrard qui succéda à Nefftzer.

Une anti-Bovary

Notre littérature va s'enrichir d'une nouvelle grande figure de femme. Marie Leclerc, l'héroïne de Chacun son amour, restera le modèle parfait de l'épouse compréhensive, aussi discrète dans sa souf-

france qu'habile à mener jusqu'à la victoire la bataille sentimentale. Solange Rosenmark a créé là un type qui deviendra aussi célèbre, sur un plan absolument opposé, que l'héroine de Flaubert. (1 vol. 15 fr. Den'oël et Steele).

L'accent. ̃_

Koval- -éprouvait smiyeirit' uiiesor-"te d'irritation nde se voir- constamment confier des rôles d'Anglais ou d'Américain. Un jour, cependant, il partit.Joyeux, pour le studio Cette fois, confia-t-il, je joue un bonhomme dé chez nous il s'appelle Durand.

Le soir même, les camarades du comédien l'interrogeaient, dans sa loge des Bouffes-Parisiens

Alors, et ton Durand ? î

Le fantaisiste prit un air accablé Il est devenu Johnson, il est Ecossais, pasteur et ivrogne. Les malfaiteurs en vacances. Le nombre des détenus amenés quotidiennement au petit Parquet du procureur de la République est tombé de 80 à 50.

Or. les 14 et 15 août, les chiffres ont été de 36 et de 42.

Les vagabonds, mendiants, voleurs à la tire et autres, s'offrent évidemment. eux aussi, des villégiatures.

r 1

Chez le coiffeur.

̃ Gomment Monsieur veut-il que le lui coupe les cheveux ? demande le garçon de son air le plus aimable.

Le client le regarde, puis, très doucement

̃ Sans me parler politique, s'il vous plaît.

Le Masaue de Fer.

QUEL SOUCI

est épargné à une maîtresse de maison en confiant à l'hôtel de Crillon, dans un cadre unique, l'organisation de ses réceptions, thés, cocktails-parties, lunches, dîners du plus simple au plus somptueux.

M. Albert Lebrun à Vizille Grenoble, 18 août. M. Albert Lebrun a 'été reçu ce matin, à 11 heures, par le conseil municipal de Vizille. Accompagné de M. Magre, secrétaire général de la présidence, du maire de Vizille et de quelques notabilités, le président a traversé la ville sous les acclamations de la population. A la mairie, M. Albert Lebrun a dit combien il était touché de l'accueil chaleureux qui lui était fait par Vizille. Deux estampes anciennes lui ont été offertès par la ville.

A la piscine municipale, récemment construite, et à l'Ecole nationale professionnelle de jeunes filles, l'une des plus belles de France, M. Lebrun a également prononcé quelques mots. Enfin, le président a visité démocratiquement le marché sous les acclamations des forains.

«IIIIIIIIIIlIllIIIIIIIIIIlIlIltlIIIIIIIIIHUllllllllllllllllllllIllllllllllllIt La Journée La Flamme du Souvenir

A A 18 h. 30, à l'Arc. de Triomphe U. N. C., section de Sucy-en-Brie et environs.

Expositions

Au Musée des' Arts décoratifs. 107, rue Be Rivoli La Vigne et le Vin dans l'Art.

unatnnuunnuunnnauunmmnnnuuiuuuuuuunnnuvy

LES a-vis concernant les

naissances, fiançailles, mariages (avec ou sans |

photographie). denils, etc. |

̃ont reçus 14, Rond-Point des |

Champs- Elysée» (Elys. 88-31 a.. 88-38) et à l'Office spécial | de Publicité, 29. boulevard des | ftnliviis. Tél.! Richelieu 69-31

iiuuiiiiuiuniiiiiMuitiuiiiumiiiuiimuMuuuiiiiiuiiiuiuiitiE

,1 t A 1/ 1 E F É M I Ml^E E T M <Q> K D> A I-X E l

AUJOURD'HUI I Deuils. 10 heures Ots'èques de Mme Mounler (Saint-Sulplce)

15 heures Obsèques de Jean, Licette et Bernard Limozin, péris en mer. (Cimetière Montmartre).

9 Heures Mme Auguste Casel-Longueville (Chapelle du cimetière Montparnasse, boulevard Edgar-Quinet)., 9 heures Obsèques de Mme Emile Cazelle (Saint-Jean-Baptiste de Belleville).

COURS

S. M. le Roi Edouard VIII a quitté hier le yacht Natilin, actuellement ancré à Dubrovnik, et, à bord d'un petit canot automobile, il a visité l'iîe de Locrum et d'autres petits îlots situés aux environs.

Après s'être baigné et avoir fait quelques parties de pêche, le souverain est remonté à bord du yacht royal.

S. A. R. le Duc de Kent, frère du Roi, est attendu vendredi prochain à Dubrovnik.

S. M. le Roi Edouard VIII, accompagné de M. Duff Cooper, ministre de la guerre, et des autres membres de sa suite, a dîné, ces jours derniers, dans un hôtel de Dubrovnik. Le Roi d'Angleterre a été l'objet d'une vive ovation de la part des habitants de la ville. Après le dîner, le souverain a assisté à une parade de costumes yougoslaves organisée en son honneur.

Le Roi d'Angleterre doit visiter Corfou au cours de sa croisière actuelle dans l'Adriatique. On annonce que, à cette occasion, des appartements spéciaux seront mis à sa disposition en la villa Mimbelli, résidence d'été de S. M. le Roi de Grèce.

S. M. le Roi des Belges s'est fait représenter par son aide de camp, le lieutenant-général vicomte Jolly, à.Breedene-sur-Mer, où vient d'avoir lieu, au Séjour Astrid, l'inauguration d'un médaillon en souvenir de la regrettée souveraine, haute protectrice de l'Œuvre du grand air pour les petits de la ville de Gand. Le président de l'Œuvre du grand air a rappelé avec quel dévouement la Reine s'était consacrée à cette oeuvre. S. M. le Roi Alphonse XIII, qui se trouve actuellement en Autriche, a rendu visite, hier, à S. A. R. le Prince régent Paul, qui se trouve dans sa résidence d'été, le palais Montagne, près de Krenj, en Slovénie. Aussitôt après le déjeuner, l'ancien souverain est rentré en Autriche.

ilillIlllfHHItllIIIItltlUIIIMIIIMIUHlinHlIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII

DANS LES AMBASSADES A l'occasion du passage des artistes dramatiques français à Buenos-Aires, le chargé d'affaires de France en Argentine et Mme Frédéric Knobel ont donné, dans les salons de l'ambassade de France, une brillante réception à laquelle ont assisté

M. Adolfo Bioy, ancien ministre des affaires étrangères d'Argentine; M. Rafael Bullrich, président du Comité France-Amérique, et Mme Rafael Bullrich; le sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères argentin et Mme Ibarra Garcia, M. Mario Belgrano, M. Jorge Artayeta, M. et Mme.Felix de Alzaga Unzùe, M. et Mme Lascano, M. Athos Palma, directeur du théàtre Colon M. Palacios Costa, M. Leguizamon Pondal, M. et Mme Kilcher, M. et Mme Jorge Mitre, M. et Mme Pueyrredon, M. Ocampq, M. Ezequiel Paz, M. Lainez, S. Exc. le ministre de Tchécoslovaquie et Mme Kaderabek, S. Exc. M. Louis Leclercq, ministre de Belgique S. Exc. le ministre de l'Iran et Mme Arasteh, S. Exc. le ministre de Cuba et Mme Witmarsh, le chargé d'affaires de Yougoslavie et Mme Misetic, le chargé d'affaires de Pologne et Mme Dostal, le conseiller de l'ambassade du Brésil et Mme Macedo Soares, le conseiller de l'ambassade d'Italie et Mme Rulli,-M. Eric Heberlein, le chargé d'affaires du Japon et Mme Terajima, M. et Mme Becquerel, M. et Mme Thibaut, M. et Mme Lucien Cocagne, M. et Mme Gabriel Cocagne, Mme Ninon Vallin, Mme Germaine Dermoz, M. Gadry, M. Gabriel Jacques, M. et Mine. Burger, M. et Mme Mauloy, M. Jean Fleur, M. et Mme Clerieois, M. Squinquel. Mlle Chevrel, Mlle Géniat, Mlle Lova, M. Bloc, Mme Chevrel, Mlle Regis, M. Jacques Charles, Mlle Renée Derval, M. Dclsinne, Mlle Lydie Evel, Mme Villiers, M. Eyser, Mlle Givry, M. Renaud Sivan, Mlle Suzanne de Susini, M. Petit de La Villéon, etc.

S. Exc. le ministre de Turquie à Addis-Abeba, accompagné de l'attaché militaire et du personnel de la légation, a quitté définitivement la capitale éthiopienne.

J*

DANS LE MONDE

M. Pierre Girod et M. et Mme Philippe Cruse, son gendre et sa fille, ont donné, en leur belle propriété du Pré-Curieux, située sur les bords du lac de Genève, une série d'éélgants déjeuners dont le dernier était honoré de la présence de S. A. R. la Duchesse de Vendôme. Y assistaient en outre comte et comtesse de Maugny, général Morgon, vicomtesse de Buysieulx, Mme H. van Heukelom et M. J. Cruse.

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CERCLES

Deux coupes réputées viennent d'être mises en compétition au Polo de Deauville la Coupe de Madre, gagnée par le team franco-britannique A. Fauquet-Lemaître, lord Cowdray, J. Robinson, baron G. Pacquement (la chute que fit ce oueur au cours du match n'est heureusement pas grave) et la Coupe Gramont, gagnée par le team de M. Jacques Gonat avec M. Hubert Menier, le capitaine Brau et le major Neville. Cette coupe sera définitivement enlevée par l'équipe de M. Gonat si sa victoire est renouvelée l'an prochain. Cette semaine, match tous les jours à cinq heures Coupe du Fer à cheval (championnat junior) Coupe Capel, offerte par lady Michelham. (cette coupe sera remise par la princesse de Faucigny-Lucinge) Coupe internationale, dimanche prochain, après le Grand Prix. Lord Louis Mountbatten viendra d'An[ gleterre pour prendre part au tournoi international, qui sera suivi 'avec le plus vif intérêt par toutes les personnalités de la région normande.

Les courses de Tannay (Nièvre) ont eu lieu le 15 août, sous la présidence du marquis de Brazais, par un temps

superbe. De nombreuses et élégantes personnalités, venues des divers points du département, y assistaient.

NAISSANCES

Le vicomte Yves de la Grandièr'e et la vicomtesse, née Madeleine Bernard, sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Arthur.- Paris. 8 août. M. Etienne' de Saint Blanquat et madame, née Marguerite de Seynes-Larlenque, sont hèureux de faire part de la naissance de leur fille Edmée. Larlenque, le 11 août.;

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LE EAMEUX; BATEAU CORSAIRE •; V r racontée par son capitaine

̃̃ ̃ .>̃̃̃ XII -̃̃•̃

Un nouveau danger

Après cette alerte, je décidai de mettre le cap sur le sud, afin que nos éventuels, poursuivants crussent que nous nous dirigions vers l'Afrique du Sud. Une fois que nous aurions franchi les parages fréquentés par les navires, mais seulement alors, nous obliquerions vers les îles du Cap Vert.

Je croyais, de bonne foi, que nos tracas étaient terminés. Je me trompais.

Nous naviguions depuis une demi-heure environ et nous commencions à respirer plus librement la pensée d'avoir échappé au danger lorsque. Ginger qui se tenait à l'arrière du chalutier poussa un cri. Un avion, patron. un avion. v ̃ y; v Je me retournai brusquement. Ginger avait raison. Au loin, un minuscule point noir venait d'apparaître dans le ciel.

C'était l'hydravion que nous avions aperçu, mouillé dans le port de Dakar. Sans aucun doute, il nous recherchait. ̃ Je poussai un juron de fureur. » C'est la fin, les gars. cette fois nous sommes faits. ,f w; Mes compagnons se taisaient. Tous, les yeux fixés sur la silhouette de l'avion qui grandissait de seconde en seconde, songeaient que, cette fois, la folle équipée du Girl Pat touchait à son terme.

On distinguait maintenant le vrombissement des moteurs de l'appareil, il suivait une direction qui allait, dans quelques instants, l'amener juste audessus du Girl Pat. V

Bientôt il nous survoleî*Rt.>. >,

Soudain, l'imprévisible se produisit. 'Ce fut, pour, nous tous, la plus grande surprise de notre .vie au lieu de .voler en cercle, autour du chalutier, afin de l'examiner pendant un moment, l'hydravion passa comme une flèche, sans déviér un instant de la ligne droite.'

Bientôt il se perdait à l'horizon. Devant nous l'Océan s'étendait, désert, libre.

Pour la' deuxième fois, notre camouflage nous avait sauvés: Pendant trente milles environ, je naviguai encore dans la direction du sud, puis j'obliquai vers l'ouest et je mis le cap sur les îles du Cap Vert.

Derrière nous, la côte d'Afrique disparut,dans une brume légère. De toutes parts, l'immensité de i'Atlantique nous environnait. Nous entrions dans l'inconnu. -̃•

Tempête sur l'Atlantique

Debout à l'avant du Girl Pat, j'inspectai l'horizon.- ̃" ̃' 'v.« •̃;̃' Partout, l'immensité liquide, la solitude impressionnante de l'océan. r '̃'

Pas une voile, pas une fumée indiquant la présence d'un vapeur. Nous avions conscience d'être seuls, terriblement seuls. Peut-être cette impression de solitude finit-elle par agir sur mon esprit, créant en lui une angoisse que rien ne parvenait à dissiper. Sans cesse, je m'interrogeais, je me demandais sir je n'avais pas commis une coupable imprudence en quittant Dakar comme je l'avais fait. N'avions-nous pas, pour échapper à un péril, accepté délibérément de faire face à un péril plus grand encore ?. Certes, au moment où nous nous trouvions dans le port, obsédés par la perspective de l'émDrisonnement, cela nous avait paru la seule solution possible et l'attrait de l'aventure n'avait sans doute pas peu contribué à nous décider; ••̃•.̃̃

Mais maintenant, le doute envahissait mon esprit; Le Girl Pat avait été construit pour la pêche dans

Jacques, Bernard et Etienne, Paul Ostier ont la joie de faire part de la naissance de leur frère Arthur. Paris, 4 août.

̃ M. et Mme Philippe Grimprel sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille' Marie-France.

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FIANCAILLES

Nous apprenons tes fiançailles De Mlle Marie-Madeleine Chevallier-Chantepie avec M. Jean du Campe de Rosamel de Mlle Maria-Renata de Ségur-Cabanac avec l'enseigne de vaisseau Jacques Eveillard de Mlle Thérèse de Vaumas avec M. Henry de Lisle de Mlle Odette Gaullier avec M. Mar-

*V ̃

Jet mer QU .l"4UL-~ ev.umt~ywua amuueci ac~ Att~A~ gigantesque de l'Atlantique. Il me. parut soudain frêle, menu, incapable de résister à l'assaut de la mer, des tempêtes effrayantes, dont j'avais si souvent entendu parler.

Sans cesse j'évoquais l'image des grands paquebots perdus corps et biens dans les Daraaes aue nous traversions.

Le moindre gros temps. et la situation du Girl Pat. serait rapidement désespérée.

Et maintenant trinquons 1

Les îles du Cap Vert. quelques points minuscules sur la carte. 11 y avait de fortes chances pour que nous ne parvinssions pas, avec les rudimentairés instruments de navigation dont nous disposions. à les atteindre à temps. Quant 'à arriver sains et saufs à Georgetown, n'était-ce pas une entreDrise irréalisable ? o ̃'••

La croisière du Girl Pat n'allait-elle Das bientôt se terminer tragiquement ? 1

Cependant, en dépit des sombres pensées qui m'assaillaient sans relâche, je résolus de faire bonne contenance afin de ne pas effrayer inutilement mes compagnons. Me forçant à sourire je me retournai vers eux.

Tous trois se tenaient sur le pont Harris à la barre, Ginger et Jimmy coupant du bois Dour allumer le feu de la cuisine-

Je les hélai.

Que penseriez-vous d'une bonne tournée, les gars. Nous sommes à l'abri des poursuites maintenant. C'est le moment d'arroser notre succès. Une telle invitation n'a jamais besoin d'être répétée deux fois lorsque Harris peut l'entendre. Je le vis aussitôt qui accourait vers mol.

C'est une bonne idée, ça, patron.

Alors, arrive ici. Nous allons boire à notre chance.

Il se tournait vers Ginger.

Viens tenir la barre pendant un moment, fiston. Le temps que j'ouvre une de ces bouteilles. Peu de temps avant de quitter Dakar, nous avions conclu un marché avec un 4eune Portugais qui était monté à bord du chalutier.

Il nous avait proposé deux bouteilles de vin en échange d'un costume avec lequel il pût se pavaner dans les rues de la ville.

Or, il se trouvait précisément que Jimmy possédait un costume de flanelle grise qui était devenu trop petit pour lui. Il l'offrit au jeune homme qui l'accepta avec de grandes manifestations de joie et nous laissa en paiement quatre bouteilles de vin. Ce fut une de ces bouteilles que nous débouchâmes pour boire au succès de notre entreprise. Je lève mon verre en l'honneur du Girl Pat et de son vaillant équipage. m'écriai-je, en saisissant un gobelet que Harris avait généreusement rempli.

La première bouteille fut ainsi rapidement vidée. Nous en débouchâmes une autre qui fut bientôt vidée à son tour. Nous nous sentîmes alors tout regaillardis et nous nous mîmes à envisager l'avenir avec optimisme.

J'éprouvais un sentiment de réconfort en constatant qu'aucun de mes compagnons ne se laissait abattre. malgré le manque de nourriture, car j'avais décidé de rationner tout le monde, afin que nos provisions pussent durer jusqu'à notre arrivée aux îles du Cap Vert. si jamais nous parvenions à les atteindre.

(A suivre.) Capitaine Osborne. Copyright Opera Mundi.

cel Léger; de Mlle Geneviève Hébrard avec M. Budan de Russé de Mlle Marie-Louise de Clercq avec M. Jean Mélot.

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MARIAGES

En la jolie église de Joue-Etiau (Maine-et-Loire) a été célébré, ces jours derniers, en présence d'une nombreuse assistance, le mariage de Mlle MarieAntoinette Mabille, fille de M. Mabille, décédé, et de madame, née Forest, avec le comte Bertrand de Ghaisne de Bourmont, lieutenant au 2° spahis marocains, fils du comte Henri de Ghaine de Bourmont, lieutenant-colonel de cavalerie en retraite, officier de la Légion d'honneur,

!t de la comtesse, née de Ghaisne de Bourmont.

Les témoins étaient, pour la mariée M. des Abbayes, chevalier de la Légion d'honneur, son cousin, et M. Dupuy, avocat au barreau de Nantes, maire de Legé, son beau-frère pour le marié le comte de Bourmont, chevalier de la Légion d'honneur, son oncle, et Mlle de La Paumelière, sa tante.

Un groupe de six jeunes filles habillées de rose pâle, avec grandes capelines du même ton, composait le service d'honneur Mlles Louise, Cécile et Micheline de Ghaisne de Bourmont, Anne Mangonneau, Magdeleine Le Bourhis et Madeleine de Gareau.

Un lunch par petites tables réunit ensuite, au château d'Argonnes, les nombreux parents et amis des deux familles. C'est en présence d'une nombreuse et brillante assistance que vient d'être célébré, en l'église de Boissey (Calvados), le mariage de Mlle Ghyslaine Bazin, fille de Mme Bazin-Roussel, née Roussel, avec M. Bernard Mabille, fils du docteur Mabille et de madame, née Jouvin. Les témoins étaient, pour la mariée Mme Gaston Roussel, sa grand'tante pour le marié M. Crescant, officier de la Légion d'honneur, son oncle. Trois jeunes enfants précédaient les mariés Mlles Yvonne et Claude-Francine Crescent et M. Tround Moy, qui portait le missel.

Après la cérémonie religieuse, une élégante réception réunit les nombreux parents et amis des deux familles. j*

DEUILS

Mme de Ponnat, religieuse du Sacré-Cœur, vient de mourir à l'âge de soixante-cinq ans, au couvent d'Ixelles, près de Bruxelles. Elle était la fille aînée du baron Antoine de Ponnat, qui a laissé le souvenir d'un gentilhomme dévoué aux oeuvres catholiques. Ses obsèques ont été célébrées le 13 août, dans la chapelle du couvent du SacréCœur.

Nous apprenons la mort de M. Léon Servière, ancien directeur du « Salut Public », président et fondateur de l'Association des anciens élèves des écoles libres de Lyon et du Sud-Est, âgé de soixante-quinze ans, décédé après une longue maladie.

Avant-hier s'est faite au cimetière d'Annonay (Ardèche), dans un tombeau de famille, l'inhumation du général de division Guyot d'Asnières, comte de Salins, grand officier de la Légion d'honneur, décédé le 10 août, au château de Kervihan, près d'Auray (Morbihan), où ont été célébrées, comme nous l'avons annoncé, les funérailles religieuses, vendredi dernier, 14 août. Arrivée en gare d'Annonay, la dépouille mortelle du vaillant général a été conduite directement au cimetière de nombreux scouts, dont le défunt était le président vénéré, l'ont accompagné à sa dernière demeure.

Les familles Troublé, Mesnager, Dubos ont la douleur d'annoncer la mort de M. André Trouble, survenue le 15 août 1936 « Aux Routils », SaintNicolas près Granville.

Les obsèques seront célébrées à SaintNicolas, aujourd'hui mercredi 19 août, à dix heures trente, et l'inhumation aura lieu au cimetière Montmartre demain jeudi 20 août, à onze heures. Cet avis tient lieu de faire-part. Saint-Didien,de-la-Tour.TT^.Xe vi:comte du Parc Locmaria, le comte Yanft; le comte Yves, le comte Maurice et le comte Alain du Parc Locmaria le comte Pierre de Zurich, le comte du Parc Locmaria, le comte Henri de Sola-

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1 LA SAISON HORS PARIS

VITTEL

M. Henri Tasso, sous-secrétaire d'Etat à la marine marchande, vient d'arriver à Vittel en compagnie de Mme et Mlle Tasso.

Le vice-amiral Darlan, directeur du cabinet militaire du ministre de la marine, membre du Conseil supérieur de la marine, est également l'hôte de la station.

Parmi les dernières arrivées, remarqué

M. Charles Diehl, de l'Institut, et Mme Diehl; sir John Cadman, comte et comtesse de Talhouët, sir et lady Robert Renwick, baron et baronne de Courcel, comte et comtesse de Brabant, M. Defline, directeur général des Mines de Courrières, Mme et Mlle Defline; professeur A. Richard, M. et Mme Jacques Marx, Mme Jean de Tniz, M. et Mme Antoine Masqueliez, générale Herchet, général et Mme Segonne, M. Louis de La Monrieraye, M. André Lemierre, général et Mme Boquet, M. et Mme Cahenhayem, M. et Mme Anhoury, M. Richard della Valle, M. et Mme Henry Beaufort, professeur et Mme Lambret, général Sfar, M. et Mme Gérald Rathbone, M. et Mme Jacques Bertrand, M. et Mme Stanleigh Friedman, docteur et Mme Maurice Paricnte, docteur et Mme F. Pieri, M. et Mme Alfred Stagni, Mme et Mlle Hartog, docteur et Mme Georges Bourgeois, etc. Après le Concours hippique, l'intérêt sportif s'est reporté sur le championnat militaire de polo, que Vittel a le privilège de voir disputer sur son excellent terrain. Cinq équipes sélectionnées par régions sont en présence pour la conquête de la Coupe de France: le 12e chasseurs de Sedan, champion de France le 2e hussards de Tarbes;' le 1er chasseurs d'Alençon; le 30e dragons de Metz; le 3' hussards de Strasbourg. En plus du championnat, d'Importantes compétitions retiennent l'attention. C'est ainsi que les deux premiers jours de la Grande Semaine de Polo furent consacrés à la Coupe Taufflieb, que le 12" chasseurs gagna brillamment. Parmi la nombreuse assistance qui suivit ces belles parties S. Exc. le ministre de France au Caire et Mme de Witasse, prince et princesse de Beauvau-Craon, vicomte et lady Fitz Alan, vice-amiral et Mme L. Snagge, sir Lionel Faudel Philipps, M. et Mme Martin-Vogel, M. Jean Bouloumié, général et Mlles Clarke, général et Mme Magdelain, générale Altmayer, général et Mme Taufflieb, colonel et Mme Ferté, Mme de La Motte, Mme Michoud, professeur et Mme Thilliez, général et Mme Vuillemin, Mme Lesne, Mme de Champvallier, Mme Bouhet, docteur et Mme Guisez, docteur et Mme Arloing, docteur et Mme Picri, M. John Kuyper, docteur Paul.Le Tellier, Mme Bazaille, Mme Hartmann, M. et Mme de Saint-Brisson, lieutenant-colonel Paulin, M. et Mme de La Presle, Mme Tardy, lieutenant-colonel et Mme Varaigne, Mme Depretz, M. Halphen, M. et Mme Delteil, Mme de Tannenberg, M. Carlebach, M. de Montry, professeur et Mme Lambret, M. et Mme Masquelier, M. Roger Blateau, Mme K. Benrimo, M. et Mme Andjel, commandant de Castet, M. Paul Jozon, vicomte de Rochefort. M. et Mme Blad, etc.

En un élégant déjeuner à l'Ermitage, S. A. le maharajah de Kapurthala réunissait à sa table prince et princesse de Beauvau-Craon, colonel et Mme J. Balsan, M. Bouloumié et Mme G. Bouloumié, colonel Herbillon, docteur et Mme Schneider, sirdar Mathra Dass, M. Yuswanth Singh.

VENISE

La quatrième exposition du cinéma, qui a lieu en ce moment à Venise, connait un succès plus grand encore que les précédentes par l'intérêt rare et exceptionnel qu'elle présente à tous points de vue.

S. A. R. le Duc de Gènes, accompagné par S. Exc- le comte Volpi di Misurata et par les autorités vénitiennes ainsi que les délégués de toutes les nations, a visité en détail cette remarquable exhibition artistique et fut longuement acclamé.

Le comte Volpi, au cours de. cette

Élégances Il,

LES KO 3 ES

D'A UTOMNE

CHEZ :M AGG Y ROU FF Faisant suite à la magistrale collection printanière qui imposa la silhouette tunique au monde entier, la collection d'automne nous propose une 'ligne nouvelle, particulièrement seyante à la plastique féminine. Cette ligne moule le corps en avant et s'évase en arrière avec un -effet d'ampleur épanouie en quitte de paon. Cet effet est interprété en variations très heureuses que les plus. fins travaux d'aiguille viennent encore accentuer nids d'abeilles incrustés sur les trames des robes du soir, fronces en bandes horizontales retenues par un petit nœud à l'arrière des robes et des man.teaux, petites nervures en forme d'étoi- les ornant des jupes de satin.

Le nouveau type de vêtement cet hi. ver sera plus ou moins dérivé de l'habit, mais un habit féminisé, assoupli, évoqué plus qu'imposé. Pour le matin, ce type de costume est offert en divers lainages rudes et chinés. Pour l'aprèsmidi, il est proposé en velours et drap brillant, employés ensemble ou separement, le velours formant le corsage et le drap la basque et la. jupe.

1 Les manteaux de ville ressuscitent la silhouette cloche, et la redingote russe, très juponnante, est interprétée en nombreux exemplaires ornés d'in.crustation d'astrakan en bandes et arabasques, ou de grands revers de renard argenté.

Les encolures restent très hautes et s'égayent de clips importants et somptueux et les manches sont pourvues de fronces horizontales qui massent le tissu sur le haut du bras en jolis plis. t Pour le soir; la-récente silhouette habit est très heureusement traitée en i velours, en hermine, en satin cloqué,tel le modèle Castiglione jaquette d'hermine, jupe de velours noir et corsage de tulle à grand jabot.

Les robes de dîner sont sinueuses. Singapoore, tailleur de minuit en velours blanc orné de deux grands revers de castor, et porté avec une blouse de velours marron, me semble suntliétiser à la perfection cette côllection harmonieuse, destinée aux femmes qui aiment et savent se parer.

J. dé S.

ges, ont la douleur de faire part de la mort de la vicomtesse du Parc Locmaria, née Lucy de Zurich, survenue au château de Pin, à La Tour-du-Pin (Isère), le 17 août, munie des sacre.ments de notre Sainte Mère l'Eglise. Les obsèques auront lieu jeudi matin 20 août. Le cortège partira du château de Pin à neuf heures trente pour se rendre à l'église paroissiale où la cérémonie religieuse aura lieu à dix heures. Le 16 août ont été célébrées dans t la plus stricte- intimité les obsèques de Mme Jules Frank, décédée dans sa soixante-quinzième année. Elle était la mère de MM. Lucien Frank, avoué près le Tribunal civil de la Seine, et Jacques Frank, avocat à la Cour de Paris. M. Pierre Caillol et sa famille, profondément touchés des marques de sympathie reçues à l'occasion de leur deuil cruel, prient tous leurs amis et 1 connaissances de trouver ici leurs remerciements émus.

On annonce la mort

De Mlle Marie Navel, à Nancy; de M. G. Mouret, M Paris; de Mme Eugène Moureàixs, à Parisr de M.-ËmH-eliriKsrt; à Escarbotitt 1 de Mme Eugène Dumont, née Deherpe, aux Bertheis, à itomorantin (Loir-et-Cher) de Mme Auguste Casel-Longueville, à Païis de Mme Alphonse Arnold, à Paris; Valfleury.

iiiiiiiiiifiiiiiiiitiiiiiMiiiiiim!iimiiniiiiitiiiiiim"mm>'llllllllllllia'

visite, exprima en termes heureux que représente cette magnifique exhibition et souligna l'effort magnifique de l'Italie sous le signe du Licteur. Il, termina en remerciant toutes les nations présentes.

M. Dino Alfieri, qui prit ensuite la parole, synthétisa la grandeur et l'importance mondiales de cette belle manifestation et apporta en termes chaleureux le salut cordial du gouvernement fasciste.

La brillante assistance acclama vivement l'orateur, en particulier lorsqu'il rappela les directives tracées par le comte Ciano, adressant pour terminer son hommage de respect et de reconnaissance au Duce, le réalisateur de toutes les conquêtes.

Deux films, l'un français, l'autre allemand Mayerling, tiré du roman de Claude Anet, et Shlussakkord (Le Dernier Accord) réunissent dans la ville des Doges tous les suffrages. On applaudit et on admire.

CANNES

Rappelons que demain jeudi 20 août aura lieu, au Palm Beach de Cannes, le second dîner Gardénia, donné à gloire des vins de France et au cours duquel les crus les plus réputés seront servis.

Le premier dîner Gardénia, en raison de la date du 13 août, était voué aux talismans, dont l'influence heureuse lui valut un succès complet. •.

COMBLOUX (Haute-Savoie) Au milieu d'une très nombreuse assistance aussi élégante que choisie, la riante commune de Combloux a célébré sa première fête locale, à la plus grande joie de tous les estivants. Parmi toutes les manifestations qui se sont déroulées au cours des deux journées de samedi et dimanche, il faut réserver une place de choix au défilé des chars fleuris, dans lesquels les participants ont rivalisé de goût, d'ingéniosité et d'entrain. v

LE VAL D'ESQUIERES (Vàr) Les amateurs de sport sont nombreux au Val d'Esquières et se livrent à leur plaisir favori avec un entrain sans' égal. A l'Hôtel de la Résidence

Mrs S. Buttan, M. Dangladei M. et Mme R. Delmont, Mme Durand de Viliaine, sir Charles Higham, M. et Mrs Lotery, Mme Delasalle-Macé, Mrs M. Manley, M. et Mme de Moro-Giafîeri, M. et Mrs J. Rogerson, M. et miss Swalwell, captain et Mrs Venn, M. et Mme Brouckère, Mme et MUe Brouty, Mlle Didion, M. et Mme Flachard, M. et Mme Ginoux, M. et Mme Guichenne, M. Laeou;rGayet, M. et Mrs Landauer, M. et Mrs Mac Taggart, M. et Mme Ed. Roche, M. et'Mme Schwob, M. èt Mme J. Tolefto, docteur R. Tropini, M. Henry Revnaud, Mlle J. Poncelet, lord et lady Phiîip Dunn, M. et Mme Serge Berthoin, M. et Mme Jacques Rouffet, docteur Gustave Heckel, Mme Fontaine Hecker, M. et Mme Etienne Blanc, Mme Odette Colonien. M. Colomb de Daunant, M. Em. du Plaix, Mlle Andrée Piguet, Mlle Marthe Curtclin, M. et Mme Paul Jourde, M. et Mme André Nicolas, Mme et Mlle Brunsehwich, M. et Mme Isaac Modiano, M. et Mrs John Langlands, Mme Eugène Menetrel, M. Boyer, M. et Mme Joseph Voisard, captain et Mrs Gray Horton, comte Louis de Brantes, Mme Silhol, M. François Montel, e,tc.

QUIBERON

La saison, favorisée par un temps magnifique, bat son plein à Quiberon et ` dans la presqu'île. Reconnu sur la plage: Comte et comtesse de Lescale, colonel et Mme de Lacombe, M. et Mme Robert, Mme de Cadoudal, docteur et Mme de Bon, colonel Lahoulle, M. et Mme Raymond Rodel, Mlle Yvonne Rodel, M. et Mme Frachon, comte ° et comtesse de Plédran, M. et Mme Baudoin, M. et Mme Cozon, docteur et Mme Vannier, générale Buisson, comte et comtesse de Montt de Rezé, M. et Mme Henri Cochet, etc.


~l, L-A G U ER R E Cl VIL, E EN ESPAGNE

Le croiseur insurgé « Almirante-Cervera » a-t-il été coulé au large de Samt-Sébastien T

Henduye, 18 août; Au cours du bombardement de Saint-Sébastien, effectue ce matin par le croiseur Almirantt-Cervera, les batteries gouvernementales ont répondu avec efficacité, car lé navire a du se retirer précipitamment.

On affirme même qu'un obus lui aurait, endommagé une des cheminées. Des nouvelles postérieures reçues de la côte basque signalent que i'Almirante-Cervera tanguait dangereusement de côté et qu'il paraissait sur le point de naufrager.

Ces nouvelles ont été confirmées par la suite par Bilbao. Sanfander a^mèrne ajouté que le navire avait coulé. La fièvre typhoïde

à Saint-Sébastien

Hendaye, 18 août. Selon des informations provenant de Saint-Sébastien, une épidémie de fièvre typhoïde aurait éclaté dans la ville. Les rebelles auraient, en effet, coupé "les réserves d'eau depuis plusieurs jours. L'eau potable serait rationnée à raison d'un demi-litre par famille et par jour. Il n'y aurait plus d'eau dans la ville pour les besoins sanitaires.

Les vivres manquent à Oviedo Mtidridi 18 août.- Un fonctionnaire d'Oviedo, M. Puente, qui a réussi à s'enfuir et est arrivé à Gijon, a déclaré qu'il n'y avait plus, à Oviedo, ni charbon- ni lait et que les vivres étaient rares. L'eau elle-bêbe est rationnée. L'éJectricité, est réservée aux boulangeries et aux postes de T. S. F. Les habitants se nourrissent surtout de conserves. M. Puente a confirmé le bruit selon lequel le colonelAranda, qui commandait la place d'Oviedo, a. été déposé. Le colonel Aranda avait suggéré aux rebelles de se rendre, le 11 août, mais sa proposition fut repoussée. C'est le commandant Caballero au i lui succède. Bilbao serait sur le point de tomber aux mains

des insurgés

Lisbonne, 18 août. Le poste de Radio-Cadix, qui est actuellement entre i les mains des insurgés, radiodiffuse aujourd'hui un message anuonçant que la ville de Bilbao, qui constitue une des principales forteresses loyalistes dans le nord de l'Espagne, est sur. le point

Saint=Sébastien, que les insurgés .i continuent de bombarder, menace de fusiller, les otages @

(Suite de la. première page) `

Dans tous les cas une personnalité étrangère qui est arrivée à Saint-Sé-

|ï>as*ien >m'â affirmé; qu'il était-iaux x

-que l'hôpital eût été touché par les •bombes. La ville serait à peu prés tranquille et les commerçants seraient forcés de laisser leurs magasins ouverts. Mais la muraille serait tombée à la suite des bombardements.

La canonnade

des navires. blancs

Ces bombardements .visent surtout, comme nous l'avons dit, le fort ^de Guâdelupe. Après une canonnade sans grand résultat, les navires blancs ont rectifié et précisé leur tir et ont atteint les abords immédiats du fort, où l'on croit que les rouges ont camouflé leurs batteries. Du fort, l'on a répondu mais, selon les dernières nouvelles, le tir aurait été trop court et les obus seraient tombés dans l'eau.

D'autre part, les forts rouges ont continué à bombarder la montagne en direction d'Endarlaza et d'Oyarzun. Le matin et pendant tout le début de l'après-midi, les obus rouges venaient éclater le long des pentes situées en face de Biriatou. Les blancs ont résisté à ce tir, d'ailleurs imprécis, car les artilleurs rouges n'avaient aucun point de repère. Quant aux indications des paysans que les rouges avaient chargw de surveiller les points de chutç, elles étaient forcément imprécises. Les rouges ont fait sauter le tronçon de la route que nous avions vu miner hier, et ils ont reculé hier à.Béhobic,, après avoir disposé des fils de fer barbelés sur leur passage. Le train blindé a également reculé.

On prévoit une nouvelle

attaque des insurgés

On s'attend à une nouvelle attaque dès blancs, avant l'aurore, sur Béhobie d'une. part et, d'outre part, sur Lasarte, position située entre < Smnt-Se6<MtMM et Andoaiy4- que les blancs ont enlevée. Toutes les nuits l'on se bat farouchement, parfois au corps à corps, tandis que dans la journée la parole reste à l'artillerie, aux mitrailleuses et aux fusils-mitrailleurs.

Les rouges d'Irun affirment qu'ils ont reçu hier des armes et des munitions. Un message de Burgos, d'autre part, annonce que le maire d'Irun serait venu se soumettre au mouvement militaire. On annonce enfin qu'un important contingent de légionnaires est arrivé à Val,.Iadolid et s, été passé en revue par le général Môja. Il est question d'envoyer ce détachement sur le. front de SaintSébastien.

Les rouges essaient

de barrer la route

de Madrid v

Q»ant à l'armée du sud, elle annonce de nouveaux succès, malgré les attaques des miliciens rouges envoyés de Madrid et de Ciudad'Real. Il se confirmé que Madrid entend' faire un gros effort pour atteindre Mérida et pour y arrêter l'avance de l'armée du sud sur Madrid. Des combats sanglants ont encore eu lieu d.ir^s cette région. Les blancs annoncent que les miliciens ont été défaits à Don Benito et à Villanueva, ainsi qu'à Belchite. qui a été le siège d'une bataille violente. Les rouges affirment qu'ils tiennent encore Me-

de tomber entre les mains des rebelles. Ce message ajpuet que le gouverneur civil de Bilbao été arrêté par des marxistes au moment où il s'apprêtait à s'enfuir de la ville.

D'autre part, les réfugiés espagnols en provenance de Bilbao, qui sont arrivés dans les milieux rebelles, ont déclaré que les loyalistes avaient tué tous les membres de la famille de don Leopoldo Verdo, membre de_s Cortès, appartenant au parti de la droite, et qu'ils ont assassiné tous les moines et tes-religieuses en même temps qu'ils détruisaient tous les couvents et églises.

Perquisitions et arrestations à Madrid

Madrid, 18 août. La police et les milices socialistes, aux ordres de M. Garcia Atadell, ont perquisitionné au domicile de l'ancien ministre de l'instruction publique de la dictature; M. Eduardh Callejo, dans lequel ils ont trouvé des bijoux pour une valeur de 2 millions de pesetas, des photographies du roi Alphonse et une croix gammée; Les bijoux ont été déposés à la Banque d'Espagne après qu un inventaire scrupuleux en a été fait. Des perquisitions ont également été effectuées au domicile du comte de Rodezno, chef des traditionnalistes de Madrid, ou on a découvert des armes. La police a arrêté M. Rafael Martinez Manrique, qui s'était signalé au cours de la. répression du mouvement ouvrier d'octobre 1934.

Le secrétaire de l'Action catholique et administrateur de Ja Compagnie de Jésus a été arrêté. Des valeurs bancaires, des bijoux et des documents cjji'il avait en sa possession ont été confisqués. Les blancs auraient perdu onze généraux

Madrid, 18 août. A l'heure actuelle, le nombre des généraux insurgés. morts dans des circonstances diverses est de 11 celui des généraux emprisonnés est de 18.

Les journalistes étrangers sont surveillés

Madrid, 18 août. A Tardienta s'est constitué un comité de presse, dans le but de vérifier l'identité d'un grand nombre de journalistes étrangers venus pour suivre te siège de Saragosse.

dellin et Santa Amalia, à la limite des provinces de Caceres et de Badajoz. Quant aux colonnes blanches de, Caeeres,. ;eHesr. avanceraient vers l'est, et, d'après une nouvelle de source particulière, une patrouille de reconnaissance aurait déjà atteint Talavera. De nouvelles colonnes rouges sont parties de Madrid vers rouest.

L'offensive contre Malaga, d'autre part, se précise. Et l'on annonce, de source blanche, que la colonne Varela aurait atteint une position surplombant la ville.

Echec des milices à Majorque Le débarquement des milices catalanes sur l'île de Majorque semble avoir abouti à un échec sanglant pour les. rouges. En revânche, un nouvel effort est tenté par les Catalans en direction de Huesca. Ils auraient repoussé une attaque des Aragonais à Tardienta et fait sauter. un de leurs convois près d'Almudevar. Leur but serait de couper la route entre Huesca et Saragosse.

Il s'agit surtout, semble-t-il, de créer une diversion afin d'empêcher l'envoi de renforts blancs sur le front de Saint-Sébastien. A l'heure où je téléphone, le secteur de Béhobie est relativement calme. De temps en temps, une rafale de mitrailleuses se fait entendre dans la nuit. Mais combien y aura-t-il de morts demain ?

Georges Rotvand.

Les réactions de l'Italie (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Rome, 18 août. La journée d'aujourd'hui n'a apporté aucun élément nouveau et n'a pas contribué à éclaircir la situation. Elle n'a été marquée, en effet, par aucun nouvel entretien du comte de Chambrun avec le ministre des affaires étrangères. On demeure donc, dans les milieux politiques et diplomatiques, dans l'attente de la réponse de M. Ciano. Cette attente est caractérisée par un sentiment de grande incertitude, qui n'autorise aucun pronostic. A en jugeir, en effet, par la teneur, non pas des commentaires de presse qui brillent, peut-on dire, par leur absence mais par les titres et le contenu des abondantes correspondances particulières que les journaux reçoivent de Paris, de Londres et de Berlin, il serait dangereux de s'abandonner à l'optimisme. On revient aujourd'hui, dans toutes, ces correspondances, sur le discours de M. Salengro à Lille, et on insiste sur les réactions qu'il a provoquées, notamment en Allemagne.

D'autre part, on observe que dans les déclarations officieuses des milieux compétents romains, il a été question de la contribution italienne à la recherche d'un « compromis », mot qui pourrait ne pas avoir été cité par hasard et qui semblerait in-. diquer qu'un premier accord serait susceptible de se faire sur la question de principe au moyen d'une déclaration commune, selon les suggestions françaises qui sont à l'origine des négociations actuelles. Comme l'adhésion de l'Allemagne, telle qu'on l'annonce dans les dépêches de Berlin, celle de l'Italie resterait conditionnée.

Ce ne sont naturellement que des conjonctures, les moins pessimistes que l'on puisse formuler en face d'une situation qui apparaît chaque jour plus compliquée et sur laquelle Mussolini, rentré hier soir à Rome, n'a pas manque de. porter son attention, en vue' de la décision qu'il est appelé à prendre. J. R.

L'Angleterre seconde la France dans son action de neutralité M. EDEN A REPRIS SES FONCTIONS AU FOREIGN OFFICE

Londres, 18 août. 'V- M. Anthony Eden a repris, cet après-midi, la direction du Foreign Office, dont il avait été absent pendant près de trois semaines, et il a passé plusieurs heures en consultation avec lord Halifax, qui assurait jusqu'ici son intérim, ainsi qu'avec les chefs des: divers départements intéressés aux affaires d'Espagne.

Lé retour de M. Eden dont les vacances- ont été quelque peu abrégées par,lés événements de la péninsule uv saurait apporter de modifications;à à la politique britannique dont, indiquet-on dans les milieux bien informés le mot d'ordre restera coopération, avec la France dans ses efforts pour assurer la conclusion d'une convention de nonintervention en Espagne.

L'effort anglais à cet égard porte sur deux fronts front intérieur d'abord, puisque toutes les dispositions sont prises pour éviter, dans toute la mesure du possible, des transgressions. au principe de la non-intervention. Sur le « front extérieur », l'action britannique continuera de: s'exercer auprès de Rome et de Berlin pour lever toutes les objections ou résistances qui peuvent encore apparaître.

Les réserves de l'Allemagne Berlin, 18 août: Le D. N.B. publie le communiqué suivant.:

« Nous apprenons de source autorisée que le gouvernement français a donné connaissance, hier, au gouvernement allemand d'un accord franco-britannique relatif à l'attitude à observer à l'égard des événements d'Espagne.

» Aux termes de cet accord, les deux gouvernements interdiront l'exportation en Espagne, ainsi que dans les possessions espagnoles'et la zone du Maroc espagnol, des armes, munitions, matériels de guerre, avions et navires de guerre' dès que les gouvernements italien, soviétique, portugais et allemand- auront eux-mêmes adhéré à cette convention.

» Le gouvernement allemand a répondu au gouvernement français que,, de son côté, il était prêt à prononcer une pareille interdiction sous réserve des conditions suivantes

» 1° Libération par le gouvernement espagnol des avions de transport qui sont encore saisis à Madrid

» Tous les Etats possédant une industrie de matériel de guerre ou de matériel aéronautique d'importance notable ont les mêmes obligations. En particulier, l'embargo doit être mis sur les livraisons faites par des firmes privées pu par des particuliers.

» Au surplus, le gouvernement allemand a déclaré qu'il serait souhaitable que les Etats participant à cette-convention empêchassent le départ de volontaires allant prendre part au combat dans les territoires en question. »

L'adhésion de la Belgique Bruxelles, 18 août. Les membres du gouvernement se sont réunis en

conseil pet; api-ès/kinidi. «.•. *v-ï

Conseil, aprè# avoir examiné Ta situation internationale, a décidé de reviser et de compléter le récent arrêté royal relatif à l'expédition d'armes et de matériels de guerre.

S'inspirant de l'attitude de la France et de l'Angleterre, il, a également soumis à licence l'exportation d'avions et de bateaux, ainsi que le,transit de tout matériel de guerre.

Les mesures prises

par la Tchécoslovaquie Londres, 18 août. Un message de Prague à VExchange Telegraph annonce que le gouvernement thécoslovaque, soucieux de maintenir la neutralité la plus stricte en ce qui concerne l'Espagne, a fait saisir par la police les fonds recueillis par l'organisation « Solidarita »

AU BRESIL

Le fils du Président

de la République Argentine arrêté comme communiste Rio-de-Janeiro, 1$ août. On annonce l'arrestation dans le sud du Brésil, du fils du. président de la République Argentine. Le général Flores d'Acunha, gouverneur du Rio-Grande-DoSul, après avoir annoncé l'arrestation au président Vargas, a donné télégraphiquement l'ordre au gouverneur intérimaire de faire reconduire M. Liborio Justo, « communiste avoué ». à la frontière.

ACTUALITÉS INTERNATIONALES

ALLEMAGNE. L'amiral de division italien Paladini, arrivé à Kiel à bord du croiseur « Gorizia », a déposé une couronne au monument aux morte de la marine à Laboë.

Le village olympique, qui a été construit sur un terrain appartenant à l'armée, sera occupé, à partir du 1" octobre, par les -troupes régulières. AUTRICHE. Le général Gamelin, chef de l'état-major français, est arrivé à Vienne, venant de Cracovie. Il a été salué à la gare par des représentants de la légation de France, où il a passé la matinée. Il est reparti pour Paris. Suivant des informations parues dans les journaux de midi, 35 pour cent des recrues de,21 ans ont été, pour des raisons économiques, renvoyées dans leurs foyers.

BELGIQUE. Les ministres se sont réunis en conseil de cabinet. Ils ont arrêté l'ordre des cérémonies par lesquelles sera commémorée, le 29 août, la mort de la reine Astrid. Les ministres se rendront, le 29 août, à 10 heures du matin, à la crypte royale de Laeken. CHINE. Le docteur Yen, ambassadeur de Chine à Moscou, a remis sa démission au gouvernement de Nankin. Celle-ci a été acceptée..

M. Chen Chieh, vice-ministre des affaires étrangères, a déclaré à l' « Agence Central News » que la signature du nouveau traité de commerce entre la Chine et l'U. R. S. S. était imminente. EGYPTE. Le fils ainé de t'Empereur d'Abyssinie, le prince Mered Azmatch, est arrivé à Port-Saïd, à bord d'un vapeur hollandais. Interviewé, il a précisé qu'il, se rendait à Jérusalem pour voir sa mère. 11 n'a pas l'intention de retourner en Abyssinie.

GRANDE-BRETAGNE. Sir Samuel Hoare, premier lord de l'Amirauté, visitera les bases navales de Gibraltar et de- Malte à la ̃ fin du mois courant. L'Evening News croit savoir qu'un nouvel aérodrome civil est actuellement en construction à Lnllingstone, dans le comte de Kent, situé à une trbnl"'i<<' de kilomètres au sud dé Londres.

pour le •gouvernement "fie. Madrid. Tout appel en.vue.de recueillindes fonds à cet effet est désormais' interdit. L'expulsion de l'attaché inileitaire' d'Espagne à Paris Le ministère de, l'intérieur a confirmé qu'un arrêté» d'expulsion avait bien ^été pris, le 30 juillet, contre le cpmman- dant Barrosso,récemment encore attaché militaire à l'ambassade. d'Espagne à Paris. L'intéressé était absent, la mesure n'a pu lui être notifiée qu'à son «etoùf. Le commandant Barrosso devra quitter immédiatement Paris. On se souvient que l'attaché militaire espagnol, refusant de s'associer aux achats d'armes pour le gouvernement de Madrid, avait donné sa démission.

Aucun arrêté d'expulsion n'a. été Pllis contre M. Bernejo, ex-consul d'Espagne à Bayonne. Les autorités. l'ont simplement invité à ne pas, séjourner dans cette ville, pour éviter des incidents possibles. s

Un avion mystérieux

décharge des explosifs s

à Cazères-sur-Garonne

Toulouse, 18 août. (De'notre correspondant particulier.) On signale l'atterrissage dans une propriété privée, à Cazères-sur-Garonne, à 60 kilomètres de Toulouse, d'un appareil de tourisme venant d'Espagne.

Le pilote a appelé un enfant de douze ans qui se trouvait noii foin de la et lui a demandé de l'aider à décharger deux caisses maintenues sur le dessus des ailes par des liens de cuir. L'aviateur pria ensuite les personnes accourues de cacher les caisses que l'on viendrait reprendre le soir même. ) Les caisses furent cependant ouvertes. Chacune d'elles, pesant 52 kilos, contenait 1.600 cartouches de guerre pour fusil Mauser modèle 1893. Les couvercles portaient les inscriptions « 2.338 et 5.575, poudre de Grenade, fabrication de Se ville ».

Le pilote a décollé 'aussitôt après avoir laissé son chargement et a repris la direction des Pyrénées.

Les autorités ont ouvert une enquête. `' Pas d'avions français

à destination de l'Espagne Les milieux militaires autorisés de Tours déclaraient hier matin dénués de tout fondement la nouvelle suivant la- quelle six avions armés et chargés d'explosifs seraient sur le point de s'envoler a destination de l'Espagne.

Nous avons eu personnellement à Tour la confirmation qu'en effet aucun avion ne pouvait quitter actuellement la base 109.

Le monde 'musulman

contre les engagements K de Riffains ,v

f 4- ̃ » ï- ̃ t ̃ ̃

̃•' Oran, 18 ùoût. Le comité exécutif du Congrès universel musulman, qui tient ses assises, à Qran, vient d'adresser aux tribus riffàines un appel pour leur demander de ne point s'enrôler dans les forces rebelles du général Franco.

« L'Arabe n'a jamais été un mercenaire, ajoute la proclamation. Toutes les guerres auxquelles il a pris part ont été des guerres arabes. Tous ses soulèvements ont été des réactions I nationales. Vos. frères de l'Orient doivent-ils assister, aujourd'hui, au spec- tacle malheureux de guerriers allant verser leur sang pour assurer le triomphe et la gloire de leurs oppresseurs, de ceux" dont les chefs proclament que l'écrasement des Arabes par leurs ancêtres est leur principal droit à la reconnaissance de l'Espagne ?. L'impérialisme est l'ennemi mortel de la race arabe.

Les généralissimes polonais et roumain se rencontreront le mois prochain

Varsovie, 18 août. Le général Samsonovici, chef d'état-major de l'armée roumaine, arrivera à Varsovie dans la seconde moitié de septembre. Il y sera l'hôte du chef de l'état-majtr polonais, général Stachiewicz. On présume que le général Rydz-Smigly, chef d'état-major de l'armée polonaise, partira pour Paris dans la première moitié de septembre et sera de retour à Varsovie avant la visite du général Samsonovici.

ITALIE. Les grandes manœuvres italiennes vont commencer, le 25 août, entre Naples et Bari, sur un terrain accidenté, manquant d'eau et de bonne. routes, avec la participation de 35 régiments de différentes armes et spécialités. ROUMANIE. Le maharadjah de Kapurthala est ar.ivé à Sinaia, ou il restera plusieurs jours. Il est l'hâte du roi Carol.

TCHECOSLOVAQUIE. M. Bénès, président de la République, a reçu, en audience, les délégations militaires fran* çaise, roumaine, yougoslave et soviétique invitées à assister aux manœuvres de l'armée tchécoslovaque, qui vont commencer.

YOUGOSLAVIE. L'ancien roi d'Espagne Alphonse XIII, qui se traiioe actuellement en Autriche, a rendu visite au prince régent Paul, à sa résidence d'été, te palais Montagne, près de Krenj, en Slovénie. Aussitôt après le déjeuner. l'ancien souverain est rentré en Autriche..

Les Etats-Unis

et la neutralité année

New-York, 18 itoût., Qn fait grand cas de déclarations que vient de faire le président Roosevelt en inspectant le seul régiment des Etats-Unis qui soit pourvu d'un équipement de défense contre avions au complet et qui est installé à proximité de la Maison Blanche. Le président, en effet, examinant minutieusement un canon de trois pouces, a déclaré «Ces canons, sont superbes. Je souhaiterais que nous en possédions bien davantage. Et en termes très jhesures, il a exprimé son désir que les forces défensives des Etats-Unis soient augmentées et surtout toute l'organisation antiaérienne.

Venant après son grand discours de la semaine dernière sur la politique extérieure, ces propos du président ont été vivement remarqués comme une démonstralioii de la doctrin" de '•> neutralité armée. k

mm incident BE GREVE

L'équipage du Belle-Isle arbore Ie drapeau rouge et refuse le ̃ service, alléguant qu'il ne veut pas transporter du- met-, ̃ tériel de guerre en Espagne. LE Havbb, 18 août Sur l'ordre de la C. G. T, l'équipage du paquebot mixte Bellt-Isle, de la Compagnie des Chargeurs réunis, a déclenché la grève sur place. Le paquebot venait de Hambourg et b se' rendait en Argentine, via Lisbonne.

Le drapeau rouge a été hissé au faite du mât.

Les raisons qui motivent la décision de' l'équipage sont que celui-ci prétend que le. paquebot transporte du matériel de guerre à destination de l'Espagne. Au Havre, en effet, a été régulièrement embarqué* une batterie de 155 court, destinée au gouvernement argentin, et à Hambourg une cargaison de marchandises diverses pour l'Argentine et le Brésil;. Cette dernière cargaison est suspectée par les grévistes de renfermer des aimes et des munitions.

Le sous-préfet s'est rendu à bord pour enquêter et a: constaté que les papiers de bord et le manifeste étaient en règle.

Des pourparlers sont en cours.

Le terrorisme en Palestine

Nouveaux attentats

Jérusalem, 18- août: Les terroristes multiplient leurs actins de banditisme, Trois femmes juives ont été assassinées pendant la nuit;. Deux d'entre elles, des infirmières de l'hôpital gouvernemental de Jaffa, ont été tuées dans là ville. Une autre femme a été égorgée au cours d'un attaque d'Arabes sur une concession juive, près de la côte. Un paysan juif fut grièvement blessé, deux autres plus légèrement, lors de l'attaque, effectuée contre, colonie juive de

Kiriath-Anàvim, près, de Jérusalem. Tôt

dans la matinée, un Arabe fut découvert poignardé sur la plage de Jaffa. Des renforts sont envoyés à Jaffa

Jérusalem, 18 août. h& ville de Jaffa a été plongée dans le silence pendant.toute la journée. Les 65.000 habitants de la cité ont en effet reçu l'ordre de rester chez eux. Cette décision a été prise à la suite du meurtre de deux jeunes filles juives, et afin d'éviter des batailles entre juifs et Arabes. Des renforts* militaires ont été amenés à Jaffa.

Une victoire de l'Union national au Canada

Montréal, 17 août. Les élections provinciales, qui ont eu lieu aujourd'hui dans la province de Québec, ont complètement balaye le gouvernement libéral les libéraux étaient au pouvoir dans la province depuis 39 ans. La liste d'union nationale remporte 75 sièges contre 15 aux libéraux.

L'explication

du «Complot» Trotsky

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Ziinoyiex et Kàmënev sont des cadavres aussi bien au sens politique qu'au sens moral. Maintenant, ils sont accusés de nouveau, et l'on exhume la vieille affaire de l'attentat contre Kirov, quoique' Zinoviev, Kamenev, ainsi que les autres membres du « centre » aient été déjà juges et condamnés pour cette affaire, ^ais la justice stalinienne se soucie, évidemment, très peu du principe de droit « Non bis in idem ». IJ convient aussi de noter qu'on a décoU:vert maintenant d'autres soi-disant complots, cependant que Zinoviev et Kaménev se trouvaient en prison. La vengeance de Staline n'est pas encore assouvie.

A part cette psychologie particulière de Staline, l'atmosphère dans laquelle se prépare le nouveau procès, est assez étrange. La « Pravda » parle des mérites du parti communiste et souligne avec insistance que la direction de toutes les organisations des travailleurs par le parti est la condition sine qua non d< la jouissance des droits et des libertés accordés aux travailleurs par la nou- velle constitution. Seuls les contre-révo- lutionnaires et les débris des classe; écrasées, pourraient cmpter, d'après 1. Pravda, sur la liberté des partis » Cette dernière revendication est miss en rapport avec 1e trotzkisme. Il faut évidemment, opposer aux revendications de libertés et de droit: de la population le danger trotskistezinovieviste qui représenterait un retour à la politique « gauche » du parti. Ce qui-se cache en réalité derrière \t communiqué sur le nouveau tomplol est encore voilé' de secret. Ce qui es) clair, c'est que le nouveau procès doit servir de prétexte pour serrer plus étroitement les rangs autour du « grand chef et pour écarter, en réalité. les revendications droites tout en combattant en apparence, le danger « gauche ». Pour ce faire, les revendication; « droites et le trotzkisme-zinoviévisme sont déclarées identiaues.

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LES CONFLITS DU TRAVAIL EN BELGIQUE

Liège, 18 août. Des grèves ont éclate dans le bassin houiller liégeois. ̃ Les mineurs de certains charbonnages, notamment ceux des Bon:, -buveurs à Jemmépe, de Flémaille-urande, du Champ des 'Oiseaux. à Mons-lez-Liége, des deux sièges du Gosson à Montegnée, de Herstal, ainsj que des deux Sièges Sainte-Marguerite et l'aumônier des charbonnages de Bonne-Fin à Liège, ont cessé le travail.

Ces. grèves bpt pour motif les congés

payés.

On ,'ne signale 'aucun incident. La grève, qui. avait éclaté lundi au charbonnage Gérard Cloes est terminée, un accord étant intervenu.

fc== 1936 = GRAND CONCOURS

PHOTOGRAPHIQUE

DU «FIGARO »

JON

19 AOUT

LES INGENIEURS DEVANT LES EVENEMENTS

li;homme le plu^ important d atilourdrhui Tingénieur

(Suite de la première page)

L'homme qui est bien placé Le silence de la corporation des ingénieurs devient une lacune tragique. Ils sont nombreux à le sentir. La menace de bolchevisation de la France d'où naît-elle ? Où trouvet-elle son nerf principal, son terrain, son instrument ? D'un compte à régler entré le prolétariat industriel des grandes villes et le patronat ou .plutôt le capitalisme moderne (n'oublions pas, s'il vous plaît, les petits porteurs d'actions !). Les autres catégories de Français, classes moyennes et paysans, ne sont jusqu'ici recherchés qu'au titre de la complicité ou de la neutralité.

Le cas de l'ingénieur est plus grave que le nôtre. Il se trouve, justement dans le compte à régler. Il sait mieux que personne sur quels points réels la condition ouvrière ,esl intolérable et prend le ferment de la haine. Parfois, il sait par quelle organisation nouvelle, par quels efforts techniques, l'entreprise, la branche d'industrie pourraient sans dommages supporter les réformes. L'ingénieur a la vue la meilleure sur la vérité. On n'a pas à lui apprendre que l'évolution du capitalisme s'est révélée inhumaine et que la rançon de tant de progrès tmalériels-a été un oubli cruel de l'homme. faut que les- riches paient. Les augmentations de salaires doivent être prises sur le profit du patronat. Ces thèmes, aujourd'hui moteurs de la révojte et du désordre.J'inaénieur

LE PROCÈS DES i TROTSKISTES » commence aujourd'hui à Moscou

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(Suite de la première page) Trotsky sous surveillance •Simultanément;, d'ailleurs, le gouvernement norvégien fait une enquête sur l'activité de Trotsky et il se. pourrait que cette enquête amenât l'ancien leader soviétique à comparaître devant un comité -spécial désigné par les autorités norvégiennes. Le Fritt Folk, journal d'Oslo, précise que, durant tout l'hiver dernier, Trotsky a déployé une activité considérable, recevant sans interruption des visiteurs et occupant trois secrétaires. Ses .entretiens téléphoniques, contrôlés, tenus en allemand et en- français,, avaient trait constamment, assure-t-on, à la politique révolutionnaire, à la tactique marxiste et, ce qui confirme une indication que l'on trouvera plus loin au cours de cet article, Trotsky aurait abordé complaisamment l'éventualité d'une révolution prochaine en France.

Trotsky est-il le chef d'orchestre lointain qui, dans les pays où le Front populaire domine, suscite les menées extrémistes ? Est-il l'âme ou, si l'on préfère, le cerveau de la Quatrième Internationale ? C'est là une vue simpliste et qui risque, consciemment ou inconsciemment, de servir des desseins qui, eux. ne le sont pas,

L'autonomie et les mystères de la IVe Internationale La Quatrième Internationale semble bien mériter le propos que tenait Théodore de Banville au sujet des licences poétiques « Il n'y en a pas. »

Eh réalité, la Troisième Internationale, celle de Staline et du Kominlern, puise sa force beaucoup plus dans la tactique que dans la doctrine et ne s'embarrasse jamais, dès qu'il s'agit de faire prédominer ses volontés, d'une hésitaîion quelconque devant les moyens. S'il lui paraît commode, ou plus simplement opportun et moins compromettant, de se servir d'une organisation prêtenom qui lui permettra des* désaveus, elle n'hésite pas.

Le parti bolcheviste-léniniste, qui reflète les idées de la Quatrième Internationale, publiait récemment un appel de Trotsky dont nous avons cité un extrait et qui prouve son désir d'action en faveur du Frente Popular, générateur des révolutions universelles. Mais il est une autre publication, nettement marxiste (et dont le titre est d'ailleurs Karl Marx), qui a pour but « l'auto-critique du Front populaire ». Il est fort difficile, quand on lit les articles qui y sont insérés, de faire la part du stalinisme et de l'anti ou du parastalinisme.

Des textes

de technique révolutionnaire Dans le dernier numéro, on trouve des textes qui, certes, ne seraient pas désavoués par Trotsky, mais qui n'ont pas besoin de cet inspirateur pour être écrits et propagés. On y retrouve l'ardeur même du bolchevisme en action. Voici « Devant la faillite de la démocratie parlementaire telle qu'on la concevait jusqu'ici, les classes moyennes se trouvent placées devant cette -alternative ou fascisme ou Front populaire. Il est donc à prévoir qu'un jour on l'autre, quand, le programme du rassemblement aura été épuisé, se poseront des questions imprévues jusqu'ici et pour lesquel,les l'accord sera peut-être difficile à réaliser. Il est probable également que la hausse du prix de la vie, contre laquelle il est impossible de lutter en "régime capitaliste, provoquera dans le public un certain trouble. Les fascistes tenteront alors de jouer leur dernière carte. Dans une période équivoque, à la suite du, renversement du ministère du Front populaire ou pour toute autre cause, le putsch est possible, même en Fran ce (souligné dans le texte). » Or, d'après des documents dont la copie est tombée aux mains'de membres du Rassemblement national norvégien, Trotsky prévoit en Fran-

sait qu'ils cachent souvent une absurdité. S'il est dans l'industrie automobile, il sait qu'une voiture sortant de l'usine laisse, par exemple, à la Société 1.200 francs de bénéfices (il faut, là-dessus, rémunérer les charges du capital et penser au renouvellement de l'outillage) et que le courtier au fond de sa province aura dans la vente trois et quatre fois cette somme. Où va le profit L'un d'eux me disait

Nous ne sommes que cinquante mille ingénieurs en France. Mais constitués en une corporation libre, donnant nos preuves d'indépendance, ne nous écouterait-on pas un peu si nous nous accordions à proclamer des vérités claires ? On attise jusqu'au fond des campagnes les passions politiques faites d'ignorance. Chaque citoyen, chaque électeur, au lieu d'en être à ce combat de coqs qu'est la lutte des partis (Moscou Blum Herriot Tardieu), ne pourrait-il pas recevoir une information succincte ? Et ne pourrionsnous informer les parlementaires, en grande partie ignorants, eux aussi, de l'économie industrielle ? Ils sont partagés entre l'information patronale et la pression ouvrière, également intéressée. L'arbitre informateur manque. Le Conseil national économique n'a rien fait de décisif. »

J'ai éprouvé la justesse de ce sentiment. Où et comment peut s'opérer cet arbitrage ? Nous le verrons demain.

Maurice Noël.

(A suivre.)

ce un chambardement général imminent. Tl croit au renversement du cabinet Blum, à la constitution d'une nouvelle organisation de combat dont les inspirateurs auront préparé et provoqué la crise gouvernementale. C'est alors qu'usinés et fabriques seraient représentées par des délégués dès maintenant recrutés, délégués que le Front populaire nouvelle manière investirait de mandats de confiance pour soviétiser notre pays.

Est-ce là une rêverie d'agitateurs; une simple vue de l'esprit ?

« faut que le prolétariat

soit armé »

Reprenons le numéro 3 de la publication Karl Marx. On v trouve, page 4, ce passage « Les événements- d'Espagne, sont survenus à temps pour nous donner un avertissement que nous serions criminels de ne point comprendre. Il faut que le prolétariat soit armé. Ce n'est pas avec des miliciens recrutés en toute hâte, et dont la plupart sauraient à peine se servir d'tin fusil, qu'on pourrait lutter efficacement et avec le minimum de pertes' en vies humaines contre un putsch fasciste. » 11 est donc proposé (nous citons) » « La création légale de sociétés ouvrières de préparation militaire tendant à

» 1 Assurer d'une part au pays les éléments de sa défense dans le cas d'une attaque, étrangère qui ne peut être, pour le moment, qu'une attaque fasciste

» 2° Habituer le prolétariat au maniement des armes de guerre > dont il pourrait avoir à se servir en cas de. troubles fascistes.

» Ces sociétés n'auraient pas un caractère ni une composition strictement ouvrière. Elles seraient populaires par leur esprit et leur composition. Guerre intérieure et guerre extérieure sont les deux dangers qui menacent le Front populaire. Il doit être prêt à répondre aux deux. » L'unité de la tactique

de subversion

Des renseignements concordants' permettent d'ajouter que le « climat » et les tolérances du cabinet actuel concèdent toute facilité aux éléments de dissociation pour opérer à leur gré et pour prendre leurs dispositions de combat à la faveur de l'appareil. légal en apparence ménagé.

Et voici qui éclaire la tactique communiste s'efforçant à la formation' d'un « Front français » Il n'est pas mauvais d'avoir rendu au prolétariat le sens du national en une époque la défense du territoire français se confond avec la défense des libertés démocratiques et ouvrières. »

Est-ce que cet ensemble de textes et de faits ne correspond pas à un plan commun, qu'il soit celui de la Troisième Internationale, y compris la, nuance Marceau Pivert-Zyromski, ou de la Quatrième ïnternationale ? R Des radicaux bolchevisants aux léninistes intégraux, aux communistes du comité central, aux staliniens, les méthodes sont les mêmes par leur identité de fins, et Trotsky n'est invoqué que pour le romantisme, les utilités de manœuvre et la duplicité. G. S.

–f~f~t.t~

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LA COURSE A LA PRÉSIDENCE DES ÉTATS-UNIS Républicains et démocrates font assaut de démagogie

II

Les classes ouvrières sont, en majorité, restées dans le cadre des vieux partis. Ce n'est que depuis une époque récente que le parti socialiste a fait quelque progrès et a réussi à réunir quatre cent mille cotisants. Il présentera comme candidat à la présidence M. JNorman Thomas, pasteur, déjà candidat du parti en 1928 et 1932. 'Quant aux communistes, ils sont en nombre infime. Ils se sont, d'ailleurs, ralliés à la candidature de Roosevelt, qu'ils qualifient d' « antifiasciste », suivant leur jargon universel.

La lutte de classes n'existe donc pas encore à un degré appréciable aux EtatsUnis, malgré l'importance numérique du prolétariat industriel. C'est là un phénomène qui tient à plusieurs causes la croyance ancrée dans le pœur de là plupart des citoyens américains que leur pays est la seule vraie démocratie du inonde la facilité avec laquelle dans le passé les hommes entreprenants ont pu monter dans l'échelle sociale le standard de vie élevé de l'ouvrier américain le mettant sur le même" plan économique que le pasteur, le petit fonctionnaire ou le professeur d'université enfin, l'action de YAmerican Federation of Labor, veillant à ce que le mouvement syndical ouvrier reste sur le plan professionnel.

Toutefois, c'est là une situation qui pourrait bien n'être pas éternelle. Depuis la crise de 1929, les cadres américains se sont quelque peu ossifiés, la vie économique américaine a perdu de son dynamisme. Les chômeurs restent en nombre élevé dix millions environ. Les excès de la spéculation boursière, les exploits de quelques aigrefins comme Insull, la période de ganstérisme née de la prohibition ont fait douter quelques-uns de l'égalité de la justice et de la réalité de la démocratie américaine.

Aussi, dernièrement, une scission s'estelle produite au sein de V American Federation of Labor, sous l'impulsion de M. Lewis du Committee for Industrial, Organisation, pour orienter les masses prolétariennes davantage vers la politique pure.

Ce facteur restera encore négligeable aux élections de novembre. Mais c'est la groses inconnue de l'avenir.

La politique américaine dans une impasse

Ce facteur prendra de l'importance dans la mesure où les grands partis des Etats-Unis refuseront de se rendre

Trois cent cinquante

grévistes occupent. rOffice des habitations à bon marché

(Suite de la première page.)

La procïâmàtiéh s'achève sut Une comparaison des appointements du directeur de l'Office avec ceux. du veilleur de nuit. Elle prête, évidemment, à des effets d'opposition. Guitare hawaïenne

En attendant l'occupation s'organise.

On a descendu dans la cour des chaises qui meublaient les bureaux et les dames-employées tricotent paisiblement au soleil. Des pull-overs commencent prendre tournure. Un dessinateur fait des modèles d'initiales décoratives. Un phonographe, installé sur un fichier, jette par la fenêtre ouverte un languissant refrain de guitare hawaïenne.

Le délégué des grévistes, M. Margelli, secrétaire du syndicat des services publics, un grand gaillard brun, s'affaire dans les différents locaux. On apporte des couvertures et des vivres

Toutes les femmes devront quitter l'Office à l'heure normale. Les hommes seuls camperont.

Un homme propage le mot d'ordre de la C.G.T.

Pas de chants politiques 1

Il m'aperçoit et s'inquiète ̃

On nous demande de ne pas ehanter, n'est-ce pas. mais ce n'est ̃pas la peine de le répéter.

Campement

Cependant les « usagers trouvent porte close. Une femme, accompagnée de deux enfants, proteste avec énergie

Mais c'est pour une réparation urgente. Ça pleut dans ma cuisine Nous n'y pouvons rien.

-Mais. j'ai une convocation. Elle tend un papier officiel. Le piquet de grève l'examine.

C'est régulier. mais faudra repasser après la grève.

Un gros homme, la casquette repoussée sur une nuque rouge et plissée, traduit, en revanche, une satisfaction bruyante

Ça alors Je venais payer et je ne peux pas Ça alors Puis il s'informe, avec un secret espoir

Il y en a pour longtemps ? Hélas, on n'ose le lui promettre. Au fond, on a hâte d'arriver à une solution de ce nouveau conflit qui tombe en pleine période de vacances payées et, pour faciliter les choses, on a même fait un beau geste on a « prêté un sous-directeur, un de ses secrétaires et deux de ses dactylos pour l'aider dans ses négociations il

Un naufrage sur le Léman Grenoble, 18 août. Une tornade s'est abattue sur le lac Léman. Le bateau à voile que montaient M. Albert Arnuls, son cousin et une jeune femme a été surpris par la tempête et s'est retourné.

Les trois touristes, qui se cramponnaient désespérément à la coque,. ont été sauvés par trois jeunes gens, MM. Parent, Vogel et Plisson, accourus en canot.

ÇA ET L-A La Fédération Nationale des Combattants Républicains publie une note dans laquelle elle émet le vœu que la mission de ranimer la flamme soit confiée à l'Institution nationale des Invalides, « sous l'autorité militaire du gouverneur des Invalides ».

compte que par suite de la protection douanière dont on a abusé, l'économie américaine a cessé d'être sur une base saine depuis la guerre. Certains Américains voient clair sur ce chapitre. Malheureusement, le retour aux c real facts n'est pas un thème que cultive la démagogie.

C'est ce que rappelait, il y a quelques mois, M. Lewis Douglas, ancien dirécteur du budget,-dans une allocution aux étudiants de la Phillips Academy d'Andover, dans le Massachusetts. Après avoir insisté sur la nécessité pour les nations comme pour les individus de faire des examens de conscience périodiques, il n'avait pas de peine à montrer que les Etats-Unis ne sont plus sur une voie économiquement saine depuis qu'ils ont adopté une politique de protectionnisme à outrance. Il déplorait que les deux grands partis politiques, "républicain et démocrate, fussent en proie à des méthodes démagogiques. Et il ajoutait

< C'est à cause- de ces méthodes, trop communes, que la vie politique est peu attrayante pour,ceux qui considèrent la fonction publique comme l'occasion d'un service public plutôt que d'un gain privé ou d'un pouvoir personnel. C'est à cause de ces méthode's que la fonction publique présente maintenant un véritable défi aux hommes de caractère. »

Et il concluait < C'est seulement lorsque les partis ont à leur tête des hommes de ce calibre qu'ils rendent service à la nation. »

Or,' il est malheureusement certain que les deux partis, démocrate et répu- blicain, manquent du" réalisme et de la sincérité nécessaires. En matière de poli- tique étrangère comme de politique économique, ils font assaut de démagogie. Quant aultiers parti du Père Coughlin, il ne se différencie des deux précédents que par une démagogie encore plus effrénée. Il est partisan d'un système de'crédit social prévoyant la distribution à tous les citoyens des Etats-Unis de largesses périodiques. Là est le véritable vice de la politique américaine contemporaine. La terrible crise de 19291932 n'a pas révélé de génie capable de sortir les Etats-Unis de l'impasse économique où ils sont engagés depuis la 'guerre et qui Jes conduira, si l'on n'y prend garde, à l'inflation, à la faillite monétaire, au collectivisme et à la dictature politique.

A fdree de n'avoir que des Babitt comme politiciens, les Etats-Unis devront subir le joug de Windrup. E. F. (A suivre.)

f Ce, que nous dit M, Jmihaux de retour a

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(Suite de la première page.) i »;Poj|g ^jfti#ftmnip;piour.t<i| n'est JS pas d'autre question que la victoire de la Républkjuc^sur -Jes factieuse- On dit que les gouvernementaux ( espagnols tenteraient une démarche à

Genève.

Evasivement, M. Jouhaux nous ré- t pond

Cela, c'est une autre question. De ces déclarations de M. Jouhaux, que nous avons tenu reproduire inté- 1 gralement, il nous semble qu'il faut retenir deux choses. D'une part, le secré- 1 taire général de la C. G. T. parait sceptique sur les « succès » gouverne- 1 mentaux actuels « Les décisions mi- J litaires, a-t-il dit, n'ont pas une valeur 1 totale. D'autre part, il compte sur le temps et sur le peuple pour assurer la défense du régime espagnol actuel, M. Jouhaux oublie qu'il ne .faut pas v confondre le peuple et une faction, même 1 au, pouvoir, qui en «e intiment deshonore et détruit ce pays.

Henri Charliat.

dansu'marinF L'inspection

des défenses du littoral

Le ministère de la Marine communique #

M. Gasnier-Duparc, ministre de la Marine, vient d'arrêter, 'd'accord avec le ministre de Défense nationale et de la Guerre, et avec le ministre de l'Air, un programme méthodique d'inspection des organisations défensives des côtes. Durant le mois de septembre et dans le début d'octobre, le ministre se rendra successivement dans les principaux secteurs de défense du littoral et procédera à l'examen de l'état d'avancement des constructions navales, des principaux travaux en cours et à l'étude des fonctions d'aéronautique maritime. Après l'inspection des divers organes de défense, il réunira en conférence, sur place, les chefs de service intéressés, puis recevra les parlementaires' et les corps élus qui auraient à soumettre leurs suggestions il pourra ainsi hâter le parachèvement des programmes en cours de réalisation et préciser les améliorations immédiates qui peuvent être encore apportées à la défense, fixe et mobile, sous-marine et aérienne, du littoral de la France et de l'Afrique du Nord.

Mouvements de bâtiments Le croiseur Duquesne, venant de Toulon, est arrivé à Tanger.

Le contre-torpilleur Maille-Brizé, venant d'Oran, est arrivé à Toulon le contretorpilleur La-Palme, venant de Palma, est arrivé à Toulon le contre-torpilleur Kersaint, venant d'Alicante, est aï-rivé à TouIon le contre-torpilleur Cassard, venant de Toulon, est arrivé à Alicante.

Le torpilleur L'Alcyon est arrivé à SaintCast le torpilleur Frondeur est arrivé à Benodet le torpilleur Basque, venant de Casablanca, est arrivé à Brest le torpilleur Brestois, venant de Toulon, est arrivé à Oran, il a ensuite rallié Almeria, puis Alaluga les torpilleurs Boulonnais, Typhon, Tornade, venant de Toulon, sont arrivés à Oran le chasseur 3 est arrivé à SaintRaphaël le chasseur 4 est arrivé à Cannes.

Le sous-marin Eurydice, venant de Cherbourg, est arrivé à Paimpol le sous-marin Persée, venant de Morgat, est arrivé à Brest. L'aviso Quenlin-Roosevelt, venant de Stornoway, est arrivé à Lamltfsh l'aviso Ailette, venant de Gudvangen, est arrivé à Bergen l'aviso Ancre, bâtiment-école de pilotage, venant d'Ostande est arrivé à Saint-Malb l'aviso Ttlle-d'Ys, venant de Godthaab, est arrive à Sydney.

,!1

L'Action Française

est interdite aa Maroc `

Par ordre des autorités' supérieures, l'exposition et vente du journal L'Action Française sont interdites dans la zone du protectorat français du Maroc.

APRES L'AGRESSION DE NICE La voiture des bandits est retrouvée, abandonnée, dans la banlieue niçoise

Nice, 18 août. (De notre correspondant particulier.) La Sûreté niçoise a poursuivi~aujourd'hui son enquête sur l'aud'acieuse agression dont furent victimes hier, en pleine ville_, les deux encaisseurs de la Trésorerie générale de Nice qui furent délestés de 800.000: francs par cinq bandits en automobile. Cette enquête a marqué ce matin un point important. On a en effet découvert, dans la banlieue de Nice, à l'intérieur des limites de l'octroi, la voiture des ban- dits.

jjVers 8 heures, Mme, Chevalier, avenue Costabella, à La Lanterne, informait les gardes du poste de Carras qu'une voiure semblant répondre au signalement donné par les journaux était abandonnée en cet endroit depuis hier 'matin à 10 h. 30 environ.

JLes bandits n'avaient donc pas perdu leur témps. Sitôt leur coup fait, ils gagnèrent les collines niçoises et, dans cette voie écartée qu'est l'avenue Costabella, changèrent de voiture.

L'automobile était bien celle qui avait été volée à Juan-les-Pins à M. de Montauzan. On a remarqué auprès d'elle pas mal de traces de pneus et il est à présumer que les bandits se sont séparés une fois le partage opéré. Les services de la Sûreté ont fait une découverte intéressante. Sur un panneau du capot ils ont trouvé une marque très nette de main gauche, imprimée à Ja suite d'une pression opérée par quelqu'un qui 'a dû examiner le moteur.

La sacoche en toile verte des encais seurs, vidée de son précieux contenu, gisait sur la banquette.

D'après certains témoins, un homme seul, dont les vêtements étaient dissimulés par un cache-pouss*ière gris, aurait conduit le cabriolet gris à l'endroit où il a été rétrouvé et serait reparti à pied vers l'avenue de la Californie, où ses complices devaient l'attendre dans une autre voiture:

Les empreintes digitales relevées ce ̃ matin' par le service anthropométrique de la Sûreté niçoise, ont été transmises à la Sûreté générale à Paris et à Marseille. Jean Rouillot.

♦-

LEGION D'HONNEUR Ministère de l'intérieur

PROMOTION NORMALE

Sont promus ou nommes

An grade de commandeur. MM. Carles, préfet du Nord Le Coz, ancien maire de Versailles (Seinç-ct-Oise).

Ait grade d'offitier. MM. Alix, journaliste à Paris Fenal, maire de Lunevule, vice-président du conseil général de Meurthe-et-Moselle Feuga, ancien maire de Toulouse (Haute-Garonne) ;.Giorgi, publiciste à Paris Jocard, chef de bureau à la présidence du conseil Lanquetin, chef de bataillon, inspecteur départemental adjoint des services d'incendie du Doubs Lions, président du conseil d'administration du Petit Niçois, à Nice (Alpes-Maritimes) Meynxel, ancien président du conseil général du Cantal Olive dit Olive Villard, publiciste à Paris Pierre, président de la commission administrative des hospices de Montluçon (Allier) Ruau, maire de Juzet d'Izaut (Haute-Garonne).

Au grade de chevalier. MM. Andrieu, Arlet, Battendier, dit Pierre Varenne », Bernon, Bonhomme, Borelly, Bourdichon, Cachot, Caron, Cauvin, Chambon, Chardonnet, CheUe, Cleyet-Sicaud, Cohendy, Couvreur, Démonte, Devèze, Deyirs, Duchesne, Dupuis, Emile-Zola, Feuillet, Fosse, Guidueelli,. Gogibus, Gruet, Joubert, Lahaye, Lebel, Loisel, Lota, Martin, Mathieu, Montfajon, Muel, Naudin, Neurisse, Piérangéli, Périé, Planque, Podeur, Pùjolas, Richard, Richard, Tellier, Tenaille, Tliérel, Thierry, ïhiétard, Toulotte, Turc, VàrtêgiiÇ- VlboreV. Est nommé cheyéHei' tttre,_pgstNun>c M. Derain, ancien ouvrier à la Compagnie des- tramways à Lille (Nord).

PROMOTION DES MAIRES

1» Maires ayant plus de 30 ans de fonction. Sont nommés

Ait grade de chevalier.. MM. André, Bernard, Berthelot, Blanc, Bonnemaison, Boubal, Boucoiran, Boucquemont, »Du Bourg, Bruyère, Canet, Cassin, Chapet, Clause, Cousin. Daniel, Delaruelle, Demenois, Dugal, Evchenne, Fontaine, FuHenwarth, Gainet, Garnier, Genav, Genet, Godfrin, Grandclement, De Guêhéneuc, Havette, Heywang, Honton, Kohler, Larmat, Lecomte, Lioux, Lourtet, Du Marais, Melet, Michel, Morand, Moreau, Morin, Mossard, Mouly, Mutin, Naveau, Parpaleix, Périac, Picou, Présent, Prod'homme, Pruvost, Renaud, Rinchcval, Rondel, Rouane, Ruet, Sôupeaux, Thouret, .Vauthier, Vérand, Vidal, Vivier.

2" Maires à « titre exceptionnel ». Sont nommés

Ait grade de chevalier. MM. Arnoux, Baudoin, Besneux, Blanc, Bopnefoy, Bornes, Briû"aut, Chenus, Christophle, Corre, Gronier, Descalle, Dionet, Dubus, Frahler, Gaches, Galliot, Gauthier, Gouiran, Gueiffler, Nangot, Patte, Piermé, Ravat, Rebourcet, Revol, Roque, Warselewick.

PROMOTION DES SAPEURS-POMPIERS Sont nommés

Au grade de chevalier. MM. Aiguille, Astorg, Bardin, Boucher, Cézard, Duffet, Heyden, Klein, Péclet, Vairon, Vallois, Vifin.

PROMOTION DE LA POLICE

Sont promus ou nommés ·

Au grade d'officier. M. Cotonl, contreleur général des services de police administrative à la direction générale de la Sûreté nationale à Paris.

Au grade de chevalier. MM. Cabannes, Lambert, Martz, Nicolle/Silvestri.

Affaires étrangères

PERSONNEL DU DEPARTEMENT

Est élevé à la dignité de grand-officier: M. de Chambrun. ambassadeur de France à Rome.

Est promu commandeur

M. Roger Cambon, ministre plénipotentiaire, faisant fonctions d* conseiller de l'ambassade de France à Londres. Sont promus officiers

MM. Arnat, consul général, faisant fonctions de conseiller, de l'ambassade de France à Berlin Barthon de "Mbntbas, conseiller d'ambassade à la légation de France à Vienne Turck, consul général de France à Montréal Hoppenot, conseiller d'ambassade de France à Péïin.

Sont nommés chevaliers (titres exceptionnels)

MM. Robert du Gardier. Besse-Desmoulieres.

Sont nommés chevaliers t

MM. Dumaine, Georges Lécuyer, Percheau, Castex, Jeanningros, Beaujolin. Bellot, Spiro Antoine.

FRANÇAIS EN'FRANCE OU A L'ETRANGER Est promu commandeur

M. Emile Borel, membre de l'Institut. Sont promus officiers

MM. Cru, directeur de la Maison de l'Institut de France à Londres Drouart, souschef du cabinet du ministre des affaires étrangères Fort, proviseur du Lycée français d'Alexandrie le docteur Gaud, directeur de l'Institut d'hygiène à Rabat Géraud, journaliste Godard, directeur des l antiquités en Iran Guillet, chef de service de la législation et de documentation de.la préfecture de la Seine Massip, journaliste- à Londres de Plan de Sieyes de Veynes, ancien inspecteur 'de la Banque de France, banquier à New-York..

i Sont nommés chevaliers (titres exceptions nels)

MM. Garrigue, Pasteau.

Sont nommés chevaliers

MM. Aibaux, Argence Mme Arnaud MM. Arnaudis, Bègue, Berne, du Cailar, Carbonnaux, Ceccaldi, Combette, Cooper Coulon, Dejean, Duphenieux, Duval, Ecken. felder. Gaucher, Gouvy, Hassouna Mm< Heimanu MM. le R. P. Jalabert. Lannes J Le Cempion, Le Page, Mathieu, Millescampe, Monestier, Moraiiu, Mucel, Pascal, Petit e Poivert, Povtevin-Desmartis, Prost, Rap- ̃y nouil, Rizcallah-Thome, le R. P. Robin. Rou- i colle, Suzor, Tindon, Vaucher Mme Vine cent MM. Vincent, Vivant.

ETRANGERS RESIDANT EN FRANCE

Est promu commandeur ·

M. Viélé, dit Viélé-Griffin,.Amir£caïn

M. Viélé, dit Viélé-Grlflïn, Américain

homme de lettres. ••'

Sont promus officiers

MM. Hytten, Norvégien, industriel P<? rier, Belge, artiste lyrique Tebbitt, An- glais, président du Hertford British Hospi tal.

Sont promus chevaliers

t MM. Boyd, Brachot, Brooks, Cencel; De '• frevn, Desclée de Maredsous, Laureys, Mor n cillo, Néale, Norselius, de Olazaga, Pincus e Procacci, Steinelia Mlle Turner MM Voline, Wast.

INSTALLATION I DU CONSEIL GENERAL de la Barbue de France ( Un discours de M. Labeyrie Le conseil général de la Banque de 9 France, constitué en exécution de la loi «• du 24 juillet 1936, en remplacement du conseil de Régence créé en 1808, a tenu, hie.r, sa première réunion sous la pré- a< sidènce de M. Labeyrie, gouverneur. ot Sur la proposition du gouverneur, le d< conseil général a décidé d'user de la et faculté que lui donne Ja loi statutaire ? du 24 juillet dernier, de « déléguer » el tout ou partie*de Ses pouvoirs à un co- mité permanent comprenant le gouver- » neur, les sous-gouvernéurs et quatre a conseillers, dont un choisi par le minis- tre des Finances parnii-les membres de la droit et trois désignés par le conseil gé- la néraV 01 II a été procédé à l'élection de ces trois délégués. *• Au cours de la réunion, M. Labeyrie a tr souhaité la bienvenue aux nouveaux c' conseillers et leur a' adressé une allo- a] cution dont voici les principaux passa- cl

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~s = le

Pas d'individualisme exagéré « Vous nous aiderez, j'en suis cer- ti tain, à faire comprendre dans tous les milieux de la France qui travaille, que s< la résistance qu'avec regret nous oppo- a: serons parfois à des demandes semblent, r< à certains, parfaitement justifiées, sera 0 toujours impérieusement commandée Ki par le seul souci des intérêts généraux. sl » De la place que vous occupez au- q jourd'hui, vous pourrez faire, messieurs, s< d'utiles observations. Vous constaterez, Tl par exemple, qu'il est souhaitable que notre marché monétaire soit, dans l'ave- £• nir, utilisé avec plus d'harmonie, que d les appels. aux disponibilités qu'il dé- tient, même par les grands consomma- V teurs que sont certains services publics, j™ ne continuent pas à s'inspirer d'un in- dividualisme exagéré. n 1 La spéculation crimine~te a L » Vous ne manquerez pas de faire J1 une autre constatation tout à la fois ré- confortante et attristante réconfor- r: tante, parce que vous apprécierez ici s justement la grande richesse de notre pays qu'il doit à la fécondation, par r les admirables qualités d'intelligence, P de travail et d'épargne de ses enfants, s d'un sol particulierement généreux mais attristante également, car vous observerez que certains de ses enfants, n'hésitant pas, par inconscience, souhaitons-le, à spéculer, sur les difficultés T de leur patrie, lui arrachent les biens dont ils lui sont redevables, et que, si ] l'économie nationale n'était pas ainsi criminellement privée des nombreux » milliards qui lui appartiennent parce qu'elle les a créés et qui sont aujourd'hui hors de France, employés à la combattre, celle-ci pourrait très aisé- s ment faire face à la crise qui a déferlé t sur le monde, et connaître moins de t misère et d'inquiétudes. » i

a. 4

Les grèves en province e

̃ ,1 d

Nord. Deux nouvelles grèves vien- I nent d'éclater, l'une aux tissages Bie- c brilyck, à Merville, où 500 ouvriers oc- s cupent l'usiné pour protester contre le l congédiement de deux d'entre eux l'au- r tre à la malterie Bouquet, à Stancre, ` où les ouvriers occupent également r l'usine et pour le même motif. r Territoire de Belfort. Les ouvriers r du bâtiment de Belfort se sont remis en grève. Ils demandent une augmentation d'environ 25 0/0 en moyenne sur les accords intervenus antérieurement. Les patrons répondent qu'ils ne peuvent ac- I corder cette nouvelle augmentation. _»t Oise. Quatre cents ouvriers de l'usine de produits céramiques de Pont- ° Sainte-Maxence, n'ayant pas obtenu le 1 renvoi de camarades non syndiqués i qu'ils avaient demandé à la direction, ont cessé le travail.

Var. La grève des'tramways de ¡ Toulon continue.

Morbihan. M. Loric, entrepreneur C du bâtiment à Auray (Morbihan), refu- ] sant l'application à son personnel des taux de salaires accordés par les autres entreprises, trois cents ouvriers du bâtiment de la région ont déclenche la grève. Pour contraindre ~M. Loric à discuter leurs propositions, les ouvriers l'ont enfermé dans son chantier. L'entre- preneur ayant finalement accepté les conditions ouvrières, la grève a'pris fin. Alpes-Maritimes. Les dockers ont cessé de travailler sur les quatre bateaux qui se trouvaient dans le port de Nice.

Doubs. Deux mille ouvriers du bâtiment, travaillant dans les diverses entreprises de l'arrondissement de Montbéliard. ont décidé de faire grève. Aux environs de Roubaix une nappe de gaz sulfureux se répand et intoxique

plusieurs personnes

Roubaix, 18 août.' A Wasquehal. aux usines de produits chimiques de Saint-Gobain, une nappe de gaz sulfureux s'est répandue cet après-midi, par suite de la rupture d'une vanne aux abords des bàtiments, incommodant les habitants du voisinage. *• II a fallu faire appel aux pompiers de Roubaix qui, munis du casque respiratoire et avec l'aide du personnel de l'établissement, sont parvenus A «obturer l'orifice par lequel s'échappaient les gaz.

Plusieurs personnes qui avaient subi un commencement d'intoxication ont dû recevoir des soins.

<

Le nouvel administrateur artistique

de TOpéra-Comique

Le ministère de l'éducation nationale communique

« Comme suite aux récentes décisions sur la réorganisation de l'Opéra-Comique et par arrêté du ministre de l'éducation nationale et des beaux-arts, M. Daniel Lazarus. membre du comité consultatif de l'Opéra-Comique, a été nommé administrateur artistique. Son rôle consistera à aider l'administrateur général dans toutes les questions de contrôle et de surveillance de la vie artistique du théâtre. Son activité se réglera sur les indications de l'administrateur général.

LES FORETS BRULENT PRES DE TOULON

Toulon, 18 *"abûf. La sécheresse, persistante depuis trois mois, provoque de nouveau des incendies de forêts. Depuis ce soir, les bois de Tourris, derrière le Mont-Faron, au nord de TouIon, flambent et le sinistre menace le château.

Un détachement de tirailleurs sénégalais a été envoyé sur les lieux. LE CONCOURS

INTERNATIONAL D'ECHECS

Berlin, 18 août. A Munich, a commencé, hier, le concours d'échecs international. 21 pays sont représentés, chacun par une équipe de quatre joueurs. Au premier tour, l'Allemagne a battu la Hollande par 5 points 1/ contre 2 2 points 1/2 la Pologne a battu la France par 7 pts 1/2 contre 1 pt 1/2; au second tour, l'Allemagne a battu la France par 5 points à 3.

Gomment échoua

la tentative

d'embarquement -d'armes à Bordeaux

à destination de l'Espape Nous avions, dans le Figaro du 14 août dernier, relaté une tentative d'embarquement, à Bordeaux, de canons et de munitions en provenance de Bourges et à destination de l'Espagne. Cfit embarquement, écrivions-nous, aurait été empêché au dernier moment par l'intervention de» M. Adrien Marquet, députémaire de Bordeaux, qui avait pu alerter à temps M. Daladier, ministre de la Défense nationale.

Il est maintenant établi que M. Daladier avait, dès le 6 août, envoyé un ordre d'envoi immédiat au gouvernement de Madrid de huit canons de 75 1.600 coups de 75 2.000 fusils 50 mitrailleuses deux millions de cartouches et 10.000 bombes de dix kilos. Ces armements devaient être embarqués clandestinement dans la nuit du 7 au 8 août, à bord des deux navires espagnols: le Santi et VAtxuri-Mendi, dont le port d'attache est Bilbao. Des pourparlers secrets avaient été menés, en vue de ce trafic d'armes, par M. Rafael Picavea, député du Guipuzcoa, avec M. Vignaud, secrétaire de la Fédération dès docks affiliés à la C. G. T., et divers secrétaires de syndicats ouvriers de la Gironde. On précise même que quatre-vingts dockers avaient été embauchés en prévision de cet embarquement clandestin, et que M. Vignau"d portait sur lui une somme de 20.000 francs destinés à les rémunérer.

Il s'en fallut d'un détail que l'opération ne réussît. Quand les dockers demandèrent livraison du matériel entreposé au parc d'artillerie de BordeauxQueyries, l'officier commandant déclara qu'il ne pouvait le laisser sortir du parc sans ordre formel du corps d'armée. Or, le général commandant le 18° corps était absent de Bordeaux. L'embarquement fut donc remis au lendemain. Entre temps, le préfet de la Gironde, M. Bouffard, était averti de l'affaire et demandait confirmation à • Paris. M. Daladier, ministre de la Défense nationale, faisait alors suspendre l'exécution de son ordre du 6 août, en raison de l'interdiction .générale d'exportation décidée le 8 août par le Conseil des ministres. II était temps 1

e matin doit être compose de partiàns du gouvernement de Madrid car, » plupart d'entre eux ont décidé de se J endre en un point, occupe par les gouernementaux. Quant aux autres, ils estent à bord parce que démunis de essources.

Ces Espagnols, en effet, avalent em- c lorté avec eux l'argent nécessaire à leur t 'oyage, mais depuis plus de quinze f ours le Cristobal-Colon vogue d'un port s L l'autre sans pouvoir débarquer ses i iassagers.

Une* certaine ̃Ihjprèsslon de crainte, c e lit sur tous les\ visages les pou- s 'oirs, en effet, en ce qui concerne la | >olice et la surveillance, sont dévolus l un comité de garçons du bord. c Ce matin, lors du débarquement des s )assagers, le se^vîte sanitaire s'occu- ( >era de la descente à terre du corps < l'un passager de trente-trois ans qui t 'evenait, avec sa femme et ses deux infants, et qui a été trouvé mort, dans < ;a cabine, d'une crise cardiaque.

M. Mande! accomplit ;n Hollande un voyage d'étude La Haye, 18 août. M. Georges Maniel est actuellement, et pour quelques jours encore, en Hollande. L'ancien ministre parcourt le pays où il acconiplit 1 an voyage d'étude.

.«.

Une importante manifestation agraire aura lieu dimanche près de Vesoul

Dimanche prochain, 23 août, le Comité national de vigilance paysanne organisera une grande manifestation agraire à Vauvillers.

Cette réunion sera présidée par M. Jules Hayaux, ancien sénateur du département, president du Comité national de vigilance paysanne, qui prononcera un discours.

MM. Bazin, député paysan du Jura, et Mathé, député agraire de la Côte-d'Or, prendront également la parole. Des milliers de paysans viendront affirmer leur volonté de s'opposer à toute tentative d'occupation gréviste. La Reine Astrid

le libraire Honoré Champion Charles Richet, Risler

auront à Paris leur place leur square ou leur rue Voies publiques

En exécution d'arrêtés préfectoraux en date I des 26 juin et 27 juillet 1936, les noms ci-après ont été attribués aux voies et squares désignés ci-dessous

5e arrondissement. Rue Jeun-Calvin, au prolongement projeté de la rue de l'Abbéde-1'Epée, entre la place Lucien-ilerr et la rue Mpuffetard.

6» arrondissement. Square de la Charité, au square à créer boulevard Saint-Germain, à l'angle de la rue des Saints-Pères Square Honoré-Champion, au square créé à l'angle du quai Malaquais et de la rue de Seine.

8- arrondissement. Place de la ReineAstrid, à la petite place triangulaire située à l'angle de 1 avenue Montaigne et du cours Albert-Ièr, sur laquelle s'élève le monument France-Belgique.

12» arrondissement. Avenue du GénéralMessimy, à la voie qui prolonge l'avenue Armand-Rousseau et qui relie la rue ErnestLefébure à la rue du Docteur-Salmon. 13» arrondissement. Rue du DocteurBourneville, à la voie projetée entre le boulevard Kellermann et l'avenue de la Ported'Italie, au droit du square Robert-Bajac Rue du Docteur-Charles-Richet, à la voie projetée qui reliera la rue Jeanne-d'Arc à la rue Nationale et située au sud-est du boulevard de la Gare

Rue du Docteur- Victor-Hutinel, à la voie projetée parallèlement à la précédente, immédiatement au sud-est de celle-ci. 1ge arrondissement. Quai du Lot, au prolongement du quai de la Gironde Quai de l'Allier, au prolongement du quai de Charente.

Les plaques indicatrices seront posées prochainement.

Voies privées

Les dénominations ci-après ont été attribuées aux voies privées dont l'énuméraiion suit

15e arrondissement. Square LéonrGuillot, au square ouvert 7 à 13, rue de Dantzig. 16» arrondissement. Avenue GeorgesRlsler, à la voie située entre le n" 25 de la rue Claude-Lorrain et le passage Cheysson. 17e arrondissement. Passage Flonrens, à l'impasse Boucher.

Les plaques indicatrices ont été posées.

A Rennes la maison dite 1 de «Cadet R~ ~> 1 s'est effondrée

Une dépêche de Rennes nous apprend f que la maison de Cadet Rousselle s'est < effondrée. L'informateur ajoute qu'avec la maison de Duguesclin, ce manoir de Cadet Rousselle était l'une des plus l vieilles constructions de la capitale bre- ¡ tonne.

II nous souvient d'avoir vu autrefois 1 ce petit manoir (on l'appelait ainsi. ( à cause de son délabrement) délabré 1 que l'on ne manquait pas de montrer 1 aux touristes. Cadet Rousselle était-il donc Breton ? On n'en sait rien. Douai, du reste, le 1 revendique. Habita-t-il la Bretagne ? C'est possible. A-t-il seulement existé ? i Personne ne peut l'affirmer. Mais si ce I personnage burlesque et légendaire n'a ` vécu ailleurs que dans l'imagination j d'un faiseur de couplets, on sait que sa maison s'élevait à Rennes. Et la preuve, c'est qu'elle vient de s'écrouler. L'une de ses maisons, car il en avait trois, de même qu'il avait trois filles, trois chiens, trois chats, trois chapeaux et trois cheveux c

Cadet Rousselle a trois maisons

Qui n'ont ni poutres ni chevrons C'est, pour loger les hirondelles. Les conseillers municipaux de Rennes auraient bien dû affecter quelques crédits à la restauration de cette maison pour la mémoire du pauvre Cadet, d'abord, et aussi pour les hirondelles qui accrochaient leur nid à une poutre irréelle ou àxun chevron idéal. Il est si peu de tels amateurs, maintenant Enfin, ils eussent entretenu cette chose délicieuse qu'on appelle un conte, et dont les touristes sont friands. Il est vrai que Rennes a encore la maison de Duguesclin, qui n'a rien de légendaire, et ceci console de cela. M.B. i

M. B.

LE SALON DE LA T. S. F. sera, cette année,

une véritable féerie, artistique et scientifique Le 3 septembre, le Salon de la T. S. F. va s'ouvrir.

L'exposition industrielle et commerciale y sera particulièrement importante. Mais, c'est surtout par ses manifestations artistiques et ses attractions scientifiques que le prochain Salon va présenter un intérêt exceptionnel. M. Jardillier, ministre des P. T.- T., a décidé que la Radiodiffusion Nationale, apporterait une collaboration très importante aux organisateurs du Salon. Le Salon d'honneur du Grand Palais, décidé que la Radiodiffusion nationale sera transformé en un véritable temple de la musique où se feront entendre, chaque jour, les plus célèbres orchestres et les plus grands artistes.

En outre, attraction nouvelle, la Radiodiffusion organisera un studio de Télévision et de Télécinéma.

De son côté, la Fédération des Postes privés a fait un très bel effort. Ses orchestres et ses vedettes se feront entendre dans la galerie Jean-Goujon. Des expériences de Télévision y seront aussi organisées.

Pour bien digérer

un foie actif est indispensable Aussitôt que votre foie cesse de bien fonctionner, votre langue devient blanche, votre teint prend une couleur grisâtre ou légèrement jaune; vous souffrez de nausées, de vomissements, de « points au côté droit. A des crises de diarrhée vous voyez succèder des périodes de constipation opiniâtre. Ces troubles disparaissent en une huitaine de jours, souvent mgins, si vous prenez, à midi et le soir, trente gouttes d'Hépascol François. Comme des milliers d'autres Mme V. de Toulouse en a fait l'agréable constatation.

« En six jours, écrit-elle, l'Hépascol François m'a débarrassée de ballonnements d'estomac, de nausées ainsi que de crises de diarrhée qui m'avaient bien affaiblie. Maintenant je puis manger de tout sans voir reparaître mes troubles. Mon teint est bien plus clair. Mes forces reviennent ». (Lettre E 531). L'Hépascol François fait d'un foie malade ou déficient un foie neuf fonctionnant sans défaillance. Des milliers de guérisons prouvent la remarquable efficacité de ce remède unique Toutes pharmacies 10 fr. 60 le flacon; 16 fr. 95 le double-flacon.

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EN QUELQUES LIGNES PARIS. Des malfaiteurs, l'aufre mit, ont pénétré dans une bijouterie, 8, rue de la Terrasse, et dérobé 0.000 de bijoux. D'après l'enquête, les oleurs, au nombre de trois, étaient :oiffés de chapeaux noirs. Ils se sont înfuis dans un taxi dont le numéro a :té relevé.

INDRE-ET-LOIRE. A Chinon, M. Vorbert Mavel, 26 ans, originaire de rangeais (Indre-et-Loire), qui se baignait dans la Vienne, a coulé à pic et i'est noyé.

VENDEE. Près de La Roche-surfon, une automobile qui transportait leux religieuses, a accroché une autre voiture et est allée se jeter sur un arbre. [/une des deux religieuses, Mïle Julie Lagrive, 54 ans, a été tuée l'autre religieuse et le conducteur sont grièvement blessés.

YONNE. Une automobile conduite )ar MJ Joseph Achmadiociàn, photogràp)he à Saint-Fargeau, et dans laquelle tvait pris place Mlle Jeanne Bonneau, lirectrice d'école libre, a capoté et s'est renversée. Mlle Bonneau a été tuée sur le coup. M. Achmariocian est grièvemient blessé.

PYRENEES-ORIENTALES. Deux cambrioleurs s'étaient introduits dans l'église Saint-Christophe, à Perpignan. mais surpris par l'abbé Borr'aillo, il? tirèrent sur lui plusieurs coups de revolver, sans l'atteindre, puis s'enfuirent en emportant quelques objets du culte de grande valeur.

HAUTE-SAONE. On a découvert, près du village d'Amblans, sur' la voie ferrée de Paris à Belfort, le cadavre décapité et dont' les jambes étaient <ioupées, du journalier Marcel Lamboley, âgé de vingt-deux ans, qui habitait Amblans

Près d'Annecy, M. Caroll, un Américain de 18 ans, faisant l'ascension des Dents de Laf on, est tombé dans les rochers. On a peu d'espoir de le retrouver vivant.•'•

BELGIQUE. Le train Anvers-Ayinkerke a dérailllé à l'entrée de la gare. la machine s'est renversée et quatre- voitures sont sorties des rails. Le chauffeur a été tué, un voyageur paraît sérieusement blessé.

~#II'##'»#######I.ii,

La corde, la vulgaire grosse corde de chanvre, est à l'honneur cette .saison, à la plage, à la campagne. .C'est tnirt juste, si on ne se ta met pas autour du cou, pour maintenir une encolure. Elle remplace souvent, sur des robes de piqué, la ceinture de cuir, nouée n'importe comment. Sa rusticifé, enfin, pare les sacs de plage, dont elle-assure la fermeture. S.

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EN"SIMPLK

adoptez une \tactique et luttez jusqu'à la dernière balle A gauche, Paul Féret, qui possède un des jeux

les plus scientifiques, obtient souvent des vie

toires sur des joueurs considéré^ comme plus

forts que lui. Il vient de battre ainsi Destremau

et André Merlin.

A droite, une belle détente de l'Allemand

Henkel, joueur régulier et tenace.

il iIeiIfigÀrq^

Chacun joue suivant ses II faut réfléchir. Le tennis demanmoyens. On ne peut pas de une dose d'intelligence et de sens M dire, par exemple, que Bo- psychologique considérable.

rotra suit une tactique en On a vu,- bien souvent, des joueurs

montant continuellement au possédant des moyens physiques très

filet. Non, il le fait,* parce supérieurs se faire battre par des adqu'il a une vitesse de jambes, une dé- versaires moins forts, mais qui satente et une résistance physique qui valent mieux découvrir les faiblesses lui autorisent, cette manière épuisante..̃ et en ..profiter. ̃ ïl le fait, parce qu'il a senti, dès.

qu'il a commencé à jouer, que sa.for- Cherchez le point faible ce était là. ̃ P II faut donc, et cela se fait tout na- II est bien évident que ce qu'.il' faut turellement, adopter la manière qui essayer avant tout. c'est gêner 1 admet en évidence tous les moyens phy- vërsaire. siques que l'on possède. p Il faut donc s'appliquer au début: Tilden monte rarement au filet, il d'un match à découvrir son point faipréfère user l'adversaire par un con- blé, en jouant successivement sur son tinuel déplacement du fond du court, coup droit, sur son. revers, en l'attimais ça ne l'empêche pas, quand il en rant au filet, et en y: allant soi-même. · sent la nécessité, de terminer lléchan- Cette petits étude terminée, on tire ge par une volée décisive,. ses conclusions et on adopte une tacCeci pour vous dire que l'on ne tique. ̃

peut pas conseiller une. tactique plu- Tant que celle-ci donne de bons rétôt qu'une autre, tout dépend du sultats, il ne faut, surtout pas Tabanjoueur, de l'adversaire, des circons- donner, mais, au contraire, si vous tances, du terrain, des balles, mais ce constatez qu'elle est mauvaise, n'héqu'il faut, dans tous les cas.; c'est une sitez pas à changer votre fusil detactique. paule.

DE .TOURNOIS, ,.Ci EN TOURNOI^

♦ Le tournoi du Ninon Tennis-Club a donné les résultats suivants Simple, 1/4 finales Lebreton bat Clément 7-5, 6-3: Cozon bat Cécille, 5-7, 6-3,' 7-5 Schiltz bat Raviant, 2-6, 6-1, 6-4 Castein bat Vaudoyer, 6-3, 6-1. 1/2 finales Cozon bat Lebreton, 6-4, 4-6, 6-2 Castein bat Schiltz, 6-2, 6-3. Finale Cozon bat Castein, 6-10, 10-8,

Simple dame, 1/2 finale Mme Vivet bat Mlle A. Duhayon, 6-2, 6-1 Mme Le Bomin bat Mlle L. Duhayon, 9-7, 8-6. o Finale Mme Le Bpmin bat Mme Vivet, 6-3, 3-6, 6-1.

Double, 1/2 finales Cozon-Çarricr battent Le Bomin-Galland, 6-3, 6-1»; Castein-Cécille battent Raviart-'Bricourt, 6-2. 6-0 Castein-Cécille battent Raviart-Brieourt,. 6-2.6-0.

Finale Castein-Cécille battent Cozon-Carrier, 3-6, 6-4, 8-6, 7-5.

Double-mixte, 1/2 finale Mme Savelsberg-Lebreton battent Mme VivetCastein, 6-4, 7-5 Mlle Froger-Nervouet, battent Mlle A. Duhayon-Vaudoyer, 6-1,

Finale Mme Savelsberg-Lebreton battent Mlle Froger-Hervouet, 8-6, 6-1. Juniors, 1/2 finales Girardin bat Mlle Barbier, 6-2, 4-6, 6-2 Potier bat A. Grégoire, 6-3, 6-3.

Finale Potier bat Girardin, 6-4, 6-3. Minimes, 1/2 finales Mlle Coubert bat Mangin, 9-8 Le Bomin bat J.-A. Grégoire, 9-3.

Finale Le Bomin bat Mlle Coubert,

Double dames, 1/2 finales Mme Le Bamin-iMlle Froger battent Mme Vinet-I

De gauche à droite Mlle Join, finaliste, et Mlle Crepet, -gagnante de la Coupe du « Figaro », à Cabourg.

Au Garden Tennis-Club

de Cabourg,

succès de A. Geranton

et de Mlle Crepet

En dépit du mauvais temps, les 'épreuves disputées au Garden Tennis-Club de Cabourg ont obtenu un grand succès. A. Geranton enleva le simple messieurs en battant Danrêe.

En demi-finale, le jeune 0. Gobert lui avait opposé une sérieuse résistance, confirmant ainsi ses belles qualités. Côté féminin, MUe Crepet triompha, non sans que Mlle Join eût fourni de louables efforts pour lui barrer la route. Ce tournoi fut parfaitement organisé par le juge-arbitre bien connu Rosé. Voici. les résultats. Simple messieurs. Finale A. Geranton bal l);inrée 6-4, 6-4.

montant ,ontinueile. au possédant' des moyens .phy,¡q~

Mme Aubert, 6-1, 5-7, 6-3 Mme Savelsberg-Mme 'Beigne battent Mme GuibàlMme Falck, 6-1, 6-1.

Finale Mme Le Bomin-Mlle Froger battent Mme Savelsberg-Mme Beigne, 6-1, 5r7,; 6-3.

Handicup Automatic -Mixte r Mlle Fauconnier-Schiltz, Mme Le Bomin-Galland, Mme Aubert- Vaudoyer, Mlle:- Nomy Grégoire, Mlle Lémasson Màthis, Mlle Coubert-Guéret La Ferté.. Le 2e tournoi international de Wengen se dispute actuellement. Parmi les principaux joueurs engages citons les Suisses Fisher et Dupasquier, l'Allemand Steplianus et l'Italien Corsi. .Les finales auront lieu les' 21 et 22 août.

Le tournoi de Saint-Jean^de-Luz a donné les résultats suivants Simple messieurs, Siguier b. Forget, .10-8, 6-4. Simple dames Mlle S.-Irribarne'b. Mlle Peyré, 8-6, 6-4.. Double messieurs Blanchy-Alvarez b. Siguier-Mourgue d'Algue, 5-6, 6-2. ♦ Voici les résultats du tournoi de Forges-les-Eaux

Simple messieurs .Canuet b. Shreyer, 6-0,6-2. '̃̃.•

Simple. dames Mlle Tugendhal b. Mlle altier, 6-2, 6-1.

Double messieurs Quiry-Boury et Manceron-Desbrousse se partagent les prix, la finale n'ayant pu être disputée. ♦ Le tournoi de VEçho de Paris disputé sur les courts de la Suze,: a été gagné par Gardanne, vainqueur de Dubost, par 6-1, 6-2, et par Mme Péyroche d Arnaud qui battit Mme :C6mbes par 6-0, 6-2.

La Coupe de Pmpagand

du FIGARO

Simple dames. Finale •: Mlle Giepet bat Mlle Join 6-3, -6-2. ̃• Au Cercle des Sports de Metz, victoires de .Woll

et de Mme Grosbois

Les éliminatoires de la Coupe 'de Propagande du Figaro réservée aux joueurs non classés, ont donné lieu, au Cercle des Sports de Metz, à quelques belles luttes. Chez les messieurs, l'excellent joueur tle Fôrbach, Woll, affirma une nette

Rien n'est plus déroutant pour un joueur que de voir soudain son adversaire faire irruption au filet, alors que pendant tout un set, il est resté au fond du court.

Il est évident qu'il faut adopter autant que possible une tactique conforme à son jeu habituel. Si vous jouez bien du fond du court et mal à la volée, ne vous précipitez pas au filet à chaque balle, le résultat serait désastreux, mais cependant, n'hésitez pas à y aller de temps en temps, si vous voyez que votre seule présence gêne votre adversaire et lui fait commettre des-erreurs.

Dès que vous avez frappé la balle, revenez au centre, pour parer à une attaque du côté opposé. Ce mouvement doit devenir machinal. Un bon joueur doit agir sur le court par reflexe.

Dans l'action, réfléchir c'est perdre du temps, et on doit, au contraire, tout faire pour en gagner.

LES EPREUVES A VENIR DU 20 AU 31 AOUT

1. .'7'

ALPES

22-23 août Voiron (éliminatoires). 24 au 30 août S. C. de Mégève.

29-30 août Voiron (finale).

'>/ ATLANTIQUE

24-30 août Amicale de Tennis :d«> SaintMichel.

27-31 août T. C. Sables-d'Olonne». 28-30 août Sporting-Ctub de La Bauleles-Pins (Juniors).

31 août au 6 septembre Sporting-CIub de La Baule-les-Pins (juniors).

BOURGOGNE-

FRANCHE-COMTE

23 août Tennis-Club de Valentigney. s 30 août Football-Club Soclraux-Montbéliard.

BRETAGNE

24-30 août Lorient, Carantec..

̃ <>ŒNTRE;V,V!

20-23 août Association Sportive Montferràndaise.

24-30 août Sporting-CIub de Vichy. 30 août-6 septembre Tennis-Club Saint•Pourcinois.

supériorité sur tous ses- concurrents, enlevant la finale sans perdre' un jeu. Son plus dangereux adversaire fut Y. Legris de la Salle, qui, en demi-finale, le poussa jusqu'aux avantages de jeux. Chez les dames, Mme Grosbois remporta* une nette' victoire sur Mme Fabre, en finale.

Voici les résultats. Simples messieurs. Premier tour Etlin bat Braunwald 6-3, 8-6 Gross bat Amadon 6-1, 6-1;, de Prémorél bat Cornet

Deuxième tour Lanternier bat Marchand 6-2, ̃ 6-2 Etlin bat cap. Babault 6-2, 8-6 Gross. bat Lazarus.

La position sur le court

Tenez-vous soit au fond du court, environ à la hauteur de la ligne de fond, soit au filet à 1 m. 50 ou 2 mètres, mais surtout pas au milieu du court, c'est la position la plus mauvaise qui permet à votre adversaire de jouer dans vos pieds et vous oblige à exécuter une demi-volée ou autre coup défensif qui ne vous rapportera aucun bénéfice.

Alain Bernard.

CHARENTES

30-31 août L. T. C. Niort (réserve aux Joueurs classés en quatrième série).

l COTE-D'AZUR

24-30 août Monte.Carlo-Country-Olub. LORRAINE

28-29-30° août U. S. Lunéville.

LYONNAIS

29-30 août-5-6 septembre Chavril TX. (non classés).

NORD

25-30 août Tournoi international du T. C. Boulogne-sur-Mer. 31 août-6 septembre Deuxième Tournoi international du Touquet L. T. C. BASSE-NORMANDIE

19-24 août T. C. Cherbourg,

23-30 août Deauville.

HAUTE-NORMANDIE

22-23 août S. Tir de Rouen (non classes).

/̃; PARIS ̃ ̃̃̃>̃

Z8-28-30 août S. S. Compiègne (doubles).

–<r–

De gauche à droite Daurée et

Geranton, qui se sont qualifiés à

Cabourg pour la finale de la-Coupe

« Figaro ».

6-0, 6-1; Legris de la Salle bat Lanternier 6-1, 6-1 Woll bat Alexandre 6-0, 6-0; de Prémorel bat Gruninger 1-6, 6-4, 8-6 Noblecourt bat Cahen 5-7, 8-6, 9-7; W. Legris de la Salle bat Rènaudin 8-6, 6-0-.

Troisième tour Noblecourt bat Lanternier 6-1, 6-3; Gross bat de Prêmorel 6-1, 6-1 Etlin bat W. Legris' de la Salle 6-3, 3-6, 7-5; Wola bat Y. Legris de la Salle 6-2, 8-6.

Demi-finale Woll bat Gross 6-1, 6-2 Etlin bat Noblecourt 2-6, 6-4, 6-1. Finale Woll (Forbach) bat Etlin (Metz) 6-0, 6-0.

Simple dames. Premier tour Mme Fabre bat Mme Robillot 6-4, 6-1; Mme Malherbe bat Mme Bèdiri 6-1, 6-2.

Demi-finales Mme Fabre bat Mlle Cornet 6-3, 6-4; Mme Grosbois bat Mme Malherbe 6-2, 6-2.

Finale Mme Grosbois (Metz) bat Mme- Fabre (Metz) 6-3, 6-3.


LE FIGARO ECONOMIQUE ET FINANCIER

La grande pitié

du Commerce extérieur

:MARCHÉ LOVRD Reprise des valeurs égyptiennes. \f ` du cours du blé.

̃i

s pots et Consignations, pendant la pre- l 'i i mière quinzaine d'août, ont comporté 29.913.371 fr. de dépôts et 155.547.044 fr. de retraits. L'excédent des retraits ressort à 125.633.673 fr, et leur montant 1 total, depuis le début de, l'année, est porté à 2.146.332.604 fr.

La Botrse du Commerce de Paris communique

«En application de l'article 32 de la Loi, tendant à l'instituation d'un Office National interprofessionnel du blé, promnlguée ce jour, la cotation du blé eat supprimée, »

La presse anglaise se fait VécUo de bruits suivant lesquels le gouvernement français procéderait à un nouvel emprunt d'Un montant de i milliards l dt francs, d'un type différent des Bons du Trésor actuellement en cours d'émission.

ô •© Londres est irrégulier. Les fonds britanniques gagnent des fractions ainsi que quelques mines d'or les industrielles locales, les internationales et les pétroles reperdent du terrain.

Au Métal Exchange, l'étain est sou» tenu, mais le cuivre perd 1/4, le plomb 1 m et le zinc Iï4.

l © New,Yprk est très inactif et alourdi. La clôture s'effectue" dans les cours de la veille sur une note d'irrégularité. ̃- Total des transactions 780.000. les ̃ céréales^ sont assez fermes, particulière-

Fermeté des Bons du Trésor. Sur un marché assez' inactif, les complications internationales nées oit à naître de l'affaire espagnole ont contintié à exercer une action déprimante. © Oit s'entretenait notamment, en Bourse, des commentaires assez vifs de la presse allemande concernant les déclarations de M. Salengro à Lille. © Malgré une reprise en clôture, les diverses séries de Rentes perdent de 40 à 60 centimes. A noter, toutefois, la résistance, voire la fermeté, des Valeurs du Trésor, la plupart des Bons cotés à terme s'inscrivant en nouvelle plusvalue par rapport aux cours de lundi. © Les banques et les industrielles françaises ont été assez touchées, ^ombreuses sont celles d'entre ellell qui reperdent environ la moitié de leur avance de' la semaine Drécédent*.

̃© Les internationales se sont conformées, pour les mêmes raisons, aux avis réservés des places étrangères. Cependant, certaines valeurs du groupe égyptien en appellent de leurs reculs antirieurs. ̃

© Aux changes, on a constaté un renouveau de tension sur les monnaies anglo-saxonnes la livre passe à 76,37 contre 76,31, le dollar à 15,1875 contre 15,18. Toutefois, à terme, les reports manifestent une tendance i la détente. © Les opérations des Caisses d'Epargne ordinaires avec la Caisse des Dé..

Un grand pays de haute civilisation industrielle ne doit pas. chercher l'équilibre de sa balance commerciale. C'est pour cette entreprise que les pires folies ont été accumulées, depuis dix ans, jusqu'à mener tout près d'une ruine universelles Ce qui importe, c'est la balance générale des paiements. Sous cette réserve, l'évolution et non la position des échanges extérieurs fournit des indications à ne pas négliger. On a vu hier que les plus récentes statistiques du commerce extérieur français étaient mauvaises. En poids el en valeur, les importations augmentent et les exportations diminuent. Ce mouvement inverse s'accentue d'un mois à l'autre, et, aussi, cette année par rapport à l'année précédente.

Une analyse plus minutieuse ne 'conduit pas à des résultats meilleurs. Le gonflement de l'importaton ne serait-il pas dû à la reconstitution de stocks, et n'apparaît-il pas comme la préface de la reprise? C'est un point très important à vérifier. En fait, une part de l'augmentation concerne les produits agricoles ce n'est rien qu'un facteur défavorable pour l'agriculture française. Quant aux matières premières, ce n'est pas la masse qui s'en est élevée, c'est seulement le prix. Pour l'économie française, le supplément de dépenses est sans contre-partie..La constatation est 'deux fois décevante.

Du côté des exportations, le déclin est plus que preoccupant. Les produits les plus avantageux à vendre au dehors, ce sont les objets fabriqués. Les qualités propres du travail françaisVy incorporent. Dans leurs prix, la part de la main-d'œuvre est prépondérante. Or, ce sont précisément cest postes d'exportation qui diminuenrîe plus. En valeur, la réduction est sensible. En poids, la chute est encore plus frappante. Ces données défavorables ne sont pas nouvelles. Ce qui est sans précédent et sans nom, ce sont les- méthodes prisés pour les rectifier. Pour résoudre un problème excessivement difficile, l'imagination est recommandée et la hardiesse la plus étonnante n'est pas inadmissible. A coni-^dition qu'une chance de réussite puisse être perceptible, les préférences de doctrine ne comptent plus; Mais l'absurdité ne mérite aucun ménagement. J

Le gouvernement français du Front populaire, ennemi de l'autàrchie et international par principe, a fondé sa politique de restauration économique sur une hausse brutale du coût de la production nationale. Accessoirement, il a tari à peu près isy source des recettes que procure l'industrie touristique. La balance commerciale et la balance invisible basculent en même temps. C'est coup double. La France paiera.

P.-F. Legueu.

PARIS «LONDRES irrégulier NEW- YORK calme PRINCIPALES FLUCTUATIONS ̃" C|ôt Clst. ̃ c,6t. Dern. 11 VALEURS Clôt Dent. xaypBa VALEURS [ précid. mn fl 'M-EUH!» | frèM j cour3 VM.EUBS | pricid- COure | '«̃"»̃» prtcid, cours

Bons Tr* 5 0/0 1933 ^V: +4 4 Cna. 2 f J/« «5 3,16 Crown-Min « i/« « Si'" Air Re4. nv ,3 ,J ,5 | J-hns «â«. 11S 116

Rnns Tr 0/0 1934 921 +5 ̃M'o--114' MT/l EastRand.. 67/. 1 87/ I AUtadChem il *«««"•• «3/8 47 5 /s FoSciéîkgvptlen .̃.̃ 2770 +45 W«Uai ..««»»." 106 7/S oeduld «,7>16 »<>«> Cr *c" 119 34 U0 l'*ij H.»tg.m.r, « s/, 45. TI,nn,«nnHnnston 107 + 4 tint. » *'•'• 20 3/4 Ooldfields 90/7 «»/̃ Amer Smel 86.I 86 !| H*t.D»ltyï. 26 3/4 2S 3/4 SUcier?es'"d'EsvX 380 + 3'1 221,2 Ra»d Mines 181 3 181 /3 i. e" I 113 1 4 173 3 4 Mat. DKtil. »m 7/8

Sucienes au&yptc «« T v _4«(1B»7)- S> »/» 21 1,8 Cïartered.. 29/3 29 Am Tobao I «î i,4i 101 5,8 K-ï. iwtr. Mi;4 40 5/8

Baisse Afg. 4 » •/• «* ̃/̃ WoTisto. 13. u ̃'̃ Anaconda 39 3; 40 1 Hortli Amer. Ml/* 32 4/. 3 0/0 65 90– 0 40 lr4aU(lMé) « •/• \1 IKarsis 48 /9 « AtcMson. 82 1/il 81 i, Pemylyaoia 87 1/2 37 1/4

4 0/0 1918 04 40– 0 ISO silM t jj.. WJ 1/4 103 J,4 Ia»ïanyika. 10 ,6 10/9 tanad. Pac. «3/4I 11 7,. PaHleSor». 47 i/s «6 7/8

5 0/0 1920 S7 05 i0 45 j™.t. nil 105 103 1/1 A.acoBia Ie0,7 &ll case 159 1S9: :/vl| Radio 10 3,4 10 3/4

4 1/2 1932 B 70 50– 0 40 yj^j 39 V* 89 1,2 Royal Datct 38 38. Cer. d. Pasco 53. 53 1/4 1! Reynolds 55 7,8 £5 1/2

a 7/2 1932 B 7U uO 040 Y~6··. 38114 391,2 RopalDnt9A 38 .l..l .u· Cer.d.Pasco 53 .1.!531/41:R.ynOldS. S57,8 55 fl2

Obi Tr 4 1/2 1M33 768 7 UiliniSH a il' 21 llz staU 5 7'32 5 7/32 Ctesa-Otio 67 3/6 67 1/2 !| Sears Roeb. n 7/8 811,2

Banque de France U^O J60 j»». 4% (M) 65 J/4 6i 1/4 »«. Eagle- S6 ;6 I 26 /lj.j cm.soiven. 16. ig .Ilskeil 18 3/8 111/2

Banque de Paris 610;. –22 fjrtu.sn, -»l'.y. 80 3/4 Anslo-lra» 88.9/. 38 /lîi tonsoi.Edis. 417/8 41 5/8 | st. Brands.. 15 3/8 15 1/4 ~4

Union Parisienne ,*21- –13 RU,se (1806) 1 ./̃ 1 .Qui» 28 1% 28 /!)“ coty 5./ .i 5 .st. oiioi «J 623/4 63.

Crédit Lyonnais .1090 –31 Espas.eit.. 45 V1 44 1/2 Ru». Tratt 31,3 31. Uirysler. 112 5/8 113 Texas Corn 38 7/8 39 1/. Midi. 5J6 –18 Iurc7> i 3/4 i 1/2 Malicca. ;b/3 '•̃̃ DuPont. 157 .| 159 .) Texas Gull.. 87 37 1/2 Tramw de Shanghai. 480 28 Hydfo-ïlec. 1 5/8 7 1/2 oennah. 28 9 28,9 ;S Elec.B.a.s. 22 5/8 22 5,81 Bnion Paclf. 1W 1/2 138 Lyonnaise des Eaux 944 3B ut.Koldlag 13/4 1 1/4 iourtaald» 50/ «/l0!^ Gêner. Elec. 46 1/4 46. unit.AirCr. u B/s 24 7/8 Distribution »23 40 Imp, lotac. 163 i>, I»8 ly. srist, l*lan. 10 /7"2 » /• 5ener. Mot. 65 3/8 65 s/aj u. s. sœelt. 7! 78 1,8 Nord-Lumière •• 653 U Stulurp.. «5.i te 1,8 Im».ClieBi«. SB/10>J mWi Goodyear. a 1/1 23 1/8 1 u. s. Steel.. 66. 66 Khônc-Poulenc «8<J Begeers. » 1/2 ti,i villmt. SS (s" 3S ,3 Inter harv 773,4 78. Western Un. 87 1/2 as. Saint-Gobain :• 1075 –50 jtftntmt ̃ 11/» i AtcWam. 83 M 1/2 Inter. Kick. 52 s/ii 52 3/4| Westingh 1S8 1/2 13s 1/2

Peugeot 404 –1» SrakfM. H io« es 1* S taad.Pao. 11 18/16 « '/» totl.etTrt « i/4i 13. woolwortn. 5*3/4 54.

Peugeot 40'! ~Capt 1bi1191 8$..10% 6lal .5 ~~ad.l'ac..U.15/16! ·I 117,8 IntoT.otTel I

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PRINCIPALES TRANSACTIONS "♦ ."̃ Bn francs de ren:t s MARCHES COMMERCIAUX* 30/0. I9Q.720 <w» ào 123.740 BRUXELLES lourd 1– 4 0/0 1917.. 58.880 4 0/O 25 82.750 n,. «ii/aïS. '̃̃*̃ m,«80 141/2 8/0 32.. 1.400.800 TCDHC I ̃ Uflrn. { TftMDTftHT *•«••• «6PI1. ̃ tw.nfc-.nw Obli da 'Bn"To', ̃ ̃̃, ̃-• V^ mt$ » f'iM- »" M»rp.,l. Octobre 7 4 3/8 7 5 3/4 Ohlig. da Trésor ̃• R- PouJenc. 4W CMu£t. Sentemore 113 3/8 UJ 7/8

4 1/2,0/0 33.. 2.016 Sjlnt^gli.. 436 Wa_ M we0 N^to. IBM ig ̃/̃

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Bons du Trésor Sa v 9 49» B" Irlc ̃ »».» 80 «««.jf. »•<».. «oo COIOH (SakeW AUrandrie «oninkre 16 82 17 05

l' sa 7"5," 9U5 BruUT.c, a91~16 g6t 25 cal,ll.lI.. al80 2230 Nox·Y4rk. 9ciôtiiô 16 46 16

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-B, Uuiol3 d9 paris' 1;161 C, J:>açltlc. 3.307 91 Gle4t.satu. 12.50 1ZOO.. Ekctr.(.ap.) n6.. 880.. CAOUTCHOUC.. {nlDeo s. Alepo4lble 7 BIb~ 7 9Jta

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Nickel" 407 Kali-Ste-Thér. 115 -<«,.) aoa? sois A.t«4«n., lis m IKiVétraik cSSJuSî "J is/9 w Penarroya 1.248 Cr. Nat. 1919. 887 (dvd.) S020 3010 VieiUe-Mon. 1480 1460 1^ Comptant 13 U/6 13 10/. K11I 111a n 11 74U Cr Nat. 1923. 1.335 Coïcardi».. 78 511 78.. Maursse. 6950.. 7200 absent (harj Comptant 19 1/: 19 7/1 PécWney ™\ Cr/Nat 1920. ,1.21» Wttoan. «lo eoJ 50 Bord Lïarl 1605 wio oiira empunt 188/6 188 4.

CHEMJjV. PE TER DU "SORD ̃

Les 21, 22 et le dimanche 23 août Fêtes de Soissons v

Championnat de France

bouliste

Toutes' les gares situées dans le périmètre dOlimitc par Paris, Beauvais, Amiens. Arras; Béthune, Armentières, Lille, Valeucietines, Auluoye, lllrson, ltézières-Charleville. Retliel, Reims, Chàlonâ'-sur-Marne, Château-Thierry, Meaux, Paris, délivreront aux dates indiquées et à destination de Soissons, des billets spéciaux' à, prix très réduits'••̃

Ces billets seront valables pour la journée dans tous les trains ,du service journalier, à l'exclusion des trains rapides'. Le dimanche 23 aoùt, au départ de Paris-Nord

Train spécial pour Sotssons départ à 7 h. 50; retour dans la soirée. Arrivée à Parais fi 0 11. 20.

Prix des billets' troisième classe, 22 fr.; deuxième classe, 3 3. francs.

Demi-tarif pour les enfants de 3 à 7 ans. ̃" Pour tous renseignements, .s'adress'er-' à 1» -gara dé- Paris-Nord, téléphone Tru-

daine 70-00.

Dimanche 30 août 193S

Excursion à Anvers par train-radio, avec wagon-bar Aller. Départ de Paris (nuit du 29S0 août), à 0 h. 10; arrivée a Anvers (le 30 aoùt), à 6 h. 39.

Retour. Départ d'Anvers (le 30 août), à 18 h. 45; arrivée à Paris (nuit du 3031 août), à 0 h. 27.

Prix du voyage et) chemin de fer (aller et retour). location gratuite

En troisitoie classe, 5 5 francs en deuxième classe, 90 francs.

Enfants de 4 à 10 ans en troisièmc classe, 36 francs; en deuxième classe, 62 fr. Sans passeport pour les -Français. (Se munir d'une pièce d'identité officielle avec photographie.)

Forfait facultatif 31 francs. Comprenant petit déjeuner, visite de la ville en autocar (hôtel de ville, cathédrale, tunnels sous l'Escaut, etc.), visite, du port en liaJeau de luxe (3 heures sur l'jsscauj), déjeuner (boissons non comprises), visite du fajneux Jardin zoologique. ̃̃' Nombre d» places strlotement limitée Pour renseignements et Inscription, s'adresser Bureau des renseignements, gare da Paris-NOrd. Tél. Trudalne 70-00.

P.-O.-MIDI

Ax-les-Thermes-Font-Romeu TRAIN SPECIAL. Deuxième et troisième classes, départ de Paris-Orsay, le 29 août, à 19 h. 55.

Arrêts facultatifs l'aller et au retour entre Ax et Font-Romeu.

Prix des billéts A. tt. valablei huit Jours avec faculté de prolongation.

Deuxième classe 220 francs troisième classe 150 francs.

Location gratuite des place».

Retour individuel par les trains du service régulier.

Une réduction 'de !i0 est accordée par les autres réseaux à leurs usagers pour rejoindre ce train spécial.

Renseignements et billet» aux gare» «1 agences du F.-O.-Midl.

.yy,y,ua r.:·'

11 DEPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNÉS DU FIGARO i

M. Georges ASSCHER, à Marlotte Mme Jean ARIS, au château de Miramont Mme ADO DE WARU, à Lourdes M. AURIOL, au Lac; Mme Philippe AUBERTIN, au château des Amerois M. Louis AMIC, à Porquerolles M. le lieutenant AUGERD, à Giroraagny M. le docteur ARPAD PLESCH, au Lido-Venezia.

M. BONEBAKKER, à Baarn Mme P.-A. BOYER, à Ploppeville Mme BREST, à La Valettedu-Var M. et Mme Louis BURIN DES ROZIERS, au •Château des Modières Mine Fred BOURLA, à Fargues M. Henri BONJOUR, à Berlin Mme Michel BRAULT, à Hundhead Mme la comtesse BLAISE DE MONTESQUIOU. au Néret M. Louis BATLLO, à Mina-la-Rosa M. René BETHMONT, à Vichy Mme la baronne Edouard DE BARANTE, au château de Danzon M. BOCCON-GIBOD, à Tavel M. Char!es BREDIN, à Bourbonnc-les-Bains Mme la comtesse L. DE BERTHIER DE SAUVIÇNY, au château de Sauvigny Mme BERNARD, à Bellevue M. Lucien BIOT, à Cons-la-Gràndville Maître BIDAULT, à Villerville-s.-Mer Mlle M. T. DE BEAUREPAIRE DE LOUVAGNY, à Lourdes. Mme Is comtesse DE CASAMAJOR, au château de La Chesnaye M. Y. Alain DE CIDRAC, au château de Colivault Mme la marquise DE CHAMBRUN, à Marvejols Mme Léon CARDOT. à Saint-Nectaire M. le docteur COMPOINT, à La Baule Mme CHASTELAIN DE THEROUANNE, à Vitry-le-François M. CARLIER, à SaintHonoré-les-Bains Mme J.-D. CHARIATIS, à Biarritz Mme Georges CLARETIE, à Contrexéville Mme B. CARRE DE MALBERG, à Chaumont-s.-Neufchatel Mme Edgard CATUSSE, à Ouchy-Lausanne M. le docteur G. CLEMENT, à Lausanne M. le agate. Raoul COSTA DE BEAUREGARD, à Taries M. le lieutenant Jean DU CORAIL, à Artois M. le colonel CAUVIN. à Florence M. Je commandant CONTAUSSET, à Epinal M. le docteur G. COMAR. à Genève M. le' comte DE CHARPIN FEUGEROLLES, au château de Feugerolles 'Mme la vicomtesse F. R. DE CHANGY, au château de Vernoux. Mme DORMOY, aux Rasses Mme Edmond DESTICKER, à Crans-j.-Sierre Mme Emile DUCLAUX, à Dieppe Mme Pierre DELBET, à La ) Ferté-Gaucher; M. le docteur Henri DIRIART, à Pau Mme la baronne P. DE DAMPIERRE, r à Millau Mme Raoul DURIEU, aux Sablesd'Olonne M. le capitaine Georjes DREYFUS. à s Pousseaux.

= M. KMERIAN, à Vichy. Mme la comtesse DE FOSSA, à Sainte-Teille M. le comte DE FELS, au château de Vaisins M. le vice-amiral FATOU, à Aix-les-Bains M. Bernard FUSSIEN, à Beauvallon Mme Guilr laume FERAY, à Trouville-s.-Mer M. le docteur FIESSINGER, à Vichy Mme Paul FOURNES, à Toulouse Mme DE FONTAINES, au château de t La 'Forest Mme FAUCOMPRE, au château de Busy M. Joseph DE FARCEY, à La Bourboule.

parut aussitôt. La lame étroite et courte d'un poignard brilla. sous la lampe.

Ne bougez pas ou je fais feu, cria Othmar, tout en se demandant s'il n'allait pas appuyer sur la détente de son revolver.

L'homme fit un pas en avant. Vous l'avez déjà vu, n'est-ce pas ? dit-il en montrant le poignard, comme s'il se fut agi d'un bibelot inoffensif. Je me souviens que vous en avez été impressionné. Vous vou- liez me l'acheter, mais j'ai refusé de le vendre. Je doute qu'il en existe ailleurs un semblable. Vous pouvez vous servir de ce détail pour votre défense.. Je fais irruption chez vous, je vous menace, j'essaie de vous poignarder et vous tirez sur' moi. Cachez cette arme ordonna Kahl, et le son de sa propre voix le surprit.

Il ne pouvait plus la contrôler, essaya de la rendre plus puissante, de dissimuler en criant la peur qui menaçait de la faire trembler. S'il n'avait eu le dos appuyé au mur, il aurait reculé. Il regardait les yeux étranges de l'homme dont le regard semblait posséder une force hypnotique et le figer sur place. On eut dit que ses yeux allaient jaillir de leurs orbites profundi-nu'iit creusées. Le menton pointu de l'homme portait

si vous voulez le voir, vous le'trouverez chez lui.

Le chef de gare eut le plaisir de constater que ses, paroles avaient fait sensation,

Comment trouverons-nous sa maison ? demanda l'inspecteur Burchell.

M. Cromage le renseigna.

Allons dit l'inspecteur à ses amis, mais ils n'avaient pas besoin qu'on les pressât. Ils étaient déjà dans la voiture et celle-ci quitta la cour de la gare à toute vitesse.

.̃̃̃ &̃̃̃ ̃

Vous ne sortirez pas vivant de cette maison, dit Othmar Kahl. Son visiteur ricana.

".̃ Comment expliquerez-vous à la police la présence de" mon cadavre 9 ¥ avez- vous songé

Kahl avait beaucoup réfléchi à ce sujet, mais il ne répondit rien. On vous pendra, insista l'homme. Vous ne pouvez faire la loi à vous tout seul. Un meutre dans la forêt vierge, on peut s'en tirer, mais pas à Ambleton, Vous seriez surpris si je vous apprenais que je suis sans arme"? 1

Je le serais, en effet. On ne peut pas vous tromper. Et ceci vous mettra à l'aise.

Sa main droite alla fouiller sous son manteau, du côté gauche, et re-

FeuUleton do Figaro. du 19 Août 1936 ̃ (43)

IiE GRIME

DE

TRHFflliGflRSQOflRE CHAPITRE XV

Lutte dans la nuit

(Suite)

Vous êtes sûr que ce n'était pas M. Kahl ?

Jim eut l'air aussi déconcerté que M. Cromage.

Sûr que ce n'était pas M. Kahl, dit-il. M. Kahl est parti pour Londres le lendemain matin.

Et depuis vous n'avez rien appris à. son sujet. Je parle de .M. Kahl, bien entendu, demanda te petit homme aux besicles.

Nous l'avons vu il y a deux heures à peine, déclara M. Cromage. C'est sa malle qui est là-bas dans le ooio. Elle est arrivée par le dernier train. M. Kahl était dans le précédent, revenant (le Paris, H avait pris l'avion au Bourget. pour Croydon et

BOURSE DU 18 AOUT i 936 I

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Suppression de la cotation ment le maïs, qui gagne 4 points sur le septembre et 2 points ourles autres mois. Coton ptus faible.

© La revue- de la Guarartty Trust prévoit qu'aux Etats-Unis la récolte de mais sera de 900 millions de boisseaux inférieure an»- besoins nationaux. Les revenus agricoles dit premier semestre ont augmenté de S 335 millions par rapport à 1935. Lest primes reçues se sont élevées à S 171 millions contre 286.000.000 en 1935. © La revue de la « National City Bank estime que la conjoncture économique américaine reste favorable En général, le tableau présenté par les affaires est encourageant, et à part la sécheresse et la menace de grèves dans l'industrie de l'acier et.ftans quelques autres industries, il y aurait peu de raisons pour ne pas taire de pronostics optimistes pour le reste de l'année.

© Le département du Commerce signale que le financement de la vente au détail de voitures neuves, en juin, a porté sur 129.691.000 dollars, contre 120.193.000 en mai et 69.409.000 dollars en juin 1935. Les financements de ventes au détail de voitures neuves et usagées ont atteint au total 194.945.000 dollars en juin, contre 184.574.000 dollars en mai et 111.893.000 en j.uin 1935. Quant aux financements de ventes en gros, its ont porté sur 178.908.000 dolïars, contre 185.123.000 en mai et 121.779.000 en juin 1935.

Mme André DE GAUTARD, à Savennières M. le docteur GUEDON, à Verdun-; M. le commandant GIBERGUES, à Toulouse Mme T. GAMSARAGAN, à Vichy Mme la vicomtesse DE GASSARD, au château de Courtonne M. Pierre GAMICHON, au château de Tanerre-en-Puisaye M. Charles GAULT, à Mer M. Michel GOUDCHAUX, à Arcachon M. Jack GAUTHIER LATHUILLE, à Dresde Mme Jean GRANMASSON, à Châteauneuf-la-Forêt il. Robert GUILLXERME, à Vineuii-Saint-Firmin.

M. HOLTZAPFFEL, à Saint- Valéry-sur-Somme M. Max HERMANT, à Xaintrailles Mme S, Geare HOLLAND, à Saint-Côme-de-FItesne Mme DE HESDIN. à Sainte-Maxime.

M. VAN KEMPEN, à Lasalle.

Mme Jacques LOGEAIS, à Saint-Jean-de-Luz Mnffe la baronne DE LA DOUCETTE, à Rosendal M. André LE MARIE, à Laval Mme André LABICHE, à Croissy-sur-Seine Mme Oscar LESAGE, à Dornach Mme la comtesse DE LA TAILLE TRETINVILLE, à Cuy-Saint-Fiacre M le comte DE LA MAZELIERE, à Vittel Mme la marquise DE LA FONT-CHABERT, à Evian-les-Bains M. LAZAR MARGULIES, a Bucarest Mme la générale LASSON, ail château de Cuisery Mme la comtesse DE LA PA- NOUSE, à Montardier M. LATQUR, à Gre- noble Mme DE LANNURIEN, à Roscoff Mme Albert VAN LOO, à Croix-de-Vie M. l'abbé A. LAMBERT, à Penboch'h-en-Arradoh Mme G. BORDE LENEPVEU, à Evian-les-Bains Mme Panl LE BLAN, à Saint-Lunaire M. le docteur LAMARE, à Saint-Germain-en-Laye Mme la vicomtesse Christian DE L'HERMITE, à CutS. M. le duc DE MONTEBELLO, à Biarritz M. MILAT, à Folssey-sur-Vanne Mme la comtesse DE MALTERRE, à Lourdes M. Armand MAS SARD, à Ouistréham Mme la comtesse DE MAILLE, au châteaU!.de Blet Mme Hubert MORAND, à Aix-les-Bains M. le comte DE MARLIAVE, au château de Grepiac Mme la marquise DE MALEVILLE, au château de Caudon Mme Léo MARTEAU, au château de Saint-Laurent-desBois Mme Frédéric MOREAU, au château de Cheronne Mme la baronne L, DE MULLENHEIM, à Ctoir-de-Vie M. P. MOUSSIERE. à Parentes.

Mme NICO SALTIEL, à Vittel Mme NEUMANN, à Hossegor M. le marquis DE NICOLAY au château du Lude Mme A. DE NOURQUER DU CAMPER, à La Petite-Pierre Mme Roger NATHAN, à San Martino Di Castrozza..

Mme O'CONNOR-, à Bourlemont Mme la comtesse ODON DE VERGENNES, au château de Fontenay.

M. PUIFORCAT, à La Feuilleraie Ai. Henry DE PARSEVAL, au château de Graveron Mme Henri DE PARSEVAL, aux Praz-de-Chamonix M. l'abbé PEYROUX, à Boussac M. Gastoo

iHHHM^MHHa^HBHBBBHMBHBiHHIHSIBI^HBHÉiH^HHIMHBHHi

PASTRE, à Autignac Mlle PORTUGAL, aux Avants-sur-Montreux Mlle Y. EPRRIER. à Giel M. G. POUPET, à Salzburg.; Mme Julien.PERROT, au château du Bois-Robert M. PAUGUILHARRETZE, à Saint-Amand M. le commandant Pierre PEBRE, à Njce.

Mme QUANTIN, à Juan-ïes-Pins.

M. René REGNONI, à Fermanvilie M. le baron Karl REILLE, au château de Baud M. Maurice RIBADEAU-DUMAS, à Mont M. Alex RICHOU, à Angers M..RAEKKEBO, à La Baulc Maître RAVETON, à Châtillon-Coligny Mme RÏUMAUX, à Saint-Sever M. Raymond RODEL, à Saint-André-de-Seignaux Mme U comtesse Guillaume DE ROHAN-CHABOT, à Lourdes. M. Aimé SCHMUCK, à Massevaux M. Henri SIRE. à Bcssin'es M. SAD1-CARNOT, à La Rcche-Pot Mme la vicomtesse Ad. DE SPOELBERGH, à Ouchy-Lausanne M. SATILLAT, à Ouanne Mme la générale SABATIE, à Toulouse. M. THIELLAND, à Jullouvilie M. Jules TEISSERENC. à Lodève M. Paul THOMAS, à Thonon-les-Bains.

S. Exc. M. VAN VOLLENHOVEN, à Driebergen Mlle F. VEIT, à Megève Mme la comtesse DE VOGUE, à Oizon M. DE VIENNE, à

Baden-Baden.

Mme E. WEIL LEHMANN, à Evian Mme Albert WALDMANN, au château de Cbappes Mme la comtesse DE.WARREN. à Cannes. Mme Miguel DE YTURBE, à Biarritz.

RENTREES A PARIS,,

M. J. AUBERT. M. Olivier E. BODINGTON, Mme Maurice BLOCH, M. André BERTIN, M. Henri BLONDEAU, Mme CHARRIN, Mme Jacques CHAMEROY, Mme la comtesse DE CHAMPMORIN DE JAROSSEY, M. Lucien DREYFUS, M. Emile DESCHAMPS, Mme FOUQUES DUPARC, Mme A. DESJUMEAUX, M. Charles DUPUY, Mme J.-A. FERNANDEZ, Mme DE FAURA, Mme Paul GAUTHIER, Mme Henri HALPHEN, M. JOUET PASTRE, Mme JUVENTY, Mme Paul KOCH, M. Paul LACARON, 11. le commandant René LEFEBVRE-DIBON, M. METTON, M. H. H. Mac COLL, Mme André MAGNIER, M. le comte DE MAIZIERE, M, W. D'ORMESSON, Mme Lucien PEZERIL, Mme la princesse ROSPIGLIQS, Mme ROLAND, Mlle REMONO. Mlle L. SERVICEN, M. Paul Ch. SELLIER, >I. Philippe SCHERESCHEWSKI, Mme Johan Géra SCHURMANN, Mme René SIMON, M. le prince Cyrille TROUBETZKOI, M. Maurice TARDIEU, Mme René VAULTIER, Mme Roger VIGUIE, Mme A.-D. WEIL, M. Jean-René ZEILLER, Mme Henry BOUDONNEAU,

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CHEMIN DE FER DU NORD

Dtmanche 2S août 193JS

SOISSONS

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CHEMIN DE FER DU NORD i

Croisière Manche-Océan

Dunkerque à Bordeaux

26 au 30 août 1936

A l'occasion de la croisière organisée sur les côtes de France, au Uépurtvdo Dunkerque, du 26 ait 30 aoùt 1036, la Compagnie Uu -CUcmU) de fer dit Nord délivrera, au départ de toutes les garés, sûr présentation de tickets de passage, des billets spéciaux permettant de rejoindre- le port d'embarquement (Dunkerque) et de revenir du poet de débarquement (Bordeaux) à la gare initiale de départ.

Ces billets comporteront les réductions suivantes

40 pour les' voyageurs Isolés

50 pour 'les groupes de 10 voyageurs au moins, voyageant ensemble à l'Ailler et ail retour,

La validité dos billets commencera cinq jours avant Je départ de la croisière et se .terminera cinq Jours après l'arrivée à Bordeaux.

Livraison à1 domicile, dans Paris, des bagages des voyageurs quittant les stations balnéaires

Pendant les' périodes du 27 aeOt au 2 eeptmbre, 19 septembre au 6 octobre, les s voyugeurs partant des stations balnéaires desservies par le réseau pourront demander lu livraison il domicile de leurs baga-

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Pour renseignements, s'adresser dans tes gares.

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Retour individuel par les trains du service régulier.

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75 fr. en deuxième classe 50 fr. en troisième classé.

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Renseignements et billet» aux. gare» et agences du P. -O. -Midi.

et fit un suprême effort pour garder cet avantage, mais il n'y put réussir. L'autre se débattait furieusement. Les deux corps ne formaient plus qu'une seule masse agitée de soubresauts sans que l'un ou l'autre pût écraser son adversaire et le réduire à l'impuissance. Kùhl avait presque perdu conscience de ce qui se passait en réalité jusqu'au moment terrible où il comprit qu'il ne tenait plus la main droite de l'assassin. Le poignard brilla comme un éclair, mais il réussit à l'éviter, à saisir de nouveau la main qui tenait l'arme redoutable et à la tordre avec rage. L'homme, qui s'était redressé sur ses genoux, s'abattit sur lui. Le poignard était entre les deux poitrines et l'affreuse lutte recommença. Kahl frappait de son poing fermé le crâne »de l'homme penché sur lui, mais lui-même, le visage martelé par les coups de son adversaire, sentit qu'il perdait prise et tombait en arrière, à demi inconscient, tandis qu'un bruit tumultueux retentissait dans sa .tête, j

Gavin Holt.

(A tuivre.y

Traduit <f# l'anglais

par Charles Gbolt.e*it.

Copyright' bu Curti» Brown, »

dre le poignet de l'homme, mais ce poignet squelettique était d'acier. Alors il s'y accrocha des deux mains, tandis que de son poing libre, le tueur le frappait au visage. Kahl dut libérer sa main droite pour se défendre contre les coups terribles de son ennemi.

Une lutte corps à corps s'établit où le halètement des deux poitrines, le souffle rauque montant de la gorge de ces deux êtres, troublaient seuls le silence de la chambre où ils se déplaçaient, accrochés l'un à l'autre désespérément. Kahl maintenait toujours le poignet armé de la redoutable lame qu'il ne quittait pas des yeux. Il était couvert de sang, niais ce sang découlait du visage de l'homme. Un instant, celui:ci parut faiblir et vouloir s'arrêter pour retrouver son souffle. -Il était blessé et ses blessures devaient l'àffaiblir, mais il avait encore de la force et tordant son poignet dans un terrible effort, parvint presque à dégager sa main où luisait le poignard. Pas tout à fait. Kahl resserra sa prise.

C'est alors que les deux hommes se débattant plus furieusement que jamais vinrent se prendre les pieds dans une chaise et, sans se lâcher, roulèrent sur le sol. Kahl eut la chance de tomber sur son ennemi

une coupure fraîchement faite par un rasoir. Son visage maigre à la peau noircie et sèche portait d'autres cicatrices, d'anciennes marques de blessures plus profondes. Contractée par sa passion sauvage, la face de cet homme prit subitement le masque de la folie et s'approcha de plus en plus près d'Othmar Kahl. Le poignard n'était plus là, mais il allait luire brusquement et s'abattre. Vous me croyiez mort, n'est-ce pas ? dit l'homme. C'était ce que vous vouliez, vous et Sandressen, et Creydon et la femme. Mais je suis revenu d'entre les morts. J'ai souffert, j'ai travaillé et j'ai attendu. Maintenant, c'est mon heure. Et vous croyez que je me laisserai duper par vous Sa voix était devenue rauque et comme étranglée. Où est Leite ? cria-t-il.

Arrière répondit Othmar, qui détourna ses regards des yeux enflammés de l'homme et pointa son revolver du côté de la poche gauche, au-dessous de l'agrafe du porte-mine. Où est Leite, coquin ? Vous avez aidé les autres à la cacher. Vous pensiez que je ne la trouverais pas, mais vous vous trompiez. Il était encore à quelques pas en arrière, s'apprêtant à bondir. On eût dit qu'il avait oublié le revolver ou, comme il l'avait dit, n'en avait pas

.peur. I] se mit à parler d'une voix moins élevée, mais où tremblait une fureur contenue, vomissant les plus basses injures contre Kahl, contre Sandressen, contre Leite. Leite Ce fut elle qu'il accabla, cherchant dans sa haine les expressions les plus ignobles.

Assez cria Othmar Kahl, rendu furieux.

Mais l'homme cracha une obscénité. Kahl appuya sur la détente de son arme. Il entendit un bruit sec, vit jaillir la flamme du canon comme une langue de vipère et sentit le léger recul du revolver contre la paume de sa main. Pendant la durée d'un éclair, il eut la sensation d'être maître de son adversaire, puis comprit aussitôt son échec. Sa main avait dû trembler. La balle avait tonché l'autre, mais au-dessus de l'endroit visé.

Le choc avait fait se renverser un peu la tête de l'homme, mais après avoir chancelé une seconde, celui-éi se redressa, se courba en avant pour s'élancer. Kahl tira une seconde fois. La balle atteignit son adversaire au visage, traçant sur sa joue un sillon sanglant, Kahl vit l'éclair blanc d'une lame et bondit de côté quand l'homme s'élança. Il laissa tomber son revolver et saisissant au vol la .main qui tenait l'arme, essaya de tor-


LE THEATRE | LE C IN E M A |

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KO17i5.lL» EST MORT

Koval est mort l'autre nuit dans la clinique où il était soigné depuis quelques jours. Il avait cinquante et un ans. Alerte, actif, sportif comme il était, la nouvelle de sa mort ne parait pas

croyable.

Koval était un grand artiste et aussi un homme d'esprit et un homme de coeur.

Artiste, il apportait à la création du moindre de ses rôles une fantaisie, une gaîté, un caractère qui faisaient du personnage le plus falot une figure qui séduisait et enchantait le spectateur. Son souvenir reste étroitement lié à presque toutes les opérettes à succès qui furent créées depuis la guerre. De Pas sur la bouche et Passionnément à Toi c'est moi, certaines de ses créations resteront dans toutes les mémoires, comme le pasteur de Flossie ou le Taxis du Roi Pausole. Son comique était fait de flegme, d'ahurissement anglo-saxon et en même temps d'une gentillesse et d'une malice bien de chez nous. Il avait commencé dans la vie par être garçon de magasin à New-York. C'est là qu'il aurait appris à imiter si bien l'accent américain. Avant la guerre, il avait commencé sa carrière artistique au Palais-Royal, à Cluny, au Tliéâtre Réjane il avait fait des créations remarquables dans les revues de Rip et Bousquet à Femina. Il jouait en Angleterre quand la guerre éclata. Il s'engagea dans l'infanterie et en 1917, réformé 1, revint malade pour longtemps. Il remonta sur la scène des Variétés pour jouer Les Sentiers de la Vertu. Puis sa destinée se précise. Il sera jusqu'à la fin acteur d'opérette. Il signe au théâtre des Bouffes-Parisiens un traité de dix ans.

Un traité de dix ans qui expire juste à présent.

C'est là une cruauté du sort peu commune. Durant les dix ans où son traité le tenait enchaîné à l'opérette, il avait accumulé des projets de toutes sortes. Il nous en parlait souvent dans sa petite loge des Bouffes, une petite loge aux murs couverts de photographies. A présent qu'il aurait pu réaliser tout ce qu'il avait projeté, la mort le frappe. Parmi ces projets, il y avait aussi le bon temps qu'il comptait prendre dans sa maison de Sainte-Maxime, peinte d'un ocre si vif sous le ciel bleu, sa chère petite maison qu'il retrouvait chaque année avec un enchantement nouveau. Quels souvenirs ont gardés tous les amis qui sont venus dans cette maison de l'accueil de Koval et de sa femme, Gaby Benda, dont nous partageons la douleur.

MUSIQUE

F.-O. FERBOtriD

Les milieux musicaux ont appris ave 1une douloureuse émotion la tragiqu nouvelle que leur a apportée la dépêch de Budapest publiée hier par le Figaro Pierre-Octave Ferroud est mort au coui

d'un accident d'automobile, en Hongrie, près de Debrecen. Qui eût pu soupçonner, alors qu'il s'apprêtait, il y a quelques semaines, à faire son voyage annuel d'études musicales en Europe centrale, que le destin avait marqué du signe fatal cet homme qui personnifiait la jeunesse, la force et l'action ? 2 II était né à Chasselav, dans le département du Rhône, le 6 janvier 1900. M. Cornette, à Lyon, l'avait initié aux lois de l'harmonie MM. Erb et GuyRopartz, à Strasbourg, à celles du contrepoint. 11 avait étudié l'orchestration avec M. Witkowski et la composition avec M. Florent Schmitt, qui avait exercé une influence décisive sur son orientation musicale et auquel il a consacré un important ouvrage biographique et critique.

Sa production avait embrassé tous les ECHOS DE THEATRE A l'Opéra (Théâtre SarahBernhardt).

Rigoletto de Verdi, qui avait obtenu au début du mois un si vif succès, est réaffiché pour demain soir jeudi, avec le réputé baryton John Brownlee qui chantera cette fois le rôle du Bouffon. Mme Hermine Gatti reparaitra dans Ctilda et M. R. Jobin dans le duc de Mantoue. La distribution, de tout premier ordre, comprendra en outre M. Huberty, Mmes Almona, Bacbillat, Hamy, Lalande MM. Claverei, Etcheverry, Madlen, Ernst et Forest.

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Koval était un lettré et un homm de goût. Il aimait les livres et possé dait une bibliothèque composée ave discernement. Il avait aussi une collec tion de tableaux il s'était plu pendan

un moment à demander à des peintres de tempéraments très divers de peindre pour lui des roses.

On sait quelle part active il prenait àtoutes les manifestations de l'Union des Artistes et de l'Association des Artistes Dramatiques, Il était toujours prêt 1 à se dévouer pour ses camarades. Il avait fondé le Club sportif des artistes où, pour presque rien, les artistes trouvaient un excellent repas. Mais quelle 1 ingéniosité Roval devait déployer pour 1 faire vivre le club. Sa dernière trouvaille était, la saison dernière, les déjeuners gastronomiques présidés par une grande vedette. Le Club des artistes entrait chaque année en compétition 1 avec l'Association des écrivains sportifs pour la possession d'une coupe, la Coupe Koval. Koval, qui était un fameux joueur de tennis, défendait toujours passionnément les couleurs de son club. A évoquer tous ces souvenirs si récents, on peut encore moins se faire à l'idée que Koval est mort. Ses obsèques, cependant, auront lieu demain jeudi, à 11 heures, au Père-Lachaise. André Warnod.

genres symphoniste, il avait fait entendre Au Parc Monceau (Concerts Straram), Fouies (1934), Sérénade (1928, Concerts Koussewitzky), Symphonie en la (0. S. P., 1931), Types (1935).. Au théâtre, il avait fait représenter Chirurgie (1928, Monte-Carlo 1929, Strasbourg et Paris 1933, Bratislava) Le Porcher, ballet d'après Andersen (exécuté en Suède en 1924) Jeunesse, ballet (1933, Opéra). Il avait composé la Marche de l'éventail de Jeanne et la musique de scène de la Sonate inachevée (1933, Théâtre du Discobole). Dans le domaine de la musique de chambre, il laisse une Sonate pour piano et violon (1929), une Sonatine pour piano (1929), une Sonate pour piano et violoncelle (1933), un Trio pour instruments à vent (1934), un Quatuor à cordes (1935), Trois Etudes, etc.

Lauréat de la Fondation Blumenthal en 1934, critique musical de Paris-Soir, écrivain et conférencier, P.-O. Ferroud avait en outre fondé Le Triton. H était demeuré le principal animateur de ce groupement qui a si utilement servi la cause de la musique contemporaine, et facilité, par la composition de ses programmes, de féconds échanges avec l'étranger.

Les multiples aspects de sa vie artistique, l'ardeur avec laquelle il accomplissait les tâches si variées dont il l'enrichissait, lui composaient une physionomie très particulière..

Plus encore que par sa substance, son œuvre se signalait par sa mise en œuvre qui révélait un musicien sûr de son métier et de ses moyens.

La jeune musique française perd en P.-O. Ferroud l'un de ses champions les plus actifs et les plus convaincus. R. B.

[ PROGRAMME 0 EN SOIREE

OPERA (Au Théâtre Sarah-Bernhardt) (Opê'• ra 15-59), relâche.

Demain « Rigoletto ».

COMEPIE FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à ̃ 8 h. 30 Le Duel (MM. Jean Hervé, Chamhreull, Le Goff, Echourin, Aimé Clariond; ̃ Mme Gabrielle Robinne). Il était une ber[ gère (M. Robert Manuel; Mmes Jeanne Sully et Marcelle Gabarre).

Demain, en matinée « Phèdre a, « Les Fourberies de Scapin »; en soirée « Madame Sans-Gêne ».

i THEATRE ANTOINE, à 8 h. 45 Chéri de sa concierge.

PALAIS-ROYAL (Rlch. 84-29), à 9 heures La Grande Vie. de MM. Yves Mirande et H. Géroule. (P. Darteuil, Suzette Comte, Magdaly, Henri Ebstein, Fabiole, Legoux et Raxiane).

ETOILE, à 9 h. Trois. «il. neuf. CHATELET. à 8 h. 30 Au Soleil du Mexi. que.

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LES FILMS NOUVEAUX

v OLYMPIA n

« Le Défenseur silencieux » Ce défenseur est un chien admirable qui se nomme Rin-Tin-Tin junior Dick dans le film. Sans offenser Jackie Cooper, c'est bien la vedette du film. Dick est non seulement intelligent mais encore doué d'un flair étonnant, fin policier, il aime et défend son jeune maître Freddie (Jackie Cooper). Ce dernier a soif de liberté, il aime les pays sauvages, les sombres forêts, les clairs ruisseaux et même les gangsters affectueux et pa* ternels, tout arrive 1

Malgré les poursuites endiablées de la police, des coups de revolver en série des gangsters en fuite, ce film ne manque pas d'un côté humain et simple qui saura émouvoir petits et grands surtout les grands, les jeunes, de nos jours, sont moins émotifs.

Trois amis un gangster traqué, un jeune garçon qui s'enfuit de la maison de son père, un riche industriel, et son chien Dick, par un concours de circonstances vraiment cinématographiques, s'évadent loin des poursuites dont ils sont l'objet. Unis dans l'aventure et le danger ils vivent, cachés dans une forêt, y mènent une existence pleine d'imprévu et ne souffrent que de la faim. Joë est très ingénieux et il lui arrive parfois de tuer un lapin dont les trois amis se régalent et poursuivent leur existence vagabonde et sans lendemain.

Toute aventure a une fin les gangsters sont repérés, Freddie, sauvé grâce à Dick, retourne dans sa famille, il n'y a que Joë qui, au cours d'un combat avec ses exaccolites, est tué par l'un d'eux. Jackie Cooper est parfait. Mais il a beaucoup grandi et il est difficile* de croire que ce robuste garçon, à la voix grave et aux bras musclés, n'a que quatorze ans. Joseph Calleia est émouvant dans le rôle du gangster au grand coeur. Quant à Rin-Tin-Tin junior il ne lui manque que la parole! 1

Charles Franklin a su donner à l'aç^tion du film un intérêt toujours renouvelé.

Le Défenseur silencieux est un excelfilm.

DANS LES STUDIOS

Annabella

dans « La Dernière Chance » Annabella vient d'être engagée pour interpréter le rôle principal de I,a Dernière Chance, le film tir"é de la célèbre comédie de Michel Duran « Trois, Six, Neuf. », que Raymond Rouleau réalisera au début du mois prochain.

Ce fllm sera le seul tourné en France cette année par Annabella.

Madeleine Carroll sera

la partenaire de Charles Boyer Comme nous l'avions déjà annoncé,'Charles Boyer, qui sera à Paris demain, ne tournera qu'un fllm en France avant de repartir pour Hollywood où il réalisera History is made ai night, un fllm de F. Borzage. Madeleine Carroll sera sa partenaire.

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La première mondiale de « Roméo et Juliette »

Huit jours se sont écoulés depuis 1 présentation de Le Grand Ziegfeld. 1 deuxième film prévu au programm cinématographique du Festival de Sal; bourg était Roméo et Juliette. De ce fai ce fut la première mondiale.

Telle nous l'avions rêvée, telle nov découvrons dans la version cinématc

Monique Roland et Roger Frévill tournent « Les maris de ma femme », un film adapté de la comédie de ` t t .Jean Guitton.

graphique la poignante histoire des amants de Vérone.

Au théâtre, Shakespeare nous laisse infailliblement sous la domination d'une grandeur indescriptible. L'expérience que la Metro-Goldwyn-Mayer vient de tenter, en confiant à George

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C1NE.VIVIENNE The Music Goes round. Perm. de 15 h. à 24 h.

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AU FESTIVAL DE SALZBOURG

a Cukor la réalisation -de Roméo et Ju.e liette, ne peut que nous renforcer dans ie se sentiment.

z~ C'est une véritable rétrospective qui nous fut offerte à Salzbourg. On pouvait difficilement imaginer que l'oeuvre ls de Shakespeare bénéficierait d'une mise en scène aussi somptueuse, aussi féeril. que.

T\ .1. ~11~ "i ,~1. A.

:entaines de touristes venus de tous es pays d'Europe, ce fut, dès les prenières images, une vague d'applaudissenents et d'ovations. Le publie venait, n effet, de retrouver Shakespeare dans oute sa splendeur, dans tout son génie dramatique. Les reconstitutions des scènes si populaires du duel Mercutio-Tylalt, de la cellule du Père Laurent, de la hambre et du balcon de Juliette dépa^i ent largement ses espérances.

Norma Shearer est l'interprète idéale le Juliette, et il sera désormais diffiile de s'imaginer la touchante héroïne ous un autre visage. Leelie Howard est m Roméo étourdissant de juvénilité et e ppésie. Tel nous aimions à nous 'imaginer, tel est Roméo.

Il est vrai que l'incomparable soin pporté à la réalisation de Roméo et uliette, par George Cukor, est un homnage rendu à l'immortelle personnalité tu grand Will. M. B.

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21 h., STRASBOURG Concert sous la direç.tion de M. de Villers.

21 h., BRUXELLES FRANÇAIS Œuvres d'Arthur Honegger.

22 h. 10, VIENNE Musique internationale. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 18 h., Emetteurs allemands Quatuors de Trapp et Brahms.

20 h. 20, PARIS P. T. T. Pièces pour piano. 20 h. 30, TOUR EIFFEL Œuvres de Cesti, Scarlatti, Franck, Albeniz, Fauré, Ravel. 21 h., VARSOVIE Œuvres de Chopin. MUSIQUE LEGERE ET VARIETES 14 h. -30, PARIS P. T. T. La radio aux aveuS% h, 10, POSTE PARISIEN En Correctionnelle, de Maurice Diamant Berger.

20 h. 20, RADIO P. T. T. NORD Concert. 20 h. 30, BORDEAUX-LAFAYETTE ConC"ll h. 30, LUXEMBOURG Music-hall. 22 h., PARIS P. T. T. Folklore berrichon. THEATRE

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE La Pensionnaire, de Claude-Roger Marx Le Roi s'ennue, de Cahuet et Sorbet.

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20 h. 15, TOUR EIFFEL Relais de Vichy. Le Bal masqué, de Verdi, avec Lauri Volpi. ORCHESTRE

11 h. RADIO-PARIS Orchestre direction M. André.

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Horizontalement. I. Qui ne fond qu'à une très haute température. II. Guetté ¡ Lavande dont on extrait une huile odorante. III.Note de musique Bavarde en Amérique du Sud Terrain sur lequel on bâtit, on marche. IV. Oterlons la vie d'une manière violente Symbole chimique. V. Chiffre romain Maladies qui font jaunir les feuilles de la vigne. VI. Monceau Saison Initiales d'un poète historien et critique anglais né à Bristol. VII. Liée Initiales d'un peintre russe d'histoire et de guerre né à Helsingfors. VIII. Ferait un mouvement subit et convulsif des muscles expirateurs. IX. Ajustement de deux parties d'abord séparées d'un ouvrage Adjectif démonstratif. X. Qui ont des membres qui leurs servent à voler (f(m.) Départe-

ment. XI. Espace de terre entouré d'eau

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21 h., BERLIN Concert symphonique. 21 -h. 10, SUISSE ROMANDE Œuvres de Haydn, Moîart. Ot.hegraven, Brahms.

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Problème N" 1O3 Par M. Pbusthè»

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I A 1 c 1 B D

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2 2 4 I 8 V4(()

2 2+ 4 8. V (f)

Voir variante n" ?

par suite du jeu de D

3 6 9 10 3

4 5 9 V 4. 10 5 6 3 y 10 y 6 ff Les 4 dernières levées sont pour A Variante N» 2

3 R <>♦ 2 ♦ 7 ♦ 4 6 4 9 4 10 3 4 5 3 ♦ 9 V 10 4. 6 -6 3 y 10 y 6 y Les 3 dernières levées sont pour A

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L'EQUIPE DE FRANCE 1 EN ALLEMAGNE

Un match opposera nos joueurs aux Allemands I et aux Hollandais I du 23 au 27 août

Une série de rencontres internationales et un Grand Prix des nations amateurs auront lieu du 23 au 27 août en Allemagne, au golf. de Baden-Baden. Le 23, sera disputé le match Hollande-Allemagne; le 24, France-Allemagne, et le 25, France-Hollande. Les 26 et 27, i le Grand Prix des Nations, Z2 trous, c medal play. Voici la composition des différentes équipes France comte F. de Bagneux, g Michel Carlhian, R. Charrier, G. Huet, r j. Léglise, Yan Le Quelhss, comte L. de c Montgomery. l Capitaine non joueur H. Balezeaux. = Allemagne L. von Beckerath, H. E. c Gaertner, C. A. Hellmers, C. F. Jungnic- ( kel, B von Limburger, B. von Nolcken, 1 E. Sellsohopp.

Hollande 0. Van Zinnicq-Bergmann Jonker, A..Calkoen van Limmen, G. M. del Court van Krimpen, A. Kerkhonen, J W. T. Looman, R. F. Schill, M. Wetse-,laar.

Pour le Grand Prix des .Nations, qui comprendra deux joueurs de chaque pays, l'équipe victorieuse étant celle qui aura totalisé le meilleur score, la Fran- 1 ce sera représentée par'Michel Carlhian et Jacques Léglise. i t L'activité sur les links

..̃]

Au Golf de Crans La Coupe de l'Hôtel du Golf a été gagnée par le comte de Gramont, sur Mlle Hymans,

par 3 et 2. 1:

Le Championnat de Crans a été remporté par Hudson, un des meilleurs joueurs anglais, qui battit A. Barras, vainqueur trois années consécutives.

Au Golf de Chamonix

Match Interclubs Chamonix-Megève { Doubles. J. Rolo et Mme Nugènt (Chamonix) b. Parodi et Mme Languereau M. Caron et Mme Sachs (Ch.) b.Visseaux et Mme Caillol P. Rolo et Mlle Nugent (Ch.) b. Fasquelle et Mlle Campredon.

Simples. Parodi (Megève) b. J. Rolo P. Rolo (Ch.) b. Fasquelle M. Caron (Ch.) h. Visseaux Mme Languereau (Megève) b. Mme îïugent Mme Sachs (Ch.) b. Mme Caillol Mlle Nugent (Ch.) -b. Mlle Campredon.

Chamonix gagne par 7 victoires à 2. Coupe du Golf Club de Chamonix. Championnat scratch, medal play, ̃ messieurs et

dames. <

Coupe des dames. 1. Miss Nugent, 84 2. miss Busk, 90 3. Mme R.. Sachs, 93. Coupe des messieurs. 1. Mitai, 80 2. M. Caron, 83 3. P. Rolo, 87.

Au- New Golf de Deauville

Mixed foursotnes, prix offerts par Mme Yvonne Ouvre, contre brogey (système Stableford). 1. Mlle L. Vagliano et J. Nouel, 32 (8), 40 2. Mme Bidault et G. J. Goslett, 20 (17), 37 3. Mrs et A. S. de Pinna, 17 (19), 36 4. Mme et M. Darrlgol, 15 (20), 35 Mme Archawsky et R. W. Johnston, 23 (12), 35

Au -i Golf d'Aix-Ies-Bains

Pearce Cup. 1. M. Boutet, 69,5 2. Salles, Mottet et Bernard, 70,5 5. Snelling, 73,5 6. Hymans, 76,5 7. Marchal, 77,5 1 8. Young, 78,5 9. prince Murât, 79. Prix Splendide Royal, offert par Mme Rossignoli. 1. Mme Miller (16), 76 2. Mme Gaillard (30) et Mme Marchai (29), 78. Au Golf de Pornic

Coupe du Gol| de Pornic, match play. 1. Commandant Wacongne 2. colonel, Jamin,

Prochaines épreuves

22 août mixte medal play.

29 août concours contre bogey, medal Play-

Nouvelles de tous les Sports BoXE. Le Gallois Jack Petersen a perdu son titre de champion poids lourds de l'Empire britannique. et celui, plus brillant encore, de boxeur invincible, que lui avaient donné ses nombreux admirateurs de Grande-Bretagne.

C'est Ben Foord qui a mis un terme à la royauté de Petersen, le battant avant-hier, à Londres, de façon décisive, par arrêt de l'arbitre la seconde reprise, après que Petersen ait été très sévèrement malmené. Le- Sud-Africain succède ainsi au Gallois au palmarès des poids lourds' britanniques. L'I.B.U. (International Boxing Union) avait voulu avoir son champion du monde. Un match Godfrey-Pterre Charles fut orgfnlsé à. l'issue duquel Godfrey fut proclamé champion.

C'était une douce plaisanterie. Mais le ridicule ne tue plus désormais! Cependant, l'I B U. saisissant l'occasion, vient de Ois* qualifier Godfrey pour non-paiement d'une amende, et de te priver de son titre. Elle reconnattra désormais comme champion le vainqueur du match J. Braddock- Max SchmelUngY

C'est vrai, 11 y avait ces' deux boxeurs ^qui pouvaient prétendre au titre U.

> NAVIGATION AUTOMOBILE

Les concafreMs de !a Semaine

Les concurrents de la Semaine

notonautique ont hier encore d'adresse et de maîtrise Le record de la Méditerranée battu par M. Piquerez à bord 4e Y Auront

Cannes, 18 août (de notre correspondant, a particulier). La journée d'hier mardi a i été marquée par une excellente performance t de Aurova,- piloté par -M. Piquerez, iqui a établi le record de^ la Méditerranée en «|ï i libre, en faisant un tour à la moyenne de i 100 kilomètres à l'heure .la mer était lé- t gèrement houleuse, rendant cette perfor- ( mance plus difficile néanmoins avec beau- ( coup de maestria,, M. Emile Piquerez mena- son magnifique racer avec, une précision t superbe, il attaqua tous ses virages avec t une grande prudence on peut donc consi- 1 dérer que, dans les lignes- droites, 11 marchait à plus de 120 à l'heure. C'est une vitesse encore jamais atteinte dans une rade a aussi ouverte que celle de' Cannes. ̃ Le handicap pour runabouts, doté de la coupe offerte par Mlle Suzy Vernon, fut 1 gagné par Pampero-1. Il s'agissait de se- rapprocher au maximum d'une vitesse dé- c clarée à l'avance. M. Horace Piquerez ne fit qu'un écart de 2 secondés May-Queen, à M. Buysse, est second Le-Simoun, de M., Marcellin, eut une panne d'essence et ne. .,] put se classer.

Le classement général des différentes ca- i tégories dans les trois premières journées de courses a été rendu public hier. aprèsmidi, par le jury des courses. Les Italiens MM. Ricci et Yaltolina enlèvent les deux ,i catégories réservées aux petits racers.- Les. Français gagnent les autres épreuves. Ce, sont MM. Marcellin pour les runabouts de 4 litres de cylindrée, M. Barrère pour les hors-bords de la classe X, et, enfin,. Mme .1 Galopin, championne de France pour les hors-bords de la classe C. Mme Galopin, qui n'a pas eu une place de première,; s'est néanmoins si bien classée dans les trois premières épreuves de la Coupe de L'Auto qu'elle se place avant M. Giusto, un des: meilleurs pilotes du meetlna. Le meeting de Cannes se continue -maintenant avec les grandes 'épreuves de tourisme. Aujourd'hui mercredi, course-croisière Cannes-Monte-Carïo. Demain, courses des bateaux mixtes (voile et moteur). Vendredi, course-croisière Cannes-Saint-Raphaël. La Semaine motonautique se termine samedi par le concours d'élégance. Une course d'avions en circuit fermé et la Coupe. Clément-Bayard, réservée aux dames pilotant elles-mêmes leur bateau. •̃̃'̃:̃ Résultats des courses courues hier v Coupe Suzy Vernon, handicap, réservé

L, ESV oÇ^O|LJ^S^ S

A VINCENNES

S PRIX DE LAVAUR

1. Ec. C-Maillard .G. 12 i » La Ré Do Si (Hazet).P. 7 50 2. Lémont (Rlaud).P. ̃"̃ 8 50' 3. La Cerna (A. Choisselet).P. 10 » PRIX DE JONZAC'

(attelé. 10.000 francs, 2.250 mètres). 1. Liban II (A. Choisselet) G. 12 (à M. D. Jeanne) .P. 7 »: 2. Le Rescapé (Vigneaux) .P. 13 50 3. Lasse (Jansen) P. 16 » PRIX D'ASNIERES

(monté. 10.000 francs.2.625 mètres). 1. Josué (E. Carré) G. 19-.5I (à Mme Leplaire) ;P.- 7 50 2. Kypris (Neveux) P. 13 50 3. Koquelicot (Chrétien) P. 650 PRIX DEMARENNES

(attelé. 10.000 francs, 3.825' mètres).* 1. Kitobola(R. Geenens).G. 15 50t

(à M., P. Vanhecke) 'P. 8 »'

2. lUnney franco (Dubreuil) P. 13 ». 3. Kalentin (Perlbarg).. P. 13 » PRIX DE BAYEUX

(monté. 20.000 francs. 2.250 mètres).' 1. Jacinthe G (R. C. Simonard) G. 57 » M. F. Bertrin) .P. 17 » 2. Indou II (E. Marie) P. 17 50 3. Eerensky (H. Marie). -P. 13 50 PRIX DE PONT-L'ABBE

(attelé. 10.000 francs. 2.625 mètres). 1. Kadichah III (Carré) .G. 61 50. (à Mme Leplatre) P. 16, » 2. Kirghiz III (E. Marie) ..P. 14 50 3. Kénavo III (R. C. Simonard).. 'P. 9 ». Non placés. 4. Kéfaline L, Klem B, Kilia II, Kadidja. Kostérine. Klaude, Kinig's Coun. II, Keen D, Kœnigsb. d.. L:, Ky-

rielle IV, Ketty d'Urgèle, Kalouga III; Ko-

bette, Konsola, Kate Wilkes, Kaline II. PRIX AZUR

(attelé. 20.000 francs. 2.800 mètres) 1. Isotta (R.-C. Simonard) G., 16 » ( à M. H. Amar) ».P- «» 2. Indécis (J.-B. Lacomb.) .P. 96 50

3.Jeffries(R.Geenens) .P. 17 »

Non placés Jupier XV, Jalico, Indqustan, Indouvoura, Joyeuse Commère, Jupiter VI Joyeuse Valeur, Ida B, Jaseur B, neuf, Josaphat n, Iéna VII. Incrédule. Jentil Vo(-

,sin.. ̃ •̃

,aç~: CLAIREFONTAINE

SIXIEME, COURSE

1. Padichah; 2. Le Vainqueur; 3. Jft»ori; 4. Tracias. 6 parlants. ̃ Gag., 31 fr. 50 pi., 16 f r., 20 fr.- 50..

iux- runabouts sans restriction, parcours de !0 kilomètres, 10 tours de piste. 11 parants 1. Pampero-1, à- M. Piquerez (Fr.),

tvec écart de 2 seconSês sur «on-temps -s

May-Queen, à M. Buysse fBMgfOv écart ilus; 5 3. Schussboom, S M.J. Ryan (Fr.), icart moins 8 .4. Hurry, à M. Procaccifi Fr.), écart plus 15 5. Nicky, à M. Lafont Fr.), écart moins 19.

̃Exhibition des racers des grandes séries, tours de la grande piste, 24 km., 3 parants. •– 1. Aurora, à M. Piquerez (Fr.), en 4m. 59^s. 1/5,' moy. générale. 96 ton. 085 Incognito, à M. Gaston Meyer (Fr.), en !1 "m. 3 s. 3/5 Yzmona, à M. Vasseur, a ibandonné. Meilleur tour par Aurora, en m. 24: s. Moyenne 100 kilomètres à l'heure. Classement-général après les trois premières Ajournées.

Classement général. Résultats des trois Spreuves

Grand Prix de la Compagnie Générale I^âasatlantique. 1. Na-Bo-WV, à M. fcgostino Valtolina (Italien), du R.C.M. Verbano 2. 506, à M. Angelo Sisaro (Italien). Prix de l'Hélice-Club de France. 1. Bia.lU, à- M. Ricci (Italien) 2. Daisy-ll, à M.' Sisaro. (Italien).

Classement général des trois épreuves du Grand Prix du Y. M. C. F. 1. M. Barrère (Français)' 2. Comte Casalini (Italien) 3.. ex- aequo. M. Pastoriano (Français), M. Qarjo Forai (Italien).

Classement général de la Coupe de L'Auto, trqis .épreuves., r- 1.: 262, à Mme Galopin (Française) 2. 559, à M. Giusto (Italien) Î..287, à M. Delacour (Français) 4. 30i, à M. Campello (Français) 5. 525, à M. Lapeyre (Italien) 6. 12, à M. Cousin (Italien) 7. 302, à M. Pastoriano, Bidon B. -269, -à.M/ R. Mayet (Français) 9. 2b8, k M. Galopin (Français). Non classés 295, k: M.' Lebrun? 293, à M. Vinzant 296, à M. de Candolle 557, à M. Leumann. Classement général du Prix de la Ville de Cannes. 1. Sinoun, à M. Marcelin (Français) 2. May-Queen, à M. Buysse (Belge) 3' Pampero-1, à M. Piquerez (Français) ̃; Raton,' à M. Tarazi (Français) 5. Hurry, à M. Procaccinl (Français) 6. Pis-,ton, à M. Callebaut (Belge) 7. Mtrgea, à M. Appy'.(Français) 8. Bleu-Blanc-Rouge, à M. Dudbas (Français 9. Mathurin, à M. Chiplron (Français) 10. M. Lafond (Français). _Jéaji' Eparvier.

ADEAUVILLE J: PRIX DES ROCHES NOIRES te '(Haies. 10.000 francs, 3.000 mètres) 1. Grain de Café 66 (R. Haes) ..G. 75 50 & "M. iap'hëc Dubois) .P. 15 » 2. Bois Chabot 67 (R. Trémeau) P. 7 » s, •Non placés Mast. of thé R. 70 J, Flayox s~ 61, Zénodore -61. c] (4 long., enc'ôl, 1/2 long.) 0, PRIX DE HON'FLEUR si (steeple, Tharid:' 12:000 fr., 3.700 mètres) 1^ Pitchourikian 66 (R. L» Fur) ..G. 52 » M. F. J. Frowein) P. H » 2. The Marquis C2 (S. Rochet) P. 9 » I 3. Horizon 70 è (A. KaUey) P. 9 » b Non placés Mâreuil 62, Espoir V 69 J, I: Mashonal^72; Ener Zid 64, Paradou il 61, D Lépy- 60.

(2 long., courte tête, S/4 de long.)

PRIX DES POMMIERS

vendre. 8.000 francs, 900 mètres) ̃ 1. Flàbellî 55;(W. Johnstone) .G. 20 » M.~Clément Adès) .P. 9 50 ,2. ,Mlle Rosine 51 (V. Flora) P. 9 50 Non placés Caprée 48 J, Flake 50, Eglé S, '51, Fief 55, Tristesse 51. >, (Courte tête, 1 long. 1/2, 1 long.) |j PRIX DE QAMBREMER .J= (Hand.' ̃ iOiO'OO francs, 2.300 mètres) E l.-Goûyâté":573A.. Làvialle) .G. 21 50 wl, (à Mme J. Winkfield) .P. 14 » 2. Excelauque 44 (A. Tucker).P. 37 » Non placés Infernet 51, Beau Gosse 52, Endiablée H 51, Bonhomme 50, La Bergeronnette ;46.

(3,long.2iong.)

PRIXD& LA SOCIETE D'ENCOURAGEMENT (Hors série^r- 12.500 francs, 2.500 mètres) Falerne 50.(M. Allemand) G. 30 » Mme E. Blonde!) P. 7 » 2. Vatdor II 54 (C.-H. Semblât) P. 7 » 3. Brigantin 51 (S. Smith).P. 6 50 Non placés lumball 53, Le Coyote 56, Roi des Resquilleurs 51 i, Croix de Lorraine 54 i, Persistante 52 J.

(Tête, 1 long.» 3 long)

Aujourd'hui, à 14 heures, courses à Deauvlllé. Gagnants du Figaro

Prix de la Chaumière. Témérité, Le Prophète.

Prix' de la Jetée. Galloway, Fazulbhay. Prix des Roches Noires. Fazulbnay, < Ticcà Gari.

Prix de Pomone. Moira, Channel Fog. Prix de Saint-Pair-du-Mont. Rhombe,

rnl~rmr. ,?

1

ATHLETISME

JESS OWENS professionnel ? Le bruit court qu'il ne faut accep. er qu'avec les plus expresses réserves que Jess Owens le fameux noir américain, recordman du monde de vitesse, tasserait professionnel Où, comment,

jourquoi ?

L'entraîneur de l'équipe américaine lurait lancé lui-même cette nouvelle; iffirmant qn'Owens avait reçu des offres sérieuses d'Amérique et comme il est difficile à un noir aux Etats-Unis le se faire une carrière, l'occasion aurait paru intéressante au champion qui l'apprêterait à quitter l'amateurisme.. Nous ignorons quelles peuvent être de les possibilités d'un professionnel aux fai Etats-Unis en course à pied. A moins ju d'être entraîneur appointé, il ne nous pr semble pas qu'un homme puisse trouver à les ressources suffisantes à son exis- tence. di| Ajoutons qu'il serait dommage qu'une un telle nouvelle fût confirmée. n? Pour terminer, notons enfin que Jess bi Owens paraît être actuellement. en dif- l'c Sculté avec la Fédération américaine. Il lu a manifesté, en effet, le désir de rentrer se brusquement aux Etats-Unis et cette façon de procéder a été jugée inaccep- tri table par les dirigeants américains. pe

ni

;̃» Z

> AVIATION

NOUVELLES AERIENNES

s?

L'aviation commerciale sa Le record de la traversée j° Amérique- Afrique le

est battu par le « Ville-de-Montevideo » Poursuivant avec régularité la liaison gf postale au-dessus de l'Atlantique-Sud, la a Ville-de-Rio-de-Janeiro vient d'effectuer son. neuvième voyage. Parti lundi de Dakar, à a 6 A 58 (G;M.T.), l'hydravion (quadrimoteur ta Hispano-Suiza, type N.B.R. de 650 CV) est le arrivé hier matin à Natal à 1 h. 50 (G.M.T.) avec. le courrier d'Air-France destiné :à à l'Amérique du Sud. Son équipage se compo- sait de GuiIInumet, Eapitalier,. Adam, Tho· c~ ¡ massét et Roux. D'autre part, la Ville-de-Monteyideo (Far- « Tnan, quadrimoteur Hispano-Suiza) qui; cette semaine, assure le transport du courrier ft dans l'autre sens, et qui avait quitté Natal hier matin à 2 A. 40 (G.M.T.), est arrivé a, à 17 -h. 20 à Dakar, établissant en 14: h. '40 le record sur le secteur Natal-Dakar la vitesse horaire de 206 kilomètres. Ç' L'équipqge de l'avion était composé' de tl Gaerrero, Kersual, Cornet, Cruvellier et Ca- a, vailles. Le précédent record appartenait au ri Gantaure, avec 15 heures. ̃̃ n

̃ ;f £

̃•̃. .̃̃. ̃-̃̃ ̃ F

Cinq nouveaux « millionnaires »^vont 5 figurer au palmarès de la Compagnie Air- a France Julien Camoin, René Charpentier, n Léon Givon, Roger Henry et André Noizet. s' Rappelons que cette Compagnie comptait, s] en 1932, un « millionnaire »; en 1933, trois; a en 1934, quatre; en 1935, cinq et en 1936 n (à ce jour),- quinze. n L'aviation sportive L'Aèro-Club' de France a transmis au 11 Contest Committee National Air Races, h J Los-Angeles, l'engagement de Michel Dé- d troyat aux National Air. Racés ;0it Wi-lW&*lesCi qui serunt disputées "Je* 4. S. 6 et 7 septembre. ;•̃

L'aviation privée P Ecole de pilotage Farman. Brevet C

de tourisme premier degré Faibre a passé

avec succès, prem. 1er degré: Falbre apâs~é

avec succès les épreuves imi>osées pour le

brevet.

Ecole de pilotage sans visibilité exté- rieure. •– Thomas, de la Compagnie AirFrance, s'est fait inscrire, ainsi que Bril. Rold et Hou Ter* Yoang poursuivent leur entraînement. Demimuid a obtenu le' brevet. ̃ ̃•̃ ̃• Voyages par MUHen (Farman 39.1): M. Lacombe (Farman 391); Corniglîon-Molinier (Farman 431 bimoteur).

Convoyages et livraisons. A Auxerre, i dû Farman 451, destiné à Moreau à Co- < gnac, du Farman 451, destinée' aux Ailes I

Cognacaises. <

Le Farman 432, bimoteur Renault, assure di avec régularité le service Biarritz-Bordeaux, piloté par Rurtln. Déplacements des membres du' Ro- ` land-Garros ». Semaine du 10 au 17 aoÇlt Raty, Gérard,' Wattinhe, à Dinard Ehge- ringh, de Gestas, Bleustein, à Genève; ,Bailly, à Chartres, Le Touquet; Waddington, à Beauvais Monsures, Le Borgne, a Viscarosse Mény, à Orléans, Le Toquet; Pagézy, à Montpellier; Sickles, à Cannes; Leleu, à Stockholm Hervé de Kérillis, à Canaux Schuhmànn, au Touquet; Wauthier, à Rabat Masset, à Beauvais, Anvers; Ramfcaud, à Deauville; A. Esders, au Touquet; l'ingénieur en chef Hirschauer, à La Baule; Mlle Le Pelley du Manoir, retour de Berlin; Mue Vivianne Elder, à Douai, Lille, Saint-Omer, Berck, Le Touquet, pour la Coupe Ch. Delesalle, où elle gagna le Prix Féminin. Vols d'entrajnement. Bridieu, Bailly, Goldet, Etlin Aubry, de Gestas, Schneider, R. Hirsch, Lyndé, de la Rozière, de Vienne, Blanck.

-♦ Activité desr'Sta'&ons-service Aéro-Poti«; de province.

Nantes. Moniteurs d'Herbomez ̃ et DeJarue. En école Lansalut, Reliquet, de la Rochefordière, Terrien, Foucher, Rondineau. Lâchés Leauté, Desormeaux, Drouin. Inscrit dans la semaine Rondineau.^ Préparant le deuxième degré Pallard; Gasse, Lebusy, Siegfrie, Nizon.

Poitiers. Moniteur Froissard. Elève* en double commande Dahl, Borrell, Nicouleaux, Ogier, Pesturaud, Bienvenue.^Gourdonneau, du Paty Mme Pallu du Bellay. Elèves en V. S. Nicouleaux, Dahl, du Paty, Viot. Pilotes préparant le' deuxième degré J. d'Hémery, Boudin; Péchaud, Goux, docteur Ducos, Ducellier, Nivet, Viot, Valette. Pilotes à l'entraînement' Ségeron, Roux, Viaud-Bruand, Roy ère, Tourede. Nicouléau' a été breveté premier degré; Dahl, boursier de l'A.C, a été lâché; Péchai»! a été lâché

sur P. 60.

Nice. Sous la direction de Roger MiMo, chef de la station, 37 h. 3 minutes de. vol ont été accomplies. Quelques pilotes se sont entraînés régulièrement. Parmi tes plus assidus, citons Lebas, Massard, Gauthier, 1 Albonico, Claude.

En outre, sous la direction de Claude > Marie, pilote moniteur, Bouderye, Maunier Paul, Cornillon, Gesbron-Lavajc, M* Raybaudi, Bouchon, Moyret, Serleye, Lefebvre, Izradtzoff; Mmes Albonico, Brabant, Arnoult, poursuivent leur école.

A noter, le lâché de Bouchon.

LE TEMPS PROBABLE

B ̃

? Evolution générale. Les perturbations venant de l'Atlantique circulent sur les' Iles britanniques et n'intéressent que momentanément le Nord de la France par leur zone méridionale brumeuse. Le beau temps sa maintient, en général. ̃

Aviation. visibilité généralement médiocre le malin, s'améliorant à assez honne eusuite,

UNE ENQUÊTE DU « FIGARO » NE FAITES PAS DU SPORT z UN MONOPOLE D'ETAT

DISTINGUONS ENTRE ENCOURAGER ET ORGANISER"

r .précise M. ANDRÉ SÀLMQN.

Lorsqu'on demande à l'Etat d'accor,r plus d'attention au sport et de lui ire la place qu'il mérite, on l'en ad:re si énereiquement qu'on paraît tout •et à lui livrer tout le sport en vrac, toutes fins utiles. Mais ce n'estlà qu'une apparence. Ingnés de voir que l'Etat ne possède pas le politique ,des sports, certains de )s correspondants; pour montrer comen il faillit àï sa -tâche, déclarent que irganisation des exercices physiques Ii incombe tout entière et sans rérves. ,<• ̃ Ce serait tomber dans l'excès conaire. A tout prendre, cela vaudrait îut-être mieux que la carence actuelle, iais en tout cas, on ne doit pas le >uh-aiter. Les deux réponses que nous ablions s'accordent sur ce point. Le tourisme évite les excès Voici ce que mous dit M. Maurice arman *> « .Appartient-il à l'Etat d'organiser le sort et de 1'tncourag6r ? Oui, mais ins monopole. i

» La plupart" des sports sont à enjurager, mais je crois que l'alpiriisine,. ski, le cyclistae le sont..particulièrélent. ». Au cours de mes voyages à l'étraner, ce qui m'a lé plus frappé en Europe été le développement donné en-Suisse la natation, aux promenades en. mon^tgne et au camping, non seulement chez is jeunes gens, maischez les enfants. » Je ne vois que des conséquences avprables à la, diffusion des sports dans ïus.les milieux, mais, comme en toutes [ioses,;il ne faut pas, à mon avis, que e soit l'unique préoccupation de la eunesse, l'excès en tout étant un déàut.» ̃̃̃.̃ '•' Apôtre de la njodération, le célèbre viateur prône surtout, en somme, le ourisme et ses variantes ski et cylisme sont, en effet, des moyens de ransport touristiques. Les plus sévères dversaires du sport ne trouveraient ien à redire aux exercices qu'il précplise et*– Jjieri qu'il ne nous le dise ,as il-semble même que M. Maurice arman, qui fut, rappelons-le, un grand hampion, ait, avec le temps, changé ['avis « l'égard de la, compétitibn.. Une lote ajoutée à se lettre montre qu'il ne 'abuse pas non plus sur le degré de portivité des sports mécaniques, qu'il i pourtant- si longtemps et si- brillamnent pratiqués.

«Dans le cas, nous dit-il, où vous lonsidéreriez l'aviation comme un sport, 1 est évident que je suis d'avis que.tous es efforts doivent être faits pour en ̃épandre le goût et le développement tans le public.» >

L'Etat, organisateur suspect M. André Salmon, le délicat poète, a Moins que M. Farman l'expérience des sports^ Mais il est aussi critique d'art. Swnme tel, il sait les effets de l'ingéAU1^Q^4QBIUE Le concours d'élégance à La Baule

Le Concours d'élégance automobile et er, automobile organisé par le Casino Municipal de La Baule, sous le contrôle de l'Automobile Club de l'Ouest et sous la présidence d'honneur du baron Bertrand de Lavilléon secrétaire général de la Fédération national! des Clubs automobiles, aura lieu, cette an née, le 'vendredi 21 août. `

Dans le cadre magnifique des Tennis dl l'U. S. B., cette manifestation réunira le! plus récents et les élégants spécimens di l'industrie automobile française et étran gère. • ̃̃ Parmi toutes <los coupes et récompense: qui seront attribuées figurera la medail de bronze offerte par l'Automobile Club d l'Ouest.

r., ° 1~

.déclare M. MAURICE FARMAN.

enec de l'Etat dans certains domaines, t pour lui aussi, l'action gouvernemen- _1 ale ne doit pas dépasser certaines li-

nites <,

« II appartient certainement, écrit-il, i l'Etat d'encourager les sports, ainsi me les arts. Je regrette de n'être pas portif pour vous répondre mieux, mais mur ce qui est des arts, il est bien tésirable que l'Etat ne les organise pas. VLes sports les plus dignes d'encouagement sont, à mon sens, ceux qui, l'une valeur physique certaine au jugenent des compétences, inclineront le iorporel vers l'intellectuel et réciprojuement..

En effet, c'est à l'étranger que sont les exemples. Mais U.R.S.S. ou Italie 'asciste ou Allemagne hitlérienne, pour 'organisation sportive, c'est tout comme s. Dn seul point de vue exactement iportïfvil y un danger dans l esprit le- parade. G'est un effet de l'esprit, de propagande.- Mais vous n'en sortirez

plus. ̃ ̃"̃̃̃ ̃' '̃̃̃

s. A la rigueur, l'Etat pourrait favoriser les' artistes .isolés. Il n'y, pas de spjqrtj sans- groupements.

COURSE CROISIERE PLYhlOUTH BENOI>ET

MQUTH,

:< Latife » arrive premier àBenodet

Le classement sera connu demain

Bénodet, 18 août (de notre envoyé spé̃ial). Sur les dix-huit concurrents partis iamedi matin de Plymouth, quatre ont été lontrôlés Benodet. Latifa, M. Michael HaSon, est arrivé de grand matin à 2 h. il m 10 s., devançant de loin Bloodhound, i M; Isaac Bell qui a coupé la ligne d'arri'ée à 6 h. 59 m. 15 s., alors que TrenTemer, M. W. D. M. Bell, retardé par ;alme plat et brume, arrivait à 11 h. o3 m. LO s. Iroise-IV', au docteur J. Gouin de loumllly, avait été dans l'obligation de erminer la course en faisant usage de son noteur et, pour cette raison, avait abanionné- Signalé à 17 h. 25 par le sémaphore, Wiky, à M. Marc Blanchy, était le premier ?acht français arrivé à nodet.

Derrière lui, mais plus loin, venait un tutre yacht dont il n'était pas possible de distinguer le numéro en raison de 1 eloignemeat. course-croisière Bénodet-Graix et retour, qui devait être disputée demain, est remise a jeudi fort probablement. Le classement de la course Plymouth-Benodet ne pourra être établi que demain dans la soirée. Il est probable que des retards importants seront enregistrés, le vent étant a peu près nui au large. Gaëtan-Delplan-

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A la Sté ie la Voile du Noroit Régates du 16 août. Série des « loups ». Coupe Miramar 1. Miralou, à M. Cassagne, en 3 h. 0 m. 35 s. 2. Zoulou, à M. Tabouret, 3 h. 2, m. 25 s. 3. Loupiot, a MM Clive et Matayer, en. 3 h. 3.m. 58 s. 4. L'Outisder, à- M. Hérribiry, en 3 h. 12 m. 20 s. 5. Alléluia, à M. Bardet, en 3 h. 18 m. 16.

Série des « monotypes ». Coupe Chi,corée WiUiot 1. Mon-Type, à M. Bordessoulles, en 3 h. 8 m. 31 s. 2. Mas-Aime, à MM. Hamelle et Guiraud, en 3 h. 13 m. 55 s. 3. Donq-Trieu, à M. Bouyat, en 3 h. 19 m. 30 s. 4. Goéland, à M. Bienabe, en 3 h. 20 m. 5 s. 5. Geneviève, a M. Courtaigne, en 3 h. 33 m. 25 s. 6. Kimono, à M..Kègrevergne, en 3 h. 35 m. 4o s. 7. Squeak, à M. Dewez, en 3 h. 36 m. <5 s. ;-8. Mary-Darling, à M. de LabordeNoguez, en 3 h. 47 m. 0 s.

» Peut-être, la compétition aomimiui, par fatalité, les sports, l'Etat pourraitil se contenter d'organiser un nouveau P. M. U.?» M. André Salmon finit sur une boutade qui, dans son aimable ironie, n'en pose pas moins un des plus graves problèmes du sport actuel. La compétition, nécessaire au sport, finira-t-elle. par le tuer ? Beaucoup se le demandent avec

angoisse.̃"

Par ailleurs, cette vérité qu's il n'y a pas de sport sans groupements» est souvent perdue de vue. Si on l'avait gardée en mémoire, la ridicule « affaire 1 Ladoumègue» » n'eût pas existé. Mais nous n'en finirions pas car chacun des paragraphes si concis de la lettre ide M. André Salmon mérite qu'on s'y arrête et qu'on réfléchisse. Peut-être aurons-nous l'occasion d'y revenir. En tout cas; retenons pour l'instant que l'Etat ne doit pas, malgré tout ce que l'on attend de lui, s'arroger le monopole du

sport

SPfce. remède risquerait, alors, d'être pire que le mal.

Jean Dauvën.

:l;t;A-VOlJUE.

Les Régates d'Arcachon

conco~a~o~~du~or~ le

concours de la%o^ee^rœ^SCde!

roulée devant Bélisaire. ,.tM!tn,,K

•Une très faible brise, qui ne s établit que vers le soir, fut la cause d'une longue durée de parcours. Les 6 6 mètres » purent faire le parcours, mais les 6 m. 50 n'ayant pas terminé le parcours à 19 heures, le premier tour compta seul. r.

Série internationale des 6 mètres. Piuc C. V. A., deuxième épreuve 1. Eole, a m. Mayaudon, en 3 h. 44 m. 55 s. 2. Cupidoa. Prudence, à M. Ph. de Rothschild, en 3 h. 49 m 21 s. 3. Sitaris-H, à Mme Goldet en 3 h. 50. m. 50 s. 4. Eleda, à M. J. Pereire,

4 h. 0 m. 25 s.

4 En?CA(emeSAf et Hajnsa abandonnent. Série internationale des 6 m. o0. Prix du Syndicat hôteliers et limonadiers l. sbana-U à M. Delesvaux, en 2 h. 56 m. 25 s? 2. Phoque, à M. Morenne, en 2 h. 57 m 20 s. 3. Tessa, à M. Dewez, en 2 h. 58 m. 12 s. 4. Titave-Vl, à M. Gonfteville. en 2 h. 59 m. 50 s. 5. Gisou, à M. Prud'homme, en 2 h 59 m. 33 s. 6. Marion-V, à M. de Nabias, en 3 h. 0 m. 30 s 7. Belva, à M. Beaumaine, en 3 b. 1 im. 19 s., 8 Altair, à M. Manset, en 3 h. 2 m. 50 s. 9. Zou-Bi, à MM. Léon et Germain, en 3 h. 4 m. 25 s.

Boxer abandonne.

LES REGATES DE MENTON Nice, 18 août (de notre correspondant

particulier). Les régates de Menton se

sont terminées avec succès. Au début, une

jolie brise d'est régnait, ce qui permit à

tous les concurrents d'accomplir rapidement

le premier tour, mais dès le commencement

du deuxième tour, la brise mollit petit à

petit, tournant au sud pour devenir nulle

11 n'y eut plus que de la houle et des forts

courants. Le viral(e de la bouée du Cap-

Martin fut très difficile à SSSJi courants qui régnaient et donna lieu à de grosses surprises pour l'arrivée. Quelques concurrents, dans Tes petites séries, ne purent arriver à doubler la dite bouée et iu«rent classés d'après leur passage au premier tour. Résultats

Pointus de 3 m. 75. 1. Frisson. à M. Staguetto; 2: Joujou, à M. Alberti; 3. Lauria. à M. Giachetti 4. Clair de Lune, à MM. Botto et Martin.

Pointus de 5 mètres. 1. René, k M. Rlccardi • '» Fleur de Rêve, à M. Camous; Monotypes Côte d'Azur. 1. Ficanas, à

M. Cheyresy.

Régionaux. 1. Sarah-ll, à SM-Bo»" et Molinari 2. Liliane, M'.DBIancon 3. Alberti, k M. Morreau 4. Papillon, à

M: Bay.

Yachts de 6 m. 50. 1. Phi Phi, à M. Giordano 2. Coùgoulait, à M. Tortaro lo 3. Ariette, à M. Barberis 4. Pâquerette, à

M. Augier.

Yachts de 8 m. 50. 1. Cybèlc, à'M. Tor^ tarollo. Jean Rouillât.

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