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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-08-03

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 03 août 1936

Description : 1936/08/03 (Numéro 216).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409200w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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POURQUOI

CETTE HATE?

II ne s'agit pas de revenir ici sur la démarche même du gouvernement français auprès des puis-

sances intéressées, en vue d'arrêter des règles communes de non-intervention en Espagne. Nous voudrions seulement répondre à cette question Pourquoi le gouvernement a-t-il mis tant de hâte à publier son appel imprévu ?

Si la note avait été préparée avant le Conseil des ministres, M. Delbos n'eût pas, dans la nuit précédente, donné comme motif de notre abstention à livrer des armes « des raisons de doctrine et d'humanité ». La note est née à l'Elysée vers une heure après-midi elle était rendue publique à huit heures du soir. Quel profit pouvait-on retirer de cette publication précipitée ?

Le changement d'atmosphère déterminé surtout par l'alinéa final, que tout le monde interprète comme une reprise de liberté d'action, n'est certes pas pour calmer l'opinion inquiète. (Inquiétude justifiée, s'il est vrai, comme on l'a dit, que-dès maintenant la livraison des armes commandées avant la crise serait autorisée en échange d'avantages commerciaux.) Ce serait par un honorable scrupule que notre diplomatie aviserait Rome et Londres du caractère nouveau que prend notre neutralité. Mais si cet avertissement était bien indispensable, fallait-il faire part du revirement, dans les douze heures, au monde entier ? Ne pouvait-on au moins attendre que nos représentants en Grande-Bretagne et en Italie nous eussent informés de l'accueil reçu par notre initiative ? La raison, c'est 'qu'il fallait la faire connaître au plus vite aux militants d'extrême gauche c'est qu'une idée fixe dirigé nos dirigeants satisfaire la « masse ». Ils ramènent tout, même la diplomatie, à ce qui peut la flatter. Or, les porte-parole du ministère de masse avaient fait connaître au gouvernement, vendredi, ses~vues en la. matière. Le Front populaire n'admet pas la neutralité. Guerre, oui, guerre à .l'antifascisme Il fallait tenir compte des volontés de cette maîtresse la foule.

Si l'on peut comparer les petites choses aux grandes, c'est un pareil état d'esprit qui faisait à la.commission de l'armée réclamer par deux socialistes la réduction du service militaire, en conclusion d'une enquête sur la défense de nos frontières. C'est cet état d'esprit qui a créé le « tourisme social » on cherche à ramener les étrangers chez nous et quelques milliards avec eux l'une des solutions mises en avant, c'est l'organisation de voyages à bon marché pour Français peu fortunés. Louable pensée démocratique, sans rapport avec le problème, mais qui contente le nombre. Cet état d'esprit, enfin, a provoqué à propos de l'emprunt des discours de classe, qui ont soulevé des polémiques brûlantes, alors qu'il fallait susciter pour la souscription un mouvement national. Combien d'autres exemples quotidiens se présentent à l'esprit ?.

Eh bien c'est d'un souci pareil qu'est sortie la note parue hier. Dans le Front populaire, les radicaux, partisans de ta neutralité pure, ne cachent point leur sentiment. Mais l'extrême gauche est « interventionniste ». On sait que les deux tendances se heurtent entre elles au gouvernement même. La phrase sur les livraisons d'armes donne, écrivait ici M. Wladimir d'Ormesson, l'impression d'un dangereux compromis. Cette phrase était destinée aux partisans « du bloc des démocraties », pacifistes que l'idée d'une croisade antifasciste n'effraye pas elle visait les lecteurs du Populaire et de l'Humanité. On était impatient de leur montrer comme on avait bien mérité d'eux au Conseil des ministres. On ne pouvait remettre même au lendemain.

A cette publication d'urgence y a-t-il d'autres raisons ? Il y a celle-là, qui *t suggestive.

HENRI VONOVEN.

LE TEMPS PROBABLE Région parisienne. Temps relativement doux. très nuageux, courtes eclaircies, pluie ou bruine intermittente; averses le soir. Vent sud à ouest modéré.

Température stationnaire. Maximum 21°. Visibilité variable, médiocre à assez bonne.

Manche. Pluie et bruine suivies, par l'oiiost, d'averses coupées d'éclaircies'. Vent ouest fort.

Mer houleuse puis agitée.

Sud-Ouest. Temps assez beau, devffnunt, le soir, instable, avec averses. Veut sud puis ouest assez fort. Température stationnalre, en hausse faible,

Mer très agitée.

Sud-Est. Beau temps,- peu nuageux. Vent nord à ouest modéré, puis fort le soir. Température en hausse faible. Mer peu agitée.

Alpes, Pyrénées. Amélioration très probablement rnoimmiani'c; ciel nuageux avec 'crliihTk'i iisstz Ix.'llcs irf's rares ondées )ncalf!S. Toiriprratiiri: en liiiblu hausse. (Voir l'évolution générale et ta carie du tentps à ta page des Sports.).

LES INSURGÉS d'Aragon

marchentà la rencontre des troupes madrilènes La bataille a repris aux abords de Saint-Sébastien (De notre correspondant particulier, par téléphone, de la frontière espagnole.)

Profitant de leur victoire sur les milices catalanes, les Aragooais ont déclenché hier une offensive en dU rection de la province de Guadalajara, située à l'èst-de Madrid. Après avoir envoyé des détachements de cavalerie et des miliciens fascistes, encadrés par des gardes civils, couper la route de Barcelone, le général Gil Yusto, qui commande la garnison de Saragosse, a entrepris une opération hardie.

Son plan, si nos renseignements sont exacts, serait de tenter d'opé. rer, à l'est de la capitale espagnole, une jonction entre les forces arago.naises et l'armée du général Molla. De Galatayud, les troupes anagonaises ont enlevé d'abord Arcos, puis Medinaceli. Une autre colonne, partie de Torralbo les aurait rejointes. Et Jeur prochain objectif serait Siguenza.

Synchronisant son action avec celle des Aragonais, lie commandant Doval, qui est maître d'Avila, pourrait attaquer la capitale par le nord-ouést. D'autre part, les forces du sud remontent le long de ïa frontière portugaise. Nous avions dit que le prochain objectif de ces troupes serait Badajoz.

Le général de Llano

annonce la prise

de Badajoz et de Caceres Hier, le général de Llano a fait savoir au G. Q. G. blanc que Badajoz aurait été prise, ainsi que Caceres. Si la nouvelle est confirmée, les blancs auraient enlevé les deux principales villes d'Estremadure. La jonction pourrait être faite entre l'armée du Sud et les forces blanches de Salamanque. Et de Caceres les blançs pourraient également envoyer une colonne sur Madrid par le Sud-ouest.

Autour de Malaga, l'on se bat toujours. Les rouges conserveraient Antiqiiera. Mais les blancs annoncent qu'ils sont entrés à Puentegenil, point stratégique important sur les routes qui unissent Séville, Cordoue et Jaen. Dans le nord-est, la colonne catalane commandée par le colonel Medrano aurait remporté une victoire à Sietaino. Mais de source blanche l'on me communique que les miliciens auraient enlevé Tardiente. L'aviation rouge de Barcelone continue à bombarder intensément l'Aragon. Dans le nord-ouest, une cotonne blanche partie de Lugo, sous les ordres du commandant Ceano,

LES AVIONS POTEZ n'ont pas quitté Etampes

La longue plaine où s'étendent les hangars de l'aérodrome de Montdésir s'estompait, hier, sous une pluie fine. Un léger vent gonflait les manches à air un silence semblait s'appesantir sur les baraquements militaires à moitié déserts. Sur le terrain, nul appareil et, alentour, pas le moindre soldat. Devant un tel spectacle, allez donc vous enquérir du sort des Potez, destinés à l'Espagne! C'est, pourtant ce que nous avons tenté, en procédant,' en fin de journée, à une petite enquête qui nous permit d'acquérir quelques intéressantes informations.

Est-il vrai qu'un reporter se reconnaît à cent mètres ? On le prétend et, pour notre part, nous en sommes convaincus. Notre seule présence, aux abords du champ d'aviation paraissait intriguer chacun des rares passants que nous rencontrions. Quatre ou cinq mécanos que nous croisâmes nous répondirent à peine. Nous tâtâmes alors de l'auberge, ce qui nous fût profitable. Deux aviateurs y « cassaient la croûte », en réparation d'un mauvais rata de cantin,e. Aussi bien, déclarè- rent-ils excellent un vin rouge franchement aigre que nous leur offrîmes. Et les Potez?

Ah mais ils sont toujours là. Ils ne sont pas près de sortir.

Et les gardes-mobiles ?

Ils sont passés au camp,- l'autre jour, mais ils se tenaient à Etampes et à Engerville, à cause des grèves agricoles.

Les verres s'entre-choquent. Le vin sûr délie les langues

Les Potez, ce sont des vieux zincs réformés qui filent bien quand même. On n'a pas vu les pilotes qui doivent les monter, car ces appareils ne sont pas de .chez nous..

Nous avons quitté l'estaminet et nous avons alors gagné le camp militaire. Un capitaine et des sous-officiers nous y ont aimablement reçu, avec un fin sourire.

L'armée est une grande muette, nous rappelle l'un d'eux, narquois. Nous n'en avons jamais douté. Au demeurant,, nous n'insistons pas. Nous avons frappé ailleurs et, à la suite de nombreuses questions, d'ailleurs recoupées, voici ce que nous sommes en mesure d'avancer.

Les gardes-mobiles ne sont venus au camp que pour des raisons totalement étrangères à celles que l'on a jusqu'ici

avancerait vers Castropol et aurait pour objectif le port de Luarca. L'effervescence

à Valence et à Alicante A Valence, la situation reste ten.due. Les miliciens surveillent les garnisons de cavalerie que l'on soupçonne de vouloir se soulever. Des coups de feu auraient été tirés contre les navires rouges ancrés dans le port. Une certaine effervescence règne également, d'après les nouvelles qui nous parviennent, à Alicante et à Castellon. Selon un message chiffré parvenu hier à l' état-major du général Molla, Castellon de la Plana serait tombée entièrement aux mains des blancs, La nouvelle, cependant, n'est pas encore confirmée.

On m'affirme, d'autre part, que le général Batet, l'un des principaux généraux gouvernementaux, aurait été fait prisonnier par ses propres officiers. Malheureusement, l'on n'emprisonne pas seulement les combattants. Une dépêche de Madrid annonce que Ramiro de Maeztu, l'académicien et l'homme de lettres espagnol bien connu, a été emprisonné par les gouvernementaux. Mais comme les blancs ont relâché le romancier Pio Baroja, qu'ils avaient arrêté, l'on pense que Ramiro de Maeztu sera également relâché.

La lutte

dans le pays basque

Dans les environs immédiats de Saint-Sébastien, la bataille a repris aujourd'hui. Nous croyons savoir que le général Molla s'est rendu à Pampelune où il a eu une conférence importante avec le chef d'état-major des colonnes carlistes qui opèrent dans le Guipuzcoa et que le plan des opérations futures dans la direction de Saint-Sébastien a été arrêté au cours de cette conf é.rence.

Quoi qu'il en soit, le canon a tonné toute la journée près de la frontière espagnole. L'artillerie des rouges, massée sur les hauteurs de Saint-Sébastien et 'l'artillerie de montagne des carlistes se sont répondu. Il y avait, hier après-midi, dans une station de la côte basque, une kermesse populaire. Et le bruit joyeux des feux d'artifice et des pétards contrastait étrangement avec le bruit macabre des canons qui tiraient près d'Iran.

Georges Rotvand.

données on leur fit visiter des hangars, on leur montra des appareils, on les ravitailla en essence. Après quoi, ils repartirent prendre leur faction devant les fermes menacées par la grève agricole.

En second lieu, les avions Potez sont toujours là. Nous croyons savoir qu'ils n'appartiennent plus à l'armée de l'air, ce qui laisserait supposer que la rétrocession desdits appareils à la maison Potez a bien eu lieu. Les militaires ne s'en préoccupent plus et ne s'affairent guère qu'aux préparatifs de la Coupe Deutsch de la Meurthe. Enfin, nous avons obtenu conformation de ce qui nous avait été déclaré à l'auberge: aucun pilote éventuel, chargé de convoyer les Potez, n'a paru à Montdésir ces jours derniers.

Edouard VIII passerait

par Paris samedi prochain Londres, 2 août. Le Sunday Express annonce qu'une douzaine d'amis Intimes accompagneront S. M. le roi Edouard VIII dans la croisière qu'il fera en Méditerranée à bord du yacht Nahlin; les invités sont lord et lady Louis Mountbatten, lady Diana Cooper et M. Duff Cooper, lord et lady Bro\*nlow et lady Cunard. Le journal précise que le roi quittera Londres samedi prochain pour se rendre à Paris, probablement par la voie des airs.

Première journée des Jeux Olympiques

JESS OWENS (E.-U.) bat le record du monde des 100 mètres en 10 s. 2|10. C JOHNSON (E.-U.) est champion du saut en hauteur avec 2 m. 03. WOELLKE (Allemagne) remporte le titre au lancement du poids avec 16 m. 20. M1le FLEISCHER (Allemagne) gagne je lancement du javelot avec 45 m. 18. ` (Lire en pages 6 et 7 l'article de notre envoyé spécial ANDRE REICHEL.)

DANS LA COUR D'HONNEUR DES INVALIDE!*

Le Maréchal Pétain préside le banquet des légionnaires canadiens

La statue de l'Empereur, qui orne la façade de la cour d'honneur des Invalides, contemplait hier, d'un œil enfin rasséréné, le gigantesque drapeau britannique portant le blason du Canada, aux feuilles d'érable, qui flottait dans la galerie nord, auprès du nôtre. Un banquet réunissait, en effet, sur l'initiative de la Confédération nationale française et sous la présidence du maréchal Pétain, 5.100 légionnaires du Dominion et 600 de leurs camarades français. Les tables avaient été dressées sous les fresques guerrières, à l'ombre de l'avion victorieux de Guynemer, et dans les galeries intérieures et supérieures. Les solides gaillards de la Légion canadienne devaient, pour atteindre leur place, ^jgnchir les réseaux rouillés de barbelés et leurs femmes plongeaient sans façon leur parapluie dans la gueule des obusiers. A la table d'honneur, on reconnaissait, aux côtés de l'ancien généralissime, l'Hon. Philipe Roy, ministre du Canada à Paris M. Rivollet, secrétaire général de la Confédération nationale le colonel Mac Intyre, le général Vincensini et les dirigeants des grandes associations de combattants. Dans un joyeux brouhaha, que dominait avec peine la musique du 24° R. I., le repas s'achemina vers l'heure des discours. Tout d'abord, six mille coupes se levèrent à la santé de S. M. le Roi d'Angleterre et du Président de la République. Puis M. Rivollet salua les combattants canadiens.

Enfin, le maréchal Pétain, en uniforme bleu horizon, s'approcha de la ba- lustrade, salué d'interminables ovations, comme il l'avait été à son arrivée.

(Suite page 4, colonne 4)

«lep

LES JOURS SE SUIVENT

POUR UN PEU

DE BONNE HUMEUR On signale que beaucoup d'ouvriers du Nord, d'employés aussi, vont passer leurs vacances en Belgique. Les auberges belges sont pleines en effet le change leur permet d'établir des prix très favorables et l'accueil u est bon enfant. Les ouvriers français qui font l'expérience de ce petit voyage en goûteront-ils clairement les leçons ? En Russie soviétique, ce déplacement leur serait absolument interdit (de même qu'il demeure encore interdit pour un fonctionnaire russe d'être l'invité, fût-ce pour un repas, d'un voyageur étranger). Ces Français apprécieront-ils le prix d'une liberté que nous sommes menacés de perdre et la bonne humeur d'un pays soumis lui aussi aux aléas de la crise et à ses duretés ?

Nous sommes en train de ruiner, sans nécessité, tout ce qui a fait l'agrément de notre vie et la source de notre richesse. La France, par nature, par destination, parce qu'elle a trois mers à sa disposition, parce qu'elle est variée et merveilleuse, parce qu'elle est un foyer de créations originales, a toujours été le séjour désiré des étrangers.. La route des Indes passe par Paris et Marseille, celle de New-York par le Havre et Cherbourg, celle de l'Amérique du Sud par Bordeaux. Bref, outre tes curiosités qu'il suscite, notre pays est un point de départ et d'arrivée pour le monde entier. Croit-on que les étrangers continueront d'y venir s'ils appréhendent les difficultés qu'ils ont rencontrées naguère, s'ils n'y trouvent pas cette amabilité qui éclaircit l'existence et suffit à embellir un. séjour ?

Rien n'est irritant comme la mauvaise grâce, la bougonnerie, les hostilités' sournoises Qu'un employé, qu'un ouvrier réclame une amélioration de son sort et discute de ses intérêts personne ne lui dénie ce droit. Mais ce sort réglé, il se doit d'accomplir sa tâche le mieux qu'il peut et sans dégoût. Le serviteur maugréant, le fonctionnaire hostile sont redoutables pour qui les emploie un hôtel et un pays se vident à les subir'. La facilité, le laisser-aller, la « combine », l'aigreur politique, la chimére socialiste ont peu à peu altéré les agréments de la France. On répond a ceci que la France n'a pas à souhaiter vivre de l'étranger, qu'elle peut s'organiser chez elle, que ces considérations sont purement bourgeoises. Appelez-les « bourgeoises » si uous voulez mais la France ne changera pas, sans périr, sa formation, laquelle est avant tout bourgeoise et paysanne. Faites le compte autour de uous des gens qui subsistent sur cette économie-là et vous verrez qu'ils forment une majorité considerable.

Guérmantes.

I. K.

LES SUITES DE L'INITIATIVE FRANCAISE

SUR LES AFFAIRES D'ESPAGNE

Réticence italienne au sujet

de ta non-intervention Actifs pourparlers entre Londres et Rome (De notre correspondant particulier, par téléphone)

Rome, 2 août. On peut épiloguer sur la « non-ingérence », comme sur toutes les expressions empruntées au vocabulaire diplomatique. Elles ne sont généralement invoquées que lorsqu'elles se trouvent vidées de leur contenu. Ceux qui s'emparent de certaines formules attestent par elles que leur intérêt les porte à agir dans un sens contraire aux règles qu'elles établissent. Un exemple frappant nous est offert par tes événements d'Espagne, qui risquent de créer des antagonismes entre tous les Etats qui prêchent la neutralité. On s'en rend compte à Rome, où l'initiative française en vue d'une action commune des puissances signataires du statut de Tanger, semble trouver une opposition de plus en plus marquée. Certains journaux de la péninsule, et non des moindres, vont jusqu'à la qualifier d'ambiguë. Les réserves officielles sont formulées, ainsi que nous les avons signalées, de façon exacte toute participation à la discussion sur un problème quelconque présuppose l'utilité de cette discussion. Dans les milieux non officiels, on se charge de préciser le sens de ces réserves. Les problèmes soulevés par l'insur- rection des nationalistes espagnols auraient, depuis plusieurs jours, formé l'objet d'un échange de vues entre les chancelleries de Rome et de Londres.

Les rapports entre les gouvernements italien et anglais se sont sans doute améliorés depuis le dernier discours de M. Eden, qui annonçait la fin des obligations méditerranéennes d'assistance mutuelle. Il est donc compréhensible qu'on envisage ici la possibilité de procéder, à l'égard des questions ayant trait à la Méditerranée, de concert avec la GrandeBretagne.

Paris et Moscou.

Or, la défiance que l'on montre à l'égard du projet français naîtrait

UNE PROPAGANDE MALADROITE

Un film officiel soulève des incidents

dans les salles parisiennes Le gouvernement impose depuis quelques jours aux grands cinémas parisiens et peut-être aux salles de province un « court métrage de propagande en faveur de l'emprunt. Ce film ne fera peut-être pas rentrer beaucoup d'or dans les caisses de i'Etat, mais, à coup sûr, il fera rapidement baisser les recettes des établissements auxquels on l'a offert, avec une ferme autorité

Cela s'appelle « Retour à la vie ». M. Moch et Mme Germaine Dulac en sont les auteurs. Voici le gentil scénario sur lequel ils ont exercé leur verve Un vieux paysan de vaudeville ne veut pas remplacer la vache que l'on suppose défunte parce que le lait se vend trop bon marché. Le malheureux possède, par ailleurs, une demoiselle qui a son brevet supérieur, ce qui ne l'empêche ni de parler abominablement faux, ni de chercher vainement une place. On ne saurait, au surplus, s'apitoyer beaucoup sur le sort de cette fonctionnaire en instance, car son papa, dieu merci a dans sa blouse un portefeuille bien rempli, qu'il exhibe avec complaisance. Ajoutons à ces personnages une vieille femme sentencieuse et un fiancé chômeur et cette famille symbolique de la misère des temps sera complète.

Jusqu'ici, le public s'ennuie, sans plus. n ne va pas tarder à s'indigner. Car le ton change brusquement. Plus de paysanneries, plus de « mon pauv' pé » ni de « p' têt ben qu' non ». Des tableaux, des statistiques, des, graphiques. Le chômage augmente avec la misère ? Le prix de la vie s'ajuste avec trop de hâte aux salaires relevés ? Georges Ravon.

(Suite page 3, colonne 6.)

L'AVION DE GÉN1N s'est abattu dans le Tarn Le pilote et ses trois-

compagnons sont tués

p

précisément du dessein prêté à la France de s'assurer de l'appui britannique pour le cas où, par suite de complications pouvant résulter des événements espagnols, elle se trouverait en conflit avec d'autres puissances. D'autre part, les échanges de vues en question auraient montré que l'Angleterre serait peu encline à suivre la France dans ce dessein. En matière de neutralité, on note d'ailleurs qu'elle n'est pas respectée par la Russie, alliée à la France par le pacte d'assistance mutuelle, puisque l'ingérence des Soviets dans les affaires intérieures de la péninsule ibérique ne saurait être contestée.

Cinq avions français

seraient partis en Espagne On prend acte, à Rome, avec satisfaction, des déclarations officielles du gouvernement français, mais l'agence officielle italienne signale, ce soir même, dans une dépêche de Toulouse, que, le 28 juillet dernier, à 7 h. 15, cinq appareils militaires, dont un de bombardement, auraient survolé Port-Vendres appareils, dit la dépêche, envoyés par la France en Espagne. Argument dent les milieux politiques se prévalent pour contrebattre les déductions tirées de l'arrivée d'appareils italiens au Maroc.

Trop d'éléments opposés, pour ne pas parler des impondérables, compliquent la situation, pour qu'il soit aisé de fixer l'attitude de l'Italie en dehors d'une déclaration officielle attitude d'expectative, mais où la défiance domine.

Lire les détails en page 7

POUR RENDRE LEUR CHARME et leur dignité aux Champs-Elysées

Depuis de longues semaines les Champs-Elyséêfc sont transformés, chaque soir, la suite d'incidents qui ne justifiaient pas d'aussi rudes mesures, en un quartier soumis à l'état de siège. Groupes d'agents, pelotons de gardes mobiles derrière leurs faisceaux formés, cars de police stationnant près du Grand Palais, etc., donnent à un site parisien universellement célèbre et réputé pour son élégance, son harmonie et ses paisibles promenades, un caractère contraire à ses traditions et à son objet.

L'Association des Amis des Champs-Elysées, qui constitue le syndicat d'initiative et de défense de l'avenue et de ses abords immédiats, convoque pour demain ses adhérents à une réunion exceptionnelle à laquelle pourront également prendre part tous les commerçants ayant magasin sur l'avenue. Cette assemblée, à l'issue de laquelle un ordre du jour sera transmis aux pouvoirs publics, aura lieu à 18 heures, 70, avenue des Champs-Elysées, au deuxième étage.

L'insolite présence et l'excessif déploiement de forces policières qui ont modifié l'atmosphère des lieux ne sera pas seule évoquée. On traitera également de la question des distributeurs de tracts et des crieurs de journaux qui ont pris l'habitude, pour la plupart, de publier, sans la moindre retenue, au détriment de l'ordre, la nuance politique de leurs feuilles, dont beaucoup sont étrangères.

Un grand nombre de touristes nous avaient saisi depuis quelque temps de leurs doléances sur ces divers points. L'expérience faite est maintenant probante l'accueillante noblesse des Champs-Elysées a tout à perdre à la tolérance d'un état de fait qui a trop duré. C'est ce que feront savoir, officiellement et avec beaucoup de sagesse, les personnalités dont les intérêts, solidaires de ceux de Paris, sont lésés.

Gaëtan Sanvoisin.

CHRONIQUE Il>

«PLUS

ÇA CHANGE.»

Par GERARD D'HOUVILLE

C'est le titre d'une célèbre opérette de M. Rip, et, bien que les événements actuels ne prêtent certes pas à rire, on ne peut s'empêcher de l'évoquer lorsque les journaux nous apportent notre ration quotidienne d'actualités. La villégiature et son repos nous semblent alors un privilège irréel, dû à une préalable mésaventure, telle celle qui offre l'asile d'une île inconnue où l'on est loin, pour un moment, des Européens terribles. Dans le calme et le repos de Vevey, par exemple, comment ne pas s'imaginer que l'on est, non le Robinson suisse, délice de nos enfances, mais le Robinson en Suisse ? De là, an rêve de refaire les étapes de ce que l'on appelle la vie civilisée, en s'arrêtant juste à point pour ne pas permettre les excès et les redoutables dangers de ladite civilisation, il n'y a qu'un nuage.

Les événements d'Espagne nous suggèrent chaque jour ce genre de réflexions, de méditations. Ne croirait-on pas lire les récits effrayants de conflits lointains dans le temps, et déjà classés par l'histoire au rang de ces'erreurs sanglantes que notre ère se croit en droit de ne plus revoir ? Notre confrère le Journal des Débats vient de citer, à ce propos, la note suivante « Les nouvelles d'Espagne sont très souvent inexactes, incomplètes ou contra.dictoires. Souvent même, un événement annoncé comme certain a été démenti par des nouvelles postérieures provenant de la même origine. La fin de cette épouvantable crise ne peut tarder. » Ces'li.gnes sont du 26 juillet 1836. « Plus ça change. »

Et que c'est triste Oui, que c'est triste, cette constatation désespérante que nul progrès n'a amélioré le sort des hommes ni leurs passions, ni leurs instincts. Toutes les inventions matérielles et scientifiques ont doublé leurs bienfaits de démoniaques fléaux. Les grands chimistes ont fini par inventer, à côté de ce qui soulage ou de ce qui sauve, ce qui torture et ce qui détruit, tels ces gaz, derniers bourreaux, invisibles tortionnaires des guerres modernes. La conquête du ciel par l'avion devient la date d'un nouvel enfer terrestre. Qui sait si les siècles les plus anciens, dont nous ignorons dates et existences, n'ont pas connu pareil danger de l'air, et si le refuge dans les cavernes n'a pas été, non un début d'ha.bitation, mais un ultime abri ? Le monde moderne va-t-il s'écrouler dans une apocalypse due au démon de la Connaissance, inspirateur de toutes les folies qui veulent dominer les éléments sans savoir les secrets, jamais dévoilés, de la vie et de la nature ? Ce qui marque d'un signe fatal les récents bouleversements humains, leurs luttes, leurs efforts, c'est que, ce qui était sacré, n'est plus sacré. Dieu est ignoré ou bafoué, les églises brûlent, les beau.tés sont détruites, la mort est profanée. En ces nouveaux déluges, ce ne sont plus les races qu'un Noé aurait à sauver, mais l'art, mais la foi, l'amour, .enfin, les seules rai. sons d'exister. Il reste l'héroïsme. mais lui aussi est divisé, prend, en chaque camp, un autre visage. N'oublions pas les leçons du passé magnifique d'une noble race. Quand surgira le nouveau Cid ? Mais le triomphe du « vieil bon.neur » connaîtra sans doute les longs délais et toutes les incertitudes qui, si longtemps, séparèrent ce Cid de sa Chimène. Chimène ? Il est facile de voir en ces grands noms une allégorie patriotique. Plus ça change. et moins la « civilisation », apporte bonheur et paix aux hommes de bonne volonté. Alors ? Allons-nous refaire le niais couplet des « bons sauvages » ? Même pas. Pour leur emprunter un exemple « à la page », souvenons-nous que la limite d'âge », question à l'ordre du jour, ils l'avaient inventée avec l'arbre chargé de vieillards que l'on te.couait pour sacrifier les tombés et gracier, quelque temps encore, les solides au poste. Mais nous ne savons pas si cet arbre était déjà celui de la Liberté. Plus ça change. Gérard d'Houviile.

LE BUDGET DE PARIS résistera-t-ii aux excès de la démagogie ?

Par OLIVIER PAIN

(tire l'article en troisième page)


Les Echos

Ravitaillement. «

D'étroites fenêtres de chambrées Honneht sur les galeries des Invalides où déjeunaient, hier,' les légionnaires canadiens. Des visages de soldats français se penchèrent sur les tables couvertes de mets alléchants. On vit bientôt les Canadiens se lever et fixer des bouteilles de, vin aux ceinturons que les fantassins laissaient pendre le long du mur. A vous, les grenadiers cria un vétéran à la carrure athlétique. Les boules de pain, farcies de rumsteak, furent alors expédiées d'une main sûre, dans les fenêtres ouvertes.

Le maréchal Pétain observait, en souriant, ce pacifique' bombardement. f l.e préfet et le poète.

Hier, quatre heures de l'après-midi, en face de la Monnaie, deux passants sont penchés sur la boîte d'un bouquiniste des quais. L'un d'eux, vêtu de gris clair, feuillette un vieux recueil de règlements publics; l'autre, vêtu de bleu, parcourt un livre de (vers. Le premier est le poète Léo iLarguier, de l'Académie Goncourt, le deuxième est M. Villey, préfet de la Seine, qui, d'ailleurs, s'ignoraient l'un près de l'autre.

GENERAL LUDENDORFF

LA GUERRE TOTALE

A quel titre l'ancien ehef d'Etat-Major GénéMl des armées allemandes parle-t-il encore ? Cela, c'est le secret du Reich. En tout cas, sa conception de la guerre < totalitaire » commençant sans déclaration accarait sombrement

représentative d'un tragique état d'esprit. Ce livre est de ceux que l'on n'a 1 pas le droit d'ignorer. immixtion. Rue de Tolbiac, près du qnai de la 1 Gare, un groupe de passants examinaient plusieurs, caisses empilées sur un camion qui se préparait à entrer dans les entrepôts de la Com- pagnie d'Orléans. Le véhicule avait ralenti et finalement s'arrêta les curieux, alertés par un grand gaillard gesticulant, lurent alors à'haute voix Fragile Fragile Franco. gare Perpignan.

Il y a bien Franco

Le camion disparut et 'les passants s'éloignèrent en bavardant avec animation, persuadés que, de Paris, quelqu'un expédiait de mystérieuses choses fragiles à un général espa- gnol insurgé.

Le Masque de Fer.

POUR CELLES

QUI SONT MORTES

AU CHAMP D'HONNEUR Elles sont soixante-douze mille qui t'enrôlèrent comme infirmières pendant quatre ans et qui firent la guerre à leur façon. Six cents d'entre elles, dont 280 religieuses, furent tuées a leur poste trois mille furent blessées, cinq cents réformées, dix mille autres ont été décorées de la Légion d'honneur ou de la Croix de guerre. Ne méritent-elles pas, ces Françaises, d'être honorées comme les soldats dont elles ont partage les souffrances et bercé l'agonie ?

Or, la France qui a le culte du souvenir et qui vient d'inaugurer, sur son sol, le monument des anciens combattants canadiens, la France a oublie ses infirmières. Nul monument, nulle pierfe votive ne rappelle leur sacrifice. C'est pourquoi un comité patronne par tes plus hautes personnalités civiles et militaires dont on lira plus loin les noms, s'est assigné le but de reparer cet oubli et d'immortaliser le souvenir de ces femmes héroïques. Un monument spécial sera élevé à leur honneur. Il est l'œuvre du sculpteur, grand mutilé de guerre Maxime Real del Sarte, et il sera placé à Pierrefonds, non loin du carrefour de l'Amnistie ou, dans la nuit du 20 août 1918, une infirmière, une ieune fille de 27 ans, Mlle Elisabeth Jalaguier, « animée, selon 1 expression même du président Clemenceau, du plus bel esprit de sacrifice et du plus pur idéal patriotique, fut tuée a son poste au milieu ,de ses blesses qu'elle réconfortait par sa présence et ses soins au cours d'un bombardement

aérien. n

Je ne crois pas qu'il soit de plus bel épitaphe pour le monument projeté que cet hommage d'un grand patriote a une ieune fille dont l'ombre claire plane sur Se carrefour sacré. Je ne crois pasqu aucun Français puisse rester înditlerent- & ce projet qui doit coûter quatre cent mille francs. Trop d'anciens combattants, trop de familles doivent un tribut de reconnaissance à celles qui se sont dévouées pendant quatre ans, pour ne cas répondre immédiatement a 1 appel du comité. Car des fonds manquent pour achever le monument. Il taut que tous, tant que nous sommes, nous donnions pour cette œuvre de reconnaissance nationale, pour cet hommage du souvenir envers ceUes qui apaisèrent tant de souffrances et qui illuminèrent d'un peu de douceur tant de morts atroces et solitaires, avant de tomber elles-mêmes à côté de leurs blessés 1 Marie-Louise Lédé.

p _S. On peut adresser les adhésions au trésorier général comte PilletWill, 31, rue de Lisbonne (chèque postal Paris 1706-25).

Voici les noms des membres du comité d'honneur et du comité d action M. Albert Lebrun, président de la kc-

publique.

MM. le président du Conseil, les ministres de la Guerre, de la Marine, des Colonies, des Pensions, de la Santé publique, de l'Education nationale les maréchaux de France les généraux Weygand, Gouraud, Guillaumat, Gamelin le médecin inspecteur gênerai Rouvillois le marquis de Lillers, président de la Croix Rouge française M. le préfet de l'Oise les parlementaires de l'Oise S. Exc. Mgr Le Senne, éyêque de Beauvais le pasteur Jacot le rabbin Joseph Sachs Mme la maréchale Lyautey,Brésidente du « Comité central des. dames de la b. h. a. M.* Mmes Barbier-Hugo, présidente de l'U F; F. la comtesse de Galard, présidente de 1'A.D.F.; Mlles Yolande de Baye, surintendante aux armées w Louise Thuliez, ex-condamnée à mort par les Allemands MM. Rivollet, secrétaire général de la Confédération des A.C.; J. Joy, président de l'U. N. C.; les généraux Balfourier, Douchy, de France, Marchand le sous-préfet de Compiegne le maire et les conseillers municipaux de Pierrefonds le comte Jean de Castellane et François Latour, anciens présidents du Conseil municipal de Paris Albert Buisson et Bollaert. Comité d'action

Président M. Alfred de Pontalba, président du groupe de l'U. N. C. de l'Oise vice-présidents Mlle Carmen Guétat, infirmière principale aux armées M. le docteur de Montaient. MM. Hubert-Aubert, Maurice Jamet, A. Neveux, Francis Tusseau, le comie Pillet-Will, Maurice Texier, Pierre Jamet. ''̃'̃

LA 17 1 E F ÉMIKIMË ET

AU JOU RD'H U! Deuils. 9 heures- Obs'ëques de Mlle Jeanne-Marte du Merle (Notre-Dame des Champs).

Obsèques de MUe Georgette Léser (Saint-Jean-BapttstedeNeuiUy).

10 h. 45 Obsèques de M. Maurice Duverdy (Eglise Saint-Ntcotas de MatsonsLaffttte).

ununnuuuuununnnnunuunuunnnumnmuuunuunuu COURS

Un télégramme de Bucarest annonce que S. A. R. le Prince héritier Michel de Roumanie quitte aujourd'hui le palais royal de Sinaïa pour se rendre dans I'i)e de Brioni, dans la mer Adriatique, où il passera un mois de vacances en compagnie de sa mère, la Princesse Hélène.

LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse de Gloucester sont, à Harewood House, les hôtes de S. A. R. la Princesse Mary et de lord Harewood, leurs soeur et bellesœur.

S. A. le maharajah de Baroda, qui a terminé son séjour à Londres, est parti pour Berlin afin d'assister aux Jeux olympiques. 11 se rendra ensuite à Wiesbadën ou à Lausanne, pour suivre un traitement.

S. A. R. la Princesse Marie-Gabrielle de Luxembourg, de BourbonParme et de Nassau, troisième nlle de S. A- R. la Grande-Duchesse Charlotte, a fête hier le onzième anniversaire de sa naissance.

•si

DANS LES AMBASSADES S. Exc. l'ambassadeur de GrandeBretagne à Madrid et lady Chilton sont à Eskualduna, à Hendaye.

Parmi les différents changements qui ont lieu en ce moment dans le corps diplomatique italien, signalons S. Exe. le comte Vinci, qui fut ministre d'Italie à Addis-Abeba, est désigné en même qualité à Budapest, en remplacement de S. Exc. le prince Colonna, nommé chef du Protocole à Rome avec le rang d'ambassadeur.

S. Exc. M. Indolli, ministre d'Italie en Albanie, est désigné à Belgrade, comme successeur de S. Exe. M. Viola, qui prend sa retraite.

Le sénateur Francesco Salata, sera nommé ministre d'Italie à Vienne, en remplacement de S. Exe. M. Gabriel Preziosi, qui est nommé ambassadeur à Bruxelles.

M. Giacomoni, attaché au ministère des affaires étrangères d'Italie, vient d'être désigné pour le poste de ministre d'Italie à Tirana, en remplacement de S. Exe. M. Indolli.

«S»

DANS LE MONDE

Le baron et la baronne Amaury de La Grange, qui font actuellement une croisière sur les côtes de Grèce, vont se rendre auprès de M. H. Sloane, leurs beau-père et père, qui passe l'été à Southampton.

M. Charles Blumenthal vient d'arriver à New-York.

Le yacht Nahlin, qui appartient à lady Yule et sur lequel S. M. le Roi d'Angleterre va faire une croisière, sera mis en vente au retour du voyage royal, lady Yule ayant fait plusieurs fois le tour du monde et visité la plupart des contrées qui l'intéressaient.

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NAISSANCES M. Armand'Lanote et madame, née Rhein, sont heureux d'annoncer la naissance de leur fille Marie-Christine.

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MARIAGES

A l'Oratoire de Brompton, à Londres, a été célébré le mariage de Mrs Seth Barton French, née Mary Walker Fearn, fille de M. J. Walker Fearn, décédé, et veuve de M. Seth Barton French, avec le prince Serge Wolkonsky, ancien directeur des théâtres impériaux, Ms du prince Michel Wolkonsky et de la princesse Elisabeth Wolkonsky, tous deux décédés.

La mariée a été conduite à l'autel par S. Exc. M. Robert Worth Bingham, ambassadeur des Etats-Unis en GrandeBretagne. Le prince Belosselsky était témoin du marié.

En l'église Saint-Pothin, à Lyon, l'abbé Cordier, curé d'Offemont, près de Belfort, a béni le mariage de sa nièce, Mlle Jacqueline Cordier, Hlle du médecin-colonel Cordier, ofncier de la Légion d'honneur, et de madame, née Delore, avec te docteur Albert Guichard, ancien chef de clinique des hôpitaux de Lyon, fils de M. Ad. Guichard, avoué honoraire près la cour d'appel de Lyon, et de madame, née Viard.

La messe fut dite par l'abbé Ferrez, cousin de la mariée.

Les témoins étaient M. Emile Guichard, frère du marié, et M. Paul Cordier, oncle de la mariée.

Le service d'honneur était assuré par des jeunes filles habillées de voile blanc transparenté de bleu pastel, capelines assorties.

Une grande réception eut lieu après la cérémonie religieuse, réunissant les parents et amis des jeunes mariés.

DEUILS

On annonce la mort du comte de Blanchetti. Ses obsèques ont eu lieu à Valréas et l'inhumation à Avignon, dans le tombeau de famille.

Le capitaine de vaisseau et Mme Théophile Somborn, Mlle Jeanne Beauchat et toute la famiDe ont la douleur de faire part de la mort, à l'âge de quatre-vingt-dix ans, du capitaine de vaisseau Adolphe Somborn, officier de la Légion d'honneur. Ses obsèques auront lieu demain mardi 4 août, à dix heures, en l'église Sainte-Marie des Batignolles, où l'on se réunira. On nous annonce la mort de Mme Henri Daudet, née Suzanne. Rougeot, femme de l'avoué à la cour d'appel, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 2 août 1936, à trente-huit ans. Les obsèques auront lieu dans l'intimité, en l'église Saint-François de Sales (rue Brémontier), demain mardi 4 août, à onze heures. Selon la volonté, de la défunte, prière de n'envoyer ni fleurs ni couronnes et de les remplacer par des messes. Cet avis tient lieu de faire-part. Valfleury.

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LES DÉLÉGUÉS CANADIENS REÇUS AUX INVAUDES

Un banquet était offert, hier /aux Invalidés, aux anciens combattants canadiens. Voici le maréchal. Petain, qui présidait cette cérémonie, remettant à uii délégué canadien un coffret contenantdu Ne récoltera Vimy. À aa. gauche M. Rivollet, ancien ministre et secrétaire général de la Confédération nationale des. Anciens, '̃" ̃̃ -̃"̃? ̃• ̃̃ ̃ •. /combattants.: ̃

,i11.iiliiiii.iiHlii1iiii.lIHiiiii.i»ii.im.iiiim!il..iiiiilii.im<M"«»"l«'»ni»i'ini"»»''» Ill in..»iM.»H.miinii"»mii»ni»«'liii.li»iin.1Hi.i.i.niftMiiiini>M'i"i«>i"»»»«»»»»">»» ;Ili as

«r LA BAULE Rencontre ces jours derniers Duc et duchesse de Mortemart, marquise de Montaigu, comtesse Ch. du Luart,; vicomte et vicomtesse Curial, comtesse G. de Bouiltc, baïonne de Nervo, comtesse F. de Nicolay, marquis et marquise de Nieuit, comtesse'de Brossàud de Juigné, baronne de Turckheim, comte et comtesse R. de Chappedelàine, comtesse de Roualle, baron et baronne de Lavtiléon, comtesse R. de Breda, marquise d'Audiffret-Pasquier, baron et baronne de Kainlis, M. et Mme P. Droz, comte et comtesse H. de Miramon Fitz-James, comte et comtesse R. de Montebello, Mme de Wouters,' comtesse J.-R. de Vogué, comte et comtesse de Montsaulnin, comtesse de Contadess'baron et baronne de Beaugrenicr, M. van deiï Broetr d'Obrenan, comte et comtesse J. de Monti de Rezë, M. et Mme F. de'Sinçay,

1_ E S R A N D f= R X DE VICHY

Voici l'arrivée de « Vatellor w, à M.-Lëon Volterm, vainqueur de cette grande épreuve classique devant « Frifequet »J

baronne Noury, baron, et: baronne des prières, M. et Mme Fôrest, Mlles de JMieuHe, M. et, Mme P. Sainte-Marie, M. et, Mme Amie, M. et Mme M. Hersent, M. et Mme Harvaret, comte et comtesse de LapeyrouséVaucresson, colonel et Mme Trémeau, M. et Mme Rocheux d'Aubert,. baron et baronne H. Davilliers, comtesse de Lubersac, etc. •v ̃eyian.V-7-v: EViàn vient de recevoir .la 'visite 'terminale du ̃Congrès des rieurologistes de France et des pays de langue française, dont. la quarantième session, vient de se tenir en Suisse. -•- Lps congressistes ont: été- reçus cette année dans les divers centrés .neuropsychiatriques de Suisse.. Après avoir assistera une magnifique fête'.valaisienne donnée. eii-leur. honneur, Us Sqnt'ïteritrés

nimHH«m,mvH1111^nii(Ull>11,1,lwllllMin, 91911111«1111ligalails NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE ^3^7:'

1. «Enfant an ^Bacchus », photographie prise, par -Mme; Jenny Grippon de La Motte, Pans (classe D). 2.« Mouvement lent », envoi de' M. Paul Walter, Bruxelles (classe B). 3: « Les ]<Jres du camping», instantané par.M. Marcel Delpy, Paris (classe E).

r~emeaf ~e Kofre co~coHfs sera a~eïse d'foute p ersoye âous; en fera demande.)

en France par Evian,, où un thé leur a été offert'da'ns le cadre élégant de la plage.

Assistaient à cette réception;:

Le docteur Crouzon, président du congres, médecin de la Salpétrière, membre de l'Aca*demie de médecine; le professeur Pierre Janet, de l'Institut; le. professeur Abadie, de Bordeaux; le docteur Euziere, doyen de la Faculté de médecine de Montpellier; le docteur Laignel-Lavastine, de Paris; le docteur Guiilaud, de Paris; les professeurs Raviart et Combemale, .de. Lille; te docteur, Pactet, de Paris; le docteur Vignaud, de Pans, etc. LA BOURBOULE

Dans le domaine artistitfue, le cycle des manifestations régionalistes a été inauguré par l'Ecole Vcntadour et la Compagnie des danseurs, chanteurs et

iménëfcriers du'iBas-Lûnousin.'Jl se;pour-.suivra par les productions <le Ja Bourrée d'AuriMac et des, Musiques d'Auvergne. Le. Rallye des Eaux est prévu pour la semaine des fêtes du 15 août. Les automobilistes visiteront ainsi les riants petits lacs qui, au nombre d'une douzaine, entourent le massif du Sancy l'étonnant Favin, qui dort au fond de son cratère le'charmant Ghambon, sa plage et ses canots .Guéry, que surplombe la Banne d'OrSanctie; les verdoyantes vallëes. où chantent la Dordogne, la'SiouIe, fthue, l'Alaghqn, la Cei'e,Ia Jordanne.. Citons parmi les hôtes de la station.: Miss Anna Sweeney, marquis de Fernan Nunez, M. et Mme A. François-Poncet, Mme J.. Régis, >M..0h;-B.: AlexanSer, Mlle N. Bor-

MONDAINE

deaux, Mme Thomas-Pachecor de Anchprena, comtesse de La Touche, comtesse E..de Jumilhac, Mine et Mlle Bônhiot, M. Byei-, M. et Mme Dughera, comtesse de Sègognç, M. G. de Cazalet, marquise de GeofTre de ChabMgnae, Mme Claudia et Mlle Viti-ix-?apé.ne, .M.Flowers, le sénateur René Besnard, comte et comtesse de La Pràdë, comtesse de BéhaultDaisy, Mme Proton de La Chapelle, Mme et Mlle Hallade, Mme Petitbon, Mme H. Langlet, H', et Mme Sealbert, etc.

LE BOUQUET >

Danses écossaises et auvergnates De grandes fêtes franco-écossaises se sont déroulées ces deux dErniers jours au Tbuquet, sous le patronage et la vpresidehee effective de S. Exe..sir-Geprge Clér(j, ambassadeu.r de.&rande-Bretagne à Paris. `

De hautes notabilités écossaises étaient venues spécialement*: duchesse d'Atholl, marquise de Quensbury, .sir Jan vMalcotm, lord Stair, comtesse de Dijdley, M. Mac Lean et le lord-mairev d'Edim-

bourg.

Le thème de ces fêtes, qui/comprenaient une garden-party mondaine- chez lady Dndiev, un dîner gala et une grande fête populaire, était de montrer da similitude qui existe entre les danses et musique écossaises.et celles d;Auvergne. Le gouvernement aTlgJais avait spécialement envoyé d'Ecosse les musiciens et danseurs du T' bataillon des Gameroons Hihgilanders,: tandis que la Société La Bourrée d'Auvergne représentait la France' centrale. ̃'̃

Vers tes eaux Scandinaves plutôt que vers la côte dalmate? Contrairement à la dépêche de Londres que nous publions en première page, on mande de Cowes au Sunday Dis- patch

« Au Royal Squadron de Cowes, on discute un bruit d'après lequel le roi s'embarquerait sur le Wahft'n, à Cowes (île de Wight), au lieu d'aller le rejoindre sur la côte dalmate. Toutefois, j'apprends, de source bien informée que, jusqu'à présent, aucune disposition n'a a été arrêtée à cet égard. J'ai vu le Nahlin passer près de Needles (extrême pointe sud-ouest de l'île de Wight) et filer vers le sud.

» Le bruit court ici que la croisière en Méditerranée pourrait bien être abandonnée à cause du danger que font courir les avions militaires dans les parages de l'Espagne. En cas de changement, la première escale du Nahlin serait Kiel, en Allemagne, oit le roi irait le rejoindre pour entreprendre une croisière dans les eaux Scandinaves. Le lieutenant aviateur Filden, pilote du roi, s'est rendu avec un des avions du souverain à Cowes, cet après-midi. UllllllllflIllllllHtnilIfllllllItlIItlIlHllllllllllllItlIIIIIIHIIIIItlIII^

LES nvl» comcemant tea t naissances, fiançailles, mariages (avec on sans photographie), deuils, etc..» sont reçus 14, Rond-Point des Champs-Elysées (Elys. 98-31 & 98-38) et à l'Office spécial ae Publicité, 29, bontevard des Italiens. Tél.! Richelieu 69-31

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CHEZ MARCEL ROCHAS

Marcel Rochas est l'homme des gageures son jeu a été, cette saison, de faire Ses robes très à la page avec des tissus désuets le drap notamment, le drap fin d'officier qui abonde dans sa coHechon.

Il dispose, il esf vrai, pour tout ce qu'il toucne, d'une fontaine de Jouuence qui est sa propre jeunesse. Rien. de plus nu, urat'menf, oue ses petits tailleurs du matin aux vestes boutonnées, fermées comme des dolmans, aux jupes courtes et serrées la silhouette est strictement moulée, mais, à g regarder de près, on s'aperçoit oue vestes et jupes sont faites de morceaux découpés, assemblés avec astuce comme ceux d'un puzzle.

Presque plus de manteaux trois quarts, au dos super-ample. Mais des manteaux en draperies-tailleurs, d'allure masculine, tombant /res droit des épaules.

Dans les lainages, tous les degrés d'un certain uerf bleu et d'un certain rouge brun, parfois s'opposant, parfois associés dans un même tissage. Pour égayer sa collection, Marcel Ro-

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Association fraternelle des A. C. de la grande guerre. Association des A. C. et mobilisés de la grande guerre, canton de Montmorency et Taverny.

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A i4 heures Eng-hten.

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Après la mort de Louis Btériot Les obsèques de Louis Blériot seront célébrées mercredi prochain. Nous ferons connaître demain l'heure de la cérémonie religieuse ainsi que l'église où elle sera célébrée.

Le monument à la mémoire de l'inspecteur Bernard a été inauguré hier

Chambérg, 2 août. A Aiguebelle, son pays natal, a été inauguré ce matin un monument élevé à la mémoire de l'administrateur Bernard, qui périt en janvier 1935, dans la Somalie française, en défendant ses administrés contre des irréguliers abyssins.

Présidée par M. Gourdon, directeur de l'Ecole nationale de la France d'outremer, représentant le ministre des colonies, cette cérémonie se déroula en présence de MM. A. Campion, préfet, A. Borrel et Milan, sénateurs, Gérente, député de la Haute-Savoie, des autorités civiles et militaires du département, ainsi que des groupes coloniaux et des élèves de l'Ecole coloniale.

chas continue à se servir de ces rehauts de couleur dont il a le secret, d'idées amusantes, de poches (sacs à fermoirs, demi-ombrelles, gants énormes cousus sur te costume), d'ef fets de « crevés », de ganses et d'applications de ue/ours. Les tailleurs de drap, pour l'aprèsmidi, s'accompagnent de blouses vives en soierie ou en mousseline, et se garnissent de fourrures teintes. Les chapeaux (de Maria Guy) sont hauts et pointus comme des bonnets de « Folies x, ou peuvent s,'aplatir comme les soufflets d'une sacoche, et se porter sous le bras.

Pour te soir, des oppostttons de couteurs audacieuses, et des dëcotfetes !ngénieux. Peu de tailleurs, mais une idée neuve des robes chemisiers courtes, très simples, entièrement plissées, et qui utilisent des tissus légers à tramemétal.

Cette collection, par son Importance et son aspect, nous a semblé l'expression même de la gentillesse et de la crânerie françaises. Zt y a des moments où de tels spectacles sont partiCuHerements réconfortants.

Catelan.

MOLYNEUX, 5, rue Royale, à 10 h. 3». WORTH, 120, Faub. St-Honorê, à 15 h. LOUISEBOULANGER, 6, rue Royale, à l'Amérique, à 15 h.

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ROBERT PIGUET, à 10 h. 30, Presse à 15 h. et 17 h. à l'Amérique.

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EN PLEINE LUMIERE

Les hommes s'entendraient bien s'ils n'avaient pas le don de la parole. Même ceux qui croient parler la même langue n'emploient pas les mots, dont Us sont obligés de se servir, avec exactement le même sens. Pour bien faire, avant de causer, surtout avant de discuter, il faudrait faire un triage des termes qui doivent être utilisés pendant l'échange des idées, et, le triage fait, se mettre d'accord sur leur définition.

Avec beaucoup d'ironie, ces joursci, M,. Eden, ministre des affaires étrangères de l'Angleterre, a rappelé ces banales vérités à M. Lloyd George qui «vait lancé, il y a quelque temps, la déplorable parole suivante, au grand dam du prestige britannique sur le continent « II y a une chose sur laquelle le peuple de ce pays s'est fait une conviction. Quel que soit son gouvernement, jamais il ne fera de nouveau la guerre pour une querelle autrichienne. »

A propos d'une phrase qui commença mon dernier article « L'Angleterre a découvert qu'elle fait partie de « l'Europe » j'ai reçu plusieurs lettres me demandant si vraiment je n'exagère pas Dans une spirituelle riposte à M. Lloyd George, M. Eden fournit heureusement à mes correspondants inquiets la consolation que mes propres assurances n'ont pu leur procurer. La déclaration du ministre, quoique de la plus haute importance, n'a pas reçu dans !a presse française l'attention qu'elle mérite et qu'elle aura certainement obtenu au delà du Rhin. Soulignons sa portée exceptionnelle. Oui ou non, est-il vrai que l'Angleterre a découvert enfin qu'elle fait partie de l'Europe » A cette question posée anxieusement depuis -si longtemps, M. Eden a répondu nettement. Que les sceptiques dressent l'oreille Ce n'est pas simplement une querelle autrichienne qui nous a entraînés dans la guerre de 1914 ce fut une querelle autrichienne qui devint l'invasion de la Belgique. La est le problème auquel nous auons a faire face, dans la situation internationale. C'est un fait gué nous cuons souscrzf certaines obligations concernant cerfa/nes parties de l'Europe, oM.gafzons que nous devons remplir. C'est aussi un fait que nous '̃ n'avions pas défini notre position à ce sujet en 1914 comme nous façons définie maintenant. Mais le fait gué nous avons certaines obligations dans certaines parties de 7'Europe et je dis cela au nom du gouvernement ne signifie pas que nous nous désintéressons aujourd'hui de ce qui se passe ailleurs. Y a-t-il en effet un conflit en Europe qui puisse être localisé? Si le feu est allumé, ne s'étendra-t-ïl pas, et par conséguenf la paix de toute FEurope n'estelle pas l'affaire de toute l'Europe ? Est-ce assez clair, cela ? En vérité, tout y est, tout, et même plus, peutêtre, que l'on pouvait espérer. Cette déclaration est le glas de tous les « isolationnistes », de ces /M/e Englanders qui ont toujours contesté que les îles britanniques sont « européennes ». Mais, non moins significatif est l'aveu virtuel que si la guerre a éclaté en 1914, c'est parce que l'Angleterre n'avait pas défini sa posittcn sur le Rhin, ni en ce qui concerne la sécurité des Pays-Bas, comme elle l'a défini maintenant. Pour que l'Angleterre se soit enfin décidée à" parler si nettement, c'est qu'elle a appris entin les leçons des tâtonnements de l'été de 1914. Il faut avouer qu'elle revient de loin. Mais elle en est revenue et c'est cela l'essentiel.

Je me souviens d'avoir entendu dire un jour à M. Briand dans la Chambre française c'était, je crois, en décembre, il y a dix ans « Je considère, avec le gouvernement, que nous sommes à une heure où il faut employer tous les moyens pour rétablir en Europe une paix solide et durable. » Eh bien en août 1914, sir Edward Grey appliquait à la crise d'où est sortie la guerre 'allemande exactement la formule de M. Briand et de son colocarniste, sir Austen Chamberlain. Lui aussi disait aux fonctionnaires, ses subordonnés, plus clairvoyants que lui, sir Arthur Nicolson, plus tard lord Camock,. et sir Eyre Crowe, aujourd'hui- -mort, comme il disait à quelques-uns de nous autres journalistes, qui ne sommes ni lords ni morts « Je considère que nous sommes à une heure où il faut employer tous /es moyens pour établir en Europe une paix solide et durable- »" Mais le malheur fut --et jusqu'à la déclaration de M. Eden, qui fait ^époque., le grand malheur était qu'il n'employa point « tous les moyens ». S'il avait pu écouter le M. Poincaré de la lettre au Roi, et s'il avait écarté ses conseillers immédiats du Foreign Office, il aurait tout simplement empêché la guerre. Dès le 24 juillet 1914, sir Eyre Crowe lui écrivait « Ce qui importe, c'est de savoir si l'Allemagne est, oui ou non, absolument décidée à avoir cette guerre maintenant. Il reste une seule chance de la faire hésiter ce serait de pouvoir la convaincre que la guerre trouvera-' l'Angleterre aux côtes de la France et de la Russie, » Sir Edward Grey lisait ces mots sensés et voici son seul commentaire, écrit en marge du document en question « think it prématuré to maAe anu stàtement to France ans Russia. x (Ce n'est pas encore le moment de dire quoi que ce soit à la France et à la Russie.)

Ainsi, tout en voulant épuiser « tous les moyens » pour écarter la guerre, sir Edward Grey a omis le seul geste qui eût réalisé son rêve et sauvé l'Europe. Si j'ai bien compris, l'ancien secrétaire particulier de sir Austen Chamberlain, devenu ministre" des affaires étrangères, M. Edea, -a- juré dans son for intérieur de ne pas commettre le tragique péché d'omission innocemment fait- par son prédécesseur. Par sa bouche, le gouvernement de la Grande-Bretagne avoue enfin, à haute voix, que l'Angleterre-f-ait partie de « l'Europe ». W. Morton Fullerton.

LE GENERAL DENAIN A PARIS

Le général Denain, inspecteur général des forces aériennes d'outre- mer, est arrivé hier, venant d'Afrique, à Villacoljblay à 15 h. 35.

Le voyage du général Deuain, dont la mère vient d'être gravement malade dans une clinique de Paris, n'a aucun rapport avec les événements aetuets, bien que certains l'aient cru, étant donne que )e général vient d'enquêter sur place au sujet de l'atterrissage des hydravions italien- sur ta p'age de la Moulouya.

M. MARTINEZ BARRIO, président des Cortès,

fait des déclarations au poste de F^adio- Valence « Les généraux insurgés ne se sont pas dressés, ` affirme-t-il, contre un gouvernement marxiste mais contre un pouvoir légitime» »

Madrid, 2 août. M. Martinez Barrio, président des Certes et président de la délégation du gouvernement à Va)ence, a parie, hier, au poste de radioValence, au peuple espagnol

« Devant la propagande systématiquement ennemie, cherchant à présenter le conflit actuel comme se passant entre les partis de l'ordre et les autres classes sociales espagnoles, je tiens à dite que la révolte militaire ne s'est pas faite contre un gouvernement marxiste, ni contre une armée marxiste, ni contre un Etat marxiste. Les militaires se sont soulevés contre un Etat espagnol représenté par le Président de la République nommé légitimement par une Chambre légitime. Us l'ont faite pour substituer à la volonté générale du pays, la volonté d'une classe sociale désirant perpétuer ses privilèges. La dictature de Primo de Rivera est tom- bée par suite de son incapacité; la monarchie est tombée à la suite de ses erreurs et de ses vices séculaires ta volonté de l'Espagne est qu'elles ne renaissent jamais de leurs cendres. » La démocratie espagnole organisée légalement dans un régime légitime ne peut être mise en question. Pour cela, nous demandons à tous les pays qu'ils respectent notre ferme détermination. Chaque pays est libre de fixer ses propres destinées, de demander une neutralité absolue de la part de tous les pays étrangers.

» Les rebelles demandent l'aide des autres pays pour combattre leur patrie et contre la République. Le président de la Chambre espagnole tient à avertir l'opinion internationale de ce péril l'Espagne respecte la liberté qu'a tout pays de se diriger comme il l'entend, mais il demande réciproquement qu'on respecte sa propre volonté. L'Espagne authentique n'est représentée que par un chef de gouvernement responsable et la Chambre législative. Pour les rebelles arrive maintenant l'heure de la reddition et de la soumission aux autorités constituées qui feront triompher la volonté de l'Espagne républicaine. Espagnols miliciens et soldats républicains, soyez fidèles à votre serment, à vos députés légitimes, aux représentants de la nation; redoublez vos efforts pour vaincre c'est une nécessité pour la République espagnole et c'est l'espoir de 1 humanité. s>

Des troupes de Valence arrivent à Madrid

Madrid, 2 août. Les troupes de la garnison de Valence envoyées à Madrid pour contribuer à la lutte contre les rebelles dans la sierra de Guadarrama sont arrivées par train à la fin do l'après-midi d'hier. Plus de 10.000 personnes étaient allées les attendre à la gare où s'étaient également rendus MM. Giral, président du Conseil Barcia, ministre des affaires étrangères Lluni, ministre du travail Ciner de Los Rios, ministre des communications- l'ancien ministre socialiste Indaleeio Prièto, ainsj-.qu'un' grand nombre» de'personnff1lités marquantes du Front populaire. Les soldats ont débarqué sous lés ovations du public, puis ont gagné leurs casernements eu défilant par les rues d'Alcala, la Puerta del Sol et la Calle Mayor.

M. Ossorio Tafall, sous-secretaire d'Etat à l'intérieur, avait pris place au balcon du ministère, sur Ja Puerta del Sol, pour les saluer.

Tout le long du parcours, la foulé contenue par les cordons de milices populaires était massée, et c'est au milieu des poings levés, des acclamations enthousiastes hachées des cris « U.F.F. »

LE NEGUS DESIRERAIT REPRENDRE LA LUTTE Londres, 2 août. Au cours d'une interview accordée à un représentant du Sunday Chronicle, le Négus a déclaré qu'il ne terminerait pas ses jours en exil et a manifesté son intention de rejoindre ses troupes dans la portion du sud-ouest non encore occupée par les Italiens.

« Je n'abandonnerai jamais la lutte pour l'indépendance de mon pays, a-t-il déclaré notamment. Les emprunts qui m'ont été refusés à Genève pour continuer la guerre, j'ai tout espoir de les obtenir autre part. Un comité a été institué ici dans ce but et les résultats obtenus sont très encourageants. Dorénavant, mes armées du nord et du sud-ouest sont assurées de ne pas manquer de vivres, ni d'argent, ni de munitions. 2> Et l'empereur a ajouté en conclusion « Mon devoir est de me battre à la tête de mes sdîdats et je ne mourrai pas en exil. »

OMO

Assassinat du muphti

de la Grande Mosquée d'Alger Alger, 2 août. Ce matin, à 9 heures 30, des passants furent arrêtés, rue de la Lyre, par un Messe étendu en travers du trottoir. Quand on le releva, on s'aperçut qu'il avait reçu, en plein cœur, un coup de boussadi. II rendit bientôt le dernier soupir avant d'avoir pu prononcer une parole.

La victime fut promptement identifiée. Elle n'est autre que le muphti de la grande mosquée d'Alger, Bendati Mahmoud, dit Kahoul, âgé de 68 ans, commandeur de la Légion d'honneur. On ignore encore les raisons du crime qui s'est déroulé sans témoin. On pense, cependant, qu'il s'agirait d'un attentat •politique. 1

ACTUALITES

INTERNATIONALES ALLEMAGNE. A l'occasion du deuxième anniversaire de la mort du maréchal Hindenburg, ancien président du Reich, le chancelier a fait déposer une couronne sur ia tombe du maréchal au monument national de Tannenberg. BELGIQUE. Une délégation de l'Amicale des anciens chasseurs de Verdun, ainsi que l'Harmonie municipale de cette ville, ont été reçues a Gand par l'administration communale.

CHINE. Le maréchal TchangKaï-Tchek a envoyé un ultimatum au Kouansi, par lequel it l'invite à se soumettre avant le 5, sinon une expédition punitive sera entreprise. Les combats continuent à la frontière du Kouansi et du Kouantoung.

ITALIE. On dément dans les milieux autorisés, les noafe/Zes suivant lesquelles la ville de Desste aurait été occuper, après une sanglante bataille, par Zes troupes éthiopiennes du ras Sei/oHm.

PALESTINE. Un inspecteur et un agent de police arabes ont été tués à Haïfa. Quatre personnes ont été arrêtées. Par ailleurs, on a découvert les cadavres de deux gardiens israélites d'une ferme, située près de Haïfa.

(Union des frères prolétariens) que les troupes ont défilé.

Officiellement, ]a destination des troupes de Va]ence ne sera connue qu'aujourd'hui on péuse qu'eUes seront provisoirement casernées à l'Escurial.

Le colonel Puig,

chef d'une colonne

gouvernementale,

tué à Guanarrama

Madrid, 2 août. Le colonel Puig, commandant une des coionnes gouvernementales sur le front de Gnadamarra, a été tué, hier samedi, dans des circonstances dramatiques. Jeudi dernier, ii était encore lieutenant-colonel, mais il monta en grade à la suite de ses faits de guerre. Cette nuit, revenant des avant-gardes et se dirigeant vers le volage de Guadamarra, il fut surpris par le feu de mitrailleurs rebelles frappe de quatre balles, il mourut aussitôt. Les miliciens qui raccompagnaient ont forme une patrouille et rencontré les mitrailleurs qu'ils ont tous tués. Le colonel Fui); a été transporté à Madrid où ses obsèques ont été célébrées aujourd'hui au milieu d'une énorme atf!uence.

Comment M. Samper

ancien président du Conseil a été arrêté à Valence Marseille, 2 août. (De notre coT-respondant particulier, par M/ephone.) Vendredi soir, vers 21 heures, au moment où le Sidi-Brahim, courrier d'Orient de la Société générale des transports maritimes, qui venait, à la demande du gouvernement, de toucher Valence pour y chercher 93 réfugiés, allait lever l'ancre, un incident se produisit qui retarda son départ jusqu'au lendemain matin.

M. Bicardo Samper, ancien président du Conseil espagnol, muni de passeports en règle, s'était embarqué à bord

Londres semble accueittir avec sympathie l'initiative du gouvernement français ̃̃̃ M. Baldwin et lord Halifax étudient la note du Quai d'Orsay

Zpndres, 2 août. On indique, dans les cercles bien informés .britanniques, que Ja communication française proposant rbuverture de 'négociations en vue de conclure 'un accord de non-intervention dans les affaires d'Espagne a été remise ce matin au Foreign Office par les soins de l'ambassade de France. Ce .document a, dit-on, été immédiatement transmis aux ministres intéressés. C'est dire que lord Halifax, qui remplace M. Eden pendant le congé de ce dernier, et M. Baidwin, ont eu respectivement connaissance de ce document dès cet après-midi et qu'ils ont pu non seulement étudier la suggestion française, mais aussi s'entretenir par téléphone à son sujet.

EMPECHER QUE DEUX BLOCS NE SE FORMENT La première impression recueillie à WhithehaH est « sympathique ». On dit, en effet,- qu'il importe de tout mettre en œuvre pour que le conflit intérieur espagnol ne s'étende pas à l'extérieur. De même que le gouvernement de Londres s'est toujours opposé à la formation, en Europe, de deux blocs dont les conceptions en politique extérieure se seraient affrontées, il doit, dit-on, tendre à prévenir la constitution de deux groupements de puissances qui se fonderaient sur les sympathies que les nations européennes peuvent éprouver pour l'un ou l'autre des belligérants espagnols.

Sans préjuger de la décision gouvernementale, on doit cependant relever comme significatif le mot de « sympathique dont on qualifie la proposition française. On ajoute ici que c'est au cabinet de Paris, auteur de la proposition, qu'il appartiendra de servir de « clearing house » aux réponses qu'il va recevoir.

LE FOREIGN OFFICE

REPONDRAIT RAPIDEMENT Dans les cercles politiques, où une certaine perplexité avait été causée cet après-midi par les interprétations données par certains commentateurs français à la liberté d'interprétation que

Retour d'Ethiopie, M. Achille Staràce arrive à Rome

M. Achille Starace, secrétaire général du parti fasciste, qui s'illustra pendant la guerre ltalo-éthiopienne en entrant le premier dans Gondar, est de retour à Rome. Le voici, recevant de ses amis un accueil enthousiaste.

de ce navire avec sa femme, sa fille et son gendre. Il comptait gagner Penticosa, station thermale des Pyrénées espagnoles, où il devait .faire une cure. Les membres du Front popu!ah'e espagnol, ne respectant ni l'âge,: ni l'état de santé, ni le passe de ce vieux serviteur du pays, décidèrent de l'arrêter. C'est sur le pont du SMt-Bra/UTn que M. Ricardo Samper fut accosté et arrêté. Il fut aussitôt incarcère à bord du vapeur espagnol Mar-Cantabrico, aménagé en prison flottante dans le port de Valence, et non sans, avoir été malmené et obligé de crier « Vive la République 2,

Les obsèques à Oudjda des aviateurs italiens

OMn, août. Aujourd'hui ont eu iicu à Oudjda les obsèques des quatre aviateurs italiens qui ont trouvé la mort dans Faccident d'aviation de Saïda. Les cercueils avaient été déposés sur un chariot et recouverts de drapeaux aux couleurs italiennes. Les six aviateurs prisonniers ont été autorises à assister à l'enterrement.

(L'absoute a été donnée' en !'&g]ise Saint-Antoine.

Les quatre avions anglais ont regagné Londres

Les quatre trimoteurs anglais de la British Airways, arrivés il y a quelques jours à Bordeaux-Teynac venant directement de l'aérodrome de .Catewick à Londres et se rendant à Lisbonne, pilotés par MM. Robinson, Naesh, King et Pugh, et qui n'avaient pu repartir de Bordeaux, la vérification des pièces d'identité ayant été demandée, ont pris hier matin, à 9 h. 40, la voie des airs à destination de Londres.

Deux radiotélégraphistes et un mécanicien sont à bord. Le chef pilote Bugh, également chef du détachement, a exprimé l'intention de regagner directement l'Angleterre et s'est refusa à toute autre déclaration.

Les quatre appareils ont atterri dans l'après-midi à l'aérodrome de Catewick.

s'est réservée la France jusqu'à ht conclusion d'un accord de non-intervention, on tait remarquer qu'en concourant avec la plus grande diligence possible à miaboutissement rapide de la négociation envisagée, les puissances approchées réduiront d'autant le délai que Paris a fixé à sa liberté d'appréciation. Aussi prévoit-on que la réponse anglaise ne tardera pas à être envoyée.

M. YVON DELBOS

PARLE DE LA NEUTRALITE Un banquet a été oifert hier, à Sarlat en 1 honneur dé sa réélection, à M. Yvon Delbos. Le ministre des affaires étrangères a pris la parole. Il a fait un exposé de notre situation extérieure. IJ a déclaré que « certains échecs de la Société des Nations ne doivent être qu'un stimulant pour améliorer son organisation. » II a fait enfin allusion aux affaires d'Espagne

Cbmme nous ne voulons risquer la guerre sous aucun prétexte, nous ne voulons nous mêler des af/'a!'res intérieures de tel ou tel pays. A aucun prix, il ne faut que se réalise une nouvelle croisade des idéauxen Europe, croisade qui aboutirait inévitablement d la guerre. C'est pourquoi le gouvernement français a donné sur les f ournitures de guerre un exemple dont il eût été bien utile qu'il fût suivi par toutes les nations. M. Delbos a ensuite souhaité que l'ordre s'établisse dans la justice et la liberté, aussi bien en Erance qu'entre tous les peuples.

« Le rôle de notre pays, a-t-il ajouté, est d'être toujours à l'avantgarde des idées fraternelles.'» M. Delbos a terminé par un vibrant appel à l'union de tous les Français.

RECETTES REDUITES, DEPENSES ACCRUES LE BUDGET DE PARIS RÉSISTERÀT-IL AUX EXCÈS DE LA DÉMAGOGIES Celui de la Seine n'est pas moins obéré. Cependant, les contribuables sont à bout de souffle

Selon le rite consacré,' le préfet de )a Seine a. accompli,, au cours de l'une des dernières séances de la. récente session du .Conseil municipal, le geste symbolique dû dépôt sur le bureau de l'assemblée du projet de budget de la Viile de Paris pour ,1937. C'est le point de départ officiel de cette randonnée au travers des multiples chapitres de recettes et de dépenses du vaste organisme financier que constitue le budget de la grande cite..

Une situation sans précédent Symbolique au plus haut degré, eh effet, a été l'acte de M. A. Villey, -car le dossier ne renfermait qu'une feuille de papier à peu près blanc. Pourrait-il en être autrement? Certes, non. On peut remonter très loin dans l'histoire de la municipalité sans retrouver une situation comparable à celle d'aujourd'hui. Il est impossible de chiffrer Je rendement exact des impôts qui laissent apparaitre des moins-values très sensibles et irrégulières de même, on ne peut évaluer exactement les dépenses, les cadres dans lesquelles elles ont évolué jusqu'ici ayant craqué dans tous les sens, sous les effets des « lois sociales » votées par le Parlement. Et ce que nous disons pour la Ville de Paris est également vrai pour .le Département de la Seine, car il ne faut pas oublier "que l'agglomération parisienne forme budgétairement une sorte de personnalité en partie double, où la capitale, cependant, tient la place principale.

Les enseignements que nous avons tirés des discussions parfois âpres qui se sont déroulées ces temps derniers à l'Hôtel de Ville sont d'une rare éloquence de même que pour la plupart des autres collectivités du pays, tes difncultés qui se présentent du fait de la crise économique et des innovations du gouvernement de Front populaire sont immenses, au point que les plus optimistes se posent cette question sans y répondre d'ailleurs « Comment en sortira-t-on »

Une impasse

Un fait certain domine tout ce problème l'équilibre entre les recettes et les dépenses est complètement rompu,, et on ne peut même pas déterminer avec précision l'importance du déficit. Pour Paris, elle peut être de l'ordre de 700 à 800 millions les pessimistes vont jusqu'au milliard. Pour le département, elle peut atteindre de 400 à 500 millions. Ces chiffres tiennent compte, bien entendu, des dépenses de chômage qui continuent à s'accroitre de celles provenant du «réaménagement» s des décrets-lois relatifs aux retenues sur les traitements, retraites, indemnités des fonctionnaires, de l'application de la semaine de 40 heures, etc., dans la mesure, bien entendu, où l'on peut les évaluer, c'est-à-dire avec une large approximation. ;,•̃ ̃

USaleip ses! rendu a Saini (Hianiond »I Il pr arirer dd Gooflit I travail

M. Salengro, ̃ ministre de l'intérieur, qxi avait quitté .Paris de bonne heure, hier, en avion, pour gagner Saint-Chamond afin de rechercher les bases d'un accord mettant fin au conflit des Aciéries de ta Marine et d'Homécourt, a atterri à Lyon-Bron dans la matinée. Il s'est rendu par la route à Saint-Chamond, où il conféra aussitôt en compagnie de MM. Francis Laban, Pinet et Faure, inspecteur divisionnaire du travail. Le ministre entendit ensuite les délégations ouvrières.

En conclusion des pourparlers, qui durèrent jusqu'à la fin de l'après-midi, la reprise du travail pour les 4.000 ouvriers de Saint-Chamond depuis quarante-sept jours fut décidée pour aprèsdemain mercredi 5 août.

Le ministre de l'intérieur repartit alors pour Lyon, d'où il gagna l'aérodrome de Bron et, piloté au retour comme à l'aller par le capitaine Rossi, M. Salengro était de retour à ViUacoublay au début de la soirée. H gagna aussitôt la place Beauvau.

L'accord s'est établi sur les bases suivantes la direction et les ouvriers s'engagent à ce que, comme conséquence de la grève, aucune sanction, vexation ou brimade ne soit exercée de part et d'autre, sauf en cas de détériorations graves constatées. Les parties prenantes entendent appliquer intégralement le contenu du texte d'accord signé à Paris le 8 juin, entre la C. G. T. et la Confédération générale de )a production française. Elles déterminent la majoration horaire du salaire réel selon les catégories et précisent plus particulièrement que le salaire horaire minimum total des

Comment faire face à ces besoins ? Y Les moyens ne sont pas nombreux par un relèvement des impôts, une a mentation des prix des services publics, à des emprunts et des économies. Augmentation des tarifs du Métro ?

Du relèvement des impôts, les assemblées ne veulent en entendre parler à aucun prix. Le « plafond », disent-elles, est atteint, sinon crevé, et les augmentations que l'on pourrait décider seraient inopérantes. Les économies sont à envisager, mais produiraient-elles les sommes énormes dont la nécessité se fait impérieuse ? Elles sont atténuatrices, pas plus. Quant aux services publics (eau, gaz, électricité, transports, etc.), peut-on leur demander un effort plus élevé ? Le gouvernement penche pour l'affirmative, puisqu'il vient d'adresser au Conseil municipal une invitation à augmenter les tarifs du Métropolitain.

Il semble que, là encore, les assemblées paraissent mal disposées à accepter la mesure. Restent "les emprunts. Ici, on se heurte à une véritable impasse. Le gouvernement n'entend les autoriser que s'ils sont gagés par des centimes additionnels, et les Conseils se refusent à voter ces centimes, qui ne sont pas autre chose qu'une aggravation des charges qui pèsent sur les contribuables. Vingt milliards de dettes Et puis, il faut bien le dire, le recours à l'emprunt a de sérieuses répercussions.

Ainsi, à l'heure présente, quantité d'emprunts sont envisagée pour travaux de toute sorte (extension du réseau du Métropolitain, destruction des îlots insalubres, aménagement de la zone et des fortifications, chauffage central dans les écoles, constructions scolaires, etc.).

Dans la séance du 15 juin dernier, le préfet de la Seine a déclaré Depuis 1926, la dette de la ville de Paris augmente d'un milliard par an de 6 milliards et demi au début de 1926, elle excède actuellement 16 milliards et demi.

Pour le département, la dette dépasse 4 milliards. II est certain que cette cadence comme les totaux a quelque chose,, d'impressionnant et explique, selon l'image dont s'est servi un jour M. François Latour, alors rapporteur général, l'« essoufflement des budgets.

Le poids des impôts

La ville de Paris, comme toutes les autres collectivités plus peut-être a éprouvé les méfaits du relèvement des impôts.

Cette année, la contribution personnelle mobilière a subi une augmenta-

mnaœuvres ne sera, en aucun cas, inférieur à 3 fr. 55.

Elles soulignent enfin que les salaires qui ne seront pas en accord avec )es salaires minima fixés par le contrat collectif régional en voie d'élaboration seront rajustés avec rappel du jour de la reprise du travail.

Etant donné l'urgence de certains travaux soit- pour fourniture à la défense nationale, soit pour l'entretien ou la remise fn état des appareils, des heures supplémentaires pourront être prescrites. En vue desdites heures, il sera fait d'abord appel aux volontaires.

En vue de la reprise, tes ouvriers qui ont droit, d'après la loi du 20 juin 1936, à un congé payé, sont considérés comme ayant pris ce congé entre le seize juin et le 31 juillet et recevront dès maintenant l'indemnité prévue par la loi. Les ouvriers ayant reçu cette indemnité n'auront ainsi plus droit à un autre congé payé pour 1936.

Les ouvriers n'ayant pas droit à l'indemnité pour congés payés pourront demander un acompte sur salaire dont le montant sera, en principe et sauf cas particulier, de cent soixante francs. Le remboursement de ces acomptes sera prélevé, par quarts, sur les quatre paies ayant lieu au cours des mois de septembre et d'octobre, sauf cas de départ avant cette date.

H sera attribué aux ouvriers bénéficiant à la date du 16 juin des allocations familiales, une subvention égale au double des allocations d'un mois. Les cotisations ouvrières aux assurances sociales pour les journées de travail du mois d'août seront pareillement supportées par la direction.

Les communes intéressées, en accord avec le gouvernement, prendront enfin l'initiative d'une distribution exceptionnelle en espèces par le canal du bureau de bienfaisance aux familles nécessiteuses.

s–

Une propagande maladroite

(Suite de ta première page.)

Tout cela c'est la faute des mauvais Français qui ne souscrivent pas à l'emprunt et provient de la fuite de « !'or des traîtres Mais qu'ils se méfient, ces « dignes descendants des émigrés de Coblenz x « L'or des traîtres » fait une curieuse pirouette sur l'écran La vue suivante nous offre un meeting électoral, peuplé de poings fermés. Et le speaker glorine « la liberté que nous avons su conquérir » et que « nous devons savoir défendre » avant que le film ne s'achève, en apothéose, sur une débauche de sanatoria russes et de tracteurs soviétiques, fruits de la future réussite de l'emprunt.

II y a là dedans plus de sottise que de méchanceté, mais c'est cette sottise même qui devient odieuse lorsqu'on a payé son fauteuil au prix fort. Les spectateurs l'ont bien compris, qui protestent, sifflent, crient « A Moscou » et réclament le remboursement de leur place.

Les directeurs, aussi, qui voient sans plaisir les discussions et tes bousculades s'installer chez eux.

Le retour a la Vie continuera-t-il à .sévir ? La maladresse, dans ce cas, devient une provocation.

A la fin de la séance, un spectateur, exaspéré, éleva la voix

Assez de morale Vive la liberté La réponse tomba du balcon, assaisonnée d'accent faubourien

Oui. mais la nôtre

Nous demandons, simplement, celle dn spe"tacie.

Georges Ravon.

tion de 16,58 p. 100 et la patente de 13,77 p. 100. Nous l'avons signalé. Les effets de ces mesures peuvent être ap-'préciés par les simples comparaisons suivantes Un restaurateur qui payait 5,827 fr. eu 1935 s'est vu réclamer 6,549 francs., en 1936.

Un avocat qui était imposé pour pour 2,900 francs en 1935 paie 3,875 fr. en 1936.

Un contribuable non patenté qui a versé 296 fr. en 1935 doit payer 342 fr., en 1936. Ces constatations n'arrêtent d'ailleurs, pas des élans démagogiques des élus du Front populaire. A Ja dernière session, l'un d'eux a proposé de porter de 1.000 à 1.400 francs le taux du loyer exonérable. De la sorte, les 327 millions et demi que doit fournir la contribution Personnelle-mobilière à 493.814 contribuables ne seraient plus demandés qu'à 385.000, d'où une augmentation de, 20 environ.

Et, d'autre part, ainsi que nous l'indiquons plus haut, les recettes diminuent. On enregistre à l'heure présente les moins-values suivantes

Taxe additionnelle aux droits d'enregistrement, 3 millions part sur le fonds commun du chiffre d'affaires, 7 millions octroi, 35 millions droit de stationnement sur les voitures de place, 10 millions et demi gaz, 10 millions concessions funéraires, 1 million et demi.

L'appel à l'Etat

Depuis longtemps, les collectivités dont Paris et le Département de la Seine font partie réclanient une réforme profonde du système fiscal étriqué'dans lequel elles se débattent et qui les conduit à l'asphyxie complète. Jusqu'à présent, les pouvoirs publics ont fait la sourde oreille.

A la séance du 10 juiUet dernier, M. André Puech, Je nouveau rapporteur général du budget de Paris, a, tout en soulignant la solidité du crédit de la Ville, rappelé cette nécessité de l'adaptation de méthodes nouvelles répondant à un état de choses nouveau.

Comment, en effet, faire face, avec les seuls moyens actuels, à des dépenses comme celle du « réajustement » des décrets-lois visant le personnel entraînant une dépense supplémentaire de 110 millions, à celle de la semaine de 40 heures qui coûtera 125 millions de plus, à celle du chômage qui représente une aggravation de 21 millions pour la Ville, et d'autres encore qui totalisent une somme imposante.

Vers la création d'un fonds national de chômage '`

On se tourne donc vers les services publics. On suggère la création d'un, fonds national de chômage on sollicite la possibilité d'emprunter sans créa- tion de centimes additionnels on réeiame une part plus grande dans le partage du produit de la taxe sur le chiffre d'affaires et de l'impôt sur le revenu, car il ne faut pas perdre de vue que la capitale supporte 30 des impôts d'Etat. Et c'est ce qui a amené M. André Puech à cette conclusion Nous ne cherchons pas à esquiver des responsabilités, mais à sauvegarder les intérêts d'une population dont nous connaissons mieux que quiconque les possibilités contributives. Les impositions actuelles ont atteint le plafond. Il faut qu'on nous donne d'autres moyens de faire face à l'administration de la Cité. Des lois votées précipitamment, dans un but de paix sociale louable, ne peuvent avoir comme corollaire la désorganisation des finances de la Ville de Paris. ̃Le point de vue

du rapporteur général

M. Fiancette, qui est rapporteur général du Département et partage cette manière de voir, ajoute aux précédentes suggestions celle de l'escompte à un taux très bas, par )a Banque de France par exemple, des bons émis pour les deux collectivités, ce qui permettrait les em-'prunts sans centimes additionnels. Enfin, il nous a été dit que le gouvernement envisageait la conversion des dettes.

Les pouvoirs publics et l'Etat répon-,dront-ils favorablement aux appe!s qui lui furent adressés ? On ne sait encore néanmoins, il peut apparaitré pour certain que si l'Etat consent à se priver d'une partie de ses recettes pour les laisser aux villes, communes et départements, il ne manquera pas de rechercher à la récupérer par d'autres procédés, son propre budget étant lui-même fortement obéré.

Quoi qu'il en soit, les deux mois « creux qui viennent doivent permettre l'étude de toutes ces questions que l'on s'efforcera de résoudre pour les sessions budgétaires de fin d'année. II est souhaitable que la solution à trouver soit moins difncuitueuse que. celle de la quadrature du cercle. Olivier Pain.

A NOS ABONNES

Pour éviter toute interruption dans leur sermce, nous prions" ceux de nos abonnés dont l'abonnement se termine le 31 de ce mois de bien vouloir ne pas attendre le dernier jour pour nous adresser le montant du renouvel'ement. ̃

La date d'échéance est tndfouee sur la bande, d'envoi.

Le metHeay aux meilleurs pnx

=~ !936–==

GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE DU «FIGARO» » BON

3 AOUT


LE DIMANCHE

POLITIQUE

M. Camille Champs préconise

le rapprochement des Français

A Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher), M. Camille Chautemps a préconisé l'union étroite des républicains pour mener à bien la tâche immense qu ils ont assumée ensemble. Aucun des partie qui se sont rassemblés ne doit avoir la volonté d'abandonner le programme «pmmun, ni de le déborder.

Mais cotte union des gauches apparaît insuffisante à M. Chautemps, qui souhaite de voir l'union entre les républicains s'élargir progressivement atm que le gouvernement issu des luttes politiques représente de plus en plus l'ensemble des intérêts nationaux et que la réconciliation si souvent souhaitée par des hommes de tous les partis cesse d'être un prétexte & la violence de quelques-uns, mais se réalise selon la volonté du plus grand nombre.

Ce rapprochement des Français n'est DM seulement nécessaire à la paix so. ciale, il l'est aussi, l'orateur y inapte en ce jour anniversaire de la déclaration de guerre, pour le maintien de la paix extérieure, sur laquelle pèsent encore tant de menaces.

Une importante manifestation des « nationaux » à Chotet Une manifestation qui a groupé plus de 20,000 personnes a eu lieu hier a Cholet, sous la présidence de M. de Saint-Pern, député de Maine-et-Loire. M. Joseph Denais a dénoncé avec vigueur la politique d'hypocrisie et de mensonge des communistes qui, en imposant au gouvernement les consignes de Moscou, risquent de nous conduire a la guerre.

M. Philippe Henriot, longuement acclamé, a tracé avec une magnifique éloquence le tableau des « résultats obtenus par le Front populaire. Il se résume ainsi

La propriété .violée, tes demeures et tes ateliers occupés, les clients en déroute, les récottes menacées, le tourisme arrêté, le ravitaillement incertain, tes « petits a et tes « moyens » tracasses, brimés, ruinés, une association illégale maîtresse des destinées du pays, un espion en habit vice-président de la Chambre le « virus tricolore » dénoncé par l'organe officiel du président du Conseil, la presse asservie, la radio domestiquée, l'Internationale hymne national, le poing tendu signe de fraternité, la faucille et le marteau emblèmes de la liberté et l'égalité dans la misère sous les plis sanglants du drapeau rouge voila le bilan de deux mois.

Sur tout cela, une politique extérieure qui tient dans un mot « Aux ordres de Moscou f. L'accord ttalo.eustro.allemand faisant écho au pacte franco-sovietique; la Pologne qui se détourne, la Belgique qui s'éloigne, l'Angleterre qui se réserve, te canon de 23 livré aux Soviets de Mos.cou et les armes françaises expédiées aux Soviets de Madrid, Vienne avanthier, Dantzlg hier, Memet demain voila quelques-uns des nuages accumulés par le Front populaire dans le ciel d'orage de ce mois d'août aux tragiquea souvenirs.

De nouvelles ovations ont salué ces paroles.

M* Rivière dans ïa Creuse M. Rivière, ministre des Pensions, a pris la parole aujourd'hui, dans sa commune natale, à Grand-Bourg (Creuse). H a protesté de son respect de la Constitution et défendu le droit des ministres de rester des militants.

Evoquant la situation iriternationale, M. Rivière a demande aux bons citoyens de garder le plus grand sangfroid, « car, dit-il, l'Europe traverse des heures graves il faut Mre confiance aux hommes qui tiennent tes leviers de commande, & M. Léon Blum, à. M. Yvon Detbos leurs sentiments sont purs et leur volonté de paix indiscutable. Pour le rassemblement

national

Le chanoine Poliman, député de la Meuse MM. François Valentin, député de Meurthe-et-Moselle Baudoin, député de 'la Moselle, et Fcmand-Laurent, député de Paris, ont pris la parole hier sotr, à Bar-le-Duc, au cours d'une réunion, qui a rassemblé près de quatre mille personnes.

L'assemblée, après avoir entendu les orateurs, a voté un ordre du jour « acclamant te rassemblement national et la constitution d'un rassemblement meusien placé sous le signe d'André Maginot ».

Feuilleton dn « Figaro du 3 Août 1936 (27)

LE GRIME

DE

T»GflRSQDflRE

CHANTRE IX

La maison des serpents

(Suite)

Vous vous êtes occupé de la serre aux serpents d'une façon régulière depuis que je suis venu? Bien entendu, sir. Je me suis occupé de l'eau et du chauffage. Je ne suis pas homme à négliger mon travail.

Ce n'est pas ce que je veux dire. Je veux savoir si vous êtes venu dans cette pièce.

J'y suis rentré avant-hier pour nettoyer.

Avez-vous ouvert cette ar-

moire? T,

Comment l'aurais-je pu, sir? Il n'y a que deux clefs. Vous en avez une et le patron garde l'autre. Voici toutes celles que l'on m'a données. Il tira de sa poche un trousseau et, désignant les clefs une à une Celleci est la clef de la maison, celle-ci du hangar aux outils. En voici une pour la porte de la glacière et une autre pour cette pièce où nous sommes.

Ewan ne l'écoutait plus. Il déplaçait tout ce qui se trouvait sur un rayon, puis fouiiiait sur l'autre, mais il comprit que ses recherches

VACANCES,

LE PALAIS DE JUSTICE EST SILENCIEUX En le quittant, magistrats et avocats évoquent d'ironiques et cruels souvenirs par Georges CLARETIE.

Le Palais de'Justice est entré en vacances. Pendant deux mois il se sera vide, ou à peu près; II l'était déjà. Depuis une quinzaine, on a vu peu à peu diminuer le nombre des affaires affichées à la porte des chambres. « Le menu » des causes quotidiennes a passé successivement de vingt affaires à juger à dix, puis à cinq.

Cette date des vacances qui devrait être joyeuse, rappelle pourtant de douloureux souvenirs. Plusieurs fois dans l'histoire du Palais, elle a coïncidé avec la guerre. Ouvrons la vieille Gazette des tribunaux du temps passé. Premier août 1870. Nous lisons « Des Français expulsés du duché de Bade ont eu à subir les traitements les plus indignes jusqu'à la frontière suisse, où ils ont cté conduits enchaînés. Plusieurs ont été dépouillés de leurs effets et obligés de paver 24 kreutzer pour la location du cachot où ils étaient abrités contre les violences de la population. » Nous, nous avons, à l'heure des vacances, vécu bien des heures d'angoisse. Une année, c'étaient les « entretiens de M. Cambon et de M. von Kiderlen Waetcher. Nous étions à deux doigts de la guerre. En 1914, au moment où le Palais fermait ses portes, la France mobilisait. Et cette année, ïe canon tonne de l'autre côté des Pyrénées.

Où aller, du reste, les passer, ces vacances ? L'Europe peu à peu se ferme. Un journal d'hier ne publiaitil pas cette annonce « Un enchantement des !;ac(Mces d Saint-Sébastien. Côte basque espagnole. » ? Réclame ou raillerie ? 1

Jadis, on ne pensait qu'au repos, aux frais ombrages, aux mers ensoleillées. Aujourd'hui, on n'entend plus que le cliquetis des armes. Où aller ? Où ne pas aller ? Autrefois, avant les vacances, le bâtonnier faisait un petit discours vantant les charmes de la campagne. Et un des plus célèbres d'entre eux, Jules Fàvre, prontait de cette occasion pour déballer tout son Virgile et tout son

NOUVELLES DIVERSES

Rue du Four, un salon

de coiffure est saccagé

par des syndicalistes v

A 12 h. 35, des jeunes gens ont soulevé le rideau de fer^iu salon de coiffure tenu par M. Nicolas Estradiades, 20, rue du Four, et sous le prétexte que cette maison travaillait au-dessous du tarif syndical, ils ont brisé tout te matériel, causant 10.000 francs de dégâts. Une arrestation a été opérée, mais n a pas été maintenue.

DEPARTEMENTS

A Lyon, une course cycliste est attristée par un grave accident. Un mort, deux blessés. Lyon, 2 aoKt. Un accident très grave a marqué ce matin le championnat sur route de la Fédération cycliste française, dont le départ avait été donne à 7 heures à la Demi-Lune. Quarante concurrents disputaient, sur cent kilomètres, cette épreuve qu'avait organisée l'Union des sociétés cyclistes lyonnaises et régionales.

Peu après le départ, les coureurs avaient à franchir le col de la Luere. La descente, qui comporte de nombreux virages, est assez rapide aussi, le peloton de tête, comprenant une dizaine de concurrents, descendait-il à vive allure. Malheureusement, dans un virage peu accentué, mais où la visibilité est mauvaise, il se trouva en présence de l'automobile d'un bou!aager de l'Arbresle, qui remontait la côte à une allure très réduite et occupait sa droite.

Un accrochage se produisit cependant,

étaient vaines. Le flacon à l'étiquette verte n'était plus là. Quinze jours avant, quand il était venu avec Tim pour alimenter les serpents, il était certain d'avoir vu cette fiole, là où elle se trouvait d'habitude, sur la rangée de face du second rayon. Il avait laissé tomber un tube de verre qui s'était brisé et était venu en chercher un autre dans l'armoire. Et d'instinct, comme toujours, il avait jeté un coup d'oeil sur ce rayon où se trouvaient rassemblés les sérums antitoxiques. Bien que cette besogne lui fût devenue familière, il ne s'était jamais relâché de sa prudence dans le maniement des reptiles. Ni le jardinier ni lui-même n'avaient jamais été mordus, mais il ne pouvait se défendre d'être un peu nerveux chaque fois et regardait toujours avec soulagement la planche où s'offraient les antitoxiques.

Tim était encore en train de montrer ses clefs. y

Vous devriez me connaître mieux que cela, docteur Ewan, reprit-il d'une voix dolente. Il y a sept ans que je suis au service du patron et vous pourriez me donner un million de livres que je ne toucherais pas à ces poisons.

Assez fit brusquement Ewan; et repoussant la porte de l'armoire, il la ferma à clef d'une .main fiévreuse. Suivi du regard par Tim surpris et froissé, il alla au bureau, l'ouvrit et tira violemment un tiroir. Un coup d'oeil rapide lui suffit pour constater qu'un étui contenant des seringues avait été enlevé de sa place habituelle. Il repoussa brutalement le tiroir et se retourna vers Tim.

Ecoutez-moi, dit-il. Si un policier ou un détective vient pour espionner ici pendant mon absence, ne le laissez pas entrer. *Et ne leur

Horace. Quelle prodigieuse machine à citations était cet avocat illustre 1 Le 5 août 1861, Jules Favre réunit les avocats pour leur vanter la paix des forêts et le chant des oiseaux. Et il ajoutait

Nunc pede Ubero pulsanda (ei'!w. Puis il parlait du tumulte des affaires, des « ineffables voluptés d'une vie dont on dispose seul», de «la marche du temps, des prairies herbeuses », et il ne résistait pas à la joie d'évoquer «frigida tempe » et « mugitusque boum », Et le bâtonnier conseillait à ses confrères dont « les yeux, paraît-il, se mouillaient de larmes», d'emporter un Virgile en vacances. Et savez-vous où il conseillait d'aller le lire ? « Au pied d'un château fort suspendu audessus du Rhin, ann de pouvoir interroger d'un œil attentif les mœurs naïves de la vieille Allemagne. » «Germania mater», disait aussi Miohelet. Pauvre Jules Favre En relisant ce discours, je songe au jour où, n'ayant plus son Virgile en poche, il allait à Ferrières se heurter à un Bismarck casqué, qui, le voyant arriver tout pâle, pleurant sa patrie et ses illusions mortes, eut un mot atroce « H était si blême que je croyais qu'il s'était mis du blanc pour m'attendrir s

Oui, où passer ses vacances ? Nous n'avons guère envie d'aller étudier les « mœurs naïves » de la vieille Allemagne.

Montagnes d'Aragon, Galice, Estroma[dure, nous sont interdites. Hernani lui*même serait arrêté à la douane. En France, ia vie est chère. Les grèves ne sont guère rassurantes. La politique va jusqu'à gâcher nos vacances. Et cela partout nous fait songer au mot que Victorien Sardou met dans la bouche de Rabagas « Si vous ne me donnez pas le pouvoir absolu, comment voulez-vous que je fonde la liberté »

Quelles vacances pourra Mec avoir le Palais cette année ? 2

un coureur étant à l'extérieur, et sa 'chute provoqua celles de tous ses camarades.

Trois hommes restèrent étendus sur le soi Jean Mure, 21 ans, ne tarda pas à rendre le dernier soupir les deux autres Messes furent transportes à l'Hôtel-Dieu de Lyon où le Belge Maurice Vandenabeelc a été admis dans un état grave. Quant à son camarade, Jean Franeon, tenant du titre, il fut transporté chez lui. Son état est assez sérieux.

Sept autres coureurs ont été également blessés, mais avec moins de gravité.

ETRANGER

Le cotpne! Lindbergh

a quitte Berlin

pour Copenhague

Berlin, 3 août. Le colonel Charles Lindbergh a quitté aujourd'hui Berlin en avion pour Copenhague. Avant son départ, il a visité le musée d'aviation. La perte de l'hydravion anglais Londres, 3 août. Un représentant de la Compagnie Jersey Airways a déclaré ce soir à la presse qu'en raison du caractère dangereux que présentent des recherches nocturnes autour des récifs des Mtnquiers, les autorités ont décidé de les interrompre jusqu'à l'aube. Demain matin, quatre embarcations à moteur et un avion seront sur les lieux. Des canots automobiles ont découvert des débris aux environs des récifs des Minquiers. A la suite de ces découvertes, il a été décidé de renoncer & la re-

PARIS

parlez pas Vous ne direz rien au sujet de ce flacon. A personne 1 Vous m'entendez ? 2

Oui, docteur Ewan, c'est compris. Je n'ouvrirai pas la bouche; Mais je n'ai jamais touché à la moindre chose dans cette armoire. Je le jure. J'en ferais serment sur la Bible.

Mais Ewan était déjà loin, se dirigeant à grands pas vers la maison. Il y pénétra par la porte de la façade et courut au téléphone placé dans le cabinet de travail de son cousin.

Donnez-moi Paris, dit-il d'une voix qui tremblait malgré lui. Je voudrais l'Hôtel Charlemagne. C'est urgent.

Un instant, s'il vous plait, coupa l'employé. Je vous donne le Central.

CHAPITRE X

Le docteur Jasse eat anxieux Burchell conféra avec les hauts fonctionnaires de Scotland Yard et, sans retard, la police parisienne fut solicitée de rechercher Mrs Sandressen et de donner tous détails sur ses allées et venues. On indiquait en même temps que tout renseignement qui pourrait être donné sur le docteur Sandressen, se trouvant sans doute à Paris, serait reçu avec beaucoup d'intérêt. Avant que ce message ne fût envoyé à la Sûreté généra'le, BurcheJil avait fait rechercher la liste, vieille de quinze ans, des passagers de la Santa-Rosalia, et une copie lui en fut remise avec une étonnante promptitude. Les noms de M. A. G. Creydon et du docteur Sandressen y figuraient et, en réponse à une question particulière, on précisa que ces deux gentlemen avaient jadis retenu leurs places pour ce voyage à destination de Catlao. L'ins-

LE DISCOURS I M MARECHAL PEIAtN AUX LEGIONNAIRES GAMAOEMS

Les nations sont de vivantes réalités

(Suite (fe la premtere page) Le vainqueur de Verdun, après avoir rendu hommage aux vainqueurs de Passchendacle et de Vimy, poursuit Ce n'est pas1' seulement comme soldats que no;!s vous estimons. Nous admirons aussi Z'Meafisme dont vous fîtes preuve en quittant une patrie tranquille que les glaces et des voisins pacifiques protMent des horreurs de !nfas!on, et cela pour venir au delà des mers prendre votre part de sacrifices. Dans cette croisade contre !')nj'Hst!ce et l'abus de la /orce, uous avez voulu jouer le même ro!e que les peuples les plus directement menacés, A ceux qui, aujourd'hui, foulent aux pieds, comme périmées, tes notions de patrie et de famille, !es senfes pourtant qui puissent conduire l'humanité à de meilleurs lendemains, il suffit d'opposer votre exemple. Le Canada s'est aggloméré fentemenf par le développement contenu de ses familles originelles er, quoique de, formation re(atiuemenf récente, consftfne à l'heure actuelle cette communauté d'intérêts et de traditions, d'espoirs et de confiance dans !'a!!en!'r, que'l'on appelle nne patrie. Z,'eprenue de la guerre, que te Canada a acceptée pour la seule défense d'un idéal, a fortifié encore l'union de ses enfants. Ainsi de jeunes patr'es rap.pellent a leurs aînées, qui parfois doutent d'elles-mêmes, que !'es nations ne sont pas des constructions artificielles, mais de vivantes réalités,

La moisson de la victoire Après son discours, le maréchal remet au colonel Mac Intyre le coffret qu'il a reçu du maire de Vimy et qui contient les grains de blé récoltés à l'abri des falaises tragiques. Semés à Gaspë, à l'endroit même où débarqua Jacques Cartier, ils donneront une moisson symbolique qui fournira le pain, ostie du sacrifice.

Le maréchal Pétain passe devant le front des musiques de l'iafanterie et dela cavalerie royales, et la cérémonie s'achève aux accents de The Mapfe h/e, repris en chœur par cinq mille voix. Cent soixante autobus, garés nur l'esplanade qui prend un aspect inaccoutumé, évoquant celui qu'elle avait aux premiers jours de la mobilisation, emmènent alors les légionnaires canadiens à Versailles, car on a tenu à leur montrer la Galerie des Glaces, où fut signe Je traité qui devait mettre un terme à leurs sounrances.

Voua (rouuerex l'occasion que voua cherchez à la rubrique « Occasions » qui paraît dtux fois par semaine (jeudi et dimanche) dans les « Petites Annonces du FIGARO.

cherche des occupants de l'hydravion, car il ne semble plus vraisemblable que ces derniers aient pu survivre à l'accident.

EN QUELQUES LIGNES PARIS. En rentrant a son domicile, hier, vers 19 h. 30, le docteur Henri Haït, 47, rue Saint-Georges, a constaté que des cambrioleurs s'étaient introduits par effraction dans son appartement et avaient dérobé 500.000 francs de bijoux et d'argent. Le commissaire de police du quartier du faubourg Montmartre enquête.

NORD. On a découvert, sur la ligne Lilie-Dunkerque à Houplines, le cadavre décapité du nommé Louis Thorez. ouvrier agricole. Thorez était recherené pour le vol d'un fusil dans la ferme on il était employé.

BOUCHBS-DU-RHONE. A l'arrivée à Marseille du paquebot Madura, un passager, le docteur James Wallacc, s'est tue dans sa cabine d'un coup de rasoir. Les grèves en province Ardennes. La grève des autobus des Ardennes continue garages et dépôts sont toujours occupés.

Les lignes de chemins do fer locaux ont repris leur service régulier. Ain. Le personnel de Ja traction des tramways de l'Ain s'est mis en grève. Somme. Les ouvriers agricoles d'Enehv ont cessé le travail.

pecteur suivit donc la suggestion de Bastion et fit télégraphier aux consuls britanniques d'Iquitos, de Callao et de Lima. M n'espérait guère qu'une note sur tes faits et gestes de Cre'ydon et de Sandresscn lui vint des archives poussiéreuses de ces lointains bureaux, mais il était d'avis de ne pas laisser se perdre 'la moindre chance. Trente heures plus tard il se voyait payé de sa peine par un message de l'un des trois consuls.

Les nouvelles qui arrivèrent de Paris n'étaient pas très satisfaisantes. La Sûreté avait trouvé la piste de Mrs Sandressen, mais pour la perdre aussitôt. On avait repéré sans difficulté son inscription sur la liste des voyageurs descendus à l'Hôtel Charlleimagne où elle avait séjourné plusieurs mois. Mais, par une singulière coïncidence, elle venait de le quitter. La direction ignorait sa nouvelle adresse. Quant au distingué mari de madame, on ne l'avait pas vu depuis plus d'un an. On savait très bien qu'il voyageait dans l'Inde. Comment eût-il été possible qu'il fût à Paris,?

L'inspecteur Purchell se montrait maussade.

J'aimerais, s'exclama-t-il, donner une petite leçon à ce docteur Jasse.

Un garçon admirable, affirma le professeur. Il m'a fait la meilleure impression. Aimable et jovial et très doué.

Oui, assez malin pour téléphoner à Paris dès que nous eûmes le dos tourné.

Vous en auriez sans doute fait autant dans de pareilles circonstances.

Une discussion se serait sans doute produite sans l'arrivée soudaine du gros docteur Farbin. C'était lui,

LES COURSES

A DEAUVILLE

La Poule des Yearling» et le Prix de la Municipalité Deauville, 2 août. (De' notre envoyé spécial.) En ce août pluvieux, la colonie deauviilaise vit d'espoir, car les gens du pays s'accordent tous à dire qu'il fera beau à partit- du trois. Alors qu'importe t'inoertain présent si l'avenir reste riant. Au point de vue sport, l'on était enclin à s'intéresser à la Poule des Yearlings où la part de l'imprévu était grande, plutôt qu'au Prix de la Municipalité où Kaut ne pouvait être battu que par accident. De fait, cette Poule des Yearlings a donne lieu à une arrivée extrêmement serrée entre quatre concurrents Mezzanine, Via Media, Star of Persia et La Mist en L'Aire. Comme it arrive souvent à Deauville, et plus particulièrement en ligne droite, l'avantage est reste à Mezzanine, qui avait l'avantage de la corde. Il semble que cette corde porte un cheval au poteau, tandis que les chevaux du milieu de la piste pei- nent des qu'il s'agit de fournir un effort. C'est pourquoi il faut féliciter te sympathique propriétaire entraîneur Juan Torterolo de son joli succès. Mais it serait imprudent d'attacher au résultat une signification définitive. Quand la piste sera redevenue normale, nous assisterons a des interversions de forme, qui paraîtront brutales et qui seront très naturelles. A retenir le facile sucées d'Allumeur, encore à la corde, dans le Prix de Caen, succès qui souligne la valeur de Chenonceaux, le vainqueur d'Allumeur au Tremblay. J. Trarieux.

PRIX DE LA CALONNE

(A vendre. 10.000 francs, 1.600 m.) 1. Eliacin 52 1/2 (G. Duf oreï) G. 54 50 (a M. Jean Stern).P. 21 » 2. Muiato M (piergiovanni) P. 14 » Non placés Témérité 53 1/2, Ebene 53 1/3, Verdure III 56, Montenotte 54 1/2, Bfverbère 52 1/2.

(Tête, courte tête, 1/2 long.)

PRIX DU CERCLE

(15.000 francs, 2,000 mètres)

1. Antilope 56 1/2 (C. Bouillon). G. 18 » (baron Ed. de Bothschild)..P. 7 50 2.1man 58 (J. Thompson).P. 30 50 3. Cartown 58 (R. Ricard) P. 25 » Non placés Donalda 56 1/2, Le Baiayeur 58, Rumball 58, Le Brasier 55 1/2, Billet Doux 58, Royal Legend 56 1/2.

(1 long. 1/8, 3 long., 3 long. 1/2.) PRIX DE CAEN

(20.000 francs, 1.000 mètres)

1. Allumeur 54 (R.'BretMs) G. 12 50 (a la princ. de F.-Lucinge) P. 7 50 2.Niea52ï/2(&.Dufarez).P. 15 » Non placés ChinebiUa 56, Chapardeuse 56, Tirola 52 1/3.

(2 long. 1/2, 4 long., 5 long.)

PRIX DE LA MUNICIPALITE

(50.000 francs, 2.000 mètres)

1. Kant 56 (A. Rabbe).G. 8 » (à M. G. WitdensteM.P. 6 » 2.Kandahar56(W.Johnstone).P. 18 » 3.FoUe541/2(J.Thompson).P. 9 50 Non places Btue BeU III 54 1/2, Signoretto 54, Rasibus 53 1/2, Son of Troy 56, Cousine 55 1/2.

POULE DES YEARLINGS

(40.000 francs, 1.000 mètres)

1. Mezzanine 64 (J. Thompson). G. 42 (à M. Juan Torterolo).?. 12 50 2. Via Media 54 (R. Ricard) P. 14 50 3. Star of P. 56 1/2 (W. Johnstone)P. 6 50 Non placés La Mis en l'Aire 54, Rao Sahib 55, Ticca Gari 55, MaUcorne 54, Séductrice 54.

(3/4 long., courte tête, 1 long. 1/2.) PRIX DES ENCLOS

(Hand. 15.000 francs, 1.600 mètres) 1. Impératrice 48 1/2 (R. Arnal)..G. 107 50 (a M. J. Pauiichet).P. 3150 2.Lagoon45(B.Guimard).P. 15 » 3. H. Market 51 1/2 (P. VillecourtJP. 9 « Non piacês Incendiaire 47, Mondragon II 46, Jehol 41, Priocore 50, Outremer 47, Lok. ma 47, Icarus 45, Magie Grey 44 1/2, Camier 44 1/2.

» ii ii «m.

A VICHY

LE GRAND PRIX DE VICHY

Parmi toutes les réunions hippiques d'été, celles du meeting de Vichy, dont l'importance croît d'année en année, retiennent le plus l'attention, en particulier la journée du Grand Prix de Vichy, qui groupe toujours les meilleurs représentants des grandes écuries parisiennes. Cette saison, le succès a été d'autant plus vif que la création, pour le dimanche suivant 9 août, du Grand Prix du Bourbonnais, doté de 100.000 francs, permet aux propriétaires de prendre part également aux principales épreuves des journées intermédiaires. Le Grand Prix de Vichy réunissait seize concurrents, parmi lesquels les grands favoris de l'année Presbytcrian, Hutton, Genetout, Vatellor, Fastnet, Physalis, etc. ~'p vive allure

Après une course menée à vive allure

par Physalis, que relayait bientôt un

par Physalis, que relaysit biantpt un

représentant de Volterra, la lutte s'est

dessinée dans l'entrée de la ligne droite, et aussitôt Vatellor dominait ses concurrents et gagnait dans une splendide action, battant de cinq longueurs Frisquet. à M. Léon Renier, dont la course a été remarquable et qui devançait luimême de trois longueurs Aethelflaed Genetout, également à M. Volterra, et Hutton se classaient quatrième et cinquième.

Remarqué au pesage de l'hippodrome de Bellerive, tes personnalités en séjour à Vichy, parmi MsqueUes

S, Exc. Ziwer Pacha, ancien président du conseil d'Egypte, duc de FeMnaac, S. Exe. M. G. Clincnant, ambassadeur de France, due de Maillé, lady Derby, M. Ed. Maragiiano, sénateur italien, Mme Achille Fould, le président du conseil d'administration de la Compagnie Fermière, et Mme Charles Fère, princesse Guy de La Tour d'Auvergne, M. Rousseiier, président du Centre national d'expansion du tourisme, M, et Mme Georges Blumenthal, comtesse de VilleneuveBargemon, sir WiiUam et lady Coxen, comte et comtesse de Bourbon-Busset, M. Georges Baugnies, vice-président du conseil d'admis

.d'ailleurs, que le professeur attendait.

Hello Bastion gronda le chirurgien. Encore en chasse Je vous croyais à la campagne. On m'avait dit que vous écriviez un livre sur les impulsions criminelles des madrépores. Ne me dites pas que, vous aussi, vous donnez dans cette blague sur Sandressen.

Le professeur allait s'excuser doucement, mais Farbin ne lui laissa pas le temps d'ouvrir la bouche.

Cela vous paraît vraisemblable qu'un homme de sa situation commette une action de ce genre ? Et qu'il se serve de venin? Sans doute pour qu'on le découvre plus facilement.

Ecoutez-moi un instant, fit;Burchell élevant la voix. Je ne connais pas encore assez l'aiTaire pour aboutir à une conclusion. Quelques faits ont été découverts que je veux éclaircir. Ce que pense le professeur, je l'ignore. Il voudrait être renseigné sur le venin. Avez-vous du nouveau à ce sujet ?

Farbin avait, en effet, quelque chose à dire. II s'était occupé de la question et avait, en plus, reçu le rapport d'un collègue. Son opinion première, un peu rapidement conçue, se voyait confirmée. Les principaux élément du poison étaient le venin et un toxique végéta! dérivé de la strychnine. D'autres substances y figuraient encore et le composé suggérait un toxique analogue à celui qu'emploient certains indigènes pour empoisonner leurs, flèches. Gavin Holt.

ÇA suivre.).

Traduit de l'anglais

̃ par CHARtES GROIAEAU.

Copyright by Curtis Brown.

nistration et admtnistrateur de la Compagnte Fermière, M. et Mme Emile Moreau, u-ince et prtncesse Capece-Zurlo, comtesse de Rostang, M. et Mme J. de Lacretelle, Je docteur A. Furstenberg, médecin de la Cour de Suéde, le docteur Royal Willis, etc.

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Prix de Javel. Keyd, Korigan.

Prix de Grenelle. Justice II, Jim Belwin.

Prix du Temple. Gaucho, Hasparens. Prix Gaillon. Kolëus, Kangor II. Prix de Genève. Gare a Toi Iseghent. Prix de la Goutte d'Or. Haroun, Jefferson.

Prix de. Belleville. Jégun, Iris de la Motte.

A CAEN

Prix du Conseil Général. Irony, Vertigineux.

Prix de iVeush'te. SiWoa, Tangenita. Prix du Moulin au Boy.– Lame, Tolikelle. Le Saint-Léger de France. Broiefort, Treignac.

Prix de !'0don. Xylander. Ibycus. Prix de la Ville de Caen. Caresse, Stella BeUa'

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD s

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le 10 août).

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AMERIQUE DU SUD s

POUR LES ANTILLES t Flandre (dép. de Bordeaux le 10 août).

AFRIQUE-MADAGASCAR 9

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFN.QUE Brazza, de Bordeaux te 18 août. POUR MADAGASCAR, LA REUNtON « Azay-le-Rideau (dép. Marseille le 13 août). POUR ALEXANDRIE E'I BEVROUTB t Pairia (dép. de Marseille le 10 août). EXTREME-ORIENT

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M VIE RELIGIEUSE

L'Annuaire pontifical

catholique pour 1936

Le R. P. Eutrope Chandavoine, des Augustins de l'Assomption, vient de publier le trente.neuvième tome de 'Annuaire pontifical catholique, tonûe en 1898 par Mgr Battandier. Chaque année. la publication de cet annuau-e est attendue avec impatience, car ce volume contient dans son mimer de pages des documents et renseignements non seulement en nombre incalculable, mais qu'on ne peut trouver que la. Les listes et statistiques se complètent et se précisent chaque fois. Des notices nouvelles complètent cet ensemble. Signalons particulièrement dans celui de cette année les notes sur les anciens eveches de France et sur le catholicisme en Russie de 1917 à 1935, celles sur les plus grandes églises du monde et sur le col romain et le rabat, etc. Bref, une véritable encyclopédie pontificale. P. £.

LA VIE UNIVERSITAIRE L'inspecta médicale

dans les lycées

Le conseil d'administration de la Fédération corporative des médecins de la région parisienne vient de se reunir pour prendre connaissance des projets con*cernant l'institution de l'inspection me*dicale dans l'enseignement secondaire. A l'issue de cette réunion, l'ordre du jour suivant a été voté

«Considérant qu'il est nécessaire de respecter le secret médical des familles, ce qui exclut la constitution de .fiches sanitaire pour chaque collégien Considérant que les parents doivent rester les seuls maîtres de la direction et de l'orientation professionnelle de leurs enfants avec les conseils de leur médecin de famille

La Fédération corporative des médecins de la région parisienne demande que l'inspection médicale se borne · 1° A la surveillance de l'hygiène des lycées et coUeges:

2° A la surveillance de 1 éducation physique

3° Au dépistage des maladies contagieuses épidémiques 4° A la surveillance sanitaire tndtviduelle des enfants dans le but d'alerter les familles

S'élève contre l'utilisation de cette inspection dans un but d'orientation professionnelle, et prie la Fédération des associations de parents d'élèves des lycées et collèges de prendre en considération ce yœu du corps médical de la région parisienne ». M.-P. Harnelet.

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THEATRE

A l'Opéra.

Samedi prooha!n, Les Huguenots bénéficieront d'une interprétation parttcuHej'e. went brillante grâce au concours de Mme Bitter-Clampi entourée de Mtte Marcelle Buatet et de M, SutUvan.

PROGRAMME DES THEATRES

EN SOIREE

OPERA (Au Théâtre Sarah-Bernhardt) re-

lâche.

.Demain « Rigoletto o, « Le Spectre de !a.

Rosé ».

COMEDIE-FRANÇAISE (RicheJieu 22-70), à 8 h. 30 On ne badine pas avec l'amour (MM. Denis d'Inès, -M, Le Marchand, Jean fllartlnelli, Echouj-in; Mme Marie Ventura, Madeleine Renaud, Jane Faber), Grjngoire (MM. Denis d'Inès, Dérivai, Chambreuil, M. Le Marchand; Mmes Jane^Faber. Jeanne Sully).

Benialn «On ne badine pas avec l'amour», « La Paix chez soi »,

PALAI8-ROYAL (Rich. S4-29), & 9 heures ) i Grande VU, de MM. Yves Miraade ot H, GërouJe. (P. Darteui!, Suzette Comte, Magdaly, Henct Ebstein, Fabiole, Legoux et Roxlane).

THEATRE DES ARTS Yégor Poulitchov (Maxtme Gorki). 15 h. 15 et 21 h.

ETOILE, H t.! Trois. eix. neuf. MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS.

ÂlCAZm. 3 h. et i) h. Vire tx fcmra. I, revue (CecUe Sorel).

'•>̃ CASINO DE PARIS, 9 h. Plaisirs de Fui». Grande revue, avec Joan Warner.

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MUSIQUE

Le cetthre pianiste Atfred Cortot vient de traverser Paris en revenant d'une tournée en Amérique du Sud où 11 a reçu un accueil triomphal. Il y a, été le plus utile ambassadeur de la pensée et de 1 art français.

COURRIER

DES LETTRES Petttes nouvelles

'Jt La Bibliothèque Nationale vient d'acquérir, pour la somme de quatorze mille .francs, dans une vente dirigée par l'expert G. Andrieux, un très précieux exemplaire des Satires de Boileau de 1701, enrichi de nombreuses notes manuscrites de l'auteur,

On vient d'inaugurer à Bédarieux une plaque commémorative à la mémoire du romancier Ferdinand Fabre, l'auteur du célèbre roman JE/.Abbë Tigrane.

£t Le prix du Noël du Poète sera, comme les années précédentes, décerné le 24 décembre par le jury composé de MM. Paul Brulat, Charles Brun, André Dumas, André Foulon de Vaulx, Léon Frapié, Raymond Genty, ConstantHubert, Jean Valmy-Baysse et Daniel de Venaneourt. Les candidatures doivent être adressées à la fondatrice Mme Georges Day, 128, rue de Rivoli, Paris.

RAD!0

Lundi 3 août

20 t. 30, TOUR EIFFEL Concert symplionWQue sous direction de Jean Clergue avec Mlle Cottavoz, cantatrice, ie JM de Paris, ballet (.Georges Hue) Le Jardin du Paradis {Charles Silver) Images d'Epinal Wpérier) La P'tite LUi (.Mitlzaud) Mélodies d'Eisa Barraine Symphonie (Eisa Bartaine).

20 30, PARIS P. T. T. Séance da folklore, j!oKai«cm. Languedoc, Pravenc'e, avec le quatuor WMt « Le Tambourin provençal N.

20 A. 45, RADIO-PARIS Concert transmis de Vichy, sous la direction de Sir y/MMM: Bceeham, avec M. Platigorsky. Tannhauser, ouverture et Vénusberg (Wagner) Symphonie H° 2 iSibélius) Façade (Wallon) Concerto pour violoncelle (Haydn) Franccsco ia Rimini (Tschalkowski), 21 PARIS P. T. T. Transmission depuis le. Théâtre, antique d'Orange Héliogabale, tragédie d'Emile Sicard, musique de D codai de Siverac P'romithée, ballet (Beethoven) Ajax, de Julien Maigret, musique de Henri Totnasi.

MUSIQUE t.MERE ET VARIETES

20 h. 30, LILLE Le Docteur Vieuxtemps, opérette de Nadaud et Offenbaeh.

20 h. 45, S1ILAN La Ducyhesse de Chicago, opérette de Katman.

La Russie, évoquée ce soir par M. Eugène Bigot, est un peu colle des cartes postales en couleurs. Ce qui se défend si la radio ne doit être que vuigarisatrice. Sinon, le musiciens regretteront que Stawinsky soit représenté par une seule berceuse un peu trop célèbre et que Prokûffiev soit absent. On a recomonandé ta courte émission de Mme Pautine Aubert, au Poste Parisien, pour le charme de la sonorité grêle du Virginal ot aussi pour la musique des virginalistes anglais du seizième siècle. P.-D. T. 20 A. 25, POSTE PARISIEN Présentation du Virginal, épinette du seizième siècle par Mme Pau«Me Aubert.

20 A. 30, POSTES REGIONAUX Emission fédérale, salle Gaveau. Soirée russe, orchestre sous M direction d'Eugène Bigot. Symphonie inachevée (Borodine) Nymphe ~ot~ ~e Ct'e~ (Rimskĩ Korsakow) &t)tem<!Ma (GHK~a) -Rapsodie sur des thèmes de l'Ukraine- (Uapounow) au piano, Emile Passant. Ballet de Casse-Noisettes iTschaikowski) L'Oiseau de /eH, tef-MMe (Stravi'mskti) Chants et danses de la Mort (Moussorgskl) Huit chants Populaires russes (Liadovj). 20 A. 30, TOUR EIFFEL La Comidie-Fran(aise. Marina Faliero, de Byrm adaptation do /eM Variât, atjce MM. Yonnel, Escandc, Darival, Chambreuil, Le Go/ Mart'melli, Salpêtre, yalcourt Mmes Rmnano et Gabarre,

ORCHESTRE

H h., RADIO-PARIS Concert sous la direction de Jean Oergue.

17 h., PARIS P. T. T., puis RADIO-P^RIS Concert dirigé par M. Ctoei:.

19 h. M, SUISSE ALEMANIQUE Suite en tit (Bach) Divertimento (Mozart) Musique de ballet (Beethoven).

20 h. 10, OSLO Concerto grosso n'* 12 (CoreUi); Andante et scherzo de la symphonie en majeur (Svendsen) Suite de ballet (Rameau) Scherzo et final de la Symphonie n" 4 (Tschaïkowski). 22 h. 45, SCENIGSWUSTERHAUSEN Concert. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOLI 13 h. 30, REGIONS ANGLAIS Recita) d'orgue.

20 h. 20, BERLIN Sérénade pour cordes et deux cors (Mozart) Dialogue pour deux violons (Viotti) Quintette pour cordes et Sute (Boccherini).

21 h. 20, LUXEMBOURG Récital de piano (Haendet, Mozart, Schumann, Strauss, Bizet). 21 h. 30, NORD REGIONAL Ed. Isaac, pianiste (Scarlatti, Schubert, Brahms).

MUSIQUE LEGERE ET VARIETES

19 ix. 30, NATIONAL ANGLAIS Musique

légère.

20 h., REGIONAL ANGLAIS Variétés. 20 h., RADIO^PARIS Evocation radiopbo- Bique l'Afrique du Nord.

20 h. 30, STRASBOURG Mandoirnistes. 20 h. 45, RADIO-PARIS Soirée de chanson-

alel'S.

2l' h., POSTE PARISIEN La musique des MM, noirs dans leur pays natal, par Paul Reboux.

21 i. RADIO-CITE Une suggestion radiophoniqat, Lt lier, par Michel Ferry.

OPERA

20 h. 30, MARSEILLE Kclaia de l'Opéra. Ri6u)ett:) (Verdi) Le Speette de 14 &)te.

Lucienne Boyer à Lucerne, où elle vient de donner au Casino-Kursaal un concert qui obtint un gros succès.

LES FILMS QUE NOUS VERRONS

La Pettte Provinciale

(SmallTownGirl)

Une petite jeune fille étouffe aw fond de sa province. et attend, sans trop d'espoir, comme tant d'autres petites provinciales, te prince charmant qlui viendra t'arracher à la médiocrité d'une vie qu'eue n'a pas choisie et qu'elle mêprtse. Et puis un jeune homme survient.

C'est cette histoire simple et combien émouvante que nous conte La Petite Provinciale, que deux jeunes interprè'tes, aussi charmant:) que Robert Taytor et Janet Gaynor nous rendent infiniment attachante.

Des traits piquants, un humour toujours présent, un dialogue jparticulieremont briUant facilitent la tâche de tous les interprètes.. Janet Gaynor et Robert TayJor ce nouveau couple compte des maintenant entre les plus sympathiques de l'écran. Ce fijm passera prochainement à l'Olympia.

Binnie Barnes est la vedette féminine de « L'Or », un film que nous verrons prochainement à Paris.

MOTS CROISES-ENIGMES

Problème dm 2 août

Horizontalement. I. Habitat d'ancêtre, en Dordogne. IL Son objet est ridicule Point de départ d'un exode sémite. III. Dirige un courant capricieux Elles commandent de nombreuses ouvrières. IV. Provoquer la reproduction d'une plante sans semis ni bouture. V. Immense berceau. VI. Qualifie certaine secousse parfols prodrome d'une catastrophe. VII. Révère en Normandie Se dit d'un homme qui a les faveurs dupubtic. VIII. Comme certain chélonien Jadis parfois rosse par des noctambules. IX. Conjonction Précède le nom d'un porteur de chapeau II éclairait le- Sphinx. X. Crier en parlant d'un porteur de bois Puissant soutien. XI. Un peigne lui est indispensable. XII. II tient à l'âge Proféré par un ébahi. XIII. Célèbre Français hambourgeois. XIV. Spécialistes de la gaffe Fils d'Apollon.

Verticalement. 1. Leur pendaison est l'occasion de réjouissances. 2. Fis glisser avec effort Où fut un célèbre bûcher Heureux candidat. 3. Il protégeait les morts Nos sacrifices sont proportionnés à la grandeur de son assiette. 4. Préfixe; On se la met quand on n'a plus rien Deux lettres de « New-York x. 5. Abréviation d'un plus lourd que l'air Autour d'une grosse boule. 6. Empêche certains empoisonnements Produits de dissociatious. 7. Chantée par Musset Au Sud de la Judée. 8. Variété de frêne Relatif Fis un choix. 9. Fin de verbe II se plaignait qu'on eût changé son régime Deux lettres de « Cotombie )). 10. Ils peuplent les nécropoles Venue au monde Ce qu'est de moins en moins le Français moyen.

20 h. 45, MILAN La Nuit de Zoraima (Monternezzi) Mille et une nuits (De Sabata). THEATRE

14 h. 30, PARIS P. T. T. Le Feu de Joie, d'A. de Lorde et Roland.

20 h. 30, LVOX P. T. T. Le Petit Café, de Tiiitan Euuml Odéon).

Le cinéma aa Festival

de SakboHrg

Nous l'avons annoncé l'art cinématographique, a vu, cette année, sa collahoratton acquise à la splendeur de l'actuel Festival de Salzbourg.

Ce véritable événement a été couronné d'un succès sans précédent par Ja première européenne de Le Grand Ziegfeld & la date du 2 août, sucées qui caisse largement prévoir ce que sera celui de la première mondiale de Roméo et Juliette, Je 9 août prochain. Il nous faut noter que ces deux grands films sont dûs a la Metro-GoldwynMayer, la seule firme admise au Festival de Salzbourg parmi toute la production mondiate.

On ne peut que se réjouir de voir enfin Je cinéma occuper la place qu'il mérite parmi les arts du spectacle.

Nos lecteurs peuvent concourir dans chacune des cinq dasies suivante* t Classe A Enfant* et Bébé»

Cette datée comprendra toute* le» phehx dont le sujet principat est l'enfant ou te bébé, qu'il joue, qu'it Ira» · vaille, qu'il ne. qu'il mange OM qu'il donne.

Classe B Le Mouvement

Cette dMie eomprendft toute» les photo» donnant Nne impreiioon de mouvement. qu'it s'agisse de personnes ou d'animaux, que ce toit dans le «port, daM te jeu oa dans te travail..

Classe C » Paysage» et nature* mortes Cette classe eeotprendra toute* les photos représentent de* paysages. qu'ils twent pn* & )* campagne, & la tncnt*tne, à ta mer, ou dans une ville, des sujets d'ar» chiteeturet. des mterieun, ainsi que toute* les photos d'objet* d'art, de vases de Heun. ccupet de fruits. etc~ Classe D Attitude pittoresque

ou channante

Cette daMe comprendra toute* les photos représentant Mne eu pluîicur» penonne* ou leurs emiet les betet dans une attitude qui donnera une note pittoresque ou de

charme.

Classe E Attitude» comïqaet

Cette classe comprendra toutee les photos Mpr&tentant un*" ou plusieurs personnes ou teurt amict le* bêles dont l'attitude comique prowenuera le rire.

LE JURY

MM, Jean Borotra

Michel Carlhlar»

Michel Détroyat

M1"1 André Maurois

4M.. Phlllpp* de RothoeNtU»

AU THEATRE DES

AMBASSADEURS Show-Boat le meilleur film

D'IRENE DU1E I>h6roïae ae Buck-street

avec PAUL ROBSON Loc. 1, Av. Gabriel Anj. 97-60 Mat. 15 h, 17 h. 30. Soir. 21 h.

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DANS LES STUMOS

Raymond Bernard va tourner « LE COUPABLE »

Raymond'Bernard, à qui nous devons la réalisation de nombreux grands films, va porter à l'écran « Le CoupaMe », de François Coppee.

J'avoue, nous dit-il, que lorsqu'on m'a proposé de tourner « Le Coupable »y je n'étais pas enthousiasmé ce ne fut là qu'une impression passagère qui se dissipa aussitôt que je relus i'ceuvre de Coppee. Son sujet est non seulement passionnant, mais très cinématographique. Bernard Zimmer a remanié le texte et dans les dialogues nous avons fait le découpage ensemble. H n'a pas touché au thème initial, mais certaines modifications étaient nécessaires nous avons avancé l'action du ntm de vingt ans dans l'intérêt de la mise en scène. Le film comporte trois époques, dont la dernière se passe à Paris de nos jours.

» Un film est l'œuvre d'une collectivité, et je suis plein d'espoir que la réalisation du « Coupable » en sera une preuve évidente.

̃» Dans notre hasardeux métier, il y a tant à faire, nous avons des possibilités énormes à nous d'en profiter. Le progrès acquis n'est pas satisfaisant, il faut faire mieux Tout ce que

Chaque photopaphie devra être accompagnée de 5 bont-dales que le Figaro publiera chaque jour jusqu'au 30 septembre chacun de ce* bons devra porter une da:e différente.

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je fais et tout ce que je ferai sera toujours au-dessous de mes rêves, mais, par fétichisme, je poursuivrai le but que je suis sûr d'atteindre un jour. » Mon métier m'a procuré de. grandes satisfactions. Espérons qu'il m'en procurera d'autres dans t'avenir. s. Mes principaux interprètes sont Pierre Btanchar qui est « Le Coupable », Signoret personnifiera un digne magistrat. Marguerite Moreno, Suzet Maïs et Madeleine Ozeray tiendront des rotes importants qui leur permettront de met. tre en valeur leur talent que nous avons souvent apprécié. Nous sommes convaincus qu'avec les collaborateurs qu'il a choisis, Raymond Bernard réalisera cette fois-ci un de ses rêves.

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LES PRIX

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A. d'H.

Avant de venir en France, Marlène Dietrich et Charles Boyer ont terminé leur dernier film, « Le Jardin d'Allah », que nous verrons l'hiver prochain à Paris,

PROGRAMME DES CINÉMAS

STUDIOS

STUDIO UNIVERSEL La Fi'te de Dracfh. Perm. de midi à 1 h. du matin.

STUDIO DE L'ETOILE (El. 06-47). AUctria. 2 h. 15, 5 h. 30. Symphonie inachevée, 15 h. 30. Soirée, 21 heures.

STUDIO 28 (10, rue Tholoxe) Million Dotfar Legs (W. C. Fietds). T. 1. j. 15 h, 15 et 21 h.

MONTMARTRE OPERA MULKWAMS AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) 15 h., 21 h. Moutonnet avec Noël-Noël. CINEMfONE PETIT PARISIEN Le Baron

Grégor.

AUBERT PALACE (34, M de* Itallons) 4 de l'Espionnage.

CINE-OPERA (av. Opéra) Moutenntt avec Noët-Noe). Perm. de 14 h. à 20 h. Soir., 21 h. CAMEO Une nuit à l'Opéra.

CINE-VIVIENNE Sylvia Sc»rlett. Perm, de 15 h. à 24 h.

EDOUARD-VII L'Ombre du doute. Passe & 14 h. 15, 16 h. 30, 21 h., 23 h. 30. GAUMONT-PALACE (pl. Clichy) La Route heureuse et Jaque et Jacotte.

IMPERIAL Cinéma en relief.

MADELEINE-CINEMA (boulev. Madeleine) Le Médecin de campagne.

MARIVAUX 06, bd des Itaiîens) Les Marin!) de Cronatadt. Perm. de midi à 1 h. 30 du matin.

MAX-UNDER La Gondole aux chimères. Perm. de 14 h. à 23 h. 40.

PARAMOUNT L'Espionne Eisa. Perm. de 9 h. à 23 h. 42.

OLYMPIA Sa femme et sa daetyte. Perm. de 9 h. 30 à 2 h. du matin.

REX (1, bd Poissonnière) L'Homme qui a fait sauter la banque et Le Secret de Charlie Chan. Penn. de midi à 2 heures du matin.

LE HELDER Fantôme Tendre. Penn. de 1 h. 30 à minuit.

Une nouvelle "VIE DE BOHEME"

[•MilmuimmMMMilFm

ROLAND MORCELÉS DE L'ACADÉMIE CONCOURT

)l6Fr. ALBM MtCHEL. ÉDIT.

DEPLACEMENTS ET VILLÉGIATURES DES ABONNÉS DU HCARO

Mme Georges SKOUSES, au Ftadet M. Henri SABOURET, à Saint-Cast M. Philippe SCHERESCHEWSKL à Antibes Mme la comtesse DE SALIGNAC FEXBLON, su Moulin de Stors M. SERGEANT, au Touquet Mme Jean SALLANDROUZE LE MOULLEC, à Aub'tKon. M. le comte DE SAYVE, au château d'Arville Mme YNCI SRBOVA, à Pcaha-Bubenec. Comtesse de TRISTAN, à Pirac-sur-Mer Mme Michel TANSARD, au Vieux-'Pressoir M. Georges TOUCHARD. à La Chapelle-Saint-Martial M. R. TOUSSAIT DU WAST, au Mont.Revard M. H. TOURNAFOND, à La Bourboule SI. le comte DE TERRAI. à Nancy Mme JON THORESE' à St-Wotfsang Mme h comtes DE THIOLLAX, au château de Montfront M. le docteur THOMAS, à Cottandres M. te commandant THOMAZ!. à Fecamp.

M, Georges UBALD-BOCQUET, M manoir de Courcettes.

M. le général VIGNON,. à Cornillon M. )e commandant DE VIVIERS, à La Baute Mme E. VICTORIN, à Saint-Cloud SI. Joseph VIALLE'FOXD, au Cheix-sur-Morge M. le comte R.-J. DE VOGUE, à La Baule-sur-Mer M. J.-P. VENDROUX, àWissant Pierre VERNET, au château de Pomorio M. VliNCENS-BOUGUEREAU, à Vichy Mme Henri DE VAUREIX, à -PourvHte Mite VAUTHERIN DE BUSSIERE, au château de Divonne Mme Georges VAUTIE.R, à Châtei-Guyon.

Mme WEYL, domaine de Fontaieia Mme WALSER, à Lyons-la-Fo-êt Mme la comtesse DE WARESQUIEL. au château de Polyny Mme DE WOJiL MUESINY. à Ault SI. le lieutenant-colonel H. WADFARD, à Jonchery-sur-VesIe M. L. WOUTERS, 4 Nogent-sur-Slarne. M. Jean-René ZEILLER, à Saint-SIichel-surOrge Mme ZANESCO, à Oslo Mme Louis ZURSTRASSEN. au château de Beauregard. Mme Arthur D'ARGEXCB. à Paramé Mlle M. ALCAN, à Caux.sur-Montrcux M. le comte B. D'ARAMON, à La Baute Mme Pierre AZASIBRE. au château de La Feuillade Mme la comtes GeorKts D'AXTHOtNE DES BRUNES, à Biarritz M. Gaston AUBEL, à Versaines Sffle Marie ALLEZ, à VittoL Slme Emiie AUBIN, à Pontaillac-Royan Mme SI.-L. ARPAGIAN, à Houlgate M. le lieutenant AUGERD, au cmtp de Vatdahon.

M. Henri BLANCHE, à Slalbuisson M. le comte et Mme la comtesse Jean DE BONDY, à Romefort M. Edouard BERTIN, a Uzerche Mme R. BERNET-ROLANDE, à Rochecorbon M. BARADUC-MULLER, au château de Péri- voye M. le commandant BESNARD DE BACHELLJ, à Senlis M. et Mme E. BOQUIEN. au Plessis-Rdbinson Mme Jean DE BOXNIVAL, à La Baule Mme Henri BIRON, » HermMviHesur-Mer M. Louis BRAQUEX!E, à ViXers-surMer M. Robert BOULLAIRE, à Salzburg M. BERNHE!M. à Saint-Germain Mme DE BECQUINCOURT. à Rosières-aux-Salines Slme Paul BRILLtE, a Cannes M. le capitaine BUROT DE L'ISLE, à Concarneau Mme Ferdinand BEGHIN, au château de Vogelshaul Mme Fred BOURLA, à Fargues M. G. BOUtX. aux Sables-d'Olonne Mme la vicomtesse DE BIZEMOXT. à GuemenePenfao MHe Adeie DE BLONAY, à Aix-lesBains Mme Félix BAGRtOT, à Lyons-la-Forêt Mme DE BOISHSLE. au château du SIesnil Mme Aiexandre BRUXO. à Deauville Mme Ch. BLUMEXTHAL, à Saint-Jean-de-Lu: Mme BOUBOXNEUX, aux Dolomites; Mme Robert BACQUE, à Fontainebleau M. le colonel BERNARD, à Biarritz M. Henri DE BOERTLINCK, à Mortanne Mme G. BI'NGEN, à Varèse Mme ia baronne F. DE BLONAY, à Uriage M. Daniel BROWN DE COLSTOUN, à Evian SIHe Mathilde BONNET, à Dun-le-Palleteau SI. Maurice BON'FILS, à Fréjus M. BOIRE, à PourviUe M. Lucien BIOT, à Charteroi.

M. CORBEL, à Château-Thierry M. COTONI. à Dunkerque M. CHARRON, à Saint-Savinien Mme DE CAGNY, au château de Grentheville Mme CHARDONNEL, aux Praz^Ie-Chamoniï M. le baron Louis DE CANDE, à La Baule M. Auguste CHENET, à Brignogan 5111c CHARRIER. à Bois-Colombes Mme F. DE CHATEAUFORT. à Romain-sur-SIeuse M. et Mme André COSSERAT. au château de Beauregard Mme la baronne DE CLAUSONNE. au château de Clausonne Slme la comtesse DES CORDES, à SaintJean-de-Luz Mme Jules COÎZEAU, à La Bouille; SI. le comte DE CHILLY. à Compiegne. M. le commandant DESJOYEAUX, à Beaulieusur'Mer Slme Maurice DECROIX, à Paris-Plage; Mme Edouard DROUET.'à Fontanas M. l'abbé E. DELAVIER, à Dinard Mme Louis DUPONT, 4 Isigny-sur-SIer Mme DETHOREY, à Brutey Mme Roxer L. DEMON, au Puys Mite Louise DETRUCHE. à Mariette Mme DBLAY, à la Couarde-sur-Mer M. Roeer DENIAU, au château de Virotes Mme A. DURLAQUET, à Blonvitle-sur-Sler Mme Edourd DOUBRERE. à Ascain SI. Noël DESURSIONT, à Coxyde Mme BROZ. au château de Slery Mme Pierre DELPEUCH, au château de Tourtel M. DUNANT. à Mûri M. DEFRESNE. à Vichy M. Sliche! DASIERON, à La Bourboute.

SI. Etienne FXAULT. i Saint-Vaterv-en-Caux M. Albert BWALD. A Carollc-Bourg Slme André ESTRADE, à Biarritz M. J. ESTER AN DE

RIVE SOUCHE

LE RASPAIL, clôture annuelle.

BONAPARTE (pi. Saint-Sulpice» Mont»».net avec Noë£No81. 15 h. et 21 h. PAGODE Cêtir, Harmonie volée. PANTHEON La Jeunesse de Maxime, Perman. ae 14 h. & 20 f. 30 soirée. Si 0. CHAMPS-ELYSEES ETO))L.B

AMBASSADEURS Shew-Boat. Perm. de 2 h. 21 h.

L'AVENUE, S, rue du CoUsëe Vingt »ns de Fiançailles. Perm. de 2 h. 30 à 19 h. Soirée, 21 h. 15.

BALZAC Le Médecin de campagne. Vers. orig., s.-t. fr, Passe a 14 h. 40, 16 h. 20, 17 h. 35, 22 h. 5.

COUSEE (33, avenue des Champs-Elysées) L'Appel da Silence. Passe à 14 h. 20, 17 h., 22 h. (Métro Marbeuf).

C!NEMA DES CHAMPS-ELYSEES («8, ave.nue des Champs-Elysées). (Tél. 61.70) L'Extravagant M. Deeds. 14 h. 30, 16 h. SO. Soirée, 21 h. 15. Sam. et dun.. perm. de M h. a 24 h,

CINE-PARIS-SOIR La presse filmée; Intelligence Service.

ERMITAGE Mannequin de Parts et Tiger Bay. Perm. de 15 h. à" 24 h.

LE PARIS Fiorida Spécial et 13 Heure» dans t'air. Perm. de 2 h. 30 à 1 h. du matin.

MIRACLES-LORD-BYRON Mon ex-femme détective. Perm. de 2 h. S0 à 19 h. Soir-, 21 h. 15.

MARIGNY Léo Tempo modernea, de Charlie Chaplin. Fasse à 14 h. 45, 16 h. 45, 18 heures 55, 21 h. 40, 23 h. 45.

MARBEUF clôture annuelle.

MARIGNAN (27, Ch.-Elysées) Disque Ht Perm. de 14 h. & 1 heure du matin, WASHINGTON I Bschelor of Ait.

VIENT DE PARAITRE

par

ANCHORENA, & Benerville M.' Evariste MAZEAUD, à Satnt-Yrieix M. EUSTACHE. & RotheneuMParamé M. le général baron DE L'ESPEE, 4 Houlgate M. le duc DE FJEZENSAC, à Marsan Mme Adotphe FRIEDMAN, à tels Mme Marcel FABRE, à Vittel M. Maurice FORGET, à Landemer M. H. FOURGASSIE, à LamonzIe-Saint-Martin Mme la comtesse DE FRANCOUEVILLE D'ABANCOURT, au BostPeyruMe M. le comte et la comtesse DE FRE'MINET, au Val-André Mme André FAUCHIERMAGNAN. au château de Saint-Leser.en-YveHnes; M. Paul FUORCHY, A Pierre-Percée Mlle Edmie FAVART, au château du Moslay M. le docteur FREIRE DE ANDREADE, à Cologny-Geneve M. Henry FABRY, à Vichy Mme J.-A. FERNANDEZ, à Evian-lcs-Bains ̃; M. H. FLEURY. à Sainte-Adresse.

M. Maurice GOBIN, à TaHoires M. le docteur Jean GALLET, à Poitiers Mme la comtesse Elic DE GANAY, au château de Sommant M. Lucien GIRAL, à Maisons-Laffitte M. G. GUEDU, à Vii)efranche-s.-Pha1 Mlle Marguerite A. GEDALCE, à Saint-Germain-en-Laye Mme GIRAULT, à Rambouillet M. l'abbé GAHXAR, i Dôle Mme Gaston GOUIN; à Arcafton M. DARUTY DE GRAMPRE, à IValognan-la-Vanobe M. le commandant DE GABORY, au château de MiHemont Mme R. GARLOT, à SaintMattin-du-Tertre M. Maurice GLATRON, à Houisate M. le baron THE GRANGE, i Shenfie!d. Mme DES HIERES, au château de Rlorges Mlle HOSCHSTETTER, à Ussat-les-Bjins Mme Charles HUMBBRT, à Evian M)ne Ch. HELFFER, à Bagnères-de-Luchon Mme C. HELLSTBRN, à Trouviite Mme Jean HOURT!CQ. i Boynes Mme Marcel HEIDSIECH, à Reims Mme HOMBERG, 4 Sabbourg M. H. HONEGGER. à Co))onses-sur-Sa)evi M. JEANCOURTGAilGNANI, à Vitte) M. F. JAXIN. à Charavines Mme la comtesse Albert DE JONQUIEKE, au château de Payredon.

M. le baron DE KAINUS. au château de la Seilleraye M. l'abbé Jean KAH, à Cayeux-surMer.

M. P. CINTRAT DE LA GAUTRAIS, à SaintCyr-sur-Loire M. Jacques LOGEAK. à Villersen-Ouche Mme la comtesse H.. DE LAUBESPIN, â Trouville Mme René LE BRET. à Montevarchi Maitre LE TOURNEAU, à Nantes Mme la baronne J. LE FEBVRE, à Barbotan-lesThermes Mme la comtesse R. DE LA ROCHEBROCHARD, à Sillards M. h capitaine DE LA BRUNIERE, à Rangrais Mme DE LA BOUt-1NIERE, au château de Maqueres M. A. DE LA BROSSE, au château de Lavort Mme Georges LE CERF, au château de Mur-de-Bretagne Mme la comtesse DE LA BASTIDE D'HULST. à Orléans Mme F. DE LANDER, à Etretet Mme Paul LOB, à Rosay.

M. Je marquis DE LA FRESSANGE, à Dh.uville.

M. Pierre MIGNON, à Salins-les-Bains Mme Philippe DE MONBRISON. à Gavarnie Mme Paul MURE, a KerMon-au-Kerneve) M. Louis MARCHAND, à Capbreton-sur-Mer Mme Robert MAROXI, à Mont-Pèlerin-sur-Vevey M. le iieutenant-colonel Charles MILLET, à Plombières Mme Georges MASSY, à Roscoff Mme b marquise DE MOXTBOISSIER, au château, de Goyencourt M. Jutes MARCY, aux Mées Mme Edouard MICHAUT, au Mont-Dore M. Geo MINVIELLE, aux Sables-d'Olonne Maitre MASSOX, à Saint-Jean-Cap-Ferrat M. Henri MICHEL, à Bcard M. Julien MOREAU, à La Bau)e-)esPins Mme Henri MIQUEL, à Trinité-sur-Mer 51me André MARCHAND, au château de Fonregat M. Robert MIR'EPOIX, & Sornac Mme 1» marquise DE MANZANEDO, à Biarritz M. Louis MAUREL, à Saint-Jean-de-Luz M. Louis MAILLARD, à Yport Mlle M. MASSIN, i Saint-Honoré-les-Bains Mme Frédéric MOREAU, au Pin M. G. MICHARD, à Raizeux Mate Pierre MAUCHAUiFFEE, à Ker Laun.

M. Henri NOIROT, à Cergny M. le docteur NEVEU, au Mont-Doré Mme la comtesse DE NOI'NVI'LLE, à Preutlly-suirClaise.

Mme PRIN D'ORIGNY, à Chalon-sur-Saône M. Pau) PESCHEL, à Angers M. Lucien PASTUREAU. à Trestraou Albert PIGEORY, à Berxrvjiie Mme Marguerite PAIN, à ChâtelGuyon Mme la comtesse DE PLINVAL SALGUES, 4 Terbourg Mme Henry PEREIRE, à Vaucresson M. Jérôme POINDRON. au château de Jarzé M. Henri PERIE, aux Cabannes M. Maurice PAPILLON, au château de Pteparin Mme b marquise DE PINDRAY D'AMBELLE. 4 Chan-as Mme POMMERV, au château d'Amondans M. Paul-Denis DU PEAGE, a Paris-Plage Mme la vicomtesse DE PEUFEUILHOUX, à Benodet SI. Henri PUERARI, au Pyia Mme André PATRICO, à Cabourg Mme la vicomtesse DE l'OMEREU, au château de Barouvifje M. C. PUZENAT. à Valais M. H. POIRIE, à Viohy M. PASQUIER; à Charroux.

SI. J. QUIQUANDON, à Nogent-sur-Oâ«.

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DEBUTS SENSATIONNELS DES XIe JEUX: UN RECORD DU MONDE ET 4 RECORDS OLYMPIQUES SONT BATTUS

La merveille noire de l'Athlétisme américain, Jess Owens égale le record mondial des 100 mètres puis te bat quelques heures après. L'Allemand Woëllke, au iancement du poids et le noir américain Johnson, au sant en hauteur, établissent de nouveaux records otympiques. L'Allemande Fleischer fait de même pour le lancement du Javelot. -`

BERLIN, 2 août. Après l'imposante et émouvante manifestation d'hier, le Stade olympique s'est ouvert ce matin aux épreuves d'athlétisme. La -foule, dès la première heure, s'est ruée vers le stade. De même que le métro déverse des torrents, les autobus et les taxis amènent en grand nombre les spectateurs, qu'une publicité massive a, depuis des mois, alertés.

C'est dimanche, il est vrai, les gradins du stade sont combles. Cent mille spectateurs sont là pour assister aux séries du .100 mètres. Qu'en pensezvous ?

Il est vrai que les champions assemblés sous la bannière olympique sont de qualité notre public français viendrait-il cependant dès l'ouverture d'une manifestation sportive aussi importante soit-elle ?'Et mon esprit se reporte instinctivement à l'année 1924, au stade olympique de Colombes, qui ne connut dans ses plus grandes journées olympiques que ,15.000 spectateurs

Un regain d'enthousiasme Lé sport jouit ici d'une grande faveur, il est mis à la portée de la-masse, mais .ce travail en profondeur, pour utile qu'il soit, n'allait pas sans amener des craintes dans l'esprit des dirigeants. La recherche de la quantité n'allait-elle pas nuire à la qualité ? On a travaillé et les premiers résul-tats apportent des récompenses aux Allemands.

A gauche, L'Allemand Woëllke, qui a battu hier le record olympique du lancement du poids. Adroite, dans le haut, l'Américain iCorriéÛus Johnson, ehampton olympique du saut en hauteur. Au-dessous, le Finlandais Salminen, qui:a enlevé le titre dans le 10.000. mètres.. y

GOLF

LE PROGRAMME

DES EPREUVES

en province v

pendant le mois d'Août A' Granville

9 août. Coupe du Capitaine (vicomte de Saint-Sauveur), messieurs, éliminatoires sur 18 trous.

15 AOCT COUPE D'ETE DU FIGARO (DAMES ET MESSIEURS), 18 TROUS, HANDICAP.

23 août. Coupe Ganuy, coupe chaUenge ofierte par le président aux membres des eo)ts des îles de la Manche; Dinard et Granvitle. 36 trous, par coups, handicap limite' à 18.

A Hardelot

2 août. Coupe de Valencien'ncs 18 trous contre bogey,, dames et messieurs. 10 août. Coupe de la Côte d'Opale Eclectic handicap sur 36 trous, dames et

messieurs.

15 AOUT. COUPE D'ETE, OFFERTE PAR LE JOURNAL- 7-E FIGARO, 18 TROUS, MEDAL PLAY, DAMES ET MESSIEURS. 23 aoû! Coupe d 'Hardelot, offertes par la Chambre d'Industrie Oimatique, 18 trous, contre bogey. dames et messieurs. 30 août. Prix du Comité, onert par le ctub, course au drapeau, dames et messieurs.

Au Havre

1«\ 2, 8 et 9 août. Coupe Châi'dine (foursomcs mixtes, match piay handicap). 15 AOUT. COUPE D'ETE DU FiGARO. 16 août. Médaille mehsueUe.

30 août. Match interclub Le Havre c. Rouen, au Havre.

A Hossegor

M AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO, DAMES ET MESSIEURS, 18 TROUS MEDAL PLAY..

A Lyon

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO.

imiKS ET MESSIF.1HS. )8 TROUS MEDAL l'LAV..

SPORTS

(De notre envoyé spécial ANDRE REICHEL, par téléphone)

On attend cependant de la célébration dé ces Jeux' un renouveau d'enthousiasme vis-â-vis du sport sans aucun doute, les luttes magnifiques qui. se déroulent ici ̃ imprégneront la mas.s.e, et .pprterpht. leurs fruits,, et, à plus forte raison, les titres' que les Allemands enlèvent et.. enlèveront encore., ̃̃̃[- ̃̃̃̃-<̃̃̃ La valse dès record!

Au soir dé cette première journée éclatante on :peut dire, par la qualité des performances, que l'esprit est un peu bouleversé tant et tant d'exploits ont été réalisés, tant de luttes sévères se sont déroulées qu'il -est pénible de tout mettre en ordre.

Dès l'ouverture, Jess Owens, le fameux sprinter noir américain égalait le record du mondé du 100 mètres en 10" 3/10 avec une. aisance stupéfiante. Quelques heures plus tard, il devait, au cours des quarts- de. finale, battre ce record avec 10" 2/10. Que fera-t-il pair la suite' ? ̃ s ̃

Peu: après, l'Allemand Fleischer, au lancement du javelot, s'appropriait le record olympique avec 45 m. 18, et l'Allemand Woëllke mettait' à son actif le record du .poids avec un jet de 16' m.'2O. ;.rY Pour couronner cette journée ennn, le noir américain Johnson battait le'record olympique- du saut en hauteur, avec 2 m. 03, manquant de peu le. record du monde 2 m. 08.

A Megève

15 AOUT. COUPE D'ETE DU F/G.lfiO, DAMES ET MESSIEURS, 18 TROUS ,MEDALPLAY.

Au Mont Rcvard

2 août. 18 trous contre bogey handicap.

9 août. Concours au drapeau dames et messieurs.

16 août. Championnat du Revard, Coupe Challenge (dames et messieurs). 23 août. Concours Eclectic 2 fois 9 trous (dames et messieurs), handicap. 30 août. Concours par coups dames et messieurs, 18 trous, handicap. A Nice

15 AOUT. COUPE .D'ETE DU FIGARO, DAMES ET MESSIEURS, 18 TROUS MEDAL PLAY.

A Pen-Guen

5 août. Gobelet.

g août. Coupe; du Président.

11 août. Driving', approaching, puting. 1< août. Coupe du Vice-Président. 15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. 2U août. Gobelet.

24 août.' Prix de Pcn-Guen.

28 août. Coupe Sdrrcnto.

1er septembre. Coupe Mappin. A Reims

tu AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO, DAMES ET MESSIEURS.

A Royan-Pontaillac

1" août. Prix Betnardaud (dames han- dicap, medal pUiy). '̃

2 août. Prix Henri Léon (messieurs handicap, meda[p)ay).

H août. Coupe Challenge Rcvnc du Golf (messieurs handicap limité, meda) ptav, 36 trous).

8 et 9 août. Match Golf Bordeiais c. Couutry-CiubdeSaintomte.

10 août. Prix du Président du C. C. S. (dames hand.cim.).

13 août., Prix du Sporting de Pontaillac (mixte fours., hand.).

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO 1936. A) COMPETITION POUR DAMES B) COMPETITION POUR MESSIEURS. MËDAL PLAY, 18 TROUS, HANDICAP MAXIMUM- 24. 16 août. Coupe Challenge Léon Lchniann.

17 août. Championnat du C. C. S. (Messieurs, scratch medai pl«y, 36 trous). 18 .août.. .Prix de Miramar. (mixte fours., hand.. mrdal play).. 19" août. Prix ries Vice-Présidents (messieurs, hand., 1 balles). •̃

Du grand sport

Derrière ces exploits de très haute qualité, il ne faudrait pas croire que l'on tombe dans la médiocrité. Non. Le 100 mètres, par exemple, voit les qualifiés américains,- suédois, français ou allemand, courir la distance en: 10" 5, 6, ou 7/10. Au 800, de même, on se qualifie entre 1 m. 53 sec. et 1 m. 56 sec. Le 10.00.0 mètres est, gagné en 30 m. 15 sec. 4/10 par la Finlande. Le saut en hauteur voit trois hommes ̃ derrière Jphson passer 2 m. au poids, le second lance l'engin à 16 m. 12. '• ̃̃: ̃ ̃' J'abrège, car je n'en finirais pas ̃• je note seulement lés différents succès. •' ̃•'̃ ̃'̃ Parlons des Français

Au 100 mètres» les nôtres, nous nous y attendions, n'ont pas existé. N.Carlton, ni Bronner, ni Robert Paul n'ont pu se qualifier, mais pourtant Robert Paul courut la distance en 10 sec. 9/10; mais, ici, les places sont chères. Au 800 mètres, Betit et Soulier se sont qualifiés pour les demi-finales, le premier, second dans' sa série en ï m. 54 sec. 8/10; le deuxième, auatrième en 1 m. 56 sec. ï/,10.. Petite consolation l

Au 10.000 mètres, les nôtres, L'on- .las, Tostain et Sicard, -terminent dans les derniers. Dans une" épreuve courue en 30 m. 15 sec., que vouliez-vous qu'ils fissent ?'C'est tout -et c'est peu.

20 août. Coupe Challenge Firino-Marteli "(handicap limite, ëiim. 18 trous, medal play).

•2t août. Matin Quart de- finale (match piay 18 trous). Soir Demi-finale (match ptay 18 trous).

22 août. Finale (match play 36 trous). Coupe de Taupignac (dames, handicap, medatplay).

23 août. Coupe Challenge de la Ville de Royan (messieurs, handicap limité, medal play). 29 août. Prix du Chay (dames, handicap cimetière).

30 août. Prix Lorcilhe (messieurs,- greensome, medal p)ay). -̃'

ASar!abot

Dimanche 2, août. Prix d'HouIgatc, oftert par M. et Mme" Beadel. Dames et messieurs, medatpiay.

Mardi 4 août. -'Prix René Boulot. Dames et messieurs, medal play.

Mercredi 5 aoùf. Prix de BuxcnYa). offert par Mme Viguicr. Dames, course au

drapeau.

Samedi 8 août. Prix Gtandax. Dames et messieurs, 4 balles, medal Addition de scores.

Dimanche 9 août. Prix de Putting, offert par Mme Auge. Lundi 10 août. Prix M. et Mme Braun. Mixte foursome, medal piay. ̃-

Mardi 11 août. Prix de Bievillo, du plus iong drive. Coupe Interclub, offerte par M. \ouct, dames et messieurs, 5i trous, medaipJay.

Mercredi 12 août. Golf de Deauvillè. Jeudi 13 août. Golf de Sarlabot. Vendredi 11 août. New (,o)t de Drau- ville. Prix au meitieur score brut, offert par if major Gillespre.* `

SAMEDI 15 AOUT. COUPE D'ETE Du FIGARO (ELIMIXÀTOiniî), 18 TROCS, MEDAL PLAY.. A) DAMES,- HANDICAP UMITE A ?4 B) MESSIEURS, HANDICAP LIMITE A 24.

Dimanche 16 août. Prix du Vieux Bourg, offert par M. et Mme Germain..Mixte fbursome contre par.

.Mardi 18 août. Coupe Aiigèle Rouget, offerte par le docteur Rouget. Dames, medal play. :̃, Mercredi 19 août. Coupe Wessbecher, messieurs, medal play, rpar 4 éliminatoires watel play' ensuite."

Samedi 22 août. Watel Interclub, au Xew Hoir de Deauvillè.

Dimanche 2:! août. Prix, de la Ooscric, offert par M. Auge. Messieurs et dames, nu'datptay.'

Dimanche '!(» août. ̃ Coupe de Xor-

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Voici le champion noir américain Jess Owens, gagnant Mer à Berlin sa série du 100 mètres, en égalant te record du monde 10 sec. 3/10. La facilité ave« laquelle Owens distance ses concurrents prouve la classe extraordinaire de ce remarquable athlète.

AuSart

..8-9 '.août. Coupe des Hôtels d'Uriage, 36 trous, mcdal play.

ta AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. DAMES ET MESSIEURS, 18 TIVOUS, MEDAL PLAY. •' ̃̃

AuTouquet

~L" août. Lewis Gun, école challenge coupe, messieurs. a

8 août. Le Tonquet, coupe chaUenge, messieurs.

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. 15 août. Prix du Golf du Touquet. Mixed ioursomes.

29 août. Coupe du Prince de Galles, mixed fQursomes.

A Uriage

Tf août. Coupe du Golf-Hôtel, 18 trous,

medal plav.

8-9 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO, 18 TROUS, MEDAL PLAY.

22 août. Coupe de l'Hôtel de l'Europe. Mixed foursomes, concours aux drapeaux. 29 août.. Prix du Château des Aibet'ges. 18 trous contre bqgey.

A Vichy

2 août. Coupe Plumoii.

15 AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. Du 17 au 23 août. Grande semaine de golf (tàntpc du Grand Casino Coupe

Hally-Sniith).. >

A Vittel

8 août. Médaille mensuelle pour messieurs, medaiplay, 18 trous.

14 août. Prix de la Grande Source, double mixte, 18 trous.

H AOUT. COUPE D'ETE DU FIGARO. 18 août. Prix d'Hareloup, concours d'approche' et de putting, pour dames et tne-ssieurs.

21 août. Concours pour tous, simple dames "et messieurs.

30 août. '̃ Médaille mensuelle pour dames, mëdalpiay.

1er septembr.e. Mëdaiiie mensuelic pour ntessicurs, medai play.

A Valènciehnes

SAMEDI 15 AOUT. COUPE DU FZGARO.

Dimanche 16 août. Coupe mensuelle.

.L AVIS

NOUS PUBLIERONS DEMAIN LA SUITE

DE CE PROGRAMME `~

-77' roîi~~ "c eiY.~ k ~a~cX ,yg s E~ k~' R3~.

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Ne pleurons pas..Il y a mieux à* faire. Nous en reparlerons. La revanche finlandaise w Le 10.000 mètres a permis à la Finlande de reprendre sa revanche de la défaite que lui infligea la Pologne en 1932 à Dos Angeles. Et quelle revanche Trois Finlandais se classent en tête. Salminen ne gagne qu'après une empoignade -sévère avec son {compatriote Askola. Ce'fut beau, très beau. Le troisième Finlandais, Isohollo, ne put rien faire contre ses deux compatriotes.

U. S. A. for ever

Dans le saut en hauteur, les Américains imitent les Finlandais. C'est à eux, en effet, que reviennent les trois premières places Johnson, Albritton, Thurber l'emportent, valant aux' Etats-Unis ses premiers titres. Ils en auront d'autres Parmi ces trois excellents athlètes figurent deux nègres: Johnson et Albritton.

Les premières cérémonies ̃ olympiques

»

Evidemment, cette première jour-. née, comportant des finales, nous valut les premières cérémonies protocolaires olympiques. L'e sport, 'qui fait bien les choses, a voulu que le premier titre consacrât un succès allemand c'est la lanceuse allemande Fleiseher qui est la première; championne olympique.

Inutile de signaler l'explosion d'enthousiasme qu'elle déchaîna. Repris en choeur, la main tendue, le Deutschnlad Mber ailes fut pour la foule l'occasion d'une magnifique manifestation d'ensemble, comme seuls les Allemands savent en faire, qui se renouvela d'ailleurs après la proclamation du classement des concours d'art olympique, où les lauréats sont presque tous Allemands.

Les Jeux sont donc ouverts. Le sport, comme il était à prévoir, l'emporte. La lutte pour les titres est .chaude, les performances remarquables. Le ciel a bien voulu être clément; sans être éclatant. Tout semble con- courir au succès de ces "Jeux olympiques. Les journées qui viennent seront sans aucun doute riches en exploits de qualité.

L'équipe de France se qualifie facilement pour le deuxième tour du tournoi de fleuret Comme on le prévoyait, mais ce n'est pas pour cela qu'il faudrait omettre de l'en féliciter, l'équipe de France de fleuret, qui détient le titre olympique, a passé facilement le premier tour du tournoi, disposant du Brésil par 16 victoires à 1. ̃ N'oublions pas que nous avons mis dans l'équipe de France de fleuret l'espoir d'un titre olympique, un des rares que nous puissions enlever. Pour le deuxième tour du tournoi de fleuret, la France se trouve en présence de la Yougoslavie et de la Hongrie. Les escrimeurs yougoslaves ont fait de sérieux progrès depuis quatre ans, et l'onsait que les Hongrois sont des. adversaires redoutables, mais les fleurettistes français doivent sortir victorieux du second tour. Il nous ont assurés eux-mêmes que leur forme était excellente et que tous les espoirs étaient permis.

La jeunesse d'outre-Rhin sous le signe de la croix gammée

Si l'Allemagne laissé aux Jeux olympiques sa place uniquement sportive, elle profité de l'occasion qu'ils lui donnent de montrer à tous l'organisation disciplinaire de la jeunesse d'outre-Rhin. C'est, ainsi que, hier matin, sur tous les stades ou terrains de jeux qui entourent Berlin, tous les en-'

;t `,F.;

.fants de 9 à 16ans furent réunis pour leurs exercices habituels de culture physique. Le Fuhrer des Sports, M. von Tschammer und Osten, est allé d'un stade à l'autre pour assister à cette démonstration commandée. Ne nions pas la valeur physique de ces exercices mais appuyons sur le fait que le sport sert en ces occasions une cause politique qu'il'devrait ignorer.

Le sport doit être consenti librement il doit avoir ses principes moraux personnels discipline individuelle, énergie, droiture. ̃ L'inféoder à un but politique est lui enlever la plus grande .partie. de sa noblesse il y a là une commercialisation morale, qui ne vaut pas mieux qu'une commercialisation matérielle. On ne court pas un 100 mètres avec des bottes.

Il est pénible, à tous les sportifs étrangers, de voir la grande fête du muscle donner lieu à ces manifestations. ̃̃“ -V Mais en 1940

!I n'y aura pas de jeux d'hiver La Finlande à qui avait été confiée l'organisation des Jeux olympiques d'hiver en "1940 et qui espérait avoir celle des jeux d'été', a renoncé à mettre sur pied lesdits jeux d'hiver. Le comité olympique international a enregistré cette décision et s'est accordé: à supprimer complètement les épreuves des sports d'hiver des, douzièmes jeux olympiques.

LES RÉSULTATS

ATHLETISME

100 mètres. Les douzes séries éHminatoires ont qualifié les athlètes suivants (deux par séries) Ow.ens, Wykoff, Mctcalfe (E.-U.) Berger, Van Beveren, Osendapp (Hol.) Danaker, Grimbeek, Théumssen (Sud-Af r.) Yoskioka, Suzuki, Sasaki (Jap.) Strandberg, Lindgren (Suéde) Mac Phee, Humber (Canada) Gyenes, Sir (Hong.) Hornberger, Borchcycr (Allem.) Sweeney, Penaington, Hommes (G.-B.); Haenni (Suisse). Le Frânç/ais Robert Paul manqua de peu de se qualifier,. en 10 s. 9/10 Bronïricr, en 11 s., termina quatrième, de même que Carlton, qui fut crédite de

.u s.. î/iq.. ̃̃̃̃̃

Se qualifièrent au cours des quarts de finale

a)' 1. Strandberg (S.), 10 s. 5/10 2. Osendarp (Ho!.), 3. Wykoff (E.-U.). 'b)"l. Owens (E.-U.), 10 s. 2/10 (record du monde battu) 2. Haenni (Suisse), 3. Gyenes (Hong.).

c)l.MetcaJfe(E.-U.).10s.5/10;2. Pennington (G.-B.): 3. Thennissen (SudAfr.),

d)l.Bochh)cver(A)iem.),10s.5/10; 2. Holmes (G.-B.), 3. Me Phee (Canada). Me Phee repêché

par la photographie

Après examen de la photographie prise à l'arrivée de sa série du 100 mètres plat, la troisième place a été attribuée à McPhee (Canada), devant Suzukr (Japon).

800 mètres (séries, 4 qualifiés). Première série. 1. 'Edwards (Can.), 1' 53" 7/10 2. Hornsbotel (E.-U.) 3. Vcrhacrt (Belg.) 4. Ternes vari (H.). DeM.t:të;!)e série. 1. Williamson (E.-U.)"; V 56" 2/10 2. Conway (Can.), 3. Boot (Nouv.-Zél.) 4. Hubsher (Aut.). Troisième série. 1. Me Cabe (Ang.), 1' 54" 4/10 2. Petit (Fr.) 3. Johannsen (Norv.) 4. Mertano (Ail.).

Quatrième série. 1. Braekhouse (Aust.), 1' 57" 7/10 2. Szabo (Hong.), 3. Woodruff (E.-U.) 4. Handley (G.-B.). Cinquième serte. 1. Powell (G.-B), 1' 56" 2. Lanzi (It.) 3. Eichberger (Aut.) 4.-Vadàs (Hong.). 11

Sixième série. 1. Anderson (Arg.) 2..Kucharsky (Pol.) 3. Dessecker (Ail.) 4. Soulier (France).

More], engage, n'ayant pas effectué le déplacement, nos deux représentants restent qualifiés pour les demi-finales. Saut en hauteur. Après un rapide dèbiayagc à 1 m. 85. qui qualifia tous les engagés, à !'exception de deux Yougoslaves, un Tchèque, un Colombien et de l'Allemand Martens, cette épreuve (à quoi ne participait aucun Français) aboutit au chtssemcnt suivant

~a .F.. x.

AUJOURD'HUI 3 AOUT ATHLETISME. Demi-finales et finale du 100 mètres. Finale du lancement du marteau. Demi-finales du 800 mè« très. Eliminatoires du 400 mètres haies et du 3.000 mètres steeple, j

LUTTE, PENTATHLON y ÈS« CRIME, HOCKEY.

POIDS ET HALTERES. Con. tinuation des épreuves.

FOOrBAZ..f. ET POLO; –Début des tournois. <

Ceux qui disputeront

iestïtresotympiques

Bansfafjnaiedet'épreuvedepotdtet haltères catégorie mi-iourd te Français Hoatin défendra son titre olympique. Demi-finales du 100 mètres. Strandberg (Suède),' Osendarp (Holl.), Wykoff (E.-U.), J. Owens (E..U.), Haenni (Suisse), Cyènes (Hong), Metcalfe (E.-U.), Pennington (G.-B.), Theunissen (Sud-Af.), Borchmeyer (AH.), Hiscock (G.-B.), et Mac Phee (Canada).

Lancement du marteau. Demetropoulos (Grèce) Naban (Brésil) Barticevio (Chili) Annamaa (Esth.) Heino, Koutonen, Porthola (Fini.) Drake (G.-B.), Houtzager (Holl.); Cantagalli (It.) Abe, Matsun'o (Jap.); Goic, Stepisnik (Voug.); Janausch, Pistor (Autr.); Jansson, Linné, Warngard (Suède); Grutter, Wehrit (Suisse) Etias, Knotek (Tchéc.) Dreyer, Favor, Rowe (E.-U.) Blask, Greulich, Hein (Ail.). France V/Virtz.

1. Cornélius Johnson (E.-U.), 2m.03 (record olympique) 2. D. Albi'itton (E.-U.), 3. Thurber (E.-U.), 4. Kotkas

(Fini.)

10.000 mètres (finale). 1. Saiminen (Finlande). 30'15" 4/10; 2. Askola (Fini.); 3. Iso Hollo (Fin).) 4. Murakoso (Jap.). Les Français Lonlas, Tostain et Sicart ont terminé très loin. Lancement du poids. 1. Woollkc (Allemagne), 16 m. 20 (record olympiquc) 2. Barlund (Fini.) 3. Stooelc (AHemagne).

Aucun Français ne participait à cette épreuve, dans laquelle le genht américain Torranec, recordman du monde avec 17 m. 40, ne fut que j'ombre de lui-même (une ombre de 120. kilos), puisque nous ne le trouvons même. pas aux places d'honneur.

PENTATLHON.MODERNE

La première épreuve du pentathlon moderne, consistant en un parcourt d'equitation de 5.000 mètres, en terrain varie, a été remportée par le lieutenant italien Abasolvino.

Les Français se sont classés capi* taine Boitât, 26e lieutenant Layanga» 36* lieutenant Chrétien, 38e.

-w FLEURET PAR EQUIPE Première poule. Suisse b. Grèce, 8 v. a 8, 64 touches à 68 Belgique Grèce, 9 v. a 2. ̃ Deuxième poule. Yougoslavie baV Brésil, 9 v. à 7 France b.Bresilt 16 v. à 0.

Troisième poule. Tehëcoslovaquit b. Danemark. 13 v.'à 3 Argentine b, Danemark, 14 v. à 2.

Quatrième poule. Grande-Bretafinf b. Canada, 14 v. à 2 Amérique bal Canada, 15 v. al.

Cimjuième poule. Autriche fe. Egypte, H v. à 5 Italie b. Egyptév 13 v. à 1.

Sixième poule. Hongrie b. 'Norvège^ 12 v. à 4 Etats-Unis b. Norvège^

12 v. à 4..

Les poules demi-finales seront ainst constituées

Première poule. Argentine, Grande-* Bretagne, AUemagne. Deuxième poule. Etats-Unis. Suisse, Italie. >r Troisième poule. Hongrie, Yougo* slavie, France.

Quatrième poule. Autriche, Tchécoslovaquie, Belgique.

La Grèce, le Brésil, l'Egypte, la Xor-' vège et le Canada sont éliminés. EPREUVES FEMININES Lancement du javelot. 1. FJeishcr (AU.), 45 m. 18 (record o!ympique); 2. Kruger (AIL) 3. Kwasnierwska (Fol.).


IIËS

iL~ t–

40.000 spectateurs ont accueilli ac Parc tes Princes tes coureurs du 30e Tour de France,

à la fin de leur randonnée de 4.400 kilomètres Le Luxembourgeois Mersch gagnant la dernière étape, Càén-Paris, recueille tés premiers bravos de la foule mais Sylvèra Maës, vainqueur de l'épreuve, et Antonin Magne, second reçoivent une immense ovation

est difficile de jnoer et de crttiquer. Vite. épreuve $M, Utte fois ëhf.ore, se termine dans une apothéose; or laqiiclle ont asstsM tes mêmes perëonnes. qui, depuis plusieurs années, ne se lassent pas de manl/esler un enthousiasme délirant à ta uue des rescapés du Tour, que l'un des plus grands speciniistes du grand reportage; te rej/fettë Albert Londres, baptisa tes Ôéànis de la Houle.

les coureurs du Tour de France, les suiveurs, les camions publicitaires, tous ceux qui. en un mot ont formé la « Caravane » ont suscité datto les villes, les villages et fes nameau.f Une attraction traditionnelle mais il semble t'an oue, cette année, tes péripéties sportives ont été extrêmement reduttes, et Me fa partie sportive a ptésenté un intirft fort réduit.

A la réflexion, de nombreux chd)npions locaux apparaissent capables de réaliser des exploits comparables à ceux qui ont été réalisés par lés concurrents du trentième Tour de France.

Et jamais te traM!t réalisé par Sylcere Mues, Antonih Mdgne ou Fettc:'en Venùuecke n'est apparu aussf fmilé, toutes proportions gardées s'éntèiid. Bn J936, il existe, cependant, de véritables champtons capables d'antmer une grunde épreuve cycliste rituis entre tes prenners et te dernier tour dé France il existe une énotine différente que les seuls sport!/s sont tapdblts lie situer.

La formule de. ta course, tette qu'elle est .disputée actuellement, est par trop compliquée.

bu point de vue sportif, ta sêitlé /ormule possible serait celle de lu cbiifse ouverte, duns laqueliè chacun c'està-dire tous les engagés prendrait sa chahw. H est difficile de mettre sur te même pied d'égalité les représentants qualifies des marques de cj/cles capattes de faire de la publicité et tes modestes touristes rouf fers.

Cependant, il apparatt anormal que des équipes soient formées, dans lésquelles lés co-éqltipiërs sont sélectionKëx .par les organisateurs et dans lesquelles les guattlës de certuins servent* Uniquement, à ta mtse en valeur d'un capitaine ouf, sur les roules, n'est pas toujours le meilleur coiiréUr de l'é-

quipe. ̃•̃!̃̃

̃^Destinées, su.pjnime.f- les •arrivées en peloton, tes bonifications d'étapes ne donnent pas ce qtle tes organisateurs en attendaient, pus plus oue Us épfeUBéi courues contre ta montre.

Disputées en deux ou trois épreuves, tes dernières étapes du Tour de France ONt-ete aUSsi p!àtes oue possible* Bien peu nombreux ont été les spectateurs qui ont ëprouuë l'impression ouë .'tes grandes vedettes depehsatenf ators te maximum de leurs possibilités, 11 semble Men que, pour l'année prochaine; tes organisateurs seront dans to6f;oat1on de frouuer autre chose. Malgré tous tes communiqués tes plus enthousiastes, tous les spectateurs ne s'intéressent guère aux luttes puoticltaires que le cirage te plus brillant soutient contre le cirage te plus ohctUeux.

71 existe encore quelques conoaincus qui, dans une épreuve sportioe, s'intéressent, uniguement, aux résultats sportifs.

Le trentière rour de France n'a pas donne satisfaction a ces: conuatncus, qui ;sont encore plus nomoreu.K que pourraient le croire tes organisateurs de t'epreuoe.

0 G. DeIpiMque.

Sylvère Maes a gagné le Tour de France.

•Depuis quelques jours, de nombreux sportifs attendaient cet événement. Ces braves sportifs n'ont éprouvé aucune desUlusion.

Aucun événement d'importance n'a

Au Farc des Princes, les spectateurs se pressaient hier après-midi pour saluer avec enthousiasme les coureurs du trentième Tour de France, terminant leurs longue Mî ndonnée.

SPORTS

)~t Y~~

~J~

marqua la dernière' ëtaye disputée, hier, sur le parcours Gâeri-PâriSi -̃̃•̃ Sur lea 234 kilomètres" du pafcoHrS, Magne, Le Grevés, Debruyckêf-ë et- Thlê-'tard ont enlevé des primes plus ou moins importantes mais, exception faite pour les fugues de Mersch et de P. Ctemens, aucun, incident n'a été enregistre au cours de eetië dernière étape que ]es concurrents ont couverte sans aucune fantaisie, se contentant, le plus souvent de suivre Un adversaire qui luimême, ne cherchait pas à manifester sa personnalité.

Cette dernière étape a été une simple formalité, an cours de laquelle les populations des villes proches de la capitale ont eu l'occasion de voir et d'applaudir les Géants de la V!ou/e dans J'exercice de leurs fonctions.

Àjjrès avoir satisfait aux obligations de la cuMieitë, quelques heures après l'arrivée, les vedettes du Tour de France sont parties vers Qàhd, vers Arcachon Où vers d'autres lieux.

Leur véritable travait commencera

fcpfes Je Tour 1

;w' ̃̃̃

t)e Caen, jusqu'à Mantes, les quarante-trois rescapés ne se quittèrent pas 8 d'un pneu mats. à Meùlan, F. Vertvaecke éçcouva Je besoin de pousser une petite pointe, avec l'espoir de reprendre a deuxième place à Ântoniii Magne. En revenant très vite sur son adversaire, Antonih Magiié déjoua cette manoeuvre et, jusqu'à Poïssl', tous les hommes du peloton suivirent le train régulier mené par Maye, Yvan Marie, Bèrfy4 Bërtoccô ou- Pages.

À Poissy, alors' que ses camarades de route poursuivaient leur chemin, Mersch, après avdir été battu par Thiétard pour l'attribution d'une prime, poursuivit son effort. il monta la côte au sflflitti fonça à grande allure* et réussit & prendre tin léger avantage, ses adversaires hésitant à se lancer à sa poursuite.

TiNNÎS

M TOURNMS EN TOURNOIS + Le Tennis Olub de Granvilie organise,

du dlrtiançhé I» m jeijdi lil août, un tournoi

international de, tennis, doté de D.000 francs de prix. Au programme, les 4 épreuves clussiquts simple tneSsleuis,- simple datliesj double messieurs, double mixte, ainsi que des handicaps. Les ehgageiftents doivent être adressés à M. le secrétaire du Tennis Ciub, 149, rue Georges-Clemenceau, Granvllle (Mftnche); ConditioHs de séjour. Baie de clôture des engagements vendredi 7 août, à riiidl.

♦ Le Tournoi du Garden de Royan, qui doit se disputer du 9 au ]6 août) a réuni de nombreux engagements

C&tc messieurs ce sont, les premières séries Jotirnu, Glasser, George, Lecointre, SamazeuMh les têtes de deuxième série ChevaHer, Rimet, Saignât, etc..

Côté dames, ce sont 31ine Mathieu, MMt Panetief et Mme &[. Bernard, en première série Mme Ffister, M!)e Desse, Mme Mageriière, etc., en deuxième série.

Le Tournoi international d'Uriage aura, lieu du 6 au 9 août. Simples messieurs et dames doubles messieurs et inixte. Lès finales seront jouées samedi 8 et dimanche Saoût.

La grande saison commencera pu Garden Tennis Club de Cabourg les 8, 9 et 10 août pour la Coupe de propagande du Figaro, réservée aux joueurs et joueuses non classés de nationalité française. Deux épreuves desimpie. Clôture des engagements le 7 août, à midi..

Du 17 au. 25 août. Tournoi international, 10.000 francs de prix avec la participation des meilleures raquettes. 8 épreuves Simpie messieurs, tenant André Merlin simEle dames, tenante Mme Henrotin douMe messieurs, tenants Poutaiion-Asiangut; doubtë mixte et double dames, juniors moins de 18 ans, tenant J. Sanglier simple dames et simple messieurs non classés. Engagements à M. T»; Rosé, juge arbitre, Garden Tennis Club de Cabourg, jusqu'au i samedi 15 août, 18 heures. Apres cette heure, (, aucun engagement né sera accepté.

-A Saint-Ôermain, Mersch passait en' tête avec pr&s de cinq t'enta mètres d'ayante, il,avait huit cents mètres d'avance & Versailles, où. 'sesteurs iui donnaient étape gagnée, tant son allure était facile..

A Viroflay, Mersch avait encore augmenté son avance, lorsque son compatriote Pierre Clé^.ens, profitant d'un léger ralentissement dès hommes du peloton, se lança à. là poursuite du fuyard. Le rattraper était une tâche impossible mais, à Sevrés, Clémens avait pris plus de cent mètres aux nommes du peloton, et il donnait l'Impression de revenir sur Mersch. En effet, celui-ci n'avait pas encore accompli son tour de piste lorsque Clémens dehoucha sur le ciment rosé du Parc des Princes, précédant, de quelques secondes, l'Espagnol Canardo qui, au sprint) prenait ie meilleur sur Marcail'ou- Les autres arrivaient par petits paquets contrairement à ce qui avait été enregistré dans les étapes précédentes, les pelotons n'étaient pas compacts, séparés. le plus souvent, par quelques secondes.

Au Parc des Princes, )es spectateurs étaient fort nombreux et les arrivants aecompMrent leuf dernier tour dans l'atmosphère traditionnelle applaudissements, hurlements de joie* déclarations au micro, embrassades, congratulations.

.Les habitués connaissent cette cérémonie depuis de longues années i

Le classement

dé ta vingt-et-unième

et dernière étape» Caen-Paris (234 kilomètres)

1. Arsêhê Mersoh, en h. 7 m. 50 6.; 2. Pierce démens, 7 h. 8 m. 36 s.; 3. ca-

nardo, 1 H. 8 tn. 51 s.j 4. Marballlou, même

*fhpa; S. WèpleHberg, 7 H. 9 m. 6 s.; 8;

fanneVeau; 10. AHtbrtin Magne; 11. Sylvère Maes; 12. Vèrvaecke; 13. Neuville; 14. Amberg; 15. Vvàn Marie; 16. Lemay, ? h.

AUTOMOBILE

NUVOLARI TRIOMPHE DANS LA COUPE jMO A Livournc s'est disputée aujourd'hui la COtlpe Ciand. Cette. importante épreuve est revenue à STuvolari, qui la remporte pour ta cinquième fois, bien qu'il ait, au depart, perdu près d'une minute avant de démarrer. Il était au volant d'une Alfa Romeo; La grande marque italienne prend ainsi une prompte et brillante revanche de sa défaite par Auto-Union au Grand Prix d'Allemagne. Sa victoire est d'autant plus complète que Brivio et Dreyfus, deux autres de ses piiotes, s'arrogent respectivement tes seconde et troisième places. Lit première Auto-Union, cette de Hans Stvelt, vient au quatrième rang. Elle est la- seule classée, varzi ayant dû abandonner au vingt-troisième tour.

Résultats

1. Nuyolari, 1 h. 44 m. 40 s. (moyenne horaire 120 km. 382) 2. Brivio, 1 h, 44 m. 51 s. 3. Dreyfus, 1 h. 46 m. 10 s.; 4. Stock, 1 h. 47 m. 44 s. } 5. Calamal (arrêté au 27* tour)i 6

PILOTE: BASQUE: Victoire de Du Bousquet au Fronton de Paris

Le temps pluvieux contraria te succès de ta réunion organisée hier au Fronton du Viaduc d'Auteuil. Les matches fuient cependant d'une qualité très hono'rable et disputés avec acharnement. `

Au grand chistera, la sélection du Bousquet, Rcèderer, Lécolle l'emporta pur 60 à ôlî sur ta sélection Roger Garcia, Pedro Garcia et Lions. 'Le jeune Garcia fit montre d'une classé certaine.

A pata, à ta surprise générale, Bernatene et Larralde furent vainqueurs d'iribarne et Lataillade, par 50 à 37.

9 m. 31' s. 17. -A. Van Schendel, -même temps! .M. Le; àtévés, 7 k <IO th.. ̃: I» t.; 19. Bertocco, même temps, 20. Midelkamp; 21. Levai; ES. Klnt; 23. Vanovenborghe j 24. Galateau; -25." Pages; Z6. Passât; ti. Berty, même temps 28. Antoine,*? h. 10-m. ZOt.j 29. HènrlckX, 7 M. 10 M. 92 i.j $ 30. P. Maye, même temps; 31. Ooarec, 7 h. 11 m. 38 s.; 32. Eoasmat; 33. Ducaloau, 7 h. 12 m, la s;; 34. Debruyckère^ 7 h. 13 m. 50 s.; T. Van Sôhentlel, même temps; 36. Eïquèffa, 7 h. 14 m. 5 s.; Oubois, Abbés, même temps j 39. Alvarez, WaJIe, BerrendefO, Latorre, même tèmpij 43. MatMas, Démens, 7 h. 14 m. 24 t. Le clàssemeht général

1. Sllvère Maes^ eh 142 h. 47 m. -32 ». 1 2. Antonin Magne, en 143 fi. 14 m. 11 s.; 3. Félicien Vervaeoke, en 143 h. 16 m. 25 s.; 4. Pierre Clémens, en 143 h. 30 m 2S s.; 5. A. Merscn, en 149 h. 40 ni. 56 ».; 6. Canardo, en 143 n. &9 m.; 7, Ambera; 144 h. 6 m. 45 s.; 8- Kiht, 144 h. 9 ni, 57 s.; 9. M. Clément) 144 h, 11 m. 16 s.j 16. Levé). 144 h. 15 ni. 29 s.; 11. Bèrréfi* dero, 144 h. 22 m. 9 s.; 12. Mafoai)tëU, 144 h. 24 m. 59 s.; 13. Thiétard. 144 h. 38 m. 19 8.) 14. Letueuf. 144 h. 37 m. 47 s.; 15. A. Van Sthendef, 144 h. 39 m. 33 s.; 16, COgan, 144 h. 41 m.; 17. Ëzquerra, 144 h. 42 m. 11 s.; 18. Tanneveau, 144 h. 44 m. 41 8.; 19. Neuville, 144 h. 48 m. 48 8. 20. Le Grevés, 144 h. 8S m.

17 s,) 21. V#«n MàClê, 141 h. B6 «i. 18 «.)

22. Cloarec, 145 h. 1 m. 18 8.; 23. MldéiMmn, 145 h. 4 tn. 5 s.; 24. Alvarez, 146 h. 13 m. 32 s.; 25. 6erty, 145 h. 16 m. 20 8.; 29. Vanc-vorberghe, 14S h. 17 m. 15 s.;

?7. bebruydkère, 145 B, 22 m. 10 s.; 28<

Ahttthe, 149 H. 18 M. Se s.; 29. Godémât, 446 H. 21 m. 54 s. 30. Lemay. 145 h. 39 m. 21 S.J 31. MendficRx, 146 H. 44 fft. 68 t.; 32. T. Vâh Sonehde), 146 h, 2 M. 14 ê.; 33. Maye, 146 h. 3 m. 30 a.; 34. MeuiénbëCg, 146 h. 15 m. 2 s.; 36, Walle, 14è h. 16 m. 46 s.; 36. Passât, 146 h. 21 m. 36 S.) 37. DucazeaUx, 146 h. 25 m. 66 s 38. PaNès, 146 M. 35 m. B8 s.; 39. OUbois, 146 n. 56 m. 59 s.; 40. Galateaiiy 147 h. S m. s.; 41. Latorre, 147 h. 10 m. 48 s.; 42. Abbés, 147 h. 31 m. 6 s.; 43. Bertocco, 147 h. 36 m. 39 s.

En attendant

les Tour de Frahce

De n'ombreux spectateurs ont assisté k la réunion (jiii a clé doilnée hier, au Pave des Princes, en attendant les « Tour de France ». La principale énreii\c du programme était une toul-se de demi-fona en trois manches, à laquelle paitltlpiilrnt Lactjui*hay, Ronsse, Krewci Bioss\, Lli PqU{»sier et 'Mareclial. Eli gagnant deux nuiulKs sur Ilots, L»iHiieHay matïil'esta une grosse siij>i i lontr -sirv des adversaires d'une classe iniéuiun j s la slèhrte. Brossy el Rosse loui nlssailt de belles courses alors que Krewer, nettement domine, terminait bon dernier.

Résultats

Coupe de Paris (omnium en trois îrianches). "1. Vollarié SpciStlf 2. V. C. de la Marine 3. A. C. Boulogne-Billancourt. Grand Prix du Sprinter Français; 1. Barrère 2. Bonneront, k dehif-rÔUe 3. de Winter.

Prijc Henri pesgrnnge. ̃ 1. Lacquehay, 4 points 2. Brossy, 8 pts- 3. Rousse, 8 pts.

Gaston Rivierre a gagné ie Critérium

des Vieilles Globes

Dlsptitê pour fa quatOfxième fois, sur un parcours de soixante kilomètres, le Critérium des Vieilles moires à été gagné par Gastot] Rivifrre, grande vedette de retape. Bénéficiant d'un handicap sérieux, et tenant une forme magnïfidue, celui qui enleva (rois Bordeaux-Paris rattrapa Bougain peu après Ghrisl-de-Saclay et arriva premier au Parc des Princes où tes spectateuraiùtt'irentttnaccuei) chaleureux. Gaston Rivierre, qui est âge de soixantequatorze ans, accomplit le parcours à une moyenne horaire approchant trente kilomètres. Nomhreux sont tes jeunes cyclistes incapables d'unteiexptbit.

Sur le parcours, de nombreux anciens encouragèrent les coureurs, parmi lesquels Jean Alavoine, Edouard Léonard, Ricaux et Colombatto particulièrement brûlant dans les côtes.

Résultats

1. G. .Rivierre 2. Boufptin 3. Perrier 4.J.Merte;5.Charv.ier;6.A.Sochard, etc., etc.

Le vainqueur du trentième Tour de France, le Belge Sylvère Maës, fait au Parc des Princes un tour d'honneur c avec le traditionnel bouquet.

L'AVION DE GENIN s'est abattu dans le Tarn Le pilote et ses trois compagnons sont 4ms

L'avion posta) de Ta ligne France-

AmtrlqUe du Sud, ayant à bord le chef

pi!6té Génih, 1e pilote Savarit; l'inspecteur radio Aubert et un jeune pilote qui effectuait sa première traversée,' qui avait quitté le Bourget hier à 2 h. 45 pouf f ailler Toufoase, s'est abattu eontre-le.roe de Peyremont, entre Saint-, Airtans-Strjtlt .et Labastide-Rouairoux dans le Tarn. Les quatre hommes ont: été tués.

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;̃*̃ -;̃ ̃ '̃̃-̃̃

Jusqu'à 4 h. âO, l'équipage était resté en liaison avec la terre à ce moment, sou poste émetteur cessa de fonctionner normalement. Oh pensait que, pour éviter ia région de Toùtoùse où le temps était très mauvais, Génin avait décidé de poursuivre son vol jusqu'à Bareelone. La provision d'essence permettait & t'àvion-de tenir l'air pendant sept heures. -̃̃

Cependant, alerté, l'aérodrome de Barcelone restait sans nouveHes de l'appareil. Aucune information ne parvint et la crainte d'un accident se fft jour. Navigant dans la brume, Génin et ses compagnons n'avaierit-ils pas abordé les Pyrénées à une hauteur dangereuse ? De l'aérodrome de -Toulouse et des terrains militaires de la région des avions partirent pour effectuer des recherches, tandis que toutes lés gendarmertes étaient prévenues et allaient battre la région pyrénéenne. Mais aucune de ces Jjecfaerçhes n'aboutit.

Ce n'est qu'au milieu de J'après midi qu'un des avions militaires déclarait avoir vu près de Saiitt-'Amand-Sauveterre,. à -15 kilomètres là l'ouest de Mazamet,i Jes débirisKi'un avion, sans toutefois pouvoir -rien discerner de l'équipage.

Immédiatement les gendarmes se. rendirent en automobile ail lieu lindiqué. Selon ics renseignements recueillis au cours de ces recherches, on apprit que les habitants de Saint-A'mand-SouIt avaient aperçu l'avion dans la matinée.

MOUVELLES AERIENNES L'aviation privée

-+ Malgré un temps souvent peu favorable, de nombreux vola ont eU Heu dans la semaine qui vient de s'écouler au centre de La Banne, dirigé par L'Avia x, où les élevés arrivent chaque jour ptus nombreux. Après le séjour des membres de l'Aéro Ctub du Sud-Ouest avec leur planeur de performance Avia 40 P. viennent d'arriver les pilotes du Club de Pont-Saint-Vincent avec un planeur de performance Avia 40 P. Les pilotes du club te Les Goélands » avec un bipjace Sul]iy, le pilote Sardou avec son Caste! D.

Depuis le début du mois de juillet, 97 h. 25 M. de vol» ont été totalisées. il y en avait 67 h. au 20 juillet,

Picore, de Pont-Saiut-Vincent, a passé ta dernière épreuve du brevet D, par un vol de 5 h. 14. Il est le troisième Français, après Nessler et Mazoyer, à posséder ce brevet. I) faut noter en outre, a l'actif du Centre, 5 brevets A et 8 brevets B.

Les vols les plus importants de la semaine ont été faits par Gasnier, 6 h. 1 Picore, 5 h. 14 Nessier, 2 h. 28 Maudulch, 2 h. Malterre, 1 h. 48 et Spire, 1 h. 10.

Le nombre d'élèves et pilotes actuellement an Centre est de 72.

̃ La Fédération populaire des sports aérouantiques fait eonnaitrë à ses nombreux clubs et adhérents ïe transfert de son siège social 65-67, avenue des Champs-Elysées, Paris (6'). Téléphone Èlysées 12-50. Chèque postal 2038-70.

L'aviattoa spûrt!ve

+ Un ancien officier de la marine royale britannique, M. MerriII, va tenter le raid aérien New- York-Londres et retour. JI sera accompagné par M. Kichmann Singer. H compte effectuer ce raid entre le 15 et le 20 août. Après avo!t atterri & Croydon, il repartira immédiatement pour Kew-York. Pour ce raid, il utilisera un avion de transport spécialement aménagé pour exécuter cette traversée. M. Merrill affirme que cet apparril peut, atteindre une vitesse de 350 1 kilomètres à l'heure.

H .paraissait complètement' désemparé.- ̃Après plusieurs: heures, on découvrit l'àyion .Sans" Jà" Afolitagne Noire, contre le roc de Peyremont, auquel on n'accêd&^û'à'dus de mutet, situe entre SaintAmans-Soult et Labastide-Rouairoux.

Le pilote Genm

"L'appareil etatt détruit, mais il ne s'était pas enftamme. Les trois occupants étaient tués.

̃̃• -i.'

C'est encore pour t'aviation française une perte douloureuse. Trois hommes qui avaient prouve de hautes quaiitës ont quitté ta grande famille aérienne, qui, de nouveau, est en deuil un jeune, un ardent disparait avec eux. Dur, très dur tribut payé au progrès.

Amérissage forcé d'un hydravion au large de l'île de Ré

Une escadrille d'hydravions partie hier de Brest regagnait sa base d'Hourtin, quand, au large de i'iie de tf, une avarie de moteur a contraint un des appareits à amërir.

Un autre hydravion a prévenu un bateau qui péchait dans les enviions, celui-ci a recueilli l'équipage éotnposé de deux officiers, deux sous-officiers et deux hommes. L'hydravion ne put être pris eti remorque en raison de l'état de la mer, mais le vent soufflant de l'Ouest, it a dérivé vers les sables il a été. recueilli.

L'ACTIVITÉ SUR LES LINKS

L'activité sur les !mAs

Au Sporting Club de Vichy

Concours au drapeau (Flag Competition). 1. G. A. Murray, green du 19 2. René Chauchat, fairwav du 19 3. Hoppenot, rivière du 18 G.'Landau 5. J. W. Noyés, 17< fairwav 6. S. E. M. l'ambassadeur G. Clinchant, 18« faifway.

Au Golf de Saint-Germain

MëdaiUe, messieurs, première série A. 1, R. Goldsehmïd (8), 74 2. W. Parsons (4), 75 3: IL Snively (4), 76 H. Coste (9), 76 F. Munich (6), 76 6. Ch. Lipscomb(3),78;7.Gh.Gtassef(9),.79; Ph. Coquillon (7), 83.

Ont également pris part à l'épreuve P. Nouei, F. Houtard, P. Sore!.

Première série B. 1. C. Weilman (13), 73;2.P.Luch:)rd(16),74;3.M.Percepied(ll),75 4. R. Atkinson (10), 77 Kanheimer (12), 77 J. Sachs (12), 77 7. C. Dottiaizon ((16), 78 J. Getting (12), 78 9. H. Bachelet (17), 77 10. L. Percepied (17), 79 11. J. Martin (18),'U. Ont également pris part à repreuve J. Mercadé, G. Gund, J. i''rank.

A l'Amerkân C. C.

Médaille mensuelle. 1. Manteau (18), 72 2. (Jibus (27), 75 3. Mauro!te (15), 77 1. Mme Larot'Iir (30i, 7!) S. Slnwurt Beers (18), 80 (i. Mme Slercijr (33), ai.

PARIS-LONDRES BILLET DE FIN DE SEMAINE (Valable' du vendredi au mardi) AVEC DISPENSE DE PASSEPORT pour les Français

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M TEMPS PROBABLE

Evofution générale. Une nouvelle .perturbation un peu plus lente que les '.précédentes intéressera aujourd'hui la France, sauf le Sud et te Sud-Est, mil resteront en bordure. -̃>̃̃̃ ha température, en hausse faible dans la moitié Sud, restera stattonnaire dans la moitié Nord.

Avtatton. Visibittte monte Sud. ̃génératerncnt bonne; moitié Jiora, variable mé(tiocre (précipitations,, bancs de brume), à assez bonne.

An Golf de Megeve-Mont d'Arboi» Concours medatptay, handicap, 72 trous. Coupe offerte par l'Hôtel. 1. Mme Languereau, 71, 72. 67.69:279 2. Mme Bérard, 72, 75, 67, 72 286 3.MUeLan);uereau,75,80,69,81:305;4.CaiUoi, 70,85,75,77:307.

L'ACTIVITE SUR LES LINkS

Au Golf de Granville

Prix des Dames, 4 balles en greensome, 36 trolls en deux jours, medal play. 1. Mine Logeais et Mlle de Vanssav (9), 82, 74:lo6;2.Mmen.Heft!er-Louiehe(20), 82, 76 158 3. Baronne Ph. Prisse et comtesse M. Frochot (10), SI, 84 165.. Prix du Comité, match p!ay, handicalimité à 16. Premier tour Logeais P. Neville, 4 et 2 F. Lacroix b. A. Nevill; 4 et 2.

Demi-Hnaies Baron Ph. Prisse b. Logeais, 4 et 3 F. Lacroix b. comte de Nalsat, 6 et 4.

Finale, sur 36 trous Baron Ph. Prisse b. F. Lacroix, 4 et 3.

Au Golf de Chamotiix

Prix de i'Aiguiiie Verte, offert par M. Henry Soulange-Bodin, contre bogey, handicap 18 trous. 1. Mrs de Jugent (19), 5 up 2. H. Herscher (13) 4 up 3.. Miss Busk (16), ail square 4. Miss de Kugent ()2),MiieBtin(19),J.Her!icher(6),Lyon (H)),ldown.


VISIONS DE LA GUERRE EN ESPAGNE

Une vue de la rade A> Tanger ap«s U départ navires de *«err« espagnols. Seul reste le navire hydr.grapKu.ueTofc», «m valeur ™e' <a» c!f f '7^

le «Jiseur itaKen £,^»i.i &«!U les torpilleurs britannique, Shamock et ffinfeWe et les torpifleurs portugais Te,o et Too sont visibles a droite. Le cr.,seur anglais Galatea, de 7.UUU

L îe croiseur ItaHenE.~o~~ tonnes, est arrivé avant-hier, ayant son bord bord contre-amiral SommerviL

Bans la plupart des villes, des secours aux Messes des combats où s'aftrontçnt gouvernementaux et Insurges s'organisent Voici un des grands salons du Casino de Madrid transformel!

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;QUAND LOUIS BLERIOT FÊTAIT LE 20e ANNIVERSAIRE DE SON y EXPLOIT

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En 1929, !ors du vingtième anmversaire de la traversée de la Manche, !e célèbre aviateur se rendit sur la falaise de Douvres où il atterrit lors de son exploit. Le voici, ayant à ses côtés Mme Bleriot, devant le Mémoriàt dessinant ïes plans de son appareil, à l'endroit même où il se posa le 25 juillet 19G9.

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