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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-07-13

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 13 juillet 1936

Description : 1936/07/13 (Numéro 195).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409179d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'ERREUR

NE PAIE PAS

Au terme d'une vie passée dans l'expérience des affaires les plus graves, Jules Cambon di-

sait volontiers « La moitié des maux de ce monde viennent de l'inexactitude et de l'imprécision. » En tout cas, par révolution ou non, un état satisfaisant ne peut naître pour personne de changements fondés sur de simples erreurs.

Combien d'inexactitudes grossières dans les thèmes de l'agitation présente Par conséquent, que de risques courus en vain et que de temps perdu pour de vraies réformes On persuade aux braves ouvriers que les salaires augmenteraient beaucoup si les bénéfices des patrons ou des actionnaires étaient supprimés. Dans une des entreprises les plus puisantes, les mieux conduites, et favorisée à tous égards, te revenu des propriétaires et gérants représentait, comptes vérifiés, sept pour cent de la somme versée en salaires, avant les lois récentes.

Les propriétaires et gérants fussentils dépossédés, pourrait-on assurer, pour moins de sept pour cent des dépenses de salaires, un fonds de roulement, une couverture des risques, une direction et un effort commercial équivalents à ce qui existe aujourd'hui ? A supposer qu'on le pût, à supposer même que l'affaire marchât toute seule avec ses machines et ses ouvriers, le bénéfice brut des salaires ne serait encore que de sept pour cent, bien moindre que le pourcentage de hausse ou de baisse que provoquent sur le marché du travail les seules variations de la conjoncture économique.

A l'égard de l'agriculture, on commet souvent des erreurs qui trahissent l'ignorance de données élémentaires.

L'agriculture ne peut être assimilée à l'industrie.

Elle n'est pas maîtresse d'augmenter 4a production pour répartir ses frais, puisque cette production dépend des intempéries et de la nature du sol. Elle'est encore moins maîtresse d accroître sa vente, puisque le consommateur ne saurait absorber plus d'une certaine quantité de pain, de viande ou même de vin.

Aujourd'hui, la plupart des exploitations de terres moyennes sont en déficit, sans revenu net pour le propriétaire. Si l'on ajoute à ce déficit un surcroît de 25 ou 30 pour cent de charges, ces charges, irrécouvrables d'aucune manière, ne profiteront pas à la main-d'œuvre, l'exploitation étant ruinée.

Frapper la grande et la moyenne culture pour favoriser la division de la propriété est un lieu commun de la démagogie. Ce lieu commun ne résiste pas à l'expérience du monde entier. La réalité paraît exactement contraire. Les charges excessives sont d'autant moins mal supportées, en agriculture, que le travail est moins varié, que l'étendue des terres permet mieux l'emploi et l'amortissement des machines, que les fournitures et engrais peuvent être achetés en gros, que le coût d'entretien ou de réparation des bâtiments est moins élevé par rapport au nombre d'hectares, que la main-d'œuvre est plus caporalisée et, par conséquent, que l'exploitation est moins « paysanne ». Au surplus, en France, l'exploitation agricole d'étendue moyenne emploie, à elle seule, autant de maind'oeuvre, exploitants eux-mêmes et ouvriers, que l'industrie. Si on la ruine, que fera-t-on de cette maind'oeuvre, quand l'industrie est déjà trop développée pour le marché et le nombre des chômeurs trop grand dans les villes ?

LUCIEN ROMIER.

IL Y A CINQUANTE ANS Par W. Morton Fullerton '(Lire l'article en troisième page.)

EN 4« PAGE:

L'inauguration

du monument Albert Ier à Saint-Quentin

LE TEMPS PROBABLE

Région parisienne. Après pluie, allernance d'éclaircies assez belles' et d'averses éparses.

.Vent Sud-Ouest assez fort.

Température en faible hausse. Maximum degrés.

1 Visibilité médiocre à bonne.

Manche. Alternance d'éclaircieB' et d'averses. Nouvelle aggravation prochaine. Vent Sud-Ouest assez fort.

Mer très agitée à houleuse.

̃ Sud-Ouest. Pluies intermittentes le matin; amélioration relative l'après-midi. Vent Ouest à Sud-Oues't modéré et Irréguiier.

Mer houleuse à très agitée.

Sud-Est. Toujours beau, plus nuageux, aggravation prochaine. Vent NordOuest à Ouest faible.

Mer belle.

Alp». Aggravation, pluies intermittentes Baisse de température.

Pyrénées. Assez beau, plus nuageux, Aggravation, lente par l'0ue3t, prochaine. Légère hausse de température.

(Voir l'évolution générale et la carle dU temps a la page des Sports.)

LES CONSÉQUENCES DU RAPPROCHEMENT AUSTRO-ALLEMAND

Berlin estime que l'Autriche doit assurer la liaison entre l'Allemagne et l'Italie Londres se demande si l'accord

n'a pas la portée d'un Ànschluss moral

(De notre correspondant particulier, par téléphone)

Berlin, 12 juillet. L'accord austro-allemand est accueilli dans la presse avec une vive satisfaction, mais non sans une certaine réserve quant à sa préparation et ses conséquences possibles. Le rôle vraisemblablement important de M. von Papen est à peu près passé sous silence, on se contente de rappeler qu'il avait inscrit à son programme le rapprochement réalisé depuis hier. C'est naturellement le Fiihrer qui en a toute la gloire. Dans son discours du 21 mai 1935, ne s'étaitil pas prononcé pour le respect de l'indépendance autrichienne et la non-immixtion dans les affaires intérieures de l'Autriche ? Le nouvel accord fait partie du système diplomatique dont il poursuit l'application avec logique et ténacité. C'est un accord de pacification, conclu en tête à tête, comme celui de 1934 avec la Pologne, celui de 1935 avec l'Angleterre, et l'on ne manquera pas de remarquer que les engagements qu'il vient de prendre avec l'Autriche, il les a refusés lorsqu'on lui demandait de les prendre dans le cadre d'un pacte danubien. On fait ressortir, naturellement, que l'accord constitue un acte positif qui influera sur la situation européenne alors que tous les pactes discutés à Genève et ailleurs se sont résolus jusqu'à présent en phrases creuses et en projets sans consistance.

L'accord austro-allemand est interprété comme facteur de paix et l'on se garde d'insister, pour le moment, sur la valeur diplomatique qu'il pourra prendre comme instrument de rapprochement avec l'Italie et d'une politique commune avec elle dans l'Europe centrale. Toutefois, cette valeur est indiquée dis-

LES JOURS SE SUIVENT

LA FOIRE

AUX ALLIANCES L'Europe est ainsi faite présent que nous n'y pouvons plus goûter comme un bienfait ce qui ait nous paraitre rassurant. Nous en sommes venus â penser pour la paix du monde ce qu'un homme d'esprit pensait de la santé qu'elle est un état précaire et qui ne présage rien de bon. Nous redoutions, il y a quelques semaines, de voir V Allemagne mettre le feu â l'Europe en se jetant sur l'Autriche et maintenant qu'elle semble se rapprocher d'elle paci fiquement, nous n'en sommes pas moins inquiets « C'est pour mieux t'embrasser, mon enfant I p

La violence a installé la défiance dans le monde. Sur quels sentiments durables s'appuyer ? En voyant ce matin la photographie de M. von Papen et celle de la Ballplatz, comment ne nous souviendrions-nous pas de ces événements dont deux étés nous séparent à peine, et au cours desquels M. von Papen faillit être rayé des cadres de la politique et de ceux de la vie ? H s'en est fallu de peu qu'il suivit dans une retraite d où l'on ne revient pas le général von Schleicher et sa contpagne. Il s'en tira, conta-t-on alors, avec quelques coups de poing au visage et une ou deux dents cassées, Quelques semaines ensuite, on en faisait un ambassadeur. Mais ces semaines avaient suf fi à coucher au f ond de la tombe cet homme courageux et entêté d'indépendance r Dollfuss. Vous vous rappelez sans doute la journée de juillet 1934 où. la radio nous apporta, bribes à bribes, l'histoire de cette journée, comment nous entendîmes le récit haleté de cet assassinat et comment le soir, nous apprîmes finalement que le «petit chancelier », maintenu sans médecin et blessé à mort dans son bureau, avait fini par succomber. M. Mussolini, trahi et joué par l'ambassadeur d'Autriche à Rome, n'avait plus qu'à exhaler son courroux et à recevoir dans ses propriétés une veuve malheureuse et des orphelins. Deux, ans les choses marchent vite en deux ans 1 Après plus d'un siècle, la gloire héroïque d'Andreas Hœfer demeure toujours vivace en Autriche, comme un symbole du patriotisme intransigeant. Celle de Dollfuss subirait-elle déjà une éclipse par nécessité politique ?,On voit se dessiner une coalition et les amitiés que nous croyions avoir formées, il y a quelques mois à peine, au prix de la bienveillance, s'éloignent comme un souvenir.

Cette foire aux alliances, quand on la considère du point de vue de la politique, est déjà ben troublante mais si on la regarde, ce qui est le cas pour ce billet, du point de vue sentimental, quelle déception 1 Nous avons peut-être tort d'introduire dans la politique les concepts de l'amitié, de la gratitude, des affinités de races. Travers latin Il nous faudrait laisser là nos inclinations et comprendre, une fois pour toutes, que, sur le trottoir européen, il n'est plus que des amours intéressées. C'esl-à-dire qu'il convient de s'y promener cyniquement, armé, et leger d'illusions. Guermantes.

crètement lorsqu'on souligne le troisième paragraphe du communiqué d'hier, où il est dit que l'Autriche n'oubliera pas, dans sa ligne politique, qu'elle est un pays allemand et demeurera en même temps fidèle aux protocoles de Rome.

Ce paragraphe laisse entendre clairement que, après avoir été une pomme de discorde, elle doit devenir un lien entre Berlin et Rome. On ne tardera pas à voir si Hitler et Mussolini agissent de concert et si le premier suivra le second dans son refus de se rendre à Bruxelles.

Bernard Millot.

i

Le malaise britannique (De notre correspondant particulier, par téléphone.)

LONDRES, 12 juillet. Il serait dangereux de spéculer, un dimanche soir, â Londres, sur une question de l'importance de J'accord austro-allemand avant de connaître le résultat de'la prochaine réunion de cabinet et la réaction de la Chambre à la courte déclaration que fera demain lord Cranborn.

Au lendemain de cet accord, on doit faire ici une distinction très nette entre, d'une part, la réaction de l'opinion publique et d'une minorité parlementaire qui, frappée par cette entente pacifique, déclare-, que la question de l'Autriche étant provisoirement résolue, il faut maintenant négocier directement sur les propositions du chancelier Hitler pour le règlement d'un accord entre les grandes puissances de l'Europe Occidentale, et d'autre part la réaction des milieux officiels.

L'impression à White Hall est que l'accord de Vienne est d'une très grande importance politique. Il renforce les positions de l'Allemagne et de l'Italie et favorise certaine tend.ince germanophile en Angleterre. Mais les personnalités politiques que j'ai eu l'occasion de rencontrer ce soir sont toutes extrêmement sceptiques sur la durée de cet accord et sur sa possibilité de mettre fin à la situation créée par la crainte de l'Anschluss. Certains se demandent même si un Anschluss moral ne vient pas d'être accompli. L'Italie est-elle l'associée ou la victime dans cet ac-

cord ?

Gérard Boutelleau.

(Suite page 3, colonne 2.)

LES COMMENTAIRES DE VIENNE ET DE ROME LIRE EN PAGE

les dépêches de nos correspondants particuliers

LES REPORTAGES DU « FIGARO »

En eausant avee tes lauréats du Goncours général. dont les prix ne récompensent pas toujours tes véritables préférences

La cérémonie traditionnelle de la Sorbonne est aussi un acte de libération. C'est le signal de l'envolée. L'année scolaire est fixée. Les lauréats (les autres n'ont pas attendu ce jour) sont enfin autorisés à oublier l'indigeste programme qu'il leur a fallu « potasser » dix mois durant. Avec Louis Pamplume Louis Pamplume, deux fois lauréat (composition française et thème latin) est un frêle jeune homme blond, que les honneurs ne semblent pas avoir troublé. Je trouve la salle à manger de son modeste logis encore encombrée par la masse imposante des prix remportés. Son père, ouvrier régleur aux usines Renault, ne me cache pas sa joie et sa fierté. Mais de lauréat, point Il est neuf heures du matin Louis Pamplume ne s'endort pas sur ses lauriers. Je le découvre, mêlé aux enfants du patronage catholique, chantant des cantiques à la grand'messe « Mon doux Jésus, seul charme de ma vie, je t'aimerai d'un amour éternel. »

Dans la petite cour embrumée du « patro », à Montrouge, où il est né, le jeune triomphateur m'explique Je suis boursier. J'ai d'abord fait mes études primaires avant d'entrer au lycée.

A l'école primaire, aviez-vous déjà des succès littéraires ?

J'ai toujours eu le désir de me

liEPRGliOTP

DU 14 JUMET

Le matin, aux Champs-Elysées la revue traditionnelle

L'après-midi, défilé

du Rassemblement populaire de l'Hôtel-de-Ville-Saint-Paul à la Bastille-Nation

Hier matin, vive émotion en certains milieux. Des renseignements de presse et des indications radiodiffusées laissaient supposer que le défilé du Rassemblement populaire aurait les Champs-Elysées pour point de départ, contrairement aux décisions officielles. La préfecture de police et le gouvernement mesurèrent aussitôt l'importance d'une pareille nouvelle qui, exacte, eût posé de graves problèmes d'autorité et fait redouter les pires complications. Un échange de vues entre le boulevard du Palais et' la place Beauvau aboutit à la rédaction d'un communiqué formel « La matinée du 14 juillet demeure réservée à la revue des troupes passée entre le Petit et le Grand Palais, et suivie du défilé par les Champs-Elysées en direction de la Concorde pour les éléments motorisés, du Rond-Point pour les autres. L'après-midi, le cortège organisé par le Comité du Front populaire défilera en deux tronçons, dont le premier se réunira entre l'Hôtel de Ville et le Métro SaintPaul, le deuxième boulevard Beaumarchais, en direction de la Bastille puis de la Nation. » Un service d'ordre exceptionnel sera, durant toute la journée, tenu 'en alerte pour éviter les attroupements hors des heures et des lieux prescrits. Aucune manifestation ne sera autorisée place de l'Etoile, à l'exception de la cérémonie de la Flamme ranimée par la délégation officielle des grands mutilés. L'Union Nationale des Combattants recommande à ses adhérents de se rendre individuellement auprès de la Dalle sacrée, sans le moindre mot, sans répondre à quelque provocation que ce soit, de passer rapidement après avoir jeté une fleur sur la pierïë; '•̃

D'une tribune édifiée place de la Nation, et sur laquelle prendront place les membres du Comité du Rassemblement populaire, sept orateurs parleront successivement, dont M. Blum, qui prononcera la dernière allocution. Les membres du gouvernement maintiennent un contact constant avec les « formations de masses ». Le ministre de l'Air assistait, samedi, à l' « assemblée nationale » du parti Amst.erdam-Pleyel dont on connaît l'activité favorable aux Comités de Front populaire. Hier, MM. Sa'lengro et Paul Faure étaient à la kermesse socialiste de Luna-Park, marquée du signe de lutte des trois flèches. Pendant ce temps, les communistes, à Buffalo, étaient groupés pour « l'apothéose de Marat ».

Les Français, héritiers et dépositaires d'une longue histoire, tumultueuse et noble, sauront, demain, malgré la fébrilité, les incertitudes et, parfois, les égarements des heures présentes, prouver leur patriotisme et garder dignement leur sangfroid. Ils savent que de la tranquillité intérieure dépend la paix européenne, menacée davantage chaque jour.

Gaëtan Sanvolsin.

cultiver. J'aime la culture pour ellemême. Mais j'ignore si j'ai une vocation littéraire. Mon ambition, c'est de pousser jusqu'à l'agrégation de lettres. Si, par la suite, je sens le besoin d'écrire, je verrai.

Vous ne pensez donc pas qu'un premier prix de français et de latin, au Concours général, fasse de vous, dès maintenant, un écrivain ? La réponse est nette, claire, très sympathique Oh non s'écrie-t-il.

Au bout du fil.

M. Jean Meyer, premier prix d'histoire, est le fils du professeur Meyer, du Collège de France. C'est en vain que je sonne à sa porte. Paris et les succès universitaires ne sont sans doute pour lui plus qu'un souvenir, dans la verte banlieue où il se repose.

Mon coup de téléphone vient lui rappeler qu'il est un « homme du jour. s Il répond à l'interview avec une assurance sans doute héréditaire. J'avais déjà obtenu, l'an passé, le premier accessit d'histoire. Vous êtes-vous toujours intéressé aux matières historiques ? Surtout à l'histoire économique. Michel-P. Hamelet.

(Suite page 3, colonne 5.)

,AU JBO T-T T~.<Gr.3E:.Tr.

LA FÊTE DE L'AIR CONSACRE LA PUISSANCE DES AILES FRANÇAISES Michel Détroyat a présenté le nouvel et déjà fameux Masseur à canon. Nos pilotes militaires, dans des acrobaties de groupes, ont montré une virtuosité éblouissante. Un défilé massif, commandé par le général Vuillemin, a clos la splendide manifestation.

II y eut de beaux moments dans la fête de l'air qui, hier, au Bourget, apportait un témoignage bien composé du renouveau de notre aviation militaire.

Mais, entre tous, quelle minute, celle, où le nouvel avion de chassecanon, décollant, s'est dressé en une impressionnante chandelle le fameux « chasseur-canon » dont l'armement agitait le débat parlementaire, i'1 y a trois jours encore Le Morane 405 à moteur Hispano qui comporte le tube du canon au moyeu de l'hélice était aux mains de Michel Détroyat. On le montrait pour la première fois au public. Combien de regards avides l'ont emprisonné, ce nouveau roi de notre aviation de chasse, ce prince de la défense française, lorsqu'il a grimpé dans 3e ciel de pluie aux nuages bas A cinq mille mètres d'altitude Huit cent quarante chevaux à l'avant du monoplace. Détroyat montait au ciel comme il est commun aux pierres d'en descendre. L'avion métallique râMé ne mordait même plus l'air. L'œil ne percevait même pllus l'effort humain, la lutte contre les espaces défendus. Il est parti comme une fusée, une fusée qui, sans se gêner, atteint en cinq minutes cinq mille mètres d'altitude. Et la chandelle accomplie, son pilote l'a aussitôt jeté dans un « piqué » à la ligne implacable. Ce dessin, dans l'air brumeux, d'un pic qui défie l'alpiniste, était tracé à une vitesse de quatre cents kilomètres à l'heure. La chandelle et le canon Nous permettra-t-on d'y songer ? La chandelle du nouveau chasseur à canon était éblouissante aux yeux. Mais elle a fait chaud aussi aux âmes. Hypothèse chimérique la guerre éclate, déclarée ou non les avions de bombardement ennemis surgissent en direction de Paris. L'alerte est donnée aux chasseurs. Pensons à ceci votre vie va dans une large mesure dépendre de la chandelle du chasseur-canon, c'est-à-dire de sa vitesse ascensionnelle.

Les bombardiers ennemis font par exemple, du 350 à l'heure. Ils volent à 5.000 mètres. Il faudra peut-être un quart d'heure aux escadrilles de chasse pour se mettre en route en un quart d'heure le bombardier ennemi a avancé de quatre-vingt-sept kilomètres. Reste aux chasseurs à atteindre l'altitude de 5.000 mètres, à dominer l'ennemi, à tenter sa destruction, à l'empêcher d'arriver sur Paris. Voyez si l'impressionnante chandelle ne dissimule pas nos chances de vie 1

Lorsque Détroyat, sous la combinaison de cuir, a sauté du monoplace, il avait l'habituel sourire du garçon qui se dégage d'un jeu Mais je regardai le trou noir au moyeu de l'hélice le canon de 20 mm, la merveille du jour. Le multiplace de bombardement, l'ennemi de l'avion de chasse, n'offre que de minces surfaces vraiment vulnérables et il ne les offrait jusqu'ici qu'à la mitrailleuse. Une balle de mitrailleuse dans une aile, c'est un trou que l'on répare en collant une cocarde coquette. Tout change avec le moteurcanon le petit obus est explosible il peut faire sauter une large fraction de l'aile. Sept à la seconde avec un piqué de l'avion bien axé sur l'appareil ennemi, les chances de l'abattre ne sont pas méprisables. Reste à dire que le bombardier n'a encore pour sa défense que ses mitrailleuses infériorité puisque, au-delà de cinq ou six cents mètres,

Le prochain séjour

d'Edouard VIII à Cannes Il n'y aura ni journalistes ni photographes

à l'arrivée du souverain

Sir George Clerck, ambassadeur de Grande-Bretagne, a été reçu hier après-midi à l'hôtel de ville de Cannes, par M. Pierre Nouveau, maire, entouré de ses adjoints.

Sir George Clerck a confirmé le séjour prochain du roi Edouard VIII au château de l'Horizon.

Après avoir assisté à l'inauguration du monument de Vimy, le Roi arrivera à Cannes incognito, mais par train spécial. L'ambassadeur de Grande-Bretagne a demandé au maire de donner des instructions pour que soient écartés les journalistes et les photographes.

r

LA LOTERIE NATIONALE

Le tirage de la septième tranche aura lieu à Vichy

À la suite d'une demande de la municipalité de Vichy, il a été décidé que le tirage de la T tranche de la Loterie nationale se fera dans la grande cité thermale, au début de septembre.

Un collaborateur du secrétaire général de la Loterie viendra à Vichy, entre le 15 et le 20 juillet, pour prendre les dispositions nécessaires.

l'efficacité de la mitrailleuse dans sa tourelle est aléatoire.

Voilà pourquoi le Morane à canon qui est apparu hier méritait l'émotion et le salut.

Du pas de danse

̃r~~ aux parachutistes

L'on revient de cette journée au Bourget, ivre d'images. Le ciel a manqué de faveurs pour tant d'habileté audacieuse au-dessus de cinq cents 'mètres, dans l'air brumeux, la finesse de certaines manœuvres s'estompe un peu au regard; elle ferait, dans un ciel clair, éclater l'enthousiasme.

Qu'y a-t-il de plus beau que la montée en spirale des escadrilles de haute voltige de Dijon, le commandant Weiser en tête, cette file qui en rond monte au ciel d'un pas. égal et évoque une migration mystique de tribu ? Et pour finir, quel feu d'artifice 1 Doret était déjà en l'air; il tombait en feuille morte quand, d'un coup, derrière lui ainsi que la fleur lumineuse éclate, les escadrilles se dont disloquées en gerbe, tels appareils en vol renversé, les autres en demi-tonneau, quelques-unes en virage à la verticale, et tout cela avec un synchronisme de rigueur extrême. Ce fut un spectacle splendide. Splendeur aussi que les jeux de la célèbre patrouille d'Etampes cinq de même qu'il y a à la main cinq doigts et le même système nerveux directeur.

Maurice Noël.

(.Suite page 3, colonne 4 J-

Le match de tennis France -Amérique 8 victoires aux Américains 3 aux Français

Le match France-Amérique, qui a pris fin hier après-midi, au stade Roland-Garros, a clos la saison parisienne de tennis.

C'est malheureusement sur une nette défaite que les champions français terminèrent le cycle des tournois internationaux les jeunes joueurs américains ont remporté huit victoires sur les onze matches disputés le score est sévère, mais il indique fort justement la supériorité des représentants d'outreAtlantique Donald Budge, B. M. Grant et Harold Surface. Le premier est sans doute le troisième joueur du monde, derrière F. J. Perry et G. von Cramm il n'est point parmi les Français un joueur qui puisse le mettre en échec. B. M. Grant est, lui aussi, un joueur de grande qualité sa technique et son esprit du jeu sont remarquables et, s'il ne dispose pas de moyens physiques extraordinaires, il sait parfaitement se placer et mesurer son effort grâce à des réflexes peu communs.

Harold Surface est le moins doué des trois il a du cran, de la régularité, de la vitesse, mais son jeu n'est ni très fin, ni très brillant. C'est cependant un joueur de bonne classe.

(Voir la suite en rubrique sportive.) VERS UN RENOUVEAU DE L'ATHLETISME FRANÇAIS ?

Les Juniors universitaires et scolaires autorisent

quelque espoir.

Les championnats de France ont été satisfaisants. Il n'y a pas de quoi renfercer les illuminations saisonnières mais, tout de même, nous pourrons poster quelques vers luisants sur le balcon pour célébrer une sensible amélioration du niveau général et la proximité de la relève des vieux par des juniors dont les performances furent particulièrement prometteuses.

Au premier abord, le fait saillant de la journée, c'est que nous avons, de façon définitive, perdu notre plus bel espoir olympique. Rochard, qui nous a traînés de déception en déception, n'a pu aujourd'hui terminer que cinquième. En 1934, il était provincial, célibataire et champion d'Europe. En 1936, le voici Parisien, marié, mais plus champion de France. Son éclipse n'est sans doute pas définitive, mais pour ce qui est des Jeux olympiques il n'y faut pas compter.

(Voir la suite en rubrique sportive.)

«C»

LE CARDINAL BINET

EST DANS UN ETAT DESESPERE Besançon, 12 juillet. On déclare à l'archevêché que le cardinal Binet, archevêque de Besançon, est à toute extrémité et que les médecins désespèrent de le sauver.

CHRONIQUE

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L'AIGUILLE

ET L'ÉPINGLE

TT.

Par GERARD D'HOUVILLE

Mlle Solange Lefèvre vient d'être élue « la première cousette de France ». Quel joli titre Quelle vaillante et utile couronne Combien je la préfère aux vanités des miss France et des miss Paris et, même si nous nous occupons du plus beau sexe, aux lauriers de l'Apollon 1936 qui viennent d'être offerts à je ne sais déjà plus qui, par un jury de midinettes. Mais les midinettes ont bon goût, aussi bon goût que les cousettes, et j'ai toujours un vif élan de sympathie pour ces filles charmantes et courageuses qui, jeunes abeilles de la ruche de la mode, contribuent à la gloire et au renom bourdonnant de Paris. Quand j'admire, dans les vitrines de quelque musée, les robes du temps jadis, je pense, autant qu'à la belle qui les a portées, aux adroites petites mains qui les ont façonnées et cousues. J?évoque les travailleuses, attifées joliment, ressemblant selon les époquees à Manon Lescaut, à Mimi Pinson, à Jenny l'Ouvrière, j'évoque leur habileté, leur talent, leur grâce. et aussi leurs peines. Peut-être que leurs yeux de vingt ans se sont usés à veiller pour « livrer au jour dit, à l'impatiente élégante, ces broderies, ces drapés, ces falbalas. Car, si certaines clientes sont aimables et bonnes, d'autres sont exigeantes et injustes si parmi les patronnes et les patrons, beaucoup sont parfaits, serviables et généreux, d'autres sont durs et intraitables, et quand sonne l'heure des revendications, les bons et les méchants sont logés à la même enseigne et subissent les mêmes revers, les menant parfois jusqu'à la ruine.

La ruine, ô petites cousettes 1 cette ruine serait aussi la vôtre. Vous avez besoin, pauvres fées, de cet obéissant travail jusqu'au moment de votre chance servie par votre particulier génie, où les magies de votre aiguille vous auront donné réputation et fortune. Maintes firmes fameuses peuvent attester que leurs fondatrices les ont créées, l'aiguille à la main. Tous les espoirs sont permis aux reines des cousettes.

Et vous savez aussi; bâtisseuses, essayeuses, vous qui jouez de l'épingle aussi bien que de l'aiguille, que certaines pointes, enfoncées trop souvent au même endroit, déchirent, usent, abîment. C'est pourquoi vous ne devez pas donner trop de coups d'épingles dans la trame de votre métier. On m'a conté des histoires vraies, de dames essayant des robes et que vint surprendre l'ordre de grève. Elles ne pouvaient plus sortir de la maison de couture où, devant le miroir où elles ne savaient voir qu'ellesmêmes et non l'avenir, elles contemplaient sévèrement l'effet de la veste ou du plissé. Libérées après de longs pourparlers et de multiples ennuis, elles seront peut-être dégoûtées de l'élégance. Et, quand clientes et patrons feront, en s'unissant à leur tour, la grève sur le tas », que deviendrez-vous, mes gentilles amies, vous dont j'ai toujours admiré la vaillance et le bon goût, cousettes, mes sœurs car la plume est sœur de l'aiguille midinettes, mes cousines ? Vous n'aurez même plus une miette à offrir aux moineaux des jardins que vous invitiez à déjeuner ^vec vous. Mais je vous sais trop d'instinct et de raison pour céder aux utopies. privilèges masculins, bons pour Apollon 1936. Car toutes ces réflexions, ranimées par l'élection de Solange Lefèvre, sont déjà périmées. Les désirs d'ententes ont fait place à ceux de leur stable durée. Et, quant à votre tour, après un beau labeur, vous deviendrez, cousette, une de. ces hautes personnalités que l'on appelle « un gros bonnet », n'oubliez pas que, allégoriquement, vous avez porté, avec la plus crâne gentillesse, le'bonnet de Mimi Pinson. Cette Mimi Pinson fut célébrée « à son heure par notre cher Musset « Heureux qui mettra la cocarde Au bonnet de Mimi Pinson ». Cette cocarde varie, évidemment, avec les goûts et les couleurs, les régimes et les idées. et aussi les modes, mais se nuance des mêmes espoirs et des mêmes courages. Donc, elle associera toujours les beaux tons du sang de la jeunesse, ardente et patriotique, d'un idéal bleu de justice et d'honnêteté et de ce blanc pur, simple et net qui symbolise le bon sens, celui-là, mes sœurs, que vous possédez toutes, le bon sens si propre et si clair qui est la gloire des Françaises.

Gérard d'Houviîle.


Les Echos

La triple couronne et le cinquantenaire.

Il y a aujourd'hui exactement cinquanté ans, le dernier prince banni par les lois d'exil quittait la France. C'était le duc d'Aumale.

Paul Bourget rapportait à un de nos amis que le duc dit alors « Je serai le premier à revenir. » Ces paroles étaient énigmàtiques, puisque les droits de souveraineté revenaient au comte de Paris. En réalité, le duc d'Aumale avait vu juste, mais il ne s'agissait point d'un retour politique. En 1889, il rentra paisiblement en France, et peu après disait à Bourget « Les rois ont une couronne. Je ne règne point et j'en ai trois. »

Il faisait ainsi allusion à ses couronnes d'immortel celles de l'Académie française, de l'Académie des beaux-arts et de l'Académie des sciences morales.

Le dernier insigne.

Un nouvel insigne a fait hier son apparition sur les boulevards. Rouge et de format très réduit, il prend, selon la boutonnière qu'il fleurit, l'aspect inquiétant d'un ruban révolutionnaire ou l'apparence rassurante de la Légion d'honneur. Gardez-vous, cependant, de l'observer de trop près Le revers du veston dissimule un minuscule réservoir et l'insigne se transforme en lance d'arrosage.

Bien des promeneurs dominicaux furent victimes de cette plaisanterie, qu'ils accueillirent diversement. Cependant que l'ingénieux camelot, son stock écoulé en quelques instants, bénissait la fièvre sociale où nous nous débattons. 1-

Un début.

La grande kermesse artistique organisée par le parti communiste, hier soir à Buffalo, portait orgueilleusement sur son programme « Pour la première fois dans une fête populaire les danses américaines avec les girls et les boys. » La conquête, en effet, est d'importance et marque une sérieuse étape dans l'organisation démocratique des loisirs.

Politique et pâtisserie

Est-il uniquement question d'amoun dans votre nouveau roman ? avonsnous demandé à Solange Rosenmark. Non, nous répondit-elle en souriant. Les personnages de Chacun son amour, bien que

tourmentés par un âpre conflit sentimental, ne manquent point de parler politique. La politique ne tient-elle pas autant de place dans un foyer français que la pâtisserie dans un foyer anglais? Nous savions depuis longtemps que la romancière de Chacun son amour se doublait d'une femme d'esprit (1 vol., 15 fr. Denoël et Steele.)

Vue de Saint-Pierre.

Voilà longtemps qu'il est question, à Rome, d'abattre le vieux et sordide Borgo pour faciliter l'accès de la place Saint-Pierre. Les plans ont été enfin approuvés tant par Sa Sainteté que par le Duce. Les inconvénients que 1 on redoutait d'une solution trop radicale sont écartés le Borgo abattu sera remplacé par une large voie, mais la-splendide place Saint-Pierre restera fermée et l'on n'en découvrira l'ensemble qu'en arrivant sur la petite place qui la précède et qui l'appelle la place Rusticucci. Saint-Pierre continuera d'étonner le monde.

Témoignage.

En déplorant non sans véhémence la fureur que montrent des hommes du Front populaire contre les couleurs nationales, une de nos lectrices nous conte ce souvenir Pendant la guerre, elle vécut plusieurs années dans une région occupée par l'ennemi et elle était forcée d'accorder chez' elle l'hospitalité à un officier allemand.

Un jour, n'y tenant plus, elle composa un bouquet de bleuets, de marguerites et de coquelicots et le plaça dans un vase sur le passage de son pensionnaire.

Elle s'attendait à recevoir l'ordre de faire disparaître l'emblème, de le voir peut-être jeté par la fenêtre ouverte mais l'officier se contenta de dire « Oh Oh très patriote, madame » Et il laissa dans son vase le bouquet tricolore.

Ainsi, les Allemands eux-mêmes, en pleine guerre, respectaient les couleurs du drapeau de la Marne et de Verdun.

Le Masque de Fer.

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LES avis concernant les naissances, fiançailles,

mariages (avec ou sans

photographie), denils, etc. » sont reçus 14, Rond-Point des Champs-Elysées (Elys. 98-31 à 98-38) et à l'Office spécial de Publicité, 29, boulevard des Italiens. Tél.: Richelieu 69-31

Feuilleton dir « Figaro du 13 Juillet 1936

̃ .'̃ '•• '̃̃'̃ (7)

IiE GRIME

DE

TRUFAuGARSQUrlRE

CHAPITRE III

L'Ermite de Purdon Hall

.(Suite) .-̃̃̃

Arthur Creydon ayant montré toute sa collection insista pour retenir ses visiteurs à dîner. Ils acceptèrent.- Présentés à Celia, la fille de leiïr." hôte, ils furent charmés par sa bonne grâce. Ce fut une soirée paisible où régna la plus aimable familiaritc. Quelques -jours plus tard, le professeur recevait un billet de la jeune fille. « J'espère, lui disait-elle, que vous reviendrez à Purdon. Père

LA ¥IE FÉMINWE EX · MONDAINE

AUJOURD'HUI Deuils. 9 9 heures Obsèques' de M. Bernard des Closières (Notre-Dame de l'Accomptlon).

9 heures Obsèques de Mme Celicourt Antelme (Saint-Ferdinand des Ternes)

10 h. 30 Obsèques de M. Lucien Womser (Cimetière de Versailles). 14 h. 30 Levée du corps de M. Henri PequigTiat, école alsacienne, 109, rue NotreDame des Champs.

COURS ~1~

S. M. le Roi Edouard VIII est arrivé samedi soir à Trent Park, dans la banlieue nord de Londres, propriété de sir Philip Sassoon, sous-secrétaire d'Etat à l'aviation, dont le souverain est l'hôte pendant deux jours.

DANS LES AMBASSADES S. Exc. M. Corbin ambassadeur de France à Londres, est pour quelques jours à Paris.

S. Exc. l'ambassadeur du Brésil et Mme de Souza Dantas s'embarqueront à la fin du mois pour les Etats-Unis. S. Exc. M. Wellington Koo, ambassadeur de Chine, a remis, avant-hier, à M. Edouard Herriot, au nom du gouvernement chinois, les insignes de grand cordon avec plaque de l'ordre de Jade. Le président de la Chambre des députés a rendu dans la soirée sa visite à l'ambassadeur de Chine.

Mme Cesiano, femme de S. Exc. le ministre de Roumanie, et Mlles Cesiano sont parties pour Sinaïa (Roumanie), où elles passeront l'été.

A l'occasion du séjour à Oslo du colonel Rusterholtz, attaché militaire dans les Pays scandinaves, et de Mme Rusterholtz, S. Exc. le ministre de France en Norvège et Mme Ristelhueber ont offert, le 7 juillet, un dîner auquel assistaient

Le général commandant en chef l'armée norvégienne et Mme Laake, le maréchal de la Cour et Mme Broch, S. Exe. le ministre de Roumanie et Mme Juraseo, le général gouverneur d'Oslo et Mme Hvinden Haug, le colonel Ruge, chef d'état-major; le colonel Fougner, inspecteur de la cavalerie; le colonel lilingenberg, inspecteur de l'artillerie; le colonel Graff-Wang, commandant la garde royale; M. Chayet, secrétaire d'ambassade, et Mme Chayet; M. Guillaume Paul-Boncour, attaché commercial, et le personnel de la légation.

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BIENFAISANCE

Mme Suzanne Lacore, sous-secrétaire d'Etat à la protection de l'enfance, a visité le dispensaire de l'Œuvre du Poupon, 33, rue de la Folie-Regnault, où elle a été reçue par Mme Alexandre Israël, présidente-fondatrice; Mme Louis 'Aubert, vice-présidente; les membres du comité, la doctoresse Mineur et les docteurs Pierre Astruc, Richard Kohn et André Gluck.

Mme Suzanne Lacore était accompagnée de Mme La Mazière, inspectrice de l'Assistance publique.

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VENERIE

Il y a quelques semaines, M. Lebaudy, propriétaire de l'équipage qui depuis quarante-quatre ans vient chasser à courre en forêt de Fontainebleau, s'était à nouveau rendu adjudicataire du droit de chasse dans cette forêt pour la somme annuelle de 25.000 francs et pour une durée de deux ans.

Mais devant Jes charges fiscales chaque jour plus importantes _qui lui sont imposées, M, L,ebaudy a décidé la suppression des chasses à courre à dater de l'automne prochain.

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CERCLES

L'excursion annuelle des membres de la Société des Amis du Louvre, organisée par M. Albert S. Henraux, président, et par le comte Arnauld Doria, secrétaire général de la Société, a eu lieu lundi dernier, aux châteaux de Mortefontaine et de Vallière, dans l'Oise. Au nombre de quatre cents, les Amis du Louvre furent aimablement reçus par le comte et la comtesse de Gramont, puis par la duchesse de Gramont et le duc de Guiche. Après une intéressante causerie du comte de Gramont, qui résuma éloquemment l'histoire du beau domaine de Mortefontaine, un goûter fut offert aux excursionnistes par la duchesse de Gramont au château de Vallière.

Parmi la nombreuse assistance Comtesse du Périer de Larsan, comtesse Lepic, baronne Davillier, M. et Mme Edouard de Laboulaye, Mme André de Bayser, Mme Masquelier, M. Georges Risler, de l'Institut; comtesse Thellier de Poncheville, M. et Mme Jules Strauss, baronne Martin du Nord, M. et Mme Te Bret, M. et Mme Louis Metman, baron Regnault, Mme Altmayer, M. et Miles Hayaux du Tilly, colonel Maumené, Mme Simon Henri-Martin, M. Henri Vever, Mme Paul Crémieux, Mme François ThureauDangin, M. et Mme Jacques Guérin, générale Rouquerol, comtesse d'Eugny, Mme de Ridder, Mme C. Alphan-Salvador, comtesse de Buyer, Mme A. Beurdeley, baron Burthe d'Annelet, MM. Lucien Morel d'Arleux, René Vicllard, Louis Brinquant, Daniel Kœchlin, Jean Diéterle, etc.

Ces jours-ci, le dîner mensuel du Cercle de France a été présidé par M. Abel Bonnard, de l'Académie française, qui a bien voulu, à l'issue du repas, prendre la parole.

Dans une éloquente allocution, l'éminent académicien, qui a su si bien gagner la sympathie de la jeunesse française, a conquis une fois de plus son auditoire en exaltant devant lui le rôle du caractère dans la vie politique et sociale. Il a montré, aux applaudissements maintes fois répétés d'une assistance uniquement cpmposée de jeunes gens, que les vieux

voit si peu de monde et je ne puis vous dire à quel point votre visite l'a réjoui. Vous savez sans doute, du moins je le suppose, qu'on l'a surnommé l'Ermite. Je ne cesse de le taquiner à ce sujet. Il s'enlise véritablement dans sa solitude et cela n'est pas bon pour lui. Voilà, penserezvous, une lettre bien égoïste. C'est vrai. J'ai le sentiment de manquer tout à fait de correction, mais vous êtes si bon, si amical, que je ne puis vous cacher ma peine. Et je vous ai, croyez-le, une très vive reconnaissance. Revenez. »

II y avait de l'anxiété, voire je ne sais quelle crainte informulée au sujet de son père dans l'appel de la jeune fille. Le professeur n'avait pas été long, par ailleurs, à remarquer chez le père certaines singularités. Arthur Creydon parlait avec abondance quand le sujet avait trait à l'une de ses passions favorites. Il montrait alors un esprit alerte et plein de verve. Toutefois, pendant. la soirée, il était tombé à plusieurs reprises dans une sorte de torpeur, subitement muet et comme envahi par une mélancolie étrange. Singulier personnage, très énigmatique,

mais intéf-essant. ̃

Deux mois s'écoulèrent avant qu'un autre billet vint de Purdon Hall. Le professeur avait été, tout ce

UN MONUMENT A LA MEMOIRE DU ROI ALBERT Ier.

a été inauguré hier à Saint-Quentin par le ministre de la défense nationale, en présence de l'ambassadeur de Belgique en France et de nombreuses délégations d'anciens, combattants français et belges.

cadres étaient brisés, mais que le meilleur des qualités des classes sacrifiées n'avait pas perdu sa valeur et qu'il pourrait et devrait se retrouver dans la nouvelle élite dont l'existence est indispensable.

Cette élite devra avant tout se dégager de l'aveulissement général qui accable notre pays et, pour cela, il ne faudra pas qu'elle craigne d'affirmer ses convictions en même temps qu'il lui sera nécessaire de se préparer à son rôle, car si les occasions naissent souvent au cours de l'histoire, jamais les changements de régime n'ont eu lieu sans avoir été organisés à l'avance.

Si elle veut survivre à la crise qu'elle traverse, déclare en terminant l'orateur, qui recueille une enthousiaste approba-

A gauche Mlle Henriette de Saporta dont le mariage avec le baron Jacques de Galemberg vient d'être célébré en l'église Notre-Dame des Victoires. A droite Mlle Jacqueline François dont le mariage avec M. Paul. Padovani vient d'être béni en l'église de Versailles.

(Phot. Dorys.)

tion, la France doit ^renaîtrej et c'est aux jeunes gens qu'il appartient" ^de choisir et les chefs et l'énergie nécessaire pour permettre à leur patrie de retrouver la vie.

Assistaient â ce dîner

MM. Patrice Champoiseau, baron Jacques Silvestre de Sacy, Max Chevallier-Chantepie, Jacques d'Aumaie, Olivier Béard du Désert,

A LUCERNE RETOUR D'jÉTHIOjPIE

Le capitaine français Durand, vainqueur sur « Olivette » du Prix de la Cavalerie italienne au Concours hippique international de Lucerne. <,

temps, fort occupé. Il avait presque oublié Arthur Creydon lorsque la jeune fille écrivit de nouveau. Le jardin était dans toute sa splendeur. Elle désirait beaucoup que le professeur Bastion et le major Bevis pussent venir l'admirer son père serait charmé de les revoir.

Bastion fit part de l'invitation à Bevis. Celui-ci fut d'avis qu'un refus poli s'imposait. Le professeur ne voulut rien entendre et accepta. Tous deux prirent le train. Celia les altendait à la gare. Elle leur parut gênée et l'air assez triste. Bastion devina qu'elle avait arrangé ellemême ce rendez-vous et restait inquiète au sujet de son père. Celui-ci fit à ses invités un accueil cérémonieux et la conversation demeura pénible et assez décousue.

Celia ayant pris à part le professeur, le remercia d'être venu et lui avoua franchement la crainte qu'elle ressentait pour son père. Il passait des journées entières sans ouvrir la bouche. Ce n'était pas, à vrai dire, chose nouvelle. Il était sujet à des crises de mélancolie. Mais il n'avait voulu recevoir aucun de ses amis depuis la,visite du professeur et de Bevis.

Bastion, pris lui aussi d'inquiétude, questionna la jeune fille. En fait, elle ne se plaignait pas de sa

Bernard de Beauchaine, lieutenant de Benoist, Jean de Beuvron, baron François de Brétizel, prince Raoul de Broglie, baron Jean de Boisdavid, Bernard de Boissieu, vicomte de Camiran, vicomte de Costigliole, Maurice de Crémiers, Philippe Dareau-LaUbadèie, Christian Dareau-Laubadère, Pierre Dathis, Jacques Deroure, Bernard Deroùre, Dunoyer de Segonzac, Frédéric Engel, Jean FirminDidot, baron Hugues de Fontanges, Jean Gallotti, comte Alain de Gouyon de Pontouraude, Michel de Grammont, Yves Guéri tault, marquise d'IUe, vicomte Hervé de Kerautem, baron Michel Lagarde, baron Florent de La Guillonnière, vicomte Bernard de La Sauzay, Albert Legrand, Guy de L'Epine, vicomte Guy Granjon de Lépiney, Jacques L'Hommeau, baron de Limé, François de Longcamp,, Jacques Madrolle, Jacques de Maulde, comte Roger de Montmort, baron Olivier Mourre, Paul Moleux, comte Xavier de Montlivault, Joseph de Pougnadoresse, Jacques des Rochettes, vicomte François de Roton, Daniel de Sacy,' Jean Tézenas du Montcel, comte Heirry de Saint-Guilhem, Henri de Vanssay, Jean de Vaubernier, Guy Villemain, comte Robert de Verges.

NAISSANCES 7

M. G. Cattand, vice-consul de France, et madame, née princesse Nakachidzé, sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Olga-AnneMarie. Thoiry (Ain), 10 juillet. M. et Mme André Armengaud sont heureux de faire part de la naissance de leur fille Martine.

On annonce là naissance

De Marguerite Le Père de Graveron, de Jean-Louis Farcy, d'Hubert de La Salle, de Florence Farjon, de Jacques Lenoir, d'Axelle du Monceau de Bei-genital, de Jean-Claude Charpentier, de Martine Lévy-Rueff. MARIAGES

A New-York, en la chapelle SaintJames, église depuis plusieurs, générations de la famille Roosevelt, vient d'être célébré le mariage de S. Exc. Mme Ruth Bryan Owen, première ambassadrice des Etats-Unis, avec le kammenjunker capitaine Boerge Rohde, officier de la Cour de S. M. le Roi Christian de Danemark, auprès de laquelle Mme Owen est accréditée.

Le président Roosevelt, sa femme, sa mère, les membres de sa famille, les représentants du corps diplomatique et un petit, nombre de personnalités assistaient à la "cérémonie, .r "̃̃ -1 'n C'est le troisième mariage* de Mme Owen, qui est âgée de cinquante ans et mère de quatre enfants. Elle est la fille de feu William '.jennings Bryan, grand homme politique américain. Mme Owen avait pour la première fois rencontré le kammenjunker capitaine Rhode, qui est âgé de quarante-deux ans, au jour de

solitude, elle avait des amies, mais toutes de son âge, et personne dans son entourage ne pouvait offrir à son père aucun secours moral. D'ailleurs, il s'obstinait à s'enfermer dans son cabinet de travail, pendant de longues heures de rumination chagrine. Elle-même avait besoin de conseils. Elle se sentait attirée par la sympathie et la bonté du professeur qu'elle ne pouvait plus considérer comme un étranger, mais plutôt comme un parent affectueux et dévoué.

Et cependant Celia ne se confia pas pleinement. Bastion eut le sentiment de certaines réserves. Sans doute y en avait-il plus qu'elle ne lui en avait dit. Mais de quel droit chercherait-il à connaitre un secret de famille, s'il y en avait un ? Ce secret ne lui appartenait pas.

Au cours de l'après-midi, un changement subit parut se produire chez Creydon. Ce fut à l'heure du thé, et à propos d'une phrase quelconque dite par Celia, le professeur s'étant mis à décrire une coutume particulière observée parmi les indigènes d'une île lointaine, du Pacifique, les yeux mornes dé Creydon s'éclairèrent. Il parut s'éveiller comme par magie, échapper à l'influence d'on ne sait quel poison mortel. Une remarque incidente dont il agrémenta

l'an, au bal de gala donné par le Roi Christian X.

Elle a l'intention de poursuivre sa carrière d'ambassadrice sous le nom de Owen, après avoir participé à la campagne-de réélection du président Roosevelt.

Le mariage de Mlle Odette Duclos, belle-fille et fille de M. Joseph Durand, notaire honoraire, directeur de l'hôpital Péan, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Faucher, avec M. Marcel Vincent, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, vient d'être béni en l'église Saint-Louis d'Antin.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Pierre Durand et M. Jean Pigeon, ses oncles pour le marié M. Georges Vincent, son frère, et M. Jules Dapre.

Mlle Colette Madelin, fille de M. Louis Madelin, de l'Académie française, dont le mariage avec M. Pierre Jacques, inspecteur adjoint des forêts, vient d'être béni en l'église NotreDame d'Auteuil.

'-̃-•• (Studio Beaagers.)

DEJIIL5 v V;;u/* |: Une messe anniversaire pour le repos de l'âme du comte André Récopé a été célébrée à neuf heures, vendredi, en l'église de l'Assomption, sa paroisse. Nous apprenons la mort de M. Louis Sagebien d'Anthin, préfet honoraire et ancien conseiller général de la Somme.

De retour d'Ethiopie, le duc de Spoleto (à gauche) arrive à Naples où il est reçu par la duchesse d'Aoste et le prince de Piémont.

le récit du professeur montra sa connaissance parfaite du sujet. Quelques minutes suffirent pour qu'il se mît à parler naturellement, avec une agréable aisance.

Celia laissa deviner, par ses regards, la gratitude qu'elle ressentait pour le professeur. Elle riait, tout heureuse, et Creydon, au départ des visiteurs, insista pour obtenir la promesse, d'une visite prochaine. Depuis le jour de la rencontre au Club des Explorateurs jusqu'à celui de la mort de Creydon, une année environ s'écoula, pendant laquelle Bastion et Bevis furent à cinq reprises les hôtes de Purdon Hall. Ils y passèrent même le week-end, lors d'une visite qui fut la dernière. Arthur Creydon ne cessa plus de s'y montrer tout à fait aimable, mais Bastion demeura sous l'impression qu'il gardait toujours une certaine réserve. Quant à Bevis, il se sentit toujours mal à l'aise à Purdon. N'eûtce été pour Celia, il aurait refusé de céder à ce qu'il appelait une sottise de Bastion.

Au cours de ses différents entretiens avec Creydon, le professeur s'était mis en peine de rechercher ce qui pouvait l'intéresser. Tous deux s'étaient découvert un terrain commun l'anthropologie, une science dont, les nombreuses ramifications

LES ELEGANCES A AUTEUIL

Malgré un temps incertain et de nombreux départs, la dernière réunion dominicale d'Auteuil, hier, a été très réussie. Au pesage fleuri d'hortensias roses,. que nous quittons avec regret jusqu'à l'automne, on remarquait l'élégance sobre des sportswomen, dont les tailleurs classiques s'éclairaient d'une blouse

iblândnië. ̃

Dans la tribune téservée et au pesage reconnu

Duchesse Decazes, veste écossaise noire et ros* sur jupe noire, paille noire; comtesse de Lesseps, tailleur noir, blouse blanche, forme de bengal noir; comtesse Mathieu de Lesseps, en crêpe de Chine noir imprimé, paille noire relevée comtesse Marcel de Fiers, tailleur jaquette longue en granité noir, blouse de cloqué de soie blanche, canotier de paillasson noir avec nœud de voilette Mme Jean Stern, ensemble trois-quarts bleu, toque même teinte; générale de Crozals, tailleur jaquette longue bois, renards argentés, forme de liséré du même ton; comtesse Ch. de Féligonde, paletot trois-quarts marine sur robe imprimée bleu et blanc, petite paille assortie; comtesse d'Orsetti, en crêpe de Chine imprimé noir et blanc, capeline de panama noir; Mme de Langourian^ vêtement trois-quarts en breitschwanz sur robe noire, paille cirée noire; comtesse des Cordes, manteau de cloqué noir sur robe bleue à pois blancs, forme de liséré noir garnie d'un couteau vert;

Baronne d'Halloy d'Hocquincourt, redingote de granité noir sur robe de crêpe de Chine, capeline de feutre noir; comtesse de Chilly, tailleur tabac, capeline de bangkok naturel garnie de gros-grain marron; comtesse Jean de Segonzac, redingote noire, cravate et feutre citron; Mme Fernand Dufaure, robe imprimée noir, blanc et rouge, panama avec nœud noir; baronne de Soultrait, tailleur marengo, blouse corail, paille noire Mme Louis de La Brosse, paletot trois-quarts noir sur robe fleurie multicolore, paille noire relevée; baronne Pierre de Rouville, ensemble noir, forme de bengal noir; Mme René de Mieulle, tailleur noir avec blouse de linon, petite paille noire; Mme St. Riant, ensemble noir, capeline blanche garnie d'un ruban de velours noir et orange; comtesse M. de Beaucorps, tailleur de lin bleu lavande, paille marine; Mme Gairal, manteau noir sur robe imprimée noir et blanc, paille noire; Mme Gabriel Brun, ensemble cape noire, toque blanche;

Comtesse Jean de Vesins, tailleur jaquette longue marine, béret de gros-grain blanc Mme François de Brignac, tailleur bleu, paille relevée assortie; Mme F. Riant, tailleur amande, blouse blanche, feutre vert Mme Nativelle, tailleur en laine d'Ecosse beige chiné, paille mordorée vicomtesse Antoine de Courson, tailleur et feutre verts, blouse blanche; Mlle de Nion, tailleur fileté bleu, blouse rose, feutre marine; baronne Georges Pàcquement, tailleur noir, blouse blanche, capeline de bengal noir garnie d'un nœud nattier; Mme Xavier Riant, ensemble tabac *blond, capeline assortie; vicomtesse de La Motte-Rouge, tailleur et capeline noirs; Mme Mouillefarine, cape de breitschwanz sur robe de crêpe de Chine blanc et noir, paille noire; vicomtesse de Chazelles, robe imprimée noir et blanc garnie d'organdi, toque blanche; Mlle Burin des Roziers, tailleur jaquette trois-quarts havane, feutre blanc; Mme Sagot,,tailleur noir, paille notre garnie d'une aile blanche; Mme Lydig Hoyt, redingote noire sur robe de crêpe de Chine noir, capeline de liséré noir; Mme Gérard de Courcelles, ensemble bleu, forme casquette en gros-grain assorti; ]^lle Dewavrin, paletot marine sur robe de crêpe de Chine bleuet fleuri blanc, toque de piqué blanc.

M. Paul Cardi, directeur propriétaire du Petit Courrier d'Angers, commandeur de la Légion d'honneur, président d'honneur du syndicat des grands quotidiens de province et départementaux, vice-président de la Fédération mutualiste, vient de mourir à l'âge de quatre-vingt-quatre ans.

Le R. P. Adolphe Rousselet, des Missions africaines de Lyon, a succomb.é à Tunis, après trente-cinq., ans d'apostolat au Niger.' i Auguste Adib pacha a succombé. à l'hôpital Beauj on des suites de brûlures contractées accidentellement. Ancien président du conseil libanais, ancien directeur général de la comptabilité égyptienne, il était officier de la Légion d'honneur.

M. Georges Adam, chevalier de la Légion d'honneur, vient de mourir à l'âge de quatre-vingt-cinq ans.

On annonce la mort de M. Louis Blanchet, consul général de France, chef du contrôle des étrangers au ministère des affaires étrangères, officier de la Légion d'honneur, décédé accidentellement à Ambleteuse.

Le comte de Yarborough, un des plus fameux collectionneurs anglais, est mort hier à Londres, à l'âge de soixantedix-sept ans, des suites d'une longue maladie. Le comte de Yarborough était un des amis intimes de feu le Roi Georges V.

On annonce la mort de la marquise Doria, née de Boisdhyver. Les obsèques auront lieu le jeudi 16 juillet, à dix heures, en l'église de Fontainebleau. Une messe sera dite le vendredi 17 juillet, en l'église Saint-Augustin. On nous prie d'annoncer la mort du marquis de Cornulier, décédé au château de Cahaignes (Eure). Les obsèques auront lieu le mercredi 15 juillet, à dix heures trente, en l'église de Cahaignes. Réunion au château à dix heures. Le présent avis tient lieu d'invitation. On, nous prie d'annoncer la mort de Mme de Regel, née Camille Thomas, pieusement décédée à Saint-Cloud, dans sa soixante-deuxième année. Les obsèques auront lieu demain mardi 14 juillet, à onze heures, en l'église d'Aubepierre (Haute-Marne).

On annonce la mort

De Mlle Marie-Anne Peghoux, à Paris; de Mme Marcel Cormery, née Bouty, à Oissel de Mme Duchein, à Pouilly-sur-Loire; de M. J.-B. Bayle, à Nevers; de André Roussel, à Yssingeaux; de M. Paul Antoine, au Tillot (Vosges) de Mme Ch. Leven, a Paris.

Paris. Valfleury.

leur fournirent d'inépuisables conversations. Creydon n'avait pas, à proprement parler, de culture scien- tifique, mais c'était un homme d'une intelligence remarquable et personne n'avait pu lire plus et mieux que lui. « Quand j'étais jeune, dit-il un jour, tout m'intéressait. J'ai fait de fréquents et longs voyages. J'avais du loisir et un peu d'argent. » Mais il s'arrêta brusquement de parler, comme s'il redoutait de trop préciser. Il ne devait pas être très âgé, pensa le professeur. Cinquante ans, peut-être, mais il en paraissait davantage. A de certains moments, même, on l'eût pris pour un vieillard.

Jamais il ne révélait le moindre détail qui eût jeté quelque lumière sur ses antécédents. Ce n'était qu'en usant de subterfuges, que l'on pouvait l'amener à rapporter quelque expérience personnelle. Le professeur y parvint. Il lui suffisait d'agir sur les tendances naturelles de Creydon. Le procédé était simple. II ferait allusion à quelque coin éloigné du monde et décrirait ce qu'il avait vu et Creydon se verrait, malgré lui, entraîné à discuter.

Gavin Holt.

(A suivre.)

Traduit de l'anglais

par Chaules Grolleau.

Élégances

~w

La beauté en été ` Les soins de beauté, en été, exigent quelques précautions supplémentaires si l'on désire conserver en dépit du grand air, du soleil et du vent, un épirderme lisse, uni et doux. Avant tout, il faut avec une grande circonspection doser graduellement les premières stations au soleil- et ne jamais sortir au grand air sans avoir au préalable enduit le visage d'huile ou de crème solaire destinée à filtrer les rayons ultra-violets, afin de prévenir les fâcheux coups de soleil et le durcissement de la peau qui en résulte.

Plusieurs fois par jour si on le peut, et en tout cas au réveil et au coucher, on lotionnera le visage avec un lait de beauté ou une lotion adoucissante et grasse qui apportera aux cellules cutanées une suralimentation nécessaire pour lutter contre le dessèchement inévitable produit par la vie au soleil. Les fards seront employés avec parcimonie et le rouge à joues supprimé si possible: quant an rouge à lèvres, il sera choisi dans un ton qui s'allie à celui du haie, et dans une consistance ultra-grasse, car on ne le répétera jamais assez, il n'est point de beauté estivale- si l'on ne graisse abondamment et sans cesse la peau.

Pour les femmes qui désirent brunir, il existe actuellement d'innombrables huiles qui hâtent les effets de la pigmentation en entretenant la souplesse épidermique, seulement il faut du temps, de la patience et du soin pour obtenir un hâle seyant, régulier et uni, sans que la peau du corps en souffre. Le soir, après toute une journée de sport et de lumière, un bain d'eau douce dans lequel on jettera des sels adoucissants, ou un sac de son, contribuera grandement à entretenir le poli de l'épiderme et luttera contre les méfaits inévitables que l'existence naturiste apporte à la peau fine des citadines. Comtesse de S.-

LA SAISON HORS PARIS JUAN-LES-PINS

De toutes les stations de la Côte Blcua, c'est certainement à Juan-les-Pins que la fête américaine du 4 juillet est célébrée le plus brillamment. Préparée de longue date avec un soin minutieux par la direction du Casino de Juan-les-Pins, l'Independence Day Gala Dinner réunissait sur les magnifiques terrasses de la « Frégate » la presque totalité de ila colonie américaine et tout ce que la Côte d'Azur compte actuellement de personnalités en vue.

Au cours de cette belle soirée fut présenté un programme d'attractions sensationnelles, composé de numéros américains qui débutaient en France les Ghezzi Bros, Edna Covey, Barbara Meades et Paul Meeres, Lemercier, Jean Ramo et son jazz et l'orchestre de tango Orlando. Daans les salles de jeux, la nouvelle réfrigération fut unanimement appréciée.

Reconnu

M. et Mme Martial Housez, M. et Mme John Mullins, M. W. 0. Buton, comte Edred von Cerwen, M. et Mrs Grant Milne, princesse Ghika, M. et Mrs Price, M. Mortimer, M. et Mrs Tyson, M. et Mrs Prescott, M. et Mrs Railing, M. et Mrs Workman, M. et Mrs French, M. Smith, Mrs Crimms, miss Buste, M. et Mrs Bundy, M. et Mme van Linge, M. J. Haven, Mme Becker, Mme Hornsby Evans, miss Mosse, M. Eric, miss Hills, M. Frantein H. Rosvels, M. Alberto Hassan, M. Augusto Hassan, consul de Portugal à Tanger; M. et Mme Raoul Lubcké, M. B Jooksbank, Mrs- Wakefield, Mrs Gordon, M', et MrS Henify Lv Cowan, le consul et MrsLi L. "Smitli; M." 'çt Mrs Harrïsson Dulles junior, docteur et Mrs^Hi M. Petty, docteur et Mme Drummond, Mme Inger Hingel, miss Einar Beyron, lady Brita Hertzberg, du Royal Opera de Stockholm Mlle Sonja Keselman, docteur et Mrs Smith, docteur.et Mrs A. M. Vadon, M. Romolo Fanara, miss Alice Kerwin, M. et Mrs Edwin Bueno de Mesquita, miss Anne E. Allen, M. G. B. Weissman, Mme Nordley, Mme Zurbuchen, Mme Maschek, M. Dominichetti, M. et Mrs F. M. Jones, M. et Mme Peloni, M. et Mme Gros, lady Mac Carthy, comtesse Beaugrau Renaud, M. et Mme Cazalay bey, M. et Mrs Stratford, M. et Mme Schneider, docteur et Mme Bousquet, docteur et Mrs Young, M. et Mrs C. W. E. Cary, M. Geoffrey Sutton, Mrs H. E. Exton, M. Huyler, M. Webster Sweet, M. Henry de Joncy, M. Jean Carles, Mrs Levy, M. Mousse, .M. A. Duiseu, M. Martiello, Mrs Spanier, Mme de Meylen, miss Mac Donald, M. et Mme de La Barre, M. et Mme Georges Tamvacco, comte R. de Mas-Latrie; Mme et Mlle Leotardi, Mlle Christiane Frogé. Soleil-Sports-Gaîté, l'engageante devise adoptée par Juan-les-Pins, s'est pleinement justifiée ces derniers jours. Cette coquette station connaît une animation inhabituelle aux commencements de saison. La plage ensoleillée, la Méditerranée toujours calme permettent aux sportifs de s'adonner à leurs ébats favoris dans les meilleures conditions. Les sports nautiques surtout canotage, aquaplane, ski, sont pratiqués avec enthousiasme. Juan est la plage des. jeunes et, par cela même, la plage gaie par excellence.

Le célèbre metteur en scène René Guissart s'apprête à tourner Toi et Moi avec les principaux artistes qui ont créé cette jolie opérette Pills et Tabet, Pauline Carton, auxquels vient s'ajouter André Berlcy.

Les bourses

de la Fondation Lyautey La « Fondation Lyautey », au bénéfice de laquelle une souscription a été ouverte et une Journée nationale organisée, le 5 avril uernier, a pu, grâce à la générosité du public, réaliser un des' premiers projets de son programme en attribuant des bourses de voyages, dans les colonies, aux élevés de nos grandes' écoles.

Le choix des bénéficiaires a été confié a un jury réuni sous la présidence de M. Paul Tirard.

Les bourses ont été attribuées a Pour l'A.O.F. et la Nigeria britannique, M. Mazcn (Ecole nationale (les ponts' et chaussées); pour l'A.O.F., M. Grnssenmeyer (Ecole des hautes études commer- ciales) pour lé Maroc, M. Dubost (Ecole centrale (les arts' et manufactures) V M. Pillard (Institut agronomique); Mlle Tramond (Ecole nationale des langues orientales vivantes); pour la Tunisie, M. Tréhcux (Ecole normale supérieure) M. Pis- savy (Ecole libre des sciences' politiques). En outre. le comité, désireux de faire participer les différents degrés d'enseignement aux faveurs qu'il distribue aux élèves les plus' méritants, décidé d'offrir une bourse pour le Maroc à l'élevé de l'Ecole normale supérieure d'enseignement primaire de Saint-Clond, qui aura été reçu dans le meilleur rang au concours de professorat d'histoire et de géographie (2*partie).

Le comité fait à nouveau appel à la générosité du public pour lui permettre, en donnant aux générations à venir le moyen de continuer dans la métropole et aux colonies' l'œuvre féconde et multiple de Lyau-

tey. ̃

Prière d'adresser la correspondance au secrétariat général du comité, T3, rue. K.Otve-Dame-des-Victoires,1 Paris W). Les versements peuvent être faits à la Banque de France, an compte chèque postal Paris R22-50, Banque de France, 39,' rue Croixdes-Petits-Champs, Paris.

La Journée

La Flamme du Souvenir

A 18 heures 30, à l'Arc de Triomphe': Société 'de la Légion d'honneur.

Expositions:

s: faubourg- Saiht-Hoiioré Cent ans de théâtre (Clôture le 15 juillet). Au Parc des Exposition» (porte de Versailles) Exposition Nationale du Trâvatl. (Clôture le 16 Juillet).

Au Musée des Arts décoratifs, rue. de Rivoli, 107 La vis-né et le Vin dans l'Art. (Clôture le 20 juillet).

Au TetU-I'alais Exposition Gros. `~' Les Courses

Il heures Englilcii. ̃̃


IL Y A

CINQUANTE ANS Célébrons un anniversaire.

On a pu lire, en effet, le 26 juin 1886, dans le plus grand journal de la Troisième République, ceci L'expulsion des princes.

Le Comte et la comtesse de Paris, le duc de Chartres et teur suite sont arrivés à Douvres à bord de la Victoria.

Je ne me trouvais pas à Paris au moment de cette hégire des princes de la Maison Royale de France. Mais j'ai pu me documenter assez curieusement sur cet événement, quelques années plus tard, lors- que je m'installais à Paris, dans les bureaux du Times, auprès d'un chef éminent, M. de Blowitz. L'affaire Boulanger était terminée. Il y avait, cependant, d'autres « préten- dants » à. l'horizon. Il y avait notamment le prince Henri d'Orléans et je me souviens d'avoir été courtoisement tancé à Chantilly par le duc d'Aumale pour avoir trop subi la séduction de cet élégant jeune explorateur et, partant, du fait de lui avoir donné tant d'importance dans mes correspondances de Pa- ris. Mais cela est une autre histoire et ce sera pour une autre fois. Ce que je veux dévoiler aujourd'hui, à cet anniversaire de l'expulsion des princes, ce sont les dessous pitto-' resques d'un événement qui a fait scandale à l'époque, la réception offerte aux princes à leur débarquement en Angleterre.

La loi de proscription du 22 juin 1886, « interdisant le territoire de la République aux chefs des familles ayant régné sur la France, et à leurs héritiers directs, dans l'ordre de primogéniture », était exécutoire dans les 24 heures. Quelques jours avant le vote, mon chef, M. de Blowitz, qui possédait depuis de longues années la confiance de la famille royale, a interviewé le comte de Paris. Celui-ci lui disait « Il v a trois siècles, un prince, dans ma situation, aurait tué celui qui lui aurait apporté un tel ordre et se serait jeté dans la campagne avec ses compagnons pour engager la guerre civile. Mais cela n'est ni de mon temps, ni de mon caractère. J'obéirai à la loi. Je partirai au grand jour ».

Eh bien le prince a tenu parole. Mais, s'il est parti « au grand jour », il n'est pas parti sans se conformer, avec une hautaine malice, à quelques conseils qui lui venaient de son entourage immédiat et surtout du fidèle correspondant du Times. C'est cela la petite histoire amusante que j'ai à raconter. Le parti royaliste était très désireux, en effet, que le comte de Paris ne débarquât pas en Angleterre en simple touriste et c'est de Blowitz qui arrangea l'affaire avec un Anglais de ses amis, un M. Alexander, qui était le père du brillant journaliste qui dirige, aujourd'hui, le Public Ledqer de Londres. Or, de 20 juin 1886, M. Alexander recevait de M. de Blowitz cette curieuse lettre, qui est tout à fait' inédite et que je traduis de l'anglais

Mon cher Mr Alexander, Il

Le comte de Paris partira pour l l'Angleterre, deux jours après le vote de la loi et il y arrivera dans le courant de l'après-midi. Je ne sais pas dans quel port il débarquera, ni l'heure précise de son débarquement. Mais je puis vous télégraphier la veille, parce que j'ai réussi à peu près à le convaincre de se rendre en Angleterre.

Je serais très heureux s'il se trouvait quelqu'un au moment, de son débarquement, qui fit part au public de son -arrivée et qui organisât une manifestation de sympathie à ce moment.

J'ai pensé que vous étiez l'homme tout indiqué pour rendre ce service à Son Altesse, au peuple anglais et à moi-même,

vice ne sera pas perdu pour vous et Je pense également qu'un tel serje joins à cette lettre un mot d'introduction pour le marquis de Beauvoir, qui fait partie de sa suite et que vous rencontrerez à ce moment. Je lui dis ce que vous avez fait. Si cela ne vous convient pas, n'y donnez pas suite, mais au premier signal, soit mardi, soit mercredi cela dépendra du jour du vote du Sénat je vous adresserai un câble rédigé, par exemple, dans les termes suivants

James Alexander

Hanover chambers,

New Bond Street.

London.

Aujourd'hui (ou demain) Folkeston ou Newhaven ou ailleurs), à. heures. ?

Blancmont.

Sincèrement vôtre. Blowitz. à M. Z. Alexander.

M. de Blowitz avait bien choisi son co-conspirateur. M. Alexander ne perdit pas une minute. A ce moment le maire de Douvres était un nommé Crundall, qui d'ailleurs, n'est mort qu'il y a deux ans. M. Alexander réussit à le convaincre qu'il fallait une réception officielle pour « le futur roi de France » et ce brave Crundall, passez-moi le mot, a « marché » il y a eu musique, un régiment de volontaires local, on a réuni quelques centaines de désœuvrés. Et le jeune Alexander, actuellement rédacteur en chef et directeur du Public Ledger, a présenté un bouquet à la comtesse. Mais voilà, cette réception quasi-officielle a donné lieu à de vives protestations de la part du gouvernement français et, ce pauvre Crundall a été bien grondé par le Home Office. Cependant, il y a lieu de croire qu'il se gaussait de ces critiques. J'ai là, devant moi, la lettre, également inédite, que le marquis de Beauvoir lui a écrite le le, juillet, du 57, rue de Varenne Personnelle.

57, rue de Varenne, Paris.

le' juillet 1886,

Monsieur,

Sachant la part que vous avez prise à l'accueil fait à Monseigneur au moment où il débarquait sur le sol anglais, je viens encore de la part du Prince vous dire à quel point II en a été touché et ému.

Permettez-moi, en mon nom personnel, de vous adresser tous mes remercîmenis pour vos efforts qui ont été couronnés d'un véritable succès. Aucun royaliste ne saurait oublier la réception faite à Monsei-,

Si l'accord est appliqué par Berlin en toute loyauté, dit-on à Vienne.

il aura des .4 avantageux

il aura des résultats avantageux

pour les deux parties contractants.

Mais la presse autrichienne rappelle la volonté du pays i d'imposer le respect de sa souveraineté à tous ses voisins

(De notre correspondant particulier, par téléphone.)

Vienne, 12 juillet. La' publication de l'accord de normalisation des rapports austro-allemands s'est accompagnée de l'échange d'une série de télégrammes, d'une part entre les deux chanceliers, de l'autre entre MM. von Schusschnigg, Mussolini et Goemboes. Ce sont là les exercices de style habituels qui suivent toute signature d'acte diplomatique important. Mais il est curieux, et d'ailleurs peu surprenant, de constater que le ton des dépêches entre Vienne et Berlin est beaucoup plus sec que celui des félicitations échangées avec Rome et Budapest, pour subordonner en quelque sorte le nouvel accord austro-allemand aux accords de Rome, qui demeurent la base de la politique autrichienne. M. Schuschnigg et le Fiihrer se félicitent brièvement de servir par là, outre les intérêts des deux' pays, ceux de la paix européenne. M. Hitler, qui a brodé davantage sur ce thème, ajoute le vœu que l'accord « puisse rétablir les vieilles relations issues de la communauté de race et d'une histoire plusieurs fois séculaire ».

C'est essentiellement de lui que la chose dépendra, comme le relèvent sans ambage les commentaires de la presse viennoise d'aujourd'hui.

« Si l'accord tient ce quil promet », avait déjà dit hier soir dans son allocution radiodiffusée M. von Schusschnigg, « si l'accord est appliqué du côté allemand en toute loyauté, sans réserve et avec bonne volonté, écrit aujourd'hui la « Neues Wiener Tageblatt », il peut avoir et aura des résultats avantageux pour les deux parties contractantes. » Les journaux insistent

sur le maintien absolu

du régime Dollfuss

Les quotidiens viennois reprennent à leur tour des passages des discours, échelonnés de 1932 à 1936, dans lesquels les chanceliers Dollfuss et Schusschnigg parlant du caractère allemand de l'Etat autrichien et de son désir de bonne entente avec le Reich, ont exprimé sa vo-

On estime, à Rome, qu'un pas a été fait dans la voie

de la reconstruction européenne

(De hotte correspondant particulier,! par téléphone.)

Rome, 12 juillet. L'accord austroallemand connu à Rome hier soir, par la radio seulement, occupe ce matin la première page de tous les journaux. L'Italie apprend ainsi son nouveau succès diplomatique européen dans lequel est monté en épingle le rôle personnel joué par M. Mussolini entre les deux chanceliers européens. Hier encore, on semblait dénier ce rôle qui parait aujourd'hui évident à tous les yeux. « C'est à la suite des conversations de Rocca dcl Caminate, dit 'le Messagero qu'un pas notable a été fait sur la voie de la reconstruction européenne qui contribuera à la pacification de l'Europe, à l'éclaircissement de l'horizon politique et à la solution des problèmes danubiens.

» L'œuvre précieuse de l'Italie pour le rapprochement des deux Etats allemands, consacrée par un chaleureux échange de télégrammes entre le Duce et M. Schusschnigg, annonce le Popolo di Roma, en gros caractères.

Ces mêmes journaux romains qui font ressortir en longs éditoriaux la profonde satisfaction qu'éprouve l'Italie à avoir aidé l'Europe à sauver la paix, à créer un équilibre stable en Europe Centre-Orientale, semblent admettre que le problème autrichien était de nature plus économique que politique. « Le fait, dit le Messagero, que l'écO| nomie autrichienne ait besoin d'un syP tèroe économique complémentaire n'implique en rien la nécessité d'un changement dans la situation politique respective de l'Etat autrichien et de ses voisins. >

M.-R. Anglès.

Au sujet de la présence en Italif d'une mission militaire allemande Rome, 12 juillet. La présence à Rome de quelques officiers allemands ayant été présentée, à l'étranger, comme une mission chargée de préparer un accord militaire, on précise, dans les milieux autorisés, qu'il s'agit seulement de contacts de courtoisie ordinaires, sans aucun caractère politique. LE MALAISE

BRITANNIQUE (Suite de la première page)

Le rapprochement italo-allemand est commenté à Londres à la lumière de ce fait que, depuis quelque temps, la politique d'expansion du Reich s'est orientée vers le Nord,

gneur par vos amis et vous, à son arrivée.

Permettez-moi aussi de vous demander de me faire parvenir le montant des frais que vous avez eu à supporter à cette occasion. Je suis naturellement très désireux de vous en tenir compte

Je vous prie, Monsieur, de vouloir bien agréer l'expression de mes sentiments particulièrement distingués et dévoués.

Marquis de Beauvoir.

Il aurait été, peut-être, de haute bienséance d'offrir ces renseignements, en primeur, à l'auguste directeur du Courrier Royal. Monseigneur le comte de Paris. Mais je ne crois pas que son père, Monseigneur le duc de Guise sur la poitrine duquel le président de la République française a épingle, en 1919, la Croix de Guerre m'en voudra de livrer ces documents d'abord au journal où j'écris habituellement, et qui pourrait dire, avec le duc d'Orléans, « Tout ce qui est national est nôtre s>.

W. ffloEton Fullerton.

lonté formelle d'imposer le respect de sa souveraineté à tous ses voisins. Les journaux insistent également sur le maintien absolu du régime Dollfuss qui, excluant toute activité des partis politiques, ne saurait tolérer ni d'agitation nationale-socialiste ni de propagande rattachiste. Ils publient d'autre part et ce n'est pas une simple coïncidence la nouvelle loi de défense de l'Etat qui frappe l'agitation politique de peines nouvelles.

On peut relever particulièrement le passage suivant de l'éditorial du Wiener Journal

« Le front patriotique est et demeure le seul lieu de rassemblement de la volonté politique en Autriche. Quiconque voudra y entrer devra se rallier sans réserve à l'Etat fédéral autrichien, indépendant, chrétien, allemand, corporatif et autoritaire. La liberté d'action intérieure du gouvernement autrichien ne sera limitée à aucun degré par l'accord. Cela s'applique aussi bien à la question du national-socialisme qu'à celle de la restauration par exemple, qui sont deux affaires purement intérieures de l'Autriche dans lesquelles aucune immixtion de l'étranger ne sera tolérée. M. M. 0

UN DISCOURS DU Dr FRICK « Nous avons démontré

notre volonté de paix »

Francfort, 12 juillet. Au congrès national-socialiste de Hesse-Nassau, le ministre de l'Intérieur du Reich, le docteur Frick, a fait allusion à l'accord germano-autrichien.

« Nous avons démontré hier que nous sommes pleinement animés de la volonté de paix. Norfs avons conclu un traité d'amitié avec nos frères d'Autriche. Nous sommes prêts à collaborer à toute œuvre pacifique en Europe et dans le monde entier nous l'avons de nouveau prouvé hier mais à la condition que l'on reconnaisse les nécessités vitales du peuple allemand. »

Memel et Dantzig, parce que Tintërèt de plus en plus grand que prenait l'Angleterre à la question autrichienne (voyage de sir Austen Chamberlain à Vienne, questions posées dans le questionnaire britannique sur l'Autriche) aurait fait craindre aux Allemands une réaction trop violente s'ils tentaient un coup de force en Autriche. Ils auraient estimé qu'il valait mieux traiter à l'amiable avec l'Italie en lui donnant par exemple des assurances précises du côté du Tyrol. On peut donc dire qu'à Londres on a beaucoup plus l'impression de malaise que de réconfort, malaise qui ne sera pas apaisé par les hésitations et les divergences de vues, du cabinet britannique.

Gérard Boutelleau.

•»

L'ASSISTANCE MUTUELLE' EN MEDITERRANEE

La Grèce et la Turquie

l'estimeraient caduque

Athènes, 12 juillet. On croit savoir que le gouvernement hellénique a décidé de renoncer, à partir du 15 juillet, aux garanties d'assistance que la Grèce et la Grande-Bretagne s'étaient mutuellement données en Méditerranée, durant te conflit italo-abyssin.

Selon une dépêche d'Ankara, le gouvernement turc aurait l'intention de suivre cet exemple.

M. TITULESCO

CHEZ LE ROI CAROL

Bucarest, 12 juillet' Le Roi a reçu, hier soir, en une longue audience, M. Nicolas Titulesco, ministre des affaires étrangères, qui est rentré aujourd'hui de Montreux.

Le communiqué, publié à ce sujet, constate simplement « que M. Titulesco a informé le souverain sur la situation politique internationale et sur les travaux des conférences de Genève et de Montreux. »

On apprend toutefois qu'en dehors du rapport sur la situation extérieure, M. Titulesco a fait part au roi des préoccupations d'ordre politique intérieur qui semblent l'avoir déterminé à revenir à Bucarest plus tôt qu'on ne l'atendait.M. Titulesco aurait, en partIculier, mis en relief la nécessité, selon lui, d'établir une coordination plus parfaite entre l'action gouvernementale intérieure et celle déployée sur le plan international. M. Titulesco exposera au président du conseil, vraisemblablement demain, son point de vue sur cette question.

SITUATION

TOUJOURS INQUIETANTE EN PALESTINE

Jérusalem, 12 juillet. La situation est toujours stationnaire et on n'en prévoit pas l'issue. Les Arabes sont décidés à poursuivre jusqu'au bout leur campagne qui s'exprime par l'activité de bandes armées. Les Juifs continuent leurs travaux et résistent d'ailleurs remarquablement contre les actes de violence dont ils sont victimes.

Le gouvernement paraît soucieux de rétablir d'abord l'ordre, mais en versant le moins de sang possible. Renforts britanniques

La Valette (Malte), 12 juillet. Trois bataillons, les South Wales Borderers, le King's Own Scottisch Borderers et le régiment de Lincolshire, s'embarqueront à Malte pour la Palestine mardi

prochain.

D'autre part, on croit que la Rifle Brigade a reçu ordre de se préparer à un départ prochain.

DEVANT

L'OSSUAIRE DE DOUAUMONT Un serment pacifiste

d'anciens combattants

Verdun, 12 juillet. Le flambeau allumé à l'Arc- de Triomphe, escorté de grands mutilés, aprets avoir passé par Reims et Bar-le-Dud, ;a pris la Voie Sacrée et, après un îéger'- arrêt à Souilly, qui fut le quartier général du maréchal Pétain, est arrivé ce soir à Verdun. Le défilé, accompagné d'un peloton de gardes mobiles, après un arrêt au Monument de la Victoire, au Monument aux Morts de Verdun, a été accueilli par M. Thiébaut, député-maire, puis s'est rendu au cimetière militaire du Faubourg-Pavé.

Au milieu d'une haie de veuves de guerre, de femmes, d'enfants, d'anciens combattants, devant la tombe des sept poilus inconnus, le Flambeau est remis à l'un des quatre soldats montant la garde de la Grand'Croix.

M. Rivière, ministre des pensions, qui accompagnait le Flambeau, allume à tour de rôle des torches que tenaient une veuve de guerre, une mère, une pupille et un grand mutilé. Ces torches furent ensuite déposées dans des torchères.

Devant l'ossuaire

A partir de ce moment, le glas du bourdon de la tour de l'ossuaire alterne avec la musique du 150e régiment d'infanterie et la chorale de Maurice l'remblay. 11 est près de 22 heures. Et pendant ce temps, les anciens combattants ont pris place dans le cimetière, chacun devant une tombe.

Quelques minutes après, le porteflambeau, parti du faubourg Pavé, descend de voiture, suivi de sa garde d'honneur, et s'en va allumer la torchère en haut des marches surplombant la pelouse, qui est garnie en ce moment par les anciens combattants étrangers. Après une demi-heure de nouveaux chants, musique et glas, retentit dans la nuit la sonnerie aux morts. A ce moment, les anciens combattants s'inclinent pour déposer une fleur sur la tombe qui est devant eux, répétant trois fois « Pour la paix du monde ». Lecture fut donnée ensuite de l'invocation aux morts, qui se termine par ces mots « Les morts seuls demeurent ». Le canon retentit. Aussitôt, tout s'éteint.

Le serment

Un deuxième coup de canon. Des quatre coins de la vaste nécropole, ce fut alors l'annonce du serment. Cette annonce est faite par un grand mutilé français et répétée par un ancien combattant de toutes les nations. A la fin de chaque serment, la masse des anciens combattants dit « Je le jure. t> Ce serment est ainsi conçu

« Parce que ceux qui reposent ici et ailleurs ne sont entrés dans la paix des morts que pour fonder la paix des hommes, et parce qu'il nous serait sacrilège d'admettre désormais ce que les morts ont détesté

» La paix que nous devons à leur sacrifice, nous jurons de la sauvegarder et de la vouloir »

Il est alors 23 heures. Dans un vrombissement assourdissant, une escadre d'avions militaires vole au-dessus du cimetière et exprime par un jet de fusée le salut de l'armée de l'air aux morts de la grande guerre.

LA FETE DE L'AIR AU BQURGET

(Suite de la première page)

Nous n'oublierons plus avec quelle merveille d'aisance, de grâce ces cinq-là se mettent sur le dos dans des retournements au ralenti et avec quelle fine discrétion de race, le jeu redoutable fini, ils reprennent la sage ligne triangulaire. L'art du balHet triomphe. Il est permis d'aimer, et sans danger, la patrouille d'Etamées comme une danseuse d'opéra. Tombés des vieux bombardiers, voici par douzaines les parachutistes d'Avignon qui, en trente secondes ont peuplé le ciel de leurs coupoles soyeuses. Voici .Massot, qui, tout le long d'un tour de terrain en vol renversé, avec des virages impeccables, fait croire qu'il y a des hommes dont le sang ni ne monte ni ne descend à la tête. Voici l'éblouissant Cavalli qui passe en danseuse, dans 'un tango déhanché, queue et empennage balayant doucement l'air comme d'une robe à traîne et parce qu'on a crié d'admiration, il refait sa danse, mais cette fois sur le

dos.

Tout l'art est dans les nerfs de l'homme, dans sa froide intrépidité. Et pourtant la perfection de cet art a un effet bien singulier il évoque un prodige mécanique. Qui n'y aura songé ? Quand les cinq d'Etampes faisaient leur tonneau solidaire, nous avons pensé aux volants d'usinage qui tournent sur l'arbre commun. A 5 h. 45, la puissance a soudain succédé aux belles images de l'adresse accomplie les groupes venus d'Orly, d'Etampes, de Ghartres, de Villacoublay entraient dans le ciel du Bourget et l'occupaient tout entier leur ordre inspirait l'obsession.

L'aviation militaire française est

vivante.

vivante. Maurice Noël.

ACTUALITES

INTERNATIONALES CHINE. Une bataille se serait engagée près de Soua Téou, entre les forces du gouvernement central et les troupes du général Chen Oueï Chéou. ESPAGNE. Le directeur général de la Sûreté a déclaré qu'à la suite d'une perquisition qui a permis de découvrir, dans un centre politique de droite de Madrid, des armes et des documents, un « nombre assez élevé de fascistes » ont été arrêtés à Madrid et en province.

A Valence, quatre fascistes ont envahi le poste émetteur de radiophonie pour lancer un appel à la population. Ils ont été arrêtés.* Au cours de différentes bagarres plusieurs personnes ont été blessées.

GRANDE-BRETAGNE. On annonce l'établissement d'une chambre de compensation pour le règlement des dettes anglo-italiennes qui, selon un ordre de la Trésorerie, entrera en fonction le 15 juillet, date de la levée des sanctions.

JAPON. Le ministère de la guerre annonce que quinze meneurs de l'insurrection du 26 février ont été fusillés sur les dix-sept qui avaient été condamnés à mort par la cour martiale.

U. R. S. S. L'accord commercial entre les Etats-Unis et l'Union soviétique, qui devait prendre fin te 13 juillet prochain, a été prolongé pour une nouvelle période de douze mois. Les disposilons de cet accord resteront les mêmes.

n Le parti 1

social français

a tenu sa première grande réunion

La première grande réunion du parti social français, qui vient d'être officiellement constitué, s'est tenue hier matin, à la salle Wagranr, sous la présidence du lieutenant-colonel de La Rocque. Plusieurs milliers de personnes occupaient les deux salles.

M. Jean Ybaraégaray, président du groupe parlementaire du parti, à dénoncé le danger bolcheviste intérieur et le danger de guerre extérieure. M. Jean Mermoz a lu une adresse à Staline ^signée par les délégués de tous les pays au Komintern. -Le sénateur français Cachin a signé cette adresse qui qualifie Staline de «maître et de chef de tout le prolétariat du monde ». Le colonel de 'La Rocque a esquissé à larges traits ce qu'était le parti social français

« Les cadres sont préparés, a-t-il déclaré, pour, d'un instant à l'autre, vous jeter dans l'action, dans la fournaise du pays.

» Comme le parti S.F.I.O., nous aurons des sections communales, des fédérations départementales. Et pour se plier aux nécessités géographiques et économiques de la France, nous aurons des conseils régionaux. »

L'ordre du jour suivant a été voté à l'unanimité

« Quinze mille membres du parti social français, après avoir entendu à la salle Wagram, le 12 juillet 1936, leur président, le lieutenant-colonel de La Rocque, Jean Ybarnégaray et Jean Mermoz, membre du comité exécutif » Proclament leur totale communauté de pensée, décident de développer une propagande infatigable pour le triomphe de leur idéal au service de la patrie, du travail et de la famille

» Déclarent leur opposition irréductible aux formules d'immobilité sociale, d'asservissement au capitalisme, de guerre civile, de soumission aux entreprises de l'Internationale et à l'im- mixion étrangère dans nos affaires intérieures

s Méprisent les calomnies dont le colonel de La Rocque est l'objet, lui expriment leur confiance absolue et leur indéfectible attachement. s

LES REPORTAGES

DU « FIGARO »

EN CAUSANT

avec les lauréats

du Concours général. (Suite de la première page.)

Mais comme, tout naturellement, j'émets l'idée qu'il va sans doute continuer dans cette voix, il s'exclame

Pas du tout Je pense faire de la biologie Je m'intéresse surtout à l'histoire naturelle

Le palmarès d'avant-hier ne disait pas évidemment de quelle histoire ii s'agissait

Jeune Russie `

Me voici dans la pension de famille que dirige la mère de Mlle Elisabeth Schawsbourg, qui vient d'enlever brillamment le prix d'anglais. Mlle Schawsbourg est né à Pétrograd en 1919. Votre fille parle évidemment le russe ? demandai-je à l'heureuse maman.

Pas spécialement. Elle connaît surtout l'allemand.

Et. l'anglais ?

La maman sourit, mais reprend aussitôt

Ses goûts vont à la chimie. Elle me ressemble. Je suis diplômée de l'Université de Kiev, en sciences naturelles. Mais votre fille va, je pense, continuer à s'adonner aux langues vivantes ?.

La maman hésite elle ne peut cacher son secret espoir.

J'espère qu'elle se décidera finalement pour la chimie

f

̃*•

Les prix du Concours général auraient-ils un sens secret ? Ou sont-ce les élèves modernes qui ont acquis le goût de l'universalité ? On brûle ce qu'on a adoré. On rejette ce qu'on a conquis à grand'peine. Signe des temps ? Michel-P. Hamelet.

«.

REDUCTIONS DE PEINE A l'occasion du 14 juillet 1936, et sur la proposition du ministre de la Défense nationale et de la Guerre, le Président de la République a accordé des réductions de peine en faveur de 118 condamnés militaires.

En outre, 64 propositions sont en cours d'examen.

NOUVELLES DIVERSES

ETRANGER

Le bilan de la canicule

aux Etats-Unis

est de sept cents morts

New-York, 12 juillet. Quelques orages de courte durée ont rafraîchi momentanément l'atmosphère surchauffée qui sévit actuellement à New-York par suite de la vague de chaleur. Mais les météorologues prédisent que la chaleur reprendra aujourd'hui.

Le bilan des victimes de la canicule est de sept cents personnes, dont soixante-six à New-York.

Quant aux dégâts occasionnés par la sécheresse, ils sont évalués à trois cent millions de dollars.

Un bateau chavire

près de Calcutta

Quarante-trois victimes

Londres, 12 juillet. Une dépêche de Calcutta annonce qu'un bateau, dans lequel se trouvaient une cinquantaine de personnes qui revenaient d'un enterrement, a heurté une épave et a coulé près de Khulna. Sept personnes seulement ont pu être sauvées les quarantetrois autres furent noyées.

t

EN QUELQUES LIGNES BANLIEUE. A Châtillon-sous-Bagneux, M. Ferdinand Rousset, boucher, a tiré deux balles de revolver sur son commis, Marcel Lacourbas, et s'est logé ensuite un projectile dans la tête. Tous deux ont été transportés à l'hôpital de Vaugirard.

Mme Henri, épicière à Joinville-lePont, a été attaqué par deux malfaiteurs qui l'ont menacée d'un revolver, puis serrée à la gorge. La commerçante a pu

LE MOUVEMENT GREVISTE

Dans la Somme les fermiers organisent leur défense

Amiens, 12 juillet. Devant le développement du mouvement gréviste affectant la culture dans la Somme, les fermiers, décidés à réagir, ont formé un syndicat de défense. Dans ce syndicat d'emplpyeurs agricoles seront étudiées les revendications des ouvriers de culturc. Un délégué par commune sera désigné et la Fédération recevra des directives de l'organisation centrale siégeant à Amiens.

M. Fournier, président du syndicat agricole d'employeurs de Flaucourt, qui dut se former d'urgence quand éclata la grève de Barleux, a donné tous renseignements utiles, au cours d'une réunion, sur la situation actuelle résultant de l'occupation des fermes.

On escompte que d'ici quelques jours tous les fermiers du département seront réunis dans le syndicat et qu'ils exigeront l'évacuation des exploitations encore occupées.

Chez les cultivateurs

du Cambrésis

Dans le Cambrésis, uu mouvement de résistance contre les exigences des ouvriers agricoles s'affirme également. En effet, les petits patrons agricul- tcurs de cette région ne peuvent satis- faire aux exigences de leur personnel sans encourir une ruine rapide. Ils craignent, au surplus, et fort justement, que « les revendications sociales en question favorisent la soviétisation du sol français ».

Une réunion des délégués du parti agraire

de la Côte-d'Or

Dijon, 12 juillet. Les délégués du parti agraire de la Côte-d'Or se sont réunis à Dijon.

M. Mathé, député, à examiné la si- tuation faite à l'agriculture après le vote de l'Office du blé et les lois sociales adoptées récemment.

A la fin de la réunion, une motion a été votée à l'unanimité, dans laquelle les délégués communaux des sections agraires de la Côte-d'Or expriment leur décision de s'opposer à l'occupation de leur propriété et au débauchage des ouvriers agricoles.

L'Union

des paysans de l'Yonne manifeste à Auxerre

Auxerre, 12 juillet. Une manifestation avait été organisée cet après-midi au marché couvert d'Auxerre, par l'Union des paysans de l'Yonne. Environ neuf mille auditeurs y ont pris part. La plupart des communes du département avaient des délégués porteurs de pancartes et de banderoles énumérant les revendications urgentes de la classe paysanne.

La réunion était placée sous la présidence de M. Hournon, l'un des vice-présidents de l'Union des paysans de l'Yonne.

Un long ordre du jour a été adopté et porté en cortège à la préfecture de l'Yonne.

On ne signale aucun incident.

A Rouen, un huissier

̃' ..U- instrumente contre les grévistes

Rouen, 12 juillet. Leurs ouvriers s'étant à nouveau refusés à quitter les locaux, les directeurs de deux garages leur ont fait sommation par huissier d'avoir à les quitter. Les ouvriers s'y étant refusés, un constat a été fait en vue d'une action judiciaire.

Des ateliers et des chantiers évacués à Saintes.

sur l'intervention

du sénateur-maire, M. Chaptal La Rochelle, 12 juillet. A la suite de l'intervention de M. Chapsal, sénateur-maire de Saintes, les grévistes du bâtiment ont évacué les ateliers et les chantiers qu'ils occupaient.

Les pourparlers qui se sont engagés entre les délégués des patrons et des ouvriers permettent d'espérer que le travail, reprendra le 15 juillet. De nombreux bestiaux

sont morts pendant la grève des dockers

La Société Protectrice des Animaux a été informée que les dockers faisant grève ont laissé à Bordeaux sans boire ni manger, pendant huit jours, 41 chevaux embarqués à bord du cargo Le Meknès, venant du Maroc. Plusieurs sont morts de faim et de soif.

De plus, des centaines de moutons, venant également du Maroc, ont été présentés à plusieurs ports français sans pouvoir être débarqués et ont dû être ramenés à leur point de départ. Ils sont morts après plusieurs jours d'une lente et cruelle agonie.

se dégager et donner l'alarme. Les malfaiteurs ont pris la fuite sans rien dérober.

HAUTES-ALPES. Quatre soldats du 159e régiment d'infanterie alpine en garnison à Briançon avaient fait l'ascension du signal de Saint-Chaffrey. L'un d'eux, Roger Sarmarier, fit un faux pas et se tua sur des rochers.

PAS-DE-CALAIS. Deux jeunes gens, MM. Jean Hicher et Raymond Nante, avaient quitté la plage du Touquet chacun dans un petit canoë, se dirigeant vers Etaples.

Soudain l'embarcation de M. Nante chavira et il coula à pic. M. Jean Hicher a regagné la côte où il est arrivé exténué.

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La cérémonie de la Flamme · s'est déroulée hier

au milieu du plus imposant des services d'ordre

Craignait-on, hier, une manifestation à l'occasion du « ranimage » de la Flamme Ranimage » est un néologisme officiel.)

Quoi qu'il en soit, l'Union amicale des réformés, veuves, orphelins et ascendants de Gagny, l'Amicale des A. C. de Toury, !a Société d'éducation physique et de préparation militaire, en venant procéder hier soir, à 18 h. 30. audit « ranimage », eurent la surprise de voir un déploiement inusité de forces militaires et policières.

Il y avait des gardes mobiles, avec leurs camions, dans les principales rues qui débouchent sur l'avenue des Champs-Elysées. Il y avait aussi des agents en grand nombre.

Place de l'Etoile, des gardes mobiles, le regard tourné vers l'Arc de Triomphe, dessinaient une circonférence armée, leurs fusils étaient disposés en faisceaux sur l'asphalte.

Sur le terre-plein de l'Arc, on voyait des gardes mobiles et des agents. La Flamme fut ranimée par le représentant des associations désignées plus haut. Et celles-ci se retirèrent sans incident.

La foule, très nombreuse dans ces parages, regardait avec surprise l'immense déploiement de forces de police. A sept heures du soir, le service d'ordre fut levé, mais de nombreux représentants de la force publique restèrent sur les lieux et sous la pluie, pour parer à toute éventualité qui ne se produisit pas.

&

A DORMANS

+

On commémore la deuxième bataille de la Marne

Dormans, 12 juillet. Le dïx-huitième anniversaire de la seconde bataille de la Marne a été célébré à Dormans, en présence de nombreuses personnalités et de sociétés patriotiques.

A l'arrivée des trains amenant les délégations, un cortège s'est formé pour se rendre au cimetière militaire, où a eu lieu un émouvant salut aux morts. Le cortège s'est rendu aussitôt à la chapelle de la Reconnaissance nationale, où une messe a été célébée, sous la présidence de Mgr Tissier.

L'après-midi, devant la chapelle, le général Frère, commandant la 11e division d'infanterie, a prononcé un discours relatant les phases de la bataille. M. Louis Marin, député de Nancy, prit ensuite la parole et dégagea la signification de cette manifestation de la reconnaissance nationale envers les héros tombés pour la défense de la patrie.

LA VIE RELIGIEUSE Le Révérendissime Père Gillet dénonce la crise de vérité et de charité dont souffre le monde

Depuis trois jours se tenait à Paris, avec un succès considérable et avec une foule énorme, un congrès national du Tiers ordre de Saint-Dominique. Le Révérendissiinc Père Gillet, maître général des Dominicains, prononça hier, au Sacré-Cœur de Montmartre, le discours de clôture^ discours magnifique tant par l'éloquence que par les vérités et les enseignements opportuns qu'il contenait. Il démontra d'abord que notre siècle n'a pas le culte de la vérité ou du moins n'aime pas la vérité pour elle-même, mais seulement pour les services qu'elle peut lui rendre. Au cours de cet exposé, avec beaucoup de mesure mais de fermeté, le lime P. Gillet montra l'erreur des jeunes catholiques qui sacrifient la vérité à la charité. « Généreux d'intention, dit-il, mais inexpérimentés, ils croient que la charité supplée à tout, qu'il n'y a qu'à s'abandonner à ses éhins pour réussir et justifier d'avance même e les plus dangereuses collaborations. » « La mystique de la charité, telle qu'ils l'entendent, n'est pas une mystique qui sanctifie je crains, et j'ai quelques raisons de le craindre, que ce soit une mystique qui mystifie. Au bout de cette charité qui ne s'inspire pas des vérités de la foi, j'ai peur qu'un jour, sous certaines influences recherchées, acceptées ou subies on ne passe plus ou moins inconsciemment à l'incrédulité. »

Le Mme P. Gillet dénonça également l'erreur des catholiques égoïstes par ignorance de la vérité. Il montra en quoi consistait la crise de charité dont nous souffrons « parce que sous l'influence d'un matérialisme quasi universel et de tous les égoïsmes qu'il entraîne, les chrétiens eux-mêmes n'arrivent pas à comprendre la nature de la charité chrétienne, ni les rapports qu'elle est appelée à soutenir avec la justice. » Il dénonça l'erreur grossière des idéologues qui confondent « l'égalité de l'espèce humaine, fondée en droit, puisque le plus dépourvu des individus n'en est pas moins un homme avec une pseudoégalité individuelle qui n'est pas dans la nature, qui est même contre nature, puisque nous voyons s'étaler partout, entre les individus, la plus grande, la plus extraordinaire inégalité, sous tous les aspects, physique, moral, intellectuel; inégalité de sexe, d'âge, de force physique, de tempérament, d'hérédité, de volonté, de mémoire, d'imagination, d'intelligence, de bon sens, de sens pratique, de sens moral, »

Il conclut en 'disant « Ce que le monde attend aujourd'hui c'est un peu plus de justice, d'humanité entre tous les hommes de tous les pays, entre les citoyens d'un même pays, donc surtout, entre Français pétris de christianisme et d'humanisme. Ce qui ne se réalisera qu'en faisant circuler entre eux plus d'amour, en leur donnant Dieu et tout ce qui, par les voies de la justice peut les mener à lui. »

1936

GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE DU « FIGARO »

BON

13 JUILLET


INFORMATIONS POLITIQUES

Un discours de M. Salengro à la fête socialiste

de liwa-Park

La Fédération socialiste de la Seine avait organisé, hier après-midi, à LunaPark, une fête « populaire ».

M. Salengro, prenant la parole, a rap- pelé que le gouvernement avait adopté, en trois semaines, dix-sept projets, dont onze ont déjà été votés par la Chambre et cinq par le Sénat.

Il a insisté particulièrenient sur le projet visant les grands travaux, la première tranche à réaliser en trois ans, portant sur vingt milliards.

Il a confirmé t'annonce de J'intervention de l'Etat, afin de permettre à l'industrie et au commerce de supporter des frais supplémentaires de main-i d'œ'uvre.

Le ministre a exposé ensuite les mesures prises afin de freiner la hausse des prix, Dès le 10 jlljn, il a invité les préfets à ne tolérer aucune hausse injustifiée dt prix des denrées, Avanthier encore, il les a priés de constituer des comités départementaux: de surveillance des prix dans l'esprit des instructions §0 octobre 1984- Les barèmes qu'ils établiront seront trausni's aux parquets, qui trouveront ainsi les bases de poursuites qui pourraient être intentées par application des articles 419 et 420 du Code pénal. Le ministre de l'économie nationale a convoqué, d'autre part, à une réunion que tiendra, jeudi prochain a Parts, la commission interministérielle des prix, des industriels qui auront à s'expliquer sur les raisons de certaines hausses,

JL Salengrp a dit ensuite que }e gouvernement avait obtenu en 15 jours une diminution du loyer de l'argent at-. teignant 50 Il s'est réjoui de signasler que 509 millions d/oi», qui avaient pris le chemin (Je l'étranger, ont, dans le même temps, regagné la France. Il a lancé un appel en faveur de l'emprunt.

Enfin, il en a appelé aux patrons et aux ouvriers pour que se règlent, dans un esprit de conciliation, les conflits en cours, et il a marqué sa certitude que 1 évacuation des usines librement consentie par la classe ouvrière serait la preuve que le prolétariat entend ne gêner en rien le gouvernement.

« La paix passe en ce moment de tristes quarts d'heure », déclare le ministre du travail Roubaix, lg juillet, Présidant un banquet à Touffters, M. Lebas, ministre du travail et de la prévoyance sociale, prononcé un discours dans lequel il

a déclaré

« La paix passe en ce moment de tristes quarts d'heure. Le gouvernement français, les Français et. principalement le peuple des travailleurs veulent Ja paix de toutes leurs forces. Rien ne rebutera le gouvernement pour la maintenir. La guerre serait là pire catastrophe, tant pour la France que pour les autres nations de l'Europe. »

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A la « Conférence nationale » du parti communiste

« L'occupation dg l'mtne mt le seul moyen de faire aboutir une grève », déclare M. Fra~ehon.. ̃̃'

M. Thorez parle dans le même sens, d'après le Petit Parisien Un incident particulièrement typique a marqué la seconde séance de là Conférence nationale du parti communiste, dont nous avons rendu compte hier. Appelé à la tribune par les délégués, M, JBenojt Fracjjon, secrétaire général adjoint de la G, G. T., après avoir fait l'historique des négociations qui précédèrent l'açeard Matignon, déclara en effet sans détour

L'occupation de l'usine est le seul moyen de faire aboutir une grève les ouvriers recopienceront s'il le faut. Si demain s'offre une perspective nouvelle de grève, ils feront cette grève en occupant encore une fois l'usine. M. Thorez, quelques instants plus tard, s'écriait à son tour, donnant lui aussi un démenti caractérisé aux déclarations rassurantes récemment faites par le ministre de l'intérieur ̃ La- classe ouvrière n'admettrait pas l'usage de la force année contre des ouvriers qui défendent leur pain. S'il doit y avoir contrainte, que ce soit contre les exploiteurs qui se rebellent contre ia loi.

Dès hier soir le Temps, tout en notant que les textes visés ne figuraient pas dans le compte rendu de l'Humanité, commenta longuement l'incident et annonça qu'un démenti, émanant de M. Fraphon seul, était opposé par le part} communiste au compte rendu du Petit Parisien.

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LES ADIEUX

de Mgr de la ViOerabel Rouen, 13 juillet. La cathédrale de Rouen était trop petite, ce matin, à il h. 45, pour contenir la foule venue assister à la messe de départ de Mgr du Bois de la Villerabel, ancien archevêque de Rouen, archevêque nommé de Mélitèpe.

Au cours de la cérémonie, le prélat

prononça une émouvante ailpputjon, fai-

sant ses adieux au diocèse et disant combien l'élan de sympathie qui s'était porté vers lui l'avait profondément ému. Il assura les fidèles qu'il garderait un souvenir impérissable de son séjour en Normandie et que, de la Bretagne où il va se retirer, il les rappellerait dans ses prières.

I1 termina par un appel à l'Union des Catholiques et par un acte de foi dans les destinées de la patrie.

Après la cérémonie, une foule cons!dérable s'est groupée polir recevoir la bénédiction de l'archevêque, dont le discours fut applaudi dans l'église.

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FIGARO

TOURISTIQUE

NOTES ET INFORMATIONS

NOTES ET i

Un dernier mot J

sur le voyage des Canadiens M. Ch. Toussaint, président de la Commission des voyages de. l'A,.M.A.Cv confirme ce que nous avons dit sur le vpyage des six mille Canadiens qui viendront assister à l'inauguration du mémorial de Vjmy,

L'importance de ce yoyage n'ayant été comprise que tardivement "par les autorités françaises, le séjour des Çapadiens en France sera court. Des excursions sont cependant prévues en Normandie et aux châteaux de la Loire. Un million a été mis à la disposition du Comité d'açeueii, récemment constitué, pour les frais de réception. Ce qu'il faut souligner, c'est que six mille autres Canadiens qui souhaitent venir en France ne pourront le faire faute de bateaux,

Comme l'écrit M. Toussaint, la chose apparaît paradoxale & î'époqne où tous les pays du monde font des dépenses considérables pour attirer les touristes. Et, ajouterons-nous, les bateaux désarmée ne manquent pas.

L' American Légion

et l'Exposition de 1937

L'American Legion serait, d'après une information publiée par le « HavreEclair », disposée à venir tenir sa convention annuelle à Paris, en 1937, Cela représente cinquante à soixante mille voyageurs.

Le vote définitif h es sujet doit intervenir en septembre à Indianapolis. §ouhaitonç qpe le commissariat général au tourisme et la directipp de l'Exposition de 1937 fassent diligence pour attirer chez nous ces touristes.

On ne comprendrait pas que l'erreur commise pour les Canadiens se renou.- jvelle avec l'American Légion.

Réclamations

Les vacances sont à peine eommen- j çées que nous recevons une abondante correspondance de touristes nu pairgneurs mécontents, II nous est diffiçHe d'apprécier le bien-fondé de ces réclamations faute de connaître le point de vue de ceux qui sont l'objet de mtistms. Nombreux sont ceux qui ayant retenu des chambres ont eu des déconvenues. Ils nous demandent ce qu'il faut faire. Si les chambres ont été retenues « ferme », nul 'doute que l'hôtelier a droit à un dédommagement si l'on quitte l'hôtel avant le terme fixé.

Il convient donc d'être très prudent et trèg précis avant de retenir surtout pour un long séjour. Chaque fois que la chose est possible, il vaut mieux laisser ses bagages à la gare et visiter les hôtels afin de faire son choix en connaigsanae de cause.

En tout cas, les réclamations peuvent

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Un 4»seoiM-s de M. Paludier Suint-Quentin, 12 juillet, Le ministre de la, défense nationale, a prégi»dé aujourd'hui, kj 1 heures, à Saint-

Quentin, pi) compagnie du généra} ̃ .Nol-

jet et dp géijér.al- iiarbeyrac de SaintMaurice, l'inauguration -du monument élevé à la mémoire du roi Albert Ier, Parmi jes personnalités belges, présentes, pitons le comte de Kerchove de pentergl!£m? ambassadeur de Belgique à Paris le générai du Bois, aide de camp au roi L.é.opo!d III, etp.

Le monument, œuvre du sculpteur Diosi, est érigé sur une des places prjncjpajes de Saint-Qiientin, IJ a été réalisé grâce à une souscription publique M. Daiadi.er a déclaré notamment « Sur cefte route, qui unit Bruxelles h Paris, et qu'empruntèrent, pour aller d'un peupie à l'autre, tous les progrès de la science, de la pensée et de l'art, le monument d'Albert I" avait sa place nécesaîre.

» Aux voyageurs français qui se di'

AuJ¡: VOY!1g~urs/fi,nç!1is qui que,

rigent vers $.el,ijique, il. dira que,

avant même que se dressent Ses poteaux de la frontière, l'urne de la Belgique a droit de cité sur notre sol. 11 rappellera que la Belgique a non seulement contribué' à la formation de notre patriinoioe national, mfns qu'au jour du danger elle a su faire un rempart à ce patrimoine.

» Au voyageur belge qui vient de pé* nétrer en France, l'effigie du roi vjendra dire qu'il est encore chez lui sur le sol de la nation voisine et amie, En voyant se dresser la mâle stature d'Albert Ier, nos visiteurs sentiront que lg grandeur et le génie d'un peuple ne i peuvent pas rester enfermés à l'jnté» rieur de ses frontières. »

Le ministre a ensuite présidé, au palais de Fervaçques, un banquet de 400 couverts.

être adressées au Syndicat d'initiative local et un Syndicat hôtelier de la région, puis, s'il y a lieu, aux services de tourisme du Guide Michelin (si l'hôtel est indiqué dans le guide), 97, boulervard Pereire, à Paris, et, enfin, au serviee des rlejamatipng du commissariat général du tourisme, 27, quai d'Orsay. Le Touring Club

et* les gorges du Verdon Signalons que Je Touring Club, aidé par Je départemenf du Var, a ppursuiyj la mise en valeur des gorges du Verdon un des plus beaux sites de France. Il annonce, pour les 26 et 27 juillet, l'inauguration du chalet-refuge de la Maline, au milieu des gorges, et celle des travaux d'aménagement de la rive gauche du Verdon, réalisés par le département,

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20 h. 4S, RADIO-PARIS Concert par l'Orchestre National, sous la direction de D.-E. Inghelbrccbt, avec Mme B. Delprat, MM. Mickeletti, Kling, ÇauckgiHQHt, Gilles, Dénia» et la Cho- rale Raugèl La et les Bttes populaires j Marche pour la prêsenHUfii! des drapeaux (Berlwz)

Chant du 14 juillet (Méhui) Mess'uior {Bruneaiù

Serment républicain (Gosseç) Louise, air et duo du troisième acte (Charpentier) Le Çhmt du Midi (fragments) Le Triomphe de la Liberté (Doyen) La Marseillaise (Rouget de Liste). 20 h. 45, TOUR EIFFEL Concert symphonique, direction Jean Clergue Partita (Willum /Mf) 1 ~¢ladjes ` Prêlude En Inarge de Aan'i Quichotte Sarabm'ie P~He~M~ RYFbrn~r es9n~

gtfûïs (Laparra).

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Il b., 8ADIQ-PARIS Gowt-

17 (i., P-i»IS P, T. T., puis JUPIOP4&IS Cçnçert »ympl)9niqpe.

20 h. 15, BUPAPF,ST Orchestre de l'Opéra. 20 h. 30, LYON P. T. T. Œuvres de Grieg et de R. Haijn.

21 h., VIEXNE Concert Wagner.

21 h. 20, LUXEMBQIJRG Œuvres de Beetboven, Liszt, MendeJâsohn, ïlo^jrt, Riroski-K-orsakow. MUSIQUE DE CHAMBRE ET 60LI 16 b-. PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 20 h. 23, PARIS P. T. T. Mélodies. 20 h, 50, St'IggE ROMANDE Sonate d'Ernst Bioch, pour piiiino,

21 h. 15, PRAGUE Œuvres de Beethoven. 2) h. 25. HAMBOURG- Rectal de violon (Œuvres de Nardini et de j,-S. Bach).

21 h. 50, POSTE PARISIEN Sonate pour flûte, aito ei harpe (Debussy) Mélodies de CaP*22 h. 15, NATIONAL ANOLAJS Œuvres de

Brahms, Sçhnmnst, îilBZnn,

THEATRE

20 h. 30, LIMOGES La Comédie-Française Le Sang de Danton, de Saint-Georges de Bouhçlier, avec MM. hs Roy, Alexandre, d'Inès, >Ionteaux, Ledoux, Weber, Bacqué, Dux, Donneaud, Chambreuil. Balpetré, Le Marchand, lfartinelli, Lehmann, V'akourt, Vidaljn et Mmes Nizan, Korène, Ducos, Sully, Barreau, Lherbay, Roussel,

Cartier,

20 L .30, RENNES-BRETAGNE L'Odéon Huon de Bordeaux, 4 actes de E. Roudié,

VARIETES

20 h. 30. RADIO-P. T. T. NORD La Fille du Tambour-Major (Offenbach).

20 h. 30, STRA$BOURG Gala des provinces françaises.

21 h. 15, POSTE PARISIEN Suive? )e guide. LA PAROLE

10 h. 30, PARIS P. T. T. Depuis Verdun, reportage,

Mardi 14 juillet-

^'éniission fédérale est intelligemment

J.é¡¡}, i~ on fé,dé1,"œlee~t, i¡}l,e'¡¡i~'em'l1!.ent!

fractionnée une partie à Paris, une autre a Strasbourg, une dernière à Marseille, U y a un curieux essai de comparaison des réactions de différentes devant un événement, une fêle on une commémoration. Ailleurs, transmissions d'actualité ou reportages (tel celui de Radio-Cité) sur Paris le soir de la Fête nationale. P.-D. T. 20 h., BRUXELLES FRANÇAIS Concert

Concert dans le goût théâtril (Couperin) Discours

des misères de ce tEmps A Catherine de Uédicis (Mansard) Le Coucou (Ptquin) Les Pem

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20 h. 30, PARIS P. T. T. Depuis Strasbourg « La Soirée cln?z Diétikh », sur un scénario de U ,p. Girard, accomppgnè d'une partition originale' de M, Bigot.

20 h. 45, RADIO-PARIS Transmission depuis l'Alhambra Le Quatorze Juillet (Romain Rolland). H h., STUTTPART'MUHLAÇliER Mvvoue de cltainbre Trio en sol mg/ew p""r Aeu* tmtf, continuo et clavecin (J.-S. Bach) Deux Menuets pour clavecin U, Ç/ir, Bgfh) Trio en si bémol majeur, mouvement (Mozart) Sonatine en mi mineur Pour clavecin (E. W. Wolf) Trio pour deux hautbois et da'jeciif (Jiaendel) fugue en sol

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20 h. 10, BERLIN Cpnpcrt, direction H. Stei-

mer.

20 h. !0. LANGESJ8ERG Œuvres de Bruckner, Kienau, Hisendel, Moz3r.ts Lortzj»g.

20 h., BRUXELLES FLAMAND Corflposjîeurs

h~¡~s.

^kT h. 10, SUISSE ROMANDE Œuvres de Mozart et de Haydn.

20 il. 30, POSTE PARISIEN L'Harmonie des Gardiens de la Paix.

21 h, 30, BUDAPEST Œuvres de Tsçhaikowsfci et Weiner,

22 h.; NATIONAL ANGLAIS Orchestre de lu B. B. C.

MUSIQUE DE CHAMBRE £T SPLI 16 h. 15, NATIONAL ANGLAIS ouvres de îaydii, Antuïejev, Gibbons, Goosserjs.

(9 h-, STUTTGABT'MUHLACJK.ER Œuvres de Schuman!» pour piano,

)9 h. 30, JUDfO-PARÏS Chansons mjli-aires,

THEATRE

t4 b. 30, RADIO-PARIS Marceau ou les Enants de la République, mélodrame ep 1 tableau* i'Anieet Bourgeois et Maison.

17 h., PARIS P. T. T. r Charlotte Corday, ub irame en cinq actes de F. Ponsard.

20 h. 30, TOUR EIFFEL La Comedie-Fra»;aise Le Sang de Danton, de Saint-Georges de Bouhélicr, avec MM. Le Boy,- Alexandre, d'Inès, Monte-aiiit, Ledoux, Weber, Bacqué, Dus, Donneaud, B»ll)êtr4, Chambreuil, de Bjgoult, Le "Marchand, Le Goff. Martinelli, Lehniann, Vaicourt, Vidalin Mines Cartier, Nizan, Korène, Ducos, Sully, Barreau, Lljerbay, Roussel.

20 h. 30, LYON P. T, T. L'ODEON Patrie, 5 actes de V. Sgrdou.

LA PAROLE

17 h, 30, POSTE PARJSJEN Time de Loterie nationale.

22 h. 30, RADIO-CITE Le 14 juillet à Pjris De la Bourse à l'Hôtel de Ville de Mo»tp,arii»s*: lux Grands Boulevards de la place du Tertre à la Bastyie et au Tabarin-

VARIETES

!1 h., RADIO-PABiS Concert.

14 h. 15, PARIS P. T. T. La Vivandière, opéracomique en trois actes. musique de B, Godard. 16 h., RADIO-PARIS Consert,

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COURRIER

DES LETTRES fïOWElLES ilTTERAIRES '<â* M. Jacques Pourcade fera paraître, à la rentrée d'octobre, un nouveau recueil <Je vers Incidences.

«* Les entretiens de Pontigny vont reprendre au début d'août sous la haute direction de M. Paul Desjardins, Les entretiens ont été groupés autour de ces trois thèmes centraux A propos du Quatrième Centenaire d'Erasme (du 3 «u 1? août) L'Homme est-il humain <du 14 au 24 août) La Volonté du Mal (du 25 août au 4 septembre).

La Politique au I « Café du Commerce » 1

I JACQUES FQURCADE

u RÉPUBLIQUE I

DELA PROVINCE

t Préfaçç de

LUCIEN ROMIER

MOTS CROISES-ENIGMES Problème du 12 juillet

Horizontalement. I. Suppression d'un iDrgane. II. Rédactions, dans un certain langage. III. Elle était jadis offerte à

l'inspiration d'un musicien Elle laboiwe

!'in¡¡pindiQ!l, à' un inusicicii Elle laboure

l'Océan. •"• TV. Noté sur un texte dont on a pris connaissance Gloires d'Hollywood. V. Répare en partie des désastres maritiïnes Centre de potiers péruviens. VI, Souvent entendu par le bourgmestre Conjonction Fin de participe. • VII- Arrêt de la circulation Pronom. VIII. Roi d'Egypte dont la momie fut découverte en 1881. IX. Dans la Seine-Inférieure Ils cachent une phrase dans leurs dessins. X. Précède le nom d'un notable Deux let.très de « Versailles » Il s'annonce assez mai cette année. XI. Dégrossir. XII. Pronom Nageuse ichtyophage à la robe soyeuse. XIII. On leur porte des fleurs su début de novembre. XIV. Placé, Verticalement. J. Conséquences d'une vie trop facile. 2. Se dit d'un ténor habile M. Auriol t'invite à rentrer en France. 3. Ne sent pas bon Excellent pilote Qui sont au bout de leur rouleau. i. Apprécié quand il vient de la poitrine Souvent offert par qui redoute l'abandon Rapport de la circonférence au diamètre. ô. Victime de la guerre Pas réglées Parfum printanler. 6. Protégés par un Mécène Initiales du premier journaliste Pronom. 7. Il vit paraître les singes Possédés, 8. Un ange lui sauva la vie Elles sont souvent détruites par ceux qui avaient promis de les défendre. 9. Contraire d'un ersatz Connut Deuxième d'une liste. 10. Pas emballées Pronom Circulent au printemps.

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THEATRE

DATES RETENUES

Mercredi 15 juillet

Alhginbra Lf u Juillet (répétition générale).

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La réouverture de la Gaîté Comme nous l'avons annoncé hier, la Gaîté Lyrique va être exploité par un. groupement corporatif les Compa- gnons de l'opérette. Le principe adopté par le Conseil municipal, le mode d'exploitation va être mis au point par les commissions.

Mais d'ores et déjà M, Bravard, animateur de ce groupement, en même temps qu'il présentera un plan détaillé de l'exploitation coopérative à la Commission, prépare la réouverture de la Gaîté sur des bases nouvelles cette réouverture aura lieu dans la deuxième quinzaine d'août.

La Gaîté sera exonérée de son loyer pendant les deux premiers mois qui suivront !a réouverture et avant que soit statué définitivement sur le nouveau mode d'exploitation.

PROGRAMME DES THEATRES EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), 1 heure, représentation gratuite Le Cid (JtM. Maurice Donneaud, Dorival, Chambreuil, De ltigoult, Jean Martinelli; Mmes Yvonne Roucot, Jeanne Sully, Henriette Barreau, etc.). Le Dépit amoureux (MM. Jean Weber, M. Le Marchand, Claude Lehmann Mines Andrée de Chauveron, Nizari). La Marseillaise Mme CoJomja-'Roroano.

ODBON (Danton 58-13), à 1 h. 45 relire, si'nlution gratuite exceptionnelle Horace, Le» Précieuses Ridicules; La Marseillaise. EN SOIREE

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 8 h. 45 Poil de Carotte (M. Ledoux, Mines Berthe Bovy, Andrée de Chauveron, Catherine Fonteney). La Voix humaine (Mme Berthe Bovy). La Vieille Maman (MM. Ledoux, lionifas; Mmes Berthe Bovy, Jeanne Faber, Henriette Barreuu, Lherbay).

Demain relâche.

PALAIS.ROYAL (Rich. 84-29), à 9 heures La Grande Vie, de MM. V*eg Mirande et H. Géroule. (Mmes Denyse Grey, Christiane Deiyne, Luce Fabiole; MM, Pierre Parteuil, Henri Ebstein, Legoux, etc.) ARTS, à 9 heures Mandragore.

CAPUCINES, à 9 h. La R. 0. S. S. 2 MASQUES (25, rue fontaine), à 9 h. 20 Le Club des Gangsters.

ETOILE, à 9 b. Trois six. neuf. NOUVEAUTES, 9 h. Tout va très bien! (Revue).

CEUVRE, à 9 heures Sans le troisième. MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS.

ALCAZAR. 3 h. et 9 h. Vive la femme revue (Cécile Sorel).

CASINO DE PARIS, 9 h.: Plaisir* de Paria. Grande revue, avec Joan Warner.

PEUX-ANES, à 9 h. Oh. rions revue nouvelle, et les chansonniers.

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LA DEMI HEURE D'AVENTURES DE JACQUES COSSÏN Le Mystère de « La Liberté », tel est le titre de la pièce de Jacques Cogsin donnée hier à la Radio. Mais, surtout, que ce titre ne prête pas à confusion il ne s'agit nullement d'une satire La Liberté est tout simplement le nom d'un paquebot qui relie l'Afrique du Nord et la France, et comme les protagonistes principaux de cette œuvre sont des officiers, il ne peut être question, k première vue, que d'un drame d'espionnage.

A la vérité, ce n'est même pas un drame d'espionnage, mais plutôt une pièce où l'amour, l'aventure et la haine sont les principaux acteurs. Deux officiers français rejoignent la métropole après de dures campagnes chez les insoumis de l'Afrique mais la haine de ceux qu'ils ont « soumis est implacable et le rôle de cette belle Tanita Ben Thagritt, qui tente d'envoûter le lieutenant Jacques Auffray, n'est plus guère mystérieux quand on sait le véritable but poursuivi. Mais Auffray ne voit en elle que la femme charmante et tombera dans le piège que lui aura tendu la ténébreuse fille de l'Islam. Pourtant, son camarade le lieutenant Bouscarès, un vieux briscard, plus méfiant, plus expérimenté aussi, veille grâce à lui, Auffray sera sauvé. Voilà, succinctement raconté, le thème général de Le Mystère de « La Liberté », dont les auteurs sont MarcGilbert Sauvajon et André Bost. L'a-. daptation et la réalisation radiophonique sont dues à Jacques Cossin, qui interprétait le rôle du lieutenant Jacques Auffray. Les auditeurs ont retrouvé les- acteurs qui composent toujours la vaillante petite Compagnie de Jacques Cossin Guy Rivière, dans le rôle de Bouscarès; François Dany, dans celui de Pascal, le serviteur de Tanitta; Geo Sandry, dans celui de Bouehard, le sympathique ordonnance du lieutenant Bouscarès; et enfin Yvonne Legeay, une Tanitta énigmatique, émouvante et perfide.

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Monseigneur le détective Un film policier

d'une formule inédite

Le cinéma, qui a toutes les audaces, prête ici à l'évêque de Broadminster une onction de circonstance doublée d'un flair de limier Monseigneur partage ses loisirs entre la lecture des textes sacrés et celle des romans policiers, et les finesses de Sherlock-Holmes, les « trucs » d'Al Capone et d'Arsène Lupin lui sont aussi familiers que les formules liturgiques et les gestes rituels. Sa sœur, Lady Emily, joint à une candeur de bon ton, à une curiosité constamment en éveil, l'audace et la ruse des policiers de race, Le sacristain lui-même, entraîné dans la ronde, se fait copieusement « passer a tabac par une bande noire que Monseigneur a entrepris, mi par la douceur, mi par la force, de ramener dans le droit chemin.

En marge de cette histoire humoristique, contée si légèrement qu'elle ne saurait choquer les esprits les plus pointilleux, une idylle nait, qui s'achève le mieux du monde Hester (Maureen O'Sullivan) jeune personne qui entend faire triompher son bon droit par tous les moyens, gagne définitivement à sa cause Donald (Norman Foster), étudiant américain qui l'épouse en fin de film, mais qu'on ne prendra plus à passer ses vacances en Angleterre. Monseigneur le détective, dont la formule étonne d'abord un peu, est un bon film au montage rapide et qui a le double mérite de l'originalité et de la clarté. J. h-

Joan Bennett et Frçd Mac Murray que nous verrons prochainement, au Paris, dans « 13 heures dans l'air ».

Lisez notre rubrique « Bonnes Moi" son» » qui parait deux fois par semaine (mardis et samedis) dans tes « Petites Annonces » du FIGARO, vous y trouverez des adresses intéressantes.

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Myrna Loy et Clark Gable que nous verrons prochainement » l'Olympia dans « Sa femme et sa dactylo ̃

« L'Amant de Mme Vidal » Lps films Richebé ont confié la réalisation de ce film à Berthomieu. C'est Louis Verneull lui-même qui a fait l'adaptation cinématographique de sa pièce,

Victor Boucher sera l'amant Blvire Popesco, Mme Vidal Louvigny, M. Vidal à leurs côtés nous verrons Etchepare et Jeanne Provost.

PROGRAMME DES CINÉMAS

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STUDIO DES ACACIAS Woman Wanted, By Candlelight.

STUDIO PARNASSE (Danton 86-67) Jeunesse bouleversée. Perm. de 2 h. 45 à 19 h. Soirée, 21 h. 15.

STUDIO BERTRAND L'Homme sans visage. STUDIO UNIVERSEL Solitude et Vedette hejjRroisc. Pcni). de midi à 1 h. du matin. STUDIO DE L'ETOILE (Et. 06-47) Allotria. Ah! les femmes! (Vers. orig., s.-t. fr.) STUDIO 2S, 3 h., 5 h., 9 fa.; Million dollars Icg* (W. C. Fields, Ben Turpin).

STUDIO-HOLLYWOOD Mister Bohby. MONTMARTRE OPERA BOULEVARDS AGRICULTEURS (8, rue d'Athènes) Mon. tonnet avec Noël-Noël.

OMNIA-CINE-INFQRMATIONS Cette Vieille Canaille.

AUBERT PALACE (34, bd des Italiens) Hszurka. (Métro Opéra).

CINE-OPERA (av. Opéra) Moutonnet avec Noël-Noël. Perm. de 14 h. à 20 h. Soirée, 21 heures.

CAMEO Désir.

C1NE-VIVIENNE La Malle de Singapour. EDOUARD VII Monneia-neur le Détective. Passe à 14 h. 15, 17 h. 10, 21 h. 50 et 24 h. GAUMONT-PALACE (pi. Clichy) On ne roule pas Antoinette; L'Homme sans visage, IMPERIAL Cinéma en relief.

MADELEINE-CINEMA (boulev. Madeleine) Club de femme».

MARIVAUX (16, bd des Italiens) Le» Ma. rins de Cronstadt. Perm. de midi à 1 b. 30 du matin.

MAX-LINDER Mariu» et Fanny. Perm. de 14 h. à 23 h. 40.

MOULIN-ROUGE relâche.

PARAMOUNT La Brigade en Jupons. Passe à 13 h. 5, 14 h. 55, 17 h. 5, 19 h. 20, 21 11. 35, 22 h. 45,

OLYMPIA Vivre sa vie. Passe à 12 b. 20, 14 h. 35, 16 h. 55, 19 h. 15, 21 h. 35, 23 h. 55. PEREIRE-PALACE. Les trois Lanciers du Bengale.

REX (t, bd Poissonnière) Jacques et daeotte, Perm. de midi à 2 heures du mat. LE HELUER Fantôme à vendre, Perm. do 1 b. 30 à minuit.

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« Mademoiselle Docteur » On sait déjà que G. W, Pabst prépare & Paris actu£lletnent un grand iilm dont les scènes d'extérieurs seront tournées à Salonique et qui retracera les passionnantes aveutures de 1# fameuse espionne allemaiMie, Aune-Marie Lesser, plus connue sous le nom de « Mademoiselle Docteur ». On commence à procéder à la distribution des rôles principaux. Déjà Dita l'ai'lo, Pierre BJanchar et Pierre Fresnay sont 'engagés. Ces trois noms augurent d'une façon brillante du niveau de l'interprétation de cette première production des « Films Trocadiro », <jui sera par son envergure un film (Je classe internationale.

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M. le docteur LEVESQUE, au château de Dangy; Mme Paul DE LA GRANGE, au PetitBois Mme Maurice LEPETIT, à Bagnoles-de'Orne: Mme la marquise LE GOUESUER D'ARGENCE, à. Thonon; M. Eug. LIMONAIRE, à Onglet; Mme la comtesse DE LA CELLE, au ̃bateau de La Creste Mlle Marthe LACLOCHE, i Saint-Lunaire; Mme Robert LACARRIERE, au Caveau; Mme la baronne LE LASSECR, à Hosse»or; M. le baron DE LA RUE, au château de Violaine; Mme E. WEIL-LEHMANN, à Strasbourg- M. E. LESUEUR, au château d'Etrun; M et Mme René DE LEPINAY, aux Sablesi'Olonne; M. Roger LA-BAT, au château de Castillon; Mme la baronne DE LA CHEVRELIERE, au château de Chèreperrine; Mme Henri LAURENT, à Abondance: Mme Alfred Lcbon, au château de Trémauville; Mme la comtesse DE LESTERPS, au château de La Chabroulie; M. LEPORT à Villers-sur-Mer; M. l'abbé Lucien LE BRUN, à Vittel; Mme Hector LANEZ, au château de Dienville; M. Maurice DE LA ROCQUE, au château de Mont-1'Evèque; M. le comte DE LENZBOURG, au château de Vogebhaus Mme Emile LEJEUNE, à Vichy; M. LIEVRE, à Saint-MaJo; M. Victor LALOUX, à Mont-J-ouissur-Loire.

M. Gilbert ORIOL, à Bouce; Mme D'OCSTHOVE, au château de Brugny; Mme Maurice OR1GET, à Trouville M. R. OBERKAMPF DE DABRUN, à Notre-Hame-du-Vaudreuil..

Mme NEUHAUS, à Samois-sur-Seine; M. Similien NORMAND, à Nantes M. le comte Jean DE NOBLET, au château de Saint-Point M. J. NANTAS, au château du Buat M. André NlVAKD, au Touquet Mme la baronne Jacques DE NERVO, au château La Courcelle; Mme la comtesse DE NOVION, au château de Terlan M. le marquis DE NICOLAY, au château de Montfort-le-Rotrou M. Marcel NICOLAS, à Trégastel Mme Léon NOEL, à Toucy.

M. MONNIER, à Versailles Mme MILLON, à Appoigny M. Jacques MARCILHACY, à Mersles-Bains M. Henri MEYER, à Luc-sur-Mer M. André MANCHEZ. à Ver-les-Chartres Mme veuve MARC, à Annecy Mme L. MANTEROSTAND. à Genève Mme Henri MARION. à Fleuries Mme MENASCHE-DAVOUD, au Touquet-Paris-Plage Mme Henri DE M0NTA1GU, au château de Chassempierre Mme MERIC, à la Cour-Cheverny Mme Georges MORAQHE, aux Faures M. le comte MA1NGARD, au château de Launay Mme J. MAYER-MAY, à Vattetotsous-Beaumont M. le duc DE MONTEBELLO, à Guéthary Mme André MAUROIS, au château d'Esendieras M. Serge MORIN, à La Saule Mme H.-B. DE MARSANGY, à La Baule Mme J. MENDE, à Aeschi Mme MATHOREZ, La Birochère.

M. Jacques PETIT, à Formerie M. le prince Casimir PONIATOWSKI, au château du Rouret M. PITOT. à Crespiat M. le commandant PARDAILHE-GALABRUN, à Fécamp M. le marquis DU PUY. au château de Courléon Mme la comtesse DE PITRAY, aux Sables-d'Olonnc M. le bâtonnier Fernand PAYEN, au château du Guerric M. le marquis DE PONTOI-POXTCARRE, à Coudrecieux M. le comte Jean DE FORET, à Guéthary Mme E. PAQUJN-FAUCH1LLE, à à Kcruten M. R. PROPHETIE, à Vichy M. Paul PESCHEL, au château de la Groffiniére Mlles POMES, à Clichy M. Albert l'LA, à Cucugnan Mme Placide PELTEREAU, à ChâteauRenault.

Mme la comtesse DE ROUGE, à Cabourg Mme Albert ROSSIGNEUX. à I.ucerne Maître ROUGEOT, au Vésinet Mme Ed. RUMEAU, à Boulgate M. Ch. ROUSSELLK, à Saiot-Priest-spusAixe Mme G. ROLLAND, à Gorcy M. le baron J.-A. DES ROTOURS, au château des Rotours Mme SIRET-LANDRIN, à Saint-Lunaire M. Jean SAVARD, à Chamonix Mme la comtesse DE SAINT-PRIEST. à Deurre M. SAVIGNY, à Agcn; Mme Louis STEINER, à Villers-sur-Mer Mme Rodolphe SOIHVARTZ, à Amphion-Ies-Bains M. David STËINDÊCKER, au Touquet M. Maurice STERN. à Brides-les-Bains M. le docteur Pierre STRICKER, au Chau-de-Larque Mme Jacques SOYER, à Evian-les-Bains M. C. TEYSSIER DE SA-VY, à Jarrie.

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Mme B. WALCKE.VAER, à Saint-Jean-de-Luz; M. Robert WADDINGTON, à Saint-Baudelle Mme H. WALLACH, à Bains-de-Gurnige! Mme la comtesse WITTE, à Lucerne.

Mme H. E, ZUBER, à Etretat.

M. ABADIE, à Cernay-les-Reims Mme la vicomtesse D'AÛBERT, au château Rochepleine Mme Alan V. ARRAGON, à Fontainebleau Mme Ida ALLATINI, à Deauville Mme AMILCAR ANSALONI. à D&le M. l'abbé Claude AÙ'DIN, à Pourçain-sur-Sioule M. Edmond ARNOULT, à Fontainebleau M. ALLIOLI, à Saint-Loup-Hors; Mlle D'ALEMAN, à Labatut.

Mile S. BELLOT. au château de Cbatelard Mme J. B1LLAUDEL, à Saint-Briae Mme Em. manuel BOURCERET, à Cabourg M. François BOCCON-G1BOD, à Luzarches M. Louis BILLARD, à Beg-Meil M. BREYNAERT, à Maloles-Bains; Mlle Alice BURKEL. à Parentis M. le général BRECARD, à Saint-Eloy-de-Gy Mme Jean DE BARALLE, à Dinard M. J.-L. BORDELONGUE, à Cabourg Mme la marquise DE BRISSAC au château de Brissac M- DE BILLY, au Lac-de.Joux S. Exc. M. H. BACHKE, à Arendal M. le docteur BOULLANGIER. à Draguignan; M. le commandant Jean BRUGERE, à Varangeville-sur-Mer M. René BENJAMIN, i Savonnières Mme 3ALAY-SUEL. à Pivonne-lesBains M. le comte F. DE BERNARD, à Bellerive Mme Georges BEX. à Mers-les-Bains Mme la vicomtesse DE BUYSÏEULX, au château de Villette M. l'abbé BISQUEY à Louhossoa M. le comte BECCI, au château de Saint-Germain; Mme BOURDON DE NANCLAS, à Saint-Jacutde-la-Mer; Mme Gaston BLOCH, au château de Songeons; M. Maurice BOTTREL, à Bains-lesBains M. Louis BRINQUANT, aux Loges-enJosas Mme la princesse Amédée DE BROGLIE, à Lamorioye M. BERNARDEAl", à Bandol Mme Jean BURNAY. au château Crocalan M. BITOUZET. à Saint-Cast Mme la j.énerale BEAUNE, à Publier M. le comte DE BOURQUENEY, à La Chartre-sur-Loire M. Albert BUISSON, au château de Rouzat Mme la comtesse H. DE BARTILLAT, à Cauterets Mme Georges BONNEFOY-SIBOUR, à Lamalou-les-Bainj Mme Louis BAZIN DE JESSEY, au château de Montmarin M. Marcel DE BAECQUE, à Marnes-laCoquette M. le comte DE BROSSES au château de Saint-Trys M. R. BERTÎN, au château de Moiitbras Mme la marquée DE BEAUCHENE,

à Sable,; Mme la baronne A. DE BASTARD, au château de Peyroubc 3L Jean BLANC, il SixFours-la-Plage il. l'abbe Emmanuel BQYRKAU, à Chamonis Mme René BROCHIN-, à SaintGermain-en-Laye Mme L. BLANCHE, à Cannes; (Voir suite page 8.)

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LES

IIS JEUX OLYMPIQUES ET CEUX

DE LA POLITIQUE On aurait pu croire que, après les fermes et provisoires protestations formulées par le précédent gouvernement, lors de la remilitarisation de la Rhénanie, le gouvernement actuel, répugnant à son tour à une mobilisation même partielle, aurait estimé qu'une démonstration pacifique et imposante serait la réplique nécessaire et suffisante, à l'occasion des Jeux olympiques de? Berlin.

Cela eût été possible' sans une malencontreuse •̃ conception, dont on n'a pas: ose se libérer, et qui a réussi' à mêler la politique au sport; dans des buts indéniables de propagande en faveur d'une prétendue émancipation sociale.'

La règle était donc de boycotter les Jeux olympiques, cette année, parce qu'ils se déroulaient à Berlin.

La Chambre des députés n'en a pas moins voté les crédits; diminués par un gouvernement soucieux 'de donner des gages à ses commettants en comblant de ses bienfaits, au détriment d'athlètes qui n'en peuvent mais, une organisation de la dernière heure, bâclée pour faire pièce à la rituelle compétition mondiale.

Pour être juste, il faut convenir que les deux précédents gouvernements ont leur part, très nette, de responsabilités dans la situation faite au olympique chargé de réaliser la participation française aux Jeux de Berlin. 7'ous deux ont tergiversé, atermoyé sans avoir le courage d'arrêter une solution décisive en temps opportun.

Dans ces conditions le Comité olympique, à moins de deux semaines du départ des athlètes pour Berlin, n'a aucun fonds disponible, aucune certitude jusqu'à la ratification de la Haute Assemblée, qui permettrait d'engager des dépenses cependant d'une urgence critique, telles celle de l'achat de « marks touristes n> (dont le cours s'est relevé) et l'habillement des engagés pour le défilé et pour les épreuves.

La ratification du Sénat, en effet, ne peut pas être considérée comme une simple formalité, au moment où l'on répand le bruit de l'intervention du sénateur Justin Godart, décidé à çontinuer son œuvre de campagne contre les Jeux olympiques, et cela malgré le piteux échec à la Chambre du député communiste Bonté, attaché à la même cause.

Espérons qu'il se trouvera au Luxembourg un autre François Piétri capable de déjouer cette manœuvre politique, eu rappelant qu'aucune protestation du même ordre n'a été formulée lorsqu'il s'est agi d'aller aux Jeux à Los Angeles, dans un pays la race noire est cependant l'objet d'un ostracisme avéré de la part de tous les clubs spor-

tif s-

La demi-mesure qui consiste à laisser aller aux Jeux de Berlin en rechignant, et en cpmpliquant au maximum la tâche de ceux qui ont la charge, chez nous, d'effectuer au mieux l'opération, n'est pas digne de la France.

On risque simplement de mettre noire propagande sportive au niveau de notre propagande touristique-

Mais, ne sommes-nous pas à une époque de nivellement ?.

Armand Massard.

La courte Cowes-Dinard sera disputée demain Le départ de la course Cowes-Dinard, la première des courses-croisières de la saisoit d'été, sera donné demain 14 juillet, à 11' heures.

Organisée par, le Yacht Club de Dinard, «n collaboration avec le Royal Océan Racing Club, cette épreuve, ouverte aux yachts de 35 pieds et au-dessus et aux yachts de 28 à 35 pieds, sera disputée pour la première fois et sur la demande des concurrents britanniques sur le parcours laissant tout à bâbord afin d'éviter les cailloux de Bretagne.

Voici quels furent les vainqueur? de la course Cowes-Dinard ou Edward VII Challenge Cup », qui fut créée, en 1906, par S. M. Edouard VII pour développer les rapports existant, déjà à cette époque, entre les yachtmen britanniques et ceux de la Bretagne-Nord 1906 Brada, à M. Ledôux 1907 et 1908 Xamarà, à M. Walton 1909 Cariade-Jl, à M. Dixon-olman 1910 Lista, à M. Ledoux 1930 A'eplune, au lieutenant-colonel Chambers 1931 Hygie, à M. Verliac 1932 Minoru. à M. de Riverieulx 1933, 1934 et 193i Forbàn-II, au docteur Joltram.

En l'absence de Forban-JI, qui ne prendra pas le départ, les yachtmen accordent une chance sérieuse à Fox-Hound, un bateau construit par Nicholson, que le comte de Gasquet-James vient d'acquérir récemment.

Forme d'amateurs éprouvés appartenant pour la plupart au Yacht Club de Dinard, l'équipage du Fox-Hound sera le suivant Je comte de Gasquet James, Commodore du Y.C. Dinard, propriétaire M. Borel, du Y.G. Dinard M. de Lavalette, Y.C. Dinard; comte de Libran, Y.C. Dinard M. Ed. Martin, Y.C. Dinard M. Potier, officier de la garde de S. M. Edouard VIII M. Robin.

Les régates d'Helsingfors îIclsiiKjfors, 11 juillet (de notre correspondant particulier). Les épreuves disputées au cours de la première journée des Tégates internationales d'Heïsingfors ont été favorisées par une bonne petite brise et une mer calme.

De très nombreux yachts ont participé à ces épreuves, qui ont été fort intéressantes à suivre. En voici les résultats

Séiiie des 12 mètres J. I. 1. Vena (Chili) 2. Miqaette (Chili).

Série des 10 mètres. 1. Rollo (Norvège) »I 2. Avonjn (Suéde) 3. Zibeline (Suède). Série des 8 mètres J. I. 1. llderim (Suède) 2. Ranja (Suède), Atair (Suède). Série des 6 mètres J. I. 1. Marianne 2. Nica 3. Dania 4. Marga 5. Norma.

Une attitude de l'Américain Grant, au cours du match qu'il -• a livré, hier, à André Merlin.

SPORTS

GOLF

La Coupe Thion de la Chaume a débuté hier au Touquet

La Coupe Thion; de lai Chaume, interna-

tional, double uiKxte, a débuté hier au Touquet. Aucune surprise n'a.été enregistrée au cours des deux) premiers tours, dont voici les résultats 't.

Premier tour. Hon. M. Scott-miss P. Barton b. comte de Saint-Sauvèur-prïacesse Lob'kowicz, w.-o. 'major >G. -Hanriay-jniss Craddock-Hartopp b.' H. Fabry-Mme A. Scellier, 4 et 3 comte de Bagneux-Mme/ Dreyfus b N. Peech-miss Smith. 8 et 7 capt. G. H. Critchley-miss N. «Hailstead; b. G. Hunt-Mtle F. Tollon, 1 up Brig. gl Critchlov-miss D. Fishwick (b. A. I Sirot-Mme Lassalle, 7 et 6 A. M. Vagliano-Mlle S. Vagliano b. comte P. de Saint-Sauveur-MUe C. de Rothschild, .'i et 2 comte de Montgomery-miss P. Wade b., G. de Rotjischildmiss 1). Esmond. 2 et 1 J. S. Lithiby-miss Bush b. J. Cavrois-Mmes A. Devilder, 3 et 2 A..1. Peach-miss- Neiwell b. R. ShureyMrs Shurcy, S et 4.

Deuxième tour. M. Qarlhian-Mme Thion de la Chaume b. baron de YValdner-miss L. Esmond, 2 et 1 Capt. R. A. Wilson-miss G. Ainory h. R. Fabry-Mme Wattinne, 6 et 4; Hon. M. Scott-miss P. Barton b. maj. G. Hannay-miss Craddock-Hartopp. 1 up Capt. G. H. Critchley-miss N. Halstead b. comte de Bagneux-Mme Dreyfus, 3 et 1 Brig. gl Critchley-miss D. Fiswiek b. A. M. Vagliano-Mlle S. Vagliano, 5 et ,i comte de Montgomery-miss P. Wade b. J. S. Lithiby-iniss Bush, et 6 A. J. Peach-miss Newell b. vicomte de Saint-Sauveur-MIle L. Vagliano, 2 et 1 J. Léglise-Mme L. Lacoste h. P. Le Blan-Mme P. P. Munier, 4 et 3.

Ce matin, à partir de 9 h. -30, quarts de finales, et cet après-midi, à 14 h. 30, demifinales. ;̃' .̃'•;̃ ]

L'activité sur les links Au Golf de Saint-Germain

Le golf sera ouvert aujourd'hui lundi 13 juillet et fermé le mercredi 15 juillet. La médaille qui devait avoir lieu hier a été reportée à une date ultérieure. Au Golf d'Ormesson

La Coupe du Président qui devait avoir lieu hier a été remise à aujourd'hui lundi. Au Golf de Fourqueux

Prix Raymond Ducas, 4 balles meilleure balle 1. Logeais-J. Helft, 67; 2. lime ReissWessel. 69; 3. M. et Mme R. Ducas, 69 4. Mme Dedeyn-Lévy-Haussmann, 69; Le Gendre-François, 69; 6. Bouchayer-Pearson, 70; 7. Snively-Parsons, 71; 8. Gritton-DelamarrenDeboutteville, 71; 9. Deligny-Heurtelet, 72; Mme Mottet-Jacquault, 72; G. Luzzatto-Gust. Luzzatto, 72; 12. Dubois-Doyé. 74 prince Murat-Low, 74 SallesFonsèques, 74 15. M. et Mme Gund, 75; Mlle J. Rheims-Guggenheim, 75; Mme Denis Moreau-Mottet, 75 18. CharpentierViefville, 76; Dr et Mme Perlès, 76; Mme Doyé-Danis Moreau, 76; Goldsclunid-Ph. Clément, 76; Ph. Hoppenot-Mme Aubert, 76; 23. B. Mure-H. Grand wald, 77; BeurdeleyPiffard, 77 Weil-Mallez-Lengellé, 77 Getting frères, 77 Boutet-Mme Libert, 77 28: Mme Simon-Hutin, 79 Coquillon-Delesalle, 79 Heudelot-Biraben, 79 31. Mme Logeals-Mme Piat, 80; ManboutGlover, 80, 33. Mme Canivet-Goldman, 81; Renaudin-Dugardin, 81; 35. Mlle LesieurBienaimé, 82; Peyerimhoff-Lesieur, 82; 37. Creed-R. George, 83 Fleur-Rabau, 83 M. et Mme Levallois, 83.

Ont également pris part à l'épreuve 1 Aimond, Roger Petit, Mme de La Tour, Zambaux, de Seroux, Aumont, Mme Kummer,' Canivet, M. et Mme Wormser, M. et Mme Lattes.

LA VOILE

Par suite mauvais temps les «Prix du Figaro» sont reportés au Havre Le Havre, 12 juillet (de notre envoyé spécial, par téléphone). Le beau temps qui, la veille, avait favorisé les régates réservées aux yachts de la série des 12 mètres J. L, organisées par la Société des Régates du Havre, n'aura pas été de longue durée. Venant du Nord-Ouest, le vent, ce matin, souffle avec force et rend la mer houleuse. Une demi-heure avant le premier départ, les yachts se rendent cependant au départ. mais il apparaît que les pilotes auront une tâche difficile, une petite pluie froide bouchant l'horizon sans abattre le vent, toujours aussi fort. Par mesure de précaution, une petite vedette croise près des voiliers, durement secouée sur les vagues courtes et dures.

Le vent devenant de plus en plus fort, les membres du jury décident, fort sagement, d'annuler les épreuves figurant au programme de la journée, parmi lesquelles celles du Prix du « Figaro », réservées aux vachts de la série des 8 mètres J. I., des 6 mètres J. I. et des Papillons monotypes du Nord-Ouest.

Alors que les voiliers rentrent au Havre, où leurs équipages débarqueront complètement transis par la pluie et le froid, deux Requins continuent a courir sur la crète des vagues, surveillés par.les occupants de la vedette.

Les courses annulées aujourd'hui seront disputées soit mardi matin ou soit jeudi, les membres du jury n'ayant pas encore pris de décision.

Offert samedi soir par les dirigeants de la Société des Régates du Havre, un banquet fort cordial avait réuni les yachtmen présents au Havre dans un discours fort aimable, M. H. du Pasquier, président, remercia fort aimablement Le Figaro de sa belle initiative.

G. Delplanque.

La seconde épreuve

de la Coupe de France revient encore à « Severn II » Disputée à Ryde, la deuxième épreuve de la Coupe de France a été gagnée par le yacht 'britannique Severn-ll, qui avait déjà gagné la première.

Le yacht de M. R. B. Forbès a effectué le parcours en 3 h. 28 m. 48 s., alors que le yacht français Ea-ll abandonnait avant la fin du parcours.

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A la Fête de l'Air, hier, au Bourget 1. Un vol d'escadrille. 2. Le nouvel avion-canon de chasse Morane 405, à moteur Hispano-Suiza, en vol. 3. Une des nombreuses jdesçentes. en parachute. 4. L'avion-canon au sol. UNE APOmOSE DE L'AVIATION FRANÇAISE HIER AU lOBieiT

Avec de si remarquables pilotes,

notre aviation doil être la première du monde

1 Le temps a boudé la Fête de l'air qui se -déroulait hier ait Bourget mais cela n'a pas nui au succès de cette magnifique démonstration et c'est en présence d'une très grosse affluence que l'aviation française a montré sa vitalité, sa perfection et son brio.

Ainsi la foule a répondu à l'appel des organisateurs et le but charitable qui présidait à cette Fête de l'air qui a dépassé en beauté tout ce qui avait été fait jusqu'ici a été atteint. Les souffrances causées par la mort de ceux qui ont fait le sacrifice de leurs vies à l'aviation de France vont pouvoir être soulagées le peuple de Paris s'est uni généreusement à ceux qui sont tombés en plein ciel. i

f*»

L'enthousiasme des spectateurs devant la virtuosité des pilotes militaires, la maestria des grands as de l'aviation civile prouvé l'intérêt porté à notre aviation.

Le public a aussi vivement apprécié la présentation des nouveaux avions. Il compris parfaitement la leçon qui était donnée.. Il a vu les progrès réalisés dans l'aviation française et les efforts accomplis par ceux chargés de diriger notre aviation de combat et de défense. Il s'est rendu compte que ces efforts devaient être poursuivis que le corps d'élite que forment les pilotes français mérite d'avoir à sa disposition un matériel de plus en plus moderne. Avec de tels hommes, l'aviation française doit être la première an monde. Voici la pensée qu'ont emportée de cette brillante Fête de l'air des milliers de spectateurs puisqu'on leur a permis d'avoir cette pensée, il faut veiller aux réalisations.

La matinée

Entre 10 h. 30 et 16 heures, les spectateurs ne cessèrent d'arriver Dès le début de la matinée, les démonstrations commencèrent.

Ce furent d'abord trois patrouilles d'avions de chasse qui, avec ensemble, exécutèrent des acrobaties. Une série d'exercices accomplis par un planeur remorqué intéressa vivement la foule. Au-dessus du Bourget tournent bientôt un grand nombre d'avions civils qui attendent, en jouant entre eux, l'arrivée de l'avion bord duquel le gouverneur général de Madagascar, M. CayJa, et le lieutenant René Lefèvre ont accompli une longue randonnée.

L'après-midi,

la fête bat son plein

A 14 h. 15 arrive le ministre de l'air, auquel une section de la base 104 rend les honneurs.

Avant de gagner l'aérodrome, le ministre de l'air tient à aller s'incliner devant les plaques placées de chaque côté de l'aérodrome et sur lesquelles sont inscrits les noms des morts de la 4" brigade aérienne. Puis il prend place dans la petite tribune officielle se joignent à lui MM. Gasnier-Dii parc, ministre de la marine, Laurent-Eynac, sénateur, président de la Kédér.iliou aéronautique de France, les officiers de

l'état-major de- l'armée de l'air et plusieurs ambassadeurs à Paris. Au pesage, on reinarque de. nombreuses personnalités de l'aéronautique, parmi lesquelles tous les grands as de l'aviation civile et militaire et aussi les attachés de l'air des nations amies ou alliées en grande tenue..

Voici que dans le ciel s'ouvrent simultanément douze parachutes ce sont des spécialistes de l'école d'Avignon et la foule applaudit à la décision et au cran de ces hommes.

Elle fera un peu plus tard une grande ovation aux volontaires de l'Ecole des infirmières parachutistes avec un beau courage, malgré un vent très violent par instant et qui rend l'atterrissage difficile, voire même dangereux, elles se jettent dans le vide. Elles prenment contact avec Je sol brutalement, sont traînées sur plusieurs mètres, et quatre d'entre elles sont contusionnées. L'arrivée de M. Cayla précède celle du Président de la République.

Voici le « Bréguet » de M. Cayla et de René Lefèvre, qui atterrit parfaitement.

A 15 heures, M. Albert Lebrun, président de la République, fait son entrée sur l'aérodrome, où les honneurs lui sont rendus par un peloton de soldats de la base 104. La Marseillaise retentit juste au moment oii les avions des escadrilles de haute voltige de Dijon exécutent les premiers mouvements d'ensemble dirigés par le commandant Weiser.

Quand M. Albert Lebrun prend place dans la tribune, la fête bat son plein et. les spectateurs s'enthousiasment devant les évolutions d'une escadrille de npuf avions de chasse de la 7" escadre, qui réalisent d'audacieuses figures en maintenant une formation impeccable en dépit d'un vent qui souffle à une vitesse de 30 km. à. l'heure.

C'est du reste ce vent qui empêche la pluie de tomber, car depuis un moment de gros nuages se sont formés et viennent rapidement en direction du terrain. C'est ainsi-que quand Michel Détroyat, le grand as de l'acrobatie aérienne, prend son vol, quelques gouttes de pluie font leur apparition, mais le vent a bientôt dissipé la crainte qu'éprouvaient tous les spectateurs, et ceuxci peuvent suivre avec passion les mouvements hallucinants que Michel Détroyat imprime à. son avion. A 16 heures, alors que le programme est commencé depuis plus d'une heure. des centaines de personnes continuent d'arriver. D'autre part, c'est par milliers qu'on peut compter les curieux restés en dehors du terrain et qui peavent suivre les évolutions" des avions. Il faut le dire, le spectacle est du reste des plus intéressants, car, aux côtés des as comme Détroyat, Doré et; Massotte, les pilotes militaires font véritablement; preuve d'une classe extraordinaire qui enthousiasme les plus avertis.

Présentation

des récents prototypes

La présentation des "récents prototypes militaires concernant la chasse, le bombardement ou dé grande reconnais-

sance retient l'attention générale, ainsi que la séance d'acrobaties réalisées par Détroyat et Massotte, qui évoluent en lâchant .derrière eux une traînée de fumée qui laisse, dessinée dans le ciel, la figure accomplie.

La patrouille d'Etampes, de son côté, réalise tous les suffrages pour la façon impeccable dont les pilotes effectuent leurs vols d'ensemble, aile contre aile. Une des plus belles attractions du meeting est encore constituée par la descente simultanée de quinze parachutistes sautant de cinq gros avions que les spectateurs avaient vus décoller avec un parachutiste sur chacun des plans inférieurs, le troisième étant juché à l'avant du fuselage.

Peu avant l'entr'acte. M. Albert Lebrun quitte l'aérodrome après avoir été salué par les personnalités auxquelles se sont joints l'amiral Durand-Viel, clicf d'étatmajor de la Marine l'amiral Lacroix, directeur de l'aéronautique maritime le maréchal Pétàin, les généraux Hirschauer, Gérard, Keller, Magnin. Fécant, Poli-Marchetti et Maginel, le médecinchef Lapierre, le capitaine de frégate Krantz et M. Allègre, administrateur général de la compagnie Air-France. Sans arrêt, les démonstrations se poursuivent

La fête aérienne se poursuit par l'évolution des patrouilles d'aviation légère de défense commandées par radiophonie. Le public s'intéresse tout particulièrement aux manœuvres exécutées avec brio par Jes pilotes de Reims, qui répondent immédiatement aux commandeme-nts donnés du sol et qu'un amplificateur permet à tout le monde d'entendre. Puis c'est la leçon de pilotage donnée également par radiophonie à un élève pilote, qui n'est autre que Michel Détroyat. C'est dire que toutes les fausses manœuvres sont exécutées avec maestria.

Cette amusante leçon • se termine au moment où arrivent au-dessus du tera-ain les escadrilles de bombardement qui déiilent en rangs '.serrés pour aller rejoindre leur base de concentration en vue du défilé final.

Voici maintenant la présentation des différents avions en service sur les lignes commerciales ou postales, présentation qui permet de juger les progrès réalisés dans ce domaine. Cette'présentation est suivie d'une autre présentation réservée, celle-là, aux petits avions de tourisme ou avions légers. Là également, les efforts réalisés apparaissent aussitôt dans cette branche de l'industrie nationale pour une aviation populaire et économique. En effet, la majorité de ces petits avions permettent de voler à plus de 200 kilomètres à l'heure en ne, consommant' que de 7 à 20 litres d'essence aux 100 kilomètres. Le programme de la fête devait prendre fin sur le défilé final, mais, malheureusement, on annonce qu'il pleut à Chartres. Dans ces conditions, le général Vuillemin, qui devait commander le défilé, décide sagement de le supprimer. La pluie, du reste, fait ison apparition également au Bourget et à 18 h. 20 le haut-parleur annonce-la fin de'la manifestation.

Marcel Caprice..

Les joueurs Américains

prouvent leur supériorité sur les joueurs Français Ils ont gagné le match France- Etats- Unis par 8 victoires à 3

(Suite de la première page)

Qu'ont fait,, durant ce tournoi, les Français ? Marcel Bernard, André Merlin et Bernard Destremau ont enlevé chacun une victoire en simple. Merlin et Bernard ont battu H. Surface, Destremau a triomphé de Grant. Si l'on tient compte de l'ensemble des résultats, c'est André Merlin et M. Bernard qui ont réalisé les meilleures performances, l'un et l'autre ayant pris un set à Budge. Pour ce qui est de Destremau, nous pensons qu'un peu de repos ne lui sera pas néfaste, qui pourra lui permettre de réfléchir à la nécessité d'une formation physique et morale indispensables à ceux qui prétendent au titre de champion. M. Bernard imite Budge et Surface est sa victime Bernard b. Surface 6-0, 6-2

Depuis longtemps nous n'avions vu Marcel Bernard « sortir » son meilleur jeu cela nous fut donné hier et si quelqu'un en est resté coi, c'est bien Harold Surface qui comprit vite qu'il devait renoncer à lutter contre un tel brio.

Aidé par une réussite complète, Marcel Bernard, avec son aisance remarquable, envoya ses balles flirter avec les lignes, muser avec la bande du filet, s'écraser durement sur le sol, sans que Surface puisse espérer d'autres points que ceux que lui donnaient les erreurs de son rival. Et ce dernier commit très peu d'erreurs. Quel dommage que Marcel Bernard ne soit que peu souvent dans sa meilleure forme 1

Une belle partie

'entre Grant et Merlin

Grant bat Merlin 6-4, 4-6, 6-4 Grant ne tenait pas, hier, devant Merlin, à renouveler la malheureuse expérience qui, samedi, devant Destremau, avait tourné à son désavantage. C'est sans ajouter à sa fantaisie naturelle qu'il entreprit de livrer assaut au bouillant Français, dont il avait pu juger le cran et l'agressivité.

Aussi la partie prit-elle rapidement l'allure attrayante d'un corps à corps acharné. De part et d'autre, on consacra peu de temps à la préparation des offensives et chacun des deux joueurs alla le plus souvent au devant de sa chance. Ceci offrit aux spectateurs, visiblement satisfaits, une série d'échanges courts, à une cadence accélérée,

L'EQUIPE IMIEI-IETE1E,

malgré le mauvais temps, liât lous les reçoit aux M heures île Spa

Elle a réalisé la moyenne générale de 125 kilomètres à l'heure

Spa-Franeorchamp, 12 juillet (de noirs correspondant particulier)'. Le journée d'aujourd'hui, ainsi que la nuit qui l'a précédée, n'a pas été favorable au Grand Prix des 24 Heures de Belgique, dont le départ avaft été donné sous un ciel menaçant. 11 a plu, il a fait froid, très froid même, les conditions atmosphériques dans' lesquelles cette belle épreuve s'est disputée ont été pénibles pour lcs concurrents qui ont du montrer un courage surhumain pour arriver au terme de leur calvaire. Depuis longtemps, à Francorchamp, on n'avait vu une, situation aussi déplorable.

Et cependant, les résultats acquis sont remarquables. A quelles performances aurions-nous assisté si le temps s'était mis de la partie, si l'on songe que c'est la première fois qu'on dépasse les 200 tours, sur ce circuit, légèrement amélioré il est vrai. Si l'on compare les résultats de ce Grand Prix, avec les résultats antérieurs, on constate qu'une simple 1500 ce. cette ijnnée fait mieux qu'une Alfa-Romco de 1700 c.c. avec compresseur, il y a 5 ans; et que la Deliihaye Sport a été plus' rapide que l'AlfaRûmeo 2 lit. 300 à compresseur, il y a 3 ans.

Notons, plus particulièrement, que le record du tour a été battu par Sommer à 186 kil. 900 de moyenne et que le record général de l'épreuve, qui était de 118 kil. 500 par Chinette et Cliiron en 1933, a été battu par l'équipe Sommer-Sevcri qui se classe nettement en tète.

La construction française a été victorieuse en petite cylindrée, où les Simca Fiat ont brillé d'un bel éclat, remportant la première place, avec Oordini, qui coufirme sa récente victoire dans le Bol d'Or. De même .dans. la catégorie l litres, deux Delaliaye, après une course des plus' brillantes, terminèrent en tête, très près l'nne do l'autre, I.ebègue-Wongin réussisant à prendre le meilleur sur Scuell-Camèrc. Voici les résultat!-

Catégorie avec compresseur 1. Raymond Sommer-Sevcri (Alfu-Romeo, pneus Dunlop), :i.002 kilomètres 500, moyenne 125 kilomètres 009 (record Battu).

Catégorie sans compresseur, 1.100 1. Gordlnl-Blot (Simca-Flat, pneus Dunlop), 2.214 kil. 700, moyenne 92 kil. 039 2. Alexandron-Goldsclimidt (Singer), 2.066 kil. moyenne 85 kil. 929; 3. Zanardi-Alin (Simca-Flat), 1 .991 kit. 700, moyenne 82 kil. 5S0; 4. Snrret-Ducos (Simca-Fiat), 1.783 kil. 600. moyenne 7-j kil. 300.

Catégorie 2 litres 1. Sauerwein-Orsich (Adler-Trumph), 2.482 kil. 900, moyenne 103 kil. 368; 2. Loehr-Guilleauinc (AdlerTrumph), 3.437 kil. 600, moyenne 101 kilomètres' 497 3. Shaumburg-Boetzkes (AIler-Trumph), 2.422 kil. 800, moyenne 100 1 kilomètres 871; 4. Rolt-Elllott (Trumph), 2.27J kil. 100, moyenne 94 kil. 427; 5. Becker-Sigrand (Citroën), 2.259 kil. 300, moyenne 93 kil. 921.

Catégorie 4 litres 1. Lcbègue-Mougrln (nelahaye), 2. 838 kil. 400, moyenne 120 kilomètres 806; 2. Sonoll-Carrièrc (Delahaye), 2.897 kil. 500,moyenne 120 kil. 541; 3. Debay-Thirion (Plymouth), 2.318 kilomètres 700. moyenne 96 kil. 510. Au-dessus de 4 litres 1. Seaman-Nichols (Lagonda), 2.820 kil. 400, moyenne

Un passage des concurrents aux 24 heures de Spa, sur le circuit de Spa-Francorchamp.

r TENNIS

une variété de balles rapides et bien placées.

André Merlin fit une excellente partie, parvenant à jouer avec une précision égale à celle de son rival, ce qui n'est pas peu dire. Souvent battu, alors qu'il se précipitait au filet, le Français, selon son habitude, ne se découragea pas et recommença vingt fois ses offensives, tenant ainsi Grant en respect.

Il était impossible de prédire, au début du troisième set, qui remporterait, les deux adversaires se bombardaient » avec la même décision, le même brio et la même franchise. Grant prit l'avantage par 5 jeux à 4, sans que Merlin songeât à se mettre sur la défensive.

Et c'est par un passing-shoot croisé qu'il perdit la dernière balle, qu'il était allé atteudre au filet.

Budge démontre ses talents aux dépens de Destremau D. Budge b. Destremau 6-1, 6-0 Le joueur numéro 1 des Etats-Unis, qui ne s'était pas trouvé à son aise les jours précédents sur un terrain amolli par la pluie, a pu faire, hier, une démonstration de grand style. Et ce fut une série de balles rapides et précises, de coups droits et de revers plats et violents, de balles de service fulgurantes, de volées nettes et impossibles à reprendre.

Destremau tenta de se' défendre et sans être tout à fait au mieux de sa forme joua fort bien non seulement son jeu était d'une cadence très inférieure à celle de son adversaire, mais, de plus, sa précision était moins entière. La bataille prit fin rapidement, tout comme un feu d'artifice. En double Petra et M. Bernard débutent bien et finissent mal Budge-Grant b. Petra-M. Bernard · 7-5,6-1,6-1

Les deux jeunes Français donnèrent, au premier set, l'impression de pousser leurs rivaux dans leurs derniers retranchements et même de les désunir.

Mais la finesse de (Iran! et l'autorité de Bud^e eurent raison d'un brio qui, évidemment, était d'une extrême fragilité. 11 n'en reste pas moins qu'il faut continuer l'expérience Bernard-Petra, expérience qui n'a été entreprise qu'hier.

Maurice Capelle.

AUTOMOBILE

117 kil. 332; 2. Paolino-Jamcs (Buick), 2.690 kil. 300, moyenne 111 kil. 891 3. De la Fontaine-INarischkine (Chrysler), 2.244 kil. 400, moyenne 93 kil. 416. Dunlop aux places d'honneur en Belgique

Dans les 21 Heures de Belgique, courues dans des conditions particulièrement difficiles, sur des routes glissantes, le Pneumatique Dunlop a confirmé ses qualités. 11 a permis, en elfel, à l'équipe SommerSeveri de prendre la première place du classement général, de battre copieusement le record général de l'épreuve, à 12ô kilomètres de moyenne et le record du tour de ̃circuit à près de 190 kilomètres de moyenne, dans des conditions de sécurité absolue. De même, Gordini, vainqueur en faible cylindrée, avait fait appel à Dunlop. Ils furent bien. inspirés, leur tâche ayant été, ainsi, facilitée.

Beaucoup d'abandons

dans Paris-les-Pyrénées-Paris L'annuel concours de tourisme Paris-Les Pyrénées-Paris, qui comprend notamment une première étape de nuit, de Paris à Tarb<s, soit plus de 750 kilomètres, a pris lin hier. En quatre jours, les concurrents sont allés iiu pied des Pyrénées, puis' sont remontés par le Massif Central et ont rallié Paris, hier après-midi.

La saison froide et pluvieuse a eu une influence pernicieuse sur'a qualité des performances. 11 y eut de nombreux abandons, ce qui rehausse la valeur de ceux qui terminent ^ans pénalisation.

Voici les résultats

Hotocgclcilcs

1. Pahin (Peugeot) 2. Maisonneuvc (Ma-'nat-Dcbonl .'i. Durand (Ultima) 4. Bertin (Moto Confort) 5. Naas (Gnome et Rhône); U. Ripert (Prester) 7. Dubuet (Moto Bécane) S. Dumont (Peugeot) 9. Gillot (S. N.) 10. Narcy (Peugeot)

Voitures

1. Molinari (Fiat) 2. Langlois (Delaliaye); 3. Savoye (Singer).

Coupes et Challenges

Coupe du Président de la République S Pahin et Narcy (Peugeot).

Championnat de la Montagne Bertin, Halhoute (Moto Confort).

Challenge des Pyrénées, groupe blanc Dubuet et Jean groupe rouge Sabbe et Richard.

Coupe du Tourmalet pour la meilleure moyenne Naas (Gnome-Rhône).

Coupe du « Petit Parisiens Gillot et Maisonneuve (Magnat Debon), ex aîquo. Championnat de la Montagne Molinari (Fiat).

Challenge des Pyrénées Langlois (Delahaye).

Challenge du Tourmalet Savoye (Singer).


LES

SPORTS,

Les championnats de France d'athlétisme, à Cplombes A gauche l'arrivée, du 110 mètres haies gagné par H. Bernard. Â droite l'arrivée du 800 mètres plat, ou v Soulier à pris la meilleure place.

On garde les mêmes. à l'exception de Rochard et Boisset

Cependant, les jeunes athlètes universitaires laissent espérer un renouveau

'H (Suite de la premiere page) Heureusement les dieux, qui depuis des mois nous accablent, nous ont cette lois offert une compensation immédiate Lefebvre, du C. A. S. G., a gagné dans un très beau temps ce cinq kilomètres qui vil l'effondrement de Rochard. Si ce dernier avait réussi la performance qu'accomplit Lefebvre, on eût crié à sa résurrection. Il s'agit d'une substitution, ce n'en est pas plus mal et nous n'y perdons pas, car le dernier tour de Lefebvre, filant comme un voleur à une allure de huit cent mètres, en dit long sur ses possibilités.

Après cet exploit, il faut signaler le. beau 400 mètres de l'étudiant bordelais Skawinski. Celui-ci, qui retrouve sa forme des Championnats d'Europe 1934 (où beaucoup le virent vainqueur) peut très bien faire, même à Berlin. Derrière lui, Henry et Goillez manquèrent d'un cinquième les 49 s. et Boisset, qui revient en forme à pas de géant, fit mieux que la veille et termina bien moins fatigué. En demi-fond, un bel exploit de Goix et trois hommes au-dessous des fatidiques quatre minutes aux 1.500 mètres. Les huit cents mètres furent de toute beauté et revinrent à un athlète très méritant, le stadiste Soulier, qui repoussa jusqu'au bout les assauts du Nancéien Petit, tenant du titre. Là encore, quatre hommes ont réussi 1 m. 56, ce qui,. sans nous ramener aux temps de Séra Martin, est cependant fort honorable. -Bien que trois hommes aient réussi 57 mètres au javelot, les concours furent faibles. Nous piétinons et les noms qui viennent sous la plume sont ceux que nous écrivions il y a un. voire deux lustres. Saint-Pé a gagné le lancement du marteau. Son premier titre remonte à 1931. Le niarin aleaso-toulonno-joinvillàis '"WïrfïT sur qui on comptait pour le battre, dut s'incliner en raison d'une Moulurer Au disque, et au poids, l'excellent Jules Noël, vainqueur pour la première fois en 1928, triomphe de son vieux rival Winter, A la perche, Ramadier, champion depuis la même époque, reprend le bien que lui ravit Vintousky l'an passé. Enfin, Robert Paul, qui lui, n'a pris qu'en 1931 l'habitude de vaincre, triomphe au saut en longueur.

Tout cela n'est d'ailleurs rien comparé aux 110 mètres haies où Henri Bernard, champion en 1921, prit une tardive, mais d'autant plus agréable revanche sur le docteur Gabriel Senipé qui, plus jeune de quelques mois, a douze fois détenu le titre depuis 1923. La vengeance est un pïat qui se mange froid, dans cette spécialité Tout cela peut ne pas paraitre très ré- jouissant et la situation n'est pus beaucoup améliorée par le fait que Malle, du C. A. S. G,, a battu de 10 points un record du décathlon, il vrai dire assez pâle, ni par la constatation qu'un homme nouveau {'!), Thiebert, surgit au saut eu hauteur, après barrage à 1 ni. 78 (!). Les juniors, dont les résultats n'ont pas été proclamés, n'ont pas dû faire beaucoup plus mal.

Et c'est surtout là ce qui est consolant. La Fédération d'allhélismc a été bien inspirée en ajoutant à cette réunion les championnats des jeunes, mettant ainsi le reméde à côté du mal.

Ce remède, quand agira-t-il ? 7

Bientôt sans doute, Les étudiants-, parisiens et bordelais, qui n'ont en tout laissa échapper que quatre épreuves, promettent Un bel avenir à l'athlétisme français. Aux cent mètres, Jourdian, du B. E. C, réussit 11 s. 1/5 (contre 11 s. aux seniors,1, aux 110 haies, deux beaux athlètes, LaUuliade, de Biarritz, et Brisson, du Racing. font le parcours en 17 s. 1/5 aux 800 cent mètres, Gardien, du P. U. C., surclasse tout le lot dans un temps que n'accomplirent pas tous les finalistes seniors. Aux 400 cent mètres, trois « pucistes » en dessous de 61 s. 3/5, et une course magnifique de Vernet.

Enfin, le tandem des scolaires parisiens Lalou et Goy qui s'adjugent de hante lutte le 1.500 mètres, tandis que Quintin. tout junior qu'il est, lance de javelot à 53 mètres 93. ce qui lui eût valu la quatrième place aux championnats seniors.

Et nous n'aurons garde d'oublier l'étonnante victoire au triple saut senior du junior toulousain Nicliil. Cet athlète, qui est, malgré son jeune âge, depuis deux ans, champion de France de basket avec son club, cache, sous un gabarit restreint, d'étonnantes qualités. Il fait partie, lui aussi, d'un club universitaire, et, si on veut bien ne pas contrecarrer les méritoires efforts de ces clubs à Paris, à Bordeaux, à Toulouse et ailleurs, on peut envisager que le salut de l'athlétisme français viendra de là. Jean Dauven.

CONCOURS D'ÉLÉGANCE AUTOMOBILE DE DEAUVILLE 14 JUILLET 1936

sur le boulevard Eugène-Cornuché SOUS LE PATRONAGE DU FIGARO

Toutes catégories

La Super-Coupe du FIGARO sera attribuée^ à la voiture la plus élégante dans une des quatre catégories.

3 Coupes de 3 fanions d'honneur dans chaque catégorie --= IHJn.S-ag^EKieaa.ts aix Gasino à. Deaix^riUe (CalïadOS) j-ixSQru-'a-u. ±4= JtJILLET -A- MIDI

MONTANT DE L'ENGAGEMENT 50 francs.

LES CHAMPlONnÂtSimFEMCE^

Résultats

Championnats de France seniors

(deuxième journée)

110 haies. 1. Henri Bernard (C. A. S. G.) 2. G. Scmpé (Tarbes). T. 15 s. 2/5. 200 mètres. 1. Dondelinger (R. C. F.) 2. Bronner (Colmar). T. 22 s. 3/5. 400 m. 1. Skawinski (B. E. C.) 2. Henry (S. F.). T. 48 s. 3/5. Boisset est quatrième.

800 mètres. 1. Soulier (S. F.) 2. Petit (Nancy). T. 1 m. 54 s. 3/5.

1.500 mètres. 1. Goix (R. C. F'.) 2. Glatigny (Batel). T. 3 m. 56 s. 2/5. Leitchnam est troisième.

5.000 mètres. 1. Lefebvre (C. A. S. G.) 2. Lecuron (R. C. F.), T. 14 m. 56 s. 2/5. (Record des championnats.) Rochard termine cinquième. «

Triple saut. 1. Nichil (T. U. C.), 12 mètres 89.

Lancement du marteau. 1. Saint-Pé (U. S. Normande), 46 m. 31 2. Broca, 43 m. 50.

Poids. 1. Noël (S. F.), 14 m. 35 2. Bourron (Lorient), 13 m. 77.

Perche. 1. Ramadier (Décathlon C. F.), 3 m. 90 2. Céépin (A. L. P.), 3 m. 80. Longueur. 1. Robert Paul (ind.j, 7 mètres 24 2. Prebolin (Dijon), 7 m. 15. Javelot. 1. Ducher (W. H.), 57 m. 78 2. Frinot (C. A, S. G.), 57 m. 24.

Disque. 1. Noël (S. F.), 45 m. 57 2. Winter (C. A. F.), 45 m. 14. Décathlon. 1. Mahé (C.A.S.G.), 5.890 points 2. Richert (Molsheim), 5.049 points. Championnats de France juniors

100 mètres. 1. Joudian (B. E. C.) 2. ..Auregaa .(Brest).. -T. 11 s. 1/5.

110 mètres haies. 1. Lataillade (Biarritz) 2. Brisson (R. Ç. F..).X 17 secondes 1/S. -.L; '̃̃ c- 400 mètres. 1. Vernet (P. U. C.) 2. -Louis (P. U. C.). T. 51 s. 1/5.

800 mètres. 1. Gardien (P. U. C.) 2. Filhol (S. M. U. C.). T. 1 m. 58 s. 3/5. 1.500 mètres. 1. Lalou (P. U. C.) 2. Goy (P. U. C.). T. 4 m. 16 s. 2/5. Javelot. 1. Quintin (P. U. C.), ;i3 mètres 93 2. Iritarte (Bayonne), 47 m. 20. Disque. 1. Minet (P. U. C), 36 m. 37 2. Wittewrougel (P. U. C.), 32 m. S)3. Longueur. 1. Laval (Metz), 6 m. 13 2. Quintin (P. V. C), 6 m. 10.

Perche. 1. Dubern (B. E. C.), 2 m. 80 2. Chassain (A. S. A. Normand), 2 m. 80. Poids. 1. Minet (P. U. C.), 11 m. 85 2. Siren (A. S. Lorraine), 11 m. 35.

PELOTE BASQUE CHIQUITO DE CAMBO TOUJOURS VAINQUEUR Malgré un temps incertain. Chiquito a attiré, hier, au fronton parisien la grande foule de ses admirateurs. Sa puissante virtuosité et sa décision demeurent inégalublcs. Bien secondé par les fameux amateurs parisiens du Bousquet et Moreux, il a triomphé des Espagnols par 00 à 47, après un match longtemps indécis, rémaillé do phases enthousiasmantes.

La seconde édition de cette rencontre intéressante France-Espagne, qui se dispute demain, nous promet encore de belles émotions.

En lever de rideau, l'U.S. Métropolitaine a conquis le titre de champion de Paris à main nue en battant, par 30 à 27, la S. A. de Montrouge, malgré la défense acharnée de Iribarnc.

HIPPISME

LE TOURNOI DU TOUQUET Prix Chartes Guyot, international, handicap (gentlemen et amazones). 1. Santerre, sur Grand Duc 2. Mme Schumann, sur Cœur de Lilas 3. Mme Hnsselbach, sur Isidora 4. Comte de Maillé, sur Havcne; 5. Baron de Foueaucourt, sur Fataliste (i. Clavé, sur Inconnu 7. Boutte, sur Eclectus 8. Santerre, sur East Wicklow 9. Boutte, sur Fissa 10. Comte de Maillé, sur Tabouret 11. Clavé, sur Héron 12. Basquin, sur Ciboulette IV.

Coupe du Président de la République et Coupe offerte par le comte Jaclot de Potier, gagnées toutes deux par Santerre.

NATÀTION

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE y:

se poursuivront

aujourd'hui et demain aux Tourelles

Les Championnats de France qui avaient débuté dimanche dernier par le 100 mètres dames et le 200 mètres messieurs se continueront aujourd'hui, à 15 heures et à 21 heures et demain à 15 heures.; Ils remportent un gros succès d'engagements une cinquantaine de clubs y ont délégué près de trois cents nageurs. L'Afrique du Nord ̃ est représentée par Alger, Constantine, Casablanca et Tunis. Cette dernière formation est assez redoutable pour, les équipes de la métropole. On la verra certainement remporter le relais 4X100, deuxième catégorie, peut-être le 100 mètres dos, avec Zlzi Taïeb qui fut déjà champion en 1934 et aux places d'honneur pour les relais première catégorie. En ce qui concerne le 200 mètres brasse messieurs, Schoebel semble devoir nous réserver une surprise. Petit- être même l'emporte.ra-t-il sur Cartotuiet; En tout cas. les performances réalisées seront excellentes. ldiis ne sera inqmtti dans li 100 meIties, s>on temps nous li\ua sui sa \aleui poui Bcihn, mais battra-t-il son ltcoid ? 7 Cela parait peu piobable

Le C. N. P. se verra contraint céder1 son titre de champion de relais, 4x200, car, les équipes du Racing, de Tunis, de Toulouse et même d'Alger, mieux eniraînées, sont également plus homogènes.

Au 100 mètres dos, la lutte sera circonscrite entre Taleb et Fiiye; également demain, les séries et demi-finales du 100 mètres qui permettront à Nakache, Taris, Canalero( Diener, 'et sans doute Talli, Freichinos et Keller, de se qualifier pour la finale. Chez les dames, pas de changement pour le 400 mètres, le 100 mètres dos, les plongeons, où la supériorité de L. Fleuret, de Th. Blondcau, de Mme Poirier est trop nette pour être mise en doute. Seul le 200 mètres brasse est plus ouvert. G. Colette aura fort à faire pour conserver son titre, car Maes, Gueth et Letellier le convoitent La plus courageuse l'emportera.

Les Championnats de France scolaires

Les championnats de France scolaires se sont déroulés hier après-midi, an Stade Nautique des Tourelles, devant une assistance que le mauvais temps et aussi l'absence de publicité firent des plus clalrsemies. Pourtant, les courses donnèrent lieu à d'excellentes performances.

C'est ainsi que Desusciades devient champion du 100 mètres, en 1 ni. 3 s. 4/10, temps remarquable si l'on songe que l'an der- S- nier, dans le bassin de 25 mètres du Chevalier Roze Sports, à Marseille, Cavalero n'avait réalisé que 1 m. 4 s. 4/10 d'autre part, le 250 mètres retais fut enlevé parl'équipé première du lycée Voltaire, en 2 m. 33 s. 6/10 (temps de l'an dernier Perpignan, 2 m. 39 s. 4/10) devant le lycée Carnot de Tunis.

Les autres champions sont Mlle Berlioux (100 mètres), Mlle Motto (200 mètres) et Monette (200 mètres).

Résultats

25 mètres minimes, mixte. 1. Vcrain (S.C.U.F.), 17 s. 1/10 2. Mlle Chatelard. 50 mètres, cadettes. 1. Seigiiol, 36 s. 3/10 2. Gardet.

50 mètres, cadets. 1. Patak, 30 s. 2/10; 2. Pissart,

100 mètres, messieurs (15 à'18 ans). 1. Desusclades (Reims), 1 m. 3 s. 4/10 2. G. Taïeb (Tunis), 1 m. 6 s. 4/10 3. Jésum (Paris), 1 m. 7 s. 1/10.

200 mètres, messieurs. 1. Monette (Pa-ris), 2 m. 38 s. 2/10 2. Beaufrère (Alger), 2 m. 39 s. 3. Voiron (Constantine), 2 m. 43 s. 8/10.

200 mètres, dames. 1. Mlle Motto (Paris), 3 m. 12 s. 2. Mlle Plas (Bordeaux), 3 m. 45 s. 2/10 3. Mlle Gérard (Rennes), 3 m. 56 s. 7/10.

100 mètres, dames. 1. Mlle Berlioux (Paris), 1 m. 18 s. 7/10 2. Jehoulet (Tourcoing), 1 m. 22 s. 4/10 3. Wibaut (Tourcoing), 1 m.. 24; 2/10.

250 mètres relais (5X50). 1. Lycée Voltaire, équipe première (Leroy, Borot, Piehon, Lambert et Mercier) 2 m. 33 s. 6/10; 2. Lycée Carnot de Tunis, 2 m. 40 s. 8/10; 3. Toulouse E. C., 2 m. 44 s. 4. Lycée Voltaire, équipe seconde, 2 m. 54 s. 8/10.

LE TEMPS PROBABLE

Evolution générale. Les perturbations' venant de l'Atlantique circulent à travers' la France de l'Ouest à l'Est. L'une touche encore l'Est et le Centre du pays et le quitera dès ce soir. Une suivante atteindra la Bretagne la nuit prochaine et traversera ensuite tout le pays.

Aviation. Visibilité gciicraicnicnt médiocre à p.isi-ablo le malin, puis ;is.sez, bonne à bonne eauf pendant, les nrOcipitalioiis.

CYCLISME

MICHARD ET CHAILLOT

j vainqueurs t

au Parc des Princes

La réunion donnée, hier, sur la piste du Parc des Princes, a été contrariée par un temps fort peu engageant.

En vitesse. Michard a battu Gérardin et Scherens mais, au classement général, si Scherens terminait à 3 points du vainqueur, Gérardin totalisait un nombre de points égal à celui de Michard, après avoir fait jeu égal dans l'épreuve courue contre la montre.

En demi-fond, et bien qu'il n'ait pas enlevé la victoire, Auguste Wambst, à plusieurs reprises, accusa '*une supériorité certaine sur ses adversaires, parmi lesquels Maréchal et Georges Wambst furent les plus mauvais.

Fat Hansen enleva une course par addition de points, et Ghaillot gagna, sans aucune difficulté la revanche du Grand Prix des Amateurs.

Résultats <

Revanche du Grand Prix des Professionnels. 1. Miehard, 7 points, vainqueur.de la dernière manche 2. Gérardin, 7 pts 3. Scherens, 10 pts.

Revanche du Grand Prix des Amateurs. 1. Chaillot. 5 pts 2. Renaudin, 7 pts' 3..Fou'çnier, .11 pts. s,

Denii-fond (classement général). 1. Sausin, 6 pts 2. Leinoine, 7 pis 3. Auj,uste Waaibst, 9 pts. ̃ v ,&. ̃

~lPC :;AVIRON Les Régates

de la S. N. Corbeil

Malgré le mauvais temps, de très nombreux .spectateurs cnt assisté aux régates organisées, hier, par les dirigeants de la Société Nautique de Corbeil, sur le bassin de Cofbeil.

En voici les résultats

Deux débutanls (outriggers), 1.500 mètres. 1. C. N. Paris (Tessicr-Seucky), en 6 m.

35 s.

Quatre débutants (yole de mer), 1.300 ni. 1. S. N. Corbeil (Boutonnet, Durand, Pinot, Davion, en 6 m. 7 s. 1/5.

Deux juniors (outriggers), 1.500 mètres. 1. S. N. Lagny (Gauthier-Roux), en 6 m. 3 s. 2/5.

Quatre yoies de mer (pupilles), 800 m. 1. C. N. Paris (Fauvry. Pavai, Laine, Laurent), en 6 m. 30 -s. 4/5.

Deux seniors (outriggers), 1.500 mètres. 1. U. S. Métropolitaine (Macquat-Charletoux), en 5 m. 53 s. 4/5;

Quatre débutants (outriggers) 1.5J10 m.

1. Société Nautique de Lagny (Manière, Pi-

tet, Thillcaux, Chauvin), en 5 m. 13 s. 3/5. Skiff débutant, 1.500 mètres. 1. Deville (S. X. Marne), en 6 m. 58 s. 4/5 2. Morange (S. N. Marne), à 4 longueurs.

Quatre juniors (outriggers), 1.300 mètres. 1. U. S. Métro (Joussaume, L. Frantzel, Dimont, S. Frantzel).

Skiff junior, 1.500 mètres. 1. ex œquo, Vigoureux et Schmidt, tous deux de la S. N. M., en 5 m. 16 s,V5.

Quatre seniors (outr'iggers), 1.500 mètres. 1. s. N. M. (Leculrot, Devillie, Cottez, Lurau.

Huit débutants yoles de mer, 1.500 mètres. 1. C. N. Paris, 5 m. 14 s. Huit juniors (outriggers), 1.500 mètres. 1. Union Sportive du Métro.

LE S COURSES

A AUTEUIL

Lord Magique joue et gagne II pouvait y avoir plus de chevaux il ne pouvait guère y avoir plus d'agrément. Auteuil paisible est un endroit délicieux. Plus particulièrement lorsqu'il nous est donné, comme ce fut le cas dans le Prix Aguado, de voir gagner un Lord Magique. Voici un poulain qui .était évidemment né pour sauter. Demeuré obscur en plat, il est, en quelques semaines, devenu éblouissant en obstacles. On ne voit plus que lui. Les autres semblent ne plus exister. Du 16 mai au 12 juillet, cinq sorties, cinq victoires, et, quels que soient les adversaires, quel que soit le poids, toujours la même accablante supériorité. Nous n'avons pas encore vu galoper Lors Magique. Hier, avec 66 kilos, rendant cinq livres à Marchenoir et douze à Gaboulass, il s'est littéralement promené, jouant à sa guise de ce qu'il avait à sauter et de ceux qu'il avait à battre. La sympathique et glorieuse association GinzbourgLock tient peut-être en ce jeune Lord un nouvel Agitato.

Le Prix de Châlous, une des grandes courses de gentlemen d'Auteuil, est revenue à Bonlfacio. C'était le papier. Le cavalier de Bonifacio était, en effet, M. Malhet, et, dans les courses de gentlemen, M. Mathet est toujours le papier. Trarieux.

PRIX ANDREA

(Steeple, à réel. 10.000 fr., 3.600 m.) 1. Très Sport 65 (A. Kalley) G. 8 » (à M. H. La Montagne). ,P. 6 » 2. Riclès 63 (R. Trémeau) P. 8 » PRIX DE CHANTILLY

(Haies, hand. 15.000 fr., 3.500 m.) 1. Prince de Chine 65 (A. Kalley). G..13 » (à Mme C. Coolidge) .P. 8 50 0 2. Molino 61 1/2 (N. Pelât) ..P. 15 50 PRIX DE CHALONS

(Steeple, harid. lim., gentlemen-riders 30.000 francs, 3.800 mètres)

1. Bonifacio 66 (M. Mathet) G. 11 » (au vicomte M. de Rivaud).P. 7 » 2. Mashon. 71 1/2 (M. de Vulpian).P. 7 50 PRIX AGUADO

(Haies. 40.000 francs, 3.100 m.) 1. Lord Magique 66 (R. Lock).G. 20 » (à M. A. Cointreau) P- 11 » 2. Marchenoir 63 1/2 (N. Pelat)..P. 12 50 PRIX PERÏH

(Steeple. 20.000 francs, 3.500 m.)

1 Incré 03 (M. Bonaveuinrc) G. 13 »

M. A. Vcil-Picard) P. 8 » 2. Horizon 67 (A. Kalley) V. Il »

Nouvelles de fous les Sports LA,VOILE Le yacht britannique Bloodhound et le yacht français Latifa ont terminé respectivement, premier, et second de la grande course -croisière Ryde-Cnerhourg et retour dotée de' la coupe Morgan. Cette cours'e a été contrariée du commencement à la fin, par une mer houleuse.

AUTOMPBILISIWE. Victime d'un accident au cours du circuit automobile de Sao Paulo,. Ja .Française Mme Hellé Nice a été projetée sur la piste à une distance de plusieurs mètres. Tombée sur un spectateur, et bien que, de ce fait, sa chute en ait été amortie, Mrtie Hellé Nice a été relevée grièvement blessée. Cet accident a causé la mort de cinq spectateurs. MARCHE. Organisée par les membres de la coimnlsïlon de marche de la Fédération fiançâtes d'athlétisme, et disputée tuv ur; parcours de 4 2 kilomètres, la dernière épreuve de sélection pour les Jeux Olympiques a été gagnée par Lalsné, en 3 h. 50 m. 13 s. 3/5. Derrière le vainqueur se classèrent dans l'ordre (à près de deux minutes d'écart), Cippolini, Hubert, Buss'ieres, Gégou, Guiselin, Chevalier, Gilo, Jost, etc.

CYCLISME. La course Paris-Cayeux a été gagnée, au sprint, par Lemarié, devant Goujon et Martinelli. Guy Lapébie suivait à une minute; Charpentier se classé troisième. BOXE. A Marseille, Angelmann a été battu, aux points, en dix rounds, par le chmpion d'Italie Urbinati. Cependant, dans les trois derniers rounds, Angelmann domina nettement s'on adversaire, sans pouvoir remonter le handicap subi dans les six premières reprises du combat.

ATHLETISME. A StocKholm, Ny a gagné le 800 0 mètres en 1 m.. 50 s. 4/10, meilleur temps réalisé en Europe. Propriété du Britannique Hampson, le record mondial a été établi, à Los Aneles, avec 1 m. 44 s.

S/10.

Berlin, Woellner a battu le record allemand du triple saut avec 15 m. 06.

,4P

NOUVELLES AERIENNES L'aviation privée

Activité de la station Potez Aéro-Service. d'Orly,; pendant- la semaine ..du 1_«. au juilléf.'

Se sont entraînés sous la direction des pilotes- moniteurs Bouwens et Lieuré et du directeur de la station, M. Sauvageot En double commande Mlle Tubianna, MM. Delacoste, Duhayon, Vignau, Dellinger, Clapier, Geismar, Regy, Pourller. Peteil. En vol, seuls ou avec leurs passagers Mmes René Bloch, Huleux, Giska Belvia, MM René Bloch, de la Bruère, Tottereau Villette, Faure, Tassel, Fumey, Lefebvre, Berducq, Pruvost, Guillemot, Macheret, Quiévrement, Morel, général Hederer, Coussieu, Beuvillc, Sue, Picou, Paul et Jean Chocbeprat, Pennacchioni, Barbade, Kreib, Kiener, Goguelat Duces, Larroquc, Linais, Léon, et les propriétaires d'avions Potez a8 et 60 à l'entretien à la station MM. Postiaux, Hamon, Pissavy, Boisseau, Sénéchal, Montmartin.

Déplacements de la semaine MM. Sénéehal, Duces, Linais, Heilbronn, Ducas et Saison, au Touquet Hamon, à Tours Paul et Jean Chocheprat, à Méaulte. Sénéchal est parti avec son Potez 58 pour suivre le Tour de France cycliste.

Lieuré a conduit au Havre un passager qui avait manqué le train transatlantique, permettant à celui-ci de prendre quand même à temps le paquebot Normandie, en partance pour New-York.

Le chef pilote Bouwens, accompagné de Marcel Gilbert et de M. Michnud, du service géographique de l'armée, a convoyé un bimoteur Potez 56 à la base de Pnssy-Mont Blanc. Cet avion est mis à la disposition de cette base de Potez Aéro Service pour des prises de vues photographiques et des excursions dans la région du Mont Blanc. Il sera piloté par le pilote Guiron.

Après mise au point du dispositif d'empennages en V, réalisé sur un Maurboussin Corsaire 60 CV Salmson, le pilote Maurice Brevier a accompli à Villacoublay un vol de maniabilité très satisfaisant. L'appareil sera présenté au C. E. M. A. d'ici quelques jours.

L'aviation commerciale

+ Des entretiens viennent d'avoir lieu entre les dirigeants des Impérial Airways et de la Panainerican Airways, en vue de la création d'un service régulier aérien transatlantique. On espère qu'un premier voyage pourra avoir lieu d'ici six semaines.

PRIX DE LA BIEVRE

(Haies. 15.000 francs, 2.700 m.) 1. Mercenaire 6,1 (R. Le Fur) G. 33 50 M. E. Marchand) P. 14 » 2. Raisonnable II 63 (R. Bâtes).P. 17 » 3. Giovanni 63 (M. Piaine).P. 41 50

Société Sportive d'Encouragement Mardi 14 juillet

LE PRIX DES MARECHAUX MOYENS DE TRANSPORT

Trains spéciaux. Aller Départs de Paris-Saint-Lazare à partir de 12 h. 44 et jusqu'à 13 h. 44, suivant les besoins du service.

Retour Départs du Val d'Or à partir de 17 h. 45 et jusqu'à 18 h. 45, suivant les besoins du service.

Trains réguliers. Outre les trains du service régulier desservant normalement la gare du Val d'Or, la majeure partie des trains r> franchissant habituellement cette gare sans arrêt s'arrêteront au Val d'Or pendant toute la période d'aller ainsi que pendant celle du retour sur Paris. Au total, vingt trains spéciaux ou ordinaires desserviront l'hippodrome à l'aller entre 12 h. 14 et 14 h. 30 et vingt-trois au retour entre 17 h. 10 et 19 h. la. Autobus. Aller Départs des Carrefours Barbès-Rochechouart, Médicis-Soufflot et Gobeliiis, places de la République, et de la Bastille, Porte Maillot (Métropolitain), de 12 h. 30 à 13 h. 30.

Retour Départs du champ de courses à la fin des courses.

AVIS

A l'occasion de la Fête Nationale. les officiers de l'armée française (active), en tenue, auront leur entrée dans l'enceinte du pesage sur présentation de leur carte d'identité et les sous-officiers et soldats à la pelouse.

A ENGHIEN

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Enghien. Gagnants du Figaro Prix de Perpignan. Yérimigé, Boucaro. Prix des Recrues. Provence, Mafizy. Prix Lord Loris. Après Nous, Tout- va Il.

Prix de Carcassonne. Ulefeld, Tchigri. Course de Haies de Juillet. Folle, Bleuette.

Prix du Roussillon. Harrar, L'Arbre

Broyé.

Prix Ivan. Kakiuct, Iris de la Motte.

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"< .¡(. Nous publions ci-dessus une nouvelle série de photographies choisies parmi celles sélectionnées par le jury en vue du classement général. i-

I. Aux arènes de Nîmes, par Mlle de Ruillé, château de Gallerahde, Luché-Pringé (Sarthe) (classe B). 2. Photographie par Mme Marcel Simon Innsbruck, Autriche (classe C) 7 Tato Mercier ^«g^ P^^auHc^Mércie^ Pam prise par Mlle Florine Sinauer, Paris (classe E). 3. Envoi de M. Jean Besson, Dijon (classe D). 4. Instantané (classe A). 8. Envoi de Mme Germaine Glabeke Samt-Ma nde (Seine) (claSse_ 9. Instantané pris aux Andelys adressé par Mme Irène Kallija, Paris (classe D). 5. Envoi de M. J. Bernard Escoffier, Paris (classe D). 6. Intérieur par Mme Denyse André, Les Andelys (Eure) (classe C).

DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU FIGARO i

(Suite de la page 5.)

Mme la générale M.-J. CHATELAIN à Villersexel Mme Alfred CHAUVAC-CLARETIE, à Aixles-Bains M. l'abbé CAFFARENA, à Villevêque; Mme la vicomtesse DE 'CUVERVILLE, au château "de Kerouâl' Mme Jean CAMUS, à Dammarie-les-Lys M. l'ingénieur militaire CIBAUD, à Tuile M. Jacques DE CHATILLON, au château de la Guissière; Mme Cousin-DELAMOTTEy à Villers-sur-Mer M. le commandant et Mmela vicomtesse DE CHIVRE, à Saillans Mme la marquise DE CASTE JA, à Brides-les-Bains Mme la baronne P. DE CASTEX, au château de Thanville Mme André COTTIN, à Sainte-Adresse Mme CALDARA MONTI, à Arcellasco Mme Rosi R..DE CONILI, à Biarritz M. COUBAND, à Beaulieu-sur-Mer Mme la princesse A. DE. CARA1IAN-CHIMAY, à Marienbad M. le marquis DE COURCY, au manoir de la Cholfais Mme la comtesse DE CATALAN, au château de Vikkers-le-Sec M. Louis CHATIN. au château de Bèaurevers Mme CAPAMAGNIAN, à Luchon; M. Paul CARRIERE, à La Garde-Saint-Cast Mme Alfred CHARRIERE, à Brunoy .M. E. CARQUILLAT, à Dourdan; Mme CLEMENCEAU MEURICE, à Veules-les-Roses Mme la vicomtesse DE CURIAL, au Pouliguen M. Georges CALMANN. à Orchaise Mfnel. CASSARD,* à Dampniat; Mme CHASTELAIN DE THEROUANNE, au -château d'Estrées; Mme CHOU.ARD, à Bihorel-les-Rbuen Mme la marquise" DE CASA BOZA, à Vichy M. J. COMMISSAIRE, à Genève Mme Maurice COUVREUX. à Arcachon'; M. le- lieutenant Jean DU CORAIL, à Marsat Mme la princesse DE CARINI, à Noyen-sur-Sarthe;vM. le baron DE CORAL, à Barbotan nie CHRETIEN, à Cabourg M. DE CHAUVIGNY, .au château de Chauvigny-Celle; M. Robert CAYROL, ~i à Etampes. I

Mme Raba DEUTSCH DE LA MEURTHE, au domaine de Ramanaille M;' Louis DANEZAN, à La Salvetat-Peyrales Mme Lucien DRU, à Riva-Bella M. Charles DUPUY, à Prolpgnan Mme Emmanuel DERODE, à Pralognan-laVanoise Mme Henri DAYDE, au château de Vauréai Mme- Paul DORMEUR, à Luzarches M. André DESHORS, à Seine-Port M. Joseph DREYFUS, à Evian Mme J. DESTREPS, à Trouville Mme la comtesse DU DORI, à La Baule-Ies-Pins Mme Emile DESCHAMPS, à Ba.zoques; M. Robert DESPREZ, à Donville-des-Bains; M", le général DUVAL, à Nacqueville-Plage; Mme E.. COLQMBEL, à Fresnoy-enrGc^.clle Mme DELOM DE MEZERAC, à Saint-Dié.; Mme G. DRIN. à Barneville-la-Bertrand' Mme Henri DELAUNAY, au château de Saint-Just M.. le général DETROYAT, à Anglet M. DAUFRESNE, à Houlgate Mme Henry DEFRESNE, au château de Villiers Mme Yves DESPREZ, à ChatelGuyon M. le baron G. DE DRODAS, à XotreDame-du-Hamel M. Adolphe DliLEDICQUE, à Rambouillet M. Marcel DUPLAN, à Trëbeurden; M. Georges DECROIX, à Vaucottes-sur-Mer Mme Marcel DAVID, à La Baule Mme Alfred DUCHE, à Chamonix; Mlle Hélène DIDIER, aux Pràz-de-Chamoràx Mme DESANGES, à Bourbonnc-les-Bains Lady DERWENT, à Dresde Mme Paiil DESPREZ, à Châtelguyon Mme DUCLOS DE BOUILLAS, à Grognague; M. le. capitaine Henry DOAT, à Urt Mme DESJARDINS, au château de Warwillers.

Mme la baronne D'ESTREUX DE BEAUGRENIER; au château d'Eth M. le comte D'ELVA, à «Laval M. le lieutenant D'ERSU. à Bourg M.le comte, D'EUDËVILLE, au château de Silleron.

Miss FLEMING JONES, à Evian: Mmp :Rerié FOURCHY, à Badonville M. Eugène FROMAGEA.U, à Vallon-de-Vérone M. et Mme DE FAVÈRNAY, au château de Raincheval M. Louis FREYSSINGE, à Saint-Servan Mme Robert. FOY, à Yport M. Pierre FOURNIS, à Saint-Cast M-. le docteur Charles FLAMAND, à Evian Mme FRESNE à Boissy-la-Rivière Mme Pierre FOUSSE, à Bénodet M. Georges FAVREAU; à Cecey M. Marcel FERRUS, à Hosségor M. Fernand FRANCELL, à Mont-Fleuri-s.-Territet M. Claude' FARRERE à Saint-Jean-de-Luz Mme la comtesse DE. FRANQUEVILLE, au château de Boursilly M. Paul FOURCHY, au Vert-Jàllais Mme FRED-FAURE, à Beaumont-le-Roger. M. le docteur GOURIOU, à Penvenan Mme GAMARD-CLAIRIN, au château de- Lavalade Mlle -Jacqueline GERSON, à La Bouille; M. Raoul GUNSBOURG, à Tfouville-sur-Mer Mme Henri GOUJON, à Deauville Mme G. GUILLAUMET, à Hoûlgate M. l'abbé Pierre GARANT), au château de Merlieux M. GUYOT-MARC. à SaintLunaire Mme la comtesse DE GUICHEN, -à^-Çirey-sur-Vezouze M. Jacques GUILLOT, à Trielsur-Seine Mme Vve GAILLARP-LURGUIE, à Luzech; M. le comte Pierre GUILLAUME, au

château de Bény-sur-Mer Mme la comtesse DE GUENYVEAU, au, château de la Minée.; M. Georges GOYAU, à Aix-les-Bains Mme Edouard GAUTIER, à Néris-Ies-Bains M. le comte B. DE GUITAUT, à La' Baule M. André GEORGES, à Saint-V'a:éry-en-Caux; Mme. GALIPAUX, i Trouvi'.le-sur-Mer Mme la comtesse Arnaud DE GR\MONT, à Savennières Mme GRIES-MEZIERES," eu château de la Poivrières; Mme GODARD, à Chamonix;- M. le- baron GIROD DE L'AIN, à Chevry Mme Veuve GABET, à Perros-Guirec Mme M. GONFREVILLE', à Arcachon Mme la comtesse Robert DEGERMINY, à Cailly Mme GAUTRAT DE LOMPRE, à Saint-Jean-Cap-Ferrat; Mme Fernand GIBERT, au château de Crécy Mme GARNIER, à Arradpn Mme la générale GOUGET DE LANDRES, 'au château de- Nolay Mme la comtesse DE GONDRECOURT, à Taintrux .M. Vuilliàms GASTALDI, à Trappes; M. GUFFRY, à Asq; Mme Paul GILLEC-BLANCHET, à Evian-les-Bains Mme GILLEL, au château de Saint-Etienne-de-Dions • Mme Amédée-, GAY, au château- de. Presle M. -Pierre. GAMICHON, à Caux-sous-Montreux.

Mme Pierre HALBRON, à Villers-sur-Mer;- Mme la baronne Jean D'HUART, à Dinard ̃M. Jacques HATT, à Port-Mort Mme HENTSCH, née Penfentenvo, au château de Chefiontaines Mme la comtesse Philippe D'HARCOURT, à Verneuil-PEtang M. Robert HAMY, à Hardinghen M. le baron HENNET DE GOUTEL, au château de, Cogners M. René-Paul HUET, à Chaville- Mme HABACHI-TROUSSEAU, à Rhodel Mme Louis DE HARGUES, au château de Saint-Fulgent; Mme Lucien-HAASj à Megève M. Charles HEJJCHOZ, au château d'Oex Mme Jules HARTUNG, à Fleurier M. Ch. HOLMAN-BLACK, à Dinard;. M. Geo HERDT, à ïriel-sur-Seine Ml HUBERSON, à Choisy-au-Bac Mme la duchesse DE HIJÂR, à San Sébastian; Mme HOMBERG, à Cqgnac-le->Froid Mme la marquise D'HARCOURT, née BIRON, ,au château de la Frot.. M. Emile ISNAR'D, à Digne.

M. Francis 'JOIN-LAMBERT, à Meulan Mme; la comtesse' M. DE. JACQUÉLIN, au- château du Tertre; M. le général Charles. JORDAN;. DinardSaint-Enogat Mme Veuve Frédéric JARRY, à Lardy M. F. JOMBART, à Mers-les-Bains; M. Robert JONGLY, à Bouillon-sur-Semois. M. Marcel KAPFERER, au Touquet; Mme M." A. KING,Cuncb Mme la comtesse A. DE KERGORLAY. au château d'.Auteuii-Berncuil Mme Jeanne KAHN,- à Salint-Lunairc Mme Louis KIENTZ, à Montfort-l'Amaury Mme René KIEFFER, à Dinard; M. Léon KATHELIN, à Connautre.

M. LAMBERT, à Champagne-sur-Oise Mme Xavier BE LA MAISONNEUVE, au TouquetParis-Plage Mme Camille LABBE, à Mortrée M. Edouard LABBE, au château de la MotteSaint'-Lye M. E. L1ZARRALDE, à La Baule M. DE L'EÇOCHERE, à l'Ile d'Aix ̃ Mme la comtesse J. DE LA. -TAILLE-TRETIN VILLE, au château de Blanchamp Mme la vicomtesse DE LAMIRAULT, à La Baule; Mme Jean LAMBIOTTE, à Trouville M. Edouard DE LABOULAY, à Sainte-Adresse Mme la comtesse R. DE LANNOY DE BISSY, à Cavalière-Cap-Nègre; Mme Marcel LEBON..au château de Tremauville; Mme la comtesse DE LA BASTIDE D'HULST, à Poruichet M. Henri LAVEDAN, à Montfortsur-RisIe M. le colonel. LOCHE, au château de Jéricho-le-Vieux Mme la comtesse DE- LA BEGASSIERE, au château de la Ville-Lambert-enPlorec Mme Georges LAKHOVSKY.'à Deauvillesur-Mer Mme la baronne DE LA DOUCETTE, à Viels-Maisons; Mme DE LA COUR, à Orbigny M Je professeur LEREBOULLET, à Chissey-enMorvan • Mme Albert LARCHEY, à Lunévïlle-; Mme la baronne G. DE LA BOUILLERIE, au château de Mazouet Mme DE LA MARQUE, à Chamby-s.-Montreux M. Jacques 'DE- LACRETELLE, à Vichy; Mme Victor LUC, au Touquet Mme Lucien LAISSY, à Bri4eS-l*es-Bains M DE LA COTARD1ERE, à Barbotan-les-Thermes M. Pierre LACAZE, au château de la Massilière Mme la vicomtesse R. DE LA MOTTE, à Duinbergen Mme Georges LEHMANN, à Biarritz; Mme Charles LAFAURIE, à Bishops Atham Mme la comtesse DE LA FLEURIAYE, au château de Lignon Mlle LENGLE, à -Brienon-s.-Armançon Mme Gaston LAINE, à Vittel M. le comte LESTRE, à Avon Mme DE LA VILLE LE ROUX, à Ciboure;.M. le baron Roger DE. LANDEVOISIN, au château des Prugnes Mme la baronne DE LA ROCQUE,. au château des Prés; M. l'abbé LARREA, à Saint-Pee-sur-Nivelle M. Louis LORIEUX, à- Guérande DE LA FOURNIERE, Vitry-le-François Mme la vicomtesse Christian DE L'HERMITE, à Cuts Mme A. DE LESSERT, au château de CasteHier M. le marquis DE LAMBERTYE-GERBEVILLER, au château de Gerbeviller M. le comte DE LECA, à San-Pedro-do-Sul Mme la comtesse DE LASTEYRIE.'à Soulauges Mme DE LANDER, au château de Gnon.

M. André TARDIEK, à Valenciennes ;:Mme DU TARTRE, à Tcsse-la-Madeleine M. Félix. TRIPIER, à Plombières-les-Bàitis M. le baron Paul DE THQISY.'au château de Cessey Mme Nicole THOUV'ENEL, à Néris-les-Bains Mme Michel TANSARD. à Carantec. M. TURMINY. au château de Tannois Mme la vicomtesse De TALHOUET, à'Royan-Pontaillac Mme Paul. TREILLIS. à La.Begude-de-Mazève Mlle DU-TAILLIS, t

à Neuvelle-les-Charité Mme Edmond TOUTAIN, à Vauventriers M. le vicomte DE TRUCHIS DE LAYS à Cuiseaux M. Alex TARIOT, au château de la Rochette M. le comte THIBAUT DE SAINT-SEINE, au château de Villepreux.

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MARINE DE L'ETAT BELGE

Les plages belges

Le séjour, dans les plages belges, pendant les mois de juillet et d'août, est agrémenté par un programme de magnifiques excursions en mer d'un jour, sans passeport, à bord des luxueux, paquebots de la marine de l'Etat belge visite des stations anglaises de Douvres, Hastings, Canterbury et RyePrin 30 à 35 francs français.

Les dimanches et jusqu'au 13 septembre prochain, ont lieu, de 10 h. 30 à 12 h. 30, des concerts-promenades en mer. Prix 85 francs français.

il est émis, en outre, des billets d'excursions à prix réduits' et sans passeport Ostende-Douvres 2 jours et Ostendc-Douvres on Ostende-Londrès 1 jour ainsi que des billets fin de semaine Os'tende- Douvres et Ostende-Londres.

Toute documentation sur les plages et ̃sur ces excursions est envoyée sur demande par l'Office de la Société nationale des chemins de fer belges, 1-i, rue du 4-Septembre à Paris (,2e)-

Visite du Château

et du Parc de Sceaux

La D.A.P. organise le jeudi 16 juillet 1936, la visite du Château et du Parc de Sceaux, de la Vallée aux Loups et de la Vallée de la Bièvre, s'ous la conduite de M. Léon Gosset.

Rendez-vous à. 14 h. 15, au Salon du Tourisme de Paris, 30, rue Louis-le-Grand. Participation aux frais 16 francs par personne.

LE FIGARO

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NOED

POUR NEW-YORK Berengaria (dép. de Cherbourg le 15, arrivée le 21) Ile-deFrance (dép. du Havre le la, arrivée le 21) Washington (dép. du Havre le 16, arrivée

Je 23).

DEPARTS DES TRAINS (Gare Saint-Lazare) Berengaria, le 15, à 8 h. 29; Ile-deFrance, le 15, à 10 h. Washington, le 16, à 10 heures.

POUR QUEBEC ET MONTREAL Montclare (dép. de Cherbourg le 15).

AMERIQUE DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO et BUENOSAIRES Highland-Chieftain (dép. de Boulogne le 18).

POUR LES ANTILLES Carimaré (dép. du Havre le 25 juillet).

AFRIQUE-MADAGASCAR

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Asie (dép. de Bordeaux le 25 juillet).

POUR MADAGASCAR, LA REUNION Leconte-de-Lisle (dép. de Marseille le 16 juillet.

POUR ALEXANDRIE ET BEYROUTH Champoliion (dép. de Marseille le 17 juillet). EXTREME-ORIENT

POUR L'INDOCHINE Angers (dép. de Marseille le 15 juillet).

POUR INDOCHINE, CHINE ET JAPON Chenonceaux (dép. de Marseille le 21 juil-

P.-O.tM1DI

La Baule

La Côte Guérandaise

Train spécial, deuxième et troisième classe. Départ de Paris-Orsay le 18 juillet, à 23 heures. Arrivée au Croisic â 7 h. 51. (Arrêts facultatifs entre Saint-Nazaire et Le Croisic).

Prix des billets, aller et retour, valables 8 jours 135 francs en deuxième cjasse 90 francs en troisième classe.

Location gratuite des places.

Retour individuel par les trains du service régulier.

Une réduction de 50 0/0 est accordée par les autres réseaux (sauf l'Etat) â leurs usagers pour rejoindre ce train spécial. Renseignements et billets aux gares et agences du P. -O. -Midi.

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