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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-07-12

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 12 juillet 1936

Description : 1936/07/12 (Numéro 194).

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4091781

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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FAISONS DU VIEUX

L'occupation des lieux de travail, hautement qualifiée dès l'abord d'illégalité, sêmblait en fait

depuis six semaines traitée comme un droit intangible du gréviste. C'était un privilège dont il jouissait à l'abri de toute contrainte. On ne voulait pas voir qu'en s'installant dans l'usine, le bureau ou l'atelier, les occupants avaient usé de la force les premiers. Ils étaient, contre le patron, la puissance de la masse mise au service d'une cause qui, même légitime, par i~~ là sortait aussitôt du bon droit. L'as- surance qu'avaient acquise les grévis- tes installés de n'être pas inquiétés dans leur possession avait augmenté leur privilège.

Mais aujourd'hui, Je gouverne- j ment, on le sait, avec une prudence extrême qu'on ne saurait que louer, j • éproyve le besoin de revenir aux prin- cipes. Le Sénat, avec insistance, avait prié le ministre d'agir. La délégation des gauches a cessé de faire obstacle à cette- action. M. Salengro a convo- j qué ses préfets, il leur a fait con- naître l'échelle des conférences, négo- j ciations et précautions qui devront j précéder le recours à la contrainte sans doute félicitera-t-il et justement ceux qui, à la manière du maréchal Lobau, sauront expulser les intrus sans blessure.

Pourtant, désormais, on doit savoir qu' « illégal » redevient synonyme de « défendu >>. x

Les occupations ne sont pas des délits. On a lu hier le jugement du tribunal de Pau elles constituent une « voie de fait », une atteinte à la propriété, intolérable, tant que la propriété existe et, en ce moment, même les communistes feignent de la reconnaître Mais une fois le droit proclamé, et le quasi délit constaté, reste à faire exécuter le jugement rendu. Dorénavant, il le sera. Les re- présentants de la force publique y prêteront tout leur concours.

Ce désordre, pourtant, se poursui-. vra-t-il à chaque grève dans l'avenir, l'avenir qui n'est pas forcément-– quoi qu'on en dise entre communistes l'installation des Soviets en France ? La résistance de l'occupant à l'expulsion, ne serait-elle pas moindre, ou nulle, si son moyen de pression sur le patron constituait un délit puni par la justice ? On s'est posé cette semaine la question dans les couloirs du Sénat. Il n'y a rien à faire peut-être 'dans l'atmosphère actuelle de fièvre révolutionnaire créée par les meneurs, mais bientôt il faudra choisir ou maintenir le danger nécessaire de l'intervention de la force, ou par le laisser-aller prolongé, légaliser l'illégalité. Ou bien créer le délit.

L'efficacité de la répression ne semble pas douteuse. On s'est réjoui, ces jours derniers, de la sagesse des grévistes. Ils n'ont commis aucun méfait dans les locaux envahis. Le travailleur français n'est pas d'esprit anarchiste; il est sensible aux risques d'une condamnation et la crainte du tribunal permettrait « de protégea comme dit l'appel des gauches, la classe ouvrière contre les dangers d'une action susceptible de lui faire perdre la sympathie de l'opinion ». Dans les conflits du travail, les meneurs sauraient que l'occupation est un coup interdit dont le choc en retour peut les atteindre, eux et la caisse syndicale.

La société a le droit de s'armer contre un procédé que l'on n'a pas encore su combattre, mais que nul n'a défendu. Et comment ne pas recourir aux vieux systèmes défensifs, quand on ,voit la médiocrité des nouveaux. Le neuf est assez décevant pour souhaiter de refaire du vieux.

<r\ HENRt Vonoyen.

M. ALBERT ŒBRUN a présidé, hie rmatin, en Sorbonne, la distribution des prix du concours Général des lycées et collège» de «France, (Voir en 4" page, col 3 et 4.)

LE TEMPS PROBABLE Région parisienne. Brume léger* le matin et. rares averses locales suivies de belles éeluircJes.

Vent secteur Ouest faible revenant SudQuest le soir et augmentant.

Température en faible hausse. Maximum:

22 degrés.

Visibilité passable à très tonne.

Manche. Temps à grains suivi d'accaJÎ mie passagère et d'une nouvelle aggravation plnie progressive par l'Ouest. Vent modéré revenant Sud-Ouest assez fort. Mer peu agitée.

Sud-Ouest. Amélioration. Belles éclairdes. Vent Nord-Ouest modéré tournant SudOuest.

Mer houleuse à agitée.

Sud-Est. Beau temps. Vent secteur Nord-Ouest modéré.

.Mer belle.

Alpes, Assez beau temps, rares averses locales, léger réchauffement.

°. Pyrénées. Beau temps, tMM0MB M *♦SBKeari!, l'ius riiniid

tVair 1 cuoUMujit yeiii-rule et hi cuite <*u temps à ta puge dus Sparts.)

POUR LE MAINTIEN DE L'ORDRE PUBLIC M. SALENGRO

donne ses instructions, aux préfets

Les mesures

pour l'évacuation des lieux de travail Jusqu'ici, ̃ M. Salengro ne connaissait ses préfets que par les rapports qu'ils lui avaient envoyés sur les grèves. Il a cru devoir les réunir hier après-midi place Beauvau. C'est ainsi que soixante-treize préfets se trouvèrent assemblés dans les salons du premier étage du ministère de l'intérieur pour entendre une conférence de leur chef sur le sujet suivant « Le maintien de l'ordre public ». Seize préfets retenus dans leurs départements par des grèves, des cérémonies, voire par des voyages ministériels, s'étaient fait représenter par leurs secrétaires généraux. Les ligues Le 14 juillet L'exposé de M. Salengro dura plus d'une heure et demie et peut être divisé en trois parties, d'inégale importance, d'ailleurs les ligues, le 14 juillet, les grèves et l'évacuation des usines. Bien entendu, ce fut ce chapitre que développa le plus M. Salengro. En effet, pour la dissolulion des ligues, le ministre se borna à commenter ses circulaires des 18, 23 et 30 juin dernier. Pour le 14 juillet, M. Salengro rappela les termes de ses récentes instructions, qui tendent à donner le maximum d'éclat à la célébration de la fête nationale, tout en évitant des incidents sur la voie publique par une réglementation particulière des cortèges ce jour-là. La question des grèves

L'attention des auditeurs fut plus grande lorsque le ministre aborda la question des grèves et des évacuations, M. Salengro lut ses circulaires des 5, 7 et 8 juin, qui montraient aux représentants du pouvoir central la nécessité de procéder à des tentatives de conciliation pour mettre un terme aux conflits qui s'étendaient dans toue la France. E. de Vorney.

'(Suite paye 3. colonne 7.)

,"1

LES JOURS SE SUIVENT

t.K JOURS~: SU<V6NT

EN MARGE

D'UNE EXPOSITION L'exposition de Gros n'est point délaissée mais elle n'attire pas assurément cette affluence considérable que les maîtres italiens rassemblèrent durant des mois sous la verrière du Petit Palais. Je suis retourné voir avec un peu de loisir cette exposition qui est une manière d'hymne à la gloire française. L'épopée domine ces salles comme un vol d'aigles. Dès l'entrée, les uniformes, les armes, les signes de qloire de l'Empire montent la garde sous les vitrines et vous rendent à la prodigieuse aventure. Vous êtes tout de suite préparés à contempler ces vas. tes compositions où le baron Gros a donné aux batailles un éclat et un mouvement qu'elles ne devaient plus retrouver par la suite. A-t-on jamais marqué cette chance de Napoléon,

y .L_L:n' aran_

le plus grand des tacticiens, a être paru, à l'époque où la guerre se soumettait encore et pour la dernière fois sans doute à la valeur de l'homme et n'écrasait point sous la machine son intelligence et son courage? Il n'y a pas eu de peintres militaires de notre bataille de quatre ans, parce qu'elle ne pouvait se traduire ni en vives couleurs, ni en chevauchées, ni en prestige. L'artifice lui-même n'aurait su draper une poésie sur ces sanglants labours. Les pages héroïques de la Franee, peintes par le baron Gros et ses élèves, sont de celles qu'il n'est pas inutile de feuilleter, en ce moment, si ron vent se persuader que notre Histoire n'est jamais achevée. A côté de cette gloire tumultueuse (qui n'est pas, d'ailleurs, le meilleur talent du baron Gros) il est des tableaux plus pacifiques, d'une apparence plus douce et plus bourgeoise, et qui sont fort reposants à contempler. Ces enfants « conçus entre deux batailles », ces jeunes femmes romantiques, ces hommes au front altier, lorsqu'ils sont réunis dans une salle, tenus immobiles entre leurs cadres d'or, répandent une atmosphère d'une parfaite tranquillité. C'est vraiment la douceur de la paix après les farouches enivrements de la guerre. S'il vous plaît de regarder des visages inconnus et d'imaginer des vies, voyez dans cette exposition le portrait de Paméla de La Rivière, peinte par son frère. Cet élève de Gros est mort à vingttrois ans. Il n'a pas eu le temps de fixer l'apparence de beaucoup d'êtres mais il semble qu'il avait placé sur sa sœur sa foi d'artiste et sa tendresse pour la vie. Et c'est fort émouvant Depuis l'ouverture de l'exposition, un nouveau tableau de Gros est venu augmenter son florilège du Petit Palais. Il représente une jeune femme blonde, assez opulente, qui fut paraît-il son dernier 1 amour et lui donna une fille. Longuement aussi, je l'ai dévisagée. Eut-il une pensée pour elle lorsque ce jour de juin 1835, Gros alla se jeter dans la Seine ? Lassitude ? | Doute de soi-même ? Sait-on pourquoi les êtres se tuent ? On peut i avoir peint des victoires, donné à son siècle le tonique lumineux de la gloire et ne pas triompher du double 'sflenc'"i'x et tenace qui ik>us conduit La. s t .:( monde.

Guermantes.

L'ALLEMAGNE RECONNAIT la pleine souveraineté

de l'Etat fédéral autrichien M. Gœbbels et le chancelier Schuschnigg ont annoncé hier soir, à la T. S. F., l'accord réalisé entre les deux pays

BERLIN, 11 juillet. A 21 heures précises, le Dr Gœbbels, ministre de la propagande du Reich, a donné lecture, sur tous les postes radiophoniques du Reich, de la déclaration officielle suivante

« Au nom du gouvernement du Reich, j'ai à vous donner connaissance du communiqué suivant, au sujet d'une convention qui a été conclue aujourd'hui entre le gouvernement du Reich et le gouvernement

fédéral autrichien. Cette convention

constitue une nouvelle étape pratiu dans la voie d'une détente paci-

fique et d'un éclaircissement de la

situation européenne.

» Je vous communique maintenant le texte du communiqué officiel

» Convaincus d'apporter we précieuse contribution à l'ensemble de l'évolution européenne en vue du maintien de la paix et persuadés par là de servir pour le mieux les intérêts multiples et variés des deux Etats allemands,, les gouvernements du Reich allemand et de l'Etat fédéral autrichien ont résolu de donner de nouveau à leurs relations une forme normale et amicale. r » En conséquence, il est déclaré » Au sens des déclarations faites par le Führer-chancelier le 21 mai 1935, le gouvernement du Reich reconnaît la pleine souveraineté de l'Etat fédéral autrichien. » 2° Chacun des deux gouvernements considère la forme politique intérieure existant dans l'autre pays, y compris la question du na-

Quelles sont les raisons du Reich ?

41~ p.car :w I. A ~.1~l. -ot- 01. -~oqu'"

La convention conclue hier en* :re l'Allemagne et l'Autriche avec l'accord tacite de l'Italie ;st un événement considérable. Disons brièvement les impressions qu'elle nous suggère.

1" Si l'on pouvait avoir confiance dans les cadeaux des Allemands, il faudrait s'en réjouir sans réserve. Nous n'avons jamais désiré que les relations àustroallemandes fussent mauvaises. Nous savons que l'Autriche est une terre, une race germanique. Les rapports de bon voisinage des deux pays nous apparaissent donc, en soi, comme la chose la plus naturelle. A la condition expresse que l'amitié du plus fort ne soit pas la condition de l'esclavage du plus faible et que l'indépendance de l'Autriche dans la pleine acception de ce terme •–soit garantie

On comprend l'attitude de l'Autriche. Elle se trouvait dans une position difficile, épuisante,

X-KSS EHQUÊTEg 33 TT «FIOASO)) COMMENT LES COMMERCES ET LES INDUSTRIES DE QUALITE sont menacés de mort par les lois nouvelles

Sous l'attaque brusquée de la législation contre la part essentielle des activités de la France les industries et les commerces de qualité nous avons déjà poussé, par deux fois, un cri d'alarme. Depuis cet appel, qui date de peu de semaines, nous sommes assiégés des plaintes des intérêts lésés, nous sommes entourés des doléances des chefs d'entreprises qui, depuis sept ans, résistent victorieusement à la crise et qui sont, cette fois, menacés de disparition définitive, non plus par des circonstances extérieures et des événements universels, mais par des lois de leur propre pays.

Le goût français

de la perfection

La France au travail partageait, depuis la guerre, son effort en deux tâches. L'une s'était développée sous l'empire des nécessités nouvelles c'était la grande industrie, la création de types et la production de série, qui avaient pris vaillamment leur place -r- et qui la défendent sur les marchés du monde. L'autre défendait sa tradition séculaire et spécifiquement française contre les difficultés nées d'une profonde rénovation sociale c'était l'industrie de qualité, celle qui représentait dans le monde l'originalité de notre pays et qui étendait son goût de la perfection aux productions les plus diverses une robe et une bouteille de vin, une carrosserie et un sac

de dame, nu lransallanti:|ue et un

I éventail. « La patrie, disait Maurice

Donnay, c'est une assiette peinte. » Que de fois, aux yeux de l'étranger, la France a tenu dans une coupe de Falize, dans un verre de Lalique, dans le galbe d'un fauteuil de Leleu. Nul antagonisme, enfin, entre ces deux formes de la production française. Jusque dans les modèles reproduits « en quantité industrielle », le démon de la perfection se nichait. Bien souvent, il fit lutter nos producteurs dans la concurrence des prix, les Français ne pouvant renoncer, même dans la fabrication des machines ou des objets vulgaires, à une perfection coûteuse, mais liée à leur conception du travail.

Ce rapport mesure la tyrannie exercée par la qualité, l'excellence, le fini sur l'activité créatrice, et jusque sur les gestes des métiers de France. Il ne s'agit pas d'une per- fection apprise dont on pourrait alléger, comme d'un lest abandonné, les prix de revient, mais du génie qui anime toute notre production, à laquelle il donne la véritable marque nationale. Cette perfection ne peut se renoncer elle ne peut même pas composer avec la médiocrité. Plutôt que de faire de l'à-peu-près, le producteur français préfère descendre d'un degré dans 'la hiérarchie des articles s'il ne peut pas établir une valise en son état parfait, il se EN PAGE 7

LA SEMAINE FINANCIERE en France et à l'Etranger

tional socialisme autrichien comme1 une affaire intérieure concernant l'autre pays et sur laquelle il n'exercera aucune action directe ou indirecte.

» 3° Le gouvernement fédéral an- trichien maintiendra sa politique en général, et en particulier à l'égard du Reich allemand, constamment sur les principes correspondant au fait que l'Autriche déclare être un Etat allemand.

» Par là, les protocoles romains de 1934 et leurs additifs de 1936, de même que la position de l'Autriche par rapport à i'If&Me.et à la Hongrie, cosignataires de ces protocoles, n'est pas affectée,

» Considérant que la détente souhaitée de part et d'autre ne peut être réalisée que si certaines conditions préalables sont posées par les gouvernements des deux pays, le gouvernement du Reich, ainsi que le gouvernement fédéral autrichien, créeront les conditions préalables nécessaires à cet effet dans une série de mesures particulières. » «Des difficultés subsistent » déclare M. Schuschnigg Vienne, 11 juillet. Le chancelier Schuschnigg, dans une déclaration radiodiffusée, a souligné la précieuse collaboration à la consolidation de la paix européenne, but capital

de la politique autrichienne, que

constitue l'accord austro-allemand. Le chancelier s'est félicité de cet

dangereuse. Le chancelier Schuschnigg obtient une déclaration formelle par laquelle l'Allemagne s'incline devant la souveraineté autrichienne et s'interdit toute immixtion dans les affaires intérieures de l'Etat fédéral. C'est à quoi tendait la politique de Dolll'uss assassiné il va y avoir deux ans ce mois-ci. Son successeur l'a teriaceliient continuée. Elle reçoit aujourd'hui sa consécration. Paris valait bien une messe, Vienne vaut bien un pardon. Il est sûr, d'ailleurs, que le chancelier gardera l'œil ouvert. 3° On comprend l'attitude de l'Italie. Car c'est elle, sans doute, qui a favorisé ce dénouement. Les engagements pris par l'Allemagne vis-à-vis de l'Autriche enlèvent à l'Italie (pour le moment du moins) un souci considérable. Monter la garde sur le Brenner n'était pas une sinécure. Les risques qui s'y attachaient n'étaient pas une bagatelle. Désormais, l'Italie retrouve une plus grande

résignera à ne fabriquer qu'un tout petit sac, en qui il mettra tous ses soins et toutes ses complaisances. Nos in dustries de qualité ne peuvent se transformer sans mourir,

C'est dire que les industries de qualité ne peuvent s'adapter aux circonstances qu'à la limite de leur titre. Elle ne peuvent pas se transformer sans mourir. Aussi bien les sauvera-t-on, dans leurs conditions présentes, ou périront-elles. Or, l'on n'a agi que pour consommer leur ruine. Dans toute œuvre de. perfection, on retrouve la main de l'homme. Dans les produits de luxe et d'élégance, la main-d'œuvre compte pour l'essentiel. Si bien que leur fabrication occupe beaucoup de monde et que c'est grâce à l'importance des industries de qualité que notre pays a, jusqu'ici, souffert si peu du chômage, tandis que ce fleau sévissait cruellement dans les pays à industrie quantitative. Mais, en revanche, les industries de qualité, par le caractère aristocratique de leur production, subissent directement et fortement tout ce qui touche aux frais généraux et au coût de la fabrication l'incidence des salaires et des lois sociales pèse de tout son poids sur des chiffres réduits et sur la balance hypersensible de calculs précis.

René Richard.

(Suite paye <">, colimne 5.)

liberté de manoeuvre diplomati- que en Europe, La question est de savoir quelle contre-partie le Reich en retirera

4° Mais que signifie, alors, l'attitude de l'Allemagne ? Quelles sont les raisons qui lui ont fait renverser sa politique vis-à-vis de l'Autriche ? Là se trouve le point capital de l'af faire. Car on voit bien les avantages que recueille l'Autriche. On voit aussi ceux que recueille l'Italie. Mais le chancelier Hitler, dont le premier cri de j Mein Kampf est un cri pour l'AnI schluss ?

Trois hypothèses sont possibles. a) Le IIP Reich se dit peut-être que l'Anschluss s'effectuera plus lentement, mais plus sûrement par cette « manière douce que par la « manière forte » C'est la thèse que n'a cessé de soutenir M. von Papen. La « manière forte » eût braqué l'Europe. Tandis que maintenant.

(Suite page 3, oolonne 1.)

accord, réalisé, dit-il, en dépit de divergences de vues et de contrastes Qu'il serait puéril de nier.

Le chancelier a cité plusieurs déclai'ations par lesquelles le chancelier Dollfuss constatait que l'Autriche est un Etat allemand.

Constatant, pour sa part, que les buts du patriotisme autrichien restent inchangés, le chancelier Schuschnigg a exhorté tous les Autrichiens à mettre leurs forces à la disposition du front patriotique en vue de la reconstruction de l'Autriche. « Le souci du maintien de la paix a toujours été un principe fondamental de notre politique. C'est pour cette raison que l'Autriche a fait sienne l'idée de la Société des Nations, Il n'y aura rien de chqngé à cela dans t'avenir. »

S'adressant à tous les Autrichiens et à tous les Allemands du Reich, le chancelier a conclu sa déclaration par «Vive l'Autriche »

Une rencontre

Hitler-Schuschnigg ?

Vienne, 11 juillet. M. Von Papen, ministre du Reich, a été reçu, cet après-midi, par le chancelier Schuschnigg, auquel il a été transmis, outre le texte de l'accord germano-autrichien paraphé par M. Hitler, une invitation de celui-ci conviant le chef du gouvernement de Vienne à une entrevue avec lui, dans le courant d'août, dans une localité proche de la frontière austro-bava-

roisc.

UNE VA G UE m mALEUR sans précédent RAVAGE

LES ETATS-UNIS Plus de 400 morts Xkw-Yohk, 11 juillet. La vague de chaleur, plus terrible que jamais, I poursuit ses ravages aux Etats-Unis, Le nombre des morts est maintenant de 421 et le gouvernement se trouve en face d'une tâche colossale pour secourir les victimes.

La sécheressse cause d'importants dégâts..Dans le Kansas, plus de 95,000 familles ont besoin d'assis- tance avant que l'hiver ne vienne. A New-York, des centaines de per- j sonnes, accablées par la chaleur, dorment dans les rues, cependant que les plus fortunés vont chercher quelque fraîcheur en avion, à plus de 2,000 mètres.

Ceitt morts au Canada depuis quatre jours

Ottawa, 11 juillet. Une vague j de chaleur sans précédent sévit dans la .province d'Ontario. Une centaine de personnes sont mortes depuis quatre jours.

W.-I.V.V -i .,i-

LITALIE

et la Conférence de Bruxelles ROME POSE

DES CONDITIONS

Rome, 11 juillet. On publie le communiqué suivant

« Le président du Conseil des ministres de Belgique a invité le gouvernement italien à participer à la réunion préparatoire des puissances locarniennes,, qui aura lieu prochainement à Bruxelles. Le gouvernement italien a répondu qu'il était prêt à donner une contribution concrète pour la paix, mais qu'il était contraint de tenir compte de. l'existence de certains engagements méditerranéens, qui empêchent sa participation à l'œuvre de collaboration internationale qu'il souhaite vivement. » Le gouvernement italien a, en outre, émis l'avis qu'il convient d'inviter l' Allemagne également à la 'phase préparatoire de la prochaine réunion locarnienne. L'absence de l'un des Etats du traité de Locarno compliquerait en effet, au lieu de l'éclaircir, la situation existante. »

-♦–

Le monument du roi Albert Ier à Saint-Quentin

est inauguré aujourd'hui Le ministre de la Défense nationale et de la guerre préside aujourd'hui, a Saint-Quentin, l'inauguration du monument élevé à la mémoire du roi Albert I'r, grâce à une souscription pu-

blique ouverte dans le département de

l'Aisne.

Le sous-secrétaire d'Etat aux affaires étrangères accompagnera M. Daladier. Le gouvernement belge sera représenté par M. Bovesse, ministre de la justice, et l'ambassadeur de Belgique a Paris. Le maréchal Pétain et le général N°let grand chancelier de la Légion d'honneur, assisteront à cette cérémonie. AUJOURD'HUI PARAIT

NUMÉRO

DE JUILLET-AOUT PRIX 6 francs

(Voir sommaire en page 2)

LE GREVES

gagne la 5 étape

du Tour de France cycliste Belfort-Evian

(Voir le compte rendu en rubriqu» sportive,)

AUJOURD'HUI AU BOURGET la Fête de l'Air Une manifestation

qui doit marquer r'

la renaissance

de nos forces aériennes La Fête- de l'air, qui se déroule1 ra aujourd'hui au Bourget, sera une démonstration probante de notre puissance aérienne et de 1 attacnement d'un peuple entier à son aviation, une œuvre généreuse enfin, a laquelle chacun voudra collaborer. La participation d'équipages apuarteiiitnt aux diverses formations, donne à cette manifestation une portée bien supérieure à celle d'un meeting aérien ordinaire.

Cette' fête marque la renaissance i de notre Armée de l'air. Sa signification n'échappe à personne, même au delà de nos frontières. Elle répond à à tous ceux qui doutent de notre aviation, de sa force de représailles devant un adversaire aérien éventuel et de la vertu de nos pilotes. Elle rend tangible l'effort accompli. Cette manifestation a encore un autre but venir en aide à nos ôeuvres de bienfaisance. Le progrès aérien a exigé le sacrifice de bien des vies humaines, sacrifice qui a laissé dans le besoin des êtres chers. Le public qui viendra ainsi en aide à ces détresses, se réserve en même temus des heures inoubliables. En raison du dessein charitable que poursuivent les organisateurs, les aviateurs de toute catégorie prêteront leur concours. Aviateurs civils, pilotes de lignes, acrobates aux noms prestigieux, pilotes privés, pilotes de planeurs, tous ont voulu s'unir dans un bel élan de solidarité. (Voir le programme en rubrique sportive.)

-«.

BILLET DU DIMANCHE

a

î SYMBOLES

j Naguère, les chroniqueurs en quête j d'un sujet situation beaucoup plus pénible que celle des six personnages en quête seulement d'un auteur i avaient chaque année, environ cette ̃ j date, une matière tout indiquée. La mode 1 i était alors de plaindre en souriant l'er̃ reur naïve commise le 14 juillet 1789 par le peuple, qui s'était donné la peine I de prendre d'assaut une prison réservée r au 'premier ordre de l'Etat, pourvue de tout le confortable de l'époque, et où j notamment la cuisine jouissait d'une renommée universelle. L'agrément d'un séjour en ce lieu était devenu un article de foi, L'histoire a ses snobs. Dans le e monde, on eût regardé comme n'étant ^l pas à la page ceux qui souriaient aussi quand on leur en contait sur les délices I de la Bastille.

e Rien que sur le terrain des faits ils s ne manquaient cependant point d'argu* ;•. ments. Ils alléguaient, entre autres, le é témoignage de Voltaire, qui savait à quoi s'en tenir, puisque « le Roi s'était V chargé de son logement », et que Mon.sieur le gouverneur n'avait pu ignorer la présence sous son toit d'un convive si désirable. Il paraît que Voltairè n'avait pas, comme on dit, la reconnaissance de l'estomac car il nous a laissé, dans l'Ingénu, un tableau du « chastel Saint. I Antoine qui n'est pas fait pour attirer les touristes.

| Mais, que la Bastille ait été effective| ment ceci ou cela, qu'importe ? Elle était devenue dès 1789, et même auparavant, aux yeux des gens de rien qui 1 ne pouvaient aspirer à l'honneur d'être I embastillés, un symbole; la prise de la Bastille fut un autre symbole, et notre i fête nationale est un troisième symbole qui procède naturellement des deux autres.

Nous faisons encore certains gestes que faisaient nos plus vieux ancêtres humains; mais ils les faisaient tout de bon pour nous, ce ne sont plus que des cérémonies, et toute notre politesse tire de là son origine. Par exemple, le vaincu courbait la tête devant son vainqueur, pour lui donner la commodité de la couper si cela pouvait lui faire plaisir. C'est d'où est venu l'usage de saluer, qui, de nos jours, a rarement des conséquences tragiques. De même que des gestes qui ont eu leur raison d'être perdent jusqu'à l'ombre de leur ancienne signification quand ils deviennent purement cérémoniels, la réalité historique des grands événements devient tout à fait négligeable dès qu'ils sont élevés à la dignité de symboles rien ne compte désormais que leur valeur symbolique.

Or, les symboles offrent cet avantage de pouvoir être diversement interprétés. Le même peut convenir à des personnes placées des deux côtés de la barricade, pourvu qu'elles communient dans le symbole et qu'elles évitent de s'expliquer sur leur interprétation. C'est ce qui a permis à toute la nation de donner, un an jour pour jour après la prise de la Bastille, dans le champ de Mars, le plus touchant exemple de concorde et de fraternité. C'est ce qui doit permettre à tous les Français de célébrer aprèsdemain, du même cœur et sans arrièrepensée, l'anniversaire de la Fédération. Mais je regretterai l'arc de triomphe élevé pour la circonstance, où l'on pouvait, lire, entre autres devises, celle'Ci c Vous chérissiez cette liberté, vous la possédez maintenant. »

Abel Hermant,

de l'Académie française.


Les Echos

Le compatriote de M. Chiappe. M. Chiappe, qui habite depuis vingt 'et un ans le 16* arrondissement, connait bien les électeurs qu'il est appelé à représenter. Il a toujours professé pour Clemenceau une admiration profonde. Or, Clemenceau habita, lui aussi, :le 16° arrondissement, et durant plus d'un quart -j. de siècle A l'issue de cette réunion fi de la rue Saint-Didier, au cours de laquelle M. Chiappe fut désigné comme, candidat national unique, un de ses amis s'approcha de lui et lui remit l'effigie du « Tigre » dessiné par ̃ s Raffaeli, en lui disant

Ç'est l'hommage posthume d'un compatriote d'arrondissement.

Adieu, tambour

Des revendications qui feront du bruit, ce sont, à coup sûr, celles des ,J tambours municipaux Ces braves gens, en effet, fatigués de battre la caisse aux carrefours et de s'égosiller .«?̃ à jeter au vent les « avis de monsieur V le maire à ses administrés », deman-'̃ dent, par l'organe d'un journal corporatif, l'installation de haut-parleur dans toutes les bourgades Le tambour ferait son annonce dans la cour de la mairie, face au micro,, et les pavillons de fer la déverseraiént, amplifiée, aux quatre coins de,la localité.

Ainsi s'acheminera vers sa disparition un des derniers personnages pittoresques de la vieille province a française.

.i, Rayon national.

La vogue du tricolore incite le £ commerce parisien à donner libre cours à son ingéniosité. Les cocardes et les petits bouquets de bluets, ̃̃̃ de marguerites et de coquelicots i< étaient déjà quelque peu désuets. "'̃̃ De nombreux bijoutiers exposent donc des broches composées de saphirs, de roses et de rubis, des sau= toirs formés de cristaux ou de boules d'ivoire aux trois couleurs. .à .Et voici que les grands magasins ont créé des rayons « nationaux ». On y fait la queue.

En marge du 14 juillet.

Nous allons commémorer la prise de la Bastille.

Cette vieille 'e prison royale fut bâtie par les soins du prévôt des marchands Hugues Aubriot, qui, le 22 avrill370, en posait la première pierre. Mais, en ces temps reculés, il y avait des hommes politiques peu honnêtes,, tel Auibriot, qui protégeait des commerçants sans scru.pules, ce qui lui valut d'être un des premiers pensionnaires de la prison qu'il avait fait édifier et où il devait mourir en 1382. Le Masque de Fer.

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400,000 enfants ne pourront pas partir en vacances C'est là, déjà, l'un des plus lamentables résultats de la crise, qui s'aggrave, du- chômage, de l'incertitude et de la misère accrus par la politique actuelle et c'est la statistique officielle publiée par le Comité national de l'enfance sur 600.000 petits Parisiens pauvres qui auraient besoin d'un mois de grand ,aiv:B,o»<ï;! consolider. Jeux santé, 200,000^ seulemenj,. ,po,ur,ro,nk,,part;U- en Vacances, cette, année, grâce aux çeiivjres publiques et 'surtout aux œuvres privées. Les 400,000 autres resteront dans leur logis insalubre, respirant mal, mangeant à peine, faute de ressources. Quatre cent mille petits Français qui, n'ayant jamais été coupables, ne devraient jamais être victimes Tel est le premier bilan des temps nouveaux, bilan douloureux, accusateur pour ceux qui prétendent améliorer le.sort des humbles Cette question là, qui traite de l'avenir d'une race, ne devrait-elle pas dominer toutes les autres questions sociales? Mais nos gouvernants sont trop préoccupés pour y songer.

Cependant, le Comité national de l'enfance s'est ému. Ses initiatives généreuses ne se comptent plus, et il vient de créer le carnet national des colonies de vacances, qui coûte 10 francs, ainsi que des vignettes du même prix pour automobiles ou vitrines. Carnets et vignettes sont en vente partout, dans les bureaux de poste, chez les comptables du Trésor, dans les débits de tabac, les dépôts de journaux, les magasins, etc., et ces 10 francs représentent le prix d'une journée de vacances pour un enfant pauvre placé dans une œuvre. Trente carnets correspondent à un mois de vacances c'est-à-dire au minimum de temps indispensable pour rétablir la santé d'un petit anémié. Et ainsi de suite. Je vous laisse calculer vous-même, suivant vos moyens et votre cœur. Car c'est à nous qu'on fait appel pour sauver ces 400,000 enfants. Il ne sera pas dit qu'en France on ne trouvera plus d'argent pour soigner un bambin qui souffre Ce capital 10 francs placé sur la santé" des hommes futurs est encore le meilleur et le plus avantageux des emprunts.

Marie-Louise Lédé.

̃ ¥ ES avis concernant les .I

I naissances, fiançailles, _1 mariages (avec ou sans photôgraphie). deuils, etc., ) «ont reçus 14, Rond-Point des 1 Champs-Elysées (Elys. US-Jîl à «S-:îS> et à l'Office spécial de Publicité, 29, boulevard des Italiens. Tél.: Richelieu 09-31

feuilleton du « Figaro » du 12 Juillet 1936 ;| •̃• ̃;<̃̃̃ •" -'v ̃ ;(6) | TtE GRIME

DE

TRflFflliGARSQOflRE CHAPITRE III

L'Ermite de Purdon Hall

s (Suite)

La .sérénité qui convient au savant n'avait jamais pu dompter son tempérament excitable.

Ii se mit à pousser des cris -pareils à ceux des étudiants du '̃ vieil Heidelberg ou d'ailleurs. Il veinait de découvrir une orchidée encore inconnue, la troisième trouvail| le de son étonnante carrière. Le moment venu de donner un nom à la fleur merveilleuse," il médita lorigue-

^înont sur le problème. H s'était déjà

̃j: immortalisé par nu Calleyq Magenta a «t avait honoré sa légitime épouse e

LA VIE FÉMININE ET MONDAINE

AUJOURD'HUI Réceptions. 17 heures Marquise de Vistubella.

Bienfaisance. 14 h. 30 Assemblée générale suivie de la distribution des' prix de l'Orphelinat des Arts (rue de la Montagne. Courbtvoie).

COURS-

Une messe anniversaire pour le repos de l'âme de S. A. R. le Duc de Penthièvre sera dite le vendredi 17 juillet, à dix heures, en la chapelle de la Compassion (boulevard Pershing). S. M. le Roi d'Angleterre et S. M. la Reine Mary ont reçu S. M. la Reine de Roumanie et LL. AA. II. et RR. l'Archiduc et l'Archiduchesse Rodolphe de Habsbourg et les ont retenus à déjeuner. S. M. le Roi Edouard VIII a donné, vendredi, à York House un dîner auquel assistaient LL. AA. RR. le Duc et la Duchesse d'York.

À L'ELYSEE

Le président de la République a reçu hier M. Toy-Riont, sénateur, et M. Labeyrie, gouverneur de la Banque de France^ ̃

DANS LES'AMBASSADES S. Exc. l'ambassadeur d'Italie et Mme Cerruti, qui viennent de donner, es jours derniers, plusieurs dîners et déjeuners, avaient invité au premier Le ministre et Mme Rollin, Mme Pouriteh, M. Vienot, sous-secrétaire d'Etat au ministère des affaires étrangères; princesse Ernest d'Arenberg, duc et duchesse Pozzo di Borgo, princesse Philippe de Caraman-Chimay, comte et comtesse Pecci Blunt,, M. et Mme Cotnareanu, baron et baronne Eugène de Rothschild, M. et Mme Edouard Soulier, M. et Mme Skousès, M. Ed. Schneider, comte M. et Mme Skousès, M. Ed. Schneider, baronne Barraco, comte Zucchini Solemio. Les convives du second dîner étaient: Duc et duchesse de Doudeauville, marquise de Pracomtal, comtesse de Viel-Castel, colonel et Mme Jacques Balsan, comtesse El. de Breteuil, princesse Boncompagni, Mme James Hyde, prmce et princesse Cito Filomarino, Mme Trefusis, M. et Mme Sauerwein, baron Robert de Rothschild, baronne de Reutern, duc Ruffo de Baroncelli, M. Maxime Real del Sarte, M. Ph. d'Estailleur-Chanteraine, marquis de Castelnuovo, comte Zucchini, marquis Soumit Piccenardi, M. Strigari. Au déjeuner qui eut lieu jeudi assistaient

S. Exc. le ministre de Bolivie et Mme Patino, M. Garda, ministre de San Marino; comtesse d'Orsay, M. et Mme 'Max Fischer, M. et Mme Frangulis, Mlle Deutsch de la Meurthe.- Mme E. de rsonncuil, M. Léon Suarès, Mme Romain, M. Aubry.

S. Exc. l'ambassadeur de France à Bruxelles et Mme Jules Laroche ont offert, le 6 juillet, un déjeuner auquel assistaient

La baronne Lemonnier, S. Exc. le vicomte de. Fontenay, ambassadeur de France, et la vicomtesse de Fontenay; comte et comtesse Gaston de Ribaucourt, comtesse Gaétane de Ribaucourt, comte et comtesse de Nicolay, comte, comtesse et Mlles France et Yolande de Bernard de La Fosse, M. Gazel, comte de La Chauvinière.

S. Exc. M. Vollgruber, le nouveau ministre d'Autriche à Paris, a été reçu avant-hier, en audience officielle, par le président de la République,.

J*

BIENFAISANCE v i0

"L/âsseintJfêé *>.gérieTaÎ!ç'ét la -'âîsfrî-

bùtion des prix de l'Orphelinat des Arts auront lieu aujourd'hui dimanche, à l'Orphelinat des Arts, 14, rue de la Montagne, à Courbevoie, sous la présidence de M. Georges Hüe, de l'Institut, et de Mlle Lucy Arbell, présidente de l'œuvre.

x

CERCLES

Aif dernier scrutin de ballottage, ont été admis membres de l'Automobile Club de France

M. René de Peyrecave, présenté par MM. François Lehideux et François' Leblond M. René Combastet, présenté par le comte Denvs d'Anselme et M. Daniel Drancourt,; M. Bernard Gardair, présenté par MAh Paul Huge et Camille Hergault; le vicomte François de Woillemont, présenté par M. Camille Hergault et le général Hergault; M. Jacques Drappier, présenté par le général Hergault et M. Camille Hergault; M. Guy Burin des Roziers, présenté par MM. Paul Seytier et Bernard de Peyerimhoff de Fontenelle M. Armand Bonnardel, présenté par M. Ernest Martin et le marquis de Paris; M. Pierre d'Ozouville, présenté par M. J.-E. Delapalme et le vicomte de Leseleuc; M. Emile Garboua, ̃ IHIIIIIIIIIIMlllllllllllll lllll IIIIHllIlllllllllMllIlllllMIIIIIHIinillll UN CONCOURS

POUR LA SEMAINE DE L'ENFANCE Le Comité national de l'Enfance organise, à l'occasion de la Semaine nationale de l'Enfance de 1937, un triple concours en vue d'obtenir des maquettes d'affiches, de médailles et ,dc diplômes d'honneur destinés. à sa propagande. Tous les artistes spécialisés, de nationalité française sont invités à participer à ce concours qui sera jugé en novembre prochain.

Les prix suivants seront attribués aux lauréats

Pour l'affiche un prix de 1.500 fr, deux prix de 500 fr.. pour la médaille un prix de 1.800 fr., pour le diplôme d'honneur un prix de 1.200 fr. Pour avoir le règlement détaillé 'les concurrents sont priés de s'adresser au siège social du Comité national de l'Enfance, 18, rue de Tilsitt, Paris (XVII"), ministère de la Santé publique. `

en la donnant comme marraine à son horreur de manquer à la courtoisie.

fameux Cypripedium jaune brun. Qui choisirait-il pour lui conférer une gloire impérissable ? Elire un de ses collègues de Vienne ou de Berlin c'était rendre jaloux les autres et s'en faire des ennemis. L'intrépide botaniste ne se sentait aucun goût poup- donner à la belle fleur le -nom d'un des hommes d'Etat qui régentaient actuellement son pays. II regarda plus loin, au delà du Détroit. Oui, il avait à Londres un certain ami qui lui avait jadis rendu,, un service pécuniaire et le jour pouvait venir où il devrait en solliciter un autre. Le docteur Millier lui dédia son orchidée.

Le professeur Bastion était seul dans la bibliothèque du Club des explorateurs, quand la porte s'ouvrit. Un homme d'aspect bénin, aux cheveux blancs, entra dans la salle. Le professeur leva la tête. Il aperçut deux yeux gris qui le fixaient d'un air songeur. La vue du professeur semblait exciter vivement la curiosité du nouveau venu. Il s'était arrêté sur le seuil, puis il avança de quelques pas, s'arrêta de nouveau, regardant toujours le petit homme assis devant son livre. Bastion se "sentait gêné. L'homme semblait le recônniiitre. Quant à lui, ce visage n'éveillait aucun souvenir, mais il avait

présenté par MM. Jean Degouve de Nuncques et Emile Cornie; M. Robert Germain, présenté par MM. Régis Ribes et Robert Brossette le-prince de Kutch, présenté par le marquis de Montàigu et le baron Ch. de Wouters RI. Adalbert de Ryckman de Betz, présenté par le baron Ch. de Wouters et le marquis de Montaigu.

Le. comité Gardénia ayant clôturé la série de ses soirées parisiennes par le succès de la Nuit Bleue, inaugure sur les plages élégantes la formule des dîners de jeunesse par une première réunion qui aura lieu le 14 juillet, à Deauville, aux Ambassadeurs.

Le'programme de la journée comporte le concours d'élégance automobile ainsi que « Un vrai 14 juillet », par J.-Gabriel Domergue. La soirée s'annonce des plus brillantes.

Les réponses doivent être adressées au président du comité Gardénia, hôtel Normandy, à Deauville.

Les courses de Niort ont remporté, ces jours derniers, leur succès habituel. Reconnu dans la tribune réservée Comte de Talhouët-Roy, président marquise de Poléon-Saint-George douairière, marquis et marquise de Mieulet de Ricaumont, comte et comtesse Georges de Villoutreys de Brignac, marquis, marquise et Mlle marquis de Vasselot de Régné, comte Hervé 'snbsaAsq jsgoy amyi la -jç 'Xeussj(i np de Talhouët-Roy, marquis et marquise de Poléon-Saint-George, marquis de Goullard d'Arsay, M. et Mme -de La Salinière, vicomte et vicomtesse H. de Chaurand, comtesse Mallet, comte et comtesse de Vasselot de Régné, MM. de Champvallier, Monniér, Hériard, capitaine de Valois, lieutenant de La Simone, comte J. de Villoutreys de Brignac, vicomte de Chaurand, comte Charles Aymer de La Chevalerie, etc.

Au gala du Gerdénia assistait Mlle Suad, fille de S. Exc. l'ambassadeur de Turquie et non Mme Suàd. w

JIIIIIIIIIIHItlIIIIIMIIIIIIIIlItlIlItlIltlIlllllllllllllllllllllllllllllIlIIII

A gauche MUe Rose-Marie Driard dont le mariage avec M. Raymond Dervaux a été béni hier en la cathédrale de Senlis. A droite Mlle Jehanne de Rosny, dont le mariage avec le baron Pierre Moullart de Torcy vient d'être célébré en l'Eglise de Wimille (P.-de-C.)

(Studio de France et Studio Paris-France.) iitiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiuiiiitiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiii NAISSANCES

Le comte et la comtesse Armand de Diesbach Belleroche sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Alain. FIANCAILLES

On annonce les fiançailles de Mlle de Merode, 'fille du prince Félix de Merode et de la princesse, née de Clernymt-rTQijnerre, avec le., .niarqujs de Gouvello, lieutenant, ..a.u 12ie.chasseurs à cheval, fils du .colonel marquis^ 'de Gouvello, décédé, et de la marquise, née de Mengin Fondragon.

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Marielle de Gueydon avec M. Bernard V. Lefranc.

II'

MARIAGES *̃'

Le mariage de Mlle Colette Madelin avec M. Pierre Jacques, inspecteur adjoint des eaux et forêts, a été béni hier, en l'église Notre-Dame d'Auteuil, par le chanoine Chevré, curé de la pa-

NOTRE CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE 1936

LE PRIX SPÉCIAL DE CENT FRANCS qai récompense chaque Dimanche le meilleur envoi de la semaine sans distinction de catégorie est attribué à

Mme CH. LOUPOT 162, rue de l'Université PARIS. Auteur de la photographie que nous publions ci-contre.

Le règlemant de notre concours sera adressé à toute personne qui nous en fera la demande.

Il esquissa un sourire. L'inconnu hésitait encore, parut un instant sur le point de se retirer. Il finit pourtant par s'avancer plus près et demanda

Excusez-moi. N'êtes-v.ous pas le docteur Luther Bastion ?

Oui.

Je le savais, mais vous ne me connaissez pas. Je vous ai vu une fois ou deux. Je voulais toujours vous aborder.

̃ C'est bien aimable à vous, dit le professeur maintenant à son aise. Mon nom est Creydon, Arthur Creydon. Je suis membre de ce club. naturellement, mais je ne viens pas souvent en ville.

Il parlait d'un ton un peu gêné, comme s'il se sentait encore plus mal à l'aise que tout à l'heure.

Enchante de vous connaître, monsieur Creydon, murmura le professeur.

Creydon était reste debout, de l'autre côté de la table.

Mais je suis impardonnable, dit-il. Je vous supplie de m'excuser. Je n'avais aucun- droit à vous déranger. Aucun droit. Je ne sais ce qui m'a pris.

Asseyez-vous, monsieur Creydon, je vous en prie. Si vous vouliez

M. LUKASIEWICZ'

le nouvel ambassadeur de Pologne en France a remis ses lettres de créance hier au président de la République. Le voici, sortant de l'Elysée, accompagné de M. Becq de Fouquières, didecteur du Protocole.

IIIIIIIIMIIIIItllIllilllllllIltlIllllllilllMimiillHIMIlllItlIlllllllllllil roisse, qui a prononcé une très belle allocution.

Les témoins de Mlle Madelin étaient Mme Louis Faucher et M. Jules Madelin, conservateur des eaux et forêts, son oncle ceux de M. Pierre Jacques M. de La Boullaye, inspecteur des eaux et forêts, son grand-père, et M. Edouard Martin, conservateur des eaux et forêts à Chambéry.

Le mariage civil avait eu lieu la veille, à la mairie du seizième arrondissement. C'est le docteur Bouillet, maire, qui y avait lui-même procédé et avait prononcé un charmant discours à l'adresse des mariés et de leurs familles.

Au château de la Haye, à Taden (Côtes-du-Nord), vient d'être célébré dans l'intimité le mariage de Mlle Gonard, fille de M. Gonard, avec M. Noël Félici, avocat à la cour d'appel de Paris, premier secrétaire de la conférence du stage.

Les témoins étaient, pour la mariée M. Emile Buré et M. Paul Fauchet, professeur au Conservatoire, maître de chapelle à Saint-Pierre de Chaillot pour le marié le colonel Longin et M. Boissary, vice-président du tribunal de Périgueux, qui, à l'issue de la cérémonie, dans une brillante allocution, se fit l'éloquent interprète de tous en souhaitant aux jeunes époux une longue vie. de bonheur ensemble, conforme à leurs goûts et àjeurs espérances.

Dans l'intimité a été béni hier, en la basilique Notre-Dame des Victoires, le mariage de Mlle Henriette de Saporta avec le baron Jacques de Galembert. Témoins de la mariée M. Henry de Sarlin, son beau- frère, et la comtesse Raymond de Vogüé, sa tante ceux du marié M. Louis Bourdin, inspectes1 général de compagnies d'assurances, et le vicomte de Galembert. son cousin. .-̃;̃ En .l'église Notre-Dame de Ver: sailles, hier, a été célébré le mariage de Mlle Jacqueline François, fille du docteur François, chirurgien chef de l'hôpital de Versailles, et de madame, née Chaudebois, avec M. Paul Padovani, fils de M. Paul Padovani et de madame, née David.

Les témoins de la mariée étaient Mlle Le Dantec et M. Soraut ceux du marié: le professeur Mathieu, de l'Académie de médecine, officier de la Légion d'honneur, et le professeur Grégoire, de la Faculté de médecine,* officier dela Légion d'honneur.

Après la cérémonie, une brillante ré-

me rencontrer, pourquoi ne l'auriezvous pas fait ? '?

Il faut que je m'explique. J'ai peur d'avoir cédé trop vite à mon impulsion en vous voyant ici. Vous avez levé la tête au moment même où j'entrais et j'ai vu là une coïncidence. Je ne désire pas, croyez-le, excuser ma conduite, mais la faute en est à l'orchidée.

L'orchidée Le professeur s'étonna. Ce M. Creydon devait être un aimable dément ayant réussi à forcer la porte. du club.

̃ Elle vient de fleurir pour la première fois. La couleur en est surprenante et la forme parfaite. Bastion cligna des yeux et fixa son interlocuteur à travers ses énormes besicles.

̃ Qu'est-ce donc. hum qu'estce que cette fleur extraordinaire ? deman'da-t-il tout en' pensant qu'il fallait se montrer indulgent au pauvre maniaque.

r– L'orchidée, répondit l'étrange bonhomme. Votre orchidée.

Bastion décontenancé ne souriait plus qu'à demi.

Mais je n'ai pas d'orchidée, protesta-t-il.

M. Greydon sourit.

Vous êtes le docteur Bastion, dit-il. El j'ai votre orchidée. J'en ai acheté un specimen -l'an dernier

ception réunissait les parents et amis des deux familles.

Jeudi dernier, en l'église NotreDame d'Auteuil, a été célébré dans la plus stricte intimité le mariage de Mlle Madeleine Boirie, fille de M. Pierre Boirie et de madame, née Magerië, décédée, avec M. Julien Barrot, fils de M. François Barrot, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame, née Estève. Les témoins étaient, pour la mariée le général Simon, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et M. Marcel Massot, avocat à la cour, député des Basses-Alpes pour le marié M. Louis Jouvet, chevalier de la Légion d'honneur, et M. Pierre Renoir, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre. Ainsi que nous l'avons annoncé, le mariage de Mlle Olga Gonzalez avec M. Roger Antoniadi a eu lieu le 8 juillet, en l'église Saint-Pierre de Chaillot. Les témoins de la mariée étaient S. Exe. le vicomte de Fontenay, ambassadeur de France; M. Camilo Torres-Elicechea, ancien vice-président de la République de Colombie, et M. Urrutia, membre du tribunal international de La Haye; ceux du marié: S. Exe. M. Politis, ministre de Grèce, et le comte A. de Chabrillan.

Viennent d'être célébrés les mariages

De Mlle Camille Aimé avec M. François de Téramond; de Mlle Nicole Reveillac avec M. Jean Bouzon de Mlle Marcelle Plessy avec M. Bené Baclet; de Mme Jean de Vains avec le vicomte d'Hennezel; de Mlle Mollie Aicard avec M. Frank D. Crocker; de Mlle Marguerite Durand avec M. Gérard Vallet; de Mlle Aeschlimann avec M. J. Gurtner.; de Mlle Claude Franchomme avec M. Marco Cuturi.

.ifiiiiiiiiimillmHiinlillllililllliiMliiiiiiilillliIllliiiiililtilliiiillr

A gauche Mlle Anne-Marie Willig, dont le mariage avec M. Bernard Noizet vient d'être célébré en l'église de Thaon (Vosges). A droite Mlle Odette Duclos dont le mariage avec M. Marcel Vincent a été béni hier en l'église Saint-Louis d'Antin.

(Phot. Paris-France

et Studio Martin-Lorelle.)

iiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiliintltiiitiiiiiiiMiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii DEUIL5

De Chambéry on annonce la mort de Mme Rochat, mère de M. Rochat, chef du cabinet du ministre des affaires étrangères.

On annonce la mort de Mlle Marie Bengesco, lauréate de l'Académie franç<risR et critique d'art bien connue. Ses obsèques ont eu lieu dans la plus stricte intimité.

,,TOMHier,, en t'église Saint-Pierre de 'ChajHotr ont été célébrées les obsèques -de ila générale baronne de Benoist, née Durand de Villers.

Le deuil était représenté par la baronne Paul de Benoist, Sœur de Benoist, Fille de la Charité de Saint-Vincent de Paul; le colonel et Mme Bladinières. Le cercueil a été transporté à Waly (Meuse), ou auront lieu un nouveau service et l'inhumation.

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Elena de Stagg, née de Obarrio, veuve de M. Enrique Stagg-Flores, survenue à Paris, le 3 juillet, dans sa soixante-dix-huitième année.

chez Schumann de Hambourg. Elle est, vous le savez, de plus en plus répandue parmi les amateurs et mérite certainement d'être plus connue. Je crois que Veiller avait raison quand il l'a décrite comme une des plus remarquables de son espèce. Ce discours paraissait assez cohérent, mais le professeur demeurait encoré intrigué. Puis un trait de lumière le frappa.

Vous voulez dire. Il se tut. Je parle de Y odontoglossum découvert par Franz Millier et qu'il a baptisé de votre nom.

Vraiment Le professeur s'était renversé sur le dossier de sa chaise, secoué d'un grand rire. Alors- cela existe ? J'avais tout oublié de cette histoire. 11 y a tant d'années. Et je pensais que c'était là une des. fantaisies de Millier. Pauvre vieux Muller Il découvrait toujours des choses et cela ne l'enrichissait pas. Pardonnez-moi, monsieur Creydon, si je ne vous ai pas compris tout de suite. Mais est-il possible que vous n'ayez jamais vu la fleur? demanda Creydon. Cher monsieur, il faut que vous veniez avec moi à Purdon Green. Je serai très honoré de vous montrer mon spécimen. C'est vraiment une beauté.

L'enthousiaste paraissait maintenant plein de vie et de.gaité. Quand

Les obsèques de M. Lucien Wormser, décédé en son domicile, 25, avenue de Villeneuve-l'Etang, à Versailles, se feront demain lundi 13 juillet. On se réunira à dix heures et demie à la porte principale du cimetière Montparnasse. Ni fleurs ni couronnes.

Le présent avis tient lieu d'invitation. De la part de M. et Mme Georges Wormser et leurs enfants, de M. et Mme Robert Herzog et leurs enfants, ses enfants et petits-enfants; de M. et Mme Maurice Wormser, de M. et Mme Gaston Wormser et leurs enfants, des familles Armand Dennery, David Darmon et Georges Bloch.

Nous apprenons la mort subite de M. Henri Péquignat, agrégé de l'Université, directeur de l'Ecole alsacienne, officier de la Légion d'honneur. La levée du corps, à laquelle ses amis sont priés d'assister, aura lieu demain lundi 13 juillet, à quatorze heures et demie, à l'Ecole alsacienne, 109, rue Notre-Dame-desChamps. La cérémonie et l'inhumation auront lieu à Versailles, dans l'intimité. Les familles Mayen, Patrelle, Durand, Kellner, Benard et Pochet, très touchées des marques de sympathie qui leur ont été témoignées lors de la mort de M. Paul, Mayen et dans l'impossibilité de répondre personnellement à tous ceux qui les ont manifestées, les prient de recevoir leurs remerciements émus.

On annonce la mort

Du marquis Prévost de Sansac de Touchimbert, au château de Mondion (Vienne) de Mlle Sophie de Verdal, à Rouen; de Mme Célicourt Antelme, à Paris; de 111. Marius Damasky, à Valence; de Mme George Henroz, née Puissant, à Boitsfort; de M. Victor de Collombs, à Insinval; de M. Jacques Gagelin, à Paris.

Valfléury.

LA SAISON HORS PARIS VICHY

Le Concours hippique annuel de Vichy continue à être brillant. Dans les tribunes on remarquait toutes les personnalités de la colonie élégante et sportive actuellement dans la station.

Parmi les gracieuses amazones et les cavaliers habiles présents à l'hippodrome du Sichon, signalons

Mme Hasselbach, miss B. Baruch, miss Donohoé, comtesse de Mony-Pajol, Mme Lirtbridge, Mlle Hasselbach, Mlle Tillière, Mme Horngren comte de Castries, comte de Bartillat, comte Pierre de Maupeou, comte de Maillé, comte d'Aubert de Peyrelongue, comte de Mony-Pajol, comte de Felcourt, comte Jacques de Vienne, comte d'Armaillé, baron de Soultrait, MM. de Busnel, de Bastaie, d'Almeyda, de Champsavin, Clavé, Plantier, Gudin de Vallerin, Horngren, Larregain, Balay, etc.

Parmi les notabilités du monde hippique qui composent le jury

Le vicomte d'Armaillé, président de concours et des jurys; M. E. de La Chesnais, comte de Lesterps, comte J. de Saint-Genys, comte G. de Cordon, comte Pierre de Felcourt, baron Roger de Soultrait, baron de Vazelhes, M. Raaas, inspecteur général du deuxième arrondissement; M. de Choin, directeur du dépôt d'étalons de Cluny; M. Desbois, directeur des haras de Pompadour commandant de Lisle, président du comité d'achat de Mâcon; commandant de La Croix, président du comité d'achat de Limoges comte Jacques de Vienne, MM. A. PolletTernynck, G. Gaudet, S. Balay, F. Bazille, L. Boutal, marquis de Bridieu, MM. A. Clayeux, H. Franchomme. Ph. Gallard, comte de Ginestet-Puivert, MM. E. Goubert, J. Goubert. vicomte de GourcufF, comte Jaclot de Potier, baron Le Pelletier de Glatigny, généra Marey-Monge, comte Rfené des MonstiersMérinville, vicomte de Montïrvault, comte de Mony-Pajol, MM. A. Nouvellet, E. Riant, Roux de Bézieux, M. J. Roux de Bézieux, comte Pierre de Sampigny, M. R. Sarlln, comte R. de Toulouse-Lautrec, M. P. de Vazekhes, baron de Verna, etc.

BAGNOLES-DE-L'ORNE La saison à Bagnoles-de-l'Orne s'annonce des plus brillantes. Le Grand Hôtel, avec ses jardins fleuris, est particulièrement apprécié par une clientèle d'élite.

Parmi les arrivées récentes

M. et Mrs Virgil E. Neal, docteur et Mme Pérol, M. et Mme Benjamin Reese, M. A. Buisson, membre de l'Institut; lady Clarke, marquise de Aranda, sir Abe Bailey, Mme Célérier, le sénateur James Hennessy, sir Ashley et lady Sparks, etc.

Sont attendus

Princesse Boncoiîîîiagni, colonel H. Hambro, baronne Kœnigswerther, etc.

Au Casino du Lac, les galas du samedi ont toujours un grand succès. JUAN-LES-PINS

Parmi les dernières arrivées, signalons M. et Mrs Frank Jay Gould, qui viennent d'ouvrir leur villa « La Vigie », où ils comptent séjourner jusqu'en septembre. Les trois cents hôtels de Juan-les-Pins, Antibes et le Cap-d'Antibes offrent aux touristes tout le confort de leurs installations les plus modernes. t

A l'Hôtel Provencal M. et Mme Rey, M. et Mme G. Grawitz, M. Fernando Scorretti, Mlle M. -T. Ballesio, M. et Mrs H. Stuart-Menzies, M. Peter, M. H.-E. Rosborough, M. et Mrs E. V. Killen, miss Clare Killeen, M. D. Batzouroff, sir Bertran, lady et misses Betty et Ann Allen, captaln P. Brooke, M. A. E. Hugues de Hartfield, Mlle A.-M. Vilbert, Mlle Irène Erb, Mme E. Eichom, M. Maurice Lelluch, Mlle Ch. Rond, Mme C. van Gelderen, Mrs Celia Tattersall. M. Hyman Weintraub, M. Barnett Sattln, M. et Mrs Lindsay Rogers, M. et Mme Jean Razel, M. G. B. Weissman, M. et Mrs E. B. de Mesquita, M. Etienne Siehermann, Mlle Magdeleine Homo, M. et Mrs R. Gibson. A l'Hôtel du Cap-d'Antibes M. et Mme W. H. Hoyer, Mme et Mlle Byl de Wroe, M. et Mme Stirlin, baron et baronne de Pallandt, 111. et Mme R. French, M. et Mme J. Loubet, M. et Mme N. Railing, M. Stanley Mortimer, Mrs B. Bristow, M. et Mme M. Tyson, M. et Mrs A. Workraan de Craigavad, Mme E. L. Malone, M. et Mme Rich, MM. Rich, M. et Mme A. Chichester, M. et Mrs C. Cary, M. et Mme C. de Waldner, M. A. de Liagne, Mme E. de Liagre Labrot, M. W. Huyler, Mrs E. K. Exton, M. et Mrs Young, M. C. Sutton, M. et Mrs W. S. Sainsbury, M. et Mrs D. Cohen, etc.

le major Bevis arriva pour emmener le professeur, il dut entendre l'histoire de l'orchidée et accepter, lui aussi, l'invitation.

Le trio partit pour la campagne le lendemain dans l'après-midi. L'hôte parut charmé et empressé à plaire à ses invités. Il les conduisit à la serre où il soignait jalousement sa riche collection de fleurs rares. C'est là qu'au milieu d'une cour de plantes exotiques fleurissait orgueilleusement le noble Odontoglossum baslionii.

Le major fixa son monocle devant le seul œil qui lui rendit service, lut l'étiquette soigneusement calligraphiée et regarda la fleur inconnue d'un air de profonde mélancolie. Cette orchidée ne lui disait pas plus qu'un timbre bleu de l'île Maurice à un collectionneur de papillons, mais il pensa, tout de même, que le docteur Franz Mûller avait fait un beau geste. Le professeur montrait un visage rayonnant. La fleur avait certes belle mine, bien qu'elle lui semblât un peu trop voyante, très blanche avec de larges bandes de pourpre. « La couleur ne me convient pas tout à fait », murmura-t-il.

Gavai «Bit.

(A snivre.)

Traduit dé l'anglais

̃ par. Chaules Gbolleau,

Élégances

JL~H~F~L~C~~

LE JOUR DE LA SANTE NATATION «'̃II faut savoir nager », disent les malins, tirant des brasses dans toutes les eaux. Je vous dirai que la natation est un sport merveilleux. El comme un médecin ne doit rien. ignorer de ce qui est humain, il est de mon devoir de vous donner un résumé succinct de ce que j'ai lu, il n'y a pas longtemps, sur l'art de nager.

Ceci d'abord, qui m'a fait m'essuyer les- yeux, croyant avoir une hallucination de la vue « La congestion n'existe pas. La congestion est un bobard dangereux » Comme je vous le dis. Et l'auteur de nous affirmer que s'il y a des noyés, ce sont des asphyxiés dont le poumon est mauvais ou le cœur malade.

On se noie, paraît-il comme on pèche souvent par ignorance. Savoir nager n'est autre chose que de se tenir sur et sous l'eau sans faire aucun effort d'attention. C'est être comme l'oiseau dans l'air, dans son véritable élément on doit nager comme on respire, tout naturellement, inconsciemment.

On se noie aussi par fatigue musculaile. Mais cela devrait-il exister si, en rivière tout au moins, on se laissait porter par le courant, ait lieu de vouloir lutter contre lui ?

Le gros danger est la peur. Elle ne se raisonne pas et elle est pour ainsi dire impossible à maîtriser.

Il en est de même du froid. Celui-ci paralyse le mouvement. Vous vous en prémunirez en vous couvrant le corps de graisses consistantes, mais en couche épaisse, peut-être aussi en absorbant, juste avant le départ, une. grande tasse de lait chaud, très sucre, additionné de farines à base de cacao. El nue faire pour vous prémunir de tous les accidents maintes fois signalés d'otites, conjonctivites, etc. ? Ils paraissent dus au refroidissement. On ne peut les éviter qu'en prenant, au sortir du bain, les plus grandes précautions pour se réchauffer et en ayant recours à certaines instillations appropriées. Que va-i-on parler encore de cas de typhoïde et autres maladies bactérienries gagnées au cours du bain ? Il faut tenir pour très exceptionnels les faits de ce genre. Si feau baigne presque. constamment la bouche, en effet. il n'y en a que très peu qui pénètre dans l'crsophage lorsque, par un hasard somme toute assez rare, une gorgée est avalée. Alors ? Pourquoi vous priver d'un plaisir rare et bouder un sport magnifique ?

Vidi.

La Journée

La Flamme du Souvenir

A 18 heures 30, il l'Arc de Triomphe Union amicale des réformés, veuves, orphelins et ascendants de Gasn}% Amicale des A.C. de Toury. ̃ Société d'éducation physique et de préparation militaire (association de jeunes).

Cérémonies

15 h. 30, 14, rue de la Montagne, Courbevoie distribution de prix; concert de l'Orphelinat des Arts.

Expositions:

Au Parc des. Expositions (porte de Versailles) Expositiop Nationale du Travail. (Clôture le 16 Juillet).

Au Musée des Arts décoratifs, rue de Rivoli, 107 La Vigne et le Vin dans l'Art. (Clôture le 20 juillet).

Au Petit-Palais Exposition Gros. Les Courses

14 heures Auteuil.

SERVICES RELIGIEUX D'AUJOURD'HUI CULTE CATHOLIQUE

̃ Messes, à 12 heures. A Saint- Antoine. 'Rà'iïit-Augr'usiin. Saint-Charles de Monceau, Safnte Clotilde, éffltse espagnole, Saint-* Eugène, Saint-Eustache, Saint-François, de Sales, Saint-François-Xavier, Sainte Genevlève des Grandes-Carrières, Saint-Germain des Prés, Saint-Honoré d'Eylau, Immaculée Conception. Saint-Jean l'Evang-éliste, SaintJean-Baptiste de la Salle. saint-Jean-Baptiste de Neuilly, Saint-Louis d'Antin. SaintMarcel. Saint Médard, Saint Nicolas des Champs. Notre-Dame d'Auteuil, Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, Notre-Dame de Boulogne, Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Passy, Notre-Dame de Lorette, Notre-Dame de Lourdes. Saint-Pierre de Chaillot, SaintPierre du Gros-Caillou, SaInt-Pierre de Neuilly. Satm-Sévfirln. Saint-Sulpice, Trinité, Notre-Dame de l'Assomption. Messes, à 12 h. 15. A Saint-Ambroise, Saint-Denys du Saint-Sacrement, Saint- Germain de Charonne. Saint-Jacques du Haut -Pas, Saint-Lambert de Vaugirard, Saint-Laurent, Sainte-Marie des Batignolles, Saint-Martin des Champs, Saint-Michel. Notre-Dame des Victoires, Saint-Paul-Saintt.ouis, Saint-Vincent de Paul.

Messes, à 12 h. 30. A 5alnt-Fcrcliuand Ces Ternes, la Madeleine. Saint-Pierre de Montrouge, Saint-Philippe du Roule. SaiutRocn.

CULTE PROTESTANT

Eglises réformées

Etoile, 54, avenue de La Grande-ATmée (17=), to h. 15.

Foyer de l'Ame, 7 bis, rue du Pasteur." Wagner (11°), 10 h. 15.

Oratoire, 147, rue Saint-Honore ()•'), 10 h. 15.

Passy, 19, rue Cortambert (16e), 10 Heu-

res 15.

Pentemont, 106, rue de Grenelle (7«), 10 h. 30.

Saint-Esprit, 5, rue Hoquéplne (8»), 10 h. 15.

Eglises luthériennes

Billettes, îi, rue des Archives <<!•), 10 h. 30

Rédemption, 16, rue Chauchat (9«), 10 h. 30.

Saint-Jean, 1-17, rue de Grenelle (7«), 10 11. 30.

Eglises libres

Luxembourg, J8, rue Madame (6e), 10 h. 30.

CULTE ISRAELITE.

Union Libérale. Synagogue, .Zi, rue Copernic (16«).

10 h. 30 Service spécial du dimanche.

LE FIGARO

ILLUSTRE NUMÉRO

DE JUILLET-AOUT SOMMAI R E

$ S

La femme élégante et son

chien. Le château des

bêtes sauvages, par Henry

Bidou. La courte exis-

tence d'un gardénia, par

Httbert d'Auriol. Petite

histoire des bains de mer,

par Jean Arvengas. La

Mode à l'école de l'His-

toire, par Catelan. La

mode sous-marine. Pour

la plage. Chapeaux de

soleil. Un soir au Ca-

sino. La fantaisie dans

la décoration murale, par

Albert Sage. Prome-

nons-nous dans les jardins

de Marly, par Raymond

Lécuyer. Bagatelle ra-

conte son histoire, par

Paul Hermant. Trois

portraitistes contempo-

rains. Le peintre La

Touche, par Netty Suad-

Davaz.

Dessins de Maurice Gordon

et Adrienne Ségur r

Photographies de Kollar, Schall

Debretagne, Dora Maar. Joffé,

Lucien Lorelle, Buchbok..

L E N U M É R O

SIX F RANCS


f ACCORD AUSTRO-ALLEMAND QUELlisSONT LES RAISONS 0U REICH?

(Siute de la première page-)

Dans la. déclaration du docteur Gœbbels, il faut remarquer d'ailleurs la place que tient le passage consacré aux « libertés » que les ressortissants allèmands ofotienïient- désormais en Autriche, Ou je me. trompe fort, ou c'est là que se trouve la plateforme sur laquelle l'action hitlérienne va s'exercer. Nous assisterons, sans doïïte, à une transplantation massive de sujets « allemands » en Autriche. Et peu à peu.

b) Le IIP Reich se dit aussi, sans doute, que la politique des c accords bilatéraux », qu'il n'a cessé de préconiser, remporte un succès éclatant. Accord bilatéral avec la Pologne. Accord bilatéral avec l'Autriche. A qui le tour ? Berlin ne rêve-t-il pas d'un accord bilatéral avec la Belgique ?. c) Le IIP Reich ne se dit-il pas, enfin, qu'en mettant un terme à la « question » brûlante d'Autriche, en neutralisant de la sorte l'Italie, il pourra plus aisément porter tous ses efforts vers l'Est ? Comme nous l'écrivions il y a trois jours, tout se passe comme si l'Allemagne manœuvrait pour nous isoler dans une sorte de têteà-tête avec la Tchéëoslooaquie et l'V. R. S. S. Il,est certain, parexemple, que l'accord d'hier videra de sa raison d'être le rapprochement qui -se manifestait entre Prague et Rome et enlèvera également beaucoup de substance à la politique italo-soviétique. L'Allemagne invite l'Italie à se tourner vers la Méditerranée et à se désintéresser du reste de l'Europe. Nous ferons bien d'apporter la plus soigneuse attention au développement de cet état de choses. Je souhaite me tromper, mais j'ai l'impression aiguë que l'acte d'hier est la préface de la part de l'Allemagne d'une politique qui peut nous conduire assez rapidement dans la pire impasse, dans les pires difficultés.

Dernière observation Un bloc se forme des régimes autoritaires au milieu de l'Europe Allemagne, Autriche, Hongrie, Italie. La situation intérieure française, l'agitation souterraine communiste qui se manifeste partout ne sont certainement pas étrangères alors à la formation de cette constellation. Ceci aussi peut avoir les conséquences les plus sérieuses. Conclusion Tout ce qui con»î court à sauvegarder l^ndépendan'ce de l'Autriche, en soi, est heureux. Mais j'eusse. mille fois préféré pour ma part que la garantie de cette indépendance fût assurée par d'autres méthodes. Or ces méthodes «'offraient. Pour qu'qn les utilisât, il eût simplement fallu que la France eût ces mois derniers une politique extérieure. C'est-à-dire car l'une est la condition de l'autre une politique intérieure digne de notre position en Europe.

Wladimlr d'Ormesson.

P. S. Une erreur de transtnissiori téléphonique a rendu la fin de mon article d'hier inintelli§ible. Il fallait lire « Mais alors il ne faut pas reprocher à M. Laval de s'être employé à « limiter » le conflit, quand soi-même. (et non qu'en soi-même).

Echange de télégrammes entre M. Mussolini

et le chancelier Schuschnigg i Rome, 11 juillet. Le chancelier fédéral autrichien a adressé à M. Mussolini le télégramme suivant

Je suis heureux de communiquer à Votre Excelleuce que j'ai signé tout à l'heure, avec le ministre d'Allemagne, dûment autorisé par le Führer et le chancelier du Reich allemand, un accord qui est destiné à rendre à nouveau normaux et amicaux les rapports entre l'Autriche et l'Allemagne.

En ce moment, je me souviens avec joie des nombreux entretiens extrêmement précieux que j'ai eus avec Votre Excellence, dernièrement, à la Rocca delltt^dmjnato.

Je suis convaincu que Votre Excellence partagera ma satisfaction pour l'accord réalisé, qni veut représenter une nouvelle contribution efficace à l'œuvre générale de ta paix.

» Je désire saisir cette occasion pour ̃̃ assurer à nouveau Votre Excellence de ma sincère amitié et de ma ferme uolonté de poursuivre, mime dana l'avenir, en plein accord avec Votre Excel-, tence, sur la base des, protocoles cxpérimentés de Rome, la collaboration avec l'Italie, dont vous êtes le guide fort et couronné de succès.

» Schuschnigg. >

Le chef du gouvernement italien a répondu en ces termes

Je remercie Votre Excellence de votre aimable télégramme. L'accord que Votre Excellence a signé avec le représentant du Fûhrer et chancelier du Reich, doit être salué avec satisfaction par tous ceux qui ont à cœur la cause de la paix. Il marque un important pas en avant dans la voie de la reconstruction européenne ef des pays danubiens.

C'est dans cet esprit que, comme vous le rappelez, la question a été disentée dans. la réunion de la Rocca dello Caminàto et successivement examinée sur la base des accords italo-austro-magyars. Je suis particulièrement heureux de vous donner, à mon tour, les assurances de nia parfaite amitié et de la collaboration de l'Italie avec le gouvernement jédéral, et en conformité avec les protocoles de Rome, qui continueront à être à la base des rapports entre l'Italie et l'Autriche, dans la nouvelle défini, tion de ses rapports avec le Reich, événement .que le gouvernement et le peuple italien, saluent avec sympathie. Signé Mussolini.

IÀMZ notre rubrique « Bonnes Maisons » qui paraît deux fois par semaine (mardis et samedis) dans les « l'étitet Annonces t du FIGARO, vous u trouverez des adresses intéressantes.

NOS CORRESPONDANTS PARTICULIERS A L'ETRANGER L'IMPORTANCE EUROPÉENNE de l'accord austro*aïiemand L'Allemagne espère retirer des avantagés de sa manifestation paçifiqm

Berlin, 11 juillet. La déclaration du gouvernement du Reich, que M. Goebels a communiquée lui-même à 21 heures, par tons les postes allemands, n'était pas inattendue, bien que la presse n'en eût soufflé mot. Depuis quelques jours, des informations de- Vienne aussi bien que de Rome laissaient prévoir une normalisation des rapports entre. l'Allemagne et l'Autriche. On remarquera que le communiqué de Berlin désigne expressément les' deux nations comme des « pays allemands ». Il parle de rétablir entre eux des rapprochements non seulement normaux mais amicaux. L'Allemagne reconnaît la souveraineté pleine et entière de l'Autriche et elle s'engage, de la façon la plus formelle, à ne plus intervenir dans sa politique intérieure. La phrase relative au national-socialisme autrichien, qui relèverait, uniquement de cette politique intérieure, est particulièrement significative si l'on fait la comparaison avec le national-socialisme dantzicois, qui proclame ouverte.ment son obédience envers le Fiihrer. L'allusion au protocole de Rome marque

<( La politique autrichienne ne changera pas » déclare=t=on à Vienne

Vienne, 11 juillet. La T.S.F. vient d'apprendre au peuple autrichien, avec la certitude des manifestations les plus officielles, l'accord intervenu entre Vienne et Berlin sous la forme d'un communiqué commun daté de ce jour 11 juillet. Avant de donner la parole à M. von SchuscJinigg lui-même, le speaker de la Ravao a lu à 21 heures le document en question, qui enregistre avant tout la décision des deux gouvernements des deux « Etats allemands de rétablir leurs relations sur un pied « normal et amical ».

Comment et pourquoi M. Hitler a-t-il brusquement cédé, oubliant ou tout au moins ajournant son programme formel d'Anschluss ? Les lecteurs du comte d'Ormesson sont déjà pleinement édi'fiés sur lés circonstances de politique intérieure et internationales qui ont soudain permis à M. von Papen d'arriver au ̃résultat qu'il poursuivait depuis août 1934' avec des échecs répétés. La rupture du front de Stresa et la vague rouge qui

M. Mussolini reprendrait ridée d un pacte européen

Rome, 11 juillet. Jusqu'à hier soir, on déclarait à Rome, dans les milieux compétents, ne rien savoir des conversations qui ont abouti ce soir entre l'Allemagne et l'Autriche, reconnaissant l'indépendance et la souveraineté de celle-ci, et écartant toute menace d'Anschluss.

Ce soir, aucune édition spéciale de journaux ne les annonce, aucun éditorial ne les laissent prévoir. Tard dans la soirée, le communiqué de Berlin et de Vienne a été connu officiellement. Ce qu'a été la part italienne dans ces négociations a été soigneusement dissimulé; à à Rpnic., Il n'est pas toutefois dbutéiix qilé c'est 'lors. "dé la ̃visite- «dû chancelier autrichien à Rocca délie Caminate, qu'ont été basés les principes généraux qui ont présidé du point de vue italien à ces accords. Ils sont dans la ligne des protocoles de Rome austrohongrois. Ils en sont même l'extension, puisque maintenant l'Allemagne est comprise dans les garants de l'indépendance autrichienne. Etant donné les bonnes relations qui ne cessent de se développer depuis quelque temps entre Berlin et Rome, on peut en déduire que la pensée du Duce n'a pas été étrangère à la conclusion de ces accords, qui créent

L'Angleterre est satisfaite, mais elle attend des précisions • sur les intentions de l'Allemagne

Londres, 16 juillet. Envisagé en soi et sous son angle immédiat, l'accord austro-allemand cause à Londres une satisfaction générale. Le problème de l'Anschluss a été trop souvent évoqué ces dernières années pour que l'on ne se réjouisse pas de le voir disparaître du nombre des préoccupations diplomati- ques actuelles. A ce titre, le geste de conciliation du Reich trouve ici un écho sympathique qui ne manquera pas d'in- fluencer dans une certaine mesure l'at-'titude anglaise à Bruxelles.

Dans les cercles de Whitehall, où les présences sont rares pendant le weekend, on n'est manifestement pas sjirpris de la conclusion d'une négociation qui, de près ou de loin, avait été suivie avec attention par toutes les chancelleries. Une des menaces les plus immédiates contre la paix se trouve ainsi écartée, dit-on dans ces milieux, où l'on tient

Sir Samuel Hoare souligne 1 la nécessité pour l'Angleterre de réarmer

Londres, 11 juillet. Dans un discours prononcé aujourd'hui à-Southampton, sir Samuel Hoare, premier lord de l'Amirauté, a déclaré que lâ GrandeBretagne avait négligé, pendant si longtemps, la reconstruction de sa flotte de guerre, qu'elle se voit aujourd'hui dans l'obligation de construire, ce qui équivaut à une nouvelle flotte.

« Quand nous posséderons à nouveau une flotte en laquelle il puisse avoir confiance, notre pays pourra -remplir toutes ses obligations, quelles qu'elles soient, et remplir également tous les devoirs qui lui incombent. »

L'orateur souligna que du fait de la nouvelle et formidable menace aérienne, l'Angleterre. qui était autrefois la grande ile du monde où l'on se trouvait le plus en sécurité, est devenue le point le .plus vulnérable en Europe.

« C'est, dit-il, avec la détermination d'arrivé? le plus tôt possible à la parité aérienne avec la puissance continentale la plus puissante en armements aériens et à portée de nos côtes, que de nouvelles escadrilles vont être créées.

» N'oublions pas, cependant, le fait fondamental que-si nous désirons réaliser le plus grand progrès possible dans le domaine des armements terrestres, aértens et navals, la Grande-Bretagne et son empire dépendent de la mer pour leur existence.

Mort du baron

Rolin-Jacquâmeyns

Bruxelles, 11 juillet. (De notre correspondant particulier, par téléphone.) Le baron Rolin-Jacquemeyns, né à Gand en 1863, vient de mourir. Il avait été haut-commissaire belge en Allemagne occupée en 1919. Il fut aussi secrétaire de la délégation belge la Conférence de la paix. Depuis 1930, il sié-

geait en qualité de juge à la Cui;r per-

manente de justice internationale. A. F.

que l'accord signé aujourd'hui a bénéficié de l'approbation, sinon de la recommandation, de Mussolini. Il est la condition évidente dJuit accord italo-allemand et il n'est guère besoin* d'autres preuves pour montrer que cet accord est réalisé. On ne manquera pas d'en remarquer la date, qni précède de peu la rencontre de Bruxelles. L'Allemagne et l'Ita- lie von't-elles s'y présenter la main dans la main et demander, comme contre» partie à la conclusion d'un nouvel accord locarnien, la reconnaissance de leur commune prédominance dans le bassin danubien ?

Hitler renouvelle donc le jeu pratiqué il y a deux ans avec la Pologne. Il renonce à une revendication qui n'offrait pas grande chance de réalisation immé-" diate (de toutes façons elle n'est qu'ajournée) pour en tirer les bénéfices sur le plan européen. Sur ce plan, la partie. de l'accord du 11 juillet apparaît consi- dérable. Il peut transformer la situation dans le sud-est de l'Europe. La déclaration de ce soir annonce une

déferle sur l'Europe occidentale sont la double: raison profonde de l'accord publié ce soir.

Les milieux gouvernementaux autrichiens soulignent tout particulièrement la fermeté de leur ligne politique. Rien ne sera changé, disent-ils, aux conceptions d'un Dollfuss l'Autriche n'acceptera pas la reconstitution de partis politiques. Elle développera son régime autoritaire chrétien, allemand et corporatif, tel que l'a défini en ces termes le chancelier martyr.

En politique extérieure, elle conserve pour base les accords de Rome et ses amitiés ittflo-hongroises. Le front patriotique englobera tous ceux des Autrichiens qui se rallieront à la formule de Dollfuss. Il n'y, aura pas, d'ailleurs, d'entrée en masse de formations ou de groupements spéciaux.

Le symbole de l'accord intervenu avec ceux des Autrichiens qui souhaitaient la réconciliation complète avec le Reich

en Europe une situation nouvelle d'une hauate importance.

M. Mussolini ne peut qu'en être satisfait. Depuis deux ans, il vise à faire respecter l'indépendance de. l'Autriche. En particulier, aujourd'hui, il peut sup-'primer la garde au Brenner. Sa politique semblant être de plus en plus orientée vers une paix générale, ne peut voir par là qu'un danger européen écarté et une épine au pied retirée à. l'Italie.

Dans certains cercles, on se demande si l'Allemagne 'n'a pas demandé de compensations en échange de l'abandon de iP;A:iischluss.- Nous croyone pouvoir ml-, firmer, qu'il n'y a eu jusqu'à présent aucun accord précis du côté allemand visant la politique balkanique ou les colonies allemandes.

M- Mussolini, qui .semble vouloir, tout au moins en apparence, se retirer de la politique extérieure et confier les rênes du pouvoir à ses intimes collaborateurs, reprehdra-t-il, comme certains. le pensent, les grandes lignes d'un pacte européen, qui deviendrait aujourd'hui un pacte à cinq, avec la collaboration de la Pologne, et même éventuelle ua pacte t à six avec celle de la Russie ? On es-

l'événement pour une contribution opportune apportée à la détente internationale si unanimement souhaitée. L'incidence de l'accord sur les pourparlers préalables à la Conférence de Bruxelles parait devoir être importante, car certaines personnalités influentes interprètent ce soir la reconnaissance allemande de l'indépendance autrichienne comme une réponse « de facto » à un des points essentiels du questionnaire britannique. Les partisans d'une invitation immédiate à l'Allemagne ne manquent pas d'en tirer argument. Par contre, ceux que l'avenir préoccupe posent la question de savoir si le Reich entend étendre sa politique d'apaisement, dont l'accord de Vienne est un témoignage, à la question de Dantzig et à ses relations avec la Tchécoslo-

ACTUALITES INTERNATIONALES

AUTRICHE. Des marchés importants ont été conclus entre l'Autriche et la Bulgarie sur la base d'une compensation privée. L'Autriche livrera à la Bulgarie des machines, 'notamment des machines agricoles, et recevra en compensation, de la Bulgarie, des légumes, des fruits et autres produits agricoles, à l'exception de céréales.

BELGIQUE. Le « Palais du Peuple »* de Dour, près de Mons, a été détruit en grande partie par un incendie; Les dégâts s'élèvent à près d'un million et demi de francs.

CHINE. L'Agence « Central News » annonce de Hong Kong que, trois nouveaux généraux cantonais, dont le général commandant, le fort du Tigre, aux portes de Canton, ont quitté les rangs des sudistes pour se rallier au gouvernement de Nankin.

DANTZIG. Le voilier-école ailemand « Deutschland est arrive dans le port de Dantzig, où il restera jusqu'au 11 juillet prochain.

Après avoir eu, à Dantzig même, un long entretien avec M. Papee, haut commissaire polonais, le colonel Beck, ministre des affaires étrangères, qui est accompagné de sa femme, a quitté la Ville Libre, en automobile, avec M. Papee, à destination de Gdynia.

Les autorités officielles de la Ville libre opposent un démenti catégorique aux informations selon lesquelles le Sénat aurait ordonné que, désormais, les fonctionnaires civils devaient adhérer au parti nazi.

GRANDE-BRETAGNE. Le dirigeable allemand « Von Hindenburg », se rendant en Amérique, est passé à nouveau le long de la côte britannique, à Portland, dans le Dorset.

HONGRIE. Le gouvernement hongrois a décidé de créer une police spéciale pour les étrangers police qui pura 8 tratfèr toutes les affaires concernant les ressortissants de pays étrangers. Pour toutes ces affaires, passeports, devises, permis de séjour, mais aussi pour les contraventions, affaires pénales et même criminelles, les étron-

gers ne seront plus xous le coniiôle de

là police ordinaire, mais sous celui de la police spéciale des étrangers.

série de mesures pratiques, dont le détail n'est pas encore publié, mais qui ne seront pas non plus sans importance. La première sera la suppression du droit de 1.000 inarks qui interdisait aux Allemands l'accès de l'Autriche. Elle comblera de joie les Autrichiens des provinces frontières comme le Tyrol qui, jadis, vivait eu grande partie du tourisme allemand et qui, depuis trois- ans, déplorait amèrement son absence. Une véritable invasion d'Allemands, lé sac au dos et la crois gammée à la boutonnière, va se répandre dans les Alpes autrichiennes «si tontefois M. Schaçht leur* accorde les devises nécessaires. Les pessimistes diront que l'Anchluss et en bonne voie. En tout cas, malgré les divergences qui subsistent entre le national-socialisme de Hitler et le fameux fascisme catholique à la Dollfuss, les deux peuples ne tarderont pas à fraterniser. Pour commencer, les athlètes autrichiens, quelles que soient leurs prouesses, vont être à Berlin les héros des Jeux Olympiques. Bernard Millet

sera l'entrée dans le cabinet, comme ministre sans portefeuille, du directeur des archives de guerre, M. Glaise-Horstenau, ancien officier d'état-major et d'ailleurs déjà rallié au régime, puisqu'il est conseiller d'Etat.

Cette nomination a été annoncée aussitôt après l'allocution de M. von Schus- chnigg, en même temps que celle du nouveau sous-secrétaire d'Etat des affaires étrangères, M. Guido-Schmidt, haut fonctionnaire de la présidence de la République, ancien attaché de légation à Paris et ami personne) du chancelier Schuschnigg, qu'il avait accompagné dans son dernier voyage en Italie. Dans l'ensemble, l'accord intervenu e»t pour commencer très favorable à l'Autriche, dont il facilitera la paix intérieure. Le» complications ultérieures possibles dépendront des événements européens et mondiauxx, et notamment de l'influence que reprendra ou non sur eux une France forte. M. M.

M. M*

père toujours que M. Mussolini ne refusera pas d'envoyer une délégation à Bruxelles. Il semble que, dans l'incertitude politique générale, la présence de l'Italie pourrait, aux côtés de l'Angleterre et de la France et également de l'Allemagne, dont Rome désire vivement la collaboration aux discussions locarniennes, créer une atmosphère de clarification.

Le Duce, parat-il, quittera Rome lundi pour quelques jours. Est-ce pour se reposer à la mer ou pour aller méditer dans les solitudes de la Romagnc ? •'•, ̃̃. ̃ivû-a" · •' fc?"M. Angles, ;•

,7:, laé r,

Le Duce s'entretient

avec l'ambaaaadeur du Reich Rome, 11 juillet. M. Mussolini a reçu M. von Hassel, ambassadeur d'Allemagne. La conversation a porté sur la situation générale et sur la Conférence de Bruxelles.

D'autre part, M. de Chàmbrun, ambassadeur de France, a été reçu par le ministre des Affaires étrangères, le comte Ciano.

vaquie. Aussi attendent-ils avec intérêt d'apprendre, soit par une déclaration du chancelier à la presse anglaise, soit plutôt par une réponse officielle au questionnaire britannique, si l'accord autrichien constitue la préface d'une plus vaste action de conciliation, qui serait unanimement approuvée, ou s il représente simplement un élément d'une évolution diplomatique qui demeurerait fidèle à ses objectifs précédents.

Quoi qu'il en soit, c'est à M. Eden qu'il appartiendra, dès son retour à Londres, de tirer, des derniers événements, l'enseignement qu'ils comportent et d'orienter la politique étrangère britannique en conséquence. Le cabinet ne manquera pas d en délibérer ensuite et l'on prévoit que toutes les tendances ci-dessus rapportées y auront des échos.

ITALIE, r– L'archiduc François Ferdinand de Habsbourg, qui commandait pendant la guerre la 4' armée impériale sur le front russe, a' visité les champs de bataille du Trentin, avec de nombreux anciens combattants autrichiens. O/i annonce l'arrivée prochaine du prince Starhemberg à Rome. Le chef des Heimwehren viendrait, comme tous les ans, à l'occasion de la présence à Osfie de jeunes Autrichiens groupés en camps de vacances.

SANGLANTS COMBATS EN PALESTINE

Jérusalem, 11 juillet. De nouveaux désordres se sont produits aujourd'hui en Palestine. Près de Dabburya, des Arabes ont ouvert le feu contre un détachement de police. Un combat s'engagea, au cours duquel un Arabe fut tué et un autre grièvement blessé. 11 n'y eut aucune victime du côté de la police. Dans le district de Bandalarmiya, des coups de feu ont été tirés contre une patrouille britannique qui escortait un convoi israélite. Un juif fut tué et cinq autres blessés. Du côté, anglais, on compte trois blessés, Des renforts furent envoyés sur les lieux et les soldats engagèrent le combat contre les assaillants, dont quatre furent tués et plusieurs autres blessés.

,~A

Les audience. de M. Delbos M. Yvon Delbos, ministre des affaires étrangères, a eu, hier après-midi, plusieurs audiences et conversations diplomatiques importantes.

Il a reu d'abord M. Corbin, ambàssadeur de France k Londres, venu passer quelques jours à Paris.

D'autre part, le ministre des affaires étrangères a conféré avec M. Paul-Boncour, chef de la délégation française à la conférence de Montreux, et avec ]M. PoîeuiktiK', ambassadeur de l'U.R.S. j S. à Paris. Ces deux conversations ont porté sur la question des Détroits.

NOUVELLES DIVERSES PARIS

Un drame de la rupture

Avenue Bolivar

Vendredi soir, au 113 de l'avenue Bolivar, M. Leclerc, dans un accès de neurasthénie. tire une balle dans la tête de Mme Eugénie Marchal, son employée et amie, qui lui avait dit sou intention de le quitter pour se marier. Après l'avoir conduite à l'hôpital, le meurtrier rentre chez lui et se fait justice. DEPARTEMENTS

Rodriguez, assassin de Zurletti, sera guillotiné

Toulon, 11 juillet. La Cour d'assises au Var a, ce matin, condamné à mort l'Espagnol Jean Rodriguez, qui avait assassiné l'Italien Lucas Zurletti. Les jurés ont refusé de signer un recours en grâce en faveur de l'assassin. L'exécution aura lieu à Draguignan. ETRANGER

En Belgique, un wagon fauche une équipe d'ouvriers: 4 morts Charleroi, 11 juillet. Sur le chemin de fer Jumet-Hamendes, près de Charleroi, un accident a été causé ce matin par une rupture d'attelage survenue à une rame de wagonnets, dans une côte. L'un des wagonnets redescendit la pente et vint écraser un groupe d'ouvriers qui travaillaient à lit réfection du ballast. On releva quatre morts et trois blessés. Ceux-ci sont actuellement 1 à l'hôpital, où leur état inspire les plus I vives inquiétudes.

EN QUELQUES LIGNES PARIS. Hier matin vers 4 heures, au débit de vins tenu par M. Lontord 1 au 71 du boulevard Voltaire, deux ma- j landrins s'emparent de la caisse sous la menace du revolver et disparaissent. Une enquête est ouverte. 1

M. Funck, nouveau chargé d'affai- res du Luxembourg en France, s'est ren- du, hier matin, à l'Arc de Triomphe, j il a déposé une palme sur la tombe du Soldat inconnu.

Le même geste a été accompli dans l'après-midi par M. Lukasiewicz, ambassadeur de Pologne, qui s'est ensuite rendu place de l'Alma où il a fleuri la statue de Mikiewicz.

SEINE-ET-OISE. Un enfant de neuf ans, habitant Bezons, a dû être hospitalisé à la suite des coups violents que lui avaient porté ses parents. Le Parquet de Versailles attend le rapport du médecin-légiste pour prendre une décision à l'égard de ces derniers.

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La santé du cardinal Binet Besançon, 11 juillet. Le cardinal Binet a passé une nuit et une journée calmes. Ce soir, à 19 heures, l'archevêché a communiqué de bulletin de santé suivant

« Journée calme. Aucun phénomène nouveau. Pronostic réservé, malgré une légère amélioration. Professeurs Bauffe et Roland. »

LEGION D'HONNEUR Ministère de l'air

Sont élevés à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur M. Paul• René Fonck, commandant du centre de irtobfitsàtKm d'aviation n° 9 M. Gérard, férieral1' de'' division, commandant là e région aérienne.

Sont promus au grade de commandeur MM. Bordes, colonel, commandant le camp d'instruction de l'armée de l'air à Cazaux; Larre, lieutenant-colo- j nel, commandant la 52« escadre aérien- ne; Pitault, lieutenant-colonel, comman- dant la 1'° escadre aérienne Brulé, colonel, chef de la 1" section de la direction du matériel aérien militaire Blaize, lieutenant-colonel, commandant le bataillon de l'air et commandant en second de l'Ecole de formation des sous-officiers du personnel navigant de l'armée de l'air Le Bihan, colonel, di- recteur de l'entrepôt spécial de l'armée de l'air n° 2.

(Suite de la promotion page 6) M. Lukasiewicz présente ses lettres de créance Le Président de la République a reçu j hier, en audience officielle, M. Lukasiewicz, qui lui a remis les lettres par lesquelles le Président de la Républible polonaise l'accrédite en qualité d'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire à Paris.

En remettant ses lettres de créance.' l'ambassadeur a prononcé une allocution, dont voici les principaux passa-

ges

Dès les premières années d'après- guerre, la Pologne et la France ont été. liées, non seulement par le sentiment d'une amitié séculaire que tout un grand passé historique confirme, mais aussi par une alliance qui, n'étant dirigée contre personne, a pour but de garantir la sécurité des deux pays et de sauvegarder leurs intérêts légitimes. Conforme à l'esprit et aux dispositions du Pacte de la Société des nations et à l'ensemble des obligations internationales en vigueur, notre accord représente un des éléments les plus précieux et les plus durables de la paix européenne il a trouvé son expression et sa place dans le cadre des traités de Locarno et continue à subsister intact.

» Mon gouvernement est convaincu qu'actuellement, quandd la stabilisation de la paix met à l'ordre du jour tan de graves problèmes, les relations et la collaboration polono-françaises déterminées par les accords sus-mentionnés constituent et constitueront à l'avenir une des bases essentielles de cette paix. »

Le président de la République a répondu notamment

« Vous ave'z évoqué, en. des termes auxquels j'ai été particulièrement sensible, les liens qui ont, au cours de leur glorieuse histoire, uni nos deux pays. La nation française accueillera avec une satisfaction particulière l'assurance que vou sapporter de l'invariable at1 tachement du peuple polonais, de son chef d'Etat et de son gouvernement à cette longue tradition d'iunitic qui nous est particulièrement chère. »

COURRIERS A POSTER AMERIQUE DU NORD i

POUR NEW- YORK Britannic (dép. du Havre le 12, arr. le 19).

DEPARTS DES TRAINs (Gare Saint-Lazare Britaitnie, le 12, à 17 h. 18.

POUR QUEBEC ET MONTREAL Montclare (dép. de Cherbourg le 15).

AMERIQUE DU SUD

POUR RIO-DE-JANEIRO et BUENOS. AIRES HigMand-Chieftaln (dép, de Boulogne te 18).

POUR LES ANTILLES Carimaré (dép. > du Havre le 25 juillet).

AFRIQUE-MADAGASCAR

POUR COTE OCCIDENTALE D'AFRIQUE Asie (dép. de Bordeaux le 25 juillet).

POUR MADAGASCAR, LA HKUN1UN i Leconte-de-Lisle (dép. de Marseille le 16 Juil-

let.

POUR ALEXANDRIE ET BEYROUTH i [ Champollion (dép. de Marseille le 17 juillet). EXTREME-ORIENT

I POUR J.'INDOCHINE Angers (dép. de I Marseille le 1.1 juillet).

LE MOUVEMENT GREVISTE Aucune solution nest intervenue, jusqu'à présent, entre ouvriers agricoles et patrons

La présidence du Conseil communique la note suivante

A la suite de la revalorisation des salaires dont ont bénéficié les ouvriers de l'industrie et du commerce, les ouvriers agricoles ont demandé, eux aussi, diverses améliorations de leurs conditions d'existence.

Un certain nombre de conflits ont éclaté à travers les départements, conflits qui ont généralement été réglés sans trop de difficulté, grâce à l'arbitrage de l'administration préfectorale. Toutefois, un certain nombre d'employeurs n'ayant pas encore procédé à la révision des salaires de leur exploitalion, la Fédération nationale des travailleurs de l'agriculture, adhérente à la C.G.T., a demandé qu'un contrat collectif fut conclu entre les représentants des salariés et ceux du patronat en ce qui concerne l'Ile de France (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne), afin que la convention ainsi déterminée prit un caractère général.

Les pourparlers s'engagèrent ndre les représentants de la Fédération régionale des Associations agricoles de l'Ile de France, 7, rue de Lorme, à Paris, qui groupe l'ensemble des organisations agricoles de la Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne, et les représentants de la C.G.T.

Le jeudi 2 et le samedi 4 juillet, les pourparlers se poursuivirent au ministère de l'agriculture en présence de M. Kiefe, chef adjoint. Un projet de contrat fut élaboré. Le dimanche 5 juillet eut lieu à Paris un congrès des ouvriers agricoles de l'Ile-de-France qui réunit environ 400 délégués. Ce congrès. décida d'accepter le projet de contrat qui llll était soumis. Le mercredi 8 juillet, l'As| semblée de la Fédération des associatioits agricoles de l'Ile-de-Fraitee et l'asl semblée de l'Union centrale des employeurs agricoles estimèrent au contraire ne pouvoir accepter le projet de contrat.

Une réunion fit lieu jeudi au ministère de l'agriculture entre les délégués patronaux et les délégués ouvuers, en présence du ministre de l'agriculture, qui ne put que prendre acte du désaccord.

Samedi, à 16 h. 30, une nouvelle entrevue eut lieu à l'Hôtel Matignon, entre la délégation ouvrier et la délégation patronale, à la demande du président du Conseil, en vue de rechercher un terrain d'entente.

A la suite d'une longue délibération qui nè permit pas de concilier les parties, le président du Conseil a demandé qu'une assemblée générale des employeurs intéressés se tienne dans les plus brefs délais pour définir la position patronale et pour mandater les délégués patronaux pour une nouvelle réunion qui aura lieu à la présidence du Conseil jeudi après-midi.

M. Blum reçoit les délégués patronaux et ouvriers

de la métallurgie

Par ailleurs, M. Léon Blum, assisté de MM. Moch, secrétaire général de la présidence du Conseil, et Chaillé, chef de cabinet du ministre du travail, a reçu hier une délégation du groupe des industries de la mécanique, de la métallurgie et industries connexes de la région parisienne, conduite par MM. Petiet et Chaleil, en même temps qu'une délégation du syndicat, des ouvriers des métaux de la région parisienne, accompagnée de MM. Costes, député, présidént du syndicat des métaux de la région parisienne, et Croizat, secrétaire de la Fédération des ouvriers des méta"ux.

Les délégués ont affirmé leur commune volonté d'appliquer scrupuleusement les accords intervenus et de mettre rapidement au point ceux en cours de négociations. Il a été décidé, en conséquence

1° Qu'une commission permanente i serait créée au ministère du travail pour régler les modalités d'application du contrat collectif ouvrier de la métallurgie, commission à laquelle devrait s'adresser employeurs et ouvriers dès les premières difficultés

2° Qu'il importe d'aboutir au plus tôt à la signature du contrat collectif des employés et techniciens de la métallurgie.

La délégation ouvrière a également attiré l'attention du président du Conseil sur l'application des lois sociales (40 heures et congés payés).

NI. Blum a donné lecture du communiqué paru hier matin, relativement à la mise en vigueur de ces lois, qui correspondait aux préoccupations de la délégation ouvrière.

La commission des prix se réunira mercredi

et entendra divers industriels La commission interministérielle chargée d'étudier la question des prix so réunira le mercredi 15 juillet, à onze | heures du matin, sous la présidence de M. Charles Spinasse, ministre de l'économie nationale.

Au cours de cette séance, elle entendra divers industriels convoqués télégraphiquement et leur demandera de justifier les hausses qu'ils ont cru devoir annoncer à leurs clients.

Quelques nouvelles grèves en province

De nouvelles grèves ont éclaté dans certains centres au Havre, -dans une entreprise de camionnage à Bordeaux, chez les dockers de la compagnie desservant la Corse; à, Brignoles (Var), dans des mines de diverses carrières de bauxiste de tout le bassin.

Une lamentable conséquence des grèves, qui ne doit pas être isolée, rest produite à Metz, où une société d'emballages métalliques, occupée depuis

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douze jours, a déposé son bilan, ce (jai entraîne le licenciement de ses.cent cinquante ouvriers.

Un tribunal condamne

des grévistes pour violation de domicile et entraves

à la liberté du travail

Pour la première fois à Bordeaux, le tribunal correctionnel avait à se prononcer sur la violation de domicile constituée par l'occupation par les ouvriers en grève de 1 usine Regourd. Le jugement a été rendu par défaut, en l'absence des prévenus. M. Marrot, présidait les débats, qui ont été de pure forme. Les prévenus ont été condamnés à .25 francs d'amende chacun et au franc de dommages-intérêts réclamé par la partie civile.

Une protestation

des garagistes de Rouen et de leurs clients

Les propriétaires ou directeurs des garages rouennais ont adressé une pétition à M. Salengro, appuyée par quatre sénateurs de la Seine-inférieure, contre l'occupation de leurs locaux par leurs ouvriers.

Par ailleurs, certains automobilistes privés de leurs voitures, gardées par les grévistes dans les garages, ont fait constater par huissier le refus opposé par les délégués de la C. G. T. de livrer les voitures.

M. Panchout, notamment, constitua avoué et demanda un référé. Le président du tribunal civil a immédiatement rendu une ordonnance exécutoire sur-lechamp par laquelle ordre était donné à la police de faire remettre sa voiture au requérant.

M. Panchout a donc obtenu son automobile. il en a été de même de tous les autres automobilistes, car à la suite de la décision de h justice, les grévistes ont remis les automobiles réparées. D'autr part, leurs ouvriers s'étant à nouveau refusés à quitter les locaux, les directeurs des deux garages leur ont fait sommation par huissier d'avoir à les quitter. Les ouvriers s'y étant refusés, un constat a été fait en vue d'une action judiciaire.

.t». M.

LES INSTRUCTIONS DE M. SALENGRO AUX PREFETS

(Suite de la première page)

Il rappeella sa circulaire du 28 juin, qui prescrivait aux préfets de prendre des mesures contre les agents provocateurs et les éléments étrangers au mouvement syndicaliste puis il indiqua que son collègue du travail, par une circulaire en date du 3 juillet, avait invité les préfets à instituer dans chaque département une commission paritaire de conciliation. Enfin, M. Salengro développa les termes de ses instructions du 7 juillet, qui demandaient aux préfets d'ouvrir une enquête très sérieuse sur les éventualités d'un mouvement de grève dans les exploitations agricoles. A ce propos, M. Salengro a fait connaître qu'hier soir cinq fermes, en Seine-et-Oise, étaient occupées, ainsi qu'une 'exploitation maraîchère dans la Somme.

Le ministre résuma sa conférence en montrant: 1° quels étaient, à l'heure actuelle, l'état du mouvement gréviste et les menaces de nouveaux conflits par département et par corporation 2" où en étaient les tentatives de conciliation effectuées pour terminer des grèves ou en éviter de nouvelles. Enfin, il. précisa aux préfets les mesures qu'il y aurait à prendre en vue de l'évacuation des lieux de travail occupés dans le cas où les différentes tentatives de conciliation échoueraient.

Les préfets sont satisfaits C'était fini. Des murmures flatteurs d'approbation, mais déjà M. Salengro sollicitait l'avis des représentants du gouvernement, dans les départements. Quelques préfets exprimèrent leurs observations et leurs suggestions. M. Salengro leur répondit en leur fournissant les renseignements complémentaires désirés. La réunion fut levée elle avait duré deux heures et en s'en allant les préfets ne cachèrent pas leur satisfaction d'avoir reçu enfin du pouvoir des instructions précises sur des questions délicates.

Les préfets partis, M. Salengro reeut aussitôt M. Jouhaux, secrétaire général de la C. G. T., avec qui il s'entretint longuement.

==1936=== GRAND CONCOURS PHOTOGRAPHIQUE DU «FIGARO» » BON .1

1 12 JUILLET


Informations politiques

~p q

Une conférence à la présidence du Conseil sur l'application des lois sociales.

La piésûlcncc du Conseil conimuni-

que la note suii'imte

Une conférence s'est réunie, ce matin, k riiôtcl Matignon, sou>. la présidence de M. Léon Blum, président du Conseil, i laquelle ont assisté* MM. Lebas, mi- nistre da travail; Spinasse, ministre de J'ççonomic nationale; Bastid, ministre du commerce et de l'industrie; Jules Moch. secrétaire général à la présidence du Conseil; Léon Jouhaux. secrétaire général de la C. G. T., et Frachon, secrétaire général adjoint de la C.G.T.

La conférence a examiné les problèmes de l'application des lois de qua- rante heures et des congés payés. En ce qui concerne les quarante lieures, e|le a décidé de hâter les consultation? légales du conseil national économique et dés organisations syndicales patronales et ouvrières, déjà entreprises pour les mines, la métallurgie, le bâtiment et le textile, afin d'obtenir la préparation rapide des décrets d'application de la loi.

En ce qui concerne les congés payés, elle a noté que certaines industries, telles que le textile dans le Nord, la métallurgie dans la région parisienne, ont :,déjà,par accord entre les organisations patronales et ouvrières, fixé la daW^d'appîicatioii de ces congés pour ce, mois-ci et le mois suivant.

En exécution de cette loi, les travailleurs ont, en effet, droit à quinze jours de congé aussitôt qu'ils ont un an de ̃présence dans l'établissement, ou à une semaine s'ils ont au moins six mois, la date, de ces congés devant résulter d'accords entre- les organisations patronales et ouvrières.

M. Léon Blum reçoit les représentants des organisations

agricoles.

M. Léon Blum, assisté de M. Monnet, ministre' de l'agriculture, a reçu les représentants des organisations agricoles patronales.; et: ouvrières.

L'« épuration » de l'armée M îFeinând Laurent a informé M. Daladicï', ministre de la .défense nationale, dp son intention de lui demander procbJjineïïicnt les raisons des mutations fpdïficiérs supérieurs de la gendarmerie qui. ont été opérées à la veille de la fèt'c'n:itionale. Il se propose de « souIJSpër troublante coïncidence de ces défrisions avec les sommations répétées, de la presse du Front populaire exigeant une « épuration- de l'armée.

Un nouveau groupe

Mi René Dommarige, député du septiènie arrondissement, a été nommé président du nouveau groupe des « indépendants d'union" républicaine et .nationale > qui vient de se constituer avec des éléments jusqu'à présent apparentes a lai pedérat ion républicaine MM. «aucl, Biéirix, Boucher, Joseph Massé et \> îedemann-Goiran.

Pour la défense des libertés Le comité central du « .Rassemblement anticommuniste », 54, rue du Colis.ce,: >uous adresse l'ordre du jour sui-

yant* ̃: y.'l"

i Considérant que les grèves politiques qui se déroulent, depuis des semaines, à travers le pays. sous prétexte de revendications professionnelles, sont une tentative de mobilisation révolutionnaire

» Considérant qu'à cette occasion les jçenéûrs communistes, encourages par l'inertie le du gouvernement, ont pu, au mépris de la loi, violer impunément les libertés publiques et individuelles, expropriant les, propriétés privées, séquçstratit les personnes et infligeant d'odieuses brimades aux citoyens

«Considérant, enfin, que dans sa séance du 7 juillet, le Sénat _s'est vu dans la nécessité de demander des comptes au gouvernement et d'exiger de lui rengagement formel d'assurer désormais Tordre publie et le respect des lois, ainsi que la protection des biens et des personnes.

̃> Le comité central du « Rassemblement anticommuniste » adresse ses félicitations aux membres de la Haute Assemblée et les remercie de leur vigilance patriotique,

». Dénonce à la nation les manœuvres communistes tendant à foinenter la grève des ouvriers agricoles à la veille de la moisson pour affamer le et lui signale les projets du coup d'Ctat •préparés pour juin, puis pour juillet -par le-.Komintefrt de Moscou, pour.de«larèr la guerre civile,

> Et pour opposer à la révolution coitimuniste le bloc des énergies françaises,, adjure tous les citoyens d'adhérer en masse à ses « comités de vigilance », pour la défense des libertés ïépublicaines et le salut du pays. .V. i '.•̃̃ Pour le comité central } '̃'̃ » André Faillot. »

le AU CONCOURS GENERAL

orages d'une .A- t »« orases d'une extrême violence se sont abattus sur la Savoie. Voici, M. Manuel et Mlle Clair, premiers pr,x de comedxe I -élève Pamplume qui a reçu hier des mains du président .M. Rivière, ministre des Pensions, a allumé un flambeau qui a été immédiate- Hfont-de-Bellecombe, les dégâts sont importants, la twmpe oeeopé. »« «mwnw du Coif?^^ "K*^ hler leur

de la République les premiers prix de composition ment transporté à Verdun, sous la garde d'une escorte d'anciens combattants. à à déblayer les routes ravagées. «SMWnent a la wimecue-rraiiçaise. hierleuT

<!e!aRepuM:queIespremiers prix de composition ~eattranaporté à Verdun, sous la garde d'un& escorte d'anciens combattants, a déblayer les routes ravagées. eBZNtMBemtaun~me<ue.rTM!atse.

française et de thème latin. escorte combattants. a déblayer les routesravagees., ~à, la C9m.scne.Franç~l1se,

LAPttISSIOH

interministérielle des prix se réunira mercredi

Le ministère- de l'Economie nationale communique

La commission interministérielle chargée d'étudier la question des prix se réunira mercredi prochain, à 11 heures, sous la présidence de M. Spinasse, .ministre de l'Economie nationale. Elle groupera les délégués des ministères dépendant de l'Economie nationale, ceux -des ministères de la, Justice, de l'Intérieur (Sûreté, nationale), de la préfecture de police, de la statistique générale de la France. -̃' ̃̃ Au cours de .cette séance, elle entendra divers industriels et leur demandera de justifier les hausses de prix qu'ils ont cru devoir annoncer à leurs clients. La commission adresse le plus large. appel à la confiante et attentive collaboration du public et lui demande, étant donné l'afflux des correspondances, de noter sur l'enveloppe « Commission des prix ».

.«.

M. Potut, député-maire de Decize, radical-socialiste, formule « un avertissement nécessaire »

M. Georges Potut, député de la Nièvre, maire de Decize, parlant à l'assemblée de la Fédération des comités radicaux-socialistes des deux circonscriptions de Nevers, a déclaré

« Nous voulons savoir où nous allons. Dans les chemins où l'on cherche à nous entraîner, nous sommes résolus à ne pas aller au delà de certaines limites que nous entendons déterminer le moment est venu de les tracer dans .1 un souci de lopauté.

» Tandis que des occupations illégales d'usines et de fermes portent atteinte au droit de propriété, tandis que. çà et là, des collisions se produisent entre eitopens d'un même pays, tandis que l'Etat, dépassant ses prérogatives, paralyse ou abolit les initiatives individuelles qui sont le ferment de l'activité' économique et de la création des richesses, notre devoir est, sans précipitation et sans passion, de formuler un avertissement nécessaire. »

m

La conférence nationale du parti communiste La Conférence nationale du parti communiste a entendu hier matin le rapport de M. Jacques Duclos sur le rôle des femmes dans la vie publique. M. Duclos demande pour celles-ci l'égalité des droits. « Elles veulent défendre leur pain, dit-il, et celui de leurs ̃enfants. Elles" veulent défendre la .paix. Elles veulent que l'ordre règne. dans le pays. s

Ensuite, il célèbre la gloire de Mme Curie, salue la mémoire de Jeanne d'Arc, « symbole du peuple défendant son indépendance », fait applaudir le nom de Jeanne Hachette et rappelle le rôle des 'femmes pendant'les révolutions de 1830, 1848 et 1871.

Il termine, en affirmant son espoir de voir se réaliser, avec l'appui des femmes, « une France libre, forte et heureuse. »

L'àprès-midi, M. Clamamus, sénateur de la Seine, fait adopter le rapport financier. Et M. Thorez prononce le discours de clôture. « L'heure, conclutri], n'est pas à la révolution socialiste mais. à l'union de tous les travailleurs de abonne volonté.- 'L'heure est aux mesures légales. »

ACADEMIE DES SCIENCES MORALES ET POLITIQUES L'Académie des Sciences morales et politiques a décerné plusieurs prix de la manière suivante

Sur le prix Chaix d'Est-Ange (ouvrages d'histoire documentaire) reçoivent Emile Glay et Alexis Léaud, 1.500 francs MM. Louis EIreau. et Cohen, 1.500 francs M. R. Martel, 1.000 francs, et Bernard, 500 francs.

Sur le prix Drouyn de Lhuys (ouvrages d'histoire diplomatique), M. Broche, 1.200 francs .M. Garnier, 1.000 francs M. Roger Lévy, 500 francs.

Sur le prix Joseph du Teil (ici.), le comte Prezdziecki, 2.000 francs, pour son livre Diplomatie et protocole à la Cour de Pologne M. Jacques Ancel, 2.000 francs, pour son Manuel géographique de politique européenne. Le prix Paul-Michel Perret, de 1.800 francs (ouvrages historiques) est partagé entre MM. Georges Lefèvre, J. Augarde et Sicard.

Sur le prix Jacques Flack (ouvrages consacrés à l'histoire de l'Alsace avant 1648), M. Waltz reçoit 1.000 francs, M. Burklé, 800 francs."

Sur le prix Hercule Catenacci (destine à encourager la publication de livres illustrés de luxe), M. Dufourcq reçoit 1.000 francs. Une somme de 3.000 francs est attribuée à une édition de luxe du Dominique de Fromentin.

La bourse Pierre-Emmanuel Rodoeanachi, de 9.000 francs, est attribuée à M.' Stephanopoli, étudiant.

M. Pierre Mesnard reçoit le prix Joseph Saillet, de 1:200 francs, pour un ouvrage « de'.morale ,philosophique rationaliste »,.

HIER, SOUS L'ARC DE TRIOMPHE-

A. LA SORBONNE

La d i st r lu îitlon dis | rix Jb Concours Général

d,u.Con~cour e e 'al

Ce -matin, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, a eu lieu sous la présidence de M. Albert Lebrun, la distri- bution des prix du .Concours général, ] des lyeees et collèges. ] Le discours d'usage a été prononce1 j :par M. Chenèvier, professeur de mathe- mathiques spéciales au lvcée Saint- Louis. M. Jean Zay, ministre de l'Education nationale, prit ensuite la parole. M. Paul Crouzet, inspecteur de l'Aca- demie de Paris, lut, après ces deux dis-cours, le palmarès suivant

Concours général des 'colonies (1935)

DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

(Classe de philosophie)

S» accessit ex œquo Tran Duc Thao, né à Thaî-Binh (Tonkin), le 29 septembre 1917. élève du lycée de Hanoï.

VERSION LATINE

(Classe de 1" 2 et 1" A')

1" accessit ex œquo Cazal, né à SaintAndré (Réunion, le 5 avril 1919, élevé du lycée de la Réunion. 'J.' accessit ex œquo Simone Marain, née le 19 janvier 1919, élève du lycée de Hanoï. 6« accessit ex œquo Costa, né à Hué (Annam), Je 2!1 décembre 1917, élève du lycée de Hanoï VERSION GRECQUE

(Classe de 1" A)

3e aocessit ex œquo Costa, né à Hué (.Vnnam), te 29 décembre 1917. élève du lycée de Hanoi

HISTOIRE

(Classe de 1")

accessit ex œquo Bouquenne, né à Paris, le 1" octobre 1918, élève du lycée de la Réunion- ANGL.lS `.

ANGLAIS

(Classe de J")

9' accessit ex œquo Costa, né à Hué (Annam), le 29 décembre 1919. élève du lycée de Hanoï. Lycées et collège*

de la métropole

Classe de mathématiques

MATHÉMATIQUES

l«r prix Cardot, né à Paris le 21 avril 1919, élève de mathématiques au lvcée de Olmrleville.

2' prix Delarue, né à Kiev le 23 juillet 1917, élève de mathématiques au lvcée di> Lille.

3' prix Sabatier, né à Nantes le 30 janvier 1919, élève ̃ de mathématiques au lvcer

d' \2 éer

1" accessit Desprez, né à Maniquerville, le 29 septembre: 1919., élève de mathématiques au lycée Janson-de-Sailly.

2e accessit Dreyfus, né à Poitiers le 13 janvier 1920, élève de mathématiques au lycée de Poitiers.

3" -accessit Bollier, né à Paris, le 30 mai 1920, .élève: de mathématiques au lycée Janr

son-de-Sailly. ̃

4« accessit Rey, né à Lyon le 22 février' 19t9, élève- au lycée du Parc Lyon. 5e accessit iPalin, né à Paris le 30 septembre 1918, élève de mathématiques au collège Chaptal.

6e accessit Vavasseur, né a Pierrcllltcsur-Avre (Meuse) .'le 21 juillet 1919, élève de mathématiques au lycée du Mans. 7" accessit Citroën, né à Paris le 27 mai 1919, élève de .mathématiques au lycée

Janson-de-Sailly..

8e accessit Thirion. né à Samt-Marunlès-Boulogne (Pas-de-Calais), le 15 février 1920, élève de mathématiques au lycée de

~:Ifetz.

9' accessit Borgeron, né à Marseille Je 15 mars 1919,. élève de mathématiques au lvcée de Toulouse. P

*10« accèssH- Fauvel, né à. Skint-Bneuc le, décembre 1919, élève de mathématiques au lycée de Versailles.

leaprlv,: PHYSIQUE à Kier, le ?3 juil-I

!«' prix Delarue,à Kiev, le 23 juil-

let 1917, élève du lycée de Lille, classe de

mathématiques élémentaires.

prix Sabatier, né a Nantes, ..lç.IÏ.O janr>

vier 1919, classe de mathématiques -du ̃ lj> cée d'Alger. ̃ prix Cardot. né à Paris, le 21 avril M 1919, élève du lycée, dé Çharleville. l°r accessit Bollier, né à Paris, le 3U I mai 1920, élève de mathématiques du lycée Junson-de-Sallly.

2e accessit Chesnais. pupille de ta na- lion. à Chàteau-Gontier, le 24 juillet 1918, classe de mathématiques élémentaires du collège de Domfront.

accessit Bès, né à Castres, le 14 avril 1918, classe de mathématiques du collège de Casires.

4" accessit Lenouvcl, né à Paris, le 29 août 1918, classe de mathématiques du lycée, de Rouen.

5e accessit Jacquet, à Vaillant (HautfMarne), le 3 juin 1919, classe de mathématiques du lycée de Chaunioitt.

6» accessit Guimbal, né à Paris, le 21 février 1920, classe de mathématiques du lvcée Descartes, à Tours.

*7= accessit Kolokolfroff, né à Voltchausk (Russie), le 8 février 1918, classe de mathématiques élémentaires A du lycée Saint-Louis à Paris.

8" accessit Criqui, né le 19 octobre 1918, à Strasbourg, classe de mathématiques du lycée de Strasbourg.

9P accessit, ex œquo Boulet. lié à Grenoble, le 26 mars 1019, classe de mathématiques du lycée Ampère, de Lyon; Pouchol, pupille de (a nation, né'à Nice, le 22 novembre 1918, classe de mathématiques élémentaires du lycée de Nice.

Classe de philosophie

DISSERTATION PHILOSOPHIQUE ler prix Ziéglé, né à Rives (Isère), le t -21 janvier 1920, élève de philosophie au

lycée d'Alger.

prix Héiail, né à Lignan-sur-Orb, 1 le 27 novembre 1919, élève de philosophie au lycée de Béziers.

."̃«prix Bemia. né à Paris, le 7 octobre i 1919, élève de philosophie au lycée Condorcet.

1er accessit, ex atquo Gauriat, ne a Paris', le 27 août 1917, élève de philosophie au 1 lycée d'Amiens Mlle Douel, née à Alger, ̃ lé 29 avril 1918, élève de philosophie au lycée Molière.

3e accessit I.évi, né au Caire, le 7 juillet 1918, élève de philosophie au lycée Janson-

de-Sailly.

4e; accessit, ex xquo Imbert, -ne à Nîmes, le 21 avril 1918, élève de philosophie au lycée de Nîmes ̃ Maisonneuve, né a Paris, le 17 février 1918, élève de philosophie au. lvcée Condorcet.

6e accessit Fuseillièr, ne à Juins, le !> ) janvier 1918. élève "dot philosophie au lycée dé Tilnls.

accessit Hirsch, ne à Paris, le 14 novembre. 1918, élève de philosophie au lycée Condorcet;

8° accessit Coulet, né à Paris, le la août 1919, élève de philosophie, au lycée d'Angers.

9e accessit Algis, né a Champoix (Puyde-Dôipe), le 24 septembre 1918, élève de philosophie au lycée Rollin.

10e accessit Dupas, né à Châteauneuf (Charente), le 10 février 1919, élève de philosophie au lycée d'Angoulême.

Classes de philosophie

et de mathématiques

HISTOIRE 11

1" prix Mayer, né à Paris, le 19 février 1920, élève de philosophie au lycée Louisle-Grand.

•'• prix Piquet, pupille de la nation, né à Auiusson, le 6 décembre 1918, élève de philosophie au lycée de Montpellier. 1" accessit Imbert, né à Nîmes, le 21 avril 1918, élève de philosophie au lycée

de Nimes.

2e accessit Martin, né à Saint-Etienne, le 1" mars 1917, élève de philosophie au lycée de Saint-Etienne.

accessit Mettra, né a Villersexel (Haute-Saône), élève de philosophie au lycée de Besançon.

accessit Clavel, né a Frontignan ((Hérault), le 10 novembre 1920, élève de philosophie au collège de Sète. •̃•̃. · 5e accessit Louchart, né à Berck-surMer, le 17 mars.1920, élève de mathématiques au lycée du Havre.

•6» accessit, ex œquo Labasse, né à Lyon, le 10 juillet 1918, élève de philosophie au lycée de Gap Laurent, né à Paris, le 27 octobre 1919, élève de philosophie au lycée Rollin Royer, né à Spoy (Aune), le 19 juillet 1918, élève de philosophie au lycée de Troycs.

Classe de première

COMPOSITION FRAXÇAISE

1" prix Pamplume, à Montrouge, le 15 -février 1919, élève de 1" A au lycée Henri-IV. 2e prix Druon, né à Paris, le 23 avril 1918, élève de 1" A au lycée Michelet. -3e prix Mlle Haberer, née à-Paris, le 14 juillet 1918, élève de 1" A au lycée de Bordeaux. lor accessit Philippon à Lyon, le 11 mal 1919, élève de ire A au lycée Henri-IV. accessit, exxquo Mlle Lewis, née à Lure (HauteSaône), le 29 juillet 1918, élève de 1" A au lycée jr'énelpn. M- Harel, né à SaintBrieuc (Côtes-du-Nord), le 29 novembre 1919, élève de 1" B au lycée Michelet. accessit Aubancl, né à Lyon, le 20 novembre 1919, élève de 1" A ail lycée de Lyon. MUe Sôûlié, née à Montudou-Labessoiné (ïarn), le 1«' juillet 1919, élève de 1" A au collège d'Albi.

VERSION GRECQUE

l«r prix Plaud, né à Limoges, le 19 novembre 1920, élève de lre A au lycée de Limose's 2" prix Coulet, à Bamako (Soudan!, le 18 mars 1920, élève de 1" A au lvcée Michelet. prix Boutet, ne à Te"rs (Hérault), le 11 février 1920, élevé de 1" A au lycée de Béziers. 1" accessit Zimmermann, né à Balan (Ardennes), le 17 novembre 9119, élève de 1" A au lvcée. Michelet. 2e accessit Finkelstein, né à Paris, le 12 novembre 1918, élève de ̃1" A au lycée Rollin. .3" accessit Lutaud, né à Paris, le 20 novembre 1919, élève de 1". A au lycée .Janson-de-Sailly. 4. accessit Mlle Landau, née à Paris, le 28 décembre 1919, élève de 1" A au lycée La-

martine. ̃;̃̃

l'marttrte. VERSIOK LATINE ̃

1" prix Besson, né à Dijon, le 17 septenrbre 1919, élève de 1" A au lycée de Dijon 2" prix Bazin, né à Caen, le 29 décembre 1920, élève de 1" A au lycée de | Caen. 3' prix Plaud, né à Limoges, le 19 novembre 1920. élève de l'«' A au lycée de Limoges.- 1" accessit Jacob, né à 1 Valeuciennes, le 21 février 1920, eleve de ] jr« v ait lycée de Valenciennes. accessit Mlle Liebrieli, née à Hërbitzheim (Bas-Rhin) ,1e 20 octobre 1919, .élève, de 1™ A au lycée de Sarreguemines. 3" accessit Dardel, né à Toulouse, le 8 janvier 1920, élève de 1" A2, au lycée. de Toulouse. 4« accessit MUe Caux, née à Paris, le 2 décembre 1920, élève de l" A au collège de Boulogne-sur-Mer. »« accessit Mlle Aubague, née à Màcon, le 2 septembre 1920, élève de 1" A au Jycée de jeunes filles de Mâcon. 6e -accessit Roy, né à Fresselines (Creuse), le 11 septembre 1918, élève de 1" A au lycée de Guéret. 7e accessit Orsat, né à Cabourg, le 4 juillet 1920, élève de 1" Al au lycée Buffon. 8« accessit Mlle Gauthier, née à Hanoï (Tonkin), le 3 août 1920, élève de -1"> 4 au lycée Victor-

Duruv.

Duruy THÈME LATIN

l»"- prix Pamplume, né à Montrouge, le 15 février 1919. élève de 1" A au lycée Henri-IV. 2" prix Klein, né à Mulhouse, le 11 juillet 1920, élève de 1" A au lycée de Strasbourg. 1er accessit-: Douerin, né à Guilvinec (Finistère), le 29 mars 1918, élève de lrc A au lycée de Quimper. 2» accessit Obolensky, né à Saint-Péiersbourg (Russie) le t" avril 1918, élève de ltc A au lvcée Pasteur. 3e accessit drattesat, né à Mortagne (Orne), le 2 juillet 1920, élève de J" au lycée de Chartres. accessit ex a-ai/o Mauriangr,à Lyon. le 11 août 1918, élève de 1" A au lycée de Tulle. 5e accessit Dannaud, né à, Paris, le 6 lévrier 1921, élève de 1" A2 au lycéf Bul'fon. 5e accessit, tx~- œqùo Olive, ne à Paris, le 14 octobre 1920, élève de 1'» A au lycée Charleniagne. ô» accessit, ca <rquo Mlle Allayrangues, née à Maur> (Cantal), le 23 juillet 1919, élève de 1" A du ivcéc de jeunes filles d'Aurillac. 5" accessit 'ex sequo Maccioni, né à Paris, le Ï avril 1920, élève de 1" A au lycée Charle- inaane. 5e accessit ex teqno Philippon né à Lyon,, le, 11 mai 1919, élève de 1" A au lycée Henri-IV.

(Suite page 5, colonne t.)

UN OURAGAN DEVASTE LA SAVOIE

Le flambeau allumé hier soms FÂrc de Triomphe est porté jusqu'à Verdun Ijes' engagés et combattants volontaires ont ranimé la Flamtue hier soir à. 18 h. 30. Derrière les porte-drapeau, on remarquait. la. présence de .jeunes filles alsaciennes et lorrainésen costumes de leurs provinces.

Dès que la cérémonie traditionnelle eut été terminée, on vit s'avancer sur le terre-plein, vers le tombeau du Soldat inconnu, un second cortège. En tête de celui-ci marchait M. Volvey, président de la Fédération des prisonniers de guerre, portant le flambeau, orné d'un' grand noeud tricolore, qui doit être transmis aux anciens combattants de quatorze pays rassemblés, à Verdun. Ce fut à la flamme même que l'on alluma, ie flambeau. Puis celui-ci, tenu par des mains pieuses, fut porté jusqu'à l'autocar qui allait partir aussitôt vers les anciens champs de bataille. Quelques délégués prirent place dans la voitures à l'intérieur de laquelle fut fixée, sur un petit socle aux couleurs nationales,- la torchère symbolique. Le terme de la première étape était Châlons-sur-Marne. Là,; devant le monument aux morts, la petite flamme brilla toute la nuit.

Elle sera portée ce matin jusqu'à Verdun.

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̃\ V" (Suite de la: i' page.) .'̃ :i:

'•. '•'̃̃ GÉOGRAPHIE Premier prix N'est pas décerné. Deuxième prix :Plat, né à Marseille le il novembre 1918 (première B au lycée Lonis-le-Grand). -Troisième' prix Chapou; rie à Pùybrun le 13 août 191& (première A au lycée de Cahors. Premier accessit" Lajarrige,à AUrillac le- 5 décembre 1919 (première A au lycée EmileDuclaux, à Aurillac)'. Deuxième accessit Viala, né le 7 novembre 1919, à Vendargues s (première A du lycée de )Iontpellier). Troisième accessit Villain, -ne à Champlay lYonne) le 12 novembre 1918 (première A du lyiéé de Sens. Quatrième accessit :itoll, à Asnières le 2 octobre 1919 (du ;bllège Ghaptal, Paris). Cinquième ac.•essit Cornu, né à Mèze (Hérault) le 10 février 1918 (lycée de Montpellier).– Sixième uccessit Guyonnet, né a Paris le 25 juin 1919 (première B2 au lycée Henri-IV).Septième accessit Bensaid, né à Blida le l2 janvier 1920 (lycée d'Alger). Huitième ̃içcesslt Meyer,à Saint-Etienne le 4 février 1 1920 (première A au lycée de Saintitienne). Neuvième accessit Quancar, té le 14 février 1921 (première A au lycée te Bordeaux). Dixième accessit de iiint-Stébau, né à Cenne-Monesties (Aude) première A'4 au lycée de Toulouse). Classe de. première

MATHÉMATIQUES

Premier prix Bloch, pupille de la nation, à Paris le S septembre 1920, élève é» première A au lycée Janson-de-Sailly. Deuxième prix Lefort, né à NeuIUysur-Seine le '6 janvier 1921, élève de première A au lycée de Versailles. Troisième prix Brunel, né à O'ran le 31 janvier 1920, élève de première A au lycée d'Oran. Premier accessit Aulard, né à Diégo-Suarez (Madagascar), le 15 juillet 1919, élève au lycée Hoche, à Versailles, classe de première A. Deuxième accessit Tillol, né à "Paris le 22 mars 1919, élève de la classe de première B au collège Cljaptal. Troisième accessit Vuillot, né à Lyon le 30 juin 1920, élève de la classe de première A du lycée Ampère, à Lyon. -^Quatrième accessit Jean, ne à Artaire-Le Vivier (Ardennes), le 30 avril 1920, élève de la classe de première A au lycée de Charleville. CinqTiième accessit Leclercq, né à Pâris'llô") le. 9 mars .1920, élève de la classe de première A' au lycée Buffon. Sixième aecessit DJzier, à Paris le 25 avril 19.19, élève du lycée Charlemagne, oiusse de première B. Septième accessit Grattesat, né à Mortagne (Orne), le 2 juillef 1920, élève de la classe de première A' au lycée de Chartres. j •̃

̃ A-LtEM.ÏND'

Premier prix Mlle Lamy, née à Paris le 27 août 1920, élève de- première A au u Ijxée Victor-Hugo. Deuxième prix Mlle Erltï, nêe.à Strasbourg le 14 décembre 1919, élève de première A' au lycée de jeunes filles de Strasbourg. Premier accessit Sohefding, né à Riedisheim (Bas-Rhin, le 27 mars 1920, élève, de première A1 au collège-dé Bischwiller. pèuxième"acc«£sit,.ex aequo Beck, né à Strasbourg, le "29 décembre 1919, élève de première B au lycée Fustéï-de-Coulanges, à Strasbourg Mlle Seh-wartzbourg, née à Petrograd (Russie), le 8 octobre 1919, élève de première B3 au lvcéevMolière. Quatrième accessit "Mlle Morin, née à Paris le 20 juin 1920, élève de première A au lycée Lamartine. Cin(ruièine -accessit, ex séquo Thomas, né à Strasbourg, le 22 août 1919, élève de première A' au lycée de Strasbourg Tabourln, né- à Ssch-sur-Alzette (Lùxenibaurg), le i août -1*18, élève première A'au lycée de Metz Pfirsch, à Strasbourg le 15 mai 1919, élève depreniière A' au lycée deStrasbourg. .̃̃.

̃ .•' ̃̃ anglais' '•̃̃.̃̃

1»' prix M Ile Schwarzbourg, née à Petr6gfad:(l!. R" S. le 8; octobre 1919, élève.de 1" B3 au lycée Molière. 2". prix»: Mlle Dukas, nép à Nice, le'-lï décembre 1919, élève- de .1" Aliâui.lycBft.-itoljè.re^1»' accessit Mlle Kérariibrun, îrte.kLezi«dieux (Côtes-du-Nord), le 30 novembre T9Ï8 élève de V: A, au lycée Monfgirand, a Marseille. 2» accessit Mlle Bézier, née i/ParW, -le 21 décembre 1919, élève Be/.l™ B an lycée Racine. .33» accessit Mlle Contastln, née à Marseille; 1 el(ï janvier 1920, élève- de i"A? au lycée Montgrana>.à Marseille. i' accessit Lévi, à Buppigheim <Bas-Rhin) le 28 février 1920, élevé del" A' au lycée Kléber, Strasbourg. accessit Bruneau, né à Hanoï (Tonkin), 1^8 8 août 1920, élève de 1" A au lycée Lakanal. 6° accessit Mlle- Kuntz, pupille de lit nation, née à Bessoncôurt. (Territoire de Belfort, le 7 septembre 1918, élève de 1»» A' au lycée Racine. 7* accessit .Murard, ne à Lvon, le 19 décembre 1920, élève de 1" A au lycée Ampère à Lyon; 8' accessit Mlle Perreau, née à Onoux (Nièvre), le 27: mai 1919, élève de -1>C A au collège de Nevers. ̃ ̃̃̃

.ESPAGNOL

̃ 'iPrix ̃: Jflle De'fau. née lîspézel (Aude) le 14 décembre 1919, élève de 1" A au lycée de jeunes filles de Montpellier. 1"" accessit Mlle Toledano, née à Tanger, le 8 juillet 1920, élève de lrc B au lycée de jeunes filles de Casablanca. 2e accessit Caizejrgues, à Bram (Aude), le 18 avril 1920, élève de 1™ A au lycée de Toulouse. ITALIEN.

Prix Glordanéngo, né à Nice, le 26 mai 1918 (1" A au lycée de Nira). 1" accessit ex stquo Farrault,a Nice, le 19 octobre 1919 (1" BI au lycée de Nice) Eliia, lie le 25 août 1918.(1. A' 2 au lycée Carnot, à Tunis. 2e accessit Blanchi-Luraschi, (Uf. B 1, au lycée de Nice). 33' accessit nt'k Mainate (Varèse), le 6 décembre 1919 Prat, né à Cannes, le 14 février 1919 (1»A'

ail lycée de Nice).

Classe de première

de philosophie

•tr de mathématiques

DESSIN ̃

l– prix Mathey, à Ronchamp (Haute-

Saône), le 17 août 1917 (philosophie au ly-

cée de Belfort) *2« prix Rouault,. Ma à Boulogne-sur-Mer, le 24 septembre 1918 (mathématiques -au, lycée d'Amiens). 3" prix Valembois, né à Gédre (Hautes-Pyrenées), -le 4 rnàrs 1920 (W A au lycée RoiHn).– 1er accessit Rateau, né à Toulonsur-Arroux, le 10 novembre 1918 (philoso-

1&au 1)'cée de 2e accessit

•iclt. à Tourcoing, le .31 janvier 1920 (}'• B au lycée de Tourcoing). 3e accessit. Sauze," à Nancy, le 20 octobre 1919 (l,r« A' au .lycée Saint-Louis).. r 4" accessit • Petit, né à Choisy-lé-Roi, le 14 novembre 1919 <1™ au collège Chaptal). â^'acCiess» Labiche: né à Paris, le'20 août Rbuss'illon, à Villers-Cotteret (Aisne), le 19!!0-(l" A au lycée Bufon). i– 6' accessjt » 13, .octobre -.1917. (mathématiques au lycée Charlemagne. 7» accessit Du Sorbier, né àXaudéran (Gironde), le 2 mars 1919 (mathématiques au lycée Buffon).– 8' accessit ValÊs,à, Pau, le 2 avril 1918 (philosophie' au lycée de 'Nantes). accessit tet fiuïner, né à. Audincourf (Doubs),. le

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COURRIER

DES LETTRES L'inauguration du monument Desbordes-Valmore

La ville ide Douai inaugurera, le ,13, le monument, de la grande poétesse Marceline Desbordes-Valmore, en juste compensation de celui que, dans la même ville, les Allemands- enlevèrent pendant la Grande' Guerre.

A ce propos, rectifiera-t-on aussi l'orthographe de la muse douaisienne^ Les 'actes publics de sa ville n'atalë l'ont' enregistrée Marcellinë (avec deux 11), au lieu de Marceline* (avec une seule 1). D'autre part, on lit cette double orthographe sur les deux pierres frontale et tombale dé son caveau au cimetière Montmartre. Une correction de date s'impose aussi sur ces deux pierres funèbres, l'une inscrivant la naissance de Marceline en 1785, et l'autre en 1786. Cette erreur a échappé à l'observation de M. Lucien Descaves, dans son beau livre sur La Vie douloureuse de Desbordes-Valmore. Dans celui que M. Boyer d'Agen a consacré aux Manuscrits de Marceline, chez Alphonse Lemerre, cette variante est ainsi notée, à la page 195 « Sur la pierre ovale où s'incruste le médaillon de David d'Angers,- on lit Marceline-Desbàrdes-Valmore, 17851859 alors que la pierre tombale marque plus exactement, pour la naissance, la date de 1786; >

Un point d'histoire à élucider C'est sur ce même tombeau de Marceline un'des: plus recherchés, avec celui de la Dame aux Camélias, au même cimetière que les Valmoriens viennent d'ajouter sur une plaque de bronze l'inscription suivante, composée par Desbordes-Valmore elle-même Je ne demande rien à la foule qui passe II faut au cœur blessé peu de bruit, peu [d'espace,

.Et de mon nid? profond d'où nul sanglot [ne sort,

J'entends courir le. siècle, ô côté de la i Amort. LES LIVRES NOUVEAUX Histoire v ̃.

."̃ M. René (Srousset publie -le tome troisième. de son Histoire des Croisades et du Royaume franc de Jérusalem (Pion), le tome troisième a pour soustitre L'Anarchie franque et la monarchie musulmane. ̃ L'ouvrage d'Harold Nicholson,' Quand on faisait la paix, paraît chez Pion, dans la traduction- de Lillian Brach et avec une préface d'André Maurois. On annonce d'Albert Chatelle La Paix manquée ? (Firmin-Didot) sur les pourparlers de 1917.

̃ De M. Henry Bidou, Histoire- de la Grande Guerre (N. R. F.), et de M. Léo Frobenius (traduction de H. Back et D. Ermont), Histoire de la civilisation af ri-, cainé.

Romans' I 'V-

Viennent de paraître, chez Albin Michel. L'Habitation Baskerville, par Bernard Nabonne Le Jeu. du mariage, par Pierre Villetard Joseph Kerkhoven, par Jacob Wassermann (traduction de Paul Genty) • La, Petite Fille à l'accordéon, par Franz Toussaint.

Histoire littéraire

Mme 'Geneviève Bianquis publie, Histoire de-la littératuré allemande (libraillé A^mand-Çolin) ̃ ̃ .ii 1__ yi'gjitf'iifte^sf aitre, de Max Uâireaux,Vuliers- fie Vlsle-Adam, h'Hofiirriê et l'œuvré (Désclee- de Brouwer) Rudyard fKipling, par André Chevrillon, de l'Académie française (chez Plori). ̃ •̃: ̃̃•

•̃ :• ̃̃̃ Les Alguàzils.

21 juin 1918 <1" A au lycée de Quimper). 10e- accessit Mlle Bertrand, née Roanne, le 2 février 1920 (lre A' au lycée de Roanne). En. résumé,- Paris. enlève donc des _premiers prix d'histoire, de composition française, de mathématiques, de langue vivante. Des premiers prix. de rnathématiques. physique et philosophie reviennent à des lycées de province Charleville, Lille et Alger. Un Limousin et un Dijonnais enlèvent les premiers' prix de version grecque "et de version latine. Les prix de langues vivantes semblent obéir à Une règle géographique. Des lycéens de Toulouse et Montpellier remportent les p'rixd'espagnol, les lycées de la Côte d'Azur et de Tunis s'attribuent tous les -prix, d'italién. Quant aux prix d'allemand, ils vont presque tous à des élèves strasbourgeois.

Remarquons quec'est uné,.ieune Russe, née à Pétrograd, élève, du lycée. Molière, qui enlève le premier prix d'anglais. Michel-P. Hamelet.

ÇA ET LA Jt -La distribution des prix a eu lieu hier dans les écoles d'éducation de la Légion d'honneur.

Le général Xollet a présidé la cérémonie aux Loges, le général Alvin à Saint-Denis et le général Martin à Ecouen.

Aux Loges, le général Nollet a en outre remis les insignes~4e la Légion d'honneur à Mlle Rogez," intendante de la maison d'éducation.

Jt Les membres du comité central franco-baltique ont offert hier, au Cercle suédois dé Paris, un dîner en 1 honneur de leur président, M. jPaul Bastid; ministre du commerce.

Des discours furent prononcés par MM, Le Fur, Arvid de Bodisco.J. Bratt, de Moritfort, secrétaire général de l'Institut de France, et-Gaston Riou. Jt Mme Suzanne Lacorre, sous-seçrétaire d'Etat à la protection de l'enfance, a présidé hier la distribution des prix aux enfants de l'Institut Clàmageran de Limours, établissement d'enseignement primaire de l'Assistance aux enfants retardés et instables, 33, avenue de Saint-Ouen, Paris-17".

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Haray Banr tourne actuellement dans « Un grand amour de Beethoven » d'après un scénario d'Abel Gance. Il interprète le rôle de Beethoven, le voici entre Jany Holt et Annie Ducos qui sont les interprètes féminines du film.

THEATRE La Gaîté-Lyrique

et le Théâtre Sarah-Bernhardt vont devenir

théâtres corporatifs

Nons avons parle du projet déposé à l'Hôtel de Ville par M. Levillain, proposant de confier les théâtres municipaux à des coopératives d'artistes. Ce projet est venu devant le conseil municipal Mer et, disons-le tout de suite, il a reçu un accueil favorable.

Des réserves avaient été présentées par. M. Pinelli, qui s'est demandé si les artistes; en raison même de leur art, étaient suffisamment préparés pour la direction administrative des, théâtres puis par M. Aranand Massard, qui a estimé que -le moment était peu propice à des. expériences de ce genre. En outre, en ce qui concerne l'une des salles envisagées, la Gaîté-Lya-ique, il est d'avis que le directeur a fait de réels efforts et a tenu ses engagements jusqu'à la clôture de la saison. Enfini-peut-on sans risqués le oêposséder de son bail ? Et le conseiller .du dix-septième, après s'être déclaré peu: favorable à la régie directe de l'exploitation artistique, a accepté le projet, mais, à la condition qu'une com- mission spéciale, dont la création est demandée, flxej-a les termes de la cession et qu'un contrôle sévère sera exercé pendant l'année d'essai.

C'est ce qui, accepté également par le préfet de la Seine, a été voté par l'assemblée.

La Gaîté-Lyrique et le théâtre SarahBernhardt vont donc devenir théâtres corporatifs.

Le groupe Les Comédiens de Paris, dont M. Rognoni est l'animateur, et les Compagnons de l'Opérette avec M. Bravard devront déposer un plan complet de leur mode d'exploitation.

Robert Lagrange est mort Un vieux comédien, Robert Lagrange, -vient de mourir à Pont-aux-Dames. Il avait connu à la fin du siècle dernier une grandenotôriétc. C'est lui, en particulier, qui avait créé plusieurs. pièces de Courtehne.

DATES RETENUES

Mercredi 15 juillet

Alhambra Le 14 Juillet (répétition générale).

AUX FOLIES-BERGERE I Aujourd'hui et Mardi 14 Juillet | Matinée à Prix Réduits 1

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Visite gratuite des coulisses

PROGRAMME DES THEATRES

LA.SEMAINE DANS LES SUBVENTIONNES OPERA, OPERA-COMIQUE, ODÈON Clôture annuelle.

COMEDIE-FRANÇAISE Lundi matinée gratuite à 1 'heure, à l'occasion de la Fête Nationale du 14 .Juillet Le Cid Le Dépit amoureux: La Marseillaise; à 8. h. 35 Poil de Carotte; La Voix humaine La Vieille Maman. Mardi relftche. Mercredi, à 8 h. 15 L'Ane de Buridan. Jeudi- à- 2- heures Polyeucte; Le Médecin malgré lui; à 8 11. 15 L'Ane de Buridan. Vendredi, samedi et dimanche, en soirée, à- 8 h. 15 Lk Secret. Dimanche, en matinée à 2 heures Le Gendre de M.. Poirier; l'Anglais tel qu'on le parle.

EN MATINEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70) à 2 heures Primerose (MM. Lafon, Ledoux, Escande, Chambretiil, M. Le Marchand Mmes Suzanne Drvoyod. Berthe Bovy, Jane Faber, Yvonne Ducos, Jeanne Sully, etc.) Même spectacle qu'en soirée

Arts, 3 h. 15; Capucines. 3 h. Deux-Masques, 3 h.j Nouveautés, 2 li. 15; Etoile, 2-h. 45; Œuvre, 2 h. 45; Palais-Royal, 3 h. EN SOtVIEE

COMEDIE-FRANÇAISE (Richelieu 22-70), à 8 h. 45 L'Ane de Buridan (.MM. Ledoux, Pierre Bertin. Escande, De Rigoult; Mmes Madeleine Renaud, Irène Brillant, Marcelle Gabarre; Marcelle Brou, etc.). Demain, matinée gratuite Le Cid, Le Dépit amoureux; soirée Poil de Carotte,, La Voix humaine; La Vieille Maman. Les matinées gratuites de demain lundi A ..r.occasioh de la Fête nationale, la. Comédie-Française donnera demain lundi une matinée gratuite dont nous annonçons le programme d'autre -part.

L'Odéon interrompra sa clôture annuelle pour donner également demain en matinée gratuite, à 1 h. Horace, Les Précieuses, Ridicules et La Marseillaise.

CLOTURES ANNUELLES

Ce -soir, irrévocablement, dernière représentation du spectacle de l'A.B.C.

LES OTITES ANNONCES DU FIGARO '̃-•'• aÉOMT REÇUES DANS NOS BUREAUX ET F»AFt TÉl_ÉF»HOrsjE IÉLYSÉES 3O-B6I JUSQU'A S HEURES

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ECHOS DE THEATRE Gaby Moriay sera la reine Victoria C'est Mme Gaby Moriay qui créera la saison prochaine le personnage de la reine Victoria dans la pièce que Mme Virginia et M. André Maurois tirent du roman de M. Haussmann Victoria Regina.

La Nouvelle Comédie

va devenir un cinéma

La Nouvelle Comédie, qui avait succédé à la Comédie Mondaine, va devenir un cinéma.

Encore une scène de moins pour l'art dramatique.

Un don au musée Chéret, de Nice.

La Ville de Niée, vient d'accepter -le don d'un très beau pastel par Jules Chevet, qui sera affecté au musée Chéret. Les portraits exécutés par ce maître sont relativement rares. Celui-ci représente Mme Fritsch-Estrangin il est daté de 1915 et a figuré à la rétrospective des œuvres du peintre en 1933.

MUSIQUE WANDA LANDOWSKA A St-Leu-Lu-Forêt. aujourd'hui 15 h. BACH Clavecin bien tempéré Dép. g. du Nord 13 li. 4« et 13 h. 56. Bill. 8 et 10 tr. à l'fcntréc. (Tél. St-Leu 114)

"M. Pierre d'Arquennes, directeur-fondateur des Concerts du Triptyque, vient de conclure une entente pour l'organisation de ces concerts avec le Bureau '-International de Concerts Charles Kiesgen. Ceux-ci auront lieu à la salle Grévin, 10, boulevard Montmartre, tous les mardis, à partir du mois de novembre. Les compositeurs et interprètes qui désireraient y prendre part sont priés de se faire, incrire dès maintenant au Bureau International de Concert Charles Kiesgen. 252. rue du Faubourg-Saint-Honoré, Paris (VIIIe) ou chez JI. P. d'Arquennes, avenue de Càtillon, 70, Paris (XIVe).

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NOUVEAU PROGRAMME

LE CINEMA EN RELIEF d'après Louis Lumière

Les Nouveautés et le Théâtre de l'Ouvre fermeront leurs portes jusqu'en septembre, après la représentation de mardi soir 14 juillet.

PALAIS-ROYAL (Rich. Sl-20). à 9 heures La Grande Vie. de Mil. Yves Mirande ft H. Gëroulc. (Mmes Denyse Grey, Chrisliant; Dciyiuv Lucc Fabiole; MM. Pierre Darteuil, Henri Ebstein, Legoux, etc.) ARTS, à 9 heures Mandragore.

CAPUCINES, à 9 h. La R. 0. S. S. 2 MASQUES (25, rue Fontaine), à 9 h. 20 Le Club des Gangsters.

ETOILE, à 9 h. Trois. six. neuf. NOUVEAUTES, 9 h. Tout va très bien: (Revue).

ŒUVRE, à 9 heures San» le troisième. MUSIC-HALLS

CHANSONNIERS,

Même spectacle qu'en soirée >

A.B.C.. 3 h.; Alcazar, :) h.; Deux-Anes, 3 h.; Casino de Paris, 3 h.; Folies Bergère, 3 h. A. B. C., 9 li. Marie Dubas, Michel Simon, Mauricet.

ALCAZAR, 3 h. et h. Vive la femme revue (Cécile Sorel).

CASINO DE PARIS, 9 h. Plaisirs de Paris. Grande revue, avec Joan Warner.

DEUX-ANES; à 9 h. Oh. rions revue nouvelle, et les chansonniers.

FOLIES-BERGERE, à 9 h. Folies d'Amour, de JIM. Hermitte et Géo Charley, production Paul Derval.

THEATRE DE DIX-HEURES, à 22 heures Martini Sans vous presser. revue. LUNA-PARK Tous les jours, matinée et soirée, attractions, dancing.

CABARETS; DANCINGS TABARIN La Joie de vivre. Attractions. AU FLORIAN (74, Champs-Elysées). (Elysées 14-70). Diners et soupers dansants.

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CINEMA «LA PORTE DU LARGE» est un film de la jeunesse, nous dit Marcel L'Herbier J'ai écrit en collaboration avec Charles Spaak le scénario de La Porte du Large, et c'est lui qui en a eu l'idée, nous dit Marcel L'Herbier et, contrairement à certains échos qui me sont parvenus, ce film n'est pas une suite à Veille d'armes, le sujet en est absolument opposé.

» C'est un film sur l'éducation professionnelle des midships à l'Ecole navale de Brest. La Porte du Large est un symbole c'est en le franchissant que les jeunes représentants de la France se disperseront dans le monde. L'action du film gravite autour de la vie de ces grands garçons de dix-huit ans chacun d'eux a sa part de joie, de déceptions ils subissent les mauvaises blagues des camarades, mais l'esprit d'équipe n'en souffre point. Ce film, dédié à la jeunesse sans distinction d'idées, de milieu, sans aucune tendance politique, a un seul but devenir un marin français. » Francen interprétera le rôle du commandant qui dirige l'Ecole navale il sera un peu le père et l'ami des midships, il guidera leurs premières aventures amoureuses. Le côte romanesque du film se passe en dehors de l'école. Une belle dame (Marcelle Chantal) aime le commandant d'un amour très exclusif; lui l'aime aussi, mais il est marin avant tout. L'amour est vaincu, la mer triomphe une fois de plus, il fuit la belle dame aux yeux tendres et prend le commandement d'un croiseur.

» Comme je vous le disais, c'est un film de la jeunesse, mais aussi un documentaire sur l'éducation maritime. Pour construire un grand film actuellement, il est indispensable qu'il ait un côté documentaire. Le cinéma a le privilège de pouvoir reproduire ce qu'aucune forme d'art n'est arrivée à réaliser. 11 faut en profiter et donner au public des images précises et belles de la vie sous toutes ses formes.

» Le film est presque entièrement tourné à Brest, dans la rade, à l'Ecole navale et sur le bateau-école Jeanned'Arc.

» Je crois que ma tâche sera accomplie si j'arrive à donner une idée très nette de la préparation à la carrière maritime. Je touche à un sujet essentiel quelle que soit la tendance d'un pays, la marine est une nécessité nationale.

En dehors du côté documentaire et romanesque, y aura-t-il un côté dramatique dans La Porte du Large ? Oui, un conflit armé très vaguement ébauché, un accident d'aviation au cours d'une manœuvre d'un hydravion, qui est sauvé par le bateau-école; beaucoup d'autres événements qui intéresseront, je l'espère, tous les jeunes de notre époque.

En dehors de Marcelle Chantal et Victor Francen, quels sont vos autres interprètes ?

Jean-Pierre Aumont, Roland Toutain et quatre ou cinq rôles importants qui n'ont pas encore été définitivement désignés.

LES ENQUETES DU FIGARO

COMMENT LES COMMERCES et les industries de qualité sont menacés de mort

par les lois nouvelles

MARIGNA.2Ï

IMPERIAL

{Suite de la première page)

Or, le législateur vient de poser le poids d'une tonne sur un pèse-lettres. L'instrument -n'enregistre même pas un fardeau qui l'écrase.

L'industrie de quantité est plus apte à subir le faix des hauts salaires, puisque, chez elle, la main-d'œuvre, remplacée par la machine, compte pour peu. Plus la production est énorme, plus les salaires peuvent monter. Aussitôt que l'une et que les autres se stabilisent ou reculent, le terrible instrument de compensation qu'est le chômage entre en jeu. D'où les crises anglaise et américaine, dont les maux nous ont été en partie épargnes par l'équilibre naturel de notre économie, partagée entre les industries de quantité et les industries de qualité.

Nous disons « partagée car, jusqu'en 1930, date du ras de marée américain, nos produits de luxe ont compté é pour près de moitié dans le total de nos exportations, si l'on tient compte de la préférence accordée à la qualité française, même à prix supérieur, jusque dans les articles commerciaux les plus vulgarisés. Depuis, nos ventes extérieures de produits de qualité ont diminué de 85 p. 100. Cette dégringolade suffit à expliquer la majeure partie de nos difficultés économiques, financières et budgétaires.

La question posée actuellement devant le pays est de savoir si nous nous tirerons d'affaire en tuant les 15 p. 100 qui subsistent de notre ancien rayonnement commercial, ou si nous chercherons le salut en défendant et en étendant la portion congrue à laquelle nous nous trouvons réduits. Le bon sens français adopte la seconde solution par leurs actes, sinon par leurs désirs, les pouvoirs publies se tournent vers la première.

(A suivre.)

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Cette production touffue, ou les effets comiques sont si abondants qu'ils se heurtent parfois et compromettent le rythme, est trop importante pour que nous l'analysions succinctement nous reviendrons longuement sur Moulonnet, sur ses qualités, sur ses défauts aussi. .Mais on ne saurait rien tenter de neuf sans déplaire à quelques-uns Moutonnet marque un effort méritoire vers l'inédit un progrès certain qui permet de bien augurer de ̃l'avenir. Et le public, heureusement pour lui, n'est pas enclin comme nous à démonter sans cesse les joujoux, qu'on lui donne partant à gâcher son,plaisir J.-L.

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Le voyage mouvementé

du capitaine Hibou et ses amis

n Chat et un Hibou s'étaient pris d'amitié l'un' pour l'autre. Une^nuit, ayant trou- vé sur la plage une' barque, ils eurent l'idée d'entreprendre un petit voyage en mer. Hibou fut

1.~l, nommé capitaine et

S'installa tout de suite à la barre, t.aiidis' que Chat hissait, la petite voile. Mais au bout d'un certain temps ils entendirent un grattement.

Hibou s'installa à la barre.

Le Chat dressa l'oreille et le Hibou fouilla de ses yeux ronds le plancher de la barque. Ils finirent par y déebuvrir une petite souris. Le Chat déclara aussitôt que cette souris ferait bien son affaire pour dîner. Hibou, qui adore les souris autant -que son ami Chat, réclama à grands gestes sa part et alla jusqu'à en oublier son gouvernail. Le bateau, sans capitaine ni marin, se mit à sauter sur les vagues dans tdus les sens. Il se dirigeait droit sur un banc de rochers et ni le Hibou ni le Chat ne t'en étaient aperçus, occupés qu'ils étaient à guetter la Souris. Il y eut une terrible dispute, au cours de laquelle les deux amis faillirent se brouiller. Pendant ce temps, la barque tanguait et, roulait, et menaçait

1. MOTS CROISES

Borisonialement. I. Récolte de grains. II. Première lueur du jour Dépouillé. HI. Méfait. IV. Réduit à l'esclavage. V. Terminaison de participe. VI. Vastes étendues d'eau. II. Possessif pluriel Enlève. VIII. Langue de terre serrée entre deux mers et réunissant deux terres. Verticalement. Il est exquis au gra-

BINIOU EST SES CINQ FRANCS

Biniou avait reçu une pièce de cinq francs Une belle pièce de ^francs. Quelle II en o M ade-Jeanne qui^en «- ^^J^Lfi ft.* ££! S Hélas Sa poche était trouée et la pièce pour s'acheter une culotte neuve. Et voilà aubaine Avec cellé-là, Biniou va vient pas de £ gweros. ^te. Il monte sur ^™ga™18 Jn avaît dans iaPpoche ? que la pièee destinée à la culotte que sur la route du village il trouve à ses s'acheter des bonbons et des glaces. les chevaux de dois. h»h francs qu'il avait dans la poche ? que neuve. Pauvre Biniou culotte

pieds quelle coïncidence ̃ ̃– p– «

DEUX PETITES SŒURS

Résumé

r des chapitres, précédents Venues» en France, les petites princesses Wanda et Ildeverte vivent séides depuis plusieurs jours dans les souterrains d'une maison' en ruines. Mais elles ont été vues par un jeune garçon du pays qui alerte les gendarmes. Ceux-ci ne les trouvèrent pas. L'aînée demande à Louiset le curé du village, pour se confesser. Le prêtre se rend auprès d'elle, puis ̃ avertit le propriétaire de la maison qui 'vient les délivrer.

CHAPITRE XI

En sûreté

L'enfant se mordit les lèvres, et j I «omaie si ce retour sur elle-uiême

de chavirer. La petite Souris le,ur- dit alors

J'ai fait, par mégarde, un trou dans votre barque et, en ce moment, je suis assise dessus. Dès que l'un de vous m'aura mangée, l'eau envahira -le bateau et vous coulerez à pic. Si vous m'épargnez, au contraire, je vous indiquerai un moyen facile d'accoster, car je connais bien la côte, et je resterai assise sur le trou pour empêcher l'eau d'entrer. Le Chat et le Hibou, pris de peur, acceptèrent. La Souris, tint parole et

leur indiqua une petite crique non loin de là, où ils purent accoster sans encombre. Le Chat et le Hibou, qui avaient failli se brouiller, furent bien contents de se retrouver à terre sains et,saufs. Comme ni l'un ni l'autre ne savait réparer une barque, et qu'ils voulaient encore faire des voyages, ils décidèrent de ne plus se séparer de la Souris, qui fut nommée pilote -mécanicien. Ses fonctions consistaient à indiquer au capitaine .Hibou les récifs dangereux des parages et à s'asseoir tel un bouchon sur le trou au fond de la barque, pour empêcher l'eau d'y entrer.

Le Chat, le Hibou et la Souris firent de la sorte beaucoup d'heureux voyages et ne se séparèrent plus. Jean Sinaire,

tin. 2. Animal carnivore à fourrure très épaisse >; Moitié de cosse. 3. Grand oiseau blanc à lona bec et longues pattes Un des quatre points cardinaux. 4. Disséminera. a. Terminaison d'infinitif Sur votre carte de visite H y a le vôtre. 6. Pronom indéfini Partie du costume masculin. 7. Contrée de l'Afrique entre l'Egypte et l'Ethiopie En matière de. Solution du problème 4 f A 3> ¥ f

ai)

lui remettait eu mémoire un devoir qui lui restait à remplir, elle soupira et se dirigea vers un coin de la pièce. Là, sur une chaise, était déposé un objet qu'Hdeverte saisit dans ses mains tremblantes, en évitant de le regarder et que, d'un élan, elle déposa sur les genoux de Colette. Tiens, dit celle-ci, ma Bleuette! Voilà pourquoi vous ne l'aviez pas trouvée, maman, la petite princesse l'avait prise.

Avec indifférence, elle tournait et retournait dans ses mains la poupée, toujours vêtue de son pull-over. Embrassez-la, au moins, dit une petite voix émue.

Et Ildeverte jetait sur Bleuette un tel regard de convoitise que l'ardente Colette s'attendrit.

Mais, demanda-t-elle, est-ce que vous n'avez pas d'autre poupée que celle-là?

Colette, dit mère, un reproche dans la voix, tu sais bien que j ces petites filles ont tout quitté et

TROISIEME CONCOURS DES FABLES DE LA FONTAINE

Voici un nouveau découpage un peu différent des deux premiers, mais encore plus amusant

1° Découpez soigneusement la route, les personnages et les divers objets qui se trouvent sur cette image

2° Disposez-les, suivant votre fantaisie, sur une feuille de papier, de façon à illustrer une fable de La Fontaine bien connue

3° Lorsque vous aurez décidé l'emplacement exact des personnages et des objets, collez-les sur votre feuille

4° Envoyez-moi vos dessins en indiquant le titre de la fable, votre nom, votre âge et votre adresse, avant dimanche prochain.

qu'elles nous arrivent les mains vides.

La fiHette rougit

• C'est vrai, dit-elle, excusez-moi, je suis si étourdie; mais je voulais dire que si la petite princesse Ildeverte n'a pas d'autre poupée, elle peut garder celle-là.

« La garder. » Le coeur de la mignonne battait à grands coups. Elle enfouit sa frimousse rose dans la chevelure un peu défrisée. Elle bai-! sa doucement les toutes petites mains aux doigts un peu usés et dit: Je vous remercie, Colette. Je l'aime tant! Je la garderai toute ma vie.

Attendris, M. et Mme d'Ariane laissèrent les fillettes à leurs amusements et s'en furent conférer avec le maire du pays. Il fut entendu que tant que le prince et la princesse ne seraient pas arrivés en France les. parents de Colette assumeraient lii .•hnrge des deux sœurs

Ce furent des jours de joie pour

Tante Margot.

LETTRE DE TANTE MARGOT

Mes chers petits amis,

iuiourd'hui, j'ai beaucoup de choses â vous dire d'abord que j'ai reçu samedi soir c'est-à-dire trop tard! un tas d'excellents dessins qui auraient mérité une récompense si seulement ils étaient arrivés vingt-quatre heures plus tôt celui de Thérèse de Gassart, d'Hervé de Pennart, de Lysiane DupuvBaschet, de Louise Darde, de Béatrice et d'Alain Gouhier, entre autres. Je vous prie tous de vous dépêcher un peu pour le prochain concours, sans quoi je e serai obligée de vous donner quinze jours pour chaque concours. Oui, mais alors, il n'y en aura plus qu'un seul par mois, au lieu de deux. et je suis sùré que vous préférez en atfoir deux, n'est-ce pas ?

Merci pour toutes les gentilles lettres. J'essaierai de répondre à quelques-unes directement. Je vous embrasse tous et je vous dis à dimanche. H Tante Margot.

p.S. Je vous annonce que celui d'entre vous qui m'enuerra le « meilleur dessin le verra publié dimanche prochain dans le Figaro.

Palmarès du Deuxième Concours des fables de la Fontaine (suite) Nous ont encore fait parvenir d'excellentes réponses

France et Pitou Ou'lman, Annick du Crest et Claude du Crest, Alb.éric Madimet, François Guimard, Christiane Revenaz, Chantal du Vigneau, Anne-Marie Binet, Alain Marret, Albert Tartqûet, Annick du Fort, Paula de Bonchamps, Sabine Parquin, Monique et Philippe Derode, Jean de Moulins de Roehefort, Jacques Lahousse-Brige, Yveline et Monique Mestre, Jacques et Geneviève de Thomasson, Gérard Bordes, Marc-Henri Quantin, Henri Monnier, Marié-France Guinot, Solange de RochemonUix, Jacqueline de Guitaut, Marie-Thérèse Couzi, Jean Poudenx, Isabelle d'Assier de Boisredon, Yves Gresland, Anne-Marie de Saint-Charles, Simone Thibault, Philippe Bastid, Françoise de Brauwere, Micheline Bouchard. Henri Perraud,Jacques Gachet-Durpaire, Pierre Perraud, Huguette Galinier, Christiane JaboulayVercherre, Jacques Campion, Pierrette Trellis, Huguette Riffaud, Nanine Hart, Nicole Schlesser, Marie-Hélène Salliard du Rivault, Claude Peronny, Marie-José Chamblain, Monique de Bon, Micheline Larnaudie, Chantal Bevlier, Roseline CarmiHe, Bernard Chaslot, Odette Chaillol, Elisabeth de Vaulogé, Mélinée Agathon, Aliette Lavauzelle, Anne-Marie Cardot, Nadine Anspaoh, Marguerite Sourjac, Georges Brett, Ph. Patissou, Monique de Gelas, Jeanne de La Ruelle, Louise Darde, Antoine de Gérminy,

RÉCRÉATIONS ET JEUX

LE JEU DE ZIGZAG

Réponse

au problème précédent

IF CHENE SAPIN BOULEAU ORME SAULE PEUPLIER. y DEVINETTES

Réponse

aux questions précédentes 1. Qu'est-ce qui porterait cent bottes de foin mais ne peut porter un caillou ? 9 La Rivière.

2. Quels sont les deux fleuves d'Europe dont les noms réunis forment le premier plat d'un repas ?

Tage.

3. Quelle différence y a-t-il entre un menteur et une pomme cuite ? C'est qu'ils ne sont crus ni l'un ni l'autre.

les petites princesses. Si, dans ce milieu simple et élégant, elles ne trouvaient pas le luxe du palais paternel, elles jouissaient d'une certaine recherche délicate dont se satisfaisaient leurs natures distinguées. Elles désiraient ardemment le retour de leurs parents, mais, depuis qu'elles étaient heureuses, elles avaient cessé d'être impatientes et leur attente était sans fièvre.

Quant à Mlle Marèze, si Wanda y pensait souvent, Ildeverte, avec l'ingratitude naturelle à l'enfance, l'avait complètement chassée de sa mémoire. Bien plus, ni l'une ni l'autre ne se souvenait du nom de la maison où on les menait, de l'adresse, moins encore. Quant au nom de Mlle^ Marèze, elles l'avaient totalement oublié, si même elles l'avaient jamais su, i!ar, pour elles, et pour tout le personnel du palais, l'institutrice française avait toujours été « Mademoiselle x.

Force avait donc été à leurs pro-

Christian de Bartillat, Edwige de Damas, Chantal Fortier-Maire, Thérèse de Gassart, Monique du Bos, Claude Barrois, Lysiane Dupuy-Baschet, Georges Maurin, Marichu Labastie, Nicole Weill, Pierre Bouchet, Alain et Béatrice Gouhier, Philippe Carré, Jean Benech, Pierrette Pouzet, Francine Saint-Germier, Françoise Monjerdet, Gérald Bondy, Françoise Vandame, François Gerbeau, Huguette Chirol, Anne-Marie Robert, Jacqueline Besson, Marie-Claire Pasquier, Jacqueline Weber, Chantal et Sabine de Gbanaleilles-Malmusse, Geneviève et Danielle Gabert, Danielle et Rose-Marle Gardés, Aymard de Çhatellus, ChantalDominique Rérolle Simone Pinson, Béatrice de Rozières, Paul et Sanda Trifu, Jacqueline de Carné, Jeanne Catroux, Claire, Jacqueline et Anne de Soos, Isaure de Chaumont-Guitry, Denise Catroux, Laetitia Le Marois, Maeve O'Kelly, Jean, Georges, Bertrand Peyresaules, Hervé de Pennart, Claude Pirlot, Béatrice de Fleurieu, E. de Gélis, Honoré Reille, Marie-Laure de Nanteuil, Thérèse de Guérines, Madeleine Crauste, Claude Bnault, Monique Thomasset, Marie Counil, Jacques Desthieux, Jeanne François, François Droz, Pierre Dubois, René Sion, Christian Sion, Jean Malavié, Marie Nicklaus, Claude Vernet, François Duché, Philipp Bécé, Louis Pujol, Gérard du Joncheray.

LOGOGRIPHES

Question n° 1

Je suis avec ma tête un riche minéral, En retranchant mon chef, je deviens [végétal.

Réponse Marbre Arbre.

Question n° 2

Mes quatre lettres font tout mon bien, Mon dernier vaut tout et mon tout

[ne vaut rien.

Réponse Zéro Û. rien.

PETIT CASSE-TETE

Réponse

à la question précédente Le sixième petit garçon a pris le plat qui contenait le dernier œuf.

JEUX DE MOTS

1. Quels sont les mois qui font le plus de bruit ?

2. Quelle est la poterie préférée de nos voisins d'Outre-Manche ? 1

LA LETTRE ABSENTE

En ajoutant une même lettre aux sept mots suivants reconstitue: sept autres mois. (Il est permis de changer complètement l'ordre des lettres dans les mots donnés)-

Ex. CABALE. Lettre absente* P. Mot nouveau CAPABLE.

Voici les sept mots

PAIN SAINE LOUPE TARIE SOIR MAIN RENTE.

Lettre absente T.

MOTS-CARRES

X X X X Un oiseau qui symbolise l'orgueil.

X X X X Recherché quand il pleut. X X X X Sert parfois de pitance au cheval.

1. X X X X Nom d'un grand Maréchal défunt.

tecteurs d'abandonner la piste de la pauvre jeune fille qui avait failli payer de sa vie son dévouement à ses petites élèves.

CHAPITRE XII

Recherches infructueuses Dans la paisible atmosphère du « Nid », entourée de l'intelligente sollicitude de Mme Ouliapine, Mlle Marèze se remettait lentement ? Ses forces revenaient, ses joues se teintaient de délicates couleurs et un air de santé se répandait sur toute sa personne. Mais, ses yeux restaient tristes et sa contenance deraeurait lasse. Elle passait maintenant ses journées, étendue sur une chaise-longue, à l'abri des tilleuls qui ombrageaient la terrasse de rétablissement.

Marie-Thérèse Latzarus.

(,4 suivre.)

RADIO

Dimanche 12 jûtikt ,| 20 h. 20, POSTE PARISIEN Le projesseut Kleiww, pièce en trois actees de Mme Kare* Sramson, réalisation A- AUchaut.

20 h '0 PRAGUE Concert par la Philharmonie ̃ Musique irlandaise Kullervo. poème sym̃phonique (MaOetaîa) Le Fleuve, concerto pou) piano et orchestre (Palinfreen) Lemmmkeme» (Sibelius).

23 4 RADIO-PARIS Concert par l'Orchestrt National, sous la direction de D.-E. InghelbreM, avec la Chorale Raugel Ouverture de Patrie (Biset) ̃ Marche Funèbre de la Symphonie heroiqm (Beethoven) Chant funèbre (.A. Magnard) Chœur jinal de la Passion selon Saint-Jean (Bach). ORCHESTRE

14 h. 45, RADIO-PARIS Concert-direction Jea» Mord (Œuvres de Beethoven, Biset, t. Aubert, Grovlez, Vuillerain, Massenet, Rabaud). 15 h. 55, PARIS P. T. T. Concert gttipho- nique depuis le Casino de Vichy.

19 h., NATIONAL ANGLAIS Orchestre de b B. 21 B. 'h., C. 'BRUXELLES FRANÇAIS.: Concert donné au Kursaal d'Ostende.

22 h.. MILAN Première symphonie (Beethoven) Concerto pour violon et orchestre (Dvorak). 22 h. 30, LEIPZIG Symphonie 2 (Brahms). 24 h., STUTTGART-MUHLACKER Musiqu» nordique.

1 Lundi 13 juillet j

La formule adoptée par Jean Clergue pour ses programmes du lundi à la Tour Eiffel nous semble la plus séduisante au point de vue dosage des anciens et des contemporains. Un concert consacré à un seul musicien d'aujourd'hui, formule de spécialisation intéressante, mais qui risque de s'opposer au goût de certains auditeurs. Précédé d'une œuvre classique connue, le programme n'est pas plus attractif. Alors qu'il parait reu- nir tous les goûts si l'œuvre ancienne est elle-même presque inédite. P.-D. T.

20 NATIONAL ANGLAIS Orchestré mf BBC C. La Jolie fille de Pertk (Biset) Diri* nade (Mozart) Sieste (Wallon) Première suiH (Stiawinski)'. 20 h. 30, PARIS P. T. T. Théâtre Danton, pièce en 3 actes de Romain Rolland, avec MM, Baumer, J .Max, G. Colin, Darléac, Bertkeau, Ptty laearde, Varennes, Calmette, FerrioK Léry, Mauclair, Saint-Ailier, Lesieur et Mmes Press, MU

Oldy.

m h. 45, RADIO-PARIS Concert par l'Orchestre National, sous la direction de D.-E. Ingkelbrecht, avec Mme B. Delprat, MM, Micheletti, Kling, Cauchemont, Gilles, Déniait et la Chorale Raugel La Musique et les Fites populavei Marche pour la présentation des drapeaux (Berlioz} j 1 Chant. du 14 juillet (Méhul) Messidor (Bmneau); Serment républicain (Gossec) Louise, air et duo du troisième acte (Charpentier) Le Chant du Midi Uragmtnts) Le Triomphe de la Liberté (Doyen) La Marseillaise (Rouget de Lisle). 20 h. 45, TOUR EIFFEL Concert symphontque, direction Jean Clergue Partita .(rViwm Jerger) Mélodies Prélude En marge de Don Quichotte Sarabande Passepied Rythmes esta- gnols'V-aparra). ORCHESTRE

11 h., RADIO-PARIS Concert.

17 h., PARIS P. T. T., puis RADIO-PARIS Concert symphonique.

20 h. 15, BUDAPEST Orchestre de l'Opéra. 20 h. 30, LYON P. T. T. Œuvres de Grieg et de R. Hahn.

21 h., VIENNE Concert Wagner.

21 h. 20, LUXEMBOURG Œuvres de Beethoven, Liszt, 'Mendelssohn, Mozart, Rimski-Korsakow. MUSIQUE DE CHAMBRE ET SOU

16 h., PARIS P. T. T. Concert d'orgue. 20 h. 23, PARIS P. T. T. Mélodie».

20 h. 50, SUISSE ROMANDE Sonate d'Ernst Bloch, pour piano.

H h 15, PRAGUE Œuvres de Beethoven. 21 h. 25, HAMBOURG Récital de violon (Œuvres de Nardini et de J.-S. Bach).

21 h. 50, POSTE PARISIEN Sonate pour flûte, alto et harpe (Debussy) Mélodies dé CïP<22 h. 15, NATIONAL ANGLAIS Œuvres de Brahms, Schumann, Mozart.

THEATRE

20 h. 30, LIMOGES La Comédie-Française Le Sang de Danton, de Saint-Georges de Bouhélier, avec MM. Le Roy, Alexandre, d'Inès, Monteaux, Ledoux, Weber, Bacqué, Dux, Donneaud, Chambreuil, Balpetré, Le Marchand, Martinelh, Lehmann, Valcourt, Vidalin et Mmes Nizan, Korène. Ducos, Sully, Barreau, Lherbay, Roussel,

Cartier.

20 h. 30, RENNES-BRETAGNE L'Odéo» Huon de Bordeaux, 4 actes de E. Roudié. VARIETES

*20 h.~3o" RADIO-P. T. T. NORD ï,t' Fille du Tambour-Major (Offenbach). 20 h. 30, STRASBOURG Gala des provinces françaises.

21 h. 15, POSTE PARISIEN Suivez le guide. LA PAROLE

10 h., 30, PARIS P. T. T. Depuis Verdun, reportage.

tlllllll IMIIIIIIIIII1MIIIIIIIII IIIIIMIIIIIIIIIIimilllllllltIHI DEMAIN

NOS MOTS CROISES

ENIGMES

nnifiiitiiiiitiiiiiiiiiitiiiMiittiiiiMtiiitiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiitHni

AU CONSEIL MUNICIPAL Les aménagements de Paris Après avoir rejeté les conclusions d'un mémoire préfectoral tendant à l'aménagement de la ceinture de Paris parce qu'il entrainait la création de dix-neuf centimes additionnels, le Conseil a voté l'acquisition d'un terrain sis sur la zone de Neuilly et la résiliation du bail du restaurant GWlet, ce qui représente une dépense de cinq millions, et est relatif à l'aménagement de la porte Maillot corrélatif à l'Exposition de 1937. Cette décision n'a été prise qu'après une très longue discussion et qu'une demande d'ajournement eut été repoussée par 43 'voix contre 27. Ce projet a obtenu 46 voix contre 24.

En séance de nuit, l'assemblée a discuté un certain nombre de questions parmi lesquelles une proposition de M. Georges Contenot, tendant à la création de vingt « conseillères », puis la session a été clase.

Le Conseil général de la Seine a également terminée sa session par une séance du matin où l'assemblée départementale a pris les mêmes décisions que le Conseil municipal en ce qui concerne l'application des nouvelles lois concernant les traitements, salaires, indemnités.

LEGION D'HONNEUR

Affaires étrangères

Est promu officicr M. Laquerrièrè (Albert), médecin électro-radiologiste des hôpitaux de Paris, professeur de radiologie à l'Université de Montréal. Chevalier du 24 mars 1923.

Grande Chanoellerle

Est nommé chevalier M. Hinoelin (Jules-Léopold), instituteur honoraire 37 ans de service.

LES COURSES DE LEVRIERS sont suspendues momentanément A la suite des incidents motivés par des différends locaux qui se sont produits au stade de Courbevoie, le jour de l'inauguration des courses de lévriers, la Société d'Encouragement aux Courses de Lévriers en France et aux Colonies, soucieuse de poursuivre dans le calme ses buts sportifs et de rester strictement à l'écart de toute controverse étranger* à son objet social, a décidé de suspendre momentanément ses réunions. Elle espère en annoncer incessamment la reprise.

-1-

LES FETES DE PARIS Aujourd'hui. Au Bourget, à 14 -heures Fête de l'Aviation à Saint-Germain-en-Laye, à 14 h. 30, square Debussy Concert d'hommage à Claude Debussy par le Cercle Ctfbral des Chemins de fer de l'Etat et l'orchestre de la Société des Concerts de Saint»Germiiin-en-Laye.

~<<s~<~<<<

Si par hasard vous veniez û manquer de personnel, n'hésitez pas l'es « Offres d'emploi » des Petites annonces > du Figaro sont là I


La Semaine Financière en France et à l'Etranger

'Du plan financier au plan économique. La seule chance de l'expérience Blum: empêcher le prix de la nourriture de monter.

Dans la partie qu'il a engagée pour la- défense de la monnaie, le gouvernement a gagné la première manche, écrivions-nous la semaine dernière. Il enrayé les sorties de capitaux et il a retourné momentanément l'orientation du marché des changes et de nos fonds publics. En tout état de cause, pensions-nous, ce premier succès doit lui assurer un répit de plusieurs semaines.

Toujours sur le plan financier, les deux autres sets de la partie engagée nous paraissaient être le succès du nouvel emprunt du Trésor et des rentrées de capitaux importantes. Cette dernière --condition nous sem• blait décisive. Il est bien évident, en effet, que si l'expérience Blum arrivait à faire rentrer dans le circuit économique seulement la moitié des capitaux thésaurisés ou exportés, elle aurait pratiquement réussi. Mais tout ceci n'est que l'aspect financier, extérieur, des choses. Succès de l'emprunt, rentrées importantes de capitaux sont au développement de l'expérience en cours ce que les aiguilles d'une hor- loge sont à son mécanisme intérieur des signes. Il nous reste à serrer l'expérience Blum de plus près, à démonter son mécanisme écono- mique et à voir, étant données ses prémisses « reflation des salaires et maintien de la monnaie, quelles seraient, sur le plan économique, ses chances de succès.

Comment attirer les capitaux par le profit

Des rentrées massives de capitaux auraient une portée décisive, disions-nous. Mais, précisément, comment les déterminer ? Il n'est guère que trois moyens la contrainte, la persuasion et l'appât du profit. Nous pouvons éliminer tout de suite les deux premiers, auxquels s'apparente la tentative d'intimidation que constitue la nouvelle loi sur les déclarations d'avoirs à l'étranger, Cette manœuvre toutes les expériences passées et contemporaines, chez nous et à l'étranger, sont là pour le prouver n'aura en ellemême qu'une efficacité fort limitée. Reste donc l'appât du profit. Sous toutes les expériences, qu elles soient orthodoxes, semi-orthodoxes ou non orthodoxes, il n'y a guère que deux moyens de dégager des sources nouvelles de profit. Ou bien en accroissant le volume des échanges avec l'étranger, ou bien en trouvant à l'intérieur du pays de nouveaux débouchés pour des industries fondamentales.

Dans les conditions présentes, l'hypothèse d'un accroissement des échanges extérieurs est exclue, puis3ue à des prix de gros et de détail déjà sur-éyalués par rapport aux niveaux mondiaux l'expérience Blum par la « reflation » des salaires, impose une majoration. Seule, une hausse foudroyante des prix mon,,̃ diaux, sous l'influence d'un boom des matières premières ou dès prix Sîfiéricains, permettrait d'envisager cette hypothèse. Pour l'instant, ce

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DEPLACEMENTS ET VILLEGIATURES DES ABONNES DU FIGAR~°°

M F PARENT, à Uriage-les-Bains Mme Olga.PERTICARI, à Brasov Mme Robert PERREAU, à Saint-Laurent-sur-Mer Mme PLANTET, i Trouville M. 'Robert PLANTTER, à Saint-Bonnet.le-Froid Mme Jean DE PREMESNIL, au château de Loyat M. le commandant PEILLON, 4 Bellegarde-en-Forez Mme. Robert PIGALLE, à

Gomipièênc.

Mme la comtesse Jehonne DE RUMFORD, à Argelès-Gazost M. Paul REGNAULD, directeur Artillerie navale, à Ferryvïlle M. H. REVEILHAC à Contrevoz Mlle L. RADOLINE, à Angtet Mme DES ROCHETTES, à Casseras M. Pierre ROUSSEL, à Saint-Enogat Mme DE RAEMY. à Montana kl. Chartes RICHER-DELAVAU, à Vfflers-sur-Mer Mme ROUSSE-LACORDAIRE, à Saint-Martin-d'Uriage Mme la marquise DE RANCOUGNE, au château de Saumery. Mme Conrad SCHLUMBERGER, à La Boissière; Mme Philippe SALMON-LEGAGNEUR, au Touquet M. Gustave SCHOLLE, à Beaulieu-sur-Mer; Mme Henri SALVETON, au château de la Maisondu-B'ois Mme SARLANDE, au château de la Borie M. et Mme Jean DE SAINT-MAURICE, à Carantec Mme Robert DE SAINT-SENOCH, au château de Miserey M. Théodore SELTZER, à Sedan Mme SALVY, à La Baule Mme SANGUINETI, à Cadore M. Henry SALLANDROUZE, à Aubusson Mme SULZBACH, à Cannes Mme la vicomtesse DE SARS, au château de Bellebranche.

Mme THIENOT, à Saint-Jean-de-Luz Maitre Emile TRESCARTES, à Courthezon M. André TOÙTAIN, à Bernay Lady TALBOT, à Norfolk Mme TORIBIO SANZ, à Lausanne-Ouchy .Mlle Adrienne TARTE. à Epinai M. Albert TẼZENAS DU MONTCEL, à Dantzig.

Mme VEUILLET, à Crosnes Mme VERGNIAUD, à Portrieux-Saint-Quay M. Georges DE VILLEPIN, à Pornichet Mme la comtesse DE VILLERS-GRIGNONCOURT, à Nancy M. VERVEL, à Choisy-au-Bac Mme la comtesse DE VANDIERE DE VITRAC, à Saint-Brévinl'Océan Mme VALETTE, au château d'Arcy Mme V. VILDIEU, à Prez-sur-Lafauche. Mme Lucy WEIL, à Cabourg Mme René WORMS, à Saint-Cast Mme L. Ch. WATEL, à Sainte-Brelade.

Mlle Yvonne ASTIER, au château des Robms Mme la vicomtesse D'ALAUZIER, au château de Chambon Mme la comtesse D'AVIAU DE PIO'1ANT, au château de la Barbinière Mme la comtesse J. D'ARGENTRE, au château de Billeauville Mme la comtesse D'ARAMON, à Perros-

Guirec.

Mme la comtesse R. BALNY D'AVRICOURT, à Beg-Meil M. Jean BOISSONNAS, à Sentis, ^M. A.-L. BORIS, à Carlyon Bay Mme BLETTRY, à Bel-Event Mme la comtesse H. DE BEAUMONT, au château de Martigny Mme la cointesse Daniel DE BROISSIA, au château de Bon-

Espoir; Mie DE BRIEY, à la Roche-Possy; Mme

Pierre-Louis BENOIST, à Aix-les-Bains Mme la marquise DE BERULLE, à Basse-Goulaine Mile BOURGAIN, au château d'Heudebouville M. BARJON, à Jouy-en-Josas M. le lieutenant-colonel René BRAULT, à Carnac Mme Inès BARCï, à MareU-Marly M. Charles DE BRETAGNE, au château de la Bijoue M. BAILLON, à Montmorency M. B. DE BLANPRE, à Hermanvate-sur-Mer Mme la vicomtesse DE BOISLECOMTE, au château de Mondétour M. Lucien MOT. i Çhitelguvon M. le comte et Mme la comtesse F. DE BELLENOT, à Tilly-sur-SeuHes Mme la générale BEAUNE, à La Tronche M. F. BEAU. au château de Thubeuf M. le baron DE BOYER SAINTE-SUZANNE, à Fontaines M. Frédéric BLANCHY, à Arcachon Mme la ba- ronne DE BUSSIERRE, au château d'Aunay M. Maurice BOULLIER, à Giberville Mme P. DE BOSQUE, à Megève M. le capitaine DE BAUBIGNY, à Nancy Mme Robert BALSAN, au château du Parc Mme Thomas van BOMBERGER, au château du Saran M. Georges BELLOY, à Ruffec-le-Cbàteau Mme la marquise DE BONNEVAL, à Dymchurch M. le commandant DES BROSSES, à Saint-Vallerin Mme BELLON, à Saint-Didier-au-Mont-d'Or Mme R. ,BOIRAC,

Biarritz.

Mme marquise DE COURCY NANTOIS, au manoir de la Chollais Mme L. DE CLERVILLE, à.Blain Mme Jean CHAPELLE, à Romanil M. CORNUAULT à Chaville Mlle Denise COLICHE à Vichy Mme Achille COCHARD, à Vitlervilie M. Paul COUVREUR, à Gretz Mme la comtesse L. DE CHEVIGNE, au château du Branday Mme la comtesse DE CERTAINES, au château de Villemolin Mme la vicomtesse X. DE COURCY, à La Baule Mme CAPELLE, à La Rochelle M. Jacques CORDIER, à DivonneolesBains Mme la duchesse DES CAIS, à Saint.'̃ Sympîiorien M. L. COREAU, à Bagnoles-defOme Mme COURTOIS DE MALLEVILLE, iu château de Lowenberg M. le comte André DE CHABANNES, à La Baule.

M. Bernard DELAFON, à Saint-Germain-enflaye Mme Jules DRAPIER, à Dinard Mme iPECORIO SAINT-CLAIR, à Dinard M. Albert 'PESCHAMPS, à Noirmoutier Mme Charles DE-

"WÀCHY, au château d'Ognon Mme Eugène DES-

MOULINS, à Slella-Plage Mme Edgar DELAUVAY, à Tuffë Mme Robert DARBLAY, à Lan'̃ «nne M. Emile DELPORTE, à Knocke-sur'} Wer ̃ M. DOUCKT, à Cannes Mme DELSOL, à Cabours Mme Suzanne DUCHE, à Beg-Meil > M. C. OELHERBE, à Betgues M. Auguste DES-

n'est pas possible.

Donc, procédant toujours par élimination, la seule chance de succès de l'expérience actuelle- comme les précédentes, solution d'attente de la hausse des prix mondiaux c'est la création de débouchés nouveaux pour quelques-unes de nos industries nationales les plus importantes, grâce auxquels des sources nouvelles de profit apparaîtraient, attirant des capitaux frais et provoquant la remise en marche de toute l'économie. Accroître le revenu disponible des masses

Pour qu'apparaissent des débouchés nouveaux, il faut que soient dégagés des revenus nouveaux des particuliers les dépenses de l'Etat ne pouvant constituer qu'^m adjuvant temporaire. Précisément, l'expérience entreprise procède à une « reflation » des salaires de la classe ouvrière qu'on estime généralement à 35 p. 100 de leur montant global toutes réserves faites sur l'applicasait que la classe ouvrière, toutes réserves faites sur l'application de la loi de quarante heures, a l'habitude de dépenser la quasi totalité de son revenu. Mais pour que ce revenu soit réellement accru, il importe que le coût de la vie ne monte pas proportionnellement.

Or quel est, dans un budget d'ouvrier ou de petit bourgeois, l'élément déterminant du coût de la vie ? C'est l'ensemble des dépenses pour la nourriture. C'est dire que la fraction de ce budget, disponible pour des dépenses nouvelles déterminant un progrès industriel, ne peut s'accroître que si les cours nominaux des substances alimentaires ne montent pas dans la même proportion que les salaires. Alors, seulement, il y aura les éléments d'une véritable reprise économique.

C'est ce que prouvent les exemples de l'étranger et notamment celui de la Grande-Bretagne.

L'exemple anglais

Les économistes anglais sont unanimes à assigner, dans la reprise britannique qui s'est dessinée à partir de 1932, le premier rang, non à la dévaluation du sterling ou aux accords d'Ottawa, mais au boom de l'automobile, et surtout à celui du bâtiment. Bâtiment et automobile ont été les deux leviers puissants de la reprise britannique, mettant en jeu l'industrie lourde et dégageant par là des marges de profit capitaliste considérables. Or 1 Economist, dans une étude remarquable sur le boom du bâtiment, dont nous avons publié la traduction (1), montre que ce n'est ni l'abaissement du prix de revient de la construction ni l'abaissement du loyer de l'argent, qui sont les causes prépondérantes de ce boom, qui a porté l'indice des constructions nouvelles en Grande-Bretagne du niveau 80 en 1932 au niveau 200 en 1935.

« Le fait fqnd_ame,ntql,ri!e^.ç\que le boom du bâtiment, écrivait (1) Voir le Figaro du 11 novembre 1935.

CHAUX, à Vichy M. Charles DETOT, à Breil M. Pierre DUPONT-PAGET, à La Huchette M. Jacques DESCHAMiPS. à Barbazan.

M. Etienne ENAULT, à Ablon Mme André ENGEL, à Crans-sur-Sierre.

Mme Henriette M. DES FARGES, à Saint-Jeande-Luz Mme DE FAURA, à Uriage Mme FAGU, à Orchaise Mme Maurice FIRMINDIDOT, au château de l'Escorpain Mme Marcel FRAENKEL, à Bassussary M. Roger FEBVRE, à Axeristein Mme DE FONTAINES, à PerrosGuirec M. le comte H. DE FONTENIOUX, au Perray.

Mme Lucie GOLDSCHMIDT, aux Bergeries Mme GAUSSE, au Hohwald Maître GL^RD, à Bessancourt M. colonel DE GALLE, à Arcachon Mme G. GASSON, à Biarritz Mme Georges GRENET, au château de la Resle Mme Charles GADALA, à Saint-Prix M. le baron et Mme la baronne Raoul DE GRAFFENRIED, à Lille M. Antoine GILLY, à Barcelonnette M. le vicomte Gonzague D'INDY, au château de Bonnevaux Mme GAILLARD, à Bagnères-de-Luchon; M. Roger GRAND, en Arradon.

Mme F. HORSTMANN, au.châteaù de Reddmnet Mme Adrien D'HALLOY, à Champvallier Mme HENRY-ROSIER, à Dôle M. J. C. HOENTSCHEL, au Zoute-sur-Mer M. Jacques HERRBURGER, à Royan Mme -Philippe HENDERSON, à Londres M. François D'HANNONCELLES, à Metz Mme la comtesse Joseph D'HARCOURT, à Belay-sur-Orne Mlle HERBERT, à Prégny M. Emile HENRIOT, à Nesles-la-Vallée Mme la comtesse J. HUMANNGUILLEMINOT, à Cortina d'Ampezzo.

Mme RADIGUE, au château d'Auffreviile Mlle Geneviève RETEAU, à Annecy Mme ROUART, à Guebwiller Mme la marquise DE RANTS DE SAINT-BRISSON, au château de Courcelles M. Firmin ROZ, à Gros-Rouvre M Victor ROYAUNEZ, à l'île de Brehat Mme ROSENMARK, à Vichy M. REVEL, au château de La Brétèche M. le comte DE ROCQUIGNY. à Etaples-sur-Mer.

M. Francis SANTOS SUARES, à Anglet Mlle SCHUBERT, au château .de Cumond Mme SAINT-PIERRE, au château de Saint-Aubin-surMer M. le lieutenant-colonel SOUHART DE NULLY, à Saint- Jacut-de-la-Mer Mme Camille SNAUWAERT, a Ostende M. le comte SCIPION DE DREUX-BREZE, à Angers Mme la marquise DE SOLAGE au château de Barante Mme Maxime SOLINSKI, à Chantilly Mme DE SEGUIN, au château de Crèvecœur M. Gustave SOLANET, à Onet-le-Chàteau Mlle J. SEURRE, à La Flèche M. le vicomte DE SAINT-TRIVIER, au château de Villiers Mme Raymond SEVENTE,

à Douadic

Mme Charles TREPSAT, à Mareil-Marly M. Paul THOUMYRE, à Dieppe Mme Marcel THIERRY MIEG, à Noirmoutier Mme Charles THOMAS, à Hourtin Mme Gaston TRICHARD, à Saint-Leu-la-Forêt M. le capitaine J. TABOUIS, au château de la Bicheptière Mme la comtesse DE TANOUART, au château de Glome. Mme Pierre DE VIEVILLE, au château d'Ampilly M. et Mme Guy DE VERDILHAC au château de Loubier Mme Aline VALLANDRI, à Châteauneuf-sur-Loire Mme VIGUES D'ABNOUR, à Carteret M. le comte DE VERRIE, au château de Salvert M. le comte François DE VOGUE, à Coq-sur-Mer Mme la comtesse DE VAUX-SAINT-CYR, à Viry-Chatillon M. Auguste VERDET, à Royat Mme la vicomtesse DE VILLIERS DÉ LA NOUE, au Grand-Ruigne; M. le colonel DE VAUCELLES, au château d'Andrezel M. V. VILLAIN, à Saint-Nicolas Mme Jean VEBER, à Houlgate Mme Edmond WENNING, à Gémonval.

M. Pierre JACHIET, à Saint-Soupplets M. Henry JAUDON, au Garriguet.

Mme J. KINDBERG, à Dax.

Mme LOISEL DE DOUZON, au château de Chavigne Mme DE LUXER, à Dinard-Saint-Enogat Mme Gabriel DE LOISY, à Saint-Gervaisles-Bains Mme LANGUET, à L'Etang-la-Ville M. G. LE ROY LADURIE, aux Sables-d'Olonne M. Jean LAINE, au Bois-Saint-Denis Mme Gérard DE LA VERTEVILLE, au château de la Chapelle M. G. LE FORESTIER» à Paramé Mme Jean LE BOULANGER, à Royan M. DE LA TRIBOUI'LLE, à Neuilly Mme la baronne A. LE VAVASSEUR, à l'abbaye d'Hautecombe Mme DE LANZAC DE LABORIE, au château de Zulhat Mme DE LOMENIE DE BRIENNE, A Chalus Mme la comtesse Guy DE LA ROCHEFOUCAULD, au château de Villeneuve M. André LEGRAS DE LEGER, à Roquebrune-Cap-Martin M. Georges LENORMAND. au Mont-Dore Mme LOYAU DE LA BAUDONIERE, aux Sablesd'Olonne Mlle S. LINDEGGE, au Touquet-Paris-Plage M, André LAMARCHE, à Margilley. Mme la comtesse Guy DE MONTI, au château de Londigny Mme veuve Albert MOREAU, à Longehaumois Mme Georges MEYER, à SaintPalais-sur-Mer Mme la marquise DE MOY au château de la Livaudière M. le comte DE MEREUIL au château de Montval · M. Georges MASSON, à Clairfontàine M. Jacques MONNIER à Eaubonne Mlle MABEL DE COURCYDUNCAN. à Dinard Mme MARAIS, à Mortefontaine Mme la comtesse DE MON. à Sassetot-lẽ Mauconduit Mme la comtesse DE MARISV, à Brie-et-Angonne M. le marquis et Mme la marquise DE MONTEBELLO. au manoir d'Argentcl M. le colonel MICHAU, au château de Labeau

l'Economist, sans lequel les autres auraient été sans importance, est certainement l'accroissement du pouvoir d'achat de la masse des consommateurs. Et ce phénomène, à son tour, a sa cause dans les fortes réductions des prix réels de la nourri- ture et du vêtement. »

L'explication est la même pour le boom de l'automobile- remarquablement parallèle à celui du bâtiment, l'indice des déclarations .d'automobiles de tourisme en Gran- de-Bretagne passant du niveau 80 en 1932 au niveau 160 en 1935. D'ailleurs, au cours des xix" et xx. siècles, le progrès industriel et les périodes de prospérité ont presque toujours coïncide avec l'abaissement du prix réel de la nourriture, et l'augmentation de la tranche des revenus ouvriers et capitalistes disponible pour des achats autres que les achats alimentaires.

Les revenus agricoles

dans l'économie nationale Certains objecteront que, chez nous, dans un pays où la classe agricole est aussi nombreuse, si l'on empêche le prix de la nourriture de monter, tandis que les prix industriels s'élèveraient, le pouvoir d'achat des paysans diminuera, aux dépens de l'activité économique tout entière.

A cela, il convient de répondre que sur un revenu national estimé en 1935 à 160 milliards environ par M. Dessirier, le revenu brut de l'agriculture ne représente guère que 40 milliards, et que, d'autre part, à la différence des classes ouvrières, les classes agricoles ne dépensent généralement qu'une fraction de leur revenu

De plus, le maintien des prix de détail de la nourriture n'empêcherait pas forcément les prix de gros

REVUE DES MARCHÉS

PARIS

La détente des çhanges persiste. Sur le marché des valeurs, l'approche des vacances du 14 Juillet provoque la raréfaction des affaires et l'effritement des cours. Fermeté des Bons du Trésor, en fin de. semaine. Internationales irrégulières. Comme l'indique le graphique cicontre, la détente des changes persiste. Au comptant, la livre se retrouvait' vendredi à 75,77 contre 75,80 la semaine précédente, le dollar passant à 15,10 contre 15,0875.

A terme, sous l'influence du nouvel abaissement du taux de l'escompte à 3 la détente des reports s'accentue à trois mois, le report sur la livre revient à 2,30 contre 2,80, sur le dollar, à 0,45 contre 0,55, sur le belga, à 8 points contre 10 à un mois, le report tombe sur la livre à 45 centimes contre 60, sur le dollar à 9 centimes contre 12. ToJËBfjrfsj après ta éŒftiifeggH marché offiç\çi;. vendredi, et en séance officieuse samedi, une' certaine tension s'est manifestée à nouveau sur Jes changes, ainsi qu'on le verra ci-contre.

M. MONROSE, à Verneuil Mme Jacques MERLIN, à Saint-Honoré-les-Bains M. le comte MOLITOR, au château de Bourgon Mlle MONIOT, à Saint-Benin-d'Azy Mme Jacques MEYER, au Touquet Mme Pierre DE MARMIES, au château de Champrosay M. MARGOT, à la Cie P.-L.-M. (Oise) Mme la comtesse DE MOULLIAC, à La Glanerie M. MOLLIET,- à Villerville-sur-Mer Mme Charles. Daniel MAYER, à Neuilly-sur-Seine; M. le' capitaine et Mme Henri MESN'ET, à Beaumont-Village M. Georges MALAVAL, à Toulouse M. le comte et Mme la comtesse DE MAUPASSANT, au château de la Thibaudière. M. le baron DE NOIRMONT, à Samatan. Mme la comtesse Pierre D'ORNANO, à Châtelguyon M. P. J. van OMMEREN, à La' Haye. Mme Julien PERROT, au château de 'Bois-Robert Mlle POITRIMOL, à Saint-Alban-Ies-Eaux Mme POLAILLON, à Breuil-le-Sec Mme la baronne DE PERREGAUX, à l'abbaye de Fontame; Mme PORTET-LAVIGERIE, à Aiguevive M. Arthur PRICE, à Guéthary Mme Henry PANNIER, à Abondance M. le prince PONIATOWSKI, à Mougins M. STRESSER PEAN, à Vichy M. le vicomte Ch. DU PELOUX, à Contrexéville M. le commandant PENARD, au camp du Ruchard Mme Guy PLAUT, à Ouchy-Lousanne M. Robert PRADES, à Ginestous.

Senor Augustin QUEVELO, à Las Palmas M. QUEILLE, à Avon.

M. le baron DE ROUVILLE. au château du Mesnil M. le baron Karl REILLE. au château de Baudry M. J. ROGER-VASSELIN, à SaintVit M." Léon REINACH, à Senlis M. le comte DE ROUGE, au château de Guyencourt Mme R. ROUSSEAU, à Houlgate JI. Nicolas RAFFALOVICH, à Vulpera-Taraspe.

Mme la générale SABATIE, àù chalet de Pontillon Mme André SEBLINE, au Touquet-ParisPlage Mme François DE SAINT-JUST, à SaintPair-sur-Mer M. SIEGEL, à L'Isle-Adam Mme la baronne DE SOUVILLE, au château de la Tourdu-Breuil M. DE SAINT-LEGER, à Carantec Mme la baronne SEMUR, à Piriac-sur-Mer Mme la comtesse DE SACHS, Jonchery-sur-Vesle. M. le vicomte A. DE TRUCHIS DE VAREXNES, à Longuemaison Mme CALLOC'H TRISTAN, à l'île de Groix Mme TOUCHARD, au château de Courcelles M. Léon TISSIER,, à Florence.

Mme Th. VERON DE LA COMBE, au château de Malploton Mme la comtesse Fernand DE VIGNERAL, au château de Rozat Mme la comtesse J. DE VIENNE, à Pen-Guen M. Louis VEDER, à Neauphle-le-Château M. le baron DE VAUFRELAND, aux Roches-de-Morsang M. A. VERGNEAULT, à Grange M. L. DE VAULX,

au château de Moreaux M. te marquis DE VO-

au ch5teau de Voreaux hi. le marqu~ ·DE VO-

GUE, à Arlay Mme Raoul DE VERRIERES, à

.ucm,ç, me

M. Richard WADDINGTON, à Bolsguillaume Mme la baronne DE WERBROUCK, au! château de Mcathemer.

M. van ZON', à Crespières.

Mme Henry D'ARBIGNY, au château de Corgirnon M. Pierre AMBROISE-DARBOY, au ValAndré-en-PIéneuf M. le commandant C. AUBERTIN, à Nancy M. H. D'ALLENS, à BourgDun M. le vicomte Jean D'AYGESVIVES. au château de Montréal Mme D'AUVIGNY, au château de Pont-Saint-Mafd Mme la comtess» D'ARJUZON, au château de Saint-Rémy-sur-Avre; M. le commandant D'ANTRAS, au château de la Bourdette Mme Lucien ALLEZ, à Vichy. Mlle BECKER, à Hendaye-Plagc Mme Charles BERNARD, au Logis de Pincelu Maitre Louis BERTRAND, à Romainville M. le comte Antome DE BEAUREGARD, à Kerauaera Mme àLUME, à Bière M. Robert BRUSSEL, à Choi- oy-au-Bac S. A. R. l'infante Don Carlos DK BOURBON, à La Napoule M. Albert BEAUMONT, à Middelkerke-Plage M. le comte Hector DE BEARN, à Cenaïa M. le. lieutenant-colonel DE BECDELIEVRE, au château de Boussay M. Louis BATILO. ingénieur, au Mont-Louis M. D. BOURDON DE NANCLAS, au château de Rochefinet Mlle Geneviève BLANC, à La Baule M. Jean BANCAL, à Saint-Cast Mme Albert BERNHEIM, aux Tines Maitre Edouard BAUDUIN Grande-Côte de Penchâteau M. et Mme C. BERNHEIM DE VILLERS, à Villers-sur-Mer Mme BARTH, au château de Mouvray M. le comte DE BERTOULT, au château de Chamarande Mme H. BOUCHAYER, à Brides-les-Bains; Mme la comtesse DE BELLAIGUE, au château de Passedon Mme la baronne Henri DE BOISREDON, au chalet de Chazols M. André BERTIN, au casteJ des Bruyères Mme BESSEREAU, au Touquet-Paris-Plage Mlles BUCHLER.à Laval M. le docteur BARRAULT, à Btonvillersur-Mer Mme Pierre DE BOUCHAUD, née DE BOUCHAUD DE BUSSY, au château de Relîbert; Mme la comtesse Ludovic DE BERNIS, au château d'Ognon Mme BECHET DE BALAN, à l'abbaye des Roziers Mme BRULE-LIEURRE, à Roconval Mme veuve Henry BERTRAND, à BagnoIes-de-l'Ome.

M. le médecin colonel CLAVELIN, aux Gardes Mme Paul CORBIN, à Combloux Mme CHO- LAT à Veauche Mme André CARLHIAN, i Gouvieux Mme Charles CHALANSON, au château de Haut-Teyras Mme H. DE CHAMISSO, au château de la Mal maison. Mme la marquise DE CAXISY, au Pailly-sur-Gcx Mme la com- tesse CHANDON DE BRAILLES, à SaintGervais-les-Bains Mme Jacques COCHIN, au

agricoles de monter dans une certaine mesure, pourvu que les prix de transport soient réduits, que certains impôts d'une incidence particulièrement élevée sur le prix de détail soient abaissés, que soit améliorée la distribution des produits agricoles, encore assez rudimentaire en France par rapport à certains pays étrangers, que soient comprimés certains bénéfices abusifs des intermédiaires résultant d'un monopole de

fait.

La seule chance

Quoi qu'il en soit, nous estimons que la seule et unique chance de l'expérience actuelle, sur le plan économique– abstraction faite du facteur politique est que, ayant provoque la « reflation > des salaires, le prix de la nourriture ne monte pas ou monte peu. Alors, seulement, des moyens de dépense nouveaux seront mis entre les mains des salariés et des petits bourgeois, et des débouchés nouveaux apparaîtront pour certaines de nos industries les plus importantes automobile, bâtiment, grands magasins, produits de demiluxe et toutes les industries qui s'y rattachent. Dans ces conditions seulement seront créées des sources nouvelles de profit qui attireront les capitaux thesaurises ou exportés et les relanceront dans le circuit économique. A ce prix seulement, les sacrifices imposés aux entreprises par le relèvement des salaires seront justifiables et profitables,

C'est dire, du même coup, quelles erreurs grossières constitueraient le relèvement artificiel des prix agricoles par l'institution des offices, l'application des « accords Matignon à l'agriculture, et quel danger présenterait l'agitation syndicale dans les milieux agricoles.

C.-P. Hobbé.

Tassement des Rentes

Aux Rentes, le 3 revient à 69,50 contre 70,8U, le 4 1917 à 68,65 c. 71, le 4 1918 à 68,25 c. 70,30, le 4 0/0 1925 à 72,70 c. 75 le 5 1920'est relativement résistant MylO c, 92,85

aux grandes séries, le 4 1/2 1932 tranche A, qui va détacher prochainement un .coupon de 2 francs, 0,25, passe de 75,85 à 74,30, la série B revenant de 74,90 à 73,30.

f Aux Bons et Obligations du Trésor, une assez vive reprise s'est produite Iorsqu'ont'été connues les modalités de la nouvelle émission de Bons de Trésor, qui, bien calculées, permettent à

château d'Escorpain Mme la comtesse DE f CHAMPMORIN DE JAROSSEY, à Biarritz Mme a René DE CHATELPERRON, à Carantec Mme s CAILLOL-DUCREUX, à Megève Mme CABAT, J. à Bercenay-en-Othe M. le baron DE OHILLAZ, ( au château de Monthouz M. Henri DE CUR- 1. ZON, à Savignac-les-Eglises. ••̃ ̃ Mme D. DAVID-WEIL, au château de Mareil- I -le-Guyon M. Lucien DUPONT, à Champfleury; 1 Mme la baronne A. DE DOMECY, au château de à Bondues-- Mme DARGNIES, à Talloires M. F. I DUMORTIER-SOULAS, à Aigles-Bains Mme t DESPLANQUES-BRIDAULT, au château de Vaux; ¡ Mme J. DUGAS DE LA BOISSONNY, à Neuville- les-Dames Mme DUCLOS, à Sainte-Adresse a Mme Edgar DREYFUS, à Divonne-les-Bains M. 1 le docteur V. DELAMARE, à Saint-Quay-Por- trieux M. le marquis DADVISARD, au château 1 de Grémonville M. André DELOCHE DE 1 NOYELLE, au Touquet Paul DUBOIS-MIL- 3 LOT, à Evian Mme M. DAUCHEZ, à Benodet J Mme J. DESURMONT-MOTTE, au Touquet Mme Henri DESLANDRES, à Marottes-sur-Seine t Mme Edouard DROUET, à Argelès-Gazost Mme 1 Edmond DUPONT, à Saint-Servan Mme Emmanuel DUVAL, à Trinité-sur-Mer. < M. le comte D'ESTERNO, au château de la Vesvre Mme Edmond ESPIVENT DE LA VIL- i LESBOINET, au château de Mosnes Mme la J marquise D'ESPEUILLES, née DE GOUVION- SAINT-CYR, au château de la Montagne. 3 Mme la vicomtesse A. DE FERRON, au châ- i teau du Pont-Musard M. Jean FRIBOURG. à Fontainebleau Mme Louis FUNCK BRENTANO, à La Baule M. Gabriel FRESSENON, à Pont- 1 Aven Mme Jacques FOURGEROLLES, à Cha- monix Mme DE" FORCEVILLE, à Saumur; i ¡ Mme P. DE FOUQUIERES, à Barbotan-les-Ther- 1 1 mes Mme la comtesse DE FELS, princesse DE j 1 HEFFINGEN, au château de Voisins M. le doc- I teur FREIRE DE ANDREADE, à Coligny-Ge- nève Mme FOREST, à Cholet.

Mme E. GUILLARMOU, à Evian-les-Bains Mme la marquise GICQUEL DES TOUCHES, à Dinard Mme GOLDSCHMIDT-HALOT, à Gou- 1 pillères M. A. GUEGUEN, à Saint-Servan-surMcr Mme G. GOURC, à Esperausses Mme la comtesse Philippe DE GUITAUT, au château d'Epoisses Mme GERARDOT DE SERMOISE, à.Wengen Mme Philippe GAVOTY, au château l, du Boissard M. André GILBERT, au château de Villelouet M. André GIRAUDEAU, directeur de l'Annuaire Didot-Bottin, à Bains-Ies-Bains Mme GHEUSI, au Lpcoa M. Pierre GUERLET, ministre plénipotentiaire, à Dublin Mme Tatiana GOUROVICH, à Arosa.

Mme la comtesse J.'D'HESPEL, au château de Bondues Mme Henri HABLOT, à Cabourg M. 0. HEINSIUS, à Brides-les-Bains Mme H. HENRIOT, à Salnt-Germain-en-Laye Mme la baronne DE HENNEZEL D'ORMOIS, à Vantes. c. Mme Paul MAGNAN, au château de Xarbonnc Mme la comtesse Roger DE MONTEBELLO, à La Baule Mme la comtesse DE MONEYS D'ORDIERES. au château de Combiat Mme Aimé MELIODON, à Saint-Laurent-de-Chamousset M. A. MARTIN, à Saint-Renan Mme Annette MARTIN, à Brides-les-Bains; Mme la baronne G. DE MORTHEMER, au château de Lichy Mme Albert MARGOT, à Compiègne Mme DE MORARAES SARMENTO, à Hchdaye-Plage M. Jean MILLERAND, à Versailles M. MARION DE PROCE, au château de Cadouzan M. Robert MOTTE, à Lille Mme la comtesse Stanislas DE MONTEBELLO, à Jouy-en-Josas Mme la marquise DE MONTAIGU, à Odenas M. Camille MAUCLAIR, à Saint-Leu-la-Forét; M. Henri MIGNOT, à Roubaix; Mme MALLE, à Chaumesen-Brie M. MARAIS, à Bois-le-Roi; Mme la comtesse Jean DE MISSIESSY, à Aisey-s.-Seine Maîtce MARÇELLIER, à Cauterets M. Jean 1 MAILLARD, à Bonlieu Mme Edouard MICHAUT, à Ger*rdmer M. Auguste MASQUELIER, à Sainte-Adresse Mme la princesse Pierre MURAT, à Larache; M. le comte DE MAINVILLE, à Orléans M. le baron Albert MARIANT, à ChâtclGuyon Mme la comtesse C. DE MAQUILL. au château de Maitreuil Mme DE MANDIARGUES, à Chamby-sur-Montreux M. Georges MARTY, aux Houches Mlle MAGNIOL, au château du Coteau; M le comte DE MERLEMONT, au château de Merlemont M. René METZGER, à Mondorf M. André MARTIN-NOTTIN, à Varengcville-surMer M. le comte Georges DE MEYRIEU, à La Baule; Mme la comtesse E. DE MOREXOS, au Touquet M. le docteur MALHERBE, au château de Villemoutier M. MANONVILLER, au château de Beauregard M. René MENARD, à Nantes.

M. Georges NORGEOT à Suzancy Mme Alfred NEYMARCK, à Saint-Valéry-en-Caux Mme la comtesse DE NEGREVAL, à Bagnoles-de-1'Orne; M. Maurice NOEL, à Ambre; M. Jean NICOLAY, à Boulogne-sur-Mer.

M. OGLIASTRO, au château de Dacq M. R. ODDOUX, à Cromac M. D'OCAGNE, à Etretat; M. le docteur J. ODINET, à Aunou-le-Faucon M. Adolphe OSMONT, à Monestier-les-Bains. M. PHILIPPE, à La Ferrière Mme Georges DE POMMEREAU, à Arromanches-les-Bains Mme Jean-Paul PFEIFFER, à Dieppe M. André POUILLARD, à Dinard Mme la comtesse DU PLESSIS D'ARGENTRE, au château du Plessis; M. DE PEYERIMHOFF. au château dc Wdavy

M. Mirai r.\CQU("MK\T, ,i Tr-.m "'• ,ur-Mi-r

l Maître Cb. Maurk-t. 1 RUD'HOMMK, à Neauphlc-

ceux-ci de s'inscrire aisément entre les différentes catégories d'effets publics. De sorte que les pertes finales de cette catégorie de fonds d'Etat sont inférieures proportionnellement à celles des Rentes. Les Bons 4 1/2 1933 se retrouvent même exactement à leurs cours de la semaine dernière, à 852. Effritement des banques

et induatriellas françaises

Les valeurs à revenu varable françaises s'effritent assez sensiblement et perdent une fraction notable de leur avance antérieure. Quelques-une comme Crédit Lyonnais. Lens et Courrières se retrouvent à peu près au niveau de leurs plus bas cours antérieurs. Mais la plupart, comme Banque de Paris et des Pays-Bas, aux banques, Kuhlmann, Pechiney, Rhône-Poulenc aux produits chimiques, et comme la majorité des valeurs de services publics, s'équilibrent environ à mi-chemin de leurs plus bas cours et de leurs plus hauts cours récents.

A signaler particulièrement, la fermeté de la Banque de France qui s inscrit à 6370 c. 6300.

Hésitation des Internationales Les valeurs internationales, assez peu soutenues par leurs marchés d'origine, manifestent quelque hésitation. Aux pétroles, Royal Dutch ex-coupon d'environ 80 francs revient de 2750 à

2681, Shell Transport de 385 à 37d

liagle est stable à 94 contre 93, Canadiàn Eagle également à 62,aO c. 63. Aux cuprifères, Rio Tinto, à 1.040, est inchangé, Roan Antelope se représente à 146 c. 144,50, Union minière du Haut Katanga pria, revient à 1552 c. 1564, Tanganyika passe de 55,25 à 53, 75, Tharsis de 204 à 196.

Caoutchoutières assez fermes, sur la bonne tenue de la matière Caoutchoucs de l'Indochine 309,50 c. 293,50; l'erres Rouges 224 inchangée, Cambodge 226,50 c. 222,50, Amsterdam Rubber 1.398 c. 1.322.

NEW-YORK

Marché ferme. Les valeurs de services publics et certaines industrielles atteignent des records de hausse.

Le marché de New-York continue de s'élever avec un volume de transactions accru. La moyenne des 100 actions du New York Hernld Tribune passe à 183,83 contre 117,56, celle des industrielles s'élevant à 152,55 contre 151,53, et celle des chemins de fer passant de 38,77 à 40,16. Rappelons que les plus hautes cotes atteintes cette année par ces moyennes furent 154,20 pour celle des industrielles en avril et 47 pour la seconde en février.

Les obligations sont fermes également. Leur moyenne (N. Y. H. T.) passe de 99,81 à 100,67.

Parmi les industrielles, il faut signaler la particulière fermeté de Du Pont de Nemours, qui, à 156, atteint un nouveau record de hausse, de Westinghouse Electric à 126 1/4, de General Motors à 70, de National Dairy Products à 28, de Loews à 51 5/8. Aux chemins de fer, Chesapeake and Ohio s'inscrit en vive hausse à 66 1/2 contre 59 5/8.

Les services publics sont tous très fermes. A noter particulièrement la fermeté de Consolidated Edison à 40 5/, de North American à 31 1/8, d'Americun Gas and Electric à 41 3/4, de Niagara and Hudson à 14, d'Electric Bond and Share, à 24 1/4. Tous ces cours constituent des records de hausse pour les dernières années.

<- Atnxr- valeurs de matières premières, qu note ï« réveil d'Anaconda et de Kennero'tt 'aux cuprifères, et de Texas Corporation et Standard OU of New-Jersey aux pétroles.

fe-Château M. le comte DU PETIT-THOUARS, iu château du Petit-Thouars-Montsoreau M. le ïénéral POINIRON, à Crosnes; Mme PAYEN DE MONTOURY, à Chavanges Mme la comtesse Guillaume DE PRACOMTAL. à Veulettes Mme la comtesse G. POTOCKA, à Divonne-les-Bains Mme PIERARD, à Compiègne Mme PEPIN DE BONNERIVE, à Saint-Quay-Portrieux M. M. DE PRrV^L, au château de Venette M. PAI-RAULT, i Marçay Mme la duchesse DE PLAISANCE, à La Tumelière M. Henri PERREAU, à Crèvecœurcn-Auge Mme Jean PARDON, à La Houssaye Mme la princesse F. DE POLIGNAC,. à La Jumellièrc M. W. C. "POSSTHUMUS MEYJES, au Touquet-Paris-Plage M. le vicomte PERRET DU CRAY, au château de Grandseille Mme ^lex DE POSTEL, à Trouville-sur-Mer M. P. PASSERAC DE LA CHAPELLE, au château du Bac Mme Henry DE PLACE, à Vieux -Thaun Mme Suzanne PETIT-THUREAU. à Fresnay-surSarthe Mme PARION, à Villars-sous-Mont. Mme QUARRE. à Pont-Evrat Mme la comtesse Joe DE QUATREBARBES, au château de

Kersac'h.

Mme Victor REARD, à Trégastel Mme ta a

;\1 me Victor REARD, à 'l'regastel; ,Mme la

comtesse DE RODEZ-BENAVENT, à Biarritz M. et Mme H. ROUX, à Thonon-les-Bains; M. Albert RAULIN, à LaneuviHo M. Marcel ROLAND-GOSSELIN, à Vaucresson M. A. RABOUIN, à Chailly-s.-Clarens Mme la comtesse DE REISET, au château de Breuil Mme la vicomtesse Félix DE ROTON à Entraigues Mme K. DE RYCKMAN DE BETZ au Grand-Hableux-s.-Salm Mme Veuve ROUX DE BRIGNOLES, à Pélissanne Mme la comtesse ROUILLE D'ORFEUIL, à Glomel M. Jean ROUILLOT, au château de Noirfontainc M. comte Mau- rice RUSSELL, au château de Fondclin M. et Mme Georges RATEAU, à Quincy-Voisins Mme Jean RAYNAL. au Pcrray Mme RENAUDEAU D'ARC au château de Wargemont M. et Mme ROUPEN-KOHYOUMDJIAN, à Châtri-Guyon Mme la comtesse DE SAINT-AMANT, au château de Lauliay' M. le comte Pierre DE SUIN, à Malestroit Mme Maxime SI-DAINE, à Dax Mme la vicomtesse DE SE1LHAC, à Corrèze M. 'René SICARD, à Pradez-le-Lez M. Paul SEBIRE, à Deauviile Mme Ch. STEIN .CHENARD, à Tessé-la-Madeleine Mme SAVE, à Auvers-sur^Oisc M. Ch. STOLZ, à Hermanville-surMer Mme Francis SABRAN, à Vichy Mme Antoine DE SOUZY. à Gevrolles; Mme Jacques SAUVALLE, à Viliers-sur-Mer Mme Maurice SILHOL. à Aix-les-Bains Ni. Paul SCHWARZENBACH. au Mont-Dore M. le baron L. SEILLIERE, au château d'Ognon M. le capitaine A. SARRAZIN, au château de Goncelin Mme DE SABOULIN. à Carantec M. le baron E. SEILLIERE, au château d'Ognon M. le comte DE SEMALLE, au château de Frébourg Mme William SEYRIC, au château de Gouvia Mme SELLER, à Marienbad SI. le comte Henri DE SAVIGNAC, aux Montils Mme la comtesse DE SLADE, au château de Kerron Mlle SCHLECHT, au château de Grenilles; M. Armand SIMONIN, au château de Savoyeux; Mme la comtesse A. DE SENNEVILLE-GRAVE, à Choicy-au-Bac Mme Jean SEGARD, à La Madeleine; M. le R. P. SERTILLANGES, à Villars-s.-Ollon; Mme SOURDEL, aux Tries.

RE1'TREES A A PARIS

Mme BUFNOIR, Lady DAVIS. M. Reymond GREILSAMER, M. D'HYBOUVILLE, Mme LECOQ-MARAIS, Mme la comtesse Louis DE MARCELLUS. S. A. R. la princesse L. F. D'ORLEANS-BOURBON, M. Jacques REVIL.LON, Mme Gustave SALOMON, M. SPIRO VASSILOPULO, Mme la comtesse DE TU.RENNE.

A LA RELIGIEUSE DEUIL IMMEDIAT £ Bu* Tronchct 32 Place de la Madeleine PARIS

Pdl#lod,41*~

FETES DU 14 JUILLET LONDRES 190 francs

Excursion forfaitaire d'une journée comprenant voyage A et Il Paris-Londres, 3 repas et visite de Londres en autocar. Départ soir du 13 juillet.

Dispense de passeport pour les Frânçals Autres voyages, 2 jours, a jours, depuis 260 francs.

S'adresser service CX, chemins de fer britanniques, 12, boulevard de la Madeleine, Paris. Pou?- avoir un guide Illustré de Londres, Si pages, ajouter timbre 1 franc. p Or

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Paris. Imprimerie dn Figaro

14, Bond-Point des Champs-Elysée j. [.'Imprimeur-gérant Dëtot.

MATIERES PREMIERES ` CEREALES

Le boom du blé et du coton sur les marchés américains et anglais. La reprise de l'étain à Londres.

Le blé a atteint vendredi le cours de 109 cents 1/2 lé boisseau (échéance de juillet) à Chicago. Ce cours constitue un record de hausse pour ces dernières années. Le cours du blé a monté parallèlement de 7 cents 1/2 à Winnipeg (95 cents le boisseau) et de 6 d. 5/8 à Liverpool (6/7 3/8 le boisseau). Les autres céréales ont suivi ce mouvement ascensionnel l'orge gagne 8 cents, le seigle 9 cents et l'avoine 9 cents à Win-

nipeg.

La raison de cette hausse rapide réside dans la sécheresse qui sévit sans interruption depuis plus d'un mois aux Etats-Unis et qui menace très sérieusement la prochaine récolte. Cette sécheresse commence à affecter également la zone productrice de blé du Canada. Au sujet de ce boom du blé, l'Economist écrit

S'il est certain que la position statistique de cette matière qui marqua une amélioration substantielle a la suite de la sécheresse et de la rouille de l'année dernière a été encore renforcée au cours de ces dernières semaines, il n'y a pas le moindre danger d'une disette mondiale de blé. Il serait par conséquent hasardeux de spéculer sur une continuation de la tendance actuelle des prix du blé.

Le ̃••oton a gagné 1 cent 15 à NewYork, atteignant le cours de 13 cents 55 la livre, et 0,40 d. à Liverpool, touchant 7,60 d. la livre. Le coton égyptien s'est ressenti de la fermeté de son semblable américain et gagne 0,46 d. à 10,14 d. la livre.

Cette fermeté est attribuable surtout au fait que la superficie cultivée aux Etats-Unis cette année est inférieure d'environ 3 p. 100 aux chiffres annoncés précédemment.

Aux métaux, en général irréguliers, l'étain s'élève de livre 11/7/16 à livre 187/5/0 la tonne, sur la décision de la Bolivie de renoncer à ses arriérés de production.

̃ LES CHANGES

Paris, 11 juillet. Clôture officieuse: New-York, 15.1325 contre 15,10 officiellement la veille, Londres 76.07 contre 75,77, Berne 4.9425 contre 4,94, Amsterdam 10.2950 contre 10,2825.

Londres, 11 juillet. CHANGES sur Paris 76.01 contre 75.82, New-York 5.0268 contre 5.0206, Amsterdam 7.3825 contre 7.372, Berlin 12.46 contre 12.445, Buenos-Ayres 18.45 inchangé, Rio-de-Janeiro 2 3/4 inchangé.

BOURSE DE NEW- YORK Tendance ferme

uiitiiiK Clôt- I "«»• il ïiiFHPS Clôt. ] Dent.

VALEURS 1 c!Õ~. cours VALEURS '1 C!Õt. cours

VtUUBS [ prêcéci. I cours |[ >A"U"S précèd.l cours

1

AirKea.nv 70.1/8 10 3/4 '̃: Jotas Manv, 106. 107 1/4 AUiedChem. 203 ;04 7/>:lK«iiacott 40 M Amer. tu.. 134 7/! 135 Montgomerj 431/2 43 3/S Amer.Smel. 16. HHat.DairyP. 28 28 An. T. ut T. 169 3/4 tM 1/tliRat. Bilttl. 27 7/81 27 7/8 Am. Toise! 1011/4 101 1/J'«.-Ï. teatr. S7 l/2j 38 1/2 AsacowU' 36 1/4 36 3,4 :Horth Amer. 311/8 32

Atchisoo. 77 S/4 78 1/4 Pensylvaeia 33 1/4 83 7/8

..aiad. Pac. 12 1/2 12 3/» Pallie Serv. 46 1/4 4(5/8

'allad. Pac. 12 1/2 12 3/- public Sen. t6 1/41 46 sis

,ase 163 1/4 164 I Radio 113/4 115/8

Cer.d. Paaoo! £3 1/2 53 3,4 jj Reynolds 55 3/8 55 1/2

-lies. a. OMo 66 1/2 «6 J/S||ar»IlMb. 75./ 75 5/8

Com.Solron. 153.4 16 ijSKell 13.7. 18. Comol.Edis. 40 5/8 « l/4;.St. Brands.. 15 3/4J 16. Coty 4 1/8 4 1/4 jUt. OU « KO 62 1/t! 62 3/4 HljllB. 115 1/8 l,JijtéM» Corp.j 37 3/4J 37 5/1 DuPont. 154. 157 1/«!|IoxmO«1I. S5 1/Ji 34 7(8

Eleo. 8. a. s. 54 1/4 24 1/2 i union Pacif.j 125 3/4 125 7/8

Eloo. B. a, S. 14 1/4 24 1/2:1 Union Paclf.! 126 3/4'1125 1(8

Gener.Elec. 38 7/8 ss 5/8 unit. Air CrJ 23 1,4! 24 1/8

Goner. Mot. -70. 69 7/8: ç. s. Smelt.: 80 3/4 M.

Goodyur. 23 1/8 23 l/2ilg.s. stul.. 613/8 S2 1,'t

Inte».'4»H. «i, m.llWMt»»"»:- «6,7/» tt.Vt

Intar. Kick, so 1/8 so 1/4J westiagk 129 1/4 128 t/4 Int. I. et Tel u J/4 15 Woolwortli 53 5/8 53 1/2

GAZETTE DES TRIBUNAUX Mlle Lucienne Scheid

secrétaire de la Conférence Le secrétariat de la Conférence est un concours entre les avocats stagiaires qui, au nombre de douze, sont nommés « secrétaires de la Conférence s> Concours difficile, dont le jury est constitué par les secrétaires en exercice. Pour la première fois, depuis que les femmes sont admises au barreau, la uremière place parmi les secrétaires a été attribuée à Mlle Lucienne Scheid. Ont été nommés ensuite

M" André Richard, Charles-Ambroise Colin, Vander Boomgoerde, Guy Moncorgé, Weil-Curiel, Marcel Plachte, Jean Raval, Armand Weil, Jean Wilhem, Maurice Nordmann, Paul Mathily. G. C.

Les abonnés au téléphone pourront couper leur ligne pendant leurs vacances En raison de la proximité de la période des vacances, le ministre des P. T. T. vient de décider que les abonnés au téléphone pourront demander à leur bureau central que, durant leur absence, il ne soit donné aucune suite aux demandes de communications formulées à partir de leur poste. Cette faculté donnera lieu au versement d'une somme de cinq francs représentant les dépenses faites par le service pour la coupure et le rétablissement de la ligne.

Admissibles à Saint-Cyr Candidats 'ayant subi les épreuves écrites à La Fléche, Brest, Lorient, Nantes, Rennes et Tours

Aléon, Allaln, Arnaudies, Arzeno, Barazer de Lannurien, de La Barre de Nanteuil, de Bazelaire de Ruppierre, Bernardin, Bigot, Blssey, Bourboulon, Brell, Bréme, Brlanchon, Brion, Brodin, Chardon, Chissard, Clauss, Coiffic, Collin, Coquil, de C'irmont, Coule, Coust, Coutin. (jeu, Croze, Culière, Dàclin, Damoy, Delage, Delenne, Digne, Darln, Duchon, Dupant, Duvauclielle, Fayal. Gaillaud, Galharague, Gallais, Garot, Gaucher, Gaudin, Genoux, Gervasy, Girardot,. Golfier, Gondek, Goubet, Goursaud, Grandjean, Gros (Albert), Gros (Bernard), Gros (Charles), Gruber, Guennou, Guérin, Gmdon, Jeanperrin, Jurion.

Labeaume, Lacassin, Laffitte, Lagrange, Laurent (Georges), Laurent (Jean), Lavenant, Le Blay, Le Brun, Le Coat, Le Duc, Le Gall, Legout, Legris, Lenay, Mauduit, de Maupéou d'Ableiges, Meunier, Molîon, de Montongon, Moudcn, Mugnier, Nerzlc, Noé, Olivi, de Parcevaux, Peyret, Perhirin, Pérignon, Perly, Perrin, Philouze, Picard, Pichené, Pichon, Pielte, Plan, Prat, Provost. (Paul), Provost (Raymond).

Raffenne, Rageot, Renard (Georges), Renard (Henry), Reyx, Ridard, Robert, Rousseau, Ruault, Saudubray, Sergent, Sirven, Tassin de Saint-Péreuse, Thiérj-, Tintlgnac, Turban, Varnier, Vaugien, Vieules, de La Villéon.

.r.*

Le tour des candidats à l'examen oral est déterminé par l'ordre alphabétique du premier de leurs noms à partir de la let.tre E.

Cet examen sera subi à La Flèche. Les intéressés seront répartis en deux séries

Première série. Candidats ayant subi les. épreuves écrites à La Flèche, de Fayal, 1 Charles, Baptistin, Jacques à Arnaudies, Roger, Paul, Michel, inclus.

Dimanche 26 juillet, à 8 heures.

Deuxième série. Tous les autres candidats ayant subi les épreuves écrites à La Flèche et les candidats ayant subi les épreuves écrites à Brest Lorient, Nantes, Rennes et Tours.

Vendredi 31 juillet, à 8 heures.

La seule publication du présent avis tiendra lieu de notification, aucune convocation Individuelle ne sera adressée.

Les candidats de chacune des séries devront répondre personnellement à l'appel

CHRONIQUE AGRICOLE Quel sera le prix du blé Les principaux motifs à l'institution d'un office du blé, tels qu'ils ont été exposés à la Chambre des députés par le gouvernement et le rapporteur de ta commission de l'agriculture, résident dans la revalorisation des produits du sol et la stabilité des cours. La fixation du prix intéresse donc au premier chef les producteurs, dont la récolte en terre certainement déficitaire aurait été payée en 1937 avec un marché libre au moins 150 fr. le quintal. Cette prévision n'a rien d'excessif, car la récolte aux EtatsUnis est faible, et on prévoit une augmentation dans les cours mondiaux, que certains chiffrent à 20 fr. au quintal. De plus le Maroc n'est pas cette année exportateur et enfin on a traité tout dernièrement en Algérie des blés durs à 136 fr. le quintal. Or M. le ministre de l'agriculture a parlé' d'un prix de 120 à 130 fr., d'où il faudra déduire la taxe à la production et les frais de gestion des coopératives. Que restera-t-il alors au paysan, qui subira, rien que du fait de l'augmentation des salaires, des frais généraux d'au moins 35 plus élevés ? 2

M. Achille Fould, ancien ministre de l'agriculture, dans son intervention la Chambre, tout en tenant compté de l'esprit du projet de loi en discussion, a démontré que les prix de 120 à 130 fr. indiqués par M. Monnet étaient très loin d'atteindre ceux auxquels le producteur s'attend, si on tient compte du coefficient qui doit être attribué aux prix d'avant guerre, ou si ou examine quelle fut la valeur globale et moyenne de la récolte, d'abord en 1913, puis ensuite avant la législation sur le prix minimum. Il rend ainsi sa démonstration plus sensible en se servant de calculs différents, qui aboutissent d'ailleurs à des résultats semblables, c'est-à-dire à un prix qui cette année devrait dépasser 160 fr. le quintal. Comme on le voit, l'office du blé ne revalorise donc pas la production bien au contraire, il la. taxe à un taux inférieur à celui qui eût existé avec l'offre et la demande. S'agit-il, du coefficient attribué aux prix d'avant guerre, qui, étant 6 ou' 7 pour les éléments constitutifs des prix de revient du blé, doit l'être également lorsqu'il s'agit de sa valeur. Or, le prix du quintal de blé étant de 27 fr. en 191-4, c'est donc 162 francs net, en prenant le coefficient le plus faible, que le cultivateur devrait recevoir. Ensuite, M. Fould confronte ces chiffres avec ceux produits par l'Association des producteurs de blé qui fait ressortir la valeur moyenne et globale de la récolte, laquelle a toujours été représentée avant la crise par 10 ou 11 milliards de francs. (11.600 millions entre 1909 et 1913 10.700 millions en 1913 et 11.400 millions entre 1928 et 1933.) Pour donner une recette brute de dix milliards de francs, le prix du quintal ressort dans ces conditions à 166 fr. pour un volume de récolte de 60 millions de quintaux, volume évalué par les experts les plus qualifiés, pour la prochaine moisson. Donc, de quelque façon que l'on calcule, on découvre que pour la campagne qui commence, les agriculteurs perdront beaucoup d'argent à l'institution d'un office qui sera entre les mains de l'Etat, i Ce ne sont pas les grèves agricoles qui vont améliorer cette situation..

A la commission de l'agriculture du Sénat

La commission de l'agriculture du Sénat a terminé ses travaux. Peu de changements ont été apportés au texte voté par la Chambre des députés. Ce- pendant, elle a renforce le nombre des agriculteurs dans le comité central ce

qui pas la décision du ce

qui n'enlèvera pas la décision du gou-

vernement. Enfin, elle a supprimé nominalement l'admission temporaire, tout en réservant à certains moulins spécialisés le droit d'eu profiter. En réalité, c'est donc la grande meunerie., industrielle.qui~ bènéU<aota, 4e --ces disposi-

tions.

R. de Passillé.

INFORMATIONS FINANCIERES

Caisse Autonome

d'Amortissement

Le Conseil d'administration de la Caisse Autonome de gestion des Bons de la Défensc Nationale, d'exploitation industrielle des tubacs et d'amortissement, de la dette publicju.' s'est réuni, le 10 juillet 1936, sous la présidence de JI. le sénateur Milan, pour arrêter les termes du rapport qui sera soumis an ministre des finances sur les opérations effectuées en 1935.

Ce rapport fera ressortir qu'au cours de l'exercice écoulé, la Caisse a assuré, dans des conditions normales, la gestion des Bons de la Défense Nationale et qu'elle a pu, en outre, porter à plus de 36 milliards le chiffre des amortissements qu'elle a réalisés depuis son institution.

Société Générale

La situation mensuelle arrêtée le 31 jvwi 1936 se totalise â l'actif comme an passif il 10 milliards ô:i.23S.01S francs. Cette situation se compare ainsi avec la précédente (en francs)

Actif lispèce eu caisse, au Trésor et la Banque de France, 1.178.283.575 (–89 millions 239.373) Avoirs dans les banques et chez les correspondants, 766.582.271 (+ 17.772.471) Portefeuille-effets et Bons de la Défense nationale, 4.732.815.702 (+ 2X022.311) Coupons à encaisser;" 95 millions 277.200 (+ 29.226.518) Keporls, 25.330.052 (- 215.662) Avances sur garanties, -179.620.779 (- 31.718.189) Conlptes courants divers. 2.294.173.583) (– 33 millions 580.484) Rentes, actions, bons.et obligations, 31.56-1.188 C– 374.826) Participations financières, 20.785.390 (inchangé) ̃; Immeubles et Immobilière parisienne et départementale, 71.:181.788 (inchangé) Comptes d'ordre, 54.808.080 (- 26 millions 569.854) Actionnaires, 302.674.750 ( 27 milles 250).

Passif Capital, 625.000.000 (inchangé) Réserves, 390.000.000 (inchangé) Bénéfices reportés à nouveau, 27.105.396 (inchangé) Intérêts et dividendes à payer aux actionnaires, 17.655.839 (- 27.435'.57S) Comptes Dépôts à échéance fixe, 247.447.000 ( 1 milDépôts â échéance fixe, 247.417.000 (– lmlllion 900.500) Comptes courants divers, 5.828.851.279 (+ 8.775.459) Acceptations à payer, 109.882.472 (- 3.055.835) Comptes d'ordre, 142.579.511 (+ 1.143.062).

MARCHES COMMERCIAUX Chicago, 11 juillet. Blé juillet 1,041/3 contre 1,09 1/2, septembre 1,05 5/8 contre 1,09 5/8.

New-York, 11 juillet. Coton juillet 13,49 contre 13,55, septembre 12,67 contre 12,75.

~«~f~~<<f<t~t.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Visite du Queen-Mary le nouveau géant des Mers A SOUTHAMPTON LE 17 JUILLET 193S Prix forfaitaire comprenant le transport en chemin de fer (3« classe). en bateau (2« classe), autocar, repas, pourboires, taxes 295 francs

Départ le 16 juillet de Paris-Saint-Laaare pour Le Havre à 20 heures.

Arrivée le 17 juillet à Southamptoo à 7 h. 30.

Visite du « Queeu-Mary » et de la. ville de Southampton.

Départ de Southampton à 23 h. 15 pour Le Havre.

Arrivée le 18 juillet à Paris-Saint-Lazare, à 9 h. 49.

Renseignements dans les bureaux de Tourisme de Paris-Saint-Lazare, de Paris-Montparnasse et de Rouen R. D.

qui aura lieu à 17 heures aux dattM Midessous

Première série samedi 25 juillet. Deuxième série jeudi 30 juillet.

Tout candidat rraf ne se serait pas présenté à cet appel serait considéré comuic iT(ionçam au concours et rayé des listes.'


Au EomgetylcLpûe de VÀir donnera lieu aujourd'hui

à une imposante manifestation

Le programme

Voici le programme définitif de la Fête de l'Air

Programme de la matinée

10 h. 30 11 h. 15 Evolutions de trois patrouilles d'aviation légère, chacune de trois avions D. 500. 11 h. 15 11 h. 30 Vol d'un planeur remorqué et atterrissage du planeur.

11 h. 30 12 heures Atterrissage des participants civils.

12 heures 14 heures r Entr'acte, pendant lequel atterriront les avions participant au programme et des avions commerciaux.

Programme de l'après-midi

Première partie

1* heures Arrivée de l'équipage Gouverneur Général Calvla-René Lefèvre, retour de mission dans le bassin méditerranéen.

14 h. 15 15 heures Sauts en parachiite de vingt parachutistes civils. 15 heures 15 h. 35,: Exercices d'ensemble de la 7e escadre de Dijon. 15 h. 35 15 h. 45 Evolutions acrobatiques du pilote Doret. 15 h. 45 15 h. 55 Présentation des prototypes militaires.

15 h. 55 16 h. 20 Voltige aérienne par la patrouille de perfectionnement de pilotage d'Etampes. 1

16 h. 20 16 h. 30 Evolutions-de Detroyat.

16 h. 30 16 h. 45 Exercices de quinze parachutistes du centre d'instruction de parachutisme militaire d'Avignon.

16 h. 45 17 heures Entr'acte. ̃ Deuxième partie

Î7 heures 17 h. 15 Evolution d'un groupe d'aviation légère de la 42° escadre commandé par radiophonie.

LES CHAMPIONNATS DE FRANCE D'ATHLÉTISME De belles empoignades ont marqué la première journée

La « résurrection » du Métropolitain Club

La première journée des Championnats, de -France d'athlétisme a donné lieu à des luttes intéressantes et les résultats sont jusqu'ici. satisfaisants.

Les deux « certitudes » de la réunion, Robert Paul et Joye, triomphèrent, comme prévu, dans les cent mètres et dans les 400 haies, le premier assez difficilement de-' vant le noir étudiant bordelais Carlton, le second plus aisément devant le Grenoblois Gaillard dont la belle allure fut très remarquée. Ce dernier accomplit le parcours, en 55 secondes, tandis que Joye, qui nous ^a~trop bien habitués, déçut oh 1, très' peu en ne battant pas le record dé France. Mais n'était-ce pas" trop demander qu'un record sur carïimande ? P

En revanche, deux favoris mordirent la poussière. L'un fut Rérolle, qui se fit battre par le champion de Paris Cuzol. Le Montferrandais provoqua deux faux départs,

Au Stade de Colombes, hier, un passage des concurrents du 3.000.m.. steeple dans les championnats de France.

mena toute la course et se laissa prendre sept secondes dans le dernier tour de piste. L'autre déception, Lonlas, aux dix kilomètres, ne fut pas en course. L'épreuve fut passionnante. Deux Africains Bovali, puis Daou, menèrent à tour de rôle, nettement détachés, et déjà l'assistance scandait le nom de Da-ou comme celui du vainqueur. quand Tostain, par un bel effort le rejoignit puis le lâchait d'une cinquantaine de mètres dans le dernier tour. Beaux coureurs, les tirailleurs montrèrent qu'en dehors de toute question de tactique ils manquaient encore de cet influx nerveux qui permet les efforts ultimes. et vainqueurs. Cuzol- et Tostain, fait à noter, appartiennent tous deux i ce Métropolitan Club qui, avec des moyens restreints, a produit tant de champions. Il est le triomphateur de cette première journée.

La réunion comportait les éliminatoires de plusieurs courses seniors et juniors. Sauf au 1.500 mètres qui fut assez peu disputé tous les as se qualifiant sans peine elles donnèrent lieu à de belles empoignades.

Les épreuves d'aujourd'hui, tant en seniors qu'en juniors, seront passionnantes. Nos coureurs de demi-fond, en huit cents comme en quinze cents, formant une cohorte

17 h. 15 17 h. 30 Evolutions acro'bàtiques par les pilotes Cavalli, Lefèvre et Massotte.

•17 h. 30 17 h. 45 « Ademai aviateur ».

17 h. 45 17 h. 50 Concentration des formations de l'Armée de l'Air. 17 li: 50 18 h. 5 Présentation des

avions commerciaux.

18 h. 5 ̃̃ 18 h. 20 Présentation des avions de tourisme et des avions de petite puissance.

18 h. 20 Défilé de l'armée de l'air. Signalons encore que, pour la première fois, au cours d'une manifestation aérienne, trente-cinq descentes en parachute seront effectuées, tant par des civils que par des militaires.

NOUVELLES AERIENNES Le gouverneur général de Madagascar, M. Cayla, arrivé vendredi à Ht h. 30 à l'aérodrome de Vitorio, venant de Tunis, est reparti hier après-midi vers 15 heures, pour Cannes et Paris, oit il assistera à la Fête du Bourget..

Si. Cayla termine ainsi, en compagnie de l'aviateur, Lefèvre, un raid qui l'a conduit successivement de Paris à Madrid, à Alger et à Tunis.

L'aviation sportive

L'aviateur Charles Gardner a gagné, hier, la « King's Cup à une vitesse moyenne de 204 kilomètres à l'heure. Le lieutenant Tommy Rose, gagnant de l'année dernière, s'est classe second, le lieutenant d'aviation J. B. Wilson, troisième, et le capitaine Percival quatrième.

«^L'aviateur anglais lord Sempill qui, en compagnie de deux passagers, avait quitté l'Angleterre vendredi soir pour tenter un vol Angleterre-Australie, en un temps commercial record, a dû revenir hier matin en Angleterre, à cause d'une grande déchirure -qui s'est produite dans une aile de son avion.

particulièrement homogène et ces deux épreuves, toujours très émouvantes, promettent d'être plus disputées que jamais. Favoris (fragiles), René Petit et Goix outsiders Morel et Leitchnam. Le quatre cents verra une arrivée très serrée, Skawinski dominant la situation. Aux 5 kilomètres enfin, Rochard, qui au repos à Ville-d'Avray retrouve sa condition d'antan, devrait reconquérir cette confiance que beaucoup lui ont retirée, tandis qu'aux deux cents, très ouverts, ils sont quatre ou cinq à pouvoir gagner.

Résultats >:

Championnats -de France (seniors) 100 mètres. 1. Robert Paul (Ind.), 11'; 2. Carlton (Bordeaux E.C.).

400 mètres haies. 1. Joye (C.A.F.), 54 1/5 2.; Gaillard (F.C. Grenoble). 3.000 mètres steeple. 1. Cuzol (Metro-

politan Club), 9 44- 3/5 2. Rérolle (A.S. Moutf errand)

10.000 mètres plat. 1. Tostain (Metropolitan Club), 31 m. 33 2. Daou (Un. Montilienne Sp.).

Championnats de France (Janioi's) 3.000 mètres plat. 1. Mascrier (liontluçonl, 9 m. 20 s. 4/5 2. Abel (Massilia Club).

Les éliminatoires ont qualifié dans l'ordre, dans les seniors

400 mètres. Boisset, Witnner, Ska-wiriski, Guilloz, Henri, Ducos.

800 mètres. Petit, Lalmand, Keller, Charavalle, Soulier, Chamayou, Morel, Mariné, Fauré.

1-.500 mètres. Goix, Gidel, Founé, Messner,v Chermet et- Leitchnam, Passereau, Yarko, Gillot, Glatigny.

Dans les juniors

110 haies. Brisson, Entzinger, Durand et Greulle, André, Jorio.

100 mètres. Jourdian, Brismeur, Laval et Soignet, Auregan, Rue.

400 mètres. Grosbois, Louis, Doc, Vernet, Chariot.

A l'issue de la première journée, le classement du Décatlhon est le suivant, après cinq épreuve 1. Mahé, 3.190 points 2. Ausseil, 2.954.

L 1

LE 30e TOUR DE FRANCE CYCLISTE

Le Grevés est vainqueur de la 5e étape, Belftrt-Evian Archambaud garde le maillot jaune

Sous un ciel couvert et menaçant. !es concurrents du Tour de France ont quitté Belfort hier matin, pour gagner Evian, sur les bords du Léman. Au cours de cette étape, ils ont eu un avant-goût de ce qui va qui va les attendre dans les parcours en montagne,. qu'ils affronteront demain, après une bonne journée de repos en territoire suisse.

Les menaces du ciel se sont vite transformées en réalité et, depuis le départ, les concurrents n'eurent journée plus terrible; plus mouillée, plus froide ni plus dure. Le début de l'étape fût calme. Ce n'est qu'à Montbéliard que la première escarmouche se produisit, à la suite d'un flottement, au franchissement d'un passage à niveau. Archambaud, Lesueur, Antoine, Gianello en profitent pour s'échapper et prendre jusqu'à deux minutes d'avance. Mais la chasse s'est organisée et la côte de SaintHippolyte permit aux suiveurs de regagner du terrain perdu et de repoindre les quatre fuyards aux environs de Russey.

Le calme durera un bon moment, le froid paralyse l'action des coureurs, la pluie, qui tombe en cataractes, peine leur marche, ralentit leur allure. Les Belges font bonne garde et si quelques échauffourées se produisent, elles sont de courte durée. Un groupe compact, comprenant tous les leaders, a abordé le col de *la Faucille et se retrouve, intact, aux Rousses, pour aborder la longue descente sur Gex, glissante et dangereuse par suite des pluies. Gex est atteint à 14 h. 25, exactement, sous une pluie violente, Mithouard. et Cogan en tête, mais surveillés étroitement.

L'allure s'améliore, la fin approche à dix kilomètres de l'arrivée, 25 hommes sont encore en tète et c'est au sprint que se dispute la première place, brillamment nlevée par Le Grevés qui a su prendre un développement approprié.

Le classement de la S" étape 1. Le Grevès, en 9 h. 33 m. 45 s. 2. Wierinckx, à une demi-roue 3. Danneels, à une demi-longueur 4. Bertocco, à une longueur (premier des touristes routiersj 5. Speicher, même temps 6. ex œquo Romain Maes, Silvère Maes, Archambaud, Vervaecke, Kint, Hendrickx, Neuville, Bautz, Canardo, Mathias, Pierre Clemens, Antonin Magne, etc.

Après cette étape, le classement général est le suivant

1. Maurice Archafnbaud, 33 h. 27 m. 14 s.; 2. Silvère Maes, 33 h. 30 m. 51 s. 3. Wie-

A Roland-Garros

les Américains mènent devant les Français par 5 victoires à 2 Résultats

Simples Budge (E. U.) b. M. Bernard, 6-1, 4-6, 6-4; A. Merlin (F.) b. H. Surface, 3-6, 6-2, 8-6; B. Destremau (F.) b. Grant, 3-6, 8-6, 7-5.

Double Budge-Surface (E. U.) b. C. Boussus-Y. Pétra, 6-1, 11-9.. Meilleure journée ptfur "les" "fïànçars,"hier, à Roland-Garros'. Deux belles– victoires' en simple, assez inattendues l'une et l'autre, surtout la seconde, furent remportées par Merlin sur Surface et par Destremau sur Grant.

Disons' d'abord que Marcel Bernard fournit une excellente partie contre Budge enlevant la seconde manche et remontant de 0-5 à 4-5 dans la troisième.

L'Américain ne joua peut-être pas toujours aussi bien qu'il peut le faire, néanmoins, il décocha quelques revers et coups droits à une belle allure. Il est hors de doute que c'est un champion de" grande classe.

Surface est certainement plus fort qu'on ne le supposait en général. C'est un joueur complet, possédant un coup droit qu'il peut à volonté couper ou frapper à plat, et qui va vité; son revers est sur et il passe bien l'adversaire au filet. S'il n'a pas battu Merlin, c'est qu'il commit' quelques' erreurs de jeunesse sur les balles de match, car il en eut trois en sa faveur, et aussi, parce qu'il avait en face de lui r « accrocheur » que nous connaissons bien.

Merlin fournit un excellent match, surtout vers la fin. 11 fut mené par 3 jeux à 1 et 40-15 sur le service de l'Américain au 3' set. Il "réussit à rétablir cette situation compromise, mais s'e retrouva de nouveau dans une mauvaise passe lorsque Surface mena 5 a 4 et eut trois fois la balle du match. L'Américain manqua entre autres une volée facile, et Merlin égalisa pour arracher la victoire quelques' jeux plus tard. Le matoh Destremau débuta assez exactement comme on pouvait s'y attendre du très beau jeu des deux côtés, mais une nette supériorité de la part du petit Américain, qui montrait une précision remarquable dans ses placements, et un jeu de jambes unique. Il gagna la prmière manche '6-3 et mena 5 à 2 dans la seconde. A ce j moment la pluie interrompit le match quel- ques instants.

Dès la reprise, on assista à un magnifique redressement de Destremau, qui réussit l'exploit de remporter une victoire que personne pas même lui sans doute ne pouvait espérer.

Le programme d'aujourd'hui A 14 h. 30, Grant c. A. Merlin, suivi de Budge contre Destremau, Surface contre Y. Pétra et Budge-Grant contre M. BernardPétra.

rinchx, 33 h. 30 m. 58 s. 4. Danneels, 33 h. 31 m. 3 s. 5. Kint, 33 h. 31 m. 22 s.; 6. Romain Ma es. 33 h. 31 m. 59 s.; 7. Pierre Clemeus, 33 h. 32 m. 1 s. 8, Le Grevés, 33 h. 32 m. 59 s. 9. Antonin Magne, 33 h. 33 m. 11 s.

Le Grevès, vainqueur dans la cinquième étape.

Lundi sixième étape

Evian-Aix-Ies-Bains (212 kil.) Après avoir pris une journée de repos a Evian, les coureurs reprendront la route lundi.

Voici l'itinéraire et l'horaire de cette étape

Départ d'Evian à 10 heures Bonneville (59 kil.) 11 h. 48 Col des Aravis (92 kil. Alt. 1.470 m.) 13 h. 10 Albertville (125 kil.) 13 h. 50 Annecy (175 kil.) 15 h. 20 Aix-les-Bains 16 h. 25.

,TENNIS

LA COUPE DAVIS 1936 L'Allemagne élimine la Yougoslavie

Les joueurs allemands qui, vendredi à Zagreb, avaient gagné les deux premiers simples de leur rencontre avec les Yougoslaves, ont triomphé hier dans le double, enlevant ainsi la finale de la zone euro-

péenne.

G. Von Cramm et Henkel n'ont pas eu une victoire facile devant Puncec-Mitic. Ces derniers se défendirent avec acharnement .et ne s'inclinèrent de justesse qu'après 5 sets sur le score de 8-6, 4-6, 6-3, 4-6, 6-3.i Ainsi l'Allemagne jouera a la On de la semaine prochaine la finale interzonrs contre l'Australie.

H. Cochet est battu

par Nusslein à Southport ILe Tournoi international professionnel organisé à Southport a pris fin hier. H. Cochet a été, en finale, battu sévèrement par l'Allemand Nusslein, qui a triomphé par 6-3, 6-2, 6-2.

En finale du double, Cochet et Ramillon l'ont emporté sur Tilden et Stoëffen par 7-5, 6-3, 5-7, 6-1.

.9.

POLO

Au Polo de Paris

Au Polo de Paris, en présence du colonel Clouet des Pesruches, eut lieu le match pour la désignation de l'équipe devant prendre part au Championnat militaire de Vlttel en août.

Le 6e régiment de spahis ayant été éliminé par l'équipe du 4e régiment de hussards, celle-ci a disputé sa chance contre l'équipe du 11e régiment de cuirassiers, composée du capitaine Brière, du capitaine de Corcelles, du lieutenant de Foucaucourt et du lieutenant Destremeau.

Le match s'est terminé par la victoire descuirassiers par 4 buts à 2.

Par ailleurs, deux équipes civiles jouèrent la Coupe de l'aviation.

Equipe A. Duc de Santo-Mauro, H. Menier, M. Lemaigre-Dubreuil et P. LouisDreyfus.

Equipe B. Lenôtre, M. Peters, marquis de Basily-Sampieri, -J. ficmat. Cette dernière équipe a été battue par 7 buts à 2.

Le comité d'organisation de la Coupe Bastoul-Secrestat fait part que la date de départ de cette coupe est définitivement fixée au 5 août. En conséquence, l'épreuve aura lieu les 5, 6, 7 et 8 août. Le 9 août sera couru le rallye des grands vins de Bordeaux.

AUTOMOBILE

-Le départ du Grand Prix de Belgique

a été donné hier à Spa Une dure course de 24 heures Bruxelles, 11 juillet (de notre correspondant particulier, par téléphone). Cet après-midi a été donné, sur le circuit de Spa-Francorchamp, le départ du' Grand Prix de Belgique Automobile de_Ji4 heures. s. Le temps est beau, chose rare ici, si l'on se reporte au précédent Grand Prix. ,A

18 heures, le départ est donné aux grosses

10 heures, le départ ést donné aua grosses

voitures et 30 secondes plus tard c'est au tour des petites voitures a s'en aller..11 y; a exactement 36 machines en course.

La course se déroule avec régularité jusque vers 21 heures. A ce moment; la. pluie se met à tomber, mais ce ne sera pas 'pour longtemps. Vers 23 heures, il n'y- a plus que 3'1 voitures en course, les conducteurs suivants ayant abandonné Righetti-Ranconi, sur Fiat PezzimantiEggen, sur Fiat Trasenster-Brayre, dont la Bugatti s'est retournée au virage de l'Eau u Rouge (aucun des deux pilotes; n'a été blessé) Labrie-Cabantous, sur Bugatti, et Cornet-Coumans, sur Jaguar.

A 22 heures, la position des concurrents était la suivante dans les différentes catégories

Voitures avec compresseur, sans distinction de cylindrée. 1. Sômmer-Severi (Alfa-Romeo), 51 tours en 5 h. 55 m; 52 s., 758 km. 064, soit à la moyenne de 127 km. SU 2. Farina-Siena (Alfa-Romeo), à 2 km. Plus de 4 litres. Fox-Nichols, 48 tours en 5 h. 58 m. 4 s., soit 712 km. 472 à la moyenne de 119 km. 554.

De 2 à 4 litres. Mangin-Lebègue, sur Delahaye, 49 tours en 5 h. 53 m. 34 s., soit 728 km. 326, à 123 km. 598 de moyenne. De 1.500 cmc. à 2 litres. 1. Sir -Mae Robert-Elwess, 46 tours en 5 h. 57 m. 34 s., soit 683 km. 744 à la moyenne de 114 kilomètres 754.

1.TD0 à 1.500 cmc. 1. Mae LàchlandFalchner, 44 tours en 5 h. 53 m. 35. s., soit -654 km. à la moyenne de 110 km. 980. Moins de 1.100 cmc. Gordini-Blot, sur Fiat. 40 tours en 5 h. 52 m. 31 s., soit 594 km. 560 à la moyenne de 101 km. 196.

HIPPISME

LE TOURNOI DU TOUQUET Paix de la Ville du Touquet (gentlemen et amazones). Première catégorie (33 concurrents). 1. Capitaine Clavé, sur Héron; 2. vicomte de Prémont, sur Hirondelle 3. comte de Maillé, sur Elliott 4. Ai. Santerre, sur Saint Aubin

Deuxième catégorie (10 concurrents). 1. Mme Schumann, sur Cœur de Lilas 2. M. Boutte, sur Eclectus 3. bi»ron de Foucaucourt, sur Florence 4. Mme Hasselbach, sur Vague d'Assaut II.

Troisième catégorie (8 concurrents): 1. M. Rousseau, sur Mercredi 2. comte de Maillé, sur Surprise 3. capitaine Clavé, sur Irish Quaker 4. comte de Maillé, sur Havane.

Reconnu MM. Pollet-Ternynck,. Schuman, Mme Schumann, MM. le commandant Lippmann, Léon Tacquet, Schwob, de Crombecq, le duc de Valençay, le vicomte de Salignac-Fénelon, la vicomtesse de Prémont, la duchesse de La Trémoille, le comte de La Forest-Divonne, M. et Mme Bourret, le lieutenant et Mme Moller, Mme et Mlle Lescart, etc.

Au Club des Sablons Le Club hippique des Sablons du Bois de Boulogne donnera, cet après-midi, 14 heures 30, sur son terrain du Jardin d'Acclimatation, une grande réunion hippique, réservée, aux officiers d'active en tenue, de la garnison et de la région de Earavjnjwtaui. des chevaux inscrits sur les contrôles de l'armée.

CONCOURS D'ÉLÉGANCE AUTOMOBILE DE DEAUVILLE 14 JUILLET 1936

sur le boulevard Eugène-Cornuché

SOUS LE PATRONAGE DU FIGARO

Toutes catégories

La Super-Coupe du FIGARO sera attribuée à la voiture la plus élégante dans une des quatre catégories.

3 Coupes de 3 fanions d'honneur -== dans chaque catégorie •-̃– Engag-ements au Casino à Dea-aville (Calvados) jixsciix'a-UL ±4= JTJIXiLET .A. MIDI

MONTANT DE L'ENGAGEMENT 50 francs.

Aujourd'hui

AVIATION. A partir de 10 heures, au Bourqet- Fête de l'Air.

ATHLETISME. A 14 h. 45, à Colombes :-Dernière journée des championnafs de France.

TENNIS. A partir de 14' h. 30, au Stade Roland-Garros Dernière journée du match France-Etats-Unis.

PELOTE BASQUE. A 14 h. 30, au Fronton de Paris France-Espagne au grand chistera, avec Chiquito de Cambo. NATATION. A 15 heures, au Stade des Tourelles Championnats de France scolaires.

AVIRON. A 14'h. 30, à Corbeil Régates de la Société Nautique de Corbeil.

CYCLISME. A 14 heures, au Parc des Princes Revanche des Grands Prix de Pitris. .̃̃.̃ i- HIPPISME. A 14 h. 30, au CUib des Sablons Tournoi militaire.

v GOLF

L'activité sur les links Au Golf de Boulogne

Championnat du Nord de la France- Finale sur 36 trous K. A. S. Morrice b. V.. H. Wolfson, 10 et 8.

Au Golf de Saint-Germain

Médaille, dames. Mme Maus (28i !78' 2. Mlle D. Lavigne (3), 78 3. Mme Aiitoert- (14), S0 4^ Mme Durand (10), 81 5. Mlle Reiss (20), 82 6. Mme L. Percepied (28), 85.'

Ont également pris part à l'épreuve Mlle Rheims, Mme Franck, Mme Libert, Unie Istel, Mme R. Lang, Mnie Ducornet. Le Golf de Saint-Germain sera ou-vert le mardi 14 juillet et fermé le mercredi 15 juillet. ̃ ̃• Au Golf de Saint-CIoud

Médaille, -s-. 1. Amy (12), 72 2. R. Clausse (13)', 73 E. Fouquet (17), 73 4. R. Petit (18), .'75 5. Aimond (10), 76 6. P. Darrigol (13), 78.

Deuxième série. 1. F. Fouquet (25),

78.

Ont également pris part à l'épreuve Bloomer, Klingelhoffer, comte de La Chapelle. ̃̃'•'̃

LE TEMPS PROBABLE Evolution générale. Le temps instable comportant le passage sur la France de petites perturbations va cesser progressivement. Après une accalmie passagère, une nouvelle aggravation par 1'' !est sera amenée par des perturbations vt .iant. de l'Atlantique. Cette nouvelle aggravation débuterait dès l'après-midi sur le Nord-Ouest du pays.

LES 13 ET 14 JUILLET

Une zone de hautes pressions s'étend sur l'Atlantique et fait circuler de l'Ouest à l'Est des perturbations successives. Celles-ci sent momentanément arrêtées par une extension vers le Nord de ces hautes pressions qui, se plaçant au large de nos côtes, favorisait par contre le temps instable que nous avons subi ces jours-ci.

Cette extension s'effondre lentement et les perturbations de l'Océan vont pouvoir passer sur nous.

C'est donc, pour le 13 et le 14, une alternance de mauvais temps, pluvieux, et d'amélioration relative qui intéressera d'abord la moitié Nord le 13 et gagnera progressivement vers le Sud le 14 sans toucher cependant l'extrême Sud du pays.

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LES COURSES A SAINT-CLOUD

L'invincible Pamina. Le duel Duforez-Pelat dans le Pris de Tarbes.

Jolie journée, il y a eu du bon sport et même du sport tout court

L'épreuve importante était le Prix 1- îlliv de-l'\ir réservé au sexe faible. La pou' liche Pamina y remporte sa quatrième vietoire de suite.' Voici qui commence à compter, et Pamina serait la meilleure pouliclu actuelle de sa génération qu'il n'en faudrait pas être surpris. La ligne de Dorinda n'est pas en effet, très favorable aux concurrentes du Prix de Diane. En tout cas, la pensionnaire de M. Cli. Cunnington, faisant preuve de plus de tenue qu'on lui en piytait, a été de bout en bout maîtresse de la partie et a battu Love Catl et Birmania avec une belle aisance.

Il est bon qu'un handicap donne lieu à une arrivée très disputée, mais mauvais que la dispute ait lieu entre les jockeys, et non les chevaux. Or le Prix de Tarbes nous réservait un duel Duforcz-Pelat, au lieu et place d'une empoignade Train Bleu-Intrépide. Celui-ci paraissait devoir prendre

l'avantage lorsque Dul'orez, montant Train

Bleu; s'emparait du tapis de selle d'Intrépide. ce qui remettait tout en question. Sur quoi, le jeune Pelat se défendait avec, une vigueur intempestive et donnait à son collègue un coup -de cravache. Temps d'arrêt soudain de Train Bleu, .victoire d'Intrépide, et" perte de la seconde, place pour Train Bleu/ auquel Revendi prenait: une encolure Sur .1 e poteau.

déclamation inévitable. L'ennui était que Revend! n'avait souffert en rien, mais la faute du jeune Pelat était évidente et publique. Celle de Duforez bénéficiait d'un il certain caractère occulte. Les commissaires jugèrent qu'il fallait distancer le gagnant. Nous nous inclinons volontiers devant leur décision, étant, par principe, -partisan de l'ordre. Mais il convient d'ajouter ceci, et avec force: un jockey de la classe de. Duforez est impardonnable de recourir à des moyens de vaincre illicites. Si Pelât méritait d'être distancé, Duforez méritait d'être mis à l'amende.

Quant aux preneurs de Revendi. le samedi onze juillet était pour eux un jour faste. J. Trarieux.

PRIX DE MONTEREAU-

(A vendre. «.(100 francs, 800 m.) 1. Landari 56 (G. Bridgland) G. H » (à M. Dick Kalley) 1'. !> » 2. Infant 50 (A. Schrci'ner) P..37 » PRIX DE SAINT-ASTRA

(10.000 francs, 900 mètres) w

1. Scrap (C.-H. Semblât! G. V.i » (a M. Emile Marchand) P. 7 » 2. Nica 55 (R. Brethés) P. 10 » 3. Silvabelle 05 (F. Hervé) P. 17 » PRIX D'ETAMPES

(A vendre. (i.000 francs, 1.500 mètres) 1. Hira 50 1/2 (C. Elliott).G. 1!' » (à M. Marcel Boussac) P. 8 .">() 2. Terentia 5(5 1/2 (G. Delnurie).P..S » 0 3. Aethelia 50 (W. Mather) P. S » PRIX FILLE-DE-L'AIR

(30.000 francs, 2.100 mètres)

1. Pamina 19 1/2 (A. Dupuit) G. M 50M T. P. Cozzika) P. 11 » 2. Love Call 49 1/2 (F. RochettihP. 8 >. 3. Birmania 48 (.T. Thompson) P. 10 50 PRIX DE TARBES

(Hand. 20.000 francs, 3.C0O mètres) 1. Revendi 5.( (F. Hervé) G. 25 » (à M. A. Hoffmann) P. 9 » 2. Train Bleu 55 1/2 (G. Duforez). P. 12 50 3. Intrép., 1er rét. 58 1/2 (N. Pelât) P. 9 » PRIX ALCANTARA II

(12.000 francs, 2.000 meires)

1. Galamis 56 (C. Elliott) G. 14 » (à M. M. Boussac) P. 8 » 2. Passeport 50 (A. Dupuit) P. (i 50

Société Sportive d'Encouragement Mardi 14 juillet

LE PRIX DES MARECHAUX MOYENS DE TRANSPORT

Trains spéciaux. Aller Départs dp Paris-Saint-Lazare à partir de 12 h. 44 et jusqu'à 13 h. 44, suivant les besoins du service.

Retour Départs du Val d'Or à partir de 17 h. 45 et jusqu'à 18 h. 45, suivant les besoins du service.

Trains réguliers. Outre les trains du

service régulier desservant normalement la

service e régulier desservant l1,ornJalcl1lcnt .Ia

gare du Val d'Or, la majeure partie des trains franchissant habitue] lemcnt cette gare sans arrêt s'arrêteront au Val d'Or pendant toute la période d'aller ainsi que pendant celle du retour sur Paris. Au total, vingt trains spéciaux ou ordinaires desserviront l'hippodrome à l'aller entré 12 h. 14 et 11 h. 30 et vingt-trois au retour entre 17 h. 10 et 19 h. 1."). Autobus. Aller Départs des Oirrpfours Barbès-Rochechouart, Médicis-Souftlot et Gobelins, places de la République et de la Bastille, Porte Maillot (Métropolitain), de 12 h. 30 è 13 h. 30.

Retour Départs du champ de courses à la fin des courses.

AVIS

A l'occasion de la Fête nationale, les officiers de Tannée française (active), en tenue. auront leur entrée dans l'enceinte du pesage sur présentation de leur carte d'identité et les sous-officiers et soldats à la pelouse.

A AUTEUIL

Aujourd'hui, à 14 heures Courses à Auteuil. Gagnants du Figaro

Prix Andréa. Très Sport, Nouveau Riche.

Prix de Chantilly. Prince de Chine, Fiérabras.

Prix de Châlons. Mashonaland, Bonifacio.

Prix Aguado. Marchenoir, Iman. Prix P'erth. Ingré, Orléans Il.

Prix de La Bièvre. Mercenaire, Bassani.

-qo-

LA VOILE

« Severn Il » gagne la première épreuve de la Coupe de France Disputée à Rydc (ile de Wighti, m première épreuve de la Coupe dp Paris a été gagnée par Severn, à .M. R. B. Worth, qui défendait son trophée contre le challenger français Ea-Il, le nouveau yacht de M. E. Piquerez

Après avoir pris une légère avance (1 m. 30 s.) à mi-course, Severn-11 augmenta progressivement cette avance pour l'emporter finalement avec une .ivunce de 2 m. s.

Résultat Sciiern-ll, 3 h. ofi m. H s. Ea-ll, 3 h. 39 m. '̃> s.