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Titre : Figaro : journal non politique

Éditeur : Figaro (Paris)

Date d'édition : 1936-02-28

Contributeur : Villemessant, Hippolyte de (1810-1879). Directeur de publication

Contributeur : Jouvin, Benoît (1810-1886). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34355551z/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 164718

Description : 28 février 1936

Description : 1936/02/28 (Numéro 59).

Description : Collection numérique : Bibliographie de la presse française politique et d'information générale

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Description : Collection numérique : France-Brésil

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k409042d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Les Echos

Le Japon, M. Doumergue

et Lafcadio Hearn

Malgré la rapidité avec laquelle sont enregistrés les événements et les commentaires qu'ils inspirent, on se souvient encore de l'aventure de l'écrivain anglais Lafcadio Hearn, dont la nationalisation japonaise fit grand bruit. M. Doumergue est grand lecteur de Lafcadio Hearn et suit de très près les affaires d'ExtrêmeOrient. Lors de son récent voyage à Paris, l'ancien président du Conseil dit

Il ne se passera guère de semaines avant qu'un coup d'Etat militaire soit tenté à Tokio. Eclairé par les coups de sonde psychologiques de Lafcadio Hearn, je pressens cela _à travers les renseignements qui me

parviennent.

Lafcadio Hearn, qui mourut voilà pas mal d'années, s'est montré bon informateur.

Coïncidence.

M. Gaston Jèze va commencer ses cours publics à la Faculté de droit la semaine prochaine.

Or, à la date retenue, tombe justement un anniversaire particulièrement symptomatique il y aura exactement onze ans que les incidents Georges Scelle éclataient au Quartier Latin. On se rappelle que les bagarres de la rue Soufflot entraînèrent la fermeture de la Faculté, la grève des étudiants et la chute du ministère. M. Jèze hésitera-t-il devant cette troublante coïncidence ?

̃̃ INSTANTANÉ

JULES ROMAINS

LES HOMMES

DE BONNE VOLONTE roman

Tandis que le public fait aux Hommes de bonne volonté un succès triomphal, la critique est unanime dans l'admiration du plus grand monument littéraire que notre temps ait vu s'élever. Mais à quelle louange Jules Romains pouvait-il être plus sensible qu'à celle d'un Louis Gillet, l'éminent académicien montrant en lui l'écrivain qui nous fait « comprendre le songe de notre vie» (Flammarion, 10 vol. parus, 12 fr. chacun.)

Autobiographie.

M. Philibert Besson n'en est plus aux temps heureux où l'on se disputait sa présidence dans les banquets et où 1 on frappait des médailles à son effigie.

Après avoir refusé de paraître sur les planches « Je ne suis pas un pitre » le député déchu confiait hier à un de ses amis

J'achève mes Mémoires. Je les vendrai sur le boulevard et je les ̃dédicacerai aux acheteurs. Ça ne m'enrichira pas, mais il faut bien vivre.

Voilà certes une lecture passionnante en perspective. et de fameux embouteillages à l'horizon.

Discours rentrés.

La soudaineté avec laquelle prit fin le débat sur le pacte franco-soviétique Siefit pas l'affaire de plusieurs orateurs qui avaient bien compté placer de grands discours qu'ils avaient soigneusement préparés. On vit M. Piaui-Boncour, un rouleau de papier à la main, manifester son mécontentement. M. de Monzie n'était pas plus satisfait. Mais il n'y avait pas de remède le scrutin était commencé. Les discours rentrés pourront ressortir, en tout ou en partie, dans la campagne électorale.

Le Masque de Fer.

Le gala de la Société

des amateurs d'art

et des collectionneurs

Rappelons que la Société des amatéurs d'art et des collectionneurs donne ce soir vendredi un gala au bénéfice du Cercle Villon, du Cercle Ronsard 'et du Dispensaire des artistes, qui aura lieu dans les salons de la société, 16, rue Pierre-Ducreux.

Le fort beau programme comporte «. speaker, 51. Robert Pizam attraction A. B. C., attraction Medrano, Sidonie Baba, Betove, Lisa Duncan, le French cancan du Bal Tabarin, Gabaroche, Cinda Gleen, la fantaisiste du Casino de Paris Marthe Lebasque, de l'OpéraComique Mauricet et Spadaro, Cheiko Hara, pianiste japonaise, premier prix du Conservatoire Lily Mathe et ses 35 .Tuvênil Tzigans Danielle Bregis, Marianne Jïswaid et Fernand Gravey, Haymonue postiau. la grande vedette des théâtres d'enfants Dinali Sinetti et Suzy Solidor, Micheletti, da l'Opéra Jean Tranchant, miss Joan Warner, dans ses danses. Orchestre dirigé par M. Lucien Goldy, chef d'orchestre de Radio Paris.

Les programmes seront numérotés et donneront droit de participer au tirage d'une toile importante de Raoul Dufy, gracieusement offerte par l'éminent artiste.

Nous prions instamment nos abonnés de toujours joindre UNE DES dernières BANDES à leurs demandes de renouuellement, de changement d'adresse ou à leurs réclamations.

Feuilleton du « Figaro du 28 Février 1936 (12) Terreur

dans la vallée

CHAPITRE IV °

(Suite)

Mais c'est affreux Affreux i Un si brave homme (Une note de malivgn*itc se glissa dans sa voix ordinairement si douce.) Oh mais il devait finir ainsi. mourir en essayant de gagner quelques sous avec des peaux de rats musqués. du moment que Seymour lui payait un salaire de famine. Ah non, tenez, je trouve cela honteux, absolument honteux 1 Je m'empressai de l'interrompre Je viens de causer avec Mr Alstone, déclarai-je, il s'est montré très sincèrement peiné et plus que généreux.

Plus que généreux Elle secoua yioleninient sa petite tête. En para-

LA VIE Mondaine EN FRANCE ET A L'ETRANGER

AUJOURD'HUI 1 Réceptions. 16 h. 30 Mme E. de Laire. 16 h. 30 Baronne Léon de Nervo. Cercles, 15 h. 30 Conférence de M. Maurice Montigny (Cercle Interallié). 17, heures Conférence de M. Mihail Manolles'co (Université de Paris). 21 lieurcs Conférence de la comtesse Jean de Palige U. F. C. L. », 112, boulevard Màlesherbes.

Deuils. a h. 30 Obsèques de Mme Willemetz (Saint-Philippe du Roule). 11 heures Obsèques de Mme Luc Gauthier (Sainte-Elisabeth).

11 heures1 Levée du corps de M. Georges Christophe (87, avenue Malakoff). Midi Mme Emile Royer (Saint-Séverin).

tlllllllllllllllllllItlimillHIIIIIJIltlIIIIHIIIIllllillIIIIIIIIIItlIlllllMV COURS

S. M. le Roi Alphonse XIII, venant de Rome et se rendant à Londres, fait un court séjour à Paris, au Meurice. Le soixante-quinzième anniversaire de S. A. R. le Prince Charles, père de la Reine Astrid, président de la Croix-Rouge suédoise, a donné lieu à de très nombreuses manifestations de sympathie.

Des milliers d'adresses et de télégrammes ont été envoyés à Oslo où le Prince est allé retrouver sa fille, S. A.R. la Princesse Royale de Norvège. La Croix-Rouge a offert au Prince une plaquette d'or représentant le Bon Samaritain.

Parmi les témoignages de sympathie émanant de Français, il convient de noter ceux du marquis de Lillers, président la Croix-Rouge française, et de M. Paul Valéry.

Un mouvement en faveur de l'attribution au Prince du Prix Nobel de la Paix se manifeste dans toute la Suède. La duchesse de Lecera, dame d'honneur et amie de S. M. la Reine Victoria d'Espagne, est arrivée à La Havane pour donner son sang au comte de Cavadonga.

On croit que la Reine quitterait incessamment sa résidence de Rome pour se rendre auprès de son fils.

&

DANS LES AMBASSADES S. Exe. l'ambassadeur de France à Berlin et Mme Françoia-Poncet ont donné, lundi dernier, un dîner auquel assistaient

S. Exc. l'ambassadeur de l'U. R. S. S. et Mme Suritz, S. Exc. l'ambassadeur d'Allemagne et Mme Nadoly, S. Exe. le ministre de Lithuanie et Mme Saulys, S. ~Ex?. le ministre de Roumanie, Mme et Mlle Comnen; S. Exc. M. Wuorimaa, ministre de Finlande; M. Bessonoff, conseiller de l'ambassade de l'U. R. S. S.; le conseiller de l'ambassade des Etats-Unis et Mme Mayer, le conseiller de la légation de Tchécoslovaquie et Mme Schubert, M. Petala, conseiller de la légation de Roumanie; l'attaché militaire près l'ambassade de Turquie et Mme Cevdet'sepier, le lieutenant-colonel Horah, attaché militaire près la légation de Tchécoslovaquie; le secrétaire de l'ambassade des Etats-Unis et Mme Frank C. Lee, le généra!, Mme et Mlle Renondeaù M. et Mme Berthelot, Mme Keller, le capitaine Stehlin, adjoint à l'attaché de l'air; M. Wernert, M. Genevois. S. A. R. la Duchesse de Vendôme honorait de sa présence le déjeuner offert le 25 février par le consul de Belgique à Monaco et Mme BouvierWasher, aidés de leur fils Jean-Noël. Les convives étaient

Le marquis et la marquise de Villefranche, M. Gabriel Hanotaux, de l'Académie française, et Mme Gabriel Hanotaux; le comte et'la comtesse de Maugny, la vicomtesse de Lantsheere, M. et Mme Biermans-Lapôtre, lé chevalier de Scboutheete de Tervarent, etc.. A l'occasion du séjour à Tokio du grand chanteur Féodor Chaliapine et de l'énorme succès qu'il y a remporté, S. Exe. l'ambassadeur de France et Mme Fernand Pila ont offert, à l'ambassade, un déjeuner auquel avaient été conviés, outre M., Mme et Mlle Chaliapine, de nombreuses personnalités résidant ou de passage dans cette ville, parmi lesquelles

S. Exc. M. Auriti, ambassadeur d'Italie; S. Exe. M. Moscicki, ministre de Pologne; S. Exe. M. Stoicesco, ministre de Roumanie; le marquis et la marquise Tokugawa, Mme Massenet-Kousnetsoff, M. et Mme de La Morandière, M. Henry Barde, représentant de l'Agence Havas en Extrême-Orient; M. et Mme Satsuma, le peintre Foujita, etc.

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DANS LE MONDE:

Mme Ubald-Bocquet donnait à l'occasion du Mardi-Gras une matinée dansante très réussie pour les amies de sa fille. Reconnu:

Duchesse et Mlle de La Rochefoucauld, duchesse et Mlle de La Force, princesse et Mlle de Croy, princesse de Wagram et princesse de Broglie, duchesse et Mlle d'Audiffret-Pasquier, princesse et Mlle de Carini, marquise et Mlle de Maillé, comtesse et Mlle de Gontaut-Biron, marquise et Mlle de Riencourt, marquise et Mlle de CréquiMontfort, baronne et Mlles de La Grange, comtesse et Mlle de La Bourdonnayc, baronne et Mlle de Lassus, marquise et Mlle de Ponloi-Pontcarré, baronne et Mlle de L'Epine, comtesse et Mlle de Pourtalès, comtesse et Mlle de Geoffre de Chabrignac, comtesse et Mlle de Robien, Mme et Mlle de Witt, Mme et Mlle d'Amboix de Larbont, comtesse et Mlle d'Andlau, Mme et Mlles Appert, Mme et Mlle Gouin, comtesse et Mlle de Sabran-Pontevès, Mme et Mlle Meunier du Houssoy, Mlles de La Rochefoucauld, de Mun, de KeifÇorlay, de Triquerville, d'lmécourt, de Wcndel, de WattevilleBerckhcim, Mallet, Mirabaud, de GuibertLepic, Watel-Dehaynin, Jephson, Darcy, etc.. Prince Armand-Louis de Polignac, marquis de La Force, comte Aymar de La Rochefoucauld, comte Antoine de Jumilhac, comte Davout d'Aucrstacdt, comte de Chabannes, comte de Clapiers, comte Anitchekoff, baron de Beaugrenier, baron de Sainte-Croix, MM. de Laboulaye, de Lassus, d'Havrincourt, Burin des Roziers, de Beaumarchais, de Chavagnac, de Coligny, Curial, Duhesme, Darblav, de Montrichax-d, des Moristiers-Mérinville, de Robien, de L'Epine, de Séguier, etc.

les Mais je vous parie bien, moi, que cette pauvre veuve sera jetée sur le pavé avant Noël. Voyez-vous, Docteur, quand un homme a obligé son propre fils à divorcer Et il a fait bien pis, si vous saviez

Elle me lança un regard sombre et reprit

Vous souvenez-vous de ces bruits qui couraient dans le village, il n'y a pas si longtemps ? De ces gens qui disaient avoir vu une automobile traverser la campagne en pleine nuit en traînant quelque chose à la remorque ? Seymour s'est arrangé pour les faire taire. Et pourquoi les aurait-il fait taire s'il n'y avait rien eu là-dessous ?

Je fis quelques remarques neutres sur les racontars de village, mais Mrs lliddleton était lancée et ne se laissa point apaiser.

Ah Docteur Swanson, vous ne connaissez pas mon beau-frère comme je le connais Vous n'avez pas parlé avec ceux qu'il a fait taire par ses menaces. Il se passe d'horribles choses dans cette Vallée. Mon père y a vécu toute sa vie, poursuivit-elle assez hors de propos, me sembla-t-il. Il y a un vieux dicton que je lui ai bien souvent entendu répéter « Quand les busards nichent dans le Vieux Chêne de Grindle, la mort descend dans la Vallée. Eh bien,- de

t ̃̃̃'̃'

UNE RECONCILIATION IMPREVUE.

mais elle eut lieu dans un dîner cos- Le prince Carlos de Bourbontumé. Le Négus est personnifié ici Orléans, vainqueur de la Coupe par M. Ladislas de Brochowski, et le de Genève (course de luges), Duce par M. Max Moricand. à Villars.

iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiutiniiiiutiii itiiiu iiiiiiiiiiiiiiiiiiHiiiiiiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiimiiliniiiilliiiiniiiililliiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiitiiiiiiifiiiniin

NAISSANCES

M. et Mme Jean Tannery sont heureux de faire part de la naissance de leur fils Jean. Le 26 février, 3, rue de la Vrillière.

Le capitaine et la vicomtesse de la Teyssonnière font part de la naissance de leur fils Marc. Thionville.

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BIENFAISANCE

Dans l'œuvre d'Henry Bernsstein, Samson occupe une place de choix. Le passage de cette pièce à l'écran sera un événement cinématographique, d'au- j tant plus que la distribution est digne du drame, avec Harry Baur, Gaby Mor- lay, André Lefaur, Gabrielle Dorziat, 1 Suzy Prim, Christian Gérard et André Luguet.

C'est au bénéfice des Gueules Cassées et de la Pouponnière, Nouvelle Etoile des Enfants de France, que sera donnée la présentation de ce film magistral, en soirée de gala, le mercredi 4 mars, au Paramount, sous la présidence d'honneur de M. Albert Lebrun, président de la République. A la demande des œuvres, M. Henry Bernstein prendra la. parole. Des attractions de premier ordre agrémenteront l'entr'acte. La fête sera filmée et projetée sur l'écran.

On trouve des places aux prix de 100, 40 et 25 francs aux Gueules Cassées, 20, rue d'Aguesseau; à la Pouponnière, .4, rue Boissière et 14, rue SaintGuillaume au Paramount et dans toutes les agences théâtrales.

Le dimanche 1er mars, à vingt heures trente, aura lieu, à la Salle des Sociétés savantes, 8, rue Danton, sous la présidence de S. Exe. Mgr Beaussart, auxiliaire de S. Em. le cardinal archevêque de Paris, un grand concert organisé pour l'achèvement de la chapelle des Otages, 85, rue Haxo, où, depuis cin-

Les potins de l'histoire

UN MÉTIER G A C H É

l y a ainsi des pro-, fessions, où le chômage existe à à l'état endémique, comme la peste e aux Indes. Ce n'est pas qu'elles soient

= mauvaises, c'est qu'elles comportent une longue morte-saison. Georges Ë Courteline, ou bien Alphonse Allais, i après étude approfondie de la question, estimait jadis que les plus aléatoires sont au nombre de trois marï chand de buis béni le jour des RaI meaùx, vernisseur de mât de cocagne | le 14 juillet, enfin fabricant de bâtons de maréchaux de France.

| Il en était une quatrième, que la | République a fait disparaître, mais celui qui l'exerçait en dernier lieu Ë l'avait déjà complètement gâchée celle de poète pour naissances prin= cières.

I En 1810, il avait apporté, au secrétariat de l'empereur, une ode pour la 1 naissance du roi de Rome. Elle en valait une autre, ni pire ni meilleure, et | chacune de ses strophes cadencées se terminait par ce refrain

Ë Si l'etranger, comme un faux homme, Ë Voulait un jour nous asservir, Autour du noble roi de Rome Ë Jurons de vaincre ou de mourir

ma vie, je n'ai vu autant de busards que cet automne. Te m'inquiète au sujet de Valérie. Je voudrais bien que nous puissions aller vivre ailleurs.'Polly Baines a disparu. Son père aussi. Je me demande à qui le tour ?

Elle s'en alla sur ce trait sinistre, assez satisfaite, je crois, de son effet. Bien entendu, ses accusations touchaient au fantastique. Curieux, cependant, que mon hypothèse, concernant les traces que portait le corps de Baines, s'en trouvât, en quelque sorte, corroborée. C'était à croire que Mrs Middleton n'était venue que pour ça.

Toni ne revint pas avant deux heures de l'après-midi. Cela lui arrivait souvent le dimanche, mais, cette fois-ci, il était éreinté et, sans vouloir toucher au plantureux repas que Lucinda lui avait tenu prêt, il alla droit à son lit. Je ne le revis qu'à, onze heures du soir, lorsqu'il vint me relancer au salon, exprimant le désir d'aller prendre l'air.

Je le suivis docilement. La nuit était froide, les nuages- épais et le clair de lune luisait sur la campagne, par nappes capricieuses et déchiquetées.

Alors, cette autopsie ? demandai-je. Vous y avez assiste ? 7

Mlle Jacqueline du Paty de Clam dont le mariage avec le baron Pierre de Jerphanion a été béni hier en l'église Notre-Dame de l'Assomption. (Phot. Dorys.)

quante ans, s'est développé un centre d'apostolat populaire très actif. Dans les salons de l'ancien .hôtel La Rochefoucauld d'Estissac a eu lieu le bal donné par les étudiants de l'Institut catholique au profit de leurs œuvres. Au cours de cette brillante soirée, M. André de Fouquières présida. un concours de danses qui obtint le plus grand succès.

Reconnu Comtesse et Mlle de Roê-hambeau, comtesse et 'Mlle de Lasteyrie, Mme et Mlle GiraudJordan, comtesse et Mlle de France de Tersaut, Mme et Mlle A. Mennesson, Jlmes H. et C. de Monplanet, vicomtesse et Mlle de La Grandière, baronne et Mlle P. de Brichambaut, comtesse et Mlle Lestre, Mme et Mlles de Carselade, Mme et Mlle.Bexon, comtesse et Mlle de Moulliac, Mme et Mlle Delacour, comtesse et Mlle Bavy de Virville, Mme et Mlle Lavollée; Mlles d'Ornellas, de Wendel,

Ça lui rapporta trois mille francs, ce qui était bien payé et l'incita à recommencer à la première occasion. L'empire vaincu, notre poète ne

mourut pas, puisque la naissance du comte de Chambord le ramena au secrétariat du roi elle lui avait inspiré une ode, dont le refrain clamait

Non seulement j'y ai assisté, mais Brock n'a pas été fâché que je lui donne un coup de main. Toni alluma sa pipe et son profil s'illumina soudain.

Etrange, Doug, cette affaire. Baines a bel et bien péri noyé. Nous avons examiné au microscope les alvéoles pulmonaires et nous avons constaté qu'il y avait eu asphyxie par immersion dans une mare bourbeuse. Alors, qu'est-il arrivé selon vous ?

C'est assez difficile à déterminer, du moment que le corps est resté dans l'eau froide et courante toute la nuit. Mais enfin, nous sommes d'avis que la mort remontait sans doute à huit ou dix heures, au moment de l'examen que nous avons fait. Le pauvre bougre y aurait donc passé entre dix heures et minuit, la nuit dernière.

Toujours la même histoire. N'importe qui d'entre nous aurait pu faire le coup.

Et ce n'est pas tout le corps du pauvre diable était couvert d'excoriations, les vêtements presque en loques.

Bref il aurait pu être traîné à la remorque d'une auto

Ça m'en avait tout l'air.

Le ton de Toni s'était fait neutre, professionnel

AUX SPORTS D'HIVER.

du Paty de. Clam, d'Aligny, Pages, d'Abc- ville, de Calan, de Rul'z, Desprez, Lauras MM. B. Colmet-Daàge, de Couët, de Villèle, de France de Tersant, Ph. et A. de Monplanet, de Bellescize, Delattre, d'Ussel, de Mézailles, J. Celler, Lagarde, de Chaunac, de Castéja, Max Chevalier-Chantepie, G. Lenoir, du Pavillon,'de Calàn, de Labaume. CERCLE5

Rappelons qu'aujourd'hui vendredi, à quinze heures trente, M. Maurice Montigny fera, au Cercle Interallié, une conférence avec film sur « l'Algérie ». Une conférence sera faite aujourd'hui vendredi 28 février, à dix-sept heures, Salle des fêtes de l'Université de Paris (Faculté de droit), par M. Mihail Manoilesco, sur « la Loi roumaine sur l'harmonisation des salaires et son rôle dans la construction du budget ». Aujourd'hui vendredi 28 février, à vingt et une heures, sous la présidence de Mme Madeleine Tissot, la comtesse de Pange fera une conférence sur « Mme de Staël et le féminisme à la réunion mensuelle de l'Union féminine des carrières libérales et commerciales, au siège social, 112, boulevard Malesherbes. A la dernière réunion de la commission d'admission du Comité FranceAmérique ont été admis, au titre de membres titulaires à vie M. Louis Watel-Dehaynin, présenté par M. Gabriel Hanotaux et M. Paul Watel, et Mme Louis Watel-Dehaynin, présentés par Mme Gabriel Hanotaux et Mme Paul Watel, et, au titre de membre titulaire, M. H. Soulange-Bodin, présenté par M. A. Soulange-Bodinet M. André Gilbert.

J* ̃•. ̃ .•

FIANCAILLES

Nous apprenons les fiançailles de Mlle Geneviève Guyard, fille de M. Pierre Guyard et de Mme Pierre Guyard, née Boulland, avec M. Michel Charbonneaux, fils de M. René Charbonneaux

Si, méditant notre ruine,

L'étranger veut nous envahir, Autour du fils de Caroline, Jurons de vaincre ou de mourir

Ça me rappelle quelque chose murmura un vieil employé du secrétariat. On va lui donner quinze cents francs, on ne le voit pas trop souvent.

On ne le revit en effet qu'à la naissance du comte de Paris. L'ode était toujours enflammée et le refrain empreint d'un pur patriotisme

Ah si l'étranger, dans sa haine, Voulait un jour nous asservir

Autour du jeune fils d'Hélène, Jurons de vaincre ou de mourir On lui donna mille francs, mais maintenant on l'avait à l'œil. Aussi, quand il célébra la naissance de la République de 1848

Nobles enfants de la patrie,

Jurons de vaincre ou de mourir cet heureux événement ne lui rapporta plus que cent francs. Et les employés de la liste civile du Second Empire l'attendaient, les yeux hors de la tête il fit bien, n'ayant pu vaincre, de se décider à mourir, car, c'était juré, pour le prince impérial, il n'aurait pas fait plus de cent sous Hamilcar.

Baines, en tout cas, était en vie quand la chose eut lieu. Il était également en vie quand ses deux mains furent emprisonnées dans le piège. Evanoui, peut-être, mais en vie. C'est indéniable, puisqu'il a saigné et étant donné l'état des tissus autour de ses plaies.

Grand Dieu quelle abominable façon de tuer quelqu'un, m'écriai-je. En dépit de mes sept années de médecine, je crois bien que je frissonnai.

Toni grommela de nouveau. Il semblait ne plus prendre aucun intérêt à la conversation. Pendant quelques minutes, nous cheminâmes en silence. Les routes sont solitaires, la nuit, à Grindle et nous n'avions, depuis le début de notre promenade, rencontré âme qui vive. Même le pont couvert qui enjambe le ruisseau et où quelques villageois, parfois, se rassemblent était désert. Nous nous attardâmes un instant à regarder les eaux lentes glisser au clair de la lune.

Comme j'étais en train de remarquer à quel point tout était silencieux, un son rompit le grand calme. Toni saisit mon bras. Je suivis du regard l'index qu'il tendait et il me sembla qu'un petit et sombre morceau du paysage avait brisé ses amarres et escaladait un champ, qui

et de Mme René Charbonneaux, née Marguet.

On annonce les fiançailles de Mlle Raymonde Sandberg avec M. Louis C. Zeligson.

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MARIAGES

En l'église Notre-Dame de l'As- ( ;omption a été célébré hier, en présence i l'une nombreuse et élégante assistance, le mariage de Mlle Jacqueline du Paty de Clam, fille du comte Fr. du Paty de i Clam et de la comtesse, née de Moncets, avec le baron Pierre de Jerphanion, in- génieur civil des Mines, fils du capitaine j de Jerphanion, mort pour la France, et de la baronne, née d'Allamel de Bournet.

Le Saint-Père avait daigné envoyer sa bénédiction spéciale aux jeunes époux.

Les témoins de la mariée étaient le marquis du Paty de Clam, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, son oncle, et le colonel de La Rinière, officier de la Légion d'honneur, croix de guerre ceux du marié, le baron Jean de Jerphanion, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, et M. de Bournet.

Le service d'honneur était assuré par Mlles Marie-France, Gabrielle et Elisabeth du Paty de Clam, Cécile et Louise de Jerphanion et Cécile de Bonardi habillées de très jolis ensembles de crêpe de soie ivoire avec ceintures de velours capucine et torsades nattées du même ton dans les cheveux. La jeune mariée portait une fort belle robe de crêpe soyeux lilial avec diadème de tulle et très long voile de tulle encadré de dentelles anciennes.

Une brillante réception eut lieu après la cérémonie religieuse pour les parents et amis des deux familles.

Monseigneur le Duc de Guise avait daigné charger le général -comte de Gondrecourt d'adresser ses félicitations aux jeunes époux et ses vœux de bonheur.

Le mariage de Mlle Cochin avec le marquis de Galard Terraube sera célébré demain samedi 29 février en l'église Saint-François-Xavier.

On nous prie d'annoncer le mariage de Mlle Juliette Richner, avocat à la Cour, fille de M. Léon Richner, ingénieur civil des Mines, et de madame, avec M. C. Raymond Haas, fils de M. A. Lucien Haas, avocat à la Cour, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame.

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DEUILS

Le médecin général de la marine Labadens, commandeur de la Légion d'honneur, croix de guerre, vient de mourir à Paris.

Nous apprenons la mort du docteur François Jacoulet, de Vierzon, ancien interne des hôpitaux de Paris, lauréat de la Faculté de médecine, chirurgien de l'hôpital civil de Vierzon, chevalier de la Légion d'honneur, décédé en son domicile de Paris, 8, square de l'Alboni (16e).

Ses obsèques auront lieu demain samedi, à quatorze heures et demie. On se réunira à la maison mortuaire. L'inhumation aura lieu au cimetière NotreDame de Versailles.

Il ne sera pas envoyé de faire-part. ° On nous prie d'annoncer la mort de M. Raoul de Saint Vulfran, ancien maire de Villequier, pieusement décédé au château de Bébec le 20 février. Ses obsèques ont eu lieu le 24 février, en l'église Saint-Martin de Villequier, devant une nombreuse assistance. Nous apprenons la mort de M. François Morris, décédé à Bray-surSeine le 26 février 1936, muni des sacrements de l'Eglise. La cérémonie religieuse aura lieu à Paris demain samedi 29 février, à neuf heures précises, en la chapelle du cimetière Montparnasse (4, boulevard Edgar-Quinet), suivie de l'inhumation dans le caveau de famille. .Il était le frère du colonel Morris, i décédé; du vice-amiral Morris, de M. I Jean Morris et de M. Pierre Morris, j avoué à Paris, et le beau-frère de M. | Léopold Hardy, président de la Chambre des agréés.

On annonce la mort, à l'âge de j quatre-vingt-huit ans, de Mme veuve j Abraham Léon, née Octavie Muhlfeld. Les obsèques ont eu lieu dans la stricte intimité. De la part de Mme Aline Léon, M. et Mme Marcel Schwab, Mlles MarieAnne et Dominique Schwab.

j On annonce la mort de la comtesse de Landrian du Montet, née de Lallemand de Mont, à Nancy; de Mme Clouët des Pesruches, néfi Bojano, à ï Paris; du docteur François Jacoulet, à i Paris; de Mme Henri Le Prévost de La Ë Moissonnière, née de Kerguélen, au = château de Rochefort; de Mme Charles = Cloëz, à Paris; de M. Joseph Peillon, à à Grasse; du docteur Georges Kern, à Thann (Alsace).

= Valfleury.

I PETIT CARNET 1 S Dominant la mer et les îles de 1 Lérins, le Californie Palace de Cannes, i si aimé des fervents de la Côte d'Azur, vous attend. Il vous réserve des prix I agréables.

1 Smart.

s'élevait en pente douce pour descendre vers la route abandonnée, où les chiens avaient perdu la trace de Polly Baines. Silhouette contre le ciel tourmenté, je pus voir qu'il s'agissait d'une automobile, cahotant à travers champs, tous feux éteints. Grands Dieux Avez-vous entendu ? `?

Toni serrait mon bras plus fort. Mes cheveux se hérissèrent sur" ma nuque, tant son ton était impressionnant.

Non, murmurai-je, Qu'est-ce que c'était ?

Mais il se tut. Durant quelques instant, nous restâmes aux écoutes. L'automobile avançait lentement, à la même allure. Je n'entendais toujours rien, excepté le très léger ronflement du moteur. Puis, je crus percevoir un autre bruit.

Vous avez entendu, cette fois ? 1

Toni se tourna vers moi et planta ses regards dans les miens. Son visage, dans l'obscurité, luisait, tout blanc.

Je ne serai jamais certain d'avoir ou de ne pas avoir entendu le bruit en question. Mais, tandis que Toni me parlait, quelque chose sembla céder dans mon cerveau, comme un tendon brusquement tranché. Je m'élançai en avant, à travers une

Élégances

LES ROBES DE PRINTEMPS

CHEZ SUZANNE RABOT

Cette collection personnelle, gaie et vivante. ne doit à aucune époque son style ni ses inspirations, si ce n'est un très léger rappel du genre « Margot », responsable des fraises de lingerie qui entourent le cou sur beaucoup de modèles l'après-midi. Les tissus granités, les écossais aux tons doux, sont intelligemment utilisés en alliances formant des ef fets de découpes allongeant la ligne au maximum. Pour le matin et le sport, les ensembles comportent souvent des capes mi-longues retenues au corps, par une ceinture sur les seins, le devant restant vague et flottant. Pour l'après-midi, le boléro et la jaquette à pans ornée d'une basque fendue, tel un habit masculin, sont extrêmement prisés ils composent de nombreux costumes allant de la robe tailleur de ville à l'ensemble plus habillé destiné aux courses ou aux réceptions de fin de journée.

Les détails et les ornements, boucles de ceintures, encolures de lingerie, jabots, boutons, témoignent d'une grande recherche et d'un sens précieux du raffinement. Ils reproduisent souvent le dessin du tissu broché ou imprimé. Pour le soir, les modèles oscillent entre le tailleur de six heures, la grande robe imprimée en tissus fleuris, drapée sur nue cheville à la zouave et pourvue d'une traîne par derrière, et le fourreau fendu sur une jambe et formant, à hauteur des hanches, un' effet de tunique très heureusement disposée. Ce thème nouveau est interprété de diverses manières et en divers tissus il est particulièrement réussi, sur un modèle en crêpe bleu marine imprimé de fleurs rouges que l'on peut, à l'instar de Frégoli, porter le soir avec une jupe longue et des manches courtes, et l'après-midi avec une jupe courte et des manches longues. Cette solution pratique et élégante ne pourra manquer de plaire aux femmes voyageuses et à toutes celles qui aiment varier rapidement leur apparence.

Comtesse de S.

CHEZ EMILIENNE MANASSE Il n'est pas surprenant que ce savant enroulement d'effilés de soie blanche, qui renouvelle le drapé antique, sur une robe du soir d'Emilienne Manassé, défraye-la chronique de même une lonque robe paille en crêpe- mousse, mérite tous les éloges de grands oiseaux au vol allongé, brodés d'or mat, jettent sur cette toilette une bouffée de vent de la Baie d'Along, et un exotisme de bon aloi. ·

Les plissés plats jouent ici un heureux rôle et réalisent pour le soir dans une mousseline pervenche le modèle « Phalène », enrichie d'une ceinture de pierreries en de longs pans, également plissés, tombant des épaules. Pour l'aprés-midi, « Jabotte ̃», en geo de laine noire, montre sa jupe et ses demi-manches entièrement ornées de plis le corsage s'éclairc d'un important jabot blanc et d'une ceinture drapée de cuir rouge. Par ailleurs, de l'organdi blanc plissé en fraise éclaire l'encolure montante d'une simple robe du matin. Puis une jaquette marron, du genre chasse forme un heureux contraste sur une jupe de lainage sable, et avec « Tomato », costume de lainage rouille, accompagnée d'une blouse rayée de plusieurs tons de marron, achève le goût des couleurs vives qui règne dans cette collection.

Diane.

La Journée

La Flamme du Souvenir

A 18 h. 30, à l'Arc de Triomphe Association amicale des anciens élèves de l'Ecole Brég-uet.

Conférences

A 10 h. 30, 18, rue fie la Ville-l'Evéque « L'apos'tolat de Saint-Paul », par Dom Hilaire Ducsbtrg-.

A 16 h. 15, 31, rue Gay-Lussac « Histoire constitutionnelle et parlementaire de l'Espagne au dix-neuvième siècle », par M. B. dirktne-Guetzévitch.

A 17 heures, à la Faculté do Droit « La loi roumaine sur l'harmonisation des salaires' et son rôle dans la construction du budget », par M. Manoilesco.

A 17 heures, à l'Ecole des Parents, 31, rue Guyot « L'atmosphère éducative dans la famille », par M. André Berge. A 17 h. 30, 21, rue du Vieux-Colombier « La vie quotidienne dans le roman », par M. J.-A. Sorel.

A 17 h. 30, 31, rue Gay-Lussac « Les Précieuses d'Espagne ou le gongorisme féminin », par M. L.-P. Thomas.

A 20 h. 50, à l'Union Chrétienne des Jeunes Gens, li. rue .de Trévise « Tour du monde », par M. Francis de Croisset. Réunions

A 21 heures, 26, avenue de Saxe film sur la « rude vie des Terrc-Neuvas ». Expositions

Au ministère des finances Art photographique des finanças. ( Clôture le 15 D mars)

A la porte de Versailles Exposition de la Photo et du Ciné. (Clôture le 8 mars). 107, rue de Rivoli Photographie contemporaine. (Clôture le 1er mars). 105. rue des Petits Champs Art photographique.

A la Bibliothèque Nationale Estampes historiques sur les ballons, avions, chemins de fer et cycles.

Au Grand Palais Salon de la Société des Artistes Indépendants (Clôture le 8 mars). Salon d'Hiver (Clôture le 15 mars). Salon de runlon des Femmes Peintres et Sculpteurs.

42, avenue des Gobelins Tapisseries finlandaises modernes de Mme Maija Kans'ancu.

4. avenue Gabriel: Exposition annuelle du Cercle de l'Union artistique. Au Jeu-de-Paume des Tuileries: Exposition d'art espagnol contemporain. 93, avenue des Champs-Elysées Exposition des moulages du Musée du Louvre 10. rue Buffon Trois siècles de collaboration entre le Muséum et l'Amérique française. (Clôture le 15 mars.)

293. avenue Daumesnlt Exposition du Sahara (Clôture le 19 avril).

Les courses .J ï A 14 heures Auteuil. j*.

haie, sans prendre garde aux égratignures. Puis, me mis à courir sur le sol dur et glacé qui craquait en se pulvérisant sous mes pas.

Une courte distance me séparait du sommet d'une côte d'où je pourrai, tout au moins, voir quelle direction prendrait l'automobile. Il me semblait bondir vers la solution du problème.

Des pas martelèrent le sol à mon côté Toni m'avait suivi.

Attention, me dit-il. S'il s'agit du meurtrier, le type n'y va pas par quatre chemins. Souvenez-vous de Baines.

Je ne ralentis pas ma vitesse. La voiture avait maintenant disparu derrière la haie du champ, mais une minute encore et nous arrivions au sommet de la montée, d'où nous commanderions la vue de la Vallée. Seu- lement, j'avais compté sans les caprices de la lune. Comme nous joignions, haletants, le sommet de la pente, dame Lune se glissait, bo'deuse, derrière une impénétrab1 bande de nuages noirs. Nous écoutâmes de toutes nos forces mais n'entendimes rien. hors les bruits habituels de la nuit.

Q. Patrick.

(.4 suivre.)

(Traduit de l'anglais

par Matiji; Canavao<;ia.)