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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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A Brûi'k(Carinlhie), on observa, le 2 juin de cette mêmeiinnée, un phénomène du même genre. Un orage sévissait à environ 3 ou 4 kilomètres de la ville, lorsqu'on vit une lueur violette apparaître sur la croix qui surmonte la tour de la cathédrale. Cette flamme en quelques instants, neuf minutes environ, devint de plus en plus grande, jusqu'à atteindre la longueur du bras; en même temps elle était animée de mouvements rapides et sa couleur passait du violet à un blanc éclatant. Au centre de la flamme on distinguait un noyau rouge sombre, qui disparut peu après. Elle n'était accompagnée d'aucun bruit, ou du moins, s'il y en avait, la distance empêchait de l'entendre. A chaque coup de tonnerre, cette flamme était rejetée vers le sol et ne reprenait ensuite que graduellement sa position première. Dans les environs de la même ville de Drûck, à Poleaschnig, sur le Johannserberg, le 13 aoùt 1883, on a observé un feu Saint-Elme assez curieux. Il se montra tout à coup au sommet d'un toit couvert de chaume, sous la forme d'une flamme à large base, semblable à.celle d'un grand foyer au gaz; sa couleur était blanche, et elle était en mouvement. Les habitants de la maison, mis en émoi, crurent que le feu s'était déclaré dans le grenier; on apporta des échelles, et un valet de ferme y grimpa; mais, lorsqu'il avança la main pour écarter le feu, celui-ci s'éteignit subitement avec un grand bruit, et le valet reçut dans le bras une violente secousse, qui l'instruisit en même temps de la nature du phénomène. A l'endroit où la flamme s'était montrée, on n'observa aucune trace de combustion. Comme, au moment du phénomène, un orage régnait à l'horizon nord, le valet de ferme raconta qu'il avait été la victime « d'un éclair en retard ». Cette même maison semblait mal vue des feux du ciel, car le 29 juin 1885 elle fut réduite en cendres par la foudre.

On a remarqué plusieurs fois les aigrettes lumineuses de l'électricité sur la flèche de Notre-Dame de Paris, pendant certains orages du soir en été.

Les feux Saint-Elme peuvent se produire sur l'homme lui-même, sur ses vêtements, sur les objets qu'il tient a la main.

Jules César raconte qu'un certain muis de février, vers la deuxième veille de la nuit, il s'éleva subitement un nuage épais, suivi d'une pluie de pierres, et que, la même nuit, les pointes des piques de la cinquième légion parurent s'enflammer.

Suivant Procope, un phénomène semblable apparut sur les lances et les piques des soldats de Bélisaire dans sa guerre contre les Vandales.

Tite Live rapporte que les piques de quelques soldats, en Sicile, et une canne que tenait un cavalier, en Sardaigne, parurent être en feu. Les cottes furent elles-mêmes lumineuses et brillèrent de feux nombreux.

Lorsque en 1 769 au milieu d'un violent orage, de brillantes aigrettes apparurent sur la croix du clocher de llohen-Gebrachim, deux voisins, accourus pour éteindre le feu qui leur paraissait envahir