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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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quelles ces diverses causes donnent lieu dans la mesure des hauteurs, et a déduit ainsi de la seule théorie une formule dont l'exactitude a été constatée par un grand nombre d'expériences. Dans la pratique, on abrège les calculs que nécessite la formule de Laplace, et l'on se sert de tables, dont la plus commode est celle que publie chaque année Y Annuaire dit Bureau des Longitudes.

Pour obtenir la hauteur d'une montagne, deux personnes, munies d'instruments comparés, font au même instant, l'une au sommet et l'autre au pied, l'observation de la hauteur du baromètre; elles ont soin d'observer en même temps les thermomètres qui sont enchâssés dans les montures de ces instruments, et ceux qui sont destinés à donner la température de l'air libre. Deux observations suffisent a la rigueur; mais, lorsqu'on le peut, il est bon de multiplier les déterminations, parce qu'on augmente alors les chances de compensation des erreurs.

Un observateur isolé et muni de bons instruments peut aussi déterminer la différence de niveau de deux stations peu éloignées, avec une exactitude suffisante, s'il a l'attention d'observer le thermomètre et le baromètre dans la station inférieure au moment du départ et à son retour. La comparaison de ces observations lui donne, en effet, la marche horaire des deux instruments.

Lorsqu'on est parvenu, par une longue suite d'observations, à déterminer les hauteurs moyennes du baromètre et du thermomètre dans un lieu quelconque, on peut les employer à calculer l'élévation absolue de ce lieu, en prenant pour observations correspondantes les hauteurs moyennes du baromètre et du thermomètre au niveau de l'Océan.

Nous avons vu qu'au niveau de la mer et à 0 degré de température il faut s'élever de 10 mètres et demi pour voir le mercure s'abaisser de 1 millimètre. En s'élevant à 21 mètres, le mercure sera abaissé de millimètres, et ainsi de suite, pour une faible hauteur; mais la diminution de pression ne tarde pas à devenir rapide, et l'intervalle augmente vite pour une différence de 1 millimètre

On a fait aujourd'hui un nombre assez considérable d'observations barométriques à différentes hauteurs pour que nous puissions nous représenter exactement cette décroissance, non plus théoriquement, mais par l'observation directe. En prenant une série d'observations 1. Voy. à l'Appendice le tableau de la Hauteur en metrca pour une différence de 1 millimètre de pression barométrique.