Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 707 à 707 sur 829

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

Format : Nombre total de vues : 829

Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


qu'elles sont dues le plus souvent à des poussières enlevées par le vent à des régions souvent très éloignées, 3° qu'elles ne sont pas aussi rares qu'elles le paraissent. Ainsi en notre siècle on a, entre autres, constaté les suivantes (pluies rouges et jaunes)

1803 Février. Italie. 1854 Mai Horbourg, de près 1813 Février. Calabre. Cohnar. 1811 Octobre. Oncglia, entre Nice 1860 31 décembre Sienne. et Gènes. 1862 Mars Beaunan, près de

1813 Septembre Studein (Moravie). Lyon. 18"21 Mai Giessen. 1803 Mars Rhodes. 1838 Avril. Philippeville (Algé- 1863 Avril Entre Lyon et l'Ararie). gon.

1841 Février. Gènes, Parme, Cani- 1868 26 avril Toulouse. gou. 1869 10 mars Naples.

1842 Mars Grèce. 1869 23 mars. Sicile. 1846 Mai Syam, Chambéry. 1870 14 février. Rome. 1846 Octobre. Dauphiné, Savoie, Vi- 1872 7 mars Rome. varais. 1875 7 mars. Cahors.

1847 Mars Chambéry. 1887 7 mai. Cahors. 1852 Mars Lyon. 1887 Juin. Fontainebleau. On voit que c'est au printemps et à l'automne, à l'époque des tempètes éijuinoxiales, que ces pluies singulières se produisent le plus souvent. Les pluies rouges sont dues à des transports de sable rougeàtre. Les pluies jaunes, dites de soufre, sont dues à des transports de pollen. Y a-t-ileu jamais de véritables pluies de soufre'? Peut-être dans certaines contrées riches en matières bitumineuses; peut-être aux environs des volcans et des solfatures; peut-être à Sodome et à Gomorrhe. Olaus Wormius rapporte que, le 16 mai 1646, il tomba à Copenhague une pluie très abondante qui inonda toute la ville et qui contenait une poussière exactement semblable au soufre par sa couleur et son odeur. Au dire de Simon Paulli, le 19 mai 1665, il tomba en Norvège, par une tempête horrible, une poussière tout à fait semblable au soufre, qui, jetée dans le feu, donna la même odeur, et qui, mêlée avec l'esprit de térébenthine, produisit une liqueur dont l'odeur ressemblait parfaitement à celle du baume de soufre. Le voisinage des volcans de l'Islande peut suffire à l'explication de ces faits. Des phénomènes de même nature ne sont pas rares à Naples. Sigesbeck fait mention dans les Mémoires de Breslaw d'une pluie de soufre tombée dans la ville de Brunswick, et qui était an vrai soufre minéral.

Le fait demanderait confirmation.

D'après les observations critiques les plus récentes, ce n'est pas de