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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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sur son son glacé, YUredo nivalis, espèce d'infusoire qui se développe sur une étendue parfois considérable dans les Alpes et dans les régions polaires.

Lors de la pluie rouge de 1847 dont nous parlons, les neiges s'étendaient sur une bonne partie de la France à Paris, à Orléans, dans les Vosges, dans la Bresse, et les ouragans sévirent à la Havane, aux Bahamas, aux Açores, à Terre-Neuve, aux Sorlingues, dans le Portugal et l'Espagne. Des tourbillons atmosphériques bouleversaient le Nord, l'Ouest, le Havre, Paris; à Grignan, vingt-quatre cigognes descendaient des nues, asphyxiées ou brûlées par la foudre. Dans Nantua, une trombe enlevant à 3 mètres de hauteur une guérite avec la sentinelle couvrait les rues de débris de tuiles, de vitres, de cheminées. Les nombres donnés par Fournet font ressortir une baisse barométrique très prononcée et très rapide dans la journée du 31, à laquelle succéda une baisse encore plus forte le 2 avril.

Nous devons ensuite signaler la pluie de terre du 27 mars 1862, remarquable par ses résultats. A l'état humide, le résidu possédait, comme celui de 1846, une couleur rouge assez marquée pour raviver les préjugés populaires sur les pluies de sang en séchant, c'était une terre fine et jaunâtre. Ehrenberg y découvrit quarante-quatre formes diverses, parmi lesquelles ces galionelles microscopiques dont un pouce cube peut contenir 466000.

Dans la nuit du 30 avril au l" mai 1863, vers trois heures du matin, un orage violent avec tonnerre éclata sur Perpignan; ensuite on reconnut sur plusieurs points de la ville aussi bien qu'à la campagne une poussière rougeâtre dont on ignora d'abord l'origine mais il fut bientôt constaté qu'elle était tombée avec la pluie. La même chute s'est étendue dans la plaine du département des Pyrénées-Orientales, comme sur les points élevés, à cette différence près qu'il s'agissait pour ceux-ci d'une neige rouge.

L'apparition de ses flocons qu'on crut teints de sang causa une cer taine terreur aux habitants. Enfin le même phénomène se manifesta sur plusieurs points du littoral de la Méditerranée.

On y trouva une poussière de marnes argileuses, ferrugineuses, mêlées de sables très fins qui, en traversant l'atmosphère, la dépouillèrent d'une partie des matières organiques qui s'y trouvaient en suspension. En ce sens, ces pluies deviennent des chutes d'un limon l'ertilisateur, des pluies d'engrais.

Naturellement chaque vent un peu énergique est capable de sou-