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Titre : L'atmosphère : météorologie populaire / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : Hachette (Paris)

Date d'édition : 1888

Sujet : Atmosphère

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399579

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (808 p.) : ill. en noir et en coul. ; 29 cm

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Description : Ouvrages de vulgarisation

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k408619m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 27/10/2008

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Certaines circonstances contribueut en outre a favoriser le développement des grêlons la faible densité du noyau neigeux ou de la glace bulleuse, en prolongeant le temps de chute; la condensation des vapeurs ambiantes et la congélation des particules liquides, eu gênant le mouvement du grêlon et en ralentissant d'abord sa vitesse; l'intensité des vents supérieurs, en obligeant les grêlons à tomber obliquement et à parcourir une trajectoire qui pourra être double, triple et au delà de la trajectoire verticale de 4000 mètres.

Remarquons encore que les grêlons ne nécessitent pas, pour se développer, des variations considérables de température. La grêle, en effet, n'est] pas un phénomène aussi extraordinaire qu'elle le parait. Elle est tout simplement la conséquence de la forme solide qu'affecte l'eau dès que sa température descend au-dessous de zéro. Des variations énormes de température, si elles s'opèrent au-dessus de zéro et au-dessous de 100 degrés, ne changent pas l'apparence de l'eau. Au contraire, de faibles variations de 2 ou 3 degrés et souvent moins suffisent, lorsqu'elles s'opèrent autour de zéro, pour former ou pour fondre des quantités notables de glace; il plus forte raison suffisent-elles pour transformer en grêlon un petit flocon de neige ou une goutte de pluie pendant leur chute vers le sol. Les nuages qui versent la grêle n'occupent jamais une large étendue. Transportés par le vent, ils criblent une bande de terre étroite, dont la largeur n'est souvent que de l kilomètre, et ne s'étend que très rarement au delà de 15, et dont la longueur atteint parfois jusqu'à '200 lieues. L'une des plus curieuses et des plus remarquables chutes de grêle que les annales de la météorologie aient enregistrées est celle du 13 juillet 1 788. Elle était divisée en deux bandes celle de gauche, ou de l'ouest, commença en Touraine, près de Loches, ai six heures et demie du matin, passa sur Chartres à sept heures et demie, sur Kambouillet à huit heures, sur Pontoisc à huit heures et demie, surClermont en Beauvoisisà neuf heures, sur Douai à onze heures, entra en Fiel gique, passa sur Courtrai a midi et demi, et s'éteignit au delà de Flessingue à une heure et demie; c'est une longueur de 175 lieues sur 4 de large. La bande de gauche, ou de l'est, commença vers Orléans a sept heures et demie du matin, passa sur Arthenay et Andonville; atteignit Paris, au faubourg Saint-Antoine, à huitheures et demie, Crespy en Valois à neuf heures et demie, Cateau-Cambrésis à onze heures et Utrecht à deux heures et demie. C'est '200 lieues sur 2 seulement de large. L'intervalle compris entre les deux bandes était en moyenne de 5 lieues, et reçut